UE PLUS GRAND MONTREAL-METRO. 20c QUOTIDIEN ABITIBI, CÔTE-NORD 25c FRANÇAIS © D'AMÉRIQUE METEO MONTREAL, Aujourd'hui : ensoleillé VENDREDI 8 NOVEMBRE 197-1. Minimum : 30° Maximum : 50° 903 ANNEE, No 267, Demain : ensoleillé avec passages nuageux 58 PAGES, 4 CAHIERS Détails page A 2

$15 millions pour apaiser cT la colère des agriculteurs NOVEMBRE de notre bureau de Québec Québec s'est rendu aux principales bec, le gouvernement québécois recon­ • l'effondrement du marché de l’éle­ pour prévenir la situation chaotique — Les Québécois peuvent revendications de l’UPA. L’organisme naît maintenant : vage du bovin de boucherie et lai­ du marché. A cet égard, le ministre s’attendre à un certain répit de la syndical a invité les agriculteurs à ob­ • que la rénumération horaire de l’a­ tier et accorde conséquemment une de l’Agriculture, M. , Rien de très part des agriculteurs québécois. La server une “trêve” afin de lui per­ griculteur moyen soit égale au taux subvention supplémentaire de $15 a réitéré son intention de présenter un “colère verte” est momentanément mettre d’étudier plus à fond l’entente de salaire comparable réalisé par millions pour indemniser les pro­ projet de loi sur la stabilisation des apaisée. de principe intervenue après plus de le travailleur spécialisé de l’indus­ ducteurs québécois. revenus agricoles et la création d’une Caisse de compensation pour les agri­ Un entente de principe est en effet fois heures de discussions. trie; Le gouvernement reconnaît en outre nouveau, culteurs. intervenue entre le conseil des minis­ • que les coûts de production des la “profession” agricole et prévoit des B tres et les représentants de l’Union Au terme de cette rencontre histori­ produits des agriculteurs doivent mesures pour assurer dorénavant l’a­ Cette entente de principe devra être des producteurs agricoles (UPA). que dans l’histoire agricole du Qué- être indexés au coût de vie; griculteur d’un revenu raisonnable Voir MILLIONS, page A 6 M. Drapeau! : L’article publié dans LA PRESSE AUJOURD'HUI il de mercredi et décrivant la situa­ 00# tion financière difficile de la Ville 1 de Montréal est-il vraiment "truffé Chemins de fer: i d'erreurs” et "irresponsable”? 1 1 S L’article montre simplement que la grève continue ■1 i A # "les sources de revenus de la ville à Montréal ;; ?; ■' s m# ne montent pas aussi rapidement 1 que les dépenses avec le résultat — page A 3 mnn que, de plus en plus, Montréal (I ■ devra se fier à des emprunts et V-v. des subventions pour s’en sortir”. La panique était-elle k': ; © Si montrer cela est irresponsable, justifiée ? % . : S. : reportons-nous donc au 9 avril der­ • L'opinion publique montréalaise • Si nier alors que nul autre que Gé­ n a: Ë# a vécu une certaine hystérie lors rard Niding. président du conseil ir. du récent "week-end rouge". Des ms exécutif de la Ville de Montréal, incendies survenant en pleine nuit, g : i disait, lors de la présentation du budget de la ville: “Je ne suis pas pendant que les pompiers munici­ 0 ■ % m 5 l œÊsr mm le premier à le dire et il n’est pas paux faisaient la grève, et les nom­ te inutile de le rappeler: le rythme de y breuses familles jetées sur le pavé, HE ■BT - croissance des revenus municipaux pendant que s'organisait un réseau % ■ ; ne suit pas celui de l’augmentation spontané d'aide communautaire, des dépenses.” lié au rôle des média d'informa­ 3^ ■" * i §1 à tion, ont contribué à maintenir du­ Irresponsable, Gérard Niding? LU | H Le maire dit que Montréal jouit rant ce fameux week-end un certain -V . de la plus haute considération des état d'alerte. Cette panique était- »? i m préteurs. elle justifiée ? i E» Il faut préciser. La maison Moo­ LA PRESSE tente d'y répondre. v- m A travers une analyse de Bernard dy's aux Etats-Unis (où est con­ tractée plus de la moitié de la Worrier et Gilles Normand, qui - a Hi & m dette de la ville) et qui n’est pas trouvent nettement exagéré le chif­ ■ fre de $6 millions avancé sur mlH reconnue comme particulièrement ■; ' ■ '* ij m l'ampleur des dégâts; un reportage 0% irresponsable, classe Montréal ■B de Réjean Tremblay et Jacques à" m .t.l m après Toronto en termes de qualité de son crédit (Toronto est classe Gagnon sur le comportement de la . “Aa” et Montréal “A" seulement). presse écrite lors des événements; ' si et une analyse d'André Beliveau T m i Montréal jouit d’un bon crédit, sur le rôle de premier plan joué A T mais pas du meilleur. par la radio. Ê a Le maire Drapeau ne pourra pas — page A 5 Ü nier non plus que depuis trois ans. Ci; . & i alors que les dépenses courantes de la Ville ont monté de 23 pour cent, H de $343.6 à plus de $424 millions "Les vieux T K cette année, pas une seule source de revenus de Montréal n’a monté nous font peur" aussi rapidement sauf... les subven­ — page A 6 tions. (De $11.7 millions en 1973 à plus de $45 millions cette année.) ■? M Dixit Gérard Niding en avril der­ Le prix des aliments I nier: "Heureusement, que le gou­ monterait de 16.8% H vernement provincial a compris la — page B 1 situation dans laquelle se trouvent photo J.-Y. Létourneau, LA PRESSE les municipalités et a pris des me­ sures concrètes qui nous ont. per­ La guerre aux "marchands de médicaments" mis d’équilibrer notre budget.” Quelque 1,500 pharmaciens et aspirants-pharmaciens ont répondu, hier, à l'appel de l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) en tenant, à l'hôtel Irresponsable Gérard Niding? Windsor, une séance de travail parallèle à celle que tient présentement l'Office des professions au Holiday Inn, de Place Dupuis, sur la profession du pharmacien. Au cours Non, pas plus que Lucien Saulnier, sport de ces assises, les participants ont approuvé avec une unanimité spontanée la proposition de M. Yves Comtois, président de l'AQPP, en vue de l'établissement d'une son prédécesseur et le maire Dra­ peau lui-mème qui ont dit réguliè­ Charte des droits et devoirs du pharmacien, promettant de servir tous les Québécois avec le même dévouement professionnel et déclarant la guerre aux "marchands rement au cours des dernières an­ de médicaments". La réunion, à laquelle participaient, outre les membres de l'AQPP, des étudiants et des pharmaciens salariés, avait été précédée d'un défilé de -hebdo nées que Montréal avait un fardeau rue, agrémenté des pancartes et slogans de circonstance. — Autres informations en page A 3 Irving Grundman trop lourd à supporter compte tenu de ses sources de revenus. ne croit pas au désespoir Si Monsieur le maire note judi­ cieusement que la dette n’égale — cahier D SOMMAIRE que 11.27 pour cent de l’évaluation totale de la ville, soit à peu près le Arts et spectacles: D 9 à D 15 Montréal est loin d'une même niveau qu’en 1965. il oublie Bandes dessinées: A 12 de dire que ce taux n’était que de □BBS Cinéma: D 14 9.95 en 1972 et qu’au rythme où la Décès, naissances, etc.: C 12, C 13 smuoto Ville emprunte actuellement, il at­ PERFECTA Economie: B 1 à B 6 teindra sous peu un niveau sans |3|5|8 6 Editorial: A 4 impasse financière - Drapeau précédent. Etes-vous observateur?: A 12 “Bon an, mal an, la Ville de Horoscope: A 14 Montréal empruntait de $40 à $50 Tous les participants qui avaient par Pierre-Paul GAGNE texte en question, le maire de Mont­ de 25.8 à 22.3 p.c. entre 1965 et 1974 si Informations étrangères: C 1 millions par année dans le passé,” indiqué, sur leur billet, le numéro 3 Jardins et maisons: C 10 réal a soutenu que parler de la dette on s'en tient aux revenus totaux avant sous la lettre A, 5 sous la lettre B, Selon le maire Jean Drapeau, il est note Gérard Denis, du service-des Les maux de notre langue: D 15 per capita ne signifie plus rien et l'addition des revenus extraordinaires. 8 sous la lettre C et 6 sous la let­ faux de prétendre que Tes finances finances de la Ville. Loisirs et Récréation: A 12 qu'il faut plutôt se baser, pour obtenir Si on ajoute les revenus extraordi­ tre D gagnent dans l’ordre, ce qui de Montréal vont vers l'impasse” Médecine d'aujourd'hui: A 15 des données significatives, sur la dette naires au budget total de la Ville pour “Mais l’an dernier, nous avons rapporte 736.00 dollars pour une comme l’affirmait LA PRESSE dans les mêmes années, l’importance du Mon Oeil sur Montréal: A 14 de la Ville par rapport à l'évaluation emprunté environ $135 millions et mise de 1.00 dollar. son édition de mercredi dernier. municipale. service de la dette a également dimi­ nous emprunterons plus de $100 "Mot-mystère": A 12 Ceux qui avaient choisi les qua­ Parlant devant les membres d'un nué, passant de 25.8 à 21.8 p.c. millions encore cette année,” dit-il. tre mêmes numéros 3-S-8-6 mais Mots croisés: C 5 club social, hier midi, M. Drapeau a Or, à ce niveau, M. Drapeau sou­ Selon M. Drapeau, ce qui compte Irresponsables et truffés d’erreurs dans un ordre différent, gagnent PAPILLON: C 3 violemment critiqué LA PRESSE qui, tient que le pourcentage de la dette aux yeux des financiers internationaux les propos de M. Denis? dans le désordre, ce qui leur mé­ Petites annonces: B 8 à B 11, selon lui, a agi de façon “irresponsa­ de Montréal par rapport à l’évaluation lorsque la Ville de Montréal veut ein- Non, la dette monte plus rapide­ rite 32.00 dollars pour chaque mise C 2 à C 12 taxable n’a augmenté que de 11.25 à ble” en publiant un tel texte “rempli ment que l’évaluation municipale, Radio et télévision: D 15 11.27 p.c. entre 1965 et 1974. de 1.00 dollar. d’erreurs” qui pourraient “avoir un Voir MONTREAL, page A 6 cette dernière étant en 1974 au-des­ 239,584.00 dollars ont été partagés Sports: D 1 à D 8 impact très néfaste sur l'avenir finan­ Quant au service de la dette, son sous du niveau de 1971. entre 179 prix dans l’ordre et 3.370 Tribunaux: C 12 cier de Montréal”. importance dans le budget de la Ville, Quant à la taxe d’eau, si elle prix dans le désordre. Vivre aujourd'hui: A 14, A 15 Ne citant que quelques extraits du aux dires de M. Drapeau, a diminué Autres informations en page A 8 compte pour une plus faible partie des revenus de la Ville, c’est sur­ tout parce que les subventions ont grossi le budget. Dire aux locataires dont le taux de taxe d’eau est passé en cinq ans de 5.85 pour cent à 8.5 pour La CECM va rétablir l'Histoire cent (une hausse de 45 pour cent) que ces revenus ne comptent que par Moriane FAVREAU secondaire. L’application de cette dé- • fastidieuses mémorisations de batail­ méthodologie utilisée où l’actualité de­ professeurs d’histoire. “Pour le pro­ pour 14.7 pour cent des revenus de cision se fera toutefois de façon pro­ les et de dates qui ont dégoûté bien vient amorce ou conclusion à l’étude fesseur d’histoire compétent, la salle la Ville les laissera assez froids. Dès l’an prochain, l’Histoire sera Le taux de l’impôt foncier est une matière obligatoire pour tous les gressive afin de respecter les profils des jeunes de l’histoire traditionnelle. de grandes questions historiques. 11 de classe devient rarement tuie offi­ d’études déjà choisis par les élèves. n'est pas sans intérêt pour les lec­ passé, lui. en cinq ans. de $3.20 à élèves de secondaire IV à la Commis­ Quant au rapport du coordonnateur cine de propagande”, affirme M. Du­ 11 n’est pas impensable que le mi­ teurs de LA PRESSE de savoir que $4.48 du mille dollars d’évaluation, sion des écoles catholiques de Mont­ de l'enseignement de l’histoire, M. An­ pont. nistère qui semble embarrassé par leur journal sert d'outil pédagogique un gain de 40 p.c.! réal. tonin Dupont, il fait le tour complet Parlant de compétence, il souligne cette histoire (ou cette absence d’his­ dans cette discipline comme dans Les lecteurs pourront voir que du Des démarches seront entreprises de la place faite à cette matière au que l’enseignement de l’histoire natio­ toire!), ne revise sa position. L’Onta­ d’autres. paquet d’erreurs que le maire Jean sous peu pour sensibiliser les écoles à secondaire. Après avoir noté l’évolution nale ne devrait pas être confiée à des rio a d’ailleurs remis deux matières Drapeau attribue à cet article, il cette nouvelle réalité et trouver une des cours d’histoire du Canada dont Analysant les causes de cette allochtones (étrangers i “qui possèdent obligatoires à son cours secondaire, ne peut en citer qu’une seule et façon d’aménager la “grille-horaire” l’obligation ne subsiste plus à partir éclipse de l'histoire nationale, il men­ un diplôme d’histoire mais qui ne con­ en 1973, après avoir expérimenté le bien minime, concernant la non-dis­ des étudiants. de 68-69, la réforme des programmes tionne bien sûr son caractère option­ naissent rien de leur pays d’adop­ régime du “tout optionnel": l’anglais parition de $2.8 millions (sur un On insistera également auprès du depuis 1965 et l'absence quasi-com­ nel mais également les pré-requis des tion”. et les “Canadian studies”. budget de centaines de millions). ministère de l’Education afin que tout plète du Québec dans l’histoire natio­ cégeps qui insistent sur les sciences Quant à la pertinence de renseigne­ Notons que cette erreur est d’ail­ élève, "pour obtenir son diplôme de Les commissaires ont fondé leur ré­ nale depuis 1970, il mentionne quel­ et les mathématiques. ment de l’histoire, M. Dupont la relie leurs due en partie aux talents du fin d’études secondaires, soit tenu de solution sur deux rapports préparés ques chiffres concernant cet enseigne­ à la nécessité de “faire acquérir à service des finances de la Ville qui suivre un cours et de subir avec suc­ par les coordonnateurs des sciences ment à la CECM: 5,938 élèves en 73­ S'attacher à son patrimoine l’élève une autonomie de pensée... une joue avec les chiffres comme Ken cès l’examen d’histoire nationale, au humaines à l’élémentaire et de l’his­ 74 font de l'histoire nationale tandis Quant au mythe qui veut que ren­ méthode de raisonnement, préciser Dryden joue avec les rondelles, à même titre que l’examen de langue toire au secondaire. que 13,058 prennent la géographie seignement de l’histoire véhicule des chez lui le goût de la recherche, dési­ la différence que les jeux compta­ maternelle et de la langue seconde". Le premier expose la nouvelle dé­ pour satisfaire à l’exigence d'un cours préjugés et entretienne des idées pré­ rer l’appui de sources authentiques, bles sont moins visibles que le Cette décision des commissaires marche adoptée à l’élémentaire. Les en sciences humaines. En 1971, l'his­ conçues, M. Dupont renvoie à l’en­ considérer tout événement comme mouvement des rondelles, mais plaira sûrement à la population qui sciences humaines y forment un tout toire avait encore 7,778 élèves compa­ quête Dion qui devait pointer du doigt partie d’un ensemble et ne pas crain- plus sérieux, car il s’agit de notre s’inquiétait d’apprendre que l’histoire ou s’insère la connaissance actuelle et rativement à 9,332 pour la géographie. les “endoctrineurs” et qui n’a trouvé argent. natjonale n’était plus,,qu’une option au passée tjti milieu, laissant de côté les 11 /loime un aperçu de la nouvelle que f(irt peu de coupables parmi les Voir.CECM, page A 6 ■i y. Denis GIROlÿ? A 2 LA PRESSE, MONTREAL, VENDREDI 8 NOVEMBRE 1974

