RAPPORT ANNUEL 1980-1981 ... INISTERE DES AFFAIRES INTERGOUVERNEMENTALES

Gouvernement du Québec Ministère des Affaires intergouvernementales Rapport annuel 1980-1981 Ministère des Affaires intergouvernementales Dépôt légal - 1er trimestre 1981 Bibliothèque nationale du Québec 18BN-2-550-02048-0 ©Éditeur officiel du Québec Rapport annuel 1980-1981 Ministère des Affaires intergouvernementales

I0Il Éditeur officiel lai Québeç .

v

Ouébec, le 8 septembre 1981.

Monsieur Claude Vaillancourt Président de l'Assemblée nationale Hôtel du Gouvernement Ouébec

Monsieur le Président, J'ai l'honneur de vous présenter le rapport annuel du ministère des Affaires intergouver­ nementales pour la période du 1er avril 1980 au 31 mars 1981. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'ex­ pression de mes sentiments distingués.

Le ministre, Claude Morin

VII

Québec, le 8 septembre 1981 .

Monsieur Claude Morin Ministre des Affaires intérgouvernementales Hôtel du Gouvernement Québec

Monsieur le Ministre, J'ai l'honneur de vous présenter le rapport annuel du ministère des Affaires intergouver­ nementales pour l'exercice financier 1980­ 1981. Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'ex­ pression de ma considération distinguée.

Le sous-ministre, Robert Normand

IX

Table des matières

Introduction ' . 1 3. Les affaires sociales . 20 3.1 La santé . 20 Chapitre premier: L'organisation ad· 3.2 Le bien-être . 20 ministrative du ministère . 3 33.L' a Justice, . 21 3.4 La protection du consomma- .1. La Direction générale des affaires teu l' ...... 5' 22 canadiennes ...... 3 3.5 L'immigration . 2. La Direction générale des affaires 22 3.6 Le travail et la main-d'oeuvre. internationales...... 6 22 3.7 Les affaires municipales et 3. La Direction générale de l'adminis­ l'habitation ...... 23 tration ...... '.' . 7 3.8 Les droits de la personne . 4. La Direction des communications 8 23 5. La Direction du protocole . 8 3.9 La condition féminine . 24 4. Les affaires éducatives et culturel­ 6. Le Secrétariat du ministère . 8 7. Le Service juridique . 9 les ...... 24 4.1 L'éducation...... 8. Le Service de la comptabilité . 9 24 4.2 Les communications . 25 4.3 Le tourisme, les parcs et la Chapitre deuxième: Les affaires ca· faune . 25 nadiennes ...... 11 4.4 La culture ...... 26 4.5 Les sciences et la technologie 1. Les affaires institutionnelles . 11 26 4.6 Le loisir, les sports et la con- 1 .1 Les affai l'es constitutionnelles 11 dition physique . 27 1.2 L'intégrité du territoire . 13 5. La francophonie hors Québec . 1.3 Les affaires législatives et ju- 27 5.1 Les objectifs poursuivis . diciaires ...... 14 27 5.2 Les réalisations ... '.' . 1.4 Les affaires amérindiennes et 27 6. La coopération interprovinciale . inuit . 14 28 6.1 La coopération avec l'Ontario 1.5 Le Secrétariat des conféren­ 28 6.2 La coopération avec le Nou- ces intergouvernementales veau-Brunswick . canadiennes . 15 29 6.3 La coopération avec le Mani- 2. Les affaires économiques et finan- toba . cières . 15 30 6.4 La coopération avec la Colom- 2.1 Le développement économique 15 bie-Britannique . 2.2 L'industrie...... 15 31 6.5 La coopération avec l'Alberta 2.3 Les transports . 16 31 7. Le Bureau du Québec à Toronto . 31 2.4 Les finances et le revenu . 16 7.1 Les affaires publiques . 2.5 Le développement régional. .. 17 32 7.2 L'information 2.6 L'agriculture . 32 17 7.3 '. L'industrie, le' 't~u'r;~~'e' '~t' 'I~ 2.7 L'environnement . 17 revenu . 2.8 L'énergie et les ressources .. 32 18 7.4 La culture . 2.9 Les statistiques . 19 33 2.10 Les pêches maritimes . 19 8. Le Bureau du Québec à Moncton .. 33 x

8.1 Les affaires acadiennes...... 33 1.4.3 Les organismes inter­ 8.2 Les affaires gouvernementa- gouvernementaux de les...... 34 coopération interna- 8.3 Les relations publiques et tionale...... 66 l'information...... 34 1.4.4 Les organismes non 8.4 Les études et analyses...... 34 gouvernementaux de 9. Le Bureau du Québec à Edmonton. 34 coopération...... 66 1.5 L'Asie et l'Océanie...... 67 1.5.1 Le Japon...... 67 1.5.2 La Chine...... 69 Chapitre troisième: Les affaires inter· 1.5.3 La Corée du Sud. .... 70 nationales...... 37 1.5.4 Taïwan...... 70 1. Les relations bilatérales et multi- 1.5.5 L'Asie du Sud-Est. ... 70 latérales...... 38 1.5.6 La Nouvelle-Zélande. 70 1.1 Les États-U nis ...... 38 1.5.7 Le Pakistan...... 70 1.1 .1 New-York - Washington 39 1.1.2 La Nouvelle-Angleterre 41 1.6 Les organisations internatio- 1.1.3 Le «Midwest»...... 43 nales francophones...... 70 1.1 .4 Le Sud-Ouest...... 43 1.6.1 L'Agence de coopéra­ 1.1.5 Le Sud-Est...... 44 tion culturelle et tech- 1.2 L'Europe...... 45 nique (ACCT) ...... 71 1.2.1 La France...... 45 1.6.2 Le projet de Commu­ 1.2.2 La Belgique...... 48 nauté organique fran- 1.2.3 Les Pays-Bas...... 50 cophone ...... 72 1.2.4 La Grande-Bretagne. . 51 1.6.3 La Conférence des 1.2.5 La Scandinavie...... 51 ministres de l'Éduca• 1.2.6 La République fédéra- tion nationale des pays le d'Allemagne...... 51 d'expression française 1.2.7 L'Italie...... 52 (COFEMEN) ...... 72 1.2.8 Le Portugal...... 53 1.6.4 Le Conseil africain et 1.2.9 L'Espagne...... 53 malgache de l'ensei­ 1.2.10 La Grèce...... 53 gnement supérieur 1.2.11 L'Autriche...... 53 (CAMES)...... 73 1.2.12 La Communauté éco- 1.6.5 La Conférence des mi­ nomique européenne. 53 nistres de la jeunesse 1.2.13 L'Europe de l'Est .... 54 et des sports des pays 1.3 L'Amérique Latine...... 54 d'expression française 1.3.1 Le Mexique ...... 55 (CONFEJES)...... 73 1.3.2 Le Venezuela...... 56 1.6.6 La Conférence des mi­ 1.3.3 Haltl...... 57 nistres de la Justice 1:3.4 Les autres pays...... 58 et le XIIIe congrès de 1.3.5 Les opérations multi- l'Institut international latérales...... 59 de droit d'expression 1.4 L'Afrique et le Moyen-Orient. . 60 française (IDEF) ..... 73 1.4.1 L'Afrique Sud-Saha- 1.6.7 Le Conseil internatio­ rienne ...... 60 nal des radio-télévi­ 1.4.2 L'Afrique du Nord et sions d'expression le Moyen-Orient...... 64 française (CI RTEF) ... 74 XI

1.6.8 L'Association des uni­ 2.3.7 Les organisations et versités partiellement conférences internatio­ ou entièrement de lan- nales à caractère éco- gue française (AUPELF) 74 nomique ...... 89 1.6.9 L'Université des Mu- 2.3.8 La politique des rela­ tants ...... 74 tions économiques in- 1.6.10 Les associations fran- ternationales ...... 89 cophones ...... 74 2. La concertation et les politiques Chapitre quatrième: Les communica· gouvernementales en matière inter- tions...... 91 nationale...... 75 1. Au bénéfice des clientèles extérieu- 2.1 Les affaires éducatives et cul- res ...... 91 turelles ...... 75 1.1 L'information générale et les 2.1.1 L'éducation...... 75 publications...... 91 2.1.2 La culture...... 76 1.2 L' audio-visuel...... 92 2.1.3 Les communications. 76 1.3 Les expositions...... 92 2.1.4 La participation aux 1.4 Les relations avec les média. 93 organisations interna­ 1.5 L'information du corps diplo- tionales du secteu r matique...... 93 éducatif et culturel. .. 77 2. Au bénéfice de la clientèle québé- 2.2 Les affaires sociales et institu- coise...... 93 tionnelles ...... 79 2.2.1 L'élaboration de politi- ques...... 79 2.2.2 La coopération ...... 79 2.2.3 Les congrès et collo- ques internationaux. . 82 2.2.4 La participation aux Les annexes ...... 95 organisations interna­ 1. Les ressou rces budgétai res et leu r tionales des secteurs utilisation...... 95 social et institutionnel 82 2. L'évolution des dépenses du minis- 2.2.5 Les opérations liées tère ...... 96 aux activités du minis­ 3. Le tableau des effectifs globaux au- tère de l'Immigration 31 mars 1981 97 à l'étranger...... 82 4. L'évolution des effectifs au minis- 2.2.6 Les ententes de réci­ tère ...... 98 procité en matière de 5. Le tableau des effectifs à l'exté- sécu rité sociale...... 84 rieur au 31 mars 1981 ...... 99 2.3 La coordination économique. 84 6. La liste des rencontres ou confé­ 2.3.1 L'I ndustrie, le Com- rences fédérales-provinciales ou merce et le Tourisme. 84 interprovinciales pour la période du 2.3.2 L'Agriculture, les Pê­ 1er avril 1980 au 31 mars 1981 .. .. 100 cheries et l'Alimenta- 7. La liste des ententes intergouverne­ tion...... 86 mentales signées pendant l'exercice 106 2.3.3 L'Énergie...... 87 8. La liste des principales manifes­ 2.3.4 L'Environnement. .... 87 tations, visites et événements orga­ 2.3.5 Les ressources...... 88 nisés avec le concours de la direc- 2.3.6 Le secteur coopératif. 88 tion du protocole...... 108

Ministère des Affaires intergouvernementales 1

Introduction

Le présent rapport annuel rend compte de L'annexe 1 rend compte de l'utilisation des l'organisation admi nistrative et des activités crédits disponibles au cours de l'exercice du ministère des Affaires intergouvernemen­ 1980-1981; elle est complétée par l'annexe tales pour l'exercice 1980-1981. 2 qui illustre l'évolution des dépenses du mi­ nistère au cours des huit derniers exercices Le premier chapitre est consacré à la struc­ financiers. ture du ministère: identification des unités administratives et description de leurs princi­ L'annexe 3 donne un tableau des effectifs pales responsabilités. globaux du ministère au 31 mars 1981; la croissance de ces effectifs au cours des six Le deuxième chapitre porte sur les activités dernières années est illustrée par le graphi­ de la Direction générale des affaires cana­ que figurant à l'annexe 4; suit l'annexe 5 diennes, décomposées selon les principales qui précise le lieu d'affectation des effectifs missions de l'État. à l'étranger, selon qu'ils appartiennent au Le troisième chapitre rend compte des acti­ ministère des Affaires intergouvernementales vités internationales du ministère, sous l'an­ ou à d'autres ministères. gle des actions du Québec dans un certain L'annexe 6 est constituée du calendrier des nombre de pays é\rangers et auprès d'orga­ réunions fédérales-provinciales et interpro­ nismes internationaux. Cette partie met éga­ vinciales tenues au cours de l'exercice. Iement en lumière les modes de concerta­ tion développés avec les ministères sectoriels L'annexe 7 fou rnit la liste des ententes inter­ dans la conduite des dossiers internationaux. gouvernementales conclues pendant l'exer­ cice. Le quatrième chapitre présente une synthè­ se" des réalisations de la Direction des com­ L'annexe 8 offre la liste des principales munications. visites et manifestations organisées en sol qLJébécois avec le concours de ·Ia Direction Huit annexes complètent le rapport, sous du protocole. forme de tableaux ou de graphiques.

Ministère des Affaires intergouvernementales 3,

Chapitre premier L'organisation administrative du ministère

Au 31 mars 1981, la structure du ministère Elle coordonne également l'expertise en ma­ était représentée par l'organigramme ci­ tière d'intégrité du territoire. Enfin, elle suit contre. les causes pendantes en matière constitution­ nelle et étudie les projets de loi fédéraux qui peuvent avoir une incidence sur l'exerci­ ce des compétences et priorités québécoi­ 1. La Direction générale ses. des affaires canadiennes - La Direction des affaires économiques La Direction générale des affaires canadien­ et financières nes a pour rôle d'assurer la coordination des activités du gouvernement du Québec Cette direction assure la coordination des dans ses rapports avec le gouvernement dossiers concernant l'activité industrielle, fédéral et les gouvernements des provinces les richesses naturelles, les mines, l'éner­ du Canada. gie, les forêts, l'agriculture, les transports, le développement régional, l'eau et l'environne­ Le personnel, regroupé en directions dont ment. La direction fournit également assis­ chacune est responsable d'un certain nom­ tance aux ministères des Finances et du bre de dossiers apparentés, travaille de con­ Revenu dans leurs relations avec le gouver­ cert avec les ministères sectoriels corres­ nement fédéral. pondants; il participe aux travaux de nom­ breux comités' interprovinciaux et fédéraux­ - La Direction des affaires sociales provinciaux, de même qu'aux conférences ministérielles; il contribue également à l'éla­ La Direction des affaires sociales couvre boration et à la négociation des ententes les secteurs suivants: sécurité du revenu, intergouvernementales entre le Québec et santé et services sociaux, affaires urbaines, les autres gouvernements du Canada. affaires municipales et habitation, travail, main-d'oeuvre, immigration et démographie, Enfin, les directions se partagent le suivi de justice, droits de la personne, protection du, l'évolution conjoncturelle dans les grandes consommateur et condition féminine. Elle régions du pays. . suit aussi les dossiers relatifs à la capitale canadienne et à la région de l'Outaouais. - La Direction des.affaires institutionnelles Cette direction assure également la ,liaison En étroite liaison avec le Service juridique, la fonctionnelle avec le Bureau du Québec à Direction des affaires institutionnelles exer­ Edmonton, ouvert au début de l'année 1980. ce une fonction conseil en matière constitu­ tionnelle. À ce titre, elle conduit toutes re­ cherches utiles, analyse les positions expri­ - La Direction des affaires éducatives et mées par les intervenants sur la scène culturelles politique canadienne, formule des avis et gé­ Outre les affaires éducatives, linguistiques et nère les documents d'appui permettant au culturelles, cette directiona la responsabilité gouvernement de définir ses positions. des dossiers relatifs à la science et à la' 4 Rapport annuel 1980-81

Organisation administrative Adjoint parlementaire ~ Gouvernement du Québec a Ministère des Affaires intergouvernementales , 1 Sous- ,

Direction des communications 1-- ·-----1 1 Service juridique 1-- L _____ --J r-----1 1 Comptabilité 1-- L ___ - - -l,

1 1 Directiol Direction générale des des 1 affaires canadiennes interna Sous-mini~ 1

Direction des affaires Recherche. économiques et f--- financières et Développement -

Direction des affaires éducatives et f--- Affaires culturelles francophones ~I

Direction des affaires 1 sociales ~ Direction de la coordination. économique

Direction des affaires institutionnelles - 1 1 1 Direction Direction Direction États-Unis France Europe Direction des affaires de la francophonie ~ hors Québec

Affaires amérindiennes 1-- et inuit

Secrétari at 1-- 1 .i Ministère des Affaires intergouvernementales 5 -1 'REPRÉSENTATION À L'EXTÉRIEUR -lOI:=] PARIS l NEW YORK Il BOSTON. TORONTO =:J LONDRES CHICAGO LAFAYETTE MONCTON ,I~ Il sous.~\m~ BRUXELLES LOS ANGELES Il CARACAS EDMONTON

1 GÜSSELDORF DALLAS Il MEXICO MILAN _ Direction du protocole

TOKYO ATLANTA 1 1

1 Secrétariat Plus un bureau en Haïti, des bureaux d'immigration à Hong Kong, Lisbonne et Rome, un bureau de tourisme à Washington, 1 ______un représentant en coopération à Abidjan et un délégué, conseiller ministériel, au Gabon.

Représentation à l'extérieur

1 générale ection Direction générale des affaires lternat, ianales de l'administration ·minist ra associé 1

Relations avec le Direction du budget ~ouvernement et des services édéral en matière ~ auxiliaires - internationale

Direction du - personnel

1 Direction de l'organisation 1 et des pratiques - administratives Direction des Direction des affaires sociales et affaires éducatives institutionnelles et culturelles

Service de 1 1 1 vérification interne .. -- Direction Direction Direction Amérique Latine Afrique Asie et Océanie

Service de' voyage - et d'accueil 6 Rapport annuel 1980-81

technologie, à la jeunesse, aux loisirs et aux certains dossiers relatifs aux affaires cana­ sports, au tourisme et a~x communications. diennes et inuit. Cette direction est également responsable de la coopération interprovinciale et assure 2. La Direction générale des la liaison fonctionnelle avec le Bureau du affaires internationales Québec à Toronto qui a pour mandat de La Direction générale des affaires interna­ veiller à l'établissement et au maintien de tionales a d'abord pour rôle d'élaborer et de relations étroites avec les milieux financiers, proposer aux autorités du ministère une poli­ les hommes d'affaires, les hommes politi­ tique la plus cohérente possible en matière ques, les fonctionnai res et les media d'infor­ de relations extérieures, puis de mettre en mation de l'Ontario. oeuvre cette politique selon les décisions prises par le gouvernement et compte tenu - La Direction des affaires de la franco­ de l'évolution conjoncturelle. phonie hors Québec Dans ce cadre, elle établit, maintient et Elle est responsable de la coordination des développe les relations que le gouvernement activités du Québec à l'égard des minorités juge opportun d'instituer dans des pays é­ francophones canadiennes. Elle administre trangers ou auprès de divers organismes le budget de coopération établi à cette fin internationaux. Elle veille notamment à la né­ et maintient une liaison régulière avec la gociation et au respect des ententes inter­ Fédération des francophones hors Québec gouvernementales auxquelles le Québec est et ses associations membres et affiliées. partie prenante.

- Les unités de soutien En matière d'échanges, elle conçoit et réa­ lise, en liaison avec les ministères sectoriels, Un secrétariat assume les diverses tâches les programmes de coopération susceptibles relatives à la gestion des nombreux docu­ de favoriser le rayonnement et le développe­ ments traités par la direction générale et ment culturel, social et économique du Qué­ édite périodiquement un synopsis des affai­ bec. res canadiennes. Le Secrétaire assure éga­ Iement la liaison fonctionnelle avec le Bu­ Compte tenu du mandat général confié au reau du Québec à Moncton, inauguré le 3 ministère d'assurer la coordination de toutes mars 1980. les activités du gouvernement à l'extérieur du Québec, elle collabore avec les autres La direction générale est également dotée ministères dans la mise en oeuvre à l'étran­ d'un service administratif apportant son con­ ger de politiques dont ils ont la responsa­ cours dans les secteurs de la gestion finan­ bilité, entre autres dans les domaines de cière et de la gestion du personnel. l'immigration, de l'industrie, du commerce et En outre, le Directeur général est assisté du tourisme. d'un conseiller chargé de tenir le répertoire Pour atteindre ces objectifs, la direction gé­ des ententes conclues entre le gouverne­ nérale est dotée d'une direction «Recherche ment du Québec ou ses organismes ou tout et Développement», de six directions géogra­ autre gouvernement canadien ou étranger. phiques et de trois directions sectorielles, Il compte enfin sur les services d'un conseil­ auxquelles s'ajoutent des unités de soutien. ler polyvalent chargé de mandats spéciaux, tels que la coordination des relations avec - La direction «Recherche et le gouvernement fédéral en vue de réduire Développement» les chevauchements, ainsi que le suivi de Cette direction est chargée de conduire les Ministère des Affaires intergouvernementales 7

travaux nécessaires au développement des nationaux dont la vocation ne peut laisser le politiques du ministère en matière interna­ Québec indifférent. tionale. Elle assiste le Directeur général des - Les unités de soutien affaires internationales au titre de la planifi­ cation et de la coordination générale des tra­ vaux effectués par les autres di rections. La direction générale est également dotée d'une unité chargée des liens qu'entretient - Les directions géographiques le Québec avec les diverses institutions in­ Elles correspondent aux six entités géogra­ ternationales de la francophonie: Agence de phiques suivantes: États-Unis, Europe (à l'ex­ coopération culturelle et technique, confé­ clusion de la France), France, Afrique­ rences ministérielles et autres mécanismes Moyen-Orient, Amérique latine et Asie­ internationaux de concertation ou de coopé­ Océanie. ration existant entre pays francophones. Elles intègrent les divers responsables des S'ajoute une unité responsable de la coordi­ actions du Québec dans les pays avec les­ nation des relations entre le ministère des quels nous entretenons des relations et avec Affaires intergouvernementales et le minis­ les délégations du Québec qui s'y trouvent tère canadien des Affaires extérieures. localisées. Quant au Secrétariat, il exerce diverses Il appartient aux directions géographiques fonctions relatives au traitement interne de de rassembler toutes les informations utiles l'information. Enfin, le Directeur général des sur chaque pays ou chaque région qui offre affaires internationales est assisté d'un con­ un intérêt particulier pour le Québec, de con­ seiller en dotation de personnel à l'étranger. tribuer à la définition des objectifs à attein­ dre et des stratégies opportunes, enfin de réaliser les actions appropriées notamment en matière de coopération internationale. 3. La Direction générale de l'administration - Les directions sectorielles La Direction générale de l'administration Au nombre de trois, elles sont identifiées comprend trois directions et deux services. selon les missions principales de l'État: - La Direction du personnel Affaires éducatives et culturelles, Affaires sociales et institutionnelles, Coordination Elle a pour rôle celui de conseiller les autori­ économique. tés du ministère en matière de gestion du Les directions sectorielles sont plus particu­ personnel. Elle coordonne ainsi un ensemble lièrement responsables de tâches relatives d'interventions, telles que la dotation, les re­ lations de travail, la formation et le perfec­ à la programmation: elles contribuent à l'éla­ tionnement ainsi que l'information de gestion boration et à l'évaluation des politiques sec­ sur les ressources humaines. torielles qui, sous l'angle international, sont aptes à favoriser la promotion et le dévelop­ - La Direction du budget et des services pement du Québec. auxiliaires Il leur appartient d'assurer la liaison régulière Elle conseille la direction du ministère en et harmonieuse avec les ministères et orga­ matière de gestion financière. Elle coordon­ nismes québécois oeuvrant dans leurs sphè­ ne les responsabilités relatives à l'élaboration, res correspondantes d'activités. Elles doivent l'analyse et le contrôle du budget. Au chapi­ également se tenir informées du fonctionne­ tre des services auxiliaires, elle assure la ment et des réalisations d'organismes inter- gestion des locaux, de l'approvisionnement 8 Rapport annuel 1980-81

et des achats ainsi que des services reliés À l'intérieur du Québec, elle' fait notamment aux postes et messageries. connaître la vocation propre du ministère et les différents programmes de coopération - La Direction des organisations et des et d'échanges auxquels peuvent participer pratiques administratives les Québécois. Cette di rection reg roupe quatre activités Elle fait aussi connaître les initiatives et les principales: la gestion des propriétés à l'é­ actions entreprises par le ministère tant au tranger, en liaison avec le ministère des plan canadien qu'au plan international. Travaux publics et de l'Approvisionnement; l'application de dispositions réglementaires Mais le caractère particulier du rôle de la relatives au bon fonctionnement des repré­ direction se manifeste davantage dans ses sentations du Québec à l'extérieur; la ges­ activités hors Québec. Il lui appartient en tion des opérations de soutien administra­ effet de soutenir les efforts du gouverne­ tif pour l'ensemble.des programmes de coo­ ment dans la présentation du Québec à pération; enfin, une fonction conseil en orga­ l'extérieur. nisation et procédés administratifs pour l'a­ Pour mener à bien cette tâche, elle s'appuie mélioration des structures, procédures et entre autres sur des agents d'information méthodes de travail. exerçant leurs fonctions au sein des déléga­ - Le Service de vérification interne tions du Québec. Le Vérificateur interne relève administrative­ ment du Directeur général de l'administra­ 5. La Direction du protocole tion tout en jouissant d'une autonomie de Conformément aux usages internationaux, la fonctionnement compatible avec la nature Direction du protocole agit, sous l'autorité de ses fonctions; son rôle est d'appliquer du Sous-ministre, comme intermédiaire entre le programme de vérification financière et le gouvernement du Québec et l'ensemble opérationnelle aux fins d' assu rer le respect des représentations officielles des gouver­ des principes d'une saine administration. nements étrangers. Elle fournit à ces repré­ sentations et à leu r personnel les services - Le Service de voyage et d'accueil matériels, techniques, administratifs et diplo­ Ce service coordonne les activités entourant matiques qui leur sont utiles. l'accueil de visiteu rs étrangers autres que Cette direction est également chargée de la les personnalités de marque dont s'occupe préparation des visites au Québec des mem­ la Direction du protocole. Il est également bres du gouvernements étrangers et elle responsable du service des voyages du gou­ apporte son concours aux séjours que sont vernement et, àce titre, veille à la bonne amenés à effectuer au Québec les minis­ exécution des contrats conclus avec les tres et autres personnalités officielles du agences de voyage. Canada. Elle s'occupe des visites à l'étran­ ger du Premier ministre et contribue à la préparation des séjours officiels à l'étranger 4. La Direction des des autres membres du gouvernement. communications La Direction des communications a pour rô• le de faire connaître à la population du 6. Le Secrétariat du ministère Québec les politiques, programmes et activi­ Le Secrétaire du ministère veille à la coordi­ tés du ministère et d'informer les clientèles nation générale de l'activité du ministère et étrangères des politiques et réalisations du assure le bon fonctionnement des mécanis­ gouvernement du Québec. mes de concertation, tels le Comité de direc- Ministère des Affaires intergouvernementales 9

tion du ministère (CODIM) et le Comité de En matière constitutionnelle, le service veille coordination des relations intergouverne­ à ce que les compétences du Québec soient mentales (CCRI). Il coordonne l'octroi d'un respectées et étudie en conséq,uence les certain nombre de subventions, plus particu­ dossiers soumis à son attention, de concert lièrement celles qui découlent de la parti­ avec la Direction générale des affaires ca­ cipation du Québec au fonctionnement d'or­ nadiennes. Dans cette optique, il a continué ganismes internationaux. Il agit aussi com­ à participer à l'élaboration des documents me adjoint exécutif du Sous-ministre. préparatoires aux rencontres fédérales-pro­ - Le Service de la gestion des vinciales relatives à la Constitution et à four­ documents nir certaines opinions juridiques sur diverses questions constitutionnelles d'actualité. Le Secrétaire du ministère est également assisté d'une équipe chargée de la gestion D'autre part, le service a continué d'être générale des documents du ministère. Ce impliqué dans les négociations d'ententes en service a pour mandat de concevoir, implan­ matière de sécurité sociale entre le Québec ter et soutenir un système de gestion des et certains pays. documents afin d'améliorer l'accès à l'info­ Le service a aussi participé à l'examen, d'un mation et faciliter la prise de décisions. Au point de vue juridique, des conventions in­ cours de la dernière année, il a notamment ternationales que le gouvernement fédéral réalisé un guide de classement uniforme des entendait conclure dans les domaines rele­ documents du ministère, un manuel de pro­ vant de la compétence législative provinciale, cédures opérationnelles pour la gestion des notamment en matière de droit international dossiers et un calendrier des délais de con­ privé, d'environnement et de normes inter­ servation. nationales de travail. 7. Le Service juridique Le droit administratif a, par ailleurs, occupé une place importante dans le volume de tra­ Rattaché au Sous-ministre, le Service ju ridi­ vail du service au cours de l'exercice 1980­ que a pour fonction essentielle d'apprécier 1981. Celui-ci a notamment participé active­ la teneur juridique des actes posés par le ment à une étude entreprise par le minis­ ministère. Son personnel professionnel relè­ tère de la Justice sur les contrats de ser­ ve du ministère de la Justice. vice du gouvernement. Le service intervient dès qu'un acte à ca­ 8. Le Service de la comptabilité ractère ju ridique concerne di rectement ou Placé sous l'autorité du Contrôleur des finan­ indirectement le ministère. Les décrets, ces, ce service tient la comptabilité géné­ ententes, contrats préparés au ministère ou rale du ministère. Conformément à la loi, il implinquant celui-ci font l'objet d'un examen enregistre les engagements financiers impu­ et d'une approbation par le service. tables su r les crédits autorisés et voit à ce La vocation du ministère dirige essentielle­ que ces engagements et les paiements qui ment les activités du Service juridique vers en découlent n'excèdent pas les crédits dis­ les domaines du droit constitutionnel, inter­ ponibles et soient conformes aux engage­ national et administratif. ments.

Ministère des Affaires intergouvernementales 11

Chapitre deuxième Les affaires canadiennes

L'une des principales tâches de la Direction Une slxleme section présente les activités générale des affaires canadiennes a trait à de la direction générale en matière de coopé­ l'élaboration du mandat des représentants ration interprovinciale. Trois autres sections du Québec aux conférences et réunions fé­ portent su r les réalisations des bureaux du dérales-provinciales et interprovinciales. Au Québec à Toronto, Edmonton et Moncton. cours de l'année 1980-1981, la direction gé­ nérale a assuré la préparation et le suivi de 101 conférences ou rencontres intergouver­ 1. Les affaires institutionnelles nementales dont 56 de niveau ministériel alors que les 45 autres réunissaient des 1.1 Les affaires constitutionnelles hauts fonctionnaires. Il y eut 57 rencontres interprovinciales et 44 rencontres fédérales­ La conjoncture politique canadienne a en­ provinciales (liste à l'annexe 6). Au Greffe traîné, au cou rs de l'année 1980-1981, une des ententes intergouvernementales, 36 activité sans précédent en matière constitu­ nouvelles ententes ont été inscrites au cours tionnelle. Au lendemain du référendum qué­ de l'année 1980-1981. bécois du 20 mai 1980, le ministre fédéral responsable du dossier constitutionnel, M. Parmi les événements qui ont retenu l'atten­ Jean Chrétien, entreprit une visite éclai r des tion au cours de l'exercice, notons la capitales provinciales dans le but d'amorcer XXle conférence des premiers ministres des sans délai une nouvelle ronde de discussions provinces réunis à Winnipeg du 20 au 24 constitutionnelles. Cependant, il ne se rendit août et au cours de laquelle ceux-ci annon­ pas au Québec. Le 9 juin, les premiers mi­ cèrent la conclusion d'une entente de réci­ nistres des provinces furent convoqués à procité sur le transport routier interprovin­ Ottawa par le Premier ministre fédéral. À la cial. Notons également l' historique confé­ fin de cette réunion, qui devait servir de rence constitutionnelle des premiers minis­ point de départ à la mise en oeuvre du tres du Canada réunis à Ottawa à la mi­ «fédéralisme renouvelé» promis par les re­ septembre. présentants d'Ottawa au cours du Référen­ Les discussions constitutionnelles ont du dum québécois, le Premier ministre fédéral reste occupé une place importante tout au remit à ses collègues des provinces une liste long de l'année 1980-1981. Au plan fédéral­ de douze sujets. Ces sujets devaient consti­ provincial, les réunions du Comité permanent tuer par la suite l'ordre du jour d'une série des ministres sur la Constitution se sont intensive de conférences ministérielles succédé sans arrêt du début juillet à la échelonnées tout au cours de l'été jusqu'à mi-septembre. Les rencontres interprovincia­ la Conférence fédérale-provinciale des pre­ les, tant au niveaq des hauts fonctionnai res miers ministres en septembre 1980. qu'au niveau ministériel, ont également été Le ministère des Affaires intergouvernemen­ nombreuses pendant toute l'année. tales a pris une part active à ces rencon­ Le présent chapitre rend compte des réalisa­ tres: il a notamment coordonné les activités tions des cinq directions composant la Di­ reliées à la préparation de la position du rection générale des affaires canadiennes. Québec sur chacun des points de l'ordre du 12 Rapport annuel 1980-81

jour et participé aux négociations avec les ment de Westminster d'une loi mettant fin à autres gouvernements. son pouvoir de légiférer pour le Canada et comportant en annexe une dernière loi cons­ Des douze sujets retenus, dix provenaient titutionnelle. Celle-ci comprenait diverses d'ordres du jour de conférences antérieures. Ce sont: les richesses naturelles et le dispositions qui n'avaient toutefois pas reçu l'agrément des provinces, notamment une commerce interprovincial, la Charte des formule d'amendement temporaire et perma­ droits, la péréquation et les inégalités régio­ nente, ainsi qu'une Charte des droits. nales, la Cour suprême, le Sénat, les riches­ ses naturelles au large des côtes, le rapa­ Devant l'urgence créée par l'action unilaté­ triement de la constitution et la formule rale fédérale et l'importance de l'empiéte­ d'amendement, les pêches, le droit de la ment fédéral sur les pouvoirs provinciaux, famille et les communications. Deux nou­ les premiers ministres des provinces se sont veaux sujets furent ajoutés: les pouvoirs réunis à Toronto le 14 octobre pour convenir sur l'économie et un projet de déclaration d'une action commune. Par la suite, six de principes pouvant servir de préambule à provinces, soit la Colombie-Britannique, le une nouvelle constitution. Manitoba, l'Alberta, l'Ile du Prince-Édouard Terre-Neuve et le Québec, ont convenu d~ Le Comité permanent des ministres sur la . contester devant les tribunaux le projet Constitution s'est réuni à quatre reprises au fédéral de résolution, spécifiquement devant cours des mois de juillet et d'août pour les cours d'appel du Manitoba, de Terre­ étudier ces différentes questions. Les réu­ Neuve et du Québec. La Cour d'appel du nions, d'environ une semaine chacune, eu­ Manitoba a rendu à la majorité simple un rent lieu successivement à Montréal, To­ jugement défavorable aux provinces le 3 ronto, Vancouver et Ottawa. La question constitutionnelle fut également abordée lors février dernier. Le 19 mars, le Manitoba de la 21 e conférence annuelle des premiers portait ce jugement en appel devant la cour ministres des provinces, tenue à Winnipeg suprême du Canada. Le 31 mars 1981 la Cour d'appel de Terre-Neuve reconnaissait du 20 au 24 août. unanimement le bien-fondé de la position La Conférence fédérale-provinciale des pre­ des Six. miers ministres sur la Constitution, tenue· à Au-delà· de l'action judiciaire, les ministres Ottawa du 8 au 13 septembre, se solda responsables du dossier constitutionnel se par un échec. Bien que les gouvernements sont réunis à quatre occasions depuis octo­ provinciaux aient réussi à développer entre bre dernier pour faire le point sur les eux un large consensus, aucune entente ne mesu res entreprises, prendre connaissance .fut conclue avec les autorités fédérales. des derniers développements à Ottawa En vérité, la fuite d'un document confiden­ examiner la problématique de la formul~ tiel devait révéler que l'attitude rigide du d'amendement et du rapatriement à la lu­ gouvernement fédéral au cours de la confé­ mière des faits nouveaux, se concerter en rence .faisait partie d'une stratégie bien ar­ vue d'initiatives à prendre auprès des autori­ rêtée, destinée à justifier un projet d'interven­ tés britanniques, etc. En outre, les premiers tion unilatérale d'Ottawa dans le dossier ministres se sont rencontrés à nouveau à constitutionnel. Montréal le 9 février 1981. Le Québec 'a Le débat constitutionnel devait reprendre le participé activement à toutes ces rencontres. 2 octobre 1980 avec le dépôt devant le Parlement fédéral du projet de résolution sur le rapatriement unilatéral de la Constitution. L'opposition du Québec au projet unilatéral Ce projet prévoyait l'adoption par le Parle- d'Ottawa s'est également manifestée au Ministère des Affaires intergouvernementales 13

plan parlementaire. Le 21 novembre 1980, aux réactions des milieux britanniques au l'Assemblée nationale adoptait une résolution projet fédéral; la diffusion d'une documenta­ exprimant son opposition à ce projet. Une tion appropriée sur la question constitution­ copie de cette résolution fut envoyée par le nelle canadienne auprès des intervenants Président de l'Assemblée respectivement au politiques et des représentants des media Président de la Chambre des Communes et britanniques; un programme de sensibilisa­ à celui de la Chambre des Lords à Londres. tion et d'information auprès d'autres interlo­ Par ailleurs, la Commission parlementaire cuteurs britanniques pour les éclairer sur la permanente de la présidence du conseil et position du Québec et la nature du système de la constitution a examiné le dossier fédéral canadien; enfin, l'organisation de vi­ constitutionnel les 14 et 15 août 1980 et a sites à Londres de personnalités québécoi­ tenu des auditions sur le projet de résolution ses et canadiennes. fédérale les 9 et 10 décembre 1980, ainsi que les 3, 4, 5, 11 et 19 février 1981. 1.2 L'intégrité du territoire Compte tenu de son mandat, le ministère Le ministère a, par ailleurs, suivi de très des Affaires intergouvernementales suit de près les délibérations du Comité mixte spé­ près toutes les questions relatives à l'intégri­ cial du Sénat et de la Chambre des Com­ té du territoire, telles celles qui concernent munes sur la constitution, créé fin octobre, les terrains convoités par le gouvernement afin d'examiner le projet de résolution fédé­ fédéral à l'intérieur du Québec de même que rale. Ce comité mixte a remis son rapport le les frontières entre le Québec et ses voisins. 13 février 1981 après y avoir intégré, entre autres, les amendements proposés par MM. Dans le premier cas, le ministère doit s'as­ Chrétien et Broadbent. Toutefois, ces amen­ surer que les transactions immobilières dements ne devaient changer ni le carac­ entre le Québec et le gouvernement fédéral tère unilatéral de la démarche, ni les se fassent dans le respect des intérêts du empiétements sur les droits, privilèges et Québec et en accord avec les directives du compétences législatives des provinces. gouvernement. Le ministère a également coordonné une En ce qui concerne les frontières, deux campagne d'information dans les media sur dossiers ont surtout été actifs en 1980­ les implications du projet fédéral pour le 1981. L'un concerne la frontière avec l'Onta­ Québec et publié une brochure hebdomadai­ rio, l'autre avec Terre-Neuve. Dans le pre­ re intitulée «Constitution Express», destinée mier cas, une entente de principe avait à informer les parlementaires, les milieux déjà été conclue en février 1980 entre les journalistiques et universitaires des diverses deux provinces sur l'interprétation du tracé oppositions manifestées devant le projet de frontière dans le segment du fleuve St­ fédéral. Laurent/Lac St-François. Les travaux techni­ ques pour la détermination de l'emplacement Enfin, le projet du Premier ministre fédéral exact du tracé ont été accomplis au cours de demander unilatéralement au Parlement de l'été et de l'automne 1980 de sorte que britannique de modifier la constitution cana­ le 16 décembre 1980 les deux provinces dienne a nécessité l'établissement d'une ont pu signer une entente formelle qui con­ collaboration très étroite et soutenue entre crétise les termes de l'accord de principe. la Direction générale des affaires canadien­ La convention prévoit de plus que l'Ontario nes et la Délégation générale du Québec et le Québec recommanderont l'adoption de à Londres. législations appropriées. Cette entente a été Cette collaboration a porté principalement conclue sans préjudice des revendications sur la cueillette de renseignements quant des Indiens de la Réserve de St-Régis dont 14 Rapport annuel 1980-81

le territoire s'étend de part et d'autre de la droits relatifs aux pétrole et au gaz sur les frontière. terres du Canada, la taxe d'accise et le projet d'impôt sur les revenus pétroliers, Par ailleurs, le dossier de la frontière du l'Office national de l'énergie, les jeunes con­ Québec avec Terre-Neuve au Labrador a trevenants, la sécurité publique en matière connu certains développements au cours de l'année. D'une part, l'Ordre des arpenteurs­ de transport des marchandises dangereuses, géomètres du Québec a porté à l'attention enfin les banques. du gouvernement le protocole d'entente qu'il Dans le domaine judiciaire, la Direction gé­ avait conclu avec l'Association des arpen­ nérale des affaires canadiennes a continué, teurs-géomètres de Terre-Neuve et le Conseil en liaison avec le Service juridique du mi­ canadien des arpenteurs-géomètres, souli­ nistère, de suivre les différents litiges cons­ gnant l'intérêt de fixer la frontière Québec/ titutionnels au Canada, plus particulièrement Terre-Neuve. Le Ministre des Affai res inter­ ceux qui concernaient directement le Qué­ gouvernementales a rappelé à l'organisme bec. Elle a étudié les différents jugements québécois la position traditionne'lIe du Québec rendus en la matière afin d'en dégager les contestant la validité du tracé de 1927 établi implications. par le Comité judiciaire du Conseil privé de Londres. 1.4 Les affaires amérindiennes D'autre part, un groupe d' hommes d'affaires et inuit du Québec a demandé au ministère de L'année 1980-1981 a permis d'en arriver à l'Énergie et des Ressources du Québec de un certain nombre d'ententes additionnelles lui concéder des droits d'exploration dans avec les autorités fédérales: entente con­ cette partie du Labrador qui avait été accor­ cernant la reconstruction de la piste d'atter­ dée à Terre-Neuve dans le jugement du Con­ rissage d' lvujivik; convention complémentai­ seil privé de 1927. La demande du consor­ re se rapportant à la Convention de la Baie tium québécois porte sur environ 35 000 James et du Nord québécois; accord relatif km 2 en trois emplacements distincts. au projet de sentences sous forme de tra­ vaux communautaires dans les communau­ tés inuit et indienne au nord du 50e 1.3 Les affaires législatives et parallèle; entente confirmant le transfert des judiciaires cliniques, postes infirmiers et postes de La Direction générale des affaires canadien­ soins médicaux situés à Povungnituk, Poste­ nes du ministère a procédé, comme par les de-Ia-Baleine, Inoucdjouac, Akulivik et Salluit; années passées, à l'analyse constitutionnel­ entente relative au transfert par le gouverne­ le des divers projets de loi déposés par ment fédéral au gouvernement du Québec le gouvernement fédéral devant le Parle­ d'installations liées au service de production ment. La période couverte est celle de la . et de distribution d'énergie électrique, à l' ha­ première session de la trente-deuxième lé­ bitation et à certains autres services com- gislature, pendant laquelle le gouvernement .munautaires dans les villages inuit du Nou­ fédéral a déposé une soixantaine de projets veau-Québec. de loi à la Chambre des Communes. Une entente est également en cours de né­ Parmi les projets de loi qui ont été étudiés, gociation entre l'administration régionale Ka­ ceux qui ont retenu davantage notre attention tivik, les municipalités de villages nordiques, portaient su r la formation professionnelle le gouvernement du Canada et le gouverne­ des adultes, les transferts fiscaux aux pro­ ment du Québec pour l'instauration d'un vinces, l'accès à l'information et la protec­ système unifié conformément à la Convention tion des renseignements personnels, les de la Baie James et du Nord québécois. Ministère des Affaires intergouvernementales 15

