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N°014 AVRIL 2015

Dossier lA Forêt De soiGnes

VAriA le Jardin zoologique de Bruxelles les parcs de laeken dans leur contexte le prix du paysage du Conseil de l’europe

UNE PUBLICATION DE BRUxELLES DÉVELOPPEMENT URBAIN Un cœur vert et ses lisières

Un cœur vert et ses lisières Le patrimoine bâti de la forêt de Soignes

Marc MEGANCK Historien, attaché aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, chargé de mission auprès de la Direction des Monuments et des Sites

Le prieuré du Rouge-Cloître à (Schmitt-Globalview, 2013 © SPRB).

016 La forêt de Soignes est loin d’être Entre 1520 et 1566, un abornement chant les loups de pénétrer dans le un espace vierge de construc- est réalisé à l’initiative de Charles haras et évitant la dispersion des tions. Les aménagements de main Quint pour marquer les limites de la chevaux. d’homme y sont nombreux (fig.1) et forêt domaniale. Il s’agit d’un talus stimulés par la proximité de la ville. et d’un fossé doublés, vers l’inté- Dès la première moitié du XVIIe Pour évoquer ce patrimoine bâti, il rieur du domaine, d’un alignement siècle, quelques redoutes formées faut d’abord prendre conscience du de bornes en pierre marquées de de remparts de terre sont construi- caractère mouvant des limites du la Croix de Bourgogne. Resté intact tes le long des chaussées nouvel- massif au fil des siècles. Les lisières jusqu’à la fin de A l’ ncien Régime, lement percées à travers la forêt. actuelles n’ont plus grand-chose à l’abornement devient obsolète lors Elles assurent la garde des points voir avec celles de la fin de l’Ancien de l’élaboration du cadastre en 1834. stratégiques. Les vestiges d’un tel Régime. Les aliénations opérées Quelques bornes et certaines sec- ouvrage érigé avant 1638 sont tou- par la Société Générale, entre 1822 tions du talus s’observent encore à jours en place le long de la chaussée et 1843, ont réduit l’étendue de la Uccle, Groenendael ou Rhode-Saint- de La Hulpe, à hauteur de la drève forêt de manière considérable – près Genèse. de la Chapelle (Groenendael) (fig. 2). de trois cinquièmes sacrifiés. Un À Uccle, le lieu-dit Fort Jaco, en bor- grignotage qui s’est principalement Ce sont également des levées de dure de la chaussée de Waterloo, focalisé sur les zones périphériques. terres renforcées par des pieux et un conserve le souvenir d’une redoute De nombreux éléments qui se trou- fossé qui sont utilisées pour réaliser du même type, bien que plus tardive vaient dans la forêt ou sur les lisières l’enceinte des haras d’Antoine de (début du XVIIIe siècle). ont été déconnectés de leur envi- Bourgogne (XVe siècle), puis d’Albert ronnement originel et intégrés dans et Isabelle (XVIIe siècle), à la limite un nouveau tissu périurbain. Il s’agira entre Groenendael et Watermael- Le patrimoine monastique donc de présenter un patrimoine plu- Boitsfort, près de la drève des riel, de la Préhistoire au XXe siècle, Bonniers. Parmi les vestiges encore Sous l’Ancien Régime, la forêt de tant dans la forêt elle-même que dans visibles aujourd’hui, les restes d’un Soignes est un domaine réservé au les zones limitrophes 1. saut-de-loup, talus palissadé empê- souverain. Dès le XIIe siècle, les ducs

Les constructions en terre

Le sous-sol peu perturbé de la forêt de Soignes a favorisé la préserva- tion de plusieurs sites archéologi- ques. Les plus anciennes structures remontent au Néolithique. Il y a envi- ron 6.000 ans, les premiers agricul- teurs de nos régions établissent une fortification sur un promontoire cerné par le Watermaelbeek et un de ses affluents, au lieu-dit Boitsfort- Étangs. Encore partiellement visible dans le paysage forestier, l’enceinte se compose d’une série de levées de terre protégées par des fossés. À l’extérieur du périmètre, au croi- sement du chemin des Tumuli et de l’avenue des Deux-Montagnes, deux tertres, peut-être funéraires, pour- raient être contemporains de la forti- Fig. 1 fication. Celle-ci est classée comme Carte de la forêt de Soignes, du bois des Capucins et du , dressée par René

site archéologique depuis 2002. Stevens et éditée par la Ligue des Amis de la Forêt de Soignes, s.d. [ vers 1914-1923 ]. Détail. Bruxelles Patrimoines 2015 n °014 – avril

