Le Québec Le

Québec le plaisir de mieux voyager Rivière-Saint-Jean Normandin Albanel Dolbeau-Mistassini MANICOUAGAN Rivière-au-Tonnerre Mingan Baie-Johan-Beetz Pointe- Havre-Saint-Pierre Parent Réserve faunique Réserve faunique de Rivière-à- Manic-5 et le Obedjiwanla-Chaloupe Magpie Réserve de parc Ashuapmushuan Péribonka barrage Port-Cartier–Sept-Îles Sheldrake national de La Doré Daniel-Johnson Moisie Rivière- l’Archipel-de-Mingan N Sept-Îles Manitou Parc national Détroit de Jacques-Cartier 167 Réservoir de la Pointe-Taillon Bégin MANICOUAGAN Gallix Saint-Félicien Saint-David- Archipel desGouin Sept Îles 169 de Falardeau Lac Saint-Prime Sainte-Anne Port-Menier Île d'Anticosti Lac Parc national Port-Cartier Mashteuiatsh Saint-Jean Alma 172 Saint- des Monts-Valin Réservoir 138 Parc national Honoré Longue-Rive Manic-3 d’Anticosti Roberval Saint-Ambroise Réservoir Saint- Outardes-4 Rivière-Pentecôte Métabetchouan– Détroit d'Honguedo Village historique 170 Fulgence Pointe-aux-Anglais de Val-Jalbert Lac-à-la-Croix Sainte-Rose- Chambord Riv du-Nord Réservoir Les Îlets-Caribou Petite- Desbiens Hébertville Saguenay ière Manic-2 L'Anse- Vallée L’Anse- Sag Parc national Les Escoumins 389 Petit-Mai Pleureuse à-Valleau uenay Pointe-des-Monts du Fjord-du-Saguenay La Martre Parc national Forillon SAGUENAY— Baie-Trinité Saint-Félix-d’Otis Manic-2 L'Anse-au-Griffon Golfe du LAC-SAINT-JEAN Les Bergeronnes Labrieville Godbout Clova Sainte-Anne-des-Monts Baie-Comeau Cap-des-Rosiers Rivière-Éternité Sacré-Cœur Réserve faunique Saint-Laurent L'Anse- Cap-Chat des Chic-Chocs Gaspé Chute-aux-Outardes 132 Coin-du-Banc Ferland Saint-Jean Petit- Tadoussac Pointe-Lebel Saguenay Île aux Ragueneau Parc Nature Parc national de la Gaspésie Percé Basques 385 de Pointe- 169 Betsiamites Matane L’Anse-à-Beaufils Parc national de l'Île-Bonaventure- Boilleau Trois- aux Outardes Parent Baie-Sainte-Catherine Colombier 138 GASPÉSIE Chandler et-du-Rocher-Percé Île Verte Pistoles Métis-sur-Mer Sainte-Thérèse-de-Gaspé Forestville Réserve faunique Réserve faunique Sagard Parc marin L'Isle- Grand-Métis de Matane de Port-Daniel Newport 175 CHARLEVOIX Verte Portneuf-sur-Mer Parc Sainte-Flavie 132 du Saguenay– Causapscal New Saint-Laurent national Rimouski Amqui Carleton- Richmond Cacouna Longue-Rive du Bic sur-Mer Port-Daniel–Gascons Îles de la Parc national Parc Saint-Narcisse- 132 Île aux 132 Le Bic Bonaventure Madeleine des Hautes-Gorges-de- Rivière- national Les Escoumins de-Rimouski Parc national New Carlisle la-Rivière-Malbaie Saint-Siméon Lièvres du-Loup du Lac- Les Bergeronnes de Miguasha Baie des Port-au-Persil Témiscouata BAS-SAINT-LAURENT Cap-aux-Meules 175 Tadoussac Dalhousie Chaleurs Saint- Notre-Dame- Trois-Pistoles Mont Grands-Fonds Fidèle du-Portage 0 50 100km t L'Isle-Verte 155 Réserve Baie-Sainte- NOUVEAU-BRUNSWICK Bathurst Parc national des Clermont La Malbaie n Témiscouata- Catherine Cacouna faunique des e Saint- Grands-Jardins r André sur-le-Lac Laurentides Pointe-au-Pic u 20 La Saint-Urbain t- Kamourasaka L’est du Québec La Bostonnais Saint-Irénée n Les Éboulements i a 132 Saint-Pascal La Tuque Saint-Joseph-de-la-Rive S Rivière-Ouelle Baie-Saint-Paul e Carignan Île aux Réserve MAURICIE Coudres v faunique Petite-Rivière-Saint-François u BAS-SAINT-LAURENT Manawan Parc national de l e La Vérendrye Rivière-aux-Rats la Jacques-Cartier Le Massif F La Pocatière Réserve faunique 138 Saint-Roch-des-Aulnaies Grande- de Portneuf Anse Saint-Tite- LAURENTIDES les-Caps Saint-Jean-Port-Joli Saint-Ferréol-les-Neiges Réserve Île aux Grues L'Islet-sur-Mer faunique du Station touristique Cap Tourmente 117 Sainte-Anne-du-Lac Saint-Maurice Mont Sainte-Anne Beaupré Lieu historique national Réservoir de la Grosse-Île-et-le-Mémorial- Sainte- Baskatong Sainte-Anne-de-Beaupré des-Irlandais Perpétue Mont-Saint-Michel Rivière-Matawin Trois-Rives RÉGION Île Château-Richer d'Orléans 20 Montmagny Réserve LANAUDIÈRE DE QUÉBEC Parc national Charlesbourg Beauport Berthier-sur-Mer Saint-Marcel faunique Sainte-Catherine- Ferme-Neuve Rouge-Matawin Saint-Ignace- de la Mauricie Wendake Saint-Michel- Notre-Dame- Grand-Remous de-la-Jacques-Cartier de-Bellechasse du-Rosaire Saint-Michel- du-Lac Sillery Lac- des-Saints Saint-Tite Québec Beaumont Sainte- Gatineau Apolline Mont-Laurier Réserve Portneuf Cap- 20 Lévis Grandes-Piles Santé Neuville CHAUDIÈRE- Pa L'Ascension faunique Saint-Henri rc lin Grand-Mère Deschambault- Charny Saint-Fabien- éair Parc national du Mastigouche APPALACHES de-Panet e L Saint- Parc de la Grondines e P 117 Mont-Tremblant Shawinigan Saint-Antoine-de-Tilly Saint-Damien- ’t Zénon rivière Batiscan Kiamika it Lotbinière de-Buckland Tr Saint- Saint-Agapit Maniwaki ai 131 Saint-Élie-de-Caxton Sainte-Anne-de-la-Pérade n L'Annonciation Narcisse Sainte-Claire du Shawinigan- 73 Notre-Dame- Lac Nominingue N Sud Scott Sainte-Thérèse- de-Pontmain o Saint-Alexis- 40 Saint-Pierre-les-Becquets Saint-Léon-de-Standon r 138 de-la-Gatineau d Sainte-Émélie- des-Monts Cap-de-la- Laurier-Station Sainte-Marie Saint-Donat de-l'Énergie 55 Madeleine Gentilly Station 20 Lac-Etchemin Bouchette Labelle Mont Tremblant Saint-Gabriel- Saint-Côme de-Brandon Bécancour Vallée-Jonction Réserve Lac-Supérieur 125 Louiseville Mont-Tremblant Trois-Rivières Saint-Joseph- faunique de Saint-Jean- Maskinongé CENTRE-DU- Sainte-Agathe- 105 Papineau-Labelle Notre-Dame- de-Matha Nicolet Inverness de-Lotbinière de-Beauce Saint-Faustin– de-la-Merci Lac QUÉBEC Notre-Dame- Saint-Alphonse- Saint-Félix- Réserve mondiale de la Saint-Odilon Lac-Carré de-Valois Saint- Plessisville du-Laus Val- Rodriguez Pierre biosphère du Lac-Saint-Pierre Beauceville Duhamel David Kinnear’s Mills Sainte-Agathe-des-Monts Sainte- Berthierville Sainte-Anne- Baie-du-Febvre Princeville Notre-Dame-des-Pins Kazabazua Rawdon t 20 Saint- Marguerite- n de-Sorel Saint-Adolphe- e Ferdinand Val-Morin du-Lac-Masson r Val-des-Bois d'Howard Joliette Odanak Saint- u Sorel- Thetford Mines Georges Sainte-Adèle a Victoriaville Morin-Heights Saint- L Tracy - Black Lake Mont-Rolland Jacques t Île du Grand Montpellier Lavaltrie n MAINE i Saint-Ours Saint-Sauveur Saint-Lin– Warwick La Guadeloupe Calumet OUTAOUAIS 15 a Drummondville Laurentides 40 S Contrecœur Disraeli (É.-U.) Saint-André-Avellin L'Épiphanie Saint-Martin Val-des-Monts Saint-Jérôme ve 30 La Pêche u Parc national de Parc national Saint-Antoine leVerchères Saint-Jude 20 Kingsey Falls L'Assomption F Frontenac de Plaisance Montebello Wakefield Saint-Denis- Danville Asbestos Saint-Gédéon Plaisance Lachute Mirabel Terrebonne Repentigny sur-Richelieu 55 Parc de la Rivière des 50 Gatineau Chelsea O Saint-André- Parc national des Renfrew ut Varennes Saint- 50 17 Hawkesbury ao d’Argenteuil Îles-de-Boucherville Hyacinthe Richmond Stornoway ua Boucherville is Saint-Eustache Laval Centre de la Parc national Nature du mont Lac- Gatineau 40 d’Oka Longueuil Saint-Hilaire Parc national CANTONS-DE-L’EST Mont-Saint-Hilaire Mégantic Rigaud Oka Montréal de la Windsor Parc national du Yamaska Valcourt Parc national du Ottawa 417 Hudson Vaudreuil- Chambly Mont-Saint-Bruno Bromptonville East Angus Mont-Mégantic Casselman Dorion Kahnawake Lac L’ouest et le sud La Prairie Rougemont Mégantic Alexandria Granby Orford Parc 20 Châteauguay national Notre-Dame- Coteau-du-Lac Saint- L'Acadie Waterloo Sherbrooke La Patrie des-Bois 34 Constant 10 du 30 Beauharnois Mont- Lennoxville du Québec Iberville Saint-Zotique Eastman Orford Woburn Eaton Sawyerville 43 Salaberry- MONTÉRÉGIE Saint-Jean- Bromont Magog North Hatley de-Valleyfield sur-Richelieu Cowansville Corner À ne pas manquer 138 Knowlton Compton Ormstown Saint- Mystic 55 ONTARIO 401 Chrysostome Saint-Paul- Saint-Benoît- Vaut le détour Huntingdon de-l’Île-aux-Noix Dunham Parc de la Gorge Bedford du-Lac Georgeville de Coaticook Intéressant Lacolle Lac Saint-Antoine-Abbé Sutton Fitch Bay Réserve nationale Hemmingford Frelighsburg Mont Coaticook de faune du Saint-Armand Owl's Head Stanstead Lac-Saint-François Memphrémagog Rock Island N.H. 0 30 60km NEW YORK (É.-U.) VERMONT (É.-U.) (É.-U.) Rivière-Saint-Jean Normandin Albanel Dolbeau-Mistassini MANICOUAGAN Rivière-au-Tonnerre Mingan Baie-Johan-Beetz Pointe- Havre-Saint-Pierre Parent Réserve faunique Réserve faunique de Rivière-à- Manic-5 et le Obedjiwanla-Chaloupe Magpie Réserve de parc Ashuapmushuan Péribonka barrage Port-Cartier–Sept-Îles Sheldrake national de La Doré Daniel-Johnson Moisie Rivière- l’Archipel-de-Mingan N Sept-Îles Manitou Parc national Détroit de Jacques-Cartier 167 Réservoir de la Pointe-Taillon Bégin MANICOUAGAN Gallix Saint-Félicien Saint-David- Archipel desGouin Sept Îles 169 de Falardeau Lac Saint-Prime Sainte-Anne Port-Menier Île d'Anticosti Lac Parc national Port-Cartier Mashteuiatsh Saint-Jean Alma 172 Saint- des Monts-Valin Réservoir 138 Parc national Honoré Longue-Rive Manic-3 d’Anticosti Roberval Saint-Ambroise Réservoir Saint- Outardes-4 Rivière-Pentecôte Métabetchouan– Détroit d'Honguedo Village historique 170 Fulgence Pointe-aux-Anglais de Val-Jalbert Lac-à-la-Croix Sainte-Rose- Chambord Riv du-Nord Réservoir Les Îlets-Caribou Petite- Desbiens Hébertville Saguenay ière Manic-2 L'Anse- Vallée L’Anse- Sag Parc national Les Escoumins 389 Petit-Mai Pleureuse à-Valleau uenay Pointe-des-Monts du Fjord-du-Saguenay La Martre Parc national Forillon SAGUENAY— Baie-Trinité Saint-Félix-d’Otis Manic-2 L'Anse-au-Griffon Golfe du LAC-SAINT-JEAN Les Bergeronnes Labrieville Godbout Clova Sainte-Anne-des-Monts Baie-Comeau Cap-des-Rosiers Rivière-Éternité Sacré-Cœur Réserve faunique Saint-Laurent L'Anse- Cap-Chat des Chic-Chocs Gaspé Chute-aux-Outardes 132 Coin-du-Banc Ferland Saint-Jean Petit- Tadoussac Pointe-Lebel Saguenay Île aux Ragueneau Parc Nature Parc national de la Gaspésie Percé Basques 385 de Pointe- 169 Betsiamites Matane L’Anse-à-Beaufils Parc national de l'Île-Bonaventure- Boilleau Trois- aux Outardes Parent Baie-Sainte-Catherine Colombier 138 GASPÉSIE Chandler et-du-Rocher-Percé Île Verte Pistoles Métis-sur-Mer Sainte-Thérèse-de-Gaspé Forestville Réserve faunique Réserve faunique Sagard Parc marin L'Isle- Grand-Métis de Matane de Port-Daniel Newport 175 CHARLEVOIX Verte Portneuf-sur-Mer Parc Sainte-Flavie 132 du Saguenay– Causapscal New Saint-Laurent national Rimouski Amqui Carleton- Richmond Cacouna Longue-Rive du Bic sur-Mer Port-Daniel–Gascons Îles de la Parc national Parc Saint-Narcisse- 132 Île aux 132 Le Bic Bonaventure Madeleine des Hautes-Gorges-de- Rivière- national Les Escoumins de-Rimouski Parc national New Carlisle la-Rivière-Malbaie Saint-Siméon Lièvres du-Loup du Lac- Les Bergeronnes de Miguasha Baie des Port-au-Persil Témiscouata BAS-SAINT-LAURENT Cap-aux-Meules 175 Tadoussac Dalhousie Chaleurs Saint- Notre-Dame- Trois-Pistoles Mont Grands-Fonds Fidèle du-Portage 0 50 100km t L'Isle-Verte 155 Réserve Baie-Sainte- NOUVEAU-BRUNSWICK Bathurst Parc national des Clermont La Malbaie n Témiscouata- Catherine Cacouna faunique des e Saint- Grands-Jardins r André sur-le-Lac Laurentides Pointe-au-Pic u 20 La Saint-Urbain t- Kamourasaka L’est du Québec La Bostonnais Saint-Irénée n Les Éboulements i a 132 Saint-Pascal La Tuque Saint-Joseph-de-la-Rive S Rivière-Ouelle Baie-Saint-Paul e Carignan Île aux Réserve MAURICIE Coudres v faunique Petite-Rivière-Saint-François u BAS-SAINT-LAURENT Manawan Parc national de l e La Vérendrye Rivière-aux-Rats la Jacques-Cartier Le Massif F La Pocatière Réserve faunique 138 Saint-Roch-des-Aulnaies Grande- de Portneuf Anse Saint-Tite- LAURENTIDES les-Caps Saint-Jean-Port-Joli Saint-Ferréol-les-Neiges Réserve Île aux Grues L'Islet-sur-Mer faunique du Station touristique Cap Tourmente 117 Sainte-Anne-du-Lac Saint-Maurice Mont Sainte-Anne Beaupré Lieu historique national Réservoir de la Grosse-Île-et-le-Mémorial- Sainte- Baskatong Sainte-Anne-de-Beaupré des-Irlandais Perpétue Mont-Saint-Michel Rivière-Matawin Trois-Rives RÉGION Île Château-Richer d'Orléans 20 Montmagny Réserve LANAUDIÈRE DE QUÉBEC Parc national Charlesbourg Beauport Berthier-sur-Mer Saint-Marcel faunique Sainte-Catherine- Ferme-Neuve Rouge-Matawin Saint-Ignace- de la Mauricie Wendake Saint-Michel- Notre-Dame- Grand-Remous de-la-Jacques-Cartier de-Bellechasse du-Rosaire Saint-Michel- du-Lac Sillery Lac- des-Saints Saint-Tite Québec Beaumont Sainte- Gatineau Apolline Mont-Laurier Réserve Portneuf Cap- 20 Lévis Grandes-Piles Santé Neuville CHAUDIÈRE- Pa L'Ascension faunique Saint-Henri rc lin Grand-Mère Deschambault- Charny Saint-Fabien- éair Parc national du Mastigouche APPALACHES de-Panet e L Saint- Parc de la Grondines e P 117 Mont-Tremblant Shawinigan Saint-Antoine-de-Tilly Saint-Damien- ’t Zénon rivière Batiscan Kiamika it Lotbinière de-Buckland Tr Saint- Saint-Agapit Maniwaki ai 131 Saint-Élie-de-Caxton Sainte-Anne-de-la-Pérade n L'Annonciation Narcisse Sainte-Claire du Shawinigan- 73 Notre-Dame- Lac Nominingue N Sud Scott Sainte-Thérèse- de-Pontmain o Saint-Alexis- 40 Saint-Pierre-les-Becquets Saint-Léon-de-Standon r 138 de-la-Gatineau d Sainte-Émélie- des-Monts Cap-de-la- Laurier-Station Sainte-Marie Saint-Donat de-l'Énergie 55 Madeleine Gentilly Station 20 Lac-Etchemin Bouchette Labelle Mont Tremblant Saint-Gabriel- Saint-Côme de-Brandon Bécancour Vallée-Jonction Réserve Lac-Supérieur 125 Louiseville Mont-Tremblant Trois-Rivières Saint-Joseph- faunique de Saint-Jean- Maskinongé CENTRE-DU- Sainte-Agathe- 105 Papineau-Labelle Notre-Dame- de-Matha Nicolet Inverness de-Lotbinière de-Beauce Saint-Faustin– de-la-Merci Lac QUÉBEC Notre-Dame- Saint-Alphonse- Saint-Félix- Réserve mondiale de la Saint-Odilon Lac-Carré de-Valois Saint- Plessisville du-Laus Val- Rodriguez Pierre biosphère du Lac-Saint-Pierre Beauceville Duhamel David Kinnear’s Mills Sainte-Agathe-des-Monts Sainte- Berthierville Sainte-Anne- Baie-du-Febvre Princeville Notre-Dame-des-Pins Kazabazua Rawdon t 20 Saint- Marguerite- n de-Sorel Saint-Adolphe- e Ferdinand Val-Morin du-Lac-Masson r Val-des-Bois d'Howard Joliette Odanak Saint- u Sorel- Thetford Mines Georges Sainte-Adèle a Victoriaville Morin-Heights Saint- L Tracy - Black Lake Mont-Rolland Jacques t Île du Grand Montpellier Lavaltrie n MAINE i Saint-Ours Saint-Sauveur Saint-Lin– Warwick La Guadeloupe Calumet OUTAOUAIS 15 a Drummondville Laurentides 40 S Contrecœur Disraeli (É.-U.) Saint-André-Avellin L'Épiphanie Saint-Martin Val-des-Monts Saint-Jérôme ve 30 La Pêche u Parc national de Parc national Saint-Antoine leVerchères Saint-Jude 20 Kingsey Falls L'Assomption F Frontenac de Plaisance Montebello Wakefield Saint-Denis- Danville Asbestos Saint-Gédéon Plaisance Lachute Mirabel Terrebonne Repentigny sur-Richelieu 55 Parc de la Rivière des 50 Gatineau Chelsea O Saint-André- Parc national des Renfrew ut Varennes Saint- 50 17 Hawkesbury ao d’Argenteuil Îles-de-Boucherville Hyacinthe Richmond Stornoway ua Boucherville is Saint-Eustache Laval Centre de la Parc national Nature du mont Lac- Gatineau 40 d’Oka Longueuil Saint-Hilaire Parc national CANTONS-DE-L’EST Mont-Saint-Hilaire Mégantic Rigaud Oka Montréal de la Windsor Parc national du Yamaska Valcourt Parc national du Ottawa 417 Hudson Vaudreuil- Chambly Mont-Saint-Bruno Bromptonville East Angus Mont-Mégantic Casselman Dorion Kahnawake Lac L’ouest et le sud La Prairie Rougemont Mégantic Alexandria Granby Orford Parc 20 Châteauguay national Notre-Dame- Coteau-du-Lac Saint- L'Acadie Waterloo Sherbrooke La Patrie des-Bois 34 Constant 10 du 30 Beauharnois Mont- Lennoxville du Québec Iberville Saint-Zotique Eastman Orford Woburn Eaton Sawyerville 43 Salaberry- MONTÉRÉGIE Saint-Jean- Bromont Magog North Hatley de-Valleyfield sur-Richelieu Cowansville Corner À ne pas manquer 138 Knowlton Compton Ormstown Saint- Mystic 55 ONTARIO 401 Chrysostome Saint-Paul- Saint-Benoît- Vaut le détour Huntingdon de-l’Île-aux-Noix Dunham Parc de la Gorge Bedford du-Lac Georgeville de Coaticook Intéressant Lacolle Lac Saint-Antoine-Abbé Sutton Fitch Bay Réserve nationale Hemmingford Frelighsburg Mont Coaticook de faune du Saint-Armand Owl's Head Stanstead Lac-Saint-François Memphrémagog Rock Island N.H. 0 30 60km NEW YORK (É.-U.) VERMONT (É.-U.) (É.-U.) NUNAVUT Le Québec À ne pas manquer Vaut le détour Intéressant Salluit Ivujivik Kangiqsujuaq

Quaqtaq Parc national des Pingualuit Kangirsuk Parc national N Kuururjuaq Monts Akulivik Baie Torngat d’Ungava M Aupaluk e r Kangiqsualujjuaq d u Puvirnituq L a b Tasiujaq r Péninsule a d Kuujjuaq o d’Ungava r R iv iè r Inukjuak e