Àndras est catégorique: les Haïtiens Andras fait n auront pas un traitement de faveur une promesse par Huguette LAPRISE La Commission a déjà étudié, selon Un reproche sont qualifiés, je suis prêt à accoder Main-d’œuvre et de l’Immigration , le dossier produit par le ministre, le le consentement que l’article 35 de la est-il suffisamment convaincant toute­ OTTAWA — Les nombreuses et di­ M. Andras tient à souligner que cas de 148 Haïtiens et il a statué en loi sur l'immigration me permet de fois pour faire taire les libéraux qué­ verses pressions faites auprès du gou­ parmi ces Haïtiens dont la cause est faveur de 30. La Commission d’appel donner pour leur retour au Canada, bécois qui se propostent selon une à l'ONU vernement pour qu'il accorde le statut pendante devant la Commission, cer­ de l'immigration peut non seulement comme cela a souvent été fait dans le nouvelle parue dans le quotidien Le de réfugié aux Haïtiens entrés illéga­ tains auraient pu satisfaire aux condi­ déterminer si une ordonnance d’expul­ passé, non seulement pour des Devoir, de “saisir encore une fois le lement au pays et par conséquent me­ tions normales de l’immigration cana­ par Fernand BEAUREGARD sion a été légalement émise mais Haïtiens mais pour d’autres en des caucus national de leur parti” sur le nacés d’expulsion n’ont pas fait fléchir dienne s'ils s’étaient adressés à des aussi juger si des facteurs d’ordre hu­ circonstances similaires”. cas des Haïtiens. le ministre de la Main-d'œuvre et de bureaux d’immigration situés à l’é­ A l’issue d’une rencontre hier à manitaire doivent entrer en ligne de l'Immigration, M. Robert Andras. tranger au lieu de venir au Canada Ottawa entre le ministre canadien compte. Ce pouvoir lui a été accordé, Ailleurs “Ces députés bénéficieraient de l’ap­ Bien au contraire. Il a maintenu sa comme visiteurs après que le droit de de l’Immigration, M. Robert An­ toujours selon M. Andras, afin d’être pui tacite du premier ministre Tru­ position que d’aucuns jugent “intransi­ réclamer le statut d’immigrant au Ca­ dras et le “correspondant” au Ca­ sûr que des causes comme celles-ci A l’appui de son assertion qu’il ne deau et de plusieurs autres membres geante et inhumaine". Il l’a renforcée nada ait été aboli. nada du Haut Commissariat des croit pas que les Haïtiens de Montréal du cabinet, lesquels, toujours selon Le en publiant un dossier dans lequel il ne soient pas décidées en tenant Nations unies pour les réfugiés, M. Ce reproche quelque peu voilé, M. qui craignent d’être explusés seront Devoir, commencent à s’irriter de déclare entre autres: “On me de­ compte uniquement des points de vue Jean Lanctôt, le gouvernement ca­ Andras le fait suivre de ce qu’on persécutés, incarcérés, voire même l’opiniâtreté avec laquelle M. Andras in­ mande d'accorder un traitement de légaux. nadien s’est engagé à ne procéder pourrait appeler un conseil ou une tués, s’ils retournent en Haïti, M. An­ sista, contre tous vents et marées po­ faveur fondé sur le pays d’origine, Depuis le 15 août 1974, la Commis­ à aucune déportation de suggestion: dras souligne que le Canada n’est pas litiques arrivant du Québec et d’ail-_ une coutume que le Canada a aban­ sion a exercée ses pouvoirs discrétion­ ressortissant haïtien avant d’en le seul pays aux prises avec un pro­ donnée en 1967. Même si la loi me naires en faveur de l’appelant dans 20 "Si ces personnes, dit-il, quittent leurs, pour que les procédures “nor­ avoir avisé l’organisme onusien. blème de ce genre. permettrait d’agir ainsi, je n'en ferais p. cent des cas qui lui ont été soumis. maintenant le Canada et présentent, males'' de son ministère soient obser­ C’est ce que nous a déclaré M. rien". Et de plus: “On ne leur accor­ Il reste encore 828 causes à entendre. de l’étranger, une candidature, et s’ils Ce réquisitoire du ministre de la vées dans le cas des Haïtiens”. Jean Lanctôt au cours d’une con­ dera pas de visas en bloc simplement versation téléphonique. parce qu'ils sont Haïtiens". M. Lanctôt tient à préciser que Ce dossier est également une ré­ l’organisme onusien qu’il repré­ ponse officielle (avec chiffres à l’ap­ sente est “apolitique" et que le pui) aux accusations de discrimination seul mandat qui lui est confié par contre les Haïtiens dont le gouverne­ Jean-Noël Lavoie est excédé la Convention internationale sur les ment et notamment le ministère de réfugiés est d’assurer, à toute per­ M. Andras sont l’objet depuis que les Haïtiens de Montréal craignent d’être sonne ou à tout groupe de person­ nes à qui s’applique le statut de expulsés. “Nous ne refusons pas les Haïtiens par les gamineries des députés “réfugié", l'accueil du pays dont qui viennent légalement au Canada, est réclamé l’asile politique. précise M. Andras. Dans les six pre­ Dans ce cas bien précis des miers mois de l’année courante nous par Gilles GARIEPY Dès l’ouverture de la séance à 15 Ce qui n’empêcha pas le député Peu après, c’est le premier ministre Haïtiens du Canada, l’intervention avons accepté 1,790 immigrants de notre bureau de Québec h., le député péquiste du Saguenay, Lessard de poursuivre en demandant Bourassa qui, suivant son habitude du Haut Commissariat des Nations haïtiens entrés légalement au pays. QUEBEC — Le président de l’As­ M. Lucien Lessard, donnait le ton en au ministre s’il entendait distribuer assez détestable, jugea bon de lancer unies pour les réfugiés n’a pas Cette année, le total atteindra proba­ semblée nationale, M. Jean-Noël La­ posant toute une série de questions en aussi des yo-yo aux députés, puis de des flèches empoisonnées à l’Opposi­ pour but d’essayer de prouver que blement 3,500. Nous avons établi un voie, est sorti de ses gonds hier et a rapport avec... des yo-yo. demander à M. Bourassa s'il proje­ tion, sans aucune espèce de rapport le Canada viole la Convention in­ bureau d’immigration à plein temps à menacé à un certain moment de lais­ Le député a demandé au ministre tait de donner des yo-yo aux diri­ avec les questions qu’elle lui posait. ternationale (dont il est signataire) Port-au-Prince en décembre 1973, ser les députés "présider eux-mêmes de l’Agriculture s’il avait voulu rire geants de l’Union des producteurs Le président Lavoie, de fort mau­ mais de garantir que toutes les mais bien avant cette date des équipes les débats sans son aide ou alors de des agriculteurs en faisant distribuer, agricoles lors de la rencontre qui de­ vaise humeur, le rappela à l'ordre à procédures possibles d’appel soient vait débuter à 16 h. de l’immigration visitaient Port-au- suspendre carrément la séance. au dernier Salon de l’Agriculture à trois reprises et le fit même rasseoir, permises et facilitées x tout Haïtien l’empêchant de répondre à une ques­ Prince et nous avions un flot régulier Le président des débats était dans Montréal, 32,000 yo-yo à l’effigie de La plaisanterie tomba à vrai dire sur qui pèse la menace de déporta­ tion qu’il jugeait de toute manière ir­ d'immigrants venant d’Haïti: 2,178 en un état avancé d’exaspération devant son ministère et portant l’inscription: nettement à plat et le président La­ tion. 1973, 836 en 1972, 989, en 1971 et 848 en l’indiscipline des députes de toutes for­ "C’est donc bon l’agriculture”. voie fit remarquer sèchement au dé­ recevable parce qu’elle touchait aux Informés par LA PRESSE de 1970". mations qui se sont adonnés, une fois Le ministre, M. Toupin, n’avait ja­ puté que l’Assemblée avait mieux à travaux de la commission Cliche. Le nouveau député de Johnson, le l’engagement pris par le ministère Il y a actuellement à Montréal les de plus, lors de la période des ques­ mais entendu parler de cela et a pro­ faire que de parler de distribution de vétéran , se leva canadien de l’Immigration de ne causes de 976 Haïtiens qui ont fait tions, à des gamineries folichonnes. mis de faire enquête. yo-yo. l'objet d’un ordre de déportation ensuite comme un pantin d’une boite procéder à aucune autre déporta­ avant le 15 août 1973 et qui ont, par à surprise pour invoquer à contre­ tion de ressortissant haïtien sans conséquent un droit absolu de porter temps une question de privilège. M. avis préalable à l’organisme de leur cas devant la Commission d'ap­ Bellemarre n’avait pas apprécié que l'ONU, des représentants du Con­ pel de l'immigration qu'ils soient réfu­ dans une entrevue à Radio-Mutuel, le seil national de la résistance giés ou non. Le député Shanks chef de l’Opposition Jacques-Yvan haïtienne et des autres groupes im­ II Morin ait déclaré que M. Bellemarre pliqués dans la défense des quelque Andras refuse n’était d’aucune utilité pour l’Opposi­ 1.500 Haïtiens en cause, ont ap­ d'intervenir ■ tion. plaudi à l’initiative de M. Lanctôt. AM M. Andras refuse catégoriquement ne démissionne pas ■ ■ Brouhaha. Il fallut quelques mo­ A Québec, l'Assemblée nationale 1 d'intervenir dans leur cas auprès de ÉÜà. & Æà, ments pour permettre à M. Belle­ a été saisie à nouveau, mais fort la Commission d'appel parce que cette marre de subir un recyclage en pro­ brièvement, du cas des Haïtiens envoyé spécial de LA PRESSE sionné de son poste et n'a pas non s-:- cédure parlementaire. dernière est un organisme indépen­ menacés d'expulsion. Au cours de la même séance, on vit dant qui n'est pas, dit-il “soumis à QUEBEC — Le député libéral de plus l’intention de le faire. Insatisfait de la déclaration faite ( mes ordonnaces ou influencé par mes Saint-Henri à l'Assemblée nationale, Il a réfuté catégoriquement la nou­ À successivement M. Bellemarre s’en L . # prendre aux péquistes, les péquistes la semaine dernière par le ministre décisions”. M. Gérald Shanks, n’a pas démis- velle publiée hier par le Journal de là * J Montréal à l’effet qu’il avait démis­ ,, s’en prendre à M. Bellemarre et le québécois de l'Immigration Jean sionné de son poste. s créditiste Samson attaquer aussi les Bienvenue, le député créditiste Le nom de M. Shanks a été associé B# S péquistes. Les ministériels en sou­ Camil Samson a demandé au pre­ LA METÈO à celui de l’urbaniste montréalais, M. a \ riaient d'aise et M. Bourassa. bien en­ mier ministre de définir la position tendu, souligna que l’Opposition était La nuit prochaine la probabilité de brouillard dense est grande sur Roger Gagnon, à l’occasion de la pré­ officielle du gouvernement. 11 a enquête menée par le juge André non seulement divisée, mais "sub-divi- presque toute les régions au sud des Laurentides et surtout près des rivières : 1% suggéré à M. Bourassa d'intervenir et des lacs. Un creux barométrique qui passera sur la Baie d'Hudson cette Chaloux relativement à une vaste af­ sée”. auprès de M. Trudeau afin que ce faire de corruption municipale. F Toujours d’une humeur massa­ nuit, influencera le temps au nord du Québec ainsi qu’au Nouveau-Québec, E < dossier soit revu “pour les mêmes donnant des nuages et quelques chutes de neige. Les températures sont légè­ Dans un communiqué remis à la crante, le président Lavoie reprocha raisons humanitaires qui ont fait rement à la hausse et seront près de la normale dans les prochains jours. presse parlementaire, le député de I tour à tour au créditiste Fabien Roy que le Canada a accueilli dans le Saint-Henri annonce même qu’il se ré­ L- et au ministre Toupin des remarques passé des Hongrois, des Tchécoslo­ serve des droits de recours en justice mIfI impertinentes. vaques et des Chiliens”. à Montréal contre le Journal de Montréal. m# Excédé par l'accumulation des pi­ i Le premier ministre a répondu AUJOURD'HUI “Cette entreprise de presse a posé' treries venant “des quatres points DEMAIN que, pour l’instant, “il n’y a pas de Minimum :30 — Maximum : 50 un geste inqualifiable et malhonnête.” ■Ü cardinaux” de la Chambre, M. Lavoie changement à la politique qui a été Ensoleillé Selon lui, le Journal de Montréal, #4 avertit finalement les députés que Ensoleillé avec passages nuageux énoncée par le ministre de l’Immi­ dans son édition d'hier, “répand des s’ils continuaient à réagir ainsi, il de­ gration”. M. Bourassa a cependant faussetés et joue la carte du jaunisme viendrait “sourd” ou encore ajourne­ au Québec et de l'insinuation tendancieuse et rait la séance. ajouté qu’il est prêt à reconsidérer la question et à discuter avec M. REGIONS Min. M sx. AUJOURD'HUI DEMAIN contraire aux règles les plus élémen­ Ce qui eut pour effet de calmer un taires de la justice par une mise en Géraid SHANKS, peu les esprits. Jusqu’à la prochaine Bienvenue. Saint-Maurice 30 45 Gêné, ensoleillé Ennuagement page tout à fait inacceptable". député libérai. Outaouais 30 50 Ensoleillé Ensoleillé avec pass, nuageux fois. Laurentides 30 45 Géné. ensoleillé Ennuagement Cantons de l'Est 25 45 Géné. ensoleillé Ensoleillé avec pass, nuageux ENCORE 3 JOURS SEULEMENT Québec 25 45 Géné. ensoleillé Ensoleillé avec pass, nuageux Rimouski 25 45 Géné. ensoleillé Pas de changement À L’HÔTEL WINDSOR (salle Prince de Galles) Lac-Saint-Jean 25 45 Géné. ensoleillé Pas de changement William Davis subit Baie-Comeau 25 45 Géné. ensoleillé Pas de changement Sept-Iles 25 45 Géné. ensoleillé Pas de changement GRANDE EXPOSITION ET VENTE Caspé 25 45 Géné. ensoleillé Pas de changement DF. 800 PEINTURES A L'HUILE ORIGINALES une nouvelle défaite p rés en. tues par au Canada Colombie-Britannique Nuageux Vancouver 40 50 par Marcel PEPIN Cette remontée du Nouveau parti WATTIER Alberta Ensoleillé et ses 50 artistes canadiens et européens Edmonton 40 50 de notre bureau d'Ottawa démocratique dans l’est de l’Ontario Saskatchewan Ensoleillé Regina Pour notre 10c anniversaire, nous sommes particulièrement fiers de presenter la plus grande exposi- marque aussi le début d’une nouvelle Manitoba Nuageux Winnipeg 35 45 OTTAWA. — La cuisante défaite tion d'oeuvres d'art jamais encore réunies sous un même toit a Montréal. Afin de répondre a toutes les tendance politique: c'est la seconde tendances et à tous les goûts, nous avons pris un soin particulier dans le choix des sujets les plus divers: Ontario Ensoleillé Toronto 35 50 qu’a subie hier soir le candidat-vedet­ fois en moins de deux mois que les Compositions modernes et traditionnelles, paysages canadiens et européens, scènes de campagne du Nouveau-Brunswick Ensoleillé Fredericton 30 50 te des conservateurs ontariens, au francophones de l’Ontario manifestent Québec, fleurs, marines, natures mortes, nus, portraits, têtes caractéristiques, compositions abstraites Nouvelle-Ecosse Ensoleillé Halifax 35 50 cours d’une élection partielle dans la leur sympathie pour le NPD. Il y a et surréalistes, etc. Ue-du-Prince Edouard Ensoleillé Charlottetown 35 50 circonscription provinciale Carleton- Nous sommes reconnus comme étant l'unique organisation au pays capable d'offrir cette étonnante quelques semaines en effet, c’est le Terre-Neuve Ensoleillé Saint-Jean 32 45 Est, a raffermi les espoirs des libé­ variété de sujets à des prix aussi avantageux. candidat néo-démocrate Georges Sa­ (Ces chiffres indiquent le maximum enregistré hier et le minimum le nuit dernière) raux et des néo-démocrates de déloger EXEMPLE Of NOS PRIX enfin de Toronto les conservateurs qui mis qui l’emportait dans Cornwall, 15x17 $35.00 pour 31x43 $175.00 pour régnent sur le gouvernement depuis 33 château fort de l’ancien ministre con­ *15.00 *87.00 servateur Fernand Guindon. 31 x 55 $200.00 si vous partez ans. 28 x 32 $125.00 pour *67.00 pour *97.00 Il s’agit en effet de la quatrième Tout comme Cornwall, le comté de CADRES DE QUALITE COMPRIS DANS CES PRIX Aux Etats-Unis Carleton-Est compte un fort pourcen­ élection partielle à être tenue en On­ Ouvert sans interruption de 10 h a m. 110 h. p m. Min. Max Min. M«i. Min. Mil. tario depuis un an, où le candidat du tage d’électeurs francophones (envi­ Jusqu'au dimanche 10 novembre inclusivement. ENTRÉE LIBRE New York 43 57 Chicago New 54 63 36 62 Orleans premier ministre Davis subit la dé­ ron 40 p. cent) qui supportaient tra­ Washington 40 62 San Francisco 49 65 Miami 64 80 faite. ditionnellement le Parti conservateur. 43 51 Los Angeles 56 Boston 68 Dans le cas de Carleton-Est (comté Les voix francophones ne sont pas Vers les capitales qui comprend une partie de la ville étrangères, semble-t-il, à la montée Paris 39 Moscou 36 Hong Kong 81 d’Ottawa), la défaite est d’autant plus du NPD. Londres 43 Stockholm 34 Lisbonne 59 lourde que le candidat conservateur 8 Impopularité % %. — Rome 54 Tokyo 61 Sydney était nul autre que le maire d’Ottawa, yr de Davis N !{ Berlin 43 Athènes 64 Tunis 63 M. Pierre Benoit, qui jouit d’une excel­ < ' .##4 i'N & f Amsterdam 46Casablanca 63 Vienne 39 lente réputation sur le plan municipal. Les critiques dont est l'objet le pre­ : : ? ' sOl •T*- m Bruxelles 41 Genève 39 Varsovie 41 M. Benoit s’est non seulement fait mier ministre Davis sont si vives que ' Madrid 50 Le Caire 79 devancer par le candidat victorieux, le candidat Benoit a préféré mener M. Paul Taylor, libéral, mais il s’est une campagne personnelle, limitant au I classé troisième, loin derrière la can­ minimum les allusions au chef du m didate Evelyne Gigantes, du NPD, gouvernement ontarien. Ce dernier qui fit une lutte de tous les instants d'ailleurs n’a fait qu’une seule appa­ IP %: tout au long de la soirée au candidat rition brève dans la région au cours « victorieux. M. Taylor a été élu avec de la campagne, alors que le leader > M LA PRESSE est pub'iée par LA PRESSE LTÉE 7 ouest, rue Saint-Jacques Montréal. H2Y 1K9 une majorité de 400 voix, sur Mlle Gi­ libéral Robert Nixon et le chef du Seule la Presse Canadienne est autorisée â diffuser les informations de LA PRESSE" et Cilles gantes, et il a récolté plus de 2,200 NPD, M. Stephan Lewis, sont venus m il des services de la Presse Associée et de Reuter Tous droits de reproduction des informations par­ 9 ticulières a LA PRESSE sont êga ement reserves "Courrier de la deuxième classe — Enregistre­ voix de plus que le maire Benoit. à plusieurs reprises prêter main forte % ment numéro 1400 Port de retour garanti. Vote de protestation à leur candidat. ; lh> TARIFS D’ABONNEMENTS INFORMATION GÉNÉRALE •74-7272 A peu près tous les observateurs de Il est trop tôt pour déterminer si «P Livraison à domicile: Lundi au samedi SI 15 RÉDACTION 174-7076 la scène politique ontarienne s’atten­ la “Big blue machine” a subi une Lundi au vendredi SI 00 ÉDITORIAL •74-7030 daient à un important vote de protes­ simple panne temporaire ou si elle Samedi seulement 0 35 PROMOTION 174-7100 : m tation contre le gouvernement Davis, a nettement pris de l’âge, mais la / ABONNEMENTS PAYÉS D’AVANCE RELATIONS DE TRAVAIL •74-7313 qui, contrairement à beaucoup d’au­ répétition des victoires de l’opposi­ m Nombre de sememes PETITES ANNONCES tion, tant libérales que néo-démocra­ m per porteur: U ?s 5? tres gouvernements provinciaux, doit Z Commandes 174-7111 faire face à un blâme général à cause tes, semble indiquer un vent de chan­ • * Z;■ Z . .. lundi au samedi $13 80 $27 60 S55 20 % du lundi su vendredi: 9h A 17h m % Lundi eu vendredi 12 00 24 00 4800 de l’inflation. gement d'allégeance politique dans |#g jàdmm «a Pour changer ou annuler 174-7205 une province où les conservateurs ré­ Samedi seulement* 910 1820 du lundi su vendredi : 9h A 18 30h La surprise du scrutin demeure ce­ par courrier: pendant l’ampleur de ce vote de pro­ gnent quasiment de droits divins, de­ Tout Dour le confort de la cuisine GRANDES ANNONCES Lundi au samedi $26 00 $62 00 $104.00 testation, compte tenu d’une part de puis tellement longtemps d’ailleurs 1er fabricant de meubles modulaires d’une technique d'avant-garde Détaillants 174-7300 ...... Lundi au vendredi 19.50 39 00 78 00 la personnalité mieux connue de M. que plus personne ne peut se rappe­ National, Télé-Presse. Vecexes. ' Samedi seulement 9 10 18 20 36.40 voyeges •74-7300 Benoit, et d’autre part de la force ler le nom du dernier premier minis­ tre libéral. m >r. ' t . ». t. • Minimum de 21 semaines Carrières et professions, que représente toujours l’attraction de " %* • C4te-Nor4. per avion. 