ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

DEPARTEMENT AGRO MANAGEMENT

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies

Option : Agro-Management

FONDS et DEVELOPPEMENT RURAL DURABLE : CAS DU « FONDS REGIONAL DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE PILOTE » DANS LE DISTRICT D’ DE LA REGION AMORON’I MANIA

Soutenu par :

Virginie Harizo RANDRIANARISOA Promotion KINGATSA : 2013-2014 24 décembre 2014

Président du jury : Professeur, Jules RAZAFIARIJAONA

Rapporteur : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire

Examinateurs : Rolland RAZAFINDRAIBE, Professeur Titulaire

Docteur Randimbimahenina ANDRIAMAROMASINA

Sommaire INTRODUCTION I- CONCEPT ET ETAT DE L’ART 1.1 Impact 1.2 Fonds du développement 1.3 Développement rural durable 1.4 Service d’appui à l’Agriculture 1.5 Le Fonds Régional du Développement Agricole (FRDA) II- MATERIELS ET METHODES 1. Matériels 2. Méthodes III- RESULTATS 3.1- Les impacts de la mise en place du Fonds Régional duDéveloppement Agricole Pilote (FRDAP) 3.2- Résultats de l’analyse FFOM (Forces – Faiblesses- Opportunités – Menaces) VI- DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS 4.1 Discussion 4.2 Recommandation CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES TABLES DES MATIERES

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REMERCIEMENTS

Ce mémoire n’aurait pu être réalisé sans la collaboration et contribution de plusieurs personnes à qui nous adressons nos vifs remerciements :

 Monsieur Le Professeur Jean Emile RASOARAHONA, Directeur de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques;  Monsieur Le Professeur Jules RAZAFIARIJAONA, Enseignant- Chercheur à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d’Antananarivo, de bien vouloir accepter de présider ce mémoire ;  Madame Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire, Responsable de la Formation Doctorale en Agro-Management à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d’Antananarivo, notre rapporteur ;  Monsieur Rolland RAZAFINDRAIBE, Professeur Titulaire, Enseignant- Chercheur à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d’Antananarivo, qui a bien voulu accepter d’examiner ce travail ;  Docteur ANDRIAMAROMASINA Randimbimahenina, Enseignant-Chercheur au Département Agro-Management à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d’Antananarivo de bien vouloir accepter d’examiner ce travail ;  Docteur Noro RAHELIZATOVO, Enseignant-Chercheur et Chef du Département de l’Agro-Management à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d’Antananarivo;  Monsieur Tsitohaina Eddy RANDRIAMABAHOAKA, Directeur Régional du FRDA dans la Région Amoron’i Mania, d’avoir mis à notre disposition tous les moyens pour la réalisation de ce travail ;  Monsieur Jean Pierre Fils RATSIMBAZAFY, Technicien et Responsable de Suivi- Evaluation au sein du FRDA Amoron’i Mania au niveau du District d’Ambositra ;  Tout le personnel au niveau du FRDA Amoron’i Mania pour leurs appuis qui nous a facilité la réalisation de ce mémoire ;  La Communauté de Sœur Zanaka vavy Ambositra qui nous a hébergés durant notre descente dans ce District ;  Tous les enseignants de l’ESSA, surtout ceux du Département Agro-Management ;  Toute ma famille ainsi que toutes personnes, de près ou de loin qui ont contribué à la réalisation de ce travail.

Merci infiniment ! ii

RESUME

Afin de favoriser l’accès des exploitants agricoles aux services dont ils ont besoin, l’existence de structure comme le Fonds Régional de Développement Agricole (FRDA) est nécessaire pour le financer. Le District d’Ambositra de la Région Amoron’i Mania est le lieu d’implantation du projet FRDA pilote (FRDAP). La Région caractérisée par sa population rurale a pour vocation agricole dominante. Afin de redynamiser son économie, l’évaluation des impacts de projet tel que le FRDA est nécessaire. Cette étude a été faite alors afin d’apprécier les effets et résultats des activités du FRDAP sur les exploitations agricoles et la vie socioéconomique des bénéficiaires tout en se référant aux objectifs, aux principes et à la définition du développement rural durable. Tel est donc l’objet de cette étude qui consiste à trouver certains points nécessaires pour promouvoir le développement rural durable au niveau du District.

Mots clés : FRDAP, fonds de développement, développement rural, développement durable, Ambositra.

ABSTRACT

In order to facilitate the access of farmers to the services that they need, the structure of existence as the Regional Agricultural Development Fund ( FRDA ) is required to finance it. The Ambositra District of Region Amoron'i Mania is the location of the pilot project FRDA (FRDAP). The region is characterized by its rural population for dominant agricultural. To revitalize its economy, the assessment of project impacts such as FRDA is necessary. This study was done so in order to evaluate the effects and results of FRDAP activities on farms and socio-economic beneficiaries while referring to the objectives, principles and the definition of sustainable rural development. Such is the goal of this study and trying to find some points needed to improve promoting sustainable rural development in the District.

Keywords: FRDAP, development funds, rural development, sustainable development, Ambositra.

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ACRONYME

ACP Analyse en Composantes Principales AFD Agence Française de Développement AROPA Appui au Renforcement des Organisations Professionnelles et aux Services Agricoles ASR Analyse Stratégique Régionale BCG Boston Consulting Group CA Conseil d’Administration COPILO Comité de Pilotage (CSA) CREAM Centre de Recherches, d’Etudes et d’Appui à l’Analyse Economique à Madagascar CROA Comité Régional d'Orientation et d'Allocation CSA Centre de Service Agricole DER Direction d’Exécution Régionale DR Développement Rural DRDR Direction Régionale du Développement Rural DSRP Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté FAO Food and Agriculture Organisation FDA Fonds de Développement Agricole FERT Formation pour l’Epanouissement et le Renouveau de la Terre FFOM Forces Faiblesses Opportunités Menaces FIDA Fonds International de Développement Agricole FIFATA Fikambanana Fampivoarana ny Tantsaha FJKM Fiangonan’I Jesoa Kristy eto Madagasikara FORMAPROD Programme de formation professionnelle et d’amélioration de la productivité agricole (FORMAPROD) FRDA Fonds Régional de Développement Agricole FRDAP Fonds Régional de Développement Agricole Pilote GCV Grenier Communautaire Villageois GTDR Groupe de Travail du Développement Rural IMF Institution de Micro Finance KMF Komity Mpivoy Faritra MAEP Ministère chargé de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche iv

MINAGRI Ministère de l’Agriculture ONG Organisation Non gouvernementale OP Organisation Paysanne OPR Organisation Paysanne Régionale PN Programme National PRD Plan Régional de Développement PRDR Plan Régional de Développement Rural PS Prestataire de Services SAF Sehatr’Asa Fampandrosoana SR INSTAT Service Régional de l’Institut National de la Statistique SSA Stratégies des Services aux Agriculteurs UICN Union Internationale pour la Conservation de la Nature UNFPA Fonds des Nations Unies pour la Population v

LISTE DES TABLEAUX Pages Tableau 1 : Répartition de la population par District ...... 12 Tableau 2 : Effectif de cheptel (bovin, porc et volailles) ...... 14 Tableau 3 : Variables d'enquête ...... 17 Tableau 4 : Nombres de bénéficiaires enquêtés ...... 18 Tableau 5 : Esquisse du Tableau montrant les activités, les subventions accordées et nombre de l’OP annuel durant la phase pilote ...... 20 Tableau 6 : Chronogramme de l'étude ...... 24 Tableau 7 : Répartition annuelle des individus bénéficiaires du FRDAP selon leur genre ..... 25 Tableau 8 : Résultat de l'analyse FFOM ...... 31 Tableau 9 : Réalisation du FRDAP ...... 6 Tableau 10 : Calcul de la production...... 7 Tableau 11 : Tableau montrant l'âge et le genre des enquêtés ...... 9 Tableau 12 : Précision démographique ...... 10 Tableau 13 : Répartition des chefs de ménage par sexe ...... 10 Tableau 14 : Action pilote par OP au niveau du District d'Ambositra ...... 11

LISTE DES GRAPHES Graphe 1 : Répartition de la population selon le milieu de résidence ...... 12 Graphe 2 : Esquisse de Graphe de répartition de fonds alloués par activité annuelle ...... 20 Graphe 3 : Esquisse de Graphe du total de fonds alloués par service (phase pilote) ...... 21 Graphe 4 : Esquisse de Graphe montrant les productions des bénéficiaires du FRDAP ...... 23 Graphe 5 : Présentation graphique montrant les fonds alloués par activité annuel ...... 26 Graphe 6 : Répartition des fonds par service durant la phase pilote ...... 26 Graphe 7 : Graphe montrant la situation sociale des ménages enquêtés……………………...30

CARTE Carte 1 : District d'Ambositra ...... 13

LISTE DES FIGURES Figure 1 : Collecte de données ...... 19 Figure 2 : Observation pour l'appréciation du FRDAP ...... 27 Figure 3 : Variable d'appréciation du FRDAP ...... 28 vi

Figure 4 : Nuages de points montrant l'évolution de la production ...... 29 Figure 5 : Ressources financières du FRDA ...... 4 Figure 6 : Itinéraires de la demande ...... 5

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INTRODUCTION L’agriculture occupe une place importante dans l’économie malagasy (Banque mondiale, 2013). La plupart des agriculteurs vit dans le monde rural dont la population constitue 66%1 de la totalité de la population du pays en 2013. Le développement du pays est au cœur du développement de ce monde. Pourtant, les agricultures au sens large, y compris l’élevage et la pêche, ont subi depuis plusieurs dizaines d’années de nombreux problèmes qui ont été dus à la carence de services aux agriculteurs du fait du désengagement de l’Etat des fonctions d’appui direct aux producteurs, de la faiblesse de l’offre de services privés et de la faible structuration des producteurs. Cette carence constitue un véritable frein au développement et contribue à l’augmentation de la pauvreté en zone rurale (LOUVET, 2013).

C’est dans ce contexte que les Ministères chargés de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, en concertation avec les acteurs du secteur agricole, ont conçu deux dispositifs, le Centre de Service Agricole (CSA) et les Fonds Régionaux de Développement Agricole (FRDA), en 2008, dans le cadre d’une stratégie de service aux agriculteurs (RANDRIANARISOA et al, 2010). Les FRDA constituent des antennes Régionales du Fonds du Développement Agricole (FDA) (LOUVET, 2013), avec pour vocation de financer le développement rural, qui couvrirait notamment les services agricoles demandés par les producteurs.

Mais comme le développement durable est devenu actuellement une préoccupation du monde entier, les objectifs de tous les projets doivent se pencher vers un développement durable alors, Madagascar doit concevoir orienter tous les programmes et projets vers le développement rural durable afin de sortir de la pauvreté. Ainsi, selon LOUVET, (2013), ces programmes s’attaquent non seulement aux problèmes de production mais ils se préoccupent aussi de la protection, de l’amélioration des ressources naturelles et des actifs tels que l’eau, la terre et la végétation. C’est dans ce cadre-là qu’il est important d’orienter la mission du FRDA vers un développement rural durable dans la Région choisie.

Fianarantsoa est l’une des provinces la plus pauvre de Madagascar (RANDRIANARISON et al, 2001). La Région Amoron’i Mania est l’une des Régions qui la constitue, représentant une population agricole plus de 95%. Dans le District d’Ambositra, presque la totalité de la population sont des agriculteurs qui atteignent jusqu’à 99,7% de la population dans le dit District (MAEP, 2003). La Région Amoron’i Mania fait partie de la Région dotée du projet FRDA pilote du pays depuis 2009.

1 Donnée Banque mondiale 2013 2

Malgré l’existence des organismes, projets et programmes œuvrant dans la Région pour son développement rural, tels que les Instituts de Microfinance (IMF), l’Organisme Non Gouvernemental (ONG) Sehatr’Asa Fampandrosoana (SAF) au niveau de l’Eglise Fiangonan’I Jesoa Kristy eto Madagasikara (FJKM) et autres, la pauvreté frappe encore ce monde. Le ratio de pauvreté au niveau de la population de la Région atteint jusqu’à 85,2% dans l’ensemble. Ce taux s’élève jusqu’à 88,2% en milieu rural contre 61% en milieu urbain (UNFPA, 2010). C’est dans le cadre de ces réalités contradictoires qu’il est important d’apprécier la mise en place du FRDAP, s’il contribue au développement rural durable du District d’Ambositra surtout les bénéficiaires de leurs services.

La problématique porte sur les impacts de la mise en place du FRDA au développement rural durable dans la zone choisie.

Ainsi, la présente étude se concentre sur les questions de recherche suivantes :

 La mise en place du FRDAP engendre-t-elle des impacts socio-économiques dans la vie des bénéficiaires locaux ?  Les services fournis par le FRDA sont-ils conformes à l’objectif du développement rural durable dans la zone?

L’objectif général de ce travail est d’identifier des axes stratégiques pouvant améliorer la contribution du FRDA au développement rural durable du District d’Ambositra.

Les objectifs spécifiques y afférents sont les suivants :

 Evaluer la pertinence socio-économique du FRDAP au niveau des acteurs bénéficiaires au sein du District et  Déterminer les facteurs nécessaires au FRDA ainsi que ses acteurs impliqués pouvant soutenir le développement rural durable du District.

Afin d’atteindre ces objectifs, les hypothèses suivantes sont émises :

 La mise en place du FRDA répond aux attentes des bénéficiaires ruraux et constitue un levier au développement rural durable dans le District d’Ambositra et  Certaines dispositions sont nécessaires d’être améliorés pour la bonne gestion des activités du FRDA promouvant un développement rural durable au sein du District voire même au niveau Régional.

Les résultats attendus de cette étude seront : 3

 Les impacts de la mise en place du FRDA dans la vie des paysans bénéficiaires au niveau du District d’Ambositra seront évalués,  Des pistes importantes promouvant un développement durable dans la Région suivant la disposition du FRDA seront déterminées.