Ces négociations ont trait à l' habitation aux au statut du SCIC. Le ministère favorise services communautaires et à la distrib'ution une plus grande indépendance de cet orga­ d'énergie électrique. nisme vis-à-vis les gouvernements. Les dis­ cussions amorcées à cet égard au cours de Par ailleurs, le ministère des Affaires inter­ l'année précédente n'ont toutefois pas évolué gouvernementales a collaboré étroitement en 1980-1981 . avec le Secrétariat des activités gouverne­ mentales en milieu amérindien et inuit lors des réunions intergouvernementales relati­ 2. Les affaires économiques et ves aux questions nordiques et aux affaires financières indiennes. Incidemment, la concertation in­ 2.1 Le développement économique ternationale s'est accrue au cours de cette Le Ministre des Affaires intergouvernementa­ période. Ainsi, les ministres provinciaux res­ les a participé à l'élaboration des positions ponsables des affaires du Nord se sont réunis québécoises sur plusieurs dossiers impor­ au Manitoba du 9 au 11 septembre 1980 tants pour le développement économique ~our discuter tout particulièrement de ques­ du Québec. Soulignons parmi ces dossiers tions concernant l' habitation en milieu nor­ la déconcentration de l'industrie automobile dique et l'évolution de l'économie tradition­ les perspectives d'avenir de l'aéronautiqu~ nelle. De plus, les ministres provinciaux et des chantiers maritimes au Québec et responsables des affaires indiennes se sont l'exploitation de la mine de sel des Iles­ aussi réunis les 5 et 6 mars 1981 à Edmonton de-la-Madeleine. Le Québec a soumis ses pour aborder les questions suivantes: les revendications à plusieurs reprises au gou­ responsabilités provinciales à l'égard des vernement fédéral. services aux autochtones; les revendications territoriales des autochtones, les interven­ Au plan interprovincial, la Conférence an­ tions fédérales dans le domaine des affaires nuelle des premiers ministres tenue à Winni­ indiennes. peg du 20 au 27 août 1980 a abordé la question du développement économique. À 1.5 Le Secrétariat des conférences la suite d'un examen détaillé des conditions intergouvernementales canadiennes économiques nationales et provinciales et Le Secrétariat des conférences intergouver­ des perspectives de l'année 1981, les pre­ nementales canadiennes (SCIC) assume un miers ministres ont réitéré le besoin qui existe rôle de soutien lors des rencontres fédérales­ aux échelons supérièurs de relever avec provinciales et interprovinciales. Son finan­ plus d'efficacité et d'esprit coopératif les cement est assuré à 50% par les gouver­ défit qui confrontent l'économie canadienne. nements provinciaux et à 50% par le gou­ vernement fédéral. 2.2 L'industrie Les sous-ministres de l'industrie se sont Le budget total de l'organisme fut de réunis en conférence fédérale-provinciale à 1 632 000 $ pour 1980-1981, dont 205 700 $ Edmonton en janvier 1981. Les échanges représentent la quote-part du Québec, soit ont porté principalement sur les éléments 28% de la participation des provinces. Ou­ d'une politique canadienne de développe­ tre cette contribution financière, ajoutons ~ent économique (développement régional, que le gouvernement du Québec détache un aide gouvernementale, politiques d'achat professionnel au Secrétariat depuis plusieurs . . ' participation des entreprises canadiennes années et que cette pratique s'est poursuivie aux grands projets des années 80) et sur en 1980-1981 . une stratégie commune d'exportation (finan­ Le Québec a continué de s'interroger quant cement, promotion, aide gouvernementale). 16 Rapport annuel 1980-81

Par ailleurs, dans le secteur de la fabrica­ glementations provinciales à cet égard. Par­ tion de matériel de transport en commun, le mi les autres questions discutées, signalons Québec a entrepris des négociations avec notamment la sécurité routière. Enfin, le Mi­ le gouvernement fédéral et les autres pro­ nistre fédéral a annoncé son intention de fai­ vinces sur l'opportunité de conclure avec les re prolonger d'un an le programme d'aide États-Unis une entente visant à faciliter l'ac­ au transport urbain. quisition de matériel canadien par les ache­ Par ailleurs, dans le cadre de la réalisation teurs américains. Certaines sociétés améri­ du plan de transport intégré de la région caines sont parmi les plus grands utilisa­ de Montréal, le Conseil des ministres du teurs de matériel de transport et il importe Québec a autorisé, le 11 mars 1981, la que notre industrie puisse en profiter dans la signature d'une entente avec le gouverne­ plus grande mesure possible. ment fédéral relative à la modernisation Le grand nombre de programmes gouverne­ du matériel roulant et des équipements mentaux (fédéraux et provinciaux) d'aide aux fixes des services de trains de banlieue entreprises et leur complexité croissante a ainsi qu'à la construction des lignes de mé­ incité les deux ordres de gouvernement à tro de surface. En vertu de cette entente, entreprendre des consultations, afin d'éva­ le gouvernement fédéral contribuera une luer les possibilités d'optimiser l'impact éco­ somme de 30 000 000 $ dans le cadre du nomique de cette assistance gouvernemen­ programme d'aide aux services de transport tale. urbain en plus de verser une subvention Enfin, le Québec et l'Alberta ont poursuivi de 40 000 000 $. Le Canadien National ap­ portera pour sa part une contribution de leurs efforts, afin d'améliorer leur collabora­ 10 000 000 $. tion économique. Le Ministre de l'industrie du Québec a rencontré son homologue d'Al­ Au cours de l'exercice financier, des pour­ berta afin d'examiner les champs de collabo­ parlers ont également eu lieu avec le gou­ ration bilatérale. Les ministres ont notam­ vernement fédéral sur plusieurs dossiers ment étudié les possibilités offertes aux en­ dont le développement du Port de Montréal, treprises québécoises de s'intéresser aux la vente de et le développement grands projets énergétiques de l'Alberta et de l'aéroport de Mirabel. au développement de ses centres urbains. 2.4 Les finances et le revenu 2.3 Les transports Les ministres des Finances ont participé du­ Les ministres des transports et de la sécurité rant l'année 1980-1981 à deux conférences routière réunis à Toronto les 2 et 3 octobre fédérales-provinciales. Lors de leur première 1980, à l'occasion de leur 16e conférence, rencontre à Ottawa le 19 septembre 1980, ont signé un accord de réciprocité en vertu ils ont fait le point sur la situation économi­ duquel les revenus d'immatriculation des vé­ que et envisagé des mesures visant à hicules de transport routier seront partagés améliorer la performance économique. Les entre les provinces proportionnellement au ministres provinciaux ont par ailleurs exprimé nombre de kilomètres parcourus sur chaque leur inquiétude devant la possibilité que le territoire. gouvernement fédéral, en voulant combattre Lors de cette conférence, les ministres l'inflation, n'adopte des mesures susceptibles d'aggraver la stagnation économique. provinciaux ont fait connaître leu r point de vue sur la législation fédérale relative au La Deuxième réunion des ministres des Fi­ transport de marchandises dangereuses; ils nances s'est tenue à Ottawa le 17 décembre ont également examiné les législations et ré- 1980. Le Ministre des Finances du Québec Ministère des Affaires intergouvernementales 17

a manifesté à cette occasion son appuI a Des négociations se sont, par ailleurs, pour­ la politique monétaire fédérale visant à suivies en matière de développement des combattre l'inflation et à maintenir la valeur transports, de développement tou ristique du dollar canadien, en restreignant la crois­ (centre des congrès de Montréal, centres de sance de la masse monétaire. Les discus­ ski, etc.), de développement minier et pour sions ont également porté sur les orienta­ le développement du Port de Québec (So­ tions en matière de développement économi­ ciété lnterport). que et sur les consultations requises en vue du renouvellement des accords fiscaux. 2.6 L'agriculture Au cours de l'année 1980-1981, le Ministre La réunion annuelle des ministres et sous­ des Finances du Québec a de nouveau ministres de l'Agriculture a eu lieu à Toronto soulevé auprès de son homologue fédéral les 14 et 15 juillet 1980. Les ministres les principaux sujets du contentieux fédéral­ ont procédé à un échange de vues sur provincial en matière de finances. Il n'y a plusieurs sujets, notamment le transport des pas eu de développement notable à cet céréales dans l'Ouest, le développement des égard. marchés, la commercialisation des produits agricoles, la stabilisation des revenus, l'éner­ En ce qui concerne le secteur du revenu, gie en agriculture et le crédit agricole. Au­ les gouvernements du Canada et du Qué­ cun consensus ne fut atteint dans les bec ont renouvelé, en mars 1981, un proto­ dossiers importants que sont la commerciali­ cole d'accord en matière de réciprocité fis­ sation du poulet et des oeufs ainsi que la cale et ce, pour une période de six ans, stabilisation des revenus agricoles. à compter du 1er avril 1981. Le programme de réciprocité fiscale, entré en vigueur le Le 25 août, les ministres de l'Agriculture 1er octobre 1977, avait été institué pou r se rencontraient de nouveau à Ottawa pou r solutionner les problèmes rencontrés lors de discuter plus spécifiquement de la commer­ l'application des arrangements antérieurs cialisation des oeufs et du poulet ainsi que concernant l'application des taxes de vente la stabilisation du marché du porc. En ce entre gouvernements. La reconduction du qui concerne la commercialisation du poulet, protocole consacre donc l'application, pour des progrès avaient été réalisés au cours de une nouvelle période de six années, du l'été, mais pas au point de permettre aux principe de l'auto-cotisation en matière de ministres de prendre une décision ferme. Le taxes de-vente. partage des quotas entre les provinces est au coeur des discussions, auquel s'ajoutent 2.5 Le développement régional le problème des importations américaines trop élevées et l'élimination des surplus. Pour la seconde année consécutive, le Co­ D'autre part, la concertation entou rant le mité de développement prévu par l'entente­ programme de stabilisation du marché du cadre fédérale-provinciale de développement porc est amorcée et permettra peut-être n'a pu tenir sa réunion annuelle. aux deux ordres de gouvernement de s'en­ Au cours de l'exercice financier 1980-1981, tendre sur l' harmonisation des programmes aucune nouvelle entente n'a été signée. de stabilisation des revenus agricoles. À la Seul un amendement a été apporté à l'en­ demande des ministres, un comité de fonc­ tente auxiliaire sur le développement de l'in­ tionnaires a été chargé de préparer un rap­ dustrie des pâtes et papiers, portant de port sur le sujet. $ 150 millions à $ 240 millions l'enveloppe budgétaire de ce programme, dont $ 135 millions seront versés par le gouvernement 2.7 L'environnement fédéral et $ 105 millions par le Québec. Les ministres de l'Envi ronnement se sont 18 Rapport annuel 1980-81

rencontrés à l'occasion de la réunion an­ bre 1980. Les ministres ont discuté notam­ nuelle du Conseil canadien des ministres ment des disponibilités en matière de pétrole des Ressources et de l'Environnement à canadien, des approvisionnements en situa­ Halifax en mai 1980. Les principaux sujets tion d'urgence, du programme fédéral de abordés ont été la gestion des déchets remplacement, de la fusion nucléai re et de dangereux ainsi que le problème des pluies modifications à apporter au Code national du acides. bâtimen't. Des décisions ont été prises rela­ Les discussions su r la gestion des déchets tivement à plusieu rs de ces sujets. dangereux visaient pour l'essentiel à identi­ fier les moyens d'assurer une meilleure col­ Les ministres ont ainsi convenu d'exprimer laboration entre le gouvernement fédéral et leur mécontentement au gouvernement fé­ les provinces en ce qui concerne le trans­ dérai à qui ils reprochent de ne pas con­ port et la disposition de ces matières qui sulter suffisamment les gouvernements pro­ v!n~iaux dan~, sont de plus en plus abondantes dans notre l'élaboration d'une politique société industrielle. Les ministres ont égale­ federale de 1 energie. Les ministres ont de­ mandé q~e tout programme soit assez souple m~nt fait le point sur la question des pluies pour tenir compte de la réalité énergétique aCides ,dans le cadre d'une concertation déjà et des politiques de chaque province en la amorcee lors de la réunion précédente du n;atière. Une résolution a, de plus, été adop­ Conseil et qui avait donné lieu à la création tee, demandant au gouvernement fédéral de d'un comité ministériel composé du gouver­ s'impliquer davantage dans le domaine de la ~ement fédéral, de l'Ontario, de la Nouvelle­ fusion nucléaire en augmentant les fonds Ec?s~e et du Québ,ec. Ce comité est plus disponibles pour la recherche et en jouant specialement charge d'élaborer une position un rôle plus actif à l'échelle internationale. ~anadienne deyant faire l'objet de négocia­ Les ministres ont également souhaité que tions avec les Etats-U nis. Ce dossier a d'ail­ les critères proposés dans le Code national leurs évolué en cours d'année avec la signa­ ~u bâtiment soient revisés de façon à favo­ t,ure d'un mémorandum d'intention entre les riser la conservation de l'énergie. La prési­ Etats-Unis et le Canada pour la réalisation dence du Conseil des ministres provinciaux des études requises et l'élaboration d'un projet de traité entre les deux pays. de l'énergie sera assumée par le Québec en 1981. Dans le secteur de l'eau, des accords avec le gouvernement fédéral sont toujours en vi­ L'événement marquant de l'année 1980 gueur en ce qui concerne la cartographie quant aux relations fédérales-provinciales en ma~ière des plaines d'inondation, la construction de d'énergie a cependant été la publi­ c~tl?n, digues et d'ouvrages de régularisation des le 28 octobre, lors du dépôt du budget federal, du programme énergétique national. eaux dans la région de Montréal, les relevés Ce programme a provoqué un profond res­ hydrométriques et les réseaux climatologiques. sentiment de la part des provinces produc­ Seul élément nouveau, des modifications à trices de pétrole et de gaz. Le désaccord l'accord sur la construction de digues et demeure entier tant au niveau de l'évolution d'ouvrages de régurarisation des eaux dans des prix qu'en ce qui touche le partage des la région de Montréal ont été négociées en revenus pétroliers. L'absence d'entente a 1980 afin principalement d'augmenter les des effets négatifs sur l'industrie manufactu­ fonds prévus à l'entente. rière du Québec en raison de la mise en 2.8 L'énergie et les ressources veilleuse d'importants projets industriels en Alberta pour la mise en valeur des sables Le Conseil des ministres provinciaux de l'é­ bitumineux. Cette situation risque également nergie s'est réuni à Saskatoon le· 22 octo- d'affecter, à moyen terme, les approvisionne- Ministère des Affaires intergouvernementales 19

ments en pétrole. Le gouvernement fédéral novembre 1980, SUIVIe de la rencontre an­ a, de plus, décidé, contrairement à la position nuelle de ce même comité le 25 février 1981 . adoptée par l'Office national de l'énergie, de À la réunion du 27 novembre 1980, le réaliser le prolongement du gazoduc du sous-dénombrement de la population qué­ Québec vers les Maritimes, geste qui, de bécoise fut examiné avec soin. On sait que l'avis de plusieurs, diminue les chances de le dénombrement exact de la population est Gros-Cacouna d'être choisi comme site de une donnée très importante puisqu'elle sert l'implantation ,d'un port méthanier pour le de base de calcul à des paiements de trans­ gaz de l'Arctique. Enfin, l'intrusion du ferts entre les deux ordres de gouvernement. gouvernement fédéral dans le champ de taxation des ressources naturelles sur l'im­ La rencontre tenue le 25 février 1981 a porté position d'une taxe sur le gaz ne présage su r le protocole d'entente relatif à la diffu­ rien de bon pour le Québec dans la mesure sion des données, la gestion et le découpage où Ottawa pou rra être tenté d'appliquer une géographique du recensement de 1981, la taxe similaire à l'électricité. L'Alberta, qui cueillette des informations et leur traitement, conteste cette taxe fédérale, a cependant les publications, la stratégie d'information, obtenu un jugement favorable de sa Cour enfin la sensibilisation du public. d'appel. Le ministère a également participé aux dis­ Plusieurs autres dossiers ont également cussions en cours sur deux projets d'en­ été actifs en 1980-1981. C'est le cas no­ tente entre Statistique Canada et le Bu reau tamment du contentieux Québec-Terre-Neuve de la statistique du Québec. Le premier a en matière d'électricité et du dossier portant trait à l'utilisation d'un code géographique sur la collaboration avec le gouvernement unique pour désigner les municipalités du fédéral. dans l'établissement d'un program­ Québec alors que le second concerne le me de remplacement du pétrole. partage des responsabilités relativement à l'enquête sur l'emploi et la rémunération. En ce qui concerne les mines, avait lieu, en octobre 1980, à Halifax, la 37e confé­ rence annuelle des ministres provinciaux des mines, à laquelle furent notamment in­ 2.10 Les pêches maritimes vités les représentants de l'industrie. Les mi­ Les échanges sur cette question ont donné nistres ont surtout profité de cette conféren­ lieu à un large consensus des provinces ce pour proposer des mécanismes de con­ quant aux termes d'une révision constitution­ sultation plus efficaces entre le milieu indus­ nelle en matière de pêches maritimes. triel et les gouvernements. Ils se sont égaIe­ S'agissant des rencontres sectorielles, trois ment penchés sur la possibilité de mettre d'entre elles méritent plus particulièrement sur pied une structure permanente dont la d'être signalées. En premier lieu, une ren­ responsabilité majeure serait d'assurer que contre fédérale-provinciale des sous-ministres les décisions prises soient suivies d'actions responsables des pêches maritimes de l'Est concrètes. du Canada s'est tenue le 14 novembre 1980. Les discussions ont porté sur plu­ 2.9 Les statistiques sieurs points majeurs: l'unification de la zone L'approche du recensement décennal de de golfe du Saint-Laurent, la politique de ges­ 1981 a donné lieu à une intensification des tion par secteur et la politique de gestion discussions Québec-Ottawa en matière de du poisson de fond dans le golfe. Cette statistiques. Une réunion spéciale du Comité réunion précédait la rencontre fédérale­ fédéral-provincial sur les recensements de la provinciale des ministres responsables des population et du logement s'est tenue le 27 pêcheries du 6 février 1981. Ceux-ci ont 20 Rapport annuel 1980-81

saisi cette occasion pour insister une fois de ment sanguin, les ministres provinciaux ont plus sur l'importance d'une concertation fé­ décidé de former un comité de travail dérale-provinciale. chargé de faire des recommandations à cet effet. Une rencontre, tenue le 23 février 1981, réu­ nissait à nouveau les sous-ministres québé­ Par la suite, lors de la Conférence interpro­ cois et fédéral responsables des pêches vinciale des ministres de la santé, tenue à maritimes pour examiner, entre autres objets, Toronto les 15 et 16 décembre, ceux-ci, à l'émission des permis; il n'a toutefois pas la suggestion du Québec, entérinaient le rap­ été possible d'en arriver à une entente à ce port du groupe de travail suggérant la créa­ sujet. Les participants ont, par ailleurs, étudié tion de trois centres de fractionnement la possibilité de mettre sur pied un mécanis­ sanguin au Canada, soit à Montréal (Insti­ me bilatéral de consultation et de concerta­ tut Armand Frappier), à Toronto (Les Labo­ tion. ratoires Connaught), et à Winnipeg (Institut RH). À cette même rencontre, les ministres Une entente a, par ailleurs, été conclue au se sont dits également préoccupés par la cours de la période 1980-1981. Intervenue possibilité de coupures de la part du gou­ entre l'Office canadien de poisson salé et le vernement fédéral dans ses paiements de gouvernement du Québec, elle porte sur la transfert aux provinces en matière de santé. location d'espaces et d'équipements.. Enfin, les sous-ministres de la santé se réu­ 3. Les affaires sociales nirent à Ottawa les 24 et 25 février pour reprendre avec le gouvernement fédéral les 3.1 La santé discussions relatives aux négociations à venir sur le financement des programmes établis. Les discussions en matière de santé, Le problème des services de santé dispensés tant au plan interprovincial que fédéral­ aux 1ndiens et du rôle de chacun des deux provincial, auront été dominées en 1980­ ordres de gouvernement à cet égard fut éga­ 1981 par la présentation du rapport du juge Iement discuté à cette occasion. Emmett Hall comportant plusieurs recom­ mandations en vue d'améliorer, le système canadien de santé. Tout comme l'année 3.2 Le bien-être précédente, la localisation et le contrôle L'année écoulée aura été particulièrement d'un centre de fractionnement sanguin au active dans le domaine du bien-être alors Canada auront également préoccupé les mi­ que le groupe d'étude interprovincial sur nistres. l'administration de la sécurité sociale pour­ Ainsi, à l'occasion de la Conférence inter­ suivit ses travaux jusqu'à la publication d'un provinciale et fédérale-provinciale des minis­ rapport en septembre 1980 sur le régime de sécu rité sociale du Canada. tres de la santé à Winnipeg les 29 et 30 septembre, les provinces, tout en se disant Ainsi, lors de la Rencontre interprovinciale d'accord avec plusieu rs recommandations des sous-ministres du bien-être, les 5 et 6 du juge Hall, en ont rejeté quelques-unes, juin 1980, ceux-ci prirent connaissance de la notamment celle qui proposait l'arbitrage version finale du rapport du groupe de tra­ obligatoire pour fixer les honoraires des mé­ vail et recommandèrent son adoption. Ils decins. Elles invitaient en même temps le décidèrent également de demander au gou­ gouvernement fédéral à ne pas procéder vernement fédéral de mettre sur pied un ' unilatéralement à l'adoption, par voie législa­ groupe de travail fédéral-provincial, afin de tive, de telle ou telle recommandation du reviser en profondeur le régime d'assistance rapport Hall. Sur la question de fractionne- publique du Canada. Les programmes fédé- Ministère des Affaires intergouvernementales 21

raux d'aide à la création d'emplois, de fi­ la reVISlon du Code criminel. Un appel a, nancement des services sociaux aux 1ndiens en outre, été lancé au gouvernement fédéral et les réformes administratives visant à amé­ pour qu'il augmente ses contributions au liorer l'administration des programmes de programme d'aide juridique. Enfin, la confé­ sécu rité sociale ont également retenu l' at­ rence a permis aux procureurs généraux tention des sous-ministres. d'exprimer de vives réserves quant aux pou­ voirs du gouvernement fédéral en matière À l'occasion de la Rencontre interprovinciale de juridiction sur les ports de plaisance et des ministres responsables du bien-être à quant au traitement accordé dans le projet Frédéricton les 11 et 12 septembre 1980, de loi C-42 à l'information transmise par les ceux-ci approuvèrent le rapport du groupe provinces au gouvernement fédéral. de travail interprovincial sur la sécurité Dans le dossier relatif au paiement par le sociale et le rendirent public. Ils manifestè­ gouvernement du Canada de frais encourus rent également l'intention de rencontrer au par le Québec dans l'administration de cer­ plus tôt le Ministre fédéral de la santé en taines dispositions du Code criminel sur le vue de discuter de la révision du régime contrôle des armes à feu, les ministres d'assistance publique du Canada. L'année québécois de la Justice et des Affaires internationale des handicapés, les services intergouvernementales ont signé, en mai sociaux aux 1ndiens de même que les pro­ 1980, une entente proposée par le Solliciteur grammes d'emplois communautaires du général du Canada. Toutefois, au courant gouvernement fédéral constituèrent, pour le de l'année, cette entente devait être remise reste, l'essentiel des échanges ministériels. en question par le renvoi au gouvernement Lors de la Conférence fédérale-provinciale du Québec d'un autre projet su r lequel les des ministres du bien-être tenue à Ottawa discussions ont repris. De toute façon, une les 8 et 9 décembre 1980, la révision du autre entente a pu être conclue accordant régime d'assistance publique du Canada re­ une contribution du ministère fédéral du Sol­ vint sur le tapis et il fut enfin décidé de liciteurgénéral au Service de police de la créer un groupe d'étude fédéral-provincial ville de Québec. sur le sujet. Les ministres provinciaux, pro­ fitant de la présence du Ministre fédéral res­ Le ministère a également été impliqué dans ponsable du bien-être des 1ndiens, s'en pri­ la conclusion d'un accord relatif à la contri­ rent à certaines politiques du gouvernement bution du ministère du Solliciteur général au fédéral concernant les services sociaux dis­ ministère de la Justice pour la réalisation pensés aux 1ndiens. d'un projet relatif aux sentences sous forme de travaux communautaires dans les com­ 3.3 La justice munautés inuit et indiennes au nord du 50e En matière de justice, le ministère a partici­ parallèle. Un autre accord a été signé pé, les 6 et 7 novembre 1980, à la Confé­ établissant le paiement, par le gouvernement rence interprovinciale des procureurs géné­ du Canada, de services rendus par le gouver­ raux tenue à Victoria. Les questions consti­ nement du Québec dans le cadre du pro­ tutionnelles ont occupé une place prépondé­ gramme fédéral de libération conditionnelle. rante durant la conférence. Les, procureurs Enfin, le Conseil des ministres a autorisé la généraux ont surtout abordé certains aspects conclusion d'une entente entre les gouverne­ du droit de la famille et de la nomination ments du Québec, de l'Ontario, de la Colom­ des juges des cours supérieures. Ils ont, par bie-Britannique et du Canada relativement ailleurs, convenu de demander au Ministre au transfert de juridiction sur les libérés fédéral de la Justice d'accorder priorité à conditionnels qui se déplacent au Canada. 22 Rapport annuel 1980-81

3.4 La protection du de familles vietnamiennes installées au Qué­ consommateur bec ont complété l'ordre du jour des discus­ L . Dans le secteur de la protection du con- sions entre les deux ministres. sommateur, le ministère a participé à la Con­ D'autre part, le groupe fédéral-provincial férence fédérale-provinciale des ministres chargé d'examiner le financement des pro­ de la consommation et des corporations grammes de citoyenneté et de langue desti­ tenue à Saskatoon les 9 et 10 octobre nés aux immigrants a poursuivi son travail 1980. Cette conférence aura permis de faire en vue d'en arriver à une entente à ce sujet. le point à la suite de la décision de la Enfin, une Conférence nationale sur les fem­ Cour suprême touchant les normes sur les mes immigrantes se tenait à Toronto les 21 produits alimentaires. L'isolation des maisons et 22 mars 1981. Le principal sujet de dis­ fut un autre thème abordé. cussion eut trait aux divers services (santé, Lors de cette ,rencontre, le Québec a insisté services sociaux, éducation, emploi) pouvant sur le besoin de tenir compte des différen­ être offerts aux femmes immigrantes en vue ces entre les diverses régions du pays de faciliter leur intégration au milieu de vie dans l'implantation d'un système de lecteurs environnant. Bien que réticent à participer électroniques dans les magasins d'alimenta­ à de telles conférences organisées unilaté­ tion. À l'encontre de certaines provinces, le ralement et à la dernière minute par le gou­ Québec préfère d'abord réaliser les enquêtes vernement fédéral, le Québec y a délégué nécessaires auprès des consommateurs un observateur. avant de procéder à l'adoption de nouvelles techniques dans ce secteur. 3.6 Le travail et la main-d'oeuvre 3.5 L'immigration En matière de main-d'oeuvre, l'année a sur­ tout été marquée par la mise sur pied à L'établissement et l'intégration des immi­ Ottawa de deux groupes d'étude, sous l'au­ grants ont fait l'objet de fréquentes discus­ torité du Ministre de l'Emploi et de l'Immi­ sions fédérales-provinciales au cours de gration, portant, d'une part, sur la révision l'année 1980-1981. Le Québec revendique du régime d'assurance-chômage et, d'autre le transfert en sa faveur de certaines res­ part, sur l'évolution du marché du travail, ponsabilités exercées en ce domaine par le y compris l'importante question de la forma­ gouvernement fédéral. tion professionnelle des adultes. Les résultats de ces travaux devraient être C'est dans ce contexte que le Ministre de acheminés aux provinces au cours de l'année l'Immigration du Québec a rencontré son ho­ 1981 et donner lieu à la reprise des pour­ mologue fédéral le 11 mars 1981. À cette parlers entre Ottawa et les provinces. occasion, le Ministre fédéral a refusé de ré­ pondre positivement à la demande du Qué­ L'appréhension que suscitent les travaux por­ bec, proposant plutôt la mise sur pied d'un tant sur l'évolution du marché du travail comité de coordination fédéral-provincial a amené les provinces à se réunir à Toronto pour éliminer les chevauchements et les les 12 et 13 janvier dernier. Cette rencon­ lenteurs administratives dans l'application tre a permis de mieux saisir la position des divers programmes d'intégration des de chacune d'elles, en particulier sur la for­ immigrants. Le traitement spécial de certai­ mation professionnelle des adultes. À cette nes catégories d'immigrants, les pratiques occasion, les provinces ont demandé à du gouvernement fédéral quant à l'admission l'unanimité un prolongement d'une année du des réfugiés, ainsi que la question des allo­ présent accord. Des négociations bilatérales cations 'de formation versées aux membres devraient bientôt démarrer entre la Commis- Ministère des Affaires intergouvernementales 23

sion fédérale de l'emploi et de l'immigra­ ministrations locales. La réunion a également tion, d'une part, et le ministère québécois permis aux provinces d'en arriver à une du Travail et de la Main-d'oeuvre ainsi que position commune sur l'abandon par Ottawa le ministère des Affaires intergouvernemen­ du programme d'aide au développement tales, d'autre part. communautaire. Les provinces ont enfin déploré la façon avec laquelle le gouverne­ En ce qui a trait aux programmes de créa­ ment fédéral s'acquitte de ses obligations tion d'emplois, le ministère des Affaires de contribuable municipal et la législation intergouvernementales a participé, avec le qu'il entend adopter à cet égard. ministère du Travail et de la Main-d'oeuvre et la Commission de "l'emploi et de l'immi­ Une autre rencontre entre le Ministre des gration, à la mise en oeuvre au Québec Affaires municipales du Québec et le Minis­ du programme Été-Canada 1981. Le Québec tre responsable de la Société canadienne s'est assuré que les collèges, universités, d' hypothèques et de logement s'est tenue à commissions scolaires et établissements du Montréal le 24 septembre 1980. Les conver­ réseau des affaires sociales puissent pré­ sations ont porté sur la possibilité d' harmo­ senter des projets d'emplois pour étudiants niser l'administration des programmes fédé­ pendant l'été 1981. rai et québécois en matière de restauration résidentielle, de même que sur le program­ 3.7 Les affaires municipales et me d'équipement communautaire. l'habitation Le ministère des Affaires intergouvernemen­ Le secteur des affaires municipales et de tales participait, enfin, les 4 et 5 novem­ l'habitation a donné lieu à plusieurs ren­ bre, à Vancouver, à une réunion des prési­ contres intergouvernementales en 1980-1981. dents des organismes provinciaux d'habita­ Le Ministre des Affaires municipales du tion. L'objet de cette rencontre était de Québec et le Ministre responsable de la So­ préparer la Conférence des ministres res­ ciété canadienne d' hypothèques et de loge­ ponsables de l' habitation. Celle-ci s'est tenue ment se sont rencontrés à Montréal le 13 à Saint-Jean, Terre-Neuve, le 26 février 1981. juin 1980. Deux dossiers majeurs étaient à On y a discuté, entre autres, de l'habitation l'ordre du jour: l'entente sur les équipements en milieux rural et autochtone,du programme communautaires, qui assure un financement de services communautaires abandonné par fédéral aux provinces pour des besoins mu­ Ottawa, et des différents programmes d'aide nicipaux et dont Ottawa venait d'annoncer à l' habitation. la disparition pour novembre 1980; la possi­ bilité de concilier le programme fédéral de 3.8 Les droits de la personne restauration avec le nouveau programme Le ministère des Affaires intergouvernemen­ que la Société d' habitation du Québec entend tales a participé aux deux réunions tenues mettre en oeuvre dans ce domaine. cette année par le Comité fédéral-provincial Les ministres des Affaires municipales ont des fonctionnaires chargés des droits de la tenu leur conférence annuelle du 13 au 15 personne. À la première, tenue à Moncton août 1980 à Saint-Andrews, Nouveau-Bruns­ les 4 et 5 juin 1980, il a été notamment wick. Selon l'usage, on a d'abord procédé à question de la contribution du Canada à la l'échange d'informations sur les différents réunion du Comité des droits de l' homme problèmes auxquels sont confrontés les gou­ des Nations-Unies qui s'était déroUlée à vernements provinciaux dans le domaine Genève deux mois plus tôt. Le Président de des affaires municipales. Il a été surtout la Commission des droits de la personne question de la participation plus ou moins du Québec avait été l'un des membres grande des citoyens aux décisions des ad- de la délégation canadienne. La deuxième 24 Rapport annuel 1980-81

réunion du Comité fédéral-provincial des le Canada de la Convention de l'O.N.U. sur fonctionnaires, tenue à Ottawa les 30 et 31 l'élimination de toutes les formes de discri­ octobre 1980, avait essentiellement pour but mination à l'égard des femmes. La ratifica­ de finaliser les préparatifs de la deuxième tion de cette convention et les modalités conférence fédérale-provinciale des ministres de sa mise en oeuvre au Canada ont été responsables des droits de la personne. par la suite ajoutées au mandat du Comité Reportée à plusieurs reprises, cette confé­ fédéral-provincial des fonctionnaires respon­ rence des ministres s'est finalement tenue sables des droits de la personne. à Ottawa les 2 et 3 février 1981. Il s'a­ Le Québec a également été représenté à gissait de la première rencontre du genre une rencontre internationale sur le travail depuis la conférence de décembre 1975 au des femmes, tenue à Paris les 17 et 18 cours de laquelle avait été créé le comité avril 1980 à l'initiative de l'O.C.D.E. de fonctionnaires. Les ministres ont convenu, à cette occasion, d'ajouter au mandat du comité les consultations nécessaires à la ra­ 4. Les affaires éducatives et tification et à la mise en oeuvre de la culturelles Convention sur l'élimination de la discrimi­ nation à l'égard des femmes. Les partici­ 4.1 L'éducation pants ont procédé à l'examen des lacunes L'année écoulée a été fertile en activités décelées par le comité dans les diverses au chapitre des relations intergouvernemen­ législations fédérales et provinciales eu tales en matière d'éducation. La Direction égard aux conventions internationales sur générale des affaires canadiennes a notam­ les droits de la personne auxquelles le ment participé, avec les représentants du Canada avait adhéré en 1975 avec le con­ ministère de l'Éducation, à deux rencontres sentement des provinces. On a également de niveau ministériel et à deux autres de procédé à des échanges sur des sujets niveau sous-ministériel organisées au sein d'intérêt commun, comme l'ajout de motifs du Conseil des ministres de l'Éducation. supplémentaires de non-discrimination et la question du droit à l'indemnisation des vic­ Ces réunions' ont permis notamment aux ministres responsables de convenir d'une times de détentions illégales. '0 approche commune de négociation, dans le but d'en arriver à une entente avec le gou­ vernement fédéral relativement au finance­ 3.9. La condition féminine ment du programme de bilinguisme dans Le ministère a été impliqué dans la prépara­ l'enseignement. Dans l'attente de cet accord, tion de la participation québécoise aux ren­ il fut décidé de reconduire pour une nou­ contres intergouvernementales concernant velle année, et dans des termes convenus la condition féminine. La plus importante l'année précédente, l'entente qui avait pris d'entre elles cette année a été sa'ns contes­ fin le 31 mars 1979. te la Conférence mondiale de la décennie Le~ ministère des Affaires intergouvernemen­ des Nations-Unies pour la femme, qui s'est tales a également apporté son concours au tenue à Copenhague en juillet. Le nouveau ministère québécois de l'Éducation dans l'a_ ministre d'État à la Condition féminine, Mme nalyse et la formulation d'une proposition , y représentait le Québec. visant à implanter un réseau interprovincial Soulignons qu'avant cette rencontre interna­ de télévision éducative par satellite. Cette tionale, le Ministre des Affaires intergouver­ contribution a permis en outre d'intégrer au nementales avait fait part à Ottawa de traitement de ce dossier les efforts déployés l'assentiment du Québec à la signature par par le Conseil des ministres de l'Éducation Ministère des Affaires intergouvernementales 25

et par la Conférence interprovinciale des 4.3 Le tourisme, les parcs ministres des Communications en vue d'ar­ et la faune rêter les scénarios possibles de réalisation Les ministres provinciaux et fédéral du de ce projet. tourisme se sont entendus au cours de leur Enfin, le Québec a participé activement aux rencontre d'octobre 1980 sur un document discussions relatives aux initiatives et échan­ précisant les rôles et responsabilités des ges divers de ressources matérielles et hu­ deux ordres de gouvernement en matière maines entre provinces dans le domaine de tourisme. Amorcée à la suite d'une ini­ de l'éducation. tiative du Québec lors d'une conférence fédérale-provinciale antérieure, cette démar­ 4.2 Les communications che a permis en outre aux ministres du tourisme d'entériner une proposition consti­ Les ministres provinciaux des Communica­ tuant le cadre d'un éventuel plan national du tions ont profité des deux rencontres inter­ tourisme. Le Québec marquait à ce sujet provinciales qu'ils ont tenues en 1980 pour plusieurs points d'avance sur les autres réaffirmer leur support au consensus auquel gouvernements, s'étant déjà doté d'un plan en étaient arrivés leurs gouvernements lors bien articulé en matière de tourisme à des discussions constitutionnelles de l'été l'occasion du sommet touristique tenu à 1980. Quant à la conférence fédérale-provin­ Sherbrooke en octobre 1978. ciale prévue à l'automne 1980, elle fut an­ nulée, le Ministre fédéral des Communica­ tions ayant décliné l'invitation de s'y rendre. Dans le secteur des parcs, les participants Le Québec a, tout au long de l'année, réitéré à la conférence fédérale-provinciale de 1980 le point de vue maintes fois affirmé par les ont axé leurs échanges sur l'élaboration gouvernements antérieurs quant au besoin d'un cadre formel de coopération entre les d'assurer sur son territoire le contrôle de ce agences gouvernementales responsables du secteur jugé fondamental pour la pérennité tourisme et des parcs. La Direction générale de sa culture. des affaires canadiennes a été associée Entre autres sujets, les ministres des Com­ de près à ces discussions. Elle a également participé avec les responsables concernés munications ont jeté les bases d'un éventuel du ministère du Loisir, de la Chasse et de réseau interprovincial de télévision éducati­ la Pêche aux travaux qui ont entouré la ve par satellite. Sur ce point, le Québec préparation et la tenue de la Conférence a soumis un projet concret qui sera examiné fédérale-provinciale sur la faune de juin 1980. par un groupe conjoint formé de représen­ tants de la Conférence interprovinciale des ministres des Communications et du Conseil Par ailleurs, en plus de suivre le déroule­ des ministres de l'Éducation du Canada. ment des ententes intergouvernementales L'année écoulée a également donné lieu à signées par le passé ou actuellement en plusieurs rencontres entre les autorités des préparation dans les secteurs du tourisme, ministères des Communications et des Affai­ de la faune et des parcs, les conseillers res intergouvernementales concernant l'évo­ au ministère des Affaires intergouvernemen­ lution de divers dossiers, telles l'entente tales ont participé à de nombreuses ren­ liant Radio-Canada et le gouvernement du contres intergouvernementales reliées à des Québec sur la diffusion d'émissions scolaires questions intéressant le Québec. Mention­ et la préparation d'une réaction ·formelle nons notamment la levée du ban de pêche aux demandes de majoration des tarifs de commerciale sur le saumon et l'élaboration Bell Canada. d'une politique nationale de la faune. 26 Rapport annuel 1980-81

