<<

TABLE DES MATIERES LA REGION……………………………………………………………………………………………….1 1 MILIEU PHYSIQUE ...... 3 1.1 RELIEF ET PAYSAGES...... 3 1.2 GEOLOGIE ...... 3 1.3 CLIMAT ...... 4 1.3.1 Le réseau de stations météorologiques ...... 4 1.3.1.1 Stations Synoptiques ...... 4 1.3.1.2 Stations climatologiques (mesure de précipitations, vents, température) ...... 4 1.3.1.3 Stations pluviométriques (mesure de pluies) ...... 4 1.3.2 Température ...... 4 1.3.3 Pluviométrie ...... 5 1.3.4 Diagrammes ombrothérmiques ...... 5 1.3.5 Vents dominants ...... 7 1.3.6 Humidité relative (en %) ...... 8 1.3.7 Régions climatiques ...... 8 1.4 HYDROLOGIE ...... 8 1.5 SOLS ET VEGETATION ...... 8 2 MILIEUX HUMAIN ET SOCIAL ...... 10 2.1 POPULATION ET DEMOGRAPHIE ...... 10 2.1.1 Effectif et évolution ...... 10 2.1.2 Croissance démographique ...... 11 2.1.2.1 Natalité ...... 11 2.1.2.2 Mortalité ...... 12 2.1.2.3 Taux d’accroissement naturel ...... 12 2.1.3 Composition et répartition ...... 12 2.1.3.1 Population urbaine et population rurale ...... 12 2.1.3.2 Répartition par classe d’âge et par sexe, en milieu rural et urbain ...... 12 2.1.3.3 Composition ethnique ...... 15 2.1.4 Caractéristiques des ménages ...... 16 2.1.4.1 Taille des ménages ...... 16 2.1.4.2 Sexe du chef de ménage ...... 16 2.1.4.3 Niveau d’instruction des chefs de ménage ...... 16 2.1.4.4 Activité et profession du chef des ménages ...... 17 2.1.5 Mouvements migratoires ...... 18 2.1.5.1 A l’intérieur de la région ...... 18 2.1.5.2 Avec l’extérieur de la région ...... 18 2.2 SERVICES SOCIAUX ...... 19 2.2.1 Santé ...... 19 2.2.1.1 Dispositif sanitaire ...... 19 2.2.1.2 Eau potable ...... 22 2.2.1.3 Etat sanitaire ...... 22 2.2.2 Enseignement et éducation ...... 23 2.2.2.1 Infrastructures ...... 23 2.2.2.2 Personnel ...... 24 2.2.2.3 Taux de scolarisation primaire (public + privé) en 1993 ...... 26 2.2.3 Enseignement spécialisé ...... 26 2.2.4 Infrastructures socio-culturelles ...... 27 2.2.5 Religion ...... 28 2.2.6 Services de sécurité ...... 29 2.2.6.1 Police ...... 29 2.2.6.2 Gendarmerie ...... 29 3 SECTEUR ECONOMIQUE ...... 30 3.1 SECTEUR AGRICOLE ...... 30 3.1.1 Agriculture ...... 30 3.1.1.1 Caractéristiques globales ...... 30 3.1.1.2 Production ...... 33 3.1.2 Elevage ...... 53 3.1.2.1 Caractéristiques ...... 53 3.1.2.2 Production ...... 55 3.1.3 Pêche ...... 56 I

3.1.3.1 Caractéristiques ...... 56 3.1.3.2 Production de la pêche ...... 56 3.1.4 Foresteries ...... 57 3.1.4.1 Caractéristiques ...... 57 3.1.4.2 Production ...... 57 3.1.5 Foncier ...... 57 3.2 AUTRES SECTEURS ...... 58 3.2.1 Ressources minières ...... 58 3.2.2 Industrie et artisanat ...... 59 3.2.2.1 Industries agricoles ...... 59 3.2.2.2 Artisanat ...... 60 3.2.3 Transport et commerce...... 60 3.2.3.1 Routes ...... 60 3.2.3.2 Trafic fluvial ...... 63 3.2.3.3 Marchés ...... 63 3.2.4 Tourisme ...... 65 3.2.4.1 Les sites et produits touristiques dans la région d’Amoron’i Mania ...... 65 3.2.4.2 Les établissements d’hébergement et/ou de restauration ...... 65 3.2.4.3 Evolution du nombre des Touristes dans la région de l’Amoron’i Mania ...... 66 3.2.4.4 Les motivations des touristes ...... 66 3.3 COMMUNICATION ET INFORMATION ...... 66 3.3.1 Communications téléphoniques ...... 66 3.3.1.1 Type de transmission ...... 66 3.3.1.2 Système de réseau téléphonique ...... 67 3.3.1.3 Localisation des bureaux de Postes Rurales ...... 67 3.3.2 Informations audio-visuelles ...... 67 3.3.3 Les information écrites ...... 67 4 ENVIRONNEMENT ...... 68 4.1 ETAT DE L’ENVIRONNEMENT ...... 68 4.2 PROBLEMES RENCONTRES ...... 68 4.3 REALISATIONS ET PERSPECTIVES ...... 68 4.3.1 Gestion durable des forêts de ZAFIMANIRY ...... 68 4.3.2 Protection et conservation de la biodiversité ...... 69 4.3.3 Activité socio-éducative et sensori-motrices ...... 69 4.3.4 Activités culturelles ...... 70 5 STRUCTURES D’INTERVENTION ...... 71 5.1 STRUCTURES DECENTRALISEES DES MINISTERES TECHNIQUES ...... 71 5.1.1 Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ( MAEP) ...... 71 5.1.2 Ministère de l’Environnement et des Eaux et Fôrets ...... 73 5.1.3 Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Enseignement supérieur ...... 73 5.1.4 Autres ministeres ...... 73 5.2 LES PROJETS ...... 74 5.2.1 Projets sous tutelle inscrits dans le PIP 2003 ...... 74 5.2.2 Projet de Soutien au Développement Rural (PSDR) ...... 75 5.3 O.N.G ...... 75 5.4 OPERATEURS PRIVES ...... 77 5.5 ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DE PAYSANS OU D’OPERATEURS ...... 78 5.5.1 Organisations paysannes (situation 1997) ...... 79 5.5.1.1 Types ...... 79 5.5.1.2 Activités ...... 79 5.5.2 Situation en 1999 ...... 80 5.5.2.1 Evolution de la structuration ...... 80 5.5.2.2 Points saillants ...... 80 5.6 DISTRIBUTEURS D’INTRANTS ...... 81 5.7 ORGANISMES DE CREDIT ...... 82 5.7.1 Le crédit rural……………………………………………………………………………………………84 5.7.2 La Banque ...... 82 SYSTEME D' INFORMATION…………………………………………………………………………..87 SYSTEME D’INFORMATION REGIONAL…………………………………………………………………….....87 SYNTHESE ……………………………………………………………………………………………….90

II

LISTE DES CARTES

Carte n° 1: LOCALISATION

Carte n° 2: GEOLOGIE

Carte n° 3: TEMPERATURES

Carte n° 4: PLUVIOMETRIE

Carte n° 5: HYDROLOGIE

Carte n° 6: PEDOLOGIE

Carte n° 7: COUVERTURE VEGETALE

Carte n° 8: DEMOGRAPHIE

Carte n° 9: FLUX MIGRATOIRES

Carte n° 10: INFRASTRUCTURES SANITAIRES

Carte n° 11: INFRASTRUCTURES SCOLAIRES

Carte n° 12: INFRASTRUCTURES CULTURELLES

Carte n°13: INFRASTRUCTURES DE SECURITES

Carte n° 14: SUPERFICIES CULTIVEES

Carte n°15 : CHEPTEL D’ELEVAGE

Carte n°16 : INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

Carte n°17 : PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

III

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Répartition de la superficie par sous-préfecture ...... 1

Tableau 2 :Liste des Communes par sous-préfectures ...... 1

Tableau 3 :Températures moyennes ...... 4

Tableau 4 : Pluviométrie moyenne annuelle ...... 5

Tableau 5: Bilan hydrique mensuel - campagne 1998/1999 ...... 5

Tableau 6: Bilan thermique mensuel - Campagne Agricole 1998/1999 ...... 5

Tableau 7: Vents dominants ...... 7

Tableau 8 : Humidité relative ...... 8

Tableau 9: Répartition spatiale de la population ...... 10

Tableau 10: Evolution de la population...... 10

Tableau 11: Natalité et fécondité ...... 11

Tableau 12: Mortalité ...... 12

Tableau 13: Répartition de la population urbaine et population rurale ...... 12

Tableau 14: Taille des ménages ...... 16

Tableau 15: Répartition des chefs de ménage par sexe ...... 16

Tableau 16: Taux de scolarisation des chefs de ménage ...... 16

Tableau 17: Situation vis-à-vis de l’emploi par sous-préfecture ...... 17

Tableau 18: Pourcentage des chefs de ménage occupés...... 17

Tableau 19: Répartition des activités professionnelles des chefs de ménage ...... 17

Tableau 20: Répartition des infrastructures sanitaires publiques ...... 19

Tableau 21: Répartition des infrastructures privées ou confessionnelles ...... 20

Tableau 22: Effectif du personnel soignant des services publics - Année 2002 ...... 20

Tableau 23: Effectif du personnel soignant du privé Année 1999 ...... 21

Tableau 24: Couverture sanitaire du district - Année 2002 ...... 21

Tableau 25: Répartition de la mortalité infanto-juvenile - Année 1999 ...... 22

Tableau 26: Maladie endémiques SSD – Année 1999 ...... 23

Tableau 27: Répartition des établissements par niveau (secteur public- année 2001/2002) ...... 23

IV

Tableau 28: Répartition des établissements par niveau - secteur privé de l’année 2001/2002 ...... 24

Tableau 29: Répartition des effectifs de chaque niveau – secteur public 1998/1999 ...... 24

Tableau 30: Effectif du personnel dans le public - Année 2001-2002 ...... 24

Tableau 31: Répartition des effectifs de chaque niveau – Privé - Année scolaire 1998/1999 ...... 25

Tableau 32: Effectif du personnel dans le privé (2001/2002) ...... 25

Tableau 33: Taux de scolarisation dans le primaire ...... 26

Tableau 34: Nombre d’infrastructures d’enseignement spécialisé ...... 26

Tableau 35 :Infrastructures culturelles/ sous-prefecture ...... 27

Tableau 36: Nombre d’infrastructures religieuses / sous-préfecture ...... 28

Tableau 37: Situation de la diocèse ...... 29

Tableau 38: Superficie cultivée (km²) - Année 1999 ...... 30

Tableau 39: Répartition des surfaces cultivées par types de spéculation (Ha) ...... 31

Tableau 40: Population rurale et population agricole ...... 33

Tableau 41: Exploitations agricoles ...... 33

Tableau 42: Répartition de la superficie cultivée/ spéculation - Unité : Ha ...... 34

Tableau 43: Répartition des exploitants rizicoles selon la toposéquence et la saison (%) ...... 34

Tableau 44: Répartition de la surface cultivée selon la toposéquence et la saison (%) ...... 34

Tableau 45 : Répartition de la surface cultivée selon le mode d’irrigation 1996/1997 (%) ...... 35

Tableau 46: Répartition de la surface cultivée selon les saisons de riziculture (%) ...... 35

Tableau 47: Mode de préparation du sol (mode de labour) ...... 35

Tableau 48: Semis direct ou repiquage (%) ...... 36

Tableau 49: Cultures de contre-saison sur rizières irriguées (%) ...... 36

Tableau 50: Evolution de la production rizicole - Unité en Tonne ...... 37

Tableau 51: Superficie, rendement et production - Campagne 2000/2001 ...... 37

Tableau 52 :Compte caractéristique du riz (1998/1999) ...... 38

Tableau 53: Prix du riz blanc de qualité C2 en Fmg/ Kg ...... 39

Tableau 54: Niveau d’autosuffisance en riz ...... 39

Tableau 55: Compte caractéristique du maïs 1996 / 1997...... 40

Tableau 56: Compte caractéristique (haricot) 1996 / 1997 ...... 41

V

Tableau 57: Compte caractéristique (arachide) 1996 / 1997 ...... 42

Tableau 58: Compte caractéristique de culture (manioc) ...... 43

Tableau 59 :Comptes caractéristiques de culture (patate douce) ...... 44

Tableau 60: Comptes caractéristiques de culture pour un hectare 1996 / 1997 ...... 46

Tableau 61: Les organismes de commerce ...... 47

Tableau 62 :Evolution des superficies, rendements et productions ...... 48

Tableau 63 :Evolution des superficies, rendements et productions ...... 49

Tableau 64: Evolution superficie - la production - rendement ...... 49

Tableau 65: Evolution production mensuelle (Unité : Kg) ...... 49

Tableau 66: Vente de thé sec (FMG) ...... 50

Tableau 67: Evolution des superficies, rendements et productions ...... 51

Tableau 68: Prix au producteur (FMG/KG) ( 1997-1998 ) ...... 51

Tableau 69: Prix au consommateur (FMG/KG) ( 1997-1998 ) ...... 51

Tableau 70: Evolution superficie- rendement- production ...... 52

Tableau 71: Prix aux producteurs (FMG/Kg) ...... 52

Tableau 72: Prix au consommateur (FMG/Kg) ...... 52

Tableau 73: Effectif du cheptel (2001) ...... 53

Tableau 74: Nombre de cheptel porcin (2001) ...... 54

Tableau 75: Nombre de cheptel ovins(2001) ...... 54

Tableau 76: Nombre de têtes (2001) ...... 55

Tableau 77: Produits d’élevage (2001)...... 55

Tableau 78: Consommations locales des produits halieutiques / mois (Kg) ...... 56

Tableau 79: Caractéristiques de la pisciculture/ sous-préfecture ...... 56

Tableau 80: Statistiques des domaines forestiers (Ha) ...... 57

Tableau 81: Production forestière (1999) ...... 57

Tableau 82: Situation foncière dans la Région ...... 58

Tableau 83: Décortiquerie et rizerie ...... 59

Tableau 84: Autres types d’agro-industries ...... 60

Tableau 85: Longueurs des routes (Km) ...... 61

VI

Tableau 86: Axes routiers et trafic ...... 61

Tableau 87: Coût de transport / axe routier (1998-1999) ...... 63

Tableau 88: Frais de déplacement (2001) ...... 63

Tableau 89: Nombre de marchés/ sous-préfecture ...... 64

Tableau 90: Marchés bestiaux/ sous-préfecture ...... 64

Tableau 91: Sites touristiques ...... 65

Tableau 92: Infrastructures touristiques (Hôtel et Restaurant) ...... 65

Tableau 93: Evolution du nombre des touristes de 1992 à 1997 ...... 66

Tableau 94: Répartition agence par sous-préfecture ...... 67

Tableau 95: Répartition des infrastructures audio-visuelles ...... 67

Tableau 96: Les Organisations Non Gouvernementales ...... 75

Tableau 97 : Les opérateurs privés ...... 77

Tableau 98: Les organisations professionnelles ...... 78

Tableau 99: Organisations paysannes par type d’activité ...... 79

Tableau 100: Pharmacie communautaire ...... 79

Tableau 101: Situation des Organisations Paysannes ...... 80

Tableau 102: Nombres des Organisations paysannes...... 80

Tableau 103: Analyses des forces, faiblesses, opportunités et menaces ...... 85

VII

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Diagramme ombrothermique – Station de FIANARANTSOA ...... 6

Figure 2: Diagramme ombrothermique – Station de RANOHIRA ...... 7

Figure 3: Evolution de la population ...... 11

Figure 4: Répartition de la population ...... 13

VIII

La Région

PRESENTATION DE LA REGION

La région d’Amoron’i Mania se trouvant dans la partie centrale des hautes terres sud (province de Fianarantsoa) est constituée par les sous-préfectures d’, d’ , de et de Manandriana.

Elle est limitée : - au Nord par les sous préfectures d’Antanifotsy, d’ et de Betafo (province d’Antananarivo)

- à l’Est par la sous-préfecture d’Ifanadiana

- au Sud par les sous-préfectures d’Ambohimahasoa et d’Ikalamavony

- et à l’Ouest par les sous-préfectures de Mahabo et de Miandrivazo (province de Tuléar).

Les quelques caractéristiques de chaque sous préfecture sont présentées en Annexe 1 . La région d’Amoron’i Mania est délimitée entre 45°7’et 47°7’ longitude Est et 19°8’ et 21°0’ latitude Sud (voir carte n° 1).

La Région couvre une superficie égale à 17516 Km², soit environ 17% de la superficie de la province autonome de Fianarantsoa

Les superficies de chaque sous préfecture de la région Amoron’i Mania sont données dans le tableau qui suit :

Tableau 1 : Répartition de la superficie par sous-préfecture Région Sous-préfecture Superficie (km2)

Amoron’i Mania Ambatofinandrahana 10 132 Ambositra 3 161 Fandriana 2 947 Manandriana 1 272 Ensemble région 17 516 Source : Direction de l’Agriculture – Circonscription de l’Agriculture- Ambositra

Sur le plan administratif, la région comprend 54 Communes dont la répartition est la suivante : Tableau 2 :Liste des Communes par sous-préfectures Sous préfectures Communes Ambatofinandrahana Ambatofinandrahana, , Fenoarivo, Soavina, Ambondromiosotra,, Amboropotsy, , Mangatabohangy

9 Communes Ambositra Ambositra (CU), Ambositra II, , Andina, Ivony Miara-miasa Ivato, , , , Mahazina-Ambohipierenana, Ambohimanjaka- Sahatsiho, Ilaka-Afovoany, Ihadilalana- Ambohinamboarina, , Mahasoa, Fehizay-Ambatolahimasina, , Ambinanindrano, ,

1

21 communes Fandriana Fandriana, Sahamadio-Fisakana, , Fiadanana, , , , Mahazoarivo, Alakamisy- , , , , Betsimisoratra (Miarinavaratra), Avaratra atsinanana, Soalaza (Kriziasy). 15 communes Manandriana Ambovombe-centre, Ambohimahazo, Anjoman’Akona, Ambohimilanja, Vinany-Ankadikely, Ambazomarina, , Anjoma-Nandihizana, Talata-vohimena, 10 communes TOTAL 54 communes Source : Inventaire des Fivondronana de 2001

La Région présente dans l’ensemble un fort aspect rural. Seuls le Chef- lieu de la sous-préfecture d’ Ambositra a une vocation urbaine.

TYPOLOGIE SOUS-REGIONALE

La région de l’Amoron’i Mania correspond à la partie méridionale du pays Betsileo. Densément peuplée et relativement bien servie par un réseau suffisamment ramifié, cette région à relief tourmenté offre des paysages de rizières en gradin, typiques du pays Betsileo. On peut aussi noter une forte pression démographique se traduisant par un extrême lotissement des parcelles.

La région d’Amoron’i Mania est caractérisée par les sous-régions de Soavina et d’Ambatofinandrahana, où il fait nettement plus chaud, mais plus sec, par rapport au reste de la Région. Par contre, dans ces sous- régions, si les conditions d’irrigation nécessaires sont réalisées, et les conditions de pluviométrie favorables, la double riziculture dans une campagne agricole est réalisable et les rendements quelle que soit la nature des spéculations, nettement supérieurs. Les sols de ces sous-régions bénéficient d’une fertilité supérieure.

2

1 Milieu Physique

1.1 RELIEF ET PAYSAGES Du Nord au Sud de la Région s’étend le long de la RN7 (Antananarivo – Toliary) , la partie méridionale des Hautes Terres Centrales. Elle correspond à la zone d’affleurement la moins large du socle ancien. Le pays Betsileo présente un relief montagneux, heurté par des massifs vigoureux isolés et sillonnés par des dépressions étroites. A l’Ouest se trouve une succession de plaines d’altitude qui vers le centre, s’élève brusquement et atteint les 2000 m . La partie Est (Ambositra et Fandriana) est caractérisée par la dominance d’un paysage de collines . 1.2 GEOLOGIE La région d’Amoron’i Mania est caractérisée par la présence de deux systèmes (Carte n° 2):

- le système de VOHIBORY très important dans la région ; ce système s’allonge et se rétrécit du nord vers le sud ;

- le système du Graphite, dans la partie Est et parallèle à la côte.

Entre ces deux systèmes sont plaquées :

- des roches granitiques et migmatites de Tamboketsa, sous forme de minces filets allongés du Nord au Sud (Ambatofinandrahana , dans l’Est d’Ambositra et de Fandriana) ;

- une série schisto-quartzo-calcaire, très importante en superficie, mais couvrant seulement la région dans sa partie centrale, et dans laquelle est noyé un îlot de gabbros ;

- une couche allongée parallèle à la côte de roches granitiques ;

- le système Androyen : dans le sud d’Ambatofinandrahana. Si les roches décrites ci-dessus sont des roches essentiellement cristallines, les terrains sédimentaires sont importants dans les parties centrales et orientales de la Région.

3

1.3 CLIMAT

1.3.1 Le réseau de stations météorologiques

Les stations météorologiques présentes dans la Région sont sous la responsabilité de la Direction de la Météorologie et de l'hydrologie - Service Inter-Régional Sud de la Météorologie et de l'hydrologie, dans la Province de Fianarantsoa.

1.3.1.1 Stations Synoptiques Mesure de pressions atmosphériques, températures, humidité relative, précipitations et vents. Non dénommées 1.3.1.2 Stations climatologiques (mesure de précipitations, vents, température) En fonctionnement : - Ambositra Ankorombe ;

- Fandriana.

Abandonnés ou en panne : - Ambatofinandrahana.

1.3.1.3 Stations pluviométriques (mesure de pluies) La station de Soavina-Ambatofinandrahana a été abandonnée. Les données météorologiques disponibles présentées ci-dessous ont été relevées de la station synoptique de Fianarantsoa au cours des années 1994 et 1995. 1.3.2 Température Tableau 3 :Températures moyennes Température moyenne Station Altitude Période Mois le Mois le Annuelle plus chaud plus froid

AMORON’I MANIA : Ankorombe 1.295 1931-60 17.9 20.7 13.9 Ankorombe 1.295 1994-97 16.8 20.5 12

Les températures moyennes mensuelles pour la station Ankorombe figurent en Annexe 1. (climatologie) Source : Service Inter-Régional Sud de la Météorologie et de l’Hydrologie Fianarantsoa

Les températures de la région sont représentées par la Carte n° 3 des isothermes.

4

Commentaires de la carte des isothermes Du point de vue température, la plus basse enregistrée dans la Région est de 16°C

A mesure qu'on descend vers le Sud, on remarque une augmentation des températures.

On remarque les mêmes phénomènes aussi bien du centre des hauts plateaux vers l'Ouest que vers l'Est, respectivement de 16° à 25° et de 16° à 19°. Le gradient de température est moins élevé dans le sens Nord-Sud que dans le sens Centre-Est ou Centre-Ouest.

1.3.3 Pluviométrie Tableau 4 : Pluviométrie moyenne annuelle Altitude Pluviométrie Nombre de Station Période Observations (m) annuelle (mm) mois secs

Ankorombe (Ambositra) 1.295 1931-1960 1.556 - Relevés de 1993 non Ankorombe 1.295 1984-1997 1.107,3 disponibles

Source : Monographie de la région du Centre Est 2001

Commentaires de la carte des isohyètes : Les courbes indiquent que les isohyètes annuelles sont au niveau 1200 mm, et la tendance est leur légère augmentation jusqu'à 1.400 mm quand on monte vers le Nord et allant jusqu'à 2.000 mm à la frontière Est de la région.Vers le Sud et le Sud-Ouest de la région, on remarque une nette stabilisation des courbes isohyètes, avec leur étalement dans l’espace.(Carte n° 4)

1.3.4 Diagrammes ombrothérmiques

- Pour la campagne agricole 1998/1999, les bilans thermiques et hydriques des stations de Fianarantsoa et Ranohira sont présentés ci-dessous suivis des diagrammes ombrothermiques ;

- En Annexe sont présentées les données climatiques des deux stations pour 2001 et 2002. Tableau 5: Bilan hydrique mensuel - campagne 1998/1999 STATION oct nov déc janv fév mars avr mai juin Fianarantsoa (137)

R.R 46,6 124,5 26,1 57,6 87,3 114,1 0,9 24,9 5,4

J. 14 3 5 12 1 11 6 Ranohira (152)

R.R 44,8 67,9 149 6,5 6,8 21,3 19 1,3

J. 5 5 4 3 1 Source : Monographie de la région du Centre Est 2001 R.R = Variation entre hauteur de pluie mensuelle et hauteur de pluie moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) J = Variation entre nombre de jours de précipitations mensuels et nombre de jours de précipitations moyens normaux (moyenne mensuelle des 30 dernières années

Tableau 6: Bilan thermique mensuel - Campagne Agricole 1998/1999

STATION oct nov Déc janv fev mars avr mai juin

5

Fianarantsoa (137) T°M 19,9 21,9 22, 3 21,8 22,9 21,9 20,2 19,4 16,1 T°M/N 19,2 20,7 21,5 21,7 21,7 20,9 19,9 17,7 15,5 T°M-T°M/N 0,7 1,2 0,8 0,1 1,2 1 0,3 1,7 0,6 Ranohira (152) T°M 23,7 25,9 23,1 - - - 22 19,8 16,9 T°M/N 22,8 23,8 24 24,2 24,2 23,5 22,2 19,6 17,5 T°M-T°M/N 0,9 2,1 0,9 - - - - 0,2 0,2 - 0,6 Source : Monographie de la région du Centre Est 2001

LEGENDE

T°M = Température moyenne mensuelle T°M/N = Température moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) T°M - T°M/N = Ecart entre la température moyenne mensuelle et la température moyenne normale

Diagrammes ombrothermiques

mm °C

400 350

300

250

200

150

100

50 25

0

1998 J A S O N D J F M A M J 1999

Figure 1: Diagramme ombrothermique – Station de FIANARANTSOA

6

°C mm

400

350 300

250

200

150

100

50

25 0

1998 J A S O N D J F M A M J 1999

Figure 2: Diagramme ombrothermique – Station de RANOHIRA

Dans le cadre de cette étude descriptive, le diagramme ombrothermique a été retenu en raison de sa simplicité et tracé selon les principes définis par H. GAUSSEN1: P≤2T

1.3.5 Vents dominants Tableau 7: Vents dominants Année 1994 Année 1995 Mois Directions Vitesses Directions Vitesses En degré moyennes en degré moyennes Janvier 060 1m/s 080 1m/s Février 080 4m/s 080 1m/s Mars 080 1m/s 080 1m/s Avril 080 1m/s 080 1m/s Mai 080 1m/s 080 1m/s Juin 080 1m/s 080 1m/s Juillet 060 1m/s 080 1m/s Août 060 1m/s 080 1m/s Septembre 080 1m/s 080 1m/s Octobre 100 1m/s 100 1m/s Novembre 120 1m/s 100 1m/s Décembre 100 1m/s 100 1m/s Source : Service Inter-Régional de la météorologie et de l'hydrologie de Fianarantsoa La région est rarement touchée par des perturbations cycloniques.

1 F. BAGNOULS et H. GAUSSEN, Saison sèche et indice xérothermique, Faculté des Sciences, Toulouse 1953. 7

1.3.6 Humidité relative (en %) Tableau 8 : Humidité relative Mois 1994 1995 Janvier 87 87 Février 87 86 Mars 88 84 Avril 80 87 Mai 84 87 Juin 85 83 Juillet 85 84 Août 80 82 Septembre 78 79 Octobre 84 72 Novembre 75 76 Décembre 84 82 Source : Service Inter-Régional de la Météorologie et de l'Hydrologie Fianarantsoa

Pour les données météorologiques des autres stations, elles seront indiquées lorsque la future Banque de Données au niveau du Service Inter-Régional de la Météorologie et de l'Hydrologie sera fonctionnelle.

1.3.7 Régions climatiques

Les relevés climatiques de la région d’Amoron’i Mania sont variables selon les années. Mais les moyennes annuelles de 1931 à1960 et de 1984 à 1997 sont respectivement de 1556mm et 1107,3mm.

La saison pluvieuse débute vers le mois d’octobre pour se terminer vers le mois d’avril, et la période sèche de mai à fin septembre. 1.4 HYDROLOGIE L’hydrologie de la région d’Amoron’i Mania est caractérisée par le bassin versant de la TSIRIBIHINA. La carte n°5 illustre cet aspect hydrologique. Le réseau hydrologique de ce bassin versant prend sa source dans la région et se déverse dans le Canal de Mozambique, une fois récupéré par le fleuve TSIRIBIHINA. Les principaux cours d’eau sont :

- Mania et ses affluents (Izanaka, Ikely, Imorona et Ivato) à l’extrême Nord de la région

- Mitody, Manambaroa et Fanindrona sont des affluents de Matsiatra mais les deux premiers coulent dans la sous-préfecture d’Ambatofinandrahana et le troisième à Ambositra.

- Fisakana traversant Fandriana et Manandriana . 1.5 SOLS ET VEGETATION Pédologiquement, la région d’Amoron’i Mania est caractérisée par des sols ferralitiques jaunes/ rouges, de superficies assez importantes, mais discontinues (Carte n° 6) Cet ensemble est réuni, dans l’ensemble de cette région, par des sols peu évolués et rankers, ainsi que des sols peu évolués dunaires sablonneux 8

La région est caractérisée par la prédominance des grandes superficies de savanes à savoir :

- savanes herbeuses à Hyparrhenia rufa et Heteropogon ;

- savanes herbeuses de l’ouest à Hyparrhenia rufa, Hyparrhenia dissoluta et Heteropogon (carte n° 7) Ces deux types de savanes sont très importantes dans cette région et couvrent sa partie centrale sous forme allongée du nord au sud. On peut aussi noter la présence des îlots de forêts sclérophylles à Napaca et Chlaenacées dans la partie centrale.

9

2 Milieux Humain et Social

2.1 POPULATION ET DEMOGRAPHIE

2.1.1 Effectif et évolution Tableau 9: Répartition spatiale de la population % Superficie Densité Sous-préfecture Population résidente (km²) (hbts/km²) Ambatofinandrahana 143.990 21,5 10.132 14 Ambositra 248.030 37 3.161 78 Fandriana 183.064 27,3 2.947 62 Manandriana 95.282 14,2 1.276 74 TOTAL 670.366 17.518 38 Source : Circonscription de l’Agriculture- Ambositra

La densité moyenne de la population pour l’ensemble de la région et de 38 hbts/ km2 (carte n°8).

La sous-préfecture la moins densément peuplée est celle d’Ambatofinandrahana (14 hbts/ km2).

La sous- préfecture d’Ambositra qui couvre 18% de la superficie totale de la région et contient 35% de la population totale est la plus densément peuplée (78 hbts/ km2).

