Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et de la Pêche Commission européenne

PROGRAMME D’ACTIONS PILOTE POUR LE DÉVELOPPEMENT RURAL ET L’AGRICULTURE EN ALGÉRIE PAP ENPARD - ALGÉRIE Siège : Direction Générale des Forêts, Chemin Doudou Mokhtar, Ben Aknoun Algérie Termes de référence N°06 Mise en place de centres de ressources coordonnés dans les wilayas pilotes

Phase 1 : Etat des lieux détaillés des structures existantes et recommandations pour la mise en place de centres de ressources coordonnés Wilaya de

RAPPORT TECHNIQUE

(12 mars – 28 mars 2018) Rapport Provisoire

Expert CT Tarik Boumediene BOUCHETATA

MARS 2018

IBF EUROCONSULT

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Remerciements

Nos remerciements à - Mohammed Ben Messaoud, point focal de la conservation des forêts - Djamal Ben Linani, point focal de la DSA - Abderrahmane Khirani, directeur de la chambre de l’artisanat et des métiers -Mustapha Bondjemaâ, point focal de la direction du tourisme ; -Omar Rahmani secrétaire général de Chambre d’agriculture

Notre respect et notre grande considération à Mr le conservateur des forêts de la wilaya de Laghouat qui nous a apporté son aide et son soutien pour le bon déroulement de la mission.

Un grand merci à Sid Ali Taouati et Mohamed Khelaif pour leur assistance à la réussite de la mission.

Tarik BOUCHETATA

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Table des matière ...... 3 Sigle et acronymes ...... 4 1.Introduction ...... 8 1.1 RAPPEL DES RÉSULTATS ATTENDUS PAR LE PROGRAMME...... 8 1.2 RAPPEL DES RÉSULTATS ATTENDUS DE LA MISSION – TERMES DE RÉFÉRENCES ...... 9 1.3 MÉTHODOLOGIE ...... 10 II. Recherche documentaire ...... 12 1. Les potentialités du territoire ...... 13 1.1 PRÉSENTATION DE LA WILAYA ...... 13 1.2 SECTEUR AGRICOLE ...... 16 1.3 SECTEUR AGRO ALIMENTAIRE ...... 19 1.4 SECTEUR DES FORÊTS ...... 20 1.5 SECTEUR DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT ...... 26 1.5.1 Tourisme ...... 27 1.5.2 Artisanat ...... 30 1.6 SECTEUR DE LA FORMATION ...... 31 1.6.1 Formation Universitaire ...... 31 1.6.2 Formation Professionnelle ...... 33 2. Les Centres de Ressources (CR) ...... 33 3. Rôle des Partenariats Pluri-acteurs, Public-Privé ...... 35 III. Travail de terrain ...... 36 1. Analyse des acteurs ...... 36 1.1 LES DIRECTIONS ...... 36 1.1.1 La Direction des Services Agricoles (DSA) ...... 36 1.1.2 La Conservation des Forêts (CF) ...... 41 1.1.3 La Direction du Tourisme et de l’Artisanat (DTA) ...... 45 1.2 CHAMBRES CONSULAIRES (CAW/CAM) ...... 48 1.3 STRUCTURES DE FORMATIONS ET CENTRE DE RECHERCHE ...... 54 1.3.1 Centres de formations professionnelles ...... 54 1.3.2 La maison de l’entreprenariat ...... 56 1.3.3 Le Centre de Rechercehe Scientifique et Technique sur les Régions Arides (CRSTRA) –Station deTaouiala ...... 58 1.4 GROUPEMENTS/ASSOCIATIONS ...... 61 1.4.1 La Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs (FNJE) ...... 61 1.4.2 Association apicole « FIhi chifaa Linass » ...... 64 1.4.3 Association de présérvation des anciennes variétés locales ...... 67 1.4.4 Association d’élevage bovin laitier ...... 70 1.4.5 Coopérative agricole multiservice – Elevage ovin ...... 72 1.4.6 Union Nationale des Femmes Algériennes (UNFA) –Section ...... 74 1.4.7 Association « Karcifa » ...... 76 2. Analyse du cadre règlementaire ...... 78 3. Analyse de l’implantation & cartographie des Centres de Ressources (CR) ...... 81 4. Analyse SWOT - Centres de Ressources (CR) ...... 89

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IV. Recommandations ...... 91 1. Missions, stratégie & fonctionnement ...... 91 2. Système de coordination entre les Centres de Ressources (CR) ...... 92 CONCLUSION ...... 92 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...... 95

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Sigle et acronymes ACA Approche Consensuelle des Acteurs APC Assemblée Populaire Communale ANSEJ l’Agence Nationale de soutien à l’emploi des jeunes ATA Assistance Technique d’Appui DPSB Direction de la Programmation et du Suivi Budgétaires CAM Chambre de l’Artisanat et des Métiers CAW Chambre d’Agriculture de Wilaya CE Commission Européenne CF Conservation de Forêts CR Centre de Ressources DGF Direction Générale des Forêts DSA Direction des Services Agricoles DTP Diagnostic Territorial Participatif ECT Expert Court Terme ENPARD European Neighborhood Programme for agriculture and Rural Development FIDA Fonds International pour de Développement agricole FNDR Fonds National de Développement Rural MADRP Ministère de l'Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche ONG Organisation Non Gouvernementale PAM Plantes Aromatiques et Médicinales PAP Programme d’Actions Pilote PRR Politique du Renouveau Rural PSD Programme Sectoriel de Développement SARPI Service d’Aménagement Rural de la Promotion de l’Investissement SDATW Schéma Directeur d’Aménagement Touristique de Wilaya SSE Système de Suivi Évaluation SWOT Strengths – Weaknesses –Opportunities – Threats TdR Termes de Référence

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LISTE DES FIGURES Figure 1. Démarche méthodologique Figure 2. Situation géographique de la wilaya de Laghouat Figure 3. Répartition de la sole agricole au niveau de la wilaya de Laghouat Figure 4. Forêt récréative de Sidi Mohamed Taher (35 ha) – Commune d’ Figure 5. Plan d’aménagement de la Forêt récréative de Sidi Mohamed Taher Commune d’Aflou Figure 6. Forêt récréative de Dakhla (20 ha) – Commune de Ain Sidi Ali Figure 7. Forêt récréative de Faidja (20 ha) – Commune de Figure 8. Forêt récréative de Gueltet Sidi saad (15 ha) – Commune de Gueltet Sidi saad Figure 9. Forêt récréative de Kheneiga – Commune de Figure 10. Le Jardin botanique oasien de Laghouat Figure 11. Taux de Répartition des effectifs inscrits 2016/2017 par facultés Figure 12. Cartographie des flux – DSA (Sans CR) Figure 13. Cartographie des flux – DSA (Avec un CR) Figure 14. Cartographie des flux – CF (Sans CR) Figure 15. Cartographie des flux – CF (Avec un CR) Figure 16. Cartographie des flux – DTA Figure 17. Cartographie des flux – CAW Figure 18. Cartographie des flux – CAM Figure 19. Cartographie des flux – CFPA Figure 20. Cartographie des flux – Maison de l’entreprenariat Figure 21. Cartographie des flux – FNJE Figure 22. Cartographie des flux – « Fihi chifaa linass » (Sans CR) Figure 23. Cartographie des flux – « Fihi chifaa linass » (Avec CR) Figure 24. Cartographie des flux – Association de préservation des anciennes variétés locales Figure 25. Zone agricole & Exploitation agricole de Hamda Figure 26. Cartographie des flux – Association d’élevage Bovin laitier Figure 27. Cartographie des Centres de Ressources Coordonnés – Wilaya de Laghouat Figure 28. Stratégie de Mise en place de CR Figure 29. Analyse SWOT –CR

LISTE DES TABLEAUX Tableau 1. Découpage administratif de la wilaya de Laghouat Tableau 2. Répartition des projets financiers au niveau de l'ANSEJ par secteurs d'activité au 31/12/2016 Tableau 3. Marchés de commercialisation des productions agricoles au niveau de la wilaya de Laghouat Tableau 4. Secteur agroalimentaire au niveau de la wilaya de Laghouat Tableau 5. Rencontre avec la Direction des Services Agricoles (DSA) Tableau 6. Rencontre avec la Conservation des forêts (CF) Tableau 7. Rencontre avec la Direction du Tourisme et de l’Artisanat (DTA) Tableau 8. Missions des Chambres consulaires (CAW/CAM) Tableau 9. Rencontre avec Chambre d’agriculture de Wilaya – CAW Tableau 10. Rencontre avec la Chambre d’Artisanat et des Métiers (CAM) Tableau 11. Rencontre avec la Direction de la Formation Professionnelle (DFP) Tableau 12. Rencontre avec la Maison de l’entreprenariat

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Tableau 13. Rencontre avec la station du CRSTRA - Commune de Taouiala Tableau 14. Rencontre avec la Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs (FNJE) Tableau 15. Rencontre avec l’association apicole « Fihi chifaa linass » Tableau 16. Rencontre avec l’association de préservation des anciennes variétés locales Tableau 17. Rencontre avec l’association d’élevage Bovin laitier Tableau 18. Rencontre avec la coopérative agricole multiservice – Elevage ovin Tableau 19. Rencontre avec l’UNFA - Section Tadjrouna Tableau 20. Rencontre avec l’association « Karcifa » - Tourisme (Taouiala) Tableau 21. Rencontre avec l’association « Karcifa » - Tourisme (Taouiala)

LISTE DES ANNEXES Annexe 1. Productions cartographique Annexe 2. Données production agricole Annexe 3. Données production agricole Annexe 4. Groupements ; Produits identifiés et besoins exprimés - Wilaya de Laghouat Annexe 5. Outils de collecte de données

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1. INTRODUCTION

1.1 1.1 RAPPEL DES RESULTATS ATTENDUS PAR LE PROGRAMME

Le Programme d’Actions Pilote pour le développement agricole et rural est un programme bilatéral U.E./Algérie dont l’objectif général est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie par l’augmentation des revenus et de l’emploi en milieu rural, notamment dans les wilayas d’Ain-Temouchent, Laghouat, Sétif et Tlemcen Son objectif spécifique est d’améliorer l’utilisation, la valorisation et la diversification des ressources locales en facilitant l’émergence d’une nouvelle génération de projets innovants de développement agricole et rural impliquant l’ensemble des secteurs économiques concernés en favorisant la mutualisation des ressources et des moyens par l’approche participative et intersectorielle.

Le but visé est de développer d’une manière coordonnée l’entreprenariat des secteurs agricole, forestier, artisanal, et éco-touristique. Le terme « Produit » utilisé ci-après porte sur l’un ou l’ensemble des trois secteurs susmentionnés.

La stratégie du programme est basée sur trois axes d’intervention correspondant aussi aux trois résultats attendus : Résultat 1 : Mise en place d’un processus participatif pour l’identification des projets de développement rural durable dans les wilayas pilotes. Résultat 2 : Mise en valeur des produits et des ressources locaux et amélioration de leur qualité en vue de leur mise sur le marché ; Résultat 3 : Renforcement de la communication et de l’information sur les initiatives entrepreneuriales des acteurs locaux.

Les priorités thématiques qui découlent de ces résultats sont en lien direct avec le programme régional européen de développement agricole et rural pour les pays du voisinage (ENPARD) et la Politique Agricole et Rurale définie par le gouvernement algérien.

La mise en place de centres de ressources conformément au résultat 3 du PAP ENPARD est un élément clé du développement et de la croissance des groupements des producteurs actifs dans les trois secteurs d’activités du PAP ENPARD. L’objectif visé est de mettre en place dans des structures d’accueil existantes (i) un système d’appui-conseil sur la valorisation des ressources et produits du terroir ; (ii) un système de communication permettant l’information et la diffusion des initiatives visant à la valorisation territoriale rurale ; et (iii) un système de suivi des initiatives entrepreneuriales.

L’approche du Programme en matière d’appui aux groupes cibles est basée sur une impulsion par la demande. L’état des lieux détaillé des structures existantes et recommandations pour la mise en place de centres de ressources coordonnés dans la wilaya de Laghouat est un travail d’investigation, d’identification « partagé » avec comme principe de conduite : la participation des différents acteurs.

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L’analyse SWOT de l’implantation des Centre de Ressources doit permettre d’apprécier et de préciser la perception et le degré de réceptivité des acteurs impliqués dans le processus de développement rural.

1.2 RAPPEL DES RESULTATS ATTENDUS DE LA MISSION – TERMES DE REFERENCES

Tenons compte des TDRs, les résultats attendus sont :

1. Les structures d’accueil potentielles capable d’assurer le fonctionnement des centres de ressources sont identifiées ; 2. Les objectifs qualitatifs et quantitatifs du réseau de centres de ressources sont définis en fonction des publics cibles, des services rendus et des effets attendus ; 3. Le fonctionnement du réseau de centres est précisé compte tenu des moyens humains, matériels et financiers à prévoir ; 4. Un système de coordination entre les centres d’accueil au sein de la wilaya et entre les wilayas pilotes est défini ; 5. Les besoins en formation complémentaire et les grandes lignes de la stratégie de communication et de visibilité sont définis ; 6. Une analyse de l’implantation de centres de ressources dans la wilaya est précisée sous forme de SWOT ; 7. Un plan d’action de chaque centre identifié est défini.

Une démarche participative de prospection est définie en concertation avec les acteurs locaux identifiés.

Rappelons que les diagnostics territoriaux participatifs réalisés pendant la phase de démarrage du PAP ENPARD ont mis en évidence :

1. La nécessité de réaliser des prestations d’accompagnement des groupements dans la durée afin de répondre aux problématiques liées au développement de leur entreprise ; 2. L’existence dans chaque wilaya de ressources pouvant être mobilisées pour favoriser le transfert de connaissance et de savoir faire ainsi que de nombreuses structures non coordonnées entre elles.

Les centres de ressources ont un double ancrage : (i) territorial car bien entendu la demande intéressera en premier lieu les groupements à l'intérieur d'un territoire s'il s'agit d'organiser des échanges d'expériences et des rencontres ; mais aussi (ii) wilayal si une structure à vocation formative est identifiée ou s’il existe des échanges entre territoires.

Les demandes adressées aux quatre chefs d’antennes mis en place par le PAP dans les wilayas pilotes indiquent que les problématiques posées par les groupements sont très diversifiées.

Elles ne concernent pas seulement la valorisation des produits mais aussi des demandes d’informations et de communication sur les ressources disponibles dans la wilaya ainsi que des demandes d’appuis techniques ne relevant pas directement du mandat du Programme.

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Il est donc important que les présentes études/missions puissent aussi examiner les réponses possibles à ces questions dans le cadre des centres de ressources à mettre en place.

L'objectif spécifique : Définir les modalités de mise en place et de fonctionnement de Centres de ressources s’appuyant sur les compétences spécifiques des structures d’accueil potentielles identifiées offrant des services au profit du développement communautaire afin de développer la synergie et minimiser les coûts.

1.3 METHODOLOGIE

Pour répondre à la méthodologie de travail exprimée dans les TdR, qui se veut participative et inclusive, nous avons opté pour l’analyse des potentialités et de la réceptivité des acteurs à travers le focus, les guides d’entretiens, la cartographie des flux d’informations et le degré de réceptivité (Figure 1).

Pour avoir une compréhension complète du sujet que l’on étudie, pour fournir un portrait exact de la réalité telle qu’elle est vécue et évaluer et analyser les besoins nous avons opté pour la technique du « Focus group ». La méthode du « Focus Group » est une méthode qualitative qui favorise l'émergence de toutes les opinions ; Elle ne poursuit donc pas la recherche du consensus. Elle répond aux « Pourquoi ? Et au comment ? ».

L'intérêt des « focus groups » est que les commentaires d'un participant peuvent susciter des commentaires chez d'autres participants. Des idées peuvent ainsi être développées et approfondies et complète ainsi les guides d'entretiens individuels. Les discussions s'avèrent généralement très fructueuses. Les focus groups sont utiles et constituent un instrument privilégié pour identifier des questions pertinentes. Nous avons conçu et utilisé trois (03) outils pour approfondir l’analyse notamment des parties prenantes (Cartographie des flux d’information ; Tableau d’analyse des acteurs, de potentialités et de réceptivité : pour la compréhension des potentialités, faiblesses, besoins des acteurs ainsi que leur perception d’un CR, l’intérêt d’un CR et leur degré de réceptivité. Il s’agit en fait d’identifier l’ensemble des acteurs, d’examiner leurs rôles, leurs intérêts, réceptivités et le degré de collaboration ou résistance potentielles entre les différents acteurs. Nous avons matérialisé les flux d’information entre les acteurs, des liens et interactions par le biais de cartographie des flux. Les flèches à sens unique ou double sens, dédit fort ou faible, étroit ou distendu, nous ont permis de quantifier et qualifier les flux.

Notre démarche méthodologique se veut participative. Nous avons réalisé les entretiens avec les structures d’encadrement et les groupements (sur la base d’une liste établie par l’équipe de l’antenne de Laghouat) afin de comprendre les relations entre acteurs et identifier les potentiels structures porteuses de CR.

Nous avons présenté les résultats obtenus (Les CR potentiels identifiés et la SWOT- CR) à l’équipe de Laghouat pour validation/amendement.

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Réunion : Chef d’antenne - Points focaux : CF ; DSA ; DTA

Calendrier des rencontres & Méthodologie

Recherche documentaire • Potentialités du territoire • Textes de loi par secteur • Centre de Ressources (CR)

Directions CF ; DSA ; DTA FOCUS GROUPE « Questions/Echange »

Chambres ENTRETIENS INDIVIDUELS CAW ; CAM TABLEAU FORCES /FAIBLESSE ASSOCIATIONS TABLEAU RECEPTIVITE GIC CARTOGRAPHIE DES FLUX Agriculteurs Artisan(e) s SWOT-CR

Maison d’entreprenariat Université Amar Telidji de Laghouat

DEBRIEFING VALIDATION/AMENDEMENT

Figure 1. Démarche méthodologique La démarche méthodologique s’est articulée autour de : 1. Description et analyse des potentialités de la wilaya de Laghouat; 2. Description des services d’encadrement et analyse des partenaires; 3. Recherche des textes de loi par secteur ; 4. Rencontres et entretiens avec les acteurs (Tableaux et cartographie des flux); 5. Identification CR; 6. Analyse SWOT- CR ;

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Un tableau de réceptivité des acteurs est conçu, présenté et discuté avec les différents acteurs pour être renseigner.

Sur une feuille vierge les acteurs sont invités à représenter sous forme de sphères les partenaires proches et l’intensité des échanges existants. Une grande proximité implique des échanges réguliers et un éloignement des échanges peu réguliers. L’épaisseur de l’extrémité des flèches traduit le volume des informations échangées. Plus l’épaisseur est grande, plus grande est la quantité d’informations circulant dans le sens indiqué.

Concernant l’identification des structures d’accueil potentielles capable d’assurer le fonctionnement des centres de ressources, nous avons mis l’accent sur l’argumentaire de nos interlocuteurs et avec la recherche de structures d’encadrement de proximité ayant un ancrage territorial fort.

Une présentation du résultat de l’étude aux acteurs est recommandée afin de rechercher et de préciser les connectivités entre CR identifiés en vue de préparer la mise en place d’un système de capitalisation et d’information.

II. RECHERCHE DOCUMENTAIRE

Notre travail a nécessité la collecte de diverses données, à savoir : - Données issues des administrations locales (DSA, CF, CAW, CAM, DPAT, de l’ANDI et de la DPSB). Ces données sont essentiellement des statistiques et des recensements portant sur différents secteurs dans la wilaya ; - Travaux de mémoires et articles universitaires ; - Rapports mensuels de l’antenne de Laghouat, en particulier le rapport de Juillet 2017. - Textes législatifs et réglementaires pour les secteurs (Journal Officiel (JO)).

Les références bibliographiques utilisées sont portées à la fin de ce document.

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1. LES POTENTIALITES DU TERRITOIRE

1.1 PRESENTATION DE LA WILAYA

La wilaya de Laghouat, de par sa position géographique et ses caractéristiques climatiques, fait partie du groupe des neuf wilayas pastorales et des treize wilayas du sud du pays. Sur le plan administratif, la Wilaya est composée de 10 Daïrate et 24 communes (Tableau 1 & Figure 2).

D A I R A T E COMMUNES LAGHOUAT Laghouat

KSAR EL HIRANE - Bennacer Benchohra

HASSI R’MEL Hassi R’Mel -

A I N M A D H I Ain Madhi - - Kheneg - El Houita - Tadjrouna

A F L O U Aflou - Sidi Bouzid -

OUED MORRA - Oued M’Zi

GUELTET SIDI SAAD Gueltet Sidi Saad - Beidha - Ain Sidi Ali.

B R I D A Brida - Taouiala -

SIDI MAKHLOUF -

E L G H I C H A .

Tableau 1. Découpage administratif de la wilaya de Laghouat

Des 24 communes que compte la wilaya de Laghouat, 20 communes sont considérées comme rurales (soit 83,3% des communes) (MADR, 2006).