La présente étude comporte quatre parties distinctes :

 Le concept et état de l’art consiste à voir les notions essentielles de l’étude à savoir, le fonds de développement, la définition et principes du développement rural durable. Il est nécessaire aussi de voir la notion impact et évaluation. Le service d’appui à l’agriculture comprenant la vulgarisation agricole et les services de proximité serait étudié dans cette partie.  La partie méthodologie comprend les matériels et méthodes. Les démarches spécifiques afin de vérifier la première hypothèse sont l’analyse comparative des tableaux, l’analyse de la pertinence socioéconomique en utilisant la méthode de l’Analyse en Composante Principale (ACP) et la méthode de Boston Consulting Group (BCG). L’analyse des Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces (FFOM) a été adoptée afin de vérifier l’hypothèse 2 à travers des entretiens auprès des personnes ressources et l’analyse propre de l’auteur.  Les résultats obtenus montrent que les paysans au niveau du District d’Ambositra ont la volonté à l’investissement et que la mise en place du FRDAP a permis aux agriculteurs dans la zone une nouvelle acquisition de technicité. Le FRDAP connaissent des forces et opportunités à saisir mais présentent aussi des faiblesses et menaces, enfin ;  La discussion comprend la réalisation du FRDAP, les impacts socioéconomiques de sa mise en place ainsi que l’analyse des atouts et contraintes du FRDA en général aboutissant à la formulation des recommandations au niveau du FRDA, de l’Administration afin de mener à un développement rural durable.

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1. CONCEPT ET ETAT DE L’ART 1.1 Impact L’impact d’un projet de développement rural signifie les changements dans la vie des ménages ruraux auxquels le projet a contribué. L’impact désigne aussi les retombées de l’action à moyen et long terme dans un champ plus vaste (RANDRIANOMANANA, 2011).

1.1.1 Impact et évaluation L’étude d’impact est parfois confondue avec le terme « évaluation ». Traditionnellement, on distingue deux types d’évaluation : l’évaluation de processus et l’évaluation de résultat. Dans le premier cas, il s’agit d’évaluer l’exécution des activités à chaque point du processus, tandis que dans le second, il s’agit de voir si l’objectif final du processus est atteint. Ainsi, dans le cadre de l’évaluation des politiques publiques, c’est principalement l’évaluation de résultat qui est utilisée (SEN, 2008).

Selon lui, l’évaluation du niveau de vie ne peut se réduire à sa seule composante monétaire. Il faut s’intéresser aux moyens que possèdent réellement les individus pour convertir leurs ressources en satisfaction : l’évaluation du niveau de vie comprend ainsi des composantes non monétaires (sociales, environnementales, etc.).

La prise en compte de nouvelles variables telles que les inégalités, les facteurs culturels, la dégradation de l’environnement ou la qualité de la cohésion sociale s’avère nécessaire dans l’étude d’impact.

1.1.2 Impact et activités La plupart des méthodes de planification du développement prévoient deux étapes intermédiaires entre les activités et l’impact : les produits ou réalisations et les effets. Les produits (réalisations) sont les conséquences directes des activités du projet tandis que les effets décrivent les premiers changements induits par ces produits. Ils constituent le premier signe d’impact. En règle générale, les effets consistent en une modification du comportement des personnes ou des organisations. La caractéristique de l’impact est ainsi à la fois en termes d’effets et en termes d’évolution constatée dans la situation des bénéficiaires après que les effets se soient manifestés2.

1.2 Fonds de développement C’est tout simplement un instrument financier, qui reçoit et alloue des financements, sous forme d’une structure qui n’est ni un service de l’administration classique, ni une structure

2 FIDA 5 projet. Dans le cas du FDA, il s’agit d’un établissement public comme le Fonds de Développement Local (FDL), sous tutelle technique du MINAGRI (FERT & FIFATA, 2011).

Parfois le fonds signifie financement pour certaines activités entretenues. Par définition, il faut entendre par financement, l’ensemble des ressources financières, tant internes qu’externes, à disposition d’une entreprise et lui conférant les moyens d’action nécessaires pour réaliser son activité3.

Les pays pauvres, comme Madagascar, ont tous pour objectif commun et majeur de pouvoir sortir de la pauvreté et d’atteindre le développement. Mais ces pays sont surtout caractérisés, depuis longtemps, par leur difficulté à disposer d’une capacité financière qui leur permettrait de mettre en œuvre tous les processus que le développement requiert. D’une manière interne, le financement du développement, c'est-à-dire le financement local, l’économie et la technique doivent décider du financement et non l’inverse. Trop souvent, on établit un plan de développement en fonction des moyens financiers dont on dispose alors qu’on sait bien le déficit d’épargne qui sévit les pays sous-développés, ce qui explique partiellement son retard de développement.

Il faut au contraire rechercher ce qui est nécessaire pour se développer et ensuite prendre des mesures qui permettent de financer ce développement.

Concernant le FRDA, chaque FRDA est constitué d’un Comité Régional d’Orientation et d’Allocation (CROA) et d’une Direction Exécutive Régionale. Le CROA regroupe des représentants de plusieurs entités dont la Région, les Directions Régionales des Ministères chargés de l’agriculture, de l’élevage, et de la pêche, la Direction du Trésor, la Tranoben’ny Tantsaha, les organisations professionnelles de producteurs et les IMF. Le CROA est chargé principalement de l’examen et de l’approbation du budget du FRDA, de la fixation des objectifs à atteindre, la supervision et le suivi de leur réalisation ainsi que de la décision d’allocation de subvention aux demandes éligibles.

Quant à la Direction Exécutive Régionale, ses attributions ont principalement trait à la préparation du budget du FRDA, à l’élaboration des rapports techniques et financiers à présenter au CROA et à l’exécution des décisions du CROA.

Afin de servir d’interface entre les acteurs du développement rural et les paysans, le CSA a été mis en place. D’une part, il sert de relai entre les demandes de financement des paysans et le FRDA, et d’autre part, il joue le rôle de facilitateur de négociation avec les prestataires de

3 http://fr.wikipédia.org/wiki/Financement 6 services. De plus, il apporte son appui aux paysans dans la constitution des dossiers nécessaires. Le CSA a cinq (5) grandes fonctions i) la mise en relation de la demande avec l’offre de service, ii) l’appui à la recherche de financement, iii) l’appui à la maîtrise d’ouvrage, iv) la structuration de la demande et l’appui au développement de l’offre, v) l’offre d’information de type technico-économique.

D’un point de vue pratique, les besoins en services (formations, semences, matériels et équipements) émanent des producteurs individuels, groupements de base et organisations paysannes régionales. Ces organisations sont ensuite mises en relation avec les prestataires de services. Parallèlement à cela, les organisations paysannes envoient leurs demandes aux guichets (CSA, OPR, IMF) pour traitement. Après examen des dossiers, ces guichets proposent les dossiers retenus pour approbation au FRDA afin que celui-ci alloue les fonds (cf. Figure 1).

Les acteurs éligibles au FRDA sont les producteurs individuels, les unions de groupements, les coopératives, la Tranoben’ny Tantsaha, les interprofessions et les plateformes, les institutions financières engagées dans l’agriculture, les centres de recherche agricole, les centres de formation au métier agricole (FERT/FIFATA, 2011).

Les services éligibles au financement du FRDA portent sur i) les services d’information, de conseil et de formation pratique, dans les domaines technique, économique, juridique, de gestion ou commerciale, ii) la recherche appliquée pour l’amélioration des productions et des produits, iii) le renforcement de capacités des organisations professionnelles, iv) l’amélioration de l’accès aux facteurs de production et aux marchés, v) les équipements collectifs ou infrastructures (FERT/FIFATA, 2011).

1.3 Développement rural durable Il n’existe pas de moyen simple et universel pour réunir les conditions d’un développement durable en milieu rural. On ne peut que s’en approcher, après avoir précisé ce qu’il convient d’entendre par «développement» et par «durée» (Le GOUIS, 1994).

1.3.1 Développement rural «Le développement donne l’impression d’englober presque tous les aspects de la société idéale, tous les chemins qui entraînent l’homme vers l’utopie » (ARNDT, 1987), l’objectif étant :

 Un niveau de vie plus élevé, un revenu supérieur par habitant ;  Une capacité de production accrue, la croissance économique réalisée avec équité ; 7

 La maîtrise de la nature, la liberté que donne à l’homme, le contrôle de son environnement ;  L’élimination de la pauvreté, la satisfaction des besoins élémentaires ;  La diminution des disparités avec les pays industriels en matière de technologie, de richesse, de pouvoir, de statut.  L’indépendance économique, l’autosuffisance et  La possibilité d’épanouissement personnel offerte à tous, de libération comme moyen d’ascension sociale.

Le développement rural désigne ainsi la gestion du développement humain et l’orientation des changements technologiques et institutionnels de façon à améliorer l’inclusion, la longévité, les connaissances et les standards de vie dans les zones rurales. Ces derniers sont un élément vital de Madagascar et font partie intégrante de son identité. Le pays mène ainsi une politique de développement rural active, qui lui permet de réaliser des objectifs importants en faveur des campagnes et ceux qui y habitent et y travaillent (paysans).

Le développement rural est alors un des volets de la politique agricole commune de Madagascar, il constitue le premier pilier de l’économie Malagasy. Les objectifs de toutes les stratégies pour la réduction de la pauvreté sont alors en concordance avec ceux du développement rural dont on voit dans le Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) :

- Assurer la sécurité alimentaire,

- Contribuer à l'amélioration de la croissance économique,

- Réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie en milieu rural,

- Promouvoir la gestion durable des ressources naturelles,

- Promouvoir la formation et l'information en vue d'améliorer la production en milieu rural.

1.3.2 Développement durable Selon le rapport de BRUNDTLAND (1987), le développement durable, traduction de l’expression anglaise « sustainable developpement », il s’agit d’un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Il s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementales, sociales et économiques des activités de développement. 8

Il est apparu pour la première fois en 1980 dans la stratégie mondiale de la conservation, une publication de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

Le développement durable est issu de cette idée que tout ne peut pas continuer comme avant, qu’il faut remédier aux insuffisances d’un modèle de développement axé sur la seule croissance économique en reconsidérant nos façons de faire compte tenu de nouvelles priorités. Les objectifs sont4 :

 Maintenir l’intégrité de l’environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les écosystèmes qui entretiennent la vie ;  Assurer l’équité sociale pour permettre le plein épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes, l’essor des communautés et le respect de la diversité ;  Viser l’efficience économique pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable.

La définition du développement durable peut se résumer ainsi, correspondant à la gestion rationnelle des ressources humaines, naturelles et économique visant à satisfaire les besoins fondamentaux de l’humanité, constituant ainsi ses trois piliers d’action, à savoir :

 Le Social, l’humain, c’est « la finalité » ;  L’environnement, c’est « l’exigence économique » ;  L’économique, c’est l’efficacité de l’instrument économique (RAKOTOARINOSY, 2011).

Il est à signaler que certaines études se focalisent sur d’autre pilier tel que la gouvernance mais ici, notre étude se penche sur ces trois piliers. La durabilité signifiant continuité de projet serait aussi à évoquer.

En résumé, le développement rural durable s’attaque, non seulement aux problèmes de production et de protection, mais il se préoccupe aussi de la protection et de l’amélioration des ressources naturelles et des actifs (eau, terre et végétation). Son but est d’atténuer la pression exercée sur les terres et d’accroître la production à moyen et long terme, permettant ainsi aux ruraux pauvres d’accroître leurs revenus.

4 http://www.developpement durable. org 9

1.4 Service d’appui à l’Agriculture 1.4.1 Vulgarisation agricole La vulgarisation peut avoir différentes formes et proportions. L'approche généraliste de la vulgarisation agricole repose sur l'hypothèse fondamentale que les techniques et les informations dont les populations locales ont besoin existent mais ne sont pas utilisées; elle est centralisée et du ressort de l'Etat. Les résultats sont mesurés par le taux d'adoption des recommandations et par l'augmentation de la production nationale (AXINN, 1993).

Selon BENE, (2013), le projet actuel de relance de la vulgarisation agricole à travers la Stratégie de Services aux Agriculteurs (SSA) et par le biais du Programme National (PN), le CSA est un dispositif qui devrait favoriser la formation des producteurs sur la base de l'expression de leurs demandes. Les services à fournir aux agriculteurs seront de nature très diverses mais devront être principalement motivés par le renforcement des performances des exploitations de façon à les rendre viables : conseils technique, économique, juridique, diffusion d’informations sur les marchés, gestion et comptabilité, organisation des producteurs pour une meilleure commercialisation, etc.

1.4.2 Services de proximité : une nouvelle forme de vulgarisation L’aboutissement des programmes de vulgarisation ont montré l’importance du capital intellectuel par la mobilisation des facteurs humains et structurels. Leur évaluation a aussi stipulé la faiblesse de la productivité et les déséquilibres Régionaux. Il en a été conclu qu’un nouveau système de vulgarisation devait être mis en place. Les Groupes de Compétence et les Services de Proximité en constituent les piliers stratégiques. Ils permettent de décentraliser les centres de formation vers les Régions et de promouvoir une formation intensive directe. (RAMANANARIVO (a), 2004).

Les Groupes de Compétence et les Services de Proximité sont établis pour le développement de plan d’action entrepreneuriale. La mise en place des Groupes de Compétence met en place un effet d’entraînement sur les Services de Proximité et la paysannerie. Cette action d’entraînement surqualifie certains groupes de ménages ruraux et leur permet de se repositionner sur de nouveau marché ou circuit par une formation au management de qualité. Ces groupes deviennent alors des cadres capitalistes aptes à mettre sur le marché des produits intelligents selon les attentes ou modèles des clients. D’autres groupes seront, au contraire, déqualifiés. Ils seront de ce fait exclus du circuit économique faute de capacités à se conformer aux règles de productivité (RAMANANARIVO (b), 2004). 10

1.5 Le FRDA Le FRDA ou Fonds Régional de Développement Agricole, a pour slogan « Outil pérenne de financement, tremplin du développement rural » (plan de communication du projet FRDA, Août 2010).

Le FRDA est une antenne Régionale du Fonds de développement Agricole (FDA) (LOUVET, 2013) qui a été mis en place par le Ministère de l’Agriculture.

Outil financier national alimenté par l’Etat et les bailleurs de fonds (dont l’Union Européenne), le FRDA a pour vocation de financer les actions visant à améliorer les revenus des populations rurales par l’octroi d’une subvention pour la réalisation d’un projet jugé éligible par le comité d’allocation et d’orientation. Le demandeur participe au financement de son projet.

