Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Cette œuvre est hébergée sur « No­ tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres HISTOIRE DHÊRODOTE

.TOME SEPTIÈME.

’HISTOIRE DHÉRODOTE TRADUITE ou GREC, Av EC des Remarques Hifioriques 8c Critiques, un EIÎai fur la Chronologie d’Hérodote , 8: une Table Géographique; PARMÇLARCHER; De f Académie Royale des Infiriptions 6’ Belles-Lettres, Honoraire de l’Acadc’mie des Science: à Belles-Lettres de Dijon. ’ TOME SEPTIÈME

C M U SI EA, R, Libraire, PARIS, quai des Augumns. H E Z N Y O N , l’aîné , Libraire , rue.du Jardiner. v

- M. DCC. LXXXVI. Avec Approbation , ê Privilege du Roi.

.li

GÉOGRAPHIQUE’ D E n L’HISTOIRE DHERODOTE A13 ANTE S , peuples qui occupoient autrefois la plus l grande partie de l’ifle d’Eube’e: fortis de Thracc, d’où ils étoient. originaires, I ils vinrent d’abordq en Phocidc, où ils bâtirent Abc ou Abes, 8: de là ils paillèrent dans (r) . l’Eubée , qui ,prit d’eux le nom. d’Abantis. Ils avoient été ainfi nommés d’Abas (a), leur Roi, qui étoit fils de Neptune. Il y en eut qui de l’Eubée allerent en Ionie (3) , 8c fc mêlerent avec (es Habitans. Paufànias prétend que ce fut dansl’ifle de Chics (4). I -

(l) Strab. lib. X. pas. sa z. (1) Schol. Horneri ad IliszI. vert. 536. r (a) Hercdor. l. ç. CXLVI. Paufan. lib. VU. cap. Il. 11:5, 52.4.; ’ (4) Paufan. Ath. Gy, Lib. Vu. cap. 1V. gag. s 51.. n HTom. -4VIL A

a Tian: GfioonArHrQUn ABDERES , ville de Thrace , vers le bord en de l’euro bouchure du (I) Neflus : c’était une ville très-puiflhnte. Elle fut fondée par (a) Abdéra ou Abthéra, fœur de Diomedes , roi de Thraces ou par Abdérus, fils d’Erimus, mignon d’Hercules, que les chevaux (3) de Diomedcs mirent en pieces. Philollrate (4.) prétend que ce fut Her- cules qui fonda Abderes, 8c qui lui donna le nom de (on ami. Hyginus détruit cette turonien, en avançant que cet Abdérus. (5) étoit un efclave de Diomedes , qu’Her- cules tua avec (on maître. Quoi qu’il en fait, cette ville . étant tombée en décadence, les Clazoménieus (6) s’en emparerent fous la conduite de Timéfias, un de leurs citoyens . et la releverent : mali les Thraces les en ayant chaulés, les Te’iens, opprimés par les (7) Perfes, en chafferent à leur tour les Thraces, 8c s’y maintinrent contre tous leurs efforts. 1 cette viile n”efl pas la même que Maximianopolis, .comme l’a penfé (8) Niger; puifqu’entre les Peres du Concile de Chaleédoine, on voit un Sérénus, Évêque de Maximianopcilis , 8c un Jean, Évêque d’Abderes. Elle cil aâuellçment détruite , oudu moins l’on ignore fan vrai nom. Cependant, le Pere Riccioli (y) la nomme Afirizza ou Afperofa. Je penfe qu’il fe trompe, 8c M. d’Anville me paroit avoir fait plus figement , en ne lui donnant point de nom moderne.

A , W. (a) Hercriot.» Lib. V114. CIX. :1 (2) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. l!.Tom. rag. l sa. Solini Polyhifl.

(3) Steph. Byzant. me. A"Ëhpa. Scynin.Chius. verf. 668. Philoflratq en.Hernie. cap. X.pag.HI. 5. l. pag. 696. se. .- (4) Philollr. kan. Lib. ll.cap. xxxv. p33. ne. 85:. (s) Hygini Fabul. cap. XXX. pag. 86. - (6) Solini Polyhiû. cap. X. pag. w. (7) Hetodot. Lib. l. 5. CLXVIH. (B) Carolus à S. Paulo Geogr. pag. n g; a) Ritcîoli Geogr, reform. Lib. XI.

un L’Hrsrotxn n’Hânono’rx; 3 , Cette ville a produit de grands hommes, les Philo- fophes Démocrite, Proragore 8c Anaxarque , 8: l’Hiilorien Hécatée, furnomme’ de la ville où il étoit né. Juvénal (x), néanmoins, l’arappellée la Patrie des Moutons, 8c ne pouvant nier que Démocrite n’eût beaucoup d’efprit 8: de figaro, il prétend que les grands hommes peuvent naître dans le pays des fors. ABES , ville de la Phocide; elle avoit un riche temple, » confacré à Apollon , 8c les otaclequue les Prêtres y ren- doient au nom de ce Dieu, étoient fort renommés dans la Grece. Le Géographe Étienne croit que cet oracle étoit plus ancien que celui de Delphes. l Dans la carte de Sanfon, Orchomene, Abes, Hyam- polis, Elate’e , font placées de faire du fud au nord-cit; 8c Orchomene, Abes 8c Hyampolis étant placées du fut! au nord, un peu ouelt, Opunte cil: au. nord, un peu cit d’Abes 8c Hyampolis 5 de forte que par l’infpeâion de cette carte, vous concevez ,I 1°. qu’on vient du nord au iud, un peu cit d’Elatée, à Abes 8a à Hyampoliss 2°. qu’en allant d’Orchomene (du fud au nord-e11) à Opunte, on palle à Abes 8c à Hyampolis, en remuant un peu furia. gauche, comme le dit (a) Paufanias. Dans la carte de M. d’Anville, on ne peut venir d’Elatée à Abes qu’en s’éloignant beaucoup d’Hyampolis. 3°. En allant d’Or- chomene à Opunte, on ne peut palier par Abes qu’on ne fe détourne, 8: qu’on ne faire deux tiers plus de chemin qu’il n’y en a d’OrchomeneàHyampolis , 8c d’0tchomene

àABYDOS Opunte. , ville fituée dans r l’Hellefpont , fur la côte de l’Afie’, au nord (3) , 8: près de Dardanus , dans l’endroit où le détroit cil le plus toiletté, 8c où X axés lit faire(4)un pour.

(l) Juvcnal. satyr. X. val: 4.7 8: feq. (Il Paul; Phociç. five Lib. X. cap. xxxv. pag. et]. (a) Herodçg, 1.35;er g. XLIlI. tu Id. Lib. vu. 5.xxx1v. I

q. TABLE encourraient Elle étoit vis-à-vis de Selle, ville de la Cherl’onefe de Thrace. l1 cit bon d’obferver cependant qu’Abydos n’éroil pas direétement de l’ellà l’outil ,’ vis-à-vis de Selle , mais du fuel au nord-ouell: on s’y cil trompé. Aiufi ces deux villes n’étaient pas ou (ont aujourd’hui les Dardanelles; 8: Abydos, ville aujourd’hui détruite, n’occupoit pas la place qu’occupe le village nommé Avec ou Aides, 8: fitué près des Dardanelles: on en voit les ruines fur une pointe nommée Nagara. , ACANTHE , ancienne ville de Macédoine, felon (1) Pline: ville de Thrace , felon le Géographe Etienne. Elle étoit limée fut le’golfeStrymonique, dans la partie nord- ouelt de l’lfihme de la prefqu’Ifle, danslaquelle cil: le mont Athos: c’était un port (a) de mer. Le Géographe Étienne dit quelaville d’Acanthe étoit entourée d’une haie d’épi- ries, d’où lui vint fan nom, du mot Grec lumen, 12mm. Mais en même temps il cite Mnaféas , qui vouloit que ce nom lui eût été donné à caufe d’un certain Acanthos. Eu- febe dit qu’elle fut bâtie par Argée , Roi des Macédoniens. On montroit (3)près de cette ville un canal de fept Rades , que l’on difoit avoir été creufé par Xerxès. ç ACARNANIE , contrée de l’Epire , fituée entre le golfe d’Ambracie (aujourd’hui golfe de Latte), nord-oueft , 8: l’Achéloiis fuel-cil . fleuve qui la feparoitP" de l’Etolic. L’ancien nom de ce pays a fait place à celui de Carnia.’ ACARNANIENS , habitans de l’Acarnanie 5 ce nom qui lignifie non rafù, leur fut donné par les (4) Curetes. Ceux-ci r: coupoient les cheveux du devant de la tête , de pour que dans les combats, les ennemis’ne les faifiil’ent par-là. Ils appelerent non-refis leurs voifins qui n’avaient

(r)’l’lin. Lib. 1V. cap. x. pag. ses. lin. 13. Scylacis Peripl. pag. s7. ’ (a) Hérod. Lib. V1. f. XLlV. Lib. V11. 6. CXXI. Scymni Chii orbi: dernipt. ver-f. a". l r (3) Scymni Chii orbi: defcript. mil-64.7, le) 8min Lib. X. pag- 1:4.

ne L’Hts’rornx n’HÈaonorn: a: pas le même ufage. Paufanias donne (r) une autre origine de ce nom , 8: croit qu’il vient d’un Héros nommé Acar- han. Les Acarnaniens étoient excellens frondeurs 8c pri- moient dans les cinq exercices des jeux publics. ACËS , (1’) fleuve. Il y a dans l’Afie , dit Hérodote , une plaine environnée. de toutes parts d’une montagne, 8: la montagne qui environne cette plaine a. cinq ouvertures 5 cette plaine appartenoit autrefois aux .Chorafmiens qui étoient dans les montagnes , aux Hyrcaniens , aux Pat- thes, aux Sarangéens, aux Thamanéens; mais depuis que les Perfes ont la puillance fauveraine , elle appartient, au Roi. De cette montagne , qui environne la plainede tous côtés , coule un grand fleuve nommé Aces. Ce fleuve couloit autrefois par chacune des cinq ouvertures , 8: ar- rofoit les terres des cinq Peuples à qui appartenoit- la. plaine: mais depuis qu’ils font devenus frijets du Perfe,’ le Roi a fait fermer, par des éclufes, les ouvertures de la montagne; de forte que l’eau ne trouvant plus d’iiiue , la plaine qui enferme les montagnes devint une mer. Hefychius parle d’un fleuve d’Afie , nommé Acis,’Am;; c’efl peut-être le même que l’Acès d’Hérodore. . ACHÆENS (les) font les defcendans d’Achzus ,. fils de Xuthus 85 petit-fils d’Hellen. Ces Peuples habitoient douze Villes dans le Peloponnefe; l’avoir de I’efi à l’ouelt 8: oued-fud , Pellene , Ægire , Æges, Bure, Hellce,Ægium, Rhypes , Patres , Phares , Olénos , Dyme, Tritæa. Ils occupoient, avant le retour des Héraclides , le pays d’Argos 5’ mais en ayant été challés par les Héraclides , quatre-vingts ans après la prife de Troie , ils fe réfugierent chez les loniens, qui étoient les maîtres des Villes ci- deffus nommées s peu après ils s’emparerent de. ce pays à! s’y maintinrent. Î Les habitans de Pattes, de Dyme8z de Phares jetterent

(I) l’auras. Arcad. five Lib. VIH. cap. XXIV. pag. 545. A s

6 ’Tantnn caoua-aratoire ’ les fondemens de cette ligue célébré qui affranchit li Grece de la domination des Macédoniens. Cette ligue l r , commença deux cens quatte-vingt-quatrc ans ayant notre etc , 8: finit cent quarante-Ex ans avantla même etc. - ACHAIE (1’) étoit un pays du Peloponnefe , lit-né au: nord de l’Elide ,. fur le golfe Corinthiaque, fe terminant à la Sicyonie. Ce pays s’appelait auparavant Ægialée , du mot Grec A’wraM’s , lima , ora maritima , à caufe de fa fituation; elle fur enfuite nommée Ionie , par les ’Ioniens qui vinrent s’y établir: ce nom fut enfin changé en celui d’Achaïe par les Achæens. r Il y avoit deux Achaïes: l’Àchaie du Peloponnefe, 8: l’Achaïe Phthiotide. . i ACHAIE , petit pays de lalPhthiotide , allez près du golfe Maliaque. Alos en étoit la ville principale. ACHARNES , bourgade de l’Attique , de la tribu Œneide, éloignée (r) de 60 Rades de la Ville d’Arhenes. ACHARNIENS, habitans d’Acharnes. J’ai rétabli ce nom dans Hérodote, au lieu d’Acarnaniens , qu’on ylisqit auparavant. V. me: remarque: fur Hérod. Liv. I. 5. LXII. ACHÉENS, peuple de la Phthiotide. Alos (z) étoit une de leurs villes. Hérodote les nomme (3) Achéens de la Phthiotide, afin de les diitinguer des Achæens du Pélo-

’ACHELOUS, fleuve d’Etolie; il prend (4) fa fource Idans pbnrrefe. le mont Pindus en Theffalie, ’ traverfe . la Dolopie , puis coulant vers le fud un peu oueil, il palle à quelque difiance d’Argos Amphilochium , longe l’Acarnanie 8c la. fépare de l’Etolies 8: enfin fe jette dans” la mer vis-a- vis des ifles Echinades 5 on l’appelloit anciennementThoas. Il porte aujourd’hui le nom d’Afpro-Potamo, ou fleuve Blanc, 314m; lignifiant blanc chez les Grecs modernes. .(i) Thucydid. Lib. Il. 5. XXI. pag. tu. (a) Stephen. Byzanr. voc. Alun (a) Hérodor. Lib. V11. 5. cm". (ç) Strab. Lib. I. pag. 69°.

DE L’Hrsrornx D’thono’rzi a ÂCHÉMÉNIDES, Tribu ou famille particuliere de Perfe, de laquelle étoient les Rois. Perféides; oeil-à. dire, defcendus de Perfês (1) ou Perféc. Cette Famille devint non-feulement très-illuflre par les Rois qu’elle donneur Perles , mais encore très-nombreufe; de forte qu’elle occupoit une bonne partie du pays des Fafar- gades. Ex Indiâ, dit (z) Salin, revenante: ab lyric Cari mairie flamine fiptenrrione: prîmùm vident, dallant:- bide: in hoc rraâu fait: fècerunt. Voyez aufli Étienne

deACHÉRON, Byzance. riviere’de la »Thefprotie, ’ petit. pays de I’Epire. Elle cil dans le (3) voifinage du Cocyte, 8c , toutes deux fe jettent dans le lac ou marais Achérufia (4.) , ,8: ile-là dans la mer. Homere (5) ayant vu dans (en noyages ces deux fleuves, dont l’eau n’efi nullement v belle, fur-tout celle du Cocyre , les a mis dans fa dei. cription des Enfers; les autres Poëtes l’ont fuivi en cela , comme en une infinité d’autres choies: ce qu’un certain Peintre, nommé Galaton, avoit parfaitement exprimé (quoique d’une façon un peu dégoûtante) en repréfen- tant Homere qui vomiffoit , 8c les autres Poëtes qui avaloient ce qu’il’avoit vomi. V ACHILLEIUM ,À ville fituée près (6) du tombeau d’Aebilles, à une petite diflanee du promontoire Sigée. Ce fut à la vue , 85 près (7) de ce tombeau , qu’Alexandre le Grand verfa des pleurs en farfant réflexion qu’Achilles avoit en le bonheur de trouver un Homere pour immoro talifer les exploits. Cette ville avoit été bâtie par la

(x) Herodot. I. 5. CXXV. (z) Salin. cap. ClV. pag. au (3) Paufan.Attîe. five Lib. I. up. XVII. pag. que (4) Strab. Lib. VU. pag. 49,. (s) Paufan. loco laudato. (6) Plin. Lib. V. (Il), XXX. pag. au. I fi) Cicero pro Archiâ Pocü. 9- U. il!

8 TABL! cfiooxurrrqurr Mytîle’niens (r), auxquels elle fervoit de) place d’armesi elle fut détruire 8: rebâtie enfuira par les Athéniens fur le hâvre , ou les vaifi’eaux d’Achilles avoient abordé. . Cellarius dit qu’on doute que la ville d’Achilleium fût différente de celle de Sigée. Il me femble qu’on n’en doit point douter; car Achilleium , dit (a) Hérodote, fer- voit de place d’armes aux Mytile’niens pour faire la guerre aux Athéniens , qui s’étoient emparés de Sigée. ACRÆPHIA , ville de Béotie , fituée (3) fur le mont î’toon, vers le bord efl-nord du lac, Copaîs, entre ce bord 85 Anthédon. Elle fut fondée (4) ou par Atharnas, ou par Acrzpheus , fils d’Apollon. Paufanias la nomme (5) lcræphnium.) ACRAGAS , ville de Sicile, ’ i 7’qu Agrigente. ACROTHOON , ou Acrothoos , ville firue’e vers le pro- montoire de laprefqu’ifle du mont Athos. Elle étoit (6) fur une des cimes de la montagne. Pline &t Pomponius (7) Mela difent que les Habitans vivoient plus long-temps de moitié qu’on ne vivoit ailleurs; ce qui faifoit que les Grecs les appelloient Macrobiens , 8e les Latins Longævî. Cette Ville n’exifloit plus du temps de Pomponius Méla , niACROTHOON de celui , promontoire de de Pline. la prefqu’ifle du!. mont Athos, qui étoit à fa pointe cil. Il s’appelloic ainfi, parce que c’étoit l’extrémité , ou la pointe la plus orientale 85121 plus haute de la prefqu’ifle du montAthos , à lioppofite de l’ifle de Lemnos. Acroathos cil compolé d’îxpo: , qui fignifie fummus, 85 5.41m, le nom de la

(,1) Plin. loco laudato. Herod. Lib. V. 5. XCIV. montagne.(a) Herodot. Lib. V. s. XCIV. * (3) Paufan. Bœor. five Lib. 1X. cap.XXHI. pag. 75g. (4.) Steph. Hymne. (5) Paufan. loeo laudato. (6) Plin. Lib. VIH. cap. X. pag. zoz. (7) Pompon. Meh. Lib. Il. cap. Il. pas. tu.

un L’Hrsrotna D’HÈAODOTE. y ’ADRAMYTTIUM , V oyeï Atramyttium. J’ai toujours mis Atramyttium, parce qu’on trouve ce mot écrit de la forte, non-feulement dans la nouvelle édition d’idé- rodote , mais cncOre dans (r) Thucydides 8c (on Scho- halte ,1 8: en plufieurs panages de Strabon , qu’on pourra trouver au moyen de l’index de cet Auteur. . ’ ADRIAS, ou Adria), étoit une ville d’Italie, limée dans le pays que nous appellons aujourd’hui le Poléfin de Rovigo. Les Latins l’appelloient Atria. Elle étoit fur le Tartarus ou Atrianus , riviere qui cil entre l’Athéfis ( aujourd’hui l’Adige’) 8c le bras nord de l’Eridan ou le .qN Pô. On dit qu’elle a donné fou nom à tout le bras de mer, que l’on a appellé mer ou golfe Adriatique, ou Emplement Adrias. Il n’y a plus que quelques relies de cette grande ville: elle aéré fi ravagée par les inonda- . rions , qu’elle n’efi plus guère habitée que par des Pêcheurs. ADRIATIQUE (la mer) cil: le bras de mer qui baigne cette partie de l’Italie, qui s’étend du nord au fuel-en: c’en aujourd’hui le golfe de Venue. Cette mer s’app’elloit anciennement mer Cronienne, c’eû-à-dire, mer de Cronos, ou Saturne, parce que Saturne en avoit’habité les côtes. ADYRMACHIDES , Peuple de Libye, qui s’étend depuis l’Egypte jufqu’au port de Plunos , à l’ouefi des villes deMarea& d’Apis. Herodor. Lib. IV. Ç. CLXVIII. ÆA, ville de la Colchide, fituée fur le Phafe, vers les (a) embouchures de l’Hippos 8c du Cyanéos, deux grandes rivieres quiviennent de difl’érens côtés , ( l’Hippos du nord, 8: le Cyanéos du fud) 8C qui fe déchargent dans le Phafe. Pline place cette ville à quinze milles de la mer, &le Géographe Étienne de Byzance ,. à trois cens Rades. Le récit d’Apollonius de Rhodes (3) prouve que Pline a raifon. Cette ville étoit fi célèbre qu’elle donnoit

m Thucyd. Lib. v. ç. r. la) Plin. Lib. V], cap. 1V. (s) Apollon. and. Lib. 1H. vert. tu.

to TAIE! oloenarnrqvx fou nom à toute la Colchide. son territoire abondoit 7k en mines d’or , d’argent 8: d’autres métaux 5 ce qui donna occafion au voyage que fit Phrixus en Colchide , 8: enfuit: à l’expédition de Jafon. - . ÆGA , ville dela prefqu’ifle de Pallene , la derniere’ des places qui (ont fut le golfe Toronéen, 8: peu éloignée du promontoire Canafirum;Herod. Lib. 711.5. CXXIII. ÆGALEOS , montagne (r) de l’Attique, fur la côte Q vis-à-vis de Salamine. C’étoit du pied de cette montagne que Xerxès , affis fur un trône dont (z) les pieds étoient d’argent, regardoit le combat naval de Salamine. Ce trône fut furnommé le Prifonnier; car les Athé- niens s’en faifirent, & on le mitldans le Parthénon ,i ou temple de Minerve; c’efl: aujourd’hui Monte de San

a ÆGÉES , ( Anïnu) ville de l’Eolie , fituée dans le terri; (citeNicolo. de Myrine, au-deli’us deA Cyme 8c au milieu des terres. ÆGES, ville de l’Achaïe dans le Peloponnefe, limée fur le golfe de Corinthe, à l’embouchure du Crathis. Du temps de Paui’anias (3) ce n’étoir plus qu’une bout- gade déferre 5 elle l’était déjà du temps de Strabon (4) 3 les Achéens en avoient tranl’porté les Habitans ’a (5) Ægire., I ÆGESTÆENS, Habit’ansd’Ægefie. 7 ÆGESTE étoit une ville limée à I’efi très-peu nord d’Eryx, fur la petite riviere du .Scamandre, dans les terres. Elle avoit néanmoins un port que Ptolémée (6) appelle Emporium Segeflanorum. Strabon (7) en parle

vv

(1)1Herodot. Lib. VIH. 5. XC. (a) Harpocr. voc. Apvgênvt Jippoe. . I (3) Paufan. Arcadie. five Lib. VIH. cap. KV. pag. 632; (4) Strab. Lib. VIH. pag. 593. A. (ç) Id. ibid. m. 59:..A. (6) Prolem. Lib. IlI. cap. IV. pag. 78. (7) Strab. Lib. VI. pag. au. A.

on L’HISTOIRE D’HÉRODOTI. in culé: Thucydides (r) 8: (z) Diodore de Sicile regardent cette ville comme une ville maritime , puifqu’ils parlent d’une navigation àÆgefie. En effet , quoique limée dans. les terres, elle n’était pas éloignée de la mer, avec laquelle elle avoit une communication par le moyen de. fa petite riviere. Le nom d’Ægefle fut donné "à cette ville par Ægefius , qui , félon Strabon, pafl’oit pour un de l’es Fondateurs. Cicéron dit ( 3) qu’elle fut bâtie par Énée , 8c Félins (4.) ajoute que ce Héros en donna le gou- vernement à Ægefius , de qui elle prit le nom d’Ægefia: cependant Virgile (5) dit qu’Enée trouva en Sicile Acefies , qui étoit Dardanien d’origine , de que ce fut cet Acefies qui fonda la ville d’Âcefle , qui cit la même qu’Ægefie. .V oyez fur ce panage de Virgile l’ExcurjI 1 du favantôc ingénieux M. Heyne. ’ ’ Les Latins ajouterent une S devant le mot Egejla , afin que ce nom ne fût pas de mauvais augure , ne (6) obfceno v ’ nombre appellaretur. Cette ville n’exifle plus. ’ ÆGILIA, petite ifle que le Géographe (7) Étienne met entre - l’ifle de 8! celle de Cythere, à diflance 4 prefqu’égale de l’une.& de l’autre. Mais Pline qui la nomme Æglia, ou , felon une autre leçon , Ægila, la rapproche (8) plus de l’ifle de Cythere , que de celle de Crete, puifqu’il la met à quinze milles de la premier: , 8e à vingt-cinq de la féconde. Elle appartenoit autrefois aux Styre’ens; on la nomme aujourd’hui Cérigotto. ’ ÆGILIES. C’elt un lieu du tertitoirepd’Erétrie, dans l’ifle d’Eubée . fur la côte. Hemd. Lib. V]. Ç. CI.

(r) Thutyd. Lib. V1. 5. XLVI. pag. 407. (1.) Dtodor.sicul. Lib. XiIl. ç. v1. pag. 54s. (5) Licer. in Vert. 1V. ç. XXXIII. (4.) Feftus, voce Segeila. pag. 499. (s) Virgil. Encid. Lib. V. vetf. 71S. (6)Feilus, voc. Segeiia.pag. soc. (7) Steph. Byzanr. voe. (Il Flirt. Lib. 1V. cap. au. pag. 1°,.

leÆGIPODES Tutu , ou Hommeschantant-in aux pieds de chevres , ha-’ bitoient au-deffus des Argippéens, des montagnes inac- ’ ceflibles.’Herod. Lib. 1V. 5. XXV’. Voyez ma note a. (au ce livre. -- ÆGIRE , ville de l’Achaîe , dans le Peloponnefe , fur la côte du golfe Corinthiaque. au nord-ouei’t de Pellene , à l’en du fleuve Crathis. ÆGIROUSA, ville d’Eolie, dont ou ne fait pas la fituation. ÆGIUM , ville de l’Achaïe dans le Peioponnefe , fur le. golfe de Corinthe, à foixante flades (1) du port Eriuéenp (du figuier fauvage) en côtoyant le rivage, mais à quarante feulement par terre; à. quarante (fades des ruines (1.) de Rhypes , 8c ’a la même diitance d’Hélice (3) t. le (4) Phœnix 8: le Méganitas, qui fe jettent dans la. mer, traverfent fon territoire. Ily avoit dans cette ville plufieurs (5) temples 8:: autres lieux confacrés aux Dieiix , avec de très-belles flatues en marbre 8c en bronze. Parmi ces temples, on remarquoit celui de (6) Jupiter Ho- magyrien (qui raflemble); il fut ainfi nommé, parce que ce fut en ce lieu qu’Agamemnon afi’embla les prine cipaux de la Grece , afin de délibérer avec eux fur la maniere dont il falloit attaquer Priam. Les Etats Géné- raux des Achéens s’afl’embloient encore du temps de Pana fanias (7) en cette ville, ou plutôt à Ænarium (8)1ieu. confacré à Jupiter dans fou territoire , de même que le Confeil des Amphiâyons fe tenoit aux Thermopyles 8c à

1

(x) Pauran. Achaic. five Lib. VILAcap. X211. pag. su. (a) Id. ibid. cap. XXIII. pag. 58:. A (a) Id. ibid. cap. XXlV. pag. 585. (4) Id. ibid. cap. XXIII. p. 582.. I (5) Id. ibid. cap. XXIII. pag. 58:. 585 , 8rd. (a) Id. ibid. cap. xxrv. pag. 5:4. (7) Id. ibid. pag. 58;. (I) Strab. Lib. VIH. p. 593. B.

on L’Hrsroinn n’I-Ifixonorr. a; Delphes. Elle devoir être confidérable, puifqu’elle étoit formée de fepr ( r ) bourgades qu’on y avoit réunie M. d’Anville penfe que c’eii Voflitza. ’ ÆGLES. Si ces Peuples font les mêmes que ceux que le Géographe Étienne nomme Ægeles , il faut les placer fur les fronderes de la Médie du côté du pays des Baâriens. EGOS-POTAMOS , petit fleuve , avec (z) une ville ’86 une rade de même nom, vers le milieu de la côte de la Cherfonefe de Thrace fur l’Hellefpont , entre Selle fud, 85 Callipolis nord. Ce font deux mots grecs qui fignifient rivierc de la chevre , il; , nioit, capræ , "Tapis,

Ce lieu (3) devînt fameux par le combat des Athé- nien’s 8e des Lacédémoniens , ou la déroute des Athée fluviùr.niens fut fi grande qu’il leur’en coûta leurs. biens 8: leur liberté. L’Abbé Gédoyn l’appelle Egepotame (4), a: il ajoute en note, que c’en une ville de l’Hellefpont, contrée de Mylie, dans l’Afie mineure. Voilà bien des abfurdités en peu de mots. ÆNIA , ville de la Croil’ara , contrée de la Macédoine : elle étoit limée fur le bord nord-cil du golfe Therméen, dans un terroir fertile , à quinze milles ell-fud (5) de Thermc, 8: à l’oppofite de Pydna. Herod. Lib. VIL s. CXXIII. ÆNIANES , Peuples qui habitoient la partie de la TheF faliotide la plus méridionale, qui s’enfonce dans la Grece, entre les Dryopes ouell 8: la. Trachinie en. Ils étoient entre le mont Othrys nord 8: le mont Œta fud , autour Sperchius qui traverfe leur pays pour aller fe jetter dans Je golfe Maliaque. Ils étoient autrefois fitués vers le

(r) Strab. Lib. VIH. p. 519. B. (a) Stephau. Byzanr. (a) Paufan. Eliacor. poll. live Lib. V1. cap. HI. pag. 469. (4.) Paufanias traduit par Gédoyn. Tom. Il. gag. le, (r) Tir. Un Lib. XLIY. cap. X.

tu. TABLE Géoonarnrqo’n, Dation (r) 8e le mont Oll’a;avec les Perrhzbes orien- taux , d’où aygnt été chalfés fans doute par les Lapithes dans le même temps qu’ils (a) chall’erent les Perrhæbes, ils allerent habiter difl’érens cantons; par exemple dans le voifinage des Etolieus en Epire , au nord desEtoliens a: autour du Sperchius. Il paroit que ces Peuples n’étoient point compris dans la Thellalie du temps d’Hérodote. puifqu’il les diltingue des Thefialiens. ÆNOS , Ville de Thrace, fituée au bord cil: de l’em- bouchure de l’Hebre , fur un petit golfe de la mer Égée. On a dit mal à propos qu’elle avoit été bâtie par Énée, puifqu’on lit dans Homere qu’elle envoya (3) des troupes auxiliaires a Troie, fous la conduite de Piros , fils d’lmbrafos. Elle exifloit même dès le temps d’Hercules; car, felon (4.) Apollodore , ce Héros alla de-Troie à Ænos , ou il fut reçu par Poltys, frere de Sarpédon , Roi de Thrace. Elle avoit été appellée Poltymbria, ou plutôt Poltyobria, comme le dit (y) Apollodore , c’ellz- . à-dire , ville de Poltys: bria (6) dans l’ancienne langue des Thraces lignifioit ville. Callimaque 8c Eupho-n fion difent (7) qu’elle prit l’on nom d’un des compa- gnons d’Ulyiie qui y fut enterré. Près d’Ænos étoit le tombeau de Polydore, qui avoit été tué par Polymellor, Roi de ce pays. Les Grecs ont diftingué Ænos d’avec Æneia ou Ænea; les Latins au, contraire les ont confondues. I Cette ville s’appelle aujourd’hui Eno , 8e le petit golfe fur lequel elle cit bâtie, golfe d’Eno. Ce golfe fait partie du golfe Mélas. ’ . I (r) Strab. Lib. I. pag. os. J (2) Id. Lib. 1X. pag. 67;. (a) Homeri Iliad. Lib. 1V. verf. 520. . (4) Apollodor. Lib. Il. cap. V. ç. 1X. pag. u a. (s) Stephan. Bizaut. voc.A’xm. ’ (6) Strab. Lib. VIL pag. 49h C. (7) SWÏIB, Comment. inVirg. En. Lib. Il]. urf. la

au: L’Hts’rotan D’Hgfnonon. a; ÆNYRES , canton. ou lieu de l’ille de Thafos , u’Hé- fychius (r) nomme Ænnyres avec deux n, 8: non A "trapu. comme le prétend la Martiniere, dans fon Diéiionnaire Géographique. Le même Auteur nomme auflî ce lieu Enrrien: , dont il fait un Peuple, qui s’empara de l’ille de Thafos. Il y avoit des mines très-riches entre ce lieu 84..

Cœnyres.ÆOLIDE, 7’qu Eolide. v ’ AGATHYRSES. (les) CesPeuples habitoient au nord- outil des ; c’étoient du côté de ll’ouefl: les pre» miers Peuples qui bornoient la Scythie vers le nord. Ils avoient pris vraifemblablernent leur nom (a) d’Agathyr- fus, fils d’Hercules. AGBATANES, Ville capitale de la Médie, fondée par Déjocès , premier Roi des Mèdes. Les Rois de Perfe y faifoient leur réfidence pendant l’été, à caufe de la fraî- cheur de l’air. Diodore de Sicile (3) la met à douze Rade: du mont Oronte , dans une plaine , 8c Ptolémée la place àpeu près de même. M. d’Anville prétend’qu’on l’appelle aâuellement Hamedan: on écrit auffi ce nom Amadan. . Il y avoit deux Agbatanes dans l’Afie: l’une dans la Syrie, 8e l’autre dans la Médie. On la nomme commue ’ nément Ecbatanes. p AGBATANES de Syrie. Cette Ville, ainfi nommée, pour la dillinguer de l’Agbatanes de Médie , étoit limée (4)” au pied du Mont-Carmel, du côté de Ptolémaîs. Ce fut en cette ville que mourut Cambyfes, en allant de

I’EgypteEtienne de Byzance à dit Sufes. que c’étoit une p petite . ville de Syrie. Ce Géo ra he l’écrit A batanes, ainfi qu’Hérodote. AGLAUREÉ (lieu confacr à) Il étoit dans l’enceinte même de la citadelle d’Athenes , 8: derriere l’endroit par

a)(l) Hcrod. Hefych. Lib. 1v. ç. X- y» h! Admira Min A 0) DÎOdor. Sic"), Lib. Il. 5. XIII. pag.,117vPolyb. Lib. X. p15. un; le; l’un. Lib, v, cap. X11. pas. 16;:

(16’ TABLE (racorniraient! ou l’on y montoit. Ce lieu étoit très-efcarpé. Ce fut, cependant par-là que les Perfes monterent à l’Acropolis ,

AGORA. Cette Ville devoit être entre Cardia i 8e Paé’tyeou , mais Citadelle. au-dellous 8c plus à l’en , comme le I prouve (1) la marche de l’armée de Xerxès. Je ne vois pas ce qui a pu déterminer M. d’Anville à placer dans fa carte de l’Afie mineure cette ville dans la Cherfo- nefe. Il cil: certain qu’Agora n’étoit pas dans la Cher- fonefe, car Démollhenes. dit (z) un Les limites de la Cher; a fonefe ne font pas Agora; mais l’autel de Jupiter a Orios (proteâeur des limites) entre Leucé Aété 85 a Ptélée n. Si Agora eut été en dedans de la Cherfonefe, performe n’auroit pu dire que cette ville fervoit de borneà laICherfonefe ; 8: li performe ne l’avoir avancé . Démollhenes n’auroit pas fait cette réflexion. ’ AGRIANÈS, (1’) riviere de Thrace , qui coule d’abord du nord au fud; puis tournant vers l’ouell après avoir reçu le Contadefdus , il va de l’ell à. l’ouefi fe jetter dans I’Hebre , un peu au-dellous’ du coude que fait l’Hebre’ pour couler du nord au fud. On le nomme à préfent: Ergene. AGRIANES les) étoient des Peuples de Thrace , qui habitoient vraiemblablement vers le fleuve appellé. mgrianês. Il y a apparence , ou que le fleuve avoit pris fan nom de ce Peuple , ou que ce Peuple avoit pris fort nomAGRIGENTE du , fleuve.Ville de Sicile, fur’ le mont Acragas, à dix-huit (3) Rades de la mer. Elle ell arrofée au fud par l’Actagas, qui donne fon nom à la Ville; car c’eft’ ainfi qu’elle cil appellée par les Grecs; à l’ouelt par

(r) Hérodot. Lib. VIL 5. LVIII. (a) Demoflh. de Halonefo. pag. sa. fegm. 4.5. l (a) Polyb. excerpra ê Lib. Il. pag. 772, l’Hypfast

on L’Hrsrornn D’HÉRODOTE. r7 l’Hypfas. Sa Citadelle cil à l’orient d’été. Strabon dit (r) que c’étoit une colonie Ioniene. Il me paroit qu’il fe trompe; car on parloir Dorien en cette Ville; d’ailleurs ’ Thucydides, Auteur exaé’t , allure (a) qu’elle fut fondée par les Habitans de Géla , qui avoient été eux-mêmes fondés par Antiphémus de Rhodes 8c Entimus de Crete. Ce témoignage cit confirmé par (3) Polybe, qui nous apprend que c’étoit une colonie des Rhodiens. Cette Ville étoit de la plus grande magnificence, 8: indépen- dament de ce qu’en difent Polybe 8c (4) Diodore de - Sicile , fes ruines l’atteflent encore (5) à préfent. On la nommeAGYLLEENS, Habitants Girgenti.d’Agylle , Ville de Tyrrhénie. - Ce nom luifut donné par les Pélafges (6) fes fondateurs. Elle s’appelloir aulli Céré 8c Cérété , 8: elle donna fort nom à la petite riviere Cérétane , fur le bord occidental de laquelle elle étoit limée , près de la côte fud du lac Sabaius ou Sabatinus, aujourd’hui lac de Bracciano , à l’ouell un peu fud des fept montagnes de Rome , à l’oueli 8: peu loin de l’embouchure du Tibre. Du temps v de Strabon elle étoit déjà fort déchue de fou ancienne fplendeur. Elle conferve encore aujourd’hui le nom de Céré dans celui de Cervetere, nom abrégé de Cere vetere , qui veut dire la vieille Céré , l’ancienne Céré. ALABANDES , Ville de Carie , fituée à l’eli très-peu nord de Milet, dans le milieu des terres, entre des cô- teaux où l’on voit une prodigieufe quantité de fcorpions; ce qui donna lieu à (7) Apollonius Malacus de la comparer A .(r) Strab. Lib. Vl. pag. 417. C. (a) Thucyd. Lib. v1. ç. 1v. (a) Polyb. loco laudato. (4) Diodore Sicul. Lib. xm. ç. Lxxxn a; feq. pag. 607 a; feq. (s) Dorvilli’LSicula. pag. 9i- ros. (s) Dionyl’. Halic. Anr. Ron). Lib. I. ç. XI. pag. 16. Strab. Lib. V. pag.(7) Strab. Lib. XIV.337. pas. 97s 35 9M. i Tom. VIL Q

’18 TABLE encourraient: à un âne chargé de fcorpions. Elle porte le nom de fan fondateur (r) Alabandos, fils de Car 8: de Callirrhoé. On croiroit qu’il y a eu en Carie deux Villes de ce nom ; mais voyez. (a) HoliIénius. ALALIE , Ville de l’ille de Cyrne ou Corfe, fondée (3) par les Phocéens vingt ans avant qu’ils abandonnallent leur Ville, c’eft-à-dire , environ l’an 4.152. de la Pér. Jul. 562. ans avant l’Ere vulgaire. Elle ell fituée vers le milieu de la côte cil: (4) près de l’embouchure du fleuve Rho- tanus , a quarante milles de (5) Mariana. Diodore de Si- cile (6) la nomme Calaris; mais cette Ville’n’exifle qu’en Sardaigne. C’ eli fûrement une faute de Copil’te , qu’on rie doit pas imputer à ,cet Hifiorien. Il faut lire man... avec (7) Cluvier. Les Auteurs Latins l’appellent toujours Aléria , 8c Ptolémée (8) AÀrpI’u. munie. CetteVille fut détruite (9) par L. Carnel. Scipion , dans la premiere guerre l’unique. Sylla y envoya une Colonie .85 la rétablit. Civizate: (la) [label (Corfica) XXXIII à Coloniar: Marianam, à L’aio Mario (leduflam, Alcriam à Diflarorc Sylla. De-la vient quePtolémée lui donne (r r) le nom d’Aléria Colonia. Cette Ville ell aétuellement dé- truite , 8: il n’en relie plus que quelques maifons avec l’Eglil’e. Le Rhotanns, fur le bord duquel nous avons remarqué qu’elle cl! limée, s’appelle aujourd’hui Tavi- guano. La Martiniere a eu tort d’avancer , au mot Rho-

(l) Steph". Byzanr. l (a) Hollicnii nota in Stephan. Byzant. pag. 2.1.. col. a. (a) Herod. Lib. I. ç. CLXV. (4.) Ptolcm. Lib. III. cap. Il. pag. 7;. (5) Vetera Rama-arum itinera. pag. 85. (a) Diodor. Sicul. Lib. V. ç. XIII. pag. 340. * (7) Cluver. Il. Sicil. Antiq. pag. 597. (8) Ptolem. loco laudata. 4 (9) Plants. Lib. Il. cap. Il. (to) Plin. Bill. natur. Lib. HI. cap. V1. pag. 159. lin. u. (u) Prolem. Géograph. loco laudato.

DE L’Htsrornn D’thooorz. 19 tannin, que Ptolémée nommoit cette Ville Valcria Coloniçz. ALARODIENS , (les) Peuples de l’Afie qui habitoient vers le (r) Pont-Euxin, entre les Sapires 8e les Matiéniens fud-efi, 8: les Colchidiens nord. Hérodote les fuppofe voifins.ALAZONS. (les) Ils étoient* au-deffus des Callipides. La fontaine amere, Exampée (a), qui communique l’amertume de fes eauxà l’Hypanis, eft vers leurs fron- tieres 8: celles des Callipides. ALEA, Ville d’Arcadie, ou (3) Minerve avoit un Temple. ALÉlENE , (la plaine) plaine de la Cilicie , fituée vers le fleuve Pyramus, qui la coupe en ideux, au nord de Mallus, entre le mont Taurus nord 8: la côte de la Méditerranée , plus près de la côte que du mont Taurus , entre le Cydnos 8: le Sinaros, deux fleuves de laCilicie. On furnommoit cette plaine , Ale’ïene, ou du mot Gree A’Aa’æpat , ferrer, parce que Bellérophon y erra long-temps; ou de l’alpha privatif, 8c de Miïov , grain , momon , parce qu’elle ne iproduifoit point de moflions; ou d’une Ville appellée me La premiere étymologie fe prouve par le vers 201 du VI. Livre de l’lliade , fur lequel on peut confultet le Scholiafte. ALOPECES, (les) bourg de l’Attique ,I près de Cy- nofarges , à onze (4.) ’ou douze [tacles d’Athenes. On voyoit en ce lieu , près du Temple d’Hercules qui en: dans le Cynofarges, .le tombeau (5) d’Anchimolius, que les Lacédémoniens avoient envoyé pour délivrer Athenes de la tyrannie des Pififitatides. Ce bourg (6),

(Il Stephen. Byunt. (a) Solini Polyh. cap. XIV. pas. :4. (a) Paufan. Arcad. five Lib. VIH. cap. X11". p15. 64.2. (4) Æfchin. contra Timarch. pag. 2.75. B. ex edit. W015. * a) Herodot. Lib. v. ç. Lx1v. , ’ (6) Herychiu; au un; Amand 6c Harpoetation au magnum-l, p. r r. 3

J no Tantroâoonunioun étoit de la tribu Antiochide. Il étoit remarquable par: h la naiifance d’Ariflides 8E de Socrates. Je croirois qu’il étoit un peu au-delà de l’IlifTus, par rapport à Athenes. Le commencement de l’Axiochus, attribué à Efchines le Socratique , me le perfuade. « Etant (t) forti, fait-il dite. a à Socrates, pour me rendre à Cynofarges, lorfque je a fus fur les bords de l’Iliiïus , j’entendis , » &c. Or Cy--i nofarges étoit près des Alopeces. ALOS, Ville d’Achaïe, à l’extrémité (z) du mon: Othrys , éloignée de foixante Rades d’Itone , de (3) cent 1: u é. :4: r: dix de Ptéléum , vers la côte du golfe Maliaque. ALPENES , ou Alpene , Métropole des Laotien; Epic- némidiens , fur le bord fud du Phoenix, à l’en de Tra- chis St au-deiïus des Thermopyles 8c d’Anthele. Le palTage des Thermopyles e11 en ces lieux fi étroit qu’il ne peut y paiïcr qu’une voiture de front. Herod. Lib. VIL 5. CLXXVI, "CLXXVII, CCXVI G CCXXLY. ALPIS , riviere au-deffus des Ombriques, coule vers le nord 8e fe jette dans l’Ifler. a AMATHONTE , Ville de Cypre ,.fituée vers le milieu de la (4.) côte fud, ou vers la partie fud-efl de l’Ifle.Ama-- thonte étoit confacrée à Vénus , ainfi que plufieurs autres Villes de la même file, Plufieurs Géographes croient qu’Amathonte étoit dans l’endroit où cil aujourd’hui LimiiÏo; d’autres affurent que les ruines de cette Ville font éloignées de Limiifo de plus de fept-milles. M. d’An- ville (5) prétend que fon emplacement répond à Lin- mefon antica. AMAZONES , nation de Femmes qui habitoient aux.

1 (l) Efu’nn par i: mustangs au; youpin: pu zani r31 Ehwrêr, Allié! qui lainât(z) Strab. Lib.tu, pag. &c. 661. h (3) Id. ibid. pagfi 662.. (4) Ptolem. LibÂV. cap. XIV. pag. :57. 1;) Géogri abrég. Tom. Il. pigent.

par L’Hrsroru D’Hé’nono’ra. 2:1 environs du (t) .Thermodon, fleuve de Cappadoce; elles étoient (2.) fort adonnées à la guerre, a: aux exer- cices du corps; elles vivoient fans hommes; 85 pour avoir des enfans , elles époufoient pour un moment, ou tout au plus pour quelques jours des étrangers. Lorf- qu’elles accouchoient d’un enfant mâle , elles l’envoyoient à [on pere. Si elles accouchoient d’une fille , elles lui brûloient la mammelle droite , afin qu’elle’fût-plus propre à lancer le javelot 8c à le fetvir de l’arc , 8: que fort bras droit devînt plus robufle en profitant de la nour- riture defiinée à accroître la partie retranchée : c’efi: pour cela qu’on les appelloit Amazones , mot Grec , qui lignifie fan: mammelle. Elles fonderent un empire dans l’Afie mineure , autour du Thermodon 8c le long. de la côte fud du Pont-Euxin. Vaincues par les Grecs fur le Thermodon , plufieurs d’entr’elles allerent s’établir au- delà du Tanaïs. Thémifcyte , Ville limée dans la Cap- padoce près du Thermodon, étoit la Capitale de leur tat s leurs autres places étoient Lycaltia 85. Calybia: ces trois Villes étoient limées vers la plaine de Doïas ou Docas. Smyrne a Thyatire, Magnéfie , pafl’ent pour avoir été fondées partes Héroïnes: ’ . Il ylavoit des Amazones en Mie, non-feulement-fur ’ le Thermodon , mais encore entre le; Pont-Euxin 8c la .mer Cafpiene ,i vers le Caucafe; il.y en. avoit aufli en Afrique ou Libye , qui étoient plus anciennes que celles de l’Afie ,, felon (3) Diodore de Sicile. . Entreiles Anciens ,. Strabon nie (4) qu’il. y ait jamais tu des Amazones; d’autres veulent qu’il y en aiteeu: Diodore de Sicile cil (5). de:ce.fentiment a Penthéfilée, - (r) Herod. Lib. 1X. 5. XXVHs (a) Strab. Lib. XI. pag. 769 8:77]. (a). Diodor. Sîcul. Lib. 111. s. L11. pag. ne. (4) Strab. loco laudato. t (r),Diodpr.8icul.. V locolaudato,at . Lia.II.6,XLV,XLVIL . B p.3 x se, r 57.1 5’ a

a: Tanne GÉOGRAPHIQUE dit-il , Pleine des Amazones ,, alla au fecours des Troyens afliégés; elle fut tuée par Achilles , 8z depuis ce temps-là la nation des Amazones diminua, 8c peu-à-peu s’étei- gnits c’ell: ce qui fait que dans les derniers temps quel- ques Auteurs ont cru que tout ce qu’on en avoit dit anciennement n’étoit qu’une fable. Les Amazones de (r) Libye fubfifioient long-temps avant la guerre de Troie, 85 cette nation s’éteignit plufieurs générations avant cette guerres : celles de l’Afie près du Thermodon .fe dillinguerent quelques générations avant la guerre de Troie, 85 on leur attribua une partie des exploits des Amazones Libyques qu’on avoit , pour ainfi dire, oubliées. Entre les Modernes, M. Dacier dit dans fes notes (a! I fur Plutarque, qu’il n’y a rien de plus fabuleux que l’hifloire des Amazones. - * AMMON , Ville de Libye, à douze journées (3) de Memphis, célèbre par un Temple 8z un oracle de Ju- piter. Le territoire de cette Ville étoit d’autant plus agréable, qu’on ne voyoit au-delà que des plaines fa- bloneufes. Abu-lfeda (4) la nomme Vach, ou avec l’article Calvach. Il dit qu’on y voit des rivieres, des eaux chaudes d’une odeur puante, des palmiers, des cam- pagnes bien cultivées’8z beaucoup de chofes admirables. - AMPÉ ,. ou Ampis , Ville limée fur la mer Erythrée , à l’endroit ou le Tigre fe jette dans cette mer. Hercl.

AMPELOS, Promontoire du golfe Toronéen ,, o Toronaïque.Lib. Il cil à Vl’extrémité I. de la prefqu’lfle5. ,XX à l’en. l - . .ttée du golfe Singitiquc. Il s’appelle aujourd’hui Cape Xacro. Hemdot. Lib. VIL CXXII.

(i) Diodor. Sicul. p35. ne; (1) Traduâ. de Plutarque. Tom. I. pag. 73. Édit. d’Hollande. (3)3Plin. Lib. V. cap. 1X. pag. tu. l (4,) Abulfedæ Defcript. Ægyptî , Goetringz. rua. ira-4’.

on L’Hrsrornn D’HËRODOTE. a; CAMPHICÉE , Ville,de la Phocide, au nord du Cé- phife 8: dÔelphes , au l’ud un peu outil de Lilza , dont elle étoit éloignée (r) de foixante fiades. Elle étoit à (a) quinze llades de Téthronium 8c à quatre- vingts de Drymos. Il y avoit dans cette Ville un Temple de Bacchus. Ce Dieu enfeignoit en fonge aux malades les remedes qui pouvoient les guérir. - Le Prêtre qui deflervoit le Temple avoit le don de prédire l’avenir. Paufauias la nomme Amphiclée; on lui (3) donna auflî le nom d’Ophiteia, , dont on raconte ainfi l’origine. Un homme riche 8c puill’ant, qui traignoit que les ennemis ne drefi’afi’ent des embûches alfon fils qui étoit encore enfant, le mit dans une corbeille, 8c le cacha dans un endroit du territoire d’Amphicée, ou il croyoit qu’il feroit :en:fûreté. Il vint un loup pour dévorer l’enfant, mais un fort ferpent s’entortillant autour de la corbeille, le défendit. Le pere arriva dans ce me. ment , 8: croyant quevle ferpent en vouloit à. fon fils, il lança un dard, qui du même coup tua le ferpent 8: l’enfant. Les Bergers de ce canton lui ayant dit que le ferpent, qu’il venoit de tuer , étoit le bienfaiéleur 8e le gardien de l’on fils, il alluma un bûcher 8: y brûla le ferpent 8: l’enfant. Cette Ville fut donc nommée Ophireia , du mot Grec 3’014, qui lignifie ferpent. AMPHIPOLIS , Ville fituée fur le Sttymon, entre la Macédoine 8c la Thrace, 8c bâtie en un lieu où étoit auparavant la ville des Neuf-Voies (4). La plupart des anciens Auteurs la mettent dans (5] l’Edonie , 8: quelques -uns en (6) Thrace.

(i) Paulin. Phoeic. (ive Lib. X. cap. XXXIII. pag. "a.

(a) Id. ibid.Id. ibid. pag. tu. - (4-) Androtion apud Harpocrationerri v0c. finiront. p. la. (5) Herod. Lib. V. ç. CXXVI. Lib. V11. 5.CXlV. (6) Hameau. loco laudato. i B 4

’24. TABLE GÉOGRAPHIQUE . Les Athéniens envoyerent (1) une colonie fous la conduite d’Agnon , fils, de Nicias, qui en chaffa les Edoniens , 8c y bâtit la ville d’Amphipolis. Ce mot fignifie ville entourée de tous côtés , d’âne! , autour, 8: SCIA", Ville. Elle fut ainfi nommée , parceque le fleuve Strymon l’environnoit prefque datons côtés. On la. nomma aufli (a) Acra, 8c ville de Mars. Son nom moderne cit Iamboli. . AMPHISSA étoit fituée au-deffus de la plaine de Crifa, dans (le pays des Locriens Ozoles , environ à cent vingt ilades nord-outil de(3) Delphes. C’efl aujourd’hui Salona t elle n’efi pas immédiatement fur le golfe de Lépante, mais dans les terres à. l’efi du golfe, fur une petite ri- viere qu’on nomme aujourd’hui Potamo Salonitico. On lui avoit donné le nom (.9 d’AmphilTa, parce qu’elle étoit environnée de montagnes; il vient, fuivant (5) ’ Paufanias, d’Amphifl’a, fille de Macareus, petite-fille d’Eole , qui fut aimée d’Apollon. z AMPRACIATES, (les) étoient les habitans d’Am- pracie’ 8e de fon territoire. Ils étoient originaires de Corinthe. Voyeï Ampracie. . AMPRACIE, ou Ambracie, Ville d’Epire , fituée près d’un golfe qu’on appelloit Ambracien. Les Anciens va- rient fur le nom de la contrée où étoit cette Ville. Le Géographe Etienne 8: (6) Paufanias la placent dans la Thefprotie, d’autres dans la Moloffie. Ils la mettent tous à-peu-près dans la même fituation 8c dans le même lieu, ou la même contrée: mais les uns attri- buent cette contrée à la Thefprotie, les autres à la Moloflie, parce que l’étendue de ces deux pays ou

(i) Thucyd. Lib. 1V. S. CH. (a) Harpocrat. (a) Paulin. Phocic. five Lib. X. cap. XXXVIII, pag. tu. (4) Stephen. Byunt. (5) Paufan. pag. :96. , 4 (a) Paufankfiliac. I. live Lib. V. cap. XXIII. pas. 431. in

5 DE- L’HISTOIRE D’Hénonorr. petites Provinces a été différente en difi’érens temps. Ambracie étoit (r) à l’efl de l’embouchure de l’Arachthus , petit fleuve qui fe jette dans le golfe Ambracien; car Ptolémée avançant de l’ouefi à l’eft, place en premier lieu l’embouchure de ce fleuve près la Ville. Tite-Live, Lib. HXVIII. cap. IV, dit qu’elle cil au pied d’une colline affez roide, nommée Perramhês ; elle a a l’oueil l’Aréthon: fa Citadelle cil à l’ell fur la colline; elle’avoit un port que les Latins ont nommé Ambraciæ parais. Ambracie (a) étoit une colonie des Corinthiens. Elle avoit pris fou (3) nom d’Ambrax, fil: de Thef- protos , 8: petit-fils de Lycaon, ou d’Ambracia, fils d’Augeas , ou Augias, &c. 4 - 4 Le fleuve Aréthon a donné le- nom d’Arta à une Ville ’fituée un peu plus haut que l’ancienne ville

d’Ampracie.Le golfe d’Ambracie a trois A cens ’ .fiades de la mer a: l’on extrémité, félon (4) Polybe. Il n’a pas tout-à-fait cinq fiades de largeur à fou embouchure; mais lorfqu’il avance dans les terres, il en a cent: on l’appelle aujourd’hui -. golfe d’Arta. ANACTORIENS, habitansrd’AnaCtorium-8t de fou

ANACTORIUM , Ville (5) d’Epire , fituée fur le bord «territoire.fud 8c (6) vers l’embouchure du golfe ’ d’Ampracie,, dans (7) une péninfule, 8e dans la partie nord-ouefi: de l’Acarnanie. C’étoit une colonie (8) des Corinthiens. (i) Ptolem. Lib. HI. cap. XIV. pag. 95. V (z) Paufan. loco laudato. Strab. Lib. X. pap. 693, Scymni Chii Orbit defcript. verl’. 451.. A (a) Paufan. loco laudaro. le) Polyb. Lib. 1V. 5. LXIII. pag. 4st. (5) Plin. Lib. 1V. cap. I. pag. "9. lin. 7. (a) rama. Lib. 1. ç. Lv. i - (7) Strab. Lib. X. pag. 691, 693. (l) Id. ibid. pag. 6,3. Paufau.Eliacor prier, five LibN. cap.XXlll. P35 4379 I

lugufieet Tutu en tranl’porta abonnirions les (r) habitans à Nicopolis. On croit que c’ell aujourd’hui Voltige. ANAGYRASIENS , habitans d’Anagyronte. Voyeï ’Anagyronte. ANAGYRONTE , Bourgade de’l’Attique de la (a, v tribu Erechthéide , fur la côte l’ud , entre Phalere 8c le Promontoire ,SAunium, à l’ell: du bourg d’Æxone. Elle avoit pris l’on nom du Héros Anagyrus, qui renverl’a (3) les mail’ons de ce bourg , parce que l’es habitans avoient profané la chapelle. De-là étoit venu le proverbe : J’ébranlerai Anagyronte , proverbe dont fait mention (4) z.Atilltophanes; d’autres. prétendent qu’il croît dans le rer« ritoire de ce bourg une plante (y) d’une odeur forte 8: défagréable , que l’on nomme Anagyrus (bois puant ), 8: que de cette plante cil: venu le proverbe qui le dit de ceux qui, en remuant quelque chol’e, le font beaw coup de mal à eux-mêmes. ANAPl-ILYSTE, Ville de l’Attique, lituée près de la mer, vers le Promontoire Suniums elle étoit de la (6) tribu Antiochide; elle avoit un port. Elle a pris l’on nom (7) d’Anaphlyflos, fils de Trœzen , qui vint s’éta- blir dans l’Attique avec Sphettos, l’on frere. Cet ancien æ bourg s’appelle (8) aujourd’hui Elimos. - j4ANAUA, Ville de Phrygie, limée entre le Marl’yas 8: le Méandre , plus près des fources de ces deux fleuve! que de leur confluent, à l’eit direét de leur confluent ,

tu) Paufan. loco laudato. (z) Harpocrat. roc. Amyvpdme, pag. r a. (a) Zenobii Adag. Cent. Il. Proverb. LV.pag. 4r.Diogeniani Adag.’ Cent. I. Proverb. XXV. pag. r73. (4) Arilloph. Lylillr. verf. 68. (s) Zenobii se Diogeniani Atlas. locis laudatit. (6) Harpocrat. Steph. Byzant. .5 (7) Paufan. Corinth. live’Lib. Il. cap. XXX. pag. in & in; (a) Mém. de l’Atad. des Infcript. Tom. Vil. Hill. pag. ne.

un L’Htsrorna D’HÉRODOTE. 27 fur le chemin de Célénes à Cololl’es, de forte que Cés- Iénes , Anaua , 8c Cololl’es l’ont fur la même ligne de l’ell à l’ouell un peu l’ud d’Anaua. Il y avoit dans le voi- finage de cette derniere , à l’ouell un peu fud , un marais falant. Herod. Lib. VII. 5. XXX. ANDROPHAGES , ou Mangeurs d’Hommes. Ces peu- ples habitoient au-delà d’un défert d’une valle étendue, qui étoit au nord des Scythes Agricoles. C’étoit une nation particuliere Se qui n’étoit nullement .Scythe.

Hercdot.- ANDROS, une des Lib. Cyclades IV. entre 5. l’Eubée XVIII. &Naxos v « éloignée (r) de Gérælle de dix milles à de trente-neuf milles de Céos. Elle s’appelloitflaull’i Caurosl, Lafia, Nonagria , Hydrull’a , 8: Epagris. Le Géographe Etienne dit. qu’elle fut appellée Andros , d’Andros , frete d’Eurymachus, ou frere d’Anius , qui fut pere des Œnotropes: a: félon (z) Paul’anias, ce nom lui fut donne par Andreus , un des (3) Généraux que Rhada- manthe établit dans cette llle qui s’étoit donnée à lui. C’ell aujourd’hui Andro. ’ ’ a - ANGITAS , riviere qui vient du nord ou nord-cil, l’e jette dans le Strymon par le bord cil de ce fleuve, plus au-deli’us d’Amphipolis ou Neuf-Voies, que cette .Ville n’efl: au-dell’us de l’embouchure du Strymon. q ’ ANGRUS , (1’) riviere qui l’ort du pays des Illyriens, coule vers le nord ou nord-cil, palle par la plaine Trip I ballique 8c l’e jette dans le Brongus. r ANOPËE, montagne de la Mélide. L’Afopus coule par une ouverture de cette montagne. Herodot. Lib. V 11’. 5. CCXVI. v, ’ ANOPÉE , c’ell: le nom d’un l’entier qui s’étendoit par le haut d’une montagne de même nom. Il commençôît

(l) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. au. (a) Paname Phoc. live Lib. X. cap. XIII. pag. 1:9. (a) Diodor. Sicul. Lib. V. s. LXXIX. pag. au.

’28 TABLE, c’éo’ennrnrovn au fleuve Afope, qui coule par l’ouverture d’une mena rague entre deux rochers, 8c il finili’oit vers la ville d’Alpenes , qui el’t la premiere Ville de la Locride, 8e vers les loges des Cercopes. Htrod. Lib. V II. pag. 216. ANTANDROS , Ville de la Troade, lituée au nord- outil d’Adramy’ttium , fur la côte nord du golfe Adra- .mytténien , au pied (r) d’un mont, nommé Alexandreia , ou l’on dit que P’aris, ou Alexandre , jugea les trois Déell’es. Alexandreia étoit une partie du mont Ida, vers

Antandros (a) fut aul’li nommée Edonis , puis, Cimo ’mérisl’ouell. , à caul’e des Cimmériens qui la poli’éderent . environ ,un fiecle. ANTHELE, Ville ou Bourg près duquel palle l’Afope pour aller l’e jetter dans la mer , entre le fleuve Phoenix .85 les Thermopyles, qui l’e trouvent éloignés l’un de l’autre de quinze llades. Aux environs d’Anthele il y a une plaine allez valle , ou l’on voit un Temple de Cérès .Amphiâyonide , St un autre d’Amphiétyon. Herodoa. Lib. VII. 5. CLXXVI ë CC. ANTHÉMONTE , c’étoit un pays qui étoit dans l’Amphaxitis. C’ell aulIi le nom de la Ville capitale de ce canton, laquelle étoit fituée fur le Rhéchius , riv’iere qui vient du nord 8: l’e jette au l’ud dans le golfe Ther- .méen. Démollhenes dit que (3) Philippe céda aux Olyn- «chiens cette Ville , que tous les Rois, l’es prédécell’eurs, avoient cpnl’ervée précieufement. . ’ ANTHENÉ ,’ Ville de l’Argolide, dans la Cynurie. ANTHYLLE , Ville d’Egypte , limée près 8: à l’outil du bras Canopique , dans la (4) plaine , au nord un peu

» (t) Serai). Lib. XIII. pag. 9o; de 904. (a) Stephan. Byzant. Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. au. (a) Demollb. Qrat. Il. adverl’. Philipp. p35. 46. l’egm. ad (4) Herod. Lib, Il. 5,. XCVII.

ne L’HISTOIRE n’Hénonon. 29 Duel! de Naucratis. Athénée dit (r) que les Égyptiens 8c les Rois de Perle en donnoient le revenu à leur: femmes pour leurs ceintures, in (du: s mais Hérodote dit que c’étoit pour leur chauli’ure, l. Julian-m. ANTICYRE. C’ell la premiere Ville qu’on trouve fur le golfe Maliaque , en allant de l’Achaie dans la Mé- lide. Elle cil lituée allez près du mont Œta fur le bord nord du fleuve Sperchius, 8: près de l’on embouchure. Strabon (a) dit qu’elle étoit l’urnommée Maliaque , par ce qu’elle étoit bâtie fur le golfe de ce nom 3 il ajoute qu’elle produil’oit de l’hellébore beaucoup meilleur que celui d’Anticyre , Ville de Phocide , &c. - Il y avoit en Phocide (3) une’ville d’Anticyre , au. ciennement nommée Cyparifl’us , aétuellement Afpro- Spitia. Elle étoit fur les bords nord du golfe de Corinthe, 8c une autre Anticyre dans le pays des (4.) Locrlens 4 Epizéphyrien’s. Il y avoit aulii trois illes de ce nom. ANTICYRÉENS , habitans d’Antieyre. ANYSIS, ville d’Egypte dont le nome s’appelloi: ’Anytien: l’a lituation eli inconnue. Je crois que c’ell la ville dont il ell parlé dans (y) Il’aïe fous le nom de Hanes ,l en négligeant l’afpirale. APARYTES. Ils compol’oient une Satrapie (6) avec les Sattagydes, les Gandariens 8: les Dadices. Ils payoient au Roi de Perle 30° talens. On ne fait ou les placer, parce qu’il n’en ell fait mention dans nul autre Auteur, mais il paroit qu’ils devoient être voilins des Gandariens ’ 85 des Dadices. Vqu Gandariens. t

(r) Arhen. Deipnofopb. Lib. I. cap. XXV. (a) Strab- Lib. 1X. pag. 64°. B. A I (a ) Strab. loco laudato. Pauf. Phoeic. live Lib. XaapÆXXVI. pag. au (a) Strab. Lib. IX. pag. 663. (g) Ira. cap. XXX. i. a. (6) Herodot. Lib. 1U. 5. ICI.

30 TABLE Géoonarnrqun : APHETES , (les) étoient un lieu fur le (t) golfe de la Magnélie, nommé Pagalique ou de Pagal’es , où les At.- gonautes laillerent Hercules. Ce lieu étoit près de Pa- gal’es , l’ulvant (a) Strabon. Mais ce Géographe prétend que ce nom lui fut donné parce que les Argonautes par- tirent de ce lieu pour aller à la conquête de la Toifon d’or, Je ne puis m’empêcher de remarquer une faute lingu- litre du Diélionnaire de la Martiniere. La verlîon latine de Strabon ayant très-bien rendu ce mot grec Jan’pur par carrera , qui lignifie chez les Latins la barriere , d’où l’on part aux jeux publics; la Martinicre a dit que Strabon expliquoit ce mot par celui de prijbn. Cette faute a été confervée par le dernier Editeur , parce que les Libraires ne confidérant que le lucre, ne s’adrefl’ent prefque tou- jours qu’à des ignorans. c ’ ’ i r Apollonius de Rhodes place (3) au contraire les Aphetes dans la Magnélie , près du tombeau de Dolops , entre le promontoire Sépias 8e Mélibée. On lui donna ce nom, parce que les Argonautes y ayant relâché par un vent contraire, y l’éjournerent deux jours, 8c en Partirent le troilieme pour continuer leur navigation. Si Apollonius de Rhodes met les Aphetes à une grande dillance du lieu ou les a placés Hérodote, il s’éloigne encore plus de cet Hillorien, lorl’qu’il dit qu’Hercules fut abandonné dans (4.) la Myfie , près du mont Argan- thonius 8: de l’embouchure du Cius. Apollodore (5) s’accorde avec Apollonius, puil’qu’il raconte que lesZAtgonautes aborderent en Mylies 8c qu’ils y abandonnerent Hercules 8: Polypheme. Mais lorl’qu’il ajoute qu’Hérodote dit (6’) qu’Hercules ne navigua point

(i) Herodot. Lib. VIL Ç. CXCIII. ’ V (a) Strab. Lib. 1X. pag. 666. A. si (a) Apollon. Rhod. Lib. I. verl’. sis-591. (a) Id. Lib. I. verl’. 1:77, rasa. (j) Apollod. Lib. I. cap. 1X. S. XVIII à: XIX. rag. si;

(6) Id. ibid. f. Xlx. pag. sa. l

in L’Hrsrorna D’Hfiaonora. gr au tout , 8: qu’il fervit auprès d’Omphale , il ell évident qu’il le trompe, ou qu’il faut lire Hérodore en la place d’Hérodote. Cet Hérodore avoit écrit un ouvrage en vers , ou en profe fur le voyage des Argonautes , que le Scholialle d’Apollonius de Rhodes cite l’ur les vers 7: du premier Livre, se; du fécond Livre , 594 du troi- lierne Livre 8: ailleurs. Quant aux Aphetes , Apollodore le contente de dire que c’ell un lieu de Thefl’alie , 8c que Phérécydes rapporte que ce fut en cet endroit qu’Hercules fut abandonné. Il paroit par-là qu’Hérodote fait le fécit de Phérécydes. Il y avoit deux Auteurs de ce nom; l’un de l’ille de Syros , 8c l’autre d’Athenes , ou peut-être de Tille de Léros , tous deux plus anciens que notre Hillorien. APHIDNÉENS , Habitans d’Aphidnes. z « APHIDNES , Ville ou Bourgade de l’Attique , dont on ne fait pas précil’ément la polition , quoique les Géo- graphes modernes la mettent ordinairement vers la côte fud de l’Attique , peu avant dans les terres, à moitié chemin entre Athenes ouell& le promontoire Sunium cil. On cit partagé fur la tribu dont elle étoit. Les uns la mettent avec Etienne de Byzance de la Léontide, d’autres avec Harpocration (1) de l’Ægéide. Hél’ychius la met de la Ptolémaïde , 8c enfin un marbre de Spon de l’Ha- drianide. Elle fut originairement de la tribu Æantide; car Plutarque (a) rapporte qu’Harmodius 8: Arillogiton , qui étoient de cette tribu, étoientAphidnéens. Le nombre des tribus ayant varié en dili’érens temps, elle peut avoir pall’é l’uccellivement en différentes tribus. r APHRODISIAS , (l’ifle) cil une ille a l’extrémitépdu V pays des Giligammes. Elle ne doit pas être fort éloignée a duAPHTHIS port , nomede Ménélas.d’Egypte, qu’Hérodote A paroir (3)

(i) Harpocr. voc. OunuIJrac. (a) Plutarcb. in Sympol’. Lib. I. Quzll. X. pas. au. (i) Hamel. Lib. Il. S. CLXVI.

’32 TABLE GÉOGRAPHIQUE " placer entre les nomes de Bubaltis St de Tanis. Sans Ï cette efpece d’autorité, je croirois que ce nome ell la même que le Phthenotès (r) de Ptolémée, dont on a retranché l’article , 8: que ce Géographe place entre les nomes Métélitèsôc Cabafitès. M. d’Anville lui donne une pofition différente. ’ APHYTIS , ville de la prel’qu’ille de Pallene, limée fur le golfe Toronéen , entre les villes (a) de Pallene 8c de Potidée. Il y avoit (3) à Aphytis un temple de .lue piter Ammon. Le Géographe Etienne la nomme Aphyte’. Hcrod. Lib. VIL 5. CXXIII. APIDANOS, riviere de Theli’alie dans l’Achaie ou Phthiotide, fort de la partie nord du mont Othrys , au nord d’Alos. On la rencontre en allant de Gonnos à. ’Alos; elle coule du l’ud-ell au nord-ouel’t , palle près de Pharfale à l’ell, reçoit enfuite l’Enipe’e 8c va l’e jetter dans le Pénée, au-delfus de Larili’e. Son nom moderne cil Epideno. J’ai dit qu’elle étoitàl’ell de Pharfale , quoique M. d’An- ville l’ait mile à l’ouell, parce que dans cette polition l’armée de Xerxès l’aurait rencontrée fur l’a route. Il elt certain que cette armée trouva fur l’a route l’Onochonoa x l 8C n’en l’Enipée. Hercd. Lib. VIL 5. CXXIX, CXCVI. - APIS , ville d’Egypte , lituée au fud direél 8: peu loin de Marée , fur le lac Maréotis. Ce lac communiquoit (4.) par un canal avec la bouche Canopique. L’on ne doit donc pas être l’urpris que (5) Ptolémée la nomme une ville maritime. On comptoit (6) d’Apis à Parætonium l’oixante-deux milles, 8c de Parætonium à Alexandrie deux cens milles.

(i) Ptolem. Lib. 1V. cap. V. pag. [1.3. (a) Thucyd. Lib. I. 5. LXIV. pag. 43. (axPaufan. Lacon. five Lib. Ill. cap. XVIII. pag. 253 8c an (a) Plin. Lib. V. cap. X. pag. tss. (s) Ptolem. Geograph. Lib. IV. cap. V. (6) Plin. Lib. V, cap. VI. plg. 2.51.. » APOLLONIATES .

ne L’Hrs’rorna n’HÈnonorn. 33- ’APOLLONIATES, habitans d’Apollonie 8c de l’on territoire. APOLLONIE, ville fur le golfe d’Ionie, premiere ville d’IIlyrie près d’Epidamne 85 peu éloignée du port d’Oricum. Elle étoit limée (r) près du pays des Taulana- tiens. J’obl’erve que le texte d’Arillote cil altéré 8: qu’il faut lire Tauxam’m , en la place de Annuler , comme on peut s’en convaincre, en jettant les yeux fur la page r r63. On l’appelle à préfent Polina. Hcrodor. Lib. 1X. 5. XCII. Jupban. Byganr. APOLLONIE, ville de Thrace l’ur le Pont-Euxin , au nord du Téare , à deux journées de chemin au nord des fources du Téare. C’était (a) une colonie des Miléfiens. La plus grande partie de la ville cl! lituée dans une pen cite ille, où il y a un temple d’Apollon , d’où Lucullus enleva le cololi’e d’Apollon , qu’il mit dans le Capitole. Il étoit de trente (3) Coudées de haut Be avoit coûté

500M. d’Anville talens. prétend (4) que’ cette» ville prit dans un temps pollérieur le nom de Sozopolis , que l’on prononce aâuellement Sizeboli. A APSINTHIENS, peuples qui habitoient la partie fud de la Thrace, vers les côtes , entre le fleuve Mélas , cil, 8c l’Hebre , ouell. Ils étoient ainli appellés du fleuve ’Aplinthus qui traverl’oit leur pays. Euflath. in Dionij Pcrieg. pag. 107, col. a. lin. 6. dfine. ARABIE , valle contrée de l’Afie, qui forme une pé- ninl’ule, renfermée entre le golfe Arabique d’un côté 8: le golfe Perlique de l’autre. Elle l’e partage en trois parties, l’Arabie pétrée, l’Arabie déferre 8c l’Atabie heureufe. ’ (I) Arillot. de Mirabil. Aul’cult. pag. un. A. (Il Strab. Lib. VIL pas. 4.9i. (il Flirt. Lib. XXXIV. cap. Vu. pag. 646. ’ (4) Géographie abrégée . Tom. I. pag. :97. Tome VIP C

’34.- TABLE GÉOGRAPHIQUE ARABIQUE ( golfe) communique à la mer Erythrée , 8: s’étend au nord vers la Syrie. Il a quarante jours de navigation dans fa. longueur, & feulement une demi- journée dans fa plus grande largeur. On l’appelle Bah: Aimez , ou plus communément Mer Rouge. ARADOS , ifle de la Méditerranée , fituée fut les côtes «le Phénicie, vis-à-vis d’Antarados , qui étoit une ville de la terre ferme, 85 qui prenoit fou nom de la (ima- tion relativeà l’ifle d’Arados , devant laquelle elle étoit , 85 vis-à-vis la riviere d’Eleuthere , qui fe jette dans la Méditerranée. Elle a fept (r) fiades de tout , 8: efl éloi- gnée de deux cens pas du continent, félon (z) Pline, l se de vingt flades de Marathus, félon (3) Strabon. p Pline, dit qu’elle s’appelloit aufli Paria. 5 l Il y avoit dans cette iile une ville dei même nom , qui, avec Tyr 8: Sidon, avoit bâti 8c peuplé Tripolis, ville Phéniciene ( aujourd’hui Tripoli de Syrie ) cour h pofée des colonies des trois villes , Sidon, Tyrôc Aradosi; on la nomme aétuellement Ruad. . ARARUS, fleuve de Scythie , à l’efi du Tiarlantc; il fe jette dans l’Ifler, en coulant du nord au fuel. C’eû le Siret. wARAXES , fleuveVd’Arménie, prend fa fource aux monts (4) Matiéniens, traverfe la partie principale de ce pays, dirige fou cours à l’eft, Be fe’ jette dans la mer Cafpiene, après avoir reçu le Cyrus, qui porte aâuellement le nom de Kur. Armeniæ (5) terram alluunt duoflumina celebria ; nempe flumen Rofi ë flumtn Ça"; ambo ex occafu ad ortum Iabentia , &c.... Flumen Rofi q? magnum Wilde , egrediens- (r) Strab. Lib. XVI.I pag. :093. C. (2.) Plin. Lib. V. cap. XX. p33. 2.64.. (3) Strab. loco laudato. (4) Herodot.marrie r: Lib. I. 9. CCII. M. d’Anville, Géographie ancienne; Tom. Il. pag. sa . me, &c. (s)o..- Geographia Nubieufis . Clim. y. Pan. vu. 1..

ne L’Hrsrornn D’Hfinonorn. .3; Que ex partibus Afiæ minori:.... Le nom d’Araxes vient de l’ancien Rofs, 85 l’on en voit des traces en celui I d’Aras , qu’il porte actuellement , fuivant M. d’Anville. Xenophon l’appelle (1) Phafis, fans doute parce qu’il traverfe la partie de l’Arménie , connue dans les auteurs Byzantins fous le nom de Phafiane. Conflantin Porphy- rogénete (z) en fait aufli mention, 8: il paroit qu’il a porté auffi celui d’Erax, ce qui le rapproche encore davantage de l’Araxes. ARAXES , fleuve d’Europe , qui prend fa fource en Ruiiie , dans un lac vers les frontieres de la Lithuanie. Il le jette dans la mer Cafpienc par un grand nombre d’embouchures. C’en: le Rha de Ptolémée; on l’appelle a&uellement Volga. Hérodote a confondu ces deux fleuves. Il parle du premier, Liv. 17.5. XL; mais ce qu’il dit, Liv. L 5. CCII, convient en partie au premier 8c en partie au fecond; ce qu’il ajoute des Mafiagetes , ibid. 5. 60V, ne peut s’accorder qu’avec le recoud. L’affinité du nom en a impofé à cet HiROrien. Voyeï les Differtations fut Hérodote par le Préf. Bouhier. chap. XVIII. ARCADIE (l’) eit fituée au milieu du Péloponnefe, 8: éloignée de la mer de tous côtés. Elle fut originaire- ment appellée (3) Drymodès, à caufe des forêts dont elle étoit couverte. Elle fut enfuite nommée Pélafgis, du nom de (4) Pélafgus , qui y régna. Les Arcadiens- Pélafges envoyerent (5) une coloniequi fe joignit à celle des Ioniens. " On peut divifer l’Arcadie en trois parties: la premier:

(1)Xenoph. Cyti Expedît. Lib. 1V. cap. V1.5. HI. pag. au. (z) Imper. Orientale , cap. XLV. (3) Plin. Lib. 1V. cap. V1. pag. r96. (4) Voyez mon Efl’ai de Chronologie , chap. 1x. s. I. (s) Herodot. Lib. I. 5. CXLVI. ’ C a

36 TABLE GÉOGRAPHIQUE cit au fud de l’Alphée; la féconde, au nord de ce fleuve; la troifieme, à l’en de l’Eurotas. Dans la premiere partie on trouve le mont Lycée , au fud vers les fronderes de la Mefl’énie 8c dans la Meifénie. Jupiter avoit pris de cette montagne le furnom de Lycéen, 8c il y avoit en Libye une colline , qu’on appelloit la colline de Jupiter Lycéen. Cette mon- tagne étoit (I) nommée par quelques-uns Olympe, 8: par quelques autres Mont Sacré. Le mont Céraufius (a)

La féconde partie de l’Arcadie cil: arrofée par deux rivieresen , faifoitqui, coulant du nord partie. vers le fud, fe jettent . dans l’Alphée. Ces rivieres font l’ErymanLhe 85 le Ladon. ARCHANDRE , ou Archandropolis ,1’4ville d’Egypre , fituée dans la même plaine qu’Anthylle 8: près du même bras du Nil, plus au fud qu’Anthylle , mais plus au nord que Naucratis. 1 .ARDERICCA, villageou bourg de l’AlTyrie, au-’ . defi’us de Babylone, fur l’Euphrates. Herodot. Lib. I. 5. CLXXXV. ARDERICCA étoit une bourgade avec un fiathme dans la Cime , à. deux cens dix Rades de Sufes, vers le nord très-peu ouefl. Cette bourgade cil différente de la précédente , qui étoit dans la Babylonie. 17qu mes noces fur Hérodote. Liv. VI. note 181. . . ARÉOPAGE, en Grec A’plim «in; , ou Apm’ntyu , étoit une colline fituée dans la ville d’Athenes , prefqu’au milieu de la ville, près 8c vis-à-vis de la citadelle. Elle cil aujourd’hui hors de la ville, 8: égale en hauteur le château d’Athenes moderne. C’était dans ce lieu que les Aréopagités s’afl’embloient anciennement. pour rendre la juüice. Ce mot cit compofé de deux mots grecs , qui lignifient Colline de Mars, parce

(a) Paufan. Arcadie. five Lib. VIH. cap. gXXXVlll. pag. 6778. (a) 1d. ibid. cap. XLI. p15. 681. l k il

o tu: L’Hrs’rornn D’HÊRODOTE. 37 que (r) Mars y fut jugé pour le meurtre d’Haiirrhotius, fils de Neptune. On voit (a) encore des relies de l’Aréopage dans des fondemens qui forment un grand demi-cerclefivec des carreaux de pierre taillés en pointe de diamans 8c d’une grandeur prodigieufe. C’esfondemens foutiennent une terraffe ou plate-forme, qui étoit proprement la falle où le tenoit cet augufle Sénat. On y jugeoit à découvert, afin. que tout le monde pût être témoin de la jufiice des jugemens. Au milieu on voit un tribunal taillé dans le roc, 8c des deux côtés des fiéges cifelés anal. dans la pierre , où. les Sénateurs étoient anis. Près delà on voit quelques cavernes, creufées dans le roc, où apparemment on tenoit les Ptifonniers qui devoient comparoître devant les Juges. On dit que les Aréopa- gîtes prononçoient leurs jugemens pendant lanuit, afin que la vue des perfonnes qui parloientl8c fe défen- doient,ARGIENS ,ne nom les des Habitans touchât de. l’Argolide point. , 86 I par- ticulièrement de ceux d’Argos 8: de fou territoire. ARGILE, ville Grecque dans la Thrace, firue’e vers le rivage de la mer, à-l’ouefl un peu fud du fleuve S-try- mon. Thucydides (3) dit que les Argiliens étoient une colonie des Andriens , établie dans leevoifinage d’Am- phipolis. Herodot. Lib. VIL 5. CXV. . ARGIOPIUS. Ce lieu étaie en Béotie’ fur les bords du Moloéis. Il y avoit là un: temple de Cérès Eleufi- nienc. C’efl: fans doute le: même dont parle (4.) Fanfa- nias , 8c qu’il place dans le. territoire de Platées..

(x) Pauli-m. Attic. five Lib. 1.. cap..XXV111. gag. 63.’Apollodot. Lib. 111. cap. X111. ç. 11. pag. 1:3- (Z) Voyages rie-Spon 6c Whéler, Tom. Il. pag. 116. (a) Thucyd. Lib. 1v. s. Cru. - (4) Pauûn. Rem, five Lib. 1X. cap. 1V. p15. 7:8. Voyez nuai: Hé? iodate, Liv. 1x. ç. LV1,1.XI. 1.le a: c. c , l 3

38 TABLE cfioenarnrovz ARGIPPÉENS , (les) peuples qui font au nord-cil des Scythes qui fe font [épatés des Scythes Royaux (r). 11s habitent au pied de hautes montagnes, 85 ils ont entr’eux 8: ces Scythes une grande étendue de terres pierreufes 8: rudes. Ils (ont chauves de naiffance 8c ont le nez applati. Ils font habillés à la Scythe, mais ils parlent une langue particuliere. On les trouve délignés encore fous les noms d’Arimphæens, Aremphæens, Arym- phæens 8c Ariphæens. Voyez Pline, Lib. VI. cap. VIL pag. 307. Solini Polyfi. cap. XVII. pag. 2.7. Pomp. Mela, Lib. I. cap. XIX. pag. 117. ARGOLIDE, contrée du Péloponnefe, au fud de l’ifihme de Corinthe, entre le golfe Saronique à l’eit, a: le golfe Argolique à. l’ouei’t. ARGOS, ville du Péloponnefe, à deux milles de la mer , qui porte le nom de golfe Argolique, ou Her- mionique. Elle étoit bâtie pour la plus grande partie fur un terrein plat 8c uni. Près d’Argos couloir le fleuve .Inachus , qui palle par des ravins, 8: dont les fources font au Lyrcios ou Lyrcion (a) , montagne près de la Cy- nourie , dans l’Arcadie. Cette ville étoit autrefois la principale de toutes les villes de l’Hellade ou Grece. Homerel’appelle Argos Hippoboton , parce qu’on nour- riiToit des haras dans les pâturages des environs, pour la diitinguer d’Argos Amphilochium, ville d’Epire , 8c de plufieuts autres places. du même nom. On appelloit Argos , non-feulement la ville capitale, mais encore toute l’Argolide , 8:. même tout le Pélo-

Les murs en avoient été bâtis par les Cyclopes, comme on le voit (3) dans Euripides. Ces Cyclopes ponnefe.n’étoient pas les mêmes que les compagnons de Vulcain. p

(i) Hetodor. Lib. IV. s. XXIII. (a) Strab. Lib. V111. pag. 569. (a) Euripid. Iphig. in Aulide. v. Isa , 534.

l on L’Hrsrornz D’Hfinonorn. 39 Ils étoient (r) fept, 8c étoient venus de Lycie. On les ap-. pelloit Gaflrocheires , de yanvîp , ventre , 8: de xtt’p , main, parce qu’ils gagnoient leur vie du travail de leurs mains. ARGOS. (le bois d’) Ce bois où fe réfugierent les Argiens, vaincus par Cléomenes à Sépia, étoit vrai- femblablemenr entre Sépia a: Argos. Il étoit confacré à Argos , qu’on croyoit (a) fils de Jupiter 8c de Niché, fille de Phoronée. Il donna (3) (on nom à la ville d’Argos. Argus, furnommé Panoptès , à caufe’ de l’a vue perçante, étoit l’on arriere-petit-fils. ARIENS. Ces peuples étoient diflingués des Medes, qui avoient autrefois porté le même nom. Ils habitoient un pays appellé Aria , firué à l’efi de la Parthie, felon (4)4 Pline; à l’ouefi du mont Paropamife , au fud de la Mar- giane Se d’une partie de la Baétriane, félon Ptolémée (5): 8c Strabon. Pline parle d’un pays nommé Ariana Regio, mais il lui donne beaucoup plus d’étendue que n’en avoit l’Arie dont nous parlons, car il l’étend à l’eit jufqu’à. l’Indus, 8c au fud jufqu’à la mer. Il en cil de même de (6) Strabon. L’Arie des anciens e11 le Khorafan d’aujourd’hui. ARIMASPES. (les) Voici ce qu’on lit dans Hérodote à ’égard de ces Peuples. a Quant aux pays qui font a) au-deiïus des Ifl’édons , les Iiïédons les difent (7) ha- » bités par des hommes qui n’ont qu’un œil 85 qu’on n appelle Arimafpes ». Ils habitent au nord de l’Europe. Les anciens connoifl’oient peu les Arimafpes, qui font nommés par-tout pVV’QÛMfiu , c’en-adire , gens qui n’ont

(r) Strab. Lib. V111. pag. s72. B. (a) Paul; Corinth. five Lib. 11. cap. XXXIV.’pag. un (a) Id. ibid. cap. XVI. pag. r45. (43 Plin. Lib. V1. cap. XXV; pag. 330. (S) Ptolem. Lib. V1. cap. XVII. pag. 191. Strab. Lib. XI. p. 735. (6) Strab. Lib. XV. pag. un. (7) Herodot. Lib. 1V. E. X111 &XXVII. . . C 4

40” TABLE GÉOGRAPHIQUE qu’un œil. Hérodote a raifort (1) de ne point ajouter foi à cette particularité. Euflathe en donne une explication toute naturelle: (a) le pays des Arimafpes , dit-il, n’eût pas propre pour l’agriculture, il en rempli de bêtes fauvages; ces peuples ne vivant que de chaire 8c de pêche , s’exerçoient à bien tirer une fieche , .c’étoit là leur art, c’éroir leur occupation journaliere’; pour vifer plus jufle , ils fermoient un œil, peut-être même le ca- choient-ils tout-à-fait , confervant cette habitude 8: cette attitude même dans les momens du ils ne chafl’oient point s ce fut ce qui donna lieu-aux peuples .voifins , qui ne les voyoient que de loin, Se prefque toujours dans l’attitude de chafl’euts, 8: qui n’avoient nul com- merce avec eux, de dire qu’ils n’avaient qu’un oeil ,’ parce qu’en CECI: ils ne leur en voyoient qu’un. V Quelques Auteurs modernes difent que le pays où les anciens les ont placés, répond à-peu-près a celui qu’ha- bitent les Samoyédes: mais c’efl: les placer trop loin au nord. Il vaut mieux fuivre Pline (a) 8c les mettre en- deçà des monts Riphées. ARISBA , ou Arifbe , ville de l’ifle de Lelbos, versla- côte fud-ouefl.Les Méthymnéens (4.) s’en emparerent. Elle fur depuis détruite (5) par un tremblement de terre; mais l’on ignore en quel temps. Pline (6) 8c Étienne de By- zance (7) l’appellent Arifbe, 8t (8) Strabon Arifba. Étienne de Byzance remarque au mot que. , que quoique Hé- rodote [e ferve du dialeéie Ionien , il la nomme cepenqi

(r) Id. Lib. 111. S. CXVL (a) Euflath. ad Dionyf. Perieg. verf. si. pag. I. col. r.- (3) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. 2.18. (4.) Herodot. Lib. 1. 9. CLI. (5) Plin. Hifl. Nu. Lib. V. cap. mon. Vol. 1. pag. au. lima; (a) 1d. ibid. t (7) Au mot A’pie-Bn. .(i) Strab. Lib. X111. pag. 383.3.

n: L’Hrs’rornn D’Hfinonorx. 4! dam Arilba. H’pe’llrru N nui l’azur ’Apr’sCau xaMî’, t’v virer; Ce que Thomas de Pinédo traduit, Hcrorlotur Cr lagon Arijbam vacant, comme fi l’étau étoit le nom d’un Ecri- vain. Cette faute n’a point été corrigée, ni dans les notes d’Holfiénius , ni dans la nouvelle édition de Berkélius. Il ne faut pas confondre cette ville avec une autre de même nom, qui cil dans la Troade. Homere en fait men- tion au fecond Livre. de l’Iliade (r). Elle étoit arrofe’e par le Selléeis. Comme il y avoit long-temps que cette ville étoit détruite, on ignoroit du temps de Strabon fa polirions les Hifioriens ne s’accordant point àce fujer. ’ Cet Auteur (a) penfe qu’elle ne devoit pas être fort éloignée d’Abydos, de Lampfaque Se de Parium. ARIZANTES ,- peuples de la Médie , fitués au nord des Budiens , près 85 au nord un peu outil: de la fource des Choafpes. ARMÉNIE, grande contrée de l’Afie. Les anciens varient beaucoup fur fes bornes: on la divife commu- nément en petite Arménie 8: en grande Arménie. La petite efi à l’outil: de l’Euphrates, ayant la Cappadoce ’ au nord 8: une montagne d’où coule l’Halys. La grande efl à l’efl de l’Euphrates , au nord-ouefl: de l’Affyrie, vers les fources de l’Euphrates , s’étendant de- puis ces fources nord jufqu’au mont Taurus ou mont Niphares fud 8: air-delà. ARMÉNIEN. (le mont ) Hérodote parle (Liv. I. 5. LXXII.) d’un mont.Arménius, 8c Denys le Férié- gete, vers 694, d’un autre mont Arménius, ou le Phafe prend fa fource. Mais je ne crois pas qu’il s’agiffe dans l’un 8a l’autre panage d’une montagne particuliere ,1 maisid’une branche du Taurus , 8: je penfe qu’il faut les traduire tous deux par montagne d’Arme’nie ,’ car Arme- nia: fignifie un Arménien ou d’Arménie.

(r) Verf. 836 8c au. (a) Strab. Lib. 1111. pag. "a. A.

42 TABLE encouragions ARTACÉ, ville 8: port de l’Afie mineure fur la Pro- pontide , près de Cyzique, dont elle étoit un fauxbourg, felon (r) Procope. Aulli Strabon dit (a) qu’il y avoit dans l’ille de Cyzique deux villes, Cyzique 85 Artacé. Il y a grande apparence que Cyzique en s’aggrandillant fe trouva dans la proximité d’Artacé 8c fe confondit avec elle. Cette ville fut dans la fuite (g) détruite , 8c du temps de Pline le Naturalifie, il n’en relioit plus’ que le port. M. d’Anville obferve qu’encore aétuelie- ment (4) il y a dans le voifinage de Cyzique un lieu qui porte le nom d’Artaki. Il y avoit près de cette ville une fontaine appellée (5) Arracie, ou plutôt fontaine Artaciene; car and: en un adjeâif. Alcée 8: Callimaque (6) parlent de cette fontaine dans leurs poéfies. Ptolémée met (7) en Bithynie, 8: près du promon- toire de Bithynie , un château, qui avoit nom Artacé. Le récit d’Hérodote prouve que (8) cet Hifiorien a voulu parler d’Artacé près de Cyzique. ARTA’NÈS , riviere qui coule par le pays des Thraces Crobyziens, 8c fe jette dans l’Ifler. Hcrodor. Lib. 1V. 5. XLIX. ARTÉENS, c’étoit le nom que les peuples voifins de la Perfe donnoient aux Perfes. Les Perfes le prenoient aulli quelquefois eux-mêmes. Herod. Lib. VIL 5. LXI. - ARTÉMISIUM. Diane s’appelloit en Grec Artémis, 8c le Temple de cette Déclic, Artémifium. Par rapport

(t) Procop. de Belle Perficb. Lib. I. cap. XXV. pag. 18. 3. (a) Strab. Lib. X111. pag. 873. Lib. XIV. pag. par. D. (a) Plin. Lib. V. cap. XXXII. pag. 2.88. (4.) Géograph. abrég. Tom. Il. pag. l 5. (s) Apoll. Rhod. Lib. I.verf. 957. (6) Schol. Apoll. Rhod. ad Lib. I. vetf. 9570 (7) Ptolem. Lib. V. cap. 1. pag. 134. (t; Hcrod, Lib. D139. XlV. s

un L’Hrsrornn D’HÈRODOTB. 4.3 à l’ifle d’Eubée, le nom d’Artémifium appartenoit , 1°. à. un Temple de Diane s a°.à une côte de cette illes 3°. à une mer voifine. 1°. L’Arrémifium , ou Temple de Diane , étoit à l’oueflz. nord de l’embouchure du Callas 8c à l’ouefi-nord d’HiG tiée vers l’Ellopie. Peut-être même faut-il le placer plus au nord vers la côte nord-ouel’t de l’Ellopie , entre l’Ellopie 8e le promontoire Cénée. . 2°. Ce Temple avoit donné le nom d’Artémifium à. toute la côte nord-nord-ell de l’Eubée. 3°. On appelloit encore de ce nom lamer qui s’étend depuis l’Eubée jufqu’au-delà de l’ifle Sciathos , 8c peut- étre jufqu’au golfe T herméen. ARTISCUS. (1’) Darius dans fou expédition contre les Scythes étant parti des fources du Téare pour aller à. I’Iller, arriva à l’Artifcus, fleuve qui coule par le pays des Odryfes.(Herod. Lib. I V. 5. XC’I I.) Je penfe que cette riviere efi celle qu’Héfiode (r) nomme Ardefcus, 8: que fou Scholiaflze dit (a) être une riviere de Scythie. M. d’An- ville (a) l’appelle Ardifcus 8e croit que c’eli l’Atda. ASBYST ES. Ils font voifins 8c à l’ouefl des Giligammes, au-deffus 8c au fud de Cyrene , 8e ne s’étendent pas jufqu’i la mer; car les Cyrénéens habitent la côte maritime. Les Ammoniens n’en étoient pas fort éloignés, 85 c’eft probablement par cette raifon que Nonnus (4) donne à Jupiter Ammon le furnotn d’Aibyftien. Mais Ptolé- mée (5) les diflingue trèsvbien , 8c l’on ne peut rien con- clure du pafi’age de Denys (6) le Périégete 8e d’Eufiathe, fou commentateur, en faveur de l’identité de ces deux peuples.

(r) Heliod. Theog. verf. ses. a) Schol. Hefiod. pag. cxxùrr. (a) Géograph. abrég. Tom. I.pag. 29s. (4) Nonn. Dionyf. Lib. X111. pag. 372. verl’. a7. (s) Ptolern. Lib. 1V. cap. 111. a: 1V. pag. u; , ne. (6) Dionyf. Perieg. urf. en . a: ibi Brillant. r

b

21.4. Taux GÉOGRAPHI aux ASCALON , ville de Syrie, fltuée entre Azoth 85’ Gaza, fur le bord de la Méditerranée, a cinq cens " vingt Rades (r) de Jérufalem. Elle appartenoit aux Phiq lifiins. Les anciens ont (a) parlé avec éloge des oignons d’Afcalon , cæpa Aficionica. On lit dans le Géographe Étienne, que Tamalos 8: lfcalos furent fils d’Hyménée; qu’Afcalos, ayant été nommé Général d’armée par Aciamus, Roi des Lydiens , fit une campagne en Syrie, 8c qu’il y bâtit une ville de

Cette ville, quoique ruinée , conferve encore fou and cien nom. fonASINE. Il y avoit nom. dans le Péloponnefe trois villes, dea ce noms la premiere dans l’Argolide , la féconde dans. la Laconie , 8c la troifieme dans la Meffénie. La pre- miere étoit à l’ouefi d’Hermione 8c fur le golfe Argoli- que. Les Dryopes en (3) ayant été challés par les At: giens,’ ils bâtirent une ville dans une partie de la Melïé- nie dont leur firent préfent les (4) Lacédérnoniens, 8.: lui donnerent le nom d’Afine. L’index latin d’Hérodote fait entendre que cet Auteur parle de la premiere s mais ce qu’ajoute notre Hiflorien, qu’elle étoit vers Cardaà myle , indiqueafl’ez qu’il efl: quellion de la troifieme. La feconde étoit fur la côte cil deïla langue de terre qui avance vers le fud 8c qui fait le cap de Ténare. Elle doit être entre Gythium (5) 8c ce cap , 8: non Gy- .thium , entre le cap 8c Aline, comme l’a placé M. d’Ana- ville dans fa’Cartede la Grece. , La troifieme étoit en Mefl’énie fur la côte du golfe

” m Jofepb. de Bello Jud. Lib. 111. cap. 11. (a) Tbeophrafi. Hill. Plantar. Lib. au. cap. IV.’ (a) Paufan. Mefl’en. five Lib. IV. cap. XXXIV. pag. 366. x (4) La Mefl’énie appartenoit autrefois aux Lacédérnoniens. Strab. » Lib. V111. pag. s49. C. pag. 55°. A. (j) Strab. Géograph. Lib. VIH. pag. 559. A.

DE L’Hrsrornn o’Hfinono’rz. 21.51 Mtlléniaque , au fuel dit-cit d’Ithome, 8: à l’ouefl un peu fuel de Cardamyle. Elle étoit dans un canton que les Lacédémoniens (1) donnerent aux Afine’ens ou Dryopes chalïés de l’Argolide. Hérodote , qui: craignoit qu’on ne la prît pour Aline en Argolide, en fait mention en ces termes , Aviva I: 1p); Kapîapuàg 1; Aauuuxî. Aline (2) vis- à-vis de Cardamyle en Laconie. Cardamyle étoit en La- conie, comme on le verra à l’article Cardamyles mais Aline étoit en Meffe’nie vers les frontieres de la Laco- nie, à (3) quarante Rades de Colonides (4), bourg de la Melfénie, 8a à quarante flades de l’Acritas , pro- montoire méridional (5) de la MeiTénie. - ASINÉENS étoient (6) autrefois voifins des Lycorid tes , 8: habitoient autour du ParnafTe. Ils s’appelloient alors Dryopes, nom qu’ils avoient pris du chef de leur colonie, Be qu’ils conferverent après s’être établis dans le Péloponnefe. Trois générations après , fous le regne- de Phylas , ils furent vaincus par Hercules , qui les mena à Delphes 8c les offrit à Apollon; mais fur la réponfe du Dieu, le même Hercules les conduifit dans le Pé« lopannefe , 8: Ales mit en pofleflion d’Afine près d’Her- mione. Chaires (le-là par les Argiens , ils habiterent un canton de la Melfénie, que leur (.7) donnerent les Lacédémoniens.... Les Afinéens avouent qu’Hercules les vainquit , 8: que leur ville, limée fur le .Parnaife , fut prife; mais ils ne conviennent pas qu’Hercules les ait

(x) Paufan. loco [uperiur landau. (1.) Herodot. Lib. VIH. ç. LXXIII. I - (a) hutin. MelTen. five Lib. IV. cap; XXXIV. pas. 367. (4.) Il faut écrire Colonides au plurîer, on Colone, avec Ptolémée; M. Gédoyn s’y en trompé dans (on Paulhnîas, Tom. I. (p13. 40: , l: M. d’Aiwille dans a Carte de la Greèe. A (s) Paulin. MeŒenic. five Lib. IV. cap. XXXIV. pag. 367. (6) Paulin. ibid. p33. 365 a: 366. (7) Un pains; de Strab. yag. se). C,& ne. A. éclaircît ce: endroît de Paufanîas. . .

46 TABLE GÉOGRAPHIQUE menés prifonniers à Apollon. Ils prétendent qu’après 5-. que ce Héros le fut emparé de leur ville, ils le fauve- rent fur le fommet du Parnalfe, a: fe retirerent «le-là. par mer dans le Péloponnefe. Ils ajoutent qu’ils im- Ali ale: plorerent la proteâion d’Euryfihée, 85 que ce Prince leur donna , par haine pour Hercules, Aline en Argolide. Les Alinéens étoient les feuls des Dryopes qui fillent gloire de porter ce dernier nom. ASMACH. Vqu Automolcs. ASOPE, (1’) riviere de Thelfalie dans la Mélide , avoit deux fources vers les frontieres cil du pays des Dryopes dans la partie ouelt du mont Œta, qui cil contigue au mont Pinde: 8c coulant vers l’ell dans un lit allez pa- rallele au ÀSperchius , elle le jette dans le golfe Maliaquc au nord des Thermopyles. Les Peuples qui habitoient vers fes deux fources s’appelloient Œte’ens, 8: on appelloit (z) Parafopiens ceux qui habitoient entre l’Afope 8: le Sperchius à l’ouell d’He’raclée. ASOPE , (1’) fleuve de Béotie, avoit la fource près de Platées , par ou il palloit , de-là par la plaine de Thebes , 8c alloit le jetter dans l’Euripe à l’ouell d’Oropus, entre la ville d’Aulis ouell: , 8: le promontoire Delphinium cil. Il fépare (z) le territoire des Platéens d’avec celui des ’ Thébains. On l’appelle aujourd’huiAfopo. ASOPIENS. On appelloit ainlî ceux qui habitoient fur les bords du fleuve Afope en Béctie: ils font (3) aullî nommés Parafopiens. Ces peuples étoient divife’s en plu- fieurs bourgs ou villages, tous de la dépendance des Thébains.ASSA , ville fituée à l’extrémité 1 du golfe Singitique, à l’ouelt du canal que Xerxès fit creufer dans l’Illhme du mont lithos. Herodot. Lib. VIL 5. C’XXII.

(r) Strab. Lib. VIH. pag. 587. la.) Paufan. BŒOIÎC. live Lib. 1X. cap. IV. pag. 718. (a) finet. Lib. 1X. pas. 61.7, B.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTB. 4.7 ASSËSOS , ville ou bourgade de la Milélie. On n’en fait pas la lituation. Il y avoit à AlIésos un temple de Minerve , furnommée Alléliene. Herod. Lib. I. 5 .XLX. ASSY’RIE, (1’) contrée de l’Alie dont la Babylonie faifoit partie: elle cil lituée au nord du golfe Perliquea Elle avoit pris fou nom d’AlIur, fils de Sem. ASSYRIENS , peuples de l’Aflyrie. Leur Empire palle pour le plus ancien de l’Orient. On en attribue la fondation à Allur, ou-à Bélus, ou à Ninus. Long- temps avant Bélus, ou Ninus, Nembrod avoit déjà fondé un Empire en Alïyrie, mais les Auteurs anciens n’ont pas Connu cette premiere fondation; ils n’ont parlé que de la feconde fondation ou de fon aggtan- dill’ement. Dans les anciens Auteurs les AlIytiens font quelquefois appellés Syriens, 8c les Syriens appellés Allyriens. L’AEy- rie le peut donc prendre, ou dans un fens plus étendu, ouÎdans un feus moins étendu. Dans un fens plus étendu , elle comprenoit plulieurs grandes Provinces qui dépen- doient des Rois d’Alfyrie, outre! cela les Syriens de Cap- padoce 8: les Syriens de Palelline. Dans un feus moins étendu , c’étoit une Province allez bornée , dont Ninos ou Ninive étoit la Capitale. L’AlIyrie avoit pour bornes , fuivant (z) Ptolémée, une partie de la grande Arménie 8: la montagne de Niphares au nord , la Méfopotamie , ou le fleuve du Tigre à l’oueli, la Suliane au fud, une partie de la Médie , avec le mont Chaboras ou Choathrasà l’eli. ASTRÆUS , riviere de Thrace , qui (a) coule entre Beroë 8c Therme , ou Thell’alonique. Je crois qu’il faut fubflituer dans Hérodote ce nom à celui d’Haliacmon. 1’qu Haliacmon. . ATARANTES (les) font à. dix journées des Gara,

(n) Prolem. Geogr. Lib. V". cap. I. (a) Ælian, Hill. Animal. Lib. KV. cap. I. pag. in,

:48 TABLE crocnapnrqun mantes. On trouve dans leur pays une colline de feI avec une fontaine d’eau douce. Les individus de cette nation ne fe-dillinguent point les uns des autres par des noms particuliers. Hemrlor. Liv. 1V. 5. CLXXXIV. ATARBÉCHIS , ville de l’ille Profopitis , dans le Delta. Hérodote remarque (I) qu’il y avoit dans cette ville un Temple de Vénus. Strabon (a) met dans l’ille Profopitis Aphroditefpolis-, ou ville de Vénus. La ville dont parle Strabon cil: certainement celle d’Atarbéchis; car feu M. Jablonski obferve (3) que la Divinité que les Égyptiens adoroient fous le nom d’Athur, étoit la. Néons des Grecs. ATARNÉE, canton de la Mylie, vis-à--vis de l’ille de (4) Lelbos 3 Pline (5) le place dans l’Eolidci mais cela revient au même. Il étoit habité par des peuples de l’ille (6) de Chics. Il étoit fertile (7) en bled. Ce canton s’appelloit aulli Atarnéitis (8). ATARNÉE , petite (9) ville de ce canton , lituée vis- à-vis de l’ille de Lelbos, près de Pitane. Pline allure que de fon temps (Io) elle étoit détruite, cependant il en (1 r) parle dans un autre endroit , comme li elle eut encore exil’té. Mais il prétend que ce n’était plus qu’un village. Ceponide: (12) in Æolidir Arum: , rattrapage, quandam oppido, nafiuntur. (l) Herodot. Lib. Il. 5. XLI. (a) Strab. Lib. XVlI. pag. un. C. 1,) Jablonski, Panth. Ægypt. Lib. I. cap. I. w nabab. Lib. I. ç. CLx. Lib. vm. s. cvr. Paul’an. Lib. 1v. cap. XXXV. pag. a7o. (5) Plin. Bill. Nat. Lib. V. cap. XXX. vol. I. pag. au. (6) Hercdor. Lib. VIH. 5. CVI. (7» 1d. Lib. vr. s. xxvm. p (t) Id. Lib. V1. 5. XXVlII Br XXIX. (9) Panfan. Lib. IV. cap. XXXV. pag. 370. (to) Plin. Bill. Nat. Lib. V. cap. XXX. vol. I. pag. au. (Il) Id. Lib. XXXVII. cap. X. vol. Il. pag. 789. ( I 1.) On lit dans l’édition d’Elzevir; Cepionidu; mais le P. Hardouin a rétabli , d’après les manufcrits .i la véritable leçon. " ATHÈNES ,

ne L’HISTOIRE D’Hfinonorc; 49 - ’ATHENES , ville de l’Attique , limée peu avant dans les terres, entre le Céphilfe ouefl , 85 l’IlilÏus eli. Elle fut d’abord appellée Cécropis , du nOm de Cécrops , fan premier Roi. Elle prit le nom d’Athenes, A’elmi, lors , qu’Amphiéiyon , (on troilieme Roi , l’eut confacrée à Mi. nerve , nommée en Grec baba. Cette ville a été célèbre l dans l’antiquité par l’aménité de fes habitans 3 parles Orateurs , les Poètes tragiques 8c comiques, les Savans en tout genre 8: les grands Capitaines qu’elle a produits. Cette ville n’étoit pas moins célèbre par la magnifi- cence de fes bâtimens. Elle conferve fon nom d’Ath’éné, mais on le pro- nonce Athéni. M. d’Anville remarque (I) avec raifon , qu’elle n’ell: appellée Sétines que par des gens peu inflruits , qui joignent à fou nom une prépofition de lieu. ATHENIENS. On donnoit ce nom. non-feulement aux habitans ld’Athenes, mais encore à tous ceux de fon territoire 85 de l’Atrique. On regardoit les Athé- niens c0mmc les plus fages de tous les Grecs. Ils fe vantoient d’être une des plus anciennes nations de la Grece , 8: la feule qui n’eut jamais changé de demeure. Sous les Pélafges , ils occupoient le pays , qui du temps d’Hérodote étoit appellé Hellade, 8: alors ils étoient Pélafges 8c s’appelloient Cranéens: fous le Roi Cécrops ils furent appellés Cécropides: fous le Roi Erechthée ils changerent de nom, 8: s’appellerait Athéniens : enfuite Ion, fils de Xuthus, étant devenu le chef de leurs armées , ils prirent le nom d’Ioniens , mais ils ne le conferverent pas long-temps. Herod. Lib. VIII. 5. XLIVZ I ATHOS (la prefqu’ifle du mont) eft mife par les uns .en Macédoine, 8: par les autres en Thrace. Elle s’étend en longueur de l’ouell-nord à. l’efl-fud, 8c le mont Athos y régné d’un bout à l’autre. Ce mont ell allez confidérable pour faire ombre à l’ille de Lemnos ,

(x) Géograph. abrég. Tom. I. p53. in. Tome V Il. h D

go TABLE GÉOGRAPHIQUE quoiqu’il en foit éloigné, dit (r) Pline, de quatre-vingt- fept milles. Bélon, qui (a) prétend que la diliance n’ell: que de huit lieues de France , confirme ce témoignage des an- ciens fur l’ombre du mont Athos. Il s’appelle aujour- d’hui Monte Santo , parce qu’il cil rempli de monafleres de l’Ordre de S. Balile. ATHRIBIS , ville d’Egypte , dont le territoire s’apo pelloit nome Athribitès: il paroit qu’elle n’étoit pas éloignée de Buliris. On l’appelle à préfent Atrib. Elle cilATl-IRYS dans , riviere le qui,Sharkié. felon Hérodote, .coule par le pays des Thraces Crobyziens , 8c va fe jetter dans l’Iiler. Herod. Lib. 1V. S. XLIX’. ATLANTES (les) habitent à dix journées des Ara- rantes. Leur pays confine au mont Atlas, d’où ils ont emprunté leur nom. On trouve chez eux une colline de fel avec une fontaine. Herod. Lib. IV. 5. CLXXXIV. ATLAS, (1’) grande riviere qui fort des fommets du mont Hæmus, coule vers le nord 8: fe décharge dans l’Iller. j ATRAMYTTIUM , ville maritime avec un port , limée dans cette partie de la Mylie, qui cil vers le Caïque, au nord de l’Atarnée , .fur la pointe cil: d’un golfe , appellé du nom de cette ville le golfe Atramytténien. C’étoit (3) une colonie des Athéniens, éloignée de (4.) T hebes de foixante-dix Rades. Cette ville s’appelle au- jourd’hui Adramitti. . ATTIQUE, (1’) contrée de la Grece, avoit pour bornes’sërwld’à-làæafim’mg le golfe Saronique 5L!) »- au fud, l’Euripe à l’ell , la Béctie au nord, la Mégaride avec le mont Cithéron à

(r) Plin. Lib. IV. cap. XI]. pag. tu. (z) Bélon, Obfervat. Liv. I. chap. XXVI. (3) Strab. Lib. XI". pag. 904., (4) Id. ibid. pag. mon

DE L’HISTOIRE n’Hfinouorn.’ tr l’outil. C’étoit un pays inégal, moitié plaines a? moitié montagnes, dans lefquelles il y avoit des mines d’or 8l d’argent, 8: des carrieres de marbres très-renommés. L’air y étoit très-bon 8: très-pur. L’Attique étoit li peuplée qu’on y comptoit anciennement cent l’oixante- quatorze bourgs dont quelques-uns valoient des villes. Athénée (1) rapporte qu’en la 116e Olympiade, fous Démétrius de Phalere , il fut fait un dénombrement des habitans de l’Attique, par lequel on trouva vingt-un mille citoyens, dix mille habitans n’ayant pas le droit de cité ou Métœques , 8: quatre cens mille efclaves. ’ L’Attique a des ports commodes; ce qui fait qu’elle .fe palle plus aifément de rivieres: car elle en a peu. L’Ililfus n’elt qu’un torrent prefque toujours à fec; 85 l’Eridan 8X le CéphilIe ne font que des ruilfeaux plus connus par le bruit qu’ils font dans les livres des an- ciens, que par celui qu’ils font dans leurs lits. L’Attique portoit (z) anciennement le nom d’Aâe’, d’Aâæa a: d’Atthis; elle avoit été divifée en treize tribus qui étoient 1°. l’Acamantide , 2°. l’Æantide ,’ 3°. l’Antiochide, 4°.l’Atta1ide , 5°. l’Egeide , 6°. l’Erech- . theide , 7°. l’Hadrianide, 8°. l’Hippothoontide, 9°. la Cécropide, 10°. la Léontide, 11°. l’Œneïde, 12°. la Ptoléma’ide, 13°. la Pandionide. Les dix plus anciennes tiroient leur nom de Héros du pays. ’ Hérodote nomme les quatre plus anciennes tribus, Géléon, Ægicores, Argades 8c Hoples, lefquelles Clif- thenes partagea en dix. Mais Hérodote ne dit pas les noms de ces dix tribus. V AUCHATES. 1’qu Scythes Auchates.’ AUGILES, canton de Libye à dix journées d’Ammon a: à vingt de Thèbes , ou l’on voit une colline de fel, avec une fontaine. Il y a des palmiers dans ce canton, (r) Athen. Deipnofoph. Lib. V1. pag. 271.. C. - (z) Plin. Hill. Nat. Lib. 1V. cap. VIL pag. 196. Paul’an. Attic. live Lib. I. «p.11. pag. 7. Pompon. Mela. Lib. u. «2.112.111. pag. 164 a: 161. Ba.

52 TABLE GÉOGRAPHIQUE 8E c’eli-l’a que les Nafamons alloient en Automne re- cueillir les dattes. Ce lieu porte encore aujourd’hui le même nom. Herod. Lib. 1V. 5. CLXXXII. AURAS , (1’) riviere qui fort du fommet du mont Hæ-i mus, 8: qui coulant vers le nord , fc décharge dans 1’Iller. AUSCHISES (les) confinent aux Albylles à l’clls il: habitent au-delfus de Borée 8: s’étendent jufqu’à la mer près des Evefpérides. Leur pays cil borné à l’ouell par celui des Nafamons. Herod. Lib. I V. 5. CLXXIÔ CLXXII. .AUSÉENS (les) étoient à l’ouell du fleuve Triton qui les féparoit des ’Machlyes. Herodor. Lib. 1V. 5. CLXXX. AUTOMOLES , peuple Egyptien d’origine, qui palI’a. fous Pfammitichus en Ethiopie, 8: à qui le Roi de ce pays alligna un canton à quarante journées de Méroë 8e par conféquent à quatre-vingts journées de l’ille Ta- chompfo. Automoles cil un mot grec, compofé de deux mots, qui lignifient transfuges. AXIUS, (1’) riviere de Macédoine qui a fa foute: au mont Scardus, au nord, 8c fe jette dans le golfe Therméen, aujourd’hui golfe de Saloniki. Près de l’Axius, il y a un marais, à côté duquel fe décharge4551.51 l’Echidore. ne a. .I. U L’Axius , vers fon embouchure, féparoit (1) la Mygdo- nie de la Bottiéide 8: de (a) l’Amphaxitis. On l’appelle à préfent Vardari. AXUS, ville capitale d’un petit Royaume de Crete. Elle étoit litue’e vers le milieu. de l’ille , plus nord que fud, peu loin d’Eleuthéra. Elle avoit pris l’on nom de fa ’lituation, parce qu’elle étoit en un lien efcarpé 8: plein deqprécipices ; car, dit le Géographe Etienne, les Cré- tois appellent Axous ces lieux efcarpés que les Grecs nomment imam, c’ell-à-dire , lieux rompus 8: efcarpés , du verbe à’ym, fut. aigu, rompre. Cette ville s’appelloit aulii Oaxus, comme il le paroit par Étienne de Byzance, (1) Herodot. Lib. VII. 9. CXXIII. (a) Strab. Lib. VIL pag. 509. col. a.

DE L’HrsrornB D’HÉRODOTE. 53 par Apollonius (1) de Rhodes , 8c par un fragment de la traduâion de cet Auteur cité par (a) Varron: Quos magna Anchiale pattus adduaa dolore, Et geminis capiens tellurem Oaxida palmis , Fundere dicta. . Elle portoit aulfi le nom de Saxius. Voyez Chishull , Antiquit. Aliat. pag. 11.5. ’AZANIE, ou Azénie , (1’) étoit une contrée de l’Ar- cadie dans le Peloponnefe. Elle fut ainli nommée d’Azan , fils d’Arcas , lequel Arcas (3) dans le partage qu’il lit de les Etats à fes trois fils , donna cette contrée à celui dont elle porte le nom. Il y avoit dans l’Azanie une fontaine qu’Ovide (4.) appelle Fort: Clitoriur, qui donnoit du dé- goût pour le. vin à ceux qui buvoient de fes eaux, de forte qu’ils n’en pouvoient pas même fouffr’it l’odeur. - Vitruve rapporte (5) une infcription , qui étoit auprès de cette fontaine. AZIRIS, canton de la Libye, très-agréable, envi- tonné de deux côtés par des collines couvertes d’arbres 8c arrofé d’un autre par une riviere. Ce canton ell vis- â-vis l’ille de Platée. Hercdor. Lib. IV. 9’. CLVII. Voyez ma note 2.42.. Battus y bâtit une ville. M. d’Anville l’a nomme Axylis dans fa carte de la partie orientale de l’Empire Romain 8: l’éloigne trop du port de Ménélas. AZOTUS , grande ville de Syrie, lituée fur la Médi- terranée , entre Afcalon 8c Accaron , ou entre J amnia 8c Afcalon, comme on le voit dans (6) Judith, ou entre Gaza 8: Jamnia, félon (7) Jofeph. Ces contradiétions

(1) Apollonius Rhod’. Lib. I. verl’. un. (a) Servius ad Virgilii Eclog. I. 662 (a) Paufan. Arcad. live Lib. VlII. cap. 1V. gag. et.» (4) Ovid. Meta’morph. Lib. XV. verl’. au. en Vitruv. Lit. Vrn. cap. m. * (ne) Judith. cap. Il; 1’. 38-. felon la verllon grecque. (1) Joleph. Antiq. Jud. Lib. XIII. cap. XV. s. W. pag. 674. D s

54. TABLE GÉOGRAPHIQUE ne font qu’apparentes; Azotus étant entre toutes ces villes. Elle avoit un port 8c fut long-temps polIédée par les Philillins; Jofué dans la fuite (1) l’alligna à la tribu de Juda. Pl’ammitichus , Roi d’Egypte, qui en fit le liège ,’ fut vingt-neuf ans devant cette place. ’ .BABYLONE, ville d’Alfyrie fur l’Euphrates. Elle de- Vint la capitale de l’Empire des Alfyriens , après la def- -, truélion de la ville de Ninive. Babylone étoit lituée dans une grande plaine; c’étoit une ville quarrée , qui avoit de chaque côté cent vingt llades, ce qui faifoit en .tout quatre cens quatre-vingts liardes de circuit, entourée d’un folié. profond 8c rempli d’eau, 8: d’une muraille épaifl’e de cinquante coudées de Roi, 8: haute de deux cens. Elle avoit cent portes toutes d’airain avec des gonds 8: des linteaux de même métal. L’Euphrates féparoit la ville de Babylone par le milieu , en partie orientale 8c en partie occidentale. Les maifons de cette ville étoient à trois 8: quatre étages. C’étoit la capitale de la Babylonie, qui faifoit un Royaume particulier. BABYLONIE (la) fe prend tantôt pour tout le pays qui cil entre la Méfopotamie, le Tigre ôc le golfe Per- liques 8c en ce feus-là ce golfe eft la même chofe que le golfe des Chaldéens. Tantôt elle le prend pour la haute partie qui cil: vers le lit de l’Euphrates 8c autour de la ville de Babylone. Ce pays , ayant fecoué le joug des Alfyriens, devint un Empire très-puifl’ant. Il fut conquis

BACTRES , ville d’Alie, capitale de la Baariane, parfur le fleuve (a)Cyrus. Zariafpa. Elle portoit (3)l aulIi. 1e même

(r) Joli cap. XV. 7?. 47. (a) Strab. Lib. XI. pag. 786. A. Plin. Lib. VI. cap. XVI. pag. 314. (a) Strab. ibid. pag. 7.52.. B. 786. A. Plin. Lib. VI. cap, XV. pagina. cap. XVI. pag. 314.

DE L’HISTOIRE n’HÉnonorE. 5; nom que le fleuve. M. d’Anville croit que c’efi la ville aâuelle- BACTRIANE, Baétrie de ouBalck. Baâtes , contrée ,de l’Afie, qui a la Margiane à l’ouefi , l’Oxus au nord, les monts Paropamifes au fud. C’efi un grand 8: riche pays arrofé de plufieurs fleuves qui coulent du fud au nord se vont fe jetter dans l’Oxus. Sa capitale e11 Baâres. Le nom de Baâres 8: de Baâriane vient du mot Ballet, a qui lignifie en général l’Orient , felon d’Herbelot, dans fa Bibliotheque orientale. l BARCÉ , bourg de la Baétriane , ou furent relégués (1) les Barcéens , faits prifonniers par les Petfes fous le regne de Darius. On ne fait en quel endroit il étoit limé. BARCÉ, ville de la Pentapole de Libye, à cent (z)- fiades de la met, 8: près de Ptolémaïs , qui en étoit le port. Ptolémée (3) a donc eu raifon de placer cette ville dans les tettes. Mais cela n’autorifoit point la Martiniete à mettre deux villes de ce nom dans la Pentapole. Il fe fonde fur ce que, du temps de Stra- bon (4), Barcé s’appelloit Ptolémaïs , 8: que Ptolémaïs étant fut le bord de la mer , il devoit y avoit une ville de Barcé à l’endroit où étoit ePtolémaïs. Cet Auteur n’a pas voulu voir que Barcé n’était éloignée que de cent Raides de la mer , c’efi-à-dire, d’un peu plus de trois lieues, que tout le commerce le faifoit à Ptolémaïs , 8: que tous l’es habitus s’enrichifïoient. Les Barcéens , Vou- lant avoir part à’ce commerce, abandonnerent peu à peu leur ville , 8: enfin elle devint prefque défertc. C’eû ce qui a fait dire à Strabon que Barcé s’appelloit de fou temps Ptolémaïs. Barcé fut fondée par les freres . d’Arcéfilas HI, Roi de Cyrene, vers l’an 4.1.99 de-la

(1) Herodot. Lib. IV. 5. CClV. (z) Scylac. Peripl. pag. 4,6. e (a) Ptolcm. Lib. [V.lcap. 1V. pag. ne. - (4) Surah. Lib. KV". p33. un. D 4

36 TABLE GÉOGRAPHIQUE Per. Jul. 5x; ans avant notre ere. Elle conferve le nom

der BELBINE, Barca. petite A ifle du golfe Saronique, près (i) d’Egine , mais plus avancée dans le golfe. C’efi au- jourd’hui Lavoufa. - BELBINITES , habitans de l’ifle de Belbine. Il paraît que ces peuples n’étoient pas l’on eflimés: car un cer-. tain Timodeme Aphidnécn ayant dit à Thémifiocles que , fi les Lacédémoniens lui avoient rendu de grands hon- neurs, ce n’étoit pas pour l’amour de lui, mais à caufe de la ville d’Athenes 5 Thémiflocles répondit: vous avez. raifon, fi j’étais Belbinite, je n’aurois pas reçu tant’ d’honneurs des Spartiates; &vous,.Timodeme, vous n’en. recevriez pas tant , quand même vous feriez Athénien. Hérod. Lib. VIH. 5. CXXÂ’. ï BÉOTIE, (la) contrée entre la Phocide ouell 86 nord ,’ & la Mégaridç 8: l’Atrique fud. Ce pays (z) touche à. trois mers, 8c a quantitéde ports. Il fut d’abord occupé par des peuples barbares, les Aones , les Temmices , les Léle’ges, 8: les Hyantes :- enf’uite par des Phéniciens que Cadmus y amena. Ce chef bâtit 86 entoura de murailles la ville de Cadmée qui porta (on nom. Cette ville s’étant (3) aggrandie fous fes defcendans, elle fut ap- pellée Thebes , St la Cadmée en fut la Citadelle. Ils en furent chalfé-s par des Thraces 8: des Pélafges, Se s’établi- rent en ThelIalie , d’où ils revinrent en Béotie. Ces Thra- ces donnerent leur nom à quelques parties de la Béotie , 3C ce nom fubfiltoit encore du temps de Strabon. Voyez mon Ellai de Chronologie, Chap.XIII. 5.1L ’ l i I BÉOTIENS, habitans de la Béctie. Ils étoient greffiers 8c pefans. La. Béctie néanmoins n’a pas laiflé de. pro... duire de grands hommes dans les armes, dans la politi- que, dans l’hifioire 8a même dans la poéfie. (r) Strab. Lib. VIH. pag. 576. r (z) Strab. Lib. 1X. pag. 615. (il Strab. ibid. Paufan. 13mn. five Lib. 1X. cap. V. pæa- 71h

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. n BERMION, montagne de. la Macédoine proprement dite , vers la Bottiéïde. C’étoit (r) au pied de cette mon- tagne qu’étoit lituée la ville de Bérœë. Il y avoit (a) dans cette montagne des mines d’où Midas tiroit les tréfors. Au fud de cette montagne étoient les jardins de (3).Midas, fils de Gordius , fameux par fes rofes à. foixante pétales 8: d’une odeur très-agréable. J BESSES , (les ) peuples de Thrace, étoient au nord- ouelt des Pieres 8c habitoient le long 8: fur le bord cil: du Neflus , depuis la fource jufqu’au territoire des Satres. Ils étoient même en partie confondus & pâle-mêle avec les Satres, puifqu’ils (4.) étoient les interpreres des ora- * des de Bacchus. Il y avoit aufli des Belles fur. le (fis ’ mont Hæmus. Les Belles étoient furnOmmés Lefiæ, c’eû- à-dire , Brigands. Pline (6) dit que la nation en général s’appelloit les Belles, mais qu’elle contenoit plufieurs peuples, dOnt chacun avoit fon nom particulier. Les Satres faifoient peut-être partie des Belles , puifque c’étoient des Belles qui interprétoient (7) chez les Satres

lesBIENHEUREUX oracles de , (ille Bacchus. des) petit canton . de la Libye, environné d’un vafie pays aride 8c fabloneux , qui a fait donner à ce canton le nom d’ifle. Celui des Bienheureux vient de ce que ce pays, quoiqu’au milieu des fables, efi bien (8) arrofé , fort abondant en excellent vin, 8: ne manque d’aucune autre chofe néceflaire. Ce canton, comparé avec la fiérilité du pays qui l’environnoit , mé- .0

(i) Strab. Lib. VU. pag. sic. col. r. (a) 1d. Lib. XIV. pag. 999. (3) Hérod. Lib. VIH. 5. CXXXVIII. (a) Hérod. Lib. V11. 5. CXI. (5) Strab. Lib. VlI. pag. un. B. (a) Plin. LibqlV. cap. XI. ng. 293.. (7) Hérod. loco laudato. Il) Strab. Lib: 20111. pas. un.

58 TABLE sûoenarnrqun riroit le nom que les Grecs lui donnoient , 8c je ne vois pas qu’il fait nécellaire de regarder avec (r) M. d’Anville cette dénomination comme un trait de l’imagination des Grecs. » BISALTES, peuples de la Bîfaltie. BISALTIE (la) efl: une contrée de la Macédoine aux confins de la Thrace, dont les peuples s’appelloient Bi- faltæ. Etant toute à. l’ouefl du fleuve Strymon, il femble qu’elle devroit être ’mife confiamment au nombre des contrées ou provinces de Macédoine; mais comme cette l riviere n’a pas toujours été la borne des deux Royaua mes , la Bifaltie a été comprife tantôt dans l’un 8: tantôt dans l’autre. Elle étoit au-defl’us des villes d’Argile 86 des Neuf-Voies ou Amphipolis , 8c c’eli par cette raifort qu’Athénée (z) nomme cette derniere ville avec la Bi- faltie. Voyez Hérodote , Livre VIL 5. CXV. Pline g

Livre- BISANTHE, IV. ville Chap. de Thrace X.fur la pag.Propontide,’à 2.03. la - l’ortie 8t près du détroit de l’Hellefpont, ce qui fait qu’Héo rodotc (3) la met fur l’Hellefpont. Elle fut bâtie (4) par les Samiens. Elle eut dans la fuite le nom de (59111124 deflum , qu’on reconnoit encore dans celui de Rhodofio qu’elle porte aujourd’hui. - BISTONIENS, peuples de Thracex.- n. -:;.’ un qui habitoient au nord de Dicée , à l’efl 8: au nord du lac Bifionis. Ils avoient pris leur nom de Billon , fils de Cicon, félon (6)

Philofléphanus.Il y avoit dans leur territoire ’ une ville nommée

(r) Mémoire: fur marnes.l’Egypte me. 6: and. pag. tu. (a) Athcn. Lib. HI. cap. IV. pag. 77. (3) Hercdor. Lib. VIL é. CXXXVII. (a) Pompon. Meh. Lib. Il. cap. Il. pag. r41. (r) Ptolem. Lib. HI. cap. XI. pag. 89. Procop. de Ædificiir Juliînînni; Lib. 1V. cap. 1X. pag. 81. (6) Schol. Apollonii Rhod. ad Lib. Il. vert. 706.

nu L’Hrsrornx D’HÉRODOTS. 5’9’ Biflonia, 8.: un lac nommé le lac Bifionis. On l’appelle aujourd’hui lac de Bouron. . BISTONIS. (le lac) Il cil dans la Thrace , &c. 8c formé par plufieurs rivieres qui font de l’efi à l’ouell: le Trave, le Compfate 8: le Coflinite. Ce lac a pris fou nom des Bifioniens , peuples de ce canton. On l’appelle à. préfent’ lac de Bouron. Herodot. Lib. VIL 5. CIX. Ælian. Hiji. Anita. Lib. XV. cap. XXV. BITHYNIE (la) cil bornée à l’ouefl par le Bofphore de Thrace 8: la Propontide; au fud 8: fud-ouefl par le mont Olympe 8C parle Rhyndacus , fleuve qui la fépare de la Myfie , fort du pays des Olympiéniens 8c a fou em- bouchure dans la Propontide au nord-cil 8: près de Cyzi-. que. Au nord elle cil: bornée par le Pont-Euxin. Ces bor« nes font allez bien marquées parles anciens Géographes. Quant à fa-partie cil, Arrien (r) l’étend jufqu’auiieuve ap- pellé Parthéniuss Ptolémée l’étend encore plus loin , aux dépens de la Paphlagonie. On comprenoit même dans cette province les Mariandyniens 8: les Caucons. Ce pays s’appelloit anciennement Bébrycie, 8: les ha. bitaus Bébryces ou Bébryciens. BŒBÉ , petite ville de la Magnélie, fituée fur le lac Bœbéis. Elle fut ainfi nommée de Bœbos , fils de Gla- phyros, qui bâtit Glaphyres. Strab. Lib. 1X. pag. 666. Homeri Iliar. Lib. Il. ver]: 712. Snplzan. Byîant. ne. Bottin BŒBÉÎS s i ce font des adjeétifs féminins qui le joi- ou BŒBIA , î gnent-à Alpin! lac. Le lac Bœbéis étoit ou BŒBIAS , dans la partie ouefi de la Magnélie , voi- fin (a) de Pheres 85 des extrémités occidentales des monts Ofla 8: Pélion: de-là vient que Lucain (3) appelle ce lac Oilæa Bœbeïs.

Au) Arrian. Perlpl. Ponti Euxini, pag. x4. (a) Strab. Lib. 1X. pag. 666. B. a: C. (a) Lucan. Lib. V11. vert. :76.

60 TABLE GÉOGRAPHIQUE BOLBITINE , ville d’Egypte, qui a donné l’on nom à un canal 8c à une bouche du Nil. Ce canal étoit entre le Canopique 8: le Saiiique. Il étoit creufé de main d’homme. BORYSTHENES , (le) grand fleuve de Scythie , qui le décharge dans le Pont-Euxin. Il cil plus au nord que I’Hypanis. On l’appelle aujourd’hui Niéper ou Dniéper: , ce mot n’efi pas nouveau; il et! formé de Danapris, nom fous lequel il a été connu. « LeBoryfihenes, que si l’on (r) appelle aâuellement Danapris n, dit l’Au- teur anonyme du Périple du Pont-Euxin. Sa fource étoit inconnue aux anciens, on fait aujourd’hui qu’elle cit dans-la Ruflie Mofcovite , entre Wolock 8c Oleschno. BORYSTHENES , ville bâtie fur le bord du Boryf- rhenes, à l’embouchure de l’Hypanis. Elle étoit commer- ante 8: habitée par des Grecs; c’étoit une colonie (a) de Milet. Scylès , [Roi des Scythes, dit (3) Hérodote, alloit de temps en temps à la ville des Boryfihénites , ou il s’étoit fait bâtir un palais. il y vivoit 8: s’ha- billoit à. la Grecque. On l’appelloit aum- (4.) Olbia Savia.

I’BORYSTHÉNITES.I’oyeï Olbia. Hérodote appelle I ainfi . les peu. pies qui habitoient fur les bords du Boryfihenes , vers Ion embouchure. C’étoient des Grecs , Miléfiens (5). d’origine. Leur principale ville étoit Boryflhenes. l BOSPHORE CIMMERIEN , (le) détroit qui joint le Palus Mæotis avec le Pont-Euxiu. Il s’appelloit Cimmé: rien à caufe des Cimmériens qui avoient habité les côtes occidentales. On le nomme aujourd’hui canal de C3531, a: plus communément. détroit. de Zabache..

(r) Fragm. Peripli Pontî Euxînî, pag. a, g , au. (a) Scymnî Chii Fragm. verf. 61. l" (a) HérodOr. Lib. 1V. 5. LXXVIII. (4) Fragm. Puipli Ponti Eux. pag. s. (s) Scymni Chii Fragm. serf. (L.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 6f BOSPHORE DE THRACE, (le) détroit qui établit une communication entre la Propontide Be le Pont-Euxin. L’Europe Be l’Afie, dit (r) Pline, n’étant féparées que par ces détroits, le voifinage de ces deux parties du monde fer; beaucoup à entretenir l’amitié entre les ha- bitans de l’une St ceux de l’autre; car on entend les coqs chanter 85 les chiens aboyer d’un rivage à l’autre, 8c même on peut le parler d’un bord à l’autre , pourvu que le temps loir calmeiôc quelle vent n’emporte point la voix. Les Grecs donnerent à ce détroit le nom de. Bof- phore, c’efi-à-dire, pallage ou trajet d’un bœuf, parce qu’un bœuf palle ailément d’un bord à l’autre. Le Bof- phare de Thrace s’appelle encore fimplement Bofphore. On l’appelle aujourd’hui canal de la Mer noire. BOTTIËENS étoient Athéniens (a) d’origine 8e del- cendoient de ces enfans que les Athéniens envoyoient en Crete par forme de tribut. Les Crétois, voulant s’ac- V quitter d’un vœu, envoyerent à Delphes les prémices de leurs citoyens, auxquels le joignirent ces defcendans des Athéniens. Comme ils ne pouvoient vivre en ce lieu, ils allerent d’abord en Italie 8c s’établirent aux en- virons de l’Iapygie.’ Ils paflerent enfuite en Thrace, on ils prirent le nom de Bottiéens. . BOTTIÉIDE , province ou contrée de Macédoine , bornée au nord-ouefi par l’Erigon, 86 au nordeefl par I’Axius; à l’efi par le golfe Therméen, au fud par la Piérie, Se à l’ouefi par l’Emathie ou Macédoine pro- prement édite. LHerodar. Lib. VIL 5. CXXIII. -BRANCHIDES. Voyez Miléfie. BRAURON , petite ville de l’Attique, à une (3) petite diflance de Marathon. Elle fut (4.) autrefois célébré par

(r) Plin. Lib. VI. cap. I. pag. aco. (z) Plurarch. in Thefco, pag. 6. F. 7. A. (a) Paufan. Artic. five Lib. I. cap. XXXIII. pag. 8°. (4) Sima. Lib. 1X. pag. en.

62 TAÙ’BLE GÉOGRAPHIQUE l’on temple ’de Diane, 8c par la fête qu’on y célébroit en l’honneur de cette Divinité. On (r) appelloit cette fête Bpatupmr’at. On y immoloit une chevre , St les Rhapfodes y chantoient l’Iliade. Xerxès. enleva (z) la, fiatue de Diane Brauroniene, 8c les Pélafges (3) longçemps au- paravant y avoient enlevé les femmes des Athéniens. M. Spon dit (4.) qu’elle s’appelle aujourd’hui Urana, 8: que ce n’efl plus qu’un hameau ou un méchant village de dix ou douze métairies d’Albanois. BRENTESIUM, ville très-célèbre de l’Iapygie, avec un (5) beau port. La ville (6) 85 fou port rellembloient à une tête de cerf. C’en ce qui’lui avoit fait donner le nom de Brentéfium, qui, en langue Mellapiene, lignifioit une tête de cerf; les Latins l’appelloient Brundufium 5 les Italiens la nomment Brindifi, 8c nous Brindes. BRIANTIQUE , pays de Thrace , qui portoit ce nom du temps d’Hérodote 8c qu’on appelloit auparavant’Ga- laïque. Voyer Galaïque. BRIGES (les) font les mêmes peuples que les Bryges. Il n’y a dans ces deux noms d’autre différence que celle du dialeéte. Voyez; Bryges. - BRONGUS , (le) riviere de la Moelle , qui le décharge dans l’Ifler, après avoir reçu l’Angrus. Peucer conjeéture que c’elt la Save. BRYGES , peuples de Thrace. Ils étoient. peu éloi-r gués (7) de la Macédoine. Une partie de ce peuple s’étoit tranfportée en Afie 8c avoit peuplé la Phrygie , à laquelle

(r) Meurl’. Græc. feriara. Lib. Il. (a) Paufan. Arcad. five Lib. VIII. cap. XLVI. pag. 694. (a) Herodot. Lib. IV. s. CXLV. (a) Voyage de Grec: , par Sporv a: Wheler. Tom. II. pag. tu; (:5) Hérodot. Lib. 1V. 9. XCIX. Flot. Lib. I. cap. XX. pag. r37. (a) Strab. Lib. VI. pag. 4.32.8. (7) Hercdot. Lib. VI. 5. XLV.

ou L’HIsTOIRE b’HÉnooarE. 63 ils avoient (I) donné leur nom,.en changeant (a) le B. en Ph. Ils habitoient près du mont Bermius. BUBASTIS , ville d’Egypte , capitale d’un nome de même nom , n’était pas fort éloignée de la pointe du Delta, fuivant (3) Strabon. Il y avoit en cette ville un temple d’Arrémis ( Diane) appellée aufli Bubailiss Cum qui latrator Anubis, Sanâaque Bubal’lis . variul’que coloribus Apis. Ovid. Mn.IX. 6:9. Les Chats étaient révérés à Bubaflis comme des Di- vinités , on les embaumoit, 8c, on leur donnoit une fé- pulture honorable. Elle efl appellée dans (4.) Ézéchiel Phi-Befeth , que les Septante rendent par Boubafios , 8c S. Jérôme par Puballos. Pococke (5) croit en avoir trouvé les relies. BUCOLIQUE, canal du Nil , entre le Sébennytique &le Mendéfien. Il paraît que c’efl le canal que Strabon (6) nomme Phatnitique. M. d’Anville (7) confond ce canal avec le Sébennytique. BUDIENS étoient des peuples de la Médie. On ne fait pas précifément quel canton ils habitoient. Je can- jeâure qu’ils étoient limés au nord des Mages , à l’ouelt de la fource du Choafpes. BUDINS (les) habitoient au-defi’us 8:: au nord des (8)Î Sauromates. Cette nation étoit grande 8: nombreufe; Il y avoit dans leur pays une ville bâtie de bois , ap- pellée (9) Gélonus. Cette ville ne leur appartenoit pas;

(r) Strab. Lib. VII. pag. 4.53. (a) Photii. Bibliatb. cad. CLXXXVI. pag. 4:4. (a) Strab. Lib. XVII. pag. un. B. (4.) Ezech. cap. XXX. i. i7. (S) Del’cription of thé Bali, Arc. vol. r. pas. sa. (6) Strab. Lib. XVII. pag. un. (7) Mémoires fur l’Egypte anc. a moderne. pag. 4l. (8) Herod. Lib. IV. 5. XXI. l9) Hercd. Lib. 1V. 5. CVIII.

’64r .TABLE GÉOGRAPHIQUE ils étaient Nomades", 8c les feuls habitans du pays qui mangeaflent de la vermine. Comme la ville de Gélonus 8: fan territoire étoient dans leur pays, les Grecs (r) leur donnoient le nom de Gélons. Mais Hérodote ablervc que c’était à tort qu’ils les appelloient ainfi.. BURE, ville de l’Achaïe dans le Pléloponnefe, à l’ouelt du fleuve Crathis, fur une montagne, 8: à une très-petite difiance de la côte du golfe Corinthiaque. Elle avoit été (2) ainfi nommée de Bura , fille d’Ion, (fils de Xuthus) 8c d’Hélice. Cette ville (3) a été engloutie

dansBUSES, (les)la peuples mer. de la Médie,s ’ fitués vers les côtes fud de la mer Cafpiene , au nord direâ des Arizan- tes, au nord un peu efi des Struchates. BUSIRIS , ville d’Egypte, limée au milieu du Delta 3 il ylavoit un grand temple d’Ifis. Son nom aâuel en: Bufir. Le territoire de cette ville s’appelloit le nome Bufie mes. Il y avoit aufli dans ce nome la ville de (4) Cy-

BUTO , ville d’Egypte, limée dans la partie nord de l’iflenofpolis. Profopitis , vers l’embouchure Sébennytique. I Il y avoit en cette ville. un temple célèbre de Latone. Voyez Chemmis, ifle.

BUTO, ou BOUTO , ville d’Egypre, hors du Delta, g 85 près de (j) l’Arabie. Elle étoit donc très-différente de la ville de même nom , qui étoit proche de l’embou- chure Sébennytique. Il n’en efi parlé dans aucun autre Auteur, mais l’Ecriture en fait mention. Lorfque les . Ifraëlites fortirent (6) de l’Egypte, ils allerent d’abord

(a) Paufan. Achaic. five Lib. VIL cap. XXV. pag. 590. (3)(I) SIob. Serm. Id. roa.pag. 564..ibid. lin. 128c r3. Plin. v Hift. Nat. Lib. XI. cap. XCII. pag. us. I t (a) Strab. Lib. XVII. pag. r r54. B.

Il)(6) Numer. Hérodor. cap. XXXIII. Lib. y. 3, Il. 5.1 a:ç. 7 deLXXV. la italien des I Septante; de

DE L’HISTOIRE D’HÉBODOTE. 6;, de Ramefl’ês à Socchoth , de Socchoth à Bautan , qui fait partie du défert 3 Se dans-(r) l’Exade cette ville cit nommée Othoms mais il efi évident que c’elt la même ville. Car c’eil: ainfi que s’exprime l’Auteur facré. « Les in fils d’lfraël étant partis de Socchoth, camperent à. n Otham près du défert n. Dans l’un 8c l’autre paflage ,i c’eft la premiere ville où camperent les Ifraélites au fortir deSocchoth, 8c dans les deux pallages , cette ville en près du déferra ce qui confirme le récit d’Hérodote. Il cit à pro- pas d’obferver que dans la verfion latine, ce mot efi: écrit dans ces deux endroits Etham. Il n’en point alors étonnant que ceux qui n’ont lu la Bible que dans le la.- tin, n’aient point reconnu dans ce nom celui de Bura. BYBASSIE, petit pays de l’Afie, qui touche à la pé-I ninfule de Cnidie. ’ BYZANCE, villeiituée fur le Bofphore de Thrace, 8: cependant mile au nombre des villes (z) de l’Hellelï- pour. Cette ville fut fondée par une colonie (3) de Méo gariens qui avoit (4) pour cheÇByfas. Si l’on peut ajouter foi au récit de Diodore de Sicile, ce Bizas (5) étoit con- temporain de Jafon, 8c il reçut les Argonautes dans ce . pays qu’il gouvernoit. Velleius Paterculus (6l attribue la fondation de cette ville aux Miléfiens, Juflin (7) aux t Lacédémoniens, &Ammien Marcellin (8) aux Athéniens. Ces contradiétians ne font qu’apparentes , 8: ces divers récits prouvent réellement que ces peuples y ont envoyé des colonies en difl’erens temps. L’Empereur Confiantin aggrandit cette ville 8: lui donna fan nom. On continue

(r) Exod. cap. XIII. 7?. 2.0. (a) Herad. Lib. VH4. XXXIII. (j) Scymni Ch. orbi: delcript. verf. 71;. (4,) Euflath. ad Dionyf. Petits. vert; rag. pas. rqr. col. av (s) Diodar. Sicul. Lib. 1V. 9. XLIX. pag. 1,1. (6) Vell. Parercul. Lib. Il. cap. XV. (7) Juliin. Lib. 1X. cap. I. I (8) Ammian. MatceII. Lib. un. cap. VIH. pag. 238. T am: VIL

66 TABLE GÉOGRAPHIQUE cependant à l’appeller Byzance, 8: on me la En d’un manufcrit de la retraite des Dix-Mille , qui cl! à la Bi- bliothèque du Roi, écrit par Apofiolius, après la prife de Confiantinople par les Turcs , qu’il étoit de Byzance: On l’appelle aéluellement Stamboul. Ce mot vient, comme l’a très-bien. obfervé (1) M. d’Anville, de l’exi- , preflion Grecque eis tèn Polin , où le terme générique de Polis cit précédé de la prépofition de lieus comme on diroit , à la ville par excellence. CABALES, nation Libyene peu nombreufe , qui ha- bite vers le milieu du pays des Aufchifes 8: s’étend fur les côtes de la mer vers Tauchires. Hercdot. Lib. 1V. 5. CLXXÏ. CABALIE , (la) petit pays de l’Afie mineure, entre la Pamphylie, la Lycie 8: la Pifidie. Il paraît qu’elle a. été (a) par la fuite confondue, partie avec la Lycie , partie avec la Pamphylie. Du temps d’Hérodote , elle faifoit partie du fecond département chez les Perles , 8e la Lycie 8c la Pamphylie étaient dans le premier. CABALIENS-MEONIENS. (les) Ils habitoient la Ca- balie. 17qu Ce mot. Car il paroit que les Cabaliens font les habitans de la ville de Cabalis , limée près de Cibyra au fud du Méandre. Hérodote dit que ces Caba- liens-Méoniens étoient armés 8: équippés à la maniere des Ciliciens. C’ eli qu’ils étoient voilins au peu éloignés des Ciliciens a l’oued, au nord de la Lycie 8c de la Pamphylie.i Je n’ai rien trouvé qui m’apprenne pourquoij v on les appelloit Lafoniens. Mai: vqu mon Hérodote , Livre V Il.

5.CADMÉENS. LXXVII. (les) C’efi note ainfi qu’on rio. nommait I les s Phé- ’ niciensqui fuivirent Cadmus en Grece. Ils chalferent de

(r) Geogr abreg. Tom. I. pag. 29;. (z) Plin. Lib. V. cap. XXVII. pag. :73. lin. la. cap. XXXII. p. aga. lin. Il. ,

DE L’Hrs’rornn D’Hénonon; Ç 61 l’l-Iifiizotide une partie de la nation Pélafgique qui s’y étoit établie. * Les habitans de Thebes, ville de Béotie, font ap- pellés Cadméens. Il y en eut qui le joignirent à la co- lonie des Ioniens (r) 25: qui palferent dans l’Alie mineure fous la conduite de Philotas , defcendant de Pénélée ,. où ils fonderent Priene (a). q CADYTIS. On ne fait point au julle quelle cil cette ville. Quelques favans , 8: M. d’Anville (3) entr’autres, penfent que c’ell Jétufalem. Mais Cadytis ne devoit pas être fort éloignée de la mer , comme il le paroit par (4) Hérodote, 8c Jérufalem étoit loin de la mer 8: bâtie fur une montagne. Je fais qu’on a prétendu que Cadytis lignifioit Saint. Mais quand les Juifs auroient donné le nom de Sainte à leur Métropole, elt-il à préfumer que les Philillins 85 les autres peuples voilins, qui avoient , en horreur les Juifs , feuillant appellée de ce nom! Il faut nécelfairement faire violence à ce mot pour lui faire lignifier Saint 8: le changer en Cadylis. ’C’ell aulli ce qu’a fait le lavant Dr. Hyde (5). l a M. Defvignoles (6) peule que c’eft la ville de (7) Cédes de la tribu de Nephtali, ville facerdotale 8c de refuge dans la’Galilée fupérieure. Jofeph la nomme (8) Cédafa. 8: la place dans le’voilinage de Tyr. La grande raifon de M. Defvignoles, c’efi que S. Jérôme met cette ville (9)

(l) Herodot Lib; I. ç. CXLVI. Pauûn. Achaic. five Lib. vil. cap. Il.

(a) Paul. Lib. VIL cap. Il. pag. 5:6. (a) Géogmpli. anc. abrégée. Tom. Il. pag. [60. pag.(4) Rendez. Lib. la. 111.5. v.i - I (s) Hyde ad itinera mariai Abr.’Pexitzol. pag. 19. r (6) Chronol. de l’Hîlloire Sainte. Liv. 1V. chap. HI. pag. tu. (7) Jofuë, cap. XXI. Ù. u. (8) Jofephi Antiq. Jud. Lib. XIH. cap. V. Ç. VI. gag. 64.7. De Belle and. Lib. Il. cap. XVIH. 5. I. pag. 197. (7) Hitronym. de Locis Ehrzor. En

68 TABLE GÉOGRAPHIQUE« fur la montagne de Nephtalim, 8c qu’Hérodote dit; I felon celavant , depuis (r) les Phéniciens jufqu’aux mon- tagne! de Cadytis. C’efi une méprile de M. Defvignoles. Le Grec d’Hérodote porte: depuis la Phénicie jufqu’aux confins de la ville de Cadytis. Henri Etienne avoit vu le premier que liva étoit un ionifme pour gym , 8c Gro- novius après lui, quoique ce dernier ait lailIé fubliller dans fa verlion ufque ad monte: Cadyri: arbis. D’ailleurs Cédês ne peut être une ville des Philifiins, quoiqu’Héro- dote le dife politivement de la ville de Cadytis. l Feu M. Ifaac TOulïaint , jeune homme qui donnoit de grandes efpérances 8c qui a été enlevé à la fleur de fan âge, penfoit que c’ell la ville de Gaza, dans une diller- ration intitulée de Cadyu’ Herodozeâ , imprimée à Franéo ker. Mais le nom de Gaza cil un peu trop éloigné de celui de Cadytis. » 1°. Il faut faire attention qu’après la bataille de Ma- geddo, Nécos n’alla pas plus avant 8c qu’il retourna dans les États. Cadytis étoit donc entre Mageddo 85 Azot , ville (z) conquife par Pfammitichus, pere de, Nécos.2°. Hérodote dit (3)l vque Cadytis. étoit fur les froua tieres de la Syrie de la Paleliine, 8C qu’après cette ville on trouvoit les places de commerce qui appartenoient aux Arabes. Cette poli-rion ne peut convenir qu’à. Gath. On aura changé ce nom en Cadtis, 86 enfuite en Ca- dytis. C’était l’opinion d’Adrien Reland. Cependant il ne la propofe (4.) que comme une conjecture, fur la- quelle même il n’inlille pas beaucoup. v, l CAIQUE, (le) fleuve dela Mylie, ce qui l’a fait apy- peller par (5) Virgile, Myfus Caicus. Il coule au nord gr: (x) Herodot. Lib. Il]. 9’. V. (z) Herodot. Lib. Il. 5. CLVlI. (a) Id. Lib. HI. ç. V. (4.) Relandi Palell. pag. 669. -a-er(il Virgil. Georg. Lib. 1V. vert: ne. .

DE L’HISTOIRE b’HÉnonou. "69 de l’Hermus , St Pline met la foutce dans (1) la Teu- thranie. Ovide le nomme (a) par cette raifon Teuthran- teus Caicus. Il’fe jette dans la mer près de la ville d’ E123 , vis-à-vis l’ille de Lelbos. Les plaines qu’il arro- foit étoient (3) très-fertiles en bled. CALACTÉ (beau rivage) étoit’ un territoire lut les côtes de la Sicile, dans cette partie de ’ille qui regarde la T’yrrhénie. Il y avoit en cet endroit une ville du même nom, litué’e à. l’ouell de l’embouchure d’une ri- viere qu’on appelle aujourd’hui Furiano. Cluvier dit que la ville e11 entièrement détruite, 82 que les ruines que Fou montre encore , font à près de trente milles de San- Marco 5 il le prouve par les dillances marquées dans les anciens itinéraires, d’où il réfulte que Caronia, ville détruite, avoit fuccédé àCalaôté , 8: que les ruines de ces deux villes font très-proches les unes des autres. Cette ville a été nommée par les Grecs KdAii-Ax’ni’s ce- pendant Ptolémée l’appelle (4.) CalaéÏa, ’oû les Latins ont fait (p) Calaéte. Onlifoit dans de mauvaifes éditions de l’Itinéraire d’Antonin, Caleate 8: Galeate; mais on trouve dans la derniere (6) Calaâe. CALAMES. Ce lieu, fuivant ce qu’en dit (7) Héro- dote , étoit peu loin de l’Héræum , ou temple de Junon, 8e devoit. être.vers l’ouell-(ud de la ville de Samos. Si l’on fait attention à l’étymologie de ce mot , ce doit être un endroit marécageux 8: plein de rofeaux. Cl: pouvoit être l’égoût de la montagne Ampélos , qui por- toit (8) le même nom que-le promontoire qui cil vis-

u). Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. 13’. lin. a. (t) Ovid. Metamorph. Lib. Il. verf. 243. (a) Herodot. Lib. VI. 9. XXVIII. (4.: I’tolcm. Lib. HI. cap. 1V. pag. 7S. , (5.) Cie. in Vert. HI. 5. XLILI. Silius [talc Lib. XlV. verf. L51. (6) Antonini Itin. pag. 92.. (7) Herodot. Lib. 1X. 5. XCV.. (3) Sali). Lib’. XIV. pag. 944. C. A

. E g 7o TABLE GÉOGRAPHIQUE à-vis la ville 8c le promontoire de (r) Drépanum , dans l’ille d’Icarie 8c qui rendoit toute cette ille mon’tueufeu Les Géographes anciens ne parlent point de cet en- droit, 8t je doute qu’il en foit fait mention dans aucun autre Auteur. Voici cependant un panage d’Athénée qui me paroit y avoir rapport 8c qui confirme ce que je viens d’en dire. cc Alexis de Samos (z) écrit dans fou in fecond Livre des limites de Samos, que lespCourti- a) fanes qui fuivirent Périclès lorfqu’il alliégea Samos , a bâtirent , de l’argent que leur beauté leur lit gagner, a) le temple de la Vénus de Samos, que quelques-uns a) appellent la Vénus dans le: Calame: (c’ell-à-dire, n dans lesrofeaux) 8c d’autres la Vénus dans les Ele’ari. a que; ( c’ell-à-dire dans les marais )». 4 On lit dans toutes les éditions d’Hérodote, Calamifes; mais j’ai cru devoir changer ce nom en celui de Ca- lames d’après le pallage d’Athénée. 1’qu ma traduc- tion, Livre 1X. 5. XCV. Tom. VI. page 7o. Grime tu. pag. 14.0. Confultez. aufli ce que j’en ai dit dans mon Mémoire fur Vénus, page: r46 à r47. CALATIES, peuple de l’Inde fujet de Darius. Ils habitoient donc dans la partie cil au nord de l’Inde; car la partie du midi (3) ne fut jamais foumife à ce prince. Quand leurs peres étoient morts, ils mangeoient leurs corps. Heroil. Liv. III.’ 5.1XXXVIII. G XCVII. On ne fait où les placer. j CALLATÉBOS, ville de Lydie, lituée vers les fron- tieres de la Phrygie 8c de la Lydie, fur le chemin de Cydrara à Sardes, alu-delà du Méandre, par rapport à ceux qui vont de Cydrara à’Sardes. Heradot. Lib. VIL 5. XXXI. v ( r) C’en la même ville que Dtacanon qu’on trouve plus bas , page 947. lig. r. mais en ce: endroit il en écrit doriquement. Vqu Étienne de Byzance, au mot Apa’xaur, a: la note de Berkélius. (1.) Arhen. Deipnofoph. Lib. X111. cap. 1V. pag. 572.. F. (3) Hercdor. Lib. 11L 5. CI. ’

DE L’Hrsrornn n’Hénonorn. 71 CALLIPIDES. ( les )’ Ce l’ont des Greco-Scythes. I C’étaient les premiers peuples qu’on rencontroit après la ville des Boryllhénites. CALLIPOLIS , ville de Sicile, entre le mont Ætna , 8e Naxos, mais plus près du mont Ætna. Elle avoit été fondée par (1) les Naxiens. Ce n’étoit plus une ville du temps de (a) Strabon. On l’appelle à préfent Gallipoli. CALLIPOLITES, habitanslde Callipolis 8c de fou .

territoire.CALLIRRHOË, fontaine . près d’Athenes , au pied du mont Hymette. On en conduilit les eaux dans la ville d’Athenes, 8e elles furent dil’tribuées en difi’érens quartiers par neuf tuyaux. Elle prit «le-là le nom d’Ennéacrounos. Voyez; ce mot. A

CALLISTE.CALYDNES. C’était une17qu ifle près Théra. de Nifytos t 8: de Cas , félon (3) Homere, à l’ouell: de l’ille de Rhodes; vers le l’ud de Cnide, vers l’ell-fud de l’ille de C05 8c de l’ille de Nifyros , vers l’endroit ou M. Delille place les petites illes de Macria 8c de Chalcis. Calydnes ap- partenoit à Artémife, Reine d’Halicarnall’e. ’ Elle étoit voifinc (4) de l’ille de Calymne, ce qui a donné occalion à plulieurs perfonnes 8: entr’autres à Eufiathe, de prendre ces illes l’une pour l’autre : car cet Écrivain dit fur (5) l’Iliade, que quelques-mus écrivent Calymnes pour Calydnes 5 mais Pline, à l’endroit cité, les diliingue très-bien. Elle avoit une ville qui portoit le nom de Cos , 8: qu’il ne fautlconfondre, ni avec l’ille de ce nom, ni avec la capitale de cette ille qui s’ap-

(l) Strab. Lib. VI. pag. 4m. Scymni Chii orbi: defcript. verf. 18;. le texte ell: altéré. (2.) Strab. ibid. pag. 418. (3) Hem. Iliad. Lib. Il. verf. 677. (4.; Plin. Lib. IV. cap. KIL pag. Il]; (S) Eufiathwin lliad. pag. 31g. . E 4

72 TABLE (récognition: pelloit aufli Cos. Le miel de Calydnes (r) étoit renommé 8c fur-tout celui (a) de Cos fa ville. Il ell vrai que l’Auteur des Géoponiques dit que c’ell l’ille Calymne qui produit d’excellent miel; mais comme il ajoute que le meilleur miel de cette ille cil celui de Cos, 8c que Pline * .u L-« Il allure que cette ville en: de l’ille Calydnes , il faut croire qu’il y a erreur dans cet Auteur, 8: qu’il faut lire du; au... 1.5 KaAuJu’u , en la place de ces mots 19’ K68 11’ KaMipmv. x CALYNDE , ou Calynda, ville maritime (a) de me” 1-) r i mineure , limée fur les confins de la Lycie 8c de la Carie. ’C’ell par cette raifon que Ptolémée la met en Lycie , 85 qu’Etienne de Byzance 8: (4) Pline la placent en Carie. Cette ville avoit un Roi particulier. Elle ell: appellée Calymne dans (5) Strabon, ce qui cil peut-être une, faute de copilie. Voyez la note de Cafaubon. CAMARINE , ville méridionale de Sicile. , litue’e entre les embouchures de deux fleuves, dont l’un étoit à fon ouelt 85 s’appelloit autrefois (6) Hipparis, mais. avec le temps il a pris le nom de la.ville 8c s’appelle aujour- d’hui Camarana; l’autre étoit à l’ell: de cette ville 8c s’appelloit autrefois (7) Oanus, aujourd’hui F rafcolani ou Frafcolari. A l’ouel’t de Camarine il y’avoit un ma- :7. r;v n. rais qui portoit le même nom. Il étoit traverfé par la. petite riviere d’Hipparis. Comme a:ce marais incommo- doit les Camarinéens 85 leur caufoit des maladies, il leur prit envie de le deliécher. Ils confulterent à ce fujet l’oracle d’Apollon qui leur répondit en ces termes : ne

(r) Euliath. in Homeri Iliad. Lib. Il. pag. 319. lin. 5. (z) Geoponic. Lib. XV. cap. V11. pag. 41;. (a) Ptolem. Lib. V. cap. tu. (4) Plin. Hili. NM. Lib. V. cap. XXVIH. pag. a". r (5) Strab. Lib. XlV. pag. 96;. B. . (a) Pindar. Olymp. V. verf. a: a: 1.8. Nonnus Dionyliac. Lib. XI", pag. 370. verl’. 6 a: 7. (7) Piudat. loco laudato.

