UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

MENTION : INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

PARCOURS : GEOMETRE TOPOGRAPHE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme

D’INGENIEUR GEOMETRE TOPOGRAPHE, GRADE MASTER

« CONTRIBUTION DU GEOMETRE TOPOGRAPHE A LA CREATION D’UN NOUVEAU QUARTIER,

Cas d’Antsoantany, II, Région du »

Présenté par : RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie

 Encadreur pédagogique : Monsieur RAMALANJAONA Daniel  Encadreur professionnel : Monsieur RAJAONARIVELO Jean Simon

Promotion 2015

Date de soutenance : 12 Septembre 2016

Tout d’abord, je tiens à remercier le Seigneur qui, par sa grâce, m’a donné la force, le courage et la volonté durant la réalisation de ce mémoire.

Je tiens également à adresser mes vifs remerciements :

 A Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Responsable du Domaine de l’Ingénieur de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo qui n’a pas ménagé ses efforts pour la bonne marche de l’école.  A Monsieur RABARIMANANA Mamy, Responsable de la mention Information Géographique et Aménagement du Territoire qui, malgré ses lourdes responsabilités, me fait l’honneur de présider cette soutenance.  A mes encadreurs :  Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Architecte Urbaniste et Enseignant à l’ESPA qui a voulu me guider et me donner ses précieux conseils durant l’exécution de ce mémoire.  Monsieur RAJAONARIVELO Jean Simon, Géomètre Expert et Enseignant à l’ESPA, qui m’a appuyé au point de vue technique durant la réalisation de ce travail

 Aux examinateurs :  MonsieurRANDRIAMAHERISOA Alain, Enseignant à l’ESPA, pour avoir accepté de juger mon travail  MonsieurRAMANANTSIZEHENA Pascal, Enseignant à l’ESPA pour l’honneur qu’il me fait en examinant ce travail

 A l’Association Hafari d’Antsirabe qui a accepté de faire de leur projet comme sujet de mémoire

 Au Maire de la Commune Rurale d’Antsoantany et tout le personnel de la Mairie qui m’ont volontairement aidé lors de la collecte des données et informations.

Mes vifs remerciements s’adressent également à tous les Enseignants et Personnel de l’ESPA et ceux du Département Information Géographique et Aménagement du Territoire en particulier car sans leurs efforts, ma formation n’aurait pas pu atteindre cette étape.

Je ne pourrais oublier ma famille pour leur soutien moral, affectif ainsi que financier, et pour leur encouragement tout au long de mes études.

Et enfin à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce présent mémoire

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 1 SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES FIGURES

LISTE DES PLANS

LISTE DES CARTES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES ANNEXES

INTRODUCTION

PARTIE I : GENERALITES SUR LE PROJET

 CHAPITRE I : LE PROJET D’AMENAGEMENT  CHAPITRE II : RENSEIGNEMENTS SUR LA ZONE D’ETUDE  CHAPITRE III : JUSTIFICATION DU PROJET  CHAPITRE IV : GENERALITES SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE ET LE SIG

PARTIE II : ETUDE TOPOGRAPHIQUE ET HYDROLOGIQUE

 CHAPITRE I : ETUDE TOPOGRAPHIQUE  CHAPITRE II : ETUDE HYDROLOGIQUE

PARTIE III : ETABLISSEMENT DES PLANS D’URBANISME DE LA ZONE

 CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’URBANISME  CHAPITRE I : LE PLAN D’URBANISME DIRECTEUR (PUdi)  CHAPITRE II : LE PLAN D’URBANISME DE DETAILS (PUdé)

PARTIE IV : IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU ET COUT ESTIMATIF DU PROJET

 CHAPITRE I : IMPACT ENVIRONNEMENTAL  CHAPITRE II : COUT ESTIMATIF DU PROJET

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIES

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 2 LISTE DES ABREVIATIONS

BD : Base de données

BV : Bassin Versant

CG : Cercle Gauche

CD : Cercle droite

Dh : distance horizontale

Dp : distance suivant la pente

FTM : Foiben-Taontsarintanin’iMadagasikara

FIFAMANOR : Fiompiana, Fambolena Malagasy NORveziana

G : Gisement

GPS : Global Positioning System

HAFARI : HerysyAndryFiarovanaAntsikaRehetraIombonana ha : hauteur de l’appareil hv : hauteur du voyant

Hz : angle horizontal

LMM : Les Moulins de

MNT : Modèle Numérique du Terrain

PUDi : Plan d’Urbanisme Directeur

PUDé : Plan d’Urbanisme de détails

RDC : Rez De Chaussée

SA : Société Anonyme

SBV : Sous Bassin Versant

SIG : Système d’Information Géographique

SRTM : Shuttle Radar Topography Mission

V : angle verticale

VG : angle vertical cercle gauche

VD : angle vertical cercle droite

VRD : Voiries et Réseaux Divers

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 3 LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Données démographiques

Tableau 2 : Données sur les établissements primaires

Tableau 3 : Données sur les établissements secondaires

Tableau 4 : Données concernant l’élevage

Tableau 5 : Données de l’agriculture

Tableau 6 : Données de la polygonation

Tableau 7 : Valeur des angles compensés

Tableau 8 : Valeur des Gisements

Tableau 9 : Les coordonnées Compensées

Tableau 10 : Valeur des altitudes

Tableau 11 : Résumé des coordonnées et des altitudes

Tableau 12 : Données des points de calage

Tableau 13 : Coordonnées polaires des points à implanter

Tableau 14 : Extrait de levé

Tableau 15 : Caractéristiques du bassin versant

Tableau 16 : Résultats de l’étude hydrologique du bassin versant

Tableau 17 : Dimensionnement des canaux collecteurs

Tableau 18 : Surface occupée par les zones d’activités

Tableau 19 : Coût estimatif de la conception

Tableau 20 : Coût concernant la reconnaissance

Tableau 22 : Coût du lever topographique

Tableau 23 : Coût du traitement des données

Tableau 24 : Coût relatif aux enquêtes

Tableau 25 : Coût de location des appareils

Tableau 26 : Coût d’hébergement, repas et déplacements

Tableau 27 : Récapitulation du coût des travaux sur terrain

Tableau 28 : Devis quantitatif des composants du projet

Tableau 29 : Récapitulation générale

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 4 LISTE DES PLANS

Plan n°1 : Les parcelles cadastrales 157, 158, 218

Plan n°2 : La polygonation

Plan n°3 : Modèle Numérique du Terrain

Plan n°4 : Courbe de Niveau du Terrain

Plan n°5 : Plan d’Urbanisme Directeur

Plan n°6 : Plan d’Urbanisme de Détails

LISTE DES CARTES

Carte n°1 : La Région du Vakinankaratra

Carte n°2 : Localisation d’Antsoantany par rapport à Antananarivo

Carte n°3 : Les Communes environnantes d’Antsoantany

Carte n°4 : La zone d’étude

Carte n°5 : Délimitation du bassin versant

LISTE DES FIGURES

Figure n° 1 : SIG vecteur

Figure n°2 : Représentation du SIG vecteur et du SIG raster

Figure n°3 : Les appareils à utiliser

Figure n°4 : Bassin Versant

Figure n°5 : Types de Bassin Versant

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Traitement sous Covadis (MNT)

Annexe 2 : Etude pluviométrique

Annexe 3 : Détermination du coefficient de ruissellement

Annexe 4 : Règlement d’Urbanisme s’appliquant au Plan d’Urbanisme Directeur et Plan d’Urbanisme de détails

Annexe 5 : Etablissement et approbation des plans d’Urbanisme

SECTION I : Plans d’Urbanisme Directeur

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 5 SECTION II : Plans d’Urbanisme de Détails

Annexe 6 : Règlements d’Urbanisme concernant les mesures de sauvegarde et d’exécution

SECTION I : Mesures de sauvegardes antérieures à l’approbation des plans d’Urbanisme

SECTION II : Mesures d’exécution des plans d’Urbanisme

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INTRODUCTION

Actuellement, l’insécurité foncière ne cesse de s’accroître. La preuve c’est que la plupart des litiges portés au niveau des tribunaux ne sont que des problèmes fonciers. La terre devient de plus en plus un bien marchand qui s’exploite, on s’échange avec ou sans le consentement des autorités. Des milliers de demandes d’acquisition de terrains domaniaux sont déposées auprès des services fonciers, mais demeurant souvent sans suite. Ainsi les usagers accordent peu d’intérêts aux procédures classiques, qui semblent complexes et onéreux. Les circonscriptions déconcentrées de l’administration foncière sont jugées très insatisfaisantes, notamment les délais impartis pour l’obtention des documents fonciers, tels que les certificats de situation juridique. Faute de régulation foncière communautaire et en raison de la durée de traitement des dossiers au sein des Services Fonciers, un sentiment d’insécurité foncière s’est propagé sur l’ensemble du territoire national. Le contexte d’incertitude généralisé favorise le développement des conflits et la corruption, entraînant une situation favorable au monnayage des actes administratifs.

Malgré tout cela, les ménages rêvent toujours d’avoir une habitation à eux, et souhaitent obtenir une reconnaissance écrite de leur droit foncier.

Face à ces problèmes, de nombreux services immobiliers sont apparus pour exploiter cette situation en essayant de trouver des solutions alléchantes mais accessibles aux usagers. Une des solutions proposées par la HAFARI Malagasy est la suivante : acheter un terrain à grande surface, le diviser en lots pour les vendre à un prix abordable aux intéressés afin de les aider à obtenir l’immatriculation de leur terre.

Cependant, avant de faire le partage, l’association projette tout d’abord un aménagement de la zone qui consiste à élaborer un zonage du site, afin de satisfaire les futurs habitants dans leur vie quotidienne. C’est ainsi que la HAFARI d’Antsirabe a acheté un terrain de 13ha à pour réaliser leur projet, qui fait l’objet du présent Mémoire intitulé:

« CONTRIBUTION DU GEOMETRE TOPOGRAPHE A LA CREATION D’UN NOUVEAU QUARTIER, CAS D’ANTSOATANY, ANTSIRABE II, REGION DU VAKINAKARATRA »

Afin de proposer des solutions intéressantes sur le projet on a divisé l’étude en quatre parties :

 La première partie sera consacrée aux généralités sur le projet, notamment la présentation du sujet et les renseignements sur le site  La seconde partie sera réservée à l’étude topographique et hydrologique du site  Dans la troisième partie, on va établir les plans d’urbanisme de la zone, à savoir le Plan d’Urbanisme directeur (PUdi) et les détails de ce plan de zonage (PUdé)  La quatrième partie traitera l’impact environnemental créé par sa réalisation, ainsi que le coût estimatif du projet

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PARTIE I :

GENERALITES SUR LE PROJET

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 8 CHAPITREI : LE PROJET D’AMENAGEMENT

1- CONTEXTE

Le maître du projet est l’association HAFARI d’Antsirabe. C’est une association malagasy régie par l’ordonnance 60033 du 03 octobre 1960.

Actuellement elle compte 2000 membres environ.

En gros, l’association a pour but :

- D’aider les familles démunies et les personnes âgées. - De s’occuper de la réinsertion sociale des délinquants. - De lutter contre l’injustice. - De préserver les droits humains.

Les membres de l’association présentent leurs problèmes au niveau des membres du bureau, qui cherchent des moyens pour les résoudre. Les problèmes les plus courants sont relatifs au foncier. Pour les membres de l’association l’acquisition d’un terrain semble être primordiale, pourtant la procédure pour y arriver est très complexe et onéreuse et provoque souvent des litiges. C’est pourquoi l’obtention d’un terrain à ses membres, s’avère indispensable.

Plusieurs raisons pouvaient pousser les gens à acquérir un terrain :

- Avoir leur propre habitation et ne plus payer de loyer - Changer leur cadre de vie : vouloir vivre à la campagne par exemple - Avoir des activités lucratives - Ou tout simplement se développer ou s’épanouir

2- LE PROJET

Dans cette optique donc, l’association HAFARI d’Antsirabe a acheté un terrain de 13ha environ à Antsoatany (voir plan n°1), qu’elle voudrait découper en lots et pour ensuite les partager à ses membres qui aimeront y habiter.

Entre autre, l’association vend aussi des lots aux personnes qui ne sont pas membres mais qui veulent obtenir un terrain sur ce site.

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 9 3- LES ETUDES A FAIRE

Avant d’avoir un projet d’aménagement objectif, il est important de faire une étude plus approfondie concernant la zone telle que l’étude de faisabilité.

Ainsi pour ajuster le projet proposé par le HAFARI, il est nécessaire de faire tout d’abord les études ci-après :

- Etude du milieu, par la recherche des renseignements concernant la Commune d’Antsoatany et de ses environ, voir même un aperçu sur la Région - Etude topographique du terrain : localisation du terrain à aménager et réalisation d’un plan de courbe de niveau

Ce n’est qu’après qu’on va présenter des plans d’urbanisme correspondant à l’environnement de la zone qui soit conforme aux normes et aux règlementations en vigueur.

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CHAPITRE II : RENSEIGNEMENTS SUR LA ZONE D’ETUDE

1- LA REGION DU VAKINAKARATRA (Voir carte N°1,page 13)

Au point de vue géologique, climat et milieu physique, la Commune Rurale d’Antsoantany fait partie intégrante de la Région de Vakinakaratra. Ainsi il est normal de présenter ici quelques informations sur la Région.

1-1- Les Districts de la Région

Les septs districts formant la Région sont :

, , Antsirabe I, Antsirabe II, , ,

1-2- Les Communes du District d’Antsirabe II

Les Communes composant le District d’Antsirabe II, dont Antsoantany fait partie sont :

Alakamisy, , Ambatomena, Ambohibary, Ambohidranandraina, , , , Antanambao, , Antsoantany, , Ibinty, Manandina, , Mangatano, Sahanivotry, Mandona, , TsarahonenanaSahanivotry, . (Au total 21 Communes)

1-3- Milieu physique de le Région (Source : Région de Vakinakaratra)

Antsoatany se trouve environ à 1700m d’altitude, dans une cuvette de volcans à 150km au Sud de la Capitale. Elle connait un climat frais. En hiver la température peut descendre jusqu’à 0 Celsius. La région comporte deux principaux types de forêts : - Forêts claires de montagne : 2.224ha - Forêts denses humides de moyenne altitude : 12.723ha

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 11 Les principaux fleuves, rivières et lacs de la région :

- Principales rivières : Iandratsay, , Kitsamby et Onive. - Lacs : Andrakiba (78ha) et Andranobe (109ha) et 9 autres lacs de surfaces moindres, dont le lac .

La morphologie générale de la région est caractérisée par une grande potentialité de surface exploitable telle que les régions volcaniques du Vakinankaratra ainsi que les grandes plaines se situant entre Ambohibary et Antsirabe. Les sols ont dans l’ensemble une grande fertilité.

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CARTE DE LOCALISATION DE LA REGION DU VAKINAKARATRA

REGION DU VAKINANKARATRA

OCEAN

INDIEN

Carte n°1 Echelle : 1 : 5 000 000

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2- LA ZONE D’ETUDE

2-1- La Commune Rurale d’Antsoantany(voir carte N°2 et 3)

La Commune rurale d’Antsoatany fait partie du District d’Antsirabe II, de la Région du Vakinankaratra. Antsoatany est une localité se trouvant à 150km d’Antananarivo sur la RN7. Elle se situe entre Sambaina et Andranomanelatra, à 27km d’Antsirabe et à 10km d’Andranomanelatra.

La Commune Rurale d’Antsoantany est entouré :

Au nord par la Commune Rurale d’Ambohibarysambaina

A l’ouest par la Commune Rurale d’Ambano

Au sud par la Commune Rurale d’Andranomanelatra

A l’est par les Communes Rurales d’Ambatolahy et Antanifotsy

La Commune Rurale d’Antsoantany comporte cinq (5) Fokontany, à savoir :

- Antsoantany - Antsampanimahazo - Mandritsarakely - Ambohimena - Ambalavao

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2-2- Localisation de la zone d’étude :

Sur la RN7, juste en entrant à Antsoatany, on bifurque à gauche sur une route en terre.

On arrive à la zone d’étude en empruntant cette route à 2km environ. (Voir à la page suivante)

Le terrain à aménager comporte trois parcelles cadastrales contigües 157, 158, 218 de la section TC dite Anosivola, couvrant une superficie totale de 13ha 05a 40ca.