Ce Fonds, en tant que service public déconcentré, n’a pas vocation à se substituer aux IMF et établissements financiers. Mais il peut les renforcer en finançant les études ou frais d’implantation de systèmes de crédit rural dans les zones où ceux-ci sont absents.

11

2 MATERIELS ET METHODES

2.1 Matériels 2.1.1 Choix du thème Dans la plupart des pays en voie de développement comme Madagascar, l’agriculture au sens large est le secteur le plus important. Elle génère la majorité des devises, absorbe la plus grande partie de main d’œuvre, approvisionne les matières premières pour les industries et constitue une importante source de revenu pour l’Etat.

L’appréciation des impacts des projets de développement au niveau de ce domaine est alors nécessaire afin de trouver certains points stratégiques pouvant améliorer leurs dispositifs qui pourraient promouvoir le développement durable dans la zone d’installation. L’un de ces projets est le FRDA. Ainsi il fait partie de nos choix d’évaluer certaines de ces activités durant la phase pilote (année 2009 au 2011) dans la Région Amoron’i Mania surtout dans le District d’Ambositra tout en se référant aux principes du développement durable.

2.1.2 Zone d’études 2.1.2.1 Choix de la zone d’étude La Région Amoron’i Mania notamment le District d’Ambositra a été retenue pour illustrer le thème. La Région a été choisie parmi d’autres du fait qu’elle constitue l’une des Régions pilotes pour la mise en place du FRDA dans toute l’Ile.

Fianarantsoa, est relativement la province la plus pauvre de Madagascar (Banque mondiale, 2003). La Région Amoron’i Mania se trouvant dans la partie centrale des hautes terres Sud (province de Fianarantsoa) est constituée par les Districts d’, Ambositra, et Manandriana (UNFPA, 2010).

La Région d’Amoron’i Mania est bordée par la région de Vakinakaratra au Nord, d’Antsinanana au Nord-Est, de Vatovavy Fitovinany au Sud Est, de la Haute Matsiatra au Sud, d’Atsimo Andrefana au Sud Ouest et de Menabe à l’Ouest dont les coordonnées géographiques sont 20° 31′ 59″ Sud 47° 14′ 42″ Est et de 1 280 m d’altitude5. La Région couvre une superficie égale à 17 516 km², soit environ 17% de la superficie de la province autonome de Fianarantsoa (UNFPA, 2010). Elle correspond à la partie méridionale du pays Betsileo.

La population en 2009 était de 840 050 habitants (CREAM, 2009) avec une assez forte densité (57 habitants au km²) pour l’ensemble de la Région. Avec un taux d’urbanisation

5 http://fr.wikipedia.org/wiki/Ambositra 12 relativement faible (13%), la Région peut être classée comme une Région rurale (87% de la population réside en milieu rural). De ce fait, l’économie de la Région repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage.

13%

urbaine rural

87%

Graphe 1: Répartition de la population selon le milieu de résidence

Source : SR INSTAT Amoron’i Mania 2010. Le District d’Ambositra est la capitale de la Région dont la superficie est de 3 161 km², 2ème après Ambatofinandrahana. Pourtant, il est le plus peuplé des Districts couvrant la Région Amoron’i Mania car 36% de la population Régionale y habitent.

Tableau 1 : Répartition de la population par District

District Nombre d’habitant par District %

Ambatofinandrahana 199 275 24

Ambositra 299 511 36

Fandriana 209 212 25

Manandriana 132 052 16

Région 840 050 100

Source: CREAM, 2009 C’est dans la sous-préfecture d’Ambositra que le taux d’urbanisation est le plus faible (12,3% en 1993, soit environ 48 820 habitants) (MAEP, 2003).Le reste vit en milieu rural dont la plupart utilise l’agriculture comme Source de revenu à part des artisans. 13

2.1.2.2 Localisation Le District d’Ambositra est un District du centre de Madagascar situé dans la Région d’Amoron ‘i Mania, dont il est le chef-lieu, et dans la province de Fianarantsoa.

Ambositra se situe sur la route nationale No. 7 entre Antsirabe et Fianarantsoa6.

Les Communes regroupant le District sont au nombre de 21 : Alakamisy Ambohijatovo, , , Ambinanindrano, , Ambositra, Ambositra II, Andina, , , Fahizay Ambatolahimasina, Ihadilanana, , , Ivato, Ivony Miaramiasa, Kianjandrakefina, Mahazina Ambohipierenana, , Sahatsiho Ambohimanjaka et Tsarasaotra7.

S

N

Carte 1: District d'Ambositra Source : Google maps, 2014.

2.1.3 Cadre de l’étude Comme la majeure partie de cette population dans la Région réside en milieu rural, les organismes et projets de développement œuvrant dans la Région focalisent leurs actions sur le développement rural notamment l’Agriculture.

6 Atlas Mondial, France Loisir, page 159 7 http://fr.wikipedia.org/wiki/Ambositra 14

2.1.3.1 Secteur agricole Comme caractéristiques globales, il s’agit d’une Région à vocation fortement agricole ; la Région de l’Amoron’i Mania offre une très grande variété de produits agricoles (MAEP, 2003). Sur les Hautes Terres, la presque totalité des vallées sont exploitées et même les pentes présentant des impossibilités d’irrigation sont occupées par les rizières en étage. Les autres cultures vivrières (manioc, patate douce, haricot, maïs, pomme de terre, etc.), destinées surtout à l’autoconsommation sont très répandues. Et avec des techniques culturales adéquates et suivies, la production agricole s’accroîtra très rapidement. Par ailleurs les cultures maraîchères et fruitières (agrumes surtout) sont importantes dans la Région, et la viticulture est en plein essor dans la Région (MAEP, 2003).

2.1.3.2 Secteur élevage L’élevage occupe une grande place dans l’économie Régional notamment au sein du District d’Ambositra surtout l’élevage bovin, l’aviculture et ovin.

L’élevage bovin est une source de revenu et de fumier. Les bœufs peuvent servir à l’agriculture pour l’attelage et le piétinage (CREAM, 2009). Après l’élevage bovin, c’est à Ambositra qu’on recense le plus de nombre d’ovins selon l’effectif du cheptel (50% de l’ensemble de la Région). L’élevage porcin, l’aviculture constituent une source de revenu, en plus ils permettent d’apporter une aide non négligeable dans l’alimentation du ménage.

Tableau 2 : Effectif de cheptel (bovin, porc et volailles)

Cheptel 2009 2010

Bovin 141.601 134.678

Porcin 136.372 133.406

Volailles 951.140 1.115.614

Source: Service Régional des ressources animales Amoron’i Mania

Les autres productions d’élevage se présentent comme suit, en 2003 (FRDA Mania, 2014):  Petit élevage : 78 068 porcs, 2 291 petits ruminants, 86 350 canards, 1.380.700 autres volailles ;  Apiculture : 250t de production de miel et 20 t de production de cire ;  Sériciculture : 6 t de production de cocons de mûrier, et 25 t de production de cocons sauvages 15

2.1.3.3 Secteur pêche L’activité de la pêche se pratique dans les cours d’eaux existants dans la Région.

L’aquaculture est très prometteuse, les actions du Centre Régional de Pêche et ResSource Halieutique (CRPRH) de Fianarantsoa en matière d'aquaculture se cantonnent actuellement à la pisciculture et à la rizipisciculture bien qu'il y ait des demandes d'encadrement en élevage d'écrevisses, de camarons d'eau douce, de crapaud et d'anguilles. Il y a là comme une défaillance du service public qui ne peut répondre à la demande des potentiels opérateurs économiques car la filière s'annonce très prometteuse (MAEP, 2003).

Au niveau du CIRPRH de Fianarantsoa la pisciculture couvre 3 sous-préfectures de l’Amoron’i Mania : Ambositra, Manandriana et Fandriana.

En 2003, le recensement de la pisciculture se présente comme suit : 67 étangs de géniteurs (70 ares), 69 étangs d’alevinage (165,6 ares), 42 étangs de ponte (25,9 ares), 1 460 étangs de grossissement (1 921 ares) (FRDA Mania, 2014).

2.1.4 Matériels et outils de traitement de données Les outils utilisés sont les supports permettant d’acquérir les données et les logiciels de leur traitement.

2.1.4.1 Fiche d’enquête La fiche d’enquête sert à collecter les informations, sur terrain, pouvant servir à la vérification des hypothèses, à l’aide des questionnaires. L’élaboration des questionnaires a été faite en fonction des objectifs de la recherche. De plus, certaines enquêtes ont été effectuées afin de trouver des informations qui peuvent être se ressembler. Ce dernier a été fait à l’aide de guide d’entretien.

2.1.4.2 Fiches d’entretien Destinées aux personnes ressources, les fiches d’entretien servent à collecter les informations basées sur les observations des experts locaux dans le domaine du développement rural. Elles servent surtout de guide pour l’entretien et les réponses ne sont pas cadrées à l’avance.

2.1.4.3 Outils de traitement de données L’EXCEL 2007 outil a permis de manière simplifiée les calculs et les transformations intermédiaires qui aboutiront à des données plus formalisées et pouvant être traitées dans le logiciel suivant. Il est aussi nécessaire pour représenter des résultats à l’aide de Graphes. 16

Le logiciel XLSTAT7.0 a été utilisé pour le traitement statistique destiné aux analyses multidimensionnelles et de corrélations des données.

2.2 Méthodes 2.2.1 Démarche commune de vérification des hypothèses Lors de cette étude, les actions suivantes ont été menées : la recherche bibliographique, les entretiens auprès des personnes ressources, la détermination des variables d’enquêtes, l’échantillonnage, ainsi que l’enquête formelle et les apurements et traitement de données.

2.2.1.1 Etude bibliographique et webiographique La première étape de l’étude consiste à effectuer une documentation pour appréhender les concepts liés au thème notamment le développement rural durable et pour avoir des données relatives à la zone d’étude et consultation de documents techniques concernant le FRDA notamment dans la Région Amoron’i Mania.

Le Webiographie a complété la recherche de document à l’aide des moteurs de recherche.

2.2.1.2 Entretien auprès de personnes ressources Les entretiens ont été effectués auprès des personnes responsables au niveau de ces institutions, dont : le Directeur Régional du FRDA Amoron’i Mania, le Responsable de Suivi Evaluation au sein du FRDA dans le District d’Ambositra, le responsable au niveau du DRDR Amoron’i Mania et aussi au niveau national.

Les échanges avec les personnes ressources ont favorisé l’obtention d’informations pertinentes sur le thème.

2.2.1.3 Détermination des variables d’enquête La documentation ainsi que l’entretien avec les personnes ressources ont permis de choisir les variables nécessaires suivant les résultats attendus pour l’enquête qui peuvent se présenter ainsi :

17

Tableau 3 : Variables d'enquête

Résultats attendus Variables qualitatives Variables quantitatives

 Taille de ménage R 1 : Evaluation des impacts de  Principale activité  Production la mise en place du FRDAP  Type de service demandé  Revenu agricole  Nature de foyer  Montant demandé  Accès à l’eau potable  Montant accordé et électricité  Surface exploitée  Fréquentation des  Nombre de cheptel centres de santé  Prix  Moyen de locomotion  Part de la production non  Age et sexe consommée  Lieu d’habitation  Enfant scolarisé  Subvention allouée selon R 2 : Détermination des points  Domaine les services offerts nécessaires pouvant améliorer d’intervention  Apports bénéficiaires (en les dispositifs du FRDA  Perspectives d’avenir promouvant le développement nature ou en numéraire) rural durable

2.2.1.4 Echantillonnage L’échantillonnage aléatoire a été adopté pour le choix des enquêtés en tenant compte de l’OP qu’ils sont membres, de services octroyés auprès du FRDA et de leur localisation.

Le calcul de la taille minimale de l’échantillon se déroule comme suit : la taille n de l’échantillon est déterminée en fonction de la proportion des bénéficiaires membres des OP observées au niveau du District d’Ambositra durant la phase pilote du FRDA, selon les données disponibles, et suivant l’erreur tolérable.

La formule (SNEDECOR, 1957) est donnée par : 푝푞 푛 = 4 퐿²

Avec :

퐿 - (erreur tolérable pour l’évaluation de la moyenne)=0.05 ou 5% ; 18

푝 = 1.7%- (proportion des bénéficiaires du FRDAP au niveau du District d’Ambositra soit 4 302 bénéficiaires sur 250 691 habitants (population habitant dans le milieu rural au niveau du District, soit 83.7% de la population totale (299 511 habitants), (CREAM, 2009).

푞 = 1 − 푝 = 1 − 0,017 = 0.983

Et en utilisant la formule ci-dessus, la taille établie est de n≈26,74, soit pratiquement 27 ménages.

Tableau 4 : Nombres de bénéficiaires enquêtés

District Commune Fokontany OP Bénéficiaires Membres enquêtés FANANTENANA MAROLAHY 1 Ikianja Ilaka Centre FANAMBY 2 Soavina VO ISANDRA 2 MIARAMITA 4 Ambatomenaloha Ankazoambo EZAKA 2 Andidy VO ANDIDY 3 Ambohimpierenana LOVASOA 2 Ambositra Tsimiariloha EZAKA MIARAMITA 3 Marosoa Marosoa VEHIVAVY MITSINJO 1 Ambatofitorahana Miandrifaikona FITARIKANDRO 2 Kianjandrakefina Andranonahatona VT ANDRANONAHATONA 2 Ihadilanana Ambatonandriana MAMY NY HOAVY 2 Ambalavao centre EZAKA SOAFIANATRA 2 Ivony Marovato FKMJ 1 9 12 14 29 Total

2.2.1.5 L’enquête formelle L’enquête a été réalisée à l’aide d’un questionnaire en vue de collecter des données sur le terrain en utilisant des fiches d’enquête préalablement préparées. Les informations recueilles dans les fiches d’enquête sont essentiellement indispensable pour la vérification de chaque hypothèse.

