Rome Et La Méditerranée Occidentale Jusqu'aux Guerres Puniques Nouvelle Clio

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Rome Et La Méditerranée Occidentale Jusqu'aux Guerres Puniques Nouvelle Clio ROME ET LA MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE JUSQU'AUX GUERRES PUNIQUES NOUVELLE CLIO L'HISTOIRE ET SES PROBLÈMES COLLECTION FONDÉE PAR ROBERT BOUTRUCHE ET PAUL LEMERLE ET DIRIGÉE PAR JEAN DELUMEAU ET CLAUDE LEPELLEY ROME ET LA MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE JUSQU'AUX GUERRES PUNIQUES JACQUES HEURGON MEMBRE DE L'INSTITUT PROFESSEUR A LA SORBONNE PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE A la mémoire d'André Biganiol ISBN 2 13 045701 0 ISSN 0768-2379 Dépôt légal — 1 édition : 1969 3 édition mise à jour : 1993. mai © Presses Universitaires de France, 1969 108, boulevard Saint-Germain, 75006 Paris AVANT-PROPOS On voudrait retracer ici la formation et les premiers dévelop- pements des peuples qui, à l'époque protohistorique et archaïque, sont apparus autour du bassin occidental de la Méditerranée, en Italie et en Sicile, en Gaule, en Espagne et dans l'Afrique du Nord. Ce sera aussi et surtout l'histoire, replacée dans son cadre naturel, des origines de la puissance romaine qui, longtemps inaperçue au milieu de civilisations plus affirmées dont elle était tributaire, soumettrait un jour tous ces peuples à sa loi. Nous nous arrêterons au moment (264) où Rome, ayant conquis l'Italie à l' exclusion de la Gaule Cisalpine et des îles, a procédé ainsi à une première unification de la péninsule; elle se révèle alors au monde grec comme le seul État capable de le relayer dans sa lutte séculaire contre Carthage, et inaugure pleinement une poli- tique méditerranéenne. Cette étude, dans ses ambitions limitées, ne saurait remplacer d'excellents ouvrages, telle la Conquête romaine d'A. Piganiol, dont la 5 édition (1967), réaffirmant des conclusions antérieures, vient néanmoins d'être entièrement refondue et mise à jour. La nôtre a été conçue et rédigée au milieu d'une crise profonde que traverse, pour ces hautes époques, l'histoire de l'Antiquité, et sur laquelle il y a lieu de s'expliquer dès maintenant : l'examen des sources traditionnelles a abouti, sur de très nombreux points, à des impasses; l'archéologie apporte chaque jour des données nouvelles qui, une fois digérées, achemineront, on peut l'espérer, vers la solution de nombreux problèmes. Et d 'abord, il faut reconnaître qu'un siècle de critique — et d'hypercritique (1) — malgré les progrès considérables qui ont (1) Infra, 378 sq. été faits dans l'établissement des textes et la connaissance des langues et des monuments, n'a réussi que dans quelques cas privilégiés (1) à résoudre définitivement les grandes questions que l'autorité de Mommsen avait laissées pendantes ou qui se sont rouvertes après lui. Ainsi, dans un débat récent, les structures de la société romaine au début de la République, avec la signification de la lutte entre plèbe et patriciat, opposent encore diamétralement et irréductiblement deux savants d'une égale autorité (2). On avait vu naître en revanche un grand nombre de synthèses souvent artificielles dont on a pu chaque fois déceler l'arbitraire, et qui ont fini par produire chez beaucoup un sentiment de confusion et de découragement : en sorte qu'une tendance à revenir, de guerre lasse, à la tradition telle quelle, jugée plus saine que ces constructions forcées, a engendré çà et là un non moins regrettable « hypocriticisme ». Dans cette situation difficile, qui inviterait la plupart du temps l'historien à suspendre son jugement, interviennent les acquis inespérés et les promesses inépuisables des sciences auxi- liaires, la linguistique et surtout l'archéologie; les perfectionne- ments de la technique des fouilles ont multiplié les trouvailles; des méthodes plus précises, entre autres l'étude stratigraphique des gisements, ont fécondé la recherche; d'ailleurs de nouveaux