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Etude sur le

création chorégraphique et plastique 2020

Terre, fruit et or, Lucie Cardinal SOMMAIRE

1. ETUDE SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES 1.1. Note d’intention 1.2. Le geste chorégraphique 1.3. Le geste plastique 1.4. Recherches préliminaires par Lucie Cardinal

2. PARTENAIRE, ÉQUIPE ET CALENDRIER

3. BIOGRAPHIES 3.1. Aurélie Gandit 3.2. L'équipe

4. LA COMPAGNIE LA BRÈCHE – AURÉLIE GANDIT 4.1. Présentation 4.4. Contacts et infos pratiques

Terre et fruit, Lucie Cardinal 1. ETUDE SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES

1.1. Note d’intention Voilà un solo, un solo accompagné. Accompagnée et nourrie de rencontres, de découvertes, de ruptures et d’ouvertures, je remonte sur le plateau dix ans après le premier solo (a)musée créé au sein de la compagnie alors naissante en 2009. Entre les deux, en 2012, le deuxième solo Histoires de peintures sur les textes de Daniel Arasse qui célèbre l’amour de la peinture.

Le cantique est un moment sur mon chemin de danse qui s’écrit encore une fois en équilibre entre la danse et les arts visuels. Ce solo s’inscrit dans la suite de Perchée dans les arbres, une pièce nourrie d’écoféminisme et de pratiques spirituelles glanées en Inde, aux sources du yoga, du kalaripyatt et du baratanatyam. Cette étude du cantique est un chant d’amour pour le geste, qu’il soit chorégraphique ou plastique.

La danse déployée est un écho au texte mythique du Cantique des cantiques, ce poème-feuve qui fait alterner une voix masculine et une voix féminine et prend à témoin les éléments de la nature. Le texte est maintes et maintes fois interprété, analysé et parfois sujet à incompréhensions tant sa sensualité et son érotisme sont déconcertants au milieu des pages de La Bible.

Le geste dévoilera la richesse de la polysémie de ces mots et l’originalité de la forme du texte, tout autant que l’éveil des sens qui – sous couvert d’exégèse spirituelle – se transforme en étendard féministe brûlant où enfn l’égalité féminin-masculin est pleinement accomplie et célébrée.

Lucie Cardinal, une artiste plasticienne et scénographe, crée un espace à la fois visible et invisible par le déploiement d’objets plastiques imaginés pour l’occasion. Portées par cette parole sensuelle et puissante, nous chercherons chacune et ensemble avec nos outils respectifs à mettre en matière un rituel de corps et de sensations. Nous chercherons à brouiller les pistes du geste chorégraphique et du geste plastique pour qu’ils s’unissent dans un élan subtil.

Cette étude est portée par la musique de Rodolphe Burger, et Chloé Mons : Le Cantique des cantiques, un album aux sonorités sensuelles qui me touchent profondément tant elles suintent l’amour mystique et absolu.

Oui, cet amour-là. Cet amour-là, qui est là partout et tout le temps mais que nous avons tant de mal à reconnaître et accueillir. Cet amour sans limite, ardent, sans identité, sans sexe, sans genre. Cet amour qui brûle tout.

Par le geste, nous le retrouvons et nous le partageons.

Aurélie Gandit

1.2. Le geste choregraphique

Spiritualite indienne Le processus de création mis en œuvre ici puise au coeur de pratiques spirituelles et corporelles issues de la spiritualité indienne. C’est ainsi qu’à l’occasion de deux résidences en Inde, j’ai recu deux initiations à des pratiques traditionnellement genrées dans leurs usages : · la danse sacrée indienne du Baratha Natyam - initialement réservée aux femmes ; · l’art martial du Kalaripayatt - encore majoritairement exercé par des hommes.

