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C a r t e d u t e r r a in plebiscitaire d e H a u t e -S i l e s i e . i ' / i

MEMOIRE

SUR LES TROUBLES EN HAUTE-SILESIE

(AOUT-SEPTEMBRE 1920)

(DOCUMENTS REUNIS PAR LE COMITE PLERISCITAIRE POLONAIS DE HAUTE-SILESIE)

Le Livre Blanc sur « Les violations du Traite de Paix par les Allemands en Haute-Silśsie », presentś ä la Conference de Spa au mois de juin 1920, denongait les prśparatifs faits par l ’Allemagne en vue d ’un souldvement arme des Hauts- Silśsiens contrę les troupes interalliees, soulevement qui rendrait le plebiscite impossible. Des bandes armśes venues du fond de l ’Allemagne avaient pour täche de provoquer cette insurrection, soi-disant spontanee, de la population haute- silesienne, de noyer dans le sang toute protestation des habitants polonais, de tuer ou d ’interner les chefs des organisations polonaises et de paralyser enfin ou d ’eioigner les troupes interalliees. La population haute-silesienne en se soulevant ainsi aurait manifeste sa volontd d’une fagon eclatante aux yeux de i ’univers et le plebiscite devenait superLlu. Le gouvernement allemand a proteste ónergiguement contrę ces revelations du Livre Blanc, en declarant faux les documents reproduits. Pourtarit, sans nous .laisser le so in de prouver leur authenticite, il a , par ses propres actes , justif ie le bien-fondd de notre accusation. Vers la mi-aoüt en effet, escomptant 1’avance des Bolcheviks en Pologne, le gouvernement allemand poussait febrilement ses prśparatifs. Le signal de 1 ’in­ surrection devait etre donnś par la nouvelle de la prise de Varsovie. Tout etait pret. La chute de Varsovie paraissait imminente, Le 16 aoüt, « le Wanderer », journal pangermaniste de , prenant ses desirs pour la rśalite, annongait, dans une dópeche venant soi-disant de Stockholm, que les Russes etaient entres ä Varsovie. Cette nouvelle, reproduite paries autres journaux de Haute-Silesie fut, bien que fausse, le signal du soulevement. Les agitateurs organiserent des reunions publiques monstres pour protester contrę la prśtendue violation de la neutralitś de la Haute-Silśsie par les troupes de 1 ’Entente. La Commission Interalliśe a en vain affirme, par voie d ’affiches, sa ferme volonte de rester neutre dans le conflit.

Le 17 aoüt se sont tenus dans toutes les grandes villes de grands meetings, au cours desquels le public allemand, surexcite jusqu’aux extremes limites, pre- — / , — nait la rśsolution d ’unir tous ses efforts pour attaquer ä la fois la population polonaise, dśsemparee par la nouvelle de la chute de Varsovie, les troupes inter- alliśes, le Traite de Versailles! Dans cette action criminelle, et au prix du sang d ’innombrables victimes de Haute-Silesie, devait se sceller une nouvelle alliance entre les Allemands et les Bolcheviks. Mais, ä l ’encontre des espśrances allemandes, les Bolcheviks n ’ entrśrent pas d Varsovie. La nouvelle de sa chute etant fausse, le plan de campagne se trouvait m i n e . Lesśtats-majors des bandes armeeslangaient des contre-ordres, 1 ’unite d ’ac- tion, śchafaudee avec tant de soins, etait compromise. A cependant, les Allemands ont realise lexir plan. Partout ailleurs ils se sont replies. On peut dire aujourd’hui, sans crainte d ’exageration, que si Varsovie etait tombee aux mains des Bolcheviks, le soulevement organise par les Allemands aurait pris de telles proportions qu’aucun soldat frangais ne serait retourne. en France. Depuis l ’echec de cette entreprise les Allemands osent pretendre que ce sont eux qui sont opprimes par les Polonais. Pour refuter cette allegation il nous suffit de reproduire les rścits que la presse allemande de Haute-Silśsie a fait de ces evenements, ainsi que les deposi­ tions des tśmoins et des victimes des attentats. Les Allemands one ete, en effet, pendant quelque temps a ce point certains du succós qu’ils n ’ont pas craint de parier ä cceur ouvert, et pour une fois leurs paroles refletent exactement leurs pensees .

I. — LES ALLEMANDS TRIOMPHENT

I.HS ALLIES DES BOLCHEVIKS

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Uett W::- 2luß«^".SÜÄ.9.

Voll;.W’Ule, I!) ytnil 1020. Y o lk sw ilk , Donnerstag den 19. August 19-20.

Les resolLilions süivantes fiirent prises ii 1’iinanimite : « Le pro­ Folgende Entschliessung wurde einstimmig angenommen : letariat llaut-Siiesien apereoit dans le pretendu renrorcement et Das oberschlesisrhe Proletariat erblickt in der angeblichen A'er- fleplacement des troupes plebiscitaires non seulemeut une violation stärkung und Verschiebung der Plebiszittruppen nicht nur eine de la neutralite, mais avant tout une concentration prevue de fieutralitätsverlet'zung sondern vor allem eine vorbereitende Mass­ troupes pour appuyer les operations militaires contrę la Russie nahme zur Unterstützung der kriegerischen Operationen gegen des Soviels. Le prolelariat llaut-Silesien refusera tout travail qui Sowjetrussland. Das oberschlesische Proletariat wird jegliche Arbeil, aura pour but le transport des troupes et des munitions contre la die den Zweck der Munitions- und Truppen[ransporte, gegen Sowjet­ Russie des Soviets, ainsi que les deplacements des troupes a 1’in- russland, auch der Truppenverschiebung innerhalb Oberschlesiens terieur de la Silesie parce que la guerre contre la Russie des Soviets dient, verweigern, da der Krieg gegen Räterussland Krieg gegen equivaut a la guerre contre les travailleurs. die gesamte Arbeiterschaft bedeutet. A bas la guerre ! Vive la paix 1 Nieder mit dem Krieg! Es lebe der Frieden! Vive la Russie des Soviets! Hoch lebe Sowjetrussland! La foule abandonne la place en ordre parfait. Cette formidable Die Massen verliessen denPlalz in voller Ordnung; die ungeheure masse d’hounnes rernplit rapidement la Wilhemstrasse. Menge Menschen füllte aber in kurzer Zeit Wilhclmstrasse. PROPOSITIONS ETR VNGES

fir, lit, dlniilpttio.^O Vftrtnlg, Q tnntteiog, ton 19. Tfagufl fPSO

Obe.rschlesische Morgen-Zeitung, le jeudi 19 aoüt 1920. Oberschlesisehe Morcjen-Zeilung' Donnerstag den 19. August 1920.

La deptitalion se composait dc representanls des ouvriers Die Deputation setzte sich zusammen aus den Gewerkschafts­ Dillmai') Karger, Kubik el Laiischner. Ces messieurs out pre.ente vertretern Dittmar, Karger, Kubik und Lanschner. Diese Herren au colonel Blanchard, president de la Commission interalliee, les unterbreiteten dem Vorsitzenden der interalliierten Kommission, exigences de la population. Elles comportaient le desarm em ent de Oberst Blanchard, die Forderung der Bevölkerung. Diese lautete la garnison francaise et la garantie d’un libre depart. Au cas ou auf Entwaffnung der französischen Besatzungund der Zusicherung ces exigences ne seraient pas aceeplees, ces messieurs decli- freien Abzugs. Sollte diese Forderung nicht bewilligt werden, so naienl toute responsabilite pour les evenements ulterieurs. Le müssten die Herren die Verantwortung für alle weiteren Ereig­ commandant militaire a declare qu’il aimait mieux mburir avec nisse ablehnen. Der Militärbefehlshaber erklärte, dass er lieber mit ses soldats que de se soumettre a ces exigences. seinen Soldaten sterben würde, als dass er diese Forderung er­ füllen würde.

LA PETE DECHAINEE

S t e a e t l t 9ta<öri<&fett

I Hr. 188._ S&nittrstäo.pTaagtijl 1920 29.

General Anzeiger für Schlesien und Posen. Generalanzeiger für Schlesien und Polen.

L’hnposante demonstration de la place du Theatre aboutit ä Aus Anlass der gewaltigen Demonstration am Theater-Platz kam im violent incident. LorsqUe, ä la fm de la demonstration, delila es zu einem erregten Zwischenfall. Als am Ende des Demonstra­ la cavaleriefrancaise, fermant le cortege, la loule s’agita et s elanca tionszugesfranzösische Kavallerie nachritt, wurde die Menge erregt avec des cannes contre les cavaliers. L’un d’eux, retire de dessous und hieb auf die Reiter mit Stöcken ein. Ein Reiter wurde vom son ch&va), eut litteralement le cräne fendu. Les pompiers, appeles Pferde gerissen und ihm der Schädel buchstäblich gespalten. Zur pour disperser la foule, refuserent d’obeir. Les Francais se sont Zerstreuung der Massen wurde die Feuerwehr alarmiert. Sie ver­ decides ä aller de l’avant, mais se voyant entoures de toutes par s weigerte aber den Dienst. Die Franzosen schwärmten nun aus, ils ont eie obliges de reprendre leurs positions anteiieures. lls ont rückten indes aber wieder ab, als sie sich von allen Seiten um­ alors essaye de se frayer un passage avec des mitrailleuses et des schlossen sahen. Nun versuchten die Franzosen, sich mit Maschinen­ grenades, en blessant grievemeent deux employes de la police de gewehren und Handgranaten Geltung zu verschaffen, wobei zwei sürele allemande et plusieurs civils. La-dessus la police de sürete Beamte der Sicherheitspolizei und mehrere Zivilisten getroffen und allemande refusa tont secours et se retira. Une Lande de Polonais, schwer verletzt wurden. Daraufhin verweigerte die Sicherheits­ arrives de Boguciyce au secours des Franęais, tut dispersee. Un polizei jede Hilfe und rückte ab. Ein Trupp Polen, die aus Bogut medecin polonais, le Dr Milecki, de la Friedrichstrasse, qui avait schütz den Franzosen zu Hilfe kamen, wurde in die Flucht ge­ lance de sa fenetre une grenade dans la foule a eie arrache de son jagt. Der Arzt Dr. v. Miletzki, Friedrichstr. (Pole), der eine Hand­ domicile et tue; son cadavre a ete jete dans la riviere Rawa. granate aus dem Fenster in die Menge .schleuderte, wurde von Lä-dessus les pourparlers ont ete interrompus. En quittant dieser aus seiner Wohnung geholt, lotgeschlagen und in die Rawa Ja maison, les representants de la population ont pu eonstaler que geworfen. tout l'escalier etait occupe par des soldats en tenue de Campagne. Die Verhandlungen wurden daraufhin abgebrochen. Beim Ver­ A la sortie ils ont ete accueillis par des cris de la foule : « Voyez, lassen des Hauses konnten die Vertreter der Bevölkerung fest- nos homines u’ontrien obtenu. Aux armes et ii 1 assaut. » Ce n’est slelien, dass das Treppenhaus dicht besetzt war mit französischen qu'ä grand’peine que la deputation a pu se Irayer un passage a Soldaten mit feldmarsclimässiger Ausrüstung. Beim Heraustrelen travers la foule. A 11 heures, la situation devint extremement wurden Rufe laut : « Unsere Leute haben nichts erreicht! Waffen tendue. On entendait des coups de fosil et des detonations des her, es geht zum Sturm!» Die Deputation konnte nur mit grosser grenades, a main. La foule s’etait emparee d’une auto francaise sans Mühe sich einen Weg durch die Menge bahnen. Um 11 Uhr war die en etre empechee. En raison de. la situation extremement dange- Situation auf das äusserste' gespannt. Man hörte Gewehrschüsse reuse, les officiers franęais ont laisse entrevoir la livraison des armes. und Handgranatendetonationen. Die Menge bemächtigte sich eines französischen Autos, ohne daran gehindert worden zu sein. Ange­ sichts der furchtbaren Situation slelllen die französischen Offiziere die Ablieferung der Waffen in Aussicht. ILS REPOUSSENT SIMPLEMENT LES TROUPES FRANCHISES EN ARRlfiRE

«Bjffmtm tntr *5 Vfcanlfl. ©oanerölöa * ■in19. SlatJDfl 1920

m p i t u n o

Oberschlesische Landeszeilung, le jeudi l'J aoüt 1920. Oberschlesische Landeszeilung, Donnerstag, den 19. August 1920.

.... Les ecoliers et la foule qui se trouvaient devaut le cordon Zugleich drängten die Schüler und die vor dem Kordon stehende se mirent a a van cer toujours plus fort dans la Friedrichstrasse, ils Menge immer mehr in die Friedrichstrasse hinein und kamen am yinrent sur le trottoir et s’avancerent vers la maison de la Com­ Bürgersteig auch beträchtlich in der Richtung gegen das Haus der mission interalliee. Les troupes parent loul simplementrepoussees en Interalliierten Kommission vorwärts. Die Truppen wurden einfach arriere en Cedant pea a peu. Tout a coup il y eul tine panique; les zuräckgedrängl lind wichen auch langsam zurück. Plötzlich entstand gens criant se sont jetes, d’effroi, on arriere, quelques coups eine Panik, die Leute schrien auf und drängten in sichtlicher de feu retentirent au meme moment, quelques sourdes detona­ Angst zurück, gleich darauf knatterten ein paar Schüsse und da­ tions, de grenades h main, a en juger d’apres le bruit. Le zwischen einige dumpfe Detonationen von — wie es dem Klange lumulte devint indescriptible. Tons se jeterent vers les portes nach schien — Handgranaten. Der Tumult war unbeschreiblich. des maisons voisines ou chercherent ä se refugier dans les rues Alles stürzte in die umliegenden Hausiere und suchte in die Quer­ transversales. strasse abzudrängen. Die Vertreter der Bevölkerung versuchen .... En presence de l’attitude menacante de la population, un die Verhandlung noch einmal zu erneuern, was ihnen auch ge­ of/icier francais entreprit directement les pourparlers avec la foule lungen ist. et laissa entrevoir la livraison des armes. On dll que les Franęais se Angesichts der drohenden Haltung der Bevölkerung nahm ein sont declares prets h livrer les armes ä condition qu’elles seraient französischer Offizier unmittelbar die Verhandlungen mit der Hange deposees dans les casernes, sous la gatde de la police de sürete auf und stellte die Auslieferung der Waffen möglicherweise in Aus­ allemande. (Sicherheitswehr). sicht. Wie verlautet sollen sich die Franzosen bereit erklärt haben die Waffen unter der Bedingung abzugeben dass diese unter Obhut der Sicherheitspolizei getrennt von ihnen in die Kasernen ge­ schafft werden sollten.

UN AÜTRE TEVIOIGNAGE

ffiWinWafftEt, 19, ÜWitf! 19». 23, CnSrgBng

MfÄSlMf

Stadien M , maam Jiie feen o&erfc^lcfif^en gnbuftvlebcjlrt.

T ageblatt, 19 aoüt 1920. T ageblalt, Donnerstag den 19. August 1920.

... Maintenańt la cavalerie francaise s’avance pour disperser la Die französische Kavallerie rückte nunmehr vor, um die Menschen­ foule. Malheureusement quelques elements de trouble se trouvent massen auseinanderzudrängen. Leider befanden sich unter den parmi les spectateurs qui se tiennent comme une muraille des Zuschauern, die wie eine Mauer zu beiden Seiten der Friedrich­ deux cötes de laFrederikstrasse, et assaillent vivementles soldals. strasse standen, einige unbesonnene Elemente, die in tätlicher Suivant une cirćonstance qui n’est pas encore bien etablie, un Weise die Soldaten angriffen. Aus irgend einem Umstande, der bis cavalier tire son sabre et frappe dans la foule. C’est le signal de jetzt noch nicht festgestellt ist, griff einer der Kavalleristen zu Passant, bien entendu; la foule excitee se ruait plus pressee vers seinem Säbel und schlug in die Menschenmenge ein. Dies war das la Commandänture. Signal zum Angriff. Selbstverständlich drängten die immer mehr Comme plusieurs personnes essayent de desarmer les soldats erregten Menschenmengen auf die Kommandantur zu. francais, soudain partent des coups de feu.... Als dann auch noch verschiedene Personen versuchten, franzö­ Alors commence une chasse sauvage et chacun cherche son salut sische Soldaten zu entwaffnen, fielen plötzlich Schüsse. dans la fuite. Ilelas, il y a des morts et des blesses. Es entstand ein wildes Jagen und ein jeder versuchte sein Heil L’excitation augmente de plus en plus. Dans la Directionstrasse, durch die Flucht. Es gab leider Tote und Verwundete. un oflicier francais est arrete, la foule essaye de le frapper; grAce Die Aufregung wurde immer grösser. Auf der Direktionsstrasse ä la presence, parmi la foule, de quelques personnes avisees, cet wurde ein französischer Offizier angehalten und die Menschen­ offtcier n’a pas ete tue. A Tangle de la Sedan- et de la Frederik- menge versuchte, ihn zu schlagen. Nur dem Umstande, dass sich strasse, quelques jeunes gens essayent d’arreter une voiture ä unter den Leuten einige besonnene Personen befanden, ist es zu bagages franeaise, et de maltraiter le conducteur et l’escorte. verdanken, dass dieser Offizier von den erregten Massen nicht Quelques personnes ägees arriverent ä temps pour enipecher de tödlich verletzt wurde. Auch an der Ecke Sedan- und Friedrich­ plus graves incidents. strasse hatten einige jüngere Leute versucht, einen französischen Vers huit heufes, quelques personnes so rassemblerent a la Bagagewagen anzuhalten und wollten hier den Lenker des Wagens Frederikplace, profitant de l’excitation de la foule, pour faire und die Begleitmannschaften misshandeln. encore une tentative, et marcher contre les troupes franęaises. Si Einige ältere Herren kamen noch rechtzei'ig hinzu und verhin­ par hasard, un soldal francais se montrait dans un coin de rue, derten weitere Tätlichkeiten. il etait entoure et la foule essayait do s’en emparer. Malheureuse- Gegen 8 Uhr sammelten sich auf dem Friedrichsplatz viele Per­ ment, comme il arrive toujours dans de pareilles manifestations, sonen zusammen, und versuchten unter den erregten Menschen­ une foule enorme de gens dśsoeuvres ot etrangers ä la ville se massen noch einen Keil zu schieben, um gegen die französischen soul trouves la, pour pousser ä la violence. Truppen tätlich vorzugehen. Sobald sich auf irgend einem Strassen­ teil ein französischer Soldat zeigte, wurde er sofort umringt und -die Massen versuchten, sich an ihm zu vergreifen. Leider haben sich hier, wie es bei solchen Anlässen immer üblich ist, eine Un­ masse von auswärtigen arbeitsscheuen Personen eingefunden, die die Bevölkerung der Stadt Kattowitz zu Gewalttätigkeiten immer noch mehr aufreizten.

UNE VICTOIRE A L’ALLEMANDE

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öet icrflGflfien Bötfspotfei

Oberschlesische Volksstimme, le. jcudi 10 aoüt.1020. Oberschlesische Volksstimme, Donnerstag den 19. August 1920.

.... Apres que les pompiers eurent eteint Pincendie, la foule Nachdem die Feuerwehr den Brand gelöscht hatte, drang die penetra dans l’hötel du Comite plebiseitaire polonais. Menge in das Hotel ein, die Akten und Papiere der Polen wurden Tons les dossiers et les documents des Polonais furent jetes dans auf die Strasse geschleudert. Auch eine Reihe französischer Fahnen la rue. On a trouve egälement un lot. de drapeaux francais qu’on a wurden vorgefunden, auf die Strasse geworfen und verbrannt. jetes dans la rue et brüles.

LES TROUPES INT ER A LEI EES SE RETIRENT

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Hr. rn . efo itip ttit 30 premig. Poimetetog, * n 1p. flugußfyao

Oberschlesische Morgen Zeitung, le jeudi 19 aoüt 1920. Oberschlesische Morgen-Zeitung, Donnerstag den 19. August 1920.

.... Tard dans l’apres-midi, on voynit toujours la foule se presser In den Spätnachmittagsstunden sah man immer noch grössere devant la maison du Commaüdement des Troupes d’occupation Ansammlungen vor dem Kommandanturgebäude der französischen franęaises, d’oü ont disparu, clepuis les ćeenements de la nuit pre- Besatzung die nun nach den Vorgängen der letzten Nacht des inter­ cedenle, les drapeaux interallies qui l’ornaient precedemment. alliierten Flaggenschmuckes beraubt ist. Alles in allem genommen En somme, un calme apparent regne partout, mais Fexcitalion eine äussere Ruhe ist eingetreten, aber immer noch zittert die Interieure des heures vecues est. encore latente. Erregung der verflossenen aufgeregten Stunden nach. — 8 —

.... Uu peu apres 6 h. et demie du soir. la Mission francaise Kurz nach 1/2 7 Uhr abends ist. die französische Besatzung mit, toute entiere s’etait retiree a Myslovice, Mann und Maus auf der Strasse nach Myslowitz abgerückt. La Maison du Commandemeiit de la Friedl ichstrasse tut oceupee Ihr Quartier, die Kommandantur auf der Friedrichstrasse, wurde par la Police de Sürete Allemande (Sicherheitspolizei). La Maison von der Sicherheitspolizei besetzl. Das Haus wurde von unseren fut fouillee de haut en bas, mais rien n ’yTut tr.uve. De.la Mission Grünen von oben bis unten durchsucht, aber nichts mehr darin francaise ä Katowice, on ne voit plus aucune' trace, sauf un petit gefunden. Von der französischen Besatzung ist in ganz Kattowitz posle de garde des chemins de fer, que la foule laisse faire, mal- nichls mehr zu sehen, bis auf eine kleine Bahnhofswache, die trotz gre l’etat de siege, comme siloutce qui se passe ne le louchait pas. Belagerungszustandes die Menge gewähren lässt, als ob die ganze La foule qui, malgre l’etat de siege, s’elait de nouveau reunie a Sache sie gar nichls anginge. Die Menschenansammlungen auf der la Friedrichstrasse et ä la place Friedrich, s’est retiree apres le Friedrichslrasse und auf dem Friedrichsplatz, die sich trolz des depart, des Francais et la rue, malgre un peu de nervosile, repreud Belagerungszustandes am Abend wieder gebildel hatten, verzogen son caractere habituel. sich mit dem Abzüge der Franzosen und auf dieser Strasse kehrt, abgesehen von der noch nach zitternden Erregung, so mit Sachtem das gewohnte, alltägliche Bild wieder.

LES ALLEMANDS ALLEG CENT QU’ILS SONT PHOVOQÜES

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B ę a l łU I % . Jiemri! (öc ben cbttföltHfQ* 3nbu|lrlel»älU

Tageblatt, KuenigshncUe, le jeudi 19 aoüt 1920. T ageblatt, Köhigshuctte, Donnerstag den 19. August 1920.

La revue des troupes francaises aurait.du etre evitee. Sans Fieses:Zurschaustellen der Truppen musste vermieden werden, cetle »affe politique, les raeneurs des ouvriers vvauraient pas Ohne diese politische Unklugheit hätten die Arbeiterführer die perdu leur autorite meine sur les elements dotileux qui ont Gewalt auch über d e unsauberen Elemente, die dann den Tumult etc auteurs des troubles. Dans les pourparlers des representants machten, nicht verloren. In den Verhandlungen derGewerkschalts- des ouvriers ayec le colonel-Blanchard, ä 10 h. et demie du soir, führer mit dem Obersten Blanchard in der .Nacht um 1/2 11 Uhr, in oü Fon a expose l’exig.ence, peut-etre pas treś sage au point de den Verhandlungen, in denen die politisch vielleicht nicht recht vue politique, du desarmement de la garnison francaise, le repre- kluge Forderung der Entwaffnung der französischen Besatzungs- sentaul des ouvriers, Kubik, a nettement defini la situation, en truppen gefordert, wurde, beleuchtete der Gewerkschaftsführer faisant remarquer au colonel Blanchard : «Monsieur le colonel,' Kubik haarscharf die Situation mit der Bemerkung an Herrn Ober- vous oubliez que la guerre est dejä lerminee. Vous parlez de votre sten Blanchard : « Herr Oberst, Sie vergessen ganz und gar, dass honneur miütaire, mais vous oubliez que la police de sürete der Krieg zu Ende ist. Sie berufen sich auf Ihre militärische Ehre, allernande peut pretendre ä ce meine honneur (Sicherheitswehr). vergessen aber, dass diese Ehre auch von der Sicherheitswehr für Et cependant vous avez impose, en partie, son desarmement. » sich in Anspruch genommen wird. Bei der. Sicherheitswehr haben Trop de ferments de mecontentement s’etaient amasses dans la Sie aber zum Teil die Entwaffnung durchgedrückt ». population pour que certaines erreurs politiques pussent elre E s lag zu viel Zündstoff in der Bevölkerung, als dass dieser Zünd- supportees. La demonstration se serait, saus aucun doute, passee stoff besondere politische Ungeschicklichkeiten vertragen hätte, ä Katowice dans le calme et avec dignite, si Fon avait renonce Ohne jeden Zweifel wäre auch inKattowitz die Demonstration ruhig de la part du commandemeiit francais ü-toute-ostentation parti- und-würdig zu Ende geführt worden, hätte man seitens der Iran- culiere des troupes. * ' zösischen Besatzungsbehörde auf das ostentative zur Schauslellen Nous rendons justice au colonel Blanchard que, dans tout le der Truppenmasse verzichtet, cours ulterieur des evenements, il s’est inontre tres conciliant Wir wollen Herrn Oberst Blanchard im weiteren Verlaufe der envers les representauts des associations qui s’afforcaient de reta- Dinge sehr gern bestätigen, dass er ein äusserst konziliantes Wesen blir Fordre et le calme. II aurait cependant mieux valu que le gegenüber den Gewerkschaftsführern, die bemüht waren, Ruhe und commandemeiit franęais usät de toute la sagesse politique, et de Ordnung wieder herzustellen, an den Tag legte, aber besser wäre tonte la circonspection que demandait cette situation difficile. es gewesen, es wäre von vornherein auch von der französischen Besatzungsbehörde die politische Klugheit und Umsicht in Anwen­ dung gebracht worden, die diese schwere Situation erheischte. I I . — LES POLONAIS REAGISSENT

APPĘL DU COMITE Compalriotes !

Los militarisles pi'ussiens, ag:ssant de concert avec les socialistes.lesbolclievistes nationauxet les communistes, out conęu le projet de s’emparer mardi dernier de lą Haute-Silesie et se sont jetćs sur la paisible population polonaise et les troupes de l’Entente. C’est sur des ordres venus de Berlin et de Wroclaw (Breslau) q u e s’etait declanche.tout ce mouvement. Cette bandę de crimincls pangermano-socialistes et communistes attaqua non seulementles troupes interalliees, mais encore versa le sang de paisibles citoyens polonais. A Kattowice cetle loui-be, ä la fois hakatiste, socialiste et communiste, commit un crime mons- trueux entre tous, en assassinant avec une sauvagerie inouie, au moment ou il donnait des soins ä des Allemands blesse's, le docteur Andre Mielecki, pralicien polonais bien connu jouissant de 1’estime generale. A Rybnik, un lieutenant de la police verte assassina le mineur Szewczyk el la populace prussienne aidee par la police verte, blessa grievement plusieurs Polonais, A Kattowice, la police aile- mande et les pompiers refuserent obeissance au lieu de remplir leur devoir; la police verte incitait la population aux desordres et dis- tribuait des armes. Pangermanistes chauvins, soeialistes, communistes, fonctionnaires allemands, conspirent touscontre la securite du people polonais. lisle menaćent dans sa vie et dans son bien. 11s jettent impunement en prison et assassinent nos freres. Lorsque les pouvoirs allemands no trempent pas la main dans ces mefaits, ils on restent les speclateurs indulgents. Les bandes allemandes agitent devaut le. peuple polonais la menace de detruire son bien et de reduire en cendresses demeures. Fomentateurs de troubles venus du fond del’Allemagne, directeurs et employes de differentes entreprises industrielles, originaires egalement de provinces lointaines du Reich qui sesont enri- chis ici au prix de l’effort epuisant de notre peuple, privent ce peuple de la condition essentielle de tout travail productif: ils ruinent Pordre et la paix et ferment devant le travailleur les usines et les forges. La grande masse de la population haute-silesienne terrorisee par une minorite composee surtout d’hornmes etrangers ä ce pays, enrichis de notre sueur et de notre labeur, ne permettra pas la perpetuation de cet etat de choses. Nous allons tous reunir nos efforts pour travailler en commun au maintien de la paix et de Fordre, pour mettre un frein aux exploits de ces elements etrangers qui vien- nent fomenter ici des troubles et pour proteger la vie et le hien de nos compatriotes. Nous demandons ä tous les Hauts-Silesiens de former dans chaque village et dans chaque commune des organisations pour la defense des habitants qui s’assigneront la täche de contrecarrer efficacement tous les attentats contre la paix et Fordre publics, de proteger leurs freres contre les attaqnes des bandes" allemandes, de defendre le bien polonais contre les criminels hakatistes-commu- nistes. Ces organisations pour la defense de la population n’auront strictement que ce but — jamais de visees agressives. Elies agiront comme atoujours agi jusqu’ä present la population polonaise qui se bornait A se defendre contre les actes de violence cominis par la minorite alleinande et les fonctionnaires aux ordres de celle-ci. En organisant. celto auto-defense, chacun de nous auräen vue de proteger non seulement sa familie et son propre bien. II sera de notre devoir de nous dresser tous, comme des freres, pour la defense de chacun de nos compatriotes leses dans leurs droits par le sinistre minorite hakatiste-bolcheviste. Travaillons et sachons nous defendre avec calme et prudence. Ne cedons pas sous la menace. Unissons nos efforts, fideles a la devise: Chacun pour tous, tous pour chacun !

Comitt Plehiscilaire Polonais Union des Iravailleurs agricoles el foresliers polonais

W. Kobfantv, Francois M a s k a Parti national ouvrier Union centrale professionnelle polonaise Joseph R o g u s z c z a k Joseph A d a m e c k Parti socialiste polonais Section des mineurs de l'Union centrale professionnelle Joseph B ikiszkilxviez polonaise Association populaire chretienne. Joseph W i e c i i u l a Edouard Rybarz Association professionnelle polonaise Section des metallurgisles de l’Union centrale professionnelle Joseph Rymep, polonaise Union des mineurs polonais Stanislas R v b i c k i

Michel G r a j e k Section des iravailleurs agricoles et foresliers de VUnion centrale Union des melallurgistes polonais polonaise

lgnące S i k o r a Paul F u r g o l Union des cheminots polonais Union des agriculteurs silesiens Jean S t o l a r z Felix K u p i l a s Union des iravailleurs du häliment Union des Sokols polonais en Haute-Silesie

Antoine K o w a l c z y k Michel W o l s k i Joseph D r e z a Union des iravailleurs intellecluels polonais Union des societes de chant [silesiennes Jean L u b o s Michel Wolski — 10 —

COMMENT LES POLONAIS S’APPROVISIONNEKENT EN ARMES

Set* ööeff^IefsMse

ObencMesischer Kurier, 24 aoüt 1920. Oberschlesischer Kurier.

COMBAT HEROIQUE BE L i POLICE DB SORETE ( s ICHERHEITSWEH r ) A MYSŁOWICE. BER HELDEAKAJIPF BER SICUERHF.ITSWEIIR IA MISLOtVlTZ.

.... Le combat a commence a 8 h. du matin et s’est termine ä .... Das Gefecht begann um 8 Uhr morgens und endete 5,50 Uhr 5 h. et demie de 1 apres-midi, apres que les hommes eurent depense nachmittags, nachdem die Mannschaft die letzte Patrone ver­ leurs dernieres cartouches. La garnison se detendait desespe- schossen hatte. Die Besatzung wehrte sich verzweifelt gegen die rement contre des forces superieure's, mais finalement, n’ayanl plus Übermacht, wurde aber schliesslich wegen Munitionsmangels de munitions, elle Cut vaincue. Plusieurs milliers d’ouYriers polo- überwältigt. An dem Sturm auf das Schlafhaus beteiligten sich nais, tres bien armes et equipes, ont pris part ä 1’assaut. La mehrere Tausend polnische Arbeiter, die sehr gut bewaffnet und milice a ete desarmee et tons ceux qui etaient capables de hitler ausgerüstet waren. Die Sicherheitswehr wurde Sodann entwaffnet, ont ete fails prisonniers. Le lieutenant a ete oblige de m archer en und was nicht kampfunfähig war, wurde gefangen genommen und tele des prisonniers en portant le drapeau polonais. der Oberleutnant wurde gezwungen, mit einer polnischen Fahne in der Hand den Gefangenen voranzugehen.

EVENEMENTS DE HOBENLINDK DU 20 AU 21 AOUT. DIE VORGÄNGE IN HQHENLINDE AM 20. UND 21. AUGUST.

EFFROYABI.E COMBAT DE RUF. I.E 21 AOUT. FURCHTBARER STRASSENKAMPF AM 21. AUGUST.

Vendredi depuis le malin des bruits iiiquietants fureut repandus. Am Freitag morgen wurden beunruhigende Gerüchte verbreitet, On parlait de l'occupation des principaux edifices locaux, du projet von Besetzung wichtiger Gebäude im Orte, von der geplanten Er­ d’assassinat de 20 bourgeois partisans de l’Allemagne, inscrits mordung von 20 deutschgesinnten Bürgern, die auf der polnischen sur la liste de mort polonaise, enfin de Piutroduclion des autoriles u Todeskandidalenliste,» ständen und Einführung der polnischen polonaises. On avait envoye au quartier plebiscitaire polonais deux Obrigkeit. Eine Abordnung von zwei Herren wurde nach dem pol­ deputes pour s’entendre au sujet de la formation d’une milice locale. nischen Ortsplebiszit entsandt, um eine Einigung in der Gründung On avait organise cette milice avec 40 membres, dont 52 Polonais einer Ortswehr herbeizuführen. Es wurde eine Ortswehr von et 8 Allemands. L’ensembl.e des representants du parli polonais 40 Mitgliedern, 52 Polen und 8 Deutschen gegründet. Von sämt­ et les chefs du parti s’etäient engages h ne pas user de la terreur lichen Vertretern der polnischen Fraktion und auch von den Führern envers les Allemands. Toutes les armes qui se tiouvaienf en pos­ der polnischen Partei wurde die Erklärung abgegeben, jeden Terror session des habitants ont ete apportees ä la mairie et rendues ä la und die Belästigung der Deutschen zu verhindern. An die gegrün­ milice civique. Les 8 Allemands ont remis leurs armes aux Polo­ dete Bürgerwehr wurden vor dem Gemeindehause Waffen abge­ nais. On a proc.ede ensuite ä la revision des arm es dans ies bara- geben, soweit solche vorhanden waren. Die 8 Deutschen Überhessen quements qui etaient reserves aux Allemands. On y a trouve die Waffen den Polen. Hierauf wurde im Schlafhause eine Haus­ 6 fusils, 15 grenades ä main et 400-500 cartouches. A cette suchung nach Waffen vorgenommen. Es wurden 0 Gewehre, occasion les Allemands qui s’y trouvaient y ont ete tres maltrailes 12 Handgranaten und 400—50(f Gewehrpatronen gefunden. Die par les Polonais qui avaient penetre dans la maison. Le lendemain deutsche Belegschaft wurde von den eingedrungenen Polen schwer !es armes devaient de nouveau etre rendues, mais les Polonais les misshandelt. Am Morgen" sollten die Waffen wieder abgegeben ont gardees. Vers 10 heures, im camion de la police- de sürete werden, was aber die Polen nicht taten. Gegen 10 Uhr führ ein (Sicherheitswehr) partit de Lipine ä (ßeulhen) pour chercher Lastauto der Sicherheitspolizei von Lipine um Proviant nach es provisions __ Beuthen. — 11 — CE QUE EES ALLEMANES lOMMENT “ LA DICTATÜRE POLONAISE”

«ÜBjtfaunwi« *S Sfcnaln. JJr. 95 ©onnertffag t //W.Slapj! 1920 £ t t i t c i g 6 , w i r u n d 1» a

Oberschlesische Landes-Zeitumj, le jeudi 21 aoiil 1920. Ober&chlesi che Landes-Zeilung.

r.OSSIIERG. ROSSBERG.

LA DICTATÜRE DES REPRESENTANTS MUNICIPAUX POŁONAIS. DIKTATIR DER POLNISCHEN GEMEI g EVERTRETER.

La fraction polonaise de la Municipalite a tenn, lundi, une Die polnische Fraktion der Gemeindevertretung hat am Montag seance sans y avoir invite ni le m aire de la ville, ni les membres ohne Hinzuziehung des Gemeindevorstehers und der Mitglieder der du parti allemand, ni ceux du parli social-democrate. Les deutschen Pailei und der sozialdemokratischen Partei eine Sitzung decisions suivantes out etc prises ct communiqnees le-lendemain, abgehalten und in derselben folgende Beschlüsse gefasst, die am rnardi, ä la population par voie d’afflche : Dienstag der Ortsbevölkerung durch Anschlag bekannt gemacht worden sind : 1. Une Milice locale est creee en vue de m aintenir 1’ordre el la I Es wird zur Aufrechterhaltung der öffentlichen Sicherheit securite publique. Kile so compose de 100 homines, el exerce son eine O tisw ehr ins Leben gerufen. Die Wehr besteht aus 1(10 Mann activile jusqu’a un an Ire reglem'ent de la question. M. Francois und bleibt so lange in Tätigkeit, als bis dieser Beschluss in anderer Strencick est nomine Commandant de la Milice. Les m em bres de Weise geregelt wird. Zum Kommandanten wird Herr Franz Strenziok la Milice seront armes avec des armes ä feu. La Caisse municipale gewählt. Die Wehrmannschaften sind mit Gewehren zu versehen. aVancera pour les depenses de la Milice, des sommes destinees ä Die Gemeindekasse schiesst die Entschädigung für die Wehr aut 1’entretien d’une organisation chargee de maintenir 1’ordre et la Kosten der Einrichtung vor, welche die Gemeinde für Aufrecht­ securite publique. erhaltung der öffentlichen Ordnung und Sicherheit zu zahlen ver­ pflichtet ist. 2. Les membres de la Milice porteront un brassard bleu et blanc 2. Die Mannschaften der Wehr tragen am Arme eine mit dem avec un cachet de la Municipalite. Gemeindestempel versehene weissblaue Armbinde. 5.. La Municipalite invite la population k suture les dispositions 5. Die Gemeindevertretung ersucht die Bevölkerung um B efo l­ de la Commission Interalliie, quant aux couleurs et enseignes na­ gung der amtlichen Verjügung betr. die nationalen Farben und tionales. 11 est done defendu de hisser les drapeaux aux couleurs Abzeichen. Es ist demnach verboten, Fahnen in den nationalen nationales et de porter les enseignes nationales. Farben auszuhängen und vaterländische Abzeichen zu tragen. 4. La Municipalite proteste centre I’introduction eventuelle de la 4. Die Gemeindevertretung protestiert gegen die eventuelle Neu­ police de siireli allemande. einführung der Sicherheitswehr. 5. On prie les puissances alliees qu’en oryanisant la police, elles 5. Die verbundenen Mächte werden gebeten, bei Formierung der veuillent bien engager en premier lieu les membres de la police locale. Polizei an erster Stelle Mitglieder der Ortswehr zu berücksichtigen. 0. La Municipalite exige que loules personnes arrivees apres le G. Die Gemeinde verlangt, dass alle nach dem 1. Septem ber 1919 1°' septem bre 1919, et.dont la presence dans la ville est consideree zugezogenen Personen, deren Anwesenheit in der Gemeinde die par la Municipalite comme indesirable, abandonnenl le lieu, une liste Gemeindevertretung für nicht erwünscht hält, den Ort verlassen, des personnes arrivees apres la date sus-indiques doit etre livree der Gemeindevertretung umgehend ein Verzeichnis derjenigen immediatement ä la Municipalite. Personen einzureichen, welche nach dem oben angegebenen Termin zugezogen sind. 7. Les habitants sont invites a maintenir 1’ordre et ä faciliter ä 7. Die Bevölkerung wird zur Einhaltung der Ordnung und Er­ la Milice Faccomplissement do ses fonctions. leichterung bei Ausübung ihrer Pflichten durch die Ortswehr ersucht.

EXPIATION

öet M jölifäjen M fspattei

0 bersch lesisch e Yolksstimm e. Oberschlesische Volksstimme.

