SAMEDI 27 FÉVRIER – 20H

Richard Wagner Ouverture des Maîtres chanteurs de Nuremberg

Arnold Schönberg Symphonie de chambre n° 1 – version pour grand orchestre

entracte

Johannes Brahms Symphonie n° 2

Berliner Philharmoniker Sir , direction

Toute photographie et tout enregistrement sont strictement interdits.

La Deutsche Bank se réjouit d’être le partenaire des Berliner Philharmoniker.

Ce concert est enregistré par France Musique.

Fin du concert vers 21h35. | Samedi 27 février 27 | Samedi Philharmoniker Berliner

27-02 BERLINER RATTLE.indd 1 24/02/10 15:57 Richard Wagner Ouverture des Maîtres chanteurs de Nuremberg

Composition : 1861-1867, mais projeté dès 1845. Création : le 21 juin 1868, au Hoftheater de Munich, sous la direction de Hans von Bülow. Effectif : piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 5 trompettes, 2 trombones, tuba basse – timbales, triangle, tambour, cymbales – harpe, luth – cordes. Durée : environ 9 minutes.

La découverte, en 1845, du personnage historique de Hans Sachs, « dernière incarnation de l’esprit populaire artistiquement créateur en art » (Une communication à mes amis, 1851), pousse Wagner à esquisser les grandes lignes des Maîtres chanteurs de Nuremberg ; s’il faut attendre les années 1860 (et la composition de Lohengrin, de Tristan et d’une grande partie de L’Anneau du Nibelung) pour que le compositeur s’y attelle véritablement, la thématique principale, elle, est déjà présente : réflexion sur l’art, l’opéra prône la réconciliation entre tradition (représentée par la confrérie des maîtres chanteurs) et nouveauté (incarnée par le jeune Walther). Comme une illustration de cette problématique, la musique se réapproprie des tournures « anciennes » (forme bar, fugue, contrepoint) et délaisse le chromatisme tristanien pour un vigoureux diatonisme : Wagner « forge […] pour chaque œuvre une langue nouvelle », comme le fait remarquer Nietzsche dans sa Considération inactuelle n° 4. Ainsi, le prélude, dans un grandiose ut majeur, se présente comme un morceau symphonique quasi autonome articulant entre eux des thèmes selon une logique qui pourrait être purement musicale. Ceux-ci sont de deux types : le premier est affirmatif, parfois pompeux, et renvoie à l’univers des maîtres chanteurs (motif des maîtres chanteurs, motif de la bannière), le second, plus chantant, à celui de l’amour qui pousse Walther vers Eva. Le savant contrepoint (sur ces trois thèmes principaux) qui clôt cette page est ainsi tout à la fois un tour de force technique et une préfiguration de la résolution du conflit qui sous-tend l’œuvre.

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27-02 BERLINER RATTLE.indd 2 24/02/10 15:57 SAMEDI 27 février

Arnold Schönberg (1874-1951) Kammersymphonie n° 1 op. 9b – version pour grand orchestre

Composition : achevée en juillet 1906. Création : le 8 septembre 1907, à Vienne, par le Quatuor Rosé et des membres de l’Orchestre de l’Opéra. Première édition : Universal, Vienne, 1913. Transcription pour grand orchestre : 1922 puis 1935. Création de la transcription : le 27 décembre 1936, à Los Angeles, par l’Orchestre philharmonique de la ville sous la direction du compositeur. Effectif de la transcription : 3 flûtes (aussi 1 piccolo), 3 hautbois (aussi 1 cor anglais), petite clarinette en mi bémol, clarinette en la, clarinette basse en si bémol, 2 bassons, contrebasson – 4 cors, 2 trompettes, 3 tubas – cordes. Durée : environ 22 minutes.

