Mémoire Des Délibérations Du Conseil Exécutif, Séance Du 16 Décembre
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MtMOIRE DES DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL EXÉCUTIF SÉANCE DU 16 DÉCEMBRE 1992 A 11HOO SOUS LA PRÉSIDENCE DU PREMIER MINISTRE MONSIEUR ROBERT BOURASSA Membres du Conseil exécutif présents: Monsieur Robert Bourassa, Premier ministre Madame Lise Bacon, Vice-Première ministre; ministre de l'Énergie et des Ressources Monsieur Gaston Blackburn, Ministre du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Monsieur André Bourbeau, Ministre de la Main-d'oeuvre, de la Sécurité du revenu et de la Formation professionnelle Monsieur Lawrence Cannon, Ministre des Communications Monsieur Normand Cherry, Ministre du Travail; ministre délégué aux Communautés culturelles Monsieur John Ciaccia, Ministre des Affaires internationales Monsieur Marc-Yvan Côté, Ministre de la Santé et des Services sociaux; ministre délégué à la Réforme électorale Monsieur Robert Outil, Ministre des Approvisionnements et Services Monsieur Sam Elkas, Ministre des Transports Madame Liza Frulla-Hébert, Ministre des Affaires culturelles Madame Monique Gagnon-Tremblay, Ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration Monsieur Daniel Johnson, Ministre délégué à l'Administration et à la Fonction publique, Président du Conseil du trésor Monsieur Gérard D. Levesque, Ministre des Finances Monsieur Robert Middlemiss, Ministre délégué aux Transports Monsieur Pierre Paradis, Ministre de l'Environnement Monsieur Yvon Picotte, Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de 1 'Alimentation et ministre délégué aux Affaires régionales Monsieur Gil Rémillard, Ministre de la Justice; ministre délégué aux Affaires intergouver nementales canadiennes Monsieur Guy Rivard, Ministre délégué aux Affaires internationales Madame Louise Robic, Ministre déléguée aux Finances Madame Lclenne Robillard, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Science et Ministre de l’Éducation Monsieur Claude Ryan, Ministre des Affaires municipales; ministre de la Sécurité publique Monsieur Raymond Savoie, Ministre du Revenu Monsieur Christos Sirros, Ministre délégué aux Affaires autochtones Monsieur Gérald Tremblay, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Technologie Madame Violette Trépanler, Ministre déléguée à la Condition féminine Monsieur André Vallerand, Ministre du Tourisme Monsieur Yvon Vallières, Ministre délégué à l’Agriculture, aux Pêcheries, et à l’Alimentation Certains renseignements ont été caviardés dans ce document, et ce, en vertu des dispositions de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (RLRQ, chapitre A-2.1). Les articles pertinents apparaissent aux endroits concernés. MÉMOIRE DES DÉLIBÉRATIONS LE 16 DÉCEMBRE 1992 lES ENVELOPPEMENTS FINALES DE DÉPENSES 1993-1994 (RÉF. : 2-0280) Le Président du Conseil du trésor soumet un mémoire daté du 15 décem bre 1992 et portant sur les enveloppes finales de dépenses 1993-1994. Le mémoire rappelle que l'objectif des dépenses prévu au dépôt des crédits à 41,019 G$ a été ramené à 40,703 G$ lors du Discours sur le budget et ce, en raison de très importants crédits périmés, soit 1,28 G$, ce qui fait perdre au budget initial une partie non négligeable de sa signification. Il mentionne que tous les efforts possibles devraient être déployés pour éviter de répéter en 1993-1994 des corrections aussi majeures à la dépense en cours d'année, de sorte que les crédits soient représentatifs au point de départ des objectifs du gouvernement et de ses choix budgétaires. Le mémoire indique que la politique budgétaire annoncée au dernier Discours sur le budget était basée sur une prévision de croissance plutôt modeste de l'économie québécoise, et visait à favoriser la reprise économique tout en réduisant progressivement le déficit budgétaire. Il a alors été annoncé que le déficit serait ramené à 3,79 G$ en 1992-1993, en baisse de 405 M$ par rapport à l'exercice précédent, cette réduction devant se poursuivre au cours des exercices suivants à raison d'environ 500 M$ par année. Par ailleurs, la croissance des dépenses avait été fixée à l'IPC + 1% pour 1993-1994 et 1994-1995, soit 3,3% et 3,1% respectivement. Toutefois, le ministère des Finances a révisé sa prévision de revenu et de déficit et l'abject if de croissance des dépenses a été réduit successivement à l'IPC, puis à l'IPC- 0,8%. Le mémoire indique que le cycle budgétaire 1993-1994 a été adapté à cette situation très contraignante et que l'étape de Revue des programmes a été séparée en 2 volets distinct : 1- une enveloppe prévisionnelle représentant l'évolution du coût de reconduction des programmes existants a été transmise aux ministères, lesquels ont procédés à une validation de leur enveloppe et ont soumis les ajustements qu'ils considéraient nécessaires au Secrétariat