2.2.1.6 Apurement des données Il s’agit de saisie des données collectées et de traitement des données à l’aide de logiciel informatique (XL STAT). En somme, la démarche commune pour la vérification des hypothèses peut se résumer dans la figure 1 suivante :

19

C C Etude bibliographique et webiographique O O L L L L Entretien avec les personnes ressources E E C C T T Détermination des variables d’enquête E E D D Echantillonnage E E D D Enquête formelle O O N N

N N E Dépouillement et traitement des données E E E S S

Vérification de Vérification de l’hypothèse n°1 l’hypothèse n°2

Figure 1 : Collecte de données 2.2.2 Démarche de vérification spécifique à chaque hypothèse émise 2.2.2.1 La démarche de vérification de l’hypothèse 1 : « La mise en place du FRDA répond aux attentes des bénéficiaires ruraux et constitue un levier au développement rurale durable au niveau du District d’Ambositra»

a) Analyse par Tableau comparatif et Graphe Afin de vérifier cette hypothèse, il a été nécessaire de mettre en évidence les activités réalisées par le FRDA durant la phase pilote au sein du District sans tenir compte de cofinancement avec les Institutions des Micro-Finances (IMF).

20

Tableau 5 : Esquisse du Tableau montrant les activités, les subventions accordées et nombre de l’OP annuel durant la phase pilote

2009 2010 2011 Total Montant Activité 1 Nombre Montant … Nombre Montant Nombre Activité n Nombre Total A partir de cela, la part relative des fonds allouée par activité et Service peut se représenter à l’aide du Graphe l'évolution des réalisations du FRDAP.

30

25

20

année 1 15 année 2 année 3 10

5

0 culture de PDT culture de haricot elevage bovin elevage de poulet gesy

Graphe 2 : Esquisse de Graphe de répartition de fonds alloués par activité annuelle

21

Fonds alloués par service

SOFT INFRA OPR

Graphe 3 : Esquisse de Graphe du total de fonds alloués par service (phase pilote) b) Analyse de la pertinence socioéconomique Cette analyse prend en compte les trois questions stratégiques, s’agit de

 La pertinence : Les activités que nous menons sont-elles susceptibles d’améliorer véritablement la situation ? Correspondent-t-elles aux priorités des groupes cibles ?  L’efficacité : Les réalisations attendues ont-elles été obtenues ? La logique d’intervention est-elle adaptée ? Pourquoi ? Les activités que nous menons sont-elles la meilleure façon d’avoir un impact maximum ?  L’efficience : Les ressources sont-elles utilisées au mieux ? Pourquoi ?

Afin de réaliser cette analyse et afin de mettre en évidence la mise en place du FRDAP, trois méthodes ont été adoptées : la méthode de codification, l’Analyse en Composantes Principales et la méthode de Boston Consulting Group.

 La scorification et l’Analyse Composante Principale

Afin d’exploiter les données, la méthode de codification est nécessaire pour l’élaboration de la matrice d’information. Cette matrice est un Tableau montrant en colonne actions menées par le FRDAP, en ligne les bénéficiaires visitées selon leur activités appuyées par le FRDAP. Ainsi, la méthode de codification consiste à donner une valeur correspondante aux réponses des bénéficiaires comme ci-après :

 3 : si les bénéficiaires sont satisfaits des services offerts par le FRDAP;  2 : s’ils sont moyennement satisfaits ;  -1 : s’ils sont insatisfaits. 22

En plus, on a calculé la moyenne par commune et c’est à partir de cette dernière qu’on a attribué une nouvelle note :

 1 ≤ 푀 < 2 = 1  2 ≤ 푀 < 3 = 2

Avec ces données traitées, l’Analyse Composante Principale (ACP) a permis d’interpréter l’appréciation des bénéficiaires des services offerts du FRDAP.

c) La méthode de Boston Consulting Group (BCG) Cette méthode consiste à identifier la performance des membres d’OP appuyés par le FRDAP.

L’appréciation des impacts sur les exploitations des ménages bénéficiaires se fait à partir des méthodes de calcul. Les variables principales utilisées sont alors :

 les surfaces exploitées par ménages enquêtés et  les nombres de cheptel possédés.

La production a été estimée à partir de ces variables. Pour cela, il faut déterminer la production avant et celle après de l’appui du FRDA.

Concernant la culture :

푃1 = 푆1 × 푡1 × 푝

S1 = surface exploitée avant appui du FRDA

t1 = taux de rendement avant

p = prix de la production (on l′a considéré constant en ariary)

P1 = production correspondant à S1 en ariary

푃2 = (푆1 + 푆2) × 푡2 × 푝

S2 = étendue de surface en plus exploitée après appui du FRDA

t2 = taux de rendement après

P2 = production correspondant à S1 et S2 en ariary

Concernant l’élevage :

P1 = C1 × t1 × p

C1 = nombre de cheptel existant avant appui du FRDA

t1 = taux de rendement avant 23

p = prix de la production (on l′a considéré constant)

P1 = production correspondant à C1

푃2 = (퐶1 + 퐶2) × 푡2 × 푝

C2 = nombre de cheptel en plus après appui du FRDA

t1 = taux de rendement après

P2 = production correspondant à C1 et C2

La production estimée est ici la production annuelle de chaque ménage enquêté.

푷 −푷 Puis, le calcul du taux de croissance serait : 풕 = ퟐ ퟏ × ퟏퟎퟎ 푷ퟏ

A partir de ces données, l’XLSTAT 09 est indispensable de représenter le Graphe à l’aide des nuages de points.

Production (x10 000 Ar) 400

300

200

100

0 Tauxde croissance (%) -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 Tauxde croissance (%) -100

-200 Production (x10 000 Ar)

Graphe 4: Esquisse de Graphe montrant les productions des bénéficiaires du FRDAP Ces méthodes ont permis à apprécier les impacts des actions du FRDAP sur les exploitations et sur les ménages des acteurs bénéficiaires directs au niveau du District d’Ambositra.

2.2.2.2 La démarche de vérification de l’hypothèse 2 : « Certains points sont nécessaires à améliorer pour la bonne gestion des activités du FRDA promouvant un développement rural durable au sein du District voire au niveau Régional » Une analyse des Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces a été effectuée afin de vérifier cette hypothèse dans le but d’orienter les dispositifs du FRDA afin de mener à un 24 développement rural durable de la zone d’étude à travers les activités du FRDA. Cette analyse a été procédé à l’aide des entretiens auprès des personnes ressources.

 Les forces concernent les avantages internes existants,  Les faiblesses retiennent les inconvénients internes existants,  Les opportunités consistent les occasions probables externes à saisir et  Les menaces comportent sur les risques externes à prévoir.

2.2.3 Limites de la méthodologie La difficulté d’accès aux certains villages de producteurs est un obstacle pour la réalisation effective de l’étude. De plus, le recueil sur terrain coïncidé dans la période de travail ; les enquêtés n’ont pas beaucoup de temps à consacrer pour répondre. De plus, les paysans actuels ne font pas attention et ne sont pas intéressés que lorsqu’il ne s’agit pas de leurs avantages, par exemple, enquête à propos de leurs besoins. L’obtention des données exactes parait alors difficile. Ainsi, l’enquête ne concerne que sur les activités appuyées par le FRDAP sans tenir compte de cofinancement avec les IMF. Aussi, l’évaluation de l’aspect environnemental de l’étude n’est pas considérée ; cependant les enquêtés ont donné leur avis afin de le préserver tout en tenant compte de leurs activités.

2.2.4 Chronogramme de l’étude Le Tableau 6 ci-après résume le chronogramme de la recherche.

Tableau 6 : Chronogramme de l'étude

Activité / mois Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre

Bibliographie

Etablissement du protocole de recherche Entretien

Echantillonnage

Enquête formelle

Dépouillement et traitement des données Rédaction et finalisation

25

3 RESULTATS 3.1- Les impacts de la mise en place du FRDAP

3.1.1 Réalisation du FRDAP au niveau du District d’Ambositra 3.1.1.1 Les bénéficiaires Durant la phase pilote, 97 Organisations Paysannes (OP) ont proposé des demandes auprès du FRDA au sein dudit District ; seulement 04 ont été rejetés et les restes ont été acceptés d’après les données du FRDA. Les bénéficiaires sont au nombre de 4 302.

Les nombres de bénéficiaires des services à l’accès aux facteurs de production ou infrastructures ont atteints 1 670 individus, soit 38% de l’ensemble de bénéficiaires contre 1708 individus pour les bénéficiaires des prestations de services à la production dits SOFT et le reste 924 pour la structuration et renforcement des OP (OPR).

La demande de formation technique sur l’élevage du poulet gasy est la plus fréquente, elle est au nombre de 34 dont les bénéficiaires représentent plus de 41% des bénéficiaires du service SOFT. Le Tableau 7 résume la situation.

Tableau 7 : Répartition annuelle des individus bénéficiaires du FRDAP selon leur genre

Sexe / Année 2009 2010 2011 total % Femme 24 27% 811 44% 382 16% 1217 28 Homme 65 73% 1016 56% 2004 84% 3085 72 Total 89 100% 1827 100% 2386 100% 4302 100 3.1.1.2 Les fonds alloués Au total, les subventions débloquées s’élèvent à 217 345 026 ariary durant la phase pilote au niveau de la zone d’étude dont 15 000 000 ariary seulement de source ont été financés par l’Appui au Renforcement des OP et aux services Agricoles ou AROPA, soit 7% de l’ensemble et les restes, de l’Union Européenne (Tableau 14).

Par rapport au début de lancement, la demande est accrue en nombre de service et en même temps les montants (Tableau 7).

Les Graphes 5 et 6 ci-après montrent que les fonds alloués pour satisfaire les services à l’accès aux facteurs de production en infrastructures sont supérieurs à ceux des OPR et SOFT.

26

35 000 000

30 000 000

25 000 000

20 000 000

15 000 000 2009 10 000 000 2010 2011 5 000 000

0

GCV

Porc

Fruit

Autres

Haricot

Canards

Apiculture

Riziculture

AppuiOPR

Poulet gasy

Pisciculture

Elevagelaitière

Pomme dePommeterre

Couloir devaccin

Bâchemétallique

Barrage et cannaux Organisationdefoire Transformationpêche

Graphe 5 : Présentation graphique montrant les fonds alloués par activité annuel

Répartition par service

8% 39% 53%

SOFT INFRA OPR

Graphe 6 : Répartition des fonds par service durant la phase pilote

27

Tous les services offerts contribuent aux appuis à la production. Les SOFT comprennent toutes les formations techniques sur les filières choisies, les services infrastructures concernent tous les travaux tandis que l’OPR s’agit des renforcements de capacités des OP.

Il est à remarquer que tous dossiers des demandeurs sont via du CSA au niveau du District.

3.1.2 Impacts socioéconomiques de la mise en place du FRDAP L’enquête a été réalisée auprès de 29 exploitants recensés bénéficiaires de services offerts par le FRDAP du 2009 au 2011 répartissent dans 9 Communes, dans 12 Fokontany et membres de 14 OP (Tableau 4).

3.1.2.1 Appréciation du FRDA par les bénéficiaires La figure 2 ci-après montre que les paysans sont moyennement satisfaits des services offerts par le FRDA, de même pour les subventions accordées, cependant ils sont convaincus que la mise en place du FRDA est un moyen de développement des activités agricoles.

Observations (axes F1 et F2 : 100,00 %)

2

1 RIZ API PG PDT

0 F2 (13,56 (13,56 F2 %)

-1 HAR

-2 -4 -3 -2 -1 0 1 2 F1 (86,44 %)

Figure 2 : Observation pour l'appréciation du FRDAP

28

Variables (axes F1 et F2 : 100,00 %)

1

0,75

0,5 SERVICE OFFERT

0,25

MOYEN DE DEVELOPPEMENT 0 APPLICATION

F2 (13,56 %) (13,56 F2 DEMARCHE -0,25 MONTANT

-0,5

-0,75

-1 -1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1 F1 (86,44 %)

Figure 3 : Variable d'appréciation du FRDAP Le résultat obtenu est en fonction de nombre des enquêtés par activité.

D’après ces figures, les bénéficiaires sont satisfaits de services offerts surtout les riziculteurs, apiculteurs et les cultivateurs de pomme de terre. Ils sont tous presque convaincus que l’existence d’une telle structure est un moyen de développement de leurs activités.

3.1.2.2 Impact sur l’exploitation

L’évolution de la production des bénéficiaires visités lors de la phase pilote se résume dans la figure 4 ci-après : 29

Production (x10 000 Ar) 400 21

DILEMM STAR 29 300 ES S 24

22 28 200 27 3 23 4 5 26100 2 19 1

13 0 15 17 14 Tauxde croissance (%) 18 Tauxde croissance (%) -200 -150 -100 9-50 8 012 ,1650 10020 150 200 11 25 10 -100

POIDS 7 6 VACHES A MORTS LAIT -200 Production (x10 000 Ar)

Figure 4 : Nuages de points montrant l'évolution de la production D’après cette figure, on peut classer en 4 catégories les agriculteurs :

 Stars : les éleveurs porcins et cultivateurs de haricot  Vaches à lait : les riziculteurs  Dilemmes : les éleveurs de poulet gasy  Poids morts : les apiculteurs et certains cultivateurs de pomme de terre. Les calculs de ses productions se trouvent dans l’ANNEXE 2.

3.1.2.3 Impact sur les ménages La plupart des productions agricoles a augmenté suivant la surface exploitée ou nombre de cheptel et avec le taux de rendement aussi ce qui favorise la vie de chaque ménage car évidement, les gains par ménage ont augmenté. Ainsi, ils ont pu profiter de cette situation afin de satisfaire certains de ses besoins.

Pourtant les situations des ménages actuels enquêtés sont les suivants : les quartiers sont quasiment non accès à l’eau potable. Parmi les enquêtés, seuls qui habitent dans la Commune d’Ilaka Centre ont accès à l’électricité.

Presque tous les bénéficiaires disposent de foyer en brique et fréquentent les Centre de Santé de Base (CSB I/II) lorsqu’ils sont malades ou les membres de leurs familles. 30

L’enquête a permis de savoir que les paysans ont la volonté de scolariser ses enfants à l’école publique. Les résultats ont donné qu’en moyenne, 85% des enfants des paysans vont à l’école dans tous les niveaux. Le Graphe 7 suivant résulte cette situation:

100%

Dotation de 50% foyer en brique Eau

0% Electricité

moyen de locomation Accès au CSB

Graphe 7 : Graphe montrant la situation sociale des ménages enquêtés Les résultats obtenus ici sont en fonction des nombres de bénéficiaires enquêtés selon leurs activités.

