Chris Tian Gerhaher & Ger Old Huber

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Chris Tian Gerhaher & Ger Old Huber CHRISTIAN GERHAHER & GEROLD HUBER 12 JUILLET 2020 CHRISTIAN GERHAHER & GEROLD HUBER DOUBLES DE L’ARTISTE ET PAYSAGES TOURMENTÉS : L’ART DU LIED, DE SCHUBERT À BERG Baryon CONCERT ENREGISTRÉ Christian Gerhaher HÔTEL MAYNIER D’OPPÈDE Piano MERCREDI 24 JUIN 2020 Gerold Huber Réalisation : Philippe Béziat, Camera Lucida Productions ARTE France Son : FRANCE MUSIQUE ALBAN BERG (1885—1935) FRANZ SCHUBERT Vier Gesänge, op. 2 (1909—1910) Gesänge des Harfners (Chants du harpiste) d’après le 1. Schlafen, schlafen (Dormir, dormir – d’après Friedrich roman Wilhelm Meister de Johann Wolfgang von Goethe Hebbel) (1822) 2. Schlafend trägt man mich (Endormi, on me ramène – 1. Wer sich der Einsamkeit ergibt (Celui qui s'adonne à la d’après Alfred Mombert) solitude), D.478 3. Nun ich der Riesen Stärksten überwand (Maintenant 2. Wer nie sein Brot mit Tränen aß (Celui qui n'a jamais que du plus fort des géants – d’après Alfred Mombert) mangé son pain avec des larmes), D.479 4. Warm die Lüfte (Chaudes sont les brises – d’après 3. An die Türen will ich schleichen (Je m'en irai de porte Alfred Mombert) en porte), D.480 FRANZ SCHUBERT (1797—1828) ALBAN BERG Sonett I, D.628 (1818) Fünf Lieder nach Ansichtskartentexten d’après des poèmes « Apollo, lebet noch » (« Apollon, ton doux désir vit encore » de Peter Altenberg, op. 4 (1911—1912) – d’après Pétrarque) 1. Seele, wie bist du schöner (Âme, combien tu es belle) 2. Sahst du nach dem Gewitterregen (As-tu vu après la Sonett II, D.629 (1818) pluie d’orage) « Allein, nachdenklich » (« Seul, songeur » – d’après 3. Über die Grenzen des All (Par delà les frontières du Pétrarque) Grand Tout) 4. Nichts ist gekommen (Rien n’est venu) Sonett III, D.630 (1818) 5. Hier ist Friede (Ici est la paix) « Nunmehr, da Himmel » (« Maintenant que le ciel se tait » – d’après Pétrarque) FRANZ SCHUBERT Abendbilder (Images du soir – d'après Johann Petrus ALBAN BERG Silbert), D.650 (1819) Sieben frühe Lieder (1905—1908) 1. Nacht (Nuit – d’après Carl Hauptmann) 6. Liebesode (Ode d’amour – d’après Otto Erich Hanfleben) 4. Traumgekrönt (Couronne de rêve – d’après Rainer Maria Rilke) 2 3 — On fixe parfois à 1784 – date du brevet de la nuit de pleine lune, sont des motifs romantiques lyrique l’est cependant moins sous l’angle du lied, machine à vapeur par James Watt, à l’origine de la toujours actifs à l’heure de l’expressionnisme dans lequel ceux-ci étaient déjà tout entier révolution industrielle – le début de l'anthro pocène : déployé dans l’opéra de Berg. contenus. C’est pourquoi les plus grands interprètes cet état du monde marqué par l’empreinte de C’est justement sur la foi de quelques lieder que le du rôle-titre, qui exige également les plus belles l’homme. Au même moment, le romantisme jeune Berg a été accepté comme élève par qualités belcantistes, sont souvent aussi de très allemand avance que le devenir de la nature et la Schönberg en 1904. Vingt-cinq ans plus tard, grands Liedersänger. Christian Gerhaher, qui aurait destinée de l’artiste sont étroitement corrélés. Peut- pressé par sa femme sensible aux premiers dû être notre Wozzeck cet été, illustre aujourd’hui être sommes-nous enclins à penser ainsi davantage témoignages de leur amour, il sauve quelques cette constante de manière exemplaire. encore aujourd’hui, quand bien même nous ne pages de cette époque d’apprentissage, dont les mettons pas les mêmes expériences ni les mêmes Sieben frühe Lieder. Les motifs traditionnels de la Timothée Picard images sous cette idée. C’est qu’un seul récit unit nuit, du rossignol ou du roseau dont les chants les deux époques : celui de la nature et de l’art mis provoquent fièvre et nostalgie, se mêlent à au défi de la productivité et de la rentabilité propres l’évocation d’un bonheur conjugal plus apaisé, avec à la société industrielle – et possiblement fragilisés, feu de cheminée, chambre d’automne et belles abîmés, marginalisés. soirées d’été. L’écriture, encore très romantique, Jalon décisif dans l’histoire du lied, Schubert a alterne délicatesse et lyrisme, mettant en valeur la donné ses lettres de noblesse à un genre hanté par voix, en particulier dans « Traumgekrönt », aux la scène mais doté d’une dramaturgie et d’un lignes de chant d’une expressivité déjà très langage autres que l’opéra. Il lui a conféré un personnelle. Les Vier Gesänge (op. 2), variations sur caractère élaboré sans lui faire perdre sa le thème du sommeil qui apaise les souffrances, spontanéité populaire, une portée existentielle représentent un passionnant laboratoire pour exprimée dans un espace-temps ramassé, mais observer de près l’évolution d’un langage musical aussi un paysage, des acteurs et des affects en train de basculer dans l’atonalité. Le cycle récurrents, qui sont autant de projections stylisées s’ouvre sur une page à l’atmosphère éloquemment d’une même scène intérieure. Chaque réalisation hypnotique, où le chant se fait pareil au bâillement