(Voir plan n°1)

La zone d’étude est encadrée par les coordonnées Laborde suivantes :

 X minimal : 476900m X maximal : 477500m  Y minimal : 709500m Y maximal : 710200m

3- DONNEES DEMOGRAPHIQUES (Source : Commune Rurale Antsoantany)

En 2011, le nombre d’habitants de la Commune s’élevait à 12.400 personnes. Actuellement en 2016, ils sont à peu près au nombre de13.000.

La Commune rurale d’Antsoatany comporte 5 Fokontany à savoir :

- Antsoatany - Antsampanimahazo - Mandritsarakely - Ambohimena - Ambalavao

La Commune a une superficie de 130km2, soit une densité de 100hab/km2

Voici les données démographiques de la Commune en 2011, réparties par sexe et par âge :

(Tableau 1) : Données démographiques

0 à 5ans 5 à 15ans 15 à 18ans 18 à 60ans + de 60ans H F H F H F H F H F 1276 1519 1244 1137 1195 1186 2214 2220 425 500 (Source : Commune Rurale Antsoatany)

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PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 18 Comme indice de développement humain en 2011 on avait enregistré :

- Nombre de naissance : 463, soit un taux de naissance de 3,80% - Nombre de décès : 67, soit un taux de mortalité de 0,55%

4- EDUCATION

Chaque Fokontany possède une EPP, et deux établissements primaires privés, dont voici les statistiques relevées en 2012 :

(Tableau 2) : Données sur les établissements primaires

Dénomination Nombre Elèves Enseignants EPP publique 05 1416 31 EPP privée 02 459 08 Total 07 1875 39 (Source : Commune Rurale Antsoatany)

Seul le Fokontany d’Antsoatany possède des établissements secondaires (niveau collège comprenant) dont un public et deux privés, dont voici les données en 2012 :

(Tableau 3) : Données sur les établissements secondaires

Dénomination Nombre Elèves Enseignants CEG public 01 267 09 CEG privé 02 230 15 Total 03 497 24 (Source : Commune Rurale Antsoatany)

Un lycée à ouvert récemment ses portes à .

En général, quand les élèves ont leur BEPC, ils continuent leurs études soit à Ambohibary soit à Andranomanelatra.

Il est à souligner qu’en période de pluies, bon nombre d’élèves ne vont pas l’école, ayant pour cause le manque de nourriture.

5- SANTE

Seul le Fokontany d’Antsoatany possède un CSBII, comprenant : une salle de consultation, une salle de soin, un bureau de sage-femme, une salle d’accouchement.

Dans le Fokontany d’Antsoatany, il existe une pharmacie de gros et une pharmacie de détails.

Seuls un médecin et une sage-femme travaillent dans ce CSBII

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 19 6- VIE SOCIALE

Selon le Maire de la Commune, la vie des gens est assez paisible, c’est-à-dire que les délits considérés comme crimes sont presque inexistants et que seuls les délits mineurs sont souvent signalés.

Les postes de Gendarmerie les plus proches se trouvent à Antsapanimahazo et à Ambohibary.

- Trois Fokontany reçoivent l’eau potable : Antsoatany, Mandritsarakely, Ambohimena. - Antsoatany et Antsampanimahazo possèdent l’électricité,

Comme loisirs le Fokontany d’Antsoatany possède un terrain de Foot et un terrain de Basket.

A titre d’information une ONG s’est installée dans le Fokontany d’Antsoatany, s’occupant de diverses œuvres sociales du Fokontany.

7- VIE ECONOMIQUE

La Commune d’Antsoatany compte 6815 de travailleurs effectifs (Statistique 2011) avec 3409 de travailleurs masculins et 3406 de travailleurs féminins. La plupart d’entre eux travaillent journalièrement dans le domaine agricole. (Le « sarakantsa ») en gagnant 2000Ar la journée.

Remarquons que ce chiffre représente presque la totalité des personnes de plus de 18ans (voir données démographiques)

Statistique de la Commune en 2011, concernant l’élevage :

(Tableau 4) : Données concernant l’élevage

Elevage Nombre de têtes BOVIN 861 PORC 780 VOLAILLES 7620 (Source : Commune Rurale Antsoatany)

A noter que la production laitière est transportée journalièrement vers Antsirabe.

Statistique de la Commune en 2011, concernant l’Agriculture :

(Tableau 5) : Données de l’agriculture

Surface Cultivée Rendement annuel Culture (ha) (kg/ha) Riz 870 2175 Riz Pluvial 925 2312 Maïs 400 800 Pomme de terre 175 875 (Source : Commune Rurale Antsoatany)

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 20 Autre activité : un artisanat de fabrication de meubles existe à Antsoatany.

Remarques importantes :

 la commune ne possède aucune zone de marché.  Trois fokontany ont accès à l’eau potable dont : Mandritsarakely, Antsoantany et Ambohimena  Seuls les Fokontany d’Antsoantany et d’Antsapanimahazo sont desservis en électricité car ils sont traversés par la RN7

8- LA VILLE D’ANDRANOMANELATRA (Source : Commune Andranomanelatra)

On voudrait présenter ici dans cette étude un petit aperçu de la ville d’Andranomanelatra pour des raisons qui sont les suivantes :

 Elle se trouve à 10km d’Antsoatany et elle abrite de grandes sociétés qui pourraient étendre leurs activités dans notre zone d’étude, à savoir : le FIFAMANOR, la société anonyme LMM (Les Moulins de Madagascar) sans omettre le groupe TIKO, qui pour le moment, n’est pas opérationnel.

8-1- Le FIFAMANOR (FIompiana, FAmbolenaMalagasyNORveziana) :

FIFAMANOR est un centre de développement rural et de recherche appliquée, crée en 1972 par la collaboration de l’église Luthérienne et les Norvégiens et a pour objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté de la population par le biais de la population agricole et de la transformation des produits agricoles. Les secteurs d’activités se focalisent sur :  Les recherches appliquées à l’agriculture : la sélection variétale, la culture in vitro  Les contrôles de qualité des semences et l’inspection des champs  L’amélioration de l’alimentation animale et la conduite de l’élevage laitier : expérimentation en alimentation des bovins laitiers, analyses et détermination des valeurs alimentaires des fourrages et composition des provendes  L’alimentation génétique des vaches laitières : insémination artificielle de race PRN (Pie Rouge Norvégienne), sélection de vaches laitières, diffusion des générateurs.

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8-2- LMM Farine SA :

LMM Farine SA est une société anonyme de droit Malagasy, appelé aussi « Les Moulins de Mada ». Elle a été crée en 2011. Son actionnaire majoritaire est la société américaine SEABOARD, basée à Kansas City. LMM Farine est une industrie alimentaire qui importe du blé meunier, de première qualité sur le marché international. Dans le port de TOAMASINA, elle gère une capacité de stockage de 26.000tonnes de blé importé. Le blé importé est ensuite acheminé par voie ferroviaire et sur route vers le site de production de farine. La minoterie est située à Andranomanelatra , à 15km d’Antsirabe, d’une capacité de stockage de 5000tonnes de blé. Au niveau de la qualité, LMM Farine SA travaille en étroite collaboration avec d’autres sociétés, avec Eurogerm France et Afrique du Sud pour le blé et la farine. Un laboratoire et une mini-boulangerie, située dans l’enceinte du moulin, complètent les moyens quotidiens de contrôle de la qualité. Un programme ambitieux de formation du personnel a été mis en place. Des formateurs locaux à Madagascar ainsi qu’à l’étranger sont assurés chaque année. LMM Farine est une entreprise centrée dans un monde rural, qui pourrait garantir un avenir durable pour les paysans.

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CHAPITRE III : JUSTIFICATION DU PROJET

Ce petit survol sur la Commune d’Antsoatany et ses environs nous a permis de connaître qu’Antsoatany est une petite commune a faible densité d’habitants possédant une grande superficie de terrains non encore exploitée.

A analyser de près, on sent le dynamisme de la population :

 La totalité des personnes âgées de plus de 18ans sont des travailleurs effectifs  L’acheminement journalier des produits laitiers vers Antsirabe

Ce sont en effet des indices montrant le vouloir de se développer de la population.

Cette commune a pourtant des atouts :

- La RN7 qui la traverse - L’électricité y est déjà installée - Les habitants ont accès à l’eau potable

On remarque un grand vide dans l’encadrement de la population par les techniciens. L’exode urbain proposé par la Hafari d’Antsirabe pourrait sans doute apporter le développement dont la Commune à besoin :

- L’expansion de la culture du blé par exemple - L’intensification de l’élevage des bovins - La transformation de ses produits

Géographiquement, Antsoantany est très proche d’Andranomanelatra et d’Antsirabe et qu’elle pourrait faire des activités similaires à ces villes.

La Commune d’Antsoantany est une localité à vocation agricole et peut contribuer en partie à la croissance économique de la région.

Ainsi Antsoantany pourrait bien devenir, dans un avenir prochain, une zone d’agriculture et d’élevage florissante.

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CHAPITRE IV : GENERALITES SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE ET LE SIG

1- L’ORTHOPHOTOGRAPHIE

1-1 Définition

L’orthophotographie est une image acquise par traitement de clichés aériens numériques dont la géométrie a été corrigée pour que chaque point soit confondu à une carte plane qui lui convient, c’est-à-dire : prise de vue aérienne à la verticale de tous les points qu’elle figure. Ces points étant situés sur un terrain parfaitement plat. Les corrections à voir pendant le redressement de l’orthophotographie à partir d’un cliché aérien stéréoscopique sont basées sur la rectification de l’inclinaison des objets due au relief, la correction de l’erreur de parallaxe commise à la visée, ainsi que les déformations optiques des objectifs et appareils utilisés. (Source : FTM)

Le traitement d’image peut se faire manuellement ou à l’aide du logiciel spécifique permettant de redresser la photographie numérique ou analogique d’un objet plan. Ce type de redressement génère une projection orthogonale dont l’échelle est constante sur un seul plan.

Les photos qui se présentent sous forme de carrelages couvrant une zone de la terre peuvent être géo référencées dans n’importe quel système de coordonnées.

1-2- Précision

La précision sur l’orthophotographie dépend de plusieurs paramètres tels que l’échelle photographique brute du terrain, l’échelle de l’orthophotographie, la précision du scannage, la résolution de l’échantillonnage du M.N.T, le calage des points.

La précision de la prise de vue peut varier selon les trois paramètres : l’échelle d’un cliché Ec, la base b et les hauteurs h de la prise de vue

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Précision planimétrique : Ep=.

Précision altimétrique : Ez=. × b et h seront exprimés en mètres.

2- LE SIG

2-1- Définition

Le SIG est un ensemble de composé matériel, de logiciel, des utilisateurs, de données et de méthodes pour assurer les fonctionnalités (5A) : l’abstraction, l’acquisition ou collecte des données, l’archivage ou gestion de données, l’analyse et l’affichage des résultats.

2-2- Les différents types de données

Il y a deux types de modèle dans un SIG dont le SIG vecteur et le SIG raster.

2-2-1- Le SIG vecteur

Il concerne le traitement des formes géométriques élémentaires tels que les points définissant les coordonnées planimétriques (X, Y) ou altimétriques (X,Y,Z), les lignes qui sont une succession des points et les polygones (c’est l’ensemble des lignes fermées qui forment une surface)

(Figure 1)SIG vecteur

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 25 2-2-2 Le SIG raster

La représentation de l’information géographique dans un SIG peut être en mode maillé ou raster. Les données raster correspondent à des images (photos aériennes, photos satellitaires…) et représentent la surface telle qu’elle apparaît en réalité. Ces images doivent avoir une référence géographique (un géoréférencement) afin de pouvoir être superposées à des données vectorielles. Contrairement aux données vectorielles, ces données n’offrent qu’une simple représentation de l’environnement de l’utilisateur : aucune donnée attributaire n’est associée à une image. Les SIG intègrent ces deux types de données et permettent une interaction entre elles.

(Figure 2) Représentation du SIG vecteur et du SIG raster

La précision dans un SIG est une précision métrique.

2-3- Application du SIG en matière d’Urbanisme

Utilisé dès les années soixante, dans une optique d’archivage, le SIG s’est peu à peu développé et n’a cessé d’agrandir l’éventail de ses interventions. Ses différents domaines d’application sont, entre autres :

 L’aménagement du territoire : l’élaboration d’un schéma d’urbanisme ou d’un plan d’urbanisme, le choix des tracés routiers ou ferroviaires, l’étude d’impact des projets d’aménagement…

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 26  La Gestion Urbaine : gestion de la voirie, des réseaux de distribution, des espaces verts, de la sécurité, simulation de l’évolution de la ville…  La circulation et conduite des voitures en milieu urbain : le choix des itinéraires, le choix des points de police, localisation des points noirs…

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 27

PARTIE II :

ETUDE TOPOGRAPHIQUE ET HYDROLOGIQUE

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 28 CHAPITRE I : ETUDE TOPOGRAPHIQUE

1- PRELIMINAIRE

Tout aménagement quel qu’il soit nécessite une étude topographique de la zone à aménager. Elle a pour but de dresser un ou plusieurs plans en y figurant tous les éléments rencontrés à la surface du sol : route, cours d’eau, habitations, végétations, cultures… etc. Afin de bien cerner l’étude, il s’avère très important de cartographier l’orographie du site (talus, courbe due niveau), afin d’avoir une visualisation de la forme du terrain. Ces éléments permettront d’avoir, ne serait-ce qu’une idée globale de l’aménagement à faire. Pour réaliser ce travail voici les étapes à suivre : - La préparation - La reconnaissance - Le calage du GPS - Le rétablissement des limites - Le levé planimétrique et altimétrique - Le traitement des données

2- LA PREPARATION

2-1- Préparation des plans et du dossier

Avant la descente sur terrain, on doit envoyer les convocations par l’intermédiaire du requérant, 48h à l’avance. Ces convocations invitent le représentant de la Commune, le président du fokontany et les riverains d’être présents lors de la délimitation de la zone d’étude afin d’éviter les litiges fonciers qui pourraient exister.

Entre autre, on avait scanné les plans cadastraux puis on les avait placé dans l’ordinateur pour être utilisés lors de l’application sur terrain.

2-2- Les appareils à utiliser (voir page 27)

Le terrain est assez vaste, donc on avait décidé d’utiliser une station totale (avec tous ses accessoires) ayant les caractéristiques suivantes :

 Ecart-type d’angles : 20dmgon  Ecart-type de distance : 2cm (sans centrage forcé)

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 29 Station Totale LEICA T1610 avec tous ses accessoires :(Figure n°3)

 Leica T1610 :

 Trépieds :

 Prisme avec canne :

+

 Jalon :

 Décamètre (50m) :

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 30 En plus, on avait besoin d’un GPS de navigation pour l’orientation et une chaîne pour les mesures.

3- LA RECONNAISSANCE

La reconnaissance est une étape indispensable pour tous travaux topographiques. Elle consiste en premier lieu, à parcourir la zone à aménager afin de chercher les points de stations adéquats. Elle permet aussi de préparer la méthodologie à suivre lors du levé. Déjà à ce stade, on peut avoir une idée de la proposition d’aménagement à faire. Outre la reconnaissance sur le terrain, le contact et les entretiens avec les habitants environnants et des notables de la localité sont très indispensables. En effet, un projet d’aménagement nécessite la connaissance du milieu en essayant d’avoir des données sur la vie sociale et économique de la région. Une enquête au niveau des habitants est aussi intéressante si on a la possibilité de le faire. En ce qui concerne notre étude, on a passé une journée entière pour la reconnaissance.

4- LE CALAGE DU GPS

Lors de la préparation, on était allé à la CIRTOPO d’Antsirabe, qui nous a fourni un orthophoto de la Région.

Celui-ci déjà « calé », va nous permettre de déterminer les coordonnées Laborde des points de la zone d’étude dont nous aurons besoin.

Avant la descente sur terrain, on avait introduit dans l’ordinateur l’orthophoto de la zone, en même temps on a fait l’impression d’une partie des environs d’Antsoantany. Lors de la reconnaissance, on avait identifié facilement la zone d’étude, à cause des deux chemins qui l’encadrent, l’un à l’Est el l’autre à l’Ouest, car ces deux chemins figurent aussi sur les plans cadastraux.

