UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE MENTION INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Parcours Géomètre Topographe MEMOIRE DE FIN D’ETUDE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR GRADE MASTER II EN GEOMETRE– TOPOGRAPHE

Présenté par: JATO Manoa Arianne Directeur de mémoire : Dr RAMALAJAONA DANIEL Maitre de conférences Soutenu le 29 Mai 2018 Promotion 2017

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE MENTION INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Parcours Géomètre Topographe MEMOIRE DE FIN D’ETUDE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR GRADE MASTER II EN GEOMETRE– TOPOGRAPHE

Présenté par: JATO Manoa Arianne Président du Jury : Dr RABETSIAHINY Maître de conférences Examinateurs : Dr ANDRIAMASIMANANA Rado Maître de conférences RAKOTOZAFY Robert Géomètre Expert Directeur de mémoire : Dr RAMALAJAONA DANIEL Maître de conférences Soutenu le 29 Mai 2018

Promotion 2017 ESPA Mémoire de fin d’étude

REMERCIEMENTS

Avant tout je tiens, à remercier le Seigneur Tout Puissant pour son amour, sa grâce et ses bénédictions toute au long de mes parcours universitaires. Il qui nous a donné la sante, la force pour arriver au terme de l’élaboration de ce mémoire.

Je tiens particulièrement à témoigner toute ma gratitude à Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Professeur Titulaire et Responsable du Domaine d’ingénieur au sein de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, pour bonne gérance de notre école.

J’adresse également mes vifs remerciements à Monsieur RABARIMANANA Mamy, Professeur Titulaire, Responsable de la Mention Information Géographique et Aménagement du Territoire à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo qui représentée par le Responsable Docteur RABETSIAHINY

Docteur RAMALANJAONA Daniel, Architecte Urbaniste, Maître de Conférences Enseignant Chercheur à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo et Encadreur pédagogique de ce mémoire, qui m’a orienté et conseillé quant à la manière dont j’ai mené la réalisation et l’aboutissement de ce travail.

Docteur ANDRIAMASIMANANA Rado, Maître de Conférences, Enseignant à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ;

Monsieur RAKOTOZAFY Robert tous deux Enseignant à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, pour avoir ménagé leurs temps et consenti à évaluer ce mémoire

Je tiens à remercier tous les Enseignants de la mention Information Géographique et Aménagement du Territoire qui nous ont instruits et partagés leurs connaissances durant nos cinq années d’études ;

Je salue les prières, le dévouement et les sacrifices prodigués par les membres de ma famille, surtout mon père et ma mère, à mon égard dans leurs soutiens tant affectifs, moraux que financiers durant ces longues années d’études.

Enfin je tiens à remercier tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce mémoire, retrouvez ici ma profonde reconnaissance.

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TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS ...... 1 GLOSSAIRE ...... 8 INTRODUCTION ...... 12 PARTIE I : GENERALITES ...... 13 1) L’URBANISME ...... 14 2) LES ACTEURS DE L’URBANISME ...... 14 2.1 Pouvoir politique ...... 14 2.2 Pouvoir administratif ...... 14 2.3 Maitre d’ouvrages ...... 14 2.4 Maîtres d’œuvre ...... 14 2.5 Concessionnaires ...... 15 2.6 Les usagers ...... 15 3) LES METHODES DE L’URBANISME ...... 15 4) LE PLAN D’URBANISME ...... 17 4.1 Définition ...... 17 4.2 Utilisation du Plan d’urbanisme ...... 17 4.3 Les différents types de plans et schémas d’urbanisme ...... 17 4.3.1 Le Plan d’Urbanisme Directeur(PUDi) ...... 17 4.3.2 Le Plan d’Urbanisme Détaillé (PUDé) ...... 18 4.3.3 Le plan d'occupation de sol (POS) ...... 18 4.3.4 Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ...... 18 4.3.5 Le PDA et Le SDAU ...... 18 4.3.6 Le Plan Communal de Développement (PCD) ...... 19 4.3.7 Le Plan Simplifié d’Urbanisme (PSU) ...... 19 CHAPITRE II : POLITIQUE INTERNE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ...... 20 5) CONCEPT DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ...... 20 5.1 Définitions ...... 20 5.2 Rôles ...... 20 5.3 Interrelation entre foncier et aménagement ...... 21 5.4 Les autorités responsables de la règlementation de l’aménagement du territoire ..... 22 5.4.1 MEPATE ou LE MINISTERE D’ETAT CHARGE DU PROJET PRESIDENTIEL, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L’EQUIPEMENT 22

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5.4.2 DGATE ou LA DIRECTION GENERALE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L’EQUIPEMENT ...... 22 5.4.3 OAT ...... 23 6) LA POLITIQUE NATIONALE ET LES INSTRUMENTS JURUDIQUES DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ...... 24 6.1 Instrument étatique ...... 24 6.1.1 La politique nationale d’aménagement du territoire (PNAT) ...... 24 6.1.2 Cadre institutionnel ...... 24 6.2 Instruments juridiques ...... 25 6.2.1 Loi d’orientation de l’aménagement du territoire (LOAT) ...... 25 6.2.2 RNU : ...... 25 6.2.3 Code de l’urbanisme ...... 26 CHAPITRE III : GENERALITES SUR LE SIG ET ORTHOPHOTOGRAPHIE .... 28 1) LE SIG OU SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE ...... 28 1.1 Définition ...... 28 1.2 Les données dans un SIG ...... 28 1.3 Les fonctionnalités du SIG ...... 29 2) ORTHOPHOTOGRAPHIE ...... 30 2.1 Les différentes étapes de la fabrication [A] ...... 30 2.1.1 Collecte de photos ...... 30 2.1.2 Scannage : ...... 31 2.1.3 Stéréopréparation ...... 31 2.1.4 Aérotriangulation : ...... 31 2.1.5 Géoréférencée...... 31 2.1.6 L’orthorectification : ...... 31 2.1.7 La mosaïque ...... 31 2.2 Domaine d’utilisation ...... 31 2.3 La précision de l’orthophotographie ...... 32 CHAPITRE IV : RENSEIGNEMENT SUR LA ZONE D’ETUDE ...... 33 1) SITUATION GEOGRAPHIQUE DU LIEU ...... 33 1.1 LA COMMUNE RURALE D’ ...... 36 1.1.1 DEMOGRAPHIE ...... 36 1.1.2 INFRASTRUCTURES SOCIALES ...... 37 1.1.3 VIE ECONOMIQUE ...... 39 PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES ...... 42

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CHAPITRE I : ETUDES TOPOGRAPHIQUE ...... 43 1) LA PHOTOGRAMMETRIE [A] ...... 43 1.1 Collectes des donnes ...... 44 1.1.1 Renseignement général sur la zone ...... 44 2) LA PRECISION DE LA PHOTOGRAMMETRIE ...... 46 2.1 Précision planimétrique ...... 46 2.2 Précision altimétrique ...... 47 3) TRAITEMENT SUR ERDAS IMAGINE ...... 47 3.1 Les points d’appuis sur terrain ...... 47 3.2 Description de la prise de vue ...... 48 3.3 Etape de traitement sur ERDAS ...... 49 3.3.1 Stéréopréparation ...... 49 3.3.2 Aérotriangulation ...... 49 CHAPITRE II : ETUDE HYDRAULIQUE ...... 55 1) BASSIN VERSANT ...... 55 1.1 Caractéristiques du BV ...... 57 1.1.1 Périmètre ...... 57 1.1.2 Surface ...... 57 1.1.3 Pente du Bassin ...... 57 1.2 Coefficient de Gravelius ...... 58 1.3 Rectangle équivalent ...... 58 CHAPITRE III : ETUDE HYDROLOGIQUE ...... 60 1) LES DONNEES HYDROLOGIQUES ...... 60 1.1 Températures : ...... 60 1.2 Pluviométrie et précipitation : ...... 60 1.3 Hydrographie : ...... 60 2) DENIVELE DU BASSIN : ...... 60 3) APPRECIATION DE COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT : ...... 60 4) L’INTENSITE MAXIMALE i : ...... 61 5) TEMPS DE CONCENTRATION tc : ...... 61 6) ESTIMATION DE DEBIT DE CRUE ...... 61 7) DIMENSIONNEMENT DES CANIVEAUX ...... 62 7.1 Description technique : ...... 62 7.2 Dimensionnement : ...... 62 7.3 Rayon hydraulique ...... 63

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7.4 Section mouillée ...... 63 7.5 Périmètre mouillé ...... 63 7.6 Revanche r ...... 63 7.7 Vitesse d’écoulement ...... 63 7.8 Dimensionnement des canaux ...... 64 PARTIE III : ETUDE URBANISTIQUE DU LIEU ...... 66 CHAPITRE I : ZONAGE ...... 67 8) DEFINITIONS ...... 67 8.1 Parcelle ...... 67 8.2 Îlot ...... 67 8.3 Tissu parcellaire ...... 67 8.4 Lotissement ...... 67 8.5 Le zonage ou le Plan d’urbanisme Directeur ...... 67 9) ROLE ET IMPORTANCE DU ZONAGE ...... 68 10) LE REGLEMENT DE ZONAGE ...... 68 10.1 La destination de la parcelle...... 68 10.2 Le tissu Parcellaire et les volumes bâtis ...... 68 10.2.1 COS pour les zones d’activités touristiques, culturelles, commerciales ...... 69 10.2.2 COS pour les zones d’équipement d’intérêt public ...... 69 11) LE RAPPORT ENTRE LA TAILLE DES PARCELLES ET LA DENSITE ...... 70 11.1 Influence de la densité sur la programmation des Equipements ...... 70 11.2 Influence de la densité sur la programmation des espaces libres publics et des voiries 70 11.3 Moyens permettant d’augmenter la densité ...... 71 12) ADAPTATION DE PLAN DE DECOUPAGE A LA TOPOGRAPHIE ...... 71 12.1 La prévention de l’érosion ...... 71 12.1.1 Exemple de mauvaise implantation des îlots et de voirie ...... 72 12.1.2 Exemple de prévention d’érosion ...... 72 12.2 L’assainissement ...... 73 12.3 Les voiries ...... 74 13) LES ZONES D’ACTIVITES ...... 74 13.1 Zones d’activités commerciales ...... 74 13.2 Zones d’activités pédagogiques ...... 74 13.3 Zone d’activités administratives ...... 74 13.4 Zones d’activités culturelles...... 75

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13.5 Zones d’activités sportives et de loisirs ...... 75 13.6 Zone d’activités cultuelles ...... 75 13.7 Zone d’activités sanitaires ...... 75 13.8 Zone d’activités industrielles ...... 75 13.9 Zones résidentielles ...... 76 13.10 Voies d’accès ...... 76 13.11 Les espaces verts et jardins ...... 76 13.12 Zone d’activités sociales ...... 76 CHAPITRE II : ETABLISSEMENT DU PLAN D’URBANISME DETAILLE ...... 79 1) LES ZONES D’ACTIVITES RESIDENTIELLES ...... 79 1.1 Esquisses d’îlots ...... 79 1.2 Catégorie de maison à construire ...... 79 2) ZONE D’ACTIVITES COMMERCIALES ...... 80 3) ZONE D’ACTIVITES PEDAGOGIQUES ...... 81 4) ZONE D’ACTIVITES ADMINISTRATIVES ...... 81 4.1 Premièrement au centre Nord du nouveau quartier ...... 82 4.2 Deuxièmes lieu à l’Est et à l’Ouest du quartier ...... 82 4.3 Troisième lieu se trouve juste au centre du nouveau quartier ...... 82 5) ZONE D’ACTIVITES SOCIALES ...... 83 6) ZONE D’ACTIVITES CULTURELLES ...... 84 7) ZONE D’ACTIVITES CULTUELLES ...... 84 8) ZONE D’ACTIVITES SANITAIRES ...... 84 9) ZONE D’ACTIVITES INDUSTRIELLES ...... 85 10) EQUIPEMENTS SPORTIVES ET DE LOISIRS ...... 85 11) LES ESPACES VERTS ...... 86 12) LES VOIES D’ACCES ...... 86 13) LE RESEAU D’ASSAINISSEMENT ...... 86 CHAPITREIII: ANALYSE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET ESTIMATION DU COUT DU PROJET ...... 89 1) IMPACT ENVIRONNEMENTAL ...... 89 1.1 Généralités sur l’analyse de l’Impact Environnemental ...... 89 1.2 Cadre règlementaire ...... 89 1.3 Description du projet ...... 90 1.4 Evaluation des contraintes ...... 90 1.4.1 Pour la réalisation ...... 90

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1.4.2 Pour la démolition ...... 91 1.5 Impact environnemental du projet ...... 91 1.5.1 L’identification des impacts probables du projet sur le milieu récepteur ...... 91 1.5.2 L’évaluation des impacts environnementaux ...... 93 1.5.3 L’identification des mesures d’atténuation des impacts...... 96 2) ESTIMATION DU COUT DU PROJET ...... 98 2.1 Concernant la région de : ...... v

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1:méthodes de l’Urbanisme d’après Jean Paule Lacaze ...... 15 Tableau 2: interrelation entre aménagement du territoire et le cadre foncier [6] ...... 21 Tableau 3:représentant le nombre de population par tranche d’âge et par sexe...... 36 Tableau 4:Etablissements primaires ...... 37 Tableau 5:Etablissement secondaire ...... 37 Tableau 6:Données concernant l’élevage ...... 39 Tableau 7: Données de l’agriculture ...... 40 Tableau 9:Point de contrôle ...... 48 Tableau 10: Caractéristique du BV ...... 59 Tableau 11: Dimension du canal ...... 65 Tableau 12:Repartion de zone d'activité ...... 76 Tableau 13: Détermination des sources d'impact et des récepteurs d'impact ...... 92 Tableau 14: Évaluation des impacts environnementaux ...... 93 Tableau 15: Classification des mesures d'atténuation des impacts ...... 96 Tableau 16: Estimation du cout du projet ...... 98

LISTE DES FORMULES

Formule 2: Hauteur de prise de vue ...... 46 Formule 3: Calcul d'échelle de sortie ...... 46 Formule 4:Précision planimétrique ...... 46 Formule 5: Tolérance planimétrique ...... 47 Formule 6: Précision altimétrique ...... 47 Formule 7: Hauteur de vol ...... 50 Formule 8: Périmètre ...... 57 Formule 9:Pente ...... 57 Formule 10: Coefficient de Gravelius ...... 58 Formule 11: Coefficient de ruissellement ...... 61 Formule 12: Intensité de pluie ...... 61 Formule 13: Temps de concentration, formule de KIRPICH ...... 61

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Formule 14: Débit de crue, formule de BCEEOM ...... 61 Formule 15: Dimensionnent, formule de Manning Strickler ...... 62 Formule 16: Rayon hydraulique ...... 63 Formule 17: Section mouillée ...... 63 Formule 18:Périmètre mouillé ...... 63 Formule 19: Calcul de la revanche ...... 63 Formule 20: Vitesse d'écoulement d'eau ...... 64

Figure 1: Image 1729 II ...... 45 Figure 2: Image 1730 Antsirabe II ...... 45 Figure 4: Paramètre de projection Laborde ...... 49 Figure 5: Caractéristique caméra WILD rc8 ...... 50 Figure 6:Emplacement d'îlot suivant le courbe de niveau...... 73

GLOSSAIRE

 Altimétrie: exécution et exploitation des observations relatives à la détermination des altitudes dans un levé topographique. Représentation du relief sur un plan ou une carte.

 Aménagement: toute opération de réalisation et/ou de mise à niveau des réseaux de viabilité y compris le traitement des espaces communs extérieurs. Traitement de surface du sol, de consolidation des talus, de plantation d’arbres, de pose de mobiliers urbains, de réalisation d’espaces verts et de construction de clôture.