Touchée depuis plusieurs années par la spiritualité indienne par le biais d’une pratique intense de yoga et de méditation dont j’ai recu une formation solide à l'école Francaise de Yoga de , j’enseigne aujourd’hui le yoga et la méditation au sein de la compagnie et en cours collectifs ouverts à tou.te.s. Ces temps de résidence en Inde ont permis de recevoir un enseignement à cette danse sacree qui ouvre de nouvelles perspectives chorégraphiques et corporelles pour mesurer la puissance spirituelle de cette danse transmise par Tanya Saxena. Incorporation de matériaux venus d’ailleurs comme des vecteurs d’amour.

Ecriture choregraphique : bassin / coeur / tete Cette étude est une plongée au cœur de ce qui nous meut au-delà des mots, au-delà des émotions et des sensations. Vers l’être humain.e au-delà de ses déterminismes et de ses conditionnements sociaux ou genrés.

L’écriture chorégraphique de la pièce portera sur l’exploration de l’espace du cœur : entre le bassin (siège des pulsions physiques et matérielles) et la tete (espace de la parole et du savoir), l’espace du cœur résonne comme le lieu de la réconciliation. Le geste chorégraphique ouvre l’espace du cœur. Aller dans les profondeurs de soi, du corps et du geste. Reconcilier la tete et le bassin, l’esprit et le corps. Acceder à l’essentiel du geste, à son universalite amoureuse. S’éveiller au sensible et au “ presque rien ” pour ouvrir à plus vaste et revenir au centre de soi bassin / coeur / tête. Ecrire le geste à partir de cette triade, l’oublier pour ouvrir à plus large puis y revenir sans cesse pour gouter l’immensité en soi. 1.3. Le geste plastique Le corps et l’objet La création d’objets plastiques disposés sur le plateau vont permettre de déployer un écrin pour le solo. Chaque objet sera le support d’une écriture chorégraphique subtile et minimaliste comme l’est le geste de yoga ou de danse sacrée. L’objet est un pont pour révéler l’invisible du geste, sa densité, sa fragilité et sa force. L’objet révèle l’impermanence du geste dansé, sa puissance et sa force au-delà de la matière.

Synesthesie Le Cantique des cantiques offre une expérience synesthésique forte : les sensations fusionnent. Riche est la palette des textures, des couleurs et des odeurs évoquées : grenade, pourpre, myrrhe, lis, nard, raisins encens, miel, lait... Odeur, goût, vue et toucher se confondent. L’être aimé est partout dans ce rêve éveillé d’une grande sensualité. Corps-paysage, corps-animal, corps-vegetal, corps-fruit ; corps onirique sans limite, tressé à la nature. La brise qui effeure la peau est la caresse de l’aimé, le parfum de l’air, son odeur. A distance ces deux corps s’attirent, irrésistiblement. Alors tout cet espace, tous ces éléments qui les séparent se retrouvent mêlés au désir, tissant le lien qui unit les amants éloignés.

Sergei Paradjanov, Sayat Nova , La couleur de la grenade

Textiles et lumiere Pour cette étude du Cantique des cantiques, Lucie Cardinal souhaite travailler avec textiles et lumière. A partir de tissus aux textures variées, elle compose une étoffe comme une tapisserie reprenant la geographie amoureuse du cantique. Cette carte du désir est appelée è être déployée, dans l’espace, manipulée, transformée, parcourue, par la vue, par la peau. A la fois drap des amants, dais nuptial, toile, abri, vêtement pour le corps dansant. Elle souhaite réaliser des teintures naturelles, des broderies, et générer un échange entre matiere et lumiere.

