—Annonce—

ASSEMBLÉES ANNUELLES 2017 DE L’OIAC à Abidjan, Côte d’Ivoire, du 4 au 9 décembre 2017 Thème du 5e Symposium:

<< Développement d’une Caféiculture Durable pour l’Emergence de l’Economie Africaine >>

4 - 5 décember 2017 5e Symposium du Café Africain Réunion du Comité de Coordination du RECA 6 décember 2017 Réunions des Comités Techniques de l’OIAC

Réunion du Comité Directeur de l’OIAC 7 décember 2017 Forum Politique sur le Café Africain Assemblée Générale Annuelle de l’OIAC 8 décember 2017 Visites des Sites de Projets sur le Café Africain à Abidjan

NB: L’Exposition s’ouvre le 1er décembre et ferme ses portes le 9 décembre 2017 S.E.M Alassane Ouattara Président de la République de Côte d’Ivoire

|SOMMAIRE

P-7 MOT DU PRESIDENT - Souleymane Diarrassouba Président de L’OIAC

P-9 EDITORIAL - Il est temps d’agir

P-11 FAITS MARQUANTS - Forum Mondial des Producteurs de Café: Déclaration finale

P-14 AFFAIRES ECONOMIQUES - Les Défis de la Chaîne de Valeur du Café

P-16 RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT - Brève Description de TaCRI à l’OIAC

P-18 BON À SAVOIR - Un Aperçu de la Côte d’Ivoire - Grand-Bassam, Valeur Universelle

Périodique Publié par l’Organisation Inter-Africaine du Café - OIAC Directeur de Publication: Frederick S.M. KAWUMA, Secrétaire Général de l’OIAC Rédacteur-en-Chef: Dominic K. Kamanan Secrétaire de Rédaction: Auguste J.M. AOUTI Addresse: Secrétariat Général de l’OIAC, Immeuble Caistab 3ème Etage BP V 210 Abidjan - Côte d’Ivoire Tel: +(225) 20 21 61 31 / +(225) 20 21 61 85 Fax: +(225) 20 21 62 12 E-mail: [email protected]

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mot du president|

“Nous émettons le vœu que la rencontre de d’Abidjan soit une véritable réussite en ce sens qu’elle arrive à inciter à une mise en œuvre effective des recom- mandations antérieures et celles qui seront faites à la suite des tra- vaux des délégués, en vue d’une industrie caféière rentable et durable en Afrique.“ Souleymane DIARRASSOUBA Président de l’OIAC

Chers invités, en vos différentes qualités respectives, de café au monde, produisait pendant cette période Chers délégués des Etats membres de l’OIAC, en moyenne 1,3 million de tonnes par an. Elle occupait la deuxième place après l’Amérique du Sud parmi les Je vous souhaite, au nom du Président de la République grandes régions productrices. de Côte d’Ivoire, son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, la cordiale bienvenue et également un très Cette dynamique de développement a été estompée bon séjour en Côte d’Ivoire, à l’occasion des Assemblées après la décennie 1980-1990. Depuis lors, la production Annuelles 2017 de l’Organisation Interafricaine du Café caféière africaine a enregistré une baisse continue. (OIAC), sur le thème: « Développement d’une caféi- Aujourd’hui, elle est d’environ 900 000 tonnes avec culture pour l’émergence de l’économie africaine ». pour corollaire la diminution des recettes d’exporta- tion qui se situent à moins de 10% des recettes totales Ces Assemblées Annuelles, outre les Représentants des des exportations de tous les pays producteurs dans le Gouvernements réunissent des producteurs, des com- monde contre 21% en 1990. Cette contre-performance merçants et des torréfacteurs voire tous les acteurs de a été induite par le retrait de l’Etat dans l’encadrement la chaîne des valeurs africaine de café. Votre présence technique des producteurs et par la réduction des massive et qualitative à cette session dénote non seu- budgets consacrés à l’activité de recherche. lement de l’unité qui prévaut au sein de l’Organisation, mais également de l’importance que vous attachez Concomitamment à cette situation, la consommation au développement de la caféiculture africaine et de mondiale de café va en croissant. Selon les estima- l’industrie caféière. tions, elle devrait atteindre 10,6 millions de tonnes en 2020 contre une production mondiale d’environ 8,6 L’industrie caféière africaine est un secteur très impor- millions de tonnes. Ainsi, l’industrie caféière africaine tant dans les économies des pays producteurs. En effet, avec le potentiel qu’on lui connait pourrait être le vivier notre continent compte 25 pays producteurs qui repré- pour combler le déficit à venir. sentent une population de 716 millions d’habitants et pour certains de ces pays, le café est un produit agri- Mais, force est de constater que les défis sont nombreux. cole capital en raison des recettes d’exportation et Il s’agit entre autres de: de revenus d’exportation qu’il procure aux petits pro- ducteurs. Il convient de noter que ce secteur a connu - La faible productivité des plantations; une embellie jusqu’à la fin des années 1980. L’Afrique - La fluctuation ou la baisse des prix sur le mar- regroupant le plus grand nombre de pays producteurs ché international, entrainant le déclin de la

Inter-African Coffee Organization | 7 || 5 | |mot du president

caféiculture et son impact tragique sur les petits • l’établissement d’un Fonds Spécial pour le Café producteurs, les femmes et les enfants ainsi que à la Banque Africaine de Développement (BAD) ses conséquences sur les économies des Etats dans le cadre d’un partenariat, dont l’objectif africains producteurs; est de booster la productivité, la production et la qualité du café en Afrique. - La chute des productions de café dans notre région (l’Afrique, origine du café Arabica et Par ailleurs, l’OIAC devra prendre en compte l’impéra- Robusta exporte seulement 11 % des exportations tive question de partenariat avec le secteur privé pour mondiales du café avec presque 50 % des terres le financement de nouvelles infrastructures agricoles cultivables du monde, largement en dessous de et des centres de recherche, la création d’une chaîne 23 % dans les années 1980), alors que les autres régionale d’approvisionnement du café durable, la promotion des investissements dans les activités de régions productrices du monde (l’Amérique valeur ajoutée et de changement climatique, l’adap- latine et les Caraïbes) ont augmenté les leurs; tation aux bonnes pratiques environnementales et la - Le vieillissement et les maladies des vergers du dissémination de l’information pour arriver à assurer caféier; une industrie caféière durable en Afrique. - La problématique de la transformation du café ; L’application effective par les pays membres des - La reconversion de la majorité des plantations mesures précitées, à travers des actions communes et de café en d’autres cultures pérennes, l’inacces- efficaces, permettra sans le moindre doute, de rehaus- sibilité de la main d’œuvre influençant négati- ser le niveau de l’industrie caféière africaine. vement les investissements dans les plantations Par conséquent, nous émettons le vœu que la ren- caféières; contre de Abidjan soit une véritable réussite en ce sens - La faiblesse des financements dont bénéficie la qu’elle arrive à inciter à une mise en œuvre effective des recommandations antérieures et celles qui seront recherche; faites à la suite des travaux des délégués, en vue d’une - L’insuffisance de la transformation et de la industrie caféière rentable et durable en Afrique n consommation; Souleymane DIARRASSOUBA Face à tous ces défis, l’OIAC qui s’est donnée pour mis- Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la sion de travailler, entre autres, à une structuration de Promotion des PME de la République de Côte d’Ivoire prix rémunérateurs fixes et équitables, favorisant l’amé- Président en exercice de l’OIA lioration des conditions de vie des petits exploitants agricoles qui produisent la majeure partie de notre café, travaille dans un canevas de perspectives dont quelques-unes se présentent comme suit: • l’encouragement à la structuration des petits exploitants agricoles en Organisations Profes- sionnelles Agricoles (OPA) en vue de travaux collectifs efficients et rentables; • l’incitation à la création de bonnes conditions de travail dans les zones rurales suivi et du niveau de vie des producteurs, véritables moyens de lutte contre l’exode rurale et l’extrême pauvreté; • l’appui aux producteurs de café en dévelop- pant de nouvelles sources de revenus et d’em- plois toute l’année pour les jeunes et les femmes; • l’incitation à l’intégration des femmes et de la jeunesse dans l’industrie caféière en Afrique; • l’encouragement au renforcement des capaci- tés des producteurs de café en vue d’adopter de meilleures pratiques agricoles, entrepreneu- riales et environnementales;