 Conception: Etude de l’ensemble des prestations prévues dans les domaines de l’Architecture et de l’Urbanisme ou d’autres spécialités.

 La photogrammétrie aérienne : c’est l’ensemble des techniques et des matériels utilisés pour aboutir à la représentation d’un territoire étendu, à partir des clichés de la prise de vues aériennes.

 Plan: Représentation visuelle en projection horizontale des éléments qui composent ou qui composeront un terrain (exemple : constructions, végétations, infrastructures).

 Planimétrie : exécution et exploitation des observations qui conduisent à la représentation en projection plane des détails à deux dimensions du plan topographique. Représentation de l’ensemble de ces détails.

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 S.I.G : Système constitué de matériels informatiques, logiciels, personnel qualifié et ensemble de procédures permettant la saisie et collecte, la gestion, le stockage ou l’archivage, la manipulation ou analyse, la modélisation, l’affichage et l’édition des données géoréférencées pour résoudre des problèmes complexes d’aménagement et de gestion.

 Système de projection Laborde Madagascar : Système de projection locale adoptée dans tout Madagascar, sa projection est une projection conforme qui utilise l’ellipsoïde HayFord 1909 entériné en 1924 par la réunion des UGGI et devenu ellipsoïde international 1924 de centre de projection Mercator Oblique (φ=-21 gr ; λ=49 gr Est Paris).

 Topographie : technique qui a pour objet l’exécution, l’exploitation et le contrôle des observations concernant la position planimétrique et altimétrique, la forme, les dimensions et l’identification des éléments concrets, fixes et durables existant à la surface du sol à un moment donné.

 Urbanisation : Action d’aménager, d’organiser et d’équiper un site en vue d’y créer ou d’y développer une agglomération urbaine en contrôlant son extension.

 Zonage : Répartition d’un territoire en « zones » affectées chacune à un genre déterminé d’occupation ou d’utilisation du sol. Expression graphique sur un plan d’urbanisme de la répartition d’un territoire en zones d’activités.

 Zone d’activités: Zone dans laquelle les constructions et installations intéressent préférentiellement des occupations sociales, commerciales, artisanales ou administratives.

 LISTE DES ABREVIATIONS

 AH: Angle Horizontal

 BEPC : Brevet d’Etude de Premier Cycle

 BF : Borne Fontaine

 BV : Bassin Versant

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 CEG : Collège d’Enseignement Général

 CG : Cercle à Gauche

 CD : Cercle à Droite

 COS : Coefficient d’Occupation des Sols

 CR : Commune Rurale

 CSA : Centre des Services Agricoles

 CSB : Centre de Santé de Base

 Dh : Distance horizontale

 Dp : Distance suivant la pente

 EIE : Etude d’Impact Environnemental

 EPP : Ecole Primaire Publique

 EPS : Education Physique et Sportive

 FTM: Foiben-Taosarintanin’i Madagasikara

 GPS : Global Positioning System

 HLM : Habitation à Loyer Modéré

 INSTAT : Institut National de la Statistique

 MECIE : Mise En Compatibilité des Investissements avec l'Environnement

 MNT : Modèle Numérique du Terrain

 OMS : Organisation Mondiale de la Santé

 ONE : Office National pour l’Environnement

 PGE : Plan de Gestion Environnemental

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 PGES : Plan de Gestion Environnemental et Sociale

 PLU : Plan Local d’Urbanisme

 POS : Plan d’Occupation du Sol

 PREE : Programme d’Engagement Environnemental

 PSU : Plan Sommaire d’Urbanisme

 PUDé : Plan d’Urbanisme de Détails

 PUDi : Plan d’Urbanisme Directeur

 PVA : Prise de Vue Aérienne

 RN7 : Route Nationale numéro 7

 SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme

 SECOA : Société d’Etudes de Construction et d’Architecture

 SIG : Système d’Information Géographique

 V: Angle Vertical

 VRD : Voieries et Réseaux Divers

 WC : Water Clos

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INTRODUCTION

L’urbanisme doit prendre une grande importance au niveau nationale vue la répartition inéquitable de la population et des services publics à Madagascar. En effet, le plan d’aménagement du territoire ne répond plus au besoin du citadin surtout des grandes agglomérations. La défaillance du réseau de transport terrestre, du réseau d’assainissement et le manque de logement conduit tôt ou tard l’extension des grandes villes comme Antsirabe qui est considérée comme la deuxième ville de Madagascar. On va orienter l’aménagement du territoire et l’urbanisme vers les zones périphériques des villes.

Dans le cas de la Commune Rurale Antsoatany, Antsirabe II, de nombreux projets d’aménagement urbain se sont déjà succédé. Le but c’est de faire une extension aux maximum du plan d’aménagement du territoire, pas seulement pour la commune mais dans toute la région. La réalisation de ce travail a comme objectifs de proposer des idées pour faire face à l’accroissement de la population et l’exode rural. Il faut profiter du potentiel des espaces disponibles et de donner, par la même occasion, des solutions aux problèmes de logement, de circulation.

Ainsi, pour contribuer au développement socio-économique, on présentera à travers ce mémoire l’étude d’un projet d’Aménagement et d’urbanisation d’une partie de la commune rurale d’Antsotany, Antsirabe II. D’où le titre de ce mémoire intitulé : « Proposition d’un Plan d’Urbanisme de la commune rurale d’Antsoatany (à l’aide de la photogrammétrie) ». Pour illustrer les études entreprises, le plan de travail se subdivise en trois grandes parties notamment en première partie, on présente les généralités concernant le thème et la zone, puis la deuxième partie se focalise sur les études techniques et enfin on va faire paraître l’étude l’études urbanistique du site dans la troisième partie.

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PARTIE I : GENERALITES

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CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’URBANISME

1) L’URBANISME

C’est la science des agglomérations, l’organisation spatiale et la transformation de la ville. L’urbanisme est un champ professionnel recouvrant l’étude du phénomène urbain, l’action d’urbanisation et l’aménagement de la ville et de ses environs.

L’urbanisme est un art qui privilégie l’esthétique de l’aspect urbain par l’exigence de la révolution industrielle et du monde moderne. Il est en rapport avec la qualité du monde actuel, de l’évolution de la société et de l’accroissement de l’homme. C’est aussi un domaine appliqué de l’aménagement qui fixe des règles à la modalité de construction, de l’occupation des sols pour préserver l’intérêt de chacun et surtout de prévoir et contrôler l’évolution dans le temps.

2) LES ACTEURS DE L’URBANISME

2.1 Pouvoir politique Les compétences de l’urbanisme sont réparties dans chaque niveau de structure de l’Etat décentralisé. Premièrement l’Etat, par l’intervention du Chef de l’Etat, du gouvernement et de l’assemblée Nationale, en suite la Région par l’intervention du Chef de région et de son équipe et même la commune dont le Maire et le conseil municipal sont les intervenants.

2.2 Pouvoir administratif

Comme son nom l’indique, le pouvoir administratif s’occupe de la législation foncier, elle a pour fonction d’accueil, informer la construction et instruction des dossiers, de renvoi de décision par Arrêté par l’intervention du Préfet ou du Maire.

2.3 Maitre d’ouvrages

Ce sont les aménageurs qui se chargent de la recherche, l’étude, l’acquisition et la viabilisation et la vente des terrains et infrastructure urbanisables. Le maitre d’ouvrage finance le projet.

2.4 Maîtres d’œuvre

Les maîtres d’œuvre sont ceux qui conçoivent et réalisent le projet, ce sont des prestataires de service. Ces maîtres d’œuvre peuvent être des urbanistes, des architectes, des géomètres- 1 JATO Manoa Arianne 4

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experts, des paysagistes, des techniciens de bureau d’études techniques, des géologues, etc. … le propriétaire peut être à la fois aménageur et maitre d’œuvre.

Les maîtres d’œuvre qui commanditent les programmes immobilier et qui réalisent les opérations de constructions sont les « PROMOTEURS ».Les promoteurs achètent à l’aménageur les terrains viabilisés sous forme de charge foncière. La charge foncière est le coût foncier initial, le coût des études, la rémunération de l’aménageur et le coût ou la location des équipements collectifs nécessaires.

2.5 Concessionnaires

Ce sont les grandes entreprises des services publics. Ils gèrent les services publics comme la distribution d’eau potable, l’électricité, l’assainissement, de la télécommunication etc. par un représentant de chaque entité.

2.6 Les usagers

Les usagers sont ceux qui sont concernés par le projet d’urbanisme que ce soit directement, les usagers-clés(les riverains) ou bien indirectement, les usagers pertinents.

3) LES METHODES DE L’URBANISME

Ce tableau représente les cinq types de méthodes de l’Urbanisme d’après Jean Paule Lacaze

Tableau 1:méthodes de l’Urbanisme d’après Jean Paule Lacaze

Type de Objectif Aspect de la Dimension Valeurs de Champs Mode de

Méthode principal ville principale Référence professionnels décision privilégié dominant

Composition Créer des Site construit L’espace Esthétique Architectes, autocratie et Urbanistes, Urbaine quartiers valeurs Aménageurs nouveaux

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culturelles

Planification Modifier les Pôle Le temps Efficacité et Ingénieurs et technocratie

Stratégique structures de Economique Rendement Economistes l’espace

urbaine

Urbanisme de Renforcer la Concentratio Les services Adaptation Gestionnaires management n à la Gestion qualité des de réseaux demande de services des rapport services coût/efficaci té

Urbanisme de Attirer les Image L’aspect Notoriété Architectes et personnalisé globale symbolique Communicati entreprises Communicateur on s

Urbanisme Améliorer la Espace de Les hommes Appropriati Sociologues, Démocratie on de Participatif vie relations Animateurs l’espace et

quotidienne sociales valeur d’usage des habitants

Source 1 LACAZE J.P Méthode de l'Urbanisme Année1993

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4) LE PLAN D’URBANISME

4.1 Définition

Le plan d’urbanisme est un document représentant une vision d’ensemble de l’aménagement d’un territoire donné. C’est un document de planification et de mis en ordre de l’organisation spatiale et physique du lieu.

4.2 Utilisation du Plan d’urbanisme

La principale utilité du plan d’urbanisme est de gérer la cohérence entre le choix d’intervention dans les dossiers sectoriels, de gérer le logement, le commerce, le transport, de l’environnement ; les loisirs. Il est utilisé pour prendre en compte les attentes des préoccupations énoncées par les organismes lors des consultations publiques.

Il est aussi nécessaire pour développer harmonieusement les villages, stimule des rêves pour attirer les investisseurs, sensibiliser la population aux enjeux de l’aménagement du territoire municipal et enfin pour aviser la base de contrôle à la nécessite d’instauration des règlements d’urbanisme, de définir les politiques d’intervention en matière de construction des équipements ou bien des infrastructures.

4.3 Les différents types de plans et schémas d’urbanisme

Le plan d'urbanisme est le document de planification composant les règles locales d’urbanisme.

L’amélioration à l’intérieur d’une ville doit être planifiée de façon harmonieuse et qui doit répondre aux besoins des citadins.

4.3.1 Le Plan d’Urbanisme Directeur(PUDi)

C’est un document permettant à la ville et de déterminer le zonage, il consiste la base de l’implémentation de politique et projet du développement dans une ville. Il vise l'ensemble du territoire d'une municipalité, et a pour objet d'établir, en fonction des besoins locaux, des divers types de potentiels et de contraintes du milieu. Le PUDi permet aussi d’analyser l’état de lieu de ressources naturelles et orienter leur utilisation future et durable.

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4.3.2 Le Plan d’Urbanisme Détaillé (PUDé)

Le PUDé est un outil de gestion du développement urbain au niveau d’un quartier. C’est un outil qui fait référence au Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi). C’est un plan qui précise les dispositions exposées de façon générale dans ce dernier.

Ce document permet aux Autorités compétentes d’apprécier l’aspect des différents espaces à affecter, à exploiter et à protéger, ainsi que l’importance des zones concernées en matière paysage et d’environnement.

4.3.3 Le plan d'occupation de sol (POS)

C’est un ancien document d'urbanisme local, le plus souvent applicable à une commune et déterminant les règles générales d'utilisation des sols en fixant notamment les possibilités ou les interdictions de construire sur une propriété. Ces documents ont progressivement été remplacés par les plans locaux d'urbanisme (PLU) à partir de l’année 2000.

4.3.4 Le Plan Local d’Urbanisme (PLU)

Le PLU est un plan permettant d’élaborer une politique de déplacement conforme a la vocation économique de maintenir l’équilibre commerciale d’une part. De préserver un cadre environnemental et paysager de qualité, de créer un habitat diversifié à proximité des équipements et services d’autre part.

4.3.5 Le PDA et Le SDAU

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de l’urbanisme ou SDAU permettra à la fois de prévoir, anticiper et orienter l’évolution et le développement de la ville sur les secteurs eau et assainissement.

Le Plan Directeur d’Assainissement ou PDA est un outil de mise en œuvre de la politique globale des eaux usées et pluviales de la commune. Il devra spécifier notamment les zones d’assainissement collectif et les zones d’assainissement autonome.

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4.3.6 Le Plan Communal de Développement (PCD)

C’est un outil de gestion de développement de la commune en termes de planification et de coordination des actions de développement.

C’est aussi un document cadre déterminant les buts que se fixe la commune en matière de développement, la stratégie, les programmes et les projets pour les atteindre, les moyens de mise en œuvre.

4.3.7 Le Plan Simplifié d’Urbanisme (PSU)

C’est un outil essentiel de réalisation et de maîtrise du développement économique, social, culturel à l’échelle de la commune. Dans sa forme, il est un instrument de maîtrise et de contrôle de l’aspect spatial et urbain de ce développement.

Il peut être appuyé par les plans d’urbanisme de détail selon les besoins de certains Secteurs ou Quartiers. L’un comme l’autre s’appliquent soit à des Communes, soit à des parties de Communes, soit à des ensembles de Communes, ou des parties de Communes que réunissent des intérêts communs.

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CHAPITRE II : POLITIQUE INTERNE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

5) CONCEPT DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

5.1 Définitions

Le Territoire est un espace approprié par un groupe social.

L’Aménagement du Territoire

L’aménagement du territoire s’entend de l’ensemble des actions publiques ou privées volontaires de l’organisation de l’espace dans le milieu urbain et rural tendant au développement structuré, équitable et durable de l’ensemble du territoire national et orienté vers une vision prospective. L’aménagement mène donc à une évolution des valeurs foncières en même temps qu’une transformation des modes de production et d’occupation de l’espace et s’oriente vers une meilleure répartition des hommes en fonction des ressources naturelles et des activités économiques. [9]

L’aménagement du territoire ne relève pas du seul Ministère en charge de l’Aménagement du Territoire. Il devrait contribuer au niveau de chaque secteur à la coordination spatiale et temporelle des interventions ou actions de développement, quel que soit leur initiateur : secteurs publics, secteurs privés, sociétés civiles, populations,... [3]

5.2 Rôles

Actuellement, le rôle essentiel de l’aménagement du territoire est de trouver des solutions pour favoriser le rapport entre la protection environnementale avec la création de valeurs foncières, patrimoniales et économiques sans accroître les inégalités sociales qui en découlent. Il doit veiller à satisfaire les besoins essentiels en logement, en nourriture, en santé et éducation, en réduisant les inégalités entre les individus et au niveau spatial. Il doit préserver les ressources naturelles à long terme et limiter les impacts environnementaux. Il contribue d’avantage dans les stratégies de développement durable.

