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MARILOU BOURDAGES

Le bilan floristique historique de l'île Bonaventure: 1967 - 2008

Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval dans le cadre du programme de maîtrise en aménage~ent du territoire et développement régional pour l'obtention du grade de Maître en aménagement du territoire et développement régional (M.ATDR)

ÉCOLE SUPÉRIEURE D'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL FACULTÉ D'AMÉNAGEMENT, D'ARCHITECTURE ET DES ARTS VISUELS UNIVERSITÉ LAV AL QUÉBEC

2009

© Marilou Bourdages, 2009 Résumé

La pertinence des parcs naturels de petite superficie pour la conservation de la flore et de la faune est parfois remise en question. Les bilans floristiques historiques, c'est-à-dire la comparaison de la flore actuelle avec celle du passé, sont des outils efficaces permettant d'évaluer si la .flore d'une aire protégée est plus vulnérable si ce territoire est de petite superficie. À cet effet, l'île Bonaventure, une constituante du parc national de l' Île- Bonaventure-et-du-Rocher-Percé, dans l'Est du Québec, constitue un bon endroit pour établir le bilan floristique d'un petit parc en milieu rural. La flore actuelle (recensée en 2007 et 2008) de cette île a été comparée avec la flore inventoriée de 1907. à 1967 (dernière année d'inventaires floristiques d'importance avant 2007). Diverses sources historiques (spécimens d'herbier, inventaires floristiques, mémoires) ont été consultées pour faire le bilan. Au total, 355 taxons (dont 18 % sont des taxons exotiques) avaient été identifiés sur l'île entre 1907 et 1967. En 2007 et 2008, 386 taxons (dont 24 % sont des taxons exotiques) ont été trouvés dans le parc. Des 355 taxons qui avaient été identifiés dans le passé, seulement 21 (6 % des taxons du total) n'ont pu être retrouvés. La flore de l'île s'est enrichie de 52 nouveaux taxons depuis 1967 (dont 52 % des taxons sont exotiques). L'île Bonaventure semble moins vulnérable aux pertes d'espèces indigènes et aux introductions de plantes exotiques que les petits parcs en milieu urbain. Pour bien protéger la flore de l'île, il faudrait remettre en bon état les sentiers du parc national de l'Île-Bonaventure-et- du-Rocher-Percé. Il serait important de créer des accès pour les touristes à des points de vue sur le golfe du Saint-Laurent dans le secteur ouest de l'île pour éviter le piétinement de différentes zones vulnérables. Il serait aussi intéressant de mettre en valeur l 'histoire et la flore du territoire le long du sentier Chemin-du-Roy. Enfin, l'accès· à un site envahi par l'anthrisque sylvestre, une plante exotique envahissante, devrait être interdit pour ne pas favoriser la dissémination de cette espèce. Remerciements

J'aimerais d'abord remercier mon directeur de recherche, M. Claude Lavoie, professeur à l'École supérieure d'aménagement du territoire et de développement régional (ÉSAD) de l'Université Laval, pour m'avoir permis de réaliser ce projet au parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé et de m'avoir initiée à la recherche scientifique. Je le remercie pour ses commentaires, ses conseils, son soutien, son efficacité, sa patience et ses visites sur le terrain.

Ce projet n'aurait pu se réaliser sans la précieuse collaboration de toute l'équipe du parc national de l' Île-Bonaventure-et-du- Rocher-Percé. Son soutien logistique lors des travaux de terrain a grandement contribué à la réalisation de ce mémoire. Je voudrais remercier de manière particulière M. Rémi Plourde (directeur du parc) et M. Roger Saint- Ameault et Mme Mélanie Sabourin (responsables du service de la conservation et de l'éducation) pour leur aide généreuse qui a grandement facilité tous les séjours que j'ai effectués dans la région.

J'aimerais aussi souligner l'important appui que j'ai reçu de l'Herbier Louis-Marie de l'Université Laval (conservateur: M. Serge Payette). J'aimerais exprimer une reconnaissance particulière à M. Claude Roy, technicien expert à l'Herbier Louis-Marie, pour avoir partagé son grand savoir botanique avec moi et pour m'avoir tant aidée, autant sur le terrain qu'en laboratoire. Merci pour ces belles journées dans la nature. Je veux aussi remercier sincèrement M. Marcel Blondeau, botaniste consultant, pour son immense aide quant à l'i.dentification de mes récoltes et des spécimens d'herbier. Merci aussi à Mme

Audrey Bourret (alors étudiante au 1er cycle en biologie à l'Université Laval) pour m'avoir accompagnée sur l'île à la fin de l'été 2007. J'adresse aussi mes remerciements à Mme Annie Saint-Louis (professionnelle de recherche à l'Université Laval) pour son aide dans la gestion de mes fichiers et pour avoir répondu à mes nombreuses questions sur la flore.

Il m'importe de souligner l'aide précieuse de Mme Monique Poulin et de M. Serge Payette qui ont participé à l'évaluation de ce projet au tout début. Merci aussi à M. Jacques Cayouette qui a participé à l'évaluation de ce mémoire avec M. Payette. Merci à MM.

Jacques Labre~que, Jean Gagnon et Stuart Hay qui m'ont aidée à trouver de la documentation, des spécimens d'herbier ou même à les identifier. Je suis très

11 reconnaissante envers M. Benjamin Lelong et Mmes Marie-Claire Leblanc, Myosotis Bourgon-Desroches et Geneviève Guay pour la belle atmosphère de notre bureau du 16e étage du pavillon Félix-Antoine-Savard et pour tous les beaux moments passés en leur compagnie. Aussi, je voudrais souligner le plaisir que j'ai eu ayec toute l'équipe du Centre de recherche en aménagement et développement de l'Université Laval, qui a fait de mes quelques années à Québec une expérience inoubliable. Enfin, je voudrais remercier ma famille et tous mes amis qui m'ont soutenue et encouragée tout le long de mes études supérieures. J'aimerais saluer plus particulièrement Mmes Jasmine Gobeil-Bourdeau et

Joanie Trudel dont l'amitié débordante ID' a permis de traverser toutes les difficultés.

Ce projet a été rendu possible grâce au support financier de la Fondation communautaire Gaspésie - Les Îles (contrat de recherche à Claude Lavoie), de la Chaire multifacultaire de recherche et d'intervention sur la Gaspésie et les Îles-de-Ia-Madeleine, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (subvention de recherche à Claude Lavoie), du Conseil canadien des aires écologiques (bourse Home Place de Stan Rowe à Marilou Bourdages) et de la bourse Claude-Belzi.Îe de l'ÉSAD (aussi décernée à Marilou Bourdages).

111 Table des matières

Résumé ...... i

Remerciements ...... ii

Table des matières ...... iv

Liste des figures ...... V

Liste des tableaux ...... vi

Liste des annexes ...... vii

1.0 Introduction ...... 1

2.0 Site d'étude ...... 5

3.0 Méthodologie ...... 12 3.1 Données historiques sur la flore de l'île Bonaventure ...... 12 3.2 Inventaire sur le terrain de la flore de l 'île Bonaventure ...... 13 4.0 Résultats ...... 15 4.1 Laflore de l'île Bonaventure: 1907 -1967 ...... 15 4.2 La flore de l'île Bonaventure: 2007 - 2008 ...... 16 5.0 Discussion ...... 20 5.1 Pertes et gains floristiques sur l'île Bonaventure: 1967 - 2007-2008 ...... 20 5. 2 Bi/ans floristiques comparatifs: l'île Bonaventure et autres petits parcs ...... 23 6.0 Recommandations ...... 25 6.1 Restaurer les sentiers pédestres de l'île Bonaventure ...... 25 6.2 Aménager un ou des points de vue dans la partie sud-ouest de l'île Bonaventure ...... 26 6.3 Établir un parcours patrimonial et floristique le long du sentier Chemin-du-Roy ...... 26 6.4 Faire un suivi des plantes exotiques envahissantes de l'île Bonaventure ...... 27 7.0 Bibliographie ...... 29

8.0 Annexes ...... 34

IV Liste des figures

Figure 1. Localisation de l'aire d'étude (île Bonaventure, Québec, Canada) et répartition spatiale des différents habitats, bâtiments et sentiers qu'on y trouve ...... ;...... 6

Figure 2. Chablis à l'extrême ouest de l'île Bonaventure, face à la colonie de fous de Bassan ...... 8

Figure 3. Champ au sud-ouest de l'île Bonaventure ...... -...... 9

Figure 4. Prairie au nord-ouest de l'île Bonaventure ...... 10

Figure 5. Tourbière à Cypéracées près du centre de l'île Bonaventure, non loin du sentier des Colonies ...... Il

Figure 6. Falaise du côté ouest de l'île Bonaventure, au nord du quai ...... Il

Figure 7. Répartition géographique des taxons de plantes vasculaires trouvés en 2007 et 2008 sur l'île Bonaventure selon leur statut au Québec ...... 19

Figure 8. Panorama de la partie ouest de l'île Bonaventure au début du 20e siècle et en 2008 ...... 21

Figure 9. Section très abîmée du sentier Chemin-du-Roy, au sud-est de l'île Bonaventure ...... 26

Figure 10. Belvédère envahi par l' anthrisque sylvestre à l'extrémité est de l'île Bonaventure ...... ~ ...... 28

v Liste des tableaux

, Tableau 1. État de la flore de l'île Bonaventure recensée de 1907 à 1967 et en 2007 et 2008 ...... 16

Tableau 2. Bilans floristiques historiques de différents parcs urbains et ruraux ...... 24

VI Liste des annexes

Annexe 1. Liste annotée de la flore vasculaire de l'île Bonaventure ...... 34

Annexe 2. Liste des taxons de plante vasculaire vus entre 1907 et 1967 sur l'île Bonaventure et qui n'ont pas été retrouvés en 2007 et 2008 ...... 60

Annexe 3. Liste des taxons de plante vasculaire trouvés en 2007 et 2008 sur l'île Bonaventure et qui n'avaient pas été aperçus entre 1907 et 1967 ...... 62

VIl 1.0 Introduction

La création d'aires protégées est une des principales stratégies utilisées dans le monde pour minimiser les pertes de diversité biologique, surtout celles associées à la perturbation ou à la destruction d'habitats naturels (Duncan & Young, 2000). Lorsqu'une portion de territoire est protégée par une loi quelconque, il est alors possible d'y bannir, ou du moins d'y contrôler, les activités responsables de la diminution de la biodiversité comme la chasse, l'extraction de ressources ligneuses ou minérales, l'agriculture ou la construction résidentielle (Shafer, 1995, Bruner et al,. 2001). La création d'aire') protégées ne règle toutefois pas tous les problèmes. En effet, leur efficacité ne dépend pas seulement des activités q1:li se déroulent à l'intérieur de leurs limites. Elle est aussi affectée par l' ampleur de l'empreinte humaine sur la région. environnante. À titre d'exemple, Parks et Harcourt (2002) ont montré qu'il existe une corrélation entre les disparitions d'espèces dans les parcs nationaux de l'ouest des États-Unis et la densité de la population humaine dans un rayon de 50 km autour de ces parcs. Ces disparitions peuvent être attribuables en partie au fait que les parcs situés à proximité de zones à forte densité de population sont beaucoup plus fréquentés que les autres. De hauts taux de fréquentation sont souvent associés à des modifications locales des propriétés du sol, du couvert végétal, de la hauteur de la végétation et du nombre d'espèces de plantes (Andrés-Abellân et al., 2005, Sarah & Zhevelev, 2007). Les visiteurs constituent aussi d'importants vecteurs d'introduction de nouvelles espèces, certaines d'entre elles pouvant être nuisibles aux espèces indigènes (Timmins & Williams, 1991, Lonsdale, 1999, McKinney, 2002).

Le mode d'utilisation des terres à proximité d'un parc (coupes forestières, agriculture, établissements résidentiels) peut également avoir une grande influence sur la pérennité des ressources biologiques qui sont protégées par le parc. Par exemple, des activités cl' extraction des ressources peuvent modifier le climat près des bordures· d 'un p~rc et, dans une certaine mesure, en son sein même. Les bordures d'un parc forestier défriché sur son pourtour sont d'ailleurs davantage exposées aux vents. La lumière y pénètre aussi en plus grande quantité, ce qui modifie l 'humidité à la surface du sol et le taux de décomposition de la matière organique jusqu'à une distance de 50 m de la bordure (Saunders et al., 1991, Matlack, 1993).

------Les routes menace également l'intégrité écologique des parcs naturels puisque c'est l'un des principaux facteurs responsables de la présence d'espèces exotiques en leur sein (Timmins & Williams, 1991). Puisque le bord des routes représente souvent un habitat adéquat pour les espèces exotiques, elles y croissent en grand nombre et constituent ainsi des réservoirs de diaspores importants (Parendes & Jones, 2000, Harrison et al. , 2002, Kalwij et al. , 2008). Les routes, grâce à leur structure longiligne, forment d' excellents couloirs de. dissémination pour ces espèces (Greenberg et al., 1997). Les diaspores peuvent pénétrer dans les parcs grâce aux mouvements des véhicules (Von der Lippe & Kowarik, 2007). Cela est particulièrement vrai lorsque ces routes traversent des zones urbanisées avant d'aboutir dans des aires protégées (Pauchard & Alaback, 2004). De plus, elles facilitent l'accès aux parcs pour un plus grand nombre de visiteurs, augmentant potentiellement l'amplitude des perturbations sur le territoire (Timmins& Williams, 1991).

Dans plusieurs régions très peuplées, les zones naturelles résiduelles sont fragmentées, isolées les unes des autres et, en général, de petites dimensions. Dans ces régions, il n'y a pas d'autre choix que de créer de petites aires protégées pour conserver des exemples représentatifs d'habitats naturels. Ces parcs constituent souvent les seuls refuges existants pour bon nombre d'espèces ne pouvant survivre ou se reproduire dans des écosystèmes fortement perturbés par des activités anthropiques. La survie des espèces sur ces territoires n'est toutefois pas assurée à long terme. La pertinence des petits parcs est donc parfois remise en question, surtout si leur objectif est de protéger des espèces animales ayant un rayon d'action très étendu. Certaines populations animales peuvent en effet dépendre d'habitats· situés à l'extérieur d'un parc pour leurs déplacements ou leur survie. Si ces habitats disparaissent, les populations peuvent en souffrir, même si elles sont très bien protégées à l'intérieur du parc (Sinclair, 1998, Hansen & Rotella, 2002). Par exemple, Landry et al. (2001) estiment que l'aire minimale pouvant soutenir une population animale viable à long terme est de 768 km2 chez le loup (Canis lupus), 1 717 km2 chez l'ours noir (Ursus americanus) et 1 911 km2 chez l'ours grizzly (Ursus horribilis). On comprend donc que pour ces grands mammifères, les petits parcs (quelques dizaines ou mêmes centaines de kilomètres carrés) ne peuvent suffire .à assurer leur survie. Comme souligné plus haut, le territoire situé en dehors des parcs doit aussi être aménagé de manière telle qu'il puisse subvenir, du moins en partie, aux besoins des animaux. .

2 Si le lien entre la superficie d'un parc et la survIe d'un grand mammifère à l'intérieur de ses frontières est relativement facile à établir, ce lien est plus difficile à faire pour les espèces floristiques puisqu'il ne s'agit pas d'espèces mobiles. Elles ne dépendent donc pas nécessairement des ressources situées hors parc pour maintenir sur une longue période des populations viables. De plus, les individus de certaines espèces végétales peuvent vivre .longtemps (particulièrement les arbres), et il peut s'écouler plusieurs décennies avant que les populations de plantes ne souffrent de la faible superficie du parc qui les protège .. Conclure sur l'impact de la superficie d'un parc sur les plantes nécessite donc la collecte de données sur une longue période de temps. Un outil très utile à cet égard est le bilan floristique historique, c'est-à-dire la comparaison, pour un territoire dOIll1é, de la flore actuelle avec la flore qui existait dans le passé. Quelques chercheurs ont utilisé cette méthode pour évaluer l'efficacité des petits parcs urbains à protéger leur flore (Drayton & Primack, 1996, Turner et al., 1996, DeCandido, 2004). Ils ont mis en relief le fait que les petits parcs situés dans des agglomérations urbaines d'importance perdent au fil des décennies bon nombre de leurs espèces indigènes et sont de plus en plus envahis par des espèces exotiques. L'environnement très perturbé dans lequel se trouvent ces îlots de nature, la grande fréquentation touristique ainsi que la distance parfois considérable qui sépare les parcs urbains d'autres espaces naturels seraient les causes les plus probables expliquant ces phénomènes.

Les petits parcs créés en milieu rural, c'est-à-dire loin des grandes agglomérations urbaines, éprouvent peut-être moins de difficultés à protéger leur flore, puisque l'empreinte humaine sur le territoire qui les entoure est moins palpable. Ils sont aussi, en général, moins fréquentés. Lavoie et Saint-Louis (2008) ont par exemple découvert, grâce à un bilan floristique historique, que le parc national du Bic, une petite aire protégée de 19 km2 située dans une région rurale du Québec, a conservé la très grande majorité de ses espèces indigènes de plantes vasculaires au fil du temps. Cela s'expliquerait en partie par le fait que les activités de loisir sont concentrées dans un nombre restreint de sites dans le parc et que les nombreuses plantes rares du parc se trouvent dans des zones inaccessibles au public. Par contre, le parc national' du Bic n'a pas été plus efficace que les parcs urbains pour empêcher l'introduction de nouvelles espèces exotiques sur son territoire. Cela dit, comme il s'agit, à ma connaissance, du seul bilan floristique historique de la flore d'un parc d'une région

3 rurale dans le monde, il est difficile de savoir s'il s'agit d'une exception ou si les observations faites au parc national du Bic sont applicables à d'autres parcs de même nature.

L'île Bonaventure, une constituante du parc national de l'Île-Bonaventure-et-du- Rocher-Percé, dans l'Est du Québec, constitue un bon endroit pour établir le bilan floristique d'un petit parc en milieu rural et pour vérifier si la dynamique observée au parc 2 national du Bic s'observe aussi ailleurs. Ce petit parc (4,1 km ), situé dans une région forestière et agricole, a été l'objet de plusieurs inventaires floristiques au cours du 20e siècle. Ainsi, il est possible de reconstituer l'état de la flore à différentes époques, soit avant et après la création du parc en 1985. Son caractère insulaire ajoute aussi une dimension particulière à un éventuel bilan floristique. En général, on estime que la flore des îles est plus vulnérable (disparitions d'espèces indigènes, envahissements par des espèces exotiques) que celle des territoires contin'entaux de superficie comparable (Lonsdale, 1999, Sax et al. , 2002, Castro et al., 2007, Sax & Gaines, 2008). Cette vulnérabilité s'expliquerait par 1) la présence de populations de petite taille (MacArthur & Wilson, 1967, Dulloo et al., 2002), 2) la grande proportion d'espèces endémiques peu compétitives qu'on y trouve (Brockie et al. , 1988, Usher, 1988, Lonsdale, 1999, Denslow, 2003) et 3) l'absence de certains groupes d'espèces dont les niches écologiques sont rapidement comblées par plusieurs d'espèces étrangères (Dulloo et al., 2002, Denslow, 2003, Wardle et al., 2008). Ces constatations sont toutefois principalement issues d'études effectuées sur des îles situées à des latitudes tropicales ou équatoriales (riches en espèces endémiques) et localisées à de grandes distances des masses continentales. Pour sa p~rt, l'île Bonaventure n'est située qu'à 3,5 km de la côte et sa flore ne compte que quelques espèces rares et aucune espèce endémique, excepté une espèce endémique au Golfe du Saint-Laurent (Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec, 2008). Il est en conséquence douteux que la flore de cette île ait subi de grands changements au cours des dernières années, d'autant plus qu'elle est .maintenant protégée au seIn d'un parc qui n'est pas accessible en voiture et où l'accès aux visiteurs est contrôlé.