4.4 La culture Les diverses rencontres auxquelles le Qué­ bec a délégué des représentants devraient Les relations fédérales-provinciales en ma­ également donner lieu à la conclusion d'un tière cultu relie ont été centrées, en 1980­ accord visant à réduire sensiblement les 1981, sur certaines questions telles: la poli­ coûts encourus par les établissements cul­ tique culturelle canadienne, le transfert au turels qui reçoivent de grandes expositions. ministère fédéral des Communications de la Enfin, l'année 1980-1981 aura permis de pré­ responsabilité des programmes et organis­ ciser les rôles et mandats de certains orga­ mes culturels fédéraux, les difficultés finan­ nes intergouvernementaux en matière de re­ cières des grands organismes canadiens à lations culturelles. vocation culturelle, la coordination des rela­ tions culturelles internationales, la mise sur 4.5 Les sciences et la technologie pied d'un nouveau programme fédéral d'ini­ tiatives culturelles et l'étude d'un programme La publication par le gouvernem~nt du Qué­ canadien d'assurances des grandes exposi­ bec, au printemps 1980,- d'un «Enoncé d'o­ tions. rientation et plan d'action pour la mise en oeuvre d'une politique québécoise de la re­ Les ministres fedéral et provinciaux, qui se cherche scientifique» a conditionné l'évolu­ sont rencontrés à Toronto au cours de tion des relations fédérales-provinciales en l'automne 1980, se sont penchés su r cha­ matière de sciences et de technologie. cun de ces dossiers préparés à leur in­ tention par le Comité des sous-ministres Dans ce document, le gouvernement a expri­ et divers groupes de travail. mé ses préoccupations à l'endroit de certai­ nes politiques fédérales et réclamé un vé­ Les représentants des gouvernements pro­ ritable dialogue politique avec Ottawa en vinciaux ont voulu s'assurer que les nou­ matière de développement scientifique. À velles orientations fédérales que pourraient cet effet, la Direction générale des affaires suggérer le Cumité d'études de la politique canadiennes et le Secrétariat du développe­ culturelle canadienne et le ministère fédéral ment scientifique et technique ont pris l'ini­ des Communications ne seront adoptées tiative d'organiser une première rencontre sans consultation préalable avec les gouver­ avec les représentants du gouvernement nements provinciaux. fédéral. À cette occasion, les porte-parole québécois ont proposé certaines mesures Les échanges interprovinciaux et fédéraux­ susceptibles d'institutionnaliser le dialogue provinciaux portant sur l'utilisation, par le Québec-Ottawa et ils ont rappelé les princi­ gouvernement fédéral, des sommes qu'il pales revendications du Québec dans ce reçoit des provinces en vertu de I:entente domaine. sur la disparition de Loto-Canada ont conduit De plus, le ministère des Affaires intergou­ le ministère fédéral des Communications vernementales, de concert avec le ministè­ à lancer un nouveau programme d'initiatives re de l'Éducation, a entrepris de réévaluer culturelles d'une valeur de 39 millions de le rôle du Comité canadien sur le finan­ dollars répartis sur trois ans. Un élément de cement de la recherche universitaire; ce ce programme vise à couvrir les déficits comité, responsable devant le Conseil des accumulés au cours des dernières années ministres de l'Éducation du Canada, ne sem­ par les grands organismes culturels, tant provinciaux que nationaux. Ce nouveau pro­ ble pas avoir atteint les objectifs qu'il gramme devrait permettre d'amortir une s:était assigné. partie des effets de la crise financière dans Enfin, l'application de la Loi sur le minis­ le secteur des arts et lettres. tère des Affaires intergouvernementales a Ministère des Affaires intergouvernementales 27

permis au gouvernement du Québec de Au chapitre des ententes intergouvernemen­ corriger certaines interventions fédérales tales, il y a lieu de signaler la signature afin de les rendre plus conformes aux prio­ de l'entente fédérale-provinciale relative à rités et aux objectifs québécois. \' organisation des Jeux d' hiver du Canada, en 1983, dans la région du Saguenay-Lac 4.6 Le loisir, les sports et St-Jean. Il s'agit d'un projet, dont les re­ tombées seront d'environ 10 millions de dol­ la condition physique lars, financé à 60% par le gouvernement Au cours du mois d'octobre 1980, les minis­ fédéral et à 40% par le gouvernement du tres provinciaux responsables des secteurs Québec et les villes de Chicoutimi, Jon­ «Ioisi r, sports et condition physique» se sont quière, la Baie et Alma. réunis à Toronto et ont rencontré, au terme de leur compétence, leur homologue fédéral. 5. La francophonie hors Québec Les ministres ont abondamment discuté du partage des responsabilités entre les gouver­ 5.1 Les objectifs poursuivis nements. Ils se sont entendus sur le rôle La Direction des affaires de la francopho­ que les municipalités pourraient jouer en nie hors Québec assure, depuis trois ans, la matière de services à fournir aux citoyens. mise en application des orientations et ob­ Ils ont enfin convenu de l'impérieuse né­ jectifs suivants: promouvoir le rapproche­ cessité d'une coordination accrue dans l'ad­ ment entre Québécois et Francophones hors ministration des programmes fédéraux et Québec en soutenant les efforts de con­ provinciaux. Dans certains domaines, les naissance mutuelle de part et d'autre; ministres n'ont toutefois pu s'entendre su r collaborer au développement des commu­ un partage des responsabilités, surtout en nautés francophones hors Québec; accroître ce qui a trait à la définition des politi­ le rayonnement du Québec auprès de popu­ ques, à la maîtrise d'oeuvre et au finan­ lations sensibles au deveni r de ·Ia franco­ cement de certains programmes. Les fonc­ phonie. tionnaires ont convenu de préciser les éléments d'une entente sur ces questions Pour atteindre ces objectifs, le Québec ap­ en vue d'une prochaine réunion ministérielle porte surtout une aide technique et finan­ prévue à l'automne 1981. cière à la Fédération des Francophones hors Québec et ses quatorze composantes Les sous-ministres provinciaux se sont réu­ à réparties dans les neuf autres provinces nis à trois reprises pour préparer la confé­ canadiennes. rence ministérielle et en assurer le suivi, de même que pour faire le point sur le travail de quelques comités interprovinciaux 5.2 Les réalisations et fédéraux-provinciaux qui assurent la coor­ La Fédération des Francophones hors Qué­ dination et la mise en oeuvre de program­ bec détermine elle-même les orientations, mes pan-canadiens tels: les Jeux du Canada, objectifs et priorités qu'elle veut donner à la formation et la certification des entraî• l'aide technique. et financière du Québec. neurs et des officiels, les programmes Au cours de l'année 1980-1981, la F.F.H.Q. d'aide à l'élite sportive, l'étude fédérale sur a continué de privilégier l'aide technique la condition physique des Canadiens, la sous forme de prêts de personnel plutôt formation et l'entraînement des athlètes. Su r que l'aide financière. Cinq nouveaux projets plusieurs de ces dossiers, les représentants ont été amorcés en 1980-1981. Au total, québécois ont indiqué leur réticence, voire 18 prêts de personnel ont été consentis, leur opposition, à certains points de vue totalisant 450 semaines de travail. Ces con­ défendus par leurs collègues canadiens. sultants québécois ont aussi offert leur ex- 28 Rapport annuel 1980-81

pertise dans les domaines social et culturel, 6.1 La coopération avec l'Ontario dans ceux de l'éducation, de l'économie et des communications. En outre, quatre asso­ ciations ont reçu une aide financière totali­ C'est su rtout dans le secteur de l' éduca­ sant 95 500,00 $. tion, où les différents programmes de coo­ Pour une deuxième année consécutive, la pération ont été reconduits, que l'on peut F.F.H.O. a tenu, avec le ministère des constater une augmentation substantielle Affai res intergouvernementales, une session des activités et des participants. Le pro­ d'évaluation du programme de collaboration gramme d'échanges d'élèves pour trois au développement des communautés fran­ mois a touché plus de 250 personnes. Les cophones hors Québec. Cette session, tenue projets de coopération entre collèges et en mars 1981, a permis d'apporter les universités du Québec et de l'Ontario, au améliorations nécessaires au bon fonction­ nombre de 41, ont continué de susciter nement du programme. La fédération et ses un vif intérêt daqs les milieux concernés associations ont démontré leur volonté de et demeurent, sans aucun doute, l'un des poursuivre le processus de planification programmes les mieux réussis. amorcé en cours d'année pour mieux ren­ Au chapitre de la coopération culturelle, quel­ contrer leurs objectifs. Cet exercice permet­ ques réalisations d'importance ont marqué tra à la F.F.H.O. de présenter au gouver­ l'année 1980-1981. Soulignons la tournée en nement du Québec sa demande globale Ontario de l'Orchestre des Jeünes du Qué­ d'aide sous forme de programmation trien­ bec et l'exposition conjointe des «Métiers nale. D'autre part, le ministère des Affai res d'art Ontario-Québec» qui ont circulé dans intergouvernementales a annoncé qu'il étu­ plusieurs villes québécoises et ontariennes. diait les moyens de diversifier son action D'autre part, une prestigieuse exposition su r et de mettre en oeuvre un programme les Trésors de l'art populaire québécois a d'appui à de nouvelles initiatives. suscité beaucoup d'intérêt chez nos voisins ontariens. Enfin, plusieurs artistes, groupes et orga­ nismes culturels ont reçu une aide finan­ 6. La coopération interprovinciale cière pour leur permettre d'être mieux connus L'exercice 1980-1981 a été marqué, au cha­ dans l'autre province. Notons le Canadien pitre de la coopération interprovinciale, par Filmaker Distribution Center, l' Harmonie St­ une augmentation substantielle du taux de Jacques de Causapscal, les Films du Cré­ participation dans certains programmes du puscule, le théâtre Parminou et le Comité secteur de l'éducation et par la réalisa­ organisateur de l'exposition «Poupées du tion de quelques activités culturelles d'im­ Pays Plus Haut». portance. Dans les autres domaines de la coopéra­ C'est toujours sous l'égide des accords de tion Québec-Ontario, il y a lieu de men­ coopération et d'échanges initiés en 1969 tionner qu'environ 150 étudiants du Québec, avec nos voisins limitrophes, l'Ontario et le et un nombre identique en Ontario, ont Nouveau-Brunswick, que s'est effectuée la participé au programme d'échanges d'em­ majeure partie des opérations. Les liens de plois d'été pour étudiants universitaires. En coopération entretenus avec d'autres provin­ outre, plusieurs rencontres et missions d'é­ ces canadiennes sont toutefois de plus en tude ou d'information ont été réalisées dans plus significatifs et ont donné lieu à la réali­ divers secteurs tels que les affaires sociales, sation de programmes nouveaux dans les les affai res intergouvernementales et la jus­ secteurs éducatif et cultu rel. tice. Ministère des Affaires intergouvernementales 29

L'inauguration officielle de la diffusion des émissions de Radio-Québec au Nouveau-Brunswick s'est déroulée à Bathurst le 9 février 1981 en présence du Premier ministre du Nouveau-Brunswick, M. Richard Hatfield et du ministre québécois des Communications M. Clément Richard.

6.2 La coopération avec le entente de coopération. De plus, les projets Nouveau-Brunswick réalisés dans le secteur culturel ont été presque deux fois plus nombreux. Au total, Depuis la signature, en 1969, d'une entente l'aide financière consentie aux différents de coopération entre les deux gouverne­ échanges a plus que doublé en 1980-1981. ments, les échanges ont été nombreux de part et d'autre, mais jamais ils n'auront L'opération la plus importante aura sans été aussi marquants et significatifs qu'au contredit été la concrétisation du projet cours de la dernière année. En effet, sur la retransmission au Nouveau-Brunswick depuis le 9 février 1981, les émissions de des émissions de Radio-Québec. En effet, Radio-Québec sont désormais diffusées après plusieurs mois d'un travail nécessi­ dans plusieurs régions du Nouveau-Bruns­ tant l'étroite collaboration de tous les parte­ wick grâce en très grande partie à cette naires intéressés, soit les deux gouverne-- 30 Rapport annuel 1980-81

ments du Québec et du Nouveau-Brunswick 6.3 La coopération avec le la Société Radio-Québec, Télé-Acadie la S~ Manitoba ciété d'aménagement régional du N~uveau­ Brunswick et l'ensemble des câblodistribu• Les activités de coopération réalisées entre teurs locaux, les foyers bénéficiant du ser­ le Québec et le Manitoba de même que les sommes qui y ont été consacrées ont été vice du câble ont reçu, à compter du 9 relativement importantes en 1980-1981. février 1981, des émissions en provenance Cette vitalité semble découler à la fois de Radio-Québec. Celles-ci rejoignent main­ d'un intérêt plus marqué du milieu culturel tenant sept jours sur sept les régions de franco-manito~~in ~our ce type d'échanges, Bathurst, Moncton, Campbellton et St-Jean. de la concretisation de projets mis de L'inauguration officielle s'est déroulée à l'avant l'année précédente et de la réalisa­ Bathurst en présence du Premier ministre tion d'un plus grand nombre d'activités du Nouveau-Brunswick et du Ministre québé­ ponctuelles en cours d'année. cois des Communications. Si l'accent avait jusqu'à présent été mis sur L'augmentation sensible du nombre de pro­ des activités à caractère plutôt pédagogi­ jets en matière culturelle témoigne égaIe­ ment de la vitalité de l'entente de coopé­ que, les besoins exprimés par la commu­ nauté manitobaine se sont, cette année di­ ration. Plus d'une quinzaine de projets ont ~ec­ été réalisés dans un esprit de complé­ versifiés et ont notamment touché des mentarité de plus en plus manifeste. No­ teurs nouveaux tels le livre, l'artisanat et tons, entre autres, la tournée au Québec le film. C'est ainsi qu'en réponse à une de la troupe néobrunswickoise de l'Es­ demande provenant du milieu local de l'édi­ caouette et, en contrepartie, celle de la tion deux personnes-ressources du Québec on~ troupe québécoise des Pissenlits au Nou­ pu s'enquérir de la situation qui prévaut presentement dans le secteur du livre au veau-Brunswick. Manitoba. Elles se sont notamment penchées Parmi les autres réalisations, mentionnons sur les problèmes liés à la mise en marché notamment la tenue d'ateliers de danse à la diffusion et à l'édition. ' dans quatre villes du Nouveau-Brunswick le Parrallèlement, les artisans manitobains ont séjour d'un metteur en scène québé;oiS senti ,le besoin de se regrouper et pris auprè.s du Théâtre populaire d'Acadie, une conscience de la nécessité de diffuser leurs tournee de la troupe Dansepartout, deux produits. Deux artisanes responsables de ce expositions itinérantes québécoises dans secteur ont effectué une tournée au Québec plusieurs centres culturels et galeries du au moment de la tenue du dernier Salon Nouveau-Brunswick, deux spectacles littérai­ des Métiers d'art. Des visites d' atel iers et res réalisés de part et d'autre en colla­ de différents centres voués à la diffusion boration avec l' Union des écrivains du Qué­ d~s bec et l'Association des écrivains acadiens arts visuels et graphiques leur ont per­ enfin une participation acadienne au Festival mis de recueillir les données nécessaires international de théâtre pour enfants de à la mise sur pied d'un organisme repré­ Montréal ainsi qu'au dernier Festival d'été sentatif qui regroupera les forces du milieu. de Québec. Des bou rses de stage ont éga­ Par ailleurs, le Centre culturel franco-mani­ Iement permis à plusieurs néobrunswickois tobain a pu, avec le support technique et de venir parfaire leurs connaissances auprès financier du Québec, organiser pendant sept d'artisans et d'artistes québécois. semaines consécutives des projections de Ministère des Affaires intergouvernementales 31

films québécois avec, dans certains cas, la D'autre part, le Québec a participé au Fes­ participation des auteurs-réalisateurs. tival international pour l'enfance et la jeu­ nesse et au Deuxième festival de mime qui D'autre part, deux boursiers franco-manito­ se sont respectivement tenus en mai et en bains ont poursuivi des études au Québec septembre 1980 à Vancouver. Le ministère en technologie éducative et en audio-visuel des Affaires intergouvernementales a, par et deux spécialistes de l'audio-visuel ont une aide financière, permis des artistes animé une session de formation auprès à québécois de participer à ces événements. des éducateurs manitobains. L'aide québécoise s'est également étendue 6.5 La coopération avec l'Alberta à diverses activités tant culturelles qu'édu­ En 1980-1981, les principales activités de catives. Mentionnons une tournée du Théâ• coopération réalisées avec la province de tre Sans Fil au Manitoba, la participation l'Alberta se situent dans le secteur de l'édu­ d'étudiants québécois à l'exposition scientifi­ cation, du travail et des affaires culturelles. que nationale de Thompson, la réalisation d'une session intensive en informatique à la Le programme d'échange d'élèves pour trois demande du Collège de St-Boniface, l'en­ mois a connu un succès incontestable tant voi de personnes-ressources au Colloque auprès des 70 étudiants qui y ont participé des éducateurs franco-manitobains et la par­ dans chaque province qu'auprès des autori­ ticipation du comédien Albert Miliaire au tés scolaires et gouvernementales albertaine .gala annuel du Cercle Molière. et québécoise. Mis en oeuvre pour la pre­ mière fois, le programme d'échanges d'en­ seignements a impliqué neuf personnes de part et d'autre, ce qui constitue aussi une réussite notable. 6.4 La coopération avec la Colombie-Britannique Un programme pilote d'échanges d'emplois d'été pour étudiants des universités a été Une des provinces canadiennes avec la­ initié à l'été 1981 sur une base de cinq quelle le Québec a entretenu des liens de postes dans chaque province. Les résultats coopération de plus en plus étroits est la fort encourageants qui ont été obtenus lais­ Colombie-Britannique. sent présager une augmentation importante Les programmes d'échanges d'enseignants du nombre d'étudiants qui devraient être et d'emplois d'été ont été reconduits pour échangés à l'été 1981. une seconde année avec succès. Dans le Dans le secteur de la culture, deux activités cadre de ce dernier programme, réalisé en ont atti ré l'attention. Il s'agit, dans le pre­ étroite collaboration avec le ministère du mier cas, d'une tournée· de la Chorale Bri­ Travail et de la Main-d'oeuvre du Québec, se du Nord Inc. dans différentes villes alber­ près de 60 étudiants des universités québé­ taines en juillet 1980. À la même époque, coises et colombiennes se sont vus offrir l'Ensemble des Mini-Violons a aussi été sub­ un emploi dans la fonction publique de l'au­ ventionné par le ministère des Affaires in­ tre province pour la période estivale. tergouvernementales pour représenter le Québec à la finale nationale des Concours Le ministère des Affaires intergouvernemen­ de musique du Canada. tales. a également permis à cinq étudiants québécois de séjourner, pour une période de deux ans, au Collège Lester B. Pearson du Pacifique, institution vouée à une meil­ 7. Le Bureau du Québec à Toronto leure entente internationale. Par son poids démographique et économi- 32 Rapport annuel 1980-81

que et par sa proximité géographique, l'On­ ressant les citoyens ont été traitées quo­ tario demeure inconstestablement un des tidiennement par les responsables du cen­ territoires où la présence institutionnelle tre. du Québec l'extérieur est la plus indiquée. à Des séances d'information sur divers sujets D'abord établi sur la base de considérations ont été organisées à l'intention de groupes économiques et financières, le Bureau du ontariens. En ce qui concerne en particu­ Québec à Toronto a progressivement élargi lier le milieu des affaires, le bureau a ache­ son mandat pour s'occuper également de miné chaque semaine, à environ 500 desti­ diffusion culturelle et d'information. L'année nataires, un bulletin faisant état d'événe­ 1980-1981, caractérisée par des rapports ments québécois susceptibles de les inté­ parfois difficiles au plan politique entre le resser. Les représentants des media ont gouvernement de l'Ontario et le gouverne­ également continué d'être l'objet d'une at­ ment du Québec, a été pour le Bureau du tention spéciale. À cet égard, le bureau a Québec à Toronto une période de grande organisé quelques visites au Québec de activité. correspondants de journaux étrangers rési­ 7.1 Les affaires publiques dant à Toronto. La tenue au Québec du référendum de mai 1980 sur le projet gouvernemental de sou­ 7.3 L'industrie, le tourisme et veraineté-association a suscité une augmen­ le revenu tation sensible des relations avec le milieu Toronto demeure le principal centre d'affai­ des affaires, le milieu universitaire et le mi­ res du Canada. Pour cette raison, la vocation lieu gouvernemental de l'Ontario. Face à première du Bureau du Québec à Toronto l'importance de l'événement, les hommes continue d'être axée sur la promotion de d'affaires ontariens se sont montrés parti­ nos intérêts économiques et financiers. culièrement désireux de connaître les vues du gouvernement québécois et de faire en­ Les conseillers du bureau ont multiplié les tendre leur propre voix dans ce débat. démarches en 1980-1981, afin de faciliter aux entreprises québécoises l'expansion en Le personnel du bureau et, à l'occasion, Ontario de leur marché. Dans l'autre sens, des ministres ou fonctionnaires du gouver­ les conseillers ont rencontré un nombre nement du Québec ainsi que d'autres per­ important d'investisseurs ontariens intéres­ sonnes québécoises ont participé à un grand sés au marché québécois. Une quarantaine nombre de colloques, séminaires ou débats de projets ont été étudiés et les représen­ dans re milieu universitaire ontarien. Les tants du bureau ont facilité la conclusion relations avec les media ont également été de plusieurs accords industriels entre entre­ nombreuses au cours de cette période. prises ontariennes et québécoises. Ils ont également maintenu des relations avec des 7.2 L'information institutions financières installées à Toronto ainsi qu'avec les consulats de divers pays Le Centre d'information du Bureau du qué­ ayant des intérêts économiques au Québec. bec à Toronto a été très actif au cours de 1980-1981. On estime à plus de 15000 les Au plan touristique, l'Ontario demeure un seules demandes d'information d'ordre tou­ réservoir privilégié pour le Québec. Des ristique auxquelles le centre a dû répondre contacts réguliers et soutenus ont été éta­ au cours de cette période. De plus, des de­ blis auprès des principaux représentants mandes d'information générale sur le Qué­ de l'industrie touristique, notamment auprès bec, sur les politiques gouvernementales ou des grossistes, agents de voyage et direc­ encore sur des questions particulières inté- teurs d'associations ou responsables de Ministère des Affaires intergouvernementales 33

congrès et conventions. Des campagnes de Le Bureau du Québec a également apporté promotion touristique dans les publications soit une aide financière, soit une assistance prestigieuses et revues spécialisées ainsi technique à certains artistes québécois en que dans les journaux à grands tirages ont tournée en Ontario. Il a également participé été lancées afin de stimuler la venue d'On­ à la réalisation de diverses manifestations tariens au Québec pendant les quatre sai­ mettant en rel ief des talents québécois. sons. Bien qu'il demeure difficile d'évaluer Enfin, le bureau a continué à accorder une l'impact de telles campagnes, le nombre de attention toute particulière à la Communauté demande de renseignements logées auprès francophone ontarienne, notamment en sui­ du bureau constituent un signe certain que vant de près les activités du Conseil des af­ le Québec, comme destination touristique, faires franco-ontariennes. intéresse de plus en plus les Ontariens. Au plan de la fiscalité, le Bureau du Qué­ 8. Le Bureau du Québec bec a continué de jouer un rôle très actif à Moncton auprès d'entreprises canadiennes ayant Ouvert le 3 mars 1980, par le ministre Claude des activités au Québec, mais dont la prin­ Morin en présence du premier ministre Ri­ cipale place d'affaires se situe en Ontario. chard Hatfield, le Bureau du Québec à Les conseillers en revenu ont effectué un Moncton a comme premier objectif de veil­ travail de perception fiscale et d'information ler à resserrer les liens d'amitié entre les auprès de ces entreprises. Québécois et les Acadiens et de favoriser 7.4 La culture les échanges d'information et la compréhen­ sion entre les deux communautés franco­ L'année 1980-1981 a permis au Bureau du phones. Il a également pour objectif de mieux Québec à Toronto de mettre en marche un faire connaître à la population et aux ins­ programme de développement des relations titutions du Nouveau-Brunswick les -réalités culturelles entre le Québec et l'Ontario. économiques, sociales et culturelles du Jusque-là, l'activité du bureau dans ce sec­ Québec. Dans ce dernier domaine, en par­ teur était restreinte à celui de soutien à ticulier, il est appelé à contribuer au déve­ certains programmes de coopération cultu­ loppement des programmes de coopération relle administrés par les gouvernements des convenus entre les deux parties dans le ca­ deux provinces. Avec la nomination d'un dre de l'entente de coopération conclue conseiller culturel au début de 1980, le bu­ en matière d'éducation, de culture et de reau s'est fixé pour objectif de faire con­ communication. Enfin, le Bureau du Québec naître et apprécier, dans le milieu torontois, à Moncton est chargé de' favoriser la les manifestations les plus marquantes de communication et les échanges avec les la vie culturelle québécoise. gouvernements des provinces Maritimes. Dans un premier temps, le bureau s'est efforcé d'établir des contacts avec les per­ sonnalités torontoises et ontariennes jouant 8.1 Les affaires acadiennes un rôle prépondérant dans les cercles d'in­ La première année d'activités a été surtout fluence culturelle de cette province. Il a éta­ consacrée à la prise de contact avec la plu­ bli des liens avec des organismes culturels part des leaders acadiens et avec les insti­ publics, des maisons d'enseignements des tutions acadiennes de trois provinces Mari­ arts, des organismes professionnels ainsi times. C'est ainsi que le Représentant du qu'avec certains établissements commer­ Québec a rencontré au-delà de 500 Aca­ ciaux pouvant constituer des débouchés in­ diens avec qui il s'est entretenu et a eu des téressants pour le produit culturel québé­ relations suivies avec la Société nationale cois. des Acadiens, la Société des Acadiens du 34 Rapport annuel 1980-81

Nouveau-Brunswick, la Société Saint-Tho­ plusieurs publications telles que Québec mas d'Aquin et la Fédération des Acadiens Hebdo, Québec Économique et Constitution de la Nouvelle-Écosse. Il a notamment par­ Express. Au cours de l'année, il a offert ticipé au congrès annuel de chacune de ces de nombreux déjeûners et réceptions et pro­ trois dernières associations. noncé plusieurs causeries. Ses relations avec la presse ont été régulières et ont per­ 8.2 Les affaires gouvernementales mis à l'opinion publique des Maritimes d'être L'un des mandats du Représentant est d'en­ mieux sensibilisée aux réalités québécoises. tretenir des relations avec les gouvernements Le bureau a reçu en moyenne une ving­ des provinces Maritimes. Le Représentant taine de visiteurs par mois et autant d'ap­ a ainsi rencontré -plusieurs hauts fonction­ pels téléphoniques des gens désireux d'ob­ naires du gouvernement du Nouveau-Bruns­ tenir une documentation touristique sur le wick et a eu de fréquents entretiens avec Québec ou des renseignements sur divers les responsables de la coopération de cet­ services offerts par le gouvernement qué­ te province. Le projet qui a mobilisé le bécois. Le bureau a également organisé plus de ressources financières et humaines quelques voyages pour étudiants et grou­ et qui contribue grandement à la promotion pes de l'Âge d'or.- culturelle du Québec au Nouveau-Brunswick est sans contredit la diffusion, à raison de 8.4 Les études et analyses trois heures par jour, d'une sélection d'é­ Un étude effectuée par l'Office québécois missions de Radio-Québec par l'intermédiaire du Commerce extérieur, à la demande du des câblo-distributeurs de Saint-Jean, représentant du Québec, a révélé que les Bathurst et Campbellton auxquels s'ajoute­ provinces Atlantiques ont acheté pour 1,5 ront plus tard Frédéricton, Edmundston et la milliard de dollars des biens manufacturés région de Shédiac. L'inauguration a eu lieu du Québec. Le représentant examinera, au à Bathurst le 9 février 1981 et fut présidée' cours des prochains mois, la possibilité par le premier ministre Richard Hatfield et de développer davantage, de concert avec le ministre des Communications, monsieur l'OCQUE, les relations commerciales du Clément Richard. Québec avec les provinces Atlantiques. Le Représentant du Québec a également rencontré des membres des gouvernements 9. Le Bureau du Québec de la Nouvelle-Écosse et de l'Ile du Prince­ à Edmonton Édouard lors d'un colloque tenu sur la cons­ Ouvert le 14 mai 1980, le Bureau du Qué­ titution à l'Université Acadia à Wolfeville bec à Edmonton constitue, après Toronto et à l'occasion de la célébration du 375e et Moncton, la troisième représentation du anniversaire de la fondation de Port-Royal. Québec au Canada. Par ce geste, le gou­ Il a rendu visite, à quelques reprises, aux vernement du Québec marquait son intérêt fonctionnaires du ministère des Affaires pour cette région en pleine expansion et intergouvernementales de la Nouvelle-Écosse. visait à assurer la promotion des intérêts Il a aussi établi plusieurs contacts avec le économiques du Québec ainsi que la conso­ Secrétariat du Conseil- des premiers minis­ lidation des liens de coopération dans une tres des Maritimes dont le siège est à Ha- région qui est appelée à jouer un rôle de lifax. ' plus en plus important dans les affaires canadiennes. 8.3 Les relations publiques et l'information Concernant la vocation économique du bu­ Le Représentant a assuré la diffusion de reau, mentionnons que le conseiller écono- Ministère des Affaires intergouvernementales 35

mique a traité une centaine de demandes dossiers du gazoduc Montréal-Québec, du d'assistance de la part d'entrepreneurs qué­ port méthanier à Gros-Cacouna, du dévelop­ bécois désireux d'exporter sur le marché de pement du secteur prétro-chimique à Mont­ l'Ouest canadien. De plus, le représentant réal ont été l'objet de plusieurs démarches officiel et le conseiller économique ont par­ et rencontres effectuées par nos représen­ ticipé à plusieurs rencontres avec des hom­ tants à Edmonton et à Calgary. mes d'affaires, ce qui leur ont permis de Le Bureau du Québec a également participé mieux identifier de nouveaux marchés poten­ à la réalisation des programmes de coopé­ tiels pour les produits québécois. ration entre le Québec et l'Alberta et la Une des dimensions importantes de l'ac­ Colombie-Britannique. De même, une atten­ tivité du bureau a trait à l'évolution des tion particulière a été accordée aux com­ dossiers constitutionnels et énergétiques. munautés francophones de ces provinces. Les représentants du Québec ont rencontré Mentionnons notamment la participation du à plusieurs reprises des hauts fonctionnaires représentant à la rencontre annuelle «Rond­ des Affaires intergouvernementales des pro­ Point» des Franco-albertains tenue le 6 mars vinces de la Colombie-Britannique, de l'Al­ 1981. berta et de la Saskatchewan. Ils ont, de plus, Par ailleurs, le Bureau d'Edmonton s'est do­ ,participé l'organisation de la visite du à té d'un centre de documentation qui fournit leader parlementaire, M. , aux requérants une information générale sur le 6 février 1981 et participé à la fin de no­ le Québec et en particulier sur les politiques vembre aux travaux de la Conférence sur gouvernementales. Les responsables du les perspectives d'avenir de l'Ouest cana­ centre ont reçu plus de 600 demandes entre dien organisée à Banff par la «Canada West les mois de mai 1980 et de mars 1981, dont Foundation». 30 % étaient de nature touristique. Enfin, Au plan énergétique, mentionnons la visite au plan des affaires publiques, il y a lieu du Ministre québécois de l'Énergie et des de souligner l'aide apportée par les membres Ressources accompagné de son collègue de du bureau à des journalistes québécois et l'Industrie, du Commerce et du Tourisme albertains lors de reportages portant sur le 15 septembre dernier. D'autre part, les l'une ou l'autre région.

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Chapitre troisième: Les affaires internationales

Le Québec a toujours adopté au plan inter­ Dans le même sens, afin de favoriser l'épa­ national une politique d'intervention qui re­ nouissement culturel de sa population, le pose sur les quatre grands principes sui­ développement de ses institutions et de son vants: économie, le Premier ministre s'est rendu en France et en Belgique permettant ainsi a) assurer le prolongement externe de ses un rapprochement encore plus accentué en­ juridictions internes au sein de la Fédé­ tre des communautés qui ont des intérêts ration canadienne; mutuels certains. On a également mis au b) jouer au sein de· la francophonie le rôle point des programmes de coopération en responsable qu'il lui revient; matière culturelle, technique et économique c) favoriser l'affirmation et l'épanouissement avec deux pays latino-américains, le Mexique des Québécois dans différents domaines et le Venezuela, suite à l'ouverture de re­ par des échanges suivis et articulés avec présentations du Québec dans ce pays. On les autres peuples; a également développé des programmes de d) apporter son appui aux peuples plus défa- coopé ration avec d' autres partenai res tels vorisés. l'Espagne, la Hollande, les États-U nis et la Chine, toujours dans ce même esprit d'ou­ Ces objectifs ont trouvé à s'exprimer assez verture au monde extérieur. L'ensemble de nettement à travers les différentes activités ces actions tournées vers l'extérieur ont été internationales qui se sont réalisées en 1980­ . réalisées dans un esprit d'efficacité tant 1981. au plan de l'utilisation des ressources hu­ C'est ainsi que, dans le prolongement de maines que financières. ses compétences, le Québec a engagé des négociations avec le Portugal et la Grèce, Enfin, pour ce qui est de sa contribution tout comme il l'avait fait antérieurement à l'aide au développement, le Québec a avec la France et l'Italie, en vue de facili­ poursuivi son action de maîtrise d'oeuvre ter les conditions de vie des travailleurs mi­ de certains projets de l'ACDI en Afrique grants. À cet effet, des ententes de récipro­ francophone, s'engageant même à aller cité avec ces pays en matière de sécurité plus avant dans la réalisation de projets de sociale sont déjà en vigueur ou sur le point développement au Bénin, en Côte d'Ivoire de l'être. et au Zaïre. Il a aussi continué d'apporter son appui financier aux projets des orga­ En matière de francophonie, le Québec a nismes non-gouvernementaux de coopéra­ participé aux conférences des ministres de tion du Québec. l'Agriculture et de la Justice tenues dans le cadre de l'ACCT et a affirmé très clai­ Soulignons, enfin, que le ministère a entre­ rement sa position face à un sommet éven­ pris, en collaboration avec les différents tuel des chefs d'États francophones, souli­ ministères du gouvernement, la définition de gnant qu'une telle rencontre ne pouvait ex­ politiques internationales en matière écono­ clure une représentation directe du Québec, mique et sociale qui devrait permettre de compte tenue du rôle actif qu'il y joue de­ mieux cerner les besoins et intérêts des puis plus de 15 ans. différents intervenants, tant au Québec qu'à 38 Rapport annuel 1980-81

l'extérieur, et ainsi favoriser davantage la Governors' Association, le Council of State réalisation des objectifs fondamentaux qu'il Governments, le Federal Executive Insti­ s'est donnés. tute, le National Conference of State Legis­ latures et le Senate Press Secretaries As­ sociation. 1. Les relations bilatérales et multilatérales En ce qui a trait à la coopération éducative, culturelle et technique, on peut constater 1.1 Les États-Unis un développement remarquable de l'action et du rayonnement des artistes, professeurs, Par le biais du ministère des Affaires inter­ artisans, institutions et associations culturel­ gouvernementales, le Québec poursuit aux les québécoises dans plusieurs régions des Etats-Unis trois objectifs: l'amélioration de la États-Unis. connaissance et de la perception du Québec; la promotion de ses intérêts politiques et Très souvent, ce rayonnement a pris la économiques; enfin, le développement des forme de publications telles «Culture popu­ relations avec les communautés francopho­ laire et littératures au Québec», ouvrage pu­ nes de ce pays ou avec tous ceux qui s'in­ blié sous la direction de René Bouchard, téressent à la francophonie. La poursuite de Stanford French and Italian Studies, Anma ces objectifs s'inscrit dans le cadre de qua­ Libri, Californie 1980. Il Y a lieu également tre secteurs d'intervention: l'économie; les de rappeler l'interview que donnait le minis­ relations intergouvenementales et para-gou­ tre des Affaires intergouvenementales, M. venementales; l'éducation et la culture; les Claude Morin, sur la politique étrangère. du affaires publiques et les communications. Québec dans «The Fletcher Forum» (a journal of studies in international affairs), hiver 1980. Dans le secteur économique, le dossier Signalons aussi la parution, à l'été 1980, énergétique a pris un relief particulier. Il d'un volume historique produit en collabo­ a fait l'objet de plusieurs colloques et sé­ ration, Québec-Boston, lancé lors des fêtes minaires ainsi que de contacts suivis entre du 350e anniversaire de la ville de Boston. divers intervenants tels que l' Hydro-Québec et le ministère de l'Énergie et des Ressour­ En prévision du Congrès de l'American Asso­ ces, leurs homologues étatsuniens comme ciation of Teachers of French, qui s'est tenu le Power Authority of the State of New York en juin 1980, la publication officielle de cette (PASNY), le NEPOOL, les gouverneurs des association, «The French Review», a consa­ États de la Nouvelle-Angleterre et de New cré la totalité de son numéro de mai 1980 York ainsi que les milieux financiers de la au Québec. Ce numéro de 300 pages traite ville de New York. de littérature, de cinéma, de linguistique et de phonétique. Le milieu universitaire s'est Dans le secteur des relations intergouver­ particulièrement intéressé au référendum de nementales et para-gouvernementales, le mai 1980 et M. Elliot J. Feldman, professeur Québec a maintenu sa participation aux à Harvard et directeur du University Con­ travaux de la Conférence des gouverneurs sortium for Research on North America, a de la Nouvelle-Angleterre et des premiers publié une plaquette intitulée «The Québec ministres de l'Est du Canada. Il a poursui­ Referendum: What happened and What vi sa coopération avec l'État de la Louisiane. Next?» (a dialogue the day after with Claude Il a également accueilli les gouverneurs Forget and Daniel Latouche, Mai 21, 1980). Byrne du New Jersey, Snelling du Vermont, Brennan du Maine et Galien du' New Hamp­ Par ailleurs, la revue «Performance» de juin shire. La Direction des États-Unis a égaie­ 1980 a publié un numéro spécial sur le Qué­ ment maintenu des liens avec le National bec. Cette revue est le trait d'union des Ministère des Affaires intergouvernementales 39

administrateurs de grandes salles, des orga­ du 9 au 11 avril. L' Université Laval a accueil­ nisateurs de tournées et des principaux in­ li plus de 600 participants. tervenants de l'industrie culturelle. Au-delà des publications sur le Québec et En plus d'avoir suscité ces diverses publica­ des congrès d'associations américaines, la tions, la Direction des États-Unis, de concert Direction des États-Unis apporte un soutien avec diverses institutions québécoises, a actif à la mise au point de programmes d'in­ mis au point l'accueil de congrès et réunions formation pour étudiants universitaires. La de groupes de professeurs et d'associations direction a ainsi planifié les visites de plu­ savantes. Du 16 au 22 juin 1980, le State sieurs groupes comme ceux de l'Université University of New York - Plattsburgh a or­ du Maine à Grono et de SUNY-Plattsburgh ganisé, en liaison avec le ministère, un le 7 novembre 1980. séminaire sur le Québec au bénéfice d'un groupe de 35 universitaires américains qui Enfin, des liens de travail ont été établis à désiraient mettre à jour leurs connaissances la suite de visites à Québec de directeurs sur l'économie, la politique, le développe­ de musées, de revues ou d'associations ment social et culturel du Québec. culturelles. Du 23 au 30 novembre, le Di­ Quelques jours plus tard, avait lieu, à Qué­ recteur et le Conservateur du Musée Gug­ bec, du 26 au 30 juin, le 53e congrès an­ genhein à New York séjournaient à Québec nuel de l'Association américaine des pro­ et à Montréal pour établir des contacts fesseurs de français (AATF) qui a regroupé avec leurs homologues québécois. plus de 900 participants. Ils ont pu prendre connaissance des réalisations du Québec dans divers domaines culturels: littérature, 1.1.1 New York - Washington audio-visuel, chanson, linguistique, enseigne­ ment du français langue seconde. C'est dans a) Économie: cette foulée que le chanteur Robert Paquet La crise de l'énergie a propulsé à l'avant­ et le groupe Garoloup ont pu effectuer, sous scène des relations du Québec avec les les auspices de Wider Horizons Productions, États-U nis le dossier des exportations hydro­ une tournée dans plus de vingt villes des électriques. La Délégation générale du Qué­ États-U nis. bec à New York, en liaison étroite avec Hy­ dro-Québec, a maintenu des liens étroits Le congrès de l'Association pour le dévelop­ avec le Power Authority of the State of pement de l'audio-visuel et de la technolo­ New York (PASNY), le ministère de l'Éner• gie en éducation (ADATE), qui s'est déroulé gie de l'État et milieux financiers. à Montréal du 28 au 30 octobre, a permis La délégation a participé à plusieurs rencon­ à douze spécialistes en audio-visuel et dans tres où était abordé le dossier des expor­ l'enseignement des langues étrangères aux tations hydro-électriques. En novembre 1980, États-Unis de se documenter sur la produc­ les ministères de l'Énergie et des Finances tion audio-visuelle québécoise, sur les métho­ de Terre-Neuve ont effectué une visite à des d'apprentissage du français langue se­ New York dans le cadre du dépôt dans cette conde et sur les réseaux québécois d'éco­ province d'un projet de loi visant à récupérer les d'immersion en français. les droits d'exploitation des ressources hy­ Cette liste des associations qui ont tenu drauliques de Churchill Falls. Toujours en leur congrès au Québec ne serait pas com­ novembre, le Sous-ministre associé à l'Éner• plète sans que soit mentionnée la réunion gie du Québec était conférencier au collo­ du Northeast Modern Language Association que du Financial Post sur l'énergie. En fé- 40 Rapport annuel 1980-81

vrier 1981, des représentants de l' Hydro­ Le gouvernement du Québec, l' Hydro-Qué­ Québec et de la délégation générale ont as­ bec, la ville de Montréal et d'autres orga­ sisté au colloque organisé par le docteur nismes québécois ont continué à emprunter Joseph Lemay à l'Université Fordham. sur les marchés newyorkais des sommes importantes dans des conditions normales. Les activités de promotion industrielle de la Enfin, la Délégation générale New York délégation ont remporté un succès certain. à et le Bureau du Tourisme Washington ont Dans le cadre d'un projet de développement à du St-Laurent, le Directeur général de l'OPDQ mis de l'avant les atouts touristiques du Québec auprès d'agences de voyage et au­ a effectué une mission à Norfolk, en Virginie, tres organismes multiplicateurs. et a obtenu pour le port de Québec et la Société 1nterport une part importante du transbordement de charbon de la Côte-Est b) Les relations des États-Unis vers les marchés européens. intergouvernementales et Grâce à l'implantation soutenue des ser­ para-gouvernemen tales vices économiques de la délégation, le grou­ pe Pechiney Ugine Kuhlmann a signifié son Les 2 et 3 avril 1980, le ministre des Affai­ intention de construi re à Bécancour une raf­ res intergouvernementales, M. Claude Morin, finerie d'aluminium d'une capacité de 200000 a rencontré l'équipe éditorialiste du New à 300 000 tonnes par an. L'investissement York Times et a donné un exposé devant serait de l'ordre de 500 à 600 millions de les membres du Council of Foreigh Relations dollars. de New York sur «La dynamique du chan­ Soutenus par un taux de change favorable, gement constitutionnel au Québec: une mise les exportations québécoises se sont accrues à jour». aux États-Unis. Les services économiques Le 6 juin 1980, dans le cadre des Floralies ont accentué cette tendance en facilitant internationales, le Ministre de l'Agriculture la réalisation de missions dans des secteurs du Québec a donné une conférence de pres­ spécialisés. Ainsi, au cours du mois de juin se à la New York Horticultural Society. Le 1980, la délégation a organisé une mission Ministre a également accordé une entrevue d'une dizaine de firmes québécoises au De­ au New York Times. fense General Supply Center de Richmond, en Virginie, et plusieurs de ces firmes ont Du 6 au 11 juillet, une délégation de dix pu obtenir d'intéressants contrats. Dans le parlementaires québécois, dirigée par le Pré­ même domaine d'activités, la firme montréa­ sident de l'Assemblée nationale, s'est rendue laise National Semi-conductors décrochait à New York pour la réunion du National un important contrat d'un million de dollars Conference of State Legislatures au cours de Xérox Corporation. de laquelle la délégation a pu rencontrer le sénateur Edward Kennedy. Ces efforts de promotion industrielle ont En septembre 1980, le gouverneur du New reçu l'appui du Comité de promotion éco­ Jersey, M. Brendan Byrne, accompagné nomique de Montréal (COPEM) regroupant d'une délégation de membres de son cabi­ la Chambre de commerce de Montréal et net et d' hommes d'affai res, a été accueil­ le Bureau de commerce de Montréal. Le li à Montréal où il a rencontré outre le Pre­ COPEM a effectué une mission à New York mier ministre, des représentants du secteur le 23 septembre au cours de _laquelle· des privé, des hauts fonctionnaires du ministère hommes d'affaires de Montréal ont présen­ de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme té à leurs collègues américains l'évolution ainsi que du ministère de l'Énergie et des récente de Montréal. Ressources. Il a notamment exprimé son in- Ministère des Affaires intergouvernementales 41

térêt pou r l'achat d' hydro-électricité. Inci­ Enfin, la dél$gation a apporté sa contribu­ demment, soulignons qu'au New Jersey tion à divers colloques et séminaires con­ la firme Bombardier détient un important cernant le Québec, comme celui qui eut lieu contrat de construction d'équipement de du 9 au 12 octobre au State University of transport en commun. New York et qui portait sur la civilisation française contemporaine et son impact sur En décembre 1980, M. Elie Fallu, député à la politique et les sociétés nord-américaines. l'Assemblée nationale du Québec, a partici­ pé à New York, à titre de représentant de d) Les affaires publiques et l'Association internationale des parlementai­ les communications res de langue française, à une rencontre La Délégation générale du Québec à New des utlisateurs du français à l'ONU. York, comme les autres délégations aux Enfin, la Direction des États-Unis a mis au États-Unis, diffusent Québec Update et Qué­ point des programmes de visites au Québec bec News, renseignent les journalistes sur pour le U.S. Congressional Fellows (7 mai le Québec, prêtent main-forte lors de séan­ 1980), le Federal Executive 1nstitute (4 et ces d'information, comme celle du 12 mai 5 juin 1980), le Council of State Governments 1980 tenue au Centre d'études canadiennes (13 et 14 novembre 1980), les White House de John Hopkins et portant sur le référen­ Fellows (21 novembre 1980), et le National dum. War College (31 mars, 1er et 2 avril 1981). De son côté, la délégation générale fut l' hôte Trois articles spécialisés sont parus sur le à New York, le 14 novembre 1980, d'une Québec dans des journaux de prestige. Le réunion du Senate Press Secretaries Asso­ National Geographic Magazine a publié, ciation de Washington. en mai 1980, un reportage sous le titre «The St-Lawrence, Canada's Highway to the Sea»; c) L'éducation et la culture le 21 septembre, le New York Times publiait Les programmes de diffusion de la culture un supplément sur Montréal, «Montréal Means québécoise, réalisés au cours de la dernière Business»; et le Wall Street Journal du 3 année, ont donné des résultats probants: novembre 1980 présentait un publi-reportage la troupe de danse Pointépiénu à New York de deux pages sur le Québec. en février 1980; la théâtre Sans Fil au Fes­ tival mondial de la marionnette à Washing­ 1.1.2 La Nouvelle-Angleterre ton en août 1980; la présentation de «Bon­ Le Québec est représenté en Nouvelle-An­ jour là,. un bonjour» de Michel Tremblay gleterre par sa Délégation à Boston, et cette au Phoenix Theater le 13 octobre 1980 à année encore un effort particulier a été fait New York; l'accord de la distribution de li­ du côté de la promotin des exportations. vres québécois conclu avec des maisons La principale opération dans ce domaine fut spécialisées à New York en janvier 1981. la mission réalisée par le Comité de promo­ tion économique de Montréal, à Boston, le De plus, la coopération éducative et culturel­ 19 mars 1981. Dirigée par les présidents le s'est étendue à des associations uni­ de la Chambre de commerce et du Montréal versitaires comme la National Association Board of Trade, la mission a réussi une soli­ of State Universities and Land Colleges et de intervention auprès des principaux agents l'American Association of State Colleges and économiques de la Nouvelle-Angleterre, de Universities pour l'établissement de relations l'École de commerce de l'Université Harvard plus étroites avec des institutions québécoi­ et du Center for International Affairs de la ses. même université. 42 Rapport annuel 1980-81