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5.3 Interrelation entre foncier et aménagement

Comme nous le savions tous le domaine de l’aménagement du territoire ne peuvent se passer du cadre foncier. Cette interrelation se résume par ce tableau :

Tableau 2: interrelation entre aménagement du territoire et le cadre foncier [6]

Responsabilité de Actions Responsabilité du Foncier l’Aménagement du Territoire

Transaction foncière Prescription d’urbanisme Projet de morcellement

(SRAT)

Prescription d’urbanisme Octroi de permis de construire Réalisation des plans réguliers (SRAT)

Conception des outils de planification (SNAT, SRAT, Elaboration des outils de PUDi, PUDe, SAC) et mise en Inventaires parcellaires planification et réglementaires œuvre du PNAT à travers ces (Fiabilisation du PLOF) outils

Plan Local d’Occupation Foncière (PLOF)

Schéma d’Aménagement Communal (SAC)

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5.4 Les autorités responsables de la règlementation de l’aménagement du territoire

5.4.1 MEPATE ou LE MINISTERE D’ETAT CHARGE DU PROJET PRESIDENTIEL, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L’EQUIPEMENT

Le MEPATE est un organisme qui se charge de la conception, de la coordination, de la mise en œuvre et du suivi du projet présidentiel en matière de développement des infrastructures, de l’équipement, de l’aménagement du territoire, de la réforme foncière et des affaires domaniales.

Les rôles principaux du MEPATE sont :

 Mettre en coordination la politique foncière avec les autres politiques sectorielles, le but est de faire du foncier un outil de développement économique.

 Mettre en place une politique d’infrastructure transversale et coordonnée qui bénéficiera à tous les secteurs de l’économie pour le développement intégré du pays

 Piloter, orienter et la coordonner le développement harmonieux du territoire et la promotion des infrastructures et des investissements suivant une planification intégrée, claire et précise.

 développer un cadre règlementaire clair pour la structuration des investissements.

5.4.2 DGATE ou LA DIRECTION GENERALE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L’EQUIPEMENT

La DGATE a comme mission de :

 Mettre en œuvre la politique du Ministère d’Etat en matière de l’aménagement du territoire, de l’habitat, du logement et du développement des villes et de la promotion rurale

 Elaborer et veiller à la mise en œuvre des outils de planification territoriale : schéma national d’aménagement du territoire (SNAT), schémas régionaux d’aménagement du

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territoire (SRAT) et schémas d’aménagement communaux (SAC), plans d’urbanisme directeurs et de détails,

 Elaborer et mettre en œuvre le Code des Equipements ;

 Promouvoir le développement des espaces de croissance ;

 Promouvoir les logements sociaux et fournir aux Collectivités locales des équipements sociaux, administratifs et économiques en faveur d’une politique de développement équitable sur tout le territoire ;

 Diriger des études pour la mise en valeur du plateau continental malgache et finaliser les procédures de régularisation auprès des Nations Unies en collaboration avec les Institutions et Départements ministériels concernés ;

 Opérationnaliser et assurer le bon fonctionnement de l’Observatoire de l’Aménagement du Territoire.

La DGAT comprend :

La Direction des Villes, de l’Habitat et de la Planification Territoriale (DVHPT) ;

La Direction de la Promotion de l’Equipement, et du logement (DPEL).

L’Observatoire de l’Aménagement du Territoire (OAT)

La Cellule de Coordination et de Développement du Territoire Maritime (CCPTM)

5.4.3 OAT

L’OAT (Observatoire de l’Aménagement du Territoire) est un organisme au sein du MEPATE qui assure le suivi des actions de l’aménagement du territoire à Madagascar et plus particulièrement le suivi des outils de planification comme le PUDi et SAC. Il sert d’outil d’information, de veille, d’alerte et d’interpellation sur la vie et la gestion du territoire en général.

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Trois missions principales lui sont attribuées notamment :

 Une mission de gestion de Base de données mise à jour en matière d’aménagement du territoire.

 La vérification de la fiabilité et la mise à jour des informations données en faisant une collecte de données au niveau local (Service SRAT, Commune);

 Le suivi et l’évaluation du processus d’élaboration et d’appropriation de divers outils de planification territoriale.

 Une mission de veille et d’interpellation sur l’application des outils de planification territoriale réglementaire de l’urbanisme.

6) LA POLITIQUE NATIONALE ET LES INSTRUMENTS JURUDIQUES DE

L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

6.1 Instrument étatique

6.1.1 La politique nationale d’aménagement du territoire (PNAT)

La PNAT constitue le premier document officiel de cadrage général de l’aménagement du territoire au niveau national qui détermine les orientations stratégiques du développement par l’aménagement du territoire, les axes d’intervention ventilés en programmes. [6]

6.1.2 Cadre institutionnel

Ce sont les différentes institutions impliquées à la mise en œuvre de l’Aménagement du territoire il s’agit notamment :

 Du Ministère d’Etat en charge du Projet Présidentiel, de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement à travers DGAT, l’OAT, les SRAT ainsi la DGSF,

 Des organismes publics : SEIMAD, FTM,…

 Des ministères sectoriels : tourisme, mines, environnement-écologie et forêt, transport, agriculture, énergie, travaux publics, eau, industrie 2 JATO Manoa Arianne 4

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 Des CTD tel que région, district, commune

6.2 Instruments juridiques

6.2.1 Loi d’orientation de l’aménagement du territoire (LOAT)

Définition :

Cette loi porte sur l’orientation pour l’aménagement du territoire et le développement durable à Madagascar. Elle fixe le cadre juridique général de l’aménagement du territoire national. Elle définit les principes directeurs, les objectifs, les différents outils et les moyens de mise en œuvre en conformité avec les orientations formulées dans la politique nationale de l’aménagement du territoire. [9]

LOAT a été élaborée par le Ministère en charge de l’Aménagement du Territoire en vue de rendre opérationnelle la PNAT.

Rôles :

La LOAT joue les rôles suivants sur l’Aménagement :

 gérer le territoire national ;

 coordonner les politiques sectorielles ;

 servir de cadre de référence à toutes actions tendant à l’Aménagement du Territoire ;

 combler le vide juridique marqué par l’absence de textes spécifiques traitant de l’Aménagement du Territoire ;

 matérialiser la traduction juridique de la PNAT

De plus la LOAT vise à prévoir la mise en place des mécanismes de financement de l’Aménagement du Territoire et la gestion des informations et de base de données sur l’Aménagement du Territoire.

6.2.2 RNU :

Définitions : 2 JATO Manoa Arianne 5

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C’est un nouveau règlement, non promulgué, à appliquer dans toutes les communes non dotées de plans d’urbanisme (PUDi). [9]

C’est un document contenant les règles d’Urbanisme et constitue une annexe du Plan d’ Urbanisme. Utiliser en matière de délivrance de permis de construire et/ou de démolir.

Contenu de la RNU :

 Les rôles des organisations chargées de l’aménagement du territoire

 Le règlement de construction et de l’utilisation du sol

 Le PUDé et le SAC – les mesures de sauvegarde

 L’aménagement foncier et urbain

 Les lotissements (règle, et sanction)

 Le mécanisme de financement de l’aménagement du territoire et l’urbanisation

 Le permis de construire

 Le permis de démolir

6.2.3 Code de l’urbanisme

Le code de l’Urbanisme s’articule sur la localisation et desserte des constructions, l’implantation et volume de construction, l’aspect des constructions et tenue décente des propriétés et sur la compétence en matière de permis de construire.

Il parle essentiellement des Permis de construire délivré au nom de l’état par le Maire après avis conforme du représentant du service de l’urbanisme.

Règle d’implantation et Volume de construction :

Voici les normes à suivre pour la position d’une construction par rapport à l’infrastructure publique :

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25m à partir de l’axe de la routes nationales,15m à partir de l’axe routes provinciales, 10 à 20m pied de digue, rivière ou lac, 2m à partir du bord du canal public, 2m de l’axe de ruelle, 10m de l’axe de voie communale à double sens, 5m de l’axe de voie communale à sens unique et 15m à partir de la voie ferré.

Distance des bâtiments contigus :

Sur façade sur une ouverture principale : angle de 45°, sans être inférieur à 4m

Sur façade sans une ouverture principale : angle de 6O°, sans être inférieur à 2m

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CHAPITRE III : GENERALITES SUR LE SIG ET ORTHOPHOTOGRAPHIE

1) LE SIG OU SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE

1.1 Définition

On parle d’une part de SIG pour désigner un logiciel permettant de gérer et de traiter des données à composante spatiale. De la même manière qu’il existe des logiciels appelés SGBD (Système de Gestion de Base de Données) comme Access pour la gestion et le traitement de données numériques et alphanumériques. D’autre part il existe des logiciels spécialisés pour gérer et traiter des données à composante spatiale : les SGBD géographiques, plus communément appelés logiciels SIG. C’est ainsi que l’on parle du SIG ArcView, du SIG Map- Info, [8]

1.2 Les données dans un SIG

Les données en mode raster ou maillée

Ce sont des images qui représentent la réalité sur la surface terrestre (carte, photos aériennes, photos satellitaires…). L’image est traitée comme une matrice de pixels. A Chaque cellule de la matrice contient une valeur numérique représentant soit un identificateur, soit une catégorie, classe d’objets ou une valeur thématique.

Les données en mode vecteur

Dans le modèle vecteur, les informations sont regroupées sous la forme de coordonnées X, Y (et Z). Chaque objet spatial est doté d'un identifiant qui permet de le relier à une table attributaire qui constitue une base de données. Les limites des objets spatiaux sont décrites à travers leurs constituants élémentaires, à savoir :

 Les points : Ils définissent des localisations d'éléments séparés pour des phénomènes géographiques trop petits pour être représentés par des lignes ou des surfaces qui n'ont pas de surface réelle comme les points cotés.

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 Les lignes : Ils représentent les formes des objets géographiques trop étroits pour être décrits par des surfaces (ex : rue ou rivières) ou des objets linéaires qui ont une longueur mais pas de surface comme les courbes de niveau.

 Les polygones : Ils représentent la forme et la localisation d'objets homogènes comme des pays, des parcelles, des types de sols......

Les données raster peuvent être superposées avec les données vecteur à condition qu’ils soient géoréférencés.

1.3 Les fonctionnalités du SIG

Le SIG suive 5 grandes fonctionnalités (les 5A) qui permettent de traiter, d'analyser et de restituer l'information géographique, puis de rechercher à la fois des objets géographiquement, mais aussi par leurs caractéristiques notamment :

 Abstraction: modélisation de l'information,

 Acquisition : acquisition de l'information existante et enrichissement du système en données,

 Archivage : stockage des données de façon à les retrouver et les interroger facilement,

 Analyse : réponses aux requêtes,

 Affichage : restitution graphique (cartographie)

La forme de l’information géographique

L’information géographique comporte deux composantes notamment :

 Composante spatiale:

 Sous forme d’une géométrie c’est-à-dire les données vecteur : des points, des arcs, des polygones.

 Sous forme d’image (raster) ou chaque pixel correspond à un lieu donné ou portion d’une parcelle.

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 Une référence à un lieu (toponyme, adresse, référence cadastrale).

 Composante non spatiale :

Ce qui constitue les bases de données affectés dans les tables attributaires de forme numérique ou alphanumérique, décrivant une entité spatiale.

2) ORTHOPHOTOGRAPHIE

L’orthophotographie est une image géométriquement rectifiée à l’aide d’un appareil (traitement analogique) ou par un logiciel (traitement numérique). Ces images sont issues d’une prise de vue aérienne ou images satellitaires. L’image est redressée de sorte que chaque point de cette dernière soit superposable à une carte plane qui lui est relatif. En d'autres termes, une orthophotographie semble être prise à la verticale de tous les points figurant dans la zone présentée sur la photo.

L’orthophoto est une image couvrant une zone de la terre et qui a été géoréférencée dans un système de coordonnées. Dans les Systèmes d’information géographique, l’orthophoto est utilisé comme fond de carte.

2.1 Les différentes étapes de la fabrication [A] 2.1.1 Collecte de photos

Avant le jour de prise de vue, il est essentiel de connaitre les conditions temporelles et météorologiques. Les prises de vue sont réalisées à la mi-journée pour minimiser les ombres attribuables à la position du soleil. De même, un temps clair, sans brume ni fumée est préférable pour prendre les photos.

Il est aussi important de faire une opération topographique avant la prise de vue. Il faut avoir les coordonnées (X ; Y ; Z) d’au moins six points identifiables pour chaque couple de cliché.

Ces photographies aériennes sont prises à partir d'une caméra montée sur un avion spécialement équipé. Pour obtenir une image tridimensionnelle et pouvoir repérer les pentes, chaque zone est prise depuis deux points de vue légèrement décalés en conservant la même altitude. Ainsi, chaque photo recouvre 60 % de la précédente prise de vue selon 2 angles différents, et de 20 à 30 % sur chaque axe. Un plan de vol très précis suivant des axes parallèles et un respect de l'altitude sont donc essentiels pour assurer le recouvrement idéal.

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2.1.2 Scannage :

Pour avoir des données numériques ou fichier de types Raster

2.1.3 Stéréopréparation

: Identification des points connus sur les photos

2.1.4 Aérotriangulation :

Rectification de la photo pour obtenir une photo superposable à une carte

2.1.5 Géoréférencée.

Elle se fait en 4 étapes notamment l’orientation interne, l’orientation externe, les mesures et l’archivage des points de calage ainsi calculés.

Modèle numérique du terrain (MNT) : représentation de grille de points d’altitude au sol qui permettra de générer des courbes de niveau. Cette phase permet de mesurer les parallaxes en x.

2.1.6 L’orthorectification :

Calcul de la radiométrie d’un pixel dont les coordonnées sont connues et dont la résolution est connue

2.1.7 La mosaïque

: Elle consiste à fusionner les photos pour former une seule pour le chantier entier.

2.2 Domaine d’utilisation

L’orthophotographie est utilisée dans plusieurs domaines à savoir :

 L’urbanisme, révision du Plan d’Occupation des Sols (POS)

 L’aménagement du territoire, analyse du paysage

 L’environnement, étude d’impact environnemental

 L’agriculture, gestion des ressources et des aides

 La communication, gestion de transports et réseau de communication

 L’archéologie

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2.3 La précision de l’orthophotographie

Plusieurs paramètres doivent être tenus en compte pour la précision de l’orthophotographie notamment:

 L’échelle de la photographie brute du terrain ;

 L’échelle de l’orthophotographie proprement dite ;

 La précision du scannage des clichés aériens ;

 La résolution de l’échantillonnage du M.N.T ;

 Les points de calage. (L)

 La précision de la prise de vue peut varier selon les trois paramètres suivants : L’échelle d’un cliché Ec, la base b et les hauteurs h de la prise de vue.

ퟎ,ퟎퟎퟏퟓ Précision planimétrique : 푬풑 = (01) 푬풄

ퟎ,ퟎퟎퟏퟓ 퐛 Précision altimétrique : 푬풑 = × (02) 푬풄 풉

ퟏ Où : Echelle = 푬풄

Avec :

 b : base de prise de vue

 h : hauteur de prise de vue

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CHAPITRE IV : RENSEIGNEMENT SUR LA ZONE D’ETUDE

1) SITUATION GEOGRAPHIQUE DU LIEU

Situation globale de la Région de Vakinankaratra

La zone d’étude se trouve dans la région de Vakinankaratra Située dans la partie Sud de l’ex province d’Antananarivo

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ESPA Mémoire de fin d’étude

.