| 8 | EDITORIAL|

IL EST TEMPS D’AGIR

Dans trois ans, l’OIAC célèbrera son 60e anniversaire. D’où la nécessité de marquer une pause et faire une rétrospective pour voir ce que l’Organisation a fait pour les États Membres et surtout, pour les agriculteurs. L’Etude a déjà mis en évidence les domaines qui néces- sitent une attention particulière. Il s’agit des services viables qui devraient être fournis aux États membres dont la baisse de la production, le vieillissement du ver- ger et la nécessité de transformer la chaîne de valeur du café. Toutes les préoccupations identifiées seront traitées une fois que les ressources seront disponibles. L’un des aspects clés du Plan Stratégique de l’OIAC est la mobilisation des ressources et le développement de partenariats. Pour atteindre cet objectif, l’une des préoccupations du Secrétariat Général est d’aborder la question de la durabilité de l’Organisation ainsi que celle de la filière. L’une des solutions à ce défi pourrait être le Fonds Africain pour le Développement du café lancé l’année dernière lors d’un atelier qui a rassem- blé de nombreuses parties prenantes de l’industrie caféière. La construction du nouveau siège de l’OIAC, Frederick Kawuma qui servira aussi de fondation à l’organisation, est Secrétaire Général de l’OIAC un instrument qui jouera un rôle très important dans l’amélioration de la durabilité de l’organisation.

À l›occasion de la 57ème Réunion Annuelle de l’Or- La 5ème édition du Symposium sur le Café Africain trai- ganisation Inter-Africaine du Café (OIAC) prévue tera du «Développement d’une Caféiculture Durable cette année à Abidjan, République de Côte d’Ivoire, le pour l’Emergence de l’Economie Africaine». Le lieu retenu pour cette année, Abidjan (Côte d’Ivoire) inter- Secrétariat Général est heureux d’accueillir chaleureu- vient après ceux de Lomé (Togo) en 2013, Kampala sement tous nos distingués délégués et invités. Comme (Ouganda) en 2014, Luanda (Angola) en 2015 et cela se dit dans la langue du terroir, nous vous souhai- Yaoundé (Cameroun) en 2016. Le but de Ces sym- tons, à vous tous AKWABA! posia, en plus des réunions habituelles du Réseau de Je voudrais également profiter de cette occasion, Recherche Caféière en Afrique (RECA), et l’Assemblée Générale Annuelle (AGA) de l’OIAC, est de proposer pour exprimer la gratitude de l’Organisation à la aux principaux acteurs de la filière café du privé, à Banque Africaine de Développement (BAD) pour le la fois locaux et internationaux y compris des experts financement d’une étude visant à revitaliser l’indus- en matière caféière, des promoteurs de café et des trie Caféière Africaine. Cette étude a été effectuée à décideurs politiques, pour discuter de l’impact des un moment important de l’OIAC. Elle examine plus tendances mondiales sur le Café Africain et leur inci- particulièrement les défis et perspectives de l’Organi- dence sur les moyens de subsistance des femmes et sation et de l’industrie du Caféière Africaine en géné- des enfants en Afrique subsaharienne en vue de parta- ral. Le rapport de cette étude, qui comprend le Plan ger leurs expériences avec les participants. Étant donné Stratégique sur la période 2017-2022, sera présenté à que l’OIAC est une organisation intergouvernementale la 57ème Assemblée Générale Annuelle de l’OIAC lors qui offre un cadre de discussion des questions de poli- des Réunions Annuelles de 2017. tiques, le symposium est un cadre approprié pour ali-

| 9 | |EDITORIAL

menter les discussions sur les politiques qui peuvent de l’Union africaine (UA). À cette fin, la Déclaration être immédiatement captées par les représentants de Luanda de 2015 a été officiellement soumise des gouvernements. De nombreux problèmes ont été par le Gouvernement Angolais au Président de la identifiés dans l’industrie du café africain, y compris Commission de l’Union Africaine (CUA) en 2016. Par les problèmes de faible productivité et les défis de la la suite, le Secrétaire Général de l’OIAC a procédé au qualité, la faible consommation intérieure, le manque suivi du dossier auprès du Département de l’Agricul- de financement à bon prix pour l’industrie, la coopé- ture et de l’Economie Rurale à la (CUA), et de bons ration limitée entre les membres en particulier dans le progrès ont été réalisés. Le Secrétaire Général a éga- partage du matériel génétique et la lente adoption lement lancé un appel aux différents gouvernements de l’approche du partenariat public-privé, pour solu- des États Membres pour qu’ils soutiennent la motion tionner les problèmes de l’industrie caféière en Afrique. lorsqu’elle sera évoquée respectivement au cours du Pour relever ces défis, des résolutions et des décisions Conseil des Ministres de l’UA et du Sommet des Chefs appropriées ont été prises par le passé. Il est donc d’État. temps que des mesures soient prises pour les mettre Le symposium dont les discussions se subdivisent en en œuvre, et peut-être, est-il possible d’affirmer qu’il est cinq sessions, vise à prendre des mesures concrètes «temps de passer à l’action pour la revitalisation de pour la mise en œuvre des résolutions prises. A cet l’Industrie Caféière Africaine !!!» effet, Les décideurs y ont un rôle important à jouer. Au surplus, l’une des questions importantes qui se Notre positionnement à l’Union Africaine (UA) comme posent au sein de l’Organisation se trouve être la l’Agence spécialisée de café, combiné au rôle de problématique du renforcement de la coordination porte-parole de l’industrie Caféière Africaine, donne- externe pour jouer le rôle de porte flambeau de la ront à n’en point douter, un coup de fouet à l’Orga- filière au sein de l’Union africaine (UA). Pendant quatre nisation, et Abidjan en sera le point de départ, nous ans, et conformément aux instructions données par les l’espérons n différentes Réunions Annuelles, le Secrétariat Général Frederick Kawuma a poursuivi l’objectif en vue de repositionner l’OIAC en tant qu’Agence spécialisée du café au niveau

| 10 | FAITS MARQUANTS| Forum Mondial des Producteurs de Café: Déclaration finale —Medellín, Colombie, 12 juillet 2017—

