L'union Nationale Fut « Le Parti D'une Génération, Celle Qui Avait
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L’Union nationale : bibliographie (1936-2009) BIBLIOTHÈQUE DE L’AssemBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC L’Union nationale : bibliographie (1936-2009) Michel Lévesque Martin Pelletier Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec 2009 Table des matières Présentation ………………………………………………………………………..……….…..p. i I – Maurice Duplessis (1936-1959)…………………………………...……………..….......….p. 1 II – Paul Sauvé (1959-1960) ………….………………………………………..……..……....p. 39 III – Antonio Barrette (1960-1961).…………………………………………...………………p. 43 IV – Daniel Johnson (1961-1968) …………………….……………………………....…...…p. 47 V – Jean-Jacques Bertrand (1968-1971) ……………………………………………………...p. 73 VI – Gabriel Loubier (1971-1974)…………………..………………………………………..p. 87 VII – Rodrigue Biron (1976-1980)……………....…………………….………..................….p. 91 VIII – Roch Lasalle (1981) …………………………………...……………………………...p. 95 IX – Documents publiés par l’Union nationale …………...…………..……………………...p. 97 X – Annexes …………….……………………………………………………………...…...p. 105 Annexe 1 : Liste des chefs de l’Union nationale depuis 1936……….…….…...…....p. 107 Annexe 2 : Résultats de l’Union nationale aux élections générales …………....…...p. 109 Annexe 3 : Congrès à la direction de l’Union nationale ………………….…..……..p. 110 Annexe 4 : Les plus longs mandats des députés de l’Union nationale (25 ans et plus) …………………….………..………..p. 111 Annexe 5 : Chronologie ……………………………………………………………..p. 112 XI – Index …………………………………...………………………………………...…….p. 117 Présentation Une histoire en deux temps L’Union nationale est née durant la Crise économique des années 1930 à la suite d’une coalition entre le Parti conservateur et l’Action libérale nationale à l’occasion des élections générales provinciales du 25 novembre 1935. Lors de ces élections, l’Action libérale nationale, sous la direction de Paul Gouin, fait élire 25 de ces candidats et obtient 158 130 votes dans l’ensemble du Québec. Le Parti conservateur, dirigé par Maurice Duplessis, fait élire dix-sept de ces candidats et obtient la faveur de 101 544 électeurs au Québec. À l’approche des élections du mois d’août 1936, plusieurs députés de l’Action libérale nationale joignent les rangs de la nouvelle formation politique issue de cette coalition, l’Union nationale sous la direction de Maurice Duplessis. Depuis sa naissance, l’Union nationale a présenté des candidats à chacune des élections générales provinciales jusqu’en décembre 1985, soit au cours des cinquante années suivantes. En juin 1989, le Directeur général des élections du Québec annonçait qu’il retirait l’autorisation de l’Union nationale comme parti officiellement reconnu ce qui signifiait dans les faits la fin de cette formation politique. Le demi-siècle d’histoire de ce parti politique peut-être découpé en deux périodes distinctes de vingt-cinq années chacune. En effet, le quart de siècle s’échelonnant de 1935 à 1959 peut être considéré comme étant l’âge d’or de l’Union nationale. Au cours de cette période, cette formation politique dirige les destinées du Québec pendant dix-neuf ans (1936-1939 et 1944-1960). Les résultats électoraux démontrent d’ailleurs une progression constante au cours de cette période quant au nombre de voix obtenus à l’exception des élections générales d’octobre 1939. Lors des élections générales de juin 1960, l’Union nationale réussit à augmenter le nombre de votes en sa faveur dans l’ensemble de la province mais fait élire moins de candidats que son principal adversaire, le Parti libéral du Québec alors dirigé par Jean Lesage. S’amorce alors le deuxième temps de ce parti politique (1960-1985) qui se caractérise par son déclin et finalement sa disparition de la scène politique québécoise. i Résultats électoraux obtenus par l’Union nationale 1936-1960 Élections Nombre de votes Nombre de députés élus 17 août 1936 323 812 76 / 90 25 octobre 1939 217 413 14 / 86 8 août 1944 505 661 48 / 91 28 juillet 1948 775 747 82 / 92 16 juillet 1952 847 983 68 / 92 20 juin 1956 956 082 72 / 93 22 juin 1960 977 318 43 / 95 Au cours de son âge d’or, l’Union nationale a été dirigée pendant presque toute la période (1936-1959) par Maurice Duplessis. À la suite de son décès, le 7 septembre 1959, les chefs allaient se succéder telles les images dans un kaléidoscope comme en fait foi la liste suivante : Paul Sauvé (septembre 1959 - janvier 1960), Antonio Barrette (janvier 1960 - septembre 1960), Yves Prévost, chef intérimaire (septembre 1960 - janvier 1961), Antonio Talbot chef intérimaire (janvier 1961 - septembre 1961), Daniel Johnson (septembre 1961 - septembre 1968), Jean- Jacques Bertrand (septembre 1968 - juin 1971), Gabriel Loubier (juin 1971 - mars 1974), Maurice Bellemare chef intérimaire (mars 1974 - mai 1976), Rodrigue Biron (mai 1976 - mars 1980), Michel Le Moignan chef intérimaire (mars 1980 - janvier 1981) et Roch LaSalle (janvier 1981 - avril 1981). Depuis 1981, on assiste à une succession de leaders, presque tous aussi éphémères les uns que les autres : Jean-Marc Béliveau, Maurice Bouillon, André Léveillée, Charles