DE L’HISTOIRE D’Hfixonorn. 73’ remuez point Camarine. Cette réponfe ne les arrêta point; ils dellécherent le marais qui faifoit leur fûreté , St rouvrirent par-là un chemin aux Syracufains , qui les

’fubjuguerent. La ville de Camarine ne fubfifie ’ plus, il y a long- temps qu’elle cil: détruite. A fa place on abâti une tour quarrée , pour fervir de corps-de-garde fur cette côte: on la nomme T orre di Camarana. Voyez fur la. fon-’ dation 8c la deliruâion de cette ville, mon Elfai de Chronologie, chap. XIV. 5. 1V. fur la fin. v CAMARINÉENS , habitans de Camarine. v . CAMICOS, ville de Sicile, dans la contrée qu’on appelle aujourd’hui vallée de Mazara, fur une montagne l qui ell fur la rive droite du fleuve Camicos, aujour- d’hui (1) Fiume delle Canne. M. d’Anville le nomme Fiume di Platani. Cette ville, qui étoit placée entre flgrigente 8c Héracléa ou Minoa, étoit déja détruite du temps de (a) Strabon. C’en-à Camicos (3) que fut tué , Roi de Crete." Elle étoit habitée du temps d’Hé- radote (4.) par des Agrigentins. CAMIROSi, ville de l’ille de Rhodes, lituée vers le milieu de la partie oueli. Elle (5) fut bâtie par Camiros, , fils de Cercaphus , 8c petit-fils du Soleil. Pifandre , Poëte célébré , étoit de cette ville. Ses habitans furent tram-- portés à Rhodes. Voyez Ialyli’os. Camiro cil encore à. préfent un nom connu dans cette ille. , CAMPS (les) des Ioniens 8c des Cariens étoient les habitations que Pfammitichus avoit données aux Cariens t8: aux Ioniens, qui lui avoient aidé à détrôner les onze Rois les collegues. Elles étoient lituées fur les bords du

1(1) Cluvier Sitil. Antiq. Lib. I. cap. XVII. pag. ne. (a) Strab. Lib. VI. pag. 4x,. (a) Id. ibid. Herbdot. Lib. Vil. 5. CLXIX. (4.) Hérodot. Lib. Vil. g. CLXX. (5) Stephan. Byzanc. *

74 TAnLn GÉOGRAPHIQUE Nil, en face l’une de l’autre, un peu au-dell’us de Bu- ballis. Hérodote , Liv. Il. 5. CLIV. Ces étrangers furent dans la fuite tranfportés à Memphis. ’ CAMPSA , ville de la Crollæa, fur le golfe Ther- méen, entre Gigonos 8: Smila. Elle cil vraifemblable- ’ ment la même ville que celle que le Géographie Étienne nomme Capfa St qu’il met dans la Chalcidique, fur; le golfe Therméen, vers Pallene. Herodor. Lib. VII

CANASTRUM. (le promontoire) C’ell l’endroit le plus avancé 8c le plus haut de toute la’Pal’lene’, à. l’en- 5.trée du golfe CXXIII.Toronéen. Il étoit de la Paraxie, c’eû- t â-dire , de cette contrée de Macédoine , qui cil près 8: à. l’ell du fleuve Axius. On l’appelle aujourd’hui Paillouri 8è aulii Canouillro. CANE, montagne limée près du Caique, vers la mer, avec une petite ville nommée Caries , fituée , fui- vant (1 ) Strabon, vis-à-vis de la pointe fud de l’ille de Lelbos , avec un petit fleuve ou ruilfeau que Pline ap- pelle (a) Canaius amnis. Quoique Cellarius ait placé dans la carte de l’Alie mineure Cané au fud du Caique, il paroit qu’Hérodote la place au nord ou nord-ouelk de ce fleuve. CANOPE , ville d’Egypte, limée à l’oueli: 8c près de la bouche Canopique , à cent vingt llades d’Alexandrie, felon (3) Strabon; ce qui s’accorde très.bicn avec les douze milles (4) que donne Ammien Marcellin à cette dillance; car on comptoit alors dix flades par mille. Il y a aâuellement à l’endroit où étoit cette ville un châ- teau qu’on nomme Aboukir. CAPHARÉE , promontoire célébre de l’ille d’Eubée,

(l) Strab. Lib. Xlll.pag. 914. (a) Plin. Lib. V. cap. XXX. p35. m. (3) Strab. Lib. KV". pag. un. (4) Ammian. Marcell. Lib. XXIl. cap. XVI. pag. :66.

DE L’HISTOIR n D’Hùnonors. 7; fur la côte fud-ell. Ce cap étoit dangereux par l’es écueils s les Grecs , en revenant de Troie , y firent naufrage 8c perdirent un grand nombre de vailleaux. Ut (r) mihi felice: lin: illi lape vocati, Quos commuais hiems, importunifque Caphareus, Merlît aquis. 3 CAPPADOCE , contrée de l’Alie mineure , qui s’éten- dait de l’outil àl’ell, entre l’Halys 8c l’Euphrates, 8c du fud au nord , entre la fource de l’Halys 8: les côtes du Pont-Euxin. ’ Les Cappadociens étoient appellés Syriens &Leuco- Syriens par les (a) Grecs. Ils avoient l’ame balle 8c étoient parfaitement propres à la fervitude; ainli la Cappadoce fournilloit beaucoup d’efclaves. Ce pays étoit pauvre, 8c fon Roi, riche en efclaves , manquoit d’aigent. Mancipiis locuples . oget æris Cappadocum Rex. Hor. Lib. I. Epifi. VI, ver]: 39. C’ell pourquoi les Cappadociens payoient leur tribut au grand Roi des Perfes , en chevaux 8c en mulets. ’CAPPADOCIENS , habitans de la Cappadoce. On les appelloit Leuco-Syriens ou Syriens blancs, parce qu’ils étoient blancs 8c que le teint des Syriens de la Palelline 8c de l’Alfyrie étoit bafanné. 37qu l’art. Syriens. CARCINITIS , ville de Scythie très-peu éloignée de l’Hypaciris 8c de la Taurique ou Cherfonefe Cimmériene , avoit donné fon nom au golfe Carcinites, qui fut dans v la fuite appellé Nécro-Pyla. l CARDAMYLE, ville de Laconie , dans le Pélopon- nefe , à l’ouell du mont Taygete , St à l’ell du golfe Melléniaque , à huit llades (3) de la mer, 8c à l’oixante de Leuélres.

(l) Ovid. Metaniorph. Lib. XIV. verl’. 4.80. (a) Strab. Lib. XI l. pag. 819. B. i (a) Paufan. Laconie. live Lib. Il]. cap. XXVI. pag. 1.77.

l73’ Taux GÉOGRAPHIQUE L’Abbé Gédoyn (1) la met a foixante fiades de la me: contre l’autorité de Paufanias. Elle faifoit, du temps d’Hérodote , (2.) partie de la Laconie; dans la fuite elle fut de la Mellénie , mais Augul’te (3) la rendit aux Lacé- démoniens. Elle n’a pas changé de nom. CARDIA , ville lituée dans la partie ouell de l’Illhme , qui joint la prefqu’ifle ou Cherfonefe de Thrace au conti- rient , au fond du golfe Cardiaque ou Mélas. Cette ville. êtoit ainfi nommée à caufe de la reflemblance de fa figure avec celle d’un cœur, hœc (4) exfizcie loti no- ruine accepta, ou parce qu’Hermocharés , qui en fut le fondateur, faifant un facrifice, un corbeau (g) fondit fur le cœur de la vié’time , l’enleva 85 le porta dans l’en- droit oû elle fut enfuite bâtie. ’ Lylimachus, l’un des fuccelleurs d’Alexandre, la. (6) détrui4it, 8c depuis ce temps-la ce n’ell plus qu’un village. CARENE, ville de Mylie, lituée au nord de l’Atare née , entre cette ville fud 8c Adramyttium nord-ouell. Pline obferve que cette ville ne fublilloit plus de fou temps. Herod. Lib. VIL 5. XLII. Plin. Lib. V.cap. XXX. pag. 281. , CAME, (la) pays de l’Alie. mineure. Il ell difficile , " 8: peut-être impoliible de marquer précifément les li- mites, l’on étendue , 85 de fixer les villes qui lui appar- ’tenoient : car les anciens varient beaucoup fur ce fujct. En général la Carie étoit bornée à l’ell par la grande Phrygie 8: par la Lycie , au fud 8: a l’ouell: par la mer Icariene, 8c au nord par l’Ionie. l Ce pays a porté , pendant quelques liécles , le nom (7)

(r) Paufauia: trad. par Gedoyn. Tom. I. page 319. (a) Hercdor. Uran. five Lib. VIH. 9. LXXIIL (3) Paufan. loco landato. . (4) Plin. Lib. 1V. cap. XI. pag..zofi. (5) Stéphan. Byzant. . (6) Paufan. Attic. five Lib. I. cap. 1X. pag. 24. cap. X. pag. :6. (7) Athen. Deipnof. Lib. 1V. cap. XXlll. p23. r74.

on L’Hrs’rorna D’HÉRODOTI. 77 dePhénice ou Phénicie. On fait que les Phéniciens avoient fait des établillemens confidérables dans différens- pays. Elle a été appellée Carie, du. nom de Car. La Carie comprenoit une autre petite province ap- pellée Doride, lituée à fon fud 8: habitée par des Do- s riens , qui confilloit prefque toute dans la péninfule qui cil entre le golfe Céramique 81 le golfe de la Doride. Il y avoit aulli quelques villes Ionienes , qui étoient un démembrement de la Carie. Le Mérites-Hi comprend aâuellement, non-feulement la. Carie, mais encore la

CARIENS , habitans de la Carie. Les Cariens le pré. tendoientLycie. nés dans lat Carie ’ même, 85 defcendus de Car, frere de Lydus 8: de Myfus; généalogie dont ils confirmoient (1) la vérité par l’ancienneté du temple de Jupiter Carieu,’ bâti à Mylalles , ou de temps iinmé-Ï morial ils s’allembloient conjointement avec les Ly- diens 8c les Myliens. Un ufage li conflamment obfervé prouvoit invinciblement , félon eux, que leurs ancêtres 8c ceux de ces peuples étoient venus de la même tige. ’ Ce Car étoit petit-fils de Manês , 8c bien différent de (a); Car, Crétois d’origine, 8c de Car, fils de Phoronée. Les pays, qui dans la fuite compoferent le royaume de Carie, lui échurent en partage. Il bâtit à Mylalfes le temple de Jupiter Gatien, 8c «les habitans de Soua- gela le faifoient gloire de conferver. fon tombeau dans leur ville. Strabon ( 3) parle de cette ville; mais (on nom a été’altéré par les copilles, 8: il faut le réta- blir par le texte d’Etienne de Byzance (4), qui nous apprend que Soua lignifie en Carien tombeau , 8: Géla , Roi. Sous le gouvernement des defcendans. de Car,

(1) Hérodot. Lib. I. Ç. CLXXI. (1) Paufan. Attic. live Lib. l. cap. XL. pas. 91. (g) Strab. Lib. Xlll. pag. 909. C. . H) Steph. 371. voc. Suri-yen.

78 TABLE GÉOGRAPHIQUE les Cariens le multiplierent extrêmement; de forte qu’ils furent obligés de le répandre dans les illes voilines du continent, la Carie, quoique fertile, ne pouvant pas fournir aux bel’oins d’un peuple li nombreux. Ces peu« plades précéderent de plulieurs années le regne de Minos, Roi de Crete, qui réduilit fous fon obéillance les Ca- riens infulaires, mais qui les lailTa néanmoins en poil:- fellion des illes 8: exempts de tout tribut. A Ils s’appelloient alors Léléges , dit Hérodote. J ufque-Ià les étrangers avoient médiocrement troublé la tran- quillité des Cariens. Cent quarante ans après le liège de Troie, Nélée, fils de Codrus, fe met en mer avec une jeunefi’e florill’ante , prend terre en Carie vers Milet, 8: en chaire les Cariens 8: les defcendans de Milétus: il en fait mallacrer une partie , 8c les foldats époufent (r) leurs femmes. Ce n’ell pas que les Cariens ne fuirent une nation brave 8c courageufe, mais ils étoient acca- blés de tous côtés, 8: par les Ioniens , 8: par les Do- riens , 8c par d’autres colonies Grecques qui remplifloient prel’que tout le continent de la Carie. Ainli rcfl’errés dans des bornes étroites , ils le fortifierent fur les montagnes. Un terrein li llérile les jetta dans la pauvreté , 8: la pau- vreté réveilla leur courage, 81 excita leur induline. Ils conflruilirent des vaill’eaux , coururent les mers, 8c leur puillancer’accrut à. un tel point que quelques Écrivains les mettent au nombre de ceux qui ont eu l’empire de la mer. Ils s’engagerent aulli au fervice des étrangers; ils Voloient au fecours de celui» qui payoitle mieux, 8c c’ell à caufe de cette efpece .d’avidité du gain que les Hilloriens Grecs parlent d’eux avec le dernier mépris; Cependant il élit à croire que-des peuples qui avoient toujours les armes à. la main , acquirent des lumieres 8c de l’habileté , St on voit dans Hérodote qu’ils contri-

m Hérod. Lib. r. s. cxr.vr.

DE L’HISTOXRE D’HÉRODOTB. buerent beaucoup à perfeâionner l’arc militaire par des inventions utiles 8:: ingénieufes. ’ CARPATHIENE. (mer) C’efi une partie de la mer Égée, qui a pris fan nom de l’ifle Carpathos. Elle en: entre l’ifle de Rhodes 8c celle de Crete. Elle touche à la mer (z) Icariene vers le midi. On l’appelle aujour-

d’huiCARPATHOS mer , ifle de limée Scarpanto. entre l’ifle de Crere qu’elleA a au fud-ouefl 8: celle de Rhodes qu’elle a àl’efl-nord. Elle ci! haute (z) 86 a deux cents (tacles de tout. Elle fur d’abord habitée (3) par quelques foldats de Minos, qui le premier des Grecs polféda l’empire. de la mer. Plufieurs générations après , Ioclos, fils de Démoléon, h Argien d’origine, y amena une colonie, fuivant les or- dres d’un Oracle. Homere , qui parle de cette ille, la nomme (4) Crapathos , par métathefe. Elle s’appelloit (j) aufli Terrapolis , c’efi-à-dire , ille à quatre villes , acaule des quatre principales places qu’elle contenoit ancien- nement: quelques-uns veulent qu’elle ait aufli été ai). pellée Heptapolis, ou ifle à fept villes, prétendant q qu’elle a eu autrefois fepr villes. Elle fut aufiî nommée Pallénie, d’un fils de Titan , qui fut le premier ppfi’efl’eur de l’ifle , ou de Pallas , qu’on tient y avoir été nourrie, ou de Pallene , ville de Macédoine 8c patrie de Protée, qu’on dit avoir régné à Carpathos. C’efl: aujourd’hui Scarpanro.CARPIS , (le) riviere qui vientV du ’ pays . qui efi au. defius des Ombriques, ou de la région fupérieure des Ombriques , 8: qui ,I coulant vers le nord, va ’fe jetter dans l’Ifler. M. d’Anville l’appelle Vicegrad , je ne fais fur

(x) Serai). Lib. X. pas; 747. i (z) Strab. Lib. X. pag. 74.9. c a) Diodor. Sicul. Lib. V. 5. LIV. p33. 374. (4) Hum. Iliàd. Lib. Il. verf. 676. q (5) Variant Phavoxinus. ’ ’

80 TABLE GÉOGRAPHIQUE quelle autorité. Il me paroit que Vicegrad cil une ville de la baffe Hongrie 8: non point une riviere. CARTHAGE, ville célèbre de Libye 8: l’émule de Rome, étoit fituée à l’ouel’c 8c allez loin de la petite Syrte , près d’Utique, fur le bord’de la mer, dans un iflhme formé par un promontoire, qui regarde la Sicile 8: qui efi le plus avancé vers le nord de la côte nord

CARTHAGINOIS , peuple de Libye , colonie des .Phéniciens.de Ilsla s’étoient Libye.répandus dans plufieurs ifles l d’ltalie. CARYANDE , ille a: ville de Carie, près de la ville de Mynde, mais entre cette ville (1) 85 celle de Bargy-I

Le célèbre (a) Géographe Scylax, que Darius en- voya pour découvrir l’embouchure .de l’Indus , étoit de Caryande. Le Périple, que nous avons aujourd’hui, fous le nom de Scylax de Caryande, ne paroit point de cet ancien Scylax dont parle Hérodote. Voyeï ma tra- duétion,lia. Liv. IV. note 84. On l’appelle - aâuellement ,Caracoion. ICARYSTE , ville de l’ifle d’Eubée, fituée (3) au pied’ . du mont Ocha ou Oché , ou il y avoit des carrieres de marbre d’un beau verd , dans un endroit appelle Mar- marium , 8: un temple d’Apollon Man-narines. Cette ville (4) avoit pris l’on nom de Caryilos , fils de Chiron; on l’appelloit aufli Chironia. On trouvoit (y) dans cette ville une efpece de pierre pliable 8; propre à être tifi’ue ,l dont on faifoit des nappes; pour les blanchir,

w (x) Strab. Lib. XIV. 9:5. 97:. B. Stephan. Byunt. (a) Herod. Lib. 1V. ç. XLIV. . (3) Strab. Lib. X. p33. 684.. (4.) Stephan. Byunr. (s) Strab. loco laudato. on

DE L’HrsTornn D’HÉBODOTE. 8m on les jettoit dans le feu, qui les nettoyoit parfaitement. On appelloit Amiante cette pierre incombuftible 8c fa- cile à filer: elle s’appelloit aufli ânes-os, c’eû-à-dirt, inextinguible, parce qu’elle ne fe’confume point au feu, 85 que mife aux lampes au lieu de mâche , elle ne s’éteint point tant qu’il y a de l’huile. Voyez; aufïi fur l’Amianre , Diofcorides , ’Livre V. chap. CLV I. pag. 387. Caryfie s’appelle encore à. préfent Carifio. CARYSTIE. (la) C’efl: ainfi qu’on appelloit le terri-

CARYSTIENS , (les) habitans de la. Caryfiie 3: de latoire ville de Caryfle. de Caryfte. . CASIUS.’ (le mont) Il y avoit en Afie deux monta- gnes de ce nom, qui étoient aux deux extrémités de la Syrie ou Palefiine qu’elles bornoient , l’une au nord 85 l’autre au fud. Le terme Cafius, qui étoit commun à. ces deux montagnes, femble venir d’un mot Hébreu qui fignifie terme ,’ bout, extrémité, limite. Voici ce que Pline (r) dit de la premie’re: Au-defl’us de la ville de Séleucie, il y a une montagne qu’on ap- pelle Cafius, qui cil aufli le nom d’une autre montagne. Elle eit fi hante qu’en pleine nuit elle voit le foleil trois heures avant qu’il fe leve, 85 que dans le petit circuit de fa maire elle préfente également 8c le jour 8c la nuit , c’efi-à-dire , qu’il cil déja jour pour la partie du fommet qui cil vis-à-vis du foleil , tandifque la partie qui cil: der: riere 8c le bas de la montagne , l’ont encore dans l’obi’- entité de la nuit. A fuivre le grand chemin, il y a bien dix-neuf milles jnfqu’à la cime; mais en prenant les fen- tiers, il n’y a que quatre milles. Pline n’eft pas le feul qui rapporteL’autre mont ceCafius, fait. qui cil- celui dont parle Héro- dote, étoit une montagne d’Arabie , ( de Syrie ) entre

(i) Plin. Lib. V. cap. XXIL pag. 165. Tome VIL I I F.

82 TABLE atocnnrnrqvx la Syrie 8c l’Egypte, éloignée (r) de trois cens flades de Pélufe. Elle reliemble à des monceaux de fable , dit (a) tabou , 8: avance dans la mer: fur cette montagne repofoit le corps du grand Pompée, 8c on y voyoit un temple de Jupiter furnommé Cafius: ce fut près delà que Pompée, ayant été trompé par les Égyptiens, fut égorgé. Ce mont forme un promontoire qu’on nomme capCASMENE d’El-Cas. , ville ancienne » de Sicile. 0m ne fait pas précifément fa lituation. Les uns la mettent près de la fource de l’Hipparis , d’autres entre Acræ 8: Camarine, à peu de diliance du rivage; mais M. de l’Ifle la place entre Motyca (aujourd’hui Modica) 8c Néætum , (au- jourd’hui Noto) à difiance prefqu’égale de ces deux villes. Ml d’Anville l’a omife dans fa carte de la Sicile 8c n’en a point parlé dans fa Géographie. Cafmene fut bâtie (3) par les Syracufains, quatre-vingt-dix ans après Syra- cufes, vers la vingt-huitieme Olympiade, c’efi-à-dire, à-peu-prês fix cens foixante-huit ans avant l’ere vulgaire. CASPATYRE. Hérodote dit (4) que c’efl: une ville de la Paâyice; mais ou placer la Paâyice? J’ai donné ace pays, à. l’article Paétyice, des bornes peut-être trop étendues. La Paâyice me paroit Voifine des Gandariens. Car Cafpatyre, qu’Hérodore afiigne à la Paétyice, cit, au rapport (g) d’Hécatée , de la Gandarie; car c’en de Cafpatyre dont a voulu parler Étienne de Byzance , quoi- qu’on life Cafpapyre. Les Gandariens étoient voifins (6) des Sogdiens 85 des Baâriens. Cafpatyre n’était donc pas fort éloignée de l’Indus , (a) Strab. Lib. XVl. p13. une. C. (a) Strab. Lib. XVI. p33. no: , a: no). (g) Thucyd. Lib. VI. 9. V. Vqu alun mon nm de Chronologie, chap. XIV. ç. 1V. I (4) Herodor. Lib. HI. ç. CH. Lib. 1V. S. XLIV. (5) Steph. Byz. voctnKurtc’ttgu. (a) Hérodor. Lib. VIL 5. DE".

ne L’HrsTorun D’HÉRO’DOTE. 783 ou plutôt, elle étoit fur ce fleuve , comme le dit (r) Hérodote. Dodwell n’el’t donc point excufable d’avoir placé cette ville (z) fur le Gange 8: d’avoir confondu cette riviere avec l’Indus. CASPIENS , peuples qui habitoient aux environs de la mer Cafpiene; il y en avoit à l’ouefi: 8: à l’en: du fleuve Cambyfes , entre les Sapires 8.: la mer Cafpiene; il y en avoit vers la côte ouelt de la mer Cafpiene 8c vers fes côtes nord 5 il y en avoit même à l’elt du Tigre, entre la Parthie 8c la Médie. CASSITÉRIDES, (les illes) étoient ainli appellées du mot Grec lierai-repos , qui lignifie Etaim , parce qu’elles en produil’oient beaucoup. Hérodote avoue de bonne foi qu’il ne fait pas’où elles étoient placées, 8: il n’efi point étonnant qu’il l’ignorât. Les Phéniciens, qui faifoient le commerce de ces illes, 8: qui craignoient de partager leurs profits avec d’autres nations, gardoient fur ces illes un profond fectet. Lorfqu’ils eurent perdu l’empire de la met , ils cellerent d’y aller, 8c le fecret le perdit , parce qu’il n’étoit probablement «connu que d’un petit nombre de commerçans. De-là les conjeâures des anciens fur la pofition de ces illes. Je fuis perfuadé que ceifont les illes Britanniques, .qui en produifent encore beaucoup ,.& d’où l’on tire le plus fin 8: le plus beau. 7’qu M. d’Anville , Géographie abrégée, Tom. I. pag. log. r CASTALIE. ( fontaine de ) Elle fort de l’entre-deux des fommets du Parnafi’e , plus près (3) de la croupe Hyam- pée que de la croupe Tithorée. L’eau (4.) de cette fon- taine célèbre faifoit devenir Poète 8c infpiroit de l’en-

(r) Id. Lib. 1V. 5. XL!V. (a) Dodwell. Diii’ertar. Il. 5. I. pag. 4:. (a).Hetodot. Lib. VIH. f. XXXIX. (4.) Voyages de Spon & Whéler, Tom. Il. pag. 37. 7’qu aulli Puufinias Phoeic. five Lib. X. cap. VIH. pag. 817. F:

84 TABLE GÉOGRAPHIQUE thouliafme à ceux qui en buvoient. M. Spon , dans lot! voyage de Grece, dit que la fontaine Calialie coule environ cent pas dans la pente d’un rocher ou elle fait de belles cafcades , 8c que fou eau cl! excellente, le foleil pouvant à peine y dénuer un quart-d’heure en tout le jour à caul’e de la hauteur de la roche qui cil derriete 8.: aux deux côtés. Cette fontaine pall’oit près de Del- (A. phes , 8c c’elt par cette raifon que Phavorin dit Kate-ruai: xpu’m à 11.63", ou il faut lire 11065". Voyeï Phavorin au mot Kate-TuÀllat. "r I? K: CASTHANÉE , ville de la Magnélie, au pied du mont’ Pélion , fur la côte Sépias. Strabon (r) n’en parle que

GemmeCATARRACTÈS. d’un Ce fleuve bourg. (que M. la Martiniere . ap- pelle Catarreé’tz ou Catarraétæ , d’après la verlion latine d’Hérodote) paroit être le même que le Marfyas. Kami-1 faire"; , lignifie l’impétueux , c’elt une épirhete qui femble convenir au Marfyas, car ce fleuve elt réellement impé- tueux 8: coule de la citadelle de Célenes avec. rapidité 8: grand bruit. Fon: ejur, dit (z) Quinte-Curce, est: fummo mourir acuminé: excurrens’, in fubjeflam parant magna imperu aquarum cadit. Hérodote lui-même infi- nue alfez par fou récitque le CatarraÇtès cit le même que le Marfyas. Ils arriverent , dit-il , Lié. VIL 5. XXV I. 1 à Célenes, ou (ont les fources du Méandre, 8c celles. d’une autre riviere qui n’eli pas moins grande que le Méandre, 85 que l’on appelle Catarraé’tès. Le Catarraétès ’prend la fource dans la place publique même de Cé-’ lenes, 8.: le jette dans le Méandre. Tite-Live dit auni- que le Méandre a l’a (3) fource à Célenes , ville capitale de Phrygie, 8c le Marfyas, qui a l’a fource peu loin de celle du Méandre, le jette dans le Méandre.

(r) Strab. Lib. 1X. png. 67s. . (a) Quint. Curr. Lib. HI. cap. l. i. 1H. pas. sa. (j) Tir. Liv. Lib. XXXVlll. cap. Xlll.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 8; Il ne faut pas confondre ce Catarraâès ou Marfyas, fleuve de Phrygie , avec le Catarraé’tês , riviere de Pamphylie , dont Ptolémée met l’embouchure auprès d’Antalia. CATIARES , peuple Scythe, qui tiroit l’on origine d’Arpoxaïs. On ignore l’a politicn. CAUCASE, (le )* montagne, ou plutôt chaîne de montagnes qui peut être confidérée comme une conti- nuation du mont Taurus: elle ferme, comme feroit un mur, l’illhme qui [épate le Pont-Enxin. 85 la mer Caf- piene; elle le ferme principalement au nord. C’elÏ la plus haute montagne de toutel’Alie l’eptentrionale; elle elt habitée par un grand nombre de nations (1)! qui vivent de fruits l’auvagesa Les anciens fuppofoient 8c croyoient que Prométhée y étoit attaché. Elle cil: pleine de rochers 85 deprécipices affreux , 8: vers fa partie cil: il;n a deux portes appellées portes Caucalienes, qui fervent de palfage aux nations barbares du feptentrion , pour entrer fur les terres des Perlës. Le Caucafe cit cou- vert (a) de neiges en plulieurs endroits: il porte une gaude quantité. de lapins: on y trouve du miel, du bled , des vignes , qui croill’ent- autour des arbres 82 dont levin clic excellent 8c a bon marché. Ses habitans, dit encore Chardin, 85e les peuples qui font entre la mer Cafpiene 8C le Pont-Euxin ,.. ne le fervent point de mon- noie, 8C quoique Strabon. (a) ait dit que les. rivieres y charioient des paillettes d’or 85 qu’on les ramali’oit dans des peaux de mouton , aujourd’hui il ne leur relie rien de ces richefi’es, ni même aucune mémoire, qu’il y en ait eu autrefois dans le pays. k . ’ CAUCASE. Il n’efi fait mention nulle part ailleurs decet endroit. On ignore par. conféquent li c’étoit un

(x) Herodot. I. 5. CCIlI. J (z) Voyages de Citadin, Tem. I. pag. tss. (3) Strab. Lib. XI. ’png.763, F s

86 TABLE GÉOGRAPHIQUE port de l’ille de Chics ou une rade. On trouve dans Ariltides (r) l’ille de Cancale , mais il faut lire de. Cale (Kafl’v). Quelques perfonnes ont foupçonné qu’il s’agill’oit de cette ille dans ce palïage d’Hérodote; mais elle eli: trop éloignée de celle de Chics. D’ailleurs, on ne peut aller de cette illeà Naxos par un vent de nord. On ne tonnoit dans l’ille de Chios’que trois ports, Delphi- nium, Phanæ 8c le port des Gérontes ( des Vieillards ). Hérodot. Lib. V. 5. XXXIII. CAUCONS, (les) ou Caucones, anciens peuples (a) de la Paphlagonie , qui habitoient la côte du Pont-Euxin , depuis les Mariandyniens , jufqu’au fleuve Parthénius. Quelques-uns prétendent qu’ils étoient fortis de l’Arcadie , de même que les Pélal’ges, 8c qu’ils ont été errans de même que ces derniers (3) peuples; d’autres alfutent qu’ils étoient Scythes , 85 il y a des Auteurs qui les font Macédoniens , 85 d’autres qui veulent qu’ils fuient Pélafges (4.). Une par- tie de cette nation étoit palÏée en Grece , près de Dyme , dans les campagnes de Bupralium 8c dans la balle Elide, ou Elide creufe (5). Une autre partie occupa le terri- toire des Lépréates 8c des Cyparilliens 85 la ville’de. Macifle , dans le Triphylie (6). i C’elt de ces derniers dont parle (7) Hérodote; Il leur donne le nom de.Pyliens , pour les diliinguer’de ceux dela balle Elide, près de Dyme , dans le territoire de Bupralium. Homere fait mention (8) de ces Caucons , 8c non de ceux qui habitoient la Triphylie 85 qui étoient

(r) Atînid. Rhodia. pag. 77. lin. 16. (a) Strab. Lib. Xi]. pag. 8 i7. A. (t) Strab. Lib. VIH. pag. un. A. (4) Strab. Lib. X11. pag. :17. B. (s) Id. ibid. pag. sax. B.

(6)(7) Herodot. Id. Lib. Lib. r. VIH. ç. can. Lib. pag. 1v. s.53:. CXLVIXI. B. - (l) Odyll’. Lib. 111. vetl’. 366.

DE L’HISTOIRE n’HÉn’onorx. 87 fujets de Nellor, quoique Ma. Dacier ait cru (r) le con- traire. On en peut voir la preuve dans Strabon (a). Ces Caucons avoient probablement donné leur nom aune riviere qui le jetroit dans le Teuthéas (3) 85 non. dans le Pirus, comme le prétend M. d’Anville dans fa carte dela Grece. Les Caucons qui vinrent au fecours des Troyens, . 8c dont Homere parle dans l’lliade (4.), étoient Paphla- goniens (5). On peut aullî confulter Strabon (6), qui rapporte deux vers qu’ajoutoit Callillhenes au dénom- brement des alliés de Troie. r CAUNE , ville de Carie dans la Doride. Elle appar- tenoit aux Rhodiens. C’était (7) la patrie du célébré Peintre Protogenes. L’air (8) n’y étoit pas fort bon. Strato- nicus , joueur de Cithare , difoit qu’Homere avoit penlé aux Habitans de Caune , lorfqu’il avoit écrit que les hommes nailfent femblables aux feuilles , in ne olim-v and , "dural rififis? , Iliad. Lib. VI. ver]: r46, à caufe de leur extrême pâleur: .85 quelques perfonnes ayant re- proché à ce plaifant, qu’il faifoit palier la ville de Caune pour une ville mal-faine : u Je n’ai garde , répondit-il, de » vouloir faire palier pour mal-faine une ville ou l’on n voit même marcher les morts n. Elle étoit lituée (y) près d’un lac , au pied du mont Tarbélus. Ou croit que c’ell le lieu , nommé aétuellement Kaiguez. CAYSTRE, fleuve qui a fa fout-ce dans la Lydie aux monts (l0) Cilbiens ; il ferpente (beaucoup moins ce-

(t) Odyll’ée. Tom. L p33. :58. a.) Strab. Lib. VIH. pag. 531. C. 8c 53.1. A 6: B. (5) Strab. Lib. VIH. p35. ses. D. 8c ses. A. t4) Horn. lliad. X. v. 4:9. 1X. v. 31.9. ’i . (s) Enltath. in Renier. pag. 14.71. lin. s9 8c 40. la) Strab. Lib. X". pag. 3.17. B. (7) Plin. Lib. XXXV. cap. XVILI. pag. son. (S) Strab. Lib. XIV. pag. 96;. ’ (9) Quin. Calab. Lib. VIH. verl’. 79 8: la. (to) Plin. Lib. V. cap. XXIX. gag. :79. F 4

’88 TABLE GÉOGRAPHIQUE pendant que le Méandre) dans les plaines qu’on appelle ’ de fou nom plaines Cayfirienes, 85 fe perd dans la mer près 85 au nord d’Ephefe. Les anciens Poètes ont mis fur ce fleuve le rendez-vous des cygnes 85 des oies fau- vages; mais les Voyageurs modernes’difent qu’on n’y en voit point. C’elt un fleuve très-rapide. Les Turcs l’appellent Kitchik-Meinder , ou le petit Méandre. CÉLENES, grande ville de Phrygie dont elle étoit au- trefois (r) la capitale. C’eli dans (a) cette ville que Cyrus . le jeune avoit un palais 85 un parc rempli de bêtes. fauvages ou il s’exerçoit à la chall’e. Le Méandre prend fa fource dans le palais, traverfc le parc par le milieu. 85 la ville de Célenes. Le grand Roi avoit pareillement en cette ville un palais fortifié fur les bords de la fourçe du Marfyas ou Catarraé’tès, comme le nomme Héro- dote , Liv. VII. 5. XXVI. On prétend que Xerxès avoit fait bâtir ce palais, ainli que la citadelle, à. [on retour de Grece, ou iliavoit été battu; (3) On croyoit que Célenes étoit le lieu ou Marfyas I avoit ofé difputer à Apollon la gloire de bien jouer de la flute. Les habitans de cette ville (4.) furent dans la fuite transférés par Antiochus Soter à Apamée , nouvelle ville qu’on bâtit près delà , vers la joné’tion du Marfyas avec le Méandre. Les Turcs lui ont donné le nom d’Aphiom-Karahifar [qui lignifie, felon M. d’Anville , château noir d’Opium. CELTES (les) occupoient un pays immenfe. Les ’ Gaulois 85 les Germains étoient Celtes. Ils étoient pallés de la Gaule dans l’ille d’Albion (la Grande Bretagne ). Strabon (5) en met dans l’Ibérie près du Batis( Gua-

r (r) Tir. Liv. Lib. XXXVIII. cap. Xlll. (z) Xenoph. Cyri Exped. Lib. I. cap. Il. S. VIL 8: VIH. (a) choph. loco laudato. (4) Strab. Lib. XII. pag. 866. (5) Strab. Lib. 111. p.15. :03. o

m: r’Hrsrornu D’HÉRODOTB. .89 dalquivir), de l’Anas ou Guadiana , du Tage , 85C. 85 Ephore affure (r) qu’ils occupoient la plus grande partie de l’Ibérie jufqu’à Gades. Ceux qui habitoient .entre l’Anas 85 le Tage, étoient dans la partie méridionale de la Lulitanie. Près de Sétubal , il y avoit un lieu nommé Ceto Briga. Ce mOt Briga, qui lignifie un pour, in? dique qu’il y avoit en cet endroit des Celtes. Les Cel- tiberes étoient Celtes d’origine. Leur nom en cil une preuve fufiifante. Plutarque (a) rapporte qu’il y a des Auteurs qui commencent la Celtique à l’Océan 85 l’éten- dcnt jufqu’au Palus Mæotis. Ce nom cella peu à peu 85 chaque peuple en prit un qui lui étoit particulier. ’Il. le conferva cependant dans les Gaules , 85 du temps de Céfar les Gaulois étoient partagés en Belges, en Aqui- tains 85 en Celtes. CÉNÉE. (promontoire) C’el’t la pointe la plus ouefi de l’ille d’Eubée, fut le golfe Maliaque, vis-à-vis le pays des Locriens Epicne’midiens. C’elt aujourd’hui Cabo Litar, ou Canaia. 4 CEOS ,’ ille de la mer Egée 85 l’une des Cyclades. Elle elt près du promontoire Sunium 85 s’appelle à pré- fent Zia. Une partie de cette ille (3) fut autrefois en- gloutie par la mer avec tous fes habitans.iElle fut la patrie de (4)*Simonides de Céos 85 (5) de Prodicus , Philofophe 85 Rhéteur, que les Athéniens firent mourir, comme corrupteur de la jeunelfe. CEPHALLÉNIE , ille que Strabon place devant le golfe de Corinthe. On l’appelle aujourd’hui Céphalonia : L’ elle ell fertile en huile , en vins rouges , en mufcats ex-

(l) Strab. Lib. 1V. pag. 404. .lz)’Plurarch. in Mario. pag. 41 r. a s la) Plin. Lib. Il. cap. XCII. pag. tu. le) Herod. Lib. V. Ç. CH. l5) Suidas. voc. Hgâhns. Tom. HI. p33. 17h

’90 TABLE GÉOGRAPHIQUB cellens, 85 en railins de la nature de ceux que nous nommons railins de Corinthe. Elle étoit (r) partagée en H1 quatre parties ou peuples, les Paléens, les Craniens, les Samæens 85 les Pronæens. ’ CÉPHENES. C’elt le nom que les Grecs donnoient anciennement aux Perfes. Herodot. Lib. VIL 5. LXI. CÉPHISSE , grande riviete de la Phocide, qui prend fa fource (z) à Lilæa , ville de la Phocide , d’où coulant par la Phoçide au nord de Delphes 85 du Mont-Parnall’e, elle entre dans la Béotie 85 fe perd dans le lac Copaïs . avec beaucoup d’autres rivieres 85 tuilieaux. CÉPHISSE , petit fleuve de l’Attique, qui a le port de Pirée à fou embouchure. , . CÉRAMIQUE , (golfe) au nord de la Cherfonel’e de Cnidie. On l’appelle aujourd’hui ’Golfo di Cafiel Mar- mara. Il y a beaucoup d’apparence qu’il prenoit l’on nom de Céramus, ville lituée fur ce golfe 85 fur la côte nord de la péninfule. Il ne faut pas dire Céramée . Comme le Diâ. de la Mattiniere. i CERCASORE , ville d’Egypte , limée fur la rive gau- che du Nil, immédiatement au-dell’us de la pointe du Delta. C’ell près de cette ville que le Nil le partage en deux bras , qui l’ont le Canopique ouell 85 le Pélulien cil, qui embrafi’ent tout le Delta. Strabon (3) la nomme Cercél’ura 85 la mer du côté de la Libye , 85 c’elt ce qui’m’a fait dire qu’elle étoit fur la rive gauche. s CÉRCOPES ( les) étoient des brigands qui habitoient à l’extrémité du fentier Anopée , près de la roche Mé- lampyge , fur les confins de la Locride 85 de la Mélide. Hrrodot. Lié. VIL 5. CÔXV I. (I) Thucyd.’Lib. Il. 9. m. Paufan. Eliacot. Pellet. live Lib. vît cap. XV. pag. 49°. l (z) Homeri liard. Lib. ll.verf. 52;. Strab. Lib. ULpag. 62.4..Pai1l’an. 3120:. live Lib. 1X. cap. XXIV. pag. 756. Plin. Lib. 1V. cap. 111.1)- un. lin.(a) Strab. Lib. g XVII.Qag. 65 I159. 4. l ’

DE L’Hisroun D’thono’rn. 9! CHALCÉDOINE, ville fituée [in le Bofphore de Thrace en Afie, vis-à-vis de Byzance. Elle fut bâtie dix- fept ans avant Byzance , 8c on la nomma par dérifion ville (1) des Aveugles , parce qu’elle étoit très-mal fituée, 8: qu’il falloit que ceux qui la fondetent fuirent aveugles pour la bâtit dans un endroit fi peu commode, lorr- qu’il ne tenoit qu’à eux de choifir un lieu plus avan-

CHALCÉDOINE, cette ville autrefois fi célèbre, tageux.bâtie fur l’ifihme d’une petite prefqu’ille o , à chaque côté de laquelleelle avoit un port, n’ell plus aujourd’hui qu’un village deIept ou huit cens feux, felon (2.) M. Tournefort. On l’appelle Kadi-Keni, fuivant M. d’An- ville; mais les Chrétiens lui ont conferve fou ancien nom. ’ CHALCÉDONIE , (la) territoire de la. ville de Chal- cédoine. CHALCIDIENS , peuple de l’ifle d’Eubée , qui. habi- toient Chalcis 8c le territoire de cette ville. CHALCIDIQUE, (la) contrée ou petite province de Macédoine. Elle comprenoit les deux prefqu’illes qui font entre le golfe Toronaïque, le golfe Singitique, 8: le golfe Strymonique. Le mont Athos faifoit partie de la Chalcidique. Cette contrée avoit un grand nombre de villes , 8: Suidas dit que Philippe y en prit trente-deux. CHALCIS, ville de l’ifle d’Eubée , fituée vers l’en- droit de l’ifle le plus avancé dans l’Euripe 8c le plus près de la Béatie. Elle étoit capitale de l’ifle: 8: à. caufe de fa fituation 8c de fa force, c’étoit une des trois villes que (3) Philippe, fils de Démétrius , appelloit les fers ou les entraves de la Grece. Strabon (4) dit qu’elle étoit (Il Hemeh Lib. 1V. 9. CXLIV. Tacit. Anna]. Lib. X11. cap. Du". Plin. Lib. V. cap. XXXlI. pag. 19x. (z) Voyage du Levant . Tom. Il. pag. 134.. a) Polyb. Excerpta è Lib. XVII. s. XI. Ton. Il. gag. 1045-) (4) Strab. Lib. X. pag. en.

92 TABLE GùoenApnerH! jointe au continent. ,Cela cil vrai , fi l’on entend par-là le pont de deux Plethres , fur lequel on piaffoit de cette ville en Béotie. Pline croit que l’Eube’e (1) avoit été autrefois jointe’ au continent de la Béotie par cet endroit. L’Eu-f ripe , prononcé par les Grecs modernes Evripo, a donné occafion d’appeller , par corruption, cette ville Egripo. * Les anciens connoifïoient encore trois autres villes de ce nom: une en (a) Thrace, une en Sicile, St une en Acarnanie, qui appartenoit aux Corinthiens. ’ CHALDÉE. (la) C’el’t ainfr qu’on appelloit autrefois une partie de l’AiTyrie , la Babylonie, 8cc. Mais dans la. fuite ce nom fut reflreint au pays fitué vers le [ad-oud? de Babylone , 8: vers le fud de l’Euphrates. CHALDÉENS , peuple de la Chalclée , en Mie. CHALDÉENS. C’étoit ainli qu’on nommoit les Prêtres des Babyloniens. V oyat; Clément d’Alexandrie (Stromat. Lib. I. pag. 359.) qui les appelle des Philofophes. - CHALESTRE, ville de la Mygdonie , contrée de la Macédoine, fituée fur le bord ouefl de l’embouchure de l’Axius: car Strabon dit formellement (3) que l’Axius fe décharge dans la mer, entre Chaleflre 8c Therme.

Heradot.CHALYBES Lib.(les) font VIL une nation 5. CXXIII. Scythe; ils tirent " leur nom de Chalybs (4) , fils de Mars. Ils habitent entre lesTaochiens 8:: les Scythiniens. Ce peuple eft brave; Les Dix-Mflle l’éprouverent àleur retour (y), 8: de tous ’ les peuples qui s’y oppofcrent , c’efl celui qui le fit avec

le. Cette plus nation s’étoit de aufli répanduefuccês. ailleurs», 8c’ elle.

. (r) Plin. Lib. W. cap. KIL pag. 1". (a) Schol. Thucyd. ad Lib. I. 9. CVIH. pag. 7o. col. 2.. lin. a. (3) Strab. Lib. Vil. pag. 509. col. z. i (4) Schol. Apoll. Rhod. ad verf. 37g. Libri Il. (5) Cyri Exped. Lib. 1V. pag. :59.

DE L’HISTOIRE D’HÉBODOTE. 9; occupoit la partie du Pont (r) quil eli entrex la petite Arménie, les Macrons , les Mofynœques 86 les Tibaré- miens. Leur pays étoit montagneux (a) 8: nullement propre au labourage. Il abondoit en fer, qu’ils s’occu- poieut à travailler, 8: dont ils faifoient un grand com- mercc qui fuppléoir à leurs befoins. Cette partie des Cha- . lybes (3), du temps de Xénophon, étoit bien diminuée, Se les Mofynœques la tenoient en fujettion. ’ l Cette nation fubjuguée , ou en partie détruite , avoit été autrefois très-confidérable. Non-feulement elle avoit poiiédé les pays dont je viens de parler, mais encore (4.) Amifus 8c Sinope, 8: elle occupoit un territoire confi- dérable en deçà de l’Halys. Ce furent ces derniers Cha- lybes que Créfus fubjuguas car ce Prince, fuivant la remarque (5) d’Hérodote, n’étendit point fes conquêtes tau-delà de ce fleuve. Cet Hifiorien parle de cette partie de ce peuple, 8: ce n’en qu’à cette occafion que j’ai cru devoir dire un mot des autres. . Ephore (6) fait auiïi mention de ces Chalybes-ci , car il les met dans la péninfule ou Afie mineure , c’efl-à-dire, en-deçà de l’Halys. Strabon (7) a eu tort, à ce qu’il me femble , de le reprendre à ce fujet. Scymnus (8) de Chios s’exprime de même qu’Ephore :- a Amifus, dit-il, colonie des Phocéens, fituée dans le n pays des Leuco-Syricns, 85 bâtie quatre ans avant a) Héraclée, a été fondée par les Ioniens. L’endroit le

(i) Strab. Lib. X11. pag. 815. (7) Apoll. Rhod. Lib. Il. verf. 37s , &c. 100;, arc. (a) Cyri Exped. Lib. V. pag. 182.. . (4) Chalybes proximi clariflimasrhabent Amifon a: Sinopen Cynîcr Diogenis parriam. Pompon. Mela. Lib. I. cap. XIX. à (S) HerodOt. Lib. I. 5. XXVllI. (a) Strab. Lib. XIV. pag. 996. (7) Strab. ibid. (a) Rymni Chii Fragments. vert. in, arc.’

94 Taxe: cùoonarnrqnn I! plus étroit de l’Afie s’étend prefque depuis cette ville 12’ :7 ID jufqu’au golfe d’Ifi’us 8: Alexandropolis, bâtie par a Alexandre, Roi de Macédoine... Quinze (r) nations a habitent cette pénin’fule , dont trois font Grecques, a les Eoliens, les Ioniens 8: les Doriens. Les autres a Provinces font occupées par des Barbares mêlés en- » fembIe. Les Ciliciens, les Lyciens, les Macariens , a les Mariandyniens, les Paphlagoniensôt les Pamphy- a liens occupent les pays maritimes. Les Chalybes, les a Cappadociens leurs voifins, les Pifidiens, les Ly- n diens , 8: près d’eux les Myfiens 8: les Phrygiens ha- » bitent le milieu des terres a». CHAPELLE du Héros Aflrabacus, étoit près de la. porte de la cour du palais de l’un ’des deux Rois de Sparte. Herodot. Lib. V I. 5. LXIX. CHARADRA, ville de la Phocide , fur un lieu haut 8: efcarpé, près duquel coule le Charadros , petite ri- viere qui, à une très-petite dillance delà, fe jette dans le Céphill’e. Paufanias (a) dit qu’elle étoità vingt flades de Lilza. Malgré le voifinage de ce torrent, les habitans. de cette petite ville étoient fujets à manquer d’eau. . CHÉLONATÈS, ou Chélonitès , promontoire (3) de l’Elide, à l’extrémité la plus occidentale du Pélopon- nefe. On l’appelle aCtuellement cap Tornefe. r CHEMMIS , ille qui fe trouvoit dans un lac d’Egypte vafie 8: profond, près du temple de Latone, à Bute. Il y avoit dans cette ifle un temple d’Apollon. Les Egypa tiens prétendoient qu’elle étoit flottante. Herod. Lib. Il. 5. CLVI. CHEMMIS , grande ville de la haute Égypte , fituée vers les frontieres nord de la Thébaide. Elle étoit près de Néapolis (Ville-Neuve ). I

(r) Scymu. Chii Fragm.verl’. 194.. ôte. (a) Paufau. Phocic. five Lib. X. cap. mur. p13. tu. la) Strab. Lib. VIH. pag. ne.

l

ne L’Hrsrornx D’HÉRODOTE. 9; Danaiis 8c Lyncée y avoient pris nailfance, 8c de-là ils avoient paifé en Grece, felon la tradition des ha- bitans de cette ville. Panopolis cit le nom de cette ville (r) interprété en Grec. On l’appelle actuellement Ekmim. CHERSONESE. Hérodote entend prefque toujours par ce mot la Cherfonefe de Thrace. CHERSONESE de Thrace (la) avoit pour bornes à ,l’ell du fud au nord l’Hellefpont 8c la partie fud de la Propontide s au nord le continent de la Thrace dont elle cil féparée par fon ilthmes à l’ouefi le golfe Car- diaque , ou golfe Mélas , qui fait partie de la mer Égée; au fud la mer Egée. Cette Cherfonefe efi appellée par Hérodote la Cher- fonefe qui ell: dans l’Hellefpont , ou fur l’Hellefpont, ou fimplement Cherfonefe. On la nomme aujourd’hui prefqu’ifle de la Romanie s elle a quatre cens vingt liardes de longueur , depuis l’Illhme jufqu’à fou extrémité. L’Ilthme, c’ell-à-dire , l’intervalle entre Cardia 8c Pa&ye , a trente-fiat Rades. Hérodot. Lib. VI. 5. XXXVI. CHERSONESE Taurique. (la) C’ e11 une prefqu’ille qui cit au fud de la partie oueil du Palus Mæotis , entre le golfe Carcinites ouefi, 8: le bofphore Cimmérien cit. C’efl aujourd’hui la Crimée, ou l’ifle ou prefqu’ifle de CaEa, dans la petite Tartarie. CHERSONESE Trachée, c’eil-à-dire , raboteufe, mono tagneufe , ville de la (a) Cherfoncfe Taurique , fondée par les (3) Grecs d’Héraclée (4) fur le PontvEuxin. Pline (5) l’appelle Cherronefe , ville des Héracléotes, 8c dans un

(r) Diodor. Sicul. Lib. I. 5. XVIXI. pag. ai. (a) Steph. Byunr. Hérodot. Lib. 1V. 5. XClX. (a) Anonymi Peripl. Ponti Eux. pag. 6. I ’ (4) Scymni Chii Pragm. pag. 47. Plin. Lib. 1V. cap. KIL Tom. le gag. au. (il Plin. ibid. a.

96 Tanne GÉOGRAPHIQUE autre (r) endroit , Cherronefe d’Héraclée; les Romains lui accorderenr la liberté. Elle étoit fituée fur les (a) bords du Eont-Euxin, à vingt journées de la (3) ville de Bofporus. Elle fut connue dans le bas Empire fous 1è nom de (4.) Cherfon CHIOS (l’ifle de) étoit dans la mer Egée 8: fituée entre les ifles de Samos fud-efl: 85 de Leibos nord, à l’ouei’c & près de la prefqu’ille de Clazomencs 8c d’Ery- thres. Il falloit que cette ille fût extrêmement peuplée 8C fort puillante pour équiper cent vailfeaux. Elle ell: très-célèbre par fou excellent vin ( 5) dont les anciens faifoient grand cas 8c qu’on eflime encore. On riroit du beau marbre de cette me, du (6) mont Pelléneus. Pline dit (7) qu’elle avoit pris (on nom, ou. de la Nymphe Chien , fille del’Océan , ou de la neige qui s’y trouve en abondance 8c que les Grecs appellent Liv. Elle fut encore nommée (8) Æthalia , Macris 8: Pityufa. CHIOS. (la ville de) Elle étoit fituée fur la côte cil: de l’illep de même nom, vis-à-vis de l’Ionie , vers le milieu de cette côte. Elle avoit un grand 8a beau port, capable (9) de contenir quatre-vingts vailfeaux, 8: étoit habitée par des ioniens. r Il y avoit dans cette ville un temple (to) de Minerve Poliouchos , c’efi-à-dire , Minerve, Proteârice de la. citadelle.CHOASPES , (le ) fleuve qui - palle par la ville de Sufes, r. (r) id. ibid. pag. 2.18. lin. 6. (a) Hérod. Lib. 1V. 9. XClX. (a) Procop. de Bello Péril. Lib. l. rap. X11. pag. 3;. D. (a) Procop. Gorh. Lib. 1V. cap. V. pag. s76. C. a: de Hello Perf. Lib. I. cap. Xll. pag- 13. D. (ç) Strab. Lib. XIV. pag. 955.. B.

(7) Plin. Hifi. Nat. Lib. V. cap. XXXI. p35. 257. ’ (a)(s) Steplran. Id. Byzanr. voc.ibid. mon. Plin. loco. laudato.- v (9) Strab. Lib. XIV. pag. 955. A. (1°) Hercdot. Lib. I. 9. CLX.

on L’HISTOIRE D’Hâ’nono’TE. 91 à l’ell 3(er loin du Tigre. Il Coule du nord au fud, traverfe la Cime , 8c le jette comme le Tigre dans cette partie de la mer Erythrée, qu’on nomme golfe Perfique. Hérodote dit que les Rois de Perfe ne buvoient point d’autre eau que de celle de ce fleuve , 8: qu’ils en par; toient une provifion avec eux par-toutou ils alloient, après l’avoir fait bouillir. I V " l , L’Eulée arrofoit la citadelle de Sufes , felon (r) Pline, qui ajoute que les Rois de Perfe ne buvoient pas d’autre eau. Cela prouve que le Choafpes 86 l’Eulée font un feul 8: même fleuve. M. d’Anville en a apporté des preuves fans réplique, auxquelles je crois devoir ren- voyer le leâeur. Paye; les Mémoires de l’Académie des, Belles-Lettres , Tom. XXX. pag. 178. . . CHŒRÉES. C’efl un lieu du territoire d’E’rétrie dans Fille d’Eubée. r l - ’ I ’ i q , , CHORASMIENS (les) habitoient au nord citée à. l’efi de la Parthie; ils s’étendoient même jufqu’à (z) la Sogdiane. Dans cette fituation, ils étoient voilins de. l’Acès 85 de la plaine où couloit ce fleuve , 85 habitoient. ’ dans des montagnes; Il paroir" par un paliage de.(3) Strabon qu’ils n’étoient pas éloignés des Baé’triens 8: des Sogdiens. r a A ’ v ’ I - CHYTRES , c’efl: un endroit du paiiage des Thermo- pyles ou l’on prenoit les bains. Ce mot fignifie chau-Ï dictes. On appelloit aufii ce lieu les (4.) Chytres des, femmes. Près de ces; bains étoit un autel confacré à. Hercules. Hrrod. Lib. VIL ç. CLXXVI. i CICONIENS , peuples de la’Thrace qui habitoient au nord des Samothraces , mais du côté du’(5) Liiius , à

(x) Plin. Lib. v1. cap. xxvîr. (a) Proiem. Lib. VI. cap. XII. pag. 186. a) Strab. Lib. x1. pag- 78l 8: 732. . (a) Pauli-m. Meffcn. five Lib. IV. cap. XXXV. pas. 36,. (S) Herodor. Lib. VU. 5c au". Tom: VIL G

98 Tanne GÉOGRAPHIQUE l’ouell duquel ils s’étendoient. Il paroit (r) qu’autrefois ils Occupoient une partie des villes Samothracienes, puifque le promontoire Serrhium 8c le territoire voifin leur avoient appartenu , 8c que dans la faire ils furent re- poufl’és plus au nord vers l’ouefi par les Samothraces. Il: s’étendoient même. encore autrefois non-feulement du côté du Lilfus’, mais aufli du côté de l’Hebre 8c jufqu’à l’Hebre; car. les Ciconienes jetterent la tête d’Orphée dans l’Hebre. Virgil. Georg. IV. ver]: 52.0 6* 51.4.. CILICIE , ( la) province de l’AIie mineure , fituée fut les côtes de la mer , dans laquelle cil l’ifle de Cypre. Elle s’étendoit non-feulement au nord de la Méditer- ranée , mais encore vers la partie nord de la côte efl: de Cette mer , jufqu’à Pofidéium , qui eli une ville fituée fur les frontieres des Cilicie’ns 8c des Syriens. La Cilicie avoit à l’on nord. le mont Taurus , 8c à l’efl: l’Euphrates. Onklla divifoit en deux parties; favoir, la partie occi- dentale , qu’Hérodote appelle Cilicie montueufe ou Tra- chée, 8: la partie orientale, nommée Cilicie plate 8e unie. La Cilicie Trachée fut depuis appellée Ifaurie. La Cilicie fait aâuellementppartiel de la Caramanie. CI’LICIENS , habitans de la Cilicie. V. Hypachéens. CILLA , ville de l’Eolide , au nord du Caique , dans laquelle il y avoir un temple d’Apollon (a) qui de-là fut furnommé Cilléen. Le Scholiafie d’Homere (3) dit que Pélops , fils de’Tantale , allantà Pife dans le Pélopon- nefe pour époufer Hippodamie, quand il fut vers Lelbos , Cillus fon cocher mourut , que Pélops fit purifier(brûler) fou corps par le feu, enterra fes cendres, érigea fur fou tombeau un temple d’Apollon Cilléen , 8e bâtit une ville qu’il appella Cilla. Il paroit que (4) Cilla étoit

(r) Id. ibid. ç. LlX. (a) Strab. Lib. XI". pag. 91°. C. (a) Schol. Homeri ad Iliad. I. verf. si. l) (a) Sarah. loco laudato et pas. sur A. [il

DE L’HISTOIRE o’Hénonoru. 99 non-feulement une ville, mais aufli une montagne, au pied de laquelle étoit fituée la ville. é CILLICYRIENS. C’ étoit le nom que portoient les efclaves des Syracufains. On le leur avoit donné, dit (r) Zénobius, parce qu’ils accouroient en grand nombre au même endroit pour attaquer leurs maîtres. Herodot. Lib. VIL S. CLV. Voyez la note de M. Valclcenaer , où le panage de Zénobius cil: corrigé. n : CIMMÉRIENS , peuples qui habitoient aux environs du Palus Mæotis 8: du Bofphore Cimmérien , dans la Sarmatie Afiatique, 8: aufii en partie dans la Cherfonefe Taurique en Europe. Ils avoient pris ce nom de la ville de Cimmériurn qui étoit, non dans la Cherfonefe Tau- rique , mais par-delà le (a) Bofphore Cimmérien , dans l’endroit ou ce détroit n’a que deux milles 8: demi de . largeur. ClMMÉR-IUM, ville de la (3) Scythie Afiatique, fur le Bofphore Cimmérien , dans la Sindique 8: la (4) pre- miere ville qui fe préfente , lorfqu’on a pafl’é la bouche du détroit ou .Bofphore Cimmérien. r CINDYS , ville de Carie , dans le voiiinage d’Iaifus 8: de Bargylies. Il n’en cit fait mention dans aucun autre Auteur. Mais l’on ne doit pas par cette raifon con- aellet l’exiftence de cette ville , puifque Polybe (5) ra- conte que Diane Cindyas y étoit adorée. Strabon dit auifi (6) qu’il. y avoit’près de Bargylies un temple de Diane Cindyas , 8: qu’il y avoit un bourg appelle’ Cin- dyé: car c’efl: aiiili qu’il faire lire, comme Cafauborï a trouvé dans fou mauufcritôc comme le prouve le patauge de Polybe ci-delfus rapporté. Le nom de Maufole , que (i) Zenbb. Adag Centur. flippa. . - (a) Plin. Bill. Nat. Lib. 1V. cap. KIL paguarhlinüu. Û . - . (a) Plin. Lib. VI. cap. VI.’pag. 906. r (4.) Fmgm...Peripli Pond iEuxini, pag. a a: s. , . . . . ; (a) Polyb. Lib. XVI. Tom. Il. pas. son. ’ (6) Strab. Lib. 11V. pagaya. r.

aco Taux GÉOGRAPHIQUE portoit un habitant (r) de Cindys , prouve que cette villeCINYPS étoit , petit (a)en fleuve Carie. de Libye, q qui prend fa fource à la colline des Graces, traverfe le pays des Maces 8: fe jette dans la mer. Son cours cit de deux cens Rades. On l’appelle aujourd’hui (3) Wadi-Quaham. ’ CINYPS , petit pays de Libye, exrrêmement fertile, arrofé parle Cinyps 86’ plufieurs petites fontaines. Herori. Lib. 1V. 5. C’XCVIII. , . C105 , (le) riviere qui prend fa fource dans la partie outil du mont (4) Rhodope , vers l’extrémité du mont Pangée , dans le pays des Pæoniens 5 il paire par le mon: Hæmus , à-peu-près vers le milieu de la chaîne de ce mont , enfuitc par la partie occidentale dola plaine Triballique , 8c de-là. il va fe décharger dans l’Iiler, loin au-deflus de la riviere Tiarante. Il paroit par cette déf- cription’que le Clos cilla riviere d’Esker, que quelques Auteurs appellent Ifcha, qui cil l’Œfcus de (5) Pline. Le Diétionnaire de la Martiniere confond cette riviere avec une autre de même nom qui étoit dans l’Aiie mi-é neure. Cette faute n’a point été corrigée dans la nou- velle édition. CIOS, ville (6 ) maritime de Myiie , . fituée fur un petit (7) golfe, vers le milieu de la côte cit (8) de la Propontide, entre Apamée fud 8: Nicomédie nord. . Philippe (9), fils de Démétrius 8: pere de Perfée , l’ayant détruite , en abandonna le terrain à Prufias, (t) Hercdot. Lib. V. S. CXVIII. (a) Hercdor. Lib. 1V. 5. CLXXV. (a) Géogr. abrég. Tom. HI. page 71. I ’(4) Herod. Lib.l L: 1V.LI 2:7 Ç. XLIX.. I (s) Plin. Hui. Nat. Lib. HI. cap. XXVI. Tom. l. fig. 18°. (a) Baudet. Lib. V. s. CXXIL (7) Pomponius Mela. Lib. I. cap. XIX. Eullath. ad Dionyl. Parka gag. [43. I. col. Plin. Lib. V. cap. XXXII. Tom. l. page!» I (8) Scholiafl. Theoêriri ad Idyll. X111. vert; 3°. r (9) Strab. Lib. X11. pag. 844. A, a: 845.. A.

n

DE L’AHISTOIëk D’HÊRODOTE. ror Roi de Bithynie , qui la releva & lui donna fon nom. Elle s’appelloit encore Prufa du temps du Scholiafie de (r) Théocrite, mais je pcnfe qu’il faut lire Prufias , Comme on le voit dans Strabon 8c dans Etienne de Byzance , au mot HpÎuraL. Au rafle, il faut bien fe garder de confondre cette ville avec Prufe, près du mont Olympe, 85 Prufev ou Prulîas , fur la riviere d’Hypius , qui fe jette dans le Pont-Euxin. Ces trois villes (ont dans la Bithynie. La ville de Cios fut bâtie par Cios , qui y conduifit une colonie de Milet, comme nous l’apprend Ariflore fur le gouvernement des Cianiens (2.3. Euflathe (3) veut que Cios ait été un compagnon d’Hercules , 8: qu’il fonda cette ville à fon retour de la Colchide. Le Scho- liafte de Théocrite alfure à l’endroit ci-defïus cité, que Cios étoit fils d’01ympus , qui donna fou nom au mont Olympe en Bithynie. I Le P. Hardouin (4). prétend que la ville de Cios cl! apd pellée aujourd’hui parles habitans Chorafie , 8: Cheris par les Turcs , à caufe de la grande quantité de cerifiers que porte fon territoire. Mais le célèbre M. d’Anville (5) nous apprend que cette ville s’appelle aujourd’hui G-hio , 8: que les Turcs la nomment Kemlik. CISSIE, (la) contrée de l’Afie, qui, vers le nord , un peu ouefi, tenoit au pays des Matiéniens 8c avoit pour capitale Sufes. La Cime s’étendoit des deux côtés y du Choafpes, plus à. l’ouefi nord qu’au (bd-cil, plus au nord qu’au fud de Sufes. La .Ciffie, 8c la Sufiane , qui faifoit partie de la Cime, s’appellent aujourd’hui Khoziltan. CITHÉRON , montagne de Béotie dans le territOire

(I) Ad Idyll. XIII. verf. 30. (z) Scholiafi. Apollonii Rhodii ad Lib: la vert: un. (a) Ad Dionyf. Perîeg. 131g. r43. I. col. (4.) Dans (es notes fur Plin. Tom. 1. pag. :89. (s) Géographie antienne . Tom. Il. gag. n. G 3

i 102 Tanne GÉOGRAPHIQUE de Thebes, au fud de l’Afope qui en arrofe le (r) pied. Du côté de l’ouefl cette montagne s’abaille peu-à-peu 85 fait un détour au-delïus de la mer ou golfe de Criflà: elle commence du côté de l’efl aux montagnes de l’At- tique , 8c du côté du fud à celles du territoire de Mégares, auxquelles elle cil: contigue; de-là s’étendant de côté 8: d’autre, elle va prefquc jufqu’à Thèbes. Elle étoit con- facrée à Jupiter Cithéronien , félon (a) Paufanias, 8: célèbre (3) par les pieces de Théâtre 8: les écrits des Poètes. Elle fut d’abord nommée (4) Afiérius ou Aflérion. CLAZOMENES , une des fiat villes Ionienes, fitue’es dans la Lydie. Elle étoit , félon (5) Strabon, vers le milieu de la côte nord de l’llihme de la prefqu’iile qui et! vis-à-vis de l’ifle de Samos, 8c qu’on appelloit de fou nom prefqu’ifie de Clazomenes: on prétend, ajoute ce Géographe, qu’autrefois Phares d’Egypte étoit enc évitonnée de la mer , 8C c’efi préfentement une ptefqu’ific; il- en cil de même de Tyr 8: de Clazomenes. -CLEIDES ou Clefs de Cypre, en Grec Katia. C’étoient deux petites illes , felon (6) Strabon, 8: quatre , fuivant (7) Pline , près de la partie orientale de l’ifle de Cypre , éloignée de fept cens (taries du fleuve Pytame. Il paroit par (8) Hérodote que le promontoire près de ces inesportoit aufli ce nom. Strabon (9) l’appelle 3.4:.va 8: (Io) Ptolémée n’upaè m’as, queue de bœuf 3 mais on lit dans le manufcrit Palatin Kant", comme dans Héro-

(r) Strab. Lib. 1X. pag. 627. B. (z) Paufan. Bœor. five Lib. 1X. cap. Il. pag. 7rs. (a) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. Il]. pag. 16;. (4) Plurarch. de Fluviis, p35. :143. (r) Strab. Lib. I. pag. tex. B. I (6) Strab. Lib. XlV. pag. rooo. C. (7) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pag. au. lin. 3. (8) Hercdor. Lib. V. 5. CVIlI. (9l Strab..Lib. XlV. pag. 100:. (le) Ptolem. Lib. V. p15. 157.

DE L’HISTOIRE D’Hé’nooora. 103 dote. Pline le nomme (r) Dinaretum. On l’appelle ac- tuellement cap de Saint-André. CLEONES , ville de la prefqu’ifie du mont Athos, fur le golfe Singitique. -C’étoit (a) une colonie des Chal-

CLEONES , ville de la Phocide , près d’Hyampolis. Plutarquecidiens. (3) l’appelle Cleones d’Hyampolis n * , pour la diftinguer des autres villes de même nom. Je crois qu’il faut fubflituer cette ville à celle de Néon , dans Héro- dote, Livre V HI. Ç. XXXÎII. Voyez Néon , n°. a. 8: ma note 3; ,’ fur le Livre VIH. d’Hérodote. .CNIDE , (la ville de) étoit dans une péninfule fur un promontoire qu’on appelloit cap de Guide , oucap de Triopium. La ville s’appelloit aufli Triopia , félon (4) Pline, 8: Triopium, felon le Géographe Étienne. L’Hillorien Ctefias étoit de Guide. q. i .CNIDIE, (la) cil (5) une péninl’ule bornée au nord par le golfe Céramique , au midi par la met de Syme 8: de Rhodes, 8: ne tient à la Bybafiie que par une langue de terre de cinq Rades. v h il CNOSSE , ville de Cretc , fituée vers (67 la côte nord de Fille, à vingt-cinq Rades de la mer. son port fe’ nommoit Héracléum. Elle étoit à cent vingt Raides de Lyâos. Il y avoit en cette ville un (7) labyrinthe. Minos , un des anciens Rois de Crete ,iavoit bâti cette ville, 8e y faifoit fa réfidenCe. Auflî Hérodote fur’n’omm’e-t-il Minos le Cnoflien. Cnolïe (8) fut autrefois nommée I Caratus , du nom de la riviere qui l’arrofoit. Il ne telle

(l) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pas. au. lin. ,. (a) Heraclit. de Polir. pag. 5’35. (a) Plutarch. de Via. Mulier. pag. 24.4.. D.’ (4) Plin. Lib. V. cap. XXVIII. pag. 2.74. (s) Herodot. Lib. I. 5. CLXX-IV. A (6) Strab. Lib. X. pag. 7:9 a: 7go. l (7) Paufan. Attic. five Lib. I. cap. XXVII. pag. 67. . (8) Strab. loco laudaton 64

104. Tante GÉOGRAPHIQUE’

plus aujourd’hui le moindre veflige de cette ville. Voyer .LÎ’J la Géographie abrégée de M. d’Anville. Tom. I. pag. :79. CŒLÉ , lieu de l’Atti’que, près (r) des portes Méli-i k:u rides , oùéroit le tombeau de Cimon. On y voyoit airai les tombeaux d’Hérodote 8: de Thucydides. CŒLES , lieu aâuellement ignoré de l’ille de Chiozs, mais qui ne devoit pas être loin de la capitale. Ce’lieu étoit creux, comme l’indique [on nom. Hçrod. Lib. VI. l ICŒNYRES,5. XXVI. lieu de l’iile de. Thafos , que la Marti- niere nomme Céniriens. Voyeï Ænyres. COLCHIDE, pays à l’en du Pont-Enfin. Les an- ciens s’accordent peu entr’eux fur fes bornes. Elle cl! connue aujourd’hui fous le nom de Mingrelie. La Col- chide n’était pas éloignée de la Médie. Il n’y avoit entre A ces deux pays que celui (a) des Sapires. COLCHIDIENS, peuples de la Colchide. C’étoient des Égyptiens, defcendans de quelques troupes de l’ar- mée de (3) Séfofiris. Leurs terres produifoient entr’autres choies de I très-bon lin. I COLIAS , ou Coliade, promontoire & côte de l’Atti. que à l’efi ,8: près de Phalere, dans le golfe Saronique, à l’el’t d’Athenes , à vingt fiades’(4) de Phalere. Ce pro- montoire 8e cette côte ont (5) la figure d’un pied d’ homme. On y faifoit (6) des vafes de terre, qui avoient de la réputation. On voyoit dans ce lieu un temple (7) de Vénus , furnommée Coliade. COLONNES BLANCHES, lieu près 8e au fud du

(t) Marcellin. in virâ Thucyd. pag. a. (a) Herod. I ç. CIV. (3) Id. Il. ç. ClV 8c CV. (a) Paufan. Arric. five un. cap. I. pas. 4 dt 5. (s) Hefych. voc. Karnak. (6) Plurarch. de Audit. pag. 41.. (ï) Paufan. loco laudalo.

tu! L’Hrs’rornn D’HÉRODOTE. 10;” fleuve-Marfyas qui fe jette dans le Méandre , fur les frontieres nord-ci! de la Carie, St fur les frontieres fud ou fud-ouelt de la Phrygie, à l’efi de Coloiles. Herotl. Lib. V. ç. CXVIII. COLONNES D’HERCULE (les) étoient, felon les anciens, les montagnes qui bordent de part 8c d’autre le détroit de Gibraltar, par lequel la mer Méditerranée communique avec l’Océan. L’une s’appelloir Calpé, 8c étoit en Ibérie; c’efl celle que les Maures appellent Gébel Tarik 8: que nous nommons Gibraltar: l’autre nommée Abyla , étoit en Libye ou Afrique. On remarque en effet que ces deux montagnes paroilient de loin comme deux colonnes à ceux qui naviguent vers le détroit de Gi-I

COLOPHON, ville des Ioniens, limée à quelque dif- tancebraltar. du bord de lamer, ’ arrofée (r) par le petit fleuve Haléfus , que Paufanias (a) nomme Halès. Elle fut bâtie par Mopfus , fils de Manto 8: de Rhacius, 8c par con- féquent petit-fils de Tiréfias. Dans la (3) fuite Dama- iichthon 8c Prométhos , fils de Codrus , y menerent une colonie. Mais on ne fait pas bien d’où elle a pris fan nom. ’étoit une des (4) villes qui difputoient entr’elles la gloire d’avoir été la patrie d’Homere.’Pline (5) re- marque qu’il croifïoir dans le territoire de cette ville une réfine jaune-touffe, qui étant broyée, devenoit blan- che , 8: avoit une odeur forte, ce qui faifoit que les Parfumeurs ne s’en fervoient pas. La colophone’ ou colophane, dont les joueurs d’infirumens font ufage , n’eit autre chofe que de la térébenthine cuite.

(r) Plin. Bill. Narur. Lib. V. cap. XXIX. pag. :79. (a) Paufan. Achaic. five Lib. V11. cap. V. pag. 53;. (a) Id. ibid. cap. HI. pag. 52.7 a: 51.8. Pompon. Méla. Lib. 1. rap. KV".

1’35-(a) Auâor 94-Ciris. verl’. . 65. (s) Plin. Kilt. Nar. Lib. 1V. cap. XXI. pag. 7:6.

306 TABLE once-nsrnrqon COLOSSES , ville de Phrygie, grande, riche (r) 8: bien peuplée , à huit parafanges , ou lieues du Méandre, fituée a l’endroit ou le fleuve Lycus fe perd fous terre , pour ne rep aro’itre qu’a cinq Rades de-là.& le jetter bientôt- après dans le Méandre. Le gouvernement de cette ville étoit démocratique, 8: fou premier Magiitrat porte le titre d’Archonte fur une médaille (a) de M. Pellerin, 8: celui de Preteur, narrait, fur un médaillon du Roi. Cette) ville paffa des Perles aux Macédoniens, 8c aux Rois Sé- lencides de Syrie. Après la défaite d’Antiochus III, à la * bataille de Magnéfie, elle fut foumife à Euménès, Roi de Pergame. Lorfqu’Atralus , le dernier de fes fuccefl’eurs, légua fes Etats aux Romains, CololTes avec toute la Phrygie, fit partie de la province proconfulaire d’Afie, laquelle fubfifia jufqu’au temps de Conflantin. Après le regne de ce Prince, la Phrygie fut partagée en deux provinces, la Phrygie Pacatiane 8: la Salutaire. Lao- dice’e fur la métropole de la premiere , 8: Colofi’es (3) la fixieme ville. Du temps d’Héraclius ces provinces fa. peut partagées en différens départemens militaires d’un. Colofles (4) fut la douzieme ville de celui des Thracéfiens; On peut voir dans Confiantin Porphyrogénete la raifort qui fit donner ce nom à ce département. Cette ville fut enfuite appellée (5) Chones, 8: c’en fous cette dénouais nation que l’Evêque Dofithée foufcrivit au feptieme Gon- cile général. Elle cil déchue de fon ancienne fplendeur, depuis qu’elle a pallié fous la domination des Turcs. Ce n’eût plus aujourd’hui qu’une bourgade, qui conferve le nom de Konos. Une partie de fes habitans embrafi’a

(r) Xenoph. Cyri expedir. Lib. I. cap. Il. ç. VI. Herod. VIL au. (a) Recueil de médailles de peupler a: de villes. Tom. Il. pag. 40. 4;. (a) Hierocl. Synecdapag. 666. (4) Conflanrini Porphytog. de Themarib. Lib. I. Tireurs HI. (g) Id. ibid.

on L’Hrs’roraa D’HÉRODOTE. :07 le Chriiiianifme du temps de S. Paul, 8: on a une Epîrre que cet Apôtre leur adrefl’a de Rome. COMBREA, ville de la Crolfæa fur le golfe Ther- méen, entre Lipaxos 8c Lifes. Herod. Lib. VIL 5 .C’XXIII. .COMPSATE, riviere de Thrace, qui coule du nord au fud , entre le Trave 8c le Collinitus , 8: fe jette dans le lac Billonis, de même que le Trave 8c le (r) Colli- nitus. Herodor. Lib. V II. 5. CIX. e La Martiniere a fait une faute finguliere à l’article Compfarus. Il change le lac Bifionis en ville 8c y fait entrer le Compfate 8c le Trave. CONIÉEN, habitant ou originaire de Conium. 1”qu Conium. CONIUM, ville de la (a) Phrygie Pacariane , d’où il paroit que Cinéas , Roi de Theiialie, étoit originaire. 1’qu Hërodote, Lib. V. 5. LXIII. note 13;. CONTADESDÜS , (le) petite riviere de Thrace , qui coule du nord au fud très-peu ouell, 8c qui, grolii des eaux du Téare , va fe décharger dans l’Agrianès. COPAIS. (le lac) Il en: en Béotie 8c prend fou nom de la ville de Copes, qui en: fur fou bord nord-cil. Strabon remarque (3) qu’anciennement il n’avoir pas de nom particulier , qu’on l’appelloit de celui des villes voi- fines , qu’on l’avoir nommé Haliartius , d’Haliarte , 8: ainâ des autres; mais que l’ufage avoit prévalu de l’ap- peller Copaïs. Ce lac étoit renommé pour les anguilles. Il en en: parlé en cent endroits d’Ariflophanes. Par exem- ple, dans la Piece intitulée Lyfiflrata: cette femme ayant dit (4.) qu’il vaudroit mieux que tous les Béotiens pé- tillent: non pas tous, répond Calonice, exceptez-en les anguilles. La Martiniere affure qu’on le nomme aâuelle-

(I) Ælianî de Nar. Animal. Lib. XV. cap. XXV. pas. tu. (s) Hieroclis Synecdemus. pag. 66 6. (a) Strab. Lib. 1X. pag. 630. (a) Arifloph. Lyfiflr. verf. 35.

108 TABLE ctoenarnroux ment AI)... 77; ArCthiar, lac de Livadie, 8: plus parti- culiérement Lago di Topoglia. CORCYRE , ille (r) fitue’e vis-à-vis de la Thefpro- tie, dans la mer Ioniene, à douze milles de Buthrote. Elle fur d’abord appellée Drépané, enfuite Schéria 8: Phæacia , puis Kipxupa en Grec, en Latin Corcyta. Après airoit appartenu long-temps aux Phéaciens, des Corin- thiens, chaiTés de leur patrie, vinrent à Corcyre ions" la (a) conduite de Cherficrates 8: s’y établirent. Voyez fur la fondation de cette ille mon EiIai de Chronolœ gie, chap. XIV. 5. IV. C’eil aujourd’hui Corfou- CORESSE , montagne 31(3) quarante flades d’Ephefe, au pied de laquelle étoit fur (4.) le bord de la mer une

villeCORINTHE de (l’illhme même de) joint nom.le Péloponnefe - (au-- jourd’hui la Morée) au relie de la Grece. Il cil fitué ’ entre le golfe Corinthiaque ouefi (aujourd’hui golfe de Lépante) 8c le golfe Saronique (aujourd’hui golfe d’En- gia) cil-(bd. CORINTHE, capitale d’un petit Etat dans le Pélo- ponnefe. Elle cil fituée vers le milieu de l’iflhme , fur la croupe d’une colline: de forte qu’il peut y avoir foixante flades d’un côté 85 de l’autre , depuis (j) cette ville jufqu’aux deux mers. Anciennement elle a porté le nom d’Ephyre. Près de Corinthe Se au fud étoit l’Acro- corinthe , ou la citadelle de Corinthe, fur une (6) colline dont la montée étoit de trente Rades. Il n’y a plus , fur l’emplacement qu’elle occupoit, que quelques habita- rions que les gens du pays appellent Corito.

(r) Plin. Lib. 1V. cap. XII. pag. 2.07. ’(z) Strab. Lib. VI. pag. 414,. . (a) Diodor. Sicul. Lib. XIV. S. XCIX. pag. ne. . (4) Herodor. Lib. V. 5. C. 15) Plin. Hifl. Nar. Lib. IV. cap. IV. pag, un. (6) Strab. Lib. VIII. pag. sur. B.

on L’Hrsrornu D’Hfinonorx. reg CORONËE , ville de Béotie , fituée fur une (r) hau- teur 8c près du mont Hélicon, entre’ce mont 8c le lac Copais, plus près du lac que du mont, environ à qua- rante [laides (a) de Libéthrium, montagne confacrée aux Mufes 8: aux Nymphes , 8c à vingt flades du mont Laphyfiius. Ce n’ell plus aujourd’hui qu’un village. CORONÉENS , habitans de Coronée. CORYCIE; ( antre de) cet antre étoit dans le mont Parnane. Paufanias (3) dit qu’en allant de Delphes aux fommets du Parnalfe, on rencontre à foixante Rades de cette ville une liante de bronze: que de cet endroit a l’antre de Corycie , le chemin devient plus facile. Mais il n’ajoute pas quelle étoit la diitance qu’il y avoit de cette flatue’al’antre. Voyez ma une» , fur le V HI: Livre d’Hërodote. CORYS , fleuve d’Arabie , qui fe jettoir dans la mer Erythrée. Il couloit à douze journées des déferts par où l’armée de Cambyfes devoit palier pour fe rendre en Égypte. On ignore quel cit ce fleuve, 8c aucun autre Géographe n’en a parlé. - q C05. (l’ille de) C’étoit la principale des illes que le anciens nommoient Calydnes , 8c felon quelques-uns elle étoit une des Cyclades. Elle étoit litue’e vers les côtes de la Doride Afiatique, à l’entrée du golfe Céramique, a l l’oueit ou ouell un peu fud d’Halicarnafl’e, à quinze mille pas (4.) de cette ville. Cette ifle, qu’on nommoit aufli (5) Céos, étoit abondante en excellent vin. C’étoit la partie « ud’ 8c d’Apelles. A Elle conferve fou nom fous la forme de Stan-Co , ou l’on reconnoît l’article 8c la prépofition de lieu abrégée.

(t) Strab. Lib. 1X. [rag-63°. , (t) Paufan. Beur. live Lib. DE. cap. XXXIV. pag. 773. z .(3) Paufan. Phocic. five Lib. X. cap. XXXII. pag. 877. (4,) Plin. Hifl. Nar. Lib. ,V. cap. ml. pag. au. (s) Stephen. Byz. ’ ’

no TABLE GÉOGRAPHIQUE C08. (la ville de) C’était la capitale de l’ille de Cas. Elle étoit très-ancienne , 8: fituée près de la mer avec un port de bon abri, vis-à-vis la ville d’Halicatnafl’e.

Homere, qui en fait (r) mention, l’appelle Cos , ville L: La d’Eurypyle , parce qu’Eurypyle , fils d’Hercules (a) 85 de Chalciope, y avoit régné. Elle s’appelloit (3) ancienne- ment Aflypalea. Une l’édition ayant fait abandonner cette ville, fes’habirans en conflruifirent une autre au pro- montoire Scandalium 8c lui donnerent le nom de l’ifle. Elle s’appelle Stan-Co. A COURSE D’ACHILLES , (la) ptefqu’ifle fituée im-. médiatement après le bord cil de l’embouchure du Bo- ryllhenes, entre cette embouchure 8: le golfe Carci- nites, a vingt-cinq milles de l’ifle Leucé, qui étoit (4.) le féjour de l’ame d’Achilles 8: de celles de quelques au. ’tres Héros. Jupiter leur en avoit fait don pour les ré-

compenferPomponius Méla 8c Plinede comparentleur valeur. cette péninfule’, . pour la figure, à une (5) épée couchée. Elle fut ain-ii nommée , felon ces mêmes (6) Auteurs, parce qu’Achilles s’y exerça à la courfe. Ce fut fans doute lorfqu’il alla chercher Iphigénie fou époufe, qui étoit en T amide. 7’qu l’obfcur Lycophron. ver]: r86 à fuivants. Cette (7) péninfule a mille liardes de longueur, deux (Indes dans fa plus grande largeur, Be quatre plethres

dansCRANON fa, ville plusde Thefl’alieI 59H petite.ifiËI dans (8) la Pélafgiotide ’

(r) Ilomer. Iliad. Lib. Il. verf. C77. (z) Schol. Homeri ad verf. laudat. (3) Strab. Lib. XIV. pag. 97x. B. ’ (4.) Dionyf. Perieg. verf. 54s. (5) Pompon. Met. Lib. Il. cap. I. çà. Plin. Hifl. Nat. LibQIV.’ cap. X11. Tom. I. pag. 217. lin. u. ’ (7)(s) Strab. Id. Lib. V11. ibid. pag. 4.73. A. i (t) Stephau. Byzanr.

un L’Hrsrornn D’HÉBODOTE. Il! a: dans le canton de Tempé , à l’entrée 8: à l’ouell du dé- licieux vallon de Tempé, au fud du Pénée, à. l’en de Pharfale, entre Pharfale oueû 8c le lac Bœbéis cil , à. cent fiades fud-orteil de Gyrtone, qui étoit fur le bord nord du Pénée 8c fur le côté ouefl: de l’embouchure du Titaréiius dans le Pénée. Les Scopades, qui étoient de Cranon , étoient de la. plus illuilre maifon de Thefi’alie. Hérodote veut donc parler de cette ville 8: non de celle ’ que l’on voyoit dans l’Athamanie. Pinédo a donc en tort de croire que cet Hiflorien vouloir parler de celle-ci. Il y avoit une autre Cranon, vers la fource de l’Aché- loiis, dans l’Athamanie, laquelle a pris fou nom de Cranon, fils de Pélafgus. CRATHIS , (le) petit fleuve de l’Achaîe , dans le Pélo- ponnefe; il prend fa fource au pied du mont (r) Crathis. ’ a Dans le pays même des Phéneates , dit Paufanias (a), a après le temple d’Apollon Pythius , en avançant un a peu , vous vous trouverez dans le chemin qui conduit a au mont Crathis. Le fleuve Crathis prend la foute: n dans cette montagne. Il le jette dans la mer auprès a d’Æges, bourgade déferre aujourd’hui, mais qui au- » trefois étoit une ville des Achéens. Le Crathis , fleuve )) d’ltalie , dans le pays des Brutiens, a pris fou nom (3) a du Crathis d’Achaie ». Ce fleuVe (4) n’eft jamais à foc. CRATHIS , petit fleuve qui (5) arrofoit la ville de Sybaris.’ Hérodote (6) le furnomme’ le Sec, probable- ment parce qu’en été il n’avoir prefque pas d’eau, de fans doute par la même raifon. que Virgile appelle le (7)

(r) Hercdot. Lib. I. ç. CXLV. (a) Pairfan. Arcadie. five Lib. VIH. cap. XV. pag. 6m. (n Hérodote dit nuai la même chofe. Liv. I. â. CXLV. Voyez nui l’article fuivant. (ou. ibid. (5) Strab. Lib. VI. pag. 404. A. (6) Herodor. Lib. V. 9. XLV. (7) Virgil. Géorgie. Lib. III. vert; un

312 TABLE GÉOGRAPHIQUE -Tanagre fée, Sicci ripa Tanagri. Servius remarque fut cet endroit qu’en hiver cette riviere cil un torrent , mais air- qu’elle cil à fec en été. Ce fleuve (r) a pris fou nom du Crathis d’Achaîe; il doit donc s’écrire de même. On a donc eu tort dans toutes les éditions d’Hérodote d’écrire (z) Crafiis. On l’appelle avr!!! ce. h :7 Ex aujourd’hui Crati ou le Crate. Il fort du mont Apen- nin, palle à Cofenza, à Befignano , à San»Marco, 8e le jette dans le golfe de Tarente , à trois lieues nord-oueli:

dePrès Roflano.du Crathis, 8c peuloin ’de l’on embouchure, il y avoit un temple de Minerve, furnommée Crathiene , du nom de ce fleuve. Doriée le bâtit après avoir pris ’.’ conjointement avec les Crotoniates, la ville de Sy- baris. y r-r :-- «v CREMNES, (la ville de) ville de commerce fur le Palus Mæotis, a l’ouell de l’embouchure du Tanaïs. La ville de Cremnifcos, dont parle (3) Pline, ne peut être celle de Cremnes. Elle n’étoit (4) éloignée du Tyras que de deux cens quarante Rades, ou de quatre cens quatre-vingts, felon (f) Artémidore. ’ CRESTONE , ou Crellon, ville de Thrace , 8c peut- être la capitale de la CrelIonie , province de Thrace. Denys d’Halicarnall’e, 8: la plupart des2., tradué’teurs w A 8c des commentateurs d’Hérodote confondent cette ville avec Cortone, ville de l’Umbrie. Mais il paroit quîls n’ont point entendu ce dernierv. L1 Hiliorien.p.- 1’qu ma tra- duâion , Livre I. 5. LVII , 8c mes remarques. fur cet enn’ droit. Cetœ ville , lituée au-delTus des Tyrrhéniens , autres peuples de la Thrace , étoit occupée par des Pélafges ,

(r) Herodor. Lib. I. 9. CXLV. Paufan. Lib. VIH. cap. XV.pag.À651. (a) Hetodor. Lib. V. 9. XLV. (j) Plin. Lib. 1V. cap. XI]. pag. 2.17. (4) Fragm. Peripli Pond Euxini , psg. le. (5) Ibid. . «in. a

DE L’Hrsrornn D’thonorrt. Il; qui , du temps d’Hérodote, parloient encore la même langue que les anciens Pélafges. Cet Auteur le conjec- ture, parce qu’à Placie 8: à Scylacé , qui étoient des co- lonies de Pélafges , on (Herodor. Lib. 1. .5. LI’II. 1’0me Mela Lib. I, Cap. XIX. )parloit la même langue qu’à Crefione , autre colonie de Pélafges , quoique cette der- niere fût très-éloignée des deux premieres , 8c que la lan- gue de ces peuples n’eût aucune conformité avec celle deCe que leursl’on dit ici fuflit pourvoifins. réfuter ce qu’avance I . M. le Ptéfident Bouhier dans [es Recherche: à Dzflàrrat. I fin He’rod. Chdp. 1X. Hcrod. Lib. I. 5. LVII. CRESTONIATES. Les CrefloniatesBc les Crefioniens étoient le même peuple. Il y a grande apparence que l’un de ces noms étoit affeâé aux habitans de la ville, 8c l’autre à ceux de fon territoire. Voyez Crefione. He-

rodot.CRESTONIE. HérodoteLib. l’appelle I. Crefionique5. LVII. 8c Gref- .. tonée, parce qu’il fous-entend 77. Ce pays cit fitué dans la .Thrace. L’Echidore, petite riviera, y’prend fa fource. 1’qu litai-odore, Livre VIL 5. CXXIV ê CXXVIL Liv. 7111.5. CXVI. Thucydider, Livre IV. ç. CIX. CRETE , (ille de ) grande ille , fituée entre la mer Égée nord 8e la mer de Libye fud: elle étoit autrefois fort peuplée 86 avoit jufqu’à cent villes. Les Crétoispréten- doient avoit dans leur ille le tombeau de Jupiter. Calli-t, maque (r) les traite à cette. occafion de menteurs. Elle s’appelloit autrefois Aëria, c’en aujourd’hui Candie. CRETOIS , ou Crêtes , peuples de l’ifle de Crete , la- quelle fut d’abord habitée par des Autochthones, ap-’ pelles Etéocrétes ou Etéocrétois , c’efl-à-dire , vrais Cré- tois , qu’on croyoit être nés dans le pays. Dans la faire il y vint de ma , montagne de Phrygie, des Daâtyles ldéens; puis des Pélafges, des Doriens, des Achéens s (l) Callim. Hymn. 307. verf. 8. h Tome VIL H

114. TABLE GÉOGRAPHIQUE enfuite un mélange de Barbares, qui apprirent peu-MM: la langue des Grecs qu’ils y trouverent établis , 8: enfin une colonie d’Argiens 8c de Lacédémoniens après le [’6’ tout des Héraclides. U Les Crétois paffoient pour de grands menteurs, de forte qu’on avoit inventé le verbe aga-tilt", pour dire mentir 8a tromper. Hejyclzius. CRISA , ou CriIÎa , ville des Locriens Ozoles fur le p golfe Corinthiaque, aujourd’hui golfe de Lépante. Elle donnoit le nom de golfe Criféen à une partie du golfe Çorinthiaque, 8c le nom de plaine Criféenne à la vafie plaine qui étoit au nord de la. partie cil du golfe. Cette ville ne fublilloit plus du temps de (r) Strabon. Il paroit pourtant qu’onl’avoit rebâtie avant le temps oùvivoit (z) Pline , puifqu’il en fait mention. - CRISEEN. (golfe) Il donne dans celui de Corinthe 8c prend fon nom de la ville de Crifa, qui étoit à fou extrémité. - CRISÉENNE. (plaine) Voyer; Crifa. CRITALES , ville fituée dans la partie fud de la Cap- padoce, près 8: à l’elt du fleuve Halys. Hérodote en: le feul auteur que je fache qui ait parlé de Cette ville. Hemd0t.Liô. VIL 5. XXV I. CROBYZIENS. Voyez Thraces Crobyziens. CROCODILES , (la ville des) Kpcxeù’u’un film , CfOC codilopolis, étoit près du fameux labyrinthe 8c du lac Macris , un peu loin duAw:rv:AI- Nil, aubdeffus de Memphis , au fud d’Acanthe. Les crocodiles yétoient particulièrement honorés. Strabon dit (3) qu’on en nourriEoit dans des étangs, où ils étoient apprivoifés 8: venoient prendre de la main de ceux qui les. nourrilïoient de la viande a: du pain; ils fe laifl’oient même ouvrir la gueule, afin

(t) Strab. Lib. 1X. pag. 64°. i La.) Plin. Lib. 1V. cap. Il]. pag. :9 r. la); 3m. Lib. XYII. pag. 1165 a: na.

DE L’HISTOIRE D’Hfinmao’rn.’ in; que l’on y versât un breuvage préparé. C’efl de-là qu’elle a pris fon nom de Crocodilopolis , ou ville desCro- codiles. Elle fut dans la fuite nommée (r) Arfinoé , 8: maintenant on l’appelle Feium. Crocodilopolis cit le nom Grec de cette ville. Celui que lui donnoient les Égyptiens venoit fans doute de Champfes , ou de Souches. qui font les termes Égyp- tiens , fouslefquels le ’ rocodile étoit connu , felon Héroq dote, Lib. Il. 5. LXI ,8; Strabon, Lib. XVILpag. r 1652. CROPHI, montagne entre Eléphantine 8: Syene. Il y avoit auflî entre ces deux villes une autre montagne, qui s’appelloit Mophi. Les fources du Nil étoient entre ces deux montagnes , fuivant le Garde des tréfors famés de Minerve à. Sais. Herodor. Lib. II. 9. XXVIII. CROSSÆA, pays qui a fait partie de la Thrace 8: de la Macédoine , allez près de la ptefqu’ifle de Pallene, bornéà l’ouefi par le golfe Therméen. On yvoyoit les villes de Lipaxos, de Combréa , de Lifes , de Gigonos , de Campfa , de Smila 8c d’Ænia. Étienne de Byzance (a). l’appelle Croufxs , 8c dit qu’elle faifoit partie de la Myg- donie. Thucydides (3) la nomme de même, 8c Denys d’Halicarnafi’e appelle (4) les Crouféens barbares. On ne conçoit pas après cela comment la Martiniere (5) a pu dire que c’étoit une contrée de la Grece, aux confins de la Thrace 8c de la Macédoine. Il a défiguré auflî les noms de quelques-unes des villes de ce pays. De Lifes il a fait Lifas , de Gigonos, .Gigonum; de Campfa,

CROTONE étoit une ville fituée fur le golfe de Ta- rente,.Camptfa. à (6) deux cens [laides de Sybatis, felon Strabon. i . .(t) Strab. ibid. - (1.) Steph. Byunt. voc. KpSum. (a) Thucyd. Lib. Il. g. LXXIX. (1,) Dionyf. Halicarn. Antiq. ROm. Lib. I. 9. XLIX. pas. le. (s) .Diaion. Géogt. au mou Crofl’aa. (c) Strab. Lib. V1. prix. 40;. Il:

41,16pTABLE efioensrnrqun Elle conferve encor-e (on ancien nom. Elle n’était d’abord fortifiée que par la nature 8C par l’avantage de fa lima- tian: mais dans la fuite on l’environna d’une muraille, qui avoit, felon (r) Tite-Live , douze mille pas de cit- cuit avant l’arrivée de Pyrrhus en Italie. Mais les ra- vages de la guerre diminuerent de plus de moitié le nome bre de fes habitans. CROTONIATES , habitans de Crotone. Ils étoient forts 8: robufles , témoin Milan le Crotoniate, don: tout le monde fait l’hilioire. ICURIUM, ville de l’ifle de Cypre, fituée (z) fur la côte fud vers ouefl, proche du cap Curias. Pline la (3) .nomme Curias. C’étoit (4) une colonie d’Atgiens. On l’appelle aujourd’hui Pifcopia, 8: le cap Gavati, ou capo delle Gatte. CYANÉES, deux petites illes , ou écueils , dont l’une. cit du côté de l’Europe, 8c l’autre du côté de l’Afie, à. vingt (5) Rades l’une de l’autre, au nord un peu cil de Chalcédoine dans le Pont-Euxin, dans la partie oucfl: des côtes fud , près de l’embOuchure nord du Bofphore de Thrace. On .les appelloit auffi Symplégades, parce qu’elles -paroilToient de loin jointes enfemble. . Les anciens s’imaginoient que c’étaient plufieurs écueils qui flotoient fur l’eau ,- qui fe promenoient le long des .côtes, 8: qui fe heurtoient les uns contre les autres. Tout pela étoit fondé fur ce que leurs pointes paroifi’oient ou difparoilfoient, à mefute qu’on s’en éloignoit-ou qu’on .s’en approchoit , ou à mefure que la mer les couvroit dans le gros temps cules [ailloit voir dans le calme:

(r) Tir. Liv. Lib. XXIV. 5. 1H. (a) Ptol. Lib. V. cap. XlV.pag. 157. a (a) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pas. au». lin. Il. (4) Herodot. Lib. V. Ç.Cxlll. 1.5) Strab. Lib. VIL pag. ne.

on

in: L’HISTOIRE n’HÉnooorz. 111 t’ell pour cela qu’on les appelloit aufli(i) Planetæ , c’el’t- à-dire, errantes. On ne fut certain, 8c on ne publia que ces illes s’étaient fixées, qu’après le voyage de Jafon pour la conquête de la Toifon d’or. On les reg connut alors de fi près , qu’il ne fut plus permis d’igno- rer qu’elles n’étaient ni mobiles ni flottantes. Mais, comme la plupart des hommes font plus agréablement frappés par les fables que par la vérité, on eut de la A peine à revenir de l’ancien préjugé. . CYCLADES, (les) illes de la mer Égée , dont les principales étoient Céos, Naxos, Paros, 8: Andros; ces quatre illes avoient un refpeét particulier, pour celle de Délos, autour de laquelle elles étoient limées , 8c d’où elles prenoient (z) le nom de Cyclades. Ces Cyclades avoient dans l’ifle de Délos leurs (3) falles, où leurs habitans s’alfembloient 8c faifoient leurs fcfiins, du moins ceux de Céos en avoient une. CYDONIA ,. ville de Crete, bâtie (4) par Minos 8: fondée depuis par les (f) Samiens; elle cil fituée (6) fur la côte nord de l’ille, vis-à-vis le Péloponnefe. On la nommoitencore Cydon , Cydonéa (7) , 8c on en faifoit . une Métropole. Le Géographe Etienne dit que dans les premiers tems on la nommoit Apollonie. Elle avoit un port fur la côte feptentribnale de. l’ilIe ,, 85 à (8) huit cens fiades de Gnolfe 8c de Gorryne deux autres villes de Crete. Cîefi aujourd’hui la. Camée;

(r) Plin. Lib. VI. cap. KM. pag. 309. (z) Ammian. Marcell. Lib. XXII. cap. VIH. pag. 231.. (3) H’erod’or. Lib. 1V. 5. XXXV. (4.) Diodor. Sicul. Lib. V. 5. LXXVIH. p23. 3949. (’5)- Hetodor. Lib. 1H. 9. XLI’V. (6) Diodor. Sicul. Lib. V. 9. LXXVIH. pag. au. Scylacîs Perîpb pag. 18. Strab. Lib. X. pag. 734. A. ’ . (7) Flor. Epit. Rer. Roman. Lib. 1H. cap. VIL. 5. 1V. pag. 507, (8) Strab. Lib. X. gag. 734. A. H a

1118 TABLE GÉOGRAPHIQUE CYDRARA , ville fituée fur les frontieres de la Phrygie. ’ 8: de la Lydie, à l’oueli de Cololfes, près 8: auifud du Méandre, puifqu’en allant delà à Sardes, il falloit palier le Méandre. Herodot. Lib. V11. 5. XXX. CYME , ville ( r) d’Eolie. On l’appelloit encore (a) Phriconis, ou (3) Phriconitis. Ce nom lui Venoit (4). du mont Phricius , fitué dans la Locride , au-defi’us des Thermopyles, où Cleuas 86 Malaiis, tous deux de la race d’Agamemnon, firent un long féjout avant que de palier en Afie 8: que d’y fonder Cyrne. Cette ville étoit fitue’e fur le bord d’un golfe au nord cil. de Phocée.’ C’étoit la plus grande 8c la plus belle ville de l’Eolie ,’ felon (5) Strabon. Dius, pere (6) d’Héfiode, quitta cette ville pour (7) s’établir à Afcra, bourg près de l’Hélicon. La Martiniere appelle cette ville Cume; mais les Au; teurs Latins s’accordent avec les Grecs fur le nom de Cyrne. On peut voir Pline, Hijl. Net. Lib. V. cap. XXX.’ gang. 2.80. Pomponius Méla , Lib. I. cap. XVIII. 8: mille autres Auteurs qu’il feroit trop long de nommer. On (8) a trouve des vefiiges de cette ville dans un lieu appellé Nemourt.

î .m Herodot. Lib. r. ç. cxux, CLVlI. Lib. v. s. cxxm. Lib. vu. s. CXCIV. Lib. VIH. ç. CXXX. (a) 1d. Lib. 1. 5. CXLIX. (3) Steph. Byzant. voc. Kim. Cet Auteur la diliingue de Cyrne, ville d’Eolie , mais les témoignages d’Hérodore 8c de Strabon prouvent qu’il (e trompe. (4) Strab. Lib. X111. pag. 87;. A 8: B. pag. me. A. (5) Id. Lib. X111. pag. 92.3. C. (a) Hefiodi Open a: Dits. verf. 2.99. on lit dam les éditions Nu 71":, Iivinum gurus; mais M. Ruhnken prouve dans l’es nores fur Velleîue Paretculus. page 2.6, qu’il faut lire Aie» 75m, fils de Dius. M. Brunch a admis avec raifon cette correôtion dans (on édition des Gnomique: Grecs. C’ell le 27.1.e vers. V (7) Hefiodi Open 6C Die; verf. ne, arc. ou 597. del’édition de

. M. Brunch. l (a) Géogr. abrég. Tome Il. pag. 4:.

on L’HrsToxun D’HÉRODOTÈ. 119- CYNÉSIENS. C’étaient les peuples (r) les plus occi- dentaux de l’Europe 3 ce qui doit s’entendre de ceux qui font le long des côtes de la Méditerranéeôt de l’Efpagne. Ils occupoient les bords (a) de l’Anas ou Guadania. CYNOSARGES , bourgade de l’Attique, près des Mopeces, dont on ignore la tribu; mais je conjeéture qu’elle étoit (3) de l’Ægéide , de même que la bourgade Diomia, dont elle n’était peut-être pas dilférente. On y voyoit un temple (4) d’Hercules 8: un (5) Gymnafe , c’ell-à-dire , un lieu d’exercices. On entendoit louvent fous le nom de Cynofarges le Gymnafe. Les Philolo- phes Cyniques y avoient établi leur école. Cette bout- gade s’appelloit ainfi, parce que Diomus (6) facrifiant à Hercules , un chien blanc enleva les ouilles de la viâime 8c les porta en ce lieus ou bien il fut ainfi appellé à caufe de la vîtefi’e de ce chien. Le mot épi: lignifioit en Grec blanc 8e vite à la courfe. ’ » CYNOSURE , promontoire de l’Attique au nord de Brauton 8c au fud de Marathon. Herodot. Lib. VIH. ç. LXXVI. CYNOURIE, petit pays entre l’Atgolide, l’Atcadie 8: la Laconie. CYNOURIENS , (les) peuples qui habitoient la Cy- nourie. Ils étoient Autochthones.’ Herodor. Lib. VIH. 5. LXXIII. CYPRE (fille de) ell lituée dans le coin ell: de la Méditerranée, entre (7) la Cilicie fud 8c la Syrie ouell’. Elle étoit autrefois jointe à la Syrie, dit.(8) Pline, mais

(I) Stephan. Byzant. voc. Kiwis, ex edit. Berkeliî. (7.) Aviani Ora Marir. verf. zoo. (3) Stepban Byzant. 8d. Orignal 65 Kurâraple. (4.) Hercdor. Lib. V. 5. LXIII. Lib. V1. 5. CXVI. (s) Stephan. Byzant. ad Kunâaapn. (a) 1birl. conf. Hefychium ad Kwânp-m. (7) Plin. me. N... Lib. v. cap. xxxr. pag. au. (a) Id. Lib. Il. cap. LXXXVIII. pag. tu. H 4

une TABLE GÉOGRAPHIQUE la mer l’en a féparée, de même qu’elle a féparé la 514. cile d’avec l’ltalie, l’ille d’Eubée d’avec la Béotie, les illes d’Atalanta 8:: de Macris d’avec l’ille d’Eubée. ’Cy- pre (1’) a été très-célèbre dans l’antiquité , 8: elle con- tenoit neuf Royaumes. Les noms différensqu’clle a portés autrefois font, Acamantis , Céraflis , Afpélie, Amathufie, Macarie, ÏCryptos , Colinia , ou Colonia , 8c (z) Sphécia.’ La longueur de cette ille fe compte depuis les Cléides’ iufqu’au cap d’Acamas, 8è Strabon dit qu’elle cil de qua- torze cens Raides. Des tyrans’patticuliers en furent les pre. miers Souverains , les Rois d’Egypte y établirent enfuit: leur domination, les Perfes s’en emparerent. Elle fut e’nlevée par les Grecs, fur qui les Romains la prirent. Elle cil aujourd’hui fous la domination des Turcs. Les peuples de Cypre, dit (3) Tacite , avoient trois temples célèbres dans leur ille , dont le plus ancien avoit été bâti par Aërias à Vénus Paphiene, un autre par (En fils ’Amathus à. Vénus Amathuliene, 8c un troilieme à Jupiter Salaminien, ouvrage de Teucer, qui fuyoit le courroux de Télamon fon pere. I . ’CYRAUNIS , petite ille de Libye , près des Gyzantes , abondante en vignes 85 en oliviers. On voit dans cette ille un lac , d’où l’on tire des paillettes d’or. Elle cil: près du continent. Herodot. Lib. 1V. 5. CXCV. CYRÉ , fontaine (4) confacrée àApollon , qui adonné fou nom à la ville ’de Gyrene. Hérodote en parle, Liv. Il”. 5. CLVIII, fans la nommer. CYRÉNAIQUE (la) e11 un pays très-étendu de la Libye, de l’eli à l’ouell 8c du nord au fud. Elle oc- cupe , felon Ptolémée, de l’ell. à l’ouell, toutrl’efpace qui cil depuis la Chetfonefe jufqu’au golfe de la grande

(r) Id. ibid. pag. 284.. (z) Lycophr. Calfandr. verf. 44.7 a: ibi Schol. (3) Tacir. Annal. Lib. 111. ç. LXlI. Hill. Lib.l1. S. 1H. (a) Callim. Hymn. in Apoll. vctf. :8.

DE L’HISTOIRE D’HËnoDorn. IaIï Syrre. Pline (I) lui donne encore plus d’étendue. Il lui alligne pour limites à l’elf le mont Catabathmus , 8c à l’ouelt la petite Syrre. Il ajoute qu’elle a mille foixante milles de longueur 8c huit cens de largeur. On la nomme ’- Pentapole , à caufe de fes cinq villes. principales. v CYRENE , ville de Libye, capitale de la Cyrénaïque , à onze milles (a) de la mer , vis-à-vis Criu-Métopon , promontoire de l’ille de Crete. C’eli: une (3) grande ville de la forme d’un trapeze. Elle eft dans une plaine fertile en grains 8c abondante en fruits. Elle a produit de grands hommes , Arillippe , chef de la feéte Cyrénaïque , fa fille Arété , qui lui fuccéda, Arifiippe, fils d’Arété, furnommé Métrodidaâos, parce qu’il avoit été difciple de fa mere ,’ Annicétis , Callimaque , Eratolihenes , Carneades, 82C. CYRNE. (ille de) C’elt une ille de l’Italie , dans la Mé- diterranée, voiline de la Sardaigne. Son premier nom fut celui (4) de Thérapné: elle fut enfuite nommée Cyr- nus , de Cyrnos, fils d’Hercules, 8c enfuite (5) Corfis 8c Corfica; elle cit encore connue fous les noms de (6)" Cernéatis 8c de Tyros; mais ce dernier nom, qui ne fe trouve que dans le Scholialle de Callimaque fur le vers 19 de l’hymne fur Délos. me paroit corrompu. L’air de cette ille cl! mauvais 8c mal-fain , le terroir pierreux, plein de forêts 8c peu propre à être cultivé: rienbn’y vient qu’à force de rfoins sa: : magnumil y croît du fromentA -h,.4, . dans les vallées, des vins allez délicats 8: des fruits. C’ell: aé’tuellement l’ille de Corfe- , ’ CYRNE , lieu de l’Eubée dans la Caryllie, où le donna une bataille entre les Caryliiens 8c les Eubéens. Herorl. Lib. 1X. 5. CIV. de I’Edir. de Grau. CV. de celle de Wrflèl. (I) Plin.’1.îb. V. cap. V. pag. :49. (z) Plin. Lib. V. cap. V. pag. :49. lin. Il. (a) Strab. Lib. KV". pag. 1194.. (a) Servius ad Virgil. Eclog. 1X. verl’. se. (s) Dionyl’. Perieger. vetl’. 459- a: ibi Eullath. (6) Lycoph. Alexandra. verf. 1034..

in: TABLE GÉOGRAPHIQU! CYTHERE, ille limée près des côtes de la Laconie ’u’ 8: confacrée à Vénus. Elle appartenoit (I) aux Argiens. Les Phéniciens y avoient (z) bâti un temple à Vénus. C’elt aujourd’hui Cérigo s ille montagneufe , dit M. Spon , Voyag. Tom. I. pag. 96. terroir fec , qui n’a rien de l fort charmant, abondante en lievres , cailles 8c tour- terelles , qui étoient les oifeaux de Vénus. . A CYTHNOS , ille fituée près de l’Attique , au fud très- peu elî de l’ifle de Céos , entre cette derniere ille 85 celle de Sériphos. Le Géographe Etienne dit qu’on la. nommoit aulïi Ophioufa 8c Dryopis, que c’ell une des )Cyclades, que le fromage Cythnien étoit efiimé, 8c qu’elle avoit produit un célébré Peintre; c’ell celui qu’EulÏathe nomme Cydias, dans fou Commentaire fur Denys le Periegete, page 98 , colonne 2. , ligne 2;. Voyez cependant’J unius , in Caralogo 11 robâteéîorum . ée. pag. 6o. Selon les interpretes de Ptolémée, cette ille s’appelle auo jourd’hui Cythno ou Cauro. Mais M. d’Anville (3) allure qu’elle a changé fou nom en celui de Thermia. CYZIQUE, ille de la Propontide , ayant cinq cens liades (4) de circonférence. Elle cit jointe au continent par-deux ponts. Ce fut (5) Alexandre qui les fit conf-r truite. Elle devint dans la fuite un (6) iflhme. , CYZIQUE, ville fituée (7) dans une ille de la Pto- pontide 8: portant le même nom. Elle cit bâtie auprès des ponts , qui joignent l’ille au continent. Elle a deux ports que l’on ferme, 8c plus (8) de deux cens chantiers.

(r) Herodot. Lib. I. 5. XClI.

(a)(z) Géograph. Id. abrégée.ibid. Tom. 5. 1. CV. page au. a t (4.) Strab. Lib. X11. pag. 861. ’ (s) Plin. Lib. V. cap. XXXII pag. 2.89. » (6)L--A-,.l Diodor. H’?Ê*Sicul. Lib. XVllI. ç. LI. Tom. Il. p13. ne. &th. Apoll. Rhod. ad Argonaur. Lib. I. verf. 936. (7) Strab. Lib. X11. pag. 86:. (8) 1d. pag. 862.4 i

l

X

on L’Hrsrornn D’Hfinonorn. r2; L’un de ces ports (I) s’appelloit Panorme, l’autre (z) Chytus. Le premier étoit l’ouvrage de la nature, le feo coud paroit celui de l’art, comme l’indique fan nom ,1 xu-n’. lignifie qui [édicule cruimr. Une partie de la ville e11 dans la plaine , une autre vers le mont (3) Arâos , qui cil lui-même dominé par le mont Dindymus, ou il y avoit un temple bâti par les Argonautes à Oybele. Il n’efi guere vraifemblable que , dans le court féjour que litent en ces lieux les Argonautes , ils ayent pu bâtir un temple. J’aime mieux croire avec (4) Apollonius de Rhodes qu’ils fe contenterent d’élever à Cybele un autel 8c une fiatue grolliérement travaillée. v, Cette ville (5) pouvoit aller de pair avec les premietes villes de l’Afie, tant par fa grandeur , 85 la beauté de fes édifices , que par l’excellence de fon gouvernement, ou tout étoit parfaitement réglé, foit pendant la paix, foit pendant la guerre. On peut voir aulfi le bel éloge que fait Florus de cette ville, Liv. III. chap. V. 5. XV. pag. 477. Elle e11 aétuellement ruinée , 8c il n’en exille prefque plusque des débris , qui portent encore le même nom. DADICES, peuples voifins de la Sogdiane, Herodot. Lib. VIL 5. LXVI. Ils Compofoient un département avec les Gandarien-s, les Aparytes 8: les Sattagydes. Peut-être font-ils Indiens. Voyer; Gandariens. v DAENS, ou DAES , peuples nomades de la Perfe.’ Hérodor. Lib. I. ç. CXXV. a DAPHNES de Pélufe, ville d’Egypte qui étoit à (6) feize milles de Pélufe, fur la route de Memphis , près du canal-&gi.;,L-gg-Ln Pélulien du Nil. tu...------.* (I) Scholiafi. Apoll. Rhodii ad Lib. I. verf. 954.. (a) Id. ad Lib. I. pas. 987. m Strab. ibid. Apollon. Ricain. I. vert. a... i.) Apoll. Rhod. Lib. I. verl’. m. a: feq. (s) Strab. loco laudato. (6) Antonini Itinerar. pag. tu.

324 TABLE GÉOGRAPHIQUE DARDANÉENS; peuples de l’Afie , qui font au fud- des Sapires, des deux côtés du Gyndes, au-deffous , mais peu loin de fa fource. Herod. Lib. I. 5; CLXXXIX. DARDANUS, ville de la Tr’oade , fituée fur la côte - de l’Hellefpont 85 vers l’endroit où ce détruit fe joint. à la mer Égée , environ à foixanre-dix (laides (1) d’Aby-fl des , 8C à égale difiance (z) de Rhœtium. Elle n’exifte plus; mais il ci! certain qu’elle a donné fon nom aux

DARITES. Il paroit, fuivant Hérodote, que ces peu- plesDardanelles. qui payoient tribut aux Perfes, étoient lfirués au- près des Cafpiens. Ptolémée , qui dit que leur pays s’ap» pelloit Daritis, les met (3) au nombre des contrées de la Médie, 8c fa carte dans le voifinage de la Parthie.. Ils faifoient un même département avec les Paufices. Vqu Paufices. DASCYLIUM , ville maritime de Bithynie fur la Pro- pontide , limée entre Cios cil-nord, 8: Cyzique ouefi: fud, près d’un lac qu’on appelloit le lac Dafcylitique. Cette ville s’appelle aujourd’hui Diaskillo. DATOS, ou DATON , ville (5) voifine de la Thrace, airez près du mont Pangée , 8: fous l’obéiiïance des Ma- cédoniens. Elle cil: fur une colline efcarpée , aufii grande que la colline cit large, ayant des bois au nord, 8c au fud un lac ou marais qui n’en e11 pas éloigné, 8e après ce lac, cil la mer; vers l’efl: font les cols ou pas des Sapéens 8: des Turpileê, 8: à l’ouefl cil une plaine qui s’étend jufqu’à Myrcine , Drabifcus 8: jufqu’au Stry- mon , plaine d’environ trois cens cinquante Raides, très-

in) Strab. Lib. XI". pag. 889. B. (z) Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. 28;. lin. n. (a) Ptolem. Geogr. lib. VI. cap. Il. p33. 17v. (4) Strab. Lib. XI]. pag. 16 I. Stepthyunr. Plin. Lib. V. cap. XXXH. pag. 2.89. (s) Appizn. de Bell. civilib. Lib. IY. pag. [04.9 6: leu.

me L’HIs’romn n’HÉnvono’rn. a; fertile 8c trêsaagréablb, où l’on dit que fut enlevée Prœ ferpine lorfqu’elle y cueilloit des fleurs. C’étoit une ville fi riche (1) 8c fi abondante en toutes fortes de biens , à caufe des mines d’or qui étoient dans (on territoire, qu’on difoit en proverbe une Data: de biens, pour fignifier une abondance de biens. Cette ville s’appelloit d’abord Crénides , parce qu’il y: avoit beaucoup de fontaines autour de la colline fur laquelle elle étoit fituée. On l’appella enfuite Datos: 8e il y a apparence que ce fut Callifirate l’Athénien qui lui donna le nom de Dates, en l’aggrandifl’ant ou en la rebâtifi’ant , 8: qui mit en vogue le proverbe (z) une Dates de biens, de même que c’étoit lui qui avoit in- venté cet autre proverbe une Thafos de biens. Philippe, Roi de Macédoine, s’étant (3? emparé de Datos, 8c voyant que cette place étoit très-propre à tenir les Thraces en bride , la fortifia 8c l’appella Philippes. Elle fut célèbre par la bataille qui fe donna dans (on territoire , où Caflius 8a Brutus perdirent la vie, 81 par l’Epître que S. Paul adreifa à fes habitans , après (4.)! leur avoir prêché l’Evangile, vers l’an 51. de l’Ere corné mune. Le territoire où l’on voit les ruines de Philippes en: appelle aujourd’hui par les Grecs Philippi-gi (mains 7?) c’efl-à-dire, la terre de Philippe. - a DAULIA (5), petit pays de la Phocide, qui en ren- fermoit lui-même un autre nommé Tronis. a w DAULIENS , habitans de la Daulie,- ou de la ville de Daulis. l DAULIS , ville de la Phocide, au nordqefl du Mont-

(r) Zenob. Adag. pag. 57. (z) Suidas. Zenob. Adag. pag. 57. (3) Appian. loco laudato; - a.) Ath Apoft. cap. XVI. in Paufan. Phoc. five Lib. x. cap. 1V. 915.807,

.126 TABLE GÉOGRAPHIQUE Primaire,- 8: de Delphes , de laquelle elle étoit peu 610i. gnée. Paufanias dit (l) qu’elle étoit à fept Rades de Panopées, Be que les habitans de cette ville étoient en- core de l’on temps les hommes les plus grands 8: les plus robufies qu’il y eut dans toute la Phocide. Elle a a pris l’on nom de Daulon, qui lignifie un cantonvcou- vert 8c fourré. Elle cil à préfcnt détruite , on n’y voit plus qu’un village de quarante ou cinquante maifons; 8: dans le village même fort d’entre les rochers du Par- naife une riviere que ceux du pays appellent Mauroneri , c’efi-à-dire, eau noires on croit que c’efl celle que les anciens nommoient MÉAM, mot Grec qui lignifie noir. Cette ville s’appelloit anciennementAnacris , 8: l’an- cien scholiafle de Sophocle (a) apporte en preuve ce

versKpivca! d’Homere. f! (div, me? Arnaque, nui l Huns-34: mais dans toutes les éditions aâuelles on lit ÀavÀlJ’a. DÉCÉLÉE , ville ou bourgade de l’Attique g fituée au nord un peu cil: d’Athenes, fur une colline près de la fource de l’Ilifl’us , environ (3) à cent vingt liardes d’Athe- I (les, 8: à pareille difiance des frontietes de la Béotie. Elle étoit (4) de la tribu Hippothoontide. Paufanias (y) met un château à Décélée. Elle étoit l’une des douze villes (6) , fondées par Cécrops. Elle s’appelle aâuellea-

il mentDÉLIUM , villeBiala-Cailro. qui appartenoit aux Thébains .de Béotie. Elle étoit très-peu au fudne! d’Aulis, ou Aulide , à trente Raides du (7) port d’Aulis, fur la côte 8: près Art? E": (I) Paufan. Phocic. five Lib. X. cap. 1V. pag. 807. ’ (a) Sophocl. veux: Schol. ad Œd. Tyr. un: 73;. prix. il. ex édit.

(a) Thucyd. Lib. VIL 5. m. -Bruncbii.(4) Stephen. Byunt. r - -- - » (g) Paufan. Laconie. five Lib. HI. cap. V111. pas. tu. (S) Strab. Lib. 1X. pag. 609. A. v (7) Strab. Lib. Il. pas. mg.

ne L’Hrssronur D’Hénonorx. 127 de la mer, vis-à-vis de Chalcis , dans le territoire (r) de Tanagre, au nord de l’Afope. Il y avoit à Déliurn un temple dédié à Apollon: 8: même ce lieu n’étoic’ d’abord autre chofe qu’un temple bâti fur le modele (a) de celui de Délos, 85 non de Delphes, comme le dit M. de la Martiniere. DÈLOS , une des Cyclades au nord de Naxos , entre Rhénæa oueit, 8c Myconos cit. Dans les plus anciens temps elle s’appelloit (3) Lagia, du mot Grec amok, lievre , parce qu’il y avoit beaucoup de lievres 8c de lapins; Onygia , c’eR-à-dire , ifle des cailles, parce que c’ét’oit-là que les premieres cailles avoient été vues 3 elle cil encore défignée fous les noms d’Afiéria , de Pélaf- gia (4) , de Chlamydia , de Cynæthus, de Pyrpylé, parce qu’onÏy trouva premièrement le feu , «Cg , 8: de Cynthos , ou Cynthus , felon le Géog. Étienne s mais ce mot étoit plutôt le nom du mont qui eil au-deii’us de la ville de Délos que de l’ifle même. Cette ille a été très-célèbre parmi les Grecs , par la naiifance d’Apollon 8c de Diane. Toutes les illes 85 toutes les nations voifines y envoyoient des hommes pour affilier aux folemnités 8: aux facti- fices qui s’y faifoient, 85 des filles pour y chanter 8e danfer s de forte que Délos avoit fur les autres illes une efpece de primauté d’honneur, 8c cela de droit divin, à caufe d’Apollon qui y étoit né 8: qui en étoit le Dieu tutélaire. Elle étoit autrefois fertile en palmiers , il n’y en a pas un feulzaujourd’hui. Ariliote, 8c après lui Pline , dirent qu’elle fut nommée Délos, Ah"; parce qu’elle parut tout d’un coup au milieu des eaux: ce qui n’efi pas incroyable, puifqu’on fait que les tremblemens de l (I) Paufan. Bœor. (ive Lib. 1X. cap. VI. pag. 724. Thucyd. Lib. 1V. 5. LXXVI. (z) Strab. loco laudaro. Thucyd. loco land. (a) Steph. Byunr. ’ (ç) Plin. Hifl. Nu. Lib. 1V. cap. KIL p13. en.

7128 TABLE GÉOGRAPHIQUE terre ont fouvent élevé des montagnes dans des plaines 8c pouffé hors de la mer des illes qu’on n’y avoit point encore vues. Mais Délos n’efi pas la feule ille qui ait ainfi paru tout à. coup , car Pline en compte treize. Il y avoit à Délos un Artémifium ou temple de Diane. Cette ille s’appelle aujourd’hui Sdili. DELPHES. Voyer Pytho. . DELPHIENS , habitans de Delphes. 1’qu Pytho. DELTA , ou Égypte inférieure , commence à l’endroit ou le Nil fe partage en pluiieurs branches. Il efi renfermé entre les bras qu’on nomme Canopique 8: Péluiiaque 8c la Méditerranée. Sa forme eil triangulaire, 8: c’cfl: ce qui lui a fait donner ce nom. DERSÆENS , ( les ) peuples de Thrace, qui habi- toient au nord d’Abderes, entre le lac Bifionis 85 le Nei’cus. Il y en avoit aufii au-delà (1) du Strymon. ’DÉRUSIÉENS , peuples de Perfe. On ne fait pas pré- cifément où ils étoient fitués. Quelques Géographes ce- pendant les placent entre le Tigre oueil 8c le Choafpes cit, au nord du golfe Perfique 8c des embouchures de icesdeux fleuves. I " ’ DICËE, ancienne ville de Thrace dans le territoire (z) des Bifioniens, fur le bord ell-fud du lac Bifionis. Il ne faut pas confondre cette ville avec une autre de même nom , qui étoit (3) fur le golfe Thermaï-que. Hérodote parle de la premiere, Lib. VIL 5. CIX. Il paroit qu’elle fe nommoit aufl’i Dicæopolis. Voyer Harpocration. DIDYMES. Voyer Miléfie. DIPÆA , ville d’Arcadie dans la1 Ménalie. Paufitn. Laconie. five Lib. III. cap. XI. pag. 233. Arcad. five La. VIH. cap. XXVII. pag. 654. v ’ ’ DIPÆENS, habitans de Dipæa,petite ville d’Arcadie,

(x) Thucyd. Lib. Il. S. CI. (z) Plin. Lib. 1V. cap. XI. pas. :04. (3) Id. Lib. 1V. cap. X. p33. ses. ’ dans

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 129 dans le Péloponnefe, fitue’e dans la Ménalie, c’eii--’a- dire, dans la contrée qui cit vers le mont Ménale. Herod. Lib. IX 5. XXXIV. DIUM, ville de la pénini’ule du mont Athos , fur le golfe Strymonien. Herodor. Lib. VIL S. XXII. DOBERES , (les) peuples de Pæonie , vers le mon: Pangée, au nord. Il y avoit dans la l’atonie une ville nommée Dobéros , dont parle Thucydides, Livre II. 5. XCVIII â- XCIX. DODONE , ville de l’Epire, dans la (I) Thefprotie. Il y avoit en cette ville un oracle très-célébré , qui palioit pour le plus ancien de tous ceux qu’il y eut chez les Grecs. Les Pélafges , defcendans de Pélafgus, fils de Lycaon 8: petit-fils de l’ancien Pélafgus , font les fon- dateurs de Dodone. Ils ne confacrerent d’abord ce lieu qu’au culte de la Divinité en général; les noms des , Dieux n’étant pas encore connus dans la Grece. Ces noms n’y furent apportés que très-tard; 8: ce fut alors qu’on établit à Dodone le culte de Jupiter. Quant à l’étymologie de Dodone, ce lieu fut ainfi nommé, ou de Dodon , fils de Jupiter 8: d’Europes ou de Dodoné , une des Nymphes Océanides, ou. felon le Géographe Étienne, d’une fontaine voifine du temple de Jupiter 8c d’une petite riviere que formoit cette fana raine: fou eau étoit très-froide s elle éteignoit (z) lesflam- beaux allumés qu’on y plongeoit, 8c rallumoit les flam- beaux éteints qu’on en approchoit; elle étoit à fec à midi, elle croifi’oit enfuite jufqu’à minuit, puis elle re- commençoit à. décroître jufqu’au midi fuivant. Paulmier de Grentemefnil cit perfuadé que le nom (3) de Dodone vient du (on que rendoit le chaudron fameux, lorfqu’il étoit frappé par les chaînes que le Vent agitoit, 85 il

(y) Hercdor. Lib. Il. 5. LV1. (1.) Plin. Hifi. Nar. Lib. Il. .cap. C111. pag. ne. (a) Palmerii à Grenremefnil Gracia defcriptio, pag. au. ’ Tome VIL , I

130 TABLE GÉOGRAPHIQUE prétend que ce fon reliembloit à celui de cette l’yllabe redoublée Do , Do, comme nous dirions Don, Don, pour imiter le fou de nos cloches. La ville de Dodone eii détruite, il n’en relie aucun Vefiige. DOLONCES (les) peuples de Thrace qui étoient ’ autrefois maîtres de la Chcrfonefe 8: l’habitoient. Herorl. Lib. VI. 5. XXXIV. DOLOPES (les) étoient une nation Thefialique qui habitoit vers le mont Pinde une contrée à laquelle ils donnerent le nom de Dolopie. Ils étoient (r) maîtres de l’iile de Scyros , lorfque Cimon s’en empara. C’étaient des peuples peu entendus à cultiver la terre , mais grands corfaires. DOLOPIE (la) étoit un pays de la Grece, fitué dans le mont Pinde , partie au nord de cette montagne , ce qui faifoit que les Theiialiens fe l’attribuoient; partie au fud-ouefi du Pinde , près de l’Epire , au-deiius des Camo- péens, felon (2.) Ptolémée, au nord de l’Etolie St de l’Acarnanies car le fleuve (3) Acheloüs traverfoit la

DORIDE (la) avoit à l’oueil les Perrhæbes; au fud. l’EtolieDolopie. 8c les Locriens Ozoles; à l’eii laI Phocide 8c les Locriens Epicnémidienss au nord-CR le mont Œta, 85 au nord.ouefl le mont Pinde.En Ces deux montagnes la féparent de la Theifalie. Le Céphife y avoit fa fource. Quelques Auteursèrë prétendent qu’elle a pris fon nom de Dorus , fils d’Hellen, ou fils de Deucalion , felon d’autres, lequel vint habiter vers le Mont-l’armure. La Doride cf: un pays"Më Æ; tout hérifié de montagnes : mais les Doriens n’avoient rien de la tildefie ordinaire aux mon- tagnards 3 ils parloient très-élégamment 8c étoient belli-

’ (l) Plutarch. in Cimone, pag. 483. C. (z) Prolem. Lib. lll. cap. ÀlV. p35. 95. (a) Thucyd. Lib. Il. g. CH.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 131 queux. La Doride fut (I) nommée Tétrapole, parce qu’elle avoit quatre villes , Pinde, que quelques-uns nomment Cyphante , Erinée, Cytinium , Boium , ou Bœum. Tzetzêsy ajoute Lile’um 8: Scarphia. Aufii l’ap- pelle-t-il Hexapole. Voyeî fon Commentaire fur le verlÏ 980 de Lycophron , page 108. col. 2.. lin. 3. Ægimius , Roi de (z) ce petit pays , ayant été chafié de fes Etats par les Lapithes (3) , y fut rétabli par Her- cules. Ce Prince adopta par reconnoifiance Hyllus , fils aîné de (on bienfaiéteur , 8c lui laiiIa fa Principauté après la mort. Hyllus 8: fes enfans y régnerent, 86 ce fut de ce pays-là qu’ils partirent (4) pour entrer à main armée dans le Péloponnefe. Ce pays s’appelloit anciennement (5), Dryopide. DORIDE , pays de l’Afie mineure, ou des Doriens établirent des colonies. Elle cil près de la Cherfonefe Bybléfiene. Elle comprenoit d’abord fix villes 8: elle s’appelloit alors Hexapole 3 mais Halicarnafi’e ayant été exclue, elle fut nommée Pentapole. Herod. Lib. I.

DORIENS. Les Hellenes changerent plufieurs fois de pays.s. SousCXLIV. le Roi Deucalion , ils habiterent’ la Phthio- tide. Sous Dorus, fils d’Hellen, ils demeurerent dans l’Hifliæotide, pays fitué vers les monts Ofia 85 Olympe: ils en furent chafl’és par les Cadméens , 8c vinrent ha- biter la ville de Pinde 8c fou territoire , ou ils prirent le nom de Macednes. De-là ils paiIerent dans la Dryo- pide , 8c de la Dryopide dans le Péloponnefe , 85 furent ,appellés Doriens , nation Dorique, Aœpmo’v ’e’Gvu. HerodJ. 56.

(I) Strab. Lib. 1X. pag. 654. A. (z) Id. ibid. (a) Apollodori Biblioth. Lib. Il. cap. VlI. ç. VIL (4) Scholiafi. Arifioph. ad Plurum , pag. ris, ex edit. Hemflerhufii. (S) Hetod. Lib. VIH. 5. XXXI. I a

2,32 TABLE GÉOGRAPHIQUE Les Doriens établirent un fi grand nombre de colo-. nies, que divers pays porterent le nom de Doride , 85 que divers peuples furent appellés Doriens , quoiqu’ils ha- bitaiient des cantons fort éloignés les unsdes autres. DORISQUE, rivage ’(1) de Thrace85 grande. plaine au travers de laquelle coule l’Hebre, 85 qui s’étendoit jufqu’au promontoire Serrhium. La plaine de Dorifque s’étendait des. deux côtés de l’Hebre, mais beaucoup plus à l’ouefi. DORISQUE, château ou ville forte de la plaine de même nom en Thrace, peu éloigné de la mer 85 de l’embouchure de l’Hebre. Herodot. Lib. V II. 5. LIX, CV. DROPIQUES, (les) peuples de Perfe, étoient No- mades. DRYMOS, ville de la Phocide, fur les bords du Céphife 85 au nord efi du Mont-Parnaiie. On la nom- moit aufli (a) Drymæa 85 Drymia. Ses habitans s’appel- loient anciennement Nauboléens. Son territoire fe nom- moit Drymæa. Elle (3) étoit éloignée de vingt (fades de Téthronium 85 de trente-cinq d’Amphicées mais fi l’on prenoit fur la gauche , Amphicée en étoit à quatre-vingts Raides. DRYOPES, peuples de la Grece, ainfi appellés de Dryops , fils d’Arcadus un- de leurs chefs. Ils occupoient un petit pays fitué au long du mont Œta , 85 aux envi- rons du Sperchius (4) , d’où ils pafïerent dans le Pélo- ponnefe ( 5). Ils y avoient deux villes , Mine 85 Her- mione, toutes deux dans l’Argolide. Homere en parle dans le fecond Livre de l’Iliade, vers 560. Ayant été chaires par les Argiens de (6) la premiere de ces deux

(l) Herodor. Lib. VII. Ç. LIX. (z) Paufan. Phocic. five Lib. X. cap. XXXIII. pag. "4.. Ils. (3) la. ibid. --....(a) Euflath. 1 àsa.- in Homes. pag. 287. lin. 8. (s) Herodot. Lib. VIH. 9. XXXI. (a) Paufan. Lib. 1V. cap. XXXIV. pag. 3-66.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE: 13,; villes , les Lacédémoniens leur donnerent un canton de la MeiIénie fur le golfe Mefl’é’niaque avec une ville qu’ils appellerent aufli Mine. C’eii de cette derniere dont parle Hérodote, Lib. VIH. 5. LXXIII. Ils conferverent le nom de Dryopes, 85 fe faifoient un (I) honneur de le porter. Il y a grande apparence que les Dryopes, qui fe joignirent aux Ioniens l’ori’qu’ils allerent s’établir dans l’Afie mineure (a), étoient de l’Argolide. DRYOPl-S , .ou Dryopide, pays fitué au bas du mont Œta. Sa pofition cit cependant afl’ez incertaine. Pline le met fur les confins de l’Epire entre les Molofl’es , les Selles 85 les CafliopéensLes Hellenes,chaifés del’I-lilliæo- ride par les Cadméens’, l’occuperent quelque temps -,- ils pafierent de-là dans le Péloponnefe, où ils prirent le nom de Doriens. Il faifoit partie de la Phthioride, cano ton de la TheIIalie. Herodot. I. 56. DYME , ville de l’Achaïe dans le Péloponnei’e , au fud --ouefi d’OIénus , fur la met Ioniene , mais fans port. Le fleuve Larifus , qui coule d’une montagne , fépare (ç) l’Achaie de l’Elide. C’eü la derniere ville d’Achaïe du côté de l’Occident s ce qui lui a fait donner le nomîde’ Dyme , c’efi-à-dire , Occidentale , car elle s’appelloit d’abord Strates. Thévet croit que c’en Cla- Ianza. 1’qu le’Diétionnaire- de la Martiniere. DYRAS, ( leïfleuvetqui prend fa fource au mont Œta 85 fe jette dans le golfe Maliaque, entre Anti- cyre 85 Anthele. Il eii’éloigné de vingt flades du Sper- chius. HeroJor. Lib. VIL S. CXCVIFI. DYSORUM. (le mont») Il cil à l’ouefi du lac Prufias, après la minerd’argent qui en ci! voifine. Quand on a pafl’é ce mont, on cit en Macédoine, en. venant de-la Thrace. Herodot; Lib. V. 5. XVIL.

A (x) Id. ibid. (a) Hetodot. Lib.I. à, CXLVL u) Strab. Lib. VIH. pag. 551. A. I J

134 TABLE GÉOGRAPHIQUE ECHAUGUETTE DE PERSÉE. (m9.... mi, Petfei fiecula) C’étoit un lieu élevé, ou une tout, ou un donjon , une cfpece de guérites c’eii pourquoi je me fuis fervi du mot Echauguette, qui fignifie un lieu élevé 85 couvert, ou l’on place une fentinelle pour découvrir de loin. Elle étoit firuée près du (I) promontoire fabloneux 85 peu élevé , appellée Agni cornu , à une petite diftance de la bouche Bolbitique d’un côté , 85 de l’autre , aune moindre difiance du château des Miléfiens. ECHIDORE , (1’) fleuve qui a fa fource dans le pays des Creiione’ens, coule par la Mygdonie , 85 va fe jetter dans le golfe Therméen, près du marais qui efl fur l’Axius. On trouve feulement dans Hérodote qu’il fe dé- charge près du marais qui cit au-defïus de l’Axius, 85 il ne dit point fi c’efl: dans la mer ou dans l’Axius. Son expreflion me paroit cependant défigner aficz clairement qu’il ne fe décharge , ni dans le fleuve , ni dans le ma- rais, qu’il coule à côté du marais, qu’il s’échappe à côté de ce marais pour ne fe jetter , ni dans ce marais, ni dans l’Axius. Cependant M. d’Auville le fait tomber dans ce marais, 85 ne lui donne point d’autre bouche que celle de l’Axius. S’il pouvoit y avoir quelque difficulté fur cet endroit d’Hérodote , Ptolémée fufiiroit pour l’éclaircir, puifqu’il difltingue (a) très-bien dans l’Amaxi- tide l’embouchure de l’Echidore de celle de l’Axius. * ECHINADES. (les) On appelle ainfi plufieurs illes placées entre l’ifle de Céphallénie, l’ifle de Leucade , 85 le golfe de Corinthe, à l’embouchure de l’Achéloiis. Pline dit (3) qu’elles ont été formées par les inonda- tions 85 le limon ou les fables du fleuve Acheloiis, 85 que la moitié de ces illes ont été enfuite jointes au con-

(r) Strab. Lib. XVlI. pag. "sa. (z) Claud. Prolem. Geograph. Lib. IlI. p.13. 9;," (3) Plin. Lib. Il. cap. LXXXV. pag. tu. ut-

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 135 rinent par les fables que les fleuves y ont amafiés. Elles font aujourd’hui connues fous le nom de Curzolari. EDONIDE, contrée qui étoit fur les frontieres de la Thrace 85 de la Macédoine, féparée de l’Odomantice par le Strymon. Ce pays fut d’abord de la (r) Thrace , mais les Macédoniens s’en rendirent maîtres : ce qui fait que quelques Géographes la mettent dans la Thrace 85 d’autres dans la (a) Macédoine. Le Géographe Étienne dit que ce nom lui vient d’Edonus, frere de Mygdon. .EDONIENS, peuples qui habitoient l’Edonide, ils étoient fort adonnés au vin: Non ego fanius bacchabor Edonis, dit Horace, Liv. II. 0d. 7. EGÉE. (la mer) C’efi cette partie de la Méditerranée qui eii entre le promontoire (3) Sunium , en remontant vers le nord jufqu’au golfe Thermaique , &’ depuis le golfe Strymonique jufqu’à l’iile Icaria, où commence la mer Icariene , dans laquelle font les Sporades, ainfi les Cyclades n’étoient pas toutes de la mer Egée. Le même Strabon en attribue (4) quelques-unes à la mer Myrroum. Elle efl ainfi nommée , ou d’Egée (5) , pere de Théfée , qui s’y précipita,.ou d’AÎyeç, des chevres, nom que les Grecs (6) donnent aux vagues lorfqu’elles font cour- roucées , 85 tout le monde fait que l’Archipel et! tou- jours fort agité; ou fuivant Feiius (7), de la multitude d’iiles dont cette mer cit pleine 85 qui paroifl’ent de loin comme des chevres , AÎyu , ou d’Ægéa (8), ville de l’Eu- bée, qui fut depuis appellée Caryfle, ou du Géant (9)

(x) Herod. lib. VlI. 5. CX. 8c CXIV. Plin. Lib. IV. cap. XI.p. 1.03, (2.) Prolem. Lib. IlI. cap. XIII. pag. 91.. . (a) Strab. Lib. VIL pag. 498. Lib. XIV. pag.94a. (4) Id. Lib. Il. pag. 186. (5) Suidas , voc. AM7." mm... (6) Suidas, voc. Aim. q (7) Feflus. Lib. I. pag. I3. (8) Scholiafl. ’Apollonii Rhodii ad Argon. Lib. I. verf. [[55.’ (9) Stéphan. Byzant. voc. Kd’wras. le

336 TABLE GÉOGRAPHIQUE, Ægéon ou Ægon, qui donna pareillement fou nom à Ægéa , autrement Caryfie. Il paroit d’abord, contre toutes les regles, de faire venir la mer Égée du mot Ægon; mais c’efl ainfi que Stace appelle cette mer Spumifèr.... Ægon, Theb. Lib V. veff. 56. Pline le Naturaliiie dérive (I) ce nom d’un rocher entre les ifles de Ténos 85 de Chics , qui s’appelle Æx, en Grec Aîg. Ægeo mari nomen dedit fiopulur inter Tenon ô Chiant veriu: gadin infule , Æx nomine à fpecie capte , quæ ira Græcis appellatur , repente in media mari exilienr. Strabon (pag. 592.) fait venir ce nom d’Æges, ville d’Eubée. On nomme aujourd’hui cette mer Archipel, par une cor- ruption d’Egio Pelago , comme le prétend (a) M. d’Anville. EGINE , ou ÆGINE, ifle fituée dans le golfe Sara. nique, vers la côte nord de l’Argolide. Elle s’appelloic autrefois Œnoné , 8C (3) Œnopia s mais Æacus , le feul des Rois de cette ifle dont l’hifloire nous ait confervé le nom , lui donna celui de fa mere Ægine. Les Poëtes ont feint que les habitans d’Egine furent nommés Myr- midons , parce que les fourmis de cette iile furent chan- gées en hommes à la priere d’Æacus. Mais , félon toute vraifemblance , ce nom leur fut donné parce que fouillant la terre comme des fourmis , ils y mettoient leurs grains , 85 parce que n’ayant point de briques pour bâtir des mai-- Ions, ils fe logeoient, comme les fourmis, dans des trous qu’ils creufoient en terre. Egine fut fuccefiivement habi- tée par les Argiens, les Crétois, les Epidauriens. Nos Mariniers appellent l’ifle d’Egine Engia. Les Grecs néan- * moins, dit Whéler, l’appellent encore de fon ancien nom, Egina. - (r) Plin. Hil’t Nat. Lib. 1V. cap. XI. Tom. I. pag. :07. (a) Géographie ancienne. Tom. I. pag. 2.8!. (a) Piudar. UNI. 0d. VIH. vert; 4.5. Ovid. Meramorph. Lib. VIL urf. 4,71.

DE L’Hrs’r’oxnn D’Hi’zn’onorz. r37 EGINETES , habitans de l’ille d’Egine. EGYPTE (1’) elle une vafle plaine, ou plutôt une longue 81 large vallée , qui s’étend du fud au nord , de- puis le tropique du cancer jufqu’à la mer Méditerranée; fa largeur fe prend entre deux montagnes ou deux chaî- nes de montagnes qui la bornent, l’une du côté de l’Arabie, 86 l’autre du côté de la Libye ou Afrique. Mais cette largeur n’eil pas toujours égale: car à l’ex- trémité nord, le long de la mer Méditerranée, la dif- tance cil d’environ cent vingt lieues: au-delfus de l’enn droit ou étoit autrefois fituée Héliopolis 86 de celui où cil maintenant le Caire, environ à cinquante lieues de la mer , l’Egypte diminue beaucoup en largeur, dans ’ l’efpace d’environ foixante-dix lieues où les deux monta-I v gnes qui la bornent à l’efl: 8: à l’ouefi ne (ont quelquefois pas éloignées l’une de l’autre de plus de fix ou fept lieues s au-defrus de cet efpace les deux montagnes s’éloi- gnent un peu plus 85 le pays va toujours en s’élar- giflant jufqu’à l’extrémité fud. On divife l’Egypte en deux parties , qui font la baffe Égypte 8: la haute Égypte: ou en trois, qui font, la balle , la moyenne 85 la haute, ou le Delta, l’Heptanoi mide 8:: la Thébaïde. La baffe Égypte commence à la divifion du Nil en plu- fieuts branches 8: va jufqu’à la mer. Cette partie étoit

laLa plusmoyenne Egyptepeuplée. ,- que quelques-uns ’ comprennent dans la haute , commençoit à la divifion du Nil, à la pointe du Delta, vers la ville de Cetcafore 8: remontoit vers Thebes. Cette partie étoit beaucoup plus étroite que les deux autres. Ony trouvoit la ville de Memphis, près de la montagne occidentale fur laquelle il y avoit

plufieursLa haute Egypte proprement belles dite s’étendoitpyramides. depuis les , frontieres nord de la Thébaïde jufque fous la zone tor- ride , un peu au- delà du tropique du Cancer.

à

:38 TABLE GÉOGRAPHIQUE Autrefois l’Egypte étoit fi cultivée 8c fi peuplée qu’on y’ comptoit vingt mille villes. L’Egypte étoit anciennement appellée Aéria: en Hé- breu elle s’appelloit Mezor, Mezraim, ou Mizraim. Les Grecs la nommoient Ægyptos, 8c les Latins Ægyptus. EION , ville de Thrace , fituée (t) fut la rive gauche du Strymon , près de (a) l’embouchure de ce fleuve, à vingt-cinq Rades d’Amphipolis , à laquelle elle fervoit de port. C’étoit (3) une colonie des Mendéens; elle donnoit au Strymon le nom de fleuve Eionien. Il paroit que c’efl la même ville qu’Etienne de Byzance nomme (4)4 Ægialus. On l’appelle aujourd’hui Rendina, felon Ferrarius, 8c Pondino , fuivant M. d’Anville. ELATÉE , ville de la Phocide , en defcendant le long du Céphife du nord à l’efi-fud, près de ce fleuve. Elle cil: éloignée (5) de cent quatre-vingts Rades d’Amphicée; ce qui fait environ (in: lieues. Cette ville, la plus grande ’ de la Phocide , étoit t6) dans une fituation avantageufe 8: propre à arrêter les incurfions des Theffaliens. Sa fon- dation eft poflérieure au fiecle ou vivoir Homere. ’ ELBO. Voyeï Helbo. ELÉENS , habitans de la ville d’Elis , sa de fon terri- toire,’8c de la progince d’Elide. ELEON , ou ELEONE. Il y avoit dans la Phocide au Mont-Parnaffe une petite ville nommée Eléon, ou Ele’one. Mais Strabon (7) , qui rapporte cela , ajoute quelques lignes plus bas d’après Sceptius, qu’il n’y avoit point en ces lieux de ville d’Eléon , mais une ville nomméeNéon.

(I) Thucyd. Lib. I. XCVIlI. Lib. 1V. S. L. (z) Id. Lib. 1V. 9. CH. (5; Id. Lib. 1V. 5. VII. (a) Steph. Byzanr. voc. Ægîalus. (s) Paufan. Phocic. five Lib. X. cap. XXXIV. pag. 885. (6) Strab. Lib. EX. pag. 64.9. (7) StraL. Lib. 1X. pag. 670.

ne L’HISTOIRE n’HËnono’rn. :39: ELËON (1), ville ou bourgade dans la Béotie, ainfi appellée, ou d’Eléon, fils. d’Ele’one , ou des marais qui étoient aux environs , dm; 78v êmîïv. Elle étoit fituée dans la partie nord de la Tanagrique , vers Aulis. ELÉONIENS, habitans d’Eléon ou Eléone, &c. .ELÉONTE, ville de la (a) Cherfonefe de Thrace, furla côte cil-fud à l’entrée de l’Hellefpont. Il y avoit (3) à Eléonte une chapelle de" Protéfilas , avec le tombeau de ce Héros. Il étoit fils d’lphiclus; il régnoit à Phthic 8c époufa Laodamie, fille d’Acafie. On lui prédit qu’il périroit à la guerre de Troie, s’il y alloit; il y alla. néanmoins, 8: étant forti (4) le premier des navires des Grecs, il rencontra Heétor qui le tua. L’Abbé Gédoyn (5) 1°. a changé le nom de cette ville en celui d’Eleufe , quoique fon nominatif fût Elæus 85 [on génitif Elæontos. 2°. Il l’a placée dans une pé- ninfule de la Troade , 8: dans une note , il s’autorife de Strabon, qui dit le contraire. C’eft aujourd’hui le nouveau château d’Europe fur le détroit des Dardanelles. ELÈPHANTINE , villede la Thébaide , fituée fur le Nil, à mille huit cens Rades de Thebes , à. un demi- ilade (6) de Syene. Pline (7) la met cependant à feize milles; mais il paroit qu’il fe trompe. Cette ville le trouvoit dans une petite ifle de même nom. On appelle cette me aé’tuellement "(8) Géziret El-Sag , ille fleurie.

(t) Id. ibid. pag. 62.0. (2.) Herod. Lib. VIL Ç. XXI. Lib. 1X. 5. CXV.

(4)(3) Paufan. 1d. Mefl’en. Lib. five 1X. Lib. 1V.5. cap.CXV. Il. pag. 1.84... Homeri Iliadd

Lib.(5) Paufan. Il. traduit verf. par Gédoyn. pag.698 no. 8c feq. v (a) Strab. Lib. XVII. pag. 117x. (7) Plin. Lib. V. cap. 1X. pag. 257. (a) Mémoires fur l’Egypte ancienne 8c moderne, pag. 214..

une TABLE GÉOGRAPHIQUE ELEUSIS , de la tribu Hippothoontide , felon Étienne de Byzance, ville très-ancienne de l’Attique, à douze ou quinze milles ouefi de la ville d’Athenes, 8c à pareille difiance cil de Celle de Mégares s dont une partie étoit proche du golfe Saronique , 8c l’autre partie plus au nord fur une colline au pied de laquelle étoit un (1) temple de Cérès, furnommée Eleufiniene. Nulle fête n’égaloit la pompe de celle qu’on célébroit à Eleufis en l’honneur de Cérès. Tous les Grecs y étoient admis. Les Athé- niens s’y rendoient en proceflion par une chenillée pavée, qu’on appelloit pour cette raifon la Voie Sacrée , à tra- vers une grande plaine. Ils fe donnoient le titre d’in- venteurs de l’agriculture. Ils dil’oient que l’hofpitalité qu’ils avoient exercée envers Cérès , dans le temps qu’elle cherchoit Proferpine fa fille , engagea la mere à leur apprendre par reconnoifi’ance l’art de cultiver la terre, 8c que de leur part ils éterniferent le fouvenir de ce bienfait par l’infiitution d’une fête folemnelle à la gloire de cette Déclic; aufli , dit-on , que la vil-le d’Eleuiis fut ainfi nommée à caufe de l’arrivée de Cérès , and vàv’s’Aewn. Ce temple n’en plus aujourd’hui qu’un amas informe de colonnes, de frifes , 8c de corniches de marbre. La ville d’Eleufis cil extrêmement déchue, on n’y voit prefque plus que des ruines. Elle conferve encore une partie de (on ancien nom dans celui d’Eleffin , felon la maniere des Grecs modernes qui prononcent l’Upfi-

IonELIDE ,,pays comme du Péloponnel’e, notre le long de F. la mer ’ Ioniene jufqu’aux frontieres de l’Achaïe , touche à l’Arcadie vers l’orient, 8: à. la MeIïénie vers le midi. Il cil divilé par l’Alphée, (qui le traverfe de l’ell: à. l’ouefl) en partie fud 8: en partie nord. Paufanias néanmoins femble at- tribuer à la Melïénie tout ce qui cil au fud de l’embouc chute de l’Alphée , puifque, felon lui, la frontiere. de

(x) Strab. Lib.1X. pas. des.

ne L’Hts’rornn D’HÉRODOTE. 141 l’Elide du côté de la Mell’énie cil vers Olympie 8c vers les bouches de l’Alphée. Sa partie fud, qui ell entre le Néda fud 8: l’Alphe’e nord, ’efl: arrofée par plulieurs fleuves , le Pyrgos , l’Amarhus , &c. La partie feptentrionale ell arrofée par le Selléïs, pe- tite riviere , 8: par le Pénée, qui cil un peu plus grolle. Elle cit bornée au nord par le (r) promontoire Araxus, du côté de Dyme , 8c au fud par le (2.) promontoire Ché- lonatès , qui cil l’extrémité la plus occidentale du Pé- loponnefe. Ce dernier promontoire s’appelle aCtuellement cap Tornefe. ELIS , ville de l’Elide dans le Péloponnefe , limée fur le Pénée, allez près de Pylos. Elle étoit autrefois peu confidérable , 8c les Eléens étoient difperl’és dans un grand nombre de petites villes; mais la féconde année de la foixante-dix-feptieme Olympiade, ils le raflembletent dans la ville d’Elis , qui fut confidérablement aggrandie. Diodor. Sic. Lib. XI. 5. LIV. Tom. I. pag. 444. On croit que cette ville s’appelle aâuellement Gallouni. ELORUS , riviere de Sicile, fur la côte orientale de l’ille, dans la partie fud de cette côte. Elle prend fa fource près du lieu où étoit limée Acræ; (le-là elle coule au fud, comme fi elle devoit palier à Cafmene 5 mais elle le recourbe vers Tell-fud, 8c fe jette dans la mer de Sicile, ayant près 8c au nord de l’on embou- chure une ville appellée aulIi Elorus. Le nom moderne de la riviere d’Elorus cil Atellari. Le chemin qui va du- promontoire Pachyn à l’embouchure de l’Elorus, s’ap- pelloit (3) la Voie ’Elorine. Entre Cafmene 8c cette em- bouchure il y a un canton délicieux (4) qu’on appelloit Elaria tempe. La ville d’Elorus prenoit l’on nom du

(r) Strab. Lib. VIH. p35. ne. (7) 1d. ibid. (3) Thucyd. Lib. VIL 5. LXXX. (4) Ovid. l’ail. Lib. 1V. verf. 477,.