DÉCLARATION FINALE DES PARTICIPANTS AU PREMIER le marché du café pouvant mettre ainsi en péril la FORUM MONDIAL DES PAYS PRODUCTEURS DE CAFÉ viabilité de la chaîne globale. À Medellín, Colombie, le 12 juillet 2017, a eu lieu le pre- Décide: mier Forum des Pays Producteurs de Café. 1. De travailler main dans la main avec tous les acteurs de la chaîne globale du café avec le sou- Vu tien de l’OIC en vue de concevoir un Plan d’Action; 1. La baisse significative de la rentabilité de la culture cela sur la base d’un diagnostic précis des pro- de café dans beaucoup de pays producteurs, blèmes auxquels doivent faire face les producteurs avec des périodes où la rentabilité est négative de café dans les différentes régions du monde : ; ce qui s’explique par des facteurs tels que la les prix aux producteurs sont extrêmement bas et baisse du prix international du café (en effet il a hautement volatiles tandis que les maillons sui- été constaté une inquiétante diminution dans les vants reçoivent la plus grande partie de la valeur conditions de commercialisation du café, ce qui de la chaîne, l’adaptation au change-ment clima- entraîne la baisse du pouvoir d’achat des produc- tique, la pénurie de main-d’œuvre, la difficulté à teurs de café), la faible productivité agronomique assurer la relève générationnelle et la dégradation et l’augmentation des coûts de production liés des conditions sociales des producteurs. au changement climatique et au dérèglement climatique, et enfin la hausse du coût de la main 2. De faire en sorte que le Plan d’Action fixe les objectifs d’œuvre pour des tâches telles que la récolte. à atteindre, ainsi que la durée des actions à entre- prendre et les moyens économiques nécessaires. 2. La perte de la rentabilité est à l’origine de la pau- vreté d’un nombre considérable de producteurs de 3. D’œuvrer pour obtenir l’engagement de la part café partout dans le monde, ce qui se manifeste des représentants de l’industrie, des donateurs, dans la diminution de la qualité de vie (logement, de la coopération internationale, des institutions services publics, retard, niveaux très bas d’accès à multilatérales et des gouvernements nationaux l’enseignement et aux services de santé…) et une et locaux en vue de mener à bien ledit Plan d’Ac- moindre capacité à réinvestir dans les cultures. tion et de trouver le financement nécessaire. 3. Bien que la mise en place des cafés de spécia- 4. De commander une étude auprès d’un orga- lité au cours des dernières décades ait contre- nisme indépendant; laquelle serait le point de balancé en partie la diminution du prix du café, départ dudit Plan d’Action et qui reprendrait les notamment par le biais des primes, ces dernières conclusions des délibérations du Premier Forum n’ont pas compensé les coûts liés aux certifi- Mondial de Producteurs de Café. Cette étude-là cations; et l’analyse de la valeur de la chaîne devra examiner le comportement des prix du café globale du café montre que ce que touchent au cours des dernières 40 années, la fluctuation effectivement les cultivateurs est très inférieur par des coûts de production dans la même période rapport à ce que perçoivent les intermédiaires, ainsi que la corrélation entre ces deux variables- l’industrie de la torréfaction et la distribution. là. De même cette étude devra déterminer si les 4. Au cas où on n’arrive pas à mettre en place cours internationaux du café autant à la bourse des mesures visant à donner une solution à la de New York qu’à Londres reflètent la réalité du situation exposée précédemment, et cela d’une marché physique ; aussi elle devra proposer des manière coordonnée et en assurant les moyens solutions aux problèmes abordés lors du Forum. économiques nécessaires, au moyen terme le monde peut se retrouver face à une crise du fait 5. De constituer un comité chargé d’accomplir les de la diminution structurale de l’offre mondiale du tâches à entreprendre. Il sera constitué par 2 repré- café. Cela pourrait avoir des conséquences sur le sentants des associations de producteurs des niveau de vie des producteurs dans un contexte pays africains, 2 provenant du Mexique, des pays où la demande mondial ne cessera de croître d’Amérique Centrale et du Caraïbe, 2 d’Amérique sans que l’offre puisse la suivre. Cette éventualité du Sud, 2 d’Asie et au moins un représentant de engendrerait des déséquilibres non voulus dans l’industrie de l’Amérique du Nord, Europe et Asie.

| 11 | |FAITS MARQUANTS

6. Ce Comité devra présenter un rapport sur les avan- 3. Entreprendre des actions aidant à la préserva- cées réalisées lors de la prochaine réunion du tion, à la conservation et à la gestion de l’eau. Conseil de l’OIC qui aura lieu en mars 2018. Conclusions Relève Générationelle: 7. Le prochain forum des pays producteurs de café se tiendra en 2019. Le Comité coordonnera avec les 1. Favoriser chez les agriculteurs l’enseignement pays l’élection du pays et de la ville où il aura lieu. de qualité depuis la première enfance jusqu’au enseignement supérieur en soulignant l’impor- Fait à Medellín, Colombie, le 12 juillet 2017. tance de la famille dans la transmission de la culture et des savoirs aux enfants; cela en vue ANNEXE: de stimuler l’attachement et la durabilité de la CONCLUSIONS DES GROUPES DE TRAVAIL culture du café. Groupe Production et Productivité: 2. Développer un mécanisme permettant à tous les 1. Améliorer la productivité par le biais de la tech- pays producteurs de partager des expériences nification et les apports d’engrais aux cultures. et de bonnes pratiques, répliquer des modèles Renforcer le transfert de technologie, l’assistance ayant porté des résultats encourageants et pro- technique et mettre en commun les expériences. mouvoir les échanges parmi les jeunes leaders 2. Créer un Comité chargé d’exécuter le Plan d’Ac- producteurs de café; cela afin de faire face tion découlant des initiatives du Forum Mondial d’une manière coordonnée aux défis globaux. de Producteurs de Café; ce Comité devra comp- 3. Consolider des alliances entre les secteurs public ter avec le soutien des différents acteurs censés et privé permettant d’augmenter la producti vité lui apporter de l’information. et la rentabilité du business ; cela en donnant la 3. Développer la recherche conjointe entre les pays priorité aux besoins des jeunes producteurs de producteurs permettant l’amélioration génétique café, notamment: l’enseignement, l’accès à la et technologique. terre, la production et le fonds de roulement. 4. Œuvrer pour l’augmentation de la consomma- 4. Déployer des politiques publiques axées sur le tion interne dans les pays producteurs. développement rural et permettant de faire face aux défis que suppose assurer la relève 5. Améliorer l’enseignement dans les milieux ruraux générationnelle. et lui donner une approche encourageant l’entreprenariat. Conclusions Volatilité des Prix: 6. Mettre en place des politiques publiques dans 1. Concentrer les efforts de l’OIC sur les intérêts des les pays producteurs mettant l’accent sur le pays producteurs afin d’accroître les revenus et financement, l’environnement, la sécurité sociale obtenir de meilleurs prix pour les producteurs. rurale, l’enseignement et l’infrastructure. 2. Œuvrer pour l’augmentation de la consomma- 7. Encourager la recherche et développer la tion de café autant dans les marchés actuels connectivité et l’accès à de nouvelles connais- que dans de nouveaux. sances et technologies. 3. Effectuer des études indépendantes sur les prix 8. Promouvoir la qualité du café. et les coûts qui rendent possible la mise en 9. Diminuer les coûts de production. œuvre de politiques de prix bénéficiant les pro- ducteurs de l’OIC. Conclusions Changement Climatique: 4. Établir des bourses de prix ou des mécanismes 1. Créer un mécanisme permettant de soutenir de commercialisation tenant en compte les réali- la recherche scientifique, l’enseignement et tés de la chaîne de commercialisation, des coûts l’échange des bonnes pratiques ainsi que la de production et des différentes variétés de café gestion des ressources; cela dans le but de miti- et non les dynamiques des marchés financiers. ger les effets du changement climatique. 5, S’adresser à la banque commerciale et de 2. Mettre en place des politiques publiques de ges- développement afin de trouver de meilleures tion environnementale dans la chaîne de valeur alter- natives de financement, de nouvelles utili- en ce qui concerne: i) la diminution de la consom- sations du café, des assurances pour les récoltes mation d’eau dans la production, ii) le reboise- et des outils ajoutant de la valeur au travail des ment et iii) l’accès à des énergies renouvelables. producteurs n

