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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

DEPARTEMENT AGRICULTURE

En collaboration avec :

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention d’un diplôme d’Ingéniorat en Agronomie

Soutenu le 26 Août 2013 par : FALIARISOA Lantomalala Promotion AMBIOKA (2008-2013) Devant les membres du jury composés de :

ANDRIAMANIRAKA Jaona Harilala Président RAKOTONDRAVELO Jean Chrysostôme Examinateur RAHARITSIALONINA Noely Hanitriniaina Maître de stage RAMANANKAJA Landiharimisa Tuteur

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

Département : AGRICULTURE

Promotion : AMBIOKA (2008-2013)

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention d’un diplôme d’Ingéniorat en Agronomie

CARACTERISATION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES FAMILIALES ACCOMPAGNEES PAR CAP MALAGASY FERT DU POINT DE VUE PRODUCTION RIZICOLE : CAS DE LA REGION AMORON’I MANIA

Soutenu le 26 Août 2013 par :

FALIARISOA Lantomalala

Membres du jury :

Président : Mr ANDRIAMANIRAKA Jaona Harilala, Docteur en Sciences Agronomiques

Examinateur : Mr RAKOTONDRAVELO Jean Chrysostôme, Docteur en Agroéconomie

Examinateur: Mme RAHARITSIALONINA Noely Hanitriniaina, Ingénieur Agronome

Tuteur: Mme RAMANANKAJA Landiharimisa, PH.D Agriculture

Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

REMERCIEMENTS

Au terme de mes études pour l’obtention du Diplôme d’Ingénieur Agronome, je ne saurais témoigner ma gratitude dans la mesure où ma réussite est le fruit d’une synergie de tout un monde de personnes de bonne volonté. À l’occasion de la présentation de ce mémoire, je tiens particulièrement à exprimer ici ma reconnaissance et mes remerciements.

Je remercie tout d’abord DIEU sans qui rien ne fut et qui m’a donné force, courage et santé pendant toutes mes études et grâce à son amour incommensurable, j’ai pu parvenir à ce stade de ma vie.

J’attribue mes vifs remerciements aux membres du Jury : A Monsieur ANDRIAMANIRAKA Jaona Harilala, Docteur en Sciences Agronomiques, Chef du Département Agriculture et Enseignant-Chercheur à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, qui m’a fait l’honneur de présider le jury de ce mémoire : « Veuillez accepter le témoignage de mes hommages »

A Monsieur RAKOTONDRAVELO Jean Chrysostôme ; Docteur en Agroéconomie, Maître de conférences et Enseignant-Chercheur à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques qui avait accepté d’être mon examinateur : « Je suis très reconnaissant pour l’honneur que vous m’avez fait en acceptant de juger ce mémoire, veuillez trouver ici l’expression de mes remerciements ».

A Madame RAHARITSIALONINA Noely Hanitriniaina, Ingénieur Agronome, Responsable d’Antenne Régionale du CAP Malagasy FERT Amoron’i Mania, qui malgré ses lourdes responsabilités, a fait part de ses précieux conseils pour l’amélioration de mon travail et qui a bien voulu siéger parmi les membres du jury. « Ma gratitude et mes respects vers vous sont éternels ».

A Madame RAMANANKAJA Landiharimisa, PH.D Agriculture et Enseignant- Chercheur à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, mon tuteur, pour son amabilité de bien vouloir consacrer son précieux temps pour m’encadrer et me conseiller. Votre assistance m’ont toujours été d’un grand soutien durant les différentes étapes de réalisation de ce mémoire. « Mes vifs remerciements pour la gentillesse et l’aide précieuse que vous avez apportée »

J’adresse également mes profondes reconnaissances : A toute l’équipe CAP Malagasy FERT Amoron’i Mania et à toutes les exploitations accompagnées par CAP Malagasy pour leur gentillesse, leur hospitalité, leur accueil chaleureux, leur temps précieux ; et les savoirs qu’ils m’ont partagé. A ma famille qui m’a toujours soutenu tant financièrement que moralement durant mes années d’études. A mes collègues et amis de l’ESSA qui m’ont soutenu constamment. Et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce mémoire.

Un grand merci à tous !!!

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

RESUME

L’autosuffisance en riz est la base de la sécurité alimentaire des ménages ruraux à . Pour atteindre cet objectif, l’augmentation de la production rizicole par la vulgarisation des innovations techniques est devenue un défi majeur pour les différents acteurs de développement rural. A Amoron’i Mania, CAP Malagasy/FERT accompagne actuellement plus de 700 ménages et essaie dans la mesure du possible de les convaincre à adopter le SRI ou du moins le SRA en leur donnant des formations et appuis techniques. Mais pour améliorer davantage ce partenariat, une analyse de la production rizicole des ménages accompagnés s’avère être indispensable pour pouvoir connaître leur situation actuelle, mesurer les impacts des appuis-conseils, identifier les différentes contraintes afin de réagir et d’améliorer leur situation. Ainsi, des enquêtes ont été réalisées auprès de 150 exploitants partenaires du projet. Les données recueillies ont permis d’identifier trois classes d’exploitation : les type 1 excédentaires en riz ; les types 2 autosuffisantes et les types 3 déficitaires qui sont encore prépondérante. Pourtant, les techniques novatrices (SRI et SRA) commencent progressivement à avoir leur place mais les paysans font encore face à des contraintes techniques, économiques et climatiques qui méritent d’être résolues pour qu’ils puissent avancer.

Mots clés : Région Amoron’i Mania, CAP Malagasy FERT, Typologie, Exploitation agricole, Production rizicole, Sécurité alimentaire.

ABSTRACT

Self-sufficiency in rice is the basic food security of rural households in Madagascar. To achieve this goal, the increase in rice production by dissemination of technical innovations has become a major challenge for the different actors in rural development. In Amoron’i Mania, the FERT- CAP Malagasy is currently accompanied by more than 700 households and tries as far as possible to convince them to adopt innovative techniques in rice-growing by providing training and technical supports. But to ameliorate this partnership any further, analysis the rice production of accompanied household is essential in order to know their current status, to measure the level of improvement and to identify the various constraints so as to react and improve their situation. Thus, surveys were conducted with 150 operators’ project partners. The data collected revealed that according to the capacity of each household to meet its needs, three classes operating were identified those deficits operators are still predominant (79%). Yet, innovative techniques gradually begin to have its place but farmers still meet technical, economic and climatic constraints that need to be resolved so they can move forward.

Keywords: Amoron'i Mania Region, FERT CAP Malagasy, Types, Agricultural exploitations, rice production, food security.

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LISTE DES ABREVIATIONS

AFD: Analyse Factorielle Discriminante ACM : Analyse des Correspondances Multiples AROPA : Appui aux Renforcement des Organisations Paysannes Agricoles BV: Bovidés CAP: Conseil Agricole de Proximité CECAM : Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuelle CI : Consommation Intermédiaire CR : Commune Rurale DRDR : Direction Régionale du Développement Rurale EAF: Exploitation Agricole Familiale EPM : Enquête Périodique auprès des Ménages FAO: Food and Agricultural Organisation FERT: Formation pour l’Epanouissement et le Renouveau de la Terre GTDR: Groupement des Techniciens du Développement Rural ha : hectare hj : Homme Jour INSTAT: Institut National de la Statistique kg : kilogramme MAT : Matériels MB : Marge Brute MOF : Mains d’œuvre Familiales MOS : Mains d’œuvre Salariés NPM: Nombre de Personne par Ménage OP: Organisation Paysanne PAM : Programme Alimentaire Mondial PB : Production Brute PR : Prix de Revient ROR: Réseaux des Observatoires Ruraux

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SIRSA: Système d’Information Rurale et de Sécurité Alimentaire SRA: Système de Riziculture Améliorée SRI: Système de Riziculture Intensive SRSE : Service Régional de Suivi-Evaluation SRT: Système de Riziculture Traditionnelle t : tonnes TBA: Total Besoin annuel TK: Technique TPA: Totale Production annuelle TSR: Totale Surface Rizicole

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SOMMAIRE

REMERCIEMENTS ...... i

RESUME ...... ii

ABSTRACT ...... ii

LISTE DES ABREVIATIONS ...... iii

SOMMAIRE ...... v

INTRODUCTION ...... 1

I. CADRE GENERAL DE L’ETUDE ...... 3

I.1. La région Amoron’i Mania ...... 3

I.1.1. Localisation administrative ...... 3

I.1.2. L’Agriculture dans la région Amoron’i Mania ...... 3

I-1-3- Exploitations agricoles et sécurité alimentaire des ménages ...... 5

I.2. CAP MALAGASY/FERT ...... 6

II. METHODOLOGIE DE TRAVAIL ...... 9

II.1. Phase préparatoire ...... 9

II.2. Phase de collecte de données ...... 10

II.2.1. Echantillonnage ...... 10

II.2.2. Réalisation ...... 10

II.3. Phase de traitement et analyse des données...... 10

III. RESULTATS ...... 15

III.1. LA TYPOLOGIE DES EXPLOITATIONS ...... 15

III.1.1. Les EAF de type 1 ou EAF ayant une surproduction de riz ...... 17

III.1.2. Les EAF de type 2 ou EAF en situation d’autosuffisance ...... 17

III.1.3. Les EAF de type 3 ou EAF conjoncturellement ou chroniquement déficitaires en riz ...... 19

III.1.4. Conclusion partielle ...... 25

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III.2. ETUDE COMPARATIVE DES COMMUNES D’INTERVENTION ET IDENTIFICATION DES CONTRAINTES ...... 26

III.2.1. Comparaison des cinq communes d’interventions ...... 26

III.2.2. Contraintes au niveau de chaque commune d’intervention...... 30

III.2.3. Conclusion partielle ...... 32

III.3. ETUDE ECONOMIQUE DES TROIS TECHNIQUES ADOPTES PAR LES PAYSANS ...... 33

IV. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ...... 36

IV.1. DISCUSSIONS ...... 36

IV.1.1.Typologie des exploitants ...... 36

IV.1.2. Comparaison des communes d’intervention ...... 38

IV.1.3. Comparaison économique des pratiques paysannes ...... 39

IV.2. RECOMMANDATIONS ...... 40

IV.2.1. Par rapport à l’étude ...... 40

IV.2.2. Par rapport à chaque type d’exploitation ...... 40

IV.2.3. Par rapport à l’équipe CAP Malagasy ...... 41

CONCLUSION ...... 43

BIBLIOGRAPHIE ...... 44

WEBOGRAPHIE ...... 46

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Importance de chaque culture en surface cultivée ...... 3 Figure 2 : Importance de chaque culture en terme de production ...... 4 Figure 3: Surface et production du SRI, SRA et SRT durant la campagne rizicole 2010 ...... 5 Figure 4: Les communes rurales d’intervention du CAP Malagasy Amoron’i Mania ...... 8 Figure 5: Les trois classes d’exploitation et leur proportion respective ...... 15 Figure 6: Graphiques symétriques des variables ...... 16 Figure 7: Proportion respective de chaque sous classe des exploitations type 2 ...... 19 Figure 8: Proportion respective de chaque sous classe des exploitations type 3-1 ...... 20 Figure 9: Proportion respective de chaque sous classe des exploitations type 3-2 ...... 22 Figure 10: Proportion respective de chaque sous classe des exploitations type 3-3 ...... 23 Figure 11: Proportion respective de chaque sous classe des exploitations type 3-4 ...... 24 Figure 12: Comparaison de la production communale ...... 27 Figure13 : Comparaison de la surface rizicole de chaque commune ...... 28 Figure 14: Comparaison du taux d’adoption des trois système dans chaque commune ...... 29 Figure 15 : Comparaison de la marge brute par surface pour chaque système ...... 33 Figure 16 : Comparaison de la marge brute par capital investi pour chaque système ...... 34 Figure 17 : Comparaison de la valorisation d’une journée de travail pour chaque système .... 34

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Les rendements de chaque culture ...... 4 Tableau 2 : Nombres d’EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT Amoron’i Mania en 2012 ...... 8 Tableau 3: Les différentes entités enquêtées ...... 9 Tableau 4: Codification des données pour l’ACM ...... 12 Tableau 5: Caractéristiques moyennes des EAF de type 1 ...... 17 Tableau 6: Caractéristiques moyennes des EAF de type 2 ...... 18 Tableau 7: Caractéristiques moyennes des EAF type 3-1 ...... 20 Tableau 8: Caractéristique moyenne des EAF types3-2 ...... 21 Tableau 9: Caractéristiques moyennes des EAF de type 3-3 ...... 23 Tableau 10: Caractéristiques moyenne des EAF de type 3-4 ...... 24 Tableau 11: Situation des EAF type3 au cours de l’année ...... 25 Tableau 12: Importance de chaque contrainte dans chaque commune ...... 31 Tableau 14: Répartition selon la taille de l’exploitation dans la région Amoron’i Mania (%) 37 Tableau 15:Comparaison de la situation des exploitations de type 3 pour les cinq communes ...... 38

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Introduction

A Madagascar, le riz est d’une importance stratégique : cultivé dans toutes les situations et dans toutes les régions ; il est intimement lié à la vie culturelle et quotidienne malgache et constitue la principale culture vivrière du pays [15]. La réduction de la pauvreté rurale et la résolution du problème d’insécurité alimentaire restent indissociablement liées à l’amélioration de la productivité du secteur rizicole [22]. En effet, assurer l’autosuffisance alimentaire de sa famille revient à assurer son autosuffisance en riz car c’est la base de l’alimentation [21]. Pourtant, depuis quelques années, le problème d’insuffisance en riz est alarmant à Madagascar [4] et surtout pour les ménages agricoles qui constituent 78,7% de la population totale [7]. La production n’arrive plus à couvrir les besoins dans des nombreuses régions d’où l’obligation pour l’Etat d’importer près de 200.000tonnes de riz blanc chaque année [17].

Région à vocation fortement agricole, Amoron’i Mania n’échappe pas à cette réalité : la riziculture occupe la première place avec 44% des surfaces totales cultivées [5] dont presque la totalité des bas-fonds sont exploitées et même les pentes présentant des impossibilités d’irrigation sont occupées par des rizières en étage ou en gradin. Pourtant, la production reste insuffisante et la majorité des ménages traversent chaque année des périodes de soudure. Ainsi, pour tenter de trouver des alternatives afin d’augmenter la production et réduire l’insécurité alimentaire, différents acteurs de développement rural se concentrent dans la région, parmi lesquels s’inscrit CAP Malagasy/FERT.

CAP Malagasy a pour principale mission d’améliorer le revenu des producteurs et de les structurer par filière pour mieux assurer leur accompagnement. Actuellement, la collaboration porte sur des nombreuses filières mais notre étude se focalisera sur la riziculture du fait qu’elle est en pole position dans la formation du revenu agricole [19]. Dans ce cadre, l’équipe CAP Malagasy fonce sur l’appui-conseil des producteurs en terme d’intensification rizicole afin d’atteindre le défi de sécurité alimentaire des Exploitations Agricoles Familiales (EAF) accompagnées. Pourtant, certains ménages sont encore non adoptants à cause de la persistance de divers facteurs de blocage qui méritent d’être levés. Pour cela, connaître la situation actuelle de chaque ménage est indispensable, d’ où la présente étude : « Caractérisation des exploitations agricoles familiales accompagnées par CAP Malagasy FERT dans la région Amoron’i Mania du point de vue production rizicole ».

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L’objectif principal de cette étude est donc non seulement d’évaluer la situation de chaque exploitation du point de vue production rizicole mais aussi de mesurer le niveau d’adoption des innovations techniques afin de contribuer à l’amélioration du partenariat CAP Malagasy/FERT et les OP accompagnées. Pour cela, les objectifs spécifiques suivant sont fixés :

Caractériser chaque EAF selon les ressources utilisées et la production obtenue afin de les classifier suivant l’autosuffisance en riz au cours d’une année Comparer les cinq communes d’interventions suivant les techniques adoptées et identifier les principales contraintes. Comparer les systèmes adoptés par les paysans selon leur faisabilité économique. Proposer des solutions suivant les situations rencontrées au niveau de chaque exploitation et des perspectives d’amélioration pour le partenariat EAF-CAP Malagasy.

La question centrale qui se pose est alors de savoir que « par rapport aux différents appuis techniques que bénéficient les ménages accompagnés par CAP Malagasy, quelle est actuellement leur situation du point de vue production rizicole ? »

Pour pouvoir répondre à cette question trois hypothèses ont été émises

Hypothèse 1 : Par rapport à la production, les EAF constituent un ensemble hétérogène suivant leur capacité à satisfaire leurs besoins.

Hypothèse 2 : Le niveau d’adoption des techniques novatrices se diffère d’une commune à une autre selon l’importance des contraintes auxquelles elles sont confrontées.

Hypothèse 3 : Les paysans choisissent les systèmes qu’ils vont adopter suivant leur logique économique.

Pour mieux cerner le thème, le présent document comportera quatre parties : - en premier lieu le cadre général de l’étude, - en second lieu les méthodologies adoptées pour la réalisation de ce travail, - en troisième lieu les résultats obtenus suivant les objectifs fixés et - en quatrième lieu les discussions et recommandations par rapport aux résultats obtenus.

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I. CADRE GENERAL DE L’ETUDE

I.1. La région Amoron’i Mania

I.1.1. Localisation administrative

Délimitée entre 45°7’et 47°7’ longitude Est et 19°8’ et 21°0’ latitude Sud, la Région Amoron’i Mania est limitée au Nord par la Région de Vakinankaratra, à l’Est par la Région Vatovavy Fitovinany et la Région Atsinanana, au Sud par la Région Haute Matsiatra et à l’Ouest la région Menabe. Couvrant une superficie totale de 16.497 km², elle est divisée administrativement en 55 Communes regroupées en quatre Districts, à savoir , , et Manandriana [5]. (cf. Annexe1)

I.1.2. L’Agriculture dans la région Amoron’i Mania

a. Potentialité agricole

Un contraste de potentialité agricole existe entre la partie orientale et occidentale de la région. Ambatofinandrahana, constituant la partie occidentale est non seulement beaucoup plus productive (climat chaud et sol plus fertile) mais aussi très vaste (existence de grande plaine exploitable) et à faible densité démographique. Par contre, la partie centrale et orientale (Manandriana, Ambositra et Fandriana) au relief tourmenté est très étroite (d’où l’aménagement des tanety en rizières en gradin), moins productive et à forte pression démographique engendrant un extrême lotissement des terres et parcelles rendant la surface cultivée plus exiguë au fil du temps.

b. Surfaces cultivées

En 2008, la surface totale cultivée dans la région est estimée à 119.000 ha dont l’importance de chaque culture est résumée par le graphique suivant :

4% 2% 6% Riz 8% Manioc 44% 10% Maïs

12% Patate 14% Haricot Arachide Pomme de terre

Figure 1 : Importance de chaque culture en surface cultivée Source: SRSE /DRDR Amoron’i Mania ; 2010 (cf.Annexe2)

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D’après ce graphique, les cultures vivrières occupent 98 % des surfaces totales cultivées dans la région. La riziculture arrive en tête avec 52.430ha. Elle est suivie de loin par les cultures du manioc 18.067ha, du maïs 14.358ha, de patate douce 12.288ha, de haricot 9.756ha, d’arachide 6.452ha et de pomme de terre 4.828ha. Le reste de la superficie est consacré à d’autres spéculations comme le tabac, la tomate et les arbres fruitiers. En effet, après la riziculture qui est la culture principale dans tous les districts, les spéculations sont en faveur du maïs et légumineuses à graines (haricot et arachide) pour Ambatofinandrahana; et des plantes à tubercules (manioc et patate douce) pour les districts d’Ambositra, de Fandriana et de Manandriana.

c. Productions agricoles

En 2008, la région a produit au total 136.817t de riz, 291.312t de manioc, 116.147t de patate douce, 14.067t de maïs, 7.908t d’haricot, 4.770t d’arachide et 28.729t de pomme de terre dont le graphe suivant représente leur importance respective

1% 1% 5% 2% Riz irrigué 23% 19% Manioc Patate Maïs

49% Haricot Arachide Pomme de terre

Figure 2 : Importance de chaque culture en terme de production Source: SRSE /DRDR Amoron’i Mania ; 2010 (cf.Annexe2)

Par rapport à la surface, cette situation s’explique par le rendement moyen de chaque culture qui est résumé par le tableau suivant : Tableau 1: Les rendements de chaque culture Spéculation Riz Manioc Patate Maïs Haricot Arachide Pomme douce de terre Rendement (t/ha) 3,31 17,48 9,06 1,5 1,3 0,92 6,2 Source: SRSE /DRDR Amoron’i Mania, 2010 (cf.Annexe2)

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d. Situation rizicole

Pour la riziculture ; de 2008 à 2010, la surface rizicole totale est passée de 52.430ha à 56.476 ha et la production de 136.817 à 192.058tonnes dont la répartition suivant les systèmes pratiqués est comme suit :

Surface Production 3% 19% 6% 32% SRI SRI

65% SRA 75% SRA SRT SRT

Figure 3: Surface et production du SRI, SRA et SRT durant la campagne rizicole 2010 Source: SRSE/DRDR Amoron’i Mania ; 2010 (cf.Annexe3)

D’après ce graphique, en 2010 le SRA commençait déjà à avoir une place importante dans la pratique rizicole des paysans (36.787 ha et 147.378t) au détriment du SRT (17.960ha et 36.264t) alors que le SRI était encore en phase d’essai (1.729ha et 11.714t). Mais actuellement, suite aux efforts de vulgarisation et appui-conseil effectués par les différents acteurs de développement, les paysans commencent à adopter le SRI.

e. Destination de la production agricole

En ce qui concerne l’utilisation de la production ; pour le riz une partie importante est destinée à l’autoconsommation (72%) pour la plupart des ménages vu l’insuffisance de la production et seulement une faible quantité sont vendue (12%) et les restes sont destinées pour les semences, les activités sociales et les riz pour les travailleurs [5]. Une grande partie des tubercules est destinée à l’autoconsommation pour combler le déficit en riz et parallèlement à cela ; la majorité des maïs, haricots, arachides, pommes de terre sont vendues pour avoir de source de revenu. (cf.Annexe4)

I-1-3- Exploitations agricoles et sécurité alimentaire des ménages

Le nombre total d’exploitations en 2010 est estimé à environ 124.706 (cf.annexe5) dans la région dont 82% sont ruraux et agricoles. Les chefs de ménages sont essentiellement des agriculteurs (88,8%) et ouvriers qualifiés de l’agriculture. Sinon, ils sont des artisans et ouvriers des métiers de type artisanal (3,58%), du personnel des professions intellectuelles et scientifiques (3,06%) ; des ouvriers et employés non qualifiés d'entreprises (2,63% : Ambositra) ; ou des agents de services et vendeurs de magasins (1,85% : Ambositra) [5]. Il

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole faut préciser que pour les ménages agricoles, les petites exploitations agricoles constituent la plupart d’entre elles (91,5%) [6]. En ce qui concerne la sécurité alimentaire, malgré le fait que la riziculture occupe la première place en terme de surface cultivée et que la majorité de la production est autoconsommée, cette région est encore déficitaire en riz de consommation. En effet, la population totale en 2010 est de 909.971 habitants nécessitant environ 230.000t1 de paddy alors que la production n’est que 192.058t de paddy soit un déficit de 37.942t. Néanmoins, une amélioration de la situation s’est produite au cours de ces dernières années puisqu’en 2001, le manque à gagner a été estimé à 43.800 tonnes de paddy [5].

