La Syntaxe Comparée Du Breton Melanie Jouittea U
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Université de Naoned / Nantes Faculté de Lettres et Sciences Humaines Connaissance, Langages, Culture Département de Sciences du Langage Doctorat Syntaxe Mélanie Jouitteau La Syntaxe Comparée du Breton Thèse dirigée par Hamida Demirdache Soutenue le 12 février 2005 Jury : Hamida Demirdache, Université de Naoned/Nantes Anders Holmberg, Université de Newcastle, UK Alain Rouveret, Université de Paris Alain Kihm, CNRS Javier Ormazabal, Université de Gasteiz/Vitoria, Euskadi, Etat Espagnol Paul Boucher, Université de Naoned/ Nantes © Mélanie Jouitteau 2005 i Remerciements Je remercie tout d’abord chaleureusement Hamida Demirdache, Alain Rouveret, Alain Kihm, Anders Holmberg, Javier Ormazabal et Paul Boucher de me faire l’honneur d’être les rapporteurs et membres de mon jury. Je joins à ces remerciements une dédicace spéciale à tous ceux d’entre eux qui doivent lire ce manuscrit en français sans en être des locuteurs natifs. Qu’ils soient persuadés de ma reconnaissance. Il y a cinq ans (autant dire le siècle dernier), Hamida Demirdache a haussé le sourcil car décidément, je n’arrivais pas à trouver d’ordres VSO dans cette langue celtique VSO. Je ne me doutais pas alors que j’allais chercher à répondre à ce haussement de sourcil pendant cinq ans, et encore moins que je répondais, ce faisant, à une interrogation multicanale. Hamida a été seule à assumer la charge de ma direction de thèse, et elle a donc décidé très logiquement - c’est une femme très logique-, de faire le travail de trois personnes. Je remercie donc en sa personne mes trois directrices de thèse. Au vu du temps qu’elle a consacré, chez elle, à nos rendez-vous, durant les années de ma formation, je devrais à ce jour lui devoir plusieurs mois de loyer au tarif d’une colocation. C’est un grand cadeau d’avoir pu travailler avec elle, et j’en suis fière. Trois fois merci, Hamida. Je suis aussi tout simplement heureuse que les hasards de la vie m’aient fait rencontrer cette grande femme. C’est une chose de faire une thèse, c’en est encore une autre de pouvoir la faire en rigolant et en apprenant ensemble de la vie. Tiens, ça fait bien au moins un quatrième merci ! Des cafés de Gasteiz aux forêts bretonnes, des trains hollandais aux criques grecques, des restaurants italiens de Lublin aux restaurants italiens de Londres, des ponts de Paris aux îles de la Loire, des ravins neigeux de Toronto aux quais de métro de ii Prague, des sentiers de Kato Kastagna aux jardins du Parthénon, quand je repense aux chemins de cette thèse, c’est à Milan évidemment que je pense. Merci à toi, ami des arbres. Travailler, même furieusement, à tes côtés, a ressemblé à de grandes belles vacances. Que les elfes te protègent. Mes parents m’ont soutenue dans mes choix avant de se demander s’ils les partageaient. Ma mère a toujours été présente avec confiance et humour, dans le respect de ma liberté. Merci à toi, maman. Mon père, en apprenant le grec à l’âge adulte, m’a montré qu’avec une détermination d’enfant buté, on peut faire grandir en soi une langue et que c’est beau. Il m’a montré aussi que c’était un grand cadeau de respect pour les gens dont c’est la langue maternelle. Merci à toi, papa. La situation en Bretagne est malheureusement plus compliquée, mais j’espère avoir pu faire moi aussi ce cadeau à quelques personnes pour qui il aura de la valeur. Merci à vous, Julie, Manon et Céline, d’être les femmes fantastiques que vous êtes, car vous connaître me rend meilleure. Pour leur soutien et leur amitié, je tiens à remercier Oliver Lapalus, Marijo Mellouet, Myriam Paris, Nikolaz Berthomeau, Reun et Fañch Bidault, Krystal Panel, Anamaria Fălăuş, Sébastien Rivière, Damien Bucco, Chiara Frigeni, Anne Kelleher, Jeanne Hastalavitoria, Anne-Solange Siret, Laurent Moineau, Elsa, Laurent et les stroumpfs, la clique des Castrafiores, l’équipe relais du théâtre de l’opprimé(e) nantais et les filles de l’Arsenale. J’ai eu la chance de connaître le département de Sciences du Langage de Nantes à ses débuts et de voir cette belle histoire prendre ses marques et grandir. Je remercie Mireille et Jean Pierre Angoujard qui m’ont introduite dans le cursus de sciences du langage par un concours de hasards affectueux. Je leur dois de vraies années de bonheur. Jean Pierre Angoujard dessinait déjà avec relief l’axe celtique et sémitique en phonologie. Je suis heureuse de marcher sur ses pas en en esquissant ici le pendant syntaxique. J’ai beaucoup apprécié la rigueur théorique de Sophie Wauquier- Gravelines, tant dans les cours qu’en dehors. Je garderai le souvenir des premiers iii cours d’Hamida où je ne comprenais pas du tout de quoi il pouvait être question mais sentais grandir avec violence l’envie de comprendre. Quelques images sur des années : les apéritifs syntaxiques du vendredi option philo et cacahuètes, les séances de danse contemporaine improvisées dans le métro Praguois avec Nikolaz Berthomeau, un bar bordelais en transit à cinq heures du matin où ils ont bien vu qu’Hamida avait un chat caché