UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ****************** FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE DEPARTEMENT DE GESTION *******************

Option : FINANCE ET COMPTABILITE Promotion : 2002/2003

THEME

CONTRIBUTION A L’ETUDE FINANCIERE D’UN PROJET DE L’ELEVAGE PORCIN DANS LA LOCALITE D’AMBALAKELY II

Pré senté par : Mlle RASOLONDRAIBE Henintsoa Sous l’encadrement de :

• Monsieur RALISON Roger, Encadreur Enseignant • Monsieur, RAZAFITSOA Livio Jaoferson, Encadreur professionnel • Date de soutenance 15 Décembre 2003 REMERCIEMENT

Je profite de l’occasion pour remercier les personnes suivantes :

-Monsieur RALISON Roger Chef de département de gestion -Monsieur RAZAFIMBELO Florent -et Madame ANDRIANALY Saholy Membre de la commission de lecture qui ont prêté assistance pour la préparation du présent ouvrage.

Particulièrement : A Monsieur RALISON Roger, encadreur enseignant, professeur de Contrôle de Gestion Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie. Nous tenons à vous témoigner notre reconnaissance pour votre assistance pendant la préparation de ce mémoire. Vous avez su donner le meilleur de vous-même à tous vos étudiants, Nous vous en remercions infiniment Egalement, nous adressons nos profondes gratitudes à RAZAFINTSOA Livio Jaoferson, encadreur professionnel. Il a bien voulu apporter tout son aide à la réalisation de ce mémoire. A mes très chers parents A mes frères et mes sœurs, Pour vos encouragements durant toutes les années d’études. A toute ma famille, pour son soutien moral. Vous avez été tous sympathique A tos mes amis SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE - Objet et intérêt du projet - Choix de la région - Limite du projet • Projet d’actualité • Problématique • Méthodologie • Annonce du plan

PREMIE RE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET

Chapitre I : Localisation et identification du projet Section 1 : Localisation du projet 1.1 : Localisation administrative 1.2 : Localisation Géographique Section 2 : Présentation du projet 2.1 : Historique 2.2 : Caractéristiques du Projet Chapitre II : Etude du marché Section 1 : Description du marché 1.1 : Etude de la demande 1.2 : Etude de l’offre 1.3 : Situation du marché 1.4 : Production envisagée 1.4.1 : Description de prestation 1.4.2 : Chiffre d’affaire de la première année 1.4.3 : Chiffre d’affaire Première et deuxième année Section 2 : La concurrence 2.1 : Au niveau local 2.2 : Au niveau zonal Chapitre III : Théorie générale sur les critères d’évaluation Section 1 : VAN (Valeur Actuelle Nette) Section 2 : TRI (Taux de Rentabilité Interne) Section 3 : DRCI (Délai de Récupération du Capital Investi) Section 4 : IP (Indice de Profitabilité) DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET

Chapitre I : Technique de production Section 1 : Identification des matériels Matériels informatiques Matériels et Mobiliers de bureau Matériels et Outillages Section 2 : Technique de production envisagée Chapitre II : Capacité de production envisagée Section 1 : Evolution du chiffre d’affaire et la production envisagée Section 2 : Aspects qualitatifs et quantitatifs Section 3 : Les différents facteurs de production Chapitre III : Etude organisationnelle Section 1 : Organigramme envisagé Section 2 : Organisation du travail Section 3 : Chronogramme TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET Chapitre I : Coût d’Investissements Section 1 : Coût des investissements Section 2 : Tableau d’amortissement Section 3 : Plan de financement Section 4 : Tableau de remboursement des dettes Section 5 : Les comptes de gestion Chapitre II : Etude de faisabilité Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel Section 2 : Le plan de trésorerie Section 3 : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion Section 4 : Le bilan prévisionnel Chapitre III : Evaluation du projet Section 1 : Evaluation économique Section 2 : Evaluation sociale Section3: Evaluation financière 3-1- VAN 3-2- TRI 3-3- DRCI 3-4- I.P CONCLUSION GENERALE ANNEXES BIBLIOGRAPHIE LISTE DES ABREVIATIONS

CNAPS : Caisse National de Prévoyance Sociale

DRCI : Délai de Récupération des capitaux investis

INSTAT : Institut National de STATistique

IP : Indice de Profitabilité

MBA : Marge Brute d’Autofinancement

OSTIE : Organisme National de Tananarive Inter Entreprise

PPA : Peste Porcine Africaine

TGCG : Tableau des Grandeurs Caractéristique de Gestion

TRI : Taux de Rentabilité Interne

VAN : Valeur Actuelle Nette LISTES DES TABLEAUX

Tableau 1 : Effectif de la population pour chaque Fokotany...... 4 Tableau 2 : Renseignement administratif...... 5 Tableau 3 : Classe d'âge et effectif...... 5 Tableau 4 : Cheptel...... 6 Tableau 5 : Evolution de l'effectif des animaux élevés...... 7 Tableau 6 : Nombre des porcelets achetés par chaque Fokontany dans la commune d'Ambalakely pendant une année...... 13 Tableau 7 : Production annuelle par groupement...... 14 Tableau 8 : Les marchés dans le Faritany de Fianarantsoa...... 16 Tableau 9 : Effectif du Cheptel...... 26 Tableau 10 : L'effectif du capital cheptel durant les cinq années d'exploitation...... 26 Tableau 11 : Formule de provende...... 29 Tableau 12 : Formule de provende...... 30 Tableau 13 : Formule de provende...... 31 Tableau 14 : Quantité journalière consommée...... 31 Tableau 15 : Intrant vétérinaire...... 35 Tableau 16 : SOVAX TESHEN...... 35 Tableau 17 : RAMJIVAX...... 35 Tableau 18 : Fer...... 36 Tableau 19 : Alfamec...... 36 Tableau 20 : Intrant vétérinaire...... 36 Tableau 21 : Récapitulation des produits vétérinaires...... 37 Tableau 22 : Nombre du porcelet pendant cinq ans...... 39 Tableau 23 : Chiffre d'affaire pendant cinq ans...... 39 Tableau 24 : Description de poste...... 43 Tableau 25 : Charge de personnel...... 43 Tableau 26 : Charge de personnel...... 44 Tableau 27 : Charges sociales pour les trois premières années...... 44 Tableau 28 : Charges sociales pour l'année quatre et cinq...... 44 Tableau 29 : Récapitulation des charges sociales...... 45 Tableau 30 : Salaire mensuel...... 45 Tableau 31 : Chronogramme des activités...... 47 Tableau 32 : Matériels et outillages...... 49 Tableau 33 : Matériel de transport...... 49 Tableau 34 : Agencement et aménagement...... 49 Tableau 35 : MMB...... 50 Tableau 36 : Matériel informatique...... 50 Tableau 37 : Cheptel reproducteur...... 50 Tableau 38 : Tableau d'amortissement...... 52 Tableau 39 : Tableau d'amortissement...... 52 Tableau 40 : Tableau d'amortissement...... 53 Tableau 41 : Tableau d'amortissement...... 53 Tableau 42 : Tableau d'amortissement...... 54 Tableau 43 : Tableau d'amortissement...... 54 Tableau 44 : Tableau d'amortissement...... 55 Tableau 45 : Tableau d'amortissement...... 55 Tableau 46 : Tableau d'amortissement...... 56 Tableau 47 : Tableau d'amortissement...... 56 Tableau 48 : Récapitulation des amortissements...... 56 Tableau 49 : Plan de financement...... 57 Tableau 50 : Fonds de roulement...... 58 Tableau 51 : Plan de financement...... 59 Tableau 52: Tableau de remboursement par amortissement constant...... 59 Tableau 53 : Récapitulation des charges durant les cinq années d'exploitation...... 61 Tableau 54 : Compte de produits...... 61 Tableau 55 : Compte de résultat...... 62 Tableau 56 : MBA...... 63 Tableau 57 : Trésorerie annuelle durant 5 années d'exploitation...... 64 Tableau 58 : TGCG...... 65 Tableau 59 : Bilan d'ouverture 01-01-N1...... 66 Tableau 60 : Bilan au 31/12/N1...... 67 Tableau 61 : Bilan au 31/12/N2...... 68 Tableau 62 : Bilan au 31/12/N3...... 69 Tableau 63 : Bilan au 31/12/N4...... 70 Tableau 64 : Bilan au 31/12/N5...... 71 Tableau 65 : Calcul des VAN...... 72 Tableau 66 : Calcul de TRI...... 73 Tableau 67 : Calcul du DRCI...... 74 INTRODUCTION GENERALE

D’une manière générale, l’élevage porcin est une filière le plus important des paysans les milieux ruraux en particulier des Hautes Terres centrales Malgaches au même titre que l’élevage bovin. En effet, le cycle de vie d’un porc est beaucoup plus cours que celui des bœufs, d’ou la tendance à ce choix. En particulier l’élevage porcin, qui est compris dans le secteur primaire, constitue une base fondamentale de l’économie locale, zonale, régional voire nationale malgache, après les apports agricoles. C’est ainsi que la majorité des paysans s’adonnent pleinement dans ce type d’activité qui est florissante. Les autorités locales, les éleveurs eux-mêmes tirent les meilleures parties des résultats positifs issus de ce besogne même s’il existe un chevauchement entre la riziculture et l’élevage porcin. Pour soutenir ces idées, nous avons choisi comme thème de mémoire de maîtrise en gestion, option : Finance et Comptabilité « COTRIBUTION A L’ETUDE FINANCIERE D’UN PROJET DE L’ELEVAGE PORCIN DANS LA LOCALITE D’AMBALAKELY-FIANARANTSOA- II ». A notre avis il s’agit d’un sujet qui répond bel et bien aux besoins et à la demande de la population locale. En effet, Ambalakely est une localité d’intérêt stratégique de la province de Fianarantsoa. Ainsi, notre objectif, en choisissant ce thème, se traduit par notre volonté de voir une telle contrée apte à être autosuffisante à tous les niveaux socio-économiques sans monopolisation sectorielle. Autrement dit, nous voulons que cette localité est ait une spécificité qui est l’élevage porcin. C’est une tache difficile mais c’est la motivation qui compte.

Par ailleurs, étant actuel, sub-actuel, traditionnel, ce sujet nous tient à cœur en ce sens que du point de vue multisectoriel, les porcs sont importants dans la vie quotidienne des ruraux. On peut même dire qu’il s’agit d’un système de noblesse, une stabilité sociale….. Cependant, les problèmes qui se posent ne sont autre que : - la douve de foie - la parasitose - l’insécurité - l’insuffisance de pâturage - la parallélisme entre le marché de bovins et de porcin

1 - la prédominance de la riziculture Nos objectifs peuvent être résumés de la manière suivante : Introduction de nouvelles méthodes d’élevage aux populations locales à un but lucratif ; Synergie entre les races locales et les races étrangères ; Pérennisation de l’élevage porcin ; Sédentarisation des populations locales. Quant à la méthodologie, nous avons effectué la démarche ci-après : Faire une compilation bibliographique ; Effectuer des descentes sur terrain ; Procéder à des analyses après recoupement sur les résultats ainsi obtenus ; Rédiger les résultats d’analyse ; Enfin, pour ce faire, le présent ouvrage comprend trois parties interdépendantes entre- elles : La première partie est consacrée à l’identification du projet en parlant la localisation administrative et géographique, la présentation du projet, historique et caractéristique du projet. La deuxième partie se relate à la conduite du projet qui décrit la technique de production, la capacité de production envisagée et l’étude organisationnelle. La troisième partie est consacrée à l’étude financière, le coût des investissements, l’étude de faisabilité et l’évaluation du projet.

2 PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET

La première partie comme son intitulé l’indique est réservée à la description analytique les multifacettes de la base fondamentale de ce projet. Cette partie comprend les volets suivants, la localisation et identification du projet, l’étude du marché ainsi que le rappel théorique sur les critères d’évaluation.

CHAPITRE I : LOCALISATION ET IDENTIFICATION DU PROJET Section 1 : Localisation du projet 1.1. Localisation administrative Ambalakely se trouve administrativement dans : - la province autonome de Fianarantsoa ; - la région de Fianarantsoa II ; - la commune rurale d’Ambalakely ; - le Fokontany d’Ambalakely De cette description, on s’aperçoit que cette localité se trouve dans un milieu rustique où l’élevage porcin est propice car cette contrée est du point de vue administratif autonome dans son mode de gestion à tous les niveaux.

1.2. Localisation géographique Dans le cadre d’un tourisme local, Ambalakely se trouve à peu près à 11 Km au nord de Fianarantsoa-ville le long de la RN7.On peut y parvenir par voie routière ; un certain nombre de ces paysans pratiquent du pitonnage pour la navette quotidienne. En particulier, la commune rurale d’Ambalakely s’étend sur une superficie de 54Km². L’effectif total de la population selon le recensement daté du 2001 a été de 11511. Par calcul, la densité est de 213,16 habitants /Km². Selon la formule démographique utilisée par l’INSTAT Anosy ; on estime actuellement que l’effectif de cette population est de :

3 Effectif = P (1+&)n Avec : P = Nombre initial de la population (2001) &= Accroissement naturel annuel (3,7%) n = 2 ans (2002 et 2003) Application numérique : Effectif : 11511(1+0,37)² =12378 personnes environs Ainsi, la densité serait de : 229,23 habitants /Km² en 2003, sauf s’il y aurait un mouvement migratoire qui tend vers le sens de l’immigration, c’est à dire, un certain nombre de cette population quittent leur localité natale vers d’autre région ou d’autres populations viennent s’implanter dans cette région. Cette localité renferme 7 Fokontany, pour avoir certaine idée sur la répartition de cette population, il s’avère plus logique de dresser un tableau.

