Septième Année. — N° 073 Eureii^i^u Jour/iai : rue de la Mairie, ô. Mercredi ^ÎS Sovernb ON S'ABONNE :

-2 Cithot'S, bureau du Journal, PRIX DES INSERl chez A. LAYTOU, imprimeur, ANNONCES ^ on en lui adressant franco un mandat 23 centimes la ligue? sur la poste. RÉCLAMES • PRIX DE L'ABONNEMENT» 80 centimss la ligne. COT, AVBVBOf, CANTAL, Les Annonces et Avis sont r eus SÎB, DOR DOGNlS, LOT- £T-6AttONNB, TARU-ET-GARONNK : à Cahors au bureau du Journal rue de a Mairie, 6, et se paient On an...' *6 fr, d'avance. Six mois 9 fr. ,flU%Sy„ £es Lettres ou paquets non Trois mois 5 fr. rN — O/àffranchis sont rigoureusement n- AUTRES DÉPARTEMENTS: POLITIQUE, LITTERAIRE, AGRICOLE ET COMMERCIAL Un an, 20 fr.; Six mois, 4 4 fr. r ] L'ABOKNEMENT L'abonnement part du l« ou du 16 s vc^« pale d'avauee. et se paie «l'avance. M. HAVAS, rue J.-J. Rousseau, 3, et MM. LAFFITE-BULL1ER et Ce, place de la Bourse, 8 sont seuls chargés, àParis, de recevoirles annonces pour le Jourrmldu Lot. Cakors, imp. de A. LAYTOD rue de la Mairie, 6. L'acceptation du le' numéro «ni sait nn abonnement On! est considérée Ctxuene on réaisonnesiaenS. Avlm de renvoyer ce numéro, quand on voudra se désabonner

1 Les Annonces Judiciaire et Légales seront insérées, en 1867 : Pour l'arrondissent de Cahors, dans les journaux : Les annonces judiciaires : dans le journal le Courrier du Loi. Les annonces administratives : dans le journal le Journal du Lot (qui insérera, en outre, des extraits des Pour l'arrondissement de Figeac, dans les journaux : (Annonces judiciaires et administratives), l'Echo du annonces judiciaires et administratives des arrondissements de Figeac et de Gourdon). Quercy, le Mémorial. Pour l'arrondissement de Gourdon : (Annonces judiciaire? et administratives) dans le journal le Gourdonnais. Le Journal du Loi publiera désormais, à titre de renseignement, un Bulletin sommaire des Annonces judiciaires de l'Arrondissement de Cahors.

Cahors, le 13 Novembre 1867. sances sur la question romaine les met en mesure Tuileries est une preuve à l'appui. Reconnaissons de décider s'il leur convient d'accepter ou non* personne non plus ne se dissimule les difficul- que le gouvernement anglais favorise, par son la réunion de la Conférence proposée par la tés que rencontrera l'arbitrage dont il s'agit, si attitude, ces bons rapports avec les puissances, les diverses puissances de l'Europe y sont con- BOURSS DE PARIS. France. L'égoïsme a ses fruits, et la solidarité les siens. viées. Victor Emmanuel vient d'accorder 50,000 f. Pour le bulletin politique : A. LAYTOU C'est pourquoi nous accueillons volontiers la Ri° 3 p. 0/0 4 4/2 p. 0/0 de secours aux blessés dans l'expédition romaine nouvelle d'un accord préalable des puissances et aux familles des morts. catholiques en vue de la sécurité du Saint- Du 14 novembre 68 »» 98 »» La Gazette de Florence désavoue haute- Dépêches télégraphiques Siège. Cette démarche ne troublerait nilesdroils ni les résolutions du futur Congrès; elle aurait j Du 12 68 20 98 »» ment les démonstrations dont plusieurs villes de • (Agence Havas). le double avantage de consacrer le traité du 1 Du 13 68 20 97 50 l'Italie viennent d'être le théâtre. « Ces démons- 15 septembre, auquel les récents épisodes n'ont trations sont fomentées, dit-elle, par la trahison, Marseille, 14 novembre. nullement porté atteinte, et de limiter la durée BULLETIN. la malveillance et la perfidie. Les rares per- Des avis de Civita-Vecchia portent que les gari- de notre intervention à Rome. LAFFITE. sonnes qui, par conviction, fomentent les attrou- baldiens avaient abandonné Viterbe. La population les avait chassés à coup de fusil, parce qu'ils voulaient L'arrêté préfectoral qui, désormais, garantit pements tumultueux et y prennent part, de- piller le couvent de Ste-Rose qui est en grande véné- On lit dans la partie officielle du Moniteur : la population parisienne contre la cherté exces- vraient mieux réfléchir avant d'agir de la sorte. ration dans le pays. S. Esc. lord Lyons a eu l'honneur d'être sive du pain, a produit dans la capitale l'im- Elles verraient que les conséquences de toutes Constantinople, 10 novembre. reçu aujourd'hui par l'Empereur eu audience pression la plus favorable. ces émeutes sont toujours contraires au but Le gouvernement russe a adressé à ses agents di- publique, au palais des Tuileries, et de lui re- On parle d'une mesure gouvernementale qui qu'elles poursuivent. Quand on voit que pendant plomatiques à l'étranger une circulaire disant que la mettre les lettres qui l'accréditent auprès de Russie ne veut pas intervenir isolément pour sou- satisferait partiellement les exigences des usi- toutes les manifestations semblables à celle de tenir les chrétiens de Turquie, mais qu'ellecroit avoir S. M. I. en qualité d'ambassadeur extraordi- niers de la banlieue. La position difficile des ou- Milan, les malfaiteurs enfoncent les boutiques, des griefs légitimes et qu'elle est disposée à concerter naire et plénipotentiaire de S. M. la reine du vriers qui travaillaient autrefois dans les usines les envahissent, les pillent, faisant main basse une entente avec les puissances qui voudraient in- royaume-uni de la Grande Bretagne et d'Irlande. tervenir. L'Empereur était entouré de LL. EExc. les aujourd'hui fermées, et qui restent, par consé- sur l'argent quand ils n'assassinent pas les pro- grands officiers de la couronne et des officiers quent, sans ouvrage, aurait été prise en consi- priétaires, l'on est véritablement tenté de croire LE PROJET DE CONGRÈS. de service de la Maison de S. M. que toute insurrection n'est pour ceux qui la dération. S. Exc. le ministre des affaires étrangères a On s'occupe beaucoup par avance du dis- suscitent qu'une occasion de pillage et de vol. » L'équipée garibaldieone est à peine finie, le assisté à l'audience. cours que l'Empereur prononcera lundi pro- En effet, la sédition de Milan a été accompa- royaume péninsulaire n'est pas, il s'en faut, S. Exc. l'ambassadeur de S. M. Britannique chain, à l'ouverture des chambres Ce document gnée de ces violences traditionnelles chez les sorti de l'agitation, et déjà l'on voudrait que la a adressé à l'Empereur le discours suivant : aura, dit-on, un sens très pacifique. Il ferait question entre Rome et Flnron™ f.\» và \&o. « aire, anarchistes. 200 perturbateurs ont été arrêtés. p/pst trop ne tiate, bien que notre avis soiat eu allusion a l'emprunt dont il est question surtout Un a trouvé quantité de pierres dans leurs po- » LaTBTrrejTnon auguste souveraine, en me con- faveur d'une solution aussi prompte que possi- férant l'insigne honneur delà représenter auprès de depuis une huitaine. ches. ble. A cet égard, nous recevons de Paris les in- V. M. Impériale, m'a tout spécialement chargé d'ex- Le télégraphe de Florence annonce des dé- D'après des renseignements qui nous viennent formations suivantes : primer de nouveau les sentiments d'estime et d'affpc- tion dont elle est animée envers la personne du Vbive. crets royaux portant nomination du contre-ami- de Florence, il paraît que dans un conseil de « La France n'a formulé jusqu'à ce jour au- Majesté. cune proposition officielle auprès des puissances. ral Provano comme ministre de la marine et du ministres, auquel assistait le représentant du )) La reine m'a commandé en même temps, sire, Le projet de Congrès a seulement fait l'objet de sénateur Monlezemolo comme préfet de Naples. gouvernement français, on aurait agité sérieu- de rappeler à V. M. tout le désir qu'elle éprouve de conversations officieuses dans les réunions voir se perpétuer tant la gloire de votre règne que Voici comment les journaux unitaristes cher- sement la question