Par rapport à cette situation, la majorité des exploitations essaie dans la mesure du possible de diversifier leurs activités pour renforcer leur source de revenu. Ainsi, à part la diversification des cultures (cultures de rente, maraîchage,…), l’élevage constitue également une activité majeure et porteuse pour les exploitants. Dans la région, les paysans se focalisent sur l’élevage bovin extensif et semi extensif, l’élevage porcin, l’élevage aviaire, l’élevage d’ovins et de caprins, l’apiculture, la sériciculture et la pisciculture.

I.2. CAP MALAGASY/FERT

FERT ou Formation pour l’Epanouissement et le Renouveau de la Terre est une association de coopération internationale, créée en 1981 par des responsables d’organisations professionnelles agricoles françaises. Elle s’est donnée pour mission de contribuer à l’amélioration des économies agricoles des pays en développement ou émergents en soutenant la création et la structuration d’organisations des producteurs. FERT intervient à Madagascar depuis 1986 et dès le démarrage de ses actions, la formation des producteurs a constitué une préoccupation importante. De 2004 à 2007, elle avait intervenu dans la mise en œuvre le Projet Sud dans la région Androy, Ihorombe et Haute Matsiatra. En 2009-2011 une extension large de ses actions s’est produite en collaborant avec le Projet AROPA. Après avoir terminé la 1ère phase du projet AROPA en 2011, l’Association FERT s’est réengagée de nouveau à continuer les activités d’accompagnent des OP avec son fond propre dans les régions d’Amoron’i Mania, de Haute Matsiatra, et d’Ihorombe et cela avec une équipe restreinte malagasy portant le nom de « CAP Malagasy » ou « Conseiller Agricole de Proximité ». Dans cet optique, ce nouveau

1 En milieu rurale, une personne consomme en moyenne 250kg de paddy par an

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole structure s’est fixé comme objectif d’accompagner de près les paysans dans leur activité de production pour permettre une amélioration progressive et durable en professionnalisant les exploitants et en renforçant leur capacité à s’organiser ensemble, d’où son slogan : « Proximité, Progressivité et Professionnalisation ». CAP Malagasy FERT se distingue par le fait qu’il met les paysans au centre de toute décision c’est-à-dire une approche « buttom-up » : le partenariat est défini suivant les besoins des paysans. Pour cela, un conseiller agricole est installé au niveau de chaque commune d’intervention. Ce conseiller accompagne au maximum 12 OP représentant en moyenne 140 paysans dans un rayon de 15 km. Il apporte soit des conseils collectifs pour les OP soit de conseil individuel propre à chaque exploitation. Ces conseils se basent notamment sur l’appui à la technique de production : formation pour chaque filière choisie, installation d’une parcelle ou parc d’élevage de démonstration pour sensibiliser les ménages, organisation d’une visite-échange que ce soit inter-OP, intercommunale ou inter-régionale pour découvrir et apprendre d’autres techniques, sans oublier les suivis et évaluation des activités des EAF membres. Des conseils économiques sont également donnés aux EAF pour qu’ils puissent gérer leur exploitation : compte d’exploitation des différentes activités agricoles. Et enfin, des animations socio-organisationnelles telles l’élaboration du programme de travail annuel et le bilan en fin de campagne sont réalisées par les conseillers. L’organigramme pour le fonctionnement du projet est représenté par le schéma suivant : Pour chaque région Equipe de coordination

1 Responsable d’Antenne Régionale 1 Responsable Suivi- Suivi transversal (RAR) Evaluation

RSE

1 Responsable Technique Régionale 1 Responsable Socio- (RTR) Organisationnelle et v Information-communication

Des Conseillers Agricoles de Proximité RSOI (CAP)

Appui et réalisation et Appui

Des Organisations paysannes de partenariat Demande

(OP) La faiblesse du niveau de revenu des exploitants constitue le premier critère pour choisir une commune donnée.

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Pour la région Amoron’i Mania, en 2012 l’équipe CAP Malagasy/FERT travaille sur les districts d’Ambositra, de Fandriana et de Manandriana et au total, il encadre cinq communes rurales dont : et pour le district d’Ambositra, et pour le district de Fandriana, pour celle du Manandriana. La carte suivante montre les communes rurales où intervient l’équipe CAP Malagasy FERT :

Figure 4: Les communes rurales d’intervention du CAP Malagasy Amoron’i Mania Source : FERT-CAP MALAGASY Amoron’i Mania ; 2012

Cette année, CAP Malagasy est en partenariat avec le projet PRONUT2 et a élargi sa zone d’intervention en s’installant dans le district d’Ambatofinandrahana et en choisissant la commune rurale d’ mais notre étude se focalisera sur ces cinq premières communes d’intervention puisque la dernière n’a pas encore bénéficié d’encadrement. Dans ces cinq communes d’intervention, le nombre des ménages accompagnés en 2012 est au total 710 dont la répartition est la suivante : Tableau 2 : Nombres d’EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT Amoron’i Mania en 2012 Ambatofitorahana Ambatomarina Marosoa Miarinavaratra Sandrandahy Ménages 181 139 172 102 116 TOTAL 710 Source : CAP Malagasy FERT Amoron’i Mania, 2012 (cf.Annexe6)

2 PRONUT (Production et Nutrition) : nouveau projet financé par l’Union Européenne et en collaboration avec FERT afin d’améliorer non seulement d’une manière quantitative mais surtout qualitative la production des paysans pour atteindre le défi de sécurité alimentaire.

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II. METHODOLOGIE DE TRAVAIL

Pour mener à bien cette étude, une méthodologie appropriée a été adoptée et cela comporte trois phases: - la phase préparatoire, - la phase de collecte de données sur terrain - la phase d’analyse et traitement des données.

II.1. Phase préparatoire

Outre la consultation d’ouvrage ou rapport d’activité de certains projets ayant une relation avec le thème choisi, cette phase a été surtout consacrée à des entretiens auprès des personnes ressources détenant des informations sur le thème de recherche afin de mieux cerner le sujet et de ressortir les hypothèses de base. Pour cela, le tableau suivant résume les différents entretiens et les informations collectées : Tableau 3: Les différentes entités enquêtées Entités/ personnes ressources Informations recueillies Utilisation de l’information Pour connaître les principaux Région Amoron’i Mania Monographie de la caractéristiques de la zone d’étude région et les communes choisies

Données sur l’agriculture Identifier la place de la riziculture : GTDR et DRDR et l’élevage dans la superficie, techniques de région production, rendement

Responsable d’Antenne Situation générale des Régionale et Responsable EAF accompagnées par Définition de la problématique et Technique Régionale du CAP l’équipe CAP des hypothèses de base de l’étude Malagasy FERT Amoron’i Malagasy/FERT dans la Mania région.

Les Conseillers Agricoles de Situation de la riziculture Proximité dans chaque et des ménages au niveau Choix des échantillons à enquêter commune de chaque commune

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Cette phase comporte également l’élaboration du questionnaire qui servait de guide d’entretien auprès des EAF pour recueillir les informations portant généralement sur la taille du ménage, la superficie rizicole totale, les techniques utilisées, la production annuelle, les intrants, la mobilisation des mains d’œuvre et les matériels de production. (cf.Annexe7) La préparation de la descente sur terrain constitue la dernière étape de cette phase. Pour cela, un timing de travail a été élaboré en fonction de la situation au niveau de chaque commune c’est-à-dire suivant la disponibilité des conseillers et le calendrier cultural.

II.2. Phase de collecte de données

II.2.1. Echantillonnage

Les échantillons à enquêter ont été choisis en collaboration avec les conseillers au niveau de chaque commune. Le critère à respecter est que les échantillons choisis doit refléter la situation générale au niveau de chaque commune que ce soit du point de vue superficie exploitée que technique utilisée. C’est pourquoi un entretien a eu lieu au préalablement avec chaque conseiller puisqu’ils connaissent mieux leur zone et leur EAF. Dans cette étude, on a pris 30 EAF par commune soit un échantillon total de 150 EAF dans les cinq communes et représentant environ 20% des ménages accompagnés par CAP Malagasy. (cf.Annexe8)

II.2.2. Réalisation

Au niveau de chaque commune, l’enquête a été réalisée en deux étapes : la première consistait à l’évaluation des différents facteurs de productions (mois de février et mars) et la seconde étape à l’évaluation de la production (avril-mai) car c’est à partir de ces périodes que la moisson commence. L’enquête se faisait soit d’une manière collective (réunir les EAF) soit d’une manière individuelle c’est-à-dire visiter les exploitations une-à-une et cela selon la disponibilité des paysans. C’est la deuxième alternative qui a été adoptée dans la plupart des cas du fait que les paysans sont en pic de travail et ils n’ont pas le temps de se réunir.

II.3. Phase de traitement et analyse des données.

Après la collecte et rassemblement des informations recueillies au niveau des ménages enquêtés, la saisie, l’apurement et le traitement des données ont été faits avec Microsoft Excel et le logiciel XLSTAT 2008. La phase de traitement et l’analyse des données consistent surtout à vérifier les hypothèses de travail préétablies par des démarches appropriées que l’on va avancer successivement ci-après.

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Pour l’hypothèse 1 : Par rapport à la production, les EAF constituent un ensemble hétérogène suivant leur capacité à satisfaire leurs besoins

Pour arriver à vérifier cette première hypothèse, une typologie des EAF en fonction de l’autosuffisance en riz en considérant les facteurs de productions est attendue. La démarche entreprise comporte trois étapes:

 Premièrement, élaboration d’une simple classification de toute les EAF suivant le total de la production annuelle et le total du besoin annuel de chaque ménage puisque ce sont ces deux critères fondamentaux qui déterminent l’autosuffisance en riz. A Madagascar, une personne consomme en moyenne 250 kg de paddy par an [8] et le total du besoin est donc obtenu en multipliant ce chiffre par le nombre de personne dans un ménage. Une fois le besoin connu, le rapport du total de la production annuelle et du besoin annuel noté « r » est calculé et c’est ce dernier qui est utilisé pour la classification. Pour cela, trois classes ont été identifiées en utilisant la fonction SI dans Excel :

. =SI « r » >=1,5 ; « classe1 : ménages ayant une surproduction » . =SI « r » <1,5 et SI « r » >=1 ; « classe2 : ménages autosuffisants » . =SI « r » <1 ; « classe3 : ménages déficitaires en riz »

 Ensuite, l’homogénéité des trois groupes a été étudiée en prenant en compte d’autres paramètres tel le nombre de personne par ménage et le total de la surface rizicole. Pour cela, on a utilisé l’analyse factorielle discriminante ou AFD. C’est une méthode permettant de modéliser l'appartenance des individus à un groupe en fonction des valeurs prises par les variables qui les définissent. L’AFD permet de tester si les variables utilisées peuvent distinguer les classes définies, d’avoir une proportion relative de chaque classe et de représenter les données dans l’espace factoriel afin de vérifier visuellement si les classes définies sont bien discriminées.

 Enfin, la détermination des facteurs influant sur la sécurité alimentaire en riz du ménage ; autrement dit, la relation entre les différents facteurs de production disponible au niveau de chaque ménage et son appartenance à un classe. Ainsi, aux trois variables quantitatives précitées : nombre de personne par ménage, totale de la surface rizicole et totale de la production sont ajoutés d’autres variables qualitatives : la technique utilisée l’affectation de la main d’œuvre, la possession de bœuf et le niveau de mécanisation des

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole travaux agricoles. La méthode utilisée est l’analyse des correspondances multiples ou ACM qui est une méthode d’analyse permettant d’expliquer des données sous la forme d’individus décrits par plusieurs variables qualitatives. Elle permet de mettre en évidence sous forme graphique les relations entre les variables descriptives puisque ces dernières forment un groupe suivant leur interaction. Une codification de chaque variable doit être effectuée au préalable.

Tableau 4: Codification des données pour l’ACM VARIABLES CODE OBSERVATIONS Production Annuelle PA1 Production largement supérieure aux besoins (PA) PA2 Production et besoins en équilibre PA3 Production inferieure aux besoins Nombre de Personne NPM1 Ménage de grande taille (plus de 8 personnes) par Ménage NPM2 Ménage de taille moyenne (>4 et <=8 personnes) (NPM) NPM3 Ménage de petite taille (<= 4 personnes) Totale Surface TSR1 Superficie rizicole très vaste (>80 ares) Rizicole TSR2 Superficie rizicole moyennement vaste (>50 et <=80 ares) (TSR) TSR3 Superficie rizicole moyennement restreinte (>20 et <=50 ares) TSR4 Superficie rizicole très restreinte <=20 ares Technique utilisée TK1 Surface SRI et SRA > surface SRT (TK) TK2 Surface SRT > surface SRI et SRA TK3 Uniquement SRT Possession bovidé BV1 Plus de 5 têtes (BV) BV2 >2 et <5 têtes BV3 <= 2 têtes Affectation Main MO1 Peu de familiale et beaucoup de salarié d’œuvre MO2 Familiale, entraide et peu de salarié (MO) MO3 Familiale et entraide (valintanana) Niveau de MAT1 Matériels mécanisés suffisant tant en nombre qu’en type mécanisation MAT2 Matériels mécanisés non suffisant (MAT) MAT3 Sans matériels mécanisés (encore manuels)

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Pour l’hypothèse 2 : Le niveau d’adoption des techniques novatrices se diffère dans chaque commune selon l’importance des contraintes.

Pour la vérification de cette hypothèse, on doit répondre à la question suivante : Quelle place occupe respectivement le SRI, le SRA et le SRT en termes de production, de surface et de nombre de ménage adoptant au niveau de chaque commune d’intervention? En fonction de ces trois paramètres, on peut les comparer et identifier leurs contraintes respectives.

La démarche pour la comparaison est très simple : - Comparer la somme des productions des trente ménages enquêtés par commune tout en tenant compte de la part issue du SRI, SRA et SRT. - Comparer la somme des surfaces rizicoles des ménages enquêtés par commune tout en tenant compte des parts consacrées au SRI, SRA et SRT. - Comparer le taux de ménage adoptant le SRI ou SRA tout en faisant SRT ou pas et le nombre de ménage ne faisant ni SRI, ni SRA mais uniquement SRT pour chaque commune. - Tirer une conclusion en combinant les résultats de ces trois analyses.

En ce qui concerne les contraintes, tout d’abord identifier les principales contraintes puis déterminer lesquelles sont les plus bloquants au niveau de chaque commune. Pour cela, il faut tenir compte des nombres de ménages qui se plaignent : - Si plus de 50% des ménages se plaignent, ce sont les contraintes principales et plutôt communes. - Si moins de 50% des ménages se plaignent, ce ne sont que des contraintes secondaires et parfois individuelles.

Une fois que l’importance de chaque contrainte au niveau de chaque commune est identifiée, résumer les résultats dans un tableau afin de les comparer et de voir si elles expliquent vraiment les résultats issus de la comparaison de l’adoption des techniques.

Pour l’hypothèse 3 : Les paysans choisissent les systèmes qu’ils vont adopter suivant leur logique économique.

Pour vérifier cette hypothèse, une comparaison des trois systèmes selon leur rentabilité économique est attendue afin de savoir si cela influe sur les choix des paysans. Pour cela, un compte d’exploitation a été calculé pour chaque système afin de ressortir les paramètres de comparaison suivant :

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- Le Produit Brut : valeur du paddy produit sur la parcelle

PB = production *prix de vente unitaire

- La Marge Brute: soustraction du produit brut et des charges opérationnelles (engrais, semences, main-d’œuvre ….).

MB= PB – Σ CO

- La marge brute par capital investi « p » : c’est le bénéfice apporté par 1Ar investi

푀퐵 퐩 = 퐶퐼

- La valorisation de la journée de travail : correspond à la quantité d’argent rapportée par une journée de travail.

Valorisation de la journée de travail= Marge brute / Temps de Travail (hj)

- Le Prix de Revient du kg de paddy : c’est le prix minimum à lequel on doit vendre le kg de paddy par rapport à la dépense effectuée. Il permet par la suite de savoir le bénéfice par kg par rapport au prix réel sur le marché.

1 ∗ 퐶퐼 퐏퐑 = 푃푟표푑푢푐푡푖표푛 (푘푔)

Limites de la méthodologie Malgré les efforts mises en œuvre, la méthodologie adoptée pour la réalisation de l’étude est loin d’être sans défaut, elle présente quelques limites : - Lors de la collecte des données sur terrains : puisque l’enquête coïncidait avec la période de pic de travail, il était beaucoup plus difficile d’avoir les exploitants et parfois, même si on avait fixé un rendez-vous avec certain paysans ceux-ci ont quelque fois des contre programmes et on doit de nouveau trouver quelqu’un d’autre. Parfois, les personnes enquêtées sont en train de travailler pendant le moment où on avait effectué l’enquête et de ce fait, il y a un risque d’obtention de mauvaises informations. - Lors du traitement des données avec l’ACM ; la caractérisation des exploitations de type 2 et type 3 ont été beaucoup plus difficile car elles sont définies par les même variables et il a fallu d’observer en même temps le graphique et les données issues de la première classification pour les caractériser.

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III. RESULTATS

III.1. LA TYPOLOGIE DES EXPLOITATIONS

La classification suivant le rapport production annuelle et besoin annuel « r » et l’Analyse Factorielle Discriminante donnent le premier résultat suivant :

Les trois classes dans l'espace Effectif de chaque classe vectoriel

6

4 4% 17%

2

2 1 classe 1 0 1 3 -14 -12 -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 2 classe 2 -2 79%

F2 (1,07 %) (1,07 F2 3 classe 3 -4 Barycentres

-6

-8 F1 (98,93 %)

Figure 5: Les trois classes d’exploitation et leur proportion respective (cf.Annexe9 et Annexe10)

D’après ces graphiques ; les enquêtes menées auprès de 150 ménages dans les cinq communes d’interventions de CAP Malagasy/FERT ont conduit à identifier trois classes d’exploitation suivant la capacité de chaque ménage à satisfaire ses besoins annuels en riz par rapport à la quantité qu’ils produisent à savoir : - La classe 1 représentant les exploitations qualifiées de « type1 » ou exploitations dont la production annuelle dépasse largement les besoins. Elle est constituée par 6 ménages (4%). - La classe 2, représentant les exploitations qualifiées de « type2 » ou exploitations dont la production annuelle et le besoin s’équilibrent, constituée par 25 ménages (17%) - La classe 3 représentant les exploitations qualifiées de « type3 » ou exploitation dont la production n’arrive pas à couvrir les besoins. Elle est constituée par 119 ménages (79%).

Pour caractériser chaque type d’exploitation, il est indispensable de tenir compte des différents facteurs influant sur le besoin (le nombre de personne par ménage) et la production (surface exploitée, technique adoptée, possession bovidé, matériels et mains d’œuvres,…) d’où la nécessité de l’analyse des correspondances multiples dont les relations entre ces variables sont montrées par les graphiques suivants :

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Figure 6: Graphiques symétriques des variables (cf.annexe 11)

Type3

Type1 Type1 Type2 Type2

Type3

Type1 Type3 Type2

Type1 Type3 Type2

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En analysant ces graphiques de l’ACM, on peut caractériser chaque type d’exploitation comme suit :

III.1.1. Les EAF de type 1 ou EAF ayant une surproduction de riz

Constituant 4% des échantillons, ce sont généralement des exploitations agricoles ayant une superficie rizicole très vaste (TSR1) et qui pratiquent les techniques améliorées : SRA et SRI dans la majorité de sa surface (TK1) d’où une production élevée. Le nombre de personne par ménage est généralement moyen (NPM2). Ces EAF gérées par des exploitants alphabétisés, stockent une part importante de leur production au moment de la récolte pour les vendre ou les prêter durant les périodes de soudure tout en étant autosuffisante en riz. Les bénéfices issus de la vente leur permettent de s’investir dans leurs activités et de capitaliser : achat de bétails, de terre, d’équipements mécanisés. Ainsi ces EAF possèdent plus de cinq tête de zébu (BV1), elles ont également tous les matériels nécessaires et en nombre suffisant: charrue, herse, sarcleuse et charrette (MAT1). Elles mobilisent généralement de la main d’œuvre extérieure dans la plupart de ses activités (MO1).