3.1.2.4 Impact social L’analyse sociale à propos de la réalisation du FRDA pendant la phase pilote met en exergue la diversité des bénéficiaires du fait de leur âge et lieu d’habitation, le genre (28% des bénéficiaires sont des femmes surtout sur la prestation des services à la production (SOFT) (Cf. tableau 7). La cohésion sociale s’appréhende à travers l’adhésion de tous individus hommes et/ou femmes dans les OP. Tous les membres ont reçu les mêmes avantages et intérêts.

3.2- L’analyse FFOM (Forces – Faiblesses- Opportunités – Menaces) L’analyse FFOM (Forces– Faiblesses – Opportunités – Menaces) ou l'analyse SWOT (Strengths – Weaknesses – Opportunities – Threats) est un outil d'analyse stratégique. Il combine l'étude des forces et des faiblesses d'une organisation, d’un territoire, d’un secteur, etc. avec celle des opportunités et des menaces de son environnement, afin d'aider à la définition d'une stratégie de développement. Les forces sont les aspects positifs internes que contrôle l'organisation et/ou les membres, et sur lesquels on peut bâtir dans le futur. Les faiblesses sont les aspects négatifs internes mais qui sont également contrôlés par l'organisation, et pour lesquels des marges d'amélioration importantes existent. 31

L'analyse FFOM étant basée sur le jugement des participants, elle est par nature subjective et qualitative. Les opportunités sont les possibilités extérieures positives, dont on peut éventuellement tirer parti, dans le contexte des forces et des faiblesses actuelles. Les menaces sont les problèmes, obstacles ou limitations extérieures, qui peuvent empêcher ou limiter le développement du secteur.

« Le FRDA est une structure légère positionnée à l’échelon de la Région pour disposer d’un outil financier de proximité. Il subventionne les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche » (FERT & FIFATA, 2011).

En tant qu’une structure légère, le FRDA présente des forces, des faiblesses, d’opportunités et des menaces. Le Tableau 8 suivant montre cette analyse.

Tableau 8 : Résultat de l'analyse FFOM

Forces Faiblesses  L’approche par demande est un facteur clé  Insuffisance des équipes déjà sur place, sur sa pertinence ; vu le nombre des dossiers et projets  Le principe de non gratuité responsabilise entretenus. les agriculteurs à être acteur de  La concurrence avec d’autres projets à développement ; cause de l’existence du principe de non  L’intervention du FRDA à travers les gratuité. services harmonisent l’appui à la  Concernant la phase pilote : phase de production ; démarrage, il y a manque d’expérience.  L’adéquation à la logique d’intervention :  La place de la structure FRDA au niveau prend en compte les potentialités ministériel due à l’éclatement du MAEP Régionales. en 3 départements ministériels alors que  Techniquement, l’existence du CROA et de leur domaine d’intervention contribue à la DR (ANNEXE 1) convient à la ces trois activités. priorisation des potentialités locales ; les  Seuls les bailleurs de fonds jusqu’à décisions prises sont au niveau Régional. maintenant sont les Sources de financement : absence des initiatives locaux et nationaux.  Montant très limité : par exemple, le financement des infrastructures ne dépasse pas de 15 millions d’ariary ; insuffisant. La suspension de projet lorsque les paysans membres de l’OP n’arrivent à réunir exactement leurs apports.  Les résultats ne sont pas comparables à l’échelle Régionale du fait de volume des crédits alloués très limités. Opportunités Menaces  L’existence des projets comme l’AROPA et  L’instabilité politique est une Source du FORMAPROD (en cours) est une occasion non pérennisation des ressources stables à saisir sur la recherche des partenariats. et la continuité de programme

32

4 DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS 4.1 Discussions 4.1.1 Pertinence socioéconomique 4.1.1.1 Les impressions des bénéficiaires Avec l’approche par la demande, le FRDA intervient en fonction des besoins des agriculteurs selon les services demandés. La pertinence repose sur cette approche car la pertinence stipule que les activités que le FRDAP a menées sont susceptibles d’améliorer véritablement la situation et correspondent aux priorités des groupes cibles. L’étude a permis de connaître l’appréciation des services réalisés par le FRDA durant la phase pilote. La plupart est moyennement satisfaite de ses services mais presque l’ensemble est convaincue qu’il s’agit d’un moyen de développement et susceptible d’améliorer leurs activités malgré que les montants accordés soient limités par rapport aux besoins.

Les riziculteurs sont les plus satisfaits de toutes les actions menées par le FRDAP. Ils ont bien saisi les démarches à appliquer durant la formation pratique que théorique. C’est pourquoi, ils ont étendu leurs champs d’exploitations. De plus, la technique de système riz irrigué permet aux situations des sols (terroirs en étages), pas tellement difficile à irriguer. Ainsi, le rendement de la production a passé de 2 tonnes par hectare à 2.7 tonnes par hectare en moyenne. Parmi eux sont aussi bénéficiaires des appuis aux facteurs des infrastructures et en même temps ils pratiquent la culture de contre saison (haricot, pomme de terre) d’après enquête. Ce dernier qui réconforte la fertilisation des rizières car la culture de contre saison se fait aussi au niveau des rizières.

Vache à lait sont moyennement satisfaits des subventions octroyées. Certains parmi eux ont espéré avoir de subvention en liquide ou des appuis directs en intrant après formation surtout un éleveur de poulet gasy (observation 25, membre de l’OP FITARIKANDRO). Ce dernier, a abandonné après la formation ; il n’est pas motivé de continuer et pratiquer la connaissance acquise lors de la formation. C’est pourquoi, lui seul a répondu que la mise en place du FRDA n’est pas un moyen de développement.

Contrairement aux autres enquêtés, ils ont adopté les démarches et appliqué les nouvelles techniques selon leurs activités lors de la formation théorique et pratique. Telle est la preuve de l’efficacité du projet car selon RANDRIAMIHARISOA (2011), l’efficacité s’exprime par la comparaison entre l’objectif et les résultats, c'est-à-dire ce qui était prévu et les réalisations. De plus, même avec les moyens limités du FRDAP, en matière de subvention, les paysans arrivent à mobiliser ces ressources afin de mieux produire. L’efficience du projet a été alors 33 atteinte car selon elle encore, l’efficience se réfère à l’utilisation optimale des moyens et des ressources dans la réalisation des activités.

Ainsi, la mise en place du FRDAP répond en général aux attentes des agriculteurs du fait de l’approche par la demande du FRDA (pertinence) et qu’elle est considérée aussi comme un levier du développement des activités agricoles dans la zone d’étude.

4.1.1.2 Impacts sur le développement économique Les résultats obtenus sur la figure 3 montrant l’évolution de la production tableau 10 ont montré qu’il y a la volonté à l’investissement des bénéficiaires notamment sur l’extension des surfaces exploitées et sur l’augmentation des nombres de cheptel possédés. En adoptant alors la technicité acquise, leur production s’améliore selon le calcul de production se trouvant dans le tableau 10.

Quatre catégories de producteurs ont été alors classées selon leurs activités et productions.

a) Les Stars La classe stars constituant (ou vedettes) les éleveurs porcin, cultivateurs de haricot utilise beaucoup d’investissement c’est pourquoi ces activités ont besoin de ressources. Pourtant leurs productions sont rentables et contribuent beaucoup à la croissance.

b) Les Vaches à lait Cette classe constitue notamment les riziculteurs, leurs productions sont aussi rentables et utilisent peu de ressource mais il faut les entretenir le plus longtemps possible, c'est-à-dire, il faut toujours améliorer la technique de riziculture afin de la rendre plus rentable même si l’activité contribue peu à la croissance.

c) Les Dilemmes Les productions dans la classe dilemmes surtout l’élevage de poulet gasy ne sont pas rentables mais à sélectionner tout en les soutenant en matière d’investissement afin de le rentabiliser car ces productions permettent à une croissance et ils ont besoin d’investissement puisque leurs activités utilisent beaucoup de ressources.

d) Les poids morts Les catégories poids morts (l’apiculture et la culture de pomme de terre) ne sont pas aussi rentables et peuvent être délaissés. Pourtant, il est à souligner que d’après enquête, la cause du non rentabilité de l’apiculture a été l’existence de la maladie varroise. Il est possible alors de la rentabiliser en cherchant des solutions de lutte contre cette maladie. Ici, l’observation 5 de 34 l’OP FITARIKANDRO, éleveur de poulet gasy n’est pas aussi rentable car il n’a pas réagi, ni appliqué la formation subventionnée par le FRDAP. Aussi certains cultivateurs de pomme de terre ne sont pas rentables. La solution pour eux peut être de s’investir dans d’autres activités et/ou s’investir plus à cette même activité puisque sa culture a été considérée comme culture vivrière marchande émergente selon RAKOTOARY (2013) ; l’économie vivrière marchande émergente aux alentours des grandes agglomérations et des sites touristiques alimente les besoins du marché notamment les grandes surfaces et les grands restaurants. Elle commence à être sollicitée par l’exportation : cas de pomme de terre, haricot vert,…et que la riziculture et la culture en contre saison sont considérées comme filières stratégiques et porteuses au niveau du District voir même au niveau Régional (UNFPA, 2010).

e) Les points communs En général, l’amélioration de la production a été soutenue. Cette raison suffit de prouver donc que la mise en place du FRDAP a permis un développement économique local dans la zone car selon OKUN et al, (1962), le développement économique est l’amélioration soutenue, régulière, du bien être matériel, refletée par un flux croissant de biens et services. Il est à remarquer que pour mésurer le bien être matériel, on a pensé que le plus simple était de le lier à la production (RIAKA, 1995).

En ce qui concerne l’écoulement des produits, les agriculteurs n’ont pas tellement de difficulté sur ce point. L’existence de type de marché, le marché de produits en général et le marché de bétail favorise l’écoulement de la production. Aussi, certaines collectes et commercialisation des produits locaux (paddy et riz blanc, haricot, maïs, etc.) sont essentiellement assurées par des privés et des informels. Ces privés habitent la plupart du temps à Fandriana et Antsirabe (MAEP, 2003). De plus, l’existence de foire pour la favorisation de la production local surtout agricole comme le FRDA a aussi financé son organisation incite l’écoulement de ses produits.

D’après l’étude, globalement, le FRDAP parvient à tirer des résultats, d’où l’efficacité de services offert qui s’exprime par la comparaison entre l’objectif et les résultats, c'est-à-dire ce qui était prévu et les réalisations (RANDRIAMIHARISOA, 2011).

4.1.1.3 Impacts sur le développement social En tenant compte des variables clés de l’analyse sociale, la diversité et le genre dont les objectifs du développement social peuvent être regroupés en trois catégories : 35

 L’inclusion sociale (qui vise à accroître l’accès des individus aux opportunités de développement) ;  L’autonomisation (qui désigne le renforcement des atouts et des capabilités d’individus et de groupes divers à fonctionner et à discuter, à influencer et/ou à tenir pour responsables les institutions qui les affectent), et enfin  La sécurité (la gestion améliorée des risques sociaux résultant des interventions de développement) (SEN, 2008).

L’existence des OP regroupant les femmes seulement est une initiative au développement social. Ce sont les cas de VEHIVAVY TARATRA, VEHIVAHY MITSINJO, SOANIFIRAISANA, FKMS, Fitarikandro Ambatofitorahana. Aussi parmi, les bénéficiaires quelques soit le service, les femmes sont inscrites (Tableau 10 et 11). Depuis 2009, les bénéficiaires femmes ne cessent de s’évoluer. Cette situation peut être prouvée par le fait que la population de la Région compte plus d’individus féminins que de masculins Tableau 12 (UNFPA, 2010) et aussi par le fait que le pourcentage de femmes chefs de ménage plus élevés au niveau du District d’Ambositra par rapport aux autres Districts (Tableau 13) (MAEP, 2003).

Selon LOTHORE et al, (2009), les OP recouvrent, elles aussi, une réalité très diverse: groupes de producteurs «à la base», intermédiaires ou fédérations, pouvant regrouper des producteurs différenciés et exercer des activités économiques, sociales et/ou syndicales. Cette pluralité répond à une diversité de contextes notamment agro-écologiques et socioéconomiques, évolutifs, et à une diversité d’objectifs propres aux producteurs, hommes, femmes et communautés qui peuvent également changer. La variable diversité selon Sen est ainsi prouvée.

Sur les 29 membres, on a enquêté 11 femmes membres d’OP soit 38% de l’échantillon. Dans cette étude, la diversité se pose sur les critères d’âge et lieu d’habitation. En résumé, les femmes comme les hommes ont accès aux services du FRDA et que tous les exploitants habitant dans la circonscription de la zone d’installation y peuvent accéder. Ils ont tous accès à la promotion des opportunités que puissent donner le développement. Ici, l’objectif sur l’inclusion sociale est atteint ainsi que l’autonomisation.

En général, l’hypothèse 1 « la mise en place du FRDAP répond aux attentes des bénéficiaires et constitue un levier au développement rural durable dans la zone d’étude » est vérifiée en matière de l’économie et social. 36

4.1.2 Les points nécessaires à améliorer 4.1.2.1 Les forces et opportunités du FRDA Les principes et approches que le FRDA se fonde le rendent plus pertinent par rapport aux autres structures. L’approche par la demande stipule que les exploitants individuels ou regroupement (OP) proposent et formulent leur demande en fonction de leurs besoins et que c’est en fonction de leur demande que le FRDA agisse. Effectivement, les offres du FRDA sont alors conformes à l’ambition des paysans et qui montrent leur compréhension du contexte et des problématiques rencontrées en milieu rural. Le schéma de l’itinéraire sur la demande précise cette approche (ANNEXE I).

Le principe de non gratuité rend les paysans à être responsable et acteur de développement. Les exploitants peuvent formuler leur propre demande sans l’aide du CSA ; soit, ils doivent participer à tous les services demandés, soit ils font des apports en numéraire et/ou en nature qui varie selon le service demandé (10% à 20% de montant demandé) ; ainsi, un changement de mentalité est possible afin d’adopter des méthodes de développement plus participatives (Développement rural participatif)8.

