La foule Rupture des pionniers de se rue sur i'indépendance et du PQ les Yankees

NEW.\RK S 3. (.\P) — Des ama­ par Jacques DUMAIS semaine derniere, qui a indiqué que jeûné pour la cause indépendan­ teurs excités, assemblés pour célé­ le prochain référendum portera non tiste, au debut des années I960, a brer le retour des champions V’an- qualifié de ' non-sens" cette dilution kees de New York, se sont précipités Quatrv pionniers irréductibles plus sur la souveraineté tout court de I article premier du programme sur la piste de 1 aéroport de Newark, de J indépendance du Québec ont mais bien sur un mandat d aller du Parti québécois. "Si vous vouler hier soir, nécessitant la fermeture tour à tour manifesté leur profonde négocier la "souveraineté- association" à Ottawa. faire librement une association, il temporaire de 1 aéroport inquiétude, cette semaine, à la suite faut que vous soyiez d abord souve- des dernières déclarations du pre­ La foule, évaluée à 5.000 person­ (Suite à la page A2. Ire col ) mier ministre René Lévesque, la M Marcel Chaput, qui a déjà nes. a forcé deux barricades et un cordon de policiers pour envahir la piste. Un camion à incendie s'est alors amené pout disperser la foule avec deux lances. Lorsque les amateurs ont d a- bord passé les barricades, ils ont refuse d écouter la demande des autorités qui leur enjoignaient de quitter la piste Cependant, les policiers deman­ daient aux gens de se retirer pour leur propre sécurité et celle des Yankees. Un des policiers s est plaint ■n: du fait que les autorités de l aéroport £ n avaient ' par économie" que 15 m officiers en devoir La scene rappelait celle de I an dernier, selon la police, lors du (Suite à la page .-U!. 6e col.l autres informations sur les \ \p La cohue à l'aéroport Newark Yankees à la page C-7 Marcel CHAPUT Raymond BARBEAU KSAndrée FERRETTl Pierre BOURGAULT

Louis*M. JearvPoui VACHON MICHAUD AVOCATS 1720, de la Canardière optaen d'ordonnances 663-69^ SOLEIL 82e ANNEE, No 87 PRIX 25c 74 PAGES 6 CAHIERS . JEUDI 19 OCTOBRE 1978

jeudi Le chef des Les postiers défient protestants au Vatican Des personnalités venues de ia loi dans 10 villes toutes les parties du monde, dont pays de continuer à exercer leur droit geait les posuers à reprendre le travail notammen! !e chef de l'Eglise OTTAWA (d après CP et LPIi — En bec. dont Montreal, à Toronto, a Otlawa. a Thunder Bay. à Winnipeg, à Regina, à de grève ju.squ'à ce qu'une convention dès minuit et une minute, ce matin, sous d Angleterre, assisteront di­ dépit de la loi toute fraîche votée par le peine de très importantes amendes. Parlement fédéral leur interdisant de Saskatoon, à Edmonton, à Calgary et à collective soit signée", a expliqué M manche. à Rome, à la cérémonie faire la grève, les postiers ont refusé, Vancouver .sont restés dehors. Parrot. Pas d hésitation d'intronisation du nouveau pape, M Parrot et les autres membres du cette nuit, de démanteler leurs lignes l>e Conseil national de l exécutif a La loi sjyéciale du ministre intéri­ sur le parvis de la basilique de piquetage dans au moins dix villes recommandé aux postiers à travers le maire du Travail. André Ouellet. obli­ (Suite à la page A2. Ire col.) Saint-Pierre. Ce pape symboli­ canadiennes se un ctinngement de mentalité à Itxjest Ce refus d obtempérer a la loi pages B-7, D-1 spéciale passée à la vapeur par le gouvernement Trudeau au deuxième jour de greve des postier.s.a fait suite au Des bureaux temporaires seront ouverts mot d ordre du président du Syndicat des postiers du Canada. .lean-Claudc Parrot Ceux qui ont affain- au bureau situé à A Lévis Centre culturel. 36 rue Plante Jeudi le 19 et Au vestiaire du lundi au vendredi, de lOh à 15h 137 Place des Chênes iLimoilou. Charlesbourg. Ce dernier a fait appel a la Région de Montmagnv sous-sol de l église Saint- solidarité des 23.0(X) syndiqués, hier Montmorency. Beaupré, etc...) pourront aller dès des femmes demain au sous-sol de l'église Sainte-Odile, rue des Thomas. entrée sud-est rue Saint-Thomas. Jeudi le 19 et soir, et leur a demandé de défier la loi du mercredi au vendredi de lOh à 1.5h spéciale qui devait les obliger à Chênes ouest Vendredi de 9h à 16h. du lundi au Le hockey féminin, c'est séneux reprendre le travail. vendredi durant le temps de la grève Région de SalnPCwHirges de Beauce «ous-sol de la La Ligue féminine inter. salle du conseil de comté Charlevoix-Ouest. 1 Region de Portneuf hôtel de ville, ave Pleau a Bouchard, accompagné d'un pho­ Les postiers des provinces Mariti Saint .lean-Baptiste. Baie-Saint-Paul Donnacona Lundi au vendredi de 9h à 16h tographe. n'a eu aucune diffiojité mes. de la plupart descentres du Que Région de Thetford Mines Edifice Snow Jet 850 à franchir la porte du vestiaire, Ceux qui s adressent en pnncipe au bureau de boul Ouellet. Lundi au vendredi de lOh à 15h pour recueillir les propos de ces Sainte-Foy. 930 chemin Sainte-Foy: .sous-sol de l'église Region de Rtmouski sous-sol de 1 église Sainte- "hockeyeuses” Saml-Charles-Gamier. 1215 Chanoine-Morel Vendredi Agnès Lundi au vendredi: de 9h à 16h page C-S Démission et du lundi au vendredi de 9h à I6h automobile sommaire L hiver est presque là et les automobilistes, du moins plusieurs AnfX)nces classées F-2àF-i8 prévue de déntre eux. font provision d'huile. Arts et lettres D-3àD-7 Notre chronique sur l'automobile Automobile E-6. E-7 L'ancien juge Daigle fait le point sur le sujet Bndge F-17 pages E-6. E-7 Carrières et professions E-5 Décès F-19 Economie-finance E-1àE-5 s'entoure de majorettes Feuilleton F-14 Horoscope F-3 du comité Information régionale &-2,B-3 par Léonce GAUOREAULT Mot mystère F-5 envoyé spécial du Soleil Mots croisés F-4 D-6 D.ALHOUSIE — C'est encadré de Où aller à Québec pro-Canada bruyantes et exubérantes majorettes Nouveau •Min Page des lecteurs A-6 que le leader libéral Joe Daigle. -M Page documentaire A-5 ans. a fait son entrée dans une salle Brunswick' que sera publiée votre pa­ F-17 municipale de Dalhousie pour parti Patron par Fortunat MARCOUX ge. les enfants Des dessins, Pierre Champagne A-11 riper à I un des multiples rallie­ du bureau du Soleil ments politiques ayant présente­ des contes, des histoires, des Sport C-1àC-11 jeux, du bricolage et un grand ment lieu au Nouveau-Brunswick Télévision 0-5 THETKORD MINXS - U* chef du De quoi surprendre, lorsqu on concours auquel vous serez in­ Parti national populaire et député de I • sait que Joe Daigle est un ancien vités à participer. Et il y aura de Beauce Sud à l'Assemblée nationale. juge, de tempérament assez taci­ la couleur, plein de couleurs M Fabien Roy, est sur le point de turne et étant relativement jeune en démissionner comme membre du co­ Cette page sera publiée tous politique active II a fait son entrée à mité pré-référendaire des forces fédé­ la législature de Fredericton en les vendredis Ne la rate surtout météo ralistes qui vient de changer son 197-1. dans une circoascnption fran­ pas! appellation en celui de comité priv cophone très libérale, Kent-Nord Canada Plus tôt dans la journée, il Nuageux avec éclaircies à Qué- LE SOLElt. en a obtenu la certitude conservait cette perception lors de bec Ensoleillé puis passages à la suite d un entretien avec M Rov. ses échanges avec des travailleurs hier soir, à Thetford Mmes, ou ce nuageux à l'est Maximum autour de I International Paper et des dernier était l'invité au dîner bimen­ de 7 Demain, beau et doux à patients del hôpital de Dalhousie 11 suel du Cercle de presse de la région de ffonne l'impression du bon gars, élections Québec Nuageux avec possibili­ 1 Amiante, organism*- qui vient d être sérieux bien sûr. mais sympathique tés de pluie ou de neige à l'est relancé apres trois années d inactivité (Suite à la page A2 Ire col ) détails à la page F-2 ta- chef du PNP s est dit indispose Jo© DAIGLE en apprenant par le truchement des •Çintr ü l.s p-ier V? Ire rot I Québec, Le Soleil, jeudi 19 octobre 1978 A 2 La foule se... Les postiers ... (Suite de la premiere page) (Suite de la première page) toutefois se faire accompagner par la bureau de direction s exposent a des M Parrot a invité le gouvernement à Les postiers, sans contrat de gouvernement ne peut envoyer tous les retour des Yankees après leur amendes de $2,300. plus $230 par jour nommer un véritable négociateur capa­ travail depuis le 30 juin 1977, ont donné postiers en prison parce qu il n y a tout |)olice victoire sur les Royals de Kansas City pour avoir recomma ndé aux post lers de ble de prendre des décisions pour enfin un mandat de grève à leur exécutif dans simplement pas assez de place. dans la série éliminatoire de la LA une proportion de prés de 80 pour 100. A Edmonton, les postiers restent défier la loi trouver une solution aux problèmes des Otte fois-ci, toutefois, les auto­ Postes Les 6,500 membres québécois du syn­ A Winnipeg, un porte-parole du dehors mais ils doivent étudier la bus se sont rendus jusqu'à l avion Le président du syndicat a cepen­ dicat ont voté en faveur de la grève à syndicat a déclaré que les syndiques question ce matin afin de décider s'ils afin de ne pas laisser les joueurs à la dant indiqué que ses membres n'auront Le leader syndical a ajouté que son plus de 90 pour 100. Selon le sjmdicaL il continueront de faire du piquetage 24 rentreront ou pas Par ailleurs, plu­ merci des amateurs Ils ont atterri pas d hésitation et ne reprendront pas syndicat ne se laisserait pas écraser par reste encore 264 clauses en litige. heures par jour "Nous avons décide sieurs autres syndicats ont manifesté ie travail. cette loi "répressive" qui prive les que notre direction et nos membres leur appui inconditionnel aux troupes hors de la vue des amateurs et ont pu postiers d’un droit fondamental. Il a dit "Nous ne appuieront à 100 pour 100 la direction de M Parrot 11 s'agit notamment du s éloigner à l'insu detout lemonde "Nous sommes en grève... Je ne que son syndicat avait surnommé ta loi pouvons pas négocier tout seul", a lancé nationale." Congrès du travail du Canada, de la crois pas que nous avons les moyens de ' Ce n est pas une façon de traiter spéciale la "loi Pinochet-Trudeau". M Parrot Fédération des travailleurs du Québec payer des amendes", a-t-il expliqué Pour ce qui est des amendes, le les supporteurs des Yankees", a dit même porte-parole a dit: "Nous avons iITQ), de la Confédération des syndi­ un amateur cats nationaux (C!SN), de la Centrale de Chaque postier est passible d'une Loi rétroactive En prison déjà affronté ces menaces Nous allons amende quotidienne de $100. Le syndi­ soutenir le bluff du gouvernement et l'enseignement du Québec (CEQ), de Un autre a ajouté: Tout le cat pourrait se voir imposer une M. Parrot a souligné que le gouver­ Les postiers affichaient leur déter­ peut-être que nous reprendrons les 1 .Alliance de la (onction publique du monde est heureux. Il s'agit d'une amende initiale de $10,000, plus $1,000 nement vient d’enlever un droit fonda­ mination sur les lignes de piquetage, négociations " Canada, de la Fédération des travail­ bonne foule. Tout le monde traite les pour chaque journée de grève mental qu'il a lui-même accordé aux cette nuit. leurs de la Saskatchewan, le Syndicat amateurs d animaux, mais ils n'en postiers, celui de faire la grève A Toronto, quelque 30 postiers se canadien des employés du secteur sont pas. Les joueurs évoluent de­ Le ministre des Postes, Gilles "Je suis prête à aller en prison sont dissociés de leurs camarades et ont public ainsi que des syndicats d’ensei­ vant 60.000 spectateurs et savent se parce que je peux absolument pas Lamontagne, dans une interview au "Le gouvernement amende la loi franchi la ligne de piquetage Ils ont dû gnants de l'Ontario comporter " reseau anglais de Radio-Canada, a quand ça fait son affaire, a-t-il dit. Il a trouver d'argent pour payer les amen­ d ailleurs indiqué que les postiers qui ajouté que c'était comme le projet de loi des prévues par la loi", a expliqué sur resteront dehors s attireront la pleine qui permettra à la GRC d'ouvrir le une ligne de piquetage, à Montréal, rigueur de la loi". courrier, c'e.st une loi rétroactive." Yvonne Barbeau, employée des Postes depuis trois ans. Selon le syndicat, la loi spéciale qui "Mais nous, on ne peut amender prolonge la durée de la convention rétroactivement le mandat que nous ont collective jusqu'au mois de décembre confié nos membres", a expliqué pour "Nous continuerons notre lutte par b tunque 1979 tout en imposant l'arbitrage obli­ sa part M. Marcel Perreault, de Mont­ une grève de la faim en prison", a ajouté b censure gatoire, équivaut à "l'expropriation de réal. vice-président de l'exécutif na­ son collègue Christian Desrosiers,. Un nos droits". tional. autre a indiqué que, de toute façon, le obi' de mâP,cbr;n