Le tableau suivant illustre les caractéristiques moyennes de ce type d’EAF :

Tableau 5: Caractéristiques moyennes des EAF de type 1 NbPers/ TotSurf SRI SRA SRT Prod/an Besoin/an Nb Ménage Riz(ares) (ares) (ares) (ares) (kg) (kg) Bœuf Moyenne 6 140,4 18,8 60,6 61 5805 1392 7 Ecart type 0,58 12,2 5,44 9,18 11,23 563 118 0,5 (cf.Annexe12)

III.1.2. Les EAF de type 2 ou EAF en situation d’autosuffisance

Constituant 17% des échantillons, il s’agit ici des ménages non confrontés aux problèmes de soudure et qui ne vendent pas une quantité importante de riz (vente seulement en cas d’urgence). Selon la proportionnalité entre la surface, la taille de ménage et la production, plusieurs variables permettent de définir ce type d’exploitation du point de vue ressource. Ils peuvent s’agir :

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a- soit d’une EAF ayant une surface rizicole très vaste et pratique encore le SRT mais le nombre de personne par ménage est moyen (TSR1, TK3 et NPM2).

b- soit d’une EAF ayant une surface rizicole moyennement vaste b-1- consacrant une part importante de sa superficie aux SRA et SRI et ayant un nombre de personne par ménage élevé (TSR2, TK1 et NPM1). b-2- pratique SRA et SRI mais consacre encore une part importante de sa superficie au SRT et ayant un nombre de personne par ménage moyen (TSR2, TK2 et NPM2).

c- soit d’une EAF ayant une surface rizicole moyennement restreinte c-1- consacrant une part importante de sa superficie aux SRA et SRI et ayant un nombre de personne par ménage moyen (TSR3, TK1 et NPM2) c-2- pratiquant SRA et SRI mais utilise la majorité de sa surface pour le SRT et ayant un ménage de petite taille (TSR3, TK2, NPM3)

d- soit d’une EAF ayant une surface rizicole très restreinte et dont le ménage est de petite taille et qui consacre presque la totalité de sa surface au SRA et SRI (TSR4, TK1 et NPM3).

Le tableau suivant illustre les principales caractéristiques moyennes de ces EAF.

Tableau 6: Caractéristiques moyennes des EAF de type 2 Sous NbPers/ Surf Riz SRI SRA SRT Product / Besoin/an Nb Classe Men Tot (ares) (ares) (ares) (ares) an (kg) (kg) Bœuf a 8 105 0 0 105 2142,5 1860 3 b1 11 59 10, 7 45 3,3 2806,7 2560 3 b2 7 68,5 1,5 4,5 62,5 1737,5 1700 3 c1 6 39,8 3,2 29,6 6,95 1630,7 1440 2 c2 4 35,333 1 9, 7 24, 7 1113,7 960 3 d 2 14,667 3,3 9,3 2 710,7 560 3

(cf.Annexe13)

Le graphique suivant montre l’importance de chaque sous classe qui constitue ce type d’exploitation :

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Sur un total de 17%, les types2 sous- 2% 3% Type2a 2% classe c1 représente 7% des exploitants ; 2% Type2b1 la sous-classe a 3% ; les sous classes b1, 1% Type2b2 7% Type2c1 c2 et d chacune 2% et la sous-classe c2 Type2c2 1%.

Figure 7: Proportion respective de chaque sous classe des exploitations type 2 Leur point commun est que ces EAF possèdent en moyenne trois bœufs (BV2) ; elles mobilisent occasionnellement des mains d’œuvres salariées (ceux à grande superficie) mais ce sont surtout la main d’œuvre familiale associée au « valintanana » qui constituent les principales forces de travail (MO2 ou MO3). Ces ménages sont encore à un niveau de mécanisation moyen (MAT2). Puisque ces exploitations ne vendent pas une quantité importante de riz, elles adoptent comme stratégie la diversification de ses activités pour avoir de source de revenu. La diversification s’oriente vers l’élevage intensif à cycle court (porcin, volailles, apiculture, pisciculture) et les cultures de rentes (pomme de terre, arboriculture fruitière, maraîchage, tabac) dont les productions sont exclusivement vendues pour subvenir aux besoins financiers.

III.1.3. Les EAF de type 3 ou EAF conjoncturellement ou chroniquement déficitaires en riz

Constituant la majorité des exploitations dans chaque commune (79%); ces ménages sont confrontés passagèrement ou régulièrement à des problèmes de soudure. Suivant la durée de cette période de soudure, on peut en distinguer quatre sous classes : ceux à soudure maximum de trois mois (« r » ≥ 0,75) ; ceux à soudure comprise entre trois et six mois (0,5≤ « r » <0,75); ceux à soudure comprise entre six et neuf mois (0,25≤ « r » < 0,5) et ceux à plus de neuf mois de soudure (« r » < 0,25).

T3-1- EAF dont la période de soudure maximum est de trois mois (15%)

Cette sous classe est composée par les exploitations suivant : a- Exploitations ayant une surface rizicole moyennement vaste : a1- Consacrant la majorité de sa surface aux techniques améliorées et avec un nombre de personne par ménage élevé (TSR2, TK1 et NPM1).

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a2- Consacrent encore la majorité de sa surface au SRT mais avec un nombre de personne par ménage moyen (TSR2, TK2 et NPM2).

b- Exploitations ayant une surface rizicole moyennement restreinte : b1- Consacrant la majorité de sa surface aux techniques améliorées avec un nombre de personne par ménage moyen (TSR3, TK1, NPM2). b2- Consacrent encore la majorité de sa surface au SRT et avec un nombre de personne par ménage faible (TSR3, TK2, NPM3). c- Exploitations ayant une surface rizicole très restreinte, consacrant la majorité de sa surface aux techniques améliorées et avec un nombre de personne par ménage faible (TSR4, TK1 et NPM3). Le tableau suivant résume les caractéristiques moyennes de cette sous-classe : Tableau 7: Caractéristiques moyennes des EAF type 3-1 NbPers/ SurfRiz SRI SRA SRT Produc/ Besoin/ Manque Soudure Men Tot(ares) (ares) (ares) (ares) an (kg) an (kg) (kg) (mois) a1 12 58 13 45 0 2705 2880 175 1 a2 7 60,75 3,25 3,75 53,75 1465 1740 275 2 b1 6 31,2 1,3 26,7 3,2 1246,5 1593 346,5 3 b2 5 40,75 0 8,5 32,25 1001,3 1260 258,7 2,5 C 2 8,5 0,5 8 0 394,5 480 85,5 2 (cf.Annexe14)

Le graphique suivant montre l’importance de chaque type d’exploitation constituant cette sous classe : Pour un total de 15% pour ceux à soudure 1% 0,5% T31-a1 moins de trois mois, les ménages à 3% 3% T31-a2 T31-b1 caractéristiques b1 constituent la moitié : 7,5% T31-b2 7,5% des exploitations ; a2 et b2 représentent T31-c chacune 3% ; c 1% et 0,5% pour a1.

Figure 8: Proportion respective de chaque sous classe des exploitations type 3-1

Ces exploitations ne sont pas loin de l’autosuffisance alimentaire, comme ceux du type 2, la majorité de ces exploitations possède quelques têtes de zébu (BV2). En fonction de

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole la surface, elles peuvent recourir occasionnellement à des mains d’œuvres salariées ou mobiliser la main d’œuvre familiale et l’entraide (MO2 ou MO3). Leur niveau de mécanisation est moyen (MAT2). Elles essayent également dans la mesure du possible de diversifier leurs activités en fonçant surtout sur l’élevage intensif de porc et volailles, la pisciculture et l’apiculture ainsi que les cultures de rentes ( pomme de terre, arboriculture fruitière et maraîchage) dont les productions sont surtout destinées à la vente. Les revenus de ces autres activités leur permettent de subvenir aux différents besoins financiers et d’acheter de riz pendant les mois de soudure. Elles cultivent des plantes à tubercules mais à petite échelle.

T3-2- EAF dont la période de soudure est de trois à six mois (22%)

Cette sous classe est constituée par des: a- Exploitations ayant une surface rizicole moyennement restreinte : a1- Consacrant la majorité de sa surface aux techniques améliorée et avec un nombre de personne par ménage élevé (TSR3, TK1, NPM1) a2- Consacrant la majorité de sa superficie au SRT et avec un nombre de personne par ménage moyen (TSR3, TK2, NPM2). b- Exploitations ayant une surface rizicole très restreinte : b1- Consacrent la majorité de sa surface aux techniques améliorées avec un nombre de personne par ménage moyen (TSR4, TK1, NPM2) b2-Consacrant la majorité de sa surface au SRT au détriment des techniques améliorées avec un nombre de personne par ménage faible (TSR4, TK2, NPM3) b3- Pratiquant le SRT sur la totalité de sa surface et à nombre de personne par ménage faible (TSR4, TK3, NPM3). Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques moyennes de ces exploitations : Tableau 8: Caractéristique moyenne des EAF types3-2 NbPers/ SurfRiz SRI SRA SRT Product/ Besoin/ Manque Soudure Men Tot (are) (ares) (ares) (ares) an (kg) an (kg) (kg) (mois) a1 9 29,85 1,65 26,6 1,7 1176 1680 504 3,5 a2 6 31,27 0,22 9,72 21,33 895 1520 625 5 b1 5 14,34 2,78 9,67 1,89 662 1093 431 4 b2 4 17 2,67 1,67 12,67 571 960 389 5 b3 3 16,5 0 0 16,5 355 600 245 4,5 (cf.Annexe14)

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Le graphique suivant montre l’importance de chaque exploitation constituant cette sous-classe :

1% Pour un total de 22% pour ceux à soudure 2% T32-a1 compris entre trois et six mois : a1 (7%), a2 7% T32-a2 (6%) et b1 (6%) sont les caractéristiques des 6% T32-b1 6% T32-b2 exploitations les plus rencontrées ; b2 et b3 ne T32-b3 représentent chacune que seulement 2% et 1%

Figure 9: Proportion respective de chaque sous classe des exploitations type 3-2

Ces ménages possèdent au maximum deux têtes de zébu (BV3) et la main d’œuvre familiale associée à l’entraide constituent leur principale force de travail (MO3). Le niveau de mécanisation est moyen ou faible (MAT2 et MAT3). Ayant une période de soudure beaucoup plus longue que la précédente, ces ménages diversifient également leurs activités : élevage semi-intensif de porc et de volailles ; cultures de rente et maraîchages à moyenne échelle destinés à la vente et des plantes à tubercules (manioc et patate douce) sur une superficie suffisamment grande pour que les productions puissent compléter la ration pendant les périodes de soudures.

T3-3- EAF dont la période de soudure est de six à neuf mois (26%)

Ces exploitations possèdent les caractéristiques suivant : a- Exploitations ayant une surface rizicole moyennement restreinte, ayant un nombre de personne par ménage moyen et pratiquant le SRT pour la totalité de sa superficie (TSR3, TK3 et NPM2). b- Exploitations ayant une surface rizicole très restreinte et ayant un nombre de personne par ménage moyen : b1- Commencent à délaisser le SRT au détriment du SRA (TSR4, TK1 et NPM2). b2- Pratiquent le SRT mais consacrent une petite partie au SRA (TSR4, TK2 et NPM2). b3- Pratiquent encore du SRT dans toute sa surface (TSR4, TK3 et NPM2).

Le tableau suivant résume les caractéristiques moyennes de ces exploitations :

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Tableau 9: Caractéristiques moyennes des EAF de type 3-3 NbPers/ SurfRiz SRI SRA SRT Product/ Besoin/ Manque Soudure Men Tot(ares) (ares) (ares) (ares) an (kg) an (kg) (kg) (mois) a 6 27,6 0 0,8 26,8 602 1536 934 7 b1 6 12,65 1,4 10,5 0,75 573 1470 897 7,5 b2 5 12,88 0,1 4,11 8,67 373 1093 720 8 b3 5 13,75 0 0 13,75 332 1080 748 8,5 (cf.Annexe14)

Le graphe ci-dessous résume l’importance relative de chaque type d’exploitation constituant cette sous classe :

Pour un total de 26% pour ceux à soudure 3% compris entre six et neuf mois, b3 (12%) est le T33-a 5% cas des exploitations le plus rencontré ; a, b1 et 12% T33-b1 b2 représente respectivement : 3%, 5% et 6% 6% T33-b2 T33-b3 des cas.

Figure 10: Proportion respective de chaque sous classe des exploitations type 3-3

T 3-4- EAF dont la période de soudure est plus de neuf mois (16%)

Ce sont tous des exploitations dont la surface rizicole très restreinte et qui sont à caractéristiques multiples: a- Exploitations consacrant la majorité de sa surface à la technique améliorée surtout SRA et à nombre de personne par ménage faible (TSR4, TK1, NPM3).

b- Exploitations essayant d’adopter l’amélioration technique sur une petite partie de sa surface et consacre encore la majorité au SRT et cela avec un nombre de personne par ménage moyen (TSR4, TK2, NPM2).

c- Exploitations pratiquant encore le SRT malgré l’étroitesse de sa surface avec un nombre de personne par ménage faible (TSR4, TK3, NPM3)

Voici le tableau illustrant leur caractéristique moyenne :

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Tableau 10: Caractéristiques moyenne des EAF de type 3-4 NbPers/ TotSurf SRI SRA SRT Product/ Besoin/ Manque Soudure Ménage Riz (ares) (ares) (ares) (ares) an (kg) an (kg) (kg) (mois) a 3 4 0 4 0 170 750 580 9,5 b 6 7,5 1,4 1,7 4,4 306,85 1543 1236 10 c 4 8,67 0 0 8,67 195,5 992 796 10 (cf.Annexe14)

L’importance de chaque type d’exploitation constituant cette sous classe est résumée par le graphe suivant :

1% Pour un total de 16% pour ceux à soudure plus de neuf mois, c (10%) est le cas des 5% T34-a 10% T34-b exploitations le plus rencontré ; ensuite vient b T34-c (5%) et a ne représente qu’1%.

Figure 11: Proportion respective de chaque sous classe des exploitations type 3-4

Pour ces deux derniers sous classe (type3-3 et type3-4), la majorité ne possède qu’une tête de zébu et d’autres n’ont aucun (BV3) et les travaux sont surtout assurés par les mains d’œuvres familiales associées à l’entraide. Le niveau de mécanisation est moyen ou faible (MAT2 et MAT3). En plus de l’insuffisance de la production, l’insécurité alimentaire en riz est surtout accentuée pour la plupart de ces ménages par l’obligation de vendre une partie de leur riz à la récolte pour rembourser les emprunts pendant les périodes de soudure. Pour compléter cette insuffisance, ces ménages foncent surtout sur les autres cultures vivrières : manioc, patate douce, maïs sur la totalité de leur tanety. En effet, la ration journalière est constituée par l’alternance riz/ manioc, riz/patate douce ou riz/maïs selon la saison. Ils font des cultures de rentes et des maraîchages mais à petite échelle et ne possède que quelques tête de volailles en élevage extensif. La plupart de ces ménages compense également ce déficit de revenus par des prestations occasionnelles de travail extérieur (sarak’antsaha), des activités non agricole (artisanat, petits métiers), une migration saisonnière vers d’autres régions afin d’assurer la survie et la simple reproduction de son exploitation.

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En résumé, le tableau suivant récapitule la situation respective de chaque sous classe des EAF type3 et les stratégies qu’ils adoptent pour affronter les périodes de soudure.

Tableau 11: Situation des EAF type3 au cours de l’année Mois Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc Jan Fev Mar Sous-classe a1 (0,5%) AUTOSUFFISANCE EN RIZ

a2 (3%) 1-Elevage intensif porc, volailles = vente ACHAT

c (1%) 2-Pisciculture et/ou apiculture = vente RIZ par les

(15%)

1

- b2 (3%) 3-Culture de rente et maraîchage à grande échelle = vente revenus issus 3 b1 (7,5%) 4-Quelques pieds de manioc et patate = consommation d e 1, 2 et 3 a1 (7%) AUTOSUFFISANCE EN RIZ ACHAT DE RIZ b1 (6%) 1-Elevage semi-intensif porc et volailles = vente par les revenus issus de 1

(22%) b3 (1%) 2- Pisciculture, culture de rente et maraîchage à et 2 + autoconsommation

2 -

3 a2 (6%) moyenne échelle =vente manioc et patate douce récoltés b2 (2%) 3-Manioc et patate douce à moyenne échelle en alternance avec le riz

a (3%) AUTOSUFFISANCE EN RIZ

b1 (5%) 1-Elevage avicole extensif 4-Vente de force de travail (26%)

b2 (6%) 2-Manioc et patate douce 5- Artisanat et petit métier

3 - 3 b3 (12%) à grande échelle 6- Migration saisonnière

a (5%) 3-Maraîchage ACHAT DE RIZ par les revenus issus de 1, 3, 4, 5, 6

b (10%) Culture de Autoconsommation manioc et patate douce (16%)

c (1%) rente petite en alternance avec le riz

4 -

3 échelle Emprunt (cf.Annexe15)

III.1.4. Conclusion partielle

En somme donc, les riziculteurs dans les communes d’intervention du CAP Malagasy/FERT constituent un ensemble hétérogène suivant la sécurité alimentaire en riz durant toute l’année. Il existe trois grandes classes : type 1 excédentaire en riz, type 2 autosuffisant en riz et type 3 déficitaire en riz et ce dernier suivant la durée de la période de soudure comporte quatre sous classe. Donc, l’hypothèse 1 qui suppose que les exploitations constituent un ensemble hétérogène suivant l’autosuffisance en riz par rapport à la production annuelle est confirmée.

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III.2. ETUDE COMPARATIVE DES COMMUNES D’INTERVENTION ET IDENTIFICATION DES CONTRAINTES

Malgré le fait que les cinq communes d’intervention reçoivent les mêmes prestations (formation, appui technique,…) via les conseillers agricoles ; la situation diffère d’une commune à une autre. En effet, les exploitations dans chaque commune réagissent différemment face à l’animation, aux appuis-conseil pour l’adoption du SRI et du SRA. Certains ménages sont convaincus que l’intensification demeure la seule alternative pour augmenter la production vu l’exiguïté de la surface alors que d’autres hésitent encore. Ainsi, le taux d’adoption des innovations techniques varie au niveau de chaque commune : certains sont déjà très avancées alors que d’autres sont encore moins.

Cette partie essayera d’identifier à quel niveau se trouve chaque commune d’intervention en ce qui concerne l’amélioration technique et quelles sont les principaux contraintes empêchant certains ménages de s’y lancer ?

III.2.1. Comparaison des cinq communes d’interventions

Cette comparaison portera sur les échantillons pris par commune pour la réalisation de cette étude et elle sera axée sur les trois paramètres suivants : la totalité de la production communale, la totalité de la surface rizicole communale, et le taux de ménage adoptant l’amélioration technique au niveau de chaque commune. En effet, à côté du climat et de l’état du milieu du sol, la production obtenue est aussi expliquée par la surface cultivée et les techniques utilisées. L’analyse de chacune de ces paramètres permettra donc de caractériser chaque commune, de les classifier et par la suite d’expliquer un-à-un leur situation.

a. Analyse de la production rizicole au niveau de chaque commune

Même si on avait pris le même nombre d’échantillon au niveau de chaque commune, la production totale varie : certaines produisent beaucoup plus que d’autres. Le diagramme suivant représente en bleu la quantité totale de riz produite par les trente ménages enquêtés, en rouge la part de la production issue du SRI, en vert celle issue du SRA et en violet du SRT pour chaque commune.

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50 45

40 35 30 TPA 25 SRI 20 15 SRA

production(tonnes) 10 SRT 5 0 SANDRANDAHY MIARINAVARATRA AMBATOMARINA MAROSOA AMBATOFITORAHANA

commune rurale Figure 12: Comparaison de la production communale (cf.Annexe16) D’après ce diagramme, en termes de production, la CR de Sandrandahy est en tête avec environ 45tonnes dont 25% (11t) issue du SRI, 46% (21t) du SRA et 29% (13t) du SRT. Miarinavaratra occupe la deuxième place avec 35tonnes dont les 38% (13t) est issue du SRI, 53% (18t) du SRA et 9% seulement du SRT. En troisième position Ambatomarina et Marosoa qui sont tous les deux à environ 26tonnes. Leur différence est que pour Ambatomarina 5,8% (1,5t) de la production est issue du SRI ; 54,6% (14,5t) du SRA et 39% (11t) du SRT alors que pour Marosoa, le SRI fournit 4,3% (1,2t) ; le SRA 72,3% (19,3t) et le SRT 23,4% (6,2t). Et enfin, en dernier position Ambatofitorahana avec seulement 19tonnes dont 80% (15,6t) sont tous issus du SRT ; 14,9% (2,9t) du SRA et à peine 4, 3% (0,8t) du SRI. On peut donc conclure que le SRI et le SRA constituent une part importante de la production pour Miarinavaratra (90%) et plus de la moitié pour Sandrandahy. Pour Ambatomarina et Marosoa, le SRA commence à contribuer de manière significative sur la production et à Ambatofitorahana, la majorité de la production est encore issue du SRT. Si telle est la production, comment est l’affectation de la superficie aux différentes techniques dans chaque commune ? Est-ce proportionnelle à ce que l’on vient d’avancer ?

b. Analyse de la surface rizicole au niveau de chaque commune

Après avoir vu la totalité de la production par commune pour les échantillons pris, il est également indispensable d’analyser celle de la superficie puisque c’est le premier facteur permettant d’expliquer les productions obtenues. Le diagramme ci-dessous représente donc en bleu la totalité des surfaces rizicoles pour les échantillons enquêtés par commune, en rouge la part du surface consacrée au SRI, en vert celle au SRA et en violet au SRT.

