Enquête diagnostic sur l’horticulture urbaine et périurbaine dans la ville de Bujumbura : Observations de la population cible Projet et approches stratégiques d’intervention sur terrain FBPP/GLO/013/BEL, en sigle “FAO/HUP”

REPUBLIQUE DU

Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage

Projet FBPP/GLO/013/BEL« FAO/HUP »

Projet d’Appui au Développement de l’Horticulture Urbaine et Périurbaine.

ENQUETE DIAGNOSTIC SUR L’HORTICULTURE URBAINE ET PERIURBAINE DANS LA VILLE DE BUJUMBURA

PREMIERE PARTIE :

OBSERVATIONS DE LA POPULATION CIBLE ET APPROCHES STRATEGIQUES D’INTERVATION SUR TERRAIN

RAPPORT DEFINITIF

Par le Consultant : NDAYIKENGURUKIYE Salomon ONG TWITEZIMBERE

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Bujumbura, Mars 2011

TABLE DES MATIERES

I. INTRODUCTION GENERALE ...... 4

I.1. Contexte Général ...... 4

I.2. Objectifs de l’étude ...... 5

I.3. Approche Méthodologique ...... 6

II. PRODUCTION HORTICOLE EN MILIEU URBAIN ET PERI URBAIN DE BUJUMBURA ...... 7

II.1. Systèmes de production ...... 7

II.2. Espèces et cultures ...... 8

II.3. Principales maladies et ravageurs sur cultures maraîchères ...... 8

II.4. Maîtrise des techniques de production et protection ...... 8

III. ANALYSE SWOT DE LA FILIERE HORTICOLE ...... 10

IV. PROPOSITION DE QUELQUES ACTIONS PRIORITAIRES ...... 16

V.ORIENTATIONS STRATEGIQUES ...... 18

VI. ROLE DU GOUVERNEMENT DANS L’HORTICULTURE URBAINE ET PERI URBAINE ...... 21

VII. APPROCHES POURSUIVIES ...... 22

VIII. PARTENAIRES DU PROJET ...... 22

IX. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS CONCRETES POUR DES PROGRAMMES D’ACTION ...... 23

IX.1. Des actions possibles sur la production ...... 23

IX.2. Des actions possibles sur la distribution ...... 24

ANNEXES ...... 25

Tableau 1 : Synthèse des indicateurs de démarrage du projet à ce jour ...... 26

Tableau 2 : Synthèse des indicateurs de démarrage du projet à ce jour (suite)...... 27

Tableau 3 : Liste des sites maraichers et associations bénéficiaires d’un appui hydroagricole ...... 28

Tableau 4 : Liste des associations maraîchères bénéficiaires d’un crédit de production, de transformation et de vente ...... 46

Tableau5 : Liste des producteurs de semences horticoles locales existants ...... 47

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Tableau 6 : Liste des pépinières existantes ...... 48

Tableau7 : Liste des fabricants des outillages agricoles existants ...... 48

Tableau 8 : Liste des Boutiques d’intrants existants ...... 49

Tableau 9 : Liste des légumes et fruits transformés sur place ...... 49

Tableau 10 : Liste des périmètres maraîchers ...... 49

Tableau 11 : Liste des sites bénéficiaires des ouvrages hydro-agricoles ...... 50

Tableau 12 : Liste des associations bénéficiaires d’une formation en production horticole ...... 50

Tableau 13 : Liste des écoles bénéficiaires d’un appui en jardins scolaires ...... 51

Tableau 14 : Liste de matériel de vulgarisation existante ...... 51

Tableau 15: Liste des cultures pratiquées en saison et contre saison ...... 52

Tableau 16 : Liste des intrants utilisés et disponible sur le marché local ...... 53

Tableau 17 : Liste des semences des légumes locaux produites au Burundi ...... 53

Tableau 18 : Liste des agrumes exploités ...... 54

Tableau 19 : Liste des Institutions de Crédits agricoles (IMF) ...... 54

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I. INTRODUCTION GENERALE

I.1. Contexte Général

Le Gouvernement de la République du Burundi a signé avec le Gouvernement du Royaume de Belgique un accord de don pour la mise en œuvre avec le concours de la FAO d’un Projet d’appui à l’horticulture urbaine et périurbaine dans la ville de Bujumbura avec possibilité d’extension dans sept autres villes du pays.

Cette intervention du Royaume de Belgique s’inscrit dans le cadre de soutien, aux efforts du Gouvernement de la République du Burundi et des autres partenaires, pour le renforcement de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté.

Le projet d’appui au développement de l’horticulture urbaine et périurbaine (projet HUP), vise à améliorer la sécurité alimentaire des populations des villes par l’augmentation de la disponibilité de légumes et de fruits frais sains tout au long de l’année. L’accent est mis sur l’intensification et la diversification de la production horticole tout au long de l’année et pour un meilleur approvisionnement des marchés en produits horticoles ainsi que sur la création d’emplois et de revenus en faveur des petits producteurs urbains et péri urbains et plus spécialement les groupes défavorisés tels que les femmes et les jeunes.

En raison du rôle primordial que ces producteurs jouent déjà dans l’approvisionnement journalier des villes, la filière sera promue à partir d’interventions destinées à renforcer directement les initiatives de base.

Pour approfondir ce travail de réflexion sur la conception et l’identification des actions à mener, le projet HUP décentralise la responsabilité de la préparation et de la mise en œuvre des activités aux groupements bénéficiaires organisés en Associations de Producteurs (AP), qui deviendront de fait des « partenaires » ou des garants de la bonne exécution des activités.

Par la participation des différents acteurs à ces initiatives de base, le projet s’appuiera donc sur une base élargie, de manière à garantir globalement la pérennité des résultats une fois que l'assistance extérieure aura pris fin. Pour des interventions spécialisées, le projet HUP fera appel à des sociétés privées, des ONG prestataires de service et/ou des services des ministères techniques.

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La stratégie d’intervention du projet comportera les quatre axes d'intervention suivants :

 sécuriser l’accès aux ressources essentielles (terres et eau) sur les périmètres maraîchers HUP;  sécuriser une production horticole durable de qualité, notamment par le développement et la mise en œuvre de référentiels techniques PPI en vue de l’intensification, la diversification et de l’étalement d’une production horticole de qualité;  sécuriser l’appropriation du développement durable du secteur HUP par les partenaires: professionnalisation des producteurs/associations et consolidation des ancrages institutionnels de l’HUP au niveau local et national, élaboration du plan directeur horticole;  sécuriser les débouchés de la production, y compris la promotion de la consommation: promotion des jardins scolaires, appui à la commercialisation, promotion de la consommation. De plus, un axe d’intervention transversal s’occupera à renforcer les capacités, notamment en matière d’approche genre, capitaliser les expériences et à favoriser la disponibilité et l’accès aux informations.

Dans le cadre de la gestion du projet, il a été mis en place une Coordination Nationale et une coordination urbaine de la ville de Bujumbura. La Coordination Nationale du projet assure la gestion de l’ensemble du Projet avec l’appui de la Mairie concernée par le truchement d’un Bureau Municipal de l’Horticulture « BMH ».

Pour assurer la bonne exécution du Projet, la Coordination nationale doit disposer d’un outil fiable pouvant permettre l’implantation et l’exécution du Projet. C’est pour cette raison que la Coordination du Projet a sollicité les services d’un consultant (ONG, Bureau d’études, services public, associations) pouvant mettre en place (produire) ce document.

C’est l’une des raisons fondamentales qui recommande un diagnostic participatif au démarrage du projet en vue de pouvoir cerner les contraintes, les potentialités, les opportunités, les forces et les faiblesses se basant sur toutes les activités pouvant être animées en amont et aval des filières horticoles.

I.2. Objectifs de l’étude . Déterminer les potentialités des sites maraîchers et des bénéficiaires ; . Déterminer les activités qui sont nécessaires et qui peuvent être appuyées ; . S’assurer que les bénéficiaires acceptent les activités envisagées ; . S’assurer que les bénéficiaires acceptent leur part de responsabilité.

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L’objectif global des études DP est d’examiner et analyser au niveau des différentes zones représentatives des systèmes de production du Burundi, le niveau actuel des activités horticoles en précisant les indicateurs de base en présence c’est-à-dire le système actuel d’appui aux activités horticoles, de production des légumes et fruits, d’accompagnement, d’approvisionnement en intrants, de formation des producteurs et de proposer les axes d’une stratégie partenariale et décentralisée de production en légumes et fruits frais de bonne qualité pouvant approvisionner les villes du Burundi.

I.3. Approche Méthodologique

L’urbanisation galopante est un phénomène qui fait partie des réalités du monde actuel et qui est caractérisé par un certain nombre de défis. D’une part, une frange importante de la population urbaine fait face à des situations de vie très précaires, ne disposant pas de travail ou de revenus. D’autre part, la croissance de la population urbaine offre des opportunités de marché pour des produits horticoles frais que les zones rurales plus éloignées ne peuvent pas fournir. Dès lors, un secteur informel de production de fruits et légumes s’est créé au sein des espaces urbains disponibles.

Ainsi, l’étude a suivi les étapes suivantes: la collecte des données secondaires, la conception des outils de collecte des données primaires, la collecte des données primaires, le traitement des données quantitatives, l’analyse des données et la rédaction du rapport.

La première mission consistait à faire des consultations des documents en rapport avec l’étude, à mettre en place la méthodologie, à organiser l’enquête et à rencontrer le Maire de la ville et l’administration communale ainsi que les partenaires potentiels du projet FAO/HUP beaucoup plus impliqués dans l’encadrement des associations horticoles : Asbl Twitezimbere, BAQN, ISABU, CNTA, Eglise Anglicane, Palmalimenta, CAFOB, CED Caritas Burundi,

La deuxième mission a procédé aux entretiens et focus group avec les représentants des associations horticoles, les écoles à jardin scolaire, les Boutiques d’intrants agricoles (AVET, CHM et BCS) ainsi que les Institutions de Microfinance beaucoup plus impliquées dans l’octroie des microcrédits agricoles (CCEM, Twitezimbere, COOPEC et Wise).

La troisième partie de la mission, consistait à faire le traitement des données quantitatives, à analyser les résultats de l’enquête, à reformuler les propositions d’une stratégie d’intervention et les besoins en renforcement des capacités.

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II. PRODUCTION HORTICOLE EN MILIEU URBAIN ET PERI URBAIN DE BUJUMBURA

II.1. Systèmes de production

Selon une étude de la FAO1 et cela a été confirmé par les investigations menées auprès des associations horticoles et des personnes ressources, les conditions climatiques de Bujumbura permettent de produire des légumes tout au long de l’année. Traditionnellement, les légumes « exotiques » (chou, carotte, etc.) sont cultivés dans les altitudes, à partir de 30 km du centre de la ville. Dans la ville de Bujumbura, l’on retrouve plus les amarantes, aux côtés d’autres cultures tel que le riz, le maïs, la banane.

A cause de l’exiguïté des terres, certains exploitants agricoles louent les parcelles à cultiver pendant une certaine période. Cela s’observe surtout en Mairie de Bujumbura. D’autres accèdent à la terre par prêt.

Les sols de l’Imbo sont pour une grande partie des formations récentes, établis sur des sédiments lacustres ou des alluvions fluviatiles. Dans les bas-fonds les vertisols sont prédominants; l’argile y est lourde et compacte de couleur noire, mal drainée. Des risques de salinité existent dans toute la zone.

Dans la zone Nord de la ville se trouvent les rizières, où deux cycles de culture sont pratiqués chaque année. La période de jachère n’est pas valorisée – ceci offre pourtant une opportunité pour le maraîchage.

Les zones périurbaines de Bujumbura sont drainées par de nombreux affluents qui ne tarissent jamais. Ils ne sont pas aménagés pour permettre une meilleure maîtrise de l’eau pour l’irrigation des cultures.

Contraintes et opportunités

La ville de Bujumbura y compris la zone environnante présente une situation exceptionnelle, qui représente des avantages particuliers pour l’horticulture : si la ville elle-même est dotée de conditions favorables aux productions maraîchères et fruitières, les zones périphériques quant à elles se trouvant en partie dans les collines, présentent des micro-climats très différents, mais tout aussi favorables à la culture d’espèces différentes – la possibilité de produire une diversité de fruits et légumes à Bujumbura et ses alentours est par conséquent remarquable.

1 Agriculture urbaine et péri urbaine au Burundi, note de contexte FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 7

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II.2. Espèces et cultures

En général, les maraîchers des zones périurbaines de Bujumbura préfèrent cultiver essentiellement les oignons rouges et blancs, les tomates, les poivrons, les aubergines et les amarantes.

Dans les zones plus en altitude, les maraîchers préfèrent particulièrement les choux blancs, les oignons, les carottes, les poireaux et les tomates.

Espèces de cultures rencontrées :

Légumes : Amarante, tomate, oignon, chou pommé, poireau, carotte, aubergines africaines, ciboule, gombo, céleri, chou de chine, oseille, aubergine, patate douce, feuilles de manioc,

Fruits : avocatiers, bananes, manguiers, papayer, prunier du japon, agrumes.

Champignons : l’Université de Bujumbura dispose d’un laboratoire qui produit de la semence pour la culture de champignons (pleurotes et shiitaki)

Les fleurs : les roses, les alyssums, les capucines, etc

II.3. Principales maladies et ravageurs sur cultures maraîchères

Les principales maladies sur les cultures maraichères sont les suivantes :

Tomate : Mildiou, mouche blanche, alternariose, mosaïque, pourriture bactérienne aqueuse, chenilles défoliantes, acariose bronzée.

Choux : Teigne des crucifères, borer du choux, vers gris, pucerons, mildiou, pourriture.

Oignon : Thrips, mildiou et alternariose, chenille.

Carotte: Alternariose, blanc - oïdium, cercosporiose, nématodes.

Aubergine : Mouche des fruits, chenille défoliante, acariens.

II.4. Maîtrise des techniques de production et protection

Au niveau des pépinières, des améliorations sont à réaliser en ce qui concerne la densité du semis ainsi que l’organisation du semis en ligne, la sélection des plantules à transplanter, le stade de transplantation.