017 Un cœur vert et ses lisières

Fig. 2 Vestiges d’une redoute du XVIIe siècle à Groenendael (H. Blanchaert, 2011 © MRAH).

Fig. 3 Ancien prieuré de Rouge-Cloître à Auderghem. La porterie et la maison des dames (S. Modrie, 2010 © SPRB).

de Brabant autorisent cependant ils creusent des carrières et culti- un dallage en pierre blanche, ceux certaines communautés monas- vent parfois la vigne. Fermés à la fin de l’infirmerie, de la brasserie, du tiques à s’établir sur les lisières, voire du XVIIIe siècle, les monastères sont réfectoire et de la maison des hôtes en plein cœur du massif. La forêt exposés aux démolitions. Les bâti- par des volumes de végétation et un constitue en effet un espace pro- ments épargnés sont réaffectés en muret en pierre sèche. La fontaine pice à l’anachorétisme et la retraite fermes, maisons de plaisance, sites de la cour d’honneur a été recons- cénobitique. À la fin du XVIIIe siècle, industriels, etc. tituée d’après les données récoltées on recense neuf fondations reli- pendant les fouilles archéologiques. gieuses dans ou autour de la forêt : La plupart de ces complexes sont l’abbaye de Forest (bénédictines, protégés. L’ancien prieuré de Rouge- L’abbaye de la Cambre, à , 1105-1110), l’abbaye de la Cambre Cloître, à Auderghem, classé en classée en 1953, est aujourd’hui (cisterciennes, 1201), le prieuré 1965, permet de se rendre compte de totalement déconnectée de son envi- de Val Duchesse (dominicaines, la configuration d’un grand monas- ronnement forestier originel (fig. 4). 1262), le prieuré de Groenendael tère de la forêt de Soignes (fig. p. 16). Église, cloître, cour d’honneur, (augustins, 1343), le prieuré de Plusieurs bâtiments sont encore communs et autres jardins témoi- Rouge-Cloître (augustins, 1366), le conservés : porterie (fig. 3), maison gnent encore de l’étendue des pro- prieuré de Sept-Fontaines (augus- des laïcs, maison du meunier, quar- grammes architecturaux développés tins, 1388), le prieuré de l’Ermite tier agricole, maison du prieur, de sous l’Ancien Régime. Le prieuré de (augustiniennes, 1399), le couvent de même qu’une grande partie du mur Val Duchesse, à Auderghem, classé Boetendael (franciscains, 1467) et d’enceinte. Depuis 1997, le site a fait en 2003, a lui aussi été séparé de la le couvent de Tervueren (capucins, l’objet d’études archéologiques en forêt (fig. 5). Les bâtiments parvenus 1626). Les religieux ne se conten- vue de la restauration des bâtiments jusqu’à nous ont été fortement tent pas de défricher les zones où ils et d’un réaménagement paysager. remaniés au début du XXe siècle. s’installent. Ils créent également des Les murs de l’église et du cloître L’ancien quartier de la prieure étangs et construisent des moulins, disparus sont marqués au sol par est flanqué d’une tour à coupole