champs d'action ont été ouverts par la reconstruction des villes sinistrées, les grands travaux de l'urbanisme, la mise en valeur des surfaces cultivables : il en résulte une extraordinaire moisson qui n'est pas toujours tout de suite classée ni même publiée, et sous laquelle notre connaissance hésitante des éléments de base paraît quelque- fois ployer, mais qui du moins renouvelle les perspectives, confirme ici la tradition (3), dégage là des vérités scandaleuses (4), jette (1) Par exemple les origines de la monnaie romaine, infra, 347 sq. (2) A. MOMIGLIANO, Osservazioni sulla distinzione fra patrizi e plebei; A. ALFÖLDI, Zur Struktur des Rômerstaates im 5. Jahrhundert v. Chr., dans les Entretiens XIII de la Fondation Hardt, 1966. (3) Découverte d'établissements phéniciens préhelléniques dans l'Espagne méridionale, infra, 138 sq.; d'un habitat du VIII siècle au Palatin, infra, 82 sq.; d'une dédicace du VI siècle aux Dioscures à Lavinium, infra, 180; d'inscriptions punico-étrusques à Pyrgi, infra, 110. (4) Non-antériorité des nécropoles albaines par rapport à celles de Rome, qui ne saurait être une colonie d'Albe, infra, 74 sq. en tout cas les fondements d'une future histoire authentique de la Rome primitive dans l'Occident méditerranéen. L 'heure, en ce domaine de l'histoire, est à l'analyse; il s'agit de reprendre les fils d'une tradition longtemps dénaturée par l' esprit de système, de démêler ce qu'elle offre de sain, de retenir les interprétations les plus prudentes qui ont été fournies de nos jours, de les comparer aux révélations actuelles de l'archéologie. Tout, dans l'exposé, demeurera problématique. Mais on souhaite que cette mise au point des problèmes, tels qu'ils se posent en 1968, permette au lecteur de se placer le plus possible sur la ligne de la recherche contemporaine. PREMIÈRE PARTIE LES MOYENS DE LA RECHERCHE BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE I. — HISTOIRES GÉNÉRALES Dans l' Histoire générale publiée sous la direction de G. GLOTZ, on consultera principalement : [1] A. MORET, Histoire de l'Orient, t. II : II et I; millénaires. Les Empires : rivalités des Égyptiens, Sémites, Indo-Européens. [2] G. GLOTZ-R. COHEN, Histoire grecque, t. I : Des origines aux guerres médiques; t. II : La Grèce au V siècle; t. III : Le IV siècle; la lutte pour l'hégémonie. L3J E. PAIS-J. BAYET, Histoire romaine, t. I : Des origines à l'achèvement de la conquête. [4] G. BLOCH-J. CARCOPINO, Histoire romaine, t. II : La République romaine de 133 avant J.-C. à la mort de César. Dans la collection « Peuples et Civilisations » : [5] A. PIGANIOL, La conquête romaine, 5 éd., Paris, 1967. Dans la collection « Clio » : [6] A. PIGANIOL, Histoire de Rome, 5 éd., Paris, 1962. En outre : [7] F. ALTHEIM, Römische Geschichte, 2 vol., Francfort, 1951-1953. [ 8] J. BELOCH, Griechische Geschichte, 8 vol., Strasbourg, 1893-1904; 2 éd., 1912-1927. [9] ID., Rômische Geschichte bis zum Beginn der punischen Kriege, Berlin, 1926. [10] G. de SANCTIS, Storia dei Romani, t. I-II : La conquista del primato in Italia, 2 éd., Florence, 1956-1960. [II] L. PARETI, Storia di Roma, t. I, Turin, 1951. [12] H. H. SCULLARD, A History of the Roman World (753-146 B.C.), 3 éd., Londres, 1961. (1) Les abréviations des titres de périodiques sont celles de l'Année philolo- Les références renvoient sauf exception à la dernière édition des ouvrages cités II. — HISTOIRE DE LA RELIGION [13] G. WISSOWA, Religion und Kultus der Römer (Handbuch der Altertumswis- senschaft, V, qu'il faut pratiquer dans sa 2 éd., Münich, 1912), demeure l'ouvrage fondamental : mise au point très sûre des données. [14] K. LATTE, Römische Religionsgeschichte, qui lui a été substitué en 1960 dans la même collection, n'a pas la même valeur d'instrument de base, mais est riche de suggestions. [15] A. GRENIER, Les religions étrusque et romaine, Paris, 1948, se recommande par un effort, qu'annonce le titre, pour faire sa part à l'héritage étrusque, par