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La culture en plein champ est le plus souvent caractérisée par le non respect de la densité du repiquage ainsi que de l’organisation des cultures en ligne, des irrigations non dosées. Plusieurs lacunes dans le niveau de la connaissance et la reconnaissance des maladies et ennemis des cultures maraîchères ont été relevées.

Ainsi, les maraîchers ne maîtrisent pas les méthodes de lutte, ni traditionnelle (cendre,..), ni classiques (utilisation de produits phytosanitaires), encore moins des techniques de protection intégrée y compris l’utilisation de biopesticides (savon, piment, ail, tabac, etc.). Souvent des produits phytosanitaires non appropriés (destinés à la culture de café ou de coton) sont utilisés abusivement, sans la moindre considération pour le respect des délais avant récolte. Les légumes sont aspergés de produits phytosanitaires, juste avant leur récolte.

Contraintes et opportunités

Si les maraîchers de la ville de Bujumbura et des zones situées plus en altitude arrivent à produire de bonnes quantités de produits maraîchers, le niveau de maîtrise technique mérite d’être amélioré, et ce au niveau de tous les aspects liés à la production raisonnée des légumes. La professionnalisation des maraîchers améliorerait considérablement la qualité des légumes proposés au marché.

Des améliorations sont à faire au niveau du choix des outils utilisés (irrigation, travail sol), le choix des espèces et variétés, la préparation du sol et notamment son amendement, la fertilisation et la protection des plantes.

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III. ANALYSE SWOT DE LA FILIERE HORTICOLE

Sur base des entretiens et de focus group (diagnostic participatif) faits auprès des associations horticoles et des entretiens apurés des personnes ressources, une synthèse des éléments sur lesquels devra s’appuyer la réflexion sur les stratégies d’intervention et les besoins en renforcement des capacités a été faite.

Ces éléments sont répartis en quatre groupes : . Les forces et atouts des acteurs dans leurs activités de valorisation horticole . Les contraintes et faiblesses des acteurs qui freinent le développement de la filière horticole . Les opportunités offertes par le contexte actuel favorable au développement de la filière horticole . Les risques ou facteurs négatifs externes empêchant l’épanouissement de la filière horticole

Les deux premiers éléments (forces, contraintes) sont maîtrisables et peuvent être modifiés à court ou moyen terme par le projet Horticulture Urbaine et Péri-urbaine (HUP) et autres intervenants des filières (projets, structures d’encadrement).

Les deux derniers (opportunités, risques) sont liés à l’environnement dans lequel évoluera le projet Horticulture Urbaine et Péri-urbaine (HUP), ceux-ci n’ont pas de maîtrise sur eux (en tout cas pas à court terme).

Globalement, la mission a relevé les principales contraintes à la production horticole ci-dessous :

 L’accès aux parcelles cultivables avec possibilités d’arrosage régulier est assez limité. Les possibilités d’extension dans les zones périphériques non encore touchés par la construction de bâtiments sont limitées parce que cela exige des fonds pour la location de la terre.  Approvisionnement en intrants agricoles de base : ceci est de tant plus limitatif que les cultures maraîchères ont été longtemps marginalisées par rapport aux autres productions agricoles. Les semences nécessaires doivent être importées, les engrais, pesticides et outillages agricoles sont également absents ou rares dans les circuits de commerce ordinaires.  Les aléas climatiques (sécheresse récurrente, inondation, grêle, etc.) diminuent aussi les chances de production maraîchère. Par ailleurs les possibilités d’irrigation ne permettent pas une production continue tout au long de l’année.

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 Faiblesse de l’encadrement : les connaissances spécifiques des agriculteurs en production maraîchères et même au niveau du personnel d’encadrement sont limitées ce qui limite les niveaux de production et les possibilités de diversification.  Conservation et/ou transformation : toute la production maraîchère est actuellement destinée à la vente en frais. Certaines productions comme la tomate subissent des pics de surproduction avec des baisses conséquentes de prix aux producteurs. Cependant, on remarque une méconnaissance de techniques de transformation et le manque d’infrastructures appropriées de stockage et de conservation de certains types de légumes  Organisation des exploitants agricoles : il n’a pas de production concertée (pas de collectifs d’associations), ce qui fait que les producteurs font exactement les mêmes légumes et à la même période ;  L’absence d’une liste des variétés recommandées en fonction des saisons culturales accompagnée des fiches techniques illustrées, à mettre à jour périodiquement ;  L’horticulteur ne fait pas souvent le choix des variétés à cultiver (toutes les variétés des semences n’étant pas toujours disponibles dans les boutiques d’intrants au même moment), il est contraint d’utiliser ce qui est disponible sur le marché. Suite aux coûts jugés élevés lui même, il tente de recycler ses propres graines de reproduction. Malheureusement, il n’a ni compétence techniques, ni infrastructure appropriées pour ce genre de réalisation ;  Utilisation des semences de mauvaise qualité et production désordonnée des semences sans normes et sans semences de base ni certifiées et suivies par un service compétent en la matière.  Le non-respect des techniques culturales observées sur de nombreux sites maraîchers conduit inévitablement aux baisses de rendement, à la sensibilité aux maladies cryptogamiques et bactériennes, à la propagation des maladies, etc. les exemples du non respect des rotations/assolement, du semis au volet entraînant des densités variables des plantes, l’épandage du fumier frais, une forte humidité des parcelles, désherbage et binage irréguliers, choix du système d’irrigation en fonction des cultures, etc.

Le tableau suivant propose une liste des éléments de l’analyse SWOT2 dans une approche d’appui aux producteurs de l’horticulture du Burundi pour la satisfaction du marché local et/ou régional. Ce tableau est alimenté en grande partie par les opinions collectées lors des travaux en focus group.

2 Strengths, Weaknesses, opportunities, constraints FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 11

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N° Contraintes Opportunités Faiblesses Points forts Acteurs/partenaire s Maraîchage . Pression démographique sur . Bonnes politique . Méconnaissance du paquet génétique . Conditions agro écologiques ONGs qui (légumes, fruits les terres cultivables gouvernementale soutenant . Manque de technicité dans l'horticulture favorables à l’horticulture encadrent les et fleurs) (Exigüité de terres) l’introduction de la filière horticole . Le manque de fonds de roulement handicape l’accès . Un groupe enthousiaste et fortement associations des . Manque de priorisation de en vue de diversifier les sources aux facteurs de production (intrants et terre) motivé de parties prenantes engagées maraichers de la l’agriculture urbaine dans les des moyens de subsistances . Le manque de terre disponible à promouvoir la filière horticole et la zone plans d’aménagements de la . Existence d’une institution de . le faible accès pour les producteurs aux innovations diversification est possible (nature, ville recherche sur les fruits et techniques marché) Administration . Absence de coordination légumes (ISABU3) ; . Non maîtrise de méthodes de gestion de l’eau . Fertilité du sol (Imbo, Mumirwa) entre projets, bailleurs . Possibilité de trouver des . Manque de pépiniéristes spécialisés . Disponibilité en eau d’irrigation Moniteurs agricoles . Perturbations climatiques synergies d’autres bailleurs qui . Pas de contrôle qualité des plants . Existence d’une demande en plants . Présence des maladies soutiennent le projet . Faible accompagnement technique des producteurs . Cultures à cycle court, peu exigeantes Projet Maraicher parasitaires . Disponibilité des sources d’eau et de fruits de consommation : conseils, fiches en entretien et en superficies . L’eau de mauvaise qualité des rivières intarissables (la technique. . Existence d’un encadrement à la base due à la pollution nappe est à moins de 2 m de . Non prise en compte des besoins du marché (qualité, . Disponibilité de la main d’œuvre . Forte concurrence pour les profondeur) maturité, variétés) agricole ressources (terres, intrants, . Existence des zones non encore . Pas de connaissances sur les maladies des cultures . Disponibilité des sources d’eau et des main d’œuvre, etc) avec le construites dans la zone urbaine maraîchères et la manière de lutter contre elles rivières intarissables (la nappe est à riz particulièrement dans la et dans les milieux péri urbains . Faible aménagement hydro-agricole sur les moins de 2 m de profondeur) région Imbo . Possibilité de produire les périmètres maraîchers communautaires ; . Possibilité de produire les semences cultures maraîchères toutes les . Absence d’une liste des variétés recommandées en maraîchères des légumes locaux sur saisons culturales fonction des saisons culturales accompagnée des place fiches techniques illustrées, à mettre à jour périodiquement. Intrants . Prolifération de beaucoup . Existence des boutiques . Intrants horticoles et particulièrement les produits . Existence des associations -Services d’aventuriers dans la d’intrants horticoles dans la ville phytosanitaires, les engrais et les outils d’arrosage expérimentées et engagées dans la semenciers et multiplication des plants de Bujumbura très couteux et par conséquent les associations multiplication des plants fruitiers, des Fertilisation du fruitiers et des légumes . Existence du Projet Maraîcher horticoles accèdent difficilement à ces intrants légumes et des fleurs MINAGRIE sans connaissance dans la zone urbaine et péri . Certaines variétés de semences maraichères ont . Semences maraichères moins couteux -Associations des suffisante en la matière urbaine ayant une grande pouvoir germinatif très faible par rapport à d’autres semences pépiniéristes . Indisponibilité d’intrants expérience dans le . Manque de diversités des semences horticoles spécialisés suffisants pendant les développement de l’horticulture . Faible utilisation des engrais organique -Projet Maraicher saisons culturales . Manque d’équipement pour une bonne irrigation Boutique d’intrants . Utilisation abusive des pesticides (AVET, CHM, BCS) . Instabilité du marché d’approvisionnement en intrants

3 ISABU : Institut supérieur agronomique du Burundi

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Accès au crédit . Aléas climatiques qui . Existence de certaines . Accès difficile aux crédits agricoles puisque les . Remboursement saisonnier et non Microfinance peuvent diminuer les microfinances beaucoup plus conditions d’accès aux crédits sont exigeantes et mensuel des crédits agricoles (à la CCEM, capacités de impliquées dans l’octroi des inadaptées aux producteurs: récolte) Twitezimbere, remboursement des crédits agricoles - Garanties demandées difficiles à satisfaire pour . Diversification des services financiers à COOPEC et WISE, agriculteurs . Potentialité des intervenants et les agri éleveurs proposer aux agri-éleveurs . Réticence de certaines des bailleurs qui s’intéressent au - Taux d’intérêt élevés . Existence d’un programme de personnes d’adhérer aux financement du monde rural via - Longues procédures d’octroi de crédits renforcement des capacités en matière services des IMF suite à la les IMF. . Les microfinances ne tiennent pas en compte les de crédit solidaire récente prolifération des . Contexte socio politiques situations imprévisibles comme les aléas climatiques institutions qui ont favorable . Faible agressivité du système marketing illégalement exercé . Existence de la réglementation . Financement des micro-crédits de certaines l’activité de microfinance et des activités de la microfinance spéculations agricoles comme le riz au détriment des dont certaines n’ont pas par la banque centrale autres spéculations (exemple des cultures remboursé l’épargne de la . Existence de l’association maraichères) population. professionnelle RIM pour la . un niveau de pauvreté plaidoirie élevé de la population en général Genre et . Population ignore les . La population consciente du . Manque de spécialisation suffisante en genre et . Associations composées Facilitateurs interne développement concepts du genre dans le problème genre dans le développement ; majoritairement par des femmes et externes développement développement . Le taux d’analphabétisme très élevé chez la femme, . La population favorable aux concepts . Volonté des institutions (Etat, ce qui compromet tout programme de formation en de genre et qui aime travailler en partenaire) de prendre en compte technique de production, gestion et marketing, groupement associatif la problématique genre dans le nutrition et hygiène ; développement . La marginalisation de la femme dans le processus de prise de décision Formations et . Ressources financières . Population enthousiaste . Manque de formation/information suffisante sur les . Certaines associations ayant déjà suivi Facilitateurs information limitées pour renforcer les et fortement motivée à être maillons clés des filières des formations comme le Champ Ecole internes et externes capacités de toutes les renforcée . Faible organisation des producteurs (mouvement qui Paysan (FFS) et la gestion associations de la zone . Existence des institutions n’est pas né d’une dynamique interne) organisationnelle des associations urbaine et péri-urbaine (ONGs locales, ASBL) ayant une . Peu de documentation, problème d’information grande expérience dans la . Peu de données statistiques disponibles ; structuration et dans le renforcement des capacités des associations

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Transformation  Récolte précoce à cause . Population intéressée par la . La faible valorisation des produits, notamment par la . Existence de quelques technologies de CNTA (Centre du banditisme transformation des fruits et transformation : transformation National de . Peu de spécialistes dans la légumes - Manque d’équipement et de matériel approprié . .Existence d’unités pilotes de Transformation transformation des fruits . Présence du CNTA4 avec une - Manque de fruits en qualité et en quantité transformation Agro-alimentaire) . Manque d’électricité et infrastructure appropriée pour suffisantes . Des perspectives de transformation d’eau potable orienter les promoteurs des - Sous-équipement de laboratoires de contrôle de existent (transformation, stock) unités de transformation ; la qualité . La transformation est unanimement . Techniques de contrôle de . Existence d’endroits où le climat . Forte périssabilité des fruits perçue comme une source importante la qualité moins facilite la conservation . Absence de techniques de conservation de valorisation, les expériences en performantes . Sensibilisation du gouvernement . Conditions de transport difficiles (fortes pertes) cours se développent. . Inexistence de législation sur l’importance des fruits . Pas de transformation au niveau paysan . Expérience du CNTA sur la certification et . Existence d’unités pilotes de . Problèmes d’accès à l’énergie par endroits . Disponibilité de main d’œuvre au normalisation transformation . CNTA : manque de produits, de technicité transport . Insuffisance des . Gamme réduite de produits transformés . Possibilité de valoriser les « résidus » emballages depuis la fruitiers comme combustibles (coques fermeture de la VERUNDI maracuja) et CARTOBU Commercialisati . Faible pouvoir d’achat des . Volonté des institutions (Etat, . Approvisionnements : . Potentialité de marché interne et Usines internes et on consommateurs locaux partenaire) de promouvoir . Rupture d’approvisionnements transfrontalier transfrontaliers de . Politique peu l’horticulture . Produits ne répondant pas des fois à la qualité . Diversification de l’offre (gamme transformation encourageante : taxes . Distances courtes entre . Beaucoup d’intermédiaires et par conséquent les élargie de fruits) agroalimentaire élevées production et marchés producteurs encaisse un manque à gagner . Existence d’une expérience à . Mauvais état des pistes . Des infrastructures et des . Offre insuffisante pour certains produits capitaliser Légumières possibilités d’écoulement . Problème de maintien de la qualité au stockage . Existence d’un marché intérieur et relativement favorables . Absence d’équipements de transport & transfrontalier prometteur . Existence d’un marché des conditionnement . Fruits appréciés des consommateurs produits transformés non encore . Absence de règlementation saturé . Manque de connaissances techniques en matière du . Existence des marchés dans les marketing du produit quartiers . Manque d’expérience dans le commerce . Présence d’exportations non international en produits périssables homologuées . Difficile accès à l’information commerciale . Faible habitudes alimentaires relatives aux fruits . Pas de ventes groupées au niveau paysan . Infrastructures de marchés inadaptées aux fruits . L’absence de circuit de commercialisation