Inspirations cinematographique Le travail de Lucie Cardinal pour cette création s'inspire notamment de deux chefs-d'oeuvre du réalisateur soviétique Serguei Parajdanov, Chevaux de feu (1964) et Sayat-Nova (1968). Films allégoriques mêlant à l'image de l'ensemble de son oeuvre réalité sociale, folklore et chamanisme. 1.4. Recherches preliminaires par Lucie Cardinal 2. PARTENAIRES, EQUIPE ET CALENDRIER

1.1. Partenaires Production Cie La Brèche – Aurélie Gandit Coproductions Le Carreau, Scène nationale de Forbach et de l'Est mosellan . La Filature, Scène nationale de Mulhouse . CCN – Ballet de l’Opéra national du Rhin . VIADANSE – CCN de Bourgogne Franche Comté à Belfort . 2angles, Relais Culturel Régional de Flers . Théâtre du marché aux grains, atelier de fabrique artistique à Bouxwiller . Saaram center à Kottaym Avec le soutien du Ministère de la Culture – DRAC Grand Est (aide à la structuration 2020- 2021) . de la Région Grand Est (aide à la création) . des Instituts Francais de Paris et de Delhi . Des Alliances Francaises de Delhi et de Chennaï . de la Ville de Mulhouse (aide à la création en cours) du Conseil départemental 68 (aide à la création en cours)

2.2. Equipe Aurelie Gandit . conception, chorégraphie et interprétation Lucie Cardinal . scénographie, régie générale et création lumière Nathalie Bonafe . assistanat à la création Youness Anzane . dramaturgie Burger / Bashung / Mons sur une traduction d’Olivier Cadiot / Michel Berdet . musique En cours de distribution . régie sonore et plateau En cours de distribution . habillage Tanya Saxena . enseignement du baratanatyam M. Baiju . Enseignant du Kalaripayatt Pauline Hyron . production et administration Mathilde Bonhomme . communication et diffusion

3.3. Calendrier Janvier 2019 : résidence en Inde avec L’Institut Francais de Delhi et les Alliances francaises de Delhi et Madras Automne 2019 : résidences à l’Agence Culturelle Grand-Est et aux 2angles Printemps 2020 : seconde résidence en Inde à Chennaï Automne 2020 : résidences au CCN - Ballet de l’Opéra national du Rhin . VIADANSE - CCN de Bourgogne Franche Comté à Belfort . Théâtre du Marché au grains, atelier de fabrique artistique, Bouxwiller 24, 25 et 26 novembre 2020 : première à la Filature - scène nationale de Mulhouse, dans le cadre de Scènes d'Automne en Alsace

Etape de travail / rencontres professionnelles 3 et 4 octobre 2019 à 11h et 15h : Présentation de sortie de résidence à destination des professionnels, Agence culturelle Grand Est 24 Octobre 2019 à 19h : Ouverture au public, présentation du travail en cours à 2angles, Flers, Normandie. 3. BIOGRAPHIES

