Tigawt D Wawal Di Tɣamsa -- Presse Book De La Troupe (Action Et Parole)
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Tigawt d wawal di tɣamsa -- Presse Book de la troupe (Action et Parole) “Tafukt” le journal de l’association Numidya d’Oran Culture : THÉÂTRE La troupe Numidia d’Oran enflamme Bouzguène Venue spécialement de la lointaine ville d’El Bahia, à l’invitation de l’association Igelfan, pour présenter jeudi dernier la pièce Angaru ad yer tawurt (le dernier tire la porte), la troupe théâtrale Parole et action de l’association Numidia d’Oran a carrément encensé Bouzguène qui a vibré au rythme de la représentation suivie par 250 personnes. Œuvre de Djamel Benaouf, écrivain, poète et dramaturge de l’association amazighe Numidia d’Oran, la pièce qui met en scène des morts sortis de leurs tombes à la recherche de la liberté perdue, est inspirée d’un titre de l’œuvre de Mohia Asqif n tmana. Interprétée par huit comédiens dont un enfant de 10 ans et une fille, Kahina Cherdoune, la pièce est composée de plusieurs tableaux où les sujets et les genres théâtraux diffèrent dans le fond et la forme. A travers la pièce, présentée en présence du secrétaire général du HCA Youcef Merahi, du président de l’association Saad Zamouche et du P/APC de Bouzguène, c’est un hommage qui a été rendu non seulement aux artistes algériens tels que Lounès Matoub, Abdelkader Alloula, Kateb Yacine et tous les autres, mais aussi aux grands-parents qui, après avoir jalousement conservé le patrimoine oral, l’ont finalement transmis aux nouvelles générations. C’est la quatrième œuvre de Djamel Benaouf et la troisième pièce jouée par la troupe Action et parole qui s’illustre par un riche palmarès. Les quatre chronologies descriptives en forme de poésie sont essentiellement extraites de plusieurs titres de pièces de théâtre, de contes et de quelques films comme El Geurrab wa salihin de Ould Abderrahmane Kaki, Hafila tassir de Azzedine Medjoubi, Jeloul lefhaymi dans un tableau de la pièce de Alloula intitulé Lejwad et Muhand Uchabande Mohia. S. Hammoum Le soir d’algerier du 21/02 /06 • Clôture du Festival national du théâtre amazigh de Tizi Ouzou L’association Numidia lauréate du 1er prix ⚫ La 7e édition du Festival national du film amazigh organisé par l’association culturelle Amezgun n Gerger a pris fin avant-hier. Le premier prix du meilleur spectacle a été attribué par le jury à la troupe de l’association culturelle, Numidia d’Oran pour sa pièce «Anegaru ad yer tabburt». C’est M.Ouadah, wali de Tizi Ouzou qui a remis le prix à M.Said Zamouche, président de Numidia qui s’est présenté au nom de la troupe qui a rejoint la veille Oran. Les deuxième et troisième prix sont revenus aux troupes de Larbaâ Nath Irathen et à celle de la maison de la culture Mouloud-Mammeri. Les prix ont été remis par respectivement Hocine Haroun, représentant de l’APW de Tizi Ouzou et El Hadi Ould Ali, directeur de la culture de la wilaya. Ce dernier a remercié tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de ces journées théâtrales, notamment les membres de l’association, Amezgun n Gerger. Ould Ali El Hadi a rappelé que le théâtre communal de Tizi a été promu au rang de théâtre régional et c’est en son enceinte que se déroulera l’année prochaine le 8e Festival du film amazigh. Le wali a de son côté exprimé son admiration pourt le talent des comédiens qui ont été à la hauteur de l’événement et a promis que devant le dynamisme exprimé par le mouvement associatif local, les autorités ne pourront que lui prêter main forte afin de permettre à la culture de renaître dans la wilaya. Après la réception du premier prix, Said Zamouche, président de Numidia nous a déclaré : «Je suis très heureux de cette distinction, mais ce sont nos comédiens qui seront les plus heureux, car c’est grâce à eux que ce prix a été obtenu, particulièrement Djamel Benaouf qui a écrit la pièce». Aomar Mohellebi La Dépêche De Kabylie : N° :1129 Date 2006-02-21 Culture : SEPTIÈMES JOURNÉES THÉÂTRALES A TIZI-OUZOU "S'engager pour un art prophylactique" Tombée de rideau sur les septièmes journées théâtrales d’expression amazighe. Un public attentif, exigeant qui répond au quart de tour. Des amateurs de l’art des planches, malgré certaines défections, semblaient à l’avant-garde de ce qui s’est produit lors de ce festival. Du travail reste à faire pour vulgariser la pratique du quatrième art. Dans un paysage culturel, où il n’existe aucune motivation sur l’exercice et la production de l’art des planches, les septièmes journées organisées par l’association Amezgun N’Djerdjer aura au moins ce mérite de marquer un tournant, d’abord, d’organiser des manifestations