de reléguer Garibaldi à l'île hebdomadaires des représentants des divers la prospérité de la nation française. chent a justifier l'envoi des troupes italiennes d'Elbe. Etats, au ministère des affaires étrangères. » Les relations cordiales qui existent déjà depuis tant d'années entre les gouvernements de la France ei sur le territoire pontifical : Garibaldi aurait pro- « Il est probable que les ambassadeurs et Le Diritto dit savoir, de bonne source, que de la Grande Bretagne ont puissamment contribué au jeté d'opérer sa jonction avec Nicotera du côté ministres accrédités auprès de la cour des Tui- bien-être des deux pays et au bonheur, j!ose le dire, l'Autriche concentre des troupes dans le Tyrol et des Abbruzzes, pour se jeter avec lui dans la leries, sonderont leurs gouvernements sur les du monde entier. Les ordres de la reine me prescri-. dans le Frioul. suites qui pourraient être données à ce dessein; vent surtout de ne rien épargner pour maintenir et province de Naples qu'il aurait essayé de soule- consolider ces relations. jusqu'à présent, il n'y a rien eu de plus, et les ver, ce serait pour s'opposer à ces velléités d'in- Un grand banquet a eu lieu samedi soir à » En remettant entre les mains de V. M. Impériale i enseignements que publient plusieurs journaux les lettres qui m'accréditent auprès d'Elle en qualité vasion que le gouvernement italien aurait or- Londres. M. Disraeli a prononcé un discours où, ne reposent sur aucun fait certain. d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, je donné une concentration de troupes entre Avez- après avoir constaté les excellentes conditions du. « Rien qu'il soit désirable que la question viens instamment solliciter son indulgence en faveur zanoetNola. commerce anglais et des finances anglaises, il a des rapports de l'Italie et du Saint-Siège soient des efforts que je ne cesserai de faire pour mériter son approbation. » VOpinione annonce que le ministre des affai- ajouté : réglés comme un principe essentiel du droit L'Empereur a répondu : res étrangères a adressé aux agents diplomati- « Jamais dans l'histoire, les bons sentiments public européen, îa France n'a hâte ni de pré- « Monsieur l'ambassadeur, ques du gouvernement italien une circulaire des puissances étrangères vis-à-vis de la Grande- cipiter les solutions, ni de se départir de la glorieuse responsabilité qu'elle a assumée. » » Je suis touché des sentiments que vous m'ex- exposant la situation actuelle de la question ro- Bretagne ne s'étaient manifestés d'une façon plus Soit ; tout le monde intelligent et fier applau- primez au nom de la reine d'Angleterre. J'en sais maine. Ce mémorandum, éclairant les puis- amicale. » La réception de lord Lyons aux dit à ces sentiments, à cette conduite. Mais tout le prix et, de mon côté, j'y réponds par un sin- 1 cère attachement a sa personne et à sa famille. esg-geËggsF'** ""' """'" ■■ *m—m

FEUILLETON DU JOURNAL OU LOT ordres, le comité secret, dont les pouvoirs duraient trance, soit pour acquérir, soit pour conserver la penchant pour les chapeaux-, ne tarda pas à quitter pendant toute la session et dont les deux tiers des majorité, et conséquemment le pouvoir etl'oppression. le parti anglo-russe, après avoir épousé Louise-UIri- du 13 novembre 1867. membres ne pouvaient être pris que dans l'ordre de La Diète de 4734 fut beaucoup plus orageuse en- que, sœur de Frédéric-le-Grand, princesse spirituelle, la noblesse. Tant que les Etats étaient assemblés, le core que ses aînées. L'ordre des paysans, qui n'était dont l'influence sur son mari fortifia le parti français. pouvoir exécutif résidait de fait dans ce comité, et pas représenté dans un comité secret institué par celle l'autorité du Trône et du Sénat était pour ainsi dire Les chapeaux l'emportèrent de nouveau et conser- de 1723 pour traiter les affaires étrangères, protesta suspendue, car leur rôle se bornait à apposer la si- vèrent une position avantageuse, malgré la nomination UNE FEMME VINDICATIVE contre toute alliance qui serait contractée à son insu, d'un champion des bonnets à la dignité de maréchal gnature de leur sceau sur les décisions de la Diète, surtout si la guerre pouvait en résulter. Mais plus les de la Diète en 1746. lors même qu'ils ne les approuvaient pas. A cotte Roman historique Suédois. paysans et le ministère désiraient le maintien de la dernière était réservé, en outre, le droit exclusif de Les bonnets dont les théories politiques étaient paix, plus les partisans de la guerre gagnaient du ter- déclarer la guerre et de faire la paix, et môme le d'abord purement aristocratiques, cherchèrent à s'ap- PAR RIDDËRSTAD. rain dans la capitale. Les jeunes officiers de la garde droit exorbitant d'évoquer des causes du ressort de puyer sur le peuple. Par opposition, les chapeaux donnaient le ton ; les dames s'en mêlèrent aussi : les la justice ordinaire pour les faire juger par une com- parurent tourner au royalisme. Cette conversion dont héroïnes patriotes portaient des rosettes, des bijoux, mission prise dans son propre sein. Dans l'intervalle le vieux roi se défia, trompa un instant la jeune cour; INTRODUCTION des tabatières en forme de chapeau, comme symbole cependant la faveur dont les chapeaux jouissaient au- des sessions, le pouvoir exécutif était partagé entre de la liberté, et traitaient leurs adversaires de bonnets. près d'elle baissait déjà sensiblement vers la fin du la Couronne et le Sénat, où la voix du souverain Ce fut l'origine des dénominations chapeaux et règne de Frédéric, qui mourut en 1751. comptait pour deux, et où son opinion prévalait en Son successeur, Adolphe-Frédéric, était un excel- Avant d'entrer en matière, nous jetterons un rap- bonnets : celle-ci pour désigner le parti russe, celle-là cas de partage. Les ministères et les emplois d'une lent prince; aucun monarque n'était plus fait pour pide coup d'œil rétrospectif sur le sujet de cette nou- le parti français. haute importance était donnés à la pluralité des voix gagner l'amour du peuple; aucun ne l'était moins velle historique. La longue Diète de 4738-39 se distingua par la pour arriver au pouvoir absolu par la force des ar- par'le Sénat, qui disposait de presque toutes les Une couple de mois après la -mort de Charles XII, lutte acharnée des partis : deux fois, dans l'espace de mes. La reine, plus ambitieuse et plus entreprenante, places. Il ne restait donc au roi qu'une autorité fort assassiné la nuit par les siens d'un coup de pistolet, six semaines, on alla jusqu'à tirer les épées, à la exerçait sur lui un pouvoir funeste. restreinte. en décembre 4718, pendant qu'il pressait les travaux Chambre des nobles, aux cris de : Pro patria et liber- Les chapeaux avaient fait entrevoir à Louise-TJIri- Le défaut d'équilibre entre les pouvoirs dans cette du siège de Frédéricshall, les États — composés de tate, et les chapeaux triomphèrent. que une extension du pouvoir de la Couronne; mais Constitution oligarchique ouvrait la porte aux empié- à mesure qu'elle avait vu ses espérances s'évanouir, quatre ordres formant chacun une chambre : les no- Mais en 1743, une nouvelle Diète se rassembla dans tements de l'aristocratie, à l'entraînement des assem- elle s'était refroidie pour eux et elle cherchait à re- bles, le clergé, les bourgeois et les paysans — firent des circonstances bien déplorables pour eux; car ils cruter dans les rangs des bonnets un parti favorable blées délibérantes, et, quand la Diète n'était pas réu- accepter à sa sœur TJlrique-Éléonore, qu'ils élurent avaient à répondre des résultats désastreux delà guerre à ses desseins. nie, au despotisme du Sénat. reine, une Constitution qui avait évidemment pour entreprise