L'objectif principal de ce mémoire de recherche est d'établir le bilan de la flore vasculaire de l'île Bonaventure, de manière à déterminer si cette flore a changé au cours des

4 40 dernières années. La comparaison de la flore actuelle (recensée en 2007 et 2008) avec celle qui était présente vers 1967 (dernière année d'inventaires floristiques d ' importance) permettra d'évaluer si la flore indigène a conservé son cortège et si plusieurs espèces exotiques sont parvenues, malgré la barriè.re marine, à coloniser l'île. La consultation de sources historiques (spécimens d'herbier, inventaires floristiques) et la réalisation d'un inventaire floristique minutieux sur le terrain seront les outils utilisés pour faire le bilan de la flore de l'île Bonaventure.

2.0 Site d'étude

L'île Bonaventure (Fig. 1) se situe dans le golfe Saint-Laurent, à l'extrémité est de la péninsule gaspésienne (48° 29' à 48° 31' N,64° 08' à 64° Il' 0). Des falaises hautes de 15 à 90 m ceinturent l'île. Le point le plus élevé de l 'île (au centre) a une altitude de 141 m. Quelques ruisseaux parcourent le territoire, mais on n'y trouve aucun lac nI rivière (Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec, 1984). À la station météorologique de Gaspé (la plus près de l 'île Bonaventure), la ' température annuelle moyenne est de 3 oC, alors que la température mensuelle moyenne est de -12 oC pour le mois le plus froid Ganvier) et de 17 oC pour le mois le plus chaud Guillet). Les précipitations totales moyennes (sur une base annuelle) sont de 1 120 mm, dont 34 % tombent sous forme de neige (Environnement Canada, 2009). Pour ce qui est de sa géologie, l'île Bonaventure est principalement constituée de la formation de Bonaventure, datant du Carb~nifère. L'île est donc formée de conglomérats, de grès, de schistes argileux et d'un peu de calcaire. Ces roches ont une teinte rougeâtre qu'il est possible de voir sur les falaises entourant l'île. La seule autre formation présente est la formation de Grande Grève, datant de la période Dévonienne, qui se situe à la pointe nord de l'île et qui prend la forme de falaises calcaires (Gauthier, Poulin, Thériault & Associés, 1973, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec, 1984).

5 , ' N

- Sentier • Bâtiment

Habitats

b~i.t~J.r1i~t: 1 Plage Forêt

~ Champ sec P~:.lF}}) Champ humide

L1~fi~1 Prairie _Tourbière

Figure 1. Localisation de l'aire d'étude (île Bonaventure, Québec, Canada) et répartition spatiale des différents habitats, bâtiments et sentiers qu'on y trouve (photographies aériennes: Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, Q04707-106, Q04707-107).

Avant le 17 e siècle, l'île Bonaventure était essentiellement boisée. La partie ouest de l'île a toutefois été défrichée dès le 17 e siècle pour y installer des chafauds sur lesquels les pêcheurs faisaient sécher des morues (Desjardins et al., 1999). La première mention de résidents sur l'île remonte à 1777. Un recensement dénombre alors quatre chefs de famille et 32 serviteurs. On ne saît toutefois pas si toutes ces personnes vivaient à l'année sur l'île. Le cadastre établi par l'arpenteur Joseph Bouchette en 1819 mentionne, pour sa part, sept familles. Au 1ge siècle, la population continue de croître, principalement grâce aux employés de pêche qui épousent des filles de l'île et. qui s'établissent ensuite sur des parcelles de terre cédées par la famille de la mariée. Ainsi, en 1831, la population de l'île est de 172 habitants, un total qui ne sera plus jamais atteint par la suite (Plourde et al., 1990, Desjardins et al., 1999). La plupart des résidents de l'île Bonaventure vivent alors de la pêche, pratiquent une agriculture de subsistance, coupent du bois pour le chauffage et

6 élèvent vaches, cochons et moutons pour leur consommation personnelle. La population demeure plutôt stable jusqu'en 1870, puis diminue par la suite. L'île est trop petite et les jeunes sont attirés ailleurs par des perspectives d'emplois plus lucratifs que la pêche et l' agriculture. Vers 1910, l'île ne compte plus que 74 résidents répartis dans 16 familles (Plourde et al., 1990).

Les falaises au nord de l'île Bonaventure sont officiellement déclarées sanctuaires d'oiseaux en 1919 de manière à protéger l'impressionnante colonie de fous de Bassan (Morus bassanus) qu'on y trouve (Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec, 1984). La population humaine de l'île continue, pour sa part, à décliner dans la première moitié du 20e siècle, pour n'être composée que de huit familles en 1947. Par la suite, moins de dix personnes vivront à l'année sur l'île. Une vingtaine de personnes s'ajoutent à cette petite population au cours de l'été (Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec, 1984, Thibeault, 1985, Plourde et al., 1990). En 1971, le Gouvernement du Québec achète l'île dans le but de créer une aire protégée et les quelques résidents encore présents sont alors expropriés. C'est toutefois seulement en 1985 que le parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé est officiellement créé.

De nos jours, le paysage de l'île Bonaventure est principalement constitué d'une forêt coniférienne. Des champs en friche et des prairies recouvrent la partie ouest de l'île et quelques zones à l'est, près des colonies de fous de Bassan. Il y a aussi quelques petites plages, majoritairement situées sur la côte ouest. Deux petites tourbières sont présentes en pleine forêt, au centre de l'île. Enfin, la zone d'accueil de l'île ainsi que le pourtour des bâtiments sont recouverts de pelouses plus ou moins entretenues.

La forêt occupe environ les quatre cinquièmes de la superficie de l'île. Cette forêt est composée majoritairement d'épinettes blanches (Picea gZauca), de sapins baumiers (Abies baZsamea) et de bouleaux à papier (BetuZa papyrifera). Les zones les plus humides sont dominées par des cédrières (Thuja canadensis). Les peuplements forestiers au centre de l'île ont probablement un peu plus de 100 ans, alors que ceux qui les entourent sont sans doute issus de coupes forestières effectuées vers 1960. Une épidémie de dendroctone de l'épinette (Dendroctonus rufipennis) a ravagé la forêt de l'île Bonaventure de 1998 à 2001. Les galeries que creusent ces insectes .dans le tronc des épinettes coupent la circulation de

7

~------la sève et font mourir les individus. Les grands vents de l'automne et de l'hiver font ensuite tomber les arbres morts, créant d'immenses chablis (Fig. 2). Une grande proportion (environ 75 %) de la forêt mature de conifères a ainsi été éliminée par ce processus. Les zones de chablis sont souvent envahies par des arbustes (Rubus spp., Cornus sericea). La régénération en sapin baumier y est parfois très dense.

Figure 2. Chablis à l'extrême ouest de l'île Bonaventure, face à la colonie de fous de Bassan (photographie: Marilou Bourdages).

Dans les champs en friche, qui sont pour la plupart abandonnés depuis au moins le milieu du 20e siècle, la forêt reprend tranquillement sa place (Fig. 3). Ce sont les feuillus (Amelanchier spp., Cornus sericea, Prunus pensylvanica, Salix spp.) qui dominent les sections boisées des anciens champs. Dans les espaces plus ouverts, des plantes herbacées de bonne taille (Cirsium arvense, Doellingeria umbellata, Elymus spp.; Phleum pratense, Solidagospp.), indigènes ou autrefois cultivées, ,se côtoient. Certains champs possèdent un sol saturé en eau. Dans ces champs humides, la végétation est composée d'espèces adaptées aux inondations occasionnelles (par exemple: Calamagrostis canadensis, Eutrochium maculatum ou Juncus arcticus ssp. ballicus). Les prairies, quant à elles, poussent sur des dépôts minces et xériques rendant plus difficile la régénération végétale. Ces prairies étaient des lieux de pâturage pour les vaches et les moutons jusqu'au début du 20e siècle

8 (Plourde et al., 1990). Elles se trouvent près des falaises, où le vent balaie constamment le paysage, ce qui empêche les espèces de plus grande taille de pousser (Fig. 4). Voici quelques espèces que l'on trouve en abondance dans ce type d'habitat: Achillea millefolium, Cerastium arvense, Fragaria virginiana, Juniperus horizontalis, Lathyrus japonicus, Maianthemum stellatum et Rubus pubescens.

Figure 3. Champ au sud-ouest de l'île Bonaventure (photographie: Marilou Bourdages).

9 Figure 4. Prairie au nord-ouest de l'île Bonaventure. On distingue sur cette photographie le quai de l'île (photographie: Marilou Bourdages).

Quelques espèces typiques des tourbières (Drosera rotundifolia, Rhododendro groenlandicum, Vaccinium oxycoccos) se trouvent en deux endroits, dans le centre de l'île, près de cédrières humides (Fig. .5). L'une de ces tourbières semble résulter de l'entourbement d'un ancien chemin forestier. Le littoral maritime abrite aussi une végétation qui lui est propre, avec des plantes arctiques-alpines (Asplenium viride, Draba glabella, Saxifraga paniculata) qu'il est possible d'observer sur les corniches et les falaises (Fig. 6) ou des plantes halophiles (Atriplex spp., Cakile edentula) qu'on peut voir sur la plage à côté du quai.

10 Figure 5. Tourbière à cypéracées près du centre de l'île Bonaventure, non loin du sentier des Colonies (photographie: Marilou Bourdages).

Figure 6. Falaise du côté ouest de l'île Bonaventure, au nord du quai (photographie: Marilou Bourdages).

Puisque l'île n'est accessible que durant le jour, peu d'infrastructures ont été construites depuis la création du parc. Le seul quai permettant cl' accoster à l'île existe

Il depuis très longtemps, mais il a été l'objet de réfections majeures en 2000 et 2001. Une aire d'accueil avec un restaurant et une boutique se trouve près du quai. Quatre sentiers permettent de se rendre de cette aire d'accueil aux falaises situées de l'autre côté de l'île (Fig. 1). La seule activité permise sur l'île est la randonnée pédestre. Le cyclisme et le camping sont interdits (Ministère du Loisir, d~ la Chasse et de la Pêche du Québec, 1984). En 2007 et 2008, l'île Bonaventure a respectivement reçu la visite de 60 451 et 56 552 touristes (M. Sabourin, comm. pers.).

3.0 Méthodologie

3.1 Données historiques sur la flore de l'île Bonaventure

Quelques botanistes ont travaillé sur l'île 'Bonaventure au cours du 20e siècle. Par exemple, Adams (1940) et Scoggan (1950) mentionnent dans leurs tr~vaux respectifs 84 et 116 espèces de plantes vasculaires pour l'île Bonaventure. Cela dit, la référence de base pour faire le bilan floristique historique de l'île Bonaventure est un article de Sœur Marie- Jean-Eudes publié dans la revue Le Naturaliste canadien en 1965. Elle recense dans cet article toutes les plantes vasculaires identifiées au fil des ans sur l'île par différents botanistes ainsi que par elle-même. Selon Marie-Jean-Eudes (1965), on aurait recensé sur l'île pas moins de 542 taxons, particulièrement entre 1956 et 1965. En effet, pendant ces quelques années, des inventaires botaniques plus ou moins exhaustifs ont été effectués sur le territoire, notamment dans le cadre du projet de l'École de la route où des étudiants et des spécialistes parcouraient le Québec pour identifier des plantes. Malheureusement, aucun inventaire floristique exhaustif n'a été effectué par la suite, et donc il n'était pas possible de .connaître l'état actuel de la flore sans retourner sur le terrain.

Toutes les informations recueillies dans les inventaires historiques ont été compilées dans une base de données. Certains taxons' recensés dans les inventaires ont été éliminés s'ils n'étaient plus considérés comme des entités taxonomiques distinctes d'après, par ordre de priorité, la Flora ofNorth America (Flora of North America Editorial Committee, 2009),- le Database (United States Department of Agriculture, 2009), le Système d'information taxonomique intégré (Service canadien d'information sur la biodiversité, 2009) et le NatureServe Explorer (NatureServe, 2009). Le cycle de vie (annuel, bisannuel

12 ou VIvace, déterminé selon le PLANTS Database), la forme de vie (phanérophyte, chamaephyte, hémicryptophyte, cryptophyte ou thérophyte, déterminé selon Scoggan (1978-1979) et le statut au Québec (indigène, exotique ou indéterminé, d'après C. Lavoie et A. Saint-Louis,' données non publiées) ont été déterminés pour chaque taxon. Les taxons rares au Québec ont été identifiés grâce à l'ouvrage du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (2008). Enfin, l 'habitat dans lequel chaque taxon a été trouvé (forêt, champ sec, champ humide, prairie, falaise, plage, tourbière ou pelouse et sentier) a été ajouté à la base de données pour faciliter les recherches sur le terrain et pour planifier la stratégie d'échantillonnage de la flore des étés 2007 et 2008. Les renseignements sur l 'habitat venaient des botanistes ayant identifié la plante sur l'île ou, faute de mieux, de références plus générales comme les guides de Fleurbec (Fleurbec 1983, 1993, Lamoureux 2002), Boivin (1992) ou la Flora ofNorth America. '.

3.2 Inventaire sur le terrain de la flore de l 'île Bonaventure

La composition actuelle de la flore vasculaire de l'île Bonaventure a été décrite grâce à un inventaire de terrain effectué sur place au cours des étés 2007 et 2008. Le premier inventaire (2007) s'est déroulé du 19 juin au 31 août. Au cours de cette période, un total de 88 jours-personne a été consacré à la recherche de taxons de plantes vasculaires. En 2008, deux séjours additionnels (du 7 au 18 juin et du 19 au 31 juillet) ont permis de compléter les recherches de terrain. L'effort de recherche total lors des deux séj ours de 2008 a été de 35 jours-personne. J'ai été accompagnée lors de mes séjours sur le terrain par un botaniste professionnel (Claude Roy, technicien à I~Herbier Louis-Marie de l'Université Laval : du 2 au 6 juillet et du 27 au 31 août 2007, et du 21 au 25 juillet 2008), par un spécialiste de l'écologie végétale et des plantes exotiques (Claude Lavoie, professeur titulaire à l'École supérieure d'aménagement du territoire et de développement régional de l'Université Laval : du 20 au 26 juin 2007 et du 25 au 29 juillet 2008) et par une assistante de recherche (Audrey Bourret, étudiante de premier cycle eri biologie à l'Université Laval: du 13 au 28 août 2007).

La méthode d'inventaire employée s'est inspirée de celle utilisée par plusieurs scientifiques ayant effectué dans le passé des bilans floristiques exhaustifs (Drayton & Primack, 1996, DeCandido, 2004, Lavoie & Saint-Louis, 2008). Puisque l'inventaire se

13 voulait exhaustif et que les espèces n'étaient évidemment pas réparties au hasard sur le terrain, il était peu approprié d'utiliser une méthode d'inventaire basée sur la recension d'espèces au sein de quadrats d'échantillonnage. Ce type d'échantillonnage est certes efficace pour recenser les espèces les plus fréquentes et pour évaluer leur abondance respective, mais il y a un grand risque de manquer de cette façon Jes espèces rares qui pourraient se concentrer sur de toutes petites portions de territoire. J'ai plutôt choisi de parcourir le territoire en tous sens à différents moments de l'été et de récolter les espèces nouvelles au fur et à mesure que je les trouvais. Cet exercice s'est poursuivi jusqu'à ce que plus aucune nouvelle espèce ne soit trouvée dans chacun des différents habitats. Cette façon de procéder était applicable à l'île Bonaventure en raison de la petite superficie du territoire, de son accessibilité (nombreux sentiers) et de l'important effort d'échantillonnage (un grand total de 123 jours-personne). Cela dit, il était important de répartir l'effort de recherche (le nombre de jours-personne) de la manière la plus efficace possible pour recenser le nombre maximal d'espèces. À cet égard, en 2007, le nombre de jours-personne a été réparti en fonction de la richesse floristique présumée de chaque habitat trouvé sur l'île, richesse établie à l'aide des documents historiques (forêts·: 21 jours-personne; pelouses et sentiers: 13 jours-personne; prairies: 13 jours-personne; falaises: 12 jours- personne; champs humides: 12 jours-personne; champs secs: 10 jours-personne; tourbières: 5 jours-personne; plages: 2 jours-personne). De plus, chaque habitat a été visité au moins une fois aux deux semaines pour s'assurer que les espèces éphémères ne passeraient pas inaperçues. En 2008, le travail de terrain s'est concentré sur les 42 taxons manquants et dans les habitats où il était le plus probable de les trouver.

Un spécimen de chaque nouveau taxon identifié (ou présumé comme tel) a été récolté pour en faire une planche d'herbier qui est maintenant entreposée à l'Herbier Louis- Marie (QF A) de l'Université Laval, à Québec. Des notes ont été prises pour chaque spécimen: date de récolte, lieu exact de récolte grâce à un système de positionnement géographique, description de l'habitat et espèces compagnes. Les spécimens non identifiés de façon formelle sur le terrain l'ont été plus tard en laboratoire.

Il est important de noter qu'après le premier été de terrain (2007), de nombreux taxons supposément présents sur l'île Bonaventure n'avaient pas été retrouvés. Pour toutes

14 ces espèces, j'ai effectué des recherches dans l'Herbier Louis-Marie, l'Herbier Marie- Victorin (MT: Université de Montréal), l'Herbier du Québec (QUE: Gouvernement du Québec, Québec) et l'Herbier national du Musée canadien de la nature (CAN : Ottawa) pour trouver des preuves concrètes de leur présence (spécimen d'herbier) et pour colliger des informations précises sur les lieux de récolte, question de faciliter les recherches au cours de l'été 2008. Des spécimens témoignant de la présence de plusieurs taxons sur l'île ont bel et bien été retrouvés. D'autres spécimens étaient toutefois mal identifiés et ces taxons (n = 26) ont alors été éliminés de la base de données. Enfin, aucune preuve de la présence de 91 taxons n'a pu être retrouvée dans les herbiers. Ces taxons ont, eux aussi, été éliminés de la base de données. Enfin, la flore vasculaire actuelle (2007 - 2008) de l'île a été comparée à. celle qui existait avant 1968 pour vérifier les différences au niveau de la richesse floristique des espèces indigènes et exotiques. Des tests X2 (Zar, 1998) ont été utilisés pour vérifier s'il y avait des différences significatives à cet égard.