Les résultats de l'activité de la section septembre dernier sur l'invitation du gouver­ économique de la délégation ont été impor­ neur Garrahy. 1nvité d' honneur à l'ouverture tants au cours de l'exercice: contrat de gé­ de l'America's Cup à Newport, le Ministre rance d' hôtellerie pour la Société Delta, éta­ a également discuté avec M. Garrahy des blissement d'un centre de distribution pour possibilités de coopération économique dans les ciments du Saint-Laurent, mise en mar­ le domaine de l'énergie hydro-électrique. ché des produits de la distillerie Dumont, En contrepartie, plusieurs personnalités de projet de commercialisation de certains vins la Nouvelle-Angleterre ont séjourné au Qué­ par la Société des alcools du Québec. Si­ bec durant l'année. Du 15 au 18 juin 1980, gnalons aussi une commande importante huit élues de la Législature du Maine sont pour des édifices à bureaux dans Boston venues étudier le fonctionnement de la conclue avec Prefac Concrete de Ville d'An- RAMQ, du Conseil du Statut de la femme, - jou. du Secrétariat d'État à la Condition fémi­ Les relations intergouvernementales du Qué­ nine et de l'Assemblée nationale. Le 11 fé­ bec ont continué à se développer dans cet­ vrier 1981, le gouverneur Richard Snelling, te région avec la tenue au Vermont de la du Vermont, était conférencier invité au dé­ Huitième conférence annuelle des gouver­ jeûner de la Chambre de commerce de neurs de la Nouvelle-Angleterre et des pre­ Montréal. Pour sa part, le gouverneur Jo­ miers ministres de l'Est du Canada tenue seph Brennan, du Maine, participait, à l'oc­ du 25 au 27 juin 1980. Le Québec y était casion du Carnaval de Québec, à une représenté par ,le Premier ministre et ses journée consacrée au Maine le 14 février. collègues de l'Industrie, Commerce et Tou­ Enfin, le gouverneur du New Hampshire, risme et de l'Énergie et Ressources. Les M. Hugh Galien, est venu à Québec le cinq gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre 16 avril, afin de mettre sur pied un comité présents ont encore une fois marqué leur de travail sur les possibilités d'échange intérêt pour l'achat d'énergie hydro-électri­ d'électricité entre le New Hampshire et le que au Québec et pou r la promotion com­ Québec. Le Gouverneur a indiqué aux au­ mune des valeurs touristiques du Québec, torités québécoises qu'il souhaitait ainsi de la Nouvelle-Angleterre et des Maritimes. épauler et accélérer les négociations qui se tiennent régulièrement depuis juin 1980 Plusieurs membres du gouvernement ont entre l' Hydro-Québec et le New England participé à des activités sur le territoire de Power Pool. la Nouvelle-Angleterre. Le 5 juin 1980, le Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et Les études sur le Québec ont connu un de l'Alimentation a fait à Boston une courte nouveau départ avec la création, le 3 mai visite de promotion qui a contribué à assu­ dernier, du Northeast Council for Quebec rer le succès des Floralies de Montréal. Studies, dont le but est de regrouper les universitaires de la Nouvelle-Angleterre qui Le 30 juillet, le Premier ministre a participé organisent des cours sur le Québec. Le à la journée du Québec dans le cadre des Northeast Council regroupe notamment des fêtes du 350e anniversaire de la ville de Bos­ sections de l' Université d'État de New York ton. Il a rencontré, à cette occasion, le (Plattsburgh), de l'Université du Vermont, gouverneur du Massachusetts, monsieur Ed­ de l'Université .du Maine à Orono et du ward King, et les entretiens ont porté en Centre Québec/États-Unis de l'Université du majeure partie sur les possiblités d'achat Québec à Trois-Rivières. d'électricité par cet État. Le Québec a participé activement à la réu­ Le Ministre d'État au Développement écono­ nion annuelle de l'American Council on the mique s'est rendu au Rhode Island le 16 Teaching of Foreign Languages qui s'est Ministère des Affaires intergouvernementales 43

tenue à Boston du 21 au 23 novembre 1980. sur l'investissement au Canada, tenu à l'in­ L'action conjointe de la délégation, de tention des grandes entreprises de la région l'Association québécoise des professeurs du Missouri. La Banque nationale, la Socié­ de français et de l'Association québécoise té de développement industriel et le minis­ des écoles d'été de français pourrait aboutir tère de l'Énergie avaient délégué des confé­ à la création d'un atelier sur le Québec aux renciers. prochaines activités de l'American Council. Plusieurs entreprises du Québec ont recouru aux services économiques de la Délégation Les activités culturelles du Québec touchent de Chicago et certaines ont pu décrocher de plus en plus les Franco-américains de des contrats importants. En janvier 1981, la la région. Les 15 et 16 janvier 1981, des firme Bédarco a répondu à un appel d'of­ dirigeants d'un nouveau groupe représentant fres de la firme Tenex Co. de Chicago. Le l'ensemble des Franco-américains de la projet de $75 millions porte sur la fourni­ Nouvelle-Angleterre ont rencontré le Ministre ture d'équipement thermique au Nigéria. En des Affaires intergouvernementales et son mars 1981, la maison Mailhot Hydraulique collègue au Développement culturel ainsi effectuait des ventes de près de deux mil­ que des responsables des Affaires culturel­ lions de dollars à des compagnies du «Mid­ les, de l'Éducation et des Communications. west». L'objectif poursuivi est de développer une coopération leur mesure avec le Québec. à L'entente entre le ministère des Affaires Les biens culturels du Québec sont en voie intergouvernementales et le Centre d'études de connaître une diffusion de plus en plus canadiennes de l' Université Northwestern, grande dans la région. Un groupe de distri­ à Chicago, continue de porter fruits dans buteurs du livre québécois a conclu, en jan­ le domaine universitaire. On notait, en juillet vier, une entente avec une maison spécia­ 1980, la présence d'un groupe d'étudiants lisée de Boston pour la vente de livres en de cette université en session d'immersion Nouvelle-Angleterre. Le 27 mars, le film «Les de français à l' Université Laval. Le 12 no­ bons débarras», continuant sa carrière aux vembre, le professeur Paul Painchaud, de États-U nis, était lancé à Boston. l'Université Laval, était conférencier invité à ce Centre d'études canadiennes de l'Uni­ Enfin, un groupe de treize diplomates de versité Northwestern. plusieurs pays, boursiers de l'Université Harvard, ont fait un séjour d'information Le produit culturel québécois a reçu une économique et politique au Québec du 27 au importante publicité à l'occasion du Festival 29 octobre 1980. international du film de Chicago, le 21 no­ vembre 1980. L'actrice québécoise Marie 1.1.3 Le « M idwest» Tifo a reçu, à cette occasion, le premier Représenté par sa Délégation à Chicago, prix d'interprétation pour son rôle dans le le Québec a maintenu dans le «Midwest» film «Les bons débarras». En février 1981, diverses activités de promotion économique les représentants de la Société de dévelop­ en 1980-1981. Dans sa tournée des villes pement du livre et périodique québécois américaines, le Comité de promotion éco­ ont conclu des accords de principe avec nomique de Montréal a tenu une session une maison de distribution de Chicago. pour les gens d'affaires de Chicago le 23 septembre 1980. Avec le concours de la 1.1.4 Le Sud-Ouest Saint Louis Regional Commerce and Growth Le Québec est représenté dans cette région Association, le Québec a participé active­ par les délégations de Dallas et Los Angeles. ment, le 15 octobre 1981, à un séminaire La promotion économique a été marquée 44 Rapport annuel 1980-81

par le passage de la mission du Comité ticipé, à Québec, le 20 mars 1981, à une de promotion économique de Montréal à session d'information auprès de représen­ Los Angeles le 19 novembre 1981. Une im­ tants des partis politiques du monde uni­ portante activité a,par ailleurs, été tenue versitaire. à Dallas le 10 octobre, avec la collaboration du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries 1.1.5 Le Sud-Est et de l'Alimentation, pour ouvrir le marché Dans cette région, le Québec entretient deux du sirop d'érable du Québec. Plusieurs en­ délégations, soit à Atlanta, en Georgie, et treprises participent aux grandes expositions à Lafayette, en Louisiane. Les activités les sur la haute technologie qui ont lieu régu­ plus marquantes durant la dernière année lièrement dans des villes du Sud-Ouest. ont été la coopération avec la Louisiane C'est, d'ailleurs, à l'occasion d'une de ces et la vente de biens culturels. Les occa­ expositions que Davie Shipbuilding a pu con­ sions de promotion économique ne man­ firmer avoir reçu une commande de deux quent cependant pas dans la région, et la plates-formes de forage. Délégation du Québec à Atlanta a pu réaliser Les biens culturels du Québec ont connu un séminaire industriel sur le Québec tenu une bonne réception dans la région. Du 6 au le 13 novembre 1980 dans la ville de Char­ 15 novembre 1980, le choeur «V'là l'bon lotte, en Californie du Nord. Vent» donnait une série de six concerts en Californie. Le groupe Concept Neuf se Les relations privilégiées avec la Louisiane produisait au Congrès annuel du Percussive se poursuivent et la réunion annuelle du Arts Society à San José, du 13 au 16 novem­ Comité conjoint Québec-Louisiane a eu lieu bre. Le peintre québécois, Jacques Hurtubi­ les 11 et 12 mars 1981 à Lafayette. Le se, exposait en février 1981 ses oeuvres Québec a réaménagé ses ressources et au Art Museum and Galleries de l' Univer­ ajouté, au contingent de 50 professeurs, sité de Californie à Long Beach. Les Bal­ des programmes de formation en matière lets Jazz remportaient un franc succès au audio-visuelle, de façon à toUcher une plus large clientèle louisianaise. Les effets de la Congrès national de la NECAA tenu à San coopération s'étendent graduellement et cinq Antonio, Texas, du 18 au 22 février 1981. universités louisianaises offrent des program­ À la même époque, les représentants de mes de formation de maîtres en français à la Société de développement du livre et du périodique concluaient des accords de prin­ l'élémentaire. cipe avec des distributeurs de Houston, Los La section Sud-Est de la Modern Language Angeles et San Francisco. Au milieu de mars, Association a tenu son congrès annuel à l'Université du Nouveau-Mexique à l'Albu­ Atlanta du 6 au 8 novembre 1980. Des ate­ querque organisait un festival Anne Hébert: liers de français y furent organisés et l'As­ production de la pièce «Les temps sauvages», sociation des écoles d'été de français du conférences de l'auteur et diffusion du film Québec y a participé activement. «Kamouraska». Le 27 mars, le film «Les Les conférenciers du Québec sont en deman­ bons débarras» était lancé à Los Angeles. de. Le professeur Louis Balthazar, de l'Uni­ Du côté des universités, l'entente avec le versité Laval, a fait une tournée de trois système de la California State University universités du 27 au 31 octobre 1980: Athens, se concrétise par l'échange d'étudiants en­ en Georgie, Loyola, à la Nouvelle-Orléans, tre les universités du Québec et de la Ca­ et l'Université du Sud-Ouest, de la Louisiane. lifornie. Quant à la vente de biens culturels, signa­ Un groupe de journalistes boursiers du Stan­ lons qu'en Louisiane le Media Advisory Board, ford Professionnal Journalism Fellows a par- du CODOFIL, a décrété, en janvier 1981, Ministère des Affaires intergouvernementales 45

l'achat d'une douzaine d'émission de la sé­ De nouveaux programmes de recherche in­ rie «Passe-Partout». Enfin, le film «Les bons dustrielle et d'innovation technologique se­ débarras» a été lancé à Miami le 27 mars ront mis en place. Un relais sera créé au 1981. Québec permettant l'accès direct à un im­ portant ensemble de données françaises par 1.2 L'Europe le réseau «Télé-Système». 1.2.1 La France M. Michel Cointat, ministre français du Com­ merce ext~rieur, et M. , Dans le cadre des rencontres annuelles ministre d'Etat au Développement économi­ des premiers ministres, instituées en 1977, que, ont signé, en présence des deux pre­ M. René Lévesque a effectué, du 14 au 17 miers ministres, une entente créant le Cen­ décembre 1980, une visite officielle en France; tre de promotion des coopérations technolo­ M. Lévesque était accompagné, au cours de giques et industrielles françaises et québé­ son séjour, par le Ministre des Affaires coises. Doté de deux sections, l'une à Paris, intergouvernementales et le Ministre d'État l'autre à Montréal, ce centre aura pour mis­ au Développement économique. Ces rencon­ sion de mieux faire connaître les techni­ tres, rappelons-le, permettent aux deux pre­ ques françaises et québécoises et de pro­ miers ministres et à leurs collaborateurs mouvoir la coopération inter-entreprises; de passer en revue les suites apportées les P.M.E., désireuses de coopérer avec des aux décisions arrêtées lors de leu rs rencon­ partenai res de l'autre pays, y trouveront un tres précédentes et de tracer de nouvelles ensemble de services adaptés à leurs be­ perspectives pour la coopération entre les soins. deux gouvernements. En plus de la création de ce centre les Au cours des séances de travail qui ont deux ~remiers ministres ont décidé de pren­ marqué cette visite, une large gamme de dre diverses autres mesures qui devraient questions ont été évoquées. Le dossier de donner une impulsion nouvelle à la coopé­ la francophonie a donné lieu à une prise ration en 1981-1982. de position commune, selon laquelle la pré­ sence de l'un comme de l'autre gouverne­ Le Président de la République française ment était une condition nécessaire à l' édi­ a également reçu le Premier ministre. En­ fication de toute nouvelle organisation de fin, M. Lévesque s'est vu décerner un la francophonie. doctorat «honoris causa» de l' Université Paris-II et a procédé à l'inauguration de la MM. Barre et Lévesque ont constaté que, Place du Québec à Paris en compagnie de depuis leur dernière rencontre en 1979, une M. Jacques Chirac, maire de la capitale. nette inflexion de la coopération vers des objectifs à caractère économique était in­ Si la rencontre annuelle des premiers mi­ tervenue dans l'ensemble des secteurs qu'ils nistres constitue tout naturellement le jalon avaient désignés comme prioritaires. le plus marquant de l'année au chapitre des relations franco-québécoises, d'autres Parmi les objectifs prioritaires retenus pour rencontres méritent d'être soulignées. 1981, un accent particulier a été mis sur la coopération dans les domaines de la À la fin du mois de mai 1980, le Garde science, de la technologie et des industries des Sceaux et ministre de la Justice de du futur. Des actions ont été décidées sous France, M. Alain Peyrefitte, a reçu un doc­ forme d'échanges dans diverses disciplines torat honorifique de l' Université de Montréal comme la biotechnologie, l'océanographie et et a rencontré, au cours de son séjour au l'exploitation de l'amiante. Québec, le Premier ministre. 46 Rapport annuel 1980-81

Le Premier ministre du Québec M. René Lévesque procède à l'inauguration de la «Place du Québec à Paris» en compagnie de M. Jacques Chirac, maire de la capitale française.

Le Ministre français de l'Agriculture s'est Jean François-Poncet, et d'autres respon­ rendu au Québec, en juillet, à l'invitation sables politiques, plusieurs dossiers bilaté­ de son collègue québécois, M. ; raux d'intérêt commun. les deux ministres ont procédé à un tour Les nouvelles institutions qui participent à d'horizon des perspectives d'échanges s'ou­ la définition et à l'évaluation des program­ vrant dans le domaine agro-alimentaire. mes de coopération se sont mises à l'oeu­ Fin mars, le Québec accueillait une mission vre au cours de l'année 1980. La première de la Commission d'enquête de l'Assemblée réunion des six conseils d'orientation fran­ nationale française sur l'état de la langue co-québécois a, en effet, précédé la tenue française; cette mission était présidée par de la XXIXe session de la Commission per­ M. Pascal Clément, député de la Loire. manente à Québec début mai. À cette occasion, la Commission permanente De son côté, M. Claude Morin a eu l'occasion, s'est penchée sur les propositions issues au cours de séjours à Paris en octobre des conseils et en a dégagé les grandes 1980 et janvier 1981, d'aborder avec le mi­ lignes des programmes que la XXXe session, nistre français des Affai res étrangères, M. tenue à Paris en novembre, s'est chargée Ministère des Affaires intergouvernementales 47

de traduire en termes de ressources finan­ des missions de part et d'autre est inter­ cières et humaines. Notons qu'au cours de venu en cours d'année. Des accords ont l'année 1980-1981 est intervenue une ra­ été signés dans des domaines aussi variés tionalisation des prestations offertes aux per­ que l'agro-alimentaire, l'informatique, la tech­ sonnes échangées, ce qui a eu pour effet nologie environnementale, alors que des dis­ d'en simplifier la gestion tout en rehaussant cussions se sont poursuivies dans le domai­ les montants mis à la disposition des par­ ne minier. ticuliers. On peut illustrer la nature des accords aux­ Parmi les programmes mis en oeuvre au cours quels des entreprises des deux pays sont de l'année 1980-1981, certains méritent de parvenues en citant le cas d'une entente retenir plus particulièrement l'attention. Le en informatique impliquant un transfert de lancement d'un programme de recherche in­ technologie du Québec vers la France: une dustrielle et d'innovation technologique, im­ entreprise française a fait l'acquisition d'un pliquant centres de recherche et P. M. E. de logiciel utilisé dans le domaine de l'édition part et d'autre, a eu lieu, et dès la fin de de textes et développé par une compagnie 1980 certains projets soumis par des entre­ québécoise. prises des deux États avaient été retenus. En matière d'information scientifique et tech­ À titre d'exemple, on peut mentionner un nique, l'année écoulée aura permis aux deux projet de recherche qui vise à améliorer la parties d'en arriver à un accord su ria trans­ conservation des pommes par le recours à formation d' 1nformatech France-Québec; ce une membrane protectrice; un autre projet centre de diffusion de données est devenu vise à identifier les remèdes possibles à une institution purement québécoise à la l'apparition de fissures sur les pales des tur­ fin de mars 1981; la France continue toute­ bines hydrauliques. fois d'apporter un appui en termes de res­ sources humaines et financières. Une douzaine de projets en recherche médi­ cale de pointe ont été soutenus par les Dans le domaine culturel, la chaîne TVFQ-99, deux gouvernements et produisent des résul­ appartenant à un consortium de câblo-dis• tats particulièrement satisfaisants. tributeu rs québécois, a pou rsuivi son expan­ sion; 830 000 foyers peuvent désormais cap­ Les efforts visant à impliquer des régions ter les 2 5000 heures d'émissions des trois françaises dans la coopération économique chaînes françaises programmées par la so­ se sont amplifiés au cours de l'année écou­ ciété. Les gouvernements français et québé­ lée. Après la Loire, qui avait entamé des cois apportent un appui financier à cette échanges fructueux avec le Québec en 1979, réalisation originale. l'Alsace a délégué une mission au Québec, en novembre 1980, permettant à des respon­ En France, d'importantes manifestations cul­ sables de milieux industriels et financiers de turelles ont été organisées dans la région prendre contact avec les réalités économi­ de La Rochelle, de mars à novembre 1980, ques québécoises. Les résultats de ces ren­ sous le nom «Québec 80 à La Rochelle/Aunis­ contres ont été suffisamment probants pou r Saintonge». Le ministère des Affaires inter­ qu'une mission québécoise en Alsace soit gouvernementales a facilité la réalisation prévue en 1~81-1982. des activités suivantes: un symposium de peinture, une tournée théâtrale, une exposi­ tion de courtepointes, un oratorio ainsi qu'un Le rapprochement entre P.M.E. des deux pays spectacle de poésie. fait aussi l'objet d'une concertation régulière dans le cadre de l'entente MAIQ-ACTIM qui Au-delà des programmes déjà esquissés, la remonte à 1964. Un accroissement sensible coopération franco-québécoise permet la 48 Rapport annuel 1980-81

réalisation d'un grand nombre d'échanges, tuelle entre Français et Ouébécois. Quoi­ dont le tableau qui suit fournit un aperçu que ces deux associations solent de nature statistique. Les liens créés depuis quinze ans privée, les deux gouvernements appuient dans le secteur éducatif en particulier cons­ le travail accompli par les permanents et tituent une base solide pour l'avenir et per­ bénévoles de ces deux associations. mettent d'envisager la recherche de voies Enfin, l'Office franco-québécois pour la jeu­ adoptées aux besoins de l'heure avec opti­ nesse continue de jouer un rôle extrême­ misme. ment important dans les relations France­ À noter que les services centraux du minis­ Québec. Mais, en raison même de cette tère ont été efficacement appuyés dans importance, ses activités font l'objet d'un leur action par la Délégation générale du rapport annuel distinct. Québec à Paris. Qu'il s'agisse de mieux faire connaître les réalités québécoises en 1.2.2 La Belgique France, de stimuler l'intérêt pour les échan­ Les relations belgo-québécoises ont atteint, ges de tous ordres ou de concourir à la réa­ au cours de l'année 1980-1981, un rythme lisation des programmes de coopération, la de' croisière avec des résultats qui apparais­ mission québécoise a constitué un maillon sent des plus prometteurs pour l'avenir. indispensable de nos relations avec la Fran­ ce. Il y a d'abord lieu de noter la visite effec­ tuée en Belgique en décembre dernier par le D'autre part, les associations jumelles France­ premier ministre, M. René Lévesque, à I~a Québec et Québec-France constituent un suite des invitations faites sur les exécutifs autre moteu r précieux de connaissance mu- de la région wallonne et de la Communau-

Participants Aux échanges franco-québécois * Québécois Français 1980-1981 (en France) (au Québec)

Éducation 1 (primai re, secondai re 378 282 enseignement techno­ logique) Éducation 2 (enseignement supérieur, 474 545 recherche, formation permanente) Culturel 55 61 Social et institutionnel 549 238 Économique (ACTI M) 145 140 Divers, hors programme 152 74

Total 1 753 1 340 Grand total 3093

* Ces chiffres n'incluent pas les échanges organisés par L'Office franco-québécois pour la jeunesse. Ministère des Affaires intergouvernementales 49

té française de Belgique. Cette visite, ins­ mier échange d'émissions. Pour sa part, crite dans un esprit d'amitié et de coopéra­ l'entente en devenir sur la reconnaissance tion, a contribué à assurer un nouvel essor des permis de conduire a franchi les der­ aux relations belgo-québécoises, dans les niers obstacles et devrait pouvoi r être signée domaines économique et culturel. Au cours prochainement. de cette visite, M. René Lévesque était ac­ D'autre part, afin de soutenir leurs efforts compagné de M. Bernard Landry, ministre de développement de l'amitié belgo-québé­ d'État au Développement économique; la coise, le Premier ministre du Québec a présence de M. Landry aura suscité la pro­ remis des subventions aux associations Wal­ chaine mise sur pied d'un groupe de tra­ lonie-Québec et Bruxelles-Québec. vail mixte Wallonie-Québec chargé d'exami­ ner des voies de collaboration entre les so­ Quant à la coopération proprement dite, elle ciétés d'État de la Wallonie et du Québec. a connu, depuis cinq ans, un essor indénia­ Quelques semaines plus tard, une mission ble. Afin justement de faire le point, un dirigée par le Secrétaire général associé aux groupe mixte de travail s'est réuni à Qué­ sociétés d'État et composée des présidents bec du 23 au 26 mars 1981 pour procéder de la SGF et de SIDBEC ainsi que de à une évaluation critique des résultats de quatre experts, a rencontré, en Wallonie, les ces cinq premières années et envisager des principaux organismes de développement avenues nouvelles de coopération. économique et visité plusieurs importantes Ce groupe de travail était présidé, du côté entreprises afin de mieux identifier les pos­ belge, par M. Pierre Vanbergen, secrétaire sibilités d'échanges dans les secteurs de la général du ministère de l'Éducation nationale recherche industrielle, de la création d'em­ et de la Culture française, et, du côté plois et des transferts de technologie. D'au­ québécois, par M. Robert Normand, sous-mi­ tres dossiers ont retenu l'attention sous l'an­ nistre au ministère des Affaires intergouver­ gle technique et commercial, en matière de nementales. sidérurgie, métallurgie, mécanique, matériel de transport et contrôle de l'environnement. Les conclusions de cette réunion serviront Dans l'autre sens, il y a lieu de souligner la d'éclairage aux prochaines sessions de la venue au Québec de M. Michel Hansenne, Sous-commission belgo-québécoise. De ma­ ministre de la Communauté française de Bel­ nière générale, la phase exploratoire est gique, en octobre dernier. maintenant terminée et il est à prévoir que la coopération s'orientera vers des secteurs En février, les parlementaires québécois fu­ plus spécifiques répondant mieux aux inté­ rent les hôtes de la deuxième session de rêts des deux parties. Seront toujours pri­ rencontres maintenant statutaires qui exis­ vilégiées, toutefois, les initiatives favorisant tent entre l'Assemblée nationale du Québec une meilleure connaissance des deux socié­ et la Communauté de Belgique. Mme 1rène tés, soit par le biais des grands media Pétry dirigeait la délégation pour la partie d'information, soit par celui du dialogue en­ belge, M. Claude Vaillancourt présidait la dé­ tre créateurs dans diverses disciplines. légation québécoise. La collaboration inter­ Une attention particulière sera apportée au parlementaire est maintenant établie sur une volet universitaire de la coopération en édu­ base systématique; il contribuera à sti­ cation, au bénéfice d'échanges qui seront muler notre coopération à tous égards. peut-être moins nombreux, mais plus signi­ Au plan des ententes, il y a lieu de noter ficatifs quant à leur contenu, leur perspectt­ que Radio-Québec et la Radio-Télévision ve et leurs retombées prévisibles; une ex­ belge amorçaient, en cours d'année, le pre- tension de la coopération au domaine des 50 Rapport Annuel 1980-81

affaires sociales (<

casion d'une rencontre de grands voiliers, visite au Québec du directeur du Common­ pour réunir les responsables de cette mani­ wealth Institute, M. James Porter. festation et les gens susceptibles de con­ Les interventions auprès des milieux écono­ courir au succès d'un semblable projet pré­ miques et financiers britanniques constituent, vu lors des fêtes du 350e anniversai re de enfin, une part importante des activités qué­ Québec en 1984. bécoises en Grande-Bretagne qui demeure 1.2.4 La Grande-Bretagne le deuxième partenaire économique du Qué­ bec. La Délégation générale du Québec La responsabilité première de la Délégation contribue à la conclusion d'accords indus­ générale du Québec à Londres aura été, triels et à la promotion d'exportations qué­ cette année, de sensibiliser les milieux poli­ bécoises. tiques britanniques à la position québécoise dans le présent débat constitutionnel. 1.2.5 La Scandinavie Plusieurs rencontres ont été organisées avec La Délégation générale du Québec à Londres députés, Lords, membres du gouverne­ représente également le Québec auprès des ment, représentants des principaux partis pays scandinaves. Quelques missions s'y politiques ainsi qu'avec des universitaires. déroulaient cette année. Mentionnons, entre Sous les auspices de l'institute of Commo­ autres, une mission réalisée en Suède sur wealth Studies, un colloque a réuni une l'administration des tribunaux administratifs. cinquantaine d'invités, universitai res, journa­ Le ministère a apporté également un soutien listes, industriels et fonctionnaires pour exa­ à la conclusion d'une entente signée en miner le projet de souveraineté-association. juin dernier entre l' Université Laval et le Par ailleurs, des contacts suivis ont été as­ Statens goetekniska institut i Linkë>ping sur surés auprès des media. Plusieurs journa­ la recherche géotechnique. Il a aussi réalisé listes britanniques ont effectué des séjours avec le Mouvement Desjardins une mission au Québec et au Canada et les rencontres auprès des centres de formation coopéra­ qui ont été aménagées leur ont permis de tive au Danemark, en Finlande et en Suède. recevoir une information de première main. La réalisation de programmes en matière de coopération éducative et culturelle a égaIe­ 1.2.6 La République fédérale ment été poursuivie. Soulignons un échange d'Allemagne d'enseignants avec la League for the Exchan­ ge of Commonwealth Teachers, qui a permis Une école allemande fut inaugurée, en sep­ la participation de 19 enseignants de part tembre dernier, à Montréal, à la suite d'une et d'autre. Retenons, aussi, dans le cadre entente conclue entre les autorités alleman­ des relations avec le Central Bureau of Edu­ des et québécoises et qui répondait à des cational Visits and Exchanges, les missions besoins exprimés par un groupe de parents de responsables scolaires, le programme ressortissant de pays entièrement ou partiel­ d'échanges d'assistants de langue seconde, lement de langue allemande. les missions de responsables de niveau col­ Première au Canada et deuxième en Améri­ légial et de recteurs d'universités. que du Nord, l'école que finance le ministère des Affaires étrangères de la République En matière de diffusion culturelle, il y a lieu fédérale d'Allemagne accueille des élèves, de noter la parution du numéro spécial sur pour l'instant, de niveau primaire, provenant la vie culturelle québécoise de la revue Arts de pays où l'allemand est la ou une des lan­ Links the Commonwealth Arts Revue et la gues officielles d'enseignement et résidant 52 Rapport annuel 1980-81

temporai rement au Québec. L'existence de un groupe de diplomates, d'universitaires, l'école devrait favoriser le développement de journalistes et de représentants de partis d'échanges entre le Québec et les pays ger­ politiques. manophones. De nombreuses missions de spécialistes québécois ont été organisées en R.F.A. 1.2.7 L'Ital ie dans les domaines social, de l'enseignement, En plus de ses activités ordinaires de coopé­ de la science et de la culture. Le minis­ ration et de représentation, la Délégation tère des Affaires intergouvernementales et la Délégation du Québec à Düsseldorf ont du Québec à Milan a contribué au succès de trois événements importants en 1980-1981: préparé, conjointement avec les autorités allemandes et canadiennes, les programmes une tournée de films québécois, un colloque de ces visites et ont contribué à leur réali­ sur «Le Québec aujourd'hui et demain», en­ sation. fin, la béatification à Rome de trois person­ nages de l'histoire québécoise. Un kiosque québécois a été monté à la Les cérémonies de béatification de Monsei­ Foire internationale du livre de Francfort gneur de Laval, Mère Marie de l'Incarna­ et une large délégation d'éditeurs québécois tion et Kateri Tekatwitha se sont déroulées a participé à cette importante manifestation au Vatican le 22 juin 1980. Une importante internationale. D'autre part, grâce à la colla­ délégatio~ québécoise, présidée par le mi­ boration intervenue entre la Délégation de nistre d'Etat au Développement culturel, Düsseldorf et l'Association allemande des le Dr , s'était rendue à Rome professeurs de français, un numéro spécial pour la circonstance, et la Délégation de sur le Québec a été publié par Franzë>sisch Milan s'est chargée de coordonner la par­ Heute, organe de l'association. ticipation du groupe à cet événement ma­ jeur. De nombreux journalistes de la presse écrite et électronique allemande sont venus au Organisé en avril 1980 par les soins de la Québec. Des programmes d'entrevues avec délégation, un important colloque s'est tenu des hommes politiques, hauts fonctionnaires à Milan sous le ,thème «Le Québec aujourd'hui ainsi que personnalités du monde de l'éco­ et demain». A la veille du référendum , nomie, de la science et de la culture ont ce colloque était destiné à éclai rer les élites été établis à ces occasions. italiennes sur le présent et l'avenir du Qué­ bec. Quatre participants québécois de haut Des représentants des Chambres de com­ niveau ont participé aux délibérations, en merce d'Essen et de Düsseldorf ont visité compagnie de personnalités italiennes. Les le Québec. La Délégation du Québec à actes du colloque furent publiés. Düsseldorf, l'Office québécois du Commerce extérieur et le ministère des Affaires inter­ gouvernementales ont préparé leurs pro­ Entre le 24 avril et le 29 mai 1980, plus de grammes de visites et de rencontres et 25 films québécois ont été présentés à Gènes, en ont assuré le suivi. Turin et Milan, également grâce au concours Les représentants du Québec à Düsseldorf de la Délégation du Québec à Milan. Deux ont participé à plusieurs colloques et sémi­ cinéastes et un journaliste québécois ani­ naires sur les questions canadiennes, no­ maient les représentations, qui ont permis tamment sur l'évolution constitutionnelle. aux Italiens d'entrer en contact avec une Notons, en particulier, le colloque organisé facette de l'art québécois encore méconnue à Hambourg par l'Institut Hans Rissen pour en Italie. Ministère des Affaires intergouvernementales 53

Dans le cadre de ses activités habituelles, autres étudiants en médecine ont effectué la Délégation du Québec a poursuivi les leur stage de résidence au Québec en vertu opérations reliées à sa vocation économique du même protocole de collaboration. (recherche d'investissements et émigration) À Montréal, en décembre 1980, lors de la et la publication du bulletin hebdomadaire réunion de la Commission mixte qui adminis­ «Quebec Oggi». Elle a de plus renforcé ses tre ce protocole, il a été décidé qu'en 1981­ contacts avec les milieux universitaires inté­ 1982 la coopération entre le Québec et la ressés à la culture québécoise. Pour sou­ Deputacion provincial de Madrid serait élar­ tenir cette action, le ministère des Affaires gie aux domaines de l'aménagement du ter­ intergouvernementales a offert des bourses ritoire et de l'éducation; aux assises de 1981, de courte durée à trois universitaires italien­ un nouvel .accord doit être rédigé, plus con­ nes dési reuses de se perfectionner en litté­ forme aux réalités de la coopération Madrid­ rature québécoise; il a aussi soutenu finan­ Québec. cièrement la participation d'experts québé­ cois à différents congrès, colloques ou fes­ tivals de renommée internationale qui se dé­ 1.2.10 La Grèce roulent chaque année en Italie. Le ministère La Grèce aussi s'est rapprochée du Québec a enfin contribué, par l'envoi de conféren­ en 1980-1981 par la négociation d'une en­ ciers, à faire connaître la culture québécoise tente en matière de sécurité sociale. Simi­ dans les universités de Turin, Bologne et Mi­ laire à l'entente signée avec le Portugal, lan, de même qu'à l'occasion du congrès celle-ci a été paraphée lors d'une réunion de l'Association italienne d'études cana­ tenue à Athènes en mars 1981. Elle devrait diennes. être signée et mise en vigueur en 1981-1982. 1.2.8 Le Portugal L'année 1980-1981 a été marquée par la si­ 1.2.11 L'Autriche gnature d'une entente en matière de sécu­ À la suite de contacts plus fréquents avec rité sociale conclue entre le Québec et le l'Ambassade d'Autriche, la Direction Europe Portugal. Cette entente, dont la négociation a tenté de jeter les bases d'une coopéra­ avait commencé en 1979, a été signée en tion culturelle dont les résultats positifs de­ mars 1981 à Montréal; elle couvre les dif­ vraient apparaître au cours de la prochaine férents régimes de retraite et leurs dérivés année. et permet une plus grande mobilité des per­ sonnes entre les deux territoires. 1.2.12 La Communauté économique européenne 1.2.9 L'Espagne Les représentants du Québec ont participé à diverses réunions organisées à Bruxelles Des chercheurs québécois en cardiologie, et Ottawa sous l'égide de l'Accord-cadre chirurgie cardio-vasculaire, néphrologie et Canada-CEE. D'autres réunions entre hauts pédiatrie ont pu échanger les résultats de fonctionnaires des Communautés européen­ leurs recherches avec leurs collègues espa­ nes, du Canada et du Québec ont également gnols, dans le cadre du protocole de colla­ eu lieu, notamment dans les domaines com­ boration existant entre l'Institut de cardiologie mercial et de l'environnement. de Montréal et la Ciudad Sanitaria de Ma­ drid. Plusieurs infirmières espagnoles spé­ En décembre 1980, lors de sa visite euro­ cialisées en service d'urgence et en néphro­ péenne, le Premier ministre du Québec a logie ont effectué un stage de perfectionne­ rencontré le président de la Commission des ment dans des hôpitaux montréalais et dix Communautés européennes, M. Roy Jenkins. 54 Rapport annuel 1980-81