0.40 • nommerions 174-7320 faire partie de l’équipe ministérielle. Il reste à savoir si la désaffection Enfin, les observateurs sont étonnés à l’endroit des conservateurs se tra­ ' Peer tout genre d*abonnement, nos bureau* COMPTABILITÉ -WMWM sent eeverts de Sb A 19 b 30 (Semeé : M S 11b). Grandes annonces 1744012 devant l’hésitation des électeurs en­ duira par une avance libérale ou si la Technique International, de l, Cuisrne 874-6911 Petites annonces •744*01 tre les deux partis d’opposition, le faveur nouvelle dont jouit le NPD Nouveau parti démocratique et le marquera de nouveaux points à la pro­ L 1215Tellier, St-Vincent-d.e-Pàul, Laval 661-3931 Parti libéral. chaine élection générale. t /V À 4 é ♦ MONTREAL VENDREDI 8 NOVEMBRE 1974 a 90e ANNEE - No 267 m e w ■» P- A 3 Chemins de fer: la grève continue à Montréal par Réjean TREMBLAY compagnies impliquées accorderont Selon les porte-parole syndicaux, père que les 100,000 syndiqués se se­ Le mouvement de grève amorcé ont empêché certains employés de une augmentation de salaire de 15 p. Malgré l’entente de principe interve­ l'entente globale, d'une portée d'un ront prononcés sur cette entente. lundi s'est encore accentué hier alors rentrer au travail. 100, pour l’année 1975. an, équivaut à une hausse des salai­ Quelques dirigeants du mouvement Soulignons également que l’on ten­ nue hier soir entre les compagnies de qu’au moins 2,000 syndiqués, à.l’em­ Ce 15 p. 100 est protégé par une res de 21.8 pour cent. spontané de grève qui paralyse les tait hier soir de convaincre les chemi­ chemins de fer canadiens et 18 syndi­ ploi du Canadien Pacifique à Mont­ cats représentant les 100,000 chemi­ clause d’indexation partielle advenanl L’entente portera les salaires des services ferroviaires de Montréal, de­ nots de Winnipeg de quitter leur tra­ nots du pays, tout indiquait au début une hausse du coût de la vie supé­ 56,000 employés sédentaires à $11,778 puis trois jours, ont assisté à la confé­ réal, sont allés rejoindre les grévistes vail. rie la nuit que les 8.000 grévistes du rieure, à 10 p. 100 en 1975. annuellement, celui des syndiqués des rence de presse qui a suivi la signa­ du Canadien National. Les grévistes tiennent particulière­ ture de l'entente. ment à Winnipeg puisqu'ils réussi­ CN et du CP à Montréal refuseraient métiers d’ateliers (20,000 membresI à Hier soir, les électriciens du CN se Des améliorations ont aussi été ap­ Malgré les appels pressants des di­ raient, à désorganiser le service ferro- d'entrer au travail ce matin. $12,892. celui des 15,000 employés de sont réunis à Pointe-Saint-Charles et portées aux chapitres des conges rigeants syndicaux et patronaux, ils vière pour tout l'Ouest du pays en ar­ train à $16,218 et le salaire annuel des après une assemblée particulièrement L’entente intervenue hier soir sti­ payés, des bénéfices de santé et de ont quitté la salle en montrant leur rêtant les opérations dans cette ville. mécaniciens de locomotive à $19,666. houleuse, ont convaincu leurs diri­ pule que les 100,000 cheminots rece­ insatisfaction: “C’est exactement ce La compagnie a promis qu’aucune bien-être, d’assurance-vie, des indem­ geants syndicaux de suivre le mouve­ vront une somme forfaitaire de $350 Ces offres seront soumises aux pré­ que nous avons rejeté hier soir et les mesure de représailles ne serait en­ nités hebdomadaires, des primes de ment de débrayage. pour compenser la perte du pouvoir sidents des locaux la semaine pro­ gars vont rester dehors demain”, ont- treprise contre les grévistes de Mont­ d’achat survenue en 1974 et que les 11 quart et de la caisse de retraite. chaine et. d'ici trois semaines, on es­ ils déclaré. A minuit, des lignes de piquetage réal s’ils entraient au travail. Des dirigeants ##8 Les négociations ,,secrètes// WtÊÊ 'i%?siÈÊâ Bourassa ne voit de la SEBJ ont H X mm V ■é rien d'anormal a ça la mémoire courte % w f- par Gilles GARIEPY conduit de fait à aucune entente, M. Bourassa ne put répondre à par Yves LECLERC cats, mais de ne pas oublier aussi les t de notre bureau de Québec comme en témoigne le fait qu'il n'y a cette question précise au cours de la patrons dans son enquête. Il n'a ce­ pas eu de monopole syndical à la baie séance régulière, mais l’Opposition lui Deux dirigeants de la Baie James QUEBEC — Interrogé à l’Assemblée James, où la CSN est même mieux en fournit l’occasion tel l’obligationi témoignant devant la Commission Cli­ pendant pas manifesté d'intention de nationale par le leader péquiste Ro­ se “mettre à table” et de révéler tout a représentée que dans l'ensemble du en exigeant comme le permet le rè­ che avaient “oublié” hier qui était la bert Burns, le premier ministre n’a territoire québécois. glement un "mini-débat" sur ce sujet ce qu’il savait sur la question. pas cherché à nier que son gouverne­ personne qui avait dirigé et orienté p en fin de soirée. leur première rencontre avec la FTQ Sa démission est la première brèche ment ait tenté de trouver un accord “Le gouvernement, a dit encore M. en vue de la signature d’une conven­ importante dans le mur de défense de ■ spécial avec la FTQ-construction en Bourassa, a essayé d'examiner des Le premier ministre reprit alors, en tion collective de dix ans. la FTQ-construction depuis le début rapport avec le chantier géant de la formules en commençant par le syndi­ plus long, la même "explication” qu'il cat le plus important, celui qui a 73 avait avancée l'après-midi, mais con­ des travaux de la Commission. Robert BOYD baie James. Ni même qu'on ait songé Du reste du récit qu’ils ont fait de à donner le monopole syndical à la p. cent. Si cela avait fonctionné avec sentit à préciser, à toutes fins utiles, la réunion, il est clair que cette per­ Séances d'exploration FTQ sur ce chantier. lui, il est clair qu'il aurait fallu en qu'il ne sentait pas le besoin d'aller sonne ne peut être que M. Paul Des­ discuter avec les autres. C’était tout Au contraire, M. Bourassa a plaidé s’expliquer devant la commission Cli­ rochers, conseiller spécial du premier Par ailleurs, les dirigeants de la simplement une question de bon sens che. qu'il était normal, pour le gouverne­ ministre , ou encore pour le gouvernement d’essayer de Baie James ont nié avoir offert for­ ment, “d'essayer de trouver pour la “Qu’est-ce qui a été dit. mardi, à la M. Jacques Laurion, du cabinet du trouver des formules qui épargnent mellement à la FTQ le monopole syn­ m baie James des formules comme cel­ ministre du Travail. * des centaines de millions aux contri­ commission Cliche? Que Y aurait dit dical sur leur projet. Dans un duel les qui existaient pour le chantier de persistant avec les procureurs de la m buables québécois.” à Z que X serait pour la FTQ. Un Mais dans un parallèle presque co­ V l’Expo 67 ou de Churchill Falls”. mique, MM. Robert Boyd, président Commission, ils ont soutenu que les oui-dire, et c’est dans une conversa­ 11 Compte tenu des sommes énormes M. Burns ne se montra guère satis­ de la Société d’énergie de la Baie quatorze rencontres de l’an dernier fait de cette déclaration, qui en fait tion téléphonique..." avec la centrale n’étaient que des impliquées dans le développement de James, et Gilles Gauvin, chef du per­ la baie James, il était normal, a-t-il ne répondait pas à la question qu'il M. Bourassa a conclu en disant en sonnel de la même entreprise, ont eu “séances d’exploration” même si elles avait posée et re-posée au premier ont donné naissance à trois projets de dit. qu'un gouvernement responsable substance qu’on n’en finirait pas s’il à ce sujet des blancs de mémoire tente de trouver des formules et qu'il ministre. convention collective et à deux projets fallait que tous ceux dont le nom est semblables à ceux dont souffraient il m y ait eu des rencontres exploratoires Le leader parlementaire du Parti de loi dont le sens est peu équivoque. mentionné dans les témoignages à une y a quelques jours les leaders syndi­ pour examiner ces formules. “Cela québécois voulait en réalité savoir si caux de la FTQ-construction. Ils ont cependant admis que ces réu­ commission d’enquête soient forcés nions avaient été gardées sinon secrè­ valait le coup”, a-t-il conclu. le premier ministre avait l’intention d’aller s’expliquer, et qu’il est “telle­ Chartrand tes, du moins extrêmement discrètes, Même illégalement?, a commenté de demander d'être entendu comme ment facile” d’impliquer des hommes mais n’ont pu expliquer clairement i M. Burns. témoin devant la commission Cliche, <■ Ce qui a permis à l’irrépressible pourquoi. étant donné que des révélations des politiques dans “ce genre de conver­ syndicaliste Michel Chartrand, présent On en aurait sations téléphoniques". M. Boyd, président de la SEBJ, a derniers jours ont fait état des agisse­ à l’audience, de commenter à haute #-= a discuté avec la CSN par ailleurs affirmé que la société , ments de son ex-conseiller spécial Et il a reproché à M. Burns de et intelligible voix que “ces bandits-là multinationale Bechtel ne contrôlait M. Bourassa a répliqué en précisant Paul Desrochers. faire de la "petite politique". n’ont pas plus de mémoire que ceux pas le projet de la Baie James même que ces rencontres exploratoires n’ont de la pègre”! si elle y jouait un rôle important, et M. Chartrand a par ailleurs eu une que le gouvernement du Québec et ■ violente prise de bec avec le commis­ i’Hydro conservaient la haute main. Il saire Guy Chevrette, dont il a mis en a ajouté que le bureau d’ingénieurs doute l’esprit syndicaliste, ce qui a Lalonde Valois avait également plu­ United Aircraft: le conflit amené le juge Robert Cliche, prési­ sieurs représentants occupant des pos­ dent de la Commission, à le tancer tes importants dans l’organisation du Guy CHEVRETTE vertement et à faire une révélation projet. quelque peu surprenante. paraît plus insoluble que jamais Encore des mémoires M. Cliche a mentionné qu’avant le début de ses audiences publiques cet M. Boyd a aussi révélé qu’il n’avait nale de la réponse faite le 4 novem­ Une demi-heure plus tard, le direc­ été, la Commission avait proposé à par Pierre VENNAT pas eu le temps de lire avant le sac­ bre dernier par la compagnie à la teur des TUA. Robert Dean, devait M. Chartrand de la conseiller sur le envoyé spécial de LA PRESSE cage de la Baie James un mémo de dernière proposition syndicale. prendre le micro pour dire "je tiens à sujet, qu’il connaît fort bien, de la sé­ son collaborateur Me Durocher, dans QUEBEC — “Je veux que tout le dire, au cas où on ajourne, que cette curité sur les chantiers, et qu’il avait , « ’■ i ■ Proposition qui avait été faite à la lequel celui-ci prédisait presque exac­ SS monde sache, surtout les députés, que demande du ministre offre empire la situation. C'est une d’abord accepté verbalement. Mais ; offre qui représente un recul, M. le tement les troubles du 21 mars deux cette offre, qu'on a présentée comme lui-même. par la suite, il n’a plus donné signe coup de théâtre cet après-midi, n’est président. Cette offre ferait en sorte ■ de vie, même après avoir reçu une jours à l’avance. De toute façon, a-t-il pas une offre, c’est un recul et la si­ La compagnie, qui n'avait pas jugé qu'après dix mois de grève, les gré­ lettre de M. Chevrette lui exposant en noté, même s’il l’avait lu, cela n’au­ K m tuation, au lieu d’avancer, s'envenime." bon de faire connaître au syndicat sa vistes retourneraient au travail sans V détail l’offre des commissaires. rait pas changé grand-chose. réponse Va déposée à l'Assemblée na­ avoir gagné absolument rien. Cela Cette déclaration de M. Robert RJ tionale, avec copie au syndicat, lequel comporte les dernières offres salaria­ Meloche démissionne Enfin, la Commission Cliche a con­ Dean, le directeur québécois des Tra­ s'en trouvait donc ainsi officiellement les que la compagnie a mises en-vi­ clu la première partie de sa preuve vailleurs unis de l’automobile, hier saisi. gueur unilatéralement au mois de juil­ Un autre incident dramatique qui a soir, à l’ajournement des travaux de let ou au mois d'août, rien d'autre, et. marqué la journée a été l’admission sur la Baie James (portant notam­ (y la Commission parlementaire du tra­ Pas un apparemment, des congédiements de par le gérant d’affaires du local 791, ment sur le local 791) en entendant vail et de la main-d'oeuvre est venue nouveau texte plus qui seraient soumis à l'arbitrage. M. Robert Meloche, qu’il avait reçu v~ un représentant des entrepreneurs Dé- jeter une douche d'eau froide sur On n'a même pas les noms et l'iden­ $7,289.16 en pots-de-vin ou ristournes Me Roy Heenan demandait alors au sourdy-Seroc décrire le régime de fa­ ceux qui croyaient que la commission, tité des personnes qui seraient congé­ de la compagnie Bencor International, k syndicat d'en saisir ses membres et veur réservé à certains délégués de ...... s et son annonce que devant les preuves A un précédent en Amérique du Nord de les faire voter sur cette proposi­ réunies contre lui par la Commission chantier du 791, et un fonctionnaire du dans un conflit de travail “privé", tion. Et on se quitta ainsi, les deux par­ Cliche, il soumettait sa démission Centre de main-d’œuvre de Matagami servirait à rapprocher les parties. En fait, il ne s'agit pas d’un nou­ ties refusant même les suggestions de I comme dirigeant syndical. raconter les menaces dont il avait été veau texte mais bien de la même po­ se rencontrer d'ici mardi, le conflit Au contraire, avec l’ajournement à semblant encore plus vif qu'au début Meloche, qui avait été pris à partie l’objet de la part de l’agent d’affaires sition que celle exprimée le 16 juillet mardi prochain, force est de conclure dernier et que la compagnie avait réi­ des audiences, mercredi matin, l’accu­ par plusieurs témoins précédents, a Walter Touzel. térée devant l'enquêteur spécial Pierre sation portée contre un syndiqué, qu'on cependant nié avoir reçu $3,000 de M. que le conflit parait plus insoluble que Les audiences ont été suspendues jamais. Dufresne. accuse d’avoir proféré des menaces Silvio Bot; il a souhaité à la Com­ & pour cette semaine, et ne reprendront "La compagnie se dit disposée à si­ de mort, ne contribuant pas à alléger mission Cliche de poursuivre son tra­ photos LA PRESSE L’incident qui a fait déborder le gner avec le syndicat une convention le climat. vail de “nettoyage” dans les syndi- que mercredi prochain. Brion MULRONEY vase fut le dépôt par la partie patrn- collective basée sur les propositions que nous avons personnellement pré­ Autre texte en Pharmacies d'escompte et "professionnels" sentées le 16 juillet 1974." page C-12 s'affrontent devant l'Office des professions il % VILLE DE MONTRÉAL Dans une atmosphère frisant ”On déplore une absence de chiffres Me Tellier défendait la pharmacie vise pas à promouvoir la consomma­ le “climax théâtral”, les princi­ de part et d’autre pour étayer les pré­ nord-américaine, caractérisée par le tion globale d’objets sans égard à la paux antagonistes du débat sur la tentions. La décision que devra pren­ principe du “Commercial Traffic”, relation personnelle entre le profes­ pharmacie, l’Association québé­ dre l’Office amènera des changements c’est-à-dire envahie par la consom­ sionnel et l’individu.” Dans la même ELECTIONS MUNICIPALES coise des pharmaciens propriétaires et importants, de là la nécessité d’avoir mation de masse. Le consomma­ veine, M. Larocque a décoché une flè­ les chaînes de pharmacies dites d’es­ des données”, a commenté le prési­ teur n’a pas un seul besoin à satis­ che à l’endroit des pharmacies d’es­ compte, ont croisé le fer hier devant dent de l’Office des professions, Me faire, a-t-il dit. Ce principe est ap­ compte, alléguant que “les prix cou­ 10 NOVEMBRE 1974 l’Office des professions. Par-delà les René Dussault. pliqué dans les centres commerciaux.” pés n’ont pas enrayé, la montée des Pour vous renseigner sur l'endroit ou vous votez le 10 deux thèses entendues, celle de la La pharmacie prix.” pharmacie de la loi québécoise et nord-américaine La "vraie pharmacie" D’après lui. la source du mal, à ce novembre 1974. veuillez téléphoner au bureau do VO celle de la pharmacie nord-améri­ niveau, provient de l’industrie phar­ caine, l’industrie pharmaceutique est A l’instar des pharmacies d’escomp­ tre district: La réplique de T Association des maceutique qui conserve une politique revenue sur la sellette. te Cumberland Drugs, Me Claude Tel- pharmaciens propriétaires ne tarda Ahuntsic 382-4906 Rosemont 374 0953 lier, représentant une quarantaine de de prix différents proportionnellement A travers les divergences d’opinions pas à venir. Brandissant les quelque au volume des ventes. Les pharma­ Côte-des-Neiges 731-2713 Sic-Anne pharmaciens (dont les pharmacies 800 mandats signés parmi ses 1,100 935-2496 sur les nouveaux règlements de la Cloutier, Coutu, Cyr, etc.) a prophéti­ cies d’escompte jouissent ainsi d’un L'Acadie 331-7410 St-Edouard pharmacie, on cherche en effet à cir­ membres pour appuyer les règlements rabais et de ristournes à cause de la 274-6548 sé des conséquences économiques dé­ de l’Ordre des pharmaciens, l’AQPP a Maisonneuve 526-5985 conscrire les facteurs responsables de sastreuses. publicité d’étalage et de la publicité St-Henti 935-4696 la montée du coût des médicaments débuté son intervention en signifiant diffusée dans les journaux. Me Tellier vaticinait comme suit: Marie Victoria 374-2520 St-Jacques et les solutions pour juguler celle-ci. qu’elle exprimait la volonté de la ma­ 526-5918 un accroissement du coût des médica­ Interrogé par Me Dussault, le pré­ On tente de tisser un lien de cause à jorité. Mercier 353-5732 St-Louis 526-2821 ments causé par l’impossibilité de sident de l’AQPP, M. Yves Comtois a effet entre la publicité, de même que pondérer les prix par les profits réali­ Son porte-parole. M. (lilies Larocque réfuté les sombres prédictions de Me Notre-Oame-de-Grâce St-Michel 3741890 la vente en pharmacie d’une large sés sur la vente des produits pharma­ a d’abord opposé la “vraie” pharma­ Tellier. D’après les renseignements col­ 481-0472 - 3347 Saraquay éventail de produits para-pharmaceuti­ cie, — l’image qu’en laisse entrevoir la 331 0564 ceutiques; une diminution de la qua­ ligés auprès des pharmaciens proprié­ Papineau 526-6602 ques, et le prix des médicaments. lité des services rendus au public, loi — à la pharmacie nord-améri­ taires, environ 150 d’entre eux éprou­ Snowdon 731-6868 Les nouveaux règlements, rappc- telle la livraison, due aux revenus caine. “La vraie pharmacie ne se dé­ veront réellement des difficultés à se Rivière-des-Pfairies 648-4360 Villcray 274-6502 lons-le, concernent ces deux éléments: amoindris; le fardeau financier im­ finit pas par un lieu, par des objets, conformer aux règlements de la tenue la publicité restreinte, tant à l’inté­ posé par les transformations physi­ ni selon le goût, la mode ou les coutu­ de pharmacie. “Le maximum à dé­ rieur qu’à l’extérieur des pharmacies, ques des locaux; la fermeture de cen­ mes de consommation du publie, mais penser se maintient toujours aux envi­ au contenu de la carte profession­ taines de pharmacies à cause de la en fonction de services professionnels rons de $2,000. Nous allons les aider à BUREAU GÉNÉRAL nelle; et la scission de l’établissement disparition de la libre concurrence ali­ dispensés à un individu", a-t-il sou­ résoudre ce problème. Il n’est pas 875-0516 en deux locaux distincts et indépen­ mentée par la publicité; enfin, un tenu. question de sacrifier les désirs de la Hôtel de Ville, Le president d'election, dants, l’officine et le commerce de chanRgment des habitudes d’achat majorité de s’orienter vers des servi­ produits para-pharmaceutiques. contre le gré du public. \l a ajouté. “La vraie pharmacie ne ces professionnels." Montréal, le 8 novembre 1 974 MARC BOYER A 4 LA PRESSE, MUNI REAL, VENDREDI 8 NOVEMBRE 1974