contre la Russie en 1741, et les bonnets Dès l'ouverture de ce règne des dissentiments écla- hut de rendre impossible le rétablissement de la mo- En 1720, la reine céda le gouvernement à son mari, étaient en major-ité. Sacrifiés aumécontementdu peu- tèrent entre le Sénat et la cour; celle-ci, blessée à narchie absolue. Frédéric de Hesse, qui monta sur le trône, du con- ple, les généraux en chef Buddenbrocket Lewenhaupt tout propos, ne chercha pas à cacher son irritation, et l'hostilité croissante entre ces deux pouvoirs était, en D'après celte Constitution, la Diète, en se réunis- sentement des Etats, en acceptant cette Constitution. furent décapités à Stockholm peu de temps après Les Diètes devinrent des arènes ou deux grands 17S5, aussi profonde que la défiance entre les grands sant, commençait par choisir, dans les trois premiers l'élection d'Adolphe-Frédéric en qualité de prince- corps de l'Etal et la haine entre les partis. partis aussi ambitieux que tranchés, qui existaient royal et'plusieurs mois avant son arrivée en Suède. ta réproduction est interdite. | dans les rangs de l'aristocratie, se combattirent à ou- Quoique élu par les bonnets, ce prince qui avait du {La suite au prochain numéro.) genta le 2 novembre, jour des morts, a pu voir « Dès le commencement de mon règne, une de mes g OPINION NATIONALE. sur le champ de bataille, une pieuse illumina- constantes préoccupations a été d'entretenir avec la $ « On nous écrit de Milan, lisons-nous dans le j On lit dans l'Opinion Nationale, sous la Grande Bretagne les "relations amicales qui ont déjà g bulletin du Moniteur, que les désordres dont cette tion. Les habitants avaient visité les tombes f porté tant de fruits. ville a été le théâtre avaient été fomentés par le parti signature de M. J. Labbé : des soldais morts sur le champ de bataille, et » Je ne doute pas que vous ne vous employiez à mazzinien. Plusieurs centaines d'individus, payés et ! « Tôt ou tard, le gouvernement français placé des bougies à côté des croix qui protègent 1 maintenir des rapports si utiles au progrès de la civili- recrutés parmi les gens sans aveu de Milan ou venus sentira la nécessité de revenir de Rome, comme les tombeaux. Il n'y avait aucune distinction sation et à la paix du monde. du dehors, ont parcouru la ville en poussant des cris | il est revenu du Mexique. Et ce jour-là, le entre les tombes françaises et les tombes » Le souvenir de votre père et vos qualités person- séditieux. La garde nationale, qui s'était immédiate- parti noir ltai dira ce que dit l'Union de ce nelles vous assurent parmi nous l'accueil le plus sym- ment dirigée vers la galerie Victor-Emmanuel et le | italiennes. » consulat général de France, devant lequel s'étaient i malin : « La France est dans les Etals-Ro- pathique. » — L'Exposition des Beaux-Arts de 1868, formés des attroupements hostiles, a été reçue à | mains, qu'elle y reste. » S.Esc, lord Lyons et les officiers de son aura lieu au palais des Champs-Elysées, du coups de pierres; néanmoins il lui a suffi d'adresser k, » Comprendra-l-on, dans les régions offi- ambassade qui l'accompagnaient ont été con- à la foule les sommations légales pour les disperser, j 1er au 20 juin, dans les conditions habituelles. cielles, cet avertissement donné par les amis duits aux palais des Tuileries dans les voitures sur la place de la Scala, les gardes de police et les j de M. de Charette ? Vos adversaires, les repré- — M. le duc de Gramont, ambassadeur de de la cour par un maître des céfémonies in- carabiniers royaux, ont dû faire usage de leurs armes sentants du principe diamétralement opposé à France à Vienne, qui était venu à Paris en troducteur des ambassadeurs, et reconduits, contre des émeutiers armés de pistolets et retranchés \ derrière quelques barricades. Personne n'a été tué, j votre principe, vous disent de rester à Civita- même temps que l'Empereur François-Joseph, après l'audience impériale, avec le même céré- ni d'un côté ni de l'autre. A minuit l'ordre était j Vecchia, à Rome ^même, et vous y resteriez ! est parti pour aller reprendre la direction de monial, à l'hôtel de l'ambassade de la Grande- rétabli, et des patrouilles de hussards et de bersaglieri Revenez donc au plus vite, débarrassez le son ambassade. Bretagne. ont opéré l'arrestation d'un certain nombre d'indi- drapeau tricolore de ces alliances compromet- vidus, qui ont été depuis lors déférés aux tribunaux. — Un détachement de 25 déserteurs prus- » Des démonstrations du même genre, mais sans i tantes, du voisinage de cette Vendée euro- siens, vient de traverser Paris, se dirigeant sur importance, ont eu lieu le 5 et le 6 à Turin ; la tran- j péenne, rappelez nos troupes le plus loin possible AFFAIRES D'ITALIE la légion étrangère en Algérie. quillilé a été maintenue par de simples mesures de ; du Coblentz pontifical, ou l'on conspire la police. » j — M. de Lamartine, dont la santé est de LE COMBAT DE MBNTANA Pour extrait : A. Laytou. ruine de la démocratie et votre ruine. » Pour extrait : A. Laytou. plus en plus compromise, va passer J'hiver à (Récit officiel.) Nice. On lit dans le Moniteur : \ Revue des Journaux — Les deux filles de M. le duc d'Albe, Le maréchal ministre delà guerre a reçu du gêné- S nouvelles du jour ral de Failly, commandant le corps expéditionnaire à « ' passeront l'hiver à Paris, auprès de leur tante Rome, les dépêches suivantes : MONITEUR. l'Impératrice. Rome, 9 novembre 1867, 10 heures du matin. | On lit dans le bulletin du Moniteur : LE PRIX DU PAIN A PARIS. — On lit dans le Moniteur : L'insurrection avait Monte-Rotondo pour quartier g Une dépêche de Rome annonce que le ge- « La Gazette des Tribunaux annonce que général. Garibaldi avait organisé ses bandes et présidé | On écrit de Paris, le 10 novembre : une en personne à leur concentration. Il était temps d'à- | néral de Potier est entré à Viterbe avec « Dès ce matin et durant la journée, des les poursuites dirigées contre les personnes gir et de frapper un coup vigoureux. J'ai dirigé sur f colonne mixte, et qu'il a été accueilli par des groupes se sont formés, dans les divers quar- arrêtées au cimetière Montmartre, ont été Monte Rotondo une colonne pontificale forte de 3000 | démonstrations sympathiques. Les troupes pon- tiers de Paris, autour d'une affiche contenant abandonnées en ce qui concerne le délit d'at- hommes et une colonne française de 2000 hommes | tificales or t d'autre part, réoccupé Frosinone, un arrêté du préfet de la Seine, sur la taxe troupement, l'instruction ayant établi que les ( b \ acolo°nn l'pontificale a sollicité l'honneur de fat- \ où elles ont, été reçues de la même manière, du pain. sommations n'avaient pas été régulièrement laque principale ; la colonne française, formant la \ Par les taxes qu ils ont levées, par leurs » On sait qu'une reteuue a été opérée depuis faites. réserve, a appuyé l'attaque par un mouvement tour- S excès de tout genre, les garibaldiens s'étaient plusieurs années au profit de la caisse de la » L'irrégularité à laquelle la Gazette des nant sur les deux flancs. I rendus très-impopulaires. Des détachements boulangerie, sur le droit d'oclroi (02 c. par Tribunaux fait allusion, consiste en ce que Les troupes alliées, parties le 3 novembre à cinq ^ endre possession de la j commencé à repr les sommations n'avaient pas été précédées heures du matin, se trouvèrent à une heure en pré- quintal), perçu à l'entrée des grains et farines vallée de l'Ànio au-delà deTivoli; on ne prévoit d'un roulement de tambour, formalité dont les sence des avant-postes ennemis. Un combat sérieux dans la capitale. Ce prélèvement était destiné fut livré sous les murs deMentana, village