Alors qu’il a depuis longtemps quitté les rives de la tonalité, Schönberg transcrit à deux reprises (1922 et 1935) pour grand orchestre sa Kammersymphonie de 1906 : comme les deux orchestrations de La Nuit transfigurée (1917 et 1943), voici une preuve de l’attachement profond qui continue de lier le compositeur sériel à ses œuvres viennoises, composées dans l’enthousiasme du tournant du siècle. Cette oxymorique Symphonie de chambre, écrite pour flûte, hautbois, cor anglais, petite clarinette, clarinette, clarinette basse, basson, contrebasson, deux cors et quintette de cordes, y voit ses potentialités orchestrales réalisées par l’étoffement de ses pupitres et l’ajout de quelques sonorités nouvelles (piccolo, trompettes et tuba) : « Maintenant, cela sonne vraiment clair et distinct ; un peu trop fort, peut-être », écrivit Schönberg à Webern après la création de la version pour orchestre en 1936.

Véritable aboutissement des recherches formelles et tonales à l’œuvre dans les pièces qui la précèdent, tels – dans le domaine de la musique de chambre – le Quatuor n° 1 et La Nuit transfigurée, la Symphonie de chambre marque un point décisif dans l’évolution de Schönberg : « Lorsque j’eus achevé cette Symphonie de chambre, ce ne fut pas seulement l’espoir du succès qui me rendit heureux, mais quelque chose d’autre et de grandement plus important : la conviction que j’avais trouvé mon propre style de compositeur. Désormais se trouvaient résolus tous les problèmes qui m’avaient tourmenté […] ; désormais s’ouvrait une voie qui nous permettrait, à nous jeunes compositeurs, de nous libérer des angoisses où nous avaient plongé les découvertes harmoniques, formelles, orchestrales et affectives de Richard Wagner » (article « Comment on devient un homme seul », 1937). Le compositeur devait toutefois rapidement déchanter : la réception de l’œuvre ne fut pas à la hauteur des espérances placées dans sa composition, loin s’en faut. La création, en 1907, fut un véritable scandale, le début d’une longue série qui allait culminer un jour de mars 1913, avec le « Watschenkonzert » (d’après le mot « Watsche », qui signifie « baffe », en dialecte viennois), où la Kammersymphonie déclencha la première bataille de la soirée. « C’était un rêve merveilleux. Ce fut une désillusion amère »…

Les singularités qui hérissèrent le poil des auditeurs de l’époque font, précisément, toute l’importance de cette Symphonie de chambre non seulement dans le développement

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27-02 BERLINER RATTLE.indd 3 24/02/10 15:57 schönbergien mais aussi dans l’histoire de la musique, en pleine accélération à cette époque. L’éloignement progressif de la tonalité (que le Quatuor n° 2, composé l’année suivante, donnera à entendre « en direct » dans son déroulement même) est ici assumé par les chromatismes poussés hérités de Wagner, la gamme par tons, et surtout les quartes qui, d’adjoints de la tonalité sous-entendant une relation dominante-tonique, deviennent des perturbateurs de la sensation tonale. Un discours toujours riche en thèmes (Schönberg parlera plus tard d’une « surabondance extravagante » exigeant de l’auditeur une attention soutenue) se trouve ramassé dans une durée relativement courte – le Quatuor n° 1 était deux fois plus long. D’une seule coulée, comme La Nuit transfigurée, Pelléas et Mélisande ou le Premier Quatuor, l’œuvre combine la forme sonate et l’idée quadripartite de la symphonie en un moule nouveau : exposition – scherzo – développement – Adagio – réexposition. Berg donna une analyse précise de cette organisation formelle novatrice en 1918, peu après avoir transcrit la Kammersymphonie pour piano à quatre mains. Webern, lui, en fit un arrangement pour flûte, clarinette, violon, violoncelle et piano en 1923 : si le public viennois boudait cette œuvre singulière, au moins, les élèves et pairs de Schönberg en avaient compris toute la profondeur.

Johannes Brahms Symphonie n° 2 en ré majeur op. 73

Allegro non troppo Adagio non troppo Allegretto grazioso (Quasi andantino) – Presto ma non assai Allegro con spirito

Composition : 1877. Création : le 30 décembre 1877, à Vienne, sous la direction de Hans Richter. Édition : Simrock, 1878. Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, 1 tuba – timbales – cordes. Durée : environ 42 minutes.