Sur le plan écologique, la wilaya de Laghouat constitue avec d’autres wilayas, une zone tampon entre l'Algérie du Nord (le Tell et les régions côtières) et l'Algérie saharienne. Sa superficie est de 25.052 km² et la population est estimée à 603.878 habitants. La wilaya de Laghouat est limitée au Nord et à l’Est par la wilaya de , au sud par la wilaya de Ghardaïa et à l’ouest par les wilayas de Tiaret et El Bayadh (DPSB, 2017).

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Figure 2. Situation géographique de la wilaya de Laghouat. Sur le plan naturel, la wilaya de Laghouat est constituée de trois zones agro-écologiques distinctes (DSA, 2016) :

- les hautes plaines steppiques : totalisant une superficie de 4.645 Km² (soit 18.54% du territoire de la wilaya), à relief plat. Le climat est de type semi-aride frais (entre 200 à 400 mm/an) ; - les piémonts et montagnes atlasiques : couvrent 3.775 Km² (soit 15.06 % du territoire de la wilaya), le relief est accidenté. Le climat est de type semi-aride froid (400 mm/an) ; - le plateau saharien : représente une superficie de 16.632 Km² (soit 66.38 % du territoire de la wilaya), à relief plat. Le climat est de type aride

Découlant du relief, la wilaya de Laghouat est influencée par trois types de climats. Le semi- aride au nord, l’aride au centre et le saharien à l’extrême sud de la wilaya :

- Le climat semi-aride est caractérisé par un hiver très froid. La pluviométrie est autour de 350 mm/an. La période de sécheresse s’étale sur une période de 06 mois (de fin mai à novembre). La saison chaude (températures moyennes maximales) s’étale de juin à septembre. Par contre la saison froide dure près de 8 mois d’octobre à mai. Les risques de gelées se posent surtout en période hivernale d’octobre à mai avec un nombre total pouvant aller jusqu’à 37 jours. Le climat semi-aride concerne 15 communes situées au nord de la wilaya ; - Le climat aride est caractérisé par un hiver frais. La pluviométrie est de l’ordre de 150 mm/an. La période de sécheresse s’étale sur près de 12 mois. La saison chaude s’étale de mai à septembre, tandis que la saison froide s’étale de novembre à mars. Le climat aride concerne 07 communes situées au centre de la wilaya ; - Le climat saharien est caractérisé par un hiver frais. La pluviométrie est de l’ordre de 120 mm/an. La période de sécheresse s’étale sur toute l’année. La saison chaude s’étale de mai à septembre alors que la saison froide s’étale de décembre à février. Le climat saharien concerne 02 communes situées au sud de la wilaya (Hassi R’mel et Hassi Delaa) (Mahi, 2014 ; Mechraoui, 2016) (cf. figure a-b. Annexe 1).

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Il est à noter que pour l’ensemble de la wilaya, le risque de tempêtes de sable est fréquent, particulièrement durant le mois d’avril. La wilaya Laghouat est une wilaya à vocation pastorale, ses étendues de parcours ainsi que l’importance des effectifs de son cheptel ovin, font de Laghouat le pays du mouton. Les nombreux vestiges et sites historiques témoignent de la présence d’une population de sédentaires autochtones qu’on appellera, plus tard « Berbères », qui s’étaient concentrés au niveau des deux rives du plus important Oued de la région, l’Oued M’zi (DPAT, 2015). Les gravures rupestres d’animaux domestiques de l’Atlas saharien indiquent que la pratique de la céréaliculture et de l’élevage sont anciens. Balout (1955) rapporte que les Berbères dans ces régions, dès le néolithique, cultivaient le blé et l’orge et élevaient les animaux domestiques actuellement connus.

La population de la wilaya de Laghouat est estimée en 2016 à 650644 habitants (DPSB, 2017). En dix-huit ans, la population a doublé, elle est passée de 335 023 habitants en 1998 à 650644 habitants en 2016.

Les grands centres urbains sont Laghouat (202665 habitants) et Aflou (143814 habitants). Les communes de Tadjmout, Hassi R’Mel et Ksar El Hirane sont des communes de moins de 50 000 habitants (DPSB, 2017).

La commune de Laghouat possède la plus grande densité de population (506,66hab/Km2). La population installée en agglomération chef-lieu est de 530 500 habitants ; soit une proportion de 81.54% par rapport à la population totale, par contre la population installée en agglomération secondaire est de 32 039 habitants soit un taux de 4.93% de la population totale, le reste de la population constitué de 88 105 habitants est installé en zone éparse (construction isolée plus les nomades). Elle représente 13.6% par rapport à la population totale dont 11 246 habitants sont des nomades. Près de 53% de la population habite dans le plateau saharien, 30% dans les piedmonts et montagnes de l’Atlas et seulement 17% dans les hautes plaines steppiques.

La structure par sexe laisse apparaître que le nombre de personnes de sexe masculin dépasse légèrement celui du sexe féminin par rapport à la population totale soit un taux de 51% pour le sexe masculin et 49% pour le sexe féminin. La répartition de la population par sexe et par tranche d'âge à travers la pyramide des âges fait ressortir l’importance des jeunes dans la population (65% de la population a moins de 29 ans). La population active à Laghouat est de 229 166 dont 206 652 occupée, répartie entre 5 importants secteurs : Répartition des emplois créés selon le secteur d’activités : - Services (Transport, Commerce …..) : 54 516 Soit 26.38 % - Industrie : 49 427 soit 23.92% - Administration : 37 352 soit 18.07 % - B.T.P : 32 841 soit 15.89 % - Agriculture : 32 516 soit 15.73 %

Dans le cadre de ses attributions de soutenir les jeunes promoteurs l’Agence Nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) a financé 78 projets (DPSB, 2017).

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Le détail des projets financés durant l’année 2016 par secteurs sont : -Industrie : 4 projets (8 postes). -Travaux publics : 8 projets/ 22 postes -Agriculture et pêche : 22 projets /40 postes. -Services : 7 projets / 50 Postes. -Artisanat : 37 projets / 65 postes. Total : 78/ 185 postes

Nombre de Montant global de Potentiel Secteur d’activité projets l'investissement en milliers TAUX (%) emplois financés (DA)

- Secteur Industrie 4 8 10 020 581,00 5%

-Secteurs des travaux publics 8 22 32 111 109,00 10%

-Secteurs de l'agriculture 22 40 80 814 494,00 28%

-Secteurs des services 7 50 27 214 236,00 9%

-Secteur de l’artisanat 37 65 165 940 991,50 47% Total 78 185 316 101 411 ,50 100% Tableau 2. Répartition des projets financiers au niveau de l'ANSEJ par secteurs d'activité au 31/12/2016

➢ La wilaya de Laghouat occupe une position géographique avantageuse, entre le sud et le nord du pays, sur le principal axe routier (la nationale 1), ➢ Une diversité agro-écologique confère à Laghouat une spécificité de ses territoires. ➢ Taux de ruralité : 83,3% des communes ➢ Population jeune (-29 ans) : 65% ➢ Secteur employeur : Services + Industries + Administration + BTP = 84% ➢ Agriculture = 16%

1.2 SECTEUR AGRICOLE

• La SAU et la taille des exploitations agricoles L’agriculture est considérée l’une des secteurs principaux dans la wilaya avec une superficie agricole totale (SAT) de 2 008 706 Ha. La superficie agricole utile (SAU) totalisé 73 013 Ha qui représentent 3.64 % de la SAT et 1.82 % est irriguée avec une superficie de l’ordre de 36 424 Ha (DPSB, 2017). La SAU représente un ratio de 0,12 ha/hab (alors que la moyenne nationale est de 0,21 ha/hab) (DSA, 2016). La wilaya de Laghouat compte 18.878 exploitations agricoles et/ou éleveurs répartis comme suit : - 11.865 éleveurs ; - 280 apiculteurs ; - 6.733 exploitations agricoles (CAW, 2016).

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La petite exploitation agricole (< à 05 ha) est dominante, elle représente 69,77 % du total des exploitations agricoles. Suivi de la grande exploitation (˃10 ha) qui représente 10,40% et enfin la moyenne exploitation (05-10 ha) qui représente 19,83% du total des exploitations agricoles (DSA, 2016).

• Les ressources en eaux mobilisées Les ressources en eaux mobilisées pour le secteur agricole sont subdivisées en : - ressources souterraines mobilisées, représentent 94,8 % du total des eaux mobilisées pour l’agriculture, composées essentiellement de 909 forages (totalisant un débit total de 7.272 litres/s) et de 3.425 puits (totalisant 9.989 litres/s) ; - ressources superficielles mobilisées, représentent 5,2 %. Elles sont étroitement liées aux variations climatiques, qui connaissent une grande irrégularité interannuelle, et une forte variabilité saisonnière. Les ressources hydriques superficielles mobilisées pour le secteur agricole découlant de :

- un barrage infero-flux, avec un débit de 150 litres/s ; - 03 ceds avec un débit total de 120 litres/s ; - 131 sources d’eau, totalisant un débit de 308 litres/s ; - 214 fils d’eau procurant un débit total de 281 litres/s (DSA, 2016).

• Occupation des terres et production végétale La SAU est occupée à 50% par les grandes cultures au niveau de la wilaya de Laghouat. Avec une prédominance des céréales (64%), le reste (36%) représente les cultures fourragères. Ceci traduit la vocation pastorale de la wilaya. La part de la jachère est significative, elle représente 27% de la SAU. Ceci est dû à la céréaliculture pluviale qui impose, dans la partie nord de la wilaya, de laisser la terre en repos après chaque mise en culture.. Les cultures maraîchères occupent 16% de la SAU, elles sont principalement représentées par la culture de la pomme de terre et de l’oignon (DSA, 2016). L’arboriculture fruitière occupe 7% de la SAU. Elle est représentée par l’oléiculture (46%), l’arboriculture fruitière (41%), la viticulture (7%) et enfin la phœniciculture (6%) (Figure 3).

Jachére 27% Grandes cultures 50%

Arboricultures 7%

Cultures maraîchères 16% Figure 3. Répartition de la sole agricole au niveau de la wilaya de Laghouat

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Il est utile de noter que la SAU irriguée au niveau de la wilaya de Laghouat a connu une hausse de 7,68% sur la période 2010-2016. Elle est passée de 42,2% de la SAU en 2010 à 49,88% en 2016. Cependant, les efforts doivent aussi portés sur l’économie de l’eau d’irrigation, puisque l’irrigation gravitaire est la plus répondue, elle représente 58% de la SAU irriguée, alors que l’irrigation par aspersion et l’irrigation localisée ne représentent respectivement que 25% et 17% de la SAU irriguée (DSA, 2016).

• L’élevage Les parcours steppiques et les pacages sont estimés à 1.529.559 ha (soit 61% de la superficie de la wilaya). Le cheptel ovin (race Hamra principalement) avoisine les 2 millions de têtes (plus 1.982.159 de têtes en 2016), plaçant la wilaya de Laghouat en deuxième position en termes d’effectif après la wilaya de Djelfa. Ce cheptel ovin est réparti sur 11.649 éleveurs ovins. L’élevage caprin occupe lui aussi une place importante, le cheptel est estimé à 244.751 de têtes, dont 122.646 de chèvres. L’élevage bovin remonte aux années 50, il est estimé à 21.404 de têtes dont 15.915 de vaches laitières ; l’équin est estimé à 4.485 de têtes et enfin le camelin représente 2.812 de têtes (Sila, 2012 et DSA, 2016). L’apiculture connaît une évolution importante au niveau de la wilaya, le nombre de ruches pleines a presque doublé en l’espace de six ans. Il est passé de 2700 ruches pleines en 2010 à 4800 ruches pleines en 2016. Quant au nombre d’apiculteurs, il est de 280 apiculteurs, dont 155 sont situés à la commune de Laghouat. Bien que, la production du miel au niveau de la wilaya de Laghouat ne représente que mois de 1% de la production national, le miel issu des dayas (essentiellement du Jujubier fortement présent dans la wilaya) est particulièrement prisé tant au niveau local qu’au niveau national en raison de ses vertus médicinales et thérapeutiques. D’ailleurs c’est le miel le plus cher sur le marché algérien, il dépasse les 4000 DA/kg (DSA, 2016).

• Commercialisation des productions agricoles La commercialisation des productions agricoles se fait à travers différents marchés quotidiens et hebdomadaires, situés dans les principaux centres urbains de la wilaya.

Marché de gros des fruits et des légumes de Laghouat ; Production végétale Marché de gros des fruits et des légumes d’Aflou. Marchés principaux : Marché à bestiaux de Laghouat (tous les mardis) ; Production animale Marché à bestiaux de Bellil - Hassi R’mel (tous les jeudis) ; (marchés à bestiaux) Marchés secondaires : Marché à bestiaux de Sidi Makhlouf (tous les jeudis) ; Marché à bestiaux de Ksar El Hirane (tous les lundis). Tableau 3. Marchés de commercialisation des productions agricoles au niveau de la wilaya de Laghouat

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Le système de production (céréales/jachère) est dominant (il occupe 77% de la SAU) en raison de la vocation pastorale de la wilaya. Malgré l’importance des emblavures en céréales (blé dur, blé tendre et orge), les rendements sont très faibles comparés aux rendements moyens du pays (cf. Annexe 2). Ceci peut s’expliquer par deux phénomènes : d’une part, près de la moitié de la surface agricole consacrée à la céréaliculture est pluviale (tributaire des précipitations) ; d’autre part, les superficies emblavées ne sont pas toujours récoltées, mais laissées au profit de l’élevage ovin principalement. Cependant, la pratique des cultures céréalières permet aux éleveurs dans les conditions pluviométriques favorables la constitution d’un stock d’aliments sous plusieurs formes : orge en grain, chaumes, pailles…. Ceci peut pallier à la baisse considérable des potentialités fourragères des zones steppiques. Mais, le maintien de cet effectif ovin en augmentation croissante se traduira certainement par une accentuation de la dégradation des parcours.

1.3 SECTEUR AGRO-ALIMENTAIRE

Le secteur agroalimentaire au niveau de la wilaya de Laghouat est très peu diversifié. Il est représenté par le secteur étatique et le secteur privé. Pour le secteur étatique, nous recensons une unité de production de semoule et farine « Les moulins de Laghouat » et une unité de production d’eau minérale « SARL Milok ».

Dénominations Activité Effectif employé Production -Farine 270.890 qx Moulins Laghouat 34 -Semoule 106.528 qx Mise en bouteille de SARL Milok 65 10.396.784 bouteilles l’eau minérale Tableau 4. Secteur agroalimentaire au niveau de la wilaya de Laghouat (DCW,2016) En ce qui concerne le secteur privé, il est représenté par huit unités de production : - une unité de production de boissons gazeuses ; - une unité de production de feuille de brick (Dioul) ; - une unité de production de gâteaux ; - une unité de production de vinaigre ; - une unité de production de l’eau de rose ; - trois unités de torréfaction de café (DCW, 2016).

À l’exception de l’unité de production de boissons gazeuses, toutes les unités de production alimentent uniquement le marché local. Dans le passé, quatre (04) laiteries ont vu le jour à Laghouat, Sidi Makhlouf et Bennaceur Benchohra. Mais suite à diverses difficultés (administratives, financières et hygiènes), ces unités ont dû toutes fermer.

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1.4 SECTEUR DES FORETS

Les principales missions de la conservation des forets découlent des dispositions de la loi forestière 84-12 du 23/06/1984 portant régime général des forêts. Elles portent principalement sur la protection, le développement, l'extension, la gestion et l'exploitation des forêts ainsi que la conservation des sols et la lutte contre toute forme d'érosion et de dégradation des sols et à la police judiciaire. Ainsi que les nouvelles orientations stratégiques du renouveau rural (PRR). • Les Forêts naturelles Les massifs forestiers sont localisés dans la région d’Aflou et font partie des monts du Djebel Amor. Ils couvrent une superficie de 92.739 ha avec un taux de boisement de 3,7 % . La forêt naturelle et les maquis représentent 70.830 ha de la superficie avec un taux de 76 % tandis que les jeunes reboisements occupent quant à eux une superficie de 21.909 ha soit un taux de 24 %. Ces formations forestières sont constituées essentiellement de peuplements clairs et maquis dégradé composés de Pin d’Alep – de Chêne vert – de Genévrier, de Cyprès et de quelques sujets éparses de Pistachier de l’atlas. Elles sont situées sur les monts les plus élevés et jouent un rôle principalement de protection et présentent un aspect de dégradation très accentué. Les potentialités végétales naturelles sont sujettes à de multiples dégradations notamment l’exploitation anarchique des produits forestiers .

• L’Alfa Les terres alfatières occupent une superficie de 122.633 ha dont 50 % sont dans un état de dégradation très avancé ceci et due essentiellement au surpâturage et à la sécheresse, les terres alfatières se situent dans le plateau steppique de Gueltet Sidi Saad, Ain Madhi et Brida, ils constituent de ce fait un couvert végétal protecteur important et non négligeable (cf. figure e-f-g. Annexe 1). • Les parcours Les terrains de parcours occupent une superficie de 1.194.253 ha soit 47% de la superficie totale de la wilaya, ils sont très dégradés constitués par une végétation steppique de valeur nutritionnelle essentiellement à base d’alfa. Les opérations d’améliorations pastorales ont été entreprises au cours de ces dernières années au niveau des parcours steppiques.

• Le cordon dunaire La surface dunaire est estimée à 2000 ha cette dernière se localise le long des berges de l’oued M’zi et au niveau de la pleine de Bennaceur Benchohra. Ce phénomène gagne de plus en plus de terrain, ceci est dû à plusieurs facteurs (Abattage d’arbres, défrichement, surpâturage, labours…). Il est favorisé par la sécheresse et les vents dominants qui sont de secteur Nord-Est et Sud-Ouest. Vu l’importance de l’ensablement, l’administration des forêts a réalisé des actions de fixation de dunes d’un volume de 560 ha. Ce volume reste en dessous de l’objectif visé par la conservation (BNEDER, 2005 ; HCDS, 2010 ; Benmessaoud, 2016)

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Opportunités d’investissement : L'investissement dans le secteur forestier, prévu dès 2018 par la DGF se fera suivant une nouvelle méthode basée à la fois sur l'exploitation efficace des ressources forestières et leur préservation. Les plantes médicinales sont considérées comme une ressource naturelle renouvelable, c'est à dire, que l'apparition ou la disparition des plantes se font périodiquement et continuellement dans des saisons définies par la nature (la biologie de la plante, l'écologie …etc.).

Actuellement, plus de 50% des médicaments et les quasi-totalités des substances anticancéreuses (ellipicène, celiptium, pervenche tropicale, etc.) sont issus de plantes ou dérivés. Presque tous les médicaments dits « majeurs » résultent d’une recherche, parfois très ancienne sur les plantes. Aux plantes médicinales s’ajoutent différentes plantes aromatiques, caractérisées par des molécules odorantes qui constituent ce qu’on appelle les huiles essentielles (HE) ou essences connues, depuis longtemps, pour leur activité antiseptique et leur activité thérapeutique dans la médecine populaire..

Les plantes médicinales et aromatiques représentent un marché florissant de principes actifs recherchés par l’industrie pharmaceutique, cosmétique et agroalimentaire (huiles essentielles, flavonoïdes, composés phénoliques, alcaloïdes, hétérosides et aromes).

La wilaya de Laghouat compte une végétation naturelle très intéressante allant des formations d’altitude (Pinus halepensis, Juniperus phoenicea…) à des formations à basse altitude (Artemisea herba-alba…). Ces formations renferment une flore riche et diversifiée et d’intérêt économique et écologique. Certaines espèces sont considérées comme endémiques à la région.

À cet effet, des chercheurs de l’université de Laghouat depuis plus d’une vingtaine d’années travaillent sur les plantes médicinales. Ces travaux ont fait l’objet de plusieurs publications nationales et internationales, à l’issue desquelles la Direction Générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique (DGRSDT), en partenariat avec la division scientifique "Thomson Reuters", ont honoré en 2013, trois enseignants-chercheurs de l’université de Laghouat. De plus, une unité de recherche en plantes médicinales a été créée à l’Université de Laghouat.

Les critères économiques et qualitatifs (endémisme de certaines espèces à la région) sont retenus pour le choix de la filière plantes médicinales. Certaines associations d’agriculteurs se sont lancées dans la culture de plantes dites à intérêts médicinales, telles que la Stevia. Aussi, la culture de plantes mellifères peut être intégrée dans la filière.

La conservation des forêts a un programme d’aménagement de cinq (05) forêts récréatives: Sidi Mohamed Taher (Aflou), Ain Sidi Ali, Brida, Gueltet Sidi Saad, Kheneiga. Des sites qui ont été identifiées en vue de leurs concessions (Figure 4-5 ;6 ;7 ; 8 & 9).