Le tableau ci-dessous montre l’évolution de la population de la région d’Amoron’i Mania Tableau 10: Evolution de la population

Projections RA Sous préfectures RGPH 75 RGPH 93 1994 1995 1996 1997 1998 2002 Ambatofinandrahana 49 097 87 925 90 818 93 806 96 892 110 080 112 314 143 990 Ambositra 173 576 177 082 180 659 184 309 188 032 230 102 248 030 169 024 Manandriana 68 706 70 094 71 510 72 954 74 428 81 915 95 282 Fandriana 105 247 143 592 146 092 148 635 151 223 153 855 168 337 183 064 TOTAL 323 368 473 799 484 086 494 610 505 378 526 395 592 668 670 366

Source : DIRA Fianarantsoa et sous-préfectures

10

Figure 3: Evolution de la population

EVOLUTION DE LA POPULATION D'AMORON'I MANIA

300000

250000 Ambatofinandrahana 200000 Ambositra 150000 Manandriana

EFFECTIF EFFECTIF 100000

50000 Fandriana

0 1975 1993 1994 1995 1996 1997 1998 2002 ANNEE

La sous-préfecture de Manandriana n'existait pas en 1975 : elle était rattachée à Ambositra. Ceci explique la forte descente de la courbe d’évolution de la population de Manandriana de 1975 à 1993 (les données concernant la population de Manandriana n’ont été disponibles qu’à partir de 1993).

La faible croissance du nombre de la population de Fandriana ne peut s'expliquer que par un phénomène de migration hors de la sous préfecture relativement enclavée, et déjà très peuplée.

2.1.2 Croissance démographique

2.1.2.1 Natalité Dans l’ensemble de la région , on compte 104.919 femmes en âge de procréer, les naissances de 12 derniers mois se chiffrent à 16.933. Le taux de natalité est de 33,4 pour mille. Tableau 11: Natalité et fécondité Naissance Taux Taux de Population Femmes Sous-préfectures 12 derniers Fécondité natalité Totale 15 à 49ans mois (%o) (%o) Ambatofinandrahana 87..925 19.675 3.664 186,2 41,7 Ambositra 173.576 89.769 6.099 153,3 35,1 Manandriana 68.706 14..331 2.584 180,3 37,6 Fandriana 143.592 31.144 4.586 147,2 31,9

Total 473.802 104.919 16..933 161,4 35,7 Source : RGPH 1993

Les femmes de la région d’Amoron’i Mania paraissent plus fécondes si on regarde le taux de fécondité pour l’ensemble de la province (148 ‰ ). A l’intérieur de celle-ci, on observe un fort taux de fécondité dans les sous-préfectures d’Ambatofinandrahana et de Manandriana, avec un taux respectif de 186 ‰ et de 180 ‰. On observe une forte natalité dans la Région (36 ‰) : ceci provient du fort taux de fécondité évidemment. Pour la région d’Amoron’i Mania, le taux de natalité est compris entre 32 ‰ et 42 ‰. Aux extrêmes se trouvent la sous-préfecture de Fandriana (32 ‰) et celle d’Ambatofinandrahana (42 ‰). Ces considérations ne sont cependant valables que si les chiffres de naissances indiqués dans le RGPH 93 sont justes. Or, l'enquête nationale démographique et sanitaire de 1992 donne un taux moyen de natalité

11 de 43 ‰ pour l'ensemble de Madagascar. A moins de supposer que la natalité est largement inférieure à la moyenne nationale, force est d’admettre que les chiffres du RGPH sont sous-évalués et doivent être considérés avec beaucoup d’attention. 2.1.2.2 Mortalité Tableau 12: Mortalité Décès des Taux de Sous-préfectures Population totale Douze mortalité Derniers mois (‰)

Ambatofinandrahana 87.928 496 5,6 Ambositra 173.576 1.562 9,0 Manandriana 68.706 674 9,8 Fandriana 143.592 1.097 7,6

Total 473.802 3.829 8,1 Source : RGPH 1993

Le taux de mortalité moyen pour Madagascar s'établit à 15,3 ‰. Il est évident que, dans un pays où l'espérance de vie moyenne ne dépasse pas 60 ans, tout taux inférieur à 15 ‰ ne peut être que faux. Par conséquent, les décès ont été très largement sous-déclarés et toute dissertation sur les chiffres du tableau ci-dessus n'aurait aucun sens. 2.1.2.3 Taux d’accroissement naturel Compte tenu de : - la probable légère sous-estimation des taux de natalité ;

- la certaine très forte sous-estimation des taux de mortalité, la détermination du taux d'accroissement naturel de la population à partir des données du RGPH 93 est impossible. 2.1.3 Composition et répartition

2.1.3.1 Population urbaine et population rurale Tableau 13: Répartition de la population urbaine et population rurale Population Population Taux Sous-préfecture urbaine Rurale d’urbanisation (%) Ambatofinandrahana 18.263 69.664 20,8 Ambositra 21.423 152.147 12,3 Fanandriana 13.328 55.378 19,4 Manandriana 22.123 121.469 15,4 Amoron’i Mania 75.143 398.658 15,9 Source : RGPH 1993 Le taux d’urbanisation de la région (15,9%) est faible par rapport à celui de l’ensemble de la province de Fianarantsoa (18,2%). Il est relativement élevé au niveau des Chef- lieux des Sous préfectures, de l’ordre de 21 % à Ambatofinandrahana et 15 % à Manandriana, dû au mirage de la ville et à l’insécurité qui règne dans bon nombre des zones rurales. C’est dans la sous-préfecture d’Ambositra que le taux d’urbanisation est le plus faible (12,3%). 2.1.3.2 Répartition par classe d’âge et par sexe, en milieu rural et urbain Les chiffres de population par classe d'âge, par sexe et par milieu (urbain et rural) pour chaque sous- préfecture figurent en annexe 4, les pyramides établies à partir d'eux et les commentaires que suscitent ces dernières sont données ci-après :

12

Figure 4: Répartition de la population

SOUS-PREFECTURE D’AMBATOFINANDRAHANA

80 et plus 80 et plus

70_74 70_74

60_64 60_64

50_54 50_54 MASCULIN 40_44 40_44 FEMINIIN MASCULIN 30_34 30_34 FEMINIIN 20_24 20_24 10_14 10_14 00-04 00-04 -8000 -6000 -4000 -2000 0 2000 4000 6000 8000 -2000 -1000 0 1000 2000

Milieu Urbain Milieu Rural

La structure de la pyramide est la même pour les deux milieux de résidence : base large avec étirement de la tranche d’âge [ 0- 4 ans ], sommet pointu. La forme est régulière à partir de la tranche d’âge [5– 9 ans]. Population de moins de 20 ans : Milieu urbain : 58,6 % de la population urbaine Milieu rural : 58, 1 % de la population rural

SOUS-PREFECTURE D’AMBOSITRA

80 et plus 80 et plus 70_74 70_74 60_64 60_64

50_54 50_54 MASCULIN MASCULIN 40_44 40_44 FEMINIIN FEMINIIN 30_34 30_34 20_24 20_24 10_14 10_14

00-04 00-04

-2000 -1000 0 1000 2000 -20000 0 20000

Milieu Urbain Milieu Rural

Pyramide irrégulière en milieu urbain, en dessous de la classe d’âge [20- 24 ans]. Les générations en dessous d e20 ans ont subi différents événements qui agissent sur leur effectif par tranche d’âge. Il est à remarquer que le rétrécissement observé dans la classe d’âge [5 – 9 ans] peut être du à des épidémies qui ont atteint surtout les petits enfants et les nouveaux nés. En milieu rural, la pyramide prend une forme régulière ; seul la tranche d’âge [0 – 4 ans] occupe une surface assez importante.

Population de moins de 20 ans

Milieu urbain : 54,1% de la population urbaine Milieu rural : 57,9% de la population rurale 13

SOUS-PREFECTURE FANDRIANA

80 et plus

70_74 75_79

60_64 60_64

50_54 MASCULIN 45_49 MASCULIN 40_44 FEMINIIN FEMINIIN 30_34 30_34

20_24 15_19 10_14 00-04 00-04 -2000 -1000 0 10000 20000 -4000 -2000 0 2000 4000 0 0

Milieu Urbain Milieu Rural

Milieu urbain

Forme irrégulière de la pyramide dans les deux premières classes d’âge. Le même événement qui a atteint la sous-préfecture d’Ambositra a touché peut être les enfants de la sous-préfectures de Fandriana.

Milieu rural

Une irrégularité de la pyramide est constatée dans la tranche [5 – 9] ans et celle [60–64] ans. Les données sont soit erronées, soit il y avait vraiment des événements qui ont entraîné ces irrégularités. La population est tout de même jeune vu la base des pyramides des âges.

Population de moins de 20 ans

56,5% en milieu urbain 58,1% en milieu rural

14

SOUS-PREFECTURE MANANDRIANA

80 et plus 80 et plus

70_74 70_74 60_64 60_64 50_54 50_54 40_44 40_44 MASCULIN 30_34 MASCULIN 30_34 FEMINIIN FEMINIIN 20_24 20_24 10_14 10_14 00-04 00-04

-2000 -1000 0 1000 2000 -10000 -5000 0 5000 10000

Milieu Urbain Milieu Rural

Plus d’effectif de sexe féminin que de masculin en milieu urbain : 51% contre 49%. En milieu rural, il y un certain équilibre entre les deux sexes. La jeunesse de la population est illustrée par le pyramide à base large.

En effet, la population moins de 20 ans représente : Milieu urbain : 59,5% de la population urbaine Milieu rural : 59,6% de la population rurale

Les pyramides en milieu rural sont partout très régulières, signe de populations équilibrées, sauf pour Ambatofinandrahana et Manandriana où le nombre de femmes est supérieur à celui des hommes ; ce qui est en contradiction avec une constante universelle. Les pyramides des milieux urbains d'Ambatofinandrahana, Manandriana, ont une forme tout à fait "rurale" : il s'agit plus de gros villages que de villes. Et l'absence d'un secteur tertiaire ou secondaire ne permet guère d'y attirer les populations environnantes. Par contre, Ambositra, et à un moindre degré Fandriana se caractérisent par un surplus de population dans les classes d'âge de 10 à 25 ans, signe de l'attraction exercée par les établissements scolaires et les activités diverses de ces villes. 2.1.3.3 Composition ethnique La composition ethnique par sous préfecture n’est pas chiffrable. La majorité de la population de la Région sont des Betsileo .On note seulement la présence de quelques autres ethnies (Merina et Antandroy ) dans chaque sous-préfecture.

15

2.1.4 Caractéristiques des ménages

2.1.4.1 Taille des ménages Tableau 14: Taille des ménages Nombre de Population Nombre de personnes Sous-préfecture chefs de ménage résidente par ménage Ambatofinandrahana 28.620 143.990 6 Ambositra 61.535 248.030 5 Fandriana 89.701 183.064 5 Manandriana 25.065 95.282 5 Total 204.921 670.366 5 Source : Direction de l’Agriculture- circonscription Ambositra (2002) Au total, la région de l’Amoron’i Mania compte 204.921 chefs de ménage. Dans chaque ménage, il y a en moyenne 5 personnes en 2002 2.1.4.2 Sexe du chef de ménage Tableau 15: Répartition des chefs de ménage par sexe Sous-préfecture Milieu urbain Milieu rural Hommes (%) Femmes (%) Hommes (%) Femmes (%) Ambatofinandrahana 83,0 17,1 86,3 13,7 Ambositra 69,1 30,9 77,1 22,9 Manandriana 81,7 18,3 82,2 17,8 Fandriana 74,1 25,9 75,6 24,4

Source : RGPH 1993 Le pourcentage de femmes chefs de ménage est généralement plus élevé en milieu urbain qu'en milieu rural, ce qui est normal. Les pourcentages particulièrement faibles des sous-préfectures d’ Ambatofinandrahana, et de Manandriana confirment le caractère rural de ces Sous-préfecture (déjà démontré par les pyramides des âges). 2.1.4.3 Niveau d’instruction des chefs de ménage Tableau 16: Taux de scolarisation des chefs de ménage Sous-préfecture Nombres chefs de ménage % ayant fréquenté l’école Ambatofinandrahana 28.620 74,2 Ambositra 61.535 81,2 Fandriana 89.701 87,9 Manandriana 25.065 75,4 Amoron’i Mania 204.921 79,7 Source : Direction de l’Agriculture- circonscription Ambositra (2002) Globalement, dans la région d’Amoron’i Mania, presque 80% des chefs de ménage ont fréquenté l’école, ce qui suppose que la majorité des chefs de ménage sait lire et écrire. Mais ce chiffre très satisfaisant masque une forte inégalité entre les 4 sous-préfectures : un assez fort taux d’alphabétisation à Ambositra (avec environ 80 %) et un taux relativement faible à Fandriana et Manandriana (d’après la Monographie de la sous-préfecture d’Ambositra, 2002 ). Cette différence peut être expliquée par un manque d’infrastructures scolaires dans ces deux sous-préfectures.

16

2.1.4.4 Activité et profession du chef des ménages

2.1.4.4.1 Activités du chef des ménages Tableau 17: Situation vis-à-vis de l’emploi par sous-préfecture Nbre Situation vis-à-vis de l’emploi (en effectifs) total Sous-préfecture Occu- Chô- En quête Ména- Etu- Retrai- Incapa- Chefs de Autres ND pé meur 1eemploi gère diant té cité ménage Ambatofinandrahana 16.785 16.171 42 32 140 12 90 232 76 22 Ambositra 32.456 30.701 176 100 420 63 411 458 161 68 Manandriana 12.642 11.823 19 9 383 1 34 334 36 12 Fandriana 26.097 24.901 81 52 255 11 301 353 136 59 Total 87.980 83.596 318 193 1198 87 836 1377 409 161 Source : RGPH 1993 Tableau 18: Pourcentage des chefs de ménage occupés Situation vis-à-vis de l’emploi (en effectifs) Total Sous-préfecture Occu- Chô- En quête Ména- Etu- Retrai- Inca- Ménage Autres ND pé meur 1eemploi gère diant té pacité Ambatofinandrahana 100 96,34 0,25 0,19 0,83 0,07 0,54 1,38 0,45 0,13 Ambositra 100 94,59 0,54 0,31 1,29 0,19 1,27 1,41 0,50 0,21 Manandriana 100 93,52 0,15 0,07 3,03 0,01 0,27 2,64 0,28 0,09 Fandriana 100 95,42 0,31 0,20 1,00 0,04 1,15 1,35 0,52 0,22 Amoron’i Mania 100 95,01 0,36 0,22 1,36 0,10 0,95 1,57 0,46 0,18 Source : RGPH 1993 Dans l’ensemble des sous-préfectures, 95 % des chefs de ménage ont un emploi, 1 ,36 % sont des ménagères, 1,6 % sont frappés d’incapacité de travailler, 0,46 % ont d’autres activités. Moins de 1 % des chefs de ménage sont soit chômeurs, soit en quête de premier emploi ou tout simplement étudiant.

Les chefs de ménage «occupés» présentent une forte proportion dans la situation vis à vis de l’emploi dont le pourcentage, variant de 94 % à 96 % est plus faible à Manandriana et plus fort à Ambatofinandrahana.

La proportion de chefs de ménage "ménagères" est de 3 % à Manandriana (le plus élevé dans la région). Il en va de même pour les chefs de ménage incapables.

Il y a moins de chefs de ménage chômeurs, en quête de premier emploi, étudiants et retraités dans cette même sous-préfecture. 2.1.4.4.2 Profession du chef de ménage Tableau 19: Répartition des activités professionnelles des chefs de ménage Total Grands groupes de professions chefs de Sous-préfecture Ménage A B C D E F G H I J K actifs Ambatofinandrahana 16.171 86 20 354 100 51 117 14866 242 35 267 34 Ambositra 30.701 132 69 947 422 195 988 24551 1569 325 1440 62 Manandriana 11.823 14 20 221 41 29 101 11056 156 17 145 21 Fandriana 24.901 22 22 1032 158 124 342 21754 1026 61 304 57 Amoron’i Mania 83.596 254 131 2554 721 399 1548 72227 2993 438 2196 174 Source : RGPH 1993

Légende

A Forces armées B Membres de l'exécutif et des corps législatifs, cadres supérieurs de l'administration publique, dirigeants et cadres supérieurs C Professions intellectuelles et scientifiques D Professions intermédiaires 17

E Employés de type administratif F Personnel des services et vendeurs de magasin et de marché G Agriculteurs et ouvriers qualifiés de l'agriculture H Artisans et ouvriers des métiers de type artisanal de marché I Conducteurs d'installation J Ouvriers et employés non qualifiés d'entreprise K Non déterminé

Dans l’ensemble des régions formant la région, une grande majorité des chefs de ménages occupés sont des agriculteurs et ouvriers qualifiés de l’agriculture. Ce groupe professionnel occupe le premier rang ; ensuite, en second, troisième, quatrième et cinquième rang se placent respectivement les artisans et ouvriers des métiers de type artisanal de marché, les professions intellectuelles et scientifiques, les ouvriers et employés non qualifiés d’entreprise, et les personnels des services et vendeurs de magasin et de marché.

Dans la sous-préfecture de Fandriana, le groupe de profession C « professions intellectuelles et scientifiques » occupe le deuxième rang (3e rang au niveau de la région). Le rang occupé par le groupe C reflète le niveau d’instruction de la population de la région. 2.1.5 Mouvements migratoires

2.1.5.1 A l’intérieur de la région Cette Région est un des plus anciens foyers d’émigration : le morcellement des terres, l’exiguïté des parcelles, l’insuffisance des rizières et l’accroissement démographique se font ressentir au niveau de chaque famille, de chaque exploitation. (Carte n° 9) Les habitants sont attirés par les zones du Moyen-Ouest de la Région (Soavina, Ambatofinandrahana), Le départ est saisonnier. Mais on observe aussi des déplacements définitifs. 2.1.5.2 Avec l’extérieur de la région Dans chaque sous-préfecture, on remarque l’existence d’un certain nombre de gens qui ont quitté leur région pour se diriger soit vers d’autres régions limitrophes, soit vers d’autres Provinces ( celles du Moyen-Ouest de l’Imerina et de la dépression de l’Alaotra). Il est difficile de chiffrer les effectifs. Toutefois, on peut dire que les causes de ces mouvements migratoires sont multiples : causes économiques (recherche de sources monétaires et de revenus), causes d’ordre social (insécurité, etc.).

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2.2 SERVICES SOCIAUX

2.2.1 Santé

2.2.1.1 Dispositif sanitaire

2.2.1.1.1 Infrastructures

2.2.1.1.1.1 Infrastructures publiques Les infrastructures sanitaires publiques présentes dans la région sont résumées dans le tableau qui suit (carte n° 10) : Tableau 20: Répartition des infrastructures sanitaires publiques Formations sanitaires publiques (FS) Année 2002 F.S publiques Sous-préfecture CHR CHD2 CHD1 CSB2 CSB1 Total non fonctionnelles Ambatofinandrahana - 2 - 9 15 26 1 Ambositra - 1 - 20 9 30 - Fandriana - - 1 11 24 36 1 Manandriana - - 1 9 1 11 - Total - 3 2 49 49 103 2 Source :Service Santé / Sous-préfecture

Dénomination des formations sanitaires publiques selon les textes en vigueur

CHR Centre Hospitalier Régional (ancien HP) CHD2 Centre Hospitalier de District de 2e niveaux (ancien HMC) CHD1 Hôpital Secondaire Simple (ancien HSS, les Centres Médicaux (CM)) implantés aux chefs-lieux de Sous-préfectures CSB2 Ancien CM (Centre Médical), DU (Dispensaire Urbain), CSS (Centre de Santé Scolaire), PMI. CSB1 P. Poste d’infirmiers, PA, Centre de Soins de Santé Primaire (CSSP)

Le tableau montre qu’au niveau de la région d’Amoron’i Mania, il existait 103 infrastructures sanitaires publiques en 2002, dont 2 non fonctionnelles (1 à Ambatofinandrahana et 1 à Fandriana ). Parmi ces 103, 49 sont des Centres de Santé de Base niveau 1 (CSB1) ou PS+PI+PA+CSSP ; elles représentent ainsi 48 % des infrastructures publiques au même titre que les CSB2 ou CM+DU+CSS+PMI. On remarque aussi qu’il n’existe aucun HP ou Centre Hospitalier Régional (CHR) dans la région. Par contre, les 3 HMC rencontrés dans la région se trouvent dans les deux sous-préfectures les plus peuplées, à raison de 2 à Ambatofinandrahana et 1 à Ambositra. La répartition de ces infrastructures sanitaires publiques dans toute la province de Fianarantsoa met en évidence l’avantage relatif la région de l’Amoron’i Mania. Toutefois, ces infrastructures ne sont pas suffisantes, compte tenu de l’effectif de la population résidente.

2.2.1.1.1.2 Infrastructures privées ou confessionnelles La statistique des infrastructures privées ou confessionnelles de l’Amoron’i Mania est donnée par le tableau ci-dessous :

19

Tableau 21: Répartition des infrastructures privées ou confessionnelles Formations sanitaires publiques (FS) Année 2002 F.S publiques Sous-préfecture CHR CHD2 CHD1 CSB2 CSB1 Total non fonctionnelles Ambatofinandrahana - - - 1 - 1 - Ambositra ------Fandriana - - - 1 1 2 - Manandriana - - - 1 1 - Total - - - 3 1 4 - Source :Service Santé / Sous-préfecture

Le nombre total de formations sanitaires pour l’ensemble de la région est de quatre (4). Trois (3) sous- préfectures sur 4 disposent de F.S. privées. Ces F.S. se répartissent comme suit :

- 2 à Fandriana dont 1 CSB1 et 1 CSB2 ;

- 1 CSB2 à Ambatofinandrahana ;

- et 1 CSB2 à Manandriana.

2.2.1.1.2 Personnel

2.2.1.1.2.1 Personnel soignant des services publics de Santé Concernant le personnel soignant dans les différents Centres, le tableau qui suit donne pour 2002 l'effectif de personnel soignant des Services publics de santé. Tableau 22: Effectif du personnel soignant des services publics - Année 2002 Source : Service Santé / Sous-préfecture, Préparateurs Labopharmacie (1) Ambositra santé SFAM Dentistes Médecins Médecins Adjoint de Population Population Infirmier DE infirmier AM Sage-femme Sage-femme

Sous Préfecture Aide sanitaire Ambatofinandrahana 143 990 12 1 8 21 14 17 Ambositra 248 030 30 2 14 2 19 6 29 9 Fandriana 183 064 12 1 1 19 11 Manandriana 95 282 3 15 5 2 Total 670 366 57 4 22 18 59 11 45 37

Ces données officielles ne distinguent pas les effectifs réels des personnels soignants des services publics de ceux des autres structures. Les personnels soignants des services publics peuvent être classés en huit (08) groupes. Au total, pour chaque sous-préfecture, les effectifs sont les suivants :

- Ambatofinandrahana : 21% des médecins, 25% des dentistes, 20% des sage femmes et 30% des infirmiers.

- Ambositra : 53% des médecins, 50% des dentistes, 40% des sage femmes et 36% des infirmiers

- Fandriana : 21% des médecins, 25% des dentistes, seulement 2,5% des sage femmes et 27% des infirmiers

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- Manandriana : 5% des médecins, 38% des sage femmes, 7% des infirmiers et aucun dentiste .

Cette répartition montre un déséquilibre sous-préfectoral en matière de suivi et contrôle de la santé publique. Les origines de cette discordance sont diverses : statistique non mis à jour, activités sanitaires clandestines etc.

2.2.1.1.2.2 Personnel soignant d’autres structures ou privées Tableau 23: Effectif du personnel soignant du privé Année 1999 sages- Aide- Fivondronana Médecins Dentistes Infirmiers femmes soignants Ambatofinandrahana 1 Ambositra 6 5 Manandriana Fandriana 1 1 1 1 TOTAL 8 1 6 1 Source : DIRDS Fianarantsoa Ces établissements sanitaires permettraient de diminuer les ratios : population par médecin et population par dentiste. Ils contribueraient entre autres à la résolution des problèmes d’insuffisance des établissements sanitaires du secteur publics et de gel d’effectif.

2.2.1.1.3 Couverture sanitaire (par le personnel des services publics) La couverture sanitaire de la région est donnée ci-après : Tableau 24: Couverture sanitaire du district - Année 2002 Sous-préfectures Population Médecins Population Dentistes Population totale par par dentiste. Résidents 2002 médecin Ambatofinandrahana 143.990 12 12.000 1 143.990 Ambositra 248.030 30 8.268 2 124.015 Fandriana 183.064 12 15.256 1 183.064 Manandriana 95.282 3 31.761 0 0 Total 670.366 57 11.761 4 167.592 Source : Service Santé / Sous-préfecture

La sous-préfecture d’Ambositra est relativement bien placée en matière de couverture sanitaire, un médecin soigne en moyenne 8.268 habitants. Par contre, la sous préfecture de Manandriana est la plus défavorisée dans la mesure où un médecin doit s’occuper de 31.761habitants.

En ce qui concerne le rapport population/dentiste, le ratio le plus faible est constaté à Ambositra (disposant de 2 dentistes) ; la sous-préfecture de Manandriana n’ayant pas de dentistes. En conclusion, l’effectif des dentistes est très insuffisant dans toutes les sous-préfectures.

Avec une population totale estimée à 670.366 pour l'ensemble de la région, et un ratio de population par médecin égal à 11.761 et de population par dentiste de 167.592 ; la couverture sanitaire de la région d’Amoron’i Mania est loin d'être atteinte.

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2.2.1.2 Eau potable

Les 4 sous-préfectures formant la région disposent chacune d’un réseau d’eau courante . Celui d’Ambositra est géré par la JIRAMA, celui de Fandriana par la JIRAFI et le reste par leur sous- préfecture respective. En ce qui concerne les bornes fontaines, la répartition par sous-préfecture est comme suit : Ambositra : 80 bornes fontaines dans 12 villages Ambatofinandrahana : 10 bornes fontaines dans 2 villages Manandriana : Non disponible Fandriana : 20 bornes fontaines dans 4 villages Source : Tableau de bord social – Secteur Eau et Assainissement (PNUD 2002 )

On remarque que la plupart des villages dans la région ne possèdent pas de bornes fontaines. La population est contrainte à puiser de l’eau dans la rivière, les petits ruisseaux et les puits artificiels. Le risque de maladies est ainsi probable. De plus, certaines bornes fontaines ne sont plus fonctionnelles et nécessitant des réparations (robinet). La discipline de maintenance est assez rapidement délaissée. 2.2.1.3 Etat sanitaire

2.2.1.3.1 Principales causes de mortalité Les principales causes de mortalité dans la région sont : - le paludisme 14,3 % ;

- La diarrhée 10,1 % ;

- L’infection respiratoire aiguë : 11,7 % ; Le tableau ci-dessous donne la situation de la mortalité juvénile en 1999, dans la région étudiée Tableau 25: Répartition de la mortalité infanto-juvenile - Année 1999 Niveau CHD Sous-préfectures DECES NAISSANCE 0 < 1an 1-4 ans TOTAL < 5 Taux /00 * Ambatofinandrahana 606 1 4 5 8,30 Ambositra 139 0 9 9 64,70 Fandriana 270 2 1 3 11,10 Manandriana 432 0 0 0 0,00 Total 1447 3 14 17 11,75 * Taux de mortalité hospitalière Source : SISG 1999 Ministère.Santé 2.2.1.3.2 Principales endémies Si en 1997, les principales endémies ont été, la tuberculose, lèpre, bilharziose et la peste, en 1999, le tableau qui suit fait état des maladies endémiques par Service de Santé des Districts (SSD) :

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Tableau 26: Maladie endémiques SSD – Année 1999 S S D DYSSENTERIE PALUDISME BILHARZIOSE Ambositra 3.128 10.380 59 Ambatofinandrahana 1.758 6.085 0 Fandriana 1.184 5.626 0 Manandriana 113 2.853 0 Total 7.183 24.944 59 Source : SISG – MIN SANTE 2.2.1.3.3 Tabous

- Aliments : œufs et poissons interdits chez les enfants en bas âge ;

- Cas de fièvres compliquées : interdiction d’injections

2.2.2 Enseignement et éducation

2.2.2.1 Infrastructures

2.2.2.1.1 Enseignement public Tableau 27: Répartition des établissements par niveau (secteur public- année 2001/2002) Source : Tableau récapitulatif relevé des CISCO/ sous-préfecture

Sous Préfecture s Fermés Fermés Fermés Fermés Fermées Existants Existants Existantes Fonctionnels Fonctionnels Fonctionnelle Ambatofinandrahana 153 21 132 6 - 6 1 - 1 Ambositra 256 14 242 20 - 20 2 - 2 Fandriana 263 6 257 14 - 14 1 - 1 Manandriana 108 -108 9 - 9 1 - 1 Total 780 41 739 49 - 49 5 - 5 Le tableau ci-dessus fait ressortir la répartition des établissements par niveau d’études au niveau du secteur public. Ainsi, c'est dans le niveau I, ou EPP, qu'on relève le plus important nombre d’écoles fermées qui se chiffrent à 41 au niveau de l’ensemble de la région, dont 21 à Ambatofinandrahana et 14 à Ambositra. Cette fermeture des écoles peut être expliquée par les problèmes d'insécurité (cas de la sous- préfecture de Manandriana ) et par l'augmentation du taux d'abandon des écoles due aux problèmes d'insuffisance de revenu pouvant assurer les frais de scolarisation (carte n° 11).

D'autres causes peuvent aussi être à l'origine de ces fermetures, elles vont être identifiées au fur et à mesure. On enregistre 49 CEG dans la région, dont 41 % à Ambositra, et seulement 12% à Ambatofinandrahana. Cette répartition peut être due au niveau du taux de scolarisation dans le primaire dans chaque sous- préfecture.