L’existence de CROA et DR au niveau Régional priorise les potentiels que la Région dispose. Il s’agit d’une caractéristique de la décentralisation et de la gouvernance locale (BESSAOUD, 2006) car toutes les décisions viennent à eux seulement.

L’harmonisation des appuis aux agriculteurs est aussi un des avantages créés par FRDA, formation technique sur la filière riz – appui sur la réhabilitation des canaux et barrages – formation technique sur les cultures de contre saison (haricot et pomme de terre).

La présence des projets tels que l’AROPA, le FORMAPROD sont opportuns pour le FRDA. La concertation de ces structures pourrait rentabiliser la situation actuelle vu la spécificité de chacun. L’AROPA qui a pour vocation de financer des services infrastructures en volume monétaire important du FRDA depuis la phase pilote), de renforcer la restructuration des OP,…Le FORMAPROD, est un programme en cours au sein de la Région9.

4.1.2.2 Les faiblesses et menaces Vue l’étendue de la Région et les actions entretenues par le FRDA, les équipes déjà sur place sont insuffisantes afin de rendre effectives leurs interventions.

8 Effets escomptés de la mise en œuvre au niveau local de la stratégie nationale de développement rural durable, programme des Nations Unies pour le développement, Gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire : - Développement rural durable – Décentralisation et Gouvernance locale – Développement nationale équilibré. 9 Le binôme FERT-FIFATA a contribué à l’élaboration de la SNFAR à partir de 2009 et à la préparation du FORMAPROD, prévu au déploiement de collèges agricoles dans ses 13 régions d’intervention. 37

Après enquête, l’étude a pu évoquer que la faiblesse du FRDAP et même actuel tourne autour des montants : volume de fonds très limités, limitant ainsi les services offerts en terme de quantité et/ou en terme de qualité surtout à propos des infrastructures, apports bénéficiaires parfois insupportable pour les petits exploitants. D’où, les résultats obtenus ne sont pas représentatifs par rapport à l’échelle Régionale.

La question de la durabilité de programme figure parmi les menaces à prévoir surtout le souci de continuation de ressources de financement. Le contexte actuel de notre pays en est la preuve que l’instabilité politique du pays est une grande menace pour certains projets ou programmes de développement tel que le FRDA.

L’hypothèse 2 « Certains points sont nécessaires à améliorer pour la bonne gestion des activités du FRDA promouvant un développement rural durable au sein du District voire au niveau Régional » est ainsi vérifiée.

4.2 Recommandations Les axes suivants ont été édifiés, en tenant compte des interventions des personnes ressources, des solutions proposées par les bénéficiaires et les observations personnelles des acteurs rencontrés.

4.2.1 Au niveau du FRDA 4.2.1.1 Renforcement de l’équipe de suivi évaluation Afin de mieux atteindre les objectifs définis, et vu l’alourdissement de travail ainsi que l’étendue du district et ses périphéries, le renforcement des équipes de suivi évaluation serait indispensable et prioritaire. De plus, la qualification et la spécialité des personnels en la matière seraient aussi nécessaire aidant ainsi les agriculteurs à mieux comprendre les objectifs du projet et à réussir. 4.2.1.2 Harmonisation des services offerts (SOFT-HARD) Étant donné que les activités du FRDA-P sont concentrées sur le Service d’Appui à la Production (SOFT), il s’avère nécessaire de les harmoniser avec l’opération de coup de pouce (service HARD) afin que ce projet puisse atteindre les objectifs fixés (petits matériels, engrais, semence,…).

Ainsi, pas mal des bénéficiaires des services offerts par le FRDA notamment durant la phase pilote du projet ont du mal à pratiquer et à appliquer les formations qu’ils ont acquises faute de certains problèmes tels que l’insuffisance de matériels, des engrais, des semences et parmi d’autre. Pour y remédier, ils ont besoins d’autres formes de subvention par exemple en les donnant des matériels nécessaires suivant les formations. C’est pourquoi actuellement, le 38 service HARD a été bien sollicité par les bénéficiaires. L’appui en équipement par membre ou par groupement OP serait à promouvoir. 4.2.1.3 Apport bénéficiaire Vu que le taux d’apport bénéficiaire est suivant les services demandés, pourtant les plus défavorisés sont parfois délaissés car la plupart d’entre les bénéficiaires n’ont même pas de quoi se nourrir. Ainsi, la révision de ce taux d’apport est une question délicate dans certaines circonstances. 4.2.1.4 Autres  Promouvoir la formation de vaccination et inciter les paysans à suivre toutes les indications nécessaires afin d’éradiquer les maladies ou même protéger leurs cheptels car c’est la raison pour laquelle certains acteurs lâchent (éleveur de poulet gasy, porcin et aussi l’apiculteur) et  Redynamiser l’action sur la restructuration de renforcement de capacité des OP afin que tous les paysans y soient regroupés et que le développement soit participatif.

4.2.2 Au niveau de l’Administration 4.2.2.1 Politique générale de l’Etat L’Etat doit assurer sa fonction régalienne, surtout sur la sécurité rurale afin de favoriser les investissements intérieurs. Aussi, la stabilité politique est à exiger afin d’assurer les investissements étrangers directes (IDE) et la continuité et durabilité des projets/programmes de développement ; La politique de développement de l’Etat doit mettre en exergue qu’en monde rural malgache, la mise en place d'infrastructures de base (routes, barrages, irrigations, etc.) est nécessaire, afin de donner aux ruraux les fonctions d'utilisation nécessaires pour mieux exploiter les ressources, et par la suite, pour les appuyer dans leurs investissement et professionnalisation. L'implantation de ces infrastructures devrait, néanmoins, être accompagnée d'un système de gestion de proximité. Pour ce, le renforcement de l’efficacité et la durabilité des investissements hydroagricoles est une étape importante aussi de plus dans la lutte contre la pauvreté à Madagascar. L’irrigation agricole est fondamentalement pour les moyens d’existence ruraux fondés sur l’agriculture. La disponibilité suffisante et l’accès fiable à l’eau est souvent une contrainte à la production. A ce propos, accroître et améliorer les investissements dans la gestion hydroagricole pour soutenir les moyens de subsistance des petits exploitants est toujours une priorité dans les zones rurales dans le pays. La question de sécurité foncière des nationaux doit être figurée dans la politique de développement du pays car elle permettra aux ruraux d'être solvables vis-à-vis des différentes 39 institutions financières, d'accéder aux intrants crédits et techniques ; et, conséquemment, d'être professionnels et concurrentiels (création ou élargissement de nouvelles assiettes fiscales).

4.2.2.2 Ressources financières La mutualisation de ressources Etat /Bailleurs serait indispensable à la continuation de projet à propos des ressources financières mais aussi à l’élargissement de volume de fonds alloués surtout sur les questions de facteur de production tels que les infrastructures. Ainsi, la question de décentralisation s’avère importante tant sur le plan financier, économique que sur le plan juridique et institutionnel, se doit d'être tranchée pour atteindre un développement rural durable. Concrètement, l'Etat doit mettre un système légal qui permet un réel transfert du pouvoir aux collectivités décentralisées (doter en capabilités) afin qu'elles se créent de nouveaux fonctionnements à même de répondre à leurs intérêts locaux (RAKOTOARINOSY, 2011). 4.2.2.3 Autre La révision des textes relatifs à la mise en place du FRDA définissant ainsi sa place au niveau Ministériel serait indispensable à l’amélioration de ses activités ainsi que leurs domaines d’intervention.

4.2.3 Promotion d’un développement rural durable Sur le plan technique et biologique, les réorientations des actions intervenues de plus en plus vers les pratiques de l’Agriculture durable seraient importantes. Pour cela, la valorisation des ressources est à exiger telles que les ressources en eau, la biodiversité, la terre et surtout les ressources humaines10. Ce dernier est un sujet d’alerte grandissant, car les vocations et les compétences manquent pour reprendre des exploitations agricoles de plus en plus grandes et complexes à gérer. Ainsi, la mise en place des collèges agricoles en vue de former et insérer les jeunes paysans afin de professionnaliser ce domaine notamment sur les filières porteuses est à encourager. « Les collèges ont pour mission de former les jeunes agriculteurs »:

 capables de mettre en œuvre des techniques performantes, adaptées au contexte malgache et économiquement rentables ;  capables de gérer leur exploitation à partir d’une connaissance réelle des filières et des marchés ;

10 www.developpement-durable.gouv.fr/L-agriculture-durable 40

 désireux de s’engager au sein des OP et de devenir de véritables acteurs de leur territoire (Commune, District, Région ...)» (RAMBOARISON, et al. 2013).

La formation revalorise ainsi le métier d’agriculteur en montrant qu’il est possible d’en vivre avec des revenus comparables à d’autres secteurs d’activités. Il s’agit là donc d’une nouvelle forme de vulgarisation qui montre l’importance du capital intellectuel par la mobilisation des facteurs humains et structurels (RAMANANARIVO (a), 2004) et de renforcement de capacité pour développer la capital humain (MAEP, 2006).

La coalition du FRDA avec un tel projet est un atout afin de mettre en œuvre le développement rural durable.

Sur le plan politique et financier, le problème de la durée des projets de développement en milieu rural est intimement lié à celui du consensus social et politique au sujet des choix à opérer. Les trois parties prenantes dans la recherche d’un accord durable d’ensemble, sont les suivants :

 les producteurs (agriculteurs et agro-industries)  les consommateurs et  les pouvoirs publics (Le GOUIS, 1994).  Aussi, sur le plan économique et social, la continuité du développement peut aussi être remise en cause si les progrès en productivité (à surveiller par ailleurs) ne suffisent pas à donner la sécurité alimentaire requise.

La réalisation de la vision du développement rural durable à Madagascar propose nombreuses axes de solutions et de recommandations. Mais, au-dessus de tout cela, les rôles de l'Etat en matière de régulation, de facilitation et de règlementation est essentiel (KEYNES, 1936)

Enfin, des initiatives innovatrices et audacieuses doivent être prises pour que Madagascar puisse enfin réussir son vrai décollage économique à partir de l’augmentation de la production agricole par la sérieuse amélioration de la productivité (MAEP, 2006) et surtout en matière fiscale.

4.2.4 Autres Afin de mieux apprécier les résultats de l’installation du projet FRDAP dans la dite Région, une étude approfondie serait nécessaire car cela permettra aussi à l’amélioration des méthodes et de technique de travail pour la bonne continuation du projet et à des nouveaux projets de développement. 41

CONCLUSION Depuis la mise place du FRDA dans la Région Amoron’i Mania, ses activités ne cessent de s’évoluer notamment sur la diversification de champ d’action ainsi que le volume de fonds alloués y correspondant.

En général, les bénéficiaires des services du FRDA durant la phase pilote au sein du District d’Ambositra ont l’occasion de saisir certains impacts positifs sur l’exploitation. La volonté d’investir et le changement de technicité sont le changement apprécié. La plupart d’eux a pu profiter cet effet en améliorant leur condition de vie socioéconomique.

Les principes et approche du la structure permet de le rendre plus aisé par rapport aux autres projets de développement. Cette situation qui valorise la priorité et la problématique du contexte actuel des paysans a le but de rapprocher leurs objectifs aux certains résultats escomptés du développement durable en milieu rural : développement participatif, décentralisation et gouvernance locale. Pourtant, cela exige un changement de mentalité et comportement des paysans en vue de devenir acteur de développement rural durable. Ainsi, la première hypothèse est vérifiée.

Les limites et le non continuité de financement sont les principales faiblesses et menaces de la structure alors qu’il s’agit là d’un pilier de la durabilité du développement. Ainsi, le renforcement du partenariat public/privé à travers une structure de concertation organisée et permanente, l’assurance de l’Etat de ses fonctions régaliennes ainsi que la stabilité politique sont les garants de la durabilité de développement. L’hypothèse 2 est aussi vérifiée.

En conclusion, la mise en place du FRDA dans toute l’île serait encouragée car il constitue un des leviers au développement rural durable. Mais vu le contexte actuel du pays, comment obtenir la continuité du développement?

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WEBIOGRAPHIE

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 http://fr.wikipédia.org/wiki/Financement

 www.developpement-durable.gouv.fr/L-agriculture-durable

ANNEXES

ANNEXE 1 : Présentation du FRDA………………………………………………………….1

ANNEXE 2 : Tableaux………………………………………………………………………...6

ANNEXE 3 : Déclaration des variables………………………………………………………15

ANNEXE 4 : Fiche d’enquête………………………………………………………………..16

1

ANNEXE 1 : PRESENTATION DU FRDA AMORON’I MANIA

I- Rôle, principes et dispositif du FRDA I-1 Rôle

Le FRDA est une structure légère positionnée à l’échelon de la Région pour disposer d’un outil financier de proximité. Il subventionne les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche

Ils ont pour missions de mettre en œuvre la politique du FDA sur le plan Régional et d'en adapter le contenu conformément aux orientations et aux stratégies de développement Régional.

Ainsi le FDA a pour mission :

 Améliorer l'insertion des producteurs dans l'économie nationale ;  Faciliter leur accès aux services et aux facteurs de production ;  Contribuer au renforcement et au développement des outils de services aussi bien techniques que financiers et des filières ; et  Renforcer les capacités de maîtrise d'ouvrage des producteurs à travers leurs organisations.

Ils ne sont pas dotés de la personnalité juridique mais disposent d’une autonomie fonctionnelle en matière d’allocation de ressources.