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i a p is cau Parc national Baie Tursujuq Kawawachikamach d’Hudson Umiujaq TERRE-NEUVE- Petite rivière de la Baleine ET-LABRADOR Blanc-Sablon Whapmagoostui/ Lourdes-de-Blanc-Sablon Kuujjuaraapik vière Saint- la Bale Ri A Vieux- nde rivière de ine w gu Augustin Gra co an Fort ps R is u i h Kanaa v e i èr è i r Tête-à-la-Baleine iv e R Fermont R Harrington Harbour o m Aménagement R a i La Romaine v in Kegaska Robert-Bourassa i Radisson è e r Tra e te nstaï Natashquan

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u s i Réservoir e t Baie-Johan- e Havre- Manicouagan Beetz d R Saint-Pierre Wemindji e i v l Sept-Îles acques-Ca a i J rt è oit de ier r étr B e Port-Cartier D a a i u Île d’Ant Baie e ux icost - i J i O a n u James m t i Golfe du r s t t D ta 138 n étr e e s a e o Lac r r it s p a u d Saint-Laurent u t d ’H R a s Albanel e L o Waskaganish e rd i s n r o s - g Ri N t u

viè u M Gaspé e n e d i d Rout c a Sainte-Anne- o R a Mistissini i L Baie- S des-Monts vi Percé R èr Comeau e ivi e Réservoir Matane 299 Îles de la èr No Oujé- v e t Pipmuacan u New t Bougoumou Madeleine H a e a w l Amqui Richmond r Forestville r a F ic y Chibougamau a Chapais Mont-Joli 132 n 167 a 138 Rimouski Matagami Voir l’est du Québec Alma Tadoussac Trois-Pistoles Nemaska Lac Saint-Jean Saguenay ÎLE-DU-PRINCE- 109 Voir l’ouest et le sud du Québec ÉDOUARD Réservoir 175 Rivière-du- NOUVEAU- Charlottetown La Sarre Authier 113 Gouin Loup Amos 155 BRUNSWICK Parc national Saint-Marc-de-FiguerySaint-Marc-de-Figuery Parent 132 d’Aiguebelle Val-d’Or La Tuque Montmagny Fredericton NOUVELLE- Rouyn- 117 Malartic Réservoir 20 ÉCOSSE Noranda Réservoir Cabonga Québec Guérin Dozois Lévis Saint John Halifax E 40 ZEC Réservoir Ville-Marie Kipawa Baskatong Trois-Rivières 20 U Parc national 101 117 Q d’Opémican Mont- Drummondville I Témiscaming Laurier ivière d Sherbrooke T R es 105 Ou Laval tao North Bay ua 10 N is Gatineau Montréal Longueuil Golfe A 20 15 du Maine L ONTARIO Ottawa Lac Champlain Portland T Burlington A Baie N Georgienne Kingston A 401 É Oshawa io 87 C ar Toronto Lac Ont Boston O

ÉTATS-UNIS 0 300 600km Le Québec

tu es mon amour ma clameur mon bramement tu es mon amour ma ceinture fléchée d’univers ma danse carrée des quatre coins d’horizon le rouet des écheveaux de mon espoir tu es ma réconciliation batailleuse mon murmure de jours à mes cils d’abeille mon eau bleue de fenêtre dans les hauts vols de buildings

Extrait de « La Marche à l’amour » Gaston Miron L’Homme rapaillé Crédits Mise à jour de la 14e édition : Marie-Eve Blanchard, Conception graphique : Philippe Thomas Ambroise Gabriel, Claude-Victor Langlois, Rodolphe Lasnes, Page couverture, mise en page et cartographie : Félix Véronique Leduc, Sarah-Émilie Nault, Anne Pélouas Crépeau, Isabelle Lalonde Éditeurs : Julie Brodeur, Pierre Ledoux Photographies : Première de couverture : Paruline à tête Adjointe à l’édition : Annie Gilbert cendrée © iStockphoto.com/Dopeyden. Correcteur : Pierre Daveluy Quatrième de couverture : L’Espace Culturel Georges- Collaboration aux éditions antérieures : Gabriel Audet, Émile-Lapalme à l’intérieur de la Place des Arts, Montréal Anne Bécel, Caroline Béliveau, Jean-François Bouchard, © flickr.com/photos/kevin53/13313548944/CC BY 2.0. Tête Alexandre Chouinard, Pascale Couture, Thierry Ducharme, d’Allumette Microbrasserie, Saint-André © Rodolphe Lasnes. Alexandra Gilbert, Lyse Gravel, Jacqueline Grekin, François Falaises de la Belle-Anse, Îles de la Madeleine. © Michel Henault, Judith Lefebvre, Alain Legault, Stéphane G. Marceau, Julien. Jennifer McMorran, Philippe Opzoomer, Yves Ouellet, Mariève Paradis, Joël Pomerleau, Benoît Prieur, François Rémillard, Sylvie Rivard, Jean-Hugues Robert, Yves Séguin, Marcel Verreault, Vincent Vichit-Vadakan

Cet ouvrage a été réalisé sous la direction de Claude Morneau.

Remerciements Merci à Laurence Bessone de Tourisme Charlevoix, Diane Therriault de Tourisme Sept-Îles, Isabelle Dubois de l’Association touristique du Nunavik, Johanne T. Godin de Tourisme Eeyou Istchee Baie-James, Pierre Bessette de TouriBess Communications, Jason Saunders de Tourisme Lanaudière, Émilie Lavergne de Tourisme Mauricie, Anne Chardon de Tourisme Outaouais, Karine Lebel de Tourisme Bas- Saint-Laurent, Christine St-Pierre de Tourisme Gaspésie, Marie-Josée Bougie de Tourisme Laval, Anne-Marie Belzile de Tourisme Abitibi- Témiscamingue, Nancy Arpin de l’Office du tourisme et des congrès de Val-d’Or, Nathalie Larouche de Tourisme Amos-Harricana, Jessica Gagnon de Tourisme Rouyn-Noranda, Danie Béliveau et Annie Langevin de Tourisme Cantons-de-l’Est, Catherine Boily de la Société de transport de Montréal et l’équipe de Québec Maritime pour leur soutien. Merci également à Geneviève Décarie, Jessica Crossan, Isabelle Miralles, Geneviève Vézina-Montplaisir, Valérie Thibault, Caroline Marchand et Audrey Mainguy pour leur aide et leurs suggestions.

Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du .

Nous tenons également à remercier le gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

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Toute photocopie, même partielle, ainsi que toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, sont formellement interdites sous peine de poursuite judiciaire. © Guides de voyage Ulysse inc. Tous droits réservés Bibliothèque et Archives nationales du Québec Dépôt légal – Deuxième trimestre 2018 ISBN 978-2-89464-365-5 (version imprimée) ISBN 978-2-76583-800-5 (version numérique PDF) ISBN 978-2-76583-801-2 (version numérique ePub) Imprimé au Canada Camping aux abords du lac Simon, Outaouais. Le meilleur du Québec Porte-parole singulier de la culture francophone en Amérique du Nord pour les uns, contrée de vastes étendues naturelles pour les autres, le Québec vous offre le meilleur des deux mondes. Que ce soit pour une fin de semaine ou un mois, vous tomberez toujours sous le charme de ses paysages à couper le souffle, de ses , dont l’accent varie selon les régions mais dont la chaleur ne se dément pas, et de ses grandes villes trépidantes. Cette sélection d’attraits vous permettra de personnaliser votre voyage et de découvrir le meilleur du Québec.. eur du Québec du eur ll

Tadoussac. Le mei Le 13 occasions de découvrir la riche histoire du Québec ››Boréalis à Trois Rivières ››Le Lieu historique national ››La Maison Drouin à Sainte- p. 260 des Fortifications-de- Famille p. 337 Québec p. 295 ››La Fabuleuse Histoire d’un ››Le Manoir Mauvide-Genest Royaume à La Baie p. 462 ››Le Lieu historique national à Saint-Jean-de-l’Île- du Fort-Chambly p. 123 d’Orléans p. 336 ››Le Fort Ingall à Témiscouata-sur-le-Lac ››Le Lieu historique national ››Pointe-à-Callière, cité p. 387 du Fort-Témiscamingue à d’archéologie et d’histoire Ville-Marie p. 253 de Montréal p. 60 ››Le Lieu historique national de la Grosse-Île-et-le- ››Le Magasin Général ››Le Site de la Nouvelle- Mémorial-des-Irlandais, Historique Authentique France à Saint-Félix-d’Otis face à Montmagny p. 358 1928 à L’Anse-à-Beaufils p. 460 p. 408 ››Le Village historique de Val- Jalbert à Chambord p. 471

11 endroits et événements pour les passionnés de culture ››Le Centre Canadien d’Archi- ››Le Musée d’art contempo- ››Le Musée des beaux-arts de tecture à Montréal p. 69 rain de Montréal p. 73 Sherbrooke p. 173 ››L’Édifice Belgo à Montréal ››Le Musée d’art de Joliette ››Le Musée national des p. 76 p. 186 beaux-arts du Québec à Québec p. 312 ››Le Festival international de ››Le Musée de la civilisation à jazz de Montréal p. 74 Québec p. 302 ››Le Musée québécois de culture populaire à Trois- Le Musée canadien de l’his- Le Musée des beaux-arts de ›› ›› Rivières p. 260 toire à Gatineau p. 230 Montréal p. 67

12 charmants villages à découvrir ››Baie-Saint-Paul p. 434 ››L’Anse-Saint-Jean p. 458 ››Port-au-Persil p. 453 ››Frelighsburg p. 154 ››Mystic p. 157 ››Saint-Élie-de-Caxton p. 272 ››Kamouraska p. 374 ››Natashquan p. 501 ››Tadoussac p. 481 ››Knowlton p. 161 ››Oujé-Bougoumou p. 513 ››Wakefield p. 238

15 occasions de faire plaisir aux enfants ››L’Aquarium du Québec à ››L’Insectarium de Montréal ››Le Planétarium Rio Tinto Québec p. 325 p. 107 Alcan à Montréal p. 110 ››Le Biodôme de Montréal ››La Ronde à Montréal p. 104 ››Le Village du Père Noël à p. 110 Val-David p. 214 ››Nid’Otruche à Saint- ››Le Centre des sciences de Eustache p. 202 ››Le Village Vacances Montréal p. 62 Valcartier à Saint-Gabriel- Le Parc Oméga à ›› de-Valcartier p. 346 ››Le Cosmodôme à Laval Montebello p. 227 p. 118 Le Zoo de Granby p. 160 ››Le Parc Safari à ›› ››Éco-Odyssée à Wakefield Hemmingford p. 150 ››Le Zoo sauvage de Saint- p. 238 Félicien p. 474 eur du Québec du eur ll

Parc national du Bic. Le mei Le 13 endroits où profiter de vues imprenables ››L’ASTROLab du Mont- ››Les falaises de la Belle-Anse Rivière-Malbaie à Clermont Mégantic à Notre-Dame- sur l’île d’Entrée p. 420 p. 448 des-Bois p. 177 ››Le Géoparc de Percé p. 406 ››Le parc national des Le belvédère de l’Anse-de- Pingualuit à Kangiqsujuaq ›› Le parc de la Chute- Tabatière à L’Anse-Saint- ›› p. 517 Montmorency à Beauport Jean p. 458 p. 328 ››La Terrasse de Lévis p. 354 Le belvédère du pic ›› Le parc national de l’Île- La Terrasse Dufferin à Champlain au Bic p. 382 ›› ›› Bonaventure-et-du-Rocher- Québec p. 290 Le belvédère Kondiaronk à Percé à Percé p. 406 ›› La Tour de Montréal p. 110 Montréal p. 93 ›› ››Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-

12 occasions d’aller à la rencontre des peuples amérindiens ››Amishk Aventures ››La communauté ››La réserve amérindienne Amérindiennes à Saint- de Manawan p. 197 Essipit aux Escoumins Calixte p. 190 p. 486 ››La communauté innue de ››Bercé par l’Harricana à Mashteuiatsh p. 473 ››Le Site de partage et de Pikogan p. 246 diffusion de la culture Le Musée amérindien et ›› amérindienne Mokotakan Le Centre d’interprétation à Godbout p. 490 ›› à Saint-Mathieu-du-Parc du site archéologique Les communautés cries et p. 271 Droulers-Tsiionhiakwatha ›› inuites du Nord-du-Québec à Salaberry-de-Valleyfield Le village huron-wendat de p. 504 ›› p. 148 Wendake p. 344 Le Pow Wow de Kahnawake La Maison amérindienne à ›› ›› p. 533 Mont-Saint-Hilaire p. 130

11 endroits où faire de magnifiques randonnées ››Le parc national du Bic ››Le parc national de la ››Le parc national du Mont- p. 382 Gaspésie p. 397 Tremblant p. 221 ››Le parc national Forillon ››Le parc de la Gatineau ››Le Sentier des Caps de p. 401 p. 237 Charlevoix p. 433 ››Le parc national des ››Le parc national des ››Le sentier Le Fjord à Hautes-Gorges-de-la- Grands-Jardins p. 440 Tadoussac p. 483 Rivière-Malbaie p. 448 ››Le parc national de la ››Le Sentier national en Mauricie p. 269 Matawinie p. 193 eur du Québec du eur ll

Une oie blanche à Montmagny. Le mei Le 11 occasions d’observer la faune québécoise ››Les croisières d’observation ››Le Refuge Pageau à Amos ››La Réserve nationale de des baleines à Tadoussac p. 246 faune du Lac-Saint-François p. 482 p. 149 ››Le parc marin du Saguenay– ››Le Festival de l’oie blanche à Saint-Laurent p. 482 ››La Réserve mondiale de la Montmagny p. 537 biosphère du Lac-Saint- La réserve de parc national ›› Pierre p. 136 ››L’île d’Anticosti p. 498 de l’Archipel-de-Mingan p. 496 La Réserve nationale de Le parc national de la ›› ›› faune de la Pointe-de-l’Est Gaspésie p. 397 La Réserve nationale de ›› p. 427 faune du Cap-Tourmente p. 333

12 lieux où faire de belles balades sur deux roues ››L’Estriade p. 160 ››Le Parc linéaire des Bois- ››La promenade Samuel-De Francs p. 276 Champlain à Québec L’île aux Coudres p. 443 ›› p. 325 Le parc linéaire interprovin- L’île aux Grues p. 360 ›› ›› cial Petit Témis p. 388 ››La Route verte p. 122, 418 L’île d’Orléans p. 334 ›› ››Le parc linéaire Le P’tit Train ››La Véloroute des Bleuets ››Les Îles de la Madeleine du Nord p. 206 p. 470 p. 416 ››La piste cyclable du canal de Chambly p. 124

10 lieux et événements pour profiter des joies de l’hiver ››Le Carnaval de Québec ››Glissade et patin à glace ››Patin à glace sur la place p. 528 au parc du Mont-Royal à D’Youville à Québec p. 316 Montréal p. 96 ››Le Domaine de la forêt ››Les Super Glissades de perdue à Notre-Dame-du- ››Le parc national de la Saint-Jean-de-Matha Mont-Carmel p. 264 Gaspésie p. 397 p. 192 ››Les Glissades des Pays d’en ››Le parc national des ››La Station Mont Tremblant Haut à Piedmont p. 208 Grands-Jardins p. 440 p. 217 ››Montréal en lumière p. 528

18 tables où prendre un repas mémorable

Gastronomique ››La Table des Roy à L’Étang- ››Chez Boulay à Québec ››Auberge Godefroy à du-Nord p. 422 p. 296 Bécancour p. 279 ››Recto Verso à Sainte-Adèle ››Nek8arre à Wendake ››Battuto à Québec p. 322 p. 211 p. 347 ››Bouillon Bilk à Montréal ››Restaurant Attablé à ››La Vieille Ferme à Saint- p. 76 Chandler p. 409 Fulgence p. 468 Graziella à Montréal p. 65 ››Toqué! à Montréal p. 76 ››Sagamité à Wendake ›› p. 347 ››Le Filet à Montréal p. 81 ››Vices Versa à La Malbaie p. 450 ››Villa Estevan à Grand-Métis ››Le Hatley à North Hatley p. 393 p. 172 Original ››Le Saint-Amour à Québec ››Au Pied de Cochon à p. 296 Montréal p. 89 eur du Québec du eur ll

Île d’Orléans. Le mei Le 14 endroits où goûter aux produits du terroir québécois ››Atkins et Frères à Saint- ››Ferme l’Oie d’Or à Saint- ››Magasin de l’Abbaye d’Oka Maxime-du-Mont-Louis Gabriel-de-Brandon p. 196 p. 203 p. 399 ››Fromagerie Boivin à La Baie ››Marché d’été de Val-David ››Boutique Gourmet Canards p. 462 p. 215 du Lac Brome à Knowlton Fromagerie Île-aux-Grues Poissonnerie Lauzier à p. 162 ›› ›› p. 361 Kamouraska p. 375 Cueillette de fruits à l’île ›› Fumoir d’Antan – Route des vins Brome- d’Orléans p. 334 ›› ›› Économusée de la bouca- Missisquoi p. 156 ››Délices d’Antan à nerie sur l’île du Havre aux Berthierville p. 188 Maisons p. 426

18 lieux d’hébergement qui sortent de l’ordinaire ››Auberge de montagne des ››Entre cimes et racines à ››Les Refuges Perchés à Saint- Chic-Chocs dans la réserve Eastman p. 168 Faustin−Lac-Carré p. 217 faunique de Matane p. 396 ››Ferme Maricole Purmer à ››Les toits du monde à ››Au Diable Vert à Sutton Sept-Îles p. 494 Nominingue p. 222 p. 163 ››Hôtel de Glace à Saint- ››Onondaga à Pointe-au-Père ››Aventure sur paille à Gabriel-de-Valcartier p. 385 Stanbridge East p. 156 p. 347 ››Parc Oméga à Montebello ››Camping Mer et Monde aux ››Hôtel-Musée Premières p. 228 Bergeronnes p. 486 Nations à Wendake p. 347 ››Repère Boréal aux ››Chimo Refuges à Saint- ››Le Vertendre à Eastman Éboulements p. 445 Sauveur p. 209 p. 168 ››Le Rond Coin à Saint-Élie- ››Cime Aventures à ››Le Village Windigo à Ferme- de-Caxton p. 273 Bonaventure p. 412 Neuve p. 223

11 occasions de célébrer avec les Québécois ››Carnaval de Québec p. 528 ››Festival en chanson de ››Le Festif! à Baie-Saint-Paul Petite-Vallée p. 531 p. 533 ››Festival d’été de Québec p. 531 ››Festival Western de Saint- ››Piknic Électronik à Montréal Tite p. 536 p. 530 ››Festival de jazz de Montréal p. 530 ››FrancoFolies de Montréal p. 530 ››Festival international de la chanson de Granby p. 534 ››International de montgol- fières de Saint-Jean-sur- Festival international Nuits ›› Richelieu p. 534 d’Afrique à Montréal p. 531 Le Québec… en temps et lieux eur du Québec du eur ll

Îles du Pot à l’Eau-de-Vie. Le mei Le Une longue fin de semaine Montréal, la métropole, et la ville de Québec, la capitale, demeurent les incontournables pour tout visiteur au Québec. Une longue fin de semaine à Montréal vous permettra de découvrir l’architecture saisissante du Stade olympique, les splendides aménagements du parc du Mont-Royal, les rues pittoresques du Vieux-Montréal et le vibrant Plateau Mont-Royal, avec ses restos, ses boutiques et ses bars allumés. Une courte excursion à Québec vous dévoilera les charmes du Vieux-Québec et du Château Frontenac, de la rue Saint-Jean et de la place D’Youville.

Une semaine Un voyage d’une semaine vous permettra de longer le fleuve Saint- Laurent entre Montréal et Québec sur sa rive sud, pour revenir par sa rive nord. Vous passerez alors par la Montérégie et certains attraits intéres- sants comme le fort Chambly et la belle rivière Richelieu. Si vous avez le temps, poussez votre aventure vers les Cantons-de-l’Est afin d’explo- rer les vallons et montagnes de cette belle région parsemée de lacs, de vignobles et d’auberges de charme aux tables exquises. La région de Québec vous réserve encore de belles découvertes, tels l’île d’Orléans, la Côte-de-Beaupré, le , la chute Montmorency et, en hiver, le célèbre Hôtel de Glace.

En revenant vers Montréal par la rive nord du fleuve, vous traverserez la Mauricie, où vous pourrez faire un arrêt dans la ville de Trois-Rivières, agréable et animée, puis la région de Lanaudière. Si vous n’êtes pas trop pressé, faites un petit détour par la région des Laurentides avant votre retour à Montréal. Vous y découvrirez une contrée de villégiature avec des lacs, des montagnes et des forêts particulièrement propices à la pratique de divers sports et à de superbes balades.

Deux semaines Après avoir sillonné ces régions somme toute assez rapprochées, si vous disposez de deux semaines, vous aurez le temps de vous rendre un peu plus loin, mais il faudra choisir! Sur la rive nord du fleuve, vous pour- rez explorer la magnifique région de Charlevoix et le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie. La petite ville de Baie-Saint- Paul a beaucoup à offrir, avec sa rue principale animée, ses galeries d’art et ses bons restos. En poursuivant votre chemin le long du fleuve, vous atteindrez le spectaculaire fjord du Saguenay. En suivant la rivière Saguenay jusqu’à la chaleureuse région du Lac-Saint-Jean, vous croi- serez de charmants petits villages comme L’Anse-Saint-Jean, blotti au creux d’une vallée. Arrivé au lac Saint-Jean, vous découvrirez un riche eur du Québec du eur ll

Îles de la Madeleine. Le mei Le morceau du patrimoine industriel nord-américain figé dans le temps : le Village historique de Val-Jalbert, un cas unique au Québec.

Mais vous pouvez aussi poursuivre votre exploration par la rive sud du fleuve, en passant par la région du Bas-Saint-Laurent et le sé- duisant pays de Kamouraska. Au large de Rivière-du-Loup, les îles du Pot à l’Eau-de-Vie, où vous côtoierez la faune marine en plein cœur du fleuve, pourront aussi vous héberger. Les amateurs de plein air voudront se rendre jusqu’au parc national du Bic, où les sentiers de randonnée et de vélo se faufilent entre mer et montagnes. En poussant votre excursion un peu passé Rimouski, vous pourrez aller humer les fleurs des Jardins de Métis, aux portes de la Gaspésie.