Rupture des . . . (Suite de la première page)

rain , a-t-il déclaré au SOLEIL au fondateurdù parti",de mèmequ’àla se gardent bien de faire la moindre cours d une entrevue à Montréal promesse péquiste faite pendant la ' prédication" quant à l'indépen­ campagne électorale de 1976, "qu'il dance Désormais, on ne peut plus provoque le scandale'" parler de souveraineté-association "Quand vous me demandez ce mais bien d'une "association- ' En conditionnant totalement la que je pense du PQ, je n en sais rien souveraineté", de renchérir le fon­ souveraineté à l association. écrit- C'est la confusion totale On ne sait dateur de 1 Alliance laurenticnne, elle. le P(J hypothèque gravement plus ce qu'il veut Mini.stres ou en 1957, M. Raymond Barbeau, au notre avenir Que nous répondions députés disent quelque chose et se cours de la même entrevue. 'Moi je non au référendum, il n'a même plus dédisent le lendemain ou sont con­ pense qu 'il y a des préoccupations de une solution progressiste de rechan­ tredits par Lévesque Quelle e.st la style électoral là-dedans.. Mais si ge à nous offrir Que nous répondions vraie position du I^J"* Moi j ai I on se réfère aux déclarations de OUI et que les négociations achop­ toujours pensé que 1 article premier René Lévesque pour un nouveau pent. il doit revenir devant le peuple du programme péquiste n’était pas Canada, de 1960 à 1966. on constate et lui dire que. contrairement à ce négociable." que c est son idée des Etats associés qu il lui affirmait auparavant, la Pour sa part. M Barbeau sou­ qui revient à la surface, pas l'indé­ souveraineté est possible sans l'as­ tient que le gouvernement entretient sociation. Quelle sera alors sa crédi­ pendance!" une confusion de mots au Québec qui bilité"’" Dans une lettre au journal "Le se jouxte à la confusion fédéraliste une exclusivité (Je la maison pour séduire le pantalon fuselél Devoir ', le même jour, Mme Andrée actuelle. "Les Québécois en ont Un autre ex-leader riniste, M Fluide dans son polyester tissé crêpe de Chine, la F'eiretti. militante péquiste et porte- Pierre Bourgault, s’est fait encore assez des beaux discours! Pour Nouee à la sairoura'i, elle étreint largement la taille étendard de l aile gauche du Ras- plus cassant à la télé d'Etat, lundi régler cette histoire de souveraineté se croise en finesse derrière pour ensuite revenir se tunique d col mandarin abaisse ses épaules roijle 'Omblement pour l'indépendance soir, quand il a comparé le sort on n a qu'à toucher les gens dans ce boucler devant' En cuir noir ou brun. $28 les manches puis tes ganse et ceinture parfois son nationale avant sa dissolution, en maintenant dévolu aux indépendan­ qui leur fait peur l< ur argent! Qu on ampleur! Crème, taupe, noir ou abricot, $31 1968. note qu'en ce qui touche la tistes à la position actuelle des fasse la souveraineté par des lois souveraineté politique. ' le recul est Palestiniens au Proche-Orient et à la fiscales comme Duplessis l a fait la maison la maison si net par rapport au projet initial et situation des années 1930 quand le dans les années 19fk) Dès lors, la premier ministre Maurice Duplessis population arrêtera d'avoir peur au avala ses alliés de l Action libérale lieu d’entendre les politiciens dire qu'ils n aiment pas la Confédération, Simons nationale isimons place de l'hôtel de ville place sainte toy les Anglais, le système etc ’ place de rtiotel de ville place sainte toy La stratégie dite du trait d u- Le conflit nion" annoncée par M. Lévesque, Et alors que Bourgault pourfen­ dit-il. 'laissera toute l initiative à la dait le père de l'étapisme' et de partie adverse. C'est Ottawa et le cette stratégie du trait d’union, le Canada anglais qui vont décider si ministre Claude Morin ( " ..il n a pourrait nous ferons l'indépendance ou pas. jamais été indépendantiste. Il conti­ comme s il y avait un référendum à nue de négocier avec Ottawa comme travers le (Canada anglais. I/e réfé­ dans les années 1960 et il n a jamais rendum au Québec ne veut plus rien rien gagné!") Marcel Chaput se durer tout dire.. C’est un recul très net qui va demande pourquoi Lé'vesque a dé­ retarder 1 indépendânci' indéfini­ menti les pnipos du ministre Camille ment!' Laurin qui annonçait que le référen­ dum porterait justement sur la i'hiver MM Bourgault. Chaput et Bar­ fiscalité? beau croient que dans cette affaire, les militants péquistes n'ont pas le Laurin a une perception de orrAWA (d après CP) — Bien que choix, ils sont ou "manipulés ' parle l Etat et de la Nation Je lui fais les négociations reprennent aujour- chef du gouvernement ou imbriqué entièrement confiance.. René Lé­ d hui entre les propriétaires des 122 dans la stnicture politique de l'Etat vesque. lui, n a jamais été indépen­ le manteau caboteurs des Grands Lacs et leurs péquiste Bourgault craint moins les dantiste Il a toujours attaqué devan- ingénieurs et officiers de pont, il n'est dissensions à 1 intérieur du parti tage les indépendantistes qui lui pas exclus que le conflit perdure qu une "démobilisation' progressi­ déplaisaient en 24 heures, alors que jusqu au printemps. ça lui prend 24 jours avant de couverture ve de l aile militante qui s’active Un règlement doit intervenir de­ bénévolement depuis une décennie répondre aux fédéralistes qui dé­ main au plus tard, sans quoi les navires pour la cause de 1 indépendance truisent constamment le Québec ", en pure laine tranchée ne vogueront pas avant le printemps ".a dit-il L idée de 1 indépendance a déclaré un porte-parole du ministère Soulignon-s que mardi, à l'uni- à la Castelbajac! canadien du Travail. commencé à plafonner quand les indépendantistes ou les supposés versité Laval, M Laurin aurait l,e sous-ministre adjoint au Travail. indépendantistes, c'est-à-dire le confirmé la dilution appréhendée de Bill Kelly, s est dit toutefois confiant Parti québécois et les dirigeants l article premier du programme du que les marins des deux syndicats surtout, se sont mis à s’excuser d être Parti québécois. C’est plausible différents impliqués dans le litige indépendantistes. Et on a commencé qu il y ait dilution C'est une ques­ s entendront avec les propriétaires de à ne plus l'expliquer Elle plafonne tion de stratégie mais la stratégie ■ t n toujours parce que nous ne I expli­ c est secondaire et c est ce que 1 on I 4 >-'■ navires. peut changer le plus facilement. quons toujours pas' . dit M Bour­ 11 a suggéré que les patrons, gault Les remous de la semaine dernière représentés par la Great Lakes Carriers permettront au moins au parti de se ■ V 14-——-1^ Association, fassent une nouvelle offre De son coté. M CTiaput reproche mobiliser, de faire entendre sa voix aux membres de l'Union des officiers aux dirigeants péquistes 'd avoir a et peut-être de nous suggérer la de marine canadiens et de la Guilde de peu près tout dit de contradictoire ' meilleure .stratégie..", dit-il, selon la marine marchande canadienne depuis qu ils sont au pouvoir. Et ils le journal "La Presse" achat L Oncisn jUQ6... tSuite de la première page) spécial Ces genres de visites ne sont pas Dalhousie. dont la principale de la tendance actuelle au change­ nécessairement significatives du ré­ indu.strie e.st l usine de papier avec ment de gouvernements provin sultat du vote. La politesse est telle ses 1.200 employés, pourrait revenir ciaux. valeur (de $ 185. qu on pourrait croire que les mala­ aux libéraux, à condition cependant Et dans cette lignée, on lance les des vont tous ’.se lever et marcher’ que le Parti acadien ne leur enlève grandes accu.sations. Certains repro­ pour aller voter lundi prochain. pas trop de votes. Ici, à Dalhousie et a chaient à Joe Daigle de manquer Camphellton, deux villes où les d agressivité 11 a compris la leçon. La tradition des inaugurations, francophones (d origine) sont numé­ Le juge joue donc à fond le thème de 149.95 des pelletées de terre, des promes­ riquement en légère majorité, on dit 1 intégrité et de la corruption, son ses et des visites de ce genre est très que le vote est très marqué entre antithèse. Il a commencé à deman­ vivante ici dans cette province francophones, généralement chez der des explications sur le contenu maritime les libéraux, et les anglophones, d'une dépêche récente On y affirme, chez le' conservateurs Le vote Lancée par Castelbaiac, la mode Pour cette visite de Joe Daigle sans plus de détails cependant, que acadien même s’il n’est pas nécessai­ les noms de Richard Hatfield et de ■■bouillotte» dissimule le manteau scxjs dans cette circonscription conserv a- rement très fort, très nombreux dans trice de Dalhousie. l’organisation quelques membres de son cabinet l'aspect d'une chaude couverture de cette région se manifeste surtout aux sont mentionnés dans des documents pure laine vierge à rayures ccxiver- libérale a prévu un défilé de voitures dépens des libéraux. venant de toute la région de Resti- saisis récemment par la GRC dans "Mi ture' gouche (quatre circonscriptions de une enquête sur un collecteur de quelque 7.n(X) électeurs chacune) fonds du Parti con.servateur II Taillé souple et géométrique, le man­ Enfin, environ 4(10 personnes ont Essentiellement, le Parti libéral n oublie pas non plus l'échec de teau surpique ses manches raglan et sa accepté l'invitation du parti Ce qui dit qu ilfautqueçachange. "Enough Hatfield sur la Bricklin. cette usine pochette récbauffe-main... retrousse ses de fabrication do voitures sport dans n’est pas à dédaigner, en période de IS enough . repartons à neuf, dit le poignets qu'il gqnse! Astucieux, il roule laquelle le gouvernement a englouti série mondiale de baseball parti II veut sansdoute jouerlacarte plus de $20 millions C esL selon lui, sa capuche sous le col..

Les métallos de Les principaux intervenants sur Murdochville prêts l'avenir de Place Royale démontrent un souci constant de démocratisation à un long conflit oreille déjà acquise . selon le minis­ des professeurs d histoire qui ont spécialistes et de toute la popula­ par Vianney OUCHESNE tre Vaugeois Mais, selon les révéla­ souligné le fait que les lieux histori­ tion. La première soiree des audien­ tions de M Lapalme, le ministre ques ne doivent pas être isolés de Les problèmes, à Place royale, par J.-Claude PAQUET contrôle, et de 1 absence d'objets dan­ ces publiques sur I avenir de Place songerait peut-être à d'autres locaux 1 enseignement ont toujours été nombreux; et cela gereux comme la possession d armes à tant au niveau de I expropriation royale a démontre un souci constant du Vieux (juebec ou du centre-ville. Consultation envoyé spécial du Soleil feu, de bière, etc de démocratisation de la part des que de la restauration et de I utilisa­ La façon de procéder aux fouil­ Ces séances de consultation ont tion des locaux Malgré les dizaines i.es contremaîtres juges dete.sta- principaux intervenants, de I ar­ les archéologiques a été vertement été décrétées par le ministre Denis de millions de dollars qu on y a MURDOt'HVII.LK - Oans velte blés par les travailleurs font ainsi chéologie à I utilisation des locaux dénoncée par M Lucien Guimont de Vaugeois des Affaires culturelles. investies à même les deniers publics, Mlle minuTe où les conflits ouvriers I objet de verifications particulière­ En effet, même si on a respecte la Société d archéologie de Nouvel- Elles servent de travaux préparatifs on n a pas réussi à convaincre la n ont rien (1 une nouveauté, les métallos ment poussées Le tout peut prendre globalement 1 option du ministère le-Erance qui a demandé la création à un colloque sur 1 avenir de la Place population du bien-fondé de l'orien­ ont entrepris la deuxième journée quelques heures, mais n a pas donné des .-Xffaires culturelles, le ministre d un Institutd archéologie à la Place royale qui aura lieu les 16, 17 et 18 tation donnée aux travaux. d une «reve qu ils veulent propre, sans lieu jusqu ici à des mouvements de Denis Vaugeois et son premier royale Le ministre 1 a assuré de sa novembre prochains. violence, et aussi longue qu il le faudra, violence prédécesseur. M Georges-Emile La- compréhension en annonçant la U est pour cette raison que le parce qu ils se disent convaincus que palme, ont dû accepter certains tenue d un colloque sur l'archéolo­ La décision du ministre fait suite ministre Vaugeois a décidé de les (laspésiens ne sont pas des sous- La sùrete municipale ou provin­ reproches tout en recueillant des gie au Québec, vers le mois de à la controverse soulevée par le rouvrir le dossier 11 a opté pour des hommes, et qu ils ont droit d avoir, dans ciale est d ailleurs totalement absente sugge.stions intéressantes pour l a février. concept de restauration (pour ne pas séances de consultation afin de une region où tout coûte plus cher, les du décor, ce qui contraste sérieusement venir A titre d exemple, la recom­ dire reconstruction) mis de I avant remettre le débat sur la place mêmes salaires que les métallos les avec les conflits antérieurs, ceux no­ mandation de .M Joseph Baker, Le ministère a I intention aussi au berceau de la nation française en publique. Il espère donc que les moins bien payés, de la région métropo­ tamment de 1957 et 1974 directeur de I école d Architecture d accorder plus d importance à 1 en­ Amérique. Dés le début des travaux, soirées d hier et d'aujourd hui se­ litaine. de I université Laval, de transformer seignement et à la pédagogie C est il y a près de 10 ans maintenant, le ront fertiles en réflexions et en les entrepôts à démolir en école ce que le ministre a laissé entendre choix architectural n a jamais en­ opinions en vue du colloque à la Pour 1 instant donc, tout va bien sur mi-novembre C est là une consigne donnée par le la ligne de piquetage, de qui est tout de d architecture est tombée dans une aux représentants de 1 .Association traîné I enthousiasme de tous les bureau executif du syndicat, conforme même moins vrai chez les 67 marchands d ailleurs au caractère calme et pon­ de la ville déré du président du syndicat, M Claude Soucy On considéré chez ces derniers la situation beaucoup moins drôle, quand Hier matin, sur la ligne de piqueta­ 1 appréciation ne frise pas carrément la ge, les syndiqués s affairaient a termi­ panique Si le conflit devait durer trois ner leur cabanon, à couper du bois de semaines, on estime qu au moins quatre chauffage, et à déterminer aussi les ou cinq marchands iront droit à la modes d action qui leur permettront de faillite. Et s il devait se poursuivre vivre a meilleur marché pendant la davantage, plusieurs autres devront duree du conflit. Un coiffeur recrute fermer leurs portes pour les grévistes, 1 achat collectif des \ Un conflit long’ Les syndiqués victuailles, la pose bénévole des pneus f \ (I hiver par des syndiqués, etc , toutes affirment avec enthousiasme qu'ils sont actions engagées dans I enthousiasme, prêts a se battre jusiiu à la victoire ou la et visant en même temps à réduire le défaite totale coût de la survie pendant la période Et par I intermediaire de son ge­ conflictuelle rant, M Michel Lefebvre, la compagnie affirme qu elle n a pas les moyens de rencontrer les demandes syndicales. I Il faut bien penser que dans une petite municipalité comme Murdochvil­ i U I le (4,700 habitants), le balayeur aussi bien que le gérant de la mine vont chez le même coiffeur et le même pharma­ cien. Autrement dit, tout le monde s appelle par son prénom. Ce qui fait dire à plusieurs syndiqués que M. Michel Lefebvre, gérant de la mine, est un très bon gars, mais qu il se doit par ses fonctions, d être un haut-parleur de la Noranda Mines Los citoyens de Murdochville se connaissent presque tous et il s'en trouve pour affirmer qu effectivement, le nouveau gérant de la mine est lui même très déçu de 1 attitude de la compagnie Mais allez donc prouver des choses semblables, surtout en période d affrontement, même si je tiens 1 affirmation de non 'yndiques prés de la direction Un long conflit’ Les deux parties 'emblent s y attendre Et plusieurs marchands le craignent Mais il se trouve des analystes à la petite semaine pour penser que non. Ils pensent en S < effet que le conflit sera court, ou bien 1.^ J X Paqori très long l’our penser qu il risque M Claude Soucy. président du d être court, ils s appuient sur le fait que la compagnie a fait récemment Syndicat des métallos de Murdo­ d importants investissements, ce (jui chville. indique son intérêt, sur le fait aussi qu il n y a pas d accumulation de stocks c est le sectarisme et la partisa- de cuivre, que le prix du cuivre est très nerie qui nous empêcheraient de dire bon sur les marchés internationaux (84 qu il ne s'exerce pas sur la ligne de cents la livre comparativement à 59 piquetage une certaine forme de harce- cents 1 année dernière), sur le fait aussi lement. Quand les contremaîtres et que la compagnie devra investir des Ij' ’’«ylril. Roland MarcouAi autres employés non syndiqués se sommes importantes dans la protection L'entrepôt Thibodeau à la Place Royale, l'une des bâtisses qui pourraient éventuellement servir pour héberger l'Ecole d architecture de I université Laval, présentent à la barrière, ils sont du matériel et de la mine avant 1 hiver, toujours soumis aux fouilles conve et sur le fait enfin que tous ces coûts selon son directeur, l'architecte Joseph Baker nues, c est-à-dire la vérification de seraient supérieurs à ce qu il en I huile, du port de la ceinture de coûterait pour rcnconterrer les deman securité, de la possession de la carte de des .syndicales. Le CHUL veut bien d'une clinique d'avortement...

