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L’historien régional Volume 4, numéro 2 Printemps 2004 Gratuit Guido Nincheri et l’église Notre-Dame Mais qui sont donc les

’est à l’occasion du dix-neuvième cente- général, ses oeuvres s’inspirent du style prati- Loyalistes ? C naire de la Rédemption, en 1934, que le qué au cours de la Renaissance et évoquent des curé Étienne Eugène Pelletier décide de réno- scènes bibliques. armi ceux qui sont familiers avec les ver l’intérieur de l’église Notre-Dame. Tout À l’intérieur de l’église Notre- Cantons-de-l’Est, la majorité est en épargnant les éléments structuraux, Dame, Nincheri peint de majes- Pconvaincue que les Loyalistes ont eu à qui datent de 1906, on choisit alors de tueux décors qui seront appli- jouer un rôle de premier ordre dans l’histoi- retirer les décorations d’origine, si- qués, dans les voûtes, sur les re de ce coin de pays et que les traces de leur gnées par Toussaint-Xénophon Re- murs de la nef et du chœur, présence y sont encore nombreuses. Cette naud, et d’en commander de nou- selon la technique du ma- impression est d’autant plus forte que toute velles au peintre et maître verrier rouflage. L’artiste réalise une industrie récréo-touristique trouve de l’heure : Guido Nincheri. aussi les trente vitraux qui intérêt à la propager. Voit-on un cottage L’église Notre-Dame n’est cepen- illuminent encore l’église. anglo-américain ou une maison d’inspira- dant pas la seule église granbyen- Les deux plus grandes ver- tion victorienne qu’on s’empresse d’en faire ne à pouvoir s’enorgueillir rières sont dédiées à la vie une résidence de Loyaliste ou, pire encore, d’avoir été décorée par le Maître, de la Vierge, sous les thè- de la définir comme de « style loyaliste ». puisque l’on peut aussi admirer mes de l’Assomption de Journaux, associations touristiques, munici- ses œuvres dans l’église Saint- Marie et de l’Immaculée- palités, tous abusent allègrement d’une Eugène, inaugurée en 1942. Conception. Le pape ainsi dénomination dont les résonances sont Né en Italie, à Prato, en 1885, que divers personnages ec- beaucoup plus limitées qu’on ne le croit Nincheri est l’un de ceux qui a le clésiastiques du diocèse ap- généralement. plus contribué au patrimoine na- paraissent dans les parties in- Les Loyalistes sont ceux qui vont choisir tional religieux. Aujourd’hui en- férieures des vitraux. L’artiste de rester fidèles à la Couronne britannique core, plus de 2000 de ses fresques a pris soin d’utiliser un verre lors de la guerre de l’Indépendance américai- et vitraux ornent une centaine d’égli- permettant d’obtenir une dif- ne (1775-1783). Après la victoire des colonies ses au Québec, dans le reste du Ca- fusion uniforme de la lumière américaines sur la Grande-Bretagne, des Volume 4, numéro 2 / Printemps 2004 Société d’histoire de la Haute-Yamaska Page 1 nada et en Nouvelle-Angleterre. De son afin de mieux éclairer les fresques milliers d’entre eux traverseront au Canada vivant, sa notoriété et son talent sont tels du plafond. À l’entrée principale de afin de continuer à vivre sous la protection de que le pape Pie XI, en 1933, reconnaît en lui l’église, on trouve aussi des impostes en la mère patrie. Finalement, assez peu de ces « le plus grand artiste religieux de l’Église ». vitraux où Nincheri présente une vue de l’exté- nouveaux arrivants décideront de s’établir au Le couple Nincheri immigre d’Italie à rieur de l’église Notre-Dame, de même que de Québec : en 1783, on en recensera 2500 sur Montréal au début de la première guerre mon- l’intérieur, tel qu’il apparaissait avant les travaux l’ensemble du territoire, dont une dizaine de diale, alors que la métropole est en plein de 1934. Une des impostes évoque familles à la baie Missisquoi. Même si aucun essor et que les paroisses se multi- la Rédemption, dont