Trois semaines ou plus C’est ici que les choses prennent vraiment l’allure d’un grand tour! En poursuivant votre itinéraire par le littoral nord du Saint-Laurent, vous pourrez encore allonger d’une semaine ou deux votre périple. Après avoir franchi le Saguenay, vous vous retrouverez sur la Côte- Nord, cette région sauvage aux forêts denses et aux charmants vil- lages côtiers. Un arrêt dans le très vivant village de Tadoussac est requis, surtout si vous souhaitez observer les baleines. Par la suite, en quelques heures de route, vous atteindrez la réserve de parc na- tional de l’Archipel-de-Mingan, qui recèle de formidables richesses naturelles.

Vous pourrez ensuite revenir sur vos pas jusqu’à Baie-Comeau, pour prendre le traversier en direction de Matane, en Gaspésie. En plein cœur du parc national de la Gaspésie, vous pourrez séjourner au Gîte du Mont-Albert, entouré des plus hauts sommets du Québec méridional. En continuant votre route, vous vous émerveillerez devant le spectacle naturel des falaises du parc national Forillon. Un peu plus loin, au bout de la péninsule gaspésienne, surgira devant vous le célèbre rocher Percé, ce monument naturel qui fait la fierté des habitants. Vous poursuivrez votre tour de la Gaspésie en passant par la baie des Chaleurs, où vous accueilleront de sympathiques villages d’origine acadienne comme Bonaventure et Carleton-sur-Mer.

Si vous disposez d’encore plus de temps, allez visiter certaines ré- gions plus difficiles d’accès ou excentrées, comme l’Abitibi-Témis- camingue, avec ses forêts à perte de vue, ou les Îles de la Made- leine, avec leurs paysages balayés par les vents et habités par des insulaires à l’accent charmant. Pour les plus téméraires, le Nord-du- Québec constitue une incroyable destination d’aventure. Vous pour- rez y admirer les fleurons de l’hydroélectricité québécoise et faire la rencontre des peuples autochtones qui vivent dans ce territoire à la beauté sauvage. 18 Sommaire

Comprendre le Québec 25 La géographie...... 26 La population québécoise...... 40 Histoire en bref...... 27 L’architecture et l’aménagement du territoire...43 Vie politique...... 37 Les arts au Québec...... 48

Explorer le Québec 53

Montréal 54 Accès et déplacements...... 57 Le Plateau Mont‑Royal ...... 86 Le Vieux-Montréal ...... 59 Le mont Royal ...... 92 Le centre-ville ...... 67 Outremont et le Mile-End ...... 97 Le quartier Milton-Parc et la Main ...... 78 Les îles Sainte‑Hélène et Notre-Dame ...... 103 Le Quartier latin ...... 82 Hochelaga-Maisonneuve ...... 107 Laval 112 Accès et déplacements...... 112 Le tour de l’île Jésus ...... 113 Renseignements utiles...... 113 La Montérégie 120 Accès et déplacements...... 120 La rive du Saint-Laurent ...... 137 Renseignements utiles...... 122 Vaudreuil-Soulanges ...... 143 Les forts du Richelieu ...... 122 Le Sud-Ouest ...... 147 Le chemin des Patriotes ...... 129 Les Cantons-de-l’Est 151 Accès et déplacements...... 152 Les lacs ...... 161 Renseignements utiles...... 152 L’arrière-pays ...... 176 Vergers et vignobles ...... 152 Lanaudière 179 Accès et déplacements...... 179 La plaine agricole...... 180 Renseignements utiles...... 179 La Matawinie ...... 189 Les Laurentides 198 Accès et déplacements...... 198 Le royaume des vacanciers ...... 206 Renseignements utiles...... 200 Le pays du curé Labelle...... 222 Le lac des Deux Montagnes ...... 201 L’Outaouais 224 Accès et déplacements...... 224 La vallée de l’Outaouais ...... 226 Renseignements utiles...... 226 La vallée de la Gatineau ...... 236 L’Abitibi-Témiscamingue 240 Accès et déplacements...... 242 L’Abitibi ...... 242 Renseignements utiles...... 242 Le Témiscamingue ...... 252 La Mauricie 255 Accès et déplacements...... 255 La Mauricie ...... 257 Renseignements utiles...... 255 Le Centre-du-Québec 276 Accès et déplacements...... 276 Le Centre-du-Québec ...... 278 Renseignements utiles...... 278 La ville de Québec et sa région 286 Accès et déplacements...... 287 L’île d’Orléans ...... 334 Renseignements utiles...... 289 Le chemin du Roy ...... 339 La Ville de Québec ...... 289 La vallée de la Jacques-Cartier ...... 342 La Côte-de‑Beaupré ...... 327 Chaudière-Appalaches 349 Accès et déplacements...... 350 La Côte-du-Sud ...... 350 Renseignements utiles...... 350 La Beauce ...... 365 Le Bas-Saint‑Laurent 371 Accès et déplacements...... 371 Au gré du fleuve ...... 373 Renseignements utiles...... 373 Le pays des forestiers ...... 387 La Gaspésie 390 Accès et déplacements...... 390 La péninsule ...... 393 Renseignements utiles...... 392 La baie des Chaleurs et la Matapédia ...... 410 Les Îles de la Madeleine 416 Accès et déplacements...... 416 Île de la Pointe aux Loups...... 426 Renseignements utiles...... 418 Grosse Île ...... 427 Île du Cap aux Meules ...... 420 Île de la Grande Entrée ...... 427 Île du Havre Aubert ...... 423 Île d’Entrée ...... 428 Île du Havre aux Maisons ...... 425 Île Brion ...... 428 20 Sommaire (suite)

Charlevoix 430 Accès et déplacements...... 432 Charlevoix ...... 433 Renseignements utiles...... 432 Le Saguenay–Lac-Saint-Jean 455 Accès et déplacements...... 455 Le Saguenay ...... 456 Renseignements utiles...... 456 Le tour du lac Saint-Jean ...... 469 La Côte-Nord 478 Accès et déplacements...... 478 La Minganie ...... 491 Renseignements utiles...... 481 Au pays de ...... 500 Manicouagan ...... 481 Le Nord-du-Québec 504 Accès et déplacements...... 506 Eeyou Istchee Baie-James ...... 508 Renseignements utiles...... 507 Le Nunavik ...... 514

Le Québec pratique 523

Formalités d’entrée...... 524 Renseignements utiles, de A à .Z...... 525 Accès et déplacements...... 524

Index 546

Tableau des distances 572

Crédits photographiques 573

Symboles utilisés dans ce guide 576 21 Liste des cartes

Abitibi-Témiscamingue 241 Matane 395 Baie-Comeau 489 Mauricie 256 Bas-Saint-Laurent 372 Montérégie 121 Cantons-de-l’Est 153 Montréal 55 centre-ville 71 Centre-du-Québec 277 circuits suggérés 56 Chambly 123 Hochelaga-Maisonneuve 109 Îles Sainte-Hélène et Notre-Dame 105 Charlevoix 431 métro 57 Chaudière-Appalaches 351 Mont Royal 95 Outremont et le Mile-End 99 Chicoutimi 463 Plateau Mont-Royal 87 Circuits suggérés à Québec 288 Quartier latin 83 Quartier Milton-Parc et la Main 79 Côte-Nord 479 Vieux-Montréal 61 Drummondville 283 Nord-du-Québec 505 Gaspé 403 Outaouais 225 Gaspésie 391 Parc linéaire Le P’tit Train du Nord 207 Gatineau 233 Parcs du Québec 541 Île d’Anticosti 499 Percé 405 Îles de la Madeleine 417 Route des Îles de la Madeleine 419 Région de Québec 331 Joliette 185 Rimouski 383 Jonquière 466 Rivière-du-Loup 379 La Malbaie 447 Rouyn-Noranda 251 Lanaudière 180 Saguenay–Lac-Saint-Jean 457 Laurentides 199 Sainte-Agathe-des-Monts 216 Laval 115 Saint-Hyacinthe 133 Lévis 355 Saint-Jean-sur-Richelieu 127 Longueuil 140 Sept-Îles 493 Liste des cartes (suite) Sherbrooke 175 Ville de Québec La colline Parlementaire Tadoussac 483 et la Grande Allée 309 Terrebonne 183 Le faubourg Saint-Jean-Baptiste 317 Le Petit-Champlain et Place-Royale 301 Trois-Rivières 259 Le Vieux-Port 305 Val-d’Or 243 Le Vieux-Québec 291 Saint-Roch 321 Victoriaville 281

Liste des encadrés Alexis le Trotteur 450 Le Festival international de jazz de Montréal 74 Arthur Villeneuve, peintre-barbier 464 Le météorite de la baie d’Hudson 517 Cabanes à sucre 205 Le naufrage de l’Empress of Ireland 385 Escapade à Ottawa 235 Le nouveau parc national Esses 302 d’Opémican 253 Félix Leclerc 339 Le rocher de Grand-Mère 268 Fred Pellerin et le conte Les Chemins d’eau de l’Outaouais 227 québécois 272 Les circuits touristiques Joseph-Elzéar Bernier (1852- de la Montérégie 125 1934) 362 Les galeries intérieures 72 La bataille des plaines d’Abraham 312 Les petits pains bénits 300 La Corriveau 357 Les Tremblay 465 La croix de Gaspé 402 Marchés publics et kiosques La légende du mont Tremblant 217 fermiers 525 La poutine, un mets québécois Muralis, le circuit des murales à la conquête du monde 542 de Sherbrooke 174 La Route des Saveurs 436 Principaux événements historiques 33 L’art autochtone 42 Un sentier de boue! 380 A R C T I Q U Situation géographiqueO C É A N E dans le monde

AMÉRIQUE DU NORD (méridien origine) °

ASIE E

O EUROPE U I Q C I F O É C A A C Longitude 0 P É N A N A N É AFRIQUE C

O A T Latitude 0° (équateur) L A N N P DIE T N A I C I Q N I AMÉRIQUE DU SUD A F U É I OCÉANIE Q E C O U

E

Baie TERRE-NEUVE- d’Hudson ET-LABRADOR

nt QUÉBEC re au A L - t in a S D e NOUVEAU- v u BRUNSWICK A e ONTARIO l C N F A Québec ÉTATS- Lac Montréal UNIS Le Québec Supérieur Ottawa OCÉAN ATLANTIQUE 2 Lac Superficie : 1 667 441 km Huron Toronto Lac ›› Ontario Boston ››Population : 8,3 millions d’habitants New York ››Densité : 5 hab./km2 Washington ››Capitale : Québec ››Climat : continental humide, subarctique, arctique ou maritime ››Point le plus haut : le mont D’Iberville (1 646 m), au Nunavik ››Fuseau horaire : UTC -5 (UTC -4 aux Îles de la Madeleine) ››Langue officielle : français ››Monnaie : dollar canadien

Le Québec c’est... ››une superficie trois fois plus grande que celle de la France; ››le fleuve Saint-Laurent, plus important cours d’eau d’Amérique du Nord à se jeter dans l’Atlantique; ››des températures qui peuvent monter au-delà de 30°C en été et descendre en deçà de -25°C en hiver. La fontaine de Tourny devant l’hôtel du Parlement à Québec. Comprendre le Québec

La géographie 26 L’architecture et l’aménagement Histoire en bref 27 du territoire 43 Vie politique 37 Les arts au Québec 48 La population québécoise 40 26 aste contrée située à l’extrémité nord-est du en longs rectangles très étroits, avait été élaboré continent américain, le Québec s’étend sur pour permettre au plus grand nombre possible de V1 667 441 km2, ce qui équivaut à plus de trois colons d’avoir accès aux cours d’eau. Lorsque les fois la superficie de la France. Cet immense terri- terres bordant les cours d’eau étaient enfin peu- toire à peine peuplé, sauf dans ses régions les plus plées, on traçait alors un chemin (un rang) avant méridionales, comprend de formidables étendues de répéter cette même division du sol plus loin. sauvages, riches en lacs, en rivières et en forêts. Plusieurs régions du Québec restent quadrillées Il forme une grande péninsule septentrionale de la sorte. Comme les terres sont très étroites, dont les interminables fronts maritimes plongent derrière des maisons rapprochées les unes des à l’ouest dans les eaux de la baie James et de la autres qui s’alignent le long des rangs, les champs baie d’Hudson, au nord dans le détroit d’Hudson et s’étendent à perte de vue. Dans certaines régions la baie d’Ungava, et à l’est dans le golfe du Saint-­ qui longent la frontière canado-américaine, les pre- Laurent. miers occupants, des colons britanniques, implan- tèrent, quant à eux, un système de cantons, soit une division du sol en forme de carré. Ce système La géographie subsiste dans certaines parties des Cantons-de-l’Est et de l’Outaouais. La géographie du pays est marquée de trois for- mations géomorphologiques d’envergure conti- La flore nentale. D’abord, le puissant et majestueux fleuve Saint-Laurent, le plus important cours d’eau de Vu la différence de climat, la végétation varie sen- l’Amérique du Nord à se jeter dans l’Atlantique, le siblement d’une région à l’autre; alors que dans le traverse sur plus d’un millier de kilomètres. Tirant sa nord du territoire québécois elle est plutôt rabou- source des Grands Lacs, le Saint-Laurent reçoit dans grie, dans le sud elle s’avère luxuriante. En général, son cours les eaux de grands affluents tels que l’Ou- au Québec, on divise le type de végétation selon taouais, le Richelieu, le Saguenay et la Manicouagan. quatre strates allant du nord au sud : la toundra, la Principale voie de pénétration du territoire, le fleuve forêt subarctique, la forêt boréale et la forêt mixte. a depuis toujours été le pivot du développement La toundra occupe les confins septentrionaux du du Québec. Encore aujourd’hui, la majeure partie Québec, principalement aux abords de la baie de la population québécoise se regroupe sur les d’Hudson et de la baie d’Ungava. Étant donné que basses terres qui le bordent, principalement dans la belle saison dure à peine un mois, que la tem- la région métropolitaine de Montréal, qui compte pérature hivernale est excessive et que le gel du environ la moitié de la population du Québec. Plus sol atteint plusieurs mètres de profondeur, la végé- au sud, près de la frontière canado-américaine, la tation de la toundra ne se compose que d’arbres chaîne des Appalaches longe les basses terres du

e miniatures, de mousses et de lichens. i Saint-Laurent depuis le sud-est du Québec jusqu’à la péninsule gaspésienne. Les paysages vallonnés La forêt subarctique ou forêt de transition couvre, de ces régions ne sont pas sans rappeler ceux de quant à elle, plus du tiers du Québec, faisant le lien la Nouvelle-Angleterre, alors que les montagnes entre la toundra et la forêt boréale. Il s’agit d’une

ograph atteignent rarement plus de 1 000 m d’altitude. Le zone à la végétation très clairsemée où les arbres é reste du Québec, soit près de 90% de son territoire, connaissent une croissance extrêmement lente et g est formé du Bouclier canadien, une formation réduite. On y trouve plus particulièrement de l’épi- a

L rocheuse qui s’étend de la rive nord du fleuve Saint- nette et du mélèze. Laurent jusqu’au détroit d’Hudson. Le Bouclier cana- La forêt boréale s’étend également sur une très dien est doté de richesses naturelles fabuleuses, de grande partie du Québec, depuis la forêt subarc- grandes forêts et d’un formidable réseau hydrogra- tique et, en certains endroits, jusqu’aux rives du phique dont plusieurs rivières servent à la produc- fleuve Saint-Laurent. C’est une région forestière très tion d’électricité. homogène où l’on trouve surtout des résineux, dont les principales essences sont l’épinette blanche, Un paysage façonné l’épinette noire, le sapin baumier, le pin gris et le

Comprendre par l’homme mélèze, ainsi que des feuillus. On l’exploite pour la pâte à papier et le bois de construction. Le mode d’occupation du sol des premiers colons modèle encore de nos jours l’espace territorial La forêt mixte, qui se déploie le long du fleuve Saint- québécois. Les paysages des basses terres du Saint- Laurent jusqu’à la frontière­canado-améric aine, est Laurent portent ainsi l’empreinte du système sei- constituée de conifères et de feuillus. Elle est riche gneurial français. Ce système, qui divisait les terres de nombreuses essences telles que le pin blanc, le 27

Parc national du Mont-Tremblant. pin rouge, la pruche, l’épinette, le merisier, l’érable, le bouleau, le hêtre et le tremble. Histoire en bref Lorsque les Européens découvrent le Nouveau La faune Monde, une mosaïque de peuples indigènes occupe L’immense péninsule du Québec, à la géographie déjà ce vaste continent depuis plusieurs millénaires. diverse et aux climats variés, s’enorgueillit d’une Les ancêtres de ces populations autochtones, des faune d’une grande richesse. En effet, une multi- nomades originaires de l’Asie septentrionale, tude d’animaux peuplent ses vastes forêts, plaines auraient franchi la Béringie vers la fin de la période ou régions septentrionales, alors que ses mers, glaciaire, il y a plus de 12 000 ans, pour lentement lacs et rivières regorgent de poissons et d’animaux s’approprier l’ensemble du continent. aquatiques. C’est au cours des millénaires suivants, et ce, à la faveur du recul des glaciers, que certains d’entre eux commencent à émigrer vers les terres les plus septentrionales, notamment celles de la péninsule bref

québécoise. Ainsi, au moment où les Européens lancent leurs premières explorations intensives de en l’Amérique du Nord, plusieurs nations regroupées

au sein de trois familles linguistiques (algonquienne, re i iroquoienne et inuktitut) se partagent le territoire qui deviendra par la suite le Québec. sto

Vivant en groupes, les Autochtones de ce vaste Hi territoire ont élaboré des sociétés aux modes de fonctionnement très distincts les uns des autres. Par exemple, les peuples de la vallée du Saint-Laurent se nourrissent principalement des produits de leurs potagers, y ajoutant du poisson et du gibier, alors que les communautés plus au nord dépendent essentiellement des fruits de leur chasse pour sur- vivre. Comprendre Au fil des siècles s’est tissé sur l’ensemble du conti- nent un intense réseau de communication impli- quant l’ensemble des Amérindiens; tous utilisent abondamment le canot pour circuler sur les « che- Harfang des neiges. mins qui marchent » et entretiennent des relations commerciales avec les nations voisines. Ces sociétés, 28 bien adaptées aux rigueurs et aux particularités du territoire, seront rapidement marginalisées à partir du XVIe s. avec le début de la conquête européenne.

La Nouvelle-France Lors de sa première exploration des côtes de Terre- Neuve et de l’embouchure du fleuve Saint-Laurent, en 1534, Jacques Cartier croise des navires de pêche basques, normands et bretons. En fait, ces eaux, qui ont d’abord été explorées par les Vikings vers l’an 900, sont déjà, à l’époque des voyages de Cartier, régulièrement visitées par de nombreux baleiniers et pêcheurs de morue provenant de différentes régions d’Europe. Les trois voyages de Jacques Cartier, à partir de 1534, marquent néanmoins une étape importante, puisqu’ils constituent les pre- miers contacts officiels de la France avec les peuples et le territoire de cette partie de l’Amérique. Au cours de ses expéditions, le navigateur breton Jacques Cartier. remonte très loin le fleuve Saint-Laurent, jusqu’aux villages amérindiens de Stadaconé (Québec) et d’Hochelaga (sur l’île de Montréal). Les décou- de Noël 1635 à Québec, la Nouvelle-France compte vertes de Cartier sont toutefois considérées par les déjà environ 300 pionniers. autorités françaises comme étant de peu d’intérêt. Entre 1627 et 1663, la Compagnie des Cent-Associés Cartier ayant été mandaté par François Ier, roi de détient le monopole du commerce des four- France, pour chercher de l’or et un passage vers rures et assure un lent peuplement de la colonie. l’Asie, ses trois voyages en Amérique ne lui ont Simultanément, la Nouvelle-France commence à permis de découvrir ni l’un ni l’autre. À la suite de cet intéresser de plus en plus les milieux religieux fran- échec, la Couronne française oublie cette contrée çais. Les Récollets arrivent les premiers en 1615, au climat inhospitalier pendant plusieurs décennies. avant d’être remplacés par les Jésuites à partir de La mode grandissante en sol européen de coiffures 1632. et de vêtements de fourrure ainsi que les bénéfices Déterminés à convertir les Autochtones, les que laisse présager ce commerce relancent par la Jésuites s’installent profondément dans l’hinter- suite l’intérêt de la France pour l’Amérique du Nord. land de la Nouvelle-France, près du littoral de la baie Comme la traite des fourrures nécessite des liens Georgienne, y fondant Sainte-Marie-des-Hurons. bref

étroits et constants avec les fournisseurs locaux, L’entente commerciale les liant aux Français est une présence permanente devient alors rapidement en

sans doute la principale raison pour laquelle les indispensable. Hurons consentent à la présence des religieux. re i Jusqu’à la fin du XVIe s., plusieurs tentatives d’ins- La mission est toutefois abandonnée quand cinq tallation de comptoirs sur la côte Atlantique ou à jésuites périssent lors de la défaite des Hurons en

sto l’intérieur du continent sont lancées. Enfin, en 1608, 1649 aux mains des Iroquois. Cette guerre fait d’ail-