De son côté, le Ministre d'État au Dévelop­ sion, M. Pavlac, ambassadeur de Pologne à pement économique s'est entretenu avec Ottawa, a effectué une visite officielle à des membres de la Commission, en l'occur­ Québec et prononcé une conférence sur la rence MM. Claude Cheysson et Étienne Da­ situation de son pays. vignon, chargés respectivement des ques­ La Roumanie a organisé, à l'automne 1980, tions de développement et des affaires in­ en collaboration avec le Centre québécois dustrielles. Par ailleurs, le Délégué général des relations internationales une semaine du Québec à Bruxelles, en mission à Stras­ culturelle à l'Université Laval. Bien que ce bourg, a été reçu par la présidente de l'As­ soit la seule activité formelle réalisée avec semblée européenne, Mme Simone Veil. ce pays au cours de l'année, l'ambassadeur de Roumanie, monsieur Popescu, a effec­ 1.2.13 L'Europe de l'Est tué, à cette occasion, une visite officielle La Tchécoslovaquie possède une représen­ à Québec et prononcé une conférence sur tation diplomatique à Montréal et le Québec la position de son pays face à l'actualité entretient d'excellentes relations à la fois internationale. avec le consulat et la Délégation commer­ ciale. À noter, également, qu'il existe depuis Avec la Bulgarie, les relations formelles se 1978 une entente de coopération entre l'Uni­ limitent actuellement à l'entente de coopé­ versité de Montréal et l'Université Charles ration conclue entre l'Université de Montréal de Prague portant sur la psychologie du et l'Université de Sofia dans le domaine sport. des sciences et de la philologie comparée. La Pologne constitue certainement en Euro­ L'URSS est le pays socialiste dont la repré­ pe de l'Est le principal partenaire du Qué­ sentation diplomatique et commerciale est la bec en termes de coopération et d'échan­ plus importante au Québec. Les relations ges commerciaux. D'ailleurs, ce pays dispo­ avec ce pays, bien que cordiales, n'ont pas se d'un consulat et d'une délégation com­ connu de développement particulier en 1980­ merciale à Montréal. De plus, il existe un 1981. L'Union soviétique assure toutefois important accord de coopération entre l'Uni­ une présence culturelle relativement impor­ versité de Montréal et l'Université de Varso­ tante à Montréal par l'intermédiaire de l'As­ vie, qui touche plusieurs secteurs de la re­ sôciation Québec-URSS. cherche universitai re: sciences, sociologie De façon générale, les relations avec les comparée, littérature, etc. En 1979, un im­ pays de l'Europe de l'Est ont été entretenues portant colloque de sociologie comparée surtout par des contacts réguliers poursuivis s'est tenu à l'Université de Montréal et une avec les représentations de ces pays au suite doit lui être donnée à Varsovie en 1981. Québec et au Canada. Un ouvrage conjoint est en préparation et sera publié à la suite de ce colloque. De plus, le Québec accorde une bourse à deux étudiants qui effectuent des études postdoc­ 1.3 L'Amérique Latine torales dans le domaine de la littérature Sans renoncer aux objectifs traditionnels de québécoise. sa politique internationale, le gouvernement Enfin, la Pologne a organisé, en novembre québécois, en implantant des .délégations 1980, une importante semaine culturelle et dans deux régions-clés du continent latino­ commerciale à Québec au cours de laquelle américain et en étalissant des liens institu­ plusieurs personnalités du monde des affai­ tionnels et des programmes de coopération res et du commerce extérieur ont rencontré avec plusieurs pays de cette zone, a ouvert leurs homologues québécois. À cette occa- pour les citoyens et les institutions du Qué- Ministère des Affaires intergouvernementales 55

bec de nouvelles possibilités d'échanges et qui s'annoncent déjà importants. Après d'enrichissement externes tant du point de moins d'un an de fonctionnement, des dos­ vue culturel que sur le plan économique, siers majeu rs sont ouverts et des ententes technique et commercial. ont été conclues, ou sont sur le point de l'être, dans les principaux secteurs où le Le premier objectif du ministère des Affaires Québec excelle: intergouvenementales était, pour l'exercice financier 1981-1982, de prendre pied concrè­ tement en Amérique latine en consolidant d'abord la représentation du Québec au Ve­ a) le transport urbain: la firme Bombardier nezuela et en inaugurant une délégation a décroché le plus gros contrat d'expor­ générale au Mexique, lequel, avec ses 70 tation obtenu en ce domaine par une fir­ millions d'habitants, constitue pour le Qué­ me canadienne, soit une commande pour bec la porte d'entrée principale sur l'Améri­ une valeur de 100 millions $ pour la cons­ que latine. truction de wagons de métro; Le ministère s'était fixé égaleme-nt les objec­ b) l'agro-industrie: le ministre Jean Garon tifs opérationnels suivants: a) faire connaître s'est rendu à Mexico, en février 1981, la réalité québécoise, sa technologie et ses à la tête d'une mission d'hommes d'af­ secteurs d'excellence; b) identifier des inter­ faires; il a alors rencontré son homologue locuteurs de choix pour les institutions qué­ mexicain et jeté les bases d'une coopé­ bécoises publiques et privées; c) établir des ration fonctionnelle entre les institutions programmes permanents de coopération avec des deux parties, ouvrant ainsi la voie à les deux pays ci-haut mentionnés dans le la pénétration de la technologie et des but de créer un flux d'échanges de biens produits agro-industriels québécois au etde personnes; d) détecter, de concert avec Mexique; le ministère de l'Industrie, du Commerce c) l'énergie et, en particulier, l'hydro-électri­ et du Tourisme et d'autres ministères et cité: les discussions se sont poursuivies organismes à vocation économique, des entre l' Hydro-Québec et la Comisi6n marchés pour les biens, les services et les Federal de Electricidad du Mexique en capitaux québécois; e) faire reconnaître le vue de concrétiser des projets de coopé­ Québec par nos voisins latins comme centre ration; en octobre 1980, le ministre mexi­ vivant de la culture française en Amérique. cain des Ressources nationales, M. An­ drés de Oteyza, était reçu à Montréal 1.3.1 Le Mexique par M. , ministre de l'In­ dustrie, du Commerce et du Tourisme, La Délégation générale du Québec au Mexi­ que, ouverte en juin 1980, a été inaugurée et par M. Yves Bérubé, ministre de l'Éner• au mois d'octobre suivant par le Ministre gie et des Ressources, pour initier des pourparlers dans le domaine de la pé­ de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme. Le caractère prioritairement économique de trochimie, de la foresterie et des mines; cette représentation a ainsi été souligné dès d) diverses P.M.E. québécoises, comme Fo­ le départ par la présence, à cet événement, rano et Géomines Ltée, ont réussi à s'é- d'une importante mission commerciale qué­ tablir au Mexique; . bécoise. e) l'aménagement urbain: des firmes québé­ La complémentarité des économies québé­ coises spécialisées dans l'aménagement coise et mexicaine constitue un facteur fa­ urbain, le traitement des déchets et le vorable à l'établissement d'une coopération nettoyage des rues ont fait leur entrée et de liens technologiques et commerciaux sur le marché mexicain. 56 Rapport annuel 1980-81

D'autre part, la Direction des affaires d'Amé­ Pour cette représentation située à la char­ rique latine et la délégation générale ont nière de l'Amérique centrale, de l'Amérique mis en oeuvre une substantielle programma­ du Sud et des Antilles, il s'agissait en 1980­ tion touchant la recherche et l'enseignement 1981 de consolider ses assises en se fami­ universitaire - en particulier dans les domai­ liarisant avec les structures vénézuéliennes nes de l'agro-alimentaire, de l'architecture, et de nouer des liens sur le milieu. du génie minier, des mathématiques appli­ Premier fournisseur étranger du Québec en quées et de la linguistique - l'éducation des produits pétroliers - plus d'un milliard de adultes et l'éducation distance, les indus­ à dollars - détenteur de prétro-dollars pour tries culturelles, la muséologie, la diffusion son développement industriel, le Venezuela culturelle, la technologie éducative, l'ensei­ offre à la technologie de pointe du Québec gnement technique et professionnel, l'admi­ un marché prometteur, âprement disputé, nistration publique, l'artisanat et les arts. d'ailleurs, par le Japon, la France, l'Allema­ Des accords de coopération ont été conclus gne et les États-Unis. On comprend, dès entre l'Université de Montréal et l'Université lors, le caractère avant tout économique de nationale autonome de Mexico, et entre l'U­ la représentation du Québec dans ce pays. niversité Laval et l'Université de Guanajuato. Plus de cent P.M.E. ont fait appel aux ser­ L'École nationale d'administration publique vices de la délégation et celle-ci est interve­ (ENAP) du Québec a également signé une nue dans l'octroi de contrats à une douzaine entente avec l' 1nstitut national d'administra­ d'entreprises québécoises, pour une valeur tion publique (INAP) du Mexique, visant l'or­ de 8 millions de dollars. Pour sa part, Hydro­ ganisation d'échanges au plus haut niveau Québec international a obtenu, conjointe­ en matière de gestion gouvernementale et ment avec un consortium québécois, un privée. contrat important pour la mise en place de La nécessité de coordonner, au niveau gou­ lignes de transmission de haute tension. vernemental, l'ensemble de ces activités de Le projet de participation de Bombardier, du coopération a donné lieu à des pourparlers Bureau de transport métropolitain de Mont­ avec le gouvernement mexicain en vue de réal et de BG Checo dans la construction créer une sous-commission Québec-Mexique. du métro de Valencia mérite également Le Mexique s'est montré favorable à l'éta­ d'être souligné. blissement d'un tel mécanisme institutionnel, Les exportations du Québec au Venezuela mais le gouvernement fédéral canadien s'y sont passées de 75 millions de dollars, en est finalement opposé. Cependant, les nou­ 1979, à 87,5 millions de dollars, en 1980. veaux liens culturels Québec-Mexique sem­ blent répondre à des besoins si réels que Le programme de coopération mis en oeu­ l'attitude du gouvernement central n'empê­ vre par la Dir~ction des affaires d'Améri­ che pas les relations de continuer à se déve­ que latine, entre le Québec et le Venezuela, lopper entre les communautés québécoises est surtout de nature économique et tech­ et mexicaine. nique: protection agro-alimentaire, bourses de perfectionnement à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie, administration publique. 1.3.2 Le Venezuela Une entente de coopération a été conclue entre l' Université de Montréal et l' Université La Délégation du Québec au Venezuela, Simon Rodriguez. ouverte au cours du précédent exercice fi­ nancier, a été inaugurée officiellement en À l'occasion de la visite au Québec du mi­ avril 1980. nistre de la Justice du Venezuela, monsieur Ministère des Affaires intergouvernementales 57

José Guillermo Andueza, un accord-cadre Un mandat plus large, celui de représenter a été signé entre celui-ci et le ministre de le gouvernement du Québec auprès du gou­ la Justice du Québec, M. Marc-André Bédard, vernement haïtien, lui avait aussi été confié. en matière d'administration de la justice. Ce protocole d'entente instituait une commis­ Au cours de l'année 1980-1981, quelques sion mixte Québec-Venezuela qui s'est réunie projets de coopération ont été réalisés dont pour la première fois à Caracas, en mars une aide aux sinistrés de l'ouragan David 1981. et une contribution à la mise sur pied de

M. Marc-André Bédard, Ministre de la Justice du Gouvernement du Québec, et M. Pierre De Bellefeuille, Député de Deux-Montagnes et Adjoint parlementaire au Ministère des Affaires intergouvernementales en compagnie de M. Guillermo Avoueza, Ministre de la Justice au Vénésuela à l'occasion de la signature pour les accords sur la justice à Québec le 30 octobre 1980.

1.3.3 Haïti coopératives de crédit et de production agri­ cole dans la région du Cap haïtien. Établie en 1976, la Délégation du Québec en Haïti avait comme fonction principale Les restrictions budgétaires annoncées en de dispenser les services que requiert l'a­ décembre 1980 ont cependant amené le mi­ bondante émigration haïtienne vers le Québec. nistère à effectuer une pondération du dé- 58 Rapport annuel 1980-81

ploiement de ses effectifs en Amérique lati­ laine. Il a ete question des perspectives de ne et, conséquemment, à réévaluer les res­ coopération industrielle et d'échange techno­ sources de sa représentation en République logiques dans les domaines de l'énergie et haïtienne. De plus, les immenses difficultés du transport urbain. économiques et politico-sociales que ren­ contre ce pays n'ont guère permis au con­ b) Le Costa Rica seiller en coopération d'y exercer une ac­ Le Costa Rica, pays de tradition démocrati­ tion significative. que qui joue un rôle prépondérant en Améri­ Le Conseiller du ministère des Affaires inter­ que centrale, a fait appel au Québec pour la formation de cadres dans le domaine gouvernementales, nommé en août 1979, a de l'administration de la justice; cinq hauts donc été rappelé et rentrera au début de fonctionnaires ànt fait un stage au minis­ l'exercice financier 1981-1982. Le Conseiller tère de la Justice du Québec cet effet. du ministère de l'Immigration sera mandaté à pour représenter le gouvernement québécois Le ministère de l'Éducation a, pour sa part, dans ce pays avec lequel le Québec main­ participé à la mise sur pied d'un projet pilo­ tient des liens spéciaux èt partage des res­ te d'enseignement du français, langue se­ ponsabilités communes au sein de la fran­ conde, au niveau primaire, mené par l'Uni­ cophonie. versité nationale d'Heredia. Le MEQ a aussi accordé des bourses de maîtrise en linguis­ tique à deux universitaires costariciens. En­ 1.3.4 Les autres pays fin, l'ENAP a prêté son concours à l'instau­ ration d'un système d'informatique à l'Uni­ "a) Le Brésil versité du Costa Rica.

Le Brésil, qui représente à lui seul un véri­ c) La République dominicaine table continent, est le plus important client En République dominicaine, c'est le secteur du Québec en Amérique latine avec des agro-alimentaire qui offre des possibilités achats s'élevant, en 1980, à 172 millions $. concrètes de coopération. En octobre 1980, C'est aussi un pays d'une grande vitalité le ministre dominicain de l'Agriculture, M. culturelle avec lequel le ministère a appuyé Hipblito Mejia, dirigeait une mission techni­ l'amorce d'une coopération éducative et cul­ que au Québec. Lë ministre de l'Agriculture, turelle. L'Association brésilienne des profes­ des Pêcheries èt de l'Alimentation du Qué­ seurs de français s'est tournée vers le Qué­ bec, M. Jean Garon, lui rendait sa visite, en bec et a entamé des relations avec les février 1.981. Les dossiers actifs ouverts à institutions québécoises. Diverses universités, l'occasion de ces rencontres portent sur l'a­ de part et d'autre, ont procédé à des échan­ chat d'animaux de race - bovins et porcins ­ ges de chercheurs et de professeurs. L'U­ par la République dominicaine, la formation niversité Laval et l'Université de Sao Paulo professionnelle, l'organisation coopérative et ont signé, en septembre 1980, un accord la production laitière. de coopération. Le ministre des Affaires étrangères du Bré­ d) Le Pérou sil, M. Ramiro Saraiva Guerreiro, a effectué, Un conseiller du ministère des Affaires in­ en octobre 1980, un bref séjour à Montréal, tergouvernementales a participé à la revue où il s'est entretenu avec le ministre d'É• de programmes 1980-1981 de l'ACDI au tat au Développement économique, M. Ber­ Pérou dans le but de mieux faire profiter nard Landry, et avec le sous-ministre ad­ le Québec des retombées de l'aide cana­ joint aux Affaires nationales, J. Jean Chapde- dienne à ce pays. À la suite de quoi, une Ministère des Affaires intergouvernementales 59

délégation de l'Institut national de planifica­ de la Société de développement international tion du Pérou a séjourné au Québec pour Desjardins (SD 1D) qui fait ainsi son entrée y étudier les possibilités de coopération en Amérique latine. dans les domaines dei'industrie laitière, de la foresterie et de l'hydro-électricité. Hydro­ b) L'/CAP Québec a, plus tard, délégué un haut fonc­ L' 1nstitut centre-américain d'administration tionnaire à Lima pour discuter avec Elec­ publique (ICAP) qui a son siège au Costa troperu d'un accord de coopération présen­ Rica, a fait appel aux services de l'ENAP tement en préparation. Enfin, un fonction­ pour l'établissement d'un programme de maî• naire du ministère de l'Énergie et des Res­ trise devant répondre aux besoins des six sources, spécialiste en foresterie, a parti­ pays centre-américains. L'ENAP obtiendra, cipé à titre d'expert à une mission techni­ sous réserve de l'approbation du Conseil que de l'ACDI pour évaluer l'ensemble des des ministres, la gérance de ce projet d'un projets forestiers du Pérou. million et demi de dollars. e) La Colombie c) Les SEDIFRALE Les pourparlers se sont poursuivis afin que le Le ministère des Affaires intergouvernemen­ Québec assume la maîtrise d'oeuvre d'un tales a continué de coopérer avec le SE­ projet d'organisation d'une École du meuble DIFRALE (Sessions d'enseignants et de cher­ en Colombie, via le Service national d'ap­ cheurs dans le domaine du français, langue prentissage (SENA) qui regroupe tous les seconde) qui regroupe les principales asso­ programmes colombiens de formation techni­ ciations des professeurs de français des pays que et professionnelle. Le Directeur général latino-américains. Il s'agit d'une collabora­ du SENA a séjourné au Québec, en septem­ tion surtout technique et professionnelle bre 1980, dans le but de concrétiser ce devant faciliter l'organisation de la prochai­ projet de plusieurs millions de dollars de­ ne rencontre qui aura lieu à Bogota, en juil­ vant être financé par l'ACD!. let 1981. f) Cuba d) Le Stage annuel des professeurs Trois bourses ont été octroyées à des étu­ de français latino-américains diants cubains pour leur permettre d'effec­ Pour la troisième année consécutive,le tuer un stage à l' 1nstitut de tourisme et ministère a organisé, de concert avec d'hôtellerie et d'y parfaire leur formation l'AUPELF et l'Université Laval, un stage pour en gestion hôtelière et touristique. une centaine de professeurs universitaires de français latino-américains, en provenance 1.3.5 Les opérations multilatérales surtout du Mexique, du Brésil, de la Colom­ bie, de l'Argentine et du Costa Rica. Ce a) La COLAC stage a permis d'affirmer le rôle que veut Pour la deuxième année consécutive, le mi­ jouer le Québec comme centre d'apprentis­ nistère des Affaires intergouvernementales sage du français en Amérique. a octroyé une subvention à la Confédéra­ tion latino-américaine des coopératives d'é­ e) La CLACSO pargne et de crédit pour la mise sur pied, Le ministère a appuyé le Groupe de recher­ à Panama, d'un Centre de formation des che sur l'Amérique latine (GRAL) de l'Uni­ dirigeants de coopératives de 18 pays re­ versité de Montréal et le Conseil latino-amé­ groupés par COLAC. Dans la réalisation de ricain des sciences sociales (CLACSO) dans ce projet, COLAC fait appel au savoir-faire leur programme de coopération mis sur 60 Rapport annuel 1980-81

pied l'an dernier et dont le but est d'encou­ Les moyens d'intervention déployés dans la rager l'échange de chercheurs, de profes­ poursuite de ces objectifs ont été variés: seurs et d'informations. Ce projet modeste missions ministérielles, missions techniques, a permis à des chercheurs québécois de détachement d'experts, accueil de stagiaires pénétrer le milieu latino-américain des scien­ et boursiers, développement des relations ces sociales, en même temps qu'il a amené avec des organismes internationaux, rela­ au Québec d'éminentes personnalités uni­ tions avec les ambassades et consulats, versitaires de l'Amérique latine. assistance aux entreprises québécoises de génie conseil (répondant à des appels d'of­ fres internationales), maîtrise d'oeuvre de 1.4 L'Afrique et le Moyen-Orient certains projets de l'ACDI, appui financier et technique aux organismes nongouver­ La Direction Afrique et Moyen-Orient a la nementaux de coopération internationale responsabilité des relations qu'entretiennent (OCING). le gouvernement du Québec et ses institu­ tions avec les pays de cette région du mon­ de qui compte près de un demi-milliard d'ha­ bitants. 1.4.1 L'Afrique Sud-Saharienne Les liens de la collectivité québécoise avec les pays d'Afrique et du Moyen-Orient sont a) Le Bénin nombreux et la présence québécoise dans cette région peut être estimée à plusieurs milliers de personnes (missionnaires, repré­ Les relations avec le Bénin se sont dévelop­ sentants d'organismes de coopération inter­ pées en grande partie à la faveur du pro­ nationale, coopérants gouvernementaux, ex­ gramme de l'ACDI visant à mettre sur pied, perts conseils, représentants commerciaux, à Cotonou, un collège polytechnique univer­ etc.). Ces Québécois ont su façonner une sitaire (CPU). L'ACDI qui avait confié la maέ renommée enviable notamment dans les sec­ trise d'oeuvre de ce projet au ministère des teurs de l'éducation, de la santé, du déve­ Affaires intergouvernementales en 1977 a si­ loppement, de la foresterie, des communi­ gné cette année une nouvelle entente (1980­ cations, de l'hydro-électricité et du génie. 1982). Le ministère a d'ailleurs recruté dans La technologie et les produits nord-améri­ le cadre de ce projet dix enseignants qué­ cains disponibles en français sont de plus bécois. L'organisation de treize stages de en plus prisés dans les pays concernés. perfectionnement d'une durée de six mois pour des gradués du CPU, l'octroi par le Le Québec, comme entité gouvernementale, gouvernementr,du Québec de deux bourses y est par contre peu représenté: un conseil­ d'études à des étudiants universitaires bé­ ler en éducation à partir d'Abidjan en Côte ninois, l'encadrement fourni auprès de vingt et un boursiers de l'ACDI et la tenue à Qué­ d'Ivoire. Mais, bien que le gouvernement du Québec doive tenir compte de contraintes bec de la réunion annuelle du comité con­ joint MAI-MERS (ministère de l'Enseigne­ diverses, il a su poursuivre les priorités qu'il s'était fixées, soit: favoriser le dévelop­ ment supérieur et de la recherche scienti­ pement des relations avec les principaux fique du Bénin) ont été les autres événements pays d'Afrique et du Moyen-Orient, mem­ marquants de la coopération Québec-Bénin. bres des organismes de la francophonie; Enfin, signalons le passage à Québec en favoriser l'exportation de biens et services août 1980 du ministre de l'Enseignement québécois; intensifier la présence québécoi­ supérieur et de la Recherche scientifique, se et son aide au développement. M. Armand Monteiro. Ministère des Affaires intergouvernementales 61

b) La République centrafricaine tres secteurs tels l'administration publique, Au cours de l'exercice financier, les gou­ le développement rural, les coopératives et vernements de la République centrafricaine les mines ont retenu également l'attention. et du Québec ont signé une entente bila­ Dans le secteur de l'éducation et de la for­ térale de réciprocité en matière de frais de mation, mentionnons la conclusion d'une scolarité. Cette entente permet à des res­ entente bilatérale de réciprocité en matière sortissants de ce pays, étudiant au Québec, de frais de scolarité, l'octroi par le gouver­ d'encourir des frais moins élevés. nement québécois de 32 bourses d'études (enseignement primaire, télévision éducative, c) Le Congo administration publique, gestion financière), Quoique récentes, les relations du gouver­ l'organisation de 14 stages d'une durée de 5 nement québécois avec la République po­ à 10 semaines réalisés par des Ivoiriens pulaire du Congo se développent. Ainsi, en dans diverses institutions québécoises. No­ cours d'année, une mission congolaise mul­ tons, également, la conclusion d'ententes tisectorielle venait au Québec, afin d'iden­ entre l'Université d'Abidjan et les universités tifier les secteurs d'assistance technique de Sherbrooke et Québec. La Côte-d'Ivoire possible du Québec à ce pays. Elle était a aussi sollicité l'assistance de l'École po­ immédiatement suivie en octobre d'une mis­ lytechnique de Montréal et du ministère de sion québécoise au Congo. Comme suite à l'Énergie et des Ressources du Québec pour ces échanges, les deux parties ont convenu sa programmation pédagogique à l'École de poursuivre les démarches devant condui­ des mines de Yamoussoukro et la mise sur re à l'établissement de projets d'intervention pied au sein de son ministère des Mines dans les secteurs suivants: mines, pétrole, d'une banque de données informatisées. eau potable, forêt et industrie forestière. Enfin, rappelons la collaboration du Québec D'autre part, afin de concrétiser la volonté à la création, la gestion et la dotation en exprimée par la République populaire du personnel d'un lycée professionnel de tou­ Congo,' Hydro-Québec a fourni son expertise risme et d'hôtellerie à Abidjan. Ce projet dans le domaine de l'évaluation, de la sélec­ s'inscrit dans le cadre de projets conjoints tion et de la planification d'un tracé de ACDI-MAI. D'ailleurs, une nouvelle entente ligne de transport, d'un réseau de distribu­ ACDI-MAI a été signée en cours d'année tion de l'énergie électrique et de l'adaptabili­ pour assurer la réalisation finale de ce pro­ té de certains matériaux en terre africaine. jet. Quant au ministère de l'Énergie et Ressour­ ces du Québec, il a offert à son vis-à-vis congolais un appui dans la préparation du e) Le Gabon plan quinquennal d'exploration minière. En­ Depuis plus de douze ans, les gouvernements fin, SOQU 1P recevait en stage un cadre su­ du Québec et du Gabon entretiennent des périeur congolais spécialiste des hydrocar­ relations suivies, surtout dans les secteurs bures. de l'éducation, de la culture et de la santé. Afin de diversifier cette coopération, le minis­ tre et secrétaire général de la Présidence d) La Côte-d'Ivoire du Gabon, M. Louis-Gaston Mayila, a dirigé La présence institutionnelle du Québec en une mission de son gouvernement en terri­ Côte-d'Ivoire a favorisé le développement toire québécois à l'automne 1980. Au terme des échanges entre les institutions québé­ de son séjour, il fut convenu que le Qué­ coises et ivoiriennes. L'éducation est demeu­ bec examinerait les possibilités d'apporter rée le champ privilégié d'intérêt, mais d'au- son appui dans les' secteurs suivants: éner- 62 Rapport annuel 1980-81

Photo prise au salo,? du premier ministre au restaurant le parlementaire à l'occasion du déjeuner offert par le ministre de l'Energie et des Ressources du Québec M. Yves Bérubé en l'honneur du ministre secrétaire général du Gabon, M. Louis Gaston Mayila, Octobre 1980. De gauche à droite: M. Sylvestre Ratanga, secrétaire général au ministére des Affaires étrangères et de la Coopération du Gabon. M. Guy Monty, président d'Hydra-Québec International. M. Louis-Gaston Mayila, ministre secrétaire général du Gouverf1ement du Gabon. M. Luc BenoÎt, vice-président de Tecsult International. M. Yves Bérubé, ministre de l'Energie et des Ressources du Québec.

gie électrique, recherche scientifique, explo­ bec. Ils ont, de plus, bénéficié du reglme ration minière et pétrolière, médecine et d'assurance-maladie. Quatre autres étudiants recrutement de professeurs québécois requis universitaires gabonais ont pu profiter de par le Gabon. bourses d'études offertes par le gouverne­ ment du Québec et deux administrateurs Enfin, dans le secteur de l'éducation, l'en­ de l'Université El Hadj Omar Bongo sont tente bilatérale de réciprocité en matière de venus effectuer un stage de perfectionne­ frais de scolarité a permis à 59 boursiers ment de quatre semaines au ministère de gabonais de poursuivre leurs études au Qué- l'Éducation Ministère des Affaires intergouvernementales 63

1) La Haute- Volta Notons, de plus, que deux étudiants univer­ L'aide québécoise à la Haute-Volta a continué sitaires ont profité en 1980-1981 de bourses de s'affirmer en 1980-1981 dans les secteurs d'études du gouvernement du Québec et de l'éducation et de la formation par l'oc­ que le MAI a sélectionné pour l'ACDI cinq troi de sept bourses d'études universitaires professeurs requis par l'Université nationale et l'organisation à l'intention de trois fonc­ du Rwanda. tionnaires du ministère de l'Intérieur vol­ taïque de stages de formation en matière i) Le Sénégal de sécurité pour une durée de cinq mois. Au cours du dernier exercice financier, l'é­ ducation et la culture ont dominé les échan­ En outre, le MAI, répondant à une demande ges Québec-Sénégal. Dans ce domaine, de ce pays, a réalisé une mission de plani­ soulignons la présentation d'une très belle fication pour l'établissement d'un program­ exposition d'art contemporain sénégalais au me d'aide financière visant à assurer à la Musée du Québec par le haut-commissaire République voltaïque une plus grande auto­ aux expositions, M. Moustapha Diao, accom­ suffisance en eau potable et en matière pagné de dix artistes nationaux. Cette expo­ d' irrigation des terres ag ricoles. sition a attiré plus de 15 000 personnes. Enfin, d'autres champs de coopération ont Dans le cadre des activités de l'Assemblée été identifiés en cours d'année, notamment internationale des parlementaires de langue dans les secteurs de la santé, de la géolo­ française, le Président de l'Assemblée na­ gie et des mines, et sont susceptibles de tionale du Québec a conduit, à Dakar, une générer de nouveaux programmes d'échan­ mission québécoise chargée d'aider les au­ ges en 1981-1982. torités sénégalaises à mettre sur pied la publication d'un Journal des Débats. g) Le Mali Outre ces activités, il faut noter la signa­ Au cours de l'exercice financier, les gou­ ture d'une entente bilatérale de réciprocité vernements du Mali et du Québec ont si­ en matière de frais de scolarité, l'octroi par gné une entente bilatérale de réciprocité le gouvernement du Québec de cinq bourses en matière de frais de scolarité. d'études à des étudiants sénégalais, la mis­ sion à l'ENAP d'un haut-fonctionnaire du Centre des établissements publics du Séné­ h) Le Rwanda gal, le détachement d'un fonctionnaire qué­ Deux événements ont marqué, en cours bécois auprès du bureau de l'AUPELF à d'année, l'intensification des relations entre Dakar, d'un spécialiste du développement le Québec et le Rwanda. En avril 1980, plu­ culturel à l'Université des Mutants et de sieurs professeurs québécois oeuvrant à l'U­ huit professeurs à l'École polytechnique de niversité nationale du Rwanda ont organisé, Thiès. avec l'appui technique et financier du ministère, une semaine culturelle québécoise j) Les Seychelles qui a connu un su'ccès retentissant. En Les excellents rapports que le Québec en­ septembre 1981, Son Excellence le général tretient avec les Seychelles ont continué à Juvenal Habyarimana, président de la Ré­ se renforcer en cours d'année. C'est ainsi publique rwandaise, visite le Québec. Il a que Mme Danielle d'Offay, secrétaire géné­ bien voulu souligner la contribution apportée rai du ministère de l'Éducation des Seychel­ par le Québec au développement de son les, a séjourné à Québec en novembre 1980 pays et réitérer son désir de voir s'intensifier dans le cadre d'un programme tripartite cette collaboration. Seychelles-ACCT-Québec pour solliciter l'ai- 64 Rapport annuel 1980-81

de du gouvernement québécois au recrute­ l'envoi du matériel d'urgence et a versé, ment de 25 enseignants. Le ministère a ré­ au gouvernement algérien, 50 000 $ afin de pondu favorablement à cette demande et venir en aide aux victimes du séisme. a procédé, avec le Centre d'études et de D'autre part, une mission algérienne des mi­ coopération internationale (CECI) au recrute­ nistères des Finances et des Postes, Té­ ment de ceux-ci. Le MAI a assuré le trans­ léphones et Télégrammes (PTT), dirigée par port des enseignants québécois et, en colla­ M. Benbouzid, directeur général de la Socié­ boration avec le Centre du livre d'outre-mer, té générale des assurances, s'est rendue au a facilité l'envoi de matériel scolaire ce à Québec pour jeter les bases d'une coopé­ pays. ration en matière d'informatique. Une secon­ Outre une bourse d'études supérieures ac­ de mission algérienne, dirigée par le direc­ cordée à ce pays, un projet de perfection­ teur général de l'Office national du lait, est nement des maîtres seychellois est présen­ venue, quant à elle, prendre connaissance tement à l'étude. du marché québécois d'exportation du lait en poudre. k) Le Zaïre Enfin, en matière d'éducation, outre l'octroi C'est à la faveur des opérations de l'ACDI de trois bourses par le MEQ, le Québec et que le Québec a développé ses relations l'Algérie ont conclu, en septembre 1980, avec le Zaïre. Dans ce contexte, le MAI a une entente bilatérale de réciprocité en ma­ continué, au cours de l'année, à adminis­ tière de frais de scolarité. trer le projet visant à établi r un service fo­ restier zaïrois et a assuré la relève du per­ b) L'Arabie Saoudite, l'Irak, sonnel spécialisé. La première phase de le Bahrein, les Emirats arabes unis, ce projet, venant à échéance en novembre le Qatar 1981, des négociations sont présentement Les relations avec cette région du monde en cours avec l'ACDI afin que la gestion de n'ont malheureusement pas donné lieu à la phase Il soit confiée au MAI. beaucoup d'acÜvités en 1980-1981. La guer­ re 1ran-l rak a sensiblement pertu rbé les De plus, le gouvernement du Québec a ac­ efforts de coopération intergouvernementale cueilli dans les services de planification que s'efforçaient de déployer les gouverne­ de divers ministères, de même qu'au Bu­ ments d' 1rak et du Québec. reau de la statistique du Québec, cinq sta­ giaires du Commissariat du plan du Zaïre. Par ailleurs, des projets en matière d'éduca­ tion et de formation médicale font l'objet Enfin, dans le secteur de l'éducation, le Zaïre d'études avec l'Arabie Saoudite. Notons, et le Québec ont paraphé une entente bila­ aussi, l'ouverture à Montréal, en janvier térale de réciprocité en matière de frais de 1981, du Consulat du Bahrein. scolarité et deux bourses d'études universi­ taires ont été accordées par le Québec. c) Israël Une mission québécoise s'est rendue en Is­ 1.4.2 L'Afrique du Nord et le raël en octobre 1980 sous la direction du Moyen-Orient Sous-ministre associé au ministère des Con­ sommateurs, Coopératives et Institutions fi­ a) L'Algérie nancières. Cette mission, qui a été reçue Les relations de coopération Québec-Algérie par l'Institut international d'études du déve­ ont permis d'établir de nouveaux liens. Lors loppement, de la coopération et du travail du violent tremblement de terre d'El Asnam, de Tel-Aviv, a pris connaissance de l'éco­ le gouvernement du Québec a contribué à nomie ouvrière d'Israël. Ministère des Affaires intergouvernementales 65

Par ailleurs, un programme d'échanges de Depuis 1975, près de 200 professeurs et conférenciers entre universités québécoises experts québécois ont assuré la formation et israéliennes a débuté en mai 1980. en sciences, mathématiques et en psycho­ Le nouveau consul général d'Israël à Mont­ pédagogie de plus de 2 500 étudiants-maî• réal, M. Vitzchak Mayer, qui souhaitait que tres' pour le premier cycle du secondaire les échanges dans le domaine de l'éduca­ et d'environ 125 futurs professeurs de C.P.R. tion et de la culture fussent intensifiés, a (institutions formant des maîtres pour le effectué une visite à Québec, le 19 février premier cycle du secondaire). 1981, pour y rencontrer le Vice-premier mi­ nistre et le Ministre des Consommateurs, En septembre 1979, démarrait un programme Coopératives et Institutions financières ainsi de 38 bourses permettant à des professeurs que des représentants des ministères de marocains ayant suivi une année de stage l'Éducation et· des Affaires intergouverne­ au C.P.R. de Rabat de suivre au Québec mentales. des études du 2e cycle en sciences de l'é­ ducation. Dès septembre 1981, ces Maro­ cains assureront la relève pour la formation d) Le Liban des professeurs de centres pédagogiques Dans le cadre de l'entente sur l'assistan­ régionaux. ce médicale signée en juillet 1978 entre le Québec et le Liban, dix médecins libanais 1) La Mauritanie poursuivent leur spécialisation dans des centres hospitaliers universitaires québécois. Les gouvernements de la Mauritanie et du Ce programme vient à échéance en juin Québec ont convenu par une entente bila­ 1984. térale de réciprocité en mars 1981 d'exemp­ ter, les étudiants mauritaniens, des frais de Le MAI a également octroyé trois bourses scolarité supplémentai res exigés des étu­ d'études dont deux en informatique et une diants étrangers. en biologie. Ce programme se terminera en 1982. Quant au ministère de l'Éducation, il a accordé deux bourses d'études univer­ sitaires en 1980. g) La Syrie Dans le cadre des activités de l'AUPELF À l'occasion de sa première visite à Québec, (Association des universités partiellement ou le 26 février 1981, l'ambassadeur du Liban entièrement de langue française), un expert au Canada, Son Excellence M. Soleiman de l'Office de la langue~a été détaché à Da­ Farah, a proposé aux autorités gouverne­ mas en juillet 1980 pour y donner une série mentales québécoises un accord Québec­ de conférences sur la linguistique. Liban en matières éducative, culturelle et sociale. h) La Tunisie e) Le Marcie Le 11 février 1981, le nouvel ambassadeur Dans le cadre d'une entente entre le gou­ de Tunisie au Canada, Son Excellence M. vernement du Québec et le gouvernement Rafik Said, rencontrait les ministres des Af­ du Canada, relative à un projet de formation faires intergouvernementales et de l'Agricul­ des maîtres au Maroc pour le premier cycle ture. À cette occasion, l'Ambassadeur a du secondaire et les centres pédagogiques fait état du nouveau dynamisme des rela­ régionaux (C.P.R.), le Québec assure depuis tions Québec-Tunisie et des perspectives in~ cinq ans la maîtrise d'oeuvre de ce pojet. téressantes qu'elles offrent. 66 Rapport annuel 1980-81

Ainsi, dans le secteur de l'éducation, le séjour de trois semaines au Québec de Québec et la Tunisie ont signé une entente onze experts du Réseau africain d'informa- bilatérale de réciprocité en matière de frais -tions administratives pour le développement, de scolarité. Dans le cadre de la campagne le détachement à Tanger pour une durée internationale pour la sauvegarde de Cartha­ d'un mois d'un expert consultant québécois ge, le Québec a contribué financièrement en matière de systèmes administratifs et aux travaux' réalisés. par Féquipe archéo­ d'un expert québécois au Zaïre pour évaluer logique de l'Université du Québec à Trois­ le prog ramme de formation en gestion pu­ Rivières. D'autre part, afin d'apporter sa blique. contribution à la politique tunisienne d'ara­ bisation, le Québec a détaché, pour deux b) Le programme VADA ans, auprès de l'Institut Bourguiga des lan­ Le Québec a participé, cette année encore, gues vivantes de Tunis, un expert en aména­ au programme volontaire fédéral-provincial gement linguistique. d'aide au développement agricole (VADA). Le MAI a soumis à la direction de VADA Dans le secteur de la santé, les ministères un programme devant permettre à la Haute­ des Affaires intergouvernementales et des Volta d'atteindre son autosuffisance en eau Affaires sociales évaluent présentement la potable et d'assurer l'irrigation de ses terres possibilité pour le Québec de participer à agricoles. Enfin, une demande du gouverne­ la création et au développement d'un dépar­ ment seychellois pour obtenir une aide dans tement de chirurgie cardiovasculaire à la un projet de développement rural est à l'étu­ faculté de médecine de Sousse. de. Enfin, dans le secteur économique, un groupe d'hommes d'affaires québécois, accompa­ .c) La banque d'assistants gnés d'un haut-fonctionnaire du ministère techniques de l'Agriculture, s'est rendu en Tunisie pour En plus de participer aux opérations de re­ y explorer les possibilités d'exportation de crutement, sélection et préparation des coo­ biens et services agro-alimentaires. pérants québécois pour l'Afrique francopho­ ne, le ministère a fourni son appui à plu­ sieurs organisations internationales telles l'ONU, la FAO, l'UNESCO en recrutant des 1.4.3 Les organismes experts québécois qui puissent répondre à intergouvernementaux de leurs besoins. coopération internationale a) Le CAFRAD Depuis 1975, le MAIQ soutient de façons 1.4.4 Les organismes diverses· le Centre africain de formation et non gouvernementaux de recherches administratives pour le déve­ de coopération loppement. Après cinq ans, les relations Pour la quatrième année consécutive, le CAFRAD-Québec ont fait l'objet d'une mission ministère a apporté une importante contri­ d'évaluation à Tanger, dirigée par M. Jean­ bution financière, totalisant 171 000 $, à l'As­ Paul L'Allier, en décembre dernier. sociation québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI). Entre-temps, les activités CAFRAD-Québec se sont poursuivies avec la participation De plus, le MAI a financé certains projets en avril 1980, de trois représentants du Qué­ soumis par d'autres organismes de coopé­ bec à une mission de programmation, le ration qui ne sont pas membres de l'AQOCI. Ministère des Affaires intergouvernementales 67