En parcourant la zone, on a pu retrouver la borne correspondant au coin sud-est de la parcelle 218. L’emplacement de cette borne est donc identifié que ce soit sur le plan cadastral que sur l’orthophoto. On a alors « pointé » sur l’orthophoto la position de cette borne, nous donnant ainsi ses coordonnées Laborde ; soient :

B (477183m ; 709592m)

C’est sur cette borne B qu’on avait donc calé notre GPS (Voir plan n°2)

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5- RETABLISSEMENT DES LIMITES

Une fois l’emplacement des plans cadastraux identifié, il faudrait ensuite déterminer les limites exactes de la zone à aménager. Pour cela, il faudrait implanter les stations puis faire le lever de la borne B et des deux chemins qui serviront de calage lors de l’implantation des limites.

5-1- La polygonation On avait utilisé lors des travaux topographiques la Station Totale T1610. Ainsi malgré la superficie du terrain qui est de 13ha environ, on n’a eu besoin que de six stations.

a- Schéma de la polygonation (plan n°2)

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b- Les données de la polygonation (Tableau 6)

Station Points cercle Hz (gon) V (gon) Dp(m) Dh(m) (après ha (m) visés calcul) hv (m) G 0.0000 96.3612 169.355 169.078 S1 S3 D 200.0025 303.6370 169.354 ha=1.43 hv=2.00 G 25.0890 96.0803 126.438 126.198 S4 D 225.0899 303.9205 126.437 S4 G 0.0000 101.6380 71.495 71.471 S3 D 200.0032 298.3625 71.494 ha=1.55 S1 G 47.4393 103.4043 169.320 169.078 hv=1.50 D 247.4405 296.5975 169.321

S1 G 0.0000 103.7032 126.412 126.198 D 200.0020 296.2980 126.411

S3 G 127.4768 98.4949 71.491 71.471 S4 D 327.4764 301.5065 71.492 ha=1.60 S5 G 235.6451 97.1467 185.922 185.734 hv=1.50 D 35.6427 302.8512 185.921.

S2 G 306.8032 102.3644 138.155 138.060 D 106.8028 297.6340 138.154 S2 G 0.0000 104.8131 176.877 176.372 D 200.0013 295.1882 176.878

S5 G 49.6932 102.8498 185.920 185.734 ha=1.40 S4 D 249.6935 297.1517 185.919 hv=1.50 S6 G 173.2792 96.0277 122.267 122.029 D 373.2767 303.9702 122.266

S4 G 0.0000 97.5530 138.162 138.060 D 200.0042 302.4484 138.163 S2 ha=1.50 S5 G 79.1520 95.1079 176.894 176.372 hv=1.80 D 279.1546 304.8915 176.895

Dh= Dp.sinV avec V= () (1) [2]

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 34 c- Calcul des coordonnées et des altitudes des stations

c-1- Calcul des angles aux sommets

Le calcul classique des angles se fait en prenant la moyenne des angles obtenus par CG et CD et ainsi les erreurs systématiques de l’appareil sont éliminées. Après calcul, voici les valeurs des angles observés :

Pour le polygonal S1S3S4

S3S1S4 = 25.0882gon

S1S4S3 = 127.4756gon

S1S3S4 = 47.4383gon Total = 200.0021gon

Ce qui nous donne une fermeture angulaire fa=+21dmgons. L’écart-type d’angle du T1610 étant de 20dmgons d’où la tolérance T=20√3 x 2,7=94dmgon. (2) [2]

Or fa

De même pour le polygonal S2S4S5

S2S4S5 = 71.1591gon

S4S5S2 = 49.6927gon

S4S2S5 = 79.1512gon Total = 200.0030gon fa=30dmgon

Voici alors la valeur des angles compensés :

(Tableau 7) : Valeur des angles compensés

Angles Valeur (gon)

S3S1S4 25.0875 S1S4S3 127.4749 S1S3S4 47.4376

S2S4S5 71.1581

S4S5S2 49.6717 S4S2S5 79.1502

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 35

On a dû implanter une station antenne S6 afin de faciliter le levé dans cette partie du terrain Après calcul, on a : S4S5S6 = 123,5846gon.

c-2- Transmission des gisements

On a pris avec un GPS de poche les coordonnées des stations S1 et S3 et on avait eu :

S1 (477 243m ; 710 148m) S3 (477 305m ; 709 991m)

La précision obtenue sur ces coordonnées était de 4m. On avait besoin de ces coordonnées pour deux raisons : - Avoir la direction approximative du Nord - Situer géographiquement le lieu à aménager

Le gisement de départ est donné par la formule :

tg GS1S3 = (3) [2]

D’où GS1S3= 176,0563gon L’erreur sur la valeur de GS1S3 :

La précision sur la position de S1 et de S3 étant de 4m chacune, donc l’erreur sur la valeur de la distance S1S3 est de 4√2m. Or la distance approchée entre S1S3 =168,80m d’où la précision sur la direction de S1S3 :

√ x = 2,133gon ,

Donc la direction du Nord est aussi entachée de cette erreur de 2.133gon. Après cette remarque, voici les valeurs des autres gisements :

(Tableau 8) : Valeur des gisements

Direction Gisement (gon)

S1S3 173.0563 S3S4 328.6187 S4S1 1.1438 S4S5 236.7860 S5S2 387.0943 S2S4 107.9441

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 36 Pour calculer la transmission des gisements du polygonal S4S2S5 , on avait mesuré et calculé l’angle 345 = 108,1673gon En ce qui concerne l’antenne :

GS5S6= 160,3706gon

c-3- Calcul des coordonnées :

Pour le calcul des distances horizontales Dh, on utilise la formule Dh=Dp.sinV et ensuite, faire la moyenne des Dh obtenues par CG, CD. Le calcul de : Dx=Dh.sinV Dy=Dh.cosV (4) [2]

Les fermetures : fx=∑ Dx fy=∑ Dy Fermeture linéaire = fL= + (5) [2]

L’écart-type de mesure de distance de l’appareil étant de 2cm (sans centrage forcé). D’où la tolérance T pour la fermeture des coordonnées est de :

T= 2cm√3 x 2,7 = 9cm (6) [2]

Xc, Yc sont les coordonnées obtenues après compensation

(Tableau 9) : Les coordonnées compensées

 Pour S1S3S4

Station Dh (m) G (gon) Dx (m) Dy (m) Xc (m) Yc (m) S1 477 243,00 710 148,00

S3 169,078 176,0563 +62,10 -157,26 477 305,10 709 990,75

S4 71,471 328,6187 -64,37 +31,06 477 240,73 710 021,81

S1 477 243,00 710 148,81 126,198 1,1438 +2,27 +126.18

fx= 0cm fy=-2cm

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 37 fL =2cm < T donc compensable

 Pour S4S5S2 :

Station Dh (m) G (gon) Dx (m) Dy (m) Xc (m) Yc (m) S4 477 240,73 710 021,81

S5 185,734 236,7850 -101,45 -155,58 477 139,27 709 866,23

S2 176,372 387,0943 -35,51 +172,76 477 103,75 710 038,99

S4 477 240,73 710 021,81 138,060 107,9441 +136,99 -17,18

fx= 0cm fy=-2cm

fL= -2cm < T donc compensable

Remarque : Lors de la polygonation, on avait « calé » la canne porteuse de prisme avec un trépied en bois et a été rendue verticale à l’aide d’un fil à plomb

c-4- Calcul des altitudes des stations :

Notation : Dpm = moyenne des distances inclinées Dp Vm = moyenne des angles verticaux 1 = 2 (400 - VD + VG) VD = angle vertical en CD VG = angle vertical en CG

Dz = dénivelé = ha-hv+Dpm.cosVm (7) [2]

En ce qui concerne les erreurs :

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 38 - L’erreur ha est négligeable car on l’a mesurée à l’aide d’un décamètre qui peut donner la valeur au mm près.

- L’écart-type sur hv est de l’ordre de 2cm car la mise à la verticale a été faite à l’aide d’un fil à plomb et à vue d’œil. - - L’erreur sur Dpm.cosVm : Soit A=Dpm.cosVm La différentielle dA=dDpm.cosVm-Dpm.sinVm dVm (8) [2] 2 2 2 2 2 2  e A=cos Vm. e Dpm + Dpm sin Vm e Vm

Nous remarquons que les angles sont voisins de 100gons, c’est-à-dire que :

cosVm≈ 0 et sinVm ≈ 1 d’oùeA=190x0.002x = 6mm

 eA est négligeable

Finalement, l’erreur sur Dz est réduite à l’erreur sur hv c’est-à-dire que eDz = 2cm et la tolérance sur 3 visées consécutives est alors de T=2√3x2,7=9cm.

On a pris comme altitude fictive de S1=Z1=1700,00m d’où les tableaux de calcul des altitudes à la page suivante.

Les altitudes pour S1S3S4 : (Tableau 10) : Valeur des altitudes

Station et ha Point visé et Dpm (m) Vm (gon) DZ (m) Zc (m) hv S1 S3 169,355 96,3621 9,10 1700,00=Z1 1,43m 2,00m S3 S4 71,495 101,6377 -1,79 1709,08=Z3 1,55m 1,50m S4 S1 126,412 103,7026 -7,25 1707,27=Z4 1,60m 1,50m ∑ DZ=0,06m 1700,00=Z1

Fermeture en dénivelé = fZ=+6cm

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 39 Station et ha Point visé et Dpm (m) Vm (gon) DZ (m) Zc (m) hv S4 S5 185.922 97.1477 +8,43 1707,21=Z4 1,60m 1,50m S5 S2 176.877 104.8125 -13,46 1715,65=Z5 1,40m 1,50m S2 S4 138.162 97.5523 +5,01 1702,20=Z2 1,50m 1,80m ∑ =-0,02 1707,21=Z4

S5 S6 122.267 96.0287 1723,17=Z6 1,40m 1,50m

fZ=-2cm ||

c-5- Résumé des coordonnées et des altitudes :

(Tableau 11) : Résumé des coordonnées des altitudes

Station X(m) Y(m) Z(m) S1 477243.00 710148.00 1700.00 S2 477103.75 710038.99 1702.20 S3 477305.10 710038.99 1709.08 S4 477240.73 710021.81 1707.27 S5 477139.27 709866.23 1715.65 S6 477180.26 709750.94 1723.17

5-2- Levé des points de calage :

Afin de déterminer les limites Nord et Sud, on doit faire le lever de la borne B et des deux chemins, qui serviront de calage pour l’application (voir croquis).

Voici les données des observations :

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 40 (Tableau 12) : Données des points de calage

Station Points visés Hz (gon) Dh(m) Observation S6 S5 0.0000 Référence B 248.8922 157.991 Borne L1 188.1680 92.995 Axe chemin L2 169.8733 100.978 Axe chemin L3 103.3469 146.929 Axe chemin S3 S1 0.0000 Référence L4 208.6482 126.664 Axe chemin S1 S3 0.0000 Référence L5 69.6531 70.767 Axe chemin L6 72.3418 207.894 Axe chemin S2 S4 0.0000 Référence L7 142.322 82.898 Axe chemin L8 147.5036 174.537 Axe chemin

5-3- Implantation des limites Nord et Sud

Le plan des trois parcelles cadastrales a été déjà introduit dans l’ordinateur lors de la préparation.

On introduit alors les points de calage B, L1, L2,…. L9 dans l’ordinateur, qu’on superpose avec le plan, et on remarque la coïncidence du Géobase avec le plan est de quelques mm.

On détermine ensuite les coordonnées polaires des points I1, I2, I3…I8 (voir croquis), limites Nord et Sud de la zone.

Voici leurs coordonnées polaires obtenues sur l’ordinateur

(Tableau 13) : Coordonnées polaires des points à implanter

Station Points visés Hz(m) Dh(m) Observation S3 S1 0.0000 Référence I1 137.5025 76.901 Coin Nord-est I2 79.2364 31.470 Limite Nord S1 S3 0.0000 Référence I3 381.3530 68.593 Limite Nord I4 8.5088 6.322 Coin Nord-ouest S2 S4 0.0000 Référence I5 154.1575 215.834 Coin Sud-ouest S5 S2 0.0000 Référence I6 277.4722 154.216 Limite Sud I7 251.8613 134.035 Limite Sud S6 S5 0.0000 Référence I8 268.7630 115.560 Limite Sud

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 41 Croquis de levé des limites :

6- LE LEVE :

L’échelle du levé est de 1 /2000, échelle correspondant aux échelles des parcelles cadastrales. On avait levé les points de rupture de pente, et si le terrain est homogène on avait pris comme distance entre deux points levés à peu près 20m. A chaque station, on avait en moyenne 30 observations. Nous donnerons à la page suivante un extrait de levé à la station S3. On n’avait pas fait de croquis car le terrain ne comporte que de la savane et de petites arbustes et les points visés sont des points côtés qui serviront au tracé du MNT et des courbes de niveau

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 42 Extrait de levé en S3 :(Tableau 14)

Station Points Angles Angles verticales Distances=Dp observations ha (m) visés horizontales (gon) hv (m) (gon)

S3 S1 0.0000 référence ha=1,43 301 70.4660 103.1968 68.048 hv=2,00 302 103.7255 98.1900 42.250 303 170.1326 93.5154 38.560 304 205.2030 93.1378 65.696 305 215.4728 93.3359 86.131 306 236.5941 94.1697 90.502 307 250.0855 95.7204 87.253 Limite terrain 308 271.7017 98.4530 89.574 309 281.5605 99.4487 60.767 310 244.4370 95.3129 50.488 311 250.8824 94.7223 24.057 312 345.6143 10.6375 28.530 313 0.734 106.1649 40.983 314 46.4871 104.0504 63.946 315 47.0605 103.8022 82.934 316 20.5138 106.0548 99.481 317 8.4051 106.4507 118.740 318 1.3271 106.5303 144.230 319 388.7095 107.2090 150.005 320 388.4684 107.2920 116.711 321 391.3645 107.0184 82.587 322 1.5010 106.3890 63.711 323 374.9601 107.0512 55.607 324 352.6917 106.3600 59.320 325 352.2334 106.9689 78.766 326 352.5663 106.6888 71.902 S1 0.0025 fermeture

7- LE TRAITEMENT DES DONNEES [1] Le traitement des données consiste à fournir le modèle numérique du terrain (MNT) et le tracé des courbes de niveau, en utilisant les logiciels Autocad-Covadis combinés.

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 43 7-1- Modèle Numérique du Terrain (MNT)(voir page suivante)

Un modèle de terrain est un dessin représentant la forme brute du terrain, sans construction ni végétation. Il correspond donc à une schématisation du modèle de la région étudiée.

Le traitement se fait par le logiciel Covadis. On obtient ainsi une modélisation numérique en altimétrie du terrain (MNT) par déplacement automatique sur une grille de points ou profils avec pointé altimétrique de l’opérateur.

On peut modifier le format des points : FORMAT/STYLE DE POINTS

Si les textes sont illisibles, on peut les agrandir ou les réduire : COV EDITION/POINT TOPO/HAUTEUR DES ALTITUDES

Démarche à suivre :

 Tout d’abord, il faut transformer les points en 3D dans le menu : COV2D>POINT TOPO>MODIFICATION DES ALTITUDES>METTRE/GARDER EN 3D  Si tous les points sont en 3D, on peut calculer le MNT dans le menu : COV 3D> Calcul de MNT> Calcul et dessin du MNT. Le MNT obtenu sera sous forme de triangle par la méthode de Delaunay, et on obtient le modèle numérique du terrain.

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PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 45 7-2- Courbe de niveau (voir page suivante)

Les courbes de niveau sont destinées à donner sur une carte un aperçu du relief réel. Une courbe de niveau est l’intersection du relief réel avec un plan horizontal d’altitude donnée en cote ronde. Les courbes sont équidistantes en altitude ; leur espacement horizontal dépend de la déclivité du terrain à représenter et de l’échelle du plan ou de la carte.

En général, les courbes maîtresses sont en trait continu épais ; les courbes ordinaires sont en trait continu moyen, les courbes intercalaires en traits interrompus fins.