caition pour la planification des nais­ ce type de services particulièrement groupements femini-tes locaux dont les comité d avortement thérapeutique Celui-ci avait en effet fait valoir, par Roger BELLEFEUILLE sances de la région de Québec Elles ont controversé en dépit de besoins évi­ interventions ont imprimé, par mo- fantôme '. mais que pour (lonner la substantiellement, que le CHUL ne cependant été invitées à le faire dents m(‘nts. une allure houleu.se à 1 assem­ gamme de services nécessaires et de faisait que répondre à une demande du blée qualité il lui faut d abord s'assurer ministère des .Affaires sociales et que parvenir au CHUL qui s'est engagé à Le Centre hospitalier de I universi­ 1 étudier té Ijval (CHl'L) mettra sur pied. ' d ici d avoir les ressources suffisantes. ce geste n impliquait pas que lui-même C est 1 assurance donnée hier soir F’rcoccupees iiar le sort du grand ou le consoil d'administration étaient quelques mois ' une clinique intégrée Ce document propose, entre autres, par le directeur général de cet hôpital. nombre de femmes de Québec et de la en faveur de 1 avortement. de planning familial et d'avortement que les comités d'avortement thérapeu­ M Jean-Luc I>cgaré, à l'occasion de son région qui doivent aller à l'extérieur thérapeutique si le ministère des tique soient composés non uniquement assemblée publique annuelle obliga­ pour mettre un terme à une grossesse C'est un engagement et une préci­ Affaires sociales lui accorde les crédits de médecins, mais aussi de psycholo­ toire. Ce dernier a précisé au SOIJCIL non désirée, elles ont fait pression sion qui s'imposaient, une remarque du Ces représentantes de mouvements nécessaires. gues et de travailleurs sociaux et que que les sommes requises sont de l 'ordre auprès des porte-parole de l'établisse­ président du conseil d'administration. féministes n'ont pu déposer, cependant, d environ $225.0(X) ment pour qu'ils affichent leurs cou­ Me Wilbrod Bhérer, un peu plus tôt, un dossier portant sur l'avortement lorsque le feu vert est donné par un Le OfUL devient ainsi le premier leurs à ce sujet a.vant laissé flotter une certaine équi­ thérapeutique dans la région numéro comité, l'acte médical intervienne dans voque. trois et préparé sous l'égide de l'Asso- les sept jours suivant la décision. hôpital de la région à répondre positi­ C'est ainsi que M. Iégaré a été vement à la proposition I..azure dans la Cette question n'aurait peut-être région de Québec, les autres n ayant pas été abordée n'eut étéde la présence appelé a bien préciser que leCHULn a manifesté encore aucun intérêt à offrir d une poignée de représentantes de pas l'intention de mettre en place un ...et les CLSC désirent eux /Au ’ SAVIEZ-VOUS CHAMBRES DE MOTEL Le Docteur Baignoire pput à louer à la semaine refoire l'émoil de votre boi- gnoire à domicile, soru la Boulevard Laurier. retirer de son emplocement? aussi dispenser ces services 653-7221 CKoix de couleurs, si désiré Pour 628-3823

QucIh’C reçoivent de la part des usagers L.i Kederatinn des CUSC précise par Roger BELLEFEUILLE fl des demandes pour interniption de que sur 95 centres hospitaliers du POMPES La Fédération des C1,,SC du Quebec grossesse et appuie les démarches du Quebec admissibles à la formation de exhorte le ministère des Affaires so­ gouvernement en vue d inciter un comités thérapeutiques, 29 ont un tel VENTE • REPARATION ciales à autoriser. ' comme il en a les certain nombre de centres hospitaliers comité, mais 14 seulement fonctionnent RESIDENTIEL • COMMERCIAL pouvoirs la mise sur pied, dans ces à offrir la gamme complète de services réellement" De ces 14. six sont situés dans des établissements francophones POMPES ^ diirersite établissements, de services d avorte­ de planification des naissances et et pratiquent "un nombre très limité 1) Des placements sûrs, stables, flexibles ment thérapeutique d avortement thérapeutique INDUSTRIELLES d avortement" i 2) Des régimes enregistrés (REER/REEL) L organisme croit par ailleurs que STE-FOY ino 0, lOUL HAMEL STE-EOT (T2-S02 Cést la position arrêtée par le 3) Des dépôts a termes garantis conseil d administration de cet orga­ I intervention des CLSC dans le champs nisme en date du 30 septembre et des interruptions de grossesses non Sauf le CHUS de Sherbrooke, les 4) Un service de prêts hypothécaires annoncée à ses membres cette semaine désirées devrait se limiter aux cas de interruptions de grossesse pour motifs huit semaines ef moins,dans lecadre de PLUS DE 7000 MEMBRES ET UN ACTIF EXCÉDANT I.K .SOl.EIL a pu obtenir un exemplaire dits thérapeutiques dans la province ne $28.000 000 00 sa mission de dispensateur de services se pratiquent finalement qu à Mont de cette prise de iMisition MONUMENTS .. .CONSULTEZ * Ce r f ' de première ligne . ( real 5 srp* T.*»» a ji f .1e 'T Dort Des s La fédération estime qu une telle la’s centres hospitaliers, pour leur J.L. THÊRIAULT & FILS LIÉE. rJ acQu '> 'lon requête s in.scrit logiquement dans le part, garderaient leurs pn>pn>s n's cadre du mandat officiel que le gouver­ ponsabilités dans les services spécia En 1975, precise le document, sur 710, Irt •«., QUIMC. T«l.; 524-1MI CAISSE OtPARQNE Une nement a reconnu aux CIJvC on matière lisés en planification des naissames les 5.R.'i7 avortements thérapeutiques bx ET D'ENTRAIDE ÉCONOMIQUE insMtution de programmes de planification des (méthodes irréversibles, traitement de réalisés au Quéliec. 5.418 le furent d.ine DE QUEBEC entièrement naissances I infertilité et avortement après huit des hôpitaux anglophones, dont 3..T.Vi au LES SPECIAUmS OU WONUMINT AU CMMMC 229 eet. bout Chwest 529-3353 québécoise Elle signale que plusieurs CLSC du ^emalnes) seul Montreal CK'neral Hospital 1» Sole'* jeudi 19 ortobf» 19^8 A 4

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P*^icx'9r\>' P' '<9^ fd**^r Tw-» ■ •h D>f«HtP\«r 1^ < Ml lev éditorial I I S<)i I IL Cloud« ft«ouchamp Claude Masson Marcel Pepin Le nouveau défi de Pierre Trudeau

(' ôtait on juin 1968 Di*s foulos immenses, bilinguisme institutionnel et d autre part l’acces­ De plus, il a transformé la vu* politique en Pour relever ce défi, il doit d'abord montrer vibrantes et enthousiastes acclamaient partout sion de francophones aux postes de commande, chicane permanente entre Canadiens français qu il est encore capable de mobiliser la machine Pierre Klhott Trudeau. C’était l'euphorie, le traditionnellement re.servés aux anglophones. Cela passionne évidemment les Québécois, mais gouiernementale pour un objectif jirécis: le tnomjihe A dos reporters qui s'informaient do la redressement economique. Depuis de nombreux Il appert que ce .sont précisément ces finit par ennuyer le reste du pays, qui éprouve de reaction du principal intéressé devant ces mois, les signes d incoherence, d'improvisation, engagements qu’il a réussi à imposer au parti la peine à .se retrouver dans cette équipe qui ne marques tapageuses d'affection, Homéo Leblanc, semble exister que pour écraser Kené I.é\esque, de stratégies puérilement partisanes sont plus libéral qui sont h la source de la désalfec- alors attaché de presse du premier ministre, et non pour administrer sagement le pays. nombreux

