Encore Une Reculade P.9
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MOULOUD IBOUD, MEMBRE DU COMITÉ Les institutions de contrôle DE SAUVEGARDE DE LA JS KABYLIE LUTTE A r c hi CONTRE LA appellent les détenteurs de ves “Départ de Hannac L CONTREFAÇON i be marques à plus de coopération r P.2 té actions seront organisées” P.21 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER UN PRÉCÉDENT DANS LES ANNALES CRIMINELLES DU PAYS Constantine : une fillette de 5 ans enlevée du domicile familial P.28 LIBERTE AF QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6937 MARDI 2 JUIN 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 ENTRE ABOU-DJERRA SOLTANI, IL REPRENDRA LES COMMANDES DU PARTI LE 10 JUIN SIDI-SAÏD ET BENNACEUR, EX-DG DE LA CNAS Dépôts à Khalifa RND : Bank : qui dit la vérité ? P.4 Louiza/Archives Libert Louiza/Archives é LE GOUVERNEMENT ANNONCE UNE NOUVELLE LOI POUR L’ANNÉE PROCHAINE Concession des plages : encore une reculade P.9 CONTRIBUTION BUDGET 2015 ET CRISE DES COURS PÉTROLIERS té r Quelques be i L ves propositions hi c ni/Ar a de Care P.10/11 h e Z Publicité F.1280 AF Mardi 2 juin 2015 LIBERTE 2 L’actualité en question CODE-BARRES Un instrument négligé par les entreprises C’est le passeport d’un produit qui contient toutes les informations au profit du consommateur. n nombre considé- sciemment l’existence de ce code. Le et de réalisation de standards dans le tion”. GS1 Algeria garantit de ce fait sition de trouver de façon rapide et rable d’entreprises directeur général de GS1 Algérie, monde entier en vue d’optimiser la le caractère univoque dans le monde simple les produits qui répondent au algériennes n’utili- Halim Recham, a affirmé que son or- logistique et la chaîne d’approvi- entier des numéros d’identification, mieux à ses besoins individuels. Par sent pas le code- ganisation avait délivré jusque-là sionnement. Plus de 110 associa- composé entre autre de lignes verti- ailleurs, un système pour identifier la barres pour la com- quelque 250 000 codes-barres aux ad- tions nationales sont rattachées à cales, d’une série de numéros, de deux provenance d’un produit a été créé il mercialisation de hérents alors que près de 500 millions GS1dont GS1 Algérie. dimensions grâce auxquelles on attri- y a trois ans en Algérie. Il s’agit du Uleurs produits. de codes sont générés par les entre- Ce système est utilisé dans 150 pays bue un code à un produit ou un lieu. tracking via le mobile. Il suffit de Sur les 1,8 million de sociétés déten- prises. Au cours du séminaire consa- par plus de 1,5 million d’entreprises Il représente, en d’autres termes, un scanner le code-barres du produit, en- trices d’un registre du commerce, cré aux standards GS1 qu’il a organi- adhérentes. “Créée en 1994, à l’initia- passeport pour le produit. Son dé- voyer un sms à un numéro et l’on re- seules 5 400 font partie de l’associa- sé hier, M. Recham a appelé les res- tive du ministère de l’Économie de cryptage au moyen d’un lecteur spé- çoit un message comportant des tion GS1 Algeria, qui leur a attribué ponsables des différentes institutions l’époque, GS1 Algeria active dans le cifique permet de prendre connais- données sur ce même produit. Mieux, un numéro de code destiné à identi- et autres ministères à travailler en- domaine de la normalisation des mé- sance des informations définies au en 2007, les 4 pays du Maghreb (Al- fier leurs produits, les unités commer- semble afin de réguler au mieux le thodes de codage utilisées dans la préalable et stockées dans le code qui gérie, Libye, Maroc et Tunisie) ont ciales et logistiques, les documents et marché national et atténuer encore chaîne de distribution du produc- le compose. lancé le catalogue électronique magh- les processus telles la traçabilité, la plus les méfaits de la contrefaçon et teur au consommateur”, explique Les solutions d’identification GS1, rébin. Cet instrument permet aux en- contrefaçon… Les autres PME enre- de l’informel. Le nom GS1 signifie, M. Recham. Son objectif est, selon lui, utilisées par 2 millions de firmes de treprises des 4 pays d’échanger les so- gistrées au Centre national du registre faut-il le préciser, One Global System d'“établir des standards et des solutions par le monde, sont devenues les fon- lutions aux divers problèmes rencon- du commerce (CNRC) continuent ou One Global Solution ou One permettant l'échange de biens de dations du commerce mondial. L’ac- trés, connaître et faire connaître les ainsi à vendre leurs productions avec Global Standard. Il s’agit d’une orga- consommation. Elle est chargée de dé- cès direct aux informations met le produits existant sur les marchés les anciennes méthodes ou s’adon- nisation à but non lucratif leader velopper