REGITS DES ASSASSINAIS ET DES TRIUMPHES POŁONAIS. POLNISCHE KORD- UND S1EGESBEU1C11TE. Le brigadier Janus qui avail arrete le personnel de La maison Der Oberwachtmeister Janus, der die polnische Besatzung des du Comite plebiscitaire polonais — comme on-sait le personnel « Deutschen Hauses », die bekanntlich durch Schiesserei auf — '12 —

en question avait, provoque tout rincidenten tirant sur les paisibles harmlose Deutsche zuerst die ganze Bewegung anfachte, verhaftet Allemands — a ete saisi par les Polonais, hier, ä Bogucice et hat, wurde gestern in Bogutschütz von den Polen angehalten und fusille par eux. Deux autres personneś qui avaient ete accusees erschossen. Auch eine 2. Person, die von den Polen beschuldigt par les Polonais d’avoir pris part au m eurtre du Dr. Milecki out wurde, dass sie sich an der Tötung des Dr. von Milecki beteiligt ete egalement tuees. haben soll, ist ebenfalls erschossen worden.

COMMENT AG ISS AI ENT' (D’APRES LE TEMOIGNAGE ALLEMAND) LES “ RANDES POLONAISES ”

5, SńljrfirttłR. tßrcM SO Vfg.

(CBcrlĄtcpiĄe 3rfie ąjrtfi«) , , Ctflnn b« fojInUKBiottolifiljeu Stiiiftblnnbä für bru äKnlfadimäträli-t Cticrfrfjftficir.t El>ccf^c}icirt v;

'■»UM: •&! ' I Truiirroirtr, beti 10. 3fußn[t 1 KinMUMnnuu Bmhuą ł,-» kł *

Volkswille, jeudi, 26 aoüt lt)20. Volkswille, Donnerslag den 20. August 11)20.

OCCUPATION DE NICOI.AI PAR I.ES POI.ONAIS. NIKOL VI — DOf II BESETZT!

Notre correspondant nous ecrit : Lorsque dimanche matin tout Unser Mitarbeiter schreibt uns : Nachdem nach den Vorfällen am s’etait calme apres les evenements de samedi, les Francais se sont Sonnabend sich wieder Sonntag früh alles beruhigt hatte, rückten subitement retires et avec eux s’est aussi retiree la police de plötzlich zu Mittag die Franzosen ab, mit denen auch die Sicher­ surete. Elle est partie dans la direction de Katowice et a ete heitspolizei abrückte. Sie zog in der Richtung nach Kaltowitz ab desarmee, cornme nous Pavons appris plus tard. Des que la ville und wurde, wie wir später erfuhren, entwaffnet. Nachdem die Sladt fut libre, des ouvriers armes afftuerent a Nicolai des localites voi- frei war, rückten bewaffnete Arbeiter von den umliegenden Ort- sines. II n’y a pas eu d’incidents, car la population a ete assez schaflen plötzlich in Nikolai ein. Zu Zwischenfallen ist es nicht sage pour ne se meter de rien. Un officier italien apparut aussi et gekommen, weil die Einwohnerschaft vernünftig genug war, sich ordonna, du balcon de I’Hötel de Tille, de nettoyer la place et les nicht einzumischen. Beim Eintreffen am Ring erschien auch ein rues; les homines armes ont suivi cet ordre. Bientöt apparurent italienischer Offizier, der vom Balkon des Rathauses herab befahl, les conseillers municipaux et aussi les chefs des Polonais qui se den Ring und die Strassen frei zu machen, was auch von den Leuten sont retires apres d’assez longs pourparlers, en gardant les armes, mit Waffen befolgt wurde. Auch erschienen sofort die Stadtver­ mais sans causer de dommage. A 7 heures du soir a eu lieu une ordneten, ebenso die Polenführer, und nach längerem Verhandeln seance publique du conseil municipal, ou t’on a decide la creation rückten sie wieder geschlossen mit der Waffe ab, ohne Schaden d’une garde civique, qu’on reclamait deja depuis longtemps. 11 angerichlet zu haben. Abends um 7 Uhr fand dann wieder eine n’est arrive aucun incident et lundi, aussi, tout a ete calme, öffentliche Sitzung der Stadtverordneten statt, wo nun doch die malgre que les grevistes polonais etaient tous dans les rues. On Gründung einer « Bürgerwehr » beschlossen wurde, nach der man pouvait facilement rem arquer que l’affaire de Nicolai avait ete schon so lange gerungen hat. Zu Zwischenfällen ist es nicht mehr conduite du dehors et que les homines obeissaient ii des indica­ gekommen, auch am Montag ist alles ruhig geblieben, trotzdem die tions precises; il en est de menie pour la garde civique, et il est streikenden polnischen Arbeiter alle in der Stadt erschienen waren. evident que tout le plan avait etc trace ä ITlötel Lomnitz. (L’llötel Man konnte recht beobachten, dass die ganze Sache von Nikolai aus Lomnitz est le siege du Comite plebiscitaire polonais ä Bytom.) geleitet wurde und die Leute alles auf genaue Weisung ausführten; auch die « Bürgerwehr » wird von ihnen geleitet und der ganze Plan ist scheinbar schon lange im Hotel Lomnitz ausgeheckt worden.

UN RANDITISME ETONNAINT er

Oberschlesischer Kurier, 26 aoüt 1920. Oberschlesischer Kurier, den 26. August 1920.

LES PCLOHAI3 A GEORGENBEKG. DU! POLEN IN GEORGENBERG.

On nous ecrit de Georgenberg, cercie de Tarnowice : Aus Georgenberg, Kreis Tarnowitz, schreibt man uns : Samedi, dans le courant de l’apres-midi, notre petite ville de Am Sonnabend wurde im Laufe des Nachmittags unser Städtchen - 13 —

Georgenberg fut occupee par des insurges polonais armes. Tont Georgenberg von bewaffneten polnischen Insurgenten besetzt. Es d’abord on a occupe l’Hötel de Ville et on y a hisse le drapeau wurde zunächst das Rathaus besetzt uni hier die polnische Fahne polonais, apres quoi quelques-uns de ces hommes armes ont gehisst, worauf einzelne Bewaffnete das Postgebäude und die Stadt­ occupe ntolel des Postes et les sorties de la Tille. Des groupes de ausgänge besetzten. Sämlliehe nach oder aus der Stadl Gehenden, passants qui quittaient la ville ou bien y arrivaient, et surtout les vor allen Dingen aber als deutsch bekannte junge Leute wurden jounes gcns connus pour leur esprit nationalistc allemand, nach Waffen durchsucht. Die Tätigkeit der Insurgenten beschränkte elaient fouilles pour voir s’ils ne portaient pas d’armes. b’aclivite sich am Sonnabend nachmittags und abends auf Haussuchungen des insurges, s’est bornee, samedi apres-midi et le soir, aux nach bei sämtlichen als deutsch bekannten Familien und auf die visiles domiciliaires dans les families connues comme allemandes, Entwaffnung des Wachtmeisters Anders. Teilweise benahmen sich et au desarmement du sergent Anders. La conduite des insurges die Insurgenten korrekt. Jedenfalls suchen sie hierdurch sich die etait plutöt correcte. lls chercliaient evidemrnent ä gagner les Sympathie der deulsch denkenden Bevölkerung zu erwerben. Die sympathies des habitants dont l’esprit etait allemand. La nuit du Nacht vom Sonnabend zum Sonntag verlief ruhig. Am Sonntag vor­ samedi au dimanche a eie calme. Le malin du dimanche a ete mittag dasselbe Bild-wie Sonnabend nachmittag. In der Stadt selbst, semblahle au soir precedent. Dans la ville meine, ä l’HiTtel de Ville, am Rathaus, bei der Post und an den Stadtausgängen die bewaff­ a la poste et ä toutes les sorties de la ville, des insurges armes neten Insurgenten, jeden passierenden jungen Mann nach Waffen fouillaient tout jeune homme qui passait. durchsuchend. Dans le courant de l’apres-midi les insurges ont accompli leur Im Laufe des Nachmittags vollbrachten die Insurgenten die erste premier acte lieroique. Malheureusement le sang y a coule aussi. Heldentat. Leider ist dabei auch Blut geflossen. Einem polnischen Les insurges, jouant avec les armes, onl tue, sans doute par Bürger wurde eine nach der Weide geführte Kuh, wahrscheinlich megarde, dans la prairie, la vache d’un bourgeois polonais. Vers une aus Versehen, von den mit Gewehren spielenden Insurgenten er­ heure, environ quinze hommes apparurent ä la gare et firent des schossen. Um etwa I Uhr erschienen zirka 15 Mann am Bahnhof visites domiciliaires chez les employes en chcrchant les armes. und hielten bei den Beamten Haussuchungen nach Waffen ab, Aus­ Les exces se sont arretes lä. Lundi, de nouveau une vingtaine schreitungen unterblieben hierbei. Am Montag vormit tag erschienen d’hommes firent leur apparition au train de 11 h. 20, aliant ä wiederum zirka 20 Mann zu dem um 11,20 Uhr nach Kattowatz fah­ Katowice et chercherent ii empecher les voyageurs de continuer renden Zuge am Bahnhof und versuchten die Passagiere an der leur chemin. Apres avoir commis des actes de violence sur la per­ Weiterfahrt zu hindern. Nachdem sich die Insurgenten an dem sonne du chef du train et apres avoir menace le chef de gare, diensttuenden Fahrdienstleiter tätlich vergangen und den Bahnhofs­ les insurges, n’ayant rien obtenu, se sont retires. Beaucoup vorsteher bedroht hatten, zogen sie unverrichteter Sache wieder d’habitants d’origine polonaise, mais d’esprit allemand, avaientdejä nach d’-r Stadt ab. Ein grosser Teil von Geburt polnischer aber des samedi pris la fuite hors de la ville. deutsch denkender Georgenberger Bürger ist bereits am Sonnabend Nous autres, bourgeois allemands, qui demeuro'ns encore ici, geflüchtet. nous demandons a la Commission interalliee : la decision de Wir hier hoch in Georgenberg wohnenden deutschen Bürger fragen la Commission interalliee concernant la reddition des armes n’est- die Interalliierte Kommission an : Wo bleibt die Befolgung des Auf­ elle pas applicable ä ces bandits? rufs betreffend Ablieferung von Waffen seitens der Banditen?

CE QUE LES ALLEMANDS NOMMENT “ UNE INSOLENCE SANS PARI-.ILLE

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Generalanzeiger für Schlesien und Posen, 26 aoüt. General Anzeiger.

« u n e i n s o l e n c e SNNs pAUEiLLE t), c’csl de l’avis du journal precile, Die GrcnzzeUung vom 24. August 1920 brachte folgende Resolu­ la resolulion suivante prise ä la reunion du Couhle plebiscitaire tion der Versammlung polnischer Plebiszit-Komitees des Kreises polonais du cercie de Ralibor, ä la date du IO aoüt 1020 : Ratihor am 19. August 1920 : « Nous, les representants de la population polonaise du cercie de Wir von der polnischen Bevölkerung des Kreises Ralibor ge­ Ralibor, reunis le 10 aoüt dans la salle Strzecha ä Balibor, wählten Vertreter, versammelt am 19. August 1920 im Saale der aifirmons : • « Strzecha » zu Ratihor, stellen fest : 1. Que le bandilismo allemand s’etend de plus en plus eltron- 1. Immer frecher herrscht d a s deutsche Banditenwesen im poli­ tement dans la vie politique de noire cercie el que les altaques tischen Lehen unseres Kreises, und es mehren sich von Tag zu contre notre population polonaise se multiplient de jour en jour Tag in erschreckender Weise die Überfälle auf unsere polnische d'une facon plus alarmanle. Bevölkerung. 2. Que les altaques sont enlreprises non par des individus isoles 2. Die Ülvrf.ille werden nicht n u r durch einzelne Personen, mais par des Landes de criminelsj completement organisćes. sondern durch ganze, gut organisierte Verbrecherbanden ausge­ führt. 5. Que les autorites et les Organes de la police restent pour la 5. Die I olizeibehürdeu und deren Organe verhallen sich meistens plupart passifs en face de ces crimes; de plus, assez souveni passiv im Verfolgen dieser Verbrecher, nicht selten aber leisten sie memo, la police prele son aide ä Factivilesecrete dela conspiralion Hilfe d e r unveranlworllichcn Arbeit der nalionalbolschewistischen naliono-bolchevisle allemande. Verschwörung. 4. Que la Commission interalliee el ses organes qui ne con- 4. Die Interalliierte Kommission und deren Organe, die den naissent pas suflisamment la brutalite du caractere prussien, ne brutalen Geist eines Deutsch-Preussen nicht genügend kennen, — 14 — prelent pas assez de protection aux Polonais persecutes et mal- leisten ungenügende (lilie den verfolgten und vergewaltigten traites. Polen. Ayant constate ce que nous venons d’exposer, nous sommes Nachdem wir obiges festgestellt haben, sind wir zu der festen arrives a la conviction qu’en presence des violences et de la Überzeugung gekommen, dass wirangesichls der deutschen Gewnlt- terreur allemande nous ne pouvöns plus souffrir plus longtemps und Terrormittel diese Verhältnisse weiterhin nichtdulden können. les conditions actuelles d’existeiice. Notre honneur national, le Unsere Nationalehre und die. Besorgnis um die bedrohte eigene souci de notre bien et de la vie de nos concitqyens, tdujours Habe, sowie das Leben unserer Mitbürger, vor allem aber die Sorge menacee, et surtout le souci du bonheur et de la tranquillite du- um das Glück und die Ruhe des heiligen Landes unserer Väter, das pays sacre de nos ancetres, que nous no voulons pas abandonner wir dem preussisch-bolsehewistischen Gesindel nicht freigeben, a la canaille prusso-bolcheviste nous obligent a nous aider seuls haben uns veranlasst, Selbsthilfe und Genugtuung zu schaffen. ä nous rendre justice. Nous ne ferons rien pour offenser les sen­ Wir wollen wie bisher alles unterlassen, das die Gefühle der wenigen timents des peu nombreux elrangers qui demeurent sur notre auf unserer Erde wohnenden Fremden verletzte, zugleich aber terre, mais nous sommes aussi obliges d'avertir que notre pa­ müssen wir ausdrücklich warnen, dass die von uns bisher streng­ tience, trop eprouvee, commence ä s’epuiser. Si la population slens bewahrte Geduld zu Ende ist. Im Falle, dass die deutsche allemande devait continuer l\ nous provoquer et a nous offenser, Bevölkerung uns noch weiterhin reizen und verletzen wird, so nous autres Polonais, nous aurions le ivgret de repondre a la werden wir Polen uns zü unserem tiefsten Bedauern gegen Gewalt violence et de la reprimer, jusqu’a ce (|iie- nos concitoyens alle- wehren und es nicht unterlassen, bis unsere deutschen Mitbürger mands changent leur attitude et nous rendent possible la vie ihre bisherige Haltung wechseln und uns ein Zusammenleben in commune enpaix et bonne intelligence. Friede und Eintracht ermöglichen.

CK QUE LES ALLEMANDS EINTENDENT PAR LES PERSECUTIONS POLONAISES

äh'Drfüui tilcft. ficrina bob SPhlt- ®»t*lf»rn, 179. ?«lir*an«. v S O « . H K ä U ö S »rtól«, ®ieB«Joa, 34. 1 930

Schlesische Zcilung, 24 aodt 1920. Schlesische Zeitung.

IN POLNISCHER GEWALT. SOOS LA DOMINATION POLONAISK.

Autant qu’il apparait des informations recues jusqu’a midi, lout Soweit sich aus den bis heute mittag vorliegenden Meldungen le cercie de Rybnik ä l’exception de la ville de Rybnik, tout le ergibt, sind der ganze Kreis Rybnik ausser der Stadt Rybnik, der cercie de Pless avec la ville de Piess, le cercie (district) de ganze Kreis Pless mit der Sladt Pless, der Landkreis Kattowitz, der Katowice, de Bytom (Beulhen) et de Tarnowice se trouvent com- Landkreis Beulhen und der Landkreis Tarnowitz durchweg in pol­ pletement entre les mains des Polonais. Les villes de Gliwice, nischen Händen. Die Städte Gleiwitz, Kattowitz, Beulhen, Königs­ Katowice, Bytom (Reuthen), Koenigshuette, etc., torment jusqu’ä bülte usw. bilden zur Zeit noch ruhige Inseln. Aus den besetzten present de paisibles Hots. Les Polonais entreprennent, des localites Teilen unternehmen die Polen ständig Vorstösse nach diesen Orten. öccupees par eux, de continuelles attaques contreccs lieux. ln den besetzten Gebieten wurden heute Maueranschläge in Hans les lieux occupes on afflche aujourd’hui sur les murs deutscher und polnischer Sprache angeschlagen, in denen zur Pappel ä la population, en polonais et en allemand, pour organiser Bildung von Selbstschutz-Komitees aus der heimischen ortsansäs­ des- comites d’ordre public formes des habitants indigenes. Les sigen Bevölkerung aufgefordert wird. Die Führer dieser Komitees chefs de ces comites s’engagent ä maintenir Pordre et le calme verpflichten sich, mit allen ihnen zu Gebote stehenden Mitteln für par tons les moyens qu’ils auront ä leur disposition et ä chercher die Aufrechterhaltung der öffentlichen Ruhe und Ordnung zu sorgen la reprise du travail. Les reunions de plus de 5 persounes sont und die Wiederaufnahme der Arbeit in den Betrieben in die Wege interdites. Les armes et les munitions se trouvant enlre les zu leiten. Ansammlungen von mehr als fünf Personen sind ver­ mains de la population doivent etre immediatement livrees. Les boten. Sämmlliche Waffen und Munilion sind sofort abzugeben. restaurants ferment ä 6 heures du soir. La vente des boissons Gasthäuser abends um 8 zu schliessen. Der Verkauf von alkoho­ alcooliques esf interdite. Toutes les personnes domiciliees dans lischen Getränken ist untersagt. Alle nicht ortsansässigen Per­ les lieux et arrivees dans les 5 derniers mois sont obligees de sonen, die in den lelzten drei Monaten zugezogen sind, müssen se presenter immediatement au poste de garde. Les particuliers ne sich in der llauptwachstelle sofort melden. Privatpersonen dürfen doivent pas sortir dans la rue ä partir de 8- h. et demie du soir sich von 8 1/2 Uhr abends bis 4 Uhr morgens ohne Ausweis auf jusqu’ä 4 heures du matin sans papiers d’identite. Le pillage et au­ den Strassen nicht sehen lassen. Auf Raub, Plünderung sowie tres delits similaires sont passibles de la peine de m ort. Tous les ähnliche Verbrechen steht Todesstrafe. Alle Beamte der öffentlichen employes des services publics, ä Pexception des anciens membres Dienststellen mit Ausnahme der bisherigen Polizeiorgaiie und der de la police et de la gendarmerie, sont invites ä reprendre leurs Gendarmerie werden aufgefordert, ihren Dienst in der bisherigen fonctions comme auparavant. Ges dispositions sont signees par le Weise aufzunehmen. Unterzeichnet sind diese Befehle von den comite local d’ordre public et datees du 21 aoüt 1920. Selbstschutz-Komitees des betreffenden Ortes, datiert vom 21. Au­ Ges comites d’ordre public ne sont rien d’autre que les-autorites gust 1920. polonaises qui sevissent contre les Allemands. Diese Selbstsehutzkomilees sind nichts anderes als polnische Behörden, die mit grösster Strenge und Rücksichtslosigkeit gegen die Deutschen vergehen. 15 —

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Oberschlesischer Kurier, 26 aoüt 1920. Oberschlesischer Kurier.

POLNISCHE ORTSWEHR IN ROSSBERG. JI1I.ICE LOCALE POLONAISE A ROSSBERG.

Des affiches jaunes out an nonce ä la population locale im Gelbe Plakate verkünden der Ortsbevölkerung einen Beschluss arret du conseil municipal, pris ä l’insu du maire et du parti der Gemeindevertretung, der von der polnischen Fraktion unter allemand de la municipalite, concernant l’inslitution d’une Ausschluss des Gemeindevorstehers und der deutschen Parteien milice locale, composes de 160 hommes. Cette decision, prise gefasst worden ist und sich mit der Einsetzung einer 160 Mann dans une seance lundi dernier, dit, ce qui suit : starken Ortswehr befasst. Der Beschluss, der in einer am Montag Les 7 premiers articles sont deja cites a propos d un article abgehaltenen Sitzung gefasst wurde, hat folgenden Wortlaut : paru dans VOberschlesische Landeszg, du 20 aofd 1920. Wie verlautet, sollen die Mannschaften der Ortswehr täglich mit 11 y est dit en outre que les hommes de la milice doivent etre 40 Mark enlschädigt werden, wodurch der Gemeindekasse eine indemnises h raison de 40 marks par jour, ce qui fait pour la caisse Ausgabe von 6400 Mark jeden Tag erwächst. In 10 Tagen erhöht municipale une depense journaliere de 0 400 marks. Pendant sich diese Ausgabe auf 64000 Mark, in einem Monat aut rund 10 jours cette depense montera a 64 000 marks et pendant un 200 000 Mark, die von den Steuerzahlern aufzubringen sind. Diesen mois juste ä 200 000 marks, que les contribuables auront ii payer. werden aber noch mehr die. Augen aufgehen, wenn ihnen die Leurs yeux s’ouvriront grands quand on leur aura presente le Rechnung über die Kosten der gegenwärtigen Ortswehr, die sich comple pour I’entrelien de la milice actuclle qui se compose encore in der Mehrzahl aus halbwüchsigen Burschen zusammensetzt, prä­ pour la plupart de gamins. Lorsque, il y a quelque temps, les sentiert wird. Als die Beamten der Gemeindeverwaltung kürzlich employes municipaux avaientdemande une augmentation, les repre- um Aufbesserung ihrer Bezüge bei der Gemeindevertretung vor­ sentants polonais de la municipalile n'avaient point d'argent pour stellig wurden, halte die polnische Fraktion der Gemeindevertretung eux. Ms avaient, au contraire, decide que mfime I’augraentation für diese Zwecke kein Geld übrig. Sie hatte sogar beschlossen, dass die Besatzungszulage den Rossberger Gemeindebeamten wieder accordee ii cause de I’occupation leur serait reiiree. abgefordert werden sollte.

1. Siehe. Ob. d l Oberschi LandeszUj. v. 25 Aug.

LES POLONAIS HEAGISSENT

F. 48. - Wt.i i8S

„gąwigttwBwiCt!; ätmnin'- mł.nSw.awi.stt

Greiiz-Zeitung, 5 septembre 1920. Grenz-Zeitung, 5. September 1920.

La foule allemande ä Katowice a cause pendant une nuit ä ses In Kattowitz hat deutscher Pöbel in einer Nacht polnischen concitoyens polonais pour plus de 6 millions de dommages que la Mitbürgern einen Schaden von über 6 Millionen Mark verursacht, ville de Katowice devra payer. La participation des agents de la den die Stadt Kattowitz wird bezahlen müssen. An dem Sturm auf police « verte » (police de surete allemande) ä l’attaque du siege das Polnische Plebiszitbüro in Kattowitz haben sich auch Beamte du Comite plebiscitaire polonais est inconlestablement etablie. der grünen Polizei beteiligt was einwandfrei feststeht. La population polonaise avail rent jusqu’ä present avec calme la Die polnische Bevölkerung hat es bis dahin ruhig aufgenommen, nouvelle de l’attaque contrę les Bureaux plebiscitaires polonais ä als die polnischen Plebiszitbüros in Oberglogau, Kosel, Oppeln, Oberglogau, Kozie, (Oppeln), et de l’Hötel Lomnilz Lublinitz, das Hotel Lomnitz in Beuthen gestürmt und als in ä Bytom, et la nouvelle de la destruction des imprimeries polo­ Oppeln polnische Druckereien vernichtet wurden. Die polnische naises ä Opole (Oppeln). La population polonaise n’a pas reagi Bevölkerung hat auch nicht vergolten, als in Leobschütz polnische quand, ä Leobschütz, des concitoyens polonais furent assaillis, Mitbürger überfallen wurden, als in Gogolin die Apotheke gestürmt quand une pharmacie ä Gogolin avail ete attaquee et quand wurde und dergleichen mehr. d’autres exces furent commis. Ce soul les horribles evenements de Katowice auxquels la police Die furchtbaren Ahrfälle in Kattowilz, zumal dort Beamte der de sürete allemande avait pris part ou, au moins, qu’elle n’a point Sicherheitswehr mithalfen oder alles gewähren Hessen, hat eine einpeches, qui ont eu pour consequence le soulevement de la popu­ Erhebung der polnischen Bevölkerung zur Folge gehabt, die sich lation polonaise, soulevement qui s’esl etendu ä plusieurs districts. auf mehrere Kreise ausgedehnt hat. Mitursache war auch, dass — 16 —

Ce qui y a' encore contribue c’est que persotine jusqu’ä present wegen der Cberlalle auf die Polen niemand bisher bestraft wurde, n’avail ete puni pour les atlaques contre les Polonais, mais qu’au dass man aber gegen die Polen, die ihre Haut schützen, wie gegen contraire, on a agi avec la plus grande severite, et avec une Dr. Potempa mit aller nur denkbaren Schärfe und unnötiger rigueur inutile envers les Polonais qui defendaient leurvie, conune Strenge eingegriffen hat. par exemple le Dr. Potempa.

UN REGIT IMPRESSIONNÄNT

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Grent Zeitung, 5 sept. Grenz-Zeitung, 5. September.

M. le contröleur de l’arrondissement a convoque, dimanche, la Am Sonntag liess der Herr Kreisköntrolleur die Sicherheitswehr police de sürete de Nicolai et de Pless reunis. Tonte la population in Nicolai und Pless zusammen ziehen. Die ganze Bevölkerung war etait pleine de gravite. Partout regnait la joie d’avoir enfin acquis in gehobener Stimmung. Ungeheure Freude herrschte über die la liberte et ,1’egalite des droits. Sponlanement des detachements endlich errungene Freiheit und Gleichberechtigung. Selbständig des habitants de l’endroit se sont formes pour defendre la popula­ bilden sich Abteilungen aus den Beihen der Einwohner, die die tion en cas d’une attaque allemande. L’ordre etait parfait. Lundi Bevölkerung vor einem evtl. deutschen Überfall verteidigen wollen. arriva M. Korfanty, commissaire plebiscitaire, et intervinl en vue Überall herrschte vorbildliche Ordnung. Montag traf hier der Ple­ d’arnener une liquidation pacifique du conflit. M. le contröleur de biszit-Kommissar Herr Korfanty ein und intervenierte, um eine l’arrondissement a convoque ä cet effet, apres-midi, une commis­ friedliche Erledigung des Konlliktes herbeizuführen. Nachmittags sion, composee de trois Polonais et de trois Allemands. Le general berief der Herr Kreiskontrolleur zu diezem Zwecke seine Kommis­ Gratier arriva lui-meme a la nouvelle que les insurges se diri- sion, die sich aus 5 Polen und 5 Deutschen zusammensetzte. Selbst geaient sur la ville. On a envoye des messngers pour arreler les Herr General Gratier war hier auf die Nachricht, dass die Insur­ insurges. La rencontre ä eu lieu a Zankowice. M. le major et ait accom- genten auf die Stadt heranziehen, hergekommen. Man schickte pagne de son aide de camp,du president du Comite plebiscitaire polo­ Boten aus, um die Insurgenten aufzuhalten, Herr Major Caricati nais, de KendziordeM. Mildner, avoue, de M. le Directeur de la ban- würde kommen, und die Wünsche der Insurgenten selbst anhören, que Szopa et de 1’archipretre Kapica. La Commission arriva an hois Die Begegnung fand in Jankowitz statt. Den Herrn Major beglei­ ä l’endroit indique, mais ne vit d’abord personne, lorsque tout a teten sein Adjutant, der Vorsitzende des Polnischen Plebiszilkom- coup, ä 40 metres devant elle, deux insurges sortirent de la forfet mitees Herr Kendzior, Herr Bechtsamvald Mildner, Herr Bank­ et firent signe d’arreter 1’automobile. M. le major Caricti demand,i direktor Szopa und der Erzpriester Kapicka. Die Kommission traf im le chef, tin jeune ouvrier mineur sortit du bois, le fusil sur I’epaule Walde an der bezeichneten Stelle ein, sah aber niemanden, als M. le Major lui demande ses conditions: « Nous demandons ce que plölzlich 40 Meter vor ihr 2 Insurgenten aus dem Walde hervor­ les ouvriers polonais out demande dans leur expose et, avant tout, traten und ihnen durch Zeichen zu verstehen gaben, das Automobil le renvoi immediat de Pless de la police de sürete allemande ». anzuhalten. Herr Major Caricati frägtnach dem Anführer. Aus dem M. le major Caricali accepte ces conditions. Quant an resle, il promet Walde tritt ein junger Pergarbeiter mit dem Karabiner auf der de 1’exposer ii la Commission iuleralliee ä Opole et de l’appuyer, Schulter. Diesen fragt nun der Herr Major nach den Bedingungen : mais il exige la deposition immediate des armes. Le chef repond « Wir fordern das, was die polnischen Arbeiterverbände in ihrer que ce ne serait pas honorable; les armes seront deposees apres Erklärung gefordert haben, vor allen Dingen die sofortige Entfer­ le retour des representants de la commune et rendues sous lecon- nung der Sicherheitspolizei aus Pless », war die Antwort. Diese tröle deshom m es de conflance. M. le Major demande si ses hommes Bedingung nimmt Herr Major Caricali an. Die anderen verspricbl lui obeissent. Le chef sourit et, ä son signal, de tous les cöles de la er der Interalliierten Kommission in Oppeln vorzulegen und zu foret se reunissent instanlanement les insurges qui etaient dissi- empfehlen, fordert aber, die Waffen sofort niederzulegen. Der inules dans le tailiis. Un bref com mandement et les insurges Anführer erwidert, dass dies nicht ehrenvoll sei, die Waffen würden forment une longue ligne. Le chef fail un rapport militaire, apres sie erst nach der Rückkehr bei den Gemeindevorständen unter quoi on presente les arm es; M. le Major passe, avec la Commission, Kontrolle vertrauter Leute abgeben. Herr Major fragt, ob ihm seine devant tont le front. 11 y avait lä des jeunes et des Vieux, des Leute gehorchten, der Anführer lächelt darüber, gibt ein Zeichen, hommes aux cheveux blaues et des hommes au visage de gamin, worauf von allen Seiten aus dem Walde die Insurgenten, die durch le pere ä cöte du fils, tons dans une altitude droite et strictement Vorhut gut gesichert waren, sich zusammenrolteten. Ein kurzes militaire. Apres la revue le chef communiqua ä ses hommes le Kommando, die Insurgenten bilden eine lange Linie. Der Anführer resultat des pourparlers. Une exclamation retentissante a eie la gibt einen militärischen Rapport ab, darauf werden die Gewehre preuve du consentement et de la solidarite. Ensuite un «vivat» gewandt präsentiert, Herr Major Caricali gebt mit der Kommission retentit en l’honneur de l’Entente. Prennent encore la parole die ganze Front ab. Da waren Alte und Junge, Männer mit grauen M. J’ayoue Mildner, Parchipretre Kapica et encore une fois le major Haaren und Knabengesichtern, mancher Vater neben seinem Sohne, Caricati. Des acclamations s’elevent encore en l’bonneur de la alle aber in gerader und militärischer Haltung. Nach der Besich­ Pologne et du major Caricati et la Commission relourne ä Pless. tigung gab der Anführer seinen Leuten das Ergebnis der Verhand­ lungen bekannt. Ein donnernder Ruf war der Beweis der Ein­ willigung und Solidarität. Jetzt wird ein Hoch auf die Koalition ausgerufen. Es ergreifen noch das Wort Rechtsanwalt Mildner, der Erzpriester Kapica und zuletzt noch Herr Major Caricati. Es werden noch Hochrufe auf Polen und auf Herrn Major Caricati ausgerufen, worauf die Kommission nach Pless zurückkehrt. III. — LES ALLEMANDS BATTENT EN RETRAITE

CE QU’ILS FONT QFANI) ILS SE SEMENI EN MAJORITE

Hf. lit. S ittitlpttit 30 Pfennig. - Donnerstag, den 19- 7iaguß I950

Oberschlesiche Morgen-Zeitung, le 25 aoüt 1920. Oberschlesische Morgen-Zeitung, 25. August 1920.

LEOBSCIIUETZ. I.EOBSCUUTZ

(I L’agitation qui s’etaitelevee dans la region industrielle par suite Die Erregung, die im Industriebezirk durch die Vorfälle der letzten des evenements des derniers jours, a trouve son echo dans notre Tage entstanden ist, hat ihre Wellen bis in unsere sonst so ruhige tranquille ville elle-meme. Cette agitation s’est repandue surtout Stadl getragen. Die Verbreitung dieser Stimmung geschah haupt­ gräce aux refugies qui arrivaient des regions menacees par les sächlich durch Flüchtlinge, die aus den von den Polen bedrohten Polonais, et gräce aussi aux ouvriers arraches de leur travail par Bezirken hierherkamen, und durch Arbeiter, welche durch den la terreur polonaise et revenant dans leurs foyers, [/indignation Terrorismus der Polen in ihrer Beschäftigung gehindert wurden de ces nouveaux venus contrę la conduite des Polonais s’est und in ihre Heimat im hiesigen Kreise zurückkehrten. Die Empö­ commüniquee a la population locale, s’augmentant encore par des rung all dieser Ankömmlinge über das Verhalten ist gross, und sie bruits exageres. Cette irritation a eu pour resultat qu’une fou’e teilte sich, durch übertriebene Gerüchte vergrössert, auch den de 150 personnes environ, ayani pmetre dans la gare d’expedition hiesigen Volkskreisen mit. Aus dieser Erregung heraus geschah es, a reclame les caisses gui contenaient les documents que le comile dass vorgestern vormittag eine Schar von etwa 150 Personen in die plebisciiaire polonais local, etabli ici, voulait eloigner. Les caisses Güterabfertigung eindrang und die Herausgabe einiger Kisten er­ ont ete brülees avec leur contenu devant la gare. Ensuite le people zwang, in denen das hiesige polnische Plebiszitkommissariat, das se jeta vers la maison d’expedition Peschke et Groeger et voulut seine Tätigkeit hier eingestellt hat, seine Akten nach auswärts chercher des munitions qu’on croyait cachees dans les depots. Les schaffen wollte. Die Kisten wurden mit ihrem Inhalt vor der Güter­ rećhercheś sont, nalurellement, restees vaines. » abfertigung verbrannt. Dann drang der Volkshaufen in das Gehöft der Bahnspeditionsfirma Peschke und Groeger und wollte die Lager­ räume nach angeblich dort verborgener Munition durchsuchen.

UN ACTE SAUVAGE ET GROSSIER

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Volkswille, le jeudi 20 aoüt 1920. Volkswille, Donnerstag den 26. August 1920.

Ln acte sauvage et grossier fnt commis hier ä Oppeln par des Eine rohe und dumme ,Tat verübten Überpatrioten gestern in patriotes ultra-nationalistes. line deputation d’ouvriers polonais Oppeln. Eine Abordnung polnischer Arbeiter hatte sich zum General s’etait rendue aupres du general Le Bond pour lui exposer ses Le Rond begeben, um diesem ihre Wünsche vorzutragen. Als sie voeux. Au retour, ces hommes furent attaques par des nationa- zurückkamen, wurden sie von « Auchdeutschen » überfallen und listes allemands et tellement malmenes que le contremaitre des so geschlagen, dass der Bergarbeiterführer Riemer den Verhand­ mineurs, Rymer, n’a pas pu assister aux debats de l’apres-midi ä lungen in Kattowitz am Nachmittag nicht beiwohnen konnte. Katowice. Das ist eine bodenlose Gemeinheit, für die kein Wort der Ver­ C’est une lächele qu’on ne saurait eondamner Lrop severement. urteilung zu scharf ist. LES ALLEMANDS A OPOLE

9?r, 15K8. igi ggüniaa, w ]92il icröfttrßfticJTfdie • na. Cfl^trc«Mą'.

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W anderer, 28 aoüt. W anderer, 28 aoüt.

V agitation ó Opole conlinuait encore jeudi dernier. Des patrouil- Die Erregung in Oppeln hielt auch Donnerslag weiter an. Durch les d’habilants eriginaires du pays parcourent continuelłement die Stadt streifen fortwährend Patrouillen Ortsansässiger und über­ la ville et surveillent surtout le inouvenient des yoyageurs aux wachen namentlich bei ankommenden Zügen den Fremdenverkehr. trains qui arrivent. Des que 1’agitateur polonais Hartmann se fut Als der polnische Agitator Hartmann aus Schlawitz in der Stadt montre dans la ville, on le reconnut et on a ete oblige de 1’arreter sichtbar wurde, erkannte man ihn und er musste in Schutzhaft pour le proteger. Lorsque la procession de Klein-Stanitz-Opole tra- genommen werden. Wie die Prozession aus Klein-Stanitz Oppeln versait la ville les refugies se sont empares du cure et 1’ont forte- passierte, bemächtigten sich Flüchtlinge des Pfarrers und misshan­ ment malmene. Les manifestants appartenaient ä la meme commune delten ihn sehr schwer. Die Demonstranten waren aus der Heimat­ que le cure; ils s’ecriaient : « C’est ä cause de celte canaille que gemeinde des Geistlichen und riefen : « Das ist der Lump, wegen nous avons ete obliges de f'uir. » dem wir flüchten mussten ! »

“ CONSEQUENCES EVENTUELLES ”

®Bjef«unmier ÄS tJJjeanrß.

Oberschlesische Landeszeitung, 29 aoüt. Oberschlesische Landeszeitung. 29. August.

Opob“, 27 aoüt. — Un represenlanl officiel des citoyens de Mysło­ Oppeln, 27. August. — Ein amtlicher Vertreter der Bürgerschaft wice avait eu uneentrevue avec le general Le Rond. II attira d’abord vonMyslowilz hatte eine Unterredung mH General L e R o n d . Ersterer l’at tendon du general sur le läit que les Franęais, au Heu de prüter wies darauf hin, dass dieFranzosen statt der Sicherheitspolizei und secours ä la police de silrete allemande et ä la population alle- der deutschen Bevölkerung Hilfe zu leisten, sich sogar als Führer mande, sont apparus plufötcomme chefs des Polonais. Les Franęais, der Polen erwiesen hätten. An dem Kampfe um das Schlafhaus der comme on a pu le constater, ont, ä trois reprises pris part au Sipo haben erwiesenermassen von drei Seiten Franzosen mit der combat pour Fasile de nuit de Sipo. Le general, comte Gralier, Waffe teilgenommen. General Graf Gralier sagte schärfste Kontrolle a promis d exercer im contröle severe et de chätier les coupables. und Bestrafung der Schuldigen zu. Der deutsche Vertreter wies Le representant allernand fit encore remarquer qu’il serait impos­ daraufhin, dass es den deutschen Führern unmöglich sein würde, sible aux chefs allemands de calmer la masse de la population tani die Masse zu beruhigen, wenn nicht eine entscheidende Aenderung qu’wn changement dćcisif dans l’altiüide des Franęais Waura eu in der Haltung der Franzosen stattfinden würde. Etwaige Folgen lieu. Autrement la responsabilite, pour les consequences even­ müssten dann die Franzosen selber tragen. tuelles, retombera sur les Franęais.

CE QU’ILS VOUDRAIENT D’AliORD

S lnjelnam nur 30

Sonntaa. S. Z M w b K Pi.ü 78. Zalltomp. — S t. 242

Breslau Morgenzeitung, 50 aoüt. Breslauer Morgenzeitung, 50. August.

Resolution, prise ä Lustgarten, le 29 aoüt: Resolution, angenommen, 29. August im Lustgarten : Nous considerons que le retour ä l’ordre et au calme, de meine Wir hallen deswegen die Wiederkehr von Ruhe und Ordnung que le plebiscite, base sur ie libre droit de la population ä se pro- sowie eine auf dem freien Selbstbestiminungsrechl der Bevölkerung — 19 —

noneer, ne seronl pas possibles fant que les troupes franęaises aufgebaute Abstimmung nur dann für möglich, wenn die fr a n ­ d’occupatiön, en qui les habitants n’ont plus aucunc confiance, ne zösische Besatzung Oberschlesiens, zu der die Bevölkerung nun ein­ seronl relevees et remplaceeś par les troupes d’une autre puissance mal kein Vertrauen hat, abgelöst und durch Truppen der anderen alliee qui a sa representation en Ilaute-Silesie. in Oberschlesien vertretenen alliierten Mächte ersetzt wird.