3.1. Aurelie Gandit, portrait par Gerard Mayen Aurélie Gandit fait danser nos regards La jeune chorégraphe Aurélie Gandit entame une résidence de deux années à l’Arsenal, au moment où elle suscite un vif mouvement de curiosité. Milieu des années 2000. Le parcours d’Aurelie Gandit passe déjà par l’Arsenal. Cette toute jeune flle, droit sortie d’une formation en danse classique au Conservatoire de Nancy, y fréquente en stage les chorégraphes Hela Fattoumi et Eric Lamoureux, alors en résidence. Elle bascule. Sous l’impact, Aurélie verse dans l’expression contemporaine, opte pour une danse à inventer, connectée au monde d’aujourd’hui. Il n’empêche. Le regard de cette artiste en devenir continue obstinément de se nourrir dans le passé. Aurelie Gandit poursuit en parallèle des études de haut niveau en Histoire de l’Art. C’est d’ailleurs par ce biais qu’un large public régional apprend d’abord à la connaître. Elle invite à des visites dansées de galeries de musées (plus de quarante proposées depuis 2007). De quoi s’agit-il ? Il faut s’y attarder. Cela est au cœur de son art. Aurelie Gandit aime citer le peintre russe Kasimir Malevitch, lorsque celui-ci écrit, en 1915 : “Le peintre doit savoir à présent ce qui se passe dans ses tableaux et pourquoi ”. Il faut relire cette expression : “ Il se passe quelque chose ” dans un tableau. Un tableau est un espace, témoignant de la saisie d’un temps donné (tout comme une pièce de danse pose et fait vivre un espace-temps). On croit parfois le tableau arrêté, puis transporté vers un autre temps, celui où nous l’admirons. Tiens donc : voilà déjà un premier transport dans le temps. Mais avant même qu’il fût terminé sur la toile, qu’est-ce qui s’est passé, a convergé en lui, pour l’animer et le remplir de la vie qui l’habite encore sous nos yeux ? Oui décidément, dans un tableau se rencontrent beaucoup de choses qui l’ont précédé puis ont continué d’agir par-dà sa mise en forme. Et il s’en passe toujours énormément, entre ce tableau et notre regard vivant qui l’observe. A sa compagnie de danse, Aurelie Gandit a donné le nom de La Breche. Elle concoit que son travail de chorégraphe consiste à ouvrir des brèches entre le savoir et le sensible, entre la forme, ses sources et ses effets, entre le cadre et le mouvement de vie, l’acquis et l’invention, l’interprétation du monde par l’artiste et son interprétation par son spectateur. Curieusement, malicieusement, c’est en effectuant un pas de côté qu’Aurélie Gandit vient de soulever la curiosité des programmateurs et de la critique bien au-delà des limites régionales. Pour sa piàce La Variété française est un monstre gluant, elle est sortie des doctes musées, pour se pencher sérieusement sur le cas des Sardou, Fugain et autre Claude Francois. Elle leur apporte la lumineuse clarté de son geste qui lit, dissèque, écoute. Elle a fouillé les signifcations, mis en miroir les attendus, révélé les attitudes – nos attitudes. En découle pour elle un bonheur – et pour nous comment donc – de danse incisive, fraîche en es- prit, vivant d’un regard alerte sur le monde et ses formes, comme source de son mouvement même. » Gérard MAYEN, critique de danse. 2012 3.2. L'equipe

• Aurelie Gandit – Chorégraphie, conception et interprétation

Après plusieurs années de danse classique au Conservatoire de musique et de danse de Nancy, Aurélie Gandit se forme à la danse contemporaine aupràs de chorégraphes de tous horizons : Olga Mesa, Fattoumi/Lamoureux, Mark Tompkins, Suzanne Linke, Patricia Kuypers, Frank Beaubois, Marie Cambois et Rosalind Crisp. également diplômée d’une maîtrise d’histoire de l’art à l’université de Nancy 2 (Les arts plastiques et la danse : le Ballet Théâtre Contemporain - 1968-1978), elle intègre en 2000 la formation curatoriale de l’école du Magasin - Centre National d’art contemporain de Grenoble puis travaille au Musée des Beaux-Arts de Nancy, au Frac Lorraine et enfn au Centre d’Art Contemporain-la Synagogue de Delme. En 2004, elle décide de se consacrer entièrement à la danse.

De sa formation hybride en danse contemporaine et en Histoire de l’Art, elle crée en 2007 une proposition in situ au Musée des Beaux-Arts de Nancy – la Visite dansée – et fonde la même année sa propre compagnie : La Brèche. Après le spectacle (a)musée en 2008, elle recrée de nouvelles Visites dansées pour d’autres musées (Centre Pompidou-Metz, Epinal, Mulhouse, Viseu-Portugal, Bar-Le- Duc). En 2010, elle concoit avec Matthieu Remy La variété française est un monstre gluant. En 2011-2012, elle participe à la formation “ Transforme, écrire ” mise en place par Myriam Gourfnk à la Fondation Royaumont et crée le solo Histoires de peintures, puis De Pictura aux Rencontres Internationales de Seine-Saint-Denis. En 2012 elle est accueillie en résidence à l’Arsenal-Metz en scènes pour y développer plusieurs créations : un duo avec un musicien rock (Cease to know or to tell or to see or to be your own), une visite dansée pour 20 amateurs (Etats des lieux), une vidéo - danse (Trajet laryngo-claviculaire) et une création jeune public (Pied de Nez). En 2017 débute un nouveau cycle de créations qui abordent les questions liées à la spiritualité et au féminisme. Perchée dans les arbres est la première pièce de cette nouvelle orientation artistique, suivie en 2020 par Etude sur le Cantique des cantiques.