■ l’rofc-scur .( roronlii. tive- il n .1 plus le droit de veto, iielle,- l’Iusieur,- ont gagne -oit plu,- intéressant de la transfor L'avortement à Québec M ll.irn(‘V est un .incicn il 11 e.-f |du- le iinneifial respon un -lège. soit la modification de nialion de la mentalité de la ville (Il pille ni-o-di‘m((cratP et -able du budget et n'est même la politiqiK* suivie jiisqiie-là lient dans la manière qu elle a .incien ( .indidal .( Li direi ()lii- le firemier administrateur .iceueilli de nouveaux groupes ipiement bien -e r. iidre ,i terme. li()nduNI*l> Il e-l natif de l’o'.ili'tc. un membre du i onil de s.i ville. Le maire de Toronto, l.a meilleure preuve que ce ininontaires venant d Europe, M.ii- n en f.iut il fias (‘iicore dav an la V llle de Ifiiehee d .idministration du Consm! re c est filutot un président de vent de changement fut efficace d .-Xsie ou des .-Xntilles En plein gional de la -.inte et d(*s -.ervice- t.ige a une femme respon-.'iblcfiour reunions. 1 hôte de la villeet une reside dans le grand nombre de (oeur de Toronto, les panneaux prendre la décision d avorter -oci.tux de Quelwc recomm.indait par John HARNEY VOIX [i.irnii d autres au sein de choses qui sont .irnvees a Toron de signalisation sont bilingues, • ifirés avoir mesure lucidemi'nt le- filer la mobilisation des femme- nombreux eomiles arlniimstra- to et surtout dan.- le grand .mglais et chinois 11 y a dix ans, c onsi'quence- physiques (>t p-yctio (Collaboration spéciale) comme unique re< our- -u d otfrir a Queb('c une infr.i-- cenfre-villo, bloque la eonstrur aiment leur ville telle qu elle se t.ition d un -ervico complet d ,iide disputent la suceessiondu m.iire long bien (fue de façon intan­ fnu tore hospitalière ou pourraient lion d'un nouvel aéroport et fait présente aujourd'hui et sont .dix femme- en dilticulle indique (’rombie à Toronto. gible. -ur 1 hiimeurdeeetteville eire pratiques des avortement- ljuelle e.-t donc I humeur de •idopter un plan de zonage qui filulot satisfaits de leur gouver- thei .ipeutupies 11 a pu. selon mada­ uiim.iii(|iiede< ourage..'s ils étaient l’our les (*lectious fédérales, firologe le centre-ville contre ( onvaincii- de la nec<*S.-ite Toronto, ces inois-ci'’ fH'inent municipal UoLi expli­ me Claire Bonenfant l*ouliot, \enir 1 enj<*u était clair; pour ou I invasion des edifices en que en bonne partie pourquoi a tioiit du coiiseiA .tfisme -iK ial et d implanter le- clinifjues. ils s'or­ contre Tnideaii. Du côté miini- hauteur L.l vilh* ne firé-ente fi.i- h* l('s trois candidats qui sollicitent culturel de la ( .ipitale proxinciale. ganiser.) lent fM)ur-e faire eut enfin* . quil. par contre, la situation ('st meme visage (fu il v a dix ,ins \ Il ne f.iit fia- de doute (pie l.l mairie attirent a eux seuls Seulle t'HCl. fait ex( e|)(ion.ouun de- hl -vmboliqiie ch.mgement et estiment Bonenfant l’ouliot n eionner.i per comités de cilovi'ns et en motive f>il(* L(* cenln* ville e-t de non ipi(' la forme de gouvernement I..I peur ilu qu en dir.i t on i t (|ue ri'elle l.i* m.iire ne di-po.-e -onne four i eilain- elle -era ment- de proto-lation contre de- veau h.’ihite -ouvent par de muiiK ifv.il en vigueur depuis le ri-que- 'le 'Il-(Timin.ition -oeia- qui* d un vote sur 19 .ui t’oiiseil ra--ur.inte pui-fpi elle leur ix-miet pro.iel- -fieeifiques, comme I .lu jeune- famille- Le coeur de l.i vingt ,in- fonctionne raisonna­ le (|.m- cette ville ou fx-aiieoup de rminicip.il et d une voix -ur:?8au lie croire (|U(' tou- le- médecin- de toroute ou 1 aéroport de l’icke- V llle - orne de parcs, d allée- et blement bien. Les banlieues, ijiiefier cardent toujours un iin- monde ( nnn.iil iMMiieoufnle monde Conseil métropolitain .-■mf -iiremeiit en grande fiartie ring .Mcmt* le- grands partis d endroits |>laisjnts Le vieux dont certaines .sont qua.-i aussi mefi-e re-pect |iour la \ie foet.de l,e- fellifis ont change et l.l polilKfiK's s impliquaient dans pot t e-t devenu une zone reiTea- popiileuM's (fuo l.l capitale elle- Pourd'.iutres.<*il«-indi(piera plutôt re-fxdi-.ifile- d(* la re-i-tanef* a l'impl.int.ilion des cliniques, ville aussi. Toronto ne forme l.l vie munu ipale, le Nouveau (ivc et même lés zones de faudi- même, se sont bien aju-tées à l.i un manque 'le cour.ige de l.i part plus (pie .10 pour cent de l.i fi.irti démocratique ayant pré ont été tr.insfotméos en (jiiar formule du gouvernement mé­ M.id.ime l'I.iire Bonenfant fVui- d une ti.iilie de professionnel- de |i(it)iilatiiiii de la gr.inde region -(•nfe des candidats sous relli* fiers chics où résidences et tropolitain S il existe des frus­ liot .1 firob.iblement r.n-on d en l. ( ifite ipii f.i\oriv rif -ei refement métropolitaine Non seiilenii'iit et K| nette dans tous les quartiers, boutiques rivalisent d élégance. trations à Toronfo.ee ne .sont pas venir .1 la conclusKin que seule l.i 111 e lifieralisation de- mo\en- ch- le pouvoir traditionnel du maire (('ftend.int ifiie les libéraux ap Lmt les fiolitu ions municipaux ’iique-il .iMirteinent .itJiiefH'i m.u- iiiobili-.iiion des f('mmcs et des .1 t il etc réduit au meme rythme piiv.iienl iineandidat à la mairie f.n con-(*(fU('nce. Tivronto .< ipn (*ii -eroni blâmé' que les ■ 'ro(i(M" de pression favorafdt's à refii-ent de - imidnpier ouverte que I agr.indissement des h,ut l'n l!>t!9. une foule di* ( itoyen- m* tout firenifre. e-t deveniK* iim* gouv('rn(*Tnenf' -upenours, h 1 ,iv ortement fxHirra venir a bout du melll lieui*s mais les reforme- munu i -ont engages .i fond en poliliifue ville f)lu- ouverte, plu- .iiiueil coinmenier ji.ir le gouverne Iiridilemc M.ii- il est tiien domma­ Bien ,-ur. li ne peut elle f.o lie pile- 1 ont dépouille depui- muiiK ifi.ile la fdiifi.irt fxuircom l.mte fdu- v.iriee ou il e-t filu- ment dOttaw.i ipii afironio la ge que le- femmes firennent encore [wiiir un médecin de -e ré-igner a vingt .111-d imfxirtante- firerog.i t).litre le- ixililiipies tradition intere—.inl de vivre le (•(.•le le d(’-,'itfe( tion de- eleiteur- ii'iern>mpre un proc('--u- «le re 1 (mIk'iix de devoir fvraiKlir de- pro'luction (pu sc dévelojipe nor p.inc.jrt( - m. ilcmcnlft quidcvrait phy.-iule;;i Monique PAYEUR J ) / A 5 Quebec, le Soleil, jeudi 19 octobre 1978 te pqqe cinq Quand le crayon côtoie la caméra

■Ce texte de Gilles Lesage est publié ce (nois

' appuie elle-niéme sur une analyse par Gilles Lesage de la couverture des travaux parle­ mentaires dans la presse quotidien­ Quand les deputé.s deviennent ne, au cours d une semaine ordinaire des acteurs, la presse écrite doit se de mai 1976. L'étude de G.a.ston faire plus critique. üeschènes révéle que la chronique parlementaire occupait alors, à l'ex­ T’est la réflexion que m'inspire ception du .Jour i'2.88 pour 100) et du l'expérience de la radio- Devoir i2.08 pour 100), moins de 2 m' telédiffusion des débats de l'Assem­ pour 100 de la surface imprimée des blée nationale, en cours depuis le 3 quotidiens octobre. du Québec Pour sept quotidiens sur treize, ce pourcentageest inférieur à 1 pour KW "t>es travaux parlemen­ De façon à peine caricaturale, taires occupi'nt donc une part très l'on pourrait dire que. de la même marginale, c'est le moins que 1 on manière qu'il y a depuis lonidemps puisse dire ” Dc-schénes ajoute que des critiques de spectacles, de la chronique parlementaire est do \ cinéma et de livTes, il y aura mauvaise qualité, que les débats f désormais des critiques parlemen­ sont "insuffisamment couverts ,que taires et le titre de correspondant les articles ne sont que faiblement parlementaire est déjà désuet, ou mis en valeur et qu'il faut souvent les peu s'en faut. chercher dans les dernières pages ou au milieu des annonces publici­ Ce n'est pas la première muta­ taires " tion de la presse écrite. Sans 4 remonter au déluge, rappelons que L'analyste se garde bien de faire le procès des journalistes, se conten­ l'arrivée presque simultanée des 'W' reporters radio-télé et du lounial tant do soulever l'ambiguïté du droit 1 SI»*»*- I des débats à l’.Assemblée. qui était à 1 information encore législative, a entraîné une Ia's courriéristes parlementai­ profonde modification du rôle de la res. dit-il, écrivent des articles mais presse écrite perte de ■•on hégémo­ ce sont les entreprises de presse qui Wffl^f»*^if*****’** '''-.«Te Z. nie et de sa suprématie, disparition les publient CXes articles subi.s.sent le )v..’jS^wevv;^,rs x»vt.v . > bride de reporters électroniques de le droit à l'information qu'on veut plus en plus envahis.sants et accapa­ bien reconnaître au citoyen (lors­ .<• «••'•'o.x-Vz.-zz? •' s •’ rants. et le reste La radio- qu il s agit de combattre le télédiffusion des débats ne fait que huis clos, par exemple) vient en boucler la boucle. Et le ’ vieux contradiction avec la liberté de routier quejesuis — hélas’’ — après presse qui lai.'Se à chacun le choix de M vingt ans de pratique du métier, dont publier ce qu il entend. ' J M lillroetivi* .'IX à 1 .-l.-.-emblée devenue nationa­ Avec l'arrivée de la télévision à l’Assemblée nationale, la presse écrite sera appelée à modifier son rôle le. .serait tente de dire Y a rien là’ En prolongement, le comité Go Mais un second regard oblige au dm soutient qu à la liberté de contraire à constater qu il devrait y 1 information doit s'ajouter la li­ débats publics.qui estal onginedes reflexion, a 1 activité critique, à changement, n échappent pa.sàlaloi ou un spectacle, le les lis pourtant, et avoir beaucoup berté d être informé, le droit de la avec plus d intérêt que celles de (lopulation à une information non parlements, implique, en ces temps l'exi rcice du temps de vivre, toutes de I inertie: ils sont, eux de communications abondantes, que choses qui offrent des garanties aussi, dans leurs habitudes de tra­ spectacles que je n'ai pas vus. Ombres et pressions sélective sur les débats de ses Bnurquoi’’ Comme bien d autres, mandataires élus " la nation tout entière* puisse parses indispensables à l'équilibre des vail, réfractaires au changement oreilles et ses yeux être prtsente s(x-iclés et des citoyens déjà sufli- j imagine, je veux vérilier mes l. implantation de la diffusion A la bonne heure et applaudis­ dans 1 enceinte. . Ce qu'une époque samment soumis à l'arbitraire du De Bonville signale avec raison imiiressions. les confronter à celles des débats de l'Assemblée (celle des sons a deux mains. Mai.s 1 ambiguïté, de pt'-nune de communicatiotts avait fugace et a la ilestructuration men que l'écrit conserve une souplesse d'un spécialiste ■'. loin d'étri' levée, se double d'une tale ' documentaire à laquelle la radio et commissions parlementaires ne dû accepter, c'est-à-dire l’accès aux I. explication. 1 interpretation, viendra que l’an prochain) a été bonne dose de naïveté quand l'on tribunes n'servé à quelques visi­ la télévision ne peuvent atteindre II De la même manière, ceux qui 1 analyse et lecommentaire. voilà les suivront IC' débats parlementaires recommandée par un comité d'étu­ sait que les diffuseurs, tout comme la teurs privilégiés et s>-mboliques de -e prête a 1 élatioration. à l'analyse, balises, les paramétrés de la prcs-e voudront trouver dan- leur journal des ministériel dont la présidence presse écrite, diffuseront bien ce la publicité des débats, n'est plus au detail, au liossier fouillé ' La qu il-i voudront A ce primier choix aujourd'hui admissible pour qui ixTiU' à 1 ere de l électronique etdes pres.se écrite le reconnaît, qui consi­ les explications, les interprétations, avait été confiée .à un confrère, celui les commentaires qui leur permet­ qui a eu 1 honneur de battre Rob<‘rt ' ajoutera celui des auditeurs, qui croit à la démocratie " (Cité dan.s le détiats télévises. dère son rôle comme complémentai proi'edernnt à leur tour à une tnple rapport du Comité Ceidin) re pl 11 toi que concuiTent de celui de tront de mieux comprendre, de Hourassa un certain 15 novembre. M.iis attention le no plaide pas -ituer les débats en jM-rspective. d en Gérald Godin. député de Mercier. Or. selection, --elon leur attention, leur pour le laisser aller et la facilité, la pre-se électronique llélas la perception et leur 'rétention ' ou mutation des méthixles de travail et. comprendre l arriere plan, les te­ la recommandation visant a créer un Xin-i donc, la presse ecriie encore moins pour le droit d’écriri- nants et les aboutissants "hansard électronique" est précédée souvenir, qui les portera à ignorer, à devra se recycler à nouveau. Elle en n importe quoi, n importe comment en particulier, des habitudes do<-u- mal interpréter ou a oublier les mentaires. n a pas accompagné cette de treize ’ attendu que' qu il .serait a \ u bien d autres depuis le temps, et n importe ou Je pense au contrai­ C est en ce sens que les corres­ trop long de décliner ici; mais deux débats qui ne les touchent pas. elle passera bien à travers cette re que nous sommes commis à des prise de l onscience. '.''i bien O'time de Bonville. qu on éprouve pondants parlementaires devien­ concernent plus directement notre nouvelle révolution Plus que ja exigences plus hautes et plus sévè­ dront des critiques Mais n’est pas propos, à savoir mais, je crois à la prééminence de res de vérification et de contrôle, de de la difficulté parfois à concilier lu Une même critique? pretention des journalistes à un rôle critique qui veut. Il y f;iut du temps, l'écrit 11 me plait de citer un illu.stre rigueur, d'indépendance d'esprit. de de la patience, de la ténacité, de 7—.Attendu que la presse écrite confrère français. Pierre l,epape. de pedagogue " avec l'empinsme. Mais je m éloigne de mon pro­ respect des lecteurs, bain d être 1 indépendance, de 1 envergure, de est soumise à des pressions du dans son me rveilleux livre, intitulé le manque de rigueur et de cohéren­ pos Tout ce que je veux dire, c'est facilitée, notre tâche est rendue plus la mesure, de 1.1 crédibili­ marché qui commandent des choix simplement La presse' . publié ce de leurs méthodes de travail qu il ne se passera pas beaucoup de complexe, plus emballante aussi té. des n'ssources en personnel et en et. conséquemment, laissedans 1 om- chez Di'noel en 1972 temps avant qu 'une autre analyse ne .le me demande si nous serons au L arrivée de la television a argent, de la recherche prospective lire de nombreux aspects des trai aux fasse à la presse électronique le Tout un pi O gramme’ parlementaires rendez vous" 1 .Assemblée nationale oblige la reproche que l'on a (ait à la presse S attacher à defendrv 1 écritu­ re et la lecture, regretter que nos presse écrite à faire le tri entre la \u moment ou le- elus du peuple ‘t—.Vttendu que la radiodilfu- écrite. (Juoi qu il en soit, cette nouvelle brute, qui met l'accent -ur entrent dans nos salons, à 1 heure du dernière ne saurait bouder le pro­ contemfMirains se déshabituent de Faire le tri 'lon des débats compléterait le l instant et la primeur, et 1 informa­ de-sert. la presse écrite est appelée grès dos communications, d'autant lire pour céder aux séductions de travail effectué par les représen­ Dans son excellente etude sur tion véritable, qui privilégie 1 expli­ à une profonde mutation- elle s'a­ plus qu il va de soi que des débats l'audio-visucl est-il la martpie d un tants de la presse écrite ' ' Le journaliste et sa d(x-umenta- cation. la signification, la compré­ daptera ou elle disparaîtra de 1 As­ publics le soient dans la pl us grande esprit décidément réactionnaire’’ Il tion '. Jean de Bonville. un cher hension et la critique. semblée nationale Bref, le Comité r,odin conclut mesure possible ne me le parait pas. dans sa lourdeur matérielle et à cause d'elle, l'infor­ cheur de l université Laval, révèle-. que TAssemblée nationale doit .1 Ose espérer que la presse .lean d'.Arcy. des Nations unies, mation écrite me semble encore être Ia'S journalistes, dont c'est pour­ Je n'ai pas bt'soin de lire les soutenir une alternative à l'informa­ critiques lorsque je vais voir un film sun ivra au spectacle' tion sélective”. Cette conclusion signale justement que la règle des le médium le plus favorable à la tant le métier de rendre compte du