1.5 L'Asie et l'Océanie plus importante. À l'inverse, les Québécois Il y a deux ans, le ministère des Affaires achètent aux Japonais une gamme étendue intergouvernementales créait la Direction de biens comportant un pourcentage élevé «Asie et Océanie» en vue d'établir des re­ de haute technologie. Les échanges, au lations avec un certain nombre de pays de niveau culturel, portent sur l'éducation ainsi cette région avec lesquels le Québec accuse que sur les communications électroniques un déficit important de sa balance commer­ ou visuelles. Le déploiement de ces échanges, ciale, soit plus de $500 millions en 1979, en augmentation rapide, est grandement fa­ sans tenir compte du Japon. Le Québec en­ vorisé par la présence institutionnelle du tretient, en effet, des relations avec ce Québec au pays du Soleil Levant. dernier depuis huit ans, ce qui a eu pour Au cours du dernier exercice financier, le effet d'ouvrir le marché japonais aux firmes ministère des Affaires intergouvernementales québécoises exportatrices et de rédui re con­ a subventionné un certain nombre de sidérablement le déficit commercial avec ce missions dans des secteurs économiques pays. aussi divers que ceux qui concernent par Il semble que l'Asie et l'Océanie constitue­ exemple la maison pré-usinée et la culture ront un pôle de développement économique de la betterave à sucre. majeur au cours des vingt prochaines an­ La Délégation du Québec a Tokyo a piloté nées, compte tenu de la mise en place d'im­ plusieurs groupes d'industriels québécois portantes infrastructures économiques dans cherchant à consolider leur marché. Ce plusieurs pays de cette région et du taux genre d'activités représente une somme de de croissance ééonomique réel fort révé­ travail considérable: à titre d'exemple, du lateur (de 6.4% à 12 1/2% en 1979) qu'af­ 11 au 18 avril 1980, 139 Québécois pa­ fichent plusieurs pays asiatiques. Le minis­ tronnés par la Société Elanco se sont rendus tère des Affaires intergouvernementales a au Japon afin d'améliorer la technique de donc convenu de mettre au nombre de ses mise en marché de la viande porcine; le priorités la création éventuelle d'accords rôle" de la Délégation du Québec a consisté de caractère économique et industriel, prin­ à préparer l''accueil, à trouver des interprè­ cipalement en Chine, en Corée du Sud, à tes et des conférenciers pour le déroule­ Taïwan, au Pakistan et Hong Kong. ment des séminaires ainsi qu'à organiser L'exercice financier 1980-1981 a ainsi cons­ cinq visites à caractère industriel dans titué, pour la Direction «Asie et Océanie», trois régions du Japon, quatre conférences une année de réel démarrage au cours de de presse et une réception pour 230 per­ laquelle la direction s'est mise au service sonnes. des ministères à vocation économique, des De plus, la délégation ouvre le voie à la sociétés d'État et de toutes les sociétés conclusion d'ententes de type bilatéral et commerciales et industrielles intéressées à privé: c'est ainsi qu'une douzaine de firmes l'évolution de cette région du monde. québécoises et japonaises poursuivent leur développement dans une perspective de 1.5. 1 Le Japon coopération où les intérêts des uns rejoi­ Les relations du Québec avec le Japon ont gnent ceux des autres. À titre d'exemple, continué de se développer dans les domaines citons l'entente survenue entre la Société économique et culturel. Elles reposent sur québécoise Lupel-Sna de Cap-de-Ia-Madeleine la vente, au Japon, de métaux divers, de d'une part, et la Société japonaise Matsuo produits agricoles variés et d'objets de luxe, Sangyo d'autre part. À la suite de cet accord, comme les fourrures, dont la part dans la Lupel-Sna exportera, chaque mois, au Japon, structure des exportations est de plus en un conteneur d'endos en amiante pour cou- , 68 Rapport annuel 1980-81

vre-plancher. Il est également bon de souli­ pays de la francophonie mis à part - le plus gner la conclusion d'une autre entente, à important centre d'études françaises dans le caractère industriel et qui s'échelonne sur monde si l'on s'en réfère au nombre d'étu­ une période de quatre ans. Elle permet à diants inscrits. Le ministère a, par ailleurs, la Société Nordic de fabriquer, sous licence soutenu la mise sur pied d'un Centre d'é­ d'une société japonaise dont la raison so­ tudes québécoises à l'Université Sophia, ciale est Chugai, un produit anti-ulcéreux. sise au coeur même de la capitale japonaise. L'entente autorise la Société Nordic à ven­ Soulignons, également, le stage effectué au dre son produit dans toute l'Amérique du Québec par le professeur Junko Kobayashi

Nord. 0 de l'Université Seisen Joshi Daigaku, au cours du mois de septembre 1980. Ce pro­ Ces accords industriels visent à favoriser fesseur est membre actif de la Société ja­ la diffusion, au Japon, de produits manu­ ponaise d'éducation comparé, souvent ap­ facturés au Québec, et à faire en sorte que pelée à conseiller le ministère de l'Éduca• les Québécois profitent au maximum de la tion nationale. technologie japonaise dans le processus de transformation des matières premières. En Enfin, la chaîne nationale nippone, de même contrepartie, le Québec garantit au Japon que trois des plus grandes chaînes privées un approvisionnement continu en matières du Japon, ont réalisé au Québec des émis­ premières. sions d'une durée de deux heures quarante­ cinq minutes. Chacune de ces dernières Les relations économiques nippo-québécoises a été présentée à quelque 10 millions de comportent également un caractère multi­ téléspectateurs et a grandement contribué latéral et public. Mentionnons, à cet égard, à fai re connaître le Québec. la participation du Québec au sein du Con­ seil économique Canada-Japon de même Le Japon étant devenu un partenai re com­ qu'aux activités du Groupe de travail Cana­ mercial important, la Délégation du Québec da-Japon sur la transformation des ressour­ à Tokyo a connu un surcroît d'activités. ces naturelles. L'une et l'autre de ces 'ins­ Elle doit trouver des marchés d'exportation titutions visent à accroître les investisse­ pour les produits québécois, rechercher les ments entre le Japon, d'une part, et les dif­ possibilités d'accords industriels et attirer férentes régions du Canada, d'autre part. des investisseurs japonais qui puissent favo­ En raison de la compétence des provinces riser le développement de l'industrie au dans le domaine des ressources naturelles, Québec. Afin de réaliser ce mandat, la délé­ le Québec participe activement à toutes les gation s'efforce de faire connaître le Québec réunions, séances d'études ou assemblées au Japon en organisant des activités diver­ de concertation de ces organismes. Il profite ses. Aussi, le ministère a-t-til dû augmenter de l'occasion, du reste, pour faire valoir le nombre des locaux de la délégation les aspects de sa législation qui sont de de manière à pouvoir répondre à la demande nature à intéresser les investisseurs japo­ accrue de services. nais. La présence institutionnelle du Québec au Dans le domaine de l'éducation, le mInIS­ Japon et l'expérience des agents de la dé­ tère des Affaires intergouver.nementales a légation permettent au Québec de jouer un donné son appui à un projet de coopéra­ rôle plus important que celui de seul four­ tion inter-universitaire entre la Faculté des nisseur de matières premières. Le Québec arts et des sciences de l'Université de Mont­ peut espérer vendre au Japon un nombre réal et la Faculté des langues étrangères croissant de biens manufacturés ainsi qu'une de l'Université Dokkyo où se trouve - les large gamme de produits agro-alimentaires. Ministère des Affaires intergouvernementales 69

Cette perspective est d'autant plus promet­ mise en oeuvre de l'entente signée à Pékin teuse qu'à moye,n terme la conjoncture à la fin de mars 1980 et portant sur le do­ économique mondiale semble devoir être fa­ maine de l'éducation. vorable. Le ministère a notamment réuni une impor­ tante délégation de responsables du secteur des pâtes et papiers qui s'est rendue en Chine auprès du ministère de l'Énergie et 1.5.2. La Chine des Ressources pour y entamer des négo­ ciations. Cette initiative a été rapidement Au plan international, il est de mise aujour­ suivie par une mission, au Ouébec, d'experts d' hui de parler de la «nouvelle orientation chinois venus poursuivre les pourparlers. Un chinoise en matière de développement éco­ second dossier, qui en est à son étape pré­ nomique», La Chine s'ouvre au monde et a liminaire, a été ouvert dans le secteur hôte• fait connaître les quatre grands secteurs sur lier. Enfin, un troisième dossier progresse lesquels elle entend mettre l'accent dans les dans le secteur énergétique. années à venir: l'agriculture, l'industrie, la L'intensification de la coopération ~Chine­ défense nationale, les transports et·commu­ Québec a incité le ministère à constituer, nications. Dans cette perspective, les rela­ en Chine, une infrastructure d'information tions entre la Chine et le Québec se déve­ sur le potentiel économique et technologique loppent sur la base d'une coopération aux du Ouébec. Aussi, dans le cadre de l'enten­ formes inédites chez nous. te Québec-Chine, la Direction des affaires La mise en marche du plan de modernisa­ d'Asie et d'Océanie a-t-elle amorcé la mise tion de la Chine en même temps ,que l'ouver­ sur pied d'un centre de documentation sur le ture d'une ligne de crédit de $2.3 milliards Québec à l'Université Fudan de Shangaï. consentie à ce pays par le gouvernement Elle a délégué trois professeurs de français canadien ont conduit les autorités chinoises langue seconde à l' 1nstitut des langues de à exprimer un certain nombre de besoins Pékin pour y dispenser des cours de fran­ auprès des autorités canadiennes et québé­ çais intensifs aux stagiaires chinois qui sé­ coises. Aussi, la Direction Asie et Océanie journeront au Québec à partir de 1982. a·t·elle reçu le mandat d'initier et de coor­ Au Québec, le Centre d'études sur l'Asie de donner des missions sectorielles en Chine, l'Est de l'Université de Montréal a obtenu suite à la rencontre de monsieur Bo Vi-So, une subvention du ministère. Celle-ci a per­ vice-premier ministre, et de M. Jacques Pari­ mis au centre de recevoir un professèur zeau, ministre des Finances du Québec. A 1 chinois et d'intensifier ses cours de chinois 1 occasion de cette réunion officielle, le Vice­ aux étudiants québécois. Des universités premier ministre chinois a souligné que la québécoises ont également accueilli six Chine avait l'intention de collaborer avec le boursisrs chinois alors que des universités Québec dans des domaines précis à retom­ de Chine recevaient, en septembre 19801 bées économiques. Cette perspective est sept boursiers -québécOiS. La Direction des d'autant plus attrayants que la balance com­ affaires d'Asie et d'Océanie a effsetué égaie­ m~rçl~l@ du Ouébec vis-à-vis la Chine est ment une missiQn Mirï de définir les modalités largement déficitaire. d'Urïê collaboration en matière audi~visl)êll@ LI êxêreiee finanoler ; 980-1981 {I, 9Qrïê êimê" entre le mini13t~rl;l ~t l' lrï~titut dê~ lêlFlgues né ia Dir@Qtion Q$~ ~ff~ifê~ d'f.\13ie et d'âoéa• gIS' P~k!!\ Enfii\ lê ministère a @QQu@ill! nié § êiîtô.mêr (1e13 pourparlem ~ugr~§ çfé~ Urïê êlélêgêltion chinoise Qui ~v?!t P.9Uf mêiî= ~n P.9~tê d'~tudil;lr, autorités chinoÎl3e§ êiU CâFla(1êl ainsi dat {l,l) Quêlsêë 1 lë 13Y13tème d'en­ Qu'~n Chirïê dlfêëtêlî'it'3Flt tout en veillant ~ I\il: ~élgiîêmëFlt eôllêgiai et professiQnn~!. 70 Rapport annuel 1980-81

1.5.3 La Corée du Sud missionner. Par ailleurs, un groupe québécois de l'industrie ovine s'est rendu en Nouvelle­ À la suite de liens noués avec le Consulat Zélande et a conclu une entente en matière général de la Corée du Sud, le ministère d'élevage de moutons. De plus, le ministère de l'Agriculture du Québec examine actuel­ a apporté son aide à une mission québé­ lement les possibilités d'échanges entre le coise dans le secteur énergétique au prin­ Québec et la Corée du Sud dans le secteur temps 1981. de l'agro-alimentaire. 1.5.7 Le Pakistan 1.5.4 Taïwan Le Québec s'intéresse à la réalisation pro­ À la suite d'efforts déployés par le mInIS­ chaine, au Pakistan, de projets d'envergure tère des Affaires intergouvernementales et qui pourraient bénéficier de la technologie le ministère de l' 1ndustrie, du Commerce et québécoise. du Tourisme, une société québécoise a con­ Le ministère a donc effectué une première clu un contrat à long terme portant sur la mission gouvernementale qui a permi d'ou­ vente et la livraison de 500 tonnes de pro­ vrir des dossiers prometteurs. Cette action duits forestiers par mois à Taïwan. La direc­ a, par ailleurs, contribué à soutenir certains tion a, par ailleurs, établi des contacts à projets de l'entreprise privée québécoise, Taïwan en vue de créer et de supporter qui sont porteurs de fortes retombées éco­ une prochaine association culturelle «Québec­ nomiques pour le Québec dans la mesure où Taïwan». ils sont reliés au développement des sec­ 1.5.5 L'Asie du Sud-Est teurs minier et hydro-électrique du Pakistan. Les autorités pakistanaises souhaitent, en La Direction des affaires «Asie et Océanie» effet, rendre productif un important gisement a lancé une opération de prise de contact minier dénommé Saindak. Ce seul projet avec les représentants des ambassades et représente un investissement de 400 millions consulats de plusieurs pays d'Asie du Sud­ de dollars. D'autre part, le projet minier Est: l'Australie, le Bangladesh, l'Indonésie, SWAT, qui implique la mise sur pied d'un la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, le Pakistan complexe industriel al'umine-ciment fait ac­ et les Philippines. Plusieurs projets d'échan­ tuellement l'objet d'un examen par l'ACDI. ges ont été abordés et certains d'entre eux Quant au projet hydro-électrique de Kalabagh, devraient voir le jour au cours de l'année il a déjà fait, dans sa première phase, l'ob­ 1981. jet d'un financement par la B.I.R.D .. Sa réa­ lisation globale coûtera quelque 3 milliards de dollars. 1.5.6 La Nouvelle-Zélande

Le ministère des Affaires intergouvernemen­ tales a accueilli, en septembre 1980, une importante délégation de la Nouvelle-Zélande, dirigée par le Vice-premier ministre de ce pays. Il a été convenu de mettre sur pied 1.6 Les organisations. un mécanisme de coopération afin d'intensi­ internationales francophones fier les relations entre les deux parties. De­ puis lors, le Québec est rapidement informé Le Québec collabore, à des titres divers, de projets envisagés dans ce pays et des à plusieurs organismes et institutions inter­ firmes québécoises peuvent maintenant sou- nationales francophones. Ministère des Affaires intergouvernementales 71

1.6.1 L'Agence de coopération Des délégations ministérielles québécoise,s culturelle et technique (ACCT) ont participé à la Conférence des ministres de la Justice et à celle des ministres de l'A­ L'Agence de coopération culturelle et tech­ griculture des pays-d'expression française. nique, dont le siège est à Paris, regroupe Ces deux conférences se sont réunies à l'ini­ actuellement 34 Etats et gouvernements. tiative des ministres français concernés et Pour apprécier le chemin parcouru, il faut l'ACCT a apporté son concours à la tenue se souvenir que 21 pays et gouvernements, de ces rencontres. dont le Québec à titre de gouvernement participant, avaient signé, en 1970, la Con­ Des missions de programmation-évaluation vention de Niamey créant cet organisme. ont été effectuées par l'ACCT, en cours d'année, afin de préparer la programmation La première décennie de l'ACCT a ainsi été du prochain biennum (1982-1983). Le Qué­ marquée par un dynamisme certain, bien bec a été l' hôte d'une telle mission en octà• qu'elle ait eu à régler, au cours de cette bre et plus d'une dizaine d'organismes et période, les problèmes de mise sur pied et départements ministériels ont rencontré les de croissance, communs à toute organisa­ membres de la délégation. Le bilan de ces tion internationale. C'est pour finaliser cette rencontres s'est révélé éminemment positif tâche qu'ont été conviés la Conférence géné­ en termes de propositions concrètes et de rale et le Conseil d'administration en sessions perspectives d'avenir. L'agence a aussi de­ spéciales aux mois de mai et de juin 1980. mandé au Québec de présider une mission Les textes fondamentaux ont été modifiés, semblable dans les pays d'Afrique centrale les nouvelles structures mises en place et et c'est le responsable du Service des affai­ les postes de direction pourvus de nouveaux res francophones du ministère qui a été titulaires. Pour sa part, le Québec a été désigné pour accomplir cette tâche. invité à combler le poste de Directeur géné­ rai de la section «éducation et formation». Le Festival d'été de Québec a battu son La Conférence générale spéciale a égaie­ plein au début de juillet et le secrétaire ment décidé d'accroître le rôle de son bureau. général de l'ACCT, M. Dankoulodo Dan Dicko, . C'est ainsi que le Ministre des Affaires inter­ a rehaussé de sa présence les cérémonies gouvernementales, membre du bureau, à ti­ d'inauguration. L'ACCT a apporté une im­ tre de rapporteur, a été appelé à siéger à portante contribution à ce festival. Une qua­ deux reprises à Paris. rantaine d'artistes originai res d'une dizaine de pays membres ont offert une prestation Par ailleurs, mais toujours sous l'égide de inoubliable à des milliers de Québécois. De l'ACCT, le Conseil international de recherche plus, une exposition de créations artisanales en linguistique fondamentale et appliquée des divers pays membres de l'agence a été (CI RELFA) a été créé, à l'instigation du Qué­ intégrée au festival, puis s'est déplacée au bec et s'est réuni à deux reprises. Le Doyen de la Faculté des lettres' de l'Université Laval, Fort Ingall de Cabano ainsi qu'à Mistassini. nommé Secrétaire intérimaire du CIRELFA, Le Québec, par son Institut de tourisme et s'est vu confier la maîtrise d'oeuvre «d'une d'hôtellerie, est intervenu dans un projet de étude relative à la création d'un réseau in­ l'ACCT visant à revaloriser l'enseignement à ternational de documentation informatisée». l'École hôtelière de Port-au-Prince en Haïti. L'institut, qui avait accepté la maîtrise d'oeu­ Le Québec a offert de prêter les services vre de ce projet, a prêté les services de trois d'un spécialiste au poste de Secrétaire et experts à cette fin. d'accueillir le Secrétariat du CI REFLA à Québec. Cette opération est en cours et de­ Plusieurs ressortissants du Québec ont parti­ vrait se matérialiser au cours de l'année 1981. cipé aux activités de l'École internationale 72 Rapport annuel 1980-81

de Bordeaux qui relève aussi de l'ACCT. Qualifiée de conférence du renouveau, la De même, des experts du Québec ont été réunion de Kigali a permis de préciser de sollicités pour intervenir dans la réalisation nouveaux modes de coopération entre les de stages divers et pour réaliser certaines ministères francophones de l'Éducation, sur études dans le cadre du Programme spécial la base de propositions adoptées l'année de développement de l'agence. ~récédente grâce aux efforts de la délégation québécoise.

En outre, le Québec avait assumé la res­ 1.6.2 Le projet de Communauté ponsabilité de pré-examiner l'un des thèmes organique francophone à l'ordre du jour de la session de Kigali. Il s'est vu confier la maîtrise d'oeuvre de deux Le projet de création d'une communauté des des quatre projets reliés à ce thème. Ainsi, peuples francophones est toujours à l'étude. en vue de la préparation d'un guide d'élabo­ Le président Senghor, du Sénégal, a déposé ration des programmes de sciences au ni­ un avant-proje~ lors du Sommet franco-afri­ veau primaire, un colloque restreint eut lieu cain de 1980. Un certain nombre d'experts, à Québec du 3 au 7 novembre 1980; le dont un du Québec, furent invités à se réu­ gouvernement du Québec prit en charge l' hé­ nir à Dakar, en septembre 1980, afin de par­ bergement et le séjour des délégués invités faire l'avant-projet et de proposer des struc­ à ce colloque. Quant à l'inventaire des res­ tures pour la future communauté. La position sources humaines et de la production de rigide du gouvernement fédéral canadien l'information scientifique et technique dans quant à la représentatiDn du Québec dans les pays en voie de développement, il a été les instances prévues a toutefois freiné l'é­ effectué par un expert québécois qui s'est volution du dossier. notamment rendu au siège de l'UNESCO pour compléter ses recherches et tenter de / définir un programme de collaboration avec cet organisme. De plus, le Québec a accepté de collaborer à un projet d'inventaire des 1.6.3 La Conférence des ministres travaux de recherche et expériences péda­ de l'Éducation nationale des pays gogiques reliés à l'enseignement des lan­ d'expression française gues nationales et ce, en collaboration avec (CONFEMEN) l'ACCT. Un expert québécois s'est vu confier la responsabilité d'élaborer un questionnaire La 33e session de cette conférence minis­ nécessaire à l'enquête menée par l'agence térielle s'est déroulée à Kigali (Rwanda) et deux bourses ont été offertes par le Qué­ du 12 au 16 avril 1980. Le ministre de l'Édu• bec à des responsables de l'aménagement cation du Québec, M. Jacques-Yvan Morin, linguistique dans le cadre de ce projet. y était représenté par son adjoint parlemen­ taire, M. Élie Fallu. À titre de représentant Du 19 au 21 janvier 1981, au Luxembourg, du Président en exercice (le Québec ayant une réunion des corresponqants nationaux été l'hôte de la session précédente), M. Fallu de la CONFEMEN, à laquelle assistait le re­ présida l'ouverture de la session ministériel­ présentant désigné par le-Québec, permit le, procéda à la lecture du rapport du Prép­ de faire le point sur l'état d'avancement des sident en exercice sur les activités du bureau activités de la CONFEMEN. Ces correspon­ pendant l'intersession 1979-1980 et déposa dants se réuni ront à Paris en juillet 1981, en un projet de code de fonctionnement de la vue de préparer la 34e session prévue du CONFEMEN. 2 au 6 novembre 1981. Ministère des Affaires intergouvernementales 73

1.6.4 Le Conseil africain et La délégation québécoise a présenté les ré­ malgache de l'enseignement sultats d'une étude réalisée conjointement supérieur (CAM ES) avec la France et le Nouveau.:Brunswick sur le problème de la formation des cadres spor­ Organisme technique de la CONFEMEN, tifs. Soucieux de l'importance de telles études mais disposant d'un secrétariat propre, le préalables, le Québec s'est associé à Haïti CAMES a dû surmonter certaines difficultés et à la France pour préparer l'examen d'un soulevées lors de sa session ordinaire de des deux thèmes de la session suivante Kigali (12-14 avril 1980). Marquée par le dé­ intitulé «Sport et Éducation: intégration de part de son Secrétaire général, l'historien l'éducation physique et sportive dans les voltaïque Joseph Ki-Zerbo, et la nomination programmes d'enseignement». à titre intérimaire du Togolais Seth Wilson, En ce qui a trait aux activités de laConfé­ cette session permit de réexaminer les orien­ rence, le Québec s'est notamment engagé à tations du Conseil de même que ses pro­ collaborer avec la France et le Nouveau­ grammes. Brunswick à l'encadrement d'un «Séminaire En cours d'année, des difficultés budgétaires sur la formation des cadres sportifs et sur ont paralysé le Secrétariat et donnèrent lieu l'animation sportive dans l'optique du sport à la convocation d'une session ministérielle de masse». Le séminaire, issu de l'étude extraordinaire qui eut lieu à Ouagadougou conjointe mentionné plus haut, s'est tenu à (Haute-Volta) du 23 au 26 mars 1981. Les Abidjan (Côte d'Ivoire) du 16 au 23 février ministres présents décidèrent de maintenir 1981: Un expert "québécois agissait à titre les orientations du CAMES et dotèrent celui­ de co-animateur. ci d'un nouveau mode de financement. Anté­ Enfin, le Québec a poursuivi en 1980 sa par­ rieurement, les pays amis défrayaient la moi­ ticipation à l'enrichissement de la documen­ tié de ce budget: ainsi le Québec contribuait tation technique et pédagogique des instituts 17.5% de cette part. Dorénavant, les pays africains de jeunesse et sports, projet dont il membres assumeront la totalité du budget fut l'initiateur, et à la réalisation duquel se et les pays amis verseront, de leur côté, sont jointes la France et la Belgique. De plus, une contribution exceptionnelle pour renfor­ il contribua à l'encadrement d'un stage spor­ cer la marge de manoeuvre du Secrétariat. tif du 17 au 31 août en Haïti (athlétisme) Les ministres, désireux de renforcer l'auto­ et participa au Séminaire sur l'harmonisation nomie de leur institution, proposèrent la des programmes de formation des cadres du création d'un comité ministériel du CAMES 16 au 21 juin à Lomé (Togo) et au Congrès et l'élargissement de sa base politique au de médecine sportive tenu du 8 au 14 sep­ sein de la CONFEMEN. Enfin, ils désignèrent tembre à Port-au-Prince (Haïti). un Voltaïque, M. Siméon 1. Kabré, à titre de secrétaire général ad intérim jusqu'à la session de novembre 1981 prévue à Paris. 1.6.6 La Conférence des ministres 1.6.5 La Conférence des ministres de la Justice et le XIIIe congrès de la jeunesse et des sports des de l'Institut international de droit pays d'expression française d'expression française (IDEF) (CONFEJES) Le ministre de la Justice du Québec, Me Le ministre du Loisir, de la Chasse et de la Marc-André Bédard, a participé, à l'invitation Pêche, M. , a participé à la de la France, à la Conférence des minis­ XIe session ordinaire de la CONFEJES, tenue tres de la Justice des pays d'expression à Liège (Belgique) du 13 au 17 octobre 1980. française, tenue à Paris le12 septembre 74 Rapport annuel 1980-81

1980. Trente ministres et chefs de délégation tion. La dernière réunion du Fonds interna­ ont pris part aux travaux de cette conféren­ tional de coopération universitaire (FICU) a ce. Leurs discussions ont permis d'établir permis de faire le point sur les contributions les bases d'une coopération dans les do­ gouvernementales et d'approuver la pro­ maines de la formation des magistrats et de grammation 1980-1981. La réalisation de ces l'accès à la justice. programmes implique la participation de plu­ sieurs universités québécoises. Pour sa part, le Québec a offert d'accueillir - un secrétariat qui aurait pour fonction de 1.6.9 L'Université des Mutants favoriser les échanges entre pays franco­ phones en matière de rédaction législative. Les dirigeants de cette université, située sur Les modalités de mise en oeuvre de ce projet l'Ile de Gorée, au Sénégal, et vouée au dia­ sont en cours d'élaboration. logue des cultures, ont effectué une mission au Québec. Un dialogue fructueux a pu s'é­ La Conférence des ministres avait été précé­ tabli r entre ces personnalités et des respon­ dée, du 8 au 11 septembre, du XIIIe congrès sables d'institutions et d'organismes québé­ de l'Institut de droit d'expression française cois intéressés. Cette mission a permis de (IDEF). Le Sous-ministre adjoint de la Justice, jeter les bases d'une intervention de deux le Directeur du Centre de recherche en droit experts du Québec, l'un de l'École nationale public et le Président de la Commission des d'administration publique et l'autre de l' Uni­ affaires sociales y représentaient le Québec versité de Montréal. Ces experts ont séjourné, et ont invité les membres de l'institut à tenir pendant deux semaines, en janvier dernier, leur prochain congrès à Montréal en septem­ à l' Université des Mutants. bre1981. 1.6.10 Les associations 1.6.7. Le Conseil international des francophones radios-télévisions d'expression Une politique visant à élargir le cercle fran­ française (CI RTEF) cophone et à encourager la participation ac­ Le Québec est représenté à ce conseil par tive et concrète de ses membres à la la Société de radio-télévision du Québec réalisation des objectifs définis dans le cadre (SRTQ). Le Secrétariat de cet organisme est des grandes institutions de la francophonie situé à Genève et le Québec a été appelé a été poursuivie. à détacher l'un de ses fonctionnaires, M. L'Association internationale des maires fran­ François Provencher, afin d'assurer la suc­ cophones (AIMF) a continué de bénéficier du cession du secrétaire démissionnaire, M. soutien du gouvernement du Québec, qui a Jean-Louis Arcand. La SRTQ a maintenu sa pris en charge les frais de la participation collaboration aux programmes du CIRTEF des villes membres québécoises (Montréal (information, échanges, stages, demandes et Québec) pour 1980 et encouragé la pr$­ d'expertise) et a participé activement au pro­ sence de celles-ci aux rencontres convoquéés jet de développement de productions harmo­ par l'association. nisées. Une subvention extraordinaire a été versée 1.6.8 L'Association des universités au Richelieu international à l' occa$ion de la partie'lIement ou entièrer:nent de tenue de son congrès annuel à Montréal en langue française (AUPELF) octobre 1980. Elle visait à encourager le dé- - marrage d'un plan d'expression de cet orga­ Le siège de cette association est à Montréal nisme privé auprès de clientèles francopho­ et le Québec a maintenu son soutien finan­ nes du Moyen-Orient, de l'Afrique et de cier et logistique à cette importante associa- l'Asie. Ministère des Affaires intergouvernementales 75

2. La concertation et les politiques que par le souci d'évaluer les' retombées gouvernementales en matière des opérations réalisées, en concertation internationale avec les directions géographiques du minis­ tère. L'effort visant à rationaliser les activités in­ ternationales du Québec, dans les grands secteurs d'intervention, s'est poursuivi au 2.1.1 L'éducation cours de l'année 1980-1981. Dans les sec­ La direction a notamment entretenu une teurs culturel, économique et social, des étroite collaboration avec le Service québé­ groupes de travail interministériels ont été cois d'aide aux étudiants étrangers du MEQ, mis sur pied avec mandat de formuler les chargé d'octroyer des bourses aux étudiants éléments d'une politique internationale. Cette étrangers. réflexion, déjà avancée à certains chapitres, devraient aboutir au cours d'un prochain Elle a participé activement à la conclusion exercice. d'ententes entre des universités québécoi­ ses et des universités étrangères et s'est Parallèlement à cet effort de planification, penchée sur les impacts provoqués par la le ministère des Affaires intergouvernemen­ hausse des frais de scolarité pour les étu­ tales s'est appliqué, par le biais de ses diants étrangers. directions sectorielles, à mieux définir les procédures de consultation afin d'assurer Elle a voulu aussi favoriser la participation une plus grande cohérence dans la réalisa­ québécoise aux activités d'organismes inter­ tion des activités internationales du Québec. nationaux en éducation et, enfin, contribuer à la promotion de valeu rs québécoises dans les relations qu'entretient à l'étranger le 2.1 Les affaires éducatives et gouvernement canadien lorsque la dimension culturelles éducative est impliquée. Dans le cadre de ses programmes de coopé­ La Direction des affaires éducatives et cul­ ration, le ministère des Affai res intergouver­ turelles est responsable de la planification, nementales offre (avec ou sans réciprocité) de la programmation et de l'évaluation des diverses bourses d'études et· de stages à activités de coopération dans les domaines des étudiants étrangers. En 1980-1981, il a suivants: éducation, culture, jeunesse, loisirs favorisé la venue au Québec de 393 bour­ et sports, organisations internationales gou­ siers ou stagiaires répartis comme suit: vernementales et non gouvernementales re­ Afrique, 148; Amérique latine, 114; États• liées à ces secteurs d'intervention. En con­ Unis, 57; Europe, 17; France, 67. certation avec les ministères concernés ainsi qu'avec des interlocuteurs de milieux inté­ D'autre part, le ministère collabore étroite­ ressés, la direction élabore les orientations ment à la mise en oeuvre du programme destinées à guider l'action internationale du de bourses du MEQ par la sélection des pays Québec dans ces domaines. Ses analyses bénéficiaires et en assurant les communi­ et avis contribuent à l'élaboration des poli­ cations avec les pays concernés. Le MEQ tiques et des programmes de coopération. a offert 54 bourses et 9 stages en 1980-1981. Au cours de l'année 1980-1981, les activités Par ailleurs, le gouvernement du Québec a de diffusion et de coopération de la Direc­ convenu d'exempter, de la hausse des droits tion des affaires éducatives et culturelles se de scolarité exigés des étudiants étrangers, sont développées et ont été marquées par les ressortissants de pays moins bien nantis l'approfondissement des relations entrete­ avec lesquels une entente pourrait être con­ nues avec les ministères sectoriels, ainsi clue à cet effet. 76 Rapport annuel 1980-81

Ainsi, le ministère a conclu au nom du gou­ fait l'acquisition. Des expositions portant sur vernement du Québec, en 1980-1981, des «l'Art 1nuit», les «Arts textiles au Québec» et ententes de réciprocité avec les pays sui­ la «Gravure québécoise» ont ainsi circulé en vants: Algérie, République centrafricaine, Europe. L'exposition «La Gravure québécoise Côte d'Ivoire, Mali, Maroc, Sénégal, Togo, en atelier libre» a été présentée en divers Tunisie et Zaïre. Des ententes similaires Qué­ lieux aux États-Unis. Ces expositions conti­ bec-France et Québec-Gabon avaient été si­ nueront à circuler à l'étranger au cours des gnées antérieurement. Plusieurs autres pays prochaines années. s'apprêtent à présenter des demandes du En outre, le ministère a soutenu la partici­ même type. pation québécoise à des concours interna­ tionaux de musique et à des rencontres 2.1.2 La culture internationales telles la 11 e Conférence inter­ nationale sur la sculpture et le Festival mon­ En 1980-1981, le ministère des Affaires in­ dial de la marionnette, tenu à Washington tergouvernementales, en collaboration avec en juin 1980 ou encore le Congrès de la le ministère des Affaires culturelles, a mis «Percussive 'Arts Society» qui a eu lieu en au point un fichier du spectacle permet­ Californie à l'automne 1980. tant aux producteurs professionnels de spec­ tacles québécois (tant les artistes que leurs Enfin, le ministère a soutenu l'organisation représentants) d'offrir leur production pour et la tenue au Québec de manifestations fins de diffusion culturelle à l'extérieur du culturelles internationales, telles le Congrès Québec. international portant sur la conservation, la réhabilitation et le recyclage des bâtiments Le fichier constitue, d'une part, une banque ou quartiers historiques, qui s'est tenu à de données que le ministère utilise pour sé­ Québec en mai 1980 ou encore le «Sympo­ lectionner les spectacles qu'il désire présen­ sium international de la sculpture environne­ ter à l'étranger. D'autre part, le fichier est mentale» de Chicoutimi à l'été 1980. utilisé en réponse aux demandes d'aide fi­ nancière que des organismes ou des indi­ vidus sollicitent du ministère des Affaires 2.1.3 Les communications intergouvernementales pour effectuer une Dans le but de fai re connaître le cinema tournée à l'étranger. Les demandes sont québécois à l'étranger comme oeuvre cul­ examinées par un comité consultatif qui fait turelle et de lui trouver des débouchés com­ ses recommandations au ministère. merciaux, la Direction des affaires éduca­ Au cours de l'année, 52 artistes et groupes tives et culturelles a contribué financière­ (ou leurs représentants) ont sollicité par l'in­ ment à la présentation de films québécois termédiai re du Volet III du fichier du specta­ lors de manifestations cinématographiques cle (inscriptions mai et novembre 1980) l'ai­ internationales, tels les festivals de Cannes, de financière du ministère des Affaires inter­ de Venise, d'Asolo, de Sceaux et de Chicago. gouvernementales. Le ministère a répondu La direction a également subventionné des favorablement 18 demandes de projets de à organismes québécois pour leur permettre tournée ou de pré-tournée prévus en Europe, de réaliser à Montréal des manifestations en Asie, en Afrique, aux États-Unis ou dans cinématographiques comme la Semaine du certaines provinces canadiennes. cinéma québécois, le Festival du nouveau Au cours de l'année 1980-1981, le ministère cinéma, le Festival des films du monde; le des Affaires intergouvernementales a fait cir­ Festival du cinéma 8, le Congrès de l'Asso­ culer, à des fins de diffusion culturelle à ciation pour le développement de l'audio­ l'étranger, quelques expositions dont il avait visuel et de la technologie en éducation. Ministère des Affaires intergouvernementales 77

Ces contributions financières ont été accor­ toriels et d'organismes paragouvernementaux, dées en vue d'atteindre trois objectifs: favo­ a procédé à l'analyse du programme et du riser les échanges entre les cinéastes qué­ budget de l'organisation pour 1981-1983 et bécois et étrangers; permettre au public a .déposé, auprès du ministère des Affaires québécois de connaître des oeuvres cinéma­ extérieures, un document faisant état de l'en­ tographiques de différents pays; vendre des semble des centres d' inté rêt québécois à productions québécoises à des institutions cet égard. étrangères d'éducation.. Soulignons que le Québec, pour la première fois, a pu bénéficier d'une double représen­ 2.1.4 La participation aux tation à la Conférence générale de l'UNESCO, orgarüsations internationales ce qui lui a permis de couvrir à la fois du secteur éducatif et culturel le volet éducationnel et culturel de cette L'action de la direction a été particulièrement réunion. manifeste quant la participation québécoi­ à La Direction des affaires éducatives et cul­ se aux organisations internationales du sec­ turelles a également rendu possible la réali­ teur éducatif et culturel. sation d'une mission scientifique du M.E.Q. Pas moins d'une vingtaine d'opérations ont auprès de l'UNESCO, en vue notamment été conduites dans ce secteur. de procéder à l'inventaire et à l'évaluation des réalisations et besoins des pays d'Afri­ que francophone dans le domaine de l'in­ a) L'UNESCO formation scientifique et technique. Cette L'Organisation des Nations Unies pour l'édu­ mission découlait des responsabilités dévo­ cation, la science et la culture (UNESCO) lues au Québec dans le cadre de la Confé­ est l'une des organisations internationales rence des ministres de l'Éducation des pays qui ont retenu l'attention au cours de l'an­ d'expression française. née 1980-1981. Enfin, la direction a favorisé la venue au Au mois de juin dernier, le ministre du Dé­ Québec de M. Etiore Gelpi, chef de l'Unité veloppement culturel du Québec, M. Camille d'éducation permanent à la Division des struc­ Laurin, a accueilli le sous-directeur général tures, contenus, méthodes et techniques de de l'UNESCO pour la culture et les commu­ l'UNESCO. Cette mission devait permettre nications, M. Makaminan Kabagiansar. De à la Commission québécoise d'études sur même le Québec fut l'hôte de la réunion la formation des adultes de procéder à une d'experts de l'UNESCO sur la «place et consultation scientifique sur la formation le rôle des industries culturelles dans le professionnelle et les liens entre l'éducation développement culturel des sociétés». et le travail.