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Figure 4. Forêt récréative de Sidi Mohamed Taher (35 ha) – Commune d’Aflou

Figure 5. Plan d’aménagement de la Forêt récréative de Sidi Mohamed Taher Commune d’Aflou

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Figure 6. Forêt récréative de Dakhla (20 ha) – Commune de Ain Sidi Ali

Figure 7. Forêt récréative de Faidja (20 ha) – Commune de Brida

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Figure 8. Forêt récréative de Gueltet Sidi saad (15 ha) – Commune de Gueltet Sidi saad

Figure 7. Forêt récréative de Faidja (20 ha) – Commune de Brida

Le jardin botanique, situé en bordure de la route nationale et qui s’étend sur une superficie de 24 ha est géré par la Conservation des forêts de Laghouat (Figure10).

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Figure 10. Le Jardin botanique oasien de Laghouat

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1.5 SECTEUR DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT

La Direction du tourisme et de l’artisanat (DTA) est un établissement public, créé en vertu du décret n° 95/260 du 29 août 1995 sous la tutelle du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat. Ses missions concernent l’établissement du plan d’action annuel relatif aux activités touristiques, l’Initiation de mesures susceptibles de créer un environnement favorable et incitatif au développement durable des activités touristiques locales. Mais comment ? Par la mise en valeur de toutes les potentialités locales, tout en encourageant l’émergence d’offres touristiques de qualité et diversifiées par la mise en œuvre de programme des activités touristiques. Une de ses missions consiste à collecter, analyser et alimenter l’outil d’observation statistique du secteur en matière d’informations et de données statistiques relatives aux activités liées à l’économie du tourisme et du thermalisme. La DTA, assure la diffusion, contribue avec les secteurs concernés à la promotion du partenariat national et étranger, notamment dans les domaines de l’investissement et de la formation des ressources humaines. La DTA est aussi chargée d’intégrer les activités touristiques dans les instruments d’aménagement du territoire et d’urbanisme et de valoriser des zones et des sites d’expansion touristique, ainsi que d’orienter et de suivre, en liaison avec les organismes concernés, les projets d’investissement touristique. Elle veille à la conformité des activités touristiques et à l’application des règles, normes et standards de qualité. Elle vise à contribuer à l’amélioration des prestations touristiques notamment celles ayant trait à l’hygiène, la protection de la santé et la sécurité liées à l’activité. La DTA assure aussi le suivi de la mise en œuvre des opérations de soutien au titre du fonds d’appui à l’investissement, à la promotion et à la qualité des activités touristiques Elle participe enfin à l’élaboration et à la mise en œuvre des financements des activités touristiques par les fonds spéciaux. Le Schéma Directeur d’Aménagement Touristique (SDAT) de Wilaya est un outil d’aide à la décision, une feuille de route référentielle qui trace les grandes lignes stratégiques du développement touristique pour les vingt (20) prochaines années. L’article 38 de la loi relative à l’aménagement et au développement durable du territoire définit les modalités de développement des activités et des équipements touristiques compte tenu des spécificités et des potentialités des régions, des besoins économiques et socioculturels, des obligations d’exploitation rationnelle et cohérente des zones et des espaces touristiques. Le Schéma Directeur d’Aménagement Touristique de Wilaya (SDATW) se fixe les objectifs suivants : -Identifier les facteurs clés du succès des investissements ; -Déterminer la stratégie (à court, moyen et long terme) ; - Mobiliser les moyens nécessaires à sa mise en œuvre ; -Développer et promouvoir l’attractivité du territoire par la mise en valeur des produits et des ressources locales.

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1.5.1 Tourisme Grâce à la diversité de ses paysages (palmeraie, steppe, paysages sahariens, îlots de verdure) la wilaya recèle des potentialités touristiques à valoriser. Ses payssages ont charmé peintres et poètes Algériens, Maghrébins et Européens, leur inspirant quelques-unes de leurs plus belles toiles et de leurs pages demeurées célèbres. Contentons-nous de citer l’oeuvre picturale d’Etienne (El Hadj Nasredds dine) Dinet « LES TERRASSES DE LAGHOUAT » en 1885 ou encore l’ouvrage de Jean Mélia « LAGHOUAT OU LES MAISONS ENTOUREES DE JARDINS » en 1923. Dans le chef-lieu de la wilaya, il y a plusieurs stations: le vieux ksar de Zgag-El Hadjadj, le fort Morand, le Fort Bouscaren, le Rocher Froments tin classé site historique par décret du 27/11/1950, les places de l’Etoile et Si l’Haouès, le tombeau de Sidi El Hadj Aïssa le saint tutélaire de la ville, la mosquée El Atik (construite en 1480), sa medersa où se sont succédé plusieurs centaines d’adeptes Algériens dont Moubbarek El Mili en 1924, Bachir El Ibrahimi, Hadj Ahmed Keciba, Abou Bakr Hadj Aïssa, Ahmed Chatta et Hocine Zahia. Le premier jardin botanique oasien du Sud (en cours d’aménagement).

Les destinations et sites de Laghouat : - La station touristique de Laghouat ; -Le parc d’attraction de « M’ghira » ; -La zone montagneuse de Djebel Amour ; -Cratère de Madna ; -Kef El Maleh à Tajrouna ; Les curiosités (les Tradiions,L’artisanat…) ; -La ferme pilote à Tadjmout ; -Les monuments archéologiques ; -Le barrage inféro-flux ; -Les grottes d’El khneg ; -Le pôle touristique Spirituel de Ain –Madhi (Zaouïa TIDJANIA) ; -Le site naturel de « R’ha » ; -Le site naturel de « El Gharsa » ; -Le site naturel de « Oued Sebgag » ; -Le site naturel de « Kef El Maleh » ; -Le site naturel de « Bakhdeche » ; Les Oasis, les zones boisées, les Dhayas et la forêt (El Assafia, Tadjmout, El Houita, Tajrouna, Ain Madhi, Lalmaia, Aflou, El Ghicha, taouiala, HassiR’mel et HassiDelaa…) (cf. figure h Annexe 1). Laghouat organise annuellement le printemps de Laghouat (mars/avril) : courses hippiques, fantasias,expositions artisanales et autres activités culturelles et artistiques, quinzaine économique. : Zaouret Sidi Atallah : 04 jours en Septembre Sidi Makhlouf : Zaouret Sidi Makhlouf : fin août/début septembre Hadj mechri : zaouret Sidi Ennacer 25 mai ; Laâdjalète (Gueltat Sidi Saâd) ; Oued Morra Hassi Delaa.

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Le parc hôtelier de la wilaya de Laghouat est constitué de Sept (07) établissements hôteliers d’une capacité d’hébergement de 454 Lits. Le flux touristique au 31/12/2016 est de 26 610 algériens et 3 129 étrangers. La wilaya de Laghouat dispose (08) agences de tourisme et de voyages, dont l’activité principale est l’organisation de pèlerinage aux lieux saints de l’lslam (Omra, El Hadj). La Direction du Tourisme et de l’artisanat de la wilaya de Laghouat, identifie 12 potentialités touristiques : ✓ Les Ksour : On retrouve des Ksour datant de la période berbère et d’autres qui datent de la période arabe. Les premiers furent construits sur des pitons. Ce sont des Ksour en ruine. Les tumulus attestent de foyers d’une vie préhistorique qui s’était répandue sur presque l’ensemble de la wilaya de Laghouat. Les seconds sont bâtis généralement autour de la tombe d’un marabout d’origine confrérique. Ils durent s’adapter à la vie des nomades auxquels ils fournirent des lieux de repos, d’échange, d’instruction et de plaisir. ✓ Le cratère de Maâdna : Maâdna est le point de chute d’une météorite formant un cratère d’un périmètre de 5340 m, d’une profondeur de 66 m et de 1750 m de diamètre. On l’appelle aussi le cratère de Talemzane. Il est situé à 36 km au Sud-Est du chef-lieu de la commune de Hassi Delaa près de la petite dépression qui lui a donné son nom (talemzane). Ces paramètres lui confèrent un caractère exceptionnel et une singularité du fait que c’est l’un des plus grands cratères au monde ✓ Le Barrage de Tadjmout : La curiosité de Tadjmout est sans nul doute le barrage de type inféro-flux. Le stockage de l’eau se fait à travers les alluvions du lit d’un cours d’eau. C’est l’unique du genre en Afrique et le deuxième au monde. Il est construit entre 1947 et 1951 avec un débit de 600 L/S. Il est situé à quatre kilomètres en amont de Tadjemout dans le lit de l’Oued M’zi. ✓ Les Oasis : La wilaya de Laghouat est clairsemée de petites Oasis ou l’on retrouve de petites exploitations agricoles dont la culture est à dominance vivrière. Ces Oasis sont le signe de la présence d’eau et de la qualité des terres qui sont d’année en année mises en valeur. Des populations y vivent mais elles subissent l’effet de l’exode rural. ✓ Le palais Kourdane : Kourdane est situé près d’Ain Madhi à une dizaine de Km, sur la route de Tadjmout. De son vrai nom « Cour des dames » est un palais construit par Ahmed Ouled Sidi Cheikh Tidjani pour son épouse Aurélie Picard. C’est un signe authentique d’un brassage de cultures et de civilisations et aussi d’ouverture de la culture musulmane au monde qui l’entoure Le palais a été construit selon une architecture mariant la modernité et le style local. Les matériaux utilisés tant pour la construction que pour le décor ont été acheté en Europe, en Syrie, en Tunisie

✓ La Confrérie Tidjania : Elle est fondée par le grand mystique Sidi Ahmed Tidjani (1737-1815) à Ain Madhi qui se situe à 70 Km de Laghouat. Elle compte plusieurs millions d’adeptes à travers le monde. La petite Oasis de Ain Madhi est le lieu de pèlerinage des membres de la confrérie.

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Sur le plan touristique, une confrérie dont les fidèles sont estimés à près de 400 millions de membres constitue une ressource importante pour les développements du tourisme cultuel… ✓ L’Atlas Saharien :La Wilaya de Laghouat est située dans l’Atlas saharien central (Djebel Amour, djebel Lazreg et monts des Ouled Nail). Il recèle des ressources patrimoniales et historiques indéniables qui ne sont pas suffisamment explorées. Le nombre de stations de gravures rupestres (35) témoigne de l’importance et de la valeur historique de ce site. Celle de L’oued El Ghicha fût classée en 1913. ✓ La Biodiversité : Le patrimoine forestier, steppique (parcours) ne cessent de se détériorer à des proportions inquiétantes. Des actions de reboisement, de fixation des dunes, d’installation de brises vents doivent être entreprises à l’échelle de la Wilaya. En plus de ces mesures techniques, des mesures touchant la population doivent constituer un souci des autorités locales. Elles accompagneront ces mesures techniques ✓ Pistachier :Le pistachier est un arbre à feuilles résistantes présent dans la wilaya de Laghouat. Cet arbre est aussi en voie de régression. Cette espèce produit une graine qui permet de produire de l’huile de pistachier. Son huile présente des vertus thérapeutiques pour la lutte contre les maladies comme les gastralgies, ulcères, les douleurs dentaires, les diarrhées. ✓ Tapisserie de Laghouat : La wilaya de Laghouat est réputée pour sa tapisserie. On la réalise à Aflou ou il y a un grand centre commercial. On la produit aussi à Ain Madhi et Laghouat. Elle est différente d’une zone à une autre par les motifs qui y sont représentés. On retrouve des motifs berbères et des motifs arabes. Cela exprime la diversité et la richesse de cette branche de l’artisanat dans la wilaya de Laghouat. ✓ Art Culinaire : La wilaya de Laghouat recèle des spécialités culinaires propres à la région. Ce sont des plats un peu relevés. On en retrouve : Les Plats : GHERNOURG (ou Frissure) ; Méchoui, Couscous Les soupes : Tchicha (Soupe de blé) Pâtisserie : R’fis Etmar Tcharek avec glaçage ✓ Le patrimoine culturel La situation du patrimoine culturel recensé dans la wilaya de Laghouat se décompose en 5 catégories : a- Les gravures rupestres b- La colline c- Les ksour protohistoriques d- Ksour e- La centrale électrique diesel a- Les gravures rupestres : Des gravures rupestres sont identifiées à la wilaya de Laghouat. Ce sont des sites préhistoriques. Leur état est dégradé. Ces œuvres datent du néolithique et remontent à 8000 ans avant JC. On retrouve :

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La station rupestre d’Ain Sfissifa située dans la commune et Ghicha. L’UNICEF s’est appropriée cette gravure et en a fait son logo pour représenter la protection de l’enfance. La station rupestre d’El Hasbaia située dans la commune de Sidi Makhlouf. La station rupestre d’Oued Remali. Elle est située aussi dans la commune de Sidi Makhlouf. Un ensemble de stations rupestres situées dans la commune de Brida Un ensemble de stations rupestres situées dans la commune de Taouiala. Un ensemble de stations rupestres situées dans la commune d’El Ghicha. Un ensemble de stations rupestres situées dans la commune de Sebgag. Un ensemble de stations rupestres situées dans la commune de Tadjrouna. b- colline : Le rocher Fromentin qui est une colline située à proximité du ksar historique de Laghouat. C’est un rocher fréquenté par un peintre français qui avait visité Laghouat en 1852. Il est en bon état. c- Les Ksour protohistoriques : Il s’agit des vestiges des Ksours remontant à la protohistoire ; ces ksours sont perchés aux sommets des djebes. Selon certains spécialistes ces vestiges de Ksours remonteraient à 5000 ans AJC. Festivités : La wilaya de Laghouat organise annuellement des festivités qui ont un cachét touristique indéniable. Ces festivités ont un caractère traditionnel : courses hippiques, fantasias, exposition artisanales et autres activités culturelles et artistiques (troupes folkloriques, récitals de poésie populaire ….). Elles ont lieu à - Laghouat : printemps de Laghouat en mars/Avril. - Tadjemout : Zaouret Sidi Atallah : 04 jours en septembre - Sidi Makhlouf : zaouret sidi makhlouf : fin août/début septembre - Hadj Mechri : zaouret sidi Ennacer : 25 mai - Laadjaléte ()

1.5.2 Artisanat L’artisanat traditionnel représente une ressource de plus pour la population : Le tapis du Djebel Amour, le burnous en laine ou en poil de dromadaire, le travail du cuir, la sparterie et la poterie. Enfin, et pour soutenir une vie culturelle et artistique, des artisans excellent depuis des décades dans la fabrication d’instruments de musique à cordes (luth, guitare, violon), perpétuant l’art du defunt Si Mabrouk Djoudi, élu meilleur artisan d’Algérie en 1954, spécialité bois, sans omettre de citer également Ali Lamri, lauréat du prix national en artisanat d’art pour l’année 2004 , il en est de même pour le précurseur en Algérie de l’art du sablage, l’artiste Tahar Djedid.

Le nombre total d’artisans : 13 037 répartis ainsi : - Artisanat traditionnel et d’art : 5 966 - Artisanat traditionnel de production de biens : 710 - Artisanat traditionnel de services : 6 361

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Perspectives de développement : ✓ Matières premières existantes : -Laine : Cheptel de 15 500 .00 têtes, 1 850 tonnes de laine brute. -Argile : pour le poterie-nombreux gisement. -L’Alfa : Pour la sparterie. -Le cuir : Pour la maroquinerie. ✓ Principales productions de l’artisanat local : - Fabrication de tapis (principalement le type « Djebel Amour ») - Tissage en laine pour habillement et ameublement. - Fabrication de vêtements traditionnels en tissu. - L’art de sablage.

Les contraintes de l’artisanat • Le problème relatif à l’écoulement des produits artisanaux • Matière première chère • Le manque de spécialisation des associations • Les relations artisans- banques (manque d’octroi de crédits) Les mesures préconisées Encourager l’ouverture de galeries d’exposition et vente Levée de contraintes en vue d’assurer l’approvisionnement et la ccommercialisation • Introduction de mesures incitatives fiscales • Faciliter l’accès aux crédits pour les jeunes promoteurs • Introduction du système productif local (DPSB,2017)

Des efforts sont déployés pour préserver le patrimoine local, créer de la richesse et diversifier les ressources de l’économie nationale. Afin d’encourager les artisans, il a été procédé à l’ouverture d’espaces d’exposition permanents au niveau des structures du secteur, notamment à Laghouat et à Aflou (CAM, 2016).

1.6 SECTEUR DE LA FORMATION

1.6.1 Formation universitaire La wilaya de Laghouat se manifeste par une grande envergure de l’édifice institutionnel et notamment universitaire devenu pluridisciplinaire depuis le 18 septembre 2001 en vertu du décret N° 01-270, qui regroupe à cette date trois (03) facultés : sciences et sciences de l’ingénieur, droit et des sciences sociales, sciences économiques et sciences de gestion. Restructurée conformément au décret exécutif N° 10-198 du 15 ramadhan 1431 correspondant au 25 aout 2010 modifiant et complétant le décret exécutif N° 01-270 du 30 joumada Ethania 1422 correspondant au 18 septembre 2001 portant création de l’université de Laghouat, en six (6) facultés et un institut. En 2012, annexe de l’université à Aflou fut créée conformément à l’arrêté interministériel n°25 du 23 septembre 2012, et conformément décret exécutif n°03-279 du 23aout 2003. En 2013, la faculté de médecine, voit le jour conformément au décret exécutif n°13-101 du 2 Joumada El Oula1434 correspondant au 14 mars 2013.

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L’université de Laghouat regroupait sept (07) facultés, un Institut de sport et l’annexe d’Aflou avant 2016.

En 2016, l’université de Laghouat a été restructurée conformément au décret exécutif N° 16-72 du 13 Joumada El Oula 1437 correspondant au 22 février 2016, en neuf (09) facultés et un institut : -Faculté de technologie ; -Faculté de génie civil et d’architecture ; -Faculté des sciences ; -Faculté de droit et des sciences politiques ; -Faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion ; -Faculté des lettres et des langues ; -Faculté des sciences sociales ; -Faculté des sciences humaines et des sciences islamiques et civilisation ; -Faculté de médecine ; Institut des sciences et techniques des activités physiques et sportives.

L’annexe d’Aflou promu en Centre Universitaire conformément au décret exécutif N° 16- 230 du 29 Dhou El Kaâda1437 correspondant au 1er septembre 2016 comprenant, outre une filière de science de la terre et de l’univers non ouverte, les quatre Institut suivants : -Institut des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion ; -Institut de droit et des sciences politiques ; -Institut des lettres et des langues ; -Institut des sciences humaines et sociales. L’université de Laghouat rassemble actuellement : 24 449 étudiants en graduation et 1067 étudiants en post graduation ; 973 enseignants permanents ; possédant une infrastructure pédagogique de base de 253 places [inclus 2000 places du nouveau pôle n°2] ; réparties pour les sept (07) facultés l’Institut et l’annexe d’Aflou.

Institut des sciences et techniques des Faculté de activités physiques et médecine sportives 1% Faculté de Génie civil 4% Faculté de Faculté des sciences et d'architecture humaines,islamique et Technologie 5% de civilisation 13% 16%

Faculté des sciences Faculté des sciences 12% sociales Faculté des sciences 13% économiques, commerciales et des Faculté des lettres sciences de gestion Faculté de droit et des et des langues sciences politiques 11% 13% 11%

Figure 11. Taux de Répartition des effectifs inscrits 2016/2017 par facultés

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1.6.2 Formation professionnelle Le secteur de la Formation Professionnelle dispose de 02 INSPF (Institut National de la Formation Professionnelle) et 18 CFPA et 02 annexes dans les communes de Brida et Sidi Makhlouf (cf. figure i - Annexe 1). La capacité théorique totale de la Wilaya en Formation Résidentielle est estimée à 4 800 postes de formation avec des effectifs réels en formation de 8 817 stagiaires dont 3 360 Filles avec 3 404 diplômes (DPSB, 2017).

2. LES CENTRES DE RESSOURCES (CR) Il est reconnu que le développement socio-économique du monde rural et des exploitations agricoles en général repose sur l’offre de service de conseils techniques et économiques dont les besoins sont de plus en plus croissants chez les producteurs. Les besoins sont de plus en plus croissants chez les producteurs. Par conséquent, les dispositifs de vulgarisation et de conseil agricole se doivent d’assurer le transfert de nouvelles connaissances aux producteurs et la fourniture de services adaptés à leurs besoins. La disponibilité et la circulation d’informations de qualité deviennent alors importantes pour l’atteinte des objectifs de développement agricole et rural assignés aux dispositifs de vulgarisation (Norton, 2005). Dans la mesure où les producteurs sont incapables de s’offrir d’eux-mêmes les services nécessaires pour l’amélioration de la compétitivité et de la productivité de leurs exploitations, il y’a un besoin d’organisations, de groupements de producteurs qui se professionnalisent. Des groupements crédibles et fiables capables de leur rendre des services pertinents et une nécessité de s’attacher le concours de structures d’appui efficaces et efficientes. D’où l’intérêt de Centres de Ressources (CR) qui offrent des services d’informations, de formations et d’appui technique. Ils jouent également un rôle d’intermédiaires entre les institutions, les instituts techniques, les centres de recherche et les paysans « fellah ». Nous émettons l’hypothèse que les CR sont « efficaces » dans l’augmentation des flux d’informations. Mais pour approfondir cet aspect, on se doit d’avoir des réponses à un ensemble de questions, à savoir : • Quelles sont les principales activités développées par les CR ? • Quels sont les organismes qui appuient les CR et pour quels types d’appui ? • Quels sont les éléments constitutifs des flux d’informations dans les CR ? • Quel est la contribution des CR dans l’accompagnement des organisations de producteurs ?