I-2 Principes et Approches

 Approche par la demande ;

 Principe de non-gratuité des services ;

 Gestion Régionale et déconcentrée ;

 Gestion paritaire ;

 Responsabilisation des Bénéficiaires ; et

Il n’a pas vocation à se substituer les autres acteurs surtout les Etablissements Financiers

I-3 Conditions générales de financement des services par le FRDA

Il s’agit des acteurs éligibles du FRDA :

 Les producteurs individuels, ainsi que les groupements, formels ou informels ;

 Les Unions de groupements, les coopératives, leurs unions et leurs fédérations ; 2

 La Tranoben'ny Tantsaha (TT) au niveau Régional et District ;

 Les interprofessions et les plateformes (GTDR sont assimilés si action éligible et ne disposant pas d’une de financements suffisants d’une Source existante) ;

 Les Institutions financières engagées dans l’agriculture,

 Les centres de recherche agricole (incluant les établissements de formation, consultants, ...) ;

 Les centres de ressources ;

 Les centres de formation à vocation agricole ; et

 Les prestataires de services (PS) intervenant au service des agriculteurs (formateur, fabricant de matériel agricole, fournisseur phytosanitaire, …)

II- Dispositif spécifié

Le FRDA est composé d’un Comité Régional d’Orientation et d’Allocation (CROA) et d’une Direction Régionale (DR)

II-1 CROA

01 TTR 01 Représentant Région

06 OPP 01 Représentant Agriculture

01 Représentant Elevage

01 Représentant Pêche

01 Représentant MFB

01 Représentant Agro-industrie

01 Représentant secteur bancaire et IMF

Dont les attributions sont :

 Détermination des activités du FRDA en tenant compte des spécificités et besoins au niveau Régional ;

 Fixation des objectifs à atteindre, supervision et suivi de leur réalisation ;

 Examen et approbation des prévisions et de l’exécution de dépenses et de recettes du FRDA proposé par le Directeur Régional avant soumission pour approbation au Conseil d’Administration du FDA ; 3

 Orientation des financements du FRDA vers les secteurs et les activités reconnus comme prioritaires, sur la base des diagnostics Régionaux réalisés ;

 Adaptation des fourchettes budgétaires à affecter aux différents guichets et services de financement suivant le contexte Régional et dans la limite des règles définies par le Conseil d'Administration ;

 Analyse des dossiers de demande de subvention, en fonction des critères définis par le Conseil d’Administration;

 Examen des rapports techniques et financiers présentés par le Directeur Régional ; et

 Formulation des propositions répondant aux stratégies Régionales avant transmission à la Direction Générale.

a- DR

Dont les attributions sont :

 Organisation des réunions et du secrétariat du CROA ;  Préparation du projet de dépenses et de recettes du FRDA à soumettre au CROA et à adresser à la Direction Générale pour visa et allocation des crédits ;  Préparation des sessions d'allocation des subventions ;  Exécution des décisions du CROA ; 4

 Signature des conventions de financement ;  Contrôle et suivi des transferts des allocations sur les comptes des destinataires retenus par le CROA ;  Suivi et évaluation des résultats des actions financées.  Élaboration des rapports techniques et financiers à présenter au CROA et à adresser à la Direction Générale

Le Directeur Régional est l’ordonnateur des dépenses et des recettes du FRDA. Il exerce les fonctions d’ordonnateur secondaire du FDA au niveau Régional.

III- Les ressources financières du FRDA

Les ressources financières du FRDA peuvent se résumer à travers la figure ci-après :

Figure 5 : Ressources financières du FRDA

Source : FRDA Amoron’i Mania

5

IV- Les itinéraires de la demande

La figure 6 ci-après résume les itinéraires de la demande depuis la formulation de la demande jusqu’à obtention de subvention.

Figure 6 : Itinéraires de la demande Source : FRDA Amoron’i Mania

6

ANNEXE 2 : TABLEAUX

Tableau 9 : Réalisation du FRDAP

Activité/Année 2009 2010 2011 Total Montant 1 413 000 10 909 400 5 326 900 17 649 300 Pisciculture Nombre OP 1 5 3 9 Montant 1 791 000 3 944 900 4 662 800 10 398 700 Pomme de terre Nombre OP 2 3 4 9 Montant 971 000 1 712 500 4 034 800 6 718 300 Riziculture Nombre OP 1 1 4 6 Montant 4 443 700 4 443 700 Fruit Nombre OP 4 4 Montant 26 735 650 19 508 750 46 244 400 Poulet gasy Nombre OP 20 14 34 Organisation de Montant 12 935 000 12 935 000 foire Nombre OP 1 1 Barrage et Montant 22 190 000 2 740 000 24 930 000 cannaux Nombre OP 2 2 4 Montant 4 446 000 2 991 780 7 437 780 Porc Nombre OP 3 2 5 Montant 11 790 000 1 645 000 13 435 000 Couloir de vaccin Nombre OP 1 1 2 Montant 1 705 000 7 395 800 9 100 800 Haricot Nombre OP 1 5 6 Montant 14 850 000 1 092 000 15 942 000 Bâche métallique Nombre OP 1 1 2 Transformation Montant 3 255 700 3 255 700 pêche Nombre OP 1 1 Montant 739 800 739 800 Elevage laitière Nombre OP 1 1 Montant 5 264 800 5 264 800 Appui OPR Nombre OP 1 1 Montant 30 804 446 30 804 446 GCV Nombre OP 3 3 Montant 1 413 500 1 413 500 Apiculture Nombre OP 2 2 Montant 1 323 700 1 323 700 Canards Nombre OP 1 1 Montant 1 029 600 4 278 500 5 308 100 Autres Nombre OP 1 1 2 Total Montant 4 175 000 116 691 750 96 478 276 217 345 026 Nombre OP 4 43 46 93 Source : FRDA Ambositra 7

Tableau 10 : Calcul de la production

Observation Nom OP Activité C1/S1 C2/S2 P1 P2 Taux de croissance obs1 R. Juliette Ezaka SOAFINARITRA PORC 2 3 1 080 000 2 340 000 117 obs2 Rasoamananjara Ezaka SOAFINARITRA PORC 3 5 1 620 000 3 900 000 141 obs3 Ravaoarisoa VO ANDIDY HAR 18 25 518 400 1 800 000 247 obs4 R Celestin VO ANDIDY HAR 35 45 1 008 000 3 240 000 221 obs5 R Paul VO ANDIDY HAR 25 30 720 000 2 160 000 200 obs6 R. Remi LOVASOA API 3 6 84 000 21 000 - 75 obs7 R François LOVASOA API 2 5 56 000 14 000 - 75 obs8 R Fidimanjaka MIARAMITA PDT 22,5 22,5 495 000 720 000 45 obs9 Ravaosolo MIARAMITA PDT 10 10 220 000 320 000 45 obs10 R Jean de Dieu EZAKA PDT 40 40 880 000 1 280 000 45 obs11 R Claudine EZAKA PDT 20 20 440 000 640 000 45 obs12 Rakotohavana MIARAMITA PDT 35 35 770 000 1 120 000 45 obs13 R Angèle MIARAMITA PDT 15 17 330 000 544 000 65 obs14 Rakotoarison MAMY NY HOAVY RIZ 1,2 1,5 2 100 000 3 543 750 69 obs15 R Elia MAMY NY HOAVY RIZ 0,7 0,9 1 225 000 2 126 250 74 obs16 R Donald VO ISANDRA RIZ 0,65 0,65 1 137 500 1 535 625 35 obs17 R Justin FANAMBY RIZ 0,9 1,1 1 575 000 2 598 750 65 obs18 Razafinjato VO ISANDRA RIZ 0,3 0,3 525 000 708 750 35 obs19 R Ralavelona FANAMBY RIZ 0,5 0,8 875 000 1 890 000 116 obs20 R Jean Batiste FANANTENANA GCV/RIZ 1 1,2 1 750 000 2 835 000 62 obs21 R Charline VEHIVAVY MITSINJO PG 3 6 237 000 1 314 000 454 obs22 R. Chantale EZAKA MIARAMITA PG 3 4 237 000 876 000 270 obs23 R.Clarisse VT Andranonahatona PG 7 8 553 000 1 752 000 217 obs24 R.Berthine FKMJ PG 6 9 474 000 1 971 000 316 obs25 Ralaizanaka OP FITARIKANDRO PG 5 5 395 000 395 000 - obs26 Randriamalala VT Andranonahatona PG 5 5 395 000 1 095 000 177 obs27 Ratsimba EZAKA MIARAMITA PG 4 5 316 000 1 095 000 247 8

obs28 R Christine EZAKA MIARAMITA PG 3 4 237 000 876 000 270 obs29 Rakotovao OP FITARIKANDRO PG 3 5 237 000 1 095 000 362 Source : Excel 2007, auteur, 2014 9

Tableau 11 : Tableau montrant l'âge et le genre des enquêtés

Observation Nom Sexe Age (ans) obs1 R. Juliette H 45 obs2 Rasoamananjara F 37 obs3 Ravaoarisoa F 45 obs4 R Célestin H 45 obs5 R Paul H 50 obs6 R. Remi H 39 obs7 R François H 47 obs8 R Fidimanjaka F 36 obs9 Ravaosolo F 42 obs10 R Jean de Dieu H 49 obs11 R Claudine H 42 obs12 Rakotohavana H 50 obs13 R Angèle F 34 obs14 Rakotoarison H 57 obs15 R Elia H 39 obs16 R Donald H 40 obs17 R Justin H 49 obs18 Razafinjato H 48 obs19 R Ralavelona H 42 obs20 R Jean Batiste H 50 obs21 R Charline F 45 obs22 R. Chantale F 36 obs23 R.Clarisse F 40 obs24 R.Berthine F 46 obs25 Ralaizanaka H 50 obs26 Randriamalala H 42 obs27 Ratsimba H 45 obs28 R Christine F 45 obs29 Rakotovao H 55

Avec : H : homme F : femme

10

Tableau 12 : Précision démographique

Indicateur Milieu Ensemble

Urbain Rural

Taille moyenne des ménages 4.5 4.9 4.9

Rapport de masculinité (%) 108.0 94.5 96.2

Ratio de dépendance (%) 83.7 95.4 93.8

Source : SR INSTAT Amoron’i Mania, EPM 2010

Tableau 13 : Répartition des chefs de ménage par sexe

Sous préfecture Milieu urbain Milieu rural

Homme (%) Femme (%) Homme (%) Femme (%)

Ambatofinandrahana 83 17.1 86.3 13.7

Ambositra 69.1 30.9 77.1 22.9

Manandriana 81.7 18.3 82.2 17.8

Fandriana 74.1 25.2 75.6 24.4

Source : RGPRH, 1993

11

Tableau 14 : Action pilote par OP au niveau du District d'Ambositra

MONTANT NBR BENEFICIAIRE NBR BENEFICIAIRE TOTAL NOM DEMANDEUR SOURCE FI GUICHET TITRE DE LA DEMANDE Année SUBVENTION HOMME FEMME BENEFICIAIRE ACCORDEE

AVOTRA U.E CSA Rizipisciculture 2009 1 413 000 33 14 47 EZAKA Ankazoambo U.E CSA Pomme de terre 2009 883 000 7 4 11 FANILO U.E CSA Pomme de terre 2009 908 000 12 4 16 MAMY NY HO AVY U.E CSA Riziculture 2009 971 000 13 2 15 LOVASOA U.E CSA Agrume 2010 1 098 950 9 3 12 FMF U.E CSA Poulet gasy 2010 1 171 400 20 1 21 SOAFIANATRA U.E CSA Agrume 2010 1 054 950 10 2 12 MARINERA U.E CSA Agrume 2010 1 128 400 8 4 12 Pomme de terre et MIARAMITA U.E CSA haricot 2010 1 046 700 7 6 13 EZAKA Ilaka Centre U.E CSA Poulet gasy 2010 1 190 850 10 5 15 Pomme de terre et MIHARISOA Ilaka Centre U.E CSA haricot 2010 1 186 200 9 7 16 VOI LOVASOA U.E CSA Pisciculture 2010 2 831 100 52 13 65 TEFAFI U.E CSA Poulet gasy 2010 1 031 000 8 7 15 Organisation foire Tranoben'ny Tantsaha Ambositra U.E OPR agricole 2010 12 935 000 0 0 0 SALAMA sy MIRINDRA U.E CSA Pomme de terre 2010 1 712 000 5 35 40 TARATRA FANANTENANA U.E CSA Agrume 2010 1 161 400 2 10 12 FANAMBINA U.E CSA Poulet gasy 2010 1 135 500 5 6 11 FKMS Sahave U.E CSA Poulet gasy 2010 1 048 650 7 5 12 NAMBININTSOA U.E CSA Poulet gasy 2010 1 317 600 13 8 21 SANTATRA U.E CSA Poulet gasy 2010 1 474 900 18 12 30 SOANIFIRAISANA U.E CSA Barrage 2010 9 950 000 0 412 412 12

Paysans regroupés Ambohimanjaka U.E CSA Cannaux 2010 12 240 000 460 0 460 FELANA U.E CSA Poulet gasy 2010 1 278 400 10 10 20 FILAMATRA U.E CSA Riziculture 2010 1 712 500 10 5 15 FKMS Ivony U.E CSA Poulet gasy 2010 1 031 100 0 13 13 MANIRISOA Ikianja Ankefona U.E CSA Elevage porcin 2010 1 290 000 8 7 15 Paysans regroupés Antoetra (MAMILAZA) U.E CSA Couloir de vaccination 2010 11 790 000 80 0 80 GROUPEMENT Ankarenana U.E CSA Haricot 2010 1 705 000 12 13 25 MDB (Malagasy Dairy Board) U.E OPR OPR 2010 1 029 600 20 0 20 FKMS Andina U.E CSA Poulet gasy 2010 1 341 000 10 16 26 FKMS et FTMTK Ambohitranakova U.E CSA Poulet gasy 2010 2 291 000 23 36 59 LOVA Mahazina U.E CSA Elevage porcin 2010 1 667 000 12 8 20 OPR FKMS U.E CSA Poulet gasy 2010 1 402 000 17 3 20 EZAKA MIARAMITA U.E CSA Poulet gasy 2010 1 093 350 3 12 15 FANILO Ivato Centre U.E CSA Poulet gasy 2010 1 053 600 11 4 15 FANILOSOA U.E CSA Elevage porcin 2010 1 489 000 12 3 15 FTMTK Mahazina U.E CSA Poulet gasy 2010 1 858 000 13 17 30 SOA NY MIARADIA U.E CSA Poulet gasy 2010 1 024 250 7 9 16 Groupe des paysans à Ambodiara Rizipsciculture et et Marofahana U.E CSA pisciculture 2010 3 318 100 27 16 43 FKMS Andranonahantona U.E CSA Poulet gasy 2010 1 148 550 4 15 19 FITARIKANDRO Ambatofitorahana U.E CSA Bâche métallique 2010 14 850 000 0 36 36 FIMPITAN U.E CSA Rizipisciculture 2010 1 275 100 10 7 17 FITARIKANDRO Ambatofitorahana U.E CSA Poulet gasy 2010 1 316 500 15 10 25 Rizipisciculture et MAMILAZA et EZAKA U.E CSA pisciculture 2010 2 138 900 19 13 32 13