très-fort et pas qu'ils rencontrent de résistance. » à maintenir, le cas échéant, le prix du pain à agents de l'autorité avaient cru pouvoir s'abs- bien retranché. Tout le monde fit bravement son de- tenir pour ne pas troubler la paix du cime- FRANCE. un taux modéré. voir. Après un combat de quatre heures, la nuit ap- » Tel est l'objet dé l'arrêté préfectoral, dont tière. prochant, les troupes pontificales, (colonne du cen- Sous ce titre « Les Français à Mentana » les bases ont été posées, dil-on, dans le con- » Ainsi que l'annonce la Gazette des Tri- tre) appuyées par les ailes (troupes françaises) firent et sous la signature de M. Rigaud, on lit dans une attaque sur Mentana. La nuit ne permit pas de seil des ministres, tenu hier, sous la présidence bunaux, l'instruction suit son cours en ce qui la compléter le succès ; les deux colonnes convinrent de France : de l'Empereur. concerne les délits d'outrage, de rébellion et « Adversaires ou partisans du pouvoir tem- renouveler l'attaque le lendemain. » En vertu de celte ordonnance, le prix du des cris séditieux. » Le i, au point du jour, le drapeau parlementaire porel, tous ne devraient avoir qu'un seul sen- pain est fixé : Paris et dans le département — Le ministère des affaires étrangères s'oc- fut hissé. La garnison de Mentana demanda à dépo- timent, car ce n'est pas la souveraineté ponti- de la Seine : à 50 c. le kilo, pour la première ser les armes et à se retirer. Aussitôt nos troupes ficale qui était en cause , celait l'honneur cupe en ce moment des formalités préliminai- marchèrent sur Monte-Rotondo, qu'elles trouvèrent qualité; à 42 c. la seconde. res pour la convocation de la conférence euro- français. évacué. Les positions choisies par l'ennemi étaient » L'écart entre la taxe officielle et le prix péenne, destinée à régler les rapports de l'Italie très fortes. Nos pertes se bornent à 2 hommes tués, » Rien n'était donc plus légitime que la réel, en y comprenant le bénéfice dû au bou- et du Saint-Siège. Toutes les puissances de 20 officiers et 36 hommes blessés. Celles de l'armée présence de nos bataillons à Mentana. langer, sera réglé et couvert chaque mois par pontificale sont plus graves ; elle a eu 20 tués et » La révolution en menaçant Rome, ouïra- l'Europe seraient appelées à prendre part à la caisse municipale. morts i ic cette conférence. Déjà un certain nombre de bû'côie des garibaldiens, 600 W champ de bataille ; les blessés sont en proportion. ville éternelle. Il fallait avant tout préserver tettroo de convocation seraient parties. garantie contre une cherté excessive du pain, Les prisonniers ramenés à Rome s'élèvent à 1,600, la France. Les Français qui ont combattu pour tout en restant appelée à proliter d'une réduc- — .Bourse. — Malgré le visible rasséréne- et 700 ont été ramenés à la frontière. Rome est com- ce but, ont mérité la reconnaissance na- plètement dégagée ; la tête de l'insurrection est écra- tion, si elle a lieu dans le cours de la campa- ment de la situation politique, le marché finan- tionale. » sée, le découragement est parmi les garibaldiens; ils gne. De plus, les consommateurs peuvent cier ne s'améliore pas. Les baissiers l'ont encore crient à la trahison. Par contre, la joie est dansRo- JOURNAL DES DÉBATS. profiter des boulangeries coopératives où l'on, emporté aujourd'hui, mais dans des propor- me ; toute inquiétude a disparu. tions exiguës. Le 6 novembre, la population romaine a fait aux Nous lisons dans une correspondance détaille, à prix coûtant, du pain de ménage. La renie perd 10 c, l'emprunt italien 221/2, troupes un accueil triomphal. Votre Excellence va adressée de Rome au Journal des Débats et » Il est aisé de comprendre la satisfaction le comptoir d'escompte 5 fr. La Banque de recevoir un rapport plus détaillé. Notre présence à reproduite sous la signature de M. P. David : avec laquelle est accueillie, dans toutes les Rome était urgente pour la sauver ; je garantis la sû- France et le Crédit mobilier gagnent 5 fr. cha- « L'annonce d'un congrès européen pour classes de citoyens, et notamment parmi les reté des Etats pontificaux conireles bandes insurgées. cun. On annonce la prochaine publication d'un régler la question italo-romaine est loin d'avoir travailleurs, la mesure bienveillante dont l'Em- Nos fusils Chassepot ont fait merveille ! rapport de M. de Germiny sur la Compagnie satisfait les romains, qui s'imaginent, à tort pereur a pris l'initiative. » Rome, 9 novembre, 5 heures du soir. de la place Vendôme et ses annexes. Nos troupes ont occupé Viterbe. Les bandes révo- ou à raison, que leurs droits politiques et leurs — *U n'y a rien de fondé dans le bruit, Pour extrait : A. Laytou. lutionnaires l'avaient évacué. Nos troupes ont été re- intérêts matériels seraient sacrifiés dans une rapporté par un journal de Paris, sur des pré- çues par la population avec des acclamations frénéti- assemblée de diplomates., Ce qu'il y a de sin- tendues « invitations » adressée aux cham- ques.Toutes les maisonsétaient entièrement pavoisées. gulier, c'est qu'ils comptent sur le Pape pour bres de commerce, en vue de provoquer des Revue Financière. décliner la compétence de ce haut arbitrage. importations de grains et à se préoccuper de La capitulation à Monte-Rotondo a été signée par On se rappelle, en effet, avec quelle hauteur Bertani d'une part, au nom des volontaires, et par un l'approvisionnement local. De telles mesures La physionomie de la Bourse a été relati- colonel français. (Nazione). la cour de Rome repoussa la convention de sont parfaitement inutiles. La liberté du com- Il paraît que les pontificaux auraient désiré atta- septembre, conclue sans sa participation. merce et la sécurité des marchés suffit. vement calme en présence des événements quer seuls les volontaires à Mentana. Le général de » On croit ici que le chef de l'Eglise espère importants qui se sont accomplis cette semaine. — On est moins préoccupé qu'hier, des Failly s'y serait opposé, exprimant la crainte que les bien obtenir du concile général , convoqué Au plus fort des préoccupations excitées par pontificaux en vinsent aux mains avec les troupes affaires d'Italie. La note du Moniteur, qui pour 1868, uu vote consacrant le pouvoir l'agression garibaldienne, et par les consé- régulières italiennes, événement qu'aux termes de ses réduit à leur véritable proportion les scènes temporel, comme un dogme imposé à la con- quences éventuelles de l'intervention française, instructions, il devait surtout éviter. (Nazione 1). dont la ville de Milan a été le théâtre, fait science de tous les] catholiques. Or, le Pape on a coté les cours suivants : rente 67.25, On lit dans le Diritto : espérer qu'il n'y aura pas eu non plus de dé- En l'honneur de la vérité, nous devons constater ne peut tolérer qu'une réunion d'hommes ose fonds italiens, 44.05, Crédit foncier, 1269, sordres graves sur les autres points de la pé- qu'à peine arrivés, les français ont fait cesser l'esprit se permettre de modifier ou de restreindre ce Mobilier, 182.50, Orléans, 845, Lyon, 875, ninsule. Les boursiers réunis, comme tous les de terrorisme que le gouvernement papalin avait crée qui a été institué par Dieu. Nord, 1125, Autrichien, 477. Lombards, dans le pays. Les prisons, où gémissaient plus de dimanches, au passage de l'Opéra, se commu- » Tels sont les raisonnements que j'entends 345,25. Après la défaite de Garibaldi, et sur- 3,000 suspects, se vident par ordre des français. Celte niquaient des dépêches annonçant que des faire par les Romains, qui se trouveraient ainsi tout après le rappel des troupes italiennes du nouvelle nous est donnée par des personnes bien in- mesures très