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14

12

10

8 TSR

6 SRI SRA 4 Surfacerizicole (ha) SRT 2

0 SANDRANDAHY AMBATOMARINA AMBATOFITORAHANA MAROSOA MIARINAVARATRA

Commune rurale Figure13 : Comparaison de la surface rizicole de chaque commune (cf.Annexe17)

En analysant ce diagramme, en termes de surface rizicole : la CR de Sandrandahy vient en tête avec une totale de 12,67 ha sur les trente ménages dont 1,24ha (9,8%) consacrée au SRI ; 5,26 ha (41,5%) au SRA et 6,17 ha (48,7%) au SRT. Elle est suivie par Ambatomarina avec 9,25 ha dont 11ha (1,2%) pour le SRI ; 3,72ha (40,2%) pour le SRA et 5,42ha (58,6%) pour le SRT. Puis, en troisième position Ambatofitorahana avec 8,35ha dont 9ares (1,1%) SRI, 74ares (8,9%) SRA et 7,52ha (90%) SRT. En quatrième position celle de Marosoa avec 7,45ha dont 13ares (1,7%) SRI, 4,59ha (61,6%) en SRA et 2,73ha (36,7%) SRT. Enfin, Miarinavaratra en dernière position avec 7,13ha dont 1,35ha (19%) SRI ; 4,43 ha (62%) SRA et 1,36ha (19%) SRT. On peut conclure qu’à Sandrandahy, la superficie consacrée au SRI et SRA s’équilibre avec le SRT alors qu’à Miarinavaratra, la majorité des rizières est déjà convertie en SRA et SRI. A Ambatomarina, le SRA commence à s’imposer mais encore dépassé par le SRT alors que la situation inverse se présente pour Marosoa. Et enfin, Ambatofitorahana le SRT domine largement la superficie. Cette situation est proportionnelle à celle de la production obtenue mais l’analyse des nombres de ménage adoptant la technique améliorée ou non par commune ne doit pas être négligé.

c. Analyse de taux de ménage adoptant les techniques améliorées dans chaque commune

Le graphique suivant résume le taux de ménage adoptant SRI et SRA tout en faisant SRT et ceux pratiquant uniquement SRT au niveau de chaque commune :

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90%

80%

70% 60% 50% 40% SRI 30% SRA 20% tauxd'adoption (%) SRT 10% 0% Miarinavaratra Sandrandahy Ambatomarina Marosoa Ambatofitorahana

Commune rurale Figure 14: Comparaison du taux d’adoption des trois système dans chaque commune (cf.Annexe18)

D’après ce diagramme, beaucoup de ménages commencent à pratiquer le SRI à Miarinavaratra et Sandrandahy (respectivement 83% et 60%). Pourtant nous avons vu précédemment qu’il occupe seulement 19% de la superficie pour l’une et 9% pour l’autre, cette situation s’explique par le fait que l’intensification se fait d’une manière progressive c’est-à-dire peu de surface au début (1 ou 2 ares) et extension au fur et à mesure de la maîtrise de la technique. Le SRA est également pratiqué par des nombreux ménages dans les deux communes (80%et 77%) avec une superficie plus représentative (62% et 41,5%) du fait que c’est beaucoup plus facile que le SRI et plus productif que le SRT. Et on remarque surtout qu’à Miarinavaratra, il n’y a que 2% des ménages qui pratique uniquement la technique traditionnelle et à Sandrandahy 7%. Cela ne veut pas dire qu’ils ont totalement délaissés le SRT, ils le pratiquent encore mais avec le SRI et SRA. En ce qui concerne les trois autres communes, le taux d’adoption du SRI est encore faible (7 à 10% des ménages), le nombre de ménage adoptant le SRA est quand même nombreux à Marosoa et Ambatomarina (67% et 77%) alors qu’il est encore faible à Ambatofitorahana (20%) et parallèlement à cela, le taux de ménage pratiquant uniquement la technique traditionnelle est très élevé pour cette dernière (80%) et commence à diminuer pour les deux autres ( 33% et 20%). Ce résultat affirme ceux de la production et de la superficie.

Si telles ont été les situations au niveau de chaque commune en ce qui concerne l’adoption des techniques d’intensification et d’amélioration, il reste à savoir quelles sont vraiment les contraintes auxquelles les ménages sont confrontées ?

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III.2.2. Contraintes au niveau de chaque commune d’intervention

Les enquêtes ont été surtout axées sur le SRI du fait que c’est la solution primordiale pour l’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages et que le SRA est en général déjà très pratiqué. D’après les entretiens avec chaque exploitant au niveau de chaque commune, nombreuses sont les raisons qui leur empêchent de pratiquer SRI mais elles s’articulent autour des trois points suivants :

a. Les contraintes d’ordre techniques :

Le problème de maîtrise d’eau (1) : Pour ceux ayant des rizières sur bas-fonds, ils se plaignent surtout de l’inexistence de barrage qui leur empêche de gérer l’eau suivant leur besoin ou l’existence de certaines rizières très submergées d’eau (« mandrevo »). Ceux possédant des rizières en terrasse sur les pentes se plaignent à leur tour du manque d’eau ou l’obligation pour d’autres d’attendre la pluie. Ces situations les exposent soit à l’inondation soit à la sécheresse à un certain moment du cycle et ce qui n’est pas du tout favorable au SRI. La difficulté pour la maîtrise de la technique (2) : en SRI, il y a beaucoup d’exigence (repiquage de jeune plant de 8jours, gestion d’eau, surveillance fréquente, …) et les paysans hésitent de le faire par peur de ne pas pouvoir bien accomplir toutes ces exigences et d’échouer.

b. Les contraintes d’ordre économiques:

Le coût des intrants (3): les paysans se plaignent surtout des fertilisants du fait que le SRI en demande beaucoup (1charette/are de fumier ou compost car sol pauvre, 5kg/are de NPK ou urée) alors que les fumiers et les composts autoproduits n’arrivent pas à couvrir ces besoins et les engrais chimiques ou biologiques ne sont pas à leur porté. C’est pourquoi, soit ils ne font qu’une petite parcelle (1 ou 2 ares) et y concentre le peu de fertilisant qu’ils possèdent, soit ils optent pour le SRA voire le SRT. Le coût des matériels (4) : certains paysans n’ont même pas le minimum de matériels nécessaire (la sarcleuse) en disant qu’ils n’ont pas le moyen de s’en procurer un. Ce sont surtout les pratiquants de SRT qui se plaint de cette situation. Le coût de la main d’œuvre (5): selon les paysans, le SRI exige beaucoup plus de travail surtout pour le repiquage (double voire triple de la SRT car ligne dans les deux sens et la manipulation des jeunes plants doit être fait soigneusement) et le sarclage (trois fois) donc il y a beaucoup plus de dépense tant en temps qu’en force de travail.

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c. Les contraintes d’ordre climatique:

Le climat non favorable (6): certains paysans se plaignent du climat en disant que le froid constitue également un obstacle pour eux du fait que ce n’est pas favorable à la riziculture et surtout pour le SRI donc dans ces zones, les paysans préfèrent adopter le SRT au lieu de prendre le risque.

L’importance de ces contraintes diffère selon les communes et le tableau suivant résumera leur situation respective. Tableau 12: Importance de chaque contrainte dans chaque commune Contraintes (1) (2) (3) (4) (5) (6) CR Sandrandahy ++++ + ++++ + + - Miarinavaratra ++ + ++++ + + - Ambatomarina ++ +++ ++++ +++ +++ - Marosoa ++ +++ ++++ +++ +++ - Ambatofitorahana +++ ++++ ++++ ++++ ++++ ++++

++++ : Plus de 75% des ménages se plaignent +++ : 50 à 75% des ménages se plaignent ++ : 25 à 50% des ménages se plaignent + : moins de 25% des ménages se plaignent - : aucun ménage ne se plaint

A Sandrandahy, outre l’insuffisance de fertilisant, la maîtrise d’eau constitue également un problème majeur obligeant les riziculteurs à opter pour le SRT ou le SRA. Ces deux contraintes combinées amènent la majorité des ménages à adopter soit les trois systèmes à la fois mais SRI sur une petite surface où les conditions sont favorables soit uniquement SRA et SRT et c’est cela qui explique le fait que malgré que cette commune est en deuxième position pour l’amélioration technique, la superficie consacrée au technique traditionnelle est encore représentative (48%). Quelques ménages se plaignent de l’insuffisance de matériels du coût de la main d’œuvre et la maîtrise de la technique mais le climat est plutôt favorable. A Miarinavaratra, la majorité des ménages se plaignent aussi qu’ils veulent faire du SRI à beaucoup plus de surface mais le manque de fertilisant ne leur permet pas d’avancer. Certains font également face à des difficultés de maîtrise d’eau mais ce problème est

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole beaucoup moins pesant. C’est pourquoi la majorité des ménages commencent à délaisser le SRT au détriment du SRA et faire du SRI suivant la disponibilité des fertilisants d’où sa position actuelle en termes d’amélioration. Les autres contraintes sont également beaucoup moins persistantes. A Ambatomarina et Marosoa, à part la fertilisation, c’est surtout le problème de maîtrise de la technique, du manque de matériel et du coût de la main d’œuvre qui bloquent les paysans. Le problème de maîtrise d’eau n’est pas éminent. Bref, les conditions du milieu ne constituent pas un facteur limitatif mais c’est plutôt l’initiative des paysans qui en manque d’où le choix du SRA. A Ambatofitorahana, les paysans se plaignent de tous les contraintes et la situation s’aggrave par le problème lié au climat. En effet, cette commune présente un climat plus différent des autres ; elle est beaucoup plus froide du fait que c’est une zone d’altitude. Toutes ces contraintes confondues, la majorité des paysans optent pour la technique traditionnelle pour éviter les pertes significatives en cas de mauvaise saison.

III.2.3. Conclusion partielle

En résumé, Miarinavaratra est deuxième position en termes de production même si c’est la dernière en termes de surface car elle est en tête du point de vue niveau d’amélioration. En effet, presque tous les ménages se lancent dans le SRI et le SRA (80%) et cela à plus de 80% de la surface rizicole totale. Cela s’explique par le fait que les paysans sont très motivés et ils essayent dans la mesure de possible de surmonter les contraintes. Sandrandahy malgré le fait qu’elle occupe la première place en termes de production et en superficie est en deuxième place pour le niveau d’amélioration car malgré leur motivation pour le SRI et le SRA, le problème d’eau est très limitatif et laissant encore beaucoup de surface au SRT. Ambatomarina et Marosoa sont en troisième position du point de vue production même si elles ont beaucoup plus de surface que Miarinavaratra car les exploitants pratiquent surtout le SRA (plus de 60%) et cela sur plus de la moitié de la superficie totale alors que le SRI est encore minime faute de motivation. Et Ambatofitorahana est en dernière position du point de vue production et niveau d’amélioration malgré qu’elle est en troisième position en surface car ni le SRI ni le SRA n’arrive pas à avoir sa place, le SRT reste la technique adoptée par la majorité des ménages et cela sur la majorité des surfaces.

Donc, l’hypothèse 2 qui suppose que le niveau d’amélioration diffère d’une commune à une autre suivant l’importance des contraintes est confirmée.

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III.3. ETUDE ECONOMIQUE DES TROIS TECHNIQUES ADOPTES PAR LES PAYSANS

Selon la majorité des paysans enquêtés, à côté des multiples contraintes précitées, la faisabilité économique constitue également un facteur non négligeable dans le choix des techniques à adopter. Cette partie essayera donc de faire une analyse économique de ces trois systèmes et de les comparer pour mieux comprendre pourquoi un exploitant choisi de faire le SRI, le SRA ou le SRT ? Cette comparaison sera notamment axée sur les paramètres économiques suivant: - la marge brute par surface (MB/surface) - la marge brute par capital investi (MB/CI) - la valorisation de la journée de travail (MB/HJ) Ainsi, une étude de compte d’exploitation a été faite au préalable pour chaque système et nous avons choisi de porter l’analyse sur la variété X265. La comparaison a été faite sur une superficie de 10ares pour être plus près de la réalité des paysans et pour réduire l’erreur de l’extrapolation. Pour cela, on avait pris les modalités suivantes pour chaque système : - SRT avec fumier à raison de 1charette pour 10 ares, - SRA avec fumier à raison de 1charette pour 2ares et - SRI avec fumier à la dose de 1charette pour 2 ares et urée 3kg/are

Les diagrammes suivant résument la performance économique de chaque système

Marge brute par surface

30000 25000 20000 15000 MOF 10000

5000 MOS MB/SURFACE MB/SURFACE (Ar) 0 SRT SRA SRI Système

Figure 15 : Comparaison de la marge brute par surface pour chaque système

D’après ce diagramme, quelques soit le type de mains d’œuvres, c’est le SRI qui apporte le maximum de bénéfice brut par surface : 14090Ar en cas de mobilisation de mains

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole d’œuvres salariales et 27840Ar pour mains d’œuvres familiales. En effet, ayant une production élevée, c’est ce système qui fournit le maximum de recette. Le SRA vient en deuxième position (respectivement 11625Ar et 19375Ar) et le SRT en dernière (seulement 6600Ar et 11600Ar).

Marge brute par capital investi

14 12 10 8 MOF 6 MOS

MB/CI(Ar) 4 2 0 SRT SRA SRI Système Figure 16 : Comparaison de la marge brute par capital investi pour chaque système

Même si c’est le SRT qui procure le minimum de bénéfice brut par surface, c’est le système le plus rentable économiquement et cela quelques soit le type de mains d’œuvres mais le gain est beaucoup plus intéressant en cas de mobilisation de mains d’œuvres familiales. En effet, 1Ar investi rapporte 12,9Ar contre 1,11Ar en main d’œuvre salarié. Le SRA est en deuxième position avec respectivement 6,2Ar et 1,06Ar et le SRI est le moins profitable avec seulement 2,88Ar et 0,6Ar.

Valorisation d’une journée de travail

7000 6000

5000 4000 3000 MOF

MB/HJ(Ar) 2000 MOS 1000 0 SRT SRA SRI Système

Figure 17 : Comparaison de la valorisation d’une journée de travail pour chaque système

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En ce qui concerne la valorisation d’une journée de travail, c’est avec le SRA qu’elle est le mieux valorisée 3750Ar si mains d’œuvres salariées et 6250Ar si mains d’œuvres familiales. Vient ensuite le SRT (respectivement 3300Ar et 5800Ar) et c’est avec le SRI que le travail est le moins valorisé avec seulement 2562Ar et 5062Ar.

En combinant tout cela, en termes de rentabilité économique, le SRA et le SRT demeure les systèmes les plus intéressants puisque non seulement le travail des paysans est mieux valorisé mais l’investissement rapporte beaucoup plus de bénéfice. Le SRI, malgré sa productivité élevée est dans tous les cas le moins profitable. C’est pour cette raison que la majorité des riziculteurs consacrent beaucoup plus de surface aux SRA et SRT et qu’il est beaucoup plus difficile de les convaincre à adopter le SRI. Ces exploitants raisonnent donc à priori leur choix en fonction de la rentabilité économique c’est-à-dire la marge brute par capital investi et la valorisation de son travail et pour cela ils optent pour la pratique qui demande le moins d’effort contre le plus de profit qui sont le SRA et le SRT. En effet, selon les paysans, le SRI même à production élevée nécessite le maximum d’effort et ne génère que le minimum de profit. C’est pour cela que cette pratique n’arrive pas encore à avoir sa place malgré les nombreuses années de vulgarisation et les efforts des différents acteurs de développement.

Conclusion partielle

En somme, les paysans ont leur propre logique économique pour adopter un système donné. Ceux adoptant le SRA tient compte non seulement de la valorisation de son travail mais aussi de la marge brute par capital investi tout en visant une amélioration de la production. Ce qui reste fidèle au SRT ne se soucie pas de la production obtenue mais plutôt de la faiblesse du coût de production aboutissant à une marge brute par capital investi élevé et une valorisation de son travail beaucoup plus intéressant que le SRI et pas très loin du SRA. Et enfin, ceux qui commence à se lancer sur le SRI visent surtout la production maximale quelques soit la rentabilité de ses investissements et la valorisation de ses efforts.

Donc, l’hypothèse 3 qui affirme que les paysans choisissent les systèmes qu’ils vont adopter suivant leur logique économique est confirmée.

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IV. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

IV.1. DISCUSSIONS

IV.1.1.Typologie des exploitants

a. Les critères de classification

La totalité de la surface rizicole cultivée, le nombre de personne par ménage et les techniques d’exploitation utilisées ont été retenus comme étant les principaux critères permettant de caractériser les exploitations agricoles du fait qu’ils influent directement sur la sécurité alimentaire en riz des ménages. En effet la plupart des analyses sur la sécurité alimentaire se base sur l’appropriation des terrains à cultiver qui est le premier capital des paysans [9]. Et en dehors de la production rizicole qui est étroitement liée à la surface cultivée et aux techniques utilisées, la taille des ménages a également une influence directe sur leur situation alimentaire [14]. Les autres ne sont que des critères secondaires liés à ces critères primaires mais qui ne sont pas du tout négligeable. En effet, l’affectation des mains d’œuvre est liée à la superficie et au nombre de personne par ménage et la possession des bovidés et des matériels liés à la capacité de production qui elle-même dépend de la surface et de la technique.

b. Les résultats de la typologie

Suivant les résultats, il n’y a que 4% des ménages qui sont excédentaires en riz et 17% en situation d’autosuffisance contre 79% déficitaires dans les communes d’interventions. Force de constater alors que la situation est encore très critique puisqu’on est en présence d’un taux relativement élevé de prévalence de l’insécurité alimentaire en riz. Mais il faut souligner que ce n’est pas uniquement dans les communes d’intervention de CAP Malagasy/FERT que ce problème persiste, c’est un handicap global pour la région. En effet, le niveau d’autosuffisance en riz est au-dessous des besoins réels dans tous les districts, le manque à gagner a été estimé à 43 800 tonnes de paddy en 2001, d’où la persistance de la pauvreté rurale [5]. En plus, une enquête menée par l’alliance INSTAT/CORNELL/FOFIFA en 2003, affirme que le ratio de pauvreté en milieu rural pour la Région Amoron’i Mania est de 75% à 85 % pour les communes rurales du district d’Ambatofinandrahana et plus de 85% pour celles des districts d’Ambositra, de Fandriana et de Manandriana [3]. Razafindravonona, J. et al. affirment également en 2003 que plus de 77% des ménages ruraux vivent en dessous du seuil de pauvreté [10]. Les résultats de la typologie ne sont donc pas loin de la réalité.

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Mais pourquoi est-ce qu’il est si difficile de résoudre ce problème d’insécurité alimentaire malgré l’effort des différents acteurs de développement dans la région?

L’analyse des différents tableaux résumant les caractéristiques moyennes de chaque type d’exploitation permet d’en déduire que cette situation résulte surtout de la non proportionnalité entre la surface rizicole et le nombre de bouche à nourrir dans une ménage. En effet, ces dernières années, on a constaté un accroissement élevé de la population (3,4% par an) alors que le capital foncier aussi étroit qu’il est, reste stationnaire ou diminue au fil du temps [20]. Pour la région donc, c’est l’exiguïté de la surface cultivable qui est le problème majeur et constitue un facteur limitatif de la sécurité alimentaire [12]. Ceci est confirmé par l’Enquête Instat –EPM 2010 indiquant que dans la Région Amoron’i Mania, 91,5% des ménages sont des petits exploitants agricoles et la superficie économique moyenne est seulement de 0,7 hectare contre 1,4ha pour la moyenne nationale [6].

Tableau 13: Répartition selon la taille de l’exploitation dans la région Amoron’i Mania (%) Répartition selon la taille de l’exploitation (%) Région Superficie Petit Moyen Grand Total économique exploitant exploitant exploitant moyenne en agricole agricoles agricoles Ha Amoron’i Mania 0,7 91,5 6,8 1,7 100 Madagascar 1,4 71,9 23,3 4,8 100 Source : INSTAT-EPM ; 2010

A ce problème d’étroitesse de superficie s’ajoute la difficulté de vulgarisation des innovations techniques (SRI) qui demeure être la seule alternative pour améliorer la sécurité alimentaire des ménages.

c. Les stratégies adoptées par chaque type d’exploitation

Suivant leur situation, les exploitants adoptent différents stratégies : la spéculation du riz pour ceux du type 1, la diversification des activités pour avoir plus de source de revenu pour les types 2 et type 3-1 et la diversification des activités pour assurer la survie pour les types 3-2, 3-3 et 3-4. Il est à souligner que pour ces derniers types, parmi les diversifications, on rencontre souvent la migration saisonnière pour vente de force de travail dans d’autres régions. Pour cela, ils partent en groupe vers les greniers à riz de Madagascar (Lac Alaotra, Marovoay, Bongolava et Sofia) pendant les périodes de pic de travail afin de gagner beaucoup plus d’argent pour assurer la survie de leur exploitation [20].