le souci de reproduire les textes, par la précision bibliographique. F. ALTHEIM a renouvelé depuis 1930 l'histoire de la religion romaine, qu'il a particulièrement étudiée dans ses rapports archaïques avec la Grèce et dans son contexte italique : [16] ID., Griechische Gôtter im alten Rom, Religionsgeschichtliche Versuche und Vorarbeiten, 22, 1, Giessen, 1930; [17] ID., Terra Mater, RGVV, 22, 2, Giessen, 1931. Il y a plusieurs histoires de la religion romaine de : [18] F. ALTHEIM, Römische Religionsgeschichte, 3 vol., Berlin (coll. Göschen), 1931; 2 éd., 1956; de la première on possède une version en anglais : [19] ID., A History of Roman Religion, trad. par H. MATTINGLY, Londres, 1938. [20] ID., Römische Religionsgeschichte, 2 vol., Baden-Baden, 1951. On citera encore les deux importants ouvrages suivants : [21] J. BAYET, Histoire psychologique et politique de la religion romaine, Paris, 1957, avec une analyse remarquable de la mentalité religieuse latine. [22] G. DUMÉZIL, La religion romaine archaïque, Paris, 1966, où l'auteur fait la synthèse de ses recherches de mythologie comparée et poursuit les sur- vivances indo-européennes dans la conscience et le rituel des Romains. Ajoutons : [23] A. PIGANIOL, Recherches sur les jeux romains, Strasbourg, 1923. [24] H. WAGENVOORT, Roman Dynamism, Studies in ancient roman thought, language and custom, Oxford, 1947 : étude sur les éléments irrationnels de la religion romaine. Voir encore [744] ; [753-765]. III. — GÉOGRAPHIE ET TOPOGRAPHIE On retiendra surtout les deux grands atlas de : M. BARATTA-P. FRACCARO-L. VISINTIN, Atlante storico, Novare, 1954. H. BENGSTON-V. MILOJCIC, Grosser historischer Weltatlas, I : Vorgeschichte und Altertum, 3 éd., Munich, 1953, avec index. On recommandera particulièrement l'atlas de poche de J. PERTHES, Atlas antiquus, avec index, nombreuses éditions, Gotha. Pour la topographie de Rome : [25] G. LUGLI, Roma antica. Il centro monumentale, Rome, 1946. [26 ] ID., Monumenti minori del Foro romano, Rome, 1947. [27] ID., Fontes ad topographiam ueteris Vrbis Romae pertinentes, Rome, 1952-1965 : 6 volumes parus : I. Topographie générale de Rome; II. Le Tibre et les eaux; IV; VI; I ; VIII. Les régions de Rome. Hors série : Mons Palatinus, 1960. [28]S.B. PLATNER-T. ASHBY, A topographical dictionary of ancient Rome, Londres, 1929 ; réimp., 1966.
Recommended publications
  • Le Parole Etrusche Ame, Amce E La Revisione Di Ie. *Yem- ‘Paaren’
    View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk brought to you by CORE provided by Emerita (E-Journal) LE PAROLE ETRUSCHE AME, AMCE E LA REVISIONE DI IE. *YEM- ‘PAAREN’ ADOLFO ZAVARONI The main purpose of this article is to demonstrate the groundlessness of the old and common thesis according to which Etr. ame, amuke, amce are parts of the verb “to be”. We can search for the true meaning of these words with the help of the so-called “comparative method”, a method that, in the last few decades, did not enjoy its due share of attention. My underlying thesis is that Etruscan, although not being an Indo-European language, has many IndoEuropean stems, which it acquired during many centuries of contacts. The comparative method might be of help just provided we strictly stick to the rules that define the phonological system of Etruscan (in the present work I present the system of the stops only). –– The term am(u)ce indicates ‘to be united, to make a pair with, co-’. In fact, amce is mainly found in connection with the words puia ‘wife’ and zilaθ (magistracy constituted by two or more persons). In extant inscriptions, we also find twice the word ame connected to puia, yet in most cases ame is a particle placed after the verb, where it fulfills the same function of the latin preverb cum, co-. As an example, in the Tabula Cortonensis the words eprus ame mean ‘co-operantur, (they) sacrifice together’. Moreover, there are five occurrences of the particle ama connected with the word ipa.