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1.1 LA COMMUNE RURALE D’ANTSOATANY

La commune rurale d’Antsoatany se trouve dans la Région du Vakinankaratra, fait partie du District d’Antsirabe II. Antsoatany est une localité se trouvant à 150km d’Antananarivo sur la RN7. Elle se situe entre Sambaina et , à 27km de la ville d’Antsirabe et à 10km d’Andranomanelatra.

La zone d’étude se trouve Xmin : 474644,37 ; Ymin : 712585,34

Xmax : 475787,04 ; Ymax : 711856,64

Les Communes limitrophes sont :

Au nord par la Commune Rurale d’Ambohibarysambaina

A l’ouest par la Commune Rurale d’

Au sud par la Commune Rurale d’Andranomanelatra

A l’est par les Communes Rurales d’Ambatolahy et

La Commune Rurale d’Antsoantany a une superficie de 130km et comporte cinq (5) Fokontany notamment: Antsoantany, Antsampanimahazo, Mandritsarakely, Ambohimena, Ambalavao

1.1.1 DEMOGRAPHIE

Voici un tableau représentant le nombre de population par tranche d’âge et par sexe, La commune compte 12.400 personnes en 2011.

Tableau 3:représentant le nombre de population par tranche d’âge et par sexe

0 à 5ans 5 à 15ans 15 à 18ans 18 à 60ans + de 60ans

Hommes 1276 1244 1195 2214 425

Femmes 1519 1137 1186 2220 450

SOURCE 2: Commune Rurale Antsoatany 2011

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La densité de la commune est de 100hab/km.

Comme indice de développement humain en 2011 on avait enregistré :

- Nombre de naissance est de 463, soit un taux de naissance de 3,80%

- Nombre de décès : 67, soit un taux de mortalité de 0,55%

1.1.2 INFRASTRUCTURES SOCIALES

1.1.2.1 ENSEIGNEMENT

Niveau primaire

Chaque Fokontany possède une EPP, et deux établissements primaires privés, dont voici les statistiques relevées en 2012 :

Tableau 4:Etablissements primaires

Dénomination Nombres Elèves Enseignants

EPP Publique 5 1416 31

E Primaire Privée 2 459 08

Total 7 1875 39

SOURCE 3:Commune Rurale Antsoatany 2011

Niveau secondaire

Le Fokontany d’Antsoatany possède des établissements secondaires (niveau collège comprenant) dont un public et deux privés, dont voici les données en 2012 :

Tableau 5:Etablissement secondaire

Dénomination Nombres Elèves Enseignants

Collège Public 1 267 09

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Collège Privée 2 230 15

Total 3 497 24

SOURCE 4:Commune Rurale Antsoatany 2011

Lycée

Le lycée le plus proche est à . Auparavant les élèves, après avoir eu leur BEPC, continuent leurs études soit à Ambohibary soit à Andranomanelatra.

1.1.2.2 SANTE

Un CSBII se trouve dans le Fokontany d’Antsoatany, et comprenant : une salle de consultation, une salle de soin, un bureau de sage-femme, une salle d’accouchement. Seuls un médecin et une sage-femme travaillent dans ce CSBII

Dans le Fokontany d’Antsoatany, il existe une pharmacie de vente en gros et une pharmacie de vente aux détails.

1.1.2.3 RESEAU DE SECURITE

Les postes de Gendarmerie les plus proches se trouvent à Antsapanimahazo et à Ambohibary.

Jusqu’ici, seuls les délits mineurs sont souvent signalés, les délits considérés comme crimes sont presque inexistants. Selon le Maire de la Commune, les gens vivent paisiblement.

1.1.2.4 ADDUCTION A L’EAU POTABLE

Trois Fokontany reçoivent l’eau potable : Antsoatany, Mandritsarakely, Ambohimena.

1.1.2.5 ÉNERGIE

Antsoatany et Antsampanimahazo possèdent l’électricité, dans les autres fokontany qui sont dépourvus d’électricité, la population utilise comme énergie le pétrole lampant ou, les bougies. Pour faire cuire le repas ils utilisent le bois de chauffage et le charbon comme presque la totalité de la population malgache.

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1.1.2.6 INFRASTRUCTURE DE LOISIRS

Comme loisirs le Fokontany d’Antsoatany possède un terrain de Foot et un terrain de Basket. Les jeunes travaillent pour aider leurs parents, ils n’ont presque pas le temps pour l’activité sportive et de loisirs.

1.1.2.7 INFRASTRUCTURE ROUTIERE ET TRANSPORT

Le Fokontany d’Antsoantany et d’Antsapanimahazo sont traversés par la RN7 [7] et par la ligne ferroviaire Antananarivo-Antsirabe. Seule la société MADARAIL exploite cette ligne pour les transports de marchandises de gros tonnage. Les transports se font par voiture, moto, bicyclette ou charrette.

1.1.3 VIE ECONOMIQUE

Le secteur primaire est le seul secteur de développement economique de La Commune d’Antsoatany. Elle compte 6815 de travailleurs effectifs (Statistique 2011) avec 3409 de travailleurs masculins et 3406 de travailleurs féminins [7] Ces chiffres représentent presque la totalité des personnes de plus de 18ans. La plupart d’entre eux travaillent journalièrement dans le domaine agricole. Selon le « sarakantsa » en gagnant 2000Ar la journée. [7]

1.1.3.1 ÉLEVAGE

Statistique de la Commune en 2011, concernant l’élevage :

Tableau 6:Données concernant l’élevage

Elevage Nombre de têtes

BOVIN 861

PORC 780

VOLAILLES 7620

SOURCE 5:Commune Rurale Antsoatany 2011 3 JATO Manoa Arianne 9

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1.1.3.2 AGRICULTURE

Statistique de la Commune en 2011, concernant l’Agriculture :

Tableau 7: Données de l’agriculture

Culture Surface Cultivée Rendement annuel

(ha) (kg/ha)

Riz 870 2175

Riz Pluvial 925 2312

Maïs 400 800

Pomme de terre 175 875

SOURCE 6:Commune Rurale Antsoatany 2011

Une des sources de revenue du commun est la production laitière. La société TIKO récolte ces produits journalièrement. Une partie est transportée journalièrement vers Antsirabe.

1.1.3.3 AUTRE ACTIVITES :

Un artisanat de fabrication de meubles existe à Antsoatany.

Défaillance de la commune

On tient à faire remarquer que sa source de revenu ne suffit pas au besoin de la population. De bon nombre d’enfants et de jeunes ne vont pas l’école, ayant pour cause le manque de nourriture pendant la période de pluies. Plusieurs facteurs sont à l’origine de sous-développement de la commune notamment :

 la commune ne possède aucune zone de marché.

 Trois fokontany ont accès à l’eau potable dont : Mandritsarakely, Antsoantany et Ambohimena

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 Seuls les Fokontany d’Antsoantany et d’Antsapanimahazo sont desservis en électricité car ils sont traversés par la RN7(N)

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PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES

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CHAPITRE I : ETUDES TOPOGRAPHIQUE

La topographie est la base de toute étude en génie civil. Le mot « Topographie » vient des deux mots grecs « Topos » signifiant lieu et « Graphein » qui signifie décrire. En combinant les deux mots grecs, on peut définir le mot « Topographie » comme la science donnant les moyens et étudie la représentation graphique ou numérique de la surface terrestre.

Elle a pour fin de cartographier la surface ou une partie de la surface terrestre en symbolisant les éléments y figurant autrement dis l’information géographique: plaine, colline, montagne, cours d’eau, chemin de fer, route, bâtiment, points géodésiques, village, culture, et autres éléments. La carte topographique contient beaucoup d’information comme les points côtés, les changements de pente … pour arriver à la carte topographique des démarches doivent être conçus.

Dans notre étude on se basera sur la Photogrammétrie, cependant des levé sur terrain sont encore nécessaire pour avoir une bonne précision. Tout d’abord il faut faire des collectes de donnés et c’est seulement après qu’on peut travailler sur la photogrammétrie.

1) LA PHOTOGRAMMETRIE [A]

La photogrammétrie aérienne est l’ensemble des techniques et des matériels utilisés pour aboutir à la représentation d’un territoire étendu, à partir des clichés de la prise de vues aériennes. La photogrammétrie aérienne est née dans les années 30, dès que les géographes et topographes ont découvert l’intérêt des avions comme plateforme de prise de vue. La photogrammétrie aérienne permet d’obtenir des :

 plans topographiques dont la précision (et donc l’échelle) dépendra de la hauteur du vol  orthophotoplans ou des mosaïques numériques

La photogrammétrie aérienne permet aux maîtres d’ouvrage et aux prescripteurs d’appréhender globalement la zone à aménager ou à traiter (parc d’activités, projet routier.).Outre l’aménagement du territoire, la photogrammétrie aérienne offre de nombreuses autres applications : sylviculture, agriculture, cartographie, environnement, zones inondables, urbanisme…

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Enchaînement des opérations techniques de la photogrammétrie aérienne

Prises de vue aérienne :

 Stéréopréparation  Aérotriangulation

Production de MNT :

 Orthorectification  Mosaïquage  Traitements radiométriques

1.1 Collectes des donnes 1.1.1 Renseignement général sur la zone

Pour avoir un bon résultat, il faut avoir un recouvrement surtout sur la zone à étudier ; deux photos est nécessaire et suffisantes pour l’étude. Dans la carte de base de Madagascar la zone d’étude se trouve notamment dans

 la partie O 49

 matricule de photos 1729 et 1730

 points de calage des photos :

P1 (476623.46 ; 712648.81; 1669) m

P2 (474292.79 ; 712801.84 ; 1741) m

P3 (473688.17 ; 709349.39 ; 1741) m

P1 et P2 sont des points géodésiques et P3 est un point côté qui se remarque facilement sur l’orthophoto (source FTM).

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Figure 1: Image 1729 Antsirabe II

Figure 2: Image 1730 Antsirabe II

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ESPA Mémoire de fin d’étude

La photogrammétrie est une méthode plus pratique et que l’on peut avoir des mesures assez précises d’autant plus que la zone à étudier est plus vaste. On a utilisé le logiciel ERDAS pour avoir l’orthophotoplan et le Model Numérique du Terrain (MNT)

Les résultats des mesures photogrammétries peuvent se présenter sous la forme de fichiers de coordonnées, de représentations graphiques (cartes et plans), ou encore d’images (ortho photographies, orthophotoplans), Kraus et Walsdhaüsl, (1998)

2) LA PRECISION DE LA PHOTOGRAMMETRIE 2.1 Précision planimétrique

La précision altimétrique dépend de l’échelle de sortie de plan que l’on veut avoir et de l’échelle de prise de vue

 Détermination de l’échelle de prise de vue : epv= 1/EPV

Formule 1: Hauteur de prise de vue 1 푓 = 퐸 퐻

 Détermination de l’échelle de sortie :es=1/ES

Formule 2: Calcul d'échelle de sortie 퐸푝푣 푒 = 푠 5

La photo brute disponible en stocke FTM est de 40 000 ème

Epv =40 000

Echelle de sortie est donc eS= 1/ES=1/8000 et plus

L’erreur graphique 1/10mm représente donc 800mm soit de 80 cm sur terrain

1. Précision de l’ortho-photo

a. Précision planimétrique Formule3:Précision planimétrique

Ԑ푝 = ±0.015 × 퐸푝푣

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Ԑp=±0.015 ×40 000=600mm

Ԑp=±60cm sur terrain

On veut avoir une échelle de sortie de 1/10 000 Sur papier, ceci est équivalent à =±0.06푚푚

b. Tolérance planimétrique Formule 4: Tolérance planimétrique

Tp = Ԑ푔 × 2.7

Ԑg=±1/10×Es

Ԑg=±1/10×10000

Tp=1000cm×2.7=270cm

2.2 Précision altimétrique

Formule 5: Précision altimétrique 푏 Ԑ = ±0.0015 × ( ) × 퐸푝푣 푧 ℎ

Avec, b= 23*40000= 920000

H= 6090.40

Epv=40 000

920000 Ԑz=±0.0015 × ( ) × 40000 6090.4

Ԑz=±9푚푚

3) TRAITEMENT SUR ERDAS IMAGINE 3.1 Les points d’appuis sur terrain

Les points d’appuis doivent être bien répartis, dans notre cas on peut voir nettement sur la photo deux points géodésique et un point côté qui se trouve sur le lieu où la rivière et le chemin de fer se rencontre, le dernier point est déterminé précédemment.

4 JATO Manoa Arianne 7

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Tableau 8:Point de contrôle

X (m) Y (m) Z (m)

P1 476623.464 712648.811 1669

P2 474229.795 712801.847 1741

P3 473688.171 719349.392 1647

P4 475855.092 715886.391 1738

P5 475396,301 715756,771 1742

P6 475830,218 715952,563 1738

P7 475015,748 713843,075 1744

SOURCE 7: Carte FTM 3.2 Description de la prise de vue

Zone d’étude : Antsirabe II

Caméra : WILD RC8

Echelle de la photo : 1/40 000

Echelle de plan à Etablir : 1/10 000

Numero des photos : 1729-1730

Sens du vol : Est-Ouest

Focale : 152.26

Logiciels de traitement : ArcGIS, ERDAS Imagine

4 JATO Manoa Arianne 8

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3.3 Etape de traitement sur ERDAS 3.3.1 Stéréopréparation

Avant tous je tiens à remarquer que le format d’image le plus utilisé en ERDAS est de format « .img » cependant on peut changer le format d’image. Les traitements sur ERDAS IMAGINE peuvent être répertoriés de façon préférentielle. C’est la détermination X, Y, Z selon la projection

3.3.2 Aérotriangulation

Orientation interne

Il faut tout d’abord créer un projet de type « .blk », puis faire le géoréférencement en editant le camera. Il faut entrer les paramètres de la projection.

Figure 3: Paramètre de projection Laborde madagascar

Puis il faut sauver le paramètre LABORDE Madagascar

Faire une edition du camera dont la description sont donnés sur wordpad :

4 JATO Manoa Arianne 9

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Figure 4: Caractéristique caméra WILD rc8

Source 8: FTM

Entrer la hauteur de vol Formule 6: Hauteur de vol 1 152.26 = 40000 퐻 H=6090.4 m

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Orientation externe

Cette étapes consiste à entrer les points homologues et les points d’appuis ou points de contrôles. Il suffit de regarder des points identiques dans les deux photos et de les piquer. La numérotation des points se font séquentiellement. Après cela il faut entrer les coordonnées en X, Y, Z des points de contrôles.

La production du MNT, Orthorectification

Il se fait automatiquement sur ERDAS IMAGINE après le calcul Aerotriangulation. Après le calcul ; on aurrait tous les points connus en X ; Y, Z

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CHAPITRE II : ETUDE HYDRAULIQUE

L’étude hydraulique a pour but d’assurer le dimensionnement de l’ouvrage. Le dimensionnement des fossés d’assainissement se caractérise par l’écoulement en surface libre uniforme à ciel ouvert. Il est donc nécessaire de déterminer les débits de crue maximale qu’il faut évacuer pour éviter le débordement de l’eau de l’ouvrage.

1) BASSIN VERSANT

Le Bassin Versant est la totalité de la surface topographique drainée par un cours d’eau et ses affluents à l’amont de la dite section. Chaque BV est caractérisé par son exutoire.

Un BV est délimité à l’aide d’une carte topographique en courbe de niveau. A partir de ces courbes de niveau, la ligne de partage des eaux peut être tracée. Cette ligne représente la délimitation du BV qui permet de connaitre toutes les eaux qui ruissellent sur sa surface ou qui s’y infiltrent. (1)

5 JATO Manoa Arianne 5

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1.1 Caractéristiques du BV

Un BV est caractérisé par son périmètre P, sa superficie S, sa longueur L, sa pente I, et le coefficient de Gravelius.

