Investissement Et Planification Au Burkina Faso
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._ d_ ..- __._ ._...__ --..- _-_._.. I _.-_ --.._-_ _---- \ ‘\, UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU BURKINA FASO La Patrie ou la Mort, Nous Vo’ncrons 1 INSTITUT DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES (IN.S.HU.S.) DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE MEMOIRE DE MAITRISE présenté par TOI!l HONORE INVESWSSEMENTS ET PLANIFICATIION AU BURKINA FASO : ORIENTATIONS GENERALES ET DISPARITES VIL;LES-CAMPAGNES A TRAVERS L’ETUDE DE QUATRE PLANS DE DEVELOPPEMENT. CONTRIBUTION A LA GEOGRAPHIE ECON,OMIQUE DU BURKINA FASO Sous Ia Direction de OUEDRAOGO Marie-Michèle OCTOBRE 1989 Docteur d’Etat -. - --r)EDICACE -=-3-=-=-=-=-=-s- . A ma mère, 2 mai7 père A mes soeurs, 23 mes frères A mec nièces, à més neveux Je dédie ce mémoire. =/ - -- y 1 AL (2 EMEHCIEMENTS Ce mérairc n'aurait jamais pu voir le jour sans le CC~C~:~L~, combien pro’cieux, de Fersonnas pleines de bonne volonté. et cfe générosi-;E. A tous, nous exprirrons notre gratitude. Nous SDmmes particulièrement reconnaissant 3 la Camarade ;,,arie Michèle RUEIIRAOGC :qui nous a suivi durant tous nus travaux. 52s conseils - et suggestions, sa ,rigueur au travail ont ét& plus que bénéf inLes pour nous. Xouç remercions le ‘3izzcteur général du plan pour sa Constant;e -isponibilité. ?J~US nlou:~‘ions p=~s les Camarades SIB Alphonse et 2enzi 1iCiry du servit do docunentation au :?lnistère du Plan. Leur local fut presqu’cn ?LIFZ~U potlr i rT3us pxht. toY,lu temps qu’ont duré nos recherches. N~U-; ne saurons fermer cette page de remerciements sai?; ;znsBr à notre oncle TzE .J. Ch-ixlrs. Son aide était tout simplement. irremplacs-12, -p-=-=-=-=-z- =- =-=- -=-=-=-=-=.-.=m.-*- -=-=.w=.-=-=- -=-=-=w .m=- . L -3 - l L -- /Y+- E s UME * -=-=-=-=-=w Le dév@loppencnt implique la mise en place d’une planification rigoureu. et Ia mobilisation d'investissements suffisants. Le Burkina Faso, d4s san accession à l’indépendance, a déridé de planifier son--économie du fait de l’ampleur des besoins et de la rareté des capitaux. Ces investissements Jont marques par Tes contraintes de données naturelles et des réalitus déxgra- phiques, Nais un constat s’i&ase : la répartition des investissements par t@te est inégale entre le milieu rural et le milieu urbain : pend-a'nt la plan + cadre chaque citadin bénéficiait de 17 586 F/CFA contre 3017 F/LFA pour le rural , pendant le troisièae plan de développement 1977-81 le citndin se voyait attribuer lil .A74 ï/CiA tandis que le rural ne disposait que de 15 307 F/ZA, pendant la période du programne populaire de développement (octobre 1984 - décembre 1Y85) le rur a1 le pius défavorisé (prov’ince du Séno) bkn5ficié de 718 F/CFA contre 9GG3 F/CFA pour le citadin, pendant le. premier plan quin- quennal de d&veloppenent mpulaire (P.Q.D.P. 1'486-90) l'écart est quelque peu réduit : 38 963,802 F/ffA pour le rural contre 119 165 F/CFA pour 1% citadin. Il s’en suit E-In développement désgquilibre du pays créant des espaces marginalisés. La nécessité de distribuer équitablement les investisstments s’impose, pour un développement équilibré du Burkina Faso. t%TS CLES Burkina Faso - Investissements - Planififzation - Disparités - Villes - Campagnes. Investissezrrt et planification, deux termes qui renvoient d8 pI’inZ abord 3 ia scienez écnnumique-. Mais le lecteur ne trouvera pas dars le mé- maire des .spéculattins d'économistes sur les investissements e,t la plan,ifi- cat ion proprement dits, Nous avans donni la signification suivante, au mut investisse-ent, terme d.é. de CE m&%&.r~ ; taute dépense programmée et/ou r6alisEe en un lieu donné, 3 un nwment précis, q ue- cette- dépense sait productive ati non. La cons- tructian ci'une ~~5-75, cslle d’une écale au d'tur dispensaire, la =Galisation dSun puits au dfun forage,. l’achat de véhicules, et meme des elLacatians sca- laires. sont cons2 &5g indifféremment comne des investissewc’s. Noùs nous çamas besë sur des plans de dévèlnppemant &zona.::ir;ue et social pour étudi.er ks investissements au Burkina Faso. Voilà ~GUZ~‘-IO~ est inséré dans le tiTi= de natre m&wire le nwt planification+ Naus étant basé sur des. plans de développement, il va z’~in dtie que pour las diffkentss périodes étudiées, un invenlt8ire exhaustif de tous les investissements ~c-r les. pgriodes concernees est impassible* Car des depenses imprewues par le ?Parr peuvent survenir.. C;&éralement Lzs chiffres que nous avons, sont approximatifs, surtout les- tat aux par can+m urbain,. l’hanneteté intellectuelle nous mousse à le dire, mais ces. chi5fres sont suffisamment éloquents et nous tint Ferni de faire des anslysss intéressantes sur les disparités villes-campagnes* Une- autre raison exp";quant la globalité des chiffres est la