Thibeault, Paul Poulin et Michel Lebrun (sur les chefs voir également les annexes 1 et 3). Paul Poulin était chef du parti lors des dernières élections générales au cours desquelles l’Union nationale a présenté des candidats. Candidat dans la circonscription de Chauveau, il obtint 1 055 votes, alors que l’Union nationale ne récolte que 0,23 % des votes, soit moins de 8 000 dans l’ensemble du Québec, et ne fait élire aucun député pour une seconde élection consécutive. En fait, depuis les élections de juin 1960, l’Union nationale n’a cessé de décliner ii dans la faveur populaire à l’exception de regains de vie lors des élections générales du 5 juin 1966 et du 15 novembre 1976. Dans ce dernier cas, les résultats aux élections subséquentes allaient toutefois démontrer qu’il s’agissait de l’exception qui confirmait le déclin constant de ce parti depuis le début des années 1960 (sur les résultats électoraux voir également l’annexe 2). Résultats électoraux obtenus par l’Union nationale 1962-1985 Élections Nombre de votes Nombre de députés élus 14 novembre 1962 900 817 31 / 95 5 juin 1966 948 928 56 / 108 29 avril 1970 564 544 17 / 108 29 octobre 1973 146 209 0 / 110 15 novembre 1976 611 666 11 / 110 13 avril 1981 144 070 0 / 122 2 décembre 1985 7 759 0 / 122 Outre la succession de nombreux chefs à sa direction, dus notamment aux décès de deux premiers ministres en fonction (Paul Sauvé, 2 janvier 1960 et Daniel Johnson, 26 septembre 1968), les déboires du parti sont également dus à son changement de nom. En effet, au cours de la période du mois d’octobre 1971 à janvier 1973, l’Union nationale a changé de nom pour celui d’Unité-Québec. De plus, entre octobre 1973 et août 1974 aucun député unioniste ne siège à l’Assemblée nationale du Québec. L’élection de Maurice Bellemare, lors d’une élection partielle dans la circonscription de Johnson le 28 août 1974, allait permettre à l’Union nationale un dernier regain de vie. Ce sont ces deux temps dans l’histoire de l’Union nationale qui ont fait dire au politologue Vincent Lemieux que l'Union nationale fut « le parti d'une génération, celle qui avait iii entre 20 et 30 ans en 19301 ». Cette génération ayant vieillie n’a pas pu ou n’a pas su se renouveler ce qui aurait contribué à sa disparition. La présente bibliographie s’inscrit dans la série de bibliographies spécialisées sur les divers partis politiques au Québec depuis 1867 que nous avons entrepris il a quelques années déjà. Elle paraît après celles consacrées au Parti libéral du Québec (2006), au Parti québécois (2007) et à l’Action démocratique du Québec (2007). En compilant cette bibliographie, nous souhaitions réunir le maximum de renseignements pertinents relatifs à l’Union nationale dans le but de les rendre facilement accessibles à un large public. Nous espérons que les 1117 entrées contenues dans les pages qui suivent ainsi que le contenu des quatre annexes permettront de mieux faire connaître ce parti et contribueront à l'essor de la recherche dans le domaine de l’histoire politique notamment en ce qui a trait à l’histoire des partis politiques au Québec. Les sources utilisées Afin de constituer le présent corpus bibliographique et de localiser les ouvrages, les mémoires et les thèses portant sur l’Union nationale, nous avons consulté de nombreuses sources d’information. Dans un premier temps, nous avons interrogé les catalogues des différentes universités au Québec, celui du Réseau informatisé des bibliothèques gouvernementales du Québec de même que ceux de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et de Bibliothèque et Archives Canada. Dans un deuxième temps, nous avons consulté les banques de données Repère, Dialog, Canadian Research Index, Academic Search Premier, International Political Science Abstract et Érudit pour repérer les articles de périodiques pertinents. Les banques de données électroniques ne couvrant pas l’ensemble de la période, nous avons également consulté les volumes de Radar, Périodex et Canadian Periodical Index. Les principales bibliographies spécialisées sur le Québec, dont on retrouve la liste à la fin de cette présentation, ainsi que les index de la Revue d'histoire de l'Amérique française et de la Revue d'études canadiennes furent également mis à profit. Dans un troisième temps, nous avons dépouillé certaines revues qui ne sont pas indexées ou dont certains numéros ne 1 Vincent Lemieux, « Mort de l’Union nationale », L’Analyste, no 29 (printemps 1990), p. 43. iv figurent dans aucune des différentes banques de données ou encore dans les index mentionnés précédemment. Enfin, dans un quatrième temps, dans le but d’être le plus exhaustif possible et de permettre de repérer plus facilement un texte inclus dans un ouvrage collectif regroupant par exemple les actes d’un colloque, nous avons consulté une à une lesdites publications afin d’inclure le ou les chapitres pertinents. Ainsi, en ce qui a trait à certains ouvrages collectifs portant directement sur l’Union nationale, non seulement le titre du livre a été inscrit, mais également tous les titres des textes figurant à l’intérieur desdits ouvrages ont eu droit à une entrée spécifique.