On distingue les zones en forte déclivité, où les courbes de niveau sont très proches, des zones de moindre déclivité, où les courbes sont les plus espacées. Plusieurs courbes qui fusionnent en une seule indiquent une falaise verticale.

Démarche à suivre :

 Dans le menu COV 3D : COURBE DE NIVEAU>AUTOMATIQUE>MNT>oui

Choisir deux types de ligne : courbe maîtresse et intercalaire

Différencier ces couleurs et cliquer sur OK

 Ensuite on peut coter les courbes en allant dans le menu COV 3D>COURBES DE NIVEAU>COTATION DES COURBES

Spécifier le texte : le type de police, la hauteur.

Le type de cotation se fait manuellement soit par sélection d’axe soit par intervalle (automatique)

Les courbes de niveau permettent de déterminer les versants afin de pouvoir faire des études d’assainissements (VRD). Donc, leur tracé est très indispensable dans l’étude de l’urbanisation.

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PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 47 CHAPITRE II : ETUDE HYDROLOGIQUE

1- BUT

Le but de l’étude hydrologique est de sécuriser les infrastructures à implanter et face aux crues en fonction des précipitations qui les produisent. Les ouvrages construits doivent résister aux crues, et les réseaux d’assainissements peuvent garantir l’évacuation des eaux. Il faut donc déterminer les débits des crues maximales qu’il faut évacuer pour éviter la surélévation du niveau d’eau. Le dimensionnement des fossés d’assainissement se caractérise par l’écoulement à surface libre, à ciel ouvert.

Dans ce chapitre, on va essayer de déterminer les différents débits ruisselés du Bassin versant de la Zone d’étude.

2- LE BASSIN VERSANT

2-1- Définition

Un bassin versant est une section droite d’un cours d’eau et défini comme la totalité de la surface topographique drainée par ce cours d’eau et ses affluents à l’amont de la dite section

Tous les écoulements prenant naissance à l’intérieur de cette surface doivent traverser la section droite considérée pour poursuivre leur trajet vers l’aval. [7]

Le bassin versant fonctionne comme un collecteur chargé de recueillir les eaux de pluies et de les transformer en écoulement à l’exutoire.

(Figure n°4)

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2-2- Délimitations (voir page suivante)

Chaque bassin versant est délimité par la ligne de crête ou ligne de partage des eaux identifiée à partir des courbes de niveaux. Pour tracer cette ligne de crête, on procède comme suit :

 Identification de l’exutoire ;  Reconnaissance du réseau hydrographique (principal au minimum) rattaché à l’exutoire ;  Repérage du réseau hydrographique des bassins alentours (surtout en zones plates) ;  Identification des points culminants de la zone  Tracer du contour en bassin à 90° des lignes de niveau (ligne de crêtes) : on contourne l’ensemble du tronçon amont, incluant tous ses tributaires. Puis on revient au point de départ.

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2-3- Caractéristiques du Bassin Versant

Un bassin versant est caractérisé par la surface S, le périmètre P, le coefficient de Gravelius

K, la longueur du rectangle équivalentLeqet la pente moyenne P.

Grâce à la carte 1/100 000 et du BD500 de la FTM et de l’orthophoto d’Antsirabe on a pu dresser la carte du BV d’Antsoantany, et estimer la surface et le périmètre du bassin versant à l’aide d’un logiciel SIG (ArcGis)

 Surface S : c’est la portion du plan délimité par la ligne de crête, elle sera exprimée en km2 =40.2km2  Périmètre P : c’est la ligne du contour, il sera exprimé en km=31.5km  Coefficient de Gravelius K (ou coefficient de forme)

Le coefficient de Gravelius est utilisé pour déterminer la forme du Bassin Versant. Il est défini par :

K=0.28 (6) [6] √

 Si K=1, alors le bassin versant est de forme arrondie  Si K>1, alors le bassin versant est de forme ramassée  Si K<1, alors le bassin versant est de forme allongées

Pour notre cas, K=1.39 donc n pus avons un bassin versant de forme allongée

(Figure n°5)  Longueur du rectangle equivalent

Cette notion du rectangle equivalentà été introduite pour pouvoir comparer des bassins entre eux du point de vue de l’influence de leurs caractéristiques géométriques sur l’écoulement. Cette longueur sera exprimée en m telle que :

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√ . Leq= + − (7) [6] .

 Pente moyenne P

La pente moyenne P [m/m] d’un bassin versant reflète le profil de son terrain et conditionne la vitesse d’écoulement. Elle est donnée par la formule :

P=.() (8) [6]

Où Zmax et Zmin sont les altitudes maximale et minimale du bassin versant obtenues moyennant une carte en courbes de niveau.

3- ETUDE HYDROLOGIQUE

3-1- Longueur du plus long cheminement L

La longueur L[m] du plus long cheminement hydraulique est la distance parcourue par la goutte de pluie hydrologiquement la plus éloignée pour atteindre le collecteur. Cette longueur est mesurée directement sur carte.

3-2- Dénivelé du Bassin

La dénivelée est un écart de niveau ou différence d’altitude entre deux points déterminés. Alors, tout simplement, la dénivelée d’un BV se définit comme la différence entre l’altitude maximale et la minimale. ∆Z= Zmax- ZminavecZmaxetZmin sont respectivement les altitudes maximale et minimale.

A.N : Zmax =1750m, Zmin=1690m d’où ∆Z= 60

3-3- Temps te concentration tc

Le temps de concentration tc [min] est la durée mise par la goutte de pluie hydrologiquement la plus éloignée pour atteindre le collecteur. Dans notre cas, on a utilisé :

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√×  Formule de TURAZZI PASSINI : tc= . (9) [6] √

3-4- Intensité maximale journalière de pluie de période décennale i(t, F)

Exprimée en mm/h, son expression est donnée par :

I(t, F)=(.)* (10) [6]

Avec P(24,10) : pluie maximale journalière de période de retour égale à 10ans. La détermination de P(24,10) figure dans l’Annexe 2 b= paramètre régional.

3-5- Coefficient de ruissellement Cr

Le coefficient de ruissellement Cr est le paramètre traduisant l’aptitude du terrain à contribuer ou non au ruissellement des eaux pluviales. Théoriquement, c’est le rapport entre le volume ruisselé et le volume d’eau tombée.

Pour sa détermination, on a utilisé l’abaque (Cf. Annexe3) établi par les services techniques de la ville de Bordeaux.

3-6- Calcul du débit d’eau pluviale

L’expression du débit d’eau pluviale est donnée par la relation :

QF = 0.278*Cr*i(t, F)*S (11) [6]

3 QF sera exprimé en [m /s]

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Tableau 15 : Caractéristiques du bassin versant

2 S en km P en km Coefficient de Leq en Zmax en m Zmin en m I [m/m] Gravelius K km 40.2 31.5 1.39 12.592 1750 1690 0.01

Tableau 16 : Résultats de l’étude hydrologique du bassin versant

Longueur du plus Temps de I(t, F) Cr Débit d’eau long cheminement concentration [mm/h] pluviale en km [m/m] [m3/s] 5.56 0.07 120.590 0.35 3.91

4- DIMENSIONNEMENT DES CANAUX COLLECTEURS

Les canaux collecteurs sont définis comme étant l’association en série de canalisation dans lesquelles se déversent les EU et les EP acheminées par plusieurs antennes, par les branchements particuliers et celles des bassins élémentaires qui les bordent.

La forme de ces canaux peut être rectangulaire, trapézoïdale ou demi-circulaires. Chaque canal peut être ainsi en béton, maçonné ou en terre.

Les dimensions à prendre compte ici selon la hauteur (ou profondeur) et la base pour chaque canal. Ce dimensionnement est d’ailleurs fonction du débit.

La formule de MANNING STRICKLER permet de calculer le débit passant dans un canal.

Cette formule est la suivante :

Qc=K*S**(12) [6]

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Avec Rh=

3 Où Qc= débit calculé [m /s]

K=coefficient de rugosité du canal

S=section mouillée en [m2]

Rh=rayon hydraulique [m]

I=pente [m/m]

P=périmètre mouillé [m]

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Remarques :

Le périmètre mouillé P est la longueur de la section où l’eau est en contact avec le canal (sans surface libre)

On a P=b+2h (13) [6]

La section mouillée S est la portion de section droite comprise entre la surface libre et le fond. Elle sera déterminée à partir de la base b et la hauteur h du canal. On peut varier b et h mais leur différence ne doit pas dépasser une marge de 1.5m On a : S=bh (14) [6]

Le rayon hydraulique Rh n’est autre que le rapport entre la section mouillée et le périmètre mouillé. Le coefficient de rugosité K exprime la résistance du canal à l’écoulement. Ce coefficient K est égal à : 60 à 70 pour les canaux en béton ; 45 à 50 pour les canaux maçonnés ; 30 à 40 pour les canaux en terre. La pente I est ici la pente d’écoulement des eaux à l’intérieur du canal. Celle-ci est arbitraire mais prend la valeur de 0.001 dans le cas pratique.

La vitesse d’écoulement de l’eau [m/s] peut être calculée à partir de la formule de continuité de débit. On a donc :

V= (15) [6]

La vitesse de l’eau au voisinage des parois et du fond ne doit pas dépasser certaines valeurs pour éviter les risques d’érosion. D’autre part, il ne faut pas que la vitesse descende au dessous de certain minimum pour éviter le dépôt des matériaux transportés. Ainsi, il est préférable que cette vitesse soit entre 0.4m/s et 0.7m/s

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Tableau 17 : Dimensionnement des canaux collecteurs

3 Canal Base Hauteur S [m] P Rh [m] ℎ I [m/m] K Qc [m /s] V [m/s] b H [m] [m] [m] Maçonné 2.25 1.90 4.275 6.05 0.70661157 0.793329312 0.001 0.031622776 45 4.826 1.13

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PARTIE III :

ETABLISSEMENT DES PLANS D’URBANISME DE LA ZONE

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’URBANISME

1- DEFINITION

Pour une définition très simple, l’urbanisme est un art, science et technique de l‘aménagement rationnel des villes et des campagnes. C’est l’ensemble des mesures prises pour orienter et contrôler l’affectation et l’utilisation des sols.

L’urbanisme est donc à la fois un champ pluridisciplinaire et un champ professionnel recouvrant l’étude du phénomène urbain, l’action d’urbanisation et l’organisation de la ville et de ses environs.

Théoriquement, il doit résoudre les problèmes de l’esthétique, de la circulation et de l’espace régénérateur, en prévoyant les problèmes socio-économiques.

L’urbanisme fait appel à des sciences et des arts multiples et très divers tels que la sociologie, la psychologie, la statique, la médecine, l’architecture, l’histoire, l’économie, la topographie, la géométrie etc.

2- OBJECTIFS

Les objectifs de l’Urbanisme sont variés selon l’état et les problèmes vus au niveau de chaque Commune. Dans les pays développés par exemple, ils se basent sur la protection de l’environnement vu sa destruction face à l’évolution sans limite des technologies modernes (construction des usines el la croissance exponentielle du nombre des voitures). Par contre, dans les pays en voie de développement, come le cas de Madagascar, ces objectifs s’orientent surtout au respect du code de l’Urbanisme.

Généralement, l’urbanisme a pour buts :

 D’exprimer la volonté d’être et de paraître d’une société.  De mettre en œuvre les mesures techniques, administratives, économiques et sociales  D’assurer le développement durable du territoire grâce à un tissu économique, dynamique et prometteur ;  De faciliter l’implantation de services et d’activités de proximité au cœur des centres villes et des quartiers ;

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 De permettre à chaque ménage de bénéficier d’un logement confortable, économe en énergie et adapté à ses besoins ;  De favoriser la mixité sociale et intergénérationnelle ;  De mettre en place une offre de déplacement efficace, peu polluant et accessible à tous.

3- LES DIFFERENTS SCHEMAS D’URBANISME

3-1- Les plans d’urbanisme

Un plan d’urbanisme a pour but primordial d’ordonner, d’harmoniser la réparation de la population sur un territoire déterminé, de lui créer un cadre favorable et de lui assurer les meilleures conditions de vie.

Par ailleurs, il convient de signaler que le plan d’urbanisme n’est pas le résultat d’une démarche de planification qui part du schéma d’urbanisme pour aboutir au plan d’urbanisme des quartiers.

Un plan d’urbanisme est un ensemble de solutions cohérentes et faisables aux problèmes d’aménagement qui se posent dans le territoire auquel le document fait référence.

Trois documents fondamentaux constituent le plan d’urbanisme :

 Le plan programme : document qui définit les principales actions à entreprendre pour la résolution des problèmes urbanistiques.  Les documents graphiques : documents dessinés sur lesquels se trouvent les indications relatives à chaque zone du territoire et aux interventions à faire pour remettre en état les parties non conformes mais qui se sont établies sur le territoire.  Le règlement : pièce écrite, qui définit les règles à respecter au sein du territoire auquel le plan se rapporte.

On distingue cinq (5) types de plans d’urbanisme :

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3.1.1 Le Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi)

Le Plan d’Urbanisme Directeur ou PUDi est un document qui trace le cadre général et indique les éléments essentiels de l’aménagement communal ou intercommunal tels que le Zonage et le tracé des voies :

. Le Zonage définit les modes d’occupation du sol selon les activités des habitants. Parmi ces activités, on peut citer les zones résidentielles, la zone d’activités administratives, zone d’activités pédagogiques, zone d’activités sociales, zone d’activités commerciales, zone d’activités industrielles, zone d’activités sportives et de loisirs, zones vertes,… ; . Le tracé des principales grandes voies de circulation indique les voies assurant les échanges entre les différents quartiers et permet la pénétration ou l’évidement de la cité.

3.1.2 Le Plan d’Urbanisme de Détail (PUDé)

Le Plan d’Urbanisme de Détail est un plan qui s’applique à un secteur déterminé faisant partie du territoire traité par le Pan d’urbanisme Directeur (PUDi). Il précise les dispositions qui ne figurent pas dans ce dernier ou qui ont été incluses d’une manière générale (cas d’un secteur de rénovation par exemple). Ce plan fixe les modes d’utilisation du sol d’un quartier ou d’un îlot.

Il s’agit donc d’un cadre restreint.

Ce plan va indiquer, en plus :

. Des voies urbaines ; . L’emplacement des services publics (Ecoles, Dispensaires,…) . Des Avant-projets annexés en matière d’eau et d’assainissement.

3.1.3 Plan Local d’Urbanisme (PLU)

Le Plan Local d’Urbanisme a pour objet de justifier et d’expliciter les choix de l’aménagement retenus et leur cohérence.

Donc, en terme de d’aménagement du territoire, le PLU va permettre de :

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. Limiter l’étalement urbain pour protéger les espaces agricoles et naturels ; . Favoriser le renouvellement des espaces déjà urbanisés pour y amener plus d’intensités, c’est-à-dire une meilleure adéquation entre l’habitat, les services et les commerces offerts aux habitants ; . Inciter au développement des actions de rénovation du bâti existant ; . Maîtriser d’avantage les opérations de construction sur les zones à urbaniser.

3.1.4 Plan Sommaire

Le Plan Sommaire est un document ayant pour objet d’organiser le développement de la construction autour des Bourgs (Cf Glossaire) ou au long des sorties des villes pour éviter le désordre ou l’absence d’harmonie et d’esthétique.

3.1.5 Plan d’occupation des sols (POS)

Le Plan d’occupation des sols est un document qui fixe les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols dans une Commune, partie d’une Commune ou un ensemble de Communes constitué en groupement d’urbanisme.

Ce plan délimite alors le périmètre de chacune des zones d’affectation et dicte, pour chacune d’entre elles, les règles, les restrictions et les servitudes particulières d’occupation du sol.

3-2- Les schémas d’urbanisme

Le schéma d’urbanisme est le document qui donne les lignes directrices sur toute ou une partie du territoire en matière d’aménagement du territoire, facultatif et défini volontairement par les Communes. A Madagascar, plusieurs communes disposent déjà de son propre schéma d’urbanisme, ce qui n’est pas le cas de la Commune Rurale d’Antsoantany.

Selon la taille du territoire et le niveau de détail voulu, les schémas d’urbanisme sont de deux types :

 Le Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU)  Le schéma de secteur

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3.2.1 Le Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU)

C’est le document dans lequel figurent les axes majeurs de développement d’un territoire donné.