018 Fig. 4 Denijs Van Alsoot, Vue de l’abbaye de la Cambre près de Bruxelles, 1609 (© Musée des Beaux-Arts de Nantes).

tronquée lui donnant des airs de 1820. Seul le corps de logis est présence des meutes de chiens de château. Il subsiste également des épargné. Il passe entre les mains chasse. dépendances agricoles, de même de différents propriétaires avant qu’une partie du mur d’enceinte du d’être cédé à l’État belge en 1906. XVIIe siècle. Entre 1973 et 2000, il est occupé par Les maisons forestières le Conseil de Trois-Fontaines qui y organise des expositions consa- Au départ, les gardes forestiers habi- Maison de chasse crées à la forêt. Classé depuis 1986, tent dans les villages environnants, et vénerie ducale il appartient aujourd’hui à la Région parfois loin du triage (la plus petite de Bruxelles-Capitale. subdivision administrative d’une Les ducs de Brabant font ériger des forêt) dont ils ont la responsabilité. demeures où ils séjournent régu- L’installation à Boitsfort au XIIIe En 1786, l’administration fores- lièrement pendant les périodes de siècle de la Vénerie ducale – institu- tière décide de faire construire une chasse, comme le château de Trois- tion régissant l’ensemble des activi- série de maisons forestières autour Fontaines, à Auderghem, au sud de tés de la chasse à courre – conduit ou même à l’intérieur du massif, à la chaussée de Wavre (fig. 6).C elui-ci à la construction d’un ensemble Vleurgat, à la Petite Espinette, à La est vraisemblablement construit à de type castral comprenant la mai- Hulpe… Certains bâtiments monas- l’initiative du duc de Brabant Jean III son des veneurs, une basse-cour tiques sont parfois convertis en (1313-1355). L’ensemble se com- avec bâtiments de service, chenils habitations pour les forestiers. Dans pose d’un donjon, d’un corps de ainsi qu’une chapelle dédiée à saint la première moitié du XIXe siècle, la logis et d’une chapelle (fig. 7). À Hubert. De cet ensemble démoli à la Société Générale se lance à son tour partir du XVe siècle et jusqu’en 1786, fin du XVIIIe siècle subsistent encore dans la construction de maisons le château sert de prison pour les des dépendances près de la place forestières sur les nouvelles lisières délinquants forestiers. En ruine, le Antoine Gilson, au Hondenberg, résultant des défrichements. Mais

donjon est abattu dans les années ruelle pavée dont le nom rappelle la c’est surtout après la reprise de Bruxelles Patrimoines 2015 n °014 – avril

019 Un cœur vert et ses lisières

Fig. 5 Ancien prieuré de Val Duchesse à Auderghem. Le quartier de la prieure (photo de l’auteur, 2006 © MRAH).

la forêt par l’État, en 1843, que la La Hulpe, sur un versant de la vallée par le bureau d’architectes Samyn & plupart des maisons forestières du Zwaaneweidebeek. Le hameau Partners en 1993. actuelles seront construites. Elles présente des alignements de petites sont entourées de prairies coupe- maisons occupées autrefois par des feu qui permettent au garde fores- travailleurs de la forêt – bûcherons, Châteaux et demeures tier de cultiver un lopin de terre sabotiers et autres fabricants de de plaisance pour assurer la subsistance de sa balais qui ont d’ailleurs laissé leur famille. Plusieurs exemples sont nom à l’endroit. Les habitants entre- Dès la première moitié du XIXe encore conservés, à Watermael- tenaient également des jardins- siècle, des familles nobles et bour- Boitsfort (rue du Buis 59 et drève potagers à l’arrière de leur maison. geoises établissent leurs résiden- des Bonniers 1), à Uccle (drève de Désormais recherché pour la qualité ces (secondaires ou principales) Saint-Hubert 17), etc. de son cadre de vie, le Coin du Balai en bordure de la forêt. De grands connaît un processus de gentrifica- domaines voient ainsi le jour sur des tion. terres naguère boisées. Plusieurs Hameaux et fermes de ces châteaux, parfois entourés de Les pans de forêt aliénés par la Société parcs remarquables, sont classés. Quantité de hameaux et de fermes Générale ont d’abord été conver- avaient des activités tournées vers tis en terres agricoles. Plusieurs Le château de La Solitude à la forêt. Les dernières phases de exploitations sont créées sur les par- Auderghem (avenue Charles Schaller construction d’habitations tradi- celles défrichées par les différents 54, classé depuis 2000) est érigé en tionnelles et d’exploitations agrico- acquéreurs. Vers 1830, le baron de 1912 pour la duchesse d’Arenberg, les sur les lisières se situent au XIXe Stassart fait, par exemple, construire douairière du duc Charles de Croÿ. Le siècle. Le Coin du Balai à Watermael- une grande ferme en bordure de nom de la demeure trahit la recherche Boitsfort se développe autour d’un la chaussée de Waterloo à Uccle d’isolement voulu par la propriétaire. ancien tronçon de la chaussée de (no 1537). Ce complexe a été rénové Le château Jolimont à Watermael-