Après la lente maturation de la Première Symphonie brahmsienne, la gestation de la suivante prend place en l’espace d’une seule année, et sa création à Vienne par le chef d’orchestre wagnérien Hans Richter est un succès. Tous la trouvent plus compréhensible, plus lumineuse ; certains la comparent à la Symphonie « pastorale » de Beethoven, d’autres évoquent les figures de Mozart (en raison de la texture plus aérée de l’orchestre, pourtant renforcé d’un tuba ainsi que de la présence continue des trois trombones) ou de Schubert. Brahms lui-même parlait en plaisantant d’une « suite de valses » (se référant notamment au mètre ternaire de deux de ses mouvements), ou d’une « petite symphonie gaie, tout à fait innocente ». Pourtant, à son éditeur Simrock, il confie : « Je n’ai encore rien écrit d’aussi triste […] : la partition devrait être éditée avec un cadre noir » ; et au compositeur Vincenz Lachner qui déplorait la noirceur des trombones et du tuba dans l’Allegro non

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troppo initial, il écrit : « Je dois pourtant avouer que je suis un homme extrêmement mélancolique. » Œuvre de contrastes intérieurs, donc, où coexistent et se mêlent sérénité d’héritage classique et tensions nordiques.

Cette deuxième symphonie ne déroge pas à la règle formelle « traditionnelle » que Brahms a faite sienne : quatre mouvements, d’une part, et reprise de l’exposition de la forme sonate liminaire (ce ne sera plus le cas dans la Quatrième Symphonie), d’autre part. À nouveau, une profonde unité organique s’y fait sentir, une unité qui dépasse de loin l’idée d’œuvre cyclique qu’affectionnent tant les romantiques ; la cellule originelle ré-do dièse-ré présentée à la première mesure par les violoncelles et les contrebasses semble, plus qu’un matériau, un organisme qui s’étire, se contracte, s’inverse et se glisse où l’on ne l’attend pas, telle l’Urpflanzede la Métamorphose des plantes goethéenne.

Le premier mouvement, d’un lyrisme majestueux parfois allégé d’une note presque populaire, montre une fois encore la capacité brahmsienne à jouer et à se jouer des formes et des rythmes (comme l’explique Schönberg dans son célèbre article « Brahms, le progressiste » : « l’irrégularité fait pour lui partie des règles, il la traite comme l’un des principes de l’organisation musicale »).

L’expressivité et l’émotion profondes de l’Adagio non troppo, d’une grande richesse d’écriture, laissent place à un troisième mouvement plein de fraîcheur, où le motif principal, un thème de danse accentué sur son troisième temps, est entrecoupé de deux « trios » rapides et rythmés évoquant parfois l’écriture d’un Mendelssohn.

Allegro con spirito : l’indication évoque les viennois Mozart et plus encore Haydn, et, comme chez ce dernier, les contrastes y abondent ; son caractère essentiellement souriant se teinte parfois de couleurs moins vives, mais l’oeuvre s’achève en triomphe.