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2.2.2.1.2 Ecoles privées Tableau 28: Répartition des établissements par niveau - secteur privé de l’année 2001/2002

Source : Tableau récapitulatif relevé des CISCO / sous-préfecture Niveau 1 (EPP) Niveau 2 (CEG) Niveau 3 (Lycée)

Sous Préfecture s Fermés Fermés Fermées Existants Existants Existantes Fonctionnelle Fonctionnels Fonctionnels Ambatofinandrahana 65 30 35 3 - 3 - - - Ambositra 68 4 64 12 1 11 3 -3 Fandriana 58 5 53 11 1 10 4 1 3 Manandriana 23 - 23 1 - 1 - - - Total 214 39 175 27 2 25 7 1 6

Dans la région d’Amoron’i Mania, les établissements privés du niveau I au niveau III ont vécu divers problèmes qui ont conduit à la fermeture de 39 écoles du niveau I, 2 écoles du niveau II et 1 école du niveau III. Outre les problèmes que ces établissements ont en commun avec les établissements publics, les écoles privées rencontrent des difficultés dans la gestion dans la mesure où les enseignements sont payants, alors que le niveau de vie de la population baisse. Toutefois, l'existence de ces écoles pallie en partie aux insuffisances des écoles publiques dans le milieu rural et urbain à tous les niveaux (175 écoles primaires privées contre 739 EPP publiques, 15 collèges privés contre 49 CEG et 6 lycées privés contre 5 lycées publics. 2.2.2.2 Personnel

2.2.2.2.1 Enseignement public (année scolaire 2001/2002) Pour l’année scolaire 1998/1999, la répartition des effectifs de chaque niveau par sous-préfecture est exposée dans les tableaux suivants :

Tableau 29: Répartition des effectifs de chaque niveau – secteur public 1998/1999

Niveau 1 (EPP) Niveau 2 (CEG) Niveau 3 (Lycée)

Sous Préfecture Elèves Elèves Elèves Elèves Enseignants Enseignants Enseignants Enseignants Etablissement Etablissement Etablissement s fonctionnels s fonctionnels s fonctionnels s Ambatofinandrahana 101 288 11 353 6 52 1 027 1 29 179 Ambositra 230 682 27 268 20 155 3 405 2 49 669 Fandriana 225 898 27 033 12 162 3 287 1 22 329 Manandriana 102 224 11 038 8 53 1 014 1 6 31 Total 658 2 092 76 692 46 422 8 733 5 106 1 208 Enseig. = Enseignant Etabli. Fonction. = Etablissement Fonctionnel

Source : Monographie de la région du Centre Est 2001

Tableau 30: Effectif du personnel dans le public - Année 2001-2002

Niveau 1 (EPP) Nom bre de EPP Nombre Nombre d'élèves par Sous Préfecture fonctionnelles d'instituteurs enseignants Ambatofinandrahana 132 365 43 24 Ambositra 242 780 39 Fandriana 257 904 39 Manandriana 108 247 53 Total 739 2 296 174 Source : CISCO / Sous-préfecture (2001/2002)

On remarque que les instituteurs sont concentrés dans les grandes villes). Le nombre d'élèves par enseignant, qui sont pour les 4 sous-préfectures au-dessus de la moyenne au niveau de l’ex- DIRA de Fianarantsoa (31 élèves / enseignant), confirme cette remarque.

L'explication donnée par les responsables de l'Education Nationale permet de faire remarquer aussi que dans le nombre d'instituteurs sont inclus les directeurs et ses adjoints qui tiennent des classes, aussi bien en ville qu'en milieu rural. 2.2.2.2.2 Autres entités d’enseignement (Secteur privé) Pour l’année scolaire 1998/1999, la répartition des effectifs de chaque niveau par Sous-préfecture est exposée dans les tableaux suivants : Tableau 31: Répartition des effectifs de chaque niveau – Privé - Année scolaire 1998/1999

Niveau 1 (EPP) Niveau 2 (CEG) Niveau 3 (Lycée)

Sous Préfecture Elèves Elèves Elèves Enseignants Enseignants Enseignants Etablissement Etablissement Etablissement s fonctionnels fonctionnels s s fonctionnels fonctionnels s s fonctionnels fonctionnels s Ambatofinandrahana 55 75 3 034 10 20 283 - - - Ambositra 84 185 6 490 12 72 2 348 3 25 839 Fandriana 59 142 4 845 3 64 1 590 3 19 346 Manandriana 33 50 1 892 1 7 130 - - - Total 231 452 16 261 26 163 4 351 6 44 1 185 Source : MINESEB (Ministère de l'Enseignement Secondaire et de l'Education de Base)

Tableau 32: Effectif du personnel dans le privé (2001/2002) Niveau 1 (EPP) Nombre de EPP Nombre Nombre d'élèves par Sous Préfecture fonctionnelles d'instituteurs enseignants Ambatofinandrahana 35 82 45 Ambositra 64 158 41 Fandriana 53 144 35 Manandriana 23 41 37 Total 175 425 158 Source : Tableaux récapitulatifs relevé des CISCO / sous-préfecture

Le nombre d’établissement primaire du secteur privé dans la région d’Amoron’i Mania représente 24% de l’ensemble des établissements primaires en 2001/2002. Ces établissements scolarisent 25 % des élèves du primaire avec ses 425 instituteurs. Ces derniers sont composés des directeurs déchargés, des directeurs chargés de cours et instituteurs en classe. Le nombre d’élèves par enseignant est de 40 contre 43 dans l’éducation nationale dans l’ensemble de la région.

La répartition d’ «EPP» privé fonctionnelle montre la concentration de ces écoles dans les sous- préfectures d’Ambositra (64) et de Fandriana (53).

Le nombre d’élèves par instituteur dans ce secteur le plus bas se trouve à Fandriana. Par contre, le nombre d’élèves par enseignant le plus élevé se rencontre dans la sous préfecture d’Ambatofinandrahana.

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2.2.2.3 Taux de scolarisation primaire (public - privé) Tableau 33: Taux de scolarisation dans le primaire Source : RGPH 1993 Garçon Fille

Sous Préfecture Taux de Taux de 6 à 14 ans 6 à 6 à 14 ans 6 à scolarisée scolarisée Population Population scolarisation scolarisation Population de de Population Population de de Population Ambatofinandrahana 10 579 4 373 41.3 10 463 4 329 41.4 Ambositra 21 631 12 492 57.8 21 110 11 978 56.7 Fandriana 8 909 4 065 45.6 8 630 4 140 48.0 Manandriana 18 622 11 896 63.9 17 989 11 198 62.3 Total 59 741 32 826 55.0 58 192 31 645 54.4 Le taux de scolarisation global au niveau de la région est de 54,4 % au cours de l'année scolaire 1993. Ce taux mesure, en quelque sorte, l’intérêt que porte la population à l’éducation des enfants. Il est cohérent avec la mentalité et aux us et coutumes des différents groupes ethniques. Aussi le taux de scolarisation varie selon les sous-préfectures. La population locale est très attachée à l’éducation des enfants ; c’est la raison pour laquelle on dit que cette région est une « pépinière d’intellectuels et de cadres ». Cette situation a commencé cependant à se dégrader en raison des difficultés rencontrées par les paysans à subvenir à des frais de scolarisation de plus en plus élevés avec des revenus tendant à la stagnation, voire à la baisse. Si le taux de scolarisation dans cette région était de 66 % en 1990, il n'a atteint que 55 % en 1993. Dans les 4 sous-préfectures formant la région, le taux de scolarisation est quasiment identique chez les garçons et chez les filles. Il convient de noter que les taux les plus élevés sont observés, en 1993, dans les sous-préfectures de Fandriana et d’Ambositra. 2.2.3 Enseignement spécialisé

Dans les régions composant l’ex-DIRA de Fianarantsoa, l'enseignement spécialisé est en voie de développement. Si, en 1990, ce type d'enseignement a été concentré dans la ville de Fianarantsoa, depuis quelques années on constate l'ouverture de centres de formation professionnelle et technique dans les autres régions.

Par ailleurs, du document intitulé Régions et Développement - Programmes régionaux et Projets locaux, on a pu relever quelques renseignements par région. La région Amoron'i Mania est relativement pauvre en établissements techniques et professionnels. Cela s'explique par la rareté des sociétés et entreprises dans la région. Cet état de chose constitue un facteur qui décourage les enfants à poursuivre leurs études et explique en partie la faible attraction de l'enseignement spécialisé.

Les lycées et les instituts techniques sont concentrés dans les villes d'Ambositra, Fandriana, Ambatofinandrahana et Sahamadio, comme le montre le tableau ci-dessous. Tableau 34: Nombre d’infrastructures d’enseignement spécialisé Nombre d'enseignements Effectif d'élèves Sous-préfecture Spécialisés (ex : Tefiso) Ambositra 2 310 Manandriana - - Fandriana 2 220 Ambatofinandrahana 1 3 Total 5 533 Source : Monographie de la région du Centre Est 2001

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La sous-préfecture de Manandriana est dépourvue de TEFISO, et à Ambatofinandrahana, on ne compte que 3 élèves dans l'enseignement spécialisé. La plupart de ces enseignements sont installés à Ambositra et Fandriana.

Enfin, dans cette région, il n'y a qu'un lycée agricole, à Fandriana, un lycée technique à Ambositra et deux C.F.T.P. niveau II (Ambositra et Ambatofinandrahana)

Pour contribuer au développement rural de cette région, il faut renforcer l'enseignement technique dans l'esprit de l'adapter davantage aux paysages socio-économiques prédominants. Cette action permettra de combler les lacunes observées dans le domaine de l'éducation (publique et privée). Il faut multiplier les écoles ménagères du type "Soeurs Maristes" à Ambositra.

2.2.4 Infrastructures socio-culturelles

Concernant la culture, sont exposés ci-après les infrastructures culturelles existant par sous-préfecture (carte n° 12) : Tableau 35 :Infrastructures culturelles/ sous-prefecture Source : Monographie de la région du Centre Est 2001

Sous-préfectures sport Biblio- théques Crèches Tranom- Cinémas Salle Vidéo Terrains de Information pokonolona Salles expor. Salle d'œuvreSalle Ambositra 4 15 3 1 4 7 Ambatofinandrahana 6 1 1 2 2 Manandriana Fandriana 15 1 1 4 4 Total 0 4 36 5 3 0 10 13 Ces crèches sont appelées Centre d’activités préscolaires d’après le recensement à la Direction Régionale de la Population à Fianarantsoa. Les classes préscolaires dans les Ecoles Primaires Publiques ne sont pas recensées. La plupart des crèches de ces sous-préfectures sont inclues dans les Ecoles Privées Confessionnelles.

Les cartes montrent l'insuffisance des infrastructures culturelles dans la région de l’Amoron’i Mania et le peu qui existent sont installées dans les chefs-lieux de sous-préfecture. Cette situation est observée dans toute la région et a été vécue même depuis 1990.

Les remarques qu'on peut formuler portent sur plusieurs situations :

- Les terrains de sport sont concentrés à Ambatofinandrahana, Ambositra et Fandriana, il en va de même pour les bibliothèques. La question qui se pose concerne leurs états actuels, la nature et le type de documents dans ces bibliothèques.

- La Sous-préfecture de Manandriana est totalement dépourvu de toutes infrastructures culturelles. Cette mauvaise répartition peut provenir soit de la non-fiabilité des données, soit d'un déséquilibre intra-régional en matière de développement culturel.

Toutefois, il est probable que, dans les différentes Communes, il y a des infrastructures culturelles non recensés, comme les bibliothèques villageoises, les terrains de sport, etc. .

Compte tenu de la forte proportion des jeunes âgés de moins de 20 ans dans chaque Sous-préfecture et de la nécessité d'information et de formation socioculturelle et économique de la population, il paraît nécessaire d'aménager et de multiplier les complexes sportifs dans les chefs-lieux de la sous-préfecture et de Communes, de restaurer et équiper les bibliothèques existantes et enfin d’aménager des ateliers de formation dans chaque Sous-préfecture. 27

Il faut aussi organiser des manifestations et des soutiens d'associations artistiques et sportives, affecter le personnel qualifié dans les centres d'animation de la jeunesse et équiper les ateliers des CAPJ.

2.2.5 Religion Tableau 36: Nombre d’infrastructures religieuses / sous-préfecture Sous-préfecture Nombre d’églises existantes Catholique FLM FJKM Adventiste REMA JM Ambatofinandrahana 104 11 11 13 3 5 Ambositra 178 11 112 39 4 8 Fandriana 139 21 50 25 3 3 Manandriana 66 21 42 4 3 8 Total 487 164 215 81 13 24 Source : Direction de l’Agriculture- circonscription Ambositra (2002) JM : Jesosy Mamonjy

Il semblerait que le christianisme est assez répandu dans la Région. Parmi les religions chrétiennes, nous avons pu avoir des renseignements sur le Fiangonana Loterana Malagasy (FLM), le Fiangonan’i Jesoa Kristy eto Madagasikara (FJKM) et l’Eglise Catholique Apostolique Romaine à Madagascar (ECAR).

Pour le FJKM, le Synodam-paritany d’Ambositra dispose de 53 paroisses, 178 temples, 29 pasteurs et 16 écoles . Il existe aussi des « Sampan’asa momba ny Fampandrosoana » (SAF/FJKM) dans la région de la Mania .

En ce qui concerne l’ECAR, le tableau ci-après donne les principales statistiques de la Diocèse d’Ambositra :

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Tableau 37: Situation de la diocèse Intitulé Diocèse Ambositra Population (habitant) 615.244 Catholique 290.996 Protestant 200.225 Prêtre : - Diocésaine 20 - Religieux 15 - Grand Séminariste Religieux : - Sœur - Frère Catéchèse Catéchistes et Inspecteurs Ecole : - maternelle 3 - Primaire 164 - secondaire (1er cycle) 16 - secondaire (2ème cycle) 2 - technique - technique supérieure - ménagère - coupe et couture - Ferme école Association pour : - Enfant 6.058 - Jeune 2.015 - Adulte 2.644 Hôpitaux : - léproserie 2 - Dispensaire 5 Source : Annuaire Atlas – ECAR 2000 Soulignons qu’à Ambositra il existe un Comité provincial du FFKM (Fiombonan’ny Fiangonana Kristianina eto Madagasikara).

2.2.6 Services de sécurité

2.2.6.1 Police Nouvelle dénomination : « SECURITE PUBLIQUE ». La sous-préfecture d’ Ambositra dispose d’ un commissaire de police avec 2 postes de police. Pour les deux sous-préfectures de Fandriana et d’Ambatofinandrahana, les constructions de bureaux se sont effectuées au cours de l’ année 1998. Un commissariat doit être doté de 30 éléments de police. Ambositra : 40 policiers De source auprès de la Direction Régionale, le personnel est suffisant , par contre les matériels roulants, de communication (B.L.U. et autres), téléphoniques doivent être renouvelés. 2.2.6.2 Gendarmerie ACTIVITE PRINCIPALE Protéger les institutions, les personnes et biens. Ambositra dispose d’une compagnie zone. La compagnie a pour rôle du premier échelon de contrôle, divisée en brigades ou unité élémentaire et est dirigée par des sous-officiers (Adjudants). Le compagnie compte pour Ambositra 12 brigades. La brigade dispose d’un BLU.

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3 Secteur Economique

3.1 SECTEUR AGRICOLE

3.1.1 Agriculture

3.1.1.1 Caractéristiques globales Région à vocation fortement agricole, la région de l’Amoron’i Mania offre une très grande variété de produits agricoles. Sur les Hauts plateaux la presque totalité des vallées sont exploitées et même les pentes présentant des impossibilités d’irrigation sont occupées par les rizières en étage. Les autres cultures vivrières (manioc, patate douce, haricot, maïs, etc …), destinées surtout à l’autoconsommation sont très répandues. Et avec des techniques culturales adéquates et suivies, la production agricole s’accroîtra très rapidement. Par ailleurs les cultures maraîchères et fruitières (agrumes surtout) sont importantes dans la région, et la viticulture est en plein essor dans la région. 3.1.1.1.1 Superficie cultivée Le tableau suivant donne le pourcentage de la superficie cultivée durant la campagne agricole 1998/99, par rapport à la superficie physique totale de chaque sous-préfecture :

Tableau 38: Superficie cultivée (km²) - Année 1999 Source : (1) Superficie physique : F.T.M. (année 2001) Superficie phy sique Superficie cultivée totale Sous Prefecture (km ²) (1) en km ² (2) % superficie total e Am bositra 3 189,40 410,65 12,88 Ambatofinandrahana 10 360,50 283,05 2,73 Fandriana 2 365,90 299,70 12,67 M anandriana Total 15 915,80 993,40 6,24 (2) Service Statistique Agricole/DPEE-Min.Agri

Le pourcentage par rapport à la superficie totale varie d'une campagne à une autre, ce qui donne des chiffres assez loin de la réalité. Ces chiffres démontrent que, dans chaque sous-préfecture, une infime partie des superficies totales a été cultivée (moins de 15 % ) pendant la campagne agricole 1998/1999. Les données concernant la sous-préfecture de Manandriana ne sont pas encore disponibles (elles ont été incluses dans celles d’Ambositra).

Dans l’ensemble, différents types de culture sont rencontrés dans la Région. Le tableau qui suit donne l’estimation des surfaces cultivées, par type de spéculation, des principales cultures.

Il est à souligner que les superficies cultivées sont des superficies développées, c’est à dire que la superficie d’une parcelle cultivée peut être reportée deux ou trois fois au cours de la même campagne suivant le nombre et la nature des cultures effectuées surtout pour les cultures à cycle court. Pour les cultures pérennes, il s’agit des superficies plantées.

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Tableau 39: Répartition des surfaces cultivées par types de spéculation (Ha)

Sous préfectures Superfice totale Cultures Cultures de Cultures cultivée vivirières rente industrielles Ambositra 41 065 40 615 255 195 Manandriana Ambatofinandrahana 28 305 28 060 115 130 Fandriana 29 970 29 780 40 150 Total 99 340 98 455 410 475 Source : Service Statistique Agricole /DPEE/Min.Agri Les surfaces cultivées dans la zone de la région couvrent environ 99.340 Ha.

Pour le cas d’ Ambositra et Fandriana, les chiffres des surfaces cultivables sont inférieurs à ceux des superficies cultivées, ce qui est normal, car ces sous-préfectures sont relativement surpeuplées ; de ce fait, même des terrains juste bons à reboiser (pente supérieure à 12 % ) sont aménagés en gradins et exploités pour les cultures vivrières. Le document "Image régionale de l'économie malgache 1989" le confirme à la page 152 :

« La superficie utilisée recensée peut excéder la superficie techniquement considérée comme utilisable ; certains rapports peuvent être supérieurs à 100 % ». 3.1.1.1.2 Type de culture A partir des résultats provisoires de l’Enquête Agricole de Base (1998/1999) menée par le Service de la Statistique Agricole de la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques du Ministère de l’Agriculture, il s’en suit que selon le type de cultures pratiquées ,on peut schématiquement classer les sous-préfectures en deux grandes catégories:

La première concerne les sous-préfectures à prédominance de cultures vivrières dans lesquelles la présence de cultures de rentes reste faible (inférieure à 20 % des exploitations). Cette catégorie est assez homogène avec la prédominance du riz 2ème saison.

Cette catégorie inclut les sous-préfectures d’Ambositra, Fandriana, et de Manandriana.

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A m bato finandrahana F andriana

Poivre Poivre

v anille v anille

Canne à sucre Canne à sucre

Tabac Tabac Pois du cap Pois du cap Pomme de terre Pomme de terre Maïs Maïs Riz tavy Riz tavy Riz jeby Riz jeby Riz 1er Saison Riz 1er Saison 0 20406080100 0 2040608010 0

Am bositra M anandriana

Poivre Poivre vanille v a n ille Canne à sucre Canne à sucre Tabac Tabac Pois du cap P ois du cap

Pomme de terre Pomme de terre

Maïs Maïs

Riz tavy Riz tavy

Riz jeby Riz jeby

Riz 1er Saison Riz 1er S aison

0 20406080100 0 20406080100

Une seconde catégorie représentée par la sous-préfecture d'Ambatofinandrahana et dans laquelle on note l'apparition de la culture du tabac chez un agriculteur sur trois en moyenne.

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3.1.1.1.3 Exploitation agricole Tableau 40: Population rurale et population agricole RNA 1984 – 85 (*) EAB 1998/99 (**) Population Population agricole Population Population agricole Sous Préfecturerurale Effectif % population rurale Effectif % population rurale rurale

Ambatofinandrahana 64 400 64 100 99,50 97 724 96 997 99,26 Ambositra 195 400 194 300 99,40 173 815 173 327 99,72 Fandriana 136 800 127 800 93,40 125 474 124 988 99,61 TOTAL 396 600 386 200 97,38 397 013 395 312 99,57 Source : (*) Recensement National de l’Agriculture (R. N. A.) 1984/1985 - Service de la Statistique Agricole (SSA) (**) Enquête Agricole de Base (campagne agricole 1998/1999 )- Dénombrement des exploitations agricoles (Résultats provisoires) – SSA / DPEE

Le tableau montre l’importance des proportions de la population agricole (plus de 95%) dans la région et surtout au niveau des sous-préfectures. La différence constatée entre l’effectif de la population agricole selon le RNA 1984/85 et le RGPH 1993 peut provenir du mode d’estimation et des processus de reconversion de la population agricole en population non-agricole et de cette dernière en population agricole. Soulignons que le RGPH 1993 a servi de base à l’Enquête Agricole de Base de 1998/1999.

Tableau 41: Exploitations agricoles

RNA (*) 1984 / E A B 1998/1999 1985 Nombre Nombre Taille des Exploitations Actif agricole Sous Prefecture d'exploitants d'exploitants Nbre actif Effectif Ambositra 38 411 29 741 100 750 3,40 5,80 Ambatofinandrahana 11 752 17 606 52 166 3,00 5,50 Fandriana 19 427 23 509 73 017 3,10 5,30 Manandriana - 11 620 37 915 3,30 5,50 Total 69 590 82 476 263 848 3,20 5,53 Source : (*)Recensement National de l’Agriculture (R. N. A.) 1984/1985 - Service de laStatistique Agricole (SSA) (**) Enquête Agricole de Base (campagne agricole 1998/1999 )- Dénombrement des exploitations agricoles (Résultats provisoires) – SSA / DPEE

Sont exclus des travaux agricoles, les travaux relatifs au foyer et le travail artisanal. Pour l’ensemble de la région l’Enquête Agricole de Base (EAB) 1998 / 1999 a enregistré une augmentation de 18,5 % du nombre d’exploitations agricoles par rapport au Recensement National de l’Agriculture (RNA) de 1984 / 1985.La région est essentiellement agricole, pratiquement plus de 95 % des ménages recensés déclarent pratiquer une activité dans le secteur. Le nombre moyen de personne par ménage agricole est de 5,5. 3.1.1.2 Production La superficie des cultures vivrières représente 98,6 % des surfaces totales dans la région , dont 49,34 % occupées par le Riz. La culture de manioc, de haricot et de patate douce représente également des surfaces plantées non négligeables, respectivement de 19,12 %, 12 % et 6 %. Le tableau suivant donne la répartition des superficies par spéculation :

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Tableau 42: Répartition de la superficie cultivée/ spéculation - Unité : Ha

Sous préfectures Surface Riz Maïs Manioc Patate Haricot Arachide Pomme totale douce de Terre Ambositra 28 280 8 760 5 240 10 095 170 1 730 1 945 340 Manandriana 38 925 15 850 3 530 6 985 4 300 5 015 1 990 1 255 Ambatofinandrahana 1 850 - - - - 1 850 - - Fandriana 29 680 14 890 3 490 5 000 2 410 2 110 380 1 400 Total 98 735 39 500 12 260 22 080 6 880 10 705 4 315 2 995 Source : Annuaire Statistiques Agricoles 2001

Sur ces surfaces cultivées, l'essentiel concerne la riziculture, puis le manioc, ensuite le haricot, le maïs, la patate douce et, enfin, la pomme de terre et les légumes. Dans la sous-préfecture d’ Ambositra, la culture de manioc emporte largement sur celle du riz. Soulignons que les statistiques relatives aux cultures du Voanjobory ne sont pas disponibles pour cette campagne. La répartition de la superficie cultivée par spéculation est présentée par la carte n°13 des cultures vivrières. 3.1.1.2.1.1 Cultures vivrières

3.1.1.2.1.1.1 LE RIZ

3.1.1.2.1.1.1.1 TECHNIQUE CULTURALE

3.1.1.2.1.1.1.1.1 Selon la toposéquence Nous référant aux résultats de l’Enquête de Base (1998/1999) présentés en Annexe, il apparaît que la majorité des exploitants rizicoles (70 %) déclarent cultiver du riz de 2ème saison en 1998/1999 pour l’ensemble de la Région. Tableau 43: Répartition des exploitants rizicoles selon la toposéquence et la saison (%)

Sous préfectures Riz irrigué Riz irrigué Riz de tanety Riz de tavy Total 1ère saison 2ème saison Ambositra 19,08 79,60 1,32 - 100 Ambatofinandrahana 41,99 57,85 0,16 - 100 Fandriana 37,95 62,00 0,05 - 100 Manandriana 14,57 85,43 - - 100 Total 29,38 70,12 0,50 - 100 Source : E A B Campagne 1998/1999-(Dénombrement des exploitations agricoles Résultats provisoires) - SSA/DPEE/MinAgri

Durant la campagne agricole 1996/1997, la répartition des superficies cultivées, selon la toposéquence, le mode d’irrigation, les saisons de riziculture et les techniques culturales par sous-préfecture est présentée dans les tableaux qui suivent : Tableau 44: Répartition de la surface cultivée selon la toposéquence et la saison (%)

Sous préfectures Riz de bas fond Riz de tanety Riz de tavy Total et p laine Ambositra 99,83 0,07 0,10 100 Manandriana 99,88 0,12 0,00 100 Ambatofinandrahana 99,72 0,28 0,00 100 Fandriana 99,48 0,38 0,14 100 Total 99,73 0,21 0,06 100 Source : DIRA Fianarantsoa

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Les chiffres sont estimatifs car une grande partie de la circonscription est démunie ou faiblement pourvue de dispositif de vulgarisation, telles que : Mangataboahangy, Mandrosonoro, Amboropotsy, Itsemo, Ambatomifanongo, Ambinanindrano, Antoetra, Amohimitombo, Mahazina, Ihadilanana. Le riz de tavy est sûrement loin de la réalité car toute la zone forestière pratique le tavy

3.1.1.2.1.1.1.1.2 Selon le mode d’irrigation Tableau 45 : Répartition de la surface cultivée selon le mode d’irrigation 1996/1997 (%)

M ode d'irrigation Barrage de Sous Prefecture Ruissellement Total dérivation Ambositra 33,32 66,68 100 Fandriana 2,80 97,20 100 Ambatofinandrahana 33,33 66,67 100 M anandriana 12,94 87,06 100 Total 23,50 76,50 100 Source : DIRA Fianarantsoa

On compte comme mode d’irrigation par ruissellement les rizières qui attendent l’eau de pluie pour être inondées et repiquées. Les autres ayant un barrage ( en dur ou en terre) forment les rizières irriguées par barrage de déviation. 3.1.1.2.1.1.1.1.3 Selon les saisons de riziculture Tableau 46: Répartition de la surface cultivée selon les saisons de riziculture (%)

Sous préfectures Riz irrigué 1ère Riz irrigué 2ème Double Surface totale bas saison saison riziculture fond et plaine Ambositra 2,42 97,58 100 Fandriana 6,53 93,47 100 Ambatofinandrahana 9,03 79,86 11,11 100 Manandriana 100,00 - 100 Total 4,26 93,45 2,29 100 Source : DIRA Fianarantsoa

Le riz de première saison se rencontre dans la région où la rizière est fréquemment inondée : (Fandriana), dans les plaines de Fiadanana à Soavina (Ambatofinandrahana) et Imady (Ambositra). A Soavina spécialement, une partie des rizières cultivées en première saison, non inondables sont cultivées en double culture.

3.1.1.2.1.1.1.1.4 Selon les techniques culturales Tableau 47: Mode de préparation du sol (mode de labour)

Riziculture de bas fonds et plaines Riz de tanety Total Sous préfectures Manuelle Piétinage Cultures Manuelle Cultures attelées attelées Ambositra 41,64 24,98 33,33 0,03 0,02 100 Fandriana 41,51 24,90 33,30 0,15 0,14 100 Ambatofinandrahana 41,61 24,93 33,46 100 Manandriana 41,62 24,99 33,29 0,05 0,05 100 Total 41,59 24,95 33,27 0,04 0,15 100 Source : DIRA Fianarantsoa

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Il est rare d’avoir un piétinage «pur», le piétinage est surtout utilisé pour la mise en boue donc, des rizières labourées peuvent être piétinées. (Si les paysans ne possèdent pas de herses). Tableau 48: Semis direct ou repiquage (%)

Surface totale riz Sous préfectures Repiquage Semis direct de bas fond et plaines Ambositra 100 100 Fandriana 100 100 Ambatofinandrahana 100 100 Manandriana 100 100 Total 100 - 100 Source : DIRA Fianarantsoa

Le semis direct n’est pas pratiqué dans la région. Amoron’i Mania. Pour la campagne agricole 1996/97, le pourcentage des cultures faites en contre saison est exposé dans le tableau ci-après : Tableau 49: Cultures de contre-saison sur rizières irriguées (%)

Pomme de Sous préfectures Blé Triticale Haricot Légume Fourrages Autres Total terre Ambositra 4,98 39,80 16,92 38,30 100 Fandriana 86,52 13,48 100 Ambatofinandrahana 6,29 14,97 27,84 22,46 28,44 100 Manandriana 4,55 15,15 80,30 100 Total 3,23 9,43 12,53 20,89 40,97 12,95 100 Source : DIRA Fianarantsoa

Les cultures de contre-saison pourraient prendre une plus grande importance si :

- le débouché existe,

- le crédit de campagne existe. A cause de l’absence de crédit et la désorganisation de la filière en général, le blé a chuté, et l’orge est en train de prendre sa place en matière de volume de production.

3.1.1.2.1.1.1.2 CALENDRIERS CULTURAUX Les cultures pluviales, installées en début de saison de pluies (Octobre-Novembre), concernent les ¾ des surfaces cultivées. Les premières pluies sont déterminantes pour les campagnes agricoles car les travaux de préparation du sol, en particulier sur tanety, ne peuvent être opérés que si ce dernier est suffisamment meuble. C'est d'ailleurs une des raisons qui limitent l'extension des cultures de tanety. En matière de labour manuel, une personne active ne peut effectuer plus de 40 ares de tanety en deux mois. Ceci est d'autant plus que le déficit en précipitation et l'insuffisance de réseau hydrographique sont très marqués notamment dans le Moyen Ouest. Les travaux sur rizières ont un caractère prioritaire par rapport aux autres travaux agricoles. La culture du riz de deuxième saison (repiquage en Octobre - Décembre, récolte en Mars - Juin) occupe 89 % des superficies rizicoles. Le riz pluvial, très peu pratiqué, souffre toujours d'un déficit hydrique pendant les premiers mois de végétation (Octobre - Novembre). Le sarclage, qui est plus ou moins généralisé sur les hautes terres, a lieu à partir d'un mois après le repiquage.

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Les cultures de tanety sont installées avant le mois de Décembre, sauf pour la patate douce qui attend la période Février - Mars pour être mise en place. Le manioc, qui n'a pas de saison bien marquée pour la plantation, est récolté au fur et à mesure dès la deuxième année. Le Haricot se cultive sur deux saisons (Octobre - Janvier et Mai - Juin) ; on sème l'arachide en Octobre - Novembre et la récolte se fait en Avril.

Les calendriers culturaux détaillés figurent en Annexe.