Hi sous le commandement de Samuel de Champlain, leurs partie d’une vaste campagne militaire lancée un premier poste permanent est érigé. Champlain par la puissante Confédération iroquoise des Cinq- et ses hommes choisissent un emplacement au pied Nations, qui anéantit, entre 1645 et 1655, toutes d’un gros rocher faisant face à un étranglement du les nations rivales. Comptant chacune au moins fleuve pour construire quelques bâtiments fortifiés 10 000 individus, les nations des Hurons, des Pétuns, que l’on nomme l’« Habitation de Québec » (d’ail- des Neutres et des Ériés disparaissent presque leurs, le nom d’origine algonquine kebec signifie totalement en l’espace d’une décennie. L’offensive « passage étroit »). menace même l’existence de la colonie française. Le premier hiver à Québec est extrêmement En 1660 et 1661, des guerriers iroquois frappent Comprendre pénible, et 20 des 28 hommes meurent du scorbut partout en Nouvelle-France, entraînant la ruine ou de sous-alimentation avant l’arrivée de navires des récoltes et le déclin de la traite des fourrures. de ravitaillement au printemps de 1609. Quoi qu’il Louis XIV, roi de France, décide alors de prendre la en soit, cette date marque les débuts du premier situation en main. Il dissout en 1663 la Compagnie établissement français permanent en Amérique du des Cent-Associés et décide d’administrer lui-même Nord. Lorsque meurt Samuel de Champlain le jour la colonie. La Nouvelle-France, qui regroupe environ 29 3 000 habitants, devient dès lors une province fran- tanniques sur les Français. Bien que Montréal soit çaise. tombée la dernière en 1760, c’est la célèbre et brève bataille des plaines d’Abraham, où s’affrontent les L’émigration vers la Nouvelle-France se poursuit troupes de Montcalm et de Wolfe, qui concrétise, sous le régime royal. On recrute alors principale- l’année précédente, la fin de la Nouvelle-France par ment des travailleurs agricoles, mais également des la chute de Québec. Au moment de la Conquête militaires, comme ceux du régiment de Carignan- anglaise, la population de la Nouvelle-France s’élève Salières, envoyés en 1665 pour combattre les Iroquois. La Couronne prend également des initia- à environ 60 000 habitants, dont 8 967 vivent à tives pour augmenter la croissance naturelle de la Québec et 5 733 à Montréal. population, jusqu’alors entravée par la faible propor- tion d’immigrantes célibataires. Ainsi, entre 1663 et Le Régime anglais 1673, environ 800 « Filles du Roy » viennent trouver des époux en Nouvelle-France contre une dot payée Par le traité de Paris de 1763, la France cède offi- par le roi. ciellement à l’Angleterre le Canada, ses possessions à l’est du Mississippi et ce qui lui reste de l’Acadie. Cette période de l’histoire de la Nouvelle-France est Pour les anciens sujets de la Couronne française, les aussi celle de la glorieuse épopée des « coureurs des premières années de l’administration britannique bois ». Délaissant leurs terres pour le commerce des sont très éprouvantes. D’abord, les dispositions de fourrures, ces jeunes gens intrépides pénètrent pro- la Proclamation royale de 1763 instaurent un décou- fondément dans le continent afin de traiter directe- page territorial qui prive la colonie du secteur le plus ment avec les trappeurs amérindiens. L’occupation dynamique de son économie, la traite des fourrures. principale de la majorité des colons demeure néan- De plus, la mise en place des lois civiles anglaises et moins l’agriculture. le refus de reconnaître l’autorité du pape signifient Les revendications territoriales françaises en la destruction des deux piliers sur lesquels reposait Amérique du Nord s’accroissent rapidement à cette jusqu’alors la société coloniale : le système seigneu- époque, à la faveur des expéditions de coureurs des rial et la hiérarchie religieuse. Enfin, indispensable bois, de religieux et d’explorateurs, à qui l’on doit la pour occuper toute haute fonction administrative, le découverte de la presque totalité du continent nord- serment de Test (aboli en 1774), niant la transsubs- américain. La Nouvelle-France atteint son apogée à tantiation dans l’Eucharistie et l’autorité du pape, l’aube du XVIIIe s., au moment où elle monopolise ne peut que discriminer les Canadiens français. le commerce des fourrures en Amérique du Nord, Une part importante de l’élite quitte le pays pour la contrôle le fleuve Saint-Laurent et entreprend la France, tandis que des marchands anglais prennent mise en valeur de la Louisiane. Ses positions lui graduellement les commandes du commerce. permettent de contenir l’expansion des colonies L’Angleterre accepte par la suite d’annuler la anglaises, pourtant beaucoup plus peuplées, entre Proclamation royale, car, pour mieux pouvoir l’océan Atlantique et les Appalaches. résister aux poussées indépendantistes de ses Mais la France, vaincue en Europe, accepte par le 13 colonies du Sud qui allaient bientôt former bref traité d’Utrecht de 1713 de céder le contrôle de la les États-Unis d’Amérique, elle doit rapidement accroître son emprise sur le Canada et gagner la baie d’Hudson, de Terre-Neuve et de l’Acadie fran- en çaise à l’Angleterre. Ce traité, qui fait perdre à la faveur de la population. Ainsi, à partir de 1774, re

Nouvelle-France une grande partie du commerce l’Acte de Québec remplace la Proclamation royale i des fourrures et des positions militaires straté- et inaugure une politique plus réaliste envers cette

giques, l’affaiblit sévèrement et sera le prélude à colonie anglaise dont la population est catholique et sto de langue française. Il donne ainsi un pouvoir impor- sa chute. Hi tant à l’Église catholique, pouvoir qu’elle conservera Dans les années suivantes, l’étau ne cesse de se res- jusqu’en 1963. serrer sur la colonie française. Dès 1755, le colonel britannique Charles Lawrence ordonne ce qu’il La population canadienne reste presque essentielle- conçoit comme une mesure préventive : la dépor- ment de souche française jusqu’à la fin de la guerre tation des Acadiens. Ce « grand dérangement » de l’Indépendance américaine, qui amène une entraîne l’exode d’au moins 7 000 Acadiens, ces première vague de colons britanniques. Citoyens paysans de langue française, citoyens britanniques américains désirant rester fidèles à la Couronne depuis 1713, qui occupaient jusqu’alors les terres britannique, les loyalistes viennent s’installer au de l’actuelle Nouvelle-Écosse. En 1758, quelque Canada, principalement aux abords du lac Ontario et Comprendre 3 500 Acadiens de l’île Saint-Jean (l’actuelle Île-du- dans l’ancienne Acadie, mais aussi dans les régions Prince-Édouard) seront également déportés. de peuplement français. L’épreuve de force pour le contrôle de l’Amérique Avec l’arrivée de ces nouveaux colons, les auto- du Nord connaît son dénouement quelques années rités britanniques divisent, en 1791, le Canada en plus tard, avec la victoire définitive des troupes bri- deux provinces. Le Haut-Canada, situé à l’ouest 30

Peinture de Charles Beauclerck inspirée de la bataille de Saint-Eustache pendant les rébellions des Patriotes de 1837-1838.

de la rivière Outaouais, est principalement peuplé longtemps que l’Angleterre n’accédera pas à leurs de Britanniques, et les lois civiles anglaises y ont demandes. La métropole britannique réagit en mars désormais cours. Le Bas-Canada, qui comprend le 1837 par la voie des Dix Résolutions de Lord Russell, territoire de peuplement à majorité française, reste refusant catégoriquement tout compromis avec les régi par la coutume de Paris. D’autre part, l’Acte parlementaires du Bas-Canada. constitutionnel de 1791 introduit une amorce de Dès l’automne suivant, de violentes émeutes parlementarisme au Canada en créant une Chambre éclatent à Montréal, opposant les Fils de la Liberté, d’assemblée dans chacune des deux provinces. composés de jeunes Canadiens français, au Doric En ce qui concerne l’économie, le blocus continental Club, formé de Britanniques loyaux. Les affronte- de Napoléon, qui pousse l’Angleterre à venir s’appro- ments se déplacent par la suite dans la vallée du visionner en bois au Canada, est à l’origine d’une Richelieu et dans le comté de Deux-Montagnes, où nouvelle vocation pour la colonie. Cet événement de petits groupes d’insurgés tiennent tête pendant arrive à point, car le motif initial de la colonisa- un temps à l’armée britannique avant d’être écrasés tion, la traite des fourrures, ne cesse de péricliter. dans le sang.

bref En 1821, l’absorption de la Compagnie du Nord- L’année suivante, tentant de rallumer l’insurrection, Ouest, qui regroupe les intérêts montréalais, par

en des Patriotes connaissent le même sort à Napierville la Compagnie de la Baie d’Hudson, concrétise le en affrontant 7 000 soldats de l’armée britannique. déclin de Montréal en tant que pôle du commerce re

i Par contre, cette fois-ci, les autorités coloniales des fourrures en Amérique du Nord. D’autre part, entendent donner l’exemple. En 1839, 12 Patriotes l’épuisement des sols et la surpopulation relative

sto meurent sur l’échafaud, alors que de nombreux causée par le haut taux de natalité des familles

Hi autres sont déportés. canadiennes-françaises entraînent, au cours de cette même période, une profonde crise agricole. Le Entre-temps, Londres avait envoyé un émissaire, niveau de vie du paysan chute de telle sorte que son Lord Durham, afin d’étudier les problèmes de la régime alimentaire se compose presque essentielle- colonie. S’attendant à découvrir un peuple en rébel- ment de soupe aux pois et de galettes de sarrasin. lion contre l’autorité coloniale, Durham constate plutôt qu’il s’agit de deux peuples en lutte, l’un Ces difficultés économiques, mais aussi les luttes canadien-français et l’autre britannique. Dans son de pouvoir entre les deux groupes linguistiques du rapport, Durham avance une solution radicale afin Bas-Canada, seront les éléments catalyseurs des de résoudre définitivement le problème canadien : rébellions des Patriotes de 1837 et 1838. La période Comprendre il propose aux autorités de la métropole d’assimiler d’effervescence précédant les événements s’amorce graduellement les Canadiens français. en 1834, avec la publication desQuatre-Vingt-Douze Résolutions, un réquisitoire impitoyable contre Dicté par Londres, l’Acte d’Union de 1840 s’inspire la politique coloniale de Londres. Ses auteurs, un dans une large mesure des conclusions du rapport groupe de parlementaires conduit par Louis-Joseph Durham. Dans cet esprit, on instaure un parlement Papineau, décident de ne plus voter le budget aussi unique composé d’un nombre égal de délégués des 31 deux anciennes colonies, même si le Bas-Canada un vaste territoire s’étendant de l’Atlantique au possède une population bien supérieure à celle Pacifique. du Haut-Canada. On unifie également les finances Pour les Canadiens français, ce nouveau système publiques, et enfin la langue anglaise devient la politique confirme leur statut de minorité amorcé seule langue officielle de cette nouvelle union. par l’Acte d’Union de 1840. La création de deux Comme les soulèvements armés ont été sans ordres de gouvernement octroie par contre au résultat, la classe politique canadienne-française Québec la juridiction dans les domaines de l’éduca- décide alors de s’allier aux anglophones les plus tion, de la culture et des lois civiles. progressistes afin de combattre ces dispositions. D’un point de vue économique, la Confédération La lutte pour l’obtention de la responsabilité minis- tarde à résoudre les difficultés. En fait, il faut térielle devient par la suite le principal cheval de attendre trois décennies ponctuées de fortes bataille de cette coalition. fluctuations avant que l’économie du Québec ne Par ailleurs, la crise agricole qui frappe toujours connaisse un véritable essor. Ces premières années aussi durement le Bas-Canada, doublée de l’arrivée de la Confédération permettent néanmoins une constante d’immigrants et d’un haut taux de nata- consolidation de l’industrie nationale grâce à la lité, entraîne une émigration massive de Canadiens mise en place de tarifs douaniers protecteurs, à la français vers les États-Unis. Entre 1840 et 1850, création d’un grand marché unifié et au développe- 40 000 Canadiens français quittent le pays pour aller ment du système ferroviaire sur l’ensemble du ter- tenter leur chance dans les usines de la Nouvelle- ritoire. La révolution industrielle amorcée au milieu Angleterre. Pour contrer cette hémorragie démogra- du XIXe s. reprend de la vigueur à partir des années phique, l’Église et le gouvernement érigent un vaste 1880. Si Montréal demeure le centre incontesté de plan de colonisation des régions périphériques, ce mouvement, cette industrialisation touche aussi notamment le Lac-Saint-Jean. La rude vie des colons de nombreuses autres villes de moindre impor- de ces nouvelles régions de peuplement, agricul- tance. teurs en été et bûcherons en hiver, fut dépeinte L’exploitation forestière, qui constitue un moteur avec brio par l’écrivain d’origine bretonne Louis économique majeur au cours du XIXe s., fait que Hémon dans le roman Maria Chapdelaine. Mais l’on exporte désormais plus de bois scié que de bois cette désertion massive ne cesse pas pour autant équarri, donnant ainsi naissance à une industrie de avant le début du siècle suivant, si bien que, selon transformation. Par ailleurs, l’expansion du système les estimations, environ un million de Canadiens ferroviaire, qui a pour pôle Montréal, permet une français auraient émigré entre 1840 et 1930. De ce spécialisation dans le secteur du matériel fixe des point de vue, la colonisation, qui a permis de dou- chemins de fer. Les industries du cuir, du vêtement bler la superficie des terres cultivées, se solde par un et de l’alimentation connaissent également une échec retentissant. La pression démographique qui croissance notable. De plus, cette période donne sévit dans le monde rural ne pourra être absorbée lieu à l’émergence d’une toute nouvelle indus- que plusieurs décennies plus tard grâce à l’essor de trie, le textile, qui deviendra par la suite, et pour

l’industrialisation. bref

longtemps, le symbole de la structure industrielle L’économie canadienne reçoit à cette même époque du Québec. Bénéficiant d’un large réservoir de en un dur coup, lorsque l’Angleterre abandonne sa poli- main-d’œuvre peu qualifiée, les industries textiles

occupent au début principalement les femmes et re

tique de mercantilisme et de tarifs préférentiels à i l’égard de ses colonies. Pour amortir les contrecoups les enfants.

du changement de cap de la politique coloniale bri- Cette vague d’industrialisation a pour conséquence sto tannique, le Canada-Uni signe en 1854 un traité per- d’accroître le rythme de l’urbanisation et de créer Hi mettant la libre entrée de certains de ses produits une importante classe ouvrière aux conditions de aux États-Unis. L’économie canadienne reprend vie difficiles. Agglutinés près des usines, les quartiers timidement son souffle, jusqu’à ce que le traité soit ouvriers de Montréal sont terriblement insalubres, répudié en 1866 sous la pression d’industriels amé- et la mortalité infantile y atteint un taux deux fois ricains. C’est pour aider à résoudre ces difficultés plus élevé que dans les quartiers riches. économiques que l’on conçoit alors, en 1867, la Confédération canadienne. Alors que le monde urbain vit de profondes trans- formations, la campagne amorce une sortie de crise. Une production dominée par les produits lai- La Confédération tiers remplace graduellement les cultures de sub- Comprendre sistance, contribuant à augmenter le niveau de vie Par la Confédération de 1867, l’ancien Bas-Canada des cultivateurs. reprend forme sous le nom de Province of . Trois autres provinces, la Nouvelle-Écosse, le Enfin, un événement tragique, la pendaison de Nouveau-Brunswick et l’Ontario (ancien Haut- Louis Riel en 1885, témoigne une nouvelle fois de Canada), adhèrent à ce pacte qui unira par la suite l’opposition qui règne entre les deux groupes lin- 32 guistiques du Canada. Ayant pris la tête de rebelles métis et amérindiens dans l’ouest du Canada, Riel, un Métis francophone et catholique, est jugé coupable de haute trahison et condamné à mort. Alors que l’opinion publique canadienne-française se mobilise pour demander au cabinet fédéral de commuer la peine, du côté anglais on réclame avec insistance la pendaison de Riel. Le gouvernement Macdonald tranche finalement pour que Riel soit pendu, déclenchant une vive réaction populaire au Québec.

L’âge d’or du libéralisme économique Le début du XXe s. coïncide avec le commencement d’une période de croissance économique prodi- gieuse devant se prolonger jusqu’à la crise des années 1930. Euphorique et optimiste comme bien d’autres Canadiens, le premier ministre de l’époque, Wilfrid Laurier, prédit alors que le XXe s. sera celui du Canada. Wilfrid Laurier. Cette croissance profite au secteur manufacturier québécois. Mais, grâce à la mise au point de nou- locale est presque complètement dépourvue. Les velles technologies et à l’émergence de certains marchés, ce sont les richesses naturelles du terri- Britanniques, jusque-là principaux pourvoyeurs de toire qui deviennent le principal facteur de localisa- capitaux, cèdent cette fois devant l’ascension triom- tion dans cette seconde vague d’industrialisation. phante du capitalisme américain. L’électricité joue un rôle de pivot. En quelques Cette société en pleine transformation, dont la années, grâce au grand nombre de rivières à fort population devient à moitié urbaine à partir de débit et à leur dénivellation, le Québec devient l’un 1921, reste néanmoins fortement encadrée par des plus importants producteurs d’hydroélectricité. l’Église. Rassemblant 85% de la population du Cette disponibilité d’énergie bon marché attire Québec et pour ainsi dire tous les Canadiens fran- dans son sillage des industries nécessitant une çais, l’Église catholique s’élève alors au rang d’acteur forte consommation d’électricité. Des alumineries politique majeur au Québec. Grâce au contrôle et certaines industries chimiques s’établissent ainsi qu’elle exerce sur les domaines de l’éducation, des à proximité des centrales hydroélectriques. soins hospitaliers et de l’assistance sociale, son bref autorité est incontournable. L’Église n’hésite d’ail- Par ailleurs, le secteur minier connaît un timide leurs pas à intervenir dans les débats politiques, en démarrage, alors que commence l’exploitation du combattant tout particulièrement les politiciens

re sous-sol des Cantons-de-l’Est, riche en amiante,

i jugés trop libéraux. et de l’Abitibi, où l’on découvre des gisements de cuivre, d’or, de zinc et d’argent. Mais surtout, le Enfin, lorsque la Première Guerre mondiale éclate sto secteur des pâtes et papiers québécois trouve de en Europe, le gouvernement canadien s’engage sans Hi fabuleux débouchés aux États-Unis avec l’épuise- réticence aux côtés de la Grande-Bretagne. Un bon ment des forêts américaines et l’essor de la grande nombre de Canadiens français s’enrôlent volontai- presse. Pour favoriser la création d’industries de rement dans l’armée, quoique dans une proportion transformation en sol québécois, le gouvernement beaucoup plus faible que les autres Canadiens. du Québec intervient en 1910 pour interdire l’expor- Ce manque d’enthousiasme des francophones tation de billes de bois. s’explique par les sentiments plutôt mitigés qu’ils entretiennent envers la Grande-Bretagne. Bientôt, le Cette nouvelle vague d’industrialisation diffère de la gouvernement canadien fixe l’objectif de mobiliser première à bien des égards. Ayant lieu à l’extérieur 500 000 hommes et, comme les volontaires ne sont des grands centres, elle accentue l’urbanisation Comprendre plus suffisants, il vote en 1917 la conscription. des régions périphériques, créant dans certains cas des villes en quelques années. L’exploitation Au Québec, la colère gronde : émeutes, bagarres, des richesses naturelles se distingue également dynamitages. La population réagit furieusement. La du secteur manufacturier par la nécessité d’une conscription se solde finalement par un échec, en ne main-d’œuvre plus qualifiée, mais surtout par parvenant pas à enrôler un nombre appréciable de le besoin d’imposants capitaux dont la finance Canadiens français. Mais surtout, elle a pour consé- 33 quence de river les deux groupes linguistiques du Canada l’un contre l’autre. Principaux événements historiques La Grande Dépression Il y a plus de 12 000 ans : des nomades Entre 1929 et 1945, deux événements d’envergure provenant d’Asie septentrionale tra- internationale, la crise économique et la Seconde versent la Béringie et peuplent graduel- Guerre mondiale, perturbent considérablement lement les Amériques. Certains s’éta- la vie politique, économique et sociale du pays. blissent, après le retrait des glaces, sur La Grande Dépression des années 1930, que l’on la péninsule québécoise : ce sont les perçoit d’abord comme une crise cyclique et tem- ancêtres des Amérindiens du Québec. poraire, se prolonge en un long cauchemar d’une décennie et brise l’essor économique du Québec. La 1534 : Jacques Cartier, marin de Saint- chute des échanges internationaux frappe durement Malo, fait la première de ses trois explora- l’économie canadienne, fortement dépendante des tions du golfe et du fleuve Saint-Laurent. marchés extérieurs. Il s’agit des premiers contacts officiels de Le Québec est inégalement touché. Montréal, la France avec ce territoire. dont une grande partie de l’économie repose sur l’exportation, et les villes axées sur l’exploitation 1608 : Samuel de Champlain et ses des richesses naturelles absorbent les coups les plus hommes fondent Québec, premier éta- durs. Les industries du textile et de l’alimentation blissement français permanent en Amé- qui écoulent leur production sur le marché canadien rique. résistent mieux pendant les premières années, avant de sombrer également dans les difficultés. Comme 1642 : fondation de Ville-Marie, future elle peut nourrir sa population, la campagne devient ville de Montréal, par Maisonneuve et alors un refuge, apportant un répit au mouvement Jeanne Mance. séculaire d’urbanisation. La misère ne cesse de se généraliser, et le chômage frappe, touchant jusqu’à 1663 : la Nouvelle-France devient officiel- 27% de la population en 1933. lement une province française. La coloni- sation se poursuit. Les gouvernements ne savent que faire devant cette crise que l’on pensait d’abord passagère. Le gouver- 1759 : Québec tombe aux mains des Bri- nement du Québec lance d’abord de vastes travaux tanniques. Quatre ans plus tard, le roi de publics pour employer les chômeurs, mais, devant France leur cédera officiellement la Nou- l’insuffisance de cette solution, il introduit le secours velle-France, où vivent environ 60 000 direct. D’abord très timidement avancée, puisque le chômage a toujours été perçu comme un problème colons d’origine française. individuel, cette mesure vient par la suite en aide à

1837-1838 : l’armée britannique écrase bref de nombreux Québécois. les insurrections des Patriotes. en La crise incite également le gouvernement fédéral 1840 : faisant suite au rapport Durham,

