Analyse De L'etat Existant Du Site, De Son Environnem Ent
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CHAPITRE 1 : ANALYSE DE L’ETAT EXISTANT DU SITE, DE SON ENVIRONNEM ENT ET DE LA DYNAM IQUE DE PROJET URBBAIN DANS LEQUEL IL S’INSCRIT 149 Les emplacements destinés aux commerces de proximité, voués à satisfaire prioritairement les besoins quotidiens, doivent être Le développement et le maillage des espaces ouverts doivent contribuer à structurer l’espace, à mettre en valeur créés, maintenus et développés dans les espaces résidentiels, mais aussi dans les zones d’emplois et éventuellement dans les l’environnement naturel et urbain, et à améliorer la qualité urbaine. Dans les secteurs déficitaires en espaces verts, l’offre lieux de transit des populations. d’espaces verts publics de proximité doit être développée afin de tendre vers 10 m2 par habitant. Dans les communes disposant de moins de 10 % en superficie d’espaces agricoles, boisés, naturels et d’espaces ouverts urbains, les espaces à potentiel - Les espaces urbanisés écologique sont à reconquérir, afin de rétablir un réseau écologique (zones réservoirs, zones tampons, continuités écologiques). - Les quartiers à proximité des gares L’accès aux ressources en matériaux, y compris celles des gisements franciliens de matériaux de substitution aux granulats Ces quartiers sont définis par un rayon de l’ordre de 1000 mètres autour d’une gare ferroviaire ou d’une station de métro, (calcaires, chailles, sablons, matériaux recyclés), et leur exploitabilité future doivent être préservés. Les gisements des bassins existante ou à venir, ou de l’ordre de 500 mètres d’une station de transport collectif en site propre existante ou à venir. d’exploitation identifiés par le SDRIF comme étant d’enjeu régional doivent être préservés de l’urbanisation. Les belvédères L’intégralité du territoire parisien correspond à cette définition, et par conséquent notre site d’étude. devront être préservés sous forme d’espaces accessibles, aménagés, et leur vue protégée. Les coteaux non bâtis devront être Ils doivent être des lieux privilégiés de la densification, tant en termes d’offre d’habitat que d’emploi, afin de favoriser la mobilité préservés ». par les transports collectifs. À l’horizon 2030, à l’échelle communale ou intercommunale, est attendue une augmentation minimale de 15% de la densité humaine et de la densité moyenne des espaces d’habitat. « En matière de logement Chaque territoire doit pourvoir à ses besoins locaux en matière de logement, notamment social, mais aussi participer à la Les secteurs à fort potentiel de densification sont des secteurs comprenant des emprises mutables importantes ou des secteurs réponse des besoins régionaux et à la réduction des inégalités sociales et territoriales au sein de l’espace francilien, dans le disposant d’un fort potentiel de valorisation. Le lot B3A, emprise du projet Duo, se trouve dans un de ces secteurs. respect des objectifs annuels de production de nouveaux logements fixés par le préfet de région en application de l’article L. Ces secteurs doivent : 302-13 du Code de la construction et de l’habitation. - être le lieu d’efforts accrus en matière de densification du tissu urbain, tant dans les secteurs d’habitat que dans ceux réservés Dans les territoires porteurs d’un développement économique riche en emplois, la croissance de l’offre de locaux destinés à aux activités. l’activité doit être accompagnée d’une augmentation proportionnelle de l’offre de logements. - contribuer de façon significative à l’augmentation et la diversification de l’offre de logements pour répondre aux besoins L’offre locative sociale et intermédiaire, essentielle au fonctionnement de la région métropolitaine, doit être développée, ainsi locaux et participer à la satisfaction des besoins régionaux. que l’offre d’habitat spécifique (logements pour étudiants, logements adaptés aux personnes âgées et personnes handicapées, hébergement d’urgence, etc.) ». - Les nouveaux espaces d’urbanisation « En matière d’activité et d’emploi PILIER 3 – PRESERVER ET VALORISER La densification de l’existant est à privilégier par rapport à des extensions nouvelles. Les conditions propices à la modernisation du parc de bureaux ou à la reconversion de bureaux destinés à d’autres usages, du - Les fronts urbains fait notamment de leur localisation ou de leur obsolescence, doivent être définies. La localisation des espaces de construction - Les espaces agricoles de bureaux doit être guidée par la recherche d’une accessibilité optimale et en lien avec le principe de mixité fonctionnelle et - Les espaces boisés et les espaces naturels sociale. - Les espaces verts et les espaces de loisirs Les nouvelles zones d’activités doivent minimiser la consommation d’espaces agricoles, boisés et naturels ainsi que leur impact Des emprises foncières