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De : François Nicolas Objet : Qui-vive (04-02-11) Date : 5 février 2011 00:02:22 HNEC

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-mani_l ] ﻣَـﻦِ ﭐﻟْـﻘَﺎﺩِﻡُ ؟ ? Qui vive qâdim ? ]

samedi 4 février 2011 : http://www.egalite68.fr/Qui-vive/04-02-11.pdf

Manifestation à de soutien aux Égyptiens samedi à 14h30, Place de la République

Arc de cercle arabo-musulman (Maroc-Pakistan) - Points du jour : • Égypte - Ce que disent les gens - Ce que disent les caricatures - Photos - Un appel pas terrible… • Palestine • • Tunisie - Rubrique "Transformation de l'appareil d'État" : création d'un nouveau syndicat

Rubrique "Étrange" : Népal

ÉGYPTE Ce que disent les gens "elli 3ayez ettaghyir ifdal bayit fi tahrir" (Celui qui veut le changement passe la nuit à Tahrir) "Nous sommes tous unis, nous demandons une seule et unique chose : pars ! pars ! pars!"

La blogueuse égyptienne @suzeeinthecity a diffusé sur Twitter les sept revendications, selon elle, des manifestants. 1. Démission du président 2. Fin de l'état d'urgence 3. Dissolution des deux chambres du Parlement 4. Formation d'un gouvernement national de transition 5. Election d'un Parlement qui amendera la Constitution pour permettre la tenue d'une élection présidentielle 6. Traduction en justice immédiate des responsables de la mort des manifestants tués 7. Traduction en justice immédiate des personnes soupçonnées de corruption, qui ont pillé la richesse du pays Voir aussi le blog déjà signalé http://snony.wordpress.com/2011/02/04/jour-11-jour-du-depart/

Ce que disent les caricatures

Un Saoudien regardant sa montre : "Moubarak a mis du temps à venir!!"

Non à la domination! Sans parole

"La rue arabe" ﺍَﻟﺸﱠﺎﺭِﻉُ ﭐﻟْـﻌَـﺮَﺑِﻲﱡ Le peuple égyptien

ﺇِﺭَﺍﺩَﺓُ ﭐﻟﺸﱠﻌْـﺐِ La volonté du peuple ﺗﻮﻧﺲ Tunisie

Le pharaon est noyé

Avant/après le puissant [mouvement ?] Photos - série "Je me protège, tu te protèges, il se protège, nous nous protégeons…"

Un appel pas terrible Un appel qui ne sait malheureusement nommer l'horizon politique des événements actuels que sous le label - importé - de la"démocratie" (et de ses "citoyens")… Et la comparaison avec le XVIII° siècle européen suggérée par le signifiant "nouvelle ère des lumières" est également malvenu (comme si ces pays et ces peuples n'avaient pas connu le XIX° et le colonialisme, le XX° et l'émancipation communiste, les luttes de libération nationale, etc.) D'où un éloge de la "représentation", une appropriation de l'idée que les gouvernants sont "nos" gouvernants, etc. Soit une nouvelle attestation de la faiblesse politique considérable des "intellectuels arabes" et ce depuis longtemps : a-t-on vraiment besoin d'eux pour simplement répéter ce que les chaînes de télé et les journaux répètent à longueur de journées!

Nous exprimons d’abord notre immense gratitude envers le peuple tunisien qui a été sans Nous exprimons d’abord notre immense gratitude envers le peuple tunisien qui a été sans conteste le porte-flambeau d’une nouvelle ère des lumières dans nos pays, celle de la renaissance citoyenne. Nous exprimons aussi avec force notre soutien au peuple égyptien dans son combat décisif contre la tyrannie et pour l’instauration de la démocratie. Nous nous inclinons devant celles et ceux qui ont donné leur vie pour que se réalise le rêve confisqué chez nous depuis des décennies, celui de sociétés plus justes et plus humaines, régies par les règles de l’État de droit, établies universellement : souveraineté populaire dans le choix de nos représentants et gouvernants, séparation des pouvoirs, égalité de tous devant la loi, redistribution équitable des richesses, éradication de la corruption, garantie des libertés individuelles et collectives, les libertés d’opinion et de croyance y comprises.

​Nous le disons haut et fort, aucun pays arabe ne peut plus se soustraire à ce mouvement irrépressible qui s’est donné clairement pour tâche de mettre fin au règne de l’arbitraire. L’aube qui s’est levée sur le monde arabe a maintenant couleur de dignité retrouvée et de liberté. Partout ailleurs, les peuples en ont pris acte. Nous appelons donc les intellectuels où qu’ils se trouvent à exprimer leur solidarité avec les aspirations des peuples arabes et celles du peuple égyptien en particulier dans cette phase critique. Nous appelons enfin toutes les instances de la communauté internationale à se tenir aux côtés des combattants de la liberté en dénonçant la répression sauvage dont ils sont victimes et en reconnaissant clairement la légitimité des aspirations de nos peuples à se libérer du joug de l’oppression et à construire la démocratie.