Tableau 1 : Effectif de la population pour chaque Fokotany

Désignation Effectif Ambalakely 4225 Ambatolahimavo 1375 Ampitanandriambola 3430 Anara 403 Miandrifekona Ivoay 394 Volamena 904

TOTAL 11511

Source : Mairie locale

4 Tableau 2 : Renseignement administratif

Année Hommes Femmes Total 2001 5310 6201 11511 2000 1999 1998 4405 5170 9575 1997 4707 5637 10344 1996 4643 5557 10200 Source : Mairie Quant à répartition par classe d’âges, le tableau ci-après illustre cette situation. Pour l’année 1999 et 2000, les données nécessaires sont disponibles.

Tableau 3 : Classe d'âge et effectif

Classe d’âges (an) Effectif ] 0-1] 1916 ] 1-4] 1286 ] 4-9] 1709 ] 9-14] 1953 ] 14-19] 1421 ] 19-24] 1367 24-64] 1276 64et plus 465 Source : Instat, 2001

Il est à signaler qu’en 1997 :

]0-4ans]…………………………………..1476 ]5-19ans]…………………………………5785 ]19-59ans]………………………………..2862 60ans et plus ………………………………221 Dont le nombre de ménages a été de : 1847 et la densité démographique a été de 246 habitants par Km².

Activité économique Maintenant nous allons concentrer l’analyse dans notre zone d’investigation

5 • Agriculture : l’activité agricole la plus dominante est la riziculture irriguée et pluviale dont le rendement par hectare est compris entre 2 à 3 tonnes. Le problème de l’intrant est le fixisme technique à la méthode traditionnelle tant au niveau matériel que dans le domaine de mise en culture des plants à partir du pepinièrage jusqu’au repiquage constitue un facteur qui bloque à un plus bon extrant. Les autres cultures telles que la culture de céréale : manioc, patates douce pomme de terre, maïs forment une activité secondaire. L’association de la culture irriguée, pluviale et culture sèches est limitée par l’espace arable. • Elevage : Le tableau ci-après montre l’effectif du cheptel élevé par cette population.

Tableau 4 : Cheptel

Désignation Effectif (têtes) Porc 1830 Bœuf 1721 Chèvre et mouton 42 Vaches laitières 80 Volailles 9180 TOTAL 12853 Source : Enquête locale (2001)

Il est à souligner qu’on y pratique également l’élevage du type pisciculture, l’élevage du lapin. Le tableau suivant donne une idée exclusive sur l’évaluation des têtes des animaux élevés entre 1997 et 2001.

6 Tableau 5 : Evolution de l'effectif des animaux élevés

Typologie 1997 2001 % de l’évolution Porc 1880 1830 -1,36 Bœuf 1651 1721 2,07 Chèvre 32 42 13,51 Volailles 9100 9180 0,44 Source : Enquête locale

On constate ici que l’élevage aviaire (volaille) est beaucoup plus prise par la population locale, mais son évolution en l’espace durant de 4 ans semble faible, de l’ordre de 0,44%. L’élevage bovin se trouve au deuxième rang où son évolution est de 2,07%. L’élevage caprin, même si sa proportion est de13, 51%, l’effectif de la chèvre élevée parait moindre par rapport aux autres espèces. Concernant l’élevage porcin, on constate une réduction à l’ordre de 1,36% du 1997 jusqu’au 2001. Au fond du développement socio-économique local souffre de problèmes suivants :

- Insécurité sociale (environnement sanitaire, un certain manque d’eau potable) - Destruction irraisonnée des superficies boisées ; - Insuffisance des crédits ruraux ; - Conflit d’option et de couleur politiques.

Section 2 : Présentation du projet Le présent projet s’inscrit dans une stratégie de développement à moyen terme

2.1. Hi storique : Le présent projet qui a comme historique, notre conscience sur l’importance socio- économique ne serait- ce qu’à l’échelle locale, zonale des apports faits par l’élevage porcin. Nous pouvons dire que, les qualités de porc à sont tous presque venues de l’Europe et de l’Asie sauf le « Sanglier » A une époque indéterminée, antérieure au 17eme siècle, il y a un type « Kisoa gasy »qu’on a introduit à Madagascar et qui s’adapte au climat. Un autre type a introduit pas assez longtemps, ce qu’on appelle « Kisoa vazaha », il est grand et long.

7 Les Kisoa gasy ont deux origines :

Origine Hispanique Ce sont les marins espagnols qui ont introduit ce type à Madagascar. Ils sont dans la région Sud-Est de l’Ile comme Vangaindrano, Manakara, Mananjary. Caractère : facile à élever, de couleur noire, gueule longue. Origine Chinoise : Ils sont élèves dans la région de Diego-Suarez et dans le haut plateau comme Antananarivo et Antsirabe. Ils sont de couleur noire, blanche et plus grande par rapport à ceux d’origine Hispanique. Ce type est encore élevé dans toute l’Ile jusqu’aujourd’hui. Actuellement, il y a un nouveau type tel que le Large White et le Land-Race. Le Large White est d’origine Anglaise. Il a assez longtemps qu’il apparaisse à Madagascar. Il a le caractère suivant : Croissance rapide Couleur unie : blanc Gueule ronde et courte Dos à plat Nombre de porcelet peut atteindre de 14 à 16 Oreillé 2 mis bas par an pour les truies Grand et lourd Le mâle peut atteindre jusqu’à 400Kg La femelle peut atteindre jusqu’à 300Kg

Le Land race, il a pour origine le Danemark, il a assez longtemps qu’il apparaisse à Madagascar. Il a le caractère suivant : Croissance rapide Couleur unie : blanc Oreillé Gueule assez longue Long par rapport au Large White Les truies donnent 12 à 16 porcelets à la naissance

8 2 mis bas par an Grand et il peut atteindre 100Kg en 6 mois s’il est bien traité.

Le type Large White est plus choisi par l’éleveur car il est grand, plus économique et rustique. Par rapport au Land race qui nécessite des conditions favorables pour leur vie, il peut s’adapter dans la région chaude.Des problèmes touchent l’élevage de porc local, même si cet élevage est adaptable dans une telle zone. Exemple : l’insécurité D’une part, les maladies épidémiques telles que la Peste Porcin Africain (PPA), maladie de teschen font de ravage progressif contre l’envie de faire un relancement de cette. Ressource D’autre part, la préparation et le coût de compost, provende coûtent chère à ces agro pasteur, cela nécessite une amélioration. Mais le système d’élevage reste tout le temps traditionnel. On sait que si l’offre diminue, la demande augmente et vice-versa. En outre, le manque de spécialisation au niveau de la filière de l’élevage porcin forme aussi un problème fondamental à son développement. De ces multiples raisons, il est plus judicieux d’accroître à un certain niveau la valeur du porc dans cette localité.

2.2. Caractéristique du projet Le projet est une démarche spécifique qui permet de structurer méthodiquement et progressivement une réalité à venir. Le présent projet s’ouvre aux domaines suivants : Technique, le savoir-faire sur la biologie de cet animal (porc) est un atout pour rentabiliser ce type d’élevage, si non on reste toujours dans un système d’élevage dit contemplatif où les produits sont destinés familiales : Exhumation, mariage et autres festivités. En clair, ce projet se caractérise par l’amélioration du système du développement, dans le cadre du secteur primaire de l’élevage porcin à l’échelle locale. Une professionnalisation suffit pour le faire développer efficacement. Sa combinaison avec d’autre filière un facteur de frottement et que son atout sera oublié par le temps. Nous aimerons que l’offre et la demande soient équilibrées en vulgarisant les techniques de production de cette espèce jusqu’à la commercialisation. Economique, en effet une relance ment nécessite toute une méthode systémique et systématique dont si l’on raisonne en terme finances et comptabilité, équilibrer entrée et sortie

9 du budget (Recette et dépense) semble scrupuleusement délicat sans une haute technicité une spécialisation particulière. Sociales, ces caractéristiques peuvent être synthétisées par l’offre d’emploi si et seulement si on sait maîtriser tous les paramètres aptes à mieux organiser les processus relatifs à ce type d’élevage.

10 CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE

Ce chapitre se concentre sur la taille du marché dont les besoins quotidiens, hebdomadaires, mensuels sont à satisfaire. L’offre est ainsi à préparer afin que chaque demandeur soit satisfait en fonction de leur volonté socio-économique respective, d’ou la nécessité au pied de la lettre de l’étude du marché. Ce chapitre comprend la description du marché et la concurrence

Section 1 : Description du marché Essayons maintenant de définir le mot marché. Le marché est la confrontation de l’offre et de la demande, en d’autre terme il est constitué de l’ensemble des individus et des organisations qui sont les acheteurs réels ou potentiels d’un produit ou d’un service. Le marché n’existe pas que si les quatre éléments suivants sont réunis : -Un produit ou un service c’est à dire l’offre répondant d’une manière plus ou mois complète un besoin -Une demande clairement définie liée à la satisfaction d’un besoin. -Un besoin clairement déterminé. -Un prix bien déterminé. L’étude du marché constitue un élément fondamental sur la production et la commercialisation d’un produit ou d’un service car elle détermine la faisabilité et la viabilité du projet. Elle nous permet de connaître les investissements à mettre en place à savoir les moyens de production, le marketing approprié, le type de produit….etc. En plus, l’étude du marché permet également de savoir : ° S’il est intéressant de faire un cheptel porcin dans le quartier d’Ambalakely ° Les clients réels, ses besoins et ses désirs ainsi que les clients potentiels ° Sur l’aspect social, sur le produit envisagé. Dans le présent cas de production porcine, il faut savoir si la clientèle s’intéresse au porc Large White ou au Land-race. ° Sur l’aspect économique qui définit la concurrence, les consommateurs potentiels sur le nouveau produit, le pouvoir d’achat….etc. ° Sur le présent projet, des descentes d’identification des intéressés dans le Faritany de Fianarantsoa nous ont permis de conclure que des groupements et des associations d’éleveur de porc sont soit déjà mis sur pied soit en court de constitution et plus spécifiquement dans les Fivondronana d’, ;, Ambatofinandrahana.

11 1.1. Etude de la demande : La demande est le besoin susceptible de consommer par une décision d’achat. La quantité de bien consommable est fonction essentiellement des quatre éléments suivants : *Le prix de la marchandise *Le prix des autres biens *Le revenu monétaire du consommateur De plus, on sait que la demande est une fonction décroissante du prix.

Raison culturelle : Tout d’abord, cette localité, voire cette zone n’est pas musulmane, c’est à dire l’élevage ou la consommation est libre. Chaque individu peut élever, consommer la viande de porc autant qu’il a besoin. De plus une telle contrée est favorable à l’élevage des porcs de toutes espèces, tant locales qu’étrangères et la majorité des populations locales ont la pleine volonté de s’adonner à ce type d’élevage pour une raison socio-économique. Localement, il existe différentes cérémonies familiales : circoncision, exhumation, mariage, construction des maisons lignagères…….. Ces diverses festivités nécessitent de repas ensemble où les porcs constituent les principaux mets tant voulus par les populations locales. La vente au marché hebdomadaire de Fianarantsoa ville qui est un cas défavorable du fait que c’est l’éleveur qui amène ses animaux à la place du marché pour attirer l’intention des acheteurs. Il s’agit d’un cas rare face à l’envie des clients d’acheter ces porcelets. De plus, la plupart des porcs élevés par ces ruraux suivent la règle normale de la vaccination pour éviter les éventuelles maladies : douve de foie, charbon….., pour ne pas dire que ces bestiaux sont à l’abri de toute sorte d’agents pathogènes. Des descentes dans le Faritany de Fianarantsoa et enquêtes auprès de quelques éleveurs nous permettent de connaître que les fermes d’Iboaka et Andriamboasary sont motivées à acheter quelque part de nos produits. On donne dans le tableau ci-après le nombre des porcelets commandés par chaque ferme pendant chaque trimestre.