142 TABLE GÉOGRAPHIQUE fleuve, 8c entre cette ville 86 l’embouchure de la ri- viere il y avoit un château appellé Elorum , ou Helorum caflellum. ENCHÉLËENS. Ces peuples faifoient partie de l’Illy- rie, comme on le voit dans Pline. aldin: (r) gens Li- burnorum jungitur, ufque ad flumen Titium. Par: ejur fane Mentons, Hymani, Encheleæ, Rani, ë que; Calli- machu: Peuceria: appellat: nunc roumi ana nomine Illy- ricum vocatur genemtim.Etienne de Byzance (2) 8: Scy- lax (3) les appellent de même , nation Illyrienne. Ainfi lorfque Paulanias (4) dit que Laodamas le retira chez les Illyriens, il ne contredit point Hérodote , qui ra- conte que Laodamas (5) fe réfugia chez les Encheléens. Ces peuples étoient entre le Naro Sale Drilum (le Drin.) ENIPEE , riviere de Thellalie , qui prend fa fource au pied du mont (6) Othrys , vers le pays des Ænianes, ou même plus à l’ell, vis-à-vis 8c au nord de Trachis. , Il coule du fud au nord, palle près 8c à quelque diG tance ouel’t de Pharl’ale, 8: au nord de cette ville il fa jette à l’ouell: dans l’Apidanos. 1’qu Apidanos. Herod. Lib. VIL 5. CXXIX ENNEACROUNOS, (neuffontaines) fontaine près (7) d’Athenes 8c au pied du mont Hymette , qu’on fit palier dans la ville 8c dont les eaux le dillribuerent dans plu- fieurs quartiers de la ville par neuf tuyaux que (7) Pi- fillrate y fit faire. Elle eut même jtifqu’à douze tuyaux , 8c on l’appelloit alors (8 ) aœæexdxprvos, les douze fon- taines. Dans le temps qu’on voyoit, l’es eaux l’ortir de

(r) Plin. Hili. Nat. Lib. HI. cap. XXI. Tom. I. pag. r78. (z) Au me: E’yst’nt. (a) Scylacis PeripluS. pag. 9. (4) Paulan. Bazar. live Lib. 1X. cap. V. pag. 712. (s) Herod. Lib. V. 9. LXI. (6) Strab. Lib. VIH. pag. s46. (7) Thuçyd. Lib. Il. S. XV. (8) Suidas , voc. naîtzdxgvm.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 14; terre, 8: avant que les Tyrans y enlient fait faire des tuyaux, elle fe nommoit Callirhoé, c’ell-à-dire , fon- raine qui coule agréablement. Il paroit que du temps des Pélal’ges cette fontaine étoit hors de la ville , puil’que ces peuples qui habitoient au pied du mont Hymette , firent violence aux filles des Athéniens qui alloient cher- cher de l’eau à cette fontaine; ce qu’ils n’auroient pas fait, li elle eut été dans l’enceinte des murailles d’Athenes. Elle el’t bien déchue de ce qu’elle étoit autrefois, car au lieu de neuf tuyaux, elle n’a pour tout ballin que le feul gazon de la prairie. EOLIDE. (1’) C’était le nom que portoit ancienne- ment la ThelTalie. Diodore de Sicile dit (r) que Bœotus, fils de Neptune 8c d’Arné, étant venu dans le pays qui portoit alors le nom d’Eolide, 86 que l’on appelle ac- tuellement ThelÏalie , nomma Béotiens ceux qui l’avoient accompagné. En voici une autre preuve. Æolus régna (a) dans la Thell’alie 8c donna aux peuples qui l’habitoient l le nom d’Eoliens. Le Traduâeur Latin a mal rendu 78’. tupi 71h GeacaÀl’aV vol-nm , par lacis quæ cirez: Theflizliam finit: il falloit traduire ipfam Thefl’aliam. C’ell: un idio- tifme de la langue grecque , fur lequel on peut confulter Hoogeven , dans les notes fur les Idiotifmes du P. Vigier. EOLIDE, pays lirué au nord de l’Ionie, 8c qui lui étoit contigu, prefque tout entier entre l’Hermus 8: le Caïque. Les Eoliens occupoient encore la Mylie, la Troade , quelques places de l’Hellefpont , des illes, Bec. EOLIDES. ( la ville des ) Suivant le récit d’He’rodote, cette ville étoit à-peu-près entre Delphes 8: la ville des Dauliens. Il n’ell fait mention de cette ville dans aucun Auteur moderne ou ancien. Mellieurs Welïeling 8c Val- ckenaer croient ce mot corrompu, 8c qu’il .faut lire la

(r) Diodot. Sicul. Lib. 1V. 5. LXVII. pag. 3H. (z) Apollodori Bibliorh. Lib. I. cap. VII. 9. III. pag. :4.

144. TABLE GÉOGRAPHIQUE ville des Liléens. Cette conjeéture cil très-vraif’embla-v blé. Mais je prie le leéleur de recourir à ma nore’39 . fin le Livre V III. 5. XXXV. . EOLIENES. (les villes ) Les Eoliens polfédoient dans l’Afie onze villes; Cyme , qu’on nommoit aulli Phrico- tris, LarilTes , Neon-Tichos , Temnos , Cilla , Notium , ’Ægiroufa, Pitane, Ægées, Myrine, Grynia; ils en ’ avoient une douzieme qui étoit Smyrne; mais elle leur fut enlevée par les Ioniens. Telles font les onze villes des Eoliens , qui étoient en terre ferme, fans compter ni les places qu’ils avoient dans le mont Ida, ni les cinq villes qu’ils occupoient dans l’ille de Lelbos , ni celle de l’ifle de Ténédos, ni une autre qui étoit dans les ifles appellées Hécatonnefes. Ils occupoient outre cela la ville de Selle. Ænos en Thrace étoit aulli une ville Eoliene. Herod. Lib. I. ç. CXLIX. EORDES ( les ) étoient les habitans de l’Eordie. Stra- bon détermine leur pofition. De (r) Pylon, dit-il, on palle près de Barnonte par Héraclée , les Lyncefles, les Eordes , Edell’e , Pella, 8c l’on arrive à Thell’alonique. M. d’Anville a donc en tort de mettre dans fa carte de la Grece les Bordes avant les Lyncelles. L’auteur de la carte qui cit dans le Thucydides de Duker , les a mieux placés. Les Rois de Macédoine (a) les chalTerent. La plupart de ces peuples périrent. Il y en eut quelquesuns qui allerent habiter aux environs de Phyfca. Je foup- çonne que cette ville cit celle.que Ptolémée (3) met dans la Mygdonie , entre Bæros 8c Terpillus. EPHESE , une des douze villes des Ioniens, lituée dans , la Lydie: elle étoit maritime 8c placée au fud du fleuve .Cayllre. Cette ville étoit ornée d’un célèbre 8c magnifique

(n Strab. Lib. V11. pag. 497. (z) Thucyd. Lib. Il. 9. XCIX. (a) Prolem. Lib. 1H. cap. XIII. pag. 94. temple

in: L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 14.; temple de Diane, bâti entre la Ville 8c le port par toutes les villes d’Afie , à lept liardes de la vieille ville que

CréfusPline dit (1*, alIiégea. que lamer battoit ’ anciennement le temple de Diane. Pline a mal l’aili la penfée d’Hérodote , qui allure (z) que le territoire d’Ephefe étoit autrefois une ruer ou un golfe qui a été comblé. Le temple de Diane (3) qui étoit déja célébre du temps de Servius Tullius , Roi des Romains, fut brûlé, comme on fait, par un fou le jour de la naillance d’Alexandre

Ephefe fut la patrie du philofophe Héraclite, li connu lepar fou chagrin Grand. mil’ànthrope, St par l’abondance s de - larmes qu’il verfoit continuellement , en conlidérant les miferes de cette vie : ce qui fait dire à Juvénal : n Je (4) a) ne conçois pas une fource allez féconde pour fuflire à » des larmes continuelles n.

Mirandum et! undê ille oculis l’uffecerit humer. Sac. X. verf. 3:. C’était aufii la patrie du fameux peintre Parrhafius , qu’Horace appelle,

Liquidis ille colorilms Solers nunc hominem ponere, nunc Deum. Lib. 1V. 0d. VIH. verl’. 7.

On y voit encore des ruines confidérables 5 mais ce n’eil point le village connu aujourd’hui fous le nom d’Aial’o« luck , comme le croit (5) M. d’Anville. Ce village a été une ville confidérable fous les Mahométans , 8: li elle

(t) Plin. Hill. Nat. Lib. Il. cap. LXXXV. pag. 114.. (2) Herodot. Lib. Il. 5. X. (9) Tiv. Liv. Lib. I. 5. XLV. (a) Traduérion de M. Dufaulx. (s) Géogr. abrégée. Tom. Il. p13. 4c. Tonte VIL V I . K

146 TABLE encensentqvx exilloit avant qu’ils fc fullent rendus maîtres du pays, selle étoit alors peu de chofe, 8c les anciens n’en ont point parlé. On le rend d’Aialol’uck à Ephefe. Voyez Travels , in Alia minot. chap. XXXIV. p. 118. and fol- lowing , chap. XXXV.pag. un. and follow. Cependant M. le Comte de Choifeul dit dans fou Voyage pitroref.- que de la Grece, page 19:. , queles ruines de cette ville l’ont au village d’Aja-Soluck. Ne pourroit-on point ac- corder ces deux voyageurs? Ephefe étoit une ville im- menfe. Aja-Soluck en a occupé 8c en occupe encore une partie. De-là à l’endroit où font les plus précieux relies d’Ephel’e, il peut y avoir quelque dillance , qui a fait juger au voyageur Anglais que ce n’étoit pas la même ville. EPHÉSIE , territoire d’Ephefe. EPIDAMNE , ville d’Illyrie, lituéc fur le golfe Ionien, prefque vis-à-vis de Brundufe ou Brindes , au nord du pays des Taulantiens 8c au nord d’Apollonie, dans une péninfule. Cette ville fut ( t ) bâtie par les Corcyréens. Elle étoit (a) à cent quatorze milles de Thell’alonique. Les Romains, regardant le nom de cette ville comme (3) étant de mauvais augure, quia velu: in danmum iruri: amen vifum ejl , le changerent en celui de Dyrrhachium. C’ell aujourd’hui Durazzo. EPIDAURE , ville de l’Argolide, fur la côte nord , au fud direél: d’Athenes, fur le golfe Saronique. Les Doriens en ayant été chall’és par (4) Déiphon 8: les Argiens , ils S’unirerrt aux Ioniens 8c allerent habiter avec eux les illes .3wa E’ïË-Êàl’ù à. kgkv’w de Samos 8: de Chios. C’eft d’eux dont parle Hérodote dans (5) fou premier Livre. On la nomme aéluellernen: Pidaura.

(r) Strab. Lib. VII. pag. 486. (3) Plin. Lib. IV. cap. X. pag. 201.. lin. a. L (a) Pomp. Mela. Lib. Il. cap. III. pag. 180. Plin. Lib. [II.cap. .XXIII.’ pag. 179. lin. r3. Dio. Call’. Lib. XLI. 5. XLIX. pag. un.

ÈÆÉ’(4.) Paulan. Achaic. live Lib. VII. cap. 1V. pag. ne. (5) Herodor. Lib. I. j. CXLVI.

DE L’HISTOIRE D’HÉ zonons. x47 EPIDAURE , ville de Dalmatie , aujourd’hui la vieille Ragufe , Raguli Vecchio. EPIDAURE LIMERA, fur la ’côte eli de la Laconie, àl’ell très-peu fud de Sparte, au nord du promontoire Malée. C’eil à préfent Malvalia Vecchia. EPIDAURIE , teriitqire d’Epidaure. EPIDAURIENS , habitans d’Epidaure 85 de l’Epidaurie. Il y eut des Doriens Epidauriens qui pallerent dans les illes de Samos 8c de Chios. Voyer Epidaure , en Argolide. EPIUM, ville de la Triphylie dans le Péloponnefe, bâtie par les Minyens, entre (r; Pyrgos 8c Nudium , ou plutôt entre Macifie (a) St Héræa , vers les frontieres . d’Arcadie , un peu au nord 8: pas loin de] la fource de l’Amathus. ERASINUS , petit fleuve de l’Argolide dans le Pélo- ponnefe. Il fort (3) du lac de Stymphale en Arcadie, le précipite dans un goufre , d’où il fort deux cens llades (4) plus loin dans (5) l’Argolide, près (6) d’Argos. C’ell-là qu’il prend le nom d’Eralinus. ERECI-ITHÉE ( temple d’) étoit dans la citadelle d’Athenes. Herodot. Lib. VIII. 5. LV. ERÉTRIE , ville de l’ifle d’Eubée, limée fur l’Euripe, vis-à-vis du port de l’Attique , nommé Delphinium. Dans le territoire d’Erétrie fur la côte, il y avoit,un temple avec un bois facré. I Cette ville, qu’on connoilToit avant la guerre de Troie , avoit été autrefois appellée Mélaneis 8c Arotria. Hérodote nousapprend que les Perles la ruinèrent, &5 Strabon dit que de l’on temps on en voyoit encore les

I (x) Herodot. Lib. 1V. ç. CXLVIII. (z, Xenoph. Hellen. Lib. HI. cap. Il. 5. XXlI. pag. 1,4. (a) Herodot. Lib. VI. 9. LXXVI. .(4) Digdor.’sicul. Lib. XV. 5. XLIX. Tom. Il. pag. 4.x.

(6)(5) Diodor. Herodot. loco landau). loco laudato. . ’ K z

5.1.8 TABLE GÉOGRAPHIQUE fondemens (t) au lieu nommé Erétrie l’ancienne. Erétrie avoit pris fou nom d’Erétrieus , fils de Phaëthon , li l’on en croit le Pfeudo-Didyme fur le vers 537 du fécond livre de l’Iliade; mais Eufiathe’n’en dit rien dans lon commentaire fur ce vers. M. d’Anville (a) penfe , qu’un lieu, que les Grecs modernes appellent Gavalinais , pour- toit y répondre. ERIDAN, (l’) grand fleuve d’Italie que Virgile ap- pelle le Roi des fleuves, Fluviorum Ra: Eridamu. Il le jette dans la mer Adriatique (aujourd’hui golfe de Venife) par plufieurs embouchures. Son nom aé’tuel tell le Pô. Hérodote parle d’un autre Eridan , Liv. III. 5. ’CXV .1 Voyez; Rhodaune. ERINEE, ville de la Doride, lituée près du Pinde, in (3) Doride Pindu: G- juxra fitum ErineuJ. Strabon (4) dit que Pinde étoit au-delIus de cette ville , 8c que celle-ci étoit arrofée par le Pinde. t p EROCHOS , ville de la Phocide, dans le voilinage de Charadra , entre Charadra 8c Téthronium. Cette ville, peu connue d’ailleurs, acquit (5) quelque célébrité par le malheur qu’elle eut d’être brûlée par l’armée de Xerxès. ERYTHIE , ou Erythéia , ille’de l’Ibérie , dans l’Océan , fituée au-delà des colonnes d’Hercules , entre l’Ibérie 8c Gades. Elle étoit féparée félon (6) Strabon, de la terre ferme par un détroit d’un llade , 8c , felon (7) Pline , de cent pas. Ce nom lui fut donné à. caufe des Phéniciens de Tyr , qui avoient autrefois habité les côtes de la mer Erythrée (ou mer rouge) 8c qui vinrent s’établir

(r) Strab. Lib. X. pag. 681. B. (z) Géograph. abrég. Tom. l. pas. 2.63. (y) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. HI. pag. 16;. ’ ü (4) Strab. Lib. 1x. pag. 654. ’ l - (5) Herod. Lib. VIII. ç. XXXIlI. Paulin. Phoeic. live Lib. X. gap. HI. pas. 80; , 804. (6) Strab. Lib. HL pag. 1.57. (7) Plin. Lib. IV. cap. XXII. pag. ne.

DE L’Hrs’rornx D’HËRODo’rE. 149 dans l’ifle de Gades 8: dans celle d’Erythie. Elle fut aullî nommée Aphrodilias (ou ille de Vénus) 8: ifle de Ju- non. Mariana (1) croit qu’elle a été engloutie par la mer, 8: qu’il n’en telle plus aucun vellige 5 mais Sa- . lazar, autre hillorien d’El’pagne , 8: né à Cadix, pré- tend (z) qu’elle fubfille encore 8c qu’elle s’appelle Ijla de Leon. Les Grecs croyoient que c’étoit dans cette ille que demeuroit Géryon à qui Hercules enleva l’es trou- peaux de bœufs. ERYTHRÉBOLOS , ville d’Egypte , dont on ne fait pas la polirion. Diodore de Sicile ( 3,) l’appelle Hiéré- bolos; mais eut-être ell-cc une faute des copil’tes. ERYTHR E (la mer) s’étendoit depuis le golfe Ara. bique , jul’qu’à l’ille de Taprobane , aujourd’hui l’ille de Ceylan. Elle faifoit deux golfes , le golfe Perlique 8c le golfe Arabique. Ces deux golfes faifoient partie de la mer Erythrée; mais ils n’étoient pas proprement la mer Erytbrée , ils n’en étoient qu’une partie. Voyez Plin. Lib. VI. cap. XIII. ERYTHRÉENS , habitans d’Erythres& de fou terri-

ERYTHRES , ville de Béotie ,. au milieu des terres , près 85 au, nord’du mont Cithéron, à l’ouefl: un peu nordtoue. de Platées, entre (4) Mégares ’ 8c Thebes. Il ne faut pas la confondre avec Erythres , ville

ERYTHRES , une des douze villes des Ioniens , lituée .versd’Ionie. le milieu. de-la, côte ouelt . de la péninl’ule de Clazo- menes , qui elt. vis-à-vis de l’ille de Samos , un peu plus au nord que le milieu de cette côte. C’elt de. cette ville que la. Sibylle Erythréene avoit (5)

(I) Mariana Hillor. Hifpan. Lib. I. cap. XXI. v (a) Salaur. Antiq. Gadit.’ Lib. I. cap. 1V.

(4.)(3) Plin. Diodor. Lib. 1V. cap. V11.Sicul. pag. tr]. Lib.lin. ultimâ I. 6c 5.pag, 198.1inrhLIX. l a) Strab. Lib. XIV. pag. 954. C. K s

Un TABLE GÉOGRAPHIQUE pris fon nom. Elle fut bâtie par (r l Néléc, fils de Codrus. Ce n”efl aujourd’hui qu’un village , qui (e nomme Eréthri. Il ne faut pas confondre cette ville avec Erythres, ville de Béotie, ni avec une ville de Libye , ni avec une de la Locride, qui portoient le même nom. ERYX , nom d’une haute montagne de la Sicanie, vers le fommet de laquelle étoit une ville du même nom. Cette montagne étoit près du promontoire de Drépane. Elle s’appelle aujourd’hui MonteSan-Juliano , ou Monte di Trapani. On abordoit difficilement à la ville , qui étoit confacréc à. Vénus, ainfi que la montagne. Cette ville étoit célèbre par un temple de Vénus, qui prit de-là le ’furnom d’Erycine. Il étoit tout au fommet’dans une plaine. Du temps de Strabon (z) la ville étoit déja bien déchue de fa fplendeur, ainfi que l’on temple. On la nomme aujourd’hui Trapani del monte, pour la difiin- guet de Trapani , qui cil fut le rivage de la mer. Ce fut (3) Eryx, fils de Vénus, qui donna fon nom au pays 8c à la montagne. Il régnoit dans cette partie de la Sicanie , 8: fut vaincu par Hercules , qu’il provo- ’ qua au combat. ETHIOPIE (1’) en: un vafle pays d’Aftique , au fud ’ de l’Egypte. Elle borde le golfe Arabique 86 la mer Erythrée, 8c s’étend fort avant dans les terres. Elle com- prenoit une partie des Troglodytes; je dis une partie , parce qu’il y avoit des Troglodytes, qui étoient Égyp- tiens. Elle renfermoit aqui ce qui répond à peu près à la Nubie 85 à l’Abyffinie, Méroë avec fes dépen« dances , 8: tout ce qui cil au midi du fleuve Niger. Les, anciens (4.) partageoient les Ethiopiens en deux, en Orientaux 8c en Occidentaux. Les! Occidentaux habi-

(r) Harpocrar. au mot Evangu. (z) Strab. Lib. VI. pag. 4.18. B. (a) Apollodor. Lib. Il. cap. 1V. 5. X. pag. "6. (4) Horner. OdyiÎ. Lib. I. verf. 3;. Plin. Lib. V. cap. VIH. pag. in.

on L’HISTOIRE D’HÉRODOTB. 1;! toient (r) la ville de Méroë 8c la plaine qu’on appelle Ethiopique. Ce font les plus jufles des hommes. Les - Orientaux demeuroient vers les Maures 85 s’étendoient jufqu’aux Nafamons. Il y avoit encore des Éthiopien: beaucoup au-delà 8: au midi de Meroë: ceux-ci étoient anthropophages. Les anciens ont très-peu connu ce pays , 8: il ne l’efl: guere plus actuellement. Il et]: donc impoflible d’en donner une idée claire 8: nette. ETHIOPIENS Afiatiques. C’étoienr les Colchidiens , je veux dire ces Égyptiens tranfplantés en Colchide 8: qui reflembloient aux Égyptiens par leur teint noir 8: leurs cheveux crépus. V qu Hérodote, Livre III. 5. X61 V. note 14.7”; v ETHIOPIENSvMACROBIENS , font ceux à qui Cam- byfes envoya une ambaiïade 8: à. qui ce Prince voulut . faire la guerre. Il paroit qu’ils étoient à (a) l’efi: 8: à l’en-fud de Méroë. Ils étoient les plus jufies des hommes. Homere (3) leur donne l’épithete d’irréprochables 8: les place près de la mer. Car l’Océan, dont parle dans ce vers le prince des Poètes, n’efl point la mer que nous connoiffons fous ce nom. C’efl aufli la pofition que leur donne (4) Hé- rodote. Les Macrobiens vivoient communément cent vingt ans , 8: c’en probablement par cette raifon qu’Hé- v[odore les appelle ( 5) Macrobiens , afin de les difiirh guet des autres Ethiopiens.’ ETHIOPIENS Orientaux. Il efi très-vraifemblable que ces Ethiopiens étoient des Indiens plus bafanés que les autres, 8c ils ne me paroifl’ent pas les mêmes que les

(r) Paufan. Attic. five Lib. I. cap. XXXIII. pas. n a: a). (1) Solini Polyh. cap. XXX. pag. 40. (a) Homeri lliad. Lib. I. verf. 4:3. (4) Herod. Lib. Il]. Ç. XVII. (j) 1d. ibid. 5. XXIII. K 4

15’2 TABLE GÉOGRAPHIQUE Éthiopien; Afiatiques. Voyer ce qu’en dit Strabon Liv. I. pag. 58. Herodor. Lib. VIL LXX. ETOLIDE , pays de la Grece , au nord du golfe Co- rinthiaque 8c de l’Achaïe du Péloponnefe, fuccede à. l’Acamanie 8: s’enfonce du bord de la mer dans les montagnes jufqu’aux confins de la Thefialie. L’Etolie à pris (on nom (r) d’Ætolos , fils d’Endymion. Des Vay laques tranfportés (z) dans ce pays par des Empereurs Grecs , l’habitant encore aujourd’hui, 8c lui ont donné le nom de Vlakia..- ETOLIENS , habitans de l’Etolie. EUBÉE (1’) cit une grande iile féparée de la Grece par un bras de mer ou détroit appellé Euripe. Elle s’étend le long de la Béotie , depuis l’Attique jufqu’à la TheiTa- lie: c’eil ce qui lui fit donner autrefois lenom de (;) Macris, qui fignifie longue. On l’appelloit auffi Oché , du nom de la plus haute de fes montagnes , 8: Ello- pia , à caufe d’Ellops , fils de Jupiter. On l’appelle Vllii

gairementEUBÉE. (écueils de l’)Negtepont. Vers le milieu de la côte ’ ouefl, - l’Eubée a un cap ou une langue de terre qui avance dans l’Euripe, 8c ne laide qu’un pafïage très-étroit entre l’iile 85 la Béotie. Sa partie fud-cil retrécie en plufieurs endroits du côté de l’ouefl par l’Eutipe, 8c du côté de l’efi par la mer Égée. Ce font ces enfoncemens qu’on appelle les creux de l’Eubée , ni d’un: 73’: Euflol’uf. Ils [ont entre (4) Aulis, ville de Béotie , 8: Géræfie , ville de l’Eubée.EUBŒA, ville de Sicile , fondée. (5) par les Léontins, ’ niiez près de la petite Hybla. ’ EUBŒENS. Ils habitoient une ville nommée Eubœa ,

(r) Schol. Homeri ad Lib. XIII. Illiad. vetf. ne. (a) Géogr. abri-g. Tom. I. pag. tu. (a) Strab. Lib. X. pag. 682 à: 683. (4) Strab. Lib. X. pag. 68 t. (s) Strab. Lib. VI. (p35. 419.

DE’ L’HISTOIRE . D’HÉRODOTE. 1;; limée au milieu des terres, a l’ouefi de la petite Hy- bla, près 8c au nord de l’Achates, près a; au fud de la fource de l’Eryces. Il y a long-temps qu’elle cit ruinée , 8c Fazel croit qu’elle a été remplacée par une fortereer nommée Cafiellazio. Herodot. Lib. VIL 5. CLVI. EVESPÉRIDES (les) font fur la côte de. la grande Syrte 8e (r) touchent aux Aufchifes. Leur pays étoit très-fertile, 8: c’eil: par cette raifon que quelques au- teurs y ont placé (z) ces fameux jardins ou l’on voyoit les pommes d’or. Il y avoit une ville , qui s’appelloit d’abord Hefpéris , mais qui (3) prit enfuite le nom de Bérénice , à caufe de Bérénice, femme de Ptolémée. Elle (4) étoit à trois cens foixante-quinze milles de Lep- tis , 8: à quarante-trois milles de Tauchires. VEUPHRATES , fleuve profond , grand 8c rapide, qui ’ coule du pays des Arméniens , traverfe Babylone par le milieu , du nord au fud-cit , 85 fe jette dans le golfe Per- fique. Il prend fa foutce en Arménie. EURIPE, (1’) bras de mer , ou détroit qui fépare l’Eubée d’avec la Béorie. Il éprouve un flux 8: un reflux bien merveilleux, puifqu’il cil: réglé pendant dix-huit ou dix-neuf jours de chaque mois , 8: que les autres jours il cil: très-déréglé. On peut à ce fujet confulter le voyage de Spon, Tome Il. page 19; Gfuiv. EUROPOS. Il y avoit plufieurs villes de ce nom. Celle dont étoit Mys , député de Mardoni’us , dont parle Hérodote, étoit en Carie. Il paroit que c’en: la même ville que d’autres appellent Eurom’os. 1’qu la note de Berkélius fur Étienne de Byzance, au mot Europos.

(r) Herodot. Lib. IV. ç. CLXXI. a: CXCVIII. - (a) Apoll. Rhod. Lib. IV. verf. I396. (a) Steph. Byzarit. au motBerenice. (4.) Plin. Lib. V. cap. V. pag. 2.4.9.

1H. TABLE GÉOGRAPHIQUE EXAMPÉE , petite fontaine de la Scythie, fituée fut les frontieres des Scythes Aroteres , 8: des Alazons, entre l’Hypanis 8c le Boryflthenes. Cette fontaine, ainfi que le lieu d’où elle coule , s’appelle Exampée , en langue Scythe , 8: en Grec, Voies facrées, lpati 2M. Les eaux de cette fontaine font fi ameres qu’elles communiquent leur amertume à. celles du fleuve Hypanis. FONTAINE DU SOLEIL cil dans le pays des Am» moniens. Son eau cil: tiède au point du jour , fraîche à l’heure du marché , 8c très-froide à. midi. A mefure que le jour baille , elle devient moins froide jufqu’au coucher du foleil, qu’elle efi tiède. Elle s’échauffe enfuite de plus en plus , 8c bout enfin à gros bouillons au milieu de la nuit. Herod. Lib. 1V. 5. CLXXXI. ’ GADES étoit une ifle .85 une ville ainfi nommée par les Phéniciens, 8c par les Carthaginois, leur colonie, d’un mot punique (r), qui en leur langue fignifie une haie ou cloifon. Elle étoit fituée au-delà des colonnes d’Hercules, un peu au fud des embouchures du Bais, ou Guadalquivir, vers un détroit auquel elle dOnne le nom de Freturn Gaditanum, à vingt-cinq mille pas de l’entrée de ce détroit, à la tête de la Bétique. Elle cit éloignée de la terre ferme d’environ fept cens pieds. Du côté qui regarde l’Efpagne , à. la diflance d’environ cent pas, il y avoit une autre ille nommée Erythie. Les an- ciens connoiffoient deux ifles dans cet endroit. Peut- être les appelloient-ils toutes deux Gades en Grec; 8: c’en peut-être auffi pour cette raifon qu’ils fe fervoient du pluriel. La plus grande des deux cit celle qu’on ap- pelle aujourd’huihCadix. On la nommoit auffi Tarteiius , felon (2.) Pline. Mais il fe trompe. Paye; Tartefi’us v8: Etythie. GÆSON , (le) riviere voifine de Mycale, qui fe jet-

(r) Plin. Lib. IV. up. XXII. pas. ne.

(a) 1d. ibid. x

on L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 1;; toit (r) dans un étang appellé Gæfonis , 8e de-là dans la mer. Elle n’était pas loin de Milet , 8e couloit entre cette ville 84! Priene. Ce n’efi point dans Hérodote un nom de lieu, comme le dit la Martiniere , mais celui d’une riviere. 1’qu Hérodote, Livre 1X. 5. XCVI. GALAIQUE. (la) On appelloit ainfi un pays de 43 Thrace , où font fituées les villes de Sala, de Zona ,t e Méfambrie 8: de Stryma. Mais du temps d’Hérodote il fe nommoit Briantique. Ce pays appartenoit aux Ci- coniens. Herod. Lib. VU. 5. CVIII. - GALEPSUS, ville de la Sithonie, fur le golfe Toro- néen , entre Sermyle nord, 8: Torone fud-cit. C’étoit (a) une colonie des Thafiens. Elle fut ainfi nommée (3) de Galepfos, fils de Thafos St de Téléphé. GANDARIENS étoient voifins de la Sogdiane 8c de l’Inde, peut-être même font-ils (4l Indiens. GARAMANTES , peuple de Libye allez peu connu, demeuroit au fud des Nafamons. Cependant on peut voir ce qu’en dit M. d’Anville, dans fa Géographie ancienne. Tom. III. pag. 74 8c’7;. Il paroit, par (5) Hérodote, qu’ils habitoient à dix journées d’Augiles , à vingt des Ammoniens , 8: à trente de Thebes. GARGAPHIE. C’efi le nom d’une vallée en Béotie, I vers la ville de Platées , où Aâéon (6) fut dévoré par [esC’cfi aufli le nomchiens. (7) d’une fontaine qu’on voyoit a -...... -. -..... dans(r) Athen. cetteDeipnofOph. vallée. Lib. Vil. pag. 3H.4 2. - (a) Thucyd. Lib. 1V. ç. CV". On trouve ce nom écrit Gapfelus. On 1 ’vu depuis long-temps qu’il falloit l’écrire Galepfus. Voya; Strab. Lib. VIL pag. su. col. r. (a) Stephan. Byzant. (4.) Strab. Lib. XV. pag. une. (S) Herodor. Lib. 1V. g. CLXXXI, CLXXXII a: CLXXXIII. (6) Ovid. Metamorph. Lib. III. verl’. 155 6c 156. (7) Paufan. Bœot. five Lib. 1X. cap. KV. pag. 7H. Plin. Lib. W. cap. Vil. pag. 197. lin. 13.

b

.156 Tanne GÉOGRAPHIQUE GÉLA, ville méridionale de Sicile , fituée à l’ouefi , a: peu loin de l’embouchure du fleuve Gélas. Strabon (r), Pline (a), 8c Diodore depSicile (3) prétendent qu’elle avance un peu dans les terres. Ptolémée (4) la place à dix milles de la mer. Cluvier (5) prouve par plufieurs paillages de Diodore de Sicile qu’elle n’en étoit pas fi (éloignée. Le favant M. d’Orville l’a démontré. ( lac. Philip. d’Orville Jicula. Par: I. pag. 12;. ) Elle fut bâtie par Antiphémus de Rhodes 8: Entimus de Crete , la quatrieme année de la feizieme Olympiade, fept cens treize ans avant notre ares ainfi elle fubfifla quatre cens quatre ans. Diodore de Sicile. raconte, (Lib. XXII’. Vol. II. pag. 49; ) que Phintias, Tyran d’Agrigente; en fit pafier les habitans à. Phintiade , ville qu’il avoit bâtie , 8c à laquelle il avoit donné fou nom , 8c qu’ayant détruit les murs 8c les maifons de Géla , il en fit tranf- porter les pierres à. la nouvelle ville», qui fervirent à la. conflruâion de les murs , de la place , 8: des temples des Dieux. Chiaranda prétend ( ThejîAmiq. Iml. Vol. XII. p. 37) qu’à la mort du Tyran , un grand nombre d’habitans de Phintiade retournerentà Géla, 8c que l’une St l’autre ville prit ces deux noms. Je m’arrête d’autant moins à cette opinion, qu’elle n’eft appuyée fur aucune auto?- rité , 8: je la mets au nombre des autres chimeres qu’a enfanté la folle imagination de cet Auteur. Strabon , qui vivoit fous Augulle , dit pofitivement ( Lib. VI. vag. 418.) que Géla n’étoit point habitée. Pline n’en fait [point mention parmi les villes qui payoient un cer- tain. tribut , quoiqu’il parle d’Himéra , de Callipolis ,

(I) Strab. Lib. VI. pag. 4a. (t) Plin. Lib. Vil. cap. VIH. (a) Diodor. Sic. Lib. XlIl. Tarn. I. pag. tu. (4) Prolem. Lib. HI. up. 1V. in Pas- r99.

on L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. r;7 Sélinunte 8: d’Eubœa , qui étoient prefqué abandonnées du tems de Strabon. Pline a vécu fous Titus. On pré- tend cependant que cette ville fubfiftoit encore du rem: de Cicéron, 8: l’on apporte en preuve deux paillages de cet illuftre Romain , où il cil fait mention de les habitans. Dans le premier (Var. III, 43.) Cicéron dit qu’il fera connaître ce qu’ont eu à foui’frir de Verrès les habitans de Géla, GelenfeJ. Dans le fecond, ( Ve". IV, 33.) il raconte les obligations , qu’eurent à P. Scipion les habi- tans de Géla, Gelenfex. Ces pafl’ages ne me paroifi’ent point du tout concluans. 1°. Il cil: difficile de fuppofer que, depuis le tems de I Cicéron , jufqu’à Strabon, cette ville ait pu être dé- truite, fans :qu’il s’en trouve la plus légere indication dans les auteurs 8: fur les monumens anciens. 2°. Il y a grande apparence qu’il s’agit dans ces deux endroits de Cicéron de Phintiade, ville fituée à l’ouelt de Géla, fur le fleuve Himéra. Cette ville où Phintias avoit tranfporté les habitans de Géla , fe faifoit hon- neur de ce nom , 8e le mettoit fouvent fur les médailles & fur l’es autres monumens. Les Grecs dirent toujours rtÀuol’. Virgile, Campique Galoi. Æneid. Lié. III, 7er. en parlant des anciens habitans de Géla 8e des plaines de Géla. Ainfi il paroit que Geloi ne fignifie autre chofe que l’es anciens habitans, 8: Gelenfe: les habitans de Géla , qui pafferent à Phintias, 85 leur poilérité. Je dois cette conjeâure, aufli bien que la plus grande partie de cet article, au favant M. d’Otville. (Voyer fon excel- lent ouvrage , intitulé Sicula , depuis la page m , jaf- qu’à la page 132..) D’ailleurs on trouve dans le Tréfor des Antiquités Sicilienes ( Val. VIH. Planck. CH à CLIV. N. XXX. ) une médaille , fur un côté de laquelle cil repréfenté un minotaure, 8c fur le revers un fanglier. Perfonne n’ignore que le’ minotaure en: le caraâérifli- que des habitans de Géla, 8: que le fanglier fe remar- que fur Ptoutes les médailles de Phiutias. Havercampe x

1;8 TABLE GÉOGRAPHIQUE peule avec raifon (loco lardure) que cette.médaille tec garde Phintiade plutôt que Géla; 8: quoiqu’il n’y. ait point de nom , il paroit hors de doute que les habitans de Phintiade , en mettant fur leur monnoie un minon taure , vouloient indiquer par-là qu’ils étoient origi- naires de Géla. ’ Le fleuve Gélas s’appelle aujourd’hui Fiume di Terra. . nuova , d’une petite ville , nommée Terra nuova , qui cil dans le voifinage de l’endroit où étoit l’ancienne Géla. Voyez d’Orville Sicula, pag. 12.7 (à 12.8. Hérodote parle de cette ville. Liv. VI. 5. XXIII. VIL j. CLIN. êqCLVI. GÉLONS (les) font Grecs d’origine, 8: fe font éta- blis dans le pays des Budins. Ils cultivent la terre, quoique les Budins foient Nomades. Leur langue cil: un mélange de Grec 8c de Scythe. Ils ont une ville bâtie en bois qu’ils appellent Gélonus. Herodot. Lib. 1V. 5. CVIII à” 01X ï GËLONUS , ville dans le pays des Budins , qui ap- partient aux, Gélons. Herod. Lib. 1V. 5. CVIII. GEPHYREENS (les) étoient probablement originale res de Géphyra , ville à (I) vingt-deux milles d’Antio- che. Ils pafierent (a) avec Cadmus en Béotie, ou ils qccuperent le territoire de Tanagre; mais en ayant été chaulés par les Béotiens, ils fe réfugietent dans l’At-

Q GÉRÆSTE, ville 8c port (a) de me d’Eubée fur la côte fud-cil , environ à quinze milles de Caryile. C’eit aujourd’hui Gérefio. tique.. GERGITHE, ville fituée (4) dans la Troade,. à l’en

3(1) Tabul- Peutinger. n (a) Herod. Lib. V. Ç. LVII. (a). Homeri Odin’. Lib; In. verf. 177 a: ibi Schol. Scholiafl. Thucyd. ad Lib. III. ç. III. pag. r70. not. 5;. , (a) Herod. Lib. V. i, CXXII. Lib. VIL f. XLIII.

un L’HISTOIRE p’HÉnonorn. 1;9 de Rhœtium , d’Ophrynium 8: de Dardanus , dans le voifinage du lieu ou avoit été autrefois la ville de Troie ou d’Ilium, près du mont Ida. Xerxès , fe rendant (1) du Scamandre 8: du Pergame de Priam à Abydos , ferroit àfa gauche Rhœtium , Ophry- nium 8: Dardanus, 8c à fa droite les Gergithes-Teu- criens. La Martiniere (a) s’ei’c groIIiérement trompé , en prenant ces pGergithes pour ceux de Lampfaque , dont parle (3) Strabon. Car il étoit impoilible que Xerxès ren- contrât ces peuples fur fa route , en allant de l’ancienne ville de Troie à Abydos. Au furplus cet article du Dic-. rionnaire de la Martiniere fourmille d’erreurs. Cette ville étoit habitée par des peuples nommés Ger- githes, qui étoient un rafle des anciens Teucriens. GERMANIENS (les) étoient des peuples laboureurs de la Perfe. Cluvier les place près & à l’el’t de l’entrée du golfe Petfique , dans le pays qu’on appelle aujour- d’hui Kermans les Germaniens d’Hérodote , ajoute-t-il , font appellés Karmaniens, 8: leur pays Karmania, par Diodore, Strabon, Pline, Ptolémée , &c. Agatharchides appelle leur pays Germania; ceux-là fe trompent , qui prétendent que les noms de Germani 8: der Germania, (Allemands , Allemagne)viennent des Germaniens d’Hé- radote. GERRHES , canton de la Scythie , à quatorze journées de la mer. C’efl: dans ce canton que fe trouve la fépul- ture des Rois Scythes , 8c que le Boryfihenes commence. à être navigable. Hérod. Lib. IV. Ç. LXXI. - GERRHES, (les) peuples qui habitoient l’extrémité des pays fournis aux Scythes (4). Chez eux étoient les tombeaux des Rois des Scythes , vers l’endroit jufqu’où l’on pouvoit remonter en bateau le Boryl’thenes. (l) Id. ibid. (a) Diâionn. géograph. au mot Gex-gerbe. (il Strab. Lib. X111. pag. au. (4,) Herodot. Lib. 1V. 5. LXXL,

4

u. 160 TABLE GÉOGRAPHIQUE GERRHUS. (le) C’eil: (r) le feptieme fleuve après I’Ifler. Il coule entre le pays (a) des Scythes Nomades 8c celui des Scythes Rtflvaux, .8: fe jette enfuite dans . I’Hypacyiis. Il prend fon nom d’un lieu appellé Gerrhus, par où il palle. d’Anville prétend que fon nom aâuel cil Molofznija-wodi. . GÉTES (les) habitoient près de l’Ifler, comme le rouve la marche (3) de Darius. Ils fe difoient immortels. GIGONOS , ville de la Croflæa, contrée de la Ma- cédoine, fur le golfe Therméen, immédiatement après iCampfa- , entre cette ville 85 Lifes. Le Géographe ’ Étienne dit que c’étoit une ville de Thraces ce qui ne doit pas étonner , puifque la partie orientale de la Ma- cédoine étoit autrefois de la Thrace. a GILIGAMMES , peuples die-Libye, qui font à l’oueil: des Adyrmachides 85 touchent à. cette nation. Ils s’éten-n dent jufqu’à l’ille Aphrodifias. La Martiniere les nomme Giligamba, & il cite Étienne de Byzance. Du moins auroit-il dû écrire Giligambes. Quant au relie, il ne fait que copier la note de Berke’lius, qui avoit fans doute fous les yeux ’édition d’Hérodote d’Alde, ou on lit 1374.4452" pour I’tAiyaLppémv. Herodot. Lib. IV. 5. CLXIX; GINDANES , peuples de Libye , à l’oued des Maces , s’étend vers la mer. Herodot. Lib. 1V. s. CLXXVre

t GLISANTE , ville de Béotie, fituée vers le bord nordCLXXVII. du Thermodon, plus voifine des I côtes t que de Thebes, au fud 8l: au pied du mont Hypatos , fut le haut duquel il y avoit un temple 8: une flatue de Ju- piter Hypatos fupremur. Paufan. Bœut. five Lib. 1X.

cap.GOLFE VlII. DE THRACE. pag. 72.7. Il paroit . que oeil cet enfon-

(r) Herodor. Lib. IV. 5. LVI. , (a) Herod. Lib. IV. 5. XIX a; XX. Plin. Lib. IV. cap. X". p. :17. (a) Herodot. Lib. 1V. 5. XC , XÇI , XCII. a: XCIII. ’ cernent

u r en L’Hrsrofnn n’Hfinonorrz. 161 tement où fe trouvoit la ville de Tomi , où fut relégué Ovide. La Scythie commençoit (r) en cet endroits car l’lller ou Danube" en traverfor?’ une partie. .. . GONNOS , ville de Thefl’alie ,Jdans la partie cil de la ’ Perrhæbie, près du Pénée au nord, vers l’endroit où l’Olympe 8: l’Oii’a , s’appr0chant l’un.de l’autre, ne laiilent au Pénée que l’étroit vallon de Tempé pour’ aller l’e jetter dans la mer, près de l’endroit où le Ti- ’ taréfius fe jette dans le Pénée , au nord direél de la pointe ouefl du lac Bœbéïs 8: de la pointe oueil du golfe Pé-- lafgique, a l’entrée du délicieux vallon de Tempé , à , l’elt de Larifi’e , dont (a) elle cil éloignée de vingt milles, 8: à l’entrée du bois appellé Tempé. On l’appelle en- core Gonos (3) la Perrhæbique, Gonni (4) au pluriel ,’ - Gonoufas mais l’on peut douter que ce dernier nom, fait celui de la même ville, quoique (5) Euilathe dife que ce foit une ville de la Perrhæbie. ’ GRACES ( colline des) eft en Libye à deux cens Rades de la mer 8: paroit appartenir aux Maces. Le Cinyps yï prend fa fource. Elle efl: couverte d’une épaule forêt;

Herod.GRECE,V( la)Lib. partie méridionale1V. 5. de CLXXV. l’Europe , qui- V ell entre l’Italie oued, 8: l’Aiie cil. Les auteurs l’apq pellent plus l’ouvert: Hellade, l’amie Ce dernier nom , qui a fiiccédé au premier , venoit de Hellen , fils de Deu- calion 8: de Py-rrha.» Il régna dans la Thefi’alie, qu’on7 appelle aufli Hæmonie , 8: qui cit nommée par Homere Argos Pelai’gicum. Il y bâtit une ville qui fut appellée’ . Hellas, 8: [donna le nom de Hellas , ou Hellade , à tout le pays de fa domination, 8: à tous l’es fujets le nom

(r) Herod. Lib. IV. 9. XCIX. r Tic. Liv. Lib. xxxvr. cap. x. (î Lycophr. Alexandra, urf. 995 a: 906.

a)( Eufiath.éommenr.inTir. Liv. loco flouenfibJI. landau). pua. - un. . ’15.0.5 à M Tome VIL ’ L

l 162 Tanne GÉOGRAPHIQUE, d’Hellenes. C’était-là, dit Salin , la véritable Hellade, ou la Grece, proprement dite; dans la fuite on Com- prit fous ce nom le Péloponnefe 8: tout le pays qui s’étend depuis l’iflhme de Corinthe au nord, à l’en 8: à l’oueil. . La Grece comprenoit dans la terre ferme , 1°. le Pé- Ioponnefe , z°. l’Attique , 3°. la Béotie. Ces trois parties faifoient la Grece propre , dont les peuples s’appelloient Grecs, Doriens, Achéens, Argiens , Danaëns , Pélafges , Hellenes, Athéniens , Béotiens s 4°. l’Epire , 5°. la

Ehefl’alie.Elle comprenoit aulIi un très-grand. nombre d’ifles ,- qu’il. feroit trop long de, nommer ici,’ 8: qu’on trouvera chacune en fou lieu. GRECS, (les) mimé. , Græci, s’appelloient ainfi dans les temps les plus reculés; ils prirent enfuite le nom

d’Hellenes.Les Latins fe font fervis du’ premier A nom Græci,’pré- férablement à celui d’Hellenes. Ce dernier nom [e trouve prefque toujours dans. les auteurs Grecs. Græcus , dit Etienne de Byzance, étoit fils de Theii’alus; Les peuples, appellés depuis Hellencs , ont emprunté de lui leur nom. Arillote (r) dit, empalant du fiecle de Deucalion ,- on. appelloit .alors Grecs ceux qu’on nomme aétuellement Hellenest Apollodore dit (a) aulIiI ËAÂM m’y G. n’o’ à"? , mir xakavpc’lwrfpetmlt ,. crue-firent" imines. La verfion latine. porte, 11211:1: quidam de]: ’ Helkna: , quipofltd Græci vacatifimtrnomînztüüèJ’étais. étonné qu’on air pu faire un paneil" contrefens’; mais ma furprife a celle, en lifant parmizies correâions d’Ægïius, qu’ilpfuivoit la leçon du mantifcgrit,dd’HonoriusfnùvilLy avoit mir ilrrtpuv xsxAnpt’vwr. . GRYNIA , ou Grynium , petite villeîfituée aquateinte

(r) Ariflor. Meteotol. Lib. I. cap. XIV: p35. "a. Q. (Il .AP’OllŒ’lOI’.’ Lib. I. cap, VILWJIÎŒ .

ne L’HISTOIRE n’HÉnonon. .16; [fades nord de (t) Myrine, au fud du Calque, fur le même petit golfe où étoit Myrine. Il y avoit (2.) à Grynia , ou près de Grynia , un temple 8: un oracle d’Apollon, fiirnomméiGrynéen. Il paroit que du temps de Pline cette ville ne fubfiiloit (3) plus , 8: qu’il n’en relioit que le port- GRYPHONS. Il paroit que dans les endroits où (4) Hérodote en fait mention , ce font plutôt des hommes . que des animaux. Cependant Pline, qui n’en, parle que d’après Hérodote, dit que (;) ce font des bêtes féroces de l’efpece’ des oifeaux. Hérodote ne paroit pas ajouter foi a l’einlence de .ces Gryphons. Quoi qu’il enlfoit, ils habitoient au nord des Ifiédons 8: dans le voifinage des

Arimafpes.» GYGÉE, p (le lac ) Lueur ’ Gygæur, A1,... in... , étoit fitué près; du tombeau d’Alyattes , environ à (6) quarante [fades cit un peu nord de sardes, pas loin du Cayilre , près du mont Tmolus 8: des monts Cilbiens où étois

laCe fiource lac fiit ainfi du appellé, Cayilre. ou de Gygès ’ , ’fils . de. Can-À daules , ou de quelque héros du pays du même nom. Il. fut dans la fuite (7) nommé Coloé, 8: il y avoit auprès un temple de Diane Coloéné. I l GYNDES , (le) fleuve qui a fa fourcevers la partie fud des monts Matiéniens , coule du nord au fud par le pays, des Darnéens’, 8: fe jette dans le Tigre. C’efi fans aucune raifon que M. d’An’ville (8) prétend que le Gyndesd’Hérodote cil le même que le Gindes de Tacite.

i m Strab. Lib. xnt. in; 91,. Plin. Lib. .v. «,..ne; pas. in. . «(2) Stephan. Byant. voc. mu... (a) Plin. Lib: V. cap. XXX. pag. 2.80. lin. ult. (4.) Herodot. Lib. IV. 5. XIII; XXVII. Lib. III. 5. CXVI, (;) Plin. Lib. VII.’ cap. Il. pag. 37°. l (6) Strab. Lib. XIII. pag. 92.9. A. l , , t v ’(7)(8) Géograph. Id.me. abrég. ibid.rami Il. ptg. ait.’ ’N ’ . . - A Le

1’64. TABLB.G-ÉOGRAPHIQUH q M. l’Abbé Brotier a rétabli danS’ce dernier hiflorien le véritable nom Sindes. VDyEï les Emendationesiin Ta. citum de ce Savant. Tome II. de fon Tacite , page 337. q GYZANTES ,. peuple de Libye , voifins des Zaueces à l’efi. Ils recueillent beaucoup de miel 85 fa nourrilïent: ’ de Singes , animal très-commun dans leur pays. Herod. Lib. 1V. 5. CXCIV. Apollonii Dyfioli Hifloria. Com- memz’tia, cap. XXXVIII. pag. 37. HÆMUS (le mont) commence à-peu-ptès autant à l’ouefl que le mont Rhodope, 8c s’étend par tout le nord de la Thrace jufqu’au Pont-Euxin. On l’appelle aâuellement Emineh-dag. HALIACMON , riviete de Macédoine , qui fe jette, fuivant (r) Hérodote, dans le Lydias , mais qui a fan embouchure dans le golfe Therméen , felon Ptolémée 8: (z) l’abbréviateur de Strabon. Meflieurs Samfon, de l’Ifie 8l d’Anville ont fuivi ces deux Géographes, fans expliquer les motifs qui les ont déterminés. Tant qu’on n’aura pas de connoilïances plus exaâes du local, il. fera impoflible de le décider en faveur d’Hérodote , ou. des Géographes qui font venus après lui. Mais en at- tendant on peut voir les conjeâures de M. l’Abbé Bellan- get, page 376 ë fuiv. de fes Effais de Critique, ou ma note 156 fut le Livre V11, qui en cil: un extrait. ’ La conjeâur’e de M. Bellanger ne me fatisfaifant oint, en voici. une autre que je foumets au jugement des leâ’euts. L’Haliacmon 8l le Lydias , venant à. mêler leurs eaux (3) dans le même lit, fervent de bornes àla Bottiéide 8c à la Macédoine. 1°. Suivant Strabon (4), l’Haliacmon ne fe jette pas dans le Lydias, mais dans le golfe Therméen, 8: Ptolémée (5) met l’embouchure (x) Herodot. Lib. vu. ç. cxxvu. (a) Strab. Lib. VIL pag. ses. col. z. tu!) Encan,

(4)(a) Strab. Herod. loco laudato. loco laudato. - (sj Puma. Lib. H1. cap. un, :154 et. 11H

n l

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 16; de cette riviere entre Dium 8c Pydna , ce qui s’accorde avec Strabon. 2°. Selon (r) Strabon , l’Haliacmon borne la Piérie. Il n’efl’ donc pas le même que le fleuve de ce nom, qui féparoitla Bottiéide de la Macédoine. Deux auteurs, tels que Strabon 8c Ptolémée, doivent faire pencher la balance en leur faveur. D’un autre côté, on ne peut contefier qu’Hérodote ne fait l’écrivain le plus exaé’t de toute l’antiquité. Mais on n’en peut dire autant de fes copifles. Je foupçonne [on texte. d’avoir été altéré. Il y avoit dans ce pays une riviere , nommée Aflræus. Ælien cil , je crois, le feul auteur qui en parle. Elle couloit , dit cet (z) écrivain , entre Béroë 86 Therme ou Thelfalonique. Elle doit fe jetter dans. le Lydias. Dans ce cas elle répond parfaitement à ce qu’Hérodote dit de l’Haliacmon , puifqu’elle fépare la Bottiéide de la Macédoine. Je crois donc que les copîfles d’Hérodote ont fubflitué l’Haliacmon , qui étoit une riviere très- Connue à l’Allræus, qui l’était fi peu , qu’Ælien en le feu! auteur qui en ait parlé. Je lirois donc dans le palfage d’ Hérodote, Livre VIL 5. CXXVII, jufqu’au Lydias 8:

à HALICARNASSEl’Allrzus ,, ville &c. de Carie, l I limée vers la pointe du golfe Céramique , au nord de l’illhme de la péninfule de Cnidie. Elle avoit un port, d’excellentes fortifica- tions 8c de grandes richeffes. Le lieu où elle étoit fituée s’appelle aujourd’hui Tabla, falun quelques Géographes, 8: Boudron , félon d’autres. La ville d’Halicarnafi’e étoit la capitale de la Carie , 8: les Rois de Carie y faifoient ordinairement leur réfl- dencè. C’ étoit autrefois une des fix villes de l’Hexapole des Doriens, du nombre defquelles elle (3) fut exclue. ’ Du temps de l’expédition des Perfes contre la Grece,

(a)(t) Ælian. Strab. Bill. Animal.’Lib. loco hurlera. XV. Cap. 1.1143. p 817,. (3) Herodot. Lib. I. p25. qui. ’

aisé TABLE G,ÉOGRA’PHIQUI« les Etats d’Arte’mife , Reine d’Halicarnalfe , étoient rem fermés dans des bornes fort étroites: Halicarnafl’e , les illes de ’Cos , de Nifyros 8: les Calydnes, faifoient tout fon royaume, 8c il s’en falloit beaucoup qu’Halicarnail’e , dans ce temps-là, fut parvenue à ce haut point de grau? deur 8c de magnificence ou les Rois de Carie la por- lterent Hécatomnus depuis. , Roi de Carie, , qu’on croit avoir fuc- cédé immédiatement à Lygdamis , faifoit fa réfidence à. Mylaflcs , qui étoit alors la capitale de la Carie. Mau- fole, fon fuccefleur immédiat 8c le plus puifiam des Rois, qui jufqu’alors fuflent montés fur le trône de Carie, établit fa réfidence à. Halicarnaile. Il n’y avoie guere de villes dans l’es Etats qui égalalfent cette an- cienne capitale. Bientôt elle les furpafi’a toutes , par la magnificence des palais 8: des divers monumens publics dont Mau- fole eut foin de l’embellir; il y transféra anal de noua veaux habitans. Malgré cet accroifl’ement 8c ces em- belliflemens, la;v-ille de Mylalïes avoit encore le nom de capitale. Maufole étoit continuellement occupé du foin de remplir fes coïtes; il ne négligeoit aucun des expédieras qui pouvoient lui procurer de l’argent; ilo’elt point dît-oribus qu’il n’imaginât. un; le contentoit pas de demander par lui-même , fes miniilrés fervoient à cet égard au gré de fes défirs. Ce fut lain’fi qu’il devint le Prince de fou fiecle le plus opulent, &4Maxime de Tyr (1) ne fait aucune difficulté de mettre les richelïes en parallele avec celles de Créfus. Il, confacra une partie de fes tréfors à. la confiruôtion dc’ces fuperbes édifices dont on trouve la defcription dans Vitruve. ’ « En la ville d’Halicarnaffe, dit ce célébre Archi- n teâe, dans la traduâion de Perrault, le palais du

(x) Maxîm. Tyr. Bille". XXXV. pas. 413.;

DE L’Hrsrornn D’HÊRODOTB. 167, a puiflant Roi Maufole a des murailles de briques, quoi- » qu’il fait par-tout orné de marbre de Proconncfe, 8a v a on voit encore aujourd’hui ces murailles fort belles n 8c fort entieres couvertes d’un enduit fi poli qu’il in refl’emble à du verre. Cependant on ne peut pas dire i) que ce Roi n’ait eu le moyen de faire des murailles » d’une matiere plus riche, lui qui étoit fi puifi’ant 8c n qui commandoit à toute la Carie. On ne peut pas » dire aufli que ce foit faute de connoifi’ance de la belle )) architeâure , fi on confidere les bâtimens qu’il a faits. u Car ce Roi, quoiqu’il fût né à Mylalles, fe réfolut a d’aller demeurer à Halicarnail’e, voyant que c’étoit n une place d’une ailiette fort avantageufe 8c très-con- » fidérable pour le commerce, ayant un fort bon port.’ u Ce lieu étoit courbé en forme de théâtre. Il en dellina a le bas qui approchoit du port, pour faire la place n publique. Au milieu de la pente de cette colline, il a fit une grande 8c large rue, ou fut bâti cet excellent n ouvrage, qu’on nomme Maufolée, St qui cil l’une a) des fept merveilles du monde. Au haut du château , a qui étoit au milieu de la ville, il édifia le temple de n Mats, ou étoit une fiatue colofl’ale nommée Acroli-r n bas , qui fut faire par l’excellent ouvrier T élocharès , n 8c comme quelques-uns efliment, par Timothée. En D la pointe étroite de la colline il bâtit le temple de a) Vénusôz de Mercure, auprès de la fontaine de Sal- a macis, qu’on dit rendre malades d’amour ceux qui a boivent de fon eau ...... De même qu’au côté il y a n le temple de Vénus 85 la fontaine dont nous avons n parlé 3 il y a aufli à l’autre coin ,lqui cil à gauche, a le palais que le Roi avoit difpofé comme il avoit jugé a à propos. Ce palais et! difpofé en forte qu’il a vue sa vers la droite fut la place publique , 8c fur le port , n 8c généralement fur tous les remparts de la ville. Le n Roi ferai, de fou palais , peut donner les ordres aut’ a foldats 8c aux matelots, fans qu’on en fache rien ü. L 4

168 TABLE ctoonnpnrqun , La plupart de ces monumens, qui fubfifloient encore du temps de Pline , montrent jufqu’a quel degré Maui’ole avoit porté la magnificence. Cependant ce Prince ne le fit pas tant d’honneur par les fuperbes édifices, que l par la bonté avec laquelle il reçut les favans qui fe retirerent à fa Cour. Artémife, fa fœur 85 fa femme, lui fuccéda. Livrée au feul defir d’immortalifer 8c les regrets 8c la mémoire de Maufole , elle fit jetter les fondemens de ce fuperbe tombeau ,IÎqui du nom de Maufole, fut appellé Maufo- lée : mais elle ne jouit pas du plaifir de le voir conduit à fa perfe&ion. Idtiéus eut probablement la gloire de l’achever. Ce monument, l’une des fept merveilles du monde , faifoit le plus bel ornement d’Halicarnaife 5 les Grecs 8c les Romains ne fe lafl’oient point de l’admirer. Il fubiiila plufieurs fiecles , 8: Pline en a donné une dei: cription dont la vérité ne-fauroit être contefiée. Halicarnaife , célèbre par le palais , les beaux édifices , 8: le tombeau de Maufole , l’ell encore plus pour avoir donné la nailfance à deux célèbres hifloriens , Héro- dote, le pere de l’hifloire, .8: Denys , qui a donné les Antiquités Romaines. La ville , fes magnifiques bâtiments , le maufolée ne fubfifient plus, au lieu que l’hilloire d’Hérodote 8c celle de Denys d’Halicarnaife lubfiflent en- core; celle-ci en partie, celle-là toute entiere: tant il cil vrai que les ouvrages d’efprit font infiniment fupé- rieurs à tous les autres. Lygdamis, qui perfécuta Héro- dote, Hecatomnus , Maufole , Artémife , Halicarnafl’e , Xerxès, Sec. feroient-ils connus aujourd’hui il Hérodote n’avoir point écrit? HALYS, fleuve qui, fuivant (t) Strabon, a les l’our- ces dans la grande Cappadoce , près de la Pontique :il roule une abondance d’eaux vers l’oueil, enfuite fe tournant vers le nord, il prend fou cours par le pays fifi. ’ (r) Strab. Lib. KIL pag. au. B. C.

m: L’HISTOIRE n’thonorn. 189" des Galates 8c des Paphlagoniens , qu’il (épate des Leu- cofyriens , Be fe jette dans le Pont-Euxin. Voyer ma traduftionCe fleuve s’appelloit ,Halys Liv. , du mot I. Grec note 3M , génitif r8. . «Nt, fel, parce qu’il contraâe une falure qui tire fur l’amertume , les terres par où il palle étant pleines de Tel foflile. Son nom moderne cit Kifil-crmak. 1’qu la Géographie de M. d’Anville. i HEBRE, (1’) grand fleuve de Thrace, qui prend fa fource dans le pays des Odryfes. Delà il coule vers l’eft un peu fud en ferpentant beaucoup; il fe replie enfuite vers le fud un peu ouei’t, 8c en ferpentant encore plus, il fe jette dans le golfe Mélas , entre Salé ouelt 8: Ænos cil, par deux embouchures , au nord de l’iile de Samothrace. Pline le (2.) nomme entre les fleuves qui rouloient des paillettes d’or. Il croît (3) , dans l’Hebre, une herbe l’emblable à l’Origan; les Thraces en cueillent les fommités 81 les brûlent après le repas; ils en refpi- rent la fumée qui les enivre 8c leur caul’e un profond. fommeil. On appelle aujourd’hui ce fleuve le Mariza. , HECATONNESES, amas de petites illes fituées au fud du golfe Adramytténien, entre l’ifle de Lelbos 8; l’Afie, ou le canton de Myfie , appellé Atamée. Strabon dit qu’elles ont pris leur nom d’Ë’xa-rot , un des furnoms d’Apollon, 85 de vïru , illes , parce qu’elles étoient (4) confacrées à ce Dieu qui étoit honoré dans toute cette partie de l’Afie mineure jufqu’à Ténédos, fous les noms de Sminthéus, de Cilléus , de Grynéus , &c. ’Ainfi infinie" cil la même chofe qu’A’aoAonî’au , illes ’d’Apollon: Ennui... veut dire, illes du Dieu qui lance l’es traits fort loin. ’ (r) Plin. Lib. 1V. cap. XI. pag. 20;. lin. 14.. (a) Plin. Lib. XXXIII. cap. HI. pag. 616. (a) Plutarch. de F luv. inter Geograpb. min. pag. 7. (4) Strab. Lib. X111. pag. ,19. p

5,170 TABLE GÉOGRAPHIQU! Ne peut-on pas dire aufli que ce nom cil compofé d’énern’v, cent , 8C de Je", illes? Dans le texte d’HétO-r dote , manufcrit 8c imprimé , (uni. cil féparé de «in». , à: l’auteur de l’index Latin a mis à la lettre C, dans l’ordre alphabétique, centra): apellatæ infulæ , 8c à la lettre H. Hecaronnefz’. D’ailleurs, Diodore (r) de Sicile dit qu’on appelloit ces illes les i’xcfl’v, les cent; elles étoient au nombre de vingt , felon (z) Strabon. Quoiqu’il n’y en eût pas cent , on pouvoit néanmoins les appelle: les cent, nombre déterminé pour un nombre indéfini, parce que c’étoit un amas confus de petites illes. 1’qu la note de Cafaubon , fur le pafi’age de Strabon ci. demis cité. On les nomme aâuellement Mufco-nifi , c’eû-à-dire, illes des Souris. HELBO , ou ELBO. (ille d’ ) Il paroit certain qu’elle étoit dans la baffe Égypte 8c dans les marais. Pline dit qu’il y avoit plufieurs illes (3) dans le lac Maréotis , 8: Strabon en compte (4.) huit. Je ne puis me perfuader que l’ille d’Helbo fût dans ce lac. 1°. Parce que Pline, Strabon , 8c tous les auteurs qui parlent du lac Maréotis, difent expreflément que c’étoit un lac 8: non un marais. 2°. Parce qu’Hérodote dit ,qu’Anyfis fe réfugia dans l’ifle d’lielbo , au milieu des marais. Je crois , par cette raifon, devoir placer cette ille dans l’Eléarchie. La Martiniere s’ell trompé grolliérement au mot Elbo , lorfqu’il avance qu’Hérodote 8créer-.4 Étienne de Byzance ne difent point en quelle mer étoit cette ifle. Ce n’était" point une ille de la mer. Pinédo, qui a commenté Étienne de Byzance, place cette ille près de l’Ethiopie, ce qui cil au moins aufli2cm ridicule. Anyfis , qui vouloit fe fouf-

(r) Diodor. Sicul. Lib. X111. ç. LXXVII. pag. 60).. (z) Strab. loco laudato. I (;) Plin. Lib. V. cap. X. pag. un (a) Strab. Lib. XVll. pag. "sa.

ne L’Hrsroran D’Hfinonorr. x71 traire aux recherches de Sabacos , roi d’Ethiopie , au: rait-il cherché un al’yle près des États de ce Prince? Il ell plus vraifemblable qu’il fe retira. à l’autre extrémité de l’Egypte, 8c dans un lieu que les marais rendoient

préfH LICE ne , ville inaccellible. de l’Achaie dans le Péloponnefe , ,’ à l’ouefl: de Bure , à une très-petite dillarice de la côte du golfe Corinthiaque. Les Ioniens y avoient autrefois un temple de Neptune Héliconien qu’ils avoient en très- grande vénération. Du temps de Paufanias , cette ville n’étoit plus qu’un village fur le golfe Corinthiaque , à quarante flades d’Ægium. Hélice 8C Bure , dit (1) Pline. furent autrefois abymées dans le golfe de Corinthe, ou l’on voit encore aujourd’hui quelques apparences ou telles de ces deux villes. v ’ Si quaras Heliten 8c Burin, Achaïdar urbes;

InveniesOvid. fub Metam. aquir. Lib. XV. I v. 19;. HELIOPOLIS. Il y avoit deux villes de ce nom, l’une hors du Delta, allez près de Babylone. C’étoit un petit endroit peu connu, 8C qui a été confondu la plupart du temps avec la ville célèbre de même nom. Héro- dote n’en parle point, 8c peut-être n’exilloit-elle pas en- core de fon temps. L’autre ville de ce nom, dont il el’l: quellion dans notre hiflorien, 8c qui avoit acquis une grande céléé brité , étoit dansle Delta , comme on peut l’inférer de ce que dit (Hérodote , Lib. II. 5. VIII, entre le canal Sébennytique 8c le Canopique , allez près (a) de la pointe du Delta. Elle cil appellée dans l’écriture On 85 Tzoan, ou Zoan. La prononciation de ce dernier nom l’a fait

(l) Plin. Hill. Nat. Lib. Il. cap. XCII. pag. us. Stob. Setm. CIIl’. pag. 564. (a) Strab. Geograph. Lib. XVII. p25. 1158. B.

I172 TABLE GÉOGRAPHIQUE confondre avec Sais 8C même avec Tanis. M..d’Ànville a placé cette ville-ci au lieu qu’occupoit la premiere , contre ce qu’en dit Hérodote , 8c il confond Tanis avec Tzoan. Ceci auroit befoin d’être appuyé de’preuves , mais comme cela exigeroit une dill’ertation fort longue, je le ferai probablement dans un Mémoire a. part. Cette ville, célèbre parle temple (r) du Soleil, 8: le x --, et: 1:1 bœuf Mnévis, qu’on y adoroit, de même que le bœuf Apis l’étoit à Memphis , étoit tout-à-fait déferre (z) du temps de Strabon. On y voyoit de (3) grandes mail’ons delline’es aux Prêtres: ils s’appliquoient à la philofo- phie8c à l’autonomie. Mais lorfque Strabon voyageoit en Égypte, ils ne s’occupoient plus de ces fciences, 8c ne vaquoient qu’au fervice "des autels. On montroit (41 dans ces maifons les appartemens qu’avoient occupé Pla-Â ton 8: Eudoxe , fou difciple. Ils ydemeurerent treize. ans avec les Prêtres a mais l’Epitome (5) de Strabon ne parle que de trois ans , ce qui ell plus vrail’emblable. L’auteur de cet Epitome prétend aulli que ce fut aux environs de Thebes que ces philofophes féjournerent , 8c appri- rent la géométrie, l’allronomie 8C la philofophie. Un peut au-dell’us d’Héliopolis étoit l’obfervatoire d’Eudoxe (6). Les Grecs, qui étoient le peuple le plus vain qu’il y ait jamais eu , ne voulant céder en rien aux Égyptiens , imaginerent qu’Aâis , fils du Soleil (7),.fonda cette ville, à laquelle il donna le nom de l’on pere, 8c que ce fut de lui que les Égyptiens apprirent l’alltologie. Cette ville ell’entiérement détruites j’ignore li l’on

(r) Strab. Lib. XVII. pag. 1:58. B. (a) Id. ibid. C. (a) Id. pag. un. B. C. (4) Id. ibid. C. D. (s) Id. pag. un. A. (6)(7) Diodor. Id. Sicul. pag. Lib. V. 9. usa. LVII. Tom. B. I. pag- , :16.q

DE L’Hrsrornn D’HÉRODOTB. 17;. I élevé fur l’es ruines une ville nouvelle ou un village 5, mais ce ne peut être Mataréa, qui cil: hors du Delta 8c près de la ville d’Héliopolis , dont j’ai parlé en premier-

HÉLISYCES , peuple Ligyen , comme nous l’apprend Hécatée, cité par Étienne de Byzance. J’étais tenté de les placer avec les Ligyens, qui habitent près de la Iieu.Tyrrhénie 3 mais un pallage de Ruf.’ Fellus Aviénus m’en- empêche. Ce Géographe (r) les met allez près de Nar-V . bonne. Or nous l’avons que toute cette côte étoit habla rée par les Ligyens. Voyez Ligyens. HELLAS , ou HELLADE. Voyez GRECE. À HELLÉ. (tombeau d’) Il étoit dans la Cherfonefe de Thrace, vis-a-vis de Cardia 8c près de Paâye; car Hellanicus (t) dit qu’Hellé mourut près de cette ville. Hellé, fille d’Athamas , Roi de Thebes , pour fe mettre i l’abri des embûches de fa belle-mue, s’enfuit accomo’ pagnée de Phrixus, fou frere, pour le retirer en Col- chide. Elle tomba dans la mer, qui de l’on nom s’ap- pella Hellefpont , c’ell-à-dire, mer d’Hellé , 8c s’y noya. Phrixus rendit à fa fœur les derniers devoirs fur la côte. * HÉLLÉNES. Voyer Grecs. s HELLESPONT (1’) ell un détroit par lequel on entre de la mer Égée , ou Archipel , dans la Propontide, ou me: de Marmota.’Il fut appellé Hellefpont, H’AÀtinn’lu, du me: «Mo; , mer , 8c de ËÀAn, gén. E’Mqt, Hellé , fille. d’Athamas, qui pall’ant ce bras de mer pour le retirer dans la Colchide avec Phrixus, l’on frere, y tomba 8e y périt. On le nomme aujourd’hui détroit des Darda- trolles. Il n’a pas plus de dix à douze lieues de long. l On appelloit Hellefpont , non-feulement ce détroit, mais encore l’es côtes, tant à droite qu’à gauche, tant

(r) Ruf. Felli Avieni ora maritime. urf. 585. v- (a) Schol. Apollonii M06. Id Lib. Il. "Il. nez.

1’74 TABLE GÉOGRAPHIQUE en Europe qu’en Aile. On donnoit aufii le nom d’Heli lefpont à une parricides côtes de la Propontide, même iufqu’â. Byzance 8: à Chalcédoine. HELLOPIE. (1’) Hellops (1) , ou Ellops , fils d’Ion, avoit fondé une ville , du bourgade , qui donnoit le nom d’Hellopie , ou Ellopie, à une contrée particulier: de l’Eubée, 8: même à route l’Eubée, felon Strabon. La ville ou Bourgade d’Ellopie étoit dans le territoire de l’Hifiiæotide, près du mont Téléthrion , à l’ouefl ou ouefi-nord du Callas , vers lesecôtes de la partie la plus A nordde l’Eubée. Il y’ avoit dans cette contrée des (a) eaux chaudes , qu’on nommoit Ellopienes. ï HÉLOS, ville de la Laconie, à une petite dinance du golfe Laconique, à quatre-vingts Raides (3) de Tri- nafus. Cette ville (4) fut détruite fous le regne d’Agis, fils d’Euryfihenes. Cependant on en voyoit encore des. r’uines du temps de Paufanias. Les habitans de cette üille’ s’appelloient Hilotes , Eléens, ou Eléates. Voyez Hilotes. a HÉPHÆSTIA, ville capitale dei l’ifle de Lemnos , fituée vers la côte cit-nord. Ce nom vient d’wouzrùz Héphæfios, qui efl: le nom de Vulcain, Dieu du feu, à qui cette ille étoit confacrée. Quelques-uns croyait, dit la Martiniere, que c’efl: aujourd’hui Cocino. HERACLÉE. Plus de quarante villes ont porté ce. nom, tant: en Europe, qu’en Mie, 8: en Afrique. Ce nom vient d’H’éràClêS , le demi-Dieumm que les Latine ont appellé Hercules , 8c dont le culte étoit fort étendu, Comme’ ce héros avoit couru prefque tous les paye du

(1) Strab. Lib. X. pag. 683. in Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. a: r. i i i - 13) Paulan. Laconie. fuie Lib. HI. cap. XXH. paga :66. v - (4,) Strab. lib. VIH. pag. 561. Plutarch. in Lyeurgo , page 4.0. dit que ce fur fous le renne de Sous; mais «la revient au même, puifqod ce Prince étois contemporain d’Agis.

ne L’Hisro rnEsD’HÉnonorz. r7; monde , on lui avoit oonfacré un grand nombre de temples 8c de villes qui portoient fou nom. ï L’Hfixncuâa ,ldont parle Hérodote, étoit une des plus anciennes villes de Sicile. Elle étoit dans le terri- toire des Agrigentins, 8: fituée vers l’embouchure e11 du fleuve Halycus, vers l’endroit qu’on appelle aujour- d’hui Capa Bianco. Son plus ancien nom étoit (r) Ma. cata. Dans la fuite Minos , Roi de Crete, cherchant Dédale qui s’étoit réfugié en Sicile, s’empara de cette place, lui donna le nom de Minoa 85 y établit les loix deCrete. Enfin Hercules ayant remporté une viéloire fur Eryx ,7 s’empara de la ville de Minoa. Ce nom , dans la fuite fut changé en celui de fon vainqueur, par Eury- lion; un des’Héraclides, qui vint s’y établir. Herodot. Lib. V. 5.,XLVI. ’ HERÆUM , temple de Junon , entre le bois confacré àArgos 8: la ville d’Argos, comme on le voit par la marche de Cléomenes. Herodot. Lib. VI. 5. LXXXI. Ce ne peut être celui dont il a été parlé , Livrel. 5.XXXI. parce que dans ce dernier, c’étoit une Prêtreiïe qui le Ùefl-CÎVOÎE, 8c que dans celui-ci c’étoit un Prêtre. HERÆUM, c’eit-à-dite, temple de Junon. Ce temple étoit entre Argos a: Mycenes, à quarante flades (2.) de la premiere 8c à dix de la feconde. M. d’Anville a donc eu tort de l’éloigner davantage de celle-là, 8: de le rap- procher un peu trop de celle-ci. Paufanias (3) le met à quinze’fiades de Mycenes. C’efi vraifemblablement à ce temple de Junon , que Cléobis 8: Biron conduifirent leur mere fur un char. Mais Hérodote (4.) le place en cet endroit à quarante-cinq flades d’Argos. Hérodote (5) 8:

(l) Heraclides de Politiis, pag. 53:. (a) Strab. Lib. VIH. pag. 56’s. B. . 4 I (;) Paufan. Corinth. five Lib. Il. cap. XVII. p35. up" (4) Herodot. Lib. I. 5. XXXI. . tu) 1d. toto cime.

’376 TABLE GÉOGRAPHIQUE T hucydides (t) , parlant de ce temple de Junon ,.difenc qu’il étoit deifervi par une Prêtreffe. Ceux qui font curieux d’en voir la defcription, peu- vent confulter Paufanias, Livre 1I , chap. XVII. Ce mot vient de 11”94, qui cil: le nom que les Grecs.- donnoient à la Déclic que les Latins appelloient Junon. HÉRÆUM, o temple de Junon , étoit (a) devant la ville des Plazens , à vingt Rades ouefi: de la fon- taine de Gargaphie , entre cette fontaine eft 8c Platées ouefi. , HÉRÆUM, temple de Junon dans l’iile de Samos. C’étoit le plus grand temple de la Grece. Rhoecus en fut l’architeâe. Herod. Lib. III. 5. LX. HÉRÆUM, ville de Thrace , bâtie (3) par les Samiens . 8: fituée près 8c à. côté de Périnthe. Cette ville (4) étoit autant éloignée des fources du Téare que la ville d’Apollonie, limée fur le Pont-Euxin , étant l’une 8:, l’autre à deux journées de ces fources. On l’appelloit Héræum Tichos , ville de Junon. 1 HERMIONE , ville des Dryopes, dans l’Argolide ,7 partie du Péloponnefe , peu éloignée d’Afine ,I autre ville des Dryopes. Elle étoit dans un ifihme qui faifoit partie du territoire de Trézen. Cet iflhme efi bien marqué dans la carte de M. Deliile, qui cependant place Her- mione à l’ouefi de l’iilhme, 8c non pas dans l’ilthrne. Cette ville (;) eut pour fondateur Hermion , fils d’Eu- tops. Dans la fuite les Doriens d’Argos allerent s’y éta- blir. Elle étoit particuliérement (6) confacrée à Cérès 8e à Ptoferpine. Cérès ayant été appellée Chthonia, on

(i) Thucyd. Lib. Il. 5. Il. pag. 98. (a) Herod. Lib. 1X. 5. L11, LX. (;) Erymolog. magn. col. 436. lin. 39. (4) Herodot. Lib. 1V. ç. XC. 4 (;) Paulin. Corinrh. five Lib. Il. cap. XXXIV. pag. 191; t6) Id. ibid. «in un! a: XXXV. pas. qui Hi. a: fcq. 7 I établi!

un L’HISTOIRE D’HÉRODOTB. r77 établit en l’on honneur une fête qu’on célébroit tous les ans en été 8: qui portoit le même nom. M. l’Abbé Gédoyn fait direàPaufanias que Chthonia (r) ’ fut elle-même honorée’comme une Divinité. Le texre Grec cit extrêmement clair s mais Cet Abbé ne jettoit les yeux que fur le Latin. Le temple (a) de Cérès 8e de Proferpine fervoit d’afyle à ceux qui s’y retiroient. Photius dit la même chofe, dans fou Lexique manufcrit, au mot E’ppiovii. Il le trouve à la bibliotheque du Roi. Le temple de Proferpine (3) fut brûlé parles pirates qui défolerent une partie de l’Empire Romain , 8: que Pompée détruifit l’an de Rome 687, 8: foixante-fept ans avant notre etc. Le culte de ces Déefles pailla à Syra- cures avec la colonie que les Doriens envoyerent en Si- cile , 8: Cérès 8: Proferpine étoient particuliérement ho- v norées des Syracufains fous le nom d’Hermione , comme nous l’apprend Héfychius au mot Hermione. Dans le territoire de cette ville on defcendoit (4) en enfer par le chemin le plus court. On ne mettoit point par cette raifon de picte d’ argent dans la bouche des

Le territoire d’Hermione s’appelle Hermionide. Elle a Ï morts.donné fou nom au golfe d’Argos. ’ . - - I HERMOPOLIS. Il y avoit en Égypte trois villes de ce nom. 1°. Un: dans le Delta , de laquelle parle Hé- rodote, au-defl’ous’ de Sébennyte, dont elle étoit plus près que de la mer , à l’en-de Bute. ’ ’ 2°. Une hors du Delta, dans le nome d’Alçxandrie, à l’oueit du bras occidental du Nil. Ptolémée (5) la fait

(l) Pauran. traduit par Gedoyn. Tom. I. pas. :36. vers la fin. (a) Zenob. Centur. Il. pag. sa. (3) Plutareh. in Pompeio , p.13. a; I. C. (4) Strab. Lib.- VIlI. pas. "a. A. Euiiarhdn Homeri une. pag. au. lin. antepenultima. (g) Prolem. Lib. 1V. cap. V. pas. in. o il Tome V II. M

1,78 TABLE GËoGnnrHrQUE w .uLul - métropole du nome Alexandrin. On l’appelloit la petite Hermopolis. M. d’Anville (r) croit, avec le P. Sicard, que c’ell- la ,ville de Demenhur; mais il vaut mieux s’en (a).rapporter à M. Michaelis, qui penfe que c’ell: la ville de Ménélas. 3°. Une appellée la grande Hermopolis, dansl’Hep- tanomisï St dans le nome qui en prenoit le nom d’Her- mopolites nomos, à l’ouell 8: à quelque dillance du Nil, 8c à cinquante-neuf milleslde (;) Lyconpolis. Elle cil appellée par Pline (4) Mercurii oppidum, Les Notices Ecclélialliques la mettent entre les villes Epifcopales de la Thébaide, 8e Ammian Marcellin la (5) place parmi les plus célèbres villes de la Thébaide", avec Coptos, &c. a Toutes. ces villes prenoient le nom de Mercure, ap- pelle par les Grecs Hermès: Hermopolis lignifie ville de Mercure.HERMUS, fleuve de l’Eolide, ’ qui palle au nord 8e près de la ville de Sardes. Il reçoit entr’autres fleuves le Paâole 8c l’Hyllus, coule d’une montagne ’confa- crée à la mere Dindymene ,8: fe décharge dans la mer , près 8c au fud de Phocée. Pline met (6) fa fource. près de Dorylée, ville de Phrygie, 8: dit qu’il donne à des plaines par où il palle le nom d’Hermi campi: 8: ces plaines font (7) celles de Smyrne a.Sardes. Le golfe on. il fe jette , le nommoitautrefois golfe Herméen, du nom de ce fleuveLil fut. enfaîte appellé golfe de Smyrne, lorfqu’on eut. bâti cette ville : les habitans de Cyrne , ditjl’auteur de la vied’Hornere, bâtill’oient alors dans le fond. du. golfe .Hetméen: une ville à laquelle v

(r) Mémoires fur ’PEgypte, pag. 74.. (a) Abulfedèdefcripr. Ægyptitpaj. a). (a) Anton. Irîner. pag. in. V - (4.) Plin. Lib. V. cap. I1. pas. 2.57. (5) Ammian. Marcellin. Lib. XXII. cap. XVl. p13. en. 1(6) Plin. Hill. Nat. Lib. V. cap. XXlX. pag. ne. (7) Strab. Lib. Xlll. pas, 9:9. A. ,

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 179 Théfée, homme de dillinôtion en Thell’alie, St defcen-î dant d’Eumélus , fils d’Admere, donna (I) le nom de Smyrne , qui étoit le nom de fa femme , dont il vouloit

perpétuerCe fleuve (2) s’appelle la mémoire.aujourd’hui Sarabat, I ou Ké- dous , ville de ce nom, près de fa fource. HEXAPOLE , c’eil-à-dire , communauté ou pays de lix villes. Les lix villes qui formoient l’Hexapole des Doriens étoient Linde, Ialyll’os , Camiros, Cos, Guide 85 Halicarnalie. Dans la fuite cette derniere fut retran- chée de la communauté , qui s’appella alors Pentapole. lûrodot.» Lib. I. 5. CXLIV. ’ l ’ HILOTES , habitans de la ville d’Hélos, .dans la Là- conie; n’ayant pas voulu payer le tribut que leur avoit impofé Agis , leur ville fut alliégée, emportée d’emblée 8: les habitans réduits à l’efclavage le plus dur. Quelque temps après les Lacédémoniens détruilirent Mel’fene 8c firent efclaves les Melléniens. Les uns 8c les autres ne furent connus que fous le nom d’Hilotes 5 en un mot, tous les efclaves des Lacédémoniens, quelle que fur leur

OrigineHIMERE , ville , portoientde la Sicanie, lituée ce fur nom.la côte l’ep- A tentrionale de l’ille , à l’ouell de l’embouchure de la ri- viere d’Himéra, qui fe décharge dans la mer Tyrthé- niene. Elle fut fondée par (3) Euclides , Simus , Sacon, 8.: la plupart des Chalcidiens vinrent s’y établir avec ceux des Syracufains, qui avoient été chall’és de leur ville. Himere , qui fut autrefois très-fiorill’ante.gçunrs , fut faccagée par les (4) Carthaginois. Quelques-uns ont placé mal- à-propos cette ville fur la côte méridionale: puifque Diodore de Sicile dit que les vailfeaux de Syracul’es , qui

(x) Auaor’virz Homeri Herodoto tribun. ç. Il. (a) D’Anville Gédgr. abrégée, Tom. Il. pas. 8. a) Thucyd. Lib. v1. ç. v. ’ on Diodor. Sicul. Lib. un. s. 1X". par. ne.

:180 TABLE GÉOGRAPHIQUE faifoient route vers Himere, étoient obligés de palier. devant le port de Mell’ane ou Melline. Des bains d’eau chaude , qu’elle avoit dans fou voilinage , la font ap- peller aujourd’hui Termini. HIPPOBOTES. C’étoit le nom qu’on donnoit aux plus riches habitans de l’Eubée, parce qu’ils étoient en état de nourrir des chevaux. Les Hippobotes (r) gom- vernoient autrefois arillocratiquement la République des Chalcidiens, 8c on élifoit pour Magil’trats lès plus riches citoyens qui étoient en état de nourrir des haras pour le fervice de la République 5 ce «qui s’obfervoit non-feule menriparmi les Chalcidiens, mais encore parmi plu- lieurs autres anciennes Républiques , comme nous l’ap- prend (a) Arillote. Les Athéniens , après avoir vaincu les Chalcidiens dans un combat, établirent quatre mille hommes en colonie dans les terres des Hippobotes. HIPPOLAUS, promontoire. C’ell ainli qu’on appelle une langue de terre formée par le Boryllhenes 8a l’Hypa- mis, 8c qui reliemble (3) à l’éperon d’un vailfeau. On (4) a, bâti fur cette langue de terre un temple à Cérès. HISTIÆOTIDE, (1’) contrée de la Thelfalie, lituée fous le mont Oll’a 8c le mont Olympe , c’ell-à-d’ire, près du mont Olympe au fud , 8: près du mont Olia à l’ouell. L’Hiltiæotide cl! prefque toute au fud du Pamifos, 8: elle a le mont Pinde au fud. Cette contrée fut au- trefois nommée Doride. de Dorus, fils de Deucalion, fous le regne duquel elle étoit habitée par la nation Pélafgique, qui en fut challée par les Cadméens. Mais dans la fuite les Perrhæbes ( 5) l’ayant occupée , après avoir détruit la ville d’ERiée dans l’ille d’Eubée 8: fait

(x) Strab. Lib. X. pag. ne. A. (a) Arillot. de Republ. Lib. 1V. cap. HI. pag. 35;. A, a; a,» (a) Die. Chryl’ollom. Orar. XXXVI. pag. 437. (sa) Herodot. Lib. 1V. 9. Lili. (s) Strab. Lib. 1X. pas. 668. A. B.

D! L’HISTOIRE D’HÉRODOTB. 18r palier l’es habitans en terre ferme, ils lui donnerent le nom d’ElIiæotide, à caufe de; la multitude d’Elliéens qui s’y établirent. Strabon , comme on le voit , écrit Eliiæotide 8: non Hiliiæotide. v- . HISTIÆOTIS , (l’) ou l’HifiiæOtide, petit pays de l’ille d’Eubée, ’dont Hiliiée étoit la capitale, 8: qui s’étendait jufqu’à Artémil’rum, vers le promontoire de Cénée, a: à peu de diliance du pas des Thermopyles. Il ne faut pas confondre’cette Hil’tiæotide de l’Eubée avec celle de Thell’alie. r ’ 4 ’ HISTIÉE , ville de l’ille d’Eubée, capitale de l’Hiliiæoo ride, vers le promontoire Cénée, près du (I) Callas, 8: au pied du mont Téléthrius. Elle s’appelloit (2.) an- ciennement Talantia. Elle prit enfaîte le nom d’Hillie’e de Hillæa , fille d’Hyriéus, 8: le changea pour celui (3) d’OréOS ou Oréum. On l’appelle à préfent Orio. HYAMPÉE ,’l’un des’l’ommets du Parnalle , les Delo phiens, (4) étoient dans l’ufage de précipiter les crimià riels du haut de ce rocher. Mais ayant fait périr injulie- ment Efope , ce rocher ne fervit plus à. cet ufage , mais celui qu’on appelloit Nauplia. ’ A) HYAMPOLIS , ’ ville de la Phocide , fituée fur le Cé-* phife , au fud un peu cit d’Elatée, dans le défilé ( 5) par on l’on pali’oit de la Thelfalie St de la Locride Epic- némidiene dans la Phocide. l - Les (6) Hyantes , peuples barbares , chaliés par Cado mus 8: fes troupes, l’e retirerent dans le lieu ou fut bâtie Hyampolis. Les peuples voifins la nommerent

(I) Strab. Lib. X. pag. 68;. (a) Scholiall. Homeri ad Iliad. Lib. Il. verl’. su. (;) Strab. loco laudato. Arilioph. in Pac. verl’. reg , &ibi Scholi’afi.. .f 1;)?iutarch. de hit qui fero à numine puniuntur. pas. 55.7s ’ (6) Herodot. Lib. VIH. 5.XXVIII. ’ I - (a) Paul’an.’PbOcic. live Lib. X. cap. XXXV’. pag. 888. ’Scholiall. Homeri ad Iliad. Lib. Il. verf. su. * a ’ l M 3 l

:182 TABLE GÉOGRAPHIQUE d’abord Hyantonpolis, c’eli-à-dire , ville des Hyantes, .nom qui dans la fuite fut changé en celui d’Hyampolis. Euliathe eli d’un autre avis. dans fon (I) Commentaire fur Homere. Mais voyez Paulmier de Grentemçfnilz Gracia Antiqua. (GibrVI. cap. XV. pag. 638 &fiq. "i , a HYBLA. Il y avoit (a) en Sicile trois villesïde ce nom 5 la grande, la moyenne 8: la petite. u . i La grande Hybla étoit près St au fud duvmonr Etna: elle formoit un triangle avec Catane J8c Murgentium , étant lituée dans les terres vers l’endroit ou et! aujour- d’hui la Baronie, nommée la Motta di Santa Analtafia, félon M.Delille. Il y a long-temps qu’elle ne fublille plus. Î La moyenne Hybla, appellée aufli Héræa, étoit dans la partie méridionale de la Sicile , dans les terres, fur (3) , la route d’Agrigente a Syracufes. Clavier la met où cil: Ragufe. En comparant les deux Siciles de M. Delille , les ruines de cette ville doivent fe trouver entre Vitto- riag La petite8: Chiaramonte. Hybla étoit uneAville maritime . . . l fur- ..la côte, , orientale , au nord 8: peu loin de Syracufes. Elle cil nommée aulli (4) Galéotis, 8: plus fouvent Mégara , d’où le golfe, au midi duquel elle étoit limée , prenoit le nom de Megqrenjz’s Sinus. Ses ruines l’ont entre deux ruill’eaux , l’Alabus (aujourd’hui lO Caraco.) au fud, 8: le Fiume San Cofmano- . à Il paroit que ce fut devant la moyenne que: mourut Hippocrares. qutodat. Lié. VIL S. CLV. . ’ HYDRÉE, petite ille de l’Argolide 1, vis-à-vis Her- mîone , dépendante des Hermionéens. ’ HYELE ,’ ville de l’Œnotrie, qui fut bâtie’(;) par les

(I) Enfiarh. commentnad Iliad. Lib. Il. pag. 2.75. lin. a a: feq. (a) Stephan. Byzant. "(3) Antonini Irinerar. pag. sa. (4) Stepban Byunt. Servius ad Virgiliî Eclog. I. verlZ se. I . (;) Herodot. Lib. I. S. CLXVII. Strab. Lib. VI. pag. 587. Plin. Lib. 111. cap. V. pag. in.

DE L’HISTOIRE n’HÉnODort. 18; Phocéens. Elle a porté autrefois les noms de Vélia , d’Hélia 8c d’Eléa: c’eli aujourd’hui Callel à mare della Brucea. HYGENNIENS. Ce peuple n’ell connu que par un feul palfage d’Hérodote , que M. Weli’eling foupçonne d’altérationsVoyeï Obigenes. r a HYLÉE, petit pays de la-Scyrhie, au-delà du (r) Bo- rylihenes à l’ell, près de la (a) Courfe d’Achilles , au midi des Scythes agricoles , bordé a droite (3) par l’Hy- pacaris. Ce payseli couvert de bois ,’fuivant la re- marque (4.) d’Hérodote, 8c comme l’indique l’on nom. HYLLUS , riviere qui vient du fud 8: fe jette (5) dans l’Hermus, allez près de Philadelphie. Elle cit appellée .Phryx par (6) Tite-Live : Pline (7) difiingue le Phryx de l’Hyllus. Homere furnomme (8) cette petite riviere la. poill’onneul’e. - HYMETTE (le mont) étoit litué à l’ell’. un peu fud d’Athenes 8: de l’Ililfus , vers les côtes du golfe Saro- nique. Il n’eli (9) qu’à une petite lieue d’Athenes , 8c n’a guere moins de fept à huit lieues de tout. Il ell fameux dans les ouvrages des anciens, à caufe de l’excellent miel qu’on y recueilloit 8: qu’on y recueille encore. Les. herbes 85 les fleurs odoriférantes qui craillent fur cette montagne. ne contribuent pas peu à la bonté de ce miel, A qui cil d’une bonne confifiance 8: d’une belle couleur d’or. Les anciens croyoient que les premieres abeilles 8c le premier miel tiroient leur origine du mont Hymette.

(I) Fragin. Peripli Ponti Buxini, pag. a. (a) Herodot. Lib. 1V. 5. LXXVL, l (3) Id. Lib. 1V. ç. LV. (4) Id; ibid. 5. LXXVI. (s) Herodot. Lib. I. ç. CLXXX. (6) Tir. Liv. Lib. XXXVII. cap. XXXVIII. (7) Plin. Hifl. Nat. Lib. V. cap. XXIX. pag. ne. (8) Homeri lliad. Lib. XX. v. 392. p (9) Voyages de Spon a; Whéler , Tom. Il. pag. :29. M 4’

.1184, TABLE GÉOGRAPHIQUE . On ytrouve aulli du côté d’Athenes, 8: près de cette ville (I) , des cartieres d’un très-beau marbre. HYPACHÉENS. C’ell ainli qu’on appelloit les an- ciens habitans de la Cilicie. Ils furent enfuite nOmmés Ciliciens , de Cilix, fils d’Agénor, qui étoit Phénicien. Herodot. Lib. V II. 5. XC’I. HYPACYRIS , (1’) fleuve de la Scythie. Il fort d’un lac, palle par le milieu du pays des Scythes nomades ,8: fe décharge dans le Pont-Euxin , près de la ville (de Carcinitis , enfermant à droite l’Hylée 8: la Courfe d’Achilles. Herod. Lib. IV. 9. LV. . Quoi qu’en dife la Martiniere , au mot Hypacaris, Hérodote nous fait mieux connoître ce fleuve que Pom- ponius Méla, dont le texte ell altéré. On peut cepen-î dant confulter ce dernier écrivain , Livre II. chap. I. page: 12.4. è 12.5. - ’ HYPANIS, fleuve de la Scythie en Europe. Il fort (z) d’un grand lac: on le nomme mere de lïI-Iypanis, parce que ce fleuve en fort. Autour de ce lac paillent des chevaux fauvages qui ont le poil blanc. Le lac cl! dans le pays des (3) Scythes Auchates. Aq fortir (4.) de ce lac l’Hypanis n’ell qu’un petit fleuve. Il’ conferve l’es eaux douces environ cinq journées de navigations mais en- 1 fuite à quatre journées de navigation , avanthue de fe îetter dans le Boryllhenes, quoiqu’il fait dèja un des plus grands fleuves, il contraâe une grande amertume par le mélange des eaux d’une petite fontaine appellée èn Scythe Exampée. v C’ell aujourd’hui le Bog. Il a fa fource dans la Po- dolie , qu’il fépare de la Volhinie. i

(r) Strab. Lib. 1X. pag. 6x,. Plin. Lib. XVII. cap. I. pag. 48. 1d. Lib. XXXVI cap. 1H. pag. 7:4. I (a) Herodot. Lib. 1V. 5. 1.1!. ’ (3) Solini Polyh. cap. XIV. (a) Hermine. Lib. 1V. 5. L11. a: LXXXI.

DE L’HISTOIRE D’HÉnonorn. 18’; HYPERBORÉENS , peuple qui demeuroit au-delà du vent Borée , 8: qui par conféquent n’y étoit jamais ex- .pol’é. Les anciens regardoient la Thrace , comme le pays d’où venoit Borée. Les Hyperboréens étOient donc par- dela, mais n’en devoient pas être fort éloignés. Quand les anciens eurent acquis plus de connoillance en Géo-v graphie , ils reconnurent que Borée venOit encore 1de plus loin ,85 il fallut reculer les Hyperboréens. Enfin, on parvint à ne l’avoir plus ou les placer. Les Hyper- boréens n’étaient pas cependant un peuple imaginaire; mais on débita bien des fables fur le paysaqu’ils habi- toient; 8c le’nom qu’on lui avoit d’abord donné , l’ur la fauli’e idée qu’il étoit au-delà du pays d’où venOit B0"- rée, ne contribua pas peu à les augmenter ôta déranger toutes les idées fur leur véritable pays. Ils étoient voi- fins (I) des Scythes. Ils remettoient leurs offrandes aux Scythes. Ceux-ci les faifoient palier de peuples en peu- ple’s’ jul’qu’à la mer Adriatique. De-là on les envoyoit du côté du midi’."L’es.DOdOnéensï étoient’les premiers Grecs qui les recevoient; Elles étoient enfin tranfmil’es de main en main ,4ï-jul’qu’à-ce qu’elles arrivalient dans ’l’illede Délos. ’ ; ’ . ’ - fart ’ l t ’ HYRCANIE, grand pays d’ïAfie’, limé raurl’u’d de la partie cil de la’côte fud de la mer Cafpiene , dont la partie eli s’appelle-nier Hyrcaniene’; &l-a partie ouell, mer Cafpienes à l’elh de la Médie (au nord de la Par- thie , dont elle eli’ féparée par le mont Corone , à l’ouell: de la Margiane. Ptolémée (a-)--l’étend vers l’ell-nor’d jul’qu’à l’Oxus. C’elI un pays montagneux, couvert de forêts)& impraticable à-la cavalerie. V HYRGIS, (l’) riviere qui l’e jette dans le Tana’is, la même que le Syrgis. Voycï ce dernier mot. I HYRIA, ville bâtie par les Crétois, qui prirent le

(I) Herod. Lib. .IV; 5. XXXIII. il) PtolençLib. VI. cap. 1X. pas. tu.

-186 Tanne GÉOGRAPHIQUE nom d’Iapyges-Mefi’apiens. Elle étoit lituée au milieu des terres , entre’Tarente (I) 85 Brentélium, ou Brun- dufium. Strabon la nomme Ouria, 8: les Latins (a) Uria. C’elt aujourd’hui Oria. Herod. Lib. VIL 5. CLXX. .HYSIES, bourgade (3) de la Béotie, dans la Para- l’opie, c’elI-à-dire, le pays arrol’é par l’AfOp’e , au pied du mont Cithéron. Elle ne fublilioit plus du temps de ’Paul’anias , qui dit (4) qu’on en voyoit les ruines 8: celles ,d’Erythres , au pied du mont Cithéron, en venant de .la Platéide. 8c en l’e détournant un peu du droit chemin pour. l Strabon. (5)aller dit que c’étoitadroite. une colonie des» Hyriens, ou habitaus d’Hyria ,. fondée par Nyéiéus, pere d’Antiope. .Cette métropole (6) étoit une petite place fur l’Euripe, dont le territoire voilin de l’Aulide portoir le même "nom. ’Elle fut peuplée (7) , ou par Hyriéus , fils de Nep- tune 8.: d’Alcyone, ou par Bœotus, fils d’Orion. On feroit tenté de .crpire qu’Hylieslétoitjuti-efois de l’À’t- tique s. mais-voyez Hérodotep Livre V. 5. LXXIV. naze r71. Tome 1V. page 303..., H k, , a tu . . IALXSSOSVLVilleÜde l’illewde Rhodes, limée dans l’a partie nord-ouell. Les habitans’(8) de cette ville furent tranfportés à Rhodes; que; ceux de Linde 8c de ’Camiros , la premiere année de 13.939 Olympiade. IAPYGIE, (1’) contrée de la grande .Grece, qui (9) vcomprenoitî’anciennement lauMelfapie , la Peucétie St Daunie. Elle s’étendait par Iconl’e’lquentdu nord au fud» M -., (r) Strab. Lib. V1; pag. au. . - ’ J (z) Plin. Lib. 1H. cap; X. pag. I67’. ’ , -(3) Strab. Lib. 1X. pag. 6103.4. .I . a f ’ (4) Paufan. Bœot. live Lib. IX. cap. Il. pas, 7g. I (5) Strab. Lib. 1X. pag. 620. A. Ü ’ (6) Stephan. Byzant. voc. Tpiz. I I * (7) Homeri Scboliall. ad Iliad. Lib. Il. verl’. 496. (a) Diodor. Sicul. Lib. X1114. LXXV. pag; 600. .. (9) Antonin. Liberal. Meramorph. cap. XXXI. pag. 15.!. . w l

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTIE. 187 ell, depuistle fleuve Fronto ,, jul’qu’au promontoire Iapygium , qui ell: à l’extrémité du talon de la botte. Mais, depuis elle ne renferma: que la Mellapierl c’eli- à-dire , en tirant une [ligne de Brentélium à Tarente, tout le pays compris entre cette ligne 8c le pro-mon:- toire Iapygium. Strabon paroit lui donner aulli laPeu- cétie, puifqu’il dit (I) qu’elle, s’étend jufqu’a lazDaunie. Ifaac Tzetzês dit (a) ’fur Lycophron, que la Mélan- pygeâc l’Iapyge ont été:nommées depuis Salentia, wou Salantia d’après un manufcrit, 8c enfuite Calabria. IAPYGIE. (promontoirerd’) Ilelhît. l’extrémité de l’lapygie. On appelloit aulii ce promontoire Salaminzan , ou de Salente. I’oçorvyi’a. 1...... (;) 31ml Seau-riva. C’ell-au- jourd’hui le Finillerre de l’Italie. , I . a ’ IBÉRIE, .( 1’) ou les Phocéens l’e frayerent une route, . comprenoit coque nousconnoill’onsaujourd’hui fous les noms d’El’pagne 8c de Portugal. Elle étoit ainli ap- pellée du nom d’un de: l’es fleuves, nommé Iber, ou Iberu: en (François libre, qui la ,l’éparoitï en deux pan- cies. Il ne-fautipas confondre ce pays avec l’Ibérie , contrée de l’Afie. Quelques Géo rapheSL, pour les du; tinguer , appellent la premiere rêuropéenne , 8c 1’ autre Aliatique. L’Ibérie Eurppéenne fut aulli nOmmée;Hil’ç pania, ou de Pan , lieutenant de Bacchus, qui lui donna d’abord le nom de PaniaLauque-l on ajouta env 2 ,.l’uite la l’yllabe hit, quiet) langue J’entonique, lignifie; l’Occident: ou plutôt du mot Phénicien’ , .Sphanija , ou Spanija , qui. lignifie abondant en. l’apins.jEn’eli’et, les auteurs Grecs 8c Latins s’accOtdent-à dire que l’E-fpagne fourmilloit de lapins, 8c que ces animaux multipliés y faifoient d’affreux dégâts, jul’qu’à tenverl’et’ des villes

(r) Strab. Lib. VI.’pag. 427. B. ’ (a) Ifaac Tact. in Lycophronis Alexandram. verf. 60’s. pag. 69.’col. l".

(3) Prolem. Lib. HI. cap. I. pag. 69. Pompon. Mela. Lib. 11,.cap. 1V. pag.lin. Igo. zI. g r r. . l. .. r

588 TABLE GÉOGRAPHIQUE ï entieres , à force de creul’er leurs trous. ’Boclmrr , *Geogmph. Sacra. pag. I68. Elle fut aulii appellée Hefpéo ria , ou à caul’e ’d’Hefpéros , qui cil: l’étoile du l’oir , Ou caul’e d’un frere d’Atlas, qui donna le même nom à ’l’Italie: 85 pour dillinguer les deux Hefpéries, on api pella l’El’pagne Hefizm’a ultima. ’ - IBÉRES , ou Ibériens , peuples de l’Ibérie, ou Efpao gne Voyez Ibérie. ’ ICARIENE. (mer) On appelle ainli cette partis de la mer Égée, qui cil aux environs de l’ille d’Icare. Elle fait aujourd’hui partie de l’Archipel. - ICHNES, ville de la Bottiéide , dans la partie étroite de ce pays qui borde la mer, près d’un canal qui vient du Loudias. Eratollhenes, dit le Géographe Étienne, la nomme Achnes. Herodot. Lib. VIL 5. CXXIII. ï ICHTHYOPHAGES (les) n’étoient’ pas proprement. Égyptiens. Ils habitoient (I) au-deli’us de Syene , le long du golfeArabique. Paul’anias ledit politiVeme’nt. M. d’An-7 ville me paroit avoit eu tort de les placer dans l’a-carte de l’Egypte , à la hauteur de Tentyra, 8c de les étendre moins que la hauteur de-Latopolis. ’ Ichthyophages ell: un mot Grec, compol’é de deux mots, qui’lignifien’t mangeurs (k paillon. Hérodote S’elt contenté probablement de traduire en l’a langue le nom que donnoient a ce peuple les Égyptiens dans la leur. IDA , montagne de la Troade , la plus haute de) toutes celles qui [ont vers les côtes du détroit de l’Hel- lel’pont. Ce n’ell: pas une feule montagne, mais un amas , au plutôt une chaîne de montagnes, dont la principale partie eli àd’ell: 85 près du lieu ou étoit la ville de Troie. De-là elle s’étend au nord-oueli; à l’ouell 8: au fud-oueli , jul’qu’à la mer; de forte qu’elle avoit jufqu’a’t quatre-parties qui aboutill’oient à. quatre promontoires , vers Cyzique nord-oueli , vers Antandros 8c vers le golfe

Ü (l) Paulan. Attic. five Lib. I. cap. XXXIII. pag. et.

D a L’Hr nous D’Hû ROBOTÈ. 1.89 d’Adramyttium au fud-ouefl , 8: vers le promontoire Leâum , à l’ouefi: un peu fud: elle avoit par confé-. quem plufieurs fommetss de-là vient qu’Homere l’appelle montagnes d’Ida , ou monts Idéenss fes fommets avoient différens noms, comme Gargara, Phalacra, &c. Il y avoit au mont Ida un antre qui fembloit fait exprès pour des Divinités, 8: ou l’on dit que Paris jugea le différent des trois Déefl’es qui fe difputoient le prix de la beauté. Cette montagne ,l dans toute fou éten- due, efi un grand téfetvoit d’eaux, d’où fortent plu; fieurs fleuves, L’Æfépus 8: le Granique, qui fe jettent dans la Propontide; le Simois 8: le Scamandre, ou Xanthe, qui fe déchargent dans l’Hellefpont s le Satnioe’is 86 le Cilée , qui tombent dans le golfe d’Adramyttium; ce qui fait qu’Horace l’appelle (1) aquofa Ida. Ida cil un nom appellatif qui vient d’en», je vois; on donnoit ce nom’è toutes les hautes montagnes, parce que du haut de ces montagnes on voyoit tout à l’entour. Ce mot devint par l’ufage le nom propre ,- 85v de cette montagne de la Troade, 8c d’une montagne de Crete, &c. , IDRIAS , canton de Phrygie, fur les confins de la Carie , à l’efl: des Leucœ flelæ, ou colonnes blanches , d’Anaua 8c de Célenes. Ce pays cil traverfé par le Mar- 1 fyas. Herodat. Lib. V. 5. CXVIII. l Il y avoit auffi une ville de ce nom, qui sfappclloit ’ d’aliord Chtyfaoris 8: Hécatéfra , comme nous l’apprend Etienne de Byzance aux mots Idrias 8: Hécatéfia. Elle prit enfuite le nom d’Idrias, de celui du pays où elle étoit fituée. i JENYSUS , ville de la Syrie de Palefiine , fituée au nord 8c un peu loin du mont Cafius. Cette ville étoit frontiere de l’Arabie 8: de la Syrie, un peu éloignée de frontieres de l’Egypte. C’efl: aujourd’hui Kan-lunés.

(r) Hem. Lib. [11. 0d. XI.

190 TABLE GÉOGRAPHIQUE L ILION, ou ILIOS , étoit le nom de la ville de Troie, avant qu’elle eût été détruite par les Grecs. Elle étoit . bâtie en patrie dans une plaine , 8c en partie fur une colline s ce qui lui a fait donner par (I) Homere l’épi- thete de haute. Elle étoit éloignée de la» met , 8c c’eil cet éloignement qui donna occafion à Homere de faire i une (z)’mauvaife plail’anterie fut Cébrionès , fils naturel de Priam. Elle étoit à trente fiades (3) plus loin de la mer,’& plus près du mont Ida que la nouvelle ville. Quoiqu’Hétodote ne parle guere que de l’ancienne ville, c’efi-à-dire, d’Ilion, cependant je l’ai toujours traduit par Troie , parce qu’on entend dans notre langue par ce mot 8: l’ancienne 8: la nouvelle ville, 8: qu’llion cil: réfervé à la poéfie. 17qu Troie. ILISSUS , (1’) petite riviere fur le chemin (4) d’Athe- mes , à Cynofatges , qui avoit à l’ouefl un petit fleuve appelle (5) Eridanus. Les Athéniens (6) bâtirent fur le bord de cette tiviere une chapelle à. Borée, qui enleva Orithyie 8: l’époufa. Cette riviera étoit (7)» confacrée aux Mufes 8c à d’autres Divinités. Il’y avoit fur les bords de l’lliiTus un autel confacre’ aux Mufes Ilifiiades. On le (8) purifioit fur fes bords dans les petits myfleres. Meflieuts Spon (9) 8c Whéler difent que l’Iliil’us n’ait qu’un torrent prefque toujours à fec. - ILLYRIE (1’ ) étoit proprement le pays contenu entre la Natenta 8: le Drilo ou Dtin. Les lllyriens étoient entre les Labéates, les Endérodunes, les Safl’éens , les

(t) Homeri Iliad. Lib. X111; verf. 773. (a) Id. ibid. Lib. XVl. veri’. 74:5 8: feq. (;) Strab. Lib. X111. pag. ses. Ba (4.) Æfchinis Socratici Dialog. HI. pag. in. (s) Paufan. Attic. five Lib. î. pag. 4.5. (6) Herod. Lib. V11. 6. CLXXXIX. (7) Paulin. loco laudato. (t) Polyznî Strategem.’ Lib. v. cap. XVII. s. l. pag. a); (9) Voyager de Spon. Tom. Il. page 7o.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 19! Gtabéens , d.’un côté, 8c les Taulantiens 8e les Pyréens de l’autre. Quelques-uns étendent davantage ce pays 8er y comprennent la Libutnie 8c la Dalmatie. Hérodote y comprenoit aufli les Encres , ou une partie des Encres, car il femble en diflinguer de deux fortes , les uns fur la côte ouefl: de la mer Adriatique , les autres plus au ’ nord ou nord-cit, qu’il met au nombre des Illyriens. ILLYRIENS. (les) Ces peuples étoient au nord de la Grece 8e de la Thrace. Ils s’étendoient de l’oucfl- nord à l’eût-fud , depuis 8: compris le pays des Encres ou Vénetes, 1e long des côtes nord de la mer Adria- tique, jufqu’au pays des Taulantiens , vers Apollonie, ville fituéc fur la mer Ioniene. Ils s’étendoient aulli le long de l’Ifiet, au fud 8c au nord de ce fleuves de forte qu’ils habitoient les pays qu’on appelle aujour- d’hui la Croatie , l’Iitrie , le Windifchmarck, la Dalmatie, .la Servie, l’Efclavonie, une partie de l’Autriche, la Stirie, la Carniolc , la Bofnie , 8: partie deqla Hongrie. L’Illyrie a été dans la fuite refrénée dans des bornes I plus étroites. IMBROS, ille de «la mer Egéc, près 8: au fud un peu ouell: de celle de Samothrace, avec une petite ti- viere 85 une ville du même nom. De cette ille à (i ) celle de Samothrace , il y a trente-deux milles , 8c vingt- deux milles 8c demi à celle de Lemnos. Elle étoit en- core habitée par des Pélafges, lorfqu’Otanes en (a) fit 1a conquête , c’efl-à-dire , vers l’an 507 avant notre etc. On l’appelle aujourd’hui Imbro. p INDE (1’) efi le pays le plus vaile 8: le plus célébre de l’Aiie. Les Perfes n’en avoient fubjugué qu’une pe- tite partie. On trouvera dans des articles [épatés tous les peuples de l’Inde dont Hérodote fait mention. INDIENS , peuples de l’Inde.

(r) Plin. Lib. IV. cap. X". p33. :14. (a) Herod. Lib. Y. S. XXYIr

192 TABLE GÉOGRAPHIQUE INDUS, grand fleuve d’Afie, donne le nom d’lndc au pays dans lequel il coule. On l’appelle (r) aufli Sin- dus , félon Pline , qui dit (a) qu’il a fa fource dans une partie du mont Cancale, nommée Parôpamifus. Il coule du nord vers le fud-ouefl, fait un coude vers le fud-efi 8: le jette dans la mer Erythtée. Artien (;) ne lui donne que deux embouchures, 8c il ajoute que (l’Indus forme par l’es deux bras une ille allez femblable au Delta d’Egypte , qui s’appelle dans la langue du pays Patala. Pline affure qu’il (4) forme deux illes, une grande, appellée Prafiana, du nom des Prafiens, qui habitoient les bords de l’Indus, 8: une petite nommée Fatale. Le P. Hardouin imagine, on ne fait par quelle raifon, que l’ifle Praiiane cit celle qui reficmble au Delta d’Egypte, quoique Atrien 8c Eultathe (5) ayent dit le contraire. Quoi qu’il en foit, la reliemblance de l’ille Fatale au Delta d’Egypte, lui a donné occafion d’expliquer ces vers du quatrieme Livre des Géorgiqucs de Virgile (6) Quaque Phatctrarz vitinia Pcrfidis urger, Et viridem Ægyptum nigrâ fecundat arcnâ. 8c de les entendre de cette ille; 8: peut-être n’a-t-il (up- pofé que c’étoit l’ifle Prafiane qui refiembloit au Delta, que parce que le mot moine: lignifie verd , 8c qu’il a cru trouver dans ce mot une preuve de plus, à caufe de l’épithete viridi: donnée àl’Egypte. Mais ce n’efl: point ici le lieu de réfuter cette opinion bifarre. INYCUM, ville méridionale de Sicile, limée fur l’em« bouchure cil de la riviere d’Hypfa, aujourd’hui Bélici, laquelle reçoit le Crimife , à préfent Calta-bcllotta. (r) Plin. Lib. VI. cap. XX. pag. ars il: 320. - (z) Idglocolaudaro. Arrian. de Exp. Alex. Lib. V. cap. HI. 93.3. ses, la) Arrian. loto laudato.

(4)(;) Euflarh. Plin. ad Dionyi’. loto Peticg. land. vcrf. tout. pag. 93g. ne. ne. col. I a:’ u. (a) Virgil. Georg. LiL. XV. vert. ne. Le

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 19; Le territoire d’Inycum étoit fertile en vin. .quych. voc. 1min": d’un. IOLCOS , ville de la (t) Magnéfie, à fept fiades au- defius de (a) Démétrias 8: de la mer. Les vaiiTeaux, qui abordoient à la côte la plus proche, étoient cenfe’s aborder à Iolcos. De-là vient qu’on voit dans (3) Tite- Live des flattes arriver à cette ville. Pline (4) remarque que ce fut à Iolcos , qu’Acaile inventa les jeux funèbres. Cet Acafle étoit fils de Pélias , 8a ces jeux, dont parle Pline, [ont ceux qu’il célébra après la mort de fou pere, i jeux où Pélée fut (5) vaincu à’la lutte par Atalante. Je ne vois pas ce qui a pu engager le P. Hardouin à dire dans fa note, fut le dernier paffagc de Pline, qu’Acafle étoit filsde Pélée , 86 à citer en preuve Hygin, quoique cet Auteur (6) difè poiitivement qu’il étoit fils de Pélias. Homere la nomme Iaolcos, (Iliad. II. v. 71 z.) 8: je. ne fais pas ce qui a pu donner occafion à la Martiniere de dire que ce Poëte l’appelloit Idolcos , à moins que ce ne foit une faute d’impreflion. IONIE, province maritime de l’Alie mineure, fur la côte occidentale. L’air yeti toujours pur, 8c aucun pays ne peut lui être comparé pour la température des fai- fons. Milet cil la première ville du côté du midi; on trouve enfuite Myontc 8: Priene. Ces trois villes font en Carie. Ephefe, Colophon , ’Lébédos , Tees, Cla- zomencs , Phocée, (ont en Lydie. Phocée cil la derniere ville vers le nord. Erythres cil: de l’Ionie , ainli que les illes de Samos 8: de Chios. Smyrnc fut enlevée aux

(t) Plin. Lib. 1V. cap. 1X. pag. zoo. (z) Strab. Lib. 1X. pag. 666. B. . (;) Tir. Liv. Lib. XLlV. cap. X11 8c XI". (a) Plin. Lib. Vil. cap. LVI. pag. 4.17. (5) Apollodor. Lib. HI. cap. 1X. 9. Il. page :9:.cop. X11. vcl potins un. ç. 1mm. ars. ’ (a) Hygin. rab. mV. gag. si. Tome VIL N

194 TABLE GÉOGRAPHI’QU! Eoliens par les habitans de Colophon. Il y avoit encore d’autres villes dont Hérodote ne parle pas. IONIENE. ( mer ) C’efi cette mer ou ce golfe qui baigne la partie outil 8: ouefl-fud de la Grece. Héro- dote l’appelle I’n’mv 76’Àa7u , Ianium mare , 85 I’o’ms m’a-us, ’Ioniur finies: on la trouve encore défignée chez les anciens fous le nom d’Adria , d’Adria: , 8: de mer Adria- tique , Adriaricum mare. Il ne faut cependant pas con- fondre 1a mer Ioniene, dont nous parlons, avec la met des Ioniens (englua: «î. l’œvm) qui fait partie de la mer Égée 8: qui baigne la côte de l’Afie, où habitoient le:

La mer Ionienc a (r) pris (on nom d’Io, qui mérita morphoi’ée en genifi’e, la traverfa à la nage: ou d’Iaon, Ioniens.Italien , ou d’un certain Illyrien , nommé Ionios. . 1 Le Scholial’te d’Apollonius s’exprime ainli fur le vers 308 du .lV. Livre des Argonautiques: la mer Ioniene en: une mer d’Iralie, avec laquelle communique l’AdriaJ’, 8: même quelques-uns l’appellent Adria: , donnant ré- ciproquement le nom de l’une à l’autre. IONIENS, habitans de l’Ionie. Ion conduifitune co- lonie d’Athenes dans le Péloponncfe. Les Achéens les en chafierent peu après le retour des Héraclides. Les Ioniens retournèrent à Athenes 8: pàfi’erent de-là dans l’Alic mi- neure , où ils fonderent différentes villes. V oyat mon Eiïai de Chronologie, chap. XIV. 8:67. II. 5. HI à IV. IPNES , 24ml, c’eili-à--dire , les fours, ou les gueules de fours. C’étoient des antres du mont Pélion , lefqucls reflembloienr à des fours ou à des gueules de fours. Strabon (a) nomme ce lieu Hypnounte , 15.7.", à l’ac- cufatif fingulicr , dont le nominatif doit être I’a’roiÏr. Ca- faubon, l’un des plus favans hommes qui ait jamais été, croit que cette différence a été occafionnée par la

(r) Eullath. in Dionyf. Perieg. verf- n. pag. r3. col. Il. (a) Strab. Lib. 1X. p23. 67s.

DE L’Hrs’rornn D’HÉBODOTE. 19; négligence des copules. Je penl’erois plutôt que ce nom a été altéré avec le temps, 8: que d’1’mo6;, accui’atif platier , on a fait avec le temps I’moîç, nominatif fin- gulier , dont le génitif cil l’mê’vw. Le temps amene fou- vent de plus grands changemens: 8: celui-ci eft d’au- tant moins furptenant , qu’il y avoit plufieurs lieux de ce nom, entr’autres un (r) fort dans l’iile de Samos, que l’on appelloit l’anis, Ipnus, avec un temple de

JunonIRASA, ou Hipnuntide. plutôt Irafes, car c’efl; un - platier, , canton très-agréable de la Libye, où les Libyens conduifirent la colonie Grecque qui s’était établie à. -Aziris. Il étoit ’ entre Aziris 8: la ville de Cyrene. Ce fut en ce lieu que les Cyrénéens battirent les Égyptiens. Herod. Lib. 1V.

5.- IS , CLVIIIpetite riviere qui fe jetteà CLIX.dans l’Euphrates. ,Elle- l roule beaucoup de bitume parmi fes eaux , 8: ce fut avec - ce bitume qu’on bâtit les murs de Babylone. Herodot. Lib. I. 5. CLXXIX I5 , petite ville de la Babylonie , à huit journées de Babylone , fur une riviere de même nom. Herod. Liâ.I.. 5. CLXXIX. ISMARIS. ( le lac ) Il étoit dans la Ciconie en Thrace , entre (z) Stryma cil 8: Maronée oueii. Il y avoit dans le même canton une montagne cé- lébrc 8: une ville de’même nom. Héfychius, ainfi que plufieurs autres grammairiens, cité par l’es commentateurs , difent (;) que Maronée 8: Ifmaros font une feule 8: même ville. Ils fe trompent; car Pline les diflingue très-clairement, 8: après (4.) avoir nommé Ifmaros 8: quelques autres villes, il parle de Maronée. ’

(i) Steph. Byzant voc. rimât. (a) Herodot. Lib. VII. Ç. CIX. (à) Hel’ych. voc. l’aperçu. (a) Plin. Lib. 1V. cap. XI. pag.’zo4.

196 TABLÉ GÉOGRAPHIQUE La ville, ou peur-être la montagne, a pris (annone d’If’maros, fils de Mars 8: de Threfi’a. ISMÉNUS , riviete de Béotie qui pali’oit à Thebes. On l’appelle à préfent Ifméno. r , ISSÉDONS , peuples qui habitoient à l’eflvdcs Argip- péens, au nord ou nord-cit de la partie cil du Pont- rEuxin , vers la partie ouell de la mer Cafpiene , au nord des Colchidiens. Les Ifiédons, ou Efi’édons, doivent être plaçés, félon le P. Hardouin , dans la Mofcovie 3&4 K méridionale.ISTER, ou Danube. Ce fleuve ’ I prend, fa fourcc, fe- lon (I) Hérodote, près de la ville de Pyrenç, dans le pays des Celtes. Ceux qui ont imaginé que Cet Hifio- rien vouloit parler des monts Pyrénées, fe font groflié-J rement trompés. Le Danube fort du mont Abnoba , qu’on appelle ac- tuellement Brenner. Ce dernier mot fignifie en Allemand latinême chofe que Pyrene en Grec. Il traverfe une étendue immeni’e de pays. Les Grecs lui donnoient le nom d’Iilzer , depuis fa fource jufqu’à l’es embouchures. Mais. les Romains l’appelloient Danubius, depuis fa fource, jufque vers le milieu de fou cours; 8: Hier jufqu’à l’es embouchures, fur le nombre defquelles les anciens ne font pas d’accord. Les uns lui en donnoient fcpt , d’autres fix 8: Hérodote cinq. Il n’y en a plus que deux aujourd’hui. Il le jette dans le Pont-Euxin. ISTRIE , ou ISTROS , ville fur l’Ilier cule Danube, colonie de Milet. VoyeïpIilriens. I ISTRIENS, ou ISTRIANS. C’étoient les habitans d’une ville que Pline (z) appelle Iflropolis. Elle étoit fituée fur le Pont-Euxin, au fud de l’embouchure mé- ridionale du Danube , nommée Peucé. Cette ville, que m Herod. Lib. u. ç. xxxur. . ’ . a) Plin. Lib. 1V. cap. Il. pag. au a: ses. et cap. X11. pag. tu, a: 2x6.

DE L’HISTOIRE D’Hiinonorit. 197 Ptolémée (I) nomme Iflros , avoit été bâtie (a) par les, Miléfiens, dans le temps que l’armée ( 3) des Scythes palier en Afie en pourfuivant les habitans du Bofphore Cimmérien. Elle étoit à trois cens [fades de (4) Tomi, ou Tomes, ou fut exilé le poëte Ovide. ITALIE (1’) cil un grand pays de l’Europe, fitué entre les Alpes à l’ouell , 8: deux mers , dont l’une, qui,efi: au nord, s’appelle mer fupérieure , ou mer Adriatique, l’autre, qui cil au fud, s’appelle mer inférieure, 8: fait partie de la mer méditerranée. Une partie de fes halai: tans s’appelloient autrefois Iraliotes. ITALIOTES. Il y avoit dans 1’Italic deux fortes d’ha- bitans. Les uns fe difoient Autochthones ou Indigenes, c’efi-à-dirc , naturels du pays: on les appelloit ordinai- rement Italiens. C’étoit ceux qui étoient originaires du pays même, ou qu’on en croyoit originaires, parce qu’on ignoroit leur premier établiffement. Les autres, qu’on nommoit halictes, étoient» des étrangers, qui, attirés par la bonté de la terre, de l’ait 8: des eaux, étoient venus s’établir en Italie..La- plupart de ces étra gars étoient Grecs. Ils y firent tant d’établifi’emens,’qiri2 la partie méridionale de. ce pays prit le nom de grande

ITANOS, ville de Crete, fituéc fur ou vers la côte q cil: de l’ifle , vers la partie nord de cette côte 8: vers un promontoire (5), appellé promontoire d’Jtanos , qui .Grece.cil vraifemblablement celui que les Mariniers appellentv aujourd’hui Cabo Xacro..Le GéographeEtienne dit que cette ville avoit pris fan. nom, ou d’un: certain Itanos, Phénicien, ou d’Itanos, un des Curetes.

(t) Prolem. Gcog. Lib. V. cap. X. (2.) Plin. Bill. Nat, Lib. 1V. cap. XI: pag. ros. (a) Fragm. Peripli Pond Euxini. pag. r1. "j (a) Atrian. l’erÎp. P. Eux. pag. 14.. Fragm. Fer. 1’. Eux. pag. la; (5) Plin. Lib. 1V. cap. KIL. pag. ne. N s

198 TABLE GÉOGRAPHIQUE ITHOME , ville de la MeIIénie dans le Péloponnei’e. A Herod. Lib. 1X. 5. XXXIV. Voyez la note 55. Tome VI. V

JUPITER "LYCÉEN. (colline de) Cette colline étoit pagedans la Cyrénaïque 8: près1 de la villela. de Cyrene. L Herod. Lib. IV. 5. CCIII. Voyez la note go; fur ce Livre. IYRQUES. (les ) Ces peuples habitoient (1) à. peu près 1e même pays que le; Thyfi’agctes, auxquels ils étoient con- tigus, 8: comme eux ils vivoient de leurnchafi’e. (z) Pline 8: (;) Pomponius Méla mettent les Turcs tout de faire après les Mafiagetes. Mais les manufcrits d’Hérodote ne varient pas fur le fiom d’Iyrques. Je ne doute pas, avec Pontianus fur Méla, qu’il ne faille lire dans cet Auteur , . ainli que dans Pline, Eurcæ au lieu de Turcæ , d’autant plus que les Turcs habitoient anciennement les environs du Caucafe. , ’ LABRANDA , bourg de Carie, dans lequel (4) il y avoit un bois de planes avec un temple de Jupiter Stra- tius , ou fe réfugierent les Cariens , après avoir été battus par les Perfes fur le fleuve Marfyas. Plutarque (;). 1 nomme ce bourg Labrada. 1’qu ma tradué’tion d’Héroc dote ,’ Liv. V. note 25;. ’ LACÉDÉMONE. 1:qu Sparte. Ce mot fe dit aufiî de la Laconie. Herodot. Lib. VIL 5. CCXXXIV. LACÉDÉMONIENS. On comprenoit fous ce nom les habitans de Lacédémone 8: ceux de la Laconie. Les Spartiates étoient par conféquent Lacédémoniens; mais tous les Lacédémoniens n’étoient pas Spartiates, parce qu’on n’appelloit ainfi que les citoyens de Sparte. Herod. Lib. V11. 5. CCXXXIV. -

(I) Herod. Lib. IV. 5. XXII. (s) Plin. Lib. VI. cap. VII. pag. 3M. (a) Pomp. Mela. Lib. I. cap. XIX. pag. H6. (q) Herodot. Lib. V. Ç. CXIX. (5) Plutarch. Quæl’t. Græc. pag. ses. A.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 198 LACMON (le mont) faifoit partie du mont Pinde: e’étoit de-là que couloir l’Aous, aujourd’hui Lac, fleuve qui palioit par le territoire d’Apollonic , à préfent Po- lina , 8: alloit fe jetter dans la mer près 8: à côté d’Ori- Cum. Herodot. Lib. IX.’ 5. XC’II. LACONIE (la) cil cette partie fud-cil du Pélopon- ncfe, dont Lacédémone étoit la capitale. Elle avoit deux promontoires fameux , Ténare 8: Malée. On l’ap- pelloir aufli Lacédémone. - LADA , petite ille firuéc à. une (r) médiocre difiance de Milet 8: (z) vis-à-vis de cette ville. Quelques parties de cette ille s’en font détachées (3) 8: ont formé d’autres petites illes. Cc font probablement celles que Pline (4) appelle Camélides. Le même Auteur prétend ( ibid. ) qu’elle portoit anciennement le nom de Laté. Elle c1! aéluellement (;). jointe au continent. LAMPONIUM , ville de la Troade , vers la côte nord du golfe Adramytténien, entre Antandros 8: Gargara. C’étoit une ville Eolicnc. Le Géographc Étienne la nomme Lamponeia, 8: (6) Strabon, Lamponia. La Martiniere a eu tort d’avancer que ce dernier Auteur l’appelloit Lamponea. Il a eu tort aufii d’en faire une ville différente de celle dont parle Hérodote. LAMPSAQUE, ville célèbre de l’Hcllel’ponr, firuée fur la mer , vis-à-vis 8: à quarante fiadcs de (7) Calli- polis , ville de la Chcu’foncfe de Thrace , à l’entrée fud de la Propontide , àcent foixante-dix Rades nord d’Abydos. On l’appelloit anciennement Pityufa. Ony adoroit, plus

(t) Thucyd. Lib. VIH. cap. XVII. pag. 516. (2.) Strab.’ Lib. XIV.’ pag. 94.2. C. (a) Paufan. Attic. five Lib. I. cap. XXXV. pag. a7. (a) Plin. Bill. Nu. Lib; V. cap. XXXI. pag. au. lin. u. (g) The Dci’cription cf the Troad. by M. Wood. pag. un (a) Strab. Lib. XIII.,pag. 909. A. (7) Strab. Lib. X111. pag. 381. N 4

zoo TABLE GÉOGRAPHIQUE ’ particuliérement que par-tout ailleurs, Priape, Dieu des jardins. Elle fur accrue des ruines de la ville de Pæfos, dont les. habitans s’y établirent. Son territoire étoit (r) fertile en vignes; aufli fut-elle afiignée à Thémillzocles par Artaxerxès pour fou vin. 4 On l’appelle aujourd’hui Lampfaco ou Lampfaki; elle cil peu confidérable , n’ayant pas plus de deux cens maifons 8: n’étant habitée que par un petit nombre de Turcs 8: de Grecs. On cultive encore quelques vignes fur les collines qui l’environnent. LAOS étoit une ville de la Laconie. Elle prenoit (a) Ion nom d’un petit ’fleuve appellé Laos, en Grec, 8c Laiis (3) en Latin, vers l’embouchure (4) duquel elle étoit fituée. Elle étoit fur un golfe (5) nommé ainli ’ Laos, 8: éloignée de quatre cens liardes de la ville d’Hyele. C’était, ainfi que Scidros, une colonie des Sybarites. La petite ville de Laos s’appelle aujourd’hui Laïno, 8: la riviere de Laos porte le même nom. . LAPHYSTIUS, montagne de Béotie, à vingt ita- des (6) de Coronée. Sur cette montagne étoit un lieu- confacré à Jupiter, furnommé Laphyllius. Le. Scho- liafle d’Apollonius (7) met un autre temple de ce Dieu en Bithynie. Mais il paroir qu’Hérodote ne parle ni de l’un, ni de l’autre s mais d’un troiiieme, qui étoit en Achaïe, puifque Xerxès pail’a dans la Mélidc après l’avoir: vu. Herodot. Lib. VIL 5. CXCVII tu” CXCVIIL LAPITHES (les ) étoient un peuple (8) de Theifalie ,

(Il Strab. ibid. pag. 879. Plutarch. in Themiilocle, pag. raz. A. (a) Stephan. Byzant. (a) Plin. Lib. III. cap. V. pag. 1:8. (a) Stephan. Byzanr. (;) Strab. Lib. VI. pag. 33,8. B. (6) Paufan. BŒOt. five Lib. 1X. cap. XXXIV. pag. 778. (7) Schol. Apollon. Rhod. ad Lib. Il. vcrf. au. (I) Strab. Lib. 1X. pag. 671.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 20x qui occupoit la partie maritime de la Theli’alie, vers l’embouchure du Pénée dont ils;avoient chalïé les Per-’ rhæbes. Ils s’emparerent aullî du mont Pélion où demeu- raient auparavant les Centaures. LÂRISSE, ville de Thefl’alie, fur la rive droite du Pénée , à dix milles au-delïous d’Atrax, au-dclïous 8c à l’efl de l’embouchure de l’Apidanos dans le Pénée à. quarante-quatre milles (1) de Démétrias, 8: à vingt. quatre de Dium. Ce fut dans cette ville que fe retira (2.) Acrifius , pour éviter la mort , dont l’Oracle l’avoir menacé. Mais Teu- tamias, Roi du pays , étant mort fur ces entrefaites, Perfée vint pour combattre aux jeux , qui fe célébre- rent , felon l’ufage, après les funérailles de ce Prince. Acrifius , qui allifloit à. ces jeux , fut tué d’un coup de difque par Perfée. Cette mort fait le fujet d’une tragé- die .de Sophoclés, intitulée Acrifius , ou les Larilïéens , dont il ne telle plus que quelques fragmens qu’on trouve épars dans Stobée , dans Etienne de Byzance , au mot Àll’rlfl, 8c dans Athénée , Lib. XI. cap. III. pag. 466. B. Latine avoit toujours tenu un rang diflingué entre les villes de Thefi’alies mais elle étoit fort déchue du l temps de (3).Lucain. Elle fubfifie encore aujourd’hui, 8: conferve fon nom fans aucune (4) altération. Elle cl! avantageufement limée dans une plaine fertile, fur une terre un peu élevée , près du Pénée, que les Grecs ap- pellent à préfent Salembria. LARISSES , ville d’Eolie , fituée entre Phocée &Cyme z vers les frontieres ell: de l’Eolie, 8: vers les frontieres ouefi de la Méonie, à fqixante-dix Rades de (5) Cyrne:

(1) Antoninî Itinerar. pag. 3:8. (a) Apollodor. Lib. Il. cap. 1V. ’5. 1V. pag. u. (a) Lucanî Pharl’alia. Lib. VI. verf. 655. (4.) D’Anville, Géograph. abrégée. Tom. I. pag. 247, (5) Strab. Lib. X111. pag. 312..

:02 Taux GÉOGRAPHIQUE près 8c au nord de l’Hermus. Strabon 8: Pline la nom. ment Larilla 5 mais il ne faut pas la confondre avec . Latine , ville de la Troade , ni avec une autre Lariffe, qui étoit dans le territoire d’Ephefe Pour la diflinguet de ces deux places, Strabon (1) lui donne le nom ou furnom de Phriconis, on l’appelle Larifl’e près de Cyrne. Xénophon (a) la nomme Larifl’e l’Egyptienne , parce que c’était une des villes que Cyrus l’ancien donna (;) à des Égyptiens qui avoient abandonné le Roi d’AlTyrie , pour pailler à fon fervice.Hérod’ote donne le même fur- nom de Phriconis à Cyrne , parce que le canton ou ces deux villes étoient limées s’appelloit Phriconis, nom qui lui venoit de quelques Grecs , qui palïant du mont Phricius , montagne des Locriens au-delïus des Thermo- pyles, s’établirent dans ce canton. Cette ville ne fubfiile plus.LASONIENS ’ . , peuples qui habitoient des deux côtés du fleuve Halys, au-deli’us de (on embouchure, entra les Mariandyniens 8: les Amazones. v LAURIUM, montagne de l’Attique, que Paufania place entre le promontoire Sunium 8e le Pirée. Voici comme il s’exprime (4)3 quand on a doublé le pro- montoire Sunium ,1 on trouve un port 86 un temple de Minerve Suniade fur le haut du promontoire; en avan- çant plus loin, on trouve Laurium 8: l’ille de Patrocle. . Il yavoit dans cette montagne des mines d’argent, qui appartenoient aux Athéniens. Il y a encore dans ce can- ton, dit (;)’M. Spon , des vieillards qui fe fouviennent d’une mine de plomb, que les gens du pays ont laillé perdre , de peut que les Turcs y voulant faire travailler,

(l) Id. ibid. . (a) Xeuoph. Hellen. Lib. Il]. cap. I. 9. V. (a) Xenoph. cyripæd. Lib. vu. cap. I. s. xxr. (4) Paulin. Attic. live Lib. I. cap. l. ng. 1. (5) Voyag. de Spon a: Whéler. Tom. 11.315. tu.

DE L’Hisromu D’HÉRODOTE. 2o; ne leur fuirent à charge. On apporte même des villages voilins du plomb qui a quelque qualité plus parfaite que l’ordinaire , puifque les Orfevres voulant le rafiner , y trouvent un peu d’argent. LEBADIE, ville de Béotie, limée au nord de l’Hé- licon , voifine à l’ouell: de Chéronée. Ce lieu n’a pref- que point changé de nom. Il s’appelle encore aujour- d’hui Livadia, nom qu’il a donné à. la Livadie d’au- jourd’hui, laquelle comprend tout le pays que les an- ciens comprenoient fous le nom de Grece propre, ou Hellade.. La ville de Lébadie fut autrefois célèbre par l’oracle 8: l’antre de Trophonius. A LEBÆA étoit la capitale de l’ancien royaume de Ma- cédoines les Rois y faifoient leur réfidence. Il cil diffi- cile de déterminer précifément la lituation de cette ville. En fuivant le récit d’Hétodote,il paroit qu’il faut la mettre dans la haute Macédoine. Herodoz. Lib. V111. .5. CleXVII. LÉBÉDOS , ville des Ioniens , fituée dans la Lydie, (de même qu’Ephefe, Colophon , Téos’, Clazornenes , Phocée) dans un ifihme , au nord de Colophon 8: (1) à cent vingt Rades de cette ville , placée entre Smyrne 8: Colophon. Lyfimachus (z) la renvetfa, 8: en nant:- porta les habitans à Ephefe: depuis ce temps-là elle ne put le relever , 8e fut moins une ville ou un bourg qu’un village , .-..Lebedus.... Gabiis defettior arque Fidenis vicus. Hor. Lib. I. Epifl. XI. v. 7. On fait par Strabon, dit Dacier, fur cet endroit d’Ho- race , que Lébe’dos étoit un lieu allez défert , plus des

(l) Strab. Lib. XIV. pag. 95,2. D. (a) Paufan. Assis. five Lib. l. cap. 1X. pag. 23..

"204 TABLE GÉOGRAPHIQUE trois quarts de l’année , 8: qu’il n’étoit fréquenté que pendant que les Comédiens y féjournoient pour jouer leurs pieces 8: célébrer les fêtés de Bacchus s c’elt pour- quoi les Lébédiens les recevoient avec tant de joie. LECTUM, promontoire fitué entre l’ille de Lelbos fud , 8: celle de Ténédos nord, mais plus près de la. premiere ,1 à l’extrémité oueli du mont Ida: il termine au nord le golfe d’Adramyttium. On l’appelle aujour- d’hui cap Baba, felon M. d’Anville. Herodot. Lib. 1X.

LÉLEGES. Ce nom vient de m’y», j’afl’emble , je ra- mant. Les Léleges étoient des gens ramalfés de plu- fieutsS. nations , CXIII.ainli que les Eoliens. Les Lélegesgétoient h des Cariens , 8:: leur ville étoit la métropole de la Carie. Il ne faut pourtant pas les confondre entièrement avec les Cariens. Les Léleges habitoient anciennement dans le voifinage de ceux qu’Homere appelle Cilices ou Cili- ciens. Achilles ayant ravagé leur pays , ils pafïerent de-là en Carie St s’emparerent des environs d’Halicarnafïe. C’ étoient des brigands, des peuples errans St vaga- bonds, qui s’étaient établis avec les Ciliciens 8: qui fe plairoient avec eux par la conformité de leurs mœurs 8c de. leurs inclinations. . LEMNOS , ille de la mer Egée , fituée près (r) de la T brace. Pline (a) lui donne cent douze milles de cit-- conférence. Il y avoit dans cette ille un (3) labyrinthe célèbre, 8: une vache de bronze , fur laquelle (4) par? venoit l’ombre du mont Athos. Sophocles en parle dans ce vers qui cit certainement de la. Tragédie, intitulée les Lemnienes , dont il nous relie à peine deux ou trois vers que nous ont confervés l’Auteur de l’Ezymologicum

(i) Steph. Byunt. à (2.) Plin. Lib. IV. cap. X11. pag. au. (a) Id. Lib. XXXVl. cap. XI". pag. 799. a: "ou (4) Étymolog. mugir. voc. Mes. p13. sa.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 20; magnum , au mot Mus, 8e Etienne de Byzance au mon Agi-nov. On peut confulter fur ces derniers Adr.Heringa Objèrvat. pag. 2.35. Ce fut dans cette ille que fut précipité (1) Vulcain. L’endroit , ou ce Dieu tomba , étoit remarquable (a) par une efpece de terre, qui avoit la vertu de guérir de la morfure des ferpens. Philoâetes en relientit les heureux étiers. On l’appelloit Terra Lemnia, ou terre Sigille’e. - Il le fit dans cette ille deux horribles maflacres, qui donnerent occafion à. deux proverbes: le premier, où les Lemnienes (3) tuerent tous les hommes qui étoient dans l’ifle: le fecond , ou les (4) Lemniens , qui étoient alors des Pélafges , tuerent tous les enfans qu’ils avoient eus des Athénienes , qu’ils avoient enlevées. Les Grecs appelloient aérions Lemnienes , toutes les aâions atro- ces , à caufe de ces deux mall’acres., Les premiers habitans de Lemnos furent, felon le (5): Scholiafle d’Apollonius de Rhodes , des Pélafges , qu’on appelloit Sintiens , c’efi-à-dire , mal-faifans, parce qu’ils furent les premiers qui forgerent des armes pour la guerre. Ce Scholiafle fe trompe. Les Sinriens n’étoient pas des Pélafges , mais des (6) Thraces. Ceux-ci ayant été malfamés par leurs femmes , les fils des Argonautes occuperent l’ifle 8: y refierent jufqu’à ce que leurs dei:- cendans (7) en eufl’ent été chaliés par les Pélafges, environ onze cens foixante ans avant l’ere"vulgaire. Cette ille conferve le nom de Lemnos mais les gens de mer (8) l’appellent communément" Stalirnene,

(r) Homeri Iliad. Lib. I. verl’. 59;. (a) Philoürar. Hernie. cap. V.’ 5. Il. pag. 7°,. (a) Apollon. Rhod. Lib. I. verf. 609. (g) HerodOt. Lib. VI. 5. CXXXVII, arc. I (ç) Scholîafl. Apoll. Rhod. ad Lib. I. vesf. 608. j (6) Strab. Lib. VIL pag. su. col. I. lin. ultimâœol. Il. lin. r. (7l Herodot. Lib. W. Ç.’CXLV. (t) Géograph. abrég. Tome fluage 18,

266 TABLE GfioenArnrQUB’ avec la prépolition de lieu, pour in du Aï)..." à Lemnol. LÉONTINS (les) habitoient une ville orientale de Sicile , nommée (1) Leontz’ni ou (a) Leonu’um. Elle étoit: limée allez avant dans les terres, dans uné vallée, entre deux rivieres, qui après s’être jointes, vont le jetter dans la partie fud du golfe de Catane: l’une cil le (3) Lillus (aujourd’hui Lzflô) qui eli au fud, 8c l’autre le Térias (aujourd’hui Fiume di San Leonardo ) qui efi au. nord. Cette ville qui l’ublilte encore , 8c s’appelle (4) au- jourd’hui Lentini, avoit été bâtie par des ( 5) Chalci- diens de Naxos en Sicile. Les (6) campagnes qui l’enn vironnoient étoient très-fertiles; on les nommoit Campi Leontini, 8: même (7) Læflrygonii sampi, parce que les Læflrygons les avoient’autrefois habitées. Les anciens appelloient aulIi Sinus Leontinu: la partie fud du golfe de Catane , comme étant à l’elt de la ville des Léon- tins 8c peu éloigné de cette ville. . A LÉPRÉATES , habitans de Léprée 8C de l’on territoire. LÉPRÉE , ville de l’Elide dans le Péloponnefe, limée vers la côte, entre la Néda 8: le Pyrgos , dans cette . partie de l’Elide, nommée Triphylie; elle fut bâtie par les Minyens. Herod. Lib. 1V. 5. CXLV. LEROS 8c LERIA, aujourd’hui Lero , ille limée fur les (8) côtes de la Carie, 8: l’une (9) des Sporades; Ses

V (t) Plin. Lib.lII. cap. VIH. pag. 16s. lin. 4. Pompon. Mela. Lili-Il. cap. VIL pag. :34. ’ (a) Prolem. Lib. III. cap. IV. pag. 79. (a) Excerpt. ê Polybii. Lib. VII. pag. 698 8: 699. (4.) D’Anville Geograph. abreg. Tom. I. pag. no. (s) Thucyd. Lib. VI. 5. III. Vqu mon Ell’ai de Chronologie; chap,(a) Cicero in Vert. XIV. Lib. III. 9. XVIII. 5. Prudent. IV. contra Symauch.I Lib.(7) Strab. Il. Lib.verl’. I. pag. 939. 38. l ’ ’ç ’ - ’ - (l) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pag. au. (9, Plin. Lib. 1V. cap. XII. pas. au.

in L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 207 babirans qui étoient une (r) colonie de Milet, avoient mauvaife réputation (a) du côté de la probité. ’ LESBÇS , grande ille de la mer Égée, lituée vis-à-vis de cette partie de l’Afie mineure qu’on appelloit Eolie. Lelbos étoit d’abord déferre: les premiers (3) qui s’y établirent furent les Pélafges , fous la conduite de Xan- thus , fils de Triopus , Roi des Pélal’ges l’ortis d’Argos, lequel s’empara d’abord d’une partie de la Lycie avec l’es Pélal’ges, 81 palia de-là dans l’ifle de Lelbos, qui ’ s’appelloit alors Ilfa, 8c qu’il nomma Pelafgia , du nom 4. de fes nouveaux habitans. Sept générations après arriva le déluge de Deucalion, tous les habitans de l’ille pé- rirent 8t l’ille redevint déferre. Enfuite y vint Maca- reus , lils de Crinacos , 8C petit-fils de Jupiter , qui ha. bitoit à Olénus , dans le pays alors appellé Iade ( Ionie) 8: (4) aujourd’hui Achaie. Il y amena des Ioniens 8c d’autres peuples de différentes nations; enfuite y vint Lnsnus , fils de Lapithas , petit-fils d’Eole , 8c arriére- petit-fils d’Hippotès , lequel époufa Méthymna , fille de. Macareus, 8c donna fou nom de Lelbos à l’ille. .I Lelbos a produit ( Strab. pag. 919. ), de grands Mirli- ciens , tels qu’Arion , Terpandre , qui mit le premier l’ept cordes à. la lyre, Sappho , furnommée la dixieme Mule. Ses vins étoient excellens 8c n’ont rien perdu de leur an- cienne réputation. Cette ille, qui s’appelle aujourd’hui Mételin, ell: beaucoup moins peuplée qu’autrefois. LEUCADE , prefqu’ille de l’Epire , qui tenoit à l’Acar« manie par un illhme étroit, qui avoit cinq cens pas de longueur l’urlix vingts de largeur, conferve l’on an- cien nom. Dans ce défilé étoit limée la ville de Leu-. cade , fur le penchant d’une colline qui regardoit l’élit- nord 8: l’Acarnanie. (I) Strab. Lib. XIV. pag. 94x. D. (a) Phocylid. Epigr. vide Analeâa Brunckii. Tom. Il. pag. su. (s) Diodot. Sicul. Lib. V. g. LXXXI. pag. 396 a: 397. (4) C’en toujours Diodore de Sicile qui parle. t

3108 TABLE GÉOGRAPHIQUE On voit (r) dans l’hiltoire, que les Leucadiens cou- perent l’iflhme qui les joignoit au continent. La mer’y porta louvent des fables qui comblerent le folié s on le Vuida à dilférentes repril’es.8c en différentes occalions. Mais on a tant de fois creufé le canal qu’il s’elt élargi. 8: a fublilté. Leucada (z) continuam veteres habuere coloni : Nunc fréta citcuëunt. LEUCADIENS , habitans de la prel’qu’ille Leucade. Ils étoient originaires de Corinthe. Herodot. Lib. VIH. 5. XLV. LEUCÉ ACTÉ, rivage ou bourg de Thrace, vers I’ilihme de la Cherfonefe, fur la Propontide. Il y avoit près de Cardia une plaine appellée nain Muni. , la plaine blanche: Leucé Aâé étoit vrail’emblablement l’extré- mité maritime de cette plaine, fur la Propontide, 86 Ptélée étoit a l’autre extrémité. Entre ces deux villes, on avoit élevé un autel à Jupiter (3) qui prélidoit aux limites , parce que cet autel fervoit de bornes à leur ter- ritoire. Lylias en parle aulfi dans une de l’es harangues (4) contre Alcibiades, 85 Démétrius de Magnélie dit (;) , au rapport d’Harpocration, qu’y ayant plulieurs endroits connus fous le nom de Leucé Aété, Lylias fait en ce. pali’age [mention de celui qui étoit fur la Propontide. .LEUC’ON, petit canton appartenant aux Libyens Orientaux, peu éloigné de Barcé, ou Arcélilas , Roi de Cyrene, fut battu par l’es freres 8: par les Libyens. Herodot. Lib. 1V. 5. CLX. - LEUCO-SYRIENS. Voyeï Cappadociens , Cappadoce Br fur-tout l’article Syrien.

(r) Dodwell. de Peripli Scylacis une. pag. 53. ’(z) Ovid. Metamorpb. Lib. XV. verl’. 189. (3) Demollh. de Halonel’o. pag. sz. les. 45.. (4) Lylias contra Alcibiadem deferti brellais. p33. :42. lin. 16. (r) Harpocr. voc. Ami Ami. une

un- La..-

. a...a un L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 209 LIBYE. (la) C’el’t ainli que les anciens nommoient la troilieme partie du monde , que nous appelions Afri- que.- On faitrque c’ell: une grande prefqu’ille , qui ne tient à l’Alie que par un illhme , qu’on appelle aujour- id’hui l’illhme de Suêz. Nécos, Roi d’Egypte, dit (r) Hérodote, fut le pre-s h mier qui envoya des Phéniciens à la découverte des côtes de la Libye. Ces Phéniciens partirent de la mer Ery- thrée ou mer rouge, naviguerent vers la mer du fud, firent le tout de la Libye, 85 la troilieme année, dou- blant les colonnes d’Hercules, ils revinrent en Égypte; ainli fut connue la Libye. On dit qu’on en fit aulli le tout du temps des Ptolémées , Rois d’Egypte. -.--....AAR’: l; Quoi qu’il en foit, il cil certain que l’Afrique n’a jamais été bien connue des anciens: ils n’en parloient que parconjeéture ou par euh-dire. Tout ce qui cil alu-delà des fources du Nil, 8c des montagnes de la ’ Lune, leur étoit abfolument inconnu: on ne l’a décou- vert que depuis deux liecles. Ils étoient perfuadés que l’excellive chaleur’du foleil ne permettoit point qu’on habitât les pays fitués dans la zone torride , 8: ce pré-’- jugé les a toujours empêchés de travaillerxà la décou- verte de l’intérieur de cette grande prefqu’ille, qui en habitée par-tout, à la réferve de quelques défens fa- blonneux. Entre les Européens, les Portugais font les. premiers .qui ayent découvert les côtesde l’Afrique fur

l’Océan.Les parties de la Libye ’ ou . Afrique , felon l’opinion la plus commune, font l’Egypte , la Marmarique, la Cyrénaïque , la Syrtique , la Libye propre , la Numidie , la Mauritanie, la Libye, ou Afrique intérieure , l’Ethio- pie, ôte. Elle a pOur bornes au nord la mer. interne , ou mer Méditerranée; à l’ell l’illhme de suez, la mer rouge ou le golfe Arabique, Se l’Océan oriental; au Ï.) lierod. Lib.’1v.’s.xur. , Tome VIL O,

mo TABLE GÉOGRAPHIQU! fud la mer d’Ethiopie; à l’ouell la mer Atlantique. LIDA,, montagne qui paroit avoir été voiline de Il ville de Pédafes , à l’ouell-nord de cette ville , entre elle 8: Milet. 4 LIGYENS , peuple d’ltalie , voilin des Tyrrhéniens. Etienne de Byzance les appelle (r) Ligutes. Ce qui prou-Ve que c’ell le même peuple, c’eli qu’Euliathe (a) dit que les Ligyens habitent près des Tyrrhéniens. Ce- pendant il y en avoit près de (3) Marfeille, 8: je croi- rois volontiers que c’eli de ce dernier peuple que parle (4) Hérodote, puifqu’il nomme tout de fuite les Hélifyces. LIGYENS , (les) peuples d’Afie,’habitoient principa- lement la Colchide, au nord du Phafe , entre le Phafe 8: le mont Cancale; mais plus près du Phafe que du Caucafe. Ces peuples étoient,- felon (5) Euliathe , une colonie des Ligyens de l’Europe. Il paroit par les an- ciennes hilloires que les Ligyens étoient des peuples for: anciens St très-répandus. - LIMENÉION, lieu de la Mile’lie. Hérodote étant le [cul auteur qui en faire mention , on ne fait ou le placer. LIN DE , ville de l’ille de Rhodes, limée dans la partie fud-elt. Elle fut bâtie par (6) Cercaphus, fils du So- leil, 8l de Cydippe, fille d’Ochimus’,’ fur une monta- gne, vers le fud 8c vis-à-vis d’Alexandrie. Il y avoit (7) dans cette ville un temple de Minerve Lindiene , bâti par les Danaides. Eultathe dit (8) que de fou temps Linde avoit encore de la réputation. ’étoit , felon (9)

v (i) Stephan. Byzant. voc. Ahvfat. A , (z) Eufiarh. ad Dionyl’. Perieg. pag. 151 col. t. (;) Id. ibid. pag. u. col. a. (4) Herodor. Lib. VII. 9. CLXV. (5) EuIIath. ad Dionyf. Petieg. pag. 16. toi. t. (6) Steph. Byzant.

(3)(7) Euilath. Strab. in Dionyl’. Lib. Perieg. XIV. verl’. ses. pag. p13. si. 967. col. 1.13m C. a3. ’ (;) Strab. loco friperie: laudato.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTS. au v Strabon, la patrie de Cléobule, un des l’ept Sages de la Grece. Ses habitans, appellés Lindiens, bâtirent (1) dans la fuite la ville de Géla en Sicile. Le fameux co- Iolle de Rhodes avoit été commencé par (a) Charès de Linde, 8e achevé par Lachès (3) de la même ville. M. de Voltaire (4) allure qu’il.avoit été jetté en fonte par un Indien. La tellemblance des mots Linda; 8: Indus a . donné occalion à la méprife de ce célébre écrivain. LIPAXOS , ville de la Crolfæa , fur le golfe’Ther. méen , à l’ouelt d’Olynthe 8: au nord de Potidée. Herod. .Lib. 711.5. 0mm. . LIPSYDRION, bourg de l’Attique, au-deli’us de P20- -nia, au nord 8c près du mont Parnethe. Lipfydrion . étoit ainli nommée de ÀI’ITD, f. MM.» 8C 3A" (Amlwlpia, &fèflus aquæ- ou parurier aquæ) parce qu’il n’y avoit point d’eau. V oyeï Hérodote, Liv. V. S. LXII. note 12.6. LISES , ville de la Croll’æa, fur le golfe Therméen’, 7 entre Combréa 8c Gigonos. Herod. Lib. V Il. 5. C’XXIII. LISSUS, (le) petit fleuve de Thrace, qui coule du . nord au fud un peu ouell , 8: fe décharge dans la mer .entre Stryma ouellz, 8c Méfambrie cit, à l’ell: du lac . Ifmaris. Il fut mis à fec par l’armée de Xerxès. Herodot. Lib. VII. 5. CVIII. g LOCRIDE , (la) pays’de Grece , qui s’étend du fud .à. l’eli-nord, depuis le golfe Crilïéen, jufqu’au golfe . Maliaque 8: au golfe Opuntien. Ce pays.comprend trois l petits peuples, qui font les Locriens Ozoles. les Lo- criens Epicnémidiens , les Locriens Opuntiens. . LOCRIENS EPICNEMIDIENS , peuple de la Phocide. à l’en-nord des Locriens Ozoles , dont il étoit féparé par la partie nord de la Phocide. Il: étoit borné à l’ell par

(l) Herodot. Lib. VIL ç. CLIII. (a) Plin. Hill. Nat. Lib. XXXIV. cap. VII. Tom. Il. pag. 641. la) semis Empyric. ’adverf. Mathematic. Lib. Vil. pag. 99:. (4) Œuvru de Voltaire. Tome Il. page 1:4 de l’édit. lit-4. 02.

