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7/04/13 ALAIN BASHUNG:N 6/04/07 16:44 Page 1 VENDREDI 13 AVRIL – 20H SAMEDI 14 AVRIL – 20H Alain Bashung Yann Péchin, guitares Brad Scott, basse/contrebasse Jean-François Assy, violoncelle Denis Clavaizolle, claviers Arnaud Dieterlen, batterie Chloé Mons, chant Jean-Christophe Bourgeois, son façade Stéphane Le Brun, assistant façade Bertin Meynard, son retours Cécile Voltaire, assistante retours Olivier Payen, création lumières Thomas Dechandon, assistant lumières Sylvain Coppin et Antoine Stéfani, backline Laurent Bruel, opérateur François Lepaysan, régisseur technique Patrick Ravaux, régisseur artiste Xavier Réchain, administrateur Laurent Castanie et Gérard Michel, production Vendredi 13 et samedi 14 avril 14 avril samedi 13 et Vendredi Concert avec entracte. Fin du concert vers 22h30. Alain Bashung Alain Bashung 7/04/13 ALAIN BASHUNG:N 6/04/07 16:44 Page 2 Alain Bashung Difficile de trouver un dénominateur commun entre Link Wray, pionnier de la guitare saturée des années cinquante, le musicien gitan Titi Robin, le Brésilien de New York Arto Lindsay ou encore Christophe, le Beau bizarre de la chanson française. À la faveur d’une carte blanche offerte à Alain Bashung par la Cité de la musique en 2005, ces musiciens ont, pour la première fois, croisé leurs univers et leurs sons. On y lisait, au-delà du désir légitime de brouiller les pistes, l’appétit intact d’un artiste parvenu au faîte de son art : oser des mélanges. « Délaissant les grands axes, j’ai pris la contre-allée » chantait Bashung sur l’album Fantaisie militaire. On ne saurait mieux décrire la trajectoire de ce gamin né dans le Paris de l’après-guerre, qui a délaissé la comptabilité pour le rock, pour devenir finalement la figure majeure de la musique française de ce début de siècle. Bashung aurait pu photocopier à l’infini les calembours de « Gaby » ou « Vertige de l’amour », qui l’ont mis en orbite il y a vingt-cinq ans, et mener sa petite entreprise bien tranquillement. Il a préféré se mettre en danger en permanence, explorer de nouvelles formes, des audaces nihilistes de Play Blessures (co-signé Gainsbourg, en 1982), aux expérimentations inouïes de L’Imprudence, vingt ans plus tard. Aujourd’hui, ce rescapé du show-biz à la papa des années soixante réunit deux caractéristiques rarement compatibles : succès populaire et exigence musicale. « Tant qu’à être suicidaire, autant l’être selon ses propres termes », explique-t-il. Quitte à passer pour un fou ou un inconscient. Alain Bashung avait délaissé la scène entre 1995 et 2003, faute d’envie. Lorsqu’il y revient, sur la Tournée des Grands Espaces, c’est avec un spectacle exemplaire de modernité et d’invention. Cuir et lunettes noires, voix impériale, gestes félins : à 55 ans, il en remontrait à pas mal de petits groupes de rock d’ici. Bashung est un monument, mais demeure encore bien trop turbulent pour être considéré comme une institution inoffensive. « On catalogue trop les gens, sans s’imaginer qu’un jour il y a des surprises », déclare-t-il avec malice. « Je ne crois pas à l’explication totale, ou alors, c’est prendre les gens pour des enfants. On arrive très vite à ne plus ressentir de mystère. J’ai besoin de me créer mes propres mystères. », nous expliquait-il pendant les préparatifs de la Tournée des Grands Espaces, en 2003. Après huit années sans donner de concerts et la parution de deux albums – Fantaisie Militaire, puis L’Imprudence –, Bashung ressentait à nouveau l’envie de monter sur scène afin de défendre son répertoire. Après de longs préparatifs et un minutieux travail de recherche de musiciens, la tournée a permis à un public nouveau de découvrir l’envergure scénique du personnage. Dégagé depuis longtemps des obligations promotionnelles, Alain Bashung mène désormais sa carrière comme il l’entend. Sans nouvel album, cette série de concerts printaniers n’obéit une fois de plus à aucun autre impératif que celui de l’envie, et du plaisir. « Ce que j’essaie d’expliquer aux gens, c’est “si vous voulez obtenir quelque chose de bon de moi, foutez-moi la paix. Laissez-moi faire comme je peux, sinon, je ne suis pas bon.” », explique Bashung. On ne saurait être plus clair. Alain Bashung a ici fait appel à de nouveaux collaborateurs, ainsi qu’à des artistes qu’il affectionne particulièrement. Après l’expérience de la tournée collective des Aventuriers du Nouveau Monde, en janvier dernier, il semblerait qu’il soit devenu particulièrement friand de collaborations et 2 7/04/13 ALAIN BASHUNG:N 6/04/07 16:44 Page 3 VENDREDI 13 ET SAMEDI 14 AVRIL d’échanges scéniques. Cette démarche collective, qu’il a depuis toujours appliquée avec bonheur en studio, préside désormais également à la scène. On se souvient par exemple d’une apparition aux côtés de Rodolphe Burger voici quelques années, ou avec Marcel Kanche plus récemment. Parmi