L'enseignement De La Geographie Dans Un Milieu
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE NORMALE SUPERIEURE DEPARTEMENT FORMATION INITIALE ET LITTERAIRE C E R HISTOIRE - GEOGRAPHIE Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Certificat d’Aptitude Pédagogique de l’Ecole Normale (CAPEN) L’ENSEIGNEMENT DE LA GEOGRAPHIE DANS UN MILIEU RURAL MALGACHE VU A TRAVERS TROIS COLLEGES DE LA CIRCONSCRIPTION SCOLAIRE D’AMBATOFINANDRAHANA (FIANARANTSOA) Présenté par : RAZAFIARISON Norosoanatoandro Rapporteur : ANDRIANARISON Arsène Date de soutenance : 30 Novembre 2006 UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE NORMALE SUPERIEURE DEPARTEMENT FORMATION INITIALE ET LITTERAIRE C E R HISTOIRE - GEOGRAPHIE Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Certificat d’Aptitude Pédagogique de l’Ecole Normale (CAPEN) L’ENSEIGNEMENT DE LA GEOGRAPHIE DANS UN MILIEU RURAL MALGACHE VU A TRAVERS TROIS COLLEGES DE LA CIRCONSCRIPTION SCOLAIRE D’AMBATOFINANDRAHANA (FIANARANTSOA) Présenté et soutenu publiquement le : 30 Novembre 2006 Par : RAZAFIARISON Norosoanatoandro Membres du jury : Rapporteur: ANDRIANARISON Arsène : Maître de conférences Juge : ANDRIAMIHAMINA Mparany : Maître de conférences Président : RAZAFIMBELO Célestin: Maître de conférences Datede soutenance : 30 Novembre 2006 REMERCIEMENTS Ce mémoire de fin d’études constitue une étape pour l’obtention du Certificat d’Aptitude pédagogique de l’Ecole Normale Supérieure. Sa réalisation n’aurait pas pu prendre forme sans la contribution des personnalités que nous avons l’honneur d’énumérer ci-après : Ainsi, nos remerciements vont particulièrement à : -Monsieur RAZAFIMBELO Célestin, maître de conférences à l’ENS, qui en dépit de ses nombreuses responsabilités, a bien voulu accepter de présider ce jury. -Monsieur ANDRIAMIHAMINA Mparany , maître de conférences à l’ENS, d’avoir aimablement accepté de juger notre travail. -Nous tenons tout particulièrement à remercier Monsieur ANDRIANARISON Arsène, maître de conférences à l’ENS d’avoir accepté de diriger ce travail et d’avoir témoigné de sa patience avec des conseils judicieux durant le temps de sa réalisation malgré ses nombreuses obligations. Nous présenterons également nos vifs remerciements aux enseignants du CER (Centre d’Etude et de Recherche) en Histoire – Géographie de l’Ecole Normale Supérieure d’Antananarivo, qui nous ont formé pendant les cinq années d’études universitaires. Nous remercions également tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire : directeurs, enseignants, surveillants généraux, élèves des trois collège cibles : ils ont bien voulu se soumettre à nos exigences et aux dérangements que nous avons fréquemment causés. Croyant être aidés, mais sans le savoir,ils nous ont apporté une aide précieuse. Nous remercions enfin les membres de notre famille pour leur soutien moral et matériel durant nos études et à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce mémoire. Que chacun trouve ici l’expression de notre profonde reconnaissance ! INTRODUCTION GENERALE Depuis la rapide évolution des technologies de l’information et de la communication, l’enseignement de la Géographie s’est beaucoup amélioré, surtout dans les pays développés. Il a en effet largement bénéficié du perfectionnement des outils qui lui sont indispensables tels les cartes, les images satellitales, les données numériques, … Citons à titre d’exemple la télédétection qui permet de saisir d’un seul coup d’œil toute la planète terre tout en offrant son visage réel. Grâce aux images satellitales obtenues par Landsat, Météosat et Spot, on peut aussi d’une part obtenir une vision allant de la planète entière à celle d’un Etat, puis d’une région et même d’une localité, et d’autre part on peut connaître la répartition des continents et des océans, la constitution des grandes couches atmosphériques, l’évolution du tapis végétal, la configuration des reliefs, l’organisation des grandes cités, la répartition et l’évolution des cultures… Tout cela facilite l’enseignement de la Géographie. Mais pour le cas de Madagascar, on note une grande différence entre l’enseignement de la Géographie dans le milieu rural et le milieu urbain notamment dans la capitale nationale. On y tire grand profit de l’existence des matériels didactiques plus ou moins suffisants, des moyens de documentation et d’informations diversifiés à savoir la télévision, la presse écrite, l’Internet, …. Au contraire, dans le milieu rural, l’enseignement de la Géographie souffre énormément de l’absence des outils les plus élémentaires qui lui sont indispensables (cartes, globe terrestre…). A cela s’ajoute l’inexistence des moyens d’informations précités. L’enseignement de la Géographie dans le district d’Ambatofinandrahana connaît le même problème. Voilà pourquoi nous avons choisi comme sujet : “ L’ENSEIGNEMENT DE LA GEOGRAPHIE DANS UN MILIEU RURAL MALGACHE VU A TRAVERS TROIS COLLEGES DE LA CIRCONSCRIPTION SCOLAIRE D’AMBATOFINANDRAHANA (FIANARANTSOA) ”. La CISCO d’Ambatofinandrahana1 se trouve dans le nord-ouest de la province de Fianarantsoa. (cf carte n°01). Elle est composée