ÉTAPE 16 CARCASSONNE - BAGNÈRE-DE-LUCHON 218 Km MARDI 24 JUILLET 2018
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ÉTAPE 16 CARCASSONNE - BAGNÈRE-DE-LUCHON 218 km MARDI 24 JUILLET 2018 DÉPARTEMENT DE L’AUDE ! (page ). LA CITÉ DE CARCASSONNE ! (page ). CARCASSONNE (DÉPART FICTIF) LA BASTIDE SAINT-LOUIS avec ! LA CATHÉDRALE SAINT-MICHEL (page ). L’ÉGLISE SAINT-VINCENT ! (page ). note BASTIDE SAINT-LOUIS LES BASTIDES LES BASTIDES sont des ‘’cités neuves’’ fortifiées, construites (dans le Midi et le Sud-Ouest) à partir du XIII° siècle. Elles se multiplièrent pour répondre à des intérêts à la fois politiques, stratégiques et économiques (on en construisit 315 dans une période de 150 ans, entre 1229 et 1373). Comment sont-elles construites? Elles sont, avant tout, un objectif militaire : les bastides (anglaises ou françaises) sont sur un plan régulier, dans une enceinte (carrée ou rectangulaire). Au milieu de la ville s’ouvre la CORNIÈRE (une grande place), entourée de COUVERTS (des galeries couvertes). Les rues principales aboutissentaux PORTES de la ville, défendues par des TOURS, (à partir du XIV° par une enceinte). Les rues se coupent en angle droit selon un PLAN en ÉCHIQUIER (l’église fait partie du système de défense). Les bastides correspondaient au désir de mettre le pays en valeur, et elles changeaient des villages aux rues et ruelles tortueuses et enchevêtrées. Les volontaires, pour les construire et les habiter, recevaient un terrain à bâtir, les matériaux de construction, un terrain, pour le jardin potager, à l’extérieur du mur d’enceinte, un régime d’impôt déterminé, et disposaient de leurs biens. Devenus BOURGEOIS, ils choisissaient leur administration municipale, les consuls et payaient l’impôt au BAYLE, le représentant du ROI, sur place. Comme par exemple, NAJAC, VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE, SAUVETERRE-DE-ROUERGUE (AVEYRON), BEAUCAIRE ou MARCIAC (GERS), CASTELNAU-DE-MONTMIRAL (TARN), CARCASSONNE entre autres etc etc … !LE PORT DU CANAL DU MIDI Port de plaisance, à 100 m de la BASTIDE SAINT-LOUIS. LE CANAL DU MIDI ! (page ). xxx 217,9 CARCASSONNE (DÉPART RÉEL) CARCASSONNE-SALVAZA, AÉROPORT SUD DE FRANCE ! AÉROPORT SUD DE FRANCE par la région OCCITANIE et AÉROPORT DE CARCASSONNE EN PAYS CATHARE par le département. Propriété de l’État français avant son transfert à la région LANGUEDOC- ROUSSILLON en 2007 (OCCITANIE à présent). Exploité par la Chambre de Commerce et de l'Industrie (CCI) de CARCASSONNE, il a vu sa concession attribuée à TRANSDEV (anciennement Veolia Transport) depuis mai 2011. Environ 20 000 mouvements d'avions par an, dont une moyenne de 7 vols commerciaux par jour (ouvert au trafic national et international commercial non régulier, aux avions privés, aux IFR et aux VFR). Installé dans l'enceinte de l'aéroport depuis 1970, le Service d'exploitation de la formation aéronautique (SEFA), intégré en 2011 à l'École nationale de l'aviation civile (ENAC), forme des pilotes de lignes et des instructeurs. 205,3 MONTRÉAL MONTREAL a été le cœur du pays cathare quand elle était le fief des seigneurs de LAURAC. La ville est ravagée plusieurs fois durant les GUERRES DE RELIGION. Ayant prit le parti de HENRI II de MONTMORENCY (1595-1632 - qui participa aux guerres contre les protestants et qui intrigua avec GASTON d’ORLÉANS, frère du roi, contre RICHELIEU), MONTRÉAL sera mis à l’amende et à l'édit de LANGUEDOC en 1630, le Cardinal de RICHELIEU fera mettre à bas ses remparts. ! LA COLLÉGIALE SAINT-VINCENT XIII° - XIV° siècle. Créé par le pape français JEAN XXII en 1318, le chapitre était composé de 15 chanoines, 3 hebdomadiers, 23 chapelains (prêtres), 2 diacres, 2 sous-diacres, 6 clercs, 8 enfants de chœur. Il va durer jusqu’en 1789 et être supprimé à la RÉVOLUTION Française. À la base, une I° église devenue trop petite qui obtint de PHILIPPE III le Hardi, en 1273, l’autorisation d’agrandissement. On trouve effectivement, des éléments plus anciens d’une primitive église (XII°, peut-être même du XI° siècle) comme la partie gauche de la façade Sud, la façade Ouest (fond de l’église) et son portail d’entrée, la tour échauguette octogonale au Nord-Ouest ou la tour poivrière au Sud- Ouest … Cette collégiale posséde une nef unique caractéristique des églises du Midi, de 52 m de long, 22 de large (en tenant compte de la profondeur des chapelles) pour 22 m de haut (du pavement jusqu’aux clés de voûte) … Dans le chœur proprement dit, où se réunissaient les membres du Chapitre, 66 stalles sur une double rangée, finement sculptées et ornées des blasons des membres notoires du Chapitre. tableaux, vitraux du XIX° siècle, la chaire placée à gauche du grand portail est le plus vieil élément de la Collégiale (tout ayant été détruit lors des GUERRES DE RELIGION). Orgue de 1738-1740, refait en 1781-1785 par JEAN-PIERRE CAVAILLÉ. Restaurés plusieurs fois, il est reconnu pour