    [Show full text]
  • The Tabula Cortonensis and Land Transactions
    THE TABULA CORTONENSIS AND LAND TRANSACTIONS Recently R. A. Wallace has dedicated a chapter of his book ‘Zikh Rasna. A Manual of Etruscan Language and Inscriptions' (2008) to the inscription of the bronze Tabula Cortonensis\ The Tablet of Cortona, hereafter TCo, was handed in by a carpenter to the Carabinieri at Camucia (Cortona) in 1992. The editio princeps was published by L. Agostiniani and F. Nicosia in 2000. The text is extremely important since it is, after the Liber linteus Zagrabiensis and the Tabula Capuana, the third longest extant Etruscan text (206 words; 32 lines on side A and 8 lines on side B). It is, however, difficult to interpret and translate for lexical, morphological, grammatical, and syntactical reasons. Wallace’s tentative translation of the text is based on interpretations and translations advanced by Agostiniani and Nicosia (2000), H. Rix (2000, 2002), G. Μ. Facchetti (2000, 2002b), A. Maggiani (2001, 2002b), V. Scarano Ussani and Μ. Torelli (2003), K. Wylin (2002a, 2006b) and I.-J. Adiego (2005). The publications of C. De Simone (1998-2007), P. Amann (2005), Wylin (2005) and Torelli (2005) were not used by Wallace. It appears that there is no consensus on the meaning(s) of about half of the sixty different non- onomastic lexical units, many of which are or look like hapax legomena. This article aims to detect their semantic values from the textual context and with the use of the combinatory method, that is, by comparing words in the TCo text with those in the corpus of ca 11,000 Etruscan inscriptions. Some words and syntagmata will also be studied from a chrono-typological, interlinguistic, etymological, and contemporary, bicultural perspective (e.g.
    [Show full text]
  • Su Numerusm Genus E Sexus. Elementi Per Una Grammatica Dell
    copia autore QUADERNI DI EVTOPIA Su numerus, genus e sexus. COMMENTARII NOVI DE ANTIQVITATIBVS TOTIVS EVROPAE Elementi per una grammatica dell’etrusco Luca Rigobianco, Luca Rigobianco Su numerus , genus e sexus ISBN 978-88-7140-539-1 € 28,00 Edizioni Quasar copia autore QUADERNI DI EVTOPIA COMMENTARII NOVI DE ANTIQVITATIBVS TOTIVS EVROPAE Rivista diretta da Adriano La Regina 9 copia autore © Roma 2013 - Edizioni Quasar di Severino Tognon srl via Ajaccio 41-43, I-00198 Roma tel. 0685358444, fax 0685833591 www.edizioniquasar.it [email protected] ISBN 978-88-7140-539-1 copia autore Luca Rigobianco Su numerus, genus e sexus. Elementi per una grammatica dell’etrusco Edizioni Quasar copia autore copia autore SOMMARIO PREMESSA . 7 1 . PER UNA GRAMMATICA DELLA LINGUA ETRUSCA . GENERALIA . 11 1.0. Introduzione ........................................................11 1.1. Dal ‘paradigma dell’ermeneutica’ al ‘paradigma della grammatica’ .......12 1.1.1. Prima del 1984: il ‘paradigma dell’ermeneutica’ ...................12 1.1.1.1. Sui metodi ‘tradizionali’: Pallottino 1969 → 1978 e Rix 1971 → Prosdocimi 1985. 14 1.1.2. 1984: dalla ‘ermeneutica’ alla ‘grammatica’ .......................16 1.2. Riflessioni sul tema ‘grammatica della lingua etrusca’ ...............28 2 . PER UNA GRAMMATICA DELLA LINGUA ETRUSCA . EXEMPLA . IL SINTAGMA NOMINALE . 37 Parte prima. Morfologia di plurale .................................37 2.0. Premessa ......................................................37 2.1. Status quaestionis ...............................................39 2.2. I numerali e la marcatura del plurale ..............................45 2.2.1. snuiaφ/snuiuφ: un numerale? ................................54 2.3. Dalla grammatica all’ermeneutica, e ritorno (Zirkel im Verstehen). .56 2.3.1. *-(i)σva(-) .................................................56 2.3.2. tênθur ....................................................58 2.3.3. tivr-/ti(i)ur- ...............................................60 2.3.4.