à remettre en cause certains dogmes du libéralisme re économique et à redéfinir le rôle de l’État. La mise les dispositions de l’Acte d’Union visent à i sur pied de la Banque du Canada en 1935 va dans minoriser les Canadiens français et, éven- ce sens, en permettant un meilleur contrôle du sys- tuellement, à les assimiler. sto tème monétaire et financier. Hi 1867 : naissance de la Confédération ca- C’est aussi au cours des années de guerre que seront nadienne. Quatre provinces, dont le Qué- lancées les mesures qui conduiront par la suite à bec, sont parties prenantes de ce pacte. la naissance de l’État providence canadien. Entre- Six autres provinces et trois territoires temps, la crise qui secoue le libéralisme débouche sur un foisonnement d’idéologies au Québec. Les viendront par la suite s’y joindre. tendances se multiplient, mais le nationalisme tra- 1914-1918 : le Canada s’engage dans la ditionnel accapare une place de choix, encensant Première Guerre mondiale. Anglophones les valeurs traditionnelles que sont le monde rural, et francophones ne s’entendent pas sur Comprendre la famille, la religion et la langue. › La Seconde Guerre mondiale La guerre éclate en 1939, et le Canada s’y engage officiellement dès le 10 septembre de la même 34 année. La nécessité de moderniser le matériel l’ampleur de la participation du pays. Le militaire canadien et les besoins logistiques des Canada en ressort très divisé. Alliés permettent la relance de l’économie du pays. De plus, ses relations privilégiées avec la Grande- 1929-1939 : la crise économique touche Bretagne et les États-Unis accordent au Canada un de plein fouet le Québec. En 1933, 27% rôle diplomatique appréciable, comme en témoi- de la population est au chômage. gneront les Conférences de Québec de 1943 et de 1944. 1939-1945 : participation du Canada à la Seconde Guerre mondiale. Les anglo- Mais, très rapidement, la polémique entourant la phones et les francophones du pays conscription refait surface. Bien que le gouverne- s’opposent toujours en ce qui a trait à la ment fédéral se soit engagé à ne pas y recourir, conscription. devant la montée de l’opposition anglophone du pays, il organise un plébiscite afin de se dégager 1944-1959 : le premier ministre Maurice de cette promesse. Les résultats démontrent sans Duplessis dirige le Québec et impose un équivoque le clivage existant entre les deux groupes régime très conservateur. On qualifiera linguistiques : les Canadiens anglais votent à 80% en cette période de « grande noirceur ». faveur de la conscription, alors que les Québécois francophones s’y opposent dans une même pro- 1960 : élection du Parti libéral. Début de portion. Les sentiments équivoques à l’égard de la Révolution tranquille. la France et de la Grande-Bretagne, de même que l’emprise de l’Église catholique aux penchants 1970 : un groupuscule terroriste, le Front mussoliniens, font en sorte que les Québécois se de libération du Québec (FLQ), enlève sentent très peu enclins à s’engager dans ce conflit. un diplomate britannique et un ministre Ils doivent néanmoins se plier à la décision de la québécois, déclenchant une grave crise majorité. L’engagement total du Canada s’élève à politique. plus d’un million de personnes, dont 45 000 trou- veront la mort. 1976 : un parti indépendantiste, le Parti La guerre a pour effet de modifier en profondeur le québécois, remporte les élections provin- visage du Québec. Son économie en sort davantage ciales. diversifiée et beaucoup plus puissante. Du côté des relations entre Québec et Ottawa, l’intervention 1980 : les Québécois se prononcent massive du gouvernement fédéral au cours de la majoritairement contre la tenue de négo- guerre devient le prélude à l’accroissement de son ciations visant à donner au Québec son rôle dans l’économie et à la marginalisation relative indépendance. des gouvernements provinciaux. 1982 : rapatriement de la Constitution bref

canadienne sans l’accord du Québec. 1945-1960 : le duplessisme

en À la fin du second conflit mondial s’amorce une

1990 : l’échec de l’Accord du lac Meech sur la Constitution canadienne est très période exaltante de croissance économique, où les re

i désirs de consommation réprimés, par la crise et le mal reçu au Québec. rationnement du temps de guerre, peuvent enfin

sto 1992 : le gouvernement fédéral et les être assouvis. Jusqu’en 1957, malgré quelques fluc-

Hi provinces organisent un référendum sur tuations, l’économie fonctionne à merveille. de nouvelles offres constitutionnelles. Cette richesse touche néanmoins inégalement les Jugées insuffisantes, celles-ci sont reje- divers groupes sociaux et ethniques du Québec. De tées par une majorité de Québécois et de nombreux travailleurs, surtout les non-syndiqués, Canadiens. gagnent toujours des salaires relativement bas. De plus, en moyenne, la minorité anglophone du 1995 : le gouvernement du Parti québé- Québec bénéficie d’un niveau de vie supérieur à cois tient un référendum sur la souverai- celui des francophones. À compétence et expérience neté du Québec : 49,4% des Québécois égales, les francophones touchent des salaires Comprendre votent « oui »; 50,6% « non ». moindres et sont discriminés dans leur ascension sociale par le puissant contrôle qu’exercent les

› Canadiens anglais et les Américains sur l’économie. Quoi qu’il en soit, cette croissance de l’économie favorise la stabilité politique, si bien que le chef de 35 l’Union nationale, Maurice Duplessis, demeure pre- mier ministre du Québec de 1944 jusqu’à sa mort, 2006 : la Chambre des communes à en 1959. Cette période qu’on a souvent qualifiée de Ottawa reconnaît le peuple québécois « grande noirceur » est profondément marquée par comme une nation à part entière, mais au la personnalité de Duplessis. sein d’un Canada uni… L’idéologie duplessiste est formée d’un amalgame 2008 : 400e anniversaire de la fondation parfois paradoxal de nationalisme traditionnel, de de la ville de Québec. conservatisme et de capitalisme débridé. Le « Chef » fait l’apologie du monde rural, de la religion et de 2012 : Jeanne Mance est reconnue offi- l’autorité, tout en octroyant aux grandes entreprises ciellement comme cofondatrice de la ville étrangères des conditions très favorables à l’exploi- de Montréal avec Maisonneuve (déjà en tation des richesses du territoire. Dans l’esprit de 1992, elle avait été élevée à ce titre : un Duplessis, la main-d’œuvre bon marché fait partie vœu pieux enfin réalisé… 20 ans après). de ces richesses nationales qu’il faut préserver. Il lutte donc farouchement contre la syndicalisation Kateri Tekakwitha devient la première et n’hésite pas à employer des mesures d’intimida- Amérindienne canonisée en Amérique tion musclées. Des nombreuses grèves, c’est celle de du Nord. l’amiante, en 1949, qui marque le plus la conscience collective.

Bien que Maurice Duplessis soit la personnalité change, prend le pouvoir en 1960 et le conserve dominante de cette époque, son passage au pou- jusqu’en 1966. Cette période qu’on désigne du nom voir ne peut s’expliquer que par la collaboration de « Révolution tranquille » a l’allure d’une véritable tacite d’une grande partie des élites traditionnelles course à la modernisation. et du monde des affaires tant francophone qu’anglo- phone. Le clergé, qui, en apparence, vit ses heures Mouvement accéléré de rattrapage, la Révolution les plus glorieuses, ressent un affaiblissement de tranquille réussit en quelques années à mettre le son autorité, ce qui le pousse à soutenir à fond le Québec à « l’heure de la planète ». L’État accroît son régime duplessiste. rôle en prenant à sa charge les domaines de l’édu- cation, de la santé et des services sociaux. L’Église, Malgré la prédominance du discours duplessiste, dépouillée ainsi de ses principales sphères d’in- cette période donne néanmoins lieu à l’émergence fluence, perd alors de son autorité et plonge dans d’importants foyers de contestation. Le Parti libéral une douloureuse remise en question accentuée par du Québec ayant de la difficulté à s’organiser, l’op- la désaffection massive de la part de ses fidèles. position se veut alors surtout extraparlementaire. Certains artistes et écrivains témoignent de leur Du point de vue économique, la nationalisation de impatience en publiant en 1948 le Refus global, un l’électricité est à l’origine d’un vaste mouvement réquisitoire terrible contre l’atmosphère étouffante visant à octroyer au gouvernement du Québec un

du Québec d’alors. Mais l’opposition organisée rôle moteur dans le développement économique. bref

émane surtout de groupes d’intellectuels, de syn- L’État québécois se dote au surplus de puissants en

dicalistes et de journalistes. instruments économiques lui permettant d’inter- venir massivement et de consolider l’emprise des re

Tous désirent moderniser le Québec et sont en i francophones dans le monde des affaires. Cette majorité favorables à la mise en place d’un État Révolution tranquille se traduit par un remarquable

providence. Cependant, très tôt au sein de ces sto dynamisme dans la société québécoise, que symbo- réformistes, deux tendances s’organisent. Certains, lisera la tenue à Montréal d’événements internatio- Hi comme Gérard Pelletier et Pierre Trudeau, sou- naux d’envergure tels que l’Exposition universelle en tiennent que la modernisation du Québec passe par 1967 et les Jeux olympiques en 1976. un fédéralisme centralisateur; d’autres, les néona- tionalistes, comme André Laurendeau, souscrivent Cette société en pleine effervescence engendre plutôt à un accroissement des pouvoirs du gouver- un pluralisme idéologique, cependant marqué nement du Québec. Ces deux groupes, qui auront par la prédominance des mouvements de gauche. tôt fait de marginaliser le traditionalisme avec la On assiste à des débordements à partir de 1963, Révolution tranquille, s’opposeront par la suite alors que le Front de libération du Québec (FLQ), tout au long de l’histoire contemporaine du Québec. un groupuscule d’extrémistes désirant accélérer la « décolonisation » du Québec, lance une première Comprendre vague d’attentats à Montréal. Puis, en octobre 1970, La Révolution tranquille le FLQ récidive en kidnappant le diplomate britan- « L’équipe du tonnerre » du Parti libéral de Jean nique James Cross et le ministre Pierre Laporte, ce Lesage, qui a pour slogan C’est le temps que ça qui déclenche une crise politique au pays. Le pre- 36

Le Casino de Montréal, aménagé dans des pavillons de l’Exposition universelle de 1967.

mier ministre canadien de l’époque, Pierre Elliott fédéralisme, les tenants du « non » remportent la Trudeau, qui prétexte un soulèvement appréhendé, victoire avec près de 60% des voix. réagit en promulguant la Loi sur les mesures de Malgré l’amertume que suscite cette défaite, les guerre. L’armée canadienne prend alors position souverainistes se consolent néanmoins en consta- en territoire québécois; on effectue des milliers tant que le soutien à leur cause a fait un bond de de perquisitions et on emprisonne des centaines géant en l’espace de quelques années. Mouvement de personnes innocentes. Peu de temps après, le marginal dans les années 1960, le nationalisme ministre Pierre Laporte est retrouvé mort. La crise s’affirme désormais comme un phénomène incon- se termine finalement lorsque les ravisseurs de tournable de la politique québécoise. Le soir de la James Cross acceptent sa libération contre un sauf- défaite, René Lévesque, déçu mais toujours aussi conduit vers Cuba. Tout au long de cette crise, et par charismatique, prédit que ce serait « pour la pro- la suite, le premier ministre Trudeau sera critiqué chaine fois ». sévèrement pour avoir eu recours à la Loi sur les mesures de guerre. On l’accusera d’avoir tenté, par ce coup de force, de briser le mouvement autono- Depuis 1980 : ruptures miste québécois. et continuités Le phénomène politique le plus marquant entre Le mouvement amorcé par la Révolution tranquille 1960 et 1980 demeure cependant l’ascension

bref connaît une rupture avec la défaite souverainiste

rapide du nationalisme modéré. Rompant avec le au premier référendum et, pour plusieurs, les

en traditionalisme d’antan, le néonationalisme se veut

années 1980 s’amorcent avec ce que l’on a appelé le promoteur d’un Québec fort, ouvert et moderne. la « déprime post-référendaire ». Le climat s’enve- re i Il préconise un accroissement des pouvoirs du gou- nime davantage lorsqu’en 1981 et 1982 l’économie vernement québécois et, ultimement, l’indépen- traverse la pire récession depuis les années 1930. sto dance politique. Plus tard, bien qu’il y ait une lente relance de l’éco-

Hi Les forces nationalistes se regroupent rapidement nomie, le taux de chômage demeurera très élevé autour de René Lévesque, fondateur du Mouvement et les finances publiques accumuleront des déficits Souveraineté-Association, puis, en 1968, du Parti vertigineux. À l’instar de plusieurs autres gouver- québécois. Après deux élections où il ne fait élire nements occidentaux, le Québec remet alors en que quelques députés, le Parti québécois remporte, question ses choix passés, même si, pour certains, en 1976, une étonnante victoire. S’étant fixé comme cette nouvelle rationalité du gouvernement québé- mandat de négocier la souveraineté du Québec, le cois fait craindre que les « acquis » de la Révolution Parti québécois organise en 1980 un référendum tranquille ne soient sacrifiés. pour obtenir l’assentiment du peuple. La décennie des années 1980 et le début des années Comprendre Dès le début, la campagne référendaire met en 1990 sont donc marqués du sceau de la rationalisa- lumière la division des Québécois entre souverai- tion, mais aussi de la mondialisation des marchés et nistes et fédéralistes. La lutte demeure vive et mobi- de la consolidation de grands blocs économiques. lise l’ensemble de la population jusqu’aux derniers Dans cet esprit, le Canada et les États-Unis concluent moments. Mais finalement, après une campagne un accord de libre-échange en 1987, élargi au axée sur des promesses visant à réaménager le Mexique à partir de 1994. 37 Du point de vue politique, la question du statut du qui fut départie peu à peu de tous ses pouvoirs réels Québec refait surface et le mouvement souverai- et dont l’avenir reste incertain. niste québécois reprend une étonnante vigueur avec le début des années 1990. Les Québécois acceptent alors très mal l’échec de l’Accord du lac Meech, en La politique fédérale juin 1990, qui visait à réintégrer le Québec dans Au niveau fédéral, deux formations politiques, le la « famille constitutionnelle » en lui accordant un Parti libéral et le Parti conservateur, ont gouverné statut particulier. Plus tard, les gouvernants tentent tour à tour le Canada depuis les débuts de la de résoudre l’impasse en organisant, le 26 octobre Confédération en 1867. 1992, un référendum pancanadien sur de nouvelles De l’avènement du Bloc québécois sur la scène fédé- offres constitutionnelles, que rejette avec éclat, mais pour des raisons opposées, tant la population qué- rale en 1991, qui s’est donné la mission de promou- bécoise que canadienne. voir la souveraineté du Québec, jusqu’à l’élection de 2011, les Québécois votaient massivement pour les Par la suite, lors de l’élection fédérale du 25 octobre candidats du Bloc québécois, qui était même devenu 1993, le Bloc québécois, un parti favorable à la sou- l’opposition officielle (1993-1997). Mais en 2011, veraineté du Québec, remporte plus des deux tiers le Nouveau Parti démocratique a eu l’honneur de des comtés du Québec et forme l’opposition offi- former l’opposition officielle et le Bloc québécois est cielle au Parlement canadien; puis, l’année suivante, pratiquement disparu de la carte électorale… tout le Parti québécois se fait élire et forme le gouver- comme le Parti libéral, qui est revenu en force avec nement du Québec, en ayant à son programme Justin Trudeau comme chef en 2013, puis comme la tenue d’un référendum sur la souveraineté du premier ministre du Canada en 2015. Québec. Moins d’un an après son arrivée au pouvoir, comme La politique québécoise prévu, le Parti québécois déclenche une campagne référendaire sur la souveraineté du Québec. Tout Depuis 1976, deux formations dominent la vie comme au référendum de 1980, 15 années plus tôt, politique québécoise : le Parti québécois et le Parti on sait que la population québécoise est très divisée libéral du Québec. Ce qui distingue ces deux forma- sur le sujet. Par contre, cette fois-ci, les résultats tions politiques, c’est d’abord et avant tout la vision seront autrement plus serrés. Au soir du 30 octobre qu’elles ont du statut politique du Québec. Depuis 1995, date du référendum, le résultat ne laisse sa naissance, le Parti québécois poursuit l’objectif de aucun doute sur le déchirement des Québécois : faire accéder le Québec à la souveraineté politique. 49,4% votent « oui » au projet de souveraineté du De son côté, le Parti libéral, tout en revendiquant Québec, et 50,6% votent « non »! Ce référendum, un accroissement des pouvoirs du gouvernement qui devait résoudre définitivement la question du provincial, reste néanmoins attaché au système statut politique du Québec, a plutôt ramené tout le fédéral canadien. monde à la case départ. Les trois principaux partis politiques du Québec, soit le Parti québécois (PQ), le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ), fondée que en 2012, ont tous des origines communes. En 1967, i t Vie politique des libéraux favorables à la souveraineté du Québec i Calqués sur le modèle britannique, les systèmes quittent le parti pour fonder une nouvelle formation pol politiques québécois et canadien accordent le qui deviendra quelques années plus tard le PQ. Le pouvoir législatif à un Parlement élu au suffrage scénario se répète en 1992, alors que des libéraux e universel. À Québec, ce Parlement, que l’on quittent de nouveau le parti pour dénoncer la posi- Vi nomme « Assemblée nationale », se compose de tion constitutionnelle de la formation. Cette fois-ci, 125 députés représentant autant de circonscrip- c’est le rejet du rapport Allaire, rapport qui deman- tions électorales. Lors d’élections, le parti politique dait un transfert considérable de pouvoirs fédéraux qui a pu faire élire le plus grand nombre de députés vers le Québec, qui mène à la formation de l’Action forme le gouvernement et son chef devient le pre- démocratique du Québec, dissoute en 2012 dans la mier ministre. Ces élections se tiennent environ tous CAQ de François Legault, ancien ministre péquiste les quatre ans. À l’origine, le Parlement québécois devenu chef de ce parti. La preuve qu’au Québec, la disposait d’une seconde chambre, le Conseil légis- politique c’est une affaire de famille. latif, semblable au Sénat canadien, mais elle sera Comprendre Un quatrième parti politique, Québec solidaire (QS), abolie en 1968. un parti indépendantiste de gauche, a fait élire À Ottawa, le pouvoir appartient à la Chambre des trois députés lors des élections provinciales d’avril communes, formée de députés provenant de toutes 2014. Le gouvernement du Parti libéral de Philippe les régions du Canada. Le gouvernement fédéral Couillard est alors devenu majoritaire et le Parti qué- possède également une Chambre haute, le Sénat, bécois forme depuis l’opposition officielle. 38

Lac Meech, Outaouais.

Le référendum de 1980 en pleine nuit et en l’absence du Québec, isola le gouvernement québécois. Après cet épisode bap- Les enjeux changèrent radicalement lorsque le Parti tisé « La nuit des longs couteaux », le gouvernement québécois prit le pouvoir en 1976. Cette formation, fédéral put, dès 1982, imposer de force au Québec dont la principale raison d’être est l’accession à la un nouveau pacte constitutionnel, bien que l’Assem- souveraineté politique du Québec, tenait un dis- blée nationale du Québec eût farouchement refusé cours qui effrayait autrement plus le gouvernement d’en être signataire. fédéral et les forces fédéralistes québécoises. En plus de n’octroyer aucun nouveau pouvoir au En 1980, le PQ choisit de tenir un référendum sur Québec et de menacer ses lois linguistiques, la la question nationale, demandant aux Québécois Constitution de 1982 fit perdre au gouvernement de lui accorder le mandat de négocier la souve- québécois son droit de veto sur tout amendement raineté-association avec le « reste du Canada ». La constitutionnel. Après avoir gagné le référendum sur campagne référendaire qui s’engagea donna lieu à la souveraineté, les fédéralistes tentèrent ainsi de un affrontement titanesque entre les troupes fédé- museler définitivement toute velléité autonomiste ralistes, menées par le Parti libéral du Québec et par des Québécois. les ténors du gouvernement canadien, et les troupes souverainistes, dirigées par le Parti québécois. Du lac Meech à Charlottetown

que Cette collision frontale entre les deux principales i La saga constitutionnelle, après une pause de