212 TABLE GÉOGRAPHI’Q’Ù! ’ le golfe Maliaque , au nord par le mont Œta ; leur payt étoit vis-à-vis l’extrémité de l’ille d’Eubée. Ces Locriens font appellés Epicnémidiens , parce qu’a l’ell-fud ils habi- tent au pied du mont Cnémis. Strab. Lib. 1X. pag. 638. LOCRIENS EPIZÉPHYRIENS, c’ell-à-dire, Locriens qui habitent (t) au-dellus du promontoire Zéphyrium, à trois cens trois milles du Silarus. Leur ville s’appelloit Locres , Locri. Elle étoit lituée au nord du promontoire Zéph’yrium, aujourd’hui Capo Burzano. Ce promon- toire étoit ainli appelle, parce qu’il avoit un portà (z) l’ouell’. , que les Grecs nomment Zéphyrus.’ Elle fut bâtie par les Locriens Ozoles , felon (3) Strabon; mais j’aime mieux croire, avec (4) Ephore , que ce fut par les Lo- criens Opuntiens 5 car Virgile dit ( 5) qu’elle le fut par les Locriens Naryciens. Or il eli certain que Naryx ou Narycum étoit une ville des (6) Locriens Opuntiens, vis-à-vis de l’Eubée. L’Abbé Desfontaines dit dans la (7) traduâion de Virgile: a Ces Locres font appellés Na- » ricii , parce que Narice étoit la ville des Locres dans a l’Attique. Ils vinrent s’établir fur cette côte d’Ita-» n lie , où ils furent appellés Epizéphyriens , c’ell-à- n dire , Orientaux n. Les Locriens 8c Narycum n’ont jamais été dans l’Attique. Epizéphyriens lignifie Occi- dentaux. Fiez-vous après cela à ces tradué’teurs livantés l Locres n’était point fondée au temps dont parle Vir- gile. Elle le fut, felon (8) Fréculphe , dans le même temps que Cyzique 8c fous le régné de Tullus Hollilius.

(t) Plin. Lib. III. cap. V. pag. in. lin. n. (1) Strab. Libl VI. pas. J97. B. (;) Id. ibid.

(4.)(s) Virgil. Id. ÆneidJ’LIb. ibid. III. verl’. ’ 399. (6) Plin. Liv; 1V. cap. Vil. pag. I98. . (7 ) Virgile traduit par Desfontaines. Tome Il. page :70. nous 3C3» (a) rrtsulph. Chronie. Lib. 111. cap. XIV.

ou L’HISTOIRE D’Hénonorn. 21; Mais il vaut mieux s’en rapporter à Strabon, qui (r) place cette fondation tout de fuite après celles de Cro- tone 8e de Syracufes , c’ell-à-dire , vers l’an 757 avant notre été. Rome fut fondée quatre ans après cette ville, I 8: Tullus Hollilius régna quatre-vingt-fept ans après fa

fondation.LOCRIENS OPUNTIENS ’ , périple de la Locride , litué fur les’ côtes de l’Euripe , 8: limitrophe (z) des x .Phocidiens 8: des Béotiens. Ils étoient ainli nommés de, la ville d’Opunte , leur capitale. LOCRIENS OZOLES , (les) peuple de la Locride. vers le golfe de Corinthe, à l’ell de l’Etolie 8c vers. la i plaine Criféene. V oyat Homere Iliade , Livre Il. ver. 51.7. ô le Pjèudodidyme fur ce vers. Onrleur avoit donné le nom d’Ozoles , ou puants, parce qu’ils étoient vêtus de peaux de chevres i n’étaient pas tannées. LOTOPHAGES, peuple de Libye, voilin des Gin- danes à l’ell: 8: des Machlye’s à l’ouell. Il vit du fruit du Lotos , arbrilfeau. Ce fruit cil: à peu près de la grof- feur du lentifque 8: doux comme la datte; l’on en fait aulli du vin. Herod. Lib. IV. S. CLXXVII. LYCIE , pays de l’Alie mineure , litué entre la Carie 8c la Pamphylie.,Le petit fleuve Xanthus la di- vifoit en partie cil: 8: en partie ouell. Cev’pays s’ap- pelloit anciennement Myliade. Herozî. Lib. 1.5. CLXXIII. LYCIENS, (les) habitans de la Lycie. Ils étoient originaires de Crete. Ayant été challés de cette ille, ils vinrent. en Aile, dans une contrée appellée Milyas. Les Milyens , alors appellés Solyrnes, céderent leur pays aux nouveaux venus. Ils furent enfuite appellés Termiles s 8: du temps d’Hérodote les peuples voilins leur don- noient encore ce nom. Mais Lycus étant venu s’établir dans le pays des Termiles , avec le temps ils furent

(i) Strab. loco laudato. . (2.) Strab. Lib. IX. pag. 638. A. . . 0 s

2’14 TABLE GÉOGRAPHIQUE appelles Lyciens , du nom de Lycus, fils de Pandion. Ï LYCUS , riviere de Phrygie , qui le précipite dans un gourre à. Colofies , puis reparoît environ à cinq fladcs tie-là 8: le décharge dans le Méandre.

Sic, ubi terreno Lycus et! epotus hiaru, Exfiflit procul hinc, alioque renafcitnr ou. Ovid. Metam.’ Lib. XV. v. 27;.

Herod. Lib. V1]. 5. XXX. Voyez aufli Strabon, Lib.XII. pag. 867. B. LYCUS , fleuve (r) qui vient du pays des Thyfl’ad getes, peuples de la Sarmatie s il paire par le pays de, Méotes , 8: fe décharge dans le Palus Mæotis , vraifemo blablement entre l’iühme de la Cherfonefe Taurique 8:

Ptolémée ( z) fait paffer ce fleuœ près d’une ville lenommée Hygris.Tanais. Le Lycus s’appelle aujourd’hui p Berda. LYDIAS , fleuve de Macédoine , coule d’un grand ( 3) marais qui étoit devant la ville de Pella. Il reçoit l’Erigon au-defïous du marais, d’où il fort, 8: fe jette enfuite dans la mer entre Chaleftte 8; Therme. Je ne vois pas d’après cet énoncé, ce qui a puvengager M. d’Anville à. faire entrer l’Erigon dans la partie fupérieure du marais de Pella. C’efl à préfent Cafioro, fi l’on en croit la Martiniere. LYDIE. La Lydie, proprement dite , commençoit au- delïous de la ville de Sardes , 85 s’étendoit jufqu’à la mer, La partie fupérieure s’appelloit Méonie. L’Ionie étoit un démembrement de la Lydie. Les Rois de Sardes étendi- rent leurs conquêtes dans la Méonie, 8: donnerent à. ce pays le nom de Lydie. Les derniers Rois conquirent

(r) Herodor. Lib. 1V. Ç. CXXIII. (z) Prolem. Lib. Il]. cap. V. pag. si. (a) Strab. Lib. V11. pag. 509. col. r. B. 6c col. z. A.

un L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. au ami l’Ionie. Enfin ce pays ne reconnut plus d’autres bornes que la mer Égée 8: le fleuve Halys. V oyez; Hc’ron dote, Livre I. 5. XXVIIÏ. note 67. MACEDNES, peuple Dorien d’origine. Il habita la Phthiotide fous Deucalion, l’Hifliæotide fous Dorus , fils d’Hellen: en ayant été chaiïé par les Cadméens , il pana dans le Pinde , où il prit le nom de Macedne. Dc-là il vint dans la Dryopide, 8: de la Dryopide dans le Pé- loponnefe. Herodot. Lib. 1. 5. LVI. Lib. VIII.5.XLIII. .V oyez aufli Saumaife , de Linguâ Hellenifl. pag. 2.71.. Il paroit que les Macednes (ont les mêmes que les Macetes de Stace. Voyez ce: auteur Achilleid. Lib. II. ver]: 417. MACÉDOINE (la) étoit un Royaume héréditaire, fitué entre la Grece fud 8: la Thrace nord-cil. Ses li- mites n’ont pas toujours été les mêmes. Sous les pre- miers Rois elles étoient fort étroites. Elle ne Commença à s’aggrandir confidérablement que fous Philippe qui y joignit la Thelialie , enfuite une partie de l’Epire 8: une partie. de la Thrace: ce qui fait qu’elle efl quelquefois confondue avec la ThelTalie , de forte que iouvent fous le nom de Macédoine cit comprife la Thelfalie. Avant ce. temps-là elle étoit renfermée dans une province par- ticuliere, bornée au nord par la Pélagonie 8: la Myg- donie, à l’efl par la Bottiéide 8a la Piérie, au fud par les montagnes de Theffalie , 8c à l’oueft par le pays des

Lyncefies.MACES (les) font à l’ell desI Nafamons , 8: près de la mer. Ptolémée les appelle (r) Syrtites , parce qu’ils habitoient vers la grande Syrre. Le (1.) Cinyps arro- foit leur pays, 8: c’efi par cette raifontque Silius Ita- licus (;) leur donne l’épithete de Cinyplzii Maya. Je ne

(i) Prolequib. 1V. cap. HI. pag. tu. (a) Herodot. Lib. IV. ç. CLXXV. (a) Silius lui. Lib; HI. vert, 2.15. 0 4

216 TABLE GÉOGRAPHIQUE fais comment il a pu venir à l’efprit à la (r) Martiniere de croire que ces peuples font les mêmes que les Macetes . Aie Stace. Voyeï Macednes. i ’ MACHLYES , (les) peuples de Libye, confinent vers le bord de la mer aux Lotophages St s’étendent juf- qu’au fleuve ,Triton. Herod. Lib IV. 5. CLXXVIII. l Il ne faut point les confondre avec les Maclilyes, dont parle (2.) Lucien , peuPle Scythe , qui habitoit près du Palus Mæoris, 8c encore moins avec les Machlæens , peuple Indien, dont il cit aufli fait mention dans (3) le même auteur. MAGISTE , ville d’Elide , bâtie par les (4) Minyens , fituée entre le Pyrgos fud , 8c l’Alphée nord. Pline la (5) met en Arcadie; ce qui prouve qu’elle étoit vers les frontieres cit de l’Elide 8C ouefl de l’Arcadie. Elle a été ’aufli appellée (6) Plataniflous. Je ne vois pas ce qui a pu donner occafion à la Martiniere de dire (7) que cette ville avoit été bâtie par les Eléens. MACROBIENS. Voyeï Ethiopiens-Macrobiens. MACRONS , peuples fitués près du Pont-Euxin , entre le mont Théchès , le territoire de Trébifonte 8: la Col. chide. Voyez Xenoplz. Cyri Expedit. Lib. 1V. cap. VII 6’ VIH. pag. au Ôfi’q. MACTORIUM , ville de Sicile, fituée au nord-oud! de Géla. Voyez Étienne de Byzance; mais l’article-de cet Auteur cit altéré. Herodot. Lib. VIL 5. CLIII. MADYTE, ville de la Cherfonefe de Thrace fut l’Hellefpont, au fud-oueft de Selle. Herodot. Lib. VIL

s.(1) Diûionn. XXXIII. géogr. au mot Magetæ. t (z) Lucian. Toxaris. 5. XLV. Tom. Il. pag. su. (;) Id. Bacchus; 5. VI. Tom. III. pag. 80. - (4) Herodot. Lib. (V. 6. CXLVIlI. (5) Plin. Lib. W. cap; Vl. pag. 19;. q (6) Strab., Lib. VIH. Pag. 53:. A. (7; Diaionn. Géograph. au m0: Magiftul. ’

DE L’Hrsrornn ’D’Hénonort. au MAGDOLE , ville fituée vers le milieu des frontieres A cl! de la baffe Égypte. Il en cil: parlé dans Jérémie, cap. XLVI. il. r4, ou elle efl.appellée Magdale. ainli . que dans l’Exode , cap. XIV. il. a. Mais la vetfion (r) des Septante la nomme toujours Magdole. Elle étoit peu éloignée de la mer, 8: n’avoir que Phihahiroth (2.) entr’elle 8c la mer. La verfion des Septante traduit , le mot Phihahiroth , par celui dîna)... , qui fignifie une métairie. ’ Étienne de Byzance fait aufli mention de Magdole, 8c dit que c’efi une ville d’Egypte. L’Itine’raire d’Anto- nin (3) femble la placer aux environs du Delta, à l’efl un peu fud du Delta, à douze milles de Pélufe. Ce ne fut point près de cette ville que Nécos battit Jofias, Roi de Judée, mais près de Mageddo. La refî- femblance des noms a donné occafion à la méprife d’Hé-

rodote.MAGEDDO 1’qu , ville de Mageddo. la tribu (4) de Manaifé t , -, près de celles d’IiTachar 8: d’Afer. Elle fe trouvoit fur la route que devoit prendre Nécos pour entrer en Aliyrie. Ce fut dans la plaine de cette ville, très-commode pour livrer un combat, que Nécos (5) défit St tua le Roi Jofias. Hérodote , trompé par la reflèmblance des . noms, a confondu Mageddo avec Magdole. Voyeï mon Efïai de Chronologie , chap. I. 5. XI]. pag. 1.40 â 2.4.1. MAGES (les) étoient un peuple de la Médie , qu’on peut placer immédiatement au nord des Ciffiens. . Pline dit qu’ils (6) avoient une fœterelfe nommée Pafargades, fituée dans la Médie , 8c où étoit le rom,- beau de Cyrus.

(r) Dans cette verfion. c’en le XXVe chap. à! Jérémie. . (z) Exod. cap. XIV. 7;. :. . . (3) Antonini Itinetar. pag. r7r. (a) Jud. cap. I. i. 2.7. Jof. cap. XVII. fi. n. (3) Reg. 1V. cap. XXllI. in 19. (6) Plin. HUI. Net. Lib. VI. cap... XXVI. paso un.

518 Tant; efioenurrrqun Les Mages, qui s’emparerent de la Perfe fous Cambyfes, étoient Médes. Il n’eit pas certain qu’il y eut en Perfc, un peuple de Mages, originaire du pays; ils y étoient peut-être venus de Médie. Mais on ne peut douter, après ce qu’en dit Hérodote, qu’ils ne fiIÏent en Médie un peuple particulier. MAGNESE , ville capitale de la Magnéfie, fituée vers la mer, dans la partie la plus orientale de cette cou- trée , dans un lieu découvert 86 en bel air. Dolops, fils d’Hermès , ou Mercure , mourut en cette ville 8c fut en- terré fur le rivage. Voyeï le Scholiafle d’Apollonius de Rhodes, fur les vers 584 8c 587 du premier Livre des Argonautiques. Varinus Phavotinus, au mot Magnefia, appelle ainii la capitale de ce pays. MAGNÉSIE, ville fituée fur le bord nord du Méandre, ’ dans le milieu des terres 8: loin de la mer, à l’efl de Prime, éloignée (r) d’Ephefe de quinze mille pas vers Ieft , un peu fud. On la nommoit ordinairement Ma- gnefia ad Mæanzlmm, pour la diflinguer de Magnefia ad Sipylum , ville de Lydie, au pied du mont Sipyle; c’étoit une colonie (a) des Magnetes de ThelÏalie , à la. quelle s’étoient joints des Crétois. Elle el’t appellée par L les Turcs Guzel-Hifar, ou le beau château. l MAGNÉSIE (la) étoit une pr0vince de Macédoine annexée à. la TheEalie, felon (;) Pline; Strabon paroi: aufli la placer (4) hors de la’Thefi’alie , à laquelle elle fut fouvent jointe. Elle étoit ( 5) vers la mer avec la ville de Magnédie. Dans les terres vers le nord-ouefl, elle avoit pour voifins les Perrhæbes, nation Grecque.

(t) Plin. Lib. V. cap. XXIX. pag. 1.78. (z) Strab. Lib. XlV. p35. sur. a: Plin. loco laudato. Voyez mfi Phnorin. (;) Plin. Lib. IV. cap. 1X. pag. zoo.

(4.)(5) Sahel. Strab. Apollon. Rhod. Lib. ad Lib. 1X. I. urf. pag. 5:1. 661. l

DE L’Hrsrornnl.D’HfinonorE. M9" Elle étoit bornée au nord par le mont Olïa 8: par le ’ Vallon de Tempé, à l’ouefi par la Pélafgiotide, au fud par la Phthiotide 8c par le golfe Pélafgique, à l’en par la mer Egée. Elle s’appelloit aufii Æmonia 8e Magne: Campur. Hérodote l’appelle Continent , ou Terre-ferme. MAGNÉSIE , promontoire (i) de la Magnéfie , au fud de Mélibée, 8c à l’ouefl-nord de l’ifle de Sciathos , vers la Macédoine fur le golfe Therméen. Je le crois le même que le promontoire Sépias. MAGNETES D’ASIE. Ce font les habitans de Ma- gnéfie fur le Méandre , 8: de Magnéiie près du Sipyle, dans l’Afie mineure. MAGNETES , habitans de la Magnéfie , près du mont Pélion 8: du golfe Therméen. Hérodote les dif- tingue des Thelfaliens. Liv. VIL 5. CXXXII. MALEA, promontoire de Lelbos, au nord vers cit de Mytilenc. Thucyd. Lib. III. 5. IV. MALÉE , ou MALÉES , (promontoire de) cil: la. partie la plus méridionale de la côte en du Péloponnefe. Ce promontoire s’appelloit auflî Malia. On le nomme aâuellement Malio 8: quelquefois Saut-Angelo. I MALENE étoit un lieu fitué dans l’Atarnée. Ce fut u qu’Hifiiée, Tyran de Milet , fut fait prifonniet par les Perfes. Heradot. Lib. VI. ç. XXIX. ,’ MALIAQUE. (le golfe) C’était un golfe de la mer Égée , vis-à-vis l’extrémité occidentale de l’Eubée. Paufanias (2.) le nomme golfe Lamiaque , de Lamia , ville fituée vers la partie Quel! de fa côte nord. On l’appelle aujourd’hui (3) golfe de Zeiton. Quelques-uns l’ont confondu avec le golfe de Volo qui el’t le Sinus Pelafgicur, ou golfe Pélafgique des anciens.

(r) Herodot. Lib. V11. 5. CXCIH. (a) Paufan. Attic. five Lib. I. cap. IV. pag. tr. (a) D’Anville Géographîbrég. Tom. I. pag. 2.30.

220 Tune Gfioenarnrou! Ce golfe prend fou nom de la plaine voifine, ap- pellée Malide ou Maliade. ’ MANTINÉE , ville d’Atcadie dans le Péloponnefe. Elle fut prife par Aratus 8e Antigonus, 8c porte depuis ce temps le nom (r) d’Antigonia. Elle cil: à (2.) plus de deux lieues à l’occident de Mégalopolis. v MARAPHIENS , peuples de Perfe. Porphyre 3) dans fes Queilions Homériques , dit que Ménélas 8e Hélene eurent entr’autres enfans , Diæthus 8: Morraphios , duquel defcend la race des Morraphiens, qui cil une race il- luflre parmi les Perfes. Ce nom, en pafi’ant de Grece en Perfe , fut changé en Maraphiens. Ce panage de Por- ’ phyre devroit fe trouver à la treizieme Quefiion. Mais aétuellement, on ne le voit ni en cet endroit , ni ailleurs. MARATHON, bourg de l’Attique , limé environ à dix milles nord-e11 d’Athenes , à égale diflance d’Athenes , fud un peu ouefi , 8c de Caryfte , ville d’Eu- bée cit très-peu fud, pas loin de Brauron au fud, à foixante flades fud un peu ouefi de Rhamnus , 8c à trois milles de la mer. Il fut d’abord de la tribu Léontide; le nombre des tribus ayant augmenté , il paffa dans (4) - l’Æantide.Ce lieu devint fameux par l’aâion de" Théfée , qui y prit le (5) taureau qui avoit fait beaucoup de mal à. la Tétrapole d’Att-ique, 8c qu’il facrifia au temple de Delphés. Il devint encore plus célébré par la viâoire fignalée queles Athéniens , fous la conduite de Miltiades, y remporterent fur les Perles , la troifieme année de. la

71°La plaine Olympiade. de Marathon, où fe .donna I cette fameufe

(x) Pluratch. in Auto. pag. 1048. (a) Mém. de l’Acad. des Belles-Lettres. Hifl. page 356. (;) Sehol. Homeri ad Iliad. (Il. verf. r75. (4; Corfini Fafli Artici. Tom. I. pag. :37. (;) Plurarth. in Thefeo. pag. 6. A. 1kg

ne L’HrsTorkn D’Hënonorr. 22:. bataille, s’appelle encore aujourd’hui de ce nom 8: a environ douze milles de tout. On y voyoit (r) les torn- - beaux des Athéniens qui avoient été tués dans le com- bat, avec des colonnes fur lefquelles étoieut’écrits leurs noms 8: ceux de pleurs tribus. Les anciens Auteurs parlent (a) encore d’un lac, 8: d’une petite riviere de même nom. Le bourg de Marathon , ainli que la plaine voifine, a pris fon nom d’un héros appellé Marathon. Ce bourg a confervé fou ancien nom; mais ce n’eli plus qu’un amas (3) de quinze ou vingt Zeugaria ou métairies, ce) il y a environ cent cinquante habitans Albanais. Ce mot vient de 2.37", qui fignifie le joug , 8c les boeufs qui font fous le joug. On ne laboure dans ce pays qu’avec des bœufs. MARDES, (les) peuples de la Perfe qui habitoient vers les frontieres (4) de la Médie. Pline les met (5) dans la partie cil de la Margiane 85 les étend jufqu’au pays des Badtres. Si Strabon 8c Pline ne fe font pas trompés, le pays des Mardes comprenoit l’Hyrcanie, le pays entre l’Hyrcanie 8c la Margiane, 8e la Mar- giane elle-même jufqu’à la Baâriane. Varinus Phavod rinus (6) dit que c’étoit une nation nombreufe qui habitoit un pays rude 8c pauvre. t MARÉE , ville d’Egypte , fituée au fud du golfe Plin- thinctes , hors du Delta, vers la Libye. C’était la ca- pitale du nome Maréotique , auquel elle (7) donnoit fon nom, ainli qu’au lac Maréotique qui étoit à fou nord.

(r) Panfan. Attic. five Lib. I. cap. XXXII. pag. 79. (a) Id. ibid. (a) Voyages de Spon. Tom. II. pag. tu. (4.) Strab. Lib. XI. pag. 795. (s) Plin. Kilt. Nat. Lib. VI. cap. XVI. pag. au, i7)(6) Adieu. Au Deipuofoph.mot Mr’apNI. Lib. I. cap. ,XXV. d I p35. a. D.

en: TABLE GÉOGRAPHIQUE Le vin qui croîtroit dans les environs de ce lac étoit appellé Maréotique. . La ville de (r) Marée avoit pris fon nom de Matou . un de ceux qui accompagnerent dans les guerres de Li- bye Dionyfus ou Bacchus. ’ p Athénée (a) dit que c’étoit autrefois une grande ville, mais que de fon temps ce n’étoit plus qu’un village. Ptolémée place ( Lib. 17. cap. VLpag. 12.2.. ) dans la Ma- réotique un village qu’il appelle Palæmaria , c’efi-àodire , l’ancienne Marea c’efl: fans doute le même que celui dont parle Athénée. MAREOTIS, ou MAREOTIQUE, lac près d’Alexan- drie, féparé de la mer par une bande de terre que Pto- lémée (3) appelle Tania, va du couchant au midi. Il a un peu moins (4.) de trois cens Rades de longueur , fur un peu plus de cent cinquante de largeur. Le Nil-l’aug- mente dans l’es (5) crues , au moyen des canaux qui joic

gnentMARES, ce(les) peupleslac au de l’Afie, fleuve. qui étoient v vrai-. . femblablement dans le voifinage des Mofches , des Ti- baréniens, des Macrons, St des Mofynoeques d’un côté, 8c des Alarodiens 8c des Sapires d’un autre, 8c voifins p des Colchidiens. Herodot. Lib. V II. 5. LXXIX. MARIANDYNIENS, (les) peuples fitués dans la par- tie cil de la Bithynie , entre la Bithynie 8: la Paphla- .gonie. Les Mariandyniens s’étendoient depuis le golfe Sangarius jufqu’au-delà du Parthénius , au fud des Cau- cons. Strabon croit (6) qu’ils étdient Thraces d’origine, ainli que les Bithyniens.

(1) Id. ibid. (a) Id. ibid. (a) Prolem. Lib. IV. cap. V. pag. in. (4. Strab. Lib. XVII. pap. use. C. (5) Id. ibid. pag. 114.1. C. (6) Strab. Lib. XII. pag. ne. C.

’13]: L’Hrs’rornE’D’HÉnono’rrz.’ 22; Les Mariandyniens furent ainfi appellés , ou de Ma- riandynus , fils de (1) Cimmérius, ou de Mariandynus, fils de (a) Phinée. MARIS , (le) riviere de Scythie, qui vient du pays des Agathyrfes 8c fe jette dans l’Ifier , bien loin au- defl’us du Tiarante. La Martiniere croit que cette ri- viere cil appellée Maris par Hérodote, Marifos par Strabon, Maras par Tacite 8: par Pline , 8c que c’elt le Marifch, ou Merifch , ou Maras d’aujourd’hui, ri- viere de la Tranfilvanie, qui fe jette dans la Teyfl’e. Cette derniere-riviere n’a aucun rapport avec le Maris d’Hérodote, puifque celle-ci fe jette (3) dans le Da.- aube. On ne fait où la placer. MARONEA , ou MARONEIA, ville de la Ciconie , en Thrace, près du lac Ifmatis, à l’ouefi du fleuve . LiEus 8: de ce lac. Pomponius Méla (4.) 8c le Géographe Étienne ne s’accordent pas fur cette fituation. Il vaut mieux s’en rapporter à Hérodote. Pline’( 5) dit qu’elle s’appelloit anciennement Ortagurea. Elle reconnoiil’oit le Dieu Bacchus pour fou proteâeur, à cauR’ de l’ex- cellence du vin (6) que produifoit fon territoire; Il étoit entgrande réputation, 8c avoit, dit (7) Nonnus, une odeur de Ne6tar. Cette ville s’appelle aujourd’hui Marogna. MARSYAS , riviere de Phrygie, qui a fa fource près de (8) celle du Méandre, fe jette dans cette riviere ,

m Schol. Apollonii Rhod. :3 Lib. u. urf. m. (a) Id. ad Lib. Il. verf. ne. (a) Herod. Lib. 1V. ç. XLIX. t (4) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. Il. pag. 14,. (s) Plin. Lib. IV. cap. XI. pag. 1.04. (6) Id. Lib. XIV. cap. 1V. pag. 7:4. (7), Nonnus Dionyfiac. Lib. I. pag. to. verf. la. Lib. KV". Mm. urf. 6. Lib. XIX. pag. sa. verf. r1. (a) Tir. Liv. Lib. XXXVIII. cap. X111.

224. TABLE GÉOGRAPHIQUE, après avoir traverfé le territoire (r) d’Idrias. Selon Pline, il (a) arrofe les murs de la ville d’Apamée , f: perd près de-là, au lieu même où l’on prétend que le Silene Marfyas difputa le prix à Apollon, mais il raifort en une vallée qu’on appelle Aulocre’nis , 8: qui cit à l dix milles d’Apamée; puis continuant (on cours, il fi: jette dans le Méandre. Apamée étoit une ville voilin: de Célenes, ou l’on avoit tranfporté les habitans de cette derniere ville! r3). Maxime de Tyr , qui avoit été fur les lieux, prén tend (4.) que le Marfyas 8c le Méandre forrent de la même fource, 8: qu’ils ne fe partagent qu’après avoir traverfe’ la ville de Célenes. Voyeï Catarraâès. . MASPIENS , peuples de Perfe. Hérodote 8c Etienne de Byzance n’en difant pas davantage , il cil difficile de Lavoir leur pofition. Cependant ils devoient être confi- dérables, puifqu’ils avoient une très-grande influence fur le relie de la nation. Herodot. Lib. I. 5. CXXV. MASSAGÉTES (les) étoient fitués dans une plaine ’ fpatieuffqui cil immédiatement à l’eit de la mer Caf- piene , à l’aurore 8c au foleil levant au-delà de l’Araxes, 8c vis-àvvis des Iffédons. Les Maflagetes vivoient des poif- Ions de ce fleuve. V oyez les Recherches 8c Difïertations fur Hérodote , par M. le Préfident Bouhier. Chap. XVJII. pag. 198. . Han-emfi .:: MATIENE. (la) C’en ainli qu’on nommoit le pays habité par les Matiéniens. Les montagnes de ce pays s’étendent du fud au nord un peu ouefl, particulière- ment depuis les fources du Gyndes, jufqu’à celles de l’Araxes, puifque ces deux fleuves ferrent de ces mon- tagnes qu’Hérodote rappelle monts Matiéniens. Voyeï l’article fuivant.

(1) Herodor. Lib. V. Ç. CXVlll. t (a) Plin. Lib. V. cap. XXIX. pag. 2.75. (;) Tir. Liv. loco laudato. (4) Martin. Tyr. Differt. VH1. (olim XXXVIlI. ) 5. VIH. pagus-h MATIENIENS.

ne L’Hisrornn n’HÉnonornr. 22;- MATIÊNIENS. Ces peuples étoient 1°. à la droite de l’Halys, loin auodeffus de (on embouchure, 8: un peu au-deilous de fa fource, àl’efl des Phrygieus: c’efi de ceux-là que parle (1) Hérodote. 2°. Les Matiéniens r étoient au fud des fources (z) de l’Araxes, 8: au nord de l’AIfyrie , à l’ait des Arméniens , St s’étendoient vers le fud«eli , J’ai-qu’aux frontietes de la Cime. De leur pays fortoit un des quatre fleuves qu’on rencontroit en allant de la Lydie à Sufes, après avoir paire l’Euphrates. De ce pays fortoir aufli l’Araxes, dont la fource étoit vers leur nord, 8: le Gyndes dont la fource étoit beaucoup plusMAXYES, (au les ). peuples fud. de Libye, g fituésrè A lÎoueitA .. des Auiéens. Ils cultivent la terre. Leur pays cit mon- tagneuxl8t couvert de bois. On y voit beaucoup de bêtes féroces. Herodoz. Lié. IV. 5. CXCI. 4 . , . MÉANDRE, fleuve de l’Afie mineure, qui a les four- ces à Célenes , ville de Phrygie. Tite-Live dit.(3) qu’il fort de la haute fortereiïe de Célenes; 8c qu’ayant traverfé cette ville par le milieu, il coule dans la Carie, puis dans l’Ionie, 8l le perd dans un golfe entre Milet fud, & Priene nord, baignant quantité de villes 8a recevant lesyfleu- .ves Marfyas , Eudon, Lycus , Léthæus , ôte. .. ., Ce fieu.- vc,idjt (4) Paufanias, coulant par le pays des Phrygiens 8: par celui des Cariens, où les terres [ont bonnes 8c bien cultivées, a en peu de temps converti en terre- ferme la me; qui étoit entre Priene 8: Milet. Les anciens ont décrit ce fleuve comme faifant mille détours,*& revenant en quelque façon furlui-même: M. de To-urncfort dit dans fes Voyages , qu’ils’en faut bien que les tours 8: retours. du Méandre (;) approchent (r) Herod. Lib. l. 5. LXXll. (2.) Id. Lib. 1. 5. CLXXXIX. CCII. a: alibi. (a) Tir. Liv. Lib. XXXVIII. cap. X111. . (4.) Paufan. Arcad. five Lib. V111. cap. XXIV. pas. 647, (s) Voyages de Tournefotr. Tom. Il. page sur. l Tom: V II. e P

l 226 TABLE GÉOGRAPHIQUE de ceux que fait la Seine auvdefi’ous de Paris. Cepen- dant M. le Comte de Choifeul qui l’a vu , allure dans (on Voyage Pittorefque , qu’il le plie 8: replie beaucoup fur lui-même. . Ce fleuve s’appelle aujourd’hui le Madre: les habitans du pays le nomment Meinder, les Turcs Boïouc-Mein- der, c’efl-à-dire, Grand-Méandre , pour le diflinguer du Cayiire , qu’ils appellent Petit-Méandre. 1’qu encore fur la fource du Méandre l’article Marfyas. ’MECYBERNE, ville Grecque dans la péninfule des Toronéens, ou Sithonie, fur le golfe Toronéen , que l’on appelle aufli (r) golfe Mécybernæen , aujourd’hui golfe d’Agiomama, à vingt liardes (2.) efl-fud d’Olyn- thé. ’C’éroit, dit (3) Strabon, le. port ou le havre d’Olynthe. Scylax la met (4) entre Sermyle 8c Olynthe , 85 Scymnus de Chics (5) la premiere fur le golfe To- ronéen. p MÉDIE, (la) contrée de l’Afie. C’efl un pays plat, excepté cette partie qui s’étend vers le nord, depuis Agbatanes vers les Sapires 8: vers le Pont-Euxin, qui cil: un pays haut, montagneux , couvert de bois. Ille- dia, dit (6) Pline, ab occafu tranfverfa oblique Paulin: occurren:.... baba a!) ana Cajpio: ê Pardon, à meri- die’Sitmcentn â Sufianen ë Perjz’da. ab occajù Adm- " 15men , à jèptentrione Armeniam. ’ r Ce pays cit (7) nommé Mada’i, dans l’Ecritute. Les Grecs dérivent le nom de Médie, de Médus, fils de

(r) Plin. Lib. 1V. cap. X. pag. 10:. (z) Suidu voc. M-xv’CIpm. Tom. 110 p15. un (3) Strab. Exeerpt. à Lib. V11; pag. r07. inter Geogr. Scriptorec

(4) Scylacisil’eripl. pag. 26. u) Scymni Chii Orbis Defcript. verl’. 64°. (s) Plin. nm. NM. Lib. VI. cap. XXVI. papaye. (7) filmer. I. i. a. 14. minores.l .

1’.

DE ’ L’HISTOIRE D’Hfinono’r’n. 427 Médée. Médée, dit (i) Paufanias, étant venue à Athe- nes’, épouia Égée; ayant été dans laifuite obligée de s’enfuir d’Athenes , parce qu’on avoit découvert les em-. bûches qu’elle drefl’oit àrThéfée, elle fe retira dans le pays qu’on appelloit dans ce temps-là Aria , où elle donna le nom de Medes aux habita’ns : on dit que fon fils, qu’elle mena avec elle dans le pays des Ariens, s’ap- pelloit Médus, V8t’qu’elle-l’avoit eu Le nom d’Irak-Arami convient à une grande partie de la Médie. MÉGÂRES, ville de la Mégaride, fituée près du golfe’Saronique , à une dilltance ïprefque’ égale de Co- rinthe ouell, d’Athenes cil, entre le Péloponnefe , l’Attique St la Béotie. Elle étoit bâtie fur deux rochers, s’étendant au fud fud-cil , 8: à l’ouefl nord-outil, en-. viron à unelieue de la côte du golfe’Saronique. On apperçoit encore fes anciennes bornes qui compreni- nent ces deux rochers 8c une partie de la. plaine au fud. ’ Mais-il n’y a plus préfentement (a) qu’un bourg fur un de ces rochers , compofé d’environ trois-ou quatre cens maifons ’affe’z chétives 8: qui n’ont qu’un étage. Elle conferve le nom de Mégara. Voyeî fur la fondation de cette ville, mon Effai de Chronologie. Chap, XIV.

Seâ’.MÉGARES Il. , ville I.de Sicile » ,* fondée r -fept e cents vingt-î huit ans avant notre ere, par des Mégariens fortis de Mégares fur les frontieres de l’Attique. Elle fut détruite par Gélon , Roi de Syracufes, quarre cents quatre-vingt- deux ans avant notre ’ere. Voyez l’a-demis mon Effai de Chronologie, chap. -XIV. 8:47.11. 5. IV. Elle étoit fur le hord de la mer 8: dans le voifinage de Syracufes. Elle portoit ,V avant fa fondation par les Mégariens (;) le nom d’HyBla. M. -d’Anville penfe que c’eil Penifola v delli’ Manghifi. , . - . (l) Paufan. Corinth. five Lib. Il. cap. 1H. pag. tu, (a) Voyages de Spon. Tom. ILIpag..167. (a) Strab. Lib. VI. pag. que. B. I ’ .- Pz’

(E28 fTABLÏE’ I (21501331? H roua: MÉGARI-DE, petit pays borné aul’ud par l’iflhme de Corinthe, au nord parj,la,Béotie, àvl’ouell parle golfe .de Corinthe, à l’ait. par-le golfe. Saronique 8e par l’At- ,tique. Elle faifoit autrefois partie. dell’Attiqlueal mais ,dans la fuite ce fut une province particuliere. sa (épatée ,de l’Attiquepar deux montagnes appelléCS,Ki’pet7n, défia. ,à-dire, les Cornes. Sa capitaleétoit Mégares. , h MËGARÆNS , habitans de .Mégares. Ils a). fe-’ van- l toient que les Nymphes Sithnides étoient de leur pays, 8c qu’une défies Nymphes avoit eu de Jupitervunv fils nommé Mégaros , qui, s’étant l’auvé au.- temps dardé- luge [de Deucalion, fur la montagne de Géranie, fit liporternfon nom à tourelle contréçgvoifine. . MEGARIENS , habitants de Mégares en,,Siçile.5, - MÉLAMPYGE. (roche) C’efl, un rocherzde; la mon- tagne Anopée , fur lesfrontieres de la Mélidefit dela Locride. Hem-Ion, Lib. VII.;5.,CCX’VI. Au W ;; g MELANCHLÆNES. Ces peuples habitoient ainedef- ’ fus (2.) des ScytheS7Royaux, dont il y en-a une partie qui s’étend (3) jufqu’au- Tana-ïs. aludel?! des. Mélan’chq lames, il n’y a. que das..marais 8: des .terres déferres. Scylax. (.4) les place entre la Colique 8c les-Gélons, a: il fait les Gélons voifins des Colchidiens. Mais je doute fort de cette pqfition. 4 ! ; ’- Le nom de. Mélanchlznesq cil Grec, &fignifie les noirs manteaux. Ce ne pouvoit être le vrai. nom de

ceMELAS peuple. , golfe de Thrace.,I v 4 qui ..renferme L.[. une . partiev de la Cherfonefe. On le nommeaétuellement: golfe de Mégariiî’e. , A . , t - - . ’ MÉLAS. C’efl le nom d’un fleuve de Thrace, vers

(i) Paufan. Artic. fiveLib. I. cap. XL. p15. se. ’ ’.’ ” (a) Herod. Lib. 1V. 9. XX.

(a) Scylac. Id. Peripl. ibid. pag."3t I" le". ’

DE L’HISTOIRE’ D’Hiâaonorr.’ 229" l’ifihme ouefi de la Cherfonefe’de’ Thrace, qui donne (i) l’on nom à un golfe de la mer Égée . dans lequel (a) il. le jettes fon nom moderne cit Sulduth. ’ ’ MÉLAS, (le) fleuve qui ci! (3) environ a vingt flades fuddu-Dyras. Cette petite riviere de Thefi’alie,- dans la Trachinie , coule entre le Sperchiusï nord A8: l’Afopus fud. Tite-Live (4.) l’appelle Amniculus, petite rivière. Il palToit près d’Héraclée, 85 l’ancienne Tra-’ chis , qui donnoit le nom de Trachinie à. ce-canton-* là, étoit sa cinq (5) Rades de cette riviere , 85:31 près- de’fix (6) d’Héraclée. 4 MÉLIADE’, ou MÉLIDE , ou MALIADE , petite con- trée de la Grece, fituée fur le golfe Maliaque , au fud de la Theifalie 8: au nord du mont Œta. r MÉLIBÉE , ville fituée fur les côtes cil de la Magnélie , au pied du mont Ofl’a, 85 du côté qui regarde la Theffa- lie; elle commande la ville de Démétrias (7). Jim a]! r in radicibu: Ofl’æ mourir, qui parte in Thefl’aliam vergit, opportune imminen: fuper Demetriaziem. Étienne de Byzance, 8: le Scholiafle (8) d’Apollonius de Rhodes mettent cette Ville en Thelialies mais comme la Ma? gnéfie touchoit à. la Theffalie, Theflùliæ (9) anmxagt DIagnefia, il-n’eil pas douteux qu’ils ne l’ayent placée dans ce pays. Strabon (Io) la met fur un golfe. MÉLIDE , petit pays qui touche à la Phthiotide, près du golfe Maliaque, 8: qui fait partie de la Trachinie. ’

(x) Plin. Lib. 1V. cap. XI. pag. au. lin. la. (2.) Schol. Apoll. Rhod. ad Lib. I. vetf. 92.2. (3) Herodor. Lib. V11. 5. CXCVIII. (4.) Tir. Liv. Lib. XXXVI. cap. XXlI. i (t) Herodot. loco laudato. (6) Strab. Lib. 1X. pag. 655. B. (7) Tir. Liv. Lib. XLIV. cap. XI"; (a) Scholiafl. Apollod. Rhod. ad Lib. Lever!) en. (9) Plin. Lib. 1V. cap. 1X. pag. zoo. U , ne) Strab. Lib. 1X. 1:43.676. A. ., .. . .P;

:30 TABLE GÉOGRAPHIQUE MÉLIENS , ou MALIENS , habitans de la Mélidc on Maliade. Ils étoient fitués vers un golfe de la mer Égée. Les Maliens fe fubdivifoient en trois petits. peuples, les (t) Paraliens, les Hiériens, 8: les Trachiniens. Scy- v lax (a) paroit en, faire deux nations difi’érentes, dont l’une effcelle des Méliens 8: l’autre celle des Maliens. Les Méliens font fur le golfe de ce nom. Leurs villes font Erinos , Boion , Citinium, les Thermopyles, Tra-j chis , Œta, Héraclée. La premiere ville des Maliens cil Lamia , la derniere Echinus. [Ils s’étendenr jufqu’aux q Ænianes. ’ MÉLOS, ille de la mer Égée , au nord de Crete, 8e au nord oueü de Théra. Elle - s’appelle aujourd’hui Milo , 8: fes habitans Miliotes. Cette ille cil prefque ronde; elle a environ foixante milles de tout 8c cil bien cul- tivée. Elle fut fondée par (3) des Laconiens 8: quel- ques Spartiates,onze cents feize ans avant l’ere vulgaire. 17qu mon Effai de Chronologie , drap. XIV. 8:47. Il.

MEMNON. (palais royal de) C’étoit le palais des Rois5. à SufesIV. 8c la citadelle.’ ’ On l’appelloit auifi Mem- nonium. Strab. Lib. XV. pag. 1058. C. , MEMNON. ( ville de) Voyez palais royal de Memnon. MEMPHIS, ville célèbre d’Egypte , fituée (4) à trois fehenes au-delfus du Delta, fur la rive gauche du Nil. Il y avoit dans cette ville plufieurs temples magnifiques , ’ entr’autres celui du Dieu Apis , qui y étoit honoré d’une maniere particuliere. On croit ordinairement en Égypte que Gizé efl bâtie fur les ruines de l’ancienne Memphis: opinion qui,n’efl fondée que fur ce que cette ancienne 8: fuperbe ville étoit fituée fur le bord ouefi du Nil,

in Thucydid. Lib. Il. ç. xcn.’ (a) Scylacis Petipl. pag. 2.4. (a) Conan. Narrat. XXXVI. . h) Strab. Lib. XVlI. pag. llfl). C.

ne L’HISTOIRE D’HÉBODOTE. 231 du côté des pyramides, comme l’eil aujourd’hui la ville de Gizés mais comme l’on ne remarque à Gizé aucun monument de l’antiquité , cette opinion n’eil pas ap- puyée fur d’affez fortes preuves, 8c on doit regarder Gizé comme une ville très-moderne en comparaifon de l’ancienne Memphis. Depuis la deflrué’tion de cette ville, les matériaux en ont été portés à Alexandrie 8c à d’autres villes qu’on a bâties dans les environs de Memphis. Il y avoit près de Memphis , au nord 8c au fud , une montagne de pierre entourée 8c couverte de fable , où étoient les pyramides. A l’efl de Memphis , de l’autre côté du Nil, étoient les carrieres d’où l’on avoit tiré des pierres pour bâtir ces pyramides. MENDA , ville de la péninfule de Pallene, proche de Sana , dans la partie où la péninfule s’élargit entre Sana 8: Scioné. C’était (r) une colonie des Erétriens. Son territoire étoit renommé (z) pour fes excellens vins.

Herod.MENDÈS , ville Lib. d’Egypte VIL , fituée 5. entre CXXIII. le canal Bu- . Colique orteil: 8c le Mendéfien cil. On adoroit à Mendès le Dieu Pan 8c le Bouc , pour la même raifon qui a fait refpe&er ailleurs le Dieu Priape. Elle donnoit le nom de nome Mendéfien à fon territoire 8l à une des em- bouchures du Nil, appellée aâuellement Dibé , & par les Francs Pefchiéra. Le nom moderne de Mendès cil: Ashmu’n-Tanah. MÉNÉLAS , (port de) dans la Libye , à l’ouefi 8: près de Pianos , à l’ouefi du promontoire Ardanis. Il tire fou nom de Ménélas, qui y aborda (;) au fortir deMÉONIE. l’Egypte. C’ cil ainfi que l’on appelloit autrefois p cette

(r) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. Il. pag. r56. Suidas. voc. Môle.

(a) Athen. Lib. I. cap. XXIIl. pag. 29. Stephan. Byzant. (a) Strab. Lib. I. pag. 68. Herod. Lib. Il. 5. CXIX. pag. 532.. P a .

232 TABLE GÉOGRAPHIQUE ’ partie de la Lydie qui eft à. l’eli vers le mont Tmolus , 86’. où prenoit fa fource le Paétole ,y fleuve de Lydie. MÉOTES, (les) peuples qui habitoient le long de i la côte du Palus Mæotis, au nord de Cimmérium. MER ATLANTIDE. ( la) Tous les Géographes s’ac- cordent àplaeer la mer Atlantide ou Atlantique à l’ouefl: de notre continent: mais ils ne conviennent pas de fes- bornes. Suivant quelques-uns, c’eli cette partie de [Océan qui ell: à l’ouefl: de l’Afrique , depuis le détroit de Gi- braltar, en defcendant vers le fud, fans s’étendre ce; pendant jufqu’à l’équateur. D’autres étendent cette mer , non.feulement le long de l’Afrique, mais encore le-long’ des côtes d’Efpagne , de Portugal, de France , 8: même des illes Britanniques. Il y en a qui appellent Océan ’Atlantique toute l’étendue de mer qui cil entre ’l’Amé-- tique d’un côté, 8: l’Europe , 8: l’Afrique de l’autre , depuis la mer glaciale , jufqu’à la ligne équinoxiale, tau-delà de laquelle cit l’Océan méridional ou Éthiopi- que. On peut dire néanmoins que le nom de mer Atlan- tique ne convient proprement qu’à cette partie de l’Océan qui cil vis-à-vis des Atlas , chaîne de montagnes en Afri- que, d’où cette’mer a pris l’on nom, 8e qu’infenfible- ment elle l’a communiqué à d’autres parties de l’Océan, .de proche en proche, tant aux feptentrionales qu’aux méridionales.MER AUSTRALE. Hérodote ne défigne . . jamais y fous. ce n m une mer particuliere , mais une mer qui eft au fud relativement à. une autre. Cependant il entend, Livre 1V. 5. ’XLII. par ce mot, la mer qui baigne la partie cil 8c fud de la Libye 85 la mer Atlantique. ’ MER CASPIENE (la) cit bornée à l’oueli par le Cau- cafe, à l’ell; par, une vafie plaine, dont les Mafiagetes occupent une partie. Sa longueur cit de quinze jours de chemin , pour un vaiffeau qui va à la rame, 8: fa lar. eut de huit jours. Suivant les cartes qui fe trou- vent dans la Géographie de Ptolémée , fa longueur cit

DE L’HISTOIRE D’Hfinono’a’n. 23; d’incident en orient. Cellarius (i) eli aulfi de cet avis; 8: il affure qu’Hérodote penfe de même. Cependant ce: Hifiorien ne dit rien de pareil. Dans la carre drelfée par ordre du Czar Pierre le Grand, fa longueur va du midi; auStrabon nord. (z), Pomponius ’ ’ Méla (3), Pline (4), Denys le Périégete (5) , &c. prétendent quecette mer commu- nique avec l’Océan feptentrional. Mais Hérodote , beau-’ coup plus ancien qu’eux tous, affure que c’eii une mer par elle-même , 8: qu’elle ne communique avec aucune autre. Ptolémée (6) 8e Diodore de Sicile (7) penfent de même, 8: la carte , drelfée par ordre du Czar, leve toute difficulté à ce fujet. . MER DU NORD. Ce que j’ai dit au mot mer anf- trale convient à celle-ci. Hérodote indique fous ce nom le Pont-Euxin. Livre 1V. S. XXXVII. MER DE THRACE. Elle s’étendoit depuis le golfe Therméen , jufqu’à l’ifle de Samothrace 8c le golfe de Cardia, ou golfe Mélas. Herod. Lib. 711.5. CLXXVI. MÈRE DE L’HYPANIS , grand lac de la Scythie , au- tour duquel paillent des chevaux blancs fauvages. On lui a donné ce nom, parce que l’Hypanis y prend fa» fource. Herodoz. Lib. 1V. 5. LlI. - MEROÉ , ville capitale d’Ethiopie, dans une préf-v üqu’ifle formée par le Nil 8: l’Aliaboras , à quarante jour- nées de l’iile Tachompfo. Je n’en dirai pas davantage, puifquc malgré les recherches de MM. de, l’lfle 8c d’An-

(r) Notitia orbis antiqui. Tom. Il. pag. 674. ç. HI. (a) Strab. Lib. XI. pag. 77;. A. ’ (a) Pomp. Mela. Lib. HI. cap. V. pag. 266. (4) Plin. Hili. Nat. Lib. VI. cap. XllI. pag. 3m. lin. 9. (s) Dionyf. Perieg. verf. 48 . 8re. verf. 719 , &c. (6) Eullath. ad Dionyf. Perieg. verf. 4.8. pag. tr. col. a. confer. pag. 128. col. I. (7) Diodor. Sicul. Lib. XVlIl. 5. V. Ton. Il. pag. 16:.

:34. TABLE GÉO GRAPHIQUE: ville, on cit fort embarraiïé pour déterminer fa polio" mon. MESAMBRIA, ville de Thrace fur le Pont-Euxin , près de l’extrémité du mont Hæmus , au nord d’- l nie, entre cette ville 8: l’embouchure du Panyfus. Cette ville fut fondée par des habitans de Byzance 8c de Chal- cédoine, qui aimeront mieux s’expatrier que de tom- ber (r) fous la puiffancc de Darius. Elle efi différente de Méfambrie, ville Samothraciene, à l’embouchure du Lifihs, 8: c’efi pour les diliinguer , que j’appelle la pre- miere Méfambria , 8: la feconde Méfambrie. Son nom duel efi , felon la prononciation moderne, Mifévria. ’ MÉSAMBRIE (a). C’eit la derniere des villes Samot- thracienes, dans le continent de Thrace , du côté de l’oueft. Elle cil proche de Stryma, ville des Thafiens, 8: entre ces deux villes coule le Liiïus , fleuve qui fut mis à fec par l’armée de Xerxès. Méfambrie étoit vers. le bord cit de l’embouchure de ce fleuve. Elle cit diffé- rente de Méfambria. Son nom moderne cit Mifévria. MESSANE , ville de Sicile. C’eü aujourd’hui Meffine. Elle portoit anciennement le nom de Zancle. Vole; Zancle. Herodot. Lib. VIL 5. CLXIV. MESSAPIE (la) faifoit partie de l’lapygie. Cent une efpece de péninfule qui anance dans la mer Ioniene 3 fan iflh-me cit entre Brentéfium ou Brundifium 8x: Tarente. Les Grecs avoient nommé cette contrée MeiTapie , du nom de Meffapos, un de leurs chefs. Les Auteurs. latins la nomment ordinairement Calabre , Calabria (;). Le pays des Salentins en occupe une partie, qui et! la. I partie fud ou intérieure du talon , ce qui a fait endore appeller la Mefl’apiee, Salentina. Voyez Iapygie. MESSENE , ville capitale de la Melfénie, détruite

. (1) Herodor. Lib. VI. ç. XXXI". (r) Herodot. Lib. Vil. Ç. CVIH. (3) Strab. Lib. VI. p33. 431.

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nn-L’Hrsrornn D’HçÉRODOTE’. 33;. par les Lacédémoniens. La nouvelle ville n’exifloit pas encore du temps d’He’rodote. Strabon dit pofitive- ment: ( r) ce pays s’appelloit Mefl’ene; la ville qui porte actuellement ce nom, m’était point encore bâtie;- Elle fut conflruiteqaprès la bataille de Leuüres. MESSÉNIE , pays confidérable du Péloponnefe, féé paré de la Laconie par le Nédon , 8: de la Triphylie par le Néda , borné à l’ouefl , 8e au midi par la mer 85 le golfe de Mefi’ene. Son premier Roi fut (2.) Lélex , qui régnoit aufli dans la Laconie. Polycaon fon fils lui fuc- céda. Sa race étant éteinte , les Meiïéniens choifirent (;) pour Roi Périérès ,- fils d’Æole. Aphareus lui fuccéda, Il reçut dans fes états fon neveu Nélée, à qui il ailigna la partie maritime. Les enfans d’Aphareus (4.) ayant été rués à la guerre, la.Mefie’nie appartint à Neflor, fi l’on excepte une partie qu’eut Ménélas. Vqu Strabon , Lib. VIH. pag. 55°. La poftérité de Neflor l’eut en- tiere 8c la conferva jufqu’au retour des Héraclidcs , qui chaflerent Mélanthus. Crefphontcs l’eut en partage. Les. Lacédémoniens s’en emparerent dans la fuite 85 rédui- fitent en efclaves ceux de (es habitans qui ne prirent pas la fuite. Mais enfin après (5) la bataille de Leuc- tre-s, Epaminondas rappella leurs defcendans, 8: l’on bâtit alors la ville de Meffene. MÉTAPONTE, ville de Lucanie, fituée fur le golfe de Tarente , entre Tarente nord-cf! 8c la ville de Siris fud, très-peu ouefi, prefqu’à égale diiiance de ces deux villes , à cent quarante flades (6) d’Héraclée , près de (7) l’embouchure du Cafuentum, aujourd’hui Bafiento ,

(r) Strab. Lib. VIH. pag. ne. -(z) Paufan. Mefl’en. five Lib. (V. cap. I. pag. au» , &c. (3) Id. ibid. cap. Il. pag. :82. , arc. (4,) Id. ibid. cap. HI. pag. 2.84, &c. t . (5) Id. ibid. cap. XXVI. pag. a4: , 8re. (6) Strab. Lib. VI. p.13. 406. A. "(7) Clavier Rai. Ain. Lib. 1V. pas. 11.77.

236: Tanne GÉOGRAPHIQUE" à l’endroit où en Tarte di mare.Métaponte.eutîpout (r? fondateur Epéus, "qui avoit été au liège de Troie. fous le commandement de Ncflor. Pythagore s’y retira. 8l y (a) périt dans une (édition qui s’éleva contre lui

8:- MÉTAPONTINS, contre habitans fes dedifciples." Métaponte.’ Ils étoient I a Iraliotes., 8c avoient érigé dans la place publique de leur ville’une fiatue à Apollon, 8c une àAriflée de Proc’onnefc. 1 METHYMNE , ville de l’ifle de Lelbos , limée dans la partie outil de la côte nord, à l’oueft de Mytilene, Ptolémée la (3) met, entre le promontoire d’Argénum 8: la ville d’Antifl-e.’ Elle exifloit à l’endroit nommé vac- tuellement Porto-Pétéra; Le Muficien Arion (4.) étoit de cetteMlLÉSlE. C’étaitville. le nom du’ territoire de Milet, ori- habitoient les Branchides, Prêtres d’un temple Se d’un

Ce temple étoit confacre’ à Apollon 8: Diane; comme ils font jumeaux , le lieu on ils rendoient: leurs oracles futoracle. appellé Didymes , du mot Grec AiJupu, . jumeaux: dans la fuite il prit le nom de Branchides. Voyeï Hé- rodoteMILET , villed’Ionie, , Livre que PlineVI.- met ànotel dix fiades I6.fud v de l’embouchure du Méandre. C’éroit la premiere ville d’Ionie en allant du fud au nordisc’e’toit aufli la pre- miere en dignité 8C en ancienneté , puifque Néle’e y éta-. blit fa colonie, 8c qu’elle fut la capitale de cette contrée. Elle fut d’abord (5) appellée Lélégeîs , du nom des Léléges, qui l’habiterents enfuit: Pityufa, à caufe de la quantité de pins que produifoit [on territoire s puis.

(i) Vell. Patercul. Lib. I. 5.1. & ibinotam Ruhnkenii viri celeberrîmi. (a) Porphyr. de’ vitâ Pyrhag. apag. si 84 52.. (a) Prolem. Geograph. Lib. V. cap. Il. (4) Herodor. Lib. I. ç. XXlIl 8c XXlV. (;) Plin. Bill. Nat. Lib. V. cap. XXIX. p35. :78 5c ibi Harduin.

murmurons D’HËKo-DOTE. "en rainaéioria, puis Milet. Elle a donné naifi’ance’à Cadw :mus (l) , le premier qui écrivit l’hifloireenptofe: il ,.vivoit vers le temps deDarius, fi l’onenicroit (a) Jofephë, dans faæépo’nfe, à Apionz.Ce fut aufli bipartie de Thalès, d’un des fept Sages , 8c du PhilofopheAnaxinmndre. 1’ vLe. grand nombre de colonies querMilet envoya en -.divers’- pays, ne contribuerent paspem’aîla’rendrcil- infixe-Du l’appelle: aétuellement Palatfa. M..d’Anville(;) prétend qu’on ignore fa’pofirion 8c qu’on le. trompe en .croyant ’quev.Palatfa y répond. Cependant M;.Chandler, Je dernier éditeurdes Marbres dallâtes;J a vu -.(4) les .Iuinesi degcetrerville dansunlieucappellérPalat .nu Pa.- :1&tia ,thzî-fut de côté;du.théâtve :qni-avoifine la riviere", uneinfcription rencarafletes. grofliér’emènt: taillés , dans -.-laquelleile minutie lentille dezMiler dlîrépétéfcpt fois.) MlLYADE. Voyer les articles Lycie, ’«Lyciens, 50’-

.lymes,MlNOA,colonie-de:Sélinunte.t.preç &Termiles. Héraclée.I - I à . 1 .s , MINOA. ville. d’u cap Malée;.entre Déliur’n.& Epin Éd’auteLiméra. - j. , :;; Q .; ,i en ’ . i: .’ ÏMINYENS’, habitansd’Orclsomene 82 ide forfterri- toire. Voyez Orchomene. Ils prirent le nom ’de’Minyens, degMinyas, un de .le’ur Roi.-.CeiîMinyas;eut unfils nommé Orchomene , dont’la ville prit 51e pointilles habitans celui d’Orcboméniens. Le furpom .deÀMinyens Zleur;demeura cependant pour les diliiuguer des (;) Or- .choméniens d’Arcadie. Quelqueerinxensiôl- menerent

(thPlin.iibid.’&ILib. VIL cap. LVI. pag. fifi." ’ ’"" I ’- (z) Jofeph contra Apionem.pLib. I. ç. Il. pag. 4.19. v l (3) Géographie ancienne, Tom. Il. mg. 7A3.” Î . l . (4.) Iralvels in Afia miner by Rith. Chandler. chap: I’XLIllpag; 1:6 une: n " * .. ’Iïççj. . (;) Paul’an. Bœoric. five.Lîb. 1X. cap. XXXVI. pag.’783. W (a) Strab. in». 1x. "pag’.’6;’5.01,&. Eiiflatlie ai. rafmeu’ie chofe, mais je le foupconne d’avoir copié Strabon; ’Confi’ïaddHom’er’iIQdym raguas. un. 55”. . V ...... , a «a.

240 :TABLE eËOGnAPHrQUE” . ,Quand on va, dit (r) Strabon , de Schédia à Mem-r’ phis, en remontant le Nil, on rencontre à (a droite plufieurs bourgs , qui s’étendent jufqu’au lac Maréotique. De ce nombre cil: le bourg detCliabrias: fur le fleuve gît, Hermopolis ( la petite ), enfuite- Gynécopolis , Scie nome Gynécopolites, enfuite Momemphis’8c le nome, M. d’Anville.(z) Momemphites. s’el’l donc trompé, lorfqu’il - a.l placé Momemphis près du lac Maréotique. ’ 4 MOPHI, montagne d’Egypte. Voyer; Crophi. .I-IMOSCHES , peuples de l’Afie qui habitoient au nord de l’Euphrates, entre ce fleuve 85 la Colchide, 85 les côtes fud-cit du .Pont-Euxin. Ils avoient l’Euphratcs 85 [Arménie au, fud , la Cappadoce à l’oueii, la Colchide agrnqrd,’ 165- Tibarénicns. 8c l’lbérie a l’eû-nordr :.MOSCHJQUE., (la) pays qu’habitoient les Mofches, ê;,.qui,.f.e dlYiCQit,.(3) en :trois parties 5 dont une ,- la partie. nord, étoit habitée par des Colchidiens , une autre ,1 la partie cil, , par des Iberes, ou Ibériens ,’ 8C la cqiiieme ,"la partie fud, par des Arméniens. On nomme mont Mofchique la patrie (4) du mont Taurus, quiz-cil. vers le Pont-Euxin. i - u ...MOSYNŒQUES’, peuples fitués. près (y) V’du Pont; Euxin , voifins des Chalybes , petit peuple , qui les fez paroit des 6,) Tibarénieris , felon Xénophon. Cepen- dant (7) Apollonius de, Rhodes 5c Denys le Periegete pla- cent les Tibaréniens tout de fuite après les Mofynœques f (;)-Strab. Lib.;XYll.*pag. un. - (.1 (a) Mémoire. futll’EgypËe. pag.-7;. l Î; Strab., Lib... XI. pdg. 765. Il w V ï a) ’Plin. Lib. V. ’ca’p. xxvrr.’pàg. :l7z..lin. r9. (;) Dionyl’. Pefleg.”ver(Î 766. ’ ’ ’ l l ’ (6) Xenoph. Exped. Cyri. Lib. V. cap. V. p25. 2.81 8c tu. w w t - (yl-Kpoll- Rhodia Lib. U. vert. mon klaxon. n°16. Dionyf. Pericg. verf.’766, 767 1761.51 i ’ . .1 - , , 8c

l DE L’HISTOIRE D’H’Énonorn. sait a: les Chalybes après les Tibaréniens. Mais je penfe qu’il faut plutôt s’en rapporter à Xén0phon,.qui avoit par- courq ce pays, qu’à un Poète, qui ne l’a connu que par des relations. Ce pays (r) avoit huit jours de marche pour une armée. Mais ces journées devoient être fort petites , parce qu’il cit montagneux 8: parce que ces troupes furent obligées de combattre en marchant. Si l’on veut connaître les mœurs 8c les ufages de ce peuple , il faut lire ce que’n dit Xénophon dans la Retraite des Dix-mille , depuis la page 27; , jufqu’à la page 2.81. page 29, jufqu’à la page 41 du Tome II. de ma traduâion , 8c Pomponius Méla, Lib. I. cap. XIX. pag. 109. p MUNYCHIE , port d’Athenes à. l’embouchure d’une riviere nommée Iliffus. Ceport étoit accompagné d’un (a) bourg du même nom , enfermé par de longues murailles , qui s’étendoient jufqu’au Pirée. Il avoit (3) pris fou nom d’un certain Roi nommé Mounychos, fils de Pantaclès. Strabon (4) fait entendre que de l’on temps Munychie n’étoit plus qu’une élévation en forme de péninfule. Mcflieurs Spon (5) 85 Wheler, qui ont été fur les lieux, difent que le port de Munychie étoit petit, très-bon 8c: bien fermé , mais que préfentement il’n’a prefque pas de fondu 85 qu’il cil abandonné. MYCALE, montagne de Carie, avec un promon- toire vis-à-vis de l’ifle de Samos, entre l’embouchure du Méandre fud, 8c celle du Cayfire nord. C’elt la mon- tagne la plus élevée de cette côte. Ce canton cil un beau pays de chafi’e, couvert de bois I8: plein de bêtes fauves. Si l’on en croit Étienne de Byzance, il y avoit and»

(i) Xénophon. ibid. (z) Thucyd. Lib. Il. 5. XIII. Paufan. Attic. five Lib. L cap. I.pag. 4.. Strab. Lib. 1X. p35. 606. (a) Harpocrnt. (4.) Strab. loco laudal’o. (;) Voyages de Spon, Tom. Il. psy. in. T, ont: VIL Q

242 TABLE GÉOGRAPHIQUE æ une ville de ce nom. On voyoit près de Mycale le renie ple (r) des Potnies, c’él’c-à-dire, des vénérables, des redoutables, des terribles: on entendoit par ce mot les Euménides ou Furies. MYCENES , ville de l’Argolide , dans le Péloponnefe, fituée au nord un peu cil d’Argos , fur une petite riviere qui cit à l’efi de l’Inachus , a cinquante fiades environ d’Argos. Car on compte quarante flades (1.) d’Argos à l’Héræum ou temple de Junon, 8c de ce temple à My- cenes (;) dix Raides. Cette ville, ou régnoit Agamemnon , fut (4) ainfi nommée de MyCene , Nymphe Laconique. Elle a été entièrement détruite par les Argiens: du temps de Strabon (j) on n’en voyoit déja plus le moin4

dreMYClENS veflige. , ( les) I peuples ’ ’ fonmis au Roi de Perle , ne doivent pas être fort éloignés des Outiens 8: des Satan- géens, puifqu’ils étoient compris fous un (cul 85 même. gouvernement. Herodot. Lib. III. 5. X111. Etienne de By- zance cite un pailage d’Hécatée , qui malheureufemem: cil: trop court pour fixer la pofition de ce peuple. MYCONE, une (6) des Cyclades , voifine de Délos, vers l’ail. Strabon (7) dit que les Myconiens étoient fujets à devenir chauves; remarque bien fondée, pirif- ’ que même encore aujourd’hui (comme nous (8) l’ap- prennent les voyageurs) la plupart des habitans de cette ille perdent leurs cheveux à. l’âge de vingt ou vingt- cinq ans. Mais Pline (9) exagéré, lorfqu’il affure que

(r) Herodor. Lib. 1X. 5. XCVII. (a) Strab. Lib. VllI. pag. 566. (;) 1d. iLid. pag. 566. 571. (4) Schol. Homeri ad Iliad. Lib. Il. verI’. 569. (;) Strab. Lib. VIH. pag. s71 8: S79. m Thucyd. Lib. in. ç. xxrx. Strab. Lib. x. pas. 7,5; (7) Strab. ibid. (8) Voyages de Tournefort. Tome I. passa". (9) Plin.’ Lib. XI. cap. XXXVII. p35. 6is.

ne L’HISTOIRE D’HÉBODOTE. 243 les enfans y naifl’ent fans cheveux. L’ifle de Mycone (1) étoit pauvre , 8: (es habitans avoient la réputation d’être fort avares. Archiloque reprochoit à Périclès d’être venu à un feflin , à la maniere des Myconiens, fans y avoir été invité. On l’appelle aujourd’hui Myconi. Cette ille fut ainfi nommée de Myconos, fils d’Enée , petit-fils de Caryflos 8: de Rhyo , fille de Zarex. Elle donna lieu au proverbe, Tout cil fous Mycone , qui lignifie faire entrer des matieres toutes différentes dans un même difcours. Cette application venoit des derniers Géans enfevelis fous cette ille; Ceux qui par- loient des Géans , frappés de l’idée de leur derniere dé- faite , ne manquoient pas de dire, ils font enfevelis fous Mycone, comme s’il n’y en avoit pas d’enfevelis fous d’autres montagnes. MYECPHORIS, ville d’Egypte , dans (2-) une ifle limée vis-à-vis de Bubafiis. Elle donnoit fou nom’ au nome Myecphorites. MYGDONIE, (la) petite province de Macédoine, qui cil: à. Tell-nord de la Bottiéïde , de laquelle elle cil: réparée par l’Axius. MYLASSES, ville limée (3) dans une riche campa- gne, près de la ville de Mynde , à l’efi un. peu nord. Mylafïes avoit uniport qui qéroit à quarre-vingts fiades de la ville, dans laquelle on voyoit un temple de Ju- piter Gatien. Hécatomnus , un des Rois de la Carie’, qui étoit né à. Mylafl’es , en fit la capitale de fou royaume. Deux chofes l’y déterminerent, l’amour de la patrie, .8: la prodigieufe fertilité du terroirs d’ailleurs il n’y avoit, point de ville dans toute la Carie qui fût plus décorée de temples , de portiques Se autres édifices. publics; 8:

(l) Athen. Deipnof. Lib. 1.. cap. V11. pas. 7. fuir 5mm. . (a) Herodon Lib. Il. 5. CLXVI. (i) Strab. Lib. XIV. p33. 973 6: 974. Q3

244, TABLE càocnsrnrqurz rien n’était plus facile que d’y faire de nouveaux emo. bellilïemens , àl’aide d’une carriere de très-beau marbre blanc, fir’uée dans le voilinage. Elle n’était pourtant point enceinte de murailles. Elle porte encore le même nom, quoiqu’on l’appelle auffi Marmara, à caufe de les carrieres de marbre. MYNDE ,Ivill’e de Carie, fituée dans un illhme au nord un peu ouefl d’Halicarnafi’e. La ville étoit très- petite , 8: les portes étoient fort grandes: ce qui donna lieu à Diogene le Cynique de dire ce (1) mots Myrr- "diens, fermez les portes, de peur que votre ville ne forte. Aétius, fils d’Ahthasl, de Trézen, y avoit (a) conduit une colonie. On l’appelle aâuellernent Mindes , fuivant M. d’Anville, ou Mentefé , felon Leunclavius, cité par la Martiniere. MYONTE, ville fituée dans la Carie, 8: une des douze villes des Ioniens; au fud 8e près du Méandre, dans les terres, 8c à trente Rades de l’embouchure du .Méandre. La carte de M. de Pille, Græciæ par: meri- dionali: , met Myonte au nord du Méandre , 85 peu loin de l’embouchure de ce fleuve 8: de la mer. La carte ’de Cellarius la met au fud de Ce fleuve , St à quelque diflance de [on embouchure. Je crois cette polition la feule vraie , fur l’autoritélde Strabon , Liv. XIV.

Cette ville avoir été fondée par les Ioniens. pag.MYRC’INE, 943.canton des Edoniens , . (3) ’en Thrace, fur le Strymon , vers l’embouchure de ce fleuve. x MYRCINE, ville (4.) de Thrace dans le pays des Edoniens, bâtie par Hiftiée de Milet fur le Strymon. MYRIANDRIQUE (golfe) appartient à la Cilicie 8e

(x) Diogen. Lien. Lib. V1. Segm. LVll.peg. 342.. (7.) Paufan. Corinth. five Lib. Il. cap. XXK. pag. 182. (a) Herodot. Lib. V. 6. XI. (4.) 1d. Lib. V. ç. XXlIl.

on L’HISTOIRE D’Hénonorz. 24; cit très-reculé dans les terres. Il cil ainli nommé de la ville de Myriandrus. On l’appelle aulli golfe Iliique, de la ville d’llTus. Son nom aâuel cil golfe d’AialÏe. Henri. Lib. 1V. ç XXXVIII. . r MYRIANDRUS (r) , ville de Cilicie, qui donnoit l’on nom à un golfe voilin. - MYRINE , ville d’Eolie, lituée à quarante fiades (a) de Cyme , fur la pointe du golfe Elaïtus , avec un port. Elle étoit à. l’embouchure (3) du fleuve Pythicus, qui vient de la Lydie 8: fe jette dans l’enfoncement de ce golfe. Pline (4) dit qu’elle s’appelloit aufli Sébafiopolis, & même elle a porté le. nom de Smyrne, li l’on peut ajouter foi (5) au Syncelle. Pomponitus Méla l’appelle (6 ) læ premiere ville de l’Eolie, à caufe de l’on ancienneté , 8c ajoute qu’elle fut bâtie par Myrinus. On la nomme aujourd’hui Marhani, felon Leunclavius. Elle a été la patrie (7) d’Agathias , furnommé Scholafiicus , c’ell-à- dire, Avocat. C’ell à préfent Sandatlie. 7’qu la carte du Comte de Choil’eul-Gouflier. MYRINE , ville de l’ille de Lemnos, limée dans la partie ortefl-fud à l’extrémité de l’ille. Elle fut ainli (8) appellée de Myrine, femme du Roi Thoas, qui étoit fille de Créthée. On l’appelle à préfent Palio Cafiro , c’eli-à-dire , vieux château. MYRMEX , rocher ou écueil qu’on trouve entre l’ifle de Sciathos 8: la Magnélie. Ce fut fur c rochet que trois vailfeaux des barbares (Perfes) érig’? rent une C0e I (r) Strab. Lib. XIV; pag. 994. (a) Strab. Lib. Xlll. pag. 92.3. (a) Agathiz Scholafl. Hifior. Lib. I. pag. s. D. (4.) Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. 28°. (s) Syncelli Chronogn pag. :81. A. , (a).qupon. Mela. Lib. I. cap. XVIII. pag. sa (7) Agathîas loco laudato. (8) Sel-ml. Apollonii Rhnd. ad Lib. I. urf. En.

216 TABLE GÉOGRAPHIQUE lone de pierre. H’éfychius dit au mot Méfiance, qu’il lignifie des fourmis 8c des rochers dans la mer. Herod. Lib. VIL CLXXXIII. MYSIE, (la) contrée ou province de l’Alie mineure au nard de l’Eolie, 8: pour la plus grande partie au nord du Caïque. Il y avoit deux Mylies, felon (r) Strabon , la petite 85 la grande. La grande Myfie était vers le Caïque: elle s’étendait autrefois fort loin au fud du Caïques mais les Eoliens étant venus s’y éta- blir , la partie qu’ils occuperent au fud du Calque, avec une petite portion dont ils s’emparerent au nord de ce fleuve, fut appellée Eolie, ce qui diminua confidéra-

blementLa petite Mylie la était grande plus au nord Mylie. , elle étoit Ivoiline de la Bithynie; elle s’étendait du fud au nord le long des côtes de l’Hellefpont 8c de la Propantide , 8e vers l’efl jul’qu’au-delà du mont Olympe, de même que la grande Mylie s’étendait area jufqu’à Teuthranie. Hé- rodote ne parle point de cette divilîon de la Mylie , qui n’était peut-être pas encore en ufage de l’on temps. MYTILENE , ville (a) de l’ille de Lefbos , lituée vers la pointe cil de la côte nord. Il y avoit au nord de cette ville un cap (3) appellé Malea. La ville de My- tilene fut très-puifi’ante 85 très-peuplée. Les lettres y étoient en honneur, 8c Horace, Lib. I. 0d. VIL la , met au ra l des villes les plus célébres de la Grece. C’était la patrie du poète Alcée 8: de Sappho , fur- norlmée la dixieme Mufe, de (4) Pittacus , d’Æfchines (5), furnommé le fléau des orateurs, &c. Il y avoit tous

(r) Strah. Lib. X11. palliai. (a) Herodot. Lib. 1.5. CLX. a: pallim. ’ (a) Thucyd. Lib. HI. 9. 1V. il en bien étonnant que les carte: de Meflieur: de l’llle a: d’Anville mettent ce promontoire au fud. (4) Diog. Laerr. in Pitraca. Lib. l. l’egm. LXXIV. (5) Id. Æfecb. Lib. Il. Ses. LXIY.

DE 131-11310er D’HËRonont. 247 les ’ans dans cette ville (1) des combats , au les Poètes difputoient le prix de la paéfie en récitant leurs ouvrages. La philofophie 8: l’éloquence y étoient également cul- tivées. Epicure (a) y enfeigna publiquement à l’âge de trente-deux ans, 8: Arifiote y demeura (3) pendant deux ans. Il y vint fous l’Archontat d’Eubulus , la quatrieme année de la cent huitieme Olympiade, 8: il en partit fous celui de Pythodotus , la féconde année de la cent neuvieme Olympiade, pour le charger de l’éducation d’Alexandre. Je failis cette toccalian pour corriger le texte de Diogenes de Laerte. Il y a, pag. 2.73 lin. 4 à fine , une tranfpafition. Après ces mots, i’rraxmd’nti’fl turlevfm, il faut lire ceux-ci qui font deux lignes plus bas: limé-mm Il, &c. jufqu’à ceux-ci inclulivement , au; privai Ira qu’a, 8:: enfuite reprendre ces mots , qui fe trouvent un peu plus haut , uni si; n anmiml, 8re. ’Quoi qu’il en fait, Caliro , qui elt aujourd’hui la ca- pitale de l’ille , a été bâtie fur les ruines de Mytilene. C’ell du nom de cette ’ville.que s’eli formé Mételirrl, qui ell le nom moderne de l’ifle de Lelbos. L’orthographe du nom de cette ville varie beaucoup. Les Auteurs l’écrivenr , tantôt Mytilene , 8: tantôt Mi- tylene. On trouve , felon la (4.) remarque de M. Pellerin , MrTIAHNAmN 8: MTTI, fur toutes les médailles qui . nous relient de cette ville. Si elle tire l’on nom de Myton , fils de Neptune, ou de Mytile , comme on le voit dans Étienne de Byzance , il cil évident qu’il ell mieux d’écrire Mytilene. NAPARIS , fleuve de Scythie , qui coule entre l’Ara- rus 8c l’Ordelfus , 85 fe jette dans l’Ifler.

(l) Plutareh. in Pompeio, pag. 642. D. (a) Diog. Laert. in Epicuro. Lib. X. Segm. KV. (a) Id. in Arillot. Lib. V.. Segm. 1X. Dionyll’Halic. Epiftolâ ad SAmmæum, 5. V 6c XI. (4) Recueil de Médailles de Peuples à: de Villes. Tome HI. page un Pl. CIII. non 16 à: 13. ’Q 4

:248 TABLE GÉOGRAPHIQUE Par l’infpeâion’de la’carte’de Turquie de Sanfan , le Naparis paroit être la riviere que ce Géographe ap- pelle Ialanicza. M. d’Anville, excellent juge en cette matiere, prétend que c’elt le Ptaava. Ge’ogr. abrégée, Tome I. page 317. Bayer cit de l’avis de Sanfon de . fin; Scythiæ : Commentar. Academ. Scient. Perropolit. Tom. I. adannum 172.6.pag. 409. * NASAMONS, (les) peuple de Libye, qui habitoit la Syrte 86 le pays à l’ell de la Syrte; mais qui de ce côté-là ne s’étendait pas loin. Ils étoient à. l’ouell: des

Aufchifes.Ptolémée (r) les place dans la’ partie nord de la Mar- marique , entre les Augiles 8: les Bacates, 8: dans le voilinage des Aufchifes , ce qui convient allez à la litua- tion que leur donnent Hérodote 8e Strabon (a). NATHO elt un nome d’Egypte, probablement le même que Ptolémée (3) nomme Neouth , entre les bou- ches Mendéliene 8: Tannique; Natho étoit certainement un nome. Hérodote le dit exprellémenr. Les nomes des Hermatybies, dit (4) cet Hifiarien , font Bufiris , Sais, Chemmis , l’ille Profapitis 8.: la moitié de Natho. Ce- pendant M. d’Anville , qui a oublié ce nome dans fa defcription de l’Egypte , avance, probablement d’après du Ryer , que (5) Natho cil la moitié de l’ille Profopitis. NAUCRATIS , ville d’Egypte, fur le canal Canopia que, dans le Delta, dans le nome Saïtes, au-delfus de Métélis , ville voifine d’Alexandrie , 8c litue’e fur la rive gauche du canal Canopique, par rapport à (ceux qui remontoient ce canal au fud-ouelt de Sais, peu loin au-delïus de Schédia.

(x) Ptolem. Lib. 1V. cap. V. (2.) Strab. Lib. XVll. pag. [19) 66 "91. ’ (a) Ptoirm. Lib. 1V. cap. V. pag. r24. Remarquez que la page eh mal chiffrée, à: que ce devroit être la page no. (a) Hetoclot. Lib. Il. ç. CLXV. (S) Mémoires fur l’Egypte, pag. 81.

on L’HISTOIRE n’HÉnonorz. 249 C’était la patrie d’Athénée. Il y avoit ordinairement à Naucratis de très-belles courtifanes: Rhodopis fut très-célébré fous le regne d’Amafis , Roi d’Egypte. NAUPLIE, ville de l’Argolide, dans le Péloponnefe , à l’ell de Téménium qui était fitué fur l’enfoncement I du golfe Argalique. Paufanias (r) dit que Nauplie étoit à cinquante flades de Téménium. C’était un part fort commode, 8c on ne doute point qu’elle ne fut où cl! aujourd’hui Napoli di Romania. Elle ne fublilloit déja plus du temps de Paufanias; à peine même en voyoit-on les ruines. On difoit qu’elle avoit été bâtie par Nau- plius, fils de Neptune 8c de la Nymphe Amymonc , fille du Rai Danaiis, 85 l’un des Argonautes. Mais Stra- bon (2) regarde cette opinion comme une fable , 8c la. réfute très-bien. NAXIENS , habitans de l’ifle 8c de la ville de Naxos. NAXlENS , habitans de Naxos en Sicile. NAXOS, la plus grande, la plus. fertile 8c lapins agréable de toutes les Cyclades. Elle a près de trente- cinq lieues françoifes de circuit, 8c dix lieues de large. Les anciens (3) appelloient cette ille Strongylé, 8c elle étoit alors habitée par des Thraces. Comme ils n’avaient point de femmes, ils en enleverent en Thell’alie, 8c entr’autres Iphimédie , femme d’Aloéus , 85 Paneratis fa fille. Alaéus envoya fes fils Otus 8c Ephialtes chercher fa femme. lis vainquirent les Thraces, 8c s’étant rendus maîtres de l’ifle, ils la nommerent Dia. Des Cariens s’établirent enfuite dans cette ille 8c lui’donnerent le nom de Naxos , de celui de leur Roi. Quelques-uns l’ap- pellent aulli Dianyliade , parce qu’on difait que Bacchus

(r) Paufan. Corinth. five Lib. Il. cap. XXXVIII. pag. zoo. (a) Strab. Lib. VIH. pag. 566 a: s67. (3) Diodor. Sicul. Lib. V. 5. , LI 6: L11. pag. 371 6c 37:.

2:0 TABLE GÉOGRAPH! ou! y avoit été nourri; ce Dieu étoit nommé Dionyfos par les Grecs. Il ell: certain que Bacchus étoit particulière». ment adoré dans l’ifle de Naxos , appellée aujourd’hui

NAXOS , ville de l’ille de Naxos , elle fut brûlée par lesNaxia. Perles avec fan temple. ’ Herod. Lib. VI. pag. 96. NAXOS , ancienne (1) ville de Sicile, lituée vers la côte orientale de l’ille, fur un petit promontoire, à l’efi très-peu nord du mont Etna, au fud 8: près de l’embouchure d’un petit fleuve nommé Arlines. C’elt à. préfent Cafiel-Schillo. , . Il ne faut pas confondre cette ville avec Tauromi- nium, qui a porté aulli autrefois le nom (2.) de Naxas» Taurominium étoit fur le mont Taurus , 8: Naxos étoit. au fud de ce mont , peu éloignée. 8c du côté" de Ca- tane 8c de Syracufes , 8: à cinq milles de Taurominium. Ce qui a donné occafion à l’erreur, c’elt que la ville de Naxos (3) ayant été détruite, l’es habitans furent transférés fur le mont Taurus, où ils bâtirent une ville, qui prit du nom de cette montagne celui de Tauromi- nium , 8C que l’on appelle aélzuellement Taormina. NEAPOLIS, ou Ville-neuve, ville de la prefqu’ille de Pallene, fur le golfe Toronéen , entre Aphytis 8c Æga. Herodot. Lib. VIL 5. CXXIIÏ. NEAPOLIS , ville d’Egypte, dans la Thébaide, près de Chemmis. M. d’Anville .4) penfe que c’eft la ville que Ptolémée nomme (5) Kçnépolis. Ce nom, qui lignifie Ville-neuve, ainli que Néapolis, favoril’e cette opinion. Mais Hérodote la détruit en difant (6) que Chemmis

(r) Diodor. Sicul. Lib. XI". ç. 1V. pag. 54.4. (a) Plin. Hill. Nar. Lib. HI. cap. VllI. pag. in 8c in. (a) Diodot. Sicul. Lib. XVI. ç. Vil. pag. 86. (4) Mémoires fur l’Egypte anc. pag. 196. (g) Ptolem. Geogr. Lib. 1V. cap. V. gag. tu. (6) Herodot. Lib. Il. s.XCI.

on L’HISTOIRE a’HÉnoaora. 2;! étoit dans la proximité de cette ville , au lieu que Chem- mis ell très-éloignée de Kænépolis, dans Ptolémée. - NÉON, ville (r) de la Phocide, fur la cime du Par- nafle, appellée Tithorée. Elle fut depuis nommée (a) Tithorée , 8c ne fut plus connue que fous ce nom. Elle n’était, à proprement parler, qu’un fort , 8c n’enzéroit encore qu’un, larfque Sylla (3) prit la ville d’Athenes, ’quatre-vingt-lix ans avant notre ere. Mais du temps de Plutarque, c’efl--à-dire, environ deux liecles après, cette ville (4) étoit confidérable. a NÉON, ville de la Phocide , difl’érente de celle qui étoit fur le Parnall’e, puifque les Phacidiens l’e réfu- gierent dans celle«ci 8: que l’autre fut brûlée. Il peut fe faire qu’il y ait eu dans ce pays deux villes de ce nom. Cependant j’aime mieux croire que ce mot cil corrompu 85 qu’il faut lire Cleones. 1’qu Livre VIII. 5. XXXIII

ë NÉON-TICHOS,ma note ville 35. d’Eolie, * éloignée - (5) de La- riffe de trente fiades vers l’ell , 8: près (6) de la plaine d’Hermus. Ce mot fignifie Ville-neuve. I NESTUS , fleuve de la Thrace que Pline (7) fait venir du mont Pangée: mais il vient du mont Rhodopes il coule du nord au’fud, fépare l’Edonide de la Thrace, palle (8) près d’Abderes 8: va fe jetter dans la mer Égée, près 85 à l’eli de l’ifle de Thafos. Zonare en (9) parle dans fes Annales 8: le nomme Meltus. Je ne penfe

(x) Hérodot. Lib. VIII. 5. XXXII. - (z) Paufan. Phoc. live Lib. X. cap. XXXII. pag. 879. (a) Plutarch. in Syllâ. pag. 461. D. (4,) Id. ibid. (si Strab. Lib. XIII. pag. 9:2. B. ’ . (6) Homeri vira Herc’dora tributa. 5. 1X. pag. 75°. (7) Plin. Lib. IV. cap. XI. pag. 2038 (s) Id. ibid. pag. 104.. (9) leur: Annal. Lib. 1X. s. XXVIII. pag. 4.6i.

2:2 TABLE GÉOGRAPHIQUE point, avec Ortélius, que ce foit une faute des Co- pifies. Le nom de ce fleuve s’était altéré avec le temps, &,le nom de Mellco que lui donnent les Grecs aâuelle- ment en el’t la preuve. Les Turcs l’appellent Charafon, felon Bélon. Herodot. Lib. VIL 5. CIX. NEURIDE. Ce pays cil féparé de la Scythie par le lac d’où fort le Tyras. Herorl. Lib. 1V. 5. LI. NIL , grand fleuve d’Egypte dont la fource ell encore aâuellemem inconnue. Il entre en Égypte au-delIus des cataraâes au catadaupes, 8c la divife en deux parties jufqu’à. la ville de Cercafore. Arrivé à cette ville, il fe partage en trois bras oucanaux 8c forme le Delta s car tout ce qui elt compris dans l’efpace qu’il embralle rel’-.. femble à la lettre Grecque A, 8: c’ell ainfi que les anciens nomment cette partie de l’Egypte qui s’étend depuis la divilion du Nil en plulieurs canaux, jufqu’au: embouchures de ces mêmes canaux dans la mer. Le Nil , à la pointe du Delta , 8: vers la ville de Cer- cafare , fe divil’even plufieurs bras 8: fe décharge dans la mer par fept bouches. Le canal qui cit à. l’ell s’appelle Pélufien , 8c fe jette dans la mer par une bouche appellée Péluliene. . Le canal qui cil à l’auelt s’appelle Canopique , 8c fe décharge par une bouche du même nom. Le canal du milieu coupe le Delta environ par le milieu: il s’appelle Sébennytique 8: le rend à la. me: par une bouche appellée Sébennytique , du nom de la ville de Sébennyte. Ce canal en forme deux autres: celui qui cil à l’aueli s’appelli: Satirique 8c le décharge par une embouchure de même nom z celui qui cil à l’eli: s’appelle Mendélien 8c fe jette dans la mer par une bouche nommée Mendéfiene. Ces cinq canaux font na- turels, de même que leurs cinq bouches, 85 ont été formés par le Nil. Il y a encore deux autres canaux 8: deux autres bouches , mais qui ont été creufés de mains d’hommes.

vos L’HISTOIRE n’HÉxonon. en Le canal Balbitine qui le décharge dans la mer par une bouche appellée Bolbitine: il cit entre le Canoa pique 8c le Saitique. Cette bouche prenoit l’on nom d’une ville d’Egypte appellée Bolbitine. Le canal Bu- colique, qui fe rend à la mer par une bouche appellée Bucolique: il efl entre le Sébennytique 8c le Mendélien. Les fept bouches du Nil font donc de l’oueli à l’eR la Canopique , la Bolbitine , la Saïtique, la Sébenny- tique, la Bucolique , la Mendéliene, la Pélufiene. Pline (r) compte les fept principales bouches du Nil un i peu autrement qu’Hérodote , 8c dans l’ordre que leur allignent Diodore de Sicile , Strabon 8c Ptolémée. Mais voyez ma nore sa fur le Livre Il. d’Héradote. NINIVE , ville d’Ali’yrie, lituée fur la rive droite du Tigre. Elle étoit très-ancienne, très-puifl’ante, 8c très- grande, 8c fut fondée (a) par Ninus, fils de Sémiramis. Du temps du Prophete Jonas , elle avoit trois journées de chemin. Diodore de Sicile (3) , qui nous en a con: fervé les dimenlions , dit qu’elle avoit cent cinquante liardes de long , quatre-vingt-dix Rades de large, 8: quatre cens quatre-vingts de tout. (Les cent cinquante liardes de longueur, que lui donne cet Hiliarien, font au compte ordinaire quinze milles; les quatre-vingt-dix fiades de large , neuf mille pas; les quatre cens quatre- vingts liardes de tout , quarante-huit milles: cela fait a a trois milles par lieue , cinq lieues de long, trois lieues de large, feize lieues de tout.) Il y a grande apparence que le llade étoit plus petit. Ses murs étoient hauts de i cent pieds , 8: li larges que trois charriots y pouvoient palier de front. Ses tours, au nombre de quinze cens, ’ étoient hautes de deux cens pieds chacune. r7 (t) Plin. Lib. V. cap. X. pag.’ au. (z) DiodOr. Sicul. Lib. Il. 9. HI. gag. Il).

2:4. TABLE GÉOGRAPHIQUE Moful, ou MolTul, ville moderne, cil à peu près à la place ou étoit Ninos, ou Ninive. NIPSÉENS , peuple de Thrace , qui habitoit au-dell’us d’Apollonie 86 de Méfambrie. Étienne de Byzance donne à ce peuple une ville, qui s’appelloit Nipfa. Herodot. Lib. ’IV. 5. XCIII. NISÉE, ville de la Mégaride, lituée au fud de Mé- gares, dont (r) elle étoit le port, 86 à laquelle elle tenoit par une longue muraille. La mer, dit M. Spon , n’elt qu’à deux (a) lieues de Mégares, 86 il y a un petit port qu’on appelloit anciennement Nifata. NISÉENE. ( la plaine) C’était (3) une vafle plaine de la Médie, vers les (4.) portes Cafpienes. Il y avoit de grands haras, 86 les chevaux qu’on en tiroit étoient beaux, grands 86 vigoureux. NISYROS , ille qui ell: près 86 à l’ouefl-nord de Télos , visa-vis de Cnide , 86 à l’oueft de l’ille de Rhodes. Pline dit ( 5) qu’elle avoit été féparée de l’ille de Cas, 86 qu’on la nommoit (6 ) autrefois Porphyris. Elle avoit une ville qui s’appelloit aufli Nifyros. Cette ville cit connue aujourd’hui fous le nom de Nifaro ou Nifati. NOÈS, ( le) riviere qui coule par le pays des Thraces Crobyziens, 86 fe jette dans l’li’ter. Peucer croit que c’efi le Sithniz d’aujourd’hui. Hérodote 86 Valetius Flaccus font les feuls Auteurs qui en parlent. Voyez); le premier, Livre IV. 5. XLIX, 86 le fecond, Livre VI. verfi Ioo. NONACRIS, ville d’Arcadie, près (7) de Phénée,

(i) Diodor. Sicul. Lib: X11. 5. LXVI. Tom. I. pag. 524. Plut. in Phocione. pag. 74s. C. (a) Voyag. de Spon. Tous. Il. pag. r70. (a) Eulhth. in Dionyf. Petits. pag. r78. col. r. lin. u. (4) Strab. Lib. XI. pag. 796. (s) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pag. 286. lin. n. Apollodor. Lib. I.

cap.(6) Plin. ibid.VI. lin. a. 9.Stéphan. Il. Byzant. pag. 18. I , (7) Herodor. Lib. VI. 5. LXXIV.

ne L’HISTOIRE D’Hfixono’re.’ 2;; elle avoit pris fan nom de la (I) femme de Lycaon. Du temps ,de Paufanias on n’en voyoit plus que les ruines. On voyoit en cette ville la fontaine du Styx. M. d’Anvillezl’a trop éloignée de Phénée. NOTIUM, ville des Eoliens, lituée au nord 86 près de Caylhe, fur le bord de la mer, 86 (a) environ à deux mille pas de l’ancienne Colophon. Thucydides dit (3) que les Colophoniens quittereut Colophon , leur ancienne ville , pour aller peupler Notium , parce qu’elle étoit plus près de la mer que Colophon. Norium vient de "3m, qui lignifie le vent du midi, le vent du fud; vol-nu, veut dire méridional. Cette ville auroit-elle été ainli nommée par rapport à. Colophan, comme étant plus méridionale , 86 par conféquent plus près de l’em-

bouchureNUDIUM , ville de la duTriphylie Cayllre? dans le Péloponnefe . , bâtie par les Minyens. On ne peut rien dire de certain fur cette ville , parce qu’il n’ei cil fait mention nulle part ailleurs. Peut-être fou nom a-t-il été altéré parles copilles. NYSE , ou NISSA , ville d’Ethiopie, au fud de l’Egypte. Bacchus y fut tranfporté aullitôt après fa naif- fance. Il y avoit en d’autres pays plulieurs villes de ce nom. Étienne de Byzance en compte dix, du nombre defquelles en étoit une dans l’ille d’Eubée 86 fur les bards de la mer. C’était dans le territoire de cette ville que Ivenoit cette vigne merveilleufe, qu’on plantoit au lever de l’aurore , qui portoit le même jour des fleurs , 8c des railins qui mûrilfoient 8: que l’on vendangeoit le fait, comme on le voit dans des vers du Thyeltes , tragédie perdue de Sophocles , que le Scholialle d’Euripides nous a confervés fur le vers 2.35 des Phénicienes , 86 fur lef- quels on peut lire les notes de M. Valckenaer. î) Paufan. Arcad. live Lib. VIH. cap. XVlI. pag. 634. a) la. Liv. Lib. xxxvu. ç. xxvr. (3) Thucyd. Lib. 111. 5. XXXIY.

56’ TABLE GÉOGRAPHIQUE i OARUS , (l’) fleuve qui vient du pays des Thyli’aga- tes , peuples de la Sarmatie , qui palfoit par le pays des Méotes, 86 alloit fe décharger dans le Palus Mæotis , vraifemblablement entre l’ilihme de la Cherfonefe Tau- tique 86 le Tanaïs ( à l’efi.) Herod. Lib. l V. 5. CXXIII. OASIS de Libye , limée dans le canton appellé l’ille des Bienheureux, à fept (r) journées de Thebes. Strabon dit (a) qu’elle étoit à fept journées d’Abydes mais il paraît que la diltance cit moindre. Il y avoit trois Oafis. Celle dont parle Hérodote cit communément diliinguée par le nom d’Oalis la grande. On écrit aulli ce mot Aualis. 1’qu ille des Bienheureux , au mot Bienheureux. OBIGENE, petit pays de la Lycaonie. Artingit (3) Ga- laria ë Pamphyliæ Cabaliam à» Milya: ..... item Ly- caoniæ panent Obigenem. M. Welfeling me paraît avoir d’autant plus de raifon de fubllituer les Obigenes aux Hygenniens , qu’aucun Auteur n’a parlé de ceux-ci , 8c que les Obigenes font voifins des peuples qu’Hérodote place dans le fecond département. Voyez cet Hillarien, Liv. III. 5. X0. OCÉAN, immeufe étendue de mer , qui embralfe les grands continens du globe que nous habitons. Hérodote en connailfoit quelques parties fous un autre nom. Ho- mere en parle; mais Hérodote regardoit le nom d’Océan, » comme celui d’un fleuve dont il contefloit l’exilience, 86 même il regardoit le nom d’Océan, comme étant de l’invention d’Homere, ou de quelqu’autre Poète plus ancien.ODOMANTES, peuples ’ ’ de Pæonrie , qui habitoient une contrée nommée Odomantice. ODOMANTICE (1’) étant prefque toute , ou pour la plus grande partie au nord-cil: du Strymon, 86 au

(r) Herodot. Lib. 1H. 9. XXVI. (a) Strab. Lib. XVII. pag. 1168. ’ . (a) Plin. Lib. V. cap. XIŒII. pag. ne. lin. r). nord

ln.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 257 nord de la Bifaltie 8c de l’Edonide; 8c une grande partie de la Thrace ayant été conquil’e par Philippe, Rai de Macédoine , les uns l’attribuent à la Thrace , les autres à la Macédoine. Tite-Live en parle, Livre XLV.

ODRYSES, (les) peuples de Thrace dont le pays chap.étoit très-étendu (I ). D’Abderes I7. a l’embouchure l de l’IlIer , ily a quatre jours 8: quatre nuits de navigation par un bon vent. Par terre, de la même ville à Pilier, I par le chemin le plus court , il faut onze jours de mar- che. Sa langueur de Byzance aux Lézens 86 au Stryo * mon , ell de treize jours de marche pour un bon voyageur. M. d’Anville prétend que le nom moderne de ce pays ell: Hédrine. ŒA , c’était un lieu de l’ille d’Egine , environ à vingt Rades de la ville d’Egine, au milieu des terres. Herod. Lib. V. 5. LXXXIII. .. ŒNOÉ, bourg (a) litué fur les frantieres de ;l’Atti-- que 86 de la Béatie , vers (3) Eleutheres. Elle étoit de (4) la tribu Hippothoontide. Elle ne l’ubliltoit plus du temps de Pline. Fuere (5) ê Œnoa’, Probalinrhos. . ŒNOÉ, bourgade de l’Attique, près de Marathon , de la (6) tribu Æantide. Le nom de cette bourgade lui vient d’Œnoé (7), fœur d’Epochus. Hérodote ne parle point de cette féconde bourgade. La Martiniere dit qu’elle étoit de la tribu Hippothoontide , 86 la pre- miere de la tribu Æantide. On doit plutôt en croire Harpocration, qui dit le contraire au mot oiu’u.

(Mltucydid(a) HerodOt. Lib. V.Lib. 5. LXXIV. Il. 5. Thucydid. XCVII. Lib. Il. L 5. XVIII. (3) Harpocrat. voc. Divin.

(ç)(4) Plin. Ibid. Bill. Nat.- Lib. IV. cap. VII. pag. r97. (6) Harpocrat. .voc. 0216.. . (1) Paufan. Arric. live Lib. I. "cap. XXXIII. pas. :3. Tome V11.

:58 TABLE GÉOGRAPHIQUE ŒNONE. C’efi (r) l’ancien nom de l’ille d’Egine.. Ovide l’appelle aulli Œnapie.

Œnopiam (z) Minos petit, Æacidei’a regna. Œnopinm veteres appellavere: fed ipl’e Æacus Ægiuan generricis immine dixit.

ŒNOTRIE. Ce pays comprenoit le cou du pied de la botte de l’Italie , depuis Polidonie jufqu’à Tarante; il. s’étendait encore plus loin à l’oueli vers la Tyrrhénie, 86 à l’ell-l’ud vers le bout du pied. Il a été par la fuite. nommé Lucanie. Le nom d’Œnotrie lui vint d’Œno- . trus, qui, felon (3) Denys d’Halicarnafl’e, fut fils de Lycaon. Ce Lycaon étoit fils de Pélafgus 86 de Déjanire. Déjanire étoit fille d’un autre Lycaan , 86 celui-ci avoit: pour pere Æzeus, frere de Phoronée. Œnotrus naquit dix-fept générations avant le liège de Troie. Il équippa ’une flotte 86 palle la mer d’Ionie, avec Peucétius , un de fes freres. Peucétius prit terre au cap d’lapygie 86 s’y établit. Œnotrus arriva à l’autre golfe qui baigne la côte occidentale de l’Italie , (golfe nommé alors Aufo- nien, du nom des Aufoniens , peuples voilins) 86 y occupa une grande étendue de pays. 7’qu mon Eli’ai de Chronologie, chap. XIV.. 8:28..- ....-.-; I. 5. a I-.... ê Il. ŒNUSSES , illes près de celle de Chics , qu’il ne faut pas confondre avec les illes de même nom près de Mellene. Thucydides (4.) paroit en reconno ître plulieurs, puifqu’il ne fe contente, pas de mettre Œnulfes au plurier, 86 qu’il ajouteles illess mais Étienne de By- zance met Œnull’es au plurier, 86 dit tout de fuite ille au ’lingulier. Pline (5) met Œnull’e au lingulier.

(r) Herodot. Lib. VIII. 5. XLVI. (t) Ovid. Meramorph. Lib. VII. verl’. 47a. (a) Dionyl’. Halicarn. Ant. Barn. Lib. l. 5. XI. p33. 1. (4) Thucyd. Lib. VIII. 9. XXIV. (5) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pag. si].

DE L’HISTOIRE n’Hfinonorn. en ŒNUSSES. ( les ifles ) Pline, qui en compte trois , les place (I) dans le golfe Meiféniaque, devant Meflene. Selon Paufanias (2)8: (3) Pomponius Méla , il n’y en a qu’une qui mérite le nom d’ifle, les autres n’étant que des écueils. M. d’Anville en nomme deux Sapienza 8: Cabréta. l OÉROÉ. (l’ifle 4’ ) Elle étoit formée par le fleuve Afope, qui, après être fotti du mont Cithéton , au pied duquel il a fa foutce, coule par une plaine, 85 fe divife en deux bras, éloignés l’un de l’autre d’environ trois fiades, qui bientôt après fe rejoignent. Hercdot.

La.- ŒTA (le1X. mont) ç. étoit L. une chaîne’ de montagnes, qui s’étendoit de l’eft à l’ouefl, depuis les Thermopyles 8c le golfe Maliaque, jufqu’au mont Pinde , 86 de-là vers le fud-ouefl jufqu’au golfe d’Ambtacie. , Cette chaîne de montagnes a à fon fud de l’en à l’outil les Locriens Epienémidiens , puis la Dotide. Vers le milieu de la partie nord de la Doride , elle remonte du fud au nord, puis continuant à s’étendre de l’efl à. l’ouefl, elle a à fan fud le petit pays des Dryopes , enfuite celui des Perrhæbes. A l’extrémité ouefl-nord du pays des Dryopes , telle a une chaîne qui defcend vers le fud 86 qui traverfe l’Etolie jufqu’auprès des ifles Echi- nades: elle continue néanmoins à s’étendte de l’efi à l’ouefi , 8: à l’extrémité outil-nord du pays des Perrhæb w bes, elle fe joint au Pinde , «le-là elle s’étend vers le fud-ouefl: jufqu’au golfe d’Ambracie. I - Hérodote difiingne l’Œta, de la montagne des Ther- mopyles. La fable dit qu’Hercules fe brûla fur le mont Œta: aufli les peuples qui habitoient au pied de cette montagne avoient-ils une vénération particuliere pour

(r) Plîn. Bill. Net. Lib. 1V. cap. XlI. p35. 2.08. (a) Paulin. Meifen. (ive Lib. 1V. cap. XXXIV. pas. ,67; (3) Poumon. Mela. Lib. Il. cap. VIL pag. 2.2.7, R z

I260 TABLE GÉOGRAPHIQUE ce Héros. On appelle aujourd’hui cette chaîne de mon-

ŒTA, ou ŒTÉ, ville près du mont Œta, felon (r) ln’toninustagnes Liberalis , qui ditBanina. qu’elle eut pour fondateur , Amphifl’us , fils de la nymphe Dryope. ŒTÉENS , peuple qui habitoit aux environs du mon: Œta. .OLBIA , ville fitue’e au confluent (a) de l’Hypanis 8: du Boryfthenes , à deux cens quarante fiades de la mer, felon un (3) fragment du Périple du Pont-Euxin , à deux cens , fuivant (4) Strabon. Pline ( 5) ne la met qu’à quinze milles de la mer, qui font cent cinquante flades. Elle fut enfuite appellée (6) Boryilhenes. On la nom- moit encore (7) Milétopolis , parce qu’elle étoit (8) une colonie des Miléiiens. Pomponius Méla (9) fait deux villes d’Olbia 8c de Boryflhenes , qu’il appelle Boryilhé- nis. Mais les témoignages ci-delrus cités de Pline, de Strabon , 8: de l’Auteur anonyme du Périple du Pont- Euxin fuflifent pour le réfuter. Voyez Boryfihenes. OLBIOPOLIS. Vqu Olbia. OLBIOPOLITES , c’ei’c-à-dire, habitans d’OIbiopolis.

7’quOLÉNUS ,Olbia. ville de l’Achaïe, ’ dans i le Péloponnefe , près de la mer , entre Patres 8: Dyme. Hérodote dit que le grand fleuve Pirus étoit dans cette ville, 8c Paufa. nias (Io) que le même fleuve paire près des ruines d’Olé 4 nus. Spon penfe que c’efl: à préfent Caminitza. (1) Antonin. Liber. cap. XXXII. pag. 2:7. a) Engin. Paipli Ponti Euxini. pas. 8 a: a. (a) me. ü (4) Strab. Lib. VIL pag. 470. (S) Plin. Lib. IV. cap. X11. pag. :11. (a) Fragm. Petîpli Ponti Euxini. pag. t. (7) Plin. loco laudato. (a) Strab. loco laudaro. Engin. Fer. Pond Euxinî. pu. ’a (9) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. I. pag. 11.6. ([9) Païen. Achaïc. five lib. VIL cap. XXII. p33. 518.

n! L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 261 OLOPHYXOS , ville de la pé’ninfule du mont Athos, fituée à l’eii de Sané , fur le golfe Strymonien. C’éroit (1) une des villes que Xerxès vouloit détacher du continent en coupant l’iilzhme du mont Athos. Thucydides dit (2.) qu’Olophyxos 8: les villes du voifinage étoient habitées ’ par un ramas de peuples barbares qui parloient (leur: langues, parmi lefquels il y en avoit quelques-uns de la nation Chalcidique , mais que la plupart étoient des Pélafges , defcendans (de ces Tyrrhéniens , qui avoient autrefois habité Lemnos 8e Athenes, de la nation Bi- faltique, de la Creilonique, 8: des Edoniens , peuples. qui habitoient de petites villes. OLYMPE , montagne de la Macédoine 85 de la Thef- falie, entre la Piérie, contrée de Macédoine, 8c la Pé- lafgiotide , contrée (de Thelfalie. C’ en: moins une mon- tagne qu’une chaîne de montagnes. Les Grecs ne con-’ noiifant point de montagne’plus élevée. que l’Olympe , firent de cette montagne la demeure de leurs Dieux. . Dans la fuite leurs Poëtes, pour les placer plus haut ,’ s’aviferent d’imaginer, fur le modele de l’Olympe de T helfalie, un autre Olympe attaché par fes bafes à la. voûte du ciel, 8c y placerent la demeure des Dieux : .8: enfin ce fut le ciel même. Son nom moderne cil: Lacha, felon la Martiniere. Il y a encore fix monta: I gnes (a) de ce nom 5 la premiere en Thellalie, la fe- conde- en Mylie, la troifieme en Cilicie, la quatrieme en Elide , la cinquieme- en Arcadie, 8c la fixieme dans l’ifle de cypre. Nous parlerons dans 1’ article fuivant de l’Olympe Mylien , qui paroit le même que celui de Ci- x licie . ainli que celui de ThelTalie étoit le même que celui die Macédoine. Celui de l’ifle de Cypre. (renomme aâuellement Saura Croce.

rr) Herodot. Lib. VU. se. XXH. (a) Thucyd. Lib. 1V. 5. CUL (a) Schol. Apoll. Rhod. ad. Lib. I.a. verf. 598. 3

2’62 TABLE GÉOGRAPHIQUE OLYMPE MYSIEN, montagne, ou plutôt chaîne de montagnes, qui commençoit près 85 au nord de la- fource de l’Hermus, 8: s’étendoit du fud au nord julï qu’en Bithynie. On l’appelloit Olympe Myfien, parce que fa partie la plus confidérable étoit dans la Mylie, area de l’Eolide 8c de la Troade. Cette montagne cil acore aéluellement connue fous le même nom. » OLYMPIE , ville d’Elide dans le Péloponnefe , près du fleuve Alphée. Cette ville) a été très-célèbre par les oracles qu’y rendoit Jupiter Olympien , dans un temple ’ ou l’on voyoit un Jupiter de bronze de la hauteur de dix coudées. Devant le temple étoit un bois d’oliviers, dans lequel étoit le Stade, c’efl-à-dire, le lieu ou l’on combattoit à la coude, Après que les oracles eurent collé, le temple ne lailfa pas de conferver fa gloire: il devint même plus célébré que jamais , par le concours.- des peuples qui s’afl’embloient pour Voir les jeux 8c pour couronner ceux qui avoient remporté le prix. Tout le monde cannoit les jeux Olympiques, qui fi: célébroient de quatre ans en quatre ans. , 8C que cette révolution, appellée Olympiade, étoit la maniere de Compter les’années chez les Grecs. v Il paroit par les anciens Auteurs, qu’Olympie fuccéda à la ville de Pife , qu’elles n’étoient pas fur le même terrein ,’ mais dans des lieux très-Voifins Be à côté du même bois; qu’Olylmpie le forma des ruines de Pife. On préfume que c’efl le lieu aétuellement nommé Rofeo , mais fans aucune autorité. La Martiniere prétend, je ne fais fur quel fondement , qu’on l’appelle Longanico. OLYMPIÉNIENS (les) étoient des Myfiens qui ha- bitoient aux environs de l’Olympe Myfien. Herod. Lib. VIL 5. LXXIV. OLYNTHE , ville de la Paraxie , contrée de la Ma- . ’ eédoine , entre la péninfule de Pallene 8c la Sithonie, ayant le golfe TorOnéen au fud-cil , 8c le golfe Ther-

in: L’HISTOIRE D’HËnoporiz. 263 méen à l’oueii. Elle étoit (Il pofïédée par des Grecs , originaires de Chalcis , ville d’Eubée. Elle parvint à un haut point de grandeur, 8: eut de fréquentes querelles, tantôt avec Athenes , tantôt avec Lacédémone, 8e tantôt avec les Rois de Macédoine , particuliérement avec Philippe. 1?qu les Harangues de Démofihenes, 8c ma note 152. fur le feptieme Livre d’Hérodote. On croit que c’efi aâuellement Agiomama. OMBRICES , on OMBRlQUES. Les Auteurs Grecs les appellent quelquefois Ombres ou Ombriens , 8c les Au- teurs Latins prefque toujours Umbri. Ils habitoient l’Om- brie ou Umbrie, partie de l’Italie , qui cil: entre le P6 ouefi 85 le Picénum cil, entre le Tibre fud 8: la mer Adriatique nord. Les Ombrices (a) étoient les plus au. ciens peuples de l’Italie. Les Grecs croyoient que le nom d’Ombres ou Ombriens leur avoit été donné parce qu’ils échapperent au déluge général qui inonda la terre: du mot Grec ’o’pCpor, pluie, inondation , déluge. Ariflote rapporte (3) qu’on difoit que chez les Ombriques les bef- tiaux portoient trois fois par an, que la terre produi- foit abondamment, que les femmes y étoient fi fécon- des, qu’elles accouchoient ordinairement de deux ou trois enfans à la fois, 8c rarement d’un feul. Ces peu- ples furent (4.) chafiés de leur pays par les Pélafgess ceux»ci le furent par les Lydiens, qui prirent le nom de Tyrrhéniens, de Tyrrhénus , leur chef, fils du Roi de Lydie. J’ai vu quelque part citer des ifles Ombrices, ou Om- briques. Cette erreur ne peut être fondée que fur un panage d’Arifiote , que cet Auteur , quel qu’il foit , n’aura lu que dans la traduôtion Latine de ce Philofophe. Cette

(L) Herod. Lib. VIH. ç. CXXVlI. (1) Plin. Hifl. Nat. Lib. 111. cap: XIV. pag. i7r. (s) Arillor. de Mirabilib. Aufculrat. pag. 1156.1). (1) Plin. Lib. 11L cap. V. pag. 15°. R 4

264. Tanne Geoonarnrqnx infidelie traduâion rend tapai fait OpCpmnË, in. 00!- brici: infuIiJ. L’Auteur de cette verfion aura probable4 ment été induit en erreur, parce qu’Ariflore parle im- médiatement auparavant de l’ifle , 8e imméü diatemeut après des ifles Eleârides. OMBRIE , pays habité par les Ombrices. Voyez Om- brices. OMBRIQUES, peuple dans le voifinage de l’Illyriei .fi le paffage d’Hérodote, Livre 1V. 5.XLIX, n’en pas

altéré.ONOCHONOS ’ , riviere de Thefi’alieu Il paroit qu’elle fe jette dans l’Apidanos, fort au-deffous de l’embouchure .de l’Enipée. Peut-être aufli fe jettoit-elle dans le Pénée , au-deiious de l’embouchure de l’Apidanos. Ce qu’il y a de certain, c’eft qu’elle doit être à l’efl de cette der- niere riviere , 8: l’Enipée à l’oueil: 3 car Xerxès fe ren- dant de Gonnos à Alos , rencontra l’Onochonos 8c l’Api- danos 8c ne trouva point fur fa route l’Enipée. Pline (a) 8c Tzetzès (3) parlent de l’Onochouos; mais ils fe con- tentent de la nommer, 8e ne difent rien qui puiife nous donner des lumieres fur (on cours. M. d’AnviIle ne l’a point indiquée fur fa carte. Herodat. Lib. VIL 5. CXXLX, l QNOUPHIS , ou ONUPHIS , ville d’Egypte dans le Delta; fon nome eft appelle dans Hérodote nome Onou- lphirês: CXCV on la trouvoit à l’en , en remontant le canal I. Sé- i bennytique. Il paroit par le Synecdémus d’Hiéroclès (4.) qu’elle étoit fituée entre Sébennyt 8: Taua. Le P. Sicard en rapporte la pofition à un lieu nommé Banub. OPHRYNIUM, ville de la Troade., fur la côte de I’Hellefpont, entre la ville de Rhoetium 8c celle de Dar-

V (r) Ariflor. loco laudato. (a) Plin. Lib. 1V. cap. VIH. pag. aco. (i) Tua. Chiliad. 1X. verf. 706. (4) Hicrocl. Syntcdem. pag. 7:5.

DE L’HISTOIRE D’Hfinonorn. 26; dahus. Près d’Ophrynium , étoit le (r) bois d’Heâor. C’eitx aujourd’hui Renn-Keui. ) OPIS, ville fituée fur le Tigre, entre Babylone 8: l’embouchure de ce fleuve. Xénophon (a) en parle dans la Retraite des Dix-Mille. Elle fut depuis appellée An- tiochia. ORBÈLUS. (1’) C’en une chaîne de montagnes au z nord de la Macédoine , entre la Paronie au fud 8c les Scordifques au nord, entre l’Axius ouefi 8c la foute: du Strymon cil. Ces montagnes font pour la plus grande partie dans le pays qu’on appelle aujourd’hui Servie , ou fur les frontieres fud de ce pays. Les monts Scardus 8: Orbélus font appellés aujourd’hui monte Argentan. ORCHOMENE, furnommée ( 3) Polymele, par H04 mere, c’efi-a-dire, riche en troupeaux, ville d’Arcadie dans le Péloponnefe, fituée au nord de Mantinée, 311’th du Ladon , riviere qui fie jette dans l’Alphée , entre la ville de Phénée 85 le lac de même nom. ORCHOMENE , ville de Béotie , à l’ouell du (4l) lac Copaïs , fur le (y) Minyas. Elle cil à vingt flades d’Af- plédon. Le Mélas (6) paire entre ces deux villes. Elle s’appelloit (7) anciennement Minyée. Les habitans de ce pays , qu’on nommoit Minyens-Orchoméniens ( 8), fe mêlerent avec les Ioniens, 8c fonderent Téos avec les (9) fils de Codrus. Il y avoit à Orchomene la fontaine d’Aci- dalie, confacrée aux Graces, filles de Vénus , d’où cette

r

(r) Strab. Lib. XIII. pays "9. (a) Xequh. Cyri Jun. Exped. Lib. Il. cap.’lV- s. XIII. pag. ros. (3) Homer. Iliad. Lib. Il. vert. ses. (a) Strab. Lib. IX. pag. 62.4. (s) Schol. Homeri ad Iliad. Lib. Il. verf. su. (6) Strab. Lib. 1X. pag. 536. D. I (7) Plin. Lib. 1V. cap. VIH. pag. 1,9. (8) Herod. Lib. l. 9. CXLVI. (a) Paufan. Bœor. five Lib. 1X. cap. mvrr. pag. 785.

:66 TABLE eûocnarnrovn Déclic emprunta le fumom (r) d’Acidaliene. Dans Martial ’, Noria: Acidaliu: cil le celle (a) ou ceinture de Vénus. Hérodote ne parle que des Minyens-Orchoméniens , établis en Ionie. Il ne faut pas confondre cetté ville . avec Orchomene d’Arcadie , ni avec Orchomene de Thefi’alie. , ORCHOMÊNIENS, habitans d’Orchomene. 1’qu les articles Orchomene 8c Minyens. ORDESSUSLfleuve de Scythie, Qui coule entre le Naparis 8: le Porata, 8c va fe jetter dans l’IPter. Peucer croit que c’eft la riviere que les Hongrois nomment au- jourd’hui CraIIo en leur langue. Bayer la nomme Argif-

dia.ORESTIUM, De fizu ville d’ArcadieScythiæ dans le, Péloponnefepag. 4.09. , . au nord-cil de Sparte, St à la diliancc de cinq ou il: lieues, fur la route de cette ville à l’illhme. Cette ville cil trèsoancienne. Elle fut fondée par (g) Oreilheus , fils de Lycaon , 8: fut nommée Oreilhafium. Elle changea de nom avec le temps, 8: fut appellée Oreiiium, d’Orefles , fils d’Agamemnon. Apollon s’adref- faut à Oreflces , dans (a) Euripides , lui dit: les deflins por- l tent, Greffes , qu’après que vous ferez forti de ce pays , vous habiterez un au entier le Patrhafie, 8c qu’à caufe de votre exil ce lieu prendra votre nom 8: fera appellé Oreiiium par les Azaniens 8c par les Arcadiens. ORICUM , ville 8c port de mer , fur les frontietes fud du pays des Taulantiens , du nombre des villes de Mao cédoine, a trois milles de l’ifle (5) Safo, au nord de l’embouchure du Célydnus , 8c au fud de celle de l’Æas, ou Aous , Bec. M. d’Anville a donc eu tort de l’éloigner

(r) Virgil. Æneid. Lib. I. vert. 7:0 ,8: ibi ServiuS. (a) Martial. Lib. VI. Epigr. XIII.vetf. s. v (s) Paulin. Arcadie. five Lib. VIH. cap. VIH. pag. 6o: a: 602. . (4) Eurip. Creil. verf. 1669-r67a. . (a) Plin. Lib. III. cap. XXVI. pag. tu.

ne L’HISTOIRE b’HËnonoa’n. 261 d’Apollonie, de mettre l’Aous à une trop grande dif- tance, 8c fur-tout de ne la pas placer vis-à-vis de l’ifle Safo. ORNÉATES, habitans d’Ornées. ORNÉES , ville de l’Argolide, dans le Péloponnefe; fituée au nord un peu ouell d’Argos, fur la rive droite (r) d’une riviere de même nom. Elle étoit (a) éloignée d’Ar- gos de cent vingt fiades , 8c Lyrcia , qui étoit entre ces deux villes , étoit à foixante Rades de l’une 8c de l’autre. Cette ville (3) a pris l’on nom d’Ornéus , fils d’Erechthée. OROPE, ville de Béotie , fituée fur les frontieres de l’Attique , près de l’Euripe , au fud de l’embouchure de l’Afope, à vingt Rades (4) de Delphinium. Elle avoit pris fon nom (5) d’Oropos , fils de Macédo , 8: petit-fils de Lycaon. Les Athéniens 8: les Béotiens furent (6) fou- vcnt en conteflation pour la ville d’Orope, ce qui fait que les uns la placent en Béotie 81 les autres dans l’Ar- urique. Elle fut enfin (7) adjugée aux Athéniens par Phi- lippe. C’efi à préfent Oropo. i ORTHOCORYBANTIENS , peuples fous la domina- tion des Perles, voifins des Paricaniens 8: des Medes. OSSA, montagne de Theii’alie, dans la Magnéfie, » au fud-cil du Pénée 85 du vallon de Tempé. OTHRYS. ( le mont) C’étoit une chaîne de monta- gnes de la Thefi’alie, qui commençoit vers le coin nord- cfi: du pays des Dryopes , près 85 au nord du Sperchius , 8c qui s’étendoit de l’oueil: à l’en lelong de ce fleuve,

(t) Strab. Lib. VIH. pag. 586. (z) Paufan. Corinth. five Lib: Il. cap. XXV. pag. in. (a) Paufan. ibid. (a) Strab. Lib. 1X. pag. 618. A. (s) Stephan. Byzanr. (6) Paufan. Attlc. five Lib. I. cap. XXXIV. pag. si. Strab. Lib. I. pag. "4.. lin. ultima. (7) Paufau. loco laudato.

2’68 Tune allocentrique . en s’en éloignant peu à peu , mais d’un éloignement prefqu’infenfible , 8c qui allant vers l’efi prefqu’au niveau de l’embouchure du même fleuve , un peu moins cil que cette embouchure fe replie vers le nord , on elle s’étend du fud au nord très-peu cit , jufqu’au milieu de la côte orteil du golfe Pélafgique. Cette montagne s’étendant dans la Phthiotide du fud au nord un peu cil , la di- vife en partie ouelt 8: partie en. L’Othrys fermoit la Theifalie du côté du midi. OUTIENS , ou UTIENS, peuples fournis au. Roi de Perle. Hérodote dit ( r) qu’ils formoient une Satrapie avec les Sarangéens , les peuples des ifles de la mer Ery- rhrée. Il y a dans Strabon des (a) Uxiens , 8c le Choaf- pes prend fa fource dans leur pays. Ils font voiiins des (3) Elyméens, puifqu’ils leur font la guerre; enfin Ptolémée (4) met l’Uxie dans levoifinage dela mer rouge. Toutes ces circonltances réunies me font croire que les Outiens, ou Utiens d’Hérodote fontles Uxiens de Stra- bon’Bc de Ptolémée. ’ PACTOLE , (le) tiviere (5,) qui prend fa fouree au mont Tmolus , arrofe la ville de Sardes ,, puis fe jette dans I’Hermus. On I’appelloit anciennement Chryforo rhoas (6), parce qu’il rouloit de l’or parmi fan fable. Pline (7) eft. je crois, le feul Auteur qui lui donne aufii le nom de Trnolus , mais je penfe qu’il faut lire in fla. mine P412010. Les Poëtes ont feint que Midas , Roi de Phrygie, s’étant! lavé dans ce fleuve, lui avoit com.- muniqué le don qu’il avoit reçu de Bacchus, de charre

(I) Herod. Lib. HI. 5. XCIII. (a) Strab. Lib. XV. pag. 1059. (fl’îd. pag. 1064. (a) Ptolem. Lib. VI. cap. IV. pag. in. (5) HerodOt. Lib. V. 5. CI. (a) Plutarch. de fluviis. Tom. Il. pag. un. (7) l’un. Lib. XXXlIl. cap. VIH. (et. XLllI. Tom. Il. pag. du.

DE L’Hrsroun D’Hfinonorn. 269 3er en or tout ce qu’il toucheroit. Strabon (1) obferve que de fou temps cette riviere ne rouloit plus d’or. PACTYICE , (la) contrée de l’Afie. Elle s’étendait vers l’eil jufqu’à. Cafpatyre , vers l’ouefi jufqu’à la Mé- die 8c la Perfe 5 elle approchoit même du pays des Ar- méniens , puifqu’elle formoit une Satrapie (z) avec l’Ar- ménie. Cependant il ne faut pas infifler fur cette preuve, puifqu’Hérodote dit (3) qu’on comprenoit dans un dé- partement des peuples très-éloignés les uns des autres. Elle pouvoit s’étendre auflî jufqu’au pays des Sagar- - tiens , puifque ces peuples (4) étoient armés 8: équippés en partie à la Perfique 8c en partie à la Paétyice. La con- formité des habits& des armes entre deux nations étant ordinairement une marque 8c une preuve de’leur proxi- mité. Je croirois plutôt que ce pays cil très-petit, qu’il étoit voifin des Gandariens, & que depuis il a été uni à la Gandarie. 1’qu Cafpatyre. PACTYE, ville fituée dans la partie efl de l’iflhme de la Cherfonefe de Thrace , fur la Propontide. De Paâye (5) a Cardia il y a trente-fix fiades , ou qua- rante , felon l’Epitome (6) de Strabon. Miltiades- (7) fit fermer d’un mur cet efpace , afin d’interdire aux Apiin- thiens l’entrée de la Cherfonefe. . PADËENS (les) étoient Indiens , ils habitoient à l’efi 8: vivoient de chair crue. On ne fait ou les placet. PÆANIA. Il y avoit deux bourgades de ce nom dans I’Attique, l’une nommée la fupérieure, l’autre l’infé- rieure. Elles étoient toutes deux de la tribu Pandionide. Voyez; Harpocration. l . » . (r) Strab. Lib. XIII. pag. 92:. (a) Herodot. Lib. HI. ç. XCIII. (a) Id. Lib. Il]. à. LXXXIX. (ç) Id. Lib; vu. s. Lxxxv. in HeIOdot. Lib. VI. 5. XXXVI. (6) Strab. Lib. VIL p33. tu. Cg (7) [brodes loco indue.

270 TABLE néoannrn’rqun PÆONIA, bourgade de l’Attique, au--defl’us de Lipfyc drion 85 près du mont Parnès. Elle étoit de la tribu Léontide. 17qu la traduâion d’Hérodote , Livre V. .5. LXII. note 12.7. 8: Harpocration. PÆONIE , (la) contrée ou province de Macédoine, fituée (r) au-delà de l’Axius , a l’eil du lit de ce fleuve, au nord 85 au nord-cil de fou embouchure , entre l’Axius ouefl , 8c le Strymon , 8: fur les bords du Strymon. Pau- fanias dit (a) que cette contrée avoit pris fon nom de l Pæon , fils d’Endymion, qui ayant été vaincu à la tourie par fon fiera, en fut li affligé qu’il abandonna [a pa-’ trie, 8c fe retira vers l’Axius , fleuve célèbre. Ce Pæon n’efl pas le même que celui qui donna fou nom aux Paohides de l’Attique. Voyez Livre V, note 117. PÆONIENS , peuples de la Pæonie. Ils occupoient un (grand territoire vers le mont Rhodope , 8c fur le fleuve Strymon. Ils fe difoient colonie des ( g) Teucriens de Troie. Les Pæoniens font entièrement difiérens des Pan- noniens, quoiqu’on ait [cuvent confondu ces deux na- tions , comme a fait du Ryer dans fa traduâion françoife . d’Hérodote. Dion Caflius lesldifiingue très-bien. «- Les a Pannoniens(4), dit-il , habitent vers la Dalmatie , près a) de l’Ifter, depuis le Noricum jufqu’à la Moefie Eu- » ropéenne.... Quelques. Grecs ignorant la vérité les ont n appellés Paoniens. Ce nom, vraiment ancien , n’ap- :n partiçnt pas à ces peuples, mais à ceux qui habi- n toient le Rhodope , vers la Macédoine aé’tuelle , 8c a qui s’étendent jufqu’à. la mer n. PÆONIQUE. (la) C’eIl une plaine’au fud du pays ou territoire d’Anthémonte , à l’oueit 8: peu loin de Stagire 8c du golfe Strymonique , a l’ouefl très-peu fud

(r) Plin. Lib. 1V. cap. X. pag. au. (a) Paufan. Eliacor. prior. five Lib. V. cap. I. pag. a]: a: 316. (3) Herodot. Lib. V. ç. X111. .-.--.-(4) Dia. Cam Lib. Xle. s. XXXVI. pag. 59s.

ne L’Hrsrornn D’HÉRODOTE. 27! de la plaine de Sylée. Xerxès étant (r) parti d’Acan- .the , fur le golfe Strymonique, rraverfa la Paonique, pour aller joindre fou armée navale qui étoit à Therme. PÆOPLES (les) faifoient partie des Paoniens, peu- ples de la Macédoine. Ils habitoient fur ou vers le mont Pangée , au nord , ainli que les Paoniens a: les Doberes, à l’efl du fleuve Strymon. PÆOS , ville de cette partie de l’Arcadie, qu’on a?) pelle Azanic , dans le Péloponnefe. On ne fait pas la. pofition de cette Ville. Cependant il paroit, par la dei; cription de l’Azanie que nous ont laiilée les anciens, ’ que Pæos n’étoit pas éloignée du Ladon 8c de la fon- taine Clitor. Herod. Lib. V1. 5. CXXVII. Voyez auflî Paufania: Art-ad. five Lié. VIH. cap. .XXI. pag. 6.39 â cap. XXIII. pag. 644. PÆSOS , ville de l’Hellefpont, fituée entre (a) Lamp- faque fud 8c Parium nord. Homere l’appelle (3) non- feulement Pæfos, mais encore Apæfos. Son Scholiafie dit qu’elle a pris fou nom d’Apæfos , un de fes Rois. Cette ville ayant été détruite , les habitans pafierent à Lamp- faque 8e s’y établirent, felon (4) Strabon, qui ajoure ’ aufii que ces deux villes étoient des colonies des Mi- léfiens. PÆTIENS, ( les) peuples de Thrace , qui étoient au nord. Xerxès traverfa leur pays avant que d’arriver fur les terres des Ciconiens 8c des Bifloniens. Herodor. Lib. VIL 5. CX. PAGASES ,r ville de la Magnéfie , fur la côte du golfe I Pélafgique. C’étoit autrefois le port (y) de la ville de Pheres, dont elle (6) étoit éloignée de quatre-vingt-dix

(l) Herodot. Lib. VIL ç. CXXIV. (a) Strab. Lib. XIII. pas. 881. B. (a) Homer. Iliad. Lib. Il. verf. .13. Lib. V. urf. in. (4) Strab. loco laudato. (5) Hatpocrar. voc. flaquai. (6) Strab. Lib. marias. sa.

272 TABLE GÉOGRAPHIQUE Rades , 8: de vingt d’Iolcos. Les Argonautes (r) s’em- barquerent dans ce port, pour aller à la conquête de la Toifon d’or. Properce le dit formellement, Namque ferunt olim Pagafæ navalibus Argo Egrefl’am longe Pbafidos ilIe viam. Lib. I. 8kg. XX. verf. r7. Pline (a) confond Pagafes avec Démétrias, mais Stra- bon les diflingue 8c nous ( 3) apprend que Démétrias étoit entre Nélia 8c Pagafes , 8c que les habitans de cette derniere ville furent transférés à Démétrias avec tout le commerce qui fe faifoit auparavant dans la pre-L

mierePAGASES, depromontoire ces de deuxla Magnéfie villes., près de cette . ville. On l’avoir ainfi nommé, parce qu’on y avoit (4) confiruit le vaifl’eau des Argonautes , du verbe minima, campingo, œdifico , je conflruis; ou parce qu’il étoit arrofé de plufieurs fources; du Grec qui , 8c felon le Dialeâe Dorien and. ’ . Pagafes a aufli donné fon nom au golfe 5 mais ce golfe s’appelloit encore golfe Pélafgique , golfe d’Iolcos ,’golfe de Démétrias; il fe nomme aujourd’hui golfe de Volo. PALA, ou PALÉ, ville de l’ifle de Céphallénie, que le P. Briet place près 8c à l’ouefl: d’un golfe qui s’enfonce dane les terres de la côte fud de l’ifle. M. d’An- ville la place de même 8: la nomme Palle. Il cil en cela aurorifé par quelques Auteurs. P’olybe (5) l’appelle Palæa. A PALÉENS étoient les habitans de Pala 8c de fou ter- ritoire. Ils faifoient (6) la quatrieme partie de l’ifle de

(r) Apollon. Rhod. Lib. I. verf. un , au, sa... (z) Plin. Lib. IV. cap. VIH. pag. 1,9. (3) Strab. loco laudato. (a) Scholiafi..Apoll. Rhod. ad Lib. I. verf. au. (s) Polyb. V. 5. III.pag.491. (a) Thucyd. Lib. Il. s. XXX. Paufan. Eliacor. poiler. (in Lib. VI. cap. 1V. pag. 490. . Céphallénie.

DE L’Hrs’rorxn D’Hfiaonorr. ’27; Céphallénie. On les appelloit anciennement (1) Duli- chiens. ’ ’ PALESTINE. Vayq Syrie de Palefiine. PALLÉNÆENS , habitans de la prefqu’ifle de Pallene. PALLENE, bourg de l’Attique, de la tribu Antio- ehide, où il y avoit un temple de Minerve. Heradot.

Lib.PALLENE I, , prefqu’illeS. LXII. de Thrace ,l qui fut enfuite de lavMacédoine. On la nommoit autrefois Phlégra. Elle s’avance dans la mer Égée, entre le golfe Thermêen ouefi: 8: le golfe Toronéen cit. Le Géographe Étienne dit qu’elle cit de figure triangulaire St qu’elle a fa baie du côté du fud, qu’elle étoit autrefois habitée par les Géants, 8: que, félon la: fable, le combat des Géants contre les Dieux fe donna dans cette péninfule. ’ Pomponius (au) Méla dit que la péninfule de Pallene cil fort étendue 8: qu’elle a cinq villes; qu’elle et! étroite dans fou commencement , où cil: fitue’e Potidée , 8c. que Menda 8c Scioné font dans l’endroit où elle cit plus

PALLENE, ville de Thrace, 8c dans la fuite, de Macédoine , dans la prefqu’ifle de ce nom. ’ PALLÉNÉENS , habitans de Pallene , bourgade de large.l’Attique. a PALLÉNIENS, habitans de la ville de Pallene en

PALUS MÆOTIS, mer entre l’Europe 8: l’Afie, qui" Thrace.communique avec le PoneEuxin I parle , Bofphore 4 Cim- mérien. On l’appelle aujourd’hui mer de Zabache. PAMISOS ,t rivliere de Theifalie, qui le jette dans le Pénée vers le nord. Pline fe contente de la (3) nom- mer, fans rien ajouter qui piaille faire connoître fou

(x) Paulin. ibid. (a) Pompon. Men. Lib. Il. cap. Il. pag. :56 a: in. (3) Plin. Lib. 1V. cap. VIH. m. zoo. 7 Tome VIL . q i S

274. TABLE GÉOGRAPHIQUE cours 8c l’endroit où elle prend fa fource. Herodot.

Lib.PAMPHYLIE V ,II. (la) province Ç. deCXXIX. l’Afie mineure , bor- t née a l’efl: par la Cilicie, à l’ouefl: par la Lycie, au v fud par la mer de Pamphylie , 8: au nord par la Pifidie. PANGEE. ,(le mont) Il règne le long 8C à l’ouefl: due fleuve Ncfius, du fud au nord un peu ouefl. On le nom- ruoit anciennement Mon: Caramanius. Il étoit habité par plufieurs peuples Pæoniens , au nombre de quatre, tous fitués à l’cft de la Sintie: ce (ont, du fud au nord, les Siropæoniens , les Pæoples , les Agrianes , 8c les Do- i beres. Ces peuples n’habiroient pas vers l’embouchure du Nefius , mais plus au nord, 8c au nord du lac Prafias. PANICNIUM , contrée 8c lieu facré , au pied du mont Mycale, vers le nord, fur le bord de la mer, près d’Ephefe. C’étoit-là que s’ailembloient les députés des douze villes Ionienes, qui font, Milet, Myonte, Priene, Ephefe , Colophon , Lébédos , Téos , Clazomenes , Phocée, Samos, Chics 8: Erythres. neurula" cil com- pofé de deux mots Grecs, de 1;! , tout, 8c d’I’o’ym 5 de forte qu’il fignifie toute l’Ionie, c’efi-à-dire, un lieu facré ou l’on s’ailembloit de toute l’Ionie, fait pour tenir confeil fur les affaires d’état, foit pour célébrer des fêtes. En effet, on appelloit fêtes Panicnienes, celles que l’on célébroit en ce lieu en l’honneur (1) de Neptune. PANOPÉES, ou PANOPÉE, ville de la Phocide, au fud un peu cit de Parapotamies, près du Céphifi’e, entre cette derniere ville 8: Orchomene; car Strabon, la. (a) met au-deifus d’Otchomene. Paufanias la place (3) à fept flades de Daulis , 8c à (4) vingt de Chéronée. Homere lui donne ( 5) l’épithete d’agréable pour (es,

-(t) Herodot. Lib. I. s. CXLVIII. (z) Strab. Lib. 1X. pag. 637. (a) Paufan. Phoc. five Lib. X. cap. 1V. pas. 107- (4) Id. ibid. pag. les. ’ V (s) Hometi OdyiÏ. Lib. XI. vert. ne.

DE L’HISTOIRE D’HÊRODOTE. .275” ’ danfes. Paufanias (t) en rapporte une bonne raifon. M. de Valois doute (a) fi c’en la même ville que Phar notée, parce que Strabon (3) donne à celle-ci la même pofition qu’Hérodote donne à Panopées. Je croiroisvo- lontiers que c’efi la même villes mais je ne ferois pas d’avis de changer dans (4) Sophocles tan-n’en en nmm’uç. Quoi qu’il en fait, Panopées doit être placée après Parapotamies , puifque les Perles n’y arriverent qu’après - avoir paffé par cette derniere place , comme le dit Hé- rodote, Livre VIH. 5. XXXIV. Strabon, comme je l’ai remarqué, la met (5) après Parapotamies. Il a plu cependant à M. d’Anville de renverfet ce: ordre dans faPANORME, carte port de de la Miléiiela Grece. en Ionie, dans le. l territoire des Branchides. M. d’Anville le place ( dans fa carte de l’Afie mineure) entre Pofideium 8c IaiTus , fur le golfe laflius. J’en fuis d’autant plus furpris que Stra- bon s’explique fur fa pofitionlde la maniere la plus claire. (t Lorfque (6) du détroit de Samos, qui cit vers My- n cale, on navigue du côté d’Ephefe, on trouve à fa v v droite la côte d’Ephefe , 8: d’abord Panionium arrois a) fiades au-deffus de la côte, enfaîte Néapolis , 8:: après n la petite ville de Pygala , enfuite le port de Panorme a) 8c la ville d’Ephefe. . PANTHIALÉENS, ( les ) peuples de lalPerfe qui étoient laboureurs. Ortélius croit que ces peuples (ont » les mêmes qu’Etienne de Bizance au mot Anpowa’s’u ap- pelle Penthiades. ’ PANTICAPÉE, ville de la Cherfonefe Taurique fur la

(r) Paulin. loco laudato. pag. 806. (z) Ville? in uotis ad Polyb. excerpta. pag. :4. (a) Strab. Lib. 1X. pap. 62.4. (a) Sophoel. Elea. verf. 4.5. (ç) Strab. pag. 6:4. (6) Strab. Lib. XIV. pag. 947. S a

:76 TABLE’ GÉOGRAPHIQUE côte cil , 8: fur le Bofphore Cimmérien. Elle fe nomme à préfent Ketché. PANTICAPES , fleuve de la Scythie Européenne. Il fort (r) d’un lac qui cil: vers le nord , coule vers le fud- ouefi , palle-par l’Hylée, qui cil: le premier pays où l’on entre après avoir traverfé le Boryflhenes près de la mer , 8: fe décharge enfuite dans le Boryfihenes un peu au- deil’us de 1° embouchure de ce grand fleuve. On cil bien fondé à croire qu’Hérodote s’eit trompé. Strabon ne parle point de riviere de ce nom , 8c fi Etienne de By- zance en fait mention, il la place près de Pantica- pæum , dans la Cherfonefe Taurique. M. d’Anville , dont les connoilfances en Géographie font univerfellcment connues , nie l’exiilzence de cette riviere. Il le fonde fur ce que les (a) Ruiïes, en allant du Dnieper dans la Crimée , n’ont point: rencontré de riviere fur leur route. -Mais ne pouvoit-il pas fe faire qu’Hérodote fe fait ’ trompé feulement fur le cours du PantiCapes, 8: qu’il .fe jette dans le Boryflhenes, beaucoup au-deIIus de I’Hylée. Il pourra fe faire alors que ce (oit la riviere connue aujourd’hui fous le nom de Samara, qui fe perd dans le Boryflhenes au-deilus de Porowis. PANTIMATHIENS , peuples fous la domination du Roi dePerfe, auquel ils payoient tribut. Ils ne de- voient pas être éloignés des Paufices , avec lefquels ils faifoient un même gouvernement. - z PAPHLAGONIE , contrée de l’Alie , nommée par le Turcs Pendérachie. Voyez; Paphlagoniens. PAPHLAGONIENS , peuples de l’Afie mineure, fitués à l’oueft (3) du fleuve Halys. Ils s’étendoient depuis le Parthénius jufqu’à l’I-Ialys. Le Parthénius les féparpit (4)

(3) Herod. Lib. 1V. 5. LIV. (a) Mémoires de l’Aendémie des Infctipt. Tom. XXXV.page 5le (g) Herodot. Lib. l. ç. LXXII. (4) Cdlarii Geogr. Lib. 111. pag. en.

DE L’HISTOIRE D’HÉBODOTÈ. 277 en Bithyniens, 8: l’Halys des Syriens Cappadociens. Le Pont-Euxin les bernoit au nord ,7 8e ils avoient. la Phrygie à leur fud. f ’ - Strabon dit (r) que les Hénétes ou Vénétes , peuples de l’Europe fur le golfe Adriatique , habitoient une partie du pays des Paphlagoniens. PAPI-[OS , ville de l’ifle de Cypre , fituée’ vers le-bas de la côte ouefl. Il y avoit (z) deux Paphos dans cette ifle, la vieille ,v appellée Palæa-Paphos , 8: la nouvelle, nommée Paphos; elles étoient éloignées par terre l’une de l’autre. de foixante flades. La vieille Paphos étoit dans les terres , à dix liardes de la mers la non-e velle , fur le bord de la mer. PAPRÉMIS , ville d’Egypte ,. capitale du- norne .Pa- prémitès. Mars y étoit honoré d’un culte. particulier,’ 8e l’Hippopotame y étoit regardé comme un animal (acté. La poiition de cette ville 8: du nome auquel elle donnoit l’on nom en: très-incertaine , parce qu’Hérodote la nomme (3) avec des villes qui étoient dans le Delta. 8: hors du Delta. Strabon 8c Ptolémée nÎen, parlent

PARALATES , peuple Scythe, qui tiroit font origine point.de Colaxaïs ,, qui fut Roi ’ des Scythes. Ce (ont proba- blement les Scythes qu’I-Iérodote nomme (4.) ailleurs Scy-n thes Royaux. Voyez; Scythes Royaux. PARAPOTAMIENS.,- habituas de la ville de Para: "potamies.PARAPOTAMIES , ville de ’ la Phocide.’ Elle (5) étoit au fud-cit du Mont-Parnafl’e , au fud du fleuve Céphifl’e, après du rivage ,4 environ à quarante [Indes de Chéronée ,

. (4.) Strab. Lib. IV.. pag. 29:. A. (1.) Strab. Lib. XIV. pas. [ocra (a) Herodot. Lib. Il. ç. LIX. (4) Herodot. Lib. IV. ç. XX. (s) Strab. Lib. IX. gag. 64,9, S 3 r

278 Tanne GÉOGRAPHIQUE 8e fur les confins du territoire des Ambryféens , des Panopéens 8c des Dauliens. - ’ Le territoire de cette ville cit le plus fertile de toute la Phocide ; on le cultive avec grand foin. Dès (r) le temps de Paufanias on ne trouvoit plus aucun veflige de cette ancienne ville, 8:: l’on ne favoit pas préci- fément dans quel endroit elle avoit été fituée. r PARÉTACENIENS, peuples de la Médie, fitués au nord de la Perfe, à. l’en: des Mages de la Médie 8: des Budiens. Ces peuples occupoient une grande étendue de pays. Leur pays s’appelloit Paréta’cene, 8c la ville de Parætaca , dont parle le Géographe Etienne, y étoit fans doute fituée vers les frontieres de la Médie. - PARICANIENS , peuples qui habitoient une ville nommée Paricane , que le Géographe Étienne dit être une ville Perfique. Ces peuples faifoient partie du dixieme gouvernement (a). Hérodote en fait mention, Livre III. 5. XCII. à Livre VIL 5. LXXXVI. Ils étoient voifins

PARICANIENS , peuples voifins (3) des Ethiopiens des(Afiatiques. Ces EthiopiensMedes. étoient les Colchidiens. V Les Paricaniens ne devoient pas en être éloignés. Ils fai- foient partie de la dix-feptieme Satrapie. PARIENS, habitans de l’ifle de Paros. Ils ont tou- jours paiTé pour gens de bon feus : les (4) Miléfiens choie firent autrefois quelques fages de l’ille de Paros, pour établir une forme de gouvernement dans leur ville rnia’ née par les féditions; 8e les Grecs des ifles voiiines les I prennent (y) encore aujourd’hui pour arbitres de leurs diiférens. Il ne faut pas confondre les Pariens, habitans

( I) Paufan. Phocic. five Lib. X. cap. XXXIII. pag. "a. (a) Herod. Lib. III. ç. XCII. (a) Herodot. Lib. III. ç. XCIV. (4) Herodot. Lib. V. 5. XXVIII a: XXIX. (5) Voyages de Tournefort. Tom. I. gag. :046

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 279 de l’ifle de Paros, avec les Parianes, habitans de Pa- . rium , ville de l’Hellefpont, comme a fait l’Abbé Gédoyn danstfon (1) Paufanias. PARIUM, ville de l’Hellefponr, fitue’e au nord de Lampfaque 8c de Pæfos, St bâtie par (a) les Miléfiens , les Erythréens 8c les Parions infulaires. Elle avoit un bon port. Pline (3) dit que cette ville a été une coloq i nie Romaine, a: qu’Homere la nomme (4) Adraflia. Ce célébré Naturaliile fe trompe quant à ce dernier point. Car Adraflia étoit (5) entre Parium Se Priape. Ses ha- bitans s’appelloient Parianiens; ce qui a occafionné une finguliere méprife de l’Abbé Gédoyn, dans fa traduc- tion de (6) Paufanias , ou il donne aux Parianiens le nous d’habitans de Paros. C’efl aujourd’hui Camanar. PARNASSE , (le) montagne de la Phocide. Elle efi fituée au fud-cil du golfe Crifi’éen. 85 au nord-ouefi du fleuve Céphifi’e. On la nommoit anciennement (7) Lar- naiIos, dit (8) le Scholiafie d’Apollonius , du colite ou vaiiz l’eau (en Grec Aiguë) de Deucalion qui y aborda: il fut enfuite changé par corruption en Parnali’os. Selon Hellanicus , cité par le même (9) Scholiafle , cette mon- rague a pris fon nom du Héros Parnaffos, fils de Nep- tune 8c de la Nymphe Cléodore. Le mont Parnaer étoit confacré aux Mules, à Apollon 8: à Bacchus. Il a des vallons 8c des bocages de pins, très-agréables 8: pro- pres à la folitude que demande la poélie; du relie, c’ell un pays fec .8: fiérile. Ce qui nous apprend que les and

(r) TraduCt. de l’aurai-1. TOme Il. page 224.. (a) Strab. Lib. XIII. pag. 880. B. ’ (a) Plin. Lib. V. cap. XXXII. pag. 2.88. ’ (4.) Homeri Iliad. Lib. Il. verf. 8:8. I (s) Eullath. Comm. ad Iliad. Hom. pag. 355. (6) Paufan. trad. par Gédoyn. Tome Il. page au. (7) Stephan. Byzant. (a) Schol. Apollon. Rhod. ad Lib. Il. verf. 7:3.

(9) Id. ibid. e 84

280 TABLE GÉOGRAPHIQUE ciens ne logeoient pas les Mufes dans des pays gras 8E fertiles, dont le féjour délicieux auroit corrompu leur auflérité. Après ces vallons, en tirant vers le nord, on trouve une plainede’fept à. huit milles de tout. Le Par- nafl’e cit une des plus hautes montagnes, non-feule- ment de la Grece; mais encore de l’Europe. On la dé- couvre aifément de la forterefl’e de Corinthe, qui en efi éloignée de plus de quatre-vingts milles: 8: fi elle étoit détachée de toutes les montagnes voifines, comme le mont Athos , elle paraîtroit encore de plus loin. Elle » a de tour une grande journée de chemin, 8: n’efl: ha- bitéeque vers le bas, parce que c’en une montagne fort feche 8e fort froide. Quoique le Parnafl’e ait plufieurs croupes en divers endroits, les Poètes ne lui donnent ordinairement que deux fommets. Ces deux fommets, qui font les plus confidérables, 8c qui cachent la vue des autres, fe L .voycnt vers l’endroit où étoit lituée la ville de Delphes , aujourd’hui Caftri. L’un de ces fomrnets s’appelloit ’I-Iyampée, 8c l’autre Tithorée. PARORÉATES , habitans de Paroréa , ville d’Arca- ’die dans le Péloponnefe. Elle étoit à. quelque diilance oueit de Tégée , à dix (1) fiades de Zœtia, 8e à quinze de Thyrée. Paufanias dit qu’elle fut bâtie par Paroréus, fils cadet de Tricolonus. PARCS , l’une des ifles Cyclades, fituée entre l’ifle de Naxos cit 85 celle d’Oliaros ouefl. Pline en marque allez clairement la grandeur , lorfqu’il dit (a) qu’elle n’elt que la moitié de celle de Naxos, à laquelle il donne foixante-quinze milles de tout. Elle el’t bien cultivée, on y nourrit:LIËW’A beaucoup de troupeaux: elle cil: pleine de perdrix 8: de pigeons fauvages. Cette ifle produifoit auflî de beau marbre.

(r) Paufan. Arcad. live Lib. VIH. cap. XXXV. pag. 61:. (a) Plin. Lib. IV. cap. XII. pag. au.

ne L’Hrsrornn D’HfinoDo-rt. 28! Le célèbre poëte Archiloque étoit né en cette ifle. PARTHÉNION. (mont) Il cil dans le Péloponnefe, au fud de la fource de l’Inachos , au nord de Tégée, partie dans l’Areadie, partie dans l’Argolide , un peu au-detl’us du chemin (r) qui’conduit delTe’gée à Argos. PARTHÉNIUS, (le) fleuve de la Paphlagonie, qui fépare (a) la Bithynie de la Paphlagonie. Les Syriens , c’eû-à-dire , les Leuco-Syriens, ou Cappadociens (3) habitoient. fur fes bords. Hérodote donnoit donc à la I Cappadoce plus d’étendue qu’elle n’en a. eu depuis. Ce ’ fleuve fe jette dans la mer près de la ville de (4) Sé- fame. M. d’Anville a donc eu tort de placer cette ville à une alita grande diilance de l’embouchure de ce fleuve . ou plutôt il a eu tort de faire de Séfame 8e d’Amaftris deux villes différentes; car Pline dit (5) Sefamum Op- pidum , quad nunc Amajlrir. Selon Callifthenes (6) on I’appelloit Parthénius , parce que la Déefl’e appellée Ar- témis par les Grecs, 8e Diane par les Latins , Déefl’e vierge , nager’m, s’y baignoit; ou felon d’autres, à caufe de la tranquillité de fou cours. Les Grecs, dit (7) M. Tournefort, ont confervé l’ancien nom de cette ri- viere, car ils l’appellent encore aujourd’hui Parthéni: mais les Turcs l’appellent Dolap. Ce n’en pas un grand fleuve, il coule parmi de belles prairies. PARTHIE (la) étoit bornée à l’ouefl: par la Paréta- cene, ou félon (8) Ptolémée , parla Médie, au nord par .l’Hyrcanie, ires par l’Arie, au fud par la Caramanie

(r) Paufan. Arcad. five Lib. VIH. cap. LIV. pag. 709 le 7re. (2.) Arrianî Peripl. Pond Euxinî. pag. x4 8: ts. ’ a) Herodot. Lib. n. ç. crv. (4) Scholiall. Apollonii Rhod. ad Lib. Il. vert; ne. (s) Plin. Lib. VI. cap. Il. pag. 3er. ’ (6) Scholiaû. Apoll. Rhod. loco laudato. (7) Voyages du Levant. Tome Il. page tu. (a) Ptolem. Lib. VI. cap. V. p35. r74.

282 TABLE Gioenarnrovx déferre. Sous les Rois de Perfe, 8: même fous ceux de Syrie , de la race des Macédoniens , elle ne fit pas grande figure dans le monde, n’étant’ordinairement qu’une pro- vince tributaire: mais dans la fuite elle devint le liège d’un grand empire , dont Arfaces fut le fondateur , 8c qui ferendit li puifi’ant qu’il tint tête aux Romains. Il fut établi environ deux cens cinquante ans avant notre etc , 8c dura plus de quatre cens ans fous les fuc-’ celleurs d’Arfaces, qui prirent le nom d’Arfacides. PASARGADES , (les) dont la tribu des Acheméni- des falloit partie, étoient les plus dilüngués d’entre les Perles. Hascup’yac’mr, dit le Géographe Étienne, cil: féminin 8C mafculin: féminin , quand il lignifie la ville de Paf- l fargades , St mafculin , quand il lignifie les habitans 5 il cite a cette occalion Diotime, qui diloit, d’après Anaximenes , que Cyrus avoit fondé la ville de Paf- fargades, dans l’endroit même où il avoit vaincu Al; tyages , en bataille rangée , 8c il ajoute que le nom de la ville de Pallargades lignifie camp des Perles, ou armée des Perles. Plutarque dit (1) que Artoxcrxès le lit facrer dans cette ville parles Prêtres Perfes: il y a , ajoute-œil , dans cette ville , un temple de la Déclic qui prélideàla guerre, 8l on peut conjeâurer que cette Déclic cil la même que Pallas: il faut que le Prince qui doit f: faire facrer , entre dans ce temple, que la il quitte fa robe 8C. qu’il prenne celle que Cyrus l’ancien portoit avant que d’être Roi, 8: qu’on y garde avec vénération. Volfius (a) croit que c’en la ville qu’on appelle au- jourd’hui Xiras.’ Le P. Lubin dit que c’ell: celle qu’on appelle Databégerd, 8e que les Arabes appellent Va- - lafégerd.

(r) Plutarch. in Artoxerx. pag. rota. C. (z) Voulu: in Melun. Lib. Ill. cap. VIII. pag. :43.

on L’Hrsrornu D’HÈRODOTB. 283 i PATARES , ville capitale (1) de la Lycie , fituée vers le bord ell: de l’embouchure du Xanthus. Elle avoit un bon (a) port 8: un temple célébré (3) d’Apollon. De-là. vient le furnom de (4) PatareuJ qu’l-Ioracedonne à ce Dieu. PATRES , ville de l’Achaie dans le Péloponnefe (5), fituée fur la côte ouell du golfe Corinthiaque, environ à quatre-vingts Rades nord du Pirus. On l’appellelaud jourd’hui Fatras. PATUMOS , ville du nome Arabique; ce mot paroit une corruption du Pithon des Hébreux 8: du Péthom des Coptes. Cette ville el’t la même que celle de Héroopolis , qui a donné fou nom au golfe Héroopolitès , connu ac- tuellement fous celui de golfe de Suez. On ne peut en douter, puifque dans tous les endroits de l’Ecriture , où il cil parlé de Pithon , on trouve dans la verlion des Septante Héroopolis. On ne voit le nom de Patumos que dans Hérodote 8c Étienne de Byzance. Ce dernier Auteur le contente de mettre cette ville en Arabie, fans rien dire de particulier fur fa pofition. Il faut donc exa- miner ce que les anciens rapportent de Héroopolis, qui cil la même ville fous un autre nom, comme je viens de le remarquer. Héroopoli’s cil à l’extrémité du golfe Arabique. « Près d’Arfinoë , dit (6) Strabon , font la ville n des Hérosôc Cléopatris dans l’enfoncement du golfe a Arabique , du côté’de l’Egyptc ». Pline cil tout aulfi précis. A (7) finuÆlanirico alter films, quem Arabes . Æant vacant, in quo Herown oppidum efi.

l

(t) Tir. Liv. Lib. XXXVII. cap. KV. * (a) ,ld. ibid. cap. .XVII. (a) Pompon. Mela. Lib. I. cap. KV. pag. 87. (a) Horat. Lib. llI. 0d. IV. verl’. LXIV. (s) Paulan. Achaïc. five Lib. VII. cap. XVIII. pag. sa. (6) Strab. Lib. XVII. pag. :138. A. (7) Plin. Bill. Nar. Lib. VI. cap. XXIX. Tom. I. pas. 340. limas.