    [Show full text]
  • Mares, Maris, Mars, and the Archaic Gods
    MARES, MARIS, MARS, AND THE ARCHAIC GODS (Con la tav. XXXVIII f. t.) This article will be an interpretation of an old myth about a centaur Maris and an attempt at showing his place in the world of the archaic gods .* It can be said in general that the archaic Mediterranean peoples’ concept of life and death was different from that of the classical world. Their gods were different. Many of the important ones were what we call chthonic or chthonian, for the want of a better name. Chthonic, according to Webster’s Dictionary, is said of a divinity or spirit, dwelling or reigning in the underworld. However, most of those that interest us here could live in either world or commute between the two worlds. Those gods were plentiful in the Minoan, the old Roman, and the old Etruscan world. The first step must, of necessity, be an examination of the Maris myth, Se- condly, a characterization of the divinities with whom Maris was associated will reveal his nature. Thirdly, it will be timely to look at him in a larger environment. A natural point of departure is a recent article by Erika Simon « Il dio Marte nell’arte dell’Italia Centrale » *. This article is not a discussion of Mars in the art of Central Italy, as the title seems to indicate; it is rather an attempt at interpreting a picture on the side of a late 4th century Praenestine cista 2. * Besides the usual abbreviations <BCH, CIL, CIE, PW, etc.) these abbreviations are used: Bayet: J. Bayet, Herclé, Paris 1926.
    [Show full text]
  • Presentation of Italia Ante Romanum Imperium an Etruscan Herbal?
    VOLUME: 5WINTER, 2006 An Etruscan Herbal? Presentation of Italia ante by Kyle P. Johnson New York University Romanum imperium Among the approximately 200 Etruscan words which have come down to us are over fifty glosses, synonyms of Greek and Latin words from ancient authors found in the margins of medieval man- uscripts and preserved in the manuscript tradition. 1 Among these glosses, thirteen plant names are of particular inter- est. They are preserved in two codices (R and V) of Dioscorides of Anazarbus’ de Materia Medica, a first-century compendium of pharmacologi- cal uses of plants, minerals, and animal products.2 These glosses have a fascinating history and are of value not only to philolo- gists of the Etruscan lan- The Bay of Pyrgi seen from the Castle of Santa Severa, with a storm at sea. The arrows guage, but also to scholars of indicate the site of the monumental sanctuary (left) and the Area Sud (right). In the Roman religious practice. background, the Monti Ceriti. (Photo G. Colonna 1993). The source of the glosses in the de Materia Medica is a matter for speculation. The likeli- Italia ante Romanum imperium. Scritti di sion by reading a letter by Giovanni Pugliese est candidate is the first-century CE lexicog- Henbane (Hyoscyamus niger L. © 1995- antichità etrusche, italiche e romane (1958- Carratelli, who could not be present. rapher Pamphilus of Alexandria, who com- 2005 Missouri Botanical Garden 1998) , 6 vols., by Giovanni Colonna. Roma, Giovanni Colonna, Professor of Etruscan http://www.illustratedgarden.org/) piled a now-lost lexicon in ninety-five Pisa, Istituti Editoriali e Poligrafici Studies at the Sapienza University in Rome, is 3 books.