t thèses ayant marqué la vie politique québécoise i contemporaine prit également l’allure d’une guerre quelques années, reprit de plus belle avec l’arrivée à finir entre deux hommes : Pierre Elliott Trudeau et au pouvoir de Brian Mulroney à Ottawa (1984) et pol René Lévesque. Après une longue bataille, la cam- l’élection, à Québec, de Robert Bourassa (1985), e pagne connut son dénouement le 20 mai 1980, alors chef du Parti libéral du Québec. Le premier ministre Vi que les Québécois votèrent à près de 60% contre le canadien mit alors à l’ordre du jour l’objectif de réin- projet de souveraineté-association. Ce jour-là, une tégrer le Québec dans la « famille canadienne », et majorité de Québécois choisit donc de donner une ce, « dans l’honneur et l’enthousiasme ». En 1987, autre chance au fédéralisme canadien en confiant le gouvernement fédéral et les 10 provinces en arri- son avenir à Pierre Elliott Trudeau, qui avait promis vèrent à une entente, désignée du nom d’Accord du « qu’un non au référendum serait un oui à un nou- lac Meech, qui apportait un réaménagement de la veau Canada ». Constitution répondant aux demandes tradition- nelles minimales du Québec. L’Accord devait cepen- Mais les Québécois ne tardèrent pas à apprendre dant être ratifié devant les Assemblées législatives que le nouveau fédéralisme de Pierre Elliott Trudeau Comprendre des 10 provinces avant le 24 juin 1990 pour entrer n’avait rien à voir avec les demandes traditionnelles en vigueur. du Québec. En novembre 1981, Trudeau convoqua une conférence fédérale-provinciale dans le but de Cette opération, qui semblait de prime abord très rapatrier la Constitution. Le Québec trouva d’abord simple, se transforma en un fiasco monumental des alliés chez les autres provinces pour bloquer le lorsque certains premiers ministres provinciaux projet fédéral, mais un revirement spectaculaire, furent défaits et remplacés par des opposants à l’Ac- 39 cord, que le premier ministre de Terre-Neuve renia L’année suivante, la population québécoise était sa parole et que l’opinion publique canadienne- cette fois appelée à élire un nouveau gouvernement anglaise se mobilisa pour combattre ce renouvel- à la tête du Québec; son choix devait se porter sur lement de la Constitution, jugé trop favorable au le Parti québécois, principal porte-étendard de la Québec. La « grande réconciliation nationale », cause souverainiste québécoise au cours du dernier après maintes tentatives burlesques pour la sauver, quart du XXe s. Dès lors, avec une forte représenta- se solda donc par un échec retentissant. tion souverainiste au Parlement canadien et le Parti québécois à la tête du gouvernement du Québec, il Le premier ministre Bourassa dut alors se résoudre n’y avait plus aucun doute possible, les Québécois à lancer un ultimatum au gouvernement fédéral. Il auraient une nouvelle fois l’occasion de choisir, par annonça qu’un référendum se tiendrait au Québec voie de référendum, entre la souveraineté et le fédé- avant le 26 octobre 1992, portant soit sur des offres ralisme canadien. fédérales acceptables, soit sur une proposition de souveraineté du Québec. Jusqu’à la fin de ce délai, Quinze ans après le référendum de 1980, en octobre Robert Bourassa souhaita que les autres provinces 1995, les fédéralistes et les souverainistes s’enga- et le gouvernement fédéral proposent une entente geaient donc une nouvelle fois à fond de train dans susceptible de répondre aux revendications d’une une campagne dont l’issue déterminerait l’avenir politique du Québec. Dès les débuts de la campagne majorité de Québécois. Mais le premier ministre du référendaire, chaque camp savait que la population Québec dut finalement se rendre à l’évidence et, québécoise était toujours divisée sur la question. ravalant ses menaces, retourna négocier avec ses Par contre, personne n’aurait alors pu prédire un partenaires du fédéral et des provinces. résultat final aussi serré. Au soir du référendum, il Une entente de principe fut bâclée en quelques fallut attendre que le scrutin soit presque entière- jours, ayant la prétention non seulement de ment dépouillé pour enfin connaître le verdict de répondre aux aspirations du Québec, mais égale- la population : 49,4% des Québécois avaient voté ment à celles des autres provinces canadiennes et « oui » au projet de souveraineté, tandis que 50,6% des Premières Nations. Pour être ratifié, ce projet avaient voté « non »! Les deux options n’étaient devait cependant être d’abord accepté par une séparées que de quelques dizaines de milliers de majorité de la population de chacune des provinces. votes; le Québec était pour ainsi dire coupé en deux. On choisit le 26 octobre 1992 pour tenir ce réfé- Personne ne fut alors bien étonné d’entendre les rendum désormais pancanadien. ténors souverainistes, qui venaient de rater le Robert Bourassa promit alors, selon ses propres « grand soir » de peu, annoncer un prochain rendez- termes, de réussir à « vendre » cette entente à la vous référendaire pour très bientôt. Le lendemain population québécoise. Mais, dès le départ, le pre- du référendum, Jacques Parizeau offre néanmoins mier ministre québécois se heurta à l’opposition sa démission comme chef du Parti québécois et farouche d’une majorité de la population et même premier ministre du Québec. Il sera remplacé par de plusieurs militants de son propre parti. Ainsi, le Lucien Bouchard, jusque-là chef du Bloc québécois à Ottawa, qui jouissait d’une grande popularité auprès soir du référendum, le rejet de cette entente par les de la population québécoise. Québécois ne surprit personne. D’ailleurs, elle fut que également répudiée dans certaines autres provinces Les résultats serrés du référendum de 1995 ont i t canadiennes, quoique pour des raisons parfois dia- durement secoué les fédéralistes qui s’étaient tou- i métralement opposées à celles des Québécois. Le jours crus à l’abri d’un éventuel vote majoritaire des pol problème du statut politique du Québec n’avait Québécois en faveur de la souveraineté. Le réveil a donc pas encore été résolu. été brutal. D’autant plus que le premier ministre et e chef du Parti québécois, Bernard Landry, qui avait Vi remplacé Lucien Bouchard en 2001, ne cachait pas Oui : 49,4% Non : 50,6% son intention de tenir un nouveau référendum sur Épuisés par les discours stériles sur leur place au sein la question nationale. Sachant que toute véritable du Canada, beaucoup de Québécois attendaient tentative de renouvellement en profondeur du avec impatience, depuis l’échec de l’Accord du lac fédéralisme canadien serait une opération risquée, Meech, l’occasion d’exprimer leur désir de change- les fédéralistes essaient, depuis lors, plutôt d’uti- ment. Cette occasion se présenta d’abord lors de liser au mieux l’étroite marge de manœuvre dont l’élection fédérale de 1993. Pour la première fois, ils disposent pour convaincre les Québécois de leur les Québécois avaient alors l’occasion de voter en ouverture à des aménagements éventuels. Comprendre faveur d’un parti souverainiste bien structuré, le Bloc Ainsi, le 27 novembre 2006, la Chambre des com- québécois, qui irait les représenter au sein même du munes du Canada vote en faveur d’une motion qui Parlement canadien. Le Bloc québécois devait finale- reconnaît le Québec comme étant « une nation au ment rafler plus des deux tiers des comtés en jeu au sein d’un Canada uni ». Malgré tout symbolique, Québec et former l’Opposition officielle à Ottawa. cette profession de foi qui admet le caractère spéci- 40 fique du Québec en inquiète plus d’un tant du côté récoltes. Comme ces peuples ne maîtrisaient pas des francophones, qui y voient une tentative d’assi- l’écriture, le peu que nous sachions de leur mode milation, que de celui des anglophones qui craignent de vie à l’époque repose sur les traditions orales, le retour en force des nationalistes du Québec. les récits d’explorateurs européens et les recherches anthropologiques. Le déclin de ces cultures millénaires débuta à partir du XVIe s., avec l’arrivée des premiers colonisateurs La population européens. Contrairement aux conquêtes euro- québécoise péennes de certaines autres régions des Amériques, les affrontements armés entre Autochtones et colo- Le Québec est constitué d’une population aux ori- nisateurs ont été relativement peu nombreux. La gines diverses. Aux peuples autochtones se sont faible densité de population de ce vaste territoire joints, à partir du XVIe s., des colons d’origine fran- permettait aux Européens de fonder leurs premières çaise dont les descendants forment aujourd’hui petites colonies en évitant d’affronter directement la majorité de la population québécoise. Arrivés les nations autochtones, longtemps beaucoup plus au pays entre 1608 et 1759, ils provenaient pour puissantes qu’eux. la plupart des régions du nord et de l’ouest de la France, principalement de Normandie, d’Île-de- Néanmoins, les Autochtones souffrirent cruellement de la colonisation européenne dès ses premières France, d’Anjou, du Maine, de la Touraine, de la années. D’abord, des maladies introduites par les Bretagne, de la Champagne et de la Picardie. Par Européens, comme la grippe, la variole et la tuber- la suite, le Québec s’est enrichi d’immigrants des culose, que le système immunitaire des Autochtones îles Britanniques et des États-Unis. Tout au long ne pouvait combattre, emportèrent jusqu’à la moitié du XIXe s., le Québec connut de grandes vagues de certaines nations. d’immigration en provenance des îles Britanniques. Ces Anglais, Écossais ou Irlandais, souvent dépos- Tout aussi dévastatrice, la lutte pour le contrôle sédés dans leur pays ou victimes de la famine, du lucratif commerce des fourrures, instauré par s’installèrent surtout dans les Cantons-de-l’Est, en les colonisateurs, provoqua de sanglantes guerres Outaouais et à Montréal. entre nations amérindiennes, désormais pourvues d’armes à feu. C’est ainsi qu’entre 1645 et 1665 la L’immigration autre que française, américaine ou Confédération iroquoise des Cinq-Nations anéantit

se britannique n’a réellement commencé qu’au tour-

i presque totalement les Hurons, les Pétuns, les nant du XXe s., d’abord constituée majoritairement Neutres et les Ériés, nations comptant respective-

co de Juifs d’Europe centrale et d’Italiens. À partir des

é ment plus de 10 000 personnes. années 1960, le Québec accueille une immigration b

é diversifiée en provenance de tous les continents. L’agonie des peuples autochtones se poursuivit par la suite avec l’avancée implacable de la colonisa- qu tion qui, arrachant graduellement les territoires, Les repoussa sans relâche les Autochtones. Finalement, on i et les Amérindiens sans avoir véritablement jamais été défaits militaire- Premiers occupants du territoire québécois, les ment, Amérindiens et Inuits vivent désormais sous Autochtones représentent une petite fraction de la loi des Blancs. la population totale du Québec. Leurs ancêtres, On estime aujourd’hui que plus des trois quarts

populat qui provenaient d’Asie septentrionale, franchirent des Autochtones vivent toujours dans de petites

a la Béringie il y a plus de 12 000 ans et, quelques communautés dispersées un peu partout sur le ter- L millénaires plus tard, commencèrent à peupler la ritoire. Quoique plusieurs puissent encore jouir de péninsule québécoise par vagues successives. territoires de chasse et de pêche, leur mode de vie Ainsi, lorsque Jacques Cartier « découvrit » au nom traditionnel a été, dans une large mesure, anéanti. du roi François Ier les terres bordant le golfe et le Mal adaptés à la société moderne, souffrant d’accul- fleuve Saint-Laurent, des civilisations y vivaient déjà turation, les peuples autochtones sont actuellement depuis des millénaires. À cette époque, le territoire piégés par d’importants problèmes sociaux. Depuis que l’on nommera par la suite le « Québec » était quelques années, ils ont néanmoins réussi à obtenir peuplé d’une mosaïque complexe de cultures indi- davantage d’attention de la part des médias, de la gènes se distinguant les unes des autres par leur population et des gouvernements. L’intérêt a sur- Comprendre langue, leur mode de vie et leurs rites religieux. tout été porté vers leurs revendications politiques et Ayant su apprivoiser les rigueurs du climat et les territoriales, plus particulièrement lors de l’été 1990, particularités du territoire, les peuples du Nord alors que, pendant plus de deux mois, des Mohawks tiraient leur subsistance de la chasse et de la pêche, armés ont réussi à bloquer l’un des principaux alors que ceux qui vivaient dans la vallée du Saint- ponts reliant l’île de Montréal à la rive sud du Saint- Laurent se nourrissaient principalement de leurs Laurent. Occasionnant de fortes tensions sociales, 41 Ces 60 000 Canadiens français ont légué, après un peu plus de deux siècles, un impressionnant héri- tage démographique de plusieurs millions d’indi- vidus, dont environ 8 millions vivent toujours au Canada. Des démographes ont établi des compa- raisons très étonnantes à ce sujet : entre 1760 et 1960, la population mondiale s’est multipliée par 3, la population de souche européenne par 5, alors que la population française du Canada se multipliait par 24! Cette statistique est surprenante, d’abord parce que l’immigration en provenance de la France fut presque nulle au cours de cette période, mais aussi parce que, mis à part les quelques unions avec des Irlandais, il y eut très peu de mariages entre citoyens des îles Britanniques et Canadiens français, et que les immigrants des autres pays d’Europe se sont surtout assimilés à la minorité anglophone. De plus, entre 1840 et 1930, environ un million de Québécois quittèrent le pays pour les États-Unis. Cette croissance phénoménale de la population française du Canada tient donc, essentiellement, à un taux d’accroissement naturel remarquable. Ainsi, pendant longtemps, les femmes canadiennes- Drapeau du Québec. françaises engendraient en moyenne 8 enfants, les familles de 15 ou de 20 enfants étant chose cou- rante. Ce phénomène s’explique en partie par les pressions qu’exerçait le puissant clergé catholique, cette crise politique a sans doute nui à court terme désireux de combattre la progression du protestan- à la cause des Autochtones. Cependant, les reven- tisme au Canada. Situation plutôt paradoxale, les dications des Amérindiens et des Inuits trouvent francophones du Québec partagent aujourd’hui,

maintenant des appuis très solides un peu partout se

avec des pays comme l’Allemagne, l’un des taux i au Canada, et des accords leur octroyant une plus d’accroissement naturel les moins élevés du monde. grande autonomie ont commencé à être signés ces co dernières années. Majoritaires au Québec, les francophones ont tou- é b

tefois longtemps été dépourvus du contrôle de leur é Les 11 nations autochtones du Québec se économie. On estime qu’en 1960 la moyenne de regroupent en trois familles culturelles distinctes. qu revenus des Québécois francophones correspon- Ainsi, les Abénaquis, les Algonquins, les Attikameks, dait à environ 66% de celle des Anglo-Québécois. les Cris, les Malécites, les Micmacs, les Montagnais on Alors que le rattrapage économique s’amorçait avec i et les sont tous de culture algonquienne, la Révolution tranquille, on assista parallèlement à alors que les Hurons-Wendat et les Mohawks sont une ascension de l’affirmation nationale des fran- de culture iroquoienne. Les Inuits forment, de leur cophones, qui, dès lors, cessèrent de se considérer côté, une entité culturelle tout à fait à part. comme Canadiens français et se définirent plutôt populat comme Québécois. Les francophones, qui intègrent a

Les francophones maintenant de plus en plus d’immigrants, repré- L sentent actuellement plus de 80% de la population Les Québécois francophones sont les descendants, totale du Québec. dans une écrasante majorité, des colons d’origine française arrivés au pays entre 1608 et 1759. Cette émigration vers la Nouvelle-France fut d’abord Les anglophones très lente, si bien qu’en 1663 la colonie française On a longtemps véhiculé une conception très mono- ne comptait qu’environ 3 000 habitants. Le mou- lithique de la communauté québécoise de langue vement migratoire s’accéléra légèrement par la anglaise. Selon l’image populaire, les « Anglais » suite, ce qui, combiné à la croissance naturelle, étaient essentiellement protestants et bien nantis. Comprendre donna à la Nouvelle-France une population d’en- Dans la réalité, cependant, les Anglo-Québécois viron 60 000 habitants au moment de la Conquête forment à bien des égards, et ce, depuis longtemps, anglaise (1759-1760). Les Français venus peupler le une communauté très diversifiée. D’abord, même si, Canada, majoritairement des paysans, provenaient en moyenne, ils ont toujours bénéficié de revenus pour la plupart des régions de la côte ouest de la supérieurs aux Québécois d’expression française, France. dans les faits on retrouve des anglophones dans 42 L’art autochtone

Les œuvres autochtones furent long- temps considérées comme des spéci- mens anthropologiques et collection- nées presque exclusivement par les musées d’ethnographie. Ce n’est que graduellement au cours du XXe s. qu’on leur a conféré le statut « d’œuvres d’art ». Comme les Premières Nations, tradition- nellement, ne dissociaient pas l’art des objets de la vie quotidienne, leurs œuvres ne correspondaient pas aux canons de la tradition artistique européenne. C’est à force de luttes de toutes sortes que leurs œuvres ont été intégrées aux collections des musées d’art. Aujourd’hui, plus d’une centaine de musées canadiens possèdent des collections d’art autochtone. Les pra- Capteur de rêves. tiques artistiques varient énormément selon les régions du pays. L’art amérin- dien et l’art inuit, surtout, diffèrent de tous les milieux socioéconomiques. De plus, grâce à plusieurs façons. l’intégration de nombreux immigrants, ils constituent un groupe aux origines ethniques particulièrement Les Inuits définissent l’art par le mot sa- hétérogènes.

se nanquaq, nom inuktituk qui signifie « pe- i Les premiers arrivés après la Conquête, surtout tite représentation de la réalité ». Pour des marchands, n’ont représenté qu’une fraction co

é les artistes, qui sont souvent aussi des infime de la population québécoise durant près

b d’un quart de siècle. Ils furent ensuite rejoints par

é chasseurs et des pêcheurs, les meilleures des colons américains (loyalistes ou simples paysans œuvres sont celles qui reproduisent fidè-

qu à la recherche de terres) entre 1783 et le début du

lement les formes et les mouvements des XIXe s. Vinrent par la suite, et ce, tout au cours du e on animaux et des humains. Les sculptures XIX s., de grandes vagues d’immigrants en prove- i comme les gravures sont animées par des nance des îles Britanniques. Ces Anglais, Écossais histoires tirées des grands thèmes de la ou Irlandais, souvent dépossédés dans leur pays ou victimes de la famine, s’installèrent surtout dans les tradition orale de ces peuples : les mythes Cantons-de-l’Est, dans l’Outaouais et à Montréal. La et légendes, les rêves, les forces de la populat diminution de l’immigration britannique, dès la fin e

a nature, les relations qu’entretiennent les du XIX s., fut compensée par l’intégration d’arrivants L êtres humains et les animaux, les travaux d’autres souches. Les immigrants d’origine autre que britannique ou française ont ainsi longtemps pré- de la vie quotidienne. féré adopter la langue anglaise, considérée comme Au Québec, les Amérindiens pratiquent un gage de réussite économique. Pour cette même raison, la minorité anglophone du Québec par- moins la sculpture que leurs voisins du vint même à assimiler de nombreux Québécois de nord. De façon générale, les œuvres d’art langue française. En jetant un coup d’œil aux origines amérindiennes sont réalisées avec des ethniques des Anglo-Québécois, on constate qu’au- matériaux comme le bois, le cuir ou la jourd’hui 60% se disent d’origine britannique, 15% Comprendre toile. Les artistes amérindiens font beau- d’origine française, 8% d’origine juive et 3% d’origine italienne. coup de travail tridimensionnel (masques, « capteurs de rêves », objets décorés), de Représentant actuellement un peu plus de 10% de la population totale du Québec, les Québécois ayant sérigraphie et d’œuvres sur papier. l’anglais comme langue maternelle vivent pour les trois quarts à Montréal, plus particulièrement dans 43 l’ouest de la ville. Ils possèdent leurs propres institu- l’estuaire du Mississippi et des contreforts des tions (écoles, universités, hôpitaux, médias), qui fonc- Appalaches à ceux des Rocheuses. Les explorateurs tionnent parallèlement à celles des francophones. et les militaires qui osent s’aventurer à l’intérieur du Ils forment encore aujourd’hui un groupe au poids continent se contentent le plus souvent d’enterrer économique relativement important. en des lieux significatifs (promontoires, embou- chures de rivière) des plaques de terre cuite ou Depuis la Révolution tranquille, la montée du mou- d’étain marquant la prise de possession du terri- vement indépendantiste québécois, le rattrapage toire au nom du roi de France. Mais il arrive que économique des francophones et la promulgation l’on érige un fortin de pieux pour défendre un point de lois linguistiques visant à protéger et à promou- névralgique. Ces emplacements donneront parfois voir l’usage du français au Québec ont provoqué une naissance à des bourgs qui deviendront des années série de chocs dans la communauté anglophone. Bien plus tard des villes du Midwest américain, comme que la majorité se soit adaptée à ces changements, plusieurs ont quitté définitivement le Québec. Ceux Detroit ou Pittsburgh. qui sont restés ont par ailleurs modifié sensiblement L’hinterland demeure cependant en grande partie la perception qu’ils ont de leur place au Québec. vierge. C’est le royaume amérindien, fréquenté Par exemple, désormais, environ 60% des Anglo- sporadiquement par les chasseurs de fourrures Québécois affirment être en mesure de s’exprimer blancs et les missionnaires jésuites. La population de en français, ce qui représente une nette progression. souche française, qui s’élève à environ 60 000 âmes re Même s’il y a parfois divergence de vue entre eux en 1759, est concentrée dans la vallée du Saint- i et les francophones, les Anglo-Québécois éprouvent Laurent. De ce total, près du quart habite les trois o t généralement un attachement très profond pour le villes qui bordent le fleuve (Québec : 8 400 hab., i Québec et plus particulièrement pour Montréal, une Trois-Rivières : 650 hab., Montréal : 5 200 hab.), ville qu’ils ont grandement contribué à construire. soit une proportion de citadins plus élevée qu’en terr France à cette époque (22% au Canada contre 17%

en France)! du Les Québécois d’autres origines ethniques Le sentiment d’insécurité des habitants, joint à la volonté du roi de voir sa colonie mieux protégée, L’immigration autre que française, américaine ou amène les citoyens des villes et villages de la britannique n’a réellement commencé qu’au tour- Nouvelle-France à entourer leurs agglomérations e gement nant du XX s. Jusqu’à ce que la crise économique d’enceintes fortifiées en pierre ou en bois, dessinées des années 1930 et le second conflit mondial selon les principes de Vauban, ingénieur militaire na imposent une halte aux mouvements migratoires de Louis XIV. À ces ouvrages bastionnés, subven- é vers le Québec, cette immigration se constituait -sur tionnés par la Couronne, s’ajoute un ensemble de am tout de Juifs d’Europe centrale et d’Italiens. Avec la ’ forts destinés à retarder la progression de l’ennemi. l prospérité de l’après-guerre, l’arrivée d’immigrants Les enceintes doivent être conçues pour résister à la et reprit de plus belle, très majoritairement d’Europe fois aux attaques-surprises des tribus amérindiennes du Sud et de l’Est. Puis, à partir des années 1960, le hostiles et à l’armée britannique, venue par la mer Québec accueillit une immigration en provenance sur des navires de guerre équipés de pièces d’artil- de tous les continents, dont notamment beaucoup lerie lourde. d’Indochinois et de Haïtiens. Aujourd’hui, après les te

Québécois d’origine française ou britannique, les À la fin du Régime français, Montréal et surtout i communautés italiennes, arabes, antillaises, juives Québec ont l’aspect de petites villes de province et chinoises sont les plus importantes. française bien contenues dans leurs murs. Elles se

parent d’églises pointant leurs clochers au-dessus arch des enceintes, de couvents, de collèges, d’hôpitaux L’ CTURE et de demeures aristocratiques et bourgeoises L’architecture entourées de jardins à la française. Une place d’armes et une place du marché viennent se joindre et l’aménagement à cette courte liste. du territoire Pendant longtemps, les rivières, et surtout le fleuve Saint-Laurent, serviront de routes en Nouvelle- e e France. Ces voies d’eau sont alors ponctuées Les XVII et XVIII siècles de portages, qui se transformeront souvent en Comprendre hameaux où l’on aménagera auberge et chapelle. Un vaste territoire à défendre Il faut attendre 1734 pour que soit enfin inaugurée et à développer une route de terre carrossable entre Montréal et Au siècle des Lumières, l’immensité du territoire Québec. Le chemin du Roy, comme on l’appelle français en Amérique a de quoi surprendre. Vers encore aujourd’hui, n’était praticable qu’en été, 1750, la Nouvelle-France s’étend de l’Acadie à le fleuve reprenant son statut de voie de com- 44 re i o t

i Place Royale, Québec.