4 Centre National de Transformation Agro Alimentaire

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Epargne . Réticence de certaines . Existence des instituions . Existence des structures d’épargne non spécialisées . Population consciente de plus en plus Microfinance personnes à adhérer aux d’épargne en Mairie de aux activités horticoles de l’importance de l’épargne CCEM, services des IMF suite à la Bujumbura et d’au moins une . La faiblesse de revenu qui n’encourage pas les . Twitezimbere, récente prolifération des institution d’épargne dans chaque maraîchers d’épargner COOPEC et WISE, institutions qui ont commune péri-urbaine illégalement exercé . Potentialité des intervenants et l’activité de microfinance et des bailleurs qui s’intéressent au dont certaines n’ont pas financement du monde rural et à remboursé l’épargne de la l’épargne via les IMF. population. . Contexte socio politique favorable . Existence de la réglementation des activités de la microfinance par la banque centrale . Existence de l’association professionnelle RIM pour la plaidoirie Revenus . Perturbations climatiques . La proximité des associations . Ignorance des méthodes de gestion rationnelle des . Marge bénéficiaire relativement élevée Les légumières et maladies parasitaires qui horticoles d’une population revenus générés par la production par rapport à d’autres spéculations diminuent la production urbaine ayant un pouvoir d’achat . Périssabilité de certains produits maraîchers qui agricoles Usines internes et horticole et par conséquent relativement élevé pousse les producteurs à les écouler rapidement à . Cultures qui génèrent des revenus transfrontaliers de le revenu . Une demande de plus en plus un prix dérisoire après une courte période puisque ce transformation croissante non satisfaite sont des cultures à cycle court . Existence de plusieurs cultures horticoles, ce qui diversifie les sources de revenu

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IV. PROPOSITION DE QUELQUES ACTIONS PRIORITAIRES

En vue d’apporter des solutions réalistes aux contraintes et faiblesses des acteurs qui freinent le développement de la filière horticole, des actions concrètes suivantes, pouvant valoriser au mieux les atouts qui s’offrent peuvent être réalisées, sur la base des options stratégiques permettant une meilleure organisation de la filière horticulture urbaine et péri urbaine dans la ville de Bujumbura :

 Faciliter un meilleur accès aux terrains agricoles en périurbain pour les populations sans emploi pouvant se consacrer aux travaux agricoles. La plus part des producteurs n’étant pas eux-mêmes propriétaires, l'appui à leur apporter peut prendre la forme d'une aide juridique (administration locale) et/ou d'un accompagnement à la recherche de terrains les mieux adaptés au maraîchage (techniciens).

 Poursuivre et améliorer l'accès aux semences et autres intrants adaptés : affiner les observations pour mieux identifier les espèces et variétés les plus adaptées pour les conditions agro-écologiques de la plaine de l’Imbo : - Indiquer les sources fiables de ces semences et/ou les possibilités et les itinéraires pour la production des semences localement ; - Collaborer avec l’ISABU dans la mise au point des meilleures formules de fumure minérale et dégager des recommandations raisonnées en matière de doses à appliquer sur les cultures maraîchères - Tester en station et en milieu paysan les semences améliorées pour leur rendement, leur niveau de résistance/de tolérance aux principaux insectes et maladies, leurs qualités organoleptiques correspondant au goût des utilisateurs, leur aptitude à la transformation ;  Faciliter l'accès aux terrains irrigables en saison sèche : il existe dans la périphérie nord de la ville de Bujumbura des rizières aménagées qui restent en grande partie inoccupées pendant la saison sèche et qui pourraient permettre une mise en cultures de légumes à cycle court entre deux saisons de riz. Ce potentiel permettrait, non seulement de permettre une augmentation de la production maraîchère, mais aussi d’approvisionner les marchés pendant une période de déficit en offre de produits maraîchers ;

 Renforcer les capacités organisationnelles et techniques des associations horticoles par l’élaboration des micro projets devant lui permettre d’améliorer le fonctionnement de ses organes,

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d’accroître la productivité des cultures (appui conseil), de faciliter davantage les relations avec les autres acteurs (les structures de recherche, les boutiques d’intrants, les structures financières, les commerçants et les transformateurs) ;  Renforcer le système de crédit intrants agricoles par des contrats de manière à ce que le recouvrement soit effectif. Le financement des unités de transformation agro-alimentaire a été exprimé par les associations enquêtées. Des outils de formation sur les techniques de conservation et transformation permettent d’augmenter la valeur ajoutée des produits horticoles et par conséquent les revenus des associations horticoles.  Promouvoir un élargissement des marchés des produits maraîchers par une augmentation des quantités commercialisables pour une réduction de l’instabilité des prix  Former et informer pour mieux produire : cette action est primordiale dans les conditions du Burundi, les techniciens vulgarisateurs et agriculteurs maraîchers et candidats maraîchers doivent être formés aux techniques de culture, qui sont souvent inconnues pour la plupart d’eux. Les actions à mener concernent : - la création de supports pédagogiques afin d'introduire de la rigueur et des contrôles dans la chaîne de production liée à la traçabilité des produits. - la réalisation de documents pédagogiques adaptés à chaque culture. - la mise en place d'un contrôle qualité confirmant la traçabilité des produits de base (vulgarisation des procédures de production et de conditionnements par des cahiers des charges). - la mise en place d'une structure de veille-marketing sur les marchés cibles.

Un grand défi est aussi la formation en marketing et recherche des marchés d’écoulement de la production. L’information sur les marchés et l’organisation de la production pour répondre à la demande permettra aussi de tirer le maximum de revenus que l’on peut attendre. Par conséquent, le producteur devrait être informé sur : (i) la nature des semences disponibles, proposées ou achetées, (ii) l’utilisation des pesticides (mesure de précaution à prendre, modalités de traitement, période de traitement), (iii) Sur les modalités de paiement des intrants (les prix des intrants, le mode de paiement, et crédit et remboursement) ; (iv) Un grand effort devrait être fait dans le sens de la diffusion régulière des prix des produits agricoles sur les marchés de la localité.

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V.ORIENTATIONS STRATEGIQUES

Pour arriver à ces résultats, il faut des orientations stratégiques pour le développement des productions horticoles :

Créer un cadre formalisé de concertation et de pilotage pour débattre de toutes les questions relatives à l’organisation du secteur horticole dans les zones urbaines et périurbaines de Bujumbura, par l’organisation périodique des réunions entre toutes les institutions impliquées. Ce cadre regrouperait entre et autre : les services de la mairie des collectivités concernées, les administrateurs pour les communes, les services techniques spécialisés des Ministère de l’Agriculture et de l’élevage, des travaux publics et aménagement du territoire, recherche/Service semencier, hydraulique rurale, les structures d’encadrement des associations horticoles, les délégués des groupements horticoles, les marchands greniers et autres vendeurs des intrants agricoles et légumes. Initier à partir de ce cadre la mise en place d’une cellule ou comité de l’horticulture qui aura dans ses attributions entre autre charges de préparer l’organisation des filières horticoles. Terminer l’inventaire et cartographier dans l’espace urbain et périurbain de Bujumbura, des zones à vocation horticoles, analyser et proposer des solutions aux problèmes fonciers éventuels qui pourraient se poser dans ces zones en collaboration étroite avec les intéressés.

 Pour les sites propriété de l’Etat, obtenir auprès de la mairie ou communes des titres officiels de décaissement et d’attribution légale et définitive aux fins d’exploitation de cultures horticoles  Pour les sites, propriété des communautés, obtenir auprès de leurs responsables désignés, des garanties formellement légalisées d’exploitation à usage horticole prioritairement. Proposer des modèles de contrats liant ces communautés à l’Etat en déterminant des engagements d’accord parti d’une part, et des contrats liant ces communautés aux exploitants, d’autre part.  Pour les sites, propriété strictement privé appartenant aux tiers, l’Etat devra se porter garant par acte formel dûment signé, protégeant à la fois le propriétaire et l’exploitant pour une durée à convenir. L’acte devra être matérialisé par un protocole d’accord ou contrat de cession provisoire aux fins d’exploitation horticole. Organiser ces zones en lotissement/périmètre maraîchers légalisés. Evaluer le potentiel de ces zones en ressources en eaux ; déterminer le niveau de fertilité des sols. Réaliser dans les différents lotissements, des micro-aménagements, évaluer les coûts des ouvrages selon les cas.

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Parfaire l’inventaire dans ces sites de Bujumbura, des maraîchers, des groupements maraîchers par catégorie, des unions de groupements et des fédérations. Promouvoir la formation des groupements maraîchers féminins, ainsi que l’intégration dans les groupements, catégories de jeunes et personnes défavorisées. Promouvoir l’organisation des maraîchers en groupements ; organiser les groupements en association professionnelles viables, autonomes, au plan opérationnel, technique, financier. Démarrer au niveau de l’ICRA la collection des écotypes locaux intéressant des espèces légumières traditionnelles en vue d’une production de matériel végétal de départ ; garantir la disponibilité des variétés adaptées, connues des producteurs, et préférées des consommateurs. En même temps démarrer au niveau de l’ICRA un programme de recherche appliqué :

 techniques culturales, gestion de l’eau au niveau de la parcelle, tests variétales et tests de moyen de lutte contre les principaux ravageurs de cultures.  Garantir en début de chaque saison au niveau du service semencier et du service national de l’horticulture (à créer), la disponibilité en semences toutes catégories, en mettant en place un système d’approvisionnement régulier en semences, garantir aussi la disponibilité et l’acquisition, à chaque fois que de besoin, des autres intrants (engrains, pesticides, petit matériel agricole, emballage,…). Former au niveau groupements des techno-commerciaux qui serviraient d’intermédiaires entre producteurs, distributeurs, commerçants /revendeurs, afin de faciliter, la circulation de l’information sur la disponibilité des intrants et produits légumiers, leur localisation, prix, la demande,… Mettre en place un système de production qui privilégie plus les aspects de production de légumes de qualité, sains, en cherchant à réduire au mieux l’usage des produits chimiques (technique de production de protection intégrée, « PPI ») Produire en faveur des producteurs et des encadreurs des fiches techniques de cultures, proposer un calendrier de production qui offre une possibilité d’étalement des périodes de culture et qui tienne comptes des productions en saison sèche et en saison humide. Mettre a jour la liste des principaux phytoparasites des principales espèces légumières ; dresser la liste d’inventaire des pesticides recommandés et ceux disponibles actuellement sur le marché local. Promouvoir l’usage de la fumure organique, poursuivre la sensibilisation et la formation sur l’utilisation du compost. Organiser des enquêtes participatives sur les modèles d’organisation des groupements, le choix de spéculations, des variétés, l’adoption de nouvelles approches techniques de production (PPI, Ecole

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paysanne), la détermination et l’évolution des revenue, l’évolution du niveau nutritionnel ; de même, enquêtes sur le niveau d’utilisation des engrais et pesticides. Démarrer des enquêtes statistiques sur l’évolution de la production par rapport aux superficies, à la demande, l’évolution des importations des semences et légumes. Dresser un planning de formation et organiser périodiquement des cession de formation en maraichage en faveur des producteurs et techniciens, particulièrement dans le domaine de PPI, école paysanne, irrigation de l’eau à la parcelle, marketing, gestion d’exploitations agricoles. Prévoir aussi en faveur des femmes et autre catégories défavorisées une formation sur l’alphabétisation fonctionnelle. Faciliter l’accès aux microcrédits auprès des organismes spécialisés (CCEM, Twitezimbere, COOPEc,…). Ceci nécessiterait au préalable une bonne organisation des associations maraichères professionnelles et crédibles. Au niveau de certaines structures d’encadrement, ONG de développement, groupements et/ou unions de groupements, proposer la création des fonds spéciaux générés par des cotisations des membres ou par des profits divers tirés de la gestion du patrimoine communautaire, pour ouverture des lignes de microcrédits, à gérer soit directement, soit à loger dans des Mutuels de crédits ou auprès de Banque de crédits ou autre forme d’institution financières. Redynamiser les structures d’encadrement existantes, actuellement en veilleuse ou menacées d’extinction faute de moyen financiers. Créer au niveau national un service de l’horticulture, restructurer et renforcer les services de vulgarisation, et de protection des végétaux. Organiser un circuit efficace et rentable de commercialisation des légumes et intrants, qui tient compte de la nature périssable des légumes. Initier la coopération sous-régionale des pays de l’EAC associés aux observateurs d’autres pays en vue de la création d’un réseau de l’Afrique pour le développement de l’horticulture.