suivante : de nom- breux projets, s*&ende:nt SUF plusieurs iacalités, leur cabt ::taa- global, il est impossibS;e ie co:nne?tre la, part dt- chaque localité, On peut trouver un tptal pour lvensenble des centres urbsins différent de la sazrre des inves- tissements des difftients centre urbains, Du reste nous avans totljoürs SOU- ligné de telles situatlans, Nous svans accordé une place impcrtante aux prévisions d'investisse- ment s, Car elles zezzttent de cannsPt,re les intentions des planilicateurs, donc des autarit2-s politiques qui approuvent les plsns pra;aSGa 7 :r les techr! tiens. Entre ces intsntians et les réalisations existe une diffézsnrz important qui m6ritait d'&'Ize soulignie, cela n0U:j.a poussé à Pous rarcïazlzz le plu5 pcrssible à la réalit ; c'est- à-dire du:< invE:st isseïrents efrcct i. .,z7lent réalise 7 C’est paurqcai, hrsque naus le pouvons, *cous mentionnons ClaLre-srt les r63- lis.2t.inns. t'est 2'2tLlecrs. pur c5ttt.e r3içnn q:bz CUliC 19 213 1:~. r‘,o p3;rr::?aic3 . -fj- de développement, naus avons mis l’accent sur les réalisatians. Le troisième plan de développement Economique et social & ceci departiculier qu'il a été mis en application szns avoir été au préalable adopté off iciallenent ; il n’a donc pas été possibh pour nous de connartre ses réalisations, aucun bilan n’ayan” été fait. Pour le preznier pian qukquennal de développement populaire, nous nous sommes abstenu de mentionner les réalisations dans la mesure où ce plan e& an cours et quEil. n*a pas été l’objet d’un bilan géneral. CE mbmaire cotiient des imperfections, nous en sommes conscient ; cepen- dant, tout en conpta?t sur votre compréhension, nous rusans espérer qu'il con- tfribuera 2i faire connaitre les disparités existant entte les villes zt les campagnes du Surkina Faso en matière d’investissements. x INTRODDCTION ,' 'i Dè?. son accession à l'indépe+~~~o .psLlAt~qûcr' ~PT.$$, ie -Burkina Faso, à l'instar des autres pays africains pSyeG+sgé une lutte 6cononique pour sortir du sous-dbvelo~Z,enentr $renant ltexerlple sux les pays d&re- loiqés com-le les Etats -uni.& h”~fi,kI&de, 1 ‘U,R. ,~r,s,, il VQ tenter de ,. i\-\-., 'r< planifier son écononie . ~Ainsi'cri-fonc&ion des noyons de production existant, des priorités sont dGg:sg&es, des Objectifs d&finis. Des pro- -.--l jets d'investissments Sont élabores pour atteindre ces objectifs. Les investfssenents sont très:inportsnts, cm indispensables pour , : aocroftre les richesses de tout pzys, 11s pomettent 10 développment 6conouique, social, culturel et n$ne politique de chaque pays. selon les services spScialisCs de lrorganisation des gations Unies (o,r;rv), les investissements doivent représenter 20 à TQ< du p 1 B des pays du Tiersœ)?orÀde pour pemet&ro un nccroissenent du F I B de 695, Chiffres que ces pays atteignent rarement, Investissements et développenent sont li&s. pour qu'un pays se d&o- loppe hamonieusenent, de façon Equilibrée, il faut que les investia- sonents touchent ltensenble du -gays, Sinon, l'on assistera à l*exi.stence de rc5gions favorisées à c8tQ de régions délaissdes, quelle est la, situs- tien au Burkina Faso? Dans Cette btude nous avons rdS l'accent SUI: les centres urbains. Les villes au nur!cinn Faso n*accsparent-elles pas l'essentiel des investissments? Entre les principaux centres urbains, n'existe-t-il pas des villes plus fû.voris&es? si oui quelles sont les conséquences d'tune telle situation sur ltespace national?. c'est & ces principales questions que' nous avons voulu répondre dans cette Etude? ces questions sont *utant plus ixportantes que près de 90$ de 13. po- pulst ion burkinabè est :&QV%@ . L. 8 - &“- . .- ,.. ., i I !, >’ i -,.. c - .“.-Y-- . _I -- D'une superficie de 274 30~ 1a329 le Burkina FaSd est Un puys E?nCkV<, 11 est situé entre 10 et 1) r o de latitude Nord et entre 50 Ouest et 20 Est de longitude, ou coeur de L'Afrique de l'Ouest. L~enalhVenent du Du-"kins est un handicap mjeur pour son Gconouio. Les flux de mrwhandises y entrant ou en sortant passent par les pays cdtksrs corne la c8tc drIvoiraj le Togo ou le DCnin. les frais de tr~.nspmt~~~&lev~s contribuent à augnente2 les :jrix des nnrdhandisesi et à lir~iter les. possibilités d'dchanges. Pour atténuer la $$pendance naturelle vis à vis -*- ,...., de8 pays &-tiers I et- pour faciliter les @hanges,de nonbroux investisse- nents sont réalisés 2 infrmtruats$es ~outièyes, ferroviaires et s+xxing~ - tiquePi.+ L1e%anqn.des diffGrehts:plans le oektïfiei ~9 plan avait prévu d'invoatir 8 789 nillions F/cF.?, pour les infrastruc' tures routières, ferroviaires, et aéronautiques'; dans les proportionti suivantes * - inWast,ructuros routières t 6 767 nillions F,/cFi, soit 779/ des invéstissenents prc'vus pour le d&senclsvment - infrastructures ferroviaires 1 900 nillions F/~F;.~ soit 229' des n&ms invastissenents.