Angèle Leroy

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27-02 BERLINER RATTLE.indd 5 24/02/10 15:57 Sir Simon Rattle Berliner Philharmoniker construction de la nouvelle Philharmonie Directeur musical des Berliner Considérés depuis de nombreuses et continue, aujourd’hui encore, à la Philharmoniker depuis septembre 2002, années comme l’un des meilleurs soutenir financièrement. À la mort de Sir Simon Rattle est né en 1955 à orchestres au monde, les Berliner Wilhelm Furtwängler, en 1954, Herbert Liverpool. Après ses études à la Royal Philharmoniker ont été créés en 1882 von Karajan a été nommé chef Academy of Music de Londres, il entame comme un orchestre autonome. Leur permanent et directeur artistique des en 1980 une étroite collaboration avec le actuel directeur artistique, Sir Simon Berliner Philharmoniker. Pendant les City of Birmingham Symphony Orchestra Rattle, a pris ses fonctions en septembre décennies qui ont suivi, il s’est employé à (CBSO) : d’abord en tant que chef 2002. Les Berliner Philharmoniker ont développer la qualité de son et le style principal et conseiller musical, puis donné leur premier concert le 17 octobre d’interprétation qui ont fait la renommée – jusqu’à la saison 1998 – en tant que 1882 sous la direction du chef Ludwig de l’orchestre au plan international. directeur musical. Pendant cette période, von Brenner, qui avait été choisi par les En octobre 1989, les instrumentistes Sir Simon Rattle a hissé le CBSO au plus musiciens eux-mêmes. Peu de temps ont choisi un nouveau chef principal : haut niveau artistique sur le plan après, l’impresario Hermann Wolff a pris . Souhaitant rompre avec international. Le répertoire de concert en charge la gestion de l’orchestre et les habituels cycles thématiques, Claudio et d’opéra de Sir Simon Rattle s’étend engagé le chef Hans von Bülow, qui a Abbado a programmé un grand nombre du baroque à la musique contemporaine. immédiatement entrepris de faire des de récitals et de versions de concert Il est le principal chef invité de Berliner Philharmoniker l’un des plus d’opéras tout en concevant de nouveaux l’Orchestra of the Age of Enlightenment grands orchestres allemands. Sous la programmes, dans lesquels des œuvres et travaille avec les plus grandes direction d’Arthur Nikisch (1895-1922), contemporaines côtoyaient des pièces formations orchestrales d’Europe et leur répertoire s’est enrichi d’œuvres de plus classiques. Avec l’arrivée de Sir des États-Unis. Lorsqu’il a été nommé Bruckner, Tchaïkovski, Mahler, Strauss, Simon Rattle, les Berliner Philharmoniker à la tête des Berliner Philharmoniker, Ravel et Debussy. À la mort d’Arthur se sont dotés d’un chef considéré Sir Simon Rattle travaillait déjà depuis 15 Nikisch, Wilhelm Furtwängler, qui avait comme l’un des chefs les plus ans en collaboration régulière avec alors 36 ans, lui a succédé au poste de prometteurs de sa génération, mais cet ensemble. Plus particulièrement, chef principal. Wilhelm Furtwängler s’est aussi d’un chef désireux d’introduire les dernières années ont vu la parution concentré sur les répertoires classique d’importants changements. de nombreux enregistrements – dont et romantique allemands tout en Le changement de statut de l’orchestre certains primés par la critique – tous dirigeant des œuvres contemporaines (transformé en fondation caritative, réalisés en direct de la Philharmonie. de Stravinski, Bartók et Prokofiev. Après la Stiftung Berliner Philharmoniker) Sir Simon Rattle attache beaucoup la Deuxième Guerre mondiale, Leo lui a permis d’élargir ses horizons d’importance à faire découvrir le travail Borchard est devenu le nouveau chef et de garantir l’avenir de ses quelque de l’orchestre et sa musique à des jeunes principal de l’orchestre, mais, après sa 129 instrumentistes à plein temps. d’origines sociales et culturelles diverses. mort tragique en août 1945, l’orchestre La fondation bénéficie du soutien de la À cette fin, il a fondé un programme s’est doté d’un nouveau directeur Deutsche Bank, qui est son principal d’éducation, Zukunft@BPhil, qui artistique en la personne du jeune chef sponsor. Ce soutien lui a notamment remporte un grand succès et grâce roumain Sergiu Celibidache. À l’issue de permis de mettre en place la « Salle de auquel l’orchestre s’aventure sur de son procès en dénazification, Wilhelm concert numérique » ainsi que le nouvelles voies de la communication Furtwängler a finalement été autorisé programme pédagogique Zukunft@BPhil musicale. En récompense de son à reprendre son ancien poste de chef – conçu à l’époque de la nomination de engagement, Simon Rattle a reçu en principal en 1952. La période qui a suivi Sir Simon Rattle afin de permettre à 2007 une Caméra d’or et la Médaille la guerre a aussi vu la création, en l’orchestre d’atteindre un public plus d’Urania. 1949, de la Société des amis de la important et plus jeune. Au regard de Philharmonie de Berlin, qui a financé la sa longue histoire (les Berliner