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Il est avant important de définir quelques concepts : ✓ La vulgarisation agricole Swanson (2008) définit la vulgarisation agricole comme un dispositif ayant pour rôle développement du capital social et humain, l’amélioration des connaissances et des compétences pour la production et la transformation, la facilitation de l’accès des producteurs aux marchés et les échanges, l’organisation des producteurs en groupes et le développement en collaboration avec ces derniers des pratiques de gestion durable des ressources naturelles. Quant à Birner et al. (2006), ils définissent la vulgarisation agricole comme « un dispositif entier qui appuie les différents acteurs de la production agricole dans la résolution de leurs problèmes, l’obtention d’informations, de compétences et de technologies dans le but d’accroitre leurs moyens d’existence et leur bien-être ». Cette dernière définition met en relief l’importance jouée par l’information dans les dispositifs de vulgarisation. Cette dernière définition met en relief l’importance jouée par l’information dans les dispositifs de vulgarisation.

✓ Innovation L’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) définit l’innovation comme la mise en œuvre de produits significativement améliorés (biens ou services), d’un processus, d’une nouvelle méthode de commercialisation, d’une nouvelle méthode d’organisation des affaires, du lieu de travail ou des relations externes. Nous entendons aussi par innovation : une idée, un procédé ou un objet qui est perçu comme nouveau par une audience. ✓ Diffusion Nous retiendrons que la diffusion est : « le processus par lequel une innovation est communiquée à travers des canaux au cours du temps aux membres d’un système social ».

✓ Information Elle peut être définit comme un ensemble de données qui a été traité, et dans un contexte précis rendu utile et significatif, puis communiqué à un destinataire qui l’utilise pour prendre des décisions. ✓ Flux « d’informations » Nous entendrons par flux : la circulation des informations entre les différents acteurs « les centres de ressources, les groupements, coopératives, associations, Exploitants, Entrepreneures et leurs partenaires. Plus précisément, le terme se rapporte au sens, à la nature et au volume des échanges.

Les CR doivent mobiliser un ensemble d’informations, de données, de connaissances pour informer et former les producteurs. De plus, les activités de production impliquent un recours à des sources d’approvisionnement en matériel de base et des débouchés pour l’écoulement des produits. Ainsi, les CRAC collaborent avec diverses parties prenantes qui peuvent être des sources ou des destinataires d’informations.

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La collaboration entre les CR et toutes les autres parties prenantes impliquent des flux d’informations.

✓ Typologie d’information

Nous pouvons distinguer quatre (04) catégories d’informations, à savoir : - Les informations relatives aux techniques agraires et de production, comme le calendrier des semailles et des moissons, l’utilisation des intrants, l’élevage et la santé du bétail, la protection des cultures ou la conception des bâtiments agricoles ; - les informations relatives à la gestion de l’exploitation, comme la tenue d’une comptabilité, la gestion financière et organisationnelle, les problèmes juridiques ; - les informations relatives à la commercialisation et à la transformation, comme les prix, les options du marché, les procédures de stockage, les techniques d’emballage, le transport et les normes internationales de qualité, de pureté et ; - les informations relatives au développement communautaire, comme l’organisation et le regroupement des producteurs en associations.

3. ROLE DES PARTENARIATS PLURI-ACTEURS, PUBLIC-PRIVE

Une collaboration entre partenaires de différentes natures permet des concertations systématiques entre partenaires par le dialogue, gage d’une résolution des situations de tensions ou de conflits qui constituent autant de freins à un développement harmonieux et durable.

Le partenariat pluri-acteurs permet la mise en place opérationnelle des politiques publiques lorsque celles-ci sont définies après concertation entre les pouvoirs publics et les organisations de la société civile. Quand les réglementations sont adoptées, ces mêmes organisations de la société civile travaillent la main dans la main avec les autorités locales pour faciliter la mise en œuvre concrète des avancées réglementaires ou législative, fruit de leurs expériences au niveau local (EuropeAid, 2012).

Les exemples qui illustrent cette dynamique de collaboration participative et la concertation entre le secteur public, le secteur privé et la société civile sont nombreux. Des nouvelles formes de collaboration et de redevabilité entre acteurs sont nécessaires pour assurer un développement économique inclusif et une gestion durable des ressources naturelles.

De nouvelles formes de collaboration Public/Privé sont recherchées. En raison du caractère agraire de la plupart des économies rurales, l’agro-industrie devrait jouer un rôle essentiel pour réaliser et maintenir une croissance tirée par le secteur privé. L’objectif est de contribuer à améliorer la valeur ajoutée du secteur, par la transformation, le contrôle de la qualité et la normalisation des systèmes de classement afin de différencier entre les qualités et types de produits agricoles bruts et semi-finis destinés à la consommation agro- industrielle (BAD, 2011).

Le secteur privé joue un rôle de moteur de la croissance économique en redynamisant les territoires, en améliorant le revenu des populations rurales. Pour espérer un développement rural durable, la participation et l'implication des acteurs (public/ privé) est essentielle.

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Aujourd'hui, le secteur privé est en train d’acquérir de l’expérience et devient de plus en plus mature pour affronter les défis du monde agricole. Le secteur privé contribuerait au développement rural du fait qu’il est créateur d’emplois et générateur de revenus, fournit des biens de consommation et des services.

Dans le cadre du programme PAP ENPARD, la participation du secteur privé pourrait être envisagée dans le cadre d’un projet innovant entrepreneurial. Exemple de la coopération d’une laiterie avec les producteurs et les collecteurs et relation avec les agriculteurs. Cette approche est aussi valable pour d’autres produits : agricoles (céréales, prune sèche..), produit forestier (caroubier), produit artisanal (tapis/laine) et produit touristique (forêt récréative).

III. TRAVAIL DE TERRAIN

1. ANALYSE DES ACTEURS

1.1 LES DIRECTIONS

1.1.1 La Direction des Services Agricoles (DSA) A Laghouat, la direction des services Agricoles est une institution décentralisée au niveau de la wilaya (direction) elle est représenté au niveau des daïras par des Subdivisions au nombre de 10. Les subdivisions territoriales de l’agriculture sont répartis à travers le territoire de la wilaya ; Ce sont les représentations du service au niveau local (Daïras et communes). Nombre de subdivisions : 10 (Sidi Makhlouf, Ain Madhi, El Ghaicha, Oued Morra, Houaita, Aflou, Gueltat Sidi Saad, Brida, Ksar El hiran, Hassi Rmel). La direction compte cinq (05) services : - L’inspection vétérinaire et de la protection phytosanitaire, aménagement rural et de la promotion des investissements, statistique agricole et des enquêtes économique, d’organisation de la production et de l’appui technique, l’administration des moyens.

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Tableau 5. Rencontre avec la Direction des Services Agricoles (DSA)

ACTEURS POTENTIALITES Forces faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du partager) Centre de Ressources) (Savoir Faire à ++ : Bonne ; + : Moyenne ; transmettre) - : Faible

Direction des Services Potentiel de Vulgarisation, Potentiel limité -Avoir un réseau de Agricoles vulgarisation ++ information et communication entre sensibilisation Faible communication les acteurs A travers des -Diffusion rapide des vulgarisateurs informations et par conséquent accélérer le traitement des problèmes et la prise de décision, -Liaison entre services -Assurer une coordination des services agricoles et CCLS, banque, Chambre d’agriculture, CRMA, Instituts (INPV, ITGG, ITAF, ITELV…)

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A la direction des services agricoles, nos interlocuteurs ont exprimé : - Cet impératif de travailler davantage et reconnaître les efforts faits au niveau communal, entité de base du territoire. Adapter le dialogue avec l’agriculteur (le relationnel) avec action de vulgarisation. - Aussi, les procédures devraient être plus adaptées et mener une réflexion partagée pour alléger administrativement les procédures (exemple : en limitant le nombre de commissions à tous les niveaux (Communal, Daïra, Wilaya) comme cela a été le cas dans le cadre des PPDRi. - Donner plus de pouvoir décisionnel aux subdivisionnaires (gain de temps pour mener les actions et achevé les projets avec un système de suivi à mettre en place). - La Wilaya de Laghouat est à vocation agro-pastorale, et il serait pertinent de valoriser l’existant : Exemple : La ferme de Kheneg (Un centre de Formation et de vulgarisation avec une possibilité d’aménager des classes avec réfectoire). - Aussi, identifier des agriculteurs et des collaborations (agriculteur/investisseur) le premier détenteur de la terre et des cultures et le second de moyens financiers. - S’orienter vers le semi intensif et introduire l’irrigation par pivot et diversifier (Blé, orge, Luzerne). - Partager les réussites à partir de deux (02) agriculteurs serait suffisante. Deux agriculteurs qui ont testé et ont amélioré la production et par conséquent leur revenu. Un CR devrait permettre fournir aux agriculteurs et éleveurs des outils de travail et des informations statistiques fiables, rester à l’écoute du « fellah » et créer des associations professionnels pour les filières agricoles. Ils ont aussi exprimé la nécessité d’une communication efficace, adaptée et mettre à la disposition du « fellah » des lieux de démonstrations et de bonne pratique « Best practices » en faisant participer les jeunes agriculteurs « transfert de savoir-faire intergénérationnel ». Ils perçoivent un CR comme une structure, un espace (physique et/ou virtuel) ouvert à tous, qui peut être enrichi par des suggestions d’amélioration de l’organisation de la manière de vulgariser et des vulgarisations plus adaptés aux localités (communes) en tenant compte du facteur temps et espace (temps : plus fréquent (intensifier la vulgarisation (pas uniquement 2 fois par an par exemple) espace : autres communes).

Tenir compte des avis des besoins locaux (permettant une démarche ascendante). Un CR coordonnée avec les autres wilayas pilotes (information sur des Journées d’Etudes, Salons, Evénementiels).

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SANS CR

ADMINISTRATAION

UNIVERSITE

(Dpt Agronomie- Facultés Sc. Eco) APC-DAIRA INSTITUTS ET CENTRES

Directions

-Environnement

-DHW- ANRH

-Commerce Labo. Vétérinaire -Industrie -Mines CFPA

CRSTRA

CAW ITMA – DJELFA

CCLS CFVA - MEDEA INSTITUTION DSA FINANCIERE

BADR - CRMA INTERVENANTS

FELLAH-ELEVEUR

COOP -ASSO

Figure 12. Cartographie des flux – DSA (Sans CR)

Nos interlocuteurs, ont représenté sur papier les flux d’informations qu’ils entretiennent avec les autres acteurs. A vocation agricole, la DSA entretient d’étroites relations avec le fellah, les associations agricoles et PME puis viennent de relation avec les instituts techniques. L’Université reste assez loin des services agricoles.

Ensuite, l’exercice proposé est celui de la projection « Situation d’existence de CR fonctionnel et qui répond aux attentes de l’ensemble des acteurs » (Figure13).

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AVEC CR

APC-DAIRA Directions -CF

-Environnement

-DHW- ANRH

-Commerce UNIVERSITE

(Dpt Agronomie- Facultés Sc. Eco)

CAW

Labo. Vétérinaire BADR - CRMA CCLS

CFPA

FELLAH CRSTRA ELEVEUR COOP -ASSO ITMA – DJELFA

CFVA - MEDEA

Figure 13. Cartographie des flux – DSA (Avec un CR) Le CR permettrait de sensibiliser davantage les agricultures, éleveurs structurés (Associations, coopératives) de l’intérêt de travailler en synergie et de ce fait de visualiser leur rapprochement à la CAW par une forte représentativité de la profession agricole. Une interrelation forte entre l’ensemble des acteurs est ainsi créer avec un rapprochement significatif de l’université (qui doit jouer le rôle de vecteur Recherche-action terrain).

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1.1.2 La Conservation des Forêts (CF) La CF est une structure décentralisée de la DGF. Elle est la représentation du MADRP au niveau de la wilaya. L’administration à l’échelon de la wilaya (CF) est composée de : - Quatre (04) services (Service de la protection de la faune et de la flore ; Service de la gestion du patrimoine, des études et des programmes ; Service de l’extension du patrimoine et de la protection des terres et le service de l’administration et des moyens).

- Huit (08) bureaux (Bureau des inventaires des aménagements et des produits ; Bureau espèces protégées de la chasse et des activités cynégétiques ; Bureau de protection des feux des forêts et les maladies de forêts ; Bureau de police judiciaire ; Bureau d l’extension du patrimoine ; Bureau de la protection des terres ; Bureau de gestion des ressources humaines et bureau de l’administration et des moyens).

Au niveau local (daïras et communes) la structure administrative forestière est composée de: - Trois (03) Circonscriptions forestières :) Circonscription des forêts de Brida ; de Laghouat et d’Aflou. - Neuf (09) Districts : Sebgag,Taouiala, Ksar El Hiran, Laghouat, Sidi Makhlouf, Sidi Bouzid, Gueltet Sidi Saad, Ouled Moura, El Ghicha. - Les triages forestiers (14 triages) : Une structure administrative essentiellement forestière orientées principalement vers a gestion des espaces forestiers (mission de police forestière, suivi des travaux) relation de proximité avec la population riveraine des forêts.

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Tableau 6. Rencontre avec la Conservation des forêts (CF)

ACTEURS POTENTIALITES Forces faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du partager) Centre de Ressources) (Savoir Faire à ++ : Bonne ; + : Moyenne ; transmettre) - : Faible

Conservation des Appui technique -Cadres jeunes, Moyens limités Faciliter l’acquisition forêts passionnés pour le suivi Expérience de l’information ++ recherchée (PPDRi ;PER) -Travail en équipe (Ex. Formations ; Projets -Maîtrise outil d’investissement avec cartographique modalités) Fournir de l’information relative au domaine forestier

La conservation des forêts est composée d’une équipe jeune et exprime leur maîtrise de l’outil cartographique (SIG- Arc GIS). Un CR coordonnée faciliterait pour eux l’acquisition de l’information recherchée (Ex. modalités d’accès à l’investissement pour valoriser les potentialités forestièress : forêt de détente (valeur récréative), Alfa, domestication des Plantes Aromatiques et Médicinales (PAM), ainsi que l’exploitation de la chasse (chasse touristique en proposant aux agences de tourisme et de voyage d’organiser cette activité avec les groupements des chasseurs et le secteur des forêts.

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SANS CR ADMINISTRATAION

Entreprise Privé/ Investisseur APC-DAIRA-Wilaya

Directions

-Environnement UNIVERSITE -DHW- ANRH (Conventions cadre – Thèses et CFPA (Conventions – -Commerce ( !PAM) sorties terrain)- Laghouat/Tizi Ouzou Petite Unité d’élevage) (Pistachier) -Industrie -Mines CRSTRA

ITMA – DJELFA

ENAF- BATNA- MEDEA CF

CAW

CAM APC-DAIRA (Listes) BADR FELLAH-ELEVEUR ENVIRONNEMENT (Programmes Dév Rural)

ASSOCIATIONS Khodre EL Djazairine Ayadi El Khair FEDERATION DE

Nadafet El Mouhit CHASSE Croissant Rouge El Ayadi El Khadra 05 ASSO. chasse

Figure 14. Cartographie des flux – CF (Sans CR)

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AVEC CR

APC-DAIRA-Wilaya

Directions

-Environnement CFPA (Conventions – Petite Unité -DHW- ANRH d’élevage)

-Commerce ( !PAM) CRSTRA

-Industrie -Mines ITMA – DJELFA

UNIVERSITE ENAF- BATNA- MEDEA (Conventions cadre – Thèses et sorties terrain)- Laghouat/Tizi Ouzou (Pistachier)

CF CAW

CAM Entreprise Privé/ Investisseur APC-DAIRA (Listes) FELLAH-ELEVEUR ASSOCIATIONS - (Programmes Dév Rural) ENVIRONNEMENT Khodre EL Djazairine Ayadi El Khair Nadafet El Mouhit

Croissant Rouge FEDERATION DE CHASSE El Ayadi El Khadra 05 ASSO. chasse

Figure 15. Cartographie des flux – CF (Avec un CR)

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La proximité des associations impliquées dans l’environnement, des différentes directions traduit la régularité des échanges. La relation avec l’université se fait pour les conventions de stage des étudiants (mémoires et thèses de fin d’études). Un CR permettrait un rapprochement entre les acteurs, en particulier avec les entreprises privés et investisseurs.

Le CR devrait permettre le rapprochement de l’université auprès de la CF pour transmettre et partager les résultats pour l’exploitation des recherches entamés sur le terrain.

1.1.3 La Direction du Tourisme et de l’Artisanat (DTA) La Direction du tourisme et de l’artisanat est une structure décentralisée du ministre du Tourisme de l’industrie et de l’Artisanat.

A la DTA, l’année 2017 a été consacrée au Diagnostic sur les potentialités touristiques. L’année 2018 sera consacrée à l’élaboration d’un plan d’action nous annonce la Direction. Il existe un Centre d’information et d’orientation touristique (pas encore de statut) en cours (le bâtit qui dépend de la direction mais non fonctionnel). Il est prévu d’animer, d’orienter les sites touristiques en devenant professionnel. La maison de l’artisanat reste un point fixe et essentiel. Une réflexion est menée pour valoriser les fêtes locales (Zaouia Tidjaniya) Tourisme religieux, et naturel environnemental en impliquant « agences et associations ». Exp. Barrage « Ced » Lalmaya, en sollicitant une association pour l’activité « pêche à la ligne » et des voyages organisés avec une association éducative (l’accord du Maire pour la logistique est obtenu). Il existe des circuits pédestres (4 km) avec des campagnes de sensibilisation sur la propreté et le respect des sites et de la flore et de la faune (oiseau : le chardonneret).

Problématique exprimée : Il n’y a pas de « culture touristique » dans la région en commençant par les taxieurs. Il y a un pourcentage (%) élevé de taxieurs qui sont universitaires (nous élaborons un passeport dans ce sens (cibles : taxieurs, agents de l’aéroport, l’hôtellerie, les agences de tourisme). La logique d’intervention de la Direction du tourisme et d’artisanat est la suivante : Diagnostiquer, informer et organiser.

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Tableau 7. Rencontre avec la Direction du Tourisme et de l’Artisanat (DTA)

ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et (Par rapport à la mise en place partager) Bénéfices) du Centre de Ressources) (Savoir Faire à ++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : transmettre) Faible

Direction du Connaissance des sites Promotion du Faibles moyens Faire connaître le Tourisme et de touristiques tourisme local - financiers potentiel touristique ++ l’Artisanat Personnel d’évènements (Budget limité) de la wilaya (DTA) expérimenté (Niveau Master) Avoir la vision des autres secteurs sur le tourisme (Partager les avis et perceptions)

Rencontrer les autres secteurs : Forêts et artisanat et élaborer un circuit touristique

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APC-DAIRA- Wilaya

Directions

-Culture

- DJS

-CF (Dayates -PAM) -Direction des Moudjahidines

(Anciens combattants) CAM

-Maison de l’artisanat - Laghouat

-Centre de l’artisanat - Aflou

DTA HOTEL

Agences Tourismes Voyages (ATV) Privé

ASSOCIATIONS MUSEE OFFICE LOCAL DE TOURISME Patrimoine communal/ El MOUDJAHID

Figure 16. Cartographie des flux – DTA

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1.2 CHAMBRES CONSULAIRES (CAW/CAM)

Les chambres consulaires sont des Etablissement Public à caractère Industrielle et Commercial (EPIC). Références juridiques Organisation consulaire Dispositions générales et missions

Etablissement public à caractère industrielle et commercial place sous la tutelle du MADRP. Art 03 : les CA forum de représentation des Décret exécutif N° 91-38 du 16 La chambre d’agriculture intérêts agricole, partenaires privilèges des fev 1991 portant statut des (CA) autorités administratives et techniques chambres d’agriculture locales ou nationales. Attributions : organiser et développer les formes de concertations, coordinations et d’information (institution publique, adhérant dans la sphère de la production, approvisionnement, distribution et transformation) ; Représenter les adhérents auprès des pouvoirs publics ; Défendre les intérêts professionnels et sociaux Contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique national de développement des activités agricole et à leur Décret exécutif N° 92-379 du 13 diversification ; Oct 1992 portant création de la la chambre d’agriculture Promouvoir la création de toute structure à chambre d’agriculture de de wilaya (CAW) même d’améliorer les performances des wilaya productions ; Organiser les foires, expositions, concoure, faciliter la diffusion de l’information scientifique, technique et économique ; Art 04 : les CA sont obligatoirement consultées sur tout projet ayant des incidences sur les intérêts des membres notamment en matière d’aménagement de l’espace rural.