Le schéma directeur qui est un document fondamental dans la gestion urbaine, surtout dans la gestion des objectifs :

 Fixe les orientations fondamentales de l’aménagement des territoires compte tenu de l’identité propre ainsi que des différentes vocations de chaque zone.  Détermine la destination générale des sols et, en tant que besoins, la nature et le tracé des grands équipements et infrastructures, desservant le territoire, et ce compte tenu des orientations fondamentales définies précédemment.  En matière de prévision, fixe les orientations générales de l’extension de l’urbanisation et de la restructuration des espaces urbanisés. Il définit également la capacité d’accueil des espaces urbanisés ou à urbaniser.  Prend en compte les programmes de l’Etat, des Collectivités locales, des établissements et services publics. Il oriente et harmonise également l’organisation de l’espace afférent aux divers programmes d’aménagement.

3.2.2 Le schéma secteur

Le schéma secteur donne plus de détails quant aux tracés définis lors de l'élaboration du schéma directeur. Il donne alors des précisions aux axes stratégiques définis dans le plan d’urbanisme directeur. On peut citer, entre autres :

 Les orientations, en matière d’aménagement, des actions à entreprendre pour une fraction bien définie du territoire d’étude.  La définition de tous les équipements et infrastructures requis pour ces orientations.

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CHAPITRE II : LE PLAN D’URBANISME DIRECTEUR

Le PUDi est un outil de planification et de gestion de la ville qui divise son territoire en zones résidentiels et d’activités et fixant pour chacune d’elles le genre et les conditions de l’utilisation du sol. D’abord, il faut mettre en avant un plan d’urbanisme directeur qui formule les objectifs de la communauté pour son développement futur. Le plan d’urbanisme directeur résulte d’une étude extensive des besoins et des contraintes locales et n’est adopté qu’après consultation, ce qui lui donne une solide base légale.

Le règlement de zonage est par la suite adopté pour mettre en œuvre le plan directeur et il reste un des outils à cette fin. Il est donc soumis au premier document et doit y être conforme.

1- ZONAGE (voir plan n°5)

Suivant le Code de l’Urbanisme et de l’Habitat ou CUH (décret n°63-192 du 27 Mars 1963), le plan d’urbanisme directeur trace le cadre général de l’aménagement et en fixe les éléments essentiels. Le zonage est une étape qui fait partie de l’étude d’avant-projet. Il définit le mode d’occupation du sol selon les besoins et activités des habitants. Le zonage est aussi la première étape qui consiste à diviser l’espace en différentes zones d’activités, avant la réalisation d’un projet d’urbanisme ou d’aménagement.

Le règlement de zonage contient :

 Le type d’activité qui sera permis sur un lot particulier comme : les habitations, les loisirs, les espaces verts, les activités culturelles, cultuelles, etc...  Les densités d’occupation du sol de ces activités (souvent exprimés par un coefficient d’occupation des sols) ;  L’espace qu’un immeuble peut occuper au sol ;  Les proportions de chaque usage sur un même lot (par exemple : le pourcentage des zones commerciales) et la surface adéquate pour les parkings.

La répartition de notre zone d’étude se fera comme suit :

 Zones résidentielles

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 Zone d’activités pédagogiques et culturelles  Zone d’activités administratives  Zone d’activités sportives et de loisirs  Zone d’activités sociales et cultuelles  Zone d’activités commerciales  Zones vertes  Voiries et réseaux divers

Les zones ci-dessus doivent être placées avec soin et avec prudence suivant les règles de l’art et le droit de l’urbanisme.

(Tableau 18) : Surface occupée par les zones d’activités

Zones d’activités Contenance (m2) pourcentage Résidentielles 52259 40% Pédagogique et culturelles 18596 13% Administratives et sociales 1381 1% Sportives et loisirs 24532 18% Commerciales 10869 8% Vertes 9842 7% lucratives 7315 5%

Pour le Voiries et Réseaux divers, 10389 m2 du site y seront consacrés.

2- PRESENTATION DES ZONES D’ACTIVITES

2-1- Zones résidentielles

On se propose d’installer la zone résidentielle de manière à ce qu’elle occupe une grande partie du nouveau quartier. Elle sera distinctement répartie en quatre (4) zones séparées par des voies de communication.

Chaque zone ne comportera que des appartements individuels qui sont :

 Les villas basses et

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 Les appartements duplex

Ces bâtiments seront construits selon les normes de l’habitat et doivent satisfaire amplement les besoins des usagers.

2-2- Zone d’activités pédagogiques et culturelles

Lorsqu’on parle de pédagogie et de culture, on pense effectivement à l’éducation des citoyens. Comme sa définition l’indique, l’éducation c’est l’action de développer les facultés physiques, intellectuelles et morales de l’homme. Elle est donc une source de développement non seulement du quartier mais aussi de la commune, voire celle de la Nation.

On ne pourrait envisager aucun développement durable si le niveau de connaissance de la population est insuffisant.

Cette zone est utilisée pour l’éducation non seulement des enfants, mais de toute la population. Dans le fokontany, on a à bâtir :

 Une école primaire publique (EPP) destinée aux petits enfants : de la maternelle jusqu’en classe de septième.  Un collège d’enseignement général (CEG) de la sixième jusqu’en troisième.

On n’envisage pas de construire un lycée parce que la Commune d’Antsoatany en possède déjà un.

A part toutes ces infrastructures, on propose aussi d’y construire un centre de formation en agriculture et élevage qui servirait d’outil pour l’épanouissement du citoyen. C’est aussi un moyen pour les gens qui n’ont pas un niveau d’étude suffisant, de se spécifier dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage.

Ainsi donc, il est très important de construire dans le nouveau quartier, une école professionnelle pour résoudre les problèmes liés à l’enseignement.

On a choisi d’implanter cette zone bien loin du marché pour éviter les perturbations et les vacarmes qui pourraient nuire à l’enseignement.

L’existence de ces zones est indispensable non seulement à l’éducation des enfants, mais aussi au développement socio-économique des habitants

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On a presque tout implanté sur ce site, tous les infrastructures utiles pour que l’homme puisse se développer, et c’est à chacun de trouver les moyens pour s’épanouir.

2-3- Zone d’activités sportives et de loisirs

La majeure partie de la zone Nord-Ouest sera consacrée aux activités sportives et loisirs qui vont de paire avec la vie quotidienne des gens et à l’éducation.

Deux terrains de basket seront installés au sein du CEG pour permettre aux élèves de faire leur cours d’éducation physique, de s’amuser durant les récréations, …

Ce terrain sera aussi utile lors des journées récréatives de l’école.

En ce qui concerne les loisirs, on se propose d’installer un amphithéâtre en plein air dans la zone sportive, vu que cette dernière est largement vaste. Cet amphithéâtre pourrait être utilisée comme lieu de spectacles, pour des journées récréatives, et d’autres cérémonies diverses.

Tout ceci c’est dans le but d’éduquer les jeunes, afin d’éradiquer les délinquances juvéniles.

2-4- Zone d’activités administratives

Dans le nouveau quartier, on a l’intention de créer un bureau destiné à l’administration et à la gestion de ce site. En effet, il n’existe pas de fokontany à proximité des lieux pour la direction des affaires courantes car Antsoatany est un peu loin de la zone.

Secundo, un poste avancé de la gendarmerie serait très utile vu l’éloignement du quartier, il est donc préférable d’avoir des forces de l’ordre à la disposition des habitants pour les protéger contre les malfaiteurs.

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2-5- Zone d’activités sociales et cultuelles

Vu que la commune rurale d’Antsoatany est un peu loin du quartier, il est primordial qu’il y ait dans ce lieu un centre de santé de base de niveau I (CSB I) pour examiner les malades afin d’assurer la santé de la population.

Ce local prendra aussi en charge les évacuations sanitaires si nécessaire. Ainsi, on l’a placé juste à l’entrée, près du bureau du Fokontany.

En ce qui concerne la zone d’activité cultuelle, on a réservé le Sud-est du site, qui est un endroit calme et surélevé par rapport aux autres zones d’activités.

2-6- Zone d’activités commerciales

On mettra en place une zone consacrée aux activités commerciales vu que la commune ne dispose aucun marché. Ce marché sera indispensable pour l’achat et la vente des produits locaux et pour les besoins quotidiens de la population.

Pour faciliter l’accès à cette zone, on l’installera près de la voie principale d’accès au site pour que les habitants d’Antsoatany puissent en profiter.

Le marché proposé améliorera le niveau de vie de la population mais aussi il sera un atout pour la commune au point de vue économique.

2-7- Zones vertes

Pour les espaces verts, on les a classées en 2 catégories :

 Une partie sera composée de parterres.  L’autre affectera une grande partie de la zone où on plantera des arbres, des gazons,  Et le reste sera consacré aux jeux divers

Cette zone sera créée dans le but d’avoir un environnement sain et vivre de l’air pur qu’elle apporte. Elles orneront en plus l’espace du nouveau quartier ainsi le site sera attrayant.

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2-8- Les voiries et réseaux divers

Les voies de communications ont pour rôle de relier et de séparer en même temps les zones entre elles. C’est pour cela qu’elles sont primordiales dans un zonage. Elles assurent aussi la relation avec le monde extérieur.

En ce qui concerne l’assainissement de la nouvelle ville, l’eau potable sera captée à partir de la nappe souterraine puis stockée dans un grand réservoir afin de la distribuer à chaque unité.

Pour l’électricité, il sera capté à partir d’Antsoantany.

Et les canaux de drainage, il sera préférable qu’ils ne soient pas couverts afin de faciliter leur curage pendant les périodes de pluie et aussi pour sécuriser les autres infrastructures.

Les eaux vannes seront déversées dans des fosses septiques individuelles avant d’être rejetées dans un ou plusieurs puisards pour un ensemble de constructions.

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CHAPITRE III : LE PLAN D’URBANISME DE DETAILS DE LA ZONE

Le plan d’urbanisme de détails est un plan d’aménagement dont le contenu une fois approuvé par le service du ministère concerné, est imposé aux partenaires du projet. Ce qui signifie que les autorisations d’occupation et d’utilisation du sol doivent être conformes à ce plan. Il s’applique à un secteur bien déterminé selon le plan de zonage traité dans le pudi. D’une manière générale, il complète les informations données par le pudi, mais leur réalisation se fera au fur et à mesure selons les besoins du pudi.

Son contenu est le programme que la commune doit suivre dans le présent ou dans le futur selon sa faisabilité. C’est aussi un document destiné aux responsables de la gestion urbaine mais dont son utilité est fonction de leur importance.

Le PUDé détermine alors l’endroit convenable où sera affectée une activité bien définie, fonction de sa nature principale.

(Voir plan n°6)

1- ZONE RESIDENTIELLE

Généralement, les zones résidentielles doivent présenter une vue attrayante et enviable pour la population.

Outre leur rôle d’hébergement, elles doivent permettre aux habitants de s’épanouir et de se développer. Chacun doit y sentir un sentiment de sécurité et pouvant ainsi travailler en paix.

Dans notre cas, les zones résidentielles occupent 45% de la zone d’étude, formés essentiellement d’habitations individuelles (villas basses) et d’appartements duplex.

Maisons d’habitations individuelles :

Ce sont en général des maisons d’habitations dotés de jardin, pour une famille de cinq à sept personnes.

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Sur notre site, nous avons deux variantes :

1- La première type d’habitation est une villa basse de type « L », généralement vaste, occupant une surface de 130m2 au minimum, encadrée par un jardin. On y trouve une salle de séjour, une salle à manger, une cuisine, une salle d’eau et un garage et au moins une chambre à coucher. Signalons que ces habitations sont construites dans les normes, assurant le confort selon le choix des usagers. 2- La seconde proposition est un appartement duplex (Rez de chaussée + 1étage) muni d’un jardin privé. Dans cette zone, on a installé un terrain de basket-ball pour les habitants. Ces derniers auront des espaces pouvant être utilisés comme parking. Des poteaux électriques d’éclairage sont implantés tous les 50m.

Pour embellir le site, quelques arbres y sont plantés et qui sont entourés de verdures.

Pour l’assainissement de l’endroit, des bacs à ordures seront placés à proximité de chaque zone d’habitation.

Afin d’assurer la sécurité des résidents, des bâtiments pour gardiens seront installés dans ces zone.

2- ZONE D’ACTIVITES PEDAGOGIQUES ET CULTURELLES

Dans la zone d’activités pédagogiques, nous proposons l’instauration d’une Ecole Primaire Publique (E.P.P) et d’un Collège d’Enseignement Général (C.E.G), conformément aux normes des constructions. Ces établissements sont installés à l’endroit le plus calme de la zone c’est-à-dire au Nord-est, loin du marché et de la zone administrative.

L’EPP est formé d’un long bâtiment à deux étages tel qu’à chaque niveau, il y a huit salles de classe.

Quant au CEG, il comporte trois bâtiments à deux étages et possède six classes parallèles par niveau.

On a préféré construire des bâtiments à étages afin d’économiser l’espace.

Pour chaque établissement, le bâtiment se trouvant au milieu de l’école sera réservé à l’administration et à la bibliothèque (au RDC), au laboratoire et à l’infirmerie. C’est aussi

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 73 dans ce bâtiment qu’il y aura les salles d’informatiques, les salles des professeurs ainsi que le bureau du directeur.

Chaque établissement comporte également les éléments suivants :

- Une grande (01) cour de récréation - Deux (02) terrains de basket-ball et de volley-ball - Un (01) parking - Des bacs à ordures et - Un bâtiment pour le gardien

Notons que dans une salle de classe, on aura tout au plus 30élèves. A chaque étage, des toilettes seront disponibles pour éviter le long déplacement des enseignants et des élèves.

En ce qui concerne le centre de formation en agriculture et élevage, on a choisi de le placer tout au Nord de la zone pour qu’il y ait plus de place pour les pratiques.

C’est un grand établissement dotée de cinq (5) grandes salles dont quatre sont destinés a aux cours magistrales tandis que l’une est réservée à l’administration et la gestion du centre.

Pour avoir plus de calme et d’indépendance de gestion, ces établissements seront clôturés.

3- ZONES D’ACTIVITES SPORTIVES ET LOISIRS

Outre leur rôle, ces lieux vont permettre les, rencontres entre les gens. En effet, les rencontres sportives favorisent les relations sociales, forgeant ainsi l’éducation des citoyens et de ce fait entretiennent le sens moral et culturel.

En plus des terrains de basket et de volley dans l’enceinte des écoles, on va créer un grand terrain de football qui va accueillir diverses rencontres. Et à proximité on installera des vestiaires, des douches, des toilettes et des bacs à ordures, indispensables pour de pareils complexes.

A côté de ce terrain, on construira un amphithéâtre qui va servir de salle de spectacles, d’atelier de musique ou de salle de réunion. En plus, un parking et un lavoir y seront aussi aménagés.

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En dernier lieu, on a décidé d’y implanter une grande piscine, utilisable pour les compétitions. Pour l’administration on a placé à côté un bâtiment servant de bureau pour le responsable et le gardien.

4- ZONES ADMINISTRATIVES, D’ACTIVITES SOCIALES ET CULTUELLES

C’est juste à l’entrée du site que la zone administrative sera aménagée. On construira un grand bâtiment à un étage comprenant :

- Le bureau du fokontany - Une poste de gendarmerie pour assurer la sécurité - Un centre de santé de base de niveau I

Le bureau du Fokontany comporte : un local pour le chef du Fokontany, et une grande salle d’accueil ou de réunion.

Dans le poste de gendarmerie on trouvera :

- Trois (3) salles servant de bureau pour le chef de poste, de l’adjoint et des agents de la gendarmerie - Une salle d’accueil - Un local pour les interrogatoires - Un autre local pour les gardes à vues.

Ce poste de gendarmerie sera placé au Rez de chaussée

En dernier lieu, on installera le CSB I au premier étage, pour plus d’indépendance et de calme pour les patients.

- Une grande salle d’accueil et d’attente - Un local de consultations et de dépôt de médicaments

Chaque étage aura son propre salle d’eau et toilettes et à l’extérieur, il y aura un parking pour l’accueil.

Quant à la zone d’activités cultuelle, une chapelle sera construite en haut du site. Elle sera clôturée et entourée d’arbres et de verdure, pouvant ainsi donner une vue magnifique à l’endroit. Bien sur un parking et un local pour toilettes y seraient aussi aménagés.