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Les Défis de la Chaîne de Valeur du Café —Medellin Colombie, du 10 au 12 Juillet 2017—

Du 10 au 12 juillet 2017, l’industrie mondiale du café études sont réalisées. La deuxième chose évidente est s’est réunie à Medellin, en Colombie au Forum Mondial que le revenu issu de la culture du café dépend du des Producteurs de Café pour débattre des questions prix fixé au producteur du café qui lui aussi dépend du liées à la durabilité, au travail, à la gestion de la volatilité «marché.» des prix, à l’amélioration de la productivité et des rende- ments du café dans le but de renforcer les producteurs. Alors, qu’est-ce que c’est «le marché»? Frederick Kawuma, Secrétaire Général de l’Organisation Inter-Africaine du Café (OIAC), a participé au blog de Selon Investopedia, un marché est: l’Association Nationale du Café d’Amérique et a donné, 1. Un moyen qui permet aux acheteurs et aux ven- comme contribution aux discussions de Medellin, un deurs d’un bien ou service spécifique d’interagir aperçu des défis de la chaîne de valeur du café selon afin de faciliter un échange. Ce type de marché le point de vue des producteurs. Cet article s’adresse peut être soit un marché physique où les gens se aux lecteurs du Magazine Café d’Afrique. rencontrent pour échanger des biens et des ser- Récemment une série d’études ont analysé le revenu vices en personne, comme dans un bazar ou un des producteurs de café. La première chose évidente centre commercial, ou un marché virtuel où les est que le revenu issu de la culture du café varie en acheteurs et les vendeurs n’interagissent pas [phy- fonction du pays, et même de la région du pays où les siquement], comme dans un marché en ligne.

| 14 | Affaires Economiques|

2. Le marché général où les titres (ou les marchan- nos jours, l’information et la désinformation circulent dises) sont négociés. Cette forme du terme peut sans cesse dans tous les sens. également faire référence à des marchés de valeurs mobilières spécifiques et peut avoir lieu Mais une information que nous savons et sur laquelle en personne ou en ligne. nous pouvons compter, est que le commerce du café a évolué et continue d’évoluer, mais de nombreux pro- 3. Les personnes ayant le désir et la capacité d’acheter un produit ou un service spécifique. ducteurs reçoivent encore le même revenu que nous recevions il y a 40 ans. Pour le producteur de café, le sens ultime du terme « mar- ché » est le prix fixé à son produit. Le prix peut être fixé par Une récente étude d›impact économique publiée par des commerçants internationaux ou même des torréfac- l’Association Nationale des Producteurs de Café des teurs dans certains cas, mais généralement, le prix fixé États-Unis a noté que : au producteur provient d’une sorte d’intermédiaire, qu’il • L’impact économique total de l’industrie du café s’agisse d’un échange organisé ou de courtiers locaux. aux États-Unis en 2015 était de 225,2 milliards de dollars Selon la théorie économique, le prix d’un bien est fixé en fonction de l’offre et la demande. Pour le café, nous • L’activité économique liée au café comprend avons le contrat ICE New York «C» et le contrat Robusta environ 1,6% du produit intérieur brut total des États-Unis de Londres qui servent de mandataires pour l’offre et la demande mondiale respectivement pour le café • Les consommateurs ont dépensé 74,2 milliards de Arabica et Robusta. Mais ces deux contrats sont des dollars pour le café en 2015. instruments financiers et non du café en tant que tel. • L’industrie du café fournit 1 694 710 emplois à Ces instruments financiers sont utilisés par des profes- l’économie américaine. sionnels du café (y compris certains producteurs) pour • L’industrie du café génère près de 28 milliards de compenser le risque de prix, mais ils sont également uti- dollars de taxes (y compris les biens accessoires). lisés par des investisseurs professionnels adeptes de la • Et selon les recherches menées par l’Organisation politique «d’achat à bas prix et de vente à prix élevé». Internationale du Café en 2014 (source: ICO ICC 111-5 Rev.1, 24 février 2014): Par exemple, le volume des contrats à terme négociés sur le contrat «C» de l’ICE pour 2016 (note : il s’agit uni- • Un cumul de la valeur de la consommation totale donne une valeur brute estimée à 173,4 milliards quement de contrats à terme, pas d’options comprises de dollars américains dans tous les pays exporta- et seulement NY «C», pas de contrats Robusta) était de teurs et importateurs en 2012 9, 856, 314 contrats. Environ l’équivalent de 250 sacs par • De 2000 à 2012, les revenus bruts théoriques des contrat, cela représente 2, 464, 078, 500 sacs, soit environ producteurs totalisaient 11,6 milliards de dol- 16 fois plus que tous les 155 millions de sacs produits à lars Américain pour une production annuelle l’échelle mondiale. moyenne de 121,8 millions de sacs. Comment pouvons-nous caractériser ces instruments Du point de vue du producteur, nous devons d’une financiers comme étant représentatifs de l’offre et de la manière ou d’une autre augmenter le flux de revenus demande de café - et devrions-nous continuer à les utili- aux producteurs. La culture du café doit être une entre- ser comme mandataires pour fixer le prix de notre café? prise rentable pour tout le monde. Sinon, de moins en moins de personnes d’entre nous pourront continuer à En tant que producteurs, nous devons compter sur les cultiver le café et nos enfants partiront de ce secteur informations dont nous disposons. Dans le passé, nous pour des pâturages plus verts dans d’autres secteurs avions compté sur des câbles codés, ensuite des télé- plus prometteurs de l’économie n grammes, des téléphones avec numérotation directe. Aujourd’hui, nous avons des messages textuels, AIM/ Frederick Kawuma AOL, Skype, WhatsApp - et une gratification instantanée.