La pratique de la composition instantanée, du FeldenkraisTM et du yoga, l’amène à saisir et à réactiver les passages entre les sensations, les perceptions et l’action pour ouvrir sur l’imaginaire du mouvement. Son travail d’écriture du mouvement se nourrit et prend sa source dans les textes, qu’ils soient de nature discursive, documentaire ou poétique. Elle tisse alors des mailles de mots et de mouvements qui convoquent tour à tour corps et esprit.

Aurélie Gandit travaille aussi régulièrement comme interprète depuis 2005 avec d’autres compagnies (SomeBody, Mille failles–Marie Cambois, Les Patries imaginaires) et réactive les performances de la collection du Frac Lorraine (Doria Garcia, Esther Ferrer...). Elle est également l’auteure de textes et de conférences sur l’histoire de la danse et des arts plastiques : Le Ballet Théâtre Contemporain (catalogue d’exposition – Musée des Beaux-Arts de Nancy), La danse contemporaine et les arts visuels, Les Ballets Russes... (cycle de conférences en partenariat avec le CCN-Ballet de Lorraine). • Nathalie Bonafe – Assistante artistique, danseuse, pédagogue

Initialement graphiste et après plusieurs années d’instruction chorégraphique, elle développe aujourd’hui un laboratoire pratique de recherche individuelle et collective. Jusque 2016, elle collabore avec plusieurs troupes en et en Belgique lors d’interventions performatives pour l’espace public et des créations chorégraphiques aux côtés d’adultes handicapés, dits extra- ordinaires. Depuis 2014 elle approfondit son approche du mouvement grâce à la formation de praticien.ne FeldenkraisTM. Certifée successivement en 2017 et 2019, elle enseigne depuis la prise de conscience par le mouvement et l’intégration fonctionnelle. Après avoir étudié l’écriture scénique contemporaine auprès d’Olivier Neveux à l’Université Lyon 2 en 2015, elle collabore avec Perrine Maurin pour la cie les patries imaginaires avec Décalage / Paysage et Le problème sans nom : être mère accompagnée par Marie Cambois, ainsi que la création de la pièce AK 47, en janvier 2018. Depuis mars 2018, elle participe à la création de Duel avec le musicien Yacine Belmahi, représentée en juin 2018 pour une première version en cours de réécriture. Depuis décembre 2018, elle collabore avec la cie La Brèche - Aurélie Gandit.

• Lucie Cardinal – Objets plastiques / scénographie et création lumière

Après des études d’architecture à l’école Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux, et de cinéma à l’Université Paris 7 Diderot, Lucie Cardinal intègre l’atelier de scénographie de la Haute école des Arts du Rhin à . Lumière et espace formant un tout indissociable dans sa pratique de la scénographie, elle décide de se former en parallèle au métier d’éclairagiste.

Elle a travaillé avec différent.e.s metteur.e.s en scène comme Marc Lainé, Sylviane Fortuny, Pierre Maillet, Jean-Luc Raharimanana, Camille Protar ainsi qu’avec des chorégraphes tel.le.s que Myriam Soulanges et Abdoulaye Trésor Konaté. Par ailleurs, elle entretient des collaborations avec des collectifs d’artistes de Strasbourg comme Scénopolis et Furiosa.