et de gérer les standards in- consommateur d’aujourd’hui, quel ainsi que les sociétés productrices. nent à la contrefaçon ou ignorent mondial en termes de développement ternationaux en matière de codifica- que soit le lieu où il se trouve, en po- B. K. LUTTE CONTRE LA CONTREFAÇON Les institutions de contrôle appellent les détenteurs de marques à plus de coopération e besoin de l’Algérie en services de test, qui a indiqué que l’État est en train de les cette vérification, il utilise un briquet. Je vais Douanes algériennes, l’inspecteur divisionnai- de certification et d’évaluation de la mettre en place, a appelé plutôt à faire un effort d’ailleurs suggérer cela à nos agents de contrô- re Mokrane Hennoun, contredisent néan- Lconformité est de l’ordre de 200 labora- pour accélérer la cadence en la matière. le”, s’est-il félicité. Les produits BMS ont une moins le constat de Mimoun Bouras quant à toires alors qu’elle en dispose à peine d’une cin- Ces journées consacrées à la contrefaçon qui forte teneur en fibre de verre et ne brûlent pas la baisse des importations des produits cosmé- quantaine, a estimé Noureddine Boudissa, DG s’achèvent aujourd’hui, et dont les communi- aussi facilement. tiques contrefaits. Selon Mokrane Hennoun, d’Algerac, organisme algérien accréditeur de cations brossent une panoplie de thèmes liés Mimoun Bouras, pour qui la contrefaçon tue les Douanes algériennes ont retenu un peu plus ce genre de laboratoires. au phénomène et à la manière de les combattre, l’innovation et engendre d’importantes pertes de 585 000 articles contrefaits en 2014, dont Noureddine Boudissa, qui a présenté le systè- ont vu les représentants de plusieurs institu- d’emploi et de richesses, a souligné les retom- 60% sont des produits cosmétiques. Et de pré- me d’accréditation en Algérie lors des tions intervenir. Le représentant du ministè- bées de certaines mesures prises par le minis- ciser encore que 16% sont des articles de sport, 2es journées Marque & Contrefaçon organisées re du Commerce, Mimoun Bouras, DG du tère du Commerce dans le cadre de la lutte 11% constituent un seul produit agroalimen- par RH International Communication et ou- contrôle économique et de la répression des contre la contrefaçon comme l’exigence du do- taire, 6% des pièces de rechange, 5% d’appa- vertes hier à l’hôtel El-Aurassi, a noté que ce fraudes, a plaidé en faveur de la mise en pla- cument attestant de l’enregistrement de la reils électroménagers et 2% d’appareils élec- besoin s’étend à tous les domaines, bâtiment, ce de synergies entre les actions des institutions marque aux importateurs des produits cosmé- troniques. Le représentant des douanes a ex- matériaux de construction, médicaments, de contrôle et les propriétaires des marques vic- tiques. “Cette mesure a fait baisser l’entrée des pliqué que les articles retenus ne sont pas for- agriculture, etc. Ainsi, a-t-il ajouté, les produits times de contrefaçon. “Le fabricant d’appa- produits cosmétiques contrefaits. Nous allons cément saisis. “Nous invitons le détenteur de la algériens ne sont ni protégés (appellation reillages électriques BMS Electric m’a montré bientôt l’étendre à d’autres produits”, a-t-il an- marque à porter plainte et nous retenons ces ar- d’origine) ni certifiés et ne peuvent conquérir que l’authenticité de ses produits est vérifiable noncé. ticles comme preuve en attendant la fin de la les marchés internationaux. Le DG d’Algerac, suivant un moyen très simple. Pour procéder à Les chiffres donnés par le représentant des procédure judiciaire. S’il ne dépose pas plain- Publicité te, nous sommes obligés de les libérer.” Avant d’appeler les détenteurs des marques tou- chées par le phénomène à plus de coopération avec son institution, “nous leur disons : aidez- nous à vous aider.” En lisant les chiffres com- muniqués, Mokrane Hennoun a rappelé qu’il y a dix ans, c’étaient les pièces détachées qui représentaient le gros des articles saisis. “Les mesures imposées par l’État aux concession- naires en matière de service après-vente ont aidé à réduire le volume des pièces contrefaites im- portées”, a-t-il analysé. En tout cas, les quan- tités saisies ne constituent pas un indicateur fiable sur l’ampleur du phénomène. À titre d’exemple, l’entreprise algérienne BMS, qui fa- brique les appareillages et accessoires élec- triques, perd 20% de parts de marchés annuels à cause de la contrefaçon de ses produits. BMS Electric, qui a introduit 30 plaintes auprès de la justice depuis 2005 dont 70% ont été déjà tranchées en sa faveur — les autres attendent d’être jugées —, s’est même dotée d’une bri- gade interne composée de 12 agents qui sillonnent le pays afin de rechercher d’éven- tuels produits contrefaits.