Nouvelles religions: des Européens inquiets

Mme Shirlcy .Summerskil. secre­ l'annee. Il dit avoir un million de r.ARlS (AP) — 'Secte Moon", lumière divine”, "Enfants de Dieu ", sur les F.t.its-l'nis au debut des une dizaine do disciples de Krishna ont été condamnés à de très lourdes taire d Etat à l'Intérieur, lui avait (idéle- Méditation transcendantale '. Eglise de scientologie", tous ces années 70 et qui s’attaquent depuis peines leur mendicité leur avait alors r*'‘pnndu En tant qu’indi Hare Krishna". Mission de la nouveaux cultes qui avaient déferlé quelques années à 1 Europe occiden­ la- autre- groupes -onl plus rapporté 1.2 million de dollars (5.6 vid U -. nous pouvons considérer que tale — surtout en Eranco. en Italie, modestes 400 pour Moon (qui fait aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et millions de FF) destinés, procla- les idéaux prônés par M. Moon (3,001) maienl-ils. aux enfants indiens (idoles on .Angleterre) sont extrava­ l'objet d une enquête officielle). 300 en Allemagne de l 'Ouest — représen­ IMiur les Enfant' de Dieu ’ do Moïse tent aux yeux des gouvernements un déshérites En réalité. 1 argent de gants Nous sommes particulière­ vait fmani er U- château de la socle ment soupçonneux à l'égard de ceux David et de 2,000 à 3.000 pour danger suffisamment important Krislin.i IMiur que certains d entre eux aient qui. tout en priK-lamant qu ils agis­ décide de lancer de vastes campa­ Pfiints en commun sent pour le bien de 1 humanité, se Le Monde " .i publie le mois gnes de mise en gante, Tous ces groupes ont plusieurs sont considérablement enrichis. donner une interview- d une jeune Mais c'est un des principes d'une fille de 16 ans qui a reconnu s être I>c*s rapiKifIs alarmants se sont points en commun, écrivait le minis- Iro allemand: Fixation sur un société libre que de permettre à des prostituée, en Corse, parce que multipliés, notamment .sur des cas gens de projiager des idées auxquel­ Notre pore. Moïse David, suspi'cfs de fraudes, de violations de patriarche autontam*. obéissance totale, vie eommunautaire stricte­ les la majorité ne croit pas. " ordonne de 'o serv ir aussi du désir VI sas. de conversions, de "lavages de Quant aux adeptes de la Médita sexuel pour la prédication I.e- ccrxeau . d abus sexuels et de ment reglemenfee. et n*jet sans eempromis de la vieille so- (ion transcendantale, ils sont i-n dons que la jeune fille, qui avait tui suicides ente Vngleleire environ 80 000. et leur -.1 famille, tir.iil de se- activité-, En Grande Bretagne, bien que iioiiibre augmente de 10 OOO chaque revenaient a l.i (omnuinaiite pi'isieiir- si eles s y soient iinplan ..niiee IK ont leur siège à Hoydon \ telle enseigne que le giniver l.e rnir.i'tei-e Ir.iiivai- de 1 Inte nement de Bonn mi ne dejuiis eet et*- lee- eiile 1 Eglise de scientologie. H.ill. un bote! particulier de 1 i po rieur e-tinie cependant ipi il ne peut une grande eampagne d informa • toril le sH'ge se trouve d.iiis un que élisabi thaine. d.ms le Kent pnur-uivre les -ertes pour de tel' tion l.es autorités fédérales esii manoir du Sii-scx. e-t considérée l.e- di-ciple- de ll.in* Kri'hna se niolits car non- ne pouvons distm- i-omme un d.inger serieux sont vu offrir leur chateau, dans le ment que lâlï.lllio personnes la ciior avei- précision -i c e-f un Herifordshiri'. au nord de lamdres. plupart agOi'S de 14 a 28 ans. sont souh.iil personnel ou une activité En 1968, une enquete du Home par l'ancien heallefieorgoHarnson tomb«*es sous l’emprise de ces reli­ s.inctionni'i* par leur église ' gions nouvelles-manieres Office (ministre de I Intérieur) l-i Mission de la lumière divine " avait conclu que la secte était revendique de son côté 6,000 adhe­ socialement |ierriicieiise . Dernier episode en date impli- Ces .sortes ont un tiut commun, rents qii.-oit un de CO'cultes le suicide, le 2 c'est la recherche du pouvoir et de s( ii-nlolngistes etrangers furent alor- interdits de si jour En France fMinbre à Geneve d une jeune .\ustra- 1 argent . l.eurs dirigeants m lienne de 24 ans .qiparemment pour .’ ' ( roient que fort rarement aux idéaux En 197.5. un depute lrav,iilli-te. En Er.mce le ministère de pri.te-ter cfintre 1 injii-tice sociale L * qu ils pmfessont . écrivait notam I Intérieur suit .i la louiie les Mais ii. p.-ri de l.i leune femme i ment le mini'lre de la Jeunesse, del i M l’.iiil Bo'e. pre-idenl d une .issu------I latinn de p,lient* qui essiiienl de ailivites de i e- groupe' Hun Hub indique qu elle .iv.llt n |Oint depuis I-'amille i-t de la Santé, t b.irgé le •i-'loiirner b-* leune- de ees Ciiltt -. b.ird I Américain fondateur de 1 E qil.itre ,111- le- r.ings de 1;i peflli ( enduire ci tte < ampagne antir.ilte ,IV lit demande aux Communes de gll-e de S( lentologie a (.iil appel du ■elle indienne \n.ind.i Marga . 1 n BEA Les religions-nouvelies-maniôres . apres avoir (jéter'é sur les Etats- prendre de- mesure- rigoureuse- a lu.ement du tribunal qui 1 .ivait qui. .1 t il.Houle 1 aiir.iiieiicoiir.igee le ur eiieont"- I ond.imne pour fraude .ni début de d.in- ce sens Unis. tentent maintenant une percée en Europe \ fr.iiuforl. en avril dernier A 6 Québec, le Soleil, jeudi 19 octobre 1978 Ig page des lecteurs La formule Roy est opportune / / Le mythe de la fée / f M Claude Ryan d'un Etat déjà indépendant, le point sa valeur Toutefois, l'opposi­ Chef Parti libéral du Québec principe d'intégrité territoriale na­ tion de votre parti, qui formait tout tionale fait concurrence à celui récemment (et formera peut-être J apprends du SOLEIL (samedi, d'autodétermination, à ce point que dans un proche avenir) le gouverne­ 23 septembre 1978), que votre parti plusieurs juristes affirment que ment du Québec, aurait une impor­ 4 prévoit voter contre le projet de loi celle-ci est soumise à celle-là. tance toute autre, et il serait à mon du député Fabien Roy, projet de loi avis malheureux qu une stratégie qui affirme le droit à 1 audodëtermi- Même si cet obstacle est franch i, peut-être purement électorale ait un L"/ « .i - i nation des Québécois. Ce geste de un autre, tout aussi imposant, de­ effet que votre formation pol itique (à i--.-' 1 - votre parti peut avoir une valeur meure. En effet, les Nations unies en croire la Presse canadienne) ne électorale certaine, qu'il vous appar- ont eu la (fâcheuse?) habitude de désire pas. h ' ^ .\v¥sv>v>.'* V . tient évidemment de prédire. Open- faire l'équation "population colo­ dant, sur le plan strictement juridi­ niale égale peuple", de sorte que Revenons à la formulation du que, il y aura peut-être lieu de seules ces populations se sont vu projet de loi Roy, que votre parti f s'inquiéter de la signification de confirmer le droit de disposer d'el- trouve désagréable En premier lieu, cette manoeuvTe. les-mèmes. La question "quelles vous trouvez le projet inopportun populations non coloniales peuvent "puisque les Québécois auront le En effet selon la dépêche de la loisir de se prononcer sur leur avenir aspirer au titre de peuple?" se pose 'X é Presse canadienne, votre parti dit ne avec acuité dans le cas du Québec, constitutionnel par voie de référen­ - point en vouloir au droit des Québé­ dum bientôt". Or, nous avons préci­ car seul ce titre lui conférerait le 'rv ^ b cois de décider eux-mëmes de leur droit d'autodétermination. Encore, sément tenté de démontrer que c'est I > V ^ avenir constitutionnel — vous vous le droit dans ce domaine fait l'objet plutôt votre opposition qui est inop­ attaquez plutôt à certaines modali­ de controverses De plus en plus, portune, car elle pourrait enlever K tés du projet de loi Roy (dont il sera cependant, l'on exige d'une telle toute sa légitimité à un éventuel question plus loin). Il semble donc population qu'elle satisfasse à des verdict référendaire aux yeux d'une û que, pour le Parti libéral du Québec, critères objectifs (langue, ethnie, communauté internationale qui ne le droit du peuple québécois à territoire, etc.) et subjectifs (c'est-à- reconnaîtrait plus le droit des Qué­ disposer de lui-méme ne fasse pas de dire qu'elle a une conscience natio­ bécois de décider seuls de leur doute sur le plan juridique. nale et une communauté de vie qui avenir. Ce n'est point "agir comme si le Sachez, cher monsieur Ryan, l'amènent à revendiquer le droit d'autodétermination) si elle désire Québec était déjà séparé" que qu'il n'en est rien. Il est vrai que le d énoncer que le Québec peut juridi­ droit international contemporain aspirer au titre de peuple (lette conscience nationale se situe doré­ quement décider d'adhérer ou non à semble consacrer le principe d auto­ la fédération canadienne. détermination des "peuples" non navant au premier plan dans la constitués en Etats (ou "peuples conception juridique d'une "na­ Vous dites, cher monsieur Ryan, tion" (1) — celle-ci peut naitre c'est assez! coloniaux"), quoique même là, la qu'il y a au Québec deux positions conception que fait ce droit du terme comme elle peut mourir concernant le lien fédéral, qt que M "peuple" ne pèche pas par sa Roy devrait se brancher. Quoiqu'il role, supposément actif, soit biaisé par limpidité. Quoi qu'il en soit, cette n'est pas exact de prétendrequ'il n'y Mes très chères duchesses, sans fonds Le film de 1 Office national L'adoption à la quasi-unanimité, ce si beau rêve d'enfant qui se réalise du film Le soleil n'a pas dechance ' ne règle du droit international perd de en première lecture, du projet de loi a que deux positions (le Parti La lecture de l'article du 14 octobre enfin’’ son importance pratique avec la québécois ne tente-t-il pas de préci­ vous a-t-il pas amenées à réfléchir Roy n'était pas sans signification à dernier, écrit par une journaliste du justement sur ce sujet? "libération" progressive de ces ser une "souveraineté-association” cet égard. Cette unanimité constitue SOLEIL, présentant à nos lecteurs l'une Le titre de l'article attire mon "peuples". Il subsiste de moins en qui ne briserait pas tout lien fédé­ certes une preuve que, quelles que de nos nouvelles duchesses, m'a forte­ attention au départ, laissant entrevoir Tant que la femme sera représentée moins de colonies stricto sensu ral? Votre parti n'essaie-t-il pas de soient les opinions diverses quant ment fait réagir. J'ai senti un besoin une activité plus grande de votre part. dans ce carnaval comme une fée ou un (c'est-à-dire de territoires qui ne aux modalités de l'autodétermina­ trouver cette "troisième voie" tant très fort de vous faire part de mes être à part qu'on chouchoutle", qu'on constituent ni un Etat indépendant Mais, déception' En lisant, j'ai cons­ tion québécoise (à l'intérieur ou à attendue?), je suis d'accord que M. réactions. taté que ce nouvel espoir n'est que des admire, qubn désire, ce mythe conti­ ni une composante d'un tel Etat). Or, l'extérieur de la fédération cana­ Roy, comme vous et moi et tous les nuera d exister et votre rôle restera le force nous est de constater que des mots n'entrainant aucune action ou dienne — rappelons qu"'autodéter­ Québécois, devrons éventuellement Ledit article, contrairement aux même. principes juridiques qui semblent implication nouvelles. mination" n'est pas synonyme d'"in- "nous brancher" en faveur d'une centaines de jeunes Québécoises, ne accorder le droit à l'indépendance dépendance '), une "conscience na­ modalité d'exercice de l'autodéter­ Pour finir, j'aurais une dernière aux colonies stricto sensu sont m a pas émue et de loin "éblouie". Au Je ne perçois pas votre rôle diffé­ tionale" revendiquant cette autodé­ mination du Québec. Je soumets contraire, mesdemoiselles, le contenu remarque. Nous pouvons relever deux beaucoup moins généreux lorsqu'il remment des années précédentes. N'a- termination existait. Dans un cadre respectueusement que votre rappel m'a désagréablement surprise!... Je ne aspects de ta femme très distincts dans s'agit de populations non coloniales. vez vous pas toujours été sur le comité juridique international confus, c'est du devoir du citoyen de M. Roy ne croyais pas que le mythe de la belle, cet article: d 'un côté, la "féerique fée" Pour ces "peuples" qui ont le des duchés? N'avez-vous pas toujours là le grand mérite de ce projet de loi, vous autorise pas à vous opposer au l'adorable, la prestigieuse duchesse qui dénote une passivité certaine et de bonheur (ou le malheur, selon son organisé la vente des bougies? Où sont et l'unique dissidence (le député projet 194 qui, au contraire, ne vise était encore aussi fortement ancré dans l autre côté, la femme capable d initia­ point de vue) de vivre à l'intérieur vos nouvelles responsabilités? Sentez- indépendant Shaw) n'en infirme qu'à rendre possible l'accomplisse­ votre mentalité, dans notre mentalité vous qu'on vous laisse suffisamment tives. Je conçois mal l'agencement des ment de ce devoir. de Québécoises... Comment vivez-vous, d'initiatives? Je ne le perçois malheu­ deux'.. Ou bien vous jouez le rôle d 'une mesdemoiselles, pour croire encore à reusement pas . fée ou bien vous êtes la femme Veuillez agréer, cher monsieur autonome. Ryan, l'expression de mes senti­ vingt ans aux temps féériques de votre Manque de cohérence ments les plus respectueux. enfance? Ce qui semble important pour vous, Vive l autonomie et bonne chance c est de réaliser votre rêve d enfance, aux baguettes magiques! Me Michel Krauss. professeur Vos souvenirs de ces désirs .sont-ils si c'est de répondre à un besoin de M. le rédacteur en chef. contenu de la souveraineté- à la Faculté de droit de profondément installés en vous? Sont- prestige et d admiration, c'est d être la Suzanne laliberte, association I l'niversité de Sherbrooke. ils installés à un point tel que. votre Vedette' d une foire gigantesque et Ste-Foy M. Ryan, répondant à Chicoutimi Il y a quelques jours, j entendais à la question d'un journaliste, dit M Claude Ryan au bulletin de que, le projet de souveraineté- nouvelles de 8 heures à Radio- as.sociation étanten gestation depuis Canada s'en prendre au gouverne­ deux ans, il ne serait que temps que ment de M. René Lévesque pour le la grossesse se termine. Il ajoute, Précision sur Tel*Aide retard de ce dernier à préciser le dans une tentative désespéré de sarcasme- ' Il me semblait jusqu'à M. le rédacteur en chef. population, autant croyante que domaine, nous essayons de 1 aider créer un autre service, on aurait pu maintenant qu'une grossesse, ça non croyante. Il a aussi été mention­ autant que l'alcoolique ou le solitai­ canaliser l'énergie de tous ces durait neuf mois Si ça continue né dans cet article, et c'est ce qui m'a re Nous n'assurons pas cet appelant bénévoles pour faire fonctionner un comme ça. ça va aboutir à un L article "Prière-Secours, un incitée à vous écrire: "Alors que que tout le monde priera pour lui le seul service, mais le plus efficace­ à nos lecteurs avortement.' nouveau dépanneur téléphonique " dans d'autres services du même lendemain, mais le fait de l'écouter ment possible Multiplier les servi­ ma particulièrement intéressé genre, on se fait un devoir de ne pas et d'en parler avec lui est déjà un ces ne fait que diviser les forces, les Pour ma part, jusqu à cette Ayant été responsable du service lE SOiEll pv/blie ovoc ploistf {<***res de let- déclaration de notre pape québécois aborder le domaine de la foi. à geste d'humanisme et de compré­ bénévoles, le rendement, et j'en le» optriior» devrtan» etre A) fwn e* d écoute téléphonique Tel-Aide passe. (ah, pardon, canadien), j'avais l'im­ Pnere-Secours on le fait, mais hension. de i odreis^ de leir» outers LE SOlEll ae révrve le Québec pendantpiusd'unan et étant toujours si l'appelant en prend drott d'éditer M de roccourcir le» lettre» publiéev pression qu'un avortement, c'était Cette mise au point est très présentement responsable des l'inifiative ". J ai réagi parce que Par ailleurs. le refus de Cen- l'expulsion d'un foetus avant terme. importante pour que le public soit lÊ SOtEll, Jondé en 1896 «t «rpyrtr» oü >bec. GIK 7J6. por U So bien renseigné et pour que les Lors de la prochaine visite du orga nisme, je crois opportu n de faire pense à Tel-Aide, et je peux vous organisme s'explique bien. Centrai- leil Limitée Courrier de io deuiieme closse - £nre> de subventionnant complètement appelants sachent à quoi s'en tenir. yuirernert oo 1206". Saint-Esprit, qui ne devrait pas la mise au point suivante. affirmer que cet énoncé est faux. tarder d'ailleurs. M Ryan devrait Tel-.Aide, ce serait bien mal utiliser D'abord, quand madame Bédard Jamais les écoutants de ce service l'argent des donateurs que de faire Francine Wriman SERVICE AUX ABONNES (TIRAGE) demander à celui-ci le don de dit: "Ce service s'adresse à tout le responsable de Tel-.Aide cohérence des images en plus du don n'ont eu comme directive de ne pas vivre deux services qui poursuivent 641-3333 monde, autant au croyant qu'à aborder le domaine de la foi. Nous le même but. sauf qu en ce qui (juin 77 à octobre 78) de vérité, qu il a reçu en partage il y a l'incroyant", il faudrait dire aussi responsable de la publicité déjà longtemps, comme chacun sait. faisons comme à Prière-Secours, concerne Tel-Aide, l'esprit général RENSEIGNEMENTS REDACTION que ce service n'a rien innové dans le sens que si l'appelant du groupe est beaucoup plus large Tel-.Aide Québec 647-3233 647-3394 Docteur Jacques Boulay 'Tel-Aide s adresse aussi à toute la présente une difficulté dans ce Je pense sincèrement qu'au lieu de Ville Vanier. Sainte-Foy, Québec.