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Philharmoniker ont aujourd’hui 126 ans), Sir Simon Rattle Stephan Schulze cette évolution est révélatrice de la Directeur musical Christoph Streuli mission culturelle de l’orchestre, Eva-Maria Tomasi à laquelle il se consacre désormais Violons I Romano Tommasini avec un dévouement sans faille. Guy Braunstein (1er solo) En récompense de celui-ci, les Berliner Daishin Kashimoto (1er solo) Altos Philharmoniker et son Directeur Daniel Stabrawa (1er solo) Neithard Resa (1er principal) artistique, Sir Simon Rattle, ont été Rainer Sonne (solo) Naoko Shimizu (principal) nommés Ambassadeurs de bonne Zoltán Almási Wilfried Strehle (principal) volonté par l’Unicef en novembre 2007 – Maja Avramović Micha Afkham c’était la première fois qu’un tel honneur Simon Bernardini Julia Gartemann était rendu à un ensemble artistique. Wolfram Brandl Matthew Hunter Peter Brem Ulrich Knörzer Armin Brunner Sebastian Krunnies Andreas Buschatz Walter Küssner Alessandro Cappone Martin von der Nahmer Madeleine Carruzzo Joaquin Riquelme Garcia Aline Champion Zdzisław Polonek Felicitas Clamor-Hofmeister Martin Stegner Laurentius Dinca Wolfgang Talirz Sebastian Heesch Aleksandar Ivić Violoncelles Rüdiger Liebermann Georg Faust (1er principal) Kotowa Machida Ludwig Quandt (1er principal) Christoph Polonek Martin Löhr (principal) Bastian Schäfer Olaf Maninger (principal) Dorian Xhoxhi Richard Duven Rachel Helleur Violons II Christoph Igelbrink Christian Stadelmann (1er principal) Solène Kermarrec Thomas Timm (1er principal) Martin Menking Christophe Horak (principal) David Riniker Daniel Bell Nikolaus Römisch Holm Birkholz Dietmar Schwalke Philipp Bohnen Knut Weber Stanley Dodds Cornelia Gartemann Contrebasses Amadeus Heutling Matthew McDonald (1er principal) Rainer Mehne Janne Saksala (1er principal) Christoph von der Nahmer Esko Laine (principal) Raimar Orlovsky Fora Baltacigil Bettina Sartorius Martin Heinze Rachel Schmidt Wolfgang Kohly Armin Schubert Peter Riegelbauer Edicson Ruiz

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27-02 BERLINER RATTLE.indd 7 24/02/10 15:57 Janusz Widzyk Trombones Ulrich Wolff Prof. Christhard Gössling (principal) Olaf Ott (principal) Flûtes Thomas Leyendecker Andreas Blau (principal) Stefan Schulz (principal) Jesper Busk Sørensen Prof. Michael Hasel Jelka Weber Tubas Paul Hümpel Hautbois Alexander von Puttkamer Jonathan Kelly (principal) (principal) Timbales Christoph Hartmann Rainer Seegers Andreas Wittmann Wieland Welzel Dominik Wollenweber (cor anglais) Percussions Clarinettes Raphael Haeger Wenzel Fuchs (principal) Simon Rössler Alexander Bader Franz Schindlbeck Walter Seyfarth Jan Schlichte Manfred Preis (clarinette basse) Harpe Bassons Marie-Pierre Langlamet Daniele Damiano (principal) Stefan Schweigert (principal) Conseil de direction Mor Biron Stefan Dohr Markus Weidmann Andreas Wittmann Marion Reinhard (contrebasson) Directeurs médias Cors Olaf Maninger Stefan Dohr (principal) Emmanuel Pahud Stefan de Leval Jezierski Fergus McWilliam Comité Georg Schreckenberger Stanley Dodds Klaus Wallendorf Ulrich Knörzer Sarah Willis Nikolaus Römisch Christian Stadelmann Trompettes Martin Stegner Gábor Tarkövi (principal) Tamás Velenczei (principal) Thomas Clamor Georg Hilser Guillaume André Jehl