terr munication principale l’hiver venu. En 1750, il fal- L’adaptation de l’architecture française lait compter jusqu’à cinq jours pour se rendre de

du au contexte québécois

Québec à Montréal par la route. Parmi les ennemis à combattre, celui que les habi- Les abords du fleuve Saint-Laurent et de la rivière tants de la Nouvelle-France redoutent le plus est Richelieu sont lentement défrichés et mis en culture. sans contredit le froid. Après des débuts extrême- Le roi de France, qui a choisi le système seigneu- ment difficiles, voire tragiques, qui ont vu mourir gement rial pour favoriser le développement du Canada, gelés des colons installés dans de frêles cabanes en bois aux fenêtres de papier, l’architecture française na concède de longs rectangles de terre, perpendicu- é laires aux cours d’eau, à des individus ou à des com- s’adapte lentement aux longs hivers. Elle doit en munautés religieuses qui s’engagent à y tenir feu et outre pallier la pénurie de main-d’œuvre spécialisée, am ’ notamment celle des tailleurs de pierre, ainsi que l lieu et à recruter des colons. Ceux-ci s’engagent à leur tour à payer le cens et à jurer « foi et hom- l’absence de certains matériaux sur le marché local, et mage » à leur seigneur. matériaux qu’il faut importer à grands frais, comme le verre pour les fenêtres et l’ardoise pour les cou- Les seigneuries ont été aménagées selon un modèle vertures. On le devine, l’architecture du Régime rigide qui a façonné le paysage de la vallée du fleuve français est une architecture de colonisation, épurée Saint-Laurent et de celle de la rivière Richelieu. On et économique, où chaque composante a une fonc- te i trouvait d’abord, en bordure du cours d’eau desser- tion bien déterminée, donc essentielle au bien-être vant la seigneurie, le « domaine » du seigneur, sur des colons. lequel étaient érigés le manoir et le moulin à eau

arch ou à vent, destiné à moudre le grain des censitaires La maison du Régime français est un modeste L’ pour en faireCTURE de la farine. La « commune », sorte rectangle de moellons grossièrement équarris à de pâturage à usage commun, occupait également deux cheminées, coiffé d’un toit à deux versants la rive. Tout à côté s’élevait le bourg, généralement et recouvert de bardeaux de cèdre. Les murs sont composé d’une modeste église et de cinq ou six mai- percés de rares ouvertures dotées de fenêtres à sons de pierre ou de bois. Le reste de la seigneurie vantaux divisés en tout petits carreaux, le verre de était occupé par de longues et étroites bandes de trop grande taille ne supportant pas la traversée de terres, disposées en rangs successifs concédés aux l’océan. La porte est, en général, faite de planches colons au fur et à mesure de l’augmentation du moulurées. nombre des familles. Ces bandes étaient reliées L’intérieur de la maison demeure assez rustique, Comprendre entre elles par des « côtes », ces chemins bordant le la première préoccupation restant le chauffage. Le côté étroit des concessions, et par des « montées » nombre de pièces est limité à celui des cheminées, traversant la seigneurie perpendiculairement aux chacune des chambres devant obligatoirement rangs et aux côtes. Le régime seigneurial a été aboli être chauffée. À partir de 1740, plusieurs bâtiments en 1854, mais la répartition des terres agricoles sous seront équipés de poêles en fonte fabriqués aux la forme du rang s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Forges du Saint-Maurice. 45 L’architecture des manoirs seigneuriaux est en et la guerre anglo-américaine de 1812 le feront. général fort semblable à celle des maisons de ferme Cependant, malgré tous les bouleversements poli- prospères. Il y a toutefois des exceptions dans le cas tiques, le vocabulaire architectural ne changera pas des seigneurs les plus actifs ou des communautés avant la fin du XVIIIe s., car la population anglaise religieuses, dont le manoir sert aussi de couvent. est trop faible et les entrepreneurs, tout comme la Ces manoirs prennent alors l’allure de véritables main-d’œuvre, demeurent essentiellement cana- châteaux. diens-français. L’architecture palladienne anglaise, L’architecture des villes diffère légèrement de influencée par l’œuvre d’Andrea Palladio en Italie, celle des campagnes. La première préoccupation n’est employée pour la première fois qu’après 1780, demeure l’éternel combat contre le froid, auquel il lors de la construction de quelques maisons pour faut ajouter la prévention des incendies, car ceux- les dignitaires et militaires anglais haut gradés en ci peuvent facilement devenir des conflagrations poste à Québec. majeures en l’absence de service d’incendie effi- cace. Deux édits des intendants de Nouvelle-France, Le XIXe siècle parus en 1721 et 1727, codifient la construction à l’intérieur des murs des villes. Les maisons de bois et L’élaboration d’une tradition les toitures mansardées, dont la charpente touffue présente un réel danger, sont interdites; tous les Le mariage de l’architecture du Régime français et re bâtiments devront être de pierres et dotés de murs du palladianisme, en prenant soin d’inclure le cou- i

rant Regency, forme la base de l’architecture qué- o

coupe-feu; les planchers des greniers devront être t recouverts de carreaux de terre cuite. Les plus bécoise traditionnelle, qui connaîtra son apogée i e pauvres, qui ne peuvent satisfaire à des exigences au XIX s. Celle-ci se différencie de l’architecture du siècle précédent par le prolongement du larmier de aussi coûteuses, iront former les premiers faubourgs terr à l’extérieur des enceintes. Ils y construisent des la toiture, qui vient recouvrir une longue galerie de maisons de bois dont il ne subsiste plus que de rares bois disposée sur la façade de la maison. Les lar- du exemples. L’architecture demeure partout sobre et miers débordants et galbés des cottages Regency, fonctionnelle. inspirés de l’architecture orientale, trouvent donc ici une nouvelle fonction. Les galeries servent, quant à Certains édifices présentent toutefois un décor elles, d’intermédiaire entre le dedans et le dehors.

plus sophistiqué. Dans cette contrée colonisée gement Lieux de détente en été, elles évitent que la neige par les sociétés dévotes, les églises et chapelles envahisse les ouvertures en hiver. sont évidemment les bâtiments les plus soignés. na é Quelques-unes se voient même parées de belles Parmi les autres améliorations notables qu’il faut

façades baroques en pierre de taille. Mais, plus signaler, mentionnons la réduction de la pente des am ’ importants, leurs intérieurs lumineux aux nombreux toits, évitant ainsi que la neige s’abatte sur les occu- l ornements de bois de styles Louis XIV et Louis XV, pants de la maison chaque fois qu’ils pointent le nez et peints en blanc et dorés à la feuille, apparaissent dehors, le surhaussement du carré de maçonnerie dans la première moitié du XVIIIe s. C’est le début pour mieux dégager la structure du sol et l’installa- d’une tradition typiquement québécoise qui perdu- tion des cheminées aux extrémités des habitations rera jusqu’au milieu du XIXe s. La plupart des églises plutôt qu’en leur centre, permettant de la sorte une

et chapelles des villes s’inscrivent alors dans des te

meilleure distribution de la chaleur. i perspectives caractéristiques de l’urbanisme fran- çais classique. Malheureusement, ces perspectives Les fenêtres, plus nombreuses, demeurent fran- ont été éliminées au XIXe s. afin de faciliter la cir- çaises, mais le nombre de carreaux de chaque van- arch

culation… tail passe de 12 à 6; puis s’ajoutent à la fenêtre fixe L’ CTURE une contre-fenêtre en hiver et une moustiquaire en On trouve aussi, dans les villes, quelques rares été, améliorant de beaucoup le confort des occu- hôtels particuliers entre cour et jardin, mais davan- pants de la maison. tage de demeures de marchands hautes de trois ou quatre étages et érigées en bordure de la rue. Elles Vers 1820 apparaît aussi la cuisine d’été, sorte sont parfois dotées d’ateliers et de caves voûtées d’appentis, aussi appelé « bas-côté », disposé sur la en pierre pour l’entreposage des marchandises. De face nord de la maison, la plus exposée aux vents beaux exemples de ces caves subsistent autour de froids. La pièce, plus fraîche en été, est fermée en la place Royale à Québec (voir p. 301). hiver, ce qui permet d’y entreposer les denrées périssables tout en protégeant le corps principal des Comprendre L’après-conquête bourrasques glaciales. Enfin, la couverture de bar- La Nouvelle-France sort meurtrie de la guerre de deaux est graduellement remplacée par de la tôle Sept Ans, qui laisse nombre de ses plus beaux édi- à la canadienne ou à baguettes, matériau résistant fices en ruine. Ce que la Conquête n’aura pas réussi et incombustible qui sera également employé pour à endommager, l’invasion américaine de 1775 recouvrir les clochers des églises. 46 Ces dernières profiteront, elles aussi, des apports du palladianisme, grâce notamment à la famille Baillairgé de Québec, qui va révolutionner l’art de bâtir les églises au Québec. Cette dynastie d’archi- tectes ajoute serliennes et frontons aux façades, et fait même entrer des composantes du style Louis XVI dans le mobilier liturgique. À l’autre extrémité du registre, Louis-Amable Quévillon (1749-1823) ras- semble tout ce que le Régime français avait déployé de somptuosité pour créer des décors complexes sur lesquels veillent des plafonds étoilés et losangés. Le village québécois traditionnel, formé à cette époque, se différencie du village américain ou ontarien par son tissu urbain, composé de maisons campagnardes très rapprochées les unes des autres, sans pour autant être mitoyennes, ainsi que par la rareté des édifices commerciaux, les boutiques et magasins étant installés dans des bâtiments dont re i l’allure diffère peu de celle des habitations. Cette o

t façon de faire s’explique à la fois par la crainte des i incendies, la plupart de ces maisons villageoises possédant une structure de bois, et par le discours

terr du clergé catholique de l’époque, peu favorable à l’expansion du commerce. du L’immigration américaine et britannique Basilique Notre-Dame, Montréal. À la suite de la signature du traité de Versailles, reconnaissant l’indépendance des États-Unis (1783), gement nombre d’Américains loyaux à la couronne d’Angle- tion de chantiers navals, d’une échelle jamais vue

na terre se réfugient dans ce qui reste de l’Amérique auparavant. Toute cette activité économique attire é du Nord britannique, c’est-à-dire le Canada. Ils également dans les villes une partie de la population apportent avec eux une architecture d’esprit geor- rurale canadienne-française. Ainsi, Montréal sup- am ’

l gien de la Nouvelle-Angleterre, caractérisée par plante définitivement Québec vers 1830 et dépasse l’emploi de la brique rouge et du clin de bois peint en le cap des 100 000 habitants en 1860. et blanc. Ces nouveaux arrivants occupent les espaces laissés vacants par le Régime français, que le gou- Le règne de l’historicisme vernement colonial britannique divise sous forme La construction de l’orphelinat protestant de Québec de cantons dans la première moitié du XIXe s. Les en 1823 et surtout celle de l’église Notre-Dame à Cantons-de-l’Est (voir p. 151) et l’Outaouais (voir Montréal entre 1824 et 1829, deux édifices de style te i p. 224) sont les régions du Québec où l’on retrouve néogothique, annoncent l’ère de l’historicisme dans la plupart de ces cantons à saveur américaine. l’architecture québécoise. D’abord marginal, l’histo- ricisme en viendra à dominer le paysage des villes du

arch Parallèlement, les villes de Québec et de Montréal e

L’ CTURE Québec dans la seconde moitié du XIX s. Il se définit reçoivent entre 1800 et 1850 un fort contingent par l’emploi d’éléments décoratifs tirés des diffé- d’immigrants écossais et irlandais, qui importent rentes époques de l’histoire de l’architecture, remis une architecture néoclassique sévère mais élégante, à la mode grâce aux découvertes archéologiques, à comme on la retrouve alors à Glasgow ou à Dublin. l’invention de la photographie et à la popularité du Conséquemment, la pierre de taille remplace défi- roman historique, diffusé à travers le monde. nitivement les moellons vers 1810. Bientôt appa- raissent en milieu urbain la fenêtre à guillotine, le Une pléiade de styles inspirés des formes anciennes portique à colonnes et tout le vocabulaire archi- apparaît presque simultanément peu avant et pen- tectural inspiré de la Grèce et de la Rome antiques dant le règne de Victoria (1837-1901), ce qui vaudra

Comprendre (frontons, pilastres toscans, palmettes en acrotère). à toutes ces formes, si différentes les unes des autres, d’être réunies sous le terme simplificateur Les premiers gouvernements municipaux démocra- d’architecture « victorienne ». tiques procèdent à l’éclairage et au pavage de cer- taines rues. Cette époque voit aussi la réalisation de Le style néogothique, par exemple, avec ses arcs projets d’ingénierie d’envergure, comme le creuse- brisés, ses pinacles et ses créneaux, sera long- ment du canal de Lachine (1821-1825) et l’appari- temps privilégié pour la construction des églises, 47 car le Moyen Âge, dont il est issu, correspond à une La révolution industrielle fait des villes des centres période de grande ferveur religieuse. De même, le de transformation des matières premières. Les style néo-Renaissance sera favorisé par la classe quartiers ouvriers poussent comme des champi- bourgeoise pour la construction de demeures gnons autour des usines, bien desservies par un somptueuses, car la Renaissance italienne corres- réseau de tramways, d’abord hippomobiles (1861) pond à l’éclosion d’une puissante bourgeoisie. Le puis électriques (1892). Les villes de Québec et de style Second Empire est, quant à lui, associé au Montréal deviennent très fréquentées et bruyantes. raffinement du Paris de Napoléon III. Ses toitures De grands magasins, des théâtres, des sièges sociaux mansardées, revêtues d’ardoises, seront employées de banques et de compagnies d’assurances ouvrent à profusion dans l’architecture résidentielle du leurs portes, attirant une foule toujours plus nom- Québec et pour toute une série d’édifices publics. breuse de travailleurs. Cependant, le reste du Sa grande popularité tient à la fois des ramifications Québec, essentiellement agricole, demeure solide- françaises de la société québécoise et de la vogue du ment ancré dans la tradition. Il vivra d’ailleurs rela- style dans l’ensemble de l’Amérique du Nord entre tivement isolé jusqu’au milieu du XXe s. 1865 et 1900. Il ne faudrait pas oublier le style néo- roman, caractérisé par ses larges arcs cintrés et ses Le XXe siècle colonnes trapues, le style Queen Anne, employé dans les banlieues de la nouvelle classe moyenne,

L’habitat vernaculaire urbain re et surtout le style château, mélange de l’architecture i

Le taux de natalité record dans le Québec rural de o

des manoirs écossais et des châteaux de la Loire, t

1900, où les familles de 12 enfants ne sont pas rares, i devenu au fil des ans une sorte de « style national » provoque toujours l’engorgement des terres. De du Canada. nouvelles régions, comme l’Abitibi, sont ouvertes à la Victor Bourgeau, dans la région de Montréal, et colonisation par le clergé. Mais le pouvoir d’attraction terr Joseph Ferdinand Peachy, dans la région de Québec, des villes est insurmontable, malgré les salaires de du se sont illustrés dans la construction d’une multi- misère. Ces « déracinés » veulent retrouver en ville tude d’églises paroissiales historicisantes, pour tous un peu de leur maison de ferme : galeries et balcons, les goûts et tous les budgets. Bourgeau, qui travaille pièces nombreuses et lumineuses, espaces de ran- d’abord avec un vocabulaire néoclassique issu tant gement multiples, qui serviront à l’occasion de pou- de l’œuvre du Britannique John Ostell que de l’archi- lailler ou d’étable. L’ensemble ne doit pas coûter trop gement tecture des églises urbaines du Régime français, se cher à chauffer et être relativement facile d’entretien. na

tournera graduellement vers le néogothique puis L’habitat type montréalais était né! Ses escaliers exté- é vers le néoroman. Peachy a davantage laissé sa rieurs, qui doivent se contorsionner afin d’atteindre am marque grâce à des œuvres néo-Renaissance et l’étage dans l’espace restreint disponible entre le ’ l Second Empire. trottoir et le balcon, évitent aux citadins d’avoir à et

chauffer une cage d’escalier intérieure. Ses balcons Industrialisation et confort rappellent la galerie rurale et donnent un accès direct Parmi les changements durables apportés au bâti, il aux logements (un ou deux par étage), qui possèdent faut noter la popularité des fenêtres en baie et des leur propre entrée extérieure individuelle. oriels, de même que l’apparition du toit plat, revêtu De 1900 à 1930, des milliers de duplex, triplex, qua- te de goudron et de gravier, qui retient la neige jusqu’à druplex et quintuplex seront construits le long des i ce qu’elle fonde plutôt que de l’évacuer, faisant de avenues rectilignes de Montréal. Ces immeubles de cette neige un isolant naturel tout en évitant qu’elle deux ou trois étages à structure de planches de bois, arch ne s’abatte sur les passants. Certaines toitures plus emboîtées les unes dans les autres, sont revêtus soit L’ CTURE complexes, qui appartiennent à des édifices civiques de la pierre calcaire locale, soit de briques, dont il ou religieux, seront plutôt recouvertes d’un cuivre existe une variété infinie. Même s’il est avant tout richement orné ayant acquis une agréable patine économique, l’habitat type montréalais se pare d’une verdâtre au fil des ans sous l’effet de l’oxydation corniche ou d’un parapet très orné, de balcons à (vert-de-gris). colonnes toscanes et de beaux vitraux d’inspiration Dans la seconde moitié du XIXe s., le chemin de fer Art nouveau. permet désormais de relier efficacement les grands À la même époque, une série de villes mono-indus- centres, sans compter qu’il profite également trielles (papetières ou minières) voient le jour à tra- aux Canadiens français, isolés sur leurs seigneu- vers le Québec. Ces agglomérations, créées de toutes Comprendre ries maintes fois redivisées pour la colonisation pièces par des entreprises, sont dotées, dès leur fon- de nouveaux territoires au nord du fleuve Saint- dation, d’un plan d’urbanisme précis ainsi que d’une Laurent (Saguenay–Lac-Saint Jean, Laurentides et architecture publique et résidentielle soignée, œuvre Témiscamingue). Ce nouveau moyen de transport d’architectes reconnus qui prend pour modèles les repousse alors les frontières habitées du Québec. cités-jardins anglaises. 48 Le retour aux sources métropole sa configuration actuelle, très nord-amé- L’École des beaux-arts de Paris, dont les enseigne- ricaine. L’Art déco français, géométrique ou aéro- ments vont engendrer des principes rigoureux de dynamique, dont il existe de bons exemples dans composition architecturale (symétrie, monumen- toutes les régions du Québec, sera supplanté par talité) de même qu’un style, synthèse du classi- l’architecture moderne américaine après la Seconde cisme français, trouvera un écho favorable chez les Guerre mondiale. L’Exposition universelle tenue à Canadiens français éclairés au début du XXe s. Ces Montréal en 1967 sera l’occasion de doter cette ville derniers voudront faire du style Beaux-Arts un flam- et le Québec entier d’une architecture internatio- beau signalant la présence française en Amérique. Ses nale, audacieuse et exemplaire. colonnes jumelées, ses petits balcons en fer forgé et La Révolution tranquille des années 1960 corres- soutenus par des consoles de pierre, ainsi que sa pond à l’explosion des banlieues et à la construc- balustrade de couronnement, se retrouveront aussi tion d’infrastructures publiques majeures. Depuis, dans les quartiers des Anglo-Saxons fortunés, pour de nouvelles autoroutes sillonnent le Québec dans qui les beaux-arts s’inscrivent dans la tradition du tous les sens; des écoles gigantesques, des hôpi- raffinement parisien. taux, des centres culturels et des musées voient le jour dans des régions où il n’y avait auparavant Ce timide mouvement de retour aux sources des qu’églises et couvents. Le nord du Québec reçoit un Canadiens français prendra des proportions plus peu plus d’attention, avec la construction de vastes considérables chez les descendants des marchands complexes hydroélectriques. Le centre des villes anglais et écossais, de plus en plus nombreux à effec- connaît également des transformations radicales en tuer des pèlerinages outre-Atlantique pour redé- ce domaine : construction d’un métro à Montréal, couvrir tel manoir gallois en ruine ou telle maison de vastes complexes gouvernementaux modernes de ferme écossaise ayant vu naître grand-père. Le à Québec, etc. mouvement « Arts and Crafts » britannique trouvera là des amateurs de la tuile du Herefordshire, de la Au début des années 1980, la lassitude engendrée boiserie élisabéthaine et de la cheminée Tudor. Ces par la répétition ad nauseam des mêmes formules mêmes personnes, déjà sensibilisées à l’architecture décrétées par les modernistes provoque un retour rurale traditionnelle de Grande-Bretagne, qu’elles vers les formes du passé à travers le postmoder- tenteront de reproduire au Québec, sont à la base nisme, qui mêle volontiers verre réfléchissant et des premiers sauvetages de l’architecture rurale du granit poli dans des compositions rappelant l’Art Régime français, qui poursuivait toujours sa descente déco ou le néoclassicisme. Les années 1990 et aux enfers en 1920. 2000 présentent, quant à elles, deux pôles opposés : l’aboutissement du postmodernisme, sous une À l’orée des années 1930, on verra toutefois appa- forme d’architecture romantique traditionnelle, et raître quelques bâtiments neufs s’inspirant des réali- c la recherche d’une architecture nouvelle ultramo- sations de la Nouvelle-France. La Révolution tranquille

be derne faisant appel à des matériaux nouveaux, à

é des années 1960 encouragera heureusement une l’informatique et à l’électronique.

u conscientisation plus large de la population face à

Q son patrimoine de tradition française. Ce sera le début

u d’une ère de décapage et de restauration minutieuse. a

Toutefois, pendant qu’un certain patrimoine se voit Les arts remis à l’honneur, un autre, celui du XIXe s., tombe massivement sous le pic des démolisseurs. Cette sai- au Québec a gnée ne sera stoppée qu’au début des années 1980. Au Québec, l’expression artistique a pendant long- es On s’efforce encore de colmater les brèches causées L rts temps été à l’image d’une société qui se tenait par des vagues de démolition comparables aux bom- constamment sur la défensive, tourmentée par la bardements de la guerre, qui ont laissé des terrains médiocrité de son présent et par des doutes quant à vacants jusqu’au cœur des villes. son avenir. Mais, depuis les années d’après-guerre et surtout avec la Révolution tranquille, la culture qué- Le choix de l’Amérique bécoise a bien évolué et s’est affirmée. Ouverte aux Les contacts privilégiés qu’entretiennent les archi- influences extérieures, et souvent très innovatrice, tectes et artistes québécois avec Paris, Bruxelles elle affiche maintenant une remarquable vitalité. et Londres depuis toujours n’empêcheront pas les décideurs d’opter d’emblée pour l’Amérique au Comprendre début du XXe s. Ainsi, les premiers gratte-ciel percent Lettres québécoises l’horizon montréalais en 1928, à la suite de l’abro- L’essentiel des débuts de la littérature de langue gation définitive d’un règlement limitant la hauteur française en Amérique du Nord est constitué des édifices à 10 étages. Des architectes célèbres, d’écrits des premiers explorateurs (dont ceux de venus des États-Unis, dessineront plusieurs des Jacques Cartier) et des communautés religieuses. tours montréalaises, donnant au centre-ville de la Sous forme de récits, ces textes relatent différentes 49 le cas de Bonheur d’occasion (1945) de la Franco- Manitobaine Gabrielle Roy (qui a vécu la plus grande partie de sa vie au Québec) et deAu pied de la pente douce (1945) de Roger Lemelin. Le modernisme s’affirme franchement à partir de la fin de la guerre. Yves Thériault, auteur très proli- fique, publie entre autres, de 1944 à 1962, contes et romans inuits et amérindiens (Agaguk, 1958; Ashini, 1960), qui marqueront toute une généra- tion de Québécois. La poésie connaît une période d’or grâce à une multitude d’auteurs, notamment Gaston Miron, Alain Grandbois, Anne Hébert, Rina Lasnier et Claude Gauvreau. On assiste également à la véritable naissance du théâtre québécois grâce à la pièce Tit-Coq de Gratien Gélinas, qui sera suivie d’œuvres variées, dont celles de Marcel Dubé et de Jacques Ferron. Pour ce qui est des essais, le Refus global (1948), signé par un groupe de peintres automatistes, fut sans contredit le plus incisif des nombreux réquisitoires contre le régime duplessiste. Émile Nelligan. La Révolution tranquille « démarginalise » les auteurs. Une multitude d’essais, tel Nègres blancs d’Amérique (1968) de Pierre Vallières, témoignent observations destinées principalement à faire de cette période de remise en question, de contes- connaître le pays aux autorités de la métropole. tation et de bouillonnement culturel. Au cours de Le mode de vie des Autochtones, la géographie du cette époque, véritable âge d’or du roman, de nou- pays et les premiers temps de la colonisation fran- veaux noms, entre autres ceux de Marie-Claire Blais çaise figurent parmi les principaux thèmes abordés (Une saison dans la vie d’Emmanuel, 1965), Hubert Le grand par des auteurs comme le père Sagard ( Aquin (Prochain épisode, 1965) et Réjean Ducharme voyage au pays des Hurons , 1632) ou par le baron (L’avalée des avalés, 1966), s’ajoutent aux écrivains Nouveaux voyages en Amérique sep- de Lahontan ( de la période précédente. tentrionale, 1703). La poésie triomphe, alors que le théâtre, marqué La tradition orale domine la vie littéraire durant tout e e particulièrement par l’œuvre de Marcel Dubé et le XVIII s. et au début du XIX s. Les légendes issues par l’ascension de nouveaux dramaturges comme c

de cette tradition (revenants, feux follets, loups- be Michel Tremblay, s’affirme avec éclat. Parmi les plus garous, chasse-galerie) sont par la suite consignées é

brillants représentants du théâtre québécois d’au- u par écrit. Plusieurs années s’écoulent donc avant jourd’hui figurent André Brassard, , que le mouvement littéraire ne prenne un véritable Q e Denis Marleau, Lorraine Pintal, René-Richard Cyr,

envol, qui aura lieu à la fin du XIX s. La majorité a

Normand Chaurette, René-Daniel Dubois, Michel- des créations d’alors, fortement teintées de la rhé- Marc Bouchard, Wajdi Mouawad et Evelyne de la torique de la « survivance », encensent les valeurs Chenelière.