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VI. ROLE DU GOUVERNEMENT DANS L’HORTICULTURE URBAINE ET PERI URBAINE

Pour un développement harmonieux et une amélioration de la production horticole, le Gouvernement burundais devrait s’engager à :

 Sécuriser la production horticole en créant dans les espaces urbains et périurbains, des zones à vocation maraîchère, des lotissements maraîchers légalisés et de garantir la pérennisation de cette activité par la promotion des aménagements simples et progressifs à l’intérieur de ces espaces.  Réorganiser le service semencier afin de produire du matériel végétal à partir des écotypes locaux, fixer des variétés adaptées des espèces locales et exotiques, hautement productives et appréciées des consommateurs et garantir un approvisionnement régulier en semence issues de ces obtentions locales.  Faciliter l’importation des semences ainsi que d’intrants appropriés (petit matériel aratoire et d’irrigation, engrais, pesticides etc.) par l’adaptation des règlements d’importations ;  Redynamiser les structures de recherche et de vulgarisation afin de mettre en place un système de recherche/développement adapté pour le développement et l’introduction de nouvelles techniques de production horticoles de qualité, saines, en réduisant au mieux l’usage des pesticides dans le but de protéger les producteurs et consommateur, tout en protégeant l’environnement et ce suivant une approche participative plaçant au centre l’exploitant horticole.  Promouvoir la valorisation des ressources en eau par une gestion rationnelle à la parcelle et une valorisation de la matière organique disponible localement pour une gestion durable de la fertilité des sols.  Se désengager progressivement des fonctions de production en renforçant la capacité d’intervention des communautés de base, par l’organisation des groupements d’exploitants en association horticoles professionnelles autonomes et fonctionnelles. L’Etat à travers ses services techniques spécialisés, devra garder son rôle traditionnel de réglementation, suivi et conseil.  Promouvoir le rôle de la femme à l’intérieur du sous secteur horticole, dans sa qualité de partenaire privilégiée ;  Faciliter l’accès des associations horticoles professionnelles à la formation, l’information et aux microcrédits.  Promouvoir des techniques de transformation et de conservation de certains types de légumes, enfin aider à l’organisation des circuits efficaces de commercialisation.

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VII. APPROCHES POURSUIVIES

Pour renforcer la contribution de l’horticulture urbaine et périurbaine à la sécurité alimentaire et le développement socio-économique, les approches suivantes peuvent être suivies :

 L’approche participative pour l’établissement des diagnostics participatifs ayant pour objectif l’identification des problèmes et le dimensionnement des activités à réaliser (écoles au champ et micro aménagements) ;  La concertation entre les différents acteurs non seulement pour la sécurisation des périmètres, au sein du CMC et comités techniques, mais également au sein des associations lors de la mise en place des micro caisses.

 La responsabilisation : la prise en charge des programmes par une implication et une maîtrise accrue de la base (groupements/associations paysannes) ;

 La décentralisation : implication des municipalités au niveau du plan d’aménagement urbain ;  Méthodologie de l’Ecole au Champ : apprendre par l’action, l’observation, l’analyse Production et Protection Intégrée (PPI) : cette approche consiste à appliquer prioritairement des pratiques culturales adaptées qui permettent de réduire l’incidence des ennemis des cultures et de ne considérer l’utilisation raisonnée de produits phytosanitaires qu’en dernier recours.

Signalons que la méthode PPI se traduit par : (i) L’intérêt accordé aux semences de qualité et l’établissement d’une bonne pépinière pour la production de plantules saines, (ii) La bonne préparation des plates bandes en respectant les bonnes dimensions et, l’amélioration des techniques de plantation qui respectent les densités appropriées pour chaque espèce et les alignements sur la plate bande, (iii) La valorisation du guide pratique d’application de l’Ecole au Champ, ce qui permettra aux animateurs, services techniques et producteurs d’être formés et d’acquérir les bases techniques de Production et de Protection Intégrées (PPI) requises pour l’intensification et la diversification des productions horticoles de qualité

VIII. PARTENAIRES DU PROJET

Les interventions du projet sont faites avec les autorités nationales et avec la participation des partenaires tels que : • Partenaires associés : structures publiques chargées de la vulgarisation, la formation, la recherche. • Partenaires opérationnels : des initiatives locales de développement, associations professionnelles, des groupements de producteurs et opérateurs privés (point développé dans la deuxième partie du rapport)

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IX. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS CONCRETES POUR DES PROGRAMMES D’ACTION

La régularisation de l'offre locale doit être la priorité de l'appui au secteur horticole. Cette action répond à la fois à la demande urbaine et aux objectifs de revenus des producteurs et commerçants.

Elle doit s'appuyer sur la mise en évidence de zones d'approvisionnement complémentaires.

IX.1. Des actions possibles sur la production

IX.1.1. Faciliter l'accès à un terrain non inondable

L'accès au foncier est le premier facteur de différenciation des revenus. C'est aussi le facteur qui détermine la capacité à prendre des risques, en particulier pour produire en saison des pluies. Pour faciliter l'accès à un terrain non inondable, l'appui aux producteurs peut prendre la forme d'une aide juridique ou d'un accompagnement à la recherche de terrains adaptés au maraîchage.

Ce travail aborde la question du développement de l'agriculture péri-urbaine en Afrique selon trois perspectives: a) La perspective spatiale, qui s'intéresse aux conséquences de la proximité de la ville sur l'utilisation de l'espace. La ville est décrite comme moteur de développement d'activités agricoles à sa périphérie, mais cette périphérie est également présentée comme un lieu de marginalisation de l'espace agricole au profit de l'espace urbain ; b) La perspective socio-politique, qui s'intéresse à l'implication des urbains dans la production agricole et à l'importance de ces activités pour le bien-être de ces populations. La nécessité sociale d'un appui politique aux agriculteurs urbains est soulignée, alors que la tendance actuelle serait à une marginalisation de ces acteurs par la pression foncière et les politiques ; c) La perspective système de production et d'approvisionnement des villes, l'accent est mis sur différents types de systèmes de production/commercialisation dans cet approvisionnement, notamment sur la part prise par les systèmes péri-urbains, mais aussi ruraux, généralement plus extensifs.

IX.1.2. Améliorer l'accès aux semences et plants adaptés

Cette action doit tenir compte des réseaux existants d'accès aux semences: a) Pour les maraîchers produisant une partie de leurs semences eux-mêmes, un appui à la sélection de semences est à préconiser;

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b) Un catalogue de variétés recommandées peut être diffusé auprès des vendeurs d'intrants et des producteurs; c) Les échanges variétaux entre zones agro-écologiques similaires doivent être facilités. Afin de protéger ce potentiel d'échange, une conservation des espèces indigènes s'avère indispensable;

IX.1.4. Faciliter l'accès à l'eau en saison sèche

La production de légumes-feuilles souffre particulièrement des manques d'eau de fin de saison sèche. Plusieurs types d'intervention sont possibles: a) Aménagement et/ou réhabilitation des puits et système de distribution gravitaire au tuyau ; b) Aménagement des ouvrages hydro agricoles (canaux d’irrigation) c) Amélioration des techniques traditionnelles de puisage ;

IX.2. Des actions possibles sur la distribution

L'analyse du système de commercialisation révèle une organisation, à l'amont et à l'aval, adaptée à un contexte de forte incertitude, à un marché du crédit et à une information sur l'offre très imparfait. Les réseaux commerciaux atomisés, où les relations personnalisées permettent une bonne circulation de l'information entre producteurs et vendeurs et des relations de crédit, sont plus efficaces qu'une organisation centralisée et anonyme.

D'autre part, l'existence de points de vente en gros, souvent informels, permettent une confrontation des transactions, même si elle souffre de transparence. Les marges commerciales ne sont d'ailleurs pas spéculatives.

Les interventions visant à régulariser l'approvisionnement sont donc d'autant plus efficaces qu'elles respectent la profession commerciale existante et l'aident à dépasser les contraintes de son environnement : a) Amélioration de l'accès à l'information sur l'état du marché des producteurs en zones enclavées ; b) Renforcement des capacités pour la petite transformation des produits horticoles ; c) Mise en place des micro projets fléchés pour répondre aux besoins d'investissement des commerçants.

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ANNEXES

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Annexe 1

Tableau 1 : Synthèse des indicateurs de démarrage du projet à ce jour Réalisations du projet Communes de la Communes de Communes Total Mairie Buja Rural de

Superficies (ha) inventoriées 76,24 256,69 210,65 543,58

Superficies horticoles sécurisées en ha 24,35 22,39 117,27 164,01

Superficies emblavées5 (ha) 58,90 151,97 186,53 397,40

Nombre d’associations de maraîchers 53 80 52 185

Nombre de membres 1831 3075 1538 6444

Nombre de femmes 1414 2465 1046 4925

Revenu moyen mensuel en $ et par 44,5 80 73,5 66 maraicher

Nbre d’ouvrages hydro agricoles 0 0 2 2

Superficies couvertes par les ouvrages. 0 0 3 805 3 805

Nbre de micro entreprises bénéficiaires de 5 2 1 8 micro crédits

Nombre de bénéficiaires maraîchers de 140 59 180 359 micro crédit.

Nombre d’écoles au champ 11 0 0 11

Nombre de bénéficiaires écoles au champ. 175 0 0 175

Nombre de jardins scolaires 4 0 0 4

Nbre de bénéficiaires jardins scolaires 3226 0 0 3226 élèves et professeurs.

Nbre des analyses de qualité de l’eau dans 0 0 0 0 les différentes rivières et puits des sites maraîchers.

Nbre de formations organisées en amont et 8 1 3 8 en aval des filières horticoles.

5 Superficie utile à ces jours càd cultivée ou ayant des légumes en place actuellement FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 26

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Tableau 2 : Synthèse des indicateurs de démarrage du projet à ce jour (suite) Superficie Superficie Superficie Superficie Superficie Nombre Nombre emblavée potentielle propre adminis louée femmes Provinces Commune associations (ares) (ares) (ares) (ares) (ares) Total Mairie B Buterere 20 1466 1678 50 0 1628 286 413 Kinama 9 714 1364 120 0 1244 407 467 Kamenge 4 137 517 0 0 517 148 225 Cibitoke 2 16 108 0 0 108 22 33 Kanyosha 7 773 873 0 200 373 180 191 Gihosha 6 656 1006 200 6 800 253 361 Musaga 1 100 100 50 0 50 30 30 Ngagara 1 8 8 0 0 8 20 20 Kinindo 4 2120 2320 2015 305 0 43 60 Nyakabiga 1 100 100 0 100 0 38 73 Total 55 6090 8074 2435 611 4728 1427 1873 Buja R Mutimbuzi 27 7844 18 054 400 0 17654 864 1219 Nyabiraba 12 3050 3050 500 0 2550 245 321 Kanyosha 7 263 263 0 0 263 355 381 Isale 11 2050 2050 6 100 1944 599 622 Mubimbi 6 1450 1450 750 0 700 74 93 Kabezi 18 540 802 233 0 569 328 439 Total 81 15197 25 669 1889 100 23680 2465 3075 Bubanza 45 17978 20390 10877 6500 3013 834 1225 Mpanda 8 675 675 50 0 625 212 313 Total 53 18653 21065 10927 6500 3638 1046 1538 Total Génér 189 39840 54808 15251 7211 32046 4938 6486

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Annexe 2

Tableau 3 : Liste des sites maraichers et associations bénéficiaires d’un appui hydroagricole  Mairie de Bujumbura

 Commune Buterere

N° Association Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ louée/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) Administr6 Femmes/Total aménagé pédales 1 ARBU7 Buterere 4 18 Loué 8/17  0 Arrosoir Eau de rivière NAHAYO Audace Dushigikirane 79 363 697 2 Twisuzume Buterere 8 15 Loué 14/23 0 0 Arrosoir Eau de rivière NTIRAMPEBA Marguerite : 79 235 226 3 AADK Kiyange 50 50 Loué 11/11   Arrosoir Eau de rivière NSINZOBAKWIRA Immaculée : 79 334 755 4 Twiyungunganye Kiyange II 50 50 Loué 15/15  0 Arrosoir Eau de rivière MANIRAKIZA Agnès : 76 928 669 5 Ntuma Kiyange II 50 100 Loué 9/9 0 0 Arrosoir Eau de rivière BAMBARA Marceline : 75 387 712 6 AVECCOS Buterere 4 50 Loué 14/23 0 0 Arrosoir Eau de rivière NDAYUWUNDI Déo : 79 900 456 7 Kerebukaturwanyi Sabe 100 150 Loué 18/20 0 0 Arrosoir Eau de rivière NDABAZANIYE Elisabeth : nzara 79 556 835 / 75 645 181 8 Umuco Kiyange II 50 100 Loué 11/15  0 Arrosoir Eau de rivière NIYONZIMA Béatrice 71 117 195 9 Turemeshanyetur Kiyange 100 100 Loué 10/17 0 0 Arrosoir Eau de rivière KANYAMUNEZA Emelyne ere imfuvyi 78 221 099 10 Akimuhanakazimv Kiyange 50 75 Loué 10/12  0 Arrosoir Eau de rivière SAKOBWA Pascasie urihise 11 APRA Kiyange 100 120 Loué 18/20 0 0 Arrosoir Eau de rivière MANIRAKIZA Dianne 79 173 849/79294 208

12 Duterimbere Buterere 50 100 Loué 7/22 0 0 Arrosoir Eau de rivière NIBAYAVUGE Emmanuel :

6 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 7 Association des Rapatriés de Buterere

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79 490 161 13 FFS Buterere Buterere 100 150 Loué 22/30 0 0 Arrosoir Eau de rivière NDABAZANIYE Elisabeth : 79 490 477/75 645 181 14 Koriciza Kiyange II 50 100 Loué 19/21 0 0 Arrosoir Eau de rivière NTWARI Déo : 79 342 990 15 Kora Mubone 50 50 Propre 17/17 0 0 Arrosoir Eau de rivière MWAJUMA : 75 657 080 16 ADLS Buterere 100 100 Loué 25/30 0 0 Canal Eau de rivière 17 Twizigirane Buterere 100 100 Loué 20/40 0 0 Canal Eau de rivière 18 Indabakivi Buterere 100 100 Loué 15/30 0 0 Canal Eau de rivière 19 Twizigirane, Buterere 200 200 Loué 6/11   Arrosoir Ecoulement Manassé HARUSHIMANA 79448519/79582160 20 AMIPROFA8 Mutimbuzi 150 150 Loué 17/30 0 0 Arrosoir Eau de rivière Président : Rivuzimana Nathanael, Mob : 76 977 591 19 associat. 1466 1678 Propre : 50 286/413 Loué : 1628