4.0 Résultats

4.1 La flore de l'île Bonaventure: 1907 - 1967

La plus ancienne mention floristique issue de l'île Bonaventure remonte à 1907. Il s'agit d'un spécimen d'herbier récolté par Merritt Lyndon Pemald et lames Franklin Collins et conservé à l'Herbier national du Musée canadien de la nature. Les recherches documentaires et en herbier ont révélé que quelques botanistes ont bel et bien exploré l'île entre 1923 et 1953, mais il ne s'agissait que d'inventaires très partiels (Adams, 1940, Scoggan, 1950) ou spécifiques, comme celui de Storer (1964) pour les ptéridophytes. Tel que mentionné précédemment, la période la mieux couverte d'un point de vue floristique se situe entre 1956 et 1967. L'essentiel du résultat de ces inventaires a été rapporté dans l'article Marie-lean-Eudes (1965). Les inventaires botaniques qui ont été effectués sur l'île

Bonaventure par la suite sont très fragmentaires et peu détaillés~ Par exemple, la flore autour des colonies de fous de Bassan (1 08 taxons) a été recensée en 1980 (Langlois, 1982). Il existe aussi un inventaire de la flore poussant le long d'un des sentiers (87 taxons) qui a été réalisé pour le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec en 1989 (Lethiecq, 1989).

15 La compilation de toutes les données disponibles sur la flore vasculaire de l'île Bonaventure - une fois pris en compte les erreurs d'identification et l'absence de preuve concrète de l'existence des taxons - a permis d'établir que 355. taxons (353 espèces réparties dans 65 familles) avaient été identifiés sur l'île sur une période de 60 ans, c'est-à- dire de 1907 à 1967 (Annexe 1). De ces 355 taxons, 286 (81 % du total) étaient indigènes au Québec, 65 taxons (18 %) étaient exotiques, et 4 taxons (1 %) étaient cryptiques, c'est-à- dire dont le statut est incertain dans la province (Tableau 1).

Tableau 1. État de la flore de l'île Bonaventure recensée de 1907 à 1967 et en 2007 et 2008. Les nouveautés . sont les taxons vus pour la première fois en 2007 ou 2008. Les non retrouvés sont les taxol)s vus entre 1907 et 1967, mais pas aperçus en 2007 et 2008.

Taxons indigènes Taxons exotiques Taxons cryptiques Total Période n % n % n % n 1907-1967 286 81 65 18 4 355 2007-2008 291 75 91 24 4 1 386 Nouveautés 25 48 27 52 0 0 52 Non retrouvés 20 95 5 0 0 21

Les taxons hémicryptophytes (forme de vie dont les bourgeons hivernants se situent au niveau du sol) étaient les plus communs dans la flore (50 % des taxons), mais ce

pourcentage était plus élevé (77 %) chez les taxons e~otiques. Aussi, la plupart des taxons (88 %) étaient constitués de plantes vivaces. La très grande majorité (97 0/0) des taxons exotiques identifiés jusqu'en 1967 était d'origine eurasienne. Il s'agissait aussi essentiellement (68 % des taxons) de plantes adventices, c'est-à-dire de plantes qui ont été introduites accidentellement au Québec. Les taxons introduits à des fins horticoles représentaient, en 1967, 15 % de la flore exotique de l'île. Enfin, trois plantes rares au Québec ont été observées sur l'île jusqu'en 1967, soit Corallorhiza striata, Draba pycnosperma (qui est endémique au Golfe du Saint- Laurent) et Dryopteris fllix-mas.

4.2 La flore de l'île Bonaventure: 2007 - 2008

Au cours des étés 2007 et 2008, 386 taxons (384 espèces réparties dans 70 familles) ont été trouvés sur l'île Bonaventure, soit 291 taxons (75 % du total} indigènes, 91 taxons (24 %) exotiques et 4 taxons (1 %) cryptiques (Tableau 1). Les taxons recensés en 2007 - 2008 sont surtout hémicryptophytes (53 % du total); ce pourcentage augmente (68 %) si on

16 considère uniquement les taxons exotiques. La proportion des taxons vivaces est la même qu'en 1967 (88 0/0). La proportion de taxons exotiques a pour sa part augmenté de manière 2 significative entre 1967 et 2007 - 2008 (X = 7,154; p < 0,01). La plupart (60 %) des taxons exotiques présents sur l'île de nos jours sont des plantes adventices, mais le pourcentage de taxons introduits à des fins horticoles est plus élevé maintenant (25 %) qu'auparavant (15 %). Les trois plantes rares identifiées avant 1968 ont été retrouvées sur le terrain.

Des 355 taxons qui avaient été identifiés au cours de la période s'échelonnant de 1907 à 1967, seulement 21 taxons (6 % du total) n'ont pu être retrouvés. À une exception près, ces taxons étaient tous indigènes. Les taxons non retrouvés ne poussaient pas dans un habitat en particulier. En effet, sauf pour les champs et les tourbières, tous les habitats semblent avoir perdu au moins un taxon. Cependant, il a été impossible de retracer avec exactitude l 'habitat dans lequel sept des taxons disparus avaient été aperçus dans le passé. Il est aussi possible que sept des 21 taxons non trouvés soient encore présents sur l'île pour un certain nombre de raisons. Quelques indices suggèrent en effet que ces taxons se trouvent peut-être dans des endroits qui sont maintenant difficilement accessibles en raison des chablis. D'autres taxons sont difficiles à identifier et pourraient avoir passé inaperçus lors des campagnes de terrain. Enfin, certains taxons sont de petite taille et pourraient avoir échappé à la vigilance des observateurs. Il est par contre presque sûr que les 14 autres taxons non retrouvés soient véritablement disparus de l'île, ce qui signifierait que 4 % de la flore de l'île Bonaventure aurait été éliminée du territoire depuis 1967. Les détails sur les taxons disparus se trouvent dans l'Annexe 2 du mémoire.

La flore de l'île Bonaventure s'est enrichie de 52 nouveaux taxons depuis 1967, soit 25 taxons indigènes et 27 taxons exotiques (Annexe 3). Les nouveaux taxons indigènes ont été trouvés dans pratiquement tous les habitats, sauf sur la plage (Fig. 7). Les nouveaux taxons exotiques ont surtout été trouvés dans les pelouses et en bordure des sentiers. Ces taxons exotiques sont tous d'origine eurasienne, à une exception près. Ils sont en bonne partie (n = 13) des espèces à valeur ornementale (par exemple: Aquilegia vulgaris,

Campanula glomerata et Veronica longifolia), mais plusieurs (n = 10) sont des plantes adventices. Trois de ces plantes (Humulus lupulus, Nasturtium officinale, Rheum rhabarbarum) sont appréciées pour leur valeur alimentaire et une autre (Valeriana

17 officinalis) est d'ordinaire utilisée comme plante fourragère. Il est à noter que ces nouveaux taxons exotiques ont été introduits au Québec surtout entre 1871 et 1910 (72 % des taxons), alors que la plupart (56 0/0) des taxons exotiques identifiés sur l'île Bonaventure avant 1968 ont été introduits dans la province avant 1830 (C. Lavoie et A. Saint-Louis, données non publiées).

18 Taxons répertoriés de 1907 Taxons répertoriés pour à 1967 et en 2007-2008 la 1e fois en 2007-2008 -- Sentier statut statut * exotique * exotique e indigène ou cryptique o indigène ou cryptique

Figure 7. Répartition géographique des taxons de plantes vasculaires trouvés en 2007 et 2008 sur l'île Bonaventure selon leur statut au Québec (indigène, exotique, cryptique). Seul le ~out premier spécimen de chaque taxon trouvé est cartographié (photographies aériennes: Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Q04707-] 06, Q04707-] 07).

19 5.0 Discussion

La flore de l'île Bonaventure a connu quelques modifications au cours des 40 dernières années. La flore est de nos jours un peu plus riche, même si quelques espèces sont vraisemblablement disparues de l'île ces dernières décennies. Les nouveaux taxons ayant participé à cet enrichissement sont autant exotiques qu'indigènes et ils ont principalement été trouvés dans les pelouses et dans les zones perturbées bordant les sentiers, ainsi que dans les champs et les prairies se trouvant à l'ouest de l'île. Cela dit, une fois pris en compte le bilan des gains et des pertes, on constate que la propon ion de taxons exotiques dans la flore de l'île a augmenté de manière significative depuis 1967; elle est passée de 18 à 24 0/0.

5.1 Pertes et gains jloristiques sur l'île Bonaventure: 1967 - 2007-2008

Bien qu'il soit difficile d'être absolument certain de la disparition d'une plante sur 2 un territoire de 4 km , il est néanmoins raisonnable de croire, compte tenu de l'effort de recherche, qu'au moins 14 taxons de plantes vasculaires soient disparus de l'île Bonaventure depuis 1967, ce qui représente environ 4 % de la flore d'origine. Quelques hypothèses peuvent être · suggérées pour expliquer ces disparitions. En comparant des photographies anciennes de l'île prises au début de 20e siècle avec dèS photographies actuelles (Fig. · 8), on remarque que la zone défrichée dans la partie ouest de l'île était beaucoup plus vaste à l'époque que de nos jours. Depuis l'abandon de cette zone, la forêt en régénération progresse de plus en plus vers la falaise. La végétation des prairies, près de la mer, est maintenant plus dense et composée de plantes de plus grande taille que dans le passé. Il est donc possible que certains taxons (Antennaria rosea ssp. pulvinata, Potentilla nivea, SaUx reticulata) poussant d'ordinaire sur des affleurements rocheux ou sur les corniches des falaises près des prairies n'aient pu se maintenir jusqu'à nos jours. Aussi, trois taxons (Mertensia maritima, Ranunculus cymbalaria, Rumex pallidus) qui auraient normalement dû croître sur la plage près du quai ont disparu. Il est possible que les perturbations du sol associées aux travaux de réfection du quai en 2000 et 2001 aient été responsables de la disparition de ces plantes. Enfin, un autre taxon (Brassica rapa) est une plante adventice de milieu ouvert qui ne supporte pas la compétition et qu'on ne trouve d'ordinaire que dans les champs abandonnés depuis peu (Baniya et al., 2009). Comme les

20 champs ~e l'île sont de plus en plus boisés, cette espèce a probablement été remplacée par d'autres plantes.plus adaptées à une étape de succession plus avancée.

Figure 8. Panorama de la partie ouest de l'île Bonaventure. En haut, photographie prise au début du 20e siècle (tirée de Plourde et al., 1990); en bas, photographie prise en juillet 2008 (photographie: Claude Roy).

On peut supposer que les populations des taxons disparus avaient de faibles effectifs et qu'elles étaient, en conséquence, très vulnérables aux perturbations, quelles soient

d'origine natur~lle ou anthropique (Shaffer, 1981, Robinson et al., 1994). Compte tenu du contexte particulier de l'île Bonaventure où les perturbations anthropiques sont minimes et où la fréquentation touristique est contrôlée, on peut émettre l 'hypothèse que ce taux de disparition (environ un taxon aux trois ans) représente un taux "naturel" pour la région à l'étude, du moins pour une île de la dimension de l'île Bonaventure. Ce taux "naturel" pourrait aussi être encore plus bas (un taxon aux six ou sept ans), dans la mesure où on ne tiendrait compte que des disparitions pour lesquelles aucune explication ne peut être fournie et qui sont probablement associées à des événements stochastiques d'origine naturelle (Shaffer, 1981).

21

L--______Sur les 52 nouveaux taxons trouvées sur l'île en 2007 et 2008, 25 sont indigènes et 27 sont exotiques. Il est intéressant de constater que même si le pool d'espèces de plantes vasculaires de la masse continentale voisine est constitué en majeure partie d'espèces indigènes (environ 80 % du total; Grandtner & Rousseau, 1975, Marchand, 1998), il Y a plus d'espèces exotiques que d'espèces indigènes qui ont été vues pour la première fois sur l'île Bonaventure en 2007 et 2008. Les espèce·s exotiques auraient donc plus de facilité que les espèce~ indigènes à coloniser l'île. Il faut toutefois savoir que plus de la moitié des nouveautés exotiques (11 = 15) sont des taxons à valeur horticole ou alimentaire. Il est donc probable que la plupart de ces végétaux aient été plantés volontairement par les, derniers habitants de l'île vers la fin des années 1960. Ces ,plantes ont en effet été trouvées à proximité d'anciennes habitations. On ne dénombre donc que Il taxons exotiques ayant probablement colonisé l'île Bonaventure de manière naturelle ou ayant été introduits de façon accidentelle depuis 1967. Ces taxons ont surtout été trouvés dans la partie ouest de l'île, plus précisément dans les pelouses et sur le bord des sentiers, des endroits très fréquentés par les visiteurs.

Au Québec, les plantes exotiques sont habituellement introduites dans la région de Montréal et de Québec. Elles se disséminent ensuite vers l'est de la· province (Rousseau, 1968, Delisle et al., 2003). Ainsi, l'aire de répartition de plusieurs nouveautés exotiques de l'île Bonaventure n'avait peut-être pas, il y a 40 ans, encore atteint l'extrémité est de la péninsule gaspésienne. Ce serait le cas notamment de Anthricus sylvestris, Epipactis helleborine, Hieracium pilosella et Luzula campestris (Rousseau, 1968, Scoggan, 1978- 1979). Il n'est donc pas surprenant de voir bon nombre de ces additions à la flore de la province s'ajouter depuis peu au patrimoine floristique de l'île Bonaventure.

En ce qui concerne les nouvelles espèces indigènes, il ne s'agit vraisemblablement pas toutes de réelles nouveautés. Il est plus que probable que certaines plantes (au moins huit taxons) aient échappé à la vigilance des botanistes ayant effectué des travaux sur l'île Bonaventure avant 1968 (Annexe 3). Ce sont des taxons qui sont · soit très difficiles à identifier sur le terrain, soit qui poussent dans des endroits peu accessibles. Cela dit, les autres plantes constituent des additions probables. Elles ont été trouvées dans une grande variété d'habitats. Elles pourraient s'être disséminées naturellement de la côte jusqu'à l'île

- 22 grâce au vent et aux OIseaux, ou encore avoir été introduites accidentellement par des visiteurs ou des employés du parc. En somme, si on ne considère que les introductions naturelles ou accidentelles, la flore de l'île Bonaventure se serait enrichie de Il espèces exotiques et de 17 espèces indigènes depuis 40 ans. La part occupée par les espèces indigènes dans ces nouveautés (60 %) se rapproche ainsi davantage de celle qu'occupent ces espèces dans la flore continentale voisine (80 %).

5.2 Bilans jlorjstiques comparatifs: l'île Bonaventure et autres·petits parcs

Quatre autres parcs de petite taille ont fait l'objet de bilans floristiques historiques sur une longue période de temps (Tableau 2). Trois de ces parcs sont situés en milieu urbain et un seul est situé en milieu rural. Les parcs urbains ont perdu 26 à 51 % de leurs taxons indigènes sur des périodes de 50 à 100 ans. C'est beaucoup plus que dans l'île Bonaventure et le parc national du Bic (2 à 6 %, si l'on tient compte ou pas des espèces qui n'ont pas été retrouvées récemment dans ces parcs mais qui sont peut-être touj ours présentes). Les bilans historiques des parcs urbains ont une perspective temporelle plus longue, ce qui explique probablement en partie les différences. Cela dit, ils sont probablement beaucoup plus vulnérables à l'extinction de plantes en raison de leur grande fréquentation touristique et des perturbations qui sont associées à cette fréquentation. Il est aussi possible que la réintroduction d'une espèce indigène dans un parc urbain après extinction soit un phénomène fort peu commun. Comme les parcs urbains sont en général enclavés dans une trame résidentielle, les sources naturelles de diaspores permettant la réintroduction sont souvent très éloignées les unes des autres (Lavoie & Saint-Louis, 2008). Cette hypothèse reste néanmoins à démontrer. En effet, le caractère insulaire de l'île Bonaventure restreint aussi les possibilités de dissémination naturelle des diaspores, et pourtant l'île a perdu fort peu d'espèces au cours des 40 dernières années.

23 Tableau 2. Bilan floristique historique de différents parcs urbains et ruraux.

Taxons Augmentation de la Nombre de indigènes proportion de visiteurs Superficie Période disparus taxons exotiques par années Site (ha) (années) (%) (%) (mill;el-s) Référence

Singapore Botanical Garden 4 1890-1995 51 17 2500 Turner et al. (1996) (Singapour) Middlesex F elis Reservation 400 1894-1993 38 9 475 Drayton & Primack (Massachusetts. États-Unis) (1996) Île Bonaventure 410 1967-2008 6 5 59 cette étude (Québec. Canada) Pelham Bay Park 1100 1947-1998 26 10 5400 DeCandido (2004) (New York. États-Unis) Parc national du Bic 1900 1984-2005 6 9 160 Lavoie & Saint-Louis (Québec. Canada) (2008) aSingapore Botanical Garden: nombre de visiteurs vers 1990 (C.S. Chung, comm. pers.); Middlesex Fells Reservation: nombre de visiteurs en 2006 (M. Nelson, comm. pers.); île Bonaventure: nombre de visiteurs en 2007 et 2008 (M. Sabourin, comm. pers.); Pelham Bay Park: nombre de visiteurs vers 2000 (M. Anderson, cotnm. pers.); parc national du Bic: nombre de visiteurs en 2005 (Lavoie & Saint-Louis, 2008).

Les parcs urbains ont connu une augmentation de 9 à 17 % de la proportion des taxons exotiques au fil du temps. Au parc national du Bic, cette proportion est aussi à la hausse (9 %) depuis 1984. Quant à l'île Bonaventure, la hausse ne fut que de 6 % sur une période de 40 ans. Les différences entre les parcs urbains et les parcs ruraux sont donc moins importantes à ce niveau qu'en ce qui concerne les pertes en espèces indigènes. Quoiqu'il en soit, l'île Bonaventure semble moins propice à l'introduction des plantes exotiques que les autres parcs. La barrière marine constitue évidemment un obstacle de taille pour les plantes, même si la distance qui sépare l'île du continent n'est pas très grande. De plus; l'île n'est pas accessible par la route; il n'y a don~ pas de corridors de dissémination particulièrement favorables aux plantes exotiques (Greenberg et al., 1997, Parendes & Jones, 2000, Harrison et al., 2002, Kalwij et al., 2008).