nationales, religieuses et conservatrices. a Parmi les auteurs contemporains, on retrouve

Les premières publications québécoises font l’éloge es

Dany Laferrière, Robert Lalonde, Marie Laberge, L rtsu de la vie à la campagne, loin de la ville et de ses Louis Hamelin, Élise Turcotte ou encore Chrystine tentations. Les romans d’Antoine Gérin-Lajoie (Jean Brouillet, sans oublier Yves Beauchemin et Victor- Rivard le défricheur, 1862, et Jean Rivard, écono- Lévy Beaulieu. miste, 1864) en sont le parfait exemple. Ce tradi- tionalisme continuera de marquer profondément la création littéraire jusqu’en 1930. En poésie, l’École Musique et chanson littéraire de Montréal, plus particulièrement Émile En ce qui a trait à la musique, il faut attendre les Nelligan, qui s’inspire entre autres des œuvres des années d’après-guerre pour que le modernisme symbolistes et de Baudelaire, fait contrepoids au puisse commencer à s’afficher au Québec. Cette courant dominant pendant quelque temps. Comprendre tendance s’affirme résolument à partir des années Un changement fondamental va s’opérer au 1960, alors qu’on tient pour la première fois, en cours des années de la crise économique et de la 1961, une Semaine internationale de la musique Seconde Guerre mondiale. On voit graduellement actuelle. Les grands orchestres, notamment l’Or- apparaître le thème de l’aliénation des individus, chestre symphonique de Montréal (OSM), com- et la ville devient le cadre de romans, comme c’est mencent dès lors à intéresser un plus vaste public. 50 L’intérêt pour la musique s’est également pro- pagé en région, avec notamment la présentation d’un grand festival de musique dans la région de Lanaudière et d’un festival international de musique actuelle à Victoriaville. La chanson, qui a toujours été un élément impor- tant du folklore québécois, connaît un nouvel essor avec la généralisation de la radio et l’amélioration de la qualité des enregistrements. Des artistes comme Ovila Légaré, la Bolduc et le Soldat Lebrun seront parmi les premiers à obtenir la faveur du public. Avec la Révolution tranquille, des chanson- niers comme Claude Gauthier, Raymond Lévesque, Claude Léveillée, Jean-Pierre Ferland, Gilles Vigneault et Félix Leclerc font vibrer les « boîtes à chansons » du Québec par des textes fortement teintés d’affirmation nationale et culturelle. À partir de la fin des années 1960, la chanson d’ici se permet d’aller dans toutes les directions et d’explorer tous les styles. Des artistes tels que Robert Charlebois et Diane Dufresne produisent des œuvres éclatées qui empruntent autant aux musiques américaines et britanniques qu’à la chanson française, alors que fait sa marque sur la scène inter- nationale en anglais. Aujourd’hui, cette diversité caractérise toujours la musique québécoise, qui Les peintures d’Ozias Leduc, qui s’inscrivent dans vibre aux rythmes aussi éclectiques des Jean Leloup, le courant symboliste, démontrent aussi une ten- Pierre Lapointe, Les Cowboys Fringants, Malajube, dance à l’interprétation subjective de la réalité, Arcade Fire ou Céline Dion, pour n’en nommer que tout comme les sculptures d’Alfred Laliberté réa- quelques-uns. lisées au début du XXe s. Quelques créations de l’époque laissent entrevoir une certaine perméabi- La musique québécoise ne se limite toutefois pas à la lité aux courants européens, comme c’est le cas des chanson. Le Québec a notamment produit plusieurs tableaux de Suzor-Coté. Mais c’est dans la peinture grands musiciens de jazz, que ce soit les légendes c de James Wilson Morrice, inspirée de Matisse, que que sont Oscar Peterson, Oliver Jones et Paul Bley, l’on peut le mieux sentir l’empreinte des écoles be ou les artistes plus expérimentaux que sont René é européennes. Mort en 1924, Morrice est perçu par u Lussier et Jean Derome. La musique classique n’est plusieurs comme le précurseur de l’art moderne

Q pas en reste, avec notamment le grand compositeur au Québec. Il faudra néanmoins attendre plusieurs que fut André Mathieu, des musiciens de la trempe années, marquées notamment par les peintures a d’Alain Lefèvre et de Louis Lortie, sans oublier le chef très attrayantes de Marc-Aurèle Fortin, paysagiste d’orchestre Yannick Nézet-Séguin. mais aussi peintre urbain, avant que les arts visuels

a québécois ne se placent au diapason des courants Les arts visuels contemporains. es L rtsu Ayant pour toile de fond idéologique le clérico- L’art moderne québécois commence d’abord à nationalisme, les œuvres d’art québécoises du s’affirmer au cours de la Seconde Guerre mondiale XIXe s. s’illustrent par leur attachement à un esthé- grâce aux chefs de file que sont Alfred Pellan et Paul- tisme désuet. Néanmoins encouragés par de grands Émile Borduas. Dans les années 1950, il est possible collectionneurs montréalais, des peintres locaux de distinguer deux courants majeurs : le figuratif et adhèrent à des courants quelque peu novateurs à le non-figuratif. Le plus important est le non-figu- la fin du XIXe s. et au début du XXe s. Il y a d’abord la ratif, que l’on peut diviser en deux tendances : vogue des paysagistes qui, comme Lucius R. O’Brien, l’expressionnisme abstrait, dont se réclament font l’éloge de la beauté du pays. La peinture à la Marcelle Ferron, Marcel Barbeau, Pierre Gauvreau Comprendre manière de l’école de Barbizon, qui s’applique à et surtout Jean Paul Riopelle, et l’abstraction géo- représenter le mode de vie pastoral, bénéficie éga- métrique, où s’illustrent particulièrement Jean-Paul lement d’une certaine reconnaissance. Puis, inspirés Jérôme, Fernand Toupin, Louis Belzile et Rodolphe de Repentigny. par l’école de La Haye, des peintres comme Edmund Morris introduisent timidement le subjectivisme Les tendances de l’après-guerre s’imposent toujours dans leurs œuvres. dans les années 1960, et l’on commence à mettre 51

Maison symphonique de Montréal. les artistes à contribution dans l’aménagement des Le Déclin de l’empire américain (Denys Arcand, lieux publics. La diversification des procédés et des 1986). Remarquablement bien écrit et joué, le film écoles devient réelle à partir du début des années obtient un succès international sans précédent dans 1970, jusqu’à présenter aujourd’hui une image très l’histoire du cinéma québécois. Prix de la critique éclatée des arts visuels grâce à l’intégration de la internationale à Cannes en 1986. vidéo, de l’audio et des nouvelles technologies. Les Invasions barbares (Denys Arcand, 2003). Arcand remet en scène les personnages du Déclin

Le cinéma de l’empire américain dans ce film à la fois drôle et c désespérant, qui traite de la mort sans sombrer dans Il faut attendre l’après-guerre pour que naisse un be authentique cinéma québécois. Entre 1947 et 1953, le mélodrame. Le film remporte notamment deux é des producteurs privés portent à l’écran des œuvres prix à Cannes et l’Oscar du meilleur film en langue u populaires telles que La petite Aurore, l’enfant mar- étrangère. Q

tyre en 1951 et Tit-Coq en 1952. Malheureusement, a C.R.A.Z.Y. (Jean-Marc Vallée, 2005). Ce portrait de l’entrée en force de la télévision au début des famille émouvant qui raconte la difficile acceptation années 1950 porte un dur coup au cinéma naissant par un père de famille de l’homosexualité de l’un de a qui stagnera par la suite pendant une décennie com- ces fils. Rythmé par la musique des années 1960 et plète. Sa renaissance est largement tributaire à la 1970, le film réussit la rare prouesse de combler à es L rtsu venue de l’Office national du film (ONF) à Montréal la fois la critique et le grand public. en 1956. C’est dans les studios de l’ONF, particuliè- rement avec la création de la Production française Depuis quelques années, de jeunes cinéastes qué- en 1964, que se formeront certains des plus grands bécois se retrouvent aux Oscars, où leurs films sont cinéastes québécois comme Michel Brault, Claude en nomination : Incendies (2011) et Arrival (2017) Jutra, Pierre Perrault et Denys Arcand, pour ne de Denis Villeneuve, dont le film remporta un Oscar; nommer que ceux-là. Gilles Carle, quant à lui, s’était Monsieur Lazhar (2012), de Philippe Falardeau; déjà joint en 1961 à l’équipe française de l’ONF, qu’il Rebelle (2013), de Kim Nguyen; Dallas Buyers Club a quitté en 1966. (2014), de Jean-Marc Vallée, dont le film remporta trois Oscars. Quant au Festival de Cannes, il récom- Comprendre Quelques films marquants pense le cinéaste Xavier Dolan presque à chacun Mon oncle Antoine (Claude Jutra, 1971). Considéré de ses nouveaux films : J’ai tué ma mère (2009), par plusieurs comme le meilleur film jamais produit Les Amours imaginaires (2010), Laurence Anyways au Québec, il contribua à bâtir la réputation de la (2012), Mommy (2014) et Juste la fin du monde cinématographie québécoise à l’étranger. (2016). Parc national du Mont-Tremblant. Explorer le Québec

Montréal 54 La ville de Québec Laval 112 et sa région 286 La Montérégie 120 Chaudière-Appalaches 349 Les Cantons-de-l’Est 151 Le Bas-Saint‑Laurent 371 Lanaudière 179 La Gaspésie 390 Les Laurentides 198 Les Îles de la Madeleine 416 L’Outaouais 224 Charlevoix 430 L’Abitibi-Témiscamingue 240 Le Saguenay–Lac-Saint-Jean 455 La Mauricie 255 La Côte-Nord 478 Le Centre-du-Québec 276 Le Nord-du-Québec 504 54

L’Espace Culturel Georges-Émile-Lapalme à l’intérieur de la Place des Arts.

al Montréal é

ille exceptionnelle, latine, nordique et cos- visite Montréal avec ravissement, c’est avec eni- mopolite, Montréal ««« est avant tout la

ontr vrement qu’on la découvre, car elle est généreuse, métropole du Québec et la seconde ville M V accueillante et pas mondaine pour un sou. francophone du monde après Paris, par sa popu- lation de langue maternelle française. Ceux qui la Aussi, lorsque vient le temps d’y célébrer le jazz, le

r cinéma, l’humour, la chanson ou la fête nationale

e visitent l’apprécient d’ailleurs pour des raisons sou- des Québécois, c’est par centaines de milliers qu’on vent fort diverses, si bien que, tout en parvenant envahit ses rues pour faire de ces événements de à étonner les d’outre-Atlantique par son chaleureuses manifestations populaires. Montréal, caractère anarchique et sa nonchalance, Montréal

Explor une grande ville restée à l’échelle humaine? réussit à charmer les touristes américains par son Certainement. D’ailleurs, derrière les airs de cité cachet européen. nord-américaine que projette sa haute silhouette de Il faut dire qu’on y trouve d’abord ce qu’on y verre et de béton, Montréal cache bien mal le fait recherche, et assez facilement d’ailleurs, car la qu’elle est d’abord une ville de quartiers, de « bouts ville est bien souvent en équilibre entre plus d’un de rue », qui possèdent leurs propres églises, leurs monde : solidement amarrée à l’Amérique du Nord commerces, leurs restaurants, leurs brasseries arti- tout en regardant du côté de l’Europe, revendiquée sanales, bref, leurs caractères, façonnés au fil des par le Québec et le Canada, et toujours, semble-t-il, années par l’arrivée d’une population aux origines en pleine mutation économique, sociale et démo- diverses. graphique. Fuyante et mystérieuse, la magie qu’opère Montréal Bien que son patrimoine architectural soit riche, on n’en demeure pas moins véritable. Et elle se vit avec l’aime sans doute d’abord et avant tout pour son passion au jour le jour ou à l’occasion d’une simple atmosphère unique et attachante. De plus, si l’on visite. 531 Le festival L’Outaouais en fête (week-end de for Laughs Festival (Montréal, www.hahaha. la Saint-Jean-Baptiste; parc des Cèdres, sec- com). teur d’Aylmer, Gatineau, 819‑684‑8460, www.­ Lors du Festival international Nuits festivaloutaouaisenfete.com) célèbre pendant d’Afrique (Montréal, www.festivalnuitsda- quatre jours la Saint-Jean et la francophonie frique.com), des concerts en plein air et en avec d’importants spectacles et feux de joie et salle des grands noms de la musique africaine, d’artifice. antillaise et caribéenne sont présentés. Présenté dans une immense grange (et sur Le Festival d’été de Québec (début juil à mi- écran géant à l’extérieur) où se succèdent juil; Québec, 418-529-5200 ou 888-992-5200, des musiciens rock québécois et des forma- www.infofestival.com) offre 10 jours de fes- tions d’envergure internationale, le festival tivités. La ville s’égaie alors de musique et de Woodstock en Beauce (fin juin à début juil; chansons, de danse et d’animation, tous offerts Z à St-Éphrem-de-Beauce, 418-527-3588, http:// par des artistes des quatre coins du monde. Les woodstockenbeauce.qc.ca) décoiffe pendant grands spectacles en plein air sont particuliè- A quatre jours. Les festivaliers sont invités à rement appréciés, et au cours des dernières de dormir sur le site, aménagé pour recevoir des , années, des vedettes tels Metallica, Madonna, s milliers de campeurs. Johnny Hallyday, Paul McCartney et Elton John le i Organisé par les Jardins de Métis (Grand- ont fait vibrer les plaines d’Abraham. ut Métis, 418-775-2222, www.jardinsdemetis. Pendant une douzaine de jours, Plein Art, le com), le Festival international de jardins Salon des métiers d’art de Québec (fin juil (début juin à début oct) a pour but la création à mi-août; Vieux-Port de Québec, 514-861- de jardins contemporains. Plusieurs artistes 2787 ou 855-515-2787, www.metiersdart.ca/ internationaux de renom, dont les œuvres fr/salon-plein-art-quebec) présente une foule finales sont exposées tout l’été, y participent gnements d’objets d’art et d’artisanat dont on peut faire i chaque année. l’acquisition.

Le Festival en chanson de Petite-Vallée (fin Dans le parc national du Mont-Mégantic ense juin à début juil; Petite-Vallée, 418-393-2592 ou (Notre-Dame-des-Bois, 819-888-2941 ou 800- R 418-393-2222, http://festivalenchanson.com), 665-6527, www.sepaq.com/pq/mme/), le parrainé chaque année à tour de rôle par un Festival d’astronomie populaire du Mont- musicien québécois reconnu, présente pendant Mégantic (http://astrolab-parc-national-mont- une douzaine de jours une belle brochette d’ar- megantic.org) se tient pendant deux longs tistes de la relève. week-ends en juillet. pratique Le jour même de la Journée nationale des La Fête du Lac des Nations (mi-juil; Autochtones, le 21 juin, célébrée partout parc Jacques-Cartier, Sherbrooke, www.­ au Canada, la Journée autochtone de fetedulacdesnations.com) enflamme la ville de Chibougamau (Chibougamau, 418-748-7667) Sherbrooke pendant ses six jours d’activités. Les fait le pont entre les cultures amérindienne visiteurs peuvent profiter du plus grand parc de et occidentale. Elle débute par une « céré- manèges dans les Cantons-de-l’Est et assister à monie des premiers pas », suivie de jeux et de une quarantaine de spectacles musicaux. démonstrations d’artisanat et autres ateliers, et Pendant un mois, le Festival Orford Musique se termine par un grand festin auquel tous sont (mi-juil à mi-août; Orford, 819-843-3981 ou conviés, sur le site du Centre d’amitié Eenou. 800-567-6155, www.orford.mu) propose une série de concerts présentant des ensembles Juillet musicaux formés de virtuoses connus interna- L’International des Feux Loto- tionalement. Québec (Montréal, www.facebook.com/ internationaldesfeux) consiste en un concours Dans le cadre du Symposium de Sainte-Rose international de feux d’artifice les mercredi et (fin juil; Vieux-Ste-Rose, Laval, 450-625-7925, samedi soirs de juillet et août. www.roseart.ca/symposium.html), une cen- taine d’artistes installent leurs kiosques près Des humoristes venant de divers pays sont en de l’église Sainte-Rose-de-Lima, sur le boule- prestation lors duFestival Juste pour rire/Just vard Sainte-Rose. Peinture en direct et vente 532 Z à

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gnements i ense

R Traversée internationale du lac Saint-Jean.

d’œuvres y ont alors lieu. Des concerts et des Le Festivent (début juil ou fin août; parc visites patrimoniales sont également organisés Champigny, Lévis, 418-833-2333, www.­ pendant ce week-end. festivent.net), qui se tient pendant cinq jours,

pratique attire les petits et les grands qui ont un jour rêvé Tenu pendant une semaine, le Tour de l’Abi- de s’envoler dans les airs. Parachutes, cerfs- (mi-juil; Amos, 819-290-3612, http://­ tibi volants et montgolfières se donnent rendez- tourabitibi.com) est sanctionné par l’Union vous pour égayer le ciel du village. Plusieurs Cycliste Internationale (UCI) et regroupe une animations et concerts sont aussi prévus pour vingtaine d’équipes de niveau junior des quatre toute la famille. coins du monde. Quelque sept étapes sont prévues sur les 600 km à boucler en six jours, Pendant quatre jours, la Fête du Vol Libre (fin et il est impressionnant de voir le peloton de juil; Mont-St-Pierre, 418-797-2222, www.tou- quelque 180 cyclistes. risme-mont-saint-pierre.com) souligne la voca- tion sportive du village de Mont-Saint-Pierre. Chaque année, pendant quatre jours, Saint- Tout l’été, les amateurs de vol libre accourent Jean-Port-Joli accueille un grand rassemble- de partout pour se lancer au-dessus de la baie, ment de sculpteurs venus de partout dans le mais, à la fin juillet, lors de cet événement, leur monde dans le cadre de La Biennale de sculp- nombre est particulièrement élevé et les acti- (fin juil; parc des ture de Saint-Jean-Port-Joli vités ne manquent pas. Trois-Bérets, St-Jean-Port-Joli, 418-598-9465 ou 866-598-9465, www.­biennaledesculpture.com). La gibelotte est un mets typique régional à Des artistes reconnus créent dans le parc des base de poisson. Le Festival de la gibelotte de Trois-Bérets des œuvres dont certaines seront Sorel-Tracy (début juil; Sorel-Tracy, 450-881- ensuite exposées tout l’été pour permettre à 7272, www.­festivalgibelotte.qc.ca) ne cesse tous de les admirer. 533 d’innover afin de maintenir l’intérêt pour ce pour le Festival international du blues de plat. Nombreux spectacles toute la semaine. Tremblant (mi-juil; Mont-Tremblant, 819-681- 3000, https://blues.tremblant.ca). Spectacles à Salaberry-de-Valleyfield est l’hôte des l’extérieur, ainsi que dans les bars et restos du Régates de Valleyfield (mi-juil; 450-371- Village piétonnier. 6144, Salaberry-de-Valleyfield, http:// regatesvalleyfield.­com) le temps d’un week- Les Rythmes Tremblant (fin juil; Mont- end. La compétition propose diverses caté- Tremblant, www.tremblant.ca) est un festival gories de courses d’hydroplanes, au cours de musique pop qui se tient pendant 10 jours desquelles les plus rapides peuvent parfois vers la fin juillet à la Station Mont Tremblant. atteindre près de 240 km/h. Spectacles et ani- mations y sont aussi présentés. Tenu pendant tout le mois de juillet, le Festival de Lanaudière (juil; Joliette, 450-759-7636,

Différents événements traditionnels autoch- www.lanaudiere.org) constitue l’événement le Z à tones (danses, chants, etc.) sont organisés à plus important de la région de Lanaudière. Et Kahnawake dans le cadre du Pow Wow (deu- pour cause : pendant les plus belles semaines A xième week-end de juil; Kahnawake, 450-632- de l’été, des dizaines de concerts de musique de 8667, www.­kahnawakepowwow.com), l’un des , classique, contemporaine et, plus rarement, s plus importants au Québec. le

populaire sont présentés dans les églises de la i Depuis 1955 à Roberval, la dernière semaine région, au Centre culturel de Joliette ainsi qu’en ut de juillet est consacrée à la Traversée interna- plein air au superbe Amphithéâtre Fernand- tionale du lac Saint-Jean (fin juil; Péribonka Lindsay. et Roberval, 418-275-2851, www.traversee. Le Festival Mémoire et Racines (fin juil; parc qc.ca). Les nageurs font 32 km en 8h (ou moins) Bosco de St-Charles-Borromée et centre-ville de entre Péribonka (départ) et Roberval (arrivée). Joliette, 450-752-6798 ou 888-810-6798, http://­

Toutes sortes d’activités sont organisées, dont gