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Le français suit

DECEMBER 12, 2019

Andrew Scheer resigns as party leader

Speaking in the House of Commons at noon today, resigned as Conservative Party leader. Calling his decision “the hardest he has ever made,” he also asked the party to arrange for a leadership contest as soon as possible. Just prior to Mr. Scheer’s resignation announcement, some news sources reported that the resignation was prompted by the revelation that Conservative Party funds were being used to pay for his children’s private school tuition. Mr. Scheer did not mention this in his resignation statement. Mr. Scheer’s office subsequently stated that the party was paying the difference between the cost of the children’s private school tuition in Saskatchewan and in Ottawa. Since the October 21 federal election, Mr. Scheer has faced mounting criticism of his performance and the party’s results. Even though the Conservatives won the popular vote, increased their seat count and reduced the Liberals to a minority, under Scheer’s leadership his party was virtually shut out in urban Canada outside the prairies and failed to grow beyond its traditional base of support. In the wake of the election, many party members concluded that with the liabilities presented by Mr. Trudeau and the Liberals, the election should have been winnable for the Conservatives. Many party members were particularly critical of Mr. Scheer’s halting and uncomfortable handling of several “hot button” issues that had been settled years ago in Canadian public opinion—abortion, same-sex marriage and sensitivity to LGBTQ rights. While Mr. Scheer’s resignation as party leader is immediate, he will remain as Leader of the Opposition until a successor is chosen. Although the party has a national convention slated for Toronto in April, the party will have to decide if that meeting will coincide with the election of a new leader. The Conservatives elect their leaders through a “one member- one vote” leadership selection process. With Mr. Scheer’s resignation today, speculation will be high as to who will enter the race. Some initial possibilities include: : Served as interim leader following ’s resignation and credited by many as having performed extremely well in that role. She was subsequently a member of the federal government’s outside advisory committee on the negotiation of the Canada-U.S.-Mexico trade agreement. There will be huge pressure on her to run. Peter Mackay: Former leader of the Progressive Conservative Party, he was Minister of Foreign Affairs, Minister of Defence, and Minister of Justice in the Harper government.

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Erin O’Toole: Minister of Veterans’ Affairs in the Harper government and contestant in the leadership race that elected Andrew Scheer, he is currently foreign affairs critic in the Conservative shadow cabinet. He is widely expected to run. Michelle Rempel: Young and ambitious, she was Minister of Western Diversification in the Harper cabinet. Candice Bergen: Manitoba MP since 2008, was Minister of State for Social Development in the Harper years and is currently House Leader for the Conservatives. James Moore: Minister of ISED and Canadian Heritage in the Harper government, he too served on the current government’s trade advisory committee. Gerard Deltell: A former journalist, Deltell was the final leader of the Action démocratique du Québec (ADQ) from 2009 to the merger of the party with the Coalition Avenir Québec, the current government of Quebec. Rod Phillips: Currently Provincial Treasurer of Ontario, A lawyer and businessman, he was the President and CEO of the Ontario Lottery and Gaming Corporation (2011–2014) and chair of Postmedia (2014–2017).

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12 DÉCEMBRE 2019

Andrew Scheer démissionne de son poste de chef du parti

Prenant la parole à la Chambre des communes aujourd’hui à midi, Andrew Scheer a démissionné de son poste de chef du Parti conservateur. Qualifiant sa décision de « plus difficile qu’il ait jamais eu à prendre », il a également demandé au parti d’organiser une course à la direction dès que possible. Juste avant l’annonce de la démission de M. Scheer, certaines sources de nouvelles ont rapporté que la démission a été provoquée par la révélation que les fonds du Parti conservateur ont été utilisés pour payer les frais de scolarité de ses enfants à l’école privée. M. Scheer n’en a pas parlé dans sa déclaration de démission. Par la suite, le bureau de M. Scheer a déclaré que le parti payait la différence entre les frais de scolarité en établissement privé des enfants en Saskatchewan et à Ottawa. Depuis les élections fédérales du 21 octobre, M. Scheer fait face à des critiques croissantes à l’égard de son rendement et des résultats du parti. Même si les conservateurs ont remporté le vote populaire, augmenté leur nombre de sièges et réduit les libéraux à une minorité, sous la direction de M. Scheer, son parti a été pratiquement exclu du Canada urbain à l’extérieur des Prairies et n’a pas réussi à se développer au-delà de sa base traditionnelle de soutien. Au lendemain de l’élection, de nombreux membres du parti ont conclu que compte tenu des bévues de M. Trudeau et des libéraux, l’élection aurait dû être gagnable pour les conservateurs. De nombreux membres du parti ont été particulièrement critiques à l’égard de la façon hésitante et inconfortable de M. Scheer à l’égard de plusieurs questions « controversées » qui avaient été réglées il y a des années dans l’opinion publique canadienne : l’avortement, le mariage entre personnes de même sexe et la sensibilité aux droits des LGBTQ. Bien que la démission de M. Scheer à la tête du parti soit immédiate, il demeurera chef de l’opposition jusqu’à ce qu’un successeur soit choisi. Bien que le parti ait un congrès national prévu pour Toronto en avril, le parti devra décider si cette réunion coïncidera avec l’élection d’un nouveau chef. Les conservateurs élisent leurs chefs au moyen d’un processus de sélection des dirigeants « un vote par membre ». Avec la démission de M. Scheer aujourd’hui, les spéculations seront grandes quant à savoir qui se déclarera candidat. Voici quelques-unes des possibilités initiales : Rona Ambrose : A été chef intérimaire à la suite de la démission de Stephen Harper et, selon plusieurs, elle a obtenu de très bons résultats dans ce rôle. Par la suite, elle a été membre du comité consultatif externe du gouvernement fédéral sur la négociation de l’accord commercial Canada-États-Unis-Mexique. Il y aura une énorme pression sur elle pour se présenter.

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Peter Mackay : Ancien chef du Parti progressiste-conservateur, il a été ministre des Affaires étrangères, ministre de la Défense et ministre de la Justice du gouvernement Harper. Erin O’Toole : ministre des Anciens Combattants dans le gouvernement Harper et candidat à la course à la direction qui a élu Andrew Scheer, M. O’Toole est actuellement porte-parole en matière d’affaires étrangères au sein du cabinet fantôme conservateur. On s’attend à ce qu’il se présente. Michelle Rempel : Jeune et ambitieuse, elle a été ministre de la Diversification de l’économie de l’Ouest canadien au sein du cabinet Harper. Candice Bergen : Députée du Manitoba depuis 2008, elle a été ministre d’État au Développement social pendant les années Harper et est actuellement leader parlementaire des conservateurs. James Moore : Ministre de l’ISDE et du Patrimoine canadien dans le gouvernement Harper, il a lui aussi siégé au comité consultatif sur le commerce du gouvernement actuel. Gérard Deltell : Ancien journaliste, M. Deltell a été le dernier chef de l’Action démocratique du Québec (ADQ) de 2009 à la fusion du parti avec la Coalition Avenir Québec, l’actuel gouvernement du Québec. Rod Phillips : Actuellement trésorier provincial de l’Ontario, avocat et homme d’affaires, il a été président et chef de la direction de la Société des loteries et des jeux de l’Ontario (2011- 2014) et président de Postmedia (2014-2017).

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