la commé- recensement ne vient le confirmer, on plient. Artiste talentueux, Nincheri moration du dix-neuvième cen- suppose que 400 à 500 personnes vivaient au s’impose d’abord en tant que dé- tenaire a déclenché des travaux village de Philipsburg et dans la partie ouest corateur d’églises, où il gagne ra- de restauration. de la seigneurie de Saint-Armand en 1791. pidement en popularité grâce à Guido Nincheri s’éteint Lorsque le gouvernement du Bas- son habileté à maîtriser la délicate en mars 1973, à Providence, Canada débute la concession des terres de la technique de la fresque, telle que dans l’État du Rhode Island, à couronne selon le système du chef de la pratiquait Michel-Ange au XVIe l’âge de 87 ans. Selon un histo- canton et associés, en 1792, la région vit une siècle. Quelques années plus tard, rien de l’art ontarien, Nincheri deuxième poussée loyaliste qui s’étend son art s’étend à la technique du vi- serait le peintre qui a réalisé le plus jusque dans les cantons de Brome, de trail, ce qui de murales, et les plus grandes, au Farnham et de Shefford. C’est John Savage, lui gagne une nou- Canada. En 1992, Montréal honorera le maî- le chef de ce dernier canton, qui est le velle clientèle. En tre italien du titre de « Bâtisseur de la ville ». Suite page 3 Marie-Christine Bonneau

Histoire de Granby, un volume de 512 pages agré- On peut se procurer le volume, menté d’autant de photographies des lieux, des insti- au prix de 45 $, à la Société d’histoire de la Haute- tutions, des entreprises et surtout des hommes et des Yamaska, au 135 rue Principale à Granby, par envoi femmes qui ont fait Granby. postal et dans les librairies de Granby. Volume 4, numéro 2 / Printemps 2004 / Société d’histoire de la Haute-Yamaska / Page 2 À traverslesarchives gistrer lestransactionsfaitesdanslecomtéde ford reçoitlemandatsupplémentaired’enre- Canada. Enrégion,celuiducomtédeShef- lon lemodèledéjàenvigueurdansHaut- bureaux d’enregistrementdelaprovince,se- ford etMissisquoi. soit Drummond,Sherbrooke,Stanstead,Shef- les titresdesterres»cinqcomtésétudiés, mité dénoncent«unegrandeincertitudedans au moisdefévrier1830,lesmembresduco- situation. Dansunrapportqu’ilsdéposent nent qu’uncomitésoitformépourétudierla hypothécaires contexte ambiguquiprésideauxtransactions 1774, lesmarchandsbritanniquesdécrientle cès àlapropriété. rendent lesprêteursméfiantsetretardentl’ac- l’objet destransactions.Cesempêchements connaître leschargeshypothécairesquigrèvent propriétaires originauxetdel’impossibilité colons, résultedeladifficultéretrouverles des Horner,commecelledenombreuxautres du lotqu’ilchoisit.Lasituationde de Gr L L « tre la«dictatureéconomique»,dedéfendre fédération, leBlocseproposaitdeluttercon- grande autonomiedesprovincesauseindela ner l’indépendancepourleCanadaetuneplus mère patriedesconquérants.Enplusdeprô- fort deguerrecanadienvisantàsoutenirla la vieilleAngleterre,dénonçantsansrépitl’ef- contre l’impérialismemilitaireetfinancierde une sijeuneformation. plans fédéraletprovincial,unelourdetâchepour .LeBlocs’engageaàlafoissurles de HenriBourassaetduchanoine le etsevoulaitl’héritièredesidées idées del’Actionlibéralenationa- politique reprenaitplusieursdes 1942 à1948.Cetteformation c m dans sonorganisation, etcelamêmeende- sur lescommunicationsmodernes (laTSF) premier partipolitiqueàmiser intensément tion desassembléesdecuisine etquifutle membres grâce àl’opinionetlacollaboration deses élaborant unebonnepartdeson programme sociale etnationale».Ici,leBlocainnovéen lors delaSecondeGu anadien n’aexistéquede Richard Dickinson,premierregistraireducomtédeShefford la famille ondiale, leBlocPopulaire sur laconscriptiontenu famille, s’installesurleterritoireduvillage ancé àlasuiteduplébiscite orsque JohnHorner,accompagnédesa Le 26marssuivant,oncréaitlespremiers Le problèmen’estpasnouveau.Depuis