ROCH DESJARDINS vice-président cpu'i y/? ces pots casses pou.q lgs. fl JEAN SISTO uditeur adjoint YVON DUBOIS PAUL DESMARAIS ROGER LEMELDN directeur de l'information president du conseil d'administration président et éditeur i MARCEL ADAM éditorialiste en chef

Le massaCJ3.E x>es Veaux.., 9» Une pilule indigeste S~uf2 cÿ ut ça va gbtoxiBeQ. La bataille l'ait rage chez les pharmaciens. sa négation, car il écrase les petits et ne permet I D'un côté, il y a les tenants du professionna­ qu'à quelques gros de survivre. Des gros qui fi­ lisme, ceux qui veulent redevenir ce qu'ils n’au­ nissent par s’entendre comme larrons en foire. JL raient jamais dû cesser d'être: des professionnels. Dans le domaine de l'alimentation, cette évo­ De l'autre, on trouve les défenseurs du pharma­ lution a de sérieuses répercussions. Dans l’indus­ yfr- er l '/WceNZ>ïe ar samer/ xoer/v/bp •<« cien-commerçant. trie pharmaceutique, les conséquences d'une telle ' " (__ <çui PAÇeVia 9 j" Des deux cotes de la barricade, on hisse le situation sont encore plus sérieuses puisque la même drapeau: l'intérêt du public. Les accusa­ vie des individus est en jeu. % tions sont les mêmes: "l’autre" ne se soucie que Le médicament doit être soustrait à la loi de de ses propres intérêts. ta publicité dont le but est d’inciter les gens à Tty "Couvertes", comme un dit en langage mili­ acheter et à consommer. Les défenseurs du phar­ taire. par l'artillerie des deux camps, les pharma­ macien-commerçant prônent que la publicité est cies "Pharmaprix" s'implantent tranquillement au nécessaire, essentielle même à la réussite. Or, voulez: OfUE 7/vous x>ise 9 Québec. Les "Pharmaprix". ce sont les homolo­ force nous est de constater que la publicité, Z vous a/UE CE APCE efu'oP A ces SOuvERfJEMEPTS' gues. dans le commerce des médicaments, des d'une façon générale, ne sert pas toujours l’inté­ Cesr 1 grandes chaînes de magasins d'alimentation. Elles rêt du consommateur mais celui du vendeur ou v quom a . ÇA feue edi T ctùe pirw • ( sont d’ailleurs le produit de la société Koffler du manufacturier. En pharmacie, c’est plus vrai Stores Limited qui contrôle une entreprise de qu’ailleurs. ■distribution de gros de produits pharmaceutiques C’est un fait que les médicaments soumis à l'ordonnance médicale ne peuvent conduire à la JRL et gère directement des chaînes de pharmacies, (Droits réserves» en relations étroites avec le consortium Stein­ surconsommation, à moins que les médecins berg’s. soient complices. Mais tel n'est pas le cas des médicaments brevetés que l’on peut se procurer Cette situation évoqué celle qui prévalut n’importe quand, n'importe où. lorsque les "épiciers du coin" durent faire face à Les contrats qui lient la société Koffler Sto­ ce que pense LE LECTEUR ,1a concurrence des grandes chaînes de magasins res au pharmacien sont éloquents. Ils accordent à d'alimentation. A brève échéance, les prix seront Koffler Stores “la surveillance en ce qui a trait à diminués. C'est d'ailleurs là l'une des premières la sélection et à l’achat de la marchandise en ta­ conséquences de ce genre de regroupement ire­ blettes, la mise en marché et la promotion du Au sujet de la Regent Knitting de St-Jérôme groupement est un euphémisme 11. commerce". (C’est nous qui soulignons.) Parce que notre volume de ventes, donc de Brutalement, on peut conclure: nous, les con­ M. Réjean Tremblay, après entente entre le responsa­ venant en grande partie de l'exté­ marchandises, est très gros, nous pouvons abais­ sommateurs, nous paierons peut-être nos médica­ Journaliste, ble de l’accueil aux étudiants et rieur de St-Jérôme (Ste-Agathc, ser le prix de nos produits, disent les pharma­ ments meilleur marché. Mais nous n’en aurons LA PRESSE le responsable de la manifesta­ Mont-Laurier, Abitibi) avant de ciens qui vendent à rabais. Monsieur, tion de la Regent. Ce dernier, vouloir les embrigader dans une pas le choix. La compagnie décidera de ceux pour votre information, jugeait manifestation si légitime soit-elle? Mais l'histoire est classique. Des que le con­ qu’elle nous offrira, indépendamment des avis Dans votre article du 10 octobre inopportun de laisser parler M. Guy BERTRAND, trôle du marché d'une denrée repose entre quel­ autorisés en la matière. Et qui plus est, ou cher­ dernier à propos de la manifesta­ Laberge. D’autre part, pourquoi Jacques CHARBONNEAU, ques mains, un monopole est créé sinon contre la chera à nous convaincre que tous les abus sont tion en faveur des ouvriers de la ne citiez-vous pas M. Laberge? Michel GELINAS, loi, du moins dans les faits. C'est à ce moment permis parce que les médicaments ont des vertus Regent Knitting Mills de St-Jé­ Ce dernier, contrairement à ce Pierre LAUZON, rôme, vous avez cru bon décocher que vous vouliez bien laisser en­ responsables de l’accueil, que le consommateur est a la merci de quelques magiques. des flèches acerbes à l’endroit des commerçants qui tiennent les rênes du marché. Comme pilule, les Pharmaprix, c’est difficile tendre, n’avait pas l'air aussi Cégep de Saint-Jérôme étudiants du Cégep de St-Jérôme. scandalisé du fait que les étu­ REPONSE : Le libéralisme économique absolu repose sur a avaler ! Pourriez-vous noter les rectificatifs diants fêtent leur rentrée. Au 1. Les étudiants avaient été invités la libre concurrence. Ce principe contient en lui Claire DUTRISAC suivants: contraire, il a souligné avec vi­ à appuyer les travailleurs. 1. Les étudiants n’avaient nullement gueur (et ne serait-ce pas à l’en­ 2. Ne soyez pas naïfs avec vos invité les travailleurs. Saviez- droit des organisateurs de la ma­ “quelques étudiants”... vous au moins que les étudiants nifestation ouvrière) que l’endroit 3. Laberge a parlé moins de deux étaient en congé depuis le 22 était mal choisi pour des ouvriers minutes, ça n’a pas empêché la Inquiétudes européennes avril à cause des travaux de con­ qui avaient des choses à se dire. majorité des étudiants de jaser struction et que la rentrée avait Puis l’orchestre n’a pas eu à “re­ et de rire. Il n’a pas eu de peine eu lieu le 7 octobre 1974. A notre commencer sa musique de à prendre le micro... mais le pré­ La conférence donnée hier a Montréal par pas illimités. Le Vice-Président de la Commission connaissance, les étudiants n’ont danse”, car elle n’avait pas eu le sentateur était visiblement M. Henri Simonet sur “La position de la Commu­ Economique n’en fait pas mystère. Il n'est pas fa­ été informés d’aucune façon de plaisir de se manifester pour “parti” et l’a presque tourné en la manifestation de la Regent, si nauté économique européenne (C.E.E.! en matière cile de réaliser l’unanimité parfaite au sein de laisser une chance à M. Laberge ridicule à travers un chapelet de ce n’est dans la journée du 8 oc­ de parler. grossièretés. d'énergie" aura, peut-être plus par le ton que par nations autonomes dont les intérêts ne coïncident tobre, comment ont-ils pu inviter 4. Laberge est parti en colère... Je la teneur même des propos, convaincu les audi­ pas toujours et qui 11e parviennent pas invaria­ Nous tenons à vous dire que l'im­ les travailleurs à leur fête? A ce l’ai vu au moment de son départ. teurs du sérieux avec lequel la Communauté blement à s’entendre sur les moyens. que nous sachions, une organisa­ broglio de cette soirée tenait beau­ tion d’accueil ne se met pas sur coup plus à une erreur de stratégie Peut-être étiez-vous occupés à ce traite la crise énergétique. moment avec l’orchestre? L’Europe tait la politique de ses moyens. pied en un seul jour. Le fait est de la part de certains organisa­ Pour le bénéfice de nos lecteurs, il importe teurs de la manifestation ouvrière. 5. Vous avez raison quand vous Elle dépend des importations pour les deux tiers que c’était la soirée d’accueil aux mentionnez que l’imbroglio de de préciser que M. Simonet. député de Bruxelles, étudiants. C’est à la faveur d'une En fait, saviez-vous qu’elle avait de ses approvisionnements pétroliers. Son objec­ d’abord été prévue pour le lende­ cette soirée tenait pour beaucoup est Vice-Président de la Commission Economique méprise que cette soirée d’ac­ à une erreur de la part de cer­ tif: réduire cette dépendance de GO à 40 p. cent. cueil et la manifestation eurent main, 10 octobre? européenne et qu’il prenait la parole sous les Objectif relativement modeste, qui 11e saurait, en tains organisateurs de la mani­ lieu le même soir et au même Enfin, ne trouvez-vous pas qu’il festation ouvrière. auspices de 5 Chambres de Commerce: la Cham­ outre, etre atteint que par étapes. Dans ces con­ endroit dans des locaux loués par aurait été plus réaliste de prendre Réjean TREMBLAY bre de Commerce française au Canada Ha ditions, on comprend son refus de s’engager dans le Cégep. le temps de sensibiliser au pro­ doyenne, puisque sa fondation remonte à 1886); tout cheminement qui aboutirait à une “confron­ 2. Vous faites preuve de bien peu blème de la Regent des étudiants la Chambre de Commerce belge et luxembour­ tation" avec les pays producteurs. (L’orateur a d’objectivité en affirmant que Est-on en train de geoise au Canada (1930); l’Association britannique parlé surtout en français; mais il a dit: “no con­ “près de 400 étudiants fumaient et canadienne de commerce (1951); le Chambre de la mari” et en laissant croire Bell fait le mort. . . détruire Montréal? frontation”.) qu’ils ont massivement empêché de Commerce italienne de Montréal (1964); la M. Louis Laberge de parler. De Me A.-J. de Grandpré En .tant que Montréalais de coeur Chambre canadienne allemande de l’Industrie et La situation des Etats-Unis est passablement même qu’“ime hirondelle ne fait Président de Bell Canada et d’adoption, je pense qu’il est de du Commerce Inc. fl 968'. différente. (Les Etats-Unis, qui ont sur leur terri­ pas le printemps”, ainsi quelques Montréal mon devoir de signaler à tous ceux toire 6 à 7 p. cent de la population du globe, étudiants ne font pas 400. Monsieur, que je rencontre dans mes activités M. Simonet fait remonter a la guerre du kip- 3. Vous avez les oreilles très sensi­ Lors de certains travaux entre­ quotidiennes la destruction systé­ consomment le tiers des ressources énergétiques pris par le Bell il y a plusieurs pour 11973i la hausse aussi “brutale" que “légi­ mondiales). Les pays pauvres ne sont naturelle­ bles pour avoir enregistré un matique de tout ce qui faisait de time” des prix du pétrole. Le tour d'horizon au­ “brouhaha général” au moment mois sur mon terrain, une partie Montréal la plus belle ville de l’A­ ment pas absents du paysage. Ce sont eux qui de la pelouse fut endommagée. Par mérique du Nord jusqu’il y a 10 rait été plus complet, si avait été évoquée la pos­ souffrent le plus de la hausse des prix. de la courte allocution de M. La­ sibilité d’une reprise des hostilités au Moyen- berge. Auriez-vous par hasard si la suite, les dégâts furent réparés ans. Orient. quand le" WASHINGTON POST annonce peu d’expérience des rassemble­ de manière non satisfaisante et Hélas ! ils sont trop nombreux Le 30 septembre dernier, le ministre des Af­ ments pour vous offusquer du tout à fait inacceptable. ceux qui confondent destruction que “les Etats-Unis ont déjà préparé un plan faires étrangères de France déclarait à Washing­ fait que 400 personnes réunies J'ai communiqué verbalement à avec progrès et pour qui le man­ d’envoi d’armes de toute urgence au cas où le ton: “Il faut que l’affirmation d’une certaine soli­ pour autre chose qu’une médita­ maintes reprises avec différentes que d’humanité d’une ville ne veut danger d'une nouvelle guerre avec les Arabes se darité entre pays consommateurs s’accompagne tion transcendentalc fassent quel­ personnes et entre autres un mon­ plus rien dire ! Montréal semble profilerait a l’horizon” et que les journaux de immédiatement d’une offre de dialogue et d’un que bruit. Au moment où M. La­ sieur Daoust à 870-7663. A chaque avoir été livrée aux requins de la Tel-Aviv font leurs manchettes de cette informa­ démarrage du dialogue entre consommateurs et berge s’est présenté au micro, il fois, j’ai eu la promesse formelle démolition et si quelqu’un n'y met tion. L'orateur a surtout insisté sur les consé­ producteurs. Voilà, en tout cas, le point de vue n’a pas eu la peine que vous que quelqu’un s’en occuperait, mais pas un holà quelle sera la qualité quences économiques de la crise, et, de ce point dites pourparler. en vain, et cela depuis quatre de la vie dans cette ville dans 5 de la France, point de vue qui n’a été sérieuse­ 4. Vous parlez d'engueulade entre mois. ans ? Est-ce donc le rêve des de vue. il en a dit suffisamment pour que tout ment contesté par personne”. Il ne l'a certaine­ M. Laberge et “un des responsa­ Il y a cinq semaines, je me suis Montréalais de vivre dans une ville bon entendeur comprenne jusqu'à quel point la ment pas été hier par le Vice-Président de la bles du cégep”. Vous renchéris­ plaint par écrit ù M. N.-J. Perron, de plus en plus polluée, privée de situation est devenue délicate. Commission Economique Européenne, repoussant sez en parlant de “colère” de M. aux Relations publiques, en lui de­ ses espaces verts et étouffée par Laberge. A ce sujet, pourriez- mandant de s’en occuper. Je n’ai les tours de bétons qui ne profitent Délicate, la situation l'est pour le monde en- l’affrontement comme méthode de règlement vous donner des détails, car eu aucun signe de vie jusqu’à pré qu’a leurs exploiteurs ?(...) tier. d’une question qui va demeurer longtemps préoc­ aucun des responsables de l'ac­ sent. (...) Michel BRISSON, cueil aux étudiants n’a eu d'en­ Dr M. BEHAMDOUNI, 4710, Décarie L'Europe tente de négocier le tournant avec cupante. gueulade avec le chef de la FTQ. les moyens qui sont les siens. Or. ceux-ci ne sont 1681, rue Parent, quartier Snowdon. Guy CORMIER Car M. Laberge a pu parler Duvemay, Laval Montréal Se rassembler ou rester soi-même? Vincent PRINCE

Le moins que l’on puisse dire, c'est qu’on Ces hésitations n’ont rien qui doivent nous Imaginons, en effet, que le Parti présiden­ D’autre part, dans le concret du Québec de sent présentement beaucoup d’incertitude et d’hé­ surprendre. Les deux thèses auront probablement tiel, le Parti créditiste, l’ et le 1974, il faut peut-être se dire que les quatre par­ sitation sur la scene politique provinciale. Je fais toujours leurs défenseurs. Parti conservateur (s’il est formé et s’il se pré­ tis d’opposition dont nous avons parlé plus haut allusion évidemment à tous ceux qui. tout en re­ Pour certains, en effet, il est préférable d’a­ sente) font élire chacun un certain nombre de dé­ ont peu de chance, tant que le PQ sera là, de fusant l'option de l'indépendance, voudraient voir le plus grand nombre de partis possible putés Ces députés, une fois élus, peuvent très faire élire un nombre impressionnant de députés. bien quand même trouver le moyen de faire une pour répondre aux aspirations diversifiées de la bien s’entendre pour coopérer entre eux et for­ On doit donc oublier les compromis que l’on lutte sérieuse au Parti libéral. population. Pour d’autres, il faut plutôt encoura­ mer le gouvernement, un gouvernement de coali­ pourrait faire après coup. On peut rêver égale­ D'un côté, il y a ceux qui préconisent un ger des formations plus amples qui ont consé­ tion. Une telle éventualité serait particulièrement ment de ce que donnerait peut-être une formule rapprochement des forces d’opposition. L’ancien quemment plus de chance de prendre le pouvoir. plausible avec un système de votation basée sur de votation basée sur la proportionnelle, mais chef de l’Union nationale, M. Gabriel Loubier, Le problème n’est pas particulier au Québec. un type ou l’autre de la proportionnelle. cette formule on ne l’a pas encore et rien n’indi­ s’est fait, un temps, le promoteur non équivoque Mais il se complique chez nous en raison de la Mais ce raisonnement présuppose au départ que qu’on s’apprête à nous la donner. présence sur les rangs du Parti québécois. de cette tendance. Son successeur, M. Maurice et, semble-t-il avec raison, qu’aucune de ces qua­ Alors, comment imaginer que le peuple sera Bellemare, a continué à peu près dans la même Les indépendantistes ont accepté, en ce qui tre formations n'a de chances, à elle seule, de tellement tenté de voter pour l’un ou l’autre des veine. Et il en est sûrement plusieurs qui pen- les concerne, la formule du regroupement. Leur s’accaparer une majorité. Il présuppose aussi que partis en question et de prendre ainsi Je risque -nA comme eux. parti, en réalité, est une coalition très large de leurs chefs seraient prêts à des accommodements de faire élire un candidat indépendantiste ? Il ne Par contre, une autre tendance s’est aussi tous ceux qui croient en la souveraineté du Qué­ pour oublier, une fois à Québec, les divergences prendra ce risque que s’il y a des chances raison­ desssinée. Les crédilistes se sont divisés en deux- bec. Qu’ils soient d'extrême droite, d'extrême qu'ils avaient exprimées durant leur campagne nables de vaincre le porte-étendard libéral sans partis et, encore tout récemment, il était ques­ gauche ou de centre, ces gens ont consenti à ou­ électorale respective. donner par le fait même la victoire au représen­ tion, en certains milieux, de ressusciter le Parti blier toutes leurs autres différences pour se ral­ On en revient toujours à la nécessité du tant du PQ. conservateur provincial à qui Maurice Duplessis a lier sous une même bannière. 11 y a chez eux des compromis. Que celui-ci intervienne avant ou donné le coup de grâce en 1936. éléments pour constituer quatre ou cinq partis au après le vote, quelle différence y a-t-il vraiment ? Dans ces circonstances, ne serait-il pas plus Quelle tendance triomphera éventuellement ? moins et, pourtant, ils n’en forment qu’un. Le peuple se sentira-t-il plus brimé dans un cas réaliste de préférer un réalignement à toute Il est peut-être un peu tôt pour le prédire mais Que doivent faire les autres qui ne croient que dans l’autre ? autre formule ? II semble au moins que la ques­ une chose est certaine, il parait plus facile de se pas à l’indépendance sans, pour autant, être satis­ En d’autres termes, vaut-il mieux avoir beau­ tion mérite d’être posée. diviser que de se regrouper. Encore avant-hier, faits du régime Bourassa ? Doivent-ils continuer coup de partis aux options très spécifiques qui Un réalignement peut prendre au demeurant par exemple, le député créditiste de Beauce-Sud, à disperser leurs forces ou, au contraire, recher­ ne pourront rien faire une fois élus à moins de des formes assez diverses. On peut penser à des M. Fabien Boy, disait clairement qu’il ne prévoit cher un terrain de rencontre ? consentir à des compromis entre eux, ou moins fusions. On peut penser aussi à des fronts com­ pas d’alliance avec l’Union nationale. Pourquoi ? Répétons que, en théorie, on peut assez in­ de partis avec des options moins tranchées qui muns, à des ententes sur un partage des comtés, Parce que les créditâtes mettent de l'avant cer­ différemment choisir l’une ou l'autre option, en acceptent des compromis en leur propre sein afin à des alliances avec ou sans appui réciproque, tains principes qu’ils sont seufo à défendre au ni­ pensant aboutir à des résultats à peu près sem­ d’atteindre une plus large^tranche de l’électorat ? etc. ^L’important, c’est de s'interroger là-dessus. veau du crédit. blables. Qui veut trancher le débat*? Le terrain ne vaut-il pas d’être exploré ? LA PRISSE, MONTREAL, VENDREDI 8 NOVEMBRE 1974 A 5 i 1 pleins feux sur l'actualité