1.1.1 Périmètre

Le périmètre est la longueur, généralement exprimée en km, de la ligne de contour du bassin ; sa mesure est faite à l’aide d’un curvimètre. Généralement le périmètre est mesuré directement sur la carte. Formule 7: Périmètre Il est définit par la formule comme suit : P = ퟐ × (퐋 + 퐥)

Avec :

 P est le périmètre du bassin

 L est la longueur du rectangle équivalent

 l largeur du rectangle équivalent

1.1.2 Surface

Elle est définie par le contour du bassin ou la portion du plan délimitée par la ligne de crête ; généralement exprimée en Km2. Elle peut être mesurée à l’aide d’un logiciel SIG, soit par méthode de moindres carrés ou bien par un planimètre.

Elle est calculée à partir de la formule suivante : A = L * l

 A aire du bassin

 L et l sont respectivement la longueur et la largeur du rectangle équivalent

1.1.3 Pente du Bassin

La pente du BV est obtenue en faisant le rapport entre la dénivelé c'est-à-dire la différence entre l’altitude maximal et l’altitude minimale sur le long cheminement hydraulique. Cette valeur est ajustée en multipliant par 0,95 Formule 8:Pente du bassin

(퐙퐦퐚퐱 − 퐙퐦퐢퐧) 퐈 = ퟎ. ퟗퟓ 푳

5 JATO Manoa Arianne 7

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 Zmax : Altitude maximale

 Zmin : Altitude minimale

 I : Pente moyenne du Bassin

 L : Longueur le plus long cheminement hydraulique (km)

Zmax et Zmin sont obtenues par simple lecture sur carte ou par extrapolation des valeurs de courbe de niveau

1.2 Coefficient de Gravelius

Le coefficient de compacité de GRAVELIUS K est l’indice généralement admis pour représenter la forme du BV Formule 9: Coefficient de Gravelius 퐏 퐏 푲 = = ퟎ. ퟐퟖ ퟐ√훑퐀 √퐀

1.3 Rectangle équivalent

C’est une transformation géométrique du bassin réel dans laquelle on conserve la même superficie, le même périmètre et même le coefficient de compacité , par conséquent la même répartition hypsométrique. Les courbes de niveau deviennent des droites parallèles aux petits côtés du rectangle.

La longueur L et largeur l du rectangle équivalente se traduisent par

퐊 퐀 ퟏ.ퟏퟐ ퟐ 푳 = √ (ퟏ + √ퟏ − ( ) ) si K ≥ 1.12 c’est un BV arrondi ퟏ.ퟏퟐ 퐊

퐊 퐀 ퟏ.ퟏퟐ ퟐ 푳 = √ (ퟏ − √ퟏ − ( ) ) si K ≤ 1.12 c’est un BV allongé ퟏ.ퟏퟐ 퐊

퐏 풍 = − 푳 ퟐ

(1)

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Récapitulation des caractéristiques du BV

Tableau 9: Caractéristique du BV

2 A (m ) P (m) L (m) Zmax (m) Zmin (m) Zmin (m) K I (m/m)

1192518 4762 3763.58 1741 1635 1688 3.86 0.028

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CHAPITRE III : ETUDE HYDROLOGIQUE

Le but de cette étude est de connaitre la propriété de l’eau et sa circulation naturelle à la surface de la Terre.

1) LES DONNEES HYDROLOGIQUES 1.1 Températures :

La température moyenne annuelle est de l’ordre de 16.7°C. Le mois le plus chaud se situe au mois de Février soit 19.7°C et celui du plus froid en Juillet avec 12.7°C.

1.2 Pluviométrie et précipitation :

La pluviométrie annuelle relevée auprès de la météorologie nationale pour les années 1990- 2000, oscille entre 950 et 1600mm. La pluviométrie mensuelle est évaluée à 1 316mm. La précipitation maximum en 24h de fréquence décennale est de 110 mm

1.3 Hydrographie :

La commune rurale est traversée par 2 rivières qui sont : Andranotobaka à l’Ouest du site prenant source a une altitude de 1790 m et Anjamana au Sud, ce dernier ne traverse pas le lieu.

2) DENIVELE DU BASSIN :

C’est la différence d’altitude entre l’altitude maximale et l’altitude minimale du BV

∆Z= Zmax- Zmin

3) APPRECIATION DE COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT :

Le coefficient de ruissellement est en fonction de la capacité d’infiltration du sol. Il dépend des conditions du sol, d la pente du terrain et de son mode d’occupation. On peut aussi l’interpréter comme le taux d’imperméabilisation du bassin versant. Autrement dit, le rapport entre la surface totale du bassin versant et la superficie imperméable.

En général, pour une zone de 10 à 400 ha, d’un terrain couvert de cultures, terrain de parcours, petite brousse et clairsemée, le coefficient de ruissellement varie de 0.52 à 0.80. On peut déterminer ces paramètres en exploitant le POS de site du projet et la carte FTM.

6 JATO Manoa Arianne 0

ESPA Mémoire de fin d’étude Formule 10: Coefficient de ruissellement

퐡퐚퐮퐭퐞퐮퐫 퐝′퐞퐚퐮 퐫퐮퐢퐬퐬퐞퐥é퐞(퐦퐦) 푪풓 = 퐡퐚퐮퐭퐞퐮퐫 퐝′퐞퐚퐮 퐩퐫é퐜퐢퐩퐢퐭é퐞(퐦퐦)

4) L’INTENSITE MAXIMALE i :

C’est l’intensité de pluie pour une durée de l’averse (au temps de concentration tc), exprimé par la formule suivante : Formule 11: Intensité de pluie 퐏 풊 = × 풕풄퐛−ퟏ ퟐퟒ퐛

 P : pluviométrie maximale de 24heures (mm) (en annexe 3)

 b : paramètre régionale (en annexe 2)

 tc : temps de concentration (Heures)

5) TEMPS DE CONCENTRATION tc :

Pour déterminer le temps de concentration, on utilisera les méthodes classiques telles que celle de KIRPICH, de Ventura, de Passini ou autres, etc. Dans notre cas on utilise La formule de KIRPICH qui est la suivante : Formule 12: Temps de concentration, formule de KIRPICH ퟏ 퐋 풕풄 = × ퟓퟐ ∆풁ퟎ.ퟑퟖ

 tc : temps de concentration en minutes

 L : longueur du rectangle équivalent en m

 ∆Z: dénivelé du BV en m

6) ESTIMATION DE DEBIT DE CRUE

Afin de connaitre les débits transités par les collecteurs principaux ; on a adopté la formule de BCEOM qui se présente comme suit en forme simplifiée : Formule 13: Débit de crue, formule de BCEEOM Q= 0.278 ×C× i ×S (42) [10]

 Q: debit en m3/s 6 JATO Manoa Arianne 1

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 C: coefficient de ruissellement

 S : Superficie du BV en Km2

 i : intensité de pluie pour une durée averse

La méthode de détermination du débit de crue est fonction de la superficie du Bassin Versant.

A Madagascar, on utilise plusieurs méthodes :

 La méthode rationnelle est applicable pour les BV de surface S < 4 Km2

 Le BCEOM qui est utilisé pour les BV de surface S < 10 Km2

 La méthode de Louis Duret est valable pour les BV de surface S > 10 Km2

7) DIMENSIONNEMENT DES CANIVEAUX 7.1 Description technique :

Il s’agit des canalisations de la forme rectangulaire, ou de forme trapézoïdale avec un fruit m= 1 de largeur au plafond b et de hauteur h. Le fond reposant sur un béton de propreté, en béton pour assurer le bon écoulement des eaux pluviales et eaux usée.

La maçonnerie de moellons d’arrêt 0.20 m occupe la partie verticale des canaux.

Une revanche de 20 cm sera prise en compte pour la sécurité des ouvrages.

7.2 Dimensionnement :

Le dimensionnement des canalisations du réseau se calcule à partir des débits pluviaux. En effet, les débits des eaux usées sont négligeables par rapport à ceux des eaux pluviales.

Pour dimensionner les fossés d’évacuation du débit de ruissellement provenant du BV on applique la formule de MANNING STRICKLER définie par : Formule 14: Dimensionnent, formule de Manning Strickler ퟐ ퟏ 푸풄 = 퐊 × 퐒 × 푹풉 ퟑ × 푰 ퟐ (10)

Avec

 K : Le coefficient de rugosité du canal

6 JATO Manoa Arianne 2

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 Qc : Débit calculé par la formule de MANNING STRICKLER en m3

 I : La pente longitudinale du drain fixée à 0.001 en m/km

 S : Section mouillée en m2

 P : Périmètre mouillé en m3

 Rh : Le rayon hydraulique est le rapport de la section mouillée et du périmètre mouillé

7.3 Rayon hydraulique Formule 15: Rayon hydraulique퐒 푹풉 = 퐏

7.4 Section mouillée

La section mouillée est la portion de section droite comprise entre la surface libre et le fond. Formule 16: Section mouillée 퐒 = (퐛 + 퐦퐡) × 퐡

7.5 Périmètre mouillé

Le périmètre mouillé P est la longueur de la section où l’eau est en contact avec le canal. Formule 17:Périmètre mouillé 푷 = 퐛 + ퟐ퐡√ퟏ + 퐦ퟐ

7.6 Revanche r

C’est la différence entre la hauteur de la crête de la berge du canal (H) et la hauteur du tirant d’eau (h). Il est nécessaire pour éviter le débordement de. Formule 18: Calcul de la revanche 풓 = 퐇 − 퐡

Pour l’ouvrage on prend 푟 = 20cm pour les canaux en maçonnerie de moellons, mais 푟 = 10cm pour les canaux en béton.

7.7 Vitesse d’écoulement

La vitesse de l’eau maximale admissible dépend des caractéristiques géométriques et de la nature du canal. La vitesse peut être assez grande dans le cas d’un canal maçonné ou bétonné, par contre dans un canal en sol sablonneux elle sera limitée.

6 JATO Manoa Arianne 3

ESPA Mémoire de fin d’étude Formule 19: Vitesse d'écoulement d'eau 퐐퐜 퐕 = 퐛 × 퐇

Si la vitesse :

V<1m/s: le canal est en terre

V<2.5 m/s: le canal est en maçonnerie de moellon

V>2.5 m/s: le canal est obligatoirement bétonné

La vitesse de l’eau peut être limitée en faisant varier la largeur en surface du canal b et de la hauteur du canal au niveau de la crête de la berge H. la valeur de H est prise arbitrairement de façon à avoir la vitesse adéquate.

7.8 Dimensionnement des canaux

Pour les valeurs adoptées suivantes, les calculs nous donnent les dimensions acceptables des canaux d’évacuation :

Qc= Q10 =15,06 m3/s, valeur calculée ;

I= 0,006 m/m, valeur fixée ;

K = 6O (Coefficient de Manning-Strickler) pour un canal en maçonnerie de.

Dimensions des canaux :

Les valeurs citées suivantes sont relatives au dimensionnement d’un canal de section rectangulaire

B = 2,40 m, la largeur du canal, c’est une valeur qu’on a fixé ; h = 1,70 m, la hauteur du tirant d’eau, c’est une valeur calculée ; r = 0,20 m, la revanche du canal

H = 1,90 m, la hauteur du canal.

6 JATO Manoa Arianne 4

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Tableau récapitulatif de dimension du canal

Tableau 10: Dimension du canal

Q10 K b H S P R I H r (m3/s) (m/m) (m) (m) (m2) (m) (m) (m) (m)

15.06 60 2.40 1.70 4.08 5.80 0.70 0.006 1.90 O.20

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PARTIE III : ETUDE URBANISTIQUE DU LIEU

6 JATO Manoa Arianne 6

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CHAPITRE I : ZONAGE

Le plan d’urbanisme est un outil de planification territoriale contribuant à un développement durable. Notre objectif est de créer un nouveau quartier sis à Antsoatany.

L’urbanisme doit prendre en compte les aspects relatifs au développement économique et social ainsi qu’à l’équilibre environnemental.

8) DEFINITIONS

8.1 Parcelle

On entend par parcelle une délimitation juridique, et éventuellement physique d’un terrain. (1)

Une telle délimitation a un but : elle comporte suivant l’époque du lieu, une notion de propriété, ou d’affectation à un usage, ou encore une superposition de ces deux notions.

8.2 Îlot

C’est un ensemble de parcelles délimité par des voies

8.3 Tissu parcellaire

Un ensemble d’îlots et des voies qui définissent un tissu parcellaire

8.4 Lotissement

C’est une opération de création volontaire d’un tissu parcellaire ; il consiste à diviser un terrain en plusieurs parcelles vouées à la construction.

8.5 Le zonage ou le Plan d’urbanisme Directeur

C’est le fait de créer un ou plusieurs tissus Parcellaires en vue de constituer les zones d’activités nécessaire pour la création d’une nouvelle ville. En d’autre terme, c’est le lotissement de territoire municipal en zones et d'attribuer à chacune des usages permis.

6 JATO Manoa Arianne 7

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9) ROLE ET IMPORTANCE DU ZONAGE

Le rôle essentiel du zonage est d’une importance capitale, le tissu parcellaire est la base du droit d’utilisation du sol.

 Les règlementations d’utilisation du sol est une restriction du droit de propriété. Ils ont pour objet :

 D’harmoniser les utilisations du sol sur des parcelles voisines, ils s’appuient alors sur les limites de parcelles ; par exemple pour définir la géométrie d’un volume constructible.

 De sauvegarder le bien commun, la sécurité, par exemple en conservant un espace boisé ou en prescrivant l’inconstructibilité d’une zone inondable, les limites des terrains auxquels s’appliquent ces prescriptions coïncident alors souvent avec des limites de parcelles.

 De planifier les investissements de collectivité, l’aspect économique lui donne tout son poids.

10) LE REGLEMENT DE ZONAGE

Le règlement du zonage se focalise notamment sur:

10.1 La destination de la parcelle

Le type d’activité qui sera permis sur un lot particulier qui peut être industriel, espace vert, agriculture …

10.2 Le tissu Parcellaire et les volumes bâtis

La forme des volumes bâtis dépend de quelques facteurs principaux :

 Le mode de vie de la population, s’il est préférable ou pas un habitat collectif à étage qui nécessite une grande parcelle. Certain utilise des habitations qui pourrait être agrandi au fur et à mesure de la croissance de la famille.

 La technologie qui permettra tel ou tel type de construction 6 JATO Manoa Arianne 8

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 Les conditions économiques, qui permettent l’emploi de techniques de construction plus au moins élaborées, mais qui donne une valeur marchande aux terrains privés.

 La destination de la parcelle.

Certaines règles de l’urbanisme s’appuient sur les limites de parcelles, exemple de définition de volume constructible pour l’habitat individuel : La hauteur d’un bâtiment ne doit pas être supérieure à la distance qui le sépare des limites de la parcelle.

La hauteur des constructions est en fonction du Coefficient d’Occupation du Sol (COS). Le COS se définit par le rapport entre la surface de planchers de construction et la surface de terrain considéré.

Cette règlementation ne s’applique que pour les zones d’activités touristiques, culturelles, commerciales et les zones d’équipements d’intérêt public.

10.2.1 COS pour les zones d’activités touristiques, culturelles, commerciales

Dans l’article 12 et 14 de la Section III concernant les prescriptions de l’Urbanisme, pour le COS, il est stipule que l’emprise au sol des constructions y compris les garages et annexes incorporées ne doit pas dépasser 50% de la parcelle et que toute construction ne doit pas contenir plus de 5 niveaux (R+4).