​Premiers signataires :

​Adonis, écrivain (Liban) ​Abdellatif Laâbi, écrivain (Maroc) ​Khalida Saïd, critique littéraire (Liban) ​Mohammed Berrada, écrivain (Maroc) ​Issa Makhlouf, écrivain (Liban) ​Amin Maalouf, écrivain (Liban) ​Kamal Boullata, peintre (Palestine) ​Tahar Ben Jelloun, écrivain (Maroc) ​Salah Stétié, écrivain (Liban) ​, poète (Maroc) ​Qassim Haddad, écrivain (Bahrein) ​Abdessalam Cheddadi, historien (Maroc) ​Jabbar Yassin, écrivain (Irak) ​Anouar Benmalek, écrivain (Algérie) ​Aicha Arnaout, poétesse (Syrie) ​Zouleikha Abu Richa, écrivaine (Jordanie) ​Joumana Haddad, écrivaine (Liban) ​Khalid Darwish, écrivain (Palestine) ​Yassin Adnan, écrivain (Maroc) ​Mahi Binebine, peintre (Maroc) ​Amin Salih, écrivain (Bahrein) ​Fouad Laroui, écrivain (Maroc) ​Ahmed El Maanouni, cinéaste (Maroc) ​Karim Bennani, peintre (Maroc) ​Najwan Darwish, écrivain, journaliste (Palestine) ​Mohammed Tozy, sociologue (Maroc) ​Nasser Soumi, peintre (Palestine) ​Amina Saïd, poétesse (Tunisie) ​Mohammed Hmoudane, écrivain (Maroc) ​Abdelkader Lagtaa, cinéaste (Maroc) ​Siham Benchekroun, écrivaine (Maroc) ​Bouthaïna Azami, écrivaine (Maroc) ​Driss Allouch, écrivain, journaliste (Maroc) ​Hicham Fahmi, écrivain (Maroc) ​Abdelhadi Saïd, écrivain (Maroc) ​Dominique Eddé, journaliste (Liban) ​Driss Chouika, cinéaste (Maroc) ​Farida Benlyazid, cinéaste (Maroc) ​Vénus Khoury-Ghata, écrivaine (Liban) ​Etel Adnan, écrivaine (Liban) ​Gérard Khoury, historien (Liban) ​Nabil Abi Chacra, Forum culturel libanais (Liban) ​Jamal Boudouma, écrivain (Maroc) ​Simone Fattal, sculpteur (Liban) ​Nabil El Azan, metteur en scène (Liban) ​Abderrahman Djelfaoui, écrivain (Algérie) ​Habib Tengour, écrivain (Algérie) ​Abderrahim Yamou, peintre (Maroc) ​Habib Samrakandi, universitaire (Maroc) ​Driss Ksikes, écrivain (Maroc ​Mohammed Nedali, écrivain (Maroc) ​Abdellatif Bazi, directeur de revue (Maroc) ​Nadir Boumaza, universitaire (Algérie) ​Salah Boussrif, poète (Maroc) ​Habib Selmi, écrivain , journaliste(Tunisie) ​Saïd Boukrami, écrivain (Maroc) ​Faraj Bayrakdar, écrivain (Syrie)

PALESTINE

Vendredi, 05 février à... Bilin Ce vendredi, lors de l’affrontement hebdomadaire avec les soldats israéliens d’occupation, les jeunes résistants de Bilin, en solidarité avec la lutte du peuple égyptien contre la dictature de Moubarak, ont échangé le drapeau de la Palestine avec celui de l’Egypte. Bilin, vendredi 04 février 2011.

YEMEN Des dizaines de milliers d'opposants ont battu le pavé jeudi à , exigeant un changement de régime. Cette "journée de la colère" a constitué le plus grand rassemblement jamais organisé contre le président Saleh.

TUNISIE Transformation de l'appareil d'État : création d'un second syndicat Tunisie : un nouveau syndicat, le second seulement. L'UGTT était le seul syndicat depuis l'indépendance. La constitution d'un pluralisme syndical et politique est explicitement inscrit comme pièce essentielle dans la formation d'une "démocratie" représentative de type occidentale

Naissance du second syndicat de l'histoire de la Tunisie

C’est une petite révolution dans la révolution. La centrale syndicale historique a désormais une concurrente : la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT). Elle est dirigée par Habib Guiza et se veut plus moderne et moins politisée que son aînée, l’UGTT. Premier nouveau-né de l’après Ben Ali, la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) a été constitué mardi. Basé à , le deuxième syndicat de l’histoire du pays sera dirigé par Habib Guiza, un ancien cadre de la puissante Union générale des travailleurs de Tunisie (UGTT), la seule organisation légale depuis l'indépendance. Grâce à la CGTT, l’ancien secrétaire général de la section UGTT de Gabès (sud) dans les années 1980 veut « impulser et promouvoir le mouvement syndical en Tunisie, permettre aux salariés d'y adhérer librement [...], et contribuer à la mise en place d'un ensemble de réformes visant l'amélioration et la modernisation des activités syndicales », selon l’agence officielle TAP.