Le Blocs’estinsurgéàmaintesreprises Le BlocPopulaire anb y, ; c’estaussiluiquialancélatradi- en1810, » etd’enseignerlavraie«doctrine ; finalement,en1829,ilsobtien- e iln rre ’est paspr opriétair squatters e r sième rangavec2752voix,derrière lemairelibé- didat duBloc,SartoFournier,arrivant autroi- hauteur del’enthousiasmedespartisans, lecan- Mais lesrésultatsduscrutinne serontpasàla acclamer lechefduparti,M.AndréLaurendeau. parc Miner,plusde5000personnesserendront Quelques joursplustard,au nationale, éluavec 6125voix. mont) 4972voixetHectorChoquette del’Union rédacteur à dature deM.SartoFournier, objectif demousserlacandi- jointement parM. ti. L’assemblée,présidéecon- parler duprogrammepar- entendre lesorateursduBloc nies àl’écoleChrist-Roipour 2000 personness’étaientréu- V M. se Comeau, Gr contrat d’achatdulotfuturvillagede chez quiRichardFrostserendpoursignerle prentissage auprèsdunotaireWilliamScott, Dickinson faitsesétudesàQuébecetsonap- d’artillerie danslestroupesbritanniques.Lefils rents en1817.Sonpère,Thomas,estofficier Richard DickinsonarriveàQuébecavecsespa- le notaireRichardDickinson. l’administration colonialeluipréfèrecependant tant, aliénantouaffectantdespropriétésim- enregistrant touslesactes«parécrit,transpor- mence sesfonctionsofficiellesderegistraire, étude àFrostVillage,lenotaireDickinsoncom- quer dansShefford. quitte lavalléedel’Outaouaispourvenirprati- taller àHull.Uneannées’écouleavantqu’ilne 1828 et,quelquesjoursplustard,ilparts’ins- reçoit sacommissiondenotairele1 de Gr nomination deHoraceLyman,unmarchand James Kempt,LymanKnowltonproposela à Québec.Dansunelettrequ’iladresseSir candidatures pourlepostederegistraireaffluent bureau d’enregistrement,àFrostVillage,les Missisquoi. Dèsl’annoncedel’ouverturedu al LucMar alcour président ducomté,plusde anb Georges Bombardier,de Né en1805àLiverpool,Angleterre, Peu detempsaprèsl’ouvertureson anb y, t, àl’automne1824. rard Normandin, a y. La Re v Af c ait aussicomme deGr hessault de in d’évitertoutconf exemple, àl’invitationdeM canadien vue deGranby hors despériodesélectorales. J .-Ambr ford, l’enthousiasmefut anb très grandpourcenouveau vinciale de1944.Par parti lorsdel’électionpro- Dans lecomtédeShef- y, W et oi- Ric est Shef . har Sar d Dic 21 mai1945) lit d’intérêt, to F f ( or Le Bloc, er d (Br kinson juillet our e Gé- nier o- peuple l’adoptesivite». sorti del’élitelaprovincepour quetoutle mouvement étaittropbeau, vrai,trop « unesemencepourplustard». Selonlui,«le sa partqueleBlocétaitnétrop tôt, quec’était un témoinprivilégiédel’époque, pensaitpour mérité d’êtrepousséeplusloin?HenriMartin, couragés tropvite?L’expérienceaurait-elle l’édition du23mai1945 en croitlapublicitéparuedans Ce dernier,dumoinssil’on le représenterdansShefford. notaire LindorTétreaultpour le de1945,Blocchoisit sur microfilmàlaSociétéd’histoire. cès, entreautres—quipeuventêtreconsultés contrats demariages,desinventairesaprèsdé- — descontratsdevente,testaments, 1897. Songreffecomprend16572documents tions etfermesonétude 90 ans,quelenotaireDickinsonquittesesfonc- qu’il occupelepostederegistraire. ce seradanslevillagedeBedford—etpour l’emplacement dubureaud’enregistrement— appel àRichardDickinsonpourqu’ilchoisisse celui deShefford,legouvernementfaitencore de Missisquoiobtientsonautonomiefaceà sa pratiqueprivée.En1853,alorsquelecomté pendant dixans,ilseconsacreexclusivementà ham, Dickinsons’installeàFrelighsburgoù, S. Fosterpourleremplacer. février 1842.OnnommeHiram pour Dunham,aumoisde poste jusqu’àsondépart chard Dickinsonresteen seront présentés».Ri- l’ord ront présentés,dans dits comtés,quiluise- mobilières […]dansles- membr Chambr tout demêmereçul’appui4223citoyens. céder lavictoireàsonadversairelibéral;ilaura faire campagne,lecandidatTétreaultdevracon- rondelette sommede3500 ses me unanimateurdetouteslesbonnescau- Colonie