3.1.1.2.1.1.1.3 VOLUME DE PRODUCTION Tableau 50: Evolution de la production rizicole - Unité en Tonne

Sous préfectures 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Ambatofinandrahana 24 840 23 990 20 550 21 850 22 040 22 850 Ambositra 41 800 44 850 40 600 41 430 41 700 43 100 Manandriana Fandriana 35 325 37 900 32 470 32 890 33 110 34 000 Total 101 965 106 740 93 620 96 170 96 850 99 950 Source : Annuaire Statistiques Agricoles 2001

Les superficies rizicoles connaissent un accroissement relatif passant de 37.350 hectares en 1996 à 39.320 hectares en 1999 soit une croissance de plus de 5 % sur l’ensemble de la période. Cette évolution contraste avec celle des productions qui enregistrent une forte baisse sur la période, malgré un léger redressement en 1999. En effet, sur l’ensemble de la période 1996-1999, la production enregistre une baisse sensible, passant de 101.965 Tonnes en 1996 à 96.170 Tonnes en 1999 et ce malgré le redressement observé pour la campagne 1998/99. Par sous-préfecture , la plus forte baisse a été enregistrée à Ambatofinandrahana (12%), 7% à Fandriana et seulement 1% à Ambositra.

3.1.1.2.1.1.1.4 RENDEMENT ET PRODUCTIVITÉ Le tableau présenté ci dessous donne la superficie, le rendement et la production rizicole de la Région par sous-préfecture Tableau 51: Superficie, rendement et production - Campagne 2000/2001

Superficie Rendement Production Sous préfectures ( Ha) ( T/Ha) ( T ) Ambatofinandrahana 8 760 2 ,6 1 22 850 Ambositra 15 850 2,72 43 100 M anandriana Fandriana 14 890 2,28 34 000 Total 39 500 2,54 99 950 Source : Annuaire Statistiques Agricoles 2001 Pour la campagne 1998/99, la superficie rizicole pour l’ensemble de la région s’élève à 39.320 hectares dont plus de 40% au niveau de la sous-préfecture d’Ambositra, 37 % au niveau de la sous-préfecture de Fandriana et le reste au niveau d’Ambatofinandrahana.Les données concernant la sous-préfecture de Manandriana ne sont pas disponibles. Les rendements restent très différents avec une faible productivité pour Fandriana (2,21 T/Ha), mais pas pour autant loin de la moyenne de la Province de Fianarantsoa (2,22 T/Ha). Ambositra possède le rendement le plus élévé avec 2, 63 T/Ha.

3.1.1.2.1.1.1.5 COUT MOYEN DE PRODUCTION Les comptes caractéristiques de la région de l’Amoron’i Mania pour la période de culture 1998/1999 sont résumés dans le tableau suivant :

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Tableau 52 :Compte caractéristique du riz (1998/1999) Type de riziculture Unité Riz irrigué SRI Riz pluvial (tanety) Riz tavy Travaux Qté P.U. Coût Qté P.U. Coût Qté P.U. Coût Qté P.U. Coût Défrichement H/j ------40 3.500 140.000 Nettoyage terrain H/j ------10 3.500 35.000 Labour (TK + TB) H/j 40 3.500 140.000 40 3.500 140.000 40 3.500 140.000 - - - Transport ZP H/j 15 3.500 52.500 15 3.500 52.500 15 3.500 52.500 - - - Epandage ZP H/j 15 3.500 52.500 15 3.500 52.500 15 3.500 52.500 - - - Hersage, pulverisage H/j 15 3.500 52.500 20 3.500 70.000 15 3.500 52.500 Semis H/j 1 3.500 3.500 1 3.500 3.500 20 3.500 70.000 20 3.500 70.000 Repiquage H/j 35 3.500 122.500 60 3.500 210.000 ------Conduite d’eau H/j 30 3.500 105.000 40 3.500 140.000 ------Sarclages (x 2) H/j 44 3.500 154.000 90 3.500 315.000 30 3.500 105.000 30 3.500 105.000 Traitement H/j 10 3.500 35.000 10 3.500 35.000 Récolte H/j 15 3.500 52.500 25 3.500 87.500 10 3.500 35.000 10 3.500 35.000 Battage H/j 15 3.500 52.500 25 3.500 87.500 10 3.500 35.000 10 3.500 35.000 Transport H/j 10 3.500 35.000 10 3.500 35.000 8 3.500 28.000 5 3.500 17.500 Séchage H/j 15 3.500 52.500 20 3.500 70.000 10 3.500 35.000 10 3.500 35.000 Mise en sac H/j 10 3.500 35.000 15 3.500 52.500 10 3.500 35.000 5 3.500 17.500 Sous total H/j 270 3.500 945.000 386 3.500 1.351.000 183 3.500 640.500 140 3.500 490.000 INTRANTS : Semences Kg 50 2.000 100.000 8 2.000 16.000 120 2.000 240.000 90 2.000 180.000 Zp Charrette 15 5.000 75.000 15 5.000 75.000 15 5.000 75.000 - - - Npk Kg 300 2.300 690.000 300 2.300 690.000 200 2.300 460.000 - - - Urée Kg 60 2.200 132.000 60 2.200 132.000 ------Produit traitement Litre 7 90.000 630.000 7 90.000 630.000 ------Sacs (de 70 kg) Nombre 60 3.000 180.000 90 3.000 270.000 40 3.000 120.000 40 3.000 120.000 Sobika Nombre 10 1.500 15.000 10 1.500 15.000 10 1.500 15.000 10 1.500 15.000 Ficelles Nombre 10 1.000 10.000 20 1.000 20.000 10 1.000 10.000 10 1.000 10.000 Sous total 1.832.000 1.848.000 920.000 325.000 Total charges 2.777.000 3.199.000 1.560.500 815.000 Production 4.000.000 6.000.000 2.000.000 1.800.000 Rendement minimum Tonnes 4 6 2 1,8 Résultats 1.223.000 2.801.000 440.000 985.000 Source : DIRA Fianarantsoa

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Le coût de production d’1Kg de riz pour chaque type de culture de riz est donné ci-dessous :

- Les méthodes améliorées - Riz irrigué : 694,25 Fmg - SRI : 533,16 Fmg - Riz pluvial : 780,25 Fmg

- Riz tavy : 425,77 Fmg

3.1.1.2.1.1.1.6 PRIX MOYEN DES PRODUITS Tableau 53: Prix du riz blanc de qualité C2 en Fmg/ Kg

Sous-préfectures J F M A M J Jt A S O N D Ambositra 2625 2625 2625 1575 1575 1575 1925 1925 1925 2800 2800 2800 Fandriana 2450 2450 2450 1750 1750 1750 2100 2100 2100 2625 2625 2625 Ambato/drahana 2625 2625 2625 1400 1400 1400 2450 2450 2450 2625 2625 2625 Manandriana 2625 2625 2625 1225 1225 1225 1575 1575 1575 2450 2450 2450 Source : Enquête auprès des communes 2001, Programme Ilo- Cornell University FOFIFA/ INSTAT

Les prix mentionnés dans le tableau ci-dessus ont été indiqués en kapoaka (unité de mesure locale) mais pour des raisons d’ordre pratique , nous les avons converti en kilo. Nous remarquons que ce prix se trouve à son niveau le plus bas d’avril en juin pour se dédoubler d’octobre à décembre et connaître une légère baisse durant le premier trimestre.

3.1.1.2.1.1.1.7 NIVEAU D’AUTOSUFFISANCE EN RIZ Tableau 54: Niveau d’autosuffisance en riz Source :

Population 1999 Besoins en riz en Production en riz Excédent / déficit Sous préfectures (1) T (2) en T (3) (T) Ambositra 298 531 41 591 24 982 - 16 609 Fandriana Ambatofinandrahana 108 342 15 094 13 176 - 1 918 Manandriana 176 929 24 650 19 833 - 4 817 Total 583 802 81 335 57 991 - 23 344 (1) Projection effectué par DDSSS / INSTAT (2) Calcul fait sur la base de 387 grs/jour/personne en milieu rural, selon les Enquêtes de l’UPDR/FAO/99 (3) Production de paddy 98/99 x 0,17 (taux d’usinage) x 0,90 (*) 10 % de pertes et utilisateurs autres qu’humaines

3.1.1.2.1.2 Autres cultures vivrières

3.1.1.2.1.2.1 LE MAÏS La culture du maïs occupe la troisième place après celle du riz et du manioc; elle se pratique presque partout dans la région. Les calendriers culturaux diffèrent d’une zone à l’autre.

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CALENDRIER CULTURAL

Zone Ouest : Septembre à Décembre Zone Est : Novembre à Janvier

Le compte caractéristique de culture est représenté dans le tableau suivant : Tableau 55: Compte caractéristique du maïs 1996 / 1997

Intitulé Unité Quantité Prix unitaire (FMG) Coût (FMG)

TRAVAUX

Labour H/j 40 3 500 140 000 Transport ZP H/j 15 3 500 52 500 Epandage ZP H/j 15 3 500 52 500 PulvérisageH/j 10 3 500 35 000 Semis ou plantation H/j 20 3 500 70 000

Sarclage (2 fois) H/j 40 3 500 140 000 ButtageH/j 20 3 500 70 000 Traitement H/j 2 3 500 7 000 Récolte H/j 25 3 500 87 500 Transport H/j 10 3 500 35 000

Séchage H/j 15 3 500 52 500

Mise en sacs H/j 10 3 500 35 000 Sous/Total 777 000

INTRANTS Semences Kg 30 2 000 60 000 ZP Charrette 15 5 000 75 000 NPK Kg 300 2 300 690 000 Urée Kg 60 2 200 132 000

150 000 Sacs Kg 50 3 000 Soubiques Nombre 10 1 500 15 000 Ficelles Nombre 10 1 000 10 000 Produit traitement Nombre - - Litre

Sous/Total 1 132 000

TOTAL CHARGES Fmg 1 909 000

PRODUCTIONSource : DIRA FianarantsoaTonne 3,00 800 000 2 400 000 RESULTATSLe maïs est à la limiteFmg du rentable, à la moindre baisse de rendement, c’est la491 perte. 000 Le coût de production d’1Kg de maïs est égal à 636,33 Fmg. 3.1.1.2.1.2.2 LE HARICOT Le haricot se cultive sur des sols riches. L’extension de sa culture se rencontre dans la zone de falaise et des moyennes de collines. La culture donne de bons résultats après la saison de pluie. Elle ne supporte pas l’excès d’azote. Le calendrier cultural se résume comme suit : - Zone Ouest : Avril à Juin ;

- Zone Est : Novembre à Mars.

40

3.1.1.2.1.2.2.1 COMPTE CARACTERISTIQUE DE CULTURE Tableau 56: Compte caractéristique (haricot) 1996 / 1997

Intitulé Unité Quantité Prix unitaire (FMG) Coût (FMG) TRAVAUX Labour H/j 30 3 500 105 000

Transport ZP H/j 15 3 500 52 500 Epandage ZP H/j 15 3 500 52 500 Pulvérisage H/j 10 3 500 35 000

Semis ou plantation H/j 20 3 500 70 000 Sarclage (2 fois) H/j 40 3 500 140 000 Récolte H/j 3 3 500 10 500

Transport H/j 7 3 500 24 500 Séchage H/j 10 3 500 35 000 Mise en sacs H/j 5 3 500 17 500 Source : DIRA Fianarantsoa Le haricotSous/Total est à la limite du rentable. A la moindre baisse du rendement, c’est la perte. Pour 542produire 500 1kg de haricot il faut en moyenne 1639 Fmg. INTRANTS 3.1.1.Semences2.1.2.2.2 APPUI A LA PRODUCTI KgON 80 2 000 160 000 ZP charrette 10 5 000 50 000 Le semis se fait sur sol bien travaillé. Il craint l’excès d’humidité. La culture de haricot est associée au NPK kg 200 2 300 460 000 manioc, au taro et au riz pluvial. Sacs nombre 50 3 000 150 000 Soubiques nombre 10 1 500 15 000 3.1.1.2.1.2.2.3 ACTION DE VULGARISATION Ficelles nombre 10 1 000 10 000 Sous/Total- Implantation des parcelles de démonstration 845 000

TOTAL- VisiteCHARGES organisée Fmg 1 387 500 PRODUCTION Tonne 1,00 1 800 000 1 800 000 RESULTATS- Parcelles d’adoption Fmg 412 500

3.1.1.2.1.2.3 L’ARACHIDE Dans la Région, cette culture est pratiquée surtout pour l’alimentation humaine (environ 65 %) et pour la vente locale. Elle est faite généralement en culture associée, les sols légers, alluvionnaires lui conviennent. Cette culture est pratiquée plus particulièrement dans la sous-préfecture d’Ambositra où les conditions de culture se présentent comme suit :

41

CALENDRIER CULTURAL

Zone Est : Novembre à Janvier Zone Ouest : Novembre à Décembre

Tableau 57: Compte caractéristique (arachide) 1996 / 1997 Intitulé Unité Quantité Prix unitaire (FMG) Coût (FMG) TRAVAUX Labour H/j 30 3 500 105 000 Transport ZP H/j 15 3 500 52 500 Epandage ZP H/j 15 3 500 52 500 PulvérisageH/j 10 3 500 35 000 Semis ou plantation H/j 20 3 500 70 000 Sarclage (2 fois) H/j 40 3 500 140 000 ButtageH/j 20 3 500 70 000 Récolte H/j 30 3 500 105 000 Transport H/j 20 3 500 70 000 700 000 Sous/Total INTRANTS Semences kg 120 2 000 240 000 ZP charrette 15 5 000 75 000 NPK kg 200 2 300 460 000 150 000 Sacs nombre 50 3 000 Soubiques nombre 10 1 500 15 000

Ficelles nombre 10 1 000 10 000 Sous/Total 950 000

TOTAL CHARGES Fmg 1 650 000 PRODUCTION Tonne 1,50 2 000 000 3 000 000 RESULTATS Fmg 1 350 000

Source : DIRA Fianrantsoa L’arachide est très rentable. Le coût de production d’1kg d’arachide est estimé à 1100 Fmg.

3.1.1.2.1.2.3.1 ORGANISATION DE LA FILIERE

- Formation spécifique des agents ;

- Parcelles de démonstration ;

- Parcelles d’adoption ;

- Récolte, répartition de la production : - Semence - Consommation - Ventes sur marchés locaux et aux villes

3.1.1.2.1.2.3.2 CONDITIONS DE DEVELOPPEMENT DE LA CULTURE - Introduction des variétés améliorées - Production des semences

42

3.1.1.2.1.2.4 LE MANIOC

CALENDRIER CULTURAL - zone Ouest : Août, Mars, Avril

- Zone Est : Juillet, Août, Octobre à Mars Le manioc occupe une grande place dans la région d’Amoron’i Mania ,en matière de quantité produite. Les maladies rencontrées sont la mosaïque et l’Anthracnose. Les variétés rustiques couramment plantées par les paysans sont facilement frappées par ces maladies. L’obtention des boutures est difficile au moment de la plantation car la récolte se fait au mois de Juillet –Août - Septembre et la plantation se pratique au mois de Novembre à Février. Le résultat du compte d’exploitation, montre que la spéculation manioc est une culture qui augmente le revenu des producteurs. Il se réfère à la production du manioc sur une superficie d’un (01) ha intensifiée. Tableau 58: Compte caractéristique de culture (manioc)

Intitulé Unité Quantité Prix unitaire Coût (FMG) TRAVAUX Labour H/j 40 3 500 140 000 Transport Zezi-pahitra H/j 15 3 500 52 500 Epandage Zezi-pahitra H/j 15 3 500 52 500 Pulvérisage H/j 10 3 500 35 000

Semis ou plantation H/j 15 3 500 52 500

Sarclage (2 fois) H/j 40 3 500 140 000

Récolte H/j 50 3 500 175 000 Transport H/j 20 3 500 70 000 Séchage H/j 50 3 500 175 000 Mise en sacs H/j 10 3 500 35 000 Sous/Total 927 500

INTRANTS

Semences Kg Forfait Forfait 50 000 Zezi-pahitra Charrette 15 5 000 75 000 Sacs Nombre 30 3 000 90 000 Soubiques Nombre 10 1 500 15 000 Ficelles Nombre 6 1 000 6 000 Sous/Total 236 000

TOTAL CHARGES Fmg 1 163 500 PRODUCTION Tonne 20,00 250 000 5 000 000 RESULTATS Fmg 3 836 500 3.1.1.2.1.2.5 LA PATATE DOUCE La culture de la patate douce est pratiquée dans toutes les sous-préfectures de la région mais ni les conditions de culture, ni l’appui à la production, ni les prix aux producteurs et aux consommateurs, ne peuvent pas être établis actuellement. Cependant les coûts de production ont pu être établis pour la campagne 1996/97

43

Tableau 59 :Comptes caractéristiques de culture (patate douce) Intitulé Unité Quantité Prix unitaire (FMG) Coût (FMG)

TRAVAUX

Labour H/j 40 3 500 140 000 Transport Zezi-pahitra H/j 15 3 500 52 500 Epandage Zezi-pahitra H/j 15 3 500 52 500 Pulvérisage H/j 10 3 500 35 000 Semis ou plantation H/j 15 3 500 52 500 Récolte H/j 30 3 500 105 000 Transport H/j 20 3 500 70 000

Sous/Total 507 500

INTRANTS

Semences Kg Forfait forfait 40 000

Zezi-pahitra Charrette 15 5 000 75 000 Sacs Nombre 25 3 000 75 000 Soubiques Nombre 10 1 500 15 000 Ficelles Nombre 5 1 000 5 000 Sous/Total 210 000

TOTAL CHARGES Fmg 717 500 PRODUCTION Tonne 15,00 200 000 3 000 000 RESULTATS Fmg 2 282 500

Source : DIRA Fianarantsoa La production d’1Kg de patate douce nécessite un investissement de 478 Fmg. La patate douce est très rentable mais le débouché peut poser un autre problème.

3.1.1.2.1.2.6 POMME DE TERRE Cette culture est effectuée dans quelques sous-préfectures de la région de l’Amoron’i Mania, soit sur tanety, soit en contre saison sur les rizières irriguées.

La culture est très rentable dans la région Amoron'i Mania. Plus particulièrement dans les sous-préfectures d’Ambositra et d'Ambatofinandrahana où les rendements sont toujours supérieurs à celui de l'ensemble de la région.

3.1.1.2.1.2.6.1 CONDITION DE CULTURE

- Calendrier cultural : - Zone Ouest : Janvier à Avril - Zone Est : Octobre à Novembre et Avril à Juin - Intrants agricoles par Hectare : - Fumure organique : 15 tonnes - NPK : 300 Kg - Urée : 100 Kg - Semences : 2 tonnes

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- Temps de travail par Ha : - Labour : 40 H/J - Semis : 30 H/J - Entretien : 40 H/J - Traitement : 10 H/J - Récolte : 15 H/J

3.1.1.2.1.2.6.2 APPUI A LA PRODUCTION

- Actions de la vulgarisation : - Visite organisée - Rotation et assolement - Implantation des PD/PI - Parcelle d'adoption

3.1.1.2.1.2.6.3 PRIX ET DEBOUCHES Les prix du kilogramme de pomme de terre ne cessent d'augmenter de 1993 à 1997. Trois phases des prix sont observées chaque année :

- 1er phase : Janvier - Février : prix élevé

- 2ème phase : Mars - Juin : diminution des prix

- 3ème phase : Juillet - Décembre : hausse des prix

Les prix élevés ont été enregistrés en Juin et Juillet 1996 et les plus bas au mois de Mars et Avril 1993. Les prix au producteur ne sont pas disponibles actuellement mais les prix à la consommation pour 1999 sont présentés en Annexe.

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Tableau 60: Comptes caractéristiques de culture pour un hectare 1996 / 1997 Intitulé Unité Quantité Prix unitaire (FMG) Coût (FMG)

TRAVAUX

Labour H/j 30 3 500 105 000

Transport Zezi-pahitra H/j 15 3 500 52 500 Epandage Zezi-pahitra H/j 15 3 500 52 500 Pulvérisage H/j 10 3 500 35 000 Semis ou plantation H/j 20 3 500 70 000 Sarclage (2 fois) H/j 40 3 500 140 000 Buttage H/j 20 3 500 70 000 Traitement H/j 2 3 500 7 000 Récolte H/j 30 3 500 105 000 Transport H/j 20 3 500 70 000 Sous/Total 707 000

INTRANTS Semences kg 200 1 500 300 000 ZP charrette 15 5 000 75 000 NPK kg 300 2 300 690 000 Urée kg 60 2 200 132 000 Sacs nombre 30 3 000 90 000 Soubiques nombre 10 1 500 15 000 Ficelles nombre 6 1 000 6 000 Produit traitement litre 2 90 000 180 000 Sous/Total 1 488 000

TOTAL CHARGES Fmg 2 195 000 PRODUCTION Tonne 15,00 500 000 7 500 000 RESULTATS Fmg 5 305 000 Source : DIRA Fianarantsoa La pomme de terre est très rentable mais le débouché pose de problème. Le coût de production d’1Kg de pomme de terre est égal à 1463,3 Fmg.

3.1.1.2.1.2.6.4 CONDITIONS DE DEVELOPPEMENT DE LA CULTURE

- Respect du calendrier cultural

- Introduction variétés améliorées

- Organisation de production de semences et de ventes groupées

3.1.1.2.1.2.6.5 ORGANISATION DE LA FILIERE

- Formation agents

- Mise en place parcelle d'adoption

- Répartition de la production : - semence - consommation - vente sur marchés locaux et de villes

La plus grande partie de la production, en ce qui concerne les cultures vivrières est destinée à l’autoconsommation. 46

En ce qui concerne la commercialisation, les quantités commercialisées (locales et d’exportation) dépendent du besoin des lieux et de la rentabilité des organismes de commercialisation et/ou de collecte. Les organisations paysannes pourront assurer ce rôle (commercialisation - collecte) dans une structure plus harmonisée. La démarche est à cibler selon les zones et les acquis des différentes opérations de développement. Tableau 61: Les organismes de commerce

Organismes Genre d’activité Produits concernés Quantité commercialisée Marché local SOMACODIS Collecte Paddy A cessé ses activités de collecte depuis 1995 KOBAMA Minoterie (collecte) Blé 19 Tonnes (en 1997) FITAFA Collecte Paddy Non disponible Haricot Source : DIRA Fianarantsoa Exportation : Néant Il est difficile et même impossible de chiffrer les quantités commercialisées du fait que la collecte et la commercialisation des produits locaux (paddy et riz blanc, haricot, maïs, manioc, etc.) sont essentiellement assurées par des privés et des informels. Ces privés habitent la plupart du temps à Fandriana, Antsirabe.

3.1.1.2.1.3 Cultures de rentes La principale culture de rente dans la région est le café. Elle est généralement pratiquée dans la zone orientale de la région La culture du café ne touche pas la masse paysanne. C'est une culture de quelques pieds au niveau de la famille. L'exportation ne se fait pas actuellement. La variété cultivée dans la région est l'arabica. Il n'y a pas véritablement de champ de caféiers mais quelques pieds plantés autour des cases ou des hameaux. Depuis déjà assez longtemps, des programmes de développement de la culture café ont existé dans la région. Il s’agit entre autres :

- de l’Opération café arabica où des pépinières de caféiers ont été mises en place dans quelques stations agricoles (Ambatofinandrahana, Manandriana, Fandriana, Ambositra).

- de la Pépinière de la MANIA, projet initié par AVEAMM. Actuellement la CIRAGRI entreprend la vulgarisation de "pépinières villageoises" de caféiers avec celle des techniques culturales améliorées. Le tableau ci-dessous donne l’évolution des superficies, rendements et productions de la culture de café par sous-préfecture :

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Tableau 62 :Evolution des superficies, rendements et productions

Sous-préfectures 1998 1999 2000 2001 Ambatofinandrahana Superficie (Ha) 115 115 115 115

Rendement (T/Ha) 0,13 0,17 0,17 0,17 Production (T) 15 20 20 20 Ambositra/Manadriana Superficie (Ha) 250 255 260 265

Rendement (T/Ha) 0,30 0,31 0,31 0,30 Production (T) 75 80 80 80

Fandriana Superficie (Ha) 35 40 40 45 Rendement (T/Ha) 0,29 0,25 0,25 0,22

Production (T) 10 10 10 10 Total Superficie 400 410 415 425

Rendement (T/Ha) 0,25 0,27 0,27 0,26 Source : Annuaire Statistiques Agricoles 2001 Production 100 110 110 110 Pour la période 1998-2001, les superficies consacrées au café qui constitue la principale culture de rente, connaissent une relative stagnation dans l’ensemble de la région malgré une légère hausse pour 1999.

3.1.1.2.1.3.1 APPUI A LA PRODUCTION

- AMRT et test en milieu paysan

- Formation des agents

- Pratique sur des parcelles d'adoption

- Production des plants

- Vente aux producteurs

- Démonstration de la plantation (récolte et répartition de la production en consommation et en vente aux marchés locaux et aux villes).

3.1.1.2.1.3.2 CONDITION DE DEVELOPPEMENT DE CULTURE

- Choix du site

- Disponibilité des plants

- Maîtrise de la technique culturale

- Calendrier cultural

- Pluviométrie

- Débouché

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3.1.1.2.1.4 Cultures industrielles Les cultures industrielles existantes dans la Région sont la Vigne, le Thé, le Tabac. La Canne à sucre est cultivée pour la consommation humaine et pour les petites Unités de transformation locale notamment la fabrication artisanale de liqueur. Voilà pourquoi on la met dans cette catégorie de culture. Pour le tabac, destiné essentiellement aux industries manufacturières, on ne dispose malheureusement d’aucune information à ce volet, les données existantes au niveau du Service de la Statistique Agricole ne concernent que le niveau national.

3.1.1.2.1.4.1 CANNE A SUCRE Les renseignements ci- présentés donnent l’évolution des superficies, rendements et productions de la culture de Canne à sucre par sous-préfecture. Tableau 63 :Evolution des superficies, rendements et productions

Sous-préfectures 1998 1999 2000 2001 Ambatofinandrahana Superficie (Ha) 130 130 130 130 Rendement (T/Ha) 22,04 24,46 24,62 25,46 Production (T) 2 865 3 180 3 200 3 310 Ambositra/Manadriana Superficie (Ha) 190 195 200 205 Rendement (T/Ha) 32,50 35,28 34,75 35,12

Production (T) 6 175 6 880 6 950 7 200

Fandriana Superficie (Ha) 150 150 150 150 Rendement (T/Ha) 25,00 27,93 28,00 30,00 Production (T) 3 750 4 190 4 200 4 500 Total Superficie 470 475 480 485 Rendement (T/Ha) 27,21 30,00 29,90 30,95 Production 12 790 14 250 14 350 15 010

Source : Annuaire Statistiques Agricoles 2001 Alors que les superficies restent relativement stables pour la période 1998-2001 on remarque que les rendements sont très différents selon la Sous-préfecture avec des rendements élevés pour Ambositra/Manandriana en 1999 .Ces rendements ont enregistré une hausse significative pour la campagne agricole 1998-1999 pour l’ensemble de la région entraînant un accroissement substantiel.

Il faut souligner qu’à Ambodivoara (Ambositra),presque chaque famille possède une distillerie (pour la transformation de la canne à sucre en toaka gasy). 3.1.1.2.1.4.2 LA VIGNE Pas de vignoble dans la région d'Amoron'i Mania sauf chez la mission catholique dont la production est transformée par son usage personnel et pour une petite vente aux personnes de connaissance 3.1.1.2.1.4.3 LE THE Les tableaux qui suivent donnent l’évolution de la superficie, de la production et du rendement de thé sec ainsi que la vente mensuelle de thé sec . Tableau 64: Evolution superficie - la production - rendement

Intitulé 1998 1999 2000 2001 Total Production en kg 334 178 414 512 490 221 440 956

Superficie des champs en Ha 241 241 241 241 Rendement en kg/Ha 1 387 1 720 2 034 1 830 Source : Annuaire Statistiques Agricoles 2001 Tableau 65: Evolution production mensuelle (Unité : Kg) 49 M O I S 1998 1999 2000 2001 Janvier 60 660 63 267 70 449 76 027 Février 53 773 51 142 63 491 64 734 Mars 57 651 63 742 67 704 69 977

Source : Annuaire Statistiques Agricoles 2001 Tableau 66: Vente de thé sec (FMG)

INTITULE 1997 1998 1999

Vente locale 395 457 000 782 023 803 539 915 137

Vente à l'exportation 2 021 562 099 2 200 763 978 2 224 436 693 Source : Société d’Investissement et d’Exploitation Agricoles à Madagascar (SIDEXAM) 3.1.1.2.1.5 Cultures maraîchères Quelques cultures seulement ont pu être renseignées et présentées dans cette étude.

3.1.1.2.1.5.1 LA TOMATE La tomate est surtout produite en quantité commerciale dans les communes suivantes : - pour la sous-préfecture d'Ambositra : Andina, Tsarasaotra

- pour la sous-préfecture de Manandriana : Andakatanikely

- pour la sous-préfecture d'Ambatofinandrahana : Soavina , .

- Les semences proviennent d'Analabe (Ambositra) et d'Antananarivo (Laniera).

3.1.1.2.1.5.1.1 EVOLUTION DES SUPERFICIES, RENDEMENTS ET PRODUCTIONS Elle est représentée dans le tableau suivant :

50

Tableau 67: Evolution des superficies, rendements et productions

Sous-préfectures 1993 1994 1995 1996 1997 Ambositra Superficie (Ha) 220 250 300 300 315 Rendement (T/Ha) 10 10 20 20 22 Production (T) 2 200 2 500 6 000 6 000 6 930 Fandriana Superficie (Ha) 23 25 20 38 48 Rendement (T/Ha) 5 8 8 8 7 Production (T) 115 200 160 304 338 Manandriana Superficie (Ha) 112 123 154 175 180

Rendement (T/Ha) 10 12 15 15 16

Production (T) 1 120 1 476 2 310 2 625 2 880 Fandriana Superficie (Ha) 156 170 215 250 250 Rendement (T/Ha) 15 17 15 20 20 Production (T) 2 340 2 890 3 225 5 000 5 000 Total Superficie 511 568 689 763 793 Rendement (T/Ha) 11,30 12,40 16,90 18,20 19,10 Production 5 775 7 066 11 695 13 929 15 148

Source : DIRA Fianarantsoa

3.1.1.2.1.5.1.2 PRIX ET DEBOUCHES Pour la région d’Amoron’i Mania les tableaux qui suivent exposent les prix mensuels au producteur et au consommateur pour l’année 1997.