Il fallait des jours pour envoyer une offre et obtenir une réponse, parfois une semaine ou même plus selon la proximité de la ferme au bureau de poste central. De

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Brève descrpition de TaCRI à l’OIAC

ECHO DES CENTRES DE moyens de subsistance d’environ 2,4 millions d’individus. RECHERCHE DE L’OIAC En amont de cette activité importante est l’Institut de Recherche Caféière de la Tanzanie (TaCRI), dont nous parlerons dans cette brève communication. L’Organisation InterAfricaine du Café (OIAC) est une organisation intergouvernementale créée en décembre 1960 à Madagascar. Après vingt-trois ans d’activité, l’OIAC a décidé de créer une branche technique, le Réseau de Recherche Caféière d’Afrique (RECA), dont les objectifs sont de:

• Améliorer la coopération, la consultation et le partage de l’information scientifique entre ses membres. Encourager les objectifs communs de recherche. • Organiser la formation et le recyclage des scien- tifiques, des agents de vulgarisation et d’autres partenaires. Échanger et diffuser les informations et technologies, en particulier le matériel végétal. Mobiliser des fonds pour financer les programmes et activités du réseau. Pour atteindre ses objectifs, le RECA travaille en étroite collaboration avec ses 21 centres de recherche. La récente désignation des points focaux dans les diffé- (Zones de production du Café en Tanzanie) rents centres a permis de mieux connaître les centres de recherche du réseau. L’OIAC a décidé de partager les premières informations recueillies sur les centres de recherche en publiant un bref aperçu, les programmes et projets de recherche, les principales publications et la liste des chercheurs des centres de recherche. Cette publication, qui est la première, concerne la Tanzanie, un pays d’Afrique australe. Cette publication INSTITUT DE RECHERCHE CAFEIRE EN TANZANIE fait partie de notre politique de diffusion et de partage d’informations. P.O. Box 3004, Moshi, TANZANIA. Phone 255-27-2756868/759; Fax 255-27-2756773; La production de café en Tanzanie est une activité impor- E-mail: info@-tacmprg . Website: www:tacr-lzorg tante pour l’économie tanzanienne. C’est la culture d’exportation la plus importante. La production de café 1. Description de l’institut de recherche est en moyenne de 50 000 tonnes par an, dont environ L’Institut de Recherche sur le Café en Tanzanie (TaCRI) 70% sont Arabica et 30% Robusta. Les principales zones est le seul institut chargé de la recherche et du déve- de production de l’Arabica se trouvent dans le nord loppement du café en Tanzanie. Il a été créé en tant du Kilimandjaro, Mbeya, Matengo Highlands, Mbinga, que société à responsabilité limitée par une garantie Usambara, Iringa, Morogoro, Kigoma et Ngara. La prin- en vertu de l’Ordonnance sur les sociétés de la Tanzanie cipale zone de production du Robusta est la région de et est devenu légalement constitué et opérationnel en Bukoba dans la région de Kagera (carte). Quatre-vingt- 2001. TaCRI, en tant qu’institution de recherche axée dix pour cent des exploitations de café du pays sont sur les services des acteurs et sur la demande, est petites. L’industrie fournit des revenus directs à plus de responsable de la recherche et du transfert de tech- 400 000 ménages de producteurs, ce qui favorise les nologie du café pour soutenir le rajeunissement de

| 16 | RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT| l’industrie du café en Tanzanie pour une prospérité types de pièges et d’appâts pour le scolyte du durable. Depuis sa création, TACRI organise ses activi- café et la mineuse des feuilles. Des recherches tés par le biais des plans d’action stratégique de 5 ans sur le contrôle biologique (utilisation de préda- (SAPS), en mettant l’accent sur l’administration de la teurs, parasitoïdes et champignons entomopa- recherche, l’amélioration des normes scientifiques et thogènes) sont en cours. Une base de données le renforcement des liens entre TaCRI, les producteurs solide sur la fertilité des sols pour les zones de pro- et les acteurs de la filière. duction de café a été produite dans tout le pays, afin de jauger la recherche ISFM et les recom- TaCRI compte actuellement un total de 21 chercheurs mandations aux producteurs. Un projet type, sur le café, dont cinq (5) titulaires d’un doctorat, huit (8) appelé SAFERNAC, a été élaboré et sa validation titulaires MSc et (8) huit titulaires BSc. En incluant les 38 est en cours. Le laboratoire de fertilité des sols agents de soutien à la recherche, il compte au total 59 fournit des services analytiques, diagnostiques et membres du personnel. des conseils fiables aux producteurs de café et à d’autres clients. 2. Programmes et Projets de recherche sur le café. 2.3 Le programme de transfert de technologie et TaCRI a trois principaux Programmes de Recherche et de formation, soutenu par des agronomes de vul- de Développement: garisation zonale dans chacune des six sous-sta- 2.1 Le programme d’amélioration du café déve- tions de TaCRI (Lyamungu, Kilimanjaro, Maruku, loppe des variétés à haut rendement avec Kagera, Mwayaya, Kigoma, Sirari, Mara, Mbimba, des grains de grande taille et une bonne Mbeya et Ugano, Ruvuma) diffusent des infor- qualité à la tasse en plus de sa résilience aux mations appropriées et des technologies prou- stress biotiques (maladies) et aux stress abio- vées financièrement viables aux producteurs et tiques (comme la sécheresse). Au cours des aux organismes de soutien; forge les liens entre 15 années d’existence, un total de 23 nouvelles la recherche, la vulgarisation et les producteurs; variétés améliorées ont été développées, dont et développe des méthodologies de recherche 14 grands Arabicas, 5 Arabicas compacts, tous participatives, notamment les pépinières gérées deux avec une résistance prouvée à la mala- par des producteurs pour la multiplication et la die cerises de café (CBD) et à la rouille des répartition accélérées des semis. TaCRI a une feuilles de café (CLR); et 4 Robustas avec une grande expertise et expérience de plus de 10 résistance prouvée à la maladie des feuilles du ans dans la préparation de matériel de forma- café. La recherche sur les variétés tolérantes tion et la formation des producteurs, agents de à la sécheresse est en plein essor, en réponse vulgarisation et d’autres acteurs n à l’évolution du climat. Les techniques de Les techniques de multiplication des semis ont été multiplication des semis ont été perfectionnées, y compris la propagation clonale (découpe), le greffage, l’embryogenèse somatique et la pro- duction de graines hybrides. 2.2 Le Programme de recherche sur les bonnes pratiques agricoles (BPA) élabore, évalue et regroupe des technologies de culture appro- priées, notamment la lutte intégrée contre les ravageurs (IPM) et la gestion intégrée de la fertilité des sols (ISFM) pour accompagner les nouvelles variétés afin qu’elles réalisent leurs potentiels de rendement dans différentes systèmes agricoles. Différentes techniques IPM ont été perfectionnées, notamment l’utilisation des bio-pesticides comme le neem et le poisson, l’utilisation de différents

| 17 | |BON À SAVOIR UN APERÇU DE LA CÔTE D’IVOIRE

La République de Côte d’Ivoire a une superficie de 322 462 km2. Elle est limitée au nord par le Mali et le Burkina Faso, à l’ouest par le Libéria et la Guinée, à l’est par le Ghana et au sud par Océan Atlantique. Sa population est estimée à 26 578 367 habitants. Sa capitale politique et administrative est Yamoussoukro et Abidjan est son principal centre économique. Elle a pour langue officielle le Français et pour monnaie, le Franc CFA.