’284 TABLE Gioonsrnr’oun a M. d’Anville prétend qu’il (1) y a des circonl’lances a) du genre pofitif qui démentent cet emplacement d’Hé- n roopolis u , comme li les autorités que je viens de rapporter n’étoient pas du genre politif. Jofeph , conti- nue-t-il, allant au-devant de fou pere , le rencontra à Héroopolis: or la route , qui conduit des environs de Gaza en Egypte , laille fort à l’écart un lieu peu dillant de Suez. Mais qui a dit à M. d’Anville que la ville de Hé- roopolis , dont parle Joleph , fut la même que celle dont il cil quellion dans Strabon a: Pline. Cet endroit étoit, fuivant (2)1’Ecriture , dans le pays de Goshen ou Cushan. On trouve dans ce nome une ville qu’Hérodote appelle Cercaforum , 8e Strabon Cercafoura. Ce nom, malgré les changemens qu’il a éprouvés , paroit avoir été dans fou origine, Carr Cash Aur , ou la ville Arabe d’Aur. Ce dernier mot cil fou vrai nom 5 Carr, comme on fait, lignifiant ville en Phénicien. Au-r , que les Grecs appelloient Horus , y étoit adoré. Quelques. Grecs , au lieu d’appeller cette ville mimait, comme ils l’auraient ’dû en tradui-fant fou nom Egyptien , la nommerent par méprife Hpu’m «in... Les Coptes traduifairt cet endroit des Septante , 8c fachant que Péthom étoit la même ville qu’Héroopolis , ont adopté Péthon’r, fans examiner au- paravant li les Septante avoient en raifon de mettre dans leur traduâion Héroopolis. Il peut fe faire cepen- dant qu’il y ait eu deux villes de Pithom , 8: que les Grecs leur ayant donné à toutes deux le nom de Hé- roopolis. Je trouve dans Strabon (3,) , un peu au-dell’ous de Phacufa, une ville de Phithon. C’ell probablement I’Héroopolis de Jol’eph. Je crois prefque inutile de faire remarquer que M. d’Anville paroit s’être mépris en pla- gant Phacufa fort loin de la pofition que lui alligne

Strabon.(r) Mémoires fut l’Egypte ’ ancienne A 6cr moderne, pag. in. (a) Genel’. cap. XLVI. i. 18. (a) Strab. Lib. XVII. pag. :158. B.

DE L’Hrsromn D’HÉRODOTE. 28; Baudrand parle d’une ville de Héron , fur le golfe de Suez ,il y a grande apparence que c’ell: l’ancienne ville de Hémopolis ou Patumos. PAUSICES, peuples qui étoient fous l’obéill’ance du Roi de Perle , auquel ils payoient tribut. Ce font, je crois , ceux que Pomponius Méla appelle Pzfices. Ils ha- bitoient entre l’Oxus 8: l’laxartes. Voyez; Vollius fur Pom- ponius Méla , Livre III. chap. V. pag. 801. PÉDASES, ville de Carie, lituée dans le milieu des terres au-delfus ’d’Halicarnall’e, au nord-dl 8c à l’ell-

PÉDIÉES , ville de la Phocide , qu’Hérodote met au fudnombre des placesde limées Milet. aux environs du Céphille. a . Cet Auteur cil, je crois le feul qui en parle. Son nominatif plurier cil Huîtrier, au lingulier rhumb, qui n’étoit point en ufage. L’Auteur de l’Index d’Hérodote a donc en tért de mettre Pedieæ oppidum. Herodot. Lib. VIH.

PÉLASGES (les) étoient les anciens habitans de la 5.Grece. Ce peupleXXXIII. inconfiant ne pouvoit le fixer nulle part.. Aulli s’en-il répandu dans un grand nombre de pays. ’QCeux de cette nation qui s’établirent dans l’Attique, perdirent le caraétere remuant de leurs compatriotes 8e s’y fixerent. Herodot. Lib. I. cap. LVI, LVII. Voyez ma note fur cet endroit. PÉLASGES ÆGIALÉENS. C’elt le nom des anciens habitans de la partie du Péloponnefe , qu’on a appellée depuis Achaïe. Avant l’arrivée de Xuthus dans le Pé- loponnefe, ils furent appellés Ioniens, d’lon, fils de Ku- thus. Ils habitoient la côte maritime , ce qui leur fit doni net le nom d’Ægialéens Littorales. Herodot. Lib. 7111

PÉLASGIOTIDE , (la) on la Pélafgide, ou la Pé- lafgie,cap. petit pays XC’IV. de la Thell’alie, entre le Pénée , fud 8: l’Aliacmon, fleuve de Macédoine nord, bornée à l’outil par le mont Paris, Se au nord par le mont

286 TABLE GÉOGRAPHIQUE Olympe, qui s’étend de l’ouell à l’ell, depuis le mont Parus jufqu’à la mer. Elle cil fort étendue de l’ouell a fait , beaucoup moins large que longue. Dans la faire fa partie maritime fit une contrée particuliere fous le nom de Magnélie. Elle a pris fou nom des Pélafges. Ces anciens peuples de la Grece habitoient d’abord dans ’l’Argolide, contrée du Péloponnefe. Ilsiavoicnt été nommés Pélafges , de leur Roi Pélafgus, fils de Jupiter 8: de Niché. Il fortit du Péloponnefe &t le tranfporta’ l’an 2.831 de la Per. Jul. :883 ans avant notre ere, dans l’Hémonie, qu’on appelle aujourd’hui Thell’alie. J’ai fixé cette époque dans un Mémoire lu à l’Académie , en I783 , fur quelques Fêtes des Grecs, omifes par Meutfius 8c Callellanus. Comme ces peuples furent fou- vent obligés de quitter leur demeure , plulieurs pays ont porté le nom de Pélafgie. La Pélafgiotide contient trois parties qui l’ont de l’ouell à l’ell, la Pélafgiotide propre, dont Hérodote ne dit rien , la Perrhæbie , 8c l’agréable vallon de Tempé. . PÉLASGIQUE. (le golfe) Il cit entre la Magnéfie a: la Phthiotide. Pline l’appelle (r) golfe Pagafiqire , de la ville de Pagafes; d’autres le nomment golfe d’lolcos 8: de Démétrias, de deux autres villes limées fur fes côtes. Il .ell connu aujourd’hui fous le nom de Vole , félon M. d’Anville , mais félon le P. Hardouin, fous - celui de golfe d’Armiro. PÉLION (le mont) cil (a) dans la Magnélie. Il régné le long de la côte ell de cette contrée, 8e particuliè- rement de la péninfule que forme le golfe Pélal’gique. Il s’étend aulli dans les terres vers l’ouel’t, puifque, felon (3) Strabon , le lac Bœbéis étoit voilin des extré- mités occidentales de ce mont. Les Poètes ont feint que

a) Plin. nm. N... Lib. 1v. cap. VIH. 9.3. m, (1.) Strab. Lib. 1X. pag. 6 s7. B. (a) Id. ibid. pag. ses. C.

ne L’HISTOIRE D’Hlluonorx. 281 le mont Olla fut entallé fur le mont Pélion par les Géans lorfqu’ils voulurent efcalader le ciel. On difoit aulli qu’ils faifoient leur demeure fur cette montagne, ainli que les Centaures. On l’appelle aünellement Pétras, félon (r) Tzetzês. PELLA, ville de la Bottiéïde , contrée de la Macé- doine. Elle cl! fituée vers la mer , près d’un (a) lac d’où fort le Loudias , à. cent vingt llades (3) de l’embouchure, de cette riviere. Elle devint la capitale du Royaume de Macédoine, après que la ville d’Edell’e eut collé de l’être. Elle étoit à. cent vingt llades de l’embouchure du Loudias. Elle dut fa grandeur à Philippe , qui y avoit été élevé, 8e à Alexandre , qui y étoit né, 8: que Ju- vénal appelle pour cette raifon Pellan: juvenir. On en voit encore des telles qu’on appelle Palatifa. Herodor. Lib. VIL 5. CXXIII. PELLENE , ancienne ville de l’Achaie, dans le Pélo- ponnefe , à l’ouel’t de Sicyon. Le fondateur (4) de cette tville fut Pallas ou Pallante , un des Titans, ou Pellen, Atgien, fils de , 8c petit-fils de . La Martiniere remarque que Genille la nomme Cercobe , le Noir Zaracha , 8c queqles habitansfl’appellent Dia-

- copton.PÉLOPONNESE ’ , (le) c’en-Mire, l’ille de Pélops. C’ell: une prefqu’ille qui forme la partie la plus méri. dionale de la Grece. Elle fut ainli nommée de Pélops -, Phrygien , qui vint s’établir en cette contrée. Elle s’ap- v pelle aujourd’hui la Marée, du grec Mafia, ou du mot latin manu, qui lignifie mûrier , à caufe de la grande quantité de mûriers qu’elle produit.

La; (l) Tutte: Chiliad. V11. 5. XCV. (z) Tit. Liv. Lib. XLIV. cap. XLVI. Strab. Lib. VII. pag. scatol. t. B; (a) Strab. lbid. col. r. A. (4) Paulan. Achaïc. live Lib. VIL cap. UNI. pag. tu.

"288 TABLE GÉOGRAPHIQUE Le Péloponnefe contenoit fix provinces principad les: deux dans la partie fud; (avoir, la Meflénic à l’ouefl , 8; la Laconie à l’efià deux dans fa partie du milieu, favoir, l’Elide à l’ouefl: , 85 l’Arcadie à l’efl: de l’Elide; deux dans fa partie nord . favoir , l’Achaie à l’ouell , 85 l’Argolide à. l’efi. ’ .PÉLUSE, ville d’Egypte, fituée vers l’embouchure , du canal, à plus de vingt flades de la mer. Elle cil en- vironnée (r) de lacs 8c de marais; elle étoit boueufe 8: malpropre, ce qui fait qu’Ezéchiel (a) l’appelle Sin, mot Hébreu qui lignifie de la boue, 8c auquel répond le mot Grec manda", boueux, dérivé du mot un», boue. Cette étymologie cil plus vraifemblable que celle que donnent Denys le Periegete (3) 85 Eufiathe , qui di-. l fent que Pélufe fut ainli nommée de nia-vs, Pélée , qui y établit les foldats .Phthiotes. Ï ’ Cette ville étoit comme la clef de l’Egypte du côté de la Phénicie 86 de la Judée; auffi Ezéchiel (4) l’ap- pelle-t-il la force de l’Egypte. Elle étoit fauvent atta- quée parce qu’elle donnoit à ceux qui en étoient les maîtres , l’entrée libreldans l’Egypte. On ne peut douter que la bouche Pélufienne, à laquelle elle donnoit fou lnom , ne fût la feptieme SI la plus orientale: ’ Dîvîduî par. maxima nm In "du decurri: Pelulîz , reprimus amuïs. Luna. Lib. VIH. vert: 465. On n’y voit plus gueres aâuellement que des ruines connues fousple nom de Tineh. Al-Farma ou Farameh cil une ville moderne, qui en cil peu éloignée. Voyeï M. d’Anville fur l’Egypre , page 97.

l (1) Strab. Lib. XVH. pag. un. D. :155. A. (z) Ezech. cap. XXx. i. u a: la" * (3) Dîonyf. Perieg. verf. en. a: ibî Enfin!» Eufiarhenpporte le: Jeux opinions. q (.4), Hachis!PENËE, loco hum. I

r u ...-. un... j

m: L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 289 :2311. PENÉE , (le) fleuve de Thefi’alie qui prend fa fource 2.: au mont Pinde. Il coule de l’ouefi à l’efi: en ferpentant, f: rend dans la vallée de Tempé , 8: fe jette enfuite dans .-. a." .. m- le golfe Therméen , entre le mont Olympe sa le mont Ode. La Martiniere fe trompe en le faifant couler d’orient en occident. Le Pénée (r) inondoit autrefois la Thefi’alie, ne pouvant fe décharger dans la mer; mais un tremblement de terre (épata le mont Offa d’avec le mont Olympe, 8c fit un pafi’age aux eaux du: fleuve entre ces deux montagnes par l’agréable vallon de Tempé. A caufe de cette ouverture entre ces deux mon- tagnes , ce fleuve (z) cil appelle’ Araxes , du verbe grec épina , fibule. Eultathe dit (3) que de l’on temps on. l’appelloit Salabrias, 8c Tzetzès (4) Salambria , (d’où s’eil formé le nom de Salampria, ou Sélampria , ou Sa- lambria, qu’il porte aujourd’hui. Ce nom lui fut auflî donné à caufe du palTage qu’il s’était ouvert entre les deux montagnes; en effet, Hefychius dit qu’on ap- i pelloit fait?» 8: "un. , les ouvertures des portes : mais il paroit (5) que c’était un mot qui n’étoit connu queLes Poètes des ont rendu leBarbares. Pénée célébre par leurs.fa-- 4 l I bles. Ils ont feint que Daphné , fille dePénée", fut mé- tamorphofée en laurier : ce qu’ils ont inventé à caufe du nombre de lauriers , ( appellés en Grec Mon )’qu’on voyoit fur les bords, où il y en a encore aujourd’hui une grande quantité. PERCOTE , ville de l’Hellefpont,.fituée (6)-entre lAbydos fud , 8: Lampfaque nord. On ne fait pas bien fi

- (r) Herodot. Lib. VIL 9. CXXIX. Strab. Lib. 1X. pag. 657 a: 6,8. (z) Steph. Byunt. voc. Araxes. l . I (a) Euflarh. ad Dionyf. Perieg. pag. ut. col. i. lin. 9. (4) Tzet. Chiliad. 1X. vetf. 707. - (5) Id. ibid. I (6) Strab. Lib. XllI. pag. 8h. , ôte. . I. Tom: V Il. k ’ T

2550 TABLB GÉOGRAPHIQUE elle étoit précifément fut le bord de la mer; car la plul, par: des anciennes places de ces quartiers-là font fi peu connues , que ceux qui en veulent dire quelque chol’e ne s’accordent point. Il y a néanmoins beaucoup d’ap- parence qu’elle n’étoir pas loin de la mer , puifqu’Hé- radote (r) 8: Pline la mettent de fuite après Abydos, entre cette ville 8: Lampfaque. v V Percote exifloit dès le temps de la guerre de Troie. Homere (a) en parle. Elle fut , felon (3) Plutarque, une des deux villes qu’Artaxerxês donna à Thémifiocles pour fou ameublement 8: pour l’es habits. On trouve aufii fou nom écrit (4) Percope. p PERGAME (le) de Priam. C’était la fortereiï’e de la ville de Troie. Virgile en parle en plufienrs endroits de l’Ænéïde. Elle étoit limée dans le lieu le plus élevé de la ville , fur les bords du Scamandre. Xerxès y monta, dit (5) Hérodote, pour confidérer les lieux d’alentour: fi du temps de ce Prince la. citadelle ne fubfifioit plus, il y en avoit peut-être encore quelques telles , du moins é l’éminence où elle avoit été bâtie [abîmoit encore , 8c retenoit fans doute le nom de Pergame de Priam, ou peutvêtre avoit-on rebâti cette forterefl’e. Xerxès fut cu- rieux de le voir , non-feulement parce que la citadelle de Troie avoit été fort célèbre , 8: que le fiége 8c le fac de cette famenfe ville étoient connus jui’que chez les Perfes , où le poëme de l’lliade avoit pénétré , mais encore parce que de defi’us cette éminence on découvroit une grande étendue de pays. l I Minerve ou Pallas avoit un temple célébré à Ilion, ou Troie, d’où elle étoit furnommée Iliade; ce temple

(r) Herodor. Lib. V. 5. CXVII. Plin. Lib. V. cap.XXXII. phg. au. (a) Homer. Iliad. Lib. Il. veri’. in. (a) Plutarch. in Themifi. pag. 127. A. (4) Homer. llîad. Lib. X1. verf. ne. Steph. D’une. a: ibi Romain." Heront. g. ’

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 29: étoit dans la citadelle 85 on y gardoit le fameux Pal

PERGAME, ville des Pieres, en Thrace, à l’ouefi de Phagrès, près du golfe Strymonique. La Martiniere Vladium.prétend qu’elle porte’aujourd’hui le nom de Pergamar. I Herodot. Lib. VIL 5. CXII. PÉRINTHE , ville de Thrace fur la Propontide , fe- lon (r) Ptolémée 8c (2) Pline , & néanmoins de (3) l’Hel- lefpont; ce qui prouve que les villes peu éloignées de l’Hellefpont étoient regardées comme villes de l’Hellel’. pour , quoiqu’elles fuirent fur la Propantide. Jean Tzerzê’s dit (4) qu’elle étoit anciennement appellée Périnthe Myg- doniene, 8: que Lycus la nomma Héraclée de Thrace, en l’honneur d’Hercules. L’Itinéraire d’Antonin ( y) la place fur la route de Dyrrachium à Byzance , entre Ti- rallum 8c Cœnophrurium, à dix-huit milles de la pre- miere, 8:31 égale dillance de la féconde. On la nomme nauellmient Erécli. PERRHÆBES , peuple de la Penhæbie, contrée de Theil’alie (6). Ils habitoient le long du-Pénée vers la mer. Ils furent chaiTés de cette contrée par divers peu- ples, fur-tout par les Lapithes, 8c reculerent dans les terres toujours le long du Pénée. Enfin ils furent telle- ment difperfés que les uns le retirerent vers le mont Olylmpe,vle’s autres au fud du Pinde; quelques-uns fe mêlerent avec les Lapithes 8c avec les Pélafgiotes, 8c les Perrhæbiens 8c les Lapithes mêlés enfemble furent appellés Pélafgiotes. : PERRHÆBIE , partie de la Thefi’alie, fituée le long

(r) Ptolem. Lib. 1H. cap. XI. pag. se. (z) Plin. Lib. 1V. cap. XI. pag. 106. in ’Herodot. Lib. v1. ç. xxxm. (4) Tzetz. Chiliad. HI. n. me. (s) Antonini Irinerar. pag. 32.5. (6) Strab. Lib. IX. pag.’87r.

n92 TABLE GÈOGnArnrQUn du Pénée vers la mer , entre l’embouchure du Pamifos 4 dans le Pénée nord 82 la ville de Gonnos, ou le com- mencement oueil de la vallée de Tempé cil 8c le Ti- tarélius nord. Il y (r) avoit danscette contrée une mon- tagne nommée le mont Perrhæbique. Strabon ajoute que les Perrhæbes y avoient aqui une habitation de

PERSE ( la) proprement dite étoit plus à l’eil que la. Médie,même au nord 8: à l’eft nom.de la partie cil du golfea Pen- . fique, le long des côtes de la mer Erythrée. On don- noit quelquefois ce nom à tous les pays fournis aux Perles. PERSES, (les) proprement dits, fe divifoient en plufieurs peuples. Hérodote fait l’énumération de ceux que Cyrus aiTembla loriqu’il réfolut (a) de l’ecouer le joug d’Aflyages, Roi des Medes , en cet ordre: les Pa- fargades , les Maraphiens, les Mafpiens 5 les plus dillin- gués , ajoute-t-il , font les Pafargades, 8: parmi les Pa- fargades, la maifon ou race des Achéménides, d’où étoient fortis les Rois; les autres Perles font les Panthia- léens , les Dérufiens , les Germaniens s tous ceuxnlà font laboureurs: ceux qui fuivent font Nomades ou Pâtres; l’avoir, les Daens , les Mardes, les Dropiques , les Sa- gartiens. Voyer chacun de ces mots à fon rang. PETRA. Il y avoit (3) dans l’Elide, 8c près d’Ele’e, un bourg de ce nom. Mais il paroit par le récit (4.) d’Hérodote qu’il y en avoit un autre près de Corinthe. Il n’eil fait mention de ce bourg dans aucun autre Auteur. PHAGRÈS , ville des Pieres , peuples de Thrace , à l’ell de Pergame. La Martiniere l’appelle Niphagrz 8c dit que c’étoir le nom d’une muraille chez les ’Pieres.

A (t) Strab. Lib. IX. pag. 675. (a) Herodot. Lib. 1. 5. CXXV. I (a) Paufan. Eliacor. Poil. five Lib. VI. cap. XXIV. p35. ne. HGdeOt. Ve se

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 293. Il a fuivi la traduétion de Laurent Valla , il auroit dû au moins écrire Niphagrès. D’ailleurs Phagrês n’efl: point un mur , mais un château , une place forte. Ttixu lignifie un château. Herodat. Lib. VIL 5 CXII. PHALERE, port d’Athenes , fur un golfe, à l’efl de l’Iliflus , avant que (r) Thémiflacles eut entrepris de f01’1 rifler celui du Pirée. De-là à Athenes (a) il n’y avait quenyingt Rades , 8: c’était de ce côté que la ville étoit plus près de la mer. Ce part (a) étoit joint à Athenes par de longues murailles,’& étoit de la tribu (4) Æan- tide. Heinfius vouloit qu’on lût Avnrxlld’or, de la tribu Antiochide , parce que Harpocration 8: l’Auteur de l’Ety- mologique la mettent de cette tribu. Mais une infcrip- tian rapportée par (5) Spon prouve qu’l-Iéfychius ne s’efi point trompé. Si ce port fut de la tribu Antiochide , ce fut fans doute larfque le nombre des tribus eut été aug- menté. L’ancrage y cil: (6) bon , 8c on y mouille à. dix ou douze brames; le port fe nomme aujourd’hui fimplement Porto: on l’appelle aufli Tripyrgil( les trois Tours ). On y voir encore un petit port avec une partie des murailles qui le fermaient , mais il cil préfentement fi rempli de fable 8: de bancs qu’il n’y peut entrer que de petites barques. On voit. tout proche les ruines d’une ville 8c d’une forterefi’e qui commandoit le port. ’ PHALËRÉENS , habitans de Phalere. PHA’RBÆTHIS, ville d’Egypte, capitale du nome Pharbzthitës. On l’appelle à préfent Balbéis , ouiBalbé’is. PHARBÆTHITÈS. (le nome) M. d’Anville le place entre le canal de Trajan, 8: les nomes Athribitês 8c I

(y) Paulin. Artic. five Lib. I. cap. I. pag. a 8c a. (a) Id. Arcad. five Lib. VIH. cap. x. pag. 619. (3) Thucyd. Lib. I. S. CVll. pag. 69. (q) Hefych. voc. d’ennuis. (s) Voyages de Spon, Tom. Il. pag. 2m. (6) lbid. Tom. Il. pag. l33.

294. TABLE atocnnrnrqve Bubailitès. Ptolémée le met loin du canal de Trajan, en dedans du canal Pélufien 8c entre les nomes Léone topolirès 8c Bubailitès. PHARES, ville (r) de 1’Achaie dans le Péloponnefe. Elle étoit fituée au fud-cil de Pattes , dont elle étoit éloi- gnée (z) de cent cinquante Rades, près du fleuve que les peuples des côtes maritimes de ce canton appellent Pirus , environ à. faixante-dix Rades de la mer. PHASE , (le) fleuve de la Colchide qui a fa fource en Arménie, fuivant (3) Strabon; dans les montagnes des Mofches , felon (4) Pline. Ces Auteurs ne le contre- difent pas; car Strabon affure que (5) le pays des Moi:- ches cil partagé en trois parties, dont l’une appartient aux Colchidiens , l’autre aux Iberes , 8c la troilieme aux Arméniens. Le Phafe fe jette dans le Pont-Euxin. On met ce fleuve au nombre des plus grands de l’AIie. Vers l’embouchure du Phafe il y a beaucoup de fai- l’ans, plus gros, plus beaux, 8: d’un goût plus exquis qu’en aucun autre endroit. Quelques anciens Auteurs 8: entr’autres (6) Martial , difent que les Argonautes appor- terent de ces aifeaux en Grece, où l’on n’en avoit jamais vu auparavant , 8: qu’on leur donna le nom de faifans, parce qu’on les avoit pris fur le bord du Phafe. Il y a un grand nombre d’illes dans ce fleuve. On l’appelle à préfent Fafz 8: Rione. PHASELIS , ville de Lycie , fur les frontieres de cette province 86 de la Pamphylie, près d’une (7) montagne appellée Climax. C’était une ville très-confidérable qui

à (r) Polyb. Lib. Il. S. XLI. pag. r79. (t) Paufan. Achaïc. five Lib. VII. cap. XXII. pag. 578. (a) Strab. Lib. X. pag. Sor. C. (a) Plin. Lib. VI. cap. IV. (5) Strab. Lib. XI. pag. 76;.A. (6) Martial. Epïgr. Lib. XlII. Ep. LXII. (7) Strab. Lib. XIV. pag. 982 a: 98;.

on L’HISTOIRE D’Hénonoru. 29; avoit trois ports 8c un lac. Elle fubfiiloit , fe foutenoit 8: a gouvernoit par elle-même. Les Ciliciens, qui étoient pirates, s’en (r) emparerent, de-là vient que quelques Auteurs l’atrribuent à la Cilicie. P. Servilius la recouvra. Elle fut d’abord appellée (a) Pityoufl’a, 8: enfuite Pharfalus. Le lieu nommé Fionda y répond ana jourd’hui. Cette ville étoit une colonie (3) Dariene. PHÉNÉE, ville du Péloponnefe, dans cette contrée de l’Arcadie qu’on appelloit (4) Annie, à l’eft un peu fud de Nonacris, dont elle eil à une moyenne diflance. Elle cil proche d’un lac de même nom , d’où fort (5) le Ladon qui coule vers le fud 8: fe jette dans l’Alphée. Les Phénéates difoient (6) que leur ville avait eu pour fondateur Phénéos, originaire du pays. On l’appelle à

préfentPHÉNICIE , (la) contréePhonia. de l’Afie, dont Iles limites n’ont pas toujours été les mêmes. Quelques-uns lui donnent d’étendue, du nord au fud, depuis Orthofie , jufqu’a Pélufe: d’autres la bornent au fud par le mont Carmel 8: par Ptolémaïde. Il cil certain que depuis la conquête de la Paleiline par les Hébreux elle étoit airez bornée 8: ne poffédoit tien dans le pays des Philifiinsp, c’efl-à-dire , dans la Palefiine, qui occupoit prefque tout ce qui s’étend depuis le mont Carmel , le long de la Méditerranée, jufqu’aux fronrieres de l’Egypte. Elle avoit aufli très-peu d’étendue du côté des terres , parce que les lûaélites , qui occupoient la Galilée , la relier.- roient fur les côtes de la Méditerranée. Ainfi lorfqrr’il s’agit de la Phénicie,lil faut bien dillinguer les temps.

(I) Florus. Lib. HI. cap. VI. pag. 4.95. (a) Stéphan. Byzant. (n Herodot. Lib. Il. Ç. CLXXVÏII. (4.) Stepban. Byzant. (si Plin. Lib. 1V. cap. VI. m. r96. (6) Paulin. Arcad. live Lib. VIH. cap. XIV. p.13. 6:8. T 4

396 TABLE GÉOGRAPHIQUE Avant que Jafué eut fait la conquête de la Paleiline, tout ce pays étoit occupé par les fils de Cham, par-- tagés en onze familles , dont la plus puilfante étoit celle de * Chanaan , fondateur de Sidon 8: chef des Chananéens proprement dits , auxquels les Grecs dan- *nerent le nom de Phéniciens: ce furent les feuls qui fe maintinrent dans l’indépendance , non-feulement fous Üofué, mais encore fous David, fous Salomon, 8: fous les Rois leurs fuccefl’eurs ; mais ils furent enfuite afi’ujettis par les Rois d’Afi’yrie , par ceux de la Chal- de’e, par les Perfes, les Grecs, &c. Les Phéniciens poffédoient anciennement quelques villes dans le Liban : quelquefois même les Auteurs Grecs comprennent toute la Judée fous le nom de Phénicie. On voit par-là com- bien alors étoit grande l’étendue de la Phénicie. PHËNICIENS , peuples de la Phénicie. Ce nom vient ou du mot Grec Qoî’uî , qui fignifie palma, car les pal- miers font communs dans la Phénicie; ou d’un Ty- rien appellé Phoenix dont parle la fable; ou plutôt du nom de la mer Erythrée, ou mer rouge, des bords de la- quelle on dit qu’étaient venus les Phéniciens s’établir fur la côte maritime de la Syrie. r Bochart a montré par un travail incroyable que les Phéniciens 8c les Chananéens avoient envoyé des co- lonies 8l laifi’é des vefliges de leur langue dans prefque toutes les ifies 8c fur toutes les côtes de la Méditerra- née; mais la plus fameufe de leurs colonies cil: celle de Carthage. On croit qu’à l’arrivée de Jofué plufieurs fe retireront en Afrique St en d’autres pays. Procape dit (r) que l’an trouva à Tigifis en Afrique deux colonnes de marbre blanc, drefl’ées près de la grande fontaine, ou on lifait en caraâeres Phéniciens, u Nous fommes des a) peuples qui avons pris la fuite devant Jéfus , le brigand , a fils de Navé n.

(r) Protop. Vandalic.’l.ib. Il. cap. X. pas. :53.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. ’2’97 On attribue aux Phéniciens plufieurs belles inven- trans: par exemple, la connoiilance des lettres, felan (r)

Phœnices primi, fatma fi creditur, aufi Lucain,Manfuram rudibus vacem (ignare figuris. * la navigation, le commerce, les voyages de long cours. Ce fut à. caufe de leur habileté dans la naviga- tion que Nécos (a) , Roi d’Egypte, envoya des Phé- niciens faire le tout de l’Afrique. PHÉNICIENS. Il y avoit aufii des Phéniciens établis en Sicile, fuivant Hérodote, Lié. V. 5. XLVI. Ces Phéniciens étoient des Carthaginois. Je trouve fur la carte d’Italie, de M. d’Anville , un part nommé Phænicur, firué près d’Hélorum. PHÉNIX (le) ell une petite riviere de la Mélide, qui fe jette dans l’Afope , vers l’embouchure de l’Afope. Il paire près des Thermopyles, 8c ce pafi’age cil très- étroit en ces lieux. De cette riviere aux Thermopyles il y a quinze liardes. Herorlor. Lib. VILS. CLXXVI. CC. ’ Il ne faut pas confondre cette riviere avec une autre de même nom qui cil en Thelfalie, 8c qui fe Ljette (3) dans l’Apidanos. * PHIGALIA, ville d’Arcadie, près de laquelle (4) coule le fleuve Néda, qui prend fa fource au mont Lycée. Elle fut fondée par (5) Phigalus, fils de Lycaan. Mais elle (a) prit dans la fuite le nom de Phialia , de Phialus, fils de Bucolion, Roi d’Arcadie. Ce nom ne l’a pas cependant emporté tout-à-fait fur l’autre. Les

(r) Lucani Pharf. Lib. 1H. veri’. no. ’ (z) Herodot. Lib. lV. ç. XLH. (a) Vibius Sequeller , pag. 346. (4) Strab. Lib. VIH. pag. 336. A. (s) Paufan. lArcarL five Lib. VH1. cap. XXXIX. pag. 680 a; au (6) Paufan. Arcad. five Lib. VIH. cap. V. pag. 60:.

298 TABLE Gfioanarnrquu Lacédémoniens en firent le fiége’ dans le temps qu’ils attaquerent les Arcadiens. La ville étant fur le point d’être prife , les habitans rirent avec les Lacédémoniens un accord , en vertu duquel il leur fut permis de fe re- tirer. Cela arriva la feconde année de la trentieme Olym- piade , 6 59 ans avant notre ere; Miltiades étant Archonte à Athenes. Quelque temps après les Phigaléens retourne- rent à Phigaiéa avec cent hommes choifis d’Orellhafiurn. Ils défirent la garnifon Lacédémoniene; mais les Gref- thafiens y périrent. Cette ville cil fituée dans un lieu élevé 8: efcarpé , 8: la plus grande partie des murailles cil confiruite au pied des rochers. Au haut de la mon-- rague cil une plaine unie. Etienne de (r) Byzance ap- pelle les habitans de cette ville 0.70m). au fingulier , 8c Paufanias (z) 0.7.0.5: au plurier. Hérodote (3) dit aunî imam-3:. On lifoit dans les éditions précédentes (tocards, rie-là. on avoit fait un peuple qui n’exiile nulle part. M. Wefi’eling a rétabli la véritable leçon d’après quel- ques manufcrits. Laurent Valla avoit trouvé la même leçonPHLA , ifle dans le lac Tritonisle fieu. , où il croît - beau- coup» de palmiers , felon (4) Shav. PHLEGRA. C’eil le nom fous lequel la prefqu’ifle de Pallene-étoit anciennement connue. Herod. Lib. VIII. 5. CXXIII. Voyer; Pallene. PHLIASIENS , habitans de Phliunte 8C de fan terti-. torse. PHLIUNTE , ville de l’Argolide , près de Nauplia. Ptolémée (5) la met entre Nauplia 8c Hermione. C’efi, je crois, de celle-là dont parle Hérodote, Livre 1X.

(r) Stéphan. Byunt. voc. d’acné... (a) Paufan. Eliacorum prior . five Lib. V. cap. V. pag. 38; fui) film (s) Herodor. Lib. VI. ç. LXXXIII. ’ (4) Voyages de Th. Shaw, Tome I. pag. :74. (5) Ptolcrn. Lib. IH. cap. XVI. pag. r on.

ne L’HISTOIRE D’HÉIODOTE. 299 5. XXVIII. Ou la nomme aélueilemeut Drépana. Il y avoit aqui une ville de (r) même nom dans l’Elide 8: une autre dans la Sicyonie. Voyer l’article fuivant. PHLIUNTE, ville furies confins (a) de la Sicyanie, dans le Péloponnefe. Elle cil fituée au fud, fur le fleuve Afope. Elle s’appelioit anciennement (3) Arztliyrée. Elle fe nommait anfi Phliufa. On la nomme à préfent, avec l’article 8c la prépofition de lieu, Sta-Phliaca. racoin, ville des Ioniens, «me. dans la Lydie, près de l’embouchure de l’Hermus , 8: au fond d’un golfe. Elle avoit deux (4) ports , tous deux fort sûrs. Elle avoit peut-être pris fan nom de Phoca ou Phocé , mot Grec 8c Latin, qui fignifie veau marin, parce qu’on (5) péche de ces poiifons près rie-là 8c même dans tout le golfe de Smyrne. Cette conjeélure (truble être confirmée par un médaillon de l’Empereur Philippe, dont le revers a un chien qui cil aux prifes avec un veau marin. Peut. être tiret-elle fan nom de Phocus, chef d’une colonie qui s’y établit, ou de quelques habitans de la Phocide qui vinrent s’y établir fous le commandement de Phi4» logenès 8c de Damon, Athéniens, non par voie de conquête, mais du confentement des Cyméens. Ils ne furent (6) admis dans i’afi’emblée .du Panienium, que lorfqu’ils eurent pris des Rois de la race de Codrus. Phocée n’eil aujourd’hui qu’un miférable village, qui - fe nomme aujourd’hui Phokia , dit M. l’Abbé Fourmont. PHOCÉENS, habitons de Phocée, ville d’Ionie (Contrées). Il ne faut pas les confondre avec les habi- tant de la Phocide , qu’on nomme communément Pho-

(r) Plin. Lib. IV. cap. V. png. raz. (z) Schol. Apollon. Rhod. ad Lib. I. verf. tu. (a) Schol. Homeri ad Iliad. Lib. Il. verf. 571. a: Schol.Apolloniî Rhod. loco laudato. (4) Tir. Liv. Lib. XXXVH. cap. XXXI. (s) Stephan. Byzanr. ’ (s) l’aurai. Achaïc. five Lib. V11. up. HI. pas. sa: ô: 53°.

300 TABLE sfioannrnroun céens, 8: que j’appelle Phocidiens, pour lever l’équi’ Vogue. PHOCIDE (la) cil entre la Locride oueft 8: la Béotie en. Elle étoit autrefois très-étendue , car elle alloit d’une (1) mer à l’autre, c’efi-à-dire, depuis le golfe. de Corinthe, jufqu’à la. mer d’Eubée; elle fe prolongeoit même jufqu’au paillage (z) des Thermopyles : mais les Phacidiens furent dans la fuite reflerre’s dans des bornes plus étroites. La Phocide eut (3) ce nom de Phocus, fils d’Ornyrion , qui s’étoit établi dans ce pays. Ce Phocus étoit natif de Corinthe , 8c petit-fils de Sifyphe. Il y a apparence que fous le regne de ce Prince il n’y eut que le pays le plus proche de Tithorée 8: du Primaire qui prit le nom de Phocide. Peu d’années après , Phocus, fils d’Æacus, aborda avec des Eginetes dans ce pays , l’aggrandit 85 lui donna fon.nom. La Phocide cil étroite dans fa partie fud vers le golfe Crieffen , qui cil la partie nord ou nord-ouefl du golfe Ce»- rinthiaque. Ce pays étoit célèbre par le temple de Delphes 85 par le mont ParnaiTe. PHOCIDIENS , habitans de la Phocide. Il y eut des Phocidiens qui fe joignirent à. la colonie loniene 8c qui (4) en firent partie. Paufanias (5) prétend qu’ils fonderent

g Les Grecs appelloienr dans leur langue les habitans Phocée.de la Phocide amuïs, 8: les r Latins Phocenfu. Les pre- miers nommoient les habitans de Phocée , ville loniene, «Maman, 8: les feconds Phocæi. Ainfi il ne pouvoit y avoir .d’équivoque dans ces deux langues; mais j’ai craint qu’un lecteur peu attentif ne confondît les Phocæens avec les Phocéens. Cette raifon m’a déterminé à. défi-

’(r) Strab. Lib. 1X. pag. 657. B. (1.) Dionyf. Perieg. verf. 433. (a) Paufan. Phocic. five Lib. cap. I. pag. 793. (4,) Herod. Lib. l. ç. CXLVI. in Paufan. Lib. Vil. cap. In. pag. 522.

DE L’Hrs’rorn’n D’HÉRODOTE. 3o: guet les habitans de la Phocide par le nom dePhocidiens. PHŒBEUM , lieu du Péloponnef’e, près de Sparte 8c à. une moindre diiiance de Thérapné. Tite-Live en fait (r) 4 mention: Quod robori: in exercitu eut, trifariam divi, film. Paru and à Phœbeo , aluni à Dic’ïynneo , renié ab en loco quem Hepmgonia: appellanr. Meilleurs Crevier 8c (2) Lallemand n’auroient pas dû foupçonner ce mot d’être corrompu. Il y avoit en ce lieu un temple dédié à. Cafior 8e Pollux, comme nous l’apprend (3) Paulànias. Héro- dote (4) parle d’un temple ou chapelle d’Hélene, fans faire mention de celui des Diofcures. Cette chapelle étoit fans doute dans le temple même de Caflor. Phœbeum étoit peutêtre moins le nom d’un lieu que celui d’un temple confacré à Apollon , comme l’indique ce mot. Dans ce cas, la chapelle des Diofcures, don: parle Paufanias, 8: celle d’Hélene, dont fait mention Hérodote , auroient été dans le temple d’Apollon. 1’qu Thérapné. PHRICONIS. Voyez Cyme. PHRIXES , ville de l’Elide dans la (5) Tryphalie, fur les frontieres de l’Arcadie , St dans le voifinage d’Epium. C’ell une des fix villes bâties par les Minyens. Herodor.

Lib.PHRYGIE, 11’. (la) 5. province CXLVIII. de l’Afie mineure, p qui étoit en partie à l’cfi de la Lydie , 8c avoit la Cappaq’ duce à fou cil. Les anciens varient beaucoup fur les bornes de ce pays. Les uns les tellement, les autres les étendent. lis la divifoient en grande 8: en petite Phrygie , 8: ne s’accordoient nullement entre eux ni

(t) Tir. Liv. Lib. XXXIV. 5. XXXVÏII. ’ (a) Dans l’index du volume V; de (on édition, imprimée chez

a) Paulin. Laeon. five Lib. 1H. cap. XX. pas. :60. (4.) Herodor. Lib. VI. s. 1X1. hibou.in Pglyb. Lib. 1V. s. LXXVII. pas.’ 471. -

302 TABLE GÉOGRAPHIQUE avec eux-mêmes fur les bornes de chacune. Quelques» uns même la divifoient en trois parties. La grande Phrygie, dit Strabon (1), étoit le royaume de Midas. PHRYGIENS , habitans de la Phrygie. Ils avoient autrefois habité en Europe dans le voifinage des Ma- cédoniens, ou ils s’appelloient Briges, lpiyu. Les Phrygiens ne faifoient point de fermens , 8c n’obli- geoient point les autres à en faire, comme nous l’ap- prend (z) Nicolas de Damas. PHTHIOTES, habitans de la Phthiotide. PHTHIOTIDE, (la) contrée ou petite province de la ThefTalie, dont les bornes font à l’oueft la Thefla- liotide , au nord la Pélafgiotide «k la Magnéfie, à. l’en deux golfes, favoir, le golfe Pélafgique, 8c le golfe Maliaque , au fud le mont Œra , ou le mont des Œtéens , I8: les Loeriens Epicne’midiens. Cette patrie de la Theflalie s’appelloit ainli Achaïe. Hérodote fait même de cette Acha’ie un pays différent de la Theilalie. Paufanias nous apprend aufli que l’Em- p pereur Auguile (3) ordonna que la Phthiotidc feroit mife au nombre des provinces de Thelïalie. PHYLLIS, pays de Thrace aux environs du mont rangée. Il s’étend à l’ouefi jufqu’à l’Angitas , petite ri- viere qui le jette dans le Strymon , 8c vers le fud juil qu’au Strymon. Herodor. Lib. VU. S. CXIII. ’ PIERES, (les) peuples de Thrace qui étoient au " nord-oueft des Satres. Leurs villes étoient Pergame 8c Phagtès. La Martiniereen a fait un article fous le nom de Piemrum mari, comme fi le terme Grec n’eut pas lignifié châteaux. Herodor. Lib. VIL 5. CXII. ’ PIÉRIE , (la) contrée fud de la baffe Macédoine , d’or le golfe Therméen, entre la Bottiéïdc 8: l’Haliva

(r) Strab. Lib. KIL. pag; 856. D. (z) Excerpta Valefiana ex Nicolao Damafceno, p35. si]. (3) Paufan. Phocic. (in Lib. X. cap. VIH. p.13. 8:6.

on L’Hrsromn D’HÉRODOTB. sa; mon. Remarquez que l’Haliaemon, dont je parle , n’er point celui d’Hérodote , ou plutôt des copifles d’Héro- dote, mais le fleuve dont parlent Strabon 8c Ptolémée, 8: dont l’embouchure étoit entre Dium 8: Pydna. 17qu Haliacmon. Strabon lui donne plus d’étendue , puif- qu’elle (1)31, felon ce Géographe, pour bornes l’Ha- liacmon 8: l’Axius. r PILORE , ville fituée fur le golfe Singitique à l’outil- fud d’Afi’a. On lifoit auparavant Pidore. M. Wefleling a rétabli la vraie leçon d’après les manufcrits. Cette leçon cil: confirmée par Étienne de Byzance. M. d’Anville auroit, dû écrire Pidorus , d’après l’ancienne leçon , 86 non Pi- daurus. Herodor. Lib. VIL 5. CXXII. "VPINDE , (le) montagne, ou plutôt chaîne de mon- tagnes , confacrée aux Mufes, 8c habitée par différens peuples de l’Epire 8: de la Theifalie, entr’autres par les Athamanes , les Æthices , les Perthæbes. Elle féparoit’ la Macédoine, la TheiTalie 8: l’Epire, ayant la Macéd doine au nord , les Penhæbes à l’oueIl , les Dolopes au fud. PINDE , que quelques perfonnes appellent’aufii (z) Cyphas, une des quatre villes de la Doride ( à ). Elle étoit arrofée par une riviere de même nom , qui fe jette dans le Céphiife près de Lilæa. Quand. Hérodote dit que les Hellenes , chalfe’s de l’Hiflæotide par les Cadméens ,* ancrent s’établir dans le l’inde, il veut parler de cette ville 8: de l’on territoire. Herodor. Lib. 1. 5. LVL ’ PIRÉE, (le) de la (4) tribu Hippothoonride. C’était un des ports d’Athenes , à l’embouchure du Céphifl’e, à trente-cinq Rodes de (5) la ville d’Athenes. On l’ap-p

(l) Strab. Lib. VU. pag. ses. col. z. fub finem. (z) c’en ainli qu’il faut lire, a: non Atyphas. Voyez la note de l’Editeur de Strabon. (g) Strab. Lib. 1X. pag. 654. A. (a) Stephen. Byzant. (5) Varia. Phavor. voc. nuisais.

5. a;

304. TABLE GÉOGRAPHIQUE pelle aujourd’hui (I) Porto Draco s les Mariniets le nom- ment Porto Lione. PIRENE. (fgntaine de) Cette fontaine étoit (2.) dans la citadelle de Corinthe, elle étoit célèbre 8c confacrée aux Mules. On dit (3) que Pirene , inconfolable de la mort de fou fils Cenchrias, que Diane avoit tué par malheur, verfa tant de larmes qu’elle fut changée en fontaine. Aufli a t-on pris grand foin d’embellir cette fontaine de marbre blanc; on y a pratiqué des enfon- cemens en forme de grottes, d’où l’eau fe répand dans un baffin ou canal qui n’ell point convert. Cette eau cil fort bonne à boire , 8.: quelques-uns difent qu’on y plongeoit le cuivre de Corinthe , pour lui donner une meilleure trempe 5 mais c’ell une erreur , car les Corin- thiens n’avoient pas même de cuivre chez eux. PIRUS , ou PEIRUS , fleuve de l’Achaïe , dans le Pé- loponnefe , il palle à Teuthéa, Phares, 8c fe jette dans la mer à (4) Olénus , environ (5) à quarante liardes nord un peu cil de Dyme. Strabon (6) appelle ce fleuve Mélas , auiIi bien qu’Eufiathe (7) qui ne fait après tout que copier ce Géographe. Cependant il portoit encore le nom de Pirus , mon; ,l du temps de Paufanias. (8) Trois lignes plus haut cet Auteur le nomme Pierus , nitrer. Mais je crois que c’ell une erreur de copifie , qui s’efi per- pétuée jufqu’à nous. PISE, ville d’Elide , dans le Péloponnefe, fur l’Al- phée , près d’Olympie , à mille quatre cens quatre-vingtq

(r) Voyag. de Spon. Tom. Il. pag. 134. V (a) Plin. Lib. 1V. cap. 1V. pag. 19:. Paufan. Corinth. five Lib. Il. Cap. V. pag. tu. (a) Paufan. Cor. five Lib. Il. cap. HI. pag. H7. (a) Herod. Lib. I. 5. CXLV. (5) Paufan. Achaïc. five Lib. Vil. cap. XVIIl. p15. 567. (6) Strab. Lib. VIH. pag. 592.. lin. r. ’ (7) Euflath. in Homerum, pag. 291. lin. a. (t) Parium. Achaïc. vel Lib. Vil. cap. XXII. pag. 57). lin. ult. cinq

Il DE L’HISTOIRE D’HÀÉRODOTE. se; cinq fiacles (r) d’Athenes. Cette ville ayant pris parti contre les Eléens fut détruite (a) fous le regne de Pyr- rhus, fils de Pantaléon. . PISTYRE , ville de Thrace, à l’ouelt’ 8: près du fleuve Nellus, à quelque diflance de fou embouchure fur la terre ferme. Il y avoit, dans le territoire de cette ville, dit Hérodote, un lac d’environ trente fiades de tour, &c. Herodor. Lib. VIL 5. 01X. v 7 - PITANE , ville d’Eolie, fituée (3) à trente Raides n0rd de l’embouchure du Caïque , 86 fur les frontieres (4) fud de la Myfie. On y fail’oit des briques’qui, au rapport de (5) Strabon 8c (6) de Vitruve, nageoient fur l’eau. Elle étoit arrofée (7) par un petit fleuve nommé Evenus. ’PLACIE, ville de l’Hellefpont , colonie des Pélafges. Voici comme on doit en fixer la pofition , fuivant (8j Pomponius Méla: (t Sur la côte de l’Hellefpont font ( du n fud aunord 8c nord cil) les villes Grecques d’Abydos n 8c de Lampfaque , de Parium 8c de Priap’us’à enfuite a» la mer de la Propantide s’élargit, le Granique: s’y a) décharge , 8c de-là (à l’eil de ce fleuve) on trouve 1) Cyzique dans l’illhme d’une péninfule enfuite n vous trouve! (vers l’ell de Cyzique) Placie, puis n Scylacé , petites colonies des Pélafges , denier-e lef- a quelles cil le mont Olympe Myfien, d’où fort le Rhyne siPLATÉE dacus , me attenante n. à la Libye-. , de’ la. grandeur . (9) de la ville de Cyrene, fur la côte des’Giligammes, à. (r) Herodor. Lib. Il. 6. Vll. - (t) Paufan. Eliacor. palier. five Lib. VI. cap. XXII. pag. ses. (3l Strab. Lib. X111. p23. 914.. . (4) Hefych. voc. (ç) Strab. loco laudato. (6) Vitruv. Lib. Il. cap. HL (7) Strab. loconlaudato. ’ (UPompon. Mela. Lib. I. cap. XIX. pag. me 8c flq. Plin. HUI. Nar. Lib. V. cap. XXXIX. pag. 289. a; Herod. Lib. xv. ç. CLVI. ’ Tram: VIL l V

506 Tannniofioeuarurqua moitié (r) chemin du commencement de cette côte à l’ifle Aphrodifias. PLATÉES , ou PLATÉE, ville de Béotie , fur l’AIbpe vers la fource de ce fleuve , Furies confins dela Mégaride 8: de .l’Atnique , au pied du mon: Cithéron , du côté du nord de ce mont, entre (a) ce mont 8e Thebes, fur le chemin qui menoit à Atbenes 8.! à Mégares. Ce fur près de cette ville que les Grecs défirent l’armée de Mardonius. Sur le champ de bataille on éleva un autel à Jupiter Eleuthérien, ou Libérateur. Les Platéens oe- lébroient tous les cinq- ans auprès de ce: autel des jeux appelles Eleuthériens. Ils faifoient chaque année des [milices folemuels 8: des anniverfaires aux Grecs qui avoient perdu la vie dans leur pays pour la de. fenil: dela (liberté commune. M. d’Anville prétend qu’on Ça nomme à. préfent Cocla. PLATÉENS, habitant de la ville de me... en Béotie 8C de [on territoire. . PLINTHINE, ville que Ptolémée place dans la Mar- tnarique fur la côte du nome Maréotique. Elle donnoit le nom de Pliuthinetes à un golfe voifin dont parle Hérodote, que l’on appelle aujourd’lmi le golfe des Arabes. PLUNOS, par: de Libye, à l’extrémité du pays des ’Ad’yrmachides. Lycophron en parle dans (4) fa Cumin- dre , 8: [on Scholiafle remarque fur ce paillage qu’Atlas étoit de cette ville. Î POGON, port des Trézéuiens «(5), fitué vis-à-vis la petite iile de Galantia. fichu, en Grec , lignifie barbe. On avoit donne ce nom au port, parce qu’il paroifïoit

(r) Id. Lib. 1V. 5. CLXIX. (a) Strab. Lib. 1X. pag. en. (a) 1d. ibid; pas. au. Paul’an. Bœor. five LibJX. «p.11. mais. " I4) lycophronia Alex. verf. (4.9. (s) Strab. Lib. V111. pas. s75.

ne L’HISTOIRE D’Hfinonors. 307 avancer devant la ville de Trézen, comme une longue barbe avance du menton. Il y a apparence que c’ell: le même qui cil nommé Pogonus (r) par Pomponius Méla.’ POLICHNA , petite ville de l’ille de Chics. Vqu ma traduâion, Livre VI. note a8. Tome IV.page 36x. POLICHNA, ville de Crete , dont le nom cl! un mot Grec, qui lignifie petite ville. Elle étoit (a) dans le voi- finage de Cydonia. POLICHNITES , habitans de Polichna Br de l’on terri- toire. Herodor. Lib. VII. 5. CLXX. I PONT , (le) 114.7... Ce mot fut inventé par les Grecs, pour lignifier la mer Méditerranée, 8: les. différentes parties de cette mer, Br non pour fignifiet le Pont- Euxin, ou la mer Cafpiene, ou le Palus Mæotis, ou l’Océan qu’ils ne connoilfoient point dans les corn- mencemens de leur établilIement en Grece. C’était un nom appellatif, qui fignifioit Pour ou Mer. Après qu’ils eurent connu cette grande mer, qui cil entre la Pro- pontide 8l le Palus Mæotis , ils l’appellerent un... figurer, enfuite Nm: lui-nu, 8c enfin Ulm: fimplement, de forte que le mot ne... devint peu à peu le nom propre de cette met: mais ce mot ne perdit pas pour cela l’a qualité de nom appellatif. Il la confetvoit tou- jours, fur-tout dans les mots compofés , par exemple, dans le mat E’AM’nov’lu, qui lignifie la mer d’Hellé; il la confervoit même , lorfqu’il étoit joint avec flétan. Si donc il fignifioir quelquefois telle ou telle mer en particulier , ce n’étoit pas comme nom propre , c’étojy feulement comme nom appellatif déterminé par quelque épithere ou par quelque circonflance. PONT-EUXIN, (le) ou le Pont, efl limé entre I’Afie 8: l’Europe, à l’orient de la Colchide. on [ur-

(I) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. HI. pas. r74. (a) Thucyd. Lib. Il. 5. LXXXV. , V a

308 TABLE GÉOGRAPHIQUE’ nommoit autrefois cette mer ( noms) Éliane: , c’elbà-dire, sinhol’pitalier , à caufe de la barbarie des peuples qui habi- toient fur l’es bords: mais ce furnom fut changé en celui d’euxinusjlugu’us, lorfque ces peuples furent devenus plus humains, par le commerce qu’ils eurent avec les autres nations. Quelques anciens l’appellent aulfi mer Cimmériene, à caufe des Cimmériens qui habitoient autrefois dans le ’voilinage de cette mer. Hérodote l’ap- pelle mer’Boré’iene , ou mer feptentrionale, par rap- port à la mer Erythrée qui étoit au fud. Ses villes de commerce s’appelloient Pon’tica emporia. I Onappelle aujourd’hui cette mer, en’Italien, mat Majore, en François, mer Noire, quoique cette mer .n’ait rien de noir , que les,vents n’y fouillent pas avec plus de furie , 8: que les orages n’y (oient guere plus .vfréquens que fur les autres mers. IPORATA, fleuve de Scythie, que les Scythes nom- vmentainfi , 8c les Grecs Pyrétos , 8: qui cil: vraifem- blablement celui que Ptolémée (1) appelle Hiérafus, 8c Ammien Marcellin (z) Gérafus. Il le jètte au fud dans I’Il’ter. C’ell, felon (3) Cluvier, le fleuve qu’on appelle aujourd’hui Pruth 8c qui a fa fource dans le mont .Krapak , ou dans les montagnes de la Pokutie , rraverfe une partie du Palatinat de Lembourg, en Ruine, 8c enfuit: toute la Moldavie, puis le décharge dans le Da- ’ .nube un peu au-dellous d’Axiopoli , après avoir reçu une petite riviere appellée la Scifia. ’ p PORTHMIES, bourgade de la Cimmérie , à l’entrée du Palus Mæotis. Etienne de Byzance en parle au mot noyauta. De cette bourgade (4) à Myrmécium, autre bourgade fur le Bofphore Cimmérien , il y avoit foixante

(i) Ptolem. Lib. HI. cap. VIII. pag. 85. (z) Ammian. Marcell. Lib. XXXI. caïIII. pas. 4.79.

(a)(3) Fragment. Cluvier, Peripli Liv. Pond Il].Eux. etchap. Paludis XLI. Mæotid.’vol. * I. pag.4..

on L’HISTOIRE D’HÉR’ODO-TE. 309 Raides, fuivam: un Auteur anonyme d’un Périple du Pont-Euxin 85 du Palus Mæotis. Il e11 fait encore men- tion decerre même ville dans le même Périple, page 16. Voycï Herodore, Livre 1V. 5. XII ê XLV. POSIDEIUM , ville bâtie par Amphilochus, fils d’Am- phiaraiis, fur les frontieres de la Cilicie 8: de la Syrie, vis-à-vis l’ifle de Cypre. » POSIDONIA , ville de l’Œnotrie , pays qui appar- tint depuis en partie (1) aux Lucaniens. Elle étoit en- core appellée Pæltus ou Pæfium. Les Latins l’ont aufiî nommée Neptunia. Elle donnoit au golfe voifin le nom de golfe de Pæfius ou de golfe Pofidoniate. Elle étoit fituée (2.) au fond de ce golfe, à cinquante fiades du (3) temple de Junon, bâti par Jafon. Ce temple n’étoit pas éloigné de l’embouchure du Silarus , 8: probable- ment il étoit détruit du temps de Strabon 8: de Pline; «far le premier (4) le met dans la Lucanie, entre l’em- bouchure du Silarus 85 Pofidonia, 8c le fccond, de l’autre côté du Silarus , dans le pays des Picentins. Si ce temple eut exiflé de leur temps, il ne fe feroit trouvé aucune contradiâion dans le récit de ces deux écrivains , puifque le Silarus féparoit le pays des Picen- tinsPofidonia de étoitcelui une coloniedes Lucaniens.( 5) de Sybaris. Mais I en quel temps fut-elle fondée? C’eR ce qu’on ignore. Tout ce que je puis dire, c’efl: que cette ville exifioit déjà en 4179 de la. Fer. Jul. 5;; ans avant l’ere vulgaire. Car Hyele fut fondée en cette année par (6) des Pho- céens, fur l’avis que leur donna un habitant de Poli- donia. p (t) Plin. Lib. 1H. cap. V. pag. in. Strab. Lib. VI. png. ne. init. (L);Strab. Lib. V. pag. 384. v (a) Id. Lib. VI. yang. 386. (4) Strab. ibid. Plin. Lib. HI. cap. V. pag. 157. lin. r4. (5) Scymnî Chii Orbîs Defcript. urf. 245.

HeKod. Lib. Il s. V a

3m Taurin eüoenarnrqun. Neptune y étoit particulièrement honoré , &lui a. donné (on nom; ce Dieu étant connu des Grecs fous celui de menas. Les ruines de cette ville , publiées à Londres en 1768, donnent une haute idée de fa ma- gnificence. POSIDONIATE, habitant de Pofidonia. Herod. Lib. I- 5. CLXVII. 17qu Pofidonîa. n POTIDÉATES, habitans de Potidée. , - POTIDÉE , ville de Macédoine , colonie (r) des Co- rinthiens , limée dans la prefqu’ifle de Pallene , fur l’ifihme qui joignoit cette prefqu’ifle à. la Macédoine , environ (z) à foixante fiades d’Olynthe. Le RoiCalÏana dre l’aggrandit ou la rebâtit a: lui donna [on nom , (Cafandria ) ce qui a fait dire à (3) Tite-Live qu’elle. fut bâtie par ce Prince. Philippe de Macédoine s’en rendit maître peu de jours après la prife de Pydna , 8c la céda (4) aux Olynthiens , pour les attacher plus étroi- renient à fes intérêts. PRÆSOS, ville des Etéocretes, qui habitoient la partie méridionale de l’ifle de Crete. Præfos étoit donc vers la partie cil de la côte fud de l’ifle, à-peu-près comme elle cil placée dans la carte de M. Delifle. Il y avoit (5) dans cette ville un temple de Jupiter DiCte’en. PRASIAS. (le lac) Il étoit dans la Thrace , pas loin de la Macédoine , me: près du golfe Strymonien, pref- qu’à moitié chemin du fleuve Neflus au fleuve Strymon. - A l’ouefi du lac Prafias, en avançant vers le Stry- mon, mais plus près du lac , il y avoit une mine (6) d’argent, d’où Alexandre retira un grand revenu.

(r) Thucyd. Lib. I. 5. LVI. (a) Id. ibid. 5. LXIlI. (a) Tir. Liv. Lib. XLIV. cap. XI. (4) Demofih. Olynth. Il. pag. u. Segm. in. Philipp. Il. 725. 48. Segm. :4. (s) Strab. Lib. X. pag. 718 &’7z,. (6) Herodor. Lib. V. 9. XVH.

ne L’Hrrroanr n’HÉnonorn. au "PRIENE, une des douze villes des Ioniens, limée dans la Carie, au pied du mont yca-le, au nord du Méandre, près de fun embouchur , mais dans les terres3 néanmoins. Elle avoit été bâtie en même temps que Myonte. C’était la patrie de Bias , un des fept Sages: de la Grece. PROCONNESE , ifle- de la Propontide au nord-oud!) de l’ifle de (r) Cyziqne. Elle portoit aufli le nom-dÎElam phonnefe 8c de Neuris. Scylax fait (2.) de Proœnnefa Cc d’Elaphormefe deux ifles différentes. Strabon (3) paroit aulfi de cet avis. Mais. il cit facile de les accot. der: il y avoit autrefois deux ifles , elles s’appelloienlr l’une 8c l’autre Elaphonnefe ou Proconnefe, 8c n’étaient féparées que par un petit bras de mer , qui fur- comblé avec le temps; les deux ifles furent réunies a: n’en- firent plus qu’une. On l’appelloit aufli (4.) Névris , ou plu- tôt Nébris, de «Cric, qui lignifie le faon d’une biche, ou un jeune cerf, 8: de am, ifle: bau, veut dire aufû cerf 5 8c le mot ne; , génitif m’as, fignifie encore cerf, ou plutôt une biche qui portoir pour la premier-e fois. On riroit de cette iflc le beau marbre appellé marbre de Cyzique, 8c c’efl pour cette raifon qu’on donne actuellement à cette iflc le nom de Marmara. PROPONTIDE , mer qui communique au PonttEuxiu par le Bofphore de Thrace , 8: à la mer Egée- par l’Hel- lefpont. Elle a mille quatre cens üades (5) de longueur, fur cinq cens de largeur. On l’appelle aâuellement me: de Marmara ou mer Blanche. PROSOPlTlS , ifle d’Egypte , qui. était entre. 1:th Satirique orteil 8e le Sébennytique et Il paroit-que fa

(r) Plin. Lib. V. cap. 1mm. pag. :92. - (s) Scyiacis Peripl. pag. u. (3) Strab. Lib. XI". pag. 880. (4) Plin. Lib. V. cap. XXXII. pag. :93. (s) Herodor. Lib. 1V. 5. LXXXV. V 4

312 TABLE icfi’osrurnr’qun capitale , quis’appelloit Profopis , lui avoit donné feu nom ainfi qu’au nome Profopitis. Elle avoit neuf fchenes de circonférence, c’était un nome ou préfeâure. Stra- bon le nomme (r) 0’ uranium Nul-ors mais Cafaubon corrige avec raifon o’ ÏIPDN’HITM rimer. . PS YLLES ( les ) étoient vbifins des Nafamons , au fud de la grande Syrte 8c au nord des Garamantes. Ils s’étendoient jufqu’à la Syrte , St le golfe Pfyllique (2.) étoit, probablement de leur dépendance. Les Pfylles n’avoient rien à craindre de la morfure venimeufe des ferpens , 8: ils avoient la vertu de guérir ceux qui cg avoient été mordus. Beaucoup d’Auteurs ont parlé de cette vertu, vraie ou prétendue. On peut entr’autres confultet Ælien , Hzfl. Arum. Lib. KV]. cap. XXVIII. pag. par. 8c Strabon. Lib. XVII. pag. 1169. B. PSYTTALIEI, petite iIle (nuée dans le golfe Sarc- nique , entre l’ille deISalamine 8: la côte fud de l’At- tique. Ce fut dans cette ifle qu’Ariüides , fils de Lyfi- maque, pallia au fil de l’épée le détachement que les Perles y avoient envoyé. Herodor. Lib. VIH. 5. LXXVI. XCV. . PTÉRIA , ou Ptérie, capitale du paysmde ce nom , qui fait partie de la Cappadoce. Elle cil près de Sinope, ville fituée fur le Pont-Euxin. Herodat.’I. 5. LXXVI. PTOON , temple d’Apollon, fitué au deiIus du lac Copaïs, 8: au pied du mont Ptoon, ou Ptous. Herodor. Lib. VIH. 5. CXXXV. I PTOUS , montagne. de.Béotie , près d’Anthédon , 8c au-deiTus du lac Copaïs. Hérodote ne dit pas le nom de cette montagne; mais il-la défigne de maniere à ne pouvoir fe tromper. Herodor. Lib. VIH. 5. CXXXV. PYDNA, ville de la Piérie, fur le bord ouefl du golfe Therméen, de forte que les vailleaux qui par-

(l) Strab. Lib. XVII. pag. "54. C. (a) Stephen. Byzant.

on L’Hrsrorns D’Hénonorr. 3’13" - toicnt de Therme, laiffoient Pydna à droite 8c.Ænia à gauche. Pydna étoit plus au fud qu’Ænia, 8c ces deux villes étoient à-peu-prês (r) vis-à-vis l’une de l’autre! Les extraits du Livre VII de Strabon la nomment Citron; Paulmier de Grentemefnil balançoit s’il liroit en cet endroit Citium , à caufe que Tite-Live parle de Citium. Livre XLII. cap. LI. Mais M. Weifeling (a) prouve que ces extraits font d’un Grec moderne. D’ailleurs Tite-Live parle de Citium 8c de Pydna 5 ce qui fait voir que ce font deux villes différentes. . -- PYLES. C’en le nom que donnoient les habitans de la Trachinie au lieu que les Grecs appelloient Thermo- pyles. Voyer Thermopyles. Herodor. Lib. V11. 5. COI. PYLIENS , defcendans de. Nelée , qui fonda Pylos de Meflénie. PYLOS. Ily avoit dans le Péloponnefe trois villes de ce nom. Une dansla Meiiénie , 8c les deux autres dans l’Elide. PYLOS de Meifénie étoit fituée fur la côte ouefi du Péloponnefe , près 85 vers liifle de Sphaâérie , qui met- toit le port de cette ville à couvert du vent 8: des tem- pêtes. On l’appelloit aufli Coryphafion , du nom du pro- montoire fur lequel elle étoit fituée. Pylos (3) avoit été bâtie par Pylos, fils de Cléfon , qui y amena une colonie des Léléges de la Mégaride: mais Pylos ne la poITéda pas long-temps; car il en fut chaITé par-Nélée 8c par les Pélafges, venus d’Iolcos, 8: il fe retira dans le pays voifimoù il habita Pylos dans l’Elide. Son nom aâuel cit Zonchio , ou Avarino Vecchio, qui paroit dérivé du nom d’Erana , que cette ville a aufii porté. PYLOS de l’Elée, ou Elide, étoit fituée au nord du fleuve Alphée, entre le Pénée 8: le Sellcis, vis-à-vis de la partie nord de l’ille’de Zacynthe.

(i) Tir. Liv. Lib. XLIV. rap. X. (a) Weflbling. ad Antonini Itiner. pag. 32.8. col. a. (a) Paufan. Meifeniac.five Lib. 1V. cap. XXXVI.-pag. 37:.

314. Tanne etocnannroun PYLOS Triphyliaque étoit dans l’Elide, afl’ez près de la mer 8c à-peu-près à égale difiance de l’embou. churede l’Alphée 8: de celle du Néda. Cette ville dif- putoit à celle de Mefl’énie l’honncrr d’avok en Nefior pour Roi. PYRENE , ville ou bourgade dans le pays des Celtes, près de laquelle l’Ifier ou Danube prenoit fa fource. Dalé- champ remarque (r) que près de la fource du Danube, il flattoit deux petites rivieres , dont l’une s’appelloit die Bregen , 8: l’autre die Prigen , 8c que le pays voilin en a. pris le nom. Or Brige efi un mot Celtique , qui fignifie brûlé 8c qui approche beaucoup de Pyrene, qui a la même fi nification. PYRETUS. Voye; Ponta. PYRGOS , ville de l’Elide , dans le Péloponnefe, limée fur le fleuve Pyrgos , un peu an-delïous de fa fource. Elle cil entre l’Elide 8: la Mefl’énie, vers la partie fud. des frontieres ouefl de l’Arcadie. C’en: une des fi: villes bâties par les Minyens. , PYTHO, ou Delphes, ville de la Phocide, limée. dans une vallée vers le pied fud-oriel! de la croupe du Parnafi’c , nommée Tithorée. Elle fut appellée Python, du mot Grec abordai, pourrir, parce que le ferpent, tué d’un coup de fleche par Apollon, y pourrit. Elle a été auffi nommée Delphes , ou de Delphos , fils d’Apol- lon, ou de Aubin, dont on a fait Delphi: tel étoit le nom du ( a) ferpent qui gardoit le lieu où dans la fuite fe rendirent les oracles. Elle a encore porté anté- rieurement le nom de (3 ) Parnafia Nape’ , c’eRvà-dire, ville, bois, ou vallée du Parnaffe. Cette ville étoit célébré par le temple d’Apollon 8c par les oracles qui s’y qndirent en Vers pendant plufieurs ficelés. Le Dieu

(r) Plin. Hifi. Nu. Lib. 1V. cap. X11. peg. au ex édit. Varier. (a) Apollon. Rhod. Lib. Il. verIZ 706. Voyez la note de M. Brunch. (3) Schol. Homeri ad Iliad. Il. vert: si; .

on L’HISTOIRE n’Hfiaonors. 31; des vers devoit»il répondre en profe? Ses PrêtrelI’es néanmoins revinrent enfin à la profe, pour fermer la bouche aux plaifans, qui difoient que le plus mauvais de tous les Poëtcs étoit le Dieu de la poéfie. Car les Vers de la Pythie étoient ordinairement très-mauvais. Les Grecs enrichiffoienr Br ornoient à l’envi les uns des au- tres le temple de Delphes. Les Phocidiens , qui en étoient comme les maîtres, parce qu’il étoit dans leur pays, avoient la prérogative de confulter l’oracle avant tous les autres. Diodore de Sicile dit (r) que la premier: déc couverte de cet oracle cit due à un Berger , que Plud tarque nomme (a) Corétas. Les anciens croyoient que Delphes étoit le milieu de la Grece 8c même de toute la terre. Comme c’était le centre des oracles de la Grece, le peuple croyoit vo- lamiers que c’étoit auffi le centre du monde, 85 les per- formes plus éclairées parloient 8c écrivoient conformé- ment à. la crédulité du peuple. Cette ville fe nomme aâuellement Callri. v RHÉGIUM étoit une ville lituée au pied de la botte de l’Italie , vis-à-vis de Mefl’ane, un peu plus au fud, fur le détroit nommé aujourd’hui Far de Meiline , qui (épate l’Italie de la Sicile. Cette ville fut d’abord nom- mée Rbegium; dans la fuite on l’appella Rhegium Ju- lian: , ce qui la difiinguoit de Rlzcgium Lepidi , vill’e de la Gaule Cifalpine dans le Modénois. On l’appelle al- iourd’hui Reggio. On croit que cette ville fut appellée Rhcgium , duverbe Grec film»: , je romps , 8c fon nom lignifie rupture, felon (3) Efchyle, cité par Strabon, parce qu’elle cil fur le détroit que forme la mer,lorl1 que la Sicile fut l’éparée de l’Italie.

(r) Diodor. Sicul. Lib. XVI. ç. XXVI. pag. ter. (a) Plutarch. de Defeâu Oracul. pag. 433. D. (s) Strab. Lib. VI: pas. 396. A.

316 Tanne abonnant-noua Hæc loca vi quandam , a: vallâ convall’a ruina . ( Tantum :vi longinqua valet mutare vetullas) Difliluilfe ferunt, quom protenus utraque tellus Una foret: venir media vi pontus, 6: undis Helperium Siculo lattis abl’cidit, arvaque a: urbes Litore diduaas angullo interluit zllu. Æneid. HI. verl’. 444. ’ . Quai qu’il en fait, les tremblemens de terre Icaufe- rent de li affreux défallres à cette ville, qu’elle relia prefqu’abandonnée: mais J ules-Céfar, après avoir challé’ Pompée de la Sicile , la lit rebâtir. On travaille à Reggio , ainli qu’a Tarente 8: à Malte, la laine de paillon ( qui ell le coton, la foie, ou le duvet de certains coquillages) dont on fait des cami foles, des gands , des chaulions , 8c autres hardes d’une légéreté admirable, fort chaudes 85 impénétrables au froid, quelque violent qu’on «le le puill’e imaginer; RHENEE , ille voiline 8c à l’ouell de Délos. Strabon dit qu’elle étoit déferte 8: (1) le cimetiere des habitans de Délos, parce que cette ille-ci étant facrée, il n’était pas permis d’y enterrer les morts. Les deux illes de Délos 8C de Rhénée s’appellent aétuellement Sdili. . RHODAUNE , ou RODAUNE , petite riviere qui prend fa fource dans le Palatinat de Poméranie 8c: fe perd dans la Viliule à Dantzic. La Villule fe jette dans la mer Baltique, à une lieue de cette ville. On trou- voit fut l’es côtes une prodigieufe quantité d’ambre, 8.: celles de la. Prulfe en fourmillent encore beaucoup. Les peuples qui habitoient ce pays s’appelloient ancienne- ment les Vénedes. De-là les anciens ont transformé les Vénedes en Vénetes 8: en Encres, 8: le Rhodaune en Eridanos , qui étoit un fleuve d’ltalie. On peut voir la dilfertatian de feu M. Gefner , fur l’Eleârum, dans

(i) Strab. Lib. x. pag.l 74.4.

ne L’HISTOIRE D’HÉnaDO’rE.’ 317 les*Mémoires de l’Académie de Gottingue , Tome III. page 88, 85 la note de M. Welfeling fur Hérodote,

LivreI RHODES, Il]. ille lituée 5. auCXV. fud de l’Alie , mineure, au nord elt de l’ille de Crete. Elle a cent vingt-cinq milles de tout, félon (r) Pline, 8C cent trois , fuivant Ilidore. Strabon (a) lui donne neuf cens vingt llades de cir- conférence, ce qui fait cent quinze milles. Elle eli éloi- gnée (3) d’Alexandrie de cinq cens faixante-dix-huit milles, 8: de cent faixante-lix de l’ille de Cypre. Cette ille s’était élevée , ainli que beaucoup d’autres , du fend de la mer, ou elle avoit été cachée. C’était la tradi- tion commune du temps de (4) Pindare, qui étoit né cinq cens dix-neuf ans avant notre etc. Mais en quel temps commença-t-elle à paraître? C’ell ce que l’on ignore. Elle fut (5) d’abord appellée Ophiufa 8: Sta- dia , cnfuite (6) Tclchinis, parce que les Telchines, qui avoient pallé de l’ille de Crete dans celle de Cypre, s’y établirent. Les Héliades s’en emparerent après les Telchines. Tlépoleme, fils d’Hercules, qui le trouva au liège de Troie , y pall’a avec des troupes apparte- nantes aux Héraclides, vers l’an 34.32. de la Période Julienne, 12.82. ans avant notre ere, 8c y fonda (7) les villes de Linde, Ialyli’os 8c Camiros. Les habitans de ces trois villes furent réunis (8) dans celle de Rhodes, qui fut fondée la premiere année (9) de la XCIII. Olym- piade, 4.08 ans avant notre ere. a

(t) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pag. 2.85. . (t) Strab. Lib. XIV. pag. 967. (a) Plin. loco laudaro. (4) Pindar. Olymp. VIL verl’. roc-r19. (s) Strab. Strab. ibid. pag. 966. Plin. loco laudato. z » , - ’ (7) Voyez mon Ell’aî de Chronologie. Chap. XIV. 9. I. (8) Strab. Lib. XIV. pag. 968. (9) Dindon Sicul. Lib. XIII. 9. LXXV. pag. 60°.

318 TABLE sacramentaux RHODES , ville célébré , capitale de l’ille de même nom , en moderne en comparaifon des autres villes de la même ille. Elle fut (r) fondée 408 ans avant notre etc, 8c l’on y transférai la plupart des habitans de Linde, Ialylfos 8c Camiros. RHODIENE. (la mer) On appelloit ainli cette partie de la mer Égée, qui étoit aux environs de l’ille de

RHODOPE, (le mont) montagne de Thrace, qui duRhodes. côté de l’aucll commence au moins- versp la l’ourEe du Nellus , 8E même plus à l’ouell: vers le mont Pan- gée, vers le pays des Paoniens, 8c il s’étendait de-là. de l’ouell à l’el’c, prel’que par toute la Thrace au fud du mont Hæmus, ou du moins jufqu’au-delà du coude que fait l’Hebre, lofqu’il tourne l’on cours ver le l’ud. Elle le nomme aujourd’hui Valiza, li l’on en croit Ortélius, cité par la Martiniere, 8c Curiorowieza, 8c méta: Valiglul’c, l’élan Lazius, cité par le même la Martiniere. * RHŒTIUM , ville de la Troade , fur la côte de l’Hel- lel’pont, fur une (a) hauteur près du tombeau d’Ajax. On y voyoit aulli la (tartre de ce Héros. Antoine l’avait emportée en Égypte, mais Augullc la renvoya à kinase tram. . Il y avoit aulfi vers le même endroit fur cette côte, un promontoire appellé Rhoeteum , a quatre milles de dif- tance de ’celui de Sigée , l’élan Leunclavius, dans l’es notes’l’ur le commencement du premier Livre des Hellé- niques de Xénophon. M. Wood (3) appelle ce promon- toire cap Barbieri. RHYPES , Faim , ville de l’Achaie dans le Pélopon-

(l) Diode: Sicul. Lib. Il". 5. LXXV. pag. 699. Atifiid. Rhodîlco Tom. Il. pag. 365. A. ex édit. Canreri. v (a) Strab. Lib. X111. pas. 89°. (3) Defcription’of rire Troade. page 317.

ne L’HISTOIRI D’HÉRODOTE. 319 sicle, à l’ouell d’I-Iélice, allez éloignée des côtes du golfe Corinthiaque. SACES , ( les) peuples de l’Alie , qui habitoient vers Tell de la Baâriane 8c de la Sogdiane, au fud de la Scythie Aliatique, au nord du mont Imaüs 8: du mont Paropamife , felon (t) Ptolémée. Les Saces étoient des Scythes Amyrgiens. Les Perles donnoient le nom de Saces à tous les Scythes en général, à caufe de la na- tion particuliere des Saces dant ils étoient voilins. SAGARTIENS, (les) peuples de Perle; ils étaient Nomades. . SAIS, ville célébré d’Egypte , lituée entre le canal Canopique 8c le Sébennytique. Cette ville donnoit le nom de bouche Saitique à une des embouchures du Nil 8: au nome Saitique. Platon (2.) place cette ville 8c lbn nome très-loin à la pointe du Delta. Je difcu- serai cette opinion dans une dillertation particuliere. .SALA , ville de Thrace, fur la côte de la mer Égée, proche l’embouchure ouell de l’Hebre. Hérodote donne à cette ville l’épithete de Samothraciene, non pas qu’elle fut lituée dans l’ille de Samothrace, mais parce qu’elle étoit dans un canton du continent habité au pollédé par les Samothraces. Herbdor. Lib. VIL 5. LIX. La Martiniere dit que cette ville étoit à. l’orient de I’Hebre. C’elt le contraire. L’Hebre étoit à l’orient de Sala, 8e Sala à l’accident de cette riviere. SALAMINE , ille fituée dans le golfe Saronique, vers les côtes fud de l’Attique , vis-à-vis d’Eleulis. Il y avoit une ville 8c un port du même nom. C’était (3) la pa trie d’Ajax 8c de Teucer , tous deux (4) fils de Télan mon, lequel y avoit conduit une (5) colonie d’Eginetes.

(r) Ptolem. Lib. VI. cap. X111. pag. 187. (a) in Timzo. Tom. 111. pag. n. E. (a) Sophocl. in Aiace. verl’. 134. a: paflirn. (4.) Id. ibid. verl’. taos. ’ p (n Paufan. Attic. live Lib. I. cap. XXXV. pas. as.

320 TABLE GéoanithQUB Strabon nous (x) apprend qu’anciennement on appelloit cette ille Sciras 8c Cychria, du nom de deux Héros. Sur la côte fud de Salamine il y avoit un temple de p2) Minerve Sciras. Cette ille s’appelle à prélent Colouri. , SALAMINE, ville de l’ifle de Cypre, fituée dans (a. partie efl , vers (3l l’endroit où conîmence la pointe ou promontoire , qu’on appelle les Clefs de Cypre, Cleidu, limions ni; mm. Teucer, dans fon exil, les fit bâtir: elle devint un petit Royaume, que les defcendans de Teucer pofféderent plus de huit cens ans. Ayant été ruinée par un tremblement de terre, elle fut rétablie (4.) fou; le nom de Conflantia, dans le quatrieme fiecle, 8: quoiqu’elle ait été dépeuplée fur la fin du feptieme, par une tranflation de fes habitans, le nom de Coflanza luiSALMYDESSE, cil reflé. ,ville 8: port de Thrace, fur le Pont-Euxin , au nord-cil de Byzance , à l’eft des fources du Téare. Ptolémée la nomme (y) Almydifïe, 8c Pline, Halmydelïos. M. d’Anville la nomme Midjeh. Il y avoit auffi en Thrace un fleuve appelle’ Salmy- défos, qui fe déchargeoit dans le Pont-Enfin. Voyeï Phavorinus, au moc ËaApann’h SAMOS, ifle de l’Ionie dans la mer Égée, ou plutôt dans la mer (7) lcaricnne, (épatée par un canal étroit de Mycale , de Panicnium 8: de Priene. Elle cil: vis-là- vis de Milet (8), 85 à l’ouefl de cette ville , dont elle cil très-peu éloignée. Elle avoit anciennement porté le

ln .Strab. Lib. 1X. pag. ces. fr.) Strab. ibid. Herodor. Lib. VIH. ç. XCIV. - (a) Strab. Lib. XlV. pag. IOOI. (4) D’Anville, 660g. abrég. Tome Il. pag. :50 6e tu; (s) Ptolem. Lib. Il]. cap. X1. pag. la. (6) Plin. Lib. W. cap. XI. p33. n°5. lin. Io. (7) Apul. Florid. 1V. pag. 789. (i) Id. ibid. nom

DE’L’HrsToraE D’Hfiaonore. 321 nom. de (r) Parthénie. Elle étoit chérie de Junon, qui y étoit particulièrement (a) adorée. Cette Dédié y avoit un temple fuperbe (3) près du rivage, 8: à. vingt fiades de la ville. I Les Samiens pafi’ent pour les inventeurs de la pote- rie. 8c il s’en faifoit (A) autrefois d’excellente dans

Il ne faut pas confondre cette ille avec celle de Sa- mothraceleur , que l’onille. a aufli appellée ’ Samos, 8c fouvent Samos la Thraciene , afin de la difiinguer. SAMOS , ville capitale de l’ifle de même nom, fituée fur le bord de la met, au commencement du détroit qui fépare l’iile de l’Ionie. ’ SAMOTHRACE, ille fituée vis-.à-vis l’embouchure de l’Hebre, dont .elle’ cit éloignée (5) de trente-deux milles. Elle portoit d’abord le nom de Leucofia, comme le dit (6) Arifiote dans fa République de Samothrace, 8? (7) Leucania. Elle fut enfaîte appellée (8) Samos , parce qu’anciennement les Grecs nommoient ainfi les ’ lieux élevés , puis on la nomma Samothrace, c’en-à- dire, Samos la Thraciene, 8c parce qu’elle étoit voi- fine de la Thrace, 8: parce qu’elle fut habitée par des T braces. Par le furnom de T hraciene, on la diftingua de Samos , ille des ioniens. Ses premiers habitans fu- rent des Aborigenes. Elle fut ainli habitée par les Pé- lafges. C’en: aujourd’hui Samandxachi.

A (l) Strab. Lib. X. pag. 7er. Apoll. Rhod. Lib. I. vetf. m. Lib. Il. verf. 872.. Collimacb. Hymn. in Delum. vetl’. 49. l (a) Apollon. Rhod. Lib. I. verf. r!7.Virgil.Æneîd. Lib. l. vert: 16. i (a) Apul. Florid. XV. pag. 7go. (a) Plin. Bill. Nu. Lib. XXXV. cap. X". p33. 7H. (5) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. 214.. m (6) Schol. Apollon. Rhod. ad Lib. I. verf. 917. (7) Heraclides de Politiis. pag. 526. ad calcem Ctagii de Républ. Latcdæm. (8) Strab. Lib. X. pag. 701.. ’ Tom: VIL X

322 TABLE GÉOGRAPHIQUE Cette ifle cil célébre’pat les myfieres des Cabites qu’on y célébroit. Vqu fur ces myiieres la dilïertation de Gutberleth, 8c fur-tout l’excellent ouvrage de M. le Baron de Sainte-Croix, intitulé Mémoires pour fervit à l’hiiloire de la Religion fecrette des anciens peu- ples , &c. SAMOTHR’ACES. C’étoient non-feulement les habi- tans de me de Samothrace , mais encore d’une partie du continent de la Thrace, vers les côtes qui (ont près 8c au nord de l’ifle de Samothrace, 8: à l’oueit de l’em- bouchure de l’Hebre. Hérodote (I) appelle villes des Samothraces, Méfambrie, Sala 8c Zona, qui font des villes du continent de la Thrace. SANA , ville de la ptefqu’ifle de Pallene , près du golfe Therméen , entre Potidée 8:: Menda. Herodor. Lib. VIL 5. CXXIII. SANÉ , ville (a) Grecque , fituée dans l’ifihme Acan- thien , ifihme de la prefqu’ifle du mont Athos , près du canal que fit creufer Xerxès , 8c fur le golfe Singitique. Elle étoit tournée (3) du côté de la mer qui regarde l’ifle d’Eubée. C’était une colonie de l’iile d’Andros. SAPÆENS , (les) peuples de Thrace qui étoient entre la partie fud-ouefl du lac Biflonis 8c la mer. Le pays qu’ils habitoient s’appelloit Sapaïque , felon Étienne de Byzance. Herodor. Lib. VIL 5. 0X. SARIRES , peuples qui. habitoient à l’eft du pays des Matiéniens , entre l’Araxes 8c la feurce du Gyndês , en- viron autant éloignés de cette foutce que de l’Araxes, à l’eil 8c à l’ouefl d’un fleuve nommé Cambyfes , qui va du fud au. nord fe jetter dans la partie ouefi: de la mer Cafpiene vers la fource de ce fleuve , entre la. Médie fud-dl 8c la Colchide nord-ouah

(r) Herodot. Lib. VIL f. CVII! 6: me (a) Herodor. Lib. VIL 5. XXIL (a) Thucyd. Lib. 1V. 5. CIX.

x D a L’H rsror un D’HÉRODOTE. 323 Le Scholiafie d’Apollonius ( I) dit que les Sapires * ont été ainli nommés parce que leur pays produit une pierre précieufe appellée fapéiritès , ou faphir. C’eil une nation Scythe, felon le même Scholiafle. q SARANGÉENS’, (les) peuples fournis aux Rois de Perle; Hérodote dit qu’ils habitoient vers cette plaine de l’Aiie, qui étoit voiline des montagnes d’où couloit le fleuve Aces. Pline fait mention des (a) Zaranges , des Dranges, dans l’Afie, &,Arrien (3) des Zarangéens. Ces peu- ples, dit le P. Hardouin, faifoient partie des Dranges ou Drangéens, car ce qu’Arrien dit des Zarangéens, Strabon, Q. Curce, 8c d’autres le difent des Dranges: il paroit que leur pays répondoit à-peu-près à cette partie de l’empire de Perfe, qu’on appelle aujourd’hui Sigiflan. SARDAIGNE , anciennement Sarde , ci! une ille limée près Be au fud de l’ifle de Cyme. Cette ille fut ainfi nommée (4) de Sardus , un des fils d’Hercules , qui vint de Libye s’y établir avec une nombreufe colonie. Pline remarque (5) que Timée la nommoit Sandaliotis, ce qui lignifie qu’elle reiTemble à une fandale, forte de chauifure en ufage chez les anciens, laquelle n’était qu’une femelle qu’on attachoit fous le pied avec des courroies: il ajoute que Myrfile l’appelloit Ichnufa, parce qu’elle refl’emble a la trace que laiiTe fur le fable le pied d’un homme, du Grec au; . vefligium , planta parfis. . SARDAIGNE. (mer de) On appelloit ainli cette partie A de la mer Méditerranée , qui étoit-aux environs de l’ifle de Sardaigne.

(x) Schol. Apoll. Rhod. ad Lib. Il. verf. 397. . (a) Plin. Lib. VI. cap. XXIH. pag. au. lin. 7. (a) Arrian. Lib. HI. cap. XXV. pag. 1.4.1.. (4) Solini Polyhiû. cap. IV. ’ (g) Plin. Lib. I". cap. Vil. pag. 16 I. X2.

324. TABLE GÉOGRAPHIQUE SARDES , habitans de l’ifle de Sardaigne. SARDES , ancienne ville capitale de la Lydie, fituée entre le Cayfire fud 8c l’Hermus nord, au pied du mont Tmolus, fur le Paâole, riviere qui venant de cette montagne palfoit par «le milieu de la place publique de cette ville , 8c rouloit avec fes eaux (r) des .paillettes d’or. Sardes avoit au nord une grande plaine arrofée de plulieurs ruilTeaux , qui fortoient en partie d’une colline voiline au fud-cil de la ville, 8c, en partie du mont Tmolus. La citadelle étoit au côté cil: ou efi un peu fud de la ville , fur une montagne efcarpée 8c taillée en précipice dans quelques endroits. Lorfqu’on n’avoir pas encore l’ufage de la poudre, 8c qu’on ne connoifi’oit que les balifies 8c les béliers pour enfoncer les murailles, elle pouvoit palier pour une place imprenable. Cette ville, où tout étoit riche 8c fuperbe, en: prés fentement réduite en un pauvre village nommé Sart, qui n’a que de chétives cabanes , 8c n’eit prefqu’habité que par des bergers qui meneur leurs troupeaux dans - les beaux pâturages de la plaine voiline. SARDONIENS, habitans de l’ifle de Sardaigne, an- ciennement appellée Sarde. SARPÉDON , promontoire de Thrace , entre le golfe Mélas 8c le fleuve Erginus. Herodor. Lib. VIL 5. LVIII. . Il y avoit en Cilicie un promontoire de même nom, célèbre par le traité de paix entre les Romains 8c An- tiochus (z) , nave navigua citm Calycadnum , nave Sar- pedonem , promontoria. Herodote ne parle point de ce dernier’ SARTA, ville prômontoire. fituée fur le golfe Singitique V , entre Singos 8: le promontoire Ampélos. Herodor. Lib. VIL 5. CXXII.

(t) Herodor. Lib. V. È. CI. Strab. Lib. XI". pag. pas. C. PlinJLib. V. cap. XXIX. pag. :77. (a) Tir. Liv. Lib. XXXVIII. cap. XXXYIII. .

un L’Hrsrorna D’HÉnonore. 32; SATRES, (les) peuples de Thrace qui étoient un peu plus au nord que les Derfæens ,’ entre le Nelius ouefl Se le’CoiIinites cit-fud. Ils n’avaient jamais été fubjugués , parce qu’outre qu’ils étoient bons foldats , ils habitoient fut de hautes montagnes couvertes d’ar- bres 8c de neige. Ils polïédoient l’oracle de Bacchus, qui étoit fur les plus hautes montagnes; 8: entre les Satres c’étoient les Belles qui étoient les Interpretes de l’oracle; une Prétreiie y rendoit les réponfes, comme à Delphes, 8: ces réponfes n’étaient pas moins ambi- gues que celles de la Pythie de Delphes. Herod. Lib. VIL

SATTAGYDES, peuples voifins de la Sogdiane. Je S.les crois Indiens.CXI. Voyer Gandariens. 4 SAUROMATES , (les) peuples de l’Europe. Le pays qu’ils occupoient, appellé la Sauromatis, commençoit au coin cit ou cit nord (r) du Palus Mæotis , 8c s’avan- çoit vers le nord dans l’étendue de quinze journées de chemin , pays ou il n’y avoit ni arbres fauvages , ni ar-t bres cultivés. Mais plus au nord le pays qu’habitoient les Budins , étoit couvert de toutes fortes d’arbres 86 de forêts. Le Palus Mæotis (z) féparoit les Scythes royaux des Sauromates. SCAMANDRE , fleuve de la Troade , fameux dans l’hifloire du fiége de Troie. Il a fes (3) fources au mont Ida, vers la partie cl! de ce mont, 8c l’on (4) embou- chure près 8: au fud du promontoire Sigée. Il forme vers la mer des marais bourbeux , 8: reçoit à fon nord le Simois un peu au-deiI’us de la nouvelle ville de Troie. Homere (5) dit que ce fleuve a deux noms, que les

(r) Herodor. Lib. IV. 5. XXI. (z) Id. Lib. 1V. 9. LVII. (a) Homer. Iliad. Lib. XXII’. verl’. [4.7 8: 14,8. (4) Strab. Lib. XIII. pag. 890. (s) Homer. Iliad. Lib. XX. vert. 7a. X3

326 TABLE GÉOGRAPHIQUE Dieux l’appellent Xanthus , 8c les hommes Scamandrc , S’y zéro" xaM’wn Qui, ËIJ’ptr «N Sudpad’pov. On le nomme encore aujourd’hui Scamandm, ou Pa- - lefcamandria , c’efi-à-dire , l’ancien Scamandre. M. d’An- ville prétend que ce n’efl qu’un torrent , dont on ignore le nom. Mais l’on peut voir une defcription curieufe 8: intéreiïante de ce petit fleuve, dans la defcription de la,Troade, par M. Wood, pagegzg à fiivmtes. Cette - defcription cil: a la fuite de fou ouvrage ,. intitulé An Effay on the original Genius and Writings of Homer. SCAPTÉ-HYLÉ, sur... 3M, jam, ou mine fèuille’e, petite ville’de Thrace, limée fur le bord de la mer , « au nord 8: vis-à-vis l’ifle de Thafos. Il y avoit des mines d’or qui produifoient aux Thaiiens un revenu confidérable. Hc’rodote, Livre VI. 5. XLVI. Ce mot vient du Grec intima", fouiller, 8C 3M, forêt , matiere. Son nom moderne cil Skipfilar. SCIATHOS, ille fituée vis-à-vis de la Magnéfie, contrée de TheiIalie, vis-à-vis du mont Pélion 8c des Ipnes. Entre l’iile de Sciathos 8c les côtes de la Ma- gnéfie, il y a un canal étroit qui cil: une continuation de la mer appellée Artémifium. On l’appelle aujourd’hui Sciatho , ou Sciathi, ou Sciatta. Elle en fituée à deux lieues ouefi de l’extrémité nord de l’iile de Scopélos , dont elle cil féparée par un canal ou trajet d’une pa- reille largeur, à pareille difiance à l’eit de la Magnéiie 8c du golfe Pelafgique ou de Volo, environ à quatre lieues nord de l’ifle d’Eubée ou Negrepont. C’efl à caufe de la proximité où elle fe trouve de cette grande ille que le Géographe Étienne l’appelle ille d’Eubée. SCIDROS étoit une ville d’Italie, dont. on ne fait pas sûrement la pofition. Elle pouvoit être vers Laos, ou vers Sybaris, ou entre Laos 8c Sybaris; car Héro- dote dit que les Sybarites chaiiés de leur ville allerent habiter Laos 8: Scidros. Herodor. Lib. V]. 5. XXI. SCIONÉ,ville de la péninfule de Pallene, près du

ne L’HISTOIRE D’HÉRQDOTE. 327 golfe Therméen. Elle-fut bâtie (r ) par des Grecs qui revenoient du fiége de Troie. SCIONÉENS, habitans de Scioné. On voyoit , dit (a) Paufanias , a Athenes , dans le Pœcile , des boucliers attachés à la muraille, avec une infcriprion , qui por- toit que c’étaient les boucliers des Scionéens 8: de quelques troupes auxiliaires qu’ils avoient avec eux. SCIRAS. C’ étoit le nom que portoit anciennement (3) l’ille de Salamine. Il y avoit dans cette ille un temple de Minerve , connu fous le nom de Minerve Sciras. SCIRON (le chemin de) prenoit depuis l’ii’thme de Corinthe , jufqu’à Mégares, 8: conduifoit dans l’At- tique; il menoit aulii de l’Attique ,8: de la Mégaride dans le Péloponnefe. On l’avoir fait applanir pour la commodité des gens de pied; enfuite, par les ordres de l’Empereur Adrien , on l’élargit , 8c du temps de Pau- fanias (4) il pouvoit y palier deux chariots de front. Ce chemin , a l’endroit où il forme une efpece de gorge, efiborné par de grolles roches , dont une appellée Mo- louris cil très-fameufe; car on dit que ce fut de defl’us cette roche qu’Ino fe précipita dans la mer avec Mé- licerte , le plus jeune de fes fils , après que le pere eut tué Léarque , qui étoit l’aîné. Le rocher appellé Mo- louris étoit confacre à Leucothoé 8c à Palémon. Les rochers voifins étoient fameux par les brigandages 8c les cruautés de Sciron, qui habitoit autrefois vers cet endroit, fe faifiifoit des paii’ans Se les jettoit dans la mer. Un de ces rochers s’appelloit le mont Scironide. SCOLOPOEIS. (le) Quoiqu’on ne trouve rien dans les anciens touchant le Scolopoëis , on peut affurer néan- moins que c’étoit un fleuve ,’8t qu’il couloit vers Priene

(r) Pomp. Mela. Lib. II.’eap. II. pag. 156. (a) Paufan. Artie. five Lib. I. cap. XV. pag. 38. (il Strab. Lib. IX. pag. 603. (4) Paufan. Artic. five Lib. I. cap. ultim. pag. r07 a: rot.

328 TABLE GÉOGRAPHIQUE 8c vers Mycale , entre Priene 8c Milet , au nord du Méandre, puifqu’Hérodote le joint avec le Gæfon. Il y avoit auprès de ces deux rivieres, le Gæfon 8c le Scolopoëis, un temple de Cérès Eleuliniene. Herodor. Lib.SCOLOS, 1X. ville ou bourgade 5. XCVI. du territoire des Thé- . I bains , vraifemblablement limée entre Tanagre 8c The- bes, pas loin de Tanagre ouefl , vers (r) les côtes de J’Euripe.SCOLOTES. C’étoit le nom I que ’ les Scythes fe don- .noient à eux-mêmes. Herodor. Lib. 1V. 5. V I. SCOPELOS , petite ille de larmer Égée, fituée à deux lieues cl! de Sciathos, 8c à fix lieues nord de l’ifle d’Eubée. Elle conferve fon ancien nom. SCYLACÉ , petite ville qui étoit une colonie des Pé- lafges; elle étoit vers l’efl ou eli-nord de Cyzique , entre cette ville 8c le mont Olympe, près (z) 8c à l’eli de ,Placie ou Placia. Elle s’appelle aujourd’hui Siki. SCYRMIADES , peuple de Thrace , qui habitoit au- delIus d’Apollonie 8c de Mefambria. SCYROS. A l’en-nord de l’Eubée on trouve l’ifle de Scyros , une des Cyclades, où Achilles , retiré (a) à la cour de Lycpmedes, 8c déguifé en fille, eut Neopto- 1eme , de Déïdamie, fille du Roi. Cette ille fut autre- fois habitée (4) par des Pélafges 8c par des Cariens. On la nomme aujourd’hui Sciro. SCYTHES AGRICOLES. (les) Ce font les Scythes que les Grecs, habitans des bords de l’Hypanis , ap- pelloient Boryflhénites 8: qui fe donnoient à euxsmé- mes le nom d’Olbiopolites. Ils habitoient entre le Bo- ryllhenes 8c le Panticapes une étendue de pays de trois

(x) Plin. Lib. IV. cap. VII. pag. un. lin. a. (a) Plin. Bill. Nat. Lib. V. cap. XXXII. pag. :89. (il Strab. Lib. 1X. pag. 667. (4) Stephan. Byzaur. voc. indice.

DE (L’HISTOIRE D’HÉnonorr. l 329 jours de chemin vers l’efl, 8c du côté du nord ils ha- bitoient un pays qui a d’étendue onze jours de navi- gation en remontant le Borylihenes. On les appelloit ainfi parce qu’ils cultivoient la terre. a ’ v SCYTHES AMYRGIENS. Il y a apparence que ces peuples habitoient en Afie, 8: non pas en Europe, puifqu’ils fervoient dans l’armée des Perles. Ce furnom leur venoit fans doute d’une plaine appellée Amyrgium , qui étoit dans le pays des Saces, 85 dont Hellanicus faitSCYTHES mention. AROTERES Voyez , (les) c’eii-à-dire, Saces. labou- * reurs. Ils habitoient au-delfus des Alazons. Dans leur pays le Tyras 85 l’Hypanis rapprochent leurs lits 8c lailIent moins d’efpace entr’eux: c’efi vers la Podolie. SCYTHES AUCHATES. (les) Ils font fur l’Hypanis qui a fa fource dans leur pays , aujourd’hui l’Ukraine , qui cil: la partie de la Pologne la plus orientale. SCYTHES LABOUREURS. Voyrï Scythes Aroteres. SCYTHES NOMADES (les) habitoient au-deià du Panticapes-, à l’ell des Scythes Agricoles , un pays de quatorze journées de chemin jufqu’au fleuve

SCYTHES ROYAUX, (les) nation nombretife qui habite au-delà du fleuve Gerrhus. Elle s’étend vers le Gerrhus.midi jufqu’à la Taurique, vers l’eii iufqu’au folié que , - firent les fils des Aveugles, 8e jufqu’aux Cremnes , ville de commerce, fituée fur le Palus. Mæotis; quelques- uns d’eux s’étendent même jul’qu’au Tanaïs. Ils regar- dent les autres Scythes c0mme leurs efclaves. SCYTHES féparés des Scythes Royaux. Ils habi- toient au-delfus des Iyrques , dans le pays qui divers l’aurore: ils avoient été s’établir dans cette contrée, après s’être féparés des Scythes Royaux. Jufqu’au terri- toire de ces Scythes , c’ell: un pays de plaines; mais au-delà. on ne voit plus que des terres pierreufes de raboteufes.

330 TABLE efioenarnrqnn SCYTHIE , (la) valie pays. Elle a deux parties, la partie fud St la partie nord. La partie qui cil vers le fud le prend immédiatement depuis l’Ilier ou Danube , 85 s’étend le long du Pont- Euxin, jul’qu’à la ville appellée Carcinitis, 8c jufqu’à I’Hypacyris: c’eli-à-dire, que la Scythie cil bornée au fud par la mer du Pont-Euxin , 8c à l’eli par le Palus. Mæotis. C’eli-là l’ancienne Scythie. SÉBENNYTE, ville d’Egypte , qui donnoit l’on nom’ à un des canaux du Nil, 8.: à un nome: il paroit que ce nome étoit entre le canal Sébennytique 8c le Buco- lique. Ptolémée divife (r) ce nome en haut 8.: bas; le’ premier avoit pour capitale Pachnamunis , 8c le fécond Sébennyte. Cette ville le nomme (z) aâuellement Sa- manud on Séménud. SÉ’GESTE. Vqu Ægefle. , ville de Sicile , lituée fur la côte mé- ridionale de l’ifle , à l’efl du promontoire Lilybée. Elle cil bâtie fut l’embouchure el’t de la petite riviete de Sélinus , ainfi nommée du mot (3) Grec d’ilÀnfl, perfil, au ache , parce qu’il en crailloit beaucoup fur fes bords. C’efi. le fleuve qui a donné fon nom à la ville, à la- quelle Virgile donne l’épithete de palmofa, parce que l’on territoire produifoit une grande quantité de pal- miers. Ses habitans furent chaires (4) par les Carthagi- riois. Avant la deflruâion de leur ville , ils avoient con- facré à Jupiter Olympien un tréfor, où l’on voyoit une Rame de Bacchus, dont le vifage, les mains 85 les pieds étoient d’ivoire. Il étoit près de celui des Mé- tapontins. Sélinunpe ne l’ublilte plus: fes ruines don-

(a)(t) Abulfeda: Ptolem. defcript. ’Lib. Ægypti. 1V. pag. Co.cap. Voyager V. de’ Niebubr en lubie, Tome I. page 79. - (a) Servius in Virgil. Æneid. Lib. III. verl’. 705. Siliua Ital. Lib. XIV. vetf. zoo. (a) l’aurait. Eliacor. poilerior. (ive Lib. VI. cap. XIX. pag. 499 B: soc.

m

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 33x nent (1) une haute idée de la fplendeur de cette ville. SELYB RIE , ville de l’Hellefpont, ou plutôt de Thrace, fur la côte de la Propontide, entre Périnthe 8c l’embouchure du fleuve Athyras. On la trouve eu- core défignée fous (a) le nom-d’Olybria. Sélybria ligni- fie (3) la ville de Sélys. Car Bria cl! un mot Thrace, qui fignifie ville. Geoffroi de Ville-Hardouin (4) l’appelle Salembrie 8c la met à deux journées de Conflantinople. On la nomme aujourd’hui Sélivria. . SÉPIA , lieu ou bourg de l’Argolide , qui,’l’elon le récit d’Hérodote , devoit être fur le territoire de Tiryns , entre Nauplia 8t Tiryns , mais plus près de Tiryns que de Nauplia. Herodor. Lib. V I. 5. LXXVII. SÉPIAS , rivage 8c promontoire à la pointe cil de la côte fud de la Magnéfie, à l’entrée du golfe Pélafgique. Cette côte s’appelloit aulii Iolcos. Selon Hérodote, on donnoit le nom de Sépias au cap , au rivage 8t au can- ’ton voifin : Strabon le donne aulii à une petite ville (5’) , fituée fur ce promontoire, 8c il la compte au nombre de celles dont la ruine accrut la ville de Démétrias. Sé- pias (6) avoit pris fon nom de Thétis, qui, pourfuivie par Pélée, y fut métamorphofée en un poifl’on qu’on appelle Seche , en Grec amict. La Martiniere nomme ce promontoire cap Queatumos mais M. d’Anville l’appelle cap Saint-George. Herodor. Lib. VII. 5. CLXXXIII, CLXXXVI,ICLXXXVIII, CXC, CXCI, CXCV. SERBONIS. (le lac) Il étoit entre l’Egypte 8t la Pa- lefline, près du mont Cafius: de-là vient que quel- ques-uns l’attribuent à. l’Egypte , d’autres à la Syrie , ou Paleflzine, ou Judée.

(I) Géographie abrég. Tom. I. pag. au. (a) Suidas, voc. Epiphanius. - (a)(3) Hilloire Strab. de I’Empire Lib. de VII.Confiant. pag. par Ville-Hardouin.pag. 4.91. C. - tu. (s) Strab. Lib. 1X. pag. 666. B. (a) Scholiafl. Apollonii and. nuis. r. verf. ml

332 TABLE GÉOGRAPHIQUE Plutarque veut (r) que ce foit un écoulement St un regorgement de la mer Rouge , ou golfe Arabique , qui ayant traverfé fous terre le petit ilihme qui le l’épare’ de la mer Méditerranée, fort dans cet endroit. Pline (a) dit que de l’on temps il étoit bien diminué. Il. avoit , felon cet Auteur, cent cinquante milles de -Iongueur. Strabon (3) lui donne deux cens flades de longueur, St cinquante de largeur. Il communique à la mer Méditerranée par une ouverture que l’on appelle Ecregma , ouverture comblée du temps de Strabon. La Fable dit quegTyphon étoit couché au fond de ce lac. Aufii les Égyptiens appelloient-ils le lac Serbonis, ou du moins l’ouverture par laquelle il le déchargeoit a dans la mer Méditerranée, le foupirail (4) de Typhon. ’ Les Arabes appellent ce lac Sébaket Bardoil. - SÉRIPHIENS , habitans de’l’ille Sériphos. SÉRIPHOS , ille que les uns (5) mettent au nombre des Cyclades , St les autres (6) au nombre des Sporades. Cette ille cil: raboteufe , pleine de montagnes , St toute couverte de pierres St de rochers, il femble même que Tacite n’en fait qu’un rocher , lorfqu’il l’appelle (7) Saxum Seriphium. Les (8) Romains avoient coutume d’y reléguer les criminels. On tient (9) que les gre- nouilles n’y crient point, St qu’étant tranfportées ailleurs , elles reprennent leurs cris ordinaires: c’efl de-la qu’en:

- (r) Plutatch. in Antonio. pag. 9r7. A. (2) Plin. Lib. V. cap. XIII. pag. 1.60. (a) Strab. Lib. XVI. pag. un. (4) Plurarch. loco laudato. (s) Strab. Lib. X. pag. 74;. Scylacis Peripl. pag. u. (6) Steph. Byzant. (7) Taciti Annal. Lib. W. 5.4XXI. (l) Id. Anna]. Lib. II. ç. LXXXV. Lib. IV. Ç. XXI. Q9) Ælian. Hill. Animal. Lib. III. cap. XXXVII. pag. 163. Plin. Lib. VIH. cap. LVIII. pag. 4.84.. lin. 2.3.

ne L’Hrsrornrz D’HÉBODOTE. 333 venu le proverbe Rami &riphia, Grénouille de Sé- riphos, pour marquer un homme qui ne fait ni parler , ni chanter. Quoique cette ille fût toute couverte de pierre’s St de rochers , elle avoit néanmoins des habi- tans. On l’appelle aéluellement Serpho. SERMYLE , ville fituée fur le golfe Toronéen , entre Mecyberne nord , St Galepfus fud. Étienne de Byzance la nomme Setmylia, St la place vers le mont Athos. Le Scholialie de (r) Thucydides l’appelle Sermylis , St prétend que c’efl une ville de la Chalcidique. Thucydi- des (a) la nomme la ville des Sermyliens. SERRHIUM , célèbre promontoire fur la mer Égée, à l’ouefl: St peu loin de l’embouchure de l’Hebre , près de Zona. Ce lieu appartenoit autrefois aux Ciconiens, peuples de Thrace. Serrhium, felon (3) Pline St (4.) Appien, étoit une montagne, mon: Serrium; ce qui s’accorde avec ce que dit Hérodote; car cette monta-e gne avançoit dans la mer (5) St faifoit un promon- toire, fur lequel étoit une ville ou bourgade nommée aulli Serrhium. C’étoit un château , felon (6) Tite-Live. Herodor. Lib. VIL 5. LIX SESTÉ , ville de la Cherfonefe de Thrace, fur l’Hel- Iel’pont. La côte enpcet endroit s’avance dans la mer vis-àovis d’Abydos; de cette ville (7) à la côte il y a un trajet de l’ept ou huit flades au plus, St ce fut fur ce trajet que Xerxès fit faire un pont pour palier en Eu- tope.

(l) Schol. Thucyd. ad Lib. I. 5. LXV. (a) Thucyd. Lib. 1. ç. LXV. (a) Plin. Lib. IV. cap. XI. pag. :04. ’(ç) Appian. de Bell. Civil. Lib. 1V. pag. 1037. (s) Appien dit la même choie. (6) Tir. Liv. Lib. XXXI. cap. XVI. (7) Xenoph. Hellen. Lib. IV. cap. V111. 5.V. p15. asaPlin.Lib. IV. cap. Il. pag. 1.06.

334. TABLE GÉOGRAPHIQUE Selle cil célébre par les amours d’Héro St de Léan- dre. Cette ville ell ruinée. Le lieu ou elle étoit s’ap-l pelle Zéménic. SICANIE. Cette ille s’appelloit auparavant Trinacrie, à caule de fes trois promontoires. Les Sicaniens s’y étant établis (r) lui donnerent le nom de Sicanie. Les Sicules ayant depuis chalfé les Sicaniens, lui donnerent le nom de Sicile qu’elle porte aéiuellement. SICANIENS. Les Sicaniens le difoient Autochtones, mais ils étoient Ibériens , 8c (z) habitoient-en Ibérie fur les bords du Sicanus. Ayant été chaliés par les Ligyens, ils palIerent dans la Trinacrie , St appellerent cette ille Sicanie. Cet événement ell- antérieur à la guerre de Troie. Mais l’on ne peut fixer l’époque de. cette mi- gration. Ils furent chalfés par les Sicules vers l’an 1059 avant notre ere. Ils le retirerent dans la partie occiden- tale de l’ille, où ils fubfifloient encore du temps de Thucydides. ’ SICILE. 17qu Sicanie. SICULÉS (les) étoient des peuples d’Italie. Leur pays (3) étant envahi par- les Opiques , ils palferent en Sicanie, vainquirent les Sicaniens, les obligerent à le retirer dans les parties méridionales St occiden- tales de l’ille St s’emparerent de l’intérieur du pays St des terres les plus fertiles. Cet événement efl: à-peu- près de trois cens ans avant l’arrivée des premieres coé lonies Grecques. Cette premiere colonie cit celle qui fonda (4) la ville de Naxos , vers l’an 759 avant notre etc. L’invafion des Sicules cit donc de l’an 1059 avant notre ere. Voyez; mon Efai de Chronol. Chap. XIV. ’ Self. II. 5. 1V. page: 4.73 St 4.74..

m Thucydid. Lib. v1. 5.11. a, ra. un. (3) Id. ibid. ç.) Id. ibid. ç. 1H. ’

DE L’HISTOIRE D’Hénonorz. 33; SICYONE, ville de la Sicyonie, dans le Pélopon- nefe, fituée près de Pellene. Ce fut la premiere de- -v 5:: meure des Rois du Péloponnefe. Elle porte aujourd’hui le nom de Bafilica. SlCYONlE , (la) petit pays du Péloponnefe, fur le golfe Corinthiaque, entre l’Achaie St la Corinthie. SICYONIENS , habitans de Sicyone , ou de la Sicyo- nie. Ils étoient Doriens. SIDON, ville de Phénicie, dans la Syrie, à vingt- quatre milles de Tyr , à cinquante milles de Damas , fur la Méditerranée, dans une belle plaine avec un fort bon port. Elle a été de tout temps fameufe par fou commerce. Aujourd’hui cette ville cil fort déchue; on l’appelle Zaide ou Seïde. SIDONIENS , habitans de Sidon. Ils avoient beau- coup d’aptitude pour les arts. Les femmes (r) Sidonienes excellojent dans les ouvrages de broderie. SIGEE, promontoire de la Troade. Il en: près St au nord de l’embouchure du Scamandre. Strabon l’appelle (z) le port des Achéens , parce que les Grecs y aborderent en allant afiiéger Troie. Il y avoit en ces lieux un grand lac qui’avoit une ilfue dans la mer. Ce pro- montoire s’appelle à préfent cap Ieni-Hifari. SIGËE , ville de la Troade , peu éloignée de Troie, à foixante flades (3) de la ville de Rhœtium , en cô- toyant le rivage, St à cent de Ténédos , félon le (4.) i Géographe Agathémere. Les Mytiléniens bâtirent cette ville. Bientôt après les Athéniens les en chafl’erenr, ce qui occafionna une allez longue guerre entre ces deux peuples..Mais enfin (5) ayant pris pour arbitre Périan-

* (1) Homer. Ilia’d. Lib. V. verl’. au. (a) Strab. Lib. XIII. pag. 890. (a) Strab. Lib. XIII. pag. 89°. (4) Agathemer. pag. n. (S) Herodor. Lib. V. s. XCIV . XCV.

336 TABLE GÉOGRAPHIQUE dre, fils de Cypfélus, ce Prince l’adjugea aux Athé- niens l’an 564. avant notre ere , ou , fuivant Usher , l’an s89. Les Athéniens la conferverent jufqu’à Alexana dre. Sous les fuccell’eurs elle fut détruite par les peuples voifins. Elle l’éroit du temps (r) de Strabon , St (a) Pline en parle comme d’une ville, qui n’e’xilloit plus depuis long-temps , quondam Sigæum oppidum. Elle fut rétablie fous les Empereurs Chrétiens , St même érigée en Evêché dépendant de Cizique. Ce n’ell plus main- tenant qu’un miférable village , que les Turcs ont d’abord appellé Ieni-Hifari St qu’ils nomment à. préfent Gaurkioi. Il y a devant l’Églil’e un marbre de neuf pieds de long , qui fert de fiége aux Grecs. C’eli fur ce mar- bre que le trouve cette infcription cuticule, écrite en lignes qui vont alternativement de la gauche à la droite, St de la droite à la gauche , maniere d’écrire, que les Grecs appellent BUarpand’o’v. Chishull la rapporte dans les Antiquités Afiatiques’, page 4. - SIGYNNÉS. Ce peuple (3) habitoit’au-delà de l’lfler ou Danube. Il cil nécelfaire de le placer aulli en deçà , puifqu’Hérodote ajoute qu’il s’érendoit jufqu’aux Encres, qui demeuroient au fond du golfe Adriatique. SILPHIUM, contrée de Libye, qui emprunte l’on nom de la plante appellée Silphium. Elle commence à I’ell (4.) vers Aziris St l’ille de Platée , St s’étend vers - l’oueli jufqu’à la Syrte. v SINDOS , ville de la Mygdonie, contrée de la Ma- cédoine , à l’ouefl de Therme , entre Therme St l’em- bouchure de l’Axius. Le Géographe Étienne l’appelle , Sinthos. On ne fait à laquelle de ces deux manieres d’écrire ce nom on doit donner la préférence, parce

(l) Strab. loto laudaro. Pompon. Mela. Lib. 1. cap. XVIII. pag. 99. (a) Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. ah. (a) Herod. Lib. V. 9. 1X. (a) Herodor. Lib. IV. Ç. CLXIX. que

on L’Hrsroran D’Hfinono’r’n. 337 qu: ce l’ont les feuls Auteurs qui en ont parlé. Herodor. La. 711.5.cxx111. SINDES. (les) habitans de la Sindique. 1’qu ce mon SINDIQUE (la) cit un pays de l’Afie, qui touche au Bofphore Cimmérien’St au Pont-Euxin. Herodor. Lib.SINGOS, Il”. ville limée XXVIII. fur le golfe Singitique i , auquel elle a donné fan nom. On l’appelle aujourd’hui Porto Figuero. Herodor. Lib. VIL 5. CXXII. ’ SINOPE , ville lituéel’ur le PonttEuxin , dans l’lfihme d’une péninfule (r), où les Cimmériens s’établirent, lorl’que chnlfés de leur pays par les Scythes, ils vin- rent en Aile. vis-àvvis de l’embouchure de l’Iller ou Danube. Elle fut dans la faire aggrandie par une co-i: ’ latrie (z) de Miléfiens. Elle cil connue fous le nom de Sinub. Le fameux philofophe Diogcne le Cynique, qui vi- voit dans un tonneau, étoit de cette ville: mais il (3) fut enterré à Corinthe, près d’une des portes de la ville. cd l’on voyoit l’on tombeau avec un cippe, contre lequel étoit adolfé un chien de marbre de Paros. SIPHNOS. C’efi une des Cyclades. Elle cil limée a l’outil: de Paros, St au nord de Mélos, St à l’efl-l’ud de Sériphos. Cette ille étoit trèsvriche à taule de les ruines d’or. Apollon (4) demanda aux Siphniens la dime du produit de ces mines: les Siphniens dépol’erent cette dîme dans le temple de Delphes; mais dans la faire ayant ceil’é de la payer, ils en fureur punis; la mer inonda leurs mines St les fit difparoître , de forte qu’au-

1 (l) Herodor. Lib. 1V. 5o XII. , (a) Diodor. Sicul. Lib. XIV. ç. XXXI. pag. 666. Strab. Lib. X". pag. tu. Arrimi Peripl. Ponti Eux. pag. u. (a) Paufan. Corinch. five Lib. H. cap. Il. pag. tu. (4,) Paufan. Phoc. five Lib. x. cap. XI. p35. sa; St tu. T ont: VIL

338 Titan! GÉOGRAP mon: jourd’hui on fait à peine où elles étoient. L’air (r) (la cette ille et! fort fain : il n’en: point rare d’y voir des vieillards de cent vingt anse: elle produit beaucoup de marbre 8: de granit. Ses habitans font àujourd’hui de fort bonnes gens; bien différens de leurs ancêtres , dom: les mœurslétoient fortdécriées. Siphuos porte aujour-

d’huif SIRIS, ville le de nom la Lucanie, de à Siphanto.l’embouchure du fleuvew Siris , qu’on appelleà préfent Senne. Elle fut ainli nom- mec (z) du fleuve Siris , ou de Siris , fille de Morgès , Raide Sicile.,Strabon prétend ( a) qu’elle fut fondée par des Troyens , 8c il en apporte pour preuve la flatta: de Minerve Iliade, qui bailla les yeux, lorfque les Ioniens, après s’être emparés de cette ville, arracherent les habitans qui s’étoient réfugiés auprès de cette fla- eue, ou ils fe tenoient en poflure de fupplians. Les Ioniens (4) changerent fou nom en celui de Poliéium. ,Jeprens (le-là ’occalion de corriger ce paflage (5) d’AtÎfiotc: Ëv N 70?; à". xpo’mr 707v Un" 1111le701, HMÏu’ in (si sirdar" manda 611i 73v 1331" xararxe’v-rm alunir, Shunt gingival. Il faut lire 11min" 8: zip" , 8c traduire : « Dans si les temps antérieurs les Ioniens s’en étant emparés , n. elle fut nommée Poliéiums mais avant cette épo- » que , elle fur appellée Siris par ceux qui l’occupeq a, rem les premiers n. , Dans la fuite les Tarentins (6) chaflerent les habi-V sans de Siris , 8c ayant’envoyé une colonie dans le pays, ils bâtirent, à une petite diflahce de Siris, la ville d’Héraclée. Strabon (7) diflingue aufli ces deux

h) Voyages de Tourneforr au Levant. Tome I. page 172.. ru) Erymolog. migra. voc. à)". (a) Strab. Lib. VI. pas. 495. A. Arhen. Lib. x11. au. V. ylg. sur

l .(4)(g) Arillor. Strab. de Mirabilib. ibid. Aul’culr. B. pas. un., ’ A. Vcandi: Puifinl. (6) Diodor. Situl. Lib. X11. 6. KXXVI. ln;- Sel. Il) Strab. loco laudàto.

m: L’Hrsrornn D’HÉRODOTB. 339 villes , 8: l’on ne Voir pas par quelle railon Pline (r) veut qu’Héracle’e 8e Siris foient une feule 8: même ville. Je ne dois pas cependant diflimuler qu’Arillote , à l’en- droit ci-deffus cité, cil: de même opinion; mais peut- être Pline n’a-t-il confondu ces deux villes que d’après l’autorité du philofophe Grec. Elle reprit fans doute fan ancien nom de Siris , lorfque les Tatentins s’en furent rendus maîtres. Ce nom ne fit pas cependant oublier celui de Poliéium, que lui avoient donné les Ioniens , puifqu’on lit dans (a) Etienne de Byzance que Poliéium et! une ville d’lralie, qui s’appelloit auparavant Siris. SIRIS, ville de la onnie en Thrace. Elle apparte- noit probablement aux Siropæoniens. Herod. Lib. VIH.

5.SIROPÆONIENS CXV. . , (les)v peuple qui faifoit partie de la Pæonie. Il s’étendait jufqu’au lac Prafias. La ville de Siris étoit de leur dépendance. s SITHONIE. (la) On appelloit ainli du temps d’Hé- rodote, le pays ou étoient les villes de Torone , de Ga- :lepfus, de,Sermyle , de Mécyberne , 85 d’Olynthe; c’eû- à-dire, ce pays qui cil: fur le golfe Toronéen , dans la. prefqu’ifle qui fe trouve entre celle de Pallene 8: celle :du mont Athos. Herodor. Lib. VIL 5. CXXII. SIUPH , ou SIOUPH , ville d’Egypte , du nome Saï- ,tique , 8: aux environs de Sais. La Martiniere dit qu’elle étoit de la tribu Saîtaine. C’en: ainli qu’il nomme le

nomeSMlLA , ville deSaïtique. la Crofl’æa , limée fur let golfe w Thern méen, à l’en-fud 8c pas loin d’Ænia , entre cette ville 8: Campfa. Herodor. Lib. VIL 5. CXXIII. SMYRNE, une des villes Ionienes, fituée vers la partie nord de l’ifihme de la prefqu’ifle de Clazomenes,

(r) Plin. Lib. Ill. cap. X. pas. 145;. (z) Steph. Byunt. vos. mon".

340 TABLE GÉOGRAPHIQUE fur un golfe appellé , du nom de cette ville , golfe Smyr- néen. Cette ville cit très-ancienne. Elle a été détruire plufieurs fois; mais fa fituationflz la bonté de fort port l’ont fait relever. Elle fut d’abord fondée parles Smyr- néens , qui habitoient (r) un quartier d’Ephefe , appellé Smyrne, 8: qui lui donnerent le nom de ce quartier. Les Eoliens les en ayant chalïés , ils fe retirerent à Co- lophon; mais étant revenus avec les habitans de cette derniere ville , ils en chaiferent à leur tour les Eoliens. On peut voir dans Hérodote (a) la maniere dont ils s’y prirent. Les Lydiens (3) s’en emparerent fous Ar- dys, 8c l’ayant détruite, (es (4) habitant furent difper- fés en différentes bourgades. Quatre cens ans après, Alexandre (5) la rebâtit à vingt [taries de l’ancienne. Strabon attribue fou rétablifl’ement à Antigonus 8: à Lyfimachus, fans faire mention d’Alexandre. Arrien , qui a. écrit l’hifioire de ce prince, n’en fait pas men»- tion. Il y a grande apparence qu’Âlexandre forma feu- lement le projet de la rebâtir , ou du mOins, qu’il ne l’exécuta qu’en partiel, qu’Antigonus le continua, 8: qu’il fut achevé par Lyfimachus. Cette ville fut dé- truite par un tremblement de terre l’an 180 de notre ere, felon Eufebe; mais, fuivant (6) Dion Caflius, ce malheur arriva deux ou trois ans plutôt , 8: le Chroni- con Pafchale (7) le met l’an r78 de notre ere. Marc

AureleLe Mélès (8) lacoule rétablit. le long de fes murailles. . A fa

x1) Strab. Lib. XIV. pas. un. B. C. (a) Herodor. Lib. l. 5. CXLIX. (a) 1d. ibid. 5. XVI. (4.) Strab. Lib. XlV. pag. 956. A. . (n Paufan.Achaïc. five Lib. V11. rap. V. pas. tu. AriIiid. fol. Osa

(6) Dio. Cam Lib. LXXI. Tom. Il. p35. "96. B. in(7) Chronit. averfi Pardi. pag. 26:. C.parte. 4 (8) Strab. Lib. XIV. pas. 956. B.

on L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 34x fource en: un antre (r), ou l’on prétend .qu’Homere compofoit fes poëmes. De-là vient que Tibulle ap-’ 5’; le A? pelle (a) les poéfies de ce Poëte Melun: charte. Car Smyrne (3) s’attribuoit la gloire de lui avoir donné naifi’ance. Il y avoit à (4) Smyrne un Homérium, c’eû- à-dire, un portique quadrangulaire , avec un temple d’Homere 8: fa fiatue. Les Smyrnéens avoient anfii une monnaie de bronze, qu’ils appelloient Homérium. La ville de Smyrne ( y) étoit bâtie en partie fur le penchant d’une montagne , a 8: en partie dans une plaine vers le port, le temple de la Mere des Dieux, 8c vers le Gymnafe. Les rues étoient pavées 8c coupées à angles , droits, autant ne l’avoir u ermettre le local. On y voyoit de grands, portiques quarrés à plufieurs étages &une belle bibliotheque.q P P L Cette ville en: encore aâuellement l’unedes plus gran- des 8: des plus riches du Levant. Elle cit en quelque forte le rendez-vous des Marchands des quatre parties du monde; 85 l’entrepôt de leurs produâions. Vqu Tournefort, Voyages du Levant, Tome II. pug. 49; êfiu’v. le Voyage de Whéler 8c Spon , Tome I. page 180 , 8c fur-tout. TraveLr in Afin Minor. by Rich. ’Chandler. 6724;). XVIII-XX. pag. 58. andfbllowîng. z A SOGDIANE , (la) contrée de l’Afie , fituée (6) entre l l’Oxus 86 l’Iaxattes , vers les foutces de ces deux fleuves, 8: vers la côte cl! de la mer Cafpiene ou mer Hyrca- niene. L’Iaxartes , que l’on appelle Sir ou Sihon , (épa- roit- au nord les Sogdiens des Scythes, 86 l’Oxus , que l’on nomme Gihon , les (épatoit des Baélriens. Les Sogdiens étoient à l’ell de la Baâriane.

(l) Paufan. Achaïc. five Lib. Vll. Cap. V. 123;. 535. v (z) Tibull. Lib. 1V. Carm. I. verf. zoo. (a) Cîcero pro Arch. Poetâ. Ç. VllI. (4) Strab. Lib. XIV. pag. ,56. B. (5) Id. ibid. (6) Strab. Lib. XI. p23. ne. B.

34.2 TABLE GÉOGRAPHIQUE” . SOLEIL. Vqu Fontaine du Soleil. . - " . SOLES, ville de l’ifle de Cypre, bâtie, felon (r Strabon , par Acamas 8c Phalérus , tous deux Athéniens. à: fuivant (2.) Plutarque , par Démophon , fur les bords du fleuve Clarius, fur une hauteur, dont le terroir étoit fiérile. Elle s’appelloit alors Æpéia, qui fignifie haute. Pluiieurs fiecles après, Salon étant vdnu en Cy- pre , le lia d’amitié avec Philocyprus, l’un des Rois de Lille , 8: lui confeilla de tranfporter fa ville dans une belle plaine qui étoit voiline. Celui-ci le crut, la non». velle ville fut bâtie dans la plaine 8c fur les bords ’ d’une ’riviete, avec (3) un port, vis-à-vis de. la Cilicie. La nouvelle ville fut appellée 20..., Soles , du nom de [on fondateur. C’efl aâuellement Solia. Il y avoit en Cilicie une ville de même nom; mais Pline (4.) l’appelle Solœ Cilicii, pour la difiinguer. Elle fut depuis nommée Pompeiopolis. ’ SOLOEIS , promontoire de Libye , qui me paroit être l’extrémité de l’Atlas, ainli (5) qu’à M. d’Anville , 8C qui s’appelle aujourd’hui le cap Carmin. J’ajoute aux. raifons de ce l’avant, que (6) lorfqu’unWaifi’eau , par- tant d’Egypte , palle les colonnes d’Hercules pour aller ’ de-là vers le fud, le premier promontoire qu’il double efl le Soloeis. Cette defcription me paroit convenir au cap Gamin. SOLYMES (les) étoient les mêmes peuples que les Mi- lyens. On les appelloit Solymes , dans le temps queSar- pédon vint s’établir dans cette partie de l’Afie mineure, qu’on nommoit alors Milyade, 85 qui depuis fut ap-

(r) Strab. Lib. XIV. pag. mon. (1.) Plutarcb. in Solone. pag. 9:. F. 93. A.

(4.)(3) Plin. Strab. Lib. V. cap. ibid. XXVII. pag.’ ’ 17°. lin. a. Strab. Lib. IN. pag. 979. C. (5) Géograph. Aire. Tom. HI. pag. tu. (a) Herod. Lib. 1V. 5. XLIll.

un L’H-rs’rornn D’Hénonoi’r. 343 pellée Lycie. A l’arrivée de Sarpédon , ils abandonne- renr la côte maritime de la Milyade, 8: fe retirerent plus avant dans les tettes vers le nord s quelques-uns s’établirent en Pifidie , 8c occuperent le pays des mon-

SPARTE , ou Lacédémone, ville capitale de la La-A conie,tagnes.’ dans le Péloponnefe s Lelle étoit - fur l le fleuve. Eu- rotas , 8c toute environnée de montagnes (du Taygete )i C’étoit. pour cette raifon que la ville n’étoit point en-s tourée de murailles , étant allez forte par fa propre fituaà tien. Les loix de Lycurgue lui fervoient aufli de rem- part. Minerve, qu’on appelle Chalciœcos, y avoit un temple d’airain. La place ou étoit l’ancienne Lacédéd mone s’appelle aujourd’hui Paleochori, mot corrompui de IaAam’ xI’pœ, vieille place. Mifitra cil: environ à. ’ quarre milles des ruines de l’ancienne Sparte. ï Lacédémone , qui lignifie la Laconie, 8: qui n’étoie d’abord que le nom du territoire, fut enfuite donné à laville capitale. Ce pays, ditHérodote ,étoit excellent. . SPERCHIUS, (le) fleuve qui vient du pays des Œnianes , dans la partie la plus reculée du mont Œta:IF palle par Hypata, 8: fe décharge dans le golfe Mas liaque, auprès d’Anticyre. C’ cil au Sperchius que Péléel voua (x) la chevelure d’Achilles, fi ce Héros revenoit du fiége de Troie dans fa patrie. Le Sperchius n’a ja-i mais été furnommé Borus, comme le fait"dire la Mar- tiniere à Apollodore. Le pall’age de cedernier Écrivain ,2 qui l’e trouve, page 2.17 de l’édition de Th. Gale, a. été interpolé par Ægius, (on premier éditeur. Il fauta rétablir le pail’age d’après les. manufcrits cités par Gale, x 8: fur-tout d’après Homere , d’où il réfultera que Borus pafl’oit pour être le fils de Ménellhius, mais qu’il l’était véritablement du fleuve Sperchius. ’

in; Hometi une. tu. xxlu. mali... Y 4

3H TABLE GÉOGRAPHIQUE LSPHENDALÉENS, habitus de Sphendalées.’ - SPHENDALÉES, bourg de l’Attique , de la tribu Hippothbontide , felon Etienne de Byzance , Héfychius a; PhavOrin. Il étoit entre Décélée a: Tanagres ,- comme le prouve le récit d’Hérodote, Livre 1X. 5. X7. Étienne p de Byzance le nomme Sphendalé. Il n’en fait mentiOn de cette bourgade dans, aucun autre Hillorien , ni dans aucun autre Auteur que nous sonnaillions. n STAGIRE , ville Grquua , limée fur le golfe Stry- monique, entre Amphipolis nord 8: Acanthe fud , près a. au nom-cucu damant Amos. Le Géographe Étienne en fait, ainfi que (1) Strabon, la patrie d’AtiiIoté, qu’il furnomme Stagitites. Ptolémée (a) la nomme Stan- tira. Sa pofition (3) répond à Stauros. . STÉNICLARE , ville. du Péloponnefe , dans la Met:- fénie , fur le chemin d’Ithome à Mégalopolis , ville d’At- càdie , felon (4) Paufanias. Strabon (5) dit qu’elle étoit au milieu de la Meiiénie. L’ancienne Sténiclare s’appelle aujourd’hui Nilfy, [nitrant la relation (6j de M. l’Abbé 4 Fourmont. C’elt aulli le nom d’une plaine dans la

Mefl’énie.» La carte de la Grece méridionale g - de M. Delille n’en: pas conforme à cette pofition. - STENTORIS. (le lac) Il et! au nord 8t peu loin d’Ænos , ville de Thrace. Herodor. Lib. VIL 5. LVIII. STRUCHATES , (les) peuples de la Médie , limés V au nord-ouefi des Arizantes , à l’en des Matiéniens 8c des Dardanéens , au fud un peu en des Sapires.

(t) Strab. Lib. VIL pag. ne. col. a. lin. ait. pas. sur. col. t. (a) Ptolem. Lib. III. up. Il". pag. 92.. (il D’Anville, Géogr. abrég. Tom. I. pag. un (4) Paufan. Mell’en. five’ Lib. IV. cap. XXXIII. p35. ,6! a: au. ,(S) Strab. Lib. VIH. pag. ses. (6) Mémoires de l’Académiedes Belles-Lettres. Tom. VIL Bill. page 554.. .

on L’HISTOIRE D’Hfinooorr. 34; STRYMA, ville 86 (r) colonie des Thafiens dans la Thrace, limée airez près du Lill’us. C’était une place de commerce. S’il cil vrai, comme le dit Harpocra- tien , que ce fut une ille, il falloit que cetteiille fût bien proche du continent , à moins qu’il n’entende une ille du lac Ifmaris , qui (épatoit Stryma de Maronée. Il y a apparence que les habitant de Maronée s’étaient acquis quelque droit fur Stryma, en qualité de prou teilleurs ou de bienfaiéleuts; ce qui donna lieu à de fréquentes conteûations entr’eux 8e les Thafiens, fon- dateurs de Stryma. Elle conferve (on ancien nom. STRYMON , fleuve de la Macédoine, qui prend l’a fource au mont Humus, felon (a) Pline , ou , (clou (3) Thucydides, qui coule du mont Scomius, ou Scom- brus, félon une autre leçon. On l’appelle à préfent Marmara Radini, ou Ifchar, felon la Martiniere. Il arrofoit l’Odomantice, mouilloit (4) la ville d’Amphi- polis , a: celle (y) d’Eion , 8c le déchargeoit enfuite dans un golfe de la mer Égée, auquel il donnoit le nom de (6) Strymonien, Sinus Strymonhu’. Avant que les Rois de Macédoine enlient envahi la partie de la Thrace , qui cil à .l’elt du Strymon, ce fleuve fervoir (7) de bornes à la Thrace a: à la Macédoine. Le nom moderne du golfe en golfe de Contéfé. STRYMONIENS , peuples qui habitoient les bords du Strymon; STYMPHALE. (le lac de) n étoit vers la partie nord des frontieres cit de l’Arcadie, dans le Péloponnefe. L’Erafinus fort de ce lac. ’ u) Harpoerar. pag. :66. (a) Plin. Lib. 1V. cap. X. p33. au. (a) Thucyd. Lib. Il. 5. XCVI. (4.) Stephan. Byunt. i (s) Herodor. Lib. VIL 5. XXV ce alibi. (6) Strab. Excerpta ê Libro VIL p15. rimai. a. (7) Scylatir Peripl. p35. à7. Plin. loco ladite.

346 TABLE GÉOGRAPHIQU!’ STYRÉENS , habitans de Styres , dans l’ifle d’Eubée. Ils étoient (r) de la nation Dryopique. L’ille (a) Ægi-Ï lia leur appartenoit. STYRES , ville de l’ille d’Eubée, dans le v’oilînage de Carylle. Il faut l’écrire’Styres, 8: non Styra, parce que c’eft un neutre plurier, comme le prouve le cinq cent trente-neuvieme vers du fécond Line de l’Iliade. ’J’tcplz. Bflant. Strab. Lib. X. pag. 684. B. .. STYX , fontaine qui coule goutte à. goutte d’un ro- cher près de Nonacris , 8: l’e jette enfuite dans le Cra- this. PaufanJIrcadfive Lib. VIH. cap. XVIII.pag. 635. *Si cette fontaine ell’ celle qu’a vue M. Fourmont, il, n’y a rien de li défagréable a la vue, 8: l’on ne doit plus être furpris que les Poëtes en ayent fait un lieu- ve des enfers. Voyez la defcription qu’en a faire ce l’avant dans les Mémoires de l’Académie des Belles- Lettres. Vol. VIL Hifl. page 353 à fitiv. v SUNIUM , promontoire de l’Atrique, ou aboutill’ent les côtes orientale 8c méridionale de ce pays. Il ell: à qua- rante-cinq milles (3) du Pirée. Il y avoit fur ce pro- montoire un port, ou plutôt une rade ou s’arrêtoient les vailleaux 85 un (4). bourg de même nom, célèbre par (5) le beau temple de Minerve Suniade , d’ordre Dorique. Ce bourg étoit (6) de la tribu Léontide. Ce promontoire l’e nomme aujourd’hui Çapo Colonni , parce qu’il fublille encore dix-neuf colonnes Doriques , qu’on apperçoit de loin en mer, 85 qui font fans doute des relies du temple de Minerve. Voyage: (le Spon ë Wfie’ler. Il y avoit aulli dans ce bourg un temple de Neptune,

(t) Herodor. Lib. VIH. 5. XLVI. (a) Id. Lib. v1. ç. cvn. (il Plin. Lib. IV. cap. VII. pag. r97. (4.) Strab. Lib. 1x. pag. 6H. Stephen. Byzant. (s) Poulain. Anita live Lib. I. cap. I. init. (s) Stepban. Byunt.

on L’Hxs’rornn D’HÉnono’rs. 347- in: qui avoit fait furnommer (r) ce Dieu Évrm’pwrn; , c’eû- à-dire’,’ Neptune , à qui on adrel’fe (es vœux à. Sunium. A SUSES , ville, des Medes, étoit capitale de la Cime; en Mie, fur le bord cil du Choafpes. La partie de la Cime, où cette capitale étoit fituée, s’appelloit la Sufiane, de Sufan , qui efl le nom que l’Ecriture Sainte donne à cette ville , que Daniel appelle . toujours le (en château de Sufes, parce que les Rois y, avoient leur palais. Depuis Cyrus, les Rois de Perfe y’paffoient l’hyver , l’été à Agbatanes, le printemps à Babylone , 8c l’automne à Perfépolis: l’hyver étoit mo- déré à Sufes , 8c les chaleurs de l’été exceflives. .vnezfl .,. ri. .La Sufiane produifoit des lys en abondance: Sufan (a), en Hébreu, lignifie lys: de-là le nom de Sufes 8c de Sufiane. Le nom de Memnonia lui avoit été donné par Mem- non, Roi des Ethiopiens Afiatiques. Le palais 8c les tréfors des Rois de Perfe étoient à Sufes,,qu’on appelloit le palais Memnonien. Elle r: nomme aujourd’hui Soulier. . SYBARIS, ville d’Italie, dans la Lucanie, fur la côte du golfe de Tarente, à. l’embouchure de la ri- viere de (4.) Sybaris (riviere connue aujourd’hui fous le nom de Cofcile ou de Sibari) qui arrofoit le côté nord de cette place , de même que le Crathis , autre petite f riviere , en arrofoit le côté fud. Sybaris , qui fut fon- déc par les Achéens, felon (y) Strabon, devint avec le temps très-puiflante. Ses habitans pofïéderent des ri- chelïes immenfes: ils devinrent fi efféminés, 8: le li- vrerent tellement à leurs plailirs , qu’on difoit en pro- verbe, plus mou qu’un Sybarite.

(1) Arifloph. Equir. verf. 557, vel 56°. Ê; edît. Brunckîi. (z) Daniel. cap. VIH. in z. (3) 25ch, ri Mipw füfà Oolngl. Var. pillVOI’c (a) Plin. Lib. Il]. cap. X. pag. x65. (s) Strab. Lib. VI. pag. 4.03 a: «a.

348 TABLE GÉOGRAPHIQUE Ces peuples furent détruits trois ou’ quatre fois, 8c autant de fois rétablis. Les (t) Athéniens enfin envoye- rent aux Sybarites dix vaifi’eaux avec des hommes , fous la conduite de Lampon 8: de Xénocrite. Mais les Grecs fonderent une nouvelle ville, près de Sybaris , dans un lieu ou ils trouverent une fontaine. Cette nou- velle ville fut appellée Thurium, du nom de la fon- taine, nommée Thuria. Cette fontaine cit connue au- iourd’hui fous le nom d’Aqua che Favella. Cette nou- velle fondation cit de (a) la premiere année de la qua- tre-vingt-quatrieme Olympiade, 44.4. ans avant notre ere. Hérodote, âgé de quarante ans,l& l’Orateur Ly- fias, qui n’avoit encore que quinze ans, furent du nombre des colons. Diodore de Sicile place cette fon- dation deux ans plutôt. ’SYENE , ville de la Thébaide , fituée vers les con- fins de l’Ethiopie, fur la rive ouefl du Nil. Elle étoit (g) fi diteâement fous le Tropique du Cancer , c’efi-à-dire, à vingt-trois degrés , trente minutes de latitude i’epten- irionale , que durant le temps que le foleil étoit dans le Tropique du Cancer, il n’y avoit à. Syene ni arbres ni animaux qui tillent de l’ombre. Il y avoit (4) dans cette ville un puits qui marquoit le folfiice d’été, parce que quand le foleil étoit dans le figue du Cancer, on ne voyoit à midi aucune ombre dans ce puits. . Juvénal fut exilé à Syene , fous le prétexte honora- ble de commander une cohorte. ’Pline (5) dit qu’on donne aulIi le nom de Syene a une péninfule de mille pas de circuit, fur les confins

l(x) Diodor. Sicul. Lib. X11. 5. X a: XI. pag. 4.84. 8c 4.85. ’ (a) Dionyl’. Halie. in Lyfiâ. pag. r 3°. Plin. Lib. X11. cap. 1V. pas. 637. (a) Paufan. Amati. five Lib. VIH. cap. XXXVIII. pag. 679. (4) Strab. Lib. KV". pag. 1:71. Euftath. in Dionyfi Pelieg.pag. 39. col. z. lin. u. (s) Plin. Lib. V. cap. 11. pag. 2.56 au :57.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTB. 34.9 de l’Ethiopie, 8: du côté de l’Arabie, dans laquelleil y avoit une garnifon Romaine. Syene a pris le nom d’Aifuan , en y joignant l’article. SYLÉE. (la plaine de) Elle étoit vers le golfe Stty-’ monique , entre Argile 8: Stagire.’Herodor. Li6.-VII. 5. CXV. SYME, petite ille fituée dans la mer de, Rhodes , entre (r) Cnide 8: Rhodes. C’étoit (z) d’abord une ille déferte. Chthonios, fils de Neptune 85 de Symé, vint l l’habiter 8: l’appella Syme. Après la guerre de Troie, les Cariens s’en emparerent. Enfuite ils l’abandonnerent s B: quelque temps après il y vint une colonie de .La-" cédémoniens 8c d’Argiens. C’en à préfent Symi. SYMCUSES étoit autrefois une. ville très-grande 8c uès-puiflante , 8c capitale de l’ille de Sicile. Elle con- ferve encore fou ancien nom, un peu corrompu ce. pendant; car les Siciliens l’appellent aujourd’hui Sa- ragufa ou Saragofa. LesFrançois la nomment Syra- cufe. Elle eil’ fur la côte orientale, un peu fud , au nord du fleuve Anapus , aujourd’hui Anapo. I Archias, Corinthien, un des Héraclides, forcé de quitter fa patrie, pafi’a en Sicile, ou il fonda Syra- cufes , la troilieme année de la cinquieme Olympiade , 758 ans avant notre etc. Les habitans de cette ville devinrent très-opulens 8: très-puiiïans; en forte que ., quoiqu’ils fuirent eux-mêmes fournis à des Tyrans, ils étoient les maîtres des autres peuples. On voit dans Cicéron , in Venant. da. 4. une magnifique defcription de la ville 8: de fes ports. On difoit’ communément que Syracufes produifoit les meilleurs hommes du mon- de, quand ils fe portoient à la vertu, 8: les plus mé- chans, lorfqu’ils s’adonnoient au vice. &Syracufes il

(x) Plin. Lib. v. cap. xxxr. pag. ne. Strab. Lib. xrv. pas. a... (t) Diodor. Sicul. Lib. V. 5. L111. pag. au. ,

3go TABLE GÉOGRAPHIQUE étoit défendu aux femmes de porter de l’or 8c de! robes riches 8c mêlées de pourpre, à moins qu’elles ne vouluiient fe déclarer courtifanes. - Cette ville a donné naiifance au Poëte Théocrite , 8: au célèbre Archimedes. Tout le monde fait qu’il étoit fi a occupé à une démonfiration de Géométrie, qu’il ne s’apperçut pas que Syracufes fût prife 8c qu’il fut tué par un foldat , qui, étant entré dans fa chambre, 8c «lui ayant demandé fou nom , n’en put tirer d’autre ré-Ï ponfe , finon qu’il le prioit de ne le point interrompre. SYRACUSAINS , habitans de Syracufes. SYRGIS , ( le) fleuve qui vient du pays des ThyiTa- getes, peuples de la Sarmatie Européene 8: qui paffoit par le pays des Méotes. Il étoit vraifemblablement au fud du Tanais , il couloit du nord-cit au fud-ouefl: , 8c falloit fe décharger dans le Palus Mæotis par le bord cil de ce Palus. On l’appelle (r) le Seviersky. SYRIE, (la) contrée de l’Afie. Dans l’Ecriture on ne comprend fous ce nom que la Méfopotamie 8c la Cœléfyrie; mais fuivant les Auteurs anciens elle renferme la Phénicie, la Palefiine, la Méfopotamie, le pays de Babylone 8c ’l’Aifyrie. Il y a des Auteurs qui préten- ident qu’elle s’étendait jufqu’à Sinope , ou le promon- toire Carambis fur le Pont-Euxin s mais les plus célé- .bre’s Auteurs, parmi les anciens, la bornent au nord , au golfe Iffus , 85 au midi à l’Egypte 8c à l’Arabie pétrée. Les Européens ne connoiffant pas particulièrement l’Afie , donnerent le nom d’Aiiyrie à cette vafie étendue de pays qu’dccupoient les Aiiyriens, 8c venant enfuite à retrancher la premiere fyllabe , ils en firent le mot Syrie. Les Grecs fe fervirent de ce terme, 8: laitierent aux autres nations celui d’AIfyrie. Hérodote (Lib. VII. 5. LXlII.) dit, en parlant des habitans de ce pays:

(r) Connu. Acad. Petropol. Tom. I. pu. 414..

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 3;: les Grecs les appellent Syriens, 8c les Barbares, Afny riens. Juftin dit à-peu-prés de même (Lib. I. 5. II.) rififi, qui pofled Syri (lifté fun: mille rrecenris mais tenture. Cicéron le fort allez indifféremment des termes Syrie 8c Afiyrie. Ex que Sardanapali opulemiflïnti Sya in]: Regi: errer agnofcitur. Cie. Tufc. V. 3 5: Non initia ligo car Arifiotele: Sardanapali epigramma ramopere de- zideat in que ille Rex [Mythe glorietur. Id. de F in.Lib. Il, 32.. Cet Auteur fait Sardanapale , dans le premier paillage, Roi de Syrie, 8c dans le fécond , Roi d’Ail’yrie. Le même Auteur place les Chaldéens parmi les Afïy- riens dans le premier Livre de la Divination , 5. I. Principio Aflj’rii... . qué in nations Chaldæi , 8: au, 5. XLI du même Livre , J1 lesmet en Syrie. In Syria Chaldtei cognition: afirorum [alertiaque ingeniorum mitraillait. Virgile entend par Aflyium venenum , Georg. Il, 465. la pourpre de Tyr. Tyr étoit cependant dans la Phénicie. Séneque défigne de même la Syrie fousle nom

d’Aii’yrie.’ O magna uni Creta dominatrix freti, A Cuius pet omne littus innumerz rates Tenuete pontum, quidquid AlTyria tenus Telluro Neteus pervium mûrit feeat. Senec. Hippolyt. vert. u. SYRIE de Paleiiine. ( la) Hérodote eit le plus ancien écrivain que. nous connoiflions , qui parle de la Syrie de Palefiine. Il (t) la place entre la Phénicie nord 8d l’Egypte fud-oueii. Elle faifoit partie de la grande Sy: rie, de u vient que (a) Ptolémée , après avoir traité de la Syrie, emploie le chapitre fuivaut à traiter de la Syrie de Palefiine. Elle avoit la Syrie au nord St l’Arabie au fud; de forte que fa longueur le prenoit depuis la Syrie Antiochiene , jufqu’à l’Egypte 8c l’Arabie, 8c la

(r) Herodor. Lib. Vil. S. LXXXIX. (1) Ptolem. Lib. Y. cep. KV.

3p Tanne décentration! largeur , depuis la Méditerranée, jufqu’à la Cœléfyrieæ l’Arabie pétrée. . j SYRIENS d’Afl’yrie. 7’qu Ail’yrie. . v SYRIENS. Les Cappadociens (t) étoient connus fous ce nom. Strabon les (a) nomme Leuco-Syriens , ou Sy- riens blancs , ainli que Marcianus d’Héraclée, dans fou (3) Périple. Procope (4.) appelle les Arméniens de la petite Arménie Leuco-Syriens. Euüathe , a: le Scholiafie d’Apollonius de Rhodes (3) s’accordent avec ces Auteurs. Hérodote les nomme toujours Syrienslac jamais Leuco-Syriens, 8: encore moins Mélano-Syres, comme le prétendent (6) les favaus Auteurs de l’Art de vérifier les dates. tr Les Mélano-Syriens habitoient, a dit (7) Strabon , au-delà. du Taurus. Je veux parler, n continue ce Géographe, du Taurus qui étend fou a) nom jufqu’à l’Amanus n. C’ cit, je crois, le feulAu- teuf ancien qui parle des Mélano-Syriens. SYRTES. Ce font des écueils ou des bas-fonds, ou les vailieaux font entraînés (8) par les vagues 8c ou ils courent rifque de périr. Il y a deux Syrtes, la grande Br la petite. La grande cil vers les côtes de la Cyrénaï- que, 8c la petite vers la côte de la Bymene. La . grande forme un golfe que les marins appellent par torruption golfe de Sidra. Au fond de ce golfe font les autels des Philenes, Philanorum ara. é La petite Syrte s’appelle aujourd’hui le golfe de Gai Les; ce golfe tire fou nom de l’ancienne ville de T3.

Il) Herodor. Lib. I. 5. LXXII, (t) Strab. Lib. X11. pag. 8:9. B. Lib. Il". pu. son. A. a ça) Marciani Heracleotz Periplus. pag. 7;. (4) Protop. Dell. Perfi Lib. il. cap. XVH. pag. 49. B. (s) Enfinh. ad Diouyf. Petieg. p13. 137. En. to et feq. pag. x70. fig. I4. Schol. Apoilalbod. ad Lib. H. urf. 94.6 a: ne. go) L’Art de vérifier les Dates, milieu): édit. Tous. L pas. 440. ’ .(7) Strab. Lib. XVI. pag. un. B. (a) Plin. Lib. v. rap. tv. pas. :46 a m. cape

on L’Hrsrorna D’Héno DOTE. 35;; cape , 8: par corruption Gabès. La petite Syrte n’étoit pas éloignée (t) des Lotophages, ce qui lui avoit fait. donner le nom de Syrte Lotophagitis. Ce [golfe a (1)” feize cens Rades de circonférence. La longueur de (on embouchure cil de, fin: cens. TACHOMPSO , (ille de) à douze journées de na- vigation au-delfus d’Eléphantine, en. fuivant le cours tortueux du Nil. Étienne de Byzance met cette ille dans la proximité de Philés mais Ptolémée (3) la plaçant à vingt-cinq minutes plus au midi que cette ville , il réfulte qu’Hérodote efl d’accord avec Ptolémée, 8c qu’il ne faut pas prendre à la rigueur l’expreflion d’Etiennc de Byzance. 17qu Mémoires fur l’Egypte ancienne 8e moderne, par M. d’Anville , page 2.17. La moitié de cette’ifle eli occupéepar des Égyptiens, 8: l’autre moitié par des Ethiopiens. TAMYNES , ville (4) de l’ille d’Eubée , près de la mer, 8c dans le territoire d’Erétrie. On y voyoit un. temple d’Apollon, que l’on croyoit avoir été confirait i, par Admete. 1’qu ma traduéiion d’Hérodote, Livre

VI,TANAGRE note , ville14.3. de Béotie ’ ’ fituée V (5). près de l’Eu-. . ripe , vers le bord fud du Thermodon , entre le Ther-. modon nord 8: l’Afope fud , à. cent liardes ouefl un peu nord d’Orope, à deus; cens Rades cil de Platées, à trente fiades fud très-peu cil d’Aulis. ’ . Les T anagréens (6) reconnoilfoient pour fondateur de leur ville Poemandros , fils de Chæréfilas , petit-i113 de Jafius, 8: arriere-petit-fils d’Eleuther. Pœmandros ,

(r) Strab. Lib. KV". p35. un. (3)(a) Ptolem. Id. Geog. ibid. Lib. 1V. a cap. ’ V. pag. m. a.) Strab. Lib. X. pag. 687. B. (ç) Strab. Lib. 1X. pag. 6U. Erymolog. Magn. pag. m a: au. (6) Paufan. leur. (Ne Lib. 1X. cap. XX. pag. 748 , 6re. Tome VIL

l 3:4. .TABLB caricaturerions époufa Tanagra, fille d’Eole, ou fille d’Afope. Tanagra vécut long-tems, de forte que les peuples voilins, changeant l’on premier nom, l’appellerent Grza la Vieille. Ce nom fut aulli donné à la villes maisidans la fuite elle reprit l’on premier nom. Elle fut encore 4 appellée Pœmandria. Steph. Byzant. Elle cil: connue à préfent fous le nom de Scamino. TANAGRÉENS , habitans de Tanagre. 1’qu ce mot. TANAGRIQUE , le territoire de Tanagre. TANAIS , (le) grand fleuve qui coule d’abord de l’outil à l’cll-fud , fait un coude qui (épate l’Europe de l’Alie , puis le repliant de l’efi: a l’ouelt-fud, il vient enfin le jetter dans le Palus Mæotis , grofli par un grand nombre de rivieres qu’il reçoit. Il prend l’a fource dans la province de Rézan en Mol’covie. C’eli le Don. Les Hilioriens d’Alexandre ont confondu ce fleuve avec l’Iaxarte. 1’qu le l’avant Ouvrage de M. le Baron de Sainte-Croix , intitulé Examen critique des Hilloriens d’Alexandre , page 197l &c. TANIS , ville d’Egypte , lituée entre la bouche Men- déliene, du Nil’ouelt, 8c la bouche Pélufiene oueit. Elle donnoit l’on nom à un nome 8c à la féconde bon. che du Nil après la Péluliaque. C’étoit- une petite ville, comme Jofeph le dit (r) exprefl’ément. Titus partit d’Alexandric pour fe rendre à Jérufalem. Il alla d’abord par terre à Nicopolis, ou il s’embarqua. Il aborda à la ville de Thmuis , 8c fe rendit par terre à la petite ville de Tanis. Delà il ar- riva la féconde journée àHéracléopolis, ( c’eft celle u’on nomme Héracléopolis Parva , ) 8: le troilieme jour à Pélufe. C’ell: l’ordre que fuit (a) l’Itinéraire d’Antonin.

m Jofeph. a. Bello Jud. Lib. 1v. a... x1. p25. m. (a) Antonini nitrent. pas. (sa.

on L’Hts’rornu D’Hanooorn. 3m Pelufio liardoient pP. XXII. Tenir M P. XXII. Thmuis M P. XXII. Le pays, où cette ville étoit limée, étoit (r) maré- cageux, 8c l’es habitans , bien loin de tirer aucune dou- ceur de leur territoire , manquoient même des matériau: propres à. la confltuélion de leurs mail’ons. Il cit bien étonnant après cette del’cription que Bochart (a) ait fait de Tanis une ville royale , 8: que le Pfalmille dife (a); ’ que le Seigneur ait opéré fes merveilles dans les cam- pagnes. Ce font probablement les paroles du Pl’almille qui ont engagé le Syncelle à nous donner (4) une Dy- naliie des Rois Tanites, 8c à appeller de ce nom les Rois Bergers. Il n’y a point de Prince qui ait jamais établi le liège de (on enfin dans une place chétive. mal faine Br manquant e tout. Car li elle ne pouvoit rien le procurer que par mer, 8: li c’était une petite ville dans le temps que l’on commerce étoit le plus florill’ant, dans quel état devoit-elle être avant que les Égyptiens fréquentallent la mer. Il eft donc évident que lapvillc de Tanis , dont parle Hérodote , étoit très V différente de celle dont fait mention le Pl’almiile, 8c que celle-ci ne portoit pas mêmece nom. Les bornes de cet Ouvrage m’empêchent de difcuter ce point 5 mais je le traiterai a fond dans une dillertation particuliere. TARANTE , ou Tarente , ville de la Iapygie, fituée dans le coin intérieur du talon de la botte , fut un golfe auquel elle donnoit [on nom, un peu au fud de l’em-

(r) Thenefi Egypti urbem lppulimus", cuju! incolzita mari vel me: lacubus cinguntur, ut pre agsorum inopiâ commercium unice exer- ceant , marifqee opportunitate ditel’cant .- quia etiam lolo, nifi aliunde navibus adfportetur, zdibus adilieandis egeant. Cafiani Collet. Il. cap. I. (a) Bochart Geograph. Suer. Lib. IV. cap. XXIV. col. :61. lin. se. (3) Pfalm. LXXVII. 7). tin-4.3. de la union des Septante. (4) Syntelli Chronos. pag. tes. l - . Z a

3:6 TABLB GÉOGRAPHIQUE bouchure du fleuve Galél’us. Les Italiens l’appellent une jourd’hui Taranto: elle cil: fort petite en comparail’on de l’ancienne. Elle a été fondée (I) par Phalanthe de Lacédémone. Elle devint très-célèbre par l’es richefl’es 8c par fa pull; lance ; elle avoit un très-beau port, 8c entretenoit une nombreufe flotte 8: une armée de terre. Songouverne-l ment fut tantôt démocratique , 8c tantôt monarchique; car, du temps de Darius, 8c du Médecin Démocé- des, qui époufa la fille de Milon le Crotoniate, elle étoit gouvernée par un Roi (a) nommé Ariltophi- lides. Pythagore demeura long-temps à Tarente , ou il fut’en grande confidération, ainli qu’Archytas qui y. étoit né 8: qui la gouverna long-temps. Dans La fuite- les Tarentins, privés de ces Philofophes qui leur avoient, infpiré l’amour de la vertu , firent leur unique occupa- tion des jeux 85 des plailits , de forte que les délice: de Tarente pafferent en proverbe , 8c que , peu-à-peu dé- chus de leur état fio’rilfant, ils le virent réduits aux dernieres extrémités. I TARICHËES de Pélul’e. C’étoit moins le nom d’une ville que d’un lieu ou l’on confervoit les corps des hommes 8: des animaux embaumés à la maniere du pays , qu’on appelloit polxfl’a. Ce nom étoit commun par cette raifon à plulieurs endroits de l’Egypte. Aulli Étienne de Byzance parle-t-il des Tarichées Mende’lie-l nes , des Tarichées Scéniques , qui font peut - être les Tanitiques , (car ce mot cil: corrompu ) des Tarichées Canopiques. Hérodote fait pareillement mention des Tarichées Canopiques. Livre Il. .5. CXIII. p p ’TARTESSIENS, habitans de Tarteiius 8c de. fon territoire.