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IV.1.2. Comparaison des communes d’intervention

D’après les résultats, la situation diffère dans chaque commune d’intervention et cela en fonction des contraintes. Miarinavaratra et Sandrandahy sont en avance du point de vue innovation technique par rapport aux autres car beaucoup de ménage se lance dans le SRI et le SRA. A Ambatomarina et Marosoa, la majorité des exploitants s’intéressent au SRA et ils ne sont pas encore motivés pour le SRI. Pour Ambatofitorahana, le SRI et le SRA sont loin d’être acceptés par les paysans. Cette situation est loin d’être sans répercussion sur la sécurité alimentaire au niveau de chaque commune. L’impact se fait surtout remarqué au niveau de la durée de la période de soudure pour les exploitations type3. Pour cela, une comparaison de la situation de ces dernières a été effectuée entre les communes. Le tableau ci-dessous indique alors le pourcentage des ménages type 3 appartenant au sous classe 3-1, 3-2, 3-3 et 3-4 au niveau de chaque commune :

Tableau 14:Comparaison de la situation des exploitations de type 3 pour les cinq communes EAF type3 Soudure max Soudure 3à Soudure 6à Soudure plus CR 3mois (%) 6mois (%) 9mois (%) de 9mois (%) SANDRANDAHY 34 20 10 10 MIARINAVARATRA 33 20 17 10 AMBATOMARINA 13 27 30 10 MAROSOA 13 13 44 7 AMBATOFITORAHANA 3 7 44 33

D’après ce tableau, on constate que la sécurité alimentaire des ménages déficitaires en riz commence à s’améliorer dans la CR de Miarinavaratra et de Sandrandahy puisque si on regarde la proportion, les ménages ayant une période de soudure inférieure à trois mois sont beaucoup plus nombreux (33% et 34%) et ceux ayant plus de neuf mois sont moins (10%). Cette situation est surtout expliquée par l’adoption du SRI qui même sur une petite surface influe significativement sur la production. A Ambatomarina et Marosoa, la majorité ont une période de soudure comprise entre trois à neuf mois (57%) surement parce que les riziculteurs ne s’intéressent pas encore au SRI, ils foncent sur le SRA dont la production n’est que la moitié d’où une situation beaucoup plus critique que les précédentes. A Ambatofitorahana, la situation est encore désastreuse, très peu de ménage ont une période de soudure inférieure à

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole six mois (10%), la raison est très claire, très peu de ménage adoptent le SRI et le SRA, le SRT prédomine.

IV.1.3. Comparaison économique des pratiques paysannes

Après avoir comparé la performance économique des trois systèmes de riziculture, on en déduit que c’est le SRA qui est le plus prometteuse puisque non seulement le travail et les investissements sont mieux valorisés mais la production est moyennement élevée. Par rapport au SRI, cette situation s’explique par le fait que même s’il est très productif, il est vorace non seulement en intrant mais aussi en mains d’œuvres. En effet, même si les semences sont très réduites, les dépenses en fertilisant sont considérables puisque c’est l’une des conditions de réussite de ce nouveau système. De plus, la préparation du sol et le repiquage doivent être très soignées et le sarclage est beaucoup plus fréquent, tous cela nécessite beaucoup plus de mains d’œuvres d’où un coût de production élevé minimisant le bénéfice [23]. Par rapport au SRT qui ne demande ni beaucoup d’intrants ni beaucoup de mains d’œuvre, la situation est plutôt expliquée par la faible productivité de ce système par rapport au SRA. En effet, un faible investissement ne peut générer que de faible production [23].

Cette étude comparative permet donc d’affirmer que du point de vue rentabilité économique, le SRA et le SRT représente les pratiques rizicoles les plus convenables aux paysans [16]. Et si on suivait cette logique, il ne vaut pas la peine pour les paysans d’adopter la technique SRI que si la valeur d’1HJ est hautement supérieure aux deux systèmes et le prix de revient est nettement inférieur. Mais le problème c’est que même à profit élevé, le SRA et le SRT ne résolvent pas le problème de sécurité alimentaire des ménages à surface exiguë qui est le cas de la majorité des exploitants dans la zone d’étude. Les paysans n’ont donc pas le choix, ils devront opter pour le SRI pour atteindre le défi de sécurité alimentaire en riz des ménages et cela quelques soit le coût. En effet, le SRI s’accorde au problème des petits agriculteurs qui souffrent de l’exiguïté de leur surface agricole car l’intensification leur est impérative s’il n’y a pas de possibilité d’extension de la surface pour augmenter la production [11]. Par contre, les gros propriétaires terriens pourront choisir le SRA puisqu’ils ont suffisamment de terre et ne sont pas confrontés aux problèmes de soudure.

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IV.2. RECOMMANDATIONS

IV.2.1. Par rapport à l’étude

A côté de la typologie suivant l’autosuffisance en riz par rapport à la production, il est aussi intéressant de faire une classification des exploitations suivant leur revenus totaux c’est-à-dire les revenus agricoles issus de l’agriculture et de l’élevage et les revenus non agricoles issus des activités secondaires. La raison est que parfois, il se peut que les autres activités que ce soit agricole (à part la riziculture) ou non agricole ; contribuent de manière significative dans le revenu de certain ménage leur permettant ainsi de satisfaire leur besoin. La caractérisation des ménages considère donc plutôt la capacité de celui-ci à satisfaire son autosuffisance par rapport à la totalité de son revenu.

IV.2.2. Par rapport à chaque type d’exploitation

Pour les exploitations type1 qui sont déjà tournées sur le marché tout en étant autosuffisant en riz, la priorité est plutôt l’amélioration de la commercialisation pour pouvoir en tirer le maximum de profit. Cela ne les empêche pas de se lancer davantage dans le SRI et SRA pour avoir beaucoup plus de production et élargir leurs marchés.

Pour les exploitations type2 qui sont en situation d’autosuffisance, ils peuvent avoir des surplus de production s’ils se lancent davantage dans le SRA et le SRI sans délaisser l’intensification des autres activités agricoles qui contribuent au revenu du ménage. Pour les types3, l’intensification est incontournable, c’est le seul moyen d’améliorer la sécurité alimentaire du ménage vu l’exiguïté de la surface et le nombre élevé de bouche à nourrir. Il est également très indispensable de leur apprendre à gérer au mieux leur récolte c’est-à-dire à ne pas vendre du riz à la récolte mais plutôt à se lancer dans le stockage en commun (GCV) pour ne pas augmenter de plus la période de soudure. En effet, le taux de couverture alimentaire des ménages est également lié à la gestion des récoltes qui va déterminer un épuisement plus lente ou rapide de ses réserves alimentaires [20]. Ce défi est beaucoup plus difficile à atteindre vu l’habitude et les besoins des paysans mais la diversification au maximum des activités dont la production sera destinée à être vendue peut résoudre progressivement le problème.

En quelques sortes donc, l’intensification s’avère être la solution pour la majorité des exploitants mais nous ne pouvons pas ignorer le fait que des nombreuses contraintes les empêchent de se lancer. Contraintes qu’ils n’arriveront jamais à surmonter toute seule mais

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole nécessitant un très grand appui de l’équipe CAP Malagasy et des autres acteurs de développement.

IV.2.3. Par rapport à l’équipe CAP Malagasy

 Réagir face aux contraintes des paysans L’équipe CAP Malagasy est donc dans l’obligation de renforcer l’animation et appuis- conseils en termes de lancement du SRI et de convaincre à tout prix les paysans. Mais pour réussir, il leur est impératif d’appuyer ces exploitants dans la mesure du possible à soulever les différents facteurs de blocage.

Pour le problème lié à la fertilisation - Renforcer la vulgarisation du technique de compostage surtout le compost sept jours dans toutes les communes puisque c’est le seul moyen permettant aux paysans de produire une quantité suffisante de fumure organique dans un intervalle de temps court pour répondre au besoin du SRI. - Améliorer le partenariat avec le CSA ou autres acteurs qui peuvent donner des appuis en intrants aux paysans. Pour cela, pousser les paysans jusqu’au bout : les informer et les appuyer dans la préparation des dossiers nécessaires, les convaincre au cas où ils sont peu motivés.

Pour le problème lié à la difficulté de maîtrise de la technique - Renforcer la formation par le biais d’une parcelle de démonstration que les conseillers et les paysans vont faire ensemble afin de leur apprendre la technique et organiser des visites échanges entre les pratiquants et les non-pratiquants. - Convaincre les paysans que la maîtrise se fait de manière progressive et ce n’est qu’en essayant qu’ils peuvent s’améliorer. S’ils décident de s’y lancer, il leur faut des appuis techniques en permanence.

Pour le problème lié à l’insuffisance ou inexistence de matériels - Si pour le moment les paysans ont beaucoup plus de difficulté à acheter des matériels par individus, il faut les sensibiliser à acheter par groupe. C’est-à-dire que chaque OP va faire un effort pour avoir des matériels mécanisés (charrue, herse et sarcleuse) que chaque membre peut utiliser. Pour cela, il ne faut pas obliger les membres à payer des cotisations mais plutôt

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole faire une activité commune (culture de pomme de terre,…) dont la production sera exclusivement vendue et l’argent va être investi dans l’achat de ces matériels. - La collaboration avec le CSA et le DRDR qui à côté des appuis en intrants font également des appuis en matériels peut également résoudre le problème. - Le recours aux crédits petits matériels dans les institutions de microfinance (TIAVO) constitue également une alternative mais il va être beaucoup plus difficile de convaincre les paysans puisque la majorité a déjà eu de mauvaise expérience avec la CECAM.

Pour le problème lié à l’eau - Collaboration avec des organismes œuvrant sur l’amélioration des infrastructures rurales (barrages, canaux d’irrigation). - Motiver l’initiative des paysans à faire un aménagement commun des rizières pour que tous les exploitants puissent avoir accès à l’eau d’irrigation (canaux d’irrigation)

Pour le coût de main d’œuvre - La sensibilisation de l’achat de matériels mécanisés peut résoudre le problème - Renforcer l’entraide Pour le problème de climat Même si on ne peut intervenir sur le facteur climat, on peut cependant envisager l’utilisation de variétés à cycles court et résistantes au froid.

Proposer d’autres alternatives

Lancer la double riziculture Si nous faisons mention de double riziculture, c’est qu’elle n’est pas chose irréalisable ou impossible ; elle est tout à fait faisable dans les communes où la contrainte liée à l’eau n’est pas très persistante comme Marosoa et Ambatomarina. Il faut juste chercher les variétés convenables permettant de réaliser une double saison.

Lancer le riz pluvial Puisque les rizières sont étroites, la riziculture sur tanety constitue également une autre alternative qui mérite d’être exploitée. Pour cela, il faut tout d’abord collaborer avec le DRDR et les organismes faisant de recherche particulière pour ce système (FOFIFA,…) pour savoir les variétés adaptées dans cette région. Une fois les semences connues, faire des essais à travers une parcelle de démonstration chez les paysans et se lancer dans la vulgarisation.

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CONCLUSION

Cette étude au sein du CAP Malagasy FERT Amoron’i Mania nous a permis de connaître les particularités des EAF accompagnées du point de vue production rizicole. Les résultats obtenus confirment les trois hypothèses émises. En effet ; trois classes d’exploitation ont été identifiées : les EAF type1 qui sont en situation de surproduction, les EAF type2 autosuffisant en riz et les EAF type3 déficitaires en riz. En ce qui concerne les communes d’interventions ; Miarinavaratra et Sandrandahy sont beaucoup plus en avance du point de vue innovations techniques et Marosoa et Ambatomarina sont moyen alors qu’Ambatofitorahana est encore loin. Cette situation est liée non seulement à la motivation des paysans mais aussi à l’importance des contraintes qui sont surtout d’ordre techniques, climatiques et économiques. Et à propos de la rentabilité économique ; la majorité des paysans choisissent les systèmes qu’ils vont adopter en fonction de la marge brute par capital investi et de la valorisation de la journée de travail. D’après les résultats ; malgré les efforts menés par les équipes CAP Malagasy dans ces communes d’interventions; le défi de sécurité alimentaire en riz des ménages accompagnés est encore loin d’être atteint puisque 79% des exploitants sont encore type3. Cette situation est surtout expliquée par la non proportionnalité de la surface cultivée avec le nombre de bouche à nourrir. Mais cela ne veut pas dire que le partenariat entre CAP-FERT et ces EAF n’a pas eu d’impact positif sur leur situation, au contraire, des améliorations ont été constatées puisque non seulement les paysans commencent à améliorer leur système d’exploitation (adoption SRA et SRI) mais aussi qu’ils essayent dans la mesure du possible de diversifier leur activité pour pouvoir affronter les périodes de soudures et tous cela grâce aux appuis et encadrement des conseillers agricoles. Seulement ; cette amélioration se fait de manière progressive et des nombreuses efforts restent à entreprendre pour que jusqu’à la fin du partenariat CAP-EAF, le taux de prévalence de l’insécurité alimentaire soit réduit au minimum et que la production rizicole et les diversifications arriveront à satisfaire les besoins de chaque ménage. Il appartient donc à l’équipe CAP Malagasy FERT Amoron’i Mania de renforcer l’appuis-conseils en SRI puisque jusqu’à maintenant, c’est le seul alternative pour doubler voire tripler la production, pour cela, il faut réagir face aux contraintes des paysans. La vulgarisation du riz pluvial et de la double riziculture là où les conditions du milieu le permettent peuvent aussi contribuer à atteindre le défi. Et l’intensification de la diversification ne doit pas être négligée surtout pour les exploitations type3 puisqu’ils contribuent de manière significative à la constitution des revenus.

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[10] Programme Alimentaire Mondial : Service de l’Analyse et de cartographie de la Vulnérabilité, 2005, Analyse de la sécurité alimentaire et de la vulnérabilité à Madagascar, 37pages.

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[13] RAKOTOARISOA R.F et RAKOTOMALALA H.T, 2005, Les facteurs bloquant de la professionnalisation des paysans riziculteurs malgaches : cas concret de la riziculture de Manandriana, 60 pages.

[14] RAKOTOMALALA Nirina Lalaina, 2011, Interaction entre les différents facteurs influant la sécurité alimentaire en riz des ménages : cas des villages d’Ambohimirary et d’Ambarialoha, Mémoire de DEA ESSA Eaux et Forêts, 98 pages.

[15] RAKOTOSON Rija Harivelo, 2000, Suivi technique et Analyse économique de l'exploitation rizicole au lac Alaotra. Cas du périmètre irrigué de la Vallée Marianina-PC 15 ; Mémoire d’ingéniorat ESSA Agro-Management, 120pages.

[16] RAMANAHADRAY Andriamparany, 2011, Compétition des pratiques rizicoles et avantage de la technique SRI pendant la saison culturale Vary be : cas du périmètre de Migodo dans la Commune rurale d’Ankilizato, Mémoire d’ingéniorat ESSA Agro- Management, 114pages.

[17] RAMANANJANAHARY Harivony Blandine, 2012, Contribution à l’étude économique de la fertilisation biologique du sol : cas de l’utilisation de Guanomad et Guanotsar sur la culture de riz des hautes terres malgaches, Mémoire d’ingéniorat ESSA Agriculture, 64 pages.

[18] RAMANDANIARIVO Jean Fred, 2008, Schéma de développement de la filière riz au sein de l’union APDIP, Mémoire d’ingéniorat ESSA Agro-Management, 90pages.

[19] RANDRIANARISOA Jean Claude, 2003, Analyse spatiale de la production rizicole Malgache, 10pages.

[20] RANDRIANARISOA Jean Marie Elias, 1984, Les mouvements des mains d’œuvre agricole à Madagascar : cas de la migration saisonnière Betsileo vers le Lac Alaotra, Mémoire de fin d’étude ESSA, 178pages.

[21] RARIVO Andriamahery Ravoatra, 2010, Caractérisation des itinéraires techniques en riziculture aquatique et analyse des déterminants de leur variabilité, Mémoire d’ingéniorat ESSA Agriculture, 151pages.

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[22] Système d’Information Régional sur la Sécurité Alimentaire, 2006, Atlas des données structurelles concernant la sécurité alimentaire de la Province de Fianarantsoa et Tuléar, 40pages.

[23] RAZAFIMAHEFA Haridera Tsaratiana, 2003, Etude agronomique en vue de comparer les systèmes de riziculture adoptés par typologie de producteurs dans la region Bongatsara, Mémoire d’ingéniorat ESSA Agriculture, 72pages.

[24] Réseaux des Observatoires Ruraux, 2004, Les cahiers du ROR, n°5 - Les ménages ruraux durant la campagne 2003, 54 pages.

WEBOGRAPHIE

[email protected] [email protected] www.fao.org www.instat.mg www.maep.gov.mg www.pam.org

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LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : La région Amoron’i Mania ...... 1 Annexe 2 : Les surfaces cultivées et les productions agricoles en 2008 et en 2010 ...... 3 Annexe 3 : Situation de la réalisation en riziculture dans la Région en 2010 ...... 4 Annexe 4 : Destination des produits agricoles ...... 4 Annexe 5 : Nombre exploitant par Districts ...... 5 Annexe 6 : Situation des membres des OP et EAF accompagnées par CAP Malagasy en 2012 ...... 5 Annexe 7 : Fiche d’enquête ...... 6 Annexe 8 : Les ménages enquêtés ...... 11 Annexe 9 : Résultats de la classification simple en utilisant la fonction SI dans Excel ...... 13 Annexe 10 : Résultats de l’Analyse Factorielle Discriminante ...... 17 Annexe 11 : Résultat de l’Analyse des Correspondances Multiples ...... 19 Annexe 12 : Caractéristiques des EAF type1 ...... 23 Annexe 13 : Caractéristiques des EAF type2 ...... 23 Annexe 14 : Caractéristiques des EAF type3 ...... 24 Annexe 15 : Activités génératrice de revenus pour chaque exploitant ...... 27 Annexe 16: Comparaison de la production communale ...... 28 Annexe 17 : Comparaison de la surface rizicole communale ...... 28 Annexe 18 : Nombre de ménage adoptant SRI, SRA et SRT par commune ...... 28 Annexe 19 : Les différentes variétés de riz cultivées par les paysans ...... 28 Annexe 20 : Le niveau d’utilisation d’engrais et produits phytosanitaire en riziculture ...... 29 Annexe 21 : Les rendements pour chaque variété ...... 29 Annexe 22 : Compte d'exploitation pour 10ares de SRT ...... 30 Annexe 23 : Compte d’exploitation pour 10ares de SRA ...... 31 Annexe 24 : Compte d'exploitation pour 10ares de SRI ...... 32 Annexe 25 : Comparaison technique des trois systèmes ...... 33 Annexe 12: Caractéristiques des EAF type1

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Annexe 1 : La région Amoron’i Mania Organisation administrative

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La Région Amoron’i Mania est divisée administrativement en 55 Communes regroupées en quatre Districts, à savoir Ambatofinandrahana, Ambositra Fandriana et Manandriana. Elle couvre une superficie égale à 16 497 Km² répartie comme suit sur les 4 Districts :

Superficie et population par district

Districts Population Superficie (km2) Densité hab/km²

Ambatofinandrahana 215 490 10 283,12 21,0 Ambositra 325 325 2 938,75 110,7 Fandriana 226 256 2 351,42 96,2

Manandriana 142 900 923,43 154,7 Amoron i Mania 909 971 16 496,72 55,2 Source : UPDR Amoron’i Mania, 2012

Répartition des communes par district Districts Communes Ambatofinandrahana Ambatofinandrahana, , Ambondromisotra, , Fenoarivo, , Mangataboahangy, Soavina, (9) Ambositra , Ambalamanakahana, Ambatofitorahana, Ambinanindrano, I, Ambohimitombo II, Ambositra I, Ambositra II, Andina, , , Fahizay, Ihadilalana, Ilaka, , Ivato Centre,Ivony Miaramiasa, Kianjandrakefina, Mahazina Ambohipierenana Marosoa, Sahatsiho Ambohimanjaka, , Vohidahy (23) Fandriana Alakamisy , , Fandriana, Fiadanana, ,Mahazoarivo, Miarinavaratra, , Sahamadio Fisakana, Sandrandahy, , , (13) Manandriana Ambovombe centre, Ambohimahazo, Anjoman’Ankona , Ambatomarina, Ambohimilanja, , Anjoma Nadihizana, Vinany Andakanikely (10)

Cadre physique

La région jouit d’un climat tropical d’altitude, caractérisé par l’alternance d’une saison sèche et fraîche avec une saison humide et chaude. La saison pluvieuse débute vers le mois d’octobre pour se terminer vers le mois d’avril et la période sèche, de mai en septembre. La précipitation moyenne y est de 1400mm. La précipitation moyenne mensuelle atteint son minimum au mois de juin (20,3mm) et son maximum au mois de février et mars (avec

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole respectivement 341,8mm et 238,2mm). La température moyenne mensuelle est de 17,7°C. Elle descend au minimum au mois de juin et juillet (respectivement 14,8°C et 15,95°C) puis retrouve son pic au novembre-décembre (avec 20,05°C et 21,4°C). L’ensemble du territoire est marqué par un relief montagneux, qui se présente comme un assortiment de collines sillonnées par des cuvettes plus ou moins étroites. La région offre des paysages de rizières en gradin typique du Betsileo. Le réseau hydrologique de la Région est constitué essentiellement par des cours d’eau formant le fleuve de la Mania et ses affluents qui coulent à l’extrême nord de la région, les affluents de la Matsiatra coulant dans le district d’Ambatofinandrahana et le fleuve Fisakana dans le District de Fandriana. On trouve dans la Région une diversité de types de sols, relativement pauvres à l’Est (Ambositra, Fandriana), plus riches à l’Ouest (Manandriana, Ambatofinandrahana) et les formations dominantes sont des sols ferralitiques jaunes/ rouges et rouges en épandage discontinu.

