Les Québécois Aux Urnes Les Partis, Les Médias Et Les Citoyens En Campagne
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Les Québécois aux urnes Les partis, les médias et les citoyens en campagne Éric Bélanger, Frédérick Bastien et François Gélineau (dir.) DOI : 10.4000/books.pum.5875 Éditeur : Presses de l’Université de Montréal Année d'édition : 2013 Date de mise en ligne : 23 janvier 2018 Collection : Paramètres ISBN électronique : 9782821897984 http://books.openedition.org Édition imprimée ISBN : 9782760632264 Nombre de pages : 353 Référence électronique BÉLANGER, Éric (dir.) ; BASTIEN, Frédérick (dir.) ; et GÉLINEAU, François (dir.). Les Québécois aux urnes : Les partis, les médias et les citoyens en campagne. Nouvelle édition [en ligne]. Montréal : Presses de l’Université de Montréal, 2013 (généré le 10 décembre 2020). Disponible sur Internet : <http:// books.openedition.org/pum/5875>. ISBN : 9782821897984. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pum. 5875. © Presses de l’Université de Montréal, 2013 Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540 introduction • 3 LES QUÉBÉCOIS AUX URNES 4 • les québécois aux urnes introduction • 5 Sous la direction de Frédérick Bastien, Éric Bélanger et François Gélineau LES QUÉBÉCOIS AUX URNES Les partis, les médias et les citoyens en campagne Les Presses de l’Université de Montréal 6 • les québécois aux urnes Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada Vedette principale au titre : Les Québécois aux urnes : les partis, les médias et les citoyens en campagne (Paramètres) Comprend des références bibliographiques. isbn 978-2-7606-3227-1 1. Québec (Province). Assemblée nationale - Élections, 2012. 2. Élections - Québec (Province). 3. Québec (Province) - Politique et gouvernement - 2012- . i. Bastien, Frédérick. ii. Bélanger, Éric. iii. Gélineau, François. iV. Collection : Paramètres. Jl258.q42 2013 324.9714’05 2013-941362-6 isbn (papier) : 978-2-7606-3227-1 isbn (pdf) : 978-2-7606-3226-4 isbn (epub) : 978-2-7606-3228-8 Dépôt légal : 3e trimestre 2013 Bibliothèque et Archives nationales du Québec © Les Presses de l’Université de Montréal, 2013 Les Presses de l’Université de Montréal reconnaissent l’aide inancière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités d’édition. Les Presses de l’Université de Montréal remercient de leur soutien inancier le Conseil des arts du Canada, la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) et le Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique. imprimé au canada Remerciements La réalisation de ce livre est le fruit d’un efort collectif entrepris au Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique longtemps avant que les Québécois soient appelés aux urnes en août 2012. En fait, nos premières démarches auprès de certains collaborateurs eurent lieu à l’été 2010. Le projet a graduellement pris la forme qu’on lui connaît et de nouveaux participants se sont joints à l’équipe jusqu’au début de 2013. Nos premiers remerciements s’adressent à eux : sans leur enthousiasme, leur expertise, leur travail et leur dévouement – il leur en a fallu beaucoup pour produire ce livre aussi rapidement, dans un contexte où se succédèrent campagne estivale et calendrier de rattrapage dans la plupart de nos universités –, cet ouvrage n’aurait jamais pu voir le jour. Un moment important dans ce processus collaboratif fut un colloque de deux jours tenu à Québec, en janvier 2013, où tous les participants présentèrent une première version de leur contribution et reçurent com- mentaires critiques et conseils judicieux d’autres experts sur le sujet. À ce titre, nous remercions Marc A. Bodet, Jean Crête, Eugénie Dostie-Goulet, Patrick Fournier, Jean-François Godbout, Réjean Pelletier et Sara Vissers, qui ont assumé la fonction de commentateurs lors du colloque. La mise en œuvre d’un tel projet collaboratif nécessite des ressources inancières, matérielles et humaines. Le Centre pour l’étude de la citoyen- neté démocratique bénéicie d’une subvention de fonctionnement du Fonds de recherche du Québec – Société et culture, sans laquelle la réali- sation de cet ouvrage aurait été, dans le meilleur des cas, beaucoup plus laborieuse. Nous remercions Elisabeth Gidengil qui dirigeait le Centre pendant la réalisation de ce projet et qui l’a appuyé dès les premiers jours. 8 • les québécois aux urnes Nous remercions également nos partenaires qui ont apporté leur contri- bution : la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parle- mentaires, le Groupe de recherche en communication politique et la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval. Cet esprit de collaboration a même conduit nos collègues du projet Making Electoral Democracy Work à partager leurs données avec certains collaborateurs ain que nous puissions mieux comprendre les dynamiques à l’œuvre au Québec. À cet égard, nous remercions son directeur André Blais et le comité de direction du projet pour leur coopération. Au moment d’organiser le colloque, puis de coordonner la circulation et la validation des textes, nous avons pu compter sur le travail de notre coordonnatrice, Élise