3.1.1.2.1.5.1.2.1 Prix au producteur Tableau 68: Prix au producteur (FMG/KG) ( 1997-1998 )

Sous préfectures J F M A M JJA S O N D Ambositra 1 600 1 600 1 800 1 900 1 500 1 200 800 750 750 800 1 000 1 500 Fandriana 1 800 1 800 1 900 2 000 1 750 1 500 1 200 1 000 1 000 1 200 1 600 1 800 Manandriana 1 600 1 600 1 800 1 900 1 500 1 200 800 750 750 800 1 000 1 500

Ambatofinandrahana 1 500 1 500 1 800 1 900 1 500 1 200 800 700 600 750 1 000 1 500

TotalSource 1 625 : DIRA 1 625 Fianarantsoa 1 825 1 925 1 563 1 275 900 800 775 888 1 150 1 575

3.1.1.2.1.5.1.2.2 Prix au consommateur Tableau 69: Prix au consommateur (FMG/KG) ( 1997-1998 )

Sous préfectures J F M A M J J A S O N D

Ambositra 2 000 2 300 2 500 2 500 1 800 1 500 1 000 1 000 1 000 1 000 1 200 2 000 Fandriana 2 500 2 600 2 700 2 700 2 400 2 000 1 800 1 500 1 500 1 500 1 800 2 300

Manandriana 1 800 2 000 2 300 2 300 1 700 1 300 1 000 950 900 1 000 1 200 1 500 Ambatofinandrahana 2 000 2 300 2 500 2 500 1 800 1 500 1 000 1 000 1 000 1 000 1 200 2 000

TotalSource 2 075 : DIRA 2 Fianarantsoa300 2 500 2 500 1 925 1 575 1 200 1 125 1 100 1 125 1 350 1 950

Des collecteurs de deux catégories viennent dans les villages ou les jours de marchés hebdomadaires pour acheter les produits conditionnés en soubiques ou dans de grands paniers. La première catégorie de collecteurs sont de petits privés qui s'approvisionnent pour revendre les produits dans les villes voisines.

51

La deuxième achète les produits en grande quantité pour les revendre à Antsirabe, Fianarantsoa, Antananarivo et dans les villes du Sud-Est

3.1.1.2.1.5.2 CHOU Le chou est surtout cultivé dans les zones suivantes : - Ambositra (autour de la ville)

- Ambondromisotra

- Sandrandahy La vulgarisation essaie d’étendre la production dans d’autres zones

3.1.1.2.1.5.2.1 EVOLUTION DE LA SUPERFICIE Tableau 70: Evolution superficie- rendement- production

Sous-préfectures 1993 1994 1995 1996 1997 Ambositra Superficie (Ha) 15 28 43 47 76 Rendement (T/Ha) 18 22 25 30 30 Production (T) 270 616 1 075 1 410 2 280

Fandriana Superficie (Ha) 12 17 37 43 62

Rendement (T/Ha) 15 17 20 25 25 Production (T) 180 289 740 1 075 1 550 Manandriana Superficie (Ha) 8 12 11 16 27 Rendement (T/Ha) 10 15 15 20 20 Production (T) 80 180 165 320 540

Fandriana Superficie (Ha) 11 9 17 23 32

Rendement (T/Ha) 20 25 25 30 30 Production (T) 220 225 425 690 960 Total Superficie 46 66 108 129 197 Rendement (T/Ha) 15,60 19,00 22,25 27,00 27,00 Production 750 1 310 2 405 3 495 5 330 DIRA Fianarantsoa

3.1.1.2.1.5.2.2 PRIX ET DEBOUCHES

3.1.1.2.1.5.2.2.1 Prix aux producteurs Tableau 71: Prix aux producteurs (FMG/Kg) ( 1997 – 1998 ) Sous préfectures J J A S O N D

Ambositra 1 500 600 600 700 700 1 000 1 000 Fandriana 2 500 1 000 1 000 800 800 1 500 2 000

Manandriana 2 000 1 000 1 000 900 800 1 000 1 500 Prix moyens 1 875 800 800 775 750 1 175 1 500

Source : DIRA Fianarantsoa Les producteurs vendent eux-mêmes leurs produits aux marchés hebdomadaires. La production est concentrée en juin et décembre

3.1.1.2.1.5.2.2.2 Prix au consommateur Tableau 72: Prix au consommateur (FMG/Kg) ( 1997 – 1998 )

52

Sous préfectures M A M J J A S O N D

Ambositra 2 500 2 500 2 000 2 000 800 800 900 900 1 500 1 500 Fandriana 3 000 3 000 3 000 1 500 1 500 1 000 1 000 2 000 2 500 Manandriana 2 500 1 500 1 500 1 000 1 000 1 500 2 000 Ambatofinandrahana 2 000 800 800 900 900 1 500 2 000 Total 2 500 2 750 2 500 2 375 1 150 1 150 950 950 1 625 2 000

Source : DIRA Fianarantsoa En mars on ne trouve que du chou venant d'Antsirabe

3.1.1.2.1.5.2.3 ORGANISATION DE LA CULTURE La production locale est vendue directement par les producteurs eux-mêmes; il n'y a donc pas de collecte. Par contre des commerçants de légumes des villes s'approvisionnement à Antsirabe.

3.1.2 Elevage

3.1.2.1 Caractéristiques

3.1.2.1.1 Elevage bovin Tableau 73: Effectif du cheptel (2001) Source : Agriculture/ Circonscription Ambositra

Sous-préfectures Bovins V aches laitières

Ambatofinandrahana 66 300 375 Ambositra 45 900 3 300 Fandriana 28 000 3 200 M anandriana 15 000 150 Total 155 200 7 025 Ce sont dans les sous-préfectures d’Ambatofinandrahana et d’Ambositra qu’on recense le plus de têtes de bœufs.

La conduite des animaux varie selon la disponibilité des terres de parcours et l'intérêt manifesté par les paysans aux bovins (fabrication des fumiers, traction animale, piétinage).

Sur les Hautes terres, contrairement au Moyen Ouest où l'élevage conserve un caractère extensif, l'exiguïté des pâturages et les contraintes des travaux agricoles poussent les paysans éleveurs à adopter un mode semi-intensif (gardiennage sur parcours limité pendant une partie de la journée, complément d'alimentation et parcage le soir).

Dans cette région, la pauvreté du pâturage naturel (couvert graminée en à Aristida en général avec des plages disséminées d'Hyparrhenia et d'Hétéropogon) et sa forte dégradation due à l'érosion et feux de brousse, assurent mal l'alimentation du bétail.

Dans la région d'Amoron'i Mania, 43 % des effectifs des bovidés sont dans la Sous-préfecture d'Ambatofinandrahana. Ce sont dans les Sous-préfectures de Manandriana et de Fandriana qu'on a recensé moins de têtes de bœufs en 2001. L'effectif total des bovins dans la région a augmenté par rapport à l'année 1996. En effet, en 1996, il était de 117.876 têtes alors qu'en 2001 on a recensé 155.200 têtes.

L’élevage de vaches laitières est très important dans les sous-préfectures d’Ambositra et de Fandriana (93% de celui de l’ensemble de la région).

53

L'élevage extensif est pratiqué dans la Sous-préfecture d'Ambatofinandrahana (Commune d', Mangataboahangy et Mandrosonoro). Ces zones sont couvertes de savane et peuplées par une majorité Bara.

On rencontre plus de bœufs dressés pour la traction animale (charrue, herse, charrette) dans la zone de Soavina.

Tandis que dans les trois autres Sous-préfectures, c'est l'élevage semi-intensif qui prédomine car les animaux sont élevés pour la fabrication du fumier, la traction animale et la production du lait à Ambositra et Fandriana (sous l'encadrement du ROMA). Dans la partie Ouest de la région, le problème rencontré concerne l'alimentation des bétails. Ces derniers se contentent du pâturage naturel qui est appauvri par le feu de brousse. Et dans la partie Est, le recours à un complément d'aliment (herbe coupée, manioc, paille de riz etc.) est une nécessité.

En matière de santé animale, on assiste à une menace permanente de charbon, à l'infection de douve de foie, à la tuberculose et à une mauvaise alimentation en hiver.

L’élevage est source de revenu et de fumier. Les bœufs peuvent servir à l’agriculture (attelage et piétinage). 3.1.2.1.2 Elevage Porcin Tableau 74: Nombre de cheptel porcin (2001) Source : Agriculture/ Circonscription Ambositra S ous-préfectures P orcins A m batofinandrahana 23 200 A m bositra 14 400 Fandriana 16 700 M anandriana 150 T otal 54 450

L’élevage du porc dans la région d’Amoron’i Mania est surtout concentré dans les sous-préfectures d’Ambatofinandrahana et de Fandriana.

L’épidémie de la peste porcine Africaine en 1999 a diminué considérablement le nombre de porcins dans la Région.

Moyennant le renforcement du système d'encadrement organisé pour une meilleure couverture sanitaire et une amélioration soutenue de la race locale et une conduite plus rationnelle de l'élevage, la spéculation sur le porcin a toutes les chances de se développer dans cette région, compte tenu des possibilités de produire sur place l'essentiel de son alimentation. 3.1.2.1.3 Elevage Ovin L’effectif du cheptel par sous-préfecture et au niveau de l’ensemble de la Région est représenté dans le tableau suivant : Tableau 75: Nombre de cheptel ovins(2001)

S ou s-préfectures O vins A m batofinandrahana 300 A m bositra 1 800 Fandriana 1 300 M anandriana 200 T otal 3 600 Source : Agriculture/ Circonscription Ambositra

54

C’est à Ambositra qu’on recense le plus de nombre d’ovins (50% de l’ensemble de la Région).Fandriana détient la deuxième place en matière d’élevage d’ovins. 3.1.2.1.4 Aviculture Tableau 76: Nombre de têtes (2001) Canard Sous préfecture m ulard V olailles P alm ipèdes Ambatofinandrahana 7 900 400 000 51 700 Ambositra 2 500 237 000 80 000 Fandriana 45 500 250 000 60 000 M anandriana 950 91 200 20 000 Total 56 850 978 200 211 700

Source : Agriculture/ Circonscription Ambositra L’aviculture constitue une source de revenu, en plus elle permet d’apporter une aide non négligeable dans l’alimentation du ménage.

Mais la menace permanente de la peste, épidémie de choléra (poule) et l’existence d’autres maladies infectant les volailles constituent un frein pour le développement de ce secteur.

3.1.2.2 Production Les données disponibles de la production de l’élevage concerne la production annuelle de lait, miel de cire et dans le domaine de la sériciculture, la production de cocons. Les données par sous-préfecture sont résumées dans le tableau suivant : Tableau 77: Produits d’élevage (2001)

Production annuelle Vaches laitières Apiculture Sériciculture

Sous préfecture Lait (l) Miel (Kg) Cire (Kg) Cocons Mûriers Cocons (Kg) Sauvages (Kg)

Ambatofinandrahana 1 500 43 610 N.D - 25 000 Ambositra 685 000 11 200 1 080,00 500 15 000 Fandriana 162 000 20 570 400,00 500 - Manandriana 1 000 1 890 50,00 1 000 - TOTAL 849 500 77 270 1 530 2 000 40 000 Source : Circonscription Agriculture/ Ambositra

La production de lait est très importante dans la sous-préfecture d’Ambositra représentant à elle-seule presque les 3/4 de celle de l’ensemble de la région. Elle l’est moins dans les trois autres sous- préfectures. Fandriana est le grand producteur de miel mais moins important en ce qui concerne la production de cire. Dans le domaine de la sériciculture , la région de l’Amoron’i Mania produit surtout des cocons sauvages. Les sous-préfectures d’ Ambositra ,de Fandriana et de Manandriana effectuent l’élevage de cocons mûriers , mais dans une moindre mesure. DESTINATION DE LA PRODUCTION

La production est destinée : - aux marchés locaux (bovins, porcs, volailles et autres ...), - à Tananarive (porcs et volailles), - à Antsirabe (bovins). La production de l’aviculture est surtout destinée à l’autoconsommation des ménages.

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3.1.3 Pêche

3.1.3.1 Caractéristiques

3.1.3.1.1 Pêche maritime La région de l’Amoron’i Mania se trouvant dans le Centre Est de la Grande Ile ne possède pas de zones littorales. Donc cette activité n’existe pas dans la région.

3.1.3.1.2 Pêche continentale L’activité de la pêche se pratique dans les cours d’eaux existants dans la Région.

L’aquaculture est très prometteuse Les actions du CRPRH de Fianarantsoa en matière d'aquaculture se cantonnent actuellement à la pisciculture et à la rizipisciculture bien qu'il y ait des demandes d'encadrement en élevage d'écrevisses, de camarons d'eau douce, de crapaud et d'anguilles. Il y a là comme une défaillance du service public qui ne peut répondre à la demande des potentiels opérateurs économiques car la filière s'annonce très prometteuse.

Au niveau du CIRPRH de Fianarantsoa la pisciculture couvre 3 sous-préfectures de l’Amoron’i Mania : Ambositra, Manandriana et Fandriana

3.1.3.2 Production de la pêche Concernant la gestion et le contrôle/surveillance de la pêche dans la région, il n'existe qu'un seul agent pour chaque sous-préfecture qui n'arrive pas à couvrir toute la zone. A cet effet, ils sont obligés de faire une estimation des produits sur la base de ce qu'ils constatent lors de leur passage aux marchés ou dans les zones de débarquements. Le tableau suivant nous donne les consommations locales des produits halieutiques dans le marché d’Ambositra : Tableau 78: Consommations locales des produits halieutiques / mois (Kg)

M ois Poissons frais Poissons Capitaines Gambusia A nguille Ecrevisse séchés séchés séchés fraîche fraîche 1 1 770 330 500 70 70 150 2 1 700 530 730 60 70 190 3 1 950 200 450 80 50 60 4 300 530 100 50 120 5 1 400 180 500 90 60 150 6 1 690 250 420 70 40 60 7 1 720 360 550 100 50 Source : CIRPRH Fianarantsoa

Les statistiques des produits d’eau douce (production totale) sont présentées en Annexes 8 et 9 Les caractéristiques de la pisciculture pour chaque sous-préfecture sont résumées dans le tableau suivant :

Tableau 79: Caractéristiques de la pisciculture/ sous-préfecture

Nombre d'étangs Superficie (Are) Production Nombre de géniteurs 2001/2002 -kg) Sous préfecture EG EA EP EGS EG EA EP EGS Mâle Femelle

Ambatofinandrahana 6 6 3 2 6 15 1 1 600 18 10 280 000 Ambositra 35 36 24 56 38 83 20 108 175 81 171 000 Fandriana 20 21 11 6 20 53 3 13 67 39 106 000 56 Manandriana 6 6 4 1 6 15 1 2 20 10 23 000 Total 67 69 42 65 70 165,5 25,9 1 723 280 140 580 000 Source : Service Pêche Ambositra EG : Etangs de géniteur EA : Etangs d’alevinage EP : Etangs de ponte EGS : Etangs de grossissement 3.1.4 Foresteries

3.1.4.1 Caractéristiques Les statistiques forestières au niveau de la région Amoron’i Mania sont données par le tableau suivant : Tableau 80: Statistiques des domaines forestiers (Ha)

Sous préfectures Forêt Forêt Forêt de R eboisem ent domaniale classée tapia Ambatofinandrahana - 13 100 5 800 510 Ambositra 79 295 2 203 4 000 1 006 Fandriana 20 340 22 500 11 4 1 2 0 Manandriana 180 - 2 7 0 1 0 0 Total 99 815 37 803 10 081 5 736 Source : Eaux et Forêts/Ambositra 3.1.4.2 Production Les données disponibles sont celles de la production forestière de l’année 1999. Tableau 81: Production forestière (1999)

Cantonnement Bois non Bois débités Charbon de Bois de chauffage débités (m3) (m3) bois (T) (ste)

Ambositra 1 619 12 583 46 453 Ambatofinandrahana Fandriana Manandriana Total CEF 1 619 - 12 583 46 453 Source : Rapport d'activité (CIREF – CEF) CEF, Cantonnement des Eaux et Forêts

DESTINATION DE LA PRODUCTION Les principales destination de la production forestières sont : - pour la consommation locale - les autres villes ( Antananarivo, Toliary, Antsirabe) - exportation 3.1.5 Foncier

La propriété foncière fait état d’une situation complexe et conflictuelle dans l’ensemble de la région. Elle se caractérise par la prédominance de propriétés privées, immatriculées et cadastrées, les propriétés ancestrales, sans titre, ne concernant qu’une faible proportion de terrain.

Une généralisation du remembrement, de terre, du temps colonial et les grandes exploitations reflètent l’inégale répartition des terres entre les grandes propriétaires fonciers et les petits paysans.

Faute de données les tableaux suivants sont à remplir par les responsables régionaux :

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Tableau 82: Situation foncière dans la Région

Nombre de parcelles par ménage Superficie exploitée par % immatriculé / Sous préfectures Superficie Titré Non titré ménage cadastré Ambatofinandrahana 10 132 Ambositra 3 161 Fandriana 2 947 Manandriana 1 276 Total 17 516

3.2 AUTRES SECTEURS

3.2.1 Ressources minières PRINCIPALES RESSOURCES DU SOUS-SOL DANS LA REGION D’AMORON’I MANIA

Les principales ressources du sous-sol sont enfouies dans les trois (3) systèmes géologiques qui sont présents dans la Région . Il s’agit :

- du système du graphite.

- du système du Vohibory et

- du système Androyen

Les sous-sols qui contiennent du graphite sont dans les sous-préfectures d’Ambositra et de Fandriana :

- du Quartz piézoélectrique et de dolomie à Fandriana

- du Nickel (estimé à 60 000 t en 1977) dans la Sous-préfecture d’Ambositra,

- du Cuivre, du Calcaire, du Quartz et de Zircon dans la Sous-préfecture d’Ambatofinandrahana

- dans la partie Ouest d’Ambatofinandrahana, on a identifié un champ pégmatitique (béryl, columbite de Malakialina et de feldspath); la production de béryl est estimée en 2 500 t.

La carte minière de la division géologique de 1977 met en évidence les potentiels miniers et leur localisation dans chaque sous-préfecture.

En plus de l’indication dans cette carte, quelques ressources du sous-sol de cette région sont mentionnées dans le document « Région et Développement » édite en 1991. Il s’agit de Marbre Aragonite, de Kaolin, d’Ardoise, de Manganèse, d’Or, de Platines Torendrikita, de Silice, de Fer et Gypse.

Il s’agissait de potentiels miniers de la Région, la détermination de leur niveau de réserves nécessite des recherches approfondies et des études. EXPLOITATION ET COLLECTE DES PRODUITS DU SOUS-SOL

L’exploitation des ressources du sous-sol est faite sur permis d’exploitation délivré par les services et/ou direction des mines. Mais compte tenu des irrégularités constatées de la part des exploitants, la

58 direction des mines a suspendu la délivrance des permis pour l’assainissement du secteur. Il s’agit d’une suspension temporaire.

Toutefois, il faut mentionner l’exploitation des marbres d’Ambatofinandrahana par la Société MAGRAMA.

A cause des problèmes externes et internes de cette Société, l’exploitation a été stoppée il y a quelques années. Mais elle a commencé à démarrer à partir de 1998.

De plus la collecte des pierres précieuse se faisait de façon individuelle, anarchique et non contrôlée. C’était le cas dans les Sous-préfecture d’Ambatofinandrahana et de Fandriana par exemple.

Dans la région d’Amoron’i Mania, l’exploitation de Béryl a été entreprise par la Société COROI et de la Chaux par des privées. Mais malgré les moyens mis en œuvre, cette exploitation ne pouvait s’inscrire dans un cadre industriel.

3.2.2 Industrie et artisanat

3.2.2.1 Industries INDUSTRIES AGRICOLES

Certaines unités de décorticage n’ont pas fait l’objet d’une demande d’installation. Seules les unités ayant reçu l’aval de la Direction du Génie Rural sont consignées dans le tableau ci-dessus. Les quantités traitées pour toutes les rizeries et décortiqueries ne sont pas mentionnées, soit par absence de déclaration soit par d’autres causes (exemple : manque d’organisation et de suivi, fraudes fiscales, etc...).

En ce qui concerne la nature des produits traités, les principaux concernent le paddy, le manioc et le maïs qui sont destinés aux alimentations humaines et animaux (bétail et volailles). Au niveau de province autonome de Fianarantsoa, on a compté 69 décortiqueries et 8 rizeries formelles et informelles ensemble ; La plupart d'entre elles sont installées dans la région de la Haute Matsiatra (55 % pour les décortiqueries et 88 % pour les rizeries).

Une meilleure coordination de leurs implantations spatiales en fonction du niveau de la production agricole annuelle est nécessaire.

Le nombre de décortiqueries existant dans la région est exposé dans le tableau qui suit :

Tableau 83: Décortiquerie et rizerie

Sous préfectures Dénomination Localisation Nombre Type et capacité de traitement Ambositra Décortiquerie en ville 4 500 - 900 Kg Ambatofinandrahana Décortiquerie SOAVINA 5 500 - 700 Kg Ambatofinandrahana Décortiquerie Ambatofinandrahana - ville 1 750 Kg Fandriana Décortiquerie FANDRIANA 900 Kg Total 10 Source : CIRVA Ambositra

La capacité traitée annuellement par chaque décortiquerie n’est pas disponible. Les autres types d’agro-industries existant dans la région d’Amoron’i Mania sont ventilés dans le tableau ci-dessous :

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Tableau 84: Autres types d’agro-industries

Types Nombre Localisation Observations

Caves - Distilleries - Abattoirs 1 Ambositra-Ville A réhabiliter Provenderies - Scieries 6 Ambositra-Ville Atelier Artisanal de Fabrication de 1 VOTETA (Vatovory) Non fonctionnel Minoteries - Maïseries 1 Ambositra-Ville Total 9 - - Source : CIRVA Ambositra

Toutes ces unités ont une capacité de traitement très modeste. Cependant elles fonctionnent presque toute l’année. Le problème d’exploitation principal réside dans la chereté du courant électrique. Ces unités ne font pas de collecte, mais travaillent à façons, sauf pour les scieries où l’on peut trouver un petit stock de planches et madriers bruts. Il faut noter que ces unités appartiennent toutes à des individus. Ce ne sont pas de Sociétés. Les données statistiques de production n’existent pas. Enfin, soulignons l’existence non négligeable de petites unités de distillerie artisanales et clandestines pour la fabrication de taoka gasy dont la région est la principale production productrice. Nous pensons qu’une reconversion de ces distilleries en unité d’extraction d’huile essentielle pourrait être envisagée dans un proche futur.

AUTRES UNITES DE TRANSFORMATION

D’autres unités telles que AFOMA (Production d’allumettes), Bougie MAZAVA et OBEX (production de bougies) se trouvent dans la région . 3.2.2.2 Artisanat Pour la Région on compte six (6) scieries à Ambositra ville et un (1) atelier artisanal de fabrication de matériels agricoles à VOTETA (Vatovory) qui n’est pas fonctionnel actuellement. Ces unités appartiennent à des particuliers. Les données statistiques de production n’existent pas. On n’a pu obtenir aucun renseignement concernant l’art Zafimaniry ; alors qu’elle constitue une patrimoine et fait la renommée de la région de l’Amoron’i Mania. 3.2.3 Transport et commerce

3.2.3.1 Routes

3.2.3.1.1 Infrastructures L'aire géographique de la région d’Amoron’i Mania est traversée par la RN7, reliant Antananarivo à Toliara.

Les efforts réalisés dans la réhabilitation de cette route nationale ont permis d'en faire un axe à bonne praticabilité en toute saison.

Outre cette route nationale, qui est bitumée, on rencontre, dans chaque sous-préfecture des routes (nationales, RIP, CIP) ou pistes en terre à praticabilité permanente. Ces routes ou pistes relient les chefs-lieux de Sous-préfecture entre-eux et avec les routes nationales.

60

Enfin, le troisième type de routes comprend la route ou piste en terre à praticabilité saisonnière. Il relie, par exemple, la Sous-préfecture d'Ambatofinandrahana avec la partie ouest de la région d'Amoron'i Mania.

La carte suivante permet de situer ces types de route et les points qu'elles relient dans la région et entre les sous-préfectures.

Les longueurs en Km de chaque type de routes sont données par le tableau ci dessous :

Tableau 85: Longueurs des routes (Km)

Sous préfecture Ambatofinandrahana Ambositra Fandriana Manandriana Routes bitumées 116 100 42 36 Pistes praticables en toute saison 74 Pistes praticables seulement en saison sèche 110 146 29 Difficilement praticable en saison de pluie 475 60 120 203

Source : Données des Sous-préfectures

Il n’est pas possible de chiffrer les longueurs totales des routes faute de renseignements complets sur leur nature et leur type.

3.2.3.1.2 Trafic Tableau 86: Axes routiers et trafic Source : Sous-préfectures Axes Routiers Véhicules Poids Lourds A m bositra- Am batofinandrahana 20/j 2/j Am bositra- Fandriana 10/j 1/j A m bositra- M anandriana 4/j 2/sem aine

Le nombre de véhicules qui circule par jour pendant la première période de la campagne de 1998/99 dans les différents axes routiers est d’autant plus élevé que l’axe de la Route Nationale 7. Il diminue par contre dans les zones périphériques de chaque région.

On remarque aussi l’importance de véhicule (voiture légère) et de poids lourd dans les deux axes routiers d’Ambositra–Ambohimahasoa et d’Ambohimahasoa–Fianarantsoa. Puis viennent en deuxième lieu les axes Fianarantsoa-Ambalavao et Ambalavao-Ihosy.

Il est à noter que les chiffres sur le nombre de véhicules circulant par jour dans les axes routiers sont ceux obtenus là où il y a des postes de comptages routiers fonctionnels ce qui sous-entend une certaine sous estimation de ces chiffres.

3.2.3.1.3 Le Service des Travaux Publics (Année 1998) La Région fait partie de la subdivision des Travaux Publics d’Ambositra.

MISSION La mise en œuvre au niveau régionale de la politique du Ministère des Travaux Publics et en particulier :

- Programmation et exécution des Entretiens Routiers sur R.N. en priorité et sur les autres axes selon dotation et politique du Ministère.

61

- Assistances techniques aux collectivités décentralisées

- Préservation du Patrimoine

ACTIVITES PRINCIPALES - Programmation pluriannuelle des projets

- Exécution des programmes annuels de l’Entretien Routier

- Participation partielle à la Gestion des Travaux neufs

- Maîtrise d’œuvre délégué de quelques projets routiers dans le Faritany dont ODR

- Examen des Permis de conduire de véhicule

- Police de la route et contrôle de charge (Pèse essieux)

3.2.3.1.4 Mode d’exécution des travaux (Organisation de l’entretien routier)

3.2.3.1.4.1 Responsable de gestion des marchés PME et GE TRAVAUX AUX PME

Travaux de cantonnage

- Adjoint de surveillance = L’Adjoint Chef Subdivision des TP - Ingénieur de contrôle = Le Chef de la Subdivision des TP - Ingénieur en Chef = Le Chef de Subdivision des TP

Travaux sur les petits ouvrages

- Adjoint de surveillance = L’Adjoint Chef Subdivision des TP - Ingénieur de contrôle = Le Chef de la Subdivision des TP - Ingénieur en Chef = Ingénieur du Siège DRTP

3.2.3.1.4.2 Travaux d’entretien périodique et grands ouvrages aux GE

- Adjoint de surveillance = Ingénieur de Bureau d’Etude Privé - Ingénieur de contrôle = Ingénieur de Bureau d’Etude Privé - Ingénieur en Chef = Ingénieur de la Direction Centrale du MTP

3.2.3.1.5 Types de travaux confiés à chaque catégorie d’opérateurs

- En régie directe : - PAT Bitumé - Réparations urgentes après dégâts cycloniques - Cantonnage sur quelques axes prioritaires - Aux PME - . Cantonnage - . Construction et réparation des petits ouvrages 62

- Aux GE - . Entretiens périodiques des routes bitumées et en terre - . Construction et réparation des grands ouvrages 3.2.3.1.6 Coûts de transports En 1998, le coût de transport est le même pour un même axe, tant en saison sèche qu’en période pluvieuse comme le montre le tableau suivant :

Tableau 87: Coût de transport / axe routier (1998-1999)

FM G par personne transportée Axes Routiers Saison sèche Saison de pluie Ambositra – Fandriana 5 000 M êm e tarif Ambositra – Ambatofinandrahana 8 000 M êm e tarif Am bositra – Fianarantsoa 15 000 M êm e tarif Am bositra – Am bohim ahasoa 10 000 M êm e tarif Source : Monographie de la région du Centre Est 2001

Ces chiffres montrent que les frais de transport par personne est de l’ordre de 100 FMG par Km pour les routes bitumées et de 200 FMG pour les routes secondaires. Quant aux coûts des transports par kg de marchandises ; ils varient entre 100 et 150 FMG, suivant l’état des routes.

Les données reçues des sous-préfectures ont été résumées dans le tableau suivant :

Tableau 88: Frais de déplacement (2001) Frais de déplacem ent en Taxi- Axes Routiers B rousse (F M G ) Ambosita – Ambatofinandrahana 20 000 Ambositra –Fandriana 1 500 Ambositra – M anandriana 1 500

Source : Sous-préfectures 3.2.3.2 Trafic fluvial Aucun des fleuves de la Région n’est navigable 3.2.3.3 Marchés Les marchés sont définis comme les lieux où s’effectue l’échange des produits de l’activité agricole, industrielle et artisanale. Le système d’échange aussi bien de sous-préfecture à Sous-préfecture que de la région aux autres régions périphériques est très lié à la disposition des infrastructures de transports et routières, comme le montrent les cartes.

Cela suggère une nécessité d’amélioration, de multiplication et d’entretien des voies de communication (routes, télécommunications).

En effet, la plupart des routes sont actuellement dégradées, la majorité des communes ne sont pas en liaison permanente avec les chefs-lieux de sous-préfecture. Les infrastructures de télécommunication sont concentrées dans les milieux urbains. Les rôles joués par ces infrastructures dans le développement socio-économique et culturel ne sont pas assurés.

Deux types de marchés se rencontrent dans la région de l’Amoron’i Mania : le marché de produits en général, et le marché de bétail.

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3.2.3.3.1 Les marchés de produits En ce qui concerne le marché de produits en général, on remarque qu’on peut rencontrer ce type de marché, un peu partout dans les chefs-lieux de sous-préfectures et de Communes. Le plus important se trouve à Ambositra. Dans ces marchés, les produits vendus et achetés concernent les produits agricoles, de l'élevage, de l’artisanat, les PPN, les tissus, les matériels agricoles, etc.

Selon l’importance des marchés, des marchands de tissus et des artisans affluent vers les régions limitrophes d’Ambositra et de Fandriana, pour vendre leurs produits. Quant aux paysans, ils viennent, en taxi-brousse, ou, cas le plus fréquent, à pied, vendre des produits locaux essentiellement riz, volailles, fruits, légumes et autres produits agricoles et s’approvisionner en sel, sucre, huile et outils (angady, herse, ... ), habits et autres produits manufacturés et artisanaux.