Annexe 2 : Les surfaces cultivées et les productions agricoles en 2008 et en 2010 Région Campagne 2007-2008 Campagne 2010 Amoron’i Superficie Production Rdt en Superficie Production Rendt en Mania en ha en T T/ha en ha en T T/ha Riz irrigué 52 430 136 817 2,61 55 865 184 764 3,31 Riz pluvial 65 105 1,62 580 1 044 1,80 Manioc 18 067 291 312 16,12 8 256 99 072 12,00 Arachide 6 452 4 770 0,74 5 722 4 977 0,92 Haricot 9 756 7 908 0,81 1 211 1 245 1,03 Patate 12 288 116 147 9,45 9 063 82 112 9,06 Pomme de 4 828 28 729 5,95 263 1 631 6,20 terre Maïs 14 358 14 067 0,98 3 140 4 708 1,50 Orge 196 788 4,02 341 1 395 4,09 Canne à 710 22 569 31,79 880 28 389 32,26 sucre Source : SRSE/ DRDR

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Annexe 3 : Situation de la réalisation en riziculture dans la Région en 2010 SAISON SRI SRA SRT Superficie (ha) 54 826 1 645 35 637 17 544 Rendement (t/ha) 3,38 4,8 4 2,01 Production (t) 185 808 7 896 142 548 35 264 CONTRE SAISON SRI SRA SRT Superficie (ha) 1 650 84 1 150 416 Rendement (t/ha) 3,78 5 4,2 2,4 Production (t) 6 250 420 4 830 1000 Source : SRSE/ DRDR

Annexe 4 : Destination des produits agricoles Concernant l’utilisation de la récolte de paddy : d’après le tableau ci-après issu de l’Enquête Instat –EPM 2010 indiquant le pourcentage d’utilisation de la récolte de paddy ou de riz blanc par milieu de résidence, les exploitants de la Région Amoron’i Mania préfèrent l’autoconsommation avec 72,2 % contre 54,3 % pour Madagascar :

Destination du paddy Région Milieu Vente Autoconsommé Amoron'i Mania Rural 11,5 % 72,2 % Madagascar Ensemble 25,8 % 54,3 % Source : INSTAT-EPM 2010

Destination des autres produits Produits Principale destination actuelle des Hiérarchie des zones actuelles de produits production Manioc - Autoconsommation Fandriana > Ambatofinandrahana > - Ventes locales pour usage Ambositra > Manandriana Alimentaire Maïs - Autoconsommation ; Ambatofinandrahana > Manandriana > - Ventes pour les provenderies Ambositra > Fandriana d’Antsirabe et d’Antananarivo

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Haricot - Autoconsommation, Ambatofinandrahana > Ambositra > - Ventes locales pour usage alimentaire Manandriana > Fandriana Patate - Autoconsommation Fandriana > Ambositra > Manandriana > douce - Ventes locales pour usage Ambatofinandrahana Alimentaire Pomme - Autoconsommation Fandriana > Manandriana > Ambositra > de terre - Ventes à destination des marchés Ambatofinandrahana urbains d’Ambositra, de Fianarantsoa, du Sud et du Sud-Est Arachide - Autoconsommation Ambatofinandrahana > Ambositra> - Ventes locales Manandriana > Fandriana - Utilisation en huilerie artisanale

Annexe 5 : Nombre exploitant par Districts D’après les données monographiques 2010 de la DRDR Amoron’i Mania, le nombre d’exploitants agricoles est estimé à 124 706, répartis comme suit par District : Nombre d’exploitant par district Districts Ambatofinandrahana Ambositra Fandriana Manandriana Région Exploitant 23 218 45 061 33 209 23 218 124 706 Source : SRSE/DRDR 2010

Annexe 6 : Situation des membres des OP et EAF accompagnées par CAP Malagasy en 2012 Commune Nombre Membres Nombre de Nombre Nombre Ménage OP initial femmes membres femmes initial actuel actuel Sandrandahy 10 158 80 146 73 116 Miarinavaratra 17 136 56 200 77 102 Marosoa 15 172 90 214 125 172 Ambatofitorahana 12 210 77 210 74 181 Ambatomarina 11 182 105 193 108 139 TOTAL 65 858 408 963 457 710 Source : CAP Malagasy Amoron’i Mania 2012

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Annexe 7 : Fiche d’enquête Identification des exploitants enquêtés MENAGES OP Nom et prénom NPM Actifs Année de Activités Contraintes Recommandations partenariat MENAGE1

MENAGE2

MENAGE3

MENAGE4

MENAGE5

.

.

.

MENAGE30

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Identification des facteurs de production des exploitants SYSTEME SURFACES SEMENCES FERTILISATIONS PHYTO PRODUCTION (kg) PRATIQUE (ares) BOVIDES

SRI SRA SRT SRI SRA SRT Total 1 2 Oui Non 1 2 3 4 5 6 7 Oui Non SRI SRA SRT TOTAL MENAGE1 MENAGE2 MENAGE3 MENAGE4 MENAGE5 MENAGE6 MENAGE7 MENAGE8 MENAGE9 . . .

MENAGE30 Semence : 1- traditionnelle ; 2- améliorée Fertilisation : 1- aucun ; 2- fumier ; 3- compost ; 4-Guano ; 5- NPK ; 6- Urée ; 7- Poudre d’os ;

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Compte d’exploitation par système pour chaque exploitant

COMPTE D'EXPLOITATION RIZICULTURE MEN1 MEN2 MEN3 MEN30 SRI SRA SRT SRI SRA SRT SRI SRA SRT SRI SRA SRT SRI SRA SRT SRI SRA SRT SRI SRA SRT PRODUCTION Quantité (kg) Prix(Ar) CHARGES INTERMEDIAIRES Semence (kpk) Prix(Ar) Fumier (sarety) Prix(Ar) Compost (sarety) Prix(Ar) Guanotsar (kg) Prix (Ar) NPK (kg) Prix(Ar) UREE (kg) Prix(Ar) TRAITEMENT PHYTO Prix(Ar) MAIN D'ŒUVRE (Ωj) Prix(Ar) TOTAL CHARGE MARGE BRUTE

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Calendrier cultural et mains d’œuvres MEN1 MEN2 MEN3 MEN30 SRI SRA SRT SRI SRA SRT SRI SRA SRT SRI SRA SRT SRI SRA SRT PEPINIERE Labour et épandage Période MOF MOS Hersage et planage Période MOF MOS Repiquage Période MOF MOS 1er sarclage Période MOF MOS 2èsarclage Période MOF MOS 3èsarclage Période MOF MOS Récolte Période MOF MOS

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Matériels

MATERIELS MEN1 MEN2 MEN3 MEN4 MEN5 MEN6 MEN7 MEN8 MEN9 MEN10 MEN11 MEN12 MEN13 MEN14 MEN15 MEN30 Angady Fourche Pèle Charrue Herse Sarcleuse Pompe ......

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Annexe 8 : Les ménages enquêtés MIARINAVARATRA SANDRANDAHY MENAGES OP NOM OP NOM MENAGE1 SOAMIRAY RANIRY MIAVOTRA RAZAFISOA MENAGE2 RAKOTO RANDRIANARIVONY MENAGE3 ROGER RASOAVOLANDRAINY MENAGE4 NARY RAHANITRINIAINA MENAGE5 MELTINE RANDRIANASOLO MENAGE6 JEAN AIME MANIRISOA 2 RAZANATSOA Berthine MENAGE7 LALA RASOANANDRASANA MENAGE8 FIFINO RASOAFANIRY Jeanne RAZANAMIANDRISOA MENAGE9 RAZAFINDRASOA RAZAFIMAMONJIRAIBE MENAGE10 RASOANANDRASANA RAKOTORAHALAHY MENAGE11 RAVAOARISOA FITAMIFA RABENILALANA MENAGE12 RAZANAMANANA RASOARY Berthe MENAGE13 EZAKA RANDRIAMIHARISOA RAKOTO Jean Baptiste MENAGE14 RANDRIANASOLO FANANTENANA RAKOTOASIMBOLA MENAGE15 AINGAVAO RANDRIANALIJAONA RAKOTONIRINA Alfred MENAGE16 RAKOTONAMBOA LALAO Roger MENAGE17 MIVOATRA RAZAFINDRAVAO RAZAFINDRABE Alfred MENAGE18 RAZAFINDRAVONY ANDRIAMIARANTSOA MENAGE19 RAZANAMANANA EZAKA RANDRIAMAMPIONONA MENAGE20 RASOAFANOMEZANA FANANTENANA2 RASOANDRIANA Justine MENAGE21 RAHARIVOLOLONTSEHENO RAVAO Florentine MENAGE22 RAZAFY RAMANANDRAIBE Marie MENAGE23 RASOAMAMPIONONA RAHARIVELO Honorine MENAGE24 MEVA RAMAROJAONA MIARADIA RAFAMANTANANTSOA MENAGE25 TANJONA RASOAMARINA RAKOTOARISON Armand MENAGE26 RANDRIANILAINA RAKOTOARISON Jean MENAGE27 RAZAFIMALALA RAZAFINDRAHASY MENAGE28 FANILO RAZAFIMIARAMANANA SOAMANDROSO RAZANADRASOA Marie MENAGE29 RAHELIMANANTSOA RAKOTONANAHARY MENAGE30 RAZAFIMAHATRATRA RANDRIAMIHAJA

AMBATOMARINA MAROSOA MENAGES OP NOM OP NOM MENAGE1 FANIRIANA RAVELONARIVO AINGAVAO RAZAFINDRAZANAKA MENAGE2 RAZAFIMAHAFALY RAZAFINDRAVELONA MENAGE3 ARINIAINA Germaine RASOANANTENAINA MENAGE4 EZAKA RAVELOMBIASY RAZAFIARISOA Marie MENAGE5 ANDRIANANDRASANA RAZAFIMAHAIMODY MENAGE6 MANIRISOA 3 RAKOTONIRINA RAZAFIMAHATRATRA MENAGE7 RAMAHAFALY RAZAFIMANAMPY MENAGE8 MANIRISOA 3 RAKOTOMALALA EZAKA RASOLONDRAIBE

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

MENAGE9 RAZAFIMAHAFALY RAKOTOMALALA Nirina MENAGE10 RAVOLOLONIRINA RAKOTOARIMANANA MENAGE11 RAZAFIMAMONJY RASOLONIRINA Perline MENAGE12 MAMISOA RAZAFINDRABODO RANDRIAMAMONJISOA MENAGE13 RAVAOSOLO Christine RASOLONIRINA Noelina MENAGE14 RAZAFIMAMONJY FANANTENANA RAZAFIMAHARAVO MENAGE15 SOANIERANA RAZAFIMAHAFALY TSINJON'NY RABEMAHAFALY MENAGE16 RANDRIANASOLO Désiré HO AVY BEHARISOA

MENAGE17 RAKOTONIRINA RANDRIAMPIRENENA MENAGE18 RASOAVITA Marie RASOAMALALA MENAGE19 MANDROSO RAKOTOMAMPIONONA RAZANADRASOA MENAGE20 HASINA RASOAMAMPIONONA RASOAMALALA Charline

MENAGE21 RASOLOFONANTENAINA MAMILAZA RANDRIANASOLO Toldy MENAGE22 RASOANANDRASANA RAZAFINDRAMBELO MENAGE23 TARATRA RASOAMIHARY RAKOTOARISON Zafy MENAGE24 RAMAROVAVY Marie Ode RAKOTONIRINA Rolland MENAGE25 RAZAFINDRAVAO Marie RAKOTOMALALA MENAGE26 RASOANIRINA Marie Claire RAKOTONDRASOA Jean MENAGE27 MANIRISOA RAKOTONIRINA Joseph MAINTSO RANDRIAMIHARY MENAGE28 RAMIARANTSOA AN'ALA RANDRIATSIHANIKA

MENAGE29 RAZAFINDRASOA Christine FIFATAMI RADALISAONA MENAGE30 RAZANAMPIONONA RAVAONDRIANA

AMBATOFITORAHANA MEN OP NOM MEN OP NOM MEN1 SOANOTO RAVAOARIMANANA MEN16 FANASINA RANDRIAMAROLAHY MEN2 HIZANA RAVAOHITA Martine MEN17 RAKOTONDRASOA

MEN3 RAZAFY Justine MEN18 SOAFIANATRA ZAZAROAOMBY Marie MEN4 HARIMANANTSOA Lova MEN19 RAVELO MEN5 FANILO RAKOTOMAMPIONONA MEN20 TARATRY NY RABELAFY MEN6 RASOARIMALALA MEN21 HO AVY RAFANOMEZANDRINA

MEN7 FIRAISAN RAKOTOZAFY MEN22 RALAISOAMIARAKA MEN8 KINA RAZANAKAMALALA MEN23 RASOAMALALA Florine

MEN9 MITADY RAZAFINDRAKALA MEN24 RASOAMAHAZAKA MEN10 NY SOA RABENANDRASANA MEN25 RAZAFIMIARAKA

MEN11 RAVELONJOMA MEN26 RAZAFINDRASOA MEN12 RAMANANTSOA Gilbert MEN27 MANIRISOA2 RANDRIANARISOA MEN13 RAZAFIROMBY Jean MEN28 RAKOTOMANGA Jean MEN14 RAFARAMARIE MEN29 FANANTENANA RAKOTOARIMANANA MEN15 RANDRIANANTENAINA MEN30 RAHOVA Marcelline

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Annexe 9 : Résultats de la classification simple en utilisant la fonction SI dans Excel

NPM SRI SRA SRT TSR TPA TBA TPA/TBA CLASSE MENAGE1 7 10 20 15 45 1890 1680 1,125 2 MENAGE2 5 3 12 8 23 912 1200 0,76 3 MENAGE3 7 5 35 10 50 1942 1680 1,155952 2 MENAGE4 2 5 5 2 12 688 480 1,433333 2 MENAGE5 4 5 4 5 14 635 960 0,661458 3 MENAGE6 2 5 5 4 14 688 480 1,433333 2 MENAGE7 7 5 15 3 23 1110 1680 0,660714 3 MENAGE8 4 4 0 8 12 500 960 0,520833 3 MENAGE9 4 1 0 4 5 202 960 0,210417 3 MENAGE10 6 3 0 3 6 345 1440 0,239583 3 MENAGE11 5 1 0 7 7 248 1200 0,206667 3 MENAGE12 5 1 0 10 11 344 1200 0,286667 3 MENAGE13 4 2 12 0 14 645 960 0,671875 3 MENAGE14 6 2 0 6 8 320 1440 0,222222 3 MENAGE15 6 5 9 3 17 785 1440 0,545139 3 MENAGE16 5 57 68 0 125 10000 1200 8,333333 1 MENAGE17 6 6 10 2 18 1000 1440 0,694444 3 MENAGE18 3 4 4 0 8 510 720 0,708333 3 MENAGE19 6 3 9 7 19 730 1440 0,506944 3 MENAGE20 7 1 1 6 8 273 1680 0,1625 3 MENAGE21 8 1 1 5 7 270 1920 0,140625 3 MENAGE22 6 2 30 8 40 1555 1440 1,079861 2 MENAGE23 9 3 35 0 38 1595 2160 0,738426 3 MENAGE24 10 1 49 0 50 2125 2400 0,885417 3 MENAGE25 6 0 14 10 24 750 1440 0,520833 3 MENAGE26 4 0 18 7 25 850 960 0,885417 3 MENAGE27 3 0 5 3 8 300 720 0,416667 3 MENAGE28 7 0 35 0 35 1300 1680 0,77381 3 MENAGE29 7 0,5 22 0 22,5 962 1680 0,572619 3 MENAGE30 6 0 25 0 25 975 1440 0,677083 3 MENAGE31 8 8 30 0 38 2017 1920 1,050521 2 MENAGE32 6 25 50 110 185 6605 1440 4,586806 1 MENAGE33 7 0 12 16 28 980 1680 0,583333 3 MENAGE34 8 5 0 50 55 1675 1920 0,872396 3 MENAGE35 7 2 30 0 32 840 1680 0,5 3 MENAGE36 8 1 30 0 31 1245 1920 0,648438 3 MENAGE37 4 0 5 0 5 210 960 0,21875 3 MENAGE38 3 0 10 14 24 810 720 1,125 2 MENAGE39 8 8 0 50 58 1620 1920 0,84375 3 Annexes Page 13

Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

MENAGE40 8 2 0 45 47 1255 1920 0,653646 3 MENAGE41 9 0 5 60 65 1740 2160 0,805556 3 MENAGE42 2 0 6 0 6 270 480 0,5625 3 MENAGE43 4 1 20 0 21 790 960 0,822917 3 MENAGE44 10 2 55 0 57 2520 2400 1,05 2 MENAGE45 8 0 40 0 40 1620 1920 0,84375 3 MENAGE46 5 1 50 13 64 2550 1200 2,125 1 MENAGE47 8 0 16 0 16 650 1920 0,338542 3 MENAGE48 9 3 0 100 103 2297 2160 1,063426 2 MENAGE49 6 9 15 0 24 1345 1440 0,934028 3 MENAGE50 9 1 10 0 11 490 2160 0,226852 3 MENAGE51 8 2 0 75 77 2005 1920 1,044271 2 MENAGE52 3 0 0 9 9 255 720 0,354167 3 MENAGE53 5 0 0 10 10 277,5 1200 0,23125 3 MENAGE54 12 13 45 0 58 2705 2880 0,939236 3 MENAGE55 8 10 0 0 10 800 1920 0,416667 3 MENAGE56 7 0 30 0 30 1170 1680 0,696429 3 MENAGE57 3 1 12 0 13 607 720 0,843056 3 MENAGE58 12 30 20 10 60 3380 2880 1,173611 2 MENAGE59 8 0 20 20 40 1280 1920 0,666667 3 MENAGE60 7 0 15 35 50 1300 1680 0,77381 3 MENAGE61 6 0 14 15 29 835 1440 0,579861 3 MENAGE62 3 0 0 20 20 390 720 0,541667 3 MENAGE63 7 0 13 20 33 935 1680 0,556548 3 MENAGE64 4 0 6 18 24 582 960 0,60625 3 MENAGE65 5 1 9 50 60 1470 1200 1,225 2 MENAGE66 10 0 60 0 60 2520 2400 1,05 2 MENAGE67 3 0 9 14 23 650 720 0,902778 3 MENAGE68 7 0 30 5 35 1325 1680 0,78869 3 MENAGE69 6 0 5 10 15 380 1440 0,263889 3 MENAGE70 4 0 0 8 8 200 960 0,208333 3 MENAGE71 7 0 0 30 30 600 1680 0,357143 3 MENAGE72 3 0 3 0 3 130 720 0,180556 3 MENAGE73 2 0 2 2 4 122 480 0,254167 3 MENAGE74 5 0 10 30 40 975 1200 0,8125 3 MENAGE75 4 0 10 55 65 825 960 0,859375 3 MENAGE76 4 0 5 8 13 375 960 0,390625 3 MENAGE77 4 0 0 10 10 210 960 0,21875 3 MENAGE78 8 0 6 100 106 2125 1920 1,106771 2 MENAGE79 7 6 90 30 126 4695 1680 2,794643 1 MENAGE80 5 0 2 10 12 336 1200 0,28 3

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

MENAGE81 3 0 4 30 34 986 720 1,369444 2 MENAGE82 4 4 0 15 19 710 960 0,739583 3 MENAGE83 3 0 5 0 5 222,5 720 0,309028 3 MENAGE84 2 0 1 12 13 321 480 0,66875 3 MENAGE85 7 0 15 15 30 907,5 1680 0,540179 3 MENAGE86 4 0 13 0 13 533 960 0,555208 3 MENAGE87 6 0 10 0 10 450 1440 0,3125 3 MENAGE88 6 0 0 20 20 500 1440 0,347222 3 MENAGE89 5 0 0 15 15 400 1200 0,333333 3 MENAGE90 8 0 50 0 50 1925 1920 1,002604 2 MENAGE91 3 0 0 8,5 8,5 238 720 0,330556 3 MENAGE92 5 0 3 10 13 360 1200 0,3 3 MENAGE93 3 0 0 4 4 104 720 0,144444 3 MENAGE94 4 0 0 10 10 255 960 0,265625 3 MENAGE95 7 0 0 25 25 575 1680 0,342262 3 MENAGE96 7 0 0 20 20 490 1680 0,291667 3 MENAGE97 3 0 0 5 5 125 720 0,173611 3 MENAGE98 7 0 30 6 36 1260 1680 0,75 3 MENAGE99 8 5 20 3 28 1313 1920 0,683854 3 MENAGE100 7 7 25 14 46 1953 1680 1,1625 2 MENAGE101 3 1 6 0 7 345 720 0,479167 3 MENAGE102 5 0 30 15 45 1455 1200 1,2125 2 MENAGE103 1 0 4 0 4 182 240 0,758333 3 MENAGE104 8 0 20 0 20 810 1920 0,421875 3 MENAGE105 5 0 10 6 16 538 1200 0,448333 3 MENAGE106 5 0 7,5 13 20,5 637,5 1200 0,53125 3 MENAGE107 4 0 0 12 12 300 960 0,3125 3 MENAGE108 3 0 18,5 6,5 25 899,25 720 1,248958 2 MENAGE109 5 0 0 15 15 360 1200 0,3 3 MENAGE110 4 0 0 13 13 351 960 0,365625 3 MENAGE111 8 0 17 0 17 765 1920 0,398438 3 MENAGE112 4 0 20 1 21 961 960 1,001042 2 MENAGE113 6 0 38 0 38 1710 1440 1,1875 2 MENAGE114 7 0 32 6 38 1523 1680 0,906548 3 MENAGE115 7 0 60 60 120 3700 1680 2,202381 1 MENAGE116 8 0 35 0 35 1540 1920 0,802083 3 MENAGE117 5 0 0 20 20 450 1200 0,375 3 MENAGE118 12 0 45 0 45 1800 2880 0,625 3 MENAGE119 3 0 18 0 18 756 720 1,05 2 MENAGE120 6 0 20 0 20 850 1440 0,590278 3 MENAGE121 5 0 0 15 15 340 1200 0,283333 3