Ducharme-Rivard. Nous remercions également Maxime Paquin et Saaz Taher qui ont traduit quelques contributions initialement écrites en anglais. Enin, nous tenons à remercier le personnel des Presses de l’Université de Montréal qui a accueilli ce projet avec enthousiasme, nous a appuyés dans sa réalisation et a procédé au travail d’édition qui fait la réputation de cette maison. Une élection extraordinaire ? Frédérick Bastien, Éric Bélanger et François Gélineau L’élection québécoise du 4 septembre 2012 ne manque pas d’attributs exceptionnels. Premièrement, le contexte de cette élection était caractérisé par une insatisfaction élevée des Québécois à l’égard du gouvernement libéral qui arrivait au terme de trois mandats consécutifs. Le dernier avait été marqué par des allégations de corruption et de collusion qui alimen- tèrent les demandes pour qu’une commission d’enquête soit mise sur pied, de même que par une mobilisation sans précédent des étudiants opposés à une hausse des frais de scolarité à l’université. De plus, la campagne électorale, qui eut lieu en période estivale, n’a pas semblé donner lieu à de grands mouvements de l’électorat. Et ce, bien que les chefs aient participé à un plus grand nombre de débats télévisés et que les partis aient été particulièrement actifs pour tirer proit de tous les outils communication- nels disponibles dans un environnement médiatique en mutation, notam- ment les médias sociaux comme Twitter. Enin, le résultat du scrutin caractérisé par un taux de participation relativement élevé – un sommet depuis la in des années 1990 – et l’appui important de l’électorat à un nouveau parti politique – la Coalition avenir Québec (CAQ) – donna lieu à l’élection d’un deuxième gouvernement minoritaire en un peu plus de cinq ans. Phénomène exceptionnel, puisque l’élection du précédent (et unique) gouvernement minoritaire (par un siège !) remonte à l’année 1878. Le Parti québécois (PQ) signa sa cinquième victoire à une élection géné- rale, sous la direction d’une femme, la première élue première ministre dans l’histoire du Québec. Et Pauline Marois n’aurait peut-être jamais pu exercer cette fonction si la route n’avait pas été barrée à un tireur qui tua un technicien et en blessa gravement un autre pendant qu’elle prononçait 10 • les québécois aux urnes son discours de victoire devant les militants péquistes rassemblés au Métropolis de Montréal. Si tous ces éléments concourent à déinir cet événement démocratique comme une élection particulière, on peut se demander jusqu’à quel point les mouvements qui agissent sous la surface sont eux aussi extraordinaires. Il est parfois diicile de faire la part des choses entre la rupture et la continuité, entre les événements circonstanciels et les évolutions structu- relles, entre les spéciicités québécoises et les traits partagés avec d’autres sociétés. Cet ouvrage ne prétend pas apporter les réponses déinitives à toutes ces questions – il serait de toute façon trop tôt pour le faire, car les Québécois informeront encore le sens de l’élection de 2012 par les déci- sions qu’ils prendront lors des prochains scrutins. Toutefois, nous pensons que le temps écoulé et les outils qui sont à la disposition des chercheurs sont suisants pour apporter des éléments de réponse qui permettent d’aller sous la surface et au-delà de certains lieux communs. Bien que la science politique domine naturellement le champ des études électorales, l’avancement des connaissances bénéicie de l’intégra- tion d’expertises provenant d’autres disciplines. En ce sens, cet ouvrage est le fruit d’un efort encore modeste, mais néanmoins sans précédent au Canada. Prises dans leur ensemble, les contributions qui y sont pré- sentées nous permettent de donner un sens à l’élection québécoise du 4 septembre 2012. L’objectif général de ce livre consiste donc à mieux comprendre les dynamiques qui sont à l’œuvre au sein des partis poli- tiques, dans les médias et parmi les citoyens en considérant le cas de l’élection québécoise de 2012. Nous y étudions des problématiques propres au Québec – le rôle joué par l’enjeu de la souveraineté n’étant pas le moindre –, mais nous étudions aussi le Québec pour éclairer des débats qui dépassent nos frontières et intéressent la communauté internationale des chercheurs en sciences sociales. C’est dans cet esprit que les auteurs de plusieurs chapitres privilégient une approche comparative ain de dégager les spéciicités et les traits communs de cette élection par rapport aux élections québécoises antérieures ou à des élections tenues ailleurs. Les partis, les médias et les citoyens L’image qui surgit, et qui persiste, de ce regard multidisciplinaire sur la dynamique électorale en cours au Québec en est une de fragmentation. une élection extraordinaire ? • 11 Il s’agit plus précisément d’une triple fragmentation : celle du système de partis qui paraît plus éclaté que jamais ; celle de l’environnement com- municationnel diversiié dans lequel se déroulent aujourd’hui les cam- pagnes électorales ; et celle du vote des citoyens qui se divisent présentement en clientèles électorales plus définies, au sens de plus homogènes, qu’auparavant.