I NE HIOIE FACILE ’

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SflprfienBhift. W»1’- toru. na, irtrtau*. ? »'«i»«, »i««», i

Schlesische Zeitung, 29 aoiit 1920. Schlesische Zeitung, 29 aoüt 1920.

ha conduile des Francais en Ilaute-Silesie apparait comme la Ihnen reihte sich als eine der schlimmsten und offenkundigsten plus grande et la plus criante injustice qu’on nous ait jamais I nbildeh, die uns zugemutet wurden, das Auftreten der Franzosen faile. D’apres le traite de paix qu’ils avaient eux-rnemes propose et in Oberschlesien an. Nach dem Friedenstraktat, den sie doch selbst signe ils devaient veiller ä l’ordre et au calme du pays en exer- entworfen und unterzeichnet haben, sollen sie für Ruhe und Ord­ eant en meine temps leur autorite d’une facon impartiale. Au lieu nung des Landes sorgen und seine Verwaltung unparteilich beäuft de cela ils ont lese les citoyens allemands du pays et ont favorise sichtigen. Statt dessen schädigten sie das angestammte Deutsch­ les Polonais. Ils ont desarme la milice et la police de sürete alle- tum und begünstigten die Polen. Sie entwaffneten die deutschen mandes, ils ont laisse commettre impunement toules les attaques Bürger und Sicherheitswehren, sie liessen alle Übergriffe gegen conlre la vie et les biens des Allemands et ils-ont finalement per- deutsches Gut und Leben straflos geschehen und duldeten es mis aux Polonais d’aller jusqu’a la pire violence qui etait de s’em- schliesslich, dass die Polen zur ärgsten Gewatlat schritten, indem parer du pays ä main armee. Coupes du reste de l’Allemagne, sie sich mit bewaffneter Hand des Landes bemächtigten. Abge­ abandonnes par le pouvoir ä la protection duquel ils avaient ete schnitten vom übrigen Deutschland, im Stiche gelassen von der confies, les Hauts-Silesiens sontdevenus une proie facile pourleurs Macht, deren Obhut es anverlraut war, wurde Oberschlesien eine ennemis exterieurs qui ont etabli leur pouvoir au moyen des pil­ leichte Beute seiner äusseren und inneren Feinde, die mit Raub lages et des assassinats. und Mord ihr Regiment einleiteten.

L’ALLEMAGNE BEND HOMMAGE A SES HEROS ferafcetll8 ffe(i)fc|ieti mi^ti i|I& ^ E @ S " “-~=K »l ßsbetfrtilefifdje 3teue!te Staituicbtcn '? fpT-y ? : . - * * y ,*? r iTT»1*? I aoB»tge|d>attsit«fle^a«Ubor, Ob«w^DlUahe 2224 ’ r ~ j ju. iss. Oonwrsfcg. 1020 2<>. y .i-1

General-Anzeiger für Schlesien und Polen, 2 septembre 1920. General-Anzeiger für Schlesien und Polen, 2. September 1920.

r.EMlińCUMENTS A H POLICE OE SCKETE. BKIV BASE AN BIE SICHERHEITSPOLIZEI.

Breslau, öl aoüt. — L’Administration superieure nous commu­ Breslau, 51. August. — Das Oberpräsidium teil! uns mit : Am nique ce qui suit : Le 50 du mois courant le premier president 30. v. Monat begab sich Oberpräsident Zimmer mit Oberpräsidialrat Zimmer, accompagne du conseiller presidentiel le Dr. Proske et du Dr. Proske und Oberst Beckert. der zur Leitung der beim Ober­ colonel Beckert, ce dernier designe ä dirigei la section de police präsidium neu eingerichteten Landesschutz- (Polizei-) Abteilung locale, nouvellement creee aupres de. la presidence, se sont rendus kommandiert ist, nach Lamsdorf, um die dort eingetroffenen ä Lamsdorf pour y saluer les membres de la police de sürete qui Sicherheitspolizeibeamten, welche Oberschlesien verlassen m ussten, ont ete obliges ä quitter la Hte-Silesie. Le president a chaleureuse- zu begrüssen. Der Oberpräsident gedachte in warmen, anerken­ meht remercie la police de sürete pour sa conduite aussi coura- nenden Worten der todesmutigen aufopferungsvollen Haltung der geuse que devonee. Sicherheitspolizei. — 20 —

LE BILAN DE LA VICTOIRE ALLEMANDE

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Grenz Zeitung, 4 septembre. Grenz-Zeilung, 4. September.

On a mis le feu ä Fllötel du Comite plebiscitaire comine on l’a Man hat das Hotel « Deutsches Haus » angezündet, wie man das fait aussi pour l’Hötel Lom nitz.On -voulait. jeter dans la rue le per­ beim Hotel Lomnitz auch getan hat. Man hat das auf das Dach sonnel qui s’etaif. sauve sur le toit, on a cherche ä casserles jambes geflüchtete Personal herunterwerfen wollen, man hat einem Ange­ ä un employe, on les a tous cruellement maltraites. On a fusille stellten die Beine zu brechen versucht, man hat sic alle arg miss­ un homme, « legalement » comme disent les feuilles pangerma- handelt. Mat hat einen, wie alldeutsche Blätter berichteten, « stand­ nistes, car il avait une arme, et on l’avait pris pour un Polo- rechtlich i) erschossen, weil er eine Waffe hatte und man ihn für nais. Ros recherches ont etabli qu’il etait Allemand. L’avis des einen Polen hielt. Unsere Ermittelungen haben ergeben, dass-es journaux allemands est que les incendiaires avaient le droit de ein Deutscher wrar. Dass Brandstifter jemanden « standrechtlich » füsilier quelqu’un « legalement ». erschiessen können, ist die Ansicht deutscher Zeitungen. On a assassine le docteur Mielecki, on a cherche a le faire, de Man hat den Dr. Mielencki erschlagen, hat in derselben Absicht meme pour le Dr. Kubina, cure, et on a voulu prendre d’assaut den Pfarrer Dr. Kubina gesucht und die Wohnung des Biniszkiewicz la demeure de Biniszkiewicz. On a completement demoli 1’im- stürmen wollen. Man hat die Druckerei der Gazeta Ludowo und der primerie de la « Gazeta Ludowa » et de la « Gazeta Robotnicza », Gazeta Robotnicza völlig demoliert und nicht vergessen, die Mes­ sans oublier d’emporter les pieces de cuivre et. de laiton. On a de­ singteile heraus-und mitzunehmen. Man hat das Reichshallenlokal moli et pille le local de « Reichshalle », le restaurant de Górski und Gorskis Restaurant und Ggschäfte, die Polen gehörten, demo­ et les magasins qui appartenaient aux Polonais. liert und geplündert.

ENCORE DES MENACES

S u f f if d j e ««Kl»« atm»»»» Serlintfć&e 3fltutig öon ©taatö» nnb gelehrten Sadien • 20 Pze *■ ’ ZOfüm.SutV&'lli!Ł

Vossische Z e itu n g, 24 aoüt. Vossische Zeitung, den 24. August 1920.

l ’ a c c e l d e s c a u t i s a l l e m a n d s . HER AUFRUF DER DEUTSCHEN PARTEIEN.

Depeche. Drahlmeldüng.

Bytom (Beuthen), 24 aoüt. Beuthen, den 24. August (W.T.B.)

lie parti populaire national allemand, le parti populaire catho- Die deutschnationale Volkspartei, die katholische Volkspartei lique (le centre), le parti democratique, le parti social-democrate, (Zentrum), die demokratische Partei, die sozialdemokratische Partei, l’union generale allemande des associations ouvrieres, l’union tra- der allgemeine deutsche Gewerkschaftsbund (freie Gewerkschaften), vailliste des associations libres des employes (Afa), l’union alle- die Arbeitsgemeinschaft freier Angestelltenverbände. (Afa), der rnande des ouvriers (ouvriers catholiques), l’union generale alle- deutsche Gewerkschaftsbund (christliche Gewerkschaften), der Ge- mande des employes des manufactures, les associations Hirsch- samrntverband deutscher Angestellten-Gewerkschaften, die Hirsch- Duncker et l’union travailliste des employes publient, comme nous Dunckerschen Gewerkschaften und'der Gewerkschaftsbund der An­ l’avons dejä annonce, Pappel a la population de la llaute-Silesie. gestellten erlassen den von uns angekündigten Aufruf an die ober­ schlesische Bevölkerung. Es lautet : Notre pays de Haute-Silesie est dans la plus grande misere. Unsere oberschlesische Heimat ist in tiefster Not. Deutsche und Les Polonais et les Allemands se dressent les uns contrę les Polen stehen gegeneinander. Bruderblut ist geflossen. Die Sühne autres. Le sang des freres a coule. Le jugement du crime appar- der Verbrechen gehört vor die Gerichte. Wir wollen den Frieden. tient aux tribunaux. Nous voulons la paix. La Commission interalliee nous a assure de ramener dans notre Die interalliierte Kommission hat uns zugesichert, Ruhe, Sicher­ pays le calme, 1’ordre et la securite. Nous Favons demande le heit und Ordnung wieder herzust.ellen. AVir haben am 21. August 21 aoüt, et le general Gratier nous a promis : 1. Le desarmement gefordert und General Gratier hat uns zugesichert : 1. die restlose immediat de la population sans egard ä la nationality; 2. La Entwaffnung der Bevölkerung ohne Rücksicht auf die Nationalität; levee de Petal de siege des que les circonstances le permettrpnt; 2. die Aufhebung des Belagerungszustandes, soweit es die Verhält­ 5. Des encouragements aux ouvriers allemands et aux ouvriers nisse gestatten; 5. die Hinzuziehung deutscher und polnischer un­ polonais, non armes, poür aider au retabhssement de la paix; bewaffneter Arbeiter zur Wiederherstellung des Friedens; 4. die 4. L’opposition aux violences de toute nature. Cependant l’arme- Verhütung von Gewalttaten aller Art. Die Bewaffnung polnischer ment des bandes polonaises continue toujours; eiles se sont Banden schreitet dennoch fort, sie haben die Gewalt an sich gerissen emparees du pouvoir et en abusent. 11 faut y mettre tin. Le pou- und missbrauchen sie. Dem muss ein Ende gemacht werden. Die voir legal cloit etre retabli le plus töt j/ossible, c’est tout ce que gesetzmässige Gewalt muss sofort wieder hergestellt werden, das nous demandons et c’est ce que nous exposons aujourd'hui meme ist unsere einzige Forderung. Sie wird heute der interalliierten ä la Commission interalliee. Kommission unterbreitet. Si notre demande n’obtient pas satisfaction, nous sommes Wird sie nicht erfüllt, dann sind wir entschlossen, den Frieden decides ä conquerir la paix par une greve gćnerale. Soyez preis et zu erzwingen durch den Generalstreik. Haltet Euch bereit und attendez Pordre des chefs. II s’agit de noire pays. wartet auf den Ruf der Führer. Es geht um unsere Heimat.

LA REMISE EN HONNEUR DES DRAPE AUX ALLIES

27r. JH. 30 Pfennig. Zlennne/ag, den 19- 7tugu}} J920

Oberschlesische Morgen-Zeitung, 2ö aoüt 1920. Oberschhsische Morgen-Zeitung. 21. August 1920.

LA REMISE EN HONNEUR OES DRAPEAUX RES GOUVERNEMENTS ALLIES. WIE HERAN BRINGUNG DER HOHEITSZEICHEN DER ALLIIERTEN REGIERUNGEN.

Get apres-midi ä 4 heures et demie les commissions francaise et Heul nachmittag 1/2 5 Uhr versammelte sich die gesamte fran- italienne se sont reunies devant le theatre municipal. Vers 5 heures ösische und italienische Kommission vor dem Stadttheater. Gegen commenca la marche, orchestre en tete, devant Petat-major de la 5 Uhr erfolgte unter Vorantritt eines Musikkorps der Aufmarseh vor Commission interalliee, dans la Friedrichstrasse. Vers ß heures le der Kommandatur der interalliierten Kommission in der Friedrich­ drapeau franęais fut hisse de nouveau sur le balcon du poste de strasse. Gegen ß Uhr wurde zunächst die französiche Fahne wieder commandement, pendant que Porchestre jouait Phymne national auf dem Balkon der Kommandantur befestigt, während die Kapeli franęais. Les troupes out presente les armes, et les representants die französische Nationalhymne spielte. Die Truppen salutierten des autorit.es, de meine que quelques Polonais se sont decouverts. und die Vertreter der staatlichen und städtischen Behörden, sowie Ensuitc, avec le meme ceremonial les drapeaux anglais et ilalien einigePolen entblössten den Kopf. Darauf wurde in ähnlicherWeise ont eie mis a leur place. L’orcheslre jouait les hymnes anglais die englische und dann die italienische Fahne befestigt. Hieraut et italien- Apres le detile des troupes reunies, les soldats sont spielte die Kapelle die englische bezw. italienische Nationalhymne. retournes ä la caserne. La solennile s’est deroulee sans incident. Nach einem Parademarsch der gesamten Garnison rückten die Trup­ pen wieder in ihre Quartiere ab. Die Feierlichkeit verlief ohne jeden Zwischeiläuf.

LA POLICE ALLEMANDE D’A R O R D ...

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•iötuffttn O.-e., 3>om«r

Oberschlesische Zeitung, 20 aoüt. Obsrschlesische Zeitung, 26. August.

I/Association professionnelle polonaise, qui aftirme elle-meme Die polnische Berufsvereinigung, in deren Reihen nach ihrer que la plupart des mineurs se trouve dans ses cadres, a tenu hier eigenen Behauptung die Mehrzahl der Bergarbeiter organisiert sind, ä « Ul » de Bytom-Rossberg une reunion pleniere oü ont assiste des hielt gestern im « Ul » in Beuthen-Rossberg eine Massenversamm­ millitrs de mineurs. Le secretaire polonaisde PAssociation ouvriere, lung ab, die von lausenden von Bergarbeitern besucht war. Der — . ^ —

Kolt, a donnę un compte-rendn de 1’etat des choses et a commu­ polnische Gevverkschaftssekretär Kott berichtete über den Stand nique que la Commission Interaliiee avail ordonne la liquidation der Dinge und teilte im besonderen mit, dass die Auflösung der de la police de sürete alłemande pour le 1" septembre. S’appuyant SicherImlswehr bis zum 1. September von der Interalliierten Kom­ sur cette communication il a engage los ouvriers ä reprendre le mission befohlen sei. Auf Grund dieser Tatsache mahnte er die. travail. Mais l’assemblee s’est montree' opposee ä sa proposition et Arbeiter, nun wieder einzufahren. Aber die Versammlung zeigte a insiste sur le renvoi immediat de la police de sürete alłemande. sich dem Vorschlag wenig zugänglich und bestand auf der sofor­ Tandis que le secretaire ouvrier Kott continuait neanmoins a tigen Beseitigung der Sicherheitswehr. Als Gewerkschaftssekretär conseiller la reprise du travail et cherchait ä calmer les gens, il a Kott trotzdem weiter zur Aufnahme der Arbeit riet und die Leute semble pendant un moment qu’on allait s’en prendre ä lui avec zu beruhigen versuchte, schien es eine zeitlang, als ob die Berg­ violence. Cependant la reunion arriva tranquillement a sa fin. Elle arbeiter sich an ihm vergreifen wollten. Die Versammlung ging devait servir de preuve que, dans le mouvement ouvrier polonais, aber doch ruhig auseinander. Sie dürfte den Beweis erbracht haben, I’autoriU ćchappe des mains des chefs. L’Association professionnelle dass die polnische Massenbewegung beginnt, der Hand der Führer polonaise a repandu encore hier soir des teuilles volantes oil elle zu entgleiten. Die polnische Berufsvereiniguiig hat gestern abend engage les homines ii reprendre le travail. Le resullat se lait encore noch Flugblätter verbreitet, tn denen sie zur Aufnahme, der Arbeit attendee. auffordert. Der Erfolg bleibt noch abzuwarten.

I IV. — APIIES LA DEFAITE VIENlNENT LES REFLEXIONS

DNE JUSTIFICATION SANS FRECEIIENT. - ILS ETAIENT ENERVES

P i e r f t 0 ObratóiefififeE SReneflE aiatöddjfen ® aspladĄI!HsiHUE-• 5Utlä>r, O6ifrBM»0łUaije 2224 3r. J88 . Bonwrsłog, 1,9. Hupft 1920 29. 3ot?r.a.

General Anzeiger, 4 septembre. General-Anzeiger, 4. September.

Les incidents de Katowice avaient commence le mardi, 17 aoüt, Die Vorgänge in Kattowitz begannen am üienslag, den 17.; mit par les manifestations en favenr de la nentralite de la Hanle-Silesie. der Demonstration für die Neutralität Oberschlesiens. Diese Demon­ Cette manifestation avail ete autorisee par la Commission interalliee stration war von der Interalliierten Kommission gestattet, vom et, par consequent, du point de vue legal il n’y avail rien ä y rein gesetzlichen Standpunkt aus also nichts gegen sie einzuwenden. objecter. Intervention de la force militaire francaise a done ete Das Eingreifen des französischen Militärs war also eine Massnahme, une mesure que le fait seid de la manifestation ne justifiait die durch das blosse Vorhandensein der Demonstration nicht ge­ point; elle peut etre, au plus, expliquee par 1’apprehension rechtfertigt Avar, sondern höchstens aus der Befürchtung des fran­ qu’avait le commandant francais, d’une alteinle contre la garnison zösischen Militärbefehlshabers, dass die Besatzung angegriffen d’oceupation. Mais puisqu’il est demontre que les manifesfants, werden könnte, erklärt werden kann. Da aber erwiesen ist, dass' avant (’intervention des troupes frangaises, n’avaient point agi die Demonstranten gegen die Besatzung vor dem Eingreifen des activement contre les troupes d’occupation franęaises, il n’y avail französischen Militärs nicht aktiv vorgegangen sind, lag kein Grund aucune raison a une intervention rnililaire contre le peiiple. L'in- vor, mit dem Militär gegen sie einzuschreiten. Das Eingreifen der tervention des troupes d’occupation qui a ensuite, dans son deve- Besatzung, das in seiner Fortentwickelung zu den darauffolgenden loppement ulterieur, abouti aux troubles de Katowice ne saurait Unruhen in Kattowitz geführt hat, war also nur eine nervöse Mass­ se justifier au point de vue purement juridique, rnais a ete provo- nahme. die angesichts der ungeheuren Mensehenmassen zwar er­ que par 1’enervement assez naturel en presence d’enormes masses klärlich, aber vom rein juristischen Standpunkt aus nicht gerecht­ de peuple. De meme les troubles qui out eu lieu ä Katowice, faisant fertigt war. Ebenso waren auch die U nruhen, die im Anschluss an suite a la journee ou la manifestation a tini dans le sang, les trou­ den blutigen Demonslrationstag in Kattmvitz einsetzten und sich bles qui ont ete diriges contre les troupes franęaises et contre les gegen das französische Militär und polnische Elemente wandten, Polonais, sont moralement justiflables, vu la conduite des troupes infolge des Vorgehens der französischen Besatzung und der pol­ franęaises d’occupation et les provocations polonaises, mais du nischen Provokationen moralisch zwar verständlich, rein juristisch point de vue juridique ils sont inadmissibles. aber ungesetzlicher Natur.

IL Y A POURTANT DES POUNTS ASSEZ OBSCÜRS

y irrf VScHilt . J iM Ł f t e t t o n t

_ Serlinff^c Seitunj »on Staat«, nab gelehrten SatSett 20 tpfcnHig -_H'.. —.-;l SO'.

Vossische Zeitung (Correspondance speciale, 5 septembre). Vossische Zeitung (v. besonderen Korrespondenten), 5. September.

Plus on penelre aux sources des incidents de Katowice, plus elles Je mehr man zu den Quellen der Vorgänge in Kattowitz dringt, paraissenl troubles. Le point le plus obscur c’est Vorigine de la desto trüber werden sie. Der dunkelste Punkt bleibt die E ntstehung ■manifestation en faveur de la nentralite qui avail fourni ä Korfanty der Neutralitäts-Demonstration, die Korfanty den gewünschten An­ le pretexte desire ä son insurrection polonaise. lass zu seinem Polenaufstand gab. Legouvernementdes lerritoires plebiscitaires avail en vain assure Vergebens versicherte die Plebiszit-Regierung in Anschlägen, dass au moyen de ses affiches qu'il ne songeait pas ä envoyer de troupes sie gar nicht daran denke, Truppen nach Polen zu senden, sondern en Pologne, mais qu’il s’agissait tout simplement du retour en dass es sich lediglich um die Rückkehr nach Teschen abkomman­ Boheme des detachements qui lui etaienl destine. La manifestation diert gewesener Abteilungen handele. Die Demonstration fand statt. nćanmoins a eu lieu. Le chant : Victorieux, nous battrons la France peut trouver des Das Lied Siegreich wollen wir Frankreich schlagen mag seine enthousiastes, mais l’idee de conduire la foule au son de ce chant Liebhaber finden, aber das Unternehmen, Massenzüge unter seinen devanlle quartier general des troupes d'occupation, qui sont sous les Klängen vor die waffendarrende Kommandantur der Besatzungsmacht armes, peut difßcilement etre nominee pacifique. zu führen, kann unmöglich harmlos genannt werden. Un chapitre qui demande ä etre traite ä part, est celui de la Ein Kapitel, das der Nachprüfung besonders bedarf, ist die Ab­ propagandę plebiscitaire. Independamment du fait que celte pro­ stimmungspropaganda. Diese ist bei einem grossen Aufwand an pagandę demande un grand nombre d’hommes et des matieres de Menschen, an Sachmaterial, vor allem deswegen noch nicht wirk­ toute sorte, eile n’est pas efflcace, parce qu’elle manque dünite. lich zweckmässig, weil sie der Einheitlichkeit entbehrt. In einem On n’est d’accord que sur un seid point : sur une tendance a p r io r i nur sind sie einig : in einer h p rio r i bestehenden Tendenz gegen — 24 — contrę la direction franęaise dę la Commission inleralliee. 11 s'y die französische Leitung der Abstimmungskommission. Dazu kommt, ajoute encore le fait que le bureau central W.T.B (agence telegra- dass die W. T.B.-Uauptstelle Breslau eine scharfe Agitation gegen phique WoltF) de Breslau, m eueune forte agitation contrę les auto- die Besatzungsbebörden treibt. Insofern begrüssen viele Ober­ rites d’occupation. schlesier den zweiten Punkt der deutsch-polnischen Einigung, Beaucoup de Hauts-Silesiens accueillent avec plaisir le second nämlich die angekündigte Entfernung sogenannter « Neu-Ober- point de l’accord polono-allemand, c’est-a-dire le renvoi, deja schlesier », die, bei den besten Absichten, teilweise nicht in der annonce, du pays d’ainsi uommes « nouveaux Hauts-Silesiens; ces Lage sind, dort unten eine der Eigenart des oberschlesischen Volkes derniers, en elfet, malgre leurs meilleures intentions, ne sont pas und Landes entsprechende Abslimmungspolitik zu treiben. capables d’une politique plebiscitaire confornae au caractere du peuple et du pays de Ilaute-Silesie.

A QUI LES RESPONSABIL1TES ?

5T5S a jC f liU ąjlittooĄ, 25. SfogmÄ 1920 MMHeitttttK S.crliitiftSch» tojsijrtjwiff, .Qeituug Uol«0 .il« »on8i», ©taatö-anb»tfcWitMefBtülŁ1». ur.tm geie^rtcn Ib «.>1 >n S«,:., o.lj*« m.VHrf . 20 ?i«a*to Settis sw, aoĄitt«^ 22.29

Vossische Zeitung, 23 aoüt. Vossische Zeitung den 27. August 1920.

IBS ET.EPARATIFS DES TROUBLES DE KATOWICE. VORGESCHICHTE DER KATTOW11ZER UNRUHEN. Pour eombler les lacunes des comptes-rendus sur Porigine des Um die vielfach lückenhafte Berichterstattung über die Vorge­ troubles ä Katowice, les representants des ouvriers de Katowice, schichte der Unruhen in Kattowitz zu ergänzen, veröffentlichen die appartena'nt au parti socialiste, entreprennent une explication. Kaltowitzer Gewerkschaftsvertreter, soweit sie den sozialistischen Hs y exposent que « les mouvements continuels des troupes fran- Parteien angehören, eine Erklärung, in der sie u. a. ausführen, caises, les sorties, les rentrees, et enfln la disparition subite de dass « andauernde französische Truppenverschiebungen, deren Aus- ces troupes ont eveille ie soupcon de leur transport en Pologne. II und Einrücken angeblich zu Manöverzwecken erfolgte, während en a ete de meme pour le mouvement, singulierement actif, des dann plötzlich die Truppen verschwunden waren, zuerst den Ein­ aulo-camions. » Ces raisons de soupcons avaient suffi aux chefs druck einer verschleierten Transportbewegung nach Polen erweck­ socialistes, sans meine qu’ils se soient concertes avec le parti poli­ ten. Auch der rege französische Lastautomobilverkehr erregte Ver­ tique le plus fort, le parti catholique populaire (le centre), pour dacht. » Diese « Verdachtsgründe » genügten den sozialistischen avoir recours ä la greve generale avec des buts politiques. Le Gewerkschaftsführern, und zwar, wie gemeldet, ohne Fühlungs- recit de ce qui s’est produit ä la reunion publique et de ce qui nahme mit der stärksten deutschen Partei, der Katholischen Volks­ s’en est suivi comme la rencontre avec les troupes est identique partei (Zentrum), zu der scharfen Waffe des politischen General­ sur les points essentiels au compte-rendu qui en avait ete donne streiks zu greifen. par la « Vossische Zeitung ». Les representants des ouvriers afßr- Der Verlauf der Versammlung und derZusammenstösse am Streik­ ment dans leur rapport, que la demande de desarmemenl n’elail pas lage werden im wesentlichen übereinstimmend mit den ausführ­ venue d’eux, mais d’une deputation de la masse, formie spontanć- lichen Berichten der Vossischen Zeitung dargestcllt. Die Gewerk­ ment, d'abord de A, ensuite de 10 hommes qu’on a envoijes au schaftsvertreter stellen in ihrem Berichte fest, dass die Entwaff­ colonel Blanchard. Le colonel ne pouvant parvenir ä aucune en­ nungsforderungen nicht von ihnen, sondern von einer willkürlich aus tente avec les hommes en partie ivres, appela vers lui les repre­ der Menge zusammengesetzten Deputation von erst vier, dann zehn sentants des ouvriers. 1t leur dit que Tofficier francais qui avait Mann, die zu Oberst Blanchard geschickt wurde, gestellt worden ist. ordonne de faire feu sur la foule, de la maison de la Commission Als der Oberst mit dieser Deputation, deren Mitglieder angeblich inleralliee, repondrait devant le tribunal. Quant ä la question du zum Teil betrunken waren, kein Verhandlungsergebnis erzielen desarmement, le rapport dit encore : « Apres que la foule eüt konnte, rief er die Gewerkschaftsvertreter zu sich. Er sagte ihnen de mande le desarmement, les representanis des ouvriers, cher- zu, dass der französische Offizier, der aus dem Hause der Interal­ cherent un expedient et proposerent que les 400 soldats qui liierten Kommission vorher auf die Menge hatte schiessen lassen, se trouvaient dans le bätiment deposeraient leurs armes dans la vor ein Gericht gestellt werden sollte. Über die weitere Entwaff­ maison meme sous la garde d’un poste franęais et se rendraient nungsangelegenheit sagt die Erklärung : Nachdem einmal die Ent­ ensuite ä leur caserne en dehors de la ville, sous la protec­ waffnungsforderung der Menge milgeteilt worden sei, hätten die tion de la police de sürete. Le commandant franęais crut devoir Gewerkschaftsvertreter dadurch einen Ausweg zu finden gewusst, refuser ce compromis, d’autant plus qu’au cours de ces pour­ dass sie vorschlugen, die im Hause aufgestellten 400 franzözischen parlers d’autres personries se presenterent, venues de la rue, et Soldaten sollten ihre Waffen unter einer französischen Wache im poserent des exigences presque absurdes, comme par exemple, Hause zurücklassen und selber unter Schutz der Sicherheitspolizei que les troupes francaises se rendissent a leur caserne les mains in die ausserhalb der Stadt gelegene Kaserne gebracht werden. Der levees ». Le commandant franęais repondit que ces conditions ne französische Militärbefehlshaber glaubte um so eher diesen Kom­ garantissaient pas la securite de ses soldats desarmes, et d’apres promissvorschlag ablehnen zu müssen, als zur selben Zeit, wo diese le recit fait par les representants des ouvriers, ses doutes etaient Verhandlungen gepllogen wurden, « neue Gestalten von der Strasse bien fondes. heraufkamen, die zum Teil ganz unsinnige Forderungen stellten, wie z. B., dass die Truppe mit erhobenen Händen abmarschieren sollte ». Der Einwand des französischen Kommandeurs, dass er unter diesen Umständen die Sicherheit von entwaffneten franzö­ sischen Mannschaften nicht für verbürgt ansehen konnte, erscheint nach dieser Darstellung der Gewerkschaftsvertreter durchaus be­ gründet gewesen zu sein. UN TEMOIGNAGE GONCLUANT D’UN JOURNAL PROLET ARIEN ALLEMANI)

• ftajtlownmft t'i Sf, •tfHttnl Ifitn 21tałlaa, łcanertlag snt> ctaatbtnb. fimctnummt iS S 2, äoftraana. 9lt. 9L ' ' ^ ^ a S X C X.X . a SonnetStafl, SonncretQfl, benacn 19, I StuqufU920. SujisjtjcQe eit im jgazfeWtaft ter ISnaBßänRtgen ^ö^iatbetnoßraten.

Schlesische ArbeUei' Zeitung, 19 aoül 1920. Schlesische Arbeiter-Zeitung, den 19. August 1920.

Los saiiglantes'echaullburees de Katowice sont dues a la con- Die blutigen Zusammenstösse in Kattowitz sind ohne Zweifel auf duite des' iNaüonalisles Allemands, c[iii onlv profile d’inie maniere das Verhalten deutscher Nationalisten zurückzuführen, die die indigne de la demonslralion proletarienne contia; la guerre de proletarische Demonstration gegen den polnischen Eroberungskrieg conquete des l’olonais, et pour la Russie des Soviets, pour servir und fürRäterussland in verbrecherischer Weise benutzen, um ihrem leur passion chauvine (vendue?!. Si certaines personnes out (gekauften?) Chauvinismus Luft zu machen. Wenn Von gewissen commence ii chanter des chansons nationalisles aliemandes, Leuten schwarz-weiss-rote Lieder wie Die Wacht am Rhein und coinme la Wacht am Rhein et Deutschland Hoch in Ehren, il est 0 Deutschland hoch in Ehren, gesungen worden sind, so ist das wohl .sulTisamment prouve que Ions ces Messieurs ne visent qu’un but Beweis genug, dass es diesen Herrschaften nur darauf ankam, ein nationaliste. Ces bouillants emeuliers et ces provocateurs n’ont nationalistisches Ding zu drehen. Mit Sympathie für Sowjetrussland rien de comniun avec la Sympathie pour la Russie des Soviets, et und Kriegsgegnerschaft haben diese erbärmlichen Schreier und le paeilisme des travailleurs de la Haute-Silesie devrait prendre Provokateure gar nichts zu tun. Die Arbeiterschaft Oberschlesiens garde aux intrigues nationalistes aliemandes, et veiller a ce t|ue hüte sich, auf den deulschnationalen Leim zu gehen und sorge leurs demonstrations proletariennes, ne soient ni detpurnees ni dafür, dass ihre proletarischen Demonstrationen nicht von schwarz- salies par des Nationalistes, noir-blanc-rouge. weiss-roten Nationalisten missbraucht und versaut werden. — Es II est clair que les incidents de Katowice soulignent les dispo­ ist klar, dass die Kattowitzer Zwischenfälle die Kriegsbereitschaft sitions belliqueuses de I’Entenle. der Entente erhöhen werden.

ILS ONT ENFLN TROUVE LES COUPARLES ET ILS LES DENONCENT

$ie OfeetW eft B it ffimmen: öns Ciinöif öcnftoJorßan her Uerelnlgfeti UerOfir.uc — 't>* ==== §eimol(cguer ObscföRcRir.. EtisIIlo# LScWällsKeUt: Snafaal, M.

Die Oberschlesische Warte, 28 aoiil. Die Uberśchlesische Warle, 28. August.

Nous- appelons au secours, Wir rufen um Hilfe. Nous appelons le ehätiment des assassinats, commis par des Polo- um Sühnung der Mordtaten der polnischen und von den Polen in nais ou par des criminels ä hi solde des Polonais hauts-silesiens! Oberschlesien gemieteten Verbrecher!

Nous demanilons IL’ir fo rd e rn! le dedommagement des prejudices portes ä la saute, au corps et ;i Ersatz des Schadens an Gesundheit, Leih und Leben, an Hab und la vie, au bien et ä la propriete, ä l’honneur et ä la renommee de Gut, an Ehre und Ruf von Tausenden anständiger deutsch- und inilliers de paisihles Haut-Silesjens, de langue allemande on polo­ polnischsprechender Oberschlesier, der in diesen Augusllagen in naise, qui out ete, pendant ces journees d'aoüt, effroyahlement furchtbarster Weise erschlagen, misshandelt, vertrieben und ver­ baltus, maltraiUs, chasses ou-emmenes, prives de pain et de travail! schleppt, um Amt und Brot gebracht wurden ! Les Landes d’assassins, glorifies dans les journanx de Korfanty Mörderbanden, von den Zeitungen des K orfantg als polnische comine des heros polonais, out incendie les maisons et les villages, Helden gefeiert, haben Häuser und Dörfer angezündet, unschuldige out brüle des innocents, out tue des innocents ä coups de batons Menschen verbrennen lassen, unschuldige Menschen niedergeknüp­ et ä coups de fusil. pelt und niedergeschossen. II s’est passe des horreurs. L’honneur des puissances viclorieuses Furchtbares ist geschehen! Die Ehre der siegreichen Entente­ qui avaient ejaranti Vordre et la tranquillile en Haute-Silesie, a ete mächte, welche sich in Oberschlesien für Ruhe und Ordnung verbürgt bafoue et ne peut etre restaure devant le tribunal de l’histoire que haben, ist zum Spott geworden, und kann in dem Gerichte der par une expiation et line reparation complete. Weltgeschichte nicht anders wiederhergestelll werden, als durch völlige Sühnung und W iedergutm achung! Nous accusom! H’ir hlagen a n ! Que lout le monde nous entende! Die ganze Well möge es hören ! Qui accusons-nous ? Wen klagen wir an ? Nous accusons : Wir klagen an : La Haute Commission lateral lice ii Opole. Die Hohe Interalliierte Kommission in Oppeln! — 20 —

QllLO IIiS OUKSTIOAS EMBAßBASSA.MES I'OSEES Al \ ALLEMA.MlS PAR UN JOURNAL ALLEM AN I)

Sfffeiniges am^Ocfjsc PuöKfaffönsörgan fir öie Drfefec^äröen Sfnjetger för eil rsn»«« 3H!stj «rlfttln: Ujll4 dl tirEna -1 im53lvtrl:t».*aiml[istrtl<:Nuln|Kltl(rS>niln-Tilir«nfil »Wupf^SorBgwtrJl, »oferef, Orjego», I’1'-It" «i(ut»^IJ53:-ll.?l.nsn.j,ll>3.00ä;.'. 3a6orj(/ Porentóa un& ünigcgtnP r(n (i0MiJiH9to>aii,„je=|1i{«ii) U'®ijlat 3 ^ o fle iiM c «»nmiątiten.aerfiiteriin^. 3 0 0 W a rtg,Ł,Tfe,r»‘.??,yars;:

Riiriaei-Zt'ihimj, IS aoiil l!t'20. Rmlner Zeitung deu IS. August lt)2(l.

La dumoiisli’ation groviste q«i a paralyse hier toule la vie Die Sireik-Demon.stralion, die gestern das gesamte wirihschali- ecoiiomi(|ue de la Iliiule-Silesie a empeche de parailre les jouniaux lidie Leben Oberschlesiens lahm legte, hat es verhindert, dass die qui etaieul alimentes par le couranl eleclriqiie. Ainsi l’aclion lut Zeitungen erscheinen konnten, weil sie beim Druck auf den elek­ bientüt privee de ses moyens d'iiilHience les plus puissants, trischen Strom angewiesen sind. Damit war die Aktion äusserlich tandis que la popidalion privee d'int'ormalioiis est reslee sans schon ihres tielsten Eindrucks beraubt, weil die Bevölkerung coraprendre les evenernents; eile eprouva plus de craiide des mangels jeglicher Informalion der ganzen Sache verständnislos ordres rerus ijue si eile avail su que cetle demonstralion excep- gegenübersland und mehr Furcht üher das Kommende empfand lionnelle pour la neulralite de fAllemagne devail s’etendre aussi als das Bewusstsein halte, dass die ungewöhnliche Art der Demon­ a la llaule-Silesie. stration zugunsten der Neutralität Deutschlands auch für Ober­ Qui etaient les fomenteurs'/ d'ahord on u’avait pas reru d'avis schlesien inszeniert wurde. f'ormel. Les conseils des etablissemeuts induslrii ls paraissaient Wer waren die Veranstalter? Eine zuverlässige, Auskunft war zu­ d’abord avoir ete les instigateuis du inouveiueul. Puis les organi- nächst nicht zu erhalten. Die Belriebsräte schienen zuerst die salions social-democrales s'eirorcent de dii'iger le mouvement Träger der Veranstaltung gewesen zu sein. Dann bemühten sielt pour en utiliser les resultats. Mais dans I’action essenlielle prirent die sozialdemokratischen Gewerkschaften die Bewegung in ihre pari des elements equivoques qui soul inconnus ici, el qui ser- Kanäle zu leiten. In der Hauptsache aber betätigten sich unverant­ vaient ä des buts inconnus de tous. wortliche Elemente, deren Beweggründe man ebenso wenig wie man L’unile de direction rnanqua a la demonstralion, privee ainsi sie selbst genau kennt. Die Demonstralion entbehrte der einheil- du ressorl, qui sc developpe par la collaboratim des masses dans lichen Leitung,sie entbehrte der Schwungkraft, die eine Bewegung un but connu. S'il est vrai que la manifestation avail pour but la durch die zielbewusste Teilnahme der Massen erhält. Wenn es wahr sauvegarde de noire neutralite, il est ä regretter que 1’affaire ait ist, dass die Demonstration wirklich dem Schulze unserer Neutra- ete si mal menee. Avant tout il eiil 1'allu se mettre en liaison lilät-galt, dann ist es zu bedauern, dass die Sache so ungeschickl avec les chefs de partis et les milieux influents allemands, pour gemacht wurde. Vor allem hätte mau sieh mit den Parteiführern se m ettre d’äccord sur les bills de l’entreprise. A-t-on des preuves und den zuständigen deutschen Stellen über die Zweckmässigkeit süffisantes que les transports de troupes de 1'Entente ii travers des Unternehmens in Verbindung solzen müssen. Mal man aus­ la Ilaute-Silesie favorisent le plan polonais? et etait-ce bier le reichende Unterlagen dafür, dass die Entente Truppentransporte moment propiee pour obtenir les plus grands eflfets ile la demon­ durch Oberschlesien zugunsten der Polen plant und war gestern stration'.' Si on ne pent pas repondre par un oui convaieu a ces der geeignete Augenblick, der die grösste Wirkung der Demonstra­ deux questions, c’est done qu’il ne fallait pas enlreprendrc relle tion versprach? Können nicht beide Fragen mit einem überzeugten demonstration. Etait-il vraiment indispensable de produire en ce « Ja u beantwortet werden, dann kann die Demonstralion nicht moment ces nouvelles et fortes secousses de-la vie economique de ohne weiteres gebilligt werden. War es wirklich notwendig, diese la Haute-Silesie? C.ette question n’a pas ete examinee d'avance. neue schwere Erschütterung des oberschlesischen Wirtschafts­ lebens-jetzt gerade herbeizuführen? Diese Frage ist vorher nicht geprüft worden.

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t Oberldilef, KtotfienlcM f - Erfdieirif leBen Sonnabeni). — Sreieflusfpradie für alle Oberüttlefler.