Les incendies du dernier week-end ont coûté moins cher qu'on l'a prétendu

par Bernard MORRIER Le chiffre de $6 millions parait peuvent dépasser $2,500,000. Ce eu recours aux services d'urgence et Gilles NORMAND d'autant plus exagéré que le rap­ chiffre tient compte de nombreux mis sur pied par le curé Champa­ port du directeur Plaisance, pour logements inhabités, particulière­ gne, de la paroisse du Sacré-Coeur, I E CHIFFRE de $6 millions l’année 1973, révèle que 2,054 incen­ ment dans le district Saint-Jacques et toutes sont aujourd’hui relogées. dies dans des demeures (y compris (le plus éprouvé), où 146 logements JL» avancé par on ne soif qui On rappelle que l’Office d’habita­ La radio a trouvé maisons de rapport et maisons de sur les 285 incendiés étaient inoccu­ tion de Montréal était propriétaire pour évaluer les pertes maté­ chambres) ont causé pour pés. d'une bonne partie des maisons $7,106,285 en pertes matérielles, ré­ rielles encourues, à la suite des Au montant de $2,500,000 peuvent désaffectées et qu’il se proposait parties comme suit- $5.244,996 pour évidemment se greffer les pertes d'en acquérir d’autres dans le sec­ nuits rouges de la dernière fin les immeubles et $1,861,289 sur leur une nouvelle voie personnelles subies par tes locatai­ teur au sud de Sherbrooke. Ces de semaine, à Montréal, a de contenu. C’est le bilan des assu­ res mais on s’étonnerait qu’elles maisons devaient être démolies reurs qui sert habituellement de toute évidence été grossière­ atteignent $500,000, vu le nombre pour faire face à un vaste projet base pour ces rapports annuels de ment exagéré, donnant ainsi élevé d’assistés sociaux, notam­ d e construction d’habitations à par André BELIVEAU Cette étonnante unanimité s'expli­ pertes. Par ailleurs, on note que ment enregistré dans Saint-Jac­ loyer modique. que peut-être partiellement par le une fausse image de toute la les quelque 6,600 incendies surve­ ques, et, encore une fois, du nom­ En conclusion, si on excepte les fait que le président de l'Associa­ nus dans des édifices de toutes ca­ DRAMATIQUE week-end situation qui prévalait à ce mo­ bre considérable de bâtiments pénibles tourments endurés par les tion des pompiers, M. Jean L’Abbé, tégories de l’ensemble du territoire ment. voués à la démolition donc inhabi- sinistrés, il y a lieu de se deman­ rouge qu'a connu Mont­ avait dès le départ choisi CKAC desservi par le service d’incendie tés. der si les incendies survenus dans réal il y a quelques jours aura comme principal canal de trans­ montréalais ont causé pour lu quadrilatère borné par les rues marqué une date dans l'histoire mission de ses déclarations. Ce fai­ Les résultats d’une enquête ra­ $14,968,749 de dégâts, soit $8,707,251 Notons par ailleurs, qu'en 1973, Papineau, Sherbrooke, Amherst et le sant, il forçait ses vis-à-vis à agir pide de LA PRESSE ont été en dans les immeubles et $6,261,498 à dans Saint-Jacques seulement, on boul. de Maisonneuve, n’ont pas de la radio québécoise. Celle-ci pareillement. partie corroborés par le directeur avait connu 410 incendies totalisant leur contenu. jusqu’à un certain point rendu ser­ y a connu ses plus belles heures du service d’incendie de Montréal, $872,038 en pertes matérielles, vice, vu le coût très élevé de la depuis les événements d'octo­ Mais il ne faudrait pas sous-esti­ M. René Plaisance, qui a com­ c’est-à-dire bâtiments et contenus. démolition qui est aussi dispen­ mer d’autre part l’incidence du dy­ menté les événements en disant: Moins de $3 millions dieux que celui de la main-d’oeuvre bre 1970. namisme de l'équipe de CKAC el- “Ceux qui ont avancé ce chiffre-là dans la construction. Dès lundi 1 e -m ê m e, et singulièrement les sont meilleurs que moi. Je ne sais Tous relogés Des recherches effectuées du côté matin, on pouvait apercevoir sur Et comme en octobre 1970, c'est nombreuses initiatives de Mathias pas où ils l’ont pris. D’autant plus Rioux qui, fort d’une solide expé­ de l'hôtel de ville indiquent, selon place les béliers mécaniques qui, la station CKAC qui s’est encore qu’il s’agissait dans un bon nombre Parmi les sinistrés de Saint-Jac­ en peu de temps, faisaient des rience syndicale, connaissant per­ de cas de maisons désertées ou l'évaluation municipale, que les dé­ une fois illustrée en se retrouvant ques totalisant 139 familles, 53 fa­ lieux de la veille et l’avant-veille au coeur de l’actualité non plus sonnellement plusieurs des leaders vouées à la démolition.’’ gâts pour les bâtisses dévastées ne milles comptant 90 personnes ont des terrains vacants. seulement comme simple agent de des parties en cause et disposant transmission de l’information, mais d'une tribune privilégiée, ne ména­ aussi comme acteur privilégié agis­ gea aucun effort pour trouver une sant sur l’événement lui-même. solution heureuse et équitable au conflit. Z Pâté de ; Le phénomène n’est pas totale­ , IES POMPIERS : Z. 1 maisons ! ment nouveau. Lors de la crise de Grandeurs 4/ ABANDONNENT \ mai 1968 en France, les radios pé­ r:A | enfeu L riphériques avaient assumé ce rôle et misères i LEURS CASERNES **Sx des acteurs les plus importants. ! 80 qu’elle soit, cette situation ne dimi­ 333% nue pourtant en rien les mérites de 0 Tout au long de ces infernales l'équipe de CKAC qui a fait un tra­ m m journées où d'énormes champi­ l€ WSmr • vail si remarquable ces derniers .3 I H gnons rouges s’élevaient des bra­ * S B ; jours. : « i siers de Montréal pendant que les pompiers faisaient grève, les ondes m PS. * \ de CKAC sont en effet devenues le "Débloquer S«w' M- \ lieu de rencontre le plus chaud de ...... ' la vie montréalaise: des représen­ de nouvelles pistes" i i ...... ' tlTn tants des pompiers, de ceux de la F* : Mais, peut-on se demander, est- V c:z:T3 Ville et du Gouvernement, mais a r*e «M* ce bien le rôle d’une station radio­ MM. * 1 aussi de toute une population an­ i iH phonique de plonger à ce point goissée et impuissante. i m M dans l’événement et d'en modifier m i ! 1 ü ainsi le destin ? Certains, effective­ PC^ED Un médiateur ment, se sont posé la question. Plu­ % Ss^fei sieurs personnes ont même télé­ improvisé phoné à CKAC et lui ont aigrement reproché son ingérence dans le Un ancien président de l'Alliance conflit des pompiers et de la Ville. des professeurs de Montréal, Ma­ “Pour qui vous prenez-vous donc ? thias Rioux, maintenant animateur Dites donc à Mathias Rioux de se d’une “ligne ouverte” à CKAC, mêler de ses affaires !’’ Le tapage de la presse: une affaire s’est particulièrement signalé en servant de lien et même de média­ Pierre Béland, directeur de l’in­ teur et de conseiller auprès des formation à CKAC, répond catégo­ par Réjean TREMBLAY Il n’était plus possible lors de ces très difficile de placer toutes les sinistre ainsi que sa localisation protagonistes. Quand les négocia­ riquement là-dessus: et Jacques GAGNON nuits d’exception, d’établir la syn­ pièces du casse-tête à leur place précise. Jamais le Journal de tions stagnaient ou étaient rom­ thèse logique habituelle qui prévaut exacte. Montréal n'a titré “Montréal pues, quand les adversaires ne se “C’était là un conflit public entre ONTREAL a-t-il brûlé? dans le travail du journaliste. flambe” quand trois ou quatre mai­ parlaient plus, il appelait les uns et un organisme public et ses em­ La distorsion des faits sons flambaient dans la ville. les autres et parvenait à renouer le ployés, un conflit dont le public M Oui, si l'on se fie à cer­ A 3 lt du matin, comme on ve­ contact. Devant la menace d’une paiera la note avec ses taxes et Il l’a pourtant fait dès jeudi soir; taines manchettes publiées lors nait tout juste de terminer un arti­ Ce qui a contribué à distortionner nouvelle impasse, il suggérait une qui pouvait tourner à la catastro­ la perception cjes faits, c’est l’affo­ pas parce que ces premiers incen­ cle mentionnant que tel ou tel évé­ autre avenue. Tentant inlassable­ phe pour une partie de la popula­ de la première nuit du conflit dies étaient pires que ceux que nement semblait le plus important lement, la panique et un certain ment de rapprocher les parties, tion. J'estime quant à moi que, pou­ opposant les pompiers de Mont­ connaît Montréal habituellement, et que la situation demeurait sta­ degré d’excitation des gens devant provoquant des réactions rapides, vant intervenir, nous devions inter­ les incendies. mais aussi parce qu’il se dégageait réal et les autorités de la Ville. ble, on apprenait qu’un sinistre en­ tenant tout le monde en alerte, ter­ venir. La radio, si elle ne veut pas core plus important que tous les Il n'y avait aucune commune me­ réellement une impression d’affole­ riblement conscient de l’importance être qu’un juke-box perpétuel, a un ment sur ce qui pourrait survenir. Non, si l’on regarde aujourd'hui autres venait de se déclarer et que sure entre les incendies des nuits de chaque heure qui passait, pous­ rôle social à jouer. Nous n'avions et que l’on constate que la Place la situation semblait maintenant de grève et les incendies qui écla­ Ici même à LA PRESSE, le fait sant les protagonistes sur les ondes pas le choix. Ville-Marie est encore debout! hors de contrôle. tent quotidiennement dans Mont­ que les journalistes aient disposé chaque fois qu’il le pouvait, il a de réal. Tous les journalistes qui ont oeu­ de quelques heures de plus dans la la sorte favorisé l’émergence d'une “Il ne s'agissait pas, poursmt-il, A cela s’ajoutait la rupture des Lors des incendies “normaux”, vré pendant ces nuits de grève des nuit pour préparer leurs textes a nouvelle forme de négociation, pu­ de favoriser l’une ou l’autre des communications habituelles. les curieux réagissaient en specta­ pompiers n’ont pu éviter tous les permis une meilleure projection de blique, directe et ne permettant au­ parties, mais de favoriser un règle­ teurs aux événements. Lors des pièges inhérents à la couverture Impossible donc d'obtenir une la situation. cune bavure. ment rapide et juste. Nous pouvons nuits de grève, il se mêlait une in­ d’événements aussi exceptionnels confirmation officielle de tel ou tel Le témoignage de Jean Allen a faire cela, avons-nous pensé, tout quiétude, une panique et aussi une que cette épidémie d’incendies qui fait; les policiers demeuraient sur encore plus de poids que celui de L’intervention de médiateurs im­ en continuant de donner une infor­ haine farouche pour les pompiers, ont fait rage dans certains quar­ les lieux et il est évident qu’il n’é­ bien des journalistes, bien des té­ provisés étrangers au très officiel mation très complète, très honnête pour le maire Drapeau ou pour Ro­ tiers de Montréal alors que les tait pas question de transmettre moins oculaires des événements. et très lourd ministère du Travail et sans distorsion.” bert Bourassa, selon que l’on attri­ pompiers refusaient complètement des rapports détaillés des événe­ R est sans doute un des rares n’est pas un fait tellement rare buait à l'une ou l’autre partie, la d’intervenir pour tenter de les con­ ments. Montréalais qui ait pu suivre l’ac­ dans l’histoire des relations patro- Mathias Rioux explique pour sa responsabilité de la poursuite de la tion dans son entier. nales-ouvrières, on le sait bien. part: trôler. Alors que les journalistes et les grève. M. Allen est le préposé aux Com­ Mais les jeux de coulisse se font Au coeur de l’action, il y avait pompiers se trouvaient rue Papi­ La présence de la police, des si­ munications de nuit à LA PRESSE. habituellement... en coulisse, et “C'est un conflit qui me trauma­ danger pour le journaliste de se neau, une rumeur folle commençait nistrés dans les rues, des pompiers Son travail consiste à écouter tou­ c’est sans aucun doute la première tisait. Je ne pouvais pas accepter laisser gagner par une émotivité à circuler: ‘ Ça brûle rue Wolfe et de banlieue qui devaient parfois en tes les conversations par radio de fois qu’une négociation aussi dra­ que du monde brûle pendant que bien excusable et d'écrire “Mont­ Sherbrooke.” venir aux coups avec certains gré­ tous les corps de police et de pom­ matiquement importante et urgente les grévistes et l’employeur se réal flambe” tellement la situation vistes, rendaient les minutes inten­ piers de toute la région métropoli­ se déroulait ouvertement, du moins tournaient le dos et que le Gouver­ était “poignante". Il se produisait alors un drôle de phénomène; si l’autre incendie n’é­ sément dramatiques. taine. quant à ses phases les plus déter­ nement se croisait les bras. C’est Existait aussi le danger de se tait pas trop éloigné, une partie Ce n’est pas tant la valeur-des C'est lui qui devait prévenir les minantes, devant un public aussi pourquoi on a décidé, dès le début laisser emporter par un parti pris imposante de la foule se déplaçait maisons qui flambaient qui intéres­ journalistes de tout ce qui était si­ vaste. de ces trois journées, de mettre en flagrant et d’imputer, dès le repor­ vers le nouveau spectacle. sait l’observateur comme l'impuis­ gnalé partout dans Montréal. oeuvre nous-mêmes une véritable sance et la panique des victimes. tage des faits, une responsabilité à M. Allen possède une douzaine stratégie de règlement. On a joué une ou l’autre des parties en pré­ Comme les grévistes se dépê­ Le rôle de la radio doit égale­ Mais pourquoi d'années d’expérience dans son mé­ des coudes, on a dérangé du sence. chaient de se rendre sur les lieux ment être souligné. Même si les tier et des nuits mouvementées, il donc CKAC ? pour empêcher les pompiers de annonceurs en studio n’ont pas su en a vécues plusieurs. monde, on est allé très loin, mais Le fait de mentionner en man­ banlieue de se mettre au travail, il rendre tout le drame qui se jouait Quand on lui demande ce qu'il a Les principaux acteurs de l'af­ il fallait que ça se règle. Cela était chette que les pompiers riaient se passait près d’une heure sur les dans les rues de Montréal, ils ont ressenti au cours de ces nuits, il faire ont reconnu de facto le rôle d’ailleurs dans la ligne de ma con­ pendant que les maisons brûlaient, quand même permis aux Montréa­ lieux du nouveau brasier avant que réfléchit quelques secondes et ré­ essentiel qu’a joué CKAC pendant ception de la radio quand je suis ne pouvait qu'incriminer une des lais de se rendre compte que le feu des secours n’arrivent; pendant ce pond: “On se serait cru dans les ces trois jours et ces trois nuits. parties impliquées dans le conflit. pouvait prendre chez leur voisin... arrivé ici. Je me disais qu’il fallait temps, seuls les policiers pouvaient nuits du FLQ.” La preuve en est qu’ils étaient et leur faire partager la crainte et débloquer de nouvelles pistes. Et si Il existe un autre danger au­ Si les Montré 'lais se souviennent presque continuellement pendus à empêcher les spectateurs de trop l’angoisse qui suintaient dans cer­ jourd'hui; celui de regarder les dé­ encore de la nuit du 7 octobre 1909 l’écoute de cette station, de MM. CKAC n’avait pas été d'accord...” s’approcher des incendies. tains quartiers. gâts avec le recul de quelques lors de la grève des policiers de Robert Bourassa, Jean Cournoyer Mais CKAC semble avoir été jours, d’aligner quelques chiffres et Comme il fallait tenir compte en Montréal, ils auront longtemps en et Jean Drapeau aux centaines de de décréter bien froidement: “Ce Montréal flambe mémoire la fin de semaine du 1er d'accord. Espérons que cela du­ tout temps des négociations qui se grévistes réunis dans les salles de n’était que des taudis, les dégâts Lorsqu’un incendie éclate dans novembre 197-1. l'est.. rera. ne sont pas aussi énormes que poursuivaient à l’hôtel de ville pen­ Montréal, les journaux du lende­ C'est ce que les pompiers vou­ cela.” dant les événements, il devenait main décrivent avec exactitude le laient!

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****** -v ’KIPM m kf I "Les vieux nous font peur" À : Mi : ■v 1 '..H * 1 par Jacques BENOIT mailles où existe un embryon de ué ceux-ci peuvent prendre leurs jouixl'hui ils ne sont plus rien. D’uù politique — comme par exemple repas à prix réduit, et qui, l’après- leur aigreur, qui disparaîtrait s’ils m. ■ “Les vieux adoraient le maire ■ M celui des habitations à loyer modi­ midi, se transforment en centres étaient mieux intégrés à la vie." & 1 Drapeau dans l'ancien temps, note que où habitent quelque 3,500 vieil­ récréatifs. Encore à Paris, le Un tiers monde, en plus, M. Hubert de Ravinel. C’était le lards —. il faut, dit-il, dresser un transport par le métro est gratuit "aliéné”, en ceci que les vieux s’i­ & ■ père, l'homme bien habillé qui par­ constat d’échec. pour les vieillards à faible revenu dentifient pour la plupart à l’image lait bien, et ils se sont fiés à ses p “C’est bien, disent les vieillards ion leur remet une clé permettant d’impotents et d’inutiles que le paroles. r A qui en ont bénéficié, mais on nous de débloquer le tourniquet aux en­ reste de la société se forme d’eux, : “Mais il les a déçus peu â peu a parqués”. Le côté urbanisme hu­ trées du métro). ' explique-t-il en substance. il m I et, aujourd’hui, on sent, chez pres­ main a été négligé, les impératifs A Copenhague, au Danemark, où #095 que tous, une déception diffuse à humains ont été subordonnés aux existent aussi des restaurants mu­ "Les vieux perdent confiance en son endroit.” impératifs financiers.” nicipaux, on a même créé, dit-il, eux. Ceux qui résistent sont ceux : M. de Ravinel sait de quoi il Il cite, pour illustrer sa pensée, une station de télévision — dont les qui ont une personnalité exception­ % parle: responsable des Petits frères le cas d'une vieille dame qui de­ émissions sont reçues par câble — nelle.” des pauvres, un organisme, dit-il, meurait au coin du boulevard de spécialement à l’intention des vieil­ En fait, précise-t-il, l’aliénation “voué au service des personnes Maisonneuve et de la rue Panel et lards. va tellement de soi et est chose si Bldi ms âgées à domicile”, il est en contact qu'on vient de caser dans un C’est sur les besoins des vieil­ courante chez les vieillards que “la ïm - quotidiennement avec les vieillards HLM situé au coin des rues Sher­ lards, ajout-t-il à ce sujet, qu’il personne âgée qui garde son tem­ depuis plus d’une dizaine d’années. brooke et Bossuet, beaucoup plus faudrait fonder une telle politique pérament et sa personnalité est dé­ municipale... si jamais politique il "Débrouille-toi!" loin dans l’est de la ville. testée par scs pairs”. Pour elle, dit-il, les inconvénients y a. “Leurs besoins sont, pour la Ce gâchis tragique - dont l’ab­ 00** Il n’estime pas que la politique sont multiples: ainsi, il n’y a pas plupart d’entre eux, ceux des ci­ ***** sence de politique municipale n’est, 5S r jfl? municipale à l'égard des vieillards de supermarché à proximité et la toyens pauvres avec, en plus, ceux sous cet angle, qu’un aspect — ce est un échec. Il dit, en fait, que les poste, à cause des travaux en vue dûs à leur âge. Beaucoup ont de la gâchis s’explique, à" ses yeux, par administrateurs actuels de Mont­ des Jeux olympiques, ne livre pas difficulté à se mouvoir ou ont be­ le fait que la vieillesse, de phéno­ réal n’ont tout simplement pas de sow» le courrier, si bien que la vieille soin d’aide ou de soins à domicile, mène physique qu’elle était, est de­ politique en ce qui concerne le troi­ dame doit aller le prendre elle- etc.” venue dans notre monde un phéno­ sième âge. Ce qui est pis. même au bureau de poste. "Le tiers monde de nos sociétés" mène social. “A Montréal, c'est le règne du N’ayant pas d'attaches dans le Le vieillard d’il y a 50 ans tra­ I ÿ • IS ; “débrouille-toi” ”, fait-il remar­ quartier, “elle va revoir les gens 11 a, du problème de la vieillesse, vaillait jusqu’à l'extrême limite de quer. de son coin, mais ça lui prend 30, une vue d'ensemble qui va, en fait, scs forces, précise-t-il grosso modo Il y a là une question de choix, 45 minutes pour s'y rendre et lui bien au-delà de la simple absence à ce sujet, sa vie sociale finissait à explique-t-il. coûte à chaque fois deux billets de politique municipale. ; la toute fin de sa vie. Alors qu’au- | tef ' ® I "La municipalité, ici, est très ac­ d'autobus”. "Les vieux, dit-il, c’est le tiers tive dans des domaines extérieurs monde de nos sociétés.” jourd’hui, le phénomène est social, Ailleurs dans le monde... "4% au bien-être des gens et elle ne Un tiers monde tenu à l’écart, en ce sens qu’on fait artificielle­ peut l’être en conséquence pour Pourtant, o b s c r v e -t -i 1, il se “vivant en état de ségrégation” ment des vieillards d’hommes sou­ A$==4'" » . # ' leur bien-être. C’est un choix, et trouve, ailleurs jlans le monde, des par rapport à l’ensemble de la po­ vent en pleine force de l’âge, en les vieux sentent ça confusément. villes pourvues d’une politique à pulation, parce que, dit-il, “les les mettant prématurément à la re­ "Mon opinion personnelle: le l'égard du troisième âge, se tradui­ vieux nous font peur”. traite. I 5% 'V. maire aurait pu se faire connaître sant par un certain nombre de ser­ “Les gens ont peur de vieillir et "Le paradoxe, c’est que la méde­ comme un maire social s’il avait vices dont pourrait s'inspirer une ne veulent pas y penser.” cine rallonge la vie physique et ■ mis. pour les gagne-petit et les ville comme Montréal. Il ajoute: “La solitude des vieux, que la société raccourcit la vie so­ vieillards, dix pour cent de l’éner­ Ainsi, à Paris, il existe dans cha­ c’est le problème qui revient conti­ ciale. Entre la fin de la vie sociale gie qu’il a mise pour ses projets de cun des arrondissements de la nuellement. Beaucoup détestent le et de la vie physique, le laps de photo LA PRESSE grandeur.” ville trois ou quatre restaurants monde d’aujourd’hui. C’est le temps est de plus en plus long... Hubert de Ravinel : ' Les vieux, c'est le tiers monde de nos sociétés." Même en ce qui concerne les do­ municipaux réservés aux vieillards. temps où ils ne comptent plus, au- mais rien ne le remplit.”