énergiques sont prises à Florence, formées qui ajoutent que les français ont pris à Borne, instantanément d'accord avec le Pape, mais territoire pontifical, le marché a éprouvé une à Naples, à Gênes, etc., pour le cas où la fac- la direction politique et militaire. dans un but tout à fait oppose. » amélioration générale qui s'est tenue également ■ (Gaz. piémontaise 3 nov.) tion mazzinienne voudrait se livrer à quelque dans des limites raisonnables. La rente s'est Les volontaires, qui étaient restés à Mentana et MONDE. tentative désespérée. relevée à 68.50. Plus tard d'autres préoccu- Monte-Rotondo, ont fait une capitulation honorable ; ils en sont sortis avec tous les honneurs de la guerre. Nous empruntons a des lettres de Rome, — Il est de plus en plus question dans le pations d'une nature toute intérieure,sontvenues 11 avait été dirigé contre Monte-Rotondo 13 pièces reçues par le Monde et datées du 5 novembre, monde politique et des affaires, d'un emprunt peser sur les cours et ont amené une réaction d'artillerie. les extraits suivants relatifs au combat de destiné à des travaux d'utilité publique. L'opé- assez sensible. Le public financier s'est ému des souffrances excitées par la cherté du pain En arrivant à Passo Corese, Garibaldi a publié la Mentana : ration financière serait décrétéeimmédiatement, proclamation suivante : Durant la majeure partie de l'affaire, moins et les premiers fonds, soit 150 ou 200 mil- et des bruits de modifications ministérielles, « Italiens ! de 4,000 hommes eurent à lutter contre lions, appliqués aux entreprises départementales mais il a été surtout influencé par la perspective » L'intervention impériale et royale sur le terri- 15,000 ennemis, composés en bonne partie de et municipales dont l'étude est complète ou d'un emprunt prochaio que les dépenses du toire romain enlève à notre mission son but principal, soldats sortis de l'armée régulière de l'Italie. les travaux en cours d'exécution. D'une part, nouvel armement et la dernière intervention la délivrance de Rome. à Rome rendent encore plus inévitable. Fi-' » En conséquence, nous nous disposions aujour- La régularité des manœuvres, la solidité du les localités auraient plus tôt leurs chemins de d'hui à nous éloigner du théâtre de la guerre, en feu et la justesse du tir ne peuvent laisser fer, leurs routes' vicinales, leurs écoles et en nalement, malgré la reprise du 5 novembre/ appuyant sur les Appenins ; mais l'armée pontificale aucun doute à cet égard. Les officiers français, même temps la classe laborieuse aurait durant la renie et bon nombre de valeurs sont restées n'ayant plus Rome à garder, et ayant réuni toutes ses dont personne ne récusera la compétence, ont la saison qui commence, une occupation pro- hier en clôture au-dessous même des cours du forces, est venue nous barrer le passage. été unanimes à constater le fait. Cette entrée ductive. samedi précédent. La rente à 68,15, reste eu » Nous avons dû accepter le combat, et, en raison des soldats réguliers dans les bandes garibal- baisse de 52 1(2 cent. L'italien à 45.37 1|2, de notre situation, on ne trouvera pas étrange que — On télégraphie de Berlin, 9 novembre : diennes, explique en partie les pertes relative- perd 47 l|2cent. nous ne puissions annoncer à l'Italie un nouveau « Le bruit que l'Italie ait demandé les bons triomphe. ment nombreuses qu'ont éprouvées les franco- Le Mobilier a subi une nouvelle dépréciation offices de la Prusse, n'est pas fondé. La Prusse » Les pontificaux se sont retirés du champ de ba- pontificaux, dans un combat qui a duré depuis Il perd 42 50, après avoir fait au plus bas taille avec dos pertes très graves, et nous en avons n'a aucune raison d'intervenir dans la question une heure après-midi jusqu'à cinq heures. Les 132.50. L'Espagnol et l'Immobilière sont en éprouvé aussi de considérables. romaine, attendu que les cabinets de Paris et français ont eu de 50 à 60 hommes mis hors baisse de 11.25, le premier à 158.75 et le » Maintenant, nous resterons spectateurs de la so- de Florence, sont résolus à maintenir la Sou- lution que notre armée et l'armée française donneront de combat avec les officiers, et les pontificaux second à 78.75. Le transatlantique se maintient veraineté du Pape. » au problème romain, et si telle solution n'est pas con- une centaine de soldats tués ou blessés. M. le à 300 fr. forme au vœu de la nation, le pays trouvera en lui- capitaine de Vaux a été tué, ainsi qd'un autre — Un correspondant de Florence, écrit : Parmi les valeurs qui sont restées hier avec même de nouvelles forces pour reprendre l'initiative « Une personne qui était de passage à Ma- une hausse marquée sur la semaine précédente et résoudre celte question vitale. G. Garibaldi. » capitaine de l'armée française. »

i JOURNAL OU LOT

ter devant le directeur des contributions direc- Les nouvelles agricoles, que nous recevons des fourrages (foin de 48 à 50 les 100 kil. à il faut noter en première ligne le Crédit des divers points du déparlement, sont excel- Paris, est de nature à favoriser l'élevage dans tes de leur département, chargé de leur faire foncier, qui s'est relevé de 1260 à 1325. Le connaître les matières de l'examen el de rece- lentes. Crédit industriel, à 615, a regagné' près de la les exploitations agricoles. voir leur demande. moitié de son coupon. La société générale a On mande du pays méridional que la récolte Le postulant doit produire à l'appui de sa Les truffes valaient dimanche malin, sur le regagné 12.50 à 500. L'Orléans est en hausse des olives sera très inférieuie celte année. Avis candidature : marché de Périgueux, 6 et 8 fr. le kil., suivant de 3J5 à 855. le Lyon de 10 fr. à 860(25 fr. aux ménagères pour la provision hivernale. 1" Une expédition de son acte de naissance qualité. détachés), l'Est de 2.50 à 520.25 (20 fr. dé- En revanche, la châtaigne est nombreuse, dûment légalisée ; tachés), le Nord de 11,25, à 1.140, le Midi abondante, dans le Dauphiné, l'Auvergne, le 2° Un certificat des autorités locales, cons- ETAT CIVIL DE LA VILLE DR CAHORS. de 10 fr. à 535, l'Autrichien de 5 fr. à 485 et Poitou, le Limousin, etc., c'est une prébende tatant qu'il est Français et de bonnes vie et Naissances. le.Lombard de 2.50à 342.50(20 fr. détachés;. locale et un profit d'exportation. Il arrive à mœurs ; Les recettes des chemins français pendant Paris chaque jour, par centaines, des sachées 10 novembre Tulet (Jean-Pierre), à Larozière. 3° Son diplôme de bachelier es-lettres ou de Saint-Sèbe (Juliette-Charlotte-Angèle), rue la 43e semaine (du 22 au 28 octobre) sont sa"- de fruits ramassés dans les vallées delà Sain- 11 — bachelier ès-sciences ; Porlail-au-Vent. tisfaisantes. Parmi les chemins étrangers, les tonge ou sur les bords de la Creuse. Marrons 4° Un certificat constatant qu'il s'est livré à 11 Dides (Marie-Berthe), rue Impériale. Autrichiens seuls présentent une amélioration de Lyon! comme la gallinacée du Berri est des études relatives à la levée et au dessin des 13 Buges [Emilie), quai Notre-Dame. • notable. — Les demandes d'escompte ont poularde du Mans, la brebis champenoise mou- plans ; Mariages. reparu vendredi et samedi, sans empêcher la ton de Présalé et le raisin picard chasselas de 5° La preuve qu'il possède un revenu per- Fontainebleau. Ces braves parisiens!.,. 10 Vialole (Antoine), cultivateur, el Tardieu baisse des cours. sonnel de 1,200 francs au moins, ou l'engage- Les consolidés Anglais (coupon détaché) (Marie), couturière. ment pris par sa famille de lui servir une pen- 11 Lanjou (Pierre), mineur, et Bousquet sont à 92 7j8 à 93. HAVAS. Correspondance Parisienne. sion annuelle d'égale importance pendant la (Marie).