    [Show full text]
  • The First Chapter of the Cortona Inscription
    The first chapter of the Cortona inscription Koen Wylin (This is a pdf of the paper that was published in Etruscan News 5 (2006), pp. 6‑7.) From an analysis of the technical terms used in the famous Tabula Cortonensis, it is obvious to me that it is a juridical document, comparable in part to the Cippus Perusinus. The text presents a contract between two parties concerning the sale, the acquisition or concession of certain goods.1 Groups of persons are listed as being opponents, interested parties or perhaps witnesses of the transaction. Scholars debate the function of the lists of persons as well as the interpretation of terms such as cenu, nuºanatur and êprus. According to Agostiniani & Nicosia, the editors of the editio princeps of the inscription, the first chapter of the text describes the selling or letting of property by Petru Shcevas and the Cushu brothers to small farmers. This distribution of property fits in with the social situation in Etruria after the Punic Wars.2 The transaction itself is expressed by the passive verb form cenu, which is accompanied by an ablative indicating the agent pêtruis ¶cêvês.3 The relevant lines are cited below. et pêtruis ¶cêvês êliunts vinac restmc cenu tênºur sar cu¶uºuras lari¶al[i]¶vla pe¶c ¶pante tênºur ¶a sran sarc clºil têr¶na ºui ¶panºi mlesiêºic rasna SIIIIC In chapter one the emphasis is on the verb form cenu. Thus far, two interpretations have been given, one by Facchetti (2000), another by Maggiani (2002).4 An important problem for the interpretation of this passage is the fact that cu¶uºuras is inflected for a different case than pêtruis ¶cêvês, which indicates that they assume different syntactic functions within the clause.
    [Show full text]
  • Tesi Completa Nicol Valeri-3
    1 A mia madre, grazie di tutto il tuo aiuto. 2 3 Indice Introduzione..................................................................................................................8 Capitolo 1 Introduzione sugli Etruschi ..................................................................10 1.1 Nove secoli di Storia Etrusca................................................................................10 1.2 L'origine genetica degli Etruschi..........................................................................14 Capitolo 2 Cibo, Agricoltura ed Erbe Medicinali .................................................16 2.1 Cibo, Agricoltura ed Erbe Medicinali...................................................................16 2.1.1 Il banchetto.........................................................................................................18 2.1.2 Le erbe medicinali degli Etruschi......................................................................18 2.2 Alimentazione e Convivio nei riti funebri............................................................19 2.2.1 Uso di alcune piante nei rituali..........................................................................20 Capitolo 3 La Confederazione delle Dodici Città ..................................................21 3.1 I Lucmoni – la Dodecapoli Etrusca......................................................................21 3.2.1 Il Fanum Voltumnae...........................................................................................22 Capitolo 4 La Lingua................................................................................................23
    [Show full text]
  • Cippus Perusinus Eine Zweite Principielle Untersuchung
    C. I. E. 4538 CIPPUS PERUSINUS EINE ZWEITE PRINCIPIELLE UNTERSUCHUNG Diese Arbeit ist die notwendige Folge meiner Untersuchung über die Zahlwörter. Sie hat den Zweck, das Verständnis für den Text zu fördern, ausserdem aber an einem ganz begrenzten Gebiet, dem der Instabilität der Vocale und dem der Demonstrativprono- mina, den gesetzmässigen Zusammenhang des Etruskischen mit dem Elamischen und Sumerischen auf der einen Seite und dem Baskischen und der Nordwestgruppe der nordkaukasischen Spra- chen (abchasisch, ubychisch usw.) nachzuweisen, oder besser gesagt den Nachweis einzuleiten. Die Zeit, wo der Spruch des alten Dionys von Halicarnass Gültigkeit hatte, ist ein für alle mal vorbei. Diese Untersuchung nenne ich deswegen eine principielle, weil sie, auf Einzelheiten weniger Wert legend, sich vorwiegend mit dem Bau des Etruskischen befasst, um endlich einmal der Frage näher zu kommen, wohin gehört das Etruskische nach seiner grammatischen und syntactischen Structur. Die Untersuchung mache ich in derselben Weise wie bisher, ob man sie für richtig oder falsch hält, darauf kommt es weniger an, als darauf, dass sie logisch und consequent durchgeführt ist. Das Ergebnis ent- scheidet. An der richtigen Findung der Wortbedeutung liegt mir weniger, obgleich ich nicht in Abrede stellen will, dass Grammatik, Syntax und Lexicon hand in hand gehen müssen. Denn, was kann schon bei der « Übersetzung » eines etruskischen Textes heraus- kcmmen ? Entweder man bringt Sinn in den Unsinn oder, was bedeutend einfacher ist, man bringt Unsinn in den Sinn, das letztere ist deshalb auch das häufigere. Ich behaupte und werde nachher auch den Beweis dafür bringen : die sprachliche Stellung des Etruskischen lässt sich auch ohne genaue Kenntnis des Inhaltes der Texte bestimmen.