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Etablissement public a caractère industrielle et commercial place sous la tutelle du ministère chargé de l’artisanat. les CA forum de représentation des intérêts artisanaux, partenaires privilèges des autorités administratives et techniques locales ou nationales. Dans le cadre de la politique national de développement des activités artisanales et des métiers les CAM sont chargées ; Tenir et gérer le registre de l’artisanat et de métiers ; Proposer aux autorités un programme de développement des activités artisanales et des métiers ; Procéder à l’authentification des produits de Décret exécutif N° 101-97 du 29 la chambre d’artisanat et artisanat traditionnel et délivrer tout actes, mars 1997 portant création de des métiers de wilaya certificats, visas de qualité ; la chambre d’artisanat et des (CAM) Soumettre aux pouvoirs publics avec la CAMN métiers de wilaya toute recommandations, proposition, suggestions sur les changements en matière de législation et de règlementation ; Entreprendre toute action visant la promotion (exportation investissement) ; Editer et diffuser tous documents, revus, périodique ; Entreprendre des actions de formation, de perfectionnement et de recyclage ; Emettre un avis sur l’implantation des activités artisanales et des métiers ; Créer des établissements (antenne, école) pour la promotion et l’assistance à l’artisanat ainsi que les infrastructures : exposition, espace de vente et zones d’activités artisanales.

Tableau 8. Missions des Chambres consulaires (CAW/CAM)

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Tableau 9. Rencontre avec Chambre d’agriculture de Wilaya – CAW

ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et (Par rapport à la mise en place partager) Bénéfices) du Centre de Ressources) (Savoir Faire à ++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : transmettre) Faible

Chambre 18 000 Adhérents Banque de données Aspect juridique des -Diffusion : Faire ++ d’agriculture Dont 11 000 éleveurs ovins Fichier des E.A depuis associations connaitre les lois, décrets. de Wilaya 2001 professionnelles Ecole de Formation dans (Spécifier un décret -Disposer d’un répertoire les Métiers et Professions exécutif pour la consolidé de la ressource (EFMP) profession agricole) humaine (Fichier de Nov 2017 (+ 200 inscrits : maîtres tailleurs, 60% de ruraux) vétérinaires).

-Facilite la tâche pour une intervention rapide (Ex. Complication mise bas vache laitière à Sebgag).

-Traitement plus rapide des problèmes immédiat (éleveurs, apiculteurs…).

Créé en 1997 à Laghouat, la CAW est une structure mise en place par l’État, dotée d’un cadre juridique encourageant le développement des mouvements associatifs, elle constitue la nouvelle donne de l’édifice institutionnel érigeant comme principe une participation active et collective des acteurs directs à l’organisation et à la gestion des filières agricoles.

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ASSOCIATIONS AGRICOLES PAR FILIERE

Institutions/Administration

CONSEIL DSA, DHW INTERPROFESSIONNEL DES FILIERES CAW ANSEG, ANGEM, CNAC APC/WILAYA

AGRICULTEURS – ELEVEURS

(Investisseurs)

Figure 17. Cartographie des flux – CAW

Une étroite relation est établie avec les agriculteurs pour différents services comme la validation de la carte professionnelle et l’établissement de la FSE (Fiche Signalétique de l’exploitation). Une proposition faite par la CAW : Elle consiste à désigner un correspondant communal (localement) pour faire part aux besoins des agriculteurs (avec attribution d’une prime mensuelle de la CAW pour être réactif et efficace).

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Tableau 10. Rencontre avec la Chambre d’Artisanat et des Métiers (CAM)

ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à partager) (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place du (Savoir Faire à transmettre) Centre de Ressources) ++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

Chambre 14 000 femmes inscrites Formation de plus Budget réduit -Partager l’information et d’artisanat et (artisanes) de 8 000 femmes la documentation et ++ des métiers depuis 2005 recenser et pouvoir (CAM) actualiser toutes les données relatives aux artisans et associations sur l’ensemble de la wilaya -Réanimer le secteur et changer la vision. D’une vision d’un secteur culturel vers un secteur économique rentable -Informer sur les problématiques locales liées à l’artisanat et aux métiers -Sensibiliser ; Cibler davantage de ruraux (intérêt de valoriser le patrimoine en milieu rural) -Aide à la structuration des artisan.es -Informer sur l’intérêt d’une coopérative

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La CAM est une EPIC, dotés de personnalité morale et de l’autonomie financière. Malgré le fait d’être une EPIC, pas dans une dynamique d’Achat/Vente. Elle organise la formation pratique (20 formateurs/ formatrices agréées par le BIT en 2016) ; Formation intitulée « Gérer mieux votre entreprise). En Novembre 2017, une école de formation agréée dans les métiers et professions (EFMP) est opérationnelle. Elle compte plus de 200 inscrits (60% de ruraux).

APC : 24 communes

Dispositifs : ANSEJ ; ANGEM, CNAC DTA - DFPA

DCOMM /DSA/DC CAM

ARTISAN.ES

COOPERATIVES UNIVERSITE ASSOCIATIONS

Figure 18. Cartographie des flux – CAM

Les artisan.es et associations expriment l’intérêt d’avoir un espace de présentation pour y présenter leurs nouveaux produits destinés à la vente « Show room » en plus des centres de l’artisanat, à titre d’exemple les hôtels. Un besoin urgent d’accompagnement est aussi exprimé pour la commercialisation de leurs produits mais aussi les possibilités de diversification. Ils déclarent la forte possibilité de convertir les potentialités artisanales et touristiques à un produit personnalisé.

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1.3 STRUCTURES DE FORMATIONS ET CENTRE DE RECHERCHE

1.3.1 Centres de formations professionnelles Il existe à Laghouat une diversité d’institutions de formations et de qualifications et diplômes délivrés : - Centre de Formation professionnelle et d’Apprentissage (CFPA) (qui possède des annexes) - Institut Supérieur de Formation Spécialisé (INSFE) - Institut d’Enseignement Professionnel (IEP) (Elèves du moyen : Entre Formation professionnelle et enseignement général) Avec trois (03) modes de formation : - Résidentielle ; - Par apprentissage (Théorie 20% ; En milieu professionnel 80% du temps) ; - A distance.

Les trois modes sont des formations diplômantes (Diplôme d’Etat) et la durée est variable comprise entre 6 à 30 mois en fonction du niveau de qualification. Niveau 1 : CFP Spécialisé (6 mois) Niveau 2 : CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) à l’issu de 12 mois de formation Certificat de Maîtrise Professionnelles (18 mois) Brevet de Technicien (BT) (24 mois) pour les 2ème Année Secondaire. Brevet de Technicien Supérieur (BTS) (30 mois) pour les 3ème Année Secondaire. Dans la Nomenclature, il existe 12 branches et 422 spécialités. Il existe une formation qualifiante (certificat de Qualification Professionnelle) (2 à 6 mois) Sans niveau exigé, elle constitue la formation la plus demandée par les jeunes. Pourquoi ? Elle est accessible, de courte durée et à moindre coût. Elle facilite l’employabilité. Elle correspond aux dispositifs financiers (CNAC, ANGEM, ANSEJ). Il existe aussi des formations à la carte (par convention avec Sonatrach par exemple) pour la comptabilité (3mois) L’institution élabore des programmes à la carte. Elle est souple avec toutes les demandes. Nous tenons compte pour les travailleurs de l’organisation pédagogique (exemple 2 jours théorie et 3 jours sur le terrain). Aussi, il existe la formation par passerelle (verticale et horizontale) Verticale : pour continuer à évoluer (destinée aux 5 premiers ou bien exigeant 3 ans d’expériences) Horizontale : qui permet de changer de filière.

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Tableau 11. Rencontre avec la Direction de la Formation Professionnelle (DFP)

ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et (Par rapport à la mise en partager) Bénéfices) place du Centre de (Savoir Faire à Ressources) transmettre) ++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

Diversité des Donne de la Direction de la formations qualification et -Orientation ++ Formation assistance - adaptée au profil Professionnelle technique/pédagogique -Banque de données (DFP) exploitable pour les

Adaptation des financeurs de formations projets

Un CR efficace serait un système informatisé : Une banque de données à la disposition des dispositifs de financement. Ce serait ainsi un système garant du bon usage (approprié) des financements (octroi de crédits). Le financeur consulte la base de données avant d’accorder le financement. Ceci évitera l’opportunisme « El Intihaz »

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ANEM - MT

Enterprise ECOLE PRIVE Public/Privé CFPA/INSFE

JEUNES

16-35 ans

Figure 19. Cartographie des flux – CFPA

Les CFPA à travers la wilaya de Laghouat ciblent les jeunes (16-35 ans) avec comme objectif : la valorisation de la ressource humaine en offrant des formations adaptées. Avec une devise : Non pas « former pour former » mais plutôt « former pour améliorer » Nos interlocuteurs accordent au CFPA une mission essentielle d’apport pédagogique, de valorisation de la ressource humaine et facilitant ainsi son employabilité. « Le CFPA a permis jusque-là plus de 40 % de l’employabilité du secteur public/privé ».

1.3.2 La maison de l’entreprenariat Elle se donne comme mission d’instaurer une culture d’entrepreneuriat chez les étudiants de l’université de Laghouat. Son objectif : Un projet de création d’entreprises pour chaque jeune diplômé de l’université.

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Tableau 12. Rencontre avec la Maison de l’entreprenariat ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et (Par rapport à la mise en place partager) Bénéfices) du Centre de Ressources) (Savoir Faire à ++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : transmettre) Faible

Maison de Convention avec Formations en Manque de visibilité Partage d’expérience l’entreprenariat l’ANSEJ management (Business (marché limité à Plan) l’université) Base de données pour le Etude financière et Peu de ressource suivi des projets réussis Etude projet humaine (2 personnes : issus de l’encadrement et Enseignants avec des formations dispensées tâches administratives au niveau du Rectorat et département)

La Maison de l’entreprenariat considère qu’un CR permettrait à travers le retour d’expériences (intégration d’un système de suivi des diplômes entrepreneurs) d’orienter son action : formations-futures (adaptation) aux projets/thématiques réussis. Le CR donnerait ainsi de la visibilité sur l’ensemble des projets réussis de la Wilaya.

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WILAYA

BUREAU DE FACILITATION Maison de

l’Entreprenariat FNJE Dispositifs : ANSEJ ; ANGEM, CNAC

ETUDIANTS UNIVERSIATAIRES

Figure 20. Cartographie des flux – Maison de l’entreprenariat

La Maison de l’entreprenariat est une collaboration entre l’université et l’ANSEJ/ANGEM , la Direction de Wilaya et la FNJE. Elle organise un concours dit « STAR » :

- Appel à manifestation (inscription de l’idée de projet : Une centaine) ; - Classement par spécialité ; - Convention et formation ; - Formation en gestion de projet ; - Temps dédié (60 Jours) ; - Evaluation en comité sur l’impact socio-économique, la faisabilité, l’innovation ; - Choix des dix (10) premiers projets ; - Sélection : Exposition, présentation (Oral de 20 mn) ; - Retenir les trois premiers projets.

Elle forme les jeunes diplômes au montage de projet et organise des journées portes ouvertes (2 journées par faculté soit 18 journées par an).

1.3.3 Le Centre de Recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides (CRSTRA) – Station de Taouiala Le Centre de Recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides (CRSTRA) est un Etablissement Public à caractère Scientifique et Technique (E.P.S.T.). Créé par décret N° 91-478 du 14 Décembre 1991, modifié et complété par le décret N°03- 458 du 01 Décembre 2003 et régi par le décret exécutif n° 11-396 du 24 Novembre 2011 fixant le statut-type de l’établissement public à caractère scientifique et technologique. Ce centre qui est doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière, est placé sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Ce centre

58 qui est doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière, est placé sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Le Centre est chargé de :

• Réaliser les programmes de Recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides et/ou menacées de sécheresse ou de désertification ; • Entreprendre et/ou participer à toute recherche à caractère pluridisciplinaire relative aux Régions Arides ; • Constituer une base de données scientifiques et techniques sur les Régions Arides et d’en assurer le traitement, la conservation et la diffusion ; • Participer à toute recherche sur la compréhension et la lutte contre la vulnérabilité humaine aux changements environnementaux.

La station d'observation et d'expérimentation en milieu steppique est installée dans la commune de Taouiala Daïra de Brida Wilaya de Laghouat. La date d'installation de la station, septembre 2013. Elle est distante du siège de la Direction Générale du CRSTRA (Biskra à 480 km).

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Tableau 13. Rencontre avec la station du CRSTRA – Commune de Taouiala ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en partager) place du Centre de (Savoir Faire à Ressources) transmettre) ++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

Production de cartes Equipe Pas assez de moyens -Diffusion des études, CRSTRA thématiques pluridisciplinaire et logistiques investigations, diagnostics Station de Taouiala (bioclimatique, qualifiée (01 véhicule) auprès de l’ensemble des ++ Occupation du sol…) (socio-économistes, acteurs à l’échelle écologistes, -Disposer d’une base de communal zootechniciens, données enrichie sur les agronomes) projets et les résultats de Elaboration d’un projets qui permet de : Atlas (PAM) Laboratoire -Minimiser les coûts (déjà réalisé à d’analyse des sols d’accès à l’information en Biskra) (Equipements en évitant les déplacements Un site qui cours) pour rechercher de répertorie les l’information dans la projets entrepris par wilaya. le CRSTRA Biskra et -Faire connaître aux le Centre de différents acteurs les Taouiala projets réalisés éviterait la www.crstra.dz redondance des projets (Evitant perte de temps et de moyens) -Visibilité du centre et de la station (Ses études et prestations de services)

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1.4 GROUPEMENTS/ASSOCIATIONS

1.4.1 La Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs (FNJE) Organisation syndicale dédiée à la défense des intérêts matériels et moraux des jeunes entrepreneurs algériens. Libre et indépendante de toute tutelle administrative et de tout parti politique, elle tire son existence de ses membres et travaille dans le but de servir les jeunes entrepreneurs algériens La FNJE se donne comme mission de développer et propager le savoir utile, le savoir-faire de qualité et le savoir-être positif, pour exploiter l’énergie et l’ambition de sa jeunesse. Elle se veut un support pour canaliser l’énergie des jeunes et de les aider à réaliser leurs ambitions. Elle cible la jeunesse qui sait et qui partage, unie et solidaire et ayant le sens de la responsabilité qui ne ménage aucun effort pour le développement économique et social.

OBJECTIFS - FNJE 1. Garantir la défense des intérêts de la microentreprise par l’utilisation des outils juridiques dans le cadre syndical. 2. La participation à la mise en œuvre et l’application des lois, décrets, conventions entre les entités gouvernementales et les administrations locales et territoriale. 3. La négociation et la veille permanente à l’obtention des marchés et projets de la commande publique. 4. La formation qualifiante et professionnelle des porteurs de projets et jeunes entrepreneurs dans tous les domaines. 5. La veille à la distribution équitable des opportunités d’investissement. 6. La coopération avec les groupes nationaux & internationaux intéressés.

7. L’échange d’expériences avec les organisations internationales par la valorisation des relations fraternelles. 8. La création du plus grand réseau d’affaires constitué de jeunes entrepreneurs.

9. L’intégration des jeunes entrepreneurs dans la transition économique de la nation. 10. L’instauration d’un environnement propice au développement de la microentreprise par la mise en place des conditions nécessaires et la mise en relation les différentes institutions et acteurs de l’économie.

Dénomination : Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs – FNJE – Date de constitution : 16 novembre 2016 Adresse : 897 logts BT 96 N° 02 Garidi 2, Kouba, Alger. Date d’enregistrement : 15 Décembre 2016 Enregistrée sous le N° 111 R/E du 15 Décembre 2016 conformément à la loi n° 90-14 du 02 Juin 1990 http://fnje.dz/FR/frmPresentation.php

Wilaya de Laghouat : Constitution 9 novembre 2017 – Président : Hafassi Ahmed

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Tableau 14. Rencontre avec la Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs (FNJE) ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et (Par rapport à la mise en place partager) Bénéfices) du Centre de Ressources) (Savoir Faire à ++ : Bonne ; + : Moyenne ; transmettre) - : Faible

La FNJE est un Autonomie financière Faible Consolider avec Fédération regroupement, un réseau (cotisation des qualification des davantage de partenaires ++ dense sur tout le territoire membres) membres dans le Nationale des national plaidoyer Meilleure visibilité Jeunes Echange d’expériences Entrepreneurs Diversité des adhérents Faible (FNJE) (artisan, apiculteur, collaboration des Orienter pour améliorer Impliqué dans le cadre transporteur…) administrations les activités dans les d’une convention pour le différents domaines et en projet « Madinati – Ma fonction des besoins Ville » (Entreprises de recyclage des déchêts)

Dispose de local et de ressource humaine

Le Président de la FNJE - Laghouat est partie prenante, il dispose d’un local et d’une personne qui pourrait se mobiliser pour gérer un C.R (après une formation spécifique).

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CAW

CAM

CCI

APC-DAIRA FNJE - Investisseur 1 180 Membres – Directions Laghouat - Investisseur 2 -CF

…………….. NATIONALE - -Environnement WILAYALE -

-Investisseur N COMMUNALE -DHW- ANRH

-Commerce

ANSEJ - Industrie -Mines

Figure 21. Cartographie des flux – FNJE

A Laghouat, la FNJE compte 180 membres (un réseau d’investisseurs) doté d’une autonomie financière (cotisation des membres) avec une diversité des adhérents (artisan, apiculteur, transporteur…)

A l'issue des travaux des premières assises nationales sur les micro-entreprises, la FNJE a mis l'accent dans ses recommandation sur l'importance d'activer les mesures portant consécration d'un taux de 20 % des transactions publiques au profit des micro-entreprises, de définir les modalités de leur application et de consacrer un modèle du cahier de charges propre aux micro-entreprises adapté à ses capacités afin qu'elles puissent bénéficier des projets.

Les participants ont plaidé pour la création d'une banque de données des différents projets relatifs à ses entreprises en fixant le taux de bénéfice des matières premières dans certains secteurs au profit des micro-entreprises outre l'octroi de facilités aux jeunes entrepreneurs pour l'importation des matières premières et l'exportation de leurs produits.

Il s'agit également d'encourager la formation spécialisée adaptée à la modernisation en faveur de cette catégorie et à trouver les mécanismes pour commercialiser les produits locaux des micro-entreprises en octroyant aux jeunes entrepreneurs l'opportunité de bénéficier de locaux pour réduire les frais de location et de consacrer le foncier agricole à la création de villages agricoles propres aux micro-entreprises activant dans ce domaine.

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1.4.2 Association apicole « Fihi chifaa linass » L’association récemment créée (septembre 2017) dans le cadre du Programme PAP ENPARD, dans la commune de Bennacer Benchohra a pour Principale activité la « Promotion et le développement de l’élevage apicole ». L’association a émis à la Direction de la formation professionnelle de Laghouat le 31/01/2018, une proposition d’ouverture d’une spécialité « Elevage apicole » avec copie adressée au Directeur des services agricoles, à Monsieur le conservateur des forêts et à Monsieur le Wali. Ils proposent à la Direction de la formation professionnelle d’assurer la partie pratique. Ils ont également fait une offre d’aide à la formation au profit des détenus « à l’entreprise environnement ouvert de Laghouat ». Ils souhaitent que la filière apicole soit représentée au niveau du conseil inter-professionnel des filières comme dans les autres wilayates du pays.

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Tableau 15. Rencontre avec l’association apicole « Fihi chifaa linass »

ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et (Par rapport à la mise en place partager) Bénéfices) du Centre de Ressources) (Savoir Faire à ++ : Bonne ; + : Moyenne ; transmettre) - : Faible

Apiculteur depuis 15 Formateur de jeunes Pas accès au -Accès à l’information ans apiculteurs foncier relative aux formations Association Expérience réussie Location auprès (techniques réussies dans ++ des agriculteurs les wilayas du nord du apicole pays) -Information relative aux « Fihi chifaa expositions linass » -Information relative aux réseaux existants

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SANS CR

BLIDA

CONSTANTINE SETIF WILAYA DSA

Association PAP ENPARD

CF « Fih Chifaa Linass » Apiculture

Figure 22. Cartographie des flux – « Fihi chifaa linass » (Sans CR)

AVEC CR ASSOCIATION 1

Association ASSOCIATION 4 ASSOCIATION 2

« Fih Chifaa Linass »

Apiculture

ASSOCIATION 3

Figure 23. Cartographie des flux – « Fihi chifaa linass » (Avec CR)

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Disposant d’un réseau au nord du pays (Blida, Constantine et Sétif), l’association nouvellement créée envisage à travers un CR de structurer d’autres apiculteurs de la Wilaya de Laghouat en Associations. Le CR offrirait la possibilité de former un réseau d’apiculteurs (sur la base du listing fourni) et découvrir d’autres associations (agricoles et/ou environnementales) dans la thématique des plantes mellifères et PAM.