ses dernières découvertes, Alain Bashung plébiscite particulièrement Arman Méliès. Après l’avoir invité à la Cité de la musique en 2005, Bashung a proposé à l’auteur de l’album Les Tortures volontaires d’être à nouveau de cette expédition. C’est sans doute cet échange entre univers différents qui caractérise au plus près la démarche artistique d’Alain Bashung, qui a réconcilié mieux que personne l’influence du rock et l’apport d’une chanson française qu’il a découverte sur le tard. « Étant moi-même plus ou moins bâtard, j’ai toujours revendiqué la bâtardise. Ce n’est pas quelque chose dont on doit avoir honte, au contraire. », affirme-t-il pour caractériser sa méthode de travail. Quarante ans après son premier enregistrement, Bashung continue de chercher. Pour ce faire, il s’entoure régulièrement de collaborateurs différents, qui lui offrent des opportunités nouvelles et lui permettent d’oser l’imprudence à chaque fois, de démarrer chacune de ses audaces comme s’il s’agissait d’un (re)commencement. « J’avais des rêves à 14, 15 ans, et ils sont toujours là. Pourquoi ne pas se souvenir de ses vieux rêves, aussi fous soient-ils ? J’ai aussi parfois besoin de m’éloigner, car on vit dans un monde qui nous rappelle trop souvent que si vous vous plantez, la facture sera lourde. Il faut se souvenir de ce qui vous amuse réellement. Séparer le plaisir du professionnalisme, je n’y suis pas encore arrivé, et j’espère que je n’y arriverai jamais. », résume-t-il. Olivier Nuc 3 7/04/13 ALAIN BASHUNG:N 6/04/07 16:44 Page 4 Salle Pleyel Prochains concerts DU VENDREDI 20 AVRIL AU SAMEDI 12 MAI VENDREDI 20 AVRIL, 20h SAMEDI 5 MAI, 20H JEUDI 10 MAI, 20H Erik Truffaz, trompette Orchestre National d’Île-de-France Orchestre de Paris Patrick Muller, piano et claviers Yoel Levi, direction John Axelrod, direction Marcello Giuliani, contrebasse Jean-Frédéric Neuburger, piano David Fray, piano Marc Erbetta, batterie et comme artistes invités : Johannes Brahms Marco Stroppa Ed Harcourt et Nya, chant Danses hongroises (extraits) Portraits sans visage (commande de Franz Liszt l’Orchestre de Paris, création) Concerto pour piano n° 1 Wolfgang Amadeus Mozart Béla Bartók Concerto pour piano n° 22 MERCREDI 25 AVRIL, 20h Deux Images Robert Schumann JEUDI 26 AVRIL, 20h Zoltán Kodály Symphonie n° 1 « Printemps » Variations symphoniques sur un thème Orchestre de Paris populaire hongrois « Le Vol du paon » Chœur de l’Orchestre de Paris Jean-Claude Casadesus, direction Production Orchestre National d’Île-de-France VENDREDI 11 MAI, 20H Didier Bouture, Geoffroy Jourdain, chefs SAMEDI 12 MAI, 17H de chœur SAMEDI 12 MAI, 20H Baïba Skride, violon MERCREDI 9 MAI, 20H Annick Massis, soprano Maurice Ravel Orchestre et Chœur Colonne Intégrale musique de chambre Modeste Moussorgski Laurent Petitgirard, direction Régis Pasquier, violon Une nuit sur le mont Chauve Renaud Capuçon, violon Tamara Tarskikh, contralto Piotr Ilitch Tchaïkovski Gautier Capuçon, violoncelle Patrick Marco, chef de chœur Concerto pour violon et orchestre Frank Braley, piano Francis Poulenc Camille Saint-Saëns Michel Dalberto, piano Salve Regina Marie-Pierre Langlamet, harpe Gloria Le Rouet d’Omphale Felix Mendelssohn Elsa Maurus, mezzo-soprano Concerto pour violon Pascal Moraguès, clarinette Pascal Dusapin Magali Mosnier, flûte VENDREDI 27 AVRIL, 20h Extenso Béatrice Muthelet, alto Sergueï Prokofiev Sandrine Piau, soprano Ute Lemper Alexandre Nevski Aki Saulière, violon Voyage... Production Orchestre Colonne Ute Lemper, voix Vana Gierig, piano Mark Lambert, guitare Don Falzone, basse Todd Turkisher, batterie Photo couverture © Tiphaine Treins | Imprimeur SIC | Imprimeur Gerfau | Licences n° 7503078, 7503079, 7503080 7503079, n° 7503078, | Licences | Imprimeur SIC Gerfau Treins © Tiphaine couverture Photo Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Elza Gibus Le bar du hall est ouvert une heure avant le début du concert et pendant l’entracte. Le bar du foyer, en fond de parterre, est ouvert pendant l’entracte. Un point de vente harmonia mundi vous accueille dans le hall. Il est ouvert une heure avant le concert, pendant l’entracte et à l’issue du concert. Les partenaires média de la Salle Pleyel 7/04/13 ALAIN BASHUNG:N 6/04/07 16:44 Page 5 Afin de dynamiser la vie musicale parisienne, le ministre de la culture et de la communication a souhaité que la Salle Pleyel retrouve, après rénovation, sa vocation à accueillir les plus grandes formations symphoniques françaises et étrangères, à travers une programmation ouverte à toutes les formes de musique. À cet effet, la Cité de la musique, établissement public placé sous la tutelle du ministère de la culture et de la communication, a pris à bail la Salle Pleyel pour une durée de cinquante ans. Désormais, la Cité de la musique assure la gestion de la Salle Pleyel par l’intermédiaire d’une filiale associant la Ville de Paris.