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

MENAGE122 4 0 0 8 8 156 960 0,1625 3 MENAGE123 3 0 0 10 10 200 720 0,277778 3 MENAGE124 4 0 5 15 20 502,5 960 0,523438 3 MENAGE125 6 0 0 50 50 1080 1440 0,75 3 MENAGE126 5 0 5 15 20 555 1200 0,4625 3 MENAGE127 7 0 0 100 100 2100 1680 1,25 2 MENAGE128 2 0 0 4 4 78 480 0,1625 3 MENAGE129 6 0 0 16 16 352 1440 0,244444 3 MENAGE130 5 0 0 25 25 550 1200 0,458333 3 MENAGE131 7 0 0 30 30 645 1680 0,383929 3 MENAGE132 5 0 0 16 16 352 1200 0,293333 3 MENAGE133 6 0 4 24 28 640 1440 0,444444 3 MENAGE134 4 0 0 12 12 276 960 0,2875 3 MENAGE135 6 0 0 20 20 450 1440 0,3125 3 MENAGE136 6 0 10 10 20 580 1440 0,402778 3 MENAGE137 4 0 0 10 10 240 960 0,25 3 MENAGE138 7 0 0 120 120 2048 1680 1,219048 2 MENAGE139 5 0 0 30 30 645 1200 0,5375 3 MENAGE140 6 0 0 10 10 240 1440 0,166667 3 MENAGE141 5 0 0 10 10 240 1200 0,2 3 MENAGE142 4 0 0 10 10 240 960 0,25 3 MENAGE143 3 0 0 6 6 120 720 0,166667 3 MENAGE144 2 0 0 3 3 60 480 0,125 3 MENAGE145 4 0 0 12 12 276 960 0,2875 3 MENAGE146 8 0 0 20 20 450 1920 0,234375 3 MENAGE147 4 6 35 105 146 4025 960 4,192708 1 MENAGE148 6 3 15 30 48 1545 1440 1,072917 2 MENAGE149 4 0 0 11 11 220 960 0,229167 3 MENAGE150 3 0 0 5 5 100 720 0,138889 3

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Annexe 10 : Résultats de l’Analyse Factorielle Discriminante

XLSTAT 2008.6.03 - Analyse Factorielle Discriminante (AFD) – le 25/05/2013 à 18:06:19 Y / Qualitatives : Classeur = TYPOLOGIE.xlsx / Feuille = Feuil1 / Plage = Feuil1!$J$1:$J$151 / 150 lignes et 1 colonne X / Quantitatives : Classeur = TYPOLOGIE.xlsx / Feuille = Feuil1 / Plage = Feuil1!$B$1:$G$151 / 150 lignes et 6 colonnes Filtrage / N premières lignes : Nombre d'observations : 150 Les matrices de covariance sont supposées égales Les probabilités a priori sont prises en compte Niveau de signification (%) : 5

1- Statistiques simples :

Variable Modalités Effectifs % CLASSE 1 6 4,000 2 25 16,667 3 119 79,333

Variables Obs Obs. avec Obs. sans Min Max Moyenne Ecart- données données type manquantes manquantes NPM 150 0 150 1,000 12,000 5,580 2,171 SRI 150 0 150 0,000 57,000 1,950 5,954 SRA 150 0 150 0,000 90,000 12,493 16,682 SRT 150 0 150 0,000 120,000 15,467 23,171 TSR 150 0 150 3,000 185,000 29,903 29,768 TPA 150 0 150 60,000 10000,000 1015,358 1186,154

2- Matrice de corrélation :

Variables NPM SRI SRA SRT TSR TPA NPM 1,000 0,190 0,449 0,165 0,418 0,395 SRI 0,190 1,000 0,362 0,063 0,452 0,777 SRA 0,449 0,362 1,000 -0,070 0,578 0,732 SRT 0,165 0,063 -0,070 1,000 0,752 0,373 TSR 0,418 0,452 0,578 0,752 1,000 0,857 TPA 0,395 0,777 0,732 0,373 0,857 1,000

3- Analyse Factorielle Discriminante :  Moyennes par classe :

Classe \ Variable NPM SRI SRA SRT TSR TPA 1 5,667 15,833 58,833 53,000 127,667 5262,500 2 6,200 3,320 20,140 28,180 51,640 1689,810 3 5,445 0,962 8,550 10,903 20,400 659,525

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Valeurs propres :

F1 F2 Valeur 4,010 0,044 Propre Discrimi- 98,926 1,074 nation (%) % 98,926 100,000 cumulé

 Corrélations Variables /Facteurs :

F1 F2 NPM -0,066 0,565 SRI -0,555 -0,270 SRA -0,698 0,051 SRT -0,464 0,599 TSR -0,864 0,441 TPA -0,896 0,021

 Barycentres :

F1 F2 1 -8,907 -0,403 2 -1,389 0,439 3 0,741 -0,072

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Annexe 11 : Résultat de l’Analyse des Correspondances Multiples Tableau codifié et trié :

PA NPM TK TSR BV MO MAT MENAGE147 1 2 1 1 1 1 1 MENAGE46 1 3 1 1 1 1 1 MENAGE115 1 2 1 1 1 1 1 MENAGE16 1 2 1 1 1 1 1 MENAGE79 1 2 1 1 1 1 1 MENAGE32 1 2 1 1 1 1 1 MENAGE119 2 2 1 1 2 2 2 MENAGE4 2 2 1 1 2 2 2 MENAGE6 2 1 1 1 2 2 2 MENAGE108 2 2 1 1 3 2 2 MENAGE112 2 2 1 2 3 2 2 MENAGE38 2 1 2 2 2 2 2 MENAGE81 2 2 2 2 2 2 2 MENAGE1 2 1 1 2 2 2 2 MENAGE100 2 1 1 2 2 2 2 MENAGE102 2 2 1 3 2 2 2 MENAGE113 2 2 1 3 3 2 2 MENAGE22 2 2 1 3 2 2 2 MENAGE3 2 2 1 3 2 2 2 MENAGE31 2 2 1 3 3 2 2 MENAGE90 2 2 1 3 2 2 2 MENAGE148 2 2 2 3 2 2 2 MENAGE51 2 2 2 3 2 2 3 MENAGE65 2 2 2 3 2 2 2 MENAGE78 2 3 2 3 2 2 3 MENAGE127 2 3 3 3 3 3 3 MENAGE138 2 3 3 3 2 3 3 MENAGE44 2 3 1 3 2 3 2 MENAGE58 2 3 1 4 2 3 2 MENAGE66 2 3 1 4 2 3 2 MENAGE48 2 3 2 4 2 3 3 MENAGE101 3 1 1 2 3 2 2 MENAGE103 3 3 1 2 3 2 3 MENAGE13 3 2 1 2 2 2 2 MENAGE18 3 1 1 2 3 2 2 MENAGE37 3 2 1 2 3 2 3 MENAGE42 3 1 1 3 3 2 3 MENAGE5 3 2 1 3 2 2 2 MENAGE57 3 2 1 3 3 2 2 MENAGE72 3 2 1 3 3 3 3 MENAGE83 3 1 1 3 2 3 3 MENAGE86 3 2 1 3 3 3 2 MENAGE26 3 2 1 3 3 2 2 MENAGE43 3 2 1 3 2 3 2

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MENAGE124 3 1 2 3 2 3 3 MENAGE27 3 2 2 3 3 3 3 MENAGE73 3 2 2 3 2 3 3 MENAGE76 3 2 2 3 3 3 2 MENAGE8 3 2 2 3 2 3 2 MENAGE82 3 2 2 3 2 3 2 MENAGE9 3 2 2 3 3 3 3 MENAGE64 3 2 2 3 3 3 3 MENAGE67 3 2 2 3 2 3 2 MENAGE75 3 2 2 3 3 3 2 MENAGE107 3 2 3 3 2 3 3 MENAGE110 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE122 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE123 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE128 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE134 3 2 3 3 2 3 3 MENAGE137 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE142 3 2 3 3 2 3 3 MENAGE143 3 3 3 3 3 3 3 MENAGE144 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE145 3 2 3 3 2 3 3 MENAGE149 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE150 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE52 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE62 3 3 3 3 3 3 3 MENAGE70 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE77 3 2 3 3 2 3 3 MENAGE84 3 3 3 3 3 3 3 MENAGE91 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE93 3 3 3 3 3 3 3 MENAGE94 3 2 3 3 3 3 3 MENAGE97 3 3 3 4 3 3 3 MENAGE104 3 2 1 4 2 3 2 MENAGE105 3 2 1 4 2 3 2 MENAGE111 3 2 1 4 3 3 2 MENAGE120 3 2 1 4 3 3 2 MENAGE15 3 2 1 4 3 3 2 MENAGE17 3 3 1 4 3 3 2 MENAGE19 3 2 1 4 3 3 2 MENAGE47 3 2 1 4 3 3 2 MENAGE55 3 2 1 4 2 3 2 MENAGE87 3 2 1 4 2 3 2 MENAGE114 3 2 1 4 3 3 2 MENAGE116 3 3 1 4 3 3 2 MENAGE2 3 2 1 4 2 3 2 MENAGE25 3 2 1 4 3 3 2 MENAGE28 3 2 1 4 2 3 2 MENAGE29 3 2 1 4 2 3 2

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

MENAGE30 3 2 1 4 2 3 2 MENAGE35 3 2 1 4 3 3 2 MENAGE36 3 2 1 4 3 3 2 MENAGE45 3 2 1 4 2 3 2 MENAGE49 3 2 1 4 2 3 2 MENAGE56 3 2 1 4 2 3 2 MENAGE68 3 2 1 4 3 3 2 MENAGE7 3 3 1 4 3 3 2 MENAGE98 3 3 1 4 2 3 2 MENAGE99 3 3 1 4 2 3 2 MENAGE10 3 3 2 4 2 3 3 MENAGE11 3 3 2 4 3 3 3 MENAGE12 3 3 2 4 3 3 3 MENAGE126 3 2 2 4 3 3 3 MENAGE136 3 3 2 4 3 3 2 MENAGE14 3 3 2 4 3 3 3 MENAGE20 3 2 2 4 3 3 3 MENAGE21 3 3 2 4 3 3 3 MENAGE69 3 3 2 4 3 3 2 MENAGE80 3 3 2 4 3 3 3 MENAGE92 3 2 2 4 3 3 3 MENAGE106 3 1 2 4 2 3 3 MENAGE133 3 3 2 4 2 3 3 MENAGE33 3 2 2 4 2 3 2 MENAGE40 3 2 2 4 2 3 3 MENAGE59 3 3 2 4 2 3 2 MENAGE60 3 2 2 4 2 3 2 MENAGE61 3 3 2 4 3 3 2 MENAGE63 3 3 2 4 3 3 2 MENAGE74 3 3 2 4 2 3 2 MENAGE85 3 2 2 4 3 3 2 MENAGE34 3 2 2 4 3 3 2 MENAGE39 3 3 2 4 2 3 2 MENAGE109 3 3 3 4 3 3 3 MENAGE117 3 3 3 4 3 3 3 MENAGE121 3 2 3 4 3 3 3 MENAGE129 3 3 3 4 2 3 3 MENAGE132 3 2 3 4 3 3 3 MENAGE135 3 3 3 4 2 3 3 MENAGE140 3 3 3 4 2 3 3 MENAGE141 3 3 3 4 3 3 3 MENAGE146 3 2 3 4 3 3 3 MENAGE53 3 2 3 4 3 3 3 MENAGE88 3 3 3 4 3 3 3 MENAGE89 3 2 3 4 2 3 3 MENAGE96 3 3 3 4 3 3 3 MENAGE125 3 3 3 4 2 3 3 MENAGE130 3 3 3 4 3 3 3

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

MENAGE131 3 3 3 4 3 3 3 MENAGE139 3 3 3 4 2 3 3 MENAGE71 3 3 3 4 3 3 3 MENAGE95 3 3 3 4 3 3 3 MENAGE118 3 3 1 4 3 3 2 MENAGE23 3 3 1 4 2 3 2 MENAGE24 3 3 1 4 2 3 2 MENAGE54 3 3 1 4 1 3 2 MENAGE50 3 3 2 4 2 3 2 MENAGE41 3 3 2 4 2 3 3

Résultat proprement dit

XLSTAT 2008.6.03 - Analyse des Correspondances Multiples (ACM) - le 27/06/2013 à 15:16:47 Tableau disjonctif : Classeur = TYPOLOGIE.xlsx / Feuille = Tableau disjonctif1/ Plage = 'Tableau disjonctif1'!$C$1:$X$151 / 150 lignes et 22 colonnes Inertie totale : 2,143

 Valeur propre et pourcentage d’inertie

F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 F10 F11 F12 F13 Valeur propre 0,665 0,411 0,232 0,184 0,163 0,131 0,111 0,077 0,063 0,036 0,032 0,022 0,015 Inertie (%) 31,018 19,185 10,842 8,596 7,586 6,136 5,172 3,570 2,936 1,693 1,502 1,048 0,715 % cumulé 31,018 50,203 61,045 69,642 77,227 83,363 88,535 92,106 95,042 96,735 98,237 99,285 100,000 Inertie ajustée 0,371 0,098 0,011 0,002 0,001 Inertie ajustée (%) 68,837 18,192 2,024 0,432 0,098 % cumulé 68,837 87,029 89,053 89,485 89,583

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 Résultats pour les variables

 Coordonnées principales (Variables)

F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 F10 F11 F12 F13 PA-1 4,767 0,834 0,152 0,251 0,141 0,267 0,010 0,178 0,276 0,192 0,121 0,098 0,487 PA-2 0,070 -1,555 0,409 -0,114 0,923 -0,816 -0,566 -0,128 -0,269 0,623 0,249 -0,141 -0,032 PA-3 -0,255 0,285 -0,094 0,011 -0,201 0,158 0,118 0,018 0,043 -0,141 -0,058 0,025 -0,018 NPM-2 0,131 -0,100 0,175 -0,668 -0,202 0,254 0,041 0,250 -0,211 0,054 0,053 0,004 -0,014 NPM-3 -0,212 0,512 -0,406 0,704 0,392 -0,616 -0,340 -0,126 0,404 -0,156 -0,091 -0,042 0,019 NPM-1 -0,015 -1,848 0,635 2,083 -0,322 1,049 1,446 -1,511 -0,310 0,359 0,016 0,187 0,023 TK-1 0,436 -0,595 -0,378 -0,227 -0,529 -0,315 0,174 -0,175 0,142 -0,143 0,248 -0,162 0,001 TK-2 -0,295 0,042 -0,363 0,185 0,882 1,088 -0,588 0,025 -0,067 -0,005 -0,058 0,009 -0,015 TK-3 -0,371 0,859 0,926 0,162 -0,063 -0,587 0,310 0,240 -0,149 0,220 -0,319 0,235 0,013 TSR-1 3,172 -0,280 0,176 -0,043 0,317 -0,458 -0,192 -0,533 -1,321 -0,640 -0,854 -0,532 -0,177 TSR-2 -0,001 -2,253 0,575 1,937 -1,111 0,477 -0,166 1,669 0,445 0,209 -0,270 -0,496 -0,069 TSR-3 -0,231 -0,069 0,954 -0,634 0,275 0,175 0,053 -0,310 0,551 -0,034 -0,046 -0,044 0,009 TSR-4 -0,253 0,371 -0,732 0,180 -0,082 -0,119 0,011 0,061 -0,255 0,078 0,175 0,161 0,026 BV-1 4,196 0,771 -0,085 0,281 0,052 0,108 0,017 0,082 0,580 0,237 0,241 0,418 -1,225 BV-2 -0,145 -0,446 -0,285 -0,111 0,684 -0,090 0,636 0,253 0,017 -0,104 -0,020 -0,020 0,058 BV-3 -0,257 0,312 0,252 0,070 -0,591 0,067 -0,546 -0,224 -0,068 0,068 -0,005 -0,021 0,061 MO-1 4,767 0,834 0,152 0,251 0,141 0,267 0,010 0,178 0,276 0,192 0,121 0,098 0,487 MO-2 0,095 -1,778 0,600 0,118 -0,004 -0,207 -0,480 0,121 -0,088 -0,526 0,080 0,483 0,031 MO-3 -0,270 0,386 -0,153 -0,042 -0,006 0,036 0,115 -0,039 0,007 0,117 -0,026 -0,122 -0,033 MAT-1 4,767 0,834 0,152 0,251 0,141 0,267 0,010 0,178 0,276 0,192 0,121 0,098 0,487 MAT-2 -0,065 -0,611 -0,601 -0,312 -0,181 -0,027 -0,053 -0,086 0,137 0,137 -0,273 0,089 -0,003 MAT-3 -0,344 0,592 0,640 0,318 0,184 0,007 0,057 0,078 -0,173 -0,165 0,286 -0,106 -0,040

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

 Contributions (Variables) :

Poids Poids (relatif) F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 F10 F11 F12 F13 PA-1 6 0,006 0,195 0,010 0,001 0,002 0,001 0,003 0,000 0,002 0,007 0,006 0,003 0,002 0,089 PA-2 25 0,024 0,000 0,140 0,017 0,002 0,125 0,121 0,069 0,005 0,027 0,255 0,046 0,021 0,002 PA-3 119 0,113 0,011 0,022 0,004 0,000 0,028 0,022 0,014 0,000 0,003 0,062 0,012 0,003 0,002 NPM-2 87 0,083 0,002 0,002 0,011 0,201 0,021 0,041 0,001 0,068 0,058 0,007 0,007 0,000 0,001 NPM-3 53 0,050 0,003 0,032 0,036 0,136 0,048 0,146 0,053 0,010 0,131 0,034 0,013 0,004 0,001 NPM-1 10 0,010 0,000 0,079 0,017 0,224 0,006 0,080 0,180 0,284 0,015 0,034 0,000 0,015 0,000 TK-1 65 0,062 0,018 0,053 0,038 0,017 0,106 0,047 0,017 0,025 0,020 0,035 0,118 0,072 0,000 TK-2 42 0,040 0,005 0,000 0,023 0,007 0,192 0,360 0,125 0,000 0,003 0,000 0,004 0,000 0,001 TK-3 43 0,041 0,008 0,073 0,151 0,006 0,001 0,107 0,036 0,031 0,015 0,055 0,129 0,101 0,000 TSR-1 10 0,010 0,144 0,002 0,001 0,000 0,006 0,015 0,003 0,035 0,264 0,108 0,216 0,120 0,019 TSR-2 10 0,010 0,000 0,118 0,014 0,194 0,072 0,016 0,002 0,347 0,030 0,011 0,022 0,104 0,003 TSR-3 52 0,050 0,004 0,001 0,194 0,108 0,023 0,012 0,001 0,062 0,239 0,002 0,003 0,004 0,000 TSR-4 78 0,074 0,007 0,025 0,172 0,013 0,003 0,008 0,000 0,004 0,077 0,012 0,070 0,086 0,003 BV-1 7 0,007 0,177 0,010 0,000 0,003 0,000 0,001 0,000 0,001 0,036 0,010 0,012 0,052 0,653 BV-2 66 0,063 0,002 0,030 0,022 0,004 0,181 0,004 0,229 0,053 0,000 0,019 0,001 0,001 0,014 BV-3 77 0,073 0,007 0,017 0,020 0,002 0,158 0,003 0,198 0,048 0,005 0,009 0,000 0,001 0,018 MO-1 6 0,006 0,195 0,010 0,001 0,002 0,001 0,003 0,000 0,002 0,007 0,006 0,003 0,002 0,089 MO-2 28 0,027 0,000 0,205 0,041 0,002 0,000 0,009 0,055 0,005 0,003 0,203 0,005 0,277 0,002 MO-3 116 0,110 0,012 0,040 0,011 0,001 0,000 0,001 0,013 0,002 0,000 0,042 0,002 0,073 0,008 MAT-1 6 0,006 0,195 0,010 0,001 0,002 0,001 0,003 0,000 0,002 0,007 0,006 0,003 0,002 0,089 MAT-2 75 0,071 0,000 0,065 0,111 0,038 0,014 0,000 0,002 0,007 0,021 0,037 0,165 0,025 0,000 MAT-3 69 0,066 0,012 0,056 0,116 0,036 0,014 0,000 0,002 0,005 0,031 0,049 0,167 0,033 0,007

Annexes Page 25

Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

 Cosinus carrés (Variables) :

F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 F10 F11 F12 F13 PA-1 0,947 0,029 0,001 0,003 0,001 0,003 0,000 0,001 0,003 0,002 0,001 0,000 0,010 PA-2 0,001 0,483 0,034 0,003 0,171 0,133 0,064 0,003 0,014 0,078 0,012 0,004 0,000 PA-3 0,250 0,311 0,034 0,000 0,155 0,096 0,054 0,001 0,007 0,076 0,013 0,002 0,001 NPM-2 0,024 0,014 0,042 0,617 0,056 0,089 0,002 0,086 0,061 0,004 0,004 0,000 0,000 NPM-3 0,025 0,143 0,090 0,271 0,084 0,207 0,063 0,009 0,089 0,013 0,004 0,001 0,000 NPM-1 0,000 0,244 0,029 0,310 0,007 0,079 0,149 0,163 0,007 0,009 0,000 0,002 0,000 TK-1 0,146 0,271 0,109 0,039 0,214 0,076 0,023 0,024 0,016 0,016 0,047 0,020 0,000 TK-2 0,034 0,001 0,051 0,013 0,303 0,460 0,134 0,000 0,002 0,000 0,001 0,000 0,000 TK-3 0,055 0,296 0,344 0,011 0,002 0,138 0,039 0,023 0,009 0,019 0,041 0,022 0,000 TSR-1 0,719 0,006 0,002 0,000 0,007 0,015 0,003 0,020 0,125 0,029 0,052 0,020 0,002 TSR-2 0,000 0,363 0,024 0,268 0,088 0,016 0,002 0,199 0,014 0,003 0,005 0,018 0,000 TSR-3 0,028 0,003 0,483 0,213 0,040 0,016 0,001 0,051 0,161 0,001 0,001 0,001 0,000 TSR-4 0,069 0,149 0,581 0,035 0,007 0,015 0,000 0,004 0,071 0,007 0,033 0,028 0,001 BV-1 0,862 0,029 0,000 0,004 0,000 0,001 0,000 0,000 0,016 0,003 0,003 0,009 0,073 BV-2 0,016 0,156 0,064 0,010 0,368 0,006 0,318 0,050 0,000 0,008 0,000 0,000 0,003 BV-3 0,070 0,103 0,067 0,005 0,368 0,005 0,315 0,053 0,005 0,005 0,000 0,000 0,004 MO-1 0,947 0,029 0,001 0,003 0,001 0,003 0,000 0,001 0,003 0,002 0,001 0,000 0,010 MO-2 0,002 0,726 0,083 0,003 0,000 0,010 0,053 0,003 0,002 0,063 0,001 0,054 0,000 MO-3 0,248 0,508 0,079 0,006 0,000 0,004 0,045 0,005 0,000 0,047 0,002 0,050 0,004 MAT-1 0,947 0,029 0,001 0,003 0,001 0,003 0,000 0,001 0,003 0,002 0,001 0,000 0,010 MAT-2 0,004 0,374 0,361 0,097 0,033 0,001 0,003 0,007 0,019 0,019 0,074 0,008 0,000 MAT-3 0,101 0,299 0,349 0,086 0,029 0,000 0,003 0,005 0,026 0,023 0,070 0,010 0,001