11 novembre 1867. durée de son sumumérariat ; Décès. Deux élections pour le Corps législatif ont eu lieu 6° Enfin un certificat d'un médecin délégué Bulletin Agricole Calvel (Marie), 75 ans, hospice. hier et samedi dans les département des Vosges et par l'autorité atleslant qu'il jouit d'une bonne 9 9 Miquel (Jacques-Joseph), propriétaire, 82 de Loir-et-Cher. De chaque côté, le scrutin a été constitution et qu'il est exempt de toute dif- ans, â Cavaire. favorable à la politique du gouvernement impérial. Saint-Vincent, patron des vignerons, a eu de formité apparente. 9 Gazes (Antoinette), 2 jours, rue St-Maurice. Dans les Vosges, c'est M. Géliot qui l'a emporté par la satisfaction cette semaine.'Il n'a pas manqué Le registre d'inscription devant être clos à 10 Rouveix (Léon-Hyacinthe), 7 ans, rue 12,577 voix centre M. de Ravinel qui en a obtenu St-Ursule. de savoir que l'adjudication annuelle des vins 10,775. M. Dessaignes a été élu dans le Loir et Cher Paris, le 31 janvier, les demandes qui'ne se- 11 Roux (Catherine), 82 ans, à Larozière. de Beaune, dits des hospices, a donné des ré- par 15,219 voix ; ses deux concurrents, MM. Bozé- raient pas parvenues à l'administration centrale 13 David (Pierre), 4 ans, rue Malique. sultats pharamineux. Il y a eu des barriques riau et de la Panouze ont réuni, le premier 5,984 avant celte époque, ne pourraient être accueil- payées 1,200 fr. rubis sur ongle. C'est joli. suffrages et le second 5,468. lies. Il en serait de même de celles pour les- Depuis plus de quinze jours, la lutte électorale CAISSE D'EPARGNE DE CAHORS. Vous me direz que tous les clos -n'ont pas les était très vivement engagée dans les deux circonscrip- quelles les justifications reconnues incomplètes avantages de la Bourgogne et du Bordelais. tions; mais cette vivacité était le seul point de res- n'auraient pas été régularisées à l'expiration du Séance du 10 novembre 1867. C'est vrai, maison peut s'en rapprocher parle semblance de ces deux agitations soulevées en même terme fixé. 11 versements dont 2 nouveaux 1,611 >»> choix du plan, la « façon » du terrain, lé soin temps dans deux parties du pays. Le caractère de 3 remboursements dont 2 pour solde 748 48 l'opposition offrait des nuances très distinctes. del'encuvage. Les propriétaires intelligents n'y Souscriptions extraordinaires pour le St- Pour la chronique locale : A. Laytou- Dans les Vosges, M. de Ravinel se présentait aux Père, indépendantes du denier de Saint manquent pas, et s'en trouvent bien ; c'est-à- électeurs, soutenu parles organes de l'opposition, ou dire qu'on achète chez eux plus volontiers et pour employer le mot consacré par ia coalition li- Pierre. Crédit Foncier de France. qu'il ne leur revient aucune plainte sur la mar- bérale. Monseigneur 500 » Le Crédit foncier fait aux propriétaires, jus- chandise. L'exemple profitera. Il gagne déjà de D'un autre côté, son programme n'était pas radica- Le clergé et les fidèles de Cahors 966 » lement hostile au gouvernement et pouvait lui ména- Le clergé des deux cantons de Figeac, qu'à concurrence de la moitié de la valeur des proche en proche. Un bon moyen d'y aider est ger des amis dans le camp politique de son concur- pour un zouave pontifical 500 •» immeubles, s'il s'agit de terres et de maisons, d'établir, comme à Beaune et dans d'autres en- rent, surtout en présence de la neutralité observée Les fidèles des mêmes cantons 1,125 » et du tiers s'il s'agit de bois et de vignes, des droits, des concours avec primes, brevets et ce par l'administration. Enfin, M. de Ravinel évoquait, Précédemment le clergé d.e la Cathédrale, prêts remboursables en cinquante ans moyen- qui s'ensuit. Ce qui s'ensuit, c'est qu'on vend avec raison, la mémoire de son père, le député pour un zouave pontifical •... 500 » Les cantons de Lalbenque, Martel, Lu- nant une annuité de 6 fr. 06 0/0, amortisse- son vin dix ou vingt francs la pièce plus que défunt. M. Gêliot a eu pour tout appui sa franche et nette zech, Payrac, Gourdon, Souillac et le ment compris : l'emprunteur a d'ailleurs à toute les autres. déclaration de citoyen dévoué à la politique et à la petit séminaire de;Montfaucon, chacun époque le droit de se libérer par anticipation, De l'étape au vin à la halle au grain, petite dynastie de l'Empereur. Rien de plus. Il n'a même 500 fr. pour un zouave pontifical 3,500 » en tout ou en partie. distance. Les cours reprennent de la fermeté, pas eu recours à un organe de publicité, mais il pa- Un premier envoi de 2,900 fr. provenant de dons S'adresser à MM. les notaires, ou directe- ou même vont à la hausse suivant qu'ils ont raît que le titre d'impérialiste a toujours sa valeur extraordinaires a été fait à S. Em. le nonce Aposto- aux yeux des populations. lique, à Paris. ment au Crédit foncier, me Neuve des Capu- plus ou moins participé à la baisse momenta- M. Dessaignes, dans le Loir-et-Cher, avait deux cine, n° 19, à Paris. 2 née d'octobre. Deux faits sont à constater : ap- concurrents ; la démocratie lui avait opposé M. Bo- La souscription pontificale, à Paris el dans ports actifs sur les places ; arrivages continus zériau, M. de la Panouze était le candidat des légiti- les départements, jusqu'à ce jour, dépasse la mistes.' Ici les drapeaux étaient donc manifestement dans les ports et sur la frontière terrestre. C'est somme de deux millions deux cent mille francs. VILLE DÉTRUITE PAR UN OURAGAN. déployés, et le doute n'était pas possible pour les l'effet naturel de la liberté du commerce. La CINQ NAVIRES PERDUS. — La ville de Sai: ?- électeurs; c'est ce qu'ils ont prouvé d'une manière Thomas aux Antilles vient d'être complèlemc t denrée étrangère vient chez nous, stimulée par éclatante. ' INSTITUTION VALETTE. de bons prix, comme nous en exportons, du-, En.présence de ces heureux résultats, il viendra à détruite par un ouragan d'une violence inouïe, COURS GRATUIT D'ADULTES. rant nos périodes de surcroit, contre guinées la pensée de tous que M. de La Valette a ajouté un le 29 octobre 1867. Cette trombe destructive La réouverture est fixé au 18 novembre à 8 ou sequins, là où elle manque. Donc, aujour- nouveau succès à ceux qui ont constamment marqué parait avoir régné sur une largeur de 30 à 40 son administration. heures du soir. d'hui el durant la campagne, approvisionnement milles marins, aussi ne peut-on dire encore Pour extrait A. Laytou. sûr, mercuriales sans élévation exorbitante. M. Lasserre, minotier à Cessac, nous quel est le nombre des vaisseaux atleima • i Sur le carreau de la halle de Paris, voici les adresse aujourd'hui une seconde réclamation détruits. chiffres du disponible : farines marchandes de Chronique locale. au sujet du priv du blé sur le marché de Malheureusement, ces parages étant très 88.50 à 89 (les 157 kil.)blés 48 à 49 (les Cahors. Nous répondrons, comme la première fréquentés, on a tout lieu de craindre que le 120 kil.); seigles29.50à 30.50 (les 115 kit:); fois, que nous copions la taxe officielle, et que nombre des navires détruits, démâtés ou dé- orges 25 à 26 (les 100 kil.) ; avoines 26 à 27 CALENDRIER DU LOT, nous la copions sans défiance el avec plaisir semparés par cette tempête ne soit considéra- (les 100 kil.) plus demandées que la semaine ! lorsqu'elle nous signale surtout comme à la ble. précédente. Sur le marché provincial, les cours, FÊTE. FOÎRES. j