de Notre-Dame, secrétairedela dent del’Associationchorale gnes nationalistes:« déjà menéplusieurscampa- Bloc, », peut-onlire.Malgréqu’onaitamasséla Lors del’électionfédéra- Ce n’estfinalementqu’en1895,àl’âgede Après unséjourdedeuxansdansDun- re danslequelilslui le journalduparti,aurait Les partisansduBlocseseraient-ilsdé- e delaSSJB e decommer V acances , lenotair , membr ce desJ Prési- ; ildécèdele12février e estconn eunes deGr e f $ pourl’aiderà Lindor Tétreault Maurice Harvey onda Laliberté, ca1960) Richard Racine (Fonds Florand teur dela u com- anb y, Patrimoine La maison Adams / Dion d’Adamsville isible au détour du chemin traversant les même endroit. Il quitte alors définitivement toure sont vendus à Origène Dion en 1929. Vdeux ponts de la localité d’Adamsville, la Pigeon Hill pour le hameau qui portera bien- Lors de son acquisition, la résidence comprend, maison Adams/Dion, située au 173 rue tôt son nom. Homme d’affaires avisé et urba- au rez-de-chaussée, un salon, une salle à man- Adamsville, est un témoin privilégié de l’es- niste avant l’heure, George Adams lotit son ger, deux chambres, quelques pièces secondai- sor économique et industriel d’Adamsville et terrain et tente d’attirer les industriels, les com- res et une cuisine à l’arrière. Un escalier monu- de deux grandes familles terriennes : les Adams merçants et les travailleurs afin de donner vie mental mène au deuxième étage, composé d’un et les Dion. au village d’Adamsville. salon double et de trois chambres à coucher. Le George Adams est né le 20 octobre 1813 De toutes les constructions d’Adamsville, troisième étage, qui ne présente aucune divi- à Newbury, dans l’État du Vermont. En 1816, la maison de George Adams, bâtie vers 1855, sion, sert à l’occasion de salle de réception. alors qu’il est âgé de trois ans, la famille constitue sans conteste le point marquant du Le village d’Adamsville étant dépourvu de Adams s’installe dans les environs de Freli- paysage architectural. Cette imposante résidence services financiers, la Banque canadienne nationa- ghsburg et, sept ans plus tard, on la retrouve de deux étages et demi, mesurant 50 pieds de le y ouvre une succursale en 1929, au rez-de-chaus- à Pigeon Hill où elle opère un commerce. En largeur par 50 pieds de longueur, constitue en sée de la maison Adams/Dion ; elle y reste jus- 1839, à l’âge de vingt-six ans, George Adams 1861 la seule résidence en brique du village. qu’en 1947. Comme elle est devenue trop vaste épouse Jane Krans et prend la direction de Transmise de père en fils, la maison de George pour les besoins de la famille Dion, d’autres piè- l’entreprise léguée par son père. De cette Adams ainsi que le domaine agricole qui l’en- ces de la maison sont réaménagées en logis au fil union naissent deux en- des ans. Progressive- fants, William (1842) et ment, certaines modifica- George Abel (1847). À la tions ont également été suite du décès de sa pre- apportées à la structure ex- mière femme, George térieure de la résidence. Adams épouse Laura Bien que le domai- Rykerd en secondes no- ne agricole ait été vendu ces, vers 1851. au tournant de l’an 2000, Intéressé à diversi- la maison et ses dépen- fier ses affaires, George dances demeurent tou- Adams se porte acqué- jours la propriété de la fa- reur, en 1847, d’un lot de mille Dion. La ferme et 200 acres dans le canton les silos ont pour leur de Farnham et fait l’acqui- part été démolis à De 1925 à 1947, sition d’un moulin à scie l’automne 2003, afin de La maison de George Adams une partie du (1849) installé sur les ber- Aujourd’hui, permettre la construc- en 1881. rez-de-chaussée est ges de la rivière Yamaska. l’immeuble compte tion de nouvelles rési-