Ainsi, le COS maximal à considérer pour ces zones est de 2.5 et la hauteur maximale de construction est de 20m (5 niveaux ou R+4). (3)

10.2.2 COS pour les zones d’équipement d’intérêt public

Selon les dispositions appliquées aux zones d’Extension d’Equipement Public (EEP), Dans l’article 12 et 14 de la Section IV concernant les conditions de l’Occupation du Sol, pour le COS, il est stipule que l’emprise au sol ne doit pas dépasser la surface affectée et que toute construction ne doit pas contenir plus de 4 niveaux.

Ainsi, le COS maximal à considérer pour cette zone est de 4 et la hauteur maximale de construction est de 16m (4 niveaux ou R+3). (3)

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11) LE RAPPORT ENTRE LA TAILLE DES PARCELLES ET LA DENSITE

Lorsque le type de construction est fixé, par exemple un habitat individuel en villas, la dimension de parcelles conditionne directement la densité.

11.1 Influence de la densité sur la programmation des Equipements

La densité a encore son influence sur la programmation de tous les équipements collectifs, administratifs, scolaires, sanitaires et autres. Ceux-ci ne trouvent, en effet, leur plein intérêt que si la clientèle suffisante est située dans leur rayon d’action.Prenons ces deux exemples pour mieux comprendre :

Dans le premier exemple, les parcelles ont une surface de 1350 m2 (soit 30 * 45 mètres) et de 94 parcelles, soit par exemple environ 500 personnes sont situées à moins de 300 m de l’équipement. L’équipement peut n’être pas rentable.

La voirie et les espaces publics occupent environ 8 Ha, soit environ 870 m2 par parcelle.

Dans le deuxième exemple les parcelles ont une surface de 600 m2 (soit 20 * 30 mètres) et de172 parcelles, soit par exemple environ 850 personnes sont desservis dans la même condition que celle du précédent. L’équipement peut devenir rentable. Le même raisonnement peut être fait pour un arrêt d’autobus.

La voirie et les espaces publics occupent environ 10 Ha, soit environ 580 m2 par parcelle.

11.2 Influence de la densité sur la programmation des espaces libres publics et des voiries

Il en est de même pour l’organisation des transports publics : une ligne d’autobus n’est rentable que lorsque suffisamment de personnes sont réparties à proximité du parcours. Dans le cas contraire, les dépenses seront plus élevées pour les habitants qui devront utiliser des transports collectifs privés ou des transports individuels. Pour la collectivité, il devra supporter le coût d’une voirie plus étendue et d’un fonctionnement plus difficile.

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On remarquera que ces principes sont valables aussi bien dans des zones d’habitat que dans des zones d’emplois (industriel, artisanat, centre-ville).

11.3 Moyens permettant d’augmenter la densité

Il existe deux moyens qui permettent d’augmenter la densité :

 La diminution de la taille des parcelles, et surtout la diminution des longueurs de leurs façades sur rue pour l’habitat individuel.

 L’augmentation du droit de construire, c’est-à-dire la construction en étages ; lorsque les techniques en usage et le mode de vie le permettent et lorsque la valeur du terrain est un stimulant suffisant à la densité.

12) ADAPTATION DE PLAN DE DECOUPAGE A LA TOPOGRAPHIE

En milieu tropical, l’assainissement des eaux pluviales est primordial, il doit être réalisé dès la première opération de découpage parcellaire.

Ce critère concerne surtout l’implantation des îlots, des voies qui les délimitent, du système d’évacuation des eaux. Partout, sur les terrains en pente, imprudemment dénudés, le ruissellement des eaux pluviales provoque des érosions qui peuvent être catastrophiques.

L’adaptation à la topographie suppose donc :

 Une lutte préventive contre l’érosion.

 Un réseau d’assainissement bien conçu.

 Des voiries dont les pentes restent praticables.

12.1 La prévention de l’érosion

Elle est rendue possible grâce à des techniques simples : on doit éviter les pentes trop fortes des voies (surtout lorsqu’elles ne sont pas totalement revêtues).Eviter des espaces dénudés, au contraire on doit ralentir la vitesse de l’eau en diminuant les pentes en la contraignant à des trajets sinueux. La vitesse d’arrachement du sol varie avec la nature de celui-ci, sur un sol sableux, elle peut être atteinte par des pentes de 3 % ou même moins.

7 JATO Manoa Arianne 1

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12.1.1 Exemple de mauvaise implantation des îlots et de voirie

Les voies sont orientées vers la plus grande pente, la vitesse de l’eau est donc d’autant plus grand, elle draine à grande vitesse la surface imperméabilisée des îlots, un ravin apparait en aval. (Voir schéma 2, figure 1)

12.1.2 Exemple de prévention d’érosion

La vitesse de l’eau est ralentie par des multiples détours empruntant des tracés aux pentes plus faibles.

Toutes les voiries ont une pente constante située en dessous de la vitesse d’arrachement du sol et l’îlot en forme de losanges. (Voir schéma 1, figure 1)

Des mesures complémentaires qui ne sont pas liées au découpage parcellaire permettent de réduire le ruissellement en favorisant l’infiltration : mis en place de tranchées drainantes, obligation de planter les surfaces non construites.

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Figure 5:Emplacement d'îlot suivant la courbe de niveau

12.2 L’assainissement

Il doit être effectué par un réseau dont les pentes ne peuvent être inférieures à 0,2%, voire 0,5%, ne peuvent pas accéder de 4% à 5% sans dispositifs spéciaux, et dans la bonne mesure l’approximation est entre 1% à 2%. Mais il nécessite une étude précise ; le paramètre réellement important n’est pas la pente du réseau mais la vitesse de l’eau.

La vitesse dépend de multiples paramètres (surface, forme, pente, sol du bassin versant). on peut retenir que l’autocurage est incertain en dessous de 0,4 m/s, qu’une vitesse d’environ 1m/s est à peu près la limite supérieure pour des collecteurs en terre et la limite inférieure pour des collecteurs maçonnés , enfin qu’au-dessus de 4m/s , des phénomènes torrentiels peuvent perturber l’écoulement.

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12.3 Les voiries

Elles doivent être adaptées à leur destination. Au-delà de 4 à 5%, il est dangereux d’envisager une circulation de poids lourds. Les voitures particulières peuvent emprunter des pentes plus fortes soit de 8% à 10% ; qu’on réservera à des trajets courts et peu fréquentés.

13) LES ZONES D’ACTIVITES

13.1 Zones d’activités commerciales

Les activités commerciales présentent le développement économique de la commune. C’est une activité qui est vitale a l’homme, servir la vie quotidienne. Le marché principal est implanté de préférence au milieu du quartier pour un bon équilibre du territoire et pour un déplacement limité. Ce dernier sera composé : d’un centre commercial, une station-service, des restaurants, bars, un centre multi-service et cybercafé, des pavillons artisanaux.

On a choisi d’implanter deux marchés à l’Est et à l’Ouest du nouveau quartier pour que les produits de première nécessité, et les produits quotidiennement utilisés ne seront pas si loin des habitations.

13.2 Zones d’activités pédagogiques

L’éducation tient un rôle très important pour tout citoyen. Les EPP sont implantées de façon à ce que les enfants ne se déplacent pas très loin de chez eux, placés sur les côtés Est et Ouest du lieu. Le collège, lycée d’enseignement général et l’institut de formation professionnelle sont placés au centre du site.

13.3 Zone d’activités administratives

La zone administrative favorise la relation entre l’Etat ou administrateur et les résidents, très important pour le maintien de l’ordre public, la communication. Un centre de contrôle et poste de gendarmerie sont installés juste à l’entrée principale du quartier. Les bureaux administratifs sont installés au centre.

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13.4 Zones d’activités culturelles

Cette zone d’activité est implantée au centre, à côté des établissements pédagogiques pour que les jeunes puissent élargir leur connaissance et se divertir aussi. Elle est composée de bibliothèque et une salle de théâtre.

13.5 Zones d’activités sportives et de loisirs

Le sport est indispensable pour la santé de l’homme, de plus la majorité de la population est jeune. On a songé à implanter un complexe sportif près de l’établissement pédagogique et un petit centre de loisir près de l’EPP pour que les enfants puissent jouir amplement de leurs droits.

13.6 Zone d’activités cultuelles

Les malgaches sont des croyants en général, le christianisme est de nos jour de plus en plus développé que notre croyance ancestrale. On a installé un édifice religieux un peu au Nord du nouveau quartier.

13.7 Zone d’activités sanitaires

La santé et l’hygiène sont d’une importance capitale pour la population. Le lieu doit être calme et en sécurité silencieux, c’est pour cela que l’hôpital est implanté près de la zone cultuelle est entouré d’une espace vert.

13.8 Zone d’activités industrielles

 Parmi les spécialités de la région figure la production de légumes, et l’abondance du lait. L’implantation d’une usine de transformation s’avère être nécessaire. D’autant plus que cela développera économiquement le quartier. Il est installé au Sud-Est du nouveau quartier.

 Un local pour le de traitement des ordures y est implanté, pour éviter la pollution afin de préserver une vie saine au sein du nouveau quartier.

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13.9 Zones résidentielles

Leur rôle principal est d’héberger d’une part les résidents permanents autrement dit les habitants, d’autre part les résidents de passage. Elles sont réparties dans la zone d’étude pour avoir un bon équilibre de l’utilisation des équipements publics.

13.10 Voies d’accès

Elles ont pour rôle d’assurer la communication entre les zones d’activités entre eux et avec les environs

13.11 Les espaces verts et jardins

Ils servent surtout à une bonne détente des résidents et l’embellissement du paysage du nouveau quartier, c’est aussi essentiel pour la protection de l’environnement et la pureté de l’air.

13.12 Zone d’activités sociales

C’est le lieu pour la formation et la fabrication de produits artisanaux et de ses dérivés car la production artisanale prend une grande place dans l’économie de la commune.

Tableau 11:Repartion de zone d'activité

zone d'activités Superficie (ha) pourcentage

zone d'activités administratives 4.5285 5.3%

zone d'activités commerciales 3.4778 4.5%

zone d'activités pédagogiques 2.5641 3.3%

zone d'activités sanitaires 0.8696 1.1%

zone d'activités sportives et de 7.6715 9.9% loisirs

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zone résidentielles 35.4415 45.6%

Voirie 11.2619 14.5%

zone d'activités culturelles 1.6046 2.1%

espaces verts 2.0708 2.7%

Jardin public 1.2821 1.7%

zone d'activités cultuelles 0.5244 0.7%

traitement des ordures 1.0812 1.4%

zone d'activités sociales 2.055 2.7%

Zone d’activités ²industrielles 3.00 3.9%

Total 77.6339 100%

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CHAPITRE II : ETABLISSEMENT DU PLAN D’URBANISME DETAILLE

Dans cette partie de l’étude on va détailler toute les zones d’activités dans sa spécificité, on va voir de prêt chaque zone de façon à bien répondre au besoin du peuple et de faire en sorte que chacun y trouve l’épanouissement.

1) LES ZONES D’ACTIVITES RESIDENTIELLES

C’est le lieu où la population réside. Cette zone est relative au regroupement des maisons ou les habitants sont hébergés. L’emplacement de chaque maison est très important pour le développement et l’épanouissement de l’Homme. Elle est conçue de façon à favoriser l’amélioration de ses conditions de vie à l’abri, donnant un ; confort d’habitation avec une prescription d’hygiène publique. Il est essentiel d’assurer le bien-être de chaque citoyen pour que chacun puisse travailler en bonne condition. La zone résidentielle occupe 45.6% du site, environ 35.4415 hectares. 1.1 Esquisses d’îlots

Une partie de recherche portera sur les groupements de parcelles, c’est une exploration de dimensions des éléments constituant le tissu urbain. On a proposé deux esquisses d’îlots pour le nouveau quartier. Le premier îlot est de 120*60 m, soit 7200 m2, il comporte 12 parcelles de 600 m2 chacun. Le deuxième îlot est de 180*140 m, soit 25200 m2, il comporte 36 parcelles de 600 m2 chacun. 1.2 Catégorie de maison à construire

On peut distinguer deux variantes d’habitations notamment : Maison individuelle Une villa basse de 160 m2 habitables, composé d’une salle de séjour, de deux chambres, une cuisine, une salle d’eau et d’une toilette. Ces maisons occupent sur l’ensemble une surface de 17 Ha 1000 Ca composés de 270 toits. Une partie de ces maisons sont destinées aux visiteurs, ce sont les maisons se trouvant sur la partie Est de la ville à côté de la zone industrielle. Une autre variante de maison individuelle, une villa basse de 215 m2 habitables, composé d’une salle de séjour, de trois chambres, une cuisine, une salle d’eau et d’une toilette. Ces maisons occupent sur l’ensemble une surface de 11 Ha 8800 Ca composés de 186 toits Ces deux variantes de maison comportent tous un garage et une piscine de 10m2

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Des HLM (Habitation à Loyer Modéré) Pour ne pas gaspiller un partie de terrain il est plus pratique d’avoir des bâtiments de grande dimension qui peuvent hébergés plusieurs famille à la fois, mais il est toujours préférable d’avoir une parcelle avec une maison pour sois. On a conçu un bâtiment de deux étages (R+2), avec une surface de 590 m2 habitable. On compte 10 HLM composés chacun de quatre appartement ; dans un bâtiment de 37.5*15m. Des parkings sont installer situés avec une poste de sécurité; pour assurer la sécurité et l’organisation pour les visiteurs

2) ZONE D’ACTIVITES COMMERCIALES

Ce secteur d’activité est réparti dans le nouveau quartier de façon à subvenir au besoin quotidien de chacun. Une centre commercial se trouve au centre, une autre dans la partie Est et une dernière à l’Ouest du zone. Concernant le centre commercial au centre qui occupe une surface de 2.48ha.du nouveau quartier on y trouve les différents activités comme : Deux pavillons de 8m*8m sur chaque côté Est pour les snacks et gargotes; Des pavillons de 4m*32m composés de 8 stands par bloc, pour la vente des produits artisanaux Des bâtiments de 35m*15m, distribués comme suit : Bâtiments pour les magasins de style, pour les friperies, 1 cybercafé multiservices et une pharmacie et un restaurant Bâtiment pour les quincailleries et les brocantes Bâtiment pour les grossistes de marchandises générales Bâtiment pour les, boucheries poissonneries et pour les marchands de volailles Bâtiment pour les fruits et légumes Bâtiment pour les produits de première nécessité Des parkings se situés à l’entrée de la zone avec une poste de sécurité; Deux bâtiments de douches et de WC publics ; deux bennes à ordures et quatre bornes fontaines Pour le nouveau marché situés à chaque côté du nouveau quartier qui occupent une surface de 400 m2 Cette partie est composée de 3 blocs de pavillon de 4m*20m soit de 5 stands par bloc Le premier bloc est destiné pour des gargotes Un autre bloc pour la vente des légumes et les fruits, boucheries, poissonneries et pour la vente des volailles La dernière c’est pour les marchandises générales et les produits de première nécessité

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Un bâtiment de douches et de WC publics ; une benne à ordures ;

Des parkings se situés à l’entrée de la zone avec une poste de sécurité; Une station-service assurant la distribution des carburants est situé près du marcher à l’Ouest du site.

3) ZONE D’ACTIVITES PEDAGOGIQUES

Pour les Ecoles Primaire Public (EPP) elles sont placées de façon à ce que les enfants de bas âges ne se déplace pas si loin de sa maison pour aller à l’école. On a disposé un bâtiment de 11m*9m pour chaque classe de CP1 jusqu’à la classe de CM2, soit sept (7) bâtiments en tous. Chaque bâtiment est composé de deux classes par niveau. Les deux EPP occupent chacun une surface de 5270 m2 en tous ils occupent une surface total de 10540 m2

Un bâtiment pour l’administration 11m*9m ;

Un bâtiment de 8m*8m pour le gardien de l’école ;

Des WC et des bornes fontaines pour les besoins des élèves.