MIARAMANDROSO Ambinanindrano U.E CSA Poulet gasy 2010 1 824 000 15 5 20 TARATRINIHOAVY Ambositra U.E CSA Poulet gasy 2010 1 704 000 26 10 36 FANIRY et SOAMIRAY U.E CSA Rizipisciculture 2010 1 346 200 9 7 16 Transformation de OP Groupé Ambositra U.E CSA pêche 2011 3 255 700 45 34 79 ATAFI U.E CSA Elevage laitier 2011 739 800 8 0 8 EZAKA, FANIRISOA,FIOMBONANTSOA,SO AFIANATRA U.E CSA Elevage porcin 2011 2 340 680 19 15 34 EZAKA II Ambositra U.E CSA Poulet gasy 2011 1 396 600 8 6 14 CPM U.E OPR Tenue d'émission radio 2011 5 264 800 58 0 58 Paysans regroupés Antoetra (MAMILAZA) U.E CSA Couloir de vaccination 2011 1 645 000 80 0 80 FITARIKANDRO Ambatofitorahana U.E CSA Bâche métallique 2011 1 092 000 0 36 36 Paysans regroupés Ambohimanjaka U.E CSA Cannaux et barrage 2011 1 370 000 58 0 58 SOANIFIRAISANA U.E CSA Barrage 2011 1 370 000 0 52 52 EFAMIRA U.E CSA Pomme de terre 2011 1 321 000 7 5 12 MANIRISOA Union U.E OPR GCV 2011 14 864 446 620 0 620 VO IKIANJA U.E CSA Haricot 2011 541 600 9 7 16 LOVASOA U.E CSA Apiculture 2011 747 600 17 0 17 SOAMIAFARA U.E CSA Poulet gasy 2011 2 073 300 13 8 21 FITAZA U.E CSA Haricot 2011 2 497 100 21 12 33 FTMTK Talaviana U.E CSA Poulet gasy 2011 1 360 500 12 7 19 VO Ankadilanana U.E CSA Poulet gasy 2011 1 365 300 9 4 13 Formation des FIFATAM U.E OPR vaccinateurs 2011 4 278 500 51 0 51 MANIRISOA Union U.E OPR GCV 2011 940 000 620 0 620 FITAMIA Ambositra U.E CSA Pomme de terre 2011 567 500 7 8 15 14

VO KIANJANDRAKEFINA U.E CSA Apiculture 2011 665 900 14 3 17 VO BEHENA U.E CSA Pomme de terre 2011 1 487 800 8 6 14 VO ANDIDY U.E CSA Haricot et petit pois 2011 1 108 600 13 2 15 RAVITSARA U.E CSA Pomme de terre 2011 1 286 500 10 7 17 MITADINISOA U.E CSA Poulet gasy 2011 1 999 000 14 16 30 VOVONANA U.E CSA Poulet gasy 2011 1 255 000 9 10 19 VT ANDRANONAHANTONA U.E CSA Poulet gasy 2011 1 446 600 14 4 18 IRAY VATSY U.E CSA Poulet gasy 2011 1 223 900 8 7 15 VEHIVAVY Mitsinjo U.E CSA Poulet gasy 2011 1 857 400 0 30 30 VOMIFA Ankazoambo U.E CSA Riziculture 2011 596 200 7 4 11 MEVA Tsarasaotra U.E CSA Poulet gasy 2011 1 168 550 10 6 16 VO ISANDRA Ilaka Centre U.E CSA Rizipisciculture 2011 1 446 500 11 3 14 VT AMBAZOHO U.E CSA Poulet gasy 2011 1 342 000 6 14 20 VT VATANANA U.E CSA Canard 2011 1 323 700 7 6 13 AINGAVAO Mahazina U.E CSA Poulet gasy 2011 634 500 13 2 15 FIVOARANA Ilaka Centre U.E CSA Riziculture 2011 726 900 7 5 12 VEHIVAVY TARATRA U.E CSA Poulet gasy 2011 546 200 0 16 16 AMVT Ilaka U.E CSA Elevage porcin 2011 651 100 5 8 13 FANAMBY Ilaka Centre U.E CSA Riziculture 2011 1 413 600 8 4 12 FIVEFA Ankazoambo U.E CSA Haricot 2011 986 700 9 4 13 RAVINALA Ambohipierenana U.E CSA Rizipisciculture 2011 2 523 200 41 0 41 SOFIMIA Andina U.E CSA Haricot 2011 2 261 800 28 15 43 TSARAMANDROSO-TANTELY MIRAY U.E CSA Poulet gasy 2011 1 839 900 18 9 27 MANIRISOA II U.E CSA Riziculture 2011 1 298 100 4 7 11 FANANTENANA Ilaka Centre AROPA CSA GCV 2011 15 000 000 62 0 62 VO ANASANA Kianjandrakefona U.E CSA Pisciculture 2011 1 357 200 16 0 16 Source : FRDA Amoron’i Mania 15

ANNEXE 3 : DECLARATION DES VARIABLES

Variables Codifications Surface d’exploitation avant S1 Surface d’exploitation après appui du FRDA S2 Production annuelle avant (en ariary) P1 Production annuelle après (en ariary) P2 Nombre de cheptel avant C1 Nombre de cheptel après C2 Culture Riz RIZ Pomme de terre PDT Haricot HAR Cheptel Apiculture API Porcin PORC Poulet gasy PG

16

ANNEXE 4 : FICHE D’ENQUETE

FICHE DENQUETE DES INDIVIDUS BENEFICIAIRES

DISTRICT :

COMMUNE :

FOKONTANY :

Nom et prénoms et OP :

Sexe : Age :

Code d’enregistrement :

- Comment saviez-vous du FRDA ?  télévision Radio  Affichage Réunion  Radio autres : le quel ? - Montant de financement accordé par FRDA : ……………………………. Ar - Activités financés par le FRDA :  Agriculture (riziculture, haricot,. ;)  Elevage  Pêche  Formation  Autres : le(s) quels ? - Vos activités sans financement du FRDA : …………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

- Comment appréciez-vous les services du FRDA ? Degré de satisfaction : bonne Moyenne Non

Si Non, pourquoi ? …………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………… 17

- Avez-vous appliqué ce que les responsables du FRDA vous ont été indiqué pour améliorer vos activités (formation)? OUI NON Si NON pourquoi ? …………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

- Les services offerts par le FRDA pour vos activités est-elle pertinente pour le développement de vos activités ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

Le montant accordé est-il suffisant par rapport aux objectifs et résultats attendus de l’action ? OUI NON .Si Non, pourquoi ?

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

Les démarches sont-elles bien claires ? OUI NON

Si NON, pourquoi ?

- Problèmes des bénéficiaires des services : ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

Affectation du financement FRDA sur vos activités par rapport avant (sans financement) :

 Exploitation :  extension de surface d’exploitation :  augmentation de nombre des élevages  pratiquer d’autres activités  autres, les quels ? Surface exploité/nombre de cheptel Avant Après

18

 Production: (rendement pour l’agriculture et nombre pour l’élévage)  Améliore Combien ?......  Stagne  Diminue Pourquoi ?...... ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

Revenus agricole :

 Augmente  Stagne  Diminue - Comment débouchez-vous de vos productions ? La part à commercialiser ? ……………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………

- Vos perspectives d’avenir :  Proposer une nouvelle demande pour d’autres activités  Même activités  Autofinancement pour continuer l’activité : OUI - Etes-vous convaincus du FRDA pour le développement de vos activités ? OUI NON

Si NON, pourquoi ?

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

- Avez-vous déjà reçu de(s) financement(s) autre que de la part du FRDA ? - OUI NON Pour quoi faire et les raisons de suspension ?

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 19

Pourquoi vous avez accepté FRDA ?

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

Quels sont les changements que vous avez constatés dans votre vie quotidienne après accès aux services du FRDA ?

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

- Vos suggestions pour améliorer la subvention : sur quoi et comment ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

CRITERES SOCIAUX

Nombre d’enfant en charge et sexe :

Autres personnes en charge et sexe :

Nombre d’enfant scolarisé : public ? Privée ?

- Maison : propriétaire loué , combien ? Si propriétaire, nature (brique ou autre) : surface :

Accès à l’eau potable : OUI NON

Accès à l’électricité : OUI NON

- Avez-vous de moyen de locomotion ? OUI NON Si OUI le(s) quel(s) ? (type, nombre)......

- Santé : (CSB, Médecin privé, Médecine traditionnelle,…) ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

20

CRITERES ENVIRONNEMENTAUX

Comment agissez-vous en tant qu’agriculteur pour préserver l’environnement tout en améliorant vos activités ?

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

Comment appréciez-vous du développement rural durable ?

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

GUIDE D’ENQUETE

Rendement avant appui du FRDA/………….tonne/ha ou are

Rendement après appui du FRDA/………….tonne/ha ou are

Rendement issu de l’élevage ?

Prix de la production/…………Ariary/kg

GUIDE D’ENTRETIEN AUX PERSONNES RESSOURCES

1. Quels sont les activités et objectifs du FRDA ? 2. Comment trouvez-vous l’appréciation des paysans du FRDA ? 3. Est-il cohérent avec les priorités et potentialités du District ? 4. Qu’est ce qui différencie le FRDA aux autres projets de développement ? 5. Comment appréciez-vous du développement rural durable ? et par rapport au FRDA ? 6. Etes-vous convaincus qu’il s’agit d’un outil de développement rural durable ? 7. Quels sont les obstacles et problèmes rencontrés par la structure depuis sa mise en place ? 8. Quelles suggestions avez-vous à proposer afin d’améliorer le dispositif du FRDA en tant qu’un outil de développement rural durable ?

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ...... 1 I- CONCEPT ET ETAT DE L’ART ...... 4 1.1 Impact ...... 4 1.1.1 Conception de l’impact et évaluation ...... 4 1.1.2 Conception de l’impact et activités ...... 4 1.2 Fonds du développement ...... 4 1.3 Développement rural durable ...... 6 1.3.1 Développement rural ...... 6 1.3.2 Développement durable ...... 7 1.4 Service d’appui à l’Agriculture ...... 9 1.4.1 Vulgarisation agricole ...... 9 1.4.2 Services de proximité : une nouvelle forme de vulgarisation ...... 9 1.5 Le FRDA ...... 10 II- MATERIELS ET METHODES ...... 11 1. Matériels ...... 11 1.1. Choix du thème ...... 11 1.2. Zone d’étude ...... 11 1.2.1. Choix de la zone d’étude ...... 11 1.2.2. Localisation ...... 13 1.3. Cadre de l’étude ...... 13 1.3.1. Secteur agricole : agriculture ...... 14 1.3.2. Secteur élevage ...... 14 1.3.3. Secteur pêche ...... 15 1.4. Matériels et outils de traitement de donnés ...... 15 1.4.1. Fiche d’enquête ...... 15 1.4.2. Fiches d’entretien ...... 15 1.4.3. Outils de traitement de données ...... 15 2. Méthodes ...... 16 2.1. Démarche commune de vérification des hypothèses ...... 16 2.1.1. Etude bibliographique et webiographique ...... 16 2.1.2. Entretien auprès de personnes ressources ...... 16 2.1.3. Détermination des variables d’enquête ...... 16

2.1.4. Echantillonnage ...... 17 2.1.5. L’enquête formelle ...... 18 2.1.6. Apurement des données ...... 18 2.2. Démarche spécifique à chaque hypothèse émise ...... 19 2.2.1. Hypothèse 1 : « La mise en place du FRDA répond aux attentes des bénéficiaires ruraux et constitue un levier au développement rurale durable au niveau du District d’Ambositra» ...... 19 2.2.1.1. Analyse par Tableau comparatif et Graphe...... 19 2.2.1.2. Analyse de la pertinence socioéconomique ...... 21 a- La méthode de codification et l’Analyse Composante Principale ...... 21 b- La méthode de Boston Consulting Group ...... 22 2.2.2. Hypothèse 2 : « Certains points sont nécessaires à améliorer pour la bonne gestion des activités du FRDA promouvant un développement rural durable au sein du District voir même au niveau Régional » ...... 23 2.3. Limites de la méthodologie ...... 24 2.4. Chronogramme de l’étude ...... 24 III- RESULTATS ...... 25 3.1- Les impacts de la mise en place du FRDAP ...... 25 3.1.1. Réalisation du FRDAP au niveau du District d’Ambositra ...... 25 3.1.1.1. Les bénéficiaires ...... 25 3.1.1.2. Les fonds alloués ...... 25 3.1.2. Impact de la mise en place du FRDAP ...... 27 3.1.2.1. Appréciation du FRDA ...... 27 3.1.2.2. Impact sur l’exploitation ...... 28 3.1.2.3. Impact sur les ménages ...... 29 3.1.2.4. Impact social ...... 30 3.2- Résultats de l’analyse FFOM (Forces – Faiblesses- Opportunités – Menaces) ...... 30 VI- DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS ...... 32 4.1 Discussion ...... 32 4.1.1. Pertinence socioéconomique ...... 32 4.1.1.1. Les impressions des bénéficiaires ...... 32 4.1.1.2. Impacts sur le développement économique ...... 33 4.1.1.3. Impacts sur le développement social ...... 34 4.1.2. Les points nécessaires à améliorer ...... 36

4.1.2.1. Les forces et opportunités du FRDA ...... 36 4.1.2.2. Les faiblesses et menaces ...... 36 4.2 Recommandation ...... 37 4.2.1. Au niveau du FRDA ...... 37 4.2.2. Au niveau de l’Administration ...... 38 4.2.3. Recommandation afin de promouvoir un développement rural durable ...... 39 CONCLUSION ...... 41 BIBLIOGRAPHIE ...... 42