Désignation 1er trimestre 2eme trimestre 3eme trimestre 4eme trimestre Andriamboasary 50 50 50 50 Iboaka 20 40 40 40

12 L’enquête locale nous permet d’établir le tableau ci-dessous

Tableau 6 : Nombre des porcelets achetés par chaque Fokontany dans la commune d'Ambalakely pendant une année

Désignation Porcelets Ambalakely 60 Ambatolahimavo 80 Ampitanandriambola 65 Anara 55 Miandrifekona 40 Ivoay 60 Volamena 45

1.2. Etude de l’offre Les facteurs qui déterminent l’offre sont la structure de coût, la disponibilité des ressources productives, le nombre d’offrant et le profit. Effectivement, l’offre dépend de la capacité d’élevage de l’éleveur. En d’autre terme, l’effectif des porcelets à mettre au marché est fonction fondamentale du savoir-faire ainsi que la volonté de réussite de l’éleveur. L’offre est une pièce maîtresse de la réussite de ce projet. Il repose sur les bases suivantes : - Dans le plan social : L’attirance des clients doit être faite quotidiennement, c’est à dire, on accepte leurs visites à tout moment pour voir l’évolution de la taille des porcelets. L’omission de ce type de marketing à visage rural constitue une erreur fondamentale et est irréparable au niveau de la vente et de la commercialisation des produits. L’offre est promoteux du fait que la composition par sexe de ces porcs, le système d’élevage avec les soins à prendre forment des avantages par excellence au développement de ce projet. Ainsi, on peut présenter au marché à toute période des produits performants, aptes à être achetés. L’éventuel problème serait le manque de volonté chez les acheteurs du fait qu’ils n’ont pas suffisamment de ressource pécuniaire, l’éloignement qui rend difficile par voie terrestre, le trop calcul élémentaire sur les dépenses occasionnées par la préparation de l’accueil :

13 recherche de compost, soins sanitaire, sécurité contre l’éventuel vol et la fiscalité à prélever systématiquement. - Sur le plan économique : L’implantation de ce projet dans la région d’Ambalakely favorise le développement rural dû par l’introduction de nouveau système d’élevage .D’après l’analyse, on constate que l’offre n’arrive pas à couvrir la demande c'est-à- dire la demande est supérieure à l’offre. Concernant l’offre, seule les 4 associations et groupements suivants sont déjà mis sur pied, plus précisément dans le Fivondronana, Ambalavao, Ambohimahasoa et Ambatofinandrahana mais ils sont encore plus loin de Fianarantsoa.

Le tableau ci-après montre la production annuelle par chaque groupement

Tableau 7 : Production annuelle par groupement

Désignation Production (porcelet) Ikalamavony 160 Ambalavao 240 Ambohimahasoa 192 Ambatofinandrahana 144 Source : enquête locale

1.3. Situation du marché : En plus de ce que nous avons décrit et analysé auparavant, le marché est totalement ouvert aux porcs, porcelets élevés par cette unité. Aucune barrière n’est pas prévue pour gêner tant la demande que l’offre. Avant et pendant la mise en œuvre de ce projet, c’est à dire au début de la phase de croisière, il pourrait y avoir un certain nombre de difficultés surtout au niveau de la commercialisation. Ceci pourrait être dû au contexte de transition dans lequel l’élevage local est en phase de se rénover Cependant, d’après notre prévision, il est certain que le marché local sera facile à cerner car la majorité des éleveurs locaux appliquent encore l’élevage traditionnel et le nombre des porcs qu’ils élèvent reste restreint. C’est surtout un élevage dit du type contemplatif.

14 Autrement dit, les porcs élevés sont destinés aux cérémonies familiales : exhumation au lieu d’être économique comme le nôtre. Ainsi, la réussite de ce projet dépend de la situation du marché local. Dans une semaine, il existe 2 marches : - Le marché d’Andohanisana et - le marché d’Alakamisy

15 Le tableau ci-dessous montre les marchés existants dans le Faritany de Fianarantsoa ainsi que les porcins vendus par trimestre

Tableau 8 : Les marchés dans le Faritany de Fianarantsoa

Nom de marché 1er trimestre 2eme trimestre 3eme trimestre 4eme trimestre Amboropotsy 272 376 214 1691 590 415 505 Ikalamavony Lavaranty Ambositra 220 2190 6947 3826 1050 2139 1373 Fandriana 523 2026 1581 Vohipeno 9 5 3 Vangaindrano 233 87 1516 Mandriandalana 365 380 Ambalakely 1149 1236 1198 Sandrandahy 220 240 2770 Ambalavao 2331 418 706 Andoharanomaintso 1412 1973 1031 Miarinavaratra 157 102 Mahasoabe 670 520 411 Ambatofinandrahana 2103 2139 Fenoarivo 1142 Ambohimahasoa 645 730 Ilaka centre 218 292

Les marchés où nous allons se présenter pendant chaque trimestre sont les suivants: 1er trimestre : - Isorana - Ambalalely - Ambalavao - Andoharanomaintso

2eme trimestre: - Mahatsinjonu

16 - Mandriandalana - Ambalakely - Andoharanomaintso A cette époque, le marché est très vaste car il n’y a qu’un seul offre qui se présente à ce moment : c’est l’association d’Ambalavao.

3eme trimestre : - Ambatofinandrahana - Ambalakely

4eme trimestre: -Isorana - Ambatofinandrahana - Ambalakely - Andoharanomaintso

Le marché est très vaste aussi à ce moment car il y a infinité de demandeur de toute catégorie, en plus il n’y a qu’un seul offreur : c’est le groupement d’Ambatofinandrahana. Si les acheteurs sont motivés à l’achat de nos produits, il ne serait pas étonnant d’assister à un essor progressif de ce projet. Par contre, si ces acheteurs ont des soucis sur la qualité de ces produits, c’est à dire la demande est inférieure à l’offre, il va y avoir un ralentissement de développement de ce projet. Mais de par notre constat local, c’est le cas contraire qui l’emporte : offre inférieure à la demande. Les populations locales s’adonnent aux porcs dont les raisons y afférentes sont multiples, entre autre la facilité et le raccourcissement du temps dans lequel l’élevage se pratique. En outre, l’accroissement régulier de la demande est constaté. On peut aller même d’affirmer que moyennant les résultats de nos enquêtes récentes, l’élevage porcin est très important dans cette zone. Le seul problème est le manque de professionnalisme de la part des éleveurs locaux. C’est déjà une faiblesse car ils conjuguent l’agriculture et l’élevage. Cette conjugaison signifie qu’il n’y a pas de préférence particulière. De cette faiblesse, ce projet réussira grâce au professionnalisme appliqué dans sa conduite. Nous consacrons notre travail à l’élevage porcin avec les différents paramètres à considérer. Cette volonté de réussir est un atout de premier ordre d’importance ou de succès de ce projet. Le maximum de temps que nous disposions sera consacré essentiellement à cette activité même si elle n’est pas un sujet d’actualité. Ce qui est actuel dans cette étude c’est la taille de l’élevage, le modèle qu’elle offre aux populations locales, le système d’élevage

17 appliqué aussi bien et surtout le mode de commercialisation des produits. C’est un type d’élevage semi-industriel car ces animaux au niveau de leur effectif que dans le domaine de soins à apporter sont primordiaux. De ce fait, sans doute l’existence locale de cette unité ouvrira le marché local dont les impacts seront toujours positifs à notre avis.

1.4. Production envisagée :

1.4.1. Description de prestation : En général, il s’agit d’un élevage porcin du type semi-industriel à caractère commercial. En d’autre terme les produits sont destinés principalement au marché. En particulier, ce sont les porcelets qui feront l’objet essentiel de cette vente car les débouchés seront encore très vastes (petits éleveurs et grands éleveurs). Cependant, à un certain temps, on peut aussi commercialiser les porcs tout en calculant les forces et les faiblesses de cette vente du fait que même s’ils sont vieux, ils pourraient être encore productifs.

Les relèves doivent être étudiées au fond car ce sont les porcelets qui vont être utilisés comme remplaçant de l’ancienne reproduction et ou en cours. C’est dans ce contexte d’équilibre entre vente élevage que la délicatesse de ce projet réside. Si l’on vend trop il y a des risques à prendre. Mais si l’on se borne à l’élevage seulement, la rentabilité est mise en jeu, d’où la nécessité de l’équilibre à tous les niveaux afin de pérenniser le projet.

En toute clarté, le service à rendre aux consommateurs se résume par l’offre des produits sains, bien préparés, et sont aptes à être utilisable directement dans le circuit économique. Cette prestation peut être affirmée par la considération de tous les paramètres bénéfique et nuisible à cet élevage. On peut citer par exemple : le temps pour accomplir les différents travaux ; les matériels d’élevage ; les rôles de personnel à utiliser ; le volume de financement à allouer pendant la période d’exercice. La conjugaison de ces éléments gestionnaire nécessite des apports personnels de la par du concepteur afin que le projet soit sain et sauf face aux divers obstacles : clôture soudaine de l’unité faute d’une maîtrise de l’atmosphère dans laquelle toutes les transactions s’effectuent.

1.4.2. Chiffre d’affaire de la première année :

18 Désignation N1 Nombre du porcelet 192 Prix d’un Kg 22500F Prix d’un porcelet 400000F Chiffre d’affaire de la première année 64800000F

1.4.3. Chiffre d’affaire de la première et deuxième année

Désignation N1 N2

-Prix d’un porcelet 400000F 400000F -Nombre de porcelet 192 384 Chiffre 64800000 129600000 d’affaire

Section 2 : La concurrence

2.1. Au niveau local Dans une large mesure, la concurrence est un phénomène universel. Chaque élément composant un univers, un ensemble donné peut concourir en fonction de sa puissance. En pratique, au niveau local, la concurrence peut se présenter sous différent angle socio-économique voire même culturel. Personnellement, la perception de ces formes de concurrence donne une sensation d’une vie rustique, ancestrale face en une économie du marché qui attend. La rusticité de ces concurrences entre les éleveurs des porcs locaux fait penser à un mode de vie sédentaire mais un peu figé sur un passé lointain, là où la recherche d’herbes pour le pâturage crée un léger conflit. L’élevage traditionaliste local est synonyme d’une société féodale où le fief constitue le seigneur terrien. Ainsi, tout s’arrange par le respect mutuel entre les éleveurs surtout au niveau de la recherche de nourriture de ces porcs. Il y a certains individus qui alimentent leurs animaux par des restes des riz cuit. Il y a aussi ceux qui donnent à manger à ces porcs à des nourritures plus ou mois plus évolué tels que les composts, des céréales…. Cependant, le gabarit de leurs porcs reste le même.

19 Le présent projet vise à ce que ces concurrences soient beaucoup plus loyales, et que le meilleur gagne à ce niveau. Comme nous avons mentionné précédemment, l’essentiel c’est de donner un modèle d’élevage de porc à ces ruraux. Mais, pour ce faire, afin que ce projet soit rentable, il faut avoir un but lucratif. Une unité de production cherche toujours du profit ou bien, il faut que la recette soit beaucoup plus supérieure que la dépense pour avoir une certaine trésorerie. Ainsi, le fond de roulement s’améliore contre la diminution progressive des emprunts en espèce. En somme, au niveau local, la concurrence se schématise de la manière suivante : Les éleveurs porcins locaux élèvent des races endémiques mais ils ne se professionnalisent pas du tout dans ce domaine. Il s’agit surtout d’une activité secondaire. Ce nouveau projet est conçu de telle sorte qu’on se professionnalise efficacement dans ce domaine. On s’aperçoit que la différence réside dans le fait qu’il existe un décalage large sur l’intensité et la quantité de production.

2.2. Au niveau zonal Ce que nous appelons ici zone c’est l’ensemble de Fianarantsoa I et Fianarantsoa II. Dans cette échelle, la différence est qu’à Fianarantsoa I, l’élevage des races étrangères gagne le plus en plus du terrien. Le mode d’élevage est plus ou moins moderne, familial et est sans beaucoup de but lucratif. Il s’agit d’un passe temps. Si on élève un à trois porcs, cela suffit pour éviter de rejeter ici et là les restes alimentaires. Ainsi, la concurrence dans cette forme d’élevage se présente par un phénomène comparatif entre les trains de vie urbaine et rurale. Le milieu urbain se trouve dans un mode de vie beaucoup plus civilisé. Il s’européanise comme on dit, tandis que le milieu rural baigne dans un contexte plutôt traditionnel. L’existence d’élevage porcin dans le milieu urbain ne constitue pas en aucun cas une menace au développement de ce projet. La preuve en est que même les éleveurs urbains seraient tentés d’acheter les porcelets produits par cette unité. Il s’agit à notre avis, d’un système à tache d’huile, c’est à dire l’extension l’emportera sur la restriction. Cette situation sera bénéfique en ce sens que cette unité formera un noyau d’élevage local. Seul les Fermes de l’ESTAT Iboaka et Ferme d’Andriamboasary concourent à cette spéculation. Seulement, elles s’arrêtent au stade de vente. Par cotre nous procéderons à la méthode « Service après vente »

20 En une seule phrase, tant au niveau local qu’à l’échelle zonale, la concurrence est au profit de ce projet par son caractère lucratif.

21 CHAPITRE III : LA THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION Pour quantifier la prévision financière, on peut procéder au calcul des critères de rentabilité qui sont : La valeur actuelle nette (VAN) Le taux de rentabilité interne (TIR) L’indice de profitabilité (IP) Le délai de récupération des capitaux investis (ou DRCI)

Section 1 : La valeur actuelle nette (VAN) La VAN est égale à la différence entre la somme de Marge brute d’autofinancement (MBA) actualisée et la somme des capitaux investis. Trois cas peuvent se présenter : Si la VAN >0, le projet est rentable, c’est à dire que la rentabilité est supérieure au taux d’actualisation utilisé. Si la VAN=0, La rentabilité est égale au taux exigé ou la somme des cash- flows actualisés au taux d’actualisation a permis non seulement la récupération de la mise initiale mais également la rémunération du capital investi. Si la VAN <0, la rentabilité est inférieure au taux exigé, le projet est non rentable. La formule de la VAN peut se présenter comme suit :

VAN = Σ MBA (1+i)-n -C

Avec, MBA : Marge brute d’autofinancement C : capitaux investis i : le taux d’actualisation La VAN permet pour une entreprise de prendre des décisions d’investissement.