1.4.3 Association de préservation des anciennes variétés locales Nouvellement créée en Janvier 2018, l’association compte 162 membres (150 hommes et 12 femmes). Son Président est pépiniériste, maître tailleur et éleveur. L’association se fixe comme principal objectif de récupérer les variétés locales (70%) en 3 ans (en cours). « De préserver les variétés anciennes adaptées aux conditions agro-climatiques de la wilaya de Laghouat » et d’assurer des formations en taille, greffage au niveau de l’exploitation de Hamda (Laghouat). L’arboriculture est la culture la plus connue dans l’exploitation plus précisément la culture du pêcher. L’association vise la production locale (production des propres boutures – Pépinière). Pour l’arboriculture : * Parcelle 1 : pêcher 1 hectare * Parcelle 2 : cognassier 1 hectare * Parcelle 3 : grenadier 1 hectare * Parcelle 4 : abricotier 1 hectare * Parcelle 5 : olivier 1 hectare L’association se fixe comme objectif qu’une « exploitation agricole », arrive sur le moyen terme à produire de la qualité (valorisation des anciennes variétés plus adaptées) et garantir des revenus justes et viables aux producteurs. Il est fait référence que sur les 35 000 ha destinés à la mise en valeur, seulement 5 000 ha (soit 14%) sont exploités. Un CR devrait être un moyen d’aide pour faciliter la mise à valeur. Pour ce faire, les mises en valeur doivent être faites de manière rationnelle et réfléchie intégrant les savoirs locaux avec le partage des connaissances et la diffusion des toutes les innovations qui fonctionnent. Aussi, la recherche doit se rendre plus utile en rendant accessibles les connaissances existantes et les mettre au service de tous les acteurs locaux ; L’association œuvre à étudier avec attention, localement et même globalement les transformations à l’œuvre et proposer des solutions en concertation avec les acteurs locaux ; Enfin, les instituts techniques agricoles et de formation doivent aujourd’hui, adapter leur métier et servir un développement agricole et une agriculture - écologique compatible avec les contraintes naturelles.

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Tableau 16. Rencontre avec l’association de préservation des anciennes variétés locales

ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et (Par rapport à la mise en place partager) Bénéfices) du Centre de Ressources) (Savoir Faire à ++ : Bonne ; + : Moyenne ; transmettre) - : Faible

Association de Expérience du président Maîtrise de la taille Difficulté dans la -Accessibilité de préservation des (1ère Asso élevage Pépiniériste et formateur récupération l’information pour avicole au niveau d’anciennes l’ensemble des ++ anciennes variétés national en 1989) variétés, de agriculteurs locales multiplier et de Arboriculteur depuis valoriser - Offres de formation de 1996 l’association ( Différentes taille, Greffage..) ; -Faciliter l’orientation pour le choix d’investissement ;

-CR = Une Base de sur les spécificités de la région.

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DSA

CF Investisseurs agricoles Association de CRMA préservation des Eleveurs bovins

Union de anciennes variétés Aviculteurs coopératives locales

BOUMERDES

UNIVERSITE INSTITUT HYDRAULIQUE PROXIMITE 10 Km

Figure 24. Cartographie des flux – Association de préservation des anciennes variétés locales

L’association entretient de fortes relations avec l’université qui la sollicite pour assure des formations dans l’exploitation (Sorties Travaux pratiques : 30/40 Etudiants) (Figure 25).

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Figure 25. Zone agricole & Exploitation agricole de Hamda

1.4.4 Association d’élevage Bovin Laitier Créée en 2016, l’association compte 36 adhérents. Sa principale réalisation est la convention avec la laiterie « Soummam » pour l’écoulement du lait cru (Figure 26). L’association se fixe comme objectifs : le développement de la filière lait et la création d’une mini-laiterie. Ses besoins en appui concernent des formations adaptées pour l’insémination artificielle et la fabrication de fromage artisanal.

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Tableau 17. Rencontre avec l’association d’élevage Bovin laitier

ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et (Par rapport à la mise en place partager) Bénéfices) du Centre de Ressources) (Savoir Faire à ++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : transmettre) Faible

Association Eleveur depuis 1985 Solidarité Faible technicité Accéder à l’information ++ d’élevage Bovin 36 Membres en général et aux nouvelles techniques de Laitier de la traite en particulier Wilaya de S’informer sur les Laghouat éleveurs dans des wilayas comme Sétif

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MADR

DSA

CAW

Associations Elevage Bovin

SOUMMAM

Figure 26. Cartographie des flux – Association d’élevage Bovin laitier

1.4.5 Coopérative agricole multiservice – Elevage ovin L’élevage constitue la première source de revenus du secteur agricole au niveau de la wilaya de Laghouat. Il s’agit d’une activité millénaire, autour de laquelle toute une organisation économique et sociale s’est mise en place.

Le cheptel (ovin notamment) constitue une richesse économique sans équivoque, avec près de deux millions de têtes d'ovins (deuxième effectif national), plus de 240 000 de têtes de caprins, plus de 21 000 de têtes de bovins, près de 4 500 de têtes d’équins et environ 3 000 têtes de camelins, et témoigne de la vocation pastorale de la wilaya.

Autour de l’élevage, une diversité de sous-produits importants pour l’alimentation humaine et l’artisanat : viande, lait, beurre, laine, poil et peaux.

A Hassi Dalaa, la coopérative agricole multiservice est en activité depuis 2010. La coopérative compte 553 adhérents et dispose d’un hangars (2400 m2). La coopérative est autonome financière.

Les besoins exprimés concernent les études sur l’amélioration de la race ovine (cœur cible de la coopérative à la base) ; Etude pour concilier élevage traditionnel (sauvegarder le savoir-faire des éleveurs et les nouvelles techniques) ; Etude sur la valorisation de la laine (perte estimée à 90%) et Etude sur la culture hydroponique.

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Tableau 18. Rencontre avec la coopérative agricole multiservice –Elevage ovin

ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en partager) place du Centre de (Savoir Faire à Ressources) transmettre) ++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

Coopérative Zone d’élevage avec Sur les 1080 éleveurs Besoin en Etudes sur -Représentativité : bonne agricole 123 000 d’ovins (recensés) (553 adhérents) l’amélioration de la connaissance des éleveurs et 1080 éleveurs Hangars 2400 m2 race ovine (cœur cible (Même « Arch ») ++ multiservice Coopérative de service Autonomie financière de notre coopérative à -Pour une réflexion commune depuis 2010 Bilan positif la base) pour une plate-forme (BD) Association Station « Mazout » de la Chiffre d’affaire Besoin en étude pour pour échanger sur les besoins commune conséquent concilier élevage de la localité autour de 03 (En cours) Distribution « Orge » traditionnel centres physiquement : Hassi Dalaa (sauvegarder le savoir- - Centre d’orientation faire des éleveurs et les (intégrant des Vétérinaires) nouvelles techniques) - Centre d’études –intégrant des éleveurs connaisseurs Besoin d’une étude sur pour capitaliser et la valorisation de la transmettre – laine (perte estimée à intergénérationnel) 90%) - Centre d’accompagnement pour l’éleveur Besoin en étude sur la - Centre qui favorise l’échange culture hydroponique avec autres wilayas Oran/Sétif (Sétif étant wilaya pilote du Programme) et Relizane (Centre de tissage - coopération Algérie-Turquie)

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1.4.6 Union Nationale des Femmes Algériennes (UNFA) - Section Tadjrouna

L’UNFA (section locale) dans la commune de Tadjrouna, créée en 2005 compte 60 femmes adhérentes. Elle se fixe comme objectifs : - L’intégration de la femme dans la vie économique et sociale ; - Le développement d’activités génératrices de revenus.

Ses activités concernent l’organisation de formations au profit de femmes et jeunes filles ; Des campagnes de sensibilisation et l’organisation d’expositions de la production féminine.

Elle participe aux expositions locales (08 Mars),expositions des artisans (18-19 Novembre) et Fêtes nationales. Les difficultés rencontrées exprimées sont le coût élevé de la location (local)et l’absence de subvention. En cours de structuration pour la création d’une association (04-05 membres). Le constat fait et justifiant la structuration est la difficulté pour l’intégration de la femme avec l’absence de centre de formation au niveau du village de Lalmaya commune de Tadjerouna. L’unique partenaire identifé est la Chambre de l’artisanat et des Métiers (CAM). L’objectif fixé par l’association est la valorisation du travail de la femme pour le développement de l’artisanat local traditionnel et la préservation des savoirs faire ancestraux.

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Tableau 19. Rencontre avec l’UNFA - Section Tadjrouna

ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en partager) place du Centre de (Savoir Faire à Ressources) transmettre) ++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

-Identifier les sponsors Formatrice en couture Manque en matière (financement), les fournisseurs UNFA /Artisane traditionnelle et moderne Savoir- faire ancestral première - Les événementiels au niveau modéliste Non disponible national pour l’exposition ++ Savoir-faire artisanal localement -Partager mon expérience avec Association « tissage, tapisserie : entourage immédiat différents modèles » -Présenter les offres de promotion de la formation spécialisées femme rurale « Couture traditionnelle : « Kheimat Alf Crochet» ; Décoration « Céramique ; coffres » non Sanaa – Tente de dispensée par les Centres de 1000 métiers » formation professionnels. Reconnaissance de la (En cours) « Qualité artistique »

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1.4.7 Association « Karcifa » Créée en 2016, elle compte 45 adhérents. Les principales réalisations de l’association sont la création d’un musée au niveau du siège de l’association, l’accueil de plusieurs groupes d’étudiants en archéologie, de visiteurs nationaux et étrangers et l’organisation de randonnées touristiques pédestres. Les besoins exprimés par l’association concernent : - Les techniques de promotion du tourisme local ; - La formation de « guides touristiques » ; - La formation pour l’élaboration d’un guide des sites touristiques de la région en plusieurs langues et publicité pour les produits du terroir ; - L’organisation d’un circuit pédestre ; - Une formation aux procédures de demande de subventions. L’association envisage de développer le tourisme local.

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Tableau 20. Rencontre avec l’association « Karcifa » - Tourisme (Taouiala)

ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en partager) place du Centre de (Savoir Faire à Ressources) transmettre) ++ : Bonne ; + : Moyenne ; - : Faible

Association Elaboration d’un guide 15 membres Pas de structure Visibilité (nous faire connaître) touristique (Gravure passionnés et motivés d’hébergement et identifiant d’autres ++ Tourisme rupestre, Cascade..) associations activant dans le « KARSIFA » Accueil de groupes de Manque en formation tourisme dans d’autres touristes étrangers spécialisée dans le communes et autres wilayas. (Journée sans tourisme hébergement)

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2. ANALYSE DU CADRE REGLEMENTAIRE Parallèlement au travail de terrain : rencontres et entretiens (cf. Annexe 3) avec les différents acteurs, une partie du travail de recherche documentaire est consacrée à la recherche des principaux textes de références. • Pour le secteur de l’agriculture, la loi de référence est la loi n°08-16 du 03 Août 2008 portant orientation agricole (JO N°46) .

Au sens de la loi n°08-16 portant orientation agricole : « sont de nature agricole, toutes les activités correspondant à la maitrise et à l’exploitation d’un cycle biologique de caractère végétal ou animal et constituant une ou plusieurs étapes nécessaires au déroulement de ce cycle ainsi que les activités qui se déroulent dans le prolongement de l’acte de production et, notamment le stockage, le conditionnement, la transformation et la commercialisation des produits végétaux ou animaux lorsque ces produits sont issus de l’exploitation».

L’article 32 (Chapitre I relatif à la valorisation des productions agricole) ; L’article 48 relatif à l’organisation professionnelle agricole.

Loi d’orientation agricole (Loi n°08-16 du 10 Août 2008)

Loi n°08-16 du 03 Août 2008 potant orientation agicole (JO N°46)

CHAPITRE I : DE LA VALORISATION DES PRODUCTIONS AGRICOLES

Art. 32. Pour la valorisation et la promotion des produits agricoles et des produits d'origine agricole, il est institué un système de qualité qui permet : ✓ de les distinguer par leur qualité ; ✓ d’attester des conditions particulières de leur production et/ou de leur fabrication et ce, notamment en matière d'agriculture biologique ✓ de définir des mécanismes de traçabilité prouvant et garantissant leur origine ou terroir ; ✓ d’attester que leur production et/ou leur fabrication a été opérée selon les savoir-faire et les modes de production qui leur sont associés.

CHAPITRE II : DE L’ORGANISATION PROFESSIONNELLE AGRICOLE

Art. 48. Les organisations professionnelles agricoles (OPA) peuvent revêtir la forme :

✓ d’associations professionnelles d’agriculteurs ; ✓ de coopératives agricoles ; ✓ de chambres d’agriculture ; ✓ de groupements d’intérêts communs ; ✓ d’établissements et organismes interprofessionnels ; ✓ de mutualité agricole.

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• Pour les associations, se référer au décret n° 12-06 du 12/01/2012 relative aux associations. Art 2. L’association est le regroupement de personnes et/ou de personne morales sur une base contractuelle à durée déterminer ou à durée indéterminé. Ces personnes mettent en commun, bénévolement et dans un but non lucratif, leurs connaissances et leurs moyens pour promouvoir et encourager les activités dans les domaines, notamment, professionnels, sociaux, scientifiques, religieux, éducatifs, culturels, sportifs, environnementaux, caritatifs, et humanitaires.

• Pour le secteur des forêts, la loi de référence est la loi n° 84-12 du 23 Juin 1984 portant régime général des forêts (JO N° 26).

Cette loi porte régime général des forêts. Elle est formée par 94 articles répartis en 7 titres, à savoir: Dispositions générales (I); Protection du patrimoine forestier (II); Aménagement, classification, gestion et exploitation des forêts (III); Développement des terres à vocation forestière et lutte contre l'érosion (IV); Police forestière (V); Dispositions pénales (VI); Dispositions particulières (VII). La loi n°84-12 du 23 juin 1984 portant régime général des forêts recommande en son article 40, l’établissement du cadastre forestier avec pour finalité, la reconnaissance et la délimitation du Domaine Forestier National (DFN). Cette loi est modifiée et complétée par le décret n°2000-15 du 24 mai 2000 fixant les règles d’établissement du cadastre forestier national. Cette loi a, en outre, fixé un ensemble de règles tendant à assurer la préservation des forêts, leur développement, leur extension et leur gestion matérielle. C’est ainsi que fut mis en place un régime forestier national. L’établissement du cadastre forestier permet la conservation de l’intégrité du DFN, la sauvegarde de la lisière du milieu forestier, de cerner les délits et le renforcement et l’application de la réglementation concernant la protection des forêts.

• Pour le secteur du Tourisme, une (01) loi et un (01) arrêté interministériel concernent le développement durable du Tourisme et le Schéma Directeur d’Aménagement Touristique (SDAT).

- Loi n°03-01 du 17 février 2003 relative au développement durable du tourisme (JO n°11-2003). - Arrêté interministériel du 09 juillet 2006 fixant la composition et les modalités de fonctionnement de la commission centrale d’élaboration du projet de schéma directeur d’aménagement touristique (JO n°65 – 2006). Concernant les activités liées au Tourisme, un (01) décret et un (01) arrêté interministériel fixent les activités de « Guide de Tourisme ». - Décret exécutif n°06-224 du 21 juin 2006 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de guide de tourisme (JO n°42 - 2006).

- Arrêté interministériel du 18 mars 2008 fixant définissant les modèles-types de l’agrément de guide de tourisme ainsi que de la carte de guide de tourisme (JO n°27 - 2008). Pour les Zones d’Expansion et Sites Touristiques, la loi de référence est la Loi n°03-03 du 17 février 2003 relative aux zones d’expansion et sites touristiques (JO n°11 -2003) (Encadré 6).

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Pour la mise en place de la banque de données du tourisme et de fonds de promotion touristique, deux (02) décret fixent les modalités de mise en place et de fonctionnement (JO n°15-2004 & JO n°16-1990). • Pour l’artisanat, une (01) ordonnance fixe les règles régissant l’artisanat et les métiers. - Ordonnance n°96-01 du 10 janvier 1996 fixant les règles régissant l’artisanat et les métiers (JO n°3-1996). Concernant les établissements sous Tutelle, un (01) décret fixe l’organisation et le fonctionnement des Chambres de l’artisanat et des métiers. - Décret exécutif n° 97-100 du 29 mars 1997 fixant l’organisation et le fonctionnement des Chambres de l’artisanat et des métiers (JO n° 18 novembre 1997) modifié et complété par le Décret exécutif n°09-323 du 11 octobre 2009 modifiant et complétant le décret exécutif n°97-100 29 mars 1997 fixant l’organisation et le fonctionnement des Chambres de l’artisanat et des métiers(JO n°59 - 2009). Concernant l’exercice des d’artisanat et d’artisanat à domicile, un (01) décret fixe les conditions d’exercices. - Décret exécutif n°97-274 du 21 juillet 1997 fixant les conditions d’exercice des activités d’artisanat et d’artisanat d’art à domicile (JO n°48 - 1997).

En tenant compte de la synthèse faite sur la base de la recherche des textes de références (Principaux textes) pour les secteurs : agricole, touristique et artisanal, il y a lieu, pour l’ensemble des acteurs impliqué dans le développement de leur territoire (localités), en plus d’en prendre connaissance (pour veiller par la suite à l’utilisation et à l’application effective des articles) de promouvoir un artisanat et un tourisme adapté aux potentialités des localités préalablement identifiés.

Concernant l’aspect juridique lors de la mise en place des centres de ressources. Il est important de rappelé qu’il ne s’agit en aucun cas de créer une structure supplémentaire qui viendrait se juxtaposer ou se surajouter a celle déjà en place car les centres de ressources doivent en priorité s’appuyer sur les structures déjà existantes.

En abordant cet aspect « juridique » avec les différents acteurs, il apparaît qu’un espace (sous forme de plateforme commune à l’ensemble des acteurs) est la solution la plus appropriée pour capitaliser la masse importante de données et d’informations relative à chaque secteur d’activité :

-Pour les associations, (CR informatif-documentaire et formatif sur exploitation par exemple) cela ne semble pas posé de problème pour eux dans la mesure où cela constituerait une activité mais à définir et à préciser (tâches, fonctionnement, services proposés, système d’évaluation), un aspect à aborder au moment de l’atelier de réflexion dans une seconde phase.

- Pour les structures formatives « principalement », informatives, documentaire (CFPA,), Maison de l’entreprenariat et les directions (CF, DSA, DTA) ils sont en réflexion pour proposer au moment de l’atelier de réflexion, le statut le plus adapté pour être reconnu comme Centre de Ressources après consultation des tutelles respectives et examen des

80 articles (JO respectifs), même si pour certains (Cas de la DTA qui prévoit de porter un projet « Centre de Ressources »).

Les modalités de mise en place et de fonctionnement de centres de ressources, sa configuration en terme de structure, les servies proposés, ses modalités d’évaluation, devront être défini consensuelle ment, sur la base du cadre règlementaire et des appuis légaux identifiés selon les structures choisies et discutés au moment de l’atelier de réflexion dans une phase ultérieure en s’appuyant sur un Système de capitalisation et d’information.

3. ANALYSE DE L’IMPLANTATION & CARTOGRAPHIE DES CENTRES DE RESSOURCES (CR) L’analyse du tableau consolidé des potentialités et réceptivité des 15 acteurs rencontrés pour la mise en place d’un CR révèle que : - Quatre (04) ont une vocation de formation exclusivement (CFPA, Maison de l’entreprenariat, Association « Fihi Chifa Linass » - Apiculture, Association femme rurale (en cours) soit 26 % du total des acteurs rencontrés. - Deux (02) ont un rôle d’information exclusivement (CAW, CRSTRA) soit 14 %. -Trois (03) peuvent avoir un rôle en matière d’information et orientation (DSA, CF, DTA) soit 20 %. -Deux (02) ont un rôle d’information et de formation (CAM, Asso préservation) soit 13%. Seule une (01) peut avoir un rôle d’information et d’orientation et de formation (FNJE) soit 7 %. -Trois (03) n’ont pas pu se positionner avec précision même s’ils ont évoqué ce besoin fort de mise en place de CR coordonnées (Associations élevage bovin et ovin et Tourisme) soit 20 %. (Tableau 21).

81

ACTEURS INTERET DU C.R RECEPTIVITE INFORMATIF : INFO ++ : Bonne ; FORMATIF : FORM + : Moyenne ; INFO-ORIEN-FORM - : Faible INFO-FORM INFO-ORIEN

Faciliter l’accès à l’information relatif au domaine forestier CF Inter connectivité entre les directions ++ INFO-ORIEN

DSA Améliore l’organisation de la

manière de vulgariser et des vulgarisations plus adaptés aux

localités (communes) en tenant

compte du facteur temps et INFO-ORIEN espace (temps : plus fréquent (intensifier la vulgarisation (pas uniquement 2 fois par an par ++ exemple) espace : autres

communes).

Tenir compte des avis des besoins locaux (permettant une démarche ascendante). CR coordonnées avec les autres wilayas pilotes (information sur JE, Salons, Evénementiels).