de neuf communes dont : Ambatofinandrahana, Amborompotsy, Ambondromisotra, Ambatomifanongoa, Mangataboahangy, Mandrosonoro, Itremo, Fenoarivo, Soavina. Mais vu l’étendue de ce district, le problème de transport, de communication et l’insécurité qui y règne, nous avons choisi au hasard deux communes rurales (C.R). Il s’agit des CR de Soavina et 1 Signalons que la limite de la CISCO correspond avec celle du district d’Ambatofinandrahana 4 5 d’Ambondromisotra. Elles se trouvent tous dans la partie nord-est de la CISCO d’Ambatofinandrahana (cf carte n°02). La CR de Soavina est réliée aux chefs lieux du district d’Ambositra et d’Ambatofinandrahana par une route bitumée longue respectivement de 84 km et de 50 km. Cette commune s’étend sur une superficie de 624 km2(2). Son économie repose sur l’agriculture et l’élevage. La majorité de la population en tire la principale source de revenu. Sur le plan de l’éducation, les parents ne semblent pas se bousculer pour enseigner leurs enfants car le taux de scolarisation n’est que de 39,50 %3 en 2005. Quant à la CR d’Ambondromisotra, elle se situe dans la zone limitrophe nord du district d’Ambatofnandrahana. Elle est à 57 km au nord-est du chef lieu du district avec une superficie totale de 170 km2(4) L’activité principale de la population est aussi la riziculture. Quant au taux de scolarisation qui est de 40,10 %5, quoique légèrement élevé par rapport à ceux de Soavina et de l’ensemble de la CISCO qui est de 38,19 %6, il demeure toutefois relativement bas en 2005. Signalons que ce taux est de 47,4 %7 pour l’ensemble de la province de Fianarantsoa. Nous avons choisi la CISCO d’Ambatofinandrahana comme zone d’études pour les raisons suivantes : La connaissance du terrain. En effet, c’est dans cette région que nous avons effectué nos études secondaires. Nous la connaissons donc suffisamment pour y mener des travaux de recherche. En outre, c’est une zone qui se débat dans des difficultés de tout genre notamment sociales et économiques. Le problème de transport et de communication n’y favorise guère l’épanouissement de l’économie. A cet effet, c’est une zone largement handicapée par son isolement. C’est aussi une localité classée zone rouge en raison de l’insécurité permanente occasionnée par les razias perpétrés par les “ dahalo ”. La question se pose donc de savoir comment se présente l’enseignement de la Géographie dans telle région ? Existe-t-il des obstacles qui ne facilitent pas la transmission des connaissances et l’apprentissage des élèves ? 2 PCD de la Commune rurale de Soavina, par Association AINA 3 Division, Programmation, CISCO Ambatofinandrahana, 2006 4 PCD de la Commune Rurale de Soavina, 2004 5 Division, Programmation, CISCO Ambatofinandrahana, 2006 6 Division, Programmation, CISCO Ambatofinandrahana, 2006 7 INSTAT, Enquête périodique auprès des ménages, 2006 6 Pour éclaircir cette problématique, nous avons axé notre analyse autour de deux hypothèses : l’enseignement de la Géographie se heurterait à de grandes difficultés. ces difficultés auraient des impacts négatifs autant sur la pratique des enseignants que sur l’apprentissage des élèves. Pour répondre à la problématique et pour vérifier ces hypothèses, nous avons procédé à la documentation et d’informations de la capitale : l’UERP (Unité d’Etude et de Recherche Pédagogiques, le centre de Documentation et d’Information (CDI) de l’Ecole Normale Supérieure (ENS), le centre de documentation de la DIRESEB (Direction Inter- Régionale de l’Enseignement Secondaire et de l’Education de Base) et celui de la Banque mondiale et enfin le CIRD (Centre Inter-Universitaire de Recherche en Didactique). Ensuite nous avons adopté la méthodologie suivante : Nous avons effectué d’abord une préenquête. Celle-ci a pour objectif d’identifier la zone d’études et de repérer les différents centres d’intérêt ainsi que les premières informations d’ordre général (personnes ressources à contacter, le nombre d’élèves à enquêter, le nombre des professeurs, le nombre de classes, …). Ainsi nous avons choisi au hasard trois établissements dont deux publics : le CEG Ambondromisotra et le CEG Soavina et un privé confessionnel, le CSJ (Collège Saint Joseph) Ambondromisotra (cf carte n°02). Les niveaux à enquêter ont été la 6ème et la 4ème. La classe de 6ème a été retenue parce qu’elle représente la transition entre la primaire et le secondaire. Ensuite, c’est à partir de cette classe que les élèves commencent à apprendre séparément les différentes matières. La classe de 4ème par contre est une classe intermédiaire dans le premier cycle du secondaire. Les élèves y maîtrisent déjà quelques concepts de Géographie. Par ailleurs, comme notre recherche exige la connaissance de la perception des élèves et des enseignants de l’enseignement de la Géographie, des questionnaires ont été établis. A cet effet, ceux des élèves ont été libellés en malgache pour éviter le problème d’ordre linguistique. Concernant son contenu, nous avons demandé aux élèves tout ce qui peut influencer l’apprentissage ainsi que leur avis sur les problèmes et l’amélioration de l’enseignement de la Géographie.