Section 2 : Le taux de rentabilité interne (TRI) Le taux de rentabilité interne est un taux d’actualisation pour lequel le total des valeurs actuelles des cash-flows est égal à son coût. En d’autre terme, le TRI est le taux d’actualisation qui donne une valeur actualisée égale à zéro ou un indice de profitabilité égal à un

22 La formule est comme suit :

0 = Σ MBA (1+i)-n -c

A partir de cette formule, le taux de rentabilité interne est présenté par i

Section 3 : L’indice de profitabilité : (IP) Il est représenté par le rapport entre la somme de marge brute d’autofinancement et la somme des capitaux investis D’où la formule est la suivante : IP = Σ MBA (1+i) -n C

Trois cas sont possibles : Si IP >1, la rentabilité est supérieure au taux exigé Si IP =1, la rentabilité est égale au taux exigé Si IP <1, la rentabilité est inférieure au taux exigé

Section 4 : Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI) Le délai de récupération des capitaux investis ou DRCI est le temps nécessaire pour que l’entreprise récupère l’investissement initial ou bien le temps au bout duquel le cumul des marges brutes d’autofinancement est égal au montant du capital investi.

23 DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET

La conduite du projet est l’ensemble des techniques et des méthodes intégrées dans un système d’information qui aide une équipe dirigée par un chef du projet à prendre une décision. Elle est basée sur les trois chapitres suivants : d’abord, les techniques de production, ensuite, les capacités de production et enfin, l’étude organisationnelle.

CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION

La technique de production est l’ensemble des méthodes d’activité à faire pour atteindre l’objectif. Elle est basée sur les deux sections suivantes : l’identification des matériels et la technique de production envisagée.

Section 1 : Identification des matériels L’objectif de ce présent projet consiste à la naissage et vente du porcelet de race améliorée, ainsi pour les atteindre les matériels suivants sont nécessaires : Matériel informatique : c’est à dire l’ordinateur qui assure l’enregistrement des opérations nécessaires pendant les cinq années d’exploitation. Matériel et mobilier du bureau : Ce sont les matériels nécessaires pour le fonctionnement de l’administration service. Ils sont cités ci-après : Table de bureau Chaise Armoire Machine à calculer Table Autres fournitures

24 Matériel et outillage : Ce sont les matériels nécessaires pour l’utilisation directe de l’activité. Ils sont : Machine à broyeur Pulvérisateur Brouette Fut Pelle Râteau Seau Fourche

Matériel de transport : Comme matériel de transport nous choisissons la camionnette. Il assure l’achat des matières premières, les diverses commissions et la vente des porcelets.

Section 2 : Technique de production envisagée Elle est caractérisée par l’objectif envisagé et comme on a choisi la production de porcelet, les conditions suivantes devront être observées

2.1. Le capital cheptel a) Choix des races Il est conditionné par l’aptitude, la performance, la prolifération et l’acclimatation du sujet. Dans notre région, la race Large White et Land race répondent à ces critères. b) Importance du cheptel Cela dépend essentiellement du nombre du porcelet qu’on peut livrer aux paysans, c’est à dire à la demande du paysan ou groupe d’éleveurs et surtout au logement disponible. Le capital cheptel initial est formé par des porcs directement fonctionnels, c’est à dire des verrats et des jeunes truies pesant environ de 100 à 120 kg chacun. On donne dans le tableau ci-après l’effectif du capital cheptel initial.

25 Tableau 9 : Effectif du Cheptel

Race Verrat Truie

Large White 1 8 Land race 1 8 Total 2 16

Tableau 10 : L'effectif du capital cheptel durant les cinq années d'exploitation

Cheptel N1 N2 N3 N4 N5 -Verrat 2 2 2 2 2 reproducteur -Truie 16 16 16 16 16 reproductrice Total 18 18 18 18 18

L’effectif du capital cheptel reste constant pendant 5 ans.

26 Ainsi le processus de production se présente comme suit :

Verrat Truie

Accouchement

Allaitement

Sevrage

Truie au repos Porcelet

La durée de gestation d’une truie est de 110 à 114 jours environ, la date de sevrage du porcelet se situe à 2 mois après la naissance et un porcelet pèse à ce moment 20 kg environ. Une fois sevré, les porcelets devront être vendus. Chaque truie doit faire un repos de un mois après chaque mis bas. De ce fait, une truie peut effectuer deux portés par an. Le schéma suivant montre l’activité de production d’une truie pendant une année

J F M A M J J A S O N D …………………….. ////////……………………… * ° * °

……..: gestation

27 //////// : Repos * : saillie ° : naissance

Le calendrier ci-après montre en détail l’activité de production d’une truie pendant une année

Saillie Naissance Sevrage saillie naissance 1 janvier 24 Avril 24 Juin 24 Juillet 18 Novembre

2.2. Alimentation L’alimentation est le facteur le plus important pour l’élevage. C’est d’elle que dépend la rentabilité de la ferme. C’est donc une opération qui doit recevoir une attention soutenue. Elle doit être équilibrée mais au prix le plus bas possible. Pour avoir des productions rentables, nous choisissons d’alimenter le cheptel par des provendes fabriquées par notre société elle-même. On donne quelque formule de provende Les matières premières nécessaires sont : Mais Son fin Poisson sec Os sec Tourteau d’arachide Matière glucose Coquillages broyés Sucre Sel Concentré vitaminé Manioc sec

28 Tableau 11 : Formule de provende F1 F2 F3 F4 Désignation Unité Quantité Quantité Quantité Quantité Maïs Kg 40 76 28 52 Son fin Kg 32 1,5 40 40 Tourteau Kg 10 11 2,5 - d’arachide Poisson sec Kg 8 8 6 4 Os sec Kg 1 1 2,5 1 Matière Kg 3,5 - - - glucose Coquillage Kg 1,5 1 2 2,5 Sucre Kg 3 - - - Sel Kg 0,5 0,5 0,5 0,5 Manioc sec Kg - 1 9 - CMV 1 Dose 1 1 - - CMV 2 Dose - - 1 1 Total 100 100 100 100

F: Formule de provende F2 : Formule de provende pour le porcelet de 20 à 40 Kg et truie allaitant F3 : Provende croissance et verrat F4 : Provende truie gestante

Il y a d’autre formule de provende Pour la truie et verrat

29 Tableau 12 : Formule de provende

Matière Prix Son+Maïs Montant Son+Manioc Montant Son+maïs Montant première unitaire +Manioc - Farine 500F/Kg 40 20000 40 20000 40 20000 basse -Son fort 200F/Kg 20 4000 20 4000 20 4000 -Manioc 600F/Kg - 16,5 9900 10 6000 sec -Maïs 750F/Kg 18,5 13875 - 10 7500 -Tourteau 1000F/Kg 15 15000 15 15000 15 15000 d’arachide -Farine de 3000F/Kg 3 9000 5 15000 2 6000 poisson -Poudre d’ 1000F/Kg 2 2000 2 2000 1 1000 os vert Coquillage 1000F/Kg 1 1000 1 1000 1,5 1500 Broyé -Sel 1000F/Kg 0,5 500 0,5 500 0,5 500 -Concentré 4200gr 150gr 4200 150gr 4200 150gr 4200 vitaminé -Méthionin e ------Lysine ------

Montant Pour 69575 62690 68900 100K g Prix 695,75 626,9 689 d’unité

Le coût moyen unitaire pondéré (CMUP) est égal à : 695,75 + 626,9 + 689 = 670,55 82 ~ 700F 3 Pour la truie au repos, la formule de provende est comme suit :

30 Tableau 13 : Formule de provende

Matière première Son+Maïs Son+Manioc Son+Maïs+manioc -Son fin 40 40 30 -Son fort 30 30 30 -Maïs 18 - 17,5 -Manioc - 15,5 10 -Tourteau d’arachide 7 10 8 -Farine de poisson 2 2 2 -Poudre d’os vert 1,5 1 1 - coquillage broyé 1 1 1 -Sel 0,5 0,5 0,5 -Concentré vitaminé 150gr 150gr 150gr -Méthionine - - - -Lysine - - -

La consommation de truie dépend de son état : Au repos Gestante Allaitant Et celui du verrat varie suivant son poids. Pour le porcelet, elle dépend de sa croissance. Le tableau ci-dessous montre la quantité journalière consommée

Tableau 14 : Quantité journalière consommée

Désignation Provende Truie au repos 2Kg Truie gestante 3,5Kg Truie allaitant 4Kg Verrat 2,5Kg Porcelet en croissance 2Kg

La consommation annuelle du cheptel donc peut se résumer comme suit: Tableau n°12:

Désignation Quantité en Kg

31 Verrat (2,5Kg x 360j) x 2 verrats 1080 Truie gestante (3,5Kg x 114j x16) x2 12768 Truie allaitant (4Kg x90j x 16) 5760 Truie au repos (2Kg x 30j x16) 960

On donne dans le tableau ci-dessous la prévision de l’alimentation pendant 5 ans Tableau n°13 :

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 Proevende 20568 21528 27288 27288 27288 (Kg)

2.3 Logement

Pour ce projet, les infrastructures suivantes existent déjà mais elles nécessitent une réhabilitation. a)Un logement composé de trois pièces comme suit : Une chambre servant de bureau Un magasin Une chambre pour le gardien b) Porcherie : Porcherie améliorée, basse et largement aérée. Elle est composée de vingt (20) loges alignées sur deux rangs séparés sur un couloir de service central de 1.50m de large pour permettre le passage facile d’une brouette. La pente des sols est dirigée vers l’intérieur où des rigoles collectent les urines et l’eau de nettoyage des loges

Le croquis ci-après montre la conception de cette porcherie

32 1.50m

Chaque loge individuelle est munie de mangeoire et d’abreuvoir. Pour la loge des truies en plus de cela, il est équipé de barre de protections pour que les truies n’écrasent pas les porcelets. Enfin, les deux grandes loges servent à la réception des porcelets sevrés non encore vendus et les truies au repos. Ils permettent aussi au vide sanitaire après chaque portée

2.4. Suivie sanitaire : Après l’alimentation, la prophylaxie médicale et sanitaire tient un rôle important dans la réussite de l’élevage. Ainsi, il est nécessaire de rappeler les grandes épizooties existantes et les moyens qu’on doit mettre en œuvre pour les éviter.

a) Les pestes porcines : Ce sont des maladies épizootiques les plus redoutées. La peste porcine classique : est universellement rendue, il n’y a pas de traitement, pour les porcs atteints de cette maladie mais fort heureusement, il existe de vaccin annuel. Le RAMJIVAX ou Sui peste et l’immunité dure un an. La peste porcine Africaine (ou PPA) : pour cette dernière, il n’y a ni traitement ni vaccin, mais des mesures sanitaires rigoureuses peuvent être appliquées pour les empêcher à savoir : Hygiène de l’alimentation de logement Hygiène de la personne entrant dans la porcherie : obligation de mettre un pédiluve à l’entré de porcherie. Ne laisser de pénétrer dans la porcherie des personnes étrangères, sauf en cas de force majeur (visite de vétérinaire), lui imposer un passage au pédiluve. Ces mesures sanitaires sont valables pour toutes les maladies

b) La maladie de Teschen :

33 C’est une maladie causant beaucoup de mortalité. Elle existe encore à Madagascar, il n’y a pas de traitement mais la vaccination annuelle existe, c’est ce qu’on appelle SOVAXTESCHEN. Vaccination pratiquée à partir de 45eme jour d’age et rappelée 15 jours après. Elle est très efficace et l’immunité dure un an.

c) Les pneumonies et broncho-pneumonie (pasteurellose porcine) Ces maladies sont favorisées par le froid et les parasitismes ou les rencontres surtout pendant les saisons froides. Elles se traduisent par les affections de l’appareil respiratoire (essoufflement, toux quinteux…..) On peut traiter ces maladies à l’aide d’antibiotique mais le plus pratique c’est de faire la vaccination avant d’entrer à la saison d’hiver (vaccination contre la pasteurellose porcine ou pneumo porc). Pour notre projet, la prévision intrant vétérinaire et les interventions éventuelles est comme suit : A la première année, seul les porcelets feront l’objet de vaccination Deux vaccins sont les plus importants : - l’anti-teschen ou SOVAXTESCHEN et - le vaccin contre la peste porcine classique ou RAMJIVAX ou Sui Pest Ce sont tous les vaccins annuels mais pour le RAMJIVAX, il y a deux vaccins espacés de 15 jours Le coût de ces deux vaccins revient à : - SOVAXTESCHEN : l’injection est de 4500 Fmg, et nous avons 192 porcelets pour la première année 192porcelets x 4500Fmg x 2fois =1728000 Fmg - RAMJIVAX : - Oligo élément : Fer : l’injection de fer est primordiale à partir de l’age de trois jours pour la bonne santé de porcelet. Un flacon pour 100 porcelets, coûte 32000F Pour 192 porcelets ; on a besoin 2 flacons environ et il s’élève à 64000Fmg - Il est nécessaire d’utiliser d’autres produits pour les parasites internes (différents vers) et les parasites externes (poux, gale, tique……………) Le produit à base d’invermectime répond à cette lutte (alfa mec, ivomec,………) et comme l’alfamec est moins cher et praticable, nous préférons son utilisation.