dans son sac, la complicité dans la langue bretonne partagée avec Katell Leon, les rendez-vous avec Hamida, oui, mais surtout Zoe, einh, les rires optimistes et l’amitié d’Anamaria Fălăuş et de Maele Crispils, les rendez- vous résomptifs avec Nicolas Guilliot-du-bureau-où-les-arbres-poussent-à-l’envers, la gentillesse de Nouman et de Preut-qui-ne-nous-avait-pas-dit-qu’il-était- pharmacien, la collaboration gesticulatoire avec Gaëlle Ferre… Si j’ai eu la chance d’être formée dans un département de pionniers où les enseignants d’un niveau excellent ne se comptent pas pour nous construire une formation de grande exigence, les ressources de la bibliothèque illustraient, euh, comment dire,… cet esprit pionnier. Je voudrais ici remercier toutes les personnes qui m’ont aidé à rassembler un fond de documents personnels qui me laisse un brin d’autonomie. Hamida évidemment savait toujours trouver dans la deuxième pile à gauche de l’entrée l’exemplier dont j’avais seulement entendu parler. Dirk Bury a passé des heures à me photocopier des listes d’articles pour me les envoyer de Londres, et il y avait toujours une pile de livres en cadeaux dans son sac à dos. Myriam et Javier m’ont laissé photocopiller leur bibliothèque personnelle au point que j’avais ensuite du mal à atteindre la gare avec mes quatre sacs chargés. Diane Massam, en me fournissant un passe pour la bibliothèque de Toronto, m’a offert sans le savoir une expérience des plus extrêmes. J’en garde un souvenir ébloui et douloureux (c’est pas juste !). Milan Rezac, dans cette même bibliothèque, a bronzé avec un scanner a force de numériser les articles sur le breton que je ne pouvais pas même trouver en Bretagne. Herve ar Bihan ne me laissait jamais repartir de chez lui sans un bon livre en cadeau et quelques références glanées. Marijo Mellouet inventait iv n’importe quel anniversaire pour m’offrir le dernier livre en vente sur la langue bretonne. Merci aussi à Jeroen Craenenbroek, Anne Kelleher, Paul Boucher et Euridice qui ont partagé leurs ressources. A tous, un grand merci même si, bien sûr, tout ceci fait figure d’amateurisme au vu de la mythique @-bibliothèque qui naquit d’heures dédiées au référencement des titres en buvant du blanc sec avec Eric et Milan. Enfin, entendez ce cri qui vient des périphéries : merci à tous les linguistes qui laissent des e-ressources disponibles sur leurs sites ! La rencontre avec Milan Rezac a profondément influencé ma linguistique. Travailler avec lui m’a appris énormément en méthodologie, en humour et en sérieux. Son influence sur ce travail est partout tant il a été l’interlocuteur privilégié de mes interrogations. J’ai aussi eu la chance de côtoyer Eric Mathieu à la fois aquatiquement et linguistiquement. Nos discussions syntaxiques après la piscine restent des souvenirs chauds comme des petits soleils. J’ai eu les privilèges répétés de rendez-vous avec Javier Ormazabal. J’ai énormément profité de ses conseils et de sa ‘syntax attitude’. Je suis toujours bluffée par la faculté qu’il a de mettre un problème épineux en perspective en le coulant dans des mots simples. Merci à Alain Rouveret pour sa patience et son affection lors de mes hypothèses débutantes, ainsi que pour les longues discussions avec vue sur les toits de Paris. Merci à Gennaro Chierchia qui sait faire de la syntaxe un jeu si passionnant. Merci aussi à tous ceux qui ont consacré du temps, de l’énergie et de la patience pour me faire partager leurs lumières : Alain Kihm, Myriam Uribe-Etxebarria, Dirk Bury, Koldo Sainz, Joseph Aoun, Aritz Irurtzun, Euridice, Denis Bouchard, Ora Matushansky, Thomas Leu, Paul Boucher, Klaus Abels, Maia Duguine, Nora Boneh, David Adger, Gillian Ramchand, Hagit Borer, Amina Mettouchi, Nouman Malkawi, Suzanna Béjar, Andrew Carnie, Ana Gabriela de la Fuente Altava, Hana Skrabalova, Magda Oiry, Valérie Gautier et Sonia Rodriguez. Je remercie collectivement l’équipe de egg-school pour l’organisation de l’école d’été accessible à tou/te/s et la qualité de leur programme, ainsi que l’équipe de l’université de Gasteiz. Je remercie v l’Université de Nantes et le laboratoire AAI/LLING pour m’avoir permis d’aller aux conférences que je ne pouvais pas atteindre en auto-stop. J’ai bénéficié du temps et de la patience de nombreux locuteurs et locutrices natifs pour rassembler les données nécessaires à cet ouvrage. Je remercie Azenor et Iona Bidault, Yann et Marine Lefaucheux (bonne retraite à tous deux !), Herve Bihan, Mark Kerrain, Lena Louarn, Lukian Kergoat pour le breton, Nouman Malkawi et Lotfi Hamdaoui pour les données de différents dialectes de l’arabe, Milan Rezac pour le tchèque, Sébastien Rivière, Laetitia Padioleau, Laetitia Martin, Philippe Dauriac et Henriette Brossas pour le paradigme du français atlantique (vous avez le droit de bouger maintenant !), Anamaria Fălăuş pour le roumain (ah ! ce rire sur l’antéposition d’une tête verbale !), Ruth Herzberg pour le yiddish, Nicolas Berthomeau pour le français chic (tu bouges du menton quand même !), et enfin Bob Tootle, pour le dialecte multicanal des chauffeurs de taxi californien.