ORGANISATION ADMINISTRATIVE

La Côte d’Ivoire compte deux (2) districts autonomes (Abidjan et Yamoussoukro) et 31 régions subdivisées en Sous-Préfectures.

RÉgion CHEF-LIEU Département Sous-Préfecture

Aboudé, , Grand More, Loviguié, Rubino, , AGNEBY-TIASSA Oress-Krobou, Ananguié Cechi, , Agboville, Azaguié, Kpacobo, N’douci, Gbolouville, Morokro Booko, Borotou, Mahandougou, Niokosso, BAFING TOUBA Koro, Ouaninou, Touba Koonan, Dioman Gouekan, Saboudougou, Guinteguela, Foungbesso Baya, Kassere et Siempurgo, Ganaoni, Boundiali, Kouto, BAGOUE BOUNDIALI Blessegue, Gbon, Kolia, Sanhala, Bougou, M’bengué, Tengrela Katogo, Debete, Kanakono, Papara Boli, Didievi, Molonou-Ble Tie N’diekro, Didievi, Djekanou, BELIER TOUMODI Angoda, Kpouebo, Kokumbo, Lomokankro, Tiebissou, Toumodi Molonou, Tiebissou, Yakpabo-Sakassou Dianra, Mankono, Dianra et Diarra-Village, Mankono, BERE MANKONO Kounahiri Marandallah, Sarhala, Tieningboue, Koungasso Bouko, Ondiefidouo et Youndouo Danoa, Bouna, Doropo, Kalamon et Nimoue, Bogofa Kakpin, BOUNKANI BOUNA Nassian, Tehini Koutouba, Nassian et Sominasse, Gogo, Tehini et Tougbo Blolequin, Diboke, Tinhou et Zeglao, Blolequin, Guiglo, Bedy-Goazon, Kaade et Niazahon, Guiglo, CAVALLY GUIGLO Toulepleu Tai et Zagne, Bakoubli, Meo, Nezobly, Pehe, Tiobly et Toulepleu Abobo, Adjamé, Attécoubé, Cocody, DISTRICT AUTONOME Koumassi, Marcory, Plateau, Port-Bouët, ABIDJAN Abidjan D’ABIDJAN Treichville, Yopougon, Anyama et Brofodoume, Bingerville, Songon DISTRICT AUTONOME Attiegouakro, YAMOUSSOUKRO Attiegouakro et Lobo Kossou Yamoussoukro DE YAMOUSSOUKRO Yamoussoukro Goulia, Tienko, Mahandiana-Sokourani, FOLON MINIGNAN Kaniasso, Minignan Kimbrila Nord Kaniasso Minignan et Sokoro Ando-Kekrenou Beoumi et Kondrobo, Bodokro, Lolobo et N’guessankro, Botro Beoumi, GBEKE BOUAKE Krofoinsou, Diabo et Languibonou, Bounda, Botro Bouake Sakassou Brobo et Mamini, Djebonoua, Ayaou-Sran, Dibri-Assikro, Sakassou et Toumodi-Sakassou

| 18 | BON À SAVOIR|

RÉgion CHEF-LIEU Département Sous-Préfecture

Dakpadou et Sago, Grihiri, Lobakuya Medon et GBôKLE SASSANDRA Sassandra, Fresco Sassandra, Dahiri, Fresco et Gbagbam

Bayota, Dahiepa-Kehi, Ouragahio et Yopoue, Dignago, Galebouo, Guiberoua, GOH GAGNOA Gagnoa, Oumé Dougroupalegnoa Doukouyo, Gnagbodounoa et Serihio, Diegonefla et Tonla, Guepahou et Oume

Appimandoum, Pinda-Boroko, Bondo, Laoudi-Ba Sapli-Sepingo, et Yezimala, Goumere et , , et Koun-Fao, , Baohia et Kouassi-Datekro, Kokoùian, BONDOUKOU Sandegue, Tanda, Tankesse et Tienkoikro, Koun-Fao, Bandakagni, Tomora, Dimandougou, Sandegue, et Yorobodi, Daimba, Tanda et Tchedio, Assueferry, Kouassi-Niaguini Transua

Dabou Lopou et ToupahAhouanouBacanda, Dabou Grand-Lahou GRANDS PONTS DABOU Ebonou, Grand-Lahou et Toukouzou, Atoutou Jacqueville et Jacqueville

Boohoo, Gbapleu et Guezon, Duekoue; Bangolo, Duekoue, Facobly, Guezon, Koua, Semien et Tieny Seably, GUEMON DUEKOUE Facobly, Kouibly Kouibly, Nidrou, Oulyably-Gnondrou et Totrodrou

Bassawa, Satama-Sokoro, Tendene-Bambarasso et Yaossedougou, , , Bonieredougou et , KATIOLA Katiola Timbe, Arikokaha, Niakaramandougou et Niedekaha et Tafire

Bediala, Gadouan et Gonate Gboguhe Daloa, Issia, Vavoua, et Zahibo, Boguedia, Issia et Tapeguia, Iboguhe HAUT-SASSANDRA DALOA Zoukougbeu et Namane Nahio et Saioua, Bazra Nattis, Dananon, Ketro-Bassam et Vavoua, Dania Sitifla

Aakpassanou, Ananda, Ettrokro, Ouele et Samanza, Daoukro, N’guattakro, Daoukro, M’bahiakro, IFFOU DAOUKRO Bonguera Kondossou et M’bahiakro, Prikro Anianou, Famienkro, Koffi-Amoikro, Nafana et Prikro Abengourou, Amelekia, Anianssue, Ebilassokro, Niable, Yakasse-Feyasse Abengourou, INDENIE-GJUABLIN ABENGOUROU et Zaranou, Agnibilekro, Akoboissue Agnibilekro, Bettie et Dame Douffrebo et Tanguelan, Bettie et Diamarakro Gbeleban et Seydougou, Fengolo, Madinani, Gbeleban, Madinani, et Ngoloblasso, Bako, Bougousso et KABADOUGOU ODIENNE Odienné-Samatiguila, Dioulatiedougou, Kimbrila-Sud, Tieme, Seguelon Samatiguila et Samago, Odienne, Gbongaha et Seguelon