tance, a-t-il révélé, a diminué de 15.3 sujet, ii a précisé que cette somme ne MILLIONS MONTREAL à 14.7 p.c. dans l’ensemble des reve­ s’était pas évanouie, mais qu’on la re­ Réunion secrète sur nus de la ville entre les années 1964 trouvait à un autre chapitre du docu­ SUITE DE LA PAGE A I SUITE DE LA PAGE A 1 et 1974. ment intitulé ‘ emprunts à long terme”. cependant étudiée à la loupe par prunier, ce n’est pas la dette per ca­ Une diminution semblable, a-t-il l’UPA. Ses représentants, qui, ont été pita, mais les garanties que la ville également fait remarquer, s'est fait "Tout cet article de LA PRESSE, a le problème de la surpris de la réaction “positive” du peut offrir en échange. sentir au chapitre de la taxe foncière soutenu le maire de Montréal, était gouvernement québécois demandent au cours de la même période de truffé d’erreurs flagrantes qui au­ “Dire le contraire, a-t-il soutenu plus de temps pour étudier les solu­ temps. raient été compréhensibles si elles hier, c’est induire la population en er­ tions préconisées par Québec. étaient venues d’adversaires politi­ reur et tenter de faire croire que la famine dans le monde "Ce n’était pas facile, a-t-il soutenu ques, mais qui sont inexcusables ve­ situation financière de Montréal n’est à cet égard, mais ces chiffres tendent Il faut noter, toutefois, que l’entente nant d’un journal.” est sujette à moult négociations et pas bonne alors que c’est exactement à démontrer que nous avons essayé par Michel ROESLER res. des groupes plus restreints, plus rencontres au cours des prochains le contraire.” de trouver de nouveaux modes de ta­ "Heureusement, a-t-il ajouté, que les envoyé spécial de LA PRESSE ou moins discrètement cherchent des jours. C’est donc avec plusieurs réser­ xation et que nous nous dirigeons milieux financiers connaissent la si­ solutions concrètes. ves et non sans certaines contesta­ Taxe d'eau dans la bonne "direction.” tuation exacte de la ville de Montréal ROME — Les sept grands produc­ On estime à un million ce nombre tions que les quelque 300 représen­ et ne donneront pas foi à ces écrits.” teurs de céréales se sont rencontrés S’attaquant toujours au même arti­ M. Drapeau s’est finalement attaqué au Bangladesh. Mais il y aurait en­ tants des 25 fédérations de l’UPA, secrètement hier et poursuivent leur cle de LA PRESSE, M. Drapeau a af­ à un paragraphe en particulier de Se défendant bien de vouloir faire core des centaines de milliers de gens venus à Québec pour l’occasion, ont réunion aujourd’hui en marge de la firmé que son administration avait l’article où il était fait état de la dis­ de la politique à ce sujet, M. Drapeau dans cette situation dans certaines ré­ accepté de faire une trêve à la de­ Conférence mondiale sur l'alimenta­ tout tenté pour trouver des nouveaux parition d’une somme de $2.8 millions a conclu en affirmant qu’il avait cru gions de l’Inde et en Ethiopie. mande expresse du conseil général de tion pour décider des quantités de modes de taxation moins injustes que entra deux documents de la ville con­ de son devoir de rétablir la situation l’organisme syndical. grain dont ils peuvent disposer pour Les experts ne disposent malheureu­ la fameuse taxe d'eau, dont l’impor- cernant la rénovation urbaine. A ce exacte. faire face à la crise actuelle. sement pas de toutes les informations nécessaires pour évaluer les besoins Cette trêve, ce climat de patience et Il s'agit du Canada, des Etats-Unis, exacts. de paix que l'UPA a toujours tenté of­ de l’Union soviétique, de la Commu­ ficiellement de respecter ne tenait nauté économique européenne, de la Selon certaines sources, l'Australie hier qu’à peu de choses. Les représen­ N:| Chine, de l’Argentine et de l'Australie. aurait proposé un système d'alloca­ tants des agriculteurs#!colère La réunion a lieu sous la direction tions. en vertu duquel les exportateurs avaient donné un mandat en blanc au du Dr Addeke Boerma, secrétaire gé­ de grains se mettraient d'accord pour conseil général de l’UPA et réitéré néral de la FAO, dans une salle isolée réduire leurs ventes aux pays les leur incapacité de contenir les gestes du Palais des congrès. mieux nantis, comme ceux d'Europe, des membres si le conseil des minis­ et augmenter leurs livraisons aux tres répondait négativement à leurs Cette réunion a été décidée dans la pays qui sont le plus dans le besoin. propositions. •vSiî plus grande discrétion. Certains délé­ gués des pays concernés feignent de Le ministre de l'Agriculture du Ca­ l'ignorer. D'autres concèdent qu'il y a A l’attitude “positive” du gouverne­ VENTE DE TAPIS nada. M. Eugene Whelan, et son collè­ une réunion, mais observent le mu­ gue des Affaires extérieures, M. Allan ment Bourassa face aux demandes ré­ tisme le plus complet. MacEachen, ont cependant nié avoir pétées des agriculteurs vient s'ajouter ENTREPÔT: 8280, boul, Saint-Laurent participé à des discussions portant sur une nouvelle subvention de $15 mil­ 11 s'agit pour ces pays de faire l'in­ un système de rationnement interna­ lions, ce qui porte à $17.6 millions le MAGASIN: 1477, rue Mansfield ventaire de leur stock pour voir s’ils tional des grains. montant que le gouvernement du Qué­ peuvent répondre aux besoins des six bec accordera aux producteurs de bo­ AU SERVICE prochains mois et aussi de régler le Le Canada a déjà fait savoir à la vins laitiers et de boucherie au cours problème du transport de ces céréa- conférence qu'il consacrerait dès de son exercice financier. DE MONTRÉAL les. maintenant $50 millions à l'aide agri­ cole et distribuerait un million de ton­ Québec devra avoir recours à un DEPUIS 35 ANS DE RABAIS Pendant ce temps, les travaux de la nes de blé annuellement au cours des 25 %â 50% budget supplémentaire pour dégager Conférence se poursuivent et chaque trois prochaines années. délégation fait des déclarations sur ce les crédits nécessaires à ce nouvel en­ Satisfaction garantie ou argent remis qu’il faut faire ou ne pas faire. C'est Le Pape Paul VI a d'ailleurs gagement. Fait à souligner, le gouver­ là un des phénomènes frappants de ce adressé ses félicitations au Canada nement a laissé à l’UPA le soin de Avant d'acheter ailleurs, magasines et comparez! genre d’assemblée. Pendant que les pour ce geste concret, en recevant trouver une formule de répartition de différents pays échangent des opinions cette somme entre les diverses caté­ I ha km "Btn hier M. MacEachen pour une au­ üescfpten Mâwfectwier F'«» diverses ou même s’abreuvent d'inju- dience qui a duré 25 minutes. gories de producteurs. ROULEAUX À SOLDER: Pmi liste Nette prit 12- x 112" Or twesd commercial tel quH $ 135 S40 La stratégie du gouvernement a été Ven;# Description MANUFACTURIER vetfe 12' x 10'2" Blanc shaggy caoutchouc tel quel 134 62 remarquable : le conseil général de verge carrée terrée 12x9 8" Orange nylon embossé caoutchouc 104 53 l’UPA allait en force rencontrer le 100 Brun intérieur — extérieur 55.99 SI.93 12'x 9' Rouge tweed caoutchouc commercial 108 49 Accident de travail a Beauharnois conseil des ministres; les blocages de 33 Or foncé nylon shaggy a 99 4.50 12 x 119" Or tweed commercial caoutchouc 126 64 routes, les veaux pendus et enterrés, 120 Ot nylon tweed shaggy épais 9 95 4.50 12'x 16 8" Os nylon shaggy caoutchouc 189 84 lîj les pressions exercées auprès des mi­ 39Or nylon shaggy caoutchouc 8.99 4.99 12x86" Vert nylon cisele épais 99 49 nistres et des députés, entre autres, 36 Magenta nylon Irisé tel quel 1195 4.99 12’ x 17’10" Ot nylon ciselé caoutchouc 216 96 2 morts et 8 blessés 54 Ot nylon shaggy très épais 21.95 11.95 12x112" Vert nylon velours caoutchouc 149 79 ont eu un effet non négligeable dans 60 Ot laine Wilton velours uni 22.95 13.95 9' x 9’6" Orange nylon shaggy caoutchouc 129 49 le dénouement de cet imbroglio; les L'explosion d’une fournaise surve­ bert Chiasson, 26 ans, de Meloch- 60 Bleu laine Wilton velours uni 22.95 13.95 9' x 10’5” Lilas nylon ciselé caoutchouc 115 39 nue hier à l'usine de Chromasco, à ville, et Denis Lepage, 24 ans, de représentants de l’UPA ne s’atten­ 49 Or nylon frisé épais 1195 6.99 12’ x 11’2" Abricot nylon velours caoutchouc 150 69 daient pas à une réponse aussi affir­ Beauharnois, a fait deux morts et Maple Grove. 100 Blanc nylon velours uni 11.95 5.99 6’6” x 10’3" Bleu acrilan velours épais 112 49 mative: la réaction du gouvernement huit blessés. On ignorait la nuit dernière l’état 36 Blanc ny'-n ciselé shaggy touffu 13 95 7.99 12'x6'3” Os nylon shaggy caoutchouc 75 32 a replacé les agriculteurs sur la défen­ 100 Brun laine Wilton Irisé 16.95 8.99 12’x 9’ Violet nylon shaggy épais 132 59 La fournaise contenait du manga­ de santé des huit blessés. La cause sive. 33 Or nylon ciselé épais 8 99 3.99 12’ x 17'3" Or. topaze nylon ciselé 207 95 nèse liquide et les deux ouvriers de l'exploison n’a pas encore été Vous pouvez acheter réimporte quelle grandeur que vous désirez! 12’ x 8’8" lilas nylon shaggy très épais 204 96 tués ont été identifiés comme Ro- déterminée. 12' x 12’ Blanc nylon cisele épais 115 Ce que ceux-ci demandaient depuis CECI EST UNE LISTE PARTIELLE! 192 12' x 16’6" Vert polyester ciselé épais 242 115 plusieurs années, ils l’ont obtenu HEURES D’AFFAIRES 12’ x 6’6" Or nylon velours épais 132 84 après avoir ébranlé la vie “normale” Ouvert du lundi au mercredi jusqu’à 5h p.m. Jeudi et vendredi jusqu’à 9h p.m. 12’ x 10' Or fonce nylon shaggy cisele 200 110 des Québécois par des gestes insoup­ [KM ______Samecl juequ'a 5h p.m.______12' x IV Blanc nylon velours uni 180 90 300 employés çonnés, courageux et parfois violents. 12' x 6' Vert nylon shaggy liés épais 120 50 SUITE DE LA PAGE A 1 NYLON SHAGGY ÉPAIS 12’ x 14'6" Ivoire nylon shaggy très épais 380 190 Ils ne voulaient pas s'adresser à 12’x 1V3" Beige blanc nylon shaggy 165 89 dre de vérifier soigneusement toute 118" x 10’10” Vert nylon tweed commercial Ottawa : “Nous sommes des Québé­ dos caoutchouc Notre prix 135 59 du canal 10 hypothèse de travail”. cois, a déclaré avant la rencontre Je 12' x 9’6" Pourpre nylon shaggy touffu 165 75 Quant à l’histoire nationale, son ob­ 12' * 14'4" Rouge nylon mini shag 240 120 président de l’UPA, M. Paul Couture. 8 couleurs jectif est de former “chez l'adolescent C'est à Québec de prouver que le fé­ 4 6" x 8'9 " Or foncé nylon shaggy épais 80 40 se syndiquent une conscience nationale qui l’amène 12 x 5 Rouge orange shaggy caoutchouc 59 36 déralisme est véritablement rentable”. Prix liste $9.95 SB99 à s'attacher à une langue, à s'identi­ iirji eirrli fier. à un coin de terre, à conserver M. Couture avait réuni tous les ad­ CECI EST UNE LISTE PARTIELLE Le Conseil canadien des relations de ses traditions, à préserver en somme ministrateurs de l’UPA à Québec pour un patrimoine culturel dont il recon­ HEURES D'AFFAIRES travail vient d’accorder une accrédita­ leur faire part des propositions qu’il NYLON SHAGGY TRÈS ÉPAIS Ouvert du lundi au mercredi jusqu'* 5h p.m. naît le prix.” avait l'intention de soumettre au con­ Jeudi et vendredi jusqu'à 9h p.m. Samecf jusqu'à 5h p.m. tion au Syndicat canadien de la fonc Athée! seil des ministres. Notre prix lion publique 1SCFP; pour représenter Dans une de ses formules, le com­ Plusieurs agriculteurs avaient alors uni et tweed TAPIS HERCULON AVEC CAOUTCHOUC missaire Gaston Michaud a déclaré quelque 300 employés de la production fait observer à M. Couture que des “qu’un gouvernement qui essaie de manifestations s’organisaient sans leur $8»9 6 couleurs détruire le sens historique est un gou­ Prix liste 13.95 a 16.95 et de bureau de Télé-Métropole Inc. accord et qu'il était maintenant inutile ttr[t carres $998 vernement athée” puisque le christia­ de tenter de décourager les gestes qui Notre prix ■H

à / ) LA PRESSE, MON I REAL, VENDREDI 8 NOVEMBRE 1974 A 7 a LE CASTOR Tout ce qu'il vous faut pour le faire vous-même! Jjy-ÏCOi6Ur Un organisateur sera élu à

(g) Ml ERRATUM g 500 Dans notre annonce parue mercredi 6 novembre, la présidence du Parti libéral le prix de l'article suivant aurait dû se lire comme G suit: GAGNANTS de notre bureau de Québec aussi composé de trois autres tendance, M. Desrosiers a mission juridique (en 1965, on peut se permettre le luxe membres désignés par le objecté que sa priorité était lors de la réforme électorale de faire ça", E PISTOLETS DE DUEL QUEBEC — C’est le no­ caucus des députés ainsi que au contraire de redonner à la qui a précédé l'élection de Le nouveau président du taire Claude Desrosiers, rie du chef du parti, M. Robert commission politique “le 1966). PLQ trouve “normal" que Montréal, organisateur libéral DE PLUS Bourassa. souffle qu’elle a déjà eu mais l’intérêt baisse pour le “labo­ SUR PLAQUE Il occupait depuis 1967 la à bien connu, qui sera élu par ratoire d’idées” qu'est la Le congrès du Parti libéral qu’elle n’a plus”. présidence de la commission Deux magnifiques pistolets espagnols acclamation président ri u commission politique lorsque ne sera donc pas le théâtre d'organisation, poste qui avec un casque d’armure et un écusson Parti libéral du Québec au “Mon passé n’a pas été ex­ le parti est au pouvoir. cours du congrès que le PLQ d’élections serrées pour rem- équivaut à celui d’organisa­ montés sur une plaque rouge ou noire. . clusivement lié à l’organisa- En ce sens, a-t-il ajouté, la CONCOURS tiendra à Québec le 14 no­ phr les differents postes puis- tion électorale”, a fait obser- teur en chef officiel du Parti, , vembre prochain. que seule la présidence de la ver le notaire en rappelant même s’il est bien connu que forte representation des libe­ E commission jeunesse a fait qu'il avait justement été se- M. Paul Desrochers a joué raux en Chambre constitue La période de mise en can­ 1 objet de plus d une Candida- crétaire de la commission po- un rôle prépondérant dans ce pour le parti “le risque que 8495 didature a en effet pris fin il la facilité s’installe”. M. Des­ ture' litique “dans ses belles an­ domaine. © y a une semaine et le notaire rosiers va même jusqu’à dire nées de la révolution tran­ Desrosiers, qui est actuelle­ Le "luxe" d'un M. Desrosiers reconnaît que “si on accentue trop l’or­ quille”, soit de 1962 à 1964. ment président de la com­ nouveau souffle? que l’organisation a pris beau- ganisation, on risque de les mission d’organisation et d’a­ coup d’importance dans le perdre’’ (allusion aux 101 de­ nimation du parti, est le seul Parti libéral au cours des ré- Putés libéraux). à avoir posé sa candidature SSpi SÜtÉl centes années. Sans vouloir Quant aux moyens qu’il en­ à la présidence. tend prendre, M. Desrosiers diminuer l’organisation, expii- jj| B âÇlSStiïïB. Il succédera donc à M. a notamment indiqué qu’il Pierre Lajoie, cet ex-secré­ que-t-il, “il faut tenter de re- entendait récupérer de l’aile taire du premier ministre qui d?T riras, k.ïï donner son lustre et son pa- parlementaire une partie au avait été nommé président nache à la commission politi- budget de recherches mis à Durée limitée intérimaire du PLQ au mois UÜ&rrM Sg«&VÆÏ que parce que — l’organisa- la disposition des partis par donna,t lieu à des débats pu- 1964) président de la coin- de mars dernier, après la dé­ tion étant en bonne voie — l’Assemblée nationale. ERRATUM blics au grand jour entre les Dans l'annonce parue mercredi le 6 novembre, l'item mission de Mlle , éléments réformistes et con­ devenue député aux élections suivant aurait du se lire comme suit: servateurs du parti. Réputa­ r :::4ïisi d’octobre 1973 et nommée par la suite au cabinet. M. tion qui s’est cependant es­ ü . xi Lajoie a décidé de ne pas de­ tompée avec le départ de STYROFOAM mander un renouvellement de René Lévesque et de plu­ : 4x8x1" son mandat. sieurs autres à sa suite. De­ Prix ord. : $4.03 Le Parti libéral aura aussi puis l’arrivée au pouvoir de un nouveau vice-président M. Bourassa, les militants 1947 SPÉCIAL CBS : (poste traditionnellement oc­ ont joué un rôle beaucoup cupé par un anglophone) en plus docile sinon effacé. un f la personne de M. Donald Interrogé hier par LA Hicks. Le trésorier, M. Jean PRESSE quant à savoir si ; $939 Morissettc, et le secrétaire, M. Guy Samson, seront pour l’accession à la présidence leur part réélus sans opposi­ du PLQ d’un “organisateur" . tion. L’exécutif du PLQ est ne venait pas confirmer cette /Zy frf/////frf : / m : _ .

St • :-y Loterie C'est en 1934 que Brights a commencé son vaste et coûteux programme de recherches et d’améliorations *: 1-« k. 1 JkL jj 9s* U vinicolcs. En 1947, les quatre premiers résultats de ce i-ZS pari ont été lancés sur le marché canadien—le 74 Sherry, 3 z © Olympique « * X le 74 Port et les vins de table Manoir St-David. Depuis ce temps-là, ces quatre vins se classent parmi I les vins de qualité de leur catégorie qui se vendent le ' Ë Ht n plus au Canada. Quand vous servez l'un de ces vins, x'-’f ■ vous servez des vins que les Canadiens connaissent et . Canada h •:y-m apprécient. Avec ces vins, vous ne pouvez vraiment pas m Vf; ■ ! vous tromper. •TI m 3e TIRAGE = 18 NOVEMBRE § Celte cave de vins canadiens de qualité, appréciés 2 GRANDS PRIX DE $1 MILLION CHACUN en tout temps et en toute occasion, fait un cadeau H # UN TOTAL DE PLUS DE $17000,000EN PRIX apprécié en tout temps et en toute occasion: ■ S##?-.; 74 Sherry Î2.S5 (40 oz) 522D 7 -Z ! 4 ■ Lin vin apéritif délicieux. m 74 Port $2.R5 (40 oz) S10B ___ Parfait avec le fromage et les biscuits salés. UNE QUANTITÉ LIMITEE Sauternes Manoir St-David $1.45 (26 oz) 401A Un vin de table blanc demi sec. 5's Claret Manoir St-David $1.45 (26 oz) 379F t 11 Un excellent vin de table rouge sec. V ‘Biqlits MazelTov $1.95 (26 oz) 5%E # ! DE BILLETS "ROSES Un délicieux vin de dessert. V'Qodian shj Vin rosé mousseux Du Barry $2.70 (26 oz) 5l2B ■o. ' EST ENCORE DISPONIBLE Un vin léger "pour toutes occasions". Q $1.4» (26 oz) 401A $2.65 (40 oz) 522D *

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X / Découpei et conserve/ ce message. Il vous aidera à faire votre choix aux élections municipales du 10 novembre. \ / I I Pendant un temps limi­ I té. LA PRESSE offrira à I 500 participants au I LA SOLUTION DU JUSTE MILIEU: th! concours J'AI VU deux I excellents billets pour I le super-spectacle sur I I glace. I DÉMOCRATIE MONTRÉAL I l Trois groupes sont dans la lutte. L'un â droite. L'autre â gauche. Nous sommes au centre. Nous Votons démocratie Montréal District de Snowdon le parti du juste milieu, le parti de la vraie démocratie. De là notre nom : DÉMOCRATIE District de St-Louis ICE I sommes Vos candidats: LONGTIN. Claude BOULIANE. Denis i MONTRÉAL, et notre theme : VOUS D'ABORD ! Siège Cl Siège jl

CAPADES FRIEDLANSKY. Gérald ARONOFF. Nat I I Siège s2 Siège p2 i VOUS D’ABORD! AU FORUM MARTIN,Markus MORGANSTEIN, Mike DE MONTRÉAL Siège ;3 Siège p3 ! I • Parce que VOUS vouiez du changement et que le temps est enfin venu de mettre de l'ordre dans l'administration de Montréal. I • Parce que VOUS cherchez des administrateurs compétents, d'experience, qui sont capables de DU 19 AU 25 I District de Mercier planifier pour vous ce qui compte vraiment. NOVEMBRE I District BEAUDET, Daniel • Parce que VOUS désirez une démocratisation des structures et du fonctionnement de I adminis­ Siège z2 I tration municipale. Par exemple, un conseiller par district: l'abolition des contrats sans de Côtedes-Neiges I soumission: la nomination d’un Vérificateur qui rendra publique la gestion des finances de la vil­ FELLMAN, Édouard 1,000 billets le et critiquera l'administration en place. Siège =2 I District de St Jacques | • Parce que VOUS en avez assez de vivre dans la ville la plus taxée au Canada. Démocratie Mon­ Jacques Brisebois en tout ! tréal fera un nettoyage dans tout ça afin d'y mettre bon ordre. votre candidat ALLEN, Gordon MANSEAU. Léo I à la mairie Siège Siège p2 I • Parce que VOUS demandez des programmes planifiés pour les transports en commun, l’habita- lion, le développement commercial et industriel. Démocratie Montréal vous soumettra, en no­ Tous les détails dans LA I vembre 1975. un plan spécifique à suivre touchant les 10 prochaines années. I PRESSE de tous les • Parce que VOUS exigez une équipe sérieuse, réaliste, bien consciente ud vos problèmes et capa­ jours. I ble de trouver des solutions nouvelles, donc une réponse valable et compétente entre deux posi­ I tions extrêmes. Démocratie Montréal est vraiment le seul choix. I • Pourquoi voter d'un extrême à l'autre? Choisissons le juste milieu et mettons de l'ordre dans le choix des priorités â l’Hôtel de Ville de Montreal. VOUS D’ABORD ! I xls- t v dm x > DÉMOCRATIE MONTRÉAL 845-6906, 045-7723, 844-8651 / \ A 8 IA PRESSE, MONTREAL, VENDREDI 8 NOVEMBRE 1974

L'administration Drapeau Les Olympiques ont dominé la scène municipale depuis quatre ans

1 A deux jours de l’élection muni­ Ville de Montréal dans ses rela­ Montréal et ses employés, les cols nomme un autre vieux compagnon avec les candidats du parti durant lions à l’achat d’une machine à cipale, Claude Gravel, chroniqueur tions avec ses groupes d’employés. bleus d'abord, les cols blancs en­ de lutte, Gérard Niding, et sur­ la campagne électorale. écrire. i de IA PRESSE à l'hôtel de ville de suite, les pompiers finalement. prend par son audace dans la com­ Oui, tracer un bilan rapide des Le bilan de ces quatre années Elles étaient là, toutes, les déci­ Montréal, trace un court bilan position du comité exécutif. réalisations d e l'administration Pour le reste. Montréal a été une d’administration : le comité exécitif sions de l’hôtel de ville. Mais il critique des quatre dernières années Drapeau-Niding de 1970 à 1971. ville qui s'est transformée autant Tes 46 autres conseillers connais­ a pris 25,000 décisions, le conseil faut avoir consulté au moins une de l'administration du Parti civique, c’est penser aussitôt à la prépara­ par sa propre dynamique interne, sent alors leur rang clans la hiérar­ municipal a pris 4,000 décisions, a fois ces dossiers, à la hâte, debout, qui demande un renouvellement de tion des Jeux. commandée par l’entreprise privée, chie municipale. dit, il y a trois semaines, M. Dra­ pendant qu’on les numérota it. son mandat pour la quatrième fois que par la volonté de ses adminis­ peau. avant qu’on les achemine vers depuis 1960. Au second plan, mais question trateurs publics. Pendant quatre ans, l’équipe ne d’autres fonctionnaires qui les ré­ majeure: les tensions constantes et changera pas et, unie derrière son Oui, mais dans quel sens ? clamaient, pour goûter au suprême Les Jeux olympiques ont occupe croissantes entre la métropole et Novembre 1970 : le Parti civique chef, traversera toutes les tempè- raffinement de la dissimulation : la place d’honneur à l’hôtel de ville Chaque mois, l'ordre du jour ali­ les villes de banlieue à l’intérieur entreprend sa deuxième décennie à tes. tout laisser voir sans rien permet­ gnait ses 70 ou 80 résolutions. de Montréal, ces quatre dernières de la Communauté urbaine depuis la direction de la ville après lui Avec le chef $106,000 pour la construction tre de comprendre. années. que les dépenses pour les trans­ avoir “donné" le métro. l’Exposi­ d’égouts : adopté ! $119,500 pour la Oui, pendant ces quatre années, ports en commun et la police sont tion universelle, Terre des Hom­ Au conseil municipal, comme au Ils ont suscité des débats très reconstruction de trottoirs,des on a enlevé la neige, ramassé les entre elles partagées. mes. conseil de la Communauté urbaine, vifs aux assemblées d’un conseil deux côtés de la rue : adopté ! Mo­ ordures, refait des trottoirs, rem­ municipal habituellement silen­ l’équipe votera avec son chef. “Le placé des lampadaires, démoli et Pour Montréal, la création de la Dans la salle du conseil, ses re­ Parti civique, dira M. Drapeau, difications aux règlements de cieux. rebâti à Montréal. Avec les taxes CUM a marqué une pause dans présentants occupent maintenant est une équipe d’hommes qui pen­ zonage : adopté ! Programmes de logements à loyer modique : qu’on percevait des contribuables. Ils ont souvent accaparé l’atten­ l’accélération des contraintes bud­ tous les sièges. Un grand absent : sent la même chose.” tion des membres du comité exécu- gétaires. Pour les autres villes de Lucien Saulnier, président du co­ adopté ! Mais les services aux citoyens se Vile, ce fut un éternel sujet de mé­ mité exécutif durant 10 ans, alors Quelques-uns, à peine un trio, sont-ils améliorés ? Quelles ont été tif. Chaque mardi, dans un bureau contentement. président de la nouvelle Commu­ oseront parfois protester. Au sujet les priorités de l'administration ? occupé par deux fonctionnaires et Ils ont obligé certains services nauté urbaine (CUM). de la vérification des finances mu­ Sauf les Jeux, où a principalement deux secrétaires, tombaient, pêle- administratifs à leur affecter, di­ Nombreux conflits nicipales. Du coût de Terre des porté son effort ? Les 25,000 déci­ Pour lui succéder, les observa­ mêle, les centaines de “décisions" rectement ou indirectement, une Hommes. Du parc Viau. Du Village sions de l'exécutif et les 4,000 déci­ Les deux dernières années auront teurs désignent Jean Labelle. que codifiées du comité exécutif : elles partie de leur personnel. olympique. sions du conseil ne le disent pas. été également marquées par la son expérience appelait logique­ pouvaient aller de l’octroi d’un con­ Ils ont officieusement orienté lu multiplication des conflits entre ment à ce poste. Jean Drapeau Ils ne sont plus, aujourd’hui, trat de plusieurs dizaines de mil­ Claude GRAVEL