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5- ZONES D’ACTIVITES COMMERCIALES

La zone d’activités commerciales sera un endroit où l’on pourra toutes les diverses marchandises possibles.

Le marché sera subdivisé en trois parties distinctes :

- Des pavillons pour les marchandises générales - Un quartier de vente pour les fruits et légumes etc…. - Un grand centre commercial à trois compartiments réservés pour les boucheries et poissonneries, pour la quincaillerie et les appareils électriques et électroniques et enfin pour les vêtements de toutes sortes

A l’entrée du marché, on aménagera un grand parking. A l’intérieur on mettra des bacs à ordures. On y installera aussi un bâtiment pour les toilettes et des lavoirs accessibles au public.

Les éléments composant ce marché sont :

- Soixante (60) pavillons pour les grossistes et les détaillants - Huit (08) tables en béton armés pour le marché en plein air - Un parking pour 40 voitures environ - Des toilettes pour le public et les commerçants - Deux (02) bacs à ordures et un lavoir public

Afin de mieux gérer le marché et de protéger les infrastructures, il est préférable de clôturer la zone.

6- ZONES VERTES

Ces zones vertes jouent un rôle très important pour le site. Tout en embellissant le quartier, elles servent aussi de lieux de promenade, de distraction et de relaxation. En plus, elles favorisent. En plus elles favorisent la lutte contre la pollution et l’érosion.

Dans tous les quartiers, il y aura des espaces verts, que ce soit le long des routes, ou à l’intérieur des zones d’activité.

Là où il y a de l’espace, des arbres seront plantés et entourés de verdures. Pour la cité, les zones vertes sont en quelque sorte les limites séparatives des zones d’activités.

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7- LES VOIES D’ACCES

Dans tout projet d’urbanisme, les routes constituent les arts d’une cité, car elles servent de liaison entre les quartiers d’une part et entre les zones d’activités d’autre part.

Les routes reliant ces zones seront à deux voies (6m de largeur) et pourvues de trottoir de 1m, de part et d’autre de la voie, et seront revêtues.

Les servitudes dans les quartiers auront 4m de largeur et pourvues de trottoir de 0.5m de part et d’autre (sens unique).

Ils seront aussi revêtus ou au moins faits en pavés.

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PARTIE IV :

IMPACT ENVIRONNEMENTAL & COUT ESTIMATIF DU PROJET

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL

1- LOIS ET DIRECTIVES

L’adoption de la loi portant de l’Environnement Malagasy et la promulgation du décret relatif à la Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE) « Décret n° 99 954 du 15 décembre 1999 » impliquent une obligation pour les projets publics ou privés susceptibles de porter atteinte à l’environnement d’être soumis à une Etude d’Impact Environnemental (EIE) ;soit un Programme d’Engagement Environnemental(PREE) ,selon la nature technique, l’ampleur de ces projets et la sensibilité de leurs milieux d’implantation.

Dans le cadre des dispositions légales et réglementaires, le ministère de l’Environnement, avec l’appui de l’Office National pour l’Environnement (ONE), édicte les directives techniques en matière d’environnement. Pour le présent projet, le site se trouve dans la Commune Rurale d’Antsoantany-Antsirabe. Il est essentiellement constitué de culture saisonnière et abrite une végétation de sapins et de mimosas, c’est ainsi qu’on le nomme « arboretum » .Pour mieux coordonner et organiser une stratégie de développement liée à la conservation des ressources naturelles, y compris la biodiversité originelle, une analyse des situations environnementales s’impose donc pour assurer la compatibilité d’une telle opération avec l’environnement.

2- DEFINITIONS

2-1- L’environnement Dans la charte de l’environnement Malagasy, c’est l’ensemble des milieux naturels et artificiels y compris les milieux humains et les facteurs sociaux et culturaux qui intéressent le développement.

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2-2- L’Impact C’est la différence entre le changement d’une valeur d’état suite à des actions et le changement de cette même valeur sans actions .Il y a des impacts positifs et des impacts négatifs.

3- EVALUATION DES CONTRAINTES

3-1- Pour la conception :

Avant la réalisation d’un grand projet, il faut tenir compte et évaluer les différentes contraintes aux voisinages du site du projet. Cette évaluation peut porter sur :

 L’identification des caractéristiques du voisinage pour estimer a priori sa sensibilité aux futures nuisances de nouveau projet. Il s’agira de répertorier dans le voisinage les activités les plus sensibles aux diverses nuisances ;  Les difficultés d’accès en cours de l’exécution ;  Les risques de pollution du sol et de la nappe phréatique par la future infrastructure et les risques liés à l’achèvement des travaux.

Cette évaluation est à intégrer à l’étude de sol qui doit être réalisée. La gestion des déchets du futur chantier de construction ne nécessite pas d’étude particulière à ce stade.

3-2- Pour la réalisation :

Pour les travaux de réalisation du projet, la sensibilité du voisinage aux nuisances du chantier est à prévoir et à évaluer. Plus le durée du chantier est importante, plus cette évaluation est doit être précise.

Les contraintes liées à l’évacuation des déchets doivent être également évaluées. A ce stade de l’opération, il faut procéder à la réalisation du « diagnostic déchets » ainsi qu’au repérage des matériaux contenant de l’amiante conformément au code de la santé publique.

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3-3- Les éléments essentiels lors de l’impact environnemental :

Dans les objectifs généraux de l’opération, le maître d’ouvrage doit annoncer sa volonté à ce que le projet soit conduit en respectant l’environnement et avec le souci de réduire les nuisances. La description du site doit préciser les contraintes majeures mises en évidence lors des études préalables.

L’expression des exigences doit indiquer les différents points qui devront faire l’objet d’un traitement particulier, par exemple la gestion des déchets de chantier ou la communication avec les riverains.

Concernant la gestion des déchets, le maître d’ouvrage doit indiquer son engagement à faire respecter les priorités du respect de l’environnement, c’est-à-dire :

 Prévenir ou réduire la production des déchets. Lors de la conception, le maître d’œuvre préférera, à performances égales, les solutions techniques favorables à la réduction du volume de déchets produits ;  Inciter à la valorisation des déchets et à l’élimination des autres déchets, après leur tri, dans des centres de stockage adaptés.

Pour les opérations de réalisation, le maître d’ouvrage doit joindre au programme le « diagnostic déchets ».

Concernant la communication, le maître d’ouvrage doit indiquer, si le contexte du voisinage le nécessite, son intention de mettre en place une action d’information des riverains. Il doit alors préciser que le maître d’œuvre et les entreprises devront participer à ces actions d’informations dont la forme, le contenu et le calendrier seront définis ultérieurement.

Enfin, le programme doit comporter toute exigence nécessitant un investissement de chantier important et spécifique.

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CHAPITRE II : ANALYSE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

Elle a pour but d’apprécier les conséquences sur l’environnement du projet et de proposer des mesures pour réduire ou compenser ces impacts.

Pour notre cas, les impacts concerneront seulement la création de nouvelles infrastructures car la zone à aménager est dépourvue d’aucune installation.

1. IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE

D’après le Hafari d’Antsirabe, la sensibilisationde la populationriveraine a été déjà faite plusieurs mois auparavant, afin de faciliter leur tâche dans la réalisation du projet.

En effet au cours de nos travaux sur terrain, on a remarqué que la relation entre population et responsables du projet était en bonne terme et en bonne voie. Avant notre descente sur terrain, on avait déblayé le terrain en coupant les hautes herbes et les mimosas recouvrant la zone, afin de faciliter le lever topographique.

En outre les deux chemins limitant l’est en ouest de la zone ont été réhabilités. C’est pour dire que la création du nouveau quartier va créer des emplois temporaires pour la population.

Entre autre l’existence des zones d’activités va sûrement améliorer le développement culturel des gens et la qualité de vie des riverains. On espérera que l’embellissement de ce nouveau quartier va créer un meilleur cadre de vie et l’encadrement socioculturel va améliorer le système de développement de la jeunesse.

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2. MILIEU PHYSIQUE ET NATUREL

2-1 Aspect topographique Sur l’ensemble du site, la pente est faible et régulière. Le projet s’adapte à l’inclinaison des pentes. Les impacts seront liés aux aménagements nouveaux. Pour minimiser les impacts sur la topographie la mesure à prendre est de limiter la réalisation des déblais-remblais dans les travaux de construction des voiries, bâtiments et autres réseaux. Dans le cas de déblais-remblais, si cela existe, il faudrait installer soit un mur de soutènement en moellon soit un engazonnement et plantation de plantes fixatrices pour protéger le remblayage contre l’érosion hydrique.

2-2 Concernant le sol Le sol est de nature volcanique .Le projet consiste en la construction de voiries et de bâtiments servant de demeures ou de locaux où se déroulent des activités propres à l’homme. Son effet est que les couches superficielles du sol seront remaniées. Une étude spécifique des fondations devra être réalisée pour les fondations des ouvrages envisagés. Notons que l’aménagement provoquera une augmentation de l’imperméabilisation du sol. Aussi, afin de réduire l’effet de l’érosion, on doit faire une étude approfondie concernant l’installation des canaux pour l’évacuation des eaux de pluies. C’est pourquoi les routes devront être revêtues. Remarquons que vu l’altitude de la zone à aménager, le quartier est à l’abri des inondations.

2-3 Aspect biologique

a- La mise en œuvre du projet s’accompagnera d’un projet d’aménagement d’espaces verts publics liés à la rétention des eaux pluviales, d’un accompagnement paysager et d’espaces verts des futures constructions. L’impact sur le site est l’enrichissement de la strate arbustive et arborée puisque les aménagements entraineront un nouvel apport d’arbres et arbustes .Dans le cas où on supprime une couverture végétale ; on conservera quelques arbres intéressants et dont la présence est compatible avec le projet urbain. b- Faune : le site présente un intérêt patrimonial faible pour la flore ; les habitats et la faune. Les impacts sont faibles. Les mesures d’accompagnement permettra d’atténuer

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les impacts sur l’écosystème, voire d’améliorer l’état existant et d’apporter une plus value environnementale c- Patrimoine naturel : le site n’est concerné à aucune zone de protection .Le projet d’urbanisation n’affecte pas d’espaces protégés.

3. LA POLLUTION

3.1. Pollution de l’air

La Commune Rurale d’Antsoantany a une faible densité de population, comportant d’espace libre encore non exploitée. L’environnement est véritablement rural et l’air y est pur.

Le projet d’aménagement est destiné à accueillir des équipements commerciaux publics, administratifs et implanter des habitations et des espaces verts. La mesure à prendre est donc de vouloir conserver cet environnement et de réduire les risques possibles de pollution en utilisant par exemple des moyens de transport collectif ou encourager l’utilisation de pousse- pousse.

3.2. Pollution de l’eau

L’aménagement va entrainer la pollution des eaux superficielles et souterraines. Avant le rejet des eaux usées, on doit étudier son amélioration, conformément à la loi sur l’eau. Le projet doit faire l’objet d’un dossier de déclaration.

4. SANTE PUBLIQUE

Etant donné que la commune ne possède que très peu d’infrastructure dans ce domaine, le projet entrainera une amélioration de la santé de la population, par la transformation en mieux du cadre de vie des occupants par la création de dispensaires, d’espaces publics, d’équipements divers (bacs à ordures, lavoirs publics...)

Ainsi le projet n’induira pas d’impact négatif sur la santé humaine.

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5. SECURITE PUBLIQUE

La zone ne dispose d’aucun service de sécurité publique. La création d’une poste de gendarmerie pour assurer la sécurité sera primordiale pour la population.

6. LES VOIRIES ET RESEAUX DIVERS (VRD)

Le site est à peine à 2km de la Commune d’Antsoantany, donc la communication entre le nouveau quartier et Antsoantany sera facile. L’étude des voies intérieures a été déjà réalisée lors de la présentation des zones d’activités.

L’eau potable de la zone sera desservie par un château d’eau, où l’eau y sera acheminée par captage électrique de l’eau d’un puits souterrain.

Le seul défi à faire c’est d’augmenter la capacité du réseau en eau potable.

La commune assurera la collecte des ordures ménagères. Chaque zone d’activités devra comporter des bacs à ordures pour que la collecte puisse s’effectuer sans encombre.

Enfin, l’étude des voiries et réseaux divers concernant ce projet d’aménagement doit préciser le dimensionnement, l’ampleur des réseaux à aménager et les coûts correspondants.

7. IMPACT SUR LE PAYSAGE

L’environnement du site est totalement rural, cependant le projet va entrainer l’urbanisation de la zone d’étude. Afin de garantir l’insertion architecturale et paysagère, des mesures devront être prises en particulier sur l’aspect extérieur des bâtiments ainsi qu’au traitement paysager des zones d’activités.

Conclusion sur le chapitre :

D’après cette étude, on peut conclure que les effets négatifs induits par la réalisation du projet peuvent être négligés. Grâce aux mesures environnementales à appliquer, les effets négatifs seront minimisés. Pour vérifier l’efficacité et la validité des hypothèses d’atténuation, un programme de surveillance et de suivi est nécessaire.

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CHAPITRE III : COUT ESTIMATIF DU PROJET

Le coût de la réalisation de ce projet présenté dans ce chapitre concerne toutes les charges relatives aux travaux topographiques, les traitements des données ainsi que la conception des infrastructures.

1- PREPARATION

La préparation consiste à recueillir les données nécessaires concernant la zone d’étude (plan, orthophoto, cartes, monographie de la commune etc…) et concernant la population environnante et les notables du fokontany et de la commune de notre prochaine descente.

Ce tableau ci-après résume le coût de cette préparation.

(Tableau 19) : Coût estimatif du projet

Désignation Quantité Prix Durée (jours) Montant (Ar) unitaire(Ar)

Ingénieur 1 50 000 2 100 000 topographe

Transport 1 50 000 2 100 000

Repas et 1 10 000 2 20 000 hébergement

Plan 3 5 000 2 15 000

Carte 2 15 000 2 30 000

Orthophoto 15ha 44 000 2 660 000

TOTAL 855 000

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Coût de l’orthophoto (source : FTM)

 Echelle : 1/5 000  Prix par Ha du format A3 : 44 000Ar

2- CONCEPTION

La conception relative au projet comprend :

- La mise au point des grandes lignes du projet - La détermination de la méthodologie adéquate à la réalisation des travaux - L’étude détaillée des éléments composants du projet

Le coût estimatif de la conception est résumé par le tableau suivant :(Tableau 20)

Désignation Quantité Prix unitaire Durée (jours) Montant (Ar)

Ingénieur 1 50 000 2 100 000 topographe

Ingénieur 1 60 000 2 120 000 d’étude

Désignation 1 10 000 2 20 000

Secrétaire 1 10 000 2 20 000

TOTAL 260 000

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3- TRAVAUX SUR TERRAIN

Les travaux sur terrain comportent :

- La reconnaissance du site - Le lever topographique - Le traitement des données - Les enquêtes

3-1- La reconnaissance (Tableau 21)

Désignation Quantité Prix Durée (jours) Montant (Ar) unitaire(Ar)

Ingénieur 1 50 000 2 100 000 topographe

Technicien 2 30 000 1 60 000

TOTAL 110 000

3-2- Le lever topographique (Tableau 22)

Désignation Quantité Prix Durée (jours) Montant (Ar) unitaire(Ar)

Ingénieur 1 50 000 2 100 000 topographe

Technicien 2 30 000 1 60 000

Manœuvres 2 5 000 2 20 000

TOTAL 240 000

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3-3- Traitement des données (Tableau 23)

Désignation Quantité Prix Durée (jours) Montant (Ar) unitaire(Ar)

Ingénieur 1 50 000 2 100 000 topographe

Technicien 2 30 000 1 60 000

TOTAL 110 000

3-4- Enquêtes (Tableau 24)

Les enquêtes que nous avons menées concernent surtout la vie quotidienne de la population (sécurité, éducation, vie sociale et économique…)

Désignation Quantité Prix Durée (jours) Montant (Ar) unitaire(Ar)

Ingénieur 1 50 000 2 100 000 topographe

Secrétaire 2 30 000 1 60 000

TOTAL 110 000

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3-4- Appareils utilisés et fournitures (Tableau 25)