Toutes proportions gardées, les visiteurs sont relativement peu nombreux sur l'île Bonaventure. Les touristes y sont donc moins susceptibles de jouer un rôle important à titre de vecteurs accidentels de dissémination de diaspores. Enfin, l'essentiel du territoire de l'île est forestier. Or, le milieu forestier est très peu favorable à l'établissement des plantes exotiques au Québec comme ailleurs (Charbonneau & Fahrig, 2004, Lavoie & Saint-Louis, 2008).

24 6.0 Recommandations

6.1 Restaurer le.s sentiers pédestres de l'île Bonaventure

L'état de certains sentiers pédestres de l'île Bonaventure est très dégradé. C'est particulièrement le cas de certaines sections du sentier des Mousses et du sentier Chemin- du-Roy. Le problème est particulièrement manifeste après plusieurs jours de pluie abondante. Pour éviter les mares qui se forment alors dans les sentiers, les visiteurs empiètent sur la forêt adjacente, ce qui crée des sentiers secondaires qui pi~rturbent la végétation en présence (Fig. 9). Le parc fauche même la végétation en bordure des sentiers pour faciliter le contournement des mares, ce qui est plutôt aberrant. Cette situation est problématique à plusieurs égards. D'abord, plusieurs espèces de plantes vasculaires n'ont été aperçues, sur l'île Bonaventure, qu'en bordure des sentiers, comme Botrychium lunaria,

Chimaphila um~ellata ou Orobanche uniflora. La présence de cers espèces sur l'île pourrait être menacée si les visiteurs empiètent constamment sur les bordures des sentiers. Ensuite, la perturbation des bordures facilite l'implantation et la propagation de plantes exotiques, ce qu'il est préférable d'éviter. Enfin, il est désagréable pour les visiteurs, et même dangereux à l'occasion (vieux ponceaux glissants les jo~rs de pluie, escaliers en mauvais état), de circuler sur des sentiers très dégradés. Cela donne notamment une image négative au parc. Il est donc nécessaire de remettre en bon état, et ce, dans les plus brefs délais, les sentiers du parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé. Par exemple, des ponceaux pourraient être installés ou du gravier pourrait être épandu sur les sections de sentiers qui s'embourbent facilement. Il est particulièrement suggéré au parc de s'inspirer des méthodes d'aménagement des sentiers qui ont été preconisées au parc national des Hautes-Gorges-de-Ia-Rivière-Malbaie, dans la région de Charlevoix, au Québec. Non seulement elles respectent la nature environnante, mais elles donnent aussi aux sentiers un aspect naturel (usage de matériaux locaux) et ne nécessitent pas de mesures de restauration récurrentes.

25 Figure 9. Section très abîmée du sentier Chemin-du-Roy, au sud-est de l'île Bonaventure (photographie: Marilou Bourdages).

6.2 Aménager un ou des points de vue dans la partie sud-ouesrde l'île Bonaventure

Les affleurements rocheux situés au sud-ouest de l'île Bonaventure, et la mince couche de sol qui les recouvre, sont en voie de dégradation. En effet, puisqu'il n'y a aucun accès aux points d~ vue sur le golfe du Saint-Laurent à partir du sentier Chemin-du-Roy, les visiteurs forment ça et là des sentiers informels dans la prairie et les affleurements rocheux, question de parvenir à un site où ils auront une meilleure vue d'ensemble du paysage. Les affleurements rocheux où les visiteurs marchent sont riches en taxons arctiques-alpins (Draba glabella, Euphrasia frigida, Trisetum spicatum) dont les populations sont peu nombreuses sur l'île. Il serait donc souhaitable de créer des accès à des points de vue sur le golfe dans ce secteur pour concentrer le piétinement sur de petites superficies. Aussi, il , faudrait informer les visiteurs, grâce à des panneaux, que ces milieux sont sensibles au piétinement.

6.3 Établir un parcours patrimonial et jloristique le long du sentier Chemin-du-Roy

L'île Bonaventure est fréquentée chaque année par plusieurs dizaines de milliers de touristes, mais la très grande majorité de ceux-ci ne font que l'aller-retour par le sentier des Colonies pour atteindre rapidement le site d'observation des fous de Bassan. Ces oiseaux

26 ------_._-_. - --- -

constituent évidemment, et de loin, la principale attraction touristique de l'île, mais l'île Bonaventure possède également une histoire riche et une flore variée qu'il serait pertinent de mettre en valeur. C'est particulièrement le cas le long du sentier Chemin-du-Roy où subsistent encore quelques bâtiments, vestiges de l'époque où l'île était habitée. On trouve aussi près de ces bâtiments des plantes ornementales qui témoignent, elles aussi, du passé habité de l'île. Il est donc proposé de constituer le long du .sentier Chemin-du-Roy un parcours racontant, à l'aide de panneaux, les différentes facettes de l 'histoire de l'île Bonaventure. Ces panneaux seraient jumelés à d'autres décrivant quelques espèces végétales particulièrement intéressantes, notamment celles qui ne se seraient pas trouvées -sur l'île si ce n'était de son passé habité. On peut émettre l 'hypothèse que cela incitera un grand nombre de visiteurs à prolonger leur visite sur l'île, et donc leur séjour dans la région de Percé. Même si une petite fraction des visiteurs de l'île Bonaventure prolonge effectivement leur :visite (et font donc, en conséquence, une nuitée supplémentaire à Percé), compte tenu du norpbre de visiteurs en présence (près de 60 000 chaque année), cela pourrait avoir des répercussions significatives sur l'économie locale.

6.4 Faire un suivi des plantes exotiques envahissantes de l'île Bonaventure

L'inventaire floristique effectué sur l'île Bonaventure en 2007 et 2008 a permis de recenser plusieurs plantes exotiques. Seulement trois espèces ont le potentiel d'être

envahissantes e~ sont donc préoccupantes, soit l'anthrisque sylvestre (), le gaillet mollugine (Galium mollugo) et la salicaire pourpre (Lythrum salicaria). Pour l'instant, il n'y a que l'anthrisque sylvestre qui semble poser un réel problème. Cette plante forme une population très dense près d'un point de vue du sentier des Mousses (Fig. 10). Son mode de propagation végétative lui permet de former des populations denses étouffant les autres plantes (van Mierlo & van Groenendael, 1991, Darbyshire et al., 1999). Le fait qu'elle arrive à s'établir dans la falaise adjacente est inquiétant car cet habitat abrite des plantes arctiques-alpines peu communes sur l'île ainsi qu'une plante rare, Draba pycnosperma. Il n'existe pour le moment aucun moyen efficace pour se débarrasser de cette plante (Darbyshire et al., 1999). Comme l 'humain est probablement le principal responsable de sa dissémination (Darbyshire et al., 1999), le seul moyen de limiter la propagation de cette espèce sur l'île serait d'interdire l'accès à ce site très envahi.

27 Figure 10. Belvédère envahi par l'anthrisque sylvestre à l'extrémité est de l'île Bonaventure (photographie: Marilou Bourdages).

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33 8.0 Annexes

Annexe 1. Liste annotée de la flore vasculaire de l'île Bonaventure. La nomenclature est celle proposée par la Flora ofNorth America ou le PLANTS Database (United States Department of Agriculture, 2009) lorsque l'information n'était pas disponible dans la première source. Les abréviations des noms d'auteur sont conformes à la base de données Tropicos (Missouri Botanical Garden, 2009).

Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité En bordure du sentier des Mousses, vers la moitié du Abies balsamea (L.) Mill. Pinaceae 07-2106-23 64,16707 48,50142 parcours. À quelques mètres au sud du sentier des"Mousses, après Acer spicatum Lam. Aceraceae 07-2106-37 64,15804 48,50158 la moitié du parcours, en direction est. Dans la prairie, à 300 m au nord du bâtiment d'accueil, à Achillea millefolium L. Asteraceae 07-2806-07 64,17270 48,50469 10 m du début de la pessière blanche. En bordure du sentier Chemin-du-Roy, au nord des Achillea ptarmica L. Asteraceae E 07-1507-21 64,17504 48,49475 deux maisons Paget. En bordure du chemin menant à la maison Paget la plus Aconitum napellus L. Ranunculaceae E 07-1708-09 64,17435 48,49527 au nord. Actaea rubra (Aiton) Willd. Ranunculaceae 07-0208-05 64,14795 48,49598 En bordure du sentier des Mousses. Ageratina altissima (L.) R.M. King & À environ 180 m au nord du sentier Paget, au deux tiers Asteraceae 07-0308-16 64,16082 , 48,49080 H. Rob. var. altissima du parcours, en direction est. Dans la pelouse près des toilettes du sentier des Agrimonia striata Michx. Rosaceae 07-0608-01 64,17046 48,50014 Colonies. À l'est du premier ponceau au sud de l'accueil, sur le Agrostis capillaris L. Poaceae E 07-0207-04 64,17381 48,49977 sentier Chemin-du-Roy. Agrostis scabra Willd. Poaceae 07-1408-05 64,16234 48,49276 En bordure du sentier Paget, vers la moitié du parcours. En bordure dU ,ruisseau se jetant dans la mer,. sur la AgroStis stolonifera L. Poaceae. C 07-0408-02 64,17436 48,50240 plage au sud du quai. Allium schoenoprasum L. Liliaceae C 07-2206-44 64,17439 48,50314 À 60 m au nord du quai, dans la prairie. Alnus viridis (Chaix) DC. ssp. crispa (Aiton) En bordur~ ": u àèbut du sentier des Mousses, à la fin de 07-2106-07 64,17149 48,50251 T urrill Betulaceae la friche arbustive. Au sud-ouest de la crevasse qui est au sud du sentier des Amelanchier bartramiana (Tausch) Rosaceae 07-1907-05 64,16685 48,50066 Mousses. M . Roem.

34 Coordonnées Taxon Famille Statuta No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité Quelques mètres à l'ouest du sentier Chemin-du-Roy, Amelanchier [ernaldii Wiegand Rosaceae 07-1007-12 64,15381 48,48730 500 m au sud de l'embranchement avec le sentier Paget, à l'est de l'île. À quelques mètres à l'ouest du sentier Chemin-du-Roy, Amelanchïer gaspensis (Wiegand) FernaId Rosaceae 07-1307-01 64,17533 48,49712 à 400 m au nord de l'embranchement du sentier Paget, à & Weath. l'ouest de l'île. Anaphalis margaritacea (L.) Benth. En bordure du sentier des Colonies, au tiers du Àsteraceae 07-2307-07 _ 64,16044 48,49937 & Hook. f. parcours, en direction est. À 500 m au nord du sentier des Mousses, sur la falaise, Anemone parviflora Michx. Ranunculaceae 07-2008-13 64,15892 48,50562 à 300 m au sud-est de la pointe à l'extrémité nord. Sur le chemin de véhicules tout-terrain, près du Antennaria howellii Greene ssp. canaden~is Asteraceae 07-2106-73 64,17250 48,50009 croisement avec un autre chemin de même nature, au (Greene) RJ. Bayer sud du sentier des Colonies. Antennaria rosea Greene ssp. pulvinata Asteraceae Pas vu en 2007 et 2008. (Greene) RJ. Bayer Anthriscus sylves tris (L.) Hoffm. E 07-2106-49 64,15317 48,50060 Au belvédère le plus au nord sur le sentier des Mousses. Aquilegia vulgaris L. Ranunculaceae E 07-2306-31 64,17488 48,49530 En bordure du chemin menant aux deux maisons Paget. En bordure du sentier menant à la tour d'observation, Arabis drummondii A. Gray Brassicaceae 07-0307-15 64,14487 48,49355 entre les colonies de fous de Bassan et le sentier Chemin-du-Roy, à l'est de l'île. En bordure du sentier des Mousses, après la moitié du Aralia nudicaulis L. Araliaceae 07-2106-39 64,15786 48,50167 parcours, en direction est. En bordure du sentier, à 400 m de l'embranchement Arctium tomentosum Mill. Asteraceae E 07-0308-04 64,17519 48,49729 pour le sentier Paget, à l'ouest de l'île. Tout près d'un ruisseau, près de la corniche aux Argentina anserina (L.) Rydb. Rosaceae 07-1408-10 64,15961 48,48400 Goélands, au nord de la baie des Marigots. À 20 m au nord du belvédère le plus au nord sur le Artemisia campes tris L. Asteraceae 07-1508-13 64,15319 48,50053 sentier des Mousses, sur une corniche. Au sud de la maison la plus au sud à l'ouest du sentier Artemisia vulgaris L. Asteraceae E 07-0808-04 64,17521 48,48735 Chemln-du-Roy. Asplenium viride Huds. Aspleniaceae 07-1907-04 64,16625 48,50096 Dans la crevasse au sud du sentier des Mousses.

35 Coordonnées Taxon Famille Statuta No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité Athyriumfilix-femina (L.) Roth À 150 m au nord du sentier Chemin-du-Roy, à l'ouest Dryopteridaceae 07-2707-17 64,16575 48,48586 ssp. angustum (Willd.) R.T. Clausen des toilettes, près la baie des Marigots. À la limite supérieure de la zone intertidale, sur la plage Atriplex glabriuseula Edmondston Chenopodiaceae 07-1608-19 64,17441 48,50287 de galets, au nord du quai. Atriplex patula L. Chenopodiaceae 07-1108-03 64,17636 48,49853 Entre la première pointe au sud du quai et la suivante. À 10 m du sentier des Mousses, entre le belvédère le Betula eordifolia Regel Betulaceae 07-2808-02 64,15340 48,49846 plus au nord et le belvédère suivant. Au sud du sentier des Mousses, après la moitié du Betula papyrifera Marshall Betulaceae 07-2106-36 64,15804 48,50158 parcours, en direction est. En bordure du sentier Chemin-du-Roy, à 200 m au sud Bistorta vivipara (L.) Delarbre Polygonaceae 07-0107-02 64,17490 48,49155 de l'embranchement avec le sentier Paget, à l'ouest de l'île. Presque dans le sentier des Mousses, dans le premier Botryehium lunaria (L.) Sw. Ophioglossaceae 08-1806-01 64,16599 48,50300 tiers du parcours, en direction est. Botryehium matrieariifolium (0011) Ophioglossaceae Pas vu en 2007 et 2008. A. Braun ex W.DJ. Koch Botryehium virginianum (L.) Sw .. Ophioglossaceae 1 Pas vu en 2007 et 2008. Brassiea rapa L. Brassicaceae E Pas vu en 2007 et 2008. 48 49287 . À 100 m du sentier Chemin-du-Roy, dans un champ, à Bromus eiliatus L. Poaceae 07-2807-21 64,17605 , l'ouest du cimetière. À 0,5 m du sentier des Colonies, à l'est des toilettes les Bromus inermis Leyss. Poaceae E 07-2307-02 64,16949 48,49924 plus à l'ouest. Sur la plage de galets au nord du quai, à la limite Cakile edentula (Bigelow) Hook. Brassicaceae 07-1608-17 64,17441 48,50287 supérieure de la zone intertidale. Calamagrostis eanadensis (Michx.) Près de la falaise, dans la prairie du sud de l'île, sur la Poaceae 07-2707-05 64,16854 48,48410 P. Beauv. var. eanadensis pointe la plus à l'ouest. Calamagrostis eanadensis (Michx.) Poaceae 07-1807-06 64,17321 48,49508 Près du ponceau le plus à l'ouest sur le sentier Paget. P. Beauv. var. langsdorfii (Link) Inman Calamagrostis strieta (Ti mm) Koeler Près du premier ponceau au nord-est de la baie des Poaceae 07-0608-03 64,15942 48,48399 ssp. inexpansa (A. Gray) C.W. Greene Marigots, sur le sentier Chemin-du-Roy. Au bout d'un ruisseau se jetant dans la mer, à l'ouest du Caltha palustris L. Ranunculaceae 07-0407-11 64,17695 48,49269 cimetière.

36 Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (°0) Lat. (0 N) Localité Calystegia sepium (L.) R. Br. Convolvulaceae 07-1708-10 64,17319 48,50169 Près des toilettes de l'accueil. ssp. americana (Sims) Brummitt Campanula glomerata L. Campanulaceae E 07-0207-26 64,17437 48,49528 À la croisée des chemins des deux maisons Paget. À l'intersection du sentier Paget et Chemin-du-Roy, à . Campanula rotundifolia L. Campanulaceae 07-0907-02 64,17484 48,49441 l'ouest de l'île. Capsella bursa-pastoris (L.) Medik. Brassicaceae E 07-2406-03 64,14696 48,49091 À 150 m au nord de la tour d'observation. En bordure du sentier des Colonies, aux trois quarts du Cardamine diphylla (Michx.) Alph. Wood Brassicaceae 07-2406-13 64,16311 48,49599 parcours, en direction est. À 50 m au sud du sentier des Mousses, au sud de la Cardamine pensylvanica Muhl. ex Willd. Brassicac~ae 07-1107-06 64,16615 48,50107 crevasse. En bordure du sentier Paget, au quart du sentier, en Carex arctata Boott Cyperaceae 07-0507-16 64,16871 48,49311 direction est. Après un ponceau sur un ruisseau, au début du sentier Carex atratiformis Britton Cyperaceae 07-2206-02 64,17311 48,49495 Paget, en direction est. À 180 m au nord du sentier Chemin-du-Roy, Carex aurea Nutt. Cyperaceae 07-2707-19 64,16551 48,48627 directement au nord des toilettes près de la baie des Marigots, près d'une large crevasse. Au sud d'un ponceau, à 190 m de la fin du sentier Paget, Carex bebbii (L.H. Bailey) Olney ex Fernald Cyperaceae 07-1307-16 64,15052 48,49098 en direction est. En bordure du sentier Paget, dans une zone de chablis, Carex brunnescens (Pers.) Poir. Cyperaceae 07-2206-12 64,16843 48,49322 vers la moitié du parcours. En bordure du sentier Paget, après les deux ponceaux Carex capillaris L. Cyperaceae 07-2206-09 64,16937 48,49308 du début, en direction est. Dans le champ traversé ·par un ruisseau après la maison Carex castanea Wahlenb. Cyperaceae 07-0407-15 64,17529 48,48973 au sud du cimetière. Dans un champ humide entre le sentier Chemin-du-Roy Ca rex crinita Lam. Cyperaceae 08-1606-06 64,17545 48,49894 et le golfe, près de la première pointe au sud du quai. Dans un chablis près du sentier Paget, à l'est la Carex deflexa Hornem. Cyperaceae 07-0507-17 64,16871 48,49311 tourbière qui est au nord. Dans un chablis près du sentier Paget, à l'est de la Carex deweyana Schwein. Cyperaceae 07-0507-15 64,16871 48,49311 tourbière qui est au nord.