Martin Kretzer Concert enregistré par France Musique

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27-02 BERLINER RATTLE.indd 8 24/02/10 15:57 Salle Pleyel | Prochains concerts DU lundi 1er mars AU mercredi 10 mars

LUNDI 1er MARS – 20H MERCREDI 10 MARS – 20H DIMANCHE 28 FÉVRIER – 16H30

Frédéric Chopin Richard Strauss Berliner Barock Solisten Nocturne en fa dièse majeur op. 15 n° 2 Le Bourgeois gentilhomme Sandrine Piau, soprano Sonate n° 2 | Scherzo en si bémol mineur op. 31 Lieder Bernarda Fink, mezzo-soprano Sonate n° 3 | Barcarolle en fa dièse majeur op. 60 Mort et transfiguration Bernhard Forck, direction, violon

Krystian Zimerman, piano Orchestre de Paris Francesco Durante Marek Janowski, direction Concerto grosso n° 1 Annette Dasch, soprano Johann Adolf Hasse SAMEDI 6 MARS – 20H Salve Regina Domenico Gallo Ludwig van Beethoven Suonate a quattro « La Follia » Quatuor avec piano en ut majeur Giovanni Battista Pergolesi Sergueï Rachmaninov Stabat Mater Suite pour deux pianos n° 1 op. 5 Claude Debussy Sonate pour violon et piano Sergei Taneyev Prélude et fugue MARDI 2 MARS – 20H Béla Bartók Sonate pour deux pianos et percussions Retrouvez les solistes des Berliner Philharmonia Quartett à la Cité de la musique Daniel Stabrawa, violon Martha Argerich, Nelson Goerner, Christian Stadelmann, violon Akané Sakaï, Lilya Zilberstein, pianos SAMEDI 27 FÉVRIER – 15H Neithard Resa, alto Geza Hosszu-Legocky, violon Dietmar Schwalke, violoncelle Lyda Chen-Argerich, alto Forum Berliner Philharmoniker, Elisabeth Leonskaja, piano Mark Drobinsky, violoncelle hier et aujourd’hui Jean-Claude Gengembre, Camille Baslé, Joseph Haydn percussions 15h : conférence Quatuor à cordes op. 9 n° 6 L’histoire des Berliner Philharmoniker Leos Janácek Alain Paris, producteur à Radio France Quatuor à cordes n° 2 « Lettres intimes » DIMANCHE 7 MARS – 16H Robert Schumann 16h : table ronde, avec Pamela Rosenberg, Quintette pour piano et cordes Soirée Tango intendante, Andreas Wittmann, hautboïste et Emmanuel Pahud, flûtiste des Berliner Œuvres d’Astor Piazzolla, Alberto E. Ginastera, Philharmoniker Mariano Mores, José L. Padula, Gabriela 17h30 : projection de documentaires Montero, Eduardo Hubert, Julian Aguirre. Salle Pleyel Martha Argerich, Eduardo Hubert, commentés par Cathy Milliken, responsable Président : Laurent Bayle Gabriela Montero, Alejandro Petrasso, pianos des activités éducatives des Berliner Geza Hosszu-Legocky, violon Philharmoniker Notes de programme Lyda Chen-Argerich, alto Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Mark Drobinsky, violoncelle Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Correctrice : Angèle Leroy Maquettiste : Elza Gibus

Stagiaires : Laure Lalo et Nicolas Deshoulières 1027393 1027392, : 1027391, | Licences | Imprimeur BAF Imprimeur FOT Les partenaires média de la Salle Pleyel

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