Désignation Quantité Prix Durée (jours) Montant (Ar) unitaire(Ar)

Station totale 1 100 000 5 500 000

Ordinateur 1 15 000 5 75 000

GPS de poche 1 20 000 5 100 000

Fournitures 30 000

TOTAL 705 000

Fournitures utilisés : papier calques, clous, stylos, etc…

3-6- Hébergement, repas et déplacements (Tableau 26)

Désignation Quantité Prix Durée (jours) Montant (Ar) unitaire(Ar)

Hébergement Une maison 20 000 5 100 000

Repas 4 personnes 10 000 5 200 000

Déplacements 5 500 000

TOTAL 800 000

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3-7- Récapitulation des travaux sur terrain (Tableau 27)

Désignation Montant (Ar)

Reconnaissance 110 000

Lever topographique 240 000

Location des appareils 705 000

Déplacements, hébergement, repas 800 000

Traitement des données 110 000

Enquêtes 110 000

TOTAL 2 075 000

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Devis quantitatifs des composants du projet (Tableau 28)

Type Unité Quantité Coût unitaire Montant (Ar) d’équipements (Ar) Dispensaire U 01 30 000 000 30 000 000

Bac à ordure U 12 3 000 000 36 000 000

Lavoir public U 02 8 000 000 16 000 000

WC public U 02 8 000 000 16 000 000

Poste U 01 15 000 000 15 000 000 gendarmerie

Marché U 02 24 000 000 48 000 000

Centre U 01 308 000 000 308 000 000 commercial

Espace vert m² 8000 20 000 160 000 000

Bureau FKT U 01 15 000 000 15 000 000

Terrains de U 07 700 000 000 700 000 000 sports

Voiries Km 5 580 000 000 2 900 000 000

EPP m² 1044 500 000 522 000 000

CEG m² 1880 500 000 940 000 000

Centre de m² 660 500 000 330 000 000 formation

Villas basses 1 m² 1750 300 000 525 000 000

Villas basses 2 m² 1430 300 000 429 000 000

Duplex (19) m² 3800 300 000 1 140 000 000

Eglise m² 200 500 000 100 000 000

Maison gardien m² 150 300 000 45 000 000 (3)

TOTAL 8 275 000 000

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4- Récapitulation générale (Tableau 29)

Désignation Montant (Ar) Préparation 855 000

Conception 260 000

Travaux sur terrain 2 075 000

Composants du projet 8 275 000 000

TOTAL 11 465 000 000

Ainsi, le coût global de la conception du projet est estimé à onze milliards quatre cent soixante-cinq millions d’Ariary (11.465.000.000Ar)

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CONCLUSION

Comme nous l’avons déjà signalé dans ce mémoire que la Commune Rurale d’Antsoantany est très vaste mais peu habitée et peu exploitée, elle pourrait donc devenir une zone économiquement importante, car juste à 27km de la Commune, se trouve la ville d’Antsirabe, la deuxième grande ville de Madagascar surnommé aussi « La ville d’eau ».

Le projet d’exode urbain de HafariAntsirabe est très intéressant, mais mérite une étude beaucoup plus approfondie. Pour la réalisation de ce projet, on doit faire face à trois problèmes :

 La Commune rurale d’Antsoantany qui ne possède pas de plan d’Urbanisme  L’association Hafari qui veut réaliser rapidement leur projet car déjà actuellement 100 familles souhaiteraient s’y installer.  Les techniciens qui veulent proposer quelque chose de tangible, conforme aux normes exigées.

Car déjà actuellement, des membres de l’association voudront déjà s’y installer et l’aménagement du site pourrait se faire sans avoir bien cerné les problèmes posés. Bien sûr, on leur proposera notre étude sur leur projet et c’est à eux de réfléchir et de trouver une solution adéquate.

Vu l’importance du projet à réaliser dans la Commune Rurale d’Antsoantany, il est indispensable que la Commune, l’association Hafari et les techniciens confrontent leur point de vue pour la bonne réalisation de ce projet : financement, présentation technique, participation de la population,…D’autant plus que les impacts négatifs sont presque inexistants et qu’une vision trop superficielle du projet pourrait détruire l’équilibre social et environnemental de la région.

En outre, nous ne prétendons pas avoir cerné tous les problèmes, car certains points tel lePUDé qu’on a élaboré dans le cadre du présent mémoire nécessitent encore des approfondissements ou améliorations et méritent de faire l’objet d’une autre étude.

Nous pensons qu’une fois étudiée et réalisé par les trois entités citées ci-dessus, alors la Commune Rurale d’ Antsoantanyconnaîtra sûrement un avenir florissant, tant sur le domaine socio-économique que sur l’épanouissement de l’homme lui-même.

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BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES

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[5] NEUFERT Ernst : « Les Eléments des Projets de Construction », 8ème Edition Dunod 2002, Paris-France

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[7] Mémoire de fin d’études de RAMANATSOA SariakaManaja : « Elaboration du Plan d’Urbanisme de détails de la Commune Rurale d’Ambohidrapeto », Septembre 2014- 104pages

[8] Mémoire de fin d’études de RAVELOJAONA LovandrainyJeanson : « Elaboration d’un Plan d’Urbanisme de détails : cas d’un Quartier dans le Fokontany d’Ambohijafy, Commune Rurale de Fenoarivo », Décembre 2014, 119pages

[9] Mémoire de fin d’études de RAFANOMEZANTSOA Lalatina Hasina Nirina : « Contribution du Géomètre-Topographe pour le projet d’Aménagement Urbain de la Plaine Laniera sis à AmbatolampyTsimahafotsy », en 2014, 93pages

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[11]CARLIER H, « Hydraulique Générale et Appliquée », Paris, Eyrolles 1972, 56pages

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WEBOGRAPHIE

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[15] www.ville.namur.be/page.asp?id5095, Avril 2016

[16] www.fluid-hydreu.fr, Avril 2016

[17] www.portailsig.org, Avril 2016

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GLOSSAIRE

Altimétrie : C’est l’exécution et l’exploitation des observations relatives à la détermination des altitudes dans un levé Topographique. C’est aussi une représentation du relief sur un plan ou sur une carte

GPS : Le « Global Positionning System »est un système qui utilise des satellites permettant de déterminer la position d’un récepteur sur la terre ou à son environnement immédiat, à toute heure, n’importe où et en temps réel.

On distingue :

 Le GPS de navigation ou de poche, qui une fois « calé » peut avoir une précision de 3 à 4m  Le GPS bi fréquence ou GPS différentielle qui capte deux fréquences émises par les satellites et pouvant atteindre la précision de 2cm

Planimétrie : C’est l’exécution ou l’exploitation des observations qui conduisent à la représentation plane des détails à deux dimensions. C’est donc une représentation des éléments naturels ou artificiels se trouvant à la surface du sol.

Polygonation : C’est la méthode en topographie qui consiste à chercher les points de station des appareils et déterminer leurs coordonnées, éventuellement leur altitude.

Projection Laborde : C’est une représentation conforme de l’ellipsoïde International de Hayford de 1909, sur la sphère de courbure moyenne, suivie d’une projection oblique de cette sphère sur le plan.

Station totale : C’est un théodolite électronique couplé à un IMEL (Instrument de Mesure Electronique des Longueurs)

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ANNEXES

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Annexe 1 : Traitement sous COVADIS(MNT)

MNT - STATISTIQUES

Nom du fichier dessin : D\Users\data\Desktop\Plan_officiel\Point_topo

Listing effectué le : 13/08/2016 à 09:31:40

Calque(s) du M.N.T. TN_MNT

Nombre de triangles 247

Nombre de côtés 377

Nombre de sommets 131

Nombre de sommets à Z = 0 0

Nombre de contours externes 1

Nombre de contours internes 0

Dimensions minimales 476952.27 709586.00

Dimensions maximales 477350.39 710148.00

Altitude minimale 1690.000 m

Altitude maximale 1750.000 m

Aire 2D du MNT 121582.067 m²

Aire 3D du MNT 124124.460 m²

Nombre de faces planes (Z constant) 2

Nombre de faces doubles 0

Nombre de faces petites (ignorées) 0

Nombre de faces verticales (ignorées) 0

Nombre de faces activées 247

Nombre de faces désactivées 0

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Annexe 2 : Etude pluviométrique

Données pluviométriques

Année P(24) 2008 54.8 2009 81 2010 87.2 2011 57.1 2012 106.9 2013 116.9 2014 98.1 2015 112.9

(Source : Direction des services météorologiques 2016)

Calcul de la moyenne algébrique

∑ Moy_P =

Avec N : nombre de séries d’observations de la pluviométrie. Dans notre cas : N=8

Moy_P= 89.363

Calcul de l’écart-type

∑(_) s= s = 23.923

Ajustement statistique à la loi de GUMBEL

Fonction de répartition

La fonction de répartition est de la forme :

F(P) =

Avec u = α (P – P0) variable réduite

Les paramètres d’ajustement

Les paramètres d’ajustement αet Po sont donnés par :

P0 = Moy_P - 0.45s

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P0 = 78.598

α= .

α= 5.359*10-2

D’où la fonction de répartition

.(.) F(P) =

Calcul de P24(T)

Il faut égaliser la valeur de u calculée avec celle tirée de la fonction F, c’est-à-dire : u = -ln (-ln F) = α (P – P0)

Pour un temps de retour de T=10ans, on a :

F= F= 0.900

On a :

() P24(T)= +P0

P24(T) = 120.590mm

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Annexe 3 : Détermination du coefficient de ruissellement

(Abaque dressé par les services techniques de la ville de Bordeaux)

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Annexe 4 : REGLEMENTS D’URBANISME S’APPLIQUANT AUX PLANS D’URBANISME DIRECTEUR ET PLANS D’URBANISME DE DETAILS

Article 4 : Le plan d’urbanisme directeur comporte :

‐La répartition du sol en zone suivant leur affectation aux diverses fonction ;

‐Le tracé schématique des voies principales, à conserver, à modifier ou à créer avec leur largeur et leur caractéristique : voies de grande circulation de transit et de liaison entre les zones, les quartiers ou avec le réseau extérieur ;

‐Les emplacements réservés aux principales installations d’intérêt général et aux espaces libres ;

‐L’indication des espaces boisés à maintenir ou à créer et de ceux soumis à des servitudes spéciales d’aspect et de protection ;

‐L’indication des parties du territoire dans lesquelles seront établis les plans d’urbanisme de détails

‐Les schémas de principe d’alimentation en eau, d’alimentation en énergie électrique et d’assainissement, indiquant l’ossature et les ouvrages généraux, de ces équipements ;

D’autre part :

‐Un règlement qui fixe les règles et servitudes relatives à l’utilisation du sol ;

‐Un programme justifiant les solutions adoptées décrivant les phases de l’urbanisation future et proposant l’échelonnement des opérations, une évaluation sommaire des dépenses qui seront entraînées par les opérations à la charge de la puissance publique, avec une répartition entre les diverses collectivités intéressées.

‐Le règlement peut, dans certaines zones, comporter l’interdiction de construire ou celle de procéder à l’installation ou à l’exploitation de nouveaux établissements industriels et à l’extension des établissements existants.

Article 5 : Le plan d’urbanisme de détails comporte, d’une part :

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‐La réparation du sol en fonction des modes particulières d’utilisation ;

‐La configuration du ou des quartiers à organiser avec l’indication des densités de population souhaitables ;

‐Le tracé des voies principales ou secondaires à l’exclusion des voies ne devant servir qu’à la desserte des immeubles ;

‐Les emplacements réservés aux services publics, aux installations d’intérêt général et aux espaces libres ;

‐L’indication des espaces boisés à maintenir ou à créer et de ceux soumis à des servitudes spéciales d’aspect et de protection ;

‐Les avant-projets d’alimentation en eau potable, d’alimentation en énergie électrique et du quartier ou du secteur intéressé ;

‐Un règlement qui fixe les règles et servitudes de constructions justifiées par le caractère des lieux ;

‐Un programme justifiant les solutions adoptées et proposant l’ordre d’urgence des opérations prévues au plan ;

‐Une estimation des dépenses qui seront entraînées par les opérations à la charge de la puissance publique avec une répartition entre les diverses collectivités intéressées. Le plan d’urbanisme de détail peut, le cas échéant, comporter des dispositions qui modifient celles du plan d’urbanisme directeur lorsque ces dispositions n’affectent que les secteurs ou quartiers considérés. Il peut déterminer les conditions d’occupation du sol de façon aussi précise que cela est nécessaire en particulier pour les îlots urbains défectueux à rénover.

Article 6 : Les plans d’urbanisme directeur ou de détail peuvent contenir l’indication :

‐Des périmètres à l’intérieur desquels les nécessités de l’urbanisation ou de la rénovation exigent que l’implantation et le volume des constructions soient fixés sur la base d’un plan déterminé ;

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‐Des périmètres à l’intérieur desquels un remembrement obligatoire peut être ordonné en vue de faciliter le transfert de propriété pour les terrains nécessaires à l’accès des ouvrages projetés et d’éviter qu’aucune des parcelles demeurant après transfert ne fassent obstacle par son étendue ou par sa forme à un aménagement rationnel ;

‐Des secteurs dans lesquels les collectivités publiques et les établissements publics seront autorisés à acquérir et à défaut d’accord amiable, à exproprier des immeubles et terrains, en vue :

1° De la construction d’ensemble immobilier à usage d’habitation avec leurs prolongements sociaux, culturels et économiques, ou de la création de lotissements destinés à l’habitation ou à l’industrie ;

2° De l’aménagement progressif suivant des plans d’ensemble de zones affectées à l’habitation ou à l’industrie

Annexe 5 : ETABLISSEMENT ET APPROBATION DES PLANS D’URBANISME

Article 8 : Le plan d’urbanisme directeur ou de détails est établi par un homme de l’art, qualifié en matière d’urbanisme, qui est désigné par arrêté du ministre de la Construction de l’Urbanisme

SECTION 1 : PLAN D’URBANISME DIRECTEUR

Article 9 : Le plan d’urbanisme directeur est, après consultation des collectivités intéressées, (notamment les membres des Conseils municipaux, conseils généraux, des membres des assemblées consulaires, et des représentants politiques) soumis à une conférence entre services intéressés.

Si les collectivités intéressées n’ont pas fait connaître leur avis dans un délai de deux mois à dater du jour où la demande leur en été faite, elles sont réputées avoir consenti à ce que le plan directeur soit soumis à l’enquête publique.

Les membres participant à la conférence visée au premier alinéa du présent article sont désignés par le ministre de la Construction et de l’Urbanisme qui procède à l’ouverture de la dite conférence. Chacun des participants reçoit quinze jours avant l’ouverture de la conférence, les pièces du dossier. La conférence est close dans un délai de un mois à compter

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 105 de l’ouverture et les résultats sont consignés dans un procès-verbal signé par le représentant dûment désigné du ministre de la Construction et de l’Urbanisme.

Article 10 : Le plan d’urbanisme directeur est ensuite soumis a une enquête publique dans les formes et conditions déterminés par décret en Conseil des ministres pris sur le rapport du ministre de la Construction et de l’Urbanisme.

Mises en possession du dossier du plan d’urbanisme directeur et des résultats de la conférence entre services intéressés et de l’enquête publique, les collectivités intéressées délibèrent sur les plans d’urbanisme directeur. Ces délibérations doivent intervenir dans un délai de deux mois, à dater du jour de la mise en possession du dossier.

Après avis du Conseil de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme, le plan d’urbanisme directeur est soumis à approbation.

Article 11 : L’approbation du plan d’Urbanisme directeur est prononcée par décret en Conseil des ministres sur proposition du ministre de la Construction et de l’Urbanisme.

Ce décret peut contenir la déclaration d’utilité publique de toutes ou certaines des opérations acquisitions ou expropriation prévues audit plan d’urbanisme directeur.

Article 12 : Le ministre de la Construction et de l’Urbanisme peut, en raison de l’urgence de l’aménagement de certaines parties du territoire considéré, décider que le plan de l’urbanisme directeur sera approuvé par parties.

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SECTION 2 : PLANS D’URBANISME DE DETAILS

Article 13 : Le plan d’urbanisme de détails est soumis, après avis des collectivités et services intéressés, visés à l’article 9, à une enquête publique dans les formes et conditions fixées par décret et conformément à l’article 10 ci-dessus.