34 Un flacon de 50ml coûte 62560Fmg et 1ml pour chaque porcelet Ainsi, pour 192 porcelets, on a besoin 192 ml c’est à dire 4 flacons environ. Son prix revient à 4 flacons x 62560 F= 250240F - Pharmacie La prévision pour achat autre produit intrant vétérinaire comme antibiotique, sulfamide, vitamine,….. est estimé à 800000F On donne dans le tableau suivant la prévision intrant vétérinaire pour la première année

Tableau 15 : Intrant vétérinaire

Désignation Quantité PU Montant SOVAX TESCHNE 192 9000 1728000 RAMJIVAX 192 1900 364800 FER 2 flacons 32000 64000 ALFAMEC 4 flacons 62560 250240 AUTRES 800000 3207040

Tableau 16 : SOVAX TESHEN

Désignation Quantité PU Montant N1 192 9000 1728000 N2 384 9000 3456000 N3 384 9000 3456000 N4 384 9000 3456000 N5 384 9000 3456000

Tableau 17 : RAMJIVAX

Désignation Quantité PU Montant N1 192 1900 364800 N2 384 1900 729000 N3 384 1900 729000

35 N4 384 1900 729000 N5 384 1900 729000

Tableau 18 : Fer

Désignation Quantité PU Montant N1 2 fl 32000 64000 N2 4fl 32000 128000 N3 4fl 32000 128000 N4 4fl 32000 128000 N5 4fl 32000 128000

Tableau 19 : Alfamec

Désignation Quantité PU Montant N1 4 62560 250240 N2 8 62560 500480 N3 8 62560 500480 N4 8 62560 500480 N5 8 62560 500480

Pour les géniteurs adultes (verrat et truie) : La prévision intrant vétérinaire pour les géniteurs adultes se présente comme suit :

Tableau 20 : Intrant vétérinaire

Désignation Quantité PU Montant SOVAXTESCHEN 18 9000 162000 RAMJIVAX 18 1900 34200 ALFAMEC 6 62500 375360

Total 571560

36 Tableau 21 : Récapitulation des produits vétérinaires

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 SOVAXTESCHEN 1728000 763800 3618000 3618000 3618000 RAMJIVAX 364800 763800 763800 763800 763800 ALFAMEC 250240 875840 875840 875840 875840 FER 64000 128000 128000 128000 128000 AUTRE 800000 800000 800000 800000 800000 (pharmacie) TOTAL 3207040 6185640 6185640 6185640 6185640

2.5. Les moyens de production : Pour atteindre le meilleur objectif, on doit disposer les moyens suivants : - Moyen matériel - Moyen humain - Moyen financier

2.5.1. Moyen matériel :

Ce sont les matériels nécessaires à la réalisation des objectifs Matériel et outillage Matériel et mobilier du bureau Matériel de transport Matériel informatique 2.5.2. Moyen humain : Pour ce projet il faut les personnels suivants : - Un directeur gérant - Un secrétaire comptable - Un responsable magasin - Ouvriers - Gardien

2.5.3. Moyen financier : Toute entreprise ne peut pas fonctionner sans le moyen financier, il sert à payer tous les investissements nécessaires ainsi que les exploitations à réaliser.

37 CHAPITRE II : CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉE On appelle capacité, les possibilités d’exécution durant une période déterminée. Ce chapitre sera divisé en trois sections à savoir, l’évolution du chiffre d’affaire et la production envisagée, les aspects qualitatifs et quantitatifs et enfin les différents facteurs de production.

Section 1 : L’évolution du chiffre d’affaire et la production envisagée

Le chiffre d’affaire dépend de la production. En premier lieu on doit dons envisager la production

1.1. La production envisagée L’effectif du cheptel reproducteur est de 18 dont 2 verrats reformés et 16 truies Pour la truie, la durée de gestation est de 114 jours, 2 mi-bas par an et le nombre du porcelet pour chaque porté est de 8 à 14.

Le planning de production durant la première année se présente comme suit :

J F M A M J J A S O N D (mois)

Saillie Gestation Allaitement Repos Saillie

Gestation

38 La production sera donc comme suit pendant cinq ans

Tableau 22 : Nombre du porcelet pendant cinq ans

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 Nombre de 16 16 16 16 16 truie Nombre de 1 2 2 2 2 porté par an Production : 192 384 384 384 384 (Nombre de porcelet par an

1.2. Evolution du chiffre d’affaire

Le chiffre d’affaire sera obtenu par la vente du porcelet On donne dans le tableau ci-après le chiffre d’affaire prévisionnel pour les cinq années d’exercices.

Tableau 23 : Chiffre d'affaire pendant cinq ans

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 -Prix de 22500F/Kg 22500F/Kg 25000F/Kg 25000F/Kg 25000F/Kg porcelet -Prix d’un 400000F 400000F 450000F 450000F 450000F porcelet -Nombre de 192 384 384 384 384 porcelet Chiffre 76800000 153600000 153600000 172800000 172800000 d’affaire

En première année, on ne peut pas vendre que 192 porcelets car les autres n’atteignent pas encore l’age de 2 mois à la fin de l’année un (1)

Section 2 : Aspect qualitatif et aspect quantitatif 2.1. Aspect qualitatif

39 Du point de vu qualité, différentes raisons ont été décortiquées auparavant. Mais la seule chose qu’on peut ajouter c’est l’organisation que nous avons préparée au niveau du travail. Tous les personnels sont sous la houlette d’un gérant apte à régulariser toutes les activités concernent le fonctionnement et /ou le dysfonctionnement des services à rendre. Toujours est-il, au niveau de cette qualité, le présent projet a été conçu à s’informer et à donner de certains conseils, directives aux agro pasteurs locaux pour qu’ils puissent « mettre le pied sur la terre ), c’est à dire, une idée pourrait être trompeuse ce qui est significative c’est la réalité. Cet objectif semble être plus ou moins probable. De par nos calculs, force est de constater au fond que : le nombre de porcelets à la première année est estimé à 192, l’effectif de verrat est de 2 ; et les truies sont au nombre de 16. A notre avis, les aspects qualitatifs dans le cadre de cet élevage se synthétisé par le fait que l’entrepreneur a un sens agropastoral de ses activités. Ces derniers se manifestent par la montée progressive avec une certaine récurrence sur cette évolution spatio-temporelle de ces animaux. En un mot, ces aspects qualitatifs sont méticuleux.

2.2. Aspect quantitatif A propos de la quantité tous se jouent avec la réversibilité et/ ou l’irréversibilité des transactions. Réversible la quantité mise au marché s’avère beaucoup plus viable (au sens économique de ce terme ; irréversible, tout se fait hasardeusement ou par le brais des essais fatals et sont aveuglement faits. Mais en toute clarté la quantité à exploiter semble florissante avec un nombre audacieux de 192 au niveau des porcelets. Cette estimation quantitative qui est à la fois théorique et pratique est formidable en ce sens que l’objectif escompté serait atteint.

Section 3 : Les différents facteurs de production Une entreprise peut se définir comme une unité économique réunissant les moyens financiers, moyens humains et les moyens matériels organisés dans un but de produire des biens et ou des services destinés à vendre sur un marché en vue d’obtenir d’un bénéfice ;

3.1. M oyen financier :

40 A l’origine d’une entreprise, les capitaux peuvent provenir soit des associés ou actionnaires et si ceux-la ne sont pas suffisant, on doit recourir à l’emprunt, il faut chercher le meilleur fonctionnement de ce capital, de le faire fructifier et de sauvegarder permettant d’obtenir le meilleur rendement.

3.2. M oyen humain : Ce sont les ressources humaines agissant sur l’intrant à divers niveau (directeur, cadre, employé, ouvrier). Les éléments humains sont organisés en vue de mise en œuvre des connaissances, savoir-faire, des forces et motivations.

3.3. M oyen matériel : Ce sont les outils de travail de l’entreprise. Les éléments matériels sont nécessaires pour la réalisation des processus de production. Pour ce projet, les matériels nécessaires sont : *Les matériels et outillage : Ils sont : - Machine à broyeur - Pulvérisateur - Fût - Pelle - Râteau - Sceau - Fourche - Frigo *Matériel de transport : nous avons choisi le camionnette car il facilite l’approvisionnement des matières premières * Matériel mobilier du bureau : Ils sont : Table de bureau Chaise Armoire Machine à calculer *Matériel informatique : Ordinateur

41 CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE

Dans ce chapitre, nous allons étudier l’organisation de l’entreprise par la mise en place d’un organigramme. De plus l’organisation générale de la structure de l’unité. En d’autre terme, il est une représentation symbolique des liaisons entre les individus de l’entreprise et représente le processus de regroupement.

Section 1 : Organigramme envisagé Une entreprise devrait avoir un organigramme permettant de schématiser l’organisation du travail et la répartition des tâches entre les différentes tâches existantes. Pour ce projet, l’organigramme générale se présente comme suit :

Gérant

Responsable Secrétaire magasin comptable

Ouvrier 1 Ouvrier 2 Gardien

42 Le tableau ci-après décrit la fonction de chaque poste

Tableau 24 : Description de poste

Personnel Responsable Gérant à la fois Assure : technicien - la gestion des ressources humaines, des ressources matérielles, des ressources financières. -suivi sanitaire des animaux (vaccin, droguage, injection fer)

Secrétaire comptable Assure à la fois les travaux de secrétariat : -accueil et réception, saisie et la comptabilité de l’entreprise (enregistrement et classement des mouvements comptables : achat, ventes, journal, travaux de fin d’exercice, caisse et banque). -Communication

Responsable magasin -Assure la gestion des stocks (matériel et provende), établir le bon de commande et le bon de livraison.

Ouvrier1 -Assure le processus de production et le suivi de santé des animaux

Ouvrier 2 -Assure la distribution des aliments et hygiènes

Gardien -Assure la sécurité

Les charges de personnel : Le salaire est la rémunération du personnel ou bien la contre partie du travail qu’il a effectué. Tout travail mérite salaire, salaire qui est un des éléments de la motivation du personnel, ainsi pour atteindre un objectif on doit donc leur rémunérer. La rémunération concerne le salaire de base, le CNAPS, l’OSTIE, prime, indemnité. On donne dans le tableau suivant les charges du personnel pour la première année.

Tableau 25 : Charge de personnel

43 Fonction Salaire mensuel Nombre du Total Salaire annuel personnel Gérant 700000 1 700000 8400000 Secrétaire 500000 1 500000 6000000 Magasinier 400000 1 400000 4800000 Ouvriers 250000 2 500000 6000000 Gardien 200000 1 200000 2400000 Total 23000000 27600000

Ainsi, pour les cinq années d’exploitation se présente comme suit :

Tableau 26 : Charge de personnel

Fonction N1 N2 N3 N4 N5 Gérant 8400000 840000 8400000 9240000 9240000 Secrétaire 6000000 6000000 6000000 6600000 6600000 Magasinier 4800000 4800000 4800000 5280000 5280000 Ouvriers 6000000 6000000 6000000 6600000 6600000 Gardien 2400000 2400000 2400000 2640000 2640000 Total 27600000 27600000 27600000 30360000 30360000

A partir de la quatrième année, on proposera d’augmenter le salaire de 10%.

Tableau 27 : Charges sociales pour les trois premières années

Désignation Gérant Secrétaire Magasinier Ouvriers Gardien Salaire brut 700000 500000 400000 500000 200000 CNAPS 13% 91000 65000 52000 65000 26000 OSTIE 5% 35000 25000 20000 25000 10000 Total 126000 90000 72000 90000 36000 826000 590000 472000 590000 236000

Tableau 28 : Charges sociales pour l'année quatre et cinq

Désignation Gérant Secrétaire Magasinier Ouvriers Gardien Salaire brut 770000 550000 440000 550000 220000 CNAPS 13% 100100 71500 57200 71500 28600 OSTIE 5% 38500 27500 22000 27500 11000 Total 138600 99000 79200 99000 39600 908600 649000 519200 649000 259600

44 Tableau de l’effectif du personnel

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 Gérant 1 1 1 1 1 Secrétaire 1 1 1 1 1 Magasinier 1 1 1 1 1 Ouvriers 2 2 2 2 2 Gardien 1 1 1 1 1 Total 6 6 6 6 6

Nous pensons que l’effectif du personnel va rester constant pendant les cinq années d ‘exploitation.