scelle la rencontre élective avec un poème dont les (« Schlafen, schlafen »), et se conclut par une scène potentialités se résolvent en musique : un type beaucoup plus développée, à l’écriture tendue et d’affinité qu’illustre par exemple le cycle des escarpée, qui décrit la vaine attente d’une jeune sonnets de Pétrarque – trois beaux chants d’amour femme malade (« Warm die Lüfte »). Les Fünf Lieder et de mort d’un poète double du compositeur. (op. 4) ont quant à eux pour support les cartes Comme en miroir, les trois Chants du harpiste, tirés postales que l’écrivain Peter Altenberg adressait à du roman de Goethe Les Années d'apprentissage de des jeunes filles, exprimant avec un même art de la Wilhelm Meister (1795—1796), délivrent un autre concision femmes, paysages et états d’âme. portrait de l’artiste en mendiant génial et solitaire Poursuivant avec beaucoup de souplesse et mélancolique, bourreau de lui-même jusqu’à la d’inventivité sa remise en question du système folie. Le prota goniste type de Schubert – avec ses tonal, Berg recourt à de puissants moyens déborde ments effusifs, ses frustrations, sa solitude, d’expression portés parfois à la limite du chant, du sa nostalgie, sa pulsion de mort et ses vaines Sprechgesang aux sons émis bouche quasi fermée. tentatives de sublimation – est un frère par Murmure, cri, chant parlé, déclamation rythmée : anticipation du Wozzeck de Berg. Wozzeck est réputé avoir fait exploser les limites de Cette proximité éclate avec évidence dans la vocalité traditionnelle et élargi celle-ci à des « Abendbilder » : ce paysage crépusculaire empreint modes d’expression jusque-là inédits. Mais ce qui de religiosité, ce désir de résurrection porté par une semble vrai du point de vue du grand répertoire 4 5 CHRISTIAN GERHAHER GEROLD HUBER BARYTON PIANO Né à Straubing en Bavière, le baryton allemand Christian Gerhaher fait ses Le pianiste allemand Gerold Huber étudie dans la classe de Friedemann études musicales à Munich tout en poursuivant un cursus universitaire Berger à Munich et suis l’enseignement de Dietrich Fischer-Dieskau à en médecine et en philosophie. Inscrit à l'École de l'Opéra de Munich, il Berlin. En 1998, lui et le baryton Christian Gerhaher, avec qui il forme un participe aux masterclasses de Dietrich Fischer-Dieskau et d’Elisabeth duo de longue date, reçoivent le Prix international Pro Musicis à Paris et Schwarzkopf. Depuis plus de trente ans, il se consacre avec le pianiste New York. Dans le rôle d’accompagnateur, il se produit dans les festivals de Gerold Huber à l’interprétation, l’enregistrement et l’enseignement du lied. Salzbourg, Rheingau ou la Schubertiade de Schwarzenberg, ainsi que dans Le duo se produit en récital dans des institutions parmi les plus prestigieuses de nombreuses salles comme la Philharmonie de Cologne, l’Alte Oper de au monde comme le Concertgebouw d’Amsterdam, le Musikverein de Francfort, le Konzerthaus et le Musikverein de Vienne, le Concertgebouw Vienne, les philharmonies de Berlin et Paris ainsi que les grandes salles d’Amsterdam, le Wigmore Hall de Londres ou le Carnegie Hall de New York. newyorkaises. Ils sont très régulièrement invités au Wigmore Hall de Londres Il joue aux côtés de prestigieux chanteurs tels Christiane Karg, Christina et au festival Heidelberger Frühling. À l’automne 2018, Christian Gerhaher Landshamer, Michael Nagy, Maximilian Schmitt, Martin Mitterrutzner et commence l’enregistrement de l’intégrale des lieder de Robert Schumann Franz-Josef Selig. Il travaille régulièrement aussi avec le Quatuor Henschel, avec un premier album intitulé Frage, récompensé par un Gramophone le trompettiste Reinhold Friedrich et le violoncelliste Maximilian Hornung. Award et un OPUS Klassik, suivi de Myrthen en 2019. Il achève cette année Les œuvres de Jean-Sébastien Bach, Ludwig van Beethoven, Johannes ce projet monumental qui lui tient particulièrement à cœur avec la sortie Brahms et Franz Schubert se situent au cœur de son répertoire. Sa d’un set de dix albums. Cette saison, il se produit en concert avec l’Orchestre disco graphie comprend deux albums en soliste consacrés à Beethoven philharmonique de Berlin sous la direction de Daniel Harding et avec et Schumann mais surtout plusieurs enregistrements avec Christian l’Orchestre royal du Concertgebouw d’Amsterdam sous la direction de John Gerhaher couronnés de nombreux prix. Depuis 2013, il est professeur Eliot Gardiner. Il prend part avec Gerold Huber à une semaine de récitals d’accompagnement de lied au Conservatoire de Würzburg. entièrement dédiés au lied, organisée au château d’Elmau en Allemagne. Il entame une tournée européenne et présente une série de concerts aux États-Unis consacrés aux lieder de Gustav Mahler. Il chante à l’Opéra de Munich le rôle-titre de Wozzeck d’Alban Berg dans une mise en scène d’Andreas Kriegenburg ainsi qu’à l’Opéra de Zurich, cinq ans après sa prise de rôle dans un spectacle dont la captation en DVD a reçu un Classical Music Award en 2017.
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