Jacques Couture préconise la décentralisation

par Jacques BENOIT faites pour le monde et appartiennent sur certaines priorités, qui sont “le "C'est la première fois, en 14 ans, aux gens’’. bien-être des gens, l’habitat et l’envi- que nous allons avoir à Montréal de Favoriser la vie rionnement". Et pour cela, pour que véritables élections, car Drapeau n'a ce travail ne se fasse pas à vide, il pas eu de vraie opposition depuis A Montréal, on se sent toujours faut, à ses yeux, connaître “les be­ ' iWJç!z cv 1960. Nous vivons un moment histori­ régi, contrôlé, paralysé par une bu­ soins des habitants de la ville”. PcuWrSMO'& reaucratie et une police au service de que". a déclaré, hier, devant un “Ce sont les citoyens qui connais­ ce epu Vis* o/ur Cut/CeS-eH’ groupe d'étudiants du collège Loyola. cette bureaucratie, qui par mille fa­ çons nous laissent entendre qu’on est sent leurs besoins, ce n’est pas le En rérre. une pcuevor'R3 M. Jacques Couture, candidat à la là pour s’ajuster à ce qui existe. maire de Montréal. mairie du Rassemblement des ci­ toyens de Montréal. A preuve, a-t-il dit, “ce tas de ré­ “Nous, ce qu’on propose c’est une X planification démocratique et une dé­ C'est aussi la première fois, selon glements stupides" qui empêchent tout et rien. “Dès qu’il y a un peu de centralisation. qui dans une grande M. Couture, qu'un parti politique mu­ ville, sont toujours liées.” nicipal. le RCM. pose la “vraie ques­ vie sur un trottoir, la police prend peur." % tion" sur la place publique, à savoir, La décentralisation parce que “c'est <=kj a-t-il dit: “Qu'est-ce qui arrivera à Alors que favoriser la vie. selon lui, la seule façon de connaître les besoins notre ville? est chose possible par nombre de de chaque groupe de citoyens" (à tra­ 'à> “L'intérêt de cette campagne est moyens des plus simples: par exem­ vers les conseils de quartiers que se que nous ayons placé le débat à un ple. en encourageant la tenue de fêtes propose de créer le RCM) et la plani­ niveau qui engage l’avenir de Mont­ populaires au lieu de les réprimer, en fication. parce qu’il faut bien planifier real et au vrai niveau où devrait se réservant, le dimanche, certaines rues et que “seulement la décentralisation, situer une campagne municipale”, de­ aux cyclistes plutôt que de réprimer ça ne suffit pas". le cyclisme. vait-il en effet déclarer un peu plus Le dossier noir tard devant un groupe d’architectes et “Combien de gens pour qui la ville Plus tôt, au collège Loyola, M. Cou­ ; d'urbanistes. est hostile présentement?” ture a appelé tous les jeunes à voter Pour M. Couture, qui a tracé à ces Même les besoins des groupes les dimanche, car, a-t-il dit, “tout le derniers auditeurs le portrait de ce plus, démunis — les handicapés, les monde est responsable du sort de que serait une "ville humaine", faite vieux — sont à l’heure actuelle igno­ cette ville". pour ses habitants, il est possible de \ rés, estime-t-il. m stopper la déshumanisation progres- “Le choix que pose l’élection de di­ FL 1 sive de Montréal. Humaniser la ville, la rendre à ses manche est un choix entre une vraie “Ou bien on fait une ville pour fa- habitants, est chose impossible par le démocratie et une autocratie, a-t-il boriser les affaires, pour en faire un moyen du laisser-aller actuel, par ce ajouté. centre important au plan économique que Drapeau, a-t-il dit, appelle “son “Sommes-nous en Amérique du sud et on demande aux citoyens de s'ajus- développement naturel". pour accepter qu’une ville soit con­ duite par un seul homme sans aucune 1 ter au développement de la ville “Un développeront anarchique, c’est espece de participation?” mti comme cela se fait à Montréal, ou le fait d’une démocratie nulle, qui n’e­ bien on fait une ville d'abord pour xiste pus." Précédemment, M. Couture avait ceux qui l'habitent. raconté aux étudiants “la parodie aIT ??»*!; “Si elle devient un centre économi­ Avec la règle du jeu actuelle, "c'est d’assemblée du conseil municipal”, à a/ que important, il faut que ce suit au toujours les forces économiques qui laquelle il a assisté dernièrement. vont gagner", “quand il n’v a pas de (Droits Reserves) profit de ceux qui y vivent." “C’était assez comique... et cynique. politique, du plan social, c'est toujours Car la ville, a-t-il expliqué, doit être Je dirais que c’est le Parti cynique, ministrateurs actuels et particulière­ tion internationale, être reçu partout, d’un administrateur —, tout le reste les forts qui gagnent". un lieu privilégié d’échanges, de ren­ plutôt que civique.” ment de M. Drapeau: leurs relations même à Hong Kong, mais si ça va n’est pas important.” contres et de vie communautaire", Remettre la ville à ses habitants, Il a, enfin, entretenu les etudiants de travail avec les employés de la mal dans sa propre maison, s’il n’a Or, a-t-il dit, jamais on n’a vu rela­ comme le. sont les villes européennes cela demande, a-t-il précisé, que l’ad­ de ce qu’il considère de toute évi­ ville. pas mérité la confiance de ses em­ tions de travail plus pourries que cel­ où “la vie est dans la rue ", qui “sont ministration fasse porter son travail dence comme le dossier noir des ad- "Un homme peut avoir une réputa- ployés — qui est la première qualité les qui existent à la ville de Montréal.

ma \4 - Ri! Drapeau tient à ce que - wma

>8 V IB m: #2 ■ le conflit s'éternise

mmm ■ a — Jean L'Abbé TM . .3^1 * m «% ImÊÊÊ. m par Jean-Paul CHARBONNEAU Couronne et le commissaire ont men­ n / . m . ? m tionné que certains témoins avaient Ê êv! 1 Tr ' Selon le président de l’Association $3 1 une mauvaise mémoire. 'AP ggm des pompiers de Montréal, la Ville \& U' > m tient à ce que le conflit qui l’oppose à Le commissaire McDougall a même t ses quelque 2,400 pompiers persiste. lancé: “J’ai entendu peut-être 1,000 m ï I f ’ T M enquêtes sur des incendies jusqu’à pÿOM'iï Dans quel intérêt? Qui sait... présent, et les pompiers ont toujours A i donné beaucoup plus de renseigne­ 1 â 1 mSm f Le président de l’APM, M. Jean i .. V 1% c A L’Abbé, n’était pas tendre, hier, en­ ments que maintenant”. ,ré- N, I vers le maire Drapeau, après avoir Quelques secondes auparavant. Me '» f appris que des avis de comparaître :-ï ' Fernand Côté avait pour sa part dit %- : avaient été envoyés à une dizaine de que le soir de l’incendie, à la caserne M ■ pompiers qui auront à répondre à au­ Si no 20, il y avait plusieurs lieutenants 1 tant d'accusations d’outrage au tribu- mais que personne ne semblait avoir nal. j ■ rien vu, sauf, bien entendu, l'incendie. % “Après avoir réduit, dit-il, plusieurs Ces déclarations sont survenues ' chèques de paie, à la suite de mises à * après que trois lieutenants eurent tour 4 pied temporaires, voilà maintenant à tour affirmé qu’ils ne se souve­ i que certains pompiers sont cités pour naient pas de quelle manière étaient ? outrage au tribunal. C’est le comble. m % placés les matelas dans le dortoir. I “Habituellement, lorsqu’un conflit Ces officiers se sont rendus durant prend fin, on enterre la hache de ou après l’incendie dans la salle de 1/ guerre. Mais dans ce cas-ci, la Ville repos des pompiers, mais ils ont tous 1 tient absolument à ce que le conflit été incapables de déterminer exacte­ persiste”, d’ajouter M. L’Abbé, inquiet ment comment étaient disposés les de la réaction qu’une telle décision matelas. MS des hautes autorités pourrait provo­ ; # quer. Ils ont ajouté que ce n’était pas à i eux de déterminer comment se trou­ m % Pour le moment, cependant, il n’y a vait tel ou tel objet et comment le feu pas lieu de craindre un nouveau dé­ avait débuté. Il y a des enquêteurs brayage. % pour ça, de préciser les trois témoins Ces requêtes en outrage au tribunal à tour de rôle. ont été signifiées parce que les pom­ L’un des témoins, le lieutenant piers ne sont pas retournés au travail, André Hilareguy, a pour sa part photo Pierre McCenn, LA PRESSE le 1er novembre, après qu’une injonc­ ajouté qu’il avait appris qu’il y avait tion leur eut ordonné de reprendre un incendie au deuxième étage de la Les avocats dans la rue leurs fonctions. caserne alors qu'il était dans une voi­ ture pompe. Il se dirigeait avec des Quelque 3,000 futurs avocats de la province de Québec ont débrayé, hier, et 1,500 d'entre eux ont manifesté dons les rues du centre-ville et devant le palais de Mauvaise mémoire pompiers vers une autre caserne. justice. Leur problème : ils ne savent pas ce que sera leur formation professionnelle cor les universités n'arrivent pas à s'entendre sur l’application des programmes. L’enquête du commissaire aux in­ Pour tous la situation est urgente et chacun sait que ce n’est pas en quelques mois que les universités pourront mettre sur pied des écoles de formation professionnelle, cendies, John McDougall, s’est par L’enquête du commissaire aux in­ uniformes à travers le Québec. Jusqu'à cette année, ces cours postérieurs à la licence en droit sont donnés par le Barreau du Québec, mois il o été décidé au printemps ailleurs poursuivie, hier, au palais de cendies a été ajournée au 13 novem­ dernier qu'à partir de septembre 1975, cette formation professionnelle reviendrait aux universités. justice, alors que le procureur de la bre. J c*- / LA rVcbdt, MoNi'klAL, VcNüRtDI 8 NOVEMBRE 1974 Le PQ blâme le caucus libéral pour la lenteur du débat sur le rapport Gauvin

de noire bureau de Québec forme, le ministre Tetley a le porte-parole de l’Opposi­ reau du Québec de diffuser pufé de Lafontaine qui est j néanmoins reconnu qu’il y QUEBEC — Le “whip” du tion. son point de vue sur l’assu­ revenu à la charge en di­ avait “deux autres groupes” rance-automobile par des Parti québécois, le député Aux yeux du ministre, l’é­ sant: “Si cela fait son af­ à convaincre que le problème conférences de presse, des Marcel Léger, a soutenu hier tude du rapport Gauvin en faire, le gouvernement con­ CONCOURS est sérieux : le conseil des lettres aux journaux et une que c’est le “caucus divisé” commission parlementaire a sulte les gens avant pour ministres et les fonctionriai- tournée à travers la pro­ des députés libéraux qui re­ au contraire une très grande noyer le poisson... et s’il veut ; res. vince. “C’est ici que le débat tardait la réforme de l’assu­ valeur dans la mesure où imposer un projet de loi, il y se fait”, a-t-il conclu à l’en­ rance-automobile et amenait M. Léger avait auparavant elle permet aux groupes inté­ va directement.” droit du bâtonnier. le ministre à reproché au gouvernement de ressés de venir se faire en­ L’étude du rapport Gauvin étirer les travaux de la com­ ne pas avoir encore fait son tendre. M. Tetley a également re­ s’est incidemment poursuivi mission parlementaire sur option et d’obliger tous les proché au Bureau d'assu­ “Je n’ai pas l’intention de hier avec le mémoire de la l’étude du rapport Gauvin groupes intéressés à se pro­ rance du Canada de ne pas rendre jugement et de déci­ compagnie d'assurance All­ pour “noyer le poisson”. noncer sur un rapport qui ne avoir fourni de chiffres à der finalement... avant que le state, propriété conjointe de représente pas nécessaire­ l'appui des prétentions de son Simpson-Sears Limited et | De son côté, le ministre procès soit terminé”, a répli­ mémoire dans lequel un ré­ Tetley a rejeté cette préten­ ment l’opinion du gouverne­ qué M. Tetley. Sears Roebuck and Company. ! tion et promis d'entreprendre ment: gime d’indemnisation préten­ Dans son mémoire truffé aussitôt que possible une ré­ “Voulez-vous que je prenne u u m e n t moins dispendieux “Actuellement, on discute de fautes de français, la une décision avant que la est préconisé. “Qu’ils présen­ forme de l’assurance-automo­ dans le vide. On ne connaît compagnie torontoise a parti­ tent des chiffres ou retirent bile. pas le choix du gouverne­ CSN se soit prononcée?”, a culiérement insisté pour mar- | ensuite demandé le ministre leur mémoire”, a dit M. Te­ Vantant les mérites de l'é­ ment et le rôle d'une com­ quer son opposition au ré­ en s'adressant au député pé- tley à l’endroit des représen­ tude du rapport Gauvin en mission parlementaire, nor­ gime d’indemnisation sans | T quiste. tants de cet organisme. commission parlementaire malement, c’est d'étudier les égard à la responsabilité re­ 1 comme moyen de sensibiliser implications du choix politi­ Par contre, M. Tetley a sé­ Cette argumentation n'a ce­ commandé par le rapport la population à cette ré- que du gouvernement", a dit vèrement reproché au Bar­ pendant pas convaincu le dé- Gauvin.

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Une autre représentation vie et aux problèmes des Ce soir: — à 7hl5„ séance Reine-des-Coeurs, 5875 est, rue "A toi pour toujours, ta Marie- Amérindiens aura lieu ce de la ciné-conférence du Dr du Ciné-Jeunes au Centre Mgr- Shebrookc, angle Bossuet, Loti” (dimanche soir égale­ soir, à 8 h 30, au Centre MOT-MYSTERE Louis Nedjar, sur "les peu­ Pigeon, 5550. rue Angers, an- avec plus de 30 kiosques diffé- ment). Monchanin, 4917, rue St-Ur- ples oubliés des Nouvelles- gle Galt, à Côte St-Paul (763- rents (entrée libre). — A 8 h, à la boîte à chan­ Hébrides” sera offerte ce bain angle boul. St-Joscpli. OUTILS - ■ Un mot de 5 lettres 2741). — A 8 h, spectacle de théà- son "la Résidence", au grand soir, à 8 h 30, par “les Cette fois, il y aura rencon­ — A 8li30, au Centre Mon- trc aux Loisirs St-Mathias salon du Centre communau­ Grands Explorateurs”, à tre avec Basil Johnston, de chanin, 4017, rue St-Urbain, (sous-sol de l'église), 1500-B, taire de l’Un, de Montréal, 1 2 3 4 S G 7 8 9 10 11 12 13 14 15 l’auditorium Le Plateau, 3710, la tribq Ojibway; il traitera angle boul. St-Joseph, rencon- rue Orléan, angle Adam, avec 2332, boul. Ed.-Montpetit, ré­ av. Calixa-Lavallée, au parc des valeurs sociales et spiri­ tre avec des Amérindiens, par- la troupe "les Adomth” et la cital des “los Quinchamalis”, 1 R E T O B A R A L E N E ET E Lafontaine. L’auteur sera sur tuelles de son peuple, vues à ticipation de Basil Johnston, comédie de Michel Tremblay, groupe sud-américain. place pour commenter ce do­ travers les légendes. Entrée de la tribu Ujibwav (entrée li- 2 T A L 0 C H E I S E S U P R H cument bouleversant. libre (288-7229). bre. — Jusqu'à 10 li, au sous-sol ^ 3 E E S L I H E N O S s G Û O C D’autres représentations Boîte à chansons auront lieu demain et diman­ La boite à chansons "la che soir, ainsi que dans tgeffiSR&R etesvous observateur f * L C V O EA I V E L 0 E R C H l’après-midi de dimanche, à Résidence" vient de repren­ vente-fouillis et exposition dre ses activités à l’Univer­ 2 h. Pour renseignements: d’artisanat (entrée libre): — -. 5 U O I I PE A H R S B A E C R sité de Montréal. Elle est in­ demain, de midi à 10 h, et en- Ces deux dessins de LAPLACE sont en apparence identiques, 284-3222. stallée au grand salon du can "à la bonne franquette" à En réalité, il v a entre eux huit petites differences. 6 T B U S R R C O E G UUA H B C’est demain soir, à 8 h, Centre communautaire, 2332, 8li30 du soir. que le Petit Théâtre Rou­ boul. Edouard-Montpetit, et — A 8 h, au Carrefour inter­ 7 A U O A L NU P I N C E J E E main de Montréal donnera elle y offre ses spectacles, le national, 4258. rue de Lor- O son grand spectacle de varié­ samedi soir, ù S h. mier, soirée d’information sui­ tés, “Rhapsodie d'Automne”, 8 P E H O A E LL E FTE L C R Demain, les invités seront te thème “Comment bâtir un Hz en la salle Claude-Champa­ “los Quinchamalis’’, groupe Portugal nouveau?” (entrée li­ gne, 220, av. Vincent-d’Indy, S P H 0 I I O de musiciens sud-américains. bre). 9 A C N CUH E U à Outremont. Le 23 novembre, on y ac­ — A Vaudreuil: — à 9 11. au Centre culturel de la Cité des 10 M E C H E A T L I G EB M A 0 On y applaudira entre au­ cueillera Pierre Lenoir, pia­ tres: la chanteuse roumaine niste, chanteur et humoriste; Jeunes, exposition “le Temps de l'Artisan" et récital de la .... J JL H I O 0 D H T Mariana B a d o i u, Priscilla, — le 30, Lawrence Lepage, :tÿ" .•.www: E R L E E RN A T chanteuse Emmanuelle. .c Marcel Tanguay, Katy Dumi- chanteur humoristique: — le DEMAIN: — de 10 11 du ma­ K I trascu, l'ensemble de ballet 7 décembre, Alexandre Zel- !2 H E M A 1 L L E T V û E E E tin à minuit, grand bazar au moderne “les Mirifiques", kine; le 14 décembre, i l’ensemble folklorique “Dina” sous-sol du sanctuaire Marie- 13 G G E I V A D T I N U E RR Claude Léveilléc. a et autres artistes roumains et -y.#» québécois. Renseignements: O 14 A L E S O I R A P E AE A L A 670-5753. Vente-fouillis 15 H E I r E v ABN I R U R MC D'autre part, les Loisirs BS#V. St-Mathias invitent le public petit mémo Une vente-fouillis doit débu­ >■ ‘ LaplAcE, à un spectacle de théâtre qui ter aujourd’hui à 5 h. pour aura lieu demain et dimanche se continuer ce soir, jusqu'à soir, à 3 h, au sous-sol de AUNE BUTE ENTOIR IIGNEUI RAPE 10 h, et demain, de midi à !0 ALESOIR CARET ETAU LIME RASOIR l'église, 1500-B, rue Orléans, C'est ce soir, à 5 h, que s’ou­ h du soir, au sous-sol de l’é­ 0 ARGUE CLEF FEUE MAILLET REGLE angle Adam. A cette occasion, vrira la 14e exposition annuel­ glise St-Pierre-Apôtre, angle la troupe “les Adomth” inter­ ASSEAU COIN HACHE MANCHE RIVET le de l'Auto Sport, dans le Dorchester et Visitation. Elle TIC prétera une pièce de Michel AUGE COMPAS HARPIN MANDRIN ROUE grand hall de la Place Bona- comporte de nombreux kios­ Tremblay, “A toi pour tou­ T BALAI OAME HERSE MECHE SPATULE venture. Elle se poursuivra de­ ques et une exposition d'art : BATTE DAVIER HIE NAVETTE TALOCHE jours, ta Marie-Lou”. Rensei­ main et dimanche, de midi à demain soir, à 8 h 80. on y BECHE 00 LOIRE HOUE PELLE TOUR gnements: 522-9517. 11 li du soir. Pas moins de 150 tiendra un encan “à la bonne BROCHE ECOBUE JABIOIR PINCE TRONCHET De l'information voitures modifiées y seront franquette”. BURIN ECOPE LEVIER RABOT VARLOPE exposées; on y admirera en­ r/y."!v:y .•.wv.vr: •VV. Ce soir même, à 8 h, une tres autres: la Batmobile (au­ ,-s séance d’information sera ou­ thentique voiture de Batman), de Xormanville avec la Disco %m Solution du dernier problème : CHAMPETRE verte au public par le Carre­ la Coccinelle, la Bimoto, l’Au- thèque Jean-Paul (277-5891). four international, en son to-Barbier, etc., Un spectacle * * * T*. local du 4258, rue de Lori- musical y sera donné par le Le Club d’autos s [tort "la U • : :*•*«> mier. en collaboration avec groupe Pagliaro et les Roc- corne" tiendra demain son le Mouvement démocratique O Explication du jeu kers. dernier rallye 71. 'le grand portugais. Le thème en sera: ^ O o ° Inmme* un a un les mois ce a s'e que vous reperer dans la grille. Ces mois peuvent se lire horizontale + + + Nord MolsoiV. Le circuit au- ment, verticalement diagonalenent. de droite a gauche de gauche a droite de bas en haut et de haut en "Comment bâtir un Portugal Les Loisirs St-Etienne fcte- ra une distance de 225 milles, bas. nouveau?” Entré libre (527­ ront leur 7e anniversaire, de- avec départ chez Sigi Motors, les lettres qui vous resteront composent le mol-myslero v laplacE 0297). main soir, à B h 30, par une 37, boul. Ste-Rose, et point d'a- Une autre soirée d’informa­ grande danse pour adultes, en rivée au Pavillon Laurentien. tion consacrée aux modes de la salle St-Ambroise, 0510, rue à Auteuil ( 477-0059 ou 861-6110,1. VOIR SOLUTION A LA FIN DES ANNONCES CLASSEES n BASILE \ (“ZI«*1 J (C'EST AAAGOURMÉE CB ] MxïdTc&e M5NA6B AUJDURD'WUi.. >- T, . rr : V Lu ! y fZl > m A L » # 4, ■ ■ \ . M Ui y 9 . w 1If - ' V LU • V'