Par ailleurs, le ministère de l'Éducation b) L'O.C.D.E. a pris une part active à la préparation de L'Organisation de coopération et de dévelop­ la 37e session de la Conférence interna­ pement économique (O.C.D.E.) est une autre tionale de l'éducation en présentant un rap­ organisation internationale avec laquelle la port sur «la généralisation du droit à l'édu­ Direction des affaires éducatives et cul­ cation» à la demande de l'UNESCO. turelles a favorisé le développement de re­ lations. De même, le Québec s'est vivement inté­ ressé à la préparation de la 21 e conféren­ C'est ainsi qu'elle a rendu possible la mission ce générale de l'UNESCO. C'est ainsi que au Québec de M. Yarl Bengtsson, conseiller le ministère, avec l'appui de ministères sec- au Centre pour la recherche et l'innovation 78 Rapport annuel 1980-81

dans l'enseignement à l'O.C.D.E.. À l'invi­ Conseil international des monuments et des tation de la Commission québécoise d'études sites (ICOMOS). De même, le Président­ sur la formation des adultes, M. Bengtsson directeur général de la Société de dévelop­ est venu fai re état de son expérience re­ pement des industries culturelles participera, lative à !a formation professionnelle des adul­ à titre d'observateur, au sein de la déléga­ tes et aux dimensions économiques de cette tion· canadienne, à la réunion du Conseil formation et aussi porter, à l'attention de d'Europe sur les industries culturelles. Pour la Commission, les expériences européennes sa part, le Président de 1'1 nstitut canadien dans le domaine de la démocratie indus­ d'éducation a reçu une aide financière lui trielle. permettant de participer à la réunion du De même, la direction a rendu possible la Conseil international de l'éducation des adul­ participation du Bureau de la science et de tes. la technologie à la Conférence de l'O.C.D.E. Le ministère a également favorisé la parti­ sur les indicateurs de science et de tech­ cipation de la Société québécoise des au­ nologie. Par ailleurs, à la suite d'une entente teurs, recherchistes, documentalistes et entre le ministère, le M. E.Q. et l' Université compositeurs au Congrès de la Confédération du Québec, il a été convenu que le Direc­ internationale des sociétés d'auteurs et teur de la Coordination des études avan­ compositeurs. Outre de prendre une part ac­ cées et de la recherche à l'Université tive aux débats qui se sont déroulés, les du Québec serait détaché auprès de l'O.C.D.E. représentants québécois ont également pour­ pour occuper le poste d'administrateur au Se­ suivi les discussions déjà entreprises avec crétariat du programme relatif à la gestion des les sociétés françaises en vue d'en arriver établissements d'enseignement supérieur. à la signature d'ententes de réciprocité pour Au cours du mois de septembre 1980,' le la gestion de nos répertoires. Sous-ministre de l'Éducation du Québec Avec l'appui de la Direction des affaires présidait, à la demande de l'O.C.D.E., un éducatives et culturelles, une représentante atelier d'experts réunis pour discuter du fi­ du Département de psychologie de l'Univer­ nancement de l'enseignement supérieur. sité Concordia a pu faire une présentation Enfin, soulignons .la participation du M.E.Q. scientifique lors de la Conférence interna­ au colloque sur la prime enfance organisé tionale sur les études relatives à la con­ par le Centre pour la recherche et l'inno­ dition féminine. vation dans l'enseignement. La participation du M.E.Q. à ce comité de l'O.C.D.E. aura Par ailleurs, soulignons; que la Fédération permis à ce ministère d'explorer plus avant internationale des associations de bibliothé­ le problème de l'accessibilité à l'éducation. caires et de bibliothèques (IFLA) tiendra en 1982, à Montréal, sa 48e conférence c) Les autres organisations générale. En vue de la préparation de cette internationales manifestation d'importance, la direction a favorisé la participation du Président du En coillaboration avec les ministères sec­ Comité d'organisation québécois à la 46e toriels concernés, le ministère a également conférence de 1'1 FLA qui se tenait à Manille. rendu possible la participation d'organismes De même, un archiviste de lia Société his­ privés et plublics québécois à plusieurs torique du Saguenay a pu assister aux tra­ colloques ou conférences internationales. vaux du Congrès international des archivis­ C'est ainsi que le Conseil des monuments tes et a pu poursuivre une mission scien­ et sites du Québec fut activement représen­ tifique sur Louis Hémon et William Price. té au colloque de la Section française du Des représentants des musées privés ont Ministère des Affaires intergouvernementales 79

également pu, avec l'aide du ministère, Ces travaux visent à clarifier les objectifs assister aux assises du Conseil international et les priorités à poursuivre, à identifier des musées. les secteurs d'excellence et les partenaires privilégier, analyser les problèmes et En collaboration avec le M.E.Q., le minis­ à à tère a invité une représentante du Mouve­ à faire les recommandations qui s'imposent, ment français A.T.D. Quart Monde, Mme notamment dans le choix des moyens à Isabelle Boestflug, à venir prononcer une utiliser. Ils devraient être complétés au cours conférence lors du Séminaire sur l'alphabé­ du prochain exercice. tisation organisé par la Direction générale de l'éducation des adultes. .. 2.2.2 La coopération Enfin, soulignons que le Secrétariat au Déve­ loppement cultu'rel a pu être représenté au Les programmes de coopération administrés Congrès international des sociétés d'auteurs. par la direction visent à permettre aux Cette participation devait permettre d'évaluer différents ministères impliqués de mieux connaître l'expertise étrangère ou de faire l'intérêt et l'impact de pareilles assises en regard de l'énoncé de politique gouverne­ bénéficier d'autres pays des expériences mentale québécoise sur le droit d'auteur. québécoises en matière de santé, de ser­ vices sociaux, d'administration, de travail et de main-d'oeuvre, d'immigration ou de justice. Cette coopération amène souvent les institu­ 2.2 Les affaires sociales et tions québécoises et étrangères à s'associer institutionnelles pour réaliser des projets communs. La Direction des affaires sociales et institu­ Au cours de l'année, plusieurs missions de tionnelles est responsable de la coordination courte durée ont été organisées dans diffé­ des programmes de coopération interna­ rents pays, dont la France, les États-Unis, tionale impliquant les ministères, régies, l'Angleterre, la Suède et la· Belgique; ces commissions ou organismes du gouverne­ missions ont permis à des fonctionnaires du -ment du Québec oeuvrant dans les secteu rs gouvernement d'aller recueillir une informa­ social et institutionnel. Elle assure aussi la tion spécialisée, d'échanger avec leurs ho­ maîtrise d'oeuvre dans ces matières, des mologues étrangers sur des problèmes com­ négociations pouvant mener à la conclusion muns et sur les moyens mis de l'avant pour d'ententes intergouvernementales. Enfin, elle les solutionner. coordonne la participation du Québec aux activités d'organismes internationaux cor­ respondants. a) Les Affaires sociales J 2.2.1 L'élaboration de politiques . Avec l'appui du ministère des Affaires inter- gouvernementales, le ministère des Affaires De concert avec ses interlocuteurs secto­ riels du Comité de concertation de la mis­ sociales a réalisé plusieurs activités de coo­ sion sociale, la Direction des affaires socia­ pération dans ses trois grands secteurs d'in­ les. et institutionnelles a été chargée de réa­ tervention: la santé, les services sociaux et la sécurité du revenu. liser une évaluation globale des activités in­ ternationales au cours des cinq dernières Les thèmes touchant les personnes âgées, années, en vue d'en arriver à une défini­ la santé mentale et la famille ont été surtout tion cohérente et globale de la politique à retenus. Les pays ressou rces fu rent su rtout mettre en oeuvre au cours des prochaines la France, les États-U nis, l'Angleterre, la Bel­ années. gique et la Scandinavie. 80 Rapport annue/1980-81

Au chapitre de la coopération franco-québé­ québécois d'échanges de fonctionnaires qui coise, les priorités fixées par le Comité d'o­ vise à la fois l'amélioration des administra­ rientation en matière sociale devront teni r tions et le développement des compétences compte de la rentabilité des activités envisa­ a poursuivi ses activités pour une troisième gées, de leurs effets multiplicateurs et de la année consécutive. Neuf fonctionnaires fran­ diversité des intervenants. çais sont venus au Québec pendant un an. En matière de santé, on verra se développer Autant de fonctionnaires québécois se sont des programmes axés sur des échanges réels rendus en France pour une période identi­ à des niveaux très élevés de recherche que. scientifique e.t clinique. Dans le domaine des Les participants québécois provenaient des services sociaux, ont visera le développe­ ministères de l'Agriculture et de l'Alimenta­ ment de la compétence sociale de la collec­ tion, du Travail et de la Main-d'oeuvre, du tivité québécoise et de ses institutions par Loisir, de la Chasse et de la Pêche, des des projets à caractère multidisciplinaire, Transports, de la Fonction publique, des supportés par des établissements ou tout Affaires culturelles ainsi que de la Commis­ autre groupe représentatif. En matière de sé­ sion des valeurs mobilières. curité du revenu, on veillera d'abord à iden­ tifier le mieux possible l'expertise étrangère. De son côté, l'École nationale d'administra­ tior] publique a, cette année, apporté sa b) La Condition féminine contribution à la politique que mène le Québec dans le domaine de l'énergie. Un séminaire Le Secrétariat d' État à la Condition féminine organisé en collaboration avec l' 1nstitut in­ a vu sa première année d'activité marquée ternational d'administration publique de Fran­ par deux événements spéciaux. À l'été 1980, ce a réuni des experts et hauts fonction­ la Ministre d'État à la Condition féminine et naires français et québécois oeuvrant dans la Secrétaire générale associée participaient, ce domaine. Les discussions ont permis aux à titre de membres de la délégation cana­ fonctionnaires des deux gouvernements de dienne, à la Conférence mondiale de la dé­ comparer les orientations et le contenu des cennie des Nations-Unies pour la femme, qui politiques de gestion de l'énergie. s'est tenue à Copenhague. En mars 1981, la Secrétaire générale associée représentait, L'inauguration de la Délégation générale du au Deuxième forum international des fem­ Québec à Mexico a été l'occasion de la si­ mes tenu à Cannes, la Ministre d'État à la gnature d'un protocole d'entente entre l'ENAP Condition féminine. et l' 1nstitut national d'administration .publique (INAP). . De plus, plusieurs missions exploratoires ont été réalisées sur des thèmes variés, tels Par ailleurs, la Direction de la formation de l'égalité entre les sexes, la famille, l'emploi l'École nationale d'administration publique a reçu quatre stagiaires de l'École nationale des femmes, leurs conditions de travail, les législations sur l'avortement et la contracep­ d'administration de Paris qui ont, par la suite, tion, la structure des groupes féminins et les effectué un stage au sein d'une administra­ conséquences des lois sociales sur la vie tion municipale. L'ENAP a aussi été l'hôte du Directeur de l'ENA de France. Cette rencon­ des femmes. tre a permis d'identifier les points forts de c) La Fonction publique la relation ENAP - ENA et d'assurer la con­ tinuité dans les opérations de coopération déjà en cours. Dans le cadre de la formation et du perfec­ tionnement des ressources humaines de la Enfin, le Centre de documentation de l'École Fonction publique, le programme franco- nationale d'administration publique a reçu la Ministère des Affaires intergouvernentales 81

visite d'un groupe d'africains chargé d'im­ Suède et aux Ëtats-Unis, souvent pour com­ planter un réseau d'information administra­ pléter les missions effectuées en France ou tive en Afrique. sur d'autres sujets spécialisés. d) Les Affaires municipales f) Le Travail et la Main-d'oeuvre Le ministère du Travail et de la Main-d'oeuvre Les Affaires municipales ont continué, cette a, cette année; centré ses projets de coopé­ année, d'être l'objet d'un programme d'échan­ ration sur la santé et la sécurité du travail, ges d'administrateurs municipaux avec la la politique des services de main-d'oeuvre et France, programme qui vise l'amélioration le marché du travail. Dans ce dernier do­ de la qualité de l'administration municipale maine, une mission a été effectuée auprès par une étude comparée de la gestion des de l'O.C.D.E. et en Suède. Ce ministère a collectivités publiques. Dix administrateurs aussi été impliqué dans une mission en québécois ont séjourné en France, durant quatre semaines, au cours de l'année. France auprès des coopératives ouvrières de production. Un nouveau programme d'échanges d'ingé­ nieurs municipaux avec la France a débuté, cette année, alors que dix ingénieurs, de g) L'Immigration part et d'autre, ont effectué un séjour de Le ministère de l'Immigration du Québec a trois semaines dans le pays hôte. pour sa part, donné priorité à l'établissement, Une mission préparatoire à l'élaboration l'adaptation et l'intégration des immigrants d'un programme d'échanges d'urbanistes en général et des réfugiés en particulier. municipaux a aussi été réalisée. Enfin, l'ur­ Des missions ont été organisées, en France, banisme, l'aménagement foncier et l'envi­ sur la formation des immigrants et sur l'in­ ronnement ont aussi fait l'objet de stages: tégrationde la main-d'oeuvre étrangère au marché de l'emploi tandis que les États-Unis ont été appelés à fournir leur expertise dans e) La Justice le domaine de l'accueil des réfugiés par les Plusieurs missions ont été effectuées, surtout groupes communautaires. en France, par des fonctionnaires québécois sur des sujets aussi variés que: l'étude des h) La langue structures de fonctionnement de la répression Le Président du Conseil de la langue françai• du banditisme, l'àccès aux dossiers person­ se a effectué une visite, en France, auprès nels, la formation de base et la spécialisa­ d'organismes importants, plus particulière­ tion des policiers, le trafic des stupéfiants, ment le Haut comité de la langue française. les libérations conditionnelles, etc. Le do­ Cette visite a permis d'établir un plan d'ac­ maine de la criminologie a été touché par tion dans le domaine de la coopération Fran­ deux missions, l'une portant sur la victime ce-Québec qui doit débuter au cours de et l'administration de la justice et l'autre sur l'année 1981. l'évaluation des programmes d'intervention Dan~ le cadre de la francisation des entre­ dans le système correctionnel français. prises, l'Office de la langue française a or­ Le Québec a aussi reçu des missions fran­ ganisé, en France, pour le personneJ des çaises portant, entre autres, sur la formation entreprises, des missions d'approfondisse­ professionnelle dans les prisons et l'alterna­ ment de la langue dans des secteurs spé­ tive à l'emprisonnement des mineurs. Enfin, cifiques et plus particulièrement dans ceux le ministère de la Justice est allé chercher des communications, de la machinerie lour­ une expertise en Angleterre, en Belgique, en de et de la chocolaterie. 82 Rapport annuel 1980-81

Les stages en formation continue, organisés sariat des Nations-Unies pour les réfugiés en collaboration avec le Conseil national du (H.C.N.U.R.) et du Comité intergouvernemen­ patronat français, ont permis à plusieurs tal pour les migrations (C.I.M.) ont été suivies cadres et professionnels québécois de rece­ avec beaucoup d'attention. Le gouvernement voir une formation technique en français. du Québec a délégué un conseiller techni­ Les activités du réseau de néologie ont été que et deux observateurs au sein de la délé­ ralenties en raison d'une réorganisation des gation canadienne à la Conférence annuelle relations France-Québec dans ce domaine. de l'Organisation internationale du travail qui s'est tenue à Genève, en juin 1980. C'est le Enfin, des représentants d'une commission Président du Conseil consultatif d_u travail et parlementaire d'enquête, mise sur pied en de la main-d'oeuvre qui a agi comme cons­ France dans le but de faire un inventaire seiller technique aux travaux de la Commis­ sur la situation de la langue dans le monde, sion traitant de la promotion de la négocia­ se sont rendus au Québec afin d'étudier la tion collective. Charte de la langue française et les problè­ Après avoir appuyé l'Institut international mes particuliers que peut poser son applica­ tion. d'études sociales (I.I.E.S.) dans l'organisation du premier congrès de l'Association mondia­ 2.2.3 Les congrès et colloques le de prospectives sociales (A.M.P.S.), le ~ internationaux Québec a poursuivi sa collaboration avec cet institut en concluant un accord en juin La Direction des affaires sociales et institu­ 1980 qui permettra l'affectation d'experts­ tionnelles a, durant l'année écoulée, déve­ conseil québécois au service de l'I.I.E.S. Les loppé une politique de soutien à différents fonctionnaires québécois aideront à la mise congrès et colloques internationaux et colla­ sur pied d'un secrétariat de l'A.M.P.S. et à boré à la réalisatiàn de certains d'entre l'élaboration d'un fichier didactique de vulga­ eux. Il y a lieu de retenir, dans ce domaine, risation du code international du travail. Il le Colloque international sur les communau­ est enfin prévu qlJe cette collaboration entre tés urbaines et les agglomérations et le Col­ le Québec et l' (I.E.S.. se prolonge sous la loque international sur les gouvernements forme de stages pour dirigeants sociaux régionaux qui ont eu lieu, du 8 au 12 sep­ donnés par l' I.I.E.S. au Québec. tembre, à Montréal. Un représentant du gouvernement du Québec Le ministère des Affaires intergouvernemen­ a aussi participé à la 27e session de la tales a aussi donné son accord de principe Commission des droits de l' homme. Enfin, pour un appui au prochain congrès trien­ les activités de l'Association des villes jume­ nal de la «World Association for Medical Law» lées du Canada ont aussi été appuyées et qui se tiendra à l'été 1982. un représentant de la direction assiste aux réunions du Conseil d'administration de cette 2.2.4 La participation aux association qui fait le lien avec la Fédération organisations internationales mondiale des villes jumelées. des secteurs social et institutionnel En concertation avec les ministères secto­ riels, la direction s'est intéressée notamment 2.2.5 Les opérations 1iées aux aux organisations internationales qui rejoi­ activités du ministère gnent les compétences internes du Québec. de l'Immigration à l'étranger Ainsi, les activités de l'Organisation mondiale La consolidation des bureaux d'immigration de la santé (O.M.S.), de l'Organisation inter­ du Québec, amorcée en 1979 suite à la si­ nationale du travail (O.I.T.), du Haut commis- gnature de l'entente Couture-Cullen, s'est Ministère des Affaires intergouvernementales 83

pourSUIVie en 1980 et un effort de rationa­ un mandat élargi. En plus de ses responsa­ lisation des effectifs a été entrepris par le bilités antérieures, il est chargé de dévelop­ gouvernement. per et maintenir des relations suivies avec le Haut commissariat des Nations-Unies Un nouveau bureau d'immigration a été ou­ pour les réfugiés, la Croix-Rouge interna­ vert à l'Ambassade canadienne à Lisbonne. tionale, le Comité intergouvernemental pour Par ailleurs, le Bureau de Beyrouth a été fermé et les activités ont été transférées les migrations et la Commission interna­ tionale catholique pour l'immigration, orga­ à Rome. Certains mouvements de personnel ont été effectués: des agents d'immigration nismes situés à Genève. Il doit assiter les ont été rappelés des bureaux de Londres responsables des bureaux du M.1.0., en Eu­ rope, pour assurer une application uniforme et de Hong Kong; les changements de per­ de l'entente Couture-Cullen. Enfin, une en­ sonnel ont été effectués à Hong Kong, tente a été signée entre le M.1.0. et le C.I.M. Bruxelles, Paris et Rome. pour l'organisation de cours de français aux Le responsable des agents d'immigration immigrants réfugiés de Thaïlande venant s'é­ à Paris a été remplacé et s'est vu confier tablir au Ouébec.

M. Gérald Godin, ministre de l'immigration du Québec, M. Mégalokoromos, ambassadeur, de Grèce à Ottawa, M. Robert Normand Sous-ministre au Ministère des Affaires intergouvernementales, et M. Christian Deslauriers, agent de protocole à ce même Ministère, à l'occasion de la signature d'ententes en matière de sécurité sociale, entre le Québec et la Grèce, le 23 juin 1981 à Québec. 84 Rapport annuel 1980-81

2.2.6 Les ententes de réciprocité 2.3 La coordination économique en matière de sécurité sociale La Direction de la coordination économique assume un double rôle. D'une part, elle Le .Comité québécois de négociation des coordonne les activités internationales de ententes de sécurité sociale, composé de l'ensemble des ministères, organismes et représentants du ministère des Affaires so­ sociétés d'État à vocation économique; d'au­ ciales, de la Régie des rentes du Québec, tre part, elle assure la concertation de l'ac­ du ministère des Affaires intergouvernemen­ tion des directïons géographiques du minis­ tales, du Revenu, de la Commission de la tère dans le secteur économique. En liai­ santé et de la sécurité du travail et de la son étroite à la fois avec les ministères Régie de l'assurance-maladie, a été appelé et organismes sectoriels et avec les direc­ durant l'année à négocier avec trois pays: tions géographiques du ministère, elle doit Un~ la France, le Portugal et la Grèce. ren­ veiller à ce que les activités envisagées contre avec .Ies représentants des Etats­ respectent les objectifs prioritai res du gou­ Unis est prévue pour le mois d'avril 1981. vernement au plan international, dont le mi­ nistère des Affaires intergouvernementales a la responsabilité, de même que les prio­ a) La France rités sectorielles de chaque ministère à vo­ Il a été nécessaire de négocier avec la cation économique. partie française un arrangement administra­ tif complémentaire de même qu'un ave­ Les ministères et organismes qui font partie nant à l'entente signée en 1979 afin d'en de la mission économique gouvernementale faciliter la mise en vigueur en août 1981. sont nombreux (quelque hui! ministères et une douzaine de sociétés d'Etat) et ils sont impliqués dans les activités internationales b) Le Portugal à des degrés et selon des modalités fort Suite aux négociations qui ont eu lieu à Qué­ divers. Il s'ensuit que l'intervention du mi­ bec en avril et à Lisbonne en septembre, nistè're, et en particulier de la Direction de le Québec et le Portugal ont conclu une la coordination économique, diffère beau­ entente le 20 mars 1980. coup selon les dossiers, depuis la transmis­ sion d'informations jusqu'à I.'organisation de missions et la négociation d'ententes en c) La Grèce passant par un appui logistique plus ou moins Au début du mois de mars, des entretiens important. ont eu lieu à Athènes entre les représen­ tants dès gouvernements québécois et hel­ 2.3.1 L'Industrie, le Commerce et lénique pour en arriver aux paraphes d'une le Tourisme entente et d'un arrangement administratif Le rôle de la direction dans ce domaine en matière de sécurité sociale. Il est prévu a d'abord consisté à assurer la coordina­ que la signature de ces documents se fera tion nécessaire entre notre ministère et l'Of­ avant le mois de juillet 1981. fice québécois du commerce extérieur, char­ Des dispositions sont prévues dans les tex­ gé de la promotion des produits québécois. tes négociés avec le Portugal et la Grèce En effet, une'concertation, en particulier au pour que, dans l'année qui suivra l'entrée niveau des budgets, des effectifs et des pro­ en vigueur, les discussions puissent r~pren­ grammations, est indispensable. Le minis- dre afin d'élargir le champ d'application li­ . tère a également organisé et coordonné mité dans un premier temps aux régimes quelques missions économiques multi-secto­ de rentes. riel les. Ministère des Affaires intergouvernementales 85

Un effort particulier a été porté à l'Amérique de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme latine au cours de cette année, à la suite au cou rs de 1980-1981 se sont réparties de l'ouverture d'une Délégation générale à ainsi: 25 vers les États-Unis, 6 vers la Fran­ Mexico et d'une Délégation à Caracas, com­ ce, 13 vers d'autres pays d'Europe, 5 vers portant toutes deux une section économique. l'Amérique latine et 7 en Afrique, Asie et À l'occasion de l'inauguration officielle de Océanie. la Délégation du Québec à Caracas, en avril Il faut souligner également l'accent mis sur 1980, une mission présidée par le ministre la coopération et les relations économiques d'État au Développement économique, M. lors de la visite officielle effectuée en Bel­ Bernard Landry, s'est rendue au Venezuela. gique et en France au cours du mois de Il s'agissait de la première visite d'un mi­ décembre 1980 par le premier ministre, nistre québécois en Amérique du Sud. La Monsieur René Lévesque, d'ailleurs accom­ mission québécoise comprenait des diri­ pagné par le ministre d'Êtat au Développe­ geants de sociétés d'État et privées repré­ ment économique, M. Bernard Landry. La sentant divers secteurs tels l'industrie pé­ visite de M. Lévesque en Belgique s'est ter­ trolière, le matériel roulant et le transport minée sur une déclaration commune évo­ de l'énergie électrique. quant une série de secteurs possibles de Pour sa part, re ministre de l'Industrie, du coopération économique et industrielle entre Commerce et du Tourisme, M. Yves Duhaime, le Québec et la Wallonie. En vue de concré­ dirigeait une importante mission commerciale tiser ces objectifs, une mission québécoise, au Mexique, en octobre, composée d'une présidée par M. Jean Deschamps, du Con­ douzaine d' hommes d' affai res appartenant seil exécutif, et incluant les présidents-di­ aux secteurs du matériel roulant, du nettoyage recteurs généraux de la Société générale de urbain et du génie conseil. Suite à cette financement (S.G.F.) et de SIDBEC, MM. mission, fin octobre, le ministre mexicain Guy Coulombe et Robert Decoster, s'est des Ressources nationales et du Dévelop­ rendue en Wallonie en mars 1981. Au cours pement industriel, M. José Andrès de Oteiza, de cette mission, des projets de coopéra­ a effectué une visite officielle au Québec tion industrielle, en particulier dans les sec­ au cours de laquelle ont été évoquées des teurs ,de la sidérurgie et de la cellulose, possibilités de coopération industrielle et de même que des échanges techniques commerciale entre les deux gouvernements plus poussés entre sociétés d'État, ont été (raffinage, transport urbain, équipements mi­ amorcés. niers et forestiers). Au cours de sa visite en France, le Premier Parmi les autres missions commerciales di­ ministre québécois a identifié avec son ho­ gnes de mention il faut souligner une mission mologue français divers secteurs de coopé­ à Cuba, dirigée par M. Michel Audet, sous­ ration économique et industrielle sur les­ ministre adjoint au MICT, et comprenant des quels l'accent sera mis au cours de la pro­ représentants des secteurs québécois du chaine année: sciences et technologie du matériel de transport, de l'équipement élec­ futur, environnement, équipements pour in­ trique et des équipements d'hôpitaux, de dustries primaires et de transformation, opé­ même ,qu'une mission en Chine, dirigée par rations de coopération régionale. Le séjour M. Patrick Hyndman, sous~ministre adjoint du Premier ministre en France a d'ailleurs au même ministère, et couvrant les secteurs été marqué par la signature entre M. Bernard des équipements de pâtes et papiers, du Landry et M. Michel Cointat, ministre fran­ cartonnage, du textile et des télécommuni­ çais du Commerce extérieur, d'un accord cations. Au total, les missions et expositions portant sur la création d'un Centre de pro­ commerciales organisées par le ministère motion des coopérations technologiques et 86 Rapport annuel 1980-81

industrielles françaises et québécoises. Ce au travail de promotion, ont fait l'objet d'un centre, qui sera pourvu de deux sections, protocole d'entente entre le ministère de l'une à Montréal sous la direction d'un Fran­ l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimen­ çais, et l'autre à Paris sous la direction tation, celui de l'Industrie, du Commerce et d'un Québécois, aura pour mission de pro­ du Tourisme, et le ministère des Affaires mouvoir la coopération industrielle et com­ intergouvernementales. merciale entre entreprises françaises et qué­ D'une façon plus générale, la direction a bécoises; ses grandes orientations lui seront continué, au cours de l'année, à aider le données par le Groupe franco-québécois de ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et coopération économique. La Direction de la de l'Alimentation dans son travail de coopé­ coordination économique a contribué la à ration et de promotion des produits agro­ mise sur pied de ce centre, en concerta­ alimentaires à l'étranger. À cet égard, il faut tion avec les ministères intéressés, en par­ mentionner, dans le cadre de l'ouverture de ticulier le ministère de l'Industrie, du Com­ relations économiques avec le Mexique, une merce et du Tourisme, de même qu'elle mission du ministre de l'Agriculture, des Pê­ a été impliquée de près dans les travaux cheries et de l'Alimentation, M. Jean Garon, de la Commission permanente de coopéra­ en mars 1981, dans le but de prospecter tion franco-québécoise et du Groupe de les domaines de collaboration possible dans coopération économique. le secteur des techniques agricoles et les marchés potentiels pour les produits agro­ Enfin, mentionnons brièvement quelques ac­ alimentaires et les bovins québécois. Sui­ tivités internationales en matière de tou­ te à sa mission au Mexique, M. Garon s'est risme, auxquelles- le ministère a contribué: rendu en République dominicaine, à l'invita­ participation du Québec à l'International tion du Ministre de l'Agriculture de ce pays, Tourism Regional Foundatio~ mise sur pied venu lui-même en mission au Québec l'au­ par les gouvernements des Etats de la Nou­ tomne précédent. Ont été particulièrement velle-Angleterre et les premiers ministres explorées, des possibilités de coopération des provinces de l'Est du Canada; partici­ dans les secteurs de la transformation et pation québécoise au Séminaire sur le tou­ de l'entreposage des produits de la pêche risme qui a eu lieu aux Iles Seychelles en et de la vente de porcs et de bovins. novembre et décembre 1980, dans le cadre des stages de l'École internationale de Bor­ Au cours de l'été 1980, le ministre de l'Agri­ deaux organisés par l'Agence de coopéra­ culture et des Forêts de France, M. Ménai­ tion culturelle et technique (ACCT). gnerie, a effectué une visite au Québec à l'invitation de son homologue québécois. Les 2.3.2 L'Agriculture, les Pêcheries deux ministres ont alors procédé à une éva­ et l'Alimentation luation de la coopération franco-québécoise Avec la création, au cours de cette année, en ce qui a trait à la recherche de nouvelles de son service d'exportation, le ministère technologies de transformation et ont discu­ de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Ali­ té des barrières empêchant l'exportation mentation a reçu l'approbation du gouverne­ de produits alimentaires. Par ailleurs, le com­ ment de détacher à l'étranger des conseil­ missaire à l'Agriculture de l'Etat américain lers dans le domaine agro-alimentaire: un du Massachussets, M. Frederick Winthrop Jr, à la Délégation générale de New York, un accompagné de représenta,nts du monde autre à la Délégation de Los Angeles et un agricole et universitaire des Etats de la Nou­ troisième à la Délégation de Tokyo. La no­ velle-Angleterre, est également venu en vi­ mination et l'intégration de ces conseillers site au Québec. Il a évoqué avec le Minis­ de même que la concertation nécessaire tre québécois de l'Agriculture et les fçmction- Ministère des Affaires intergouvernementales 87

naires de ce ministère les possibilités de québécois. Ces dispositions nouvelles vont collaboration dans le domaine agro-alimen­ amener SOQUIP a définir dans le proche taire entre les deux régions. À souligner, avenir, de concert avec le ministère de l'É• également, parmi les activités interna­ nergie et des Ressources et notre ministère, tionales du Québec dans le secteur agricole, une stratégie d'intervention. la participation d'une délégation québécoise, présidée par le sous-ministre de l'Agriculture, Dans le domaine de l'énergie électrique, M. Ferdinand Ouellet, à la rencontre à Paris Hydro-Québec a négocié avec son homologue des ministres de l'Agriculture des pays mexicain, la Commission fédérale d'électri­ membres de l'Agence de coopération cultu­ cité, un accord-cadre de coopération dans relle et technique (ACCT). Il y a été décidé différents secteurs, à savoir la production, de tenir au Québec, en 1981-1982, un sémi­ le transport, la distribution et la vente d'é­ naire sur la gestion agricole. nergie hydro-électrique. L'accord doit être signé incessamment par les présidents des Il faut, enfin, rappeler que c'est à l'été de deux organismes. D'autre part, les pourpar­ 1980 que se sont tenues à Montréal les lers se sont poursuivis entre le Québec Floralies internationales, importante exposi­ et les États de la Nouvelle-Angleterre et de tion à laquelle ont participé 22 pays et New York, dans le cadre de l'approvision­ qui s'est avérée un succès, tant au point nement de ces États en électricité québé­ de vue de la participation du public que des coise. L'intérêt manifesté par les autorités échanges techniques fructueux entre horti­ gouvernementales des États concernés (en culteurs québécois et étrangers. Le minis­ particulier celles du New-Hampshire) laisse tère des Affaires intergouvernementales a entrevoir la possibilité d'ententes et l'ac­ participé étroitement à l'organisation et au croissement de la coopération à l'ensemble déroulement de ces floralies. du domaine hydro-électrique. Le ministère des Affaires intergouvernemen­ 2.3.3 L'énergie tales a, d'autre part, poursuivi ses efforts Dans le secteur pétrolier, la conjoncture de collaboration avec Hydro-Québec interna­ internationale relative aux approvIsIonne­ tional, afin de promouvoir la technologie ments pétroliers s'est améliorée d'une ma": québécoise dans certains pays, en particu­ nière significative. C'est dans cette perspec­ lier en Amérique latine. Une importante tive temporaire que le Québec a poursui­ mission a été organisée avec l'aide de notre vi sa politique de contacts avec certains ministère, en novembre 1980, au Pérou, où pays producteurs de pétrole, notamment Hydro-Québec international a obtenu la gé­ en Afrique, où des pays-cibles ont été iden­ rance d'un projet de développement hydro­ tifiés. Cependant, aucune action d'importan­ électrique financé par l'ACD!. ce n'a été entreprise, dans l'attente de la redéfinition du mandat de la Société québé­ 2.3.4 L'Environnement coise d'initiatives pétrolières (SOQU 1P). Cet­ Dans le secteur de l'environnement, le mi­ te révision a été entérinée par le gouver­ nistère a aidé à mettre sur pied la mission nement québécois à la fin de 1980 dans qu'a effectuée en France, à l'été 1980, le le sens d'un élargissement du mandat et ministre de l'Environnement du Québec, M. des disponibilités financières de cette socié­ Marcel Léger, accompagné de son Sous­ té d'État, qWi pourra désormais intervenir ministre. Monsieur Léger a pu, à cette occa­ au niveau des approvisionnements du Qué­ sion, prendre connaissance d'un certain bec en pétrole brut et en produits pétroliers. nombre de réalisations techniques françaises Elle pourra également entreprendre des dans le domaine relié à l'environnement. actions d'exploration en dehors du territoire Il a, pour sa part, fait connaître l'important 88 Rapport annuel 1980-81

programme d'assainissement des eaux en à Montréal, au printemps 1980, d'une confé­ cours au Québec et invité les firmes fran­ rence internationale sur l'amiante a été re­ çaises spécialisées à s'associer à sa réali­ tenu. Enfin, le ministère a apporté son aide sation. Depuis lors, plusieurs sociétés fran­ à une mission, au Japon, d'industriels, dont çaises sont venues au Québec afin d'exami­ un représentant de la Société nationale ner, à c~tte fin, les possibilités d'associa­ d'amiante (SNA), dans le but d'identifier de tion avec des firmes québécoises d'ingé­ nouvelles technologies de transformation nieu rs-conseil. et d'utilisation industrielle du mica. En août 1980, une déclaration d'intention Dans le domaine forestier, le ministère des a été signée entre les gouvernements du Affaires intergouvernementales a favorisé Canada et des États-Unis concernant la pol­ des actions de prospective et de recherche lution atmosphérique transfrontalière (pluies de partenai res internationaux potentiels. acides). Bien que les provinces canadiennes C'est ainsi qu'une mission du secteur des n'aient pas été associées directement à pâtes et papiers, organisée sous l'égide du la signature de ce mémorandum, elles ont ministère, s'est rendue en Chine en février participé aux comités de travail formés pour 1981. Cette mission, dirigée par le sous­ élaborer le traité lui-même, que les deux ministre québécois de l'Énergie et des Res­ gouvernements pourraient signer en 1981; sources, M. Jean-Noël Poulin, accompagné c'est ainsi qu'un des comités techniques est de fonctionnaires de son ministère et de présidé par M. Bernard Harvey, sous-minis­ dirigeants de REXFOR, avait pour but d'exa­ tre adjoint au ministère québécois de l'En­ miner les possibilités d'opérations con­ vironnement, et que le Directeur des ser­ jointes, entre le Québec et la Chine, dans vices juridiques du ministère des Affaires le secteur des pâtes et papiers. Enfin, une intergouvernementales a été invité à faire mission a été organisée, à la demande de partie du comité de législation. l'ACDI, au Pérou, afin d'évaluer les besoins forestiers de ce pays et d'examiner les moyens de mettre en valeur les richesses de ses forêts. 2.3.5 Les ressources

2.3.6 Le secteur coopératif Dans le domaine des mines, une mission d'industriels français fabriquant du matériel minier est venue au Québec, en avril 1980, La Direction de la coordination économique dans le cadre du programme franco-québé­ a continué, au cours de cette année, d'ap­ cois de coopération industrielle et technolo­ porter son soutien au secteur coopératif gique ACTIM-MAIQ, afin de trouver des par­ québécois. C'est ainsi que plusieurs missions tenaires québécois intéressés à la fabrica­ à caractère technique ont été effectuées tion et à la distribution de leur équipement à l'étranger grâce à l'aide du ministère, au Québec. Des pourparlers sont actuelle­ qui a également participé au financement ment· en cours dans ce sens. Dans le do­ de projets à caractère coopératif réalisés maine de l'amiante, notre ministère a,cette par la Société de développement interna­ année encore, maintenu son support à l'or­ tional Desjardins en Amérique latine et en ganisation de rencontres ou' missions de Afrique francophone. Le gouvernement du scientifiques québécois et européens, afin Québec a également reçu officiellement de favoriser la recherche conjointe en matiè­ les participants au Congrès de l'Alliance re épidémiologique. D'autre part, lors d'une coopérative internationale, qui s'est tenu, réunion Canada-CEE, le principe de la tenue à Montréal, en mai 1980. Ministère des Affaires intergouvernementales 89

2.3.7 Les organisations et près un certain nombre de conférences conférences internationales internationales en cours ou à venir, et qui à caractère économique portent notamment sur le droit de la mer, Le ministère, et en particulier la Direction les énergies nouvelles et renouvelables, de la coordination économique, a poursuivi ainsi que sur les négociations globales re­ son étude des intérêts et objectifs que le liées au dialogue Nord-Sud. Québec entend poursuivre en ce qui a trait aux organisations internationales, afin d'en 2.3.8 La politique des relations arriver à un plan d'action et à une meilleure économiques internationales coordination des activités gouvernementales Le Comité de travail interministériel sur la québécoises dans ce domaine. En même politique des relations économiques interna­ temps, la direction contribuait à faciliter une tionales du Québec, dont la création remon­ participation québécoise dans un certain te à octobre dernier, a effectué comme nombre de conférences internationales à prévu une série de démarche auprès de caractère économique. C'est ainsi que le tous les ministères et sociétés d'État à vo­ Québec fit partie des délégations canadien­ cation économique afin d'obtenir un bilan nes à l'Assemblée générale spéciale des et une prospective des actions de ces in­ Nations-Unies sur la nouvelle stratégie de tervenants dans le domaine international. développement à New York en septembre Le but est d'en arriver à une meilleure 1980 et -à la réunion du Comité sur la po­ cohérence de la politique économique in­ litique scientifique et technique de l'OCDE ternationale du Québec et de proposer une à Paris en mars 1981. Le ministère a éga­ stratégie et des mécanismes de concerta­ Iement soutenu la participation d'un repré­ tion appropriés. Les travaux sont en cours sentant du Centre d'études du tourisme de et se termineront, plus tard qu'initialement Montréal à la Conférence mondiale sur le prévus, au cours de 1981. Le Secrétariat tourisme, à Manille, en octobre 1980. Il de ce comité est assuré conjointement par faut souligner également le stage effectué la Direction de la coordination économique par un Québécois à la Banque mondiale et la Direction «Recherche et développement à Washington. Enfin, le ministère suit de des politiques» du ministère.

Ministère des Affaires intergouvernementales 91

Chapitre quatrième: Les communications

Au cours du présent exercice financier, litique gouvernementale, des déclarations la Direction des communications a orienté et discours importants, des coupures de ses actions vers la poursuite de deux ob­ presse et d'autres documents d'information jectifs principaux: mieux faire connaître le portant sur tous les aspects de l'activité Québec à l'étranger et sensibiliser davantage québécoise sont également acheminés aux les Québécois et les Québécoises à l' ac­ représentations du Québec à l'extérieur. tion extérieure du Québec et aux program­ En outre, la Direction des communications mes de coopération mis à leur disposition. a continué, cette année encore, la produc­ tion hebdomadaire de bulletins portant sur 1. Au bénéfice des l'actualité québécoise et destinés à diverses clientèles extérieures clientèles choisies. Même si ces bulletins Toutes les délégations et bureaux du Qué­ sont rédigés à Québec, il est possible à bec à l'étranger se préoccupent de l'infor­ chaque délégation d'y incorporer des nou­ mation du public et des relations avec la velles d'intérêt régional voire d'adapter les presse. Cependant, cette activité est parti­ textes selon ses besoins propres. culièrement marquée dans certaines délé­ - Québec Update est un hebdomadaire rédi­ gations telles Paris, New York, Chicago, gé en anglais au bénéfice de clientèles Boston et Los Angeles qui disposent de particulières, tels les hommes d'affaires conseillers spécialement affectés à l'infor­ américains. Il les renseigne sur l'actualité mation. économique et politique. Il compte huit Dans le but de mieux fai re connaître le Qué­ éditions, adaptées aux clientèles de New bec à diverses clientèles étrangères, les York, Boston, Chicago, Los Angeles, Toron­ délégations utilisent films, expositions, ma­ to, Londres, Atlanta et Dallas. Ce bulletin tériel audio-visuel et publications de toutes est également traduit en japonais et en sortes. Aussi peuvent-elles mieux faire com­ allemand (Québec Heute) par les déléga­ prendre les objectifs, les politiques et les tions du Québec dans ces pays. réalisations du Québec et projeter ainsi l'i­ - Québec Hebdo est publié en français une mage d'une société moderne, dynamique, fois la semaine et porte sur l'actualité originale, désireuse d'échanger avec le res­ politique, économique, sociale et culturelle te du monde. québécoise. Les délégations de Paris et de Bruxelles reprennent les textes de ce .1.1 L'information générale et les bulletin. publications Québec Update et Québec Hebdo servent Dans le but de permettre au personnel des à parts égales à la préparation des bul­ délégations et bureaux de se tenir au cou­ letins de nouvelles publiés en italien à rant des événements qui se déroulent au partir de Milan (Québec Oggi) et en néer­ Québec, la' Direction des communications landais à partir de Bruxelles (Québec Van fait parvenir deux fois par jour, par télex, Daag). Enfin, Québec AI Dia est préparé le$ manchettes de l'actualité québécoise. à Québec et constitue la version espagnole Deux fois la semaine, des exposés de po- du Québec Update et du Québec Hebdo. 92 Rapport annuel 1980-81

Les délégations et bureaux du Québec Parallèlement, la direction travaillait à la à l'étranger doivent répondre quotidienne­ production de documents audio-visuels origi­ ment à des demandes d'information diver­ naux sur le Québec. Mentionnons Québec ses sur le Québec. Pour répondre à ces par quatre chemins conçu dans le but de demandes, la Direction des communications donner un bref aperçu du Québec à un a également produit deux types de docu­ public étranger, ainsi qu'un film portant sur ments décrivant le Québec dans sa réali­ le savoir-faire des Québécois dans les do­ té politique, économique, sociale et cultu­ maines économique, scientifique et culturel. relle: Québec en bref et Vivre au Québec. Ce dernier projet, qui sera finalisé au cours Des versions française, anglaise, espagno­ du prochain exercice financier, a été pré­ le, arabe, allemande et chinoise du Québec paré de concert avec les ministères québé­ en bref ont été publiées, ainsi que des cois de l'Industrie, du Commerce et du Tou­ versions française, anglaise, allemande et risme, de l'Immigration, des Transports, des italienne de Vivre au Québec. Communications et des Affaires culturelles. Mais la principale réalisation de la direction dans le domaine audio-visuel demeure sans 1.2 L'audio-visuel contredit sa participation au congrès de l'American Association of Teachers of French Dans le secteur de l'audio-visuel, la Direc­ qui s'est tenu, à Québec, à la fin de juin tion des communications s'est appliquée à 1980. Ce congrès revêtait une importance acheminer régulièrement aux représenta­ particulière pour le Québec non seulement tions du Québec des copies de films por­ en raison du nombre de participants, plus tant sur divers secteurs de l'actualité qué­ de 1 000 professeurs américains, mais éga­ bécoise. Ces films produits par des orga­ Iement compte tenu de l'impact économi­ nismes publics ou par l'entreprise privée que potentiel pour l'industrie audio-visuelle servent aux conseillers québécois en poste québécoise. Pour la circonstance, un fes­ à l'étranger pour sensibiliser des publics tival du film québécois a été organisé et choisis à l'originalité québécoise dans de diffusé pendant tout le cong rès. nombreux domaines. Enfin, lors du Référendum du 20 ~mai 1980, La Direction des communications a veillé la Direction des communications, de concert également, au cours de l'année, à l'orga­ avec le ministère des Communications, a nisation d'un ciné-club au Centre culturel veillé à la retransmission de la soirée du manitobain de Saint-Boniface et un autre Référendum dans certains bureaux et délé-' au French Institute de New York. À la fin gations. du présent exercice financier, la direction mettait la dernière main à l'organisation d'une semaine culturelle québécoise prévue 1.3 Les expositions au Bénin et au Rwanda et d'un festival du film québécois à Toronto. La Direction des communications a apporté Un projet de participation québécoise au un soutien important à l'organisation de plu­ Festival du film d'animation du Venezuela sieurs expositions. Elle a également préparé était également en phase de réalisation. et fait parvenir à la Délégation générale Mentionnons également que trois répertoires de Paris une exposition portant sur toutes photographiques portant sur le tourisme, les facettes du Québec, une autre à la Dé­ la culture et le loisir ont été préparés et légation de Mexico axée sur la rénovation acheminés aux diverses représentations du urbaine de la ville minière de Bourlamarque Québec. en Abitibi. Ministère des Affaires intergouvernementales 93

Une exposition d'affiches sur les films qué­ coises.. les diverses actions menées par le bécois a été réalisée pour la Galerie na­ Québec au Canada et dans le monde et les tionale de Caracas et une autre sur les loi­ progràmmes de coopération mis à leur dis­ sirs pour la Délégation générale de Paris, position. cette dernière conjointement avec le minis­ Un bulletin d'information Québec Inter est tère des Loisirs, de la Chasse et de la Pêche. publié tous les deux mois et est destiné Un projet d'exposition sur les Fêtes popu­ uniquement au public québécois. il traite des laires au Québec était en voie de prépara­ activités du gouvernement du Québec et des tion à la fin de l'exercice financier. Québécois sur la scène internationale ainsi que des rapports entre le Québec et les pro­ 1.4 Les relations avec les média vinces canadiennes. Québec Inter compte 5 000 lecteurs: universitaires, hommes d'af­ À la de'mande de diverses délégations du faires, fonctionnaires, coopérants, journalis­ Québec, la Direction des communications tes, -représentants d'organismes privés oeu­ s'est chargée de l'accueil de quelque 150 vrant dans le domaine de la coopération. journalistes venus de plusieurs pays afin de se familiariser avec divers aspects de la vie Au chapitre des publications, la direction a québécoise. Il s'est agi, dans tous ces cas, également publié un document intitulé La de sensibiliser les représentants de media à coopération économique franco-québécoise. la réalité du Québec d'aujourd'hui et de leur Cette brochure, dont la parution a coïncidé préparer un calendrier de visites et de ren­ avec la visite du premier ministre, M. René contres tantôt avec des hommes politiques Lévesque, à Paris, en décembre 1980, se et hauts fonctionnaires, tantôt avec diverses veut un bilan des relations économiques personnalités: universitaires, hommes d'affai­ développées entre la France et le Québec res, syndicalistes, artistes et artisans. depuis 1960.