théâtrales d’une manière constante, de pouvoir pérenniser l’activité par l’implication de plus en plus de professionnels, d’investir dans la formation des jeunes talents et d’engager des débats de réflexion sur la promotion du théâtre amazigh. Ce serait l’une des satisfactions de ces journées théâtrales dédiées à Mohya, l’un des fondateurs du théâtre kabyle dans son esprit universel. En prélude, le public a suivi une pièce Tifi, de la troupe Imnayen concoctée par Lyes Mokrab. Ce spectacle innovant était présenté par des jeunes (garçons et filles) qui ont alterné jeu théâtral, chorégraphie et mise en évidence de costumes. Fait original dans le théâtre amazigh. Tifi est une pièce de théâtre comme on les aime ! Elle donne de la consistance aux personnages, campés par des acteurs et actrices incroyables. Sur la scène souffle une brise de Méditerranée. 45 mn, et la pièce nous renvoie jusqu’aux lieux mythiques “où nos lointains ancêtres, aux prises avec la nature, personnifiant la pluie et le beau temps, la fraîcheur d’une fontaine de montagne où Anzar s’éprit follement d’une extraordinaire jeune fille”. Tifi est irrésistible, diabolique et touchante. Son énergie nous étonne, son jeu nous enlève et nous emporte dans la pièce corps et âme. Peu d’acteurs ou d’actrices peuvent avoir le mérite de transporter tant et si bien les spectateurs au cœur même de l’intrigue. Tifi incarne un mythe et une réalité, tantôt sincère, tantôt naïve et attachante. La pièce est à la fois moderne et classique, elle réhabilite la mémoire, le patrimoine. Elle est assurément l’événement théâtral de ce festival. Une pièce qui nous fait aimer le théâtre. Les Oranais de Tigawt D Wawal (action et parole) ont donné de la couleur à la mise en scène. Dans leur pièce Anaggaru A d Yer Tabburt, l’hommage aux artistes disparus ou marginalisés est bien servi par des acteurs qui donnent une épaisseur formidable aux personnages dans leur interprétation intelligente et audacieuse. La vie n’est qu’un recommencement. Les morts ont cette habitude de sortir de leurs tombes qu’une fois la nuit tombée, à la recherche de leur liberté et de voir ce qu’il reste des habitudes de ce bas monde. Des chronologies descriptives s’ensuivent alors sous forme de poésie, de chants, des extraits d’autres pièces théâtrales, de contes ou d’autres titres de films. Une mise en scène originale qui ne fait qu’ajouter au réalisme de la pièce et divertit un peu plus le public qui n’arrête pas d’applaudir. Les “oubliés” de Béjaïa sonne comme une pensée aux enfants exclus de l’école, de la vie, du système. Des gamins dont l’alacrité de leur interprétation fait merveille et l’on rie beaucoup. Pour le reste, on pourra dire que la pièce ne sort pas de son époque. J-L-H. Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2006/02/23/article.php?sid=34812&cid=16 www.djazairnews.info no : 925 – Juedi 25/01/2005 JANE GOODMAN (PROFESSEUR À INDIANA UNIVERSITY) AU COURRIER D’ALGÉRIE : «Je prépare un livre sur le théâtre amateur algérien» J eudi passé, au siège de l’association Numidia à Oran, nous avons rencontré une intellectuelle américaine, qui s’intéresse de près, au théâtre amateur algérien, particulièrement d’expression amazighe. Elle a suivi les répétitions de l’opérette « La cigale et la fourmi » de Djamel Benaouf, présentée par les comédiens en herbe, deux soeurs, Saliha et Nadjet, ainsi que leur frère Abderahmane, de la famille Benmeriem. Tout comme la troupe « Action et Parole », du même auteur, et comédien, à savoir Djamel Benaouf, avec la pièce «Le dernier ferme la porte, l’asile est complet.» tous, ont mis au point tout ce qu’ils devaientt présenter au public, hier au théâtre régional d’Oran (TRO), en hommage à tous les artistes et à l’occasion de la célébration du 5 juillet, fête de l’indépendance et de la jeunesse. Nous l’avons sollicité à cet entretien, avec amabilité, elle a répondu, à nos questions. Ecoutons – la : Présentez – vous à nos lecteurs ? Je m’appelle Jane Goodman. Je suis professeur à Indiana University (USA). Quel est le motif de votre séjour en Algérie ? Mon séjour en Algérie s’étale du mois d’octobre 2008, jusqu’au mois de juillet de l’année en cours. J’y fais des recherches sur le théâtre amateur dans votre pays. J’ai eu l’occasion de travailler avec plusieurs troupes théâtrales, comme « Action et Parole » de l’association Numidia d’Oran, « El Moudja » de Mostaganem, « Istidjmam » d’Oran et d’autres associations. Après dix mois de séjour en Algérie. Quelle est votre découverte ? J’ai pu découvrir la diversité théâtrale en Algérie. De plus, les thèmes sont variés et la pratique de cet art diffère d’une association à une autre.