Exemple démocratique De fait, Guiza demandait depuis des années - sans succès - une autorisation pour créer son propre syndicat. « Il ne s'agit pas d'une scission au sein de l'UGTT. L'UGTT n'est pas en concurrence avec cette confédération », a déclaré Abid Briki, le secrétaire général adjoint de l'organisation, qui rappelle que Guiza a quitté la centrale il y a plusieurs années. « Nous avons toujours défendu le pluralisme syndical et politique. Nous sommes désormais en démocratie. La création d'une nouvelle centrale en est un exemple », a-t-il ajouté. En clair la CGTT se veut en rupture avec la forte politisation de l’UGTT. Le mouvement syndical tunisien est né dans la période proto-nationaliste des années 1920, sous l'impulsion de Mohamed Ali Hammi. Le 19 janvier 1925, celui-ci crée la première Confédération générale des travailleurs tunisiens, qui deviendra quelques années plus tard l'UGTT. Racines nationalistes

De par ses racines nationalistes, l'UGTT a toujours été un mouvement très politisé, participant notamment au gouvernement après l'indépendance, avant de s'opposer frontalement au président Habib Bourguiba en organisant de longues grèves dans les années 1970 et 1980. Sous le régime du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali, elle était devenu le seul contre- pouvoir disposant d'une implantation à l'échelle nationale - avec le mouvement islamiste Ennahda, dont les membres ont été persécutés.

Mais de fortes dissensions sont apparues en son sein à la fin des années 1990, une partie de ses dirigeants étant accusés d'avoir été récupérés par le pouvoir. Il n’en reste pas moins que lors de la révolte qui a provoqué la chute de Ben Ali le 14 janvier, l'UGTT a retrouvé un rôle de premier plan, encadrant les manifestations dans le pays, avec notamment des grèves tournantes dans les principales villes.

Revendiquant aujourd'hui 350 000 adhérents, elle s'est retirée du gouvernement de transition après y être brièvement entrée. Plusieurs de ses cadres réclament désormais la création d'un Conseil pour la sauvegarde de la révolution, qui validerait les réformes qui doivent être votées par un Parlement encore dominé par le RCD, l'ancien parti de Ben Ali. (Avec AFP)

RUBRIQUE "ÉTRANGE" Je sais : le Népal n'est ni arabe ni musulman mais l'information est tellement décalée : Un marxiste-léniniste, Premier Ministre du Népal !!! Les parlementaires népalais ont élu jeudi Jhalanath Khanal, mettant fin à sept mois d'incertitude politique au Népal, en proie à une grave crise économique. Jhalanath Khanal élu Premier ministre du Népal

KATMANDOU - Jhalanath Khanal, président du Parti marxiste-léniniste unifié, a été élu Premier ministre du Népal, a annoncé jeudi le président du Parlement au terme d'un vote des députés qui met fin à sept mois d'incertitude politique. "Jhalanath Khanal a obtenu 368 des 598 votes exprimés, ce qui lui donne la majorité" absolue, a déclaré le président du Parlement Subash Chandra Nemwang, devant l'assemblée. "Je le proclame donc vainqueur de l'élection et nouveau Premier ministre", a-t-il ajouté.

M. Khanal est le président du parti de gauche UML (Unified Marxist Leninist, Parti unifié marxiste-léniniste).

Depuis la démission du Premier ministre Madhav Kumar Nepal le 30 juin sous la pression du parti d'opposition maoïste, les dirigeants des principaux partis n'avaient pas réussi à trouver un accord pour mettre en place un gouvernement de coalition. Les 16 scrutins ayant précédé celui de jeudi avaient échoué, aucun des trois candidats en lice n'ayant alors réussi à obtenir la majorité absolue. Mais de nouvelles règles d'élection ont été mises en place, en vertu desquelles aucun parlementaire n'était autorisé à s'abstenir.

Notice Wikipedia : Le Parti communiste du Népal (marxiste-léniniste unifié) ou PCN(MLU) ou ML (en anglais : Communist Party of Nepal (Unified Marxist-Leninist) ou CPN-UML, CPN(UML) ou UML) est un parti politique népalais.

Il a été fondé en 1990 par fusion de deux anciens partis communistes :

le Parti communiste du Népal (marxiste-léniniste) ou PCN(ML) ; le Parti communiste du Népal (marxiste) ou PCN(M).

Depuis la restauration du Parlement par le roi Gyanendra en avril 2006, le PCN(UML) participe aux deux gouvernements intérimaires successifs dirigés par Girija Prasad Koirala.

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