Le Collège et le Lycée public est installer au centre-ville dans une enceinte de 14 661m2 constituée de :

Trois bâtiments de 40m*20m sont attribués au collège et de même pour le lycée dont 2 pour l’enseignement général et 1 pour l’enseignement technique.

Deux bâtiment de 20m*20m pour l’administration scolaire.

Un bâtiment de 8m*8m pour le gardien de l’école ;

Un terrain de basketball

Des WC et des bornes fontaines.

4) ZONE D’ACTIVITES ADMINISTRATIVES

La zone d’activités administrative est assez répartie pour faciliter le service public. Elle se distingue comme suit :

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4.1 Premièrement au centre Nord du nouveau quartier

Lieu se trouve un poste de gendarmerie et centre de contrôle des produits qui entre et qui sort du lieu, composé de deux bâtiments. Cette partie occupe une surface de 3400 m2. Un bâtiment de 30m*8m pour la gendarmerie, constitué de cellules de détention provisoire, de poste d’accueil, de bureaux une toilette munie de sale d’eau Un bâtiment de 20m*20m, pour le contrôle des produits qui entre et qui sort du site ; cela permet surtout de contrôler la progression de l’économie de la commune. Ce bâtiment est subdivisé en quatre bureaux dont : Un bureau pour la sécurité, des agents de police qui contrôle la légalité des marchandises ; Un bureau pour le contrôle de la qualité et quantité des produits Un bureau pour le centre fiscal annexe Un bureau pour l’accueil et le renseignement 4.2 Deuxièmes lieu à l’Est et à l’Ouest du quartier

Pour favoriser la relation entre le peuple et l’Etat, il faut que les bureaux administratifs qui sont en relation fréquent avec le peuple soit près d’eux. Cette zone est installée près du marcher avec une superficie de 11320 m2 chacune. On a installé trois bâtiment de 15m*37.5m qui se distribue comme suit :

Un bâtiment pour le bureau de fonkotany avec la salle d’animation et de réunion

Un bâtiment avec un agence JIRAMA et une agence de banque

Un bâtiment regroupant les opérateurs téléphonique, et toutes les gestions concernant la télécommunication.

Le lieu est bien sur doté de parking et de poste de sécurité.

4.3 Troisième lieu se trouve juste au centre du nouveau quartier

Cette zone d’activités administrative se trouve au centre-ville près du centre commerciale, de contenance 14 100m2, elle regroupe cinq bâtiments de même dimension soit de 18m*20m. Les bâtiments se définissent comme suit :

Un bâtiment destiné pour le service foncier ; avec un agence immobilier

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Un bâtiment pour la sécurité en ville, autrement dit pour la police ;

Un bâtiment pour le centre fiscal, gestion de la ressource des impôts

Un pour la gestion de l’environnement.

Un bureau pour la collectivité décentralisé.

Chaque entité est composés de plusieurs bureaux ; d’un accueil, d’un poste pour le gardien avec des WC. Pour embellir le lieu, chaque bâtiment est entourer de pelouse et au centre avec un grand jardin pour les attentes. Il est aussi indispensable de placer un parking pour les employeurs et les visiteurs.

5) ZONE D’ACTIVITES SOCIALES

Cette zone est surtout essentielle pour les gens de la commune rurale car la fabrication artisanal est importants, donc il faut surtout penser à les développer pour plus de rendement et même que ça pourrait être une source de devise. Il est aussi indispensable de penser aux illettrés, au gens non scolarisés et aux handicapés aussi. Dans une surface de 16 735m2 on a installé six (6) bâtiments de 15m*30m dont :

Un bâtiment pour la formation de fabrication artisanale et

Un bâtiment pour l’éducation des personnes qui ont une handicape

Un foyer de vie pour les gens âgés

Un bâtiment pour la formation à l’agriculture et l’élevage ;

Un bâtiment pour la vente des produits artisanales et exposition des arts ;

Un bâtiment pour les services sociaux, occupant les droits de l’homme, emplacement pour les ONG

Chaque institue comporte des salles, des WC, de salle d’eau, une place pour le gardien.

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6) ZONE D’ACTIVITES CULTURELLES

Cette zone d’activité est installée près du collège et lycée, en face du centre commercial avec une superficie de 12 640m2

On dispose d’un grand bâtiment pour la salle de spectacle ou de théâtre avec une dimension de 40m*40m. Un vestiaire annexé avec une salle d’eau et de WC que ce soit pour les spectateurs ou bien pour l’animateur.

Composé aussi de quatre (4) locales de 8m*8m, un pour la gérance du lieu c’est-à-dire, vente de biller, sécurité.

Un locale pour une bibliothèque

Un locale pour la lecture, et étude

Un centre pour la technologie, informatique, accès à l’internet.

7) ZONE D’ACTIVITES CULTUELLES

Elle se trouve sur le côté Nord du nouveau quartier, entre le poste de gendarmerie au Nord et de zone d’activité sanitaire au Sud, parce que tous les deux ont besoins de calme et de silence elle est composée d’édifice religieux, avec une poche derrière pour héberger le prêtre. Une église catholique car la majorité des malgache sont catholique. Elle occupe une étendue de 6048 m2

8) ZONE D’ACTIVITES SANITAIRES

Cette zone a besoin de tranquillité, d’où l’emplacement de la zone près de la zone d’activités cultuelle, et sur la voie principale pour faciliter l’accès au soin .cette zone est destinée à implanter un CSB II. Cette zone occupe une surface de 7310m2, elle comporte :

Deux bâtiments de 10m*20m, l’un pour la maternité, l’autre pour le stockage et vente de médicament plus un laboratoire.

Un bâtiment de 30m*30m pour la salle d’urgence, les bureaux, sale de soin de toute sorte de maladie et une cafétéria.

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Le lieu est doté d’un poste de sécurité avec un parking. Et un jardin pour l’attente et pour embellir le lieu.

9) ZONE D’ACTIVITES INDUSTRIELLES

Cette zone occupe une superficie de 30 000m2 ou 3ha. Ce sont des industries de transformation de produits agricole, notamment les légumes, et la transformation du lait, une des spécificités de la région de Vakinankarattra. Elle est composée de trois locaux de 50m*30m avec un système de ventilation, disposés comme suit : Un local pour la transformation des légumes

Un local pour la transformation des produits laitier ;

Un local pour la transformation de fruits.

Un bâtiment de 20m*40m pour la recueille des matières première, la direction de l’entreprise et de sécurité.

Des parkings sont installer ; et les sale de toilette est au niveau de chaque bâtiment.

Pour le zone de traitement des ordures, elle est placer au périphérique du nouveau quartier de façon à ne pas au nuire aux bruits et à l’’odeur. On l’a isolé par un mur de 35 cm. Cette partie occupe en total une superficie de 1.0812 Ha. On a un grand bâtiment de 40*50m pour le laboratoire et leur transformation. Un poste de sécurité est mis en place avec un grand garage pour les camions.

10) EQUIPEMENTS SPORTIVES ET DE LOISIRS

La zone d’activités sportive prend une surface totale de 7 Ha 6715 de la totalité du site. La zone principale se trouve dans la partie Sud Est du site. Terrain d’entrainement et de rencontre sportive On y trouve : Un terrain de football, avec un gradin de 120 m de longueur composé de 5 couloirs. Un terrain pour l’athlétisme composé de piste de six couloirs, un terrain pour le saut à longueur, lancement de poids et de disque…avec un gradin de 95m composé également de 5 couloirs. Trois terrains de basketball, de volleyball et un terrain de handball, Les vestiaires du terrain de football et d’athlétisme seront installés au-dessous du gradin.

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En outre ; un bâtiment de 20*20 m au Nord de la zone est composé de sale d’accueil, un bureau, une salle de musculation ; une salle de zomba, d’art martial avec les vestiaires. Une salle de soin est aussi nécessaire en cas d’accident au terrain de sport. Un bâtiment qui se trouve derrière le terrain de football est destiné à la salle d’eau et constitue un vestiaire pour les pratiquants de basketball, de handball, de volleyball.

On y trouve des parkings et de poste de sécurité.

Deux zones d’activités sportive sont installer près de l’EPP pour l’éducation physique, mais aussi pour que les petits enfants jouissent leur droit en tant qu’enfant. Cette zone est aussi destinée aux enfants qui habitent sur le côté Est et Ouest de la ville, pour jouer.

11) LES ESPACES VERTS

L’implantation de la zone verte rend le quartier plus attractif et en même temps préserve la nature. L’espace vert est composé des jardins publics, des zones engazonnées et boisées. Une zone verte est installée aux alentours du marché au centre-ville, c’est pour atténuer le bruit, de même pour l’école des petits enfants pour une vue paisible aussi. Des jardins publics, près de la zone résidentielle, et surtout près des HLM pour les gens qui n’ont pas de parcelle pour eux seul. Des arabes isolés sur le bord de la route pour une belle vue du nouveau quartier.

12) LES VOIES D’ACCES

On distingue deux types de voie d’accès : la voie principale de 11 m de largeur ; la voie secondaire de 6 m de largeur.la voie principale est composé d’un trottoir de 1m 50 et une piste cyclable de 0.75 m de part et d’autre de la chaussée.

13) LE RESEAU D’ASSAINISSEMENT

Il est indispensable de penser à l’évacuation des eaux de pluie et les eaux usées pour ne pas risquer à l’inondation de la ville et le risque d’érosion. Ce réseau d’assainissement doit être conçu avec les tracés possibles de voirie avec une base de 2m 40 sur la route principal

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Conclusion partielle

A partir de l’étude du plans de détaille on peut évaluer le nombre approximatif de personnes que le nouveau quartier peut hébergés Avec 456 toits de maison individuels et 10 HLM qui peut héberger quatre familles de 5 personnes en moyenne, la densité approximative du site est de 2450 habitants. Si on compte 3 enfants par famille ; le nombre d’enfant à scolariser est de l’ordre de 1470. Les équipements scolaires publics doivent être proportionnels à ce nombre. Concernant l’EPP, avec sept (7) niveaux, deux (2) classe par niveaux et un nombre moyenne de 30 élèves par classe, les deux écoles peuvent scolarisées 840 enfants. Le collège de 4 niveaux, deux (2) classe par niveaux et un nombre moyenne de 40 élèves par classe, les deux écoles peuvent scolarisées 320 enfants. Pour le lycée avec 3 niveaux, deux (2) classe par niveaux et un nombre moyenne de 40 élèves par classe, les deux écoles peuvent scolarisées 360 enfants. En tous la zone d’activités pédagogique est assez suffisante pour les enfants car les infrastructures sont conçues pour 1520 personnes. Il faut toujours penser à la marge d’accroissement.

Concernant l’équipement sanitaire, la description d’un CSB II est conçue pour une commune.

Il est indispensable de penser à la loi foncier, droit de propriété et d’occupation pour l’acquisition des lots, surtout les zones d’habitation. Cette zone appartient au domaine privé de l’Etat mais affecté à la commune rurale d’Antsoatany. On suggère donc une délivrance de titre foncier sur chaque lot, et faire valoir le droit de préemption pour les occupants du lieu. Nous remarquons que dans cette site, les zones pour l’agriculture ne sont pas inclus, c’est parce que cette projet été faite pour un quartier urbain et cela ne répond pas à sa destination.

Compte à l’emplacement des zones d’activités, elle est surtout basée sur l’emplacement stratégique car, à partir du lever photogrammétrie on ; a pus constater que cette zone est en totalité constructible. On pourrait faire toute le projet possible sur le terme niveau topographique donc il faut juste tenir compte de l’emplacement stratégique de chaque zone. D’Alleur, une étude pour l’assainissement a été déjà faite donc les risques d’inondation sont minimes.

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CHAPITREIII: ANALYSE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET ESTIMATION DU COUT DU PROJET

1) IMPACT ENVIRONNEMENTAL

1.1 Généralités sur l’analyse de l’Impact Environnemental

L’analyse d’Impacts s’intéresse d’une part particulièrement à l’évolution environnementale pendant les phases de réalisation du projet, à savoir sa conception, sa mise en place, son exploitation et sa fermeture s’il y a lieu. Cette analyse est aussi faite pour spécifier l’effet positif et négatif sur le cadre de la santé. Elle aide le promoteur à concevoir un projet plus respectueux du milieu d’implantation, tout en étant acceptable aux plans technique et économique.

D’autre part cette analyse vise à montrer le meilleur projet possible vis-à-vis du maître d’ouvrage, de l’Etat et de l’opinion publique. Les objectifs principaux de l’analyse d’impacts du projet sont :

 Minimiser les impacts négatifs à l’environnement,

 Concevoir le meilleur projet,

 Influencer sur la décision de l’autorité administrative,

 Informer le Public et le faire participer à la décision.

1.2 Cadre règlementaire

La réalisation d’un projet d’urbanisme doit comporter une analyse d’impact environnemental. Elle doit suivre la planification définis dans le code de l’environnement. L’adoption de la loi portant Charte de l’Environnement Malgache et la promulgation du décret relatif à la Mise en Compatibilité des Investissements avec l'Environnement (MECIE) suivant le « Décret n* 99 954 du 15 Décembre 1999» .Cette loi impose une obligation pour les projets d’investissement public ou privé susceptibles de porter atteinte à l'environnement d’être soumis soit à une étude d’impact environnemental (EIE), soit à un programme d’engagement environnemental (PREE), selon la nature technique, l’ampleur de ces projets et la sensibilité de leurs milieux d’implantation. Le ministère de l’environnement avec l’Office National pour 8 JATO Manoa Arianne 9

ESPA Mémoire de fin d’étude l’Environnement indique les directives techniques en terme environnemental dans le cadre légal.

1.3 Description du projet

Ce projet de création d’un nouveau quartier s’inscrit dans le domaine de l’aménagement et de l’Urbanisme. La contribution d’un Géomètre topographe est essentielle pour la mise en place des Plans d’aménagement.

L’élaboration de nouveau quartier à Antsoatany Antsirabe II est justifiée par les actions suivantes:

 Répondre aux besoins croissants en logements et de faire respecter le code de l’Urbanisme face aux contraintes qui se font ressentir actuellement (augmentation de la population, exode rural et urbain croissants, désordre dans la construction des bâtiments d’habitation, non-application des plans d’occupation du sol et des règles de l’Urbanisme…);

 Améliorer la sécurité sociale surtout en milieu rural qui tôt ou tard se développera ;

 Concilier le développement socio-économique d’une agglomération ;

 Gérer l’environnement pour concevoir un système de développement durable.

1.4 Evaluation des contraintes

1.4.1 Pour la réalisation

Premièrement il faut évaluer les différentes contraintes aux voisinages du site du projet pour l’installation. Cette évaluation peut contenir :

L’identification des caractéristiques du voisinage pour estimer à priori sa sensibilité aux futures nuisances du nouveau projet. Il s'agira de faire un inventaire dans le voisinage les activités les plus sensibles aux diverses nuisances : écoles, hôpitaux, bureaux, habitat par rapport au bruit.

Le risque de la pollution de la nappe et du sol par la future infrastructure.

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L’interférence du projet par rapport au domaine public

Néanmoins, la gestion des déchets du futur chantier de construction ne nécessite pas d'étude particulière à ce stade.