Mais il reste à savoir si le rapport d’échange favorise ou non les paysans ou producteurs directs.

Aussi, pour soutenir les avantages réciproques que devront avoir les différents acteurs dans les marchés, il faut multiplier les infrastructures de marché (installation de places de marché au niveau de chaque commune, développement du réseau de communications routier et téléphonique) pour que tous les acteurs (producteurs, consommateurs et opérateurs économiques) soient régulièrement informés de la situation sur les marchés (quantités, qualités, prix, débouchés, etc.).

Le tableau suivant donne le nombre de marché de produits dans chaque Sous-préfecture :

Tableau 89: Nombre de marchés/ sous-préfecture

Sous préfecture N om bre de m archés existants A m batofinandrahana 5 A m bositra 8 Fandriana 12 M anandriana 5 Source : Sous-préfectures

3.2.3.3.2 Les marchés à bestiaux On a recensé 5 marchés à bestiaux dans la sous-préfecture d’Ambatofinandrahana ( le plus important de la région). Les marchés à bestiaux et les mouvements des bestiaux dans chaque sous-préfecture recensés en 2000 sont résumés dans le tableau ci-dessous :

Tableau 90: Marchés bestiaux/ sous-préfecture

Sous préfectures Marchés Bovins Bovins Destionation à Destionation à Porc amenés vendus l'extérieur de la l'intérieur de la province province

Ambatofinandrahana Ambatofinandrahana 7 309 6 308 4 920 1 428 20 000 Amborompotsy Mandrosonoro Ambositra Ambositra 2 836 2 720 2 655 65 1 386 Ambalasoary Fandriana Miarinavasatra 4 049 3 917 - 1 745 Sandrandahy Manandriana Manandriana 5 116 1 864 1 864 - 3 529 Total 19 310 14 809 9 439 3 238 24 915 Source : Circonscription Agriculture / Ambositra

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3.2.4 Tourisme Dans la province de Fianarantsoa, l’ancien Service du Tourisme est érigé en DIRECTION REGIONALE DU TOURISME. Le plan de ce chapitre comprend : - les sites et produits touristiques

- les établissements d’hébergement et/ou restauration

- l’évolution du nombre des touristes

- les motivations des touristes

3.2.4.1 Les sites et produits touristiques dans la région d’Amoron’i Mania Tableau 91: Sites touristiques Sous-préfectures Localisation et caractéristiques des sites Ambohimahasoa Paysage Betsileo, site historique d’Ilangàna, Trekking, grotte à Anjoma, Isaka, viticulture, excursion

Ambositra Capitale de la marquetterie malgache, art Zafimaniry, sculpture, musée historique d’Ambositra « Taloha », excursions, détente et trekking, Haute montagne d’Antety

Ambatofinandrahana Le palais de Marbre usine MAGRAMA (Société MAGRAMA), source thermale, paysage Betsileo Source : Monographie de la région du Centre Est 2001

La région d’Amoron’i Mania est plus ou moins riche en sites et produits touristiques. La recherche des lieux touristiques de la part de la Direction Régionale du Tourisme en collaboration avec les collectivités territoriales décentralisées et la Maison du Tourisme va renforcer ces atouts.

3.2.4.2 Les établissements d’hébergement et/ou de restauration Dans chaque lieu ou site touristique, on a des établissements d’hébergement et de restauration dont la répartition par sous-préfecture et par grade est donnée sur le tableau ci-dessous :

Tableau 92: Infrastructures touristiques (Hôtel et Restaurant)

Grade en 1995, E-Etoile, R-Ravinala, NC-Non classé Hotel Restaurant Sous préfecture 3 E 2 E 1 E 3 R 2 R 1 R NC Total 3 E 2 E 1 E 3 R 2 R 1 R NC Total

Ambositra 1 1 2 1 2 3 Ambatofinandrahana 2 2 1 1 Total - - 1 - - - 3 4 - - 1 - - - 3 4 Source : Etude sommaire socio-économique du Faritany de Fianarantsoa Séminaire National octobre 1995, équipe EAM/RIDE

On comptait en 1995, 4 Hôtels de toute grade et 4 restaurants de toute grade, soit au total 8 établissement d’hébergement et/ou restaurant au Service des Touristes dans la région de l’Amoron’i Mania. Les établissements sont concentrés à Ambositra et Ambatofinandrahana. Les deux autres sous- préfectures ne sont pas dotées d’infrastructures hôtelières.

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3.2.4.3 Evolution du nombre des Touristes dans la région de l’Amoron’i Mania Les statistiques disponibles concernent le nombre de touristes ayant visité l’ensemble de la province de Fianarantsoa. Elle est élaborée à partir des fiches provenant des établissements d’hébergement et de restauration. L’arrivée de ces fiches n’est pas régulière et il y a même des établissements qui n’envoient pas les leurs. Aussi, les chiffres donnés dans le tableau ci-après sont plus ou moins sous-estimés et concernent l’ensemble de la Province de Fianarantsoa (DIRA Fianarantsoa et DIRA de Manakara). En tout état de cause, le tableau va nous donner un ordre de grandeurs sur l’évolution du nombre des touristes de 1992 à 1997.

Tableau 93: Evolution du nombre des touristes de 1992 à 1997

Origine des touristes 1992 1993 1994 1995 1996 1997

Internationaux 2 447 4 826 3 405 1 526 3 752 10 000 Nationaux 7 518 12 364 10 182 7 642 17 534 17 614 Total 9 965 17 190 13 587 9 168 21 286 27 614

Source : Direction Régionale du Tourisme à Fianarantsoa

Dans l’ensemble, le nombre des touristes a augmenté ces six (6) dernières années à partir de 1995. Cette tendance est plus marquée aussi bien pour les touristes internationaux que nationaux. Il est à remarquer que les touristes nationaux comprennent les résidents de nationalité malgache et étrangère. Compte tenu de l’importance des sites, lieux et produits touristiques dans la région, ces touristes voyagent pour une grande partie dans la région des Betsileo et Bara. 3.2.4.4 Les motivations des touristes La région d’Amoron’i Mania est le point de départ de la découverte et de nombreuses excursions, non seulement du pays Betsileo mais aussi de la région Sud, en général. La Province de Fianarantsoa compte également parmi les pôles touristiques les plus importants de Madagascar. La faune, la flore, la source thermale, la viticulture et l’artisanat constituent les atouts touristiques de la région. 3.3 COMMUNICATION ET INFORMATION

3.3.1 Communications téléphoniques

3.3.1.1 Type de transmission RELAIS Station relais de liaison micro-ondes sur la RN7 - Andraibe-Ambositra : Générateur

- Ambatofitorahana : Solaire

- Ialatsara LIAISON PAR MICRO-ONDES - Antananarivo Fianarantsoa Toliara

- Ambositra

BLU La BLU touche les sous-préfectures qui ne sont pas dotées d'un micro-onde. Cette ligne est peu développée dans la mesure où elle n'existe que dans 2 sous-préfectures dans toute la région. 66

La liaison micro-onde existante relie Fianarantsoa avec Antananarivo et Toliara. 3.3.1.2 Système de réseau téléphonique

- Automatiques : Ambositra

- Manuels : Fandriana-Ambatofinandrahana Pour mieux être informé des conditions socio-économiques de la Région, il faut multiplier les centraux téléphoniques automatiques dans toutes les sous-préfectures et installer des centraux téléphoniques manuels dans tous les points où il y a des agences postales de 1ère et 2e catégorie. 3.3.1.3 Localisation des bureaux de Postes Rurales Tableau 94: Répartition agence par sous-préfecture

Sous préfectures et BPR AP1 AP2 bureaux d'attache

Ambatofinandrahana Mandrosonoro Soavina centre Manandriana Ambohimahazo Ambohipo Anjomàn'Ankona Talata-Vohimena Fandriana Milamaina Fandriankely Miarinavaratra Alakamisy-Tsarazaza Tsarazaza Talatamalaza Source : Monographie de la région du Centre Est 2001 Lexique : BPR = Bureau de Poste Rural (Biraon'ny Paositry ny Tantsaha) AP1 = Agence Postale de 1ère classe (Masoivohin'ny Paositra Kilasy Voalohany) AP2 = Agence Postale de 2ème classe (Masoivohin'ny Paositra Kilasy Faharoa)

Nota : Les correspondances provenant des divers bureaux de poste ruraux sont centralisées auprès de leurs Bureaux d'attache respectifs mentionnés dans la première colonne avant d'être acheminées à leur destination finale. Fréquence de courrier : une fois par semaine Délai d'acheminement : Un (1) jour pour arriver au Bureau d'Attache 3.3.2 Informations audio-visuelles Tableau 95: Répartition des infrastructures audio-visuelles

Sous préfectures Radio Télévision O bservations Am batofinandrahana 1 P an n e techn iq u e Ambositra 5 1 Am batofinandrahana 1 P an n e techn iq u e Fandriana 1 P an n e techn iq u e Total 8 1 Source : Direction Agriculture Ambositra La radio est concentrée dans la sous-préfecture d’ Ambositra et elle couvre un rayon de 25 à 30 km.

3.3.3 Les information écrites

Aucune information écrite n’est recensée dans la région de l’Amoron’i Mania

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4 Environnement

4.1 ETAT DE L’ENVIRONNEMENT La région d’Amoron’i Mania dispose de richesse floristique et faunistique de grande importance avec des taux d’endémisme élevés. Les principaux écosystèmes comprennent des forêts naturelles, des savanes et des prairies. C’est le pays par excellence des ZAFIMANIRY qui vivent dans les zones forestières et se distinguent par leur maîtrise de l’art sculptural du bois. Toutefois, la forte croissance démographique, l’immigration et l’ignorance de la valeur des ressources naturelles amènent la population à une exploitation irrationnelle et illicite des ressources forestières. 4.2 PROBLEMES RENCONTRES On constate actuellement un début d’épuisement des matières premières ligneuses et l’appauvrissement des forêts en essences les plus prisées amenant à :

- La dégradation des massifs forestiers ( les forêts Zafinamiry d’Antoetra ) ;

- L’érosion et dégradation du sol ;

- L’ensablement des bas fond ;

- La dégradation de la biodiversité au niveau du Corridor de Fandriana.

Les populations des communes BETSILEO se déplacent vers la zone ZAFIMANIRY pour le prélèvement des ressources ligneuses et non ligneuses pour l’artisanat et les biens mobiliers : souches d’arbres pour la sculpture, bambous pour la confection de paniers, bois d’œuvre entraînant une surexploitation des ressources forestières. Par ailleurs, la pratique intense des cultures sur brûlies détruit d’importantes superficies forestières. Ainsi, à cause des actes de banditisme provenant de la zone BETSILEO, les ZAFIMANIRY vivent loin de leurs champs de culture et s’abstiennent de développer la taille de leurs troupeaux. Ce qui réduit sensiblement leur capacité à produire du riz sur rizières inondées et les oblige à préférer le tavy. 4.3 REALISATIONS ET PERSPECTIVES

4.3.1 Gestion durable des forêts de ZAFIMANIRY

L’ONE / SAGE intervient dans la région dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Environnemental phase II pour la gestion durable des ressources naturelles.

Les premières actions appuyées par SAGE dans la zone d’Ambositra sont orientées vers la mise en place d’un « parc naturel intercommunal dans la zone ZAFIMANIRY ». Les communes d’Ambohimitombo et d’Antoetra dans la sous-préfecture d’Ambositra, berceau du groupe ZAFIMANIRY, initient actuellement la mise en place du sous programme de gestion durable des ressources naturelles, dont l’objectif est la gestion durable des forêts de Vohibola.

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Un processus participatif de développement durable a été initié avec la création et l’animation du Comité Technique Inter-Communal de Développement dans la commune d’Ambohimitombo-Antoetra Il s’agit d’une structure de gestion des forêts naturelles et de développement. Il appuie aussi la lutte contre la déforestation.

Des transferts de gestion des ressources naturelles ont été effectués dans plusieurs villages.

Un reboisement intensif est réalisé dans la région. Les sous-préfectures d’Ambositra et de Manandriana sont maintenant parvenues de plus en plus à sensibiliser leur population à lutter contre les feux de brousse.

4.3.2 Protection et conservation de la biodiversité

Au niveau de la province autonome de Fianarantsoa, l’Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées (ANGAP) offre un appui dans la mise en œuvre de l’animation de la gestion d’un programme pour la conservation de la biodiversité.

Sa principale mission est d’établir, conserver et gérer d’une manière durable un réseau national de parc et réserve représentatif de la diversité biologique du patrimoine naturel proposé à Madagascar.

L’existence d’un centre culturel et éducatif à l’environnement permet :

- de développer le programme de formation relatif à l’éducation à l’environnement ;

- d’initier à des techniques de conservation de la nature et de protection de l’environnement ;

- de favoriser des rencontres et des échanges d’information à travers les conférences débats ;

- d’organiser des activités sociaux éducatives et culturelles pour promouvoir les actions menées ;

- de renforcer l’amélioration qualitative de l’enseignement par la méthode active, participative et concrètes ;

- de mettre en place une structure permanente de formation, d’animation culturelle et d’appui technique à l’éducation, à l’environnement.

Le centre culturel et éducatif à l’environnement fait appel à l’expertise de tous les éducateurs et travaille en étroite collaboration avec les associations ou organisations qui contribuent à la sauvegarde de la nature et à la protection de l’environnement.

4.3.3 Activité socio-éducative et sensori-motrices

- stage ou séminaire de formation des formateurs et des enseignants sur la méthodologie appliquée de l’éducation à l’environnement ;

- atelier d’animation et de sensibilisation accès sur des activités sensori-motrices ;

- atelier d’apprentissage de techniques appropriées de conservation, de protection, d’amélioration et de recyclage ;

- activité de découverte et d’observation à travers les sorties ou camps « Nature » (public : élève, groupe de jeunes, association, club de service ) ;

- conférence débat sur des thèmes précis, sur la richesse et la valeur de la biodiversité, sur l’interdépendance biologique et les dangers qui menacent la biodiversité et les écosystèmes, sur les résolutions à prendre. 69

4.3.4 Activités culturelles

- activité audio-visuelle ( projection de film et de diapositive) ;

- service de documentation et d’information (bibliothèque) ;

- exposition tournante ou permanente ;

- manifestation culturelle et artistique ( expression orale, corporelle, et) sur des thèmes liés à l’environnement ;

- club de jeune œuvrant pour la conservation de la nature et la protection de l’environnement.

Le centre culturel et éducatif à l’environnement implantés dans le chef lieu de la province s’adressent à tous publics et visent particulièrement la population scolaire et estudiantine :

- élèves de tous les niveaux ;

- enseignants ;

- parents d’élèves ;

- association, ONG, club.

A long terme, les vocations du centre culturel et éducatif à l’environnement sera d’effectuer et de vulgariser des sessions permanentes de sensibilisation, d’animation, de formation, et d’éducation des élèves, des enseignants et du public, pour une meilleure gestion des ressources naturelles pour le développement durable.

Le centre prévoit d’intensifier ces activités par des programmes :

- de formation des enseignants et des parents d’élèves

- de production et de vulgarisation de matériels didactiques

- d’apprentissage de technologies appropriées

- de vulgarisation de posters, de document sur l’environnement et la préservation de la biodiversité

- d’édition d’un bulletin de liaison

- d’organisation du tourisme éducatif et des activités de sortie nature

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5 Structures d’Intervention

5.1 STRUCTURES DECENTRALISEES DES MINISTERES TECHNIQUES

5.1.1 Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ( MAEP) Le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche est représenté par la Direction Régionale du Développement Rural d’ Amoron’i Mania.. Ayant son siège à Ambositra, elle coiffe les quatre sous-préfectures de la région, à savoir Ambositra, Ambatofinandrahana, Fandriana et Manandriana. Les objectifs de la DRDR sont en rapport avec les sept thèmes de la Politique Agricole et Alimentaire du Ministère mais les efforts sont axés essentiellement sur les deux premiers qui constituent le fondement même de cette politique à savoir :

- l’augmentation de la production et des revenus des paysans

- la professionnalisation des producteurs

Pour accomplir sa mission, la DRDR d’Amoron’i Mania s’appuie sur la structure existante au sein du Ministère.

L’exécution des activités techniques se fait sous la responsabilité des services suivants : - Service Régional de l’Agriculture et de la Protection des Végétaux

- Service Régional du Génie Rural

- Service Régional de l’Elevage et de la Santé Animale

- Service Régional de la Pêche et des Ressources Halieutiques

- Service Régional des Domaines

- Service Régional de la Topographie Au niveau régional se trouvent les circonscriptions qui prennent en main tous les aspects opérationnels et administratifs. En bas de la hiérarchie organisationnelle, au niveau des certaines sous-préfectures et communes se trouvent les zones de l’Agriculture et du Génie Rurale, les brigades de pêche et les postes d’Elevage . Ainsi, l’organigramme de la DRDR se présente comme suit :

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DIRECTION REGIONALE DU DEVELOPPEMENT RURAL

Service Administratif, Financier et du Service de la Planification Régionale

Personnel et du Suivi- Evaluation

Service d’Appui à l’Organisation et à la Structuration du Monde Rural

Service Régional Service Régional Service Régional

de l’Agriculture et Service Régional de l’Elevage et de de la Pêche et des Service Régional Service Régional

de la Protection des Ressources du Génie Rural la Santé Animale des Domaines de la Topographie Végétaux Halieutiques

Circonscriptions de Circonscriptions de Circonscriptions de l’Agriculture et de la Circonscriptions du l’Elevage et de la la Pêche et des Circonscriptions des Circonscriptions de Protection des Génie Rural Santé Animale Ressources Domaines la Topographie

Végétaux Halieutiques

Zones de l’Agriculture et de la Protection des Zones du Génie Postes Vétérinaires Brigades de la Pêche Végétaux Rural

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Afin d’obtenir des résultats positifs, la DRDR d’Amoron’i Mania entretient en permanence des relations fonctionnelles, non seulement avec les autres services techniques, plus particulièrement les centres de recherche, mais également avec les autres acteurs de développement de la région, acteurs relevant aussi bien du secteur public que du secteur privé. 5.1.2 Ministère de l’Environnement et des Eaux et Fôrets

La Circonscription des Eaux et Forêts représente le Ministère à l’échelon régional. Il opère dans les quatre sous-préfectures de la région d’Amoron’i Mania. Elle assure l’exécution des actions relatives à la gestion des ressources forestières tel qu’il est mentionné dans la politique sectorielle forestière de l’Etat.

En ce qui concerne le domaine de l’Environnement, l’ANAE et le SAGE Fampandrosoana Maharitra, en tant qu’opérateurs du Programme Environnemental interviennent dans la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement.

5.1.3 Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est représenté dans la région par les centres de recherche tels que le FOFIFA qui appuie les paysans par le biais des recherches des méthodes et techniques agricoles améliorées.

5.1.4 Autres ministères A part les trois grands ministères cités ci-dessus, d’autres services techniques de l’Etat sont présents contribuant au développement de la région . Il s’agit de : - Préfecture

- Justice

- Centre de District Sanitaire

- Direction régionale de l’administration Pénitentiaire

- Postes et Télécommunications

- Trésor Principal

- Service du Contrôle des Dépenses engagées

- Commissariat de Police

- Brigade de la Gendarmerie

- Service de Centre Fiscal

- Groupement de la Gendarmerie

- Service des Travaux Publics

- Service de la Génie civil

- Service du Commerce

- Délégation de la Population

- Délégation de la Jeunesse et Sports

- Circonscription scolaire (CISCO). 73 5.2 LES PROJETS

5.2.1 Projets sous tutelle inscrits dans le PIP 2003

PRIMATURE A L’ECHELON REGIONAL

Fond d’intervention pour le Développement (FID) 2 252 843

Appui à la conservation et à la valorisation du patrimoine culturel 850 000

SEECALINE : Projet de nutrition communautaire II 3 193 649

DIRECTION REGIONALE DE DEVELOPPEMENT RURAL Projet de Soutien au Développement Rural 19 925 000 Projets intervenant au niveau national Développement Institutionnel Politique de Développement Rural 2 067 000 Appui à la DPB 200 000 Enquêtes Agricoles et Banques de Données Agricoles 1 106 000 Lutte Antiacridienne 27 886 349 Opération Petits Matériels Agricoles 600 000 Appui à la Direction Services Vétérinaires 3 629 000 Identification des Bovins 700 000 Aménagement des Marchés à Bestiaux 585 000 Développement Laitier à Madagascar 800 000 Surveillance des Pêches du Plateau et du Talus Continental Malgache 6 090 000 Programme Foncier National 912 000 Cadastre National 1 256 000 Crédit d’Urgence dégâts cycloniques 2 300 000 Relance de la Filière Porcine 583 421 Projets intervenant au niveau régional Lutte Antiacridienne 27 886 349 Crédit d’Urgence dégâts cycloniques 2 300 000 FIFAMANOR Elevage 22 432 112 Projet de Recherche et d’Appui à la Filière Semence 4 315 000 PASA (Union Européenne) Périmètres Irrigués 3 643 349 Développement de la Pisciculture et renforcement des acquis 150 000 Système Statistique National Standardisé informatisé et unité Antsiranana 300 000 Amélioration Génétique des Animaux Domestiques à Madagascar 600 000 Assistance à la Valorisation des acquis du sous-secteur de l’Aquaculture 75 000 DIRECTION REGIONALE DU BUDGET ET DU DEVELOPPEMENT DES PROVINCES AUTONOMES

Dotation aux collectivités décentralisées 4 055 940

Dotation aux collectivités décentralisées, volet eau potable en milieu rural 586 112

DIRECTION REGIONALE DES TRAVAUX PUBLICS

Programme national d’entretien routier 3 480 150 DIRECTION REGIONALE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA VILLE

Appui à la gestion décentralisée des communes 426 000

74 SERVICE PROVINCIAL DE LA SANTE

Appui aux districts sanitaires 4 899 798

5.2.2 Projet de Soutien au Développement Rural (PSDR)

Le PSDR est un projet d’appui financé par la Banque Mondiale pour la mise en œuvre du Plan d’Action au Développement Rural. Il a pour objectifs de :

- accroître la productivité et les revenus des petits agriculteurs de manière durable des 20 régions agro-écologiques couvertes par le Groupe de Travail pour le Développement Rural (GTDR).

- Appuyer le développement des organismes publics et groupes communautaires.

Dans la région d’Amoron’i Mania, le PSDR a financé des mini- projets touchant le domaine des petites infrastructures productives, des activités agricoles et des activités non agricoles génératrices de revenus telles que :

- les infrastructures productives comme les barrages d’irrigation, les couloirs de vaccination

- les activités agricoles du genre, arboriculture fruitières, pisciculture, élevage de canards mulards, de poules pondeuses et de cultures de contre-saison

- les activités de développement communautaires qui consistent à assister les communes à élaborer leur plan de communal de développement

- les activités non agricoles comme l’artisanat,

Soulignons que le financement d’un mini-projet par le PSDR est conditionné entre autres par le fait que :

- Le projet ait été retenu comme prioritaire par le GTDR

- Le dit projet profite à un ou plusieurs groupements

- Les bénéficiaires participent au financement du projet . 5.3 O.N.G Tableau 96: Les Organisations Non Gouvernementales Nom de l’ONG Date de Domaine de qualification Activités actuelles Financement création Formation et Recherche- Vulgarisation de l’Azolla et AGCD- RAMILAMINA 1993 Développement en matière son utilisation en riziculture Belgique d’Azolla à Madagascar et en alimentation animale ADRAI Banque Appui technique aux Formation des dispositifs Mondiale exploitants en matière CFD d’élevage à cycle court (PAECC) Union Européenne Amélioration de la Formations d’agents bailleurs de production artisanale, vulgarisateurs Fonds CAPR Tsinjoezaka 1963 agricole et ménagère au De jeunes ruraux Catholiques et moyen des informations et Fonds Locaux formations pour Encadreurs d’associations l’acquisition de nouvelles paysannes et d’ONG de capacités techniques développement ANGAP 1990 Conservation de la Préservation de la Fonds

75 biodiversité des biodiversité des écosystèmes Internationaux écosystèmes des aires des aires protégées protégées W.W.F. (CCEE) Développer les programmes Conservation et utilisation W.W.F Centre Culturel et 1994 de formation relatifs à rationnelle des ressources International Education à l’éducation de naturelles renouvelables Etat Malagasy l'Environnement l’environnement Maîtrise de la méthodologie Programme MEMSEB- de l’éducation à W.W.F. l’environnement par les enseignants TAFA (Tany sy Mise au point et diffusion Zéro-labour = contrôle total Caisse Fampandrosoana) 1995 technique du zéro-labour de l’érosion par la présence Française de avec couverture permanente de couverture vive et/ou Développe- des sols (Hauts Plateaux- morte ment Toliara) Coopération Française COMODE ZONE 1986 Collectif d'ONG Mise en place SUD d'infrastructures d’accès à Association de 145 l'eau potable groupements Activités d'amélioration des Promouvoir et faciliter conditions sociales des l'échange d'information, la paysans par l’alphabétisation coordination et la collaboration entre Programme formation et suivi membres des activités de santé communautaire Fournir aux associations membres des services en vue de renforcer leurs capacités ANAE 1990 Conservation des eaux et Appui à la mise en place Fonds des sols d'infrastructures internationaux

Développement rural Mini-projets (ponts, barrages, pistes, puits, adductions d'eau

C.A.P. 1994 Appui aux PME-PMI Appui aux PME/PMI à USAID opérant dans le domaine caractère commercial agro-commercial Réhabilitation routière FISA 1967 Accroissement du nombre Accroissement du nombre Fonds de nouveaux utilisateurs de d'utilisateurs de contraceptifs internationaux contraceptifs pour le bien- et Malagasy être familial

Planning familial Entreprendre à 1991 Formation et appui à la Formation Promoteurs PNUD MADAGASCAR création des PME Finalisation montage des Etat Malagasy dossiers T.S.A (Tany sy 1996 Contribution au Renforcement des formations Coopération Ala) développement régional en des différents acteurs Suisse renforçant les ressources humaines des organisations Mise en œuvre d'un certain locales préoccupées par la nombre d'actions tests et/ou gestion des ressources appuyant certaines initiatives naturelles du terroir FIFAMANOR 1992 Recherche variétale et Vulgarisation et appui aux - Banque agronomique associations de producteurs Mondiale - NORAD-

76 Amélioration génétique des Mise en place de sites de CFD bovins laitiers démonstration - Etat Malagasy Production de semences améliorées FID (Fonds 1993 Apport de soutien aux Construction Ecoles-Pistes- - Banque d'Intervention pour micro-projets de Ponts-Marchés Mondiale le Développement) développement socio- économique Petit crédit aux Activités Génératrices de Revenus Contribution à la création (AGR) d'emplois temporaires ou permanents CSA (CPR Education Ecoles privées Bailleurs de ANALABE Fonds Congrégations Développement rural Encadrement groupements de Catholiques religieuses base Fonds locaux diverses) Santé humaine Approvisionnement et production semences potagères SAF/FJKM 1990 à 1992 Développement rural Approvisionnement intrant – Bailleurs de crédit rural Fonds Protestants Vulgarisation FRET Développement rural Encadre FIFATA Banque Mondiale et Encadre CECAM Autres AMONTANA 1996 Développement rural Elevage de poules pondeuses Francophonie FITARATRA 1996 Développement rural Développement de la production de soie ODEPROA 1994 Développement rural Vente d’intrants et vulgarisation GOLDEN 1997 Développement rural Réhabilitation micropérimètre et vulgarisation HAINGONALA 1997 Arboriculture Vulgarisation et aménagement environnemental à Ivato NY ANTSIVA 1996 Développement rural Vulgarisation et vente d’intrants AFFB 1997 Développement rural Vulgarisation ROMA 1993 Elevage laitier Vulgarisation et production PSE laitière Source : Monographie de la région du Centre Est 2001 5.4 OPERATEURS PRIVES Tableau 97 : Les opérateurs privés Nom de Activité Action(s) de développement Depuis Public cible Zones d’action l’opérateur menée(s) ALIBET Provenderie, Provenderie, mini-laiterie, 1988 familles Zone urbaine et Mini-laiterie élevages (vaches laitières, urbaines et périurbaine porcins, volailles) suburbaines

Approche système d'exploitation mixte Agri- Elevage

Amélioration de la production des cultures vivrières

77 Lien avec la recherche (nationale et internationale)

Lien avec des OG et ONG de la région SOMACODIS Commerçant Commercialisation matériels 1972 Tout Public Fianarantsoa I et II Gros/Détail agricoles Ambalavao Ikalamavony Collecteur de produits locaux Ambohimahasoa Ambositra CRIF Rizerie Contribution au développement 1993 Tout Public Fianarantsoa I et II Provenderie de la production agricole (Groupes + Ambalavao surtout rizicole Individus) Ikalamavony Ambohimahasoa Vente intrants agricoles Ambositra

Production provende

Collecte, conditionnement et transport produits agricoles KOBAMA Vulgarisation 1995 Paysans Région Amoron’i blé Mania VETO Santé animale 1995 Eleveurs Sous-préfecture TANTSAHA Ambositra VETERI- Santé animale 1996 Eleveurs Sous-préfecture NAIRES Ambatofinandrahana PRIVES D’AMBATO- FINANDRA- HANA SOMADEX 1963 Agriculteur Madagascar Source : Monographie de la région du Centre Est 2001

5.5 ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DE PAYSANS OU D’OPERATEURS Tableau 98: Les organisations professionnelles Nom Date de création Nombre de Vocation membres TAMIFI (Tantsaha Miavotena) - Professionnalisation du métier de paysan producteur FEKRITAMA (Federasiona Kristianina Tantsaha 16/10/1991 Groupement - Intégration des paysans producteurs au Malagasy) des paysans sein d'une organisation de producteurs : - Riziculture, SEKRIMA (Sendika Kristianina - Cultures maraîchères et tabac, Malagasy) - Apiculture et vaches laitières

FITAFA (encadré par FERT) 1987 - Vente d’intrants et matériels agricoles CECAM FITAFA (encadré par 1994 - Achats produits CIRVA/PNVA) - Agence d’encadrement FID

- Relance culture de blé avec KOBAMA Source : Monographie de la région du Centre Est 2001

78 5.5.1 Organisations paysannes (situation 1997)

5.5.1.1 Types

Le nombre et l’effectif des membres par type d’activité des organisations paysannes de chaque sous- préfecture de la région d’Amoron’i Mania sont donnés par le tableau ci-dessous : Tableau 99: Organisations paysannes par type d’activité Sous-préfectures Approvisionnement Crédit Stockage Nombre Membre Nombre Membre Nombre Membre Ambatofinandrahana 20 242 25 78 48 242 Ambositra 10 141 5 25 83 445 Fandriana 6 59 - - 20 90 Manandriana 4 75 4 28 13 64 Total 40 517 34 131 164 841 Source : DIRA Fianarantsoa

Il est à souligner que les femmes n’ont pas été recensées de façon séparée. concernant l’approvisionnement, il s’agit uniquement de groupements pour l’approvisionnement en produits vétérinaires (vaccins pour les porcins et volailles). Du temps de l’Opération de Développement Rural (ODR), on comptait plus de 630 groupements/associations de base, 48 Unions et 1 Fédération. La plupart est en veilleuse. 5.5.1.2 Activités

5.5.1.2.1 Production La région d’Amoron’i Mania n’ a pas de groupement ou association s’occupant de la production. 5.5.1.2.2 Commercialisation La Fédération des paysans FITAFA achète du paddy et du haricot et les revend à PAM, mais les données ne nous sont pas connues. 5.5.1.2.3 Stockage Le stockage du produit se fait dans les Greniers Communs Villageois (GCV) qui possèdent un crédit s’élevant à 546 millions. Les magasins de ces GCV ont tous moins de 20 tonnes et ceux des revendeurs ne sont pas accessibles . 5.5.1.2.4 Crédit Le montant du crédit alloué aux Associations paysannes de la région de l’Amoron’i Mania, s’élevait à 35.761.875 Fmg. 5.5.1.2.5 Objet social Concernant la Santé humaine il existe des pharmacies communautaires dans la région d’Amoron’i Mania présentées dans le tableau ci-après : Tableau 100: Pharmacie communautaire Sous-préfectures Santé (pharmacie communautaire) Ambatofinandrahana 7 et une Union Ambositra 20 et une Union Fandriana 8 et une Union Manandriana 3 Total 38 et 3 unions Source : DIRA Fianarantsoa 5.5.1.2.6 Environnement Le nombre des Organisations Paysannes intéressées dans la protection de l'environnement est très insuffisant compte tenu de l'état de destruction de l'environnement en général et du sol. On n'a pas pu obtenir aucun renseignement concernant ce type d’Organisation Paysanne.