Enfin, au cours du débat constitutionnel por­ 1.5 L'information du corps tant sur le projet fédéral relatif au rapatrie­ diplomatique ment unilatéral de la Constitution, la direc­ À la demande de représentants du corps tion a publié 16 numéros d'un dossier intitulé diplomatique, consuls ou ambassadeurs en Constitution-Express. Ce dossier s'est voulu poste au Québec et au Canada, la Direc­ une synthèse journalistique des faits et ges­ tion des communications a entrepris l'expé­ tes enregistrés, au cours de cette période, dition régulière de documents d'information sur la question constitutionnelle aussi bien portant sur des secteurs particuliers de l'ac­ au Québec et au Canada qu'en Grande­ tivité québécoise. Livres blancs, livres verts, Bretagne. Il était destiné à la presse parle­ rapports et dossiers de presse sont ainsi mentaire, aux députés et au public québécois acheminés aux représentants du corps diplo­ qui en manifestait l'intérêt. matique, contribuant ainsi à promouvoir l'i­ mage d'un Québec moderne et prometteur. Au chapitre des expositions, mentionnons la participation du ministère des Affaires inter­ gouvernementales au Salon international du 2. Au bénéfice de la clientèle livre du Québec du 22 au 27 avril 1980. Pour la circonstance, un kiosque a été monté québécoise au Centre municipal des congrès. Il fut ainsi Au cours du dernier exercice, la Direction possible aux visiteurs de s'informer sur l'ac­ des communications s'est appliquée à mieux tion du ministère tant au Québec qu'à l'é­ faire connaître aux Québécois et aux Québé- tranger. 94 Rapport annuel 1980-81

Notons aussi que la Direction des communi­ ches permettant la réception par téléscrip­ cations a apporté son soutien technique tout teurs des nouvelles nationales et étrangères. au long de l'année lors d'expositions à Enfin, la direction a assuré la liaison auprès caractère international se tenant au Québec. des media québécois. Elle a émis une cen­ taine de communiqués de presse et entrete­ D'autre part, la Direction des communica­ nu des contacts réguliers avec ,les représen­ tions dispose d'un Centre de documentation tants des media. qui répond aux demandes de renseignements émanant soit du grand public, soit d'agents À certaines occasions, elle a mis sur pied du ministères des Affaires intergouverne­ un service de presse pour les journalistes mentales ou de d'autres ministères. Il est appelés à couvrir tel ou tel événement. Ce possible d'y consulter journaux, quotidiens, fut le cas lors des réunions constitutionnel­ périodiques du Québec, du Canada ou d'ail­ les des premiers ministres et des ministres leurs et d'y obtenir des renseignements des Affaires intergouvernementales de mê­ sur une foule de sujets reliés aux relations me que lors de la visite du premier ministre interprovinciales et internationales. Notons du Québec, M. René Lévesque, en Belgique que le centre dispose d'une salle de dépê- et en France. Ministère des Affaires intergouvernementales 95

Les annexes

Annexe 1 Les ressources budgétaires et leur utilisation

Crédits Dépenses 0/0 1980/81 1980/81 d'utilisation Prog. Affaires fédérales, provinciales et Interprovinciales 3879060 3767 336 97,1 EL.01 Rel. fédérales, provinciales et Interprovinciales 2861 560 2786754 97,3 EL. 02 Coopération Interprovinciale 1 017 500 980582 96,3 Progr. Affaires Internationales 36361 300 34 129540 93,8 EL. 01 Représentation à l'étranger 14443900 13592072 94,1 EL. 02 Relations et coopération internationales 21 917 400 20537468 93,7 Progr. Office Franco-Ouébécois pour la jeunesse 2058800 2058800 100 EL. 01 Recrutement et préparation des stagiaires 988800 988800 100 québécois EL. 02 Préparation du stage, accueil et encadrement 1 070000 1 070000 100 des stagiaires français Progr. Gestion interne et soutien 7 353 416 7035083 95,6 EL. 01 Direction 3762141 3580457 95,1 EL. 02 Soutien administratif 2906475 2798932 96,2 EL. 03 Protocole 684800 655694 95,7

Total 49652576 46990759 94,6

1 À ces dépenses doivent s'ajouter des avances permanentes ou temporaires pour un montant de 445083$ ce qui porte le % d'utilisa­ tion des crédits du ministère à 95.5%. 96 Rapport annuel 1980-81

Annexe 2 L'évolution des dépenses du ministère

73/74 74/75 75/76 76/77 77/78 78/79 79/80 80/81 A- Aff. canadiennes 388 588 1 005 1 200 1 396 2 809 3 003 3 767 B- Aff. internationales 7 917 10693 12 556 16216 24 436 28 098 32 424 34 129

C· Dépenses totales· 10019 13619 16713 21 708 30150 36644 42267 46990

50000-~

40 000----1

30 000----1

20 OOO-----l

1a 000 -----1

_ . .-A ~---

73/74 74/75 75/76 76/77 77/78 78/79 79/80 80/81

Les montants sont en milliers de dollars.

·Ces montants incluent en plus les dépenses de la Direction générale de l'administration, des Communications, du Protocole ainsi que la Direction du ministère. Ministère des Affaires intergouvernementales 97

Annexe 3 Le tableau des effectifs globaux au 31 mars 1981

Catégorie Adminis. Profes. Agents de Ouvriers Techniciens Employés TOTAL et A.C.S. maîtrise de bureau Unité administrative

Direction 1 15 8 16 41

Direction générale de l'administration 7 26 2 3 19 52 109 et Communications

Direction générale2 des affaires 54 106 2 5 72 239 internationales Direction générale des affaires canadiennes 13 25 2 15 55 89 165 4 4 27 155 444

1 La Direction cor:nprend: le Bureau du Sous-ministre, le Secrétariat, la Direction du protocole. 2 Inclut les représentations du Québec à l'extérieur. 98 Rapport annuel 1980-81

Annexe 4 L'évolution des effectifs au ministère

76/77 77/78 78/79 3113/79 3113/80 31/3/81 114178 A- Direction 67 64 62 61 63 41 B- Affaires canadiennes 44 48 47 46 57 55 C- Affaires internationales 224 227 245 247 244 239 D- Administration 64 75 84 108 107 . 109

E· TOTAL 399 414 438 462 471 444

500 _____e ______e e E e' ______e -_.----­ 400 e

300

______e---- e ----e--- e C .- -e 200

_ e- e---- e D 100 ~_~_e- e- :::::===- c=:::::: e --'-_e- e _--- e e---- e ----e---- _---e~ e B e ~e A

76/77 1/4/78 31/3/80 l 77/78 31/3/79 31/3/81 Ministère des Affaires intergouvernementales 99

Annexe 5 Le tableau des effectifs à l'extérieur au 31 mars 1981

Affaires intergouvernementales Autres ministères Fonction· Recrutés Total Fonction· Contractuels Total Grand naires locaux et affaires naires total contractuels intergouver. Abidjan 1 1 1 Atlanta 2 4 6 2 1 3 9 Beyrouth Boston 2 7 9 2 2 4 13 Bruxelles 6 11 17 4 2 6 23 Caracas 3 5 8 1 1 9 Chicago 3 4 7 3 1 4 11 Dallas 2 2 4 1 1 5 Dusseldorf 2 9 11 2 3 5 16 Edmonton 2 3 5 1 1 6 Hong Kong 2 2 2 2 4 Lafayette 1 2 3 3 Lisbonne 1 1 1 1 2 Londres 5 11 16 3 2 5 21 Los Angeles 2 6 8 1 1 2 10 Mexico 3 7 10 2 2 12 Milan 2 5 7 1 1 8 Moncton 1 1 2 2 New York 7 18 25 3 4 7 32 Ottawa S.C.I.C. 1 1 1 Paris 13 47 60 11 2 13 73 Port-au-Prince 1 5 6 1 1 7 Rome 2 2 '3 3 5 Tokyo 1 6 7 1 2 3 10 Toronto 5 11 16 13 1 14 30 Washington 1 1 1 1 2

Total 65 170 235 59 21 80 315 100 Rapport annuel 1980-81

Annexe 6 La liste des rencontres ou conférences fédérales-provinciales ou interprovinciales pour la période du 1er avril 1980 au 31 mars 1981

Date Endroit Description Niveau Pers. pre. Avril 1980 30 Victoria Réunion du Conseil culturel interprovincial HF 2

Mai 1980 1-2 Victoria Assemblée des administrateu rs d'arts HF 2 8-9 Halifax Conseil canadien des ministres des Ressources M 3 et de l'Environnement 12 Toronto Réunion des sous-ministres des sports et loisirs HF 2 (i nte rprovi nciale). 26 Toronto Réunion interprovinciale des sous-ministres des HF 2 Affaires culturelles Juin 1980 4-5 Moncton Réunion du Comité permanent fédéral-provincial HF 2 des fonctionnaires responsables des droits de la personne 5-.6 Whitehorse Réunion interprovinciale des sous-ministres res­ HF 4 ponsables des services sociaux 9 Ottawa Réunion fédérale-provinciale des premiers minis­ PM tres sur la Constitution 17 Ottawa Conférence canadienne des représentants offi­ HF 3 ciels du tourisme 17 Ottawa .Réunion organisationnelle des ministres responsa­ M 2 bles du dossier constitutionnel 23 Ottawa Réunion fédérale-provinciale des sous-ministres HF 2 responsables de la justice pénale 23-27 Yellowknife Conférence canadienne des administrateurs du HF 2 transport motorisé 24-27 Ottawa 44e conférence fédérale-provinciale sur la faune HF 2 25-27 Vermont Conférence annuelle des gouverneurs des États PM 8 de la Nouvelle-Angleterre et des premiers minis­ tres des provinces de l'Est du Canada

1 Nombre de représentants du Gouvernement du Ouébec 2 HF: Hauts fonctionnaires 3 M: Ministre 4 PM: Premier Ministre Ministère des Affaires intergouvernementales 101

Juillet 1980 7-11 Montréal Rencontre fédérale-provinciale des ministres res- M 15 ponsables du dossier constitutionnel 14-15 Toronto Conférence interprovinciale des ministres de l'A- M 7 griculture 14-18 Toronto Rencontre fédérale-provinciale des ministres res- M 13 ponsables du dossier constitutionnel 16 Toronto Conférence fédérale-provinciale des ministres de M 7 l'Agriculture 22-24 Vancouver Rencontre fédérale-provinciale des ministres res- M 14 ponsables du dossier constitutionnel Août 1980 13-15 St-Andrews Conférence interprovinciale des ministres des Af- M 6 faires municipales 17-22 Kingston Conférence fédérale-provinciale sur les parcs (ses- HF 3 sion technique) 19-21 Toronto Réunion des ministres de l'Éducation M 4 20-22 Winnipeg Conférence des premiers ministres PM 15 25 Ottawa Conférence des ministres de l'Agriculture M 6 26-29 Ottawa Rencontre fédérale-provinciale des ministres res- M 14 ponsables du dossier constitutionnel

Septembre 1980 7-11 Winnipeg Conférence fédérale-provinciale des ministres et M 5 sous-ministres responsables des approvisionne- ments et des services gouvernementaux 8-13 Ottawa Conférence des premiers ministres sur la consti- PM 16 tution 9-11 Thompson Conférence interprovinciale des ministres respon- M 5 sables du développement du Nord 11-12 Fredericton Conférence interprovinciale des ministres respon- M 5 sables des services sociaux

14-16 Edmonton . Rencontre ministérielle Québec-Alberta sur l'éco- M 8 nomie et l'énergie· 15-17 Ottawa Conférence sur le plan national du tourisme et de HF 4 l'énergie 18-19 Toronto Conférence des ministres responsables des Af- M 3 faires culturelles et des ressources historiques 19 Ottawa Conférence interprovinciale des ministres des Fi- M 4 nances 21 Vancouver Réunion du Comité exécutif des ministres de l'É- M 3 \ ducation \ \ 102 Rapport annuel 1980·81

22-23 Vancouver 36e réunion du Conseil des ministres de l'Édu• M 3 cation 30-1 er Winnipeg Conférence interprovinciale des ministres de la M 4 octobre santé 29-3 Halifax Conférence canadienne sur les ressources histo­ HF 2 octobre riques 30-1 er St-Jean Réunion des fonctionnaires des provinces de l'Est HF 2 octobre du Canada et desÉtats de la Nouvelle-Angleterre 30-1 er Winnipeg Conférence fédérale-provinciale des ministres de M 4 octobre la santé

Octobre 1980 2-3 Toronto Conférence fédérale-provinciale des ministres res­ M 5 ponsables du transport et de la sécurité routière 3 Edmonton Conférence des sous-ministres des Affaires muni­ HF 1 cipales 8-10 Saskatoon Conférence fédéràle-provinCiale des ministres de M 3 la consommation et des corporations 14 Toronto Conférence interprovinciale des premiers minis­ PM 4 tres sur la constitution 20-21 Toronto Conférence interprovinciale des ministres respon­ M 3 sables des loisirs et sports 21 Saskatoon Conférence interprovinciale des ministres du tou­ M 4 risme 22 Saskatoon Conférence fédérale-provinciale des ministres du tourisme 21-22 Saskatoon Réunion du Conseil des ministres provinciaux de M 4 l'énergie 22 Cap-Breton Conseil culturel interprovincial HF 2 22 Saskatoon Conférence fédérale-provinciale des ministres du M 3 tourisme 22-23 Toronto Conseil interprovincial des sports et loisirs HF 1 23-24 Cap-Breton Assemblée des administrateurs d'arts (féd-prov) HF 2 26-28 Halifax 37e conférence des ministres provinciaux des M 7 Mines 30-31 Ottawa Réunion du Comité fédéral-provincial des fonction­ HF 3 naires chargés des droits de la personne

Novembre 1980 3-4 St-John Rencontre OuébeclTerre~Neuve sur les pêches HF 3 . maritimes 4 Halifax Réunion des responsables provinciaux de l'admi­ HF 3 nistration des ententes avec le ministère de l'Ex­ pansion économique régionale (MEER) Ministère des Affaires intergouvernementales 103

6-7 Victoria Conférence interprovinciale des ministres de la M 7 Justice 10 Ottawa Conférence fédérale-provinciale sur la condition HF 2 féminine

10-11 Toronto Réunion du Conseil consultatif des sous-ministres HF 4 de l'Éducation 14 Québec Rencontre de fonctionnaires de Parcs Canada, HF 3 du MAC et du MAI 14 Ottawa Rencontre spéciale du Comité fédéral-provincial HF 4 des pêches de l'Atlantique 19 Ottawa Réunion interprovinciale de 4 sous-ministres de la HF 3 santé (Québec, Ontario, Colombie-Britannique et Nouveau-Bru nswick) 20-21 Ottawa Conférence fédérale-provinciale des sous-ministres HF 3 de la santé 24 Montréal Rencontre préparatoire dans le cadre de la coo­ HF 5 pération Québec-Manitoba 25 Québec Rencontre interprovinciale des sous-ministres des HF 3 Affaires culturelles 27 Vancouver Conférence interprovinciale des ministres des M 5 Communications Québec Réunion de la Commission permanente Québec­ HF 2 Nouveau-Bru nswick 27-28 Ottawa Rencontre spéciale du Comité fédéral-provincial HF 4 sur les recensements de la population et du loge­ ment

Décembre 1980 1-2 Ottawa Conférence des ministres responsables des droits M 4 de la personne ' 4 Montréal " Comité exécutif du Conseil culturel interprovincial M 5 8-9 Ottawa Conférence fédérale-provinciale des Services so­ M 5 ciaux 11 Vancouver Réunion interprovinciale des sous-ministres des HF 2 sports, loisirs et de la condition physique 10-11 Toronto Réunion du Conseil consultatif des sous-ministres HF 4 de l'Éducation 15-16 Toronto Conférence interprovinciale des ministres de la M 5 santé 15-16 Ottawa Rencontre avec le Secrétariat du Comité ministé­ M 3 riel au développement scientifique, le Conseil des sciences -du Canada, le Conseil de recherches en sciences humaines' et en génie du Canada, le Conseil national de recherches du Canada, et le Conseil de recherches médicales, 104 Rapport annuel 1980-81

16 Montréal Rencontre entre le ministre de l'Énergie et des M 4 Ressources du Québec et son homologue de l'On­ tario 17 Ottawa Conférence fédérale provinciale des ministres des M 5 Finances

Janvier 1981 13 Montréal Conférence des ministres des Affaires intergouver­ M 8 mentales des 6 provinces s'opposant au projet de rapatriement unilatéral de la Constitution 14-16 Edmonton Conférence des sous-ministres de l'Industrie et du HF 3 Commerce 25-26 Ottawa Conférence fédérale-provinciale des responsables HF 3 de l' habitation et de l'énergie 25-27 Fredericton 37e réunion du Conseil des ministres de l'Éduca• M 3 tion Février 1981 1-2 Ottawa Conférence des ministres responsables des droits M 4 de la personne 6 Ottawa Rencontre fédérale-provinciale des ministres res­ M 8 ponsables des pêches maritimes de l'Est du Ca­ nada 9 Montréal Conférence des ministres des Affaires intergou­ M 7 vernementales des 6 provinces s'opposant au projet de rapatriement unilatéral de la Constitu­ tion 9 Calgary Réunion interprovinciale des sous-ministres des

9 Calgary Réunion interprovinciale des sous-ministres des HF 2 Affaires indiennes 10-11 Québec Conférence fé.dérale-provinciale des ministres des M 3 Communications 12 Québec Conférence interprovinciale des ministres des M 3 Communications

12-13 Québec Réunion de fonctionnaires des États de la Nouvel­ HF 3 le-Angleterre et des Provinces de l'Est du Canada 16 Ottawa Conférence fédérale-provinciale des ministres de M 3 la santé 18-19 Winnipeg Rencontre annuelle de coopération Québec-Mani­ HF 4 toba 19 Winnipeg . Réunion interprovinciale des sous-ministres res­ HF 3 ponsables des Affaires culturelles 20 Winnipeg Rencontre avec le Sous-ministre fédéral des com­ HF 3 munications Ministère des Affaires intergouvernementales 105

23-24 Montréal Rencontre Québec-Ottawa des sous-ministres res- HF 5 p6nsables des pêches maritimes 24-25 Ottawa Conférence fédérale-provinciale des sous-ministres HF 3 de la santé 26 St-Jean Réunion des ministres responsables de l' habita- M 5 T.N. tion 26 Montréal Conférence dess ministres des Affaires intergou- M 5 vernementales des 6 provinces s'opposant au pro- jet de rapatriement unilatéral de la Constitution 26-27 Toronto Commission permanente de la coopérative entre HF 9 le Québec et l'Ontario

Mars 1981

4-6 Edmonton Réunion interprovinciale des ministres responsa­ M 3 bles des Affaires indiennes 6 Winnipeg Conférence des ministres des Affaires intergou­ M 3 vernementales des provinces s'opposant au pro- . jet de rapatriement unilatéral de la Constitution 13 Montréal Conférence des fonctionnaires des Affaires inter­ HF 4 gouvernementales des 6 provinces s'opposant au projet de rapatriement unilatéral de la Constitution 24 Winnipeg Conférence des ministres des Affaires intergouver­ M 4 nementales des 6 provinces s'opposant au projet de rapatriement unilatéral de la Constitution 31-2 Ottawa Conférence nationale sur les régimes de pension HF 3 avril (gouvernement fédéral, gouvernement des provin­ ces et entreprises privées)

Sommaire Nombre de rencontres intergouvernementales par niveaux et par type de rencontres pour l'année financière 1980-1981

Niveaux Type de rencontres Hauts fonctionnaires Ministres Totaux Fédé raie-provinciale 21 23 44 Interprovinciale 24 33 57

Totaux 45 56 101 106 Rapport annuel 1980-81

Annexe 7 évaluation critique du résultat des cinq pre­ mières années de la coopération belgo-qué­ La liste des ententes bécoise, par un groupe d'évaluation belgo­ intergouvernementales de 1980-1981 québécois (compte rendu) (1981-4) établie en fonction des ministères du gouvernement et des organismes gouvernementaux qui les ont signées Affaires sociales: pour le Québec, avec indication du entente avec le gouvernement du Canada numéro d'inscription au répertoire confirmant le transfert des cliniques, postes infirmiers et postes de soins médicaux, situés à Povungnituk, Poste-de-Ia-Baleine, Inukjuak, Akulivik et Salluit, en exécution du chapitre 15 de la Convention de la Baie James et du .Affaires intergouvernementales: Nord québécois (1980-40). renouvellement d'une entente avec le gou~ relevé des décisions de la 2ge session de la vernement du Canada sur le financement de Commission permanente de la coopération certains soins et services fournis aux jeunes franco-québécoise (Québec, les 6 et 7 mai délinquants (1981-10) 1980) (1980-11) entente relative à l'affectation de fonction­ naires du gouvernement du Québec à titre Justice: d'experts-conseils, entre 1'1 nstitut internatio­ protocole d'accord relatif à une contribution nal d'études sociales et le gouvernement du gouvernement du Canada à la réalisation du Québec (1980-18) . d'un projet de sentences de travaux commu­ procès-verbal des négociations québéco-fran­ nautaires pour les communautés inuit et in­ çaises de sécurité sociale et arrangement diennes au nord du 50e parallèle (1980-7) administratif général en application de l'en­ protocole d'accord relatif à une contribution tente du 12 février 1979 entre le gouver­ du gouvernement du Canada au service de nement du Québec et le gouvernement de la police de la ville de Québec pour la réalisa­ République française en matière de sécurité tion d'un projet de prévention du crime dans sociale (1980-22) le quartier Limoilou (1980-8) entente avec le gouvernement du Canada entente modifiant les dates de mise en vi­ concernant un projet de collège polytechni­ gueur et d'échéance du protocole d'accord que universitaire en République populaire du relatif à une contribution du gouvernement Bénin (1980-32) fédéral à la réalisation d'un projet de senten­ procès-verbal de la Sous-commission belgo­ ces de travaux communautaires pour les québécoise dressé à la suite des réunions communautés inuit et indiennes au nord du d'Anvers et Bruxelles, du 20 au 24 octobre 50e parallèle (1980-14) 1980 (1980-28) . convention concernant les dates de mise en procès-verbal de la réunion tenue à Québec le vigueur et d'échéance de l'entente relative à 30 octobre 1980 à l'occasion de la mission une contribution du gouvernement du Cana­ dirigée par M. Louis Gaston Mayila, minis­ da au service de police de la ville de Québec tre secrétaire général du gouvernement du pour la réalisation d'un projet de prévention Gabon (1980-30) dans le quartier Limoilou (1980-17) entente avec le gouvernement du Canada protocole d'accord relatif au paiement par le concernant la présence d'agents du Québec gouvernement du Canada de services rendus dans les locaux de la Chancellerie de la par le gouvernement du Québec dans le ca­ Commission canadienne à Hong Kong (1980­ dre du programme fédéral de libération con­ 33) ditionnelle (1980-13) Ministère des Affaires intergouvernementales 107

accord en matière d'administration de la jus­ entente avec le gouvernement du Canada tice avec le gouvernement de la République concernant la reconstruction de la piste d'at­ du Vénézuéla (1980-31) terrissage d' lvujivik dans le territoire du nou­ entente relative au transfert de juridiction veau-Québec (1980-24) quant aux libérés conditionnels qui se dépla­ cent au Canada entre le Canada, la Colom­ entente canadienne su r l'immatriculation des bie-Britannique, l'Ontario et le Québec (1980­ véhicules entre le gouvernement du Québec, 43) celui de l'Ontario, celui de la Nouvelle­ Écosse, celui du Nouveau-Brunswick, celui Office de planification et de développement du Manitoba, celui de la Colombie-Britannique, du Québec (OPDQ): celui de la Saskatchewan, celui de l'Alberta et celui de Terre-Neuve (1980-27) entente auxiliaire Canada-Québec sur l'im­ plantation d'une usine de papier journal à contrat d'échange entre le Directeur des ter­ Amos 1980-1983 (1980-21) res destinées aux anciens combattants et le gouvernement du Québec concernant cer­ amendement no 1 de l'entente auxiliaire tains terrains situés à Sherbrooke (1980-36) avec le gouvernement du Canada sur la mo­ dernisation de l'industrie des pâtes et papier vente par The Canadian Northern Quebec 1979-1984 (1980-39) Railway Compan"y au gouvernement du Qué­ bec concernant certaines anciennes empri­ Régie de l'assurance automobile du Québec: ses de chemin de fer (1981-6) entente avec le gouvernement de l'Alberta Travail et main·d'oeuvre: sur les droits de l'Alberta quant à l'indemni­ sation des résidants de cette province victi­ entente avec le qouvernement du Canada mes d'accidents d'automobiles survenus au sur la fourniture de renseignements devant Québec (1980-34) servir à l'évaluation du coût d'un programme des travailleurs licenciés (1980-29) Régie de l'assurance·dépôt du Québec: convention sur les Jeux d'hiver du Canada au Saguenay Lac St-Jean en 1983 entre le entente entre le gouvernement de l'Alberta concernant le renouvellement d'une conven­ gouvernement du Canada, le gouvernement tion entre le gouvernement de l'Alberta et la du Québec, la ville de Chicoutimi, la ville Régie de l'assurance-dépôts du Québec au de Jonquière, la ville de la Baie, la ville sujet de la Farmers and Merchants Trust d'Alma et la Société des Jeux d'hiver du Ca­ Co. Ltd., maintenant connue sous le nom de nada 1983 Saguenay-Lac St-Jean lnc. (1981-3) Commercial Capital Trust Compagny (1980­ 37) Travaux publics et approvisionnement: vente d'un immeuble à Sainte~Marie-de-Mon­ Transports: noir, division d'enregistrement de Rouville, convention avec le Conseil des ports natio­ par la Société Radio-Canada en faveur du naux concernant la continuation d'une con­ gouvernement du Québec (1980-38) vention concernant l'exploitation d'un réseau entente avec le gouvernement du Canada et d'égout pour eaux de surface, boulevard la Commission de la capitale nationale au Champlain, à Sillery, et modification du loyer sujet du Parc linéaire en la ville de Hull (1980-19) . (1981-2) 108 Rapport annuel 1980·81

Annexe 8 24 FÊTE NATIONALE - Réception de présentation des voeux du Corps La liste des principales manifestations, consulaire visites et événements organisés avec le concours de la Direction du Juillet 1980 Protocole 1er au 6 AGENCE DE COOPÉRATION CUL­ TURELLE ET TECHNIQUE - Se­ crétaire général de l'Agence, mon­ sieur Dankoulodo Dan Dicko Avril 1980 2 au 5 . RENCONTRE DES PEUPLES FRAN- 30 FLORALIES INTERNATIONALES DE COPHONES - Réceptions MONTRÉAL - Réception d'inau­ 9 FRANCE - Délégation des Affai­ guration res sociales du Sénat français Mai 1980 15 ÉTATS-UNIS - Dîner offert par le 14 au 20 FRANCE - Délégation de la ville Premier Ministre et madame Corin­ de Lyon dirigée par le maire, mon­ ne Côté-Lévesque en l'honneur du sieur F. Collomb pour marquer le Consul général des États-Unis à pacte de l'Amitié Montréal/Lyon et Québec et madame Jaeger la reconduction de l'entente entre 18 URSS - Escale à Québec du pa- l'Institut de cardiologie de Montréal quebot Alexandre Pouchkine . et l' Hôpital cardio-vasculaire et pneumonologique Louis pradel 26 au 29 FRANCE - Ministre de l'Agricul­ ture, monsieur Pierre Mehaignerie 22 BELGIQUE - Ouverture à Québec de la Maison de la Francité 27 et 28 MEXIQUE - Consule générale, madame Antonia Sanchez Gavito 29 au 2 juin FRANCE - Député du Loi ret, mon­ (départ) sieur Xavier Deniau 28 au 2 août XVIe ASSEMB~ÉE MONDIALE DE 30 au 1er FRANCE - Ministre de la Justice, L'ORGANISATION MONDIALE POUR juin Garde des Sceaux, monsieur Alain L'ÉDUCATION PRÉ-SCOLAIRE ­ Peyrefitte Réception Juin 1980 1 au 6 Ve CONGRÈS D'ÉTUDES DU COM­ MONWEALTH - Séjour à Québec Août 1980 du Duc d' Edimbou rg i er ITALIE - Président de la Junte de 4 CUBA - Consul général, monsieur la Région de Trentin Haut-Edige, Carlos-Alzugaray Treto (départ) monsieur Enrico Pancheri 5 GRANDE-BRETAGNE - Consul 13 GROUPE DE RECHERCHE EN É• général, monsieur Alfred Murray Si­ CONOMIEDE L'ÉNERGIE (GREEN) mons (prise de fonctions) - Réception offerte à l'occasion 11 FRANCE - Déjeuner offert en du séminaire sur l'économie pé­ l'honneur du Consul général adjoint trolière à Québec et de madame Pierre De 15 FRANCE - Ministre de l'Éducation Cou rs (départ) nationale, monsieur Christian Beullac 11 et 12 UNESCO - Sous-directeur général, 18 CANADA - Ambassadeur en Répu­ monsieur Makaminan Makagiansar blique fédérale d'Allemagne, mon­ 23 PAYS-BAS: Consul général, le Baron sieu r Klaus Goldschalg Diederik H. Speyart van Woerden 21 CHINE - Vice-Premier ministre, (prise de fonctiçms) monsieur Bo Yi-Bo Ministère des affaires intergouvernementales 109

22 au 24 NOUVELLE-ZÉLANDE - Vice-Pre­ 8 au 10 COLLOQUE INTERNATIONAL SUR mier ministre, ministre des Affaires LES COMMUNAUTÉS URBAINES­ étrangères, ministre du Commerce COLLOQUE SUR LES GOUVERNE­ international, monsieur Brian E. MENTS RÉGIONAUX - Réception Talboys 8 au 10 Vie CONFÉRENCE INTERAMÉRI• 24 au 31 . CONGRÈS DU BUREAU INTERNA- CAINE DES COMMISSIONS DES TIONAL DU TOURISME SOCIAL VALEURS MOBILIÈRES - Récep­ (BITS) - Réception tion 25 NOUVELLE-ZÉLANDE Haut­ 9 CANADA - Ambassadeur en URSS, Commissaire suppléant, monsieur monsieur Jeoffrey Pearson Barry H. Brooks , 10 GRANDE-BRETAGNE - Stagiaires 26 et 27 FRANCE - Escale à Québec du du Royal College of Defense Stu­ navire océanographique «La Calip­ dies sa» et du commandant Jacques­ 11 au 16 SÉMINAIRE SUR L'ÉNERGIE DE Yves Cousteau L'INSTITUT INTERNATIONAL D'AD­ 27 au 29 BENIN - Ministre de l'Enseigne­ MINISTRATION PUBLIQUE ET DE ment supérieur et de la Recherche L'ÉCOLE NATIONALE D'ADMINIS­ scientifique, monsieur Armand TRATION PUBLIQUE - Réception Monteiro 16 OACI - Représentation du Gouver­ 28 75ième CONGRÈS DE L'ASSOCIA­ nement à l'ouverture de la 23ième TION DES CHEFS DE POLICE DU session de l'assemblée CANADA - Dîner offert par le 19 ASSOCIATION 1NTERNATIONALE Ministre de la Justice DU NOTARIAT - Déjeuner offert 28 et 29 VENEZUELA - Visite privée au par monsieur Pierre de Bellefeuille Québec de l'épouse du président, à l'occasion de la réunion des madame Betty de Herrara Campins membres du Conseil d'administra­ 29 FLORALIES INTERNATIONALES­ tion TERRE DES HOMMES - Réception RWANDA - Président de la Ré­ offerte parle Premier Ministre et publique et madame Juvenal Ha­ madame Corine Côté-Lévesque en byarimana l' honneur des chefs de poste des 25 et 26 CANADA - Ambassadeur en Haïti, pays participants. monsieur Howard Barham Singleton 25 au 27 Xllième CONGRÈS DES RELATIONS INTERNATIONALES DU QUÉBEC Septembre 1980 - Réception 1er 4ième FESTIVAL INTERNATIONAL 25 au 29 CANADA - Ambassadeur en Répu­ DES FILMS DU MONDE -. Récep­ blique populaire de Chine, monsieur tion offerte par le ministre des Michel Gauvin Affaires culturelles et des Commu­ nications, monsieur 26 CANADA - Groupe du Collège de la Défense nationale 4 et 5 CANADA - Ambassadeur en Côte d'Ivoire avec accréditation conjoin­ 27 GRÈCE - Vice-ministre des Affai­ te en Haute-Volta, au Niger et au res étrangères, monsieur Dimitrios Mali, monsieur Ernest Hébert Vaudou ris 8 CANADA - Ambassadeu r au Ca­ 27 et 28 BÉATIFICATIONS DE FRANÇOIS meroun, monsieur Jacques Denault DE LAVAL, MARIE DE L'INCARNA­ TION ET KATERI TEKAKWITHA - 8 CANADA - Ambassadeu r au Sé­ négal, monsieur Marc Perron Réception offerte par le ministre 110 Rapport annuel 1980-81

des Affaires culturelles, monsieur Novembre 1980 Denis Vaugeois, à l'occasion des fêtes diocésaines de Québec 2 au 5 CONFÉRENCE DES CHEFS ET RESPONSABLES DE PROTOCOLE DE LA FÉDÉRATION CANADIENNE Octobre 1980 À RÉGI NA - Participation à ces travaux 4 au 6 . CANADA - Consul général à New 1er BRÉSIL Ministre des Relations York, monsieur Kent Taylor extérieures, monsieur R. Saraiva 5 au 7 ,SUISSE - Ambassadeur, monsieur Guerreiro Olivier Exchaquet (prise de fonc­ 6 au 9 FRANCE - Directeur de l'ENA, tions) monsieur Pierre-Louis Blanc 6 CHINE - Dîner offert en l'honneur 6 au 13 POLOGNE - Ambassadeur, mon­ des membres d'une délégation chi­ sieur Stanislaw Pawlak, à l'occasion noise en éducation par le vice-pre­ de la Semaine polonaise mier ministre, monsieur Jacques­ 9 et 10 États-Unis - Gouverneur du New Yvan Morin Jersey, monsieur Brendan 1. Byrne 10 et 11 CORÉE - Consul général, mon- 13 au 15 FRANCE - Ancien ministre des Af­ . sieur Chang Hoon Kim (prise de faires étrangères, membre de l'A­ fonctions) cadémie française et vice-président 11 LIBAN - Consul général, monsieur du Sénat, monsieur Maurice Schu­ Mustapha Hraibeh mann 12 au 14 ÉTATS-UNIS - Représentants du 13 au 16 ASSOCIATION UNIVERSITAIRE IN­ Council of State Governments TERAMÉRICAINE - Réception 13 PORTUGAL - Consul général, 22 MEXIQUE - Ministre des Ressour­ monsieur Carlos Maria de Barros ces naturelles et du Développement e Sa David Calder (prise de fonc­ industriel, monsieur José Andrès tions) Oteyza Fernandez 17 et 18 MEXIQUE - Consul général, mon­ sieur Daniel Alberto Galan Mendez 22 au 26 FRANCE -' Escale à Québec du (prise de fonctions) remorqueur de haute mer, Le Mala­ 19 TOGO - Ambassadeur, monsieur bar Kokougan Agbeviade Apaloo (prise 26 au 30 VENEZUELA - Signature d'une en­ de fonctions) tente en matière d'administration de 20 au 22 ÉTATS-UNIS - Stagiaires White la Justice entre les Gouvernements House Fellows du Québec et du Vénézuéla 27 au 30 AUSTRALIE - Haut-Commissaire 21 SIGNATURE D'UN ACTE OBLIGA­ d'Australie, monsieur Barrie Gra­ TOIRE - Cérémonie de signature ham Dexter d'une marge bancaire de U.S. .$ 1,000,000,000. avec un-consortium 29 ASSOCIATION CONSULAIRE DE MONTRÉAL - Allocution pronon­ de banquiers. cée au déjeuner de cette asso­ 23 au 25 BELGIQUE - Ambassadeur, mon­ ciation sieur Charles Kerremans (départ) 29 au 31 GABON - Ministre, secrétaire gé­ 27 GRÈCE - Consul général, mon­ nérai à la Présidence, monsieur sieur Petros Anghelakis (prise de Louis Gaston Mayila fonctions) Ministèr~ des Affaires intergouvernementales 111

Décembre 1980 28 CANADA Ambassadeur· au Portugal, monsieur Lucien Lamou­ 3 et 4 JAPON - Ambassadeur, monsieur reux Michiaki Suma 28 et 29 CANADA - Ambassadeur en A­ 3 et 4 JAPON _. . Consul général, mon­ rabie saoudite, monsieur Jacques sieur Takiguchi (départ) Roy 7 et 8 GRANDE-BRETAGNE - Haut-Com­ missaire, monsieur John Ford 7 au 9 OFQJ - XI ième séance du Con­ seil d'administration 8 au 11 ITALIE - Ambassadeur, mon­ Février 1981 sieur Francesco Paolo Fulci (pri­ se de fonctions) 2 GRÈCE - Ambassadeur, monsieur 9 et 10 ÉTATS-UNIS Ambassadeur, . Dimitrios C. Velissaropoulos (Dé­ monsieur Kenneth Curtis (départ) part) 11 PAKISTAN - Ambassadeur, mon­ 3 et 4 CANADA - Ambassadeu r en Suè­ sieu r Altaf A Shaikh (prise de fonc­ de, monsieur André Couvrette tions) 9 CONSTITUTION Conférence 11 au 17 FRANCE/BELGIQUE - Voyage du des Premiers Ministres premier ministre, monsieur René 9 et 10 RFA - Consul général, monsieur Lévesque Philip Schmidt-Schlegel (départ) 14 CENTENAIRE DE L'HÔPITAL NO­ 11 TUNISI - Ambassadeur, mon­ TRE-DAME - RécepUon de clô• sieur Rafik Saïd ture 11 et 12 RÉUNION FÉDÉRALE-PROVIN• 15 FUNÉRAILLES OFFICIELLES DE CIALE DES MINISTRES DES COM­ L'ANCIEN PREMIER MINISTRE, MUNICATIONS monsieur Jean Lesage 13 au 15 ÉTATS-UNIS - Gouverneur du 17 ASSOCIATION CONSULAIRE DE Maine, monsieur Joseph-F. Bren­ MONTRÉAL - Visite de l'Institut nan de Recherche en Électricité du Québec (IREQ) 18 FRANCE - Ambassadeur, mon­ Janvier 1981 sieur Pierre Maillard 13 CONSTITUTION - Réunion des Mi­ 18 et 19 ISRAËL - Consul général, mon­ nistres responsables de ce dos­ sieur Yitzchak Mayer (prise de sier fonctions) 20 CORPS CONSULAIRE - Journée 20 ASSOCIATION CONSULAIRE DE d'information des Consuls géné­ MONTRÉAL - Visite à Trois-Ri­ raux et Chefs de poste de car­ vières rière 21 au 23 BELGIQUE - Ambas_sadeur, mon­ 21 au 28 VENEZUELA - Membres de la sieur Jan R. Vanden Bloock (pri­ Commission des députés sur la po­ se de fonctions) litique intérieure du Vénézuéla 23 VENEZUELA - Délégation du 24 LIBAN - Ambassadeur, monsieur Conseil municipal de la ville de Soleiman Farah Valencia 26 CONSTITUTION - Réunion des mi­ 24 au 28 FRANCE - Délégation de Parle­ nistres responsables de ce dos­ mentaires français sier 112 Rapport annue/1980·81

Mars 1981 11 et 12 SUÈDE - Consul général, mon­ sieur Claës Erik Winberg (prise de fonctions)

4 au 10 FRANCE - Membres de la Com­ 20 PORTUGAL - Signature d'une en­ mission d'enquête sur la Langue tente en matière de sécurité so­ française de l'Assemblée nationale ciale entre les Gouvernements du Québec et du Portugal 5 GRANDE-BRETAGNE - Déjeûner offert en l' honneur du consul de 23 au 26 BELGIQUE - Délégation du Comi­ Grande-Bretagne à Québec, mon-, té d'évaluation de la coopération sieur Robert de Burlet (Départ) belgo-québécoise 26 au 1er avril MEXIQUE - Mission présidée par 6 JEUX D'HIVER DU CANADA SA­ le gouverneur de l'état de Nuevo GUENAY/LAC SAINT-JEAN 1983 Leon, monsieur Arnulfo Martinez - Signature à Chicoutimi de l'en­ Dominguez tente à ce sujet 27 SÉNÉGAL - Ambassadeur, mon­ 10 BUDGET 1981/1982 - Réception sieur Ibrahima Boye