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LA CAISSE POPULAIRE **oef*^ itable $ desjardins POUR NOUS, QUÉBÉCOIS. 444 Ou^, le Soleil, leudi 19 ociobre 1978 A 7 faits divers Charest n'a disposé au plus que de cinq minutes pour se pendre

par Guy DUBE cellulaire où est surseni^ le isolé Richard Charest, âgé de (trois) pour surveiller le bloc trouve le jeune homme 11 l’a L avocat, représentant la drame, dans la nuit du II au 12 18 ans. de Québec cellulaire, dans la nuit du 11 soulève d un bras pour ensui- Ligue des droits de l’homme. Le jeune Richard Charest août dernier au 12 août dernier Vingt-six re défaire les deux noeuds du Me Guy Roy, a qualifié ces Par ailleurs, le pathologiste foulard avec sa main droite II n’a dispoi>étoutau plus que de personnes venaient d y être présumées remarques de ’’dé­ Richard Authier, qui a été a ensuite posé Charest par cinq minutes pour bien nouer conduites pour interrogatoire sobligeantes" De son côté, le Cinq minutes tout au plus, a entendu devant le coroner a la suite d’une fusillade terre II lui a semblé que le représentant du ministère pu­ >on foulard au grillage a trous explique le témoin Cantin, lean-Paul Duquette,le 15août coeur du jeune CTiarest émet­ étroits dr la fenetre. s’agrip­ survenue dans une brasserie blic, Me Michel Bouchard, a parce qu’il y avait un va-et- dernier, avait établi que ça du quartier Saint-Roch tait de légères pulsations et a fait remarquer aucoronerque per au grillage et au calorifè­ vient continuel dans cette prend de une à trois minutes à entrepris aussitôt des massa­ re, faire deux noeuds solides à les témoins "civils" étaient section de la centrale de une personne pour s'asphy­ Là-dessus. le coroner Sta­ ges cardiaques, tout en appe­ son cou, se pendre et s’asphy­ séparés des témoins policiers, police de Québec, cette nuit- xier après s’ètre pendue nislas Dery s’est dit d’accord lant à l’aide dans cette cause. xier jusqu’à ce que les poli­ là, et que lui ou d autres avec 1 avocat Bilodeau à sa­ ciers le découvrent Le caporal Cantin a révélé policiers passaient régulière­ voir que s il y avait eu un seul Le caporal Cantin dit s être Par ailleurs, un medecin- ces faits, hier, lorsqu’il a été policier devant la porte de fait remplacerdanslesmassa­ interne de 25 ans, Mme Line ment à des intervalles d une, longuement interrogé par le Tout ça en cinq minutes au deux ou trois minutes pour chacune des salles du bloc ges cardiaques par le con.sta- Breton, qui a constaté le décès procureur de la famille CTia- cellulaire, ’’on ne serait pas ble Aimé Gauvin. Finalement, de Richard Charest, le 12 août plus’ , a révéle, hier, le capo­ aller conduire des individus rest. Me Mario Bilodeau ral Jean-Pierre Cantin, de la aux toilettes et qu ils jetaient ici aujourd’hui". c’est le lieutenant Ra>’nald dernier, à l’Hôtel Dieu de Desjardins qui a continué les Québec, est venue raconter au sûreté municipale de Québec, régulièrement un coup d oeil Le témoin a précisé qu il — Qui a pris la décision de qui était responsable du bloc au local ’D ’, où était gardé disposait d assez de policiers massages, selon le témoigna­ coroner Déry que, si elle a placer Richard Charest dans ge de Cantin. écrit "traces de strangulation le local "D"? a demandé Me au niveau du cou" au lieu de Bilodeau. Des avocats ont demandé ’ ’sillon de pendaison”, dans la s’il y avait de l’oxygène dans formule de constatation de — C est moi! a répondu le le bloc cellulaire. Le témoin a témoin Cantin. décès du jeune Charest, c'est 1 répondu par la négative. parce qu’elle n est pas placée nm — Pourquoi l’avoir gardé Mais jamais, au cours du pour établir la différence n isole dans le ”D"? a continué long témoignage, les avocats entre une strangulation et une 1 avocat n’ont demandé si quelqu’un pendaison. m1^1 H v i — Parce qu’il était bien là! a avait entrepris la respiration Finalement, une télépho­ repris le caporal Cantin artificielle bouche à bouche niste de Homestead, en Onta­ 1 sur le jeune Charest rio, qui était à la brasserie Le témoin a dit n avoir M Autres témoignages lors de la fusillade du 11 août S- , jamais remarqué le foulard dernier,a déclaré avoir enten­ qui a servi à la pendaison du Un témoin, entendu mardi, du quelqu’un crier à la centra­ jeune CTiarest. a déclaré au coroner, hier, le de police, la nuit du drame, s être fait insulter par des mais qu elle ne sait pas qui. Découverte du pendu policiers au palais de justice c est d ailleurs le témoin .\otons finalement que l’a­ Cantin qui a découvert Ri­ ’’Moi aussi je me suis fait vocat Mario Bilodeau, au nom chard Charest, pendu au gril­ traiter de restants de poubel­ de la famille Charest, a de­ lage d une fenêtre du local le’ Monsieur le coroner, est- mandé à deux reprises au ’ D’’, vers lh30, le 12 août ce qu’on a le droit de se faire coroner s’il pourrait faire des dernier insulter par des policiers représentations, à la fin de assignés à l’enquête, lors­ l enquête. Me Déry devait Le policier a indiqué à la qu on est témoin’’ ademandé donner sa réponse aujour- cour dans quelle position il a la femme de -18 ans d hui \ V RUE m' SENNETERRE (POINTE) CO STE-FOY (0 maisons jumelées ARCHITECTURE MODERNE I ^7 Près des ôc»les primaires, seexandaires. centre d'achats, service d'au­ tobus. facile d’accès par le boulevard des Quatre-Bourgeois. Modèle 6 pièces, 1920 p.c.. 7 pièces, 2112 p.c. 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PARC

DESl icompacnomsI t>f Solnl. fiilli’s tarffond GRANOUEAN] ECOLE FRÈRES INC. Le caporal Jean-Pierre Cantm, de la sûreté municipale de Québec, démontre dans quelle ECOLE LES COMPAGNONS DE CARTIER CONSTRUCTION position il a découvert le jeune Richard Charest. pendu au grillage d'une fenêtre du bloc cellulaire, le 12 août dernier. TEL. BUR.: 878-2131 RES.; 653-7573 5451 DEPOSITAIRE

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jours de captivité. La première, c'était MONTREAL (PC) — Poursuivant diquement des comprimés de valium autre nom que celui-là. Quant au Aucune complicité Les communiqués pour la seconde journée le récit de ses pour l’aider à dormir. Le principal "chum", qui était parfois appelé "le plusieurs jours après son enlèvement, me.-.avent ures qui ont débuté le soir du 6 témoin à charce au procès du couple Le gérant du crédit de la Caisse M Marion a également expliqué alors que le ’ boss" lui avait fait subir cars’ par .ses comparses, il a déjà été populaire de .Sherbrooke-E.st a démoli qu il n agissait pas de sa propre août, a son chalet d’été de Stoke, Valence a relate à la cour qu il avait interpelé du nom de Pierre par ces un interrogatoire. lorsqu’il a été kidnappé, M Charles accumulé un bonne vini^aine de com­ la théorie suivant laquelle il aurait, initiative quand il a écrit plu.^leurs derniers. "Le chum’’ s’acquittait de selon certains, participé à son propre communiqués, notamment au Journal Environ un mois plus tard, on lui a Marion a relaté que 1 un de ses primés quand il décida un jour d en taches manuelles et secondaires. donne à manger et on lui a permis de ravisseurs a fait avorter une tentative finir. Il avait déjà pris sept ou huit enlèvement Ses deux gardiens lui de Montréal et à La Tribune ainsi fournissaient régulièrement des jour­ s’installer sur une souche pendant que de ""Uicide lorsqu il a essayé de prendre comprimés quand survint un de ses qu aux dirigeants de la Caisse popu­ naux et ceux-ci constituaient sa princi­ laire. le chum nettoyait la cache souterrai­ des comprimes de valium avec du fiin Iwurreaux qui lui enleva les comprimés Tye patron lui a confié que le ganc pale source d’information en ce qui a ne et en sortait un matelas. restants en lui disant de ne pas faire le avait songé à kidnapper un certain trait aux négociations qui se dérou­ C’est le boss qui m obligeait à M. Marion a relaté au jury de sept fou. nombre de personnes, y inclus son Marion a alors demandé au "boss' laient entre ses ravisseurs, la police et écrire ces lettres pour prouver que femmes et cinq hommes qui décideront petit-fils Mais les ravisseurs arKdérent de trouver un endroit plus confortable les autorités des Caisses populaires. j etais bien vivant. du sort de Jeanne et Claude Valence, Charles Marion a dit qu’il avait finalement leur choix sur Charles pour le garder. .Mais la conversation a que durant son incarcération de 82 discuté ' d’affaires’ avec "le boss" de Marion parce qu’il représentait une ’’Certains journaux ont fait état de Lorsque le procureur de la cou­ ete interrompue par l’apparition d’un jours dans une cache souterraine, deux qui il recevait tous ses ordres. Le "cible plus facile que les autres" et que ma propre participation à 1 affaire. Céla ronne lui a montré certains des commu­ hélicoptère. individus surnommés l un ”le boss’ témoin a dit qu'il n’avait jamais son chalet d’été constituait un endroit m a profondément bouleversé’, a dit le niqués produits comme pièces à convic­ l’autre le chum lui donnaient pério­ entendu "le bosse" être appelé par un idéal pour faire "la job’ témoin principal tion. le témoin lui a expliqué que c’est "Maudit, c’est un hélicoptère. Si le boss qui me les a dictés". nous sommes découvert après 31 jours . ’ s’est exclamé le ’’boss ” C’est également le "boss ’ qui lui a ordonné d’inclure une note personnelle M Marion a relaté que tout le temps à l’intention de son épouse Denise pour qu’il a été enchaîné au plancher du prouver qu il était bien en vie. Il trou, il a toujours porté les mêmes s’exécuta en écrivant plusieurs para­ vêlements que ceux qu’il avait sur le graphes ayant trait à leur mariage et à dos au moment de sa capture, le soir du Marcel Roussel leur projet de vacances 6 août 1977.11 se manucurait les ongles en les rongeant et en utilisant une «Quebec Matin» .\u sujet des photos dont une fourchette en plastique. notamment le montrait avec des taches rouges, le témoin a expliqué que se sont fl utilisait la flamme d une chan­ 5h30 - 9h00 scs ravisseurs qui le photographiaient. delle pour rôtir son "pain détrempé ”, Une de ces photos a été prise dans le mais la chandelle s’éteignait souvent en trou ’ et les autres à l’extérieur après raison de l’absence d’air dans le trou. àCJRP que le ’’boss" lui eut barbouillé la Durant son incarcération, M. .Marion a ligure avec du ketchup "pour faire dû lutter contre l'envahis.sement de croire que j'étais maltraité" rats. Pour ce faire, il avait bloqué l’entrée du tunnel conduisant à la La vie dans le trou .surface à l'aide d une bouteille brisée. M. Marion a relaté qu’il avait été Ix,‘ procès du couple Valence se jeté dans la cache souterraine le poursuit aujourd’hui en Cour supérieu­ lendemain de sa capture et qu’il en est re sous la présidence du juge Marc .sorti qu à deux reprises durant .ses 82 Heauregard.