1.4.2 Pour la démolition

Dans la phase de démolition, la sensibilité du voisinage aux nuisances du chantier est d'autant plus grande que les nuisances en construction neuve. Plus la durée du chantier est importante, plus cette évaluation doit être précise. Les contraintes liées à l'évacuation des déchets doivent être également évaluées. A ce stade de l'opération, il faut procéder à la réalisation du "diagnostic déchets" ainsi qu'au repérage des matériaux contenant de l'amiante conformément au code de la santé publique.

1.5 Impact environnemental du projet

Cette partie se focalise sur l’identification et évaluation des impacts probables du projet sur l’environnement. Elle est conçue pour proposer des mesures à prendre pour minimiser les effets néfastes à l’environnement.

Cette phase comporte les étapes suivantes :

 L’identification des impacts probables du projet sur le milieu récepteur ;

 L’évaluation des impacts environnementaux ;

 L’identification des mesures d’atténuation des impacts.

1.5.1 L’identification des impacts probables du projet sur le milieu récepteur

C’est une conception de méthodologie pour l’évaluation des impacts pour mettre en relation les activités du projet avec les composantes du milieu récepteur. Les méthodes et techniques utilisées doivent être suffisamment explicites, objectives et reproductibles pour permettre au lecteur de suivre facilement le raisonnement du promoteur pour déterminer et évaluer les impacts.

Voici le tableau récapitulant les sources ainsi que les récepteurs d’impacts à chaque phase: 9 JATO Manoa Arianne 1

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Tableau 12: Détermination des sources d'impact et des récepteurs d'impact

SOURCES D’IMPACT RECEPTEURS D’IMPACT

Phase préparatoire

Population, zones sensibles… Occupations de terrains

Population, milieux physiques (eau, air et Préparation du chantier sol), espaces naturels, biodiversité (faune et flore), économie, culture.

Phase de construction

Terrassement Population, eau, air, sol, espaces naturels, faune et flore, paysage, habitat.

Population, milieux physiques (eau, air et Construction des bâtiments et des sol), espaces naturels, biodiversité (faune et infrastructures flore), économie, socio-culturelles.

Phase d’exploitation

Population, eau de surface de nappe phréatique, air, faune, flores terrestre et Présence de nouvelles infrastructures aquatique, économie, milieu socio- culturelles.

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1.5.2 L’évaluation des impacts environnementaux

Il est possible de décrire les sources d’impact direct du projet sur le sol, l’air et l’eau (les récepteurs d’impacts) et les réduire d’avantage. Les impacts peuvent être distingués positivement ou négativement. Le tableau suivant résume les impacts environnementaux du projet :

Tableau 13: Évaluation des impacts environnementaux

ETAT PROJET IMPACTS INITIAL

MILIEU NEGATIFS POSITIFS BIOLOGIQUE

Occupé par des La mise en activités œuvre d’espace Enrichissement de la COUVERTURE rizicoles, et verts publics et Aucun effet VEGETALE strate arbustive et d’importance réseau arboré couverture d’assainissement

Le site

présente un Les impacts du Immigration de intérêt La mise en projet sur la patrimonial œuvre d’espace différentes espèces faune, la flore FAUNE verts publics et faible pour la et les habitats dans les espaces réseau flore, les naturels verts d’assainissement habitats naturels sont faibles publics créés et la faune

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ETAT INITIAL PROJET IMPACTS

MILIEU NEGATIFS POSITIFS HUMAIN

Les nuisances Création du Stagnation des Amélioration du nouveau quartier. eaux laissées cadre de vie des actuelles sur le site Mise en place de par le chantier occupants du quartier, du projet sont SANTE nouveaux bâtiments autant pour les surtout liées à la sanitaires espaces publics et circulation extérieurs que pour aux alentours les équipements divers

Les activités les Amélioration des Diminution du Création d’emplois plus pratiquées terrain utilisé Circulation activités de la sont pour les réglementaires population ; activités L’agriculture, des produits dans le économiques l’élevage, -Création de centre secteur commercial, l’artisanat et le commerciale; : agriculture, nouvelle -Augmentation de commerce. -Construction des taux de scolarisation; SOCIO- infrastructures construction, -Taux de ECONOMIQUE etc. -Pérennisation des pédagogiques. scolarisation faible, acquis sociaux insuffisance des -Installation d’une (scolarité, sécurité bâtiments poste de sociale, etc.). gendarmerie pédagogiques. -Changement de et de bureau de -Insécurité comportement social Fokontany et des équipements

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sportives et des (délinquance, prostitution, loisirs. etc.)

-Amélioration de la

qualité de vie riveraine.

-Développement de la

culture des habitants

ETAT PROJET IMPACTS INITIAL

MILIEU NEGATIFS POSITIFS PHYSIQUE

Pente moyenne, Travaux de Dégradation du Nouvelle et varié terrassement du sol par les occupation du sol remblais et site; conforme à la règle déblais. Construction d’urbanisme Tassement du SOL des voiries; sol du à la Réseau Implantation circulation des d’assainissement des différentes personnes et rétabli contre les zones d’activités des véhicules. risques.

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Urbanisation Diminution du Maintien de d’un site l’intégrité Le site se trouve rendement agricole sur un plateau de agricole; hydrologique local Vakinankaratra , EAU Augmentation un rivière passe de près du lieu l’imperméabilité

du site

celui des hautes Bâtiments de Aucun effet Aucun effet terres : une faible hauteur CLIMAT saison (moins de R+5) pluvieuse et une saison sèche.

1.5.3 L’identification des mesures d’atténuation des impacts

Cette étape consiste à présenter les actions ou les mesures appropriées pour prévenir, supprimer ou réduire les impacts négatifs. Nous allons résumer dans le tableau ci- dessous les mesures d’atténuations prises avant la réalisation du projet proprement dit :

Tableau 14: Classification des mesures d'atténuation des impacts

IMPACTS MESURES SOURCE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX D’ATTENUATION

I.AVANT LES TRAVAUX -Sensibilisation de la population locale; Installation de chantier -Litiges fonciers, conflits sociaux ; -Visite de courtoisie à faire avec présentation de l’équipe

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-Vandalisme, vol ; -Construction des toilettes en nombre suffisant des -Pollution et dégradation de ouvriers et placé au moins à l’environnement physique 50 m du puits -Bruit -Prendre précautions à la -Accident pouvant venir à la sortie du sortie de l’enceinte chantier : implantation des d’installation panneaux

II. PENDANT LES -Mettre en permanence des TRAVAUX agents de surveillance pour écarter les populations -Embarras des voies publiques et organiser le publiques; Camion. -démolition de l’esthétique Terrassement de nouveau du paysage; -Construction des quartier à aménager et les dispositifs travaux de forage -dérangement de l’activité de la population nécessaires pour éviter les accumulés au bord de route maladie éboulements et glissements

de terrains et limiter - Bruits poussières au l’érosion. niveau des villages ; Camion et décharge des - Port obligatoire des gants - Accidents ; matériaux et du casque pour les -Inondations causé par les ouvriers. stockages des sols.

- Humidification des matériaux dès leur changement

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III. APRÈS LES TRAVAUX Installation des panneaux et des marges sur les chaussées -Accidents ; ; -pollution de -Vitesse excessive ; -Suppressions de toutes les l’environnement physique -Installation de chantier ; installations provisoires et

-Plateforme de stockage cession au profit des des collectivités décentralisées

matériaux des constructions bâties (bureau de chantier) ;

-Remise en état des abords de chantier

2) ESTIMATION DU COUT DU PROJET

On évoquera le coût estimatif des travaux topographiques pour la réalisation du projet d’aménagement d’un nouveau quartier à Antsoatany Antsirabe II. Cette estimation est obtenue en additionnant le prix unitaires de chaque matériel avec les ressources humains.

Les dépenses seront mesurées dans le tableau ci-dessous :

Tableau 15: Estimation du cout du projet

RESOURCES HUMAINES

Désignation Quantité Prix unitaire Durée Montant (Ar) (Ar) d’exécution (jours)

Ingénieur 1 60000 33 1980000 topographe

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Ingénieur 1 60000 30 1800000 hydraulicien

SIGiste 1 50000 30 1500000

dessinateur 2 30000 30 900000

6280000

MATERIELS

Ordinateur 2 25000 30 750000

750000

AUTRES

Orthophoto(ha) 77,6339 45000 3493525,5

BD 100 1 200000 200000

Photos 2 70000 140000 géoréférencés (e : 1/40000)

Charges des 16 10000 10 1600000 personnels

5433525,5

TOTAL 12 463 525,5

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Source : SECOA Construction 2014

Coût au FTM 2018

Les travaux topographiques et la conception du plan d’urbanisme s’élèvent à douze million quatre-cent soixante-trois mille cinq-cents vingt-cinq Ariary cinq

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CONCLUSION

L’élaboration du plan d’urbanisme permet une bonne gérance du territoire dans le temps, et dans l’espace. Elle contribue au contrôle de la densité et facilite l’intervention du pouvoir Public. L’étude du projet a été faite pour maîtriser l’allure topographique et hydraulique de la zone, plus d’élaborer un plan d’urbanisme pour avoir un concept sur l’emplacement de chaque zone d’activités. De plus l’utilisation du SIG et de la Photogrammétrie facilite d’avantage tous travaux topographiques surtout quand la taille de la zone à lever est d’autant plus grande. Ainsi, elle suggère entre autre des avantages au profit du public, dont l’accès à l’eau potable et l’assainissement tout en préservant le milieu physique, biologique et humain, ceci grâce à l’étude hydrogéologique et brève analyse des impacts sur l’environnement.

L’objectif de l’étude de projet d’Aménagement est d’attirer les décideurs et les bailleurs de fonds à exécuter un nouveau projet de développement, conduisant à un développement sûr et durable. Dans les pays ou la totalité du sol est propriété de l’Etat comme Madagascar, l’Etat doit améliorer le statut du sol, faciliter l’accès au droit de construire. L’action de l’Etat peut développer la qualité de la vie en favorisant et en facilitant l’accès au crédit, permettre aux démunis de disposer d’une parcelle. Il est aussi recommandé de faire appel aux services urbains pour la distribution de l’eau et de l’électricité pour que la zone soit viable.

Pour conclure, l’élaboration du projet d’Aménagement du nouveau quartier dans la commune rurale d’Antsoatany Antsirabe II m’a surtout aidée à maitriser les connaissances acquises durant les cinq ans d’étude universitaire. Ce travail m’a donnée l’opportunité d’approfondir mes connaissances dans le domaine de l’urbanisme et sur la Photogrammétrie.

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BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

[1] SECRETARIAT DES MISSION D’URBANISME ET D’HABITAT FRANCAISE - Manuel D’urbanisme En Pays Tropical Volume 3 1977

[2] SRAT ATSIRABE – Projet D’amélioration Assainissement Et Voiries De La Ville Antsirabe, 2014

[3] GASS (Victor) – les régimes fonciers africains et malgache 1971

[4]Cours de Topographie Générale de Mr RAJAONARIVELO Jean Simon ,2014

[5] cours de procédés et méthode de lever topographique- Dr RABETSIAHINY. 2017

[6] Les Enjeux De L’application, De L’adaptation Et De L’appropriation Des Outils De Planification Territoriale Et De L’urbanisme Réglementaire A MADAGASCAR RATSIMBAZAFY Andry Avotrarivelo Lionel Rémi, mémoire de fin d’études en vue d’obtention du master II en Sécurisation Foncière et Aménagement du Territoire.2015

[7] CONTRIBUTION DU GEOMETRE TOPOGRAPHE A LA CREATION D’UN NOUVEAU QUARTIER, Cas d’Antsoantany, Antsirabe II, Région Du Vakinankaratra .RAJAONARIVELO HANTARISOA NATHALIE, mémoire de fin d’études en vue d’obtention de diplôme d’Ingénieur Géomètre Topographe.2015

[8] Proposition d’urbanisation d’un nouveau quartier près du By-Pass dans la Commune Rurale d’Ambohijanaka, RAZAFIMAHATRATRA RAÏSSA CARINA, mémoire de fin d’études en vue d’obtention de diplôme d’Ingénieur Géomètre Topographe.2014

[8] Loi portant Orientation de l’Aménagement du Territoire (LOAT), 67 Articles

[9] Règlement Nationale de l’Urbanisme (RNU), 2011

[A] http://fr.wikipédia.org/wiki/Photogrammetrie, Mai 2018

[Date] i

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ANNEXE

Orientation interne

[Date] ii

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Orientation externe

[Date] iii

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Image orthoréctifié

Donnés pluviométriques de la ville d’Antsirabe

Année P(24)

2008 54.8

2009 81

2010 87.2

2011 57.1

[Date] iv

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2012 106.9

2013 106.9

2014 98.1

2015 112.9

2.1 Concernant la région de Vakinankaratra :

La région compte sept districts notamment

Ambatolampy, Antanifotsy, Antsirabe I, Antsirabe II, , ,

Comme la zone d’étude se trouve dans le District d’Antsirabe II nous allons en savoir d’avantage. Le District d’Antsirabe II composé de 21 Communes qui sont :

Alakamisy, Ambano, Ambatomena, Ambohibary, Ambohidranandraina, ,

Ambohitsimanova, Andranomanelatra, Antanambao, , Antsoantany, ,

Ibinty, Manandina, , Mangatano, Sahanivotry, Mandona, ,

TsarahonenanaSahanivotry, .

Milieu physique de le Région (Source : Région de Vakinakaratra)

Dans une cuvette volcanique la région vive dans un climat frais ,elle est connu étant la région la plus froide à Madagascar car en hiver la température peut descendre jusqu’à 0 degré Celsius.

La région comporte deux principaux types de forêts :

- Forêts claires de montagne : 2.224ha

- Forêts denses humides de moyenne altitude : 12.723ha

Les principaux fleuves, rivières et lacs de la région :

- Principales rivières : Iandratsay, , Kitsamby et Onive.

[Date] v

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- Lacs : Andrakiba (78ha) et Andranobe (109ha) et 9 autres lacs de surfaces moindres, dont le lac .

En général la région a une grande potentialité de surface exploitable grâce à son sol volcanique ainsi que les grandes plaines se situant entre Ambohibary et Antsirabe. Les ressources de la région rendent le sol fertile.

[Date] vi

Auteur : JATO Manoa Arianne Adresse : Lot III F 36 D Antohomadinika Avaratra Tana 101 Tél : 034 92 686 90 E-mail : [email protected]

Titre du mémoire : «PROPOSITION D’UN PLAN D’URBANISME D’UN NOUVEAU QUARTIER DANS LA COMMUNE RURALE ANTSOATANY A L’AIDE DE LA PHOTOGRAMMETRIE».

Nombre des pages : 98 Nombre des tableaux : 16 Nombre des figures : 6 Nombre des cartes : 5

RESUME Ce travail parle essentiellement d’un projet d’élaboration du plan d’urbanisme d’un nouveau quartier à l’aide de la photogrammétrie. Le projet d’aménagement consiste à suivre les normes exigées de nos jours, de plus il contribue au développement économique, socio-culturel et même personnel tout en préservant l’environnement. La photogrammétrie est une moyen plus simple pour la détermination planimétrique cependant la fiabilité dépend de l’attente en terme d’échelle de la carte à concevoir. Mots clés : plan d’urbanisme, aménagement, photogrammétrie

ABSTRACT This work is essentially about a project to develop the urban plan of a new neighborhood using photogrammetry. The development project consists in following the standards required today, and it contributes also to economic, socio-cultural and even personal development meanwhile preserving the environment. Photogrammetry is a simpler way for planimetric determination, however reliability depends on the expectation in terms of the scale of the map to be designed. Keywords: master plan, landscaping, photogrammetry

Encadreur : RAMALANJAONA DANIEL Maitre de conférences Tél : 033 11 159 92