 Commune Kamenge

N° Association Site de Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts production Emblavée Potentielle Propre/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) louée/Administr9 Femmes/Total aménagés pédales 1 AFCM10 Heha 8 8 Loué 13/15 0 0 Arrosoir Eau de rivière NIYUNGEKO Pascasie 2 Abajanama Buhinyuza 100 300 Loué 30/30 0 0 Arrosoir Eau de rivière NSENGIYUMVA Marie Goreth : 22230984 3 Urukundo Tenga 20 200 Loué 85/160 0 0 Arrosoir Eau de rivière NTABANDI J.Bosco : n’iterambere 79 902 609/75845515 4 Dushigikirama Kamenge 9 9 Loué 20/20 0 0 Arrosoir Eau de UWINEZA Adélaïde : horo robinet 79 964 521 4 assoc. 137 517 Loué : 517 148/225

8 Association Mixte de Production et de Formation Artisanale 9 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 10 Association des Femmes Chefs de Ménages FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 29

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 Commune Kinama

N° Association Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ louée/Adminis11 maraîchers Puit Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) Femmes/Total aménagé pédale 1 Urisanze Carama 90 90 Propre 60/67 0  Arrosoir Eau de rivière NDAYIKEZA Anastasie Kinyankonge 77 750 280 Buhinyuza 76 510 823 2 Shigikirimfuvyi KInama 50 100 Loué 10/15 0 0 Arrosoir Eau de rivière HARERIMANA Philoméne : 79248597 3 Dufashimiryango Socarti 50 100 Loué 46/51 0 0 Arrosoir Eau de rivière KWITEGETSE Donathe 79 428 699 4 Iterambere Rubirizi 100 380 Loué 130/130 0 0 Arrosoir Eau de rivière BANYANKIRUBUSA Kinyankonge Dorothée : 79904497 Gatumba 5 Komezibikorwadut Carama 50 300 Loué 5/9 0  Arrosoir Eau de rivière KAGARI Gaston erimbere 6 Kundanetuvugane Q. Gitega 100 120 Propre 12/12 0 0 Arrosoir Eau de rivière MIBURO Zabibu : (Bukirasazi 79 199399 71 307 380 7 ASOVKI- Maramvya 100 100 Loué 18/21 0 0 Arrosoir Eau de rivière NZAMBIMANA RUKUNDO Fidèle76 957 380

8 ABANIKI12 Kivoga 120 120 Loué 84/84 0 0 Arrosoir Eau de rivière Georgette Mahwera 79992 284/79463149 9 Ntarambirwa Kinyankonge 54 54 Loué 42/42 0 0 Arrosoir Eau de rivière KINYABUKU Marie 77 852 153/79101503 9 Associat. 714 1364 Loué : 1244 407/467 Propre : 120

11 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 12 Abakenyezi b’Amahoro n’Iterambere mu Kinama

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 Commune Cibitoke

N° Association Site de Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité Contacts production Emblavée Potentielle Propre/Louée/ maraîchers Puits Pompes à Autres de l’eau (ares) (ares) Administration13 /Ami Femmes/Total aménagés pédales 1 Dukorerehamwe Gasenyi 8 100 Loué 10/15 0 0 Arrosoir Eau de BAGAYA Juliette : turonderamahoro rivière 79 198965 2 Dukundane Gasenyi 8 8 Loué 12/18 0 0 Arrosoir Eau de Ntakarutimana Rachel rivière 76 324 646. 2 assoc. 16 108 Loué : 108 22/33  Commune Kanyosha

N° Association Site de Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts production Emblavée Potentielle Propre/Louée/Adminis maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) tration14 /Ami Femmes/Total aménagés pédales 1 Twifashe Kanyosha 15 15 Loué 23/27 0 0 Arrosoir Eau de rivière Liliane RUSIMBI 79 242 293 2 Dushigikiramah Kanyosha 48 48 Loué 52/52 0 0 Arrosoir Eau de rivière Rose BIRIKUNEZA oro 77 771 017 3 COVEBU15 Kizingwe 200 200 Loué 24/24 0 0 Arrosoir Eau de rivière NDAYISENGA Georgette : Kanyosha 60 60 Loué 12/12 0 0 Arrosoir Eau de rivière 79 936 459 4 RAMA Kanyosha 40 40 Loué 15/15 0 0 Arrosoir Eau de rivière NZEYIMANA FAIDA : 79660468 5 PAPA ERO16 Gisyo 10 10 Loué 20/20 0 0 Arrosoir Eau de rivière Président : NTAMARERERO Léa : 79 984 317/75 569 994 6 Bahokibondo Bugarama 200 300 ¨Propre 10/17 0 0 Arrosoir Eau de rivière Abimana Divine : 77 731 619 Kibenga R. 7 ALISAPE17 Stade 200 200 Administration 24/24 0 0 Arrosoir Eau du Lac MINANI Félicité : Olympique Tanganyika 78 804 989 6 assoc. 773 873 Loué : 373 180/191 Administration : 200 Propre : 300

13 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 14 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 15 Collectif des Veuves du Burundi 16 Promotion Agro Pastoral pour Assistance aux Enfants de la Rue et aux Orphelins 17 Association Liant le Sport à l’Alimentation et la Protection de l’Environnement

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 Commune Gihosha

N° Association Site de Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts production Emblavée Potentielle Propre/Louée/Adminis maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) tration18 /Ami Femmes/Total aménagés pédales 1 Association Gihosha 100 100 Loué 6/10 0 0 Arrosoir Eau de MIDENDE Gertrude : Champ Fleury19 rivière 79 404 002 2 APDF20 Gihosha 6 6 Administration 29/35 0 0 Arrosoir Eau de NTABINDI Césarie : rivière 77 776 794 3 Kenyerazigume Gihosha 100 200 Loué 150/150 0  Arrosoir Eau de rivière 4 Kwirikiranikivi Gihosha 150 350 Loué 20/80 0  Arrosoir Eau de rivière 5 ATAME 21: Gasenyi 200 200 Propre 45/61 0 0 Arrosoir Eau de Président : Ndayishimiye rivière Grégoire, Tél : 79 586 275. 6 KUUYAHUSI22 Kigobe 100 150 Loué 3/25 0 0 0 Ecoulement 6 assoc. 656 1006 Loué : 800 253/361 Propre : 200 Admin : 6  Commune Musaga

N° Association Site de Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité Contacts production Emblavée Potentielle Propre/Louée/Administr maraîchers Puits Pompes à Autre de l’eau (ares) (ares) ation23 /Ami Femmes/Total aménagés pédales s 1 Association Gisyo 100 100 50 loué 30/30 0 0 Arros Eau de Lidwine NIMBONA : des veuves du 50 propre oirs rivière Burundi (Kanyosh 79 961 790 a) 1 associat. 100 100 Loué : 50 30/30 Propre : 50

18 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 19 L’association a des pépinières mais également des champs horticoles 20 Association pour la Promotion et le Développement de la Femme 21 Association Tugiramagara Meza 22 Kora uteimbere uyage urwanye SIDA 23 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas

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 Commune Ngagara

N° Association Site de Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité Contacts production Emblavée Potentielle Propre/Louée/Administr maraîchers Puits Pompes à Autre de l’eau (ares) (ares) ation24 /Ami Femmes/Total aménagés pédales s 1 Association Gihosha 8 8 Loué 20/20 0 0 Arros Eau de NIYAKIRE Diane : APAF oirs rivière 79 051 252 1 Assoc. 8 8 Loué : 8 20/20

 Commune Kinindo

N° Association Site de Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité Contacts production Emblavée Potentielle Propre/Louée/Administr maraîchers Puits Pompes à Autre de l’eau (ares) (ares) ation25 /Ami Femmes/Total aménagés pédales s 1 Dukingiribiduk Q.ZEIMET 5 5 Administration 0/5 0 0 Arroso Rivière NDUMWIMANA J.Marie : ikije irs Muha 79 137 781 77 739 154 2 MIKA26 Kibenga rural 15 15 Propre 3/5 0 0 Arroso Ecouleme MPITA POLYCARPE : irs nt 79 872 956 3 CHRISTA Pont Muha 100 100 Propre 10/10 0 0 Arroso Eau de NGARUKO Christine : FLORE27 Rubirizi 1200 1200 Propre irs rivière et 79 972 563 300 300 Propre écouleme Kirekura 400 400 Propre nt 4 Barundi Pont Muha 100 300 Administration 30/40 0  Arroso Rivière Ntunzwenimana Paul Barundi Q.Av. Large irs Muha 79 967 901 dufashanye 4 associat. 2120 2320 Administration : 305 43/60 Propre : 2015

24 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 25 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 26 L’association a des pépinières des fruits et des fleurs 27 L’association cultive des légumes, mais également des feurs

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 Commune Nyakabiga

N° Association Site de Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité Contacts production Emblavée Potentielle Propre/Louée/Administr maraîchers Puits Pompes à Autre de l’eau (ares) (ares) ation28 /Ami Femmes/Total aménagés pédales s 1 Dutezanyimbere Nyakabiga 100 100 Administration 38/73 0 0 Arros Eau de Président Bitegamaso Dukora (DD) oirs rivière Gratien, Mob : 79 923 134 1 associat. 100 100 Administration : 100 38/73

 Bujumbura Rural (communes Péri-urbaines)

 Commune Mutimbuzi

N° Association Site Superficie irriguée Nbre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) louée/Administ29 Femmes/Total aménagés pédales 1 ADGA30 Gatumba 4 000 12 000 Loué 300/350  0 Arrosoir Eau de rivière Nyabenda Rubin, Mob : 79 765 488/ 75 550 636 2 Abaziramugayo Gatumba 600 600 Propre : 200 8/24  0 Arrosoir Eau de rivière Nicimpaye Rémy, Mob : Location : 400 75 486 436 3 Vyukunture Gatumba 820 820 Loué 11/41  0 Arrosoir Eau de rivière Bizindavyi Datus, Mob : 75 486 436 4 Dufatane munda Gatumba 200 200 Loué 23/25  0 Arrosoir Eau de rivière

5 Twizerekazoza Gatumba 150 300 Loué 18/20  0 Arrosoir Eau de rivière Niyibishaka Concilla 6 Tugwizumwimbu Gatumba 100 300 Loué 45/48  0 Arrosoir Eau de rivière Pimbi Marin, Mob : 78 867 935 7 Tugwizumwimbu Gatumba 172 172 Propre : 100 35/39  0 Arrosoir Eau de rivière Kamikazi sholastique, Loué : 72 Mob : 78 237 752 8 COMAFASI Gatumba 50 200 Loué 45/60  0 Arrosoir Eau de rivière

28 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 29 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 30 Association pour le Développement Agricole de Gatumba

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N° Association Site Superficie irriguée Nbre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ louée/Administ31 maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) Femmes/Total aménagés pédales 9 Tujehamw’abapfakazi Rubirizi 125 150 Propre : 50 7/10 0 0 Arrosoir Eau de rivière BANDYATUYAGA Loué : 100 Ecoulement Perpétue :79 779 150

10 Ndoreratujane Rubirizi 50 100 Propre : 50 25/45 0 0 Arrosoir Eau de rivière SINIREMERA Elie Loué : 50 79194602/79689075 11 Ivunumusase tuduzikivi Rubirizi 200 400 Loué 4/7 0 0 Arrosoir Eau de rivière BANZIRA Athanasie : 79 295 400 12 Ubumwebwiterambere Maramvya 120 130 Loué 10/10 0 0 Arrosoir Eau de rivière NEEMA Tabu Ecoulement 79 900 456 13 Kerebukaturererimfuvyi Maramvya 150 200 Loué 18/18  0 Arrosoir Eau de rivière NTIBAMPAMATE Jacqueline 14 Twonsibibondo Maramvya 50 100 Loué 18/18 0 0 Arrosoir Eau de rivière NTAMATUNGIRO Euphrasie 15 Turimiribibondo Maramvya 100 150 Loué 14/16 0 0 Arrosoir Eau de rivière MANIRAMBONA Julienne

16 Abavukanyidufashanye Maramvya 50 75 Loué 23/25 0 0 Arrosoir Eau de rivière KAZIRI Régine Ecoulement 79 326 595 17 Kenyeradukore Gatumba 50 200 Loué 30/60  0 Arrosoir Eau de rivière 18 Urunani rwo Rukaramu 100 300 Loué 90/120 0  Arrosoir Eau de rivière gukorerahamwe 19 Abatihebura Rukaramu 50 200 Loué 21/24 0  Arrosoir Eau de rivière Ecoulement 20 Turwanyubukene Rukaramu 35 135 Loué 30/45 0 0 Arrosoir Eau de rivière 21 IABIRU Rukaramu 72 172 Loué 5/18 0 0 Arrosoir Eau de rivière

22 Twitezimbere Maramvya 150 300 Loué 6/17 0  Arrosoir Eau de rivière 23 APECEM Maramvya 150 300 Loué 5/15 0 0 Arrosoir Eau de rivière 24 Vyukunture Mutimbuzi 200 200 Loué 11/41 0 0 Arrosoir Eau de rivière Bizindavyi Datus : Ecoulement 75 656 454. 25 Abazirumugayo Mutimbuzi 250 250 Loué 23/60 0 0 Arrosoir Eau de rivière Albin: 75 130 297. 26 Turemeshamahoro Rukaramu 50 50 Loué 9/13 0 0 Arrosoir Canaux Nsengiyumva Rémy : d’irrigation 79 485 529 27 Tugwizibikorwa Mubone 250 500 Loué 30/50  0 Arrosoir Ecoulement NINDEREYE Joselyne : Eau de rivière 79998741 27 associations 7844 18 054 Propre : 400 864/1219 Loué : 18 404