La CECO réussit à faire parier un des "Sex Fox'

CHIBOUGA.MAU (PC) — I, un des fondateurs du club des motards ’Sex Fox ” de Chibougamau s’e.st mis à ta­ ble. hier, lors de .sa comparu­ tion devant la Commission d’enquête sur le crime organi­ sé (CECO).

Reconnaissant que les Sex Fox contrôlent le trafic de la drogue dans la région de Chibougamau, Richard Naud. connu chez les motards par le sobriquet de ’’Ti-Oiseau’’, n a pas hésité à désigner un commerçant d’origine italien­ ne de Chibougamau. en l’oc­ currence Luigi Gino Maida, comme le "parrain’’ du grou­ pe et le fournisseur officiel de drogue ju.squ’à il y a quelques mois.

"Ti Oiseati" est venu racon­ ter à la CECO que Maida lui avait offert de travailler pour lui à vendre de la drogue. ' Je lui ai dit que je voulais r e.ssayer la marchandise avant d'en vendre. Y m’en a donné trois onces, je l ai fumée avec mc.s chums pis j’ai sacré le camp, je n’avais pas l’inten­ tion de travailler pour lui.”

Très volubile, Naud a racon­ té ce qu’il savait de certaines affaires que .Maida traitait avec certai’ns individus de leur gang dont Gérard ”Toto’’ Simon. Richard Microbe ' Côté et Jean-Claude "Ca s peux tu" Toupin. Il a de plus expliqué comment on avait réglé les dettes d’un jeune garçon mineur qui était venu .se plaindre au groupe de motards des $700 de dette de drogue que lui réclamait Mai­ da On a fait un vol. on a règle ça ”, a relaté "Ti-Oiseau

Richard Naud n’a pas caché qu’il devait encore SfiOO a Maida et que plusieurs autres membres de la bande des Sex Fox devaient aussi de l’argent à ce commerçant. .Selon son témoignage, ces dettes sont même à l’origine de la rupture des relations du groupe avec le fournisseur officiel. De­ puis. il a bien fallu continuer d’approvisonner la ville et il semble que le ’’Gros Dan’ .de Québec, ex-motard des Black Spider de .Montmagny, ait pris la relève. Depuis quelques mois, il a d’ailleurs été mêlé à plusieurs violentes batailles impliquant les Sex Fox à Cette année ' Chibougamau, Interrogé au sujet de ces violentes batailles auxquelle-- il a souvent participé. ’ Ti- Oiseau ” Naud. très corpulent les canons de la mode malgré sa taille moyenne, a expliqué qu il aimait l’action et qu il sautait dans le ta'- ’ lorsque ça brassait’ , visent les bottes Au sujet d une attaque par­ ticulièrement sauvage à 1 en­ droit d un certain Pierre Du­ bois. le témoin a expliqué que la victime tentait de s’implan­ ter comme fournisseur de drogue "Son stock ducrystal’ était de mauvaise qualité et on ne voulait pas 1 avoir chez nous’ . devait-il expli­ quer

Hi( hard Naud .i de plus admis quelecoupdecarahine I Place d Youville Place Laurier .12 lire dans la porte arriéré do 1 hotel Monaco était 1 oeuvre d’un des membn-sde la b.inde de motard'. Ou*h*< It Soleil, leudi t9 ortohre 1978 A 9 faits divers et justice La mort de deux Montagnais jugée suspecte

par Gilles BOIVIN Indiens (les deux seuls au­ à démontrer que tel n était tenue quatre mois apres la pêche était plus puissant que de transcription de quelque Ainsi, aucun médecin n'a veuve de Régis, concernant tochtones appelés à témoi­ pas le ras mort des deux Montagnais celui des deux jeunes Monta­ $350). été amené à témoigner pour les objets trouvés sur le du bureau du Soleil gner a l enquète présidée par Achille Voilant et Moïse gnais justement pour leur expliquer pourquoi le visage cadavre. Il appert, en effet, que le MONTHEAI, — C'est parce le notaire Haymond-Yves Fait troublant égalemenL Régis. jiermettre d'intercepter les de Achille VollanL retrouvé ajoute la ligue, relativement à canot que les deux garde- six jours et demi après sa qu elle a acquis la conviction Gaudreault, en septembre braconniers? Comment ces Quant au responsable du cette présomption "d'indiens Ainsi, la ligue remet en pêche avaient utilisé cette présumée noyade, était en­ que l enquête sur les circons­ 1977) a été faussé par la "peur deux garde-pêche Comité pour la défense des saouls", des tests sanguins quesuon le témoignage des nuit-là fut expédié dans "un core maculé de sang et expli­ tances entourant la mort de de me faire accuser de quoi ont-ils pu ne pas entendre autochtones de la ligue, M. démontrant que l'alcootest deux agents de conservation lieu éloigné" de celui oû il citer les imprécisions des deux jeunes Montagnais, sur que ce soit" (braconnage) et (comme 1 a établi dans son Rémi Savard, ces événements d'Achille "Voilant, (qui con­ (garde-pêche) du ministère du aurait normalement dû se rapports d'autopsie. la rivière Moisie, près de parce que les témoins en témoignage une femme qui survenus dans le contexte des duisait l'embarcation dans 'Tourisme, de la Chasse et de campait dans les environs la trouver pour être repeint à Sept-lles, en juin 1977, ' n a question avaient mal compris Dans le cas de l'un des deux "difficultés croissantes (de la laquelle les deux Montagnais la Pèche qui ont dû, selon la nuit du drame) les cris "in­ neuf dans les 48 heures sui­ pus été conduite avec toute la les questions qui leur étaient jeunes hommes. Moïse Régis, population indienne) dans ses avaient pris place la nuit du ligue, se trouver a proximité, quiétants" qui ont réveillé vant la disparition des deux rigueur requise ) pour ès i- adressées en français par le Montagnais Ix-canot en ques­ a précisé le chef de bande de relations avec les agents de drame) n'était que de ()63n'a sinon sur les lieux de l'acci­ cette femme, à peu prés au ter de glisser subtilement procureur de la couronne. tion, précise la ligue, n'en la réserve Malioténam, Paul- conservation du ministère de jamais été produit lors de dent même moment dans le racisme le plus dévas­ portait pas moins encore sur Emile Fontaine, dont le corps la Chasse et de la Pèche, de Ces deux jeunes compa­ cette enquête La loi fixe à 08 tateur . que la Ligue des son rebord d aluminium des fut retrouvé une journée même qu avec les garde- gnons des victimes, Wilfrid mg par millilitre de sang la Devant le coroner Gau­ droits de 1 homme a demande traces de peinture "d'appa­ après le drame, il a fallu pêche à l'emploi des clubs Fontaine et Antonio Régis, limite légale d'alcool dans le dreault les agents Bolduc et L'n autre incident vient la réouverture de l'enquête rence physique et de teinte procéder à une exhumation privés et des pourvoyeurs" par leur témoignage devant le sang pour la conduite automo­ Piché ont admis avoir vu filer alimenter les interrogations dans cette affaire fortement similaire" à celle pour réaliser Tautopsie parce ont tendance à accréditer coroner avaient fait peser une bile. un canot sur la rivière pen­ que la ligue se pose sur le que le coroner avait refusé de dans la population autochto­ Dans unvolumineux dossier dant la nuit en question mais comportement de ces deux recouvrant le canot des In­ "présomption d'indiens ne la version voulant que "le remis au ministre de la Justi­ ont déclaré ne pas l'avoir pris garde-pêche à la suite d une diens disparus, selon des ex­ procéder à 1 autopsie lors de saouls" qui a "marqué tout le "Manque de rigueur" la découverte du corps. La principe de l'égalité devant la ce, Me Marc-André Bodard, la en chasse parce qu'il passait lecture approfondie des notes perts appelés à étudier la déroulement (de l'enquête) et famille n'ayant pas les loi a tendance à ne plus ligue démontre notamment Mais ce n'est pas le seul trop vite? (Comment peut-il en sténographiques de l'enquête question. a sans doute influencé le moyens de transporter le s'appliquer lorsqu'il s'agit affidavits à l'appui, que le coroner ", soutient la ligue reproche que la ligue adresse être ainsi, soutient la ligue, du coroner (dont la ligue a Ix* canot des deux Indiens a corps et assumer les frais des Indiens". témoignage de deux jeunes dont le dossier tend justement à cette enquête du coroner. alors que le canot des garde- d ailleursdû assumer les frais été retrouvé abondamment afférents, il fut donc inhumé égratigné sur ses flancs, pré­ sans autopsie. cise le dossier de la ligue II "V'otre ministère serait avi­ devait plus tard être revendu Preuve d'un manque de sé de n'épargner aucun effort en vue d empêcher que certai­ par la veuve de Mo'ise Régis à civisme ou racisme pur et nes personnes ou certains U n agent de la SQ dont le frère simple? Lorsque le corps de intérêts particuliers ne com­ Le coroner se retirera du dossier également à la SQ avait été Mo'ise Régis fut reporté en promettent la qualité des impliqué dans l'enquête sur terre après l'autopsie, person­ rapports entre les Québécois la mort des deux Indiens. ne ne cm bon d'aviser sa veuve... De la même façon les et les autochtones", soutient ■Selon la ligue, ce repeintu- policiers autochtones de la la ligue dans sa demande de s'il y a une nouvelle enquête rage "hâtif et semi- réserve de Malioténam furent réouverture d'enquête. clandestin" n'a jamais pu être tenus à l'écart de l'enquête. expliqué sérieusement de­ La ligue envisage égale­ vant le coroner Gaudreault. Lors de l'identification du ment de porter devant le ment rien à se reprocher et ge dans cette affaire", fournir des informations rela­ est beaucoup plus simple. Il par Gilles OUELLET cadavre de son mari, la veuve Conseil de presse certaines qu il a même vérifié person­ déclaré Mc Gaudreault. tives à l'affaire s'agit, selon lui, d un conflit de Mo'ise Régis avait noté la chroniques de chasse et pê­ du bureau du Soleil nellement à 1 époque 1 une qui existe depuis longtemps Points inacceptables Le coroner de la région de Me Chevalier n a pas d ol> entre les garde-()êche de la présence d'un couteau qui lui che, pâmes dans certains dos très nombreuses rumeurs Sept-lles n'a pas d objection à jection à prendre part à une La ligue souligne en outre était inconnu dans les objets quotidiens, et qui tendraient à SKUT-II-ES — Advenant que région et les Indiens ' qui .se qui ont couru dans la région ce que 1 institution du coroner nouvelle enquête dans ce plusieurs points qui lui appa­ que la police lui dit avoir accréditer les préjugés anti- le ministre de la .lustice du croient tout permis sur la relativement à la mort de ces soit, à la limite, remise en cause dossier à condition toutefois raissent ' inacceptables" et trouvés sur son corps. Ce autochtones en matière de Québec se rende à la demande rivière Moisie ' deux personnes. par des citoyens; il regrette que des faits nouveaux soient susceptibles de démontrer le couteau est mystérieusement protection des ressources de de la Ligue des droits de toutefois que cela se fasse, ou portés à son attention M Rochette n est pas le seul 'manque de sérieux" de l'en­ disparu par la suite de même la faune terrestre et aqua­ l'homme et ordonne la réou­ Deux Montagnais de la ré­ menace do se faire,par le biais De son côté, le directeur de à tenir ce langage à Sept-lles. quête. que le formulaire, signé parla tique. verture de l'enquête du coro­ d une enquête sur la mort de Quelque 35 pêcheurs de la ner ou la tenue d 'une nous elle serve indienne de Malioté- la Sûreté du Québec à Sept- nam, Achille Volant, 20 ans, et personnes. lles, M. Louis Rochette, a région, réunis récemment, se enquête concernant la mort Pour sa part, le substitut du plaignaient ouvertement du Mo'ise Régi.s, 2(5 ans, ont été affirmé qu'il ignorait vTai- de deux Montagnais sur la procureur général à Sept-lles, retrouvés morts noyés en juin ment quel fait nouveau pour­ braconnage pratiqué sur cette rivière Moisie, le coroner du Me Paul Chevalier, a confié, rivière, parlant ouvertement district, le notaire Raymond 1977. L'enquête du coroner rait conduire à la tenue d'une Gaudreault concluait à une hier, que cette enquête a été de l'attitude des Indiens. Gaudreault, de Sept-lles, qui a faite selon la loi, "et on a nouvelle enquête présidé la première enquête, mort accidentelle. La Ligue même fait plus", a-t-il précisé, "Tous les points ont été Si le ministère de la .lustice se retirera tout simplement des droits de 1 homme a en parlant de plusieurs re­ éclaircis, tous les témoigna­ exige la tenue <1 une nouvelle du dossier. demandé, hier, à Montréal, la enquête, M Rochette a dit SERVICE SPECIAL tenue d'une autre enquête. cherches, d'expertises médi­ ges directs et indirects avec co-légales. d analyse chimi­ cette affaire ont été enten­ qu il acceptera de collaborer, Pendant le conflit postal Me Gaudreault a déclaré, Cette demande s'inspire que et d'enquête de la Sûreté dus ", a dit le représentant de bien qu il estime que tout a hier, au SOLF.IL. qu il a de la contestation actuelle de du Québec et de la police la SQ été dit au cours de l'enquête conduit cette enquête selon la .'-ociété. je trouve person­ amérindienne auprès de tou­ de septembre 1977. dans ce ASSURANCE-CHÔMAGE les règles, qu'il n'a absolu­ nellement qu'il y a du charria­ tes les personnes pouvant Pour M Rochette. 1 affaire dossier A compter du 20 octobre '78 vous devez vous présenter au Point de distribution desservant votre localité p<3ur y recevoir votre chèque d’assurance-chômage et y remplir les "cartes de déclara­ tion du prestataire". 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llh45 le 2 août et il en attribua la cause de la compagnie Maribau.de Vanier.où son épouse Une semaine auparavant. par Marcel COLLARD août 1978, et que l'heure de la mort palais de justice de Quebec, devant le Labbé et son amie, ainsi que le couple Le Dr Richard Authier a émis pouvait se situer entre 7h30 et 8h30 juge André Bilodeau, de la cour des à deux coups portés avec une force Patrice Nadeau était employé depuis sessions de la paix. L enquête se moyenne dans la region du coeur et du SIX ou sept ans, a relaté que l'accuse Nadeau étaient allés à Old Orchard et l'hypothèse que Mme France Caron- tout semblait normal comme d ailleurs L'enquête préliminaire de Patrice poursuivra demain foie Mme Nadeau aurait survécu était allé le voir vers lOh, le matin du 2 Nadeau aurait pu être poignardée de quelques instants, mais tout indique, août, pour 1 informerquesongarçonnet en ce lundi soir, l'avant-veille du deux coups de couteau portés de la Nadeau, âgé de 24 ans. accusé du drame, alors qu il s'etait rendu à la Le Dr Authier. médecin légiste, a selon le témoin, qu elle n a opposé av ait déclare au téléphoné que sa mère main gauche ou par un agresseur se meurtre avec préméditation de son était etendue par terre et qu elle maison de Nadeau. trouvant derrière elle, le matin du 2 épousé, s'est ouverte, hier matin, au constate la mort de la victime vers aucune résistance Selon la trajectoire de l'objet tranchant et pointu utilise, les saignait Une semaine plus tard, Na­ Le témoin a aussi précisé que trois vxups auraient ète pones par un deau reprenait son travail Puis 15 jours ou quatre semaines avant le 2 août, agresseur placé en face d'elle et de la après, M Bouchard se rendait voir Nadeau lui avait fait part que son main gauche ou placé derrière elle 11 Nadeau qui, en présence de deux épouse avait parlé de séparation et de attribue la présence d'une éraflure sur policiers, lui avait tenu certains propos. la vente de la maison. Nadeau avait la poitrine de la victime à la pointed'un ajouté qu'il chercherait une solution objet coupant et piquant à la sortie de la Me P-A Rousseau, procureur de pour que la situation se rétablisse. plaie infligée l'accusé, s'objecta au témoignage des paroles qui auraient été alors pronon­ 1 nterrogé par Me Rousseau. Jocelyn Me Carol St-Cyr, procureur du cées et il obtint que le debut de réponse Labbe répéta que tout semblait normal ministère public, appela ensuite à la déjà entendue soit retranché du compte lorsqu'il rendit visite au couple Na­ barre un biologiste de 1 Institut de rendu Le juge donna droit à l'objection deau, le lundi soir Au cours du mois de medecine légale, M Michel Hamel, à endéclarant qu'il était souhaitable, par juin, Nadeau aurait confié à son qui les enquêteurs avaient confié des souci de prudence, que les circonstan­ compagnon de travail que France lui objets pour expertises .M Hamel a dit ces entourant la conversation de M semblait bizarre, qu'il se posait des avoir relevé une tache de sang humain Bouchard et de Patrice Nadeau soient questions sur ses agissements et qu'il sur le chandail blanc que portait clairement établies au préalable avait été question de soins psychiatri­ 1 accusé, sans pouvoir en déterminer le ques Peu après le drame, Nadeau a groupe sanguin en raison de la trop Le dernier témoin de la journée, révél é à Labbé que son épouse tenait un Essa^ infime quantité du prélèvement 11 Jocelyn Labbé, un compagnon de jounial intime. travail de l'accusé, a rapporté qu'en decela également une petite trace de Les enquêteurs étant appelés à sang sur le manche d un couteau de arrivant à l'imprimerie, Nadeau lui avait proposé d aller danser le samedi l'exterieur aujourd hui. Me St-Cyr a chasse. suivant Nadeau, devant une réponse demandé que l'enquête soit remise à •M Michel Bouchard, propriétaire affirmative, a dit qu'il en informerait vendredi (demain). la nouvelle Incendie de la Bastogne, en 1972: le procès en est à sa 36e journée