Der Oberschlesier. l),>r Obenchlesier.

La -ituation politique, d an s sa plus simple formule, se resume Die politische Lage ist doch, auf die einfachsle Formel l t p - ainsi : • brach!. s o : — 27 —

La France esl alliee a la Pologne pour la vie et pour la inorl; si Fi-auUreicb isl mit Polen auf Gedeih und Verderb verbunden, la Pologne s’ecroule, toul l’edifice du traile de Versailles s’ecrou- brichl Polen zusammen,, dann stürzt auch das Friedensgebäude lera .aussi cl la France perdra les Iruits de sa victoire. von Versailles ein, und Frankreich kommt damit um die. Fruchte seines Sieges. L’interet de 1’Anglelerre pour la Pologne il'est (pt'assez laihle el Englands Interesse an Polen isl nur gering und sekundärer Art. seeondaire. L’Angletonc craint le bolchevisine qni menace d’alla- Es fürchtet den Bolschewismus, weil er ihn an der verwundbarsten quer son iinperialisrne mondial dans son point le plus laihle; Stelle seines Weltimperialismus anzugreifen droht und es will elle voudrail moreeler la Russie an point de vue economique el Russland wirlschafllieh aussehläehten, deshalb wurden im Frie­ a cot eilet, le traile de Versailles, pour con per la Russie de l’Alle- densvertrage von Versailles die Randstaaten im fisten gesell allen magne, eree d s Etats frontieres a 1’Est. und Russland von lleulsclilaud abgeschuitten. Si li'^ masses bolchevistes arrivent jusqn’a la frontiere alleinande Wenn die bolschewistischen Heere die deutsche Grenze erreichen, .el la classe ouvriere alleinande suseite one nouvelle guerre, alors und die deutsche Arbeiterschaft mit ihnen zusammen einen neuen automatiquement le blocus esl de nouveau inllige a FAllemagne, Krieg entfacht, dann wird automatisch die Blokadę von neuem les Franęais occupent la region de la Ruhr et FAllemagne du Sud über Deutschland verhängt, die Franzosen werden das Ruhrgebiet et de l’Ouest se detachera de FAllemagne bolclievistc du centre et besetzen und >ü l- und West-Deutschland wird sich von dem bol­ du nord. schewistischen Mittel- und Norddoutschland losreissen. LA SOURCE RES TROUBLES

-'SŹmitiiyirzis Aff FSfe

Oberschlesische l'osl, 28 aoiit. Oberschlesische Posl, 28. August. Le renvoi de la llaule-Silesie de la police de siire’te alleinande Die Entfernung der Sicherheitsvvehr und aller verkappten halb­ \Sicherheitswelir) et de toules les autres organisations semi-mili- militärischen Organisationen aus Oberschlesien ist die erste Vor­ taires estla condition prelimiiiaire de Fintroduction de 1 ordre dans bedingung zur Schaffung geordneter Zustände. Wie verlautet, sind la vie du pays. On le sail, bien, il y a, parmi les Allemands du pays, unter den hiesigen Deutschen viele, denen es schwer fällt, an die beaucoup qui out de la peine ä croire ä Fexistance des organisa­ Existenz deutscher militärischer Gelieimorganisationon zu glauben, tions militaires allemaiides secretes, organisations qui font leur die hier in Oberschlesien ins Handwerk fuschen und dem ansässigen travail soulerrain et altirent seulement sur les Allemands Hauts- Deutschlum nur den Hass seiner polnischen Mitbürger einbringen. Silesiens la haine de leurs concitoyens polonais. Nous engageons An solche Zweifler ergeht unsererseits nochmals die Aufforderung, encore line Ibis ceux qui se refusent ä nous croire ä parcourir doch die deutsche (Berliner usw.) Presse der lelzten Monate einer avec assez d’atlention la presse allemande (de Berlin, elc.). Ms ver- genauen Durchsicht zu unterziehen. Aus dieser Lektüre wird er­ ront ä cette lecture qu’apres quatre ans de. haules aspirations sichtlich sein, dass nach den vier Jahren militärischen Hochbe­ militaires, FAllemagne ecrasee est Revenue le terrain et le foyer triebes das zusammengebrocheiie Deutschland zum Tummelplatz principal de toutes sortes d’organisations militaires secretes. Nous und Hauptherd aller Art militärischer Geheimorganisationen ge­ rappelons seulement ici les divers « lleimatscbiilzen » (defenseurs worden ist. Wir erinnern an die verschiedenen Heimatschülzen, an de la patrie), les « Freikorps » (corps de volontaires), les « Au- die Freikorps, an Auloch, die Ballikumer, Einwohnerwehren, Orgesch loch», les « Baltikaner », les milices locales, FOrgesch (Organisa­ (Organisation Escherich), Technische Nothilfe, und wie sie alle tion d’Escherieb), les secours techniques et tauf d’autres. Des heissen. Tausende beschäftigungsloser Offiziere suchen sich Leute milliers d’officiers sans occupation cherchent ä s’atlacher les zusammen, denen im Krieg die Lust zu ehrlicher Arbeit vergangen homines qui ont perdu, pendant la guerre, Famour du iravail hon- isl. um mit ihrer Hilfe den jetzigen Stand der Dinge in Deutsch­ nete, pour ruiner avec leur aide Fetal actuel des choses en Alle- land zu iinlorminieren. Gharakteristisch dafür ist ein unlängst in magne. line annonce, inseree. il y a peu de temps, dans le n” 52i X r.yii dev Schlesischen Zei'/mii/erschienenes Inserat : « Suche mit dela «Schlesische Zeitung» a eie Ire's caracteristique ä cet egard : einigen durchaus nationalgesinnten unerschrockenen Offizieren, (( Je desire entrer en relation avec quelques ofliciers acliiellement zur Zeit ohne Beschäftigung, in Verbindung zu treten. sans emploi, intrepides et penetres du sentiment national. »

Ql ELQISES REFLEXIONS AMERES

18. SfaljrnaiM —'iVr. f89-; f f d j r

1 „®#tt!tMitó(SIi»j{tr Stütm«" im!)JUutotma iraaibiatr*

Oberschlesische Grenz-Zeitnvg, 19 aout. Oberschlesische Grenz-Zeitung, den 19. August 1921) Ge qne nous avons predit, il y a longtemps, est arrive. II n’en Was wir lange vorhergesagt, haben, ist eingetreten I Bei der Lang pouvait pas etre autrement avec les lenleurs de la Commission mut der Interalliierten Kommission gegenüber dem Treiben hiei nteralliee envers la canaille allemande, accourue ein Reich alle- zugelaufenen deutschen Gesindels in Oppeln, Kosel, Gleiwitz, Lub- — l28 —

mand ä Opole (Oppeln), Kosel, Gleiwilz, Lublinitz et dans d’autres linitz und an anderen Orten Oberschlesiens, konnte es nicht anders localites de la llaute-Silesie. Ces elements allemands criminels n’al- kommen. Die deutschen verbrecherischen Elemente warteten nur lendaient (pie le moment favorable pour passer aux actes. Les den geeigneten Zeitpunkt ab, um aktiv hervorzutreten. Die Ereig­ evenemenls du front polono-bolcheviste et leur retentissement en nisse an der polnisch-bolschewistischen Front und ihr Widerhall Allemagne out fourni une occasion aux militaristes prussiens, in Deutschland boten den preussischen Militaristen und den mit aux social-democrates allemands lies avec eux. et aux commu- ihnen verbundenen deutschen Sozialdemokraten und Kommunisten uistes, de tenter de faire un bain de sang ä la population polonaise die günstige Gelegenheit, loszuschlagen', um ein Blutbad unter der et aux troupes d'occupation interalliee en llaule-Silesie. be signal polnischen Bevölkerung und den interalliierten Besalsungstruppen est parti des milieux militaristes de Berlin et de Breslau, be gouver- Oherschlesiens anz.urichten. Die Parole hierzu ist ausgegangen von nement allemand n’iguorait pas le dessein ni les agissements des den preussischen militärischen Kreisen aus Berlin und Breslau. criminels envoyes avec son consentement en llaute-Silesie. Nous Iler deutschen Regierung war das Vorhaben, und isl das Treiben le prouverons un do ces jours devant tout le monde, par des do­ der mit ihrem Wissen nach Oberschlesien entsandten Verbrecher cuments. nicht unbekannt gewesen. Wir werden es in den nächsten Tagen Comme les volcurs la nuit, ainsi les conspirateurs out voulu vor aller Olfentlichkeit dokumentarisch beweisen. surprendre la population de la llaute-Silesie. bes meneurs du Wie Diebe in der Nacht haben die Verschwörer die oberschlesische mouvement de Kattowice ne sont centres qu’avant-hier de Berlin Bevölkerung zu überraschen gesucht. Vorgestern sind die Führer et de Breslau oii ils avaient recu des instructions precises. 11s out der kattowitzer Bewegung erst von Berlin und Breslau eingetroffen, organise cette criminelle echauffouree sous pretexte do sauve- wo sie genaue Instruktionen erhalten hatten. Angeblich zur Wah­ garder la neutralite de la llaute-Silesie. En realite, comme les rung der Neutralitäl Oberschlesiens organisierten sie den ver­ journaux allemands eux-memes I'avouent, il s’agissait d’uiie ma­ brecherischen Putsch, ln Wirklichkeit, wie es die deutschen Blätter nifestation nationaliste allemande, car partout dans les trains, on selbst zugeben, handelt es sich um eine deutschnationale Kund­ chantait : « Deutschland, Deutschland ueber alles », « Deutschland gebung, denn überall wurden in den Zügen « Deutschland, Deutsch­ hoch zu Ehren » et autres chants de guerre allemands.' bes land über alles », « 0 Deutschland hoch in Ehivn » und andere harangues parlaient de la reddition de la province polonaise de deutsche Kampflieder gesungen, ln den Ansprachen wurde gefor­ l’osnanie et de la Prusse occidentale, a rAllemagne; on soulignait, dert die Rückgabe der polnischen Provinzen Posen und Westpreus- que les « victoricux » bolchevistes allaient rendre ces provinces sen an Deutschland und unterstrichen, dass die « siegreichen i> aux Allemands. II y eut done de la part des Allemands un assaut Bolschewisten diese Provinzen den Deutschen überlassen werden. contre le traite de Versailles et cet assaut a ete entrepris par les Es war also deutscherseits ein Ansturm gegen den Versailler Frie­ partis allemands reunis; le gouvernement ne l’ignorait point, ba densvertrag, ein Ansturm, der vorgenommen wurde von den ver- presse allemande de la Haute-Silesie, qui est completement entre einigteü deutschen Parteien mit Wissen der deutschen Regierung. le s . m ains des individus venus d’Allemagne — les vrais Sile- Die deutsche Presse Oberschlesiens, welche ausschliesslich von aus siens n’y prennent point part — cherchait a exciter la population Deutschland zugelaufenen Individuen geschrieben und geleitet wird allemande tous ces derniers temps par les annonces les plus — eingeborene Oberschlesier sind an der Leitung dieser Presse fast mensongeres. On debitail des mensonges sur une revolte polonaise gar nicht beteiligt — , hat in der letzten Zeit durch tolle. Lügeu- en Haute-Silesie, sur le moUvement des troupes francaises vers la melduugen den deutschen Teil der Bevölkerung aufzuregen ver- Pologne, la chute de Varsovie, juste an moment oil comrnencait suchl. Es wurde geschwindelt von einem polnischen Aufstand in la victorieuse contre-offensive polonaise. II taut remarquer que la Oberschlesien, von französischen Truppenbewegungen nach Polen, presse allemande mdiquait souvent les sources bolchevistes de ses von dem Fall Warschaus, in dem Augenblick, wo die polnische nouvelles, ce qui prouve encore une fois la relation inlime entre Genoffensive erfolgreich begann. Unterstrichen muss werden, dass les bolchevistes russes el les bolchevistes allemands. die deutsche Presse als Quelle ihrer Nachrichten offen die Bolsche­ wisten angibl, wieder ein Beweis für die intime Allianz zwischen den deutschen und den russischen Bolschewisten. V. — I LS SIGNENT L’ACCORD, ILS RESPfUENT PLUS LIBREMENT, MAIS SUSCITENT LE M ECOM EM EMEM DE BERLIN

L ’ACCOHD SK'.Ni;

Vossische Zeititni/, 28 aoiil ]!I20. Vossische Zeitung, 28 aoül 1920.

I.a Vossische Zeitung ä Berlin recevait de son represenlant a Es wurde der Vossisidien Zeitung in Berlin von ihrem Breslauer Breslau la depfeche suivante : Vertreter gedrahtet : Bes pourparlers entre les Polonais et les Allemands out ele eon- « Die Verhandlungen zwischen den Polen und den Deutschen clus aujourd’hui. A 4 heures Korfanty a signe I’accord. La detente sind heute zum Abschluss gekommen. Um 4 Uhr unterschrieb conlinue ä se produire. Les recils des horreurs dont la ville de Korfanly das Abkommen. Die Entspannung hält auch heute weiter Kaltowice semble avoir ele le foyer soul en parlie innenles, en ptirlie an. Die Greuetnachrichten, deren Zentrale Kattowitz zu sein scheint, invruisemblablemenl exageres. En revanche on conflrrae Tassassinal sind zum Teil erfunden, zum Teil ungeheuerlich aufgebauschl. Da­ des Allemands egares a Josef'stal qiie nous avons deja annonce. gegen bestätigt sich die kürzlich von uns gemeldete Ermordung verschleppter Deutscher hei .losefstal ».

DECLARATION COMMUNE

Declaration commune d'associations polonaises et allemandes, proclamee ä Beullten pour mettre fin aux troubles.

AU PEUPLE HAUT-S1LESIEN

Assez de terreur et d’ell’usion de sang! Les representants dela cause allemande se sont rapproches de ceux qui represented la cause polonaise pour rendre ä noire population la paix, l’ordre et la possibilite de travailler dans des conditions de securite. Nous aspirons Ions au retahlissement de la legalite. Sans empieter sur les lois en vigueur, nous avons trouve, ä la suite des delibe- ralions failes en commun, un terrain d’entenle, et nolamment sur les bases suivantes : 1. Eloignement do la police verte, laquelle sera rompläoee jusqu'ä la creation de la police plebiscitaire qui aura lieu dans le plus href delai, par une police legale auxiliaire composee d'uu nomhre egal de Polonais et d’Allemands hauts-silesiens. 2. Eloignement de lous les particuliers qui sont arrives,en Haute-Silesie apres le 1" aoiil 1919. Des Commissions composees d’uu nomhre egal de Polonais et d’Allemands et presidees par un membre de la Commission Interalliee auront ä statuer sur loutes les excep­ tions ä cette regie motivees par des considerations d’ordre professionnel, commercial on autres. On creera dans chaque district une Commission de ce genre. Cette mesure n’est dirigee que contre les elements qui sont venus en Haute-Silesie pour exercer une pression illegale sur la marche du plebiscite on abuser dans ce hut des droits que leur conferent leurs functions olficielles. 3. Le refus de livrer des armes ou la possession illegale de eelles-ci entraineront les sanctions penales les plus severes, et, au rnoins, une annee de reclusion. 4. Devra cesser toute terreur exercee contre ceux qui professenl des opinions differentes. II est parliculierement interdit de cher- cher ä agir sur qui que ce soil par la violence ou la menace dans les endroits on il est occupe ou dans la vie privee, ou d’user contre qui que ce soil de conlrainte ä cause de son adhesion ä telle ou telle organisation politique ou economique. II faudra mettre un terme aux pratiques de ceux qui abusent de leurs pouvoirs officiels ou de leur situation de chefs. Pour veiller ä Pexecution de cet arrangem ent, sera cree, pour le territoire plebiscitaire, une Commission composee d’uu nomhre egal de Polonais et d’Allemands et presidee par un representant de la Commission Interalliee. lienoncez done desormais a lous les actes de violence, deposes vos armes et retouruez ä voire travail!

Pour le> parlis politiques et syndicats ouvriers allemands : Pour les partis politiques et syndicats ouvriers polonais

Plebiscitkommissariat für Deutschland Polski Komis'unut Plebiscytowy dla Górnego Slaska Comite plebiscitaire pour PAIlemagne Comile plebiscitaire polonais pour la llaule-Silesie Signe : Dr. U r b a n e k . Katholische Volkspartei Zentrum Signe : Wojciech K o r f a n t y . Parti populaire catholique Signe : U i.i t z k a. Narodowa partja robotnicza Deutsche Socialdemoltrulische Darlei Parti national ouvrier Parli social-democrale allemand

Signe : D i a s. Signe : Francois K o g u s z c z a k . — 50 —

Deutsche Demokratische Partei Polska partia Socjalistyczna Parli democr.ite allemanrl Parti sociaiiste polonais Signe : Dr. B l o c h . Deutsche Nationale Volksparlei Signe : Joseph Bimszilievicz. Parti populaire nalionai allemand Signe.: v. Bhockhüskn. Chrześcijańskie Zjednoczenie Ludowe Allgemeiner Deutscher Gewerkschaftshund (Freie Gewerkschaft) Association populaire clirelienne Union generale des syndirals Obres Signe : Fhanz. Signe : E duard Bvbakz. Gesamtsverband Christlicher Gewerkschn/ten I nion generale des syndicats onvriers chreliehs Zjednoczenie Zawodowe Polskie Signe : Ehrhahdt. Association profrssionnelle polonaise Deutscher Gewerkvereih (Hirsch-Diinker) Association ouvriere alleinande Signe : Jose!' B v m e ii .

Signe : G r i e s e . Arbeitsgemeinschaft Freier Angestellter Verband (Afs) Centralny Związek Zawodowy Polski Societe pour la collaboration des syndicats libres de l'onctionnaires. Union centrale professionnelle polonaise Signe : Wenzel ,. Gewerkschaftsbund der Angestellten Signe : Josef A d a m e k . Union des syndicats des l'onctionnaires (G. D. A.) Signe : Behrendt . Związek Rolników slaskich . Gesamtsverband Deutscher Angestellten Gewerkschaften Union des agriculleurs silesiens Union generale des syndicats des l'onctionnaires alleinands Signe : S c h u l t z Signe : Felix Kuru.as.

UN AVE U LOYAL

Sen e&eEf^Iepf^s

Der Oberschlesische Kurier, 27 aoiil. Der Oberschlesische Kurier, 27. August.

II fant accueillir avec joie tout inoyen qui nonst'ait revenir la paix Es ist daher jedes Mittel mit Freude zu begrüssen. das uns den politique et econornique Des lourdes pertes que nous avons sn- wjrlschädlichen und politischen Frieden xviederbringt. Durch die hies pendant les S derniers jours, surtout du cóte allemand. nous schweren Verluste, die in den letzten acht Tagen ganz besonders ont prouve que nous n’avons rien ä esperer de la force d’autant auf deutscher Seite erlitten wurden, ist es uns klar vor Augen ge­ plus que tout le monde s’est m aintenant allie conlre I’Allemagne et führt worden, dass wirnichts von Gewaltmitteln zu erhoffen haben, que nous n’avons aucune possibilite de songer ä vine resistance ä da nun einmal die ganze Welt gegen Deutschland verbündet ist main armee. II ne nous reste done rien d’autre ä faire que ce que und da es uns zudem an jedem Mittel letilt, an bewaffneten Wider­ nous avons toujours conseilie : accorder honnetement les meines stand zu denken. Es-bleibt also nichts anderes übrig, als das, was droits aux Polonais qu'anx Allemands. Alors seulemenl la paix wir immer angeraten haben : ehrliche Gleichberechtigung für pourra revenir dans noire pays lorsque les agitateurs elrangers Deutsche und Polen. Dann wird auch der innere Frieden wieder seront obliges dc le quitter. eiiikehren, wenn erst die fremden Hetzer das Land verlassen haben.

ILS HESPIMNT

©es ßSesMIefifsle

Der Oberschlesische Kurier, 51 aoüt. Der Oberschlesische Kurier, 51. August.

On respira plus librement, dans toule la llaute-Silesie, lorsque la W'ie ein Aufatmen ging es am letzten Freitag durch ganz Ober— nouvelle se tut repandue qu’un accord entre les deux partis avail Schlesien, als die Nachricht sich verbreitete, dass zwischen den 31 eie conclu. qui devail raetlre (in aux meurtres el aux sanglanles beiden grosseu Parleien ein Waffenstillslaiul dein grossen Morden hori'eurs. Ainsi, le sang fraternel ne sera plus Verse-, le people und dem schrecklichen Blulvergiessen ein linde machen sollle, haut-silesien n ’eiargira plus le fosse que la provocalion avail Bruderblut soll nicht mehr lliessen, das oberschlesische lolk xvill creuse en liii, une possibilite de vivre ensemble aura eie donnee die Klufl, die Verhetzung zwischen es gerissen, nicht m ehr erwei­ aux deux nalionalites. Mais aussilöt une question s’eleva : l’accord tern, es soll, die Lebeiismöglicbkeit zwischen beiden Nalionalitätcn a-t-il eie conclu sincerement? tiendra-t-on ce qu’on proniet? On bewahrt werden. Aber sofort erhob sich die Frage : Isl der Waffen­ ne peut pas douter de la loyaule des conlraclants du parti alle- stillstand ehrlich gemeint, wird gehalten werden, was durch ihn inand et de la masse du peuple qui esl derriere lui, d’aulre pari, versprochen isl? An der Totalität der Vorlragschliessenden des l’honnetete.et la bonne Ibi des conlraclants polonais ne sera jamais deutschen Teiles und der hinler ihnen siebenden Volksmassen ist soupęonnee dans une siluaiiou aussi importante pour le bien du nicht zu zweifeln und auch die Ehrlichkeit und Aulriehligkeit der peuple haul-silesien. ba raison a vaincu renivrement des passions polnischen Kontrahenten wird bei einer für das Wohl Oberschle­ ipii avaienl dechaine les lulles sanglanles el la m isere; il y eut des siens so eminent wichtigen Sache niemand anlasten dürlen. Ober deux cótes la ferme volonte de ne pas soullrir plus longlemps des dem Bausch der beidenschaflen, der Blut und Elend ausgelöst hat, condilions aussi lerribles pour le peuple haul-silesien ; celte \o- siegle die Vernunft und der ernste Wille auf beiden Seilen, dass lonie a conduil ii I’acle. bes cinq poinlś qui forment la base de solche furchtbare Verhältnisse um des ganzen oberschlesischen Taccord s’appuienl sur ce principe : Volkes willen nicht länger bestehen dürften, hat zur lat gelührt. Hie fünf Tunkte, welche die Grundlage des Abkommens bilden, haben den Grundsatz :

les meines droits et Ui menie liberie Gleiches Recht und gleiche Freiheit

pour les deux parlis. Cesi le fond de Taccord muluel el une Com­ für beide Parteien als Fundament des W afleustillstandes hingestellt mission, compose? de Polonais el d’Allemands, veillera ii ce que ce und eine aus Polen und Deutschen bestehende Kommission soll principe enlre reellement en vigueur. darüber wachen, dass dieser Grundsatz auch praktisch zur Geltung Kommt.

L’ALLKMAGNK DKM ANKE PROTECTIONS ATX ALLTEES

H -a» »J Vir.», <41 .üigflim Mfaj« «5 ftowń f- *»«. OPfZin. »{«W. ftdi« tkał : •'

Kremlmriier Zeitung, 11 aoiit. Kreuzburger Zeitung, 11. August.

L’Allemagne a fait parvenir ä la Conference de la paix une note Deutschland hat der Friedenskonferenz eine Note über die ober­ sur les eveneme.nts de llaute-Silesie. Elle y demande tres eneigi- schlesischen Vorgänge überreicht, in der es mit aller Energie for­ quement aux allies d'eulrepreudre immediatemenl la protection dert, dass die Alliierten unverzüglich für den Schulz des Lebens des biens et des vies de la paisible population et de creer ainsi les. und des Eigentums der friedlichen Bevölkerung sorgen, um damit die Vorbedingung zu schaffen, die zur ungestörten Fortsetzung der conditions necessaires pour continuer en loute securite le tiaxail dans cette region, si importante pour la vie economique de 1 Eu­ Arbeit in diesem für des W irtschaftsleben ganz Europas so wich­ tigem Bezirke erforderlich sind. Diesem Teil der Note sehliessen rope eutiere. Nous nous joiguons eutieremenl ä cette partie de la wir uns vollkommen an, n u r dürfte zwischen den Mitteln zur Er­ note, seulement quant ä Tapplication des moyens employes pom le but propose, on ne devrait pas laire de grandes differences reichung dieses Zieles bei Polen und Deutschen eine grosse Diffe­ renz bestehen. Ohne die absolute Gleichberechtigung des polnischen enlre les Polonais et les Allemands. Sans uno absolne egalile des droits de la population polonaise de la Haule-Silesie, ce but m1 Volksteiles in Oberschlesien ist dieses Ziel nicht zu erreichen. Wir pourra pas etre atteint. Nous nous rappelons bien que la Delega­ erinnern uns noch, wie die deutsche Delegation in Spaa die Aus­ führung des Kohleuabkommens als eine Frage hinstellte, bei der tion allemande ä Spa avail pose la question de Texeculion du con­ die deutschen Bergarbeiter die entscheidende Stimme, haben. Auch tra!. concernant le charbon, comme une question on les mineurs in Oberschlesien wollen die polnischen Bergarbeiter nicht wie bis­ allemands aüraient la voix decisive. En llaute-Silesie les mineurs her eine unmündige Arbeitermenge sein, sondern ebenso wie die polonais ne veulenl plus continuer ä n etre qu une masse ouw ierc deutschen Arbeiter im Ruhrrevier, einen vollwertigen Faktor im muette; de meme que les ouvriers allemands du bassin.de la Ruhr, politischen Wirtschaftsleben bilden. Dazu isl unerlässlich, dass ils entendent former tin facteur important de la vie politique et eco­ man sie als freie Kulturwesen ansieht, ihre nationalen und poli­ nomique. II est indispensable ä cet egard qu’on les considere tischen Forderungen anerkennt und sie nicht von deutscher Seite comme des individus libres, qu’on reconnaisse Jeurs tendances na- bevormundet. Die Vertreter des Deutschtums in Oberschlesien lionales et politiques et qu’on ne les oblige pas ä roster tonjours sous la tutelleallemande. Les representants de TAllemagne en Haule-Silc- werden nicht umhin können, die Forderungen der polnischen Be­ völkerung anzuerkennen. Ein Zurück gibt es jetzt nicht mehr. sie ne pourronl pas ne pas^reconnaitre les exigences do. la population polonaise en llaute-Silesie. Un retour en andere nest plus possible. DE L’ACCOIU) SEI!VENO ON N EST PAS CONTENT... A HEREIN

m r n f m m h t

Dec MoHMen MqwtM S toW i

Obersehlesische Vi>!lcsslimme, sepl. Obers lilesische Vo'ksstimme, 5. Septemher.

Berlin, 2 sepl. — Ala Commission desAlTaireselrangeres Vticconl Berlin, 2. Sep'em ber.s—(Ausschuss für äussere Angelegenheiten). de B ytom entre les representants des partis allemands en llaiile- Von mehreren Seiten wurde noch das Beullienrr Abkommen zwischen Silesie et, Korfanty a ete, de toules p a rls,' severement critique et den Vertretern der deutschen Parteien in Oberschlosioii und Knr- blame, surtout pour la raison qiie Korfanty, dit-on, n ’avail pas fanly scharf kritisiert und getadelt, besonders aus dem ('.runde, les pouvoirs neccssaires pour merier les pourparlers. weil Korfanty nicht als verhandlumjshei'eehliijl hülle gellen dürfen. II est interessant de noter les declarations du depute Breitscheidt Erwähnenswert sind auch noch die Ausführungen des Abgeord­ suivies de vives protestations du comte Westarp (au moins, comme neten Breitscheidt, der unter lebhaftem Widerspruch des Grafen I’annon.ce !a Vossische Zeitung). Breitscheidt a dit que les of/iciers W estarp milteille, (wenigstens, wie die Vossische Z eitu n g berichtet.), nationalisies oflfrent aux socialistes independants de la Haute-SiUsie den Unahhängicjen Sozialisten in Oberschlesien seien von nationa­ des camions entiers d’armss, pour le cas oh ils voudraienl entrepren- listischen Offizieren ganze Lastautos mit Wa/fen ajigeboten worden, dre une action contrę les Polonais et contre l’Entente. ha date du wenn sie gegen die Polen und die Entente losgehen wollten. Dir Ab­ plebiscite doit etre hätee pour que la paix revienne enlin en stimmung müsse beschleunigt werden, .damit endlich in Ober­ Ifaute-Silesie. schlesien wieder Ruhe eintrete.

Stifter©er -otef^fefifdfs

Der Obersehlesische Kurier, 5 septembre. Der Obersehlesische Kurier, ö September.

I X BI.CI-F SCANDAI.EUX. GROBER UNFCli.

Künigshülte, l septembre.- Königshütie, 1. September.

Us ne desarment pas. .Nous parlous de ceux qui mit pris ä täche Sie, können’s iiichl lassen! Wir meinen die Verbreiter von Sensa- de repandre les nouvelles sensationnelles et qui font de leurmieux lionsnachrichlen, die es darauf abgesehen haben, immer wieder pour apporter de nouveaux elements d’agitalion au milieu de la neue Beunruhigung in die an sich schon aufgeregte obersehlesische population haul-silesienne dejä tres enervee. ün journalisto avide Bevölkerung zu tragen. Irgend ein neuigkeil.sluingriger Journalist de sensation « apprend » — du moins il Baffirme avec beaucoup bat von « massgebender Stelle » (!), so behauptet er wichtig­ d’importance — « d’un lieu autorise » qu’il n’est pas ä envisa- tuerisch, « erfahren », an die. Einhaltung der Beuthener Abmachung ger meme i]ue les Polonais observenl Baccord de Bytom et qu’au von Seiten der Polen sei nicht zu denken und sie planten sogar contraire ils complotent dejä im nouveau coup, dirige eontre la einen neuen Putsch, der sich gegen die Städte richten werde — ville, aulrement la reprise de leurs relations est menacee (par qui?.) andernfalls sei den Polen die Einstellung ihrer Bezüge (von wem?) II faut lire naturellement entre les lignes que la Republique polo­ angedroht worden. Zwischen den Zeilen soll natürlich gelesen naise peche en can trouble. Ce noiivel essai de seiner Binquietude werden, dass die Republik Polen im Trüben tische. Dieser neue est un blulf dans le sens le plus grossier du mot. Beunruhigungsversuch ist ein grosser Unfug in des Wortes schlimm­ ster Bedeutung. II. — DEPOSITIONS DES TEMOINS

Pai'ffli les centaines de dśpositions et de proces-verbaux nous avons choisi quel- ques-uns des plus caracteristiques. En les lisant, il ne faut pas oublier cependant quel est le niveau d ’esprit de ces temoins : ce sont, pour la plupart, des ouvriers, des petits commergants, des employes. Leurs depositions n ’ont rien d ’artificiel, rien de prepare d ’avance. Ils racontent comme ils ont vu, ils ne font pas de conclusions . Et de leurs deposi­ tions la conclusion se degage pourtant d ’elle-meme . Elle est amdre, c ’est vrai, et surtout apres la guerre subie par les peuples de 1 ’Europe civilisee. La conclusion, c ’est la constatation simple : que la bete fauve que le monde civilise se vantait d ’avoir abattue n ’est pas morte. Elle vit, eile menace, eile tue. Son repaire, c ’est aujourd’hui. la Haute- Silesie. La existe toujours, intacte comme avant la guerre, la mentalitó effrayante d ’un peuple qui ne croit q u ’ä la force armde. Gare ä ceux qui sont appeles ä diriger les destinees des peuples s ’ils ne comprennent pas qu’il faut abattre cette bete dans son dernier repaire.

“ EN AVANT, DESARMONS LES FRANCAIS ! ”

Bytom, 18 aoüt 1920. des Grundmanns nu ancien sous-offlcicr de garde frontiere, aclueilement brigadier de la police de sürete allemande et secre­ M. Jean Makowski, de Zaleze, nie Moltke, depose sous sermcnt taire de la commune de Hain ä Swientochlowice, qui s’entretenait ce cpii suit : ä haute voix avec plusieurs personnes. Ilaiu expliquait entre autres : Le com m andant de la police « verte », colonel dont le nom m ’est llier, nous avons encore pris une bonne revanche sur les Polonais iiicomm, haranguait hier, vers 5 heures et demie, les habitants et, moi-meme, j’ai abatlu plusieurs personnes; mais nous voulons reunis sur la place de Katowice au nombre de o 000 environ, en aussi donner une frottee aux Franęais. Questionne par un des les excitant ä desarmer les Francais. 11 a termine par les mols : assistants sur la facon de se procurer des armes, il repliqua : « Les « Und jetzt brechen wir auf, um die Franzosen zu entwaffnen ». (Et armes sont bien faciles a oblenir, la police de sürete allemande maintenant, en avant, desarmons les Francais!) est toute prete ä les fournir sur demande. » Des divers autres entre- Mors la foule se mit en marche,en deux groupes, vers la maisou tiens qu’il fu’a ćte donne d’entendre, j’ai conclu que dans les du colonel Blanchard. Ce qui s’est passe jusqu a 9 heures, je ne le troupes d’assaut on fait des preparatifs pour faire sauterle Domi­ sals pas, car j’etais parli pour Zaleze. Vers 9 heures du soir, je nium de Katowice oil sont cantonnees les troupes francaises, au revins avec quelques autres Polonais et nous sommes alles a la moyen de bombes placees dans la canalisation qui passe sous le Quer et Direction Strasse. Nous nous sommes mfeles a la foule et Dominium. Je remarque que Hain qui, comme il me seinble, est j'ai remarque que la police « verte » etait deja en partie desarmee, un espion, a ete mis en conge par la police de sürete allemande ce qui en restait allait parmi la foule, l’engageant ä les desarmer pour faire de la propagandę. Cette semaine il se trouvait, lundi et aussi. Nous en avons vu deboucler les ceintures et les rendre aux mardi, presque toutle temps ä Katowice quoiqu’il soit en service a civils en meine temps que les armes. Vers 10 h. 1/2, les « verts » de­ Swientochlowice. Je suis pret ä confirmer sous serment ces decla­ sarmes deja, distribuaient ä la foule des grenades a main, des fusils rations et je demande de vouloir y donner la suite necessaire. et des munitions et excitaient les gens a d’autres attaques centre v. g. u. les troupes francaises. Signe: Charles W ackerman . Moi-meme, j’ai recu d’un agent do la police allemande une gre­ nade ovale a main. Comme temoins de .ce fait, je cite : Bytom, 21 aoüt 1920. 1° M. Koy de Zaleze, secretaire de FUnion. 2° M. Wilhelm Pohl de Zaleze, 82, rue Moltke, et encore une ving- MM. Aloise Prus et Stanislas Kurzawa viennent deposer ce qui taine d’autres personnes dont les noms et 1’adresse seronl indi- suit : ques plus' tard. Avant-hier, 19 aoüt, une compagnie de soldats franęais devait Signe : Jan Makowski . se rendre de Rybnik ä Katowice. La compagnie vint a la gaie, Zaleze, 82, rue Moltke. inoiita dans le train et resta en gare jusqu'a 8 heures du matin de la journee d’hier. Malgre l’ordre de la Direction du chemin de for de conduire les Franęais it Katowice, les cheminots allemands Bytom-Beüthen, le 20 aoüt 1920. avaient refuse le service. Hier 5 Polonais, employes du chemin de Le mineur Charles Wackermann, de Swientochlowice, 56 Lah- fer, sont venus .se declarer prüts au service et ils ont conduit le gestr. comparait et.fait la deposillon suivante : train a Katowice. llier, 19 aoüt 1920, j’allais a Katowice et j’ai aperęu dans la rue Pendant toute la nuit alors que les Franęais restaient en gare de — 54 —

Rybnik, la gare voisine de Parnszowice, qne les Francais devaient homme de Niewiadów avait pris part aux incidents de Katowice. traverser, etait entouree de Landes d’assaut allemandes. Les bandes d’assaut qui avaient entoure la gare de Parüszowice Les trois employes polonais qui avaient conduit le train avec les etaient conduites par un certain Smolka. A la Lande appartenaient Francais ä Katowice ont ete, ä leur retour hier, malmenes par les entre autres : le Ills d’un inspecteur de la Compagnie du gaz Bas- Allemands. Ces trois employes dontlesnoms sont: Richard Schy- zaheg, le tils de I’instituteur Greth et un certain Uherek. Ma 1'emme, mura, Teophile Zniszczol et Jean Chmiel de lllgut, pres Parnszowice, ii moi Prus, qui depose, pöurra indiquer les temoins. Je demeure se sont mis en fuite devant leurs persecutenrs: ils ont declare a Rybnik, 10, Sehrauerstrasse. etre de la police secrete. L’attaque contrę les trois employes de chemin de fer a ete vue Roman Musiolik de Niewiadów pres de Rybnik connait un cer­ par ma tille Marthe, Agee de 17 ans. tain Ulitzka de Niewiadów ä qui un autre homme de Niewiadów avait dit qu’il avait aide.a assassiner le Dr Mielecki et qu’il l’avait Yu, approuve, signe : traine par les pieds jusque dans la Rawa. Encore un autre Aloise Pnus, Stanislas K u r z a w a ,

DISTRIBUTION B’ARMES ÄUX ASSAILLANTS

Siemianowice, Laurahütte, 21. Ylll. 20. Chorzew, le 10 septembre 1920.

M. Richard Bpllek, m archand ä Katowice, 22 Grünstrasse, qui Le facleur postier Wilhelm (Guillaume) Klosek, 26, rue Kościelna, demeure vis-ä-vis de la Direction de la police, a vu de son logement, avait remarque, la nuit du 21 au 22 aoüt, vis-ä-vis de sa inaison mardi, 17 aoüt 20, comment un ofticier de la police de la sürete environ 40 civils armes, Parmi eux, se trouvaient les policiers allcmande dislribi.iait des fusils au public, compose en grande Thalinann, Benk, Janecki el le brigadier Reimsz. Reimsz distribuait partie de jeunes gens ; puis il groupa ces gens armes par 4 et se mit des cartouches aux civils, qui avaient des grenades ä main et des en marche avec eux. Get ofticier semble depuis avoir ete tue, Quant fusils. Le commissaire Galewski, actuellement ä Katowice, avait au reste des details, ils vous seront communiques par la per­ dislribue aux civils 7 carabines et 2 grenades ä main. Cetle decla­ sonne susmentionnee qui ne desire pas que son nom soit publie, ration, avait ete deposee, le 5 septembre 1920, au poste de police, Quant ä celte information, veuillez vous en rapporter ü moi- par la bonne d’auberge de M. Kutuza. Ensuite, ces policiers ont meme. porte aux civils les armes du « Reichstickstoffwerkc », le. dimanche, Agreez mes sentim ents respectueux. 22 aoüt, apres-midi, ce qui a ete vu par Paul Sojka, Joseph Weles, F. Wegrzvk . Paul Ptovik et d’autres, tous de Chorzew. Le policier Thalmann prenait part au combat et aidait les homines des troupes d’assaut allemandes (« Stosstruppen n). 11 est actuellement ä la direction, ä Katowice. Bytom (Reuthen), 21 aofit 1920. Signe : Paweł Sojka . Dans la nuit du 18 au 19 aofit, vers 12 h. 1/2, j’ai vu que, lors- qu’on tirail sur la gare, la police de sürete allemande indiquait Bytom, 25 aoüt 1920. aux tireurs, qui etaient tous des civils, les endroits oü ils devaient se placer et leur disait quelle attitude ils auraient ä prendre au M. Leon Glane, de Rossberg, Chaussee de Charley, et M. Pierre cas oü la patrouille francaise arriverait. Les agents, membres de la Cichy, de Rossberg, 12, Sedanslrasse, declarent ce qui suit : police allemande de sürete, porlaienl des fusils qui avaient ete Aujourd’hui, 23 aoüt, nous passions, vers 4 heures de l’apres- 'hles chez Czaplicki. midi, prüs de la caserne oü est logee la police de sürete allemande, Mercredi, vers 4 heures, un homme de la police de sürete et nous avons remarque ce qui suit : allemande dit ä un des Allemands que ceiui-ci n’avait rien a Deux hommes portaient chacun un paquet, enveloppe dans des craindre : « Ce n’est pas centre vous que-nous sommes armes de journaux, grand de 5 0 x 3 0 x 2 0 centimetres et ayant la forme sabres et de fusils. » d’une holte de munitions de mitrailleuse: ils se dirigeaient vers l’iiTterieur de la ville. Nous avons rem arque les deux hommes Signe : Jean P i e c u u l a b , quand ils Sortaient de la caserne et bientöl nous les soupcOn- Directeur de la Banque, Katowice, 2, Quertrasse, 2. names de porter soit des pistolets soit des munitions. Nous les avons done suivis jusqu’ä la Bismarkstrasse oü nous avons ren­ contre deux soldats francais dont nous avons attire l’attention sur Zaleze, 25 aoüt 1920. les deux. hommes aux paquets. Les Francais les ont arrćtes et les out conduits au poste oü ils nous ont engages ä venir aussi

COMMISSARIAT PLEBISC1TA1RE POLONAIS A BYTOM pour communiquer les details. Pendant la revision au poste fran­ cais on a decouvert que dans chaque paquet se trouvait uno Puisque le journal P olak invite les leinoins des troubles de Kato­ boite ä mitrailleuse ręmplie de munitions. wice ä venir declarer ce qu’ils ont vu, j’apporte aussi quelques Les deux hommes, Kaminski et Kruparek, tous les deux de details. Königshütte, ont ete arretes et les munitions confisquees. L’homme J’allais de la gare, avec M, Jean Makowski, vers la rue de la Direc­ nomme Kaminski a dit, ä finterrogatoire, qu’il etait de la police de tion. La, noüs rencontr. mes environ 50 hommcs qui marcliaient Königshutte' et qu’il devait y porter des munitions sur l’ordre du bras dessus bras dessous, conduits d’abord par deux homines de la capitaine Lauer. L’autre homme, Kruparek, n’avait äucun papier police de sürete et bienlót apres par un troisieme. JNous enle.ndimes sur lui. le m o t; entwaffnen (desarmer), L’un de ces homines de la sürete. Des s.oupeons, tres fondes, permettent de penser qu’il se trouve dit : « to was, da entwaffnet mich doch » (eh bien, desarmez-moi ä la caserne de la police allemande beaucoup d’armes et de muni- done). Ils sont alles tons vers le tunnel et oü soiit-ils alles ensuite, lions, qui servenf ä armer ordinairemenf les bandes d’assaut. Nous nous ne i'avons pas su, prions done la Commission interalliee de prendre, en consequence, Respectueuseinenl. des mesilros immśdiates.