31 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas

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 Commune Nyabiraba

N° Site Superficie irriguée Nbre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) louée/Administrat32 Femmes/Tot. aménagés pédales 1 Twizerane Kizunga 400 400 Propre : 250 12/25 0 0 Arrosoir Ecoulement NIRAGIRA Diomède : Loué : 150 79245050 2 AHDFK 33 Kizunga 500 500 Loué : 250 5/15 0 0 Arrosoir Ecoulement Masabarakiza Alexis Propre : 250 Mob ; 77 031 124 3 Abakenyererakivi, Kizunga 150 150 Loué : 100 23/24 0 0 Arrosoir Ecoulement Ntahobatankura Propre : 50 Concilie : 77 074 684 4 Tujehamwetwiyung Kizunga 100 100 Loué 54/54 0 0 Arrosoir Ecoulement Ndabashinze Protais unganye, (Vice) : 77 095 965 5 Twiyungunganyetug Kizunga 100 100 Loué 8/15 0 0 Arrosoir Ecoulement Nimpagariste Amélie wanyinzara, 6 Dufashanyekugwizu Kizunga 400 400 Louée 10/17 0 0 Arrosoir Ecoulement Barimwotubiri Déo mwimbu. 7 SOMERU34 Ruvumu 200 200 Propre 25/40 0 0 Arrosoir Eau de rivière Régine 8 Twiyungunganye ; Matara 300 300 Loué 33/33 0 0 Arrosoir Ecoulement Ndayirore Jocelyne. Mob : 77 859 524 9 Twitezimberabaken Nyabiraba 400 400 Loué 25/25 0 0 Arrosoir Eau de rivière Bazirutwabo Jacqueline. yezi, 10 Jijukatuboniterambe Nyabibondo 200 200 Loué 20/30 0 0 Arrosoir Eau de rivière Nicimpaye Yolande re, 11 Shishikara, Nyabibondo 100 100 Propre 14/20 0 0 Arrosoir Eau de rivière Ndimumuryango Claver : 77 858 200 12 Turanyubkene, Mayemba 200 200 Loué 16/23 0 0 Arrosoir Eau de rivière Minani Marcien 11 assoc. 3050 3050 Propre: 850 245/321 Loué : 2200

32 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 33 Association des Hommes et des Femmes de Kizunga), Colline Kizunga 34 SOMERU : Soutenons les Ménages de Ruvumu FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 36

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 Commune Kanyosha (Bujumbura Rural)

N° Association Site Superficie irriguée Nbre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) louée/Administr Femmes/Total aménagés pédales ation35 1 Abasangirakivi36 Kanyosha 70 70 Loué 108/114 0 0 Arrosoir Ecoulement BAZIRUWIHA Ladislas 2 Associations de Buhonga 100 100 Loué 16/16 0 0 Arrosoir Eau de rivière Nimpagaritse Justine : guides du Burundi 79 917 533 3 Dushigikirane Kirombwe 5 5 Loué 15/15 0 0 Arrosoir Eau de rivière NTAHOMVUKIYE Delphine 4 Twikenure Kirombwe 10 10 Loué 36/46 0 0 Arrosoir Eau de rivière BANGURAMBONA Lambert : 79583544 5 Dufashanye Kambumba 20 20 Loué 25/25 0 0 Arrosoir Eau de rivière MANIRAKIZA Gloriose : 79580066 6 AFVKA37 Nyamaboko 50 50 Loué 150/150 0 0 Arrosoir Eau de rivière MURWAKERA Marguerite : 79984422/77838106 7 Mukamba Mboza 8 8 Loué 5/15 0 0 Arrosoir Eau de rivière NIZEYIMANA J.Bosco : 79220683 7 associat. 263 263 Loué : 263 355/381

35 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 36 L’association cultive également les fleurs sur une superficie de 36 ares. 37 Association des Veuves de la Commune Kanyosha

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 Commune Isale

N° Associatio Site Superficie irriguée Nbre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts ns Emblavée Potentielle Propre/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) louée/Admini38 Femmes/Total aménagés pédales 1 Tugwizumwi Rushubi 50 50 Loué 4/10 0 0 Arrosoir Ecoulement Bivugire Pascal, Hakizimana mbu Elie : 78 268 112 2 Tugwanyinz Bibare 100 100 Loué : 94 6/12 0 0 Arrosoir Ecoulement Ngendakumana ara Propre : 6 Révérien, 79 859 244 3 Humurakibo Rushubi 250 250 Loué 40/40 0 0 Arrosoir Ecoulement Ndiwenabo Cathérine, Mob : ndo 79 300 268 4 Tuduzikivi Kigezi 100 100 Administration 16/17 0 0 Arrosoir Eau de rivière Nyandwi Valerie, Mob : 79 545 821 5 Twiteturure Ruyange 100 100 Loué 16/18 0 0 Arrosoir Ecoulement Ngendakumana Constance : 79 076 725 6 Tugwanyub Isale 100 100 Loué 20/22 0 0 Arrosoir Rivière Nimbona Béatrice ugaragwa 7 Duhuzimiga Isale 200 200 Loué 25/25 0 0 Arrosoir Rivière Barayandema Cathérine mbi 8 ADDF39 Rubingo 100 100 Loué 8/12 0 0 Arrosoir Ecoulement Ndikumana Jacqueline, Mob : 79 246 958 9 Urunanidute Isale 900 900 Loué 436/436 0 0 Arrosoir Rivière Hatungimana Agathonique : rimberabake 79290207 nyezi 10 Tujijuke Isale 50 50 Loué 10/10 0 0 Arrosoir Rivière Nahimana Marie 11 Tugenderub Isale 100 100 Loué 18/20 0 0 Arrosoir Rivière Rwajekera Colonalie untu 11 associa. 2050 2050 Propre : 6 599/622 Administ : 100 Loué : 1944

38 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 39 Association pour la Défense des droits des femmes)

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 Commune Mubimbi

N° Associations Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) louée/Administration40 Femmes/Total aménagés pédales 1 Abanamarimwe Muhororo 200 200 Louée 20/27 0 0 Arrosoir Eau de rivière Niyongendako Evariste: 71 155 189 de Libérat 2 Tugwizibikorwa Mubimbi 400 400 Propre : 200 5/9 0 0 Arrosoir Eau de rivière Bucumi Bazire Loué : 200 3 Duhanurane Mubimbi 200 200 Propre 9/10 0 0 Arrosoir Eau de rivière Manirampa Josephine, 4 Terigiti Mageyo 100 100 Propre 18/22 0 0 Arrosoir Eau de rivière Nzirubusa Révérien,

5 Sanganyangabu Mageyo 250 250 Propre 4/7 0 0 Arrosoir Eau de rivière Nzeyimana Imelde, Mob : ro 79 007 501 6 ADVO41 Mubimbi 300 300 Loué 18/18 0 0 Arrosoir Eau de rivière Baranyitondeye Janvière : 79 535 408 6 associat. 1450 1450 Propre : 750 74/93 Loué : 700  Commune Kabezi

N° Association Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) louée/Administ42 Femmes/Total aménagés pédales 1 Turwanyubug Kabezi 50 50 Loué 14/30 0 0 Arrosoir Eau de rivière BRAHUNGIZWA Malcien : ararwa 71320752 2 Girumwete Kabezi 2 6 Loué 15/17 0 0 Arrosoir Eau de rivière NTAMAZENGURUKIRO Radegonde : 3 Guide du Kabezi 5 10 Loué 45/45 0 0 Arrosoir Eau de rivière MBONIMPA Masine: Burundi 79351426 4 Ikibiri Kabezi 40 100 Loué 6/16 0 0 Arrosoir Ecoulement HAKIZIMANA Vital : d’eau 79166416 5 Ikibiri Kabezi 15 22 Loué 13/33 0 0 Arrosoir Eau de source NIYONZIMA Laurent : c’iterambere 77 857 561

40 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 41 Association pour les Droits des Veuves et Orphelins-Koratwitezimbere 42 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas

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N° Association Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) louée/Administ43 Femmes/Total aménagés pédales 6 Twunguranub Kabezi 15 25 Loué 4/12 0 0 Arrosoir Robinet NDAYIZIGIYE Alexis : umenyi 77 716 872 7 Twigumye Kabezi 6 46 Loué 17/20 0 0 Arrosoir Eau de la NYANDWI Violette : source 79729513 8 Duharanireka Kabezi 3 8 Loué 8/20 0 0 Arrosoir Canal KIMPAKA Domitile : zoza d’irrigation 79587628 9 Tuduzikivi Kabezi 4 14 Loué 26/26 0 0 Arrosoir Eau de NIZIGAMA Judith : robinet 79430652 10 AONA Kabezi 15 115 Loué 8/12 0 0 Arrosoir Eau de rivière BARAGASIKA Jacques :

11 Dushigikirane Migera 2 3 Propre 25/26 0 0 Arrosoir Eau de rivière NDARUSANZE Etienne : 79886503 12 Kora Migara 80 80 48 : Loué 14/20 0 0 Arrosoir Eau de rivière KABURA Rémy : 71106875 32 : propre 13 Mpuzabarimyi Kabezi 28 28 Loué 28/33 0 0 Arrosoir Ecoulement NKENAHORURI Ignace : d’eau 79061169 14 Dukomezibiko Rugembe 80 100 80 : propre 43/43 0 0 Arrosoir Eau de rivière NGENDAKURIYO rwa 20 : loué Générose 15 Shirukubute Rugembe 12 12 Loué 25/25 0 0 Arrosoir Eau de source NAHISHAKIYE Georgette : 77094512 16 Twungurane Rugembe 96 96 Propre 23/26 0 0 Arrosoir Eau de source NIYUMUREMYI Prime : 71110437 17 Dufashanye Gakungw 50 50 Loué 14/27 0 0 Arrosoir Eau de rivière GIRUKWISHAKA Célestin : e 79953271 18 Dushayurane Rugembe 37 37 22 ares : propre 9/12 0 0 Arrosoir Eau de rivière NIMBONA Josiane : 15 ares : Loués 79941522 18 assoc. 540 802 Propre : 233 328/439 Loué : 569

43 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas

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 Provinces de Bubanza (Communes Péri-urbaines)

- Commune Gihanga

N° Association Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/louée/Ad maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) ministration44 Femmes/Total aménagés pédales 1 IDGE45 Buringa 6500 6500 Administration 116/180 0 0 Canaux Eau de Mbonabuca Donatien Mob : d’irrigation Rivière 79 981 194 2 ACEPE46 Gihanga V2 150 200 Propre 10/15 0  Arrosoir Canaux NAHAYO Libère d’irrigation 79 347 739 3 Twitezimbere n°1 Gihanga 300 300 Propre 20/20 0  Arrosoir Canaux Habonimana Marie, Mob : d’irrigation 4 Vyizigiro Rugunga 200 200 Propre 18/20 0 0 Arrosoir Canaux NZOKIRA Daniel d’irrigation 79 674 363 5 ECOFA Rumotomot 350 800 Propre 32/37 0 0 Arrosoir Canaux TUBIREBE Bernard o d’irrigation 79 223 249 6 SPEAP Rugunga 50 150 Loué 20/24 0 0 Arrosoir Eau de RURAKENGEREZA Twungubumwe rivière Adélaïde : 76 574 076 7 Kazoza keza Buringa 500 760 Propre 15/27 0 0 Arrosoir Eau de MBAYAHAGA Antoine k’abana rivière 79 932 452/77 733 767 8 Garukirabagowe Buringa 4000 4000 Propre 16/18 0 0 Arrosoir Eau de NAHIMANA Marguerite rivière 79 092 075/79300827 9 Inyange Gihanga 100 200 Propre 28/28 0 0 Arrosoir Canaux NDORIKWIGIRA d’irrigation Immaculée : 79 879 723 10 Ntiwikumire Buringa 300 300 Propre 24/25 0 0 Arrosoir Canaux KAMARANYOTA Viviane mukenyezi d’irrigation 71 106 189

44 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 45 Intégration de la Dimension Genre dans l’Emploi 46 Association des Cultivateurs et des éleveurs pour la protection de l’environnement FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 41

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N° Association Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/louée/Ad maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) ministration47 Femmes/Total aménagés pédales 11 Tugarukire Gihanga 150 152 Propre 22/24 0 0 Arrosoir Canaux MANIRAKIZA Emmanuel uburumyi, ubworozi d’irrigation 71 351 978 12 Turwanemunda Rumotomot 40 90 Loué 39/39 0 0 Arrosoir Canaux KWIZERIMANA Evelyne o d’irrigation 79 151194 13 Tuduzukivi Buringa Buringa 40 40 Loué 19/20 0 0 Arrosoir Eaux de NTABANGANA Pascasie : rivière 79 631 000 14 Twitezimbere Buringa 50 200 Propre 3/20 0 0 Arrosoir Eau de NDUWIMANA Jean rivière 79 434 007 15 ACD Buringa 100 100 Loué 20/25 0 0 Arrosoir Eau de NDUHIRUBUSA Jeannine Tugwanemunda rivière 79 681 234 16 Dukoresibidukikije Murira 200 400 Loué 4/14 0 0 Arrosoir Canaux HAVYARIMANA Serges village d’irrigation 79 20 60 78 17 Ntiwikumire Gihanga 50 50 Loué 15/20 0 0 Arrosoir Canaux NDUWIMANA Assumpta d’irrigation 79 210 079 18 Dusangirijambo Murira V2 100 150 Loué : 75 14/20 0 0 Arrosoir Canaux NDAYIZEYE Jean Propre : 75 d’irrigation 79 551 870 19 RAFIGI48 Gihanga 50 50 Loué 17/17 0 0 Arrosoir Canaux NAHIMANA Catherine d’irrigation 79 114 325 20 Twiyungunganye Kinwanuma 150 200 Loué 13/25 0 0 Arrosoir Eau de HABONIMANA Salvator rivière 79 40 90 90 21 Albinos Agakiza Gihanga 100 100 Loué 9/20 0 0 Arrosoir Canaux NDAGIJIMANA Débock d’irrigation 79 626 665 22 Rukoko Buringa III Buringa 50 100 Propre 17/21 0 0 Arrosoir Canaux NIYONZIMA Emelyne d’irrigation 77 824 994 23 Rukoko Buringa IV Buringa 90 90 Propre 14/16 0 0 Arrosoir Eau de NISHIMWE Mireille rivière 79 070 978 24 Rukoko Buringa I Buringa 100 200 Propre 18/21 0 0 Arrosoir Eau de GAHUNGU Emmanuel rivière 77 764 045 25 Rukoko Buringa V Buringa 40 40 Loué 17/20 0 0 Arrosoir Eau de NIJIMBERE Florence rivière 71 169 330

47 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 48 Rassemblement des Femmes Instruites de Gihanga