79 5.5.2 Situation en 1999 Tableau 101: Situation des Organisations Paysannes Nombre contrat CIRAGRI Nombre membres OP Programme Partenaires

PAM FIFAMANOR Ambositra 176 membres 13 FJKM PNM/BTM SECAM AVAK Source : Monographie de la région du Centre Est 2001 5.5.2.1 Evolution de la structuration Le tableau ci après donne le nombre des Organisations paysannes avec leurs activités principales

Tableau 102: Nombres des Organisations paysannes

CIRAGRI Nombre OP de base Nombre Nombre Activités principales union fédération - Cultures : Riz irrigué, riz pluvial

- Vivrières : manioc, arachide, haricot, patate, mais, voanjobory, pomme de terre Ambositra 438 18 1 - Maraîchères - Vigne - Arboriculture - Elevage canard mulard - Rizipisciculture - GCV : paddy, maïs - Crédits maïs et petit matériel - Sericiculture -GPS : pomme de terre, riz, arachide , maïs Source : - Rapport d'activités 4ème trim. 1999 - Rapport d'avancement 1er trim. 2000 - Données collectées lors des descentes sur le terrain 5.5.2.2 Points saillants

- Augmentation en nombre des OP formalisées ;

- La plupart des OP fonctionnelles sont informelles ;

- Insuffisance des appuis pour les OP en matière de gestion et d’organisation ;

- Faible capacité de négociation des OP pour affronter les problèmes d’approvisionnement et de commercialisation des produits ;

- Non implication de certaines structures et organisations de développement intervenant dans la région ;

- Collaboration efficace des Organisations Paysannes avec certains partenaires à savoir FIFAMANOR, SAF / FJKM, PAM, ANGAP ; 80 - Développement de quelques activités : - GPS (pomme de terre, haricot, arachide, maïs) ; - Elevage de canard mulard (Ambositra) ; - Couvan (porcs et volailles Ambostra) ; - Relance de la culture maïsicole (ABS) ;

- Bonne organisation de travail en équipe pour assurer l'Appui à l'OP ;

- Insuffisance de crédit rural pour les OP (GCV, petit matériel, intrant) entraînant des résultats insuffisants et non palpables des groupements. 5.6 DISTRIBUTEURS D’INTRANTS Il s’agit de distributeurs de semences, d’engrais, de pesticides, de produits vétérinaires et de matériels.

- AFAFI : - Semences (riz, cultures maraîchères et semences de pomme de terre) - Engrais (N.P.K.) - Pesticides - Produits vétérinaires - Petits matériels vétérinaires et agricoles - Matériels végétaux (Représentant de la Pépinière de la Mania) - Provende - CRIF : - Engrais (N.P.K.) - Herbicides - Matériel - Provende - FAFAFI : - Engrais (N.P.K.) - Pesticides - Petits matériels agricoles - SOMACODIS : - Matériels agricoles (charrues) - Engrais TAROKA - FIFATA (semences, engrais, matériel) - SAF/FJKM (matériel, engrais, produits phytosanitaires) - CPR ANALABE (graine potagères, produits phytosanitaires) - VETO TANTSAHA (produits vétérinaires, engrais, produits phytosanitaires, matériels, semences, graines potagères)

81 5.7 ORGANISMES DE CREDIT 5.7.1 Le crédit rural

Le crédit rural est l’un des outils indispensables aux producteurs pour qu’ils puissent faire face aux multiples obligations de la vie socio-économique rurale. On distingue deux types de structures :

- l’institution bancaire officielle : la BTM (structure privée) ; - les structures mutualistes. (Organisation Paysanne).

Les institutions financières mutualistes en tant que telles, sont très peu nombreuses. Leur taux de pénétration au niveau de la population rurale est encore assez faible. Par contre, beaucoup d’organismes (ONG, Opérateurs privés,...) introduisent parmi leurs multiples activités des opérations de crédit suivant un système défini correspondant à leur objectif propre . Mis à part le FID qui aligne le taux d’intérêt avec le taux directeur de la banque centrale, les taux appliqués par les autres organismes sont encore élevés pour les exploitants agricoles qui ont du mal à produire des excédents de récolte pour améliorer leur revenu. Pour assurer le développement d’une zone, plusieurs structures et/ou organismes agissent suivant leur mode d’intervention propre et selon leur(s) objectif(s) spécifiques. Le client ou demandeur est cependant unique : le Paysan

L’existence d’un comité de réflexion, de concertation et/ou de coordination s’avère alors indispensable, pour que les 3 principaux partis intervenant dans le développement rural puissent se rencontrer : - les paysans ; - les autorités locales ; - les organismes privés (Opérateurs, ONG).

C’est sur cette plate-forme que doivent se décider : - les actions à entreprendre ; - les responsables de la réalisation et du suivi de ces actions ; - les périodes et échéances de ces réalisations ; - l’évaluation des résultats.

Il apparaît donc évident que le paysan doit y jouer un rôle très actif et effectif, car il s’agit de son propre développement : il est le principal concerné. On a remarqué que les comités crées ont du mal à être réellement opérationnels. Cela se traduit par le fait que les recommandations émises ne sont pas toujours appliquées. Car : - d’une part, le suivi de ces recommandations fait défaut. C’est pourtant un des rôles de ces comités ;

- d’autre part, il arrive que le principal acteur, c’est à dire; le paysan, est soit mal représenté, soit pas représenté du tout au sein du comité. De ce fait, le caractère tripartite de la structure n’est alors pas effectif. Il est à signaler que d’autres structures de réflexion, de concertation et/ou de coordination existent à des niveaux plus bas (Commune ou même Fokontany) mais leur recensement et leur évaluation ne sont pas encore réalisés. D’autre part, il y a les usuriers qui se manifestent partout par des avances remboursables à des taux le plus souvent excessifs .

5.7.2 La Banque

Seule l’ex-BTM/ BOA intervient dans la région, là où elle a deux Agences à Ambositra et à Fandriana. Ces banques octroient des crédits à la production et à la commercialisation aux opérateurs, ONG, etc …

82 SYSTEME D’INFORMATION

SYSTEME D’INFORMATION REGIONAL (SIR)

Renseignements sommaires

Nomination RIR ou Réseau d’Information Régional

Date de création Né en 1997 avec la phase test AGERAS/ONE

Origine Association Nationale d’Actions Environnementales ou ANAE, corridor Structure Association à but non lucratif

Statut Formelle

Date de formalisation 9 avril 1999

Membres actuels 17 composés par AGEX, Services Techniques, Projets, ONG de développement et de conservation, Institutions d’appui Etat d’avancement Techniquement avancé mais organisationnellement au ralenti

Réalisations et produits carte des intervenants et des interventions, données référentielles Etat des lieux et de connaissances

Aspects institutionnels et organisationnels

Fonctionnement du RIR Fianarantsoa Le réseau a eu, au départ, des membres qui ont été rassemblés plus tard en noyau dur avec adhésion des nouveaux membres appartenant aux principales sources d’informations de la région. Ce noyau a pour rôle de revoir et d’apporter des amendements aux objectifs de départ en adoptant l’approche participative et de formaliser l’association en rédigeant les statuts et le règlement intérieur. Puis, le bureau exécutif a assuré l’élaboration du plan stratégique et du plan de travail annuel validé par l’Assemblée Générale.

Le RIR dans la phase test s’est révélé plutôt opérationnel depuis sa création et indépendant. Ses premières interventions ont été orientées dans un axe autre que celui du programme environnemental prévu. Ceci peut être expliqué par son indépendance prématurée et par ses activités dans d’autres secteurs comme le développement rural avec la contribution de la coopération Suisse. Les membres sont composés par tous les acteurs multisectoriels de la région ainsi que par les membres des différentes structures régionales. Les ressources financières sont constituées par les cotisations, les legs et dons ainsi que par les pourcentages prélevés sur les prestations effectuées. Les ressources en matériels sont en général absentes mais les institutions d’appui comme PACT/MIRAY et UTR/SAGE assurent pour le moment tous les besoins du RIR ce qui entraîne parfois des problèmes comme au niveau de l’expertise technique par exemple. Les ressources humaines sont assurées par les membres eux-mêmes qui techniquement pour la plupart ne correspondent pas aux activités prévues.

Mis à part ces problèmes et ces contraintes, le RIR a une couverture régionale tandis que deux autres structures de la région : l’UTC (Unité Technique Centrale) et le CT Far (Cellule Technique du Faritany) ont une échelle provinciale mais il est prévu que le RIR coordonne toutes les activités de ces deux structures ce qui entraîne une incohérence institutionnelle. C’est pourquoi, une des actions prioritaires sera l’amélioration de la mise en place institutionnelle de ce SIR ainsi que sa redynamisation afin de répondre à sa vocation d’origine.

83 Aspects relationnels Relations avec les structures régionales

Le RIR est antérieur au CMP. Même si quelques membres du CMP font partie du RIR, les relations ou interdépendances entre les deux structures n’existent pas. Par contre le RIR peut travailler avec le CMP en fournissant les informations nécessaires à ses activités de planification. Le RIR coordonne les activités de la commission du Plan Communal de Développement regroupant tous les acteurs qui promeuvent la réalisation de ce PCD dans les différentes communes. Les intérêts communs de ces deux entités sous entendent la consolidation de leur coalition pour le développement de leur région dont le souci majeur se situe dans le précieux corridor Ranomafana-Ivohibe.

Relations avec les autres acteurs régionaux Les 17 membres du RIR représentent chacun leur institution respective ce qui fait que la plupart des acteurs régionaux sont impliqués dans le réseau. La présence de la commission PCD facilite l’implication des différents acteurs dans le RIR. Grâce à ce PCD nous noterons la contribution du FID, PNUD, LDI et ONGs locales impliquées dans ce processus. Pour les institutions publiques et autorités régionales, citons la participation des directions régionales des différents ministères, les services techniques ainsi que la Cellule Technique du Faritany ou CT Far qui contribuent aux analyses et traitements des données demandés par les entités pour cibler et réorienter leurs interventions prioritaires.

Néanmoins certaines réticences sont tout de même constatées sur le partage des informations ou de données, ce qui entraîne des problèmes et des contraintes au point de vue relationnel au sein du RIR. Comme la finalité de ce réseau est l’implication du public le plus largement possible, la résolution à ces problèmes sus-évoqués est indispensable et pourra se faire en établissant un protocole ou une convention sur la manière de disséminer les informations.

Aspects techniques

Méthodologie d’approche Même si l’initiative du départ provient d’une institution du Programme Environnemental, le réseau a une ouverture plus large et intègre aussi tous les acteurs de développement de la région. Les informations existantes sont sous forme de métadonnées et seul les catalogues de références sont disponibles auprès du RIR.

La collecte, l’alimentation et le stockage se font thématiquement par secteur. En général le RIR ne fait pas la collecte mais il gère seulement les données provenant des fournisseurs. Malgré quelques exceptions, l’accès aux données est souvent difficile à cause de leur dispersion et de leur format différent. L’absence de validation rend les détenteurs des informations réticents aux partages des données ce qui entraîne la non fiabilité de ces données lors de leur transformation.

Le traitement s’effectue selon les besoins des utilisateurs des données et des thèmes choisis. La synergie et la cohérence entre les structures de même genre ne posent pas de problème, le RIR entre en contact avec les autres agences traitant de l’information de la région (AGECO, Radios locales etc…) afin d’éviter la concurrence ou les chevauchements dans les activités entreprises par chacun.

De 1997 à 1999, date de formalisation du RIR, quelques activités ont été effectuées dont la plus importante a été la réalisation de l’observatoire rural régional mais faute de règlement et surtout de charte de responsabilité au sein du RIR, ces produits n’ont pas été perçu et la présence du RIR n’a même pas été remarquée dans la région car à cette époque il n’existait pas encore d’animateur du réseau. Un secrétariat permanent a par la suite été recruté pour assurer la bonne marche des affaires courantes de l’association ce qui, d’une manière indirecte, a motivé les membres et a permis de rendre le RIR plus crédible vis à vis de ses membres eux-mêmes et des décideurs politiques de la région.

La mise en place de l’Unité Technique Centrale ou UTC à l’échelle provinciale, avec l’appui de PACT/ILO, a permis d’avoir des produits correspondant aux besoins des utilisateurs surtout des décideurs. L’UTC a comme rôle de collecter, d’analyser et de transformer les données en un outil de prise

84 de décision c’est à dire purement technique et il travaille par conséquent en étroite collaboration avec le conseiller technique du CT Far.

A propos de la diffusion et de la circulation proprement dite de l’information, la mise en place du CEDII, toujours avec l’appui de PACT, comme centre de diffusion des informations provenant du RIR et de l’UTC a été un moyen de faciliter les échanges entre les intervenants de la région et en particulier au sein même du RIR. Tableau 103: Analyses des forces, faiblesses, opportunités et menaces Caractéristiques Forces Faiblesses Opportunités Menaces

Critères

Indépendant du Couverture Dynamique régionale Incohérence sur la CMP régionale exemplaire couverture spatiale avec UTC et CT Far Aspects Intérêts communs Mécanisme déjà en institutionnels axés sur le corridor place

Structure formalisée Présence de UTC et CT Far Bonne volonté des Disponibilité des Indépendance Dispersion des membres du réseau membres prématurée membres

Aspects Bureau exécutif très Absence d’un représentatif animateur organisationnels permanent Présence d’un secrétaire permanent Intégration des Manque de Diversification des Désistement et grandes ONG de la communication membres démotivation des région membres Aspects relationnels

Cohésion dans le noyau dur Collaboration avec Absence des Présence des Absence de fiabilité UTC pour les matériels propres et organismes d’appui et des données analyses et animateur pour le ses compétentes traitements et réseau ressources Les produits sont hors CEDII pour la PE diffusion Absence de Aspects techniques réglementation en matière d’information

Manque de conformité des données Source : Capitalisation des acquis des systèmes d’informations régionaux (EQUIPE MIRAY- ONE / SAGE ) Des perspectives, pour mieux travailler dans les différentes régions de la province de Fianarantsoa, comme la création de SIRs dans la région d’Amoron’i Mania, la région Sud-Est et la région de l’Horombe appuyés directement, côté technique, par l’UTC et CT Far sont en vue.

85 Renforcement des capacités En principe, les membres du RIR ne sont pas majoritairement des techniciens, ils sont les représentants de leur structure respective. Aussi, des formations ont été effectuées au sein du RIR et basées sur des thèmes techniques comme le système d’information en général, le SIG. D’autres thèmes, relatifs au développement organisationnel et institutionnel, devront être abordés dans ces formations afin de mettre en cohérence toutes les interventions de chaque acteur de la région. Evaluation de ces différents aspects

Aspects institutionnels Du point de vue institutionnel, le RIR de Fianarantsoa a déjà suivi les procédures nécessaires à la formalisation de sa structure ce qui facilite ses interventions auprès des différentes institutions existant dans la région de Fianarantsoa et même en dehors de la région. Néanmoins, la présence de l’UTC et CT Far qui devront être inclus dans le réseau nécessite une révision institutionnelle du RIR vu que ces deux autres structures ont une dimension provinciale. Aspects organisationnels Puisque le secrétaire permanent est une personne de l’UTR/SAGE qui a déjà ses occupations et ses activités dans cette institution, il est nécessaire pour le réseau de recruter une personne indépendante des institutions et des structures de la région. Elle assurera ses activités uniquement au sein du RIR y compris l’animation du réseau afin d’inciter quotidiennement la participation de tous les membres. Aspects relationnels Les collaborations entre les différents acteurs de la région existent déjà car tous les intervenants ont une activité axée dans le corridor Ranomafana-Andringitra-Ivohibe ayant pour but de préserver et de développer à la fois cette zone et ses alentours. Malgré tout, ces relations se cantonnent au niveau régional car les communications passent mal au niveau le plus bas bien que la plupart des intervenants de la région possèdent des représentants dans les différentes communes rurales. Aspects techniques Plus les intervenants d’une région sont nombreux, plus les informations disponibles sont nombreuses mais aussi plus la mise en conformité pour la fiabilité des données est nécessaire. Pour le moment, si le RIR est doté des matériels de ses institutions d’appui (PACT/MIRAY et SAGE), il n’a pas encore les moyens nécessaires pour effectuer des activités comme l’expertise technique par exemple. Puisqu’il est le plus indépendant des SIRs de Madagascar, il serait préférable qu’il possède ses propres moyens matériels pour travailler et identifier avec ses partenaires les appuis prioritaires pour la bonne marche de ses activités.

86 Synthèse

La région d’Amoron’i Mania qui regroupe les sous-préfectures d’Ambatofinandrahana, d’Ambositra, de Fandriana et de Manandriana s’étend sur 17.516 km² soit 17 % de la superficie totale de la province autonome de Fianarantsoa. La Région a un climat tropical d’altitude. La température moyenne annuelle est de 18°C et la pluviométrie moyenne annuelle est située entre 1.000 et 1.500 mm. La végétation naturelle est caractérisée par la prédominance de savanes herbeuses à Hyparrhenia rufa, Hyparrhenia dissoluta et Hétéropogon. La population en 2002 était de 670.366 habitants avec une assez forte densité (57 habitants au km²) pour l’ensemble de la région. Avec un taux d’urbanisation relativement faible, la région peut être classée comme une région rurale. De ce fait, l’économie de la région repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage. Les spéculations agricoles sont dominées par la polyculture pluviale traditionnelle (riz, manioc, haricot, patate douce, arachide) et les cultures maraîchères (tomate et choux) pratiquées surtout dans les sous- préfectures d’Ambatofinandrahana et d’Ambositra. L’agriculture rencontre plusieurs problèmes qui constituent autant de facteurs de blocage pour son développement. Il s’agit des phénomènes d’érosion, de la faiblesse de l’approvisionnement en petits matériels agricoles et en intrants et des problèmes de voies de communication. Avec l’agriculture, l’élevage, surtout bovin, constitue une activité essentielle au sein de la région. La principale zone d’élevage est celle da la sous-préfecture d’Ambatofinandrahana. Les éleveurs doivent faire face à l’insuffisance des moyens pour la protection de la santé animale et surtout à l’insécurité qui sévit à la campagne du fait de la recrudescence des vols de bœufs ( Manandriana ). Avec un réseau de pistes ramifiées à partir de la RN 7 qui la traverse, la région bénéficie d’un réseau routier relativement bien servi avec une entière praticabilité des pistes en saison sèche comme en saison de pluie. L’enseignement rencontre des problèmes d’encadrement, équipement et parfois même de niveau des enseignants qui viennent aggraver la mauvaise répartition des établissements essentiellement concentrés dans les villes. La couverture sanitaire reste faible et des régions entière demeurent à l’écart des efforts en matière de santé. Seules la ville d’Ambositra et celle d’Ambatofinandrahana sont relativement bien équipées. La plupart des formations sanitaires nécessitent des dotations en lits, matelas et autres mobiliers. Aux problèmes de vétusté des bâtiments, s’ajoutent ceux de l’approvisionnement en eau d’assainissement et de nutrition. L’approvisionnement en eau constitue un problème crucial pour la population hors ville. Elle s’approvisionne aux rivières, aux canaux d’irrigation, aux lacs et aux marécages. D’où la propagation de maladies hydriques. La ville d’Ambositra assure diverses fonctions politico-administratives, économiques et commerciales. Les ministères et beaucoup de sociétés commerciales y sont représentés par un service décentralisé. Les projets, les ONG, les collecteurs, grossistes et transporteurs qui y résident, étendent leurs rayons d’actions sur l’ensemble de la région. Cependant, la fermeture de nombreuses industries, notamment minières dans la sous-préfecture d’Ambatofinandrahana a sérieusement aggravé le problème de chômage et gonflé l’exode rural.

87 CONTRAINTES/POTENTIALITES/PERSPECTIVES

Tout en étant une photographie détaillée de la région, la monographie constitue néanmoins un diagnostic complet permettant d’élaborer une stratégie de développement dans tous les domaines. La région de l’Amoron’i Mania constitue un exemple significatif de région à fortes potentialités, dont la mobilisation permet d’asseoir un développement intégré et durable. Dans cette partie, nous essayerons de relever les contraintes majeures qui apparaissent tout au long de cette monographie et dont la résolution constitue un préalable au développement de l’ensemble de la région. Pour la région, l’intensification et la diversification des cultures constituent une issue parmi tant d’autres pour aboutir à la suffisance alimentaire et à l’augmentation de revenu des paysans. La disponibilité et l’approvisionnement en intrants sont des facteurs limitants. Contraintes

Situé à une altitude dépassant les 1.100 mètres, la région d’Amoron’i Mania qui couvre 17.516 km2, se caractérise par un relief accidenté peu favorable à une extension des potentialités agricoles qui constituent l’activité de plus de 95 % de la population rurale. Les disparités entre les sous-préfectures sont nettement accentuées par les difficultés liées à la vétusté du système de communication qui empêche un accès égal au développement pour toute la région. Avec une population de 670.366 habitants dont 37 % concentrée au niveau de la sous-préfecture d’Ambositra, la population rurale représente plus de 84 % dont plus de 98 % à vocation agricole. Avec une pluviométrie moyenne de prés de 1.000 mm / an, l’agriculture occupe 74 % de la superficie physique de la région avec prédominance des cultures vivrières ( plus de 97 % de la superficie cultivée ) et d’importants potentialités en matière de culture de rente, les cultures industrielles avec le tabac dont le développement reste assez timide. Les disparités entre les différentes sous-préfectures restent encore nettes lorsqu’il s’agit d’indicateurs socio-démographiques :

- un faible taux de scolarisation ;

- une forte mortalité infanto-juvénile ;

- taux d’analphabétisation encore élevé ;

- des infrastructures sanitaires et éducatives encore insuffisantes. Les contraintes concernent surtout :

- l’insécurité dans les zones excentriques du Moyen Est ( sous-préfecture de Manandriana dans le vol de Zébus ) ;

- l’exiguïté des terrains sur les Hautes Terres et difficulté d’extension des surfaces cultivées ;

- l’absence d’unité industrielle ;

- l’exploitation anarchique et artisanale des ressources minières ;

- l’insuffisance d’ouvrages hydro-agricoles dans les grandes étendues de la partie occidentale de la région ;

- l’insalubrité de l’eau dans la vallée de la Mania ;

- la forte pression démographique.

88 Potentialités La région dispose d’une abondante main d’œuvre agricole qu’il s’agira d’utiliser rationnellement par un développement des différentes cultures notamment les cultures de rente telles que le café et les cultures maraîchères. Les caractéristiques présentées par la région constituent des atouts importants à renforcer, par une meilleure adéquation des actions en matière de développement économique et social, une participation plus active des exploitations agricoles dans la vie associative comme appui à ces actions. La région d’Amoron’i Mania offre de grands atouts à savoir :

- de réelles potentialités du sous-sol dans la zone ouest ;

- une région de transition entre des régions à paysages riches et variés ;

- une ingéniosité et une réceptivité des paysans (dans l’application de nouvelles techniques culturelles) ;

- une succession des projets de soutien et d’encadrement des paysans ;

- une réflexion des périmètres rizicoles par les projets PPI, MHL ;

- une possibilité de développement des économies avec les régions limitrophes ;

- une reprise de l’extraction du marbre d’Ambatofinandrahana. Perspectives La mise en place d’un système permanent de suivi-évaluation permettant un diagnostic régulier constitue une nécessité pour une meilleure maîtrise des paramètres de développement de la région. C’est sur cette base, que peut se mener un programme d’action intégrant l’ensemble des domaines économiques et sociaux dans un processus rationnels assurant une meilleure visibilité à travers des objectifs clairs basés sur un développement de l’agriculture qui constitue l’activité principale de la région. L’apport des techniques nouvelles d’intensification et de diversification des cultures doit permettre à long terme de mieux assurer une autosuffisance alimentaire et un accroissement sensible du niveau de vie de la population. Ce qui permettra d’améliorer les indicateurs socio-économiques des bases permettant à toutes les courbes de la population et particulièrement la population rurale de profiter des fruits de développement. Les perspectives possibles pour la région de l’Amoron’i Mania sont :

- intégration de l’ensemble de la zone dans son environnement immédiat et régional ;

- connexion de la zone avec les régions limitrophes ;

- renforcement des intensifications des activités agricoles et soutien des autres secteurs économiques ;

- modernisation de l’élevage de bovin et porcin ;

- relance de l’apiculture, de la sériculture et la l’expansion de la rizi-pisciculture ;

- appui aux secteurs de l’artisanat amorce du processus d’industrialisation ;

- reproduction de l’opération d’aménagement de la vallée de la Mania sur la frange occidentale de la région ;

- multiplication des actions de créations des points d’eau.

89

ANNEXES

90 LISTE DES ANNEXES

Annexe 1: Caractéristique des sous-préfectures

Annexe 2 : Climatologie

Annexe 3 : Données climatiques mensuelles

Annexe 4 : Structure par âges de la population

Annexe 5 : Classification des exploitations agricoles

Annexe 6 : Calendriers culturaux

Annexe 7 : Evolution des superficies – production – rendements de produits

Annexe 8 : Statistiques des produits d’eau douce

Annexe 9 : Situation du nombre des PPA dans la Section Pêche Ambositra

Annexe10 : Situation de la production et cession d’alevins

Annexe 11 : Industrie et artisanat

Annexe 12 : PIP 2000 (MIN/AGRI)

Annexe 13 : PIP 2001 (MIN/AGRI)

Annexe 14 : Organigramme DRDR Amoron’i Mania

i Annexe 1: CARACTERISTIQUES DES SOUS-PRÉFECTURE

COMMENTAIRES PAR SOUS-PRÉFECTURE

Sous-préfecture d'Ambatofinandrahana

On compte dans cette sous-préfecture 9 communes , 28 620 Chefs de ménage. La population moyenne par commune est de 3 180 habitants. 67 % des communes sont habités par plus de la moyenne de la population par commune.

L'effectif total par commune de la population masculine est sensiblement égal à celui de la population féminine. La densité est plus élevée dans les communes d'Ambondromisotra (63 hbts/km²), Ambatomifanongoa (43 hbts/km²), Soavina (41 hbts/km²), Ambatofinandrahana (28 hbts/'knr) et de Fenoarivo (12 hbts/km'). Les communes de Mangataboahangy. (l,2 hbts/km'). Mandrosonoro (2,5 hbts/'km²) et d'Itremo (4,4 hbts/km') sont manifestement moins densément peuplés.

Sous-préfecture d'Ambositra

Nombre: de communes : 18 Effectif de Chefs de ménage : 61 535 Effectif moyen de la population par commune : 3 418 habitants. 52 % des commune sont habités par plus de la population moyenne par commune.

La densité moyenne est de 48 hbts/km², 67 % des communes ont une densité supérieure à celle-ci. La densité moyenne par commune varie entre 16 hbts/km² et 224 hbts/km², les commune de Mahazina. Ambohimieranana et de Fehizay, Ambatolahimasina correspondant respectivement à ces deux extrêmes.

Sous-préfecture de Manandriana

Nombre de communes : 9 Effectif de Chefs de ménage : 25 Population moyenne par commune : 2 785 ; 5 communes (Ambovombe. Ambohimahazo. Anjoma- Nandihizana, Talata-Vohimena et Ambatomarina) sont habitées par plus de cette moyenne.

La population du sexe féminin dépasse celle du sexe masculin dans la majorité des communes (67 %).

La densité par commune varie entre 41 hbts/km² et 99 hbts/km². 56 % des communes sont plus denses par rapport à la densité moyenne (70hbts/km²). La commune urbaine Ambovombe-Afovoany est lamoins dense.

Sous-préfecture de Fandriana

Nombre de communes 14 Effectif de Chefs de ménage : 89 701 Population moyenne par commune: 6 407 ; 11 communes sur 14 (Milamaina, Sahamadio, Fiadanana, Talatamalaza, Ankarinoro et Alakamisy-Ambohimahazo) sont habitées par moins de cette moyenne.