du Conseil du trésor qui a procédé à leur analyse; 2- il a été demandé aux ministères de faire une démarche adaptée et si mp l ifi ée de "budget base zéro" dans le but d'effectuer une révision complète de leurs activités. Le mémoire mentionne que la prévision des dépenses 1993-1994 est demeurée presque inchangée depuis le Discours sur le budget, passant de 42,772 G$ à 42,818 G$ au 19 novembre 1992. Cela représente une augmentation de 2, 115 G$ par rapport à la dépense probable, de 40, 703 G$ pour 1991-1992. L'analyse de la croissance des dépenses démontre que la rémunération entraîne 40% de la croissance totale, ce taux passant à 45%, si on y ajoute la rémunération des professionnels de la santé. Il s'agit premièrement de l'effet de récurrence des ententes salariales en vigueur qui prévoit des augmentations de 3% en juillet 1992 et de 1% en avril 1993. Le mémoire indique qu'à partir de juillet 1993, l'indexation a été budgétée au taux de l'IPC prévu soit 2,1%. Quant aux effets de volumes, ils proviennent, entre autres, des augmentations des clientèles de l'éducation et de l'enseignement supérieur ainsi que de l'impact du vieillissement de la population sur les services de santé. Quant à la croissance relative aux dépenses de services de dette, elle représente l'effet combiné de l'augmentation du volume des emprunts et de la di mi nut ion du coût de financement des emprunts. Enfin, la conjoncture difficile cause une hausse importante de la clientèle à la sécurité du revenu. Compte tenu que le ministère des Finances a révisé ses prévisions de revenus ainsi que l'objectif des dépenses et que la croissance de l'abject if des dépenses a été ramené à l' IPC - 0,8%, l 'écart budgétai re à résoudre est passé de 726,0 M$ à 1, 586 G$. Il s'agit d'un niveau de compressions sans précédent tant en valeur absolue qu'en proportion du budget, si on fait exception de celui de l'année 1982-1983 où les compressions incluaient une récupération salariale. 2 Le mémoire souligne que l'écart par rapport à l'objectif budgétaire correspond à peu près à la croissance des dépenses de programmes incluant la rémunération et qu'il s'en suit que les seuls ajustements qui peuvent être retenus sont les coOts de services de dette. Autrement dit, on recherche globalement un "budget à croissance 0" des dépenses de programmes. Ceci implique que les ajustements demandés doivent être financés par réallocation de ressources, et qu'il faut que les ministères redéfinissent leurs priorités, réexaminent leurs produits, leurs programmes ou leurs services et requestionnent leurs façons de faire. Le mémoire menti on ne que la réalisation rigoureuse de la démarche de "budget base zéro" devra permettre un choix rationnel d'économie budgétaire et que, toutefois, les résultats seront décevants car, à quelques exceptions près, cette révision des activités faites par les ministères n'a pas donné lieu à des propositions de réduction des dépenses très substantielles. C'est pourquoi, des cibles de réduction des dépenses doivent être établies centralement afin que les enveloppes finales qui seront transmises aux ministères reflètent un "budget croissance zéro" conformément à la capacité de payer du gouvernement. Le mémoire explique que le Secrétariat du Conseil du trésor a donc examiné les avenues de solutions permettant de résoudre l'écart et a procédé à une révision extrêmement serrée de la prévision pour n'y accorder que les crédits qui apparaissent strictement nécessaires. Cet exercice a permis de réduire l'écart de 268,9 M$, malgré qu'il a fallu tenir compte de certaines hausses récentes de la prévision, notamment 71,0 M$ pour les mesures de soutien à l'économie. Par ailleurs, des hypothèses de mesures spécifiques ainsi que des mesures générales ont été élaborées, ce qui a permis d'établir des quotas de compressions pour chaque ministère afin de réduire la croissance ou même la base de certains grands blocs de dépenses. Ainsi, les cibles de compressions adaptées à chaque ministère représentent 513,8 M$. De plus, les cibles ministérielles sont également établies selon un scénario où l'ensemble des budgets de subventions seraient de 10%, ce qui représente un montant de 185,8 M$. Quant aux cibles de compressions portant sur la rémunéra ti on globale et sur le quantum d'effectifs, elles sont fixées à 617,5 M$, soit 290,4 M$ en rémunération puisqu'aucune rémunération additionnelle à l'ajustement de 1% prévu pour le 1er avril 1993 pour l 'ensemble des personnels des secteurs public et parapub li c ne leur sera accordée, sous réserve qu'un montant forfaitaire de 2% puisse être accordé en 1994-1995 dans la mesure ou les objectifs financiers prévus pour 1993-1994 seront atteints. Par ailleurs, les réductions d'effec tifs devraient rapporter 181,8 M$ et enfin, la réduction des avantages sociaux et les autres mesures équivalentes à 1% de