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. r i /V/\ ~yys/: o A'/TA/sTZ/lSt^ G> O Ł E S / w a ^ 7?OS£V&£K< c z y s t o c h o w a ^ " v < ~lX/BLtHł£C T A L K S H B £ ^ G ° . l O Q l M r r j r 5V, £ L K ł £ S T H 'Z ELC eT * "^ \ C/?, ÖTREHL/rx -AK M O W S K I £ G O /?y ''H^TARnbw/~rx CŁO GO WLFAr O^rjoŁ OGA </ :B EUTT/S/S G L . ł H / / C f ( H u G LC/W /T 2.' ‘ G Ł L f P ć z y c e 7 C V . rKA r r o w r jL S^LtEOBSCHÓr-Z. C a r t e d u t e r r a in plebiscitaire d e H a u t e -S i l e s i e . i ' / i MEMOIRE SUR LES TROUBLES EN HAUTE-SILESIE (AOUT-SEPTEMBRE 1920) (DOCUMENTS REUNIS PAR LE COMITE PLERISCITAIRE POLONAIS DE HAUTE-SILESIE) Le Livre Blanc sur « Les violations du Traite de Paix par les Allemands en Haute-Silśsie », presentś ä la Conference de Spa au mois de juin 1920, denongait les prśparatifs faits par l ’Allemagne en vue d ’un souldvement arme des Hauts- Silśsiens contrę les troupes interalliees, soulevement qui rendrait le plebiscite impossible. Des bandes armśes venues du fond de l ’Allemagne avaient pour täche de provoquer cette insurrection, soi-disant spontanee, de la population haute- silesienne, de noyer dans le sang toute protestation des habitants polonais, de tuer ou d ’interner les chefs des organisations polonaises et de paralyser enfin ou d ’eioigner les troupes interalliees. La population haute-silesienne en se soulevant ainsi aurait manifeste sa volontd d’une fagon eclatante aux yeux de i ’univers et le plebiscite devenait superLlu. Le gouvernement allemand a proteste ónergiguement contrę ces revelations du Livre Blanc, en declarant faux les documents reproduits. Pourtarit, sans nous .laisser le so in de prouver leur authenticite, il a , par ses propres actes , justif ie le bien-fondd de notre accusation. Vers la mi-aoüt en effet, escomptant 1’avance des Bolcheviks en Pologne, le gouvernement allemand poussait febrilement ses prśparatifs. Le signal de 1 ’in surrection devait etre donnś par la nouvelle de la prise de Varsovie. Tout etait pret. La chute de Varsovie paraissait imminente, Le 16 aoüt, « le Wanderer », journal pangermaniste de Gliwice, prenant ses desirs pour la rśalite, annongait, dans une dópeche venant soi-disant de Stockholm, que les Russes etaient entres ä Varsovie. Cette nouvelle, reproduite paries autres journaux de Haute-Silesie fut, bien que fausse, le signal du soulevement. Les agitateurs organiserent des reunions publiques monstres pour protester contrę la prśtendue violation de la neutralitś de la Haute-Silśsie par les troupes de 1 ’Entente. La Commission Interalliśe a en vain affirme, par voie d ’affiches, sa ferme volonte de rester neutre dans le conflit. Le 17 aoüt se sont tenus dans toutes les grandes villes de grands meetings, au cours desquels le public allemand, surexcite jusqu’aux extremes limites, pre- — / , — nait la rśsolution d ’unir tous ses efforts pour attaquer ä la fois la population polonaise, dśsemparee par la nouvelle de la chute de Varsovie, les troupes inter- alliśes, le Traite de Versailles! Dans cette action criminelle, et au prix du sang d ’innombrables victimes de Haute-Silesie, devait se sceller une nouvelle alliance entre les Allemands et les Bolcheviks. Mais, ä l ’encontre des espśrances allemandes, les Bolcheviks n ’ entrśrent pas d Varsovie. La nouvelle de sa chute etant fausse, le plan de campagne se trouvait m i n e . Lesśtats-majors des bandes armeeslangaient des contre-ordres, 1 ’unite d ’ac- tion, śchafaudee avec tant de soins, etait compromise. A Katowice cependant, les Allemands ont realise lexir plan. Partout ailleurs ils se sont replies. On peut dire aujourd’hui, sans crainte d ’exageration, que si Varsovie etait tombee aux mains des Bolcheviks, le soulevement organise par les Allemands aurait pris de telles proportions qu’aucun soldat frangais ne serait retourne. en France. Depuis l ’echec de cette entreprise les Allemands osent pretendre que ce sont eux qui sont opprimes par les Polonais. Pour refuter cette allegation il nous suffit de reproduire les rścits que la presse allemande de Haute-Silśsie a fait de ces evenements, ainsi que les deposi tions des tśmoins et des victimes des attentats. Les Allemands one ete, en effet, pendant quelque temps a ce point certains du succós qu’ils n ’ont pas craint de parier ä cceur ouvert, et pour une fois leurs paroles refletent exactement leurs pensees . I. — LES ALLEMANDS TRIOMPHENT I.HS ALLIES DES BOLCHEVIKS »ct.WuftUBtttmet 88 i. - • ; . ’ . (ętńW tftirŚrrle Vr<f!e) ■ Crflnn bec fojlalbcnioTrftityd^n i'ftxlc! :£cu<?dj!nnbö für ben 3IftUofionóti^rf CücrfrtjTcflm; Uett W::- 2luß«^".SÜÄ.9. Voll;.W’Ule, I!) ytnil 1020. Y o lk sw ilk , Donnerstag den 19. August 19-20. Les resolLilions süivantes fiirent prises ii 1’iinanimite : « Le pro Folgende Entschliessung wurde einstimmig angenommen : letariat llaut-Siiesien apereoit dans le pretendu renrorcement et Das oberschlesisrhe Proletariat erblickt in der