• Youness Anzane – Dramaturge et conseiller artistique

Dramaturge et conseiller artistique pour le théâtre et la danse, Youness Anzane travaille avec les metteurs en scène Jean Jourdheuil, Thomas Ferrand, Victor Gauthier-Martin, David Gauchard, Yves- Noel Genod, Stéphane Ghislain Roussel, Sophie Langevin, Laurie Bellanca, Gurshad Shaheman. Il collabore avec les chorégraphes Christophe Haleb, Jonah Bokaer, Tabea Martin, Lionel Hoche, Julia Cima, Maud Le Pladec, Thierry Micouin, Marta Izquierdo, Malika Djardi, David Wampach, Meryem Jazouli, Arkadi Zaides, Olivier Muller.

Son intérêt pour l’opéra le conduit au Festival d’Aix-en-Provence, où il est dramaturge associé en 2012, puis membre de l’équipe de rédaction des programmes en 2014. Il devient par la suite l’auteur du livret de l’opéra Wonderful Deluxe (musique du compositeur Brice Pauset, production du Grand Théâtre de Luxembourg), ainsi que du livret Crumbling Land (musique composée par le collectif Puce Moment, production de l’Opéra de Lille). • Mathilde Bonhomme – Diffusion, communication

Après avoir obtenu une maîtrise en musicologie et menée des études de chant au Conservatoire de Strasbourg, Mathilde Bonhomme se découvre un réel goût pour l’accompagnement de projets artistiques et obtient un Master en conception et gestion de projets culturels et artistiques. Elle a travaillé comme chargée de production et de communication pour les ensembles musicaux le Parlement de Musique et Voix de Stras’ puis pour les Migrateurs, structure dédiée à la programmation et à l’accompagnement de compagnies de cirque contemporain. Elle travaille aujourd’hui avec des compagnies de différents horizons et mène en parallèle son propre projet musical.

• Pauline Hyron – Administration, production

Pauline a longuement pratiqué le théâtre et la danse contemporaine en amatrice. C'est en participant à un projet professionnel avec la cie Point de Rupture qu'elle décide de consacrer ses études à la pratique théâtrale. Après une Licence d'Arts du spectacle à la L'université Paris Nanterre, elle décide de se tourner vers la production et suit un master de Politique et gestion de la culture à Science Po Strasbourg. Elle a travaillé en danse pour la cie de Gisèle Vienne, dans le millieu musical avec Le Parlement de Musique et L'ensemble Linea et pour le jeune public avec Le fl rouge théâtre. Aujourd'hui elle collabore notamment avec l'ensemble Franco-Allemand Epik Hotel, la cie Papier Plum' et Machette Production.

• Tanya Saxena – Enseignante de Bharatanatyam

Tanya Saxena est passionée de danse. Après une formation rigoureuse sous les yeux vigilants du célèbre gourou de Bharatanatyam, Padma Bhushan, le Dr Saroja Vaidyanathan, et s'être perfectionné avec la talentueuse danseuse Rama Vaidyanathan, Tanya continue d'explorer, de pratiquer et de plonger dans les profondeurs de Bharatanatyam. Tanya a donné plus de 150 représentations à travers le monde. Artiste engagée au sein de l'I.C.C.R. ( Indian Council For Cultural Relations) et diplômée de Doordarshan, elle envisage chaque performance comme une nouvelle expérience d'apprentissage. Dotée d'une forte présence scénique, la danse de Tanya est appréciée pour ses lignes épurées et géométriques, les expressions subtiles de l'artiste et surtout son amour de la danse qui transparaît. Elle aime particulièrement danser et interagir avec les enfants par le biais de Spicmacay, une organisation à but non lucratif. Tanya est lauréate de la bourse 2017 aux jeunes artistes, instituée par le gouvernement indien pour promouvoir les jeunes talents dans les Arts ainsi que la dotation Vazhuvoor Ramaiah Pillai de Shri Krishna Gana Sabha de Chennai. Elle est titulaire d’une maîtrise en arts du spectacle de l’université de Tanjavur et mène actuellement des recherches sur les karanas sous la direction du Dr Sujatha Mohan à Chennai. Tanya enseigne la danse à Gurgaon et Delhi.