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N° Association Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/louée/Ad maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) ministration49 Femmes/Total aménagés pédales 26 Rukoko Buringa II Buringa 50 50 Loué 16/20 0 0 Arrosoir Eau de NZEYIMANA Cassilde rivière 71 394 491 27 Garukira Murira V2 100 150 Propre 30/30 0 0 Arrosoir Eau de NAHIMANA Marie Chantal : abakenyezi rivière 79 336 162 28 Garukirimfuvyi Centre 200 200 Loué 22/25 0 0 Arrosoir Canaux NZOYISENGA Suzane Gihanga d’irrigation 79 709 898 29 Urunani kazoza Buringa 200 200 Loué 45/105 0 0 Arrosoir Eau de HABONIMANA Tharcisse katagira imbibe Gatumba 100 100 Propre rivière 79 610 866/77 743 881 30 BENEDINATA 100 200 Propre 17/25 0 0 Arrosoirs Canaux NZOBIRONDERA Elie d’irrigation 77739 819/76749223 31 Fashabandi Buringa 50 200 Propre 10/20 0 0 Arrosoir Eau de BIZUMUREMYI Laurent : rivières 79 928 636 32 Duhuze Centre 150 250 Loué : 50 9/15 0 0 Arrosoir Canaux MUKORERUHORAHO Gihanga Propre : 200 d’irrigation Désiré : 79 035 128 33 Tugwizumwimbu Buringa 1500 1500 Propre 9/35 0 0 Arrosoir Eau de KADUGA Gaspard : rivières 79 633 897 34 Tubanguke Rumotomot 200 200 Propre 3/19 0 0 Arrosoir Canaux SUNZU Sébastien : o d’irrigation 79 611 328 35 Dukomezubucuti Gihanga 300 400 Loué : 100 15/25 0 0 Arrosoir Canaux NDUWIMANA Egide : Propre : 300 d’irrigation 79 872 921 36 Twogorore Village 2 200 300 Propre 7/15 0 0 Arrosoir Canaux SASA du village II d’irrigation 37 Komezibikorwa Buringa 100 100 Loué 15/30 0 0 Arrosoir Canaux NDAYISABA Jean : village III d’irrigation 79 053 361 38 Twizerane Buringa 50 50 Loué 23/25 0 0 Arrosoir Canaux NGENDAKUMANA Noëlla : d’irrigation 79 832 850 39 Dukorerehamwe Busongo 100 200 Propre 15/25 0 0 Arrosoir Canaux NYANDWI Pascal : d’irrigation 79 204040 40 Twungubumwe1 Buringa 100 100 Loué 15/20 0 0 Arrosoir Eau de SINDAYIGAYA Girbert : rivière 75 728 365/79 738 365 41 Komezubucuti Gihanga 100 100 Propre 14/20 0 0 Arrosoir Eau de Uwihaye Floribert : rivière 76 595 529

49 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas

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N° Association Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/louée/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) Administration50 Femmes/Total aménagés pédales 42 ARAPE51 Gihanga 200 200 Propre : 150 12/20 0 0 Arrosoir Canaux GAHUNGU Samson : Loué : 50 d’irrigation 79 204 871 43 Twitezimbere Gihanga 18 18 Loué 7/17 0 0 Arrosoir Eau de Antoine Cishahayo : rivière 79 313 844 44 Ingo Twiyunge Gihanga 350 450 Propre 15/25  Pompes à Arrosoir Eau de Président : NINDORERA pédales rivière Félix : 79 739 503 45 Turemeshamahoro Gihanga 150 150 Propre 9/13 0 0 Arrosoir Eau Président : d’irrigation Nsengiyumva Rémy : 79 485 529 Assoc : 45 18078 20490 Admin : 6500 848/1245 Propre : 11777 Loué : 2213

- Commune Mpanda

N° Assoc. Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) louée/Administ52 Femmes/Total aménagés pédales 1 Abaduzakivi Nyamabere 100 100 Loué 30/30 0 0 Arrosoir Eau de rivière Nigarura Antoinette : 79 164 257 2 Ntabarirumukene Gihwazi 100 100 Loué 22/34 0  Arrosoir Eau de rivière NITUNGA Christine : I 79 896 928 3 Dusangire akabisi Nyamabere 100 100 Loué 25/25 0 0 Arrosoir Eau de rivière NGERAGEZE Judiith : n’agahiye 79 914 168 4 Menya ukore GahwaziII 50 50 Loué 7/20 0 0 Arrosoir Eau de rivière NIBIGIRA Dominique : 79 261 144 5 Dukingirisi Nyomuyi 50 50 Loué 10/34 0 0 Arrosoir Eau de rivière NTACOBATINYA Vianney : 79 227 254

50 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas 51 Association pour la Réhabilitation Agro-Pastorale et Environnementale 52 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 44

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N° Assoc. Site Superficie irriguée Nombre de Types d’irrigation parcellaire Qualité de Contacts Emblavée Potentielle Propre/ maraîchers Puits Pompes à Autres l’eau (ares) (ares) louée/Administ53 Femmes/Total aménagés pédales 6 Twiyunge Gifurwe 100 100 Louée 70/120 0  Arrosoir Canal Gifugwe BUKURU Gérard : Dusanuranire 7 Twikenure Murengeza 50 50 Propre 23/24 0  Arrosoir Rivière Mpanda Kigeme Benoite : 79 224 912 8 Garukira agateka Murengera 125 125 Loué 25/26 0 0 Arrosoir Rivière Mpanda Sinzumusi Joséphine : k’abakenyezi 79 206 375 8 assoc. 675 675 Propre : 50 212/313 Loué : 625

53 Cette information me permet d’analyser si la superficie est sécurisée ou pas FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 45

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Annexe 2

Tableau 4 : Liste des associations maraîchères bénéficiaires d’un crédit54 de production, de transformation et de vente55 N° Association Membres Description Femme Hommes Total 1 Dukomezibikorwa 28 5 33 C’est une association se trouvant dans la commune Kabezi. Son président est NGENDAKURIYO Générose 2 Twungurane 23 3 26 C’est une association se trouvant dans la commune Kabezi. Son président est NIYUNGEKO Pierre : 71110437 3 IDGE56 116 64 180 C’est une association se trouvant dans la commune Gihanga. Son Président est Mbonabuca Donatien Mob : 79 981 194 4 Ntuma 9 0 9 C’est une association de la commune Buterere. Son président est Bambara Marceline : 75 387 712 5 ARBU57 8 7 17 C’est une association de la commune Dushigikirane Buterere. Son président est NAHAYO Audace :79 363 697 6 Kerebukaturwanyinzara 18 2 20 NDABAZANIYE Elisabeth : 79 556 835 / 75 645 181 7 ABANIKI58 84 0 84 Georgette Mahwera 79992 284/79463149 8 CHRISTA FLORE59 10 0 10 NGARUKO Christine : 79 972 563

54 Les adresses et contact des IMFs sont données dans la première annexe du premier rapport 55 D’après les informations collectées auprès du personnel d’appui aux associations horticoles, certaines associations qui n’ont pas pu rembourser les crédits contractés ont eu peur de signaler qu’elles ont bénéficié ces crédits 56 Intégration de la Dimension Genre dans l’Emploi 57 Association des Rapatriés de Buterere 58 Abakenyezi b’Amahoro n’Iterambere mu Kinama 59 L’association cultive des légumes, mais également des feurs

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Annexe 3

Tableau5 : Liste des producteurs de semences horticoles locales existants N° Association Membres Description Femme Hommes Total 1 Champs Fleuris 6 4 10 - Président : Midende Gertrude (Tél : 79 404 002), la pépinière se trouve dans la Commune Gihosha, entre la rivière Ntahangwa et le campus Mutanga de l’Université du Burundi 2 INSTRADIBU60 10 10 20 Elle a des pépinières à côté du stade Prince Louis Rwagasore. L’Association a des antennes à Kayanza et Muyinga. Président : RUJENDE Léonce : Mob : 79 902 742. 3 INGATA 18 5 23 Elle est localisée à Mutanga Nord. Elle a des pépinières fruiticoles. Président : HEKA Bernard, Mob : 79 931 104. 4 CAREPED61 (). 1 3 4 Les 4 personnes sont membres du Bureau Exécutif. Elle a des antennes en communes Mubimbi, Isale, Kanyosha, Nyabiraba. Son Réprésentant légal est Monsieur Sambira, Mob : 79 946 557. 5 Urukundo 50 60 110 L’association se trouve dans la commune Kamenge n’iterambere (Président : Diallo, Mob : 79 917 659), Vice : Bosco, Tél ; 79 841 385 6 NIYONZIMA 11 6 17 Il est localisé à la colline Ramba de la commune Kabezi. Onesphore Le propriétaire privé est NIYONZIMA Onesphore : 79 621 935 7 Turwanyubugarar 14 16 30 Elle est localisée à la colline Migera de la commune wa Kabezi. Le président de l’association est Muhitira Chantal : 8 MIKA62 3 2 5 L’association se trouve dans la commune Kinindo, Q. Kibenga. Son Président est MPITA Polycarpe : 79 872 956 9 Abanamarimwe 20 7 27 L’association se trouve dans la commune Mubimbi. Elle a une pépinière des fruits. Son Président est Libérat : 71 155 189 NB :

- Les semences maraichères en multiplication dans les pépinières sont : les choux, les oignons, les aubergines, les tomates, les poivrons, les poireaux.

60 Association Nouvelle Stratégie pour le Développement Intégré au Burundi 61 Collectif d’Associations pour la restauration de l’environnement et la promotion du Développement 62 L’association a des pépinières des fruits et des fleurs FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 47

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Tableau 6 : Liste des pépinières existantes N° Association Membres Description Femme Hommes Total 1 Champs Fleuris 6 4 10 - Président : Midende Gertrude (Tél : 79 404 002), la pépinière se trouve dans la Commune Gihosha, entre la rivière Ntahangwa et le campus Mutanga de l’Université du Burundi 2 INSTRADIBU 63 10 10 20 Elle a des pépinières à côté du stade Prince Louis Rwagasore. L’Association a des antennes à Kayanza et Muyinga. Président : RUJENDE Léonce : Mob : 79 902 742. 3 INGATA 18 5 23 Elle est localisée à Mutanga Nord. Elle a des pépinières fruiticoles. Président : HEKA Bernard, Mob : 79 931 104. 4 CAREPED64 1 3 4 Les 4 personnes sont membres du Bureau Exécutif. Elle a des antennes en communes Mubimbi, Isale, Kanyosha, Nyabiraba. Son Réprésentant légal est Monsieur Sambira, Mob : 79 946 557. Elle dispose des pépinières fruiticoles au quartier Gasekebuye. Le bailleur est le Ministère de l’environnement. 5 Urukundo n’iterambere 50 60 110 L’association se trouve dans la commune Kamenge (Président : Diallo, Mob : 79 917 659), Vice : Bosco, Tél ; 79 841 385 6 NIYONZIMA 11 6 17 Elle est localisée à la colline Ramba de la commune Onesphore Kabezi. Le propriétaire est NIYONZIMA Onesphore : 79 621 935 7 Turwanyubugararwa 14 16 30 Elle est localisée à la colline Migera de la commune Kabezi. Le président de l’association est Muhitira Chantal : 8 MIKA65 3 2 5 L’association se trouve dans la commune Kinindo, Q. Kibenga. Elle a une pépinière des fruits et des fleurs. Le président est MPITA POLYCARPE :79 872 956 9 Abanamarimwe 20 7 27 L’association se trouve dans la commune Mubimbi. Elle a une pépinière des fruits. Son Président est Libérat : 71 155 189 NB

- Les plants fruitiers en multiplication sont : les Manguiers, les Citronniers, les orangers, les avocatiers, les Goyaviers, les Néfliers et les faux Manguiers, les pruniers de japon, les maracuja.

Tableau7 : Liste des fabricants des outillages agricoles existants N° Nom Description 1 Association ABIYUNZE Président : Banyihishako Fabien, Mob : 79 974 674. Elle fabrique les arrosoirs, les Brouettes et les seaux. Elle se trouve dans la commune Kamenge. 2 Association FAGE Elle se trouve en commune Kamenge. Président : Niragira Zacharie, Mob : 79 909 775. Elle fabrique les arrosoirs, les Brouettes et les seaux. Elle se trouve en commune dans la commune Kamenge.

63 Association Nouvelle Stratégie pour le Développement Intégré au Burundi 64 Collectif d’Associations pour la restauration de l’environnement et la promotion du Dévelopement 65 L’association a des pépinières des fruits et des fleurs FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 48

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Annexe 4

Tableau 8 : Liste des Boutiques d’intrants existants N° Nom Description 1 BCS (Burundi Commercial Elle vend des produits vétérinaires, pesticides, semences, Society, LDT engrais chimiques et le materiel de laboratoire. Tél : 22 24 96 56/ Mob : 76 662 177 2 CHM : Business Center Elle vend des produits Phytosanitaires, des semences maraîchères et matérielles agricoles. Elle dispose d’un Kioque au centre ville de Bujumbura appelé Kioque de l’Agriculteur. Le Directeur de CHM est Charles NDAYISHIMIYE, Tél : 22 21 78 80/ Mob : 77 75 00 54. 3 AVET Elle vend des produits phytosanitaires, des engrais chimiques et du matériel aratoire. Elle est localisée sur la route Musaga en face de la Cathédrale.

Tableau 9 : Liste des légumes et fruits transformés sur place N° Nom Description Contact 1 Fruits Tous les fruits existants au Burundi peuvent être transformés en jus ou confiture au CNTA. Données recueillies au CNTA de la 1.1 Maracoudja Transformé en jus part de : 1.2 Papayer Jus ou confiture 1.3 Ananas Jus NTAHOMVUKIYE Stany : 1.4 Orange Jus Tél : 79 935 575 1.5 Fraise Confiture 1.6 Mangue Confiture 2 Légumes 2.1 Tomates Purée ou concentré de tomate 2.2 Feuille de manioc Transformation par séchage 2.3 Fauille de courges Transformation par séchage

Tableau 10 : Liste des périmètres maraîchers N° Nom Superficie Axe Inscrit sur carte de la ville Analyse de la qualité (ares) de l’eau 1 IDGE66 6 500 ND Commune Gihanga Eau des canaux d’irrigation 2 Périmètre Mugerero , 204 000 ND Commune Gihanga Eau des canaux périmètre SRDI (Ouest d’irrigation Mpanda) 3 Périmétre Mutimbuzi, 170 000 ND Commune Gihanga Eau des canaux périmètre SRDI (Est d’irrigation Mpanda) Total 380 500 ND : Données non disponibles

NB : Ce sont des périmètres rizicoles, mais après la récolte du riz, les associations ont tendance à pratiquer le maraîchage comme culture de contre saison.