Tableau 29 : Récapitulation des charges sociales

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 Gérant 9792000 9792000 9792000 10903200 10903200 Secrétaire 7080000 7080000 7080000 7788000 7788000 Magasinier 5664000 5664000 5664000 6230400 6230400 2 ouvriers 7080000 7080000 7080000 7788000 7788000 Gardien 2832000 2832000 2832000 3115200 3115200 Total 32448000 32448000 32448000 35824800 35824800

Tableau 30 : Salaire mensuel

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 Gérant 700000 700000 700000 770000 770000 Secrétaire 500000 500000 500000 550000 550000 Magasinier 400000 400000 400000 440000 440000 Ouvrier 250000 250000 250000 275000 275000 Gardien 200000 200000 200000 220000 220000

Section 2 : Organisation du travail. L’organisation est toujours conditionnée par des relations de travail entre les différentes personnes existantes dans la société. Le gérant est responsable de l’organisation et de la bonne marche de tous les travaux. Chaque employé a son attribution spécifique selon son rôle. La liaison entre les responsables est assurée par la réunion sous l’autorité de dirigeant, c’est ce qu’on appelle liaison horizontale ou fonctionnelle

45 46 Section 3 : Chronogramme

Tableau 31 : Chronogramme des activités

Activités O N D J F M A M J J A S O N D -Matériel et mobilier de bureau -Matériel informatique -Matériel et outillage -Agencement et aménagement -Matériel de transport -Vente de porcelet -Cheptel reproducteur -Transport

Toutes les immobilisations sont acquises 3mois avant l’année d’exploitation sauf le matériel informatique. Concernant le transport, il peut fonctionner pendant toute l’année (approvisionnement ders matières premières, vente des porcelets, diverses commissions………..)

47 TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET

Le financement tient une place importante dans la vie d’une entreprise tant au niveau d’investissement qu’au niveau de fonctionnement. Cette partie sera divisée en trois chapitres : d’abord, les coûts des investissements du projet, ensuite, l’étude de la faisabilité et enfin, l’évaluation du projet.

CHAPITRE I : COÛT D’INVESTISSEMENT

Section 1 : Coût des investissements Investir : c’est acquérir des biens dont on attend des avantages durables. A partir de cette définition, les immobilisations, c’est à dire les éléments incorporels et corporels destinés à servir de façon durable l’activité de l’entreprise.

1.1. Les éléments constitutifs a) Les frais d’établissement Ce sont les frais engagés, soit au moment de la constitution de l’entreprise, soit de l’acquisition par celle-ci de ses moyens permanents d’exploitation. Ils sont estimés à 2500000Fmg

b) Matériel et outillage Ce sont les instruments pour utilisation directs de l’activité. Les matériels et outillages nécessaires sont présentés dans le tableau suivant

48 Tableau 32 : Matériels et outillages

Désignation Quantité PU Montant Machine à broyeur 1 1000000 1000000 Pulvérisateur 5 200000 1000000 Brouette 4 180000 720000 Fut 5 200000 1000000 Pelle 5 10000 50000 Râteau 6 15000 90000 Seau 5 15000 75000 Fourche 4 15000 60000 Frigo 1 1500000 1500000 Total 5495000

c) Matériel de transport C’est le matériel nécessaire pour l’achat des matières premières, ventes des produits finis et les diverses commissions.

Tableau 33 : Matériel de transport Désignation Quantité PU Montant Camionnette 1 30000000 30000000 Total 30000000

d) Agencement et aménagement Ils sont estimés à 15000000

Tableau 34 : Agencement et aménagement Désignation Montant Réhabilitation des bâtiments : 6500000 -bureau -magasin de stockage Réhabilitation des porcheries : 8500000 Total 15000000

e) Matériel et mobilier de bureau (M.M.B) Ce sont les matériels nécessaires pour le fonctionnement de l’administration et les divers services.

49 Tableau 35 : MMB

Désignation Quantité PU Montant Table de bureau 2 500000 1000000 Chaise 6 20000 120000 Armoire 2 400000 800000 Machine à calculer 2 40000 80000 Table 1 25000 25000 Autre fourniture 500000 Total 2525000

f) Matériel informatique

Tableau 36 : Matériel informatique

Désignation Quantité PU Montant Ordinateur 1 4000000 4000000 Total 4000000

g) Cheptel reproducteur

Tableau 37 : Cheptel reproducteur

Désignation Quantité PU Montant Verrat 2 960000 1920000 Truie 16 850000 13600000 Total 15520000

50 1.2. Récapitulation des investissements

Désignation Montant Im mobilisation incorporelle : 2500000 -Frais d’établissement 2500000 Im mobilisation corporelle : -Matériel et outillage 5495000 -Matériel de transport 30000000 72540000 -Agencement et aménagement 15000000 -Matériel et mobilier de bureau 2525000 -Matériel informatique 4000000 -Cheptel reproducteur 15520000

Total 75040000 75040000

Section 2 : Le tableau d’amortissement

L’amortissement est une constatation comptable d’une réduction de la valeur des éléments d’actifs résultants de l’usage, du temps de changement de technique et toute autre cause. Il y a deux types d’amortissement : - l’amortissement dégressif et - l’amortissement linéaire ou amortissement constant Nous allons pratiquer l’amortissement linéaire ou constant car il est fréquemment utilisé par la plupart des entreprises à Madagascar. Le calcul se fait comme suit :

Valeur d’Acquisition Amortissement annuel = Durée d’Amortissement

Ou Valeur d’acquisition

Durée d’amortissement

100 Avec taux d’amortissement = Durée d’Amortissement 51 - Frais d’établissement

Les frais d’établissement ont une valeur de 2 500 000f et une durée de vie de 5ans L’annuité (a) est égale à

A = 2500000 5 10 La valeur nette comptable est la différence entre la valeur réelle et le cumul d’amortissement.

Tableau 38 : Tableau d'amortissement

Année Valeur d’origine Annuité Amortissement Valeur nette d’amortissement cumulé comptable N1 2500000 500000 500000 2000000

N2 2500000 500000 1000000 1500000

N3 2500000 500000 1500000 1000000

N4 2500000 500000 2000000 500000

N5 2500000 500000 2500000 -

- Matériel et outillage

Il se divise en deux : La première a une valeur d’acquisition de 2500000f (machine à broyer, frigo) dont la durée de vie probable est de 10ans.

2500000 A = = 250000 10

Tableau 39 : Tableau d'amortissement

52 Année Valeur d’origine Annuité Amortissement Valeur nette d’amortissement cumulé comptable N1 2500000 250000 250000 22500000

N2 2500000 250000 500000 2000000

N3 2500000 250000 750000 1750000

N4 2500000 250000 1000000 1500000

N5 2500000 250000 1250000 1250000

La deuxième a une durée de vie de 5 ans et une valeur d’acquisition de 2 995 000f 2995000 A = = 599000 5

Tableau 40 : Tableau d'amortissement

Année Valeur d’origine Annuité Amortissement Valeur nette d’amortissement cumulé comptable N1 2995000 599000 599000 2396000

N2 2995000 599000 1198000 1797000

N3 2995000 599000 1797000 1198000

N4 2995000 599000 2396000 599000

N5 2995000 599000 2995000 -

- Agencement et aménagement L’agencement et aménagement ont une valeur de 15000000 f et amorti pendant 15 ans

15000000 A = = 1000000 15

Tableau 41 : Tableau d'amortissement

53 Année Valeur d’origine Annuité Amortissement Valeur nette d’amortissement cumulé comptable N1 15000000 1000000 1000000 1400000

N2 15000000 1000000 2000000 1300000

N3 15000000 1000000 3000000 1200000

N4 15000000 1000000 4000000 1100000

N5 15000000 1000000 5000000 1000000

- Matériel de transport Il a une valeur d’acquisition de 30000000 f et une durée de vie de 10 ans.

Tableau 42 : Tableau d'amortissement

Année Valeur d’origine Annuité Amortissement Valeur nette d’amortissement cumulé comptable N1 30000000 3000000 3000000 27000000

N2 30000000 3000000 6000000 24000000

N3 30000000 3000000 9000000 21000000

N4 30000000 3000000 12000000 1800000

N5 30000000 3000000 15000000 15000000

- Matériel et mobilier de bureau Le premier matériel et outillage a une durée de vie de 10 ans et une valeur de 1945000 f Tableau 43 : Tableau d'amortissement

Année Valeur d’origine Annuité Amortissement Valeur nette d’amortissement cumulé comptable N1 1945000 194500 194500 1750500

N2 1945000 194500 389000 1556000

N3 1945000 194500 598000 1361000

N4 1945000 194500 778000 1167000

N5 1945000 194500 972500 972500 1945000 A = = 194500 10

54 La deuxième a une durée de 5 ans et une valeur de 580000 f

580000 A = = 116000 5

Tableau 44 : Tableau d'amortissement

Année Valeur d’origine Annuité Amortissement Valeur nette d’amortissement cumulé comptable N1 580000 116000 116000 464000

N2 580000 116000 232000 348000

N3 580000 116000 348000 232000

N4 580000 116000 464000 116000

N5 580000 116000 580000 -

- Matériel informatique

Il a une valeur de 4000000 f et de durée de vie de 5 ans

4000000 A = = 800000 5 Tableau 45 : Tableau d'amortissement

Année Valeur d’origine Annuité Amortissement Valeur nette d’amortissement cumulé comptable N1 4000000 800000 800000 3200000

N2 4000000 800000 1600000 2400000

N3 4000000 800000 2400000 1600000

N4 4000000 800000 3200000 800000

N5 4000000 800000 4000000 -

- Cheptel reproducteur La valeur d’acquisition est de 15520000 f dont :

55 - 1920000 f verrats et - 13600000 f truies Pour les verrats : la valeur d’acquisition est de 1920000 1920000 A = 5

Tableau 46 : Tableau d'amortissement

Année Valeur d’origine Annuité Amortissement Valeur nette d’amortissement cumulé comptable N1 1920000 384000 384000 1536000

N2 1920000 384000 768000 1152000

N3 1920000 384000 1152000 768000

N4 1920000 384000 1536000 384000

N5 1920000 384000 1920000 -

Pour les truies : la valeur d’acquisition est égale à 13600000 f

13600000 A = = 2720000 5 Tableau 47 : Tableau d'amortissement

Année Valeur d’origine Annuité Amortissement Valeur nette d’amortissement cumulé comptable N1 13600000 2720000 2720000 10880000

N2 13600000 2720000 5440000 8160000

N3 13600000 2720000 8160000 5440000

N4 13600000 2720000 10880000 2720000

N5 13600000 2720000 13600000 -

Récapitulation de tableau d’amortissement

Tableau 48 : Récapitulation des amortissements

56 Immobilisatio Valeur N1 N2 N3 N4 N5 n d’origine Immobilisation incorporelle -Frais 2500000 500000 500000 500000 500000 500000 d’établissement Immobilisation corporelle -Matériel et outillage n =10 2500000 250000 250000 250000 250000 250000 n =5 2995000 599000 599000 599000 599000 599000 -Matériel de 30000000 3000000 3000000 3000000 3000000 3000000 transport -Agencement 15000000 1000000 1000000 1000000 1000000 1000000 et aménagement - Matériel et mobilier de bureau - n = 10 1945000 194500 194500 194500 194500 194500 - n = 5 580000 116000 116000 116000 116000 116000 - -Matériel 4000000 800000 800000 800000 800000 800000 informatique - - Cheptel reproducteur - verrat 1920000 384000 384000 384000 384000 384000 - truie 13600000 2720000 2720000 2720000 2720000 2720000 -

Total 75040000 9563500 9563500 9563500 9563500 9563500

Section 3 : Plan de financement

Le financement est un moyen par lequel l’entreprise vérifie sa politique d’investissement et financement et que l’établissement financier exige le plan de financement de la part des entreprises qui leur réclame un emprunt.

Tableau 49 : Plan de financement

Désignation Montant Apport Emprunt Immobilisation

57 incorporelle -Frais d’établissement 2500000 2500000 Immobilisations corporelles -Matériel et outillage 5495000 5495000 -Matériel de transport 30000000 15000000 15000000 -Agencement et 15000000 15000000 aménagement -Matériel et mobilier 25250000 2525000 de bureau -Matériel 4000000 2000000 2000000 informatique -Cheptel reproducteur 15520000 15520000

Total 75040000 32000000 43040000 Pourcentage 100% 42,6% 57,4%

3.2. Les apports Les apports des associés sont constitués de : - apport en nature : 15000000 - apport en numéraire : 17000000

Apport Montant En nature 15000000 En numéraire 17000000 Total 32000000

Le capital de l’entreprise est donc de 32000000 f

3.3. Le fond de roulement Le fond de roulement s’élève à 18000000

Tableau 50 : Fonds de roulement

Désignation Apport Banque Total Investissement 32000000 43040000 75040000 Fond de roulement 18000000 18000000 initial Total 32000000 61040000 93040000 Le plan de financement peut se résumer suit :

Le plan de financement peut se résumer suit :

58 Tableau 51 : Plan de financement

Emplois Montant Ressources Montant -Frais d’établissement 2500000 Apport 32000000 -Matériel et outillage 5495000 Emprunt 61040000 -Matériel de transport 30000000 -agencement et 15000000 aménagement -MMB 2525000 -Matériel informatique 4000000 -Cheptel reproducteur -fond roulement initial 15520000 18000000 93040000 93040000

Emplois Montant Ressources Montant Investissement 75040000 Apport 32000000 Fond de roulement initial 18000000. Emprunt 61040000 93040000 93040000

Section 4 : Tableau de remboursement des dettes

Le montant de l’emprunt est de 61040000 remboursable dans 5 ans et le premier remboursement s’effectue à la fin de la première année avec un taux d’intérêt de 12% Pendant les 5 années d’exercice, le paiement se fait par l’amortissement constant dont la valeur est la suivante :

A = 61040000 = 12208000 5

Tableau 52: Tableau de remboursement par amortissement constant

Année Capital au début Intérêt Amortisseme Annuité Capital à la de la période nt fin de période N1 61040000 7324000 12208000 19532800 48832000 N2 46832000 5859840 12208000 18067840 3662400

59 N3 36624000 4394880 12208000 16602880 24416000 N4 24416000 2929920 12208000 15137920 12208000 N5 12208000 1464960 12208000 13672960 - Total 21974400 61040000 83014400

Section 5 : Les comptes de gestion 5.1. Les charges Les charges enregistrées au compte de résultat sont constituées par l’ensemble des dépenses engagées par l’entreprise au cours de l’exercice.