020 Fig. 7 Le château de Trois-Fontaines au milieu du XVIIe siècle (gravure extraite de SANDERUS, A., Chorographia sacra Brabantiae, Bruxelles, 1659).

Fig. 6 Le château de Trois-Fontaines à Auderghem (Schmitt-Globalview, 2013 © SPRB).

Boitsfort (rue Middelbourg 70, désormais l’International School of Cafés-laiteries et auberges accueil- classé depuis 2014) est élevé sur . lent les promeneurs du dimanche, les pentes du Crekelenberg donnant comme À la Petite Laiterie de la Forêt accès à la forêt. Il est occupé par de Soignes à Watermael-Boitsfort des grandes familles aristocra- Cafés-laiteries, (chemin des Silex 9). Les plus aisés tiques et de nombreux artistes auberges et passent quelques jours en lisière de dont Jacques d’Artois (1613-1686), hôtels-restaurants la forêt dans les hôtels-restaurants peintre paysager bruxellois dont le de Boitsfort, Auderghem, La Hulpe sujet préféré n’était autre que… la Un tourisme forestier se développe ou Groenendael. Certaines de ces forêt de Soignes. L’ancien domaine dès la seconde moitié du XIXe siècle. adresses sont encore occupées par de Tournay-Solvay, également à La bourgeoisie s’enthousiasme pour un restaurant, bien que de standing Watermael-Boitsfort (chaussée de les paysages sylvestres, la contem- plus élevé qu’autrefois : Au Repos La Hulpe 201-203) sera converti en plation de la nature. Ce sont d’abord des Chasseurs à Auderghem (avenue parc public dans les années 1980. les lisières « civilisées » qui sont fré- Charle-Albert 11) (fig. 9) ou Le Chalet Citons encore le manoir d’Anjou à quentées, en ce compris les grands de la Forêt à Uccle (drève de Lorraine Woluwe-Saint-Pierre (rue au Bois parcs publics aménagés sur le pour- 43) (fig. 10). 365, classé depuis 2014), établi sur tour forestier, comme le bois de la l’ancien triage de Putdael ou encore, Cambre par exemple. Car ces zones à Watermael-Boitsfort, le château sont faciles d’accès grâce à l’ouver- Les hippodromes Charle-Albert (avenue Charle-Albert 7), ture de lignes de tram et même de classé depuis 1988, édifié sur un chemin de fer – la ligne Bruxelles- Des hippodromes investissent égale- lambeau de 1,5 ha de forêt, et le Luxembourg est construite entre ment la forêt. Celui de Boitsfort, domaine Bischoffheim (Kattenberg 19) 1846 et 1854 et compte une « halte de chaussée de La Hulpe, est le plus dont le château, construit à partir de la Forêt de Soignes » à Watermael- ancien (fig. 11). Créé en 1875, il est

1854 et classé depuis 1992, abrite Boitsfort, aujourd’hui disparue (fig.8). exploité par la Société d’Encouragement Bruxelles Patrimoines 2015 n °014 – avril

021 Un cœur vert et ses lisières

Fig. 8 La « halte de la forêt de Soignes » à Watermael-Boitsfort (disparue). Carte postale ancienne (coll. Belfius Banque-Académie royale de Belgique © ARB-SPRB).

Fig. 9 Au Repos des Chasseurs à Watermael-Boitsfort. Carte postale ancienne (coll. Belfius Banque-Académie royale de Belgique © ARB-SPRB).