    [Show full text]
  • Work Notes on the Perugia Cippus - a Survey of Etruscan Phrases Texts - ______
    Work notes on the Perugia Cippus - a survey of Etruscan Phrases texts - _____________________________________________________________ Update, April 27, 2017 By Mel Copeland relating to http://www.maravot.com/Translation_Perugia_Cippus.html a work in progress The Cippus Perusinus or Cippus of Perugia is a stele discovered on the hill of San Marco, near Perugia, Italy, in 1822. It is written on two sides. The date of the inscription is considered to be 3rd or 2nd century BCE. This script appears to be a history, including a great queen whose name is Sarina. A small bronze bust of her with her name carved on her forehead is in the Louvre. She was an extraordinarily beautiful woman as can be seen in her bust. One name is repeated in this stele, A8VNA. The word RVI (roi, king) appears at the end of the text. All other names are of queens, including in order of appearance: FEL RINA = the great queen. FEL RINA SARINA FEL RINA HINeRA (The name Hinera also appears in the Zagreb Mummy text) FEL RINA NAPER FEL RINA SATENE, SATENA FEL RINA ACILVNE TVRVNE (the great queen of the north, of Turin) FEL RINA AVONA (A8VNA) The stele is inscribed on two sides and is in the Perugia Museum. Images of the stele are courtesy of the museum. K1 E VRAT TANNA LARE SVCI (I from K6) since (L. e, ex) he/she requests (L. oro-are, 1 to speak, talk, orat Indef. Pres. 3rd pers. singl. orat); Tanna (TANNA, goddess? Tanit*, Phoenician mother/warrior goddess, like Astarte and Roman Juno), by the household diety (L.
    [Show full text]
  • Neues Zur Sprache Der Stele Von Lemnos (Zweiter Teil)
    Heiner Eichner Institut für Sprachwissenschaft der Universität Wien Neues zur Sprache der Stele von Lemnos (Zweiter Teil) This is the second installment of the author’s investigation of the Tyrsenian language family. After treating the preliminary issues in a first article in JLR 7, the present article is dedicated to the decipherment of the two texts on the Kaminia stele (but also takes other issues into ac- count). A short gloss is offered for each individual word. For all but a few forms an Etruscan etymology is also proposed. Eight different personal names are identified, which can be as- signed to the genealogies of three persons, which span at least three generations. Two of the people identified are the tomb-owners Aker and [X]r, the third one Phokia is an eponymic functionary. Aker’s genealogy extends in fact over a fourth generation, as it extends back to his great grandfather Vanal. For both tomb-owners a cursus honorum is revealed, which re- sembles political careers known from Ancient Italy. An exhaustive commentary on the rela- tion between the monument and the inscription and on the first three items of text A is given. The genetic relation of Lemnian to Etruscan and Raetic is worked out according to standards of comparative grammar. The linguistic affiliation of Lemnian can now at long last be con- sidered proven. Surprisingly, however, there are several words and personal names in Lem- nian, which seem to have been borrowed from Indo-European languages spoken in Italy. The terminology and practice of administration may also point in this direction.