La population du sexe féminin dépasse celle masculin dans 9 communes sur 14. La densité par commune varie entre 13 hbts/km² et 142 hbts/km², les Firaisana de Tatamalaza et Fiadanana correspondent respectivement à ces deux extrêmes.

ii Annexe 2: CLIMATOLOGIE

Température

D'après les résultats des relevés des différentes stations localisées dans la région le mois le plus chaud et celui le plus froid sont respectivement Janvier et Juillet

STATION ANKOROMBE

PERIODE DE MESURE : 1931 - 1960 J F M A M J J A S O N D Année Température moyenne 20,7 20,4 20,2 19,1 16,6 14,8 13,9 14,3 15,9 18,4 20,1 20,5 17,9 Moyenne des maxima 25,5 25,4 25,0 24,3 22,0 19,9 19,0 20,0 22,1 25,1 26,1 25,8 23,4 Moyenne des minima 15,9 15,4 15,4 13,9 11,1 9,7 8,7 8,5 9,6 11,7 13,9 15,2 12,4 Source : DIRA Fianarantsoa

PERIODE DE MESURE : 1994 – 1997 J F M A M J J A S O N D Année Température moyenne 20,5 19,8 21,4 17,8 17,8 11,6 14,3 13,6 12 16,7 17,3 18,85 16,8 Moyenne des maxima 26,8 26,4 28,2 26 23,2 22,1 21,8 22,4 23,8 25,9 28,3 27,07 25,2 Moyenne des minima 14,3 13,0 14,1 11,3 9,4 5,5 5,9 5,1 4,9 8,0 10,7 12,82 9,3 absolus 29,5 27,8 29,48,6 25,3 25,3 23,7 26,5 25,1 27,9 30,0 30,62 28,1 Moyenne des min. 10,7 10,9 10,2 8,2 4,5 3,3 3,5 3,9 4,5 3,5 7,4 11,75 7,0 absolus Source : DIRA Fianarantsoa

iii

iv

v

vi

vii Annexe 3: DONNEES CLIMATIQUES MENSUELLES

Année 1998

STATION J F M A M J J A S O N D Fianarantsoa (137) T°M 23 23,4 23 20,1 18,6 16,7 14,5 15,7 16,9 19,9 21;9 22,3 T°M/N 21,7 21,7 20,9 19,9 17,7 15,5 14,9 15,3 17,1 19,2 20,7 21,5 RR 128 531,6 62,1 41,6 1,5 10,3 22,6 11,8 32,6 14,9 0,4 367,5 RR/N 227,8 220,8 137,6 46,4 27,3 16,5 24,6 21,4 18 61,5 124,9 241,4 J 25 13 11 1 26 J/N 19 19 21 14 11 11 13 12 7 10 1521

Ranohira (152) T°M 24,8 25,1 25,1 22,5 17,2 17,2 17,6 19,1 20,4 23,7 25,9 23,1 T°M/N 24,2 24,2 23,5 22,2 19,6 17,5 17,4 18,5 20,8 22,8 23,8 24 RR 198,1 243,5 84,6 106,2 0,0 1,4 0,0 0,5 2,6 10,5 38,1212,8 RR/N 218,4 182,4 118,7 33,7 19 4,1 4,6 5,6 13,8 55,3 106227,7 J 19 10 7 7 13 J/N 17 15 11 6 3 2 2 2 2 - 1218

T°M = Température moyenne mensuelle T°M/N = Température moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) RR = Hauteur de pluies mensuelles (en millimètre) RR/N = Hauteur de pluies moyennes normales (en millimètre) J = Nombre de jours de précipitations mensuels J/N = Nombre de jours de précipitations normaux (moyenne mensuelle des 30 dernières années)

Source : Direction de la Météorologie et de l'Hydrologie/Service des Applications à l'Environnement et au Développement Economique et Social

viii Année 1999

STATION J F M A M J J A S O N D Fianarantsoa (137) T° M 21,8 22,9 21,9 20,2 19,4 16,1 14,9 16,4 20,1 19,4 21,06 22,4 T° M/N 21,7 21,7 20,9 19,9 17,7 15,5 14,9 15,3 17,1 19,2 20,7 21,5 RR 170,2 133,5 23,5 49,3 2,4 11,1 29,1 8,5 0,2 59 90,1 151,6 RR/N 227,8 220,8 137,6 46,4 27,3 16,5 24,6 21,4 18,0 61,5 124,7 241,4 J 16 14 9 13 0 5 19 6 1 11 813 J/N 19 19 21 14 11 11 13 12 7 10 1521

Ranohira (152) T° M 22 19,8 16,9 16,4 19 22,4 21,7 - 24,4 T° M/N 24,2 24,2 23,5 22,2 19,6 17,5 17,4 18,5 20,8 22,8 23,8 24 RR 274,9 279,2 12,40 2,8 0,3 3 1,1 24 - 193,8 RR/N 218,4 182,4 118,7 33,7 19,0 4,1 4,6 5,6 13,8 55,3 106227,7 J 20 19 - 20 1 1 2 1 2 - 20 J/N 17 15 11 6 3 2 2 2 2 1218

T°M = Température moyenne mensuelle T°M/N = Température moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) RR = Hauteur de pluies mensuelles (en millimètre) RR/N = Hauteur de pluies moyennes normales (en millimètre) J = Nombre de jours de précipitations mensuels J/N = Nombre de jours de précipitations normaux (moyenne mensuelle des 30 dernières années)

Source : Direction de la Météorologie et de l'Hydrologie/Service des Applications à l'Environnement et au Développement Economique et Social

ix

Annexe 4: STUCTURE PAR AGE DE LA POPULATION Données du RGPG 1993

SOUS-PREFECTURE D’AMBATOFINANDRAHANA

GROUPE MILIEU DE RESIDENCE D’AGES URBAIN RURAL TOTAL MASCULIN FEMININ TOTAL MASCULIN FEMININ 00-04 3.585 1.802 1.783 14.221 7.205 7.016 05-09 2.492 1.211 1.281 9.389 4.694 4.695 10-14 2.389 1.180 1.208 9.240 4.757 4.483 15-19 2.216 1.071 1.145 7.795 3.871 3.924 20-24 1.602 828 774 6.345 3.184 3.161 25-29 1.160 561 599 4.952 2.458 2.494 30-34 1.032 506 526 4.456 2.266 2.190 35-39 935 458 477 3.615 1.819 1.797 40-44 750 393 356 2.470 1.276 1.194 45-49 479 240 238 1.635 836 799 50-54 380 193 187 1.402 742 659 55-59 343 160 183 1.188 576 612 60-64 320 160 159 1.079 565 515 65-69 231 125 106 806 421 386 70-74 153 65 88 547 289 258 75-79 102 50 51 273 159 114 80 et plus 95 41 53 251 115 137 ENSEMBLE 18.263 9.047 9.216 69.664 35.230 34.434

SOUS-PREFECTURE AMBOSITRA

GROUPE MILIEU DE RESIDENCE D’AGES URBAIN RURAL TOTAL MASCULIN FEMININ TOTAL MASCULIN FEMININ 00-04 3.049 1.504 1.544 28.851 14.479 14.373 05-09 2.658 1.350 1.308 21.434 10.788 10.647 10-14 3.053 1.497 1.556 20.814 10.608 10.206 15-19 2.814 1.302 1.512 16.799 8.484 8.316 20-24 1.904 895 1.009 12.478 6.149 6.329 25-29 1.587 693 894 10.219 4.817 5.402 30-34 1.447 679 768 9.222 4.316 4.906 35-39 1.251 572 679 7.559 3.539 4.020 40-44 1.085 497 588 5.693 2.731 2.962 45-49 633 304 329 3.637 1.581 2.056 50-54 503 238 266 3.407 1.467 1.940 55-59 405 184 221 3.164 1.363 1.801 60-64 340 144 196 3.140 1.435 1.705 65-69 280 113 167 286 1.169 1.317 70-74 226 103 123 1.670 843 827 75-79 118 44 73 849 419 430 80 et plus 75 27 49 724 310 414 ENSEMBLE 21.429 10.145 11.284 152.147 74.498 77.649

x SOUS-PREFECTURE FANDRIANA

GROUPE MILIEU DE RESIDENCE D’AGES URBAIN RURAL TOTAL MASCULIN FEMININ TOTAL MASCULIN FEMININ 00-04 3.770 1.917 1.853 21.654 10.940 10.714 05-09 2.982 1.519 1.463 17.373 8.752 8.621 10-14 3.210 1.651 1.559 17.440 8.866 8.575 15-19 2.498 1.340 1.158 14.124 7.402 6.721 20-24 1.724 867 856 9.728 4.815 4.913 25-29 1.341 637 704 7.066 3.378 3.688 30-34 1.264 589 675 6.877 3.195 3.681 35-39 1.012 493 519 5.716 2.573 3.143 40-44 926 406 520 4.754 2.197 2.558 45-49 679 326 353 3.043 1.389 1.654 50-54 515 234 280 2.685 1.106 1.580 55-59 549 250 300 2.866 1.160 1.706 60-64 566 249 317 3.183 1.546 1.637 65-69 458 226 236 2.076 968 1.107 70-74 318 141 177 1.470 762 708 75-79 170 87 83 786 386 400 80 et plus 141 69 73 627 278 350 ENSEMBLE 22.123 11.002 11.121 121.469 59.713 61.756

SOUS-PREFECTURE MANANDRIANA

GROUPE MILIEU DE RESIDENCE D’AGES URBAIN RURAL TOTAL MASCULIN FEMININ TOTAL MASCULIN FEMININ 00-04 2.569 1.239 1.329 10.820 5.451 5.370 05-09 2.078 1.089 989 8.527 4.301 4.226 10-14 1.832 915 917 7.476 3.797 3.680 15-19 1.442 680 762 6.100 3.133 2.967 20-24 1.018 503 515 4.338 2.259 2.079 25-29 825 407 418 3.355 1.628 1.727 30-34 757 357 400 3.132 1.506 1.626 35-39 661 343 318 2.581 1.266 1.314 40-44 480 230 249 2.100 1.043 1.066 45-49 293 132 162 1.360 632 728 50-54 292 130 163 1.139 549 591 55-59 248 119 130 1.018 469 550 60-64 264 129 135 1.136 540 596 65-69 229 115 115 887 437 450 70-74 154 84 71 666 341 325 75-79 94 41 53 404 210 195 80 et plus 92 36 56 330 172 157 ENSEMBLE 13.328 6.547 6.781 55.378 27.732 27.645

xi Annexe 5: CLASSIFICATION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES

DRDR D’AMBOSITRA

Sous-préfectures Ambatofinandrahana Ambositra Manandriana Fandriana Population rurale et exploitations Population rurale 97 724 173 815 64 582 125 474 Population 96 997 173 327 64 097 124 988 agricole Actifs agricoles 52 166 100 750 37 915 73 017 Exploitations 17 606 29 741 11 620 23 509 agricoles Cultures Paddy 22 850 43 100 34 000 Maïs 6 060 4 320 4 400 Haricot 1 690 4 750 1 760 2 120 Manioc 95 700 65 200 47 800 Patate douce 2 010 24 600 20 200 Pomme de terre 2 100 7 500 3 700 Arachide 1 830 1 635 375 Canne à sucre 3 310 7 200 4 500 Café 20 80 10 Gros élevage Bovin 66 300 45 900 15 000 28 000 Porcin 23 200 14 400 150 16 700 Ovin 300 1 800 200 1 300 Petit élevage Poulet 400 000 237 000 91 000 250 000 Palmipèdes 51 700 80 000 20 000 60 000 Canard mulard 7 900 2 500 950 45 500 Autres Apicultures ( Production en kg ) Miel 11 200 1 890 20 570 Cire 1 080 50 400 Sériciculture ( Production en kg ) Cocons mûriers 500 1 000 500 Cocons sauvages 25 000 15 000 Pisciculture ( Production en kg ) 280 000 171 000 23 000 106 000

xii Annexe 6: CALENDRIERS CULTURAUX

xiii

xiv Annexe 7: EVOLUTION DES SUPERFICIES, PRODUCTIONS, RENDEMENTS DES CULTURES INDUSTRIELLES ET VIVRIERES PAR SOUS PREFECTURE

Produit : Canne à sucre

S U P E R F I C I E (Ha) P R O D U C T I O N (T) Sous-préfecture 1 998 1 999 2000 2001 1998 1999 2000 2001 Ambositra 190 195 200 205 6 175 6 880 6950 7 200 Ambatofinandrahana 130 130 130 130 2 865 3 180 3 200 3 310 Fandriana 150 150 150 150 3 750 4 190 4 200 4 500 Ensemble Région 470 475 480 485 12 790 14 250 14 350 15 010

Rendement (T/Ha) Sous-préfecture 1998 1999 2000 2001 Ambositra 32,50 35,28 34,75 35 ,12 Manandriana Ambatofinandrahana 22,04 24,46 24,62 25,46 Fandriana 25,00 27,93 28,00 30,00 Ensemble Région 27,21 30,00 29,12 30,19

Source : Statistiques Agricoles (Annuaire 2001)

Produit : Café

S U P E R F I C I E (Ha) P R O D U C T I O N (T) Sous-préfecture 1 998 1 999 2000 2001 1998 1999 2000 2001 Ambositra 250 255 260 265 75 80 80 80 Manandriana Ambatofinandrahana 115 115 115 115 15 20 20 20 Fandriana 35 40 40 45 10 10 10 10 Ensemble Région 400 410 415 425 100 110 110 110

Rendement (T/Ha) Sous-prefecture 1998 1999 2000 2001 Ambositra 0,13 0,17 0,30 0,30 Manandriana Ambatofinandrahana 0,30 0,31 0,17 0,17 Fandriana 0,29 0,25 0,22 0,22 Ensemble Région 0,25 0,27 0,23 0,23

Source : Statistiques Agricoles (Annuaire 2001)

xv

Produit : Maïs

S U P E R F I C I E (Ha) P R O D U C T I O N (T) Sous-préfecture 1 998 1 999 2000 2001 1998 1999 2000 2001 Ambositra 3 455 3 480 3505 3530 3 925 3 995 4020 4320 Manandriana Ambatofinandrahana 4 990 5 130 5185 5240 5 060 5 925 5990 6060 Fandriana 3 300 3 410 3450 3490 3 265 4 225 4275 4400 Ensemble Région 11 745 12 020 12 140 12 260 12 250 14 145 14 285 14 780

Rendement (T/Ha) Sous-préfecture 1998 1999 2000 2001 Ambositra 1,14 1,15 1,15 1,22 Manandriana Ambatofinandrahana 1,01 1,15 1,16 1,16 Fandriana 0,99 1,24 1,24 1,24 Ensemble Région 1,04 1,18 1,18 1,20

Source : Statistiques Agricoles (Annuaire 2001)

Produit : Manioc

S U P E R F I C I E (Ha) P R O D U C T I O N (T) Sous-préfecture 1 998 1 999 2000 2001 1998 1999 2000 2001 Ambositra 6 910 6 935 6 960 6 985 62 500 83 650 83 950 85 200 Manandriana Ambatofinandrahana 10050 10 065 10 080 10 095 80 500 95 475 95 615 95 700 Fandriana 5 075 5 050 5 025 5000 45 400 47 820 47 580 47 800 Ensemble Région 22 035 22 050 22 065 22 080 188 400 226 945 227 115 228 700

Rendement (T/Ha) Sous-préfecture 1998 1999 2000 2001 Ambositra 9,04 12,06 12,06 9,33 Manandriana Ambatofinandrahana 8,01 9,49 9,49 9,48 Fandriana 8,95 9,47 9,47 9,56 Ensemble Région 8,55 10,29 10,34 9,46

Source : Statistiques Agricoles (Annuaire 2001)

xvi

Produit : Pomme de terre

S U P E R F I C I E (Ha) P R O D U C T I O N (T) Sous-préfecture 1 1 998 999 2000 2001 1998 1999 2000 2001 1 1 Ambositra 1 225 240 255 1 270 8 420 6 330 7 120 7 500 Manandriana Ambatofinandrahana 330 335 340 345 1 850 1 980 2 010 2 100 1 1 Fandriana 1 400 410 400 1 390 2 040 7 220 3 475 3 700 2 2 15 12 13 Ensemble Région 2 955 985 995 3 005 12 310 530 605 300

Rendement (T/Ha) Sous-préfecture 1998 1999 2000 2001 Ambositra 6,87 5,10 5,67 5,91 Manandriana Ambatofinandrahana 5,61 5,91 5,91 6,09 Fandriana 1,46 2,48 2,48 2,66 Ensemble Région 4,17 5,20 4,69 4,89

Source : Statistiques Agricoles (Annuaire 2001°

Produit : Arachide

S U P E R F I C I E (Ha) P R O D U C T I O N (T) Sous-préfecture 1 998 1 999 2000 2001 1998 1999 2000 2001 Ambositra 2 025 2 005 1 985 1 970 1 900 1 940 1 980 1 635 Manandriana Ambatofinandrahana 1 900 1 915 1 930 1 945 1 700 1 735 1 750 1 830 Fandriana 395 390 385 380 360 370 375 375 Ensemble Région 4 320 4 310 4 300 4 295 3 960 4 045 4 105 3 840

Rendement (T/Ha) Sous-préfecture 1998 1999 2000 2001 Ambositra 0,94 0,97 0,99 0,83 Manandriana Ambatofinandrahana 0,89 0,91 0,91 0,94 Fandriana 0,91 0,95 0,97 0,99 Ensemble Région 0,92 0,94 0,96 0,92

Source : Statistiques Agricoles (Annuaire 2001)

xvii

Produit : Patate douce

S U P E R F I C I E (Ha) P R O D U C T I O N (T) Sous-préfecture 1 998 1 999 2000 2001 1998 1999 2000 2001 Ambositra 4 405 4 370 4 335 4 300 24 000 24 300 24 585 24 600 Manandriana Ambatofinandrahana 195 185 180 170 1 960 1 990 1 925 2 010 Fandriana 2 640 2 560 2 480 2 410 20 725 20 700 20 475 20 200 Ensemble Région 7 240 7 115 6 995 6 880 46 685 46 990 46 985 46 810

Rendement (T/Ha) Sous-préfecture 1998 1999 2000 2001 Ambositra 5,45 5,56 5,67 5,72 Manandriana Ambatofinandrahana 10,05 10,76 10,69 11,82 Fandriana 7,85 8,09 8,26 8,38 Ensemble Région 6,45 6,60 8,21 8,64

Source : Statistiques Agricoles (Annuaire 2001)

Produit : Haricot

S U P E R F I C I E (Ha) P R O D U C T I O N (T) Sous-préfecture 1 998 1 999 2000 2001 1998 1999 2000 2001 Ambositra 5 000 5 005 5 010 5 015 4 440 4 650 4 655 4 750 Manandriana 1 820 1 830 1 840 1 850 1 675 1 720 1 730 1 760 Ambatofinandrahana 1 700 1 710 1 720 1 730 1 600 1 645 1 650 1 690 Fandriana 2 105 2 110 2 115 2 120 2 090 2 100 2 105 2 120 Ensemble Région 10 625 10 655 10 685 10 715 9 805 10 115 10 140 10 320

Rendement (T/Ha) Sous-préfecture 1998 1999 2000 2001 Ambositra 0,89 0,93 0,93 0,95 Manandriana 0,92 0,95 0,94 0,95 Ambatofinandrahana 0,94 0,96 0,96 0,95 Fandriana 0,92 0,94 0,99 1 Ensemble Région 0,92 0,95 0,96 0,96

Source : Statistiques Agricoles (Annuaire 2001)

xviii Annexe 8: STATISTIQUES DES PRODUITS D'EAU DOUCE PRODUCTION TOTALE DANS LA CIRCONSCRIPTION DE FIANARANTSOA

ANNEE : 1999 Unité : KG UTILISATION Consomm. POIDS Coeff. de Poids convert. TOTAL PRODUITS locale TOTAL conversionaux frais PRODUITS POISSONS 67 956 .Entier frais 35 485 35 485 1 35 485 .Entier fumé 6 850 6 850 3,9 26 715 .Entier séché 2 300 2 300 2,5 5 750 .Entier congelé 5 5 1,1 6

CREVETTES 676,50 .Bouillie séchée 615 615 1,1 676,50

BICHIQUE 5 100 .Fraiche 1 200 1 200 1 1 200 .Séchée 1560 1560 2,5 3 900

GAMBUSIA 23 039 .Frais 15 660 15 660 1 15 660 .Séchée 2 733 2 733 2,7 7 379

ANGUILLE 2 500 .Frais 2 500 2 500 1 2 500

ECREVISSE 2 970 .Fraiche 2 970 2 970 1 2 970

CARDINE 182,60 .Séchée 166 166 1,1 182,60

Source : Service Inter-Régional de la Pêche et des ResSources Halieutiques de Fianarantsoa (SIRPRH)

xix Annexe 9: SITUATION DU NOMBRE DES PPA DANS LA SECTION AMBOSITRA

Nbre PPA identifiés Nbre PPA installés PPA fonctionnels SOUS-PRÉFECTURE 97/98 98/99 97/98 98/99 97/98 98/99

Fandriana 2 0 12 12 8 9

Ambositra 2 0 19 21 15 18

TOTAL 4 31332327

EMPOISSONNEMENT

Riziculture (Ha) Pisciculture (étang) SOUS-PRÉFECTURE 97/98 98/99 97/98 98/99

Fandriana 53,930 5,525 3,420 2,170

Ambositra 91,070 24,920 3,980 6,790

TOTAL 145 30,445 7,4 8,96

Source : Service Inter-Régional de la Pêche et des ResSources Halieutiques de Fianarantsoa (SIRPRH)

xx Annexe 10: SITUATION DE LA PRODUCTION ET CESSION D'ALEVINS DANS LA SECTION PECHE AMBOSITRA

TABLEAU COMPARATIF DES CAMPAGNES 97/98 ET 98/99

PRODUCTION CESSION ACHETEUR SOUS-PRÉFECTURE 97/98 98/99 97/98 98/99 97/98 98/99

Fandriana 175 000 165 000 136 536 59 000 1 362 780

Ambositra 267 000 456 000 214 250 167 000 1 958 2 339

TOTAL 442.000 621.000 350.786 226.000 3.320 3.119

Source : Service Inter-Régional de la Pêche et des ResSources Halieutiques de Fianarantsoa (SIRPRH)

xxi Annexe 11: INDUSTRIE ET ARTISANAT

Sous-préfecture Dénomination Localisation Type Capacité de traitement Ambatofinandrahana FIV Ambatofinandrahana Ambatofinandrahana Décortiquerie 1.000 kg/h Rakotoarisoa Gabriel ...... 1.000 kg/h Maminarina Rakotonirina Jacob Soavina ...... 1.000 kg/h Ambositra UNICOOP Ambositra Rizerie Total rizerie Ambositra ...... Mme Razafiarisoa Ambositra Décortiquerie Mr Andriamaharivo ...... 1.650 kg/h Tsiamidimidy Razafiarisaona ...... 1.000 kg/h Thun-Phong Bia-Seng ...... Razafindraibe Jerôme ...... Rakotonoramanitra ...... Rajaonarivelo Sedera ...... Rajaonasy Razafindrabe ...... Alphonse Fandriana FIR Fandriana Fandriana Décortiquerie 2.000 kg/h FIR SAHAMADIO Sahamadio ...... 2.000 kg/h Mr Rakotozafy Fandriana ...... 310 kg/h Raherivony Perline Fandriana ......

xxii Annexe 12: PIP 2000 (MIN/AGRI)

N° Intitulé Objectifs Localisation Date Début Fin 01 Projet de recherche Amélioration de la productivité agricole Amoron'i 01/01/99 31/12/03 et d'appui à la filière par : la diffusion de semences saines Mania semence améliorées, la diffusion de nouvelles variétés et par l'amélioration et la diffusion de la technique culturale pour les spéculations suivantes : blé triticale, pomme de terre, patate douce, taro. Amélioration de la productivité agricole par : la diffusion des semences saines améliorées, la diffusion de nouvelles variétés. Amélioration et diffusion de la technique culturale pour les spéculations suivantes : blé triticale, pomme de terre, patate douce, taro. 02 Appui Institutionnel Suivi et contrôle de l'exécution du budget Aire 28/01/98 31/12/02 à la DPB du alloué au Ministère. d'interventio MinAgri Contrôle et analyse des dépenses sur n du projet financement UE dans le secteur du (National) développement rural. Planification, programmation et suivi budgétaires des projets du MinAgri. Contrôle et analyse des dépenses des projets dont ceux financés par l'UE. Suivi de l'exécution budgétaire dont le budget de fonctionnement. Programmation du budget du MinAgri. Mise au point de la définition des fonctions pérennes de l'Etat. 03 Lutte préventive Ramener la situation d'invasion actuelle à Aire ? ? antiacridienne une situation de rémission à la fin de la d'interventio saison des pluies 2000. n du projet Mettre en place un système de veille (National) acridienne. Ramener la situation acridienne d'invasion actuelle à une situation de rémission. Réhabiliter le système de surveillance acridienne. 04 Projet d'appui à la Consolidation des 4 réseaux IFM. Amoron'i 10/97 01/01 promotion et au Renforcement des programmes de Mania développement des formations en microentreprises. institutions Développement des programmes de financières formations de base en microfinances. (ADMMEC II) Concertation, Communication, Formation, Réglementation. Comptabilité et norme bancaires. Analyse et recherche. Professionaliser les producteurs. Augmenter le revenu du paysan Améliorer le cadre de vie en milieu rural.

xxiii Annexe 13: P I P 2001 MIN/AGRI

N° Intitulé Objectifs Localisation Date Début Fin 01 Relance des Mise en place de structures professionnelles de gestion de National 01/07/97 31/12/03 exportations qualité. Amoron'i Man agricoles Création d'un centre technique horticole pour l'exportation qui interviendra en appui aux filières suivantes : Maraîchage et cultures semencières. Filière haricot vert, cornichon, pois mange-tout, diversification fruitière. Filière semencière export. Filière collecte. Arboriculture tempérée Identifier et importer du matériel végétal d'une dizaine d'espèces (noyaux pepires, coques) pour une centaines de variétés et porte greffe, mise en place de vergers comportementaux Filière litchi : Gestion de la qualité du produit. Mise en place de pépinières de fruitiers performants résult de la sélection locale et d'introduction varietale. Mise au point de méthodes de soufrage. Consolidation du rôle des exportateurs dans la logique de l'exportation et dans les négociations avec les importateur Diversification Tropicale. Recherche de nouveaux produits à expérimenter. Essais correspondant à des marchés potentiels. Mise en place des filières innovantes contractuelles Appui à la relance de pépinières des produits traditionnels Plantes ennemiques Multiplication et production de plantes endémiques et d'Orchidées à Madagascar. Poursuite intensification filière Agricoles d'Exportation (avec les opérateurs des Filières). Promotion de la spécificité "naturelle" des produits Malgaches. Promotion de la structuration des Filières. Appui à la restructuration de la production du café Robusta. Appui au développement de la production du café Arabica. Appui à la professionnalisation de la filière litchi. Appui à la mise en place d'une filière anarcade naissante. Appui au Service de la Promotion des Produits Agricoles.

Maraîchage Tempéré Cultures d'Exportation existantes (filières haricots verts, cornichons) en paysannat : augmentation des rendements en paysannat. Augmentation de la qualité des produits et de leur Valorisation à l'export. Amélioration de la compétitivité de ces deux produits à l'export. Nouvelles spéculations en paysannat : diversification des productions actuelles pour anticiper les retournement de marché sur les exportations traditionnelles : mini-maïs, physalis, artichaut, piment, po mange tout. Appui à l'installation d'une filière semencière maraîchère l'export. xxiv Amélioration de la qualité des produits en filières de collecte (piment, légumineuses, sèches oignon…) Arboriculture fruitière tempéré. Préciser les choix d'espèces et de variétés adaptées aux conditions agro pédoclimatiques des hauts plateaux (pêchers, abricotiers, nectarines, pruniers, nastris, pommiers, poiriers, noyers amandiers, noisetiers… Importation de porte greffes, arbres greffés et greffons correspondant à ces variétés identifiées et acclimatation à Madagascar. Parcelles comportementales comparant les différentes variétés proposées et suivi phénomenologique. Appui technique aux deux pépinières en 1997 pour une production totale à termes de 50.000 arbres greffés dans 5 ans. Filières litchis Mise en place de verger conséquents de litchis pour une exportation de qualité compétitive. Mise en place de pépinières produisant 30.000 marcottes annuellement durant 3 ans. Préservation actuelle de la filière litchi par une améliorati de la qualité du produit en termes de réglementaire (dose de résidus soufrés en conformités avec réglementation européenne). Améliorer les conditions de maintien de la qualité du produit arrivée Europe et sécuriser les importateurs par un qualité régulière. Favoriser la mise en place d'une organisation professionnelle capable de maîtriser la qualité du produit de gérer la croissance en diversifiant les marchés et les interloculteurs. Diversification fruitière tropicale Identifier les produits à forte valeur ajoutée à l'exportation adaptés aux conditions de production des zones côtières

02 Projet de Amélioration de la productivité agricole par : la recherche Amoron'i Man 01/01/99 31/12/04 recherche et et l'adaptation des nouvelles variétés, la diffusion de d'appui à la nouvelles variétés, la mise au point et la diffusion des filière techniques culturelles. semences Mise au point et diffusion du semis direct avec plants de couverture et étude de faisabilité de la production de semences pour les plants de couverture. Appui à la responsabilité progressive des associations de producteurs. Amélioration de la position socio-économique de la ferme rurale dans les zones d'action FIFAMANOR. Amélioration de la productivité agricole par la diffusion d semences saines, la diffusion de nouvelles variétés, la mis au point et diffusion des techniques culturales pour les spéculations suivantes : pomme de terre, patate douce, blé et triticale.

xxv Annexe 14: Programme d’investissement public 2003-2006 - tranche 2003 en milliers de francs malgaches Le tableau ci-après montre la liste des projets financés sur PIP 2003-2006 dans la région de l’Amoron’i Mania. Soulignons qu’il s’agit plus particulièrement de projets mis en oeuvre par ou en partenariat avec le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

Intitulé Financement extérieur Financement interne Subvention Emprunt Sous total Finex RPI FCV DTI TVA Sous total Finint TOTAL Développement institutionnel de la politique de développement rural 1 562 000 1 562 000 150 000 300 000 5 000 50 000 505 000 2 067 000 Enquêtes agricoles de base et banque de données agricoles 800 000 800 000 250 000 6 000 50 000 306 000 1 106 000 Projet de recherche et d'appui à la filière semence 3 194 000 3 194 000 145 000 768 000 8 000 200 000 1 121 000 4 315 000 Lutte anti-acridienne 8 500 000 10 076 000 18 576 000 4 000 000 4 343 349 87 000 880 000 9 310 349 27 886 349

Projet de soutien au développement rural 10 000 000 10 000 000 30 000 1 000 000 1 030 000 11 030 000 Opération petits matériels agricoles 0 600 000 600 000 600 000 Crédit d'urgence dégats cycloniques 0 2 300 000 2 300 000 2 300 000 PASA (UE) Périmètres irrigués 0 3 643 349 3 643 349 3 643 349 Appui à la Direction des services vétérinaires 3 529 000 3 529 000 100 000 100 000 3 629 000 FIFAMANOR Elevage 17 619 000 17 619 000 192 760 1 086 000 7 000 3 527 352 4 813 112 22 432 112 Relance de la filière porcine 0 583 421 583 421 583 421 Amélioration génétique des animaux domestiques de Madagascar 0 600 000 600 000 600 000 Système statistique national standardisé et informatisé 0 300 000 300 000 300 000 Assistance à la valorisation des acquis du s/secteur de l'aquaculture 0 75 000 75 000 75 000 T O T A L 35 204 000 20 076 000 55 280 000 9 196 181 10 140 698 143 000 5 807 352 25 287 231 80 567 231

xxvi

xxvii