| 19 | |BON À SAVOIR

RÉgion CHEF-LIEU Département Sous-Préfecture

Chiepo, Didoko, Nobo et Ogoudou, Hire et Zebo, Dairo-Didizo et Guitry, Lauzoua et LOH-DJIBOUA DIVO Divo, Guitry, Lakota Yocoboue, Djidji, Gagore et Zikisso, Goudouko et Niambezaria, Lakota Bagbessoun N’douffoukannro et Tibieta Bouafle Bonon et Zagueta Bazre MARAHOUE BOUAFLE Bouafle, Sinfra, Zuenoula et Kononfla Kouetinfla, Gohitafla, Iriefla et Maminigui Kanzran Vouebouflan Zanzra Zuenoula Adzopé, Agou, Bécédi-Brignan et Yakassé-Mé Annépé et Assikoi, Affery, Akoupé et Bécouéfin, Adzope, Akoupe, ME ADZOPE -Comoé, Alépé, , Alepe, Yakasse-Attobrou et , , Biéby et Yakassé-Attobrou Arrah, Kotobi, Kregbe Bongouanou, Ande, Arrah, Bongouanou, MORONOU BONGOUANOU Assie-Koumassi, N’guessankro, Anoumaba, M’Batto Tiémélékro, Asahara et M’Batto Buyoand Dapeoua, Dabouyo et Gueyo Buyo Gueyo, Meagui, NAWA SOUBRE Gnamangui Oupoyo Grand-Zatry Liliyo et Soubré Okrouyo Soubre Bengassou, Bocanda, Kouadioblekro et Bocanda, Dimbokro, N’ZI DIMBOKRO N’zekrezessou, Abigui, Daingokro, et Kouassi-Kouassikro Nofou, Dimbokro, Kouassi- Kouassikro Boron, Dikodougou et Guiembe Katiali et Fofoin, Dassoungboho et Dikodougou, Korhogo, Tioroniaradougou, Karakoro, Niafoin et PORO KORHOGO Sinematiali Sirasso, Kiemou et Napie, Kombolokoura, Koni et Lataha, Korhogo Ville, Kagbolodougou, Sediogo et Sinematiali Doba et Gabiadji, Dogbo et Grand Bereby SAN PEDRO SAN-PEDRO San- Pedro, Tabou San-Pedro, Dapo-IbokeDjamandioke, Olodio et Tabou, Djouroutou et Grabo Aboisso, , , end Mafere, Ayamé, et Yaou, Adiake, Aboisso, Adiake, SUD COMOE ABOISSO Assinie-Mafia et Etueboue, Bongo Grand-Bassam, et , Grand-Bassam, Noe, et Tiapoum Ferkessedougou, Koumbala et Togoniere, Ferkessedougou, TCHOLOGO FERKESSEDOUGOU Bilimono, Kong et Sikolo, Diawala, Nielle et Kong, Ouangolodougou Toumoukro, Kouara Ouangolo , , et Santa Gbangbegouine, Gbonne et Gouine, , Danane, Gbon-Houye et Ziogouine, Biankouma, Danane, Fagnampleu Gbangbenouine-Yati, MAN Man, , Zouan Podiagouine-Soba, Sangouine Zagoue Man, -Hounien Siplou et Yorodougou, , Teapleu, et Zouan-Hounien, Bin-Houye et

Djibrosso, Fadiadougou et Morondo, Kani, WORODOUGOU SEGUELA Kani, Séguela Bobi-DiarabanaSeguela, Dualla et Massala, Kamalo, Sifie et Worola

| 20 | BON À SAVOIR|

POLITIQUE • L’Islam avec 42,9 %. La plupart des musulmans de Président de la République: Alassane Ouattara Côte d’Ivoire sont sunnite de rite malékite. Mais le soufisme a aussi une place importante. Quatre Principaux partis politiques: PDCI-RDA,RDR,FPI et UDPCI. confréries y sont présentes, la qadiriyya et la tidjaniyya étant les plus populaires. L’immigration Indicatif téléphonique: +225. massive de musulmans en provenance du Mali et du Burkina Faso a augmenté significativement le ECONOMIE nombre de musulmans en Côte d’Ivoire. PIB : 6.8% • Le Christianisme avec 33,9 %, Ressources Naturelles: • Catholiques : 17,2 %. Les missionnaires catho- liques sont arrivés à la fin du XIXe siècle grâce • Agriculture: Cacao, Café, Huile de Palme, Canne à la Société des missions africaines de Lyon. à Sucre, Hévéa, Noix de Cajou, Coco, Coton, des La préfecture apostolique de Côte d’Ivoire a vivriers (Igname, Manioc, Plantin, maïs, Riz…), des été érigée en 1895. Aujourd’hui le pays est fruits (mangue, papaye, ananas, banane avocat et agrumes), l’horticulture et les produits halieutiques. subdivisé en 4 archidiocèses (dont le plus important est l’archidiocèse d’Abidjan) et en • Minière: Pétrole, Diamant, Or, Fer, Manganèse, Nic- 15 diocèses. Leur haut dignitaire est le Cardi- kel, Cuivre, etc. nal Jean Pierre KOUTWA, Archevêque Métro- politain d’Abidjan. Principaux Partenaires Économiques: • Protestantisme évangélique : 11,8 %. • Importation: Etats-Unis, Colombie, France, Alle- magne, Pays-Bas, Espagne, Angleterre, Belgique, • L’Animisme (religions traditionnelles), 3,6 % et, Italie, Suède et Nigéria. • 19,1 % des habitants n’ont pas de religion. • Exportation: Union Européenne, Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CLIMAT (CEDEAO), USA, le Canada et le Mexique (ALENA). Le climat est généralement chaud et humide. Il est Principaux Ports: Abidjan, San-Pédro. équatorial le long des côtes et semi-aride à l’extrême nord. Le pays connaît en général des variations impor- EDUCATION ET FORMATION ACADEMIQUE tantes de température entre le nord et le sud, mais éga- lement le long de l’année en fonction des saisons. Les Principales Universités et Grandes Ecoles d’Etat: températures oscillent autour de 28 °C en moyenne. • Abidjan: • Universités: Félix-Houphouët-Boigny (Cocody), Le climat subéquatorial est caractérisé par des tempé- Nangui Abrogoua (Abob-Adjamé), ratures de faibles amplitudes (25 - 30 °C), un fort taux • Grandes Ecoles: ENA, ENS, ENSEA, IPNETP, d’humidité (80 - 90 %) et des précipitations abondantes INSAAC, INJS, ISTC, INFES, INFAS, etc. (Abidjan 1 766 mm3 et à Tabou 2 129 mm3). Cette zone connaît deux saisons sèches et deux saisons humides. • Bouaké: Université Alassane Ouattara. La grande saison sèche, chaude, est entrecoupée de • Daloa: Université Jean Lorougnon Guédé. quelques pluies et s’étend du mois de décembre au • Korhogo: Université Péléforo-Gbon-Coulibaly. mois d’avril. La petite saison sèche couvre les mois • Yamoussoukro : INP-FHB. d’août et de septembre. Quant aux saisons de pluie, elles s’échelonnent de mai à juillet pour la grande et Principales Universités et Grandes Ecoles Parapubliques d’octobre à novembre pour la petite. Privées: Le climat tropical de savane humide couvre le nord • UCAO, CERAP Inades, Université de Grand-Bas- sam, ARSTM et plus d’une centaine d’instituts de la zone forestière du sud et le sud de la région des universitaires et grandes écoles à Abidjan et à savanes. Les températures, à amplitudes plus impor- l’intérieur du pays. tantes, y oscillent entre 14 °C et 33 °C avec une hygro- métrie de 60 % à 70 % et des précipitations annuelles de RELIGION 1 200 mm3 à Bouaké. Cette région climatique connaît Les religions les plus pratiquées en Côte d’Ivoire sont: également quatre saisons: deux saisons sèches, de

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novembre à mars et de juillet à août et deux saisons • La canne à sucre: production industrielle esti- pluvieuses, de juin à octobre et de mars à mai. mée en 2005 à 1 430 183,98 tonnes.