66 Intégration de la Dimension Genre dans l’Emploi

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Tableau 11 : Liste des sites bénéficiaires des ouvrages hydro-agricoles N° Site Superficie Bénéficiaires Types (ares) Associations Maraîchers d’aménagement (Femme/Total) 1 Buringa (Gihanga) 6500 IDGE67 116/180 Ouvrages hydroagricoles (canaux d’irrigation) 2 Périmètre Mugerero , 170 000 Plusieurs Données non encore Ouvrages périmètre SRDI (Ouest associations disponible hydroagricoles Mpanda) (canaux d’irrigation) 3 Périmétre Mutimbuzi, 204 000 Plusieurs Données non encore Ouvrages périmètre SRDI (Est Mpanda) associations disponible hydroagricoles (canaux d’irrigation)

Annexe 5

Tableau 12 : Liste des associations bénéficiaires d’une formation en production horticole N° Association Thèmes Durée Nbre de participants Type Contact (jrs) F H T

1 AVCOS Champ Ecole Paysan 10 7 17 Formation action 79 900 450 (FFS)68

2 AADK Champ Ecole Paysan (FFS) 11 - 11 Formation action -

3 Akimuhana Champ Ecole Paysan (FFS) 10 2 12 Formation action -

4 Koriciza Champ Ecole Paysan (FFS) 19 2 21 Formation action 79 462 275

5 TUTI Champ Ecole Paysan (FFS) 10 7 17 Formation action 78 221 099

6 Ntuma Champ Ecole Paysan (FFS) 9 - 9 Formation action 75 387 712

7 APRA Champ Ecole Paysan (FFS) 13 7 20 Formation action 79 294 208 6 jours 8 Kerebukaturw Champ Ecole Paysan (FFS) 18 2 20 Formation action 79 556 835 anyinzara

9 AGHB Champ Ecole Paysan (FFS) 5 3 8 Formation action 79 802 908

10 ARBU- Champ Ecole Paysan (FFS) 10 7 17 Formation action 79 363 697 Dushigikirane

11 Twisunure Champ Ecole Paysan (FFS) 14 9 23 Formation action 79 235 826

NB : Ces formations ont été dispensées dans le cadre du partenariat FAO/BAQN

67 Intégration de la Dimension Genre dans l’Emploi 68 FFS : Farmer Field School FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 50

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Tableau 13 : Liste des écoles bénéficiaires d’un appui69 en jardins scolaires N° Ecole Nombre d’élèves Cultures Partenaire Contacts Fille Garçon Enseignants 1 Lycée Reine de la 415 226 58 Legangalenga, Papayer, Pas de 22 23 20 89 paix de Ngagara. Manguers et avocatiers sur une partenaire. superficie d’1ha. 2 Lycée de NGAGARA 219 815 98 Legangalenga, Choux, Pas de 22232028/ (ex ENE) Aubergine, Poireaux, Papayer, partenaire 79 472 228 Manguiers, Citronniers, Orangers et avocatiers sur une superficie de 3ha 3 Lycée Nyakabiga 360 572 91 Legangalenga, Choux, Pas de Aubergine, Poireaux Papayer, partenaire Manguiers, Citronniers, Orangers, avocatiers, maïs et manioc sur une superficie de 1ha 4 Petit Séminaire de 0 286 86 Legangalenga, Choux, Pas de Econome Kanyosha Aubergine, Poireaux Papayer, partenaire 75 703 022 Manguiers, Citronniers, Orangers et avocatiers sur une superficie d’environ 1 ha, avec une superficie potentielle de 2ha

Tableau 14 : Liste de matériel de vulgarisation existante N° Genre (fiches de Intitulé/description Source fertilisation organique, chimique, pesticides, biopesticide, guide de production, etc.) 1 Fiche technique Comment préparer son champ ? INADES-Formation 2 Fiche technique Comment semer? INADES-Formation 3 Fiche technique Comment protéger les plantes ? INADES-Formation 4 Module de formation Initiation à la gestion pour l’agriculture (comment produire plus, comment INADES-Formation vendre ses produits, les dépenses de l’agriculture, comment faire ses comptes) 5 Module de formation Formation des agents de promotion rurale : [(Vulgarisation agricole et INADES-Formation Formation à l’*Animation Rurale (FAR)] 6 Module de formation Gestion des petits projets INADES-Formation 7 Module de formation Ubuhinga bwo kurima imboga n’ivyamwa FAO ou BAQN 8 Fiche technique Champ Ecole Paysan « Farmer Field Schcool – FFS” FAO ou BAQN

69 Pas encore d’appui externe aux jardins scolaires. FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 51

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Tableau 15: Liste des cultures pratiquées en saison et contre saison N° Nom Saison période Contre saison

1 Tomates A, B et C

1.1 Tanya X

1.2 LBR 50 X

1.3 LBR19-2 X

1.4 F86-2764 X

1.5 Roma X

1.6 Pricious X

1.7 Marglobe X

1.8 Floradel X

2 Aubergines X

2.1 DB3 X

2.2 AB2 X

2.3 Aubergine Africaine Gatumba X

2.4 Aubergine Africaine Kirundo X

2.5 Aubergine Africaine Karuzi X

3 Amalantes X X

3.1 AH-TL X X

3.2 HTT X X

3.3 AC-NL X X

3.4 Lengalenga X X

4 Insogo (Solanacé) X X

4.1 Night Shade X X

5 Haricot vert X X

NB : Il ya beaucoup d’autres légumes cultivées au Burundi mais dont les semences sont importées, il s’agit de : choux, Pructor F1, Concombre, Epinards, Poireaux, Pastèque, Oignons rouge et blancs, Persille, Céleri, carottes, poivrons et choux fleurs.

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Tableau 16 : Liste des intrants utilisés et disponible sur le marché local N° Nom des fertilisants chimiques Nom des Nom des insecticides Nom des outillages fongicides 1 DAP Dithane Dursban Houe 2 Kcl Ridomil Diméthoate Brouette 3 Urée Benlate Orthène Arrosoir 4 NPK Actellic Pulvérisateur 5 Chaux agricoles Deltamethrin 25 g Pompe d’irrigation

Tableau 17 : Liste des semences des légumes locaux produites au Burundi N° Nom Saison période Contre saison

1 Tomates A, B et C

1.1 Tanya X

1.2 LBR 50 X

1.3 LBR19-2 X

1.4 F86-2764 X

1.5 Roma X

1.6 Pricious X

1.7 Marglobe X

1.8 Floradel X

2 Aubergines X

2.1 DB3 X

2.2 AB2 X

2.3 Aubergine Africaine Gatumba X

2.4 Aubergine Africaine Kirundo X

2.5 Aubergine Africaine Karuzi X

3 Amalantes X X

3.1 AH-TL X X

3.2 HTT X X

3.3 AC-NL X X

3.4 Lengalenga X X

4 Insogo (Solanacé) X X

4.1 Night Shade X X

5 Haricot vert X X

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Annexe 7

Tableau 18 : Liste des agrumes exploités N° Nom Saison période Contre saison Contacts période 1 Orangers Données recueillies à l’ISABU 1.1 Paplumus B de la part de : 1.2 Washington B 1.3 Cadenas B NIVYINDIKA Sylvain : Chef 2 Mandaniens de programme a.i fruits et 2.1 Rumonge B légumes. Tél Mob : 2.2 Clémentine B 79 317 246 3 Citroniers B 4 Manguiers A, B et C RUGURANE Jean Diallo : 4.1 Boribo X Technicien à l’ISABU, 4.2 Kent X programme fruits et légumes. Tél Mob : 79 917 659 4.3 Valentia X

4.4 Tomi X 4.5 Haden X 5 Papayers B 6 Goyaviers blanc et rouge B 7 Pruniers de Japon B 8 Maracoudja A et B 9 Avocatiers 9.1 Hace A et B 9.2 Mosso A et B 9.3 Baot 7 A et B 9.4 Baot 8 A et B

Tableau 19 : Liste des Institutions de Crédits agricoles (IMF) N° Structure Crédit agricole Genre IMF Contact 1 FENACOBU 713.739.364 Fbu70 Coopérative [email protected] 22 40 26 19 2 Twitezimbere 677.637.421 Fbu71 Programme [email protected] (transition vers 22245464 Société Anonyme) 3 CECM 18%72 Coopérative [email protected] 22249527

NB : - Il y a des structures qui ont des voles d’octroie des micro crédits, mais qui ne sont pas des Institutions de Microfinance (IMFs) agréées par la Banque de la République du Burundi (BRB). C’est notamment le cas du volet micro crédit de Parmaalimenta. A notre avis, il serait mieux que de telles structures ne soient pas partenaires du projet FAO/HUP, particulièrement dans l’octroie des micro crédits puisqu’ils ne sont pas légalement constitués. Par contre, ce sont des structures qui sont mieux indiqués et expérimentés dans l’encadrement des associations horticoles.

70 Pour l’année 2009 71 En cours de crédit pour l’année 2009

72 Dans le CECM, le montant des crédits n’a pas été spécifié, mais on nous a signalé que 18% des crédits octroyés ont été affectés à l’agri-élevage FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 54

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Tableau 20 : Personnes et sites contactés au cours de la mission Annexe 8

N° Nom et Prénom Tél Institution

1 NIVYINDIKA Sylvain 79 317 246 Chef de programme a.i fruits et légumes à l’ISABU

2 RUGURANE J Diallo 79 917 659 Technicien à l’ISABU Programme fruits et légumes.

3 NTAHOMVUKIYE Stany 79 935 575 CNTA

4 NTANGIBINGURA Béatrice 22 23 20 28 Dir Lycée Reine de la Paix de Ngagara.

5 NIYUKURI Nestor 22 25 28 81 Eglise Anglicane

6 NIYOKINDI Normand 79 997 867 Eglise Anglicane

7 NDAGIJIMANA Ménédore 79 834 463 CARITAS

8 BAVAKURE Gordien 79 970 914 CARITAS

9 Ernest 77 732 388,/22 21 17 8 OAP

10 Frère VYANDARIYE Joseph 22 22 42 01 Dir Lycée Nyakabiga

11 BENDANOKIRA Tharcisse 77 472 228/22 23 20 28 Dir Lycée Ngagara

12 DPAE Bujumbura 71 21 98 54/22 22 13 35 DPAE Bujumbura

13 MPANGAJE Salvator 79 959 288 Chef de Quartier Nakabiga III

14 HAKIZIMANA Gérard 78 848 669 Chef de Cabinet Mairie

15 RURATOTOYE Pauline 75 514 684 Admicom Buterere

16 NDAYISHIMIYE Cyprien 22 25 19 58/79 990 790 Secrétaire Exécutif de RIM

17 MBESHIMINWE Charles 22 21 78 80 / 79 921054 Directeur de CHM

18 RUJENDE Léonce 79 902 742 Représentant Légal de ANSTRADIBU

19 BIMENYIMANA Jean Claude 79 319 528 Technicien forestier de la mairie

20 NDAYISABA Marie Suzanne 22 22 30 66/ 79 922 258 Admicom Rohero

21 BASEKA Damien 22 23 10 05/77 750 649 Admicom Kamenge

22 NAHAYO Libère 79 347 739 Agronome de Gihanga

23 MANIRAKIZA Emmanuel 71 351 978 Agronome de la Commune Gihanga

24 NINDORERA Antoine 77 727 648 Agronome de Nyabiraba

25 NDAYISENGA Eduard 79 594 496 Conseiller socio politique de la commune Mpanda.

26 NTUNZWENIMANA Serges 79 906 128 Agronome de Palmalimenta

27 NTUNGA Salvator 79 958 504 Secrétaire Commune Kinindo

28 INAKANYANA Christine 77 781 923 Administrateur Commune Kinindo

29 KABONAJORO Juvénal 79 901 294 Agronome de la commune Kabezi

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N° Nom et Prénom Tél Institution

30 NDIZIRINDI Léonce 79 941 522 Administrateur de la commune Kabezi

31 BAZIRUWIHA Ladislas 71 335 229 Administrateur de la commune Kanyosha (Buja R.)

32 HARERIMANA J.Claude 79 977 902 / 78 231 592 Agronome de la Commune Kanyosha (Buja Rural)

33 NTIGAHERA Yollande 78 823 251 Représentante de Parmaliimenta

34 Anne Spés 22 21 77 58/ 22 21 84 09 CAFOB

35 RUGERINYANGE Charles 77751083/22 24 94 70 Ex Responsable de BAQN

36 NIJIMBERE Faustin 79 746 303 Responsable du BAQN

37 SINDAYIHEBURA Naomi 79 927 071 Chargée de l’encadrement des associations de la commune Kanysosha

38 BAMPOYE Abraham Aoudou 77 858 858 Administrateur de la Commune Kanyosha

39 HABONIMANA Fidèle 77 745 871 Directeur de l’AVET (Agricoles et Vétérinaires)

40 ARAKAZA Célestin 79 911 461 Responsable des ventes à l’AVET

41 RURATOTOYE Pauline 75 514 684 Administrateur de la Commune Buterere

42 GAHUNGU Désiré 79 333 714 Administrateur de la commune Ngagara

43 KABANO Idi Radjabu 77 774 885 Administrateur de la Commune Buyenzi

44 MBANZENDORE Oda 77 785 754 Vétérinaire de la commune Mpanda

45 NIYONKURU Sefu 79 231 660/77 041068 Agronome de la commune Mpanda

46 KABANO Idi Radjabu 77 774 885 Administrateur de la commune Buyenzi

47 NGERAGEZE Espérence 79 467 827 Administrateur de la commune Bwiza

48 GUHUNGU Désirée 79 333 714 Administrateur de la commune Ngagara

49 NIYONGABO Emmanuel 79 793 305 Administrateur de la commune Cibitoke

50 ICRA73 33-(0)467 04 75 27 - Fax 33- Agropolis International, Avenue Agropolis, 34394 (0)467 04 75 26 Montpellier CX05 - France

[email protected] – http://www.icra-edu.org

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73 Centre International pour la Recherche Agricole orientée vers le développement FAO-HUP-BI/BMH-BUJUMBURA 2011 Page 56