    [Show full text]
  • Some Reflections on the Inscription of the Cippus Perusinus (Cp)
    SOME REFLECTIONS ON THE INSCRIPTION OF THE CIPPUS PERUSINUS (CP) Abst r act . This article focuses on the inscription of the Cippus Perusinus that is dated to the late third or early second century BC. It critically analyzes the interpretations and translations of the text, published by G. Μ. Facchetti in 2000 and 2005. It suggests new interpretations of the lexemes aras, enesci, esta, falas, fulumxva, fusleri, helu, hin6a, lescul, mena, scune, sleleö, tanna, tezan, tularu, xiem, zeriuna, and zuci. At least ten other lexemes cannot yet be translated. In view of the absence of loanwords from Batin and the repeated references to tesna rasna (the Etruscan law) the inscrip- tion describes a genuinely Etruscan legal action rather than one that was influenced by Boman practice. Introduction This article presents a summary account of our understanding of the inscription of the Cippus Perusinus to date1* . The text of this inscription, dated to the end of the third and beginning of the second century BC2 3describes a legal agreement between two families, Velthina and Afuna. In 2000 G. Μ. Facchetti tentatively translated the text in Frammenti di diritto privato etrusco0, using the ‘bilinguistic’ approach, by comparing Roman legal practice. In 2005 he published an English translation, with some corrections4. His interpretations are thought provoking since many lexemes are hapax legomena and the semantic values of several other ones are disputed. Therefore, it is worthwhile to compare his interpretations to those of other scholars who have paid attention to the CP text since 2000. My thanks are due to Larissa Bonfante, Massimiliano Canuti, Heiner Eichner, Riccardo Massarelli, Francesco Roncalli, and Koen Wylin.
    [Show full text]
  • Der Name Der Dioskuren Im Etruskischen
    DER NAME DER DIOSKUREN IM ETRUSKISCHEN Ein vom Vasenmaler Euxitheos (Ende des VI Jhs. vor Chr.) signierter prachtvoller rotfiguriger Krater mit einem Durchmesser von 0,52 m. gehört zu den wahren Schätzen des Museums in Tar- quinia. Unter dem Fusse befindet sich eine mit grossen deutlichen Buchstaben eingeritzte etruskische Inschrift ohne Wortteilung : itunturucevenelapelinastinascliniiaras Am 22. Mai 1928 hat mir der Direktor des Museums Herr Pro- fessor G. Cultrera Gelegenheit bereitet, die Inschrift abzuzeichnen. Sie wird schon von Fabretti, Suppl., Ill, 356 richtig wiedergege- ben. Nur sind die von Fabretti eingestreuten Punkte bedeutungs- lose Exkoriationen. Vgl. Corssen, Sprache der Etr., II, Tafel XXV, I. Die Worte werden von Torp, Christiania Vidensk. -Selsk. Skr., 1906, Nr. 8, S. 21, folgendermassen abgeteilt: itun turuce venel apelinas tinas cliniìaras Seine Uebersetzung lautet : << Die Schale gab Venel Apelinas dem Tina Clmiara (Beiname?) ». Dass es sich um eine Dedikation handelt, ist klar. Die Bedeutung von turuce « dedit, dedicavit » ist längst erkannt (siehe z. B. Trombetti, La lingua etrusca, § 65). Die Form des Verbums wechselt nach Ort und Zeit. Am häufigsten findet sich turce CIE, 301 (Saena), 437, 438, 447 (Cortona), 2403 (Clusium), Fabr. 2603 (orig. ine.), geschrieben turke Not. Scavi, 1895, 242 (Perusia), daneben tree Fabr. 2613 (orig, ine.), turunke Not. Scavi, 1882, 371 (Norditalien), vielleicht auch tiurk- CIE, 1546 (Clusium; arch.). Es folgt gleich zweifellos der nicht ungewöhnliche Vorname venel, Gen. vendus, (z. B. CIE, 404 (Arretium), 4620 (Saena), 4926, 4927. 4936, 4953. 4960, 5006, 5009, 5021, 5023, 5045, 5047, 364 5049 (Volsinii vet.). Die aufgezählten Inschriften sind ohne Ausnahme archaisch, wie die Inschrift des Kraters von Tarqumii.
    [Show full text]