Southamplon, où est arrivée avec les pre- DAT JOURS. j foire dernière, une baisse sur le blé; nous n'en en bonne qualité de froment, tournent autour respectons pas moins pour cela les prix établis miers détails la nouvelle de cet épouvantable Gigouzac, Espédnillac, St- | de 30 fr. (l'hect.). Lorsque ce prix est dépassé, 17 Diman s Grégoire T par M. Lasserre el nous reproduisons sa lettre malheur, est daus la consternation. Rien de Projet, Vayrac. | la denrée arrive plus abondante et l'équilibre pareil, dit un correspondant, n'a été vu depuis 18 Lundi. D. desp.ets v 8t-Caprais, L'hospitalet-St- ! in extenso : ; la destruction de l'Amazone, il y a quinze se rétablit. A Marseille et au Hâvre, le com- Jeanu 1 « Monsieur le Rédacteur, merce est actif, les prix fermes, Le blé levan- 19 Mard.. s« Elisabeth. Duravel. i ans. Le Rhône, païaît il, a perdu complète- i « Nous avons vu avec un certain étonnement tin vaut sur place de 23.50 à 24 (l'hect.) ; Lasoabanes, St-Jean-de-Laur ; que la mercuriale des blés que vous nous ment son équipage. Ce navire venait de quitter ■ 20 Mercr., s Félix de Val. étant comptés les frais de transport, de factage, Calés, Caniac, Salviac. ; donnez dans les colonnes de votre journal du 6, l'île Pierre, lorsqu'il fut surpris par l'orage. i i d'assurance, etc., il n'y a pas une marge sen- pour le jour de la foire de Cahors, est aussi L'équipage du Rhône, tout compris, était de 140 hommes. Le commandant Woolley sible comparativement à nos cours français. B P • Q. inexacte que celle de la foire d'octobre. le 12, à 1 h. 19 m. du matin. Les avis de l'étranger signalent, comme chez | ©P. L. Vous nous portez, en effet, le prix moyen de était veuf sans enfants. <§':!>, Le Wye, qui a péri à l'île Buck, près Saint- nous, de la reprise en hausse. L'Angleterre a ïïs N. L. le 26, à S h. 20 m. du soir. l'hect. de blé à 26,97 c. lorsque le cours réel beaucoup de marchandise pour le moment. el régulier a été de 30 fr. l'hect, pour le blé Thomas, avait un personnel de 60 hommes. L'Allemagne, la Hollande tiennent leurs prix, de commerce ou marchand et de 32 fr. l'hect. On croit que le capitaine Taylor et son officier ainsi que l'Espagne et l'Italie. Absence com- A NOS ABONNÉS pour le blé de semence. ont pu échapper. plète d'envois algériens. Nous offrons à nos abonnés, à prix réduit, Nous sommes Foin d'être d'accord, puisque Le Cqnivay, qui portait la malle, a échoué Rien d'important à signaler pour le com- une prime splendide : vous nous portez la mercuriale à 3 fr. 03 cent, à Tortoba, où il avait été poussé par l'orage. merce des huiles et graines. Les prix sont main- L'ALBUM DE LA GALERIE DE RUBENS de moins, que nous. Nous ne doutons pas que Le Soient, qui portail, dit-on, les dépêches du Pacifique, a été démâté. tenus, mais la demande manque d'activité. dite du Luxembourg, composé de vingt-cinq vous ne puisiez vos renseignements à bonne Même situation à l'égard des sucres. Brut in- Le Tamar et le Eider sont perdus. Tableaux avec un BEAU PORTRAIT BE RUBENS. source. digène de 56.50 à 57 (les 100 kil.); Raffinés Mais nous sommes étonnés que la source de L'ALBUM pris dans nos bureaux : vos informations établisse les cours avec une de 125 à 126. 22 fr. au lieu de 125 fr- Voilà TFxposition terminée et la population différence aussi grande, car le blé est une mar- Variétés (Voir aux Variétés). parisienne revenue à son chiffre normal, sauf chandise qui n'a qu'un cours. Dans toutes la les allants et les venants du début de la saison France, le blé varie quelquefois de 1 à 2 fr. au S. Exc. M. le Ministre de l'Intérieur a L'ALBUM DE RUBENS d'hiver. On pouvait supposer que les éleveurs plus d'un endroit à,l'autre, et pour le moment chargé M. le Préfet du Lot d'adresser, en son de bétail limiteraient leurs envois sur le mar- le cours est dans toutes la France, sans en ex- L'Album de la galerie de Rubens, que nous offrons nom,des félicitations au sieur Jouclet (Baptiste), ché central et ses annexes. C'est le contraire cepter aucun département, de 30 à 31 fr. à prix réduit à nos abonnés, peut être considéré pêcheur à Parnac, à raison du courage el du comme un. des chefs-d'œuvre de l'art à un double qui a lieu. La Villelte n'a pas reçu, mardi der- l'hect; dévouement dont il a fait preuve daus la jour- titre : nier, moins de 2,645 bœufs et 16,500 mou- Veuillez, monsieur le Rédacteur insérer ces née du 2 septembre dernier pour le sauvetage Les tableaux qui ont servi de modèles à ces vingt- tons. La vente s'est assez bien faite, grâce aux quelques lignes de rectification qui ne sont pas cinq planches forment une des parties les plus sail- d'un jeune homme qui se noyait dans le Lot. acheteurs du dehors. Jeudi, sur la même place, écrites dans un but particulier mais général. lantes, les plus justement admirées de l'œuvre de ce M. le Préfet, en transmettant l'expression grand-maître, le seul peut-être dont la renommée ait 1,178 bœufs, ce qui n'a pas empêché Poissy Agréez etc., de ces éloges au sieur Jouclet, a accordé à ce traversé les siècles sans que son génie ait jamais été d'en recevoir 1838 et 6,156 moutons. Sur les Cessac, ce 10 novembre 1867 J. LASSERRE, brave ouvrier une gratification de 15 fr. contesté, ni même discuté par aucune génération, par deux places, les affaires ont d'abord manqué aucune école, par aucune coterie. d'entrain, puis se sont relevées à la fin du jour. Ou nous écrit de Figeac : Reproduction de chefs-d'œuvre de peinture, ces Il n'en a pas été de même à l'égard des porcs, " ministère des Finances, Le 1er Novembre, vers cinq heures du soir, planches sont elles-mêmes des chefs-d'œuvre de l'art de la gravure. Fouillées par le burin des plus grands qui ont subi une baisse de 05 c. à 10 c. selon DIRECTION GÉNÉRALE DES CONTRIBUTIONS DIRECTES un jeune garçon D..., du village de Camboulit artistes, elles ont été l'objet des soins les plus minu- qualité. Le cours moyen a été de 1.22 (le kil.) AVIS. s'amusait à maneuvrer un fusil chargé, lorsque tieux, et les premières épreuves qu'elles ont formées C'est la charcuterie surtout qui perd au départ le nommé C. (Louis) soldat de la réserve son Un concours sera ouvert, au mois d'avril ayant la lettre sont très-recherchées des amateurs des étrangers, pluséconomesen fait de victuail- voisin, voutut montrer à cet enfant la manière d'estampes et se vendent chacune à des prix très- 1868, pour l'admission au grade de surnumé- les que difficiles. décroiser la baïonnette. En abattant le fusil élevés. raire dans l'adminisiration des contributions Le génie de Rubens est de ceux dont l'éloge n'est Les informations des départements, limitro- dans la main gauche, le coup partit et la char- directes. plus à faire. Né en 1577, mort en 1640, Rubens a phes et autres, signalent une ferme tenue des ge atteignit D... à l'épaule. Le malheureux Les jeunes gens qui désirent être autorisés peint dans les soixanle-trois années de sa vie, plus de prix sur le bétail amené aux foires et marchés enfant à succombé avant hier. à prendre part au concours, devront se présen- 1,500 compositions de tous genres et de toutes dimen- de la saison/Heureusement que le prix .modéré JOURNAL RU LOT