Article 14 : Le plan d’urbanisme de détail est approuvé :

‐Par arrêté du ministre de la Construction et de l’Urbanisme, lorsque l’avis des collectivités et services intéressés ainsi que les conclusions du rapport d’enquête, ne sont pas défavorables ;

‐Par décret en Conseil des ministres, sur la proposition du ministre de la Construction et de l’Urbanisme, dans le cas où les conditions énoncés à l’alinéa précédent, ne sont pas réunies ou s’il contient des dispositions qui modifient celles d’un plan d’urbanisme directeur déjà approuver.

‐L’acte d’approbation peut contenir la déclaration d’utilité publique de toutes ou certaines des opérations, acquisitions ou expropriations prévues au plan.

Article 15 : En cas d’urgence, le plan d’urbanisme de détails peut, s’il y a lieu, être approuvé quel que soit le stade de la procédure d’instruction du plan d’urbanisme directeur qu’il complète.

ANNEXE 6 : REGLEMENTS D’URBANISME CONCERNANT LES MESURES DE SAUVEGARDE ET D’EXECUTION

SECTION 1 : MESURES DE SAUVEGARDES ANTERIEURES A L’APPROBATION DES PLANS D’URBANISME

Article 17 : Toute transaction immobilière s’effectuant sur des parties de territoire tenues d’avoir un plan d’urbanisme directeur ou de détail est soumise à l’autorisation du ministre de

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 107 la Construction et de l’Urbanisme. Cette autorisation est donnée ou refusée après avis du ministre des Finances, des Affaires économiques et du Plan, service des Domaines.

Article 18 : Le permis de construire doit être demandé dans les conditions et sous les sanctions prévues à la législation en vigueur. Cette législation fixe les conditions suivant lesquelles il peut être sursis à statuer pour les constructions qui sont de nature à compromettre ou à rendre plus onéreuse l’exécution d’un plan d’urbanisme.

Article 19 : Aucune exploitation de carrière, aucun affouillement ni exhaussement du sol de nature à modifier sensiblement l’état des lieux, ne peuvent être entrepris que vingt jours après le dépôt au service du ministère de la Construction et de l’Urbanisme d’une déclaration indiquant la nature des travaux projeté et accompagnés d’un plan de situation des terrains intéressés par les dits travaux

Le ministre de la Construction et de l’Urbanisme ou son délégué peut, dans le même délai, décider qu’il sera sursis aux travaux projetés

Article 20 : Lorsque la création ou le développement de lotissement est de nature à compromettre ou à rendre plus onéreuse l’exécution du plan d’urbanisme, l’autorité habilitée à prendre une décision en la matière peut décider qu’il sera sursis sur la demande d’autorisation.

Article 21 : Pour les mêmes motifs que ceux indiqués à l’article précédent, il peut être décidé qu’il sera sursis à statuer sur les demandes d’autorisation d’ouverture des établissements classés de première et de deuxième classe, prévues par les prescriptions concernant les établissements dangereux, insalubres et incommodes.

Article 22 : Les décisions de sursis à statuer, fondées sur les mesures de sauvegarde mentionnées au présent chapitre, doivent être motivées.

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A dater de la décision par laquelle le plan d’urbanisme a été mis à l’enquête publique, les décisions de sursis ne peuvent être motivées que par des dispositions inscrites au plan.

Article 23 : En aucun cas, le sursis à statuer ne peut excéder un an. A l’issue de ce délai, une décision définitive doit, sur simple réquisition de l’intéressé par lettre recommandée, être prise par l’autorité chargée de la délivrance de l’autorisation dans les formes et délais requis en la matière. L’autorisation ne peut être refusée pour des motifs tirés des prévisions du plan d’urbanisme non encore approuvé, à moins que celui-ci ait été soumis à l’enquête publique et comporte des dispositions qui s’opposent expressément à la réalisation du projet envisagé.

Article 24 : Si aucune des dispositions du plan d’urbanisme approuvé n’est de nature à justifier le refus opposé dans des conditions prévues à l’article précédent, sur la base du plan mis à l’enquête publique, une indemnité peut être allouée au propriétaire intéressé. Cette indemnité est fixée, défaut d’accord amiable, par la juridiction administrative compétente. Il n’est éventuellement tenu compte, pour la détermination du préjudice, que de la période écoulée depuis l’expiration du sursis.

SECTION 2 : MESURES D’EXECUTION DES PLANS D’URBANISME

Article 25 : Aucun travail public ou privé à entreprendre dans le périmètre auquel s’applique le plan d’urbanisme ne peut être réalisé que s’il est compatible avec ce plan.

Article 26 : Dans le cas où une construction doit être édifiée sur une parcelle comprise dans les alignements d’une voie ou d’une place existante, modifiée en application du plan d’urbanisme, le permis de construire est délivré conformément aux nouveaux alignements de cette voie ou place.

Dans le cas où une construction doit être édifiée sur un emplacement réservé, par un plan d’urbanisme approuvé, pour une voie, un espace libre ou un service public, le permis de construire est refusé.

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Article 27 : Le propriétaire d’un terrain réservé peut demander à la collectivité ou à l’établissement public au profit duquel ce terrain a été réservé, de procéder à l’acquisition du dit terrain avant l’expiration d’un délai de trois ans à compter du jour de la demande.

A défaut d’accord amiable, le prix est fixé comme en matière d’expropriation, le terrain étant considéré comme ayant cessé d’être frappé de la réserve.

S’il n’a pas été procédé à l’acquisition dans le dit délai, le propriétaire reprend la libre disposition de son terrain.

Article 28 : Aucune exploitation de carrière, aucun affouillement ni exhaussement du sol de nature à modifier sensiblement l’état des lieux, ne peuvent être repris sans un visa du ministre de la Construction et de l’Urbanisme ou de son délégué constatant que ces travaux sont compatibles avec le plan d’urbanisme.

Article 29 : L’autorité appelée à se prononcer sur les demandes d’autorisation concernant les lotissements ne peut accorder cette autorisation que si ces lotissements sont conformes au plan d’urbanisme

Article 30 : L’autorisation prévue par les prescriptions concernant les établissements dangereux, insalubres ou incommodes, pour l’ouverture des établissements classés de première et deuxième classe, ne peut être accordée que si les installations envisagées sont conformes au plan d’urbanisme.

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………...1

SOMMAIRE…………………………………………………………………………………...2

LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………...3

LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………………...4

LISTE DES PLANS……………………………………………………………………………5

LISTE DES CARTES………………………………………………………………………….5

LISTE DES FIGURES…………………………………………………………………………5

LISTE DES ANNEXES………………………………………………………………………..5

INTRODUCTION……………………………………………………………………………..7

Partie I : GENERALITES SUR LE PROJET…………………………………………………8

Chapitre I : Le Projet d’Aménagement………………………………………………………...9

1- Contexte……………………………………………………………………………9 2- Le projet……………………………………………………………………………9 3- Les études à faire………………………………………………………………….10

Chapitre II : Renseignements sur la zone d’étude……………………………………………11

1- La Région du Vakinankaratra…………………………………………………………….11 1-1- Les Districts de la Région………………………………………………...11 1-2- Les Communes du District d’Antsirabe II………………………………..11 1-3- Milieu physique de la Région……………………………………………..12

2- La Zone d’étude…………………………………………………………………………..14 2-1- La Commune Rurale d’Antsoantany……………………………………...14 2-2- Localisation de la zone d’étude…………………………………………...15 3- Données démographiques………………………………………………………………...15 4- Education…………………………………………………………………………………16 5- Santé……………………………………………………………………………………...16 6- Vie sociale………………………………………………………………………………..17 7- Vie économique…………………………………………………………………………..17 8- La ville d’Andranomanelatra……………………………………………………………..18 8-1- Le FIFAMANOR…………………………………………………………18 8-2- LMM Farine SA…………………………………………………………..19

Chapitre III : Justification du projet…………………………………………………………..20

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Chapitre IV : Généralités sur l’orthophotographie et le SIG…………………………………21

1- L’orthophotographie……………………………………………………………………...21 1-1- Définition……………………………………………………………………..21 1-2- Précision………………………………………………………………………21 2- Le SIG……………………………………………………………………………………22 2-1- Définition……………………………………………………………………..22 2-2- Les différents types de données………………………………………………22

2-2-1- Le SIG vecteur…………………………………………………………23

2-2-2- Le SIG raster…………………………………………………………..23

2-3- Application du SIG en matière d’urbanisme………………………………….24

Partie II : ETUDE TOPOGRAPHIQUE ET HYDROLOGIQUE……………………………25

Chapitre I : Etude Topographique…………………………………………………………….26

1- Préliminaire…………………………………………………………………………...26 2- La préparation………………………………………………………………………...26

2-1- Préparation des plans et du dossier……………………………………………...26

2-2- Les appareils utilisés…………………………………………………………….26

3- La reconnaissance…………………………………………………………………….28 4- Le calage du GPS……………………………………………………………………..28 5- Rétablissement des limites……………………………………………………………29 5-1- La polygonation……………………………………………………………….29 5-2- Levé des points de calage……………………………………………………..36 5-3- Implantation des limites Nord et Sud………………………………………...37 6- Le levé………………………………………………………………………………..38 7- Le traitement des données……………………………………………………………39 7-1- Modèle Numérique du Terrain………………………………………………..40 7-2- Courbe de niveau……………………………………………………………...41

Chapitre II : Etude Hydrologique…………………………………………………………….42

1- But……………………………………………………………………………………42 2- Le bassin versant……………………………………………………………………..42

2-1- Définition……………………………………………………………………..42

2-2- Délimitation …………………………………………………………………..43

3- Les résultats de l’étude hydrologique………………………………………………...45 3-1- Longueur du plus long cheminement L………………………………………..45 3-2- Dénivelé du bassin versant……………………………………………………..45 3-3- Temps de concentration………………………………………………………..45

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3-4- Intensité maximale journalière de pluie de période décénale………………….46 3-5- Coefficient de ruissèlement…………………………………………………….46 3-6- Calcul du débit d’eau de pluie………………………………………………….46 4- Dimensionnement des canaux collecteurs……………………………………………47

Partie III : ETABLISSEMENT DES PLANS D’URBANISME DE LA ZONE…………….50

Chapitre I : Généralités sur l’Urbanisme……………………………………………………..51

1- Définition……………………………………………………………………………..51 2- Objectifs………………………………………………………………………………51 3- Les différents schémas d’urbanisme………………………………………………….52 3-1- Les plans d’Urbanisme…………………………………………………………..52 3-1-1- Le Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi)……………………………….53 3-1-2- Le Plan d’Urbanisme de détails (PUdé)……………………………….53 3-1-3- Le Plan Local d’Urbanisme (PLU)…………………………………….53 3-1-4- Plan Sommaire…………………………………………………………54 3-1-5- Plan d’Occupation du Sol (POS)………………………………………54 3-2- Les schémas d’Urbanisme……………………………………………………….54 3-2-1- Le Schéma directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU)……...55 3-2-2- Le schéma secteur……………………………………………………...55

Chapitre II : Le Plan d’Urbanisme Directeur…………………………………………………56

1- Zonage………………………………………………………………………………...56 2- Présentation des zones d’activités…………………………………………………….57

2-1- Zones Résidentielles……………………………………………………………..57

2-2- Zones d’activités pédagogiques et culturelles…………………………………...58

2-3- Zones d’activités lucratives…………………………………………………...59 2-4- Zone d’activités sportives et de loisirs………………………………………..59 2-5- Zone d’activités administratives………………………………………………59 2-6- Zone d’activités sociales et cultuelles………………………………………...60 2-7- Zones d’activités commerciales………………………………………………60 2-8- Zones vertes…………………………………………………………………..60 2-9- Les voiries et réseaux divers………………………………………………….61

Chapitre III : Le Plan d’Urbanisme de Détails de la zone……………………………………62

1- Zones résidentielles…………………………………………………………………..62 2- Zones d’activités pédagogiques et culturelles………………………………………..63 3- Zones d’activités sportives et loisirs………………………………………………….64 4- Zones administratives d’activités sociales et cultuelles………………………………65 5- Zone d’activités commerciales………………………………………………………..66

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6- Zones vertes…………………………………………………………………………..66 7- Les voies d’accès……………………………………………………………………..67

Partie IV : IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET COUT ESTIMATIF DU PROJET……...68

Chapitre I : Généralités sur l’impact environnemental……………………………………….69

1- Lois et directives……………………………………………………………………...69 2- Définitions……………………………………………………………………………69 2-1- L’environnement………………………………………………………………...69 2-2- L’impact…………………………………………………………………………70 3- Evaluation des contraintes……………………………………………………………70 3-1- Pour la conception……………………………………………………………….70 3-2- Pour la réalisation………………………………………………………………..70 3-3- Les éléments essentiels de l’impact environnemental…………………………...70

Chapitre II : Analyse des impacts environnementaux………………………………………...72

1- Impact socio-économique…………………………………………………………….72 2- Milieu physique et naturel…………………………………………………………….73 2-1- Aspect topographique……………………………………………………………73 2-2- Concernant le sol………………………………………………………………...73 2-3-Aspect biologique………………………………………………………………..73 3- La pollution…………………………………………………………………………..74 3-1- La pollution de l’air……………………………………………………………..74 3-2- Pollution de l’eau………………………………………………………………..74 4- Santé publique………………………………………………………………………...74 5- Sécurité publique……………………………………………………………………...75 6- Les voiries et réseaux divers………………………………………………………….75 7- Impact sur le paysage…………………………………………………………………75

Chapitre III : Coût estimatif du projet…………………………………………………….76

1- Préparations…………………………………………………………………………..76 2- Conception……………………………………………………………………………77 3- Travaux sur terrain……………………………………………………………………78 3-1- La reconnaissance………………………………………………………………..78 3-2- Le lever topographique…………………………………………………………..78 3-3- Traitement des données………………………………………………………….79 3-4- Enquêtes…………………………………………………………………………79 3-5- Appareils utilisés et fournitures………………………………………………….80 3-6- Hébergements, repas et déplacements…………………………………………..80 3-7- Récapitulation des travaux sur terrain…………………………………………...81 4- Récapitulation générale…………………………………………………………….....83

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CONCLUSION…………………………………………………………………………...84

BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………..85

GLOSSAIRE……………………………………………………………………………..86

ANNEXES………………………………………………………………………………..87

PROMOTION 2015 RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie 115 Auteur : RAJAONARIVELO Hantarisoa Nathalie

Adresse : Lot CM 103bis Malaza-Ampitatafika Email : [email protected] Contact : 0331528298 Titre du mémoire : « CONTRIBUTION DU GEOMETRE TOPOGRAPHE A LA

CREATION D’UN NOUVEAU QUARTIER, CAS D’ANTSOANTANY, ANTSIRABE II, REGION VAKINANKARATRA »

Résumé :

Le présent ouvrage a pour objectif d’aménager un terrain de 13ha à Antsoantany, en vue d’y créer un nouveau quartier pour les habitants de la Région du Vakinankaratra qui voudront avoir leur propre habitation ou tout simplement changer de cadre de vie.

Afin de gérer l’aménagement de cet espace, on a proposé un Plan d’Urbanisme Directeur associé à un Plan d’Urbanisme de Détails conformément aux codes de l’Urbanisme et de l’Habitat.

Bref, ce présent mémoire servira de guide lors de l’implantation de ce nouveau quartier à Antsoantany.

Mots clés : Urbanisme, Aménagement, Plan d’Urbanisme de Détails, Zonage

Abstract :

The present work aims at fitting out a ground of 13ha to Antsoantany, to create a new district for the inhabitants of the Region of Vakinankaratra there who will want to have their own house or simply to change living environments.

To manage the arrangement of this space, we proposed a PUDi associated with a PUDé according to the codes of town planning and of housing environment.

So, this present essay will be of use as guide during the setting-up of this new district at Antsoantany.

Keywords : urbanism, landscape, urbanism Plan of Details,Zoning

Nombre de pages : 115 Nombre de cartes : 5 Nombre de tableaux : 29 Nombre de plans : 6 Nombre de figures : 5

Directeur de mémoire : Monsieur RAMALANJAONA Daniel

Encadreur professionnel : Monsieur RAJAONARIVELO Jean Simon