Annexes Page 26

Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

 Graphiques symétriques des variables

Type 3

Type 2

Type 1

Type 2 Type 3 Type 1

Type 2 Type 3

Type 3 Type 1 Type 2

Type 1

Annexes Page 27

Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Annexe 12 : Caractéristiques des EAF type1

CLASSE NPM SRI SRA SRT TSR TPA TBA BV (ares) (ares) (ares) (ares) (kg) (kg) 1 5 57 68 0 125 10000 1200 7 1 6 25 50 110 185 6605 1440 6 1 4 6 35 105 146 4025 960 5 1 7 6 90 30 126 4695 1680 8 1 7 0 60 60 120 3700 1680 7 1 5 1 50 13 64 2550 1200 5 Moyenne 6 140,4 18,8 60,600 61,000 5805 1392 7

Annexe 13 : Caractéristiques des EAF type2 CLASSE NPM SRI SRA SRT TSR PA BA BV 2a 7 0 0 120 120 2048 1680 4 2a 8 0 0 100 100 2125 1920 4 2a 2a 9 0 0 100 103 2297 2160 4 2a 7 0 0 100 100 2100 1680 0 Moyenne 8 0 0 105 105 2142,5 1860 3 2b1 12 30 20 10 60 3380 2880 4 2b1 10 0 60 0 60 2520 2400 2 2b 2b1 10 2 55 0 57 2520 2400 2 Moyenne 11 10,667 45 3,333 59 2806,7 2560 3 2b2 8 2 0 75 77 2005 1920 4 2b2 5 1 9 50 60 1470 1200 2 Moyenne 7 1,5 4,5 62,5 68,5 1737,5 1700 3 2c1 7 5 35 10 50 1942 1680 3 2c1 8 0 50 0 50 1925 1920 2

2c1 7 7 25 14 46 1953 1680 4

2c1 5 0 30 15 45 1455 1200 2 2c1 7 10 20 15 45 1890 1680 3 2c1 6 2 30 8 40 1555 1440 4 2c1 6 0 38 0 38 1710 1440 1 2c 2c1 8 8 30 0 38 2017 1920 1 2c1 2 0 18,5 6,5 25 899,25 480 1 2c1 4 0 20 1 21 961 960 1 Moyenne 6 3,2 29,650 6,95 39,8 1630,7 1440 2 2c2 6 3 15 30 48 1545 1440 3 2c2 3 0 4 30 34 986 720 4 2c2 3 0 10 14 24 810 720 2 Moyenne 4 1 9,667 24,667 35,333 1113,7 960 3 3 0 18 0 18 756 720 2 2d 2 5 5 4 14 688 480 3

2 5 5 2 12 688 480 4 Moyenne 2 3,333 9,333 2 14,667 710,7 560 3

Annexes Page 23

Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

Annexe 14 : Caractéristiques des EAF type3 Type3-1

CLASSE NPM SRI SRA SRT TSR PA BA BV AUTOSUF (ares) (ares) (ares) (ares) (kg) (mois) a1 12 13 45 0 58 2705 2880 3 11,2 a2 4 0 10 55 65 825 960 0 10,3 a2 9 0 5 60 65 1740 2160 3 9,6 3-1a a2 8 8 0 50 58 1620 1920 3 10,1 a2 8 5 0 50 55 1675 1920 1 10,4 Moyenne 7 3,25 3,75 53,75 60,75 1465 1740 2 10,32 b1 10 1 49 0 50 2125 2400 2 10,6 b1 8 0 40 0 40 1620 1920 3 10,1 b1 7 0 32 6 38 1523 1680 1 10,8 b1 7 0 30 6 36 1260 1680 2 9 b1 8 0 35 0 35 1540 1920 1 9,6 b1 7 0 30 5 35 1325 1680 0 9,4 b1 7 0 35 0 35 1300 1680 2 9,2 b1 4 0 18 7 25 850 960 1 10,6 3-1b b1 4 1 20 0 21 790 960 2 9,8 b1 5 3 12 8 23 912 1200 2 9,1 b1 6 9 15 0 24 1345 1440 2 11,2 Moyenne 7 1,27 28,7 2,9 32,9 1326,3 1592 2 9,95 b2 6 0 0 50 50 1080 1440 4 9 b2 7 0 15 35 50 1300 1680 2 9,2 b2 5 0 10 30 40 975 1200 2 9,75 b2 3 0 9 14 23 650 720 3 10,8 Moyenne 5 0 8,5 32,25 40,75 1001,3 1260 3 9,68 3-1c 3 1 12 0 13 607 720 0 10,1 1 0 4 0 4 182 240 0 9,1 Moyenne 2 0,5 8 0 8,5 394,5 480 0 9,6

Type 3-2

NPM SRI SRA SRT TSR TPA TBA BV AUTOSUF CLASSE (ares) (ares) (ares) (ares) (kg) (kg) (mois) a1 9 3 35 0 38 1595 2160 2 8,8 a1 7 0 30 0 30 1170 1680 2 8,3 a1 8 5 20 3 28 1313 1920 3 8,2 a1 6 0 25 0 25 975 1440 2 8,1 a1 7 5 15 3 23 1110 1680 1 7,9 3-2a a1 8 1 30 0 31 1245 1920 1 7,7 a1 12 0 45 1 45 1800 2880 1 7,5 a1 7 0,5 22 0 22,5 962 1680 2 6,8 a1 6 0 14 10 24 750 1440 1 6,2 a1 7 2 30 0 32 840 1680 1 6 Moyenne 8 1,65 26,6 1,7 29,85 1176 1680 2 7,55

Annexes Page 24

Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

a2 8 0 20 20 40 1280 1920 4 8 a2 8 2 0 45 47 1255 1920 2 7,8 a2 4 0 6 18 24 582 960 0 7,2 a2 7 0 12 16 28 980 1680 3 7 a2 6 0 14 15 29 835 1440 0 6,9 3-2a a2 7 0 13 20 33 935 1680 0 6,6 a2 7 0 15 15 30 907,5 1680 0 6,4 a2 5 0 7,5 13 20,5 637,5 1200 2 6,3 a2 5 0 0 30 30 645 1200 3 6,4 Moyenne 6 0,22 9,72 21,33 31,27 895,2 1520 2 6,95 b1 3 4 4 0 8 510 720 0 8,5 b1 6 6 10 2 18 1000 1440 1 8,3 b1 4 2 12 0 14 645 960 2 8,0 b1 4 5 4 5 14 635 960 4 7,9 b1 6 0 20 0 20 850 1440 1 7,0 b1 2 0 6 0 6 270 480 1 6,7 b1 4 0 13 0 13 533 960 0 6,6 b1 6 5 9 3 17 785 1440 1 6,5 3-2b b1 6 3 9 7 19 730 1440 0 6,0 Moyenne 5 2,78 9,67 1,89 14,34 662 1093 1 7,27 b2 4 4 0 15 19 710 960 3 8,8 b2 4 0 5 15 20 502,5 960 2 6,2 b2 4 4 0 8 12 500 960 2 6,2 Moyenne 4 2,67 1,67 12,67 17 570,83 960 2 7,06 b3 2 0 0 13 13 321 480 0 8 b3 3 0 0 20 20 390 720 0 6,5 Moyenne 3 0 0 16,5 16,5 355,5 600 0 7,25

Type 3-3

CLASSE NPM SRI SRA SRT TSR TPA TBA BV AUTOCONS a 5 0 0 25 25 550 1200 1 5,5 a 6 0 0 28 28 640 1440 3 5,3 3-3a a 7 0 0 30 30 645 1680 0 4,6 a 7 0 0 30 30 600 1680 0 4,2 a 7 0 0 25 25 575 1680 1 4,1 Moyenne 6 0 0 27,6 27,6 602 1536 1 4,74 b1 3 1 6 0 7 345 720 1 5,7 b1 5 0 10 6 16 538 1200 2 5,3 b1 8 0 20 0 20 810 1920 2 5,0 3-3b b1 8 10 0 0 10 800 1920 2 5 b1 8 0 17 0 17 765 1920 1 4,7 b1 8 0 16 0 16 650 1920 1 4,0 b1 6 0 10 0 10 450 1440 3 3,7 b1 3 0 5 0 5 222,5 720 2 3,7 Moyenne 6 1,4 10,5 0,75 12,65 572,56 1470 2 4,64

Annexes Page 25

Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

b2 5 0 5 15 20 555 1200 1 5,5 b2 3 0 5 3 8 300 720 1 5 b2 6 0 10 10 20 580 1440 1 4,8 b2 4 0 5 8 13 375 960 0 4,6 b2 5 0 3 10 13 360 1200 1 3,6 b2 5 1 0 10 11 344 1200 0 3,4 b2 5 0 2 10 12 336 1200 0 3,3 b2 6 0 5 10 15 380 1440 0 3,1 b2 2 0 2 2 4 122 480 2 3,0 Moyenne 5 0,1 4,11 8,67 12,88 372,44 1093 1 4,03 b3 5 0 0 20 20 450 1200 1 4,5 b3 4 0 0 13 13 351 960 1 4,3 3-3b b3 3 0 0 9 9 255 720 0 4,2 b3 6 0 0 20 20 500 1440 0 4,1 b3 5 0 0 15 15 400 1200 4 4 b3 3 0 0 8,5 8,5 238 720 1 3,9 b3 6 0 0 20 20 450 1440 3 3,7 b3 4 0 0 12 12 300 960 2 3,7 b3 5 0 0 15 15 360 1200 1 3,6 b3 5 0 0 16 16 352 1200 0 3,5 b3 7 0 0 20 20 490 1680 1 3,5 b3 4 0 0 12 12 276 960 4 3,4 b3 4 0 0 12 12 276 960 2 3,4 b3 5 0 0 15 15 340 1200 0 3,4 b3 3 0 0 10 10 200 720 0 3,3 b3 4 0 0 10 10 255 960 1 3,1 b3 4 0 0 10 10 240 960 0 3 b3 4 0 0 10 10 240 960 4 3 Moyenne 5 0 0 13,75 13,75 331,83 1080 1 3,64

Type 3-4

CLASSE NPM SRI SRA SRT TSR TPA TBA BV AUTOCONS 4 0 5 0 5 210 960 1 2,6 3-4a 3 0 3 0 3 130 720 0 2,1 Moyenne 3 0 4 0 4 170 840 0 2,35 9 1 10 0 11 490 2160 3 2,7 6 2 0 6 8 320 1440 1 2,6 4 1 0 4 5 202 960 0 2,5 3-4b 5 1 0 7 7 248 1200 1 2,4 7 1 1 6 8 273 1680 1 1,9 8 1 1 5 7 270 1920 1 1,6 6 3 0 3 6 345 1440 2 2,8 Moyenne 6 1,4 1,7 4,4 7,5 306,85 1543 1 2,35

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Caractérisation des EAF accompagnées par CAP Malagasy FERT du point de vue production rizicole

6 0 0 16 16 352 1440 2 2,9 8 0 0 20 20 450 1920 0 2,8 5 0 0 10 10 277,5 1200 0 2,7 4 0 0 11 11 220 960 0 2,7 4 0 0 10 10 210 960 4 2,6 4 0 0 8 8 200 960 0 2,5 5 0 0 10 10 240 1200 0 2,4 3 0 0 5 5 125 720 0 2,0 3-4c 6 0 0 10 10 240 1440 4 2 3 0 0 6 6 120 720 0 2 4 0 0 8 8 156 960 0 1,9 2 0 0 4 4 78 480 0 1,9 3 0 0 4 4 104 720 1 1,7 3 0 0 5 5 100 720 0 1,6 2 0 0 3 3 60 480 0 1,5 Moyenne 4 0 0 8,67 8,67 195,5 992 1 2,23

Annexe 15 : Activités génératrice de revenus pour chaque exploitant

Typologie Orientations en AGR

Ménages ruraux Tendances générales : les plus démunis Activités non agricoles : artisanat, petits métiers de tout genre  Emplois agricoles salariés et temporaires  Migration saisonnière

Petites En fonction de la disponibilité en ressources et de l’environnement de la exploitations production, des contraintes et objectifs des ménages : paysannes  Maraîchage  Artisanat féminin : de la soie et des fibres végétales  Artisanat masculin : de la briqueterie, de la scierie du bois, de la maçonnerie,  Petit métier de tout genre  Petit élevage à effectif réduit

Moyennes et En fonction de la disponibilité en ressources, de l’environnement de la grandes production, des contraintes et objectifs des ménages : exploitations  Soit la riziculture (grandes exploitations) paysannes  Soit les cultures vivrières sur tanety (grandes et moyennes exploitations)  Soit les deux à la fois (moyennes exploitations)  Diversification des AGR en agriculture : cultures de rentes (pomme de terre, arboriculture fruitière, maraîchage, tabac) ;  Diversification des AGR en élevage : bovin (laitier, travail, embouche) ; élevage à cycle court (porcin, volailles, apiculture, pisciculture) Source : GTDR Amoron’i Mania

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Annexe 16 : Comparaison de la production communale COMMUNES TPA SRI SRI SRA SRA SRT SRT (tonnes) (tonnes) (%) (tonnes) (%) (tonnes) (%) Sandrandahy 45,3 11,1 24,7 20,6 45,6 13,4 29,6 Miarinavaratra 34,4 13,2 38,3 18,3 53,1 2,9 8,5 Ambatomarina 26,6 1,5 5,7 14,5 54,6 10,5 39,6 Marosoa 26,6 1,1 4,2 19,2 72,2 6,2 23,4 Ambatofitorahana 19,3 0,8 4,2 2,8 14,9 15,5 80,7

Annexe 17 : Comparaison de la surface rizicole communale

COMMUNES TSR SRI SRI SRA SRA SRT SRT (ares) (ares) (%) (ares) (%) (ares) (%) Sandrandahy 1267 124 9,78 526 41,51 617 48,69 Miarinavaratra 713,5 135,5 18,99 443 62,08 136 19,06 Ambatomarina 925 11 1,18 372 40,21 542 58,59 Ambatofitorahana 835 9 1,07 74 8,86 752 90,05 Marosoa 745 13 1,74 459 61,61 273 36,64

Annexe 18 : Nombre de ménage adoptant SRI, SRA et SRT par commune

COMMUNES NMT SRI SRI(%) SRA SRA(%) SRT SRT(%) Miarinavaratra 30 25 83,33 24 80 22 73,33 Sandrandahy 30 18 60 22 73,33 15 50 Ambatomarina 30 3 10 23 76,67 24 80 Marosoa 30 3 10 20 66,67 21 70 Ambatofitorahana 30 2 6,67 6 20 30 100

Annexe 19 : Les différentes variétés de riz cultivées par les paysans SRI Nombre de SRA Nombre de SRT Nombre de ménage (%) ménage ménage (%) (%) X265 80% X265 60% X265 50% MAHASARIKA 10% TOKAMBANO 5% TOKAMBANO 7% RIZ HYBRIDE 2% BIFINE 10% MAZAKATOKA 8% BIFINE 5% VARY BOTRA 10% MANGAVATO 5% 1632 3% MAZAKATOKA 5% VARY BOTRA 5% MASIKIBOBO 5% VARY MENA 7% VARY MENA 5% 1632 5% BIFINE 8% KALAFOHY 5%

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Annexe 20 : Le niveau d’utilisation d’engrais et produits phytosanitaire en riziculture SRI SRA SRT Fumier/ Compost 100% 60% 40% Guanomad /Guanotsar 20% 5% 0% Urée/ NPK 20% 5% 0% Produits phyto 10% 5% 0%

Annexe 21 : Les rendements pour chaque variété SRI (t/ha) SRA (t/ha) SRT (t/ha) D1 D2 D1 D2 D3 D1 D2 X265 7,5 9 3,2 4 4,5 2 2,5 MAHASARIKA 9 11 - - - - - RIZ HYBRIDE 8 10 - - - - - BIFINE 7 9 3 3,8 4,2 1,8 2,3 1632 7 9 - - - 1,9 2,4 TOKAMBANO - - 2,8 3,5 4 1,7 2,2 VARY BOTRA - - 3 3,9 4,3 1,9 2,4 MAZAKATOKA - - 3 3,8 4,2 1,8 2,3 MASIKIBOBO - - 2,7 3,4 3,9 1,6 2,1 VARY MENA - - 3 3,9 4,3 1,9 2,4 MANGAVATO - - - - - 1,8 2,3 KALAFOHY - - - - - 1,7 2,2

SRI : - D1= avec fumier à la dose de 1charette pour 2ares et Urée 3kg/are - D2= avec fumier à la dose de 1charette par are et Urée 5kg/are

SRA - D1= sans fumier - D2= avec fumier à la dose de 1charette pour 5 ares - D3= avec fumier à la dose de 1charette pour 2ares

SRT : - D1= sans fumier - D2= avec fumier à la dose de 1charette pour 10 ares

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Annexe 22 : Compte d'exploitation pour 10ares de SRT

QUANTITE PADDY (kg) PU TOTAL 250 500 125000 CHARGES QUANTITE PU TOTAL INTRANTS SEMENCES (kg) 6 500 3000 FUMIERS (charrette) 1 6000 6000 PHYTO 0 0 0 Sous total 1 9000 MAINS D'ŒUVRE Labour 6 2500 15000 Epandage 1 2500 2500 Pietinage 5 2500 12500 Planage 0 2500 0 Repiquage 2 2500 5000 Sarclage 3 2500 7500 Coupe 1 2500 2500 Transport 1 2500 2500 Battage 1 2500 2500 Sous total 2 20 2500 50000 TOTAL CHARGES 59000 MARGE BRUTE 66000 MARGE BRUTE si MOF 116000 PRIX DE REVIENT 236 VALORISATION HJ 3300 VALORISATION HJ MOF 5800 MARGE/CI 1,118644068 MARGE/CI si MOF 12,88888889 MB/ Surface 6600

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Annexe 23 : Compte d’exploitation pour 10ares de SRA COMPTE D'EXPLOITATION POUR 10a

PADDY QUANTITE (kg) PU TOTAL 450 500 225000 CHARGES QUANTITE PU TOTAL INTRANTS SEMENCES (kg) 2,5 500 1250 FUMIERS (charrette) 5 6000 30000 PHYTO 0 0 0 Sous total 1 31250 MAINS D'ŒUVRE Labour 6 2500 15000 Epandage 5 2500 12500 Pietinage 5 2500 12500 Planage 2 2500 5000 Repiquage 3 2500 7500 Sarclage 1 (mécanique) 2 2500 5000 Sarclage 2 (manuel) 1 2500 2500 Sarclage 3 (mécanique) 1 2500 2500 Coupe 2 2500 5000 Transport 2 2500 5000 Battage 2 2500 5000 Sous total 2 31 2500 77500 TOTAL CHARGES 108750 MARGE BRUTE 116250 MARGE BRUTE si MOF 193750 PRIX DE REVIENT 241,6666667 VALORISATION HJ 3750 VALORISATION HJ MOF 6250 MARGE/CI 1,068965517 MARGE/CI si MOF 6,2 MB/ Surface 11625

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Annexe 24 : Compte d'exploitation pour 10ares de SRI QUANTITE PADDY (kg) PU TOTAL 750 500 375000 CHARGES QUANTITE PU TOTAL INTRANTS SEMENCES (kg) 1,2 500 600 FUMIERS (charrette) 5 6000 30000 UREE 30 2100 63000 PHYTO 0 0 3000 Sous total 1 96600 MAINS D'ŒUVRE Labour 6 2500 15000 Epandage 5 2500 12500 Pietinage 5 2500 12500 Planage 6 2500 15000 Repiquage 6 2500 15000 Sarclage 1 (mécanique) 5 2500 12500 Sarclage 2 (mécanique) 5 2500 12500 Sarclage 3 (mécanique) 5 2500 12500 Coupe 4 2500 10000 Transport 4 2500 10000 Battage 4 2500 10000 Sous total 2 55 2500 137500 TOTAL CHARGES 234100 MARGE BRUTE 140900 MARGE BRUTE si MOF 278400 PRIX DE REVIENT 312,133333 VALORISATION HJ 2561,81818 VALORISATION HJ MOF 5061,81818 MARGE/CI 0,60187954 MARGE/CI si MOF 2,88198758 MB/ Surface 14090

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Annexe 25 : Comparaison technique des trois systèmes SRT SRA SRI Semences Pré-germées ou non Améliorées, prégermées Améliorées, pré-germées Rapport pépinière/rizière 1/20 1/20 1/100 Dose de semis 60 kg/ha 45-50 kg/ha 6-12 kg/ha Âge des plants à repiquer 45 jours et plus 15 à 30 jours 8 à 15jours (2 feuilles) Nombrede brins repiqués 4 à 10 2 à 3 1 Repiquage En foule En ligne En carreau Espacement des lignes 20 x 20 cm, 25 x 25 cm 20 x 20 cm, 25 x 25 cm jusqu’à 50 x 50 cm Nombre de sarclages 0 à 2 2 3 ou 4 Nombre de talles 7 à 12 talles 20 à 30 talles 45 à 120 talles Rendement moyen 0.8 à 2 t/ha 3 à 7 t/ha 8 à 15 t/ha

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