Faire connaître le potentiel

touristique de la wilaya

Avoir la vision des autres secteurs ++ DTA sur le tourisme INFO-ORIEN

(Partager les avis et perceptions)

Rencontrer les autres secteurs : Forêts et artisanat et élaborer un circuit touristique

Diffusion : Faire connaitre les lois, décrets. Disposer d’un répertoire consolidé INFO CAW de la ressource humaine (Fichier de maîtres tailleurs, vétérinaires). ++

Facilite la tâche pour une intervention rapide (Ex. Complication mise bas vache laitière à Sebgag).

Traitement plus rapide des problèmes immédiat (éleveurs, apiculteurs…).

82

Partager l’information et la

documentation et recenser et

pouvoir actualiser toutes les

données relatives aux artisans et CAM associations sur l’ensemble de la

wilaya INFO-FORM

Réanimer le secteur et changer la vision. D’une vision d’un secteur culturel vers un secteur économique rentable

Informer sur les problématiques locales liées à l’artisanat et aux métiers Sensibiliser Cibler davantage de ruraux (intérêt de valoriser le patrimoine en milieu rural)

Aide à la structuration des artisan.es Informer sur l’intérêt d’une coopérative

Orientation adaptée au profil ++ CFPA Banque de données FORM exploitable pour les financeurs

de projets

Partage d’expérience

Maison Base de données pour le suivi FORM Entreprenariat des projets réussis issus de ++ l’encadrement et formations

dispensées

Diffusion des études,

investigations, diagnostics auprès de l’ensemble des acteurs

INFO CRSTRA Disposer d’une base de données ++ Station de Taouiala enrichie sur les projets et les résultats de projets qui permet de : -Minimiser les coûts d’accès à l’information en évitant les déplacements pour rechercher de l’information dans la wilaya. -Faire connaître aux différents acteurs les projets réalisés éviterait la redondance des projets (Evitant perte de temps et de moyens)

Consolider avec davantage de

83

FNJE partenaires

Meilleure visibilité ++ INFO-ORIEN-FORM Echange d’expériences

Orienter pour améliorer les activités dans les différents domaines et en fonction des besoins

Association Accès à l’information relative aux

formations (techniques réussies « Fih Chifaa dans les wilayas du nord du pays) Linass » Information relative aux ++ expositions FORM Apiculture Information relative aux réseaux existants

Association de Accessibilité de l’information pour préservation des l’ensemble des agriculteurs anciennes variétés ++ locales Faciliter l’orientation pour le choix d’investissement et sur la base INFO-FORM des données (SIG) spécificités de la région

-Identifier les sponsors

(financement), les fournisseurs Artisane modéliste - Les événementiels au niveau

Association national pour l’exposition ++ -Partager mon expérience avec FORM promotion de la entourage immédiat femme rurale -Présenter les offres de formation « Kheimat Alf spécialisées « Couture Sanaa – Tente de traditionnelle : Crochet» ; 1000 métiers » Décoration « Céramique » « coffres » non dispensée par les (En cours) Centres de formation professionnels.

Reconnaissance de la « Qualité artistique »

Association Visibilité (nous faire connaître) et ++ Tourisme identifiant d’autres associations NE SE POSITIONNE PAS « KARCIFA » activant dans le tourisme dans AVEC PRECISION d’autres communes et autres wilayas.

Association Accéder à l’information en général d’élevage Bovin et aux nouvelles techniques de ++ NE SE POSITIONNE PAS Laitier de la Wilaya traite en particulier de Laghouat AVEC PRECISION S’informer sur les éleveurs dans des wilayas comme Sétif

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Coopérative Représentativité : bonne agricole connaissance des éleveurs (Même INFO multiservice « Arch ») ++ Pour une réflexion commune pour Echange fructueux une plateforme (BD) pour échanger sur les besoins de la Bonne réflexion sur

localité 03 centres physiquement : l’élevage, la laine et -Centre d’orientation (intégrant l’artisanat des Vétérinaires) Association -Centre d’études intégrant des (En cours) éleveurs connaisseurs pour capitaliser et transmettre – Hassi Dalaa intergénérationnel) -Centre d’accompagnement pour l’éleveur

-Centre qui favorise l’échange avec autres wilayas Oran/Sétif (Sétif étant wilaya pilote du Programme) et Relizane (Centre de tissage – coopération Algérie- Turquie) Tableau 20. Typologie des offres d’un CR de l’ensemble des acteurs rencontrés

A Laghouat, Les CR sont perçus comme des cadres de concertation et de facilitation entre les acteurs impliqués dans le secteur agricole, artisanal, touristique et du développement rural en général avec une diversité d’offre (information et/ou orientation et/ou orientation).

Sur la base des rencontres réalisés dans les différentes localités de la wilaya de Laghouat avec l’appui du Chef d’antenne et des points focaux (DSA, CF, DTA), une réflexion est faite sur l’implantation et la cartographie des centres de ressources (Figure 27).

85

Figure 27. Cartographie des Centres de Ressources Coordonnés – Wilaya de Laghouat

Pour l’implantation des CR, il nous a paru judicieux de considérer des critères identifiées et validées par les acteurs à savoir : • Les potentialités du territoire autour de ressources (produits créateur de revenu) ; • La capacité de groupement associatif autour du produit (engagement, compétences, expériences, transfert de savoir-faire) ; • L’intérêt commun de la mise en place de Centre Ressource coordonné et rôle respectif (information et/ou orientation et/ou orientation).

A partir des résultats des entretiens réalisés avec l’ensemble des acteurs (fort degré de réceptivité (qualifiée de bonne (++), l’analyse du tableau consolidé (Typologie des offres exprimés « information et/ou orientation et/ou orientation »), nous avons émis l’hypothèse que Les « CR » sont « efficaces » dans l’augmentation des flux d’informations. Cependant, pour approfondir cet aspect, on se doit d’avoir des réponses à un ensemble de questions, à savoir : ➢ Quelles sont les principales activités développées par les CR ? ➢ Quels sont les organismes qui appuient les CRR et pour quels types d’appui ? Et surtout quels sont les éléments constitutifs des flux d’informations dans les CR ? Et quel est la contribution des CR dans l’accompagnement des organisations de producteurs ?

86

Pour la mise en place d’un CR à Laghouat et qui répond aux besoins des acteurs engagés et impliqués dans le développement rural et qui tient compte du Programme depuis le démarrage, il convient de considérer deux (02) Forces identifiés : 1/. Il existe points focaux qui maitrisent les objectifs du programme, qui sont intersectoriels (représentent chaque secteur) avec des relations étroites puisqu’ils ont travaillé ensemble dans le cadre du Programme depuis le démarrage (Figure 28). 2/. La population locale : reconnait et connait le programme par le biais des points focaux. Ils sont engagé à continuer à se concerter pour élaborer le contenu (informations et données), les outils appropriés de gestion des données et de mener une réflexion commune pour alimenter le CR. Il y a aussi des acteurs identifiés (à la fois passionnés, compétents et jeunes (récemment structurés en association, fédération - Wilaya) L’association de préservation des anciennes variétés locales (2018) et la FNJE (2017) ; Ainsi que les Structures de formation (Les CFPA implantés sur le territoire de manière dense et la chambre d’artisanat (la maison et le centre d’Aflou), Et enfin, arriver à un niveau Wilaya pour être force de proposition en s’appuyant sur des personnes ressources qui partagent avec vous les avancées scientifiques et bénéficier des appuis indispensables pour mener la politique rurale et créer une dynamique locale.

FORET

ARTISANAT CR TOURISME

AGRI

Figure 28. Stratégie de Mise en place de « CR »

87

La stratégie est validée par consensus le 27 Mars 2018 avec les points focaux et le Chef d’antenne. Les CR doivent jouer un rôle de facilitation pour l’ensemble des acteurs, les groupements en particulier. En plus d’être un Système d’appui-conseil sur la valorisation des ressources et produits du terroir, un Système de communication permettant l’information et la diffusion des initiatives visant à la valorisation territoriale rurale et un Système de suivi des Initiatives Entrepreneuriales, les points focaux ont complété la fonction du CR par « La vulgarisation » définie par eux comme une information pratique (Exp. Différentes techniques existantes à transmettre et à partager). Sur les 48 groupements identifiés à laghouat, 31 sont actifs et 19 demandes d’appui sont formulées. Tous ont formulé des besoins en formations (19 formations techniques et transversales), 04 études et 07 coaching (Tableau 21).

Artisanat Agriculture Elevage Apiculture Tourisme Total Femme rurale Groupements 22 +2 15 02 02 05 48 existants Groupements actifs 17 05 06 01 02 31 Demandes d’appui 11+2 1 3 0 2 19 Etudes 0 1 1 1 1 04 Formations 11+2 1 3 0 2 19 Coaching 1 2 0 4 0 07 Produits porteurs 3 2 2 1 1 09 Tableau 21. Groupements et demandes d’appui – Wilaya de Laghouat

Dans la wilaya, plusieurs produits porteurs à valoriser ont été identifié : la laine d’ovins, le miel (jujubier, Euphorbe), les pruneaux séchés, la tapisserie « Tapis traditionnels » et le tissage( tente « Kheymaf » ; Burnous - Kachabia»), Plantes Aromatiques et Médicinales, Safran – Dattes ; Huile d’olive ; Lait de chamelle ; Eco-tourisme (cf. Annexe 4) (Touati S.2017). Dans le cadre de l’investissement dans le secteur forestier prévu par la DGF et suivant une nouvelle méthode basée à la fois sur l'exploitation efficace des ressources forestières et leur préservation, la conservation des forêts pourrait tirer profit du CR afin d’informer sur les potentialités du secteur et les opportunités d’investissement (Modalités d’accès à l’investissement : Quelles activités ? Et pour combien de temps ? Pour qui ? quelles conditions d’éligibilité?.

L’ensemble des acteurs proposent un centre de ressources informatif principalement avec support

documentaire numérique et orientation formatif (sur exploitation et centres spécialisés).

Le CR devrait faciliter :

• les contacts entre les groupements de producteurs, les associations, les jeunes porteurs de projets, les investisseurs et le monde extérieur ; • les échanges d’informations ; • la diffusion des innovations. 88

4. ANALYSE SWOT – CENTRES DE RESSOURCES (CR)

La SWOT réalisée met en évidence les principales forces et faiblesse de la mise en place de CR. Nous constatons plus de forces quatre (04) et d’opportunités six (06) exprimés contre deux (02) faiblesses et quatre (04) menaces. Pour une grande partie de nos interlocuteurs, il y a un début de réceptivité avec même une vision inversée (c'est-à-dire adapter le conseil, la formation et la recherche à leurs besoins) : « Bottom- up » pour les groupements demandeur et la présence de cadres engagés pour appuyer les groupements. Il y a en contrepartie un cloisonnement entre les groupements, le secteur privé, les instituts de formation, les chambres consulaires et Université. Il y a une prise de conscience de la nécessité d’un développement au profit des territoires ruraux. La Mise en œuvre de politiques et de programmes participatif PAP ENPAD constitue une réelle opportunité pour l’ensemble des acteurs. L’aspect juridique (règlementation) pour la pérennité des CR (après programme), la faible adhésion « idéologique » pour certains groupements et la crainte d’attitude individualiste (Monopolisation et accaparation du CR par l’hébergeur) constituent les principales menaces exprimées (Figure 29).

L’analyse de l’implantation de Centres de Ressources (CR) a été précisée sous forme de SWOT. Une analyse en terme d’opportunités vs forces et de menaces vs faiblesses a permis d’identifier en concertation avec les parties prenantes lors de la mission (Phase 1) les points susceptibles d’assurer ou d’entraver le succès de la mise en place des CR.

Une bonne réceptivité pour la mise en place de centre de ressource (CR) a été exprimée par les différents acteurs ce qui se traduit par une prise de conscience de la nécessité d’un développement au profit du territoire rural. Les besoins en formation complémentaires identifiés dans le cadre de mise en place des CR montrent également l’intérêt porté au bon fonctionnement, suivi et pérennité du CR.

89

Forces Faiblesses • Début de réceptivité des acteurs • Manque/Déficit en matière d’inter- • Existence de structures institutionnelles sectorialité (coordination entre secteurs (Ex. subdivisions agri et districts forêts) à autour d’un projet fédérateur). travers le territoire de la wilaya • Cloisonnement entre les groupements, • Des groupements demandeurs pour une le secteur privé, les instituts de vision inversée (c'est-à-dire adapter le formation, les chambres consulaires et conseil, la formation et la recherche à Centre universiataire/Université. leurs besoins) : Bottom-up • Présence de cadres engagés pour appuyer les groupements

Opportunités Menaces • Mise en œuvre de politiques et de • Caractère juridique (règlementation) programmes participatif PAP ENPAD pour sa pérennité (après programme) • Changement de mode de consommation • Faible adhésion « idéologique » pour au niveau national et prise de conscience certains groupements et directions de l’intérêt de Produire de qualité et • Gestion (financière et administrative) et offrir des services : offrir des prestations actualisation de l’information au niveau de qualité, CR • Existence d’un décret relatif à la • Monopolisation et accaparation du CR certification, la labellisation (Indication par l’hébergeur géographique, Indicateur de qualité) de produits de terroirs potentiels • Disponibilités de ressources humaines qualifiées (formateurs (Session 1 : Mars 2018) et contenu des formations) • Adhésion au concept : Les associations sont adhérents à l’idée d’accéder à l’information fiable rapidement et ciblé et disponible. • Lancement des travaux de la caractérisation et ciblage des produits de qualité dans des différentes régions.

Figure 29. Analyse SWOT –CR

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IV. RECOMMANDATIONS

1. MISSIONS, STRATEGIE & FONCTIONNEMENT

Les centres de ressources coordonnés (CRAC) ont un objectif, qui est de permettre le transfert de connaissances et l’échange d’expériences au profit des groupements de producteurs, des associations dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat et du tourisme. Les centres de ressources peuvent avoir une ou plusieurs vocations : informative ou formative ou d’orientation ou plusieurs combinaisons comme l’a révélé l’analyse typologique réalisée à partir du tableau consolidé des potentialités et de réceptivité des directions, chambres consulaires, centres et groupements.

Les structures identifiées rencontrées lors de la mission, nous ont permis de confirmer la nécessite de s’appuyer sur les vocations spécifiques de ces structures et de créer des passerelles entre elles, afin de générer des synergies, d’accélérer l’échange d’expériences et de satisfaire les besoins exprimés par les différents groupements.

L’état des lieux nous a permis de constater que la définition, rôle et vocation des centres de ressources diffèrent d’un groupement à un autre. Il serait avantageux de développer, sur la base d’une approche participative et consensuelle, un « cahier de Charge ».

La mise en place de CR passerait par trois (03) étapes :

• Etape 1 : Mobilisation des acteurs suivant une démarche inclusive et participative ;

• Etape 2 : Définir ensemble la mise en place de CR

• Etape 3 : Mettre en place des Systèmes : d’appui conseil, d’orientation, de communication et de suivi des initiatives Entrepreneuriales mais aussi de vulgarisation.

Les ateliers de réflexion dans une seconde phase nous permettrons de consolider la mobilisation des acteurs autour du CRAC et de développer le cahier de charge. Pour cela, nous proposons l’utilisation de deux (02) outils qui permettraient de développer les critères indispensables à la mise en place :

✓ Le « Mapping » du CR ; ✓ L’Approche Consensuelle des Acteurs (ACA).

Le « Mapping » permettra d’obtenir une image claire de ce que doit être un CR. La méthode employée va nous aider à répondre aux questions sur le Pourquoi, le Quoi, le Qui, le Quand, le Où et le Comment pour mettre en place « un CR ». En faisant cela avec le groupe de personnes impliquées, nous pourrons rapidement démarrer et obtenir immédiatement une image et les capacités pour la mise en œuvre des centres de ressources.

Ensuite, l’Approche Consensuelle des Acteurs (ACA) permettra aux acteurs de faire le choix déductif du CR. Ce travail permettra à l’ensemble des acteurs de consolider le choix des structures identifiés sur une base objective (basée sur la faisabilité pour garantir ainsi la pérennité de la réflexion engagée).

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2. SYSTEME DE COORDINATION ENTRE LES CENTRES DE RESSOURCES (CR) La mise en place de réseaux de coordination entre acteurs et les différents centres de ressources identifiés permet de stimuler le partage d’information, de bonnes pratiques et d’expertise et d’expériences, d’évaluer conjointement les progrès, de définir ensemble des objectifs communs et de mener à bien les activités concertées.

Les centres de ressources ayant un double ancrage : (i) territorial et (ii) wilaya, il est évident que les centres de ressources doivent être connecté entre eux au niveau de la wilaya mais également connecter aux autres centres de ressources des wilayas pilotes en premier lieu. A long terme, il serait permis d’ambitionner le développement d’une « Toile » au niveau national.

Pour ce faire, il s’agira d’identifier « UN » système de structure d’accueil et de mettre en place dans cette structure :

• un Système d’appui-conseil sur la valorisation des ressources et produits du terroir ; • un Système de communication permettant l’information et la diffusion des initiatives visant à la valorisation territoriale rurale ; • Et un Système de suivi des Initiatives Entrepreneuriales.

Une réflexion sur la mise en place d’un mécanisme de coordination et Coopération des différents CR de la wilaya et inter-wilaya (4 wilaya pilotes).

Il serait judicieux de prévoir dans une seconde phase, différentes rencontres recommandées par les deux directions des forêts, des services agricoles et points focaux : -Cellule de Communication de la Wilaya de Laghouat (Identifiée par Points Focaux) -Université : Pr. Youssefi (PAM) (Identifié par le Conservateur des Forêts) -DHW - DSA - CF (Partenariat; Approche intégrée) -Rechercher 02/03 expériences réussies (agriculteurs à identifier) (DSA/CF).

Ces rencontres ont pour but de permettre une synergie voir une complémentarité. Ceci pourrait renforcer l’impact des actions communes à mener et partager les résultats.

CONCLUSION L’approche territoriale adoptée par le Programme répond à son objectif spécifique visant à redynamiser les territoires ruraux. Elle s’appuie en particulier sur le repérage des produits porteurs dans la wilaya, des projets générateurs de revenus portés par les groupements de producteurs, ainsi que des formations et expertises complémentaires identifiées. Un système de capitalisation et d’information dans la wilaya de Laghouat permettrait l’accès à l’information territoriale et contribuerait à améliorer l’utilisation, la valorisation et la diversification des ressources locales en facilitant ainsi l’émergence d’une nouvelle génération de projets innovants de développement rural. Aujourd’hui, l’information s’impose de plus en plus en tant qu’élément déterminant de toute action de développement et sa maîtrise et sa gestion constitue alors l’assurance de réussite de ce développement. La notion d’information dans un domaine tel que celui du développement rural est assez large, comprenant l’information documentaire, l’information statique, l’information économique et même législative.

92

De plus, les informations sont diverses et intéressent différentes catégories professionnelles : les cadres et ingénieurs sur le terrain, les décideurs institutionnels, les chercheurs universitaires, étudiants et évidemment les agriculteurs, les groupements de producteurs, les coopératives, les associations et réseaux d’associations. Un centre de ressources capitalisant « bonnes pratiques, expériences réussies » peut être le support de mécanismes qui permettent d’articuler et de faire connaître les besoins de manière ascendante, ainsi que les savoirs locaux. Autrement dit, c’est un moyen qui peut aider le maximum d’intervenants à participer dans les actions et les décisions en relation avec le développement rural. L’intérêt de la mise en place des centres de ressources coordonnés n’est plus a démontré, il est perçu et exprimé comme un centre physique qui peut être un centre d’information ou, de documentation et/ou bien virtuel qui peut prendre la forme d’une plateforme regroupant les différents acteurs. Il y a une prise de conscience de la part des personnes rencontrées (Directions, Groupements). Des CR qui utilisent un système de capitalisation et d’information. Les capitalisations du programme tel que les formations conçus et réalisés sur les territoires. L’approche territoriale préconise de considérer la commune comme entité de base intégrant des données/informations relatives à la dimension humaine avec une typologie des acteurs (cartographie des acteurs) et une dimension « Filière » avec cartographie des produits valorisables et zones d’activités. Bien évidemment, le Système d’information Géographique se révèle être un instrument incontournable pour l’aide à la prise de décision et l’évaluation des situations. Les résultats de la présente mission (Phase 1) a permis de fournir les éléments clés pour la mobilisation des acteurs nécessaire pour une seconde phase (Système de capitalisation et d’information).

La stratégie Pour la mise en place d’un CR à Laghouat et qui répond aux besoins des acteurs engagés et impliqués dans le développement rural serait basée sur trois phases les acquis du Programme depuis le démarrage (l’implication et l’engagement des points focaux) : Ce sont Deux Forces qui sont identifiés : 1/ Il existe points focaux qui maitrisent les objectifs du programme Ils sont intersectoriels (représentent chaque secteur) avec relations étroites puisqu’ils ont travaillé ensemble dans le cadre du Programme depuis le démarrage. 2/La population locale : reconnait et connait le programme par le biais des points focaux. Ensuite on a des acteurs identifiés : 1. Les acteurs identifiés (à la fois passionnés, compétents et jeunes (récemment structurés en association, fédération niveau wilaya) L’association de préservation des variétés et espèces locales 2018 et la FNJE 2017 ; Ainsi que les Structures de formation (Les CFPA implantés sur le territoire de manière dense et la chambre d’artisanat (la maison et le centre d’Aflou), 2. Et enfin, arriver à un niveau Wilaya pour être force de proposition en s’appuyant sur des personnes ressources qui partagent avec vous les avancées scientifiques et bénéficier des appuis indispensables pour mener la politique rurale et créer une dynamique locale. La stratégie est validée par consensus le 27 Mars 2018.