(r) Strab. Lib. VI. pag. 416. C. Paurag. Place. live Lib. X. cap. X, pag.(a) Herodor. tu. ’ Lib. 1H. 9. CXXXVI.

ne L’Hrsrontn D’HÉRODOTB. 3g TARTESSUS , ville lituée entre les deux bras par .lel’quels le fleuve Bœtis , aujourd’hui Guadalquibir , le rendoit à. la mer. Strabon (r) 8: Paufanias (a) s’expli- quent ainli formellement fur la lituation de cette ville. Pomponius Méla n’en parle point; mais il fait mention exprelle des deux canaux par lefquels le Bætis le jettoit dans la mer (3). Ubi non longe à mari grandeur lama: filoit, quafi ex une fiant: geminus exoritur: quantufque fimplici alveo ventral, rama: fingulis efllm’r. De ces deux bras, l’un a tout-à-fait dil’paru; l’autre fubfille encore 8: fe jette dans la mer à. San - Lucar de Barraméda , un peu au-defl’us de Cepionis Turris , au- jourd’hui’ Sépulve’da 8c quelques Chipiona. autres Auteurs Efpagnols l f: fontélevés contre ceuxvqui ont cru que le Bans avoit perdu une de l’es embouchures. Cependant il exiile erra: cote maintenant une Schédule d’Alphonl’e XI , Roi de Callille, du lix- Décembre 1:91 , par laquelle ce Prince exempte les habitans de Séville d’un droit querpayoient les barques qui defcendoient de cette ville à Xérès. Il faut donc convenir qu’indépendamment du canal aétuel du Guadalquibir, il y avoit alors un autre canal qui pali’oit par Xérès. Avant que.d’arriver à cette ville, il palfoit à Nébrilia , aujourd’hui Lébrija , Alla-8: le jet- toit dans la mer au- défions du port de Sainte «Marie. C’eli donc entre Cadiz Br San-Lucar de Barramé’da qu’il faut chercher l’ancienne Tarteli’us. Les Tyriens s’étant établis à Gadês , aujourd’hui Cadiz , Tarteli’us déchut peu après; cependant elle exilioit encore , lorl’que les Romains firent la conquête de l’Efpagne , li l’on peut ajouter foi à une médaille

(I) Strab. Lib. III. pag. au. B. (t) Paufan. Eliacor. poiler. five Lib.’ VI. cap. XIX. pag. en. (a) Pompon. Mela de lita Orbis. Lib. Il). cap. I. pag. e44. z 3

358 Tune GÉOGRAPHIQUE de cette ville, que rapporte M. Carter dans l’on Voyage de Calpé à .Malaga, entrepris en 1772. Ce qu’il y a de certain, c’ell: que du temps de Strabon la lituation de cette ville n’était plus connue, 8c qu’il n’en relioit plus que la mémoire. C’elt, cette raifon qui a fait croire que Gadês (r) étoit l’ancienne Tartefl’us; mais je ne Vois pas ce qui a pu engager des Auteurs (a) à placer cette ville à Carteia près de Calpé. Le fleuve (3) Batis a porté aufli le nom de Tartefl’us. TAUCHIRES , ville de Libye, dans le (4.) territoire ile Barcé. Elle s’ell appellée depuis Arlinoë. Elle (5’) étoit à quarante-trois milles d’Hefpéris ou Bérénice , 8: à vingt-deux de Barcé, qui fut depuis appellée Ptolé- mais. Cependant l’Itinéraire d’Antonin (6) la met a vingt- lix milles. M. Weliëling prétend qu’elle s’appelle à. pré- fent Tolométa , a: M. d’Anville Teukéra. Voyeï la note de M. Welleling fur l’Itinéraire d’Antonin. TAURES , (les ) habitans de la Cherfonefe Taurique. C’étoit une nation particuliere. Ces peuples immo- loient (7) à Iphigénie , fille d’Agamemnon , 8c ceux qui faifoient naufrage, 8c ceux d’entre les Grecs qui leur tomboient entre les mains; ils leur donnoient un coup de malTue fur la tête, la coupoient enfaîte , 8: l’éle- voient au bout d’un pieu fiché en terre: quant au corps , quelques-uns difent qu’ils le précipitoient d’une roche efcarpée , ( car le temple cit bâti fur une hauteur) 8c d’autres affurent qu’ils l’enterroient. .4 Denys le Periégete 8: Pline (8) difent que les Taures tu) Salluii. fragm. Lib. Il. Hilloriar. rom. Il. pag. se. (a) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. VI. pag. au. (a) Strab. Lib. III. pag. au. (4.) Herodot. Lib. 1V. Ç. CLXXI. (s) Plin. Lib. V. cap. V. pag. 2.49. (6) Antonini Itinerar. pag. 67. (7) Herodor. Lib. 1V. S. CIII. p (a) Dionyf. Perieg. yeti. and. Plin. Lib. 1V. cap. KIL pas. :17.

l

on L’Hrsroua D’HÉRODOTB. 3;9 habitoient la Courfe d’Achilles. Cela lignifie feulement qu’il y avoit des Taures dans ces lieux , 8c ne veut point dire qu’il n’y en-eût point ailleurs. TAURIQUE. Voyez; Cherfonefe Taurique. TAURIQUE (la) ou le pays des Taures. Il cil: litué au nord du golfe Carcinitès , entre Carcinitis 8c le Palus Mæotis; il cil au nord du Pont-Euxin, 8c s’étend vers’l’cil jufqu’au Palus Mzotis. Il comprenoit aufli la Courfe d’Achilles 8c la Cherfonefe Taurique. TAURIQUES ( monts) ou Taurus, ou Taurus Scyf. s . thicus. Ils étoient (r) près du Palus Mæotis , 8:: ne doivent pas être confondus avec le Taurus , montagne d’Alie. Ces monts avoient fans doute pris leur nom des .Taures, qui habitoient la Tauride, qu’on appelle ac- tuellement la Crimée. I TAURUS, (le) montagne d’Alie , la plus grande qu’on connoifi’e, fur-tout pour l’on étendue, 8c c’ell: à caul’e de fa grandeur qu’on l’appelle (Taurus; la cou- turne des Grecs étant d’appeller mari, n39", ce qui étoit d’une grandeur déméfurée. Cette montagne com- ’ mente à l’outil dans la Carie , 8c s’étend non-feulement jufqu’à l’extrémité orientale de l’Alie , mais encore vers le nord, ayant des branches tantôt plus hautes, tantôt plus larges, 8c tantôt moins grandes. On la nommoit diverfement , félon les différentes contrées 8: les divers peuples où s’étendoient les branches. Elle s’appelloit T aurus dans la Cilicie, ou elle s’étend de l’ouelt à l’ell jul’qu’à l’Euphrates s Amanus depuis le golfe Illique, ou golfe des Mariandyniens , du fud jufqu’à l’Euphrates s ’Anti -Taurus depuis les frontieres oueli de la Cilicie , - (du fud au nord-cit) jul’qu’it l’Arménie 8a a l’Euphrates: Taurus 8c Niphare: ( de l’oueli à l’eli-nord )p jufqu’à. l’Atménies mont: Mœtienz’eru dans le pays des Leuco-

.n- a. (r) Herodor. Lib. IV. 5. HI. Jornand. de Rebut 6er. cap. VIL . z 4

360 Tanne GÉOGRAPHIQUE Syriens vers les fources de l’Halys jufqu’à celles de l’Araxes 86 du Phai’e; monts des Mofches ou monts Mofchiques au fud du Phafe , entre le Phal’e 8c la courbure de l’Eu- phrates oùlce fleuve le replie pour couler vers le fud; Amaranta au nord du Phafe , entre le Phafe 8c le mont Caucafe 3 Caucafe , depuisla partie nord du Pont-Euxin , iul’qu’à la partie nord de la mer Cafpiene 5 monts. Hyr- caniens , vers l’Hyrcanie, 8c plus à l’elt Paropamifus , Imaiis, &c. Dans quelques endroits le mont Taurus Iailloit des ouvertures 8c des pafi’ages. On donnoit à ces palfages le nom de portes, en grec «du. , Pyles. Iliy avoit les portes ou Pyles Arménie’nes , les portes ou Pyles Caf- pienes , les portes ou Pyles de Cilicie , 85cm.. On appelloit proprement Taurus la partie de ces mon- tagnes qui fépare la Phrygie 8c la Pamphilie de la Cilicie. TAYGETE , montagne de la Laconie, dans le Pé- loponnefe , lituée à l’ouell du fleuve Eurotas. Elle commence au promontoire Ténare, 8c s’étend vers le nord jul’que vis-à-vis de Sparte, 8c le joint enfuite aux montagnes d’Arcadie. Cette montagne cil aâuellement habitée par un peuple que l’on appelle Maïnotes. Ce peuple tire l’on nom de Maïna, château qui paroit litué fur l’emplacement de l’ancienne ville de Mafia près du golfe; Mefl’éniaque. - T EARE , riviere de Thrace, qui coule de l’eli-nord à l’oueli. Elle a trente-huit fources qui fartent du même rocher. Les unes l’ont chaudes, les autres froides. Ses eaux font excellentes contre la galle 8: contre plulieurs ’ autres fortes de maux. Pline en parle aulli Livre 1V. chap. X1. page 20;. TÉGÉE, ville lituée fur les frontieres cil de l’Arca- die , dans le Péloponnefe. Il y avoit en cette ville un temple. de Minerve Aléa, ainli (r) appellée , parce qu’elle avoit un temple à Aléa,

(l) Paul’an. Arcad. live Lib. VIH. cap. XXIII. parut.

ne L’HISTOIRE D’HËRODOTE. 361 ville d’Arcadie ou d’Argolide, peu éloignée du lac Stym- phale , 86 parce qu’Aléus lui en avoit fait bâtir un à. .Tégée. Cet Aleus étoit un des defcendans de Pélafgus, qui le premier habita cette partiedu Péloponnefe qu’on’ appelle Arcadie. On conjeéture que Tégée exilloit dans l’endroit qu’on nomme Moklia. TÉGÉATES, habitans de Tégée. TÉLÉBOENS , peuple d’Acarnanie. Il y en avoit aulli dans l’iile de Taphos , l’une des Echinades. Amphitryon les vainquit. 1’qu Apollodore, Livre Il. Chap. IV. 5. V a; fuiv. TELMESSE , TELMISSE 8: TELMISE. Il y avoit trois villes de ce nom , la premiere en Carie, la feconde en Lycie , 8c la troilieme en Pilidie. La premiere étoit à foixante Rades d’Halicarnall’e (t). C’était un très-petit endroit, qui ne paroit point être celui que les Harufpices avoient mis en vogue. La feconde étoit la derniere ville de la Lycie. Quo: (a) Lyciam finit , urbi- Telmefl’us. Elle étoit près du promon- toire ( 3) Telmillis avec un port. C’efi cette ville, (4.) dontl les habitans s’étoient rendus célébres par l’art de la Divination. Tout le monde (5) y nailïoit devin , les femmes même 8: les enfans. Cicéron la met en Carie : 7elmefl’us (6 ) in Caria (Il: qua in urée excellit Harufpicum difi’iplina. Mais comme cette ville étoit la premiere de la Lycie du côté de la Carie , il n’ell: point étonnant qu’on l’ait mile quelquefois dans ce dernier- .pays. C’efi fans doute par cette raifon que Clément

(r) Suidas au mot TtprrÏt. (z) Plin. Lib. V. cap. XXVII. tom. l. pag. 2.73. (g) Strab. Lib. XIV. pag. 981. (4.) Suidas au mot TlAurnÎs. (s) Arrian. de Exped. Alex. Lib. Il. cap. Il]. pag. les. (6) Cit. de Divines:z Lib. I. s. XLI.

362 TABLE GÉOGRAPHIQUE d’Alexandrie (r) fait exercer a Telmifus la divination

enLa troiliemeCarie. ville z de ce nom étoit en Pilidie. On l’appelloit plus communément Termifi’us (1.). I ’ TELOS , ifle limée devant 8c au fud du promontoire Triopium, à l’ouelt de l’ille de Rhodes. Pline (3) dit qu’elle étoit célébre par l’es parfums, a: il ajoute que Callimaque l’appelle Agathufl’a. Elle avoit (4) pris fou nom de Télosfon fondateur. On la nomme aujour- d’hui Pifcopia. TEMNOS, ville d’Eolie, lituée à. l’embouchure (5) nord de l’Hermus. Hermagoras (6 ),v qui a écrit fur la Rhétorique, étoit de cette ville. On lifoit auparavant T énos 5 mais c’ell le nom d’une des Cyclades. Pline (7), Strabon (8) , Étienne de Byzance (9) nomment toujours cette ville Temnus ou Temnos. J’ai cru devoit déférer ’ à ces autorités , plutôt qu’à. celle du manufcrit de Médi- cis, pour lequel Gronovius a eu tant de vénération , ’ qu’il a fait palier dans le texte de fou Auteur juf- qu’aux fautes les plus feulibles de ce manufcrit. M. d’Anville la nomme Menimen. TEMPÉ, célèbre vallon de la Thelfalie , par lequel coule le Pénée , entre le mont Olympe nord , 8c le mont Oli’a fud. Cette vallée (to) qui cil couverte de forêts , occupe cinq milles de terrein en longueur, 8c prefqu’un

(r) Clem. Alex. Stromat. Lib. I. pag. 4.60. lin; 6. (1.). Strab. Lib. XIII. pag. sis. Lib. XIV. pag. 982.. Dionyf. Perieg. vert. 859. Et Eullath. ibid. pag. in. (3) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. au. lin. s. (4) Stephan. Byunr. (s) Plin. Hili. Nat. Lib. V. cap. XXIX. vol. I. pag. 1.80. (6) Strab. Lib. XIII. pag. 92.3. A. (7) Plin. loco fuperius allato. (a) Strab. loco fuperius laudato. (9) Au mot Tîpm. (to) Plin. Lib. IV. cap. V111. pag. son.

. ne L’Hrsrornn D’HÉBODOTE. 363 arpent 8c demi de largeur. Dans cet endroit les bords du Pénée l’ont couverts d’herbes toujours fraîches, 8c remplis d’oifeaux dont le gazouillement forme un agréa- ble11Mo: concert.(r) en Eolien cit la même ’ chofe que filmer, 8c lignifie un bois. Il paroit donc que cet agréable vallon a été appellé Tempé, en grec TI’PÎI au pluriel, à caufe des bois qui le couvroient. i v TEMPLE (le) 8c l’oracle d’Amphiaraiis; on trouvoit ce temple à douze liardes d’Orope, fur le chemin qui conduit de cette ville à Athenes, vers le bord de la mer. Il étoit litué dans l’endroit même ou Amphiaraiis avoit été engloutiz Amphiaraiis étoit (z) fils d’Oïclès , 8c l’un des capitaines qui allerent au liège de Thebes. Comme il excelloit dans l’art de la Divination , il fut que tous ceux qui partoient pour cette expédition y périroient, excepté Adralie. Il y alla néanmoins, 8c y périt comme il l’avoir prévu. La terre s’ouvrit 8c l’en- gloutit; Jupiter lui accorda l’immortalité. Il y avoit dans la Grece plulieurs temples en l’on honneur s mais celui qui étoit à douze Raides (3) d’0- tope, vers la mer , avoit le plus de célébrité. TEMPLE d’Apollon Ifme’nien; il étoit près de Thebes en Béotie , 8: fur (4) les bords de l’lfménus. Apollon (5) emprunta de cette fituation le furnom d’Ifménien. TEMPLE d’Helene à Thérapné, 8: allez près de Sparte. Herodor. Lib. V1. 5. LXI. . TEMPLE (le) du Héros Androcrates. Il étoit litué près de la fontaine de Gargaphie , pas loin de Platées,

(r) Suidas. voc. Tiprrz. (a) Apollodor. Lib. HI. cap.VI. ç. Il. pag. r73. 5. VIH. pag, tu. (3) Paufan. Artic. live Lib. I. cap. XXXIV. pag. 83. (4) Sophocl. Œdip. Tyran. verl’. u. l (s) Paulin. Bœot. five Lib. 1X. cap. X. pas. ne. Scbol. Apoll, Rhod. ad Lib. I. val. 537.

364 TABLE GÉOGRAPHIQUE fur la droite (r) du chemin qui conduit de Plarées Thebes. Androcrates avoit été un des chefs des Plan téens. Herodor. Lib. 1X. 5. .XXV. a ’ v TEMPLE DE MINERVE PRONÆA. Ce temple ou chapelle de Minerve étoit devant le temple de Delphes en Phocide , vers l’endroit de la ville qui cit vis-à-vis de l’entre-deux des deux grandes croupes du mont Par- nall’e. Minerve 8c Mercure, dit (2.) Paufanias, étoient appellés Dieux Pronæens , Gui mima. , parce qu’on leur érigeoit des [lames , 8c qu’on leur bâtilïoit des chapelles devant les grands temples, ou. dans les vellibules des

’ TÉNARE, promontoire de la Laconie ,, dans le Pé- grandsloponnefe, limé au milieu temples. de la côte fud, entre le golfe de MelTene le golfe La"conique. Sur la côte ouell: de ce cap étoit un temple de Diane. Le cap de Ténare s’appelle aujourd’hui cap de Ma- -tapan ou cap des Cailles , à calife de la grande quantité t de cailles qu’on y voit. La ville (3) de T énarelétoit à quarante Rades de ce promontoire. q TENEDOS (l’ille de) elÏ limée vis-à-vis de la T made, hors de l’Hellefpont , à cinquante - fix milles nord de Pille de Lelbos , 8: à douze milles du cap Sigée. Diodore de Sicile (4) raconte que Tennès , homme illufire par fa vertu , 8: fils de Cycnus , Roi de Colone dans la TrOade, b’âtit une ville dans l’ille de Leuco- phys , 86 lui donna le nom de Ténédos. Rien n’a rendu cette ille plus fameufe dans l’antiquité que le liège de Troie. Virgile dit qu’elle étoit à la vue de cette ville , 8: que les Grecs qui feignirent d’en lever le liège , fe

(I) Thucyd. Lib. 1H. 5. XXIV. (a) Paufan. Bœot. live Lib. 1X. Cap. X. pag. 730. .- (a) Paufan. Lacon. live Lib. lll. cap. XXV. pag. :76. (4) Diodor. Sicul. Lib. V. 5. LXXXHI. p35. 393.

on L’Hrsrous D’Hfinonorn. 36;] caeherent dans un port ou une anfe de cette ille. Elle n’a pas changé de nom. ’ TÉNÉDOS , ville qui a donné l’on nom à l’ille de, Ténédos. Elle avoit (r) deux ports 8c un temple d’A- ’ pollon Smintheus ou Sminthien. Cette ville étoit? Eoliene. T ENOS , ille de lamer Égée , que les uns (2.) mettent au nombre des Cyclades, 8c les autres (3) au nombre des Sporades. Elle elt (4) à quinze milles de Délos, 8c feulement à un mille d’Andros. On la nommoit aufli. Hydrulïa , parce qu’elle étoit arrofée de fontaines 8:: de ruilieaux; 8: Ophiouffa. Le nom de (y) Tenos lui vient de Ténos , qui y établit une colonie. C’en aujourd’hui T6110. TEOS , une des douze villes des Ioniens, limée dans la Lydie , à l’ouelt de Lébédos, vers le milieu de la côte fud de la péninfule, qui eft vis-à-vis de l’ille’ de Samos. Strabon lui donne (6) un port , 8c dit que c’étoit la patrie du Poëte Anacréon 8c de l’HilÆorien Hécatée.. Suidas &vd’autres Écrivains aliment cependant que cet Hiflorien étoit de Milet. Téos étoit, felon (7) Pline, dans une ille de même noms mais comme Strabon, à l’endroit ci-delÎus cité, dit qu’elle étoit dans une p61 ninfule , il cl! à préfumer que cette péninfule avoit été anciennement une ille. Son port ell; maintenant connu fous le nom de Sigagik. » V TERMERE , ville de l’Alie mineure , fut les confins de la Carie 86 de la LYcie. Le Géographe Étienne (8),

(a) Strab. Lib. X111. pag. soc. (z) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag.’ au. Harpocrat. (a) Eullath. in Dîonyf. Petieg. verf. 52.9. pag. tao. col. z. lin. ac;

(s)(4) Stephen. Plin. Byzant. loco laudato. . v ’ (7)(a) Plin. Strab. Hifl. Nu. Lib. Lib. IN. v. «9.111011. gag. son. m. zzz. , .- (I) Au m0! Tifplpq.

366 TABLE GÉOGnarnroun la place en Lycie, 86 Strabon en Carie (r) , près du promontoire des Myndiens , qu’il appelle Termérion. Pline la met aufli en Carie. Habitant (2.) ( Caria ) in- ter duo: films, Caramicum à Iafium. Inde Myndo: , ê 146i fait Palæmyndus , Nariandus , Neapolir , Caryanda, Termera libera, 6re. Hérodote ell: de même l’entiment, puifqu’il dit qu’Hiftiée de (3) Termere étoit (4) Carien. 1’qu Herodote, Liv. V, 5. XXXVII , note 6;. TERMILES (les) étoient originaires de Crete. Ils vinrent fous la conduite de Sarpédon s’établir dans la Milyade; 8c dans la fuite ils furent appellés Lyciens, 8: leur pays, Lycie, de Lycus , fils de Pandion , Roi ,d’Athenes. Les Lyciens ne perdirent pas entiérement leur ancien nom , car du temps d’Hérodote, ils étoient encore appellés Termiles par les peuples voifins. Hero- dor. Lib. VIL 5. XCII. TÊTES, (les trois) ou TÊTES (les) de chêne. Les illues du mont Cithéron, qui menoient au territoire des Platéens , étoient appellées par les Béotiens les trois Tête: , 85 par les Athéniens T in: Je Chine. Herodor. Lib. 1X. 5. XXXVIII. Thucyd. Lib. III. 5. XXIV. Les Phlegyens (5), peuple barbare de la Béotie, habitoient ce pays , 8: rendoient impraticables les chemins qui conduifoient au temple de Delphes. Phor- bas, leur Roi, défioit les jeunes étrangers à la courfe. à la lutte , au difque 8: au pancrace , 8: après les avoir vaincus, il leur coupoit la tête, qu’il fufpendoit aux branches du chêne qui lui(fervoit de demeure. De-là le lieu où l’epall’oient ces horreurs s’appelloit Têtes de Chêne. Cet odieux tyran reçut enfin la punition de fes

(x) Strab. Lib. XIV. pag. 97x. A a: B. (a) Plin. Hill. Nar. Lib. V. cap. XXIX. Tom. I. p13. (5) Herod.l.ib. V. ç. XXXVII. . (4) Herod. Lib. VIL ç. XCXVIII. (s) Philofitat. hon. Lib. Il. cap. XlX. pag. 84.! , un: , sa.

en: L’Hrsromn n’thonorn. 361 crimes. Le Dieu de Delphes , indigné de ce qu’il ôtoit l’accès de fou temple, fe préfenta à lui fous la forme d’un jeune homme , le vainqpit au pugilat, 8c le tua d’un coup qu’il lui porta à la tempe.

(r) Templa-pr’ tu Invia cum Phlegyi: faciebant Delphica Phor as. TÉTHRONIUM, ville de la Phocide. Hérodote dît’ qu’elle étoit voiline du Céphife , ce qui fait croire que c’ell la même que Tithronium , que Paufanias met (a) à quinze llades d’Amphicléia ou Amphiclée, dans une plaine: Herodor. Lib. V II. 5. XXXIII. Il ne faut pas confondre cette ville avec Thronium. Voyer ce mot. TEUCRIDE, (la) petite contrée aux environs de Troie , qui s’étendait vers la mer. Son nom lui vient de Teucer , qui y régna. ll paroit que c’ell: le même ’ pays que la Troade. TEUTHRANIE , ville 8: petit pays de Mylie , dans les terres, litués vers l’eli, 8: près de la fource du, Calque , au-defius ( 3) de l’Eolie 8: d’une partie de la Troade , entre (4) Elsa , Pltane , l’Atatnée 8c Pergame, à plus de foixante-dix Rades de ces villes ou contrées» Hérodote dit que la Teuthranie étoit autrefois un golfe, 8: que le Caique le combla peu-à-peu. La mer,bdit (5) Pline, couvroit autrefois llium , la Teuthranie 8:: toute cette campagne qu’arrofe le Méandre. On en trouve encore la preuve dans le fait fuivant. Augé , fille d’Aléus, Roi d’Arcadie , ayant eu un enfant d’Hercules,

a) Ovid. Metamorph. Lib. xr. verf. 4x,. (a) Paulin. Phocic. five Lib. X. cap. XXXIH. puy. tu. (a) Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. :83. (4.) Strab. Lib. X111. pag. 9:5. (si Plin. Lib. n. cap. txxxv. m. "4.

368V TABLE GÉOGRAPHIQUE Aléus enferma (I) la mere avec l’enfant dans un coffre, qui fut expofé fur mer. Le colite arriva dans les Etats de Teuthras, Roi des Ciliciens 8c des Myliens. Donc la Teuthranie étoit alors baignée dola mer. Ce pays a pris fou nom de Teuthras , Roi des Cili- ciens 8: des Myliens, qui épaula Augé , 8: adopta Té- léphus.THAMANËENS, . (les) peuples de Perle. Agarhias) met (a) une bourgade des Thamaniens dans le voilinage I des monts Carduques. Cette habitation pourroit appar- tenir aux Thamanéens , d’autant plus qu’ils faifoient avec l’Arménie un même département. , . THASOS , petite ille fituée vers la côte de Thrace , vis-à-vis l’embouchure du Nellus , à vingt-deux milles (3) du port d’Abderes, ville de Thrace, à foixante - deux , milles du mont Athos, 8c à pareille dil’tance de l’ille de Samothrace. Cette ille étoit fertile en (4) excellent vin. Il y avoit aulli (5) de riches mines d’or 8c d’argent tant dans l’ille que dans la partie du continent qui en dépendoit. Les Phéniciens avoient trouvé celles qui étoient dans l’ille , 8c on les appelloit pour cette rai- fon les mines Phénicienes de Thafos. Elles étoient entre un certain lieu nommé Ænyres , 8c un autre en- droit appellé Cœnyres. Il y avoit encore à Thafos des carrieres (6) de marbre qui étoit livide. a Cette ille a pris fon nom de Thafos , fils d’Agénor, Roi des Phéniciens, qui s’étant embarqué pour chercher

(I) Strab. loco laudato. Paufan. Arcad. live Lib. VIH. cap. 1V. pag.(z) Agarhias. 606. Lib. 1V. pag. .r40. B. (3) Plin. Lib. IV. cap. Xll.pag. au. ’ (a) Plutarth. de Exlilio. pag. 604.. B. Plin. Lib. XIV. cap. VIL

(S) Herodor. Lib. V1. ç. XLVII. (6) Plin. Lib. XXXVI. cap. V1. pag. 73:. pag. 7x 7. Europe,I

un L’Hisrornn D’HÉRODOTE. 36g Europe, aborda en cette ille; les Phéniciens , qui avoient accompagné Thafos , y bâtirent une ville 8: lui donne- rem, ainli qu’à l’ille le nom de. leur chef. Les Thaliens étoient donc Phéniciens d’origine: mais dans la fuite Cette ille fut peuplée d’une nouvelle colonie Grecque qu’on y amena de Paros; ce qui la rendit confidéra-a blé entre les illes de la mer Egée. Hérodote dit qu’il y a vu un temple d’Hercules furnommé Thalien. C’el’t au. joutd’huiTHASOS , ville dans Thqfii. l’ille de même » nom. Voyez; l’ar- ticle précédent. THÉBAINS , habitans de Thebes en Béotie 8: de l’on territoire.’Les Thébains, plutôt par ltupidite’, que par modération, n’avaient point fu le faire valoir. Leur nom étoit devenu une efpece de proverbe , 8: l’on difoit efprit, ou pourceau (r) de Thebes , pour lignifier un limpide , un homme épais (a). Crafl’um (celant) Thebi: ; itague pin- guupTHEBE, Thebani ville lituée dansê valentes. une plaine au fud p de la Troade 8c de la ville de Troie- Elle fut furnommée (3) Placia 8c Hypoplacia , parce qu’elle étoit bâtie au pied du mont Placium. Homere en (4) parle. Elle avoit été fondée par (5) Hercules. Ce pays étoit occupé par des Gille-leus , qui étoient (6) partagés en deux petits états. Thebe étoit la capitale de l’un , 8:: Lyrnell’us. de l’autre. Adramyttium étoit à l’oixante Rades de Thebe 8: à quaq tre-vingt de Lyrnell’us. . ’ , THÈBÉENS. Ce font les habitans de la Thébaïde, 8c de Thebes en Égypte. J’aurois du les. nommer Thé- bains, puifqu’ils portent le même nom que les habi- . (l) Pindar. Olymp. V1. verl’. 152. . (a) Cieerp de Faro. 5. 1V. . (3) Hometi flint. Lib. V1. yeti. 397. Eullath. in Homeri lliad. V1. Tom. Il. pag. 649. lin. 4.7 6c 4.8. . (4) Homeri 11iad. Lib. I. verl’. 366. Lib. VI. vert. 397 6: alibi. (5) Eullath. loco .laudato. lin. 4.7. I (6) Strab. Lib. X111. pu. pro. ’ Tom: V11. fi A3"

370 TABLE GÉOGRAPHIQUE tans de Thebes en Béotie; mais j’ai craint que le leâeur ne confondît les uns avec les autres. . THEBES, ville célébré de la haure’Egypte, nommée Thébaide. Elle étoit lituée à. l’elt du NiL Elle étoit très- ancienne. Ses cent portes, chantées par (r) Homere, l’ont connues de tout le monde; elles lui firent donner le furnom d’Hécatompyle. On la nommoit aulli Diofpo- lis , c’ellz-a-dire , ville de Jupiter; Apollonius de Rhodes (a) la furnomme Tritonis, parce qu’elle étoit arrofée par le Nil, qu’on appelloit aulii Triton.’ ’ Luxor ou Akl’or fait aâuellement partie de l’ancienne

Le nome, dont elle étoit la capitale, s’appelloit de .Thebes.l’on nom Thébéen, ou Thébaïque. ’ pr THEBES , ville capitale de Béotie , lituée fur le bord nord du fleuve Ifménus, avant dans les terres 8c loin des côtes, plus près de la iourte de ce fleuve que de fon embouchure. Cadmus fonda cette ville à l’endroit. que lui avoit indiqué l’oracle; mais il ne bâtit que la citadelle , qui s’appelloit la Cadmêe. Amphion 8c Zé- thus (3) confiruilirent la ville 8c lui donnerent le’hom de Thebes, à caufe de l’affinité qu’ils avoient avec Thebe, fille de Prométhée. Verron (4) prétend que cette ville fut fondée par Ogygès. Ce Prince régna en Béotie; mais l’on regne précede de deuxcent quarante-lem ans l’arrivée de Cadmus dans ce pays. , Cette ville ell aujourd’hui réduite à ceqni n’était autre- fois que la forterell’e. Elle en fur une éminence d’environ une lieue de tour a: fe nomme Thiva , les Grecs modernes prononçant l’éta comme un i 8c le bêta comme un v. ’THEMISCYRE ,ville de Cappadoce, lituée fur la rive ouell: de l’embouchure du Thermodon , à l’endroit ou le (I j Homeri Iliad. Lib. 1X. vert; au . en. (z) Apollon. Rhod. Lib. 1V. verl’. zen. (a) Paulin. Bœot. five Lib. 1X. cap. V. pag. 7:0. (4) Varro de Re Rufiicâ. Lib. m. cap. 1.

on L’HIsrornn D’Héimnorn. 37:: Pont-Euxin cl! le plus large. Cette ville appartenoit (l): auxC’elt aulii Amazones.le nom du territoire de la ville de Thé-v A mifcyre, en Cappadoce. . THERA , une des illes Sporades, dans la mer Égée, lituée entre l’ille de Crete 8: les Cyclades. Elle fut d’abord nommée (a) Callille ,- c’elI-à-dire , très-belle. On prétend que cette ille, 8c quelques-autres du voifinage l’ont l’orties de la mer. T héra a pris l’on nom de Théras, de la race de Cadmus, qui ne pouvant s’accommoder du l’éjour de Lacédémone, ou il menoit une vie privée. pall’a dans cette ille qui étoit alors occupée par les clef-4 cendans de Membliarês. On (3) l’appelle aujourd’hui Sant-Erini , ou Santorin , ou Santurin. Il y a beaucoup" d’apparence qu’elle a-pris ce nom deIS’ainte Irene, pe- rrone de Ville. Cette Sainte étoit de Thell’alonique 8c y fut martyrifée le premier jour d’AVril de l’an 304 , fous le neuvieme confulat de Dioclétien , 8c fous le huitieme de Maximien Hercule. Cette ille , dit M. de Tournefort , n’ell qu’une carriere de pierre ponce; l’es côtes font fi amerries qu’on ne fait de quel côté les aborder, 4 Strabon (4) ne donne à cette ille que douze Rade’s de tout.» Mais ou c’efi une faute, ou cette ifle a pris des accroifi’emen’s par l’éruption des volcans. Pline dit (g), qu’elle parut la quatrieme année de la cent trente-cin- quieme Olympiade. Mais li ce n’ell point une erreur de Pline, il faut entendre cela d’un accro’ill’e’ment coca- lionné par l’éruption d’ un volcan; car cette ille fut ha- bitée par Membliarès, quinze cens cinquante ans avant" notre etc, c’eû-à-dire , treize cens treize ans avant. l’époque allignée par Pline. p (l) Sdaol. Apoll. Rhod. ad’Lib. 11. verf. 37;. (a) Herodor. Lib. 1V. 5. CXLVII. (g) Voyage de Tournelbrt. Tome 1’. page 1.6i a: fuiv. (4.) Strab. Lib. I. pag. roc. ’ (5) Plin. Lib. 11. cap. LXXXVII. pas. "a. qui.

372 TABLE-GÉOGRAPHIQUE THERAMBUS , ville de la prefqu’ille de Pallene , fur le golfe Therméen. Herodor. Lib. V II. S. CXXIII. m THÉRAPNÉ, ville de Laconie, à l’ouell de l’Euro- tas 8: au fud un peu ouell de Sparte. Pline en fait une ville (I) dilférente de Spartegôc la nomme Théramné. Paufanias (a) la dillingue aulli de Sparte ,» dont elle de- voit être peu éloignée, puifque la nourrice (.3) de la femme d’Arillon portoit tous les jours cet enfant au temple de Phoebéum, qui étoit près de Thérapné. M. d’An- - ville l’a donc placée à une trop grande dillance de Sparte. Ilyavoit près de T hérapné un temple d’Apol- Ion qu’on appelloit Phœbéum. Ce temple avoit fait don- ner à cette ville l’épithete d’Apollinea (4) Apollineafque Therapmu’, 8c à Apollon celle de (5) Thérapnéen. ’ THERME , ville de l’Amphaxis , contrée de la Macé- daine, lituée fur le golfe Therméen , à l’extrémité nord de ce golfe. Callandre (6 ) l’appelle. ThelÏalonique du nom de fa femme. Elle ell: à préfent connue fous celui

de’ THERMÉEN. Salonique. (le golfe) C’ell’ I un p golfe de la mer Égée vers la côte de Macédoine. Il avance beaucoup dans les terres, 8c mouille la prel’qu’ille de Pallene, la Paraxie, la Crellonie , la Mygdonie , la Bottiéide, la Pié’rie , la Penhzbie, 8c. la Magnélie; ce qui fait que Pline’le nomme par excellence golfe de Macédoine, Sinus Macadanicur. La ville. de Therme qui étoit lituée fur ce golfe lui donnoit le nom de Therméen. I On l’appelle aujourd’hui golfo di Saloniki, ou golfe de Salonique. I ’ THERMODON, (le) petite riviere (7) de Béotie, (I) Plin. Lib. 1V. cap. V. pag. 19;. lin. Is. la.) Paulin. Lacon. live Lib. 111. cap. X111. pas. ara. (a) Herodor. Lib. V1. s. L111. . , (a) Star. Theb. Lib. Il]. verll 42.2. . (5) Apollon. .Rhod. Argonaut. Lib. Il. verf. r63. (6) Strab. Lib. V11. pep. son, col. a. pag. ne, col. r. (7) Herod. Lib. 1X. f. XLII. "

un L’Hrsrornu D’Hénoaorn. 373 ’ qui coule entre Tanagre 8: Glil’ante. Le moht Hypa. ros e11 (r) au-dellus de Glifante, 8:: le Thermodon, qui n’eli qu’un torrent, coule près de cette montagne. .THERMODON, (le) fleuve de Cappadoce, quil’e jette dans le Pant-Euxin auprès de Thémifcyre. Ce fleuve cl! fort célébré, fur-tour dans les Poëtes , à caufe des Amazones qui (a) habitoient fur les bords; Il ne faut pas le confondre avec la riviere de même nom , dont nous venons de parler. p , ’ THERMOPYLES. (le panage des) C’était un défilé qui étoit,fermé à l’auell par des montagnes, à l’el! par la mer , par des marais 8c par des terres couvertes d’eau 8c de fange. Il menoit de la Thelïalie dans la Locride 8c la Phocide. C’ell vers Trachis que le pall’âge le rétrécit 8c qu’il n’a plus-qu’un demi-plethrelou demie arpent: vers le bourg d’Alpenes ( fud) derriere lesTher-’ mopyles, il n’y a que pour palier uneùvoiture; 8: de- vant les Thermopyles (nord) vers la riviere du Phén- nix, près de la ville d’Anthele, ce défilé n’a aulli de largeur que pour une voiture. Hérodote nous apprend lui-même l’étymologie de ce nom. Les Phacidiens, pour avoir une barriere cantre les Theli’aliens leurs implacables ennemis, bâtirent une muraille dans ce paEage, qui étoit l’unique voie par ou l’on pût palier de Thellalie en Phocide. Ils laill’erent quelques ouvertures dans cette muraille. Elles furent ap- pellées mimi , portes s 8c à caul’e de quelques bains chauds qui le trouvoient aux environs on ajouta Cappai, 8: de ’ ces deux mots on a fait celui de thplwàai , Thermo- pyles , comme qui diroit portes des eaux chaudes. Herod. Lib. VII. 5. CLXXVI, CLXXVII. g THESPIE, ou THESPIES , ville de Béotie, lituée (3)

’ (1): Paulin. Bœot. live Lib. 1X. cap. V111. pag. 7:7. . (2L Herodot. Lib. 1X. 5. XXVII. (a) Paufan. Butor. live Lib. 11. cap. XXVI. pag. 76s. A a 3

374 TABLE céaennruroun au pied fud vers cit du mont Hélicon. Pline dit (r) que c’était une ville libre. Elle a été la patrie de Corinne, femme célébre par l’an talent pour la poéfio. Son nous k panel ell Neocorio. . THESPIENS , habitans de Thel’pie. THESPRÇTIE (la) étoit une petite contrée de l l’Epire. Elle avoit à l’elt Ampraçia 8c le golfe Amprav cien, 8: la mer au fud; mais dans la fuite les Gallie- péens ayant été l’éparés des Thel’protiens , la Thél’protie peut des bornes plus étroites, ce pays était arrol’é par trois fleuves, qui font de l’ouell a l’ell: le Thiamis , le Cocyte a: l’Achéron. Ces deux derniers traverlent (a), le lac Achérulia 8c fe rendent enfuira a la mer. Homere ayant vu (3) dans les voyages ces deux fleuves, dont l’eau n’ell nullement belle, fur-tout celle du Cocyte , ol’a les placer dans la défeription des enfers. Les autres Poëtes l’ont imité en cela , comme en une infinité d’autres oboles. THESPROTIENS, habitans de la Thefprorie. THESSALIE, contrée de la Grece, qui du temps d’Hérodote avoit (4) à l’elt la mer Egée, ou l’Archipel 8c les, monts Pélion 8c 01h; au nord elle étoit bornée par le mont Olympe , qui commence vers la mer Ege’e 8c s’étend fort loin vers l’ouell»; à l’ouell-fud le Pinde: au fud, 8c du côté du vent Notas, elle avoit pour bornes (de l’ouell. à l’ell) le Pinde 8c l’Othrys. On dl. vifoit la Thefi’alic en quatre parties: lavoir , la Thelfao Iiotide, la Phthiotide, la Pélal’giotide 8c l’Illiæotide. auxquelles on peut joindre une cinquieme partie, la Magnélie. Ce pays (5) changea l’auvent de nom, fui»

(I) Plin. Lib. 1V. cap. V11. pas. I97. l (a) Strab. Lib. V11. pag. 499. (a) Paufan. Artic. live Lib. I. cap. XV1I. pag. 4°. (a) Herodor. Lib. 1. 5. LV1 à: LVII. Lib. V11. 5. CXXVIII 8c cxinx. (5) Plin. Lib. 1V. cap. V11. Pas. un.

on L’HISTOIRE D’Hfinonorn. 37; vant les dilférens peuples qui l’habiterent 8: les difi’é- rens Princes qui le gouvernerent. On l’appella Ema- ,nia, Pelafgicum Argos, Hellas , Thelfalia , Argeia ou Argia, Dryopis, &c.... du nom de les Rois. THESSALIENS , habitans de la Thellalie. La cava; lexie Thelfaliene étoit renommée , parce que leur pays abondoit en bons chevaux. Le fameux Encéphale étoit Thelfalien. Les Thcll’aliens étoient ’naturello- ment perfides 8c n’ont jamais démenti leur caraéÏere: une trahifon s’appelloigordinairement un tout deThef- falien; 85 pour faull’e monnaie, on difoit monnaie de Thell’alie. Les Thellaliens pailloient pour être habiles

THESSALIOTIDE (la) ell: toute au fud du Pénée t .enfa partie ouefl magie. ell: au fud de l’Hiltiæotide, - , bornée au v fud par. le Pinde. Cette partie cil petite sa rétrécie entre l’Hilliæotidepnord 8c le Pinde fud s la partie ell s’élargit du fud au nordôc s’enfonce vers le fud dans la Grece, entre les Dryopes ouell 8c la Trachinie ell: elle cil bornée au fud par le mont (En, qui cil: une chaîne de man- .tagnes qui s’étendent de l’ouell a l’clt, jufqu’au golfe Maliaque , au fud du Sperchius, 8c même au fud de l’Afope : elle ell: bornée à l’ell par la Phthiotide. THESTÉ ,. fontaine de Libye, près d’Irafa , ou les .Egyptiens furent battus par les Cyrénéens. Herodor.

THMUIS, ville confidérable d’Egypte dans le Delta, Lib.fur le bord d’un IV. des canaux 5.qui entrecoupoient CLIX. l’Egypte , . . puifqu’on s’y rendoit par mer , 85 que Titus s’étant (1) embarqué à Nicopolis y aborda. Elle étoit entre (a) Tanis 8: Cyno ou Cynapolis, à. faixante-lix milles de. Pélufe , quarante-quatre milles d’Héracléopolis parva, vingt-deux milles de Tanis 85 vingt-cinq milles de Cyno.

(I) Jofeph. de Bello Jud. Lib. 1V. cap. X1.lpag. au. (2.) Antonioi Itinet. pag. 152. a: tu. . A a 4

376 TABLE. GÉOGRAPHIQUE Thmuis lignifie en langue Egyptiene un bouc. C’efl: . ce que nous apprend S. Jérôme: Urbe: quoquc apud’ cor (Ægyptiorr) ex animalium vocabulis nuncupantur, Leonro , Cyno , Lyco , Bujz’ri: , Thmuir quad interpreratur lire-us. Hieronym. adversûs Jovin. Lib. Il; cap. VI. Cette ville a donné fan nom au nome Thmuites. THORIQUE (r), ville ou bourg de l’Attique, au nord du promontoire Sunium , avec un promontoire de même nom , fur la côte ell de l’Attique, au fud de Pralies. Elle étoit de la tribudz) - Acarnantide. Pline. dit (3) que ce lieu étoit riche en émeraudes 8: en mines d’argent. Son nom aâuel ell Thorico. THORNAX, montagne de la Laconie, dans le Pé- loponnefe, au nord très-peu ell: de Sparte. Paufanias’ dit (4) que, lorfque Jupiter le fut métamorphafé en coucou fur cette montagne, elle prit le nom de Coo- cygion, du mot Grec Ko’xnwE, un coucou. On y voyoit un temple de Jupiter, 8c au bas un autre qu’on croyoit confacré à Apollon, 8: qui n’avoir ni toit, ni porte,

THRACE (la) ell: un grand pays de l’Europe au fud nide la Scythie; llatue. elle ell: bornée au nord lpar leI man! Hæmuss à l’ell par le Pont-Euxin, par le Bofphore de Thrace, par la Propantide 8: par l’Hellefpont; au fud par la mer Égée, 8: de ce côté-là elle s’avance dans la mer par une pointe de terre qu’on appelle Cherl’o- nefe de Thrace g à l’ell: elle s’avance aulli dans la mer par une autre pointe de terre , dans laquelle étoit lituée la ville de Byzance. Les Anciens, tant Hilloriens que Géographes, don- nent différentes bornes à ce valle pays. Quelques-uns

(r) Stephan. Byzant. Strab. Lib. 1X. pag. 6x I. (z) Helych. Harpocr. Schol. Soph. ad (Ed. Col. verl’. I595. (a) Plin. Lib. XXXVIL cap. V. pag. 77s. lin. za. (a) Paul’an. Corintb. live Lib. 11. cap. XXXVI. pag. me et 191; p

DE L’Hrsrornn D’Hnnono’rr. 377 l’étendent vers le nord jufqu’à l’embouchure du Da- nube, 8c y comprennent Illropalis, Tomi 8: Calatis; -. d’autres au contraire mettent ces trois villes dans la. Scythie en-deça du Danube. . A On peut divil’er la Thrace en deux parties; l’avoir , la Cherl’onefe de Thrace 85 le continent. THRACE. ( continent de la ) On peut divil’er le continent de la Thrace Européene en lix parties. La premiere cit bornée à l’ouell par le fleuve Mélas, au fud par’ la Cherfonefe 8c la Propantide, àl’ell par le Bofphore de Thrace ou Bofphore de Chalcédoine 8c par le Pont-Euxin, au nord par le Téare. La deuxieme ell: entre le Mélas cl! a: l’Hebreyouell’. La troilieme entre l’Hebre 85 le lac Billonis ouell. Cette partie de la Thrace peut être partagée en deux contrées; la premiere s’étend depuis l’Hebre jufqu’au Lilfus s la feconde depuis le Lill’us jufqu’au lac Billonis. La quatrleme entre le lac Billonis e11 8: le fleuve

La cinquieme au nord du Téare 8c du Contadefdus, 8cNeltus qui comprend néanmoins ouell. les fourc’es 8: unev partie du cours de ces deux fleuves. La lixieme au nord de cette partie de l’Hebre qui A coule de l’ouelt à. l’eli. - Cherfonefe de Thrace. Voyez Cherfdnefe. THRACES, ( les) habitans de la Thrace. Ces peuples étoient robulles 8c pleins de valeur. Le premier qui les civilifa 8c qui leur donna des loix fut iZalmoxis,

difcipleTHRACESvASIATIQUES. de Pythagore. Ce font les Thyniens . v 86 les Bithyniens. Voyeï ces deux mots. ’ THRACES CROBYZIENS. (les) On ne fait pas la lituation précife de ces peuples. Le Géographe Étienne les place au fud de Piller ou Danube. L THRIA , bourg de l’Attique , de la tribu (r) Œneide , (r) Stephan. Byzant.

378 Tante GÉOGRAPHIQUE. entre Arhenes 8c Eleulis, mais plus près de cette der- niere ville. En efi’et, Galien (I) dit qu’étant parti de Corinthe avec un ami pour le rendre a Athenes,’ il * pali’a par Mégares, Eleulis 8c la plaine Thrialiene; M. d’Anville a donc ou tort de mettre Thria l’ur la. gauche de ceux qui vont d’Eleulis à Athenes 8c à une trop grande dillance de cette ville. a THRIASIENS , habitans du bourg de Thria. Il ne faut pas les confondre avec les Thrialiens», habitans d’une ville d’Achaie, que Pline (z) appelle Thrialii. THRONIUM , ville de la Phocide , lituée à l’embou- chure du fleuve Boagrius , qui l’e’jette dans le golfe Maliaque. Locmrum (3) ora in quâ Larymna, Thronium, juxra quad Boagriu: amuïs dcfèrtur in marc. Homere (4) la place aulli vers le même fleuve. THRONIUM, ville de l’Abantide , contrée de la Thefprotide , en Epire , vers les monts Céraunieni. Au retour (5) de la guerre de Troie , les vailfeaux des Grecs ayant été difperl’és, les Locriens de Thronium 8c les Abantes de l’Eubée, furent jettés avec huit vailfeaux vers les monts Cérauniens. Ils s’établirent en ce lieu , 85 bâtirent une ville qu’ils nommerent Thranium , 8a donnerent à cette contrée le nom d’Abantide. Ils en furent chall’és par les Apolloniates. . THYA,’canton confacré à Thya, fille du Céphill’e , ou l’on voyoit un bois l’acré 8c un autel élevé en fan honneur. Hérodote elt le feu! Auteur, que je fache, qui en ait parlé, 8c ce qu’il en dit cil li peu de chofe qu’on ne fait ou le placet. Il ne doit pas être éloigné

(I) Galeries de dignoüone arque modela afcâuum in cuiul’que anima. J’en. 1. pag. 354. lin. a7 a: si. (a) Plin. Lib.1V. cap. V1. pag. r96. (a) Plin. Lib. 1V. cap. V11. pag. I98. lin. Io. (a) Homer. Iliad. Lib. Il. verl’. sa). - (s) Paulin. Eliacor. prier, five Lib. V. cap. XXII. pag. 43 s.

DE L’Hrsrorna D’HÉnovors. 3-79 du Céphilfe 8: de Delphes , puifqu’il avoir pris (on nom de Thya , fille du Céphüfe , 8: que les Delphiens étoient à portée d’y élever un autel & d’y offrir des facrifiees. Herod. Lib. VIL 5. CLXXVIII. THYNIE. V qu Thyniens 8: Bithynie. I , THYNIENS ( les) étoient Thraces d’origine. Ils habi- toient aux environs. de SalmydeEe a: d’Apollonie, 8; encore aâuellemenr , dit (r) Strabon, il y a vers ces deux villes une côte qu’on appelle Thynias. Ils palle- l’eut en Miel: habiterent avec les Myfiens , qui pri- rent leur nom 8: s’appellerent Thyniens. Il: (î) occu-. paient les bords de la mer 8: quelque peu (l’étendue de terrein dans les terres. Les Bithyniens, autres peu- ples fouis de Thrace , étoient plus avant dans les ter- res. Ils touchoient à l’ell aux Mariandyniens. Il paraît qu’ils avoient acquis de la célébrité dans l’art de graver les pierres précieufes; témoins ces vers de Mécene, fur la mort d’Horace, que nous a con- ferves Ifidore dans fes Origines 19 a 33. Nec percandida margeât: que") Net que: Thynîca lima perpolivît Andlo: ,’ nec iafpios lepillos. THYRÉE , ou THYRÉES , ville de l’Argolide. Herod. I. 5. LXXXII. ’ Thyrée 8c Anthéné étoient dans la Cynurie. La pre- miere de ces plates étoit de la derniere importance pour les Argiens, parce qu’elle leur fervoit de com- munication pour fe rendre par terre aux autres plàccs qui leur appartenoient fur la même côte. Les Argieus redemanderent ce pays (3) dans la guerre du Pélopon- nefe.

(r) Strab. Lib. X11. pag. 816. - (a) Plin. Lib. V. cap. XXXII. p33. 291. lin. 19. (a) Thucyd. Lib. V. 5- XLI. pag. ne.

380 . TABLE GÉOGRAPHIQUE-I Thyrée 8: toute cette côte cil à l’efl; mais elle cf! à l’ouefl relativement à l’Argolide qui cit à l’efl. A THYSSAGETES. (les) Au-deiïus (r) des Budins; on trouve d’abord un pays défert, dans l’étendue de fept journées de marche. Après ce défert , en déclinant un peu vers l’en on trouve les Thylïagetes, nation v nombreufe qui fe gouverne par les propres loix. Pline (z) les place à-peu-près de même, 8: après eux les Turcs. Le P. Hardouin , dans une note fur cet endroit de Pline, dit qu’ils habitoient les bords du Tanaïs vers la courbure ou ce fleuve s’approche le plus du Volga 8c ou cit aujourd’hui le Royaume d’Afiracan , 85 que c’en tic-là que (ont venus les Turcs. Hérodote met dans le voifinage des Thyffagetes les. Iyrques 8: non point-les Turcs. Voyez Iyrques. THYSSOS , ville de la prefqu’ifle du mont Athos fur l l le golfe Singitique. TIARANTE, fleuve de Scythie, qui vient du nord- ouelÏ 8c le jette dans l’lfier. C’efl l’Alaut. Bayer, de jim Scythie. pag. 409. TIBARÉNIENS, peuples qui habitoient à l’eit du Thermodon, à l’ell 85 fud-cl! des Macrons, vers les côtes du Pont-Euxin , entre le Thermodon 85 la cour- bure que fait l’Euphrates, lorfqu’après avoir coulé de l’en à l’oueft, il a: tourne 8c coule vers le fud. Ils étoient entre ( 3) les Chalybes 8: les Mofynœques. .Ils (4) faifoient confifier la véritable félicité à jouer a: à rire. ces peuples étoient tellement (5) attachés aux loix de l’équité qu’ils n’auroient pas voulu attaquer leurs ennemis , même en guerre, fans les avoir avertis du lieu 8c de l’heure du combat.

(r) Herodor. Lib. 1V. ç. XXI a: XXII. (a) Plin. Lib. VI. cap. Vil. pag. gos. (3’) Xenoph. Exped. Cyri. Lib. V. cap. V. I (4) Steph. Byzam. Pomp. Mela. Lib. l. cap. XIX. pas. 10’. (s) Schol. Apoll. Rhod. adlLib. Il. vcrf. ton.

on L’HISTOIRE D’Hfinooorx. 38! . TlBlSIS, grande riviere qui fort du fommet du mont Hæmus, 8:, qui coulant vers le nord, fe décharge dans l’lfter. La Martiniere a tort de croire que c’elt le Tibifcus ou le PathiKus de Pline. Herodor. Lib. 1V. S. XLIX. TIGRE, un des plus grands fleuves de l’Afie, qui prend fa fource en Arménie, 8: fe rend dans le golfe Perfique. Aujourd’hui le Tigre 8e l’Euphrates tombent dans la mer par (r) un canal commun , mais autre- fois ils s’y déchargeoient féparément, a: du temps de Pline on voyoit encore les vefliges de leurs anciens lits (épatés. Cet Auteur (a) dit que la fource de ce fleuve cil au milieu d’une campagne de la grande Ar- . ménie, qu’il entre dans le lac d’Aréthufe 8: paire au travers fans y mêler l’es eaux. Enfuite il rencontre le mon: Taurus, s’enfonce en terre, palle par-deiïous la. montagne 8c va reparaître de l’autre côté. La caverne où il entre s’appelle Zoroanda, 8c une preuve que c’eft le même fleuve 8: non un autre qui fort au-del.’t de la montagne, c’efi qu’il rend à. fa l’ortie ce qu’on y’a jette à l’entrée de la caverne. Ce fleuve à l’efl a: l’Euphrates à l’ouell bordent la Méfopotamie qui efi entre ces deux fleuves. Il coule du nord au fud un pendit, jufqu’à ce qu’il (oit arrivé environ vis-à-vis de Baby- lone , 8c de-là il coule plus direâement au fud jufqu’à la mer. Strabon (3) paroit avoir pris pour la fource du Ti- I gre fa l’ortie du mont Taurus, puifqu’il le met hors de l’Arménie. TIRYNS , ou TIRYNTHE , ville de l’Argolide dans le Péloponnefe, àl’ell d’Argos. Elle s’appelloit d’abord (a); Halieis, c’efl-à-dire , ville des Pêcheurs; parce que plu-

(r) Plin. Lib. VI. cap. XXVII. pag. pas. (a) 1d. ibid. in Strab. Lib. XI. pag. 793.. (4) Steph. Byunt.

382 TABLE pùoeuarnrqun’ peut; pêcheurs Hermionéens habitoient dans cet endroit: du Grec A’m’a’u, pêcheurs. Elle fut enfuite nommée Ti- ryns , de Tiryns , fille d’Alos, qui étoit fœur d’Amphi- cyan. Les murs de cette ville avoient été bâtis par. les (r) Cyclopes. Tiryns (z) n’exifloit déja plus du temps de Paufanias, qui dit qu’il n’en relioit alors que les murs qu’on rapporte avoir été faits par des Cyclopes; ils étoient bâtis de pierres fech’es , fi grolles que (leur mulets attelés ne pouvoient pas même remuer la plus

petite.TlRYNTHlE v, territoire de Tiryns dans l’Argolide. TITHORËE , l’un des fommers du Parnafl’eq, fur le- ’ quel étoit bâtie la ville de Néon.- Vayq Néon, art. I. Hérodot. Lib. VIII. Ç. XXXÏI. TMOLUS , montagne de Lydie , ou le Paâole prenoit fa fource. Elle étoit fertile’en excellent vin. Les Turcs l’appellent Bouz-Dag , ou montagne froide. Herod. Lib. I.

TOMBEAU (le) d’Alyattes , Roi de Lydie ,8: pere de5. Créfus, LXXXIV. étoit entre Sardes 8c le lac Gygée. I tHerodor. lib.TORONE I. , ville’XCIII. lituée à l’entrée du ’ golfe qui porte fan nom dans la Chalcidie, fuivant (3) Thucydides, dans la Paraxie , fuivant (4) Ptolémée. Le premier dit qu’il y avoit environ à trois flades de la ville un tem- ple de Caltor 8: Pollux; a: Etienne de ByZance, qu’elle prit fou nom de Toroné, fille de Protée, ou de Poféi- don , qui .efi le nom Grec de Neptune 8c de Phénicé. On l’appelle aujourd’hui Toron. TORONÉEN. (le promontoire) 4- (r). Strab. . Lib. qVIH. plg. s72., Schol.4 Homeri ad lliad. Lib. Il. (1.) Paufan. Corinth. five Lib. Il. cap. XXV. pag. m a: in. retro(s) Thucyd. Lib.sn- 1V. 5. CX.l ’ ’ t4) Ptolem. Lib. 111. cap. X111. p35. se.

un L’HISTOIRE D’Hfinonora.’ 383; TORONÉEN. (le golfe) ’ . Torone donnoit fou nom au golfe voifin, qui en entre le promontoire de Canaflrum 8: celui de Denis, qui cit au fud du promontoire d’Ampélos. Il s’appelloit promontoire Toronéen, de l’ancien nom dela principale ville de la prefqu’ille , 8c le golfe s’appelloit Toronéen ou. Toronaïque. Pline (r) le nomme golfe Mécybernien- TRACHINIENES. ( roches) Sur le golfe Maliaque on trouve une plaine, vafie dans quelques endroits, étroite dans d’autres; 8c cette plaine efi bordée de montagnes hautes 8: inacceflibles, qu’on appelle roches Trachi- nienes 8: qui environnent la Mélide de tous côtés. Herod. Lib. VIL 5. CXCVIII. I TRACHINIENS, habitans de la Trachinie, vers le mont Œta 8c le golfe Maliaque. TRACHIS , ville capitale de la Trachinie , petit pays de la Mélide dans la Theiïalie. Elle cit fur le bord 8C A vers l’embouchure de l’Afope, au pied (a) du mont Œta. Hercules en fut le fondateur. Elle fut aiufi nom- mée à caufe de l’inégalité de fou terrein qui étoit mon- tueux,, du mot Grec Tpaxilr, affin, falebrofur. Ho- mere (3) en parle. Cette ville ayant été détruite, les La- cédémoniens la rebâtirent environ à fix milles (4) d l’an- cienne ville, 8c lui donnetent le nom d’Héraclée. raye; le Canon chronologique, année 42.88. v TRAPÉZUNTE , ville d’Arcadie dans kPéloponnefe , fituée près 8: au fud de l’Alphée, à l’oueli: 8c un peu loin de Mégalopoiis, a l’eii un peu nord de la partie nord du mont Lycée. Cette ville (5) a pris l’on nom de

(l) Plin. Lib. 1V. cap. X. pag. son. (a) Steph. Byunt. Thucyd. Lib. HI. 5. XCH. v (a) fiomerî lliad. Lib. Il. verl’. au. V (a) Strab. Lib. 1X. pag. 655. B. Thucyd. Lib. HI. 9. XCIL Diodor. Sicul. Lib. X11. 5. LIX. b (5) Paufin. Amati. five LibNm. cap. 111.203. 601..

"384 TABLE GÉOGRAPHIQUE Trapézous, fils de Lycaon. C’en: aujourd’hui Maukup. . TRASPIES, peuple Scythe, ilIu d’Arpoxais. On ignore

A TRAVE, riviere de Thrace , qui fe jette dans le lac Biflonis.fa pofition.Herodor. Lib. V II. 5. CIX. . a I , TRAUSES , peuple de Thrace , félon (r) Hérodote 8e (a) Tite-Live. Héfychius (3) prétend que c’efl une nation Scythe , 8c il paroit, par les particularités qu’il en rapporte, qu’il vouloit parler des Traufes de notre Hiliorien. Étienne de Byzance dit que ce font les mêmes l peuples , que les Grecs appellent Agathyrfes. Mais cela cil d’autant moins vraifemblable qu’Hérodote a parlé précédemment de ces derniers, 85 qu’il n’aurait pas manqué d’en faire la. remarque, fi cela eut eu quelque fondement.u. TRÉZEN, ville de l’Argolide , dans . le0 Péloponnefe. Elle en lituée fur la côte nord de l’extrémité cit de la pointe de l’Argolide, au nord un peu ouefi du pro- montoire Scyllæum , à l’entrée du golfe Saronique. On voyoit dans (4) la place publique de Trézen un portique orné’de plulieurs liarues de-femmes 8: d’enfans, toutes de marbre: ces fiatues avoient été érigées aux femmes les plus diiiinguées d’Athenes , qui s’y étoient réfugiées dans le temps que les Perfes faccagerenr l’Attique. C’en: à préfent Damala. . . TREZÉNIDE. C’efi: ainfi qu’on appelloit le territoire

deTRÉZÉNIENS, Trézen. habitans dea Trézen. . TRIBALLES (les).habiroient la partie occidentale v du pays que nous appellons aujourd’hui Bulgarie , entre l’Iller nord 8e la partie ouefl: de la Thrace fud. Les

(l) Herodor. Lib. V. S. HI. (a) Tir. Liv. Lib. XXXVIII;cap. m. (a) Hefych. VOC. Tpâ’vcesç. - x’ f 4.) Panna. Corinthæfive Lib. u. cap. xxxr a: 1mm. ’ in fragmens

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 38; fragmens (r) de Géographie à la fuite de Denys le Pé- riégete les nomment Serviens. Hérodote ne fait point mention de ces peuples, mais il parle de la plaine Triballique. T RIOPlEN. (Apollon) Ce Dieu fut ainli nommé , parce qu’il avoit un temple vers le promontoire Triopium , oùil étoit adoré par les Cnidiens. Selon d’autres, Apollon fut ainli appellé à caufe des trépieds qu’on donnoit aux: vainqueurs dans les jeux que les Doriens célébroient en fon honneur: ou parce qu’on lui attribuoit trois yeux, de 1p?" -, trois, St du, genit. n’ait, vue, à caufe de fa grande prudence. TRIOPIUM , promontoire de la cherfonefe de Cni- die, fur lequel étoit lituée la ville de Cnide. Ce pro- montoire avoit pris fou nom de (a) Triopas, l’un des Héliades, qui étoient venus de Rhodes en Carie, 8: s’en étoit emparé. Héfychius, au mot A’yvç tapas, dit que Cnide s’appelloit autrefois A’yvï népers, que d’autres prétendent qu’A’yvï aira: étoit fan promontoire. Ce nom s’efi conferve dans le nom moderne capa trio, ou cap du bélier; car le mot Grec reprit, fignifie bélier. TRITÉENS, (les) habitans de Tritæa, ville de. l’Achaïe, dans le Péloponnefe, fituée au milieu des (3) terres , à l’efi un peu fud de Dyme , au fud de Rhypes, vers les frontieres d’Elide 8: d’Arcadie, à cent vingt fiades fud de Phares. On prétend que Celbidas, qui vint de Cyme dans la terre Opique ou Campanie, en fut le fondateur. TRITÉES , ville de la Phocide.IElle étoit, fuivane Hérodote , aux environs du Céphifl’e. Je crois qu’il faut la placer vers l’ell de Delphes. q Pline (Liv. 1V. chap. Il]. pag. 19:.) la nomme Tritéa.

l (1) Afin-refit. pag’. 44. (a) Diodor. Sicul. Lib. V. 5. LVII. pag. 276. (a) Paufan. Achaïc. five Lib. V11 cap. XXII. pag. sac. Tome VIL B le

385 Tanne GÉOGRAPHIQUE TRITON , fleuve de Libye , fe jette dans le lac Tritoq nis , felon (x) Hérodote. Shaw (a) croit que c’eft le Gabs . d’aujourd’hui; mais ce fleuve, cf! airez éloigné du lac Tritonis. Je n’oferois décider fi le voyageur. anglois cit plus infiruit du local de ce pays que le pete de l’hil’toire. i TRITON,tfleuve (3) d’Egypte , plus connu fous le nom de Nil, avoit fait furnommer Tritonis (4) la ville deA T RITONIS Thebes. , lac de Libye, i - amoura) duquel habi- tent les Machlyes St les’Auféens , n’ei’t pas fort éloigné de la petite Syrte, félon Hérodote; mais Strabon le met (6) près de la grande Syrte 8c du promontoire Pfeu- dopénias. Le Dr. Shaw penfe que ce lac cil celui qu’on appelle aujourd’hui (7) Faraouet , ou E1 low-deah , ou (8)

lac" TROADE des , ( la) contréeMarques. de l’Afie mineure ’, qui 4 com. mençoit (9) au promontoire Leâum , 8c de-là s’étendoit jufqu’à la Propontide. Elle avoit pris. fou nom de la. fameufe ville de Troie, fa capitale. . - ’ Si on prend la Troade pour tout le pays qui étoit fournis aux Troyens , c’efl-à-dire , pour tout le royaume dePriam, elle contenoit prefque toute l’étendue de ce que nous appellons les deux Myfies 8c. de. la petite Phrygie, &c. Si au contraire on la reflreint à la con-i trée particuliere ou étoit la ville de Troie , ce qui fait la Troade propre , elle ne c0mpreuoit que le pays qui

" a) Herodor. Lib. 1v. ç. chxvru. . (a) Voyages de Shaw. Tom. L. pag. 2.53. "(3)’Apollon. Rhod.’Lib. 1V. verf. 2.69.. (4) Id. ibid. verf. 26°. I in Herodor. Lib. 1V. 5;"CLXXX. (6) Strab. Lib. XVII. pag. r 193. C. (7) Voyages de Th. Shaw. Tom. I. page 2.74 9:75. Voyez aulli (à. carre du Royaume de Tgnis. . (a) lbid. pag. :97. me v. Cap. pag. 1,1.

ou L’HISTOIRE D’Hfixonora. 387, cil entre la Dardanie nord St nord-cl! , le pays des Lé- leges efl-fud, l’Hellefpont 85 la mer Egée oueft. Pro. lémée (r) renferme la- Troade dans la petite Phrygie. TROCHOIDE , lac de l’ille de Délos , fur les bords (a) duquel Latone accoucha d’Apollon 8c de Diane. Il étoit près du temple d’Apollon. Spon en a donné (3) une .defcription , 8c Tournefort a eu (4) tort de reprendre ce voyageur. Callimaque l’appelle dans (5) un endroit H:- pmyn’: mon , 8c dans (6) un autre Tpnxo’tnz; mais Theognis le nomme ainfi qu’Hérodote. Cela revient au même s puifque tous ces noms lignifient lac rond. Voyez ma traduâion d’Hérodote, Livre II. note 527. TRŒZEN. Voyer Trézen. TROGLODYTES. Ce nom convient à tous les peu- ples qui vivent dans des cavernes. Il cil: compofé de 7767M, caverna, 8c de Nm fubeo. Il y avoit des Tro-1 glodytes le long du golfe Arabique. Mais il ne peut être queliion de ceux-là, puifque les Garamantes leur faifoient la chaire. Il faut nécelïairement.qu’ü y en eut de l’autre côté du Nil 8.: dans le voifinage des Gara- mantes. Herodor. Lib. IV. 5. CLXXXIII. TROIE, ville de l’Afie mineure, lituée fur le fleuve V Scamandre ou Xanthe. à trois milles de la mer Égée, entre la partie cil du mont Ida 8: le promontoire de Sigée oucll, mais plus près de la partie cil: du mont Ida que du promontoire Sigéen. Elle avoit été bâtie par Dardanus, venu de Crete ou d’Italie, qui fut le premier Roi des Troyens. De Dardanus fou fondateur, elle fut appellée Dardania ; "de Tros un des fuccefl’eurs

-(!) Ptolem. Lib. V. cap. Il. (a) Theognidis Senteur. vetf. s. ’ (3) Voyages d’ltalie , de Dalmatie, de Grec: , Tom. I. pag. me. (a) Voyage du Levant. Tom.,I. pag. 2.90 à; 291. (5) Callimachi Hymn. in Apoll. verf. 59. a) Id. Hymn. in Del. verf. 26x. B b a

388 TABLE GÉOGRAPHIQUE’ de Dardanus , elle prit le nom de Troie; 8: d’Ilus fuc- celTeur de Tros, fa forterefl’e fut nommée Ilion, nom qui fut enfin donné aufli à la ville. Hérodote fe fert in- difl’éremment des noms d’1lion 8c de Troie. J’ai toua jours traduit Troie, parce que chez nous Ilion cil: un mot réfervé à la poéfie. -Après la deilruôtion de Troie ou Ilion , on bâtit une ville d’Ilion à trente liades (1) des ruines de l’ancienne. Cette nouvelle ville ne fut pas d’abord fi confidérable que l’ancienne. Ce n’étoit encore qu’une efpece de bour- gade, avec un temple de Minerve, lorfqu’Alexandre le Grand , après le paillage du Granique, s’y rendit pour facrifier à Minerve. Ce Prince fit de riches préfens à cette bourgade , lui donna le titre de ville , 85 laiifa des ordres pour l’aggrandir. On refpeétoit la nouvelle ville d’Ilion, parce qu’elle portoit le même nom que l’ancienne Troie, 8c que fou temple de Minerve tenoit I lieu de celui de cette fameufe ville , oûl’on avoit fi long- temps confervé le Palladium ,Ic’efi-à-dire, la flatue de Pallas ou. Minerve. Du temps de Strabon elle étoit, bien tombée. Elle fut enfuite rétablie 8c fermée de murs. Car Fimbria fut obligé de l’alliéger, parce que les habi- tans lui en refufoient l’entrée. Sylla, qui délit Fimbria, confola les habitans d’Ilion 8: leur fit du bien. Jules- Céfar, qui le regardoit comme un des defcendans d’Enée, leur en fit encore plus: on le foupç’onna même, dit Suétone, d’avoir voulu quitter Rome pour s’y établir 8! y tranfporter le fiége de l’empire. On eut à Rome la même frayeur fous l’empire d’Augulie, qui, en qua. lité d’héritier de J ules-Céfar , auroit pu exécuter ce pro-- jets 8: ce fut , dit-on , pour l’en détourner, qu’Horace compofa l’Ode Juflum 6’ tenacem propofiti virum. Tel étoit le fentiment de Tanneguy le F ebvre, 8c il pa- * toit que c’étoit aulli celui de feu M. Gefner.

(x) Strab. Lib. X111. pag. 386. B.

DE L’HISTOIRE D’HÊRODOTE. 389 TROPHONIUS , ou l’antre de Trophonius ( à Lé- badie, en Béotie.) C’étoir une ouverture qui s’était faire fous terre dans un rocher, ou il falloxt defcendre pour confulter l’oracle: mais on n’y entroit qu’après bien des cérémonies 8c des préparations , fur lefquelles on peut confulrer Suidas. Ce Trophonius étoit, dit-on, fils (r) d’Apollon s félon quelquesuuns c’était un des premiers Architeétes Grecs , frete d’Agamedes , qui excelloit dans fon art, 8c étoit fils d’Erginus, Roi de Thebes: ces deux Architeâes firent plufieurs ouvrages , entr’autres un temple de Nep- tune proche de Mantinée dans le Péloponefe , 8: le fa- meux temple de Delphes. Quoi qu’il en fait , on faifoit * des jeux publics (a) un jour de l’année au Héros Trad phonius à (3) Lébadie , où la jeuneife de la Grece alloit . faire paroître fou adreffe. TYR, ville de la Phénicie , lituée fur la mer au fud de Sidon. Elle étoit très-ancienne quoique bâtie depuis Sidon, puifque félon Jufiin , les Sidoniens en furent les fondateurs. Quinte-Curce néanmoins veut que Tyr 8: Sidon foient de la même ancienneté 8c qu’elles aient été bâties par Agénor, fils de Cadmus. D’un autre côté Ifaie appelle (4) Sidon, la fille de Tyr , c’eil-à-dire, la colonie de Tyr. Il y avoit deux villes de Tyr; l’une ancienne , ap- pellée Palætyros; l’autre nouvelle, nommée fimplement Tyros: la premiere dans le continent à trente flades de la féconde 8c au fud , félon Strabon; le temple d’Her- cules, dont les Prêtres de Tyr’ vantoient l’ancienneté à Hérodote, étoit dans cette premiere ville. L’autre .Tyt étoit dans une ifle, vis-a-vis de l’ancienne, dont

(r) une... Bœot. five Lib. 1x. cap. XXXVII. pag. 78;. (a) Pollucis Onomafl. Lib. I. fegm. XXXVII. ’ (a) Scholiai’t. Pindari ad Olymp. V11. vcrf. r sa. pagJy. col. z.lin. G; (4) liai. cap. XXIII. i. u.

390 TABLE GÉOGRAPHIQUE elle n’était féparée que par un bras de mer airez étroit. Le nom de Tyr eii Hébreu, felon Cellarius. On le prononce Zor, ou Sor, ou Syr, ou Sar, felon la di- a veriité des points qu’on ajoute aux trois lettres Hébraï- ques qui le forment. De Sar s’eli formé Jarre, d’où vient l’adjeâif J’ai-ramer; " la Sarrano indormiat olim. Virg. 8c de Syr , les Araméens, felon leur, coutume de changer 1’: en t , ont fait Tyr, d’oùles Grecs ont formé Tyros, 85 les latins Tyran TYRIENS, peuple de Tyr. Ils ont été fur-tout re-i nommés dans l’hifioire par leur induflrie. Ils faifoienr un gain confidérable fur la pourpre , dont ils pafl’oient pour être les inventeurs, de même que du commerce 8c de la navigation. TYRAS, (le) ou (I) Tyra , fleuve de Scythie, qui cil au nord de l’embouchure de l’Iiler , 8c fe jette dans le Pont-Euxin. Il prend fa fource dans un grand (a) lac qui fépare la Scythie de la Neuride. Jornandès (3) l’appelle Danalier, 8: c’eii probablement de ce nom que . lui.vient celui de Dnieiier, qu’il porte aétuellement. TYRITES. C’eli ainli qu’on appelloit les Grecs qui habitoient fur les bords du Tyras , vers fon embouchure;

Herod.TYRODIZE Lib. , ville ’IV. de Thrace 9’. LI., fur laI côteI de la mer Égée, près (4) du promontoire Serrhium. Hérodote l’appelle ville des Périnthiens , parce que ce canton ap- partenoit à ces peuples s mais elle n’étoit pas fituée près v de Périnthe , comme la Martiniere le fait dire à Héro- dote s elle en étoit au contraire fort éioignée. TYRRHÉNIE (la) dont parle Hérodote, cil un pays d’ltalie, qui répondoit en partie à ce que nous ap-

(r) Plin. Lib. 1V. cap. X11. p13. au. (a) Herodor. Lib. 1V. f. LI. (a) Jamand. de Rebut Cet. cap. V. (4) Steph. Byzant. voc. Tyred’ua.

DE L’Hrs’romn D’Hfiaonorn. 391., pellons aujourd’hui Tofcane, mais qui étoit beaucoup plus étendu, fut-tout vers le nord 8: vers l’efl-fud. Ce pays a plulieurs fois changé d’habitans 8c de nom. Les Ombriques en furent chafïés par les Pélafgcs: ceux-ci le furent à leur tout par les Lydiens, fous la conduite de Tyrrhénus, fils du Roi de Lydie, d’où lui vient le nom de Tyrrhénie. Il fut enfuite appelle Hétrurie ou Étrurie, 8c Thufcie. Comme les Tyrrhéniens étoient fort religieux 8c faifoient fouvent des facrifices, les Grecs leur donnerent le nom de Thufces , qui lignifie facrificateurs, du verbe Grec Qu’a», je factifie. TYRRHÉNIENS. Voyeï Tyrthénie. 11 y avoit aufiî des Tyrthéniens en Thrace. Voyez Crefione. VÉNETES (les) habitoient (r) anciennement dans la Paphlagonie. Ayant fait une expédition avec les Cimmétiens, ils s’établirent au fond du elfe Adriati- que. Ces peuples faifoient partie de l’lllyrie. VOIES. (les neuf) 1’qu Amphipolis. . VOIE. SACRÉE. (la) Au fortir de Delphes on entroit dans un chemin qui conduifoit à Athenes par le pays des Phacidiens 8c par celui des Béotiens. Ce chemin s’appelloit la Voie facrée lpn’ o’Nï. On l’appelloit ainli, parce que les Athéniens accompagnoient (z) par ce chemin la pompe facrée qu’ils conduifoient à Delphes. XANTHUS , ville de Lycie , fur le, Xanthus, qui fé- pare la Lycie en deux , pas loin de l’embouchure de ce- fleuve , environ à quinze milles de la mer. On l’appelle à préfent Ekfénidé. -AZACYNTHE, ille que Strabon place (a) devant le. golfe de Corinthe. Elle avoit appartenu à Ulylfe, 8: étoit (4.) à foixante fiades fud de l’ille de Céphalle’nie, 8: avoit plus de cent foixante fiades de tour. Il y avoit (t) Strab. Lib. X11. pag. 819. Plin. Lib. Yl. cap. Il. pag. 301. e (z) Strab. Lib. 1X. pag. 64.6. C. (3) Strab. Lib. VIH. pag. 516. (1) Lib. X. P180 791c

392 TABLE GÉOGRAPHIQUE, &c: dans cette ifle un (r) lac d’où l’on tiroit de la poix. On en tire encore beaucoup aâuellement , 8: l’on peut . à ce fujet confulter le (a) Voyage de Grece de M. Chan-è dlet. Elle étoit ainfi appellée de Zacynthe , fils de Dar-î danus. On la nomme aujourd’hui Zante. I ZANCLE , ville ancienne 8: célèbre de la Sicile, lituée fur le détroit qui fépare cette ille de l’Italie. Ce nom lui avoit été donné parce qu’elle a la forme d’une faux, que les Sicules (3) appelloient en leur langue laina". Les Samiens s’en rendirent maîtres , après la prife de Milet , vers l’an 497 avant notre été; mais Anaxilas, Tyran de Rhégium , qui étoit Melïénien , s’en empara quatre cens quatre-vingt»quatorze ans avant notre ere , 8: lui donna le nom de MelTana, de celui de fa patrie. Cette ville fubfifie encore aujourd’hui fous celui de Mefline. Voyez mon Eflai de Chronologie, chap. XU’. 865.111. 5. IV. pag 4.88. ZAUECES, peuples de Libye , à l’ouefi des Maxyes 8e à l’efl des Gyzantes , auxquels ils touchoient. Herod.

Lib.- ZONA, IV. ville de5. Thrace L’XCIII. ,Ifur la mer -Égée, ’ proche le promontoire Serrhium. On voit encore fur le rivage, dit (4.) Apollonius, les chênes qu’Orphe’e y attira de Pie’rie, montagne de Thrace, par les charmes de fa lyre; ils y font plantés près les uns des autres 8: dans un bel Ordre. Le Géographe Étienne dit que c’était une ville des Ciconiens. ZOSTER , promontoire de l’Attique , le premier (51j qu’on rencontre après Æxone, en allant de Phalere au promontoire Sunium. Il cit vis-à-vis l’ifle de Phaura.

. (x) Herod. Lib. 1V. 5. CXCV. (2.) Travels in Greece, cap. LXXIX. pag. 307.. (a) Steph. Byz. voc. lin»: (4) Apollon. Rhod. Lib. I. verf. a: , arc. (s) Strab. Lib. 1X. pag. 6m. B. Fin de la Table Gc’o raphiqneo g TABLE

- . ’ 3’93 TABLE GÉNÉRALE DES MATIERES a Contenues dans l’Htsromt-z n’HÉnono-rs 8: dans les Notes.

’ i Nota. Le premier chifi’re romain indique le tome; Le fécond, en elzifres arabe: , la page du volume. A Le troifieme, en chifi’res romains, le paragraphe. Le quatrieme, en chairs amies ,Î la page de: Notes relatives audit paragraphe.

A.

,ABARIS, Prêtre d’Apollon Hyperboréen, voyageoit fur - une fleche. 1H. 151.. xxxv1. 4.01. ABDÉRITES ( les). Xerxès fait amitié avec eux; leur fait préfent d’un cimetere d’or 8e d’une tiare. V. 24.1. cxx. ABES , Oracle en Phocide. V. 1.51. cxxxxv. notes 1731 174. Voyez T46. Géogr. . ABROCOMUS 8: HYPÉRANTHES , Perfcs , fils de Darius ,* freres de Xerxès, pétillent fur le corps de Léni- nidas. V. 15;. ccxxrv, ccxxv. - ABRONYCHUS, Athénien, fils de Lyficles , efpion auprès de Léonidas. V. 176. xxr. ABYDÉNIENS (les) éleveur à Xerxès une ’efizrade fur le bord de la mer , d’où il voit défiler les troupes. V. 38. xuv. ACANTHIENS (les) reçoivent Xerxès en ’hofpitalité ,- il leur donne l’habit des Mcdes. V. 7g. cxvr. 31.6. . Tome VIL Cc

394 TABLE GÉNÉRALE jAccrm-st repréfentés fur le lac de Sais. Il. 140. ctxx;

AcépHAus,c1xx1. CynocrÏrHALrs,hommes 503. i fans tête 8c à tête de 7 chiens, au rapport des Lybiens. III. 1.5 3. cxcr. note 2.82.. ACÉRATUS , Oracle dans le temple de Delphes. V. 18 5.

ÀACHÆENSxxxvn. (les) , peuples r de la Pthiotidc, defcendans 5- d’Achæüs , défont les Ioniens, I. Ira. cxnv. 4.06. font partie de l’armée de Xerxès. V. 11.9. crxxxv. Remportent une viâoire fignaléc fur Hyllus , fils d’Her- cules. VI. 19. xxvi. Voyez Tub. Géogr. : ACHÉMÉNÈS,*fils de Darius, neveu de Xerxès, cil: fait Gouverneur de l’Egypte. V. 5. vu. Un des ancêtres de Cambyfes. V. 15. x1. Un des Généraux de l’ar- mée navale de Xerxès; réfute l’avis de Démarate. V. 64.. xcvu. V. 160. ccxxxvr. Tué par Inaros. V. 6. V115 ’ACHÉMÉNIDES. v. 15. in. 17;. . Engagés par Cambyfes à s’oppofer aux Medes. HI. 55. va. Voyez Tub. Géogr. . v ACHRADUS. Plaifante erreur de plulieurs Savans fur’ce mot. I. note 14.6, page 2.69. flÇRISIUS, pere de Danaë. 1V. 114.. un. ACTIONS Lemnienesl, c’efl-à-dire atroces. Voyez Femmes V Lemnienes. 1V. 18;. cxxxvm. terrons mauvaifes 5 chacun trouve celles des autres plus - mauvaifes que les fiennes. V. 103. un. 348. ’ADICRAN , Roi des Lybiens , chafl’é de fes”’Etats avec [es Sujets par les Cyrénéens, fe fouiner à Apriès, Roi z’ d’Egypte. HI 2.33. eux. 469. ’ ’ADIMANTES, fils d’Ocytus , Général de la flotte des corinthiens, s’emporte contre Thémifiocles. V. 197. ï. 11x. 4.4.5. Veut le fauver lâchement du combat 5 y cil mené pa’r un prodige. V. au. chV. note no. . w" 4

pas MATIÈRES. 395 ADIMANTES, pcre d’Ariflias. V. 89. cxxxvu. 33s. ADRASTE Phrygien, fils de Gordias, petit-fils de Midas, tue [on frete; purifié par Créfus. I. 2.6. xxxv. 2.36s ,v qui le charge de la garde de fon fils à la chaire d’un énorme fanglicr. 2.9. x11, XLu. 2.38. Tue Àtys, fils du Roi ,. en tirant fur l’animal. 3o. x1111. 24.0. Se tue fur le tombeau d’Atys. 31. XLV. 2.4.0. ADRASTE , fils de Talaiis, Roi de.Sicyone. Envié 86 jaloufé par .Cliiihenes. Honneurs 86 "jours de fêtes " infiitués en [on honneur. Avoir une chapelle qui lui avoit été confacrée. IV. 4.5. vau. 2.79. ÆACES, pere de Sylofon 8c de Polycrates. III. 112. ’cxxxrx. 365. ÆACES , fils de Sylofon, Tyran de Samos, cit dépouillé de l’autorité par Arifia goras. Engage les Samiens à quitter l’alliance de leurs alliés. 1V. 98. xm. Reconduit à Samos par les Phéniciens. 106. xxv. 36,1. ÆACIDES ( les) [écoutent les Eginetcs. 1V. 5;. intx.

.ÆACUS, Héros.Temple en fou honneur. 1V. 61. Lxxxrx; Son’origine. 1V. 111. xxxv. 363. Invoqué par les Grecs. V. 2.01. LXlV. ÆGESTE310. (ville). Combat de fes habitans . avec les. Spartiates. 1V. 3o. XLVI. Voyez T116. Géogr. i ÆGICORES , fils d’Ion. 1V. 45. LXVI. 2.73. (EGINE 8c THÉBÉ, fœurs, filles d’Afopus. 1V. 55. nxxx.-’309.( ÆNÉSIDÉMUS , fils de Pataïcus , Général de la Cavalerie. b V..105. cuv. Pere de Théron. 114.’CLXV. 364. AÉROPUS, defcendant de Téménus. V. 2. ,4. cxxxvn. V note 184, 2.55. cxxx1x. . ÆSCHRÉAS, perle de Lycomede. V. 171. x1. DESCHRIONIENE, Tribu. 111. 2.3. un. 281. CC).

396 TABLE GÉNÉRALE. ÆSCHYLE , Xllc. Archonte jufqu’à Créon Archonte annuel.À ’ Chronologie. VI. 342.. AGAEUS , pere d’Onomaltus Eléen. IV. 178. cxxvu. AGAME-MNON , chef des Pélopides, pere d’Orelles.’ I. 48. vau; V. 111. eux. 353. AGARISTE , fille de Clifihenes , deltinée au plus méritant des Grecs. Les gens les plus dillingués le mettent fur les rangs. 1V. 176. cxxvr, cxxvxr-Bpoufe Mégaclès. 180. cxxx. Les enfans qu’elle en a. 181. cxxxr. 436. AGARISTE, fille d’Hyppocrates 8: de la fille d’Agarilie ; épaule Xantippe, fils d’Ariphron; Villon qu’elle eut en fange. 1V. 181. cxxxr. 4.36. AGASICLÈS d’Halicarnallc viole la loi d’Apollon Triopien. 1V. 111. chIV- 406. AGASICLÈS, Roi de Lacédémone, I. 4.6. va. ne. AGATHOERGES, Chevaliers; qui ils étoient. I. 4.8. vau. 2.99. AGATHYRSES, (les) peuple de Scythie. HI. 196 en. Leurs mœurs , leurs coutumes. 197. 01v. Refufent l’entrée de leur pays aux Scythes. 110. cxxv. 4; 3 . Voyez: , iAGATHYRSUST a6. , fils d’Hercules.Géogr. IlI. 136. X. V AGBAL d’Arados , pere de Merbal. V. 6;. xCVlII. AGÉNOR , pere de Cilix. V. 62.. x01. AGÉSILAS , ancêtre de Léotycbides. V. 2.4.9. cxxxr. AGÉSILAUS , ancêtre de Léonidas. V. 14.0. CCIV. .AGÉTUS , fils d’Alcidas, trompé par la fourberie de [on ami Arifion, lui cede fa femme. 1V. 12:9. 1x1, an. 379- AGLAURE, fille de Cécrops 5 fa chapelle. V. 19 5. un. 439. AQGLOMACHUS, fa tout , qui fervoit de refuge aux Cyrénéens, brûlée par Alazir. Ill. 2.38. CLXIV. AGONOTHETES (les) préfidoient aux jeux Olympiques. 1V. 177. cxxvn. 43°..

:AGRICULTUREDES (1’) méptifée Marmites. chez les Thraces. IV.4. v1. 397 AGRON, Roi de Lidye, chef des Héraclides. I. 6. vu. 174.. MAX , Héros. Sa généalogie. 1V. 4 5. var. 2.76. Conjuré par la flotte des Grecs. V. aor.fo1v. 4.4.7. Les Grecs ’ lui confacrent un vaill’eau à Salamine. V. 2.42.. cxxr. rAIGLE , ou .quelqu’autre figure fervoit de cachet ou de pomme de canne aux Babyloniens. I. 14.8. cxcv-. 494. AIMNESTUS , Spartiate, tue Mardonius. Sa mort hono- rable. VI. 49. LXIII. 12.3; Amessr , (le droit d’) en vigueur chez les Lacédémoniens. 1V. 12.3. 1.11. AIRAIN , ou Curvnr, en abondance chez les Mallagetes. I. 161. ccxxv. Le plus rare 8: le plus précieux des mérauxchez les Ethiopiens. III. 2.1. xxur. N’efi: point , en ufage chez les Scythes. III. 174 Lxxr. ALARODIENS , (les) peuples d’Afie. HI. 81. XCIV. .Combattent fous Xerxès; leurs armes 8c leur Commanv dant. V. 16. Lxxrx. Voyez T46. Géogr. ALBAÏRE 81 ALanasrar-râssdeux choies différentes. i HI. 18. xx. 2.76. ALCAMENES-, ancêtre de Léonidas. V. 153. CCIV. ALCÉE, fils d’Hercules. I. a. ’v11. , ” :ALCÉE, Po’e’te, fuit honteufement d’un combat. Ses armes appendues dans le temple de Minerve a Sigée.

ALCÉNORIV. 8: CHROMIUS72.. , xcv.Argieus, reliés (culs330. d’un . combat. I. 62.. Lxxxn. ’ALCIBIADES, pete de Clinias. V. 17g. xvu. 4.18. ALCIDAS, pere d’Agétus. 1V. 130. 1.x1. ALCIMACHUS, pere d’Euphorbe. 1V. 159. (:1. ALCMENES , mere d’Hercules , originaire d’Egypte. 11.37. x1111. 2.48. -- ,ALCMÉON ,. fils de Mégaclès, favorife les Lydiens. Les récompenfes qu’il en reçoit de Créfus cnrichilfent fa Cc;

398 TABLE GÉNÉRALE .maifon. EH: vié’torieux aux jeux Olympiques. 1V. 1.75:z

ALCMÉONIDESUes)cxxv. 417. fous l’anathème. . ’ r”I. 4.3. 1x1. 2.68. Quittcnt leur patrie à caufe des Pififiratides,-8c cherchent à y rentrer. IV. 41. an. 43. anr. 2.58. Ennemis ’ des Tyrans. Ibid. Soupçonnés d’avoir attiré les Petfes. 1V. 170. cxv. 173, cxx1. 42.0. 174. cxxur. AL,C0N, MololIe , un des prétendans à Agarilie. IV’ 178. cxxvu. ALEUADES (la mail’on des) Rois de Thell’alie. V. 4.5 v1. 2.69. Soumis à Xerxès. 85. cxxx. 332.. Envoient prelicr Xerxès , malgré les ThelIaliens , de marcher contre la Grece. 12.0. CLXXII. 373. ALEXANDRE , fils de Priam , enlevc Hélene, 81 f0 rend à la cour de Protée. I. 3. 111.. 11. 87. cxm-cxvxr 389 a: fuiv. ’ ALEXANDRE, fils d’Amynras. IV. 11. x1x. 197. Venge l’infolence des Perles dans un fel’tiu. 12.. xx. 197. Second aux jeux Olympiques. 14.. xxn. 2.00. D’une ancienne origine Grecque. Iéid. Sa généalogie. V. 2.53. cxxxvrt. nous 133,4,5. Engage les Athéniens à traiter avec Mardonius. V. 2. 5 5. cx1..notes 188,9. Vient dans campdes Athéniens. VI. 35. x1111, xmv. 115. Sa &atue d’or à Delphes. V. 2.42..cxx1. ALUN , Amafis enp’donne 1000 talens aux Amphiélyons pour rebâtir le temple de Delphes. Il. 147. CLxxx. note 54.5. 2.0 mines. données par les Grecs établis en Égypte. Eid. ALPI-IÉE 8: MARON, Lacédémoniens. Se .diltinguent au combat des Thermopyles. V. 155. ccxxvn. ALYATTES , fnccede à Sadyattes , au Trône de. Lidye. Ses alitions mémorables; alliége Milet. 3 fait un traité avec Thtafybule; envoie des offrandes à Delphes. Sa mort. I. 11.»xv1-x1x, xxt , xxv. 190 8: fuiv., Pantaléon [on fils. 72.. xcu. 339. Son tombeau. Par

à DES MATIÈRES. 399.’ : qui bâti. 7;. xcm. 54.0. Aryénis fa fille mariée àAflyagcs. I. 5g. LXXIV- AMASIS, Roi d’Egypre. Selon va à fa Cour. I. 19. xxxsr Pair un traité avec Créfus. j8. Lxxvu. Se révulre contre . Apriès 8C le détrône. II. H5. cL’xu. 492. ,3493... i Couvert d’un cafque par un Egyptien. 136. Can. 4.97.. Se combattent à Momemphis. 139. aux. Méprifé’ d’abord par les Sujets, regagne leur effime par (a con- duire sa (on intelligence. r41. CLxxu. 5re. Ses richelTes. Sa conduire. Comme il employoit (on rems. 14.2.. CLxqu. 51 r. ---Monumens qu’il fait ériger. Il. r 1.5 . chxu , - -chxvx. 510. Préfens qulil fait aux temples célebres.’ e 14;. CLxxVI. L’Egypte jamais plus heureufe que fous fan regne. 145. CLxxvrI. note Ho. Favorife les Grecs. 146. CLXJÉVIII. S’allie aux Cyrénéens; époufe Ladicé. r48. ’ CLxxxx . naze 546. Envoie àCyrenne la Rame 8c le portrait de Minerve &c. 14.1.. CLxxxn. note: 549,550. El? le pre- mier qui air rendu Pille de Cypre tributaire; Ibid; note 5 5 z.------Son expédition contre Cambyfes, il lui fait époufer la fille d’Apriès. HI. r. 1. Sa mort 8c (on tombeau. 8. x. Cambyfes infulte [on cadavre. 14.. xVI. Ote à Poly- crates [on droit d’hofpitaliré à caufe de fou trop gram? . bonheur. Sa lettre. 3;. XL. 38. xmr. 293. AMASIS Maraplzim, Général de l’Egypre contre les Bar- * céens. IlI. 2.39. Cvan. Son flraragême pour réduire

AMATHONTEBarcée. (fiége d’)2.61. par Onéfilus. cor. 1v. 7s. suril . 7’?- Cv. 81e. cvnr. Voyez Tub. Géogr. I r AIMAZONES (les) appellées par les Scythes tueùfik d’hommes. HI. zoo. cx. Leur billoire , leur guerrecontre g les Scythes. Reconnues pour femmes. Slallienr avec les . jeunes Scythes. roc. cxr. 2.018: fuiv. cxn-CXVI. Les filles ne pouvoient fc marier qu’elles. n’culÏcnt tué un CC4.

400 TABLE GÉNÉRALE . cancana... cxvu. 4go. Les Athéniens fe glorifioient de les avoir chaulées de leur pays. VI. 2.1. xxvu. 104.. Au B A s s A n EU n s (les) des Ioniens conjurent la more de Startis. V. 24.9. cxxxn. note 168. AMBRE, d’où l’on prétend qu’il vient. 111. 9;. cxv. 355. AMIE (1’). Les Égyptiens font les premiers qui ont dit l’ame immortelle , 8c qui ont cru à la me’tempfycofe. II. 101. cxxul. 400. Plufieurs autres Grecs le le font attribué. lbid. 4.01. Quand reconnue telle chez les Juifs. 111121. Ctoît avec le corps. III. ros. cxxxrv. 361. AMESTRIS , fille d’Otanes , femme de Xerxès. V. 4.9. un; Superbe habillement qu’elle lui donne. VI. 80. cvm. 14.3. h Sa jaloufie contre Artaynte , femme de Mamies. 80. v cvm. 8;. cxn. 144. Pluficurs Savans la prennent pour l p la Reine Eflher de l’Ecriture. Réfutation de cette opinion.

AMIANTUS , fils de Lycurgue de Trapezonte , un’des ,prétendans VI. à Agarifle. 1V.I 178. 4;. cxxvu.r I - AMILCAR , fils de Hannon, Roi de Carthage. Ses a&ions.’ V. "4.. chv, crxvr. 364. Perdu après le combat. Sa mort racontée divetfement. .1 15. chvn. 366. Sacrin floes iufiitués en [on honneur par les Syracufains. 115."

AMINIASchVIr. de Pallcne , brave366. Athénien, g pourrait . le vaillent d’Artémife. V. 2.2.1. xcm. note r17. AMINOCLÈS, fils de Crétinéus. s’enrichir au naufrage de la flotte des Perfes. V. 132.. cxc. 58;. AMMON; Les Égyptiens donnent ce nom à Jupiter; Il. 36. XLH. 1.4.6. Voyeï Inn-ru. i AMMONIENS , (les) colonie d’Egyptiens 8: d’Ethyopîens. Il. 36. xur. Expédition malheureufe contre eux. HI. v.2.6. xxv. 2.7. xxvr. 2.47.’c1.xxxr.

’DBS MAT r1 ans." 4orL ÂMOPHARETE, fils de Poliades, Capitaine des Pitanes; VI. 41. L11. 117. Son.courage a: fa valeur. 4.2. 8c fuiv.’ un, 1.1V , Lv, LV1. 12.0. 5;. Lxx. Son tombeau. *6z. Lxxxrv. 136. AMOUR. Les Grecs 8c les Perles adonnés à un amour illégitime. I. 106. cxxxv; 389. ’AMPHIARAUS, Oracle. De quelle maniere on recevoit [es oracles. I. 32.. var. Reconnns véridiques par Créfus. 34.. xux. Qui lui envoie des offrandes. 36. L11. Son temple. V. 2.51. cxxxrv. nous 175, I76- AMPHIARAUS, pere d’Arnphilochus. III. 79. xct. 33a; AMPHICRATES , Roi des Samiens. HI. 5o. 1.111. AMPHICTION. Son temple. V. 139. cc. mi. AMPHICTYONS (les ) font rebâtir le temple de Delphes; 1 Il. 14.7. c1.xxx.Vl.41.Lxrr.Détail fur (les). 2.60.Etoient le confeil des Grecs. Leurs fiéges. r39. cc. Chargés des infcriptions’ pour les tombeaux de ceux qui furent grués aux Thermopyles. 156. ccxxvnr. - AMPHILYTE , Devin d’Acharnes , infpire’ par les Dieux.

AMPHILOCHUSil. 44. 1x11., fils d’Amphiraiis 2.69. , célebre Devin. I q HI. 79. xcg. 3,32.. Ceux qui étoient avec lui, difperfés p au retour du liège, de Troie. V. 62.. xcr. 317.. AMPHIMNESTUS, fils d’Epil’trophus, un des prétendans à Agarîlle. 1V. r77. cxxv11. AMPHION. Labda fa fille cil: boiteufe. Oracle de Delphes; qui la regarde. IV. 65. x1211. 318. . AMPHITRION 8: ALCMENE, pere 8: more d’Hercules,’ originaires d’Egypte. Il. 37. xuu.’ 2.4.8. Trépied qu’il .-met dans le temple d’Apollon Ifme’nien à Thebes. 1V. 4o. L1x. 2.55. AMYNTAS , Roi de Macédoine. Darius lui fait demander. . la terre 8c l’eau. IV. 10. xvu. Sa prudence avec les Envoyés des Perfes qui le conduifent inIolcmment. r0.

4o: TA une clarifiant! . xvur. x1x. 197. Pere d’Alexandre. V. 12.1. crxxrxtêz . 152.. cxxxv1. 2.55. cxxxxx. AMYRGIENS, Scythes. V. 5o. Lx1v. 302.. AMYRTÉE, Roi d’Egypte. 11. 116. tu. rai: beaucoup de mal aux Perles. HI. 14.. xv. i AMYTHAON, pere de Mélampus. Il. 4.3. 111.111. ANACHARSIS le Sage. III. 159. x1.v1. Surpris fail’ant la veillée de la Mere des Dieux , cil tué par le Roi des Scythes. 177.. LxxVI. 42.8. ANACRÉON de .Téos. Il]. 98. cxx1. 357. ANAPHÈS, fils d’Otaues, Commandant des Cyliiens dans l’armée de. Xerxès. V. 50. 1x11. ANA-mima. (Les Alcméonides pailloient pour être fous 1’ ).’ l. 43. LXI. 2.68. ANAXANDRE, un des ancêtres de Léonidas. V. 14.0. CICIV. ANAXANDRIDES, fils de Léon, Roi de Sparte. I. 4.8. van. Ses femmes. Se remarie à la feeonde par l’ordre des Ephores. Ses enfans. IV. 2.6. xxxrk-xur. 2.14. - Un des ancêtres de Léonidas. 1V. 14.0. ccrv. 391- ANAXILAS, ancêtre de Léotychides. 1V. 2.49. cxxxr. ANAXILAS , fils de Crétines, Tyran de Rhégium, confeille aux Samiens de fe rendre maîtres de chle. IV. 104. xxm. 360.- Epoufe la fille de Térille. V. 115. Cva. ANCI-IIMOLIUS , fils d’Afier , envoyé pour chafÎer de Sparte les Pifillratides. Sa mort. IV. 42.. Lx111. ANDOCRATES , chef des Platéens. Temple dédié à ce héros. VI. 18. xxv. 99. ANDRÉAS , grand-pue de Myron. IV. 176. cxxvx. 42.8. ANDROBULE, pere de Timon. V. 93. chI. ANDRODAMAS , pere de Théomellor. V. 2.16. Lxxxv. VI. 66. Lxxxrx. ANDROMEDE, fille de Céphée, femme de Perfée, lui donne un fils nommé Perfès ,I chef des Perles. V. 4.9. s 1x1. 102.. CL. . ’ ’

DES MATIÈRES. 403 ANDROPHAGES (les ). III. 196. C11. Leurs mœurs. 198. CVI. 445. Voyez T116. Géogr. ANDROS , alliégée par les Grecs. Refufe de l’argent à Thémillocles. V. 2.35. cxr. Voyez Tab. Géogr. ANDROSPHINX. Comment on les repréfentoit. Il. 144. CLXXV. 512.. ANÉRISTE, pere de Sperthiès. V. 87. cxxxrv. Axes des Arméniens remportent les bateaux defcendus à i Babylone. I. 48. CXCIV. Le froid les fait mourir en Scythie. III. 147. xxv111. 392.. Les chevaux Scythes ne peuvent ni les voir ni les entendre. 2.13. cxxrx. 455. Efpece qui porte des cornes; 254. chI. Autre qui

Aucuner ne (l’boit ), (actée point. chez les Égyptiens. 2.54. lI. 59.cxcrr. Lxxu; - I

25.1111514011. Les Mages les tuent. I. 108. CXL. 401. Les habitans du Cancale en peignent fur leurs vêtemens. 154.. 00111. Les Egyptiens vivent 8: mangent avec eux. Il. 3o. xxxvr. Sacrés chez les Égyptiens. On tire à honneur300. d’être chargé de les nourrir. Comment on pour-I voit à leur nourriture. Les Indiens] 54. va. 2,84. n’en tuent pas. III. 84. c. 338. Plus forts 8c plus grands chez eux que par-tout ailleurs. 88. cv1. Fécondité admirable de ceux qui fervent à la nourriture, au lieu que les nuifibles rapportent peu. 89. CVlI. 343. ANNÉE. 7o années font le cours ordinaire de la vie. I. 2.2. xxx11. 2.30. Les Égyptiens [ont les premiers qui l’aient divifée en douze parties. II. 4. 1v. 154. Année commune de la vie des Ethiopiens a: des Perles. HI. 2.0. xxrr, xx111. 2.79. .ANTAGORAS, pere d’He’gétorides. VI. 57. Lxxv. tANTlCHÀRE , Eléonien , confeille à Dorié de fonde! Héraclée. 1V. 28. x1111. 2.18. I

T404 T431. E GÉNÉRALE ANTIDOREIde Lemnos quitte le parti des Barbares a: e palle dans celui des Grecs, qui lui donnent, des terres en reconnoiflancc. V. 172.. XI. ANTIOCHUS , perc de Tifamene. VI. 2.7. xxxn; 108. ANTIPATER , fils d’Orges, donne un repas à Xerxès; y dépenfe 400 talens d’argent. V. 78. cxvm. 32.7. ANTIPHÉMUS, un des fondateurs de Géla. V. m4; cuu. 349. Voyez Tub. Géogr. ANYSIS, Roi d’EgyPte, aveugle, fuccede à Anyfis. Challé par Sabacos. Il. 113. cxxxvu. Se cache pendant cinq ans, ’86 recouvre fou emPire. Sa retraite inconnue. 115. CXL. 444. APATURIES , Fête dont les Ephéfiens a: les Colophôniens . font exclus , à caufc d’un meurtre. I. Il ;. CXLVII. 42.0. ÀPHIDNES (ville), livrée par Titacus , aux Tyndarides; l VI. 55. LXXII. 126. Voyez Tas. Géogr. APIS , Dieu des Égyptiens. Epaphus chez les Grecs. Se manifefle chez les Égyptiens. Sujet de fêtes 8c de joie. .111. z4.lxxvu. 2.82.. Sa defcription. 1.4. xxvm. 2.84. Moqué 8: bleITé par Cambyfes. Meurt (le la blelrure. lift enterré. 1;. xxxx. 1.85. Singuliere façon dont les femmes l’honorent. II. 51. 1.x. 1.80. Plâmmiticllus lui avoit érigé un bâtiment. Il. y128. cLIn. 4.86. APOLLON, Dieu des Grecs 8: Oracle. Invoqué par Créfus; le bûcher fur lequel il alloit périr s’éteint. I. 67 .Lxxxvm. 532.. Créfus lui envoie faire des reproches. 69. xc. Juflifie’ par la Pythie. 7o. xc1. 55;. L -- Dydiméen ou des Branchides. IV. 2.4.. xxxvr.’ 209.-101. XIX. 3;;- Ifménien , à Thebcs en Béotie. I. 36. Lu. ne; t ’Préfens que lui fait Créfus. I. 7l. xcit. Confulté par la flamme des viétimes. V. 2.51. cxxxrv. note 174. 7

dans Mrs-tremens. 405" in. - Orus chez les Egyptîens , Roi d’Egypte , ôto la Couronne à Typhon , fils d’Ofyris. Il. r 20. CXLIV. 46;. Ptous chez les Thébains. Son temple. V. 2.5!; cxxv. note r78. Triopien, (on temple; loi des jeux en Ton honneur. I. In. cxuv. 405. Sa flatue d’or au mont Tornax. I. 51. ’Lx1x. 30;. APOLLOPHANES, pere de Bifaltes. 1v. 106. xxvr. APRIÉS fuccede a Pfammis. El! long-tems heureux. II.’ » 12.4. CLxr. 49x. Les Égyptiens .8: Amafis fe révoltent contre lui 8c le combattent à Momemphis. 135 , CLxrr, CLxer. 494. Voyez Tub. Géagr. Défait a: ’étrangle’. Son tombeau. 139. CLXIX. 498. Peu ellimë d’abord de (es fujers; gagne enfaîte leur affeélion par fan habi- leté. 14:. crxxrr. 510. ARABES, fideles à leurs paroles 8c à leurs fermens. III.’ 6. VIH. Permirent à Cambyfes l’entrée de l’Egypte. 7. 1x. 76. Lxxxvm. N’ont pu être fonmis par Darius. 15111. Se lrrfervent de chameaux à la guerre. V. 59. Lxxxvl. Leurs armes 8c leur chef dans l’armée de Xerxès. V. 51.. Lxrx. 301. ARBRE, dom: le fruit a une odeur auflî enivrante que le vin. I. 1522 CCII. ARC. L’art des Scythes à s’en fervir. I. 54,. Lxxxn. 306. --D’Hercules. III. 13 5. x. l ARCADIENS (les) ont contervé les Thefmophories; Il. r41. CLxxr. Cléomenes les engage à fe déclare; contre Sparte. 1V. 139. Lxxxv. 385. A. ARCÉSILAS, fils de Battus. Ses différends avecrfes frercs. III. 2.34. ch. 4.69. Défait 8c étranglé par fon frere Léarque, vengé par fa femme Eryxo. lbid. ARCÉSILAS, fils de"Battus le boiteux ,’ excite des troubles . au fuie: des loix de Démonai ; s’enfuit à Samos. IlI. 2.36. chu. De retour à Cyrene, oublie l’oracle, 8c

406 iTAB L 12 GÉNÉRALE fe conduit d’une manierc cruelle. Sa mort. 2.37. CLXIV. 471. ARCHÉLAUS, ancêtre de Léonidas. V. 140. cerv. ARCHESTRATl-DES , pere d’Athénagoras. VI. 66.1.xxx1x. ARCHIAS 8c LYCOPES, Spartiates. Leur bravoure à l Samos. IlI. 4,7. LV. 307. ARCHIAS , fils de Samius, qui avoit été ainli nommé à caufe de fa bravoure à Samos. III. 4.7. Lv. à ARCHIDAMUS , fils de Zeuydamus. 1V. 137. -Lxx1. ARCHIDICE, célebre Courtifane de Naucratis. Il. 111. txxxv. 438. . ARCHILOQUE de Paros, Poëte. I. 9. 1H. 182.. ARCHITECTE du tréfor de Rhampfinite. Il. 9 5. cxxr. 397. Hifioire de les freres après fa mort. lbid. 96 8c fuiv. AkcHu-Ecrns célebres. Eupalinus ,. fils de Naufirophus. Rhœcus , fils de Phileus. III. 51. 1.x. 313. -Mandroclès detSamos , entrepreneur du pont de Darius fur le Bof- Phare. III. 187. Lxxxvm. 436. ARCHONTES. Détail à leur fujet; au (nier de Faute! des s I douze Dieux. Il. 6. vu. 173. Au fujet du meurtre d’Hip- .- parque. Leur éleéiion. 1V. 37. Lv. 2.2.9. ARCTAYCTÈS, fils, de Chérafmis, Gouverneur de Sefle, , un des Commandans de Xerxès. V. 56. LxxanMéchant 8c impie. VI. 84. cxv. Trompe Xerxès 8c vole le tréfor l de Protéfilas. VI. 84. cxv. 145. Mis en croix pour avoir violé un temple. V. 31. xxxm. 291. Son fils i lapidé fous fes yeux. 87. cxrx. 14.7. ARDYS, fils de Gygès , pere de Sadyattes, Tyran de . Sardes. Ses aé’tions. I. 11. xv. , Artisanat. Ce qui compofoit ce tribunal. V. 194.111. 437. ARCADES, fils d’lon, chef d’une tribu. 1V. 4.5. vax. ARGANTHONIUS , Roi des Tartefiîens , veut engager les Phocéens à s’établir dans [on royaume. I. 12.3. CLXIII. 437-

DES M’A’rrEREs.’ S407. ’ÂRGË 8: OPIS , vierges Hyperborécnes. Leur tombeau; 8: hymne en leur honneur. HI. 151. xxxv. 4.00. :ARGENT. Ufage qu’en font les Mallagetes. I. 161. ccxv. N’efl pas en ufage chez les Scythes. HI. 174. un. .ARGEUS, fils de Perdiccas, perc de Philippe. VI. 15;.

[ARGI A , femme d’Ariflodémus. On ne peut diliinguer l’aînéCXXXIX. de fes deux enfans jumeaux. IV. 12.2..er. . 373. -ARGIENS (les) le donnent à prix d’argent à Pifif’trate i contre les Athéniens. I. 44.. Lxr. 300 combattent 300 Lacédémoniens. Sont défaits. Marques de deuil qu’ils en portent 8e le ferment qu’ils font. 62.. Lxxxu. 318. Palloient pour les plus habiles Mnficiens de la Grece. 1H. 106. cxxxr. 361. Défaits par ’Cléomencs. 1V. 142.. Lxxvrrr , 1.111111. Argos dépeuplée , les efclaves s’em- parent de la conduire de l’Etat. ChaŒés par les enfans des Citoyens. Une longue guerre s’enfuir. 145. 1.x 1111111. 5 9o. Refufcnt du fccours aux Eginetes. 1V. 152.. XC11. Font une treve avec les Lacédémoniens, 8c de- mandent une moitié dans le commandement de l’armée des Grecs confédérés. V. 100. cerru. 102.. c1.. 34,7. 7 Accufés d’avoir attiré les Perles en Grcce. 104.. CL". Envoient un courrier à Mardonius. VI. 8. xu. Tués à une expédition contre Thebcs..Reli:e’s fans fépulture 8c enterrés par les Athéniens. 21. xxvn. 102.. ARGIENNES enlevées par le? Phéniciens. I. 2.. 1. 168. Deviennent folles 8c furicufcs. VI. 2.8. xxxur. ARGO , navire de Iafon pour fon expédition 3 d’où lui vient ce nom. Ill. 2.4.5. CLXXIX. 4.78. ARGONAUTES, datte de leur expédition. VI. Chronolog.

’ 378» I- Defcendans des Myniens. Challés de Lemnos; . [ont reçus par les Lacédémoniens. IlI. 2.2.2.. cXLV.

.408 Tan 1.12 c É N É un LE 458. Veulent avoir part à la royauté. Condamnés à mort. Sont fauve’s par leurs femmes. 2.2.4.. CXLVI. ARGOS , gouvernée par des cfclaves qui ont challe’ leurs maîtres. 1V. 145. CLXXXIII. 390. Xerxès cherche a l’attiter dans fou parti. V. 102.. CL. 347. Voyez T ab. Géogr. Chronologie des Rois. VI. 344.. ARIABIGNÈS , fils de Darius , frere de Xerxès , Com- mandant de l’armée navale des Perfes. V. 64.. XCVII. Périt dans la bataille. 2.18. LXXXIX. note 113. ARIANTES , Roi des Scythes. Sa finguliere façon de faire le dénombrement de fou peuple. HI. 18;. LXXXI. ARIAPITHÈS, Roi des Scythes. Sa mort. HI. 179. Lxxvnr.’ ARIARAMNÈS, Perfe , principal auteur de la mort des Phéniciens, que Xerxès fait mourir après la perte du combat naval. V. 2.2.0. xc. non 114. 2 ARIDOLIS , Tyran d’Alabandes , pris par les Grecs avec fou vailleau. V. 135. cxpcv. .387. ARIENS (les). 111. 80. x0111. Leurs armes 8c leurs chefs dans l’armée de Xerxès. V. 51. va. Ont pris le nom de Medes , de Médée de Colchos. V. 5o. 111.11. ARIMNESTES de Platée regrette de mourir fans avoir combattu. VI. 54.111111. A ARIOMARDE , frere d’Artyphius, Général des .Cafpiens. V. 51. va11. Fils de Darius 8c de Parmys, chef des Mofques 8: des Tybarénicns. 56. Lxxvm. . ARlON , joueur de cithare , auteur du dythyrambe , qu’il exécute à Corinthe, les Corinthiens voulant le jetter-à la mer, un dauphin le fauve. I. 15. 3611111, XXIV. 194. ARIPHRON, pere de Xantippe. 1V. 181. cxxxr. 184.. cxxer. V. 2.49. CXXXr. note 167. ARISTAGORAS de Cyme , fils de Molpagoras, coufin a: gendre d’Hylliée. Les exilés de Naxos lui demandent du fecours. IV. 19. xxx. Se révolte contre Darius 8c lui fait tout le mal qu’il peut. 2.5. xxxvrr. Renverfe la ’ I Tyrannie

’Dns MATIÈRES. V409 î Tyrannîe a: feint de ne la pouvoir fouffrir. 1è. XXXVIII. 2.13. Tente d’engager Cléomenes dans (on parti. 3;. u. 124.. Engage les Pœniens à la défeâion de Darius. 7 5. xcvm. Son expédition contre Sardes. 76. xcrx. C. 335. Trompe 30,000 Athéniens. 74.. XCVII. 33;. Manque de fermeté après’ les troubles appaifés. 89. Ç cxxrv. Sa mort en faifant le liége d’une’place de Thrace. 90. cxer. 3146. Il n’étoit pas Tyran de Milet; . il n’en faifoit que les fonâions. 2.3. xxxv. 2.08. ARISTAGORAS, pere d’Hégéfillrate. VI. 66. LXXXIX; ARISTAGORAS, Tyran de Cyziquc. lIl. 2.19. cxxxvur. ARISTÉAS, fils d’Adimantes , un des Amlaalladeurs des lacédémoniens que les Athéniens font mourir. V. 9o. cxxxvu. ARISTÉE de Proconéfe, fils de Cayltrobius, Poëte. Ses ptefliges. Difoit avoir accompagné Apollon fous la forme d’un corbeau. Statue élevée en (on honneur. HI. US. x1u. 382.. ARISTIDES, fils de Lyfimaque, l’un des dix Généraux des Grecs, cede à Miltiades (on droit de commander. Son exemple fut fuivi des autres Généraux. V. il 3. Lxxrx. Banni par Ofiracifme , haï par Thémillocles , oublie cette injure pour le bien de la patrie. V. 2.12.. LXXIX. note 101. Allemble les Grecs à Salamines. 2.14. LXXXI. I Défait une partie des l’erfes. 2.2. 3. xcv. note tzo*. Député des Athéniens vers les Lacédémoniens. VI. 4.. rit. 9l. xx. 97. 35. xuv. us. ARISTOCRATES, pete de Cafambus. IV. x38. Lxxnx. ARISTODÉMUS , Roi de Lacédémone , perc d’EurylÏhenes 8: de Proclès. Il]. 2.2.4.. cx1vn. Sa mort. 1V. n.2..1.u. ARISTODÉMUS, Spartiate , renvoyé du combat par. Léonidas. Noté dlinf’âmie comme y fuyard. V. r 36. ccxxxx-ccxxxt. Réparc (on honneur à Platée. VI. 54. LXX. Tome VIL Dd

410 TA!) L E G ÉN 15.111111! ARISTODICUS , fils d’Héraclides. I. 110. CLVIH. ï Cherche à renter l’Oracle des Branchides. 12.1. eux.

ARISTOGITON 8c HARMODIUS tuent Hipparque, Tyran d’Athenes.417. 1V. 38. Lv. ’Statues - élevées l enleur l honneur. v Poëme par Alcée. Leurs defcendans exempts des charges publiques. 22.9. ARISTOLAÏDES, pere de Lycurgue. I. 4.1. 1.111. ARISTOMACHUS , petit-fils de Cléodéus. 1V. 12.2. 1.11. ARISTON , Roi de Sparte. Les Lacédémohiens gagnent ’ de la (upériorité fous (on regne. I. 4.8. .LXVII. Malgré qu’il eût deux femmes, il prend encore celle d’Age’rusl fou ami. 1V. 12.9. 1.x! , 1x11. 380. Son mot fur la naillance de [on fils Démarate. IV. 131. LXIII. 380. qui fe trouve être le fils du héros Allrabaéus. 135. LXIX. . ’ARI STON de Byzance, un des Tyrans de l’Hellefpont. i 111. 2.19. cxxxvm.’ " QARISTONYMUS,.pe1e de Clifihenes, 1V. 175. cxxvr. ARISTOPHILIDES, Roi de Tarente , favorife Démocedes. - Ill. 110. cxxvr. 363. ARISTE, perc de Gergist. 57. Lxxxu. ARMÉE, ordre d’armée , par qui formé chez les Afiatiques. " Il. 80. c111. Celle de Xerxès étoit de dix-(cpt cent Ï mille hommes. Maniere dont s’en fit le dénombrement. V. 48. Lx. 2.99. Ravagée par la famine, la pelle 8: landyllientcrie. 2.38. ch. notes 148,14.9*. Les Athéniens i. i avoient le droit de commander l’aile droite des armées. i VI. 18. xxvr. 99. L’armée desGrecs montoir à trente- ; huitmille (cpt cents hommes. 2.3. xxrx. 106. Armée des Athéniens. 4.7. 1.x. 12.1..Pcrte que, fait celle des Grecs. VI. n. Lxx. 12.1. Etoit chez les Perles le plus " grand don que l’on paille faire. 81. gym. 14.4.

’DES MATIÈRES. .4151 KRMÉNIENS ,1 Palleurs. IV. 33. xux.’Font partie de l’armée de Xerxès 5 leurs armes 8c leur Commandant.

ARMES.V. Sabre54. confacré 1.xx111. à Mars, auquel on offroit ’ Ides facrifices. HI. 168. thI. 419. Les Scythes, lorfqu’ils ’ font un traité , trempent leurs armes dans un vailleau rempli de vin 8c de leur fang. 173. LXX; 4.14. C’était " chez les Anciens un honneur de les enlever aux ennemis, 8: on les appendoit aux temples. 1V. 73. xcv. 331. Xerxès jette à la mer [on labre Perfique V. 4.3. uv.’ 2.97. Armes des différais peuples compofant l’armée r de Xerxès. 49. LXIt-LXXXVIIL 3or-8c fuiv. Armes apparues fubirement au temple de Delphes. 186. « XXXVII. 42.8. Aurais (gens) pefamment ou à la légere. IV. 74.. xcvn. 332.. VI. 48. 1x1. 12.3. ’ Aucuns, mefnre de longueur chez les Egyptiens. Il. 116,. cxu. Son r évaluation. 4.4.6. ARPOXAÏS , Scythe , fils de Targitaiisrlll. 132.. v. Les Scythes Catiares 8: Trafpies dcfcendent de lui. HI. ARSAMÉNÈS,132.. fils dev1. Darius, Commandant ’A* des Outiens 8: des Myfiens. V. 32.. LXVIH. l ARSAMES , pere d’HylÏafpes. I. 158. CCÏX. Un des, ancêtres de Darius. V. r6. x1. - nARSAMÈS, fils de Darius a: d’Artiltone , fille de Cyrus, Commandant des Arabes 8c des Ethiopiens. V. 52.. Lxrx. IARTABANE , fils d’Hyllafpes, frere de Darius, oncle de Xerxès. Dilluade Darius de porter la guerre contre les Scythes. lll. 184. Lxxxm. Dilluadc Xerxès de faire la guerre aux Grecs. Son difcours au Roi. V. 11. x; x1. 2.72.. Apparition qu’il a fur le trône du Roi. a1. xvu , xvur. 283. Ses dilcours à Xerxès fur fes troupes 8c [ou expédition. 39. x1.v1., XLvu, x1121. 2.96. ’Dd2. -»-.---v

4.1; TABLE GÉNÉRALE Renvoyé à Sufes par Xerxès, qui le met à la tète de gouvernement. 4.4.. 1.11, 1.111. 2.97. ARTABANES, pere d’Artyphius. V. 31. vax. ARTABANES, pere de Ballaces. V. 33. Lxxvr. ARTABATES, pere de Pharnazathrès. V. 31. va. L ARTABAZE , fils de Pharnaces, Commandant des Cho- rafmiens 8c des Parrhes. V. 31. var. Accompagne le Roi juiqu’à l’Hellefpont. 24.3. cx KV I. Allie’ge i Potidée 3 prend Olinthe. 2.4 3. cxxv11. Maltraité par le flux 8C reflux de la mer, à Poridé. 2.4.6. cxx1x. S’voppofe S à ce qu’on laille Mardonius en 023cc. Sa fuite après le le combat. VI. 49. va. Repaire dans l’l-Iellcfpont 8c enfuite en Thellhlie. 64.. Lxxxvm. 138. ARTABE, mcfure de Babylone. Sa valeur. I. 14.3. cxc11.4.82.. ARTACHÉE, par. d’Otafpès. V. 30. 1.11111. ARTACHÉE. pere d’Artayntès. V. 2.4.8. ox’xx. , ARTACHÉÈS, fils d’Artée. V. 23. xxx. Chargé de faire exécuter le canal du mont Athos. Sa mort. Regrets du Roi. Ses funérailles. L’Oracle ordonne des factifices en (on honneur. V. 77. cxvrr. 31.6. ARTAPHERNES , filspd’Hyflafpes, frere de Darius; Commandant de Sardes. 1V. 16. xxv. 2.03. Gouverneur des côtes maritimes d’Afie. 19. xx1x. 2.03. Sollicité par Arilragoras à rendre les Naxiens exilés. 2.0. 11x111. 2.06. Commandant des Ioniens. Sa févérite’ contre un Capitaine de vailleau , 8c fa réponfe à Arillagoras, a ce fujer.x ’ s 2.2.. xxx111. 2.07. ’ARTAPHERNES, fils d’Artaphernes, collégue d’Arys, a Marathon. 1V. 134. 11ch]. Commandant des Lidyens 8c des Myfiens dans’l’armée de Xerxès. V. 34.. Lxxrx. ARTAYNTE , fille de Malifies, mariée aufils de Darius I par Xerxès. VI. 80. cvrr. Concubine de Xerxès, qui ( lui donne l’habit que fa femme lui avoit donné. 80. . CY111. 144v

DES Marmara” .413 MTAYNTÈS, fils d’Artachéc, Commandant de n nous de Xerxès. V. 2.48. cxxx. Sa fuite. VI. 76. CI. Infulté par Mafifies , veut le tuer. 79. cv1. ARTÉE, pere d’Artachéès. V. 2.3. .xxr. c ARTÉE, pere d’Azanes. .V. 31. 1.xv1. ARTEMBARÈS, illullre entre les Medes. Son fils maltraité ’ par le jeune Cyrus, donne occafion de le reconlnoître. I. 89. cx1v, cxv, cxv. VI. 88. cxxr. ÀRTÉMISE , Reine de Carie, le met de l’expédition contre les Grecs. Son courage 3 [on gouvernement; d’un très- bon confeil. V. 63.’x01x. 319. S’oppofe à l’expédition de Salamine. 2.04. 1.xv111. Son aâion dans le combat naval. Xerxès fait (on éloge. 2.17. 1.xxxv1r , Lxxxvnr. note 109. Pallénus la pourfuit. Comment elle fe fauve. On propofc un prix à celui qui la fera prifonnierc. 2.2. 1. x0111. Confultée par Xerxès. 2.17. CI , C11. Emmene les enfans du Roi. 2.2.9. c111. . ARTOBARZANÈS difpute la Couronne a Xerxès. V. a. 11. 2.63. I .ARTOCHMÈS , gendre de Darius , Commandant des Phrygicns 81 des Arméniens. V. 34. Lxxxu. ARTONTÈSv, pere de Bagéus. HI. 103. cxxvrrr. ARTONTÈS , fils de Mardonius, récompenfe généreufe- a i ment ceux qui ont donné la fépulture a (on pere. VI.

. IARTOXERXÈS62.. 1211121111. , filsvde Xerxès. Que fignifie (on nomsIl 1V. 137. xcv111. Envoyoir annuellement des préfens aux Gouverneurs de (es places. V. 71. cvr. Se déclare ami t des Argiens.’1o3. cm. - t ARTYBIUS, homme recommandable entre les Perfes. 1V. 81. cvm. Son cheval de bataille dreflé lingulié-

ARTYNTÈS,rement fils d’Ithamatès, 83. Commandant 0x1. des ’Paétyens. V.31. van. - Dd3

4’14. TABLE GÉNÉRAL-E ARTYPHIUS , fils d’Artabane , Commandant des Gand’a’c riens 81 des Dadices. V. 31., 1.xv1. ARTYSTONE , fille de Cyrus , femme de. Patins. Il]. 76. Lxxxvnr. Qui l’avoir aimé plus que les autres , p 81 dont il avoir fait faire la fiatue en or. V. 32.. 1.11111. 303. Anusrru , mefure pour les liquides, en Égypte. 11., 139. Cvanr. 498. ARXANDÈS , Gouverneur d’Egypte , fait frapper de la A monnoie. Darius le fait mourir. Il]. 2.39. crxvr. 472.. A ASIAS , fils de Cotys , a donné (on nom a l’Afie , fuivant les Libyens. 1H. 138. xrv. 408. . A5115, les Perles en font partie. I. 4.. 1v. 172.. Les Allyriens , maîtres de la haute Afic depuis 32.0 ans, a la révolte des Mcdes. 73. xcv. 333. Soumife par Phraortes. 80. «en. Les Medes en perdent l’Empire qui palle aux Scythes, ceux-ci le repiennent. 82.. CVI. 369. Son étendue. il]. 132.. xxxvu-xr. 403. D’où lui vient nom. 138. xrv. 403. Voyez Tué. Géogr. .ASIE , femme de Prométhée , a donné fou nom a cette partie du monde. HI. 138. xrv. 408. ASONIDES , commandant la Trireme d’Egine’. V. 12.6.

.ASOPE.crxxxr.’ VI. 10. 21v. 93, 373.Pere d’Æroé. . 4o. V 1.. 1116.1Voyez

ASOPODORET :15. , Géogr.fils de Timandre v , Commandant . de la . Cavalerie des Thébains. Défait une’partie des Barbares.

ASPATHINES,VI. 31. un des1.xv111. conjurés contre les Mages.’ l 1H. 60. 111x. Blellé par un d’eux. 67. 1.xxv111. 4 Amnistie des Grecs pour la caufc commune. V. 97. cxrv. 343. tASSYRIE , fertilité de ce pays. I. 146. cxc111. 483.. Chronologie de les Rois. V1. 2.34. Voyez T ab. Gépgr.

. F’Dss MATIEKËS. Âge À’SSYRIENS (les) étoient les maîtres de là haute Afie . depuis 52.0, àl’époque de la révolte des Mcdes. I. fi. i xcv. 355. Soumis par Phraortes. 80’. en. Par Cyaxaies. .n 80. cm. Cyrus fe difpofe à les attaquer. 134.. c1.xxvi1 , . CLXXVIII. Appellés Syriens par les Grecs. Font partie . dell’armée de Xerxès. Leurs armes. V. 50. 1.11m. ;or°’ -’ Voyeï BABYLONIENS Voyez T45. Géogr. ASTACUS, pere de Mélanippe. 1V. 46. van. 2.85. ASTER, pere d’Anchimolius. W. 41.. 1.11m. I ASTIAGES, fils de Cyaxarcs , Roi des Mcdes. I. 32.. vat. -" Beau-frere de Créfus. 54. Lxxm. Aïeul’matemel de . Cyrus, qui le tient prifonnier , après l’avoir détrôné, . - 56. 1.xxv. Epoufe Aryennis, fille d’Alyattes. .5 6. Lx1r1v. ’ ’ Ses fanges: Comment il en agit avec Mandane fa fille. ’ 8;. CVII , CVIII. ;73.’ Fait manger à Harpage fon fils. k 9;. aux. Fait mettre en croix les Mages qui lui avoient Confeillé de renvoyer Cyrus. 100. cxxvnr. 379- ï’ Livre bataille aux Perles 5 efi: battu 86 fait Prifonnier

-JASTRABACUS, 101. cxxvm. héros, pere de Démarate. 380. 1V. 136. lLx’1x.

ÀSYCHIS,. Son Roi temple. d’Egypte. Ses aâions. lbid. La lpyramide 384.. qui i J fit élever. Il. 112.. cxxva. 4.;9. Fit une loi peut défendre dlemprunter. Ibid. 440. ’ i ATARANTES (les) maudiffent le foleil" à caufe de fa î chaleur. HI. 1.149.ICLXXXIV. note 483. i ATHAMAS , fils d’Eole , confpire avec Inc-131mm: ide W Phrixus. Ses defcendans en font punis. V. 156. cxèiru.

ATHÉNADÈS , Trachinien , tue celui qui avoit e déconner: i aux ennemis le paillage des Thermopyles. V. 14.7. CCJÉIU. .ATHÊNAGORAS, 38 fils d’Archèflratidès 9. , envoyé des Samiens i avers la flotte des Grecs alliés. VI. ce. Lxxxxx. l 399- vDd4. i i

416 TABLE GÉNÉRALE ATHENES divifée en diverfes faâious , opprimée par les Pififiratides. I. 4o. er , 1.x. 261. I. no. chur. 405. Délivtée de la Tyrannie. 1V. 37. Lv. 44.. va- Prifc’ par. Xerxès. V. 193. LI. 437. Chronologie d’Athenes. VI. 315. Voyez T a5. Géogr. ’ATHENIENS (les). Leurs loix données par Salon. I. :9; xxrx. 2.18. Les plus puiIÎans des Grecs. 38. LV1. Les plus [ages des Grecs. 4.2.. 1.x. Ne veulent pas être appellés Ioniens. 111. CXLln. 405. Leur Prytanée. 1:3. CXLVI. 4.15. Noms de leurs tribus changés par Cliflhenes. 1V. 48. thx. 2.87. Envoient à Sardes pour faire alliance avec les Perfes 8c promettent la terre l’eau. 50.1.xxur. Font la guerre aux Péloponnéfiens. 51. Lxxrv. 303. Changent les habillemens de leurs femmes par punition de leur cruauté envers le feul Athénieni qui fe fût fauvé d’un combat. 6o. Lxxxvn. 314. En guerre avec les Mytiléniens, 8c pourquoi. 72.. xcrv. 32.9. S’allient aux Ioniens contre les Perles. Origine de malheurs pour la Grece se les Barbares. 74. xcvn. 332.. Qulils aban- donnent enfuite. 78. c111. Accufés auprès de Darius , qui envoie deux Généraux contre eux. 1V. 154.. xcrv. 400. Content à lienuemi. Sont les premiers des Grecs qui aient fait cette manoeuvre. 168. cxn. 4.15. Les Défaut. ’169. cxm. 417. Les enfans 8c les femmes des Athéniens enlevées à Brauron , égorgés avec leurs mores. 186. cxxxvnr. 438. Envahill’ent Sardes. V. 1. x. 2.63. Xerxès fe détermine à marcher contre eux. 6. VIH. Sont les libérateurs de la Grece. 92.. cxxxrx. 166. m. Devenus marins par néceflité. 97. cxmv. Leur combat à Eubée. r74. XVI. 418. Quittent leur ville. 188. xu. 431. Les différens noms qu’ils ont portés. 190. xuv. 432.. Iapident la femme 8: les enfans d’un Sénateur qui vouloit è que l’on acceptât les propofitions ldel’Envoyé de Xerxès. VI. 3. v. PaEcntàSdamhe. 4. v1. 91. .Envoierrt,une

pas MATIÈRES. 4.17 ambaEade à Lacédémone. 5. vu. Leur bravoure. VI. 15. xx. 16. xxu, xxru, xxrv. Qui leur vaut le droit de commander le premier rang des alliés. 2.0. xxvu. 102.. En guerreavec les Caryfiiens. 77. c1v. Sont les "plus habiles pour la guerre des lièges. 5 2.. LXIX. Leur perte à la bataille de Platée. 5-3. Lxxit. 12.4.. ATHÉNIENES enlevées dansnle bourg de Brauron pen- t dant la célébration des fêtes de Diane. IlI. 2.2.2.. chv. Tuées avec leurs enfans. 1V. 186. cxxxvm. 438. ATHOS, mont. La flotte de Xerxès éprouve en le dou- blant une violente tempête. 1V. 11,8. xmv. Xerxès le fait percer pour y former un canal. V. 2.4. xxr. Folie de cette entreprife. 2.6. xxw. 2.85. Sa flotte y entre.

ÂTOSSE80.- , fille decxxirr Cyrus , femme de Cambyfes,L de Darius , palle au Mage. IIl. 58. vanr. 76. Lxxxvur. A Guérie d’un cancer par Démoccdes. 107. cxxxur. Engage Darius à marcher contre la Greee. 108. cxxx1v. , 362.. Fait déclarer par Darius Xerxès pour fou fucccfa [eut , par l’empire qu’elle avoit fur fou efprît. V. 3. 111,

ATTAGINUS, fils de Phrynon , donne à Thebes un grand repas à Matdonius. VI. 11. xv. 95. Un Perfe lui prédit la déroute de fa nation. 11. xvr. Les Grecs 2.66.vainqueurs alliégent Thebes, a: demandent qu’ilH leur fait livré. 63. Lxxxv. Abandonné des Tbébains , il fe fauve , a: Paufanias a la générolité de renvoyer l’es , enfans. 64. Lxxxvn. 136. 1 ATYS, fils de Créfus , menacé d’une mort violente. I. 2.5. xxx1v. 2.3 3. Son pere , a la folliciration des Myliens, lui permet d’aller chalTer un fanglier furieux. 2.7. xxxvr, f xxxvu a x14, 137. Il y périt malheureufement. 8°. zut. 2.40. ’ ’ î

418 TABLE GÉN’ÏZ 11411.15 ATYS , Roi de’Lidye , fils du Roi Manes et pere de a: de Tyrrhénus. 1:6. v11. 174.. 74.. xcrv. V. 54.

LIANES , fils d’Artée, chef des Sogdiens. V. 51. va15 817-112.- Lxxrv. des douze Dieux. Il. ’6. Vu. 173. 1V. 164.

------à Delphes par les habitans de Chic. Il. 111: « cvm.cxxxv. 437. ’ 414. i de Diane orthoziene. HI. 187. 1.xxx1m. 43 5. w---.à Hercules. V. 12.4.. CLXXVI. a Jupiter Agoréen. 1V. 31. x1v1. 22.2.. aux Vents. V. 12.5. c1.xxv111. Amers, Les Égyptiens (ont les premiers qui en aient élevé. Il. 4. 1v. Les Perles n’en éleveur pas. I. 102.. cxxxx.

AUTÉSION, fils de Tifamenes , pere- de Théras. 11L 5 224. CXLvn. 462.. I’ere d’Argia, femme d’Axiflodé- pmus. 1V.383. 12.2.. 1.11. 37;. . i I r AUTODICUS, pere de Cléadas. VI. 63,. Lxxx1v.137. AUTONOÜS se PHYLACUS- , héros Grecs. Terres qui leur étoient confacrées. V. 187.*xx1x. 4.30. AUXÉSIA 8: DAMIA étoient Cér’ès 8c Proferpine. Leurs , flatues érigées par ordre de la Pyrbie.IV. 56. Lxxxxr. 310.

»B.

BABYLONE, fa defcription. I. 134. GLXXVIII-CLXXXI. 4 4 5 8. Voyez encore Tub. Géogr. Prife par Cyrus un jour que les habitans célébroient une fête , 8c qu’une partie de la ville l’ignorant, fe livroit au plailir. 144. cxcx. 48g. n V Les filles nubiles y [ont vendues à l’enchere par un crieur i public. 14,9. cxcvr. 495.. Prife par s Darius après un . . long fiége 8c par la trahifon de Zopyre. Il]. 12.6. CLVux, .n. icux. 369. Chronologie de [es Rois. VI..52.7,6. ,-

s DES Min-1121.23. Ç 419 BABYLONIENS (les). Leurs loix. leurs coutumes. Loi . honteufe de la profiitution des femmes. I. 149. chVI à A ’cxclx. 495. Façon dont (ont faits leurs bateaux. 147. cxcrv. 493. Leurs habillemens. I. 148. cxcv. 4.93. Il Leurs foins pour les malades. Leurs fépultures. l. 1501 cxcvu, cxcvm. 497. Leur combat contre Cyrus ,8: leur fuite. l. 143. cxc. Trois tribus d’entre eux ne i vivent que de poilions. l. 152.. CC. 504. Talent Baby- i lonicn, monnoie. III. 77. Lxxx1x. 324. Se révoltent contre Darius, le préparent à la guerre, foutienncnt un i long fiége , étranglent leurs femmes se leurs enfans pour p I conferver-les vivres. HI. 120. CL, en, ont. 3.000 mis en croix par les yainqueurs. 12.7. eux. , ËABYLONIENES (les) le profiituoient une fois en leur vie: I. 151. cxcrx. 498. BABYLONIE 3 fa prodigieufe fertilité humilioit la table A " du Roi pour quatre mois a: (on armée. I. 145. cxcu. :381. Ce qu’en retiroit Tritantæchmès, Gouverneur nommé par Darius. 1.76121. 481. Voyez T116. Géogr. BACCHANALEs (les) blâmées parles Scythes 81 pourquoi.

BACCHANTES,i III. 181. leurs Rois.1.xx1x. Voycî Inca-rus. 430. * [BACCHIADES (les) confervoient l’autorité dans Corinthe, a: ne s’allioient que dans leur-famille. 1V. 65. xcn. 316. BACCHUS. Fêtes en (ou honneur célébrées par les Smyr- néens. I. 115. c1.- 42.4. Ofiris en Égypte. Cérémonies de fou culte 8e. des Phalles. II. 42.. x 1.3111 , x11x. 2.57. Ses cérémonies pailées des Égyptiens chez les Grecs. Ibid. :60. Pere d’Orus. Il. 12.0, cxuv. 463 , 4.64.. Fils de Sémélée, file de Cadmus, Dieu du troifieme rang chez les Égyptiens. Il. 120. , 0111N. Invoqué par les Arabes a comme. un Dieu, (eus

4:0 TABLE GÉNÉRALE le nom d’l-lrotal. 111. 7. V111. 270. Dieu chez les Thraces. 1V. 4. vu. 192.. Oracle en Thrace; les Belles en font les interpretes V. 74. 0x1. 32.5. Sa chronologie. VI. 360. BACIS , Oracle. V. 176. xx. 419. Son oracle accompli. V. 2.14. xcvr. nous 12.1, 12.2.. v 31101111121415 (les). Peuples d’Afie. 1. :17. 61.111. 111. 80. xcu. Font partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes. Leur Commandant. V. 5o. 1.x1v. Leur cavalerie. 59. Lxxxvr. BADRÈS, fils d’Hyftanès , Commandant des Cabaliens Méouiens 8c des Cilicicns. V. 55. Lxxvn. BADRÈS , Pafargade , chef de l’armée navale contre les i Barcéeus. HI. 2.39. chvxr. BAGÉE, pere de Mardontès. V. 56. Lxxx. B AGÆUS , fils d’Artontès , choifi pour tuer Orétès. 111.

34101125 données pour juger celui qui avoit mérité le prixlau.103. combat de Salamine.cxxvm. V. 2.43. cxx111. note 4 157. Barn-rune, faire dans laquelle on jettoit à Athencs les gens condamnés à mort. V. 86. cxxx111. 333. Bananes. Signification de ce mot fuivant les Lacédémo- niens. VI. 8. 1x. 94. Hérodote fe (en aulli de cc mot pour les Perles , les Medes 8: tous les ennemis des BARILGrecs. Il en croît une épailTe Net. a une Prétrelre de ibid.Minerve ,’ i ce qui cil pris pour un mauvais augure. I. 13 3. CLxxv. 457. V. 2.2.9. 01v. BARCÉY( ville de). III. 79. xc1. 234. ont. Afiîégée par les Perfes. 2.59. cc. Voyez Tub. Géogr. ïÆARCÉENS (les) (e foumettent à Cambyfes. III. 1 1. 11111. Tuent Arcélilas. 2.38. CLXIV-’ 24o.chxv11. Afliégés

DES MATIÈRES. 421. par les Perles, qui violent le traité. 2.61. c011. Phérérime fe venge cruellement fur leurs femmes. 262,. ce"; note 302. Tranfplantés par Darius. 263. cc1v.’ note 305. BARÈS, chef de l’armée navale des Perles, veut piller Cyrene. Amalis s’y oppofe. HI. 2.62.. com; Bans , forte de navire des Égyptiens. Il. 75. 110w. 357. - BASILIDES, perc d’un certain Hérodote. V. 249. cxxx11. BIASSACÈS, fils d’Artabane, Commandant des Thraces Aliatiques. V. 55. Lxxv1. Bureaux des Babyloniens revêtus de peaux par dehors. I. 147. cxc1v. 493. BATTUS , fils de Polymnelie , de la race d’Éuphémus Minyen, pere d’Arcélilas. III. 2.26. CL. 464. tÉtoit begue 5 d’où lui fut donné le nom de Battus. 2.30. CLV. 466. Fondateur de Cyrene 5 années de (on regne. 2. 33. cL1x. 469. I BATTUS , fils d’Arcélilas. Il. 148. chxxr. note 546. BATTUS fumommé l’chreuac. III. 2.33. eux. Bar-rus le boiteux, fils de Battus premier, fuccelfeur d’Arcélilas. HI. 2.35. CLXI. Bru-4111.15 entre Créfus 8c Cyrus dans la Prérie, dans laquelle l’avantage fut indécis. I. 57. LXXVI. 315. I -.--.--de Platée , ou guerre du Péloponnefe. VI. 5 5. ’I Son époque. 12.7. * Beau-ri , même dans les hommes 3 titre de recomman- dation chez les Grecs. 1V. 31. XLV11. 222. Bicos. Mot qui lignifie pain en langage Phrygien, prononcé par deux enfans-auxquels on n’avoir jamais parlé. Il. a. 11. 150, 151. 13. xV. 191. Dirham; [ancrés chez les Égyptiens 8e les Thébains, 8: i se pourquoi ils repréfentent Jupiter avec une tête de Bélier. Il. 36. xur. 246. BÉLUS , grand-pue de Ninus. I. 6. vu. BÉLUS, pere de Céphée. V. 49e un.

4.22. TABLE GÉNÉR’AIE BÉOTIÉ (origine de la ). Il. 44. x1111. 265. Voyez T225. Géogr. BÉOTIENS ( les) forcent les Géphyréens a le retirer à. Athenes. IV. 4o. 1.x1. 2.57. s’emparent d’Œnoé 8: d’Hy- lies, bourgade de l’Attique. 1V. 51. Lxxxv. 303. Se- courent les Chalcidiens contre les Athéniens, 81 fontbattus. IV. 53.1.xxv1. 307. Quatre cents aux Thermopyles. V. 139. 0011. 391. Se joignent aux Perfes.’184. xxxrv. Leur cavalerie protege la faire de l’armée Perle fous Mardonius. VI. 51. 1.xvn , va111. Voyez Tub. Géogr. RIAS de Priene difiuade Créfus de (on expédition contre la-Grece. I. 18. xxvn. 209. Bon confeil qu’il donne aux Ioniens. 12.8. chx. ’ RIAS, [ouche des Biantides , frere de Mélampus. Com- ment il obtint le tiers du royaume d’Argos. VI. 28. xxx111. 110. , 13111111115, boulon des Égyptiens qui n’ont point de vignes.

BISALTÉS,Il. 63. fils d’Apollophanes, Lxxvrr. d’Abides. Chargé 312. par - .Hifliée de la garde de l’l-Iellefpont. IV. 106. xxvr. BISALTES. Leur Roi fait crever les yeux à lix de les fils pour avoir porté les armes contre les Grecs V. 2.39. BITONvcxvr. 8: CLÉOBIS traînent476. au temple . le tchar de leur mere, Prêtxelle de Junon. Leur récompcnfe. I. 21. xxxr. 2.2.7. lin-mur CHAUD ou ASPHALTE, dont on le fervit pour la bêtifie des murs de Babylone. I. 13 5. CLXXIX. 462-. Extrait d’un puits. 1V. 172.. cxrx. 425. BlTl-lYNIENS (les) fubjugués par Créfus. I. 19. xxvrfr. massons que le font à eux-mêmes Ulylles, Zopyre, Pifilirate se Denys. I. 4.1. 11x. 2.62. BŒUFS. Examen qu’en fait un Prêtre Égyptien, pour voir s’ils l’ont mondes. Il. 32.fxxx’v111. 241. Comment on les

DES Mia-11121.13. "42.3 enterre 3 5. 211.1. 2.45. Chez les Garamantes , qui pailler: en allant à reculons acaule de leurs cornes rabattues. IIl. 2.49. 0Lxxx111. note 2.69. Sauvages qui ont de très- grandes cornes. V. 82. cxxvr. . BOGÈS, Gouverneur d’E’ion , très-fidele à Xerxès, fe jette dans un bûcher avec toute la maifon , au fiége d’Eïon, ne pouvant plus la défendre. V. 72. cvn. 323. Bonus A LA SCYTHE, delta-dire démefurément. 1V. 146, Lxxxrv. Les Grecs ne buvoient qu’à la fin du repas.

BORÉE179. regardé cxxrx.par les Athéniens comme433. leur gendre . par fou alliance avec Orithyie, invoqués par eux, a: cha- pelle en leur honneur. V. 131. CLXXXIX. 382.. BOTTIÉÉNS ( les) font partie de. l’armée de Xerxès. ’ 12.9. CLxxxv. 378. v111.. 245. cxxvrr. Voyez T426. Géog. Bouc, (acté chez les Mendéfiens, lefquels honorent ceux ’ qui en ont foin. Il. 41. XLVI. 2.54. Femme qui a publie quement commerce avec un bouc. Iéid. Lédanon , ou Ladanon le trouve fur la barbe des chevres ou des boucs. 1H. 92. cxu. 350. Urine de bouc; :remede fpécifique’ contre le (palme des enfans en Libye. 25 2.. CLxxxvxx. . .note 278. BOUCLIÉRS (les). Leur ufage pallé des Égyptiens aux Grecs. Il]. 2.46. CLxxx. 480. Leur différence pour les gens armés pefamment 81 ceux armés à la légere. 1V. 19.’ xxx. 2.05. Montrer un bouclier, lignal de trahîfon. IV. 170. cxv. 42.0. Les Perfes s’en failoient un tem- » part. VI. 47. 1.x. 12.2. 4 BOULIS, fils de Nicolaos le voue à la colere de Xerxès pour le meurtre des hérauts. V. 87. cxxxrv. BRANCHIDES ( l’Oracle des) dans la Milélie. I. 32. vax. . Temple que Créfus avoit enrichi de préfens 1V. xxxvr. Détail fur ce temple. 2.09. t ’ I

424. TABLE GÉNÉRAIIB BUBARÈS’, fils de Mégabaze , Perfe chargé de la recherche des meurtriers des Perfcs. Alexandre le gagne par argent, 8: lui fait époufer fa fœur. 1V. 1;. xxxr. :98. Pré- fidoir au travail du canal du mont Athos. V. 25. xxr. Perc d’Amynras. 2.52.. cxxxvr. BUBASTIS ell: Diane chez les Grecs. Il. 114. cxxxvru. 4.42.. BUBÀSTIS. Tête de Diane qui s’y célébre. Cc qui fc pra- tique en y allant 8c à la fête. Il. 50. 1.x. 1.79. Son temple. 11;. cxxxvm. Encan. Cyrus y fait mettre Créfus 8: de jeunes Lydiens l pour y être facrifiés. I. 65. LXXXVI. Cc fait cit-il - vrai? 330. BUSIRIS. Fête qui fc célèbre en l’honneur dllfis. Il. sa. LIx. 2.78. Voyer. Tub. Géogr. Bu-rm , riche butin que font les Grecs après la bataille de Platée. La par: de Paufanias. VI. 59. Lxxrx. 130. BUTO, ville d’Egypte ou étoit un Oracle de Latone, 8c oui le célébroit une fête en fou honneur. Il. 50. 1.1!. 52.. anx. 2.81.. Son temple d’une feule pierre. x30. ÇLV. 4.86. Voyez T461. Géogr. BYBLUS , BYBLOS. Le papyrus. Sa nature. Sa defcription; Il. 71. xcu. 350. IV. 39. Lvm. 2.54.] C. VCABIRES, Myflcres des. Il. 4;. u. 2.67. V. 2.01.. va. 44.9. Cambyfcs profane leur temple. 1H. 32- xxxvn. 2.89. Cruel-rit. Chaque Babylonicn avoit le lien propre. I. 148. cxcv. de Polycrates. Il]. 36. er. 19:. ou fceau du Grand-Prêtre d’Egypte. Il. 3,0-

xxxvm. 2.43. ’ I"CADMÉENS.

dans MATIÈRESJ 415 CADMÉENS. Leurs lettres. V. 39. LV111 , Mx. 1.46. Voyez T451. Géogr. CADMUS , fils d’Agénor , cil venu en Béotie. Il. 14. xux. 164. 111. 1.1.4. CXLvu. Pere de Polydore. 1V. 4o. er. Sa chronologie; filai: de Chronolog. VI. 360. CADMUS, Souverain de Cos, fils de Scythes. Gélon lienvoyc à Delphes avec des préfcns confidérablcs pour obferver l’événement du combat a: (e conduire en con- féquencc. Ami de la jufiice. V. 11;. CLxur, CLXIV. 356- CADRAN somma palle des Babyloniens aux Grecs. Il. 84. crx. 383. CALASIRIES, nom dlun corps de Guerriers en Égypte. VI. 1.6. xxxr. les. CALCHAS , Devin , chef des Pamphyliens à leur difper. fion après le fiége de Troie. VI. 61.. xcr. Sa fin mal- heureufc. 318. CALLIADES , fous l’archontat duquel les Barbares fe rendirent maîtres d’Athenes. V. 193. LI. CALLIAS Eléen , Devin: de la famille des J amides. 1V. :9. xuv. 1.1.1. Les Crotoniates auprès defqucls il s’étoit retiré lui donnent des terres; go. xLV. 21.1.. CALLIAS , fils de Phénippe, pere d’Hipponicus, un des Députés des Athénicns à Sufes. V. 10;. en. 348. Sa haine contre la Tyrannie. Achete les biens de Pififirate chaire d’Athenes. 1V. 17;. cxxr. 41.5. Vainqueur plul lieurs fois. Sa magnificence-5 il donne à (es filles les maris qu’elles ont choifis. r74. cxxn. 41.6. L CALLIGRATES, le plus bel homme des armées Grecques. VI. 54. Lxxr. 11.5. CALLIMAQUE , Polémarque d’Athenæ. IV. 165, cm, Se met à la tête de l’aile droite des Athénicns. r67. in -cxr. 415. Sa valeur 8c [a mort. 169. cxxv. 4x7. Tome VIL l lie

4’26 T4311: GÉNÉRALE CAMARINE, donnée a Hippocrates par les Syratufainà. 1V. 106. env. ne. Voyez Tub. Géogr. . GAMBYSES , Roi de Perle, fils «le Cyrus a; de Cafimdane.’ I. 51.. xLVr. Sa naifTance illuftre. 83. cvu. 374. Mari de Mandane. Son fange. 8 3. cvm. Defigné parCyrus pour (on fuccefieut. 157. CCVlII. Succede au royaume de (on pere. Marche contre les Égyptiens. Il. 1. l. HI. I. 1. . Caufcs de la guerre qu’il déclare à Amafis. HI. 1.11, . 111, 1v. :67. Fait un traité avec le Roi d’Arabie. 6. VIL 7. 1x. Soumet les Égyptiens. Cruaurés qu’il exerce envers les vaincus. 10. xnr. 11. xrv. 1.75. Entreprcnd de: combattre trois nations à la fois. 16. nm. Envoie des préfens au Roi d’Erhiopïe. 17.- ne. - 376. Son armée réduire à la derniere extrémité par la famine 1.1.. xxv. 1.81. Bielle à mort Apis le Dieu des Égyptiens; fait fizlüger [es Prêtres. 1;. xxrx. 286. Fait mourir Smerdis fon frere. HI. 1.6. xxx. - Sa futur. 16. xxxr. Tue fa femme. 18. xxx11. Atta- qué dès (a nailfanCe du mal (me. 18. xxxm. 287. S’adonne au vin; (es folies , fes fureurs envers Créfus ’ qu’il veut tuer 5 envers le fils de Prénafpes, viole le temple de Vulcain. 1.9. xxxrv-u-xxixvrn. Se bielle avec le four- reau de fou cimeterre , en voulant marcher contre le Mage- (le faux Smerdis) révolté. 54. LXIV. 315. Sa mort. n. var. 315. Ses femmes. 1.6. xxxr. 1.87. Camus des Tyriens. Il. 37. chr. 588. Des Grecs à Platée. VI. 4x. 1.1. Manier: dont les Grecs formoient leurs camps. 117. Voyez T46]. Géogr. CANAL que Nécos 8c Darius font tirer du Nil. Il. 131.. CLvm. 48 9. De peaux dianimaux courues enfemble. lll. 7. 1x.--- Et chemin dans une montagne de Samos. lll. s1. 1.x. 312. De Darius au. golfe Arabique du Nil. ’ 1H. 15 3. xirx1x. De Xerxès, au travers du peut Athos. V. 15. 1x1. i "

DES Minium-2s; 417 CANDAULES, Tyran de Sardes, fils de Myrfus. I. 6. vu. Gygês lui fait voit la femme nue. 7. V111 ,1 1x , x. 178 - 8: fuiv. Bit tué par Gygès, du confcntcmcnt de (a femme. rCANDAULES 8. x1, x11. de Carie, pere181 de Damafithyme. 8c fuiv. v. 6 5.l

CANELLExcv111. 5 ou 8c comment ’ elle croît; cômment on la recueille. Il]. 9o. cx, cx1. 345. Cnrsors DE CANNE , chez les Indiens. III. 84. xcvxn. 3 37. CAR, frere de Lydus 8c de Myfus. I. 130. crxxr. Cnxacrrnrs écrits fur la tête d’un efclave. 1V. 1.5. xxxv.