Fig. 10 Le Chalet de la Forêt à Uccle, 1905. Carte postale ancienne (coll. Belfius Banque-Académie royale de Belgique © ARB-SPRB).

022 pour l’Amélioration des Races de de manèges et autres boxes sur les notes Chevaux et le Développement des lisières. C’est le cas du Royal Étrier Courses en Belgique. L’hippodrome belge (champ du Vert-Chasseur 1. Orientation bibliographique : PIERRON, S., Histoire illustrée de la de Groenendael voit le jour quelques 19), conçu en style régionaliste en forêt de Soignes, 3 tomes, La Pensée années plus tard, en 1888. Il sera 1929-1930, à l’initiative de la famille Belge, Bruxelles, s.d. [ 1935-1937 ] ; dédoublé par une piste d’entraîne- Solvay soucieuse d’offrir un centre WAUTERS, A., Histoire des environs de Bruxelles ou description des localités ment. Les défenseurs acharnés de hippique de qualité aux officiers, à qui formaient autrefois l’ammanie de la forêt que sont René Stevens et l’aristocratie et aux membres de la cette ville (nouvelle édition du texte Louis Van der Swaelmen s’insurgent haute bourgeoisie. original de 1855), Éditions Culture et Civilisation, IX, Bruxelles, 1973, contre ces clairières d’un genre très p. 239-272 ; MAZIERS, M., Histoire d’une particulier : « (…) l’odieuse trouée du forêt périurbaine : Soignes 1822-1843. champ de courses de Groenendael, Du cœur aux lisières Sous la coupe de la Société Générale, Éditions de l’Université de Bruxelles, pour lequel des milliers de beaux Bruxelles, 1994 ; Atlas du sous-sol ar- arbres furent sacrifiés à la gloire Malgré les défrichements suc- chéologique de la Région de Bruxelles, des passions malsaines, immorales cessifs, le changement radical du vol. 3, 9 et 21, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, et souvent criminelles du jeu, pour paysage périphérique et son urbani- 1993-1994 et 2010 ; Domaines nés une classe de oisifs et de privilé- sation, le percement de voies rapi- de la forêt de Soignes depuis le XIXe giés de la fortune (…) » 2. L’âge d’or des… la différenciation entre le cœur siècle, Conseil de Trois-Fontaines, Auderghem, 1995 ; VANDERMOTTEN, de ces hippodromes est loin. La du massif et ses lisières demeure C., MAZIERS, M., PARISEL, C., pelouse centrale de l’hippodrome un élément primordial de la défi- VANWIJNSBERGHE, S., STÉNUIT, J., de Boitsfort a été aménagée en golf nition de la forêt de Soignes. Car et LANGOHR, R., Itinéraires de la forêt de Soignes et de ses abords, Société à la fin des années 1980. Classés même en s’isolant dans les profon- Royale Belge de Géographie depuis 1959, les bâtiments (tri- deurs forestières lors d’une prome- (coll. « Hommes et Paysages », bunes, pesage…) servent de cadre à nade dominicale, à la découverte de 40-41), Bruxelles, 2012. diverses manifestations culturelles. la nature ou du patrimoine bâti qui y 2. STEVENS, R., et VAN DER SWAELMEN, L., Ayant fait faillite, l’hippodrome de est lové, il nous faut toujours garder Guide du Promeneur dans la forêt de Soignes, Librairie nationale d’Art Groenendael est à l’abandon depuis en mémoire les lisières, ces limites et d’Histoire – G. Van Oest & Cie, les années 1990. qui sans cesse rappellent la proxi- Bruxelles et Paris, 1923, p. 60. mité de la ville. La promenade à cheval dans la forêt génère, quant à elle, la construction

Fig. 11 L’hippodrome de Boitsfort. La piste, 1901. Carte postale ancienne (coll. Belfius Banque-Académie royale de Belgique

© ARB-SPRB). Bruxelles Patrimoines 2015 n °014 – avril

023 colophon

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Dit tijdschrift verschijnt ook in het Nederlands onder de titel « Erfgoed Brussel ».