• M. Baiju – Enseignant de Kalaripayatt

La famille de JFM Baiju Varghese Gurukkal, d'Eravinaloor, près de Kottayam. pratique le kalaripayatt (l'art martial du Kerala) et la guérison depuis cinq générations. Baiju a recu l'enseignement de son père, KJ Varghese, dès ses deux ans puis a poursuivi ses études avec d'autres maîtres. Son enseignement est reconnus, comme l'atteste les nombreuses récompenses recues en championnats depuis par ses élèves. De plus, Baiju est un guérisseur fantastique. Il a une connaissance approfondie des points vitaux (marma) et de l'ayurveda. 4. La Compagnie La Breche – Aurelie Gandit

4.1. Présentation

Depuis 2007, la compagnie La Brèche - Aurélie Gandit développe des projets chorégraphiques dans les espaces d’exposition et sur la scène. Les créations polymorphes sont la marque de fabrique de la compagnie, comme en témoignent entre autre les Visites dansées dans les musées. Aurélie Gandit collabore régulièrement avec d’autres artistes (performeurs, artistes sonores, vidéastes) mais aussi avec des personnes dont les activités et la réfexion gravitent dans le champ des arts visuels (critiques et historiens d’art, guides-conférenciers, enseignants- chercheurs). Les projets débordent alors du champ chorégraphique, parviennent à créer des formes hybrides qui oscillent entre savoirs et sensations et rendent poreuses les frontières entre la danse et le texte.

La danse et les arts visuels

" Le peintre doit savoir à présent ce qui se passe dans ses tableaux et pourquoi. " Kasimir Malévitch, 1915

Comment regarde t-on une peinture, une image ? Qu’en comprenons-nous ? Qu’en percevons- nous ? Quels sont les liens à tisser entre l’histoire des arts visuels et la pratique des arts vivants ? Depuis la création des premières Visites dansées dans les musées, Aurélie Gandit réalise un travail régulier qui questionne les modes de perception des expositions d’art visuel. Ses recherches oscillent entre savoirs et sensations, effectuant des allers-retours incessants entre la tête et le corps. Son travail s’articule dans l’espace «entre» : entre le regardeur et les images, dans cet espace mouvant où la danse et le texte viennent se mêler.

La danse et le texte

" Dancing is talking. Talking is dancing. " Douglas Dunn, Nevada – 1973

Comment articuler ensemble le mouvement, la chorégraphie de ce mouvement et le texte pour imaginer une composition signifante se nourrissant des oscillations de la parole et du corps ? Le texte et la danse ne sont a priori pas faits pour cohabiter dans le même espace-temps. Le texte est régi par la loi du temps (le temps de la lecture ou de l’écoute), tandis que la danse fonctionne sur la relation à la fois du temps et de l’espace. Alors comment éviter que l’un soit assujetti à l’autre ou qu’il n’en soit que l’illustration ? Aurélie Gandit cherche un langage commun, une imbrication pour qu’ils se renforcent ou se mélangent l’un et l’autre, pour qu’ils cohabitent ensemble dans le même espace-temps. 4.2. CONTACTS ET INFORMATIONS PRATIQUES

Administration et production Pauline Hyron +33 (0)6 85 45 23 15 [email protected]

Communication et diffusion Mathilde Bonhomme + 33 (0)6 63 40 34 25 [email protected]

Choregraphe et danseuse Aurélie Gandit +33 (0)6 75 87 96 28 [email protected]

Siege social Cie La Brèche – Aurélie Gandit Studio Act dance 48bis, Rue Gabriel Mouilleron 54000 NANCY

SIRET 482 051 844 00017APE 9001Z LICENCE 2-1078096

Liens internet > www.cie-labreche.com > https://vimeo.com/user4334664 > http://www.dailymotion.com/user/comcielabreche/1#video=x17s53u

Division boule, Lucie Cardinal