sa beauté et sa sonorité. Au milieu de la façade, orientée au Sud, le grand portail aux nombreuses sculptures (fin XIV°, début XV° siècle, semble-t-il) dont la finesse ressort dans la masse presque austère de la Collégiale. Un clocher octogonal, remarquable gargouille à la tête d’un contrefort, XXX 207,7 LA FORCE Ce village est construit en circulade, situé sur un coteau. note LA FORCE après les bastides, voici … LES CIRCULADES On nommait ainsi un type d'agglomération fortifié (apparu surtout dans le LANGUEDOC-ROUSSILLON) disposé en anneau successif autour du château ou de l'église. Un grand nombre de ces villages se trouvent entre PÉZÉNAS et SAINT- CHINIAN. En opposition avec le système des BASTIDES (page ), ce phénomène remonterait donc à l'an mil, son apogée se situant entre 1080 et 1130. Ses origines pourraient être liées au symbolisme chrétien *, aux impératifs de défense (elles sont apparues lors des invasions) évitant de se faire surprendre car dépourvue d'angle mort, ainsi qu'une technique d'arpentage. * L’idéologie médiévale était basée sur l'interdépendance de l'homme et du monde, créé par Dieu et symbolisé par le cercle. Le cercle représentait donc la forme la plus pure, le symbole de l'infini et l'emblème de la force. Son nom vient du latin médiéval forcia qui désigne une fortification secondaire. L’ÉGLISE de LA NATIVITÉ DE NOTRE-DAME romane au clocher carré (avec son escalier sénestrogyre). Sur la commune de FANJEAUX dont dépend le village de PROUILHE !LE MONASTÈRE SAINTE MARIE DE PROUILHE I° fondation de SAINT-DOMINIQUE, ce monastère constitue le berceau de l'ordre des DOMINICAINS l'un des plus importants monastères royaux de l'Ancien Régime. Le catharisme grandissant, le pape INNOCENT III (1160-1216) s’en inquiéta et envoya de nombreux prêtres pour prêcher le retour au catholicisme. C’est alors que sera créé L’ORDRE DES PRÉCHEURS (ou DOMINICAINS) avec comme fondateur DOMINGO de GUZMáN (futur SAINT DOMINIQUE - v. 1170 -1221). Il accompagnera PIERRE de CASTELNAU (religieux de CÎTEAUX à l’ABBAYE de FONTFROIDE), légat extraordinaire du pape, délégué auprès de la noblesse et du haut-clergé languedociens, pour les inciter à prendre des mesures contre les cathares. Ces INQUISITEURS rencontrèrent une vive résistance, et PIERRE de CASTELNAU sera assassiné, en janvier 1208, à SAINT-GILLES-du-GARD, par un écuyer de RAYMOND VI, Comte de TOULOUSE. DOMINGO de GUZMáN se fixe près de FANJEAUX, en plein pays cathare, pour commencer ses prédications (toujours nus pieds en signe d'humilité et de pénitence). 1208, “apparition de la VIERGE” qui se présente sous le vocable de NOTRE-DAME DU ROSAIRE et qui lui tend un chapelet (c’est pourquoi les Dominicains seront propagateurs du rosaire). PROUILHE va servir de refuge pour les femmes cathares converties. La communauté va vivre selon la régle de SAINT-AUGUSTIN et aura jusqu’à 140 soeurs dès 1250. Un vaste domaine foncier se constitue grâce aux dons de seigneurs et d’évêques. Jusqu’à la fin du XIV° siècle, le monastère fait 11 fondations en FRANCE et en ESPAGNE. Ravagé par un violent incendie en mars 1715, il est reconstruit en partie en 1753 puis entre 1785-1787. Quelques années plus tard en 1789 c’est l’expulsion, la dispersion, la démolition et la vente comme Bien National de l’ensemble de ce grand patrimoine. La partie la plus ancienne (le chœur des Moniales et sa crypte) de l’église date des années 1865 lorsque la Vicomtesse JURIEN, en accord avec le père HENRI LACORDAIRE, restaurateur de l’Ordre Dominicain en FRANCE (1857), fait bâtir un monastère sur le lieu de fondation des Moniales par SAINT- DOMINIQUE. Les travaux sont interrompus lors du décès de la Vicomtesse et le monastère est vendu. Il est racheté un an plus tard par les moniales dominicaines de NAY. Les plans de l’église sont repris et transformés en basilique : la 1° pierre est posée en 1886. Début de sa restauration en février 2008, en reprennant l’aménagement complet de l’ensemble de la basilique restée inachevée, de la crypte jusqu’à la coupole. La BASILIQUE NOTRE-DAME-DU ROSAIRE est cependant considérée comme une des plus belles du Midi de la FRANCE. XXX 193,9 FANJEAUX Au sommet d'un promontoire rocheux à 360 m, cité médiévale, site pôle du Pays cathare. En 1193, l'évêque cathare GUILHABERT de CASTRES s’y installe (et en 1233 à MONTSÉGUR). Il y tient des réunions publiques. En 1204, parmi la plus haute noblesse du pays, dont ESCLARMONDE de FOIX (après 1151-1215) dame de L’ISLE JOURDAIN grande figure du Catharisme et soeur du Comte de FOIX RAYMOND ROGER (1152-1223), AUDE de FANJEAUX, FAYE de DURFORT et RAYMONDE de SAINT-GERMAIN vont prendre “la vêture” (recevoir le consolament qui va les ordonner “parfaites cathares”). comme une soixantaine d'autres personnes, nobles et chevaliers, ce jour là. D’autres dames le seront par la suite, à nouveau, à FANJEAUX avant l'arrivée des croisés, en 1209.