sont à réserver dans les zones carencées en espaces verts, notamment dans les opérations de environnemental et paysager. renouvellement urbain et en valorisant les espaces ouverts encore présents (2.1 Orientations communes). Les projets urbains doivent intégrer des locaux d’activités de proximité aptes à recevoir les entreprises artisanales et de services, - Les continuités : espaces de respiration, liaisons agricoles et forestières, continuités écologiques, liaisons vertes PM E-PM I, accessibles et n’induisant pas de nuisances incompatibles avec la proximité de l’habitat. Sont considérés par le présent schéma comme continuités : les liaisons vertes, qui relient des espaces verts du cœur de La vocation « activités », notamment industrielles, de certaines grandes emprises doit être privilégiée, notamment en améliorant métropole, des espaces ouverts de la ceinture verte et des grands espaces forestiers et naturels de l’espace rural. leur accessibilité et en les modernisant pour en faire des parcs de qualité, attractifs (...). - Le fleuve et les espaces en eau. La requalification des équipements, sous réserve que leur insertion et leur localisation soient adaptées, doit être préférée à la réalisation d’une opération nouvelle, ceci afin d’empêcher le développement de friches. Les nouvelles implantations s’effectueront prioritairement sur des sites bien desservis en transports collectifs et en circulations douces. Atelier VILLES & PAYSAGES 14.03.2014 Etude d’impact du projet Duo 150 CHAPITRE 1 : ANALYSE DE L’ETAT EXISTANT DU SITE, DE SON ENVIRONNEM ENT ET DE LA DYNAM IQUE DE PROJET URBAIN DANS LEQUEL IL S’INSCRIT Extrait de la carte de destination générale des différentes parties du territoire. Sour ce : Projet de SDRIF arrêt é en oct obre 2012, Région Ile-de-Fr ance, Atelier VILLES & PAYSAGES 14.03.2014 Etude d’impact du projet Duo CHAPITRE 1 : ANALYSE DE L’ETAT EXISTANT DU SITE, DE SON ENVIRONNEM ENT ET DE LA DYNAM IQUE DE PROJET URBBAIN DANS LEQUEL IL S’INSCRIT 151 5.2. Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie 5.3. Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique Le SRCAE, approuvé par le Conseil régional le 23 novembre 2012 et arrêté par le Préfet de région le 14 décembre 2012, a été Ce document-cadre élaboré, mis à jour et suivi conjointement par la Région et l'Etat, en association avec le comité régional « élaboré conjointement par la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie (DRIEE), le Conseil trames verte et bleue » (CRTVB), est le volet régional de la trame verte et bleue. Le comité régional francilien « trames verte et régional et l’Agence de l’Environnement et de la M aitrise de l’Energie (ADEME). Ce document fixe 17 objectifs et 58 orientations bleue » (CRTVB) comprend 66 membres, nommés par arrêté conjoint, représentants des collectivités, de l’Etat, d’organismes stratégiques pour la région Ile-de-France en matière de réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet socioprofessionnels et d’usagers de la nature, d’associations et de gestionnaires d’espaces naturels, ainsi que de scientifiques et de serre, d’amélioration de la qualité de l’air, de développement des énergies renouvelables et d’adaptation aux effets du de personnalités qualifiées. changement climatique. Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique s’impose à ces derniers dans un rapport de « prise en compte » : les objectifs et Trois grandes priorités régionales sont définies à l’horizon 2020 : les orientations du schéma Régional de Cohérence Ecologique doivent être déclinés à toutes les échelles infrarégionales, dans - Renforcer l’efficacité énergétique des bâtiments, avec l’objectif de doubler le rythme des réhabilitations dans le les documents comme le SDRIF, les Schémas de Cohérence Territorial (SCoT) et les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), documents tertiaire et de le tripler dans le résidentiel, d'aménagement de l'espace ou d'urbanisme au cours de leur élaboration ou révision. - Développer le chauffage urbain alimenter par des énergies renouvelables et de récupération, avec l’objectif d’augmenter le nombre d’équivalent logements raccordés de 40%, Les documents de planification et les projets des collectivités locales notamment précisent les mesures permettant d'éviter, de - Réduire les émissions de gaz à effet de serre du trafic routier de 20%, et réduire fortement les émissions de polluants réduire et, le cas échéant, de compenser les atteintes aux continuités écologiques que leur mise en œuvre sont susceptibles atmosphériques tels que les particules fines ou le dioxyde d’azote. d'entraîner. Comme le montre le schéma ci-dessous, le SRCAE s’articule avec les autres démarches existantes : Le projet Schéma Régional de Cohérence Ecologique de la Région Ile-de-France a été soumis à enquête publique. Il est opposable depuis