sions, ce qui ne l'a pas empêché de remplir en An- dessin ; c'est à l'art de la gravure qu'il appartient de gleterre, au nom du roi d'Espagne Philippe IV, une positions, est rehaussé d'une riche reliure dorée sur fixer à tout jamais et de perpétuer la-composition des tranche et sur les plats avec des fers spéciaux, et est mission diplomatique dont il s'acquitta , avec le succès Nous appelons l'attention de nos lecteurs sur une maîtres. Or, on le sait, plusieurs des grandes pages livré, dans nos bureaux, à nos abonnés, pour le prix le plus complet et de mériter, par ce fait, des lettres combinaison de primes fort ingénieuse, imaginée de la précieuse collection, altérées par le temps, n'ont de 22 fr., et 25 fr. rendu franco de port et d'emballage de noblesse et le titre de Secrétaire d'Etat. par un des grands journaux politiques de Paris, pu échapper à une destruction complète qu'au moyen au domicile de nos abonnés des départements. Ainsi que nous l'avons dit, tous les genres lui fu- XÉtendard. d'une de ces restaurations, qui ne réussissent pas Il n'est pas douteux, si l'Album de la galerie de Ru- rent familiers ; de même que tous les vrais génies, il Cette combinaison, résumée dans l'annonce de toujours à conserver au trait du maître toute sa pu- bens est livré au commerce de la librairie, qu'il devien- dédaigna de se parquer dans une spécialité et parce notre numéro de ce jour, obtient un très grand et reté primitive. Au point de vue de l'art, c'est donc dra le cadeau d'étrenne à la mode pour la fin de celte que celui qui est doué de la nature d'un sentiment très légitime succès. Voici en quels termes la Peti- un grand bonheur que la gravure ait pris soin d'assu- année. Mais il est plus que probable que l'excellent véritablement élevé, doit savoir saisir l'œuvre de Dieu rer.les compositions originales de Rubens contre les te Presse l'appréciait avant-hier : et en rendre l'impression, aussi bien dans le brin liragequi a été fait de ces belles planches de cuivre, éventualités du temps. tirage forcément restreint à un petit nombre d'exem- TROIS JOURNAUX d'herbe du paysage que dans l'expression de physio- Ce qui relève encore, aux yeux d'un public fran- nomie d'une figure symbolique ou idéale. Peintre plaires, sera depuis longtemps épuisé d'ici là. POUlt LE PRIX D'UN SEUL çais, la valeur de l'album de la galerie de Rubens que Nous ne saurions donc trop engager nos abonnés à universel par le génie de la conception, comme par nous offrons à nos lecteurs, c'est que- cet album se - Un article inséré en tête de YÉtendard d'hier soir la puissance de la composition, par la verve du des- se hâter de profiter de l'occasion qui leur est offerte. compose exclusivement de sujets français, que pres- fait part au public d'une combinaison dans laquelle sein, par l'harmonie du coloris, le sublime maître que tous sont des épisodes de notre histoire, animés, L- L. a Petite Presse entre pour une notable part. Il est anversois ne se montre pas moins grand dans la embellis, poétisés par la grâce de l'allégorie. donc tout naturel que nous en donnions connais- Keimesse flamande, dont le sujet confine presque à la Ces vingt-cinq planches, — depuis le portrait de e La 53 livraison de YExpositionuniverselleillustrée, sance à nos propres lecteurs, afin de les mettre à caricature, que dans sa Descente de Croix et dans ses Rubens, admirable chef-d'œuvre, dessiné et gravé par publication autorisée par la Commission impériale, même d'en faire leur profit s'ils le jugent à propos. splendides allégories des Médicis, une des plus pré- Leclerc, jusqu'à la dernière qui représente le Temps vient de paraître. En voici le résumé : L'Etendard, un organe nouveau dans la presse, cieuses curiosités de notre Musée du Louvre, celle enlevant la Vérité dans le Ciel, où la reine et son fils mais auquel l'étendue, la sûreté, la fraîcheur de que nous offrons à nos abonnés. • Louis XIII se réconcilient, — se recommandent éga- I. La Confédération argentine (1 grav.), par M. de ses informations, l'excellence de sa rédaction, de Ce fut la reine Marie de Médicis qui, en 1620, le lement par l'exactitude du trait, l'harmonie des tons, Nalzac. — II. Musée rétrospectif -..l'horloge de Gas- rôle important qu'il joue dans le monde politique, chargea de peindre pour le Luxembourg cette galerie, la pureté du dessin et le fini de l'exécution ; toutefois ton d'Orléans elle Polyptique d''ivoire(2 grav.), par et maint autre mérites qu'il serait trop long de destinée à reproduire et immortaliser cette partie si nous devons signaler en raison de leur mérite hors M. J. Laurent-Lapp. — III. César (1 grav.), par détailler, ont fait tout de suite une grande place et intéressaate de l'histoire de France. ligne, de la vigueur de la louche savamment propor- M. Henri Martin. — IV. Les Tentes des Peuples un grand nom, ['Étendard, disons-nous, désirenx Cette collection, d'un mérite incomparable, présente tionnée à leurs vastes dimensions, les trois splendides nomades (A grav.), par M. F. Ducuing. —V. Les d'accroitre dans dus proportions |jconsidérabldes le comme album de gravures un intérêt tout particulier estampes qui représentent le Couronnement delà Reine, Écoles impériales des Arts et Métiers (1 grav.), par chiffre, d,éjà imposant, de ses abonnés, js'est décidé qui en augmente singulièrement l'importance. Gra- — l'Apothéose de Henri IV, — le Gouvernement de la- M. de Lyclen. — VI. Petits métiers: les Dentelles, à faire jouir le public d'avantages inouis de bon vées avant la récente restauration de plusieurs des Reine, sous la protection des dieux de l'Olympe. les Pipes et les Lorgnettes (3 grav.), par MM. Aug. marché. toiles de la galerie, ces planches sont destinées peut- Nos lecteurs nous sauront gré, nous l'espérons, de Poitevin et Victor Cosse. — VIL Galerie des Nous n'avons pas besoin d'insiter sur l'attrait, être à immorlaliseries chefs-d'œuvre de Rubens, en les mettre» à même d'acquérir à un prix si réduit un machines (suite), (2 grav.;, par M. Ch. Boissay.— d'une combinaison dont les avantages rcssorlent leur survivant. Car, il faut bien le dire, la peinture Album de cette importauce artistique, dont le prix VIII. Visite de l'Empereur à la classe 94 (1 grav.), de la simple lecture de l'annonce" qui précède, dont la main du temps perfeciionne les beautés en les primitif de publication variait de i25 fr. à 250 fr, par M. Auguste Vitu. —IX. Chronique, par M. puisque pour une dépense égale à celle d'une seule harmonisant, pendant les deux ou trois premiers siè- suivant que les épreuves étaient avec ou sans la lettre, Fr. Ducuing. — 14 gravures. feuille politique quotidienne, on reçoit : cles, n'est pas éternelle ; malgré les artifices du ren- et dont les exemplaires étaient destinés, lors de leur UN* JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN; Paris, 106, rue Richelieu. — Un numéro. 50 toilage et des revernissages, il vient un moment où publication, à des hommages ou à des dons souverains. UN JOURNAL LITTÉRAIRE QUOTIDIEN; cent. — Parla poste, 60 cent. — 30 fr. les 60 elle se détériore et voit s'effacer peu à peu non-seu- Cet Album, complété par une vie de Rubens et par UN JOURNAL ILLUSTRÉ HEBDOMADAIRE. lement l'éclat du coloris mais jusqu'aux contours du Livraisons. — Paraît le mardi et le vendredi de un texte expliquant les sujets des vingt-quatre com- chaque semaine. Pour tous les extraits et articles non signés A. Laytou.

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