37 Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité Carex disperma Dewey Cyperaceae 07-1607-02 64,16752 48,49389 Au nord de la crevasse, au nord du sentier Paget. Carex eburnea Boott Cyperaceae Pas vu en 2007 et 2008. Derrière le bâtiment au début du sentier Paget, en Carex flava L. Cyperaceae 07-2306-25 64,17416 48,49443 direcion est. Carex garberi Fernald Cyperaceae 07-2306-39 64,17545 48,49251 À 50 m de la falaise, directement à l'ouest du cimetière. Carex gracillima Schwein. Cyperaceae Pas vu en 2007 et 2008. Dans un champ près de la mer, directement à l'ouest du Carex gynocrates Worrnsk. ex Drejer Cyperaceae 07-0407-07 64,17588 48,49279 cimetière. À 50 m au sud du sentier des Mousses, au-sud de la Carex interior L.H. Bailey Cyperaceae 07-1107-10 64,16615 48,50107 crevasse. Au nord-est de la tourbière qui est au nord du sentier Carex intumescens Rudge Cyperaceae 07-1807-08 64,16955 48,49485 Paget. En bordure du sentier des Colonies, près du banc situé Carex laxiflora Lam. Cyperaceae 07-0507-01 64,16182 48,49948 au tiers du sentier, en direction est. Dans un milieu humide, près de la corniche aux Carex leptalea Wahlenb. Cyperaceae 07-0307-18 64,15950 48,48402 Goélands, en bordure du sentier Chemin-du-Roy, à l'est de la baie des Marigots. Carex limosa L. Cyperaceae Pas vu en 2007 et 2008. Sur un plateau à environ 15 m de la falaise, dans un Carex paleacea Schreb. ex Wahlenb. Cyperaceae 07-1108-02 64,17513 48,49904 champ au nord de la première pointe au sud de l'accueil. Près d'un banc, à 20 m au nord du chemin menant aux Carex pallescens L. Cyperaceae 07-2306-18 64,17510 48,49549 deux maisons Paget, face à un autre chemin menant au golfe. En bordure du sentier des Mousses, à l'ouest du Carex scirp~idea Miclle ssp. scirpoidea Cyperaceae 07-2008-07 64,15892 48,50562 belvédère le plus au nord. Sur la bordure sud de la tourbière au sud-est du sentier Carex trisperma Dewey Cyperaceae 07-0507-05 64,16217 48,49899 des Colonies. Dans la portion nord de la tourbière au sud-est du Carex vaginata Tausch Cyperaceae 07-0507-03 64,16179 48,49915 sentier des Colonies.

38 Coordonnées Taxon Famille Statuta No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité Dans un champ humide, au nord des collecteurs d'eau, Carex viridula Michx. ssp. viridula Cyperaceae 07-2408-06 64,16933 48,50042 près de la forêt. Au bord de la falaise, à 125 m au sud-est de la maison Carum carvi L. Apiaceae E 07-2206-27 64,17223 48,48569 la plus au sud sur le sentier Chemin-du-Roy. À 0,8 m du sentier des Colonies, aux sept huitièmes du Centaurea nigra L. Asteraceae E 07-1008-03 64,14719 48,49546 parcours. À l'ouest d'une maison et d'une petite grange, près de Cerastium arvense L. Caryophyllaceae 07-2906-02 64,17644 48,49870 la première pointe au sud du quai. À moins de 1 m de la falaise, à l'extrémité est du sentier Cerastium beeringianum Cham. & Schltdl. Caryophyllaceae 07-1808-01 64,14478 48,49552 des Mousses. Cerastium fontanum Saumg. ssp. vulgare Près de la maison en face du chemin menant à l'Anse à Caryophyllaceae E 07-0207-20 64,17476 48,49818 (Hartm.) Greuter & Burdet Duval. Chamerion angustifolium (L.) Holub Dans la friche près de la pelouse au sud de la maison la Onagraceae 07-2207-12 64,17415 48,50096 ssp. angustifolium plus près de la mer, dans de la zone d'accueil. À 0,5 m de la falaise, près du belvédère le plus au nord, Chenopodium album L. Chenopodiaceae E 07-1508-12 64,15319 48,50053 sur le sentier des Mousses. Chimaphila umbellata (L.) W.P.C. Sarton En bordure du sentier des Colonies, à 50 m à l'ouest de Pyrolaceae 08-2807-01 64,16274 48,49933 ssp. cisatlantica (S.F. Blake) Hultén la tourbière du sentier des Colonies. En bordure du sentier Paget, aux deux tiers du parcours, Cinna latifolia (Trevir. ex Gopp.) Griseb. Poaceae 07-3108-02 64,15507 48,49117 en direction est. Dans la forêt, entre le sentier Chemin-du-Roy et la Circaea alpina L. Onagraceae 07-2707-15 64,16824 48,48451 prairie sur la pointe directement à l'ouest de la baie des Marigots. Cirsium arvense (L.) Scop. Asteraceae E 07~2407-02 64,17358 48,49500 À 0,1 m du sentier Paget, près des deux maisons Paget. Près du sentier Paget, aux deux tiers du sentier, en Cirsium vulgare (Savi) Ten. Asteraceae E 07-0308-17 64,15594 48,49104 direction est. À l'extrémité est du sentier des Colonies, juste avant de Claytonia caroliniana Michx. Portulaceae 08-1206-06 64,14587 48,49456 quitter la forêt, dans une dépression. À 60 m a~ ~ u d du sentier Paget, au deux tiers du Clinopodium vulgare L. Lamiaceae 07-0308-14 64,16065 48,49090 parcours, en direction est. En bordure du sentier des Mousses, vers la moitié du Clintonia borealis (Aiton) Raf. Liliaceae 07-2106-25 64,16583 48,50106 parcours.

39 Coordonnées Taxon Famille Statuta No de récoIteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité Conioselinum chinense (L.) Britton, Stems Dans un champ à 5 m de la première pointe au sud du Apiaceae 07-2708-04 64,17637 48,49872 & Poggenb. quai. À l'entrée du chemin menant aux maisons Paget, sous Convallaria majalis L. Liliaceae E 07-2306-34 64,17488 48,49530 un bosquet de lilas. En bordure du sentier des Mousses, près de la zone de Coptis trifolia (L.) Salisb. Ranunculaceae 07-2106-08 64,17149 48,50251 services. C orallorhiza maculata (Raf.) Raf. Orchidaceae 07-0907-06 64,16039 48,49229 En bordure du sentier Paget, vers la mO,itié du parcours. Corallorhiza striata Lindl. var. vreelandii À 50 m du sentier des colonies, en bas d'un petit talus, Orchidaceae 08-2107-10 64,15881 48,49843 (Rydb.) L.O. Williams vers la moitié du parcours. À l'est du ponceau sur un milieu tourbeux, au premier Corallorhiza trifida Châtel. Orchidaceae 07-2206-07 64,16980 48,49332 tiers du sentier Paget. À 200 m du début du sentier des Mousses, près d'un Cornus canadensis L. Comaceae 07-2106-11 64,17007 48,50271 ponceau, en direction est. En bordure du sentier des Mousses, dans la friche Cornus sericea L. Comaceae 07-2106-05 64,17242 48,50222 arbustive au tout début du sentier, en direction est. En bordure du sentier de véhicules tout terrain menant près des premières toilettes à l'ouest du sentier des Corylus cornuta Marshall Betulaceae 07-2706-01 64,17127 48,50014 Colonies, dans une courbe, 300 m avant la jonction avec le sentier. À côté d'un escalier abandonné, au nord du sentier Cryptogramma stelleri (S.G. Gmel.) Prantl Pteridaceae 07-1307-08 64,15634 '48,48571 Chemin-du-Roy, à l'est de la baie des Marigots. À 50 m au nord du sentier des Colonies, à l'est des Cypripedium acaule Aiton Orchidaceae 08-2207-02 64,15691 48,49790 toilettes du milieu. Dans une crevasse au sud du sentier des Mousses, au Cystopteris bulbifera Dryopteridaceae 07-1907-03 64,16625 48,50096 (L.) Bemh. tiers du parcours, vers l'est. À'180 m au nord du sentier Chemin-du-Roy, près d'une Cystopteris fragilis (L.) Bemh. Dryopteridaceae 07-2707-18 64,16551 48,48627 large crevasse, directement au nord des toilettes près de la baie des Marigots. Cystopteris laurentiana (Weath.) Blasdell Dryopteridaceae 07-3008-11 64,16870 48,50689 À 2 m de la falaise, à 500 m au nord-ouest du quai. Danthonia spicata (L.) P. Beauv. ex Roem. Dans la prairie au nord du quai, derrière le gros Poaceae 07-1608-05 64,17355 48,50317 & Schult. bâtiment d'accueil.

40 Coordonnées Taxon Famille Statuta No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité À 80 m à l'ouest du sentier Chemin-du-Roy, dans un Dasiphora fruticosa (L.) Rydb. Rosaceae 07-2306-38 64,17543 48,49319 champ humide, près du golfe, en face du cimetière. Descurainia incana (Bernh. ex Fisch. Brassicaceae Pas vu en 2007 et 2008. & C.A. Mey.) Dorna À l'intersection du sentier Paget et Chemin-du-Roy, du Dianthus deltoides L. Caryophyllaceae E 07-0907-04 64,17484 48,49441 côté ouest de l'île. Au sud de la maison du capitaine, sur le chemin menant Diervilla lonicera Mill. Caprifo 1iaceae 07-0207-27 64,17392 .48,49698 au dépotoir. Près du bosquet de Picea glauca, dans la prairie sur la Doellingeria umbellata (Mill.) Nees Asteraceae 07-1408-15 64,16381 48,48387 pointe directement à l'ouest de la baie des Marigots. Draba breweri S. Watson var. cana (Rydb.) Sur un affleurement rocheux, près de la maison la plus Brassicaceae 08-2507-03 64,17400 48,48651 Rollins au sud sur le sentier Chemin-du-Roy. Au bord de la falaise, à 125 m au sud-est de la maison Draba glabella Pursh Brassicaceae 07-2206-28 64,17229 48,48571 la plus au sud sur le sentier Chemin-du-Roy. Dans une prairie naturelle surplombant le golfe, sur des Draba incana L. Brassicaceae 07-1307-05 64,16292 48,48380 blocs de conglomérat, au sud de l'île, juste avant la baie des Marigots. Au bord d'un rocher couvert de lichens jaunes, sur la Draba pycnosperma Fernald & Knowlt. BrassÎCaceae 07-2306-12 64,17653 48,49872 première pointe au sud du quai. Drosera rotundifolia L. Droseraceae 07-1607-05 . 64,16865 48,49568 Dans, la tourbière au nord du sentier Paget. Sur un plateau du sentier Paget, à 250 m à l'ouest de Dryopteris campyloptera (Kunze) Clarkson Dryopteridaceae 07-2706-02 64,15170 48,49094 l'embranchement avec le sentier Chemin-du-Roy, à l' est de l'île. Au sud d'un ponceau, à 190 m de la fin du sentier Paget, Dryopteris filix-mas (L.) Schott Dryopteridaceae 07-1307-14 64,15052 48,49098 en direction est. Dryopteris intermedia (Muhl. ex Willd.) À 0,5 m du sentier des Mousses, dans le premier Dryopteridaceae 07-2008-01 64,16866 48,50295 A. Gray escalier à partir de l'accueil. Dans un milieu humide, près de la corniche aux Eleocharis quinqueflora (Hartmann) Cyperaceae 07-0307-19 64,15937 · 48,48409 Goélands, en bordure du sentier Chemin-du-Roy, à l'est O. Schwarz de la baie des Marigots. Face à la maison la plus au sud sur le sentier Chemin- Elymus repens (L.) Gould Poaceae E 07-2207-02 64,17361 48,48634 du-Roy.

41 Coordonnées Taxon Famille '- Statuta No de récolteb Long. (00) Lat. (0 N) Localité Elymus trachycaulus (Link) Gould ex Près de la falaise, dans la prairie du sud de l'île, sur la Poaceae 07-2707-08 64,16842 48,48402 Shinners pointe la plus à l'ouest. À droite avant les marches de l'escalier qui pennet de Empetrum nigrum L. Empetraceae 07-2206-24 64,16268 48,48412 descendre sur la plage de la baie des Marigots. À 0,5 m du sentier des Mousses, dans le premier Epilobium ciliatum Raf Onagraceae 07-2607-10 64,16888 48,50299 escalier à partir de l'accueil. À 15 m de la falaise, face à la première maison au sud Epilobium leptophyllum Raf. Onagraceae 07-2607-11 64,17451 48,49928 de l'accueil. À 200 m au nord du sentier Chemin-du-Roy, vers le sud Epilobium palustre L. Onagraceae 07-2707-20 64,16556 48,48674 de l'île. À 50 m au nord du sentier des Colonies, vers la moitié Epilobium strictum Muhl. Onagraceae 08-2107-03 64,16238 48,49968 du parcours. En bordure du sentier des Colonies, au tiers du Epipactis helleborine (L.) Crantz Orchidaceae E 08-2107-01 64,16386 48,49945 parcours, en direction est. Au bord de la falaise, à 125 m au sud-est de la maison Equisetum arvense L. Equisetaceae 07-2206-26 64,17223 48,48569 la plus au sud sur le sentier Chemin-du-Roy . . Equisetum scirpoides Michx. Equisetaceae Pas vu en 2007 et 2008. Au nord d'un ponceau sur le sentier des Colonies, aux Equisetum sylvaticum L. Equisetaceae 07-2406-12 64,15226 48,49578 trois quarts du parcours, en direction est. Au nord du belvédère le plus au nord sur le sentier des Erigeron hyssopifolius Michx. Asteraceae 07-2008-05 64,15892 48,50562 Mousses, sur une corniche. Dans un champ près de la maison Paget la plus au sud, Erz·geron philadelphicus L. Asteraceae 07-0907-08 64,17429 48,49457 au début du sentier Paget, en direction est. Eriophorum angustifolium Honck. Cyperaceae Pas vu en 2007 et 2008. Eriophorum viridicarinatum (Engelm.) À 30 m du sentier Chemin-du-Roy, entre le sentier et le Cyperaceae 07-1507-18 64,17538 48,49270 Fernald golfe. Au nord de la dernière maison à l'ouest du sentier Erysimum cheiranthoides L. B rassi caceae E 07-2207-06 64,17634 48,48844 Chemin-du-Roy, en direction est. Euphrasia frigida Pugsley Scrophulariaceae 07-0508-04 64,17460 48,50355 Au nord d'une crevasse dans la prairie au nord du quai. Dans le chemin vers le dépotoir, derrière la maison du Euphrasia nemorosa Wettst. Scrophulariaceae 07-2708-14 64,17372 48,49720 capitaine.

42 Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité Euphrasia randii B.L. Rob. Scrophulariaceae Pas vu en 2007 et 2008. En bordure du sentier Chemin-du-Roy, au nord du Eurybia radula (Aiton) G.L. Nesom Asteraceae 07-2708-21 64,17351 48,49340 cimetière. À 100 m à l'est du sentier Chemin-du-Roy, au nord des Euthamia graminifolia (L.) Nutt. Asteraceae 07-1708-07 64,17351 48,48805 bâtiments effondrés. À 10 m à l'ouest du sentier Chemin-du-Roy, au sud du Eutrochium maculatum (L.) E.E. Lamont Asteraceae 07-0208-06 64,17444 48,49253 cimetière. Fallopia convo/vulus (L.) A. Love Polygonaceae E 07-2807-09 64,17690 48,49812 Dans un champ au nord de l'anse à Duval. À l'est du premier ponceau à partir de l'accueil sur le F es tuca rubra L. Poaceae C 07-0207-01 64,17381 48,49977 sentier se dirigeant vers le sud. Au nord du sentier des Mousses, après un ponceau, au Fragaria virginiana Mill. Rosaceae 07-2106-30 64,16458 48,50114 tiers du parcours, en direction est. À côté de la grange, près de la maison Paget la plus au Fra:xinus pennsylvanica Marshall Oleaceae 07-2306-19 64,17410 48,49510 sud. À côté du belvédère protégé par un toit, dans le secteur Galeopsis tetrahit L. Lamiaceae E 07-1407-13 64,14480 48,49366 de la colonie de fous de Bassan, dans le chemin menant à- Ia tour d'observation. Dan,s la prairie au nord du quai, dans la pente derrière le Ga/ium mollugo L. Rubiaceae E 07-2207-10 64,17392 48,50343 bâtiment d'accueil. Dans un champ humide, près de la mer, directement à Ga/ium palustre L. Rubiaceae 07-1507-20 64,17699 48,49284 l'ouest du cimetière. Ga/ium triflorum Michx. Rubiaceae 07-1307-18 64,15551 48,49119 En bordure du sentier Paget, aux deux tiers du parcours. À la limite nord de la tourbière, au sud-est du sentier Gaultheria hispidula (L.) Muhl. ex Bigelow Ericaceae 07-2106-64 64,16165 48,49909 des Colonies. Gentianella amarella (L.) Bomer ssp. acuta À l'ouest de la tourbière, au sud-est du sentier des Gentianaceae 07-2008-06 64,15892 48,50562 (Michx.) J.M. Gillett Colonies, dans une dépression. En bordure du sentier Paget, à 50 m à l'est de la Geocaulon lividum (Richardson) Femald Santalaceae 07-3108-01 64,16648 48,49316 crevasse. À 20 m du gros bâtiment de l'accueil, près du début de Geranium robertianum L. Geraniaceae 07-2806-03 64,17330 48,50319 la forêt de conifères. Ge um aleppicum J acq. Rosaceae 07-0508-10 64,17384 48,49474 À 30 m du bâtiment d'accueil, au nord du quai.