Elles sont les suivantes : (60 : - Achat des matières premières : 14397600 :- Achat non stocké : ce sont les produits vétérinaires : 3207040 (61-62) : Charges externes : - carburant, lubrifiant, huilage, graissage, vidange : 9504000 -eau, téléphone, électricité : 3800000 Autres charges externes : 800000 (63) : Impôts et taxes : 200000f/an (64) : Charges de personnel : 32448000 (66) : Charges financières : 7324800 (68) : Dotation aux amortissements : 21771500

60 Tableau 53 : Récapitulation des charges durant les cinq années d'exploitation

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 -Achat des matières premières 14397600 15069600 19101600 19101600 19101600 -Achat non 3207040 6185640 6185640 6185640 6185640 stocké -Charges 9504000 9504000 9504000 9504000 9504000 externes -Eau, 3800000 5400000 5400000 5400000 5400000 téléphone et électricité -Autres 800000 800000 800000 800000 800000 charges externes -Impôts et 200000 200000 200000 200000 200000 taxes -Charges de 32448000 32448000 32448000 35824800 35824800 personnel -Charges 7324800 5859840 4394880 2929920 1464960 financières -Dotation aux 21771500 21771500 21771500 21771500 21771500 amortissements et aux provisions

Total 93452940 97238580 99805620 101717460 100252500

5.2. Les comptes des produits :

Ce sont les chiffres d’affaires prévisionnelles durant les 5 années d’exercice

Tableau 54 : Compte de produits

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 -Prix d’un porcelet 400000F 400000F 450000F 450000F 450000F -Nombre de porcelet 192 384 384 384 384 Chiffre 76800000 153600000 153600000 172800000 172800000 d’affaire

61 CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITÉ

Ce chapitre nous permettre d’évaluer le résultat, de dresser le plan de trésorerie, le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion et enfin le bilan prévisionnel

Section 1 : Compte de résultat prévisionnel 1.1. Compte de résultat Il regroupe l’ensemble des produits et des charges de l’entreprise pendant une période déterminée afin d’obtenir les profits à générer.

Tableau 55 : Compte de résultat Désignation N1 N2 N3 N4 N5 PRODUITS 76800000 153600000 153600000 172800000 172800000 -vente de porcelet Total des 76800000 153600000 153600000 172800000 172800000 produits CHARGES -Achat des 14397600 15069600 19101600 19101600 19101600 matières premières -Achat non 3207040 6185640 6185640 6185640 6185640 stocké -Charges 9504000 9504000 9504000 9504000 9504000 externes -Eau, 3800000 3800000 3800000 3800000 3800000 téléphone et électricité -Autres 800000 800000 800000 800000 800000 charges externes -Impôts et 200000 200000 200000 200000 200000 taxes -Charge de 32448000 32448000 32448000 35824800 35824800 personnel -Charges 7324800 5859840 4394880 2929920 1464960 financières Dotation aux 21771500 21771500 21771500 21771500 21771500 amortissements Total des 93452940 97238580 99805620 101717460 100252500 charges Résultat avant (16652940) 56361420 53794380 71082540 72547500 impôts -IBS 35% - 19726497 18828033 24878889 25391625 Résultat net (16652940) 36634923 34966347 46203651 47155875

62 1.2. Cash – flow ou Marge brute d’autofinancement Le cash – flow ou marge brute d’autofinancement indique des ressources internes sécrétées par l’exploitation que l’entreprise peut utiliser pour son fonctionnement. La marge brute d’autofinancement (MBA) est la mesure de la rentabilité financière.

Tableau 56 : MBA

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 Cash – flow 5118560 58406423 56737847 67975151 68927375 Résultat net (16652940) 36634923 34966347 46203651 47155875 +dotation aux amortissements 21771500 21771500 21771500 21771500 21771500

Section 2 : Le plan de trésorerie Le plan de trésorerie est une prévision des encaissements et des décaissements pour la période donnée. Le budget de trésorerie Il est important pour la gestion des disponibilités : - les entrées ou encaissements comprennent le cash – flow positif. - Les sorties ou décaissements nous renseignent sur le cash –flow négatif, l’investissement et le remboursement de l’emprunt sur l’investissement.

2.1. Compte prévisionnel de trésorerie annuelle

63 Tableau 57 : Trésorerie annuelle durant 5 années d'exploitation

Désignation N0 N1 N2 N3 N4 N5 RESSOURCES 5118560 58406423 56737847 67975151 68927375 MBA Emprunt 61040000 Fond propre 32000000 Total ressources 93040000 5118560 58406423 56737847 67975151 68927375 EMPLOIS Investissement -Frais d’établissement 2500000 -Matériel et outillage 5495000 -Matériel de transport 30000000 -Agencement et 15000000 aménagement -Matériel et mobilier 2525000 de bureau -Matériel informatique 4000000 -Cheptel reproducteur -verrat 1920000 -truie 13600000 Remboursement 12208000 12208000 12208000 12208000 12208000 12208000 Total emplois 12208000 12208000 12208000 12208000 12208000 Solde (7089440 46198423 44529847 55767151 56719375 Solde cumulé (7089440 39108983 83638830 139405981 196125356

Section 3 : Le tableau des grandeurs caractéristiques

C’est un compte d’exploitation prévisionnel sous une autre présentation de cumul de résultat peut être appliqué par d’autre indicateur de gestion solde dont les évolutions sont analysées ci-après : - Le chiffre d’affaire annuel - la valeur ajoutée - L’excédent brut d’exploitation (EBE) - Le résultat d’exploitation - Le résultat financier - Le résultat avant impôt - Le résultat net

64 Tableau 58 : TGCG

Désignation N1 N2 N3 N4 N5 1-Marge commerciale 2-Produit de l’exercice 76800000 153600000 153600000 172800000 172800000 3-Valeur ajoutée 45091360 116640760 112608760 131808760 131808760 Production de l’exercice 76800000 153600000 153600000 172800000 172800000 Consommation intermédiaire : 14397600 15069600 19101600 19101600 19101600 -achat des matières premières 3207040 6185640 6185640 6185640 6185640 -achat non stockes 14104000 15704000 15704000 15704000 15704000 -Charges externes 4-Exedent brute 12443360 83992760 79960760 95783960 95783960 d’exploitation -Valeur ajoutée 45091360 116640760 112608760 131808760 131808760 -Impôts et taxes 200000 200000 200000 200000 200000 -Charges de personnel 32448000 32448000 32448000 35824800 35824800 5-Résultats d’exploitation (9328140) 62221260 58189260 74012460 74012460 EBE 12443360 83992760 79960760 95783960 95783960 -Dotation aux 21771500 21771500 21771500 21771500 21771500 amortissements

6-Résultats financières (7324800) (5859840) (4394880) (2929920) (1464960) Produits financiers -Charge financier 7324800 5859840 4394880 2929920 1464960 7-Résultat exceptionnels Produit exceptionnel - charge exceptionnelle 8-Résultats de l’exercice (16652940) 56361420 53794380 71082540 72547500 Résultat d’exploitation (9328140) 62221260 58189260 74012460 74012460 +Résultat financier (7324800) (5859840) (4394880) (2929920) (1464960) +Résultat exceptionnel - IBS 19726497 18828033 24878889 25391625 9-Cash-flow 5118560 58406423 56737847 67975151 68927375 Résultat net (16652940) 56361420 53794380 71082540 72547500 +dotation aux amortissements 21771500 21771500 21771500 21771500 21771500

Section 4 : Bilan prévisionnel Le bilan est l’amortissement final du travail d’enregistrement comptable des opérations réalisées. C’est un tableau qui reflète la situation du patrimoine de l’entreprise à un moment donné. Le patrimoine peut évoluer, c’est pourquoi nous proposons le bilan prévisionnel du projet pour cinq années d’exercice.

65 Il est représenté en deux parties : - dans la partie gauche intitulée actif où sont consignés les emplois des fonds - dans la partie droite intitulée passif, figure l’origine des fonds

Tableau 59 : Bilan d'ouverture 01-01-N1

Actif Montant Passif Montant ACTIF IMMOBILISEE CAPITAUX PROPRE Immobilisation Capital 32000000 incorporelle Dette à long terme 61040000 Frais d’établissement 2500000 Immobilisation corporelle -Matériel et outillage 5495000 -Matériel de transport 30000000 -Agencement et aménagement 15000000 -Matériel et mobilier de bureau 2525000 -Matériel informatique 4000000 -Cheptel reproducteur 15520000 -ACTIF CIRCULANT Banque 18000000

93040000 93040000

66 Tableau 60 : Bilan au 31/12/N1

Actif Montant Amortisse Montant Passif Montant brut ment net ACTIF CAPITAUX 15347060 IMMOBILISEE PROPRE Immobilisation Capital 32000000 incorporelle Résultat (16652940) Frais d’établissement 2500000 500000 2000000 Dette à long 48832000 Immobilisation terme corporelle -Matériel et outillage 5495000 849000 4646000 -Matériel de transport 30000000 3000000 27000000 -Agencement et aménagement 15000000 1000000 14000000 -Matériel et mobilier de bureau 2525000 310500 2214500 -Matériel informatique 4000000 800000 3200000 -Cheptel reproducteur 15520000 3104000 12416000 -ACTIF CIRCULANT Banque Banque 1000000 (solde créditeur) 65179060 65179060

67 Tableau 61 : Bilan au 31/12/N2

Actif Montant Amortisse Montant Passif Montant brut ment net ACTIF CAPITAUX 51981983 IMMOBILISEE PROPRE Immobilisation Capital 32000000 incorporelle Report à Frais d’établissement 2500000 1000000 1500000 nouveau (16652940) Immobilisation Résultat 36634923 corporelle Dette à long 36624000 -Matériel et outillage 5495000 1698000 3797000 terme -Matériel de transport 30000000 6000000 24000000 -Agencement et aménagement 15000000 2000000 13000000 -Matériel et mobilier de bureau 2525000 621000 1904000 -Matériel informatique 4000000 1600000 2400000 -Cheptel reproducteur 15520000 6208000 9312000 -ACTIF CIRCULANT Banque 32692983

88605983 88605983

68 Tableau 62 : Bilan au 31/12/N3

Actif Montant Amortisse Montant Passif Montant brut ment net ACTIF CAPITAUX IMMOBILISEE PROPRE 86948330 Immobilisation Capital 32000000 incorporelle Report à Frais d’établissement 2500000 1500000 1000000 nouveau 19981983 Immobilisation Résultat 34966347 corporelle Dette à long 24416000 -Matériel et outillage 5495000 2547000 2948000 terme -Matériel de transport 30000000 9000000 21000000 -Agencement et aménagement 15000000 3000000 12000000 -Matériel et mobilier de bureau 2525000 931500 1593500 -Matériel informatique 4000000 2400000 1600000 -Cheptel reproducteur 15520000 9312000 6208000 -ACTIF CIRCULANT Banque 46349500

111364330 111364330

69 Tableau 63 : Bilan au 31/12/N4

Actif Montant Amortisse Montant Passif Montant brut ment net ACTIF CAPITAUX 133151981 IMMOBILISEE PROPRE Immobilisation Capital 32000000 incorporelle Report à Frais d’établissement 2500000 2000000 500000 nouveau 54948330 Immobilisation Résultat 46203651 corporelle Dette à long -Matériel et outillage 5495000 3396000 2099000 terme 12208000 -Matériel de transport 30000000 12000000 18000000 -Agencement et aménagement 15000000 4000000 11000000 -Matériel et mobilier de bureau 2525000 1242000 1283000 -Matériel informatique 4000000 3200000 800000 -Cheptel reproducteur 15520000 12416000 3104000 -ACTIF CIRCULANT Banque 108573981

145359981 145359981

70 Tableau 64 : Bilan au 31/12/N5

Actif Montant Amortisse Montant Passif Montant brut ment net ACTIF CAPITAUX 180307856 IMMOBILISEE PROPRE Immobilisation Capital 32000000 incorporelle Report à Frais d’établissement 2500000 2500000 - nouveau 101151981 Immobilisation Résultat 47155875 corporelle Dette à long -Matériel et outillage terme - 2500000 1250000 1250000 2995000 2995000 -

-Matériel de transport 30000000 15000000 15000000 -Agencement et aménagement 15000000 5000000 10000000 -Matériel et mobilier de bureau 1945000 972500 972500 580000 580000 - -Matériel informatique 4000000 4000000 - -Cheptel reproducteur 15520000 15520000 - -ACTIF CIRCULANT Banque 154085356

181307856 180307856

71 CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET

Il est nécessaire de savoir à tout moment l’évolution de la production, faire le point pour pouvoir estimer le bon fonctionnement du projet suivant différent moyen à savoir : - l’évaluation financière - l’évaluation sociale - l’évaluation économique

Section 1 : Evaluation financière

Dans cette section, il faut voir la valeur actuelle nette (VAN), le taux de rentabilité interne (TRI), le délai de récupération des capitaux investis (DRCI) et enfin l’indice de profitabilité (IP).