. Signe : Jean Kt o s s e k , Zaleze, 156, rue de Moltke. Nous remarquons encore que les deux hommes avaient declare — s t ) — ii rinterrogaloii’e qüe le contröleur du cerclc de KOnigshütle etait ä Katowice, j’ai renconlre M. Herferl de Bismarkbutte qui m ’avait au couralit des appoHs de munitions. Lorsquc Vofftcier franr.äis declare la veillc dejä, que les Allemands ayaient Pjnlention d’alta- du pösle de garde eut adresse au cöniröleur une question ä ce quer la maison, mais qu’ils manquaient de cartouche-. Le jour de sujet, il apparut que les assertions des deux honnnes arretös l’agression, ä 2 heures de Papres-midi, il me dit que Pättaque aura etaient fausses. lieu ä 6 heures du soir, ce qui a effectivement eu Heu. ll m ’a donue D’apres ce que nioi, Leon Glane, j’ai inaintes l'ois reinarque, soü- en meine temps une boite contenant 100 cartouches pour fusil de v en t des civils, qüi paraissenl evidennnent faire partie dös bandes calibre reglementaire en me priant de la garder pendant qu’il irail d’assaut alleinandes, vont ä la caserne de la police de süretö alle- chercher 3 sacs de grenades ä main, It fusils et les munitions. tnande et cn sortent toujours charges d’un paqüet. J’ai refuse d’acceder ä sa demande. 11 se vantait egalement, djsant qu’il allait mettre le feu au poste de commandement franęais apres Vu, approüve, signe : Pävoir arrose avec de Pessence. Leon G l a n o , Pierre Ciciiv. Herfert est garcon de cafe et bien qu'il soit actuellemeut sans emploi, il depense des sommes considerables. 11 se vantait de de- penser 900 marks par jour et on Pa vu perdre 2000 marks au jeu. Georges Pogode de Konigliche-lIuUe, nie Kardl. n° 5, se presente Selouses affirmations, les armes auräient ete distribuees dans au bureau et fait la deposition suivante, lout en se declarant pret Fimmeuble du cafe Dantziger sur la place du Marche. ä la confirmer, śi besoin, sous śerment : Koenigshutte, le 8. IX. 1920. Le joür meine de I’agressioii coiitre la Maison tłu Cölhite.pöloüais Signe ; Georges Pogooe .

Lii UR OEUVRE

Dytom (Beuthen), 20 aoüt 1920. siirete aliemande avail, semble-t-il, aussi decöuvert chez lui quelqite chose et voulait proceder ä son arrestation qui n’a pas eu lieu L’oVwricr fondeur, jlf. Smiloioski, demeurant ä Katowice, 32, cependant, car Czaplicki, entre temps, avail disparu. Dans le magasin ileinzelstrasse, depose Ce qui suit sur les eveiieinents de Katowice. il y aviit un monsieur, sans doute un employe du commissariat ä Lejeudi, 17 aoüt 1Ü20, vers 7 heures de l’äpres-midi, eut Heu ä Katowice. La police aliemande desiirele voulait se säisir de liii; il Katowice, la manifestation donl il a ete question. LeS troupes les pria de Paccompagner ä la Maison du Comile PiebiscitairePolo- franęaises empśchaient cependant le passage du cortege dans plu- nais, oil Fon temoignerait pour lui. « Abattez-le, abattez-le, C o sieurs rues, ce qui irrita les manifestants qui prirent une attitude cochon de Polonais », cria la foule. « Nous allons faire sanier toute monacante. Lorsquc. certains d’entre eux passetent aux actes de cette maison du Comite », et tous suivirent la police de sürete. violence, quelques coups de feu en Pair, furent tires pour dis­ Moi qui avais entendu tout cela, j’ai couru vivement vers la maison du Comite Plebiscitaire Polonais pour prevenir les gens du danger penser la foule. Cela est arrive dans la Friedrichstrasse, juste qui les menaęait. Grace ä cela, quand la populace est arrivee, elle devant la dem eure du conseiller sanitaire, assassine, le Dr. Mielecki. Bientöt apres que les troupes franęaises eurent tire quelques trouva Phötel ferme; alors quelques coups de feu partirent sur coups en Pair, une grenade ir main tomba pres des civils et Tlmtel. La-dessus, on tira plusieurs fois de la Maison du Comite Plebiscitaire pour disperser la foule oü personne n’a ete blesse. Je blessa quelques personnes. Au meine moment, le marchand Noglen- ski, qui demeure dans la meine maiśon que le docteur Mielecki, me trouvais au milieu de la foule et je saurais sürement si quel- qu’un avail soutfert. La foule se dispersa, mais revint bientöt et s'ecria que la grenade avail die lanćee de 1'appdrtelneńl du Di'. Miele­ jeta dans la maisón uile grenade ; son explosion fit sauter toules cki. La foule exasperee se riia daiis Pappartemeut oft eile ne troüva les vitres. Ensuite quelqu’un de la foule a apporte une bouteille cependant iias le Dr. Mielecki. II se trbuvait ä Feeole secondaire ä d’osseiice, dont il arrosa de la paille, Palluina et la jeta dans la niai- la Friedrichstrasse, OCCüpe ä panser les blesses. Uil jetine hoinme sou. Apres ils lancerent dans la maison encore tine grenade et plu­ apparut ä Fecole et dit qti’on detnandait leDr. Mielecki a sein domi­ sieurs bouteilles d’essence; la maison prit feu. Les flammes furent cile; le docteur s’y rehdit. Des qiie la foule le vit, eile se jela sur cependant eteiiites a Pinterieur, tandis que du dehors quelques lui et Parrächant de son appartement le träinä daiis la cöur.Ln, lä gens de la foule continuaient ä lancer des bouteilles d’eSsence et de populace en furie se rua sur le docteur avöc des batons, des gour- la paille enfiammbe: La police de sürete aliemande regardait faire dins et des laniereseucaoutchouC.de teile mauiere, qu’iliüt bienlöt la foule tout ce temps et lirait elle-meme de sos carabines et de tout eńsahglahte. II put monter dans la voitdre d’ambulanCe qui ses revolvers sur la maison jusqu’ä ce qu’elle tlamba tout entiere. elail pres de la et y tomba evanoui. La foule poursuivit la voifure LorSque les pompiers arrivereht, la populace leür defendit, en les et pres de Fecole, le docteur Mielecki lut arrache de la voiture et men aC an I, de se mettre ä Pouvrage. Apres que Pinceudie fut eteint, jele sur le pave. Alörs la populace s’ächarna de i.ouveau sltr le la foule et la police de sürete spnt entrees dans la maison, ils out mallieüreüx avöc des gourdins, des cables et ä cötipS de laldiis; peućtre de force dans toutes les chambres, se sont saisis de litres et on Pa baitu et pietine jnsqu’ä ce qu'il expire. Les meurtriers en lös out jetes dans la rue. J’ai vu moi-meme, m’etant troitve ä Finte- masse, se saisissant du cädavre, Pont Iraine par terre environ rieiir, qite certains homines de la police de sürete aliemande, s’ap- 200 metres et Pont jetć enfiil par-dessus utfe haie dans la Rawa. propriaient les differents objets qui se trouvaient dans les pieces, Lue demi-heure apres, qmind la populace s’etait elöignee, moi, tel que cliaussures, vetements, lorgnettes et bicyclettes et disparais- PofiiCier des pompiers Obst et le ponipier Fischer, tous les deux de saient avec leur bulin. La populace qui etait entree, prenail aussi Katowice, denleüFartt llölteistrasse, nous ävons retire le cadavre part au pillage et au voL Les boissonS trouvees ont ete vile hues, de la liäwa et l’avons porte ,ä Pecöle secoiidaire de la Friedrich­ los eigares ont ete vite fumes par la populace et la police; tout strasse. Ge qui est arrive onsüite ävec le cädavre, je n’eil sais cela accompägne d’injures contre les Polonais. Des que quelqu’un rien. de lä maisbn, fdyant leś llammes, apparaissait dehors, la foule le Le cadavre elail tellement deligure qu’il ne nöüs etait pas pos­ nialtraitait crueilement. Quelques-uns, grieVement blesses, ont ete sible de eonsläterquel genrede blössures il pörtait.Les vetements conduits ä la caserne des pompiers oil ils devaient etre lusilles. etaient completenient. en lambcaux. Lä tetc de i’ässassine repre- Mais les pompiers ont empeche de les tusiller. sentail une masse sanglante et meconnaissable. Tout cela, je peux le confirmer sous śerment. Le mercrödi, 18 aoüt, vers 5 heures de Papres-midi, la foule s'est Yu, approuve, signe : reunie devant le magasin du m archand Czaplicki, ä lä Ouerstrasse, Aloi'se Sw.ifcowsiu. evideinmeht pbüi’ ćherćlier chez lui des mifnitiOils: La police de — 36 —

Bylom, 21 aout 1920. Nous fumes done les uns, conduits par la police de siirete, les auti es, bouscules et jetes en has par les civils, tandis que.les autres M. Richard Richter, de Josefsdorf, district (cercie) de Katowice, fuyaient vers les eiages inferieurs pour s’echapper dehors. Arri­ declare ce qui suit au sujet de I’attaque contrę l’llötel du Coniite ves en has, nous y avons ete fort malmen.es par la police de siirete plebiscitaire : et par les civils, a coups de batons, do poings et, de crosses de Le mcrcredi, 18 aofit 1920, je me suis rendu au siege du Cömite fusil dont nous eumes fort a Souffrir. Ensuite, nous avons etc plebiscitaire polonais. Vers ö heures vint, devarit I’llolel, une conduits par les soldats do la police de siirete an poste .de police, grande foule, condnite par un certain nombre de soldats de la toujours accompagnes par la populace qui continuait ä nous mid- police de siirete alleman'de. Les homines de ln police de surete, de traitor, taut que quelques-uns d’entre nous y out ete amenes tout meme qu’une grande partie de la foule, etaient armes, avec des ensanglantes. 11 faut noter encore que, lorsque nous etions par­ fusils, des revolvers, des grenades ä main, des gourdins et des venus a descendre dans la rue, la police de siirete et les civils batons. Us out pris devant fflötel une atlitude menacante. Cola n'a nous arrachaient nos vetements et nous enlevaient notre argent et pas dure longtemps et bientöt des coups de feu frequentspartirent contrę l’Hötel. On riposta de rinterieur par quelques coups en les objets de valeur. Moi, Richter, jc remarque encore ce qui suit. Quand je fus descendu dans la rue, un des civils me m it son l’air evidemment dans le but de disperser la foule. Apres quelques revolver contre la poitrine pour mo tuer. Alors, le brigadier de la tentalives manquees, une partie des assaillants furibonds penetra de force dans l’llötel, apres y avoir jete des grenades a main, des police de siirete, M. Kauf, do Katowice, se jeta vers nous, ecarta le grenades ovulaifes et de la paille arrosee d’essence et allumee revolver el dit ä ce civil, dont le nom m ’cst inconnu mais que qui mirent le feu aux tapis. Moi et d’autres dont voici les noms : M. Kauf connait cependant, qu’il me connaissait el qu’il repondait Franęois Kaminski, Polok Henri, Pulok Theopbile, Macha Siegfried, de moi. Par sa digne conduite que je tiens ä relever ici tout particulierement, M. Kauf m ’a sauvii la vie. Macha Louis, Labus Hugo, Banczyk Reinhold, Schuwald Roman, Schuwald Max, Schromek Vincent, Piecha Leon, tous de Josefsdorf, Vu, approuve, signe : pres de Katowice, puis Wieczorek Ladislas de Katowice et Wypior Richard R i c h t e «. Pierre de Bogucice, Jarzornhek Alexandre, de Michalkowice, nous Les soussignes : nous sommes trouves au 4* etage de la maison qui brfilait en bas. Polok Henri, Polok Theophile, Kaminski Francois d eclaren t: Nous ne pouvions pas en sorlir sans nous exposer ä elre abattus Ce proces-verbal dresse en notre presence correspond absolu- on fusilles par la populace en fureur. Nous nous sommes apercus, m ent ä la realite. Nous nous joignons ä la deposition ci-dessus du reste, que la fuite iretait pas possible non plus, car tout avait inscrite et nous nous declarons completement d’accord avec Ic ete ferme en bas. II ne nous reslait done rien d’aulre ä faire que contenu de ce proces-verbal. de nous sauver par en haut. Vers 10 heures la police de surete alle- mande vint au 4° etage oü nous nous etions refugies aupres des Vu, approuve, signe : persöhnes qui y demeuraient, Henri P o l o k , Theophile P o l o k , Franciszek K a m i n s k i .

UN CALVAIRU

Bytom (Beuthen), Hte-Silesie, 21 aoüt 1920. et, ayant Avance la töte, je me suis mis ä regarder tout autour. J’ai vu que d’une maison au coin, dans le jardin de « Prinz Heinrich » Le candidat en theologie, Jean Koj, 8 Querstrasse, ä Katowice, une mitrailleuse tirait sur le toit de notre maison. Supposant depose: qu’on m’avait vu et qu’on tirait sur moi, je me suis retire. Jo suis J’ai ete employe au Comite plebiscitaire polonais ä Katowice et descendu au deuxieme etage et j’ai voulu telephoner de nouveau. j’ai travaille sous les ordres du docteur Järczyk. Le ))' Jai'czyk que j’ai rencontre m ’a dit avoir dejä telephone. Mais Le IS aoiit, vers 3 heures de I’apres-midi, un homme vint au je suis alle encore une fois au telephone dans la chambre N° 37. bureau et me communiqua que les Allemands se proposaient Des balles y tomhaient qui ne pouvaient pas venir de la rue, mais d’attaquer ITlötel. J’avais inscrit le nom de cet homme, mais je des maisons d’en face. J’ai rampe ä quatre pattes vers le tele­ 1’ai oublie depuis et les papiers se sont egares. Vers 4 heures une phone, j'ai pris l’appareil de la table et le mettant par terre, lettre signee est arrivec. Elle disait que les ouvriers de la Baildon- j’ai telephone. Meme reponse du bureau telephonique : « Pas hiitte abandonnaieni le travail ä 4 heures et qu’ils avaient recu libre ». J’ai telephone ensuite an commissariat plebiscitaire ä 600 fusils. J’ai laisse traduire la letlre en francais pour I’envoyer Bytom (Beuthen), mais je ne pouvais avoir de communication avec au colonel Blanchard. A-t-elie ete expediee, je n ’en sais rien. J'ai personne; alors j’ai demande ii la telephoniste de la centrale tele- envoye des gens partout pour amener da secours. Je croyais que phonique ä l’Hötel Lomnitz d’avertir quelqu’an pour que les Fran- les Francais allaient nous aider et que nous n’aurions ä defendrc ęais vieiinent au secours. En-uile j’ai telephone ä la direction du THötei seiils que quelque temps. Ensuite j’ai envoye chez le colonel journal P olak d’oü M. ßrzeskot m’a promis de demander secours Blanchard chercher les 12 permis de port d’armes qui avaient ete aux Franęais. J'ai telephone la meme chose au N° 1693 it demandes d’avance. Nous avons reęu les permis vers 6 heures M"0 Surzycka, belle-smur du I)1 Jarczyk. Puis je suis remonte au moins 10 •minutes le soir. II a ete dit ensuite que quelques homines grenier. J’ai demande aux deux hommes que j’avais avec moi de etaient venus pour la defense de ITlötel. se glisser par les toils vers une maison quelconque, d’y descendre Bientöt apres vint un employe, qui dit que 1'attaque commencait. et d’amener un secours francais. Les hommes n’en avaient pas le Au meme moment des coups sont partis de la Heinzelstrasse. courage el j’ai resolu de le faire moi-meme. Je me suis glisse hors Quelques-uns do nos homines descendirent vivement pour fermer de la trappe, j ’ai rampe sur le toit jusqu’a« toit de la maison voi- la porte codiere, les autres se repandirent dans les etages. Je fis sine, dans la Sachsstrasse, et j’ai essaye de passer encore sur le le tour de toutes les chambres et nos gardes occuperent quelques toit voisin. En me glissant vers le mur initoyen, au moment de le fenetres. Les Allemands tirerent encore une fois et nos hornmes franchir, j’ai entendu « halt » et le crepitement de la mitrailleuse. repondireut. Je suis alle au telephone et j’ai voulu telephoner au On a tire peut-etre six coups. J’ai fait un prompt mouvement et jo colonel Blanchard, mais j’ai reęu la reponse: « pas lihre ». me suis couche sur In toit voisin le long du mur initoyen. Alors je suis monte, avec deux homines au grenier, car je crai- J’ai rampe ensuite vers une cheminee et je me suis dissimule gnais qu’on ne s’iritroduisit par le toit. J’ai leve la trappe du toil. derriere elle. Quand il fit nuit j ’ouvris la trappe la plus proche. J’ai — 57 —

allonge les pieds en bas, mais il m’a semble que c’etait une cour Quand je I’ai nie, il m ’a d e m a n d e si le commissariat plebiscitaire close, sorte depuits pour faire passer la lumiere. J’ai laisse tomber deBytom (Beulhen) nous en a donne? II ajouta que nous avions mon chapeau el ne rentendant pas tomber, je me suis glisse de a ITIótel des caisses avec des grenades. J’ai dit qu’il n’y avail que nouveau sur Je toil. Alors j ’ai tente la ‘chance aupres d’une autre des livres dans les caisses. Ensuite il m’a interroge pour savoir trappe et j’ai pu descendre. Je me suis d’abord cache jusqu’a ce d’oü nous avions des grenades ä main, mais je ne pouvais rien lui que j aie constate que j’etais dans le corridor de 1’etage superieur. dire, sauf que j’avais vu chez nos gens deux boites a conserves qui .1 ai entendu que quelqu'un reclamait des clefs pour aller sur le etaient peut-etre des grenades. 11 m’a demande quel telephone loit, mais une femme a refuse les clefs. A ce moment j’ai entendu secret nous avions. La-dessusje ne pouvais pas repondre non plus, des pas sur le toil cl jo me suis refugie dans un logement en puisque nous n’en n’avions aucun. priant le locataire de me cacher. Pendant ces pourparlers vint un Alors il a demande oil j’avais ete du 17 au 18 aoüt. J’ai repondu sergent de la police de sürele allemande (milice allemande) qui que j’avais ete ä Pless avec Pautomobile de M. Grabianowski. a dit ensuite qu’il s’appelait Schuette ou Schuesse. II etait ac- Lu, approuve conforme ä 1’original, coinpagne de quatre ou cinq civils. Le sergent a envoye chercher Signe: Jean K o j . du renfort et, on a tte n d a n t, lui et les civds out fouille mes poches. 11s m’ont pris mon portefeuille ou se trouvaient les douze permis d’armes que j'avais toujours, de l’argent, des cartes de visite Bytorn (Beuthen), Ilaute-Silesie, 21 aoüt 1920. et un billet. Ce qu’il y avail sur le billet, je ne sais pas, parce que je n’avais pas eu le temps de le lire. Ce billet m’avait ete remis M. Jean Koj, candidat en theologie, depose encore une fois : par Pun de nos homines en disant que s’etait le sergent de la Quand j’ai ete arrete le .18 aoütet amene ä 1’interrogatoire que Sicherheit, Janus, qui I’avait apporte. Ils m’ont pris tout cela et m ’a fait subir le fonctionnaire de la police bleue, appele « Capi­ aussi mon revolver avec les cartouches. Je crois en avoir eu une taine » par les employes, etaient presents dans la salle des agents vingtaine environ. de la police « verte », de la police « bleue » et un monsieur en Le sergent Schuette ou Schuesse m’a dit: « Chien ! maintenant civil. Celui-ci etait vetu d’un complet gris. Mon fonctionnaire que je i'ai allrape avec des armes, je vais te tuer avec ton propre regarda les assistants et demanda qui etait le monsieur en civil. revolver. Preparez-vous; vous avez 40 minutes ». Mais Pun d’eux dit, Un des hommes de la police de sürete allemande ripondit : « C’est que je.devais conduire les gens par oii j’elais venu. L’autre disait: un de nos cinq mille en civil. » La-dessus le monsieur en civil ful « Jetons du loit cette charogne ». On m’a oblige de conduire toute auloiise ä ra ster. la bandę sur le toit. Je peusais a un moyen de salut au m om ent ou Tu, approuve, signe : jo me glissais sur le toit, j’ai recule en disant, qu’il y avail la Jean Koj . quelqu’un qui allail lirer. Un des hommes dit qu’il etait possible qu’on jette du toit des grenades ä main. Us ont alors abandonne Bytom, 25 aoüt 1920. 1’intention d’aller s u r le toil. L’un deux prdposait de mc livrer ä la foule pour me lyncher. Mais l’autre repliqua : « 11 nous faut Le dactylographe, George Mrowieć, de Katowice, 15 Prinz Hein­ garder celui-ci; il pent dire bien des choses, car c’est un aide richstrasse, vient deposer : de camp de Korfanty ». Alors Schuette ou Schuesse dit: « Je vais Je suis employe ä Katowice. Le 18 aoüt, vers 6 heures de I’apres- vous sauver, mais vous devez dire tout ». On m’a done con­ midi, j’ecrivais une letlre en francais ä M. le major Yaccari, lorsque duit enlre un inspecteur d’instruetion a ma droite et uncivil a m a j’ai entendu une foule approcher. J’ai regarde par la fenetre et gauchel Derriere nous marchail Schuette avec quatre d’hommes j’ai vu une masse d’hommes conduits par un homme de la police ou peut-etre plus. On m’a amene au bureau principal de la police. de sürete allemande. Je me suis retire de la fenetre, car, en ce En chcmin ils in’avaient demande qui j’etais. Quand j’eus dit que moment, le sergent Janus, de la police de sürete, etait entre, en j’eludiais a Breslau, « Charogne! Traitre! » s’ecria lefonctionnaire. civil, dans ma Chambre. 11 voulait parier au chef du bureau, mais II lira la chaine oil j’etais attache et me donna deux coups de le Dr Jarczyk nese fit pas connaitre; puis il a voulu telephonerau poings a la tete. II m’a fortement fendu la tele avec probablement colonel Blanchard pour du secours, mais nous ne le lui avons pas quelque Chose dans le poing. Le civil de gauche m ’a donne un permis, car nous ne le croyions pas. 11 dit d’abord qu’il allait nous coup de pied, puis d’autres coups sont tombes sur moi, ainsi je suis defendre, puis, que la foule lui avail retire ses armes, puis il arrive a la police tout ensanglanle. Les employes de la police voulut s’approcher de la fenetre. Cela avail eveille nos soupcons verte et de la police bleue vinrent me dire : « Tu vas deposer, et nous ne le laissämes pas s’approcher de la fenetre. II pretendait charogne Us ont dresse un proces verbal qui ne correspond qu’il voulait dire ä la police de sürele allemande de ne pas tirer. point ii la reaiite, mais que j’ai signe pour.avoir la paix. Pius on Nous avons retenu Janus dans le vestibule, et quelqu’un 1’a m’a enl'crme dans une cellule d’oii 1’on m’a transfere ensuite, fouille, parait-il, mais je n’en sais rien. avec les aulres, a I’hopital. En chemiri Schuette me menaęait d'etre On a commence, dans la foule, ä tirer sur I’hotel. La populace fusille le lendemain. II Ta dit aussi aux autres hommes ä l’höpital. a essaye de s’introduire par le restaurant du rez-de-chausśee 'et Ensuite j’ai ete amene de nouveau dans une cellule a la police par la porte cochere, ce a quoi nous avons repondu par des coups et I'on m’a mis devant un fonctionnaire superieur de la police de feu. Aux premiers coups, la foule s’est rejetee en andere, mais a bleue » (la police municipale allemande) que les hommes appe- revint tout de suite. Je voyais de ma fenetre que les hommes de la laient « Capitaine ». II m’a interroge sur les plans quenous avions, police de sürete tiraient aussi sur I’hotel. si nous avions une « P. 0. W. » et. quelles organisations ou cartels L’etudiant m’a dit d’essayer d’aller par les toils chercher le elle avail. Puis il se renseigna sur les photographies que Pierz- secours des Franęais. Mais j’ai vu par les fenetres que des hommes chalski avail faites, etc.... II m’a demande quels appointements de la police de sürete allemande avaient occupe les toits voisins j ’avais; j ’ai dit 942 marks par mois, ce qu’un des fonctionnaires a et tiraient de la, j ’ai done renonce a aller sur le toit. remarque comme insuffisant. Enfin il a demande qui esl-ce qui Alors nous avons vu qu’on avait mis le feu ä la maison. Mon frere, avail tire le premier; j’ai repondu qu’on avail d’abord tire sur Paul Mrowieć, de Katowice, m ’a dit avoir \ u que la police de nous. sürete avait pris une part active ä I’incendie de I’hotel. Le surveillant m’a conduit en cellule. Le lendemain, ä 2 heures II y eut tant de fumee dans la maison qu’on he pouvail plus y de 1’apres-midi j ’ai ete amene devant le tribunal. Le juge m ’a fait rester. Quelques-uns, moi enlre autres, nous nous sommes sauves subir un interrogatoire et m’a conduit it la cour d’assises pour la sur le toit. Je passais d’un toit sur l’autre, mais je ne pouvais des­ confrontation, La un employe m’a dit que des gens avaient deja cendre nulle part, car on tirait sans cesse sur nous. Je ne sais depose que lesFrancais nous avaient donne des grenades a main. pas qui a tire sur nous quand nous etions sur le toit. Ensuite, des homines de la police de śucete et des civils vinrent śur le toit. maison plus eloigndfe quelqu’un a (Ud lue, mais je ne sais päs L'uu deś fciviis dit qU'oh devraif noüs tucr el: dire qliö nöus notiä qui. Aprüs le prem ier coup il gemissail, apreś le second il y eüt le etiöns ddl'ehdus. LeS liömnies de la police nous ördonnörent de Silence et j ’eü Cüncltis qu’il avail etc tue". J’ai passe la nuit etendit ilotis coucher et de lever les bras. C’eSt daiis cetle posilion-la qu ils saus bouger derriere la eheminee. Le malin j’ai apercü sur le nOUS ohl idiiilles eil cherchant des armes, mais Ton n ’eh trouva toit de la maison ä cöte line trappe büverte. J’y suis parveüu auciine. Puis on a lllärehe Sitr nies gchotix — j'filais feoücM Sur le avec peine et je me suis glisse sous le toil. La je me śuis dissi­ dos _ pour les eaSser. Je ne pcux pas dire en ce- m om ent qni mule dans un Coin. Vers clix lieüres du matin On faiSait I’inspec- Pa fait, mais ii ine sernble que c’etait un homme de hi sürete. tion des toils et Uh homme dit :

civils m ’oijt sfiisi a iu cheveux, d’aijtresm ’pnl baUu avec des batons, employes de la,sürete dcmt depx avajent des fusils, deyx autres des et un m ’a donne des coups decouteau. Coraine.jo sąignais en abon- pistplets, et ces quatre hommes ayaient chaoun deiix grenades a dance, deux homines da la police do srtpete alleipapde m ’ouf enfln main. Ils avaient aussi une bicyclette. ils ne m’ont pas inquiete- Je retire ilg la foule'el m ’onl apiene ii la police oil jo fps lie, suis retqurne chez moi et, quand je suis sorti de nouveau en vilie borsque moi, \Yysior, je suis descend», la poliqe de siirele allp- j’ai vu un homme de la sürete conduisant deux bicyclettes du meine mapde jn’a demande mes papiers d'idenlile ; j’ai repondu qup je genre que celles que nous avions. n’en avais aucnn spr moi, carj’elais siinplement sorli pour aller Vu, approuve, signe: en visile. Alors on m ’a cppduit an posle el. 1’on m ’a soigneusement Theodore G r -z y p e k , Ibuille. Us n’pnt Irouve sur moi que nia carte d’idenlite delivree par le opmqiissfiriat pleljiscitaire de Bytoni (Beulhen), un permis

d’armes et plusieurs clefs provenant, dn bureau plebiscilaire de Bytom, 26 aoüt 1920. Katowice. Les qualre honirues de la siiretę ąllemande qui me IbuiHaient M. Jean Mansla, dem eurant ä Bogucice, 8, rue de Katowice, m'ont donne dos coups de poings a la lete et ä la poitrine, des vient declarer ce qui suit, concernant les incidents de Katowice: coups do crosse et m’ont batty.; ils m’Q.nt jete ensuite ä terre en Je suis employe au Comite. pldbisoitaire polonais a Katowice et le me donnant des coups de pied. Un hornme de la police « bleue » mercredi 18 aoüt je me trouvais dans mon bureau. Vers 6 heures prenait aussi part a ces violences. Apres lous ces mauvais traite- du soir j’ai aperęu une grande foule reunie devant la m aison; dans ments, j’ai ete mis en etat d’arrestation. la foule se trouvait un certain nombre d'hommes de la police de Kops somines prets ä certifier la sincerite de nos depositions sürete" allemande. J’ai vu que la porle fut enfoncee et plusieurs .sous'la loi du se rm e n t. civils ont essaye depenetrer dans la maison. Les gens qui se trou- Aru, approuve, signe; vaient a Finterieur cherchaient ii obligee les assaillants a reouler; florpan S c h ü w a l d , Piotr WrsioB. mais en ce moment on a lire de la foule sur la maison. De 1’inte- rieur, on riposta par quelques coups en 1’air, evidemment pour disperser la foule. La police de sürete allemande et la foule ont Bytom (Beuthen), 24 aoyt 1920 essaye plusieurs fois, avec differentes sortes d’armes, a renouveler LudwiU Pajak (de l’atelier auxiliaire), Kcenigsbütter Chaussee, ä I'attaque contre ITlötel du Comile plebiscilaire polonais, jusqu’a ce qu’enfin 1’immeuble prit feu. Alors, pour ne pas etre brüle, je Katowice, vient deposer: me suis sauve au rez-de-chaussee pour sortir dehors par la. A ce Le 18 aoüt, une foule de gens est venue ä VHötel de )a maison du bomite plebiscilaire polonais et quelques-uns out tire sur nous, On moment je. fus saisi par la police de sürete allemande et par la leur a dit de l’Hötel (pie nous allions tirer s’ils ne s’elojgnaient pas. populace qui m’a effroyablement malmene avec des crosses de Aprbs quoi on a fait feu sur nous, et nous avons riposte. La maison fusil, des cables de caoutchouc et des batons. La police de sürete a commencA a bnder; alors nous souunes passes au 5° etage, ehez qui assistait en assez grand nombre ne m’a point defendu contre une locataire, et de lä quelques-uns, dont moi, somines montes sur les violences, an contraire, eile laissait faire la foule. Les hommes le toil. Quand nous y elions, les hommes de la police allemande de de la police de sürete m ’ont livre ä la populace enlui disant de faire stirele iiraient sur nous. J’ai vu de mes yeux les gens de la police de moi ce qu’elle voudrait. La dessusdes civils m 'ont battu jusqu’au tirer sur nous. J’ai rampe sur le toil et me suis glisse, vers la sang avec leur? batons et leurs sabres. D’autres m ’ont tire par les Sachstrasse, dans u n e buanderie ou je suis reste jusqa’au matin. cheveux jusqu’au poste de police et Tagent de la police de sürete qui accompagnait les civils ne protestait point. Ay bureau de police Borsque je vis par la fenelre de la buanderie une auto blindee qui tirait, j’ai rampe de nouveau par les toils jusqu’a Ip maison du un homme de la police « bleue » m’a donne un coup ä la figure. Comite plśbiscitaire polonais et je suis doscendu dans la rue. Per- Ensuiteje fus emmeye. Je suis pret a confirmer ma deposition sous serment. sonne ne m’a arrele. 11 y avait lii justement des gens qui etaieut

venus voir les degäts el je me suis mele a eux. Jean Ma n s l a .

Vu, approuve. signe : Ludwik P a j a k. Zerniki, 28 aoüt 1920.

Jeudi dernier ä minuit lorsque, apres avoir reconduit la patrouille Bytom, 24 aoüt 1920. franęaise, je rentrais chez moi, une bande de la Sicherheitswehr Theodore Grzybek de Zalese, 01, Moltkestrasse, vient deposer: m ’a atlaque devant I’auberge de Madame Mikosz ä Zerniki. Dans la J’ai eld employe comme garcon de courses au Commissariat bande il y avait aussi des civils. Ils m ’ont conduit a la caserne plebiscilaire polonais it Katowice. Le 18 aoüt, apres-midi, on d’artilierie, me malmenant en chemin. Ayant Irouve sur moi une m’avait envoye ii la Commission francaise chercher des pasSeports. croix de guerre, d’abordles ofjiciers et puis les autres m ’ont injurie Quand je reyins, je vis beaucoup de monde devant la maison du le plus grossierement. Ce chemin a ete le plus dur que j’ai fail de Comite plebiscilaire polonais, je suis parvenu cependant ä me ma vie et j’ai mal a tous les os eycore ayjoyrd’hyi. On me donnait glissera travers la foule ä l’interieur. de notre maison. Je suis reste des coups.: a la tüte, sur Jes cutes, on me griffait et 1’on me donnait tout le temps au 1" etage oil il n’y avait personne d’autre que moi. des coups de pieds. J’ai vu entrer les agents de la sürete allemande et je les ai vus A la caserne on m ’a traite aussi mal. Ln mettant a part, la tres ensuite lirar des fenetres du cinema qui est en face. J’ai vu dans niayvaise nourriture avant midi, on continuait a m ’injurier eta me les fenetres les canons des fusils. La maison oommenęa a bruler prpyoquer malgre rinterdiction du commamlement; on m’acca- et je me suis sauve jnsquc sur le toil pour luir la fumec. Nous blait da questions sur les incidents do Labcnty (Laband), etions plusieurs sur le toil et on tirait sur nous des autres toits. Parmi ces hommes il y avait des civils qui me railjaient tout le C’etaient les hommes de la siirele allemande qui tiraient: il y on temps; ils m’obligeaient ä declarer que les habitants de Zerniki avait dans toutes les ouverl.ures du toit, J’ai vu les easqueltes et avaient pris pari aux incidents de Labcnty, que moi-meme j’etais el une partie do I’unifprme. J’ai retire mes souliers et j’ai rampe du nombre, ce que je niais categoriquemeiU, car ni moi ni les sur le toit de la maison au coin de la Sachslrasse, la je me suis autres nous n ’avions ete a Labehty (Laband), cache derriere une eheminee, Le lendemain matin, vers 8 heures, Un major de la « Sicherheitswehr » me provoquait specialemeut. j’ai vu une auto blindee franęaise et jc suis descendu. Ęn sort ant do Enfin a 4 heures et demi vendredi un lieutenant est venu me a maison du Comite plebiscilaire polonais, j’ai vu dehors quatre meltre en liberte. — 40 —

Je tiens cependant ä remarqiier que certains employes queje caserne d ’artillerie ä travers touto la ville sous les injures de la reconnus comme Polonais d’apres leur dialecte haut-silesien population. Devant la caserne s’etail reunie une foule d’environ m’avaient traite tres bien. cent personnes, de móme qu’un grand nombre de soldats de la

Jean D b e w n i o k . Sicherheitswehr; on s’est jete sur nous et on nous a maltraites. I n coup, dirige contrę moi, partit de la foule, mais il ne m’a pas touche. On nous a enfermes dans la salie de garde et toutes les Bytom, 15 septembre 1920. dix minutes environ, venaient des homines do la Sicherheit qui nous Mlie Eleonore Malinowska, 6, Sachsslrasse, a Katowice, depose : donnaient des coups ä la figure; a la tete et sur les cötes. Apres be jonr de l’attaque de la Maison du Coniite plebiscitaire polonais qu'ils nous avaient battus, la garde les renvoyait et nous disaif j’ai pu observer ce qui suit : que nous devrions avouer nous-memes qu’elle nous defendait. Ce 5 personnes s’etaienl sauvees de la maison en feu, avaient passe jeii a dure pendant plusieurs heures. du toil de la Maison de Comite sur le luit de la maison voisine, Ensuite, je fus enchaine, mais je fus d’abord interroge. Apres 6, Sachsstrasse, oü je demeure. La elles outete saisies par la police qu’on m’eut enchaine, je dus aller encore une fois a finlerro- de la sürete allemande, environ 20 homines qui les ont conduites gatoire et fon me conduisit dans uue piece, mais ce n’etait que en bas. On etait oblige de passer devant ma porte et j’ai vu comment pour etre mallraite et tourmente de nouveau. Un certain nombre la police de sürelp donnait des coups de crosse de revolver partout d’hommes de la Sicherheit s’etaient prepares a cot effel. Ils avaient oü eile pouvait atleindre les prisonniers qui descendaient l’escalier enleve leurs vestes, retrousse leurs manches et avaient dans les et qui avaient du etre deja tres maltraites sur le toil, car ils etaient mains des gourdins en fer. A insi armes, ils se ruerent sur moi et converts de sang. Arrives en bas, les soldats de la sürete out livre me frapperent jusqu’ä ce que je to in be. J’ai fail le plus grand effort leurs 5 prisonniers, en sang et ayant deja beaucoup sondert des pour me relever et j’ai cherche la porte. Quand je feus enfin coups, ä la populace qui s’est ruee sur les malheureux et les a mal­ atteinte, pour sortir, d’autres homines de la Sicherheit s’y etaionl traites de la faęon la plus effroyable, laut que quelques-uns sont dejii installes avec des foucts en mains et se mirent ii me frapper tombes tout en sang. La police de sürete allemande a de meine jusqu’a ce que je sois retourne ii la salle de garde. Quand j’allais pris part ä ces violences et a laisse faire les civils au lieu de de- au protocole et m’en retournais, les soldats de la Sicherheits me fendre les victimes. La police de sürete allemande prenąit part a frappaient a la figure. Dans la salle de garde, les homnies qui mon- toutes les horreurs exercees par la foule. C’est en presence de la taient la garde out essaye de nouveau de me parier en m’assurant police de sürete que les prisonniers, tombes par terre, evanouis, qu’il n’y avail qu’cux qui pouvaient me defendre et qu’aucun Fran- ont ete pietines par la populace. cais ne m’aiderait. Mais je me suis evauoui. et jo ne me rappclle Je regardais de mon appartement silue au 2° etage et je pouvais l>!us de rien. Plus tard, dans la nuif, j’ai remarque qu’on m’avait tout voir. Je suis prete a confirmer mes declarations par le serment. fait 5 injections. Lorsque je me suis reveille le lendemain matin, je me trouvais dans 1’inlirmerie de la caserne. Un medecin militaire Vu, approuve, signe : m’a examine et a fait la remarque que je m’en tirerais bien lout Eleonore M alinow ski. de meme. J’ai vu dans la glace que j'avais la figure affreusement enllee et les yeux entoures de bleus. Je suis reste la au lit jus- qu’au 28 aoüt et pendant lout ce temps, j’ai eu a entendre les Laband-Labenty, 50 aoül 1920. injures les plus grossieres, comme : « Cochon, canaille polo­ naise, etc. » On proferait aussi toutes sortes d’injures contre les UN ACTE HONTEUX OE LA MILICE (( SICHERHEITSWEHR )) DE GLIWICE. Franęais. Apres que la garnison de la police de sürelö allemande Joseph Kubitzki, employe de bureau, demeuranl k Laband a eu en partie quitte la caserne, le 29 aoüt, on n fa transporte ä la (Labenty) Bahnhofstr., N. 29, declare ce qui suit : salle de garde pour que je ne puisse pas fuir. Tons les auteurs de Mercredi soir, 25 aoüt, la Sicherheitswehr (milice) bien arinee violences etaient partis. Dimanche, mon frere a voulu me voir, mais vint ii Labenty. D’apres la decision de la commune, j’avais ete on le lui a refuse. Apres midi un lieutenant me renvoya chez moi. designe pour la milice civile et me trouvais a ce moment-la ä J’eprouve d’affreuses douleurs dans tout le corps et je souffre tout mon poste de garde. Moi et deux autres encore, nous avons ete partieulierement des yeux et des dents. faits prisonniers, amenes ä Gliwice vers 7 h. 1/2 et conduits a la Joseph K u b i c k i .