43 Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (°0) Lat. (0 N) Localité Au tout début du sentier des Mousses, dans la friche Geum macrophyllum Willd. Rosaceae 07-2106-06 64,17154 48,50244 arbustive. En bordure du sentier Chemin-du-Roy, au sud des Geum rivale L. Rosaceae 07-2206-36 64,17422 48,48717 bâtiments effondrés. À côté de la grange, près de la maison Paget la plus au Glechoma hederacea L. Lamiaceae E 07-2306-26 64,17421 48,49501 sud. Glyceria grandis S. Watson Poaceae 07-0408-09 64,16923 48,50049 Près du premier collecteur d'eau. Dans un milieu tourbeux sous un ponceau, au premier Glyceria striata (Lam.) Hitchc. Poaceae 07-2407-10 64,17044 48,49347 tiers du sentier Paget, en direction est. Sur une corniche, entre la deuxième pointe rocheuse au Gnaphalium uliginosum L. Asteraceae E 07~2708-07 64,17674 48,49826 sud du quai et l'anse à Duval. À 15 m du sentier des Mousses, au nord d'un ponceau, Goodyera repens (L.) R. Br. Orchidaceae 07-0208-03 64,15939 48,50155 au tiers du parcours, en direction est. À 90 m au sud de la tourbière, au sud-est du sentier des Goodyera tesselala Lodd. Orchidaceae 07-1907-12 64,16128 48,49857 Colonies. Gymnocarpium dryopteris (L.) Newman Dryopteridaceae 07-2706-05 64,15376 48,49109 En bordure du sentier Paget, aux deux tiers du parcours. En bordure du sentier Chemin-du-Roy, entre les deux Halenia deflexa (Sm.) Griseb. Gentianaceae 07-2707-25 64,17427 48,48683 maisons les plus au sud. Au bord de la falaise, à 100 m au nord-ouest du Hedysarum alpinum L. Fabaceae 07-2806-04 64,17455 48,50360 bâtiment d'accueil. Au sud du bâtiment situé derrière les toilettes de Heracleum maximum Bartram Apiaceae 07-2606-11 64,17360 48,50124 l'accueil. Derrière le bâtiment de l'entretien, près des toilettes de Hieracium caespitosum Dumort. Asteraceae E 07-2207-13 64,17349 48,50105 l'accueil. Sur un affleurement rocheux, dans le chemin de . Hieraciumfloribundum Wimm. & Grab. Asteraceae E 08-2107-12 64,17252 48,50026 véhicules tout terrain menant vers le sentier des Colonies, près de la grosse maison non accessible. Près de la ~. '::' :3011 la plus au sud sur le sentier Chemin- Hieracium pilosella L. Asteraceae E 07-2306-40 64,17278 48,49105 du-Roy, à 70 m du début de la forêt de conifères. En bordure de sentier au nord de l'embranchement du Hieracium piloselloides ViiI. Asteraceae E 07-1507-10 64,17531 48,49705 sentier Paget, à l'ouest de l'île.

44 Coordonnées Taxon Famille Statuta No de récolteb Long. (°0) Lat. (0 N) Localité À 0,5 m du sentier des Mousses, près du belvédère du Hieracium umbellatum L. Asteraceae 07-2808-04 64,15141 48,49716 milieu, en direction est. En bordure du sentier des Colonies, au tiers du sentier, Hieracium vulgatum Fr. Asteraceae E 07-2307-06 64,16216 . 48,49935 en direction est. Dans un champ humide devenant un ruisseau près de la Anthoxanthum nitens (Weber) Y. Schouten Poaceae 08-1606-11 64,17500 48,49386 falaise, à 75 m au sud de J'embranchement du sentier & Veldkamp Paget, à l'ouest de l'île. Près de l'escalier du début du sentier des Colonies, en Humulus lupulus L. Cannabaceae E 07-0307-01 64,17222 48,50160 direction est. Huperû a lucidula (Michx.) Trevis. Lycopodiaceae 07-2706-07 64,15800 48,49120 En bordure du sentier Paget, à la moitié du parcours. Hylotelephium telephium (L.) H. Ohba Crassulaceae E 07-1408-17 64,17429 48,49508 Près de la maison Paget la plus au sud. ssp. telephium En bordure du ruisseau coulant en face du restaurant Impatiens capensis Meerb. Balsaminaceae 07-0408-01 64,17436 48,50240 jusqu'au golfe. ' Près de la falaise, à mi-chemin entre la maison la plus Iris hoolœri Penny ex G. Don Iridaceae 07-2206-30 64,17255 48,48585 au sud sur le sentier Chemin-du-Roy et le début de la forêt. Iris versicolor L. Iridaceae 07-1607-09 64,16865 48,49568 Entre le sentier Paget et la crevasse qui est au nord. Sur la corniche, à 15 m au sud d'un milieu humide, près Juncus alpinoarticulatus Chaix Juncaceae 07-1408-08 64,15961 48,48400 de la corniche aux Goélands, en bordure du sentier Chemin-du-Roy, à l'est de la baie des Marigots. Sur un plateau à environ 15 m de la falaise, dans un Juncus arcticus (Willd.) var. balficus Juncaceae 07-1108-01 64,. 17513 48,49904 champ au nord de la première pointe au sud de (Willd.) Trautv. l'accueil. Dans un champ humide au nord des deux bâtiments Juncus articulatus L. Juncaceae 07-0808-10 64,17367 48,48823 effondrés. Dans un mili~u tourbeux sous un ponceau, au premier Juncus brevicaudatus (Engelm.) Fernald Juncaceae 07-0308-13 64,17027 48,49340 tiers du sentier Pag,et, en direction est. Dans un champ, à 20 m du sentier Chemin-du-Roy, au Juncus bufonius L. Juncaceae 07-2408-02 64,17451 48,48805 nord des deux bâtiments effondrés. En bordure du ruisseau traversant le champ derrière le Juncus nodosus L. Juncaceae 07-1608-03 64,17267 48,50281 restaurant, près du bâtiment d'entretien.

45 Coordonnées Taxon Famille Statuta No de récolteb Long. (0 0) Lat. eN) Localité Au sud du belvédère le plus au sud sur le sentier des Juncus tenuis Willd. Juncaceae 07-1407-18 64,14949 48,49659 Mousses. Dans la prairie au nord du quai, dans la pente derrière le Juniperus communis L. var. depresa Cupressaceae 07-2306-01 64,17363 48,50335 bâtiment d' accueil. Juniperus horizontalis Moench Cupressaceae 07-2106-48 64,15306 48,50060 Au belvédère le plus au nord sur le sentier des Mousses. Kalmia angustifolia L. Ericaceae 07-1607-11 64,16865 48,49568 En bordure de la tourbière au nord du sentier Paget. Près du golfe en ligne avec l'avant dernière maison la Lactuca biennis (Moench) Fernald Asteraceae 07-0608-06 64,17475 48,48684 plus au sud sur le sentier Chemin-du-Roy. Au bord de la falaise, à 125 m au sud-est de la maison Lathyrus japonicus Willd. Fabaceae 07-2206-25 64,17224 48,48568 la plus au sud sur le sentier Chemin-du-Roy. Dans la prairie au nord du quai, à 100 m au nord-ouest Lathyrus pa/ustris L. Fabaceae 07-0507-07 64,17434 48,50369 du bâtiment d'accueil. Dans la prairie au nord du quai, à 5 m derrière le Lathyrus pratensis L. Fabaceae E 07-2806-02 64,17345 48,50302 bâtiment d'accueil. Derrière le bâtiment d'entretien près des toilettes de Leontodon autumnalis L. Asteraceae E 07-0907-03 64,17348 48,50105 l'accueil. Dans une prairie rocheuse, quelques mètres au sud de Leucanthemum vu/gare Lam. Asteraceae E 07-2706-08 64,17488 48,49422 l'embranchement du sentier Paget, à l'ouest de l'île. Leymus mollis (Trin.) Pilg. ssp. mollis Poaceae 07-2206-43 64,17432 48,50247 Sur la plage à 20.·m au sud du quai. Près du golfe, directement en face de la maison la plus scoticum L. Apiaceae 07-2007-05 64,17351 48,48617 au sud sur le sentier Chemin-du-Roy. Linnaea borealis L. ssp. americana En bordure du sentier Paget, aux deux tiers du parcours, Caprifoliaceae 07-2706-06 64,15800 48,49120 (1 . Forbes) Hultén ex R.T. Clausen en direction est. Liparis /oeselii (L.) Rich. Orchidaceae Pas vu en 2007 et 2008. Au nord du sentier des Colonie's, un peu dépassé le tiers Listera convallarioides (Sw.) Nutt. Orchidaceae 07-1407-04 64,16293 48,49978 du parcours, en direction est. À 10 m au nord du sentier des Mousses, un peu dépassé Listera cordata (L.) R. Br. var. cordata Orchidaceae 07-2106-38 64,15804 48,50158 la moitié du parcours, en direction est. Au sud du sentier des Mousses, après un ponceau, au Lonicera canadensis Bartram ex Marshall Caprifoliaceae 07-1906-01 64,16398 48,50121 tiers du parcours, en direction est.

46 Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité À côté de la grange, près de la maison Paget la plus au Lonicera tatarica L. Capri fo 1iaceae E 07-2306-27 64,17431 48,49490 sud. Au nord du sentier des Mousses, après un ponceau, au Luzula acuminata Raf. Juncaceae 07-2106-27 64,16471 48,50129 tiers du parcours, en direction est. Dans la prairie, à 300 m au nord du bâtiment d'accueil, à Luzula campestris (L.) DC. Juncaceae E 07-0508-08 64,17232 48,50457 10 m du début de la pessière blanche. Luzula parviflora (Ehrh.) Desv. ssp. Au sud du sentier des Mousses, à la moitié du parcours, Juncaceae 07-0307-13 64,16033 48,49937 melanocarpa en direction est. À 15 m au sud du sentier des Colonies, à la moitié du Lycopodium annotinum L. Lycopodiaceae 07-1907-16 64,15880 48,49748 parcours, en direction est. À 20 m au nord du sentier des Colonies (à l'ouest des Lycopodium dendroideum Michx. Lycopodiaceae 07-1407-02 64,16473 48,49949 coordonnées géographique), à la moitié du parcours, en direction est. À 20 m de la maison non accessible, sur le bord du Lycopus uniflorus Michx. Lamhlceae 07-2807-19 64,17577 48,49353 golfe, au nord du cimetière. À 1 m de la falaise, dans un milieu humide, près de la Lythrum salicaria L. Lythraceae E 07-0608-02 64,15942 48,48399 corniche aux Goélands, en bordure du sentier Chemin- du-Roy, à l'est de la baie des Marigots. Au nord du sentier des Colonies, à la moitié du Maianthemum canadense Desf. Liliaceae 07-2106-58 64,16197 48,49989 parcours, en direction est. À l'extrémité est du sentier des Colonies, juste avant de Maianthemum stellatum (L.) Link Liliaceae 07-2406-10 64,14659 48,49500 quitter la forêt. Près du golfe, entre le sentier Chemin-du-Roy et la mer, Maianthemum trifolium (L.) Sioboda Liliaceae 07-2306-35 64,17526 48,49281 à 150 m à l'ouest du cimetière. À 20 m à l'ouest du sentier Chemin-du-Roy, à 120 m au Malaxis monophyllos (L.) Sw. Orchidaceae 07-1507-14 64,17475 48,49259 sud-ouest du cimetière. Dans le champ entre la maison Paget la plus au sud et le Malva moschata L. Malvaceae E 07-0508-11 64,17432 48,49474 sentier Paget. Derrière le bâtiment d'entretien, près des toilettes de Matricaria discoidea OC. Asteraceae E 07-1007-04 64,14490 48,49340 l'accueil. En bordure d'un ponceau du sentier des Mousses, au Matteuccia struthiopteris (L.) Tod. Dryopteridaceae 07-1008-02 64,15390 48,50046 sud du belvédère le plus au nord.

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Coordonnées Taxon Famille Statut8 No de récolteb Long. (0 0) Lat. eN) Localité À 40 m à l'ouest du sentier Chemin-du-Roy, à 120 m au Mentha arvensis L. Lamiaceae 07-1507-17 64,17538 48,49270 sud ouest du cimetière. Près du golfe, dans un champ humide entre le sentier Menyanthes trifoUata L. Menyanthaceae 07-2306-36 64,17223 48,48569 Chemin-du-Roy et le golfe, directement en face du cimetière. Mertensia maritima (L.) Gray Boraginaceae Pas vu en 2007 et 2008. Sur une longue corniche dans la prairie au nord du quai, Minuartia rubella (Wahlenb.) Hiern. Caryophyllaceae 07-0507-09 64,17400 48,50395 à -120 m au nord-ouest du bâtiment d'accueil. Mitchella repens L. Rubiaceae 07-1808-10 64,16930 48,49522 À 70 m au sud de la tourbière, au nord du sentier Paget. Mitella nuda L. Saxifragaceae 07-2106-35 64,15804 48,50158 Au sud du sentier des Mousses, à la moitié du parcours. Au nord de la maison la plus au sud sur le sentier Moehringia lateriflora (L.) Fenzl Caryophyllaceae 07-2408-01 64,17387 48,48650 Chernjn-du-Roy, avant la forêt, du côté ouest du sentier. Au nord du sentier des Colonies, au premier tiers du Moneses uniflora (L.) A. Gniy Pyrolaceae 07-0307-12 64,16485 48,49951 sentier, en direction est. Au nord des toilettes situées au milieu du sentier des Monotropa hypopithys L. Monotropaceae 07-1907-17 64,15744 48,49899 Colonies. Au sud du sentier des Mousses, au sud du belvédère le Monotropa uniflora L. Monotropaceae 07-2607-07 64,15939 48,50155 plus au nord. À 20 in à l'ouest du sentier Chemin-du-Roy, à 120 m au Montiafontana L. Caryophyllaceae 07-0407-03 64,17475 48,49270 sud ouest du cimetière. Myosotis arvensis (L.) Hill Boraginaceae E 07-1608-20 64,17433 48,50236 Sur la falaise devant le restaurant. Au nord du sentier des Colonies, à la moitié du My osotis sylvatica Boraginaceae E 07-2106-57 64,16197 48,49989 Ehrh. ex Hoffm. parcours. À l'ouest d'une maison et d'une petite grange, près de Myosoton aquaJicum (L.) Moench Caryophyllaceae E 07-2906-01 64,1761~ 48,49864 la première pointe au sud du quai. En plein centre du massif de saules de la maison du Narcissus poeticus L. Liliaceae E 07-0207-24 64,17468 48,49687 capitaine. Près d'un baril, au début d'un ruisseau passant sous le Nasturtium officinale R. Br. Brassicaceae . E 07-0207-06 64,17354 48,49960 premier ponceau au sud de l'accueil. À l'extrémité ouest de la tourbière qui est au nord du Oclemena acuminata (Michx.) Greene Asteraceae 07-1808-11 64,16975 48,49563 sentier Paget.

48 Coordonnées Taxon Famille Statut3 No de récolteb Long. (°0) Lat. (0 N) Localité Sur une corniche de la pointe directément au nord du Oenothera biennis L. Onagraceae 07-0408-05 64,17523 48,50317 quai. En bordure du sentier Chemin-du-Roy, au sud-est de la Oenothera parviflora L. Onagraceae 07-2007-02 64,17265 48,48607 maison la plus au sud. Dans un champ à 30 m au nord-ouest des deux Oenothera perennis L. Onagraceae 07-1807-11 64,17360 48,48777 bâtiments démolis. Omalotheca sylvatica (L.) Sch. Bip. Asteraceae E 07-2708-22 64,17348 48,49353 À l'extérieur du cimetière, près de la clôture au nord. & F.W. Schultz En bordure du sentier Paget, aux deux tiers du parcours, Orobanche uniflora L. Orobanchaceae 08-2707-01 64,15373 48,49100 en direction est. Près d'un ponceau suivi de marches sur le sentier Paget, Orthilia secunda (L.) House Pyrolaceae 07-2407-13 64,16043 48,49239 à la moitié du parcours, en direction est. Dans le chablis le plus à l'est sur le sentier des berteroi DC. Apiaceae 07-0408-15 64,14822 48,49574 Colonies. En bordure du sentier Paget, aux deux tiers du parcours, Osmorhiza depauperata Phil. Apiaceae 07-0907-12 64,15604 48,49115 en direction est. Au sud de la tourbière, à environ 230 m au nord du Osmunda cinnamomea L. Osmundaceae 07-1807-07 64,16949 48,49512 sentier Paget, au tiers du parcours. À 30 m au sud du sentier Paget, aux deux tiers du Osmunda claytoniana L. Osmundaceae 07-2206-18 64,15800 48,49132 parcours. En bordure du sentier Paget, aux deux tiers du parcours, Oxalis montana Raf. Oxalidaceae 07-0907-11 64,15604 48,49115 en direction est. Oxytropis campes tris (L.) DC. Dans la prairie au nord du quai, à 3 m de la forêt de Fabaceae 07-0507-12 64,17218 48,50513 var.johannensis Femald conifères, à 350 m au nord-est du quai. Packera aurea (L.) Â. Love & D. Love Asteraceae Pas vu en 2007 et 2008. Packera paupercula (Michx.) Â. Love & D. Asteraceae 07-2707-16 64,16289 48,48406 À l'est des escaliers descendant à la baie des Marigots. Love Parnassia glauca Raf. Saxifragaceae 07-0508-12 64,16865 48,49568 Dans la tourbière au nord du sentier Paget. Dans un dHlInp humide au nord des deux bâtiments Parnassia parviflora DC. Saxifragaceae 07-1807-13 64,17358 48,48808 effondrés.

49 Coordonnées Taxon Famille Statut8 No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité À 5 m de la colonie de fous de Bassan, à mi-chemin Persiearia maeulosa Gray Polygonaceae E 07-1808-05 64,14513 48,49224 entre l'arrivée du sentier des Colonies et la tour d'observation, près d'un belvédère. À 3 cm de la falaise, dans un champ, à 150 m du sentier Persiearia sagittata (L.) Gross Polygonaceae 07-1608-22 64,17634 48,49257 Chemin-du-Roy, à l'ouest du cimetière. Pe tas ites frigidus (L.) Fr. var. palmatus Au sud du sentier des Colonies, aux deux tiers du Asteraceae 07-2106-66 64,16165 48,49909 (Aiton) Cronquist parcours. En bordure du sentier Paget, au deux tiers du parcours, Phegopteris eonneetilis (Michx.) Watt Thelypteridaceae 07-2706-04 64,15376 48,49109 en direction est. À côté de la grange, près de la maison Paget la plus au Phleum pratense L. Poaceae E 07-2306-28 64,17431 48,49490 sud. Picea glauca (Moench) Voss Pinaceae 07-2106-50 64,15317 48,50066 Au belvédère le plus au nord sur le sentier des Mousses. Picea mariana (Mill.) Britton, Stems Vers la gauche, dans une dépression de la tourbière au Pinaceae 08-2207-03 64,16163 48,49906 & Poggenb sud-est du sentier des Colonies Près d'un ponceau dans un milieu humide, près de la Pinguieula vulgaris L. Lentibulariaceae 07-2206-23 64,16165 48,48436 corniche aux Goélands, en bordure du sentier Chemin- du-Roy, à l'est de la baie des Marigots. À 20 m du gros bâtiment de l'accueil, près du début de Plantago lanceolata L. Plantaginaceae E 07-2206-45 64,17332 48,50306 la forêt de conifères. Près de la pointe Paget, dans le sentier menant à la table Plantago major L. Plantaginaceae E 07-2306-17 64,17580 48,49556 à pique-nique et à la maison avec l'escalier à moitié détruit. L. var.juneoides (Lam.) Au bord de la falaise, à 125 m au sud-est de la maison Plantaginaceae 07-2206-31 64,17255 48,48585 A. Gray la plus au sud sur le sentier Chemin-du-Roy. Platanthera aqui/onis Sheviak Orchidaceae 07-2407-08 64,17358 48,49500 À 0,1 m du sentier Paget, près des deux maisons Paget. Platanthera dilatata (Pursh) Lindl. À 150 m au sud du sentier des colonies, à la moitié du Orchidaceae 07-1907-15 64,15999 48,49779 Ex L.C. Beck var. di/atata parcours. Platanthera obtusata (Banks ex Pursh) Près du sentier Chemin-du-Roy, au début de la forêt de Orchidaceae 07-0407-21 64,16731 48,48525 Lindl. conifères, à 15 m au nord du sentier. À 15 m au nord du sentier des Colonies, au tiers du Platanthera orbieulata (Pursh) Lindl. Orchidaceae 07-1907-09 64,16842 48,49950 parcours.