1.1. La valeur actuelle nette La valeur actuelle nette mesure la contribution d’un projet à la valeur d’une entreprise. En général, la VAN est une fonction décroissante du taux d’actualisation Elle est présentée par la formule suivante :

VAN = Σ MBA (1+i)-n-C

Avec MBA= marge brute d’autofinancement i = taux d’emprunt n = année C =capitaux investis

Tableau 65 : Calcul des VAN

Désignation MBA (1.15)-n MBA actualisée N1 5118560 0.869 4448028 N2 58406423 0.756 44155255 N3 56737847 0.657 37276765 N4 67975151 0.571 38813811 N5 68927375 0.497 34256905 Total 158950764

VAN= 158950764-93040000 =65910764

72 VAN =65910764

La valeur actuelle nette est largement positive, cela veut dire que ce projet est viable et rentable.

1.2. Le taux de rentabilité interne : Le taux de rentabilité interne est le taux qui annule la somme des flux financiers actualisés. Nous allons déterminer alors le taux qui égalise la valeur actuelle et l’investissement. La formule est comme suit : 0 = ΣMBA (1+i)-n - C

Tableau 66 : Calcul de TRI

Désignation MBA MBA au taux de MBA au taux de 37% 35% N1 5118560 3791525 3736175 N2 58406423 31047420 31118558 N3 56737847 23060650 22065366 N4 67975151 20465158 19296027 N5 68927375 15371735 14281995 Total 94736488 90498121 VAN 1696488 -2541879

Le taux de rentabilité est compris entre 35% et 37% (35%

TRI-35 = 93040000-94736488 37-35 90498121-94736488

TRI = 35,8%

Le taux de rentabilité interne est supérieur largement par rapport au taux d’emprunt qui est de 15%, le projet est rentable car l’entreprise dispose une marge de sécurité de 20,8% pour emprunter.

73 1.3. Délai de récupération des capitaux investis Pour déterminer le délai de récupération des capitaux investis, il faut cumuler les marges brutes d’autofinancement année par année, de façon à repérer l’année au cours de laquelle le capital est remboursé.

Tableau 67 : Calcul du DRCI

Désignation MBA MBA cumulée Investissement N1 5118560 5118560 N2 58406423 63524983 93040000 N3 56737847 120262830 N4 67975151 188237981 N5 68927375 257165356

Le montant des investissements est compris entre le cumul de la marge brute d’autofinancement de la deuxième année et celui de la troisième année. Ainsi, le délai de récupération des capitaux investis est à obtenir à partir de l’interpolation suivante :

120262830 – 93040000 x 12 =5,75 donc 5mois 23jours 120262830 - 63524983

DRCI = 2 ans 5mois 23jours Le capital investi est récupéré au cours de la deuxième année.

1.4. Indice de profitabilité (IP) L’indice de profitabilité est représenté par le rapport entre la somme de MBA actualisée et la somme des capitaux investis. La formule est la suivante :

IP = Σ MBA (1+i) -n C

= 158950764 93040000

IP = 1,71

74 L’indice de profitabilité est de 1,71, il est donc positif et cela signifie que ce projet est rentable, la VAN est positive aussi.

Section 2 : Evaluation sociale

Le but social de ce projet réside dans le fait qu’il contribue à résoudre le problème de chômage. Ce problème humain constitue de nos jours la priorité du pouvoir publique. Par suite de la crise économique dans notre pays, des jeunes diplômés retrouvent sans emploi En effet nous avons décidé d’exercer ce projet en vue de prendre part à la réduction du chômage car il permet de créer quelques emplois.

Section 3 : Evaluation économique Par suite de la situation dans notre pays : crise économique, chômage, inflation ; nous avons décidé de réaliser ce projet afin de réduire la pauvreté. Par conséquent, l’implantation d’une unité de cheptel porcin ne prétend pas de résoudre tous les problèmes dans notre pays mais elle peut apporter un peu plus au développement de l’économie nationale ainsi que la création d’emploi.

75 CONCLUSION GENERALE

Ce présent projet porte sur l’étude de viabilité d’un projet ; Notre projet sera implanté dans la région d’Ambalakely province de Fianarantsoa. Il valorise l’introduction de nouvelle technique. Nous savons que cette région est une région des paysans et riche en matière première Ainsi, l’implantation apporte de nouvel système et nouvelle technique d’élevage comme la transformation des matières premières en provende, type d’élevage moderne, divers formations……… Ce présent projet se divise en trois grandes parties

Dans la première partie, nous avons vu l’identification du projet en parlant la localisation administrative et géographique, la présentation du projet, historique et caractéristique du projet.

La conduite du projet à la deuxième partie décrit la technique de production, la capacité de production envisagée et aussi l’étude organisationnelle qui doivent être proportionnelle à la taille de la ferme

Dans la troisième partie, elle est consacrée à l’étude financière y compris les coûts d’investissement, l’étude de faisabilité et l’évaluation de projet.

Pour ce faire, des collectes des données auprès des divers services et des enquêtes auprès de certains éleveurs et agriculteurs sont nécessaires. En bref, il est à noter que ce projet est une recherche effectuée pour résoudre le problème de chômage, pour améliorer la vie quotidienne de la population dans cette région, important pour la nation, car nous savons que le taux de croissance annuelle de l’emploi ne correspond pas au taux de croissance démographique. De plus, ce projet procure des avantages au niveau financier comme l’entrée de revenu et au niveau économique, augmentation de PNB. Par l’analyse de ce projet, la rentabilité du point de vue économique est sure car il dégage des bénéfices et donne un taux de rentabilité interne intéressant. Il sera donc possible et nécessaire de relancer ce projet dans la région d’Ambalakely.

76 ANNEXE

Evolution des effectifs morbides des porcins depuis 1997

Maladies 1998 1999 2000 Effectif Effectif Effectif morbide % morbide % morbide % -Maladies de 2805 0.97 674 0.87 304 20.6 teschen -Peste porcin 11814 4.08 1 0.001 659 44.7 classique -PPA 274978 94.90 76895 99.1 478 32.5 -Pasteurellose 175 0.05 3 0.029 32 2.2 porcine Total 289772 100. 77573 100 1473 100

Statistique sur les morbidités et mortalités porcines dues aux maladies importantes en 2000

Maladies Foyer Morbidité Mortalité -Maladie de teschen 24 304 266 -Peste porcine 11 659 630 classique -PPA 21 478 441 -Pasteurellose 3 32 6 -Total 2000 59 1473 1343 Année 1999 294 77373 6084

BIBLIOGRAPHIE ALAIN D’ASTOUS .Projet de recherche en Marketing. Université de Sher-brooke-Canada

COHEN, Elie (E). Gestion financière de l’entreprise et développement financier

CONSO P, la gestion financière de l’entreprise, Dunod, 1981, 6e édition

DELALANDE, Philipe (p). Gestion de l’entreprise en Afrique, Collection Coopération et développement, Paris, 1984. Ed Economica,.

FERNAND Vincent-Manuel de gestion pratique des associations de développement rural du tiers monde

GUIZAR et PEROCHON, la nouvelle technique comptable.

JOBARD, Jean Pierre et Pierre GREGORIE. Gestion, Paris, 1995. Ed Dalloz

MANUEL BUDIER, Micharlof Serge-Guide pratique de l’analyse du projet

Evaluation et choix de projet

TABLES DES MATIERES

INTRODUCTION...... 1

REMERCIEMENT...... 2 SOMMAIRE...... 3 INTRODUCTION GENERALE...... 3 Chapitre II : Etude du marché...... 3 Chapitre III : Théorie générale sur les critères d’évaluation...... 3 DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET...... 4 Chapitre I : Technique de production...... 4 Matériels informatiques...... 4 Chapitre II : Capacité de production envisagée...... 4 Section 1 : Evolution du chiffre d’affaire et la production envisagée...... 4 Chapitre III : Etude organisationnelle...... 4 TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET...... 4 Chapitre I : Coût d’Investissements ...... 4 Section 5 : Les comptes de gestion...... 4 Chapitre II : Etude de faisabilité...... 4 PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET...... 3 CHAPITRE I : Localisation et identification du projet...... 3 Section 1 : Localisation du projet...... 3 1.1. Localisation administrative...... 3 1.2. Localisation géographique...... 3 Section 2 : Présentation du projet...... 7 2.1. Historique :...... 7 Origine Hispanique...... 8 2.2. Caractéristique du projet...... 9 CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE...... 11 Section 1 : Description du marché...... 11 1.1. Etude de la demande :...... 12 1.2. Etude de l’offre...... 13 1.3. Situation du marché : ...... 14 1.4. Production envisagée :...... 18 1.4.1. Description de prestation :...... 18 1.4.2. Chiffre d’affaire de la première année :...... 18 1.4.3. Chiffre d’affaire de la première et deuxième année...... 19 Section 2 : La concurrence ...... 19 2.1. Au niveau local...... 19 2.2. Au niveau zonal...... 20 CHAPITRE III : LA THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION...... 22 Section 1 : La valeur actuelle nette (VAN)...... 22 Section 2 : Le taux de rentabilité interne (TRI)...... 22 Section 3 : L’indice de profitabilité : (IP)...... 23 Section 4 : Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)...... 23 DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET...... 24 Chapitre I : Technique de production...... 24 Section 1 : Identification des matériels...... 24 Section 2 : Technique de production envisagée...... 25 2.1. Le capital cheptel...... 25 a) Choix des races...... 25 b) Importance du cheptel...... 25 2.2. Alimentation...... 28 2.4. Suivie sanitaire :...... 33 a) Les pestes porcines :...... 33 b) La maladie de Teschen : ...... 33 c) Les pneumonies et broncho-pneumonie (pasteurellose porcine)...... 34 2.5. Les moyens de production :...... 37 2.5.1. Moyen matériel :...... 37 2.5.2. Moyen humain :...... 37 2.5.3. Moyen financier :...... 37 Chapitre II : Capacité de production envisagée...... 38 Section 1 : L’évolution du chiffre d’affaire et la production envisagée...... 38 1.1. La production envisagée...... 38 1.2. Evolution du chiffre d’affaire...... 39 Section 2 : Aspect qualitatif et aspect quantitatif...... 39 2.1. Aspect qualitatif...... 39 2.2. Aspect quantitatif ...... 40 Section 3 : Les différents facteurs de production...... 40 3.1. Moyen financier :...... 40 3.2. Moyen humain :...... 41 3.3. Moyen matériel :...... 41 Section 1 : Organigramme envisagé...... 42 Section 2 : Organisation du travail...... 45 Section 3 : Chronogramme...... 47 TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET...... 48 Chapitre I : Coût d’investissement...... 48 Section 1 : Coût des investissements...... 48 1.1. Les éléments constitutifs...... 48 a) Les frais d’établissement...... 48 b) Matériel et outillage...... 48 c) Matériel de transport...... 49 d) Agencement et aménagement...... 49 e) Matériel et mobilier de bureau (M.M.B)...... 49 f) Matériel informatique...... 50 g) Cheptel reproducteur...... 50 1.2. Récapitulation des investissements...... 51 Immobilisation incorporelle :...... 51 Immobilisation corporelle :...... 51 Section 2 : Le tableau d’amortissement...... 51 - Matériel de transport...... 54 Récapitulation de tableau d’amortissement...... 56 Section 3 : Plan de financement...... 57 3.2. Les apports...... 58 3.3. Le fond de roulement...... 58 Section 4 : Tableau de remboursement des dettes...... 59 Section 5 : Les comptes de gestion...... 60 5.1. Les charges...... 60 5.2. Les comptes des produits :...... 61 Chapitre II : Etude de faisabilité...... 62 Section 1 : Compte de résultat prévisionnel...... 62 1.1. Compte de résultat...... 62 1.2. Cash – flow ou Marge brute d’autofinancement...... 63 Section 2 : Le plan de trésorerie...... 63 Le budget de trésorerie ...... 63 2.1. Compte prévisionnel de trésorerie annuelle...... 63 Section 3 : Le tableau des grandeurs caractéristiques...... 64 Section 4 : Bilan prévisionnel...... 65 Chapitre III : Evaluation du projet...... 72 Section 1 : Evaluation financière...... 72 1.1. La valeur actuelle nette...... 72 1.2. Le taux de rentabilité interne :...... 73 TRI-35 = 93040000-94736488...... 73 1.3. Délai de récupération des capitaux investis...... 74 1.4. Indice de profitabilité (IP)...... 74 Section 2 : Evaluation sociale...... 75 Section 3 : Evaluation économique...... 75 ANNEXE...... 5 LISTE DES FIGURES

Figure n° 1 : Processus de production

Figure n° 2 : Schéma de l’activité de production d’une truie

Figure n° 3 : Le croquis de la porcherie

Figure n° 4 : Planning de production

Figure n° 5 : Organigramme

Figure n° 6 : Chronogramme