INCENDIAIRES ET PILLAliDS

Bytom, 26 aoüt 1920. disant qu’il nous fallait aller en Cologne. Uherek avail deja aupaea- vant excite les autres contre nous. Joseph Koziol et sa fem m e Marie, lous les deux dem eurant ä Vu, approuve, signe: Bauerwitz, declarenl ce qui suit: Joseph K o z io l , Marie K o z i o l . Lundi, 25 aoüt, environ 500 Allemands ont entoure noire maison ii Bauenvitz et ont cherche des armes ; ils nous ont battu, nous- Bytom, 25 aoüt 1920. memes, notre tils et notre gendre. Us nous out dit que si nous ne partions pas dans un delai de 56 heures, ils feraient sauter notre Rudolf Strzelczyk, de Laurahuelte, 10 Richterstrasse, vient maison. Nous sommes partis le 24 aoüt et sommes arrives ä deposer ce qui suit : Dziergowice oünous avons des parents. On nous a vole 1 500 marks, Le 18 aoüt j’etais au cinema de Katowice. Vers C heures on a des bijoux et bien d’autres choses. lepandu le bruitde Farrivee des Polonais. Tons se sontjetes dehors Dans la foule se trouvaient: et je sortis avec les autres. Je suis alle aussi vers la maison du 1. Le remplarant du bourgmestre, Siedlarzek. Comite Plebiscitaire Polonais el j’ai entendu des coups de fusil. Alors 2. Le secretaire communal, Uherek. je me suis retire et je suis revenu vers 8 heures lorsque la bagarre 5. Le maitre ferblantier, Hifrichter. devint plus forte. J’ai vu alors des civils et des homines de la police 4. L’ouvrier Laugosch et son pere, macon. de sürete allemande penetfer dans la maison et j’ai vu ensuite les 5. L’ouvrier Bugiel. homines de la sürete jeter par les fenetres des papiers et des Le maire Siedlaczek a refuse de s’occuper de nous, en nous documents. — 41 —

J’ai vu ensuite comment le magasin de Czaplicki'a ete pille. J ’ai Bytom, 2u aoüt 1920. vu les hommcs de la sürete empörter des cafetieres el d'autres objets ustiels. •I’ai aussi entendn les hom ines de la police de sürete allemande PROCES VERBAL. engager la foule ii aller ä Bogucice oh une pharmacie on bien une drogmrie alląit etre detruite. M. Joseph Termin, demeurnnt ä Bobrek. 4, Yerbindungstrasse, .le n'ai reconnu personne; tons les visages m’elaient etrangers. vint au bureau du district et declara: Je suis originaire de la llaute-Silesie et actuellement employe de Yu, approuve, signe : poste ä Poznan (Posen). Je suis alle hier soir vers 5 heures ä Rodolphe Stb/.elzcvk. Kędzierzyn voir mes parents. A la gare de Kędzierzyn, qui est actuellement un lieu de reunion de toutes les bandes d’assaut alle- Bytom, 25 aoüt 1020. mandes, j’ai ete arrete par ces homines et baltu jusqu’au sang. Ils m’ont dechire lous mes velements, m’ont enleve ma casquette. M. Jean Eichhorn, proprietaire d’une imprimerie ä Katowice, Puis ils ont voulu m ’em m ener dans le train qui allait ä pour 2, Querstrasse, se presente et declare ce cpii suit : me jeter dehors quand le train marcherait ä la plus grande vitesse. Le mercredi, 18 aoüt, j'ai remarque vers 10 heuresdu soir qu’une Mais, grace ä Fentremise d’une dame, un gendarme m’a protege. On grande foule, sortait en criant, de la Johannesstrasse, yenant evi- m’avait conduit au bureau du chef de gare, on m ’avait [iris tous demm ent de la Maison du Comite Plebiscitaire Polonais et se diri- mes papiers, c’est-a-dire le passeport, et on m’avait enferme dans geait dans la Querstrasse. La foule elait conduile par G homines de une piece sous arrets. Ce n’est qu’apres que quelqu’un de mes la police de sürete altemcn.le qui marchaient a une certaine dis­ amis eut informe mes parents de tout ce qui s’etait passe et apres tance Pun de 1’autre. Celui qui marchait en tete avait tire son sabre que mes parents eureut envoye un gendarme que j-'ai pu sortir de el detilait ainsi par les rues. 11s arriverent vers le bätiinent de ma prison. Czaplicki et avec des cris : « C’est ici Czaplicki » ils arracherent Les bandes d’assaut m ’ont pris : Une casquette neuve, une canne la grille de la devanture. Ils casserent les vitres et alors connnenca ii manche dore, une paire de gants en peau, et m’ont dechire mon le pillage de la boutique, auquel la foule prit part. La milice de costume neuf. Parmi les assaillants j’ai reconnu ceux qui me bat- sürete allemande qui y etait presente loierail ce pillage sans l’em- taien t: Tomscha, 27 Bergwerkstr. ii Bobrek, Czaja, 5 Bergwerkstr. pecher le moins du monde, en laissant, au contraire, la foule piller ä Bobrek, Vincent Scboppa, 50 Bergwerkstr. ii Bobrek, et les freres et voler. Le pillage a dure jusqu’ä 1 heure de la nuil et la milice Boronowski, de la cąrriere ii Bobrek. de sürete y assistait tout le temps. Je suis pret ä confirmer mes Je demande le chatiment des assaillants et une indemnite pour paroles par le sennent. mes elfets perdus. Vu, approuve, signe :

Jean E i c h h o r n . Signe: Joseph T e h u i n ,

COMMENT ILS SE PROCÜILUENT LES DOCUMENTS

Łagiewniki, 20 aoüt 1920. Katowice, 20 aoüt 1020.

COMMISSARIAT PLEBISCITAIRE POLONAIS A BYTOM (REUTHEN). PROCES-VEUBAL.

En ce qui concerne les troubles de Katowice je vous declare que Je declare sous serment ce qui suit : Fhomme qui, le premier, a jete une grenade ä main sur- le Com­ J’etais venu, le 18 aoüt, de Bytom avec des leltres du Commissariat missariat plebiscitaire polonais, mercredi dernier, s’appelle dit-on, plebiscitaire polonais. Quand je sortis de la Salle de la IV° classe Moczuget vient do Katowice. Je pourrais le reconnaitre facilement. de la gare, je vis que 1’on portait ii I’hospics d’Elisabetlqun homme Pendant les troubles il portait un costume vert et avait une croix mort. J’ai voulu me rendre a la Maison du Comite plebiscitaire de fer de t r° classe. Apres les troubles, pendant qu’on pillait les polonais pour y deposer mes lettres. Mais je n’ai pas pu entrer ä la boutiques, je I’ai vu ayant une blessure au front. Je Fai entendu Maison, car il y avait un fort combat entre les troupes d’assaul alic- dire qu’il avait recu les grenades de la police verte allemande; il inandes d’une part et les personnes qui etaient ä Fiuterieur de la lancait les grenades du cinema Apollo. Maison, de Fautre. D’apres ce que les homines des troupes disaient, Les civils qui portaient des fusils ce jour-la appartenaient ii ils etaient venus en autos de Königshütte. Je me suis done retire en 1’U. S. P., d’apres ce que m’a dit un certain Sliller. La police leur andere; j’ai cache mon sac avec les papiers dans un buisson et avait distribue des fusils dejä lundi. Be meme les prisonniers de j ’ai regarde ce qui allait se passer. Yers 8 heures du soir, u n Stoss- guerre out recu des fusils ic meme jour. Les documents du Com­ triipper (homme des (roupes .d’assaut) mit le feu k la Maison au missariat plebiscitaire polonais n’oiit pas ete brides, mais sur moyen d’une holte de paille. Un autre courut dans un atelier d’au- 1’ordre d’un certain Rohloff, on les a transmis au Commissariat tomobiles et menaca le proprietaire de faire tout sanier s’il no plebiscitaire allemand. Ce M. Rohloff est peut-etre le meme qui lui donnait pas d’essence immediatement. L’homme, effraye par les avait ete employe comme secretaire aupres du tribunal de Bytom. menaces, lui livra un baril entier que Fon versa a Fiuterieur du M. Stiller a dit encore en ma presence que Mocny avait jete au Mtiment en ilammes. A 8 h. 1/2, la Maison du Comite plebiscitaire restaurant de 1’hótel un nombre considerable de grenades , et polonais fut prise d’assaut. On entendait partout des cris : « Sus ii un kilo de poudre', el ce n’est qu’apres qu’on a mis le feu au re s­ la porcherie polonaise. Tirez-en ces animaux-la, massacrez ces taurant. Je suis pret a confirmer sous serment la verite des fails cochons. » Comme j’etais presse, de prendre le train, je me sms que j’ai cites et des conversations que j’ai entendues. rendu a la gare et, ii 8 h. 40, je partis chez moi. Le lendemain matin, 19 aoüt, je vins de nouveau ii Katowice et Signe: Charles K l i m a s , Łagiewniki, 12, rue Szkolna. je me rendis vers la Maison du Comite plebiscitaire polonais. Mais p. S. — Un homme des Stosstruppen (bandes d’assauls) du ä mon grand ólónnement, je vis 4 Stosstrüpper (homines des M ” regiment des grenadiers de Breslau, disait qu’on allait mettre troupes d’assaut) a la porte. Des qu’ou in’eut vu, un soldat de la Fordce ii Lonmilz samedi ou dim anche; quant a Gliwice, on police de sürete tourna son attention sur moi. II vint vers moi et peut s’y attendre ä des troubles aujourd’hui meme. me demanda mes papiers. Je lui ai replique en lui demandant s’il 6 avait bien le droit de me poser celle question. II repondit que je quoi vous avez pris part. Je vous le conseillo et je peux vous pro­ n’avais rien a dire, el. quo je devais I’accompagner au poslo On curer une belle situation si nous apprenons de vous tout ce qu’il m ’a conduit alors aux baraqu'es de la police de sürete oil Ton m ’a est possible. » Je lui ai repondu que jc ne pouvais dire que ce que demande mon nom el mon domicile. Un capitaine a telephone a la j’avais vu, mais quo je n ’avais pris part a rien du lout. Alors il m ’a ti0 section de police ä ßirkenthat pour des renseignements sur dit : « Dites-moi, vous saves? done bien que M. Koj avail: apporte a moi. Apres avoir recn une reponse qni etait d’accord avec nies la maison du Comite plebiscilaire polonais, 50 grenades ovulaires». declarations, on m’a conduit ä la seclipn de la police criminelle. Je lui aiditque je n’en savais rien. La-dessus un soldat de la police Quand je traversals le vestibule, j’ai vu M. le Dr. Jarczyk et puis de surnte allemande m’a frappe avec un baton et s’ecria : « Com­ MII. Koj, Mrowieć, Fojkis et d’autres, tons en sang a force d’etre ment, tu n’en sais rien?! » Alors j ’ai ete tinalement oblige de ballus. L’employe qui me condnisait m’a dit : « Ilegardez un pen signer ce qu’ils voulaient, car on m ’a bat tu jusqu’a ce que je i’aie vos compagnons de travail, vous voyez comme on les a arranges; fait. — Un employe dressa le proces-verbal, apres quoi on m’a vous pourrez bientöt I’etre de nieme. » On m’a conduit dans une laisse parfir a 5 heures de 1’apres-midi. chambre oü je das deposer au proces-verbal. Le commissaire vint Leon Pieskewik , vers moi et me dit : « Aie craignez rien, nous ne vous forons pas Aide de bureau au Comile plebiscilaire polonais ile mal, dites seulenicnt la verile, ce que vous avez vu, vecn et a pour le district de Katowice.

LEW! ORGANISATION

Bytom, 25 aoiit 1920. pris le train de unit pour Berlin el j ’y ai appris, le 18 aoiit 1920, 11. Leon Staniszewski, droguiste a Grzegow, vient deposer : dans le Lohalanzeiger [Journal local), les evenements de Katowice. Le vendredi 20 aoiit, j ’etais alle a Katowice. J’ai remarque une D’autres journaux de Berlin annonęaienl la prise de Varsovie et dans loule devan I I’Hotel Central. Par curiosite je m’en suis approcbe l’apres-midi, je vis sur des kiosques des affiches qui ne s’y trou- et j’ai commence a causer avec des gens. A ce moment quelques vaient pas precedemment. Elios portaient I’inscription suivanle : hommes de la police de siirete allemande el quelques civils sor- tiront et j’ai entendu qn'un komme de la police da sürete disail aux Allemands des marches de I’Est! L’heure de la delivrance t/ens : Allez it Pielveh : cent lä tine nous nous reunissons : nous y sonne, secouez le joug polonais. recevrons des armes et nous irons h Vattaque. Union (de 1’Empire) des Allemands « Pietrek » e’est le restaurant de Piotrek dans la BodenstrasSe. des marches de 1’Est. J’avais Pimpression que les civils qui se troiivaient ensemble avec la police de sürete elaienl des soldats des Stosstruppen (bandcs Je copiai cette inscription. d’assaut) qui faisaienl cause commune avec la police de sürete alle­ J’avais appris que les communications stir des incendies en m ande. Mon hypotbese que e’etaient des « Stosstroppen » (hommes H.-Silesie, qui avaient paru dans la presse allemande, avaient pour de 1’armee d’atfaque) a etc confirmee lorsque les uns m ’ont dit auteur Schneeweiss que j ’ai vu aujourd’hui ä Bytom dans le cafe qu’ils etaient Rhenaniens, d’autres qu’ils etaient Berlinois et encore Jaszczyk, et qu’il les inventait avec le Dr. Quester et llörstkc de d’autres de la Prusse Orientale. L’un d’eux avail a la main une Katowice. Je l’avais entendu dire ä Breslau d’un redacteur du jour­ blessure qui datait, dit-il, de l’attaque de la maison du Comite Ple- nal allemand dont je desirerais ne pas dire le nom. biscitaire a Katowice. 1 Jo me declare pret a confirmer mes paroles par le serment. Bytom, 21 aoiit 1920.

Vu, approuve, signe : L’äiguiUeur, M. Theophile Czora, 21 Friedrichstrasse, ä Katowice,

Leon S taniszew ski , vient deposer ce qui suit : Quand je rentrais de mon travail hier, 19 aoiit, il y avail dans la rue une foule de gens qui se rejouissaient de I’incendie de la Bytom, 8 septembre 1920. maison du comite plebiscitaire polonais. En rentrant dejä dans le M. Berthold Neuländer, de Cosel en ll.-Silesie, vient declarer ce vestibule, j’ai dit aux gens qu’ils feraient mieux de rentrer chez qui suit : eux, car il etait dejä 8 heures, et puis on pourrait tirer. La foule Le 15 a o ü t 1920, trois automobiles out traverse Cosel (Koziol). rit et 1’on dit : « L’etat de siege west que pour les Francais. » J’ai C’etaient des autos de la Regence et j’ai vu ä rinlerieur M. Springer, entendu ensuite de ma fenetre la foule dire : a Aujourd’hui, on se rcmplacant du bourgmestre de Kozte et M. Nai, architecte jette sur les magasins polonais ». I’eut-etre 2 heures apres, une des chaussees de 1’arrondissement. Les autos s’arreterent devant Lande, formte d’hommcs par rang de 4, s’.est presentee devant l’Hötel « Goldener Auber », le siege des « Fideles au pays-de la la maison du comuiandeinenl francais. Les premiers 4 hommes ll.-Silesie ». II y avail dans les automobiles un assez grand avaient des fusils. A cote marchaient des hommes de la siirete uombre de messieurs, pour la plupart inconnus it Koztc. Le allemande. Les premiers rangs s’ecrierent : « Allons maintenanl public crut que e’etaient les representants du gouvernement alie- au cafe Reingold ». Apres quelqiie temps, je. crpis que e’etait mand el quelques-uns d’enlre eux, dont M. Nai, ingenieur des apres une heure, la bande revinl, ordonnee en rangs de .4 hommes, chaussees de notre arrondissement, s’entretinrent avec MM. Lütke dont le premier rang arme de fusils. D’autres portaient des bou- et Lüche qui agissent ici pour les « Fideles au pays de la II.-S. » teilles de vin. des moities des chaises, des pieds de table, etc. Us Ensuite des bruits so sont repandus, multiplies encore le kindi s’arrelerent devant le quartier du commandement et reculerent suivant, que les troupes de 1’Entente allaient etre desarmees, mais de quelque 50 metres.. L’un d’eux .s’ecria,: « Qui va ä Bogucice? » que cela devait rester secret. Tons se declarerent prets. II s’est forme line troupe un pen plus Le 17 aoiit, je suis parti de Kozte, par Opole, a Berlin. L’ex- petite, ((’environ 25 rangs de 4 hommes, le premier rang armii press arriva a 10 heures du matin, sorlit en dehors du hangar d’armes ä feu. La bande s’ecria.: « Le sergent en avant ». La-dessus et s’arreta. Environ •> minutes apres, il se mil de nouveau en s’avanca un hom me en civil, portant la casquette d’infanterae, marche. Le soir, a Breslau, j’avais appris qu’il y avail, des troubles avec un bandage blanc au cou, sans col, serieux en ll.-Silesie et qu’on n ’en laissait. pas sortir les trains. J’ai II portait un gourdin avec quoi il donna le signal de la marche. La police de sdrcti allemande regardait tout cela tfanrpiillement la foule avec leurś fusils et. I es li oni mes de la police « verte » avec et S homines s’en allerent avec la foule marchant sur le trottoir. leurs revolvers se mirent a fuir vers Zawodzie. Ensuite a 1 h. 1/.S Une heure apres la bandę retourna de nouveau en criant qu’elle je me suis couche. avail detruit la droguerie centrale. Vu, approuve, eigne : Quelqu’un s'ecria : « Voila les Polonais qui viennenl », el toute , Teophile Gzoiu.

L ES CHEFS DES BANDITS

Bytom, 25 aoüt 1920. sürete allemande avec un homme qu'il disait avoir arrete au restaurant de la Maison du Comite plebiscitaire polonais. On nous Le copisle Wilhelm Polok, de .Niem-Piekary (Deutsch Piekar), a enfermes d'abord dans la salie commune- de la police de spreje \ en voulant parier au major Hagen ou llage- « J'ai ete mobilise au secours de la troupe d’ässaut ä Katowice et ma-nn. Je. 1'ai entendu dire alors : « Ainsi les Francais sont sorlis; j’y suis arrive avec mes homines par Fexpress hier soir, a G h. 1/2. il faut. esperer qu’ils vonl bientöt quitter la ville. » Et puis : Avant Katowice j ’ai vu, des fenetres de Fexpress, beaucoup des « Cela se presente ainsi .: les .insurges se sont retires sur le loit, nötres ä la lueur du cinema et sous le tunnel, jusqu’ä la maison mais toute la maison sera bienlöt occupee. » 11 continuait : « Le du Comite Plebiscitaire Polonais; j’ai entendu aussi des coups de capitaine a fait du bon travail. II est entre de force avec un revolver dans la direction de la maison du Comite. J’elais trop im­ detachem ent; ils out brise le tuyau ä gaz et Font allume. Alors ils patient pour attendre Farret complet du train ; j’ai saute sur le out fait chercher un homme de la Compagnie du gaz, mais il a dit qttai, raon revolver ii la main, et j ’ai cóuru au combat. Des que que cela ne sera pas aussi dangereux. » Le major avail dit le nom nous eümes reęu Fordre d’atlaquer la maison du Comite Plebisci­ du capitaine, mais je ne Fai pas compris. Un homme de la police taire Polonais, et que nous nous fiunes avances, les Polonais nous « verte » dit encore au major : « C’est dommage, on aurait du recurent ii coups de feu. Ils se defendirent jusqu’a ce que nous incendier Fescalier. » Le major repondit : « line'grenade incen- ayons. reęu de la police de sürete allemande un baril de poix et diaire serait aussi necessaire. » Puis on nous a conduits en auto­ deux barils de benzol (d’essence) que nous avons routes dans le mobile. au siege du commandement francais. On ne nous batlait vestibule de la Maison du Comite Plebiscitaire Polonais et que nous plus. 11 y avail lii deux Polonais, Jarzombek et Wieczorek, Ires avons allume.s; toute la Maison lüt bienlöt en Dammes. Tout ce cjut- grievemeut. blesses; le medecin major en uniforme de la police de le feu 7i’avail, pas consume nous I'avons delimit dans la rue cle nos propres mains, et jusqu’au matin il y avait dans la rue des m ares de Renseignements personnels : sang et des membres humains arraches. Apres l’assaut de la Maison du Ćomite Plebiseitaire Polonais nous sommes alles aux magasins Je suis ne le 11 mai 1889 ii Kadlub-Turawa, pres de Oppeln. polonais et ä l'administration de la « Gazeta Ludowa » (= jour­ Occupation : garde forestier; religion : catholique; marie. nal du peuple) et la nous avons tout demoli. Je m’etais inscrit, le 27 aoiit 1920, au bureau, des « Fideles au « Moi-meme j’ai arrache quelques numeros de dessous la presse pays de la Haute-Silesie », ä l’llötel Central, 5° elage ; il y avait (11 mon trait comme preuve un las do numeros de la Gazeta L u ­ avec moi un piqueur qui avait eie auparavant ä Mysłowice pour dowa). Maintenant je rentre chez moi pour dormir un peu, et la apprendre la pratique de l’industrie miniere. Nous avons recu nuit procliaine je vais de nouveau ä I’attaque, cette fois-ci ä au bureau les indications que voici : l’attaque de la caserne oil logent les Franęais. Nous abatlrons d’abord « Wilhelm Linke, comme refugie, aura le Irajet libre jusqu’a leur drapeau, apres nous i'erons sanier la caserne. Ensuite nous Kandrzin. Les autorites soul priees de le laisser passer sans empe- nettoiefons la ville des Landes polonaises ; nous leur rnontrerons chement. » l.ä-dessus, nous reciimes 50 marks chacun. Arrives a bien ce que vaut leur plebiscite, car la Ilaute-Silesie eat allemande. Kandrzin, nous avons obtenu un ticket gratuit de repas, plus C’est nous qui avons la force et le pouvoir, et non la Commission 20 marks, et nous fumes installes chez le m archand Gogolin. interalliee. » Comme nous n’avions pas encore Fintention de nous coucher, Signe : nous nous sommes rendus k la gare, a la salle des Commissions, Francois Dr.utus, Gross Chełm, cercie de Pless. mais Fentree nous a ete refusee jusqu’a ce que nous ayions appris les signes convenus. Le president de FUnion des Fideles au pays de la Ilaute-Silesie, Finstituteur Martini, nous a appris d’abord les Hozdzien, 25 aoul 1920. signes. C’etaient les suivants : frapper ä la porle Alors seule-

Wojciech König, electroteclinicien, ne le 4 aoiit 1896, a Szopienice, ment nous avons ete admis dans la salle. 11 s’y trouvaient 20 homines' armes de fusils et oulre cela, chacun possedait un « pareballe ». demeurant au n° 40, Friedrichstrasse, a Katowice, vient de son Surun grand lavabo il y avait des munitions d’infanterie empilees, propre gre et donne les renseignements suivnnls : 1’ai rencontre, le 24 aoiit 1920 vers 7 heures du malin, M. Lecki Sous le lit, parterre, se trouvaient des grenades a main et autres. Parmi ces vingt hommes, deux etaient designes comme sous- de Rozdzien, demeurant chez M. Mock, ii la gare de Katowice. 11 se vantait d’avoir participe h incendier le siege du Comite plebiseitaire officiers. L’un d’eux s’appelait Cober, de la ville de Bytkow; son polonais et d'avoir recu pour cela 270 marks. II m’a n o m m e aussi prenom ne m’est pas connu. Vers le soir, vinrent les hommes de un certain Muller de Zawodzie, mais sans autres renseignements. la Sicherheitswehr, avec des bateliers de Kosterhafen. Ces derniers ont raconte qu’ils avaient pris dans un bateau un lance-flamme, Ce dernier a pris pari, lui aussi, a Fincendie du siege du Comile une piece’legere et qu’ils avaient cent fusils. Les bateliers etaient polonais. M. Lecki a dit que tous les « fideles Haut-Silesiens » etaient partis ä armes de « pareballes ». Chaque nouveau venu dans la bande re- Brzeg pour s’y instruire et s’armer. Apres quoi ils se rendent par cevait 20 marks a son entree et 10 marks par jour avec la nour- riture et tout compris. Les principaux centres des Landes d’assaut petits detachemenls en Haute-Silesie, habilles en civils ». Lui-meme sont : Kandrzin, Birawa, Ober-Glogau, Neustadt et Oppeln. J’ai s’etait trouve au premier rang de la 2* compagnie sous le comman- dement d’un officier superieur, nom m e Michatz; c’est le tils d’uu remarque que Finstituteur Martini et le maire jouaient le princi­ pal role dans Forganisalion des Landes d’assaut. Autant que je diiecteur d’usine en Haute-Silesie. Moi-meme j’ai vu, le mercredi 18 aoüt, a 10 h. 1/4 du soir, pres de sache, tout a ele organise dehors et par consequent les details la Direction de la police, comme un detachement des troupes d’assaut m’en sont inconnus. Le personnel dirigeant est, compose du capo- (« Stosstruppen ») se dirigeait contre Fimmeuble en question ou ral Coher, de Bytkow, du caporal Frank, desusines d’azole k Chor- zo w et da lieutenant Kolt, de Bytkow. Ces messieurs donnent les deux (( verts» rnontaientla garde. Mais ce detachement a efe empe- che d’arriver ä Fimmeuble, cependant un « vert » distribuait, de la instructions necessaires dans la salle de lecture du/meme immeu- fenetre du cote de la rue Verte, des armes aus Allemands. Ensuite ils Lie. La aussi, dans ce bätim en!, se trouve le lieu de reunion et de criaient: « Allons m aintenant au com m andem ent franęais et desar- renseignements. Les bateliers qui etaient arrives ce soir-la racon- mons lä tous les Franęais ». Alors, tout le cortege s’ebranla par la taient entre eux que les bandes d’assaut et la police de sürete allemande, Forganisalion terminee, entreraient en Haute-Silesie. rue Bent«, hors de la ville. J’ai vu, rue de la Care, comme un autre cortege de troupes Cette police de sürete fait partie de lout et a tout en commun avec les bandes d’assaut. L’inslituteur Martini otfre gratuitement d’assaut se rendait au presbytere de l’eglise de Notre-Dame. D’apres ce qu’ils disaient j’ai compris qu’ils voulaient faire sortir le cure aux hommes des bandes d’assaut ä Loire e t a fumer. II fait de Kubina el penetrer ensuite au presbytere. Feut-etre a-t-on pu nieme pour les hommes de la police do sürete allemande. Ensuite, empecher ä temps celte attaque dn presbytere. .j’ai rem arque que la Sicherheitswehr et les hommes des bandes d’assaut qui sont armes font la ronde dans les rues de la gare. Signe : Auguste K önig. Je suis pret, accompagne d’une forte patrouille de troupes d’oc- cupation, a la conduire aux nids meines des bandes d’assaut. Les renseignements ici donnes reposent sur la verite que je suis Rozdzien-Szopieniee (Schoppinitz), 5 septembre 1920. pret a tout moment ii confirmer sous serment.

PROCES-VEBBAl.. Vu, approuve, signe :

Wilhelm Linke, amene de la prison locale, depose sous serment Wilhelm L in k e. au proces-verbal : III. — EXTRAITS DU LITRE RLANC ALLEMAND

Nous avons vu dans la presse allemande la brusque volte-face qui s ’effectua au moment ou les Allemands furent obligds de se replier. D ’assaillants ils sont devenus assaillis. Ils ont essaye meme de demontrer qu’un vaste reseau conspira- teur polonais les menaęait, que les Polonais hauts-silśsiens ont preparś de longue main 1 ’assaut contre eux et que les Allemands śtaient en etat de legitime dśfense. Gette thśse, emise par la presse allemande le jour od il leur a fallubattre en retraite, fut adoptee aussi par le Gouvernement allemand qui a cru necessaire d ’editer un Livre Blanc allemand. Nous avons pu prendre connaissance de ce livre et y trouver des informations instructives que nous reproduisons ici.

P. S. — Le Gouvernement allemand se plaint que notre Livre au moyen de l’incendie, du pillage ou. du meurtre, nous lui avons B la n c dc Spa ne lui soit pas parvenu el qu’il ait ete oblige de remis un exemplaire de noire plain gre. s’en « procurer » un exemplaire. 11 est vrai que ses emissaires ont cru avoir soudoye notre On sait comment les Allemands se « procurent » les choses dont employe qui leur a vendu I’exemplaire pour 55 000 marks. Qu’ils ils ont besoin. Quelques depositions de temoins se Irouvant dans se rassurent. L’einploye en question a feint d’etre soudoye par les ce livre en donnent un exemple edifiant. Allemands. Les 55 000 marks allemands sont bei et bien rentres Cependant et, pour cette fois, lo Gouvernement allemand est mal dans la caisse du Comite plebiscitaire polonais pour servir la cause renseigne. polonaise. Afin d’eviter ä ses emissaires 1’embarras que cree meme aux Ils Font bien servie. specialisfes la methode de s’emparer d'un document quelconque

Les soldats franęais ont vu egalement comment nous, les habitants Bureau des affaires exlerieures. allemands du casernement, nous avons ete chasses par ces bandes L’insurrection dans le lerritoire plebiscitaire Haut-Silesien. armees de carabines et de pislolets. Ils ont epilogue sur ces fails en riant. » (Page 45.) Aoüt-Septembre 1920. * *

Ils ont entendu les soldats franęais parier polonais Memoire-Annexe. aux IIaids-SiIesiens.

4. Protocole. « Les civils armes ont ele salues par les soldats et Les Allemands pretendent avoir protege les Francais a Katowice. encourages en langue polonaise, ä bien elriller les Allemands. » Kalowice, 18 aoüt 1920. (Page 50.)

1. « Pendant que le contröleür du district passait en auto Deux comptes rendus signes par les of/iciers allemands blindee, ce qui restait des Franęais se groupait en colonne scrree qui commandaienl les detachements de police allemande. et se mit en marche environ une heureplus lard sous la protection thine hate formie par la police de sürele. » (Page 14). I

5. Compte rendu des incidents de Nicolai du 20 a u 22 aoiit 1920. Ils alleguent que ce sont les Franęais qui pillaient. « Les insurges etaient entres en pourparlers avec les membres 2. « On a vu les soldats franęais deteriorer le mobilier d’une polonais du Conseil municipal, au sujet du desarmement de Sipo. maniere absurde, avec des baches et des leviers. » A 8 beures du soir, dans une seance du Conseil municipal,, on decide de poser ä la centurie un ultimatum : si elle rem et les armes on lui rond sa liberie, sinon les insurges l’attaquent. Entre temps, la centurie a recu du capitaine Rosenkrantz un telegramme Bar une sińguliere aberration du sens de la vue, les Allemands declarant que la garnison franęaise devrait se conformer h la police voient, suivant lews besoins, les bandes polonaises desarmees en de sicrele. face des Franęais ou armies jusqu’aux dents en face des Alle­ « A Nicolai, se trouvait une compagnie franęaise de mitrailleuses, m ands. dont un detachement de 15 chasseurs it pied a ete transporte ä 5. P rotocole. « Le poste de garde francais avail vu le mouve- proximite de notre caserne. J’avais mis dejä la veille le capitaine ment des bandits, et bien qu’il lut tout a fait a meme de 1’arreter, francais au courant de la gravite de la situation, en le priant do les brigands n’ayant aucune arme, il n’a rien fait pour s’y opposer. me venir en aide si j’etais assailli. 11 m e refusa carrement son _ 4(j —

concours, donnant comme raison qu’il ne pouvait entreprendre fouilles et en partie pilles. Tons les objels d'usage courant leis que une action quelconque, que sur l’ordre de son general. G’etait mon chaussures neuves ont completemenl disparu. Un veterinaire, qui affaire ä moi de nie defendre. » assistait a la chose, a fait observer an lieutenant comment les soldats, charges de faire la perquisition, volaient, mais cette re- marque ne donna aucun resultal. Le 22 au soir deux voitures par- viennent a la caserne. Les deux autres n’arrivent que le m atin du « Le 22 avant midi j’entendis que la compagnie francaise avail 25. Sur mes propres bagages une des malles a eli completemenl recu un ordre de marche. Je me rendis aussitöt aupres du capi- pillee, on a meine vole ma capote.

taine et lui representais qu’il m ’etait impossible, de. regier seul. Je le Signe : V. S i e o r o t i i . priais de m'emmener avec lui, dam le cqs oü je ne rdussirais pas « lieutenant. faire annuler Vordre de marche. Le capitaine rejeta toutes mes pro­ positions. Toutes nies representations sur i’insuffjsance de notre Comple rendu des incidents du 15 Aońl ii Mysłowice. armement et la penurie des munitions sont restens saus resultat. Je lui ai declare alors que je me joindrais ä lui saus plus de forma- Le feu de mousqueterie des Polonais empeclie les quelques lites. La centurie s’appreta pour la marche. J’ai fait demande le petites patrouilles de Mysłowice de se frayer un passage jusqu’a la conlröleur du district. Celui-ci me promit d’intervenir aussitöt centurie. pour provoquer l'envoi d’uri contre-ordre. An bout d’une demi- Vers midi eiles font savoir par telephone que les rues etanl heure environ, des camions automobiles arriverent de Gleiwitz soumises ii.un veritable feu de barrage il leur est impossible de pour transporter la compagnie. » sortir de la ville. J’ai telephone, vers la nieme heure ä la garnisón ii Sur ces entrelaites, un general francais, qui n ’esl pas le comte franęaise lui demandant de nous secourir en nous aidant a repousser Gratier, arriva de .Nicolai en auto. Le sergent anponęait, je me les bandes qui barrent. les rues et sont sur notre dos, afm que trouyais derriere et j’ai ete vu du general. 11 voulait continuer sa nous puissions livrer le combat en dehors du casernement. J’ai route sans me parier. Je me suis avance cependant plus pres au demande en meme temps qu’on nous envoie une mitrailleuse., En risque de me faire ecraser et j ’ai deman&ä ä lui parier. Je lui ai tout depuis ce moment jusqu’a la reddition, j’ai sollicile aumoins expose la situation et lui ai suggere de renseigner Katowice par vingt fois la protection de la garnison francaise, direetement ou une auto-camion. J’ai sollicite de lui un ordre ecril enjoignant for- par I’intermediaire du commissaire de police Szwedecki du sixieine mellemenl aux troupes fnmgaises de /ne protiger. II refusa net et district. parlit. » (Pages bo-54). La garnision opposait-toujöurs un refus a mes sollicitafions de « Au meine instant, parut le lieutenant francais dela compagnie plus en plus pressant.es en disant qu’il n’y avail que deux hommes de mitrailleuses de Nicolai, en auto, apporlant les instruction's a la caserne et qu’on ne pouvait pas retirer les gardes-voies du concernant les auto-camions. II in’annonca : ordre de Gratier : ou chemin de fer. Page 56. bien je remets les armes au lieutenant francais qui m’emmenera « Le feu prolonge des fusils et des mitrailleuses des Polonais ne en me protegeant contre les insurges, ou bien je reste lä pour nous permettait plus de tirer que de quelques endroits. Entre temps retourner a Nicolai. On m ’enverra peut-etre du renfort. Je lui ai vers 5 h. 20 j’ai appele encore une fois la garnison francaise, sans demande : « vous dites : peut-etre? », ce qn’il repeta une seconde aucun resultat. J’ai ete du moins fixe sur ce fail, que les Francais fois. Les employe's protesterent energiquem ent. Je me suis irouve faisaient cause commune avec les Polonais. Immediatement apres dans la -situation suivante : etant donnees les circonstances, im­ parut un euvoye des Polonais avec un message ecrit, disant quo possible de percer les lignes des insurges par devant coniine par la If eve demandee ne durerait que jusqu’a 5 h. 35. La penurie de derriere, coupe de toutes parts, avec une reserve de munitions munitions ne me permettant pas de me defendre plus de 5 minutes fortement entamee par les derniers combats, la defense n’etait au dela do ce delai, a 5 h. 35, je fis done kisser le drapeau blanc possible que quelques heures, le renfort tres pen vraisemblable. et deposer les armes dans le bureau. » Je fis comparaitre la centurie et iui exposai encore une fois claire- Nous fumes immediatement conduits sous bonne garde en ment la situation, j’ai explique aux honmies que je devrais me colonne de marche a Szopienice. En route on a maltraile la defendre seul et hur ai donne l’ordre de rendre les armes aux plupart des agents et on leur a vole des vetements, bonnets, objetS Francais. J’ai dit : « je vous ordonne de remettre les armes ». Les precieux, les paquets qu’ils avaient empörtes, les bandes molle- hommes sont pour, la plupart restes ealmes en enlendant moii tieres et les bouseaux. Quelques agents ont ete forces de quitter ordre, mais m’onl paru tres demontes; une dizaine seülement se leurs chaussures. Le Chef lui-meme a ete somme do retirer sa sont rebiffes. Avec l’aide de plusieurs agents avises, je parvins ä culotte el comme il s’y refusa il recut do bons coups de crosse, et grand’peine ä persuader egalement ces recalcitrants a abandonner des coups de pieds dans les reins, etc. leurs armes. Le Francais avail renseigne les insurges. La centurie Nous avons ete amenes vers la partie nord de Szopienice dans marchait au milieu des Francais; ä cöte de mol se trouvaient deux la cour de 1’ecole communale de la region. La nous nous sonunos insurges pris comme. otages. Marchant les pomgs serres, les agents trouves sous la surveillance d’un civil bien ve.tu et parlant bien ont ete diflieiles ä contenir. A la caserne des Franęais de Katowice, 1’allemand, un pharmacien parait-il, Klekewicz, qui le premier le lieutenant declara qu’il allait demander des instructions au nous a Irailes humainement. Les deux blesses'ont ćte soigneuse- general Gratier. Je le priai instamment de faire son possible pour ment pauses et mis a 1’abri, les autres recurent a boire. (Page 58.) que nos armes nous schient rendues. Le general Gratier ordonna de Les Polonais ont eu de lourdes pertes pendant l’assaut du depot, conduire la centurie sans armes au casernement de Sipo. On par- lls ont eu au moins 2 itu e s et 50 blesses. Les pertes de la centurie venait ä grand’peine a ramener les agents au calme. 30 a 40 Fran­ au cours de ce combat ne sont par contre que de 2 blesses et ęais et Italiens, brandissant sous nos yeux les armes blanches, 1 tue. J’evalue les armes des assiegeanls a au moins 800 fusils. sont venus prendre place des deux cöles de la colonne de marche. 3 mitrailleuses, de nombreux revolvers de 1’armee ct d’innombrables Je protestai contre cela energiquement aupres du lieutenant et grenades a main. A part cela presque chacun d’eux avail un declarai : « vous nous traitez comme des prisonniers ». II me dit : pistolet aulomalique. On. a m aussi une mitrailleuse lo.urde « c'est precisement ce que vous Öles. Tons ceux de Sipo ont ete allemande. Toutes les armes qu'on a’vu chez eax elaienl des armes fails prisonniers dans leurs casernes, lls sont desarmes comme (dlemandes. (page 59.)

vous )). Les bagages devaient rester la, ils onl eie enlieremenl Le Chef de la centurie, signe : S c h c l t e -T i g g e s . IV. L-ORGANISATION DES BANDES D’ASSAUT ALLEMANDES

Le chapitre suivant est consacre ä la reorganisation des Landes d ’assaut allemandes apres l’echec qu’eiles ont subi au cours des evdnements des mois d ’Aoüt-Septembre. Desireux de ne pas surcharger cet ouvrage de trop nombreux documents nous ne donnons qu ’un recit resume base sur les pieces que nous avons en notre possession. Pour la clarte de l ’exposd nous n ’avons fait ressortir que les faits les plus saillants. II ne fait aucun doute'que les Allemands venus du Reich en Haute- Silesie, et au delä de la frontier© du territoire plebiscitaire, se preparent ä faire tres prochainement un nouvel assaut pour s’emparer de force de la Haute- Silesie. Les ónormes quantites d ’armes qu’ils y font porter de meme que la surveillance etroite qu’ils exercent ä l ’egard des troupes francaises en sont la meilleure preuve.