(Illustraded Atlas of the Domi- occupé par la BCN. quatre logements. Un an plus tard, il cons- dences dans le village Volume 4, numéro 2 / Printemps 2004 Société d’histoire de la Haute-Yamaska Page 3 nion of Canada, Toronto, H. (Coll. famille Dion) (Coll. Chantal Lefebvre) truit un moulin à farine Belden & Co, 1881) d’Adamsville. et un magasin général au Chantal Lefebvre

Les Loyalistes (suite) L’historien régional premier à s’installer sur le territoire actuel de américains à la recherche de terre qui envahi- Bulletin de la la MRC de La Haute-Yamaska, en juin ront le territoire. Ce sont eux, surtout, qui Société d’histoire de la Haute-Yamaska 1793 ; en 1801, 41 de ses associés l’auront vont laisser leur empreinte sur l’architecture 135, rue Principale rejoint. De ce nombre, cependant, à peine et l’histoire régionales. Granby (Québec) J2G 2V1 huit peuvent être considérés comme de En conclusion, pour qui cherche les Téléphone : (450) 372-4500 véritables Loyalistes, les autres tombant traces de la présence loyaliste dans les Can- Télécopieur : (450) 372-9904 plutôt sous la catégorie des « sujets loyaux ». tons-de-l’Est, seule une visite dans les Site Internet : http://www.shhy.org À la même période, on note aussi la présen- cantons et les villages qui bordent la frontière ISBN 2-9807338-1-4 ce de quelques Loyalistes dans les cantons de américaine risque de donner des résultats ISSN 1708-7023 Brome et de Farnham, mais sans plus. En tangibles ; en dehors de cette zone restreinte, © Société d’histoire de la Haute-Yamaska, fait, il n’en viendra aucun dans Roxton, les découvertes se limiteront probablement à 2004 dans Milton et dans Granby, trois cantons un ou deux cimetières et à quelques ruines. Heures d’ouverture : dont la colonisation débute entre 1810 et Rien en tout cas qui puisse justifier la réputa- lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9 h à 17 h 1835, soit après la fin du mouvement tion des Loyalistes dans l’histoire régionale. mercredi de 9 h à 21 h. loyaliste. Cette fois, ce sont des colons Mario Gendron Carte de membre : 25 $ Frais de recherche pour les non-membres : 5 $ Du nouveau sur le site de la Société d’histoire : une promenade historique dans certains quartiers de Granby.

Réalisations Archives Documentation générale Documentation officielle Généalogie www.shhy.org. Volume 4, numéro 2 / Printemps 2004 / Société d’histoire de la Haute-Yamaska / Page 4 1926, quiyélèverasafamille. méo sera touràoccupéeparundesfils,Ro- et àsonépoux,VictorMessier.Cetterésidence née, la« Dame et,en1923,illoue,pour120 que surleterrainqu’ilpossèdeau370Notre- pagnie, avecunsalairede8,50 des premierstravailleursdelanouvellecom- Rubber depuislemoisdemars1910,ilestun habitera jusqu’en1921.Àl’emploidelaMiner par lesintempéries,étaitévaluéeà300 maison noire La maison,qu’onasurnommée« taire d’unemaison,au362rueNotre-Dame. tenant partiedelafamille. passant de36 de cettepériode,sonloyerannueldoublera, au 94et32delarueSaint-Charles.Aucours redevient locataireetdéménagesuccessivement 1903 à1908,travailleurlaGranbyRubber,il Sud sa premièremaison,au99rueSaint-Charles ment voisinavecsonépouse,ArséliaDomingue. frère aînédeJean-Baptiste,Louis,habiteleloge- 2 logis. l’actuelle rueBréboeuf,dansunimmeubleà rivée-Pépin s’installeau366Principale,prèsde ne Gua pin, filledeJean-BaptistePépinetJoséphi- Dame deGr Larivée etdeMarieMathon.Ilépouse,àNotre- 99 Saint-CharlesSud.IlestlefilsdeJoseph Jean-Baptiste Larivée Généalogie J ser térégie etsesconclusionssurl’état decon- vail d’inventairedeslieuxdeculte delaMon- l’aide d’illustrations,lerésultat desontra- somption enfévrierdernier.Elle alivré,à chitecture, étaitl’invitéedel’AFÉAS As- • à MarioGendronetMarie-ChristineBonneau. neaux, tâchesquireviendrontrespectivement rédaction destextesetlaconfectionpan- de etnousallouaitunesubventionpourla dernier, leConseilacquiesçaitànotredeman- que etpatrimonial seil municipald’élaborerun cette situation,nousavonsproposéauCon- parmi