angeblichen A'er- fleplacement des troupes plebiscitaires non seulemeut une violation stärkung und Verschiebung der Plebiszittruppen nicht nur eine de la neutralite, mais avant tout une concentration prevue de fieutralitätsverlet'zung sondern vor allem eine vorbereitende Mass troupes pour appuyer les operations militaires contrę la Russie nahme zur Unterstützung der kriegerischen Operationen gegen des Soviels. Le prolelariat llaut-Silesien refusera tout travail qui Sowjetrussland. Das oberschlesische Proletariat wird jegliche Arbeil, aura pour but le transport des troupes et des munitions contre la die den Zweck der Munitions- und Truppen[ransporte, gegen Sowjet Russie des Soviets, ainsi que les deplacements des troupes a 1’in- russland, auch der Truppenverschiebung innerhalb Oberschlesiens terieur de la Silesie parce que la guerre contre la Russie des Soviets dient, verweigern, da der Krieg gegen Räterussland Krieg gegen equivaut a la guerre contre les travailleurs. die gesamte Arbeiterschaft bedeutet. A bas la guerre ! Vive la paix 1 Nieder mit dem Krieg! Es lebe der Frieden! Vive la Russie des Soviets! Hoch lebe Sowjetrussland! La foule abandonne la place en ordre parfait. Cette formidable Die Massen verliessen denPlalz in voller Ordnung; die ungeheure masse d’hounnes rernplit rapidement la Wilhemstrasse. Menge Menschen füllte aber in kurzer Zeit Wilhclmstrasse. PROPOSITIONS ETR VNGES fir, lit, dlniilpttio.^O Vftrtnlg, Q tnntteiog, ton 19. Tfagufl fPSO Obe.rschlesische Morgen-Zeitung, le jeudi 19 aoüt 1920. Oberschlesisehe Morcjen-Zeilung' Donnerstag den 19. August 1920. La deptitalion se composait dc representanls des ouvriers Die Deputation setzte sich zusammen aus den Gewerkschafts Dillmai') Karger, Kubik el Laiischner. Ces messieurs out pre.ente vertretern Dittmar, Karger, Kubik und Lanschner. Diese Herren au colonel Blanchard, president de la Commission interalliee, les unterbreiteten dem Vorsitzenden der interalliierten Kommission, exigences de la population. Elles comportaient le desarm em ent de Oberst Blanchard, die Forderung der Bevölkerung. Diese lautete la garnison francaise et la garantie d’un libre depart. Au cas ou auf Entwaffnung der französischen Besatzungund der Zusicherung ces exigences ne seraient pas aceeplees, ces messieurs decli- freien Abzugs. Sollte diese Forderung nicht bewilligt werden, so naienl toute responsabilite pour les evenements ulterieurs. Le müssten die Herren die Verantwortung für alle weiteren Ereig commandant militaire a declare qu’il aimait mieux mburir avec nisse ablehnen. Der Militärbefehlshaber erklärte, dass er lieber mit ses soldats que de se soumettre a ces exigences. seinen Soldaten sterben würde, als dass er diese Forderung er füllen würde. LA PETE DECHAINEE S t e a e t l t 9ta<öri<&fett I Hr. 188._ S&nittrstäo.pTaagtijl 1920 29. General Anzeiger für Schlesien und Posen. Generalanzeiger für Schlesien und Polen. L’hnposante demonstration de la place du Theatre aboutit ä Aus Anlass der gewaltigen Demonstration am Theater-Platz kam im violent incident. LorsqUe, ä la fm de la demonstration, delila es zu einem erregten Zwischenfall. Als am Ende des Demonstra la cavaleriefrancaise, fermant le cortege, la loule s’agita et s elanca tionszugesfranzösische Kavallerie nachritt, wurde die Menge erregt avec des cannes contre les cavaliers. L’un d’eux, retire de dessous und hieb auf die Reiter mit Stöcken ein. Ein Reiter wurde vom son ch&va), eut litteralement le cräne fendu. Les pompiers, appeles Pferde gerissen und ihm der Schädel buchstäblich gespalten. Zur pour disperser la foule, refuserent d’obeir. Les Francais se sont Zerstreuung der Massen wurde die Feuerwehr alarmiert. Sie ver decides ä aller de l’avant, mais se voyant entoures de toutes par s weigerte aber den Dienst. Die Franzosen schwärmten nun aus, ils ont eie obliges de reprendre leurs positions anteiieures. lls ont rückten indes aber wieder ab, als sie sich von allen Seiten um alors essaye de se frayer un passage avec des mitrailleuses et des schlossen sahen. Nun versuchten die Franzosen, sich mit Maschinen grenades, en blessant grievemeent deux employes de la police de gewehren und Handgranaten Geltung zu verschaffen, wobei zwei sürele allemande et plusieurs civils. La-dessus la police de sürete Beamte der Sicherheitspolizei und mehrere Zivilisten getroffen und allemande refusa tont secours et se retira. Une Lande de Polonais, schwer verletzt wurden. Daraufhin verweigerte die Sicherheits arrives de Boguciyce au secours des Franęais, tut dispersee. Un polizei jede Hilfe und rückte ab. Ein Trupp Polen, die aus Bogut medecin polonais, le Dr Milecki, de la Friedrichstrasse, qui avait schütz den Franzosen zu Hilfe kamen, wurde in die Flucht ge lance de sa fenetre une grenade dans la foule a eie arrache de son jagt. Der Arzt Dr. v. Miletzki, Friedrichstr. (Pole), der eine Hand domicile et tue; son cadavre a ete jete dans la riviere Rawa.