50 Coordonnées Taxon Famille . Statut8 No de récolteb Long. (°0) Lat. (0 N) Localité À la limite ouest de la tourbière du sentier des Colonies, P/atanthera psycodes (L.) LindI: Orchidaceae 08-2107-08 64,16265 48,49903 au début du ruisseau. En bordure du sentier des-Mousses, à la moitié du Poa a/pina L. Poaceae 07-2106-19 64,16586 48,50213 parcours. À 20 m à l'est du sentier des Mousses, à l'extrémité est Poa annua L. Poaceae E 07-1808-03 64,14554 48,49555 du parcours. À 2 m de la falaise au nord-ouest de l'île, à 600 m au Poa glauca Vahl Poaceae 07-3008-10 64,16697 48,50682 nord-ouest du quai. À 20 m à l'est du sentier des Mousses, à l'extrémité est Poa palustris L. Poaceae 07-1508-09 64,14574 48,49556 du parcours. P oa pratens is L. Poaceae C 07-0207-02 64,17381 48,49977 À l'est du premier ponceau au sud de l'accueil. En bordure du sentier Chemin-du-Roy, au sud de la tour Poa saltuensis Femald & Wiegand Poaceae 07-0307-16 64,15357 48,48660 d'observation. À 30 m à l'ouest du sentier Chemin-du-Roy, à 120 m au Poa trivialis L. Poaceae E 07-0407-04 64,17501 48,49279 sud ouest du cimetière. À l'ouest d'une maison et d'une petite grange, près de Polygonum achoreum S.F. Blake Polygonaceae 07-0207-17 64,17632 48,49863 la première pointe au sud du quai. Sur les blocs de conglomérat de la falaise, à 40 m au Polygonum aviculare L. Polygonaceae E 07-1507-04 64,17458 48,50297 nord du quai. À 0,5 m du sentier des Mousses, dans le premier Polypodium virginianum L. Polypodiaceae 07-1107-04 64,16846 48,50288 escalier à partir de l'accueil. Polystichum braunii (Spenn.) Fée Dryopteridaceae 07-1607-01 64,16752 48,49389 Au nord de la crevasse, au nord du sentier Paget. Populus balsamifera L. Salicaceae 07-2606-12 64,17353 48,50167 Au nord des toilettes de l'accueil. Populus tremuloides Michx. Salicaceae 07-2306-05 64,17303 48,50308 Derrière le gros bâtiment d'accueil. Potentilla nivea L. Rosaceae Pas vu en 2007 et 2008. Friche arbustive autour des toilettes, près des colonies Potentilla norvegica L. Rosaceae 07-1508-05 64,14611 48,49417 de fous de Bassan. Po te n tilla pensy/vanica L. var. litoralis Sur les rochers près de la falaise, au sud de la maison à Rosaceae 07-0407-17 64,17585 48,48797 (Rydb.) B. Boivin l'ouest du sentier Chemin-du-Roy qui est la plus au sud. Potentilla recta L. Rosaceae E 07-2908-11 64,17355 48,50141 Dans la pelouse à 3 m au sud des toilettes de l'accueil.

51 Coordonnées Taxon Famille Statuta No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité En bordure du sentier des Colonies, dans le chablis le Prenanthes altissima L. Asteraceae 07-0408-14 64,14912 48,49585 plus à l'est du parcours. À 0,5 m de la falaise, dans un milieu humide, près de la Prenanthes racemosa Michx. Asteraceae 07-1408-07 64,15961 48,48400 corniche aux Goélands, en bordure du sentier Chemin- du-Roy, à l'est de la baie des Marigots À côté d'un escalier abandonné, au nord du sentier Primula laurentiana Fernald Primulaceae 07-2206-21 64,15634 48,48571 Chemin-du-Roy, à l'est de la baie des Marigots. Entre deux milieux tourbeux, au début du sentier Paget, Prunella vulgaris L. Lamiaceae C 07-1307-19 64,17081 48,49374 en direction est. . À 200 m du début du sentier des Mousses, près d'un Prunus pensylvanica L.f. Rosaceae 07-2106-10 64,17007 48,50271 ponceau, en direction est. À 0,5 m du sentier des Mousses, dans le premier Prunus virginiana L. Rosaceae 07-2106-14 64,16855 48,50295 escalier à partir de l'accueil. Pteridium aquilinum (L.) Kuhn var. En bordure du sentier des Colonies, au tiers du Dennstaedtiaceae 07-2106-67 64,16415 48,49948 latiusculum (Desv.) Underw. ex A. HelIer parcours, en direction est. Près de la falaise, dans la prairie du sud d~ l'île, sur la Puccinellia nuttalliana (Schult.) Hitchc. Poaceae 07-2707-13 64,16842 48,48402 pointe la plus à l'ouest. À l'ouest d'une maison et d'une petite grange, près de Puccinellia pumila (Vasey) Hitchc. Poaceae 07-2807-05 64,17639 48,49871 la première pointe au sud du quai. Pyrola asarifolia Michx. Pyrolaceae 08-2407-07 64,16864 48,49568 Dans la tourbière au nord du sentier Paget. En bordure du sentier des Colonies, au tiers du Pyrola chlorantha Sw. Pyrolaceae .J 07-2307-04 64,16366 48,49953 parcours, en direction est. À 0,3 m du sentier des Colonies, au tiers du parcours, Pyrola elliptica Nutt. Pyrolaceae 07-2307-03 64,16863 48,49900 en direction est. E.n bordure du ponceau, à l'oue~t des toilettes du milieu Pyrola minor L. Pyrolaceae 07-1907-18 64,15967 48,49889 sur le sentier des Colonies, en direction est. En bordure du sentier des Mousses, dans la friche Ranunculus acris L. Ranunculaceae E 07-2106-01 64,17242 48,50222 arbustive au début du sentier, en direction est. Ranunculus cymbalaria Pursh Ranunculaceae Pas vu en 2007 et 2008. Au nord du sentier des Mousses, au tiers du parcours, Ranunculus repens L. Ranunculaceae E 07-2106-20 64,16607 48,50168 en direction est.

52 Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (00) Lat. (0 N) Localité À la limite est de la tourbière, au sud-est du sentier des Rhamnus alnifoUa L'Hér. Rhamnaceae 07-2106-61 64,16165 48,49909 Colonies. Dans la friche près de la pelouse, au sud de la maison la Rheum rhabarbarum L. Chenopodiaceae E 07-2106-76 64,17400 48,50071 plus près du golfe, dans de la zone d'accueil. À 25 m de la falaise, face à la première maison au sud Rhinanthus minor L. Scrophulariaceae E 07-2807-04 64,17438 48,49933 de l'accueil. Rhododendron groenlandicum Oeder Ericaceae 07-1607-08 64,16865 48,49568 Dans la tourbière au nord du sentier Paget. À 200 m du début du sentier des Mousses, près d'un Ribes glandulosum Grauer Grossulariaceae 07-2106-13 64,17007 48,50271 ponceau, en direction est. Dans le chemin vers le dépotoir, derrière la maison du Ribes hirtellum Michx. Grossu lariaceae 07-2606-07 64,17392 48,49698 capitaine. À 200 m du début du sentier des Mousses, près d'un Ribes lacustre (Pers.) Poir. Grossulariaceae 07-2106-09 64,17007 48,50271 ponceau, en direction est. Près de la maison du capitaine, dans la pelouse, au pied Ribes nigrum L. Grossulariaceae E 07-0207-22 64,17468 48,49687 d'un bosquet de saules. À 200 m du début du sentier des Mousses, près d'un Ribes rubrum L. Grossulariaceae E 07-2106-12 64,17007 48,50271 ponceau, en direction est. En bordure du sentier Chemin-du-Roy, à 250 m de la Ribes triste PaIl. Grossulariaceae 07-1307-11 64,15221 48,48897 rencontre avec le sentier Paget à l'est de l'île. Rosa blanda Aiton Rosaceae 07-1507-12 64,17323 48,49335 Dans le cimetière. Dans la prairie sur la pointe directement à l'ouest de la Rosa rubrifoUa Villars Rosaceae E 07-2307-12 64,16365 48,48389 baie des Marigots. Rosa rugosa Thunb. Rosaceae E 07-1307-20 64,17445 48,49526 Directement à côté de la maison Paget la plus au nord. Rubus idaeus L. ssp. strigosus (Michx.) En bordure du sentier des Mousses, dans la friche Rosaceae 07-2106-03 64,17242 48,50222 Focke arbustive au tout début du sentier, en direction est. Près de la maison en face du chemin menant à l'anse à Rubus pubescens Raf. Rosaceae 07-1906-10 64,17487 48,49837 Duval. En bordure du sentier Chemin-du-Roy, au sud des Rubus xparacaulis L.H. Bailey Rosaceae 07-2206-37 64,17422 48,48717 bâtiments etfondrés. En bordure du sentier des Mousses, dans la friche Rumex acetosa L. Polygonaceae E 07-2106-04 64,17242 48,50222 arbustive au tout début du sentier, en direction est.

53 Coordonnées Taxon Famille Statut8 No de récolteb Long. (0 0) Lat. (0 N) Localité Au sud d'un ponceau, à 160 m de la fin du sentier Paget, Rumex acetosella L. Polygonaceae E 07-1307-12 64,15009 48,49099 en direction est. Près de la première maison du côté ouest du sentier, en Rumex crispus L. Polygonaceae E 07-0308-03 64,17555 48,49834 direction est. Dans une friche, à l'extrémité est du sentier des Rumex obtusifolius L. Polygonaceae E 07-1007-05 64,14504 48,49473 Mousses, près de la colonie de fous de Bassan, Au sud d'un ponceau, à 190 m de la fin du sentier Paget, Rumex occidentalis S. Watson Polygonaceae 07-1307-13 64,15052 48,49098 en direction est. Rumex pallidus Bigelow Polygonaceae Pas vu en 2007 et 2008. Sur un affleurement rocheux formant un mur dans la Sagina nodosa (L ..) Fenzl Caryophyllaceae C 07-2207-11 64,17351 48,50421 prairie au nord du quai, à 140 m au nord-ouest du bâtiment d'accueil. Sur une corniche, entre la deuxième pointe rocheuse au Sagina procumbens L. Caryophyllaceae E 07-2708-08 64,17674 48,49826 sud du quai et l'anse à Duval. Près de la maison, en face du chemin menant à l'anse à Sa/à bebbiana Sarg. Salicaceae 07-0207-19 64,17472 48,49829 Duval. Sur le chemin de véhicules tout terrain, près du Sa/à disc%r Muhl. Salicaceae 07-2106-75 64,17251 48,49999 croisement avec un autre chemin de même nature, au sud du sentier des Colonies. Près d'un ponceau à l'ouest des toilettes du milieu du Sa/à humilis Marshall Salicaceae 07-2106-55 64,15918 48,49868 sentier des Colonies. Sa/ix myricoides Muhl. Salicaceae 1 Pas vu en 2007 et 2008. Sa/ix pentandra L. Salicaceae E 07-2908-01 64,17504 48,49475 En bordure du sentier, au nord des deux maisons Paget. Sa/à reticu/ata L. Salicaceae 1 Pas vu en 2007 et 2008. SaUx viminalis L. Salicaceae E 07-2206-42 64,17458 48,49672 En bordure du sentier, près de la maison du capitaine. Près du ruisseau à sec sous un ponceau, à 125 m au sud- SaUx xrubens Schrank Salicaceae E 07-2908-08 64,17170 48,48574 est de la maison la plus au sud, sur le sentier Chemin- du-Roy. Sambucus racemosa L. var. racemosa Caprifo 1iaceae 07-2106-15 64,16585 48,50266 Au sud du sentier des Mousses, à la moitié du parcours. Sanguisorba canadensis L. Rosaceae Pas vu en 2007 et 2008. En bordure du sentier ·des Colonies, près du banc situé Sanicu/a marilandica L. Apiaceae 07-1907-19 64,16182 48,49948 au tiers du sentier, en direction est.

54 Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (°0) Lat. (0 N) Localité Sur un affleurement rocheux fonnant un mur, dans la Saxifraga caespitosa L. Saxifragaceae 07-2806-06 64,17365 48,50421 prairie au nord du quai, à 140 m au nord-ouest du bâtiment d'accueil. À 20 m au nord du belvédère du milieu sur le sentier Saxifraga paniculata Mill. Saxifragaceae 07-1407-16 64,15002 . 48,49688 des Mousses. En bordure du sentier des Colonies, au tiers du Schizachne purpurascens Swallen Poaceae 07-2307-05 64,16366 48,49953 parcours, en direction est. Scirpus microcarpus J. Presl & C. Presl Cyperaceae 07-2306-21 64,17359 48,49487 À 0,1 m du sentier Paget, près des deux maisons Paget. Selaginella selaginoides,(L.) Link Selaginellaceae 1 08-1306-01 64,16883 48,49566 Dans la tourbière au nord du sentier Paget. Senecio vulgaris L. Asteraceae E 07-1608-21 64,17433 48,50236 Sur une corniche, err dessous du restaurant. Près de la maison la plus au sud sur le sentier Chemin- Shepherdia canadensis (L.) Nutt. Elaeagnaceae 07-2206-33 64,17302 48,48608 du-Roy, en direction est. Dans une prairie rocheuse, quelques mètres au sud de Sibbaldiopsis tridentata (Aiton) Rydb. Rosaceae 07-2606-02 64,17488 48,49422 J'embranchement du sentier Paget, à l'ouest de l'île. Sur les blocs de conglomérat de la falaise, à 30 m au Sinapis arvensis L. Brassicaceae E 07-0408-04 64,17448 48,50297 nord du quai. Dans la prairie sur la pointe directement à l'ouest de la Sisyrinchium montanum Greene Iridaceae 07-2406-05 64,16376 48,48388 baie des Marigots. Au début du chemin de véhicules tout terrain, au sud de Solidago canadensis L. Asteraceae ) 07-2607-16 64,17376 48,50051 l'accueil. À J'est des deux bâtiments effondrés sur le sentier \ Solidago hispida Muhl. ex Willd. Asteraceae 07-1708-05 64,17288 48,48728 Chemin-du-Roy. En bordure du sentier des Colonies, 'à la moitié du Solidago macrophylla Banks ex Pursh Asteraceae 07-2307-08 64,16044 48,49937 parcours. Dans la prairie au nord du quai, à 350 m au nord-est de Solidago multiradiata Aiton Asteraceae 07-0507-11 64,17218 48,50513 l'accueil. Solidago rugosa Mill. var. rugosa Asteraceae 07-0808-01 64,17462 48,49671 Près de la maison du capitaine. Sur la bordure sud de la tourbière, au sud-est du sentier Solidago uliginosa Nutt. Asteraceae 07-1508-03 64,16218 48,49910 des Colonies. Dans un champ entre le sentier Chemin-du-Roy et le Sonchus arvensis L. Asteraceae E 07-0308-01 64,17557 48,49884 golfe, près de la première pointe au sud du quai.

55 Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (00) Lat. (0 N) Localité Près de la falaise, dans la prairie du sud de l'île, sur la Sonchus asper (L.) Hill Asteraceae E 07-2707-10 64,16842 48,48402 pointe la plus à l'ouest. En bordure du sentier, à 15 m au sud de la rencontre du Sor bus americana Marshall Rosaceae 07-1007-09 64,14913 48,49010 sentier Chemin-du-Roy et du sentier Paget, à l'est de l'île. En bordure du sentier, à 15 m au sud de la rencontre du Sorbus decora (Sarg.) C.K. Schneid. Rosaceae 07-1007-10 64,14913 48,49010 sentier Chemin-du-Roy et du sentier Paget, à l'est de l'île. À 500 m au nord du sentier des Mousses, sur la falaise, Sphenopholis intermedia (Rydb.) Rydb. Poaceae 07-2008-15 64,15930 48,50591 à 300 m au sud-est de la grosse pointe. Spiraea xbillardii Hérincq Rosaceae E 07-2306-29 64,17431 48,49490 Près de la maison Paget la plus au sud. À l'est des deux bâtiments effondrés sur le sentier Stachys palus tris L. Lamiaceae E 07-0808-08 64,17215 48,48732 Chemin-du-Roy. En bordure du sentier des Mousses, à l'ouest du Stel/aria borealis Bigelow ssp. borealis Caryophyllaceae 08-2207-01 64,15095 48,49685 belvédère du milieu. Stel/aria graminea L. Caryophyllaceae E 07-2906-06 64,17634 48,49840 Entre la première pointe au sud du quai et la suivante. Sur les blocs de conglomérat de la falaise au nord du Stel/aria longipes Goldie ssp. longipes Caryophyllaceae 07-1507-03 64,17458 48,50297 quai. À l'ouest d'une maison et d'une petite grange, près de Stel/aria media (L.) ViiI. Caryophyllaceae E 07-2906-05 64,17626 48,49860 la première pointe au sud du quai. En bordure du sentier des Mousses, près du belvédère le Streptopus amplexifolius (L.) DC. Liliaceae 07-2106-43 64,15355 48,50067 plus au nord. En bordure d'un ponceau au-dessus d'un ruisseau, à l'est Streptopus lanceolatus (Aiton) Reveal Liliaceae 07-2106-51 64,15118 48,49706 du belvédère le plus au nord du sentier des Mousses, avant un escalier, en direction est. Symphoricarpos albus S.F. Blake Caprifoliaceae E 07-1807-01 64,17481 48,49531 En bordure du chemin menant aux deux maisons Paget. Symphyotrichum ci/iolatum (Lindl.) Â. Love Asteraceae 07-0508-15 64,16414 48,49936 Entre le sentier Paget et le sentier des Colonies. & D. Love Symphyotrichum novi-belgii (L.) G.L. Nesom var. crenifolium (Femald) Labrecque Asteraceae 07-0308-08 64,17237 48,49415 Au début du sentier Paget, en direction est. & Brouillet Symphyotrichum novi-belgii (L.) En bordure du belvédère le plus au sud sur le sentier des Asteraceae 07-1508-11 64,15003 48,49696 G.L. Nesom var. novi-belgii Mousses.