sescitoyens.Pourtenterderemédierà sent lescharmesetattraits,celamême ville dontbeaucouptropdegensméconnais- • Chantal Lefebvre,notrespécialiste enar- La SHHYconsidèrequeGranbyestune le 5août1877,danslamaisonfamiliale,au ean-Baptiste (John)LarivéeestnéàGranby va , ; lafamillecomptealors3enfants.De En 1921,ilconstruitunemaisonenbri- En 1909,JohnLarivéedevientproprié- En 1902,Jean-Baptisteachètedesonpère L’année suivantsonmariage,lecoupleLa- en1925, tion denotr y, Le coûtannuelduloyerestde48 petite maisonnoire néele22no Nouvelles brèves anb etparunedesf $ à72 » àcausedesbardeauxnoircis et ElmirePépin y, le15mar e $. Sixenfantsfontmain- v pa au centre-ville.Enmars embr trimoine r s 1897, e 1878. » àsafilleÉlivina illes circuit histori- $ parsemaine. ,Yv Elmir eligieux $ paran- onne la petite $ e Pé- $. Le ; ily , en , me Noëlla, néele22-9-1899,décède30-9-1923 R le 3mars1954,àl’âgede76ans. à laMinerRubber.Jean-BaptisteLarivéedécède une jambe,cequil’obligeàquittersonemploi est victimed’unaccidentaucoursduquelilperd Médérise Lefortet,aucoursdesannées1940,il trois ans,serontlogéschezlesdeuxsœursaînées. fils et v mille sedisperse.Jean-Baptistevendlamaison maison. Àlasuitedudécèsdemère,fa- l’âge de49ansetcinqenfantssonttoujoursàla de Jean-Baptiste:sonépouse,Elmire,décèdeà • suivre notretravail. pui estreçucommeunencouragementàpour- bres d’entreprisesetd’institutions. lors desacampagnerecrutement • guidé »demeur tiers delaville.Aprèsl’événement,ce«tour des trement deRadio-Canada,sur disque331/3, du li Paris, prononcées lorsd’uneréceptiontenueà res duCanada,etdePierreGaule, mairede Granby etprésidentdel’Association desmai- tr cito aux StéphanoisetStéphanoises,ainsiqu’aux • tant catholiquequeprotestant. oméo av Du nouveaudansnosvoûtes La SHHYareçutrenteréponsesfavorables Dans lecadredela , De gaucheàdroite:Noëlla,ElmirePépin,Élivina,Yvonne,Jean-BaptisteLarivée, àGr a vi Les enfantsdeJean-BaptisteLarivée ; lesautres,Laurette,MadeleineetRoger, y aillé àlacréa allocutions deHoraceBoivin vr Le 25mai1935,Jean-Baptisteseremarieà Le 2août1928,undramebouleverselavie ens deGr e R , vr néle11-8-1898, Histoir oméo anb e c he y, le5-1-1921 z saf et ElmirePépin: e deGranby anb ; er àl’a tion d’unepa a surnotr y, ille l’histoir v ant : Francofête Yv épouse , af onne a ; e site Er in def e decer g nest, Alida Laf e . v www ec deuxdeses Web, air :unenregis- , laSHHYa BellaetÉmile e connaîtr tains quar , mairede .shh inspirée Cetap- mem- lam- y .or ; g e - de laHaute-Y Brunelle sants àlafamillede • M. JeanWilcott. tabac denotreville,don groupe detravailleusesdu ne etuneautre,trèsrare,d’un club dehockeylaCarlSto- 1951 l’hôtel devilleParis,en mense succèsaucoursdesannées 1940-1950. sons originales,PaulBrunellea connuunim- bec francophone,auteurdeprès de400chan- chez nous. moignent delavieartistique cecow-boyde sons, affiches,programmeset autres)quité- (photos, partitionsdemusique,texteschan- 1953. South Roger, néle8-10-1925,épouseRuthBishowà Gélinas, àMontréal,le14-11-1953 Marcel, néle9-3-1919,épouseThérèse Sanscartier, àMontréal,le20-6-1935 Madeleine, néele28-3-1917,épouseRaoul Senez, àMontréal,le8-8-1935 Laurette, néele27-1-1915,épouseL-Philippe Émile Maurice, néle9-4-1908,décède13-1-1911 c Ernest, néle2-7-1912,épouseLucilleSéné- à Montréal,le14-6-1938 à Gr Bella, néele24-8-1906,épouseGastonFausse, Messier Élivina, néele18-6-1901,épouseVictor Ger Yv hal, , en1912. Nous sommesreconnais- onne v àGr anb ais , ; néle22-5-1910, Vér , , , quelques photosdu àGr àGr néele9-8-1903, y, le27-12-1926

anb o/V d’avoir faitdonàlaSociétéd’histoire Premier chanteurwesternduQué- (Coll. anb amaska y, anb er le22-2-1936 mont, y, y, F le24-5-1922 le12-2-1923 F rancine R r denombr ancine R le10-8- épouseDolorès épouseHonorius ; ; Paul ; uel ; uel) eux documents ; ; Johanne Rochon ; ; T essier ; ,