La reorganisation des Landes d’assaut allemandes, en partie Ces postes se tiennent ä 1’arriere-plan tout en donnant les direc­ dispersees et desorganisees par le dernier bouleversetneni en tives ä cette oeuvre d’Organisation. Uaiate-Silesie, se poursuit de jour en jour avec plus de precision. A la premiere categoric appartiennent des personnes n’occupant Alin de donner une base solide ä leurs unites les Allemands onl aucune charge offlcielle ou en conge indefmi. Ce ne sont que eu recours aux initiatives privees, dans le but de leur doniier des officiers. La direction centrale precede d’apres une methode iapparence d’avoir ete creees spontanement par la population alle- habilement combinee. mande comme moyen de defense, contre les communistes, comme La direction generale sc trouve entre les mains du major Beck­ conlre les Polonais. mann, officier d’Etat-Major de la 6° Brigade de la Reichswehr ä Jusqu’ä un certain point ces organisations constituent le corol- Lignica, inscrit comme demissionnaire du service actif. Lui sont laire de cedes qui avaient ete creees anterieurement, et qui avaient adjoints: les lieutenants Bobus et Coupette. Le lieutenant Bobus leurs chefs et leurs organes auxiliaires sur place, d’abord dans appartient ä la 8” Brigade ä Brieg et son adresse privee est: Brieg, la Reichswehr (troupes regulieres allemandes), plus tard dans les Unterstrasse 4. 11 signe generalement: Dr Bobus. Le lieutenant Sicherheitswehr (police de siircte allemande). Coupette appartient ä la 6° Brigade ä Liegnitz. Ces trois person- Les associations de combat existant jusqu’ä present (comme nages places, pour ainsi dire, ä la te.te de la Direction generale par « Schwarze Burg » et untres) ont ete incorporees en partie dans le gouvernement, sont soutenus de la facon la plus energique par la nouvelle organisation. tons les postes civils et militaires. Les postes militaires mis ä leur Actucllement le commandement de ces formations etant oblige disposition sans condition sont: La I c, 0/S du poste de com­ de se dissimuler dans les centres situes au delä de la ligne de bat 6 Breslau, sous les ordres du capitaine faisant fonction de general, demarcation, l’organisation interieure en deca de la ligne de demar­ le prince de Batibor et du lieutenant Prusse ; ensuite la S' brigade cation est assuree par des chefs militaires designes specialement ä ä Brieg et la fi” brigade h Lignitz. Ces deux dernieres considerent cet effet. cette Organisation comme une de leurs formations. A Brieg e’est A I’organisalion directrice incomhe la tdche d’elaborer les plans, surtout le capitaine Wagren, officier d’Etat-Major, qui soutient do fournirdes agents do liaison etde former le noyau des troupes. cette organisation par tous les moyens et qui 1’envisage comme Cette organisation existe actuellement sousle nom d’ «Organisa­ entrant dans 1’attribul de ses fonctions. II n’agit pas de sa propre tion de combat de l’Association de defense allemande » (Kampfor- initiative, mais par ordre superieur des autorites militaires ganisalion des deutschen Schutzbundes) et devra agir prochaine- representees a Brieg par le General-Major von Beimburg. Du ment sous le nom do « Garde de l’Est » (Ostschutz).. Commandement General ä Breslau, se trouvent, ä la tete de cette II appert des documents obtenus que la direction est entre le Organisation, le capitaine Stumme, et le lieutenant von Seidlitz. mains d’un certain Von Staden (ce nom ne parali etre qu’un pseu­ Cette division dispose d’une agence d’espionnage admirablement donyme). Les ordres sont souvent envoyes ä cette organisation de montee (aussi « la Spree ») et qui, parmi ses repre.seutants, combat directement par I’ancien VI” Corps d’armee de Breslau, compte, parait-il, des personnalites influentesä Yarsovie et äBytom. detachement I. C. (Befehlstelle VI). Cette Organisation travaille conjointemont avec la Representa­ La direction generale de toutes les enlreprises militaires se tion Silesienne etavec la Centrale des associations des « Ilauts-Sile- trouve ä Breslau. Le bureau central de I’Organisaliou, qui change siens fideles ä la patrie ». Ces deux institulions declarent ne tra- souvent de residence, se trouve actuellement ä Breslau, Gneisen- vailler ensemble que par l’entremise de tiers. Dans tous les cas il austrasse, 18, rcz-dc-chanssee ä droite. Dans la composition de ce existe entre les postes militaires et par exemple, par 1’interme- bureau entrent : diaire du Dr Lukaschek, une etroite communaute d’action. Ainsi 1. Des gens charges de I’ceuvrc proprement dile de 1’organi- des sommes d’argent sont regulierement payees par le Dr. Luka­ satiou. schek aux deux dirigeants ci-dessus mentionnes. Dans la comp- 2. lies postes. militaires qui soutiennent celte ceuvre d’organisa- tabilite, ces sommes sont portees sur le compte d’autres depenses. lion, et sans le soutien desquels celte oeuvre ne pourrait exister. La solde, pour les troubles, comprend la pave complete, plus des supplements en argent, dont le montant varie suivant la gra- Leś principal« effeclifs. de cette organisation se recrutent vite cle la silualion, et enlin des supplements en cigares et. parmi : cigarettes. 1. Les effectifs fralchement demobilises de la Reichswehr, qui, Dans les cas cle m ort on de blessures, suivant I'assurance du divises en escouades d’ouvriers ngricoles, d’apres les methodes lieutenant Grotlnauer, 1’Elat prussien prendra sein des victimes. adoptees en Pomeranie el dans le ßrandebourg, sont detnehees Le Gouvernement de Berlin aurait mis ä la disposition des organi- dans differents domaines, lout en restant sous le commandement sateurs 20000 000 marks (Vingt millions de marks). de leurs offleiers. Ils forment ainsi des contingents prets a tout 11 y a lieu de croire que des personnalites appartenant a 1’Admi­ appel. nistration civile allemande prennent uue part active a (’Organisa­ 2. Les membres de la fameuse institution de combat nominee tion. Ainsi le 7 septembre 1920, a eu lieu ä Bytom-Beulhen, dans i Orgesch » organisee d’apres les indications du conseiller forestier les locaux de I’Administration dudislrict, dans le cabinet du secre­ bavarois Escherich. Celui-ci se trouvait dernierement a Katowice, taire, une seance secrete, touchaul a 1’organisation de combat. dans le but de se rendre, par lui-meme, compte de la situation. Le service allemand de renseignements. qui fonclionne en llaute- C’est aux cheminots qu’est confle, dans cette organisation, le Silesie, est en relations constantes avec la Direction de 1’Organisa- röle d’aetion le plus im portant. En prem ier lieu, c’est ä eux que tion de Combat ä laquelle il fournit en premier lieu tons les ren­ sera confle le transport des soldats de la Reichswehr. De nouvelles seignements. Les chefs de ce service de renseignem ents so n t: Le formations de brigades de marine sont nominees, dans lesquelles lieutenant Schum ann, Katowice, le capitaine Jitsch in , Katowice, le reapparaisśent les fameux corps francs connus sous le nom capitaine, L inke Opole, le secretaire du commissaire de police d’Aulock, Löwenfeld, Pfeffer, Ehrhard, Eberhard, etc. Pour mieux Zimmer,Opole, le lieutenant S o n salla, Katowice (Krolstrasse), lieu­ assurer le service des transports, les cheminots out decide, dans tenant en retraite* (Forms, Kattowice, ce, dernier employe aux une assemblee secrete, de prendre eux-memes en main la sur­ mines de Martahütte, les majors von B ru n n et von E x n e r, Opole. veillance des lignes d’apres les mesures on usage au moment de la L’ « Association pangerm aniste des llauts-Silesiens fideles a la mobilisation. Patrie » prend une part directe ä l’Organisation de Combat en De l’autre edle de la ligne de demarcation on signalait derniere­ Haute-Silesie, ainsi qu’en dehors de la ligne de demarcation plebis- ment la presence de chefs militaires en fonction : citaire. On peut affirmer que ces Societes forment un des princi- Le major gineral Hofer (Breslau, Krieg), ä qui est venu se pre­ paux piliers de cette Organisation, ne serait-ce que par I’infiuence senter le lieutenant Grotlnauer, echappe de Bytom, et qu’il chargea de leur presse. Par precaution le directeur de ces Societes pour le de l’extension du Iravail d’organisation. Le major Braun, a qui district de Katowice, le Dr. Quester, a adresseune circulaire dans incombait specialement le travail d’organisation dans le territoirc laquelle il recommande d’exclurede ces Societes lous les membres de Ilaute-Silesie. faisant partie d’une organisation mililaire; il est evident que cette Le lieutenant en 1er H ollidl (precedem m enl com m andant la 5’ Bat­ recommandation est de pure forme, aulrement il faudrait exclure terie du 52° regiment d’artillerie), specialement envoye de “Wesel la plus grande partie des membres de ces Societes. a Liegnitz. Dans 1c but de ne pas laisser de traces de cette organisation, le Le lieu ten a n t Czomber, commandant mililaire ä Neustadt (oii, transport des rapports courants est confle aux soins de courriers entre autres 1 000 fusils furent recem m ent enlreposes chez le ser- absolument sürs. On emploie a ce seryiee exclusivement des etu- rurier Chröter, Darmstrasse, oil ils doivent encore se trouver en dianls qui sont en meme temps des offleiers de reserve. partie) et ii Zulz (entrepot d’armes dans le camp des refugies). D’apres les renseignements obtenus, l’organisation de combat Le lieutenant Ilobus ä Krieg. englobe pres de 40 000 hommes, sans compter les groupes locaux, Jung, ä Neisse, qui dirigeait egalement la distribution des armes. qui n’entrent dans l’Organisation Centrale qu’apres avoir complete II ne peut y avoir aucun doute que la propagandę bolcheviste qui leur propre organisation Interieure. Ces 50 000 hommes se corn- s’etait manifestee en Ilaute-Silesie avail eie dirigee par les organi­ posent d’employes, d’ouvriers de chemin de fer, d’ouvriers de sations allemandes elles-memes. Le passage suivant, extrait d’une fabrique, et d’ouvriers agricoles employes dans les domaines circulaire, le prouve : « Quel est le succes de la propagandę bolche­ silues principalement dans le nord-ouest et dont les proprie- viste en Ilaute-Silesie? Est-clle deja arrivee ä la connaissance des taires ou les gerants sont d’ancieus offleiers. D’apres nos rensei­ Francais et des Polonafs? Nous devons etre prudents pour ne pas gnements obtenus de deux sources differentes il se trouve en etre suspectes. 11 faut que ce mouvement paraisse venir directe- Ilaute-Silesie des armements pour au moins 80 000 hommes. ment de la population elle-meme. »

L’APPHOVISIONNEMENT EN ARMES ET MUNITIONS

L’approvisionnement en munitions de ce cöte-ci de la ligne de Les armes ont ete transportees-de Dambrau ä Schurgasl et Karls­ demarcation est assure par la ligne de chemin de fer Neisse- markt; a Groltkau se trouvaient encore dernierement des pieces Opole: le transport est dissirnule dans le tender de la locomolive. d'artillerie gardees dans l’ancien manege. Non seulement des A la gare-frontiere de Komprachtschutz, oü a lieu le contröle du barques, mais encore des vapeurs furent employes au transport train, la locomolive manoeuvre pendant la visite de contröle et, des armes sur l’Oder jusqu’au port de Cosel. suivant le cas, franchit la frontiere avant ou apres la visite. Dans le district de Bytom, la distribution des armes est assuree L’employe de chemin de fer qui est charge de faire passer les en partie parun certain Nowak, ancien sous-offleier du train blinde munitions s’appelle Scharf; il habile Opole, Gross-Strehiitzer- n° 105, qui habile actuellement Bytom, Hohenzollern-Hötel. strasse 16. Aussi longtemps qu’exista la Sicherheitswehr, le sous-offleier Les munitions envoyees de Neisse proviennent le plus souvent armurier Bonstedt, Beuthen Kaserne, s’occupait de la distribution du depot d’artillerie, et la livräison est dirigee par le commandant des armes; c’esl lui qui aurait Iransporte les armes ä. Hohenlinde. Bracht, Bismarckstrasse 6. En ce qui concerne le transport d’armes et de munitions de Les transports d’armes suivent aussi l’itineraire : Neustadt, Zuelz, Breslau vers la ligne de demarcation de Ilaute-Silesie, environ Oberglogau, Cosel. Jusqu’ä maintenant le mot de passe, en usage 50 000 carabines, avec des munitions non designees, ont ete au passage de la ligne de demarcation, etait « Patrie », ä quoi la Iransportees nouvellement des organisations militaires et depots reponse etait « Neustadt ». De l’autre cöte de la ligne de demar­ de Breslau ii la frontiere. La Com mandatur de Breslau est en cation, un certain Jung, ä Neisse, expediail les transports d’armes. partie iniliee h ces transports. — 49

L’organisateur principal, a Friedenslmtte, cst le capitaine de des contingents importants de la Reichswehr. Un des principaux genie, Roll', qui a comme aide le fils du chef de la police, Hoffmann, depots d'armes ä deslination de la Haute-Silesie se trouve a N eu­ recemment relraite. Res fusils sans les crosses y arrivaient de stadt. Un certain nombre de canons lourds et de munitions est Breslau el de Neisse, dans differents wagons, comme ferraille; on prepare k Tillowitz. L’avance des batteries volantes vers la ligne se servait egalemenl, dans ce b u t, des automobiles privees : par de demarcation continue-. exemple de celle apparlenant an directeur Busch de Friedensgrube- En ce moment, des transports d’armes pour la Haute-Silesie Friedenslmlte. s’effectuent de Lam sdorf. Les homines de la Reichswehr ne Les crosses des fusils, envoyes comme ferraille, etaient fabri- meritent pas toujours la confiance; le reemballage ef le transbor- quees dans la menuiserie de la londerie de Friedenshutte, sous dement sont conlies generalement ä des etudiants venus specia- la direction du contremaitre Kabus, connu depuis les troubles lement, dans ce but, de Breslau.. de 1919. En outre les armes se trouvent encore cn depot ii la fon- Les dernieres decouvertes de depots d’armes, en Haute-Silesie, derie. ont jele quelque peu de desarroi dans cette organisation. Pour se 11 est convenu que, pour le cas d'une action de combat, la base garantir contre uivmanque possible d’armes en cas de nouvelles d’operatiou serait Opole. Les dislricls de Ralibor, de Rybnik, de decouvertes, les depots sont echelonnes maintenant le long de la Flesser doivent obtenir leurs transports par voie lluviale. II a ete ligne de demarcation, en dehors de cette ligne, mais assez pres decide de rassembler prochaiuement, dans les environs de Ń am slcm , pour avoir ces armes ä portee de la main, en cas de besoin.

ORGANISATION DES MOYENS DE TRANSPORT-

(Uiu d’avoir a lout moment les moyens de transport sufflsants J. K. 0908 et J. K. 0894 destines provisoirement pour le service de on a cree une enlreprise sous le nom de « Les Societes de Trans­ Hohenlinde. 11 est etabli que Grottnauer s’est adresse aux autorites ports » (Fortunternehmen) dont les voitures de transport (auto­ militaires de (Beuthen et a la division lOö des chars de combat camions, automobiles privees, motocycleites) sont aflectes au ser­ (Kampfwagenabtheilung) pour le personnel necessaire ä la mise en vice de certaines usines metallurgiques, suivant le manque de exploitation de son etablissement. Ces hommes doivent etre pro moyens do transport dans la region, ou la necessite d’une prompte fo rm a , employes au chargement et au dechargement des voitures, intervention pour des objectifs importants* en cas d’action militaire. a leur entretien, etc. D'apr'es nos renseignements, ces voitures ont Cette entreprise est en voie d’organisation. Elle ne dispose pas ete cedees a Grottnauer ä tres bas prix. Ainsi, la voiture destinee encore d’un nombre suflisant d’automobiles, etc., mais on a dejä ii son usage personnel lui a ete vendue 25,000 marks. Le depot organise les homines qui assurent le fonctionnement des camions de la mine Dubensko sert de depot de ravitaillement (benzol, pieces lourds, qui en cas do besoin sont employes comme auto-mobiles de rechauge, etc.). Parmi les inifies dans les affaires de 1’organi- blindes. Ces homines se recrutent pour la plupart dans les bri­ sation de combat, nomme « Selbstschutz » se trouvent : le direc­ gades do marins, et en partie dans 1’equipage du train blinde teur de la mine ci-dessus, Morkowitz; l’inspecteur des travaux n° 405. (ingenieur diplome) Thom a; les chefs mecaniciens Loebel et Franzel, Le directeur technique qui assure la repartition des voitures et ainsi que le nomme Joseph Starzeczny qui, Blesse au cours des des emplois est le lieutenant Grottnauer, Beuthen, Wilhelm- dernieres erneutes, sc. trouve encore a Tambulance « Czuchower » a strasse 22, demeurant chez 1’ingeuieur Cassirer, qui occupe egale- Czerwionka. Ce dernier prend une part active ä cette « Organi­ ment un poslededirigeant dans l’organisation de tons les districts, sation » et est en relation etroile avec von Windholm de Stanowitz et est designe pour les travaux dans le district de Beuthen. pres Czerwionka (district de Rybnik). L'administration (Finances, etc.), est dirigeepar un certain com. Comme chefs principaux de cette entreprise il faut mentionner : mercant Georges Uanisch, Beuthen, Wilhelmslrasse 22 (la meme 1° Geisenheimer, directeur de la Societe des Mines et des Usines maison que Grottnauer) : ä Katowice. Le lieutenant Grottnauer accompagne de son conseiller commer­ 2“ M. Fitzner, directeur de la Laurahulte, qui ä verse ä cette cial (le directeur Haenisch, adresse indiquee ci-dessus) et d ’un entreprise 1 1/2 million de marks (collaborateur intime de Grott­ certain Müller de Katowice, (il s’agit du docteur Fritz Müller direc­ nauer) ; teur technique de la Societe Rawa, Friedrichstrasse 2b) s’est rendue 5° Karl Fitzner, chef d’escadron, Laurahutte; nouvellement ä Berlin pour acheter 80 automobiles au depot mili­ 4" A. Fitzner, Rybna, Friedenshutte; taire. On les lui a passe k des prix derisoires. ;>° Alfred Fitzner, Bureau technique ä Beuthen, Parkstrasse n° 17 ; Des 6 voitures automobiles amenees dans le district de Beuthen. 6" Halzer; 2 furent dirigees sur Beuthen, 2 sur Schwerin, 2 sur Karnallsfreude 7° Grottnauer, qui a verse a cette entreprise les fonds qui lui (le tout dans 1’arróndissement de Hohenlinde), pour y stationner. sont alloues par des tiers; Elies doivent servirau transport du materiel. Le 21 octobre 1920 arri- 8° Le Chef d’escadron von Brunn, employe ä la Societe « Berg verent encore de Breslau 2 camions automobiles portant les numeros und Huttenmann », Kattowitz.

RAMIFICATION DE L’ORGANISATION

La Haute-Silesie est divisee en districts qui correspondent en « Selbstschutz », un detachement special compose d’hommes qui general aux cercles administratifs actuels. A la tele de chaque dis­ ne sont employes dans aucune entreprise privee et se tiennent trict se trouve un chef qui dirige l’organisation et en cas d’action prets au premier signe. commande les troupes qui se trouvent sous ses ordres. Le chef du district de Hytom (Beuthen), a par exemple, unepartie Chaque chef a a sa disposition, outre les hommes organises en de ses hommes employee dans 1’usine electrique de Chorzow, un — 50 —

autre partie organisee dans diverse^ localites du district on employee Suivant le rapport qui nous a ete fait, Grottnauer ne se sent plus comme agents de liaison avec les organisations analogues do.s en securite. II est possible qu’il changera de domicile et qu’il autros districts. prendra des mesures pour eflacer toutes traces do sou passage. Dans le district de Beutheii la direction principale se trouve A Katowice, le capitaine de cavalerie Von Brunn, ancien aide do entre les mains du Conseiiler du Tribunal at capitaine, le Dr Wessel, camp du general Hoftmann, employe actuellement dans la Societe domiciliea Beulhen, Hakubastrasse N. 1. II a son bureau au Palais Berg-und-Huttenmabn & Kattowitz; dirige Forganisation du district. de Justice, chambre 65. Lui est adjoint le grel'fier et adjudant en Le travail est mene flevreusement, do sorte que Laurahutle a ello conge Rubbel, habitant Beulhen, Donnersmarkstrasse 1, 111 etage. seule avec les communes voisines pourra fournir 2 000 hommes. Rubbel a reęu un conge de trois mois pour pouvoir se consacrer Nouvellement sont arrives a Katowice, venant de Rrieg, cinqoffl- exclusivement au service de I’Organisation de combat. II est origi- ciers parmi lesquels se trouvaient les lieutenants Sauer, Bobus et naire de la Pnisse Occidentale. Bother. Tandis quo Sauer et Bobus demeuraient a Katowice a II semblo occupe ä former des depots elandestins d’armes, etant l’association des V. V. O. S, Bother, qui avail, sur lui un plan ä la recherche de maęons devoues a la cause allemande. d’operation-dresse par le 117 J. D, se rendait a Bytom et entrait Un des organisateurs les plus actifs ä Beuthen est Bischoping en negociations avec l’association des V. V. II. O. S. Fideles de connu egalement sous le nom de Werner. Bischoping est secretaire tlaute-Silesie). Bischopping tut envoye sur l’ordro de Bother ä du groupe du district de Beuthen des « V. 11. 0. S. » (Fideles do Bytom pour assisler ä la conference. Le 18 courant, de nombreux la Haute-Silesie). 11 possćde trois domiciles notamment ä Beuthen, refugies des depots de Dombrau, Karlsmarkt, Neustadt, Zulz, Wallstrasse et Johanngeorgstrasse aux Abattoirs) et chez son pere le furent egalement envoyes en permission en Bautc-Silesie. De directeur general, Tarriovitzerstrasse. 11 est on relations etroites plus, la presence du (jenerał Von Gellhorn fill signaUe dernierement avec un certain Fuchs d’Oppeln, surtout en ce qui concerne la a R acibórz (Batibor). fourniture des armes. Les efforts entrepris cos temps-ci daiis le but de renforcer On a remarque qu'un certain Fuchs monte sur une motocyclętte d'elemenls allemands la « police bleue » des territoires plebisci- achelee chez Bischoping, N" 1 A 577, entrait dans une caserne taires, sc font on liaison intime avec les oeuvres de Forganisation franę.aise et qu’il a laisse sa motocycletle ä 1’entree pres du poste de combat. de garde. On n’a pas pu etablir quel est le service auquel a ete Ainsi dans le district de Katowice arriverent environ 100 hom­ attache ceF m hs e t s ’il est le m eme que celui d’Opole. mes, les uns en uniforme, les autres en civil, ces derniers elaient Dans Pusine d’hydrogene et d’azote a Chorzow travaillc comme senses elre des employes du service des prisons. Le meme cas so organisateur Tancien lieutenant.Wesoly. et dans Tusine electrique produisit ä Zabrze et ä Beuthen. Ces hommes sont munis de e'est Fingenieur Krauss qui dirige Faction. papiers certifiant qu’ils sont des Hauts-Silesiens, ayant ete jusqu’ici Parmi les organisateurs dans les localites situees entre Bobrek, employes en Allemagne. Le nombre des fonciionnaires se chiffre, Schonberg, Godulnhult.e el. Paubisgrube, est a citer le capitaine- d’apres des donnćes süres, pour la Baute-Silesie a 1000. L’orga- lieutenant Waldau, qui habile Beuthen, Hotel Kaiserhof. nisation des transports est conliee a FAssessenr (Kriminalkomissar) Parmi les dirigeants tie Beulhen, Bytom sont a mentionner : H oerslke Breslau-Berlin (anciennement ii Katowice), et ä Von A Bobrek, ancien.s soldats des troupes d’assaut Kinder et Jadaseh Her sing. conducteur des mines FasseseurMadetzki, Bergwerkerstrasse. Le district Zabrze-Hinclenbourg est organise par le lieutenant A Karf, I'ouvrier Biechotd, Miechovitzerstrasse, boose habitant Bergeroflf ou Bergerhoff. Ce dernier, parait-il, a quitte le pays au la 5' maison de Roman Paul dans la direction de Miechovvitz, le moment de la dissolution de la « Sicherheitswehr »,(mais, comme chef de bureau Kowara et Prudlo. il a ete etabli, il est employe actuellement dans le sous-commissa- A Miechowitz, le sergent de ville Sołtysiak et Orzechowski, con­ riat plebisciiaire allemand ä Zabrze-Hindenbourg (teleph. n° 1(d)). ducteur d’ascenseur. Le district doit fournir 800 hommes. Une reunion se tienl en Le lieutenant Grottnnuer evalue a lO.OCO hommes le nornbre des octobre dans la demeure d’un certain Wolff, dont le pere est membres de son organisation du district de Beuthen. medecin. Etaient presents entre autres : Schwingel, Fietzok, Wollf. Dans le domicile du lieutenanl Grotfnauer et dans le cafe Hin- Lun, Przyhilla, Scheiblick, Schiwy. Schwingel presidail, et il semble denburg, au 1" etage, a Beuthen-Bytom, des conciliabules out avoir remplace Bergerhoff. Ondiscuta amplement sur la conduiteä souvent eu lieu. Le lieutenant Grottnauer reste egalement en rap­ tenir, et sur le röle attribue ä chacun. Au cas oil le lieutenant en ports etroits avec un. cerlain Filzner (Breslau, telephone Breslau 1“ Bergerhoff ne pourrait revenir, on s’adresserait a un major Bing 50-05), ce Filzner se sert du pseudonyme « Silesius ». On a plus äge Von Schönnbrun ou Schönburg, qui prendratl la tAle du etabli que Grottnauer demandait le n° de Telephone Breslau-. mouvement. On se propose le jour de.Fintervention de confisquer Ring 50-05 lorsqu’il s’agissail de munitions. pour Forganisation de combat, les automobiles privees, les voitures 11 parait que les fonclions- d’ordonnance en meme temps que et les attelages. celle d'agent de liaison avec les dirigeants des autres. centres sont Dans le d strict de T a rn o w itz, Faction est dirigee par le com­ assurees par un cerlain Birnfeld (Beuthen, telephone 75) qui se mandant Von Jagow Le travail de Forganisation est pousse lii sert pour ses deplaeements d’une molocyclette dont il change f're- tres activement avec Fappui des Eleves des Ecoles des Mines quem m ent le numero. locales, qui torment une organisation de volontaires et disposent U emploie tres souvent de N0 IA '109 et ne possede pas du reste d’armes et de munitions de tonte sorto. de permis reglementaire. ll parle couram m ent le franęais;, ce qui C’est surlout la bande du territoire le long de la frontierc, qui lui a permis jusqu’a present d’echapper en route au contröle des est tres fortement organise?. Suivant les renseignements emanant postes franęais. II se donne comme membre de la Commission de source sure, les organisations de combat se proposent de Interalliee, et de cette facon peut passer sans difflcnlte. developpcr une action particulierement energique le long de la Tout dernierement, il a use de ce moyen aupres d u n officier frontierc, afin de rendre impossible, grace ä la position occupee, franęais, de sorte que ce dernier lui a fait des..excuses, pour l’arrivee de tout secours de Pologne. 1’avoir derange. Birnfeld raconte qu’il aurait ces derniers jours A. Laurahutte, Forganisation est conliee enlierement au direc­ fait passer ä Tarnowitz une aulomobile avec armes et munitions teur general llilger (usines melallUrgiques) qui reste egalement en (entre autres des mitrailleuses). relations elroites avec les ofliciers dirigeants ä Breslau. Comme le dechargement du transport n’a pu eire effectue dans A Opole (Oppeln), un des dirigeants est Kpsmalla, qui vient sou­ cette loealite, il a, ä ce qu’il dit, transporte les munitions dansle vent chez Bischoping a Bytom pour conciliabules. village Nakbo, ä 4 kilometres de Tarnowitz. Quand il transporte des A R alibor, il laut cilbr le secretaire Kleinert, qui,. reeemme.nt munitions, Birnfeld voyage tons pharos eteints. venait ii Beuthen pour prendre part aux conciliabules. Kleinert est - M -

1 ancien dirigeant du groupe de TEst des Associations des Fideles de telle facon que les grenades ä main etant placees ä la partie de la Ilaute-Silesie, ä Scharley, Kaminerstrasse. II a disparu superieure (sous le couvercle), et.les amorces.altachees ä la plan- depuis les derniers desordres. chette superieure, Touyerture de la caisse par des personnes non A la gare de Ratibor (Niederbahnhof), sur la voie de garage se initiees produise Texplosion du chargemeut, Au fond du coffre trouvaient des armes et des munitions qui avaient ete envovees doivent egalement etre embalies les platines des fusils (et even- pour źtre mises a la disposition des organisateurs. Ges approvi- tuellemertt le rnecanisme des canons). Ces coffres ne doivent etre sionnements furent Iransportes dans leurs caisses dans des han­ ouverts que par le fond; c’esl-a-dire que :

ANNEXE II semaine ä la cham bre criminelle dc Mysłowice, Üeclarent au proces verbal : Posie de commahdement, If, Steltin. Ce matin Vers 8 heures, pres de la mine de Mysłowice im Mon­ Affaires de Haute-Silesie, n° 22/20. sieur attira notre attention sur deux hommes suspects qui etaient Rigoiireusemenl conßdentiel. venus de Cuxaven. Stettin, II seplembre 1920. Nous les avons suivis et ayant constate ä Finspection de leurs A monsieur le, major Kaffanke, ä Breslau, papiers qu’ils n’etaient pas autorises ä venir en llaute-Silesie, nous En reponse a votre ecrif du 9 du mois courant noüs avous les avons arretes sur le champ. I’honneur de vous communiquer que la eaisse centrale de la Chemin faisant, questionnes par nous ils nous out raconte qu’ils regence refuse d’accorder a M. Otlo Reichel a Breslau la somme avaient ete l’annee derniere en llaute-Silesie avec la brigade de. 50 000 marks. La raison est la su k an te : au cas meine ou marine et qu’ils venaient pour reiiiporter leurs affaires. Ce M. Reichel parviendrait ä s’emparer de la personne du commis- Monsieur avail aussi attire notre attention sur leur sejour en saire plebiscitaire polonais Korfanty, il reste toujours douteux que llaute-Silesie, Fannee precedente, car il les avait vus a Mysłowice ce procede donne le resultat desire. et les deux fantassins en convinrent au cours de notre e'nquete. Nous ostiinons utile de conseiller d'examiner la queslion de Ires En les l'ouillant nous avons trouve 10 balles de pistolet du pres dans tons ses details et, au cas oii I’execution en serait pos­ calibre de 9 millimetres. On doit. egalement conclure qu’ils etaient sible, de puiser les fonds necessaires ä la caisse de l’organisation. en possession d’utie arme, car en apercevant le Monsieur ils onl Quant a I’affaire Hankobiak, les renseignements qui nous son! jiris la fuile a travers champs, el on a trouve dans leurs bagages parvenus prouvent que ses indications concordent avec la verile. im etui ä pistolet et une corne. Les. bagages se trouvaient ä la La maison n° 8 Glciwitzerstrasse a Benthen, qui appartient maiute- gare de Mysłowice. Un rapport sur cette perquisition a ete envoye naiit au marchand negociant Badt, avail ete occupee auparavant au corps de garde cle M ysłow ice. par une fabrique de liqueurs. La cave de celte maison est Ires En cours de route, dans le terrain aliant de Mysłowice ä Kato­ grande et profonde’ de sorte qu’elle s’elend sous les bailments n“ 9 wice ees gens firent par eent, sous serment, les declarations sui- et 10 Gleiwitzerstrasse, en passant ainsi sous les caves de ces deux vantes : maisons. La maison n° 10 Gleiwitzerstrasse est l’ancien llölel Lom­ u Les soussignes deelarent sous serment qu’ils onl ete diriges nitz oii se trouve acfuellement le siege du commissariat plebisci­ sur la Haute-Silesie par leurs formations militaires et qu’ils touchent taire polonais. Si nous saisissons bien Lidee de M. Hankobiak, il ne de 40 ä 50 marks par jour. En cas de besoin ils doivent afer serait pas difficile de faire sauter M otel Lomnitz, dont les caves chercher de 1’argent ä Opole. Dans leur convoi se. trouvaient sont situees au-dessus des caves du terrain n0 8, et de detruire 00 Allemands du Reich, aliant en Haute-Silesie. » ainsi d’un seul coup le commissariat plebiscitaire polonais. En to u t Signe : Hermann Klare . cas on ne devrait faire sauter 1’Hótel que si les Polonais venaient a Antoine W o re ll. s’insurger de nouveau. En vue de faciliter I’execution do ceplan, les terrains avoisinanls de Motel Lomnitz, c’est-ä-dire les maisons nos 8, 9 et 11 devraient lis ajoutent en outre qu’ils out touche 2 mois de salaire d’avance elre achetees par le commissariat plebiscitaire allemand ou bien et qu’apres le lieenciement de l’armee allemande des groupes de par des citoyens lideles ii I’Allemagne, mais on devrait promettre 60 a 8b hommes sont constamment envoyes en llaute-Silesie. Des aux proprietaires de ces maisons une large indemnite au cas troupes licenciees, une partie va en llaute-Silesie, une autre en eveutuel oil leurs maisons auraient ä souffrir de l’explosion de Baviere. Mötel Lomnitz. Nous vous prions d’entrer en relation ä cet eilet Ils nous out raconte ensuite ce qui suit sur la distribution des avec les services correspondants en llaute-Silesie et de nous tenir armes en Allemagne : au courant de la queslion. W orell : Je servais comme conducteur dans la brigade marine. La proposition de M. Hankobiak de lui confier de faire sanier Lorsque la Commission de I’Entente vint pour faire la revision Motel Lomnitz et de lui payer pour cela une certaine somme des armes, nous diimes cacher les canons, les armes et les m uni­ d'argent doit śtre rejetee, selon notre avis, et aucune promesse tions dans les villages voisins, chez les paysans, et la plus grande ne doit etre faite. Si les circonstafices font apparailre la necessite partie a dii etre eutcrree. de faire sauter Motel Lomnitz, cette affaire devra etre confiee K lare est Ires reserve dans ses declarations. Worell fera toulc- a des mains tout-ä-fait expertes pour localiser autant que possible fois d’importanles declarations sur les armes, etc., lorsque, remis l’explosion. en liberte, il sera entendu par un officier francais. Burovv, chef de section A. D. O. Tousles deux out laisse entendre qu’ils-seraient tres heureux de trouver du travail en llaute-Silesie. Klare est un Allemand ANNEXE III autrichien. Worell est pret ii indiquer les lieux et places oil sont Katowice, le 0. 10. 1920. enterres les arm es, les canons et. les .munitions.

f'araissent les agents de la police plebiscitaire, Messieurs : Signe : S. II e id e r . 1. Sylvestre Heider, 2. Francois Gaida, attaches depuis unc Francois G a w a , sergent. V. — QUELQUES DOCUMENTS

DOCUMENTS SUR L ORGANISATION DE COMDAT

K. 0. 0. S. (Organisation de combat de Haute-Silesie.) K. 0. 0. S. [Organisation de combat de Haute-Silesie).

Section V. L. 7 0/7. T. HF. Section V. L. 65/7. T. 10.

A. 0. 5 septembre 19:20. A. 0. 2 septembre 1920.

Confidentiel. Confidentiel.

Je l'ais savoir aux bureaux centraux des districts que J’action Conformemenl; aux resolutions prises a la seance de direction pent commencev bienlöt. En consequence, je prie d’observer ce des districts en vue d’une nouvelle organisation de K.T., je prie qm suit • MM. les dirigeants de prendre les mesures necessaires pour leur 1. MM. les dirigeants des districts, silöt apres avoir recu cel ecrit, realistion. Chaque localite du district doit posseder un detachement voudront bien me fournir des renseignements detailles sur l’etat d’bommes süffisant, qui entrera en action sitót aprte; de I’organisation dans les districts particuliers. Les 0. 0. sont inlormes qu’ils doivent m aintenir la liaison la ‘2. Le plan d’action dans les districts respectifs. plus intime avec la direction des districts.;— Je n'ignore pas que 5. La force des milices polonaises dans les localites. c’est en ce m om ent tres difficile, mais la grgvite.de la situation Ces renseignements doivent etre envoyes le plus löt possible par oblige ä ne reculer devant aucune peine pour arriver au but que des homines sńrs. Ces derniers recevront les instructions ii observer nous poursuivons. par MM. les dirigeants des districts et par les chefs K.T. Je rappelle encore une fois ä MM. lęs dirigeants d’etre conscients Je remarque encore qu’on se prepare aussi, du cöte'polonais, ä du fait que nous nous trouvons en face d’eyenements d’une occuper les localites non atteintes par le soulevement; cela nous extreme importance. Nous ne savons pas ce que 1’avenir nous est communique de source certaine. Je vous prie de me faire apportera, mais nous ne devons pas negliger de le preparer de immediatement connaitre les preparatifs qui pourront etre cons­ notre mieux. tates du eöte polonais. H. 0. B. I. : i. v. Staden. II. 0 . ß. 1. : i. v . S ta d e n . District III.

Kohlfurt »lt. Auguat 2o. Kohlfurt, 16 aofit 1920.

A Monsieur le chef du groupe Sander, ä Leschnitz.

Je vous fais savoir qu’apres. la decision de la representation cen­

Grupydofilhrar ^ trale de Y. 11. 0. S. (Vereinigte Heimatsverbaende Oberschlesien, Association des originaires de la Haule-Silesie), du 10 aoüt 1920, des i o . Kam-Sections de l’ancien V. H. de la Prusse Orientale et de la Prusse Occidenlale sont arrivees ä la fim de ce mois comme renforcement

Hierdurch zur Kenatnisa ,daae n$ob Beaohluaa daa en Uaula-Silesie. Elles seront employees a poursuivre les marches secretes des Cheminots polonais en Haute-Silesie, chaque cercie est 2 ft n ral\rora tand ea dar V. H« 0* S. vom lo. Auguat ? o am Ktida pourvu d’une seclion d’environ 00 hommes. dloaea Monate, Kam. Abtl. dee ehemaligen 7. H. weat-uad Les chefs des groupes de V. H. en Haute-Silesie sont charges de os p r.zur U nteratdtzung naoh 0. S. gulangen. veiller sur les groupes et d’en prendre soin. Les ordres viennent Dieaelben worden zur Verfolgung der geheimen Kurse der des commissaires plebiscitaires. Les depenses doivent etre pre­ Polniaohen Eiaonbahner ln 0. S. verwendet, jeder Kreia erhäl sentees tous les mois a la Centrale. hhl’ eine Abtl. zirka oO Mann stark. (— ) St eu b n e r .