56 Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (°0) Lat. (0 N) Localité

Syringa vulgaris L. Oleaceae E 07-2306-30 64,17488 48,49530 À l'entrée du chemin menant aux maisons Paget. Tanacetum vu/gare L. Asteraceae E 07-2807-01 64,17341 48,50207 Au nord de la maison Lebouthillier. À I;ouest d'une maison et d'une petite grange, près de Taraxacum officinale F.H. Wigg. Asteraceae 07-2906-04 64,17626 48,49860 la première pointe au sud du quai. Près d'un ponceau à l'ouest des toilettes du milieu du Taxus canadensis Marshall Taxaceae 07-2106-53 64,15918 48,49868 sentier des Colonies. Près du belvédère du milieu sur le sentier des Mousses, Thalictrum alpinum L. Ranunculaceae 08-1206-02 64,15113 48,49694 sur la falaise à la rencontre de deux ruisseaux devenant une cascade. Thalictrum confine Fernald Ranunculaceae 07-1507-02 64,17458 48,50297 A 60 m au nord du quai, dans la prairie. En bordure du sentier des Mousses, aux sept huitièmes Thalictrum pubescens Pursh Ranunculaceae 07-1407-15 64,14842 48,49602 du parcours, en direction est. À l'ouest d'une maison et d'une petite grange, près de Thlaspi arvense L. Brassicaceae E 07-2906-03 64,17644 48,49870 la première pointe au sud du quai. À l'est des deux premiers ponceaux sur des milieux Thuja occidentalis L. Cupressaceae 07-2206-10 64,16937 48,49308 tourbeux, au premier tiers du sentier Paget. Triantha glutinosa (Michx.) Baker Liliaceae Pas vu en 2007 et 2008. En bordure du sentier des Mousses, au tiers du parcours, Trientalis borealis Raf. Primulaceae 07-2106-24 64,16660 48,50120 en direction est. En bordure du sentier, entre deux ponceaux, au nord des Trifolium pratense L. Fabaceae E 07-2306-06 64,17406 48,50015 premières maisons. Près d'une table à pique-nique, à 50 m à l'est de Trifolium repens L. Fabaceae E 07-2606-09 64,16513 48,48468 l'embranchement pour les toilettes sur le sentier Chemin-du-Roy. Dans un champ à l'ouest du bâtiment effondré le plus au Triglochin maritima L. lur (caginaceae 07-1708-06 64,17354 48,48757 sud. Près de la maison la plus au sud, sur le sentier Chemin- Triglochin palustre L. l uncaginaceae 07-2306-41 64,17248 48,49066 du-Roy, à 70 m du début de la forêt de conifères. Au sud du sentier des Mousses, à la moitié du parcours, Trillium cernuum L. Liliaceae 07-2106-40 64,15777 48,50148 en direction est.

57 Coordonnées Taxon Famille Statuta No de récolteb Long. (0 0) Lat. eN) Localité Sur une corniche au bout d'un ruisseau se jetant dans la Trisetum spicatum (L.) K. Richt. Poaceae 07-0407-14 64,17721 48,49261 mer, directement à l'ouest du cimetière. Dans la portion nord de la tourbière au sud-est du Tussilago farfara L. Asteraceae E 07-2106-63 64,16165 48,49909 sentier des Colonies. En bordure du sentier menant à la tour d'observation, en Urtica dioica L. Urticaceae E 07-0307-14 64,14487 48,49355 direction sud. À l'extrémité sud~est des champs à l'ouest de l'île, où la Vaccinium angustifolium Aiton Ericaceae 08-1506-01 64,17133 48,48533 forêt débute. En bordure du sentier Chemin-du-Roy, au début de la Vaccinium myrtilloides Michx. Ericaceae 07-1307-03 64,17054 48,48574 forêt de conifères, en direction est. Vaccinium oxycoccos L. Ericaceae 07-1607-06 64,16865 48,49568 Au nord du sentier Paget, au sud de la crevasse. Vaccinium vitis-idaea L. ssp. minus (Lodd., Dans la prairie au nord du quai, à l'extrémité nord-est Ericaceae 07-1608-15 64,17212 48,50506 G. Lodd. & W. Lodd.) Hultén de la prairie. Dans un champ près de la maison à l'est du sentier Valeriana officinalis L. Valerianaceae E 07-2307-16 64,17294 48,48658 Chemin-du-Roy la plus au sud. Dans le champ entre la maison Paget la plus au sud et le . Veronica longifolia L. Scrophulariaceae E 07-2807-17 64,17428 48,49479 sentier Paget. Au sud d'un ponceau, à 190 m de la fin du sentier Paget, Veronica serpyllifolia L. Scrophulariaceae C 07-1307-17 64,15052 48,49098 en direction est. En bordure du sentier des Mousses, à la moitié du Viburnum edule (Michx.) Raf. Caprifoliaceae 07-2106-21 64,16715 48,50134 parcours. Viburnum nudum L. var. cassinoides (L.) En bordure du ponceau, à l'ouest des toilettes du milieu Caprifoliaceae 07-2307-09 64,15930 48,49890 Torr. & A. Gray sur le sentier des Colonies, en direction est. Sur les rochers près de la falaise, au sud de la maison à Vicia cracca L. Fabaceae E 07-0407-18 64,17585 48,48797 l'ou.est du sentier Chemin-du-RoY.qui est la plus au sud. À la limite nord de la tourbière au sud-est du sentier des Viola affinis Leconte Violaceae 07-2106-59 64,16165 48,49909 Colonies.

Viola blanda Willd. var. palustriformis À l'extrémi~ '; \;;S l du sentier des Colonies, juste avant de Violaceae 07-2406-09 64,14659 48,49500 A. Gray quitter la forêt. En bordure du sentier des Colonies, au tiers du Viola labradorica Schrank Violaceae 07-2106-68 64,16415 48,49948 parcours, en direction est.

58 Coordonnées Taxon Famille Statue No de récolteb Long. (00) Lat. (0 N) Localité Viola macloskeyi F.E. Lloyd ssp. pallens Presque dans le sentier des Mousses, dans le premier Violaceae 07-1906-02 64,16594 ' 48,50275 (Banks ex DC) M.S. Baker tiers du parcours, en direction est. Viola nephrophylla Greene Violaceae 08-2707-02 64,17407 48,49309 Dans un champ humide au sud du cimetière. Au sud du sentier des Mousses, dépassé la moitié du' Viola renifoUa A. Gray Violaceae 07-2106-34 64,15804 48,50158 parcours, en direction est. Zigadenus elegans Pursh ssp. glaucus En bordure du sentier, face à la première maison au sud Liliaceae 07-2807-03 64,17438 48,49933 (Nutt.) Hultén de l'accueil. a C : Cryptique; E : exotique au Québec; 1 : indigène au Québec. b Le numéro de récolte correspond à la date de cueillette du spécimen sur le terrain. Les deux premiers chiffres indiquent l'année, les quatre suivants le jour et le mois, et les deux derniers le numéro de récolte de la journée.

59 Annexe 2. Liste des taxons de plante vasculaire vus entre 1907 et 1967 sur l'île Bonaventure et qui n'ont pas été retrouvés en 2007 et 2008.

Spécimen d'herbier No de récolte ( et/ou Taxon Année Récolteur(s) Lieu de récolte Herbierc d'acquisition) Notes quant aux explorations botaniques de 2007 et 2008 Cherché sur les affleurements rocheux et les corniches des falaises. Antennaria rosea (Greene) ssp. 1960 M. Raymond Rochers MT 2892 (?) Les affleurements rocheux de l'île sont de plus en plus envahis par pulvinata (Greene) R.J. Bayerb la végétation arbustive. Botrychium matricariifolium R. Dansereau Versant de 620709-0265C (Dol1) A. Braun ex W.DJ. ·1962 et falaise, prairie MT Cherché dans les champs en friche. (?) Kochb C. Laverdière ouverte Botrychium virginianum (L.) Prairie au nord- 8 1961 L. Cinq-Mars QFA 119(151302) Cherché dans les champs en friche et en forêt. Sw. est P. Dansereau Grand éboulis au Brassica rapa L. b 1960 MT 60-0562 (?) Cherché sur les blocs d'éboulis. et D. Waltz nord Aucune infonnation valable sur l'habitat que ce taxon occupait sur Carex eburnea Boott8 1939 L.M. Terrill Marais ouvert CAN 2549 (337723) l'île. Aucune infonnation valable sur l'habitat que ce taxon occupait sur Carex gracillima Schwein.8 1958 J.-P. Laplante Inconnu QFA 1320 (347711) l'île. Ruisseau près de Carex limosa L.b 1960 L. Cinq-Mars QFA 738 (149722 Cherché dans divers habitats. la côte sud Descurainia incana (Bernh. ex Sous-bois 1964 R. Gauthier QFA ? (280199) Cherché dans divers habitats. Fisch. & C.A. Mey.) Dornb d'épinettes Lieu calcaire et Cherché dans divers milieux humides, comme mentionné sur les Equ isetum scirpoides Michx.b 1958 J.-P. Laplante QFA 1316 (346718) humide spécimens d'herbier retrouvés .. Eriophorum angustifolium Prairie humide 1960 R. Gerrilain MT 1046 (?) Cherché dans divers milieux humides. Honck.b sur terre noire M.L. Fernald Sol ouvert et Euphrasia randii B.L. Rob. 8 1907 et MT 1167 (?) Taxons de ce genre difficiles à différencier sur le terrain. stérile à l'ouest J.F. Collins Marécage Difficile à trouver car les individus de ce taxon sont en général Liparis loeselii (L.) Rich. 8 1963 R. Germain sourceux sur MT 9506 (?) isolés les uns des autres. tertre

60 Spécimen d'herbier No de récolte ( et/ou Taxon Année Récolteur Lieu de récolte Herbierc d'acquisition) Notes quant aux explorations botaniques de 2007 et 2008 Cherché sur les rivages. Il est possible que la reconstruction du quai 1039 Mertensia maritima (L.) Grayb 1955 . J.-P. Rivage QFA en 2000 et 2001 ait détruit ce qui était peut-être la seule population Laplante (347311) de l'île. Pac/œra aurea (L.) À. Love & Sentier vers le b 1965 M.-J:.--Eudes MT 10197 (?) Cherché dans divers habitats. D. Lôve sud Cherché sur les affleurements rocheux et les falaises. Les b Affleurement Potentilla nivea L. 1960 R. Germain MT 1107 (?) affleurements rocheux de l'île sont de plus en plus envahis par la rocheux, prairie végétation arbustive. Cherché sur les rivages. Il est possible que la reconstruction du quai b Ranunculus cymbalaria Pursh 1961 R. Germain Eau saumâtre MT 332 (?) en 2000 et 2001 ait détruit ce qui était peut-être la seule population de l'île. L. Lévesque, Cherché sur les rivages. Il est possible que la reconstruction du quai b Bloc de Rumex pallidus Bigelow 1960 D. Waltz et MT 9507 (?) en 2000 et 2001 ait détruit ce qui était peut-être la seule population conglomérat R. Ouellette de l'île. Marécage près 8 SaUx myricoides Muh1. 1963 R. Germain d'un escarpement MT 9507 (?) Taxons de ce genre difficiles à ~ifférencier sur le terrain. calcaire Cherché sur les affleurements rocheux et les falaises. Les b J.-P. affleurements rocheux de l'île sont de plus en plus envahis par la Salix reticulata L. 1955 Rocher QFA 1024 (346828) Laplante végétation arbustive. Le spécimen d'herbier retrouvé est petit et en mauvais état.

b Sanguisorba canadensis L. 1967 M.-J.-Eudes Inconnu MT 6627 (?) Cherché dans divers habitats.

Triantha glutinosa (Michx.) 1960 Inconnu Inconnu MT 8198 (?) Cherché dans divers milieux humides. Bakerb

8 Taxon peut-être encore présent sur l'île Bonaventure. b Taxon probablement disparu de l'île Bonaventure. C CAN : Herbier national du Musée canadien de la nature; MT : Herbier Marie-Victorin (Université de Montréal); QF A : Herbier Louis-Marie (Université Laval).

61 . Annexe 3. Liste des taxons de plante vasculaire trouvés en 2007 et 2008 sur l'île Bonaventure et qui n'avaient pas été aperçus entre 1907 et 1967.

Taxon Statut8 Notes quand aux explorations botaniques de 2007 et 2008

Amelanchier fernaldii Wiegandb Taxons de ce genre difficiles à différencier sur le terrain.

Anthriscus sylves tris (L.) Hoffm. E A envahi un belvédère et se trouve maintenant un peu partout sur l'île.

Aquilegia vulgaris L. E Utilisé en horticulture ornementale et trouvé près d'un bâtiment, avec d'autres plantes ornementales. Probablement planté.

Artemisia campes tris L. . l Trouvé sur des falaises près d'un belvédère.

Bromus inermis Leyss. E Utilisé comme plante fourragère et trouvé dans un champ en friche.

Caltha palustris L. b Trouvé dans un ruisseau, loin des sentiers.

Campanula glomerata L. E Utilisé en horticulture ornementale et trouvé près d'un bâtiment, avec d'autres plantes ornementales. Probablement planté.

Cardamine diphylla (Michx.) Alph. Trouvé le long du sentier le plus fréquenté de l'île. Wood Cardamine pensylvanica Muhl. ex Trouvé au cœur de la forêt de l'île, en un seul endroit. Willd.b

Carex crinita Lam. Trouvé dans un champ humide à l'ouest de l'île, près d'un sentier.

(Kalmia angustifolia Carex intumescens Trouvé en forêt, sur le trajet d'un ancien chemin de coupe de bois, avec deux autres nouveaux taxons et Rudge Oclemena acuminata).

Carex pallescens L. Trouvé près d'un banc le long d'un sentier.

Clinopodium vulgare L.b Trouvé au cœur de la forêt de l'île, en un seul endroit.

Convallaria majalis L. E Utilisé en horticulture ornementale et trouvé près d'un bâtiment, avec d'autres plantes ornementales. Probablement planté.

Cypripedium acaule Aitonb Trouvé en pleine forêt. Âge des quelques individus trouvés estimé à plus de 25 ans.

62 Taxon Statuta Notes quand aux explorations botaniques de 2007 et 2008 E/eocharis quinqueflora (Hartmann) Trouvé dans un champ humide, dans la partie ouest de l'île. O. Schwarz

Epipactis helleborine (L.) Crantz E Trouvé en bordure du sentier le plus fréquenté de l'île (sentier des Colonies).

Erigeron phi/adelphicus L. Trouvé le long d'un sentier, en un seul endroit.

Eurybia radula (Aiton) G.L. Nesom Trouvé dans un champ en friche derrière le cimetière de l'île.

Fraxinus pennsylvanica Marshall Le seul individu de l'île a été trouvé près d'un bâtiment. Hors de son aire de répartition naturelle. Probablement planté.

Ga/ium mollugo L. E Trouvé dans un champ en friche au nord du quai.

Glechoma hederacea L. E Trouvé dans pratiquement tous les milieux perturbés de l'île.

Hieracium pilosella L. E Trouvé en bordure du sentier le plus fréquenté de l'île (sentier des Colonies).

Cultivé pour l'alimentation ou comme plante ornementale. Trouvé près d'un bâtiment, dans l'aire d'accueil de l'île. Humu/us /upu/us L. E Probablement planté. Juncus brevicaudatus (Engelm.) Trouvé dans un milieu humide traversé par un sentier. Fernald Trouvé en forêt, sur le trajet d'un ancien chemin de coupe de bois, avec deux autres nouveaux taxons (Carex intumescens et Kalmia angustifolia L. Oclemena acuminata).

Lactuca biennis (Moench) Fernald Trouvé dans un champ en friche, dans la partie ouest de l'île.

Lonicera tatarica L. E Utilisé en horticulture ornementale et trouvé près d'un bâtiment, avec d'autres plantes ornementales. Probablement planté.

Luzula campes tris (L.) OC. E Trouvé dans un champ en friche au nord du quai.

Lythrum salicaria L. E Trouvé dans une zone humide dans la partie est de l'île.

Ma/axis monophyllos (L.) Sw. Trouvé dans un champ humide dans la partie ouest de l'île.

63 Taxon Statut8 Notes quand aux explorations botaniques de 2007 et 2008

Ma/va moschata L. E Utilisé en horticulture ornementale et trouvé près d'un bâtiment, avec d'autres plantes ornementales. Probablement planté.

Monotropa hypopithys L. Trouvé en forêt, à divers endroits.

Montiafontana L. Trouvé dans un champ humide, dans la partie ouest de l'île.

Myosotis sylvatica Ehrh. ex Hoffm. E Trouvé en bordure du sentier le plus fréquenté de l'île (sentier des Colonies).

Myosoton aquaticum (L.) Moench E Trouvé à l'extrémité d'un champ en friche accessible aux visiteurs.

Narcissus poeticus L. E Utilisé en horticulture ornementale et trouvé près d'un bâtiment, avec d'autres plantes qrnementales. Probablement planté.

Nasturtium officinale R. Br. E Cultivé pour l'alimentation. Probablement planté.

Oclemena acuminata (Michx.) Trouvé en forêt, sur le trajet d'un ancien chemin de coupe de bois, avec deux autres nouveaux taxons (Carex intumescens et Greene Kalmia angustifolia). Platanthera orbiculata (Pursh) Trouvé en forêt, à divers endroits. Lindl.

Potentilla recta L. E Trouvé dans la pelouse de l'aire d'accueil de l'île.

Rheum rhabarbarum L. E Cultivé pour l'alimentation. Probablement planté.

Rosa rubrifolia Villars E Utilisé en horticulture ornementale et trouvé dans un champ en friche du sud de l'île, loin des bâtiments. A peut-être été planté.

Sphenopholis intermedia (Rydb.) Taxon peu connu et souvent confondu avec d'autres taxons de la même famille. Trouvé sur une falaise du nord de l'île, très loin Rydb.b des sentiers;

Spiraea xbillardii Hérincq E Utilisé en horticulture ornementale et trouvé près d'un bâtiment, avec d'autres plantes ornementales. Probablement planté.

Symphoricarpos albus S.F. Blake E Utilisé en horticulture ornementale et trouvé près d'un bâtiment, avec d'autres plantes ornementales. Probablement planté.

S)'mphyotrichum ci/io/atum (Lindl.) Taxons de ce genre difficiles à différencier sur le terrain. A. Love & D. Loveb

Syringa vu/garis L. E Utilisé en horticulture ornementale et trouvé près d'un bâtiment, avec d'autres plantes ornementales. Probablement planté.

64 Taxon Statue Notes quand aux explorations botaniques de 2007 et 2008

Thalictrum confine Fernaldb Difficile à différencier des autres taxons du même genre.

Tussilago farfara L. E Trouvé dans pratiquement tous les milieux perturbés de l'île.

Valeriana officinalis L. E Cultivé pour ses propriétés médicinales ou comme plante. Trouvé près d'un bâtiment. Probablement planté.

Veronica longifolia L. E Utilisé en horticulture 'ornementale et trouvé près d'un bâtiment, avec d'autres plantes ornementales. Probablement planté. a E : exotique au Québec; 1 : indigène au Québec. b Taxons dont la nouveauté (depuis 1967) est douteuse sur l'île Bonaventure

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