CARÉNUS , pere d’Evénétus. V. 11.1. CLXXIlb CARIENS , peuple célebre d’Ionie, foiflnis par Créfus. I.1.08. 19. xxvm. On leur doit trois - inventions. - Chaires des illes , parlent fur le continent. 11.9. 01x111. 451. Réduits en fervitude par Harpages. 131.. CLXXIV. Amafis les transfere àMemphis.II. 11.9. cuv.486. Méprifés pour avoir donné les premiers des troupes pour de l’argent. 1V. var’. 1.71.. Se révoltent contre les Perfes. 8;. cxvrr. cxv111 , cxrx. Déliberent de fe rendre aux Perfes, ou de quitter l’Afie.- 87. aux. 345. Voyez Tub. Géogr. » ’ CARIENNES (les) ne mangent point avec leurs maris; Pourquoi. I. 113. chVI. 419. 1 CARNIES (fête des) en l’honneur d’Apollon à Sparte. V. 141.. ccvx. 396. (5111111111115 des montagnes d’Arabie fouillées fous Chéops. Il. 101.. CXXIVa CARTHAGLNOIS en guerre avec les Phocéens. I. 11.5. -Cl’.xvr. 441. Cambyfes veut leur déclarer la guerre; e vil renonce à cette entreprife. Ill. 16. IVII. 17. aux. Leur commerce air-delà des colonnes ËHcrcules. llI. e Z

418 T4311: GÉNÉRALE 357. cxcvr. 495. Offrent des facrifices a Amilcar. V. 11;. c1.xv11. 366. Voyez Tub. Géogr. CARYSTIENS forcés de a: donner aux Perfes. 1V. 1571 xcrx. Donnent de l’argent à Thémiflocles. V. 1. 36. cxu. Leur pays ravage. 1.41. cxxr. En guerre avec les intus- niens. VI. 77. cxv. 14;. Voyez Taà. Géogr. I. CASAMBUS , fils d’Anfiocrates, donné en ôtage aux Athé- niens par les Eginetes. 1V. 139. Lxxur. CÀSPlENS ( les) HI. 80. xcn. Leurs armes 8c leur cava. A lerie dans l’armée de Xerxès. V. 51. van. Voyez T ab. Géogr. CASPIRES (les), peuples confondus avec les Calpîensa V. s9. Lxxxvr. 31;. - (tuques tillas des Paphlagoniens. V. 5;. 111x11. 104. CASSADANE , femme de Cyrus, nacre de Cambyfes. Il. I. I. HI. 2.. Il. CASTOR a: POLLUX. Voyez Droscuars. Voyez T1110. pannes. CAVALERIE Thefl’alienne fort ellimée. 1V. 41.. 1.11111. 1. 68. V. 116. cxcvr. 387. lacédémonienne. 144. chrv. 478. CAUNIENS (les). Leur origine 8: leurs mœurs. I. 130. çLxxxr. CAYSTROBIUS , pere d’Ariflée le poëte. IlI. 138. 11111; CÉCROPS, Roi d’Athenes. V. 190. x1.1v. 431.. Sa chro- À nologie. -Eflizi.s de Chanel. VI.- 518. (311111-011011 d’HercuIes, au-bas duquel pendoit une phiale

CÉLÊÈS,d’or. compagnon 111.-116. de Dorié, fonde x.une colonie.v I .IV. CÉPHÊEÂ1o. fils dexLV1.* Bélus, pere de Perfès. V. 49.. 1x1.a l CÉPHÉE, mere d’Andromede. V. 101..- CL. CÉPHISSE, mere de Thyia. V. 11.5. CLxxvm. 375. CEPS que Créfus envoie au Dieu des Grecs. I. 69. xc. d’or donnés à Démoccdcs. HI. 10;. cxxx.

pas MATIER-Es; 1429.. Czncmrnrtranfpatens chez les Égyptiens. HI. 21. xxzvv.

CERCURE, vaiITeau long, de Pinvention des Cypriens. V. 64.179. xcvn. 319,. - t CénfiMonms des Prêtres Égyptiens. Il. 51. xxxvn. Leur conformité avec celle des Juifs. 1.35. 31.. xxxvm. 2.4.1. Préparatoires ;9. XLv. 1.53. , Otphiqucs , Bacchiques 8c Pythagoriques. 64... . desLxxxx (notifias. chez 121.les Scythes. ’.lII. 167.- 1.x.. 315. i ufitées pour fonder une colonie. IV. 1.8. x1.11. 217. CÉRÈS 8e BACCHUS , Souverains des Enfers ’ehez les Égyptiens. Il. 101. cxxm. CÉRÈS, Ifis chez les Égyptiens. Il. 151. CLv1. Son temple en Scythie. HI. 165. un. 4.14.. Achéenne 3 fou temple. 1V. 4.1. D’où lui vient’ ce nom. 2.;7. Tefmophore à Paros. 131.. xcx. 1.64. 181..cxxxxv. Amphiâyonide. V. us. cc. 389. Déclic aux Enfers avec Proferpine. 104. gym, 349. Fête en leur honneur. V. zozÏLJ-Éy. ri"! A. Eleulinîenne; [On temple à Argiopius. VI. 44.... LV1. 48. un, 71. xcvr 74. c. Bocage qui lui efl iconfacrél à Thebes. 49. Lx’lv. 12.1.. 1,, l ï" Cars , Iangliers 5 il n’y en n’a "point en Libye. HI. 24;.

CHALCÉDONIENSCXCII..n6te , traités d’aveugles 1.9!. par Mégabize. l ” HI- 2.1.1.. cxuy, 447. soumis par Cames. 1V. 17. xxvt. 20;. Voycleab. Géogr. CHALCIDIENS ( les)iralv’agent l’Attique. 1V. 31. Lxxrv. Font partie de l’armée de Xerxès. V. 11.9. c1xxxv. lArtabaze leur donne la ville d’01ynthe , après en avoir fait égorger les habitus. 1.4.5. cxxvu. Voyez T45. Géogr. ’ Be a.

430 TARLE GÉNÉRALE CHALDÉENS (les), peuples faifant partie des Afl’yriens’! 8c de l’armée de Xerxès. Leurs armes 8c. leur Comman- ldant. V. se. 1.11m. CHALDÉENS, nom des Prêtres de Jupiter Bélus a Baby-

CHAMEAUXlone. ;I. Cyrus 136. les fait mettreCLxxxr. a la tête de (on 46g.armée 5 l les chevaux de l’armée de Cre’fus ne peuvent ni voir ni- . fentir ces animaux. I. 60. Lxxx. Leur defcription. III. 86. cm. 339. Maniere dont les Indiens hâtent leur marche. 80. c11. Des lions dévorent ceux de l’armée de Xerxès. V. 81.. cxxv. 328. CHANVRE; les Thraces s’en font des vêtemeiis. III. r76. Lxxrv. 41.6. La vapeur de [es graines jettées fur des pierres rougies au feu enivroit les Scythes. r 77. cxxv. 41.82 CHAPELLES , dans le temple de Delphes , appartenances à dilÏérentes villes ou Rois, dans lefquelles fe dépofoient les offrandes faites au Dieu. I. 10. xrv. 187. CHAR à quatre roues 8c à quatre chevaux en bronze, con- Iacré par les Athéniens, de la dixieme partie de la rançon ’I des Béotiens 8e des Chalcidiens. 1V. 54.. Lxxvn. 307. (acté de Jupiter attelé de dix chevaux blancs. V. 36. ’ XL. 4.6. LV. Lainé en Macédoine par Xerxès, 8c perdu. V. 2.39. cxv. CHARAXUS Mytilénien , frere de Sappho, fils de Sca- mandronyme, achete à grand prix la liberté de la Cour- tifanne Rhodopis. Il. ne. cxxxv. 4,36. CHARILLUS , ancêtre de Léotychides. V. 14.9. chXx.

CHARIOTS de guerre des Salaminiens. N. 84. cxul. 340. CHAROPINUS,note ftere d’Arifiagoras r63. , Commandant i des Myléfiens. 1V. 76. xch. ’ .CHARRUE, joug a: phiale tombés du ciel dans une contrée de la Scythie. III. 4152.. V.

ors MATIÈRES. I 431 Cru-r: 8c CHIENS. A la mort de ces animaux, les Égyp- tiens fe rafent la tête a: le corps en ligne de deuil. Sont embaumés , enterrés à Bubaflis. Il. 55. var. vau. :86. Çuaussin de Chéops dix ans à conflruire. Il. ma. cxxrv. 4.04.. (haussons de la Reine d’Egypte affignée fur la ville dlAntylle. Il. 76. xcvm. 360. Voyez T116. Géogr. Des Babyloniens a: des Béotiens. L 148. cxcv.

CHAUVES; il ne s’en trouve point en Égypte. HI. Io. x11. 494-De naiilance chez un peuple . de Scythie..14.4. 1111111.x CHEMXN 8e aqueduc dans une montagne de Samos. HI. 51.

CHÉOPS1.x. , Roi ne.d’Egypte ’ , fuccelfeur de Rhamplinite. Il n’y eut pas de méchancetés auxquelles il ne fe portât. Il. 101.. cxxrv. 40;. Ses aâions. Pyramides qulil fit conf- truire , même aux dépens de l’honneur ide fa fille. cxxrv-cxxw. 404 a: fuiv. ’CHÉPHREN , frere 8c fucceifeur de Chéops , Roi d’Egypte. Sa Tyrannie 5 pyramides qu’il fit conflruire. Il. log. cxxiv11, cxxvm. 40s a: fuiv. CHERSIS, pere lenéfilus. 1V. 78’ c1v. Et de Gorgus, ’ un des Commandans de la flotte des Barbares. V. 65.

CHERSONÉSE; (es villes foumifes , prifes 8c détruites. Miltiades.cxvm. fils de Cimon en en:A le Tyran; comment il y parvint. 1V. ne. xxxm, xxxrv, xxxv. 363., ’CHERSONÉSITES (les ). Les premiers d’entr’eux. faits l prifonniers par Miltiades. 1V. 1 14.. xxxrx. 367. Ouvrant aux Athéniens les portes de Sefies. VI. 86. cxvu. CHEVAL , un des chevaux blancs dits (actés , de Cyrus, fe noie dans le Gynde. Menace du Roi au fleuve. I. 14;.’c1.xxx1x. 4.78. Le hennillement de celui de Darius Ee 4.

’43: TABLE GÉNÉRALE lui procure la Couronne. III. 74 , 76. Lxxxv-

Lxxxvrrr.D’Artibius fingulierement 31.2.. dreffé pour ’ la guerre. Sa mort. 1V. 83. cxr. 340. Peaux de front de cheval avec la criniete 8c les oreilles; co’e’flhre des Ethiopiens Orien- taux. V. 5;. Lxx. 30;. V De Pharnuchès tué pour l’avoir jette’ à terre. VI. 60. Lxxxvm. 31;. V i l lCHEVALIERS Spartiates, gens délite. V. 1.44. cxxzv. 473- CHEVAUX de l’armée de Créfus dévorent des ferpens. I. 5 9. Lxxvm. Ne peuvent voir ni fentir les chameaux. 60.. Lxxx. Tribut des Babyloniens en chevaux. 14.5. CXCXI. Immolés au Soleil par les Mafiagetes. 16:. cchI. 513. Les Ciliciens en donnoient chaque jour un blanc a Cyrus. III. 78. xc. Ceux des Indes beaucoup plus petits que par-tout ailleurs: HI. 88. cvr. Des Iyrques fingulienement dreffés pour la chaire. 14. 3. xx11. 387. Réfiftent au froid le plus rigoureux en Scythie. 14.7. xxvm. 391.. Blancs fau- vages autour de l’Hypauis , fleuve de Scythie. 165. Lu. Immolés chez les Scythes. 168. Lxr. Cinquante.8c autant de cavaliers étranglés 8c pofés autour du tombeau du Roi des Scythes Royaux. 175. Lxxn. 4.2.4. Attelés quatre à un char , invention des Libyens. 2.53. CILXX x11:- Des Sigynnes, petits . à très-longs poils; ne peuvent porter, mais vont très-vite attelés. 1V. f. 1x. Vivans de poilions chez les habitans du bord du lac Prafias. 9: xvr. 196. Quatre fois vainqueurs aux jeux Clim- piques, enterrés avec honneur. 1V. 1 60. c111. 4.05. Niféens (dix), blancs ou facrés, avec le char facré de Jupiter. V. ;6. 11.. 4.6. Lv. Blancs immolés fur les bords du Strymon. 75. cx111. 3:5. CHEVEUX ; les Argiens les portoient longs, et [e les raft-n:

Drs MATIÈRES. 433 à la perte de Thyrée. Les Lacédémoniens qui les por- toient courts, les lament croître. I. 6;. Lxxxu. 319. Les Babyloniens les laiflenr croître. 148. cxcv. 494. Cérémonies des Égyptiens lorfqu’ils font rafer leurs enfans. Il. :5. va. 1.84. Les Déliens s’en coupent une boucle en honneur des Vierges Hyperbotéennes. HI. 1 go. xxxrv. Antiquité de cet ufage. 399. Les Maces n’en confervent quiun toupet. 1.44.. CLxxv. Les Maxyes ne fe raient qu’un côté de la tête. HI. 25;. cxcrl Les Miléficns [e raient la tête en figue de douleur de la perte de Sybaris. . 1V. 10;. xx1. 357. CHEVRES ; les Mandéfiens les épargnent, ainli que les béliers a: les’boucs. Immolent des moutons. Il. 36. xm. Ont les chevres a: les boucs en grande vénération, 8c honorent ceux qui en prennent foin. Leur deuil lorfqu’il en meurt. 4.1. x1111. en. Hommes à pieds de chevres , ou Ægipodes. HI. 14;. xxv. 390. Camus Indiens; quatre bourgs chargés de les nourrir, pour tout tribut. I. 146. cxc11. 481.. A la mort d’un chien, les Égyptiens fe raient la tête 8c le corps. Il. 56. var. :87. Enfevelis dans des cailles (ancrées. 56. vaxr. CHILÉUS Tégéate ; le confeil qu’il donne aux Athéniens.

CHILONVI. Spartiate,’6. 1x. homme 1 trèsàfage. Son confeil a Hip- pocrates. I. 4o. 11x. V. 160. ccxxxv. CHIOS; (es habitans donnent des fecours aux Mile’fiens. I. 1;. xvm. Leur valeur dans le combat naval; ils y [ont maltraités. VI. 100. xv , xvr. 354. Conquîs par Hiflié. 106. xxvr. Prodige qui leur étoit arrivé ’ avant. 107. xxv11. Voyez Tué. Géagr. CHOEURS Tnmrqurs en l’honneur des Héros. 1V. 46.

.CHOIROS,1.xv11. pere de Micythus. 185. V. 119.’ Iaux.

434. TABLE GÉNÉRALE paonnes, Infpeâeurs ou Intendans des chœurs. 1V. ï7; ..Lxxxm. ;I;. ÇHROMXUS Argîen; (on combat fingulier pour Thyrée. I. a. Lxxxn. N7. Cunomqun (vieille). Bibi: de Chronol. VI. no. ICHRONOLOGISTES modernes. Eflhi: de Chronol. VI. la; CILlCIENS (les) donnoient par jour un cheval au Roi de Perfe 8c goo talens. HI. 78. Xe. V. 35. xLIx. Ce qu’ils foumiffeut de vaiffcaux, 8: leurs armures. V. 61.. l A xcx. ;17. Voyez T45. Géogr. . CILIX , fils d’Agénor, donne (on nom aux Cilicicns. V. 62.. Canna"ICI. de fer, fimulacre . ’de Mars chez les Scythes. CIMMÉRIENSm. x68. (les). Leur un.expédition 4x9. contre l’Ionîc. - I. a.A - v1. 17;. chaulés de leur pays par les Scythes" s’em- Parent de Sardes. Il. 1v. 190. Cbafïés de llAfiel par Alymes. Il. xvr. Chaires de l’Europe par les Scythes. 11L 12.9. x. 136. Il. 137. x11. 381... Voyez Tub. 660g): v ’ . . , CIMON , pere de Miltiades, vainqueur aux jeux Olym- piques. 1V. 160. cm. 40;. VI. tu. xxxxv. tu.

CIMON,IXXIX. pere de Stéfagoras, ’ I l lVI. l 11;. xxxvux; CIMON, fils de Miltiades, paye ramende pour fou peu. 1V. 184. cxxxvx.,4;8., " . .. . CINÉAS , Roi de Thclfalic , donne-infants aux Pifif- mtides. 1V. 4:. Lxm. :68. ACINNAMOME. IlI. 91.-»cx1. HG. Cxxconcrsxon chez les. Égyptiens.» H. je. xxxvx,’ xxxvu. 148-431." Chez quelques autres peuples. SoÇ

CISSIENScxv. (les), 571. VIP. fatrapie w des Ferret. Leur tribut. m. 7! ICI. l’ont partie de Fumée de Xerxès. V. 5°.

DES MATIÈRES; 435. u an. Leur cavalerie. gy. Lxxxvx. Voyez T46. Géogr. CITADELLE; ce mot [cuvent employé pour celui du palais des Rois. Ill. 68. Lxxxtx. ;x9. Celle d’Athenes bâtie par les Pélafges. IV. 4;. wa. 2.70. CLAZOMENES ; Alyattes entreprend une expédition contre cette ville 8: y reçoit un échec confidérablc. l. 11. va. x91. Contribue a la confltuâion du temple Helléniom Il. 146. CLxlell. non fg. Prife par Attaphernesëc Cranes. 1V. 89. cxxm. Voyez T46. Géogr. CLÉADAS , fils d’Autodicus , fait confiruire la fépulture des Eginetes VI. 63. Lxxxrv. 137. CLÉANDRE. Devin, confeille aux efclaves dlArgos de le . révolter contre leurs maîtres. IV. 145. Lxxxm. 390. CLÉANDRE 8c EUCLIDES , fils d’Hippocrates, dépouillés de l’autorité par la fourberie de Gélon leur tuteur. V. r06. cxv. 351. CLÉANDRE, fils de Pantatès , Tyran de Géla , pere de Cléaudre a; d’Euclides. V. r05. cmv. ne. ’ l CLÉOBIS a: BITON traînent au temple le char de leur mere Prendre de Junon, meurentdans le temple 3 on leur éleve des Rames à Delphes. I. et. xxxx. 2.17. CLÉODÉUS, petit-fils d’Hyllus , ancêtre de Léotichi’des. IV. tu. Lu. yl. 14.0. ceur. 1.49. cxxxr. i CLÉOMBROTE a: LÉONIDAS, au d’Anaxandridcs. 1v.

CLÉOMBROTE,2.7. xLI. percV. de7.07. Paufanias. LXXL V1.7. x. 9:. r , CLÉOMENESn, fils d’Anaxandrides, Roi de Sparte, refufe I les préfens de Méandrius , ça le fait fouir de Lacédémone. III. 119. chVIn. 366. Parvientà la Couronne. 1V. 2.7. XL, xu. De peu de jugement. 2.8. xm. Sa prudence avec Ariflagotas Tyran de Milet. 32.. xux. L , u. :34. Commande l’armée des Lacédémoniens contre les Athé- niens. 4.3. Lxxv. 2.70. Chaire d’Athencs Cliflthencs la fept cents familles. 4.9. Lxxu. son. Forcé de le retirer

7436 TABLE GÉNÉRALE de la citadelle ŒAthenes a: du territoire de l’Attiquc. se. Lxxu. 301. Ses intrigues contre les Lacédémoniens. x39. Lxx1v. 385. Devient furieux , et’t gardé, a: (e déchire le corps. Sa mort regardée comme une punition des Dieux. 139. Lxxv. 386. Ses dilïérentes aéiions. 14.0. ’Lxxvr-Lxxxtv. CLIMAT; Cyrus penfc que les pays les plus abondans a: les plus délicieux ne produifen: que des humilies mols a: efféminés..VI. 88. cxxr. 14.7. CLINIAS Athénien, fils d’Alcibiades , équippe un vailreau à (es dépens, qui! commande. V. r75. xvn. 418- CLISTHENES , fils d’Arillonymus , petit-fils de Myron, vainqueur à la courfe du char a quatre chevaux 5 comment il choifit un époux à (a fille Agarifie. 1V. r76. cxxvx.

CLISTHENES, neveu de Clifihcnes de Sycione, de la race4.1.8. des Alcméonidcs , fuborna, - la -Pythie. l 1V. 4.4. LXVI. Ses faéiions 8c celle dllfagoras. 4.4. LXVI. 47- Lxxx. Change le nom des tribus , 8: prend un afcendant fur le parti qui lui étoit oppofé. 4.7. thx. 187. Revient à Atheues avec [cpt cents familles exilées par Cléomenes.49. Lxxu. Cru l’auteur de la loi de l’Ofiracifme. se. Lxxm. 300. CLIS’IHENES , Tyran de Sicyone ,ltabolit les jeux. Sa conduite envers..Adrafl:e. IV. 45. .ritvu. 2.76., Change le non) des tribus. 4.7. vajli: 2.86. . ’* 3 CLYTIADES, famille de Devins; branche des Iamides.

CNIDIENSVI. a7. (les), xxxu. colonigLaeédémoniennc ros. l , tentent de faire une ille de leur territoire. Empêchés 8: fournis par - Harpage. I. 13a. cLerv. Délivrent ceux qu’Atcéfilas vouloit faire mourir pour s’être révoltés contre lui. III. a 37. CLXIv. Voyez Taô. Géogr. - COBON , fils d’Ariliophantes , réduit la Prêtrelfe d’Apollon contre Démarate. 1V. I3 3. Lle. 38a.

I 4 DES MAI-riants." 437 menons ; ils étoient en horreur chez les Égyptiens , 8:: ’ne fervoient que pour les factifices. I. 4.0. XLV. 2. 34.. CODRUS , Roi d’Athenes, pere de Nelée , fils de Mé- lanthus. I. 113. CXLVII- 419. 1V. 4.4.. va. 272.. 52.. 1.xxv1. 305. VI. 71. xcvr. 140. k COÈS, fils d’Erxandre , Commandant des Mityléniens. III. 192.. xcvu. Nommé à la Tyrannio de Mirylenes.’ IV. 6. x11. Pris par Itagoras. IV. 2.5. xxxv11. Lapidé par les Mityléniens. 2.6. xxxvm. COLAXAÏS , fils de Targitaiis; l’es freres lui cédent la royauté. Origines des Scythes. HI. 132.. V , VI. 376. COLÆUS, Patron d’un wifi-eau de Samos , aborde à Platée; origine de llamitié entre les Cyrénéens a: les Samiens. HI. 2.18. c111. I COLCHIDIENS (les) font partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes a: leur Commandant. V. 56. Lxxxx. Voyez T46. Géogr. , COLOMBES 5 pourquoi les Égyptiens challcnt les pigeons i blancs. I. 107. cxxxvru. Noires de Dodone a: d’Am- mon. Il. 4.8. Lv. 2.71.. Gommes Grecques 3 leur chronologie. Efl’lzis dei Citron. VI. 4.3 8. Poflérieptes a la prile de Troie. Leur chronologie. E fait de Chronologie , VI. 44.8. Commun d’Hetcules (les). Il. 1.8. xxxui. 2.2.0. Les Car- thaginois portoient leur commerce au-dclà. Ill. 134.. vur. 379. 111.-2.37. cxcvi. 493. Voyez T46..Ge’ogf. COLOPHONIENS (les) fondent une colonie a Smyrne. I. 11. xvr. 190. Exclus de la fête des Apaturies. 113. chvu. 4.2.0. Leurs transfuges s’emparent de Smyrne. COLOSSE114. de (chante-quinze CL. piedsde42.1. long, donné 4. par i Amafis au temple de Vulcain, 8c deux autres fiatues co- , lofiales a Memphis. Cololle à Sais. Il. 14;. chxvr.

438 T-AB in GÉ N ÉRA LE COMBAT particulier entre trois Argîens 8c trois Lacédéh mœiens pour le lieu nommé Thyrée. I. 61., Lxxxn.

Cour-r: qui parut lors de la défaite de la flotte des Perles. V. 1.16. Lxxxv1. 108. i L COMMERCE des Carthaginois alu-delà des colonnes d’Her- ’ cules. 111. 157. cxcvr. 495. Connu317. , gomme d’Arabie. il. 67. LxXXVI. 337. . Comunés; hifioire des fept contre les Mages. 1H. 6l. Lxxx-Lxxrx. 317. Leurs fentimens fur les diverfes formes de gouvernement. 69. Lxxx-Lxxxn. ;19. Commun-:3 une maifon, fêtoit en deltinet une pour le . Roi ou pour le Gouverneur qu’on envoyoit dans une ville. I. 12.4.. CLxrv. 440. COQUILLAGES; on en trouve fur les montagnes d’Egypte. Il. Io. x11. 182., CORBEILLE à bled dans laquelle Labda cache Cypfélus. 1V. 67. xcn. 31.1. CORCYRE fondée par les Corinthiens. Il]. 42.. xux. 30;. Voyez Tub. Géogr. CORCYRÊENS, trois cents jeunes gens envoyés à Sardes pdur être fait» eunuques. Sauvés par les Samiens. 1H. 4.1. XLVHI. 500. Tuent le fils de" Périaudre en haine de [on pere. 47. un. 306. Se ménagent entre les Bar- barres 8c les Grecs une reKource par une fourberie. V.

CORINTHE;116. CLxVIu. forme de fan gouvernement 366. . fous les Bac- chiades. 1V. 65. xcu. 316. Chronologie de (es Rois. Eflàr’: Chronologiques. VI. 502.. Voyez T a6. Géogr. CORINTHIENNES (les) dépouillées de leurs vêtemens par Péflandre, qui les fait brûler. 1V. 7o; xcn. 32.8, tCORINTHIENS (les) efiiment beaucoup les Artiltes. 11’. 1:8. CLxVu. Leur inimitié avec les Samiens. HI. 4l.

DES MATIÈRES. 439 nvm. :96. Avec les Corcyrée’ns. 42.. xnx. 50:. Aban- donnent les ’Péloponnéliens. 1V. 51.. Lxxv. S’oppofent au retour d’Hippias a Athenes. 7! xcu. 32.8. Vendeur- rrès-bou marché aux Athéniens vingt vaiiTeaux que la loi leur défendoit de leur donner. 151. Lxxxrx. 597. raient au combat de Salamine. Ramenés par une efpece de prodige. V. au. xc1v. 465. Se diitinguenr dans le combat contre les Perfes. VI. 7 5. c1. COROBIUS , Teinturier en pourpre, conduit le commen- cement dlune colonie de Théréens à Platée. Ill. 1.2.7. Cu. Cons nous 5 les Perfes les enduifent de cire avant de les enterrer. I. 108. CIL. 5 99. Des Ethiopiens , mis dans des cercueils de verre. III. 21. xxrv. 2.79. Indiens Pa- déens les mangent. 84. xc1x. 337. Les Scythes les meneur de mail-cris en maifons chez les amis pendant quarante jours, avant de les enterrer. r76. Lxxru. 41.5. I Cornu." de lin, d’un travail précieux, donné par Amafis a Minerve, de la ville de Linde. Il. 149. cixxxu. 519. lII. 4o. xLVII. .CORYDALE d’Anticyre, un de ceux qui découvrirent aux Perles le pilage des Thermopyles. V. 14.7. ccxxrv. COTIS, pere d’Afias. HI. 158. x1.v. 4.08. . Coran, ou Bruns, fruit d’un arbre , confacré aux em- baumemens. Il. 67. Lxxxvr. H5. HI. 41. x1.v11. :95. sa. CVI. 34.0. V. 51. 111v. 3m. 12.6. CLxxxL 376. Cours pendante aux baudriers des Scythes. IIl. 156A x. Cours ne FOUETS 5 on en ufoit pour les Perfes qui per- çoient le mont Athos. V. 1.5. xxr. 1.85. Xerxès fait ainli défiler fou armée pendant fept jours 8c fept-nuits.

COURIIRS4.6. enLV1. Perfe. Efpece 298.de poires. V. V 2.25. xcvm. Commune469- d’olivier prix desa jeux Olympiques. V. ne. XXVI. ’

440 TAB 1.11 GÉNÉRALË CkAcHER; Déjocès devenu Roi des Medes , défend de cracher 8e de rire devant lui. I. 78. xc1x. 358. (humes D’HOMMES ; les Illédons les dorent 8: les font fervir comme desvafes précieux. Il]. 14.6. xxv1.39o. Les Scythes s’en fervent pour boire. 170. va. 42.1. Sans future, a: dents d’un feu! os. VI. 61. Lxxxn. 136. Cru-riants 5 fix d’or donnés par Gygès au temple de Delphes. I. 1o. x1v. 186. Deux donnés par Créfus au temple de Delphes. I. 5 5. L1. Un donné par les Lacédémoniens àhCréfus, St intercepté. I. 58. Lxx. 30;. Il]. 167. 1x1. Confacré par Paufanias à l’embouchure du Pont-Euxiru IlI. 18;. Lxxxr. 432.. Un des Samiens. 2.2.8. cm. 466. ...d’or-& vafes précieux trouvés dans le camp de Mar- donius. VI. 59. Lxxrx. CRAVAN, oifeau facré chez les Égyptiens. Il. 6o. Lxxn. 300. CRÉON devenu Régent de Thebes par la mort de Polynices se d’Etéocles, ne fait pas enfevelir les Argiens morts. VI. 2.1. xxvn. 10:. CRETE; les Lyciens en (ont originaires, elle étoit oecu- pée très-anciennement par des Barbares. I. 131 . chxm. 45;. Voyez T45. Géogr. . CRÉTINES, pere d’Anaxilas. V. 114.. c1.xv. CRÉTINÈS , pere diAminoclês. V. 132. cxc. CRÉTOIS ( les). V. 118. CLxx. 36 9. Donnent du recours à Ménélas , a: font attaqués de la pelte. 119. CLXXI. 37;. Voyez Tub. Géogr. CRÊSUS, Roi de Lidye , fils d’Alyattes , cil le prèmier qui, s’alliant avec une partie des Grecs, ait rendu l’autre tributaire. I. 5. V1. Comment il parvint à la (ouve- raine puiflance. I. 6. vu. 174.. Attaque Ephefe; fait la guerre aux Ioniens , aux E0liens 8C autres peuples. 17. Inn. 2.08. Les foumet. 19.. xxvu. 2.14. Fait alliance avec les Infulaires. 19. xxle. Accroît fou royaume 8c la

Drs-s Marre ans. 444.1 V la puiffance des Lidyens. 19. xxvm. 11x111. Tous les Sages de la Grece (e rendent à fa Cour. Entretiens qu’il a avec Selon. 19. xxrx-xxxrr. 2.19. 81 fuiv. Sîeflime le plus heureux des hommes. La colere des Dieux s’appefantit fur lui. Son fouge. A un fils muet. I. 2:5. l xxxrv 2.55. Releve 8c purifie Adralie, qui avoit tué (on frere. 2.6. xxxV. 2.56. auquel il confie [on fils, qu’Adraflze tue à la thalle. 2.9. xu-XLV. 2.58. Sa douleur de cette mort. Confulte l’Oracle avant d’atta- quer Cyrus. Préfens qu’il fait aux Dieux. 31.. XLVI. . --L111. 141. 8: fuiv. Réponfes qu’il reçoit; adore l’Oracle. 54.. XLVIIL 146. Ses nombreux factifices 8e [es im- menfes préfens à Delphes. 34. 1.. 2.46 86 fuiv. Négocie 8c obtient l’alliance des Lacédémoniens , qu’il avoit com- blés de bienfaits. 5o. 1.x1x, Lxx. 302.. Part, à la tête i de fou armée, pour la Cappadoce. 54.. Lxxru. 57. Lxxvr. 515. Défait, (e retire à Sardes. 58. Lxxvü. ou il cil: fait prifonnier. 59. 1.xxv111. 317. 64. Lxxxv. 65. Lxxxvr. Son fils muet lui fauve la vie 8c recouvre l’ufage de la parole. 65. LXXXV. 51.8. Cyrus le fait monter fur un bûcher. Il implore lui-même Apollon; le feu s’éteint par une pluie abondante. 65. Lxxxv1. 2.2.2.. 67. Lxxxvn. 2.2.7. Traité avec égard par Cyrus, auquel il donne les meilleurs confeils. 68. LxxxVIII. --xc. 1.18. 117. CLv. 41.5. 156. ccvn. Envoie les ceps qu’on lui avoit mis, à l’Oracle d’Apollon; reproches qu’il lui fait se réponfe. qu’il en reçoit. I. 69. xc , xcr. 315. Donne à Cambyfes de bons avis. HI. 2.9. XXXIV.’ qui manquent lui coûter la vie. 32.. xxxvr. Fait rendre la liberté à Miltiades, prifonnier des Lampfacéniens. IV. 11;..xxxv11. 364.. Sa généralité envers Alcméon a qui avoit rendu fervice aux Lidyens. 175. cxxv. CRUE, oifeau. Il. 61. 1.xxv1. 305. Tom: VIL Ff

44.: Ta a 1. a GÉNÉRAL s Camus. public vendoit les filles nubiles a Babylone. I. in: cxcvr. 49 5. CRINIPPE, pcre de Térille. V. 114.. Cva. Crans des chevaux coupés. Cette coutume, comme marque de deuil, s’obfewoit également chez les Barbares a: chez les Grecs. VI. 17. xxrv. 99. CRIOS, pere de Polycryte. V. 2.2.1. xcu. Fils de Polycryte d’Egine, s’oppofe a Cléomenes. 1V. 12.1. 1.. Les Eginetes le donnent en otage aux Athéniens. 158. 1.xx111. Crus PERçANs étoient en ufage dans les temples de Minerve. 1H. 2.55. CLxxxrx. note 2.80. Uiités par les Barbares dans les combats. VI. 45. LVIII. 12.1. I CRITOBULE’, citoyen difiingué de Cyrene. Sa fille femme d’Amafis. Il. 14.8. CLxxxr. CRITOBULE de Torone, Gouverneur d’Olynthe pour Atta-

Chaconne,baze. (a V.defcription 2.45. , a: détailcxxvn. fur tout ce1 qui le concerne. Il. 56. 1.xv111 à 1.xx. 190-2.98. Cxoconrrn suivi , orné de bijoux. Il. 58. Lxxx. Sacré 8: privé; embaumé a: enfeveli. nid. Ville des Croco- i diles. Il. m. cx1v111. 469. Voyez T46. Géogr. CROTONIATES, leur guerre avec les Sybarites. 1V. 2.9. xuv, x1.v. 2.19. Achéens d’extraétion. Donnent du’ fecours aux Grecs. V. 192.. vau. 455. Voyez T46. Géogr. .Curussss de lin des AiTyriens. V. 50. 1.x111. 501. CUPHAGORAS, pere d’Epizélus. 1V. 170. cxvrr. 4.2.5. LCYAXARES , fils de Phraortes, petit-fils de Déjocès, Roi . des Medes, "prend les Scythes en amitié, 8c leur confie de jeunes Modes pour les élever. I. 54.. Lxxnr. 506. Bit le premier qui donne un ordre aux troupes 5 fait la guerre aux Lidyens. 80. c111. Combat les Scythes 8: en: vaincu. 81. 01v. Tue une grande partie des Scytheh après les avoir enivrés. 82.. avr. I

ou Minime. I 443” CYBELLE , ou la Mere des Dieux 3 on portoit fur foi de petites flatues de la DéelTe en célébrant (es fêtes. HI. . 178. Lxxvr. 4.1.9. Son temple brûlé à Sardes. 1V. 76..

CYBERNISQUE , fils de Sicas de Lycie, un des Comp- C1.mandans de laen. flotte de Xerxès.515. V. 65. xcvru. q CYDIPPE, femme d’Anaxilas , fille de Térille. V. 114." 1:va. I CYLON d’Athenes,, viâorieux aux jeux Olympiques, tend. . à la Tyrannie. Iué par les Alcméonides. IV. 4.9. LXXI.’ h

CYMÉENS; (les) ils renvoient leurs Tyrans; 8e les autres contrées de l’Ionie fuivent leur exemple. 1V. a6. xxxvm.

CYNÉAS, pere de Philagrus. 1V. 159. cr. CYNÉGIRE:90.2.15. , fils d’Euphorion , fret:a du PoëtcL Efchyle ,’ . brave Athénien., faifit , à la bataille de Marathon, un vaiEeau ennemi; cit tué. 1V. 169. cx1v. 4.18. . A (:1111ch3 ou ZEUXIDAMÙS, fuccede à Ménarès. IV.’ x57. 1.11111. CYNO ou SPACO , femme de Mitradates , pâtre d’Af-i tyages. I. 85. ex. 175. Comment elle conferve la vie * a Cyrus. I. 87. cx11 , cxur. 576. Cyrus parle fouvent V d’elle 8: s’en loue. I. 95. cxxrr. 01110611121125 et Adam-muas , hommes à tête de chiens; hommes fans tête. HI. 2.54. cxcr. 490. r CYPRE, dans quelquqs endroits de l’ifle de,’les femmes i s’y profiituent. I. 152.. cxc1x. 504. Amafis cit le pre- "mier qui l’ait rendue tributaire. Il. 14.9. 0111111111. 52.1;

CYPRIENS’:Voyez (les), T46. fe donnent Géogr. aux Perles. IIl.’ l 17. x1x. Se. joignent 51:0néfilus dans (a révolte contre le Roi. 1V. . 79. crv. Réduits en efclavage. 85. cxvr. Sont un mé- 313113636 diverties nations; fonmiiïent ’1 50 vaiil-eauxîi C Ffz.

444. Taux . GÉNÉRAL: l’armée Barbare. Leurs habillemens a leurs armes. V. 61;

CYPRIAQUES 3 ces vers ne [ont pas d’I-Iomere. Il. 91;

CYPSÉLIDEScxvu.xc. (les) defcendans 392..316. de Cypfélus. - 1V.v 6 8. xe11. i 3 2.5. CYPSÉLUS , fils d’Eétion, Roi de Corinthe. 1V. 68. xcrr. 522.. Exile un grand nombre de Corinthiens. lbid. 32.3. Pere de Périandre , qui lui fuccede. Iôid. 32.4. 52.5. Voyez Eflizis de Chronologie. VI. chap. xvr. 506. CYRÉNÉENS (les) défont une partie de l’armée d’Apriès. Il. 1355. CLxr. Se donnent a Cambyfes. [IL-11. x1112 2.7 3. Leur amitié avec les Samiens. 2.2.8. ’cLIr. Batteur encore Apriès, ce qui occaiioune une révolte contre lui. 2.14. eux. Défaite par Arcéfilas. Ibid. c1.x. Confultent l l’Oracle fur la forme du gouvernement qu’ils devoient établir. 2.35. 01.111. 470. Les femmes de Cyrene ne man- gent point de vache par refpeét pour Ilîs. 2.5 1 . CLxxxvr. ( note 2.75 CYRNUS, héros. La Pythie ordonne de lui élever un ’A monument. I. 12.7. chvn. 445. CYRUS , fils de Cambyfes 86 de Mandane , Roi de Perle , à défigné par l’oracle fous le nom de mulet, a canfe de l’origine de [es pere 81 mcre. I. 58. 1v. LV1. au livré par Aliyages pour être mis à mort. 84.. cvrn , cm. 374. Sauvé et élevé parla femme d’un bouvier d’ARyages. 86, 87. cx-cxm. 375. Fait voir’dèsull’enfance les inclinations d’un Roi. 89. cxxv.. 576. Découvert par Mitradates. 89. cxv-cxrx. Renvoyé par Aiiyages à Cambyfes a: a Mandane. I. 95. cxxr, cxxn. Fait (ou... i lever les Perles contre les Mcdes. 98. cxxv. 37:. ,Combat Créfus; le fuccès relie indécis. 58. 11x71. 316. Prend Sardes, «Se fait Créfus ptifonniex..65. Lxxxrv. 32.4, 65. Lxxxv. Comment il en agit. avec Créfus. 65. l axxxvr-xc. Se rend maître de 11822.81 garde auprès

de lui AityagesDES , fans Marrrnrs.lui faire aucun mal. 101. 445 cxxx. 381. Sa conduite envers les Lidyens révoltés. 1 17. env, env. Fait la guerre a. Labynette, Roi d’Ail’yrie 5 marche contre Babylone; fait couper le Gynde en trois cent foixante canaux. 142. et fuiv. ctxxxvm-cxcr. 477. 8: fuiv. Combat Thomyris , Reine des Mafagetes. 152.. CCI- 504- 15 5. ccv. ’ccvr. 506 et fuiv. Sa mort. 161.

CYTISSORBccxxv. délivre 508. des ’mains des Achæens Athamas qu’ils alloient immoler. Ses defcendans en relientent la colere de Jupiter Laphyiizien. V. 157. cxcvu. CYTHNIENS (les) n’avaient qu’un feu! vailleau a: un pentecontere au combat naval de Salamine. V. 191. XLVI. 454.. D. I DÆDALE, chronologie de. Chenal. VI. 37;. DAMAS de Siris , fils de Smyris , un ides prétendaus à Agariflze. 1V. 177. cxxvrr. ’ DAMASlTHYME, fils de Candaules, Roi des Calyndiens, . un des Généraux de la flotte de Xerxès. V. 6 5. xcv111. au coulé à fond par Arthémife , dans le combat naval. V. 2.17. 1.xxxv11. Dauasqurrwns inventée par Glaucus de Chics. I. 17.

DAMIA 81 AUXÉSIA. Des litanies élevées en leur hon- neurxxv. par les Epidauriens., 2.02.. font ceKer un fléau a dont ils font affligés. 1V. .5 6. 1.xxxu. Sont Cérès 8c Ptoferpine. DANAÉ. 310. , fille d’Acrifius , mere de’ Perfée. IV. 12.4. 1.111. DANAÜSV. 102.. et LYNCÉE. CL. Jeux Gymniques54.7. infiit’ués’ en leur,

DANAÜShonneur. , beau-pet: d’Archandre. Il. 70. Il. axer. 76. xcvm. 561.. FE 5

.446 Tan tu GÉNÉRA L”! Sa chronologie; Eflàix Chrono]. VI. 351.. Ses fillesrôta- I bliifent les fêtes de Cérès chez les Pélafges. 11. 14°. CLXXL 509. 5 10. Fondent à Linde un temple à Minerve.

DANSEIl. des149. Grecs , deCLxxxn. deux fortes : la Pyrrhique 319. 8c l’Em- i méfie. 1V. x79. cxxrx. 4; 3. DApHNÉpHonŒ , fête en honneur d’APollon Ifménicn. 1V. DAPHNIS4o. d’ Abydos.le. l Son2.55. opinion dans le confeilI i des lGrecs. alliés. HI. 2.19. cxxxvm. DARIUS, fils d’Hyfiafpcs , Roi de Perle, forme le Vprojet d’enlever la Rame d’or de Jupiter du temple de Babylone. I. 1 3 8. CLxxxur. Viole inutilement le tombeau de Nitocris ou il comptoit trouver de l’argent. I. 141. CLxxxVu. 4.77. Songe de Cyrus qui lui prédit la grandeur future de Darius. . ,1. 159. ceur, ccx. Un des fept conjurés contre les Mages. III. 60. Lxx. Permien: à la royauté par le muraillement .. de (on cheval. HI. 74.. LXxxrv-Lxxxvm. 31.2. 8c fuiv. Guéri par Démocedes d’une biefÎure au pied. 1H. 104.. cxxx, cxxxr. 359. Récompenfc généreufcment ’. les fervices qu’on lui rend. lbid. cxxxn. x1;. en. 365. 1V. 5. x1. 187. Lxxxvm. N’étoir d’abord que. garde-du-corps de Cambyfes. HI. 1:3. cxxx1x. Prend Samos. Iàid. Alliége , prend a: ruine Babylone. III. un. cru-eux. 367 a: fait Ses conquêtes. 1V. 1. r. 189. Pair conflruire un pour fur le Bofphore. 111. 186. Lxxxvn . Lxxxvm. Fait conflruire huit châteaux en Scythie. IlI. 2.09. cxxxv. 452.. Faifoît battre monnaie de l’or le plus pur. lII. :39. Cvar. 471.. Fait demander aux Macédoniens la terre ’84 l’eau. 1V. Io. .xvu. Déclare Xerxès pour (on fuccefleur. Sa mort. V. 3. iv. 266. Ses enfans. Trois de la fille de Gobryas avant dlêtre Roi. Quatre dAroffe , fille de Cyrus. Artobarzanes. Xçrxès. V. a. u. Hyflafpes. V. 51. Lxrv.:Arfaménès. V. sa.

*DE’s MATIÈRES.I 4.47» .vzxvtu. Arfamès. V. La. Lxrx. Gobryas. V. 55. Lxxxr. Ariomarde. V. 56. Lxxvur. Ariabignès. V. 64.. xcvu. Achéménès. V. 64. xcvn. Abrocomès. Hypéranthès. V.’ x54. cxxrv. Mafiflès. VI. 78. cvr. DARIUS Il, fils de Xerxès, époufe Artayntes , fille de. l Mafiftès. Xerxès conçoit une violente palliait Pour elle. 1 VI. 80. cvrt. DASCYLUS, pere de Gygès. I. 7. vin. DATIS , IWedeï envoyé par Darius contre les Athéniens. 1V. 1 54.. xcrv. 400. Ramene les Déliens qui fuioient a,8: leur promet de ne leur faire aucun mal. W. 156. Xcvu. ’ 4.01. A une vifiou. Fait remettre au Délium des Thébains l une flatue d’Apollon qui avoit été prifc. 1V. :71. cxvm. wSes fils. V. se. Lxxxvur. , DAURISÈS, gendre de Darius , bat les Ioniens. 1V. 86. CIVI, cxvu. Défait 8c tué par les Cariens dans une embufcade. 1V. 88. cxxr. 1.59. DÉCÉLÉE. Les habitans de Décélée découvrent aux Tyr:- darides Théfée, ravilTeur d’Hélene, ce qui les exempte de toute contribution, 8c leur acquiert la premiere place J dans les airembléesNI. 5 5. Lxxn. 1 2.6. Voyez Tué. Géogr. DÉIOCÈS, Mcde , fils de Phraorte, juge de fa bourgade ,--- parvient à la fouveraine autorité. Réunit tous les Medes fous fion gouvernement. Integre dans fa juflice. Sa mort. V Années de (on regne. l. 76. xcvl-cn. 355-558. DEIPHONUS, fils dlEvénius, Devin d’APollonie. VI. 67. Ion. DÉIJENS, fuient de leur ille par la crainte des Perfes; y p font rappelles; on ne leur fait aucun. mal. 1V. 156. XCVII. 4.0!. DÉLOS (ifle) purifiée par Pifiltrate, par ordre de l’Oracle.; V I. 46. Lxrv. 2.76. Tremblement de terre dans cette ille. . VIV. x 56 . xcvnt. 4.02.. Tout ce qui étoit alu-delà efrayoit i F f 4

448 TABLE GÉNÉRALE. les Grecs par le peu de œnnoiifance qu’ils avoient du pays. V. 2.50. cxxxm. Voyez Tub. Cc’ogr. [DELPHES a: DELPHIENS, habitans de Delphes. Voyez

DÉMARATE, fils d’Ariflon, Roi de Sparte. Son nom lignifie; PYTHO.accordé aux prieres du peuple. 1V. 131.. "anl. Quitte Cléomenes à (on expédition contre les Athéniens. 51.. Lxxv. La haine 8c la jaloufie de Cléomenes lui fait difputer la Couronne. 1V. 133. txv. 381.. Défavoué par (on pcre à fa naillance. IV. 131. LXIII. 481. L’oracle eonfulté à ce fujet. 13;. var. 581.. Confulte fa mere, qui lui dit qu’il cil fils du héros Aflrabacus. 114. vanr, thx. 38; sa fuiv. Se retire auprès de Darius. Avoir plulieurs fois été vainqueur aux jeux Olympiques. 137. Lxx. 385. Décide Darius en faveur de Xerxès. V. 3. m. i Accompagne Xerxès dans (on expédition contre la Grece. V. 66. ct. Ses avis à Xerxès fur les affaires de la Grecc. V. 67. ou. 31.1, 69. cxv. r43. ccxrx. 398. 1.59. ccxxxv. 409. Maniere finguliere dont il fit lavoir aux Lacédémoniens la marche de Xerxès contre eux. 16;.

DÉMOCEDE, médecin, fils de Calliphon, fait Polycrates chezccxxxrx. Orétès. llI. 100. cxxv. Guérir Darius d’une entorfe. I 104. cxxx. 3 59. Préfens qu’il reçoit du Roi. Ibid. 1.06. cxxxn. Guérir Molle, femme de Darius, d’un cancer, a: la met dans fcs intérêts. 107. cxxxrrr. Bit mis à la tête de plulieurs Perles pour reconnoître une partie dela Grece 5 il leur échappe par le recours des Croto- niates. Il]. 109; 8c fuiv. cxxxv-cxxxvn. 565. 86 fuiv. DÉMOCRATIE louée par Cranes. Il]. 69: L!xx. 1V. 117. nm. Improuvée par Mégabyze a Darius. HI. 7o. Litxxr. 319.

pas MATIÈRES. 449 DÉMONAX de Mantinée retablit chez les Mantinéens la paix 8c la concorde. HI. 1.35. CLXI. 4.70. DÉMONOÜS, pere de Penthylei. V. 135. cxcv. DÉMOPHYLE, fils de Diadromas, Commandant des Thefpiens aux Thermopyles. V. 151.. ccxxn- DENT, d’Hippias Commandant des ennemis à Marathon; tombée; préfagc qu’il en tire. IV. 163. cvu. Dents d’unfeul os. VI. 61. Lxxxu. 136. DENYS , Commandant des Phocéens , nommé Commam dant de la flotte des IOnicns , fait manœuvrer la flotte, ilsil’abandonnent. 1V. 96. x1, x11. 34.9 6: fuiv. Prend trois traineaux aux ennemis; fait le dégât fur leurs alliés, l a: ménage les Grecs. 1V. 101. xvn. Drive-r 3 infidélité de Glaucus , fils d’Epycides, envers un - Miléfien qui lui en avoit confié un, confulte l’Oracle à ce fujet. 1V. 147. Lxxxvr. 391.. Diruri’ts des Grecs confédérés à Argos. V. 100. chvnt. r 544- 34s- DESPOTES , les Rois de l’Orient l’étoient. V. 4.. v. 1.68. DESSERT , les Perles en faifoient grand ufage. I. 104.

DETTEScxxxm. 3 honteux chez les388: Perfes d’en i avoir. - I. 107. cxxxvru. 395. Débiteurs en Egypte donnoient le corps de leurs peres. Les infolvables ne pouvoient être enfeo velis. Il. 111.. cxxxvr. 4.39. Toutes dettes, (oit au l Roi , foi: au tréfor public , étoient remifes à la mort des Rois de Sparte. 1V. 11.8. 11x. La même choie s’obfervoit en Perle. Iôid. DEUCALION , Roi des Hellenes. I. 38. un. Chrono]. VI. 1.89. Devms (les ),.condu&eurs des anciens Grecs.Vli. 1.7.xxx11. 108. Chez les Scythes, ils fe fervent de baguettes de faule pour la divination. IlI. 171. varr. 4.1.1. Maniere ’ dont on punit les faux Devins. 171. varu, aux.

4.50 TABLE GÉNÉRAL! D12 (jeu de), inventé par les Lidyens. I. 74. xc1v. 34.42 ----de Cérès 8c de Rhampfinite. Il. 100. cxxn. 400. DIACTORIDES , pere d’Eurydamé , femme de Léotychides. , 1V. 138. 1.xx1. DIACTORIDES, Cranonien, de la maifon des Scopades. q un des prétendans à Agarilte. 1V. 178. cxxvu. 4.31. DIADROMAS, pere de Démophile. V. 151... ccxxn. iDIANE; les Ephéfiens lui confièrent leur ville, étant q attaquée par Créfus. I. 18. ’xxvr. 1.09. Son temple à Buballis. Il. 114. cxxxvm. Sa defcription. 441.. Fille de Cérès, [clou Æfchyle. IL 131. c1.v1. Son temple à V Samos fauve trois cents jeunes gens dcllinés hêtre faits eunuques. 111. 4.1. ,XLVIH. 300. La Royale dans les facrifices qu’on lui offroit , on faifoit ufage de paille de froment. HI. 150. 1111111. 399. Orthofienne a Brauron. 1H. 187. 1.xxxnr. 43.5. Ses fêtes à Brauron. 1V. 186. cxxxvrrr. 4.38. DICÉUS d’Athenes , fils de Théocydes , banni d’Athenes, jouit chez les Medes d’une grande confidération 5 raconte un prodige qu’il appuie du témoignage de Dématate. V. 1.01.. 1.1V. 4.48. Draineur-:5 temple a Cydonie. A qui élevé 81 par qui.

DIÉNÉCÈSlll. 50. , Spartiate. 11x. Son courage 310. au combat des1 Ther- mopyles. Son mot remarquable. V. 155. ecxxvt. Dreux 5 les anciens croyoient qu’ils quittoient les villes prêtes à. être prifes. I. 17. xxvr. 1.09. Se rendant eux- mèmes dans leurs temples. l. 137. ctxxxu. 4.66. Douze . Dieux des Égyptiens adoptés par les Grecs. Il. 4.. 1v.. 37. x1111. 1.46. Les Egyptiens n’en connoifltnt pas (ou: la forme humaine. Il. 118. cx1.11. 4.53. Avaient. régné en Égypte. Il. 11.0. cxtv. 4.61.. Douze Dieux; autel qui leur en confacré. lI. 6. V11. 173. Des Arabes lll. 7. V111. Des Scythes. 166. 1.11. Des Libyens. HI. 1.51..

dans MATI’ERES. 451; .vectxxxvtu. (179 ). Des Thraces. 1V. 4.. V11. 191.. Drrriunns pour le commandement de l’armée des Grecs I dans la guerre du Péloponnefe. V. 1.01. aux. 34.6. DIODORE’ DE. SICILE. Bibi: de ChronoI.’VI. 176. 193. DIQNYSIOPHANÈS d’Ephefe enleve furtivement le corps de Mardonius, 8: lui fait rendre les honneurs funebres. Son fils l’en récompenfe. VI. 61.. 1.xxx111. DIOSCURES (les) 5 Caflot 6: Pollux; fils de Jupiter , non! connus en Égypte. Il. 4.4.. 1.. Reçus par Euphorion.

DIPHTHERES178. , cxxvn.noms des livres chez 451. les Ioniens 5 4les Diphtheres étoient des peaux ou parchemins. 1V. 39.

DUO-DESLV111. , forte de 1.53,rats en Libye. 1.54.. III. 1.55. cx011. I i 494.. D1scouxs (de) Prexafpes aux Perles avant de (e tuer. Il]. 65. 1.xxv. Cranes pour la Démocratie. Ill. 69. 1m. ’ Megabyze pour l’Oligarchie. IlI. 70. txxxr. Darius pour la Monarchie. III. 71. 1.xxx11. Coès , Commandant des Mytiléniens. IlI. 191.. xcv11. Hiltiée aux Scythes. III. 1.19. cxxxtx. Arillagoras à Cléomenes. 1V. 31. un. Des Spartiates à Hippias 8c aux Députés des Grecs alliés. 1V. 63. xc1. Soficlès aux Lacédémoniens. 64.. xc11. Tyrans de CyprevauxIIoniens. 1V. 81. cr’x. Hifliée à Darius. 1V. 80. cvr. Des Perles aux Tyrans d’Ionie. 1V. 95. 1x. Leotychides fur un dépôt. lV. 147. 1.xxxv1. Cliflhenes aux prétendans a fa fille Agarilte. 1V. 180. cxrx. Xerxès aux Perfes pour la. guerre de la Grece. V. 6. V111. Mardonius à Xerxès. V. 9. 1x. Xerxès a Artabanes.’ V. 4o. xtvtr. 41. xtvm. 4.1.. 1.. 44. L11. Artabanes à Xerxès. V. 11. x. 39. un. 41. xtrx. 43. u. Xerxès aux Perles. V. 4.4. 1.111. Harmocydes aux .9 Phocéens. VI. 13. xv11..Tégéates pour le comman- dement de l’aile droite de l’armée des, Grecs alliés.,VI.

4.51 T413 LB 0 in Ë 1.11111 18. xxvr. Athéniens fur le même fujet. VI. 1.0. xxvrt; Alexandre aux Généraux des Grecs. VI. 3;. un. Pan. fardas aux mêmes. VI. 36 . 11v. Mardonius aux Spartiates. VI. 37. x1.v1. Mardonius àEurypile, Thrafydéius, et Thorax. VI. 44.. Lv1r. Paufanias aux Athéniens, au moment du combat. VI. 46. 11x. DISPUTE entre Neptune a: Minerve, pour [Attique V.

DITHYRAMBUS,196. 1.7. fils d’l-Iarmatidès 444. , fe difiingue ’ qparmi les » Thefpiens. V. 155. ecxxvn. D1v1NAT10N attribuée en Égypte a certains Dieux. Il. 65. 1.xxx111.pComment elle s’exerce chez les Scythes. III. 171.’ 1.xv11. Chez les Nafamons. III. 1.4.1.. ctxxn. DODONE , Oracle à. I. 31.. x1.v1. Il. 4.6. L11. Prêtmfies; de. Il. 48. Lv. Colombes noires, de. Il. 48. Lv. Voyez

DrvmrrfiTub. jaloufe Géogr. du bonheur des humains. . Bonne 8c julie. I. 1.1.. xxx11. 11.8. DON , le plus grand que puiflent faire les Rois de Perle;

DORIÉEVI. , fils81 de lacvm. premiere femme 144. d’Anaxandrides. ’ . 1V. ” 1.7. x11. Se diftingue entre tous les jeunes gens de fon âge. Ne veut pas dépendre de Cléomenes fou frere. 1V. 1.8. un. Tente de fonder une colonie en Libye; les alitions; fa mort. 1V. 1.8. XLIH-XLVI. 116-111.. Pere d’Euryanaxes, Lieutenant de Paufauias. VI. 7. x. DORIENNES 5 chronologie des colonies avant la prife de Troie. Eflizis de Chronol. VI. 44.5. Colonie Dorienne. Ibid. VI. 448. Fondation de quelques villes en Afie 8: en Europe. Ibid. VI. 466. Voyez T116. Géogr. DORUS, fils d’Hellen , Roi des Hellenes. I. 38. Lv1. noms , si. de Mégafidrès, Commandant des 111.1111551.- niens et des Matiéniens. V. 53. tu".

DES MATIÈRES... 453 DRAGON voyoit a virigt fiades, 81 pour cela accompagnoit toujours Xerxès. V. 1.18. 1.xxxv111. 461.. DYSSENTBRIEÜa) a: la pelle ravagent l’armée de Xerxès. V.

DYTHYRAMBE,1.38. po’e’me. cxv. Arion efi le premier 4.75. qui l’ait fait, è nommé 81 exécuté. I. 15. 1x111. 194.

E.

Eau, les Petfes font des factifices à l’Eau. I. 101.. cm1. Comment on en porte dans les lieux arides de la Syrie. . III. 6. v1. 1.70. Ill. 7. 11. Celle du Nil ne le corrompt jamais. Ibid. Eau fi peu élafiique, qu’elle ne laine rien fur- nager. lll. 1.0. 11111. :79. Amere d’une fontaine, chez, les Ammoniens.’lll. 163. 111. 183. Lxxxl. En) LUSTRALE. I. 36. 1.1. 1.5.0. 151311111, 0d naît cet arbre. III. 91.. cxrv. . ECHÉMUS , fils d’Aréopus , Roi des Tégéates., combat Hyllus 81 le tue. VI. 19. 11v1. 101. Benne pendant un combat entre Cyaxares 8c Alyattes. i I. 5 5. 1.xxtv. 307. Au départ de Xerxès contre la Grece. V. 34. xxxv11. 1.9 3. Dans l’année du combat de Salamine. VI. 7. x. 91.. ’ 1501111111, les Scythes enterrent celui de leur Roi avec lui. Il]. 174. 1.111. Celui de Darius lui procure la royauté par le hemifiement de fou cheval. III. 74 8c fuiv. Lxxxv-txxxvu. 31.1.. r Dunes d’une feule pierre tranfporté en trois ans par 1,000. bateliers. Il. 144. c1.xxv. 513. Du tréfor de Rhampfinite. Il. 95. 0x11. Mauîere de bâtir les pyramides en Égypte. Il. 103. cxxv. 415 81 fuiv. Souterrain de Zalmoxis. HI.

Enucarrou des enfans en Perfe. Ils apprennent dès l’âge de191. cinqans a monter a cheval. xcv. l. 106. ’Cxxxvr. 399. I

EÉTION,454 fils TABLE d’Echéerates, Lapithe d’origine,censura époux de Labda, Tyran de Corinthe. 1V; 65. 1011. 318. . Ennui entre les citoyens , très-avantageufe. 1V. 54. 1.xxv111. 308. ÉGÉE , fils de Pandion , chafie (on frere Lyeus d’Athenes.

ÉGÉE,’ I. fils151. d’Oiolycus c111111. 5 tige des Egides, tribu’ . dei Sparte. , HI. 1.1.6. 011.11. ÈGIALÉE , fils d’Adrafie , chef de la tribu des. Egialéens

ÉGIALÉENS,à Sicyone. Pélafges (les) 1V. 1 premier 47. nom 1.11v111. des Ioniens. V. -

ÉGIDES 5 les Grecs les ont prifes des Libyens. HI. 1.51. 6;.011x111. 101v. note 1.79*. , l I ÉGINE, fille d’Afopus , aimée de Jupiter. V. 1.01. 111v.- 447- ÉGINETES (les) ennemis des Samiens. III. 50. 1.11. Caufe de leur inimitié avec les Athéniens. Se joignent contre eux aux Thébains. 1V. 55 , 56. 1111-111er.. 310. Sous la domination des Epîdauricns le révoltent 5’ refufent aux Athéniens des [lames qui leur appartenoient 5 les fuites de ce difiéœnd. IV. 57 8: fuiv. 1.xxxr11- 1.xxxv11. ’313 a: fuiv. Accordent à Darius la terre 8t- l’ean. Défavoués 81 blâmés àSparte. 1V. 11.0. 111x, 1;: Attaqués par les Athéniens, leur donnent des étages. 1V. 138. 1.11111. Les envoient redemander. 1V. 146. 1.xxxv. Dommages qu’ils caufent aux Athéniens. 1V. 150. ’ 1.xxxv11. 396. Vaincus par les Athéniens dans un combat naval , demandent du feeours aux Argiens, qui le leur refufent. 1V. 151.. 1c11. Donnent quarante-deux vailleaux à l’armée alliée des Grecs. V. 190. 11.111. 433. Se dif- tinguent dans le combat naval contre les Perfes. V. 1.1.1. t 1cm. Confaerenr à Delphes un mât de bronze furmonté" . 4°. trois étdiles d’or. V. 1.43. chx11. Acheteur à vil prix

V des .Hylottespas l’or du butinMarmara fait fur les Perfes. VI. 455 ,60. 1.1111. 130. EGYPTE, cil: une terre de nouvelle acquifition. S’accroît perpétuellement 81’ s’élève à mefure qu’elle s’éloigne de la mer. Il. 5. v. 158. Sa defcription, longueur, lar- gent, fic. Il. 7. v111. 174.11. 8. x. 178. 10. x11. Il. 11. 11111. 185. II. 11.. x1v.i186. Il. 6. v1. 169. Il. .8. 1x. 177. Voyez Table Géogr. si fertile , qu’il cit inutile d’y labourer. Il. 11.. x1v. 187. On lâche des pourceaux dans les terres pour y enfoncer le grain, a: enfaîte pour faire fortir le grain de l’épi. Il. 1a. x1v. 188. Doit fa fertilité plus ou moins abondante , à la hauteur plus ou moins confidérablc du Nil débordé. Il. 11, 11.. x111, 111v. 184. 186. Contient plus de merveilles I qu’aucune autre région. Il. 1.9. xxxrv. 1.1.3. Peu commode aux chevaux 81 aux voitures, par les canaux 81 foliés - dont elle cil: entrecoupée. Il. 83. cvut. Ne fut jamais plus dormante a: plus heureufe que fous Amafis , de contenoit vingt mille villes bien peuplées. Il. 145. ctxxv11. 5 1 3. Gouvernée par douze Rois. Il. 11.1.. cxtv11. Cunbyfes âgé de dix ans, f0 promet de la détruire. III. 3. 111. 1.67. Subjuguée par les Perles. 111. 6. V11. , En devient tributaire. III. 79. xc1. v EGYPTIENS (les) fe croyoient le peuple le plus ancien de laterre. Il. 1.. 11. 150. Ont les premiers divifé l’année, bâti des temples , élevé des autels. Il. 4. 1v. 154. Leurs diverfes inventions. "Il. 4.. 1v. 65. 1.11111. 315; Leur antiquité. Il. 13. xv. 19 1. Leur climat, leur fleuve, leurs ufages, leurs loix diffèrent de tous ceux des autres nations. Il. 1.9. xxxv. 1.1.3. Leurs prêtres fe raient. Mangent. avec les animaux. Regardent comme infâmes ceux qui fe nourrifient de froment. Se font circoncire. Ecrivenr St comptent différemment que les autres: Ont deux fortes de. lettres. Il. 3o. xxxv-1. 217-130. Leurs prêtres.

456 TABLE GÉNÉRALE Avantages dont ils jouilfenr. Leurs cérémoniesreligieufes.’ Font grand cas de la propreté. Leurs habillomens, leurs chauIIutes. Ne mangent point de feves ni de poilions. Chaques Dieux ont leurs prêtres , 81 les fils fuccedent aux peres au facerdoce. Il. 31. xxxv11. 1.30-141. Leur choix pour les vi&imes , a: les marques qu’elles doivent avoir pour être réputées mondes. Il. 31.. xxxvrrr. 141-143. Cérémonies des facrifices. Ils] chargent la ’viélime d’imprécation. Il. 33. 11x11, 11. 1.43, 344. Variétés dans leurs facrifices 8: leurs vi&irnes. Leur aver- fion pour les Grecs. Leur vénération pour les bœufs qu’ils font enfevelir. Il. 35 , 36. x11, 111.11. 144-- 146. leurs fêtes 5 indécence des l femmes dans le culte d’Ifis. Combien il s’y confomme de vin. Il s’y rend 700,000 perfonnes. Il. 5o, 51. 1.111, 1.x. 178- 1.81. Fêtes a Sais. Lampes autour de leurs maifons. Fêtes àHéliopolis, à Buto, à Paprémis. Se frappentat fe découpent le front; combat à coups de bâtons. Il. 51. 53. 1.11, 1.111,- 1.1111 , 1.11111. 180-183. Les animaux font facrés chez eux. Ceux qui en ont foin font honorés. Punition pour ceux qui les tuent.Leut refpeéi pour les chats qu’ils enterrent, 81 pour les chiens. Il. 54 8: fuiv. 1.xv 1.xv1, 1.xv11. 183-190. Voyez N11.. Voyez Cnocomtt. Cultivent beaucoup leur mémoire. Très-(ains de corps. Boivent de la bierre , point I de vin. Vivent de poilfons de de quelques oifeaux. Il. 61.. Lxxv11. 311. 314..Apportent à! la fin du repas un fquelette pour s’exciter à r. réjouir. Leurs clianfonsJI. 63, 64.. 1.1th11, 1.11111. 315-310. La vénération qu’ils ont pour la viellelTe. Il. 64. 1.x x11. 31.0. Leurs habillemens 8c chaufiures. Il. 64. txxxr. 31.1. Ont des médecins pour chaque efpece de maladies. Leurs em- baumemens; deuil 5 funérailles. Il. 65 &ifuiv. Lxxxrv-xc. 315-341. Mœurs 81 coutumes de ceux qui habitent la partie mdrécageufe. II. 70-74. 1011, 10111, 101v. 345. I

DES MATIÈRES. l .457 ’ 346*157. La forme , la mâture a: la conflruCfion de leurs vaîlïeaux. Il. 74. xcvx. 357-; f9. Son: les premiers - qui aient cru l’ame immortelle a: adopté la tranfmîgratiou. Il. un. cxxm. 400. Leur culte interdit fous Chéops. Il. 101.. cxnv. Rétabli fous Mycérinus. 106. aux. Avoient été fous la tondait: des Dieux , qui avoient habité Parmi les hommes. IL. no. cxuv. 461. Son:- - divilës cri [cpt claires, 8c les fils prennent l’état de leur: percs. 11.137. cuxv. 4,94. Battus par les Cyrénéens. . .111. 2.34. eux. Soumis par Cambyfes. Se névoltcnc contre les Petfcs. V. 2.4.. 1x. Fournifïent des vivres à l’armée des Perfcs dans (on exyédition contre la Grece. V. 2.7. 3v. 2.86. Fournifïcnt deux cents vailreaux à l’armée file Xetxès 5 v leursiarmes. V. 61. uxxrx. 513. Leur chronologie. Eflàis de Chronol. VI. 14.9. Chronologie des Rois dZEgypte. Selon Diodore de Sicile. lbid. zoo. Selon Hérodote. Nid.

ÉLËENS, pcuçle de l’Elidc, envoient confulter les Égyp- VI tiens fur2.49. leurs jeux olympyqucs. ’ Il; x33. ou. 490. N’ont pas de mulets chez eux , 8L l’attribuent à une I malédiélion. HI. 148. xxx. 391.. Leurs Agonothetes. 1V. 177. cxxvn. 4.30. Bannillcu: leurs Capitaines pour les avoir menés trop tard au. combat. VI. 58. aux. ÉLÉONTE , les habitaus demandent vengeance de la mon de Prytéfilas par celle d’Artayéles. VI. 87. aux. Voyez

ElzérnanlsT461. , tribut deGéogr. vingt-quatre grandes * dents payé au Roi de Perfe par les Ethiopiens 86 les Indiens Ca- lnties. HI. 82.. xcvu. ;36. De Libye. Ill. 1’54. au. ELEUSIS; Cléomencs, avec le recours des Lacédémoniens, s’en rend maître. 1V. 51. unv, Lxxv, uxvr. 303-- , .506. Sépultures des Argiens. VI. 2.1. xxvn. 101., 105. y VoyezTab. Géogr. ’- Tomc VU- l Gg

ÀJËnai-ma - w. t 458 TABLE GÉNÉRALE ELEUI:HE’RIA; fête de la liberté, infiituée à Smyrne, tous Gygès. A quelle ocafion. l. r r. xrv. I8 9. EMBAUMEMENT 8c funérailles des Égyptiens 3 leur deuil. Maniere d’embaumer les corps. Il. 66 8c fuiv. Lxxxvr- ’ xc. 330-541. murmura! (colonne d’ ) dans le temple d’Hereules à Tyr. a Il, 38. xuv. 42.50. Polycrates jette une émeraude à la mer, qui [e retrouve. dans le ventre d’un pavillon qu’on À lui apporte. lII. 36, 37. aux, un. 2.92.. Examine , forte de danfe chez les Grecs. 1V. 179.4cxx1x. 4335 EMPRUNTS; en Égypte on empruntoit fur le corps de for: pere. Il. tu. cxxxVI. 439. i ENAGÉES ,portion d’Athéniens dévoués à l’anathème. . IV. 48. un. ENARÊES , Scythes punis d’une 111313th de femme par Vénus Uranie, pour avoir pillé [on temple d’Afcalon. ’ I. 82.. cv. 36x. Hommes efféminés, qui difent tenir -- de Vénus le don de la divination. HI. 171. 1.xv11. 4.2l. ÈNCENS a: MYllRHŒ; ou les Arabes les recueillent. HI".

Euerrmrruxs;8-8. les cvu. Neures païen: 34L pour l’être. Il].i L97:I cv. Fables des Grecs à ce fujet. 444., Inums Medes confiés aux Scythes pour les élever. Se vengent fur llnn d’eux des mauvais traitemens deCyaxares, à 8s (c retirent. I. s4. Lxxm. 306. On en fit élever fans parler, pour [avoir quel mot ils prononceroient le pre- mier. Il. a. 1x. 151. Me’nélas immole Jeux enfans pour le ’ rendre les vents favorables en enlevant Helene. Il. 9;. cxxxu 395. Neuf garçons 8c neuf filles enterrés vivante ’ aux neuf voies. Quatorze enfans des plus illullres fa- -’ milles de Perle , enterrés pour rendre graees au Dieu qui cil fous terre. V. 7 5. unifies. Vqu Beaune».

[lamineurs , Triacades,ont Marmites; Syflîtics. Divifionsdes troupes.459 Grecques. I. 4.7. va. 1.85. EOLE, pere d’Athamas. V. 130. cxcvu. ÉOLIENS (les)-fubjugue’s par Créfus. I. y. v1. I. 18. xxvr. I. 19. xivru. Se rendent à Cyrus. I. 108. cxu. Four- . raillent foixante vailreaux à l’armée alliée des Grecs. Leurs armes. V. 63. xcv. Voyez T46. Géogr, EPAPHUS, Voyez Arts. . .EPAUTRB, nourriture des prêtres Égyptiens. Il. 30.. xxxvr.

VBPERVIER ;- oifeau facré chez les:Egyptiens. Il. :5». txv. » l 2.85.2.2.8.4 Ils les enterrent dans la villeI deV Hermopolis Il». Si. Lan. 189. Sept couples de ces oifeaux (ont d’un heureux préfage à fept Perfes, qui eonfpiroient contre les Mages. llI. 66. LXXVI. . 4EPHÉSE , la premier: ville de Grece attaquée par .Créfus, eonfacrée à Diane en joignant avec une corde les murailles au templevdc cette ,DéelTe. I. 17. xxvr. 2.09. Voyer:

EPHIALTESTub. , Mélien Géogr. , fils dlEurydeme, découvre . au Roi le panage des Thermopyles. V. 14.6. ccxm. 398. sa y tête mile a prix. V. 147. ccxrv- 599. fini-tonus inflitués par Lycurgue. I. 4.7. va. Détail à leur lEPlCYDES,fujet. pere de2.89. Glaucus. V. Irag. ’ LXXXVI. V v EPIDAURIENS (les) coniultent l’Oracle de Delphes fur une grande fiérilité dans leur pays. 1V. 56. Lxxxt. Traitent avec les Athéniens pour avoir du bois d’olivier. Leur conduite. 1V. .56, 57. Lx’xxu-Lxxxxv. 3m 8: I fuiv. Voyez Tala. Géog. t Encours (les) font-elles du poëte Homere. Il]. r49. ,Epms,xxxx. vailfeau fait avec397. du bois un. . 74. . xcvt. v . 57-’ Cg a

:460 TABLE GÉNÉRALE ÉPISTROPHUS, pere d’Amphymnellus, un des prétendans’ à Agarifie. IV. 177. cxerr. EPIZE LUS , fils de Cuphagoras,’perd la vue fubitement pendant le tombat. 71V. r70. Cx’vn. 42;. BRÈCHTl-IÉE, Roi d’Athenes. V. 190. un]. 43;. Les Epidauriens lui confac’roient annuellement des victimes. 1V. 57. LxXxn. Pere d’Orithye, femme de Borée. V. x31. xuv. 382.. Voyez Tab.*Ce’ogr. ÈRÈCHTHÉIDES , nom des Athéniens fous Ereehrhée. V. 190. xuv. 43;. ÉRÉTRIE , ville. Il. 4;. un. ces. Deux villes deice nom.

ÉRÉTRÏENSVoyez (les) Tab.Çe’ogr.envoient aux Athéniens des V vailTeaux I par reconnoilliancepour les Miléfiens. 1V. 75.. xcnt. Commandans Perles envoyés contre eux. 154. cxxv. - Quelques-uns le propol’ent de trahir la patrie. 158. o. " 4134. Défaits 8e Réduits en fervitudc. 158. cr. ERXANDRE, pere de Coês. 111. 197.. xcvrr. 1V. 2.5.

.ERYTHRÉI-meer.xxxvrr. I. l. I1. 164.’Voyez T45. Géogr.» CERYTHRÉENS; leur guerre avec ceux de Chics. I. 1;; xvnr. Ont le même langage que ceux de Chics. I. 1 to. exur. Leurs armes 8c leur chef dans llarmée de Xerxès. V. 56. Lxxx. ERYX; Hercules avoit fait l’acquifition de ce pays. 1V

ÈRYXO , femme-’d’Arcéfilas, fait mourir le meurtrier de 28.[on mari. xmr. III. 2.35. CLx.118- 439v i- ESCHYLE le Poëte, fils d’Euphorion. Il. r 3 I. chr. 488. ESCHINES, fils de Nothon , un des premiers Erétriens, ne veut pas faire périr avec lui quatre mille Athéniens auxiliaires. 1V. 158. c. Escuvrs d’Argos après la défaite des Argiens , prennent le timon des affaires, 8c font la guerre à leurs maîtres.

a ne MATI r a ne"; 46x W. x45. 1mm. 390. Efclaves faits à ,Erétrie. r71-

ÉSOPEcxrx. le Fabulille. 42.4. Il. 160. A cxxxrv. I ’ Compagnon I A d’ef- ï clavage avec la fameufe Courtifanne Rhodopis. 45;, 434.. Chronologie d’Efope. Eflùi: de Chrono]. VI. 52.6; En: ; en Égypte les enfans fuccedent à l’état de leur: peres. Il. 30. xxxv. 1V. 12.9. 1.x. 379. -- ÉTÉARQUE, Roi des Ammonites. Il. 2.6. xxxu. Veut faire périr fa fille injullement accufée. llI. 2.2.9. .CLrv.

ÉTÉOCLES , pere de Laodamas. 1V. 4o. un. 2.56. ÉTÉSIENS (les), vents. Il. 17. xx. zoo. ÉTHIOPIE;. 466. Séfol’tris cil le (cul Roi d’Egypte - qui y ait4 . a -w- . régné. 11.84.. ex. 385. Voyez Tub. Géogr. j ÉTHIOPIENS circoncis de temps immémorial. Il. 8o. (:ch ÉTHIOPIENs-MACROBIENS; Cambyfcs envoie des et. . pions reconnaître leur pays.- IH. 16. xvrr. Détails qui les concernent lbid. 8c fuivyMauvais fuccès de l’en- treprife de Cambyfespeonptre eux. HI. 2.2.. xxv. un. Soumis à Cambyfes sieurs fêtes en l’honneur de Bacchus; polition de leurs maifons 54 leurs cérémonies fauchets.

ÉTHIOPIENs-NOMADES;llI. sa. xcvrr. çà in habitent.355. 11. I.5. Jeux.- ÉTHIOPIENS Occidentaux; Jupiter a: Iaechus font leurs . feules divinités. Il. 2.4.. xxrx. 2.08. Font partie de l’armée de Xerxès. V. 52.. Lxrx. l " . ÉTHIOPIENS Orientaux, font partie de l’armée de Xerxès. , V. 55. Lux. 303. ÉTOILES .d’or fur un mât d’airain confacré à Delphes par

Étrurie:les as.Eginetcs. qui habitoient àV. Athenes 2.42.. , ne poirédoîent. cxxu. r . . aucune plaçe qui pût leur donner quelqu’autorité. 1V. 49. 1.15m. soc. G83

46":; TABLE GÉNÉRALE t Éi’uvns, il n’y en avoit pas en Scythie. III. x77. Lxxv,

ÉVAGORAS;. 4.28- les chenaux’ . lont ’gagné le prix aux jeux Olympiques de Lacédémone , 8: ont été enterrés. 1V. 1 60- 5 éIIlÏ 406. ’ I L. EUALCIS ,Commandant desleErértiens , tué au fiége de

ÉVANDRE,Sardes. date 1V. de fa colonie. 77. CH.Eflhifde 33;. Chronolog. l VÎ. Eunoïqu:- 44i- , talent se* mine. * III. 77. Lxxx1x-. Leur évaluation. 32.4, j ’ A EUCLIDES 8c CLÉANDRE ,ms d’Hippocraies, dépouillés . .93: Gélon de la Tyrannie de. Géla. V. 106. env. 351. EVELTHON gouverne Salamine seonfacre à Delphes un .I cncenfoir sfait des préfens à Phérétime , mais lui tefufc - ce qu’elle demandoit. 111.12.36. cucu. - ÉVÉNÉTUS , fils de Carénus , Polemarque , Commandant des Lacédémoniens. V. un. CLxxm. 373.7 ÉVÊNIUS,’ Pere de Deiphonus , Devin , gardien trou- Peaux du Soleil 5 COndamné à perdre la vue ; vengé par . les Dieux. VI. 67. "xqu I;9. Reçoit une réparation des Apolloniates; recompeufé par les Dieux du don de . la divination. 68. frein, XCI’V. 139. BUMENES d’Anagyronre le difiingne dans le combat naval contre les Perfes en pourfuivant Artémife. V. au.

EUNUQuts chargés de préfenter au Roi les requêtes. Il]; 66. Lxxvn. 319. Très-cfiimés en Perfe s cruelle ’ven- - geancexcm. tirée d’un Mafchand de cette forte- de gens.. V. Q -I:UPALlNUS1.1.9. , fils decv. Nauflrophus, . .architeae I . chargé n dul . ï canal 8e du chemin dans une. montagnesprès de Samos. 111.51. 1.19315. .. .,

"pas. M’ATÏERESÏ 463 ŒÜPI-ÎORBE, fils dlAlcimachus, livre Erétrie aux Perles. v IV. x y 9. cr. EUPHORION , pere de Cynégire. IV. 169. cxxv. ’ÈUPHORION, pete d’Efchyle le Poëte. Il. 131. cLVI. 4.8 a. -EUPHORION , pere de Laphanês,’reçoit dans fa maifon A Callot 8c Pollux, 8c exerce llhofpitalîté envers tout le monde. 1V. 178. cxxvn. 431. L ÆEUPHRATES , fleuve , divife Babylone en deux parties. V I. :35. CLxxx. 4.63. Ne féconde pas le terrein comme le Nil. I. 146. cxcnr. 482.. Voyez Tub. Glogr. EU-RII’HON, ancêtre de Le’orichides. V. 2.49. cxxx1. 482.. EUROPE , ou IO , fille d’Inachus , enlevée par les Crétois. I. 2.; I; 3. u. 168.170. Mere de’Sarpédon 8c de Minos. ’ " I. 131. chxm. Chronologie’d’Europe. Eflàisde Chrono].

EUROPE,’ VI. partiezoo. du monde; -’ aon ne fait d’un elle tire fou V nom.-llI.-x;9. xLirk ’ - A l EURYANAX , fils de Doriée, Lieutenant de Paulhnias.

iEURYBATESVI. 7. d’Ephefex. 41. trahit Liv. Cyrus. ÎI. 51.’ imax. 178.. EURYBATES d’Argos, Commandant des Argiens’ qui [ecoururent les Eginetes. 1V. 155. xcn. Tué par Sophanès. VVI. 56. Lxxxv. 12.8. I 4 . :ËURYBIADBS , Spartiate , fils d’Euryclydes , un des Com- l. *manilans de la flotte des Grecs. V. 188. XLII; Couronné de laurier pour valeur , par les Lacédémoniens. V.

z!?.URYDAMÉ,i 2.44.. cxxrv.femme de’Léotychides. À ’ ’ 1V. V t;8.’Lxxr. ŒURYDEME, pere Id’Ephialtes. V. 14.6. chxm. aEURYLÉON , compagnon de Dorîé’e, fonde une colonie.Tué au pied de l’autel de Jupiter Agoréen. 1V. 30. Xva. zzz. .EURYMACHUS , pere "de Léontiades. V. x41. ccv. ’EURYMACHUS ,*fils de Léontiadcs ,l slempare de Platée, a a: y en: tué. V. 159. cxxxm. 409. I ’ - .63 4

464. TABL E GÉNÉRAL-E EURYPILE , THÔRAX 8C TRASYDBIUS , freresüe M1124

EURYSTHÉE.donius. v1. VI. 13. xxvx. 44.11711. 2.1. 1lxv11. ’ EURYSTHEN-Esl 8c PROCLÈS , fils d’Aril’todémus, mi. meurs ; Théras leur oncle gouverne pour eux. 1H. 22.4. CXLvn. 4.62.. L’Oracle confulté les déclare Rois. mais ne purent s’accorder enfemble. IV. 12.4.. 1.11. EURYTUS a: ARISTODÉMUS renvoyés du camp pong; un mal d’yeux; Eurytus préfet-e une mon glorieufe, périt en combattant. V. 157. ccxxix. EUSEBE, chronologie d’. Efais Chronolog. VI. 157. EUTHYMUS, pere leermolycus. VI. 77. ClV. EUTYCHlDES, pere de. Sophanès. VI. 54.. Lxxu. Exrmrxoxs, ou purifications femhlables chez les Lydien: 6C chez les Grecs. Les cérémonies qui s’y obfervoient. I. 2.6. xxxv. 2.36. , diAdralize après avoir. tué fou. frere. I. 32.. XLV.’

----de101., l’ifle de Délos.. , 4.6.. . LXIV. 2.76. 1 pour détourner l’pEet de la vifion d’Hippatque; 1v. 38. un. :44. .F. .

FAIM, famine 1 difette, finguliet moyen qu’emploient les Lydiens pour tromper la faim. I. 74...XCIV. 344-354.. Extrême dans l’armée de Cambyfesi les foldats loden cimoient, a: mangeoient celui fur lequel le fort tomboit. Il]. 2.2.. xxv. Extrême dans l’armée de Xerxès, ravagée de plus par la pelle 8c la dyfienserie. V. 2.38. cxv. 47;. fumes enlevées en Afie 8c en Europe. I. 4:. 1v. 4171. Maladie de femme afflige les Scythes déprédateurs du temple de Vénus à Afcalon. 82.. cv. 36rr-369.-Femmes qui couchent dans la chapelle de Jupiter Bélus. 136. çLxxxr. 4.64.’Dans le temple de Jupiter Thébéen. 137.

nias MATIÈRES. 46;: cILXXXII. 466. Femmes Communes chez les Mallagetes. 162.. ccxxvt. 510. Les Égyptiens ni les Grecs n’avoient pas de. commerce avec elles dans les lieux facre’s. 1 sa. cxcvnx. 4.97. En Égypte font les affaites du dehors, portent les fardeaux fur le dos. Il. 2.9. xxxv, xxxvr. 2.2.3---2. 2.6. L’urine d’une femme fidelle à fou mari devoit rendre la vue à Phéron, Roi d’Egy te. 86. en. 387. Monfire moitié femme 8c moitié ferpcnt. Ill. 134.. 1x. 380.. Femmes Athéniennes , célébrant la fête de Diane à Brauron , enlevées par les Pélafges. 2.2.2.. CXLV. 4.58. 1V. 186.3cxxxv1u. 4.38. Femmes étranglées par les Babyloniens pour ménager les vivres dans leur ville alliégée. lIl. 12.0. CL. Cinquante mille femmes envoyées à Babylone par Darius, pour la repeupler. 12.7. thx. Femmes des Zaueces vont à la guerre , 8C .conduifent les chars ,des combattans. 2. 55. cxcrrI. Pluralité des Femmes. 1V. 3. v. 191. 1V. 9. xvr. Elles font-admifes dans les fellins, chez les Perles; ceux-ci ayant infulté les Macédoniennes à un repas chez Amyntas , furent tués par de jeunes Macédoniens habillés en femmes. 19. xvrxr. Femmes qui le difputenr l’honneur d’être immolées à la mort de leurs matis , 8c d’être enterrées avec eux. 3. v. 191. Femmes. de Corinthe , dépouillées par Pé- riandre. 69. xcu. Femme très-laide devenue très-belle. J30. LXI. Femmes tuées avec leurs enfans par les Pé- lafges. I 86. cxxxvm. Une transfuge des Perles demande à, Faufanias d’être rendue à l’es parens. VI. 57. 1x. 12.8. Femmes Argiennes devenues furieufes. 2.8. xxxur. En 3 (a rareté 8c maniere de le travailler chez les Anciens. l. r7. xxv. 2.02.. l Fins des Apaturies. I. 113. CXLVII. Origine de ces fêtes. 42.0. Fêtes des Théophanies. 3 5. Il. 2.48. Fêtes de Bac- chus en Égypte. II. 42..x1.v111. 2.57. IlI. 82.. xcvu. De Diane à Bubaflis en Egyptc. Il. 50. tu. D’Ifis à

466 T’a n r. n roi-ri 15: un t 1! Bufyris 50.51. Lib-Lu. 2.80. De Minerve à Saïsf5o. 1.1!. 2.78. llI. 2.46. c1.xxx. Du Soleil à Héliopolis. Il. 5o. 1.1:. De Latone à Bute. lbid. De Mars à Papremis. Ibid. Des Lampes en Égypte. 52.. un. 232.. Les Égyptiens [ont les premiers qui en aient inflitué. 4g. LVHI. 2.77. Fête d’Apis interdite par Cambyfes. Il! 2.5. xxxx. Mago- phonie , ou malïaicre de Mages chez les Perles. 68. Lxxrx. Fête de la Mere des Dieux à Cyzique. 178. Lxxvr. 42.9. D’Apollon Ifménien. 1V. 40. tu. Détail à ce finet. 25 5. Fêtes qui le célébrera: à Athenes de cinq ans en cinq ans. . 1V. 167.!c1tr. 415. Délies 8c Panathénées. lbid. FEU, divinité chez les Perles. III. 15. nu. 2.75. Regardé comme un animal vorace. Ibid. Fsvzs , les Egyptiens n’en femme ni n’en mangent. II. 32.. xxxvu. .140. Temnus (les) du Froment a: de l’orge ont quatre doigts de large en Afryrie. I. 146. cxcm. Fleur-:5 5 il n’y en avoit pas en Lydie. I. 5 3. Lxxi. 304. FILLES, nubiles à Babylone , le Vendoient à l’enchere. I. 149.- citcvi. 495. Exemptes en Scythie de la profcription à portée contre leurs peres coupables. Ill. 173. Lxx.»42. 3. Filles (e battant à coups; de bâtons a: de pierres, en célébrant la fête de Minerve. 2.46. cnxxx. Fille très- laide devenue très-belle. 1V. 130. Lxr. « mutinoit amurais , (courfe des) 1V. 162.. cv. Corn- ment [e pratiquoit. 409. Qui panent de main en main - dans les fêtes de Vulcain , ditesLampadophoties. V. 2.2. 5. xcvm’ 470. ’ " Il ŒLAMMB fartant de la poitrine d’une flatue. 1V. 144..

fusons de l’IArménie; leurs noms. IV. 36. tu. 2.2.7. LesLxxxu. Perfes rendoient un culte h aux fleuves.- A l. 207. cxxxvm. 397. En Libye , quiine débordent pas. Il. 13. 4 xx.’ 2.00. - L ’ i 4

sans MATIÈRES. 46’7 nom des Perfes, très-maltraitée en doublant le mont 2 Athos. 1V. 118. 111v. Ce qui la compofoit. V. 6o. Lxxxrx. 313. Détruire par les Athéniens a: les Eginctes. l 2.16. Lxxxxvt. 461. Fins-ts- mafculines 8c féminines. I. 11. xvrr. 191. Fou-rames dont l’eau rend la peau luifante 8: odorante. ï.111. 2.0. xxur. Autre dont l’eau eft’iî faible que les v chofes les plus légeres ne peuvent furnager. 2.0. xx111. 2.79. Autre dont l’eau clic fi amere, qu’elle gâte toute celle d’une riviere. 163. 1.11. 411. 183. Lxxxt. 431-. Fontaine confacrée à Apollon. 2.33. CLvIu. 468. Fon- taine de Thellé à Irafa. 534. eux. De Gargaphie. VI. 18. 3v. Voyez T226. Géogr. lion-rune , richeffe, régardée par Selon, un bonheur de la vie. I. 2.1. 11x21. 2.26. Rhums des’lndes plus grandes qu’un renard. HI. 85.

FOYER- C11. des temples.338. Lesi fupplians s’y rendoient. I. 2.6. xxxv. :36. 1V. 35. 1.1. 2.2.4. Faune 3 Cambyfes en fait mettre un au fils de Pfammé- - nite. Ill. 12.. x1v. 2.73. F3011) excellîf au Bofphore cimmérien. III. 146. xxvnr. Faure,39!- qui, jetté dans’ * le feu, ’ exhale une vapeur enic -7"vrante.- I. 153. cou. linnéennes; comment fe pratiquoient chez les Scythes. tiIlI. 176. txx111. 42.5. i G. Canons, ou Gâouonss, ceux d’une colbnie qui a: partageoient des terres. V. .106. CLV. 351. v GANDARIENS, peuples. Il]. 79. ICI. Font partie de -’ l’armée de Xerxès. Leurs armes a: leurs Commandans. ï V. 51. un". Voyez Tub. Çéogr. .

i468 T43 LE GÉNÉRALE GARAMANTES , peuple filmage de Libye , qui n’a com? merce avec aucuns antres hommes. m. 1.4.3. CLxxiv.

Gino:h Voyez des Rois de T416.Lacédémone, Géogr. en quoi confifloit. h I 1V. 11;. LV1. 374. Des tréfors de Minerve à Salis. I. 12..

GARGAPHIE,xxvm. fontaine 10;. qui fourmilloit l de l’eau à l’armée h des Grecs, bouchée par l’armée des Barbares. VI. 59. vaxu. 116. Voyez Tub. Géogr. . GAVANES , AÉROPUS 8: PERDICCAS,.defcendans de , Téménus. Fortune qu’ils firent. V. 2.53. cxxxvn. 497. GÉBÉLEIZIS, ou ZALMOXIS, Dieu des Getes. Comment. ils l’honorent. III. 190. XCIV. 4.37. l GÉLA , ville de. V. 104. CLm.Epoquc de fa. fondation. 549: Voyez Tub. Géogr. GÉLON , fils de Diomenes , Tyran de Sicile; le plus puif: . [tint de la Grece. Les Grecs alliés recherchent [on alliance. V. 98. env. Defeendant de Télinès , garde d’Hippo: entes. 10;. env. 350. Comment il parvient à la Tyran- ; nie , en enidt’pouillant les neveux. 10;, 106. CLIV . CLV. 351. Confie (on gouvernement propre à [on frère. i 106. CLvt. Reçoit des Ambailadeurs des Grecs alliés; comment il leur. répond. 107-110. CLVII-CLx. 352.-; 3g4. Hz. CLXII. us. Sa prudence pour fe ménage; également le Roi 8c les Grecs. 11;. qui! , ÇLXIV. 3 56. Ses exploits contre Amilcar. I 14... chv, CLXVI. 36;: GÉLONUS , fils d’Hercules, 8c du moulin moitié femme moitié ferpent. III. 136. x. I ’ GÉNÉRATIONS ; Hérodote compte le tems par générations.

GÉNÉRAUXIl. 39. a: Officiers-Généraux; xuv. 151. diliinàion dev ces deux

Gémssssmots. 5 les ÉgyptiensIII. r4. ne peuventxxr. en r98. .facrifiet. . Il. 3;; 1L. 1.44. Les Égyptiens des bords de la Libye. ne veulent

nias MATIÈRES. 469 pas s’abfienir de manger de la chair de génife, comme les autres Egyptiens. Confultent l’Oracle. Réponfe de l’Oracle. Il. 16. xvm. 196. Une en boisldoré fende ifépulturea la fille de Mycérinus. Il. 106 , 107. Cxxtx-

Genscxxxn. ne GUERRE; dillinâîon 41.6. dont ilsljouiffent I ’ chez les Égyptiens. II. 138. CLXVIII. ’Giiomirkie (la) a paire des Babyloniens aux Grecs. H. 84.. ont. 381.. GERGIS, fils d’Arize 8c de Mêgahyze , fils de Zopyre; Général dans l’armée de Xerxès. V. 57. Lxxxn. GERGITHES,Ire&es d’anciens Teucriens. 1V. 89. cxxxt. V. 38. x1111. 1.95. Voyez Tabl. Géogr. GERMANIENS , les mêmes que les’Catamaniensi I. 98. cxxv. 379. Voyez Tub. Géogr. Grammes , efpece de bouclier des Perles, au-dellbus duquel pendoient leurs carquois. V. 4.9. 1x1. 301. , ,GÉRYON , les vaches emmenées par Hercules. 1H. r 34. VIH. GETES (les) fe’difent immortels. Subjugués par Darius. IlI. 189 , 190. xcut, xcxv. 4.;7. Comment ils ho- norent leur Dieu Zamolxis. lbid. 438. Suivent l’armée des Perfes. 192.. xcvr. Voyez T46. Géogr. GILLUS tamene les Perfes fait prifonniers en Iapîgic. Darius , par reconnoiilance , tente , mais en vain , de le rétablir à Tarente. lll. tu. cxxxvux.’ GIBERT, relevé fur la chronologie, au fuie: de Pinacus de Mytilene. I. .13. xxvn. 1.10. Sur (on fyllême pour les Rois de Lidye , au fujet de l’enlevement du cratere par les Samiens. HI. 4.1. XLVIII. 197. GINDANES (les) 5 fingulier ornement que portent leurs femmes. 111.1.4.4. CLkXVI. GLAUCON. pete de Léagrus. VI. 56. LXXIV. GLAUCUS de Chics a inventé la damafquinure. I. 17. xxv. 102..

470 TABLE GÉNÉRALE GLAUCUS, fils d’Hippolochus. I. 11;. CXLVII’. 419.. GLAUCUS , fils d’Epicydes , nie un dépôt, confulte l’Oracle a ce fujet. Réponfe qu’il en reçoit. Regret qu’il en du: avoir. 1V. 14.7. LXXXVI. 391-396. GNURUS, petit-fils de Lycus , Roi des Scythes. HI. r78.

GOBRYAS, un des conjurés contre les Mages. III. 6o 8: fuiv.Lxxvx. Lxx-Lxxut. S’expofe à périr, - plutôt V que de . ; lailler échapper le Mage. 67. LxxVIn’. Confeille à. Darius d’abandonner fou expédition contre les Scythes. au. ai6. cxxxu. cxxxrv. ,GOBRYAS, fils de Darius II 8c d’Artifione. V. 5;. Lxxu; Pere de Mardonius. 57. Lxxxu. ’ Goums dlArabie, étoit fujet au flux a: reflux. Il. 9. XI. 181:; TGORDIUS, pere de Midas, Roi de Phrygie. I. to. xxv

GORGO, fille de Cléomenes. 1V. 31. vam. 1.1.3. Encore enfant , invite fou pere à fe défier d’Arifiagoras. ; f. L1.- f.Femme de188. Léonidas , indique le [caret des tablettesV de Démarate. V. 16;. ccxxxtx. AGORGONE; (a tête enlevée par Petfée. Il. 7o. xcr. Fable

GORGUSà ce , filsfujet. de Cherfis, 34;. Roi de Salamine’ , chafié de fa ville par [on frere Onéfilus , (e retire chezyles Mcdes. 1V. 78. cxv. Rentre dans Salamine. 8 5. cxv. Officier de la flotte de Xerxès. V. 6;. iccwn. GOUVERNEMENT 5 difcours fur la meilleure forme du. III. 69 se fuiv. Lxxx -I.xxxr1. 319-320. Sa forme à Athenes. au ,fujet des Prytanes des Naucrares. 1V. 4.9. Lxxr. 190. Thrafybule, Tyran de Milet, confulté par Périandre , fur la meilleure forme du gouvernement , pour toute réponfe , coupe les têtes des épis les plus hauts.

E GRECE1V. (la) 69. jouit de xcu.la plus agréable 326-318. température. HI. - J

nias MATIÈRES. 471s t 88. cvz. Darius envoie des gens pour la reconnoitre. m9. cxxxv. cxxxvur. Sous quels Rois les plus . grands malheurs lui font arrivés. IV. 157. xcvur. 40;. Xerxès entreprend de la fubjuguer. V. 4. VI. Pauvre, . mais vertueufe. 67. en. Manque de foldats, mais non ’ de Généraux pour les commander. tu. CLXII. Voyez T ab. Géogr. GRECS (les) (ont les premiers auteurs des guerres, par ,les infultes qu’ils ont fait aux autres nations. I. 4.. tv. ’ litoient libres avant Créfirs. I. 5. v1. Ctéfus recherche l’alliance des plus puillans états d’entr’eux. 58. LV1. Les Hellenes font les plus adroits 8c les plus induflrieux. Les Athéniens les plus fpirituels. 41.. 1.x. Les Lacédé- t moniens font alliance avec Créfus. 51. ’Lxrx. Leurs loix conformes en partie a celles des Lydiens. 73. xcrv. dent goût pour l’amour contre nature. [06. èxxxv.’ 38 9. Leurs Dieux , 8e leurs fêtes 3 leur rapport avec ceux des Perles. 102.. cxxn. Il. no. cxmv, cxtv, CXLIVI. 4.9. LV111. 1.77. Leurs connoiflanccs leur . viennent des Égyptiens. 37. xun. 45-46. xux-Lr. 261-168. Ne voient pas leurs femmes dans les lieux facrés. 53. VLXIV. Langue grecque , comment s’intro- duifit en Égypte. 11.9. env. Lettres 8c chiffres, corn- i bien ceux des Grecs difFetent de ceux de l’Egyprc. 31; kxxvr. Les Grecs célebrent l’anniverfaire de la mort de leurs parens. IIl. r46. xxvx. 39x. Leur flotte pour recourir les Ioniens, cil: l’origine des querelles entre les Grecs 8c les Barbares. IV. 74. xcvu. 33;. Hérauts envoyés aux Grecs pour leur demander la terre 8c l’eau. ne. XLVIII. V. se. xxxu. Grecs fournis aux Perles par nécefiité. Réfolutions prifes contre ceux , qui ont pu l s’en difpenfer. V. 86. citxxu. 331.. Leur nombre aux Thermopyles. r59. ccr. ce". un Troupes . et vaifieaux que fourniifent les Grecs alliés. 119. etxxxv.

472. TABLE GÉNÉRALE c1xxxvr. V. 189-191. xLIIl-XLVI. Leur combat proche l’Eubéc. 16 8. v1. Célebrent leurs jeux Olympi- ques, même dans le tems de la guerre. V. 180. xxVI. w Leurs Commandans les plus diffingués. 1.43. cxxnl, cxxtv. 477. Armée des Lacédémoniens. VI. sa. xxvm , xxrx. Leur combat contre les Perfes. 52. aux. Lxx. 1 14.. Partage qu’ils font du butin trouvé dans le camp de Mardonius. 6o. Lxxx. 131. Défont les Perfes à Mycale. 76. CH, cm. 78. CVI. i GRINUS , fils d’Æfanius, 6c Roi de Théra, va à Delphes pour offrir une hécatombe 5 la Pythie lui dit de fonder une colonie en Libye. IIL 1.1.6. CL. 465. l GnossEssE DES .FEMMEs ( le tems de la ). Ariilon le. compte pour la naillanèe de Démarate. 1V. 1p. Lnrr.

GRUES (les) viennent en hiver en Egypte pour fe fouf- rraire33è. au froid dea la Scythie.. Il. 19. un. i GRYPHONS (les) gardent l’or. III. 9;. cxvrt. 138. un. 384. Guennes toujours caufées par les femmes. III. 3. tu. Hifioires a ce fujet. 1.67. Guerre entre les Mityléniens a: les Athéniens. IV. 71..xcrv. 31.9. Entre les Erétriensêe les Chalcidiens. 76. xcxx. 533. Entre les Athéniens a: . les Carifiiens. VI. 77. cxv. 14;. ’ Goums que prend Mégabaze pour baller en Poronie. 1V. 8. xrv. 196. i-GYGÉE, fille d’Amynras, faut d’Alexandre , donnée en ’ mariage à Bubarès. V. 13. xxx. 198. V. 1.51.. cxxxvr. GYGÈS , fils de Dafcylus. L7. VIH. Garde-du corps de Candaules. 16131. ou d’un Roi de la race des Héraclides. I, 7o. xcr. Candaules le force à voir fa femme nue. Tue Candaules , époufe fa femme 8c lui fuccede au Trône. 7, 8, 9, to. vru, 1x, x,rx1, x11, 11111. 176-181.. 7o. 111:1. Sentimens partagés fur lui. 18:; Ofrandes

I u Offrandes qu’ilDES envoie au Marmites; temple [de Delphes. Efl le477 pre- mier des Barbares qui y en ait envoyé. Entreprend une . expédition contre Milet 8c Smirne 5 prend Colophon. . Années de (on regne. Ses richeffes. Io. x1v. 186. GYGÈS, pere de’ Mytfus. llI. 98. cxxu. GYMNOPE’orrs, fêtes des Lacédémoniens. IV. 134. 1.xv11. Détail de ces fêtes. ;81.. GYNDES , fleuve que Cyrus fait couper en cent quatre- vingts canaux. I. 14; . CLxxx1x. 478. Mépiife de Voltaire la ce fujet. nid. Voyez T1115. Géagr.

H.

HnanLEMENS , Huns, faits de palmier. III. 157. 111.111. . 405. Ceux des Barbares font embarralTans. 1V. 31.. x01. 3.1.3. Ceux des femmes de Corinthe brûlés par l’ordre de Périandre. IV. 7o. xcu. Habits à la façon des Medcs, donnés par Xerxès aux habitans d’Acanrhe. V. 76. cxvl. 51.6. Habit fuperbe qu’Amellris donne à Xerxès. Suites de ce fatal préfent. VI. 80-81. cvm-cxr. HACHE prife par Hercules à Hyppolyte l’Amazone 5 paire enfin entre les mains de la Rame de Jupiter Stratius, ou Labrandéen. IV. 87. cxrx. 343. HALYS, fleuve. Créfus change (on lit pour fortifier fou camp. I. 56. Lxxv. 2,1; , 3x4. Voyez T45. Géagr. HANNON, pere d’Amilcar. V. 114.. CLXV. 364. HARMAMAXE, forte de voiture en Perle. V. ;6. XLI. 1.9.4.. HARMAMITHRÈS, fils de Datis, Commandant de la cavalerievde Xerxès. V. 6o. Lxxxvm. . HARMATYDÈS, perc de Dithyrambus. V. 15;. ccxxvn. HARMOCYDES, Commandant des Phacidiens. Son dif- cours a fa troupe. VI. 1;. xvu. . HARMODIUS 8c ARISTOGITON, en haine de la Tyrannie, Tomc’ VIL Hh

478 TABLE GENERA’LEI r I ruent Hipparque , Tyran d’Athencs. 1V. 58. LV. i19- 243. 1V. x74. cxqu. HARPAGE, parent d’Aflyages 8c de Cyrus. Avoir la con- fiance 8c l’amitié d’Allyages, qui le charge de faire mourir le jeune Cyrus, ce qulil n’exécura pas. I. 84;. CV!!! , CIX. 374.. Pour n’avoir point rempli fou inten- tion , Aflyagcs fait tuer fou fils , 8c le lui fait fervir en ragoût. 91.. CXIX. 376. Trame avec Cyrus une conf- plratlon contre Afiyages, expédient dont il fc [en pour ’ l’informer de fcs projets. 96. cxxm, cxxrv. Infulre Ailyagcs, priformier de Cyrus. roc, 101, cxxvur, cxx1x , ;So.-Succede à Mazarès dans le commande- ment de llarméc. tu. Can. Ses fuccês. 11.4. CLxrv. Ba: Hifiiée ; le fait prifonnier 8c le fait mettre en croix fans ravis de Darius. 1V. 108. xxvm, xxxx. 361.. HÉCATÉE l’Hijlorien, fils d’Hége’fandre, veut (a faire palier pour dcfcendant d’un Dieu. Il. I 18. CXLHI. 4’8. Tâche de diiluadcr Arifiagoras de le révolter contre DariuS. IV. 1.4.. xxxvr. 2.08. Bon confeil qu’il lui donne. 90. cxxv. HECTOR, fils aîné de Priam , frac d’Alexandre, 8: plus confidc’ré que lui, n’a point eu de par: à l’enlèvement dil-lélcue; 8: devoit fuccéder à Priam. Il. 94. cxx. HÉGÉSANDRE, par: d’Hécatéc. 1V. 90. cxxv. :34. XXXVII. HÉCÉSIPYLE , fille diOlorus , Roi de Thrace , femme de Miltiades. 1V. 115. xxxrx. HÉGÉSISTRATE , le plus célèbre des Devins Telliades, fi: coupe le pied pour le fauve: des prifons ou il étoit détenu par les Spartiates. VI. 2.9. xxxVi. 11;. HÉGÉSISTRATE, Tyran de Sigée. 1v. 7:. xch. HÉGÉSISTRATE, fils d’Ariflagoras ; les Samiens lui de- mandent du (cœurs contre les Barbares. Son nom pris . en bon augure. VI. 66. Lxxxxx , xc. 158. Il .4n-a

g on s Mn T r en ES. ” 479 RÉGIAS; a le droit de citoyen à Sparte , avecnfon frere, I Tifamene, Devin 86 conduâeur des Grecs. III. 2.9. I xxxrv. m. VI. 2.8. xxxrr. HELBO; ille qui fervit’ de refuge à Anyfis, 86 avoit été i inconnue cinq cents ans. Il. 116. ch. 44.4.. Voyez Tub.

HÉLENE , fille de Tyndarc , futur de Caflor 8C Pollux’; . [onGéogr. hilioire 85 celle des guerres .occafionnées par (on enlevemcnt. Il. 87-9r. cxu-cxvn. 338-393- son . temple a Thérapné. 1v. 130. Lxr. ’ I HÉLICONIEN , 11qu NEPTUNE. l HÉLIOPOLIS; fes habitans purent pour les plus habiles de tous les Égyptiens. Il. 3. 111. Voyez Tué. Géogr. HELLANOCIDES ( les ), juges Ides jeux Olympiques. 1V. 14. xxn. Détails à ce fujct, zoo. HELLEN, perc de .Dorus. I. 38. un. - HELLÉNION , temple commun à plulieurs villes Grecques qui ont droit d’y établir des juges. Il. 146. cLXxV-Irr.

HELLÉNIQUE ( le corps), avoir lesf mêmes temples; les mêmes Dieux , les mêmes facrificcs, ufagcs 8c mœurs.

HELLESPONT;V. 2.61. les Barbares cxuv. s’arrêtent un508. mois furzfes w p bords. Y. 193. LI. 4.36. Voyez T46. Géogr. HÊRACLIDES3x6. , pere d’Ariflodicus de Cyme. I. I 1.0. env-HI.. HÉRACLIDES ( les) jouiflbienr de la fouvcraine puillance. - Elle paire dans la maifon des Mcrmnades, qui regnerent cinq cent cinq ans. I: 6. vu. 174. Vengés du meurtre de Candaulcs. I. 10. xm. Les Héraclidcs de Sparte,:de- mandent vengeance de la mort de Léonidas. V. 7." 3 8. càiv. 4.75. Tenrenr de rentrer dans le Péloponnefc. VI. .18. xxvr. Leur hiftoire après la mort d’HercuLes. 99. Leur généalogie. I. 6. vu. r76. Leur chronologie. Eflêzis de Chrono]- V1. 4.92.. - v - .thz.

480 Tan LE GÉNÉRALE HÉRÀCLIDES, perc d’Aril’tagoras, Tyran (le Cyme. 1V;

HÉRACLIDES2.5. , filsxxxvn. d’Ibanolis , tend une embûche - . au: Perles , ou ils font Jéfairs, 8c leurs Généraux tués. 1V. 88. cxxr, cxxu. fléaux-r de Cambyfcs envoyé aux Égyptiens 3 mis en picces avec ceux qui avoient amené [on vailfcau. 1H. le. xtrr. 2.7:. Ceux de Darius jettés à Athcnes dans le barathre, 8: à Lacédémone dans un puits. V. 86. cxxxm.

3 5 3o HERCULES , Dieu ancien en Egypte. Il. 38. xrxrr; xLIV. 146.-Fils d’Amphytrion 85 d’Alcmcncs. Dieu t très-modcme chez les Grecs. Comme Olympien, ils lui olïrent des facrificcs 3 comme héros mortel, des offrandes funcbrcs, erv. a; 3. Sa généalogie. Page 152.. Note r51. Son arrivée en Scythie. Ses jumcns enlevées 3 rencontre en t les cherchant, un monfire moitié femme , moitié fer- pcnt , dont il eut trois fils. Il lui laifle un arc 8c fou baudrier. Ce que devinrent ces cnfans. HI. 134-136. . van-qu 380. Dieu chez les Scythes. 166. er. La forme de (on pied empreinte fur un roc. 184. Lxxxu. 43g. Il. 69. xcr. Avoir acheté le pays JEryx. 1V. 1.8. cxcm. me. 1. r 8. Abandonné par les Argonautes. V. 1 34.’ cxcnz. 387. Secouru par le fleuveDyras. V. x38. cxvrn, 3 8 9.Tcmples 8c lieux qui lui (ont dédiés; -à l’embouchure du Nil, afylc confacré pour les efclaves. Il. 88. cxm. AThafos, dont lui vient le nom de Thafien. Il. 3 9. xuv: Autre, à Tyr. 38. erv. Champ qui lui cil: confacré. 1V. r63. cvnr. A Marathon. 1V. r70. cxvr. 4go. Autel aux Thermopyles. V. 12.4. c1xxvr. A Cyno- . fanges. 1V. 17°. cxvr. Ses Oracles en Égypte. Il. 6 5. Lxxxm. Colonnes lecrcules. Il. est). cnxxxv, 33 chronologie Eflizi: de Chronal. VI. 378.

V HERMIPPUS DESd’Atarnée trahit Marrrafis. Hiiliée, 8c découvre-fa 48r, confpirarion contre les Perles. 1V. 91.. iv. HERMOLYCUS, fils d’Euthynus , Athénien célcbre au Pancrace , le diflingue dans la guerre. Avoir une ftatue dans la citadelle d’Athencs. VI. 77. c1v. 14.3. HERMOPHANTE , Commandant des Grecs alliés. 1V. 76; xc1x. l HERMOTIME de Pedafc, eunuque auquel Xerxès confia (es enfans. V. :29. c111. Comment il le venge de Pa- nionius, qui l’avoir rendu tel. V. 2.30. cv1-. HERMOTYBIES 3 Egyptiens confacrés à la profcflion des armes. Il. 137. c1.x1v, Cva. VI. 16. xxxr. 108. HÉRODOTE 3 entend par le mot billoitc , des recherches. ’ I. 1. 1. 16 3. A fait d’autres ouvrages 5 Auteur d’une hiltoirc d’AlTyrie. I. 83. ch. 370. I. 138. CLxxxxv. 46-7. N’cft pas aulfi crédule qu’on le pcnfe communé- ment.I. 137. cxxxxn. 466. Il. 99. 101. cxxr. cxxn. 398.111. 155. un. 4.04. 1V. 198. cv. VI. 73. xcrx; 141.. Pofiérieur de quatre cents ans à. Homerc 8c à Héfiode. Il. 47. un. 1.69. L’autorité de fou Hilloire concernant les choies facrées , ayant tenu des Prêtres ce qu’il rapporte. Il. 3. tu. 47. 1.1v. 48. Lv. 140. CLxxr. 508. arc. &c. p HÉRODOTE , fils de Bafilidcs , un des amballadeurs des Ioniens vers les Grecs. V. 249. cxxxu. .HÉROPHANTE de Parium ,’un des Tyrans de l’l-lellef- , pour. III. 2.19. cxxxvm. HERPYS , pere de Timégénidas. VI. 31. xxxvu. HÉSIODE antérieur de quatre cents ans a Hérodote , a i parlé des noms 6c du culte des Dieux. HI. 47. un. 1.70. HEURES (la divifion des) a pallé des Babyloniens aux 3 Grecs. Il. 84. c111. 383. z liminaux, performe ne l’eft qu’après la mort.I. a4. 1mm. 151v- HIÉRONYME d’Andros, célcbre lutteur, VI. a7. mil. Hh- 5.

481 TABLE GËNËKA 1’12 Hue-ra, ce que c’étoir..IV. 140. Lxxv. 386. ’ HIPPARQUE , hls de Pifillrate , frcre du Tyran Hippias; - fou ronge; en: tué par Ariflogiton. IV. 37. 1v. 11.8.” . Avoir chalfé d’Athenes Onomacrite , pour avoir falfifié les vers de Mufée. V. 5. VI. 1.69. HIPPIAS, fils de Pifillrate Tyran, challe’ d’Athencs, con’ [cille à [on pcre de recouvrer la Tyrannie. I. 4.3. 1.x]. ’ 1.68. Tyran d’Athcncs , rcgne quarre ans. lbid. Les La- cédémonicns tentent en vain de le rétablir. IV. 64. x01. 71.. xc111. xcrv. s’allie avec les Barbares 5 les fait dcfcendre à Marathon; [on fonge. 161.. cvu. 411.. Sa mort. 170. cxvu. 41.1.. prpono-rrs; qui ils étoient. 1V. 53. Lxxvu. 306. HIPPOCLIDES , fils de T ifandre; le plus riche 8: le mieux fait qu’il y eût a Athenes. Un des prétendans a Agarifte. 1V. 178. cxxvn. Danfe a: geflicule immodeftcment. cil refufé par Cliflhcnes. 1V. 418°. cxx1x. 435. HIPPOCLUS de Lampfaque, un des Tyrans de l’Hellcfpont. 111. 1.19. cxxxvrn. HIPPOCOON , pere de Scæus. IV. 4o. 1.x- HIPPOCRATES, pere de Pifilhate , Tyran d’Athenes. I. l 4o. LIX. 1V. 4.1.. va. l HIPPOCRATES, pere de Sinindyride. 1v. 177. cxxvn. HIPPOCRATES, fils de Mégaclès. IV. 180. cxxxr. HIPPOCRATES , pere d’un autre Mégaclès. IV. 1 80. cxxxr. HIPPOCRATES , Tyran de Géla , appellé par les Zancléens à leur fecours, les livreaux Samiens. IV. 105. xxm. Sa mort. V. 106. ch. rHlPPOLOCl-IUS, pere de Glaucus. I. 113. CXLVII. 419; .HIPPGNICUS , pere de Phénippe 8: de Callias. 1V. I7 3.

HIPPOPOTAMEScxxr. V. , (actés 103. en Égypte; leurch. defcription. ’ Il. s9. Lxxr. 1.98. -HlSTlÉE , fils de Lyfagoras 5 Tyran de Milet. 1V. 1.9.

x

I

.1 ’xxx. Reconnu"pas pour habile Marmara. a; prudent; s’oppofe à ce483 qu’on rompe le pour fur l’Iller. Ill. 1.18. cxxxvrr. . 1V. 15. xxnr. Comment il fait infinucr à Arillagoras de le révolter contre les Perles: 1V. 13. xxxv. Accufé d’avoir fait révolter les Ioniens. 80. cvx. Se fauve vers la mer, a: cil mis aux fers à Chics , comme partifan de Darius 3 86 remis en liberté reconnu [on ennemi. 91.. 11. Tâche de rentrer à Milet; cil bleflé. Revient à Chics; abrient des vailTeaux des Lesbyens. 93. v.Com- ment le conduit a Byzance, à Chics. 106. xxvr. Pris par les Perfcs a Malene. 108. xxrx. Mis en croix; * Darius ne l’auroit pas fi’ févérement puni. 108. xxx. HISTIÉE, fils de Timnès, Tyran de Tcrmere. 1v. 1;. xxxvu. 1.13. Un des Commandans de l’armée de Xerxès. HOMEREV. (Po’e’te), 6s. antérieur xcvm. àaHérodote de quatre - cents ans: Sa vie attribuée à Hérodote 5 date de fa .- naiflàncc. Il. 47. un. 1.69. A donné le nom à l’Océan. Il. 19. 1111111. 103. A eu connoiflance de l’enlevcment d’Hélene. 9o. cxvx. 391. Les Cypriaques ne (ont pas de ce Poëte. 91. cxvu. 391 g ni peut-être les Epigones. III. 149. xxxu. 397. Clillhenes abolit à Argos les chants des Rhapfodcs qui chantoient les vers d’Homcrc. 1V; 45. 1.xv11. . 4 HOMMES androphagcs , ou anthropophages. Il]. 141.. xvzu. 191.. C11. 198. CVI. 445-. Ægipodes, ou à pieds de chevres. HI. 145. xxv. 390. Arimafpes, qui n’ont .- qu’un œil; dorment pendant fix mois. Ill. 93. cxvr. 138. XIII. 146. xxvn. 391. Ifltyophages. lll. 17. ’ aux , xlx. Leur réponfe à Cambyfes. 18 84 fuiv. x1113- xxrv. Douze hommes enterrés vivaus jufqu’à la tête, par ordre de Cambyfes. 31. xxxv. 1.88. HOPLES, fils d’lon. 1V. 45. LXVI. .Hôre, ce que c’étoit. VI. 63. Lxxxvn. 137.

r H11 4 484 TABLE GÉNÉRALE HYACINTHE, fêtes 8c jeux en (on honneur. VI. 4. V1;

HYDARNÈS7. x1. , fils d’Hydarnès93. ’ , Général des Immortels. V. 37. LXXXllI. HYDARNÈS , un des conjurés contre les Mages. IlI. 6o. - Lxx. Pcre de Sifamnès. V. 51. 1.x v. Gouverneur de la côte maritime d’Afic , tâche d’engager les Lacédémo- niens’dans le parti du Roi. 88. cxxxV. HYLLUS, de la famille des Héraclides, tué dans un combat fingulicr, par Echémus. VI. 19. xxv1. rez. HYMÉES , gendre de Darius, 81 un des Généraux Perfes, bat r les Ioniens. 1V. 86. chL Subjuguc les Enliens 8: les Gergithcs; meurt de maladie. 89. cxxu. HYPÉRANTHÈS, fils de Darius , rué dans le combat. V.

HYPERBORÉENNES (vierges) 3 monumens érigés en leur honneur.154. lll. 150. ccxxrv. xxxrv. 400. , HYPEROCHÉ 8c LAODICÉ, vierges des Hyperboréens chargées de porter les offrandes à Délos. HI. 150. xxxm.

HYRCANIENS, peuple faifant partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes 8: leur Commandant. V. 5o. Lxu. HYRŒADÈS399.: , Marde s comment contribue . à la prifeI de la citadelle de Sardes. I. 64. Lxxxrv. 314.. HYSIES , pays de la Béotie 3 méprifc de M. Dacier fur ce mon VI. 95. Voyez T461. Géogr. HYSTANÈS, pere de Badrês. V. 55. LxxVII. HYSTASPÈS , fils d’Arfamès , pere de Darius. I. 158. cc1x. Gouverneur de Perfe. III. 6o. Lxx. HYSTASPES , fils de Darius 8C d’ArolÎe , Commandan des Baétriens 81 des Saces. V. 51. LXIV. I. IACCHUS le Myfiique; (on apparition; qui il étoit. V. 1.02. va. 44.8. - v

DES Marmara; 485 141011512 des Dieux du bonheur des humains. I. 1.1.. xxxu. 1.1.8. Ill. 35. 111.. 1.91. JAMIDÉS , famille de Devins, defcendans de J’amus. VI. 1.7. xxxu. ros-109. IAMUS’, chef des Jamides, Devins. 1V. 19. xrrv. 11.1. JARDANUS 5 une de les efclaves , femme d’Herculcs, mere des Héraclides. I. 6. vu. 175.- Janus remplies d’eau du Nil qui ne fc corrompt pas, que l’on porte dans la partie déferre de l’Arabie. lll. 5. VI. 1.70. JASON ayant conflruit le vailTeau Argo. IlI. 1.45. cnmx. 478. Se trouve en danger dans [clac Tritonis. lbid. 479. En cil retiré par un Triton, qui lui indique une route. lbid. 479. Jafon lui donne le trépied qu’il portoit à Delphes. Le Triton; lui annonce l’avenir. III. 146.

IATRAGORASCLxxrx. le rend maître h par . rufe, des Commandant de la flotte de Darius. 1V. 1.5. xxxvu. ’ IBANOLIS, pere d’Oliate 8: d’Héraclidcs. 1V. 1.5. xxxvn.

1ms, ou Épravrrn; oifeau fi facré chez les Égyptiens, que,88. qui en auroit cxxr. tué un, même par ’ hafard , auroit été puni du dernier fupplice. Il. 55. va. 185. Il y en a de deux cfpeccs. Il. 61. 1.xxv1. 306. Caufe de la vénération qu’on leur porte. Il. 61. Lxxv. 305’. Tranfportés après leur mort à Bute. Il. 56. vau. 1.89. ICHNEUMONS , morts , embaumés , enterrés chez les Égyp-

ICTYOPHAGEStiens. 11.56. , tribu de vau.Babylonicns 1.88. qui ne ’vit que de poilions léchés au foleil. I. 151.. cc. 465. IlI. 17, 18. xxx, xx. Voyez Table Géogr. IDANTHYRSE , fils de Saulius , Roi des Scythes , rue Anacharfis célébrant la fête de la Mere des Dieux. lll. 178. Lxxvr. 42.9. Comment fait la guerre aux Perles.

486 TABLE eéNÉKAtE r III. 107. cxx. Sa réponfe à Darius, qui lui demanâoie la terre 8c l’eau. llI. 1.x I. cxxvu. JETTONs (jeu des), jeu des Grecs. I. 74. XCIV. 344; JEUNES (:st fouettés à l’autel de Diane Orthofienne. llI. 187. Lxxxvn. 435. Jaux Eleuthériens infiitués en l’honneur de Jupiter Elen- rhétien. VI. 60. Lxxx. I;I.--Gymniques.en l’honneur de Perfée. Il. 7o. xcx. 343.-Olympiques chez les Grecs. 1V. I4. xxu. 2.00.-- Pythiques chez les Grecs. V. 191.XLV11. 4;5. IGNOMINIE , chez les Scythes, pour ceux qui n’ont point tué d’ennemis; ils [ont (épatés des autres. Ill. 171. vat. 47.!. ILLYRIENS 8: ENCHÉLÉENS,; oracle qui les regarde, que Mardonius applique aux Perfes. VI. 34.. un. Pillent le temple de Delphes. 1x4. , IMMORTELS"; les Getes fe croyoient immortels. Il]. 190.. XŒV. 437.-Nom d’une troupe militaire d’élite chez les Perfcs. V. go. xxxx. 2.91. 57. LXXIII. I IMMUNI-rés , accordée par les Delphiens , aux Lidyens, en reconnoillance des bienfaits de Créfus 5 ce en quoi elle confifioit. I. 37. LIV. 7.53. INACHIDES, chronologie des. Efllzz’s de Chronologie, VI. 544. INACHUS, pere d’Io. I. z. t. 168. INAROS , Roi de Libye, défait les troupes d’Achemériês,’ fils de Darius. lll. 10. x11. 171. INCANTATION , ou théogonie des Perles. I. 10;. aux". i INCENDIE386. fortuit au temple ’ de Delphes. II. 147. aux. INCISIONS ; les Medes 8: les Lidyens , pour fccller leur: traités,516. le font des incifions, se (e" léchent réciproquementç le [mg des uns-des autres. I. 56. Lxxw. 312.; La même

’DES MATIÈRES. 487 thofe s’obferve à-peu-près chez les Scythes. HI. 17;. Lxx. 134.. . INDIENS (les), le plus nombreux des peuples connus. HI. 81 xCIV. Se divifent en plulieurs nations. 82. 8e fuiv. xcvu-cu. 336 8c fuiv. Plufieuts d’entre eux (ont Nomades, vivent de chair crue, mangent leurs malades. Ill. 34.. xxxvm. 84.. xctx. Leurs maifons fous terre, leurs canots. Il]. 81.. 84.. xcvn , xcvm. 355. 337. Le foleil plus chaud chez eux le matin qu’a midi. HI. 86. cxv. Volent leurs femmes en public. 85. c1. 338. Comment ramatTent l’or. Il]. 8 5. ou. 86. cxv. Font partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes se leurs Com- mandans. V. 51. va. 302.. Voyez Talv. Géogr. INSCRIPTIONS de Darius, devenu Roi. IlI. 77. Lxxxvm. De Mandroclès, pour le pont fur le Bofphore. HI. 187. ’ Lxxxvm. Eml’honneur des Spartiates tués au combat des Thermopyles. V. 156. ccxxvm. INSULAIRES , dans la fuite Ioniens. Ce qu’ils comparoient dans la flotte de Xerxès. Leurs armes 8c leur Com- mandant. V. 63. xcv. 318. ’ AINTAPHERNES, un des conjurés contre les Mages. HI. 6o. Lxx. 317. Infulte Darius; eft mis à mort avec (a famille , excepté le frere de fa femme , fa femme a: (on fils. 9;-97. cxvm. cxxx. i " murmures , des Égyptiens, enfans de leur nation confiés aux Ioniens 8c aux Cariens, devenus les lnterptetes. Il. iIO, 11.9.fille d’Inachus, enlevéeCLIV. par les Phéniciens.’I. ’Î a. 1. 168. 4.. v. Sa chronologie. Eflài: de Chrono]. VI. 348p ’ION, fils de Xuthus. V. 63. xcxv. Donne [on nom aux l Ioniens. V. 190. xuv. Ses fils. 1V. 45. var. 1.75, IONIE, très-belle contrée. s1. 109.. CXLII. Soumife par Çrél’us. I. 6. NVIÎ En partie par Harpage.’1. 12.7. aux.

488 TABLE GÉNÉRALE Occafions des malheurs qu’elle elfuya. 1V. 17. XXVIII.’ 19. xxx. Voyez T116. Géogr. IONIENS (les) le font partagés en douze cantons 111 g 111.. cxnv, cxrvr. 4.66 8: fuiv. Dans le Péloponnefe. Les Infulaires réparés des autres , abhorrent le nom d’Ioniens. l. 111. cxun. 405. Cre’fus avoit fait alliance avec eux. I. 19. xxvu. Envoient des Ambalradeurs à. - Cyrus. I. 108. cxu. Challés par les Achéens du Pélo- pounefe. I. tu. cxuv. Chaque portion fe choifit un Roi. I. r 1;. cxrvn. 419. Célébrent les Apathuries; ont un temple en commun dédié a Neptune. 11; , 114. cxrvrr , cxr.v111. 4.22.. Méprifent le confeil de Bias, qui leur confeilloit de fonder une nouvelle colonie; I. 12.8. cnx’x. Chargés de la garde du pont fur Piller , rejettent l’avis des Scythes , de le couper, pour nuire a Darius. IV. 215. cxxxur. 1.18. cxxxvr. S’empatent de Sardes, qui efi réduite en cendres par l’imprudence d’un foldat. IV. 76. c , c1. Battus à Ephefe. Aban- donnés par les Athéniens, fe liguent avec les Cypriens. 1V. 77 , 78. c11-c1v. Leur armée navale. 1V. 94. V111. 348. Peu au fait de la marine, fe refulent a s’y former. 1V. 98.’ x11. Subjugués pour la troifieme fois, 8K traités rigoureufement par les Perfes. 1V. 110. xxxu. Leur flotte dans l’armée de Xerxès. Leurs armes a: leur Commandant. V. 6;. XCIV. Les Athéniens s’oppofent à leur tranflation dans d’autres pays, contre l’avis général. VI. 78. cv. IONIENNE (chronologie de la colonie). Eflài: de Chro- - Virologie. VI. 4; s. ’ IONIENNES , une partie des femmes , ne veulent pas manger avec leurs maris; pourquoi. I. 11;. CXLVI. 419. -- Villes fondées en .Europe 8c en Alie. Eflizir de Chro- - nologie. VI. 466. Jours fabitement changé en nuit. I. 35. txxxv. 307;

.--.....u.q.& 1I DES MATIÈRES. 489 se. c111. V. 14. xxxv11. 193.-Divifé en douze heures par les Babyloniens. Il. 84. c1x. 383.-Obfervé par les Lacédémoniens pour pouvoir le mettre en marche. 1V. 161.. cvr. 411.. Jour de la nailfance fêté chez les Perles. VI. 81 ont. 14.4. t JOURNÉES mémorables ; Marathon , Platée, Salamine. Voyez ces smots 5 plus. lll. 31.0. me 11.7. IPHIGÉNIE 5 factifices humains en fou honneur. HI. 196. c111. 443. larmes (les) chez les Lacédémoniens, jeunes gens fortis de l’enfance. VI. 62.. Lxxxrv. 136, ISAGORAS, fils de Tifandre, illuftre parmi les Athéniens, afpire a la Tyrannnie. 1V. 4.5. 1.xv1. Tente de faire chauler Clillzhenes d’Athenes. 48. Lxx. 2.88. 49. 1.xx11. 300. ISIS, la plus grande des Divinités chez les Egyptiens. i Il. 34. XL. Fêtes 8c jeûnes en fon honneur. Viâimes qu’on lui factifioit; cérémonies des facrifices. Ibid. 244. Comment on la répréfcnte; les génilTes lui font confacrées. . Il. 35. x11. 1.44.. Il]. 2.51. chxxvr. 484. Son temple à Bufiris 5 cérémonies de fes fêtes. Singulier hommage des femmes. Il. 50, 51. 1.1x. 278-230. 51. 1x1. 2.80. Apollon a: Diane nés d’Ifis 8: de Bacchus, fuivant les - Égyptiens. Il. 131. c1.v1. . 151.15, Chemmis flottante. Il. 150. CLVI. 4.87. Illes des Bienheureux. III. 2.5. xxv1. 2.81.. -;-Çyanées, errantes; au rapport des Grecs. 185. 431.. 151.25 de la mer Erythtée , ou l’on envoyoit les exilés des Perfes. V. 56. Lxxx. 311.---Des Eginetes, s’ap- pelloient autrefois Œnone. V. 190. XLVI. 43;. ISOCRATIE, forte de gouvernement. 1V. 64. xc11.

1501401111, forte de gouvernement. 1H. 73. 1.xxx111. 316.3:1. v

490 TABLE GÉNÉRALE ISRAEL, obfervation fur la tranfmigration des dix tribus, à l’occafion de la circoncifion chez les Égyptiens, Col« cliidicns &c. Il. 80. cxv. 372.. I ISSÉDONS; leurs moeurs. l. 152.. CCI. 504.. Il]. 14.0. xVI. 145. xxyl. Voyez T46. Géogr. IerMr. , que la Pythie défend aux Cnidiens de féparer. du continent. I. 132.. CLXXIV. 456. ---de la Cherfo- nefe; fes dimenfions. 1V. 113. xxxv1. 364. ITALIOTES; peuples anciens de l’Italie 8c de la Sicile. lll. 140. xv. 386. Voyez T215. Géogr. . ITHAMITRÈS , un des Commandans de la flotte de Xerxès, abandonné comme les autres par ce Roi, lors de fa fuite.

JUGESV. Royaux 2.48. chez les Perfes. cxxx. IIl. 12.. x1v. Sévérité:481. de . Cambyfes envers un qui s’était laiffé corrompre par argent.

JULES1V. Africain; 16. chronologie xxv. de. Chronologie,1.03. VI.î 154.. JUNON , Déclic; fêtes en fou honneur chez les Argiens. I. u. ,xxx1. Connue en Égypte. 44. 1.. An rapport de Manéthon, on lui facrifioit trois hommes par jour. 2.65. Son temple à Platée. VI. 41. L1. 47. 1x. . JUPITER , Dieu des Égyptiens, des Scythes, des Grecs se des Ethiopiens, fous les noms fuivans: Agoréen. Autel qui lui cil: confacré. 1V. 31. x1.v1. 211-. Ammon en Libye. Il. 2.6. xxxu. Son Oracle. 48. 1v. Cambyfes ordonne de brûler fon temple. HI. 2.1.xxv. Amun chez les Égyptiens. Il. 37. 111.11. 2.4.6. Oracle - en Égypte. Il. 6;. Lxxxm. Bélns , temple qui lui cit confacré à Babylone. I. 1.3 6. crxxxx. 4.64. Les Babyloniens s’y réfugient à la prife de leur ville par les Perles. 111. 12.6. .CLVIII. Il n’y a qu’une femme qui pniŒe palier la nuit dans ce temple. 1. r37. c1.xxx1. 46;.

wons Maritimes 49s rag-Gatien 5 fon temple a Mylalle. I. 130. cnxxr. 45 1. 1V. 43. va1. 2.72. Ciel, ou la circonférence du ciel chez les Perles. I. 102.. cxxxr. 384. 1V. 79. cv. 337. 54-----Expiateur. I. 31 XLIV.. Hellénien, on commun à toute la Grece. VI. 3.

A---- Hercéen , ou proteéieur des maifons. IV. 134;. 1.xv111. 383. vu.Labrandéen, voyez91. Sun-nus. . . .- Lacédémonien. 1V. 12.3. LV1. 374. Laphyflien. V. 136. cxcv11. 388. ..-----Libérateur. III. 116. cx1.11. Lycéen. Ill. 2.62.. cc111. 497. Olympien; fon temple. Il. 6. vu. ---Papæus chez les Scythes. Il]. 166. 11x. 41;. Proteé’teur de l’hofpitalité 8: de l’amitié. I. 31. L-- xuv. 240. r-----Stratius chez les Cariens ; (on temple a Labranda; d’où Labrandéen. 1V. 87. cxrx. 343. l Thébéen. ..de Thebes; fou temple à Babylone. Une femme couche dans [on temple. I. 137. c1xxx11. 465. Comment fe montra Hercules. Il. 36. 111.11. 2.46. Femmes enlevées , confacrées au Dieu, établillent des Oracles. Il. 47. Liv. 2.72.. Sa fiatne avec une tête de . bélier a Thebes. lll’. 1.48. CLXXXI. Uranie-n, on Célefize. IV. 12.3. LV1. Urins. III. 183. Lxxxv. 433. ’----- Autel qui lui efi confacré fous un chêne, par une des femmes qui établirent les Oracles. Il. 48. in, 2.76. --Dieu chez les. Ethiopiens. Il. 2.4. xxrx. 2.08. Char - qui lui eli ’confacré dans l’armée de Xerxès. V. 36. x1. - Laiflé en Macédoine. V. 2.39. cxv. Ses Rames ,I avec H une tête de bélier..ll. 36. 111.11. lIl. 2.48. ctxxxr.’

49: TABLE GÉNÉRALE, l - Un de bronze, de dix coudées de haut. VI. 60. un: 131. K. Kir: , huile extraite du Smicyprion. Il. 7;. xcm. 3 56.

LABDA, fille d’Amphion, femme d’Etion, fils d’Echef- 4 trace. Son biliaire 8c celle. de (on fils, que l’on vouloit faire mourir. 1V. 65., xcn. ;18--;n. LABDACUS,. pereL de Laïus. 1V. 4o. LIÎ. LABYNETE, Roi de Babylone. I. 55. LXXIV. Il y aeu plu- lieurs Rois de Babylone de ce nom. 312.. ;8. Lxxvn. 316. - Fils (le Labynete. 141.. cuxxvm. LABYRINTHE, bâtiment merveilleux confirait par le! douze . Rois d’Egypte. II. m. a: 11.3. cxnvm. Il n’y a eu qu’un feul labyrinthe en Égypte. 469 --479. LAC de, l’ifle de Cyranis , de la vafe duquel on tiroit des paillettes d’or. HI. 4,;6. cxcv. 4.95..---de Zacynthe, duquel on îtiroir de la poix. lbid. 49;. Mœris, fait (le main d’hommes , malgré [on immenfe grandeur. Tire (on eau du Nil par un canal, 8c s’y dégorge; la pêche abondante qui s’y fait; ce qu’elle rapportoit au Roi. Il. 11.4. cxmx. 479-483. LACÉDÉMONIENS, alliés de Créfus. I. s. v1. Ne [ont jamais fouis de leur pays. Les plus puifims des Grecs. I. 38. LI. 2.54. Lycurgue leur Légiflateur; éloge qu’en fait l’Oracle de Delphes : ils lui font élever un temple. ’ I. 46. va. 2.78-296. Attaquant les Tégéates; vien- nent avec des chaînes pour les enchaîner 5 font. battus s on les en charge eux-mêmes &c. 47. 1.x". 2.96. ’ Deviennent fupe’rieurs aux Tégéates. Comment ils y par- i viennent. 48’. 1.xv11. 1.98. Leurs querelles avec les ç Argieus pour le lieu appellé Thyrée. Comment en dc- " x l. I vmmm

à ne s ’ M’A T tu: 493 4 I . vinrent pofleEeurs. I. 62.. maux. 317. Leur’réfolution - contre Cyrus. 116. c111. 4.2.4.. Se joignent aux Samiens contre Polycratcs. HI. 38 8c fuiv. xuv, x1v,-x1.v1. :94. Les exécutions ne fe font chez eux que de nuit. 1H. 2.2.3. cx1.v1. 461 . Prérogatives a: honneurs qu’ils accordent à leurlRoi. 1V. n’y-12.8. 1v1--Lvm. 374-377. Les dettes, foit au Roi, foi: à la’République, font éteintes à la mon. 12.8. 1.111. Partie de ceux qui, avec Cléomenes, s’étaient emparés de la citadelle d’Athenes, obligée de fe retirer, l’autre mile à mort. lV. 56. 11:11. 3202.. Bon confeil qu’ils donnent aulelatéens. 1V. 184.. chu: 4.13. Leur réponfe au difcours d’Alexandre , envoyé de Xerxès. V. 2.38. cxur. Leur éloge par Démarate. . V. 67. en. 69. érv. 32.2.. ’S’adonnent aux exercices gym; niques. V. 14.3. ccvur. Leur ambaiTade à Athenes. V. 2.58. ont. S’engagent à nourrir les femmes 86 les enfin: a des Athéniens, pendant la guerre. V. 2. 59. cqu. 346. Lent combat aux Thermopiles, 8c leur perte. V. 154. écxxxv. . 4.02.. Ne quittent pas leur poile du mont Cythéron. VI. 1 5.. n. 97. Leur perte à Platée. VI. 5 3. 1.xrx. 12.4. Leu: Sépulture à Platée. VI. 62.. LxxxIv. ï . incuit-ria ; emblème que prend Se’foftris pour la repré- fenter chez les peuples qu"il avoit vaincus. Il. 79.

LACRINÈS , envoyé à Cyrus, pour lui faire par: du. décretc11. des Lacédémoniens. 371. L. 116. crin. I 1 LADANON, ou LÉDANON. HI. 92.. cxu. 350. KIJÂDICÊl-J, femme d’Amafis; fou vœu; fiatue de Vénus qu’elle donne au temple de Cyrene, 8c pourquoi. Il. 5LAINE 148. produite par unchxxr. arbre. Il. 67. Lxxxvr. 518. 334.. III. 88. a; . cvr. 34.0. Foulée ou feutre, les Scythes s’en formoient à, des tentes. a: en couvroient leurs chariots. 111. 177. Lxxv.Tom: 4.2.7.VIL - . li" F A 494 Tant: efiuéaatn LAIUS, fils de Labdacus. IV. 4o. 11x. 2. 36. Temple élevé à les Furies. 1H. a2.6.4cx1.1x. Oracles tendus à Lalius.

LAMPES1V. (fêtes 2.8. des) a Sais, xLIII. que l’on amplifioit 118. de fel 8: . d’huile. Il. 51. Lxu. 181. LAMPITO , fille de Léotichides &d’Eurydamé, femme de Zeuxidamus. IV. r38. un. . 1 LAMPON , pere d’Olympiodore. VI. 15. ni. LAMPON , fils de Pythéas , le plus diflingué d’Egines 3 confeil impie qu’il donne à Paufanias, qui le rejette. VI. 38. Lxxvn, Lxxvnt. Sa généalogie. 12.9. LAMP ON, fils de Thrafyclès, député des Samiens, au Commandant de la flotte Grecque. VI. 66. Lxxxrx. LAODAMAS , Tyran. Trépied qu’il confacra à Apollon;

LAODICÉ,- 1V. une desvierges4.0. Hyperboréennes.1x1. 2.56. HI. 1 go. mm. r LAPHANÈS, fils d’Euphotîon , un des prétendans à Agariite.

LAMES1V. DU PALAIS 178. par lefquels cxxvu. juroient les Scythes -,’ V comme chez les Turcs la Porte. 111. 172.. 1.xv11. 4.2.2.. LASONIENS (les) , peuple d’Afie. HI. 78. xc. Font partie 3 del’armée de Xerxès. Leurs armes 8c leur Commandant. . AV. 55. unir. Voyez T45. Géogr. 1 LASUS d’Hermione, Muficien, Poëte 8L un des (cpt Sages .3 de la Grece, furprend Onomacrite falfifiant les vers de Mufée. V. 5. v1. 2.70. LATONE; fou Oracle à Buto , un des plus véridiques de I’Egyptc. Il. 12.7. cLu. 485. Defcription de fun temple;

Lau R 1 E n (couronne de) , prix des jeux Olympiques. V; 180.130. xxVI. en. 4.86. . JLÉAGRUS ,fils de Glaucon , Commandant des Athéniens a à Platée, cil: tué par les Edoniens. en combattant po les mines d’or. VI. 56. LmY. ne; .- -

DES Marranss. 493- LËDANON, voyez LADANON. IÆMNIENNES (les Femmes) égorgent leurs maris 8: leur , Roi Thoas 5 de-là les aérions atroces s’appellent mitions .Lemniennes. IV. 187. cxxxvm. 440. LEMNOS (ille de); Otanes s’en rend maître. 1V. 17. xxvr. Conquife par les Athéniens fous la conduite de Miltiades. IV. 188. CXTL- 4.4.2.. Voyez T46. Géogr. l v LÉOBOTAS, Roi de Sparte. I. 47. va. 2.84. Ancêtre de . Léonidas. V. 140. CCIV. ’ LÉOCEDES , fils de Phidon , un des prétendans a lignifie. LÉODAMAS[Va de Phocée,177. un des Tyrans cxxvu. de l’Hellefpont. 1 1H. 119. cxxxvxrr. LÉODAMAS, pere de êoflrate d’Egine. HI. 2.2.8. c111. LÉON , Roi de Sparte. Î. 46. va. Pore d’Anaxandrides." - 1V. 2.6. xxxtx. LÉON , brave Trézénien, le premier des Grecs tué par les Barbares. V. 12.6. chxx. LÉONIDAS, fils d’Anaxandrides. IV. 2.7. er. Ses ancêtres. V. 140, ccrv. Devient Roi de Lacédémone. Ibid. ccv. Sa bravoure aux Thermopyles. Sa mort. V. 150-113. ccxx-ccxxrv. Xerxès fait mettre (on corps en croix. - V. 162.. ccxxxvm. 410. Les Lacédémoniens lui demandent , vengeance de fa mort; réponfe qu’il leur fait. V. 2. 38. cxrv. 47 5 . Vengée par la mort de Mardonius. V]. 48. Lxrrr. LÉONTIADES, fils d’Eurimachus , Commandant des Thébains. V. 141. cv. Trahi: les Grecs; méprifé par Xerxès 8c marqué d’un fer rouge. V. 138. çcxxxnl. LÉOTYCHIDES, fils de Ménarès, petit-fils d’Agéfilaiis , ennemi de Démarate , qui lui avoit enlevé celle qu’il devoit époufer. Soutient que Démarate n’efl pas fils d’Arifion. 1V. 132.. va. L’infulte aux Gymnopédies. 1 x34. LxV11.13-82.. Commandant des Lacédémoniens.ISa cupidité pour l’argent. En; banni de Sparte. .138. Lxxrt. lia

49.5 T1113 La. onze n’aura i 3 8 5. Son difcours aux Athéniens fur la fidélité d’un dépôt . qu’ils refufoient de rendre. 147. Lxxxvr.’ Amiral de la flotte de la ligue des Grecs. V. 2.49. cxxxr. Ses ancêtres. Ibid. 482.-486. Moyen dont il [e fort pour aniblir l’armée des Barbares. VI. 72.. xcvrr. Î LÉPIDOTE , par». facré chezles Égyptiens. H. 5 9. 1.1111.

1.131111.2.99. appelléeLeucé. i I. 107. cxxxvm. 396. iirnrux (les) en horreur, 81 ehalÎés chez les Perles. L

infirmas,107. alphabet, cxxxvm. palTées des Phéniciens 397. aux Greps, ’ on I , lettres Cadmécnnes. 1V. 39. LVIII. 146-153. Sont charni- l gées par la fuite. 40. 1.1 x. Lettres de l’alphabet données pour fobriquet, au fujet de Labda. 1V. 6 5. xon. 318.’ IETTRES Millives, ’de-Amafis à Polyerates. HI. 35. la; , l D’Hifiiée à Arillagbras pour le faire foulever contre .. Darius, empreinte fur la tête d’un efclave. 1V. a3. xxxv. l 2.08. D’Hiltiée aux Perles, interceptées. 1V. 92.. 1v. , --Secrettes de Dématate aux Lacédémoniens , découo. l vertes par Gorgo. V. 164. Gexxxsx. Lettre , ou avis de Thémillocles aux Ioniens , gravée fur la pierre. V. 177; xxrr. Envoyées par des fieches; une interceptée, dé- " couvre la trahifon de Timoxenes a: d’Artabaze. V. :46. fi cxxvmr. 481. lancé; voyez Liants se Lérnrux. , t luta-rions , en ufage chez les Égyptiens. Il. 1:6. en: 4.84.. LIBERTÉ (amour des Athéniens pour la) au [nier du meurtre du Tyran Hippias. Différens traits à ce fujeq.

LIBYE,i 1V. d’où elle 37. tire (on nom.LV. 1H. 158. 1.2.9. x1.v. Il n’y a , i point d’arbres. 244- CLxxv. Safertiliré. 138. cxcvur. Les êtres étranges qu’elle produit. 154. cxcx. 48: à ’ 4.94.. Voyez T45. Géagr. ,. , I

en: MKTIERES. 497 UMNs:(-1es), IdifFerent de langage avec les, Egyptiens.’À Ayant pris leurs coutumes en averfion, ne veulent-pas s’abf- .- tenir de manger de toutes fortes de viandes; confulrene I l’Otacle, qui les déclare Égyptiens. Il. r6. xvm. 196. ..Sc rendent à Cambyfes. HI. 10. qu. Ufages que les A. Grecs ont pris d’eux. III.’ 251...c1.xxx[x. Font partie É de l’armée de Xerxès. Leurs armes 8c leur Commandant. . V. 5;. Lxxrhp. txxxvr. 31;. n LIBYENS NOMADES , ne, mangent point de vaches par lrefpefl: pour 165.111. 2.51. CLXXXVI- 484. Leur manier: de faire les facrifices. 2.51. ’CLxxx VIH. 486. Les l’ Grecs en ont pris l’habillement 8c l’égide de Minerve. .Et la façon d’atteler leurs chars. 2.-;3..c1.xxxr.x. 487. i Opération pour prêŒrver leurs enfans de la pituite 8: du (parme. 2.5:. CLxxxvu. 48;. 1 LlBYENNES (les) portent: pour vêtemens des peaux"de chevres teintes en rouge. HI. In. chxxrx. 487. Leurs cris perçans dans les tempies. au. çss; I Y HCHAS, un des Spartiates appelles Agathoerges, découvre l le tombeau d’Orefie chez un forgeron. I. 48 , 4,5. varr. ’ vanr. 198. Luivnr enfanté par une cavale , prodige funefie à Xerxès. 7 V; 46. Lvrr. 2.93. Animal extrêmement féconcl. HI. 89.

LIGYENScvm. (les) font 544:. partie de l’armée l de Xerxès;i ’ Leurs armes 8c leur Commandant. V. si. nm. Voyez Tub.

1mm:1’ Géogr.du Nil. Il. ro. x1. ’ -des I fleuves1 Jépofé , moins 4’ confidérable qu’on le croit communément. 182.. y LIN (robe de) des Prêtres Égyptiens. Il. 31.4xxlxvrrj. l” z;z.---de Colchide. H. 81. cv.-Egyptien. Ibid. 377 ,

LINUS373c , chanfon des’ Grecsi ’ î, ià l’imitation de celle des Égyptiens dite Manéros. Il. 65. aux. iræ-319. p 1 3

4.98 TABLE GÉNÉRALE LION d’or fin, du poids de dix talent, donné par Créfu’s g au temple de Delphes. I. 35. L. *z48.---Que Mélês . avoit eu d’une concubine, promené autour des murailles de Sardes, devoit la rendre imprenable. 64.. Lxxxxv. » 32.5 , 326.-11 n’y en a pas en Europe, fuivant Herc- dote. V. 81. cxxvr. 328.-Devorent les chameaux de l’armée de Xerxès. V. 81. cxxv. 318.-"Depicrre, élevé en l’honneur de Léonidas. V. 154. ccxxv’. 40;, hormis (la) ne porte qu’une’fois "dans la vie. 1H. S’y ovni. Fauflëté de cettepaffertion. 54.4. LIPOXAÏS, fils de Targitaüs , de qui defcendent les Scythes Auchates. III. 132.. v, v1. ;75. . I I Lrvxrs (les) étoient autrefois écrits fur des peaux de chevre 8c de mouton. 1V. 39. LV111. Ian-2.51. L01 (la) cit un Roi qui gouverne. III. 34. xxxvrlu 290.-Efi: un maître. abfolu chez les Grecs. V. 7o.

L01:’ 01v.des Athéniens 32;.données l par ISelon; , fingulier moyen qu’il emploie pour qu’on ne paille les abroger. I. l9; A xxnt. 118.-DCS Lidyens 8: des Grecs ont beaucoup de conformité. I. 7;. xcrv. ’ ’ . 1.010s ou LYS; [a grande fertilité en Égypte. Ses grains 8c fa racine fervent à la nourriture. Il. 71. xcn. 347- V ne. Arbre chez les Lotophages 5 ils s’en nourriiïent 8: en tirent du vin. III..z44.. CLxxvrr. 476. tous; on les enterre en Egypte. Il. 56. van. 2.90; i Les Neures prétendent a; jurent. de le transformer une fois par an en loups 3 Hérodote n’en croit rien. HI. 197.

Lou-nuas.CV-444u (les) [actées en ”’ Egypte. -; Il. 59. Lxxu. On i en trouve en quantité chez les Budins, leur peau se celle des caliers fervent de bordures à leurs habits. HI. 19”. ont. 448. 4

pas MATIÈRES. 499 ruent": , tribut à, préfentée par les vierges Hyperbo- - réennes. HI. 151. xxxv. v Lune (la) ; lès Égyptiens ne lui immolent que des pour- « ceaux, æ n’en mangent que dans la pleine lune. II. 41. vau. 2.57.. Les Lacédémoniens en guerre ne fe . mettoient pas en marche avant la pleine lune. 1V. 161.. cv1. 411.. Servoit de préfage’aux’ Perfes , fuivant les Mages. V. 34. x-xxvu. 293. 130x11 des Perfcs. Richelies trouvées dans leur camp après leur défaite. V1..61. Lxxxr. I p LYCARETE, frere de Méandrius , Gbuververneur de

LYCIDAS,-Sénateur- Lemnos. d’Athenes 1V. , lapidé 17. avec faxxvrr. femme 8c i ’ fes enfans,"pour avoir opiné a accepter les propofitions de Mardonius. V1. 3. v. 91. LYClENS (les) vont au-devant de l’armée d’Harpage ;, - s’y battent vaillamment I; font vaincus; renferment dans v leur citadelle leurs femmes, leurs enfans 8c leurs richeffes, les y’btûlent; font tous tués dans une (ortie. l. 15;. z chxvr. 457. Font partie de l’armée de Xerxès; leurs i armes se leur Commandant. V. 61.. xcn. Voyez Tabl. Géogr. g LYCOMEDES, fils d’Æfchréas, brave Athénien , enleve î le premier un vaiKeau aux Barbares; a le prix de la - valeur. V. 171. XI. LYCOPAS , brave Lacédémonien. HI. 47. LV. 507. LYCOPHRON, fils de Périandre, refufe le gouvernement . de Corinthe ; cit tué par haine contre fan pere. III. 4s. 1.111. 305 , 306. LYCURGUE , fils d’Arifiolaïdes; fa fa&ion 8c celle de Mégaciès; challent Pifillrate d’Athenes. I. 4.1. 11x. LYCURGUE , Spartiate, jouiffoit de la plus haute ellime; témoignage que lui rend la Pythie. Légiflateur de Lacé- démone. Établi: des Magii’trats; tuteur de fou neveu; H4.

goo T1131: GÉNÉRAL-1: prend .des mefures contre la tranfgrellîon des Loir. Fait! des loix pour les gens de guerre. I. 46..I.xv. 1.78- 1 1.96. Temple élevé en fon honneur. I. 47. var. 3961. LYCURGUE, perc d’Amiantus de Trapezunde. 1V. 178;

LYCUS , fils de Pandion , chaITé d’Athenes par [on fient; ,. donne cxan. fou nom aux Lyciens. A I. 131.. CLxxnl.». LYCUS , grand-pue d’Anacharfis. Il]. 178. Lxxv1. LYDlE (la ). Chronologie de [les Rois. V1. 306. Voycî

LYDIENSTub. (les) Géogr.s’appelloient Méoniens . avant Lydus. I; 6. vu. 174. V. 54. Lxxrv. Leurs ufagcs ont beau- . coup de conformité avec ceux des Grecs. I. 2.6. xxxv; , 235. 56. Lxxrv. au. 7;. xcrv. Obtîennent des Del- phiens plufieurs privilcges; l’immunité a: le droit de , citoyen. I. 37. 1.17. 2.55. Ont une guerre de cinq au: V avec les Mcdcs. Elle finit par un traité. I. 5 5. Lxxrv. .30. 6111. Braves 8: excellens cavaliers. 60. zxxr p1. . Leurs filles fe proliziruent pour gagner leur dot. 73. x6111, . x01v. 540. Sont les premiers revendeurs, les premiers qui i aient imaginé l’argent monnayéatles jeux, étant preflés par I la famine. Se féparent en deux corps , a: fondent une , colonie. Prennent le nom de Thyrrhénicns , de Tyrq rhénus leur chef. I. 74. xcr v. 343-554.’Comment t devinrent mols a: eféminés fous Cyrus. .I. 118 a: fuiv. CLV , CLVI, CLVII. 41.6. Font partie de l’armée do . Xerxès. Leurs armes 8: leur Çommandant. V. 54. Lxxrv. LYDUS, fils d’Arys , donne fou nom aux Lydiens. I. 6.

LYGDAMISV11. 174. gouverne V. à 54.Naxos LXXIV. pour Pififlratc. I I. 45; 121v. LYGDAMIS, pere de la Reine Artémife. V. 65. xcxx LYNCÉE , héros né à Chemmis. Il. 7o. xcx. LYSAGORAS, pere d’I-lillié. HI. 19. xxx. . H

"’DES’MATIERESI 501 IYSAGORAS, fils de T ifias , cherche à rendre Miltiades . odieux a Hydarnes. 1V. 181.. cxxxm. I LYSANIAS d’Erétrie, un des prétendans à Agarific.,IV.’ LYSIMAQUE,178. pere cxxvn.d’Arillides. v. m. LXXIX. -au: LYSISTRATE,. xcv. Devin . Athénien.’ ’ V. 21.4. XCVI. M.