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Un des résultats fort de la présente mission est la réflexion commune faite avec le Chef d’Antenne et les points focaux qui a permis de faire émergé un produit de capitalisation (Ex. Revue sur le développement rural) qui impliquerait les acteurs identifiés parties prenantes du processus engagé dès le démarrage du Programme. Cependant, il est primordial de prévoir : • La construction effective de comité de concertation au niveau local (points focaux) et à moyen terme une concertation regroupant tous les acteurs autour du centre de ressources ; • Une formation du personnel qui aura la charge de la gestion du CR pour assurer sa durabilité/ pérennité.

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96

Annexe 1 Productions cartograohique

Figure a. Carte des zones agro-écologiques au niveau de la wilaya de Laghouat

Figure b. Carte bioclimatique de la wilaya de Laghouat

97

Figure c. Carte d’occupation du sol - Wilaya de Laghouat

Figure d. Carte d’implantation des zones d’activités et zones industrielles - Wilaya de Laghouat

98

Figure e. Carte des infrastructures forestières - Wilaya de Laghouat

Figure f. Carte de végétation du domaine forestier de la wilaya de Laghouat

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Figure g. Carte de l’occupation alfatière

Figure h. Carte touristique

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Figure i. Carte des structures de la formation professionnelle

101

Annexe 2 Données production agricole

Evolution de la production végétale :

Campagne Agricole Rend Campagne Agricole Superficie 2014/2015 Qx/ha 2015/2016 Rend %SAU Production Superficie Production Superficie Qx/ha

Céréales 438580 21430 20 232 088 10 000 28 % 25

Fourrages 749344 12062 62 825 065 12907 26 % 64 Cultures 1945000 9920 190 1 957 305 196 maraîchères plein 9 987 28 % champ

Dont pommes de 556863 1912 265 561 750 2 247 6 % 250 terre

Arboriculture 232 280 5 885 39 200 281 6 660 18 % 32 Dont agrumes 451 11 41 468 11 0.01% 43 Dont vigne de table 12 160 380 32 10 640 404 1 % 26

Evolution de la production animale :

Campagne Production 2014/2015 2015/2016

Viande Rouge (Qx) 201 588 271 272

Dont Ovin 177 195 229 842 Bovin 8 706 9 731

Caprin 15 687 31 700

Viande Blanche (Qx) 5 806 7679

Lait (litres) 7 002 900 64 133 000

Œufs (U) 20 232 000 38 260 000

Miel (Qx) 385 385

Laine (qx) 37 500 37 900

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Evolution de la production animale (Nombre de têtes) :

Race Campagne 2014/2015 Campagne 2015/2016 Bovins 21620 21 404 Ovins 2023720 1 982 159 Caprins 249010 244 751 Camelines 1957 2812 Poulet de ponte 98050 191 300 s Poulet de chair 336700 178 700s Lapins // // Ruches 4800 4800

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Annexe 3. Groupements ; Produits identifiés et besoins exprimés - Wilaya de Laghouat

1.Groupements structurés :

Nom du groupement Commune Activités Président N° tél Email Association Al Anamel Al Dahabya Laghouat - Tapis traditionnel Taaba Houria 07.79.68.48.99 Alanamel.aldahabya@gm - Couture ail.com - Broderie

Association El Assala wa Thourat Laghouat - Tapis Merah Hamida 06.97.15.90.85 - Cuir - Herbes naturelles

Association « Sir Ennadjah » Aflou - Promotion femme rurale Djebala Lynda 05.60.91.18.60

Association « Aïcha oum el mouaminine » Aflou - Tapis traditionnels Djebbar Kheira 05.60.99.00.71 - Alfa

Association « Echifaa » d’apiculture Aïn Madhi - Dévelop.de l’apiculture Boumedienne Saâd 06.62.12.91.54 - Production de reines 06.64.91.95.98

Association « Office local de tourisme » Tadjrouna - Ecotourisme Boumendil Toufik 06.65.12.65.99

Association « Bouchra ben kheimat Larbaâ » Laghouat - Tapis traditionnel Bahi Fatna 06.60.92.03.01 - Technique du « Flidj » tente - Fromage traditionnel Association « Karcifa » Taouiala - Ecotourisme Khelifa Mohamed 07.97.18.26.38

Association « Echifaa » d’apiculture Aïn Madhi - Dévelop.de l’apiculture Boumedienne Saâd 06.62.12.91.54 - Production de reines 06.64.91.95.98

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Association « Office local de tourisme » Tadjrouna - Ecotourisme Boumendil Toufik 06.65.12.65.99

Association « Bouchra ben kheimat Larbaâ » Laghouat - Tapis traditionnel Bahi Fatna 06.60.92.03.01 - Technique du « Flidj » tente - Fromage traditionnel Association « Karcifa » Taouiala - Ecotourisme Khelifa Mohamed 07.97.18.26.38

2.Les produits porteurs identifiés et groupements spécialisés dans ces produits

Produit porteur Groupement spécialisé Tissage tente « Kheyma » Association « Essouhoub » Association « Bouchra ben kheimat Larbaâ » Association « Djawahir » - Asso. Communale Burnous - Kachabia Association « Djawahir » Tapis traditionnels Association : « Essouhoub », Association « El Assala wa Thourat », Association « Al Arbaâ» pour l’épanouissement et la créativité Association « Bouchra ben kheimat Larbaâ » Association « Djawahir » Association « El Anouar » pour la créativité Association « Assala » d’artisanat Association « Ennadjah » pour la promotion de la femme rurale Herbes naturelles/médicinales Association « El Assala wa Thourat », Association « Al Arbaâ» pour l’épanouissement et la créativité Lait de chamelle Association « Assala » d’élevage Camelin et Equin

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Association « Safinate Assahra » Miels de Jujubier et d’Euphorbe Plusieurs apiculteurs en voie de structuration représentant les différentes zones agro-écologiques. Huile d’olive Plusieurs oléiculteurs non structurés, éventuellement Mr Molinari Mohamed Pruneaux séchés Agriculteurs de Taouiala en voie de structuration. Laine d’ovins Association de wilaya des élevages ovins Safran – Dattes Association « El Argoub », Eco-tourisme Association « Sir Ennadjah » Association « Office local de tourisme »

3. Les besoins en formation sur base des fiches prédéfinies :

Type de formation Nom du groupement Nombre de personnes Teinture naturelle - Association « Essouhoub » 12-15 - Association « El Assala wa Thourat » 25-30 - Association « Al Arbaâ» pour l’épanouissement et la créativité - Association « Ennadjah » pour la promotion de la femme rurale 15-20 - Association « Bouchra ben kheimat Larbaâ » 10-12 - Association « Djawahir » 08-10 10-12 Mise en valeur des produits et commercialisation - Association « Essouhoub » 08-10 - Association « El Assala wa Thourat » 15-20 - Association « Al Arbaâ» pour l’épanouissement et la créativité - Association « Al Anamel Al Dahabya » 10-15 - Association « Djawahir » 10-15 - Association « Ennadjah » pour la promotion de la femme rurale - Association « Promotion de l’artisanat pour la fille rurale » 10-12 - Association « Sounaâ ennadjah » 10-12 - Association « Widad » de broderie et couture - Association « El Anouar » pour la créativité

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Tissage des tentes « Felidj » - Association « Essouhoub » 15-20 - Association « Bouchra ben kheimat Larbaâ » 08-10 - Association « Djawahir » 08-10 Tannage du cuir - Association « El Assala wa Thourat » 10-15 - Association « Al Arbaâ» pour l’épanouissement et la créativité 12-15 Montage de micro-projet - Association « El Assala wa Thourat » 20-25 - Association « Al Arbaâ» pour l’épanouissement et la créativité 08-10 - Association « Promotion de l’artisanat pour la fille rurale » 08-10 Transformation de la laine manuellement - Association « El Assala wa Thourat » 35-40 - Association « Al Arbaâ» pour l’épanouissement et la créativité 15-20 Technique du tapis de « Namouchia » de - Association « Djawahir » 10-12 Khenchela et « El Ménéa » - Association « El Anouar » pour la créativité 10-12 - Association « Ennadjah » pour la promotion de la femme rurale 10-12

- Association « Sounaâ ennadjah » 12-15 Nouvelles techniques et motifs en tapisserie - Association « Promotion de l’artisanat pour la fille rurale » 10-12 Création d’une coopérative de services - Apiculteurs 12-15 - Associations d’artisans 25-30 - Association « Ennadjah » pour la promotion de la femme rurale 06-08 Herbes naturelles et médicinales - Association « El Assala wa Thourat » 10-12 - Association « Al Arbaâ» pour l’épanouissement et la créativité 10-15 Fabrication de fromage artisanal - Association « Bouchra ben kheimat Larbaâ » 08-10 - Association « Djawahir » 08-10 Eco-tourisme (Guide) - Association « Office local de tourisme » 04-05 - Association « Karcifa » 07-08 Procédures de demande de subventions - Association « Office local de tourisme » 02-03 - Association « Karcifa » 02-03

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Annexe 4 : Personnes rencontrées

Date : Mardi 13/03/2018 Conservation des forêts Nom et prénom Qualité Contact

Benaâdjila Lazhari Président association de wilaya pour la 06 63.816.727 préservation des espèces, variétés et races locales.

Touati Sid Ali Chef d’antenne Laghouat 05 60 82 4676

0551319667 Point focal DSA – Ingénieur Bureau des 0674.746.195 Benlinani Djamel marchés [email protected]

Date : Mercredi 14/03/2018 Centre de Formation et de Professionnelle Agricole (CFPA) - Laghouat

Nom et prénom Qualité Contact

Bouaicha Tahar Chef de Service DFEP 06 71 91 34 73

Berberi Tahar Ex- DFEP Laghouat 06 66 57 24 04

Touati Sid Ali Chef d’antenne Laghouat 05 60 82 4676

Khelaif Mohamed Assistant administratif et financier 05 60 85 74 39

Date : Jeudi 15/11/2017 Lieu : Direction des Services Agricoles (DSA)/ Conservation des Forêts (CF) Nom et prénom Qualité Contact

Benmebarek Abdelkader Directeur des services agricoles- 05 53 98 84 17 Laghouat

05 59 95 37 77 Chef de Service Protection faune et Hazel Hamid flores –Conservation des forêts 06 62 72 20 02

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Date : Dimanche 18/03/2018 La Direction de Tourisme et de l’Artisanat (DTA)

Nom et prénom Qualité Contact

Hachachena Benhazoula Directeur du Tourisme et d’Artisanat 0698329473

Belarbi Mbarka Cheffe de mission-Inspectrice Tourisme -

Inspecteur Tourisme - Point focal DTA Bendjemama Mustapha 0661676771

Nebag Abdellah Chef de service Tourisme -

Après-midi : Antenne PAP ENPARD – Conservation des forêts

Oubraham Farid Enseignant à l’université 0668992888

Zerouala Assem Inspecteur/chef des forêts 06 63 85 98 63

Chef de service Protection de la faune et de la Hazel Abdelhamid 06 62 72 20 02 flore

Benmessaoud Mohamed Conservation des forêts 07 75 48 39 65

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Date : Lundi 19/03/2018 Lieu : Direction de la Formation Professionnelle /Conservation des forêts (CF) Conseil PAM / Nom et prénom Qualité Contact

Matinée : Direction de la Formation Professionnelle

Chellali Tahar Chef de service Inv.Dév. Sectoriel 07 76 61 29 92

Bouaicha Tahar Chef de service DFEP 06 71 91 34 73

Touati Sid Ali Chef d’antenne 05 60 82 46 76

Conseil PAM (15 personnes rencontrées - Feuille de présence)

Après-midi : Maison de l’entreprenariat

Ferhat Ahmida Président de la maison de l’entreprenariat 05 52 88 64 33

Moulai Adel Enseignant-Chercheur 05 60 11 78 04

Date : Mardi 20/03/2018 Lieu : Direction de l’Industrie et des Mines (DIM) /ANDI/DPISB Nom et prénom Qualité Contact

Goura Nadia Ingénieur d’Etat en Informatique -DIM 029137721

Khelaif Mohamed Assistant Admin et Finances 0560857439

Djireb Hadj Aissa Directeur – ANDI 029142319

Beda Farès Chargé Administration – ANDI 0773787721

Chelaouchi Hicham Chef de Service – DPISB 0699094174

Bensalah Amina Chef de Service – DPISB 0663957989

Après-midi Chambre d’artisanat et des Métiers (CAM)

Otmani Meriem Chef de service 0771993802

Khirani Directeur CAM Laghouat 0555383000 Abdelrahmane

Sadoui Khadidja Gérante du Centre d’artisanat d’Aflou 0662733276

Fédération Nationale des jeunes Entrepreneurs (FNJE)

Haffaci Ahmed Président de la FNJE 0778544207

111

Date : Mercredi 21/03/2018 Lieu : Laghouat – Ben nacer Benchohra Nom et prénom Qualité Contact

Matinée : Association d’élevage Bovin Laitier – Wilaya de Laghouat

Chambre d’agriculture de Wilaya - CAW

Gourine Mabroukr Président d’association 06 60 92 03 29

Rahmani Omar Secrétaire Général de la Chambre 06 62 05 61 95

Après-midi : Association « Fih Chifaa Linass » -Apiculture

Benissad Mohamed Président association 06 60 12 70 10

Gourine Rachid Technicien supérieur DSA 06 64 26 75 78

Date : Jeudi 22/03/2018 Lieu : Laghouat (Hamda) Nom et prénom Qualité Contact

Benâdjila Lazhari Président de l’association de préservation des 06 63 81 67 27 anciennes variétés locales

Belmecheri Dalila Artisane modéliste 06 71 71 44 35

Association Promotion de la femme rurale – 05 58 24 58 81 Mars 2018

112

Date : Dimanche 25/03/2018 Taouiala - CRSTRA / Association tourisme « CARSIFA » Nom et prénom Qualité Contact

Hadbaoui Ilyes Attaché de recherche [email protected]

Safi Reguia Attaché de recherche [email protected]

Derderi Alaeddine Attaché de recherche [email protected]

HadjSmail Brahim Maître de Recherche [email protected]

Maryouanr Mehdi Ingénieur de recherche 06 71 89 00 99

Belaid Issam Attaché de recherche [email protected]

Mouna Abderraouf Ingénieur de recherche [email protected]

Belarbi Nazim Ingénieur agronome [email protected]

Ovebdeno Mohamed Attaché de recherche - Lamine

Laouisset Mhamed Directeur de la station de Taouiala 06 61 37 78 96

07 74 06 68 88

Association tourisme « CARSIFA »

Khelifa Mohamed Président « CARSIFA » 07 97 18 26 38

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Date : Lundi 26/03/2018 Conservation des forêts – Laghouat Coopérative de service agricole multiservice (Association en cours) – Hassi Delaâ Nom et prénom Qualité Contact

Matinée : Conservateur des forêts

Gasmi Abdelatif Conservateur des forêts W. Laghouat -

Benâdjila Lazhari Président de l’association de préservation des 06 63 81 67 27 anciennes variétés locales

Touati Sid Ali Chef d’antenne 05 60 82 46 76

Après-midi : Coopérative de service agricole multiservice (Association en cours) – Hassi Delaâ

Bouazara Benharzallah Eleveur/ Président Conseil d’Administration – 06 64 61 41 08 Coopérative

Kaabouche Abdelkader Membre dans la coopérative 06 64 61 18 90

Benmadjekai Salmi Comptable 06 66 67 33 61

Remilate Mohamed Directeur Exécutif coopérative agricole 05 52 94 50 79 multiservice

Benâdjila Lazhari Président de l’association de préservation des 06 63 81 67 27 anciennes variétés locales

Touati Sid Ali Chef d’antenne 05 60 82 46 76

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Date : Mardi 27/03/2018 Debriefing avec CdA et points focaux – Conservation des forêts - Laghouat

Nom et prénom Qualité Contact

Touati Sid Ali Chef d’antenne 05 60 82 46 76

Benmessaoud Mohamed Point focal CF 07 75 48 39 65

Benlinani Djamel Point focal DSA 05 51 31 96 67

Benjemaa Mustapha Point focal Tourisme 06 61 67 67 71

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Annexe 5 : Outils de collecte de données

Q1- Quelles sont les difficultés que vous rencontrez et qui vous empêchent d’améliorer vos revenus ? (Contraintes/faiblesses) ;

Q2- Quels sont les produits que vous pensez pouvoir valoriser ? (R2 Identification produits) ;

Q3- Quelles solutions pourraient vous faciliter votre approvisionnement, réduire vos coûts et mettre en valeur vos produits et les commercialiser ?

(R1 Processus participatif/Structuration);

Q4- Avez-vous pensé à de nouveaux produits ou de nouvelles façons de produire ?

(R2 Filière/ innovation) ;

Q5- Comment placer votre produit sur un marché concurrentiel ? (R2 Labellisation) ;

Q6- Vous avez un savoir-faire et un produit, par quels moyens pensez-vous les faire connaître ? (R3 Communication et information sur les initiatives entrepreneuriats et sur le produit) ;

Q7- Savez-vous où et comment trouver des réponses à vos préoccupations (organisationnel, montage financier, amélioration technique, et formation (précisez vos attentes) (formation technique, gestion de projet, organisation, plan prévisionnel…) ? (R3 Renforcement de la communication et de l’information sur les initiatives entrepreneuriats) ;

Q8 - Si vous avez des projets innovants, comment comptez-vous les mettre en œuvre ? (R1 ; R2 ; R3).

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Guide d’entretien

GROUPEMENTS PROFESSIONNELS (AGRICULTURE, ARTISANAT, TOURISME) IDENTIFICATION Identification du groupe - Nom du groupe…………………………………………………………………… - Localité………………………………………………………………………………… - Date de création…………………………………………………………………… - Statut : - Nombre de membres : ……. H……..F ACTIVITES Quels sont les contraintes que vous avez pour développer vos activités? - Quelles sont vos principales difficultés pour la vente de vos produits ? - Quelles sont les principales difficultés dans vos productions ? - Quelles sont les freins actuels au développement de votre activité? - Quelles solutions voyez-vous pour les lever ? - Faites-vous de la transformation ? Oui Quoi ?

Non ____ Êtes- vous intéressé? ______

Sur quel domaine vous aimeriez faire une « formation ou stage » qui puisse vous servir dans votre travail ?

COMPETENCES/SAVOIR FAIRE Quels- sont vos compétences ? Avez-vous une expérience particulière réussie ? Avez-vous partager cette expérience ? Quels sont vos besoins en compétences ? Avez-vous une idée de la structure compétente pour ce besoin ? MARCHE Où vendez-vous produits ? Seriez-vous intéressé pour distribuer (vendre) vos produits ensemble avec d’autres producteurs ?

117

Est-ce que vous considérez qu’avoir un point de vente commun est important et utile ? Avez-vous de suggestions ou de commentaires ? COMMUNICATION FLUX D’INFORMATION DANS LE GROUPE Quels sont vos différentes sources d’informations (les listez) - Quels types d’informations obtenez-vous de ces différentes sources, à quelle occasion, par qui et par quels moyens ? - Avez-vous eu des opportunités de formation (nombre de formations reçues et sujets de ces formations) : - En cas de formation, tous les membres du groupe y participent-ils ? - Sinon comment choisissez-vous ceux qui y participent Que faites-vous des informations une fois à votre disposition ? - A qui donnez-vous des informations (les listez) ? - Quels types d’informations donnez-vous à chacun d’eux, à quelles occasions et par quels moyens ? Votre groupe a-t-il déjà été sollicité pour offrir des formations aux autres producteurs ? Si oui : • par qui et à quelles occasions (quels étaient les membres impliqués) ? • combien de fois ? Quels étaient les bénéficiaires ? Quel (s) était (ent) le(s) sujet(s) de formation ?

FLUX DE MATERIELS DANS LE GROUPE

Quels sont les partenaires qui vous apportent des appuis matériels ? (les listez) - Que vous apportent chacun des partenaires comme matériels? À quelles occasions et à quelle fréquence ? - Que faites-vous du matériel reçu (lorsque les quantités sont insuffisantes pour satisfaire tout le monde y-a-t-il des membres privilégiés et qui décide de la répartition) ?

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TABLEAU DE POTENTIALITES ET RECEPTIVITE DES ACTEURS ACTEURS POTENTIALITES Forces Faiblesses INTERET DU C.R RECEPTIVITE (Expériences à (Apports et Bénéfices) (Par rapport à la mise en place partager) du Centre de Ressources) (Savoir Faire à ++ : Bonne ; + : Moyenne ; transmettre) - : Faible

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