■y,' VmJ* ■ ET _L> BOZO VOUS NE LUI DITES / REPONDS MOI ET REPONDS FRANCHEMENT! •T VOUS DEVRIEZ LUI JAMAIS DE PETITS LES NAUFRAGÉS" La iiH Il se laisse M i QUELLES AUTRES FEMMES TE DISENT / J'ai dù designer MONTRER UN PEU MOTS DOUX COMME V DE PETITS MOTS DOUX? mauvaise? I acheter. n Messieurs, bonne et / quelqu'un pour " U D'AFFECTION. . LES AUTRES 1/ . —- v L FEMMES , mauvaise nouvelles. enquêter sur > : ( / 1 la corruption m m I' I / Y i \ 1 „y> itl Et la V _ bonne7 m M cO □ L ' % 'tV-yvi -y 00—

BîRhâCHE PFANl'T» Un bon auteur peut passer RODOIPHE LE des heures â chercher le ' \ T# bon mol! / ~ ,' . J ÛV % — ; a a 5 î A 9s 1 \ 1 ■ / r\ •$ c C MUTT ET JEFF 1 / MAIS, M SIEUR, CE 1X2 —4- z - MY\ V v J AI DIT (COMBINÉ DE CALENDRIER feu / / T -'MONTRE-THERMOMETRE- % vous 1 - V ^ PRESSE-PAPIER VOUS > : VOULEZ NON! FERA ECONOMISER 'f MON ONCLE ‘ RIRE! .j DES MILLIERS . v • eiBLIO I I , f %;n ,^/fJ = X \ 1 X i# #fl - “ \\ J.& m l X 1 lib •** ill’ w# 4 7 1 T-e«e “«• #«* #. *4 | ^ y I» i _____ ] • >* tr»« • ••• ___ . 11-2 FERDINAND CANDIDE PAR MINA i / V ) ' / c tap TAP 113 y % ) ...... • V /Y, s' i •. : « r ^ / Ms -\ * — j - > A r\] SB \ I ‘i. a cl I 4-1 o ", • >V c V O / \ tu \V «: i / m 0 Vi--' ' i ’• ' * • • •• m iSL A r r e 'miMi. JULIETTE DE MON COEUR gaiEti PHILOMÉNE PSIT ! TU /S \ /r DES nouvelle: ) —, JE PUIS OK, MAIS NE ELLE DEVIENT \ V^DE JULIETTE ï/ MA NOUVELLE POUPEE ESSAYER? PRESSE PAS HYSTÉRIQUE y 1 I !\jrjf, ----- 1 /MilePRICE,\ ■ QUI PLEURE QUAND ON TROP i y \ü/> m dto&t FORT LA PRESSE. 47 3 ELLE A DE I Vy > < %h = assez aima- ■■ VRAIES LARMES T: a y mû ■ %0; ■ ; >/ : < O ,/ ü mm ÎJ 'iWfT k# /:• j / U Il j '• • t r. '»■ • • J* mm•** tlQM t - ‘tl * M1 - * - # - . i PT Il A SUIVPf J t ./•. HRESSu, A\v i.. VC,v'lL),

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tez pas à vous mettre en i Selon Jacqueline Durand avant pour faire apprécier votre davantage vos capacités. MOM OEIL horoscope DU 23 SEBTEMIRF SUR t'AGENCf ZCBlBfn Les magazines québécois "U" 23 OCTOBRE > MONTREAL BALANCE LES ENFANTS NES CE Une coopération ou une as- PAR DOLLARD PERREAULT JOUR seront cultivés, sa- sociation qui vous paraissait vants et posséderont une in- improductive pourrait bien se Policiers au encore jusqu’au 18 novem­ de plus en plus engagés telligcnce qui leur sera pro- révéler intéressante sur Te bre pour présenter leur prc. Potentiel généralement plan financier. Une relation secours des projet à l'Office franco- mis au service du mieux-être sentimentale clandestine vous québécois pour la Jeu­ par Lily TASSO Aussi fut-elle la première à intro­ Son passage à Montréal marque de tous. Les astres contribue­ attirera, et vous succomberez nesse. On peut obtenir des duire une rubrique sur l’économie, à l'expédition par avion de “Marie handicapés Quelque chose a changé dans les ront à affirmer l'indépen- de bon gré. formulaires de présenta­ côté de chroniques médicales, pédago­ France", dorénavant distribué ici en magazines quémécois, s’il faut en croire dance de pensée de ces na­ tion de projet en s’adres­ giques et culturelles plus importantes. même temps qu’à Paris. Il marque DU 24 OCTOBRE Le 17 novembre pro­ une experte, Jacqueline Durand, ré­ tifs. Liberté et audace pour­ I sant à l’OFQJ, 290 Place aussi son désir d’élargir les échanges f chain aura lieu pour la 4e dactrice en chef de “Marie France", “Nous avons progressivement tué le ront surprendre et parfois *ÏM NOVEMIRt 1 d’Youville, Montréal. Télé­ entre le Québec et la France, car elle SCORPION année consécutive la qui les trouve “terriblement" amélio­ côté distractions mineures et fait sup­ choquer. tl phone: 873-4255. lient à avoir régulièrement dans son rés tant au point de vue de l'écriture primer le côté paternaliste qui a long­ “Journée des fèves au journal quelque chose qui vienne du Quelqu'un qui ne ressentait lard" organisée par la • M. Jean-Marc Jodoin, que de l’aspect esthétique, depuis sa temps existé. Les femmes n’en ont Québec. pas de l'affection pour vous Fraternité des policiers de ancien permanent à la dernière visite à Montréal, il y a qua­ plus besoin, elles en sont lassées.” awT r,MAM I 20 AVRIL pourrait bien vous voir sous la Communauté urbaine CSN, ancien conciliateur tre ans. Mme Durand attache beaucoup “Je viens chercher ici plus que je RELIER un oeil différent. Votre entou­ et ancien sous-ministre ad­ Par contre, ils lui paraissent "plus de Montréal au profit de d’importance aux loisirs, "avec une ne vous apporte", avoue Jacqueline rage professionnel sera prêt joint au ministère du Tra­ brutalement engagés”. Elle avait l'Association de Montréal volonté délibérée de culture”, et elle Durand, avec une franchise désar­ Les affaires de coeur lan­ à accepter et à suivre les mé- vail, vient d’être nommé entre autres sous les yeux, lors de pour les déficients men­ y inclue le tourisme. mante. guiront dans l'attente d un thoc|es originales gue vous vice-président de la Com­ | entrevue. “Châtelaine", “Nous”, et taux et de la Société pour élan qui leur rendra leur proposerez. les enfants infirmes du mission des accidents du “Madame". flamme. L’imagination et la travail, en remplacement “On a l'impression que ceux qui les Québec. rancoeur pourraient vous - DU 23 NOVEMBRE de M. Pierre Delagrave. font sont convaincus de détenir la vé­ Cette journée a lieu au ' • i jouer un mauvais tour. Atten­ qui a quitté scs fonctions rité et c'est extrêmement gênant", ob­ K£LâS% 21 DECEMBRE. Centre social des policiers. ■ tion aux complications ducs à le 31 août dernier. 'il -SAOITTAIRE 480 rue Gilford. Des repas serve-t-elle. un excès d'amour-propre. • La Croix-Rouge offre Et cette impression d'engagement seront servis de llh à 20h Vos projets sentimentaux ses remerciements à tou­ qui ne souffre pas de contradiction au prix de $2. On pourra il x /» DU 21 AVRIL ont toutes les chances de tes les personnes qui ont I horripile, en tant que lectrice. “Les A AU aussi y commander un V 20 MAI réussir, si vous leur donnez offert bénévolement leurs choses ne sont pas si simples que ça. m repas pour consommation 5 TAUREAU le coup de pouce nécessaire. services pour aider les si­ Rien n'est tout à fait blanc ni tout à : à l'extérieur. Les astres vous disposeront à nistrés de la conflagration Ce sont des policiers qui fait noir." Ne faites pas un drame ]a superstition et à l'utopie de la semaine dernière. Celle qui préside aux destinées d'un ■ . d'un incident auquel personne travailleront bénévolement f.V-v. • L’Association des vé­ mensuel parisien dont le tirage atteint .'"'X Tir n'a prêté attention. Les as­ toute la journée pour ac­ 4-7 DU 22 DECEMBRE térans belges du Québec (180,000 exemplaires ne peut s'empê­ - —*#> 1: tres vous conféreront une cu­ cueillir les visiteurs et cher d'ajouter: “Nous sommes respec­ A AU servir les repas. tient demain à 21h son bal riosité très vive et un “flail m /XJ 20 JANVIER CAPRICORNE annuel de l’Armistice, tueux de la personne humaine; nous permettant de déceler les in­ dans les locaux de l’Union ne demandons pas d'engagement à ; tentions d'autrui. Chez les ceux qui achètent notre magazine". Vous vous illusionnerez fa­ nationale belge, 452 est cilement aujourd'hui, et vous rue Notre-Dame. Tous les Même les autres... vous laisserez facilement sé­ directeurs *■/, Belges et leurs amis cana­ duire par de fausses théories. Mme Durand explique que même un ■ mi diens y sont invités. T (.EMEAUX d'écoles journal comme “Elle" qui ose dire les JRI En recherchant la facilité, • Les dames auxiliaires choses comme elles sont, ne prétend Les sentiments que vous vous ne serez pas à l’abri de de l’église des marins nor­ la fatalité. M. Réal De Guirc. di­ pas détenir la vérité. Il est capable t i éprouverez seront passionnes. végiens. 9015 rue Belle- de publier un article violemment d'a­ recteur de l'école St-Sta- Gardez pourtant une appa­ rive. tiennent une vente vant-garde et, quinze jours après, d’en . DU 21 JANVIER nislas. a été élu président / ? 3 Irence réservée. Si vous avez /WV AU d’objets importés de Scan­ faire paraître un autre qui peut paraî­ X de l'Association des direc­ des projets de contrats ou de Hi'S -WV 19 FEVRIER dinavie, du 9 au 16 no­ tre réactionnaire. J" J VERSEAU teurs d'école de Montréal, transactions, cette journée vembre. de 13h à 21h. Elle parle aussi de la position “très sms organisme regroupant 450 sera très favorable pour ob­ Pour plus amples rensei­ à la mode" prise par “Marie Claire" L Vos projets n'auront dc directeurs décotes fran­ tenir satisfaction. gnements: Mme Toril! de traiter de questions sexuelles et i chance d'aboutir que si vous cophones de la CECM. lors Themens. 457-5390. érotiques, position qui n'est pas la veillez à ce qu'ils ne dépas­ d'une assemblée tenue ré­ I sienne. mm sent pas les limitations de la cemment. • Les anciens combat­ g# E3G9 Dans son périodique qu elle qualifie réalité. Les propositions fi­ Les autres dirigeants tants sont invités à une CANCER de "discret" et dont la clientèle cor­ » Së nancières que l'on vous fera sont: MM. Roger Demonti- messe qui sera célébrée à risquent d'être des plus dou­ respond à la Française moyenne, on K Vous vous montrerez rusé gny. 1er vice-président: leur intention à l’occasion ne se lance pas dans des engagements teuses. Michel Dubé. 2e vice-pré­ du Jour du Souvenir, de­ et soupçonneux dans vos con­ excessifs. tacts avec autrui, n exagérez sident: Raymond Barrette, main soir à 19h. aux quar­ %) “Nous sommes un peuple pondéré et secrétaire-trésorier : M. tiers généraux des Légion­ x'f pas tout de même, sinon on libéral", affirme-t-elle. Paul-Yvon Proul.x. Mme ■ vous rendra la pareille. Si sax ::r naires du Québec. 6262 Pour cette Française moyenne — et K vous êtes en rapport avec le POISSONS Monique Asselin-Gobeil. boulevard St-Laurent. Un aussi, espère-t-elle, la Québécoise F public, vous pouvez espérer Réagissez contre les ten­ MM. Luigi Di Ninni. Gilles buffet sera servi après la 1 moyenne, car “Marie France" distri­ à faire un pas en avant au- dances négatives de votre Paquette et Roger Letour- messe. bue 20.000 exemplaires dans notre pro­ jour'hui. imagination, sinon votre état n e u x. représentants des • Les employés de Su­ vince — Mme Durand a transformé : : de santé risque d'en pâtir. régions I, II, III, IV et V noco. de Terrebonne, en mÆk. son magazine, depuis huit ans qu’elle Vous aurez tendance à auréo­ respectivement. grève depuis le 20 août le dirige. ler votre dernière conquête • lxis associations ou dernier, organisent une V ft K3A EL"" "Nous nous sommes rendu compte LION sentimentale. Attention à la groupes intéressés à réali­ manifestation demain à que la femme avait besoin d'autre U1 . .'z!L.v douche froide. ser un stage d'étude en 10h afin de sensibiliser l'o­ l/f chose que d'articles rôdant entre les photo Réal Si Jean. LA PRESSE Si vous avez, envie d’obte- France, entre le 10 juin et pinion publique à leurs problèmes que pouvaient poser le nir prochainement une pro­ le 10 septembre 1975. ont Jocqueline Durond, rédoctrice en chef de "Marie France" : "Je viens chercher problèmes. mari et les enfants, et la cuisine ou J X ici plus que je ne vous apporte". motion, cette journée sera LOUP la santé." particulièrement favorable CANADIEN pour poser des jalons. Vous pourrez faire valoir au grand Les 3 problèmes de jour les opinions que vous $596 et plus VOTRE DENTIER avez dû lenir secrétes jus­ qu'à maintenant. En guise réglés d'un coup o avant-goût aux Une poudre adhesive. 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? 0 4 ■ SS MEDECINE D'AUJOURD'HUI Les meubles modernes vendus au i£ Le goitre Il arrive souvent qu’une personne Québec doivent être importés ait un goitre suffisamment hyper­ n trophié pour être visible à l’exté­ par Hélène SABOURIN maison ne produisent pas suffisam­ Ce n’est pas qu’au Québec que la ; rieur sans pour cela être doulou­ avenir prochain, de nombreux manu­ ment d’articles pour répondre à la de­ facturiers d’ici prennent le pari de se production dans le domaine du meuble reux. “Si les manufacturiers québécois mande des consommateurs désirant est plutôt tournée vers le passé. “Aux S’il s’agit d’une femme, elle por­ n’acceptent pas que de plus en plus convertir au meuble moderne. J’es­ 4 î des objets correspondant au mode de père toutefois que certains d'entre eux tera un col haut ou roulé afin de de gens cherchent à vivre dans un en­ Etats-Unis, font remarquer MM. Tur­ vie actuel. y. cacher cette protubérance, ce qui vironnement moderne, c’est bien dom­ tenteront de reproduire, en les adap­ cot et Latour, on ne fabrique qu’un Cette année, à l’exposition mila­ souvent l’incitera à cacher long­ mage, mais nous, les détaillants, de­ tant à nos besoins, les plus intéres­ faible pourcentage de mobiliers mo­ naise, la délégation québécoise était $ temps le malaise à son médecin. vrons nous approvisionner presque sants des mobiliers vus au Salon.” dernes.” impressionnante. On y retrouvait des Toutefois, si des palpitations sur­ complètement en dehors de la pro­ D’après Claude Latour, copier “in­ designers (gagnants du Trophée du Yvon Turcot mentionne que 5 p. viennent au point d’être audibles le vince.” telligemment” un produit de qualité, meuble 74), plusieurs commerçants, cent à peine des meubles qu’il vend * ' soir au lit, si le pouls devient plus Déjà, Yvon Turcot, président de Do­ c'est déjà un bon pas en avant. : # m un groupe de manufacturiers. viennent de nos voisins du Sud. ? rapide (plus de 100 pulsations à la micil Inc., un magasin exclusivement mm “On ne peut exiger de nos concep­ minute), s’il y a perte de poids en réservé aux mobiliers modernes, im­ Claude Latour, responsable du sec­ D'aucuns croient que si les indus­ teurs et de nos manufaturiers ce que dépit d’un bon appétit, le tout ac­ porte 50 p. cent de sa marchandise teur meuble, au ministère québécois triels québécois et américains mettent l’on demande aux créateurs italiens. » d’Europe (Italie, Allemagne, Scandina­ de l’Industrie et du Commerce, avait x compagné d’une nervosité et d’une sur le marché autant de mobiliers de En Italie, le design est intégré à l’en­ irritabilité croissantes, les symptô­ vie, France) et 35 p. cent de l’Onta­ prévu des visites industrielles, des style ou traditionnels, c’est que l’en­ Matière plastique pulvérisée sur struc­ rencontres-discussions avec des con­ treprise. Il est présent. mes généraux de l'hyperthyroïdie rio. “C’est tout juste si je parviens à semble des consommateurs le de­ ture métallique. Une chaise fabriquée cepteurs et des architectes. “Un se trouvent réunis. C’est alors gé­ trouver chez nos fabricants 15 p. cent “Au Québec, nous en sommes en­ mande. par SAPORITI. néralement que la personne se con­ des produits offerts dans mon maga­ voyage comme celui-là, ne peut qu’ê­ core au point où nous devons vendre Ce n'est pas l’avis du représentant fie à son médecin. sin.” tre profitable aux spécialistes de l’a­ l’idée du design, de la nécessité d'une Le médecin a deux choix de trai­ Rentré depuis peu d’un voyage en meublement. recherche, à la majorité des indus­ du meuble au ministère de l’Industrie plement que c’est une vue à court tement: la voie médicale et la voie Italie où il a visité le Salon internatio­ “Mais je ne crois pas que dans un triels.” et du Commerce. “Je pense tout sim- terme. Que ces fabricants vont se ré­ chirurgicale. nal du meuble à Milan, et rencontré veiller, mais trop tard. Alors, nous se­ On compare l’hyperthyroïdie à un de nombreux industriels, M. Trucot rons vraiment innondé de meubles im­ thermostat déréglé qui garde tou­ est pessimiste. “Pourquoi nos manu­ portés d’Europe." jours la température haute. Le facturiers ne prennent-ils pas de ris­ Claude Latour s’appuie sur des étu­ ‘x corps devient chaud, la transpira­ ques — je parle de risques calculés des faites par son ministère, pour af­ tion peut être très abondante, et —, pourquoi ne mettent-ils pas plus 1 firmer que le consommateur québé­ les symptômes déjà mentionnés se l’accent sur la recherche, sur le de­ mam ■ 1 EW cois, quel que soit son âge ou son sta­ manifestent à divers degrés. On sign? EaelHim s tut socio-économique, se tourne de peut aussi déceler un tremblement “J’ai même l’impression, poursuit le 5m plus en plus vers des meubles qui jeune commerçant, que les manufac­ EB très fin des mains, un clignotement %%%# ÊM25 sont le reflet de la société dans la­ turiers font marche arrière et fabri­ des yeux ou encore un regard fixe. : L m quelle il vit. quent moins de mobiliers modernes Les médicaments appropriés sont s % efficaces si la personne est jeune. qu'il y a quatre ou cinq ans.” “Peut-être faudrait-il repenser la y ^-- - - v • m façon dont sont réalisées certaines Parmi ceux-ci, notons des théocar- X M. Turcot souligne, d’autre part, iwr'v études de marché. Ne vaudrait-il pas bonides, du propylthiouracile et le qu'il trouve malheureux que les fabri­ iX 1 ' méthimazole. Ces médicaments M > mieux établir un vrai contact avec le cants québécois n’approchent pas ou consommateur en tentant de connaître agissent lentement et doivent être peu les détaillants s’intéressant au utilisés sur une longue période. m H ses besoins profonds et en cherchant meuble moderne. “Nous recevons sou­ m à les satisfaire? Par la chirurgie, on enlève la vent des représentants ontariens avec thyroïde au complet ou partielle­ lesquels nous avons des échanges et “Pour le moment, on se contente ment selon l’indication. Ceci sou­ qui nous disent que la grande partie trop souvent de le gaver, de lui don­ ,V lage rapidement des symptômes de de leur production est vendue au Qué- I ner des produits accrocheurs dont il l’hyperthyroïdie. Souvent, il faut bcc. S m se détache très vite." prescrire des extraits de thyroïde “Les manufacturiers de mobiliers ' ! M. Latour insiste toutefois pour dire par la suite pour maintenir le mé­ ■Z/ÿÿ. WW ne sont pas seuls à s’accrocher au mm w que notre industrie du meuble n'a pas tabolisme normal. traditionnel dans le domaine du meu­ Le résultat d'une recherche poursuivie par une équipe de designers dans l'usine italienne de renom, BUSNELLI. Les blocs de les moyens, en ce moment, de se lan­ ble; les fabricants d’accessoires de mousse sont retenus par un filet. cer dans des aventures sans issue.

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