Le climat de savane sec concerne principalement la • Cultures vivrières Région des Savanes. Les amplitudes thermiques quo- Selon des statistiques établies en 2004, les principales tidiennes et annuelles y sont relativement importantes, cultures vivrières qui entrent dans la consommation de l’ordre de 20 °C, le taux d’humidité, inférieur à celui locale sont: du sud du pays, varie de 40 % à 50 %. La zone considé- rée est caractérisée par la présence intermittente entre • Le maïs: 608 032 tonnes sur 278 679 hectares ; les mois de décembre et février d’un vent frais et sec, • Le riz: 673 006 tonnes sur 340 856 hectares ; l’harmattan. On y relève deux saisons: l’une sèche, de novembre à juin, ponctuée par quelques pluies au mois • L’igname: 4 970 949 tonnes sur 563 432 d’avril, et l’autre pluvieuse, couvrant la période de juil- hectares; let à octobre. Les précipitations moyennes enregistrées • Le manioc: 2 047 064 tonnes sur 269 429 sont de 1 203 mm à Korhogo. hectares; • La banane plantain: 1 519 716 tonnes sur 433 SECTEUR D’ACTIVITE 513 hectares. L’économie ivoirienne reste dominée par l’Agriculture. L’Industrie ivoirienne constitue seulement 23,1% de la • Cultures maraîchères production intérieure brute avec l’exploitation de ces Le mil, le sorgho, du fonio, l’arachide, la patate ressources minières et pétrolières. douce, le taro, l’aubergine, le concombre, la courge, le haricot, le gombo, la tomates sont AGRICULTURE les cultures maraîchères que Gouvernement a L’Agriculture occupe 66 % de la population active et encouragées depuis les années 1970 pour réduire contribue à hauteur de 70 % aux recettes d’exporta- la dépendance de ces produits du pays vis-à-vis tion. Elle est marquée par la domination du binôme de l’étranger. Elles sont destinées à la consom- “café-cacao” qui représente 40 % des recettes d’expor- mation locale. Mais ne pouvant pas entièrement tation et 20 % du PIB et fait vivre 6 millions d’Ivoiriens, couvrir l’essentiel de la consommation, l’oignon avec 600 000 exploitations en activité. est importé du Niger et des Pays-Bas.

• Cultures de rente • Cultures diverses • Le cacao: premier producteur mondial avec Avec une production totale de 65 200 tonnes, la 40 %, principale ressource économique du Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial pays. de noix de cola. La consommation de la noix de cola en Côte d’Ivoire est supérieure aux exporta- • Le Café: classée troisième producteur mon- tions, lesquelles s’élèvent à 14 616 tonnes. Le pays dial de café pendant près de trente ans, la produit également du karité n Côte d’Ivoire enregistre une baisse de produc- tion, passant de 250 000 tonnes en 1990 à 145 (SOURCE: WIKIPEDIA and 000 tonnes en 1994, passant ainsi au rang de THE IVORIAN MINISTER OF INTERIOR) quatorzième producteur mondial. • Le palmier à huile: l’huile de palme est expor- tée après transformation de la graine. Sa pro- duction de 109 162 tonnes en 2004 connaît une augmentation de 51,20 %. • L’hévéa: culture d’exportation dont la produc- tion est estimée en 2004 à 136 776 tonnes, tan- dis que le latex exporté est estimé à 141 379 tonnes.

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Grand-Bassam, Valeur Universelle

La bonne nouvelle est que, Grand Bassam a récem- paysage urbain est parfois menacée par la pression ment été érigée Patrimoine Mondial de l’UNESCO. C’est foncière liée au tourisme des plages. une réalisation significative qui vient donner un coup de fouet à la promotion du tourisme en Côte d’Ivoire. L’authenticité du tissu urbain a été globalement conser- vée, permettant une expression satisfaisante de la La ville historique de Grand-Bassam est un exemple valeur universelle exceptionnelle du bien. Si certains urbain colonial de la fin du XIXe siècle et de la première bâtiments, généralement publics, ont été convenable- partie du XXe siècle. Elle suit une planification par quar- ment restaurés et réutilisés, l’intégrité architecturale d’un tiers spécialisés pour le commerce, l’administration, l’ha- grand nombre d’immeubles est souvent médiocre ou bitat européen et l’habitat autochtone. Elle offre d’une mauvaise, et leur authenticité est parfois altérée par des part une architecture et un urbanisme colonial fonction- adaptations peu conformes. nalistes adaptés aux conditions climatiques et suivant La protection du bien et son système de gestion sont les préoccupations hygiénistes de l’époque, d’autre part appropriés et leur mise en place est en cours, notam- un village N’zima qui met en évidence la permanence ment via l’institution de la Maison du patrimoine et via des cultures autochtones. Grand-Bassam fut la première la Commission transversale des permis de construire. capitale coloniale, portuaire, économique et juridique Il est toutefois indispensable de confirmer le caractère de la Côte d’Ivoire ; elle témoigne des relations sociales suspensif des décisions de cette dernière et de renforcer complexes entre les Européens et les Africains, puis du les moyens humains et financiers dédiés à la conser- mouvement populaire en faveur de l’indépendance. vation du bien. Les limites de la zone tampon unifiée Grand-Bassam témoigne par son organisation urbaine devraient être étendues autour du quartier du Petit Paris bien préservée d’une importante tradition culturelle liée et du phare n à son rôle de capitale coloniale, de centre administra- Source: (Ministry of Culture and tif à l’échelle de l’ancienne AOF (Afrique Occidentale Francophony, Côte d’Ivoire) Française) et de pôle commercial régional. Des années 1880 aux années 1950, la ville rassembla et confronta différentes populations africaines, européennes et moyen-orientales, dans une cohabitation simultané- ment harmonieuse et conflictuelle.

Grand-Bassam offre un exemple éminent d’urbanisme colonial rationnel par ses quartiers spécialisés au sein d’un réseau urbain d’ensemble où la végétation tient une place importante. L’architecture coloniale est caractérisée par un style sobre et fonctionnel, utilisant les principes hygiénistes appliqués à une situation tro- picale. L’organisation de la maison vernaculaire au sein du village N’zima lui fait écho, exprimant la permanence des valeurs autochtones.

L’intégrité du tissu urbain et de son environnement est plutôt bonne. Le bien comprend des ensembles suffi- samment importants d’éléments bâtis caractéristiques pour être bien compris. Toutefois, l’intégrité architectu- rale des bâtiments est menacée de plusieurs cas par l’abandon et par l’absence d’entretien. L’intégrité du

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Dr. Nanga Coulibaly, participant Ivoirien à Frederick Kawuma, Secrétaire Général la réunion de l’OIC. de l’OIAC.

Visiteurs au Stand du Café Terroir de Côte Le Secrétaire Général et Morris Akiri de d’Ivoire. CABI Africa.

Les interprètes au travail. Une vue des participants.

Café Terroir Côte d’Ivoire. Un autre Stand du café Terroir de Côte d’Ivoire.

Le Président de l’OIAC s’adressant aux Bureau de Séance prêt pour une session. participants. GALLÉRIE PHOTOS

Le Secrétaire Général et les Membres du Centre de Dégustation Conférence de Presse du Secrétaire Général au siège de l’OIAC. du café d’Abidjan.

Le Secrétaire Général de l’OIAC et M. Aly Touré.

Le Secrétaire Général de l’OIAC et les Membres du Conseil du Café. Frederic Kawuma et Dr. Nanga Coulibaly.