MACÉDONIENS (les), une partie accorde à Darius la terre a: l’eau. 1V. 10. xvm. L’autre partie, réduite en ef-. ; clavage par l’armée de Darius. 1V. 118. xuv. 370; p LhVoyez ,Tab. Géogr. , - MA CES (les) portent pour armes défenlives des peaux d’autruches. HI. 1.44. CLxxv. 475. Challent Doriée de ç; Cynips. 1V. 18; 111.11. 1.17. Voyez Tub. Géogr. MADYAS , Roi des Scythes, fils de Protothyès. I. 81. c111. MÆANDRIUS, fils de Macandrius , Souverain de Samos (fous Polycrares. 1H. 115. cxnr. Secrétaire de l’oly- 1 crates de Samos, envoyé pour féduire. Orctes. HI. 99; ,cxxnt. Confacrc à Junon un fuperbe ameublement. . Cherchant a s’emparer de l’autorité abfolue à la mort de . Polycrates, fait mettre les notables aux fers. Forcé par ..les.Perfes , fe retire de Samos.4115--118. 0111.1174. CXLVI. Cherche à corrompre Cléomenes par argent, cit fommé defortir des terres de. la République.»119.

MACRONSu cx1v111. (les) fc font circoncire. 366. IL, 81. çrv., Partieç d’une Satrapic fous Darius. .111. 8,1. xcrv. Font partie , de l’armée de Xerxès. Leurs armes 8C leur Commandante 1 V. 56. Lxxvur. Voyez Table Géogr. MAGES (les) dilfercnt en Perfc des autresuhommes dans a L leur maniere d’être, 8c fur-tout des Prêtres Lgypticns.

’01 Tant n cinéma LE 1. 108. ou. Deux freres cherchent à s’emparer dû gouvernement; leur biliaire. Il]. 51-68. Lxr-Lxrx. . .1 3 1 3-; 19. Sacrifient aux Vents , à Thétis , aux Néréides.

11116151111115V. 135. établis cxcr. par Lycurguc 384. à Sparte. *. I. 47. va.’ a.89--1.96.--à Miler parlArifiagoras. 1V. 1.6. xxxvm. 2-13. MAGNETES (les), peuples d’Alie. III. 78. xc. ne.

Manon-1011112Voyez , mallacre Tub. des Mages.Géogr. Fête chez lesK Perfcs. . In.

luisons68. bâties Lxxrx. de pierres Voycf de fel. III. 1.5 Mmes. o. CLmV- 4848 -I v Leur difiribution chez les Anciens au fujet de la cha- 4 .’pelle d’Allrabacus. 1V. 156. 1.1111. 384. Des Lybiens V Nomades portatives , faites d’afphodeles entrelacées z avec des joncs. III. 1.53. cxc. il Max. sans; épilepfie. HI. 1.9. xxxru. :87. MALADES, à Babylone , expofés fur la place publique pour confultet leurs maladies. I. 150. cxcvrr. 497. Les 1.3; p diens Padéens les tuent pour les manger; d’autres les t abandonnent dans les défens. IlI. 84. xc1x. c.’ 5 57 ---- 5 58: MALADIE de femme, furvenuc aux Scythes déprédateurs .’ du temple de Vénus Uranie à Afcalon; I. 81.. cv. 3614-; 69. . MALÈS, frcre de Titormus, d’une force extraordinaire; ’ un des prérendans anguille. 1V. 177. cxxvn. 41.7. MANDANE, fille d’Aftiagcs, époufe Icarnbyfcs. I. 85.

MANDROCLÈS. cvn. 374.de Samos, entrepreneur 1 1 ’du pont de ba- teaux fur le Pont-Enfin. .Monumcns qu’il fait ériger. ï 111. 187. Lxxxvn’, 111111111111. MANÈS , pere d’Atys , Roi de Lydie. I. 74. xcrv. MAN sacs , chanfon des Egyptiens , comme le Linus chez. les Grecs. .11. 64. ’Lxxrx. 317-320. I A , V MANÉTHON , chronologie de. Eflàis de Chronologies, x ’ÏVI-rsz. V i ’

sn’nsiMA’rnans. se; MANHAU , que Silofdn donne a Darius , comme il en - dl: récompenfé. HI. 113-115. cxxxrx, on. ,MANTINÉENS appellés pour rétablir la paix parmi le! Cyrénéens. 1H. 2.35. CLxI- i ,«VMAPEN, fils de Siromus de Tyr, des Commandans .V de la flotte de Xerxès. V. 65. xcvm. MARATHON 5 les Athéniens qui y combattirent font les auteurs de la liberté de la Grece. V. 91.. cxxxlx- I339. - Cette journée fait feule leur gloire. V1. n. 111:er ros. Fable d’Epizélus fur cette même journée. 1V. 170. cxvu. 41.3 . -.MARCHËS publics; les Perfes n’en ont point chez eux; méPrifent les Grecs pour les leurs. 1.. 12.7. CLIN. 4.1.4.. MARDONIUS, fils de Gobryas , a: d’une Cœur de Darius; Général des troupes de Darius. (V. 117. 111.111. Bleflé il .’ en Macédoine parties Bryges. Soumet la Macédoine. 1 151 XLV. Repaire en Afie-avecfon armée. 1 19. var. Darius . lui ôte le commandement de l’armée. 154. xcr , Son difcours à Xerxès pour l’engager à faire la con- quête de la Grece. V. 4. v , v1. 9. 1x. Général de .. l’armée de Xerxès. V. 57. Lxxxn. 1.4.8. cxxx, cxxxr. I Part de Theffalie , pour combattre les Athéniens , 8c - enleve fur fa route tous les hommes en état de porter les armes. V1. 1. 1. 89. Députe aux Athéniens pour * les engagerÀ fe foumettre. a. 111. Cherche à corrompre v par argent les Principaux des’villes du Péloponnefe. 3. v. fifi tué à la tête d’un corps de Perfe d’élite. 48. un , 1.11111. Richeifes trouvées dans fa tente lors du pillage.

MARDONTÈS (fils de Bagée , un des Commandans de l’armée52. des Perfes. un: V. 56. Lxxx. 2-48.- cxxx.- Sa mon à la journée de Mycale. V. 56. Lxxx. V1. 76. Cl- - 141; i L

104 T111 1.1: GÉNÉRALE Munis (les), chez les Nafamons donnent leurs. faveurs à tous les convives , 8c en reçoivent des préfens. HI. MARON,2.4.2.. fils lerfiphantc CLxxu. 5 fa valeur aux Thermopyles. I p V. 15;. ccxxvu. MARS , Dieu en Égypte. Sa fête; on y combat à coups de bâtons. Il. sa. 1.11111. Temple élevé a (a mere, 8c 1" l’occafion du combat. 5 3. Lx1v. 2.81.. -Dieu des Thraces. . 1V. 4.. VIL-Des Scythes, niont de Rames ,1 de temples . 8c d’annlquue pour lui. III. 166. 11x. Leur culte,8cle . funulacre. fous lequel ils le repréfentent. 168.1311. MARSEILLE419 , fondée . par des4m. Phocéens. Voyez - RHicruu.’ :2 MARSYASu I. 12.6. le Sileue, cuva.écorché par Apollon 44;. ; ou * cil ’fa peau: j V. 2.8. XXVJ. Explication de Cette allégorie. 2.86. MASCAMES , filsde Mégadofies, Gouverneur à Dorifque; l. pour Xerxès; très-brave. V. 71. CV; CVI. I I 111151311135, si. de Darius a: d’Atolre, un des Généraux -. de l’armée de Xerxès. V. sfizxxxu. Inveâivc Artaynnès, qui veut le tuer. VI. 79. cv1.èXerxès’ devient pallionné . pour fa femme. Comment cette’inttigue le découvrit, a: fes fuites. Se fauve dans la Baétriane; mais Xerxès le fait tueren chemin. V1. 79-8 3. cvu-cxn..14.’;--

MASISTIUS , fils de Siromitrès, Commandant desAlarod . 4 diens 144. a: des Sapires dans llarmée , de Xerxès.r V.. 56. r 1.xx1x. Sa mort. V1. 16. xx11...98. MASSAGÈS , fils d’Oarizus, Commandant des Libyens dans l’armée de Xerxès. V. 53- 1.xx1. l . . v MASSAGETES (les), nation nombreufe. Sont braves 8c i courageux 5 Scythes d’origine. I. 15 2.. cc1. 504. Défont la garde du camp de Cyrus. S’enivrentg les Perfes tombent fur eux , et en tuent’un grand nombre. I. 159.4;th

n 11 s l Ma T un nus. se); .5 3107. Leurs habillemens; leurs armes; l’or fort commun chez eux. N’époufentvqu’une femme , quoique les femmes - foient communes entre eux. Immolent les vieillards ;’ . mais enterrent ceux qui meurent de maladie. Ne re- connoillent que le foleil pour Dieu, lui immolent des ; chevaux. I. 161. ccxv, ccxv1. 509-510. voyez Tué. Géogr. Massa de fer ardente jettée dans la mer, avec ferment; . par les Phocéens. I. 11.3. env. 44.1. MASTYÈS 8: PIGRÈS , freres, Pæoniens , aidés de leur futur, cherchant à devenir Tyrans de leur Patrie, y attirent l’armée de Darius. 1V. 6. x11. 195; ’ MATIÉNIENS (les). I. 5;. Lxxu. 111. 81. 11c1v. Leurs armes 81 leur Commandant dans l’armée de Xerxès. V; , 53. 1.111111. Voyez Tub. Géogr. MAZARÈS, Commandant Mede , chargé de prendre Paâyas vivant. I. 1 19. chr. Réduit les Priéniens en fervitude, 81 la Magnéfie, 81 meurt de maladie. ne. chr. Minecms d’Egypte; chaque Médecin ne le mêle que d’une efpece de maladie , 8c. non de plufieurs. Il. 65. Lxxx1v. 31.5. -- De Crotone [ont regardés comme les plus habiles, après eux les Cyrénéens. III. 106. cxxxr. .MÉDÉE, fille du Roi de Colchos, enlevée. I. ;. Il; Paire d’Athenes en Médie, les Medes prennent [on nom. V. 5o. L-xu. Sa chronologie. V1. ;78. v qMEDES (les); leur guerre de cinq ans avec les Lydiens. Terminée par un traité. Leur maniere de les faire. I. 5;. Lxxrv. Se révoltent contre ’les AlTyriens. ChoifilÎent Déjocès pour juge , 8: enfuite pour Roi, lui bêtifient un fuperbe palais. 76-79. xch-XCIX. Voyer Dé- socàs. Tueur beaucoup de Scythes après les avoir enivrés; a: [omettent les Allyriens. 82.. cm. Leurs armes 81 leur. Commandant dans l’armée de Xerxès. V. 49. 1.1111. Voyeu T46. Géogr.

X 506 TABLE GÉNÉRALE MÉDON , premier Archonte perpétuel. Eflài: de Chanel;

MÊGABATES,. V1. 3 un desCommandans55. ’ de l’armée desl’erfes. . Sa fille fiancée à Paufanias, Roi de Laeédémone. 1V. :1. 11111111. 2.06. Pere de Mégabaze. V. 64. xcvrr. MÉGABAZE , fils de Mégabates, un des Commandans de l’armée navale des Perfes. V. 64. xcvrr. MÉGABYSE , un des fept conjnsés contre les Mages. Ill. ’ 6o. 1.11x. Son difcours en faveur de l’oligarchie. HI. 7o. Lxxxr. Commandant de l’armée de Darius en Europe. III. 2.1.1. CXLm. 457. MÉGABYZE , fils de Zopyre , un des Commandans de ’ « l’armée Perle contre les Athéniens. Il]. 11.8. c111. 570." MÉGACLÈS, fils d’Alcméon , chaire d’Athenes Pififlrate Tyran. Fait propofer à Pififlrate d’époufer fa fille. I. 4.1. 42.. 11x. 1.11. 1.67. Epoufe ’Agarifie , fille de Clilïhenes. 1V. 178. cxxvn. 180. cxxx. MÉGACLÈS, pere d’Alcrnéon. IV. 17;. cxxv. MÉGACLÈS , fils d’Hippocrates , petit-fils de Mégaclès æ . de Clifthenes par lignifie. IV. 181. cxxxr. MÉGACRÉON d’Abdere 5 fou propos contre Xerxès. V.

MÉGAPANE, Général des Hyrcaniens dans l’armée Perle; V.79. 50. 1.1111. CXX. A MÉGARIENS (les). I. 4.1. 1.111. Sont battus par les Athéniens dont ils vouloient enlever les femmes. 2.67. Sont peuleflimés s oracles 81 épigrammes contre eux au fuie: de la Mégaride. V1. 16. 11V. 94.. Voyez T 46; MÉGASIDRÈS,Géogr. père de Dotus. i V. :3. 1.111111. MÉGISTAS, Devin , prédit la mort de ceux qui défendoient le pallage des Thermopyles. V. 150. ccxlx. Son cou- . rage aux Thermopyles, qu’il ne quitta pas. 152.. ccxxr.’ Infcription fur [on tombeau. 116. ccxxvm. .

MÉLAMPUS , filsDes d’Amythaon Marrenrs. , fait connaître aux Grecs 307v Bacchus 81 les fêtes. Il. 111.111. 160-2. 62.. Exige d’abord ’ la moitié du royaume, puis enfuit: la moitié de l’autre partie pour fou fret: Bias, pour guérir les femmes des Argiens , qui étoientrdevenues furieufes. VI. 2.8. 111111111. . Fait époufer à Bias la fille de Nélée 5 (ont les chefs desMé- lampodides 81 des Biantidcs. 1 1 o. Leur chronologie. V1. 3o r. MÉLANCHLÉNES (les ). III. 141.. 11x. Leur Roi [a joint . aux scythes contre les Perfes. 196. en. Suivent les tirages 81 coutumes des Scythes. 198. cvn. Voyez Tub. Géogr. I MÉLANIPPE, fils d’Aflacus , ennemi d’Adraflc , avoit tué (on pere 8: fou gendre. Cliflhenes lui fait ériger une chapelle 81 inflitue des fêtes en fou honneur. 1V. 4.6. 1.xv11. 2.83. Etoit ami du Po’e’te Alcée. 73. xcv. 331. MÉLANTHUS, pere de Codrus. I. 113.1c1Lv11. Roi d’Arhenes. IV. 44.. 1.1V. Chronologie de (on rcgne. h- Eflài: de Chronologie, V1. 32.9. MÉLÈS , Roi de Sardes. I. 64.. LXXXIV. MÉLIENS (les), originaires de Lacédémone, foumifient des vailT eaux à l’armée alliée des Grecs. V. 192.. x1.v11. (L 43 6. Voyez T115. Géogr. ’ MÉLISSE , femme de Périandre, tuée par [on mari. HI. 42.. 1.. 303. Les femmes de Corinthe dépouillées de leurs habits a caufe d’elle. 1V. 7o. 11cm 32.8. l Mrmnenns; noms que l’on donnoit aux jeunes gens à Lecédémone. Voyez humas. V1. 62.. Lxxxxv. 136. MEMBLIARÈS , fils de Faciles , Phénicien, un des pre- miers habitans de Pille Théra. HI. 2.2.4.. c11Lv11. 4.6 g. MEMNON , (palais royal de).à Sul’es. IV. 37. 1.111. 2.2.8. MEMPHIS; détail fur cette ville. Il. 76. xc111. 362...Par qui fondée. Ibid. 367. Château blanc à Memphis, ce qui le compofoir. HI. 79. x01. "333. Voyez T45. Géogr. -

l 308 TABLE (si-1511111111 p MÉNARÈS, pere de Léotychides. 1V. 132.. va. V. 8-4”:

MENDÈS,cxxxr. différence ’ dans les facrifices de ceux qui par. fedent le temple , de , d’avec les autres Égyptiens , d’où vient le nome Mendéfien. Il. 56. 111.11. Voyez T46]. qMEND-ÉSIENS (les), ceux du nome de Mendès immolent desGéagr’. brebis 81 point de chevres. I Il. 36. un. Ont beaug coup de vénération pour les boucs , pourquoi ils ho- norent ceux qui en"prenr’1entvfoin. 4o. XLVI. 2.54-

MÉNÉLAS156. , VoyezambaŒadeur àTub. Troie, redemande Géogr. Hélene - a: les richeiIes enlevées avec elle ; fur la réponfe’des Troyens, le rend à la cour derProtée , Roi d’Egypte, qui la lui rend avec fes richelIes; rend outrages pèur bienfaits , 81 facrifie aux Vents deux enfans du pays: fi Il. 9o 81 fuiv. c111-.-cx11, 394-396. MÉNÈS , le premier qui ait régné en Egypte. Il. 5. 1V; 157. Fait faire les digues de Memphis. 76. xc1x. 361L --3 67. Sa chronologie jufqu’à Séfoltris. Eflàis de. Chro- nologie. V1. 2.07. MENSONGE (le) en horreur chez les Perles. I. 107; cxxxvur. 395.w Permis dans l’occafion. III. 65s

.MER 111x11. CASPIENNE (la). I.317. 154. com. 505.l I Voyez T45. Géogr. Dansle temple d’Erechtée. V. 196. LV. 4.44. MERCURE, Dieu des Égyptiens 81 des Grecs. Indéeence 4 de fes (lames chez les Grecs. Il. 4.5. 1.1. 167-268. Son I temple à Bubaliis.’ 114.. cxxxvrn. 44.3. MERMNADES, (familles des). I. 6. vu. Comment parvenue au royaume de Lydie. I. 1o. x111. ’ Mesuass Egyptiennes, Grecques 8e Perles. Atome, mefure de IOngueur en Égypte. Il. 138. CvatuJ Artabe, valeur de monnoie en Perle. I. 145. cxc11. 482.. 1 Aruliere;

.DES MATIBRES. se, Âmfiere , mefure pour les liquides en Perfe. Il. 139v. CLVIII. 498; Cheniee, mefure Attique. I. 14;. cxcrxi. 4.82.. 1V. 11.6. Lvu. Coudée, mefure de longueur. Il. us. chrx. --de Roi. I. 13;. cnxxvm. 460.-Egyp- tienne égale à celle de Samos. Il. r 5 8. Cvam. Coryle, mefure Attique. I. 482.. 1V. 116. Lvn. Médirnne, valeur de monnoîe Attique. I. 14. 5 cxcn.Mine, valeur diar- gent enEgypte. Il. us. cxux. Numéraîre à Athenes. lII. 106. cxxxr. ;6o. Orgyie, mefure de longueur en Égypte. Il. 12.4. cxmx. Parafange, rnefure de longueur en Égypte. Il. 1:4. cxuiJI. ç. vr. 1V. 37. un. Plerhre, mefure de longueur en Égypte. il. 124.. cxnx. Quatre, . mefure des liquides à Lacédémone. 1V. ne. Lvn. Schene , mefure de longueur en Égypte. Il. 6. v1. 12.4. aux. Seprier, mefure Attique. I. 481.. Stade, mefure de longueur. I. x34. CLxxvur. 4.58. Il. 12.4. aux. Talent, valeur numéraire Attique. Il. 115. chxx. 483.

MÉTIOCHUS , fils aîné de Miitiades, Commandant d’un HI.vaifleau, en; pris par78. les Phéniciens. xc. 1V. 11;. xu. . MÉTRODORE de Proconnefe , un des,Tyrans de l’Hel- lefpont. 1H. 119. cxxxvur. v « MIDAS , fils de Gordius , Roi de Phrygie , fait préfenr de fan trône à Delphes. I. Io. xrv. Il y a eu plufieurs Raie de ce nom. :88, 189. Ses jardins. V. 25;. cxxxvm.

MILÉSIENS (les), habitus de Mike en guerre pendant onze ans avec Alyarres 8: Sadyartes. I. n. xvu-xx. Pour un traité avec Cyrus. no. cxun. 404. Divifés 503.entre eux, les Pariens y rétabliflènr la concorde.I UV.* 18. . xxvm. aux. 20;. Leur douleur 8c leur deuilà la prife de Sybaris.’ 1V. 163. xxr. 3 57. Donnent du fecours aux Cariens. Battus 8c mis en faire par les Perfes. IV. 88. o cxx. Défaut enfuir: une partie des Perles. 1512-. un. Tome VIL Kk

310 TABLE GÉNÉRAL! MILON de Crotone, fameux’Lutteut. 1H. r t 1 . cxxxv11.,Sz fin malheureuïe. 364.. MILTIADES , fils de Cimon. W. r14.xxx1x. 184. cxxxvn. Comment parvint à la Tyrannie de la Cherfonefe à la mort de (on frerc. 1V. lm. xxxrx. Comment fe rendit màître de Lemnos. 1V. 184.. éxxxvu. Veut rendre la liberté .à lÏIonie. Ill. 2.18. cxxxvu. 4;.7. :Pourfuivi, obligé de le fauver. Se rendà Athenes. 1V. 1 15. xL, xLI , un. Défait les Perles à Marathon. Entreprend en vain , fur l’avis de la Prêtrelre des Dieux infernaux, le liège de Paros. IV. 182. cxxxrv , cx-xxv. 4.3 6. De retour à Athenes , on lui intente une Maire capitale; dééhargé de la peine de mort, condamné à une amende, .8: meurt de la gangrene. 1V. 184. cxxxvl. 438. . MlLYENS (les) 5 leurs arme-s 8: leur Commandant dans l’armée de Xerxès. V. 55. Lxxvrr- MINERVE, DéelTe. Ses différas noms , a: les lieux où. elle a des temples. I ,------Aléa 3 fou temple à Tégëe. I. 4.8. LXVL 2.98. VI.Alféfienne, 52. ou d’AlÎéfos 5Lxrx. fon temple brûlé. I. 1;; A . Athenes, for: temple à, 8: (a Rame. 1V. 4.9. Lxxr: un.m.50.Crathiene, Lxxu. de [on192.. temple Après le torrent de Crathîs. t 1V. 2.9. va. 2.2.1. . Cytene; fa (lame 8: [on portrait donnés par Amafis.

Il., Egypte, 14.9. en; [onCLxxxn. Oracle. Il. 6;. Lxxxu’x, fis. 8 Lindc , à 3 for) temple élevé par les filles de Danaîis; Il. 149. CLxxxn. 519. Préfens que fait Amafis à ce

----1---Pallénidetemple. , 11.149.ou de P3116116. chxxn. I. 44.. 1x11. s19. i

DESVMATIERES. 511 Polyas , ou Pôliouchos , ou proteârice. I. 1 2.2.. CLX’. 42.9. 1V. 57. 1.1110111341!" Pronæa, a Delphes; fou temple; préfens qu’y envoie Cre’fus. 1. 72.. xcxr. 53 5. Les Barbares éloignés de (on temple à Delphes, par la foudre. V. 186. xxxvu. 42.8. - 187. xxxrx. Sais; fa fête en Égypte. Il. 5o. Mx. 2.78. ------Sciras, [on temple à, fur la côte de Salamine. V; -2.2.1.. xcrv. 465. .- Sigée, fon temple à. 1V. 7;. xcv. 331. .- Troie. V. 39. xun. 195. Egide, (on; 8: (on habillement tels qu’on les repréfente , viennent des Libyens. 1V. 2.5 3. crxxxvrrr. Fête où les filles fe com- battent à coups de bâtons, en [on honneur 3 celles qui en meurent font réputées fauffes vierges. IV. 2.4.6. CLxxx. Minerve, fille de Neptune 8c de la Nymphe du lac Tritonis , adoptée par Jupiter, felon les Machlyes: 1V. 247. CLxxx. 480. -- Prêtrclfes de, auxquelles il croit de la barbe; préfage de malheur. I. 133. cixxv. 4.57. V. 2.1.9. cru. Tréforiers , les, de (on temple à Athenes. V. 19;. L1. 456. Mmes D’OR de Lidye , d’où Gygès , Alyattes 81 Créfus tiroient leurs richeliès , au fujet des crateres d’or que Gygès donne à Delphes. I. 10. XIV. 186.-d’or’SC diargent à Pangée. V. 75. cxn.--de Laurium. V. 96. CXle.---de Dates. V1. 56. Lxer.--de Thafos. 1V. 119. XLvr. Voyez, pour chacun de ces lieux, T abk Géographique. MINOS , Roi de Crete , cherche Dédale, 8e meurt en Sicile. V. 118. CLxx. 367. Etoit puillant fur mer. HI. 98. cxxu. 3 57. Sa chronologie. Effais de Chronologie. V1. 373. MINYENNES (les femmes) tirent leurs maris des priions de Lacédémone en y reliant à leur place. IlI. 2.2.3. chvl. 5.61. ka z

5:: TABLE GÉNÉRALE ’MITRIDATES , Roi de Pour, defcendoit d’un des ter. Perfes conjurés contre les Mages. HI. 61. un. 317. V034 ARTOBAZANES. V. 2.. 11. 2.63. MITRA, nom de Vénus chez les Perfes. I. 105. cxxxr.

MITRADATES , bouvier d’Afiyages; comment fauve 8: éleve Cyrus; (on hilloire 8: celle de Spaco fa femme. «11. 85-91.. cx--,cxv1u. Vqu Camus. MITROBATES384. , Gouverneur de Dafcylium i 5 reproche5 qu’il fait à Orctes. llI. 97. cxx. Orctes le fait mourir - . avec (on fils. 101. cxxvr. cxxvrr. . - MNÉSARQUE, pere de Pythagore. lll. 191. xcv MNESIPHILE d’Athenes, bon confeil qu’il donne àThé- . nültocles. V. 197.1.vn, LYIII. X MOI-IRIS , un des Rois d’Egypte qui a: (oient le plus diflingués par leurs aé’tions 5 8c les monumcnlqu’ils ont

Mors. érigés. intercalaire 1. des 78. Grecs. c1. Il. 4. ’ 1v. 154. MOLPAGORAS, pere d’Ariitagoras. 1V. 19. xxx. MONARCHIE 8c Mounxqur; explication de ces mots, fuivant Hérodote. Ill. 69. 319. MONNOIB d’or ou d’argent; ou les premicres efpeces ont .. été frappées. 1. 74. xcrv. 34;. Aryandiques , d’Ary-andès, . Gouverneur de Perle. HI. r. 3 9. CLXVI. 472.. Celle de Darius l étoit de l’or le plus put. HI. 239. cnxvr. 472. Mont , figure d’un homme mort , préfentée chez les î Égyptiens comme’xraîfon de boire 8: de [e divertir. Il. 6;. Lxxvrrr. 515. Les Gttes fe téjouilfent à la mort des leurs, 8c s’aflligent à la naillimce des enfans. 1V.

MOSCHES , leurs armes 8: leur Commandant dans l’armée V 5.de Xerxès. 1v. V. 55. Lxxvrr. 190. Voyez T45. Giogr. . MOSYNÆQUES (les). HI. 81. xcrv. Leurs armes &leui . gourmandant dans raturée de Xerxès. -V. 5.6. 1.xxvirr. Voyez T45. Géogr. .

MOUCHERONSpas , leur Marrtnns.piquure fait mûrir les dattes 513 8: les figuiers (havages en Égypte. I. 147. cxcnr. 485 --493. Quantité prodigienfe en Égypte. Comment on s’en ga- rantit pendant le fommeil. Il. 74.. xcv. Mou-rom d’Arabie, de deux efpeces. Singularité de leurs 3 queues. 111.-92.. cxrn. 353- Motr 3 Créfus avoit un fils qui l’éroit. 1. 2.5. x’xxrv.’ 2.33. 1.9. xxxvnr. 2.38. Recouvre la parole, 8: fauve la vie a (on pere. 65. LXXXV- 31-9- MULES (les) n’engendrent pas. Un Babylonien en tire un faux préfage. lll. 12.1. cm. 367. Une qui engendre un poulain, prife pour préfage heureux. lll. 12.2.. CL111. 367. Courfe de char attelé de mules, au [nier des mulets des Eléens. 1H. pag. 394. --qui fit un poulain qui avoit les deux feus; préfage fâcheux pour Xerxès. V. 47. Lvrr. MULETS 3 il ne s’en engendre pas chez les Eléetis; ce qu’ils attribuent à l’effet de quelque malédiâion. HI. . 148. xxx. 3 92...I.a vue des mulets effrayoit les Scythes. lII. 2.13. cxxrx. 455. MUR, Magnus de bois des Radins. HI. 198. cvur.’ ’ 2.08. cxxu. Les Athéniens mettoient leur confiance dans leur muraille de bois. V. 194.. 1.1. 437. Mur dont Mar- donius fortifie [on «mg V1. 10. 95. Attaqué 81 ren- verfé par les Lacédémoniens. 52.. Lx1x. Voyez BA-

.MURICHIDESBYLONE Hellefpontien ,- 8:6. , Envoyé ’ de Mardonius à Salamine. V1. 3. 1v. MUSÉE (oracles de). V. 5. v1. 2.69. Accomplis. 114. xcvr. Il paroit qu’il y a eu plufieurs Oracles de ce nom.

’Mnsrcrtns; les Argiens pali-oient pour les plus habiles de la Grece. Ill. 106. cxxxt. 361. MYCÉRINUS , Roi d’Egypte , fils de Chéops , gouverne 46 6.Kk 3 .

5.14. TABLE GÉNÉRALE avec plus de fageffe que les prédécefleurs. Perd (a fille unique.Singulier tombeau qu’il lui éleva. Il. 106. cxxrx- cxxxrr. 42. 5. Averti par l’Oracle, du tems qui lui relie àvivre , envoie lui faire des reproches , 8c palle les jours dans les plaifirs. 108. cxxxrrx. 42.7. A fait conflrnire une pyramide. 109. cxxxrv. 42.8, 42.9. MYCIENS (les) 3 leurs armes ’81: leur chef dans l’armée i de Xerxès. V. 52.. vant. Voyez T45. Géogr. MYCITHUS, fils de Choiros, gouverne pour Anaxilas à 3 Rhégium. Quitte cette ville pour le retirer à Te’gée, 8C confacre un grand nombre de ilatues dans Olympie. V. 119. CLxx. 371. 372.. MYLITTA; nom de Vénus chez les Allyriens. 1. 151; i cxcrx. Elle a un temple ou les femmes font obligées de fe profiitner, pour telle fomme qu’on leur donne. Iéid. 498-502.. MYRON , grand-pere de Clilihenes. 1V. 176. CXXVÏr MYRSILE, on MYRSUS , pcre de Candaules. I. 6. V11. MYRSUS, fils de Gygès, un des Généraux de l’armée Perfe , tué par les Cariens dans une embufcade. 1V. l 88. cxxr. MYRTE , (branche de) 3 les Grecs [e la palliaient de main en main en chantant les louanges des héros, au fujet d’Harmodius 8c d’Arifiogiron. 1V. 38. Lv. 231-243. MYS , envoyé par Mardonius, pour confulter tous les Oracles. V. 2.50. cxxx111. 2.51. cxxxv- 487*494. MYSIENS (les), roumis par Crétins. I. 19. xxvur. Leurs armes 8c leur Commandant dans l’armée de Xerxès. V. 54. Lxxrv. Voyez M1511, T46. Géogr. MYSTIRES de la religion des Cabires, palliés chez les Grecs. Il. 45. 1.1. 2.67.--des Égyptiens qu’l-lérodote ne Veut pas-révéler. Il. 140. CLXXL 508-

DES. MAT-112.1.1.3. 5.15 N.

Nnrssnucr (jour de la), célébré dans l’a Perfe. VI. 81. cxx. 144. 3141111411011 , les Anciens fe fervoient d’un double moyen 7 dans leurs récits, au fujet d’Arion le joueur de cithare. I. 15’. xx111. 194... NASAMONS (les), peuple de Libye. Plufienrs de leurs jeunes gens voulant reconnaître les défens, font enlevés par de petits hommes velus. 11. 2.6. xxx11. 2.14. Leur nourriture 3 n’ont qu’une femme, quoiqu’elles foient communes entre eux 3 leur maniere. de faire des fermens 8: d’exercer la divination. lll. 2.42.. chxn. 473-474.. l Voyez T116. Géogr. NA’IRUM , fervoît aux embaumemens en Égypte. Il. 67; .Lxxxvr. Ce que e’étoit. 333. NnntnAos’s (les) , immolés a Iphigénie chez les Taures. . Cérémonies dont ils accompagnent ces facrificcs. HI. 196. NAUSTROPHUS,cm. pere4.43. d’EupaIinus l’Architeâe. . lll. NÉCOS , Roi d’Egypte , fils de Pfamrriitichus , entreprend ple canal 51. qui conduit à laLx. mer Erirlirée. L’abandonnel fur la. réponfe de l’Oracle. Ses autres mitions 3 confacre à Apollon l’habit qu’il avoit porté pendant fes conquêtes. 411- 132-. 133. CLVIII,.CLIX. 489. NÉLÉE, fils de Codrus, au fujet des Ioniens. 1-1 1 1. chV. 406-411. Sa généalogie au fuie: des Pyliens. 1V. 44. 1.xv. 2.72.. VI. 71. xcvr. 140. Efliris. de Chronologie.

NÉOCLÈS , pere de Thémiliocles. V. 96. cxmtr. 341. NEPTUNEVI. Dieu. 455.Héliconien, le panionium . vlui cil confacré a Mycale. I. 114.. cx I. v11 1. 42.2.. Un Dieu, V. des Égyptiens. Il. 44. 1.. 2.65. Les Libyens lui facrifient. Kk4

516 TABLE séminale III. 2.52.. ctxxxvm. 486. Se venge des Perfes pro- fanateurs de fon temple , a: qui avoient infulté la (rame. V. 2.4.7. cxklx. Autel qui lui étoit confaeré dans l’ilîme. V. 2.43. cxxm. Sa Rame de bronze de fept coudées, ’ faire de la dixrne du butin pris fur les Perfes , a Platée. VI. 60. Lxxx. 131. NEURES (les) ont les mêmes ufages que les Scythes. Obligés de quitter leur pays infellé de ferpens. Ces peuples font des enchanteurs , a: fe transforment en loupa lll. 197. c1v. 44.4. NICANDRA, une des Prêtrelfes de Dodone. Il. 48. 1v. NICANDRE, Roi de Sparte. V. 249. cxxxr. NICODROME, fils de Cnœthus d’Egine , cherche a livrer Egine aux Athéniens. lift obligé de fauver fa vie par la ’ fuite. 1V. 151. Lxxxvm, Lxxxrx. 397. NICOLAOS , Ambaffadeur des Lacédémoniens , tué par les Athéniens. V. 90. cxxxvu. 338. N11. (le), fleuve d’Egypte , ne fépare pas l’Alie de la Libye. Il. I4. xv1. 191. Ses différentes branches , leur: i embouchures. 15. xvn. 192.-19’6. Étendue de fes inono dations , contraire à tous les autres fleuves 3 gros en été 3 trè54peu confidérable en hiver; n’a point de vents frais. 16. 11111. 197-199. Sentimens fur les eaufes d les Crues. 17-21..xx-xxv11. 100-204. Ses fourees encore inconnues. 2.2.. xxvrrt. .205. Son cours. 2.3-28. xxxx-xxxm. 107-11 8. Ses Prêtres. 69. xc. 340. Menés ’ fait faire des digues 8: change le lit du fleuve. 76. iront.

NITÉTIS361*367- , fille d’Aprlès 3 Amafis l’envoie . a Cambyfes pour fa fille, ce qui caufe la guerre de la Perfe 8: de l’Egypte.

NITOCRISh Ill. , Reine1. de1. Éabylone 2.66. , pourvoit * a fa. fureté contre "les Medes. Canaux qu’elle fait exécuter. Lac immenfe ’ qu’elle fait etcufer. l’ait bâtir un pour fur l’Euphrates,

1515s MATIÈRES. 517 comment elle le fit exécuter. Tombeau qu’elle fe fait ériger, violé par Darius. 1. 139-142.. chxxv- etxxxvrr. 469-477. ’ NITOCRIS, Reine d’Egypte. Comment vengea la monde fon frere, fon prélécelleur. Il. 77. c. 368. Nluns à une courroie; maniere de compter des Perfes.

NOMES,Il]. Égyptiens.193. xcvur.lI. 137. e1xv , c1.xv1.440. 496-497. - Nous des Perfes ont la même finale. I. 107. cxxxxx. 398. NOTHON, pere d’Efchines. IV. 158. c. Nourri; les nations barbares regardent comme un opprobre de fe lainer voir nud. I. 8. x. 181. 1 NYMPHODORE , fils de Pythéas, trahit les ambalTadeuts- . des Lacédémoniens. V. 90. cxxxvrr. 339.

o. OARIZUS, pere de Mafiagès. V. 53. un. 4 Onétrsquts dans l’enceinte du temple de Minerve a Sais. Il. 140. ctxx. Leur defcription, 8: l’intention de leur confiruétion. 503. A OCÉAN , Hérodote regarde fou exiliente comme une fable. Il. 19. xxur. 2.03. OCTAMASADES fait trancher la tête à fon frere Scylês, Roi de Scythie. Il]. 182.. 1.xxx. ŒBARÈS , écuyer de Darius, lui procure l’Empit’e. HI. 74.. Lxxxv. 76. Lxxxvrr. 32.3. ŒBASUS , Perfe de diflinéiion. Darius fait égorger fes troisifils. 111. 185. txxxxv. ŒBASUS , Perfe de difiinétion. V1. 84. cxrv. Obligé de . fe fauver en Thraee, e11 pris par les Scythes, qui l’im- molent à leur Dieu Pliliore. 86. cxvu , cxvuh 1452. ŒDIPE, fils de Laïus. 1V. 4o. 1.x. 2.5 6. (En. du Roi fe difoit pour les minillzres des Rois. 1. 89. cxw. 376.

518 TABLE GÉNÉRALE ŒNOTRIENS (chronologie de la colonie des). Eflàù le Chronologie, VI. 439. OGYGÈS (regne d’ ). Eflài: de Chronologie , VI. 316. Déluge d’Ogygès. Nid. us. ÔLEN de Lycie , Devin 8c Poëte le plus ancien chez les Grecs. Auteur des hymnes qui fe chantoient à Délos. I III. 151. xxxv. 4.00. OLIATE , fils d’Ibanolis, Tyran de Mylafïes , pris par Iatragoras. IV. xxxvu. Ouvrez ; les Athéniens en donnent aux Epidauriens , à certaines conditions. 1V. 56. Lxxxn. S’il n’en venoit que dans l’Attique. 3H. 3m. Dans le temple d’Erechté, qui en deux jours poulie un rejetton de deux coudées de haut. V. 196. Lv. 44;. OLORUS, Roi de Thrace, pere .d’l-Iégéfipyle, femme de Miltiades. IV. 11;. xxxrx. OLYMPIODORE, fils de Lampon, Commandant des trois cents Atliéniens au pied du mont Cithéron. VI. 1;. xxr. OLYMPIONIQUES 3 on nommoit ainfi les vainqueurs aux jeux Olympiques, au fujet des jeux Olympiques. 1V. 176. cxxv. 4.2.8. ÔNÉSILUS , frere de Gorgus , Roi de Salamine, chaire fan frere, a: s’empare de l’autorité. Fait foulever les Cypriens; ame’ge Amarhonte , qui ne vouloit pas entrer dans (on parti. 1V. 79. c1v. Tué dans un combat contre les Perles; les habituas d’Amathonte expofent fa tête fur leurs murailles 5 l’Oracle ordonne des facrifices en (on honneur. 1V. 85. CXIV. ONÉTÈS-, fils de Phanagoras, un ée ceux que l’on croit avoir découvert aux Perles le chemin des Thermopyles. V. .147. cxx1V. ’ ONCMACRITE , Devin chafÎé d’Athenes , pour avoir inféré des prédictions dans les vers de Muféq. V. 5-. Yl. 2.69.

DES MATIERES. 519’ OPIS, une des vierges Hyperboréennes. HI. 151. xxxv. ÔPŒA , femme de Scylès, Roi des Scythes. III. 179. Lxxvur. On 5 Gygès en confacre une très-grande quantité à Delphes. r I. Io. xrv. 1 86. Paillettes d’or détachées du mont Tmolus par le Paéiole. I. 71.. xcur. IV. 77. c1. 335. Très- commun chez les Mafiagetes. I. 162.. cxv. Sable d’or chez les Indiens. HI. 85. en. Comment on le ramaiTe. 86. Clv, CV. Sacré chez les Scythes, les Rois le gardent I 8c lui offrent des facrifices. Rifques 8c récompenfes de ceux qui le gardent. 1H. 153. V11. 477. Or, que l’on tiroit de la vafe d’un lac de l’ifle de Céraunis. III. 1. 5 6. cxcv. 495. Les Carthaginois en reçoivent en échange des marchandifes qu’ils portent au-delà des colonnes d’Hercules. 1H. 2.5 7. cxcvr. 495 . Alcméon s’en charge d’une maniere ridicule. 1V. r 7 5. cxxv. Les tentes 8: les meubles des Perfes en étoient tous enrichis. VI. 59. LxxVIII. Les Hilotes le vendent aux Eginetes comme du cuivre. VI. 6o. Lxxxx. Trait pareil dans l’hifloire. 130. ORACLES de , Abes en Phocide. I. 32.. xLVl. V. 2.51; cxxxrv. 490. Ammon, voyez Inn-ru. Amphiaraüs. I. 32.. xLVI. V. 251. cxxxrv. 4,91. Apollon. Il. 6;. Lxxxru. Bacchus chez les Satres.’V. 74. au. 31.5. Bacis. V. 176. xx. V. au. Lxxvn. V. 2.1.4.. xcvr. 466. VI. 34.. XLu. Branchides, dans la Miléfie. I. 31.. xzvr. .1. no. aux. IV. 2.4. xxxvr. 2.09. Delphes. I. 47. va. 1V. 65. xcn. Diane. Il. 65. Lxxxlrr. Dodone, le plus ancien de la Grece. I. 32.. xLVl. Il. 462-48. Liv-Lvu. Hercules. Il. 6 y. Lxxxnr. Jupiter; à Amon. Il. 48. Lv. Il. 65. Lxxxrxr. Latone, à Buto. Il. 6 5. Lxxxm. Mars. Il. 65. Lxxxm. Chez les Thraces Afiatiques. V. 55. Lxxvx. Minerve. Il. 65. Lxxxm. Des morts fur les bords de l’Achéron. W. 7o. XCII. Patates en Lycie, I. 137. CLxxxu. 46:. Thcbcs en

5:0 TABLE GÉNÉRAiE r Egypte. Il. 49. LV11. Trophonius, l’antre (de). I. 36. I var. V. 251. cxxxrv. 487. ORACLES consumés 5 réponfes-à Alyattes, par la Pythie. v ,1. 13. xrx. A Créfus, par celui de Delphes. I. 33. XLvu. 144. A Lycurgue, par lal’ythie. I. 46. va. Aux Spartiates, fut la conquête qu’ils méditoient de l’Ârcadie. I. 47. vat. Aux Lacédémoniens, fur le lieu où étoient - les ochmens d’Oreftes. I. 49. 1.xv11. 2.98. A Crefus , par la Pythie, fur fan fils muet. I. 65. Lxxxv. 31.8. Sa reponfe à fes reproches. I. 7o. xcr. 33;. Sur ’ mayas, d’Apollon, ou des Branchides. I. 12.1. eux. Aux Égyptiens , par Jupiter Ammon. Il. 16. xvnl. 197. A Phétou, à Bute. Il. 86. cxx. Aux douze Rois d’Egypte fur PIarirmitichus. Il. 11.6. ou. Aux Siphniens , par la Pythie. HI. 49. Lvn. 310. A Battus , par la Pythie. IÏI. 2.30. cLV. Aux Théréens, par la Pythie. Il]. 2;1, 2.32.. CLvr. CLvu. 467. A Arcéfilas, parla Pythie. Il]. 137. c1.x111. 471. A Clillhenes, par la Pythie qu’il avoit fabornée. 1V. 45. vax. A Eétion, par la Pythie. IV. s5. xcu. 319. Aux Miléfiens , par la Pythie. 1V. 102.. xrx. 3 55. Aux Dolonees , par la Pythie. IV. 111. xxxrv. Aux Argiens, par la Pythîe. 1V. 141. Lxxvrr. 388. A Glaucus , par la Pythie. 1V. 149. Lxxx’vr. 393 , 394. Aux Athéniens, par la Pythie. V.93. CXL. 34e. 94. cxu. 341. Aux Atgîens, parla Pythie. V. roc. cxzvm. 345. Aux Crétois, par la Pythie. V. 117. CLxxx. 367. Aux Spartiates. V. 151. ccxx. Aux Perfes, par Bacis. Vis 34. 111.11. -OkAcz affreux qui fait périt beaucoup de monde dans . l’armée de Xerxès , au pieddu mont Ida. V. 38. xur. ’OREILLES (les) font moins fûtes que les yeux. I. 7. V111. 178.-’Coupées, marque d’ignominie. Il. 136. CLxu. HI. 95. cxvru. Le Mage, ou faux Smerdis reconnu. par l’es oreilles coupées. 111. 5 9’. Lxrx. Zopyre le les

Jans MATIÈRES. 521 Coupe pour tromper plus aifément les Babyloniens. HI, 12.4. CLIV. ORESTES, fils d’Agamemnon. Ses olTemens devoient pro- curer aux Lacédémoniens l’avantage fur leurs ennemis. I. 48. 1.xV11. Comment (on tombeau fut découvert. 49- va111. 300-302.. ORÉTÈS, Perfe,cherche à faire périr Polycrates. HI. 97-- roc. cxx-cxxv. Darius le fait mourir. 11L 103. ORGÈS,i cxxvm. pers d’Antipater. I V. 78. chnr. ORGYIES, vqu MESURES. .ORICUS , ’fils d’Ariapithès, Roi des Agathyrfes. Il]. 179.

ORIGINE de mere plus noble chez les Lyciens. que celle deLxxvur. pere. l. 131. c1.xx111. 454. h ORITHYIE , Athénienne, femme de Dorée. V. 131.

OROMÊDON, pere de Syennéfis. V. .65. xcvm. lORSlPl-IANTE - cxxxxrx. , pere d’Alphée 8c de Marron. V. 155. - ccxxvu. ORTHIEN, air de mufique. I. 16. xx1v. 199. .ORUS , (APOLLON ) Roi d’Egypte, fils d’Ofiris (Bacchus). Il. ne. cxmv. 463. 0ans , quadrupede de Libye. III. 2.54. cxcn. 49 3. OSIRIS, pere d’Orus, ou Bacchus. Il. no chIv. 464. OTANES , fils de Pharnafpes , Perfe de dilfinélion, auteur de la confpiration contre les Mages. Comment il décou- vrit le faux smerdis. Qui’il allocia a [on projet. 11L 58-60. vam-Lxx. Son difcours pour mettre l’au- - entité en commun. 68. Lxxx. Darius l’envoie foumettre Samos. 115. cx1.1. 365. Se rend maître de tous les Samiens; les dépayfe 8e repeuple la ville. 12.0. cxux. 367. Son expédition "en lonie 8c en Eolide. 1V. 89. çxx11-1. Avoir épaulé une fille de DariusJV. 86. cxvv 1.

52.2 TABLE GÉNÉRAL! OTANES, Commandant des côtes maritimes de Perfe; Cambyfes le fait liéger fur le tribunal couvert de la peau de [on pere , qui s’étoit [aillé corrompre par argent dans un jugement.’IV. 16. xxv. 2.03. OTÀNES, pere d’Amellris, femme de Xerxès. V. 49. ’ 1.111. OTASPÈS, fils d’Artachée , commande les Chaldécns dans l’armée des Perfes. V. 5o. 1.11111. OTl-IRYADES , relié feul de trois cents Lacédémoniens, (e tue fur le champ de bataille. I. 63. Lxxxn. 3.2.0. Ouns, rares en Égypte 3 on les y enterre. Il. 56. vau. 2.89.

P.

PACTYAS , Lydien , chargé par Darius de tranfporter en Perle les tréfors de Créfus. I. 117. chn. Fait foulever les Lydiens contre Darius. env. Pourfuivi par le Roi, fe retire a Cyme. 119. CLV11. Il le retire à Chics, cri on l’arrache du temple de Minerve, pour le livrer aux Perfes. IlO-IZZ. c1v111. CLxr. 428-433. PACTYENS; leurs armes 8e leur Commandant dans l’armée de Xerxès. V. 51. varr. . P412011, chanfon guerriere des Pæoniens. 1V. 2.. 1. 189. PÆONIENS, peuple. 1V. 1. 1. r Se rendent aux Perfes , 8: [ont en partie transférés en Aile. 1V. 8. xv. Voyez T45. Géogr. PAILLETTES d’or détachées du mont Tmolus par le Paéiole. IV. 77. c1. 335. PALAIS de Déjocès. Sa grandeur 3 les richelfes qu’il ren- fermoit; fes [cpt enceintes. I. 77. xcvm. 357. PALMIERS , très-communs en Babylonie. De deux efpeces; leur culture. I. 147. cxc111. Comment le pratique la caprilication. 484-490. -

pas MATIÈRES. 523 PAMPHYLIENS,’ foumis par Créfus. I. 19. xxvnr. Font partie de la premiere Sarrapie des Perles. Il]. 78. xc. Ce qu’ils fournirent de vailïeaux dans l’armée navale. ’ V. 62.. x01. Voyez T215. Géogr. PAN, Dieu très-ancien en Égypte, très-nouveau chez les Grecs, qui le difent fils de Pénélope 8c de Mercure. Il. 12.0. CXLV, chVI. 467. Se plaint de’n’avoir point de culte chez les Àthéniens. Ils lui éleveur une chapelle, lui fontAdes facrifices, 8c inflituent en [on honneur la courfe des flambeaux. 1V. 161. cv. 407-41 1. PANÆMUS , frere de Phydias, célèbre peintre , avoit fait le tableau de la bataille de Marathon, au fujet de la perte des Grecs. 1V. 170;va11. 41.!. PANATHÉNÉES 3 fêtes en l’honneur de Minerve. IV. 38. *- LV1. Il y en avoit de deux fortes; leur origine. 2.44. PANËTIUS, fils de Solimenes, Commandant des Téniens.’ V. 2.14. Lxxxu. Pater-1121115111011 , temple de Jupiter Hellénien, delta-dire commun à toute’la Grece. VI. 5. V11. 91. I PANICNIUS, marchand d’Eunuques. V. 2.2.9. cv. Le devient lui-même par une vengeance. 2.31. CVr. 471. PANITÈS , Mefiénien; comment reconnaît l’aîné entre deux jumeaux. 1V. 12.3. Lu. PANTAGNOTE , après avoir partagé l’autorité à Samos,’ el’t tué par fou frere Polycrates. IlI. 34. xthx. PANTALÉON, fils d’Alyattes, frere de Créfus. I. 72..

PANTITÈS.xcm. s’étrangle 339. lui-même 4 de ’ n’avoir pas affilié à un combat. V. 158. ccxxxn. 409. PAPHLAGONIENS , fubjugués par Créfus. I. 19. xxvnr. A Font partie de l’armée de Xerxès 3 leurs calques étoient tillas. V. 53. Lxxrr. 3o4. Voyez T225. Géagf. PARICANIENS; ce qu’ils rendoient au Roi de Perfe. - HI. 81. xc1v. Font partie de l’armée de Xerxès 5 leurs

524, TABLE GÉNÉRALE armes 8c leur Commandant. V. 52.. va111. 59. 12x111.

. PARIENSVoyez , choifis pourTable. rétablir la paixGéogr. entre les Naxiens I 8c les Miléfiens. IV. 18. xxvrrr. 2.05. PARIS, ou ALEXANDRE enleve Hélene 3 cil pouffé par les vents en Égypte. Conduit à Protée , comment ce Roi en agit avec lui. Il. 87-91. cxm-cxvr. 389. PARMYS, fille de Smerdis , femme de Darius , petite- fille de Cyrus. V. 56. Lxxvrrr. . P411012 (ufage de la) rendue fubiternent au fils de Créfus, qui étoit muet. l. 2.5. xxxrv. 2.33. I. 65. 1.xxxv. Mais devoit n’être pas fourd. 319. Parole , faculté acquife. non innée , au fujet de deux enfans élevés fans qu’on leur

PARTI-1158parlât. (les) Il. 111. 3. 80. 11. xc111. 152.. Leurs armes A a:- leur I Commandant de l’armée de Xerxès. V. 51. 1x71. Voyeç T215. Géogr. PARTHÉNION (le mont). 1v. 161. cv. 11 y avoit dan; " fou contour des chapelles, des. lieux (actés. 4,05. RASICLÈS, pet: de Philifizus. VI. 7.1. xcvr. ’PATAICUS, pere d’Æne’fidémus. V. 105. et". PATAIQUES , figures que les Phéniciens mettoient-i la proue de leurs vaiifeaux. HI. xxxvn. 2.88. PATIRAMPHÈS , fils d’Otaues, conduâeur du char de Xerxès. V. 36. 11L. ’ PA’I’IZITHÈS, Mage chargé de gouverner les bien; de Cambyfes en Perle. Se révolte avec fou frere. .111. .51.

Parunncrs1x1, 3 ils étoient 1x11. rares dans l’Eubée, 3,13. au fuie: des . r ; I Hippobotes. 1v. 53. rlxxvrr. 30.6. 1 PAUSANIAS, fils de Cléombrote. HI. 183. 1.xxx1. VI.. 7. x. 92.. Non Roi, mais tuteur &coufin de Pliftarque, à qui appartenoit le gouvernement, prend à (a place le Î commandement de [cinq mille Spartiates. VI. 7. x.,Difppfc l’ordre

v DES MATIÈRES. ’52; l’ordre du combat contre l’armée des Perles , d’agrès l’avis fecret d’Alexandre. 36. xr.v. 115. Remporte une victoire fignnlée fur Mardonius. VI. 48. ,Lxru. On lui accorde le dixieme du butin fait fur les Perfes. 6o. Lxxx. Particularités à ce fujet. 131. Plaifante fur le luxe des Perfes. 6x. Lxxxr. Renvoie généreufement les enfans d’Attagînus , en faveur de leur âge. 64. Lxxxvn. 138. Avoir changé» 8c afpitoit à la Tyrannie, devint fier 8: impérieux. VI. 5 9. Lxxvm. 130. Cratere qu’il confacra à l’embouchure du Pont-Enfin. IIl. 18;. Lxcxxr. 432. V PAUSIRIS , fils d’Amyrtée , remis dans la yollîfllion des états de [on pere. HI. x4. xv. A PAUVRETÉ &xlupurssancn 5 deux divinités perniciequS. V. 1’35. en. Purs délicieux ne produifent que des hommes faibles, fuivant Cyrus. V1. 88. cxxr. 147. I i c PEAU humaine; le Scythes s’en font une efpece de cape 8c des ferviettes.’lII. r70. Lxrv. 42.0. PÉDASIENS (les );. comment font avertis des malheurs qui les menacent. I. 133. cnxxv. V. 2.1.9. cxv. 470.

PÉLASGES;Voyez conjeâures Tub. fur Géogr. leur langage.’I. ’ ,3. 9. un. 356-260. Enlevent les femmes Athéniennes à Brauron. Il]. 2.2.1.. CXLV. 458. Voyez Tub. Géogr. . PÉLOPONNESE. Voyez T1151: Giogr. Date de la guerre du. VI. gy, Lxer. 12.7. ” PÉLOPS , Phrygien, efclave des ancêtres de Xerxès, avoit donné (on nom aux Pélopides. V. r6. XI. 2.81. PÉLORIES, ou SATURNALES 5 fêtes en l’honneur de Neptune chez les Thellaliens , au fuie: de l’écoulement , du fleuve Pénée. V. 84.. cxxrx. 350. PENTATHLE , faifoit partie des jeux Olympiques. 1V. in; i zen. Les cinq exercices qui le comparoient. 399. Tome VIL Ll

526 TAB’L E c. ÉN ËRALE PENTHYLE , fils de Démonoiis, Tyran de Paphos,’prîs par les Grecs, fur un vaîlfeau qu’il montoit. V. 135. j

PERCALE , fille: de Çhilon , cit la caufe-de la haine qui régnoitcxcv. entre Léorychides 8cA Démarate. ’ IV. 132.. va. PERDICCAS, Roi de Macédoine , frere de Gavannes 8: d’Aréopus, defcendans de Téménus , ancêtres d’Alexandre. Comment parvint à la Tyrannie. Préfages de fa grandeur future étant au fervice du Roi. V. 2.53., cxxxvrr, ocxxxvrrr. 497-503. ’1V*. 14.. xxrr. 199. ’ PÉRIALLE , grande-Prêtrelfe d’Apollon, prononce contre Démarate, par l’intrigue de Cléomenes, v 86 cil: déparée. 1V. 133.’ var. p PÉRIANDRE, fils de Cypfélus , Tyran de Corinthe. I. 14. xx. 15.1xxm. Envoie trois cents enfans des Cor- cyréens à Sardes, pour Être faits eunuques. lII. 4x. SKLVHI. 309. Tue fa femme. Sa conduite envers fes . fils. 42.. L. 303. 43-47. L1, Lu, un. 303-507. k Devient plus cruel que fon perets fit dépouiller toutes les femmes de Corinthe de leurs habits. 1V. 69. xcn. PÉRICLÈS,318. fils d’Agarifie y » feconde, 8c de Xantippe.’ 1V.

PÉRILAS , Général des Sicyoniens, périt dans le combat contre18:. les Perfes.cxxxr. VI. 76. en. I 14.3. A I ’PÉRINTHIENS, conquis par Mégabaze, avoient été fort maltraités par les Pæoniens. 1V. z. r. 189. Voyez T45.

PERSÉE,Géogr. fils de Jupiter ’ ’ 8c de Danaé, pere de Perfès qui ’ donna [on nom aux Perles. V. 4.9. un .101. CL. 547. Son temple à Chemmis, ou il (e rend louvent , 8c y laille une de (es fandales. Jeux Gymniques infiitués en v (on honneur. Il. 69. xc1. 34.3. , PERSÈS , fils de Perfe’e 8c d’Andromede, donne [on nom

.DE’s MATIERËS.’ p.7. , aux Perles. V. 4.9. 1x1. 102.. on. 347. Un des ancêtres de Xerxès. 102.. CL. 34.7. PERSES (les) prennent ce nom de Pegfès, fils de Perfée; V. 49. Lxr. V. 101.. et. H7. S’appelloient avant Artéens, au fujet des ancêtres de Xerxès. V. 16. x1. 275. Avant Cyrus, ils étoient pauvres 5 leur vie dure, leurs habil- lemens fimples’, 8: n’avaient aucune des douceurs de la vie. I. 52.. Lxxr. ;o;. VI. 88. cxxr. 146. Leur guerre avec les Lydiens. I. 60. Lxxx. 317. Leur carac- . tere. I. 68. Lxxxrx. Cyrus les engage à le révolter i contre les Medes. I. 98. cxxv , cxxvr. 378. Com- pofent un grand nombre de tribus. Les uns (ont agri- culteurs, les autres palleurs. 98. cxxv. 378. Ces tribus - formées en Satrapies ou Gouvernemens; ce qu’ils payoient au Roi. Ill. 77. Lxxxrx. 32.4.. N’élevent aux Dieux ni temples , ni autels , ni flatues. Ne croient pas les Dieux nés des hommes 5 leur culte, 81 cérémonies de leurs Mages pour les facrifices. I. 102.. Ictxxxr , cxxxu. 383- 386. Célébrent l’anniverfaire de leur naifihnce. Leurs fellins. Ne déliberent fur les chofes les plus importantes, qu’après avoir beaucoup bu. Peut grand ufage de defiett. Sont fort curieux des coutumes des étrangers , quoi? qu’ils s’efiiment plus fanges. I. 104.. cxxxm , cxxxrv. 387-389. Ont pris des Grecs l’amour contre nature. I. 105. cxxxv. ;89--’-395. Elliment les guerriers , puis après ceux qui ont le plus d’enfans. Comment il: les élevent. 106. cxxxvr. us. Ne panifient St ne font mourir performe , qu’il ne [oit très-coupable. Leur ci- vilité les uns envers les autres. Il. 106. cxxxvr-r. Ont en horreur le menfonge 5 (ont fujets à la lepre ; rendent un culte aux fleuves. I. 107.’cxxxv1u. 395. Leurs noms ont tous la même terminaifon. I. 107 cxxxrx. 398. Leurs Mages diEerent des autres hommes dans leurs ufages. Leurs cérémonies funéraires i ont les os L12.

75:8 T’a-i: 1.11 GÉNÉRAL! i’de la tête fort tendres; n’ont point de chauves parmi , eux. I. 108. cxx.. 399. III. 9. x11. Surprennent les - Mafiagetes qu’ils avoient enivrés , 8e en font un hor- - rible carnage. I. 1.19. ccxxr. 507. Regardent le feu comme un Dieu. :III. 15. xvl. 2.75. Cours ordinaire v de "leur’vie. 111.10. xxrr. 2.79. Ont plufieurs femmes. v III. 6o. rxrx. 516. Se conduifent infolemmenr dans un feflin; y font tués. 1V. 11. xvnr , xrx, xx. 196- 198. Leurs armes; leurs habillemens.IV. 52.. x1111. 2.2.5. V. 49. th. 501. Leur combat avec les Cariens. 1V. 87. cxrx. 345. Portoient leurs cheveux longs. IV.-roz. aux. Leur fafie dans l’armée de Xerxès. V. 58. Lxxxnr. 312.. Leur combat contre les Lacédémoniens. V. 145. ccxI. Échec qu’ils efiuient près de l’Enbée. V. 172.. x11, km. 417. Pofition de leur armée au combat de Platée.VI. 25. xxx. Leur luxe dans leurs camps gricheffes qui s’y trouvent après leur défaite 8: leur fuite. VI. 5 9. 11111111. Hérodote 8: les Anciens comprennent prefque toujours les Perles fous le nom de Medes. HI. 2.2.2.. . cxuv. 458. Un Perle ellimé trois Grecs par Xerxès. . V. 69. c111. 32.2.. 2111112, des hommes tués. Détail de celle des Grecs , a s la bataille de Platée, contre Mardonîus. .VI. 47. un 12.1. Celle des Athéniens 8: des Lacédémoniens. VI. 5;. 1.11111. 12.4. v PEUCÉTIENS ( chronologie des). Efllzi: de Chronologie. VI. 4.38. Pannes , (proceflion des) auxifêtes de Bacchus. Il. 42.. XLVIIl..-2.)’7. 258. - PHANAGORAS, pere d’0nétès. V. 147. ccxrv. PHANÈS d’HalicarnalTe , Officier des troupes auxiliaires d’Amafis, vient trouver Cambyfes 3 bon confeil qu’il lui donne pour pénétrer en Égypte. Il]. 4. 1v. Les Bgyptiens égorgent [es enfans. 1H. 9. x1. 271.

Drs MATIEKES. 529 PHANTÔME appareillant. à Xerxès se à Artabanes. V. 2.1i xvn. On peut croire que c’en: un tout de Mardonius, ou des Pififiratides , pour déterminer le Roi à la guerre

PHARANDATEcontre les , filsGrecs. de Théafpis 2.83. , Seigneur - Perle; Commandant des Maresx 8e des Colchidiens. V. 56. * 1.x xrx. Une de fes concubines vient implorer le fecours de Paufanias , qui la renvoie où elle vouloit aller. VI..

PHARNACES57. Lxxv. , pere d’Artabaze. 12.8. V. * 51. var- I PHARNASPES, pere de CalTandane , de la race des: Aclréménides. Il]. 5. 11. PHARNAZATHRÈS, fils d’Artabates , Commandant des Indiens dans l’armée de Xerxès. V. 51. va. PHARNUCHÈS, Commandant de la cavalerie Merle; tombe de cheval 8c [e bleife; fait couper les jambes à fou cheval. V. 60. Lxxxvru. 515. ’PHAYLUS , trois fois vainqueur aux jeux Pythiques,’ commande le vailleau des Crotoniates à Salamine. V. 192.. x1.v11. 434, 455. PHÊDYMES , fille d’Otanes, femme de Cambyfes, étoit. panée au Mage, dont elle découvre la fourberie. III. PHÉNICIENS58. (les),1.xv111. auteurs de l’inimitié qui regne ’ entre les Perfes 8c les Grecs". I. 1. 1. 1’64--1167. Compofoient la meilleure partie , 8e la plus habile de l’armée navale des Barbares. Il]; 17. xrx. 276. Envoyés pour recon- noître la Libye, font le tout de l’Afrique. IlI. 155. 111.11. 404. Leur alphabet palle chez les Grecs. IV. 59. LV111. 246-253. Le nombre de vailfeaux qu’ils four- nirent 5 leurs armes. V. 60. Lxxxrx. Xerxès en fait décapiter plufieurs dans fun chagrin de la perte V, du combat naval qu’il leur attribue. V. 2.2.0. xc. 465. Voyez T1161. ’Gt’ogr. "I L1 3.

530 TABLE GÉNÉRALE l PHÉNIPPE, pere de Callias , ennemi des Tyrans. IV.’

PHÉRENDATES, fils de Magabaze, Commandant des Sarangéens175. dans l’armée decxxr. Xerxès. V. 51. varr. - PHÉRÉTIME,femme de Battus le boiteux, mere d’Ar- ’ eéfilas, demande à Evelthon, Tyran de Salamine , une ’ armée pour rétablir [on fils dans la Tyrannie de Samos, dont il avoit été chaulé ; il la lui refufe. HI. 2.56. cucu. Aryandès lui en confie une , avec laquelle elle afliége Barcée , dont le fiége fut long. Sa lcruauté envers les 7 femmes des Barcéens , qu’elle vainquit par furprile. HI. 249-262.. cc , CCI ,I ccu. 497. De retour e11 Égypte , elle meurt mangée des vers. HI. 2.6 5. ccv.

PHÉRON, Roi d’Egypte, fils de Séfofiris, devient aveugle; A comment recouvra la vue par l’urine d’une femme fidelle à fou mari. Envoie des préfens dans tous les il temples célébres.’ll. 85. CXI. 586. I PHIDIPPIDES, Athénien Hémérodrome; Pan fe plaint à 499.lui de n’avoir aucun culte chez les Athéniens. IV. 161;. cv. 406 , 4.07. Se rend en deux jours de Sparte a Athenes. l 162.. cvr. Quelle longueur de chemin cela faifoit. 411. .1 PHILACUS , fils d’Hifiiée , enleve un vailTeau aux Grecs; Xerxès l’en récompenfe par des terres qu’il lui donne. V. 2.16. Lxxxv. 4.60. PHILAGRUS , fils de Cynéas, 8c Euphorbe, trahirent les k Erétriens 8c livrent Erétrie aux Perles. IV. 159. cr. PHILAON , fils de Cherfis , un des Capitaines les plus s efiimés de la flotte des Barbares, pris avec fou vailfea

PHILÉEV. , fils 171. d’Ajax , le premier x1. étranger qui- fait-’ devenu ’ , citoyen d’Athenes. 1V. 1 12.. xxxv. Sa defcendance. .564; PHILEUS, pers de Rhœcus l’Architefte. Il]. 51. 1.x. 915.

l

’DES Murmures. 531i PHILIPPE , fils de Butacides , étoit un des plus beaux . hommes de la Grece. Honneurs qu’il reçoit à ce fujet à Ægefie 5 accompagne Doriée 8c périt avec lui. 1V.

PHILIPPE,l 31. XLVII- Roi de Macédoine. 1.2.2.. Son origine. . ’V. a"; f cxxxrx. y PHILISTUS , fils de Paficlès , avoit élevé un temple à Cérès Eleufinîenne. VI. 71. xcvra ’ PHILITIS, berger qui faifoit paître fes troupeaux aux environs des Pyramides , 86 dont on leur donnoit le l nom en haine des Rois qui les avoient fait bâtit. Il. 105. cxxvuI. 42.4. PHILOCYON , un des Irenes; fa fépulture après le combat de Platée. VI. 61.. Lxxxrv. 136. - PHOCÉENS (les) 5 premiers navigateurs des Grecs, 8c. qui aient entrepris des voyages de long cours 3 fonts entourer leur ville de murs; refufent de slérablir dans les états d’Arganthonius. I. 12.3. CLqu. 437. Soumis par Harpagc, fe rendent à Cyme. Font ferment de ne pas retourner à Phocée. 12.4., 12.5. CLXIV, Cva. 44°, 44x. Obliges de quitter Cyrne , ils le tranfportent à Rbégium. 12.6. Cvar. 44.1. Sont les fondateurs de .Marfeille. 4.4.3. Ceux d’entre eux faits prifonniers (ont affommés à coups de pierres. Punition furnaturelle de cette barbarie. La Pythie ordonne des jeux Gymniques en réparation. 11.6. Cvau. 4.45. Voyez Table.

PHŒNIX (le), oifeau facré; fa defcription; particula- ritésGéogr. qui le concernent. II.’6o. I txxm. ml, 302.. PHŒBEUM, temple confacré à Apollon, Callot 8: Pollux; v 1V. 130. un. 380. PHORMUS d’Athenes , Commandant d’une Trireme , échoue à llembouchure du Pénée ; fuites de cette perte. Y. 12.7..CLXXX1L 377-

- LI 4 53a T A un]: c É N Ë aux rie PHRAORTES , fils de Déjocès , Roi des Medes, attaque 88V fouiner les Perles. Marche de conquêtes en conquêtes , contre les AlTyriens 5 eft défait 8c tué. I. 79. en. PHRATAGUNE , fille d’Artanès , femme de Darius. V.

PHRONIME154.. , fille d’Etéarqueccxxtv. , Roi de la ville r d’Axus,’- injul’tement accufée, 8: maltraitée par (on pere, devient I concubine de Polymnefie 8c donne naifiauce à un fils .qui fut Roi. Il]. 129-231. env , CLV. 466,

PHRYGIENS (les); leur antériorité fur les Égyptiens. Il.467. 3. n. 152.. Soumis - par Créfus. I. 19. xxvrrt. Pour partie de l’armée de Xerxès 3 leurs armes. V. 54. PHRYNICHUSLxxxur. , traître à fa patrie 30;., au fuiet d’Harmoé - h dius 8: d’Ariflogiron. IV. 58. Lv. 231-243. PHRYNICHUS , Po’e’te condamné à une amende de mille drachmes pour une tragédie. IV. 10;. xxt. On a’cru qu’il y avoit trois Poëtes de ce nom , il n’y en a eu

PHRYNON,qu’un pere d’Attaginus357-359- de Thebes. VI. I I r. xv. 9 5. PHYA repréfente Minerve pour fervit Pififlratc, a le fait recevoir à Athenes. I. 42.. 1.x. 2.67. , PHYDON, Tyran d’Argos, établit des mefures dans le Péloponnefe; chaire les ’Agonothetes des Eléens. 1V.

PHYDON177. (l’ancien),cxxvn. pet: 429-430.de Léocedes. IV. 177.p cxxvn. 41.9. PHYLACUS 8c ANTONOÜS, héros Delphiens auxquels on a confacre’ des terres. V. 187. xxxrx. 4.30. l PHYLACUS , infcrit au nombre de ceux qui avoient bien mérité du Roi, reçoit des terres en récompenfc. V. au. txxxv. 460.

Dns MATIERES.. 533, PHYLOCYPROS, Roi de Soles, célébré dans les vers de Solon d’Athenes. 1V. 85. cxm. 340-343. PIERRE d’Ethiopie de diverfes couleurs. Il. 105. cxxvrr.’ (nu-de Porus. IV. 4l. 1x11. N’efi pas du marbre. 2.6 5. pointue , dont les Arabes faifoient des pointes de fleches. V. 52.. 1.x1x. Quelle cit cette pierre. 30;." Pierres portées par chaque foldat de Darius. HI. 189. xcu. PIGRÈS 8: MASTYÈS , freres , Pæoniens , cherchent, par le moyen de leur futur , à devenir Tyrans de leur patrie, 8c occalionnent une partie des Patoniens d’être tranf- portée en Mie. 1V. 6. x11, xnt. PIGRÈS , fils de Seldome , un des Commandans de la flotte ; de Xerxès. V. 65. xcvm. Pumas DE sors pratiquées chez les Scythes , pour tenir lieu de temples. III. 168. 1x11. 419. PIN , une fois coupé ne repoulre plus de rejettons. 1V. 11;. xxxvu. ;65. PINDARE’, Poëte, cité par Hérodote. Il]. 34. xxxVut: 2.90. PISISTRATE, fils d’Hippocrates, Tyran d’Athenes, tend à la Tyrannie; feint de vouloir défendre les mon« tagnards. Après s’être fait des blelÎures, il rentre dans Athenes; fait valoir fes anciens fervices; obtient une garde ; s’empare de la citadelle 8c du gouvernement. I. 41. er. 162-267. Dépouillé de la Tyrannie, la recouvre par l’intrigue d’une femme qui figure Minerve. I. 42.. 1.x. 2.67. Epoufe la fille de Mégaclès; en agit mal avec elle; la faétion contraire a la fienne le force à quitter l’Attique. Ses fils 8c lui fe procurent de l’argent 8c des troupes. 4;. 1.x1. 268-171. Tombe fur les citoyens d’Athenes , les met en déroute; [es fils ramenent les fuyards. 4;. Lxm. 2.72. Devient pour la unifiera:

p34. T au LE nitrifiant?! fois Tyran de (a patrie; purifie l’ifle de Délos. I. 4.5.: thv. 2.72.. 01e les armes aux citoyens d’Athenes 5 met les gens de la campagne hors d’état de fe défendre. 2.75. Ses vertus 5 (tigelle de [on gouvernement. 2.72.. . Sa chronologie. Eflizir de Chronologie. VI. 52.9. PISISTRATIDES (les), fils 8c famille de Pififirate, voyez Prst-rka-rz, combattent les. Lacédémoniens. V. 4.2.. 1.x111. 2.68. 4;. va. Leurs enfans pris, in. Iéid. Ont régné trente-fix ans 2.71. 1 PITANATES (les), compagnie de gens de guerre à Sparte. V VI. 41. 1.11. Leur worigine. 117. PITTACUS de Mytilene 3 fa réponfe à Créfus fur l’état de la Grece. I. 18. xxVII. 2.10. PITTACUS , Commandant des Mytiléniens , prend (on ennemi dans un filet, 8c le tue , au fujet de la guerre des Mytiléniens 8C des Athéniens. 1V. 72.. XCIV. 32.9. PIXODARE, fils de Maufole 3 fou avis aux Cariens , , pour le lieu du combat Contre les Perfes. IY. 86. cxv111. IfLACIE 8c SCYLACÉ , fondateurs de ces villes , ouf habité Athenes. Leur origine ; leur langage. I. 3 9. ivrr. 1.57. Voyez T ai. Géogr. . PLANE 8: vigne d’or donnés à Darius par Pythius , fils d’Atys; V. 2.8. xxvn. 2.90. que Xerxès fait orner de bracelets 8c de colliers d’or qu’il fait garder par un des Immortels. go. xxxr. 2.91. p PLATÉE (date de la bataille de), au fuie: de la ville ’ d’Aphidnes livrée aux Tyndarides. VI. 55. Lxxu. 127. p Pur-une, mefure de longueur. Il. 10;. cxxtv. Son évaluation. 412.. PLINE le Naturalilie, crédule au fujet du dauphin d’Arion.

PLISTARQUE,I. 16. xxrv. fils de Léonidas, 2.01. pupille ’ ’ de 1’311me ç, VI. 7. x. 92.. , v

’DES Marre-uns. 535 PLISTORE, Dieu des Thraces., VI.o 86. cxv111. - Détails 4

PLUTARQUEfur ce contrarie Dieu. Hérodote: 1V.146.. 69. xcxr. Au l fujet I l de Périamlre. Page 32.7. note 22.3. IV. 145. Lxxxur. Au fujet des efclaves révoltés des Argiens. 390. note 109. IV. 162.. CVI. Au filth de la date de la bataille de Marathon. 412. note 156. VI. 21. xxvn. Au fujee l des Argiens reliés fans fépulture. 102. note 36. VI. 5;. 1x1x. Au fujet de la perte des Athéniens à Platée. t 12.4. note 85. VI. 5 5. Lxxxxt. Au fujet d’Aphydnc. 12.6. note 89. ’ PLUIE 5 les Égyptiens difoient que s’il ne pleuvoit pas en Grece , les Grecs mourroient de faim. Il. 1 1. x111. 18 5; Il n’en tombe gueres en Égypte. Il. 12. xtv. 186. Et jamais dans la haute Égypte. III. 8. x. 271. Pendant fept ans il ne plut pas à Théra. 1H. 22.7. ou. POIX que l’on tire du lac de Zacynthe. HI. 256. cxcv.’ --de Piérie. Ibid. 495. POISSONS, les Prêtres Egyptiens n’en. mangent point. Il. 32. xxxvn. 2.39. Quels poilions facrés chez les Égyp- tiens. II. 59. Lxxrr. :199, 300. Leur étonnante multi? plicité dans les canaux du Nil. Il. 72. xc111. 354. ’- ---fervent.de nourriture aux chevaux, chez les Pæoniens des environs du mont Pangée. IV. 9. xvr. 196.-1norts 1 palpitans 8c (autans, préfage funefle. VI. 87. cxrx. 146. P6111 8e cadran [claire palliés des Babyloniens aux Grecs.

POLËMARQUEKIC)Il. 84. Clx.1V. 165. c111. 385. étoit le troifieme 4 des neuf Archontes; fes fonéiions. 414. POLYAS d’Anticyre , efpion des Grecs à Artémifium. V;

POLYCRATES176. , fils xxr. d’Ajax , Tyran tde Samos. Son immenfe

536 Tai’ttn GÉNÉRALE fortune 8e fou bonheur inconcevable. IlI. 34. xxxrxï- 291. Amalis renonce à fou amitié. 35. i111. 291. Jette à la mer une éméraude de prix, qui fe retrouve dans le corps d’un poilibn qu’on lui apporte. 37. 111.11. 2.93- Caufe de r2 mort. Orétès le fait mettre en croix. 97. cxx , cxxr. 356. Songe de fa fille qui lui annonce [on malheur. lll. 100. cxxxv. POLYCRITE , fils de Crios d’Egine, fe diflingue dans le combat naval contre les Arhéniens. V. 2.2.1. xcrr. POLYDECTES, Roi de Sparte, un des ancêtres de Léo- richides. V. 2.49. cxxxr. POLYDORE, fils de C.admus. 1V. 40. 11x. Un des ancêtres de Léonidas. V. 140. cerv. POLYNICES , Commandant d’un corps d’Argiens dans une expédition contre Thebes. VI. 2.1. xxv11. Chaflé par (on frere Etéoeles , ils s’entretuent dans un combat. 102. Pour me Barreaux fur le Bofphore de Thrace, par Darius. 111. 184. Lxxxrtr. 432.. de Xerxès fur l’Hellefpont. v. 32.. xxxvr. A Pontes fur le fleuve Halys. 1V. 3A6. 1.11. Probablement des éclufes. 2.26. V PORTRAIT de Minerve envoyé par Amafis à Cyrene. H. ’ 149. chxxu. ,18. POSIDONIUS , un des Irenes chez les Grecs. VI. 62.

POSTE, efpece de , chez les Perfes , ou Courriers. V. 2.2.5. Lxxxrv.xcvm. 469. v Pour: de vaiffeaux , comment eonfiruite chez les Anciens. 1V. 169.’cx1v. 419. ’ 2 Pouacuux immondes chez les Egyptiens 5 ceux qui les touchent vont fe laver dans la riviere , ceux qui les gardent ne peuvent entrer dans les temples 3 n’en im- molent qu’a la Lune 8: à Bacchus; alors ils en mangent. . Leurs cérémonies dans ces fatrifiees. Il. 4x , 42.. mm»

DES MATIÈRES. 537 XLVIII. 256-260. Servent en Égypte à enfoncer le grain femé en terre, 8: le faire tomber de l’épi. Il. u. xrv. 188. Les Scythes n’en immolent point, 8c ne les fouffient pas dans leur pays. III. 169. thn. Les femmes l de Barcée n’en mangent pas. HI. 2.51. CLXXXVI. POURPRE (habillement de), étoit particulièrement alfeâé aux femmes. I. H6. cul. 42.4. Teinture en pourpre. III. 19. xxn. D’où elle vient. 2.78. PRAXILAS, pere de Xénagoras. VI. 79. cvr. Pnz’sAcrs. 1V. go. Lxxn. Ce qu’il faut entendre par ce mot. 301, 302.. PRx’aszns, ou offrandes de Gygès à Delphes. I. to. x1v.. ’ De Midas à Delphes. L ’10. xrv. D’Alyattes à Delphes. I. I7. xxv. De Créfus à Delphes. I. 35. u. De Créfus à Amphiaraüs. I. 36. 111. Des Lacédémoniens à Delphes. I. 36. LI. De Créfus à différens temples. I. 71. xcu. De Phéton aux Dieux. Il. 86. cxr. D’Amafis à Cyrene. Il. x49. cuxxrr. De Cambyfes; aux Ethibpiens. IlI. r7. xx. De Darius au Médecin Démocedes. III. 105. cxxx. Des Grecs , fut le butin fait à Platée. VI. 60.

PRËTRES Égyptiens; leurs ufages 8c leur maniere de vivre." Leurs privileges, leurs avantages. Il. 31. xxxvn. a; t- 2.3 5’.---v-du Nil , ont feuls le droit d’enfevelir les morts aux.qui fc trouvent. Il. 69. xc. 340. Les Grands-Prêtresl à Thebes (e fuccedent de peres en fils, &Iont le droit de placer leurs fiatues dans le temple. Il. 119. cxun. 459-46L .Pxîraæsszs des Dodonéens. Il. 4.8. Lv. Détail fur ce qui

PRÉUMÉNIA;les regarde. nom de la plus 272-176. âgée des Prêtrell’es deV Dodone. Il. 48. Lv. 1.76. PREXASPES , favori 85 ami de Cambyfes, lui reproche [on goût pour le vin, a: perd [on fils pour cette vérité;

l

538 TA-B L E GÉNÉRALE Il]. 29-; 1. xxxiv , xxxv. 2.87. Se joint aux conjurés contre les Mages , public du haut d’une tout la trahifon du faux Mage, 8: le précipite après. IlI. 64.. Lxxw , xxxv. 318. PREXASPES, fils d’Afphathinès , un des Généraux de l’armée navale de Xerxès. V. 64.. chn. Puccnssron du Phale en Égypte. Il. 42.. nvm. Son origine. 2.57- 260. . PROCLÈS, Roi de Sparte, fils d’Ariftodémus. III. 2.2.4..

PROCLÈSCXLVII. , Tyran d’Epidaure462.. V. , reçoit 2.49. les enfans cxxxr. de . Périandre 5 leur apprend que Périandre a tué leur mare. 1H. 41.. L. 50;. Attaqué , vaincu a: fait prifonnier par Périandre fou gendre. 4.5. LII. Pnomcrs , les Égyptiens en font très-grands obfervareurs. Il. 65. Lxxxu. 52;. PRŒTIDES , Rois d’Argos, defcendans de Prœtus. Au fuie: l de Mélampus. VI. 28. mm. no. PRŒTUS, Roi d’Argos, chef des Prcetides. au fuie: de Mélampus. VI. 2.8. xxxm. 110. .PROSERPINE 8c CÉRÈS 3 fêtes en leur honneur à Athcnes.’

PROSTITUTIONV. 202.. DES va. FEMMES. 44.9. 7’qu Assvnunnns.A BABYLONIENNES , CYPRE, Femmes de. Lvnrmnrs. PROTÉE , Roi d’Egypte; lieu qui lui cit confacré à Memphis. Il. 86. cxu. Origine de la fable du Protée

iPROTÉSILAS des , filsGrecs. d’Iphiclus 5 [ont temple 387. à Eléonte. V.l 31. xxxm. Dépouillé de fes richelTes par Artayétes. V1.

JPROTOTI-IIÈS,84. cxv. pere14.5. de Madyas. l ’ I. 81. cm. . . PROXENES. 1V. 116. .Lvu. Ce qu’ils étoient; leurs

J’RYTANÉEfonâions. ; ce que c’étoir. I. 113. CXLvr. 376. 415-419 .

pas Maritimes: 539 ,- Se nomma Léitus chez les Achzens. V. 136. cxcvu. 389. Puy-murs (les) des Naucrares , Magiltrats d’Athenes.’ 1V. 49. Lxxr. 2.90. PRYTANIS , Roi de Sparte, un des ancêtres de Léotia

PSAMMITICHUS,chides. RoiV. .d’Egypte 2.4.9. , détourne cxxxr. les Scythes l vié’rorieux de pouffer leurs conquêtes plus avant. I. 81. cv. 3 59. Comment il trouve quels étoient les premiers hommes. Il. 2.. 11. 151. Elfaie de trouver les fources du Nil. Il. 2.2.. xxvur. 20;. Se fer: de fou propre cafque pour faire des libations; les ’onze Rois le dépouillent de (a. puillanee 3 exilé deux fois, fait alliance avec les Ioniens 8: les Cariens, 8: détrône les onze Rois. Il. ras-128. en, «c111. 484-486. Fait confiruire les portiques du temple de Vulcain ’à Memphis, un bâtiment à Apis. Récompenfc , par des terres, les Ioniens 8: les Cariens. Il. 12.3. c111! , env. 486; Pair le fiége d’Azotus 3 regne cinquante-quatre ans. 13x; c1.v11. 488. Puma-:011, une femme dépofe fa pudeur avec [es vétemens ; n..xime d’Hérodote blâmée par Plutarque. I. 7. vin.

l’un-s qui fournit trois fortes de fubftances. 1V. 172.. CXlX.179- 41.3. I PUNIriONs’, jul’ciee a: proportion des peines avec les fautes. chez les Perfes. I. 106. cxxxvu. PURIFICATION; les Babyloniens fe purifioient en quittant la compagnie de leurs femmes. I. 15°. CXCVII. 497. PYRAMIDE d’Afichis , bâtie en brique, moins haute que les autres 3 infcription fafiueufe qu’il y fait mettre. Il. tu. cxxxvr. 446. De Chéops; immcnfes travaux pour fa conflrué’tion; fes dimenfions , ornemens, terris de fa bêtifie, manier: dont elle fut confirait: 5 ce qu’elle

I540 TABLE GÉNÉRALE coûta à bâtir, même la proflitution de fa fille. Il. 101.; 104. cxxrv , cxxv , cxxvr. 403-410. De Chepren, frere de Chéops. Moins grande que celle de Chéops. Il. 105. cxxvrt, cxxvur’. 420-1-415. D’Egypte, i pourquoi on les avoit maltraites. Il. 408. .( dans les notes). En haine des Rois qui les ont fait bâtir, les Egyptiens leur donnent le nom d’un berger qui fait paître fes troupeaux aux environs. I1. 103. cxxvtn. 42.4. . De Myce’rinus , quelques-uns la croient de Rhodopis la Courtifanne, moins grande que celle de Chéops. Sa forme, fa grandeur 53:. Il. 109. cxxxrv. 418-43 2.. De Mœris. .- Il. 78. CI. l PVTHAGORE , fils de Mnéfarque , célébre philofophe Grec. HI. 191. xcv. PYTHAGORE, Tyran de Sélinunte. IV. 3o. xnvr. PYTHAGORE , Gouverneur de Milet pour Ariflagoras. IV’ 90. cxxvr. PYTHAGORE (chronologie de). Eflài: de ChronoI.NI. 5 3 6. PYTHÉAS , pere de Nymphodo’re. V. 90. cxxxvn. PYTHÉAS, pere de Lampon. VI. 58. Lxxvu. PYTHERMUS, ambafladeut des Ioniens 8c des Boliens à Sparte. I. 116. 01.11. 42.4. PYTHÈS , fils d’1fchénoù’s; fou courage admiré par les Perles, qui en prennent foin , 8c le montrent comme un prodige de valeur. V. 12.6. CLxxxr. 37;, 376. PYTHIE (la). Voyez 011.4101155. . PYTHIENS (les )’, nom que l’on donnoit aux députés au temple de Delphes. 1V. 11.6. Lvu. Honneurs dont ils

PYTHIUS,jouilToient. fils d’Atys; (on immenfe richelTe376. , reçoit q I Xerxès 8c toute fon armée; préfcns qu’il avoit fait à Darius. Xerxès ajoute à fa’fortune. V. 2.8, 2.9. xxv11, xxvru, xxrx. 287-290. Comment (a femme le guérit de (on amour excellif de l’or. 2.87. PYTHO ,

nEs MATIÈRES. z- 54.1 PYTHO , ou DELPHES, ville célébre pardi-on temple confacré à Apollon. Midas 8c Gygès y envoient beaufi coup de Lpréfens. I. 10. XIV. Créfus , par d’innombrables factifices 8c de riches préfcns , tâche de fe rendre le Dieu favorable. I. 34.. 1., 1.1. 2.46. Le temple brûlé. il. 35. 1.. Il. 147. chxx. 516. Les Amphiétyons le chargent d’en faire reconüruire un feeond. Ibid. Les Alcméonides le font faire plus magnifique qu’il ne devoit être. IV. 41. 1x11. 2.65.--I.es Delphiens gagnés par les préfens de Créfus , accordent aux Lydiens l’immunité, la prérogative de confulter les premiers l’Oracle, se le droit de devenir citoyens de Delphes. I. 37. LIV. 253. Ils confultent le Dieu pour tous les Grecs. V. 11.3. ctxxvnr. 373. Ils élevent des autels aux Vents. Aban- l donnent leur ville par la crainte de l’armée Perfc, mais le Dieu a: venge 8c fait périr les ennemis. V. 185. xxxvr, xxxvu. 42.9. Voyez T45. Géagr. PYTHOGÉNÈS , frere de Scythes Tyran des Zancléens, ’ envoyé par Hippocrates avec fan frere chargés de fers à Inycum. 1V. 103. xxm. 361. R. Rames , (bois de Thrace propre à faire des). IV. 15. RELIGIONxxur. 8c choies divines 2.01.. 3 Hérodote évite toujours l -d’en parler. lI. 54. va. 2.83: Requin-Es 3 il y avoit à la Cour de Déjocès des perfonnes chargées de les lui préfenter. I. 78. xcxx. REVENUS des Rois de Perfe. 1H. 77. Lxxxtx. 32,4. 81;

RHAMPSIWTExcv , faitxcvr. faire le veflibule 334. du temple 4 de Vulcain 8C des (laitues. Fut le plus riche des Rois de Perfe. Singula- rité dans la conflruétion de l’édifice qui contenoit fes tré- fors. Il. 9 5. cxxr. 396. Donne fa fille au fils de l’Atehà Tome Vil. M m

H, 34.2. Tir-121E "GÉNÉRAÆE N teck qui l’avoir confirait. Iéid. 100. Defcend aux enfers; y joue aux dez aVec Cérès; on établit une fête à cette occafion. 100. cxxrt. 400. l ’ RHAPSODES, chantoient les poëfies d’Homere. 1V. 43. 1.xv11. vils étoient de deux fortes. 2.79. RHÉGIUM , lieu de la retraire des Phocéens après leur viétoire fut les Tyrrhéniens 8: les’pCarthaginois. I. 12. 3. chvr. 443. Voyez T46. Géogr. I RHODOPIS, fameufe Courtifanne a laquelle on attribue une des pyramides d’Egypte. Il. 109. cxxxrv. C’en une erreur 3 tems auquel elle vivoit. 431, 432.. Préfens de broches qu’elle fait au temple de Delphes.Ïll. cxxxv. 437- RHŒCUS, fils de Philéus , célébre Architecte. HI. 31. 1.x. 313. Reste ’a foixante pétales dans les jardins de Midas. V.

Rot2.33. (le Grand) cxxxvm. , dénomination des 303. Rois de ’Perfe. I. 141.

R013cnxx:v11r. d’Egypte; trois cents ont régné477. après Ménès, i . dont dix-huit Ethiopiens, de une femme. Il. 77. c. 367, 368. Combien il y’en a eu. Il. 117. cx1.11. 431-438. Rors de Sparte 3’ les honneurs , les prérogatives , les droits dont ils jouifl’oient. 1V. 12.3. tv! , LV115 374-376. l Honneurs funebres qu’on leur faifoir. 117. LV111. 377. "Qui ils furent 3 leur généalogie. V. 149. cxxxr.48a.-486.

SABACOS , Roi d’Ethiopie,.- s’empareS. dez l’Egypte 3 regne cinquante ans 3 "fait travailler les criminels aux travaux publics, 8c ne fait mourir performe. Il. tu. cxxxvu. 441. Sa vifion 3 oracles qui lui avoien? été rendus"; quitte l’Egypte. 113. cxxxrx. 444. Sana, une partie de l’armée de Cambyfes engloutie, dans l les fables des environs ’de Tille des Bienheureux. HI.

. :3.DESMATIERES. xxvt. 182.-des Indes , dans lequel on 343 trouve de l’or. Fourmis qui le trouvent dans ce fable. HI. 83. en. 338. Engloutit les Pfylles. Il]. 2.43. 011x111. 474. 471- SABYLLUS de Géla, tue Cléandre, fils de Pantarès. V. 103. CLIV. SACES (les), peuples de Scythie. HI. 80. x0111. Font ’ partie de l’armée de Xerxès; leurs habillemens, leurs armes 8c leur Commandant. V. 3o. 1.x1v. 302. Voyez

SACRIFICETabl. d’hommes, Géogr. inufités en Égypte. Il.’ 40. I 211v. 134. --Des Nomades; à qui ils les font. lIl. 168 , 169". 1x11,

SADYATTES-- 1.x1v , Roi . 41.0.de Lydie, 4 fils d’Ardys, regne douze. ans. I. 11. xvx. Porte la guerre dans le pays de Milet.

511011111 , Sagaris, forte d’arme des Madagetcs , des Scythes et des Amazones. I. 161. ccxxv. 309.V. 30. Lxrv. 301. SAGARTIENSn. (les),xvm. peuples de l’armée de Xerxès, I prennent leurs ennemis dans des filets qu’ils portent à la guerre. V. 39. Lxxxv. 312.. Voyez T116. Géogr. 54025 de la Grece fe rendent à la Cour de Créfus. I. 19. xxix. Sage ou Sophille, terme’fynonyrne qui a été v employé en bonne 8c en mauvaife part. 2.17. 84150115 (les) ne varient point en Égypte, d’où vient que (es habitans (ont (ains. Il. 62.. 111211111. 312.. 4 SALAMINE , fameux combat naval qui le donne près de è [es bords: Xerxès cherche à lier cet iilhrne au continent. V. 2.2.4. xcvu. 468. Voyez T45. Géogr. SÀMIENS ( les ) ont une langue particuliere. I. 1 10. carra. Avaient çutragé les Corinthiens. HI. 41. xtvtn. 296, 397. Soumis par Darius. Il]. 112.. cxxxrx. Pris par les Perles comme dans un filet. Ill. 11.0. cxIJx. 367. Quelques-uns font faire un cratere du bénéfice de leurs Mm:

.344 TABLE GÉNÉRAL! commerce. IV. 2.2.7. ont. 463. S’emparent de Zanele,’ 1V. 103. 1111111. 361. SAMOS (montagne de), percée d’un chemin a: d’un canal. Il]. 31. 1.x. 312.. SAMOS , ville , remife a Sylofon fans aucun habitant. HI. 12.0. 0111.11. 367. Voyez Tub. Géogr. SANACHARIB, Roi des Arabes, vient attaquer l’Egypte. Son armée défaite par une multitude de rats. Il. 116. chr. 447. SANDANIS, Lydicn , homme fige ; donne à ’Créfus le confeil de ne pas faire la guerre aux Perfes. I. 3 3. un. 304. SANDOCÈS , fils de Thaumafias, Gouverneur de Cyme, Juge corrompu , condamné par Darius à être mis en . croix , en cit retiré. Pris par les Grecs, fubit ce (up-

511101111.plice. furieux, V. dévaile 133. les campagnes cxc1v. des Myfiens. . . Créfus envoie [on fils pour le daller; y périt. I. 2.7 8c . fuiv. 1(1va 1.37. Voyez ANIS, ADRASTE. Il n’y en a aucun en Lybie. III. 1.33. CXCII. 494. SAPIRES (les), peuples. HI. 81. xcnr. 334. Font partie de l’armée de Xerxès 3 leurs armes 81 leur Commandant. V. 36. Lxxrx. Voyez Tub. Géogr. V SARANGÉENS’Ues), peuple dépendant des Perfes. HI. 80. x0111. Pour partie de l’armée de Xerxès; leurs armes a: leur Commandant. V. 3 1. vau. Voyez Tué.

SARDES (ville de) prife par les cimmériens. I. 11. xv. ,190. Géogr. Prife par Cyrus, par un endroit . qui paraîtroit inex- pugnable. I. 63. Lxxxrv. 314*318. Polyæn raconte la prifc de cette ville d’une maniere différente d’I-Iérodote. 31.8. Prife 8c brûlée par les Ioniens. 1V. 76. c ,. c1. 79, cv. Succellion de fes Rois. I. 6. V11. 176. Voyez Tué. Géogr.

DE: MA’rrnnns.f V345. SARPÉDON a: MINOS, fils d’Europe, fi: difputent l’a fouverainete de la Lycie 3 Minos eut l’avantage. I. 131.

SATASPESCLXXIII. , fils (le Téafpis , condamné J v à être mis en croix pour avoir violé une fille de diltinâion, eft chargé par Darius de faire le tout de la Libye. Subît ce fupplice; pour n’avoir pas exécuté fa commiffion. HI. I 5 6. un]. 4.05. mutules , gouvernemens des provinces dépendantes de la Petfe. I. 14;. cxcu. vLeurs nouvelles divifions fous Darius , a: les tributs qu’elles payoient au Roi. IlI. 77-81. Lxxxrx-xcw. r SA’ITAGY DES (les ). peuple dépendant de la Perle. 1H. 79. xcr. Voyez Table Géogr. . SAULIUS , Roi des Scythes, ennemi des coutumes étran- geres, tue Anacharfis (on fret-e , qui en pratiquoit. HI. 179. Lxxvt, Lxxvn- 42-9- SAUROMATES (les). Il]. 199. ex. Leur origine. 44.9. S’al- lient avec les Amazones. Comment ils y parvinrent. Leur langue; 1H. 199-104. cx-cxvu. 1’qu Annexes. Les femmes. vont à cheval, 8c les filles ne peuvent fe marier quelles n’aient tué un ennemi. sa; , 2.04.. cxvx , I cxvn. Voyez Table Géogr. ’ I SCÆUS, vîâorieux au pugilat, confacre un trépied" à Apollon. 111. 4o. 1.x. 2:6. SCHENES, mefure de longueur en Égypte. Il. 6. v1. Son évaluation. 169. 172.. note t6. Semble avoir varie fui- vant les lieux. Il. 176,, dans la note 2;. SCOI’ADES ( les) , Maifon ces-riche de la ThelTalle. 1V.

A ëCOPASISI 178.lcxxvu. , Roi des Scythes. HI. ne. 431. CXX’VIH. i s SCYLAX de Caryancle, envoyé par Darius , pour découvrir l’embouchure de l’Indus. lII.’ 15ml xuv. 407. M’m 5

546 TABLE GÉNÉRALE SCYLAX , Capitaine de vaiileau, puni par Mégabates pour fa négligence. 1V. u. xxxxu. 1.07. SCYLÈS, Roi des Scythes , fils d’Ariapythès, tué pour avoir pratiqué des coutumes étrangeres. Ill. 1 7 9 1 82.. 1.3le:- Lxxx. 4;o--4,;r.l A SCYLLIAS de Scione’, habile plongeur, quitte les Perfes, 8c paire chez les Grecs; on prétend qu’il fit l’efpace de quatre-vingts Rades en nageant. Apprend aux Grecs l’échec I de la flotte des Barbares. V. 169. v1u. 4.14., 41;. SCHYTÈS, le plus jeune des fils d’Hercules 8c du monilre moitié femme moitié ferpent, cit la [ouche des Rois de Scythie. lll. r36. x. 389. SCYTHÈS, Roi des, Zancléens , trompé par Hippocrates, Tyran de Géla, eft mis aux fers, fe fauve auprès de Darius. 1V. x04, log. xxttrt», xxxv. SCYTHÈS, pere de Cadmus. V. 11;. cucul- SCYTHES (les), peuples , fe dialoguent en Auehares , I Catiares , Trafpies, Paralates, Royaux, Nomades. s’appel- lcient autrefois Scolotes. 111. r;z.v1. 37g. IV. r42. xix, xx. 387. Alfaillent Cyaxares, 8: s’emparent de l’empire de l’Afie. I. 8o ,j 81. c111, 01v. 358. Maîtres de l’Aiie, ils marchent en Égypte, s’en retirent à force de préf-cm. Les traîneurs pillent le temple de Vénus, 8e (ont punis par une maladie de femme. Ne confervent que vingt- huit ans un empire qu’ils perdent par leurs violences. Les Medes en tuent une partie, après les avoir enivrés. à! , 81.. CV, CVI. 360.- 370. Une troupe obligée, par une fédition , de le retirer en Médie, gagne l’efo rime de Créfus; on leur confie’des enfans pour les élever. Maltraités par la fuite , en tuent un qu’ils apprêtent en guife de gibier. Quittent Sardes, 8c fe retirent auprès d’Alyattes. Sujet d’une gagne entre Cyaxares 8e Alyattes. I l. 54.. Lxxm , uxiv. 306, 307. Soumis par Séfofltris. Il. 7,9. Clll. Sont très-braves 5 faveur conferve: l’uran- l

rage que leurDrs procure leurMnnrnns. pays; n’ont point d’autres 547 habitations que leurs chariots. Il]. 159 ,- 160. xLVt, xLVlI. 409. Leurs fleuves. 112M. Leurs Dieux, leurs facrifices, leurs loi: , leurs coutumes. lll. 166-168. mat-ut. 416-418. Comment honorentle Dieu Mats qu’ils repréfentenr par un vieux cimeterre. Sacrifient des hommes. 168 , 169. 1x11 , 1.x111. 418-440. Lente ufages guerriers; fe font des capes a: des feniettes de peau humaine , a: des coupes de crânes d’hommes. lgnominie pour eux de n’avoir point me d’ennemis. HI. 169-171. thv-txw. 410-411. Leurs Devins; punition des faux Devins. Il]. 171-173. van , nm. 421-424. Leur maniete de faire leurs traités. 173. Lxxx. 4.2.4.. Ctevent les yeux à leurs efclaves ; comment ils traient le lait des jumens. 111. 13.0. 11. tu. Une partie des .efclaves Scythes révoltés , s’oppofe au retour de leurs maîtres de la Médie, qui les challent à coups de fouets. lII. m. m , 1v. Se croient la nation la plus nouvelle; leur origine, fuivant eux, 8c leurs pre- miers Rois. Leurs différens noms. HI. mir-133. V- v1, vu. ;74.. 376. Voyez SchHis. Cérémonies funebres de leurs Rois ; en promeneur le corps mon: de province en province ; font mourir une partie de fes Officiers , a: les placent à cheval autour du tombeau. .lll. 173-175. Lxxr, Lxxn. 41.4.. Porteur les corps morts des particuliers de maifons en maifons ou on leur donne un repas. Lorfqu’ils les ont enterrés ils le puri- fient. 176. Lxxm. 4.2.5. Ne peuvent foufrir les cou- tumes étrangeres. 177-182.. Lxxvr-Lxxxn. 428-- 451. Les Nomades font alliance avec les Laeédémoniens pour fe venger de Darius. 1V. 145. Lxxxw. Voyez Table Géogr. SCYTHIE, le froid y li rigoureux, que la mer s’y gèle, 8: que les Scythesltraverfent le Bofpltore avec M1114.

548 TA n L n GÉNÉRAL! leurs chariots 5 que les mulets a: les ânes ne peuvent le foutenir; que leurs bœufs n’y ont point de cornes. lIl. 146-148, xxvut, xxxx. 391-391.. Voyez Table Géogr. . r SEL , quartiers de fel; une fource d’eau fraîche jaillirait: milieu, fut les montagnes de la Lybie fauvage. Les Àhabitans d’autour de ces montagnes bêtifient leurs mai. fous. de quartiers de fel. Ill. 147-251 ctxxxz-

SELDOME,czxxxv. pere de Pigrès. 481-484.. V. 65. xcv111. I SÉMI’RAMIS , Reine de Babylone, fait confiruire des digues pour retenir l’Euphrates dans (on lit. 1.. 139. I’ ctxxxrv. 467. SÉNATEURS établis par Lycurgue à Lacédémone ; ce qu’ils étoient. I. 47. 1.xv. 1.94. 1V. 1.7; x1. 2.14. Sérutrunt des Égyptiens, voyez Eerrrrms. Des Perfes, - ne [ont jamais enfevelis qu’ils n’aient été auparavant déchirés par un oifeau, ou par un chien. I. 108. CXL. 399. De, perfonnes vivantes, en ufage en Perfe. V. 73. cxxv.

SERBONIS (le lac). Il. 6. v1. Son nom aéluel. 172. firman-rVoyez fait par lesT45. Athénicns Géogr. contre la Tyrannie, , au fujet32.6. d’Arillzogiton a: d’Harmodius. 1V. 38. LV.I 140,. dans la note 105. Cérémonies qui s’y pratiquoient, au fujet de la mere de Démarates; IV. 134. vant. 38;. Le k ferment à un fils fans nom , au fujet du dépôt remis à Glaucus. IV. 149..1.xxxv1. 3 94. Des Grecs contre ceux qui auroient pris le parti des Perfes. V. 86. cxxxn. 352.. Des Grecs rallemblés a l’Ilihme. VI. 14. .x1x. 96. Des Samiens aux Grecs. VI. 67. xc, xc1. 138. Statuts 3 il s’en forme une quantité autour de la ville. de Sardes, les chevaux de l’armée de Créfus courent les dévorer, préfage. I. 5 9. Lxxv1.lI.--facrés aux environs

âÏ

pas MATIÈRES. 5’49" de Thebes , petits , cornus, ne faifant pas de mal. aux . hommes, confacrés a Jupiter, 8c enterrés dans (on . temple. Il. 61. Lxxtv. 303. - ailés, d’on ils viennent, ou fe dépofent leurs os. 61. Lxxv. 303-3oy.--volans, qui gardent les arbres odoriférans; comment on les challe. IlI. 88. cvu. Cornus chez les Scythes Nomades. lIl. 2.55. cxcn; Les Neures obligés de fortir de leur pays par l’immenfe quantité de ferpens dont ils étoient allaillis. HI. 197. cv. Les Troglodytes vivent de ferpens, de lézards 8: autres reptiles. lll. 2.49. ÇLxxxxu. Serpent gardien de la citadelle d’Athenes. V. :88. 111.1. Sésame, grain. Il 146. cxcur. Ill. 42.. vant. 300.. SÉSOSTRIS,,Roi d’Egypte. Il. 78. ct. 369. Ses conquêtes.- . Emblèmes qu’il faifoit graver dans les infcriptions , chez les peuples qu’il foumettoir. 79. C11, c111. 370 8: fuiv. 81. cvt. 378 6c fuiv. Son frere auquel il avoit confié le gouvernement du royaume pendant [es con- quêtes, le trahit 3 il [e fauve au travers du feu , Il: venge de fou frere. Monumens qu’il fit ériger 5 fait le partage des terres a chaque Egyptien. Il. 82-83. cv11--cx. 379-386. SÉTHOS, Roi d’Egypte; après avoir maltraité les gens de guerre, fe trouve dans le plus grand embarras; le Dieu qu’il i1nplore le recoure contre les Arabes qui avoient à leur tête Sanacharib , cit le dernier Roi d’Egypre. Il. 116. cxu, cxut. 44s-458. Sen-11. le) des temples étoit lacté. I. 69. xc. 332.. SlCAS, pere de Cybemifque. V. 65. xcvm. SICINNUS, envoyé par Thémilioeles à la flotte des Perfes, pour leur donner un faux avis. Thémiliocles l’en récomo peule. V. a Io. Lxxv.Député pareillement aux Athéniens. , SICYONE2.34. ( nomdes tribus ex. de ), changés. 473. HI. 47. txvxxr. v 2.86. Voyez Tub. Géogr.

6

350 TABLE GÉNÉRALE 515’611 ( le) d’Azotus dure vingt-neuf,ans. Il. 1 31. cxvn.

SILENE , un pris dans les jardins de Midas. V. a 5 5 . cxxxvm. Sun-trust,439.503. plante; ’ ou elle4 ,fe trouve.. 111. 2.41. aux. SIMONIDES, Po’e’te de Céos , fils de. Léoprépès. IV. 78. nm.en. Il y a eu plufieurs V Simonides. , 336. V. 156. SINGESccxxvut. (les); ou ils font 408. très-communs V et fervent a la nourriture des hommes. lll. 2.55. cxc1v. SIPI-INIENS (les) a avoient été dans un état très-notifiant. IIl. 48. Lv11. 308. Voyez T46. Géogr. A SlROMITRÈS , fils d’Œbafus, Commandant des Périca- . niens. V. 52.. 1.xv111. Pere deMafiliius. 56. uxrx. SlROMUS, pere de Mapen. V. 65. xcvm. SISAMNÈS, pere.d’0taues , Juge royal , écorché par l’ordre de Cambyfes, pour s’être laillé corrompre. 1V. 16. xxv.

SISAMNÈS,:03. fils . d’Hydarnes, . commandant les Atiens dans l’armée, de Xerxès. V. 51. 1.xv. SlTALCÈS , Roi de Thrace , fils de Térès, tue fou frets en haine des coutumes étrangeres qu’il pratiquoit. IlI. . 182.. 1.xxx. Traliit les Amball’adeurs des Lacédémoniens.

. SMERDIS,A V. frere 90. de Cambyfes, cxxxvn. qui le fait mourir. - Ill. a6. xxx. Cambyles fe reproche ce meurtre. lll. 55. va. 315. Smerdis.( le faux), fous ce nom un Mage fe révolte. Voyer MAGE. . SMERDOMÉNÈS , fils d’Otanes , un des Généraux de 4 Xerxès. V. 57. 1.xxx11. 80. cm. ’ , SMINDYRIDES , fils d’Hippocrates de Sybaris, un des , prétendans à Agarilk. Son luxe, fa molelfe. W. 177. cxxvn. 42.8.

pas IMATIBKES. 551 SMYRNE. les Sardiem font une expédition contre cette p ville. I. n. xxv. Peu ’de fuccès qu’en: cette entreprife. l 89. Les Colophoniens s’en emparent par trahîfon. 11;. CL. 4.2.4.. Voyez Table Géogr. SMYRNÉENNES, les femmes efclaves de Smyrne , alibi- blilfent les Sardiens qui en ,faifoient le fiége , ou ils font faits prifonniers,: au fujct du fie’ge de Smyrne. I. u. SOGDIENS,, x1v. (les), peuple.189. Il]. 8°. xcm. » Leurs armes 8c leur Commandant dans Fumée de Xerxès. V. il. vax. Voyez Table Géogr. SOGDIANE. I SOLE". ( le ), fouveraîn’maître des Malhgetes , 85 par lequel ils jurent. I. 160. ccxu. 507.IAuquel ils immolent des chevaux. 162.. ccxvx. ne. Hérodote le croit la cauCe du débordement du Nil. Il. 2.0. xxv. S’en: levé quatre fois hors du lieu ordinaire de [on lever en Égypte. Il. 1&8. CXLII. 454.. Table du Soleil, en quoi elle confilloit, ce que e’étoit. 1H: 16. xvm. 2.75. Fontaine du Soleil. HI. 2.48. cuxxx. 48:. Aral-antes (les) le maudilfent pour [à trop grande chaleur. llll. 2. 50. CLxxxlv. Eclipfé pendant la marche de l’armée de Xerxès contre la Grece. V; 34.. xxxvx. Julie époque de cette éelipfngg. Donné en filaire àAlexanclre,Perdiccas& Ærœ b pus.V. 2. 5 ;. cxxxvu.,Pris en bon augure. Ibid. 494-49 8. , Troupeau: du Soleil. Danger a: récompenfes de celui. qui en a la garde. VI. 67. xcx. tu. Vqu Bvémus. Deux obélifques pour 1’: temple du Soleil, élevés par Phéron. Il. 36. cxx. Sacrifices des Scythes Nomades, au Soleil 8c à la Lune. 1H. 2.5:. cunvn. SQLON, Sage 8: Philofophe de la Grece , fe rend à la Cour de Créfus. Ses entretiens avec ce Roi fur le bon- heur. 1.,19-15. xxxx-xxxm. 218-2; ;. Légîflatcur des Athéniens. aux. 2.18. Il; 14.6. cnxxvm. tu. IY. 85 .cxm. Aullî brave que fige a: (avant. combatti

552. TABLE GÉNÉRAL! à Salamine 5 (es habitans lui ériger-en: une (lame. un: Sortons , ouinsxons d’Aflyages, fur fa fille. Il. 83- cvu. cvru. 373.-de la fille de Polycrates. HI. zoo. cx x1v.-d’Hyppatque. 1V. 38. Lvr.--d’Hyppias. KV. :62. cvu. SOPHANÈs, fils d’EutiChidcs de Déeelée . Ce dillingue I parmi les Atliéniens, en combattant fe fixoit avec une ancre de fer. Ses belles notions, fa mort glotieufe. VI. 55, 56. Lxer-Lxxrv. rus-r28. 1V. 15;. xcn. SOSlCLÈS de Corinthe; (on difcours aux lacédémoniens pour ne pas rendre Hippias aux Athéniens. 1V. 64-.

SOSIMENES, pet: de Panétius. V. 214. ixxxu. SOSTRATESxcu. d’Egine, 3x6-328.fils de Léodamas, fait un bénéfice * immenfe fur des marchandifes portées au.delà des co- lonnes d’Hercules. Il]. 2.2.8. eux. 46;. SOUCHET , plante dont on emplit le corps mon: du Roi des Scythes. HI. 174.. Lxxx. Dans Hamac , elle fert de nourriture aux chevaux. 4.1.4.. SPACO, femme de Mitradates, un des bouviers dlAllyages, fauve la vie àCyrus. I. 85-88. cx , en , exit. Voyez

SPARGAPISÈS , fils de Thomyris Reine des Mallagetes , CYRUS.fait prifonnier par Cyrus, [e donne jla mort. - I. 4159 .

SPARGAPITHÈS,16°. ccxx, grand-pue ccxu. d’Anacharlis. 507. m. 27,. p L’xxvr.’ SPARTIATES, voyez LACÉDÉMONIENS. , a . SPASME, finguliet remede des Scythes Nomades contre le fpafme de leurs enfans. lll. 2:2. chxxvu. 486. SPERTHIES , fils d’hérifle , Spartiate, le dévoue pour la patrie, 8c sloÎZe’ à Xerxès; fa réponfe à Hydatnês; -fon difcours à erxès, qui lui fait grace.*V. 87-8y. cxxxrv-ex’xxw. 535. I

DES Meneurs. .553 SPHRAGITIDES, Nymphes qui rendoient des oracles. Les Athéniens leur faifoienr des (artifices. VI. 12.4..nate 84.. STADES, mefute de longueur en Égypte. Il. 8. 1x. 177. Il. 102. cxxrv. Son évaluation. 409. 81.1111111115 , ou Hôrrurntrs le long de la route de Sardes à Sures. ou étoient des corps-de-garde. 1V. ; 5 , 36. 1.1. 224-227. STATUES d’or de trois coudées,’de la panetiere de Créfus. 1. 56. 1.1. 2.51. Les premieres élevées aux Dieux, par les Égyptiens. Il. 4.. 1v.-de Jupiter avec une tête de bélier. Il. 36. un; 246. --du Dieu Pan. Il. 4o. x1v1. 2.54.-de l’l-Iiver se de l’Eté, de vingt.cinq coudées de haut. Il. 95. cxxI. -d’lfis, avecdes cornes. Il. 3;. x11. -- de Mercure , indécence de [es fiatues. Il. 4;. 1.1. 167.-de Vulcain, inlultée par Cambyfes. III. 32.. xxxvn.-Equellre de Darius 8: (on infcription. IlI. 77. Lxxxvm. 324.-5 Mars, chez les Scythes; il cil: le feul auquel ils en érigent. HI. 167. 1.x.-«a Damiaôe .Anxélia, en bois d’Olivier. 1V. 36. Lxxxu. 1’qu Cr’mis a: PROSERPINE. ;1o.--de Jupiter, en bronze, de dix coudées. VI. 6o. Lxxx. 1 ;1.-de Neptune, en bronze, de fcpt coudées. VI. de. Lxxx. STÉSAGQRAS, pere de Cimon. Sa mort. 1V. 11;. xxxvut .366. s STÉSÉNOR, Tyran de Curium , palle du côté des Perfes avec toute la divilion des Grecs , qu’il commandoit. 1V.

STÉSILÉE , fils de Thrafylée , un des Généraux de la flotte .des 84.. Grecs. Sa mort.cxxxr. 1V. 169. cxxv. 1 4 Srrcuurs ; les Thraces réputent à honneur d’en avoir fur le corps, 8c s’en font eux2mêmes. 1V. 4. v1. En faifoient à leurs femmes en l’honneur d’Orphée. x9 1. STRATUS de Chics, un des Tyrans de l’Hellefpont. HL 1.19. cxxxvur. Sa perte Conjurée. V. :49. cxxxu.

5.54 TA) 1. n GÉNÉRAL! S-rxx (eaux du), par lequel’on juroit. 1V. 139. 1.12112 386. Voyez Ted. Géogr. à Sunstsnrtes , par une loi d’Amafis, chaque Egyprien étoit obligé de déclarer d oui il la tiroit, a: des 1110th qu’il avoit pour r. la procurer. Il. 145. czxxvrr. 5:1. Solen fit palier cette loi a Atlienes. (6H. SUSES; comment la nouvelle de la prife d’Athenes 8: de la défaite de l’armée navale de Xerxès y furent reçues. ’ V. 2.2.5. xcrx. 470. Voyez T45. Géagr. . SYAGRUS, député de Lacédémone vers -Gélon. V. 194.

SYBARITES (les), fedil’pofent a marcher com Crotone. 1V. 2.9. x11v. ne. Voyez Tué. .GIogr. SYENNÉSIS, Roi de Cilieie, fils d’Oromédon. médiateur entre0.111. les Lydiens a: les Mules. I. 55. 1xx1v. Il, paroit que ce nom étoit commun aux Rois de Cilieie. 512. Un des Généraux de la flotte de Xerxès. V. 65. xcvm. SYLOSON , fils d’Æacès , banni de Samos , fait préfeitt d’un manteau a. Darius. Il l. 11;. cxxxxx. Comment en en récompenfé. 114. en. ne. cx1.1x. 567. SYNCELLE (chronologie de ). Efliu’: de Chronologie: VI. 158. SlRACUSAINS GAMORES. V. 106. c1.v.Ce qu’ils étoient. 351. Voyez T461: Géogr. . SYRIENS à Créfus ravage leurs nettes; (ont tranfplantés en d’autre pays. I. 57. Lxxv1. Ou Leuco-Sytiens, ou i Cappadociens , faifoienr partie des peuples fournis à -Créfus. Il]. 78. xc, xcr. Pour partie dans l’armée de redire a: l’armée navale de Xerxès. Leur.atmes.& leurs . Commandans. V. 5;. nul. 6o. 1mn. Voyez T4510

T. T431: ou 3011115 ce que c’étoit. 111. 16. xvm. 275.

Drs MATIÈRES. 555 Tuteur de Mandroelès repréfenrant le pont du Bofpho’re, a: Darius regardant défiler fes troupes. Il]. 1 87. Lxxxv111. 4 37.-d’A1nalis au temple de Minerve à Linde. Il. 149. crxnrr. 518. Tunn- d’Atheues. I. Io. xrv. 186.-Babylonien. il]. 77. Lxxxlx. 324. 81. xcv. 334.. TAL’I’YBIUS, héraut d’Agamemnon; fa colere contre les Lacédémoniens; lieu qui lui eli’confacré 5 honneurs dont jouifl’ent [et defcendans. V. 87. cxxxrv. 89.

THALTYBIADES , defcendans de Taltybius. V. 87. cm1 v. TANAGREcxxxvrr. (combat a ), entre les Spartiates i , les Athé- niens et les Argiens. VI. 29. xxx1v. 112. Voyez Tous

TANAÎSGéogr. , fleuve .3 les vPerfes ’ -le traverfent en pourfuivant les Scythes. 111. 2.08. cxxu. 451. Voyez T1161: Géagr. T ARGITAÜS , le premier homme qui naquit en Scythie; fes trois fils; 111. 132.. v. 4 TAXACIS, Roi d’une partie des Scythes. 1H. 207. cxx. TÉARE , fleuve 5 les fources. Darius y fait élever un mo- nument. III. 188. 1.xxxnt-xc1. 437. THÉASPIS, pere de Pharandates. V. 56. aux. I TÉLAMON, héros ihvoqué par lies Grecs. V. 201. 1.x1v. TÉLÉCLUS , un des Commandans de l’armée de Xerxès. V. 140. ccrv. TÉLÉSILLA défend Argos contre Cléomenes , au [nier de la guerre des Argiens contre les lacédémoniens IV. 14.1. LXXVIL 388. l TÉLINÈS, Hiérophante de Cérès 81 Proferpine. V.i1o4. qui. 349. TELLIAS d’Elée , Devin; lbatagéme dont il fe ferrpour f: délivrer des TheKdiens’ qui le tenoient bloqué ainfi que les Phocidiens fur le l’atome. V. 18a. xxvrr. 4’21; 41.2.

n

a 556 TABLE eéuénntx TELLIADES, defcendans de Tellias. VI. 2.9... xxxvr. 11;: TELLUS , Athénien , homme heureux fuivant Solen. I.

TELMESSE,2°. xxx. (Devins pde). I. 59. Lxxv111. 316. Leur prédiétion fur la ville de Sardes. 64. LXXXIV. 315. Voyez Tué. Géogr. TÉLYS, Roi des Sybarites, reçoit chez lui Callia-s d’Elée le Devin. 1V. 29. xuv. Punition de ceux qui renverferent [a puiiÎancc, felon Héraclides. 2.10. TÉMÉNUS, pere de Gavanes, Aëropus 8: Perdiccas. V. 253. cxxvu. 497. Ses fils ont le nom de .Téménides. 255. cxxxv111. Tenues, de Dieux , bâtis .à- 8: par- d’Æacus. 1V. 62. Lxxx1x. ---d’Amphiaraiis. V. 1.51. CXXXIV. ---d’Andocrares, héros. VI. 18. xxv.-99. ----d’vApollon Triopicn. I. 111. cxuv. 405. à Délos , 8c Oracle , ou il ne rendoit les oracles que les fixmois de l’été. I. 137. c1xxx11. 466. --Idem , à Patates, pour les fix mois d’hiver. I. 157. cexxxu. 466. v -----à 31110.11. 130. CLv. Par les Miléficns. Il. 146. crxxvm. :---àApollonIfménicn. 1V. 39. 11x. V. 251. cxxxrv.49o. à Apollon Didyméen , appelléi avant des Branchides.

...---a1V. Abes ,102. très-riche xx1x., brûlé a: pillé 35;. par les Barbares.’ V. 184. xxx11. 425. "à Delphes. V. 18 5. xxxvrr. ----è Apollon Ptoiis. V. 251. cxxxv. 49;. p--à Délium. VI. 171. cxvrrr. .----de Bacchus, à Byzance. 1U. 187. Lxxxvn. -----de Cérès , à Hippolaüs. III. 165. 1.111. 414...... dc Cybele, à Sardes, brûlé. 1V. 77. en. --.-a.

nus MATIÈRES. 557 Ê----de Diane, à Bute. Il. 130. cxv. I - ---aux Furies de Laïus .81 d’Œdipe , par les Egides. HI. 22.6. aux. -----de Jupiter Carien, a Mylafl’e. l. 130. cxxxr. 451. ----- de Bélus, à Babylone. I. 136. c1xxx1. ---- - Thébéen , à Thebes. I. 137. c1.xxx11. 466. --- Olympien, a Pile. Il. 6. V11. ë-des Egineres. Il. 146. crxxvru. ----de Junon, par les Sarniens. H. 146. CLxxvur. -----de Larone. Il. 12.7. c111. 485 3 &Oracleà Buto.II. 130. env. Minerve Aléa. I. 48. 1.xvr. Linde. Il. 149. c1.xxx11. Pronæa. V. 187. xxx1x. ---- de Vénus Uranie , à Dafcalon , le plus ancien des temples de cette Déclic. I. 82. cv. .--.à Cypre. 16121. ---a Cythere. me. ....- à Venus étranger: , chapelle dans le temple de Protée. ---deIl. Vulcain. 87. Il. 84. et.cx11. v ---à Atheues, dans la citadelle. 1V. 53. Lxxvrt. a.- a Babylone , dans lequel il y avoit différentes chapelles."

p-Hellénion,l. 137. bâti par plufieurscrxxxur. villes de Grece. O Il. 146. CLxxvur. ---- de Prorefilas à Eleonte. V. 31. 111111111. 4 .TENTYRITES (les), domptent les crocodiles de les appri- voifent..II. 58. 1.x1x. 295. TÊRÈS, pere de Sitalcès. V. 9o. cxxxvu. TÉRILLE, fils de Crinippe , Tyran d’Himere , en cil: chalïé par Théron. V. 114. CLXV. I Truc (la), divifée anciennement en trois parties. Il. 14. xv1. 191. Divinité chez Scythes. 111. 166. 1.1x.01; T ont: 711-. N11.

358 TABLE GÉNÉRALE ’ donnoit une étendue de terrein aux héros , 8c à ceux qui avoient bien mérité, en récompenfe de leurs fervices. In. 133. vu. 477, 478. V. 50. va. au. Terre 8c eau, demander la terre a: l’eau, c’étoit demander que l’on fe reconnût fournis 8: dépendant. 1H. 2.1 r. cxxvr. . Comment cela [e pratiquoit. 4y4. 1V. Io. xvnr. TERREUR fubite des Perfes , qui les fait (e retirer précipi-L tamment. HI. 2.61.. C111. 498. TERTRE 5 les Thraces en élevoient fur la fépulture des perlonnes difiinguées. IV, 4. V111. 193. TÉTRAMNESTE, fils d’Anyfus , un des Officiers de la flotte de Xerxès. V. 6;. xcvm. THALÈS de Milet change le cours du fleuve Halys. I. 56. Lxxv. 31;, 314. Bon confeil qu’il donne aux Ioniens. us. CLXX. 447. Avoir prédit l’éclipfe qui parut Pendant le combat des Medcs a: des Lydiens. y 5. Lxxxv.

THALIE , Mure; dénomination donnée au troifieme livre 4 d’Hérodote. HI. r. 1. D’où vient qu’on a donné à (es livres307. le nom des Mures. , 1.65. I l , THANNYRAS, fils d’Inaros , Roi de Libye. Les Perfes lui rendent les états de fou pore. III. r4. xv. THASIENS.( les), accufés auprès de Darius, de tramer une révolte. 1V. 119. xLVl. 372.. i THAUMASIAS , Gouverneur de Cyme, pere de Sandocels.

THÉBAINSV. 135. (les) voulant cxcrv. fe venger des Atliéniens,I , confultcnt l’Oraclc. 1V. 54. Lxxtx. 308. Les lâches d’entre eux qui fe rendent à Xerxès, font marqués d’un fer rouge. V. 158. ccxxxur. Prennent Amphiaraüs pour leur allié. V. agi. cxxxer Afiîégés par les Grecs après la bataille de Platée. VI. 63. Lxxxv. THÉBÉ 8; EGINE, fœurs, filles d’Afopus.IV. 55. Lxxx. 309." v IHEBES , voyez Table Géograpfriqut. Sa chronologie. EIai: de Chronologie. VI. 360.

. .ÏHÉMISOND-ES , Marchand Mir-MENS, de Téra; comment fauva la 5594fille . . dlEréarque, qu’il s’étoir engagea jetter à la mer. IIÎ.

THÉMISTOCLES, fils de Néoclès , citoyen difiingué a Athenes,119- inrerprete lloracleCLIV. en faveur des Athéniens, v 8c leur confeille de faire confiruire des vailfeaux, aux dépens du tréfor public. V. 96, 97. cxurr, chrv. Débauché dans fa jeunelTe. 341-342.. Ell: mis à la tête l des troupes Athéniennes. 12.1. CLxxm. Achete le fecours des autres Commandans desGrecs. V. 167. v. 41;. Corn- ment il avertit les Ioniens de f: joindre aux Grecs alliés. 177. xxu. Ses rufcs contre les Perles pour les engager au wombat. ne. Lxxv. Sa haine contre Ariflides , il la fa- crific au bien général de la Grece; ils tiennent confeil cri- femblc. 112.. a: fuiv. LXXIX, LXXX- Son difcours aux Athé- niens après la fuite des ennemis. Il étoit reconnu pour un homme fage a: prudent; trompe Xerxès une faconde fois. 233-2.". c1x , ex. 472-474. Tire beaucoup d’argent des villes Grecques. 2.36. cxu. A le fecond prix de la valeur , célèbre 85 fort eflimé dans toute la Grcce. Comment reçu à Lacédémoue. Il ell: efcorté par V trois cents chevaliers. Ialoufie de Timodeme contre lui. 143 , 244. cxx111--CXXV« 477-431- THÉODORE .de Samos, célébre fondeur en bronze. I. 35. 1.1. 2.49. 8c graveur en pierres fines. 11L 36. x11. Inventeur de plufieurs inflrumens de mathématiques. 2. 9 2;. THËOGONIE, chant dans les factifices des Perfes. 1.103.

THÉOMESTOR, fils d’Androdamas, enleve des vailTeaux , auxcxxxu. Grecs g mon: récompenfé par386... la fouveraineté de . Samos. V. 2.16. Lxxxv. VI. 66. Lxxxrx. 138. THÉOPHANrns , fêtes en l’honneur d’Apollon à Delphes.

THÉOPOMPEI. u. 1.1. , Roi de Sparte.2.48- Y. :49. lcxxxr. l N31 1

560 TABLE cénénarz THÉORE , nom de llAmbalTadcur chargé de faire les (acri- fices aux Dieux, ou.de confulter les Oracles: au fuie: du vaiffeau Théoris. IV. 150. 1.xxxvr1. 39è. Ixion): , fête qui fc célébroit en couronnant la pouppe du vaiireau Théotis. Vqu THfiorus. Tnionrs , vaiireau monté par le Théore a: les citoyens les; plus diilingués d’Athenes , fe rendoit annuellement à Délos. Enlcvé par les Eginetes , caufe diane guerre entre ces peuples. 1V. 150. Lxxxvn. 396.; THÉRAS , fils d’Autélîon , fonde une colonie dans Pille de Calme, qui prend de lui le nom de Théra. Ill.

THÉRON224. , fils d’Ænéfidémus, cxnvn. Monarque cxnvm. des Agrigentins. , V. 114. chv. Sa généalogie. ;64. l - THERSANDRE, grand-pore de Théras. HI. 2.2.4. chvrr. 1V. 12.2.. tu. . Tunsnornoxuss , fêtes en Bgypte, en l’honneur de Cérès, apportées en Grece par les filles de Danaüs. Il. 14e. 01x111. 309. Célébrées par les femmes d’Ephefe. 1V. 101. XVI. Détail fur cette fête. 3H. THESPIENS (les) faifoient partie de l’armée, des Grecs. VI. 2.4. fieux. Un très-grand nombre des leurs avoit péri aux Thermopyles. 107. Voyez T45. Géogr. THESSALIE, (a defctiption, arroféc par un grand nombre de rivieres. V. 8; , 84. cxxrx. 3;o. Voyez T au: Géogr. Colonies envoyées en Theffalie. Efl’ais de Chro-

THESSALUSnolagic. , Spartiate VI. , le joint 351. à Doriéc pour 441. fonder. - une colonie en Sicile, cit battu a: tué dans le combat. IV. 3o. var. THÉTIS; les Mages Perfes lui font des facriiices pour. appairer une tempête qui les maltraitoit après leur défafire. V. in. cxcr. 385. I THOAS , Roi de-Lemnos , tué avec les Lemniens pas: les femmes de Lemnos. .IY. 186; cxxxvm. 4404 .

13.153 MATIÈRES. 561 THOÈS , quadrupede de Libye. lII. 2.55. cxc11.’49;; THONIS , Gouverneur d’une des bouches du Nil. Com- ment fe"conduit envers Alexandre , raviileur d’Hélenc. Il. 137-90. cxm-cxv. 389-390- THORAX de Larme très-attaché à Xerxès. VI. 1. t. Fret: d’Eurypile, de Thrafydéius 8c de Mardonius, tous fils d’Aléuas. 89. VI. 44. Lvn. I THRACES (les) de l’Afie, fournis par Créfus. I. 19. xxvur. 2.15. Soumis par Séfoftris. Il. 79. cm. 371. Sont vêtus d’habits de chanvre. lll. 176. Lxxrv. 42.6. Les Getes font partie de ce peuple. 1’qu Gens. Nation z la plus nombreufe après les Indiens ; ne peuvent (e réunir en un fcul corps. Ont chacuns des noms particuliers. 1V. 2.. 111. 190. Se lamentent à la naiiTance d’un enfant, r: réjouiil’cnt aux funérailles. Ont plufienrs femmes, qui, à la mort de leurs maris, le! difputent l’honneur d’être immolées fur leurs tombeaux. Vendent leurs enfans ; laiilent les filles libres; gardent foigueufement leurs femmes qu’ils achetent très-cher. N’elliment que la guerre, a: ne vivent que de rapine. Leurs Dieux; leurs funé- ailles. IV. a-y. tri-vu. 190-192.. Les Afiatiqucs font partie de l’armée des Perles. Leurs habillemens, leurs armes, leur Commandant. V. 54. xxxv. Lxxv1. 307 , 308.119. CLxxxv. Volent les chevaux a: le I char facré de Jupiter, que Xerxès avoit laiilé en Ma- cédoine lors de fa fuite. 2.1.9. cxv. Ils factifient Œba- zus a leur Dieu Pliflore. VI. 86. cxvml 146. THRASILÉE, pere de Ste’filée. IV. 169. cxxv. THRASYBULE , Tyran de Milet; fa rufe pour fauver I Milet ménaeéc par Alyattes. I. 14. .xx1, xxrr. Confeil muet , ou fymbole de conduite qu’il donne à Périandrc; Tyran de Corinthe. IV. 69. xcu. i THRASYCLÈS, pas de Lampon. VI. 6g. Lxxxrx. Nu;

362 TABLE GÉNÉRALE THRASYDÉIUS , frere de Thorax de Lariife 8c de Matb donius. VI. 44. LVII. THYIA , fille de Céphifle; autel 8c facrifices des Delphiens. (a) V. 11;. ctxxvru. 375. THYNIENS (les) fournis par Créius. I. 19. xxv111. Voyez.

TuneT45. , ornement Géogr. de tête des Perles. . IV. 31.. xmx. 2.1.3. TIBARÉNIENS (les) , peuples, une des Satrapies de Perf’e. HI. 81. xcxv. Leurs armes 8c leur Commandant dans l’armée de Xerxès. V. 56. Lxxvur. Voyez T126. Géogr. TIGRANES , de la famille des Achéménides,’Général des Mcdes. V. 49. 1x11. Le plus grand se le plus beau de I tous les Perfes. VI. 7o.’xcv. i - TIMARÉTÉ, Prêtrefle des Dodonéens. Il. 48. 1v. TIMASITHÉE, de Delphes, du parti d’Ifagoras, qui avoit fait plufieurs traits de bravoure, mis à mort dans les priions d’Athenes. lV. 50. Lxxn. 301. TIMÉGÉNIDAS de Thebes , fils d’Herpys , donne a Mar- donius un confcil funefire pour les Grecs. VI. 31. xxxvrr. 114. Se retire àIThebes après la défaite des Perles 3 redemandé par les Grecs qui alliégent Thebes 5 rendu par les Thébains , Paufanias le fait mourir.’63-64. Lxxxv-Lxxxvn. TIMÉSIAS de Clazomenes’, fondateur’d’Abderes , honoré dans cette ville comme un héros par les Téiens. I. 117.

TIMNÈS,CLXVIIX. pere d’Hifiiée. 446; IV. 25. xxxvrr: l Tuteur d’Ariapithès. HI. 178. Lxxv1. V. 65. xcvm. TIMO, PrétrelTe des Dieux infernaux, prifcnuiere de Miltiades, lui donne un avis pour (e rendre maître ’ de’l’aros qu’il alliégeoit , jufiifiée par les Dieux. IV. 18.2., 183. cxxxrv, cxxxv. 4.37. l TIMODEME d’Aphîdnes , ennemi de Thémilloclcs. V. 344. cxxv. 431.

TIMON ,I filson d’Andtobule Marmara , citoyen dillingué de Delphes. 363 Bon confcil qu’il donne aux Athéniens qui confulterent l’Oracle fur le fort de la Grcce. V. 93. CLXI. TIMONAX , fils de Timagoras , Officier de la flotte de Xerxès. V. 65. xcvur. TIMOXENE , Général des Scionéens , veut livrer la ville de Potidée à Artabaze; leur corrcfpondance, comment découverte. V. 2.46. CXXVIII. TISAMENE , pere d’Autéfion. Il]. 2.2.4. CXLVII. 1V.

TISAMENE , fils d’Antiochus , Devin des Grecs. Eléen’, de111. la famille des Clytiades; En. oracle qui 4lui cil rendu; vaincu à la lutte , devient citoyen de Lacédémone. VI. .. 2.7, 1.8. xxxrr. 108.-110. TISANDRE, pere d’Hippoclides. IV. 178. cxxvn. TISIAS, pere de Lyfagoras , Patien. 1V. 181. cxxxnr. TITACUS , découvre aux Tindarides l’afyle d’Hélene enlevée par Théfée. VI. 35. Lxxn. Donne [on nom à la bourgade Titacida, dans l’Attique. 11.7. ’ ’I’ITHÉE , fils de Datys , Commandant de la cavalerie Perfe. V. 6o. Lxxxvirr. TITORMUS , fret: de Malès, Etéolien , d’une force de d’unevoracité extraordinaires. IV. 177. cxxvu. 429. TOMBEAUX des Ethiopiens , tranfparens. III. 2.1. xx1V. 279.-de la fille de Mycérinus dans une génillë de bois dorée. Il. 106. cxxx---cxxx11. 416.-d’Hellé , fille d’Athamas. V. 47. LV111. TOMYRIS , Reine des Maflagctes , recherchée en mariage par Cyrus. Rebuté , il marche contre elle. I. 153. ccv , ccvr. 306. Battue 8c vaincue par Cyrus; Ton l fils prifonnier; fou courage; dit-Cours qu’elle fait tenir

1 a Cyrus. Spargapifès, fils de la Reine, fe tue 3 on livre s un recoud combat; Cyrus eli vaincu 3 Tomyris lui fait couper la tête a: la jette dans une outre pleine de rang. N114

564, TABLE minimaux . 137-161. ccv111-ccx1v. 506-309. Diverlité d’opîô nions fur la mort de Cyrus. 308. v TONNERRE (le) détruit le palais de Boryllhenes. HI. 181 aux. 4 3o. Détruit au pied du mont Ida , une partie de l’armée de Xerxès. V. 37. 11.11. Tombe fur les Bar- bares qui vouloient s’approcher du temple de Minerve Pronæa. V. 186. xxxvrr. 42.9. . . Torrents allumées de diffames en diflaneeerardonius fe propofoit de faire favoir, par ce moyen, à Xerxès, alors à. Sardes, la prife d’Athenes. VI. 2.. 111. 9o. Tarn-r , hommes de trait. III. 3 5. xxxrx. 2.91. Tain-ris entre Syennéfis 8c Labynete. I. 55. Lxxx v. Maniere dont les font les Medes 8c les Lydiens. Iéid. 312.. De Créfus avec Arnalis 8c avec les Babyloniens. I. .5 8, Lxxvrr. Maniere dont les Arabes les font. 1H. 6. vm. Entre Polycrates 8: Amafis. III. 35. xxxrx. Maniere dont les Scythes les font. III. 173. 1.xx. 42.4. perfide des Perfes avec les Barcéeus. 2.60. cet. 497. Tan-rus (les) ne font pas enterrés dans l’Attique, au fujet d’Ariflogiton. 1V. 38. LV. 342., dans la note.1o;. 3711111151116 turion de peuples 3 Darius vouloit rranfplanter les Phéniciens en Ionie , 8c les Ioniens en Phénicie.

Intunrrunns1V. 92.. on un: 111. très-rares - Aen Scythie , y [ont regardés comme des prodiges. III. 147. xxvru. Tnfirrrns. (les) I. 71. xc11. Il y eupavoit de deux fortes chez les Anciens. Leur différence 8c leurs ufages. 334. I. 111.

Tnisoxrrns du temple de Minerve a Athenes. V. 193." 1.1.cxuv. 436. k 406. V Tnn’sons , des Corinthiens. I. 3 5. 1.. Dans une de: * chapelles du temple de Delphes. 2.48.-de Rhnmpiinire. Singularité dans la confituétion du bâtiment fait pour le garder. Il. 95. cxxtp-gde Sardanapale , comment ygle’. Il. 12.5. c1. 483.-5-d’Athenes , public, venant

pas MATIÈRES. .563 des mines de Laurium, 8c dont chaque citoyen recevoit fa portion. V. 96. cx1.1v. 0 TREZEN, ville. V. 65. xcrx. Son origine. 32.0. Voyez T ab. Géogr. Tarnus d’Athenes partagées de quatre en dix, par Clif- thenes. 1V. 45. 1.xvr. Changerent [cuvent de noms. 2.75.

Taré-rimons , fêtes célébrées en Grece de trois ans en trois ans, en l’honneur de Bacchus. III. 198. cv111. 447. ÏRITANTÆCHMÈS, fils d’Àrtabaze , Gouverneur de la Babylonie. I. 145. cxcn. 481. Un des Généraux de l’armée176. des Perfes. V. 57. LxxxIII. l TROCHILUS , oifeau d’Egypte, ami du crocodile. Il.

TROIE37. , ville;1.xv111. fa prife origine de2.94. la haine des. .Perfes a contre les Grecs. I. 4. v. Sa prife fuivant le rapport de Ménélas lui-même. Il. 91-93. cxvru, cx1x. 3 93-3 96. Époque de la prife de cette ville. Bibi; de Chronologie. VI. 38 5. Voyez T able Céogr. TRÔNE des Rois de Perfe 3 c’étoit un crime à un particu- lier de s’y alleoir. Au fujet d’Artabane. V. 19. xv1. 2.82.. TROPHONIUS; fou temple , fou Oracle dans un antre; comment on recevoit (es réponfes. V. 151. cxxxrv. 487-490. Voyez Tub. Géogr. .’ TROUPEAUX eonfacrés au Soleil. Honneur 8c récompenfcs accordés à leur gardien à Apollonie. VI. 67. xcr. 139. Tumeurs de lin, habillement des ioniennes donné aux ’ Athéniennes en punition d’un meurtre qu’elles commirennî IV. 6o. cxxxvu. Leur forme. 314. TYNDARE,pere d’Hc’lcne. Il. 87. cx11.Sa généalogie. 388; TYNDARIDES , les voyez Casron 8c P0111111- ’ TYPHON, Roi d’Egypte, détrôné par Crus. Il. 12.0.1 cxuv. Détail fut ce Roi. 463. V ,TYR, bâtie 2.300 ans avant le Voyage d’Hérodolte. Il

566 TABLE GÉNÉRALE 39. xmv. 2.51. Fondation de cette ville. Eflài: de damé nologie. VI. 2.51. Voyez Tub]. Géogr. TYRAN , fignification 8c acception de. ce mot. l. 4;. Lxrv. 2.72.. III. 43. L. 30;. 1V. 4o. un. 1.56, TYRRHÉNIENS , nom adopté par les Lydiens que la- famine fit fortir de leur pays , fous la conduite de Tyrthénus, un des fils de leur Roi. I. 75 xcrv. 34.8.

THYRRHÉNUS,. Voyez fils d’AtysT461: , fonde une Géogr. colonie de Lydieus - 8c leur donne fou nom. I. 7;. xcrv. 34s. ’ V. VAISSEAUX, longs, chez les Anciens. I. 3. u. Les longs étoient pour la guerre , les ronds pour le com- merce. 170. Les Phocéens (ont les premiers qui fe foient fervi de vaifTeaux longs à cinquante rames. I. 12;. cucul. 436.-de charge des Egyptîens , le nommoient baris 5 leur conüruâion en planches de bois «l’épine, IIr 74.. xch. 3 59. Les vaifTeaux étoient autrefois peints en Vermillon. HI. 49. Lvu, LV111. Vaifleaux que les Athéniens donnent aux Ioniens , furent une fource de maux pour les Grecs Se pour les Barbares. 1V. 74. xcvu. ’ 33;. Vingt vai’flieaux que les Corinthiens vendent aux Athéniens cinq drachmes par vaillent, parce que la loi ne leur permettoit pas de les leur donner. IV. 151. Lxxx1x. 397, 398. Les Anciens tiroient leurs vailTeaux à terre, lorfqu’on îlevoit féjourner quelque tems dans un endroit. V. 48. le. :99. Trois vaifTeaux confierez aux Dieux par les Grecs après le combat de Salamine. V. 2.4.2.. cxxr. 476. Voyeî Pro-ru. VEILLE, les Grecs partageoient la nuit en trois veilles. VI. 4o. 1.. 117.. Vairé: , les Anciens commençoient probablement leurs fêtes folemnelles à l’entrée de la nuit. Au fuie: d’ha- eharfis. m. x78. LXXVl- 422A a i ’

pas MATIÈRES. 567 VENETES, peuples, colonie de Medes. IV. 5. 1x. 194. Voyez Table Géogr. VENTS (les), ne (ont pas la caufe du débordement du Nil. Il. x7. xx. zoo. Vents de Sud 8c de Sud-orteil: très-pluvieux. Il ne fouille pas de vents froids dans la Libye fupe’rieure. Il. 2.0. xxv. Autel érigé aux Vents par les Grecs. V. 12.5. CLxvan. 375. p h . VENUS , Déclic. Uranie , ou Célefte; fou temple à Afcalon le plus ancien de tous , pillé. I. 82.. cv. Honoréeà Cypre , à Cythere. 360. Déelfe des Scythes. IIl. r66. Luc. Mylitta chez les All-yriens. Mitra chez les Perfes. Alitta chez les Arabes. I. 10;. cxxxr. 384.. A untemple à Atarbéchîs. Il. 55. er.*2.45. L’Etrangere ; chapelle I qni lui el’c confacréc fous ce nom dans le lieu confacré . àProtée. Il. 87. cit". 38’s. VERRE ressui-z, aifé à mettre en œuvre, chez les Éthio- piens, qui en faifoient des colonnes. HI. 2.1. xxxv. 2.79. VICTIMES , cérémonies des Perfes pour les immoler. I. 10;. cxxxu. 385 , 586. A Chics on répandoit de l’orge fur la tête des victimes 5 il falloit être pur pour faire cette cérémonie. I. 12.2.. CLx. 4.33. Les Égyptiens pauvres offroient des viâimes de pâte. Il. 4.1.. van. 157. Vrrrnuans , les Mallagetes les immolent a: les mangent s regardent comme un malheur de mourir de maladie 8c d’être enterré. I. 162.. ccxxvr. su. VIERGES , filles , [ont vendues à l’enchere à Babylone , à condition que l’acquéreur les époufe. L’argent des belles fervoît à donner à ceux qui épeuroient les laides. I. . 14.9. cxcvr. 49;, 496.1’réfentées au Roi avant de fe . marier. Coutume d’une nation des (Libyens. HI. 240. Cvaru. Chez les Machlyes, partagées en deux bandes , fe battent à coups de bâtons 8c de pierres à la fête de Minerve. Celles qui [ont tuées paflent pour fauffes vierges. 111. 146. ÇLxxx. v

568 Tan 1. E c in ËKAL! VIGNI n’en a: plane d’or donnés à Darius. V. a. xxvxr. 2. 90. V1113 , il y en avoit vingt mille, bien bâties 8: bien peuplées en Égypte, du tems d’Amafis. II. 145. CLxxvn. 51;. Villeôc murailles, maifons , temples fic. tout en bois chez les Budins. III. 198. c111. - ’VruEsMrournnrs , fondation des , en Mie 8c en Europe. filais de Chronologie. 466. VI. Colonie Aeolicnne , fa chronologie. Mil. 449. Vin (le ), les Perles y font fort adonnés. I. 104. cxxx111. 389. Vin de palmier; le commerce qu’il s’en faîfoit à Babylone. I. 147. cxcrv. 49;. III. 18. x31. 277. Servoit aux embaumemens en Égypte. Il. 67. LXXXVI. Vin d’orge, ou bierre. Il. 62.. 1.xxv11. 311.. Vin de Lotos. 1V. 2.44. CLXXVII. Vin de vigne. Il. 32.. xxxvu.

Vrnnns11,8. , leur 51. accouplement, 11x. leur2.80. mort. III.x 90.4 cxx. ce qu’en rapporte Hérodote cil fabuleux. 345. ’ i Vrsrons, ou Soncrs- de Cyrus, fur Darius. I. 158. ccrx. -leipparque, qui lui préfage fa mort. 1V. 37-38. 1V, Lvr. 2.45. -de Xerxès. Peut-être invention de Mardonius pour l’engager à la guerre de Grece. V. 17- 2.1. x11 --- xvr. 182.. -d’Agarifte , fille de Cliflhenes. 1V. 181. cxxxr. Comment les Anciens prétendoient détourner l’efËet de celles qui n’étoient pas favorables. IV. 38. LVI. :45. Voeu des Athénicns rangés en bataille, en courant à l’ennemi à Platée. IV..168. cxxr. 41;. VOIE farci-ée qui rendoit à Athenes. 1V. 111. xxxrv. 36;. Vorx (la), force extraordinaire de celle d’un Egypricn. III. no. chL-délibérative dans les aifemblées, les Rois. de Lacédémonc avoient deux voix, (au: compter la leur. 1V. 12.7. Lvn. 377. . Voncrms; il en a cxillé en Egrptc, dont il n’ajamais

pas MATIÈRES. .569 été rien dit. Au fujet des dépôts de la vafe du Nil, qui exhaulfent le terrein. Il. 5. v. page 166. dans la note 12.. VOLTAIRE relevé au fujet des premiers voyage des Plié-- niciens. I. 1. 1. 165. dans la note 3. URINE d’une femme fidellc a fou mari devoit rendre la vue a un Roi d’Egypte. Il. 86. cxr. 11111115, on jettoit dans une urne le nom des combattans aux jeux Olympiques , au fujet d’Alexandre voulant dif- puter le prix de ces jeux. IV. 14. xxu. Comment cela le pratiquoit. zoo-2.02.. UROTAL, nom de Bacchus chez les Arabes,Ill. 7. V111.2.70. VULCAIN , divinité d’Egypte. Son temple et fes Prêtres à Memphis; ce temple embelli 8c enrichi par pluiieurs Rois. Il. 3. 111. .77. xcrx. 78. cr. 112.. cxxxw. 117. cx1.11. 452.. 12.8 cL111. 145. c1.xxv1. Son temple et fa fiatue infultés par Cambyfes. III. 32.. xxxv11. :88. Dans les fêtes de ce Dieu, en Grece, on fe palle un flambeau allumé de main en main. V. 2.2.5. xcvru. 470. X. XANTHIENS (les) fe brûlent dans leur ville, au fuie: des Lyciens. I. 133. CLxxv1. 457. Voyez Tel. Géogr. XANTIPPE, fils d’Ariphron. 1V. 181. cxxxr. latente une aâion capitale à Miltiades. 184. cxxxw. Général des Athéniens. V. 2.49. cxxxr. 486. Prend Artayétès, Perfe 8c Gouverneur de Selle , le fait mettre en croix pour avoir violé le temple de Protéiilas. V. 31. xxxm. a 91. .I.e fils d’ArtayéIès cil: lapidé fous les yeux. VI.’ XÉNAGORAS,87. cxrx. fils de Praxilas, fauve 147. la vie à Mafiftès; .2 frere de Xerxès 5 en efl: récompenfé par le Gouverne- ment de la Cilicie auquel il cil nommé. VI. 79. cvr. XERXÈS, fils de Darius 8c d’Atoile, déclaré fucceKeur de Darius au trône de Perfe. V. 3. 111., 1v. 2.66. Succede à Darius au royaume de Perle. Vouloir [omettre q

570 TABLE GÉNÉRALE! I l’Egypte; ne méditoit rien contre la Grece, BC-n’y fut porté que par Mardonius. 3. v. Se téfout a la guerre contre la Greee; veut d’abord foumettre les Égyptiens révoltés 3 [on difcours aux Perles. 5---6. v1; , v111. 271, 2.72.; Sur les difcours d’Artabanes, il devient indécis; une Villon l’y détermine. 17-21. xu-xvx. 2.82.-2.83. , "Nombre prodigieux de troupes qu’il leve. 2.3. xx. 2.84. Fait percer le mont Athos. 24-27. xxt-xxw. 2.85. Fait difpofer des ponts, 8C préparer des vivres 2.7. xxv. 2.86. Marche avec fou armée de terre 3 cil: reçu avec toute fou armée par Pithius; (a générofité à fou égard. 27-29. xxvr-xxtx. 286-290. De Sardes il envoie des hérauts à Athenes pour demander la terre 8: l’eau. Fait confiruire un pont fur l’Hellefpont. 30-5 1. 11x1- 11111111. 2.90. Tempête qui rompt le pour. Xerxès en fureur fait fouetter la mer , y fait jetter des ceps 5 la fait marquer d’un fer rouge, 8c fait couper la tête aux entrepreneurs du pont; en nomme d’autres quirecom- r mencent le travail. 31-34. xxxxv-XXXVI. 291-- 2.9 3. 5e remet en marche 3 une éclipfe paroit, il con- fulte les Mages. Sa cruauté à l’égard de Pythius , dont il fait malfacrer le fils aîné. 33-36. xxxvn-xxxrx. 2.93. Marche de fou armée de Sardes jufqu’à Abydos, ou il la palle en revue. 36-39. x1.--x1.V.’2.94.-2.96. Ses entretiens avec Artabane fou oncle , qu’il renvoie en par: être Régent du royaume. Son difcours aux Perfes. 39-45. XLvr-Lur. 2.96, 2’97. Fait ,’ avant de paffer le pour , des libations à la mer; y jette une coupe d’or, un cimeterre Perle 8c un cratere d’or. 45. 1.1V, LV. 2.97. Arrivé en Europe, voit défiler fou armée , ce qui dura fept jours a: fept nuits; il arrive deux prodiges auxquels il ne fait aucune attention. Il avance d’un côté, 8c (on armée navale d’un autre. 50h armée déterre montoit à dix-fept cent mille hommes. Comment s’en fit le dénombrement. 46-49. Lv1---’1.x.

1212s Mit-runes; M571 498-301. Peuples dont elle étoit eompofée. 49-60. lxt-Lxxxvm. 301-313. Son armée navale; ce qui la compofoit 3 Ces Chefs ou Commandans. 60-66. 1m1x-xcrx. 313- 32.1. Fait la revue de fcs deux armées, (es enteriens avec Démarate. 66-71. c-cv. 311-312.. Part de Dorifque , continue fa marche, 81: f: fait fuivre de tous les peuples qui le rencontrent fur fa route; qui s’exécute par mer 8c par terre. 71-81. cv111-cxx1v. 325-317, Des lions attaquent fes chameaux 8c les tuent. 81. cxxv. 32.8. Fait camper (on armée a Therme 5 remonte le Pénée. 81.-8 5. cxxvrt -cxxx. 318-332.. Plufieurs nations fe fou- .mettent, d’autres lui refufent la terre a: l’eau, 8 5-90. cxxxr-cxxxvu. 331-33 9. Un: partie des Grecs fe i prépare à la guerre. 90-131. cxxxv-ctxxrx. Ref- pec’te les hérauts des Lacédémoniens qui avoient fait périr les liens. 89. cxxxv1. 3 35. Sa généralité; ne fait point enlever les vivres aux ennemis. 99. CXLVII. 344. Une furienfe tempête lui fait périr quatre cents vailleaux. 131-133. c1xxx1x-cxc1. Sa floue combat à Artémifium. Orage a: tempête qui l’incommodent beau; coup. Le combat fe rengage fur mer , 8c le même jour fur terre aux Thermopyles. On combat fur mer à parité de fuccès, 8c chaque armée regagne fa rade. V. 168- 175. v1-xv111. 414-418. Son armée de terre battue aux Thermopyles, cri il perd 10,000 hommes. Son firatagême [pour cacher le nombre des morts. 173. V. 178. xxxv. Se fauve en Ali: avec très-peu de monde , 8: lailfe à Mardonius le commandement de, [on armée, que la pelle 8c la dilfenterie ravagent. 2.38. cxv. 475. Dans fa retraite, fou vailleau trop chargé fe trouve en péril, .3 plufieurs Seigneurs de fa fuite le jettent à la mer. V. 2.40, 2.41. cxv111,’cx1x. 476. Avoit brûlé les temples des Dieux, renverfé leurs liantes. V. 2.34. ont. Conçoit une pallier: violente pour la femme de Mafiflès, puis

572 ’TABLB cintrant; pour celle de Darius. Suites fâcheufes ,qu’mrent ces amours. VI. 79-83. cv11-cx11. 14;. 144. XERXÈ83’fils d’Hillafpes, enleve du temple de Babylone la liante d’or de Jupiter, de douze coudées , après avoir tuéxle Prêtre. I. 138. ctxxxm. 463-467. XUTHUS, pet: d’lon. V. 63. xcxv. Y. Ysux (maladie des) très-fréquente en Égypte. III. 1 . 1. 2.66 .

’ZALMOXIS , Dieu des. Getes2.. , cit le même que Gébé- léizis. Singulier: maniere dont ils lui envoient des Députés; III. 190. xc1v. 437, 4.38. Suivant les Grecs, il fut efclave de Pythagore. Après avoir amaifé de grandes richelies , il retourna dans (on pays; il fe fit un logement fous terre, pour fe fâre croire immortel, a: faire croire . les Getes a lfimmortalité. r91. xcv. 439. 2131115 attelés aux chars-des Indiens. V. 59. 1mn. 311. XEUXIDAMUS , ou CYNISCUS , :fils de Léotychides. 1V. 137. 1.11111. i N ZOPYRE , fils de Mégabyfe 3 il drrive chez lui un prodige. Sur le défit ardent de Darius de fe rendre maître de Babylone , il r. mutile lui-même 1; palle chez les Baby- loniens , dont il cil: fait Général , a: les trahit en livrant la ville au Roi. III. 111-117. c1111-cr.v111. 367:- 369. Son éloge par Darius, a: le haut prix qu’il mettoit à ce héros. 117. c1.x. Sa fille violée par Satafpes. III. 3 1.56. x1111. 405. ZOPYRE, fils de Mégabyfe, fils du Xopyre précédent; quitte les Perles, a: palle à Athenes. III. 118. 01x. 371. ZOSTER 5 les Barbares y (ont faifis d’une terreur fubite 6c pren- rient la fuite. V. 2.31. cvrr. Origine’ de ce nom Gide l’exi prellion Zona»: 161w". 471. Voyez T451: Géagr. i Fia du [sprinte 6’ dentier V 0111m.