par J.-Claude RIVARD Me Cratien Boily reproche en leur nement fédéral, M Gerard Tremblay, de nom a la corporation municipale d a- Chicoutimi, (jui était de passage à Peter l.C' procedures judiciairt'S prises voirmal entretenu ses horne-fontaines, (juebec pour affaires, lorsque lui sur­ en cour supérieure par Les mot -Is de favon qu il a d abord fallu les vint le malheur de s endormir au lit l,.iurentule I.tée et le restaurant Ba'to- dégager de la neige avant de pouvoir avec une cigarette Me Michel Lemieux giie Inc , en sont entrees hier, a leur, tîe s'en servir, pendant que le sinistre defend les intérêts de ce citoyen. journée d audience progressait Beauport se voit egalement reprocher d'avoir mis Representee par Mes .André Ga­ en service un nombre insuffisant de gnon et Jean Charles Lord (procureur 11 s'agit de ce recours entrepris peu conseil) la ville de Beauport entend, après l'incendie qui détruisit de fond pompiers pour circonscrire les ravages de Télément destructeur Ils estiment, bien entendu, se décharger de la part de en comble l'ancienne Bastogne" au responsabilité qu on lui impute 350 boulevard Sainte Anne, le 25février ces demandeurs, que les dommages 1972 auraient pu être circonscrits à la seule Les procédures en sont actuelle­ unite de motel numéro 15 oû le feu prit ment au stade de 1 audition d'experts Dans cette jroursuite, dont est saisi naissance plus quelques dommages pour déterminer l'envergure des dé- le juge Ctabriel Hoberge. le boutiquier mineurs dus a la fumée g.âts Un tel spécialiste, M J .Alphonse Thomas H beve-que se joint aux deux Roy, expert en sinistres et en évaluation autres demandeurs pour reprocher a la Cette poursuite prise contre la ville mobilière, occupait hier la boite aux ville d«' Heauport d etre la cause de Beauport vise indirectement ce témoins pour une troisième journée prini ijiale des deg.its considerables client qui avait loue 1 unité de motel Son témoignage devait se poursuivre alors causes ,i 1 i-lablis.sement numéro 15. un fonctionnaire du gouver­ aujourd hui

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Hochelaga ou Stadacona C

Avec foutes ces ' realisations”, d'excuse à vous donner sinon que • •• « comme je vous le disais, je vais finir mon chef des nouvelles, originaire par me prendre pour un autre. Non. de Donnacona. n'a pas vu l'erreur chers lecteurs et je tiens, aujour- plus que moi. Ni le maquettiste né à n d hui, à corriger une grave erreur Kénogami. Ni meme le correcteur du que j ai commise, hier, erreur qui n a village huron. d égale que mon ignorance histo­ rique. Je ne me pardonnerai jamais Imaglne^-vous donc que j ai osé cette erreur ''historique" d'autant écrire que l'ancien nom de Québec plus que ma femme est native de était Hochelaga. Or, un lecteur m a Stokan les toasts". Il y a quand téléphoné pour me dire que l'ancien même une chose dont je demeure nom de Quebec n’etail pas Hoche- certain, c'est que Québec ça veut laga mais Stadacona. Je n'ai pas vraiment dire "passage étroit" i ■%“ Modèles féminins trsoifii.Ai«ir#ikHiriirr

Mlle Hélène Bergeron, 2^ ans de Québec, est l'une des quelque 50 jeunes filles de 18 ans et plus de la région de Québec à s'ètre présentées au photographe de la revue Playboy qui était en fin de semaine dernière à la à cette question qu'une économiste de Des gens extra renom, Mlle MARIE-JOSEE recherche de modèles féminins à photographier pour cette revue à fort DROllN, présidente de I Institut tirage Après avoir effectué un premier choix, M David Chan pourra Hudson du Canada, s’efforcera de , ., ■ ...... , compléter un album sur le Canada et quelques-uns des modèles choisis répondre à l’occasion d’une conféren­ pourraient bien faire l'intérieur sinon les pages centrales de Playboy un ce qu'elle prononcera dans le cadre du prochain congrès annuel de I ' Associa­ de ces jours pas trop lointains tion des commissaires industriels du Québec. Ce congrès se déroulera au Château Frontenac, du 22 au 25 Le Bernier ii est second octobre prochain.

Solon M Jean-Mario Gauvroau. L’affaire n a pas fait beaucoup Près de 40 dames bénévoles ont de la rue KorRot. un bonhomme qui de bruit au Québec (sans doute parce travaillé durant toute l'année afin que lit b<-aucoup. qui écoute tout ce qui que tous les journaux étaient en la kermesse annuelle de la paroisse se passe à la radio et à la télévision grève a cette époque), mais M Saint-Jean Baptiste, présidée par et. qui plus est, .s>Tithonise régulière­ Gauvreau dit avoir mi te navigateur XRTHCR PELLETIER, soit un suc­ ment les ondes courtes, le BER belge être l invité de plusieurs cès. Elies invitent donc tous les NIER U est peut-être le premier programmes sur des chaînes de (luébécois à les visiter, au sous-sol de voilier canadien à joindrt'l’Atlan­ télévision anglophones I église Saint-Jean Baptiste, du 20 au tique et le Pacifique en passant par 24 octobre. r.-\rctique, mais il est quand même bon deuxième dans cette course. Il y aura un an. vendredi, le 20 Le premier voilier à avoir com­ T ravaux octobre, qu un des plus anciens PIERRE LORTIE qui a enseigné le plété ce voyage (ut le Willywa” employés du SOLEIL M. J.-HOR.\CE ski de compétition pendant 13 ans au piloté par un belge du nom do Willy S.A.MSON, nous aura quitté pour un Mont-Sainte-Anne, continue à se de Roos. qui serait parti en solitaire Le ministère des Transports monde meilleur. Son décès, survenu faire remarquer â LG-3où il travaille de Belgique en mai de l'an dernier annonce que la rampe de l’autoroute durant la grève du SOLEIL était maintenant comme manoeuvTe de Même Ste-Foy collabore Apres avoir traversé l .-Xtlantique de la Capitale donnant accès au passé presque inaperçu. M. Samson nuit affecté à la préparation des nord et l'océan Arctique, M de Roos boulevard Henri IV en direction sud. était superviseur des ventes, pour la fondations de ITIydro-Québec. Pres­ serait arrivé à Vancouver vers la ne comptera qu'une seule voie à Rive-Sud. où il comptait de nombreux que tous les jours, IXJR’TIE se fait un Le 28 septembre, je signalais à Comme vous pouvez le constater, nu-octobre. 1 an dernier partir (U‘ demain jusqu'à mardi, le 24 amis. .M. Samson avait travaillé pour devoir de courir ses 15 kilomètres, l’administration municipale de grâce à cette photographie, l’erreur octobre Ce sont des travaux de LE SOLEIL durant 33 ans. bravant tous les éléments pour se Sainte-Foy qu un corridor pour pié­ a. là aussi, été vite réparée puisque M Gau\Tt>au dit avoir suivi le refection des joints de dilatation garder en forme. Quand il était dans la tons n avait pas été peinturé à la le lendemain des ouvriers de la ville voyage du Willyi*-a' en captant les région il se faisait un devoir de bonne place, sur le boulevard des s'empressaient de barbouiller le ondes du navigateur solitaire à Il y aura une signalisation appro- parcourir la distance qui sépare Quatre-Bourgeois. Au lieu de le bitume de losanges jaunes à l en- I aide de son récepteur-radio qui prii-e qui sera installée a l'intersec­ Le Québec a-t-il un avenir? ” C est Québec de Saint-Ferréol en vélo. peindre tout près ou juste en face des droit où il se devait. synthonise également les bandes tion du boulevrvard Masson et de la (eux de circulation, on l’avait fait 50 Si tous mes voeux se réalisent je mises à la disposition des radio­ Capitale afin de prévenir les automo • pieds plus loin ce qui n avait aucune vais finir par me prendre pour un amateurs bilistes des travaux en cours logique. autre.

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«A i. Complet 3 morceaux Complet comprenant le veston avec ouverture au centre, la veste à 2 boutons et le pantalon de coupe régulière. Dans un tissu 100% fine lai­ ne, à fines rayures contrastantes sur fond beige ou bleu. Tailles 36 à Gant de cuir 44 régulières et 38 à 42 courtes. Botte de cuir Gant très chic fini à la main, aux cou­ Botte de cuir chaudement doublée de 225"? lures très discrètes, fait de véritables molleton, avec empeigne mocassin et peaux d'agneau doublé de nylon. Offert semelle de crépon. Hauteur de 8 po. et en noir ou brun, dans les grandeurs 7V2 fermeture éclair sur le côté. Offerte en à 9’2. brun ou noir, dans les pointures de 7 à Complets pouf hommes. Je étage, Mail St-Roch Place Launer Place Pleur de lys ” 4400

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