Für Unterkunft und.Verpflegung sorgen Gruppenführer der

V. H. 0 . S . ' E’walge Befehle erteilen die Plebiszytkommioare. Die

Kos 3 o einü jaden Monat an die Zentrale einzusoniokun. ARMES SATS1 ES CHEZ LES ALLEMANDS EN HAÜTE-S1LESIE DANS LA DE1Ü0DE ALLANT DU 25 AOUT AU 2 NOVEMBRE 1920

BATE LILIJX DU DliDOT OU KOM N° LOCALITY NATURE BES ARMES BE LA PERSONAE HE LA OU NOMIiliE ij’ORDRE CHEZ LAQUELLE DLCOUVEHTE ET DISTRICT LES AR1IES KTAIMXT CACUEES DU MATERIEL S.MS1

1 25/8/20 Ptornien Wielka distr. de B ittn er. F u sils...... 15 Glivice (Gleiwitz). 2 51/8/20 Katlowilz (Katowice). Police alleinande. pistolets automatiques ...... 800 f u s ils ...... 250 m itrailleuses'! ...... 5 c a rto u c h e s ...... 4 0 .0 0 0 0 14/9/20 Zabrze. Dans un wagon adresse au nom de mitrailleuses ...... 4 K ow alik. 2 .0 0 0 4 District de Racibórz. Chez un cultivateurfconflsquespar ■15 les autorites polonaises). grenades ä main ...... 19 c a r to u c h e s ...... 7(10 5 15/9/20 Friedenshutte district de (Decouverts par les autorites fran- f u s ils ...... 16 By to rn . caises.) 6 1.5 eL 16/9/20 Opole (Oppeln). Transport conflsqUe. mitrailleuses lourdes ...... 2 mitrailleuses legeres ...... 4 900 21/9/20 7 Groszowice district d’Opole. Intercepted a la gare. mitrailleuses ...... 5 f u s ils ...... 50 8 21/9/20 Friedensbutte district de f u s i ls ...... 80 Bytom. bombes et grenades ä main . . . 9 ■ 28/9/20 Łaziska, distr. de Pszczyna. Chez Bergmann. f u s ils ...... 1(1 10 30/9/20 Tworkov, distr. de Racibórz. 19 re v o lv e r ...... I matieres explosives ...... 150 kg 11 29/9/20 Friedenshutte, district de f u s ils ...... 18 Bytom . grenades a m ain ...... 4 12 1/10/20 Bytkovv, district de Katowice. Chez Alfred Kelt. grenades ä m ain ...... 5 f u s i l ...... I Chez Czeck. plusieurs grenades ä main. . . . 15 4/10/20 Tworkow, distr. de Racibor. f u s ils ...... ' . . 20 m u n itio n s ...... 500 kg 14 4/10/20 Friedenshutte, district de f u s ils ...... -15 Bytom . grenades et munitions ...... 6/10/20 15 Bytom . Chez le vaguemestre Kuzchido, 22, f u s i ls ...... 4 rue Frederic. 10 5/10/20 Bytkow, distr. de Kattowitz. Chez le p re sid e n t d es V. H. O. S. mitrailleuses...... 5 (association des lideles de la grenades ä m ain ...... 12 llaute-Silesie, en fuite). 17 Rosaldengrube. Dans la tour hydraulique (Wasser- f u s i l s ...... 24 tu rm ). et une grande quantile de grena­ des ä m a in ...... 18 8/10/20 Kempa, district d’Opole. Chez Czajar, menuisier. f u s ils ...... 4 19 10/10/20 Tarnowskie Gory. Chez 1’aubergiste Kaczmarek. f u s ils ...... c a rto u c h e s ...... 300 20 19 et 21/10/20 Borsygwerk. L’ingenieur Krauze et l’inspöeteur mitrailleuses et pieces do rechange Fuchs furent an’Stes. Les armes pour mitrailleuses ...... ' 2 provenaient de Neustadt^ les cais- f u s ils ...... 130 ses de munitions furent ainenees grenades a m ain ...... 40 le 7/XI. munitions en grande qnaiilile . . 21 20/10/20 Wojlowice (Vogtsdorf), dis­ Chez les II. T. O. S. (lideles de la IN trict d’Opolc. llaute-Silesie) entreautres, clicz ime caissc de munitions ...... I'instituteur Dohn. 22 21/10/20 Szczepano\vice,dist. d’Opole. Chez I’instituteur Teige (de l’Asso- f u s ils ...... 40 cialion des lideles dellte-Silesie). . 25 21/10/20 Zabrze. A l’hötel Glazer. m itrailleuses ...... 2 f u s ils ...... 9 ARMES S AIS [ES CHEZ LES ALLEMANDS EN H AUT E-SIL ESTE DANS LA PERIODE ALLOT Dü 2.5 AMT Aü 2 XOVEMBRE 1920

MEIIS DU DEPOT OD NOM N» DATE NATURE DES ARMES LOCAL1TE DE LA PERSONNE DE LA OU NOJIERE n'oilDRE kr DISTRICT CHEZ LAQUELLE m'couvuiiTE LES ARMES ETAIENT CACHgES DU MATERIEL SAlSf

24 20/10/20 Dzierzno, district de Gliwice. Chez Bartel. mitrailleuses...... 5 fusils...... 80 c a r t o u c h e s ...... 50.000 25 21/10/20 ßorsygwerk, distr. de Zabrze, Dans un magasin (keller). fu sils...... 58 grenades a m a i n ...... 22 20 22/10/20 Toszek, district dc Gliwice. munitions, mitrailleuses. .... 11 fusils...... 345 caisses de grenades a main. . . . 2 fusees...... 400 fusils a fusee...... 4 cartouches ...... 57.500 27 22/10/20 iXavice, district de Gliwitze. Chez 1’instituteur Wróbel et chez fusils ...... 10 Pierre Balder. cartouches ...... 1.000 28 23/10/20 Opole (Oppeln). Confisques aux soldals de la for­ 22 mation de combat snr les routes cartouches ...... 1.000 d’Opole a Szczepanowice. 29 24/10/20 Opole. Chez le secretaire Hallmane, mem- pistolets automatiques (browning). 5 brc du parti socialiste. 50 25/10/20 Pszczyna. Chez 1’expeJiteur Zeutner. revolvers ...... 125 51 20/10/20 faciszow, dislr. de Gliwice. mitrailleuses...... I fusils...... 8 52 50/10/20 Friendenshutte, district de Dans le jardin de Turnhalle et dans fusils...... ■ 22 Bytom. l’etablissement de bains de la grenades a m ain ...... 19 ville. munitions; caisses ...... 5 55 2/11/20 Zabrze. Dans le jardin de l’hötel Glazer. fusils...... 54

fusil a fu see...... 1 . cartouches ...... 4.500

Note : En npvembre, on a saisi des armes en quantite eneore plus grande. fusils ...... 5.974 pislolets automaiiquesel revolvers . 929 m itrailleuses ...... 40 cartouches ...... 155.000 grenades a m a i n ...... 121 et une grande quantite de muni­ tions divers.

COLLABORATION DES AUTORITES CIVILES ALLEMANDES AUX AGISSEMEN1S SECRETS CONTR E LES TROUPES FRANęAfSES ET LA COMMISSION INTERALLIEE

IE. P. Ministre de I’lnlerieuv, 0. 5715 ces personnes soient dedommagees d'une maniere convenable pour los dommages subis. Ces indemnites pöurraient, ä mon avis, Berlin,le 10 aoiit 1920. etre atlribuees sur les fonds disponibles du Comite Plebiscitaire Allemand. Au cas oü ce.s fonds ne seraient pas suffisants ou s’ils A Monsieur le President du Conseil des Ministres, en rapport elaient absorbes par d’autres paiements urgenls, je n’aurais rien avec la lettre du 4 aotil h*20, Str. II 5502 11. it objecter ä ce que Findemnite soil payee sur les [sommes mises Je considere eomme indique quo les amendes auxquelles cer- it la disposition des territoires plebiscitaires prnssiens et notam- taines personnes out ete condamnees par les autorites de la Com­ inent sur les Fonds dits « Cinq cents millions » . mission luteralliee sur les territoires plebiscitaires, pour Paction Signature (illisible). nationaliste allemande, soie.nt restituees aux interessees, ou que AGISSEMENTS DES PROVOCATEURS ET AGENTS ALLEMANDS

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Traduction du facsimile ci-dessus.

R apport du 16-9 1920. De la je suis alle a Friedenshütte chez M. le Lieut. Klei (Associalion des Fideles ii la Patrie de Haute-Silesie) pour y examiner la situa­ Sur I’ordre de M. Giebel, je ine suis rendu en Haule-Silesie tion. Friedenshütte demande 2 mitrailleuses avec au irioins et j'y ai parcouru les localites suivantes : 9 000 coups. Je suis alle de Neustadt ä Morgenroth pour me rendre de la ä Les mitrailleuses doivent etre ehvoyees ii M. l’instituteur Siele, bipine. Je me suis entendu avec 11. Szipanek, du Commissariat Friedenshütte, 4 Jiigerstrasse. plebiscitaire de Beulhen, a Brieg au sujel du transport des muni­ Comme une reunion polonaise se tenait justement ä Friedens­ tions k bipine. Lorsque je suis alle demander ii M. Fliege, ins- hütte, j'ai cherche a entendre ce qui s’y disait, mais les Polonais pecteur des forges, si les munitions pourraienl etre expediees, il exercaient un contröle si serre que cela m'a ete impossible. J’ai m'a repondu que le transport n’arriverait pas a temps. De lä je appris seulement de M. l’instituteur Siele, que les Polonais avaient suis alle a Bytom pour entretenir, personnellement, M. Szipanek tire, sans resultat. dans la nuit de vendredi. De la je suis alle de la chose, mäis je ne l’ai pas rencontre, il etait parti. J’ai com­ avec M. Siele a Katowice pour parier personnellement ä M. Sauer. munique alors, par telephone, le resultat de mes demarches ii Mais il s’etait dejä enfui avec tous ces messieurs. Je suis rentre ä M. Sauer. Silöt rentre, M. Szipanek devra se rendre personnelle­ Neustadt en passant parKandrzin. ment a Katowice. Je voulais encore me rendre dans un endroit ä Signe : Karl Roiher . Bytom, mais j’ai eie poursuivi par des homines de l’hötel Lomnitz et j'ai dü m ’enliiir.

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Traduction du facsimile ci-dessus.

R a p p o rt d u lö-i) 1920. O11 a besoin de m u n itio ns pour 1500 fusils. Lorsque • celles-ci .seront expediees on devra adresser le telegrarame suivant : „Sur l’ordre de M. Giebel nous nous sommes rendus on Haute- Cathp des refiu/ies. Les refwjies sonl arrives. Silesie el nous avons visite les localites suivantes : Mous devious nous rencontrer le soir ä Katowice et passer la Nous sommes partis de Neustadt le '16-9-1920, et nous sommes unit au Central-hötel. M. le Lieut. Graefe, de 1'Association des arrives ii Katowice ä 9 heures. Pendant 1’arret a la gare de Kandr- Fideles a la patrie de Haute-Silesie, in’a declare qu’il serait impos- zin nous avons pu nous entretenir avec quelques Messieurs et sible de faire entrer ä Katowice des armes ou des munitions. 11 notamment avec M. Martini et M. Goerlich. Kandrzin a besoin de vent sortir de 1’Association et prendre lui-meme la chose en mains. 100 grenades ä main; les armes et les munitions doivent etre 11 voulait ä cet eflet se rendre ce matin a Hindenbourg. Le meme expediees comme materiel ferroviaire, huile, ballots de laine, etc., jour je suis alle ä Beuthen chez M. Schmolke, 2 Donnersmarkstr. et adressees au maga.sin d’accessoires du chemin de fer ä Kan- Celui-ci m'a dit qu’il etudiait ilejä la question et qu’il me prepare- drzin. Kandrzin ne possede plus de munitions. rail, lui-meme im rapport sur les villes et localites qu’il se propose — 60 -

de parcourir et qui sonl : Kreuzburg, Lubliniec, Rosenberg, Tar- les dispositions ullerieures. Le lendeinain matin nous nous snmmes nowitz, ßeutheu-ville et Beuthen-carnpagne. M. Schmollte est un rendus ii Racibórz cl nous nous sommes entretenus avecM. Tanis. homme sur qui on peut compter et il arrivera ä ses lins ćgale- Gelui-ci nous a declare que Cirka possede 800 fusils, mais manque ment pour ceci. de munitions et do grenades ä main. M. Kott de B y t k o w a reclame De Reuthen je suis alle a Katowice, j’ai fait aus autres ainsi qu’ä 30 Mauser, 12 appareils telephoniques, une caisse ä telephone, un II. Graefe mon rapport, puis nous somnies alles en auto ä Mysłowice moteur. A expedier ii la Maison des Refugies ii (Kandrzin) Kędzie­ chez mon beau-frere, M. Robert Schnecke, Sandslr. 55. iNous rzyna. De (Ratibor) Racibórz nous sommes rentres a Neustadt en sommes repartis apres une courte conversation, parce que la passant par Kandrzin, mais comme nous n’avions plus d’argent il plupart des cheminots etant polonais, on no peut y (abler sur rien. nous a fallu interrompre notre travail. Un entretien personnel A Katowice nous avons ete remarques et poursuivis. Nous n’avons avec M. Hoeniseh esl necessaire el Ires pressant. pu nous enfuir ä Nicolai eu auto que vers 8 heures du soir. lei Neustadt, le 20, 5, 1920. je me suis explique avec M. Slawig, qui communiquera ii M. Graele Signe : Fritz S a u e r ; Raul Gu d v s ; Karl W o z m o k .

INTRODUCTION DES AGENTS ET SOLDATS ALLEMANDS SOUS LE MASQUE DE SANS TRAVAIL POLONAIS

Bureau principal de liaison « Spree ». G. Nr. 528/3, 20. Krain a, par ses extravagances, et surtout par sa medisanee contre secret, person. la population polonaise locale, qu’il trailait de mauvaise herbe, provoque une telle agitation parmi les travailleurs de la fosse Br. 8 septembre 1920. Emmanuel qu’elle devint intenable. Les sanglants evenements de Dans une seance du 6* district, tenue le 6 septem bre dernier esl samedi ont ete la consequence de ses exlravagances. comparu le lieutenant en prem ier Ackermann (Centrale des Ofßciers 11 a dd etre fait d’autres declarations, mais nous n’en avons pas de liaison ä Berlin). Declaration sur le dernier mouvemenl des connaissance. ouvriers polonais ä la mine du prince Rless. Pour remedier de suite a ces inconvenients, il laut que les Bien que la Haute-Silesie appartienne encore ii l’Allemagne, les membres encore inoccupes de la Reichswehr, dissoule, soient Polonais la considerent dejii depuis longtemps comme une province inscrits dans les associations locales; en grossissant le nombre des polonaise. Aussi, se moquent-ils des lois et des decrefs allemands, adherents, ils permettrdnt aux travailleurs allemands de prendre le et, si des travailleurs allemands leur jettent la verite a la face, dessus. L’admission de ces gens doil etre faite tout de suite et les ce qui leur est intolerable, ils les chassent dehors et ne leur chefs d’exploitation doivent aviser an plus tard le 21/5/20 sur les laissent pas reprendre le travail. besoins en homines. Comme le nombre des ouvriers polonais est superieur dans celte Ces homines, munis de pieces d’idenlite polonaises, doivent etre mine ä celui des Aliemands, ces derniers se trouvent sous la coupe presenles aux associations comme chömeurs. des Polonais. Comine on sail par ailleurs ici, le Conseil polonais d’exploitation Ainsi, il y a peu de temps le Conseil polonais d’exploitation de se compose lii-bas de : cette mine, reclamait l’eloignement immediat de 2 travailleurs, le Paul Kozyra, Franęois Winkler, Jean Daniel, Jean Nawrolzek, mineur superieur Henri Krain et le m ineur Franęois Kohler en Francois Pech, Jean Piszek et Bruno Szafranek. declarant que : On renouvelle la recommandation de veiller a verifier atlenli- Le mineur (contremailre) Henri Krain et le mineur Franęois vement les papiers militaires de ces volontaires. Kohler ont a maintes reprises provoque des agitations parmi les II faul en outre tenir comple des personnes qui figurent sur la Polonais, et ont jete' le trouble parmi les travailleurs de la fosse liste des suspects. Emmanuel. Signe : von Roder , major. Le samedi soir, 31/7/20 a 1’auberge meme du prince, le mineur

COLLABORATION DES AUTORITES MILITAIRES AVEC LES ORGANISATIONS SECRETES EN HAUTE-SILESIE

II’ Brigade de la Reichswehr. Stettin. Verm. 25-9-20. Reichswehrbrigade II. Stettin. Verm. 25-9-20.

Conformemenl a l’ordre du Mmistere de la Reichswehr, sur le ren- Laut Verfügung des Reichswehr-Ministeriums über Verstärkung foncement des troupes en .Sitöte, la 11° Brigade de Stettin envoie a der Truppen in Schlesien sendet Stettin Brig. II. zwei Reichswehr B reslau 2 compagnies de Reichswehr. On doit choisir des hommes a Kompagnien nach Breslau. Die Leute müssen gut ausgerüstet und loute epreuve et les bien equiper. II serait avantageux de constiluer auch zuverlässig sein. Es wäre vorteilhaft, die Kompagnien durch­ entierement ces compagnies avec des troupes du Baltikum, car weg aus Baltikumtruppen zu formieren, da dieselben schon alle elles sont toutes pretes pour se m ettre en m arche et 1’afTaire marschbereit stehen und die Sache keinen Aufschub duldet. Brig. ne souflre aucun retard. La brigade de Breslau dirigera le trans­ Breslau leitet den Transport an die von ihr bestimmten Sammel­ port sur les lieux de rassemblement prevu dans son plan d’ope- plätze. Siehe Operatións-plan. rations. Gen. Major : v. S eect Major general; vox S e e k t . Reichswehr Brigade II. Stettin Ad. No. 09Z. O. 26-9-20. 11° Brigade de la Reichswehr, Acte N° 09Z.0. 26-9-20. Die Kompagnien sind auszuriisten und soforf in Marsch zu Les Compagnies doivent etre aussitötjequipees et raises en route. setzęn. Signe : P e t e r s , lieutenant-colonel. gez. P e t e r s , Oberstleutnant. — 6J —

Ministere de l'Interieur, I I li. Or. Der Minister des Innern, 11 h. Or.

Berlin, 6 juillet 1920. Berlin, den 6 juli 1920.

ii Monsieur le Ministre des Finances de Prusse. An den Preussischen Herrn Finanzminister. Annexe a l’ecrit du 1" juillet, I. 17043. Zum Schreiben v. I. 7. I 17643.

Comrae on le sail, le gouvernement de la Prusse s’est place au Wie bekannt, hat sich die Preussische Staatsregierung auf den point de vue (]ue la dissolution de la police de sńrete ailemande Standpunkt gestellt, dass an eine Auflösung der S ip o im Sinne der selon les exigences de FEnlente n’est pas admissible ä moins (|ue Entenlenoten nicht gedacht werden kann, wenn wir uns nicht selbM nous nevoulions renoncer ä tous nos plans. U ne pent done s’agir, aufgeben wollen. Es wird sich also allerhöchstens um eine Umorga­ au plus, que d’une transfonnalion. L’augmentation (de la duree nisation handeln können. Die Vermehrung des Polizeibestandes bleibt de service de la police) du nombre des Organes policiers esl done also in jedem Fall bestehen. toujours maintenue. Ich kann daher nicht einsehen, dass im Hinblick auf die Verhand­ Je ne suppose done pas que, eu egard ä la conference de Spa, lungen in Spaa die Schaffung der Abteilung Sipo nun wieder hinaus­ Forganisalion de la section de Sipo doive etre de nouveau differee. geschoben werden soll. Im Hinblick auf die Dringlichkeit derganzen Vu l’urgence de l’affaire et vu que le travail ne se laisse plus faire Sache und im Hinblick darauf, dass die Arbeit nicht mehr zu leisten par. un rapporteur auxiliaire et quelques ofticiers, je suis pret, ist von einem Hilfsreferenten und einigen Offizieren, bin icli bereit, jusqu'a un róglement confonne ä la necessite d’agir d’apres le, regle- bis zur endgültigen Regelung das beifolgende Gesetz einzubringen. ment ci-joint. Hierbei muss ich betonen, dass ich an der Stelle des Ministerial­ Ici je dois faire observer que je suis oblige de b nir absolurnent direktors unbedingt feslhalten muss. Die Stellung des Ministeria - ä la situation de directeur ministeriel. La situation de conseiller rats mit Dirigentenzulage genügt nicht, schon im Hinblick darauf, rninisteriel avec le pouvoir de dirigeant ne suffit pas ici, ne füt-ce dass dem Abteilungsleiter Beamte im Generals und Oberstenrang qu’en raison du fait que le directeur d’un service (d’une subdivi­ unterstellt sind, die dem Range nach höher sind. sion de serv.ee) aurait a commander aux fonctionnaires qui, par Auf der anderen Seite bin ich bereit, von den in Aussicht gestell­ leur rang de general ou de colonel, lui sont superieurs. ten Ministerialräten einen fallen zu lassen, die Regierungsrate D’autre part je suis pret ä diminuer d'un le nombre des conseil- ganz zu streichen und mich mit 6-8 Ministerialsekretären zunächst lers ministeriels prevus d’avance, a rayer la position des conseillers zu benügen. Ich kann das heule umsomehr, als der Herr Reichs- de regencie et a me contenter de 0-8 secretaires ministeriels. Je Schatzminister in "einem Schreiben v. 21. 6. an mich herangetreten peux le faire d’autant plus oue Monsieur le Ministre du tresor de ist, das ich gestern erhalten haben, in dem er mir vorschlägt, einen l’Ernpire, dans sa lettre du 21 juin, recue par moi hier, me pro­ grossen Teil der Sicherheilsbeschatfung der Sicherheitspolizei dem pose de Iransm ettre au Minislere du tresor de l’Empire. a la direc­ Reichsschatzministerium, Direktion der Reichsbekleidungsämter tion des bureaux imperiaux de l’equipement une grande partie übertragen. des Iravaux concernanl l’assurance de Forganisation de la police Ich kann mich mit diesem Vorschlag durchaus einverstanden de la sürele ailemande. erklären und mich mit einer ganz kleinen Verwaltung begnügen, Je me declare volontiers d’accord avec cette proposition et je suis für welche ich einem vertragenden Rat gebrauche, während der pret ä me contenter d’une administration tres reduite pour laquelle andere die Stelle des Justiziars einnehmen muss-. je me servirais d’un des conseillers rapporteurs pendant que Fautre Dagegen muss ich Wert darauf legen, dass für die Organisation remplirait les fonctions-de conseiller juridique. der Sipo, für die personellen und die ärztlichen und tierärztlichen Je dois insister, au contraire, pour que 4 colonels de Sipo et Angelegenheiten statisiert werden : 4 Obersten der Sipo und 8 Ma­ 8 majors et capitaihes soient nommes par FEtat pour Forganisalion jore und Hauptleute der Sipo. de Sipo el pour ses besoins, au point de vue du personnel medical Ich muss die Beamten i. 0. slatisieren, um nicht den Provinzen et veterinaire. Etatsbeamten wegzunehmen. Je suis oblige d’engager des fonctionnaires en Uaute-Silesie pom In Bezug auf das andere Personal will ich mich zunächst wie ne pas enlever aux provinces leurs fonctionnaires d’Etat. bisher mit Kommandierungen begnügen. Quant au reste du personnel, je me contenterai comme jusqu'a present du meine commandement. (Signal nre).

Commissaire de FEmpire pour la direction de « Ö. 0. ». Copie. Commissaire d’Elat pour la direction de « Ö. O. ». Minislere de VIntirieur. — Police des frontieres orientales. Rapport de M. le Chef du district V. Baerensprung. R. Ge. (confidentiel). Rapport II f. Rapport 11 g. II suiv. Fordre du jour n° 4486-IV L. Gr. Division de la police des frontieres, ä Breslau. Division de la police des frontieres, ä Brieg. Berlin, NW. 7. 14 Aoüt 1920.

Dorotheenstrasse, -50. 11. Copie. La copie ci-jointe sera transmise pour en prendre connaissance. La division de la police des frontieres ä Namslau nous commu­ Premier Directeur de la police des frontieres, nique ce qui suit sur la section secrete francaise qui se trouve ä Signe : L xütenberger ? Opole. Pour les circonstances oil les ressortissants de FEtat francais Distributeurs : sont interesses, les recherches sont entreprises individuellement Service et ranger. par le fonctionnaire charge des affaires secretes. Meme dans les cas Ministere allemand de l’Interieur. qui, par decision speciale de la Commission interalliee, sont de la Ministere allemand de la Reichswehr et G. competence du tribunal, le fonctionnaire franęais decide seid. Ton- — 62

lefois, pour operer des arrestations on fait venir im employe de-la I'employe des postes Roiy a Oppeln et un .certain Weinzeltel, de- police de 1’endroit. meurant ii Oppeln, 23-25 Nikolaistrasse. II a ete distribue parmi les personnes attachees au service secret Depuis quelque temps on a rem arque ä Piastenschloss un m on­ francais une ordonnance enjoignant de fournir des constatations sieur qui vieut 2 ou 5 fois par semaine et s’entretient avec le chef sue 1’attitude des employes des chemins de fer a l’egard du trans­ du service Debroille. 11 parait demeurer ii Breslau et avoir ete pre- port annonce des troupes. On essaye surtout de pouvoir mettre cedemmeut employe au service d’un bureau de police militaire en arrestation les employes superieurs des chemins de fer qui allemande. son! contraires au transport des troupes. Cette indication a etc Son signalement : Taille d’environ lm,70, mince, une petite envoyee ä toutes les branches du service secret en Haute-Silesie. barbe, favoris, äge de 50 ans environ, porte un pince-nez et est Le contröle du train Ü. Oppeln-Gleiwitz est fait m aintenant tres ordinairement vetu d’un costume brim avec un chapeau mou do rigoureusement par des employes francais qui parlent treś bien couleur claire. II parle allemand el polonais. allemand. On est en train de faire des recherches sur sa personne et sur sa Lin employe allemand de la douane assiste ä hi revision mais il demeure. n’a aucune autre fonction que de mettre le cachet sur les passe- Outre cela. quelques dames francaises sont employees au service poris. Outre cela, tous les trains I), sont accompagnes par 2 ou des renseignements du service secret francais a Oppeln-Üpole. 5 agents secrets frańęais qui cherchent evidemment a surveiller les On a encore constate I’existence d’un service secret francais et suspects. On a remarque qu’ils avaient sur eux les listes concer- anglais ii Bytom en Haute-Silesie. Le service francais se compose nant mandats d’arrets (Fahndndungsbucher). d’un commissaire et de 8 employes. Leur bureau se trouve dans la Un certain lieutenant Rollet est officier d’ordonnance aupres du maison dn bureau des passeports ii la Chaussee de Tarnovitz. chef du service secret francais Debroille. II y a au service secret une L’activite du bureau consiste k surveiller les habitants et aussi ii section speciale pour surveiller les organes de la police allemande constaler quels ressortissants de TEtat polonais s’y sont refugies en Haute-Silesie. Son bureau se trouve a Piastenschloss, chambre pour se soustraire au service militaire. n° 1 et 2. Le service secret anglais se compose d’un commissaire et de Le commissaire de la police criminelle, deja nomme plusieprs 4 employes. Ils se font moins remarquer. 11s sont charges, semble- fois, Diesbein, avait ete pendant la guerre au service du contre- t-il, de constater quelles personnes agissent au profit de la I'ologne. espionnage de 1’etat-major frańęais. Son bureau se trouve a Dia- Le bureau du service se trouve a la Moltkestrasse dans les bureaux stenschloss, chambre n° 8. du chef du district. Le nom du commissaire anglais est Murows. On nous signale encore comme etant au service secret francais.

PLAN D’UNE OCCUPATION MILITAIRE DE LA HAUTE-SILESIE PAR LES TROUPES ALLEMANDES

Poste de comrnandement VI. Section I. a. N. 736/5.20 Befehlstelle VI. Abt. la. N. 756/5.20.

Copie ad 87 856/ D. 194/111. A b sch rift ad 87836/D. 194/111. Breslau, le 13.7.20. Breslau, den 15.7.20. Rigoureusement secret. Streng geheim. Plan de mobilisation dans le cas d’une attaque des Polonais contre la Ilaute-Silesie, et projel de distribution des forces et place­ Mobilmachungsprogram im Falle eines gewaltsamen Angritfs der ments provisoires. Polen auf Oberschlesien, deren Kräftsverteilung und verläulige Aufstellung. Dispositions principales. Happlverbindungen. 1. Aucim eparpillement des troupes. 2. Embarquement tres rapide et en bon ordre des troupes dans 1. Keine Zersplitterung der Truppen. toutes les gares disponibles. 2. Schnellste und genaue Abfarhtszeit der Truppen von allen 5. Chaque compagnie doit etre munie de 5 mitrailleuses lourdes nur vertügbaren Bahnhöfen. et 5 legeres avec 20 000 coups. 3. Jede Komp. muss im Besitz von 3 schweren und 5 leichten 4. L’infanterie aura 550 cartouches par homme, ce chiflre pou- M. G. 20.000 Schuss. vant aller jiisqu’ä 500 cartouches. 4. Die Inf. erhält pro Mann 550 Schuss, die bis auf 500 Schuss 5. Vivresde reserve, grand approvisionnement en pansementsel zu ergänzen sind. s’il est possible 3 pansements par homme. 5. Eiserne Portion und reichlich Verbandzeug, wenn möglich 6. Les compagnies recoivent, par les moyens les plus rapides, jeder Mann 5 Verbandspäckchen. leurs N. P. 05 1 et lours magasins correspondants avec 10 000 6. Die Komp. empfangen auf dem schnellsten Wege ihre coups. N.P.Oo I. und die dazugehörigen Res. Magazine, mit je 10 000 Schiss. 7. Get ordre doit etre tenu rigoureusement secret. 7. Dieser Befehl ist auf das strengstegeheim zu hallen. 8. En cas de combat, la solde sera notableinenl augmentee et 8. Im Angriffsfalle wird die Löhnung um ein beuteutendes la ration elevee au niveau prevu pour mobilisation. erhöht und die VerpHegung auf mobile Höhe gebracht. 9. Pour tous les autres details les ordres seront donnespar Vf. A. K. 9. Alles andere regelt nachträglich Befehlstelle VT.A.K. 10. Les troupes suivantes doivent se tenir pretes ä entrer en 10. Folgende Truppenteile sind daher stehts Gefechtsbereit zu ligne, et disposees comme premieres troupes de combat : halten, und werden als erste Angriffstruppen eingesetzt :

Infanterie. Infanterie. 6' I- B- U- II et HI Balt, (complete) R.I.R.IL II und III Battl. (geschlossen) R. I. R. II. I et IX i) a R.LR.II I und IX » » II- I- R. 16- I et IV » ,) R.LR.16 1 und IV » »

La aussi doivent se trouver prets un regiment d’infanterie bran- Hierzu sind bereitsgestellt ein Branderburgisches Inf. B. und debourgeois et 2 regiments d’infanterie saxons B. I. It, zwei sächsische B.l.R. — 65 —

Chasseurs. Jäger. Le bataillon de chasseurs 0 et 6. Die Jäger Battl. 6 und h. Chasseurs alpins. Batt. H. Gebirgsjäger Battl. 11.

Motocyclisles. R a d fa h rer. Les compagnies de motocyclist.es 6 et 11. Die Radfahrer Ivomp. B u n d 11.

Minenwerfer. Minenwerfer. Compagnie de Minehwerler de montagne 11. Gebirgsminenwerfer Komp. 11. Compagnie 12 de Minenwerl'er. Minenwerfer Komp. 12. Artillerie. Arlillerie. Artillerie legere. Regiment 6, hatterie 1 et Ul et II’ Leichter Artl. Reg. G. I. und III und 11 Battr. Regiment d’artillerie lourde, batterie I et 11. Schweres Artl. Regt. I. und 11 Battr. )) )) » » S.l et IB. » » i) 51 und II Battr. Munitions-Kolonne. Colonne de Munitions. Munitions-Kolonne 5, 6, 2 und I. Colonne de munitions 5, G, 2 et 8. Katoallerie. Cavalerie. Kür. Regt. I, Drag. Regt. 7. l“1 Regiment de cuirassiers. 7e regiment de dragons. Kör. Regt. 8 Drag. Regt. 8. 8° o )) 8° » Ilus. — 4 Ulan » 1. A" Regiment de hussards. I01'regiment de Uhlans. Uns. — 65 Garde Drag. Regt. 65“ » i) dragons de la garde. Z u sa tz. Note. Les escadrons II et V du l or regiment de cuirassiers etle 7" regi­ II. und V. esk. Kür. Regt. I. und Drag. Regt. 7 bilden eine ment de dragons constituent un groupe mixte. De meine les esca­ Meldereiter Kskr. drons V et Yll et le 1er regiment de Ilhlans. V. und VH Ksk. Ksk. und Ulan. Regt. 1 bilden dasselbe.

P ionniers. P ionier.

Bataillons 5 et 10. Die Pionere Battl. ö und 10.

Renseignements. Nachrichtenabllg.

Compagnie de renseigneinents 11. Nachrichten Komp, II. . i) » 10. » a 16.

Trains blindes. Panzerzüge.

Trains blindes 20.4 et 52. Panzerzug 20. 4 und 52.

Colonne du Train des Equipages. Kraftwagen Kolonne.

Colonne du train 212 et 216. Kraftwagenkolonne 212 u. 21G.

Ponlonniers. Rrückenlrain.

Section de pontonniers 6 et 8. Brückentrain Abt. 6 und 8.

Compagnies d'aulo-cämions. Kraftfläcliziige.

Compagnies d’autocamions 55, 206 et 78. Krafftflackzüge 55, 206 und 78.

R enforts. Verstärkung. Les renforts seront amenes au lieu de Taction par les voies Verstärkungstruppen werden auf dem schnellsten Wege auf die les plus rapides. Brennpunkte hingeschoben.

Compagnie de planions. Slehs Komp.

Chaque commandant disposera suivant le besoin Templacement Die zuständigen Kommandos veranlassen sofort die Bildung der de la compagnie de plan tons. Stohskomp. je nach Bedarf.

Commandement. Kommd. Gewalt.

Les officiers suivants prendront en main le commandement : Die Kommd. Gewalt liegt in den Händen folgender Herren : 1. Le Major general Höfer. 1. Gen. M. Höfen. 2. Le Major general Kodig. 2, Gen. M. Kodig. 5. Le Major general Von Harn. 5. Gen. M. von Horn.

Generalstabsoffizieren. Of[ieiers d’Elat Major. 1. Lo Major Beck. 1. Major Beck. 2. Le Colonel Habicht. 2. Oberst Habicht. 5. Le Lieutenant-colonel Schwager. 5. Oberstl. Schwagur. — 64 —

Les postes ci-dessus designes seronl en outre temis par: Obgenannten Stelle sind weiter zugestetll. 1. l-e Major Pirgolla. 1. Major Pirgolla. '». Le Major Flack. 2. Major Flack. 5. Le Clief d’escadron Framercy. 5. Rittmeister Framercy. i. Le Capilaine Büchs. 4, Hauptmann Büchs.

Officiers de Presse et de Renseignements. Presse und Nachriten Offz. Le Capilaine G. H. Koser. Hauptmann im G. St. Koser. Le Capilaine Braune. Hauptmann Braune.

Pour copie conl'orme : ß, c h ., M ajor. Für die Richtigkeit : B e c k , Mjr.

HOpitaux militaires. Anstalten zur Versorgung dev Truppe.

H dpilaiu;. La disposition de chaque höpital de Rw. z. Lt n’est L azarette. Eigene Lazarette stehen der Rw.z.Zt. noch nicht zur pas encore reglee. II laut, autant que possible, soigner les soldafs Verfügung. Die Behandlung kranker Rw. Soldaten muss nach de la Reichswehr malades dans de vastes chambres. Quand Padinis- Möglichkeit i. den erweiterten Revierkrankenstuben durchgeführt siou dans un höpital est jugee necessaire, il faut d’abord diriger werden. Ist Lazarctlaul'nahme unbedingt notwendig so kommen für les homines stir les höpitaux de garnison qui sont actuellement die Aufnahme in erster Linie die früheren Garn. Laz. in Betracht, utilises par le Minislere du Travail et qui sont tenus de recevoir die jetzt als Versorgarigskrankenhäuser d. Reichsarb. Min. unter­ les soldats de la Reichswehr. Lit oii de tels höpitaux n’existent pas, stehen und z. Aufnahme kranker Rw. Soldaten verpflichtet sind. il faut envoyer les malades transportables ä l’höpital militaire le N\o solche Versorg. Laz. nicht mehr bestehen, sind transportfähige plus proche. Dans le cas de malades non transportables, on peut Kranke d. nächstgelegenen Vers Laz. zu überweisen. Nicht trans­ toujours les faire admettre a l’höpital civil de la localite. Les frais portfähige Kranke können jeder Zeit i. d. Zivilkrankenanstalten consecutifs seront payes sur les fond.s du Service de Sante mili­ d. Standortes aufgenommen werden. Die entstehenden Kosten taire suivant la circulaire H. V. Bl 1920, S. 907. werd. gem. H.V.B1. 1920 S. 907. Ziff. II. auf Militärmedizinalfond Approvisionnement. Magasin d ’approvisionnemenl de la Reichs­ übernommen. wehr : Liegnitz, Namslau (Emplacement du poste de commande- Verpflegung. Reichswehvverpßegungsmdgazine: Liegnitz, Namslau, ment VI. Section dTntendance Breslau). (Unterstehen d. Befehlsstelle VI. ZweigiKtendanlur Breslau. Centres hospital,er s : Breslau, Brieg et Groll kau, Glatz, Glogau, Reichsverpflegungsämter : Breslau, Brieg, m it Grottkau, (ilalz, Lüben, Militsch, Neisse et Lansdorf, Neustadt, Oels, Ohlau, Sagen Glogau, Lüben, Militsch, Neisse mit Lansdorf, Neustadt, Oels, Ohlau, et Neuhammer, Scheidnitz, Sprottau (Dependant de la Tresorerie Sagen, m. Neuhammer, Schweidnitz, Sprottau (unterstehen regionale de Breslau). d. Landesfinanzamt Breslau).

Direction du materiel d’artillerie : Breslau, Glatz, Neisse. Zeugämter : Breslau, Glatz, Neisse. Tresorerie regionale Breslau. Sec. ![. Administration des pro- Landesfinanzamt Breslau. ABT. II. Reichsvermögensverwallung. prietes nationales. Reichsvermögensamt I. Breslau : Vermögensstelle Brieg, Ohlau, B ureau i, Breslau. Bureaux de perception : Brieg, Ohlau. Schweidnitz, Striegau. Schweidnitz, Slriegau. Reichsvermögensamt II. Breslau : Vermögensstelle Befestigung, B ureau II, Breslau. Bureaux aflilies : Breslau, Militsch, Oels. Breslau, Militsch, Oels. Administration de Neisse: bureaux ä Glatz, Neisse, Neustadt, Reichsvermögen Neisse : Vermögenstelle Befestigung, Glatz, Neisse Lamsdorf, Glatx. Neustadt, Lamsdorf, Glatz. Administration de Glogau : bureaux ä Glogau, Fraustadt, Neu­ Reichs vermögen samt Glogau : Vermögensstelle Befestigung Glogau, hammer, Sagan, Sprottau. Fraustadt, Neuhammer, Sagan, Sproltau. Administration de Liegnilz : bureaux ä Luben, Görlitz, Lauban, Reichsvermögensamt Liegnilz : Vermögensstelle Luben, Görlitz, Hirschberg, Jauer. Lauban, Hirschberg, Jauer. Commission des lignes : L. 1. Breslau, bureaux de secours. Linienkommission : L. 1. Breslau, Fürsorgestellen. N° 22. Breslau, Capilaine en retraite, Bohne. Nr. 22. Breslau, Hptm. a. 1). Bohne. N° 25. Liegnica, Major en retraite, Lehmann. Nr. 25. Liegnilz, Maj. a. D. Lehmann. N° 24. Brieg, Major en retraite. Forges. Nr. 24. Brieg, Major a. D. Forges. H aras pour le licenciement de FArmee « Breslau » et t Neu­ Für den Abbau des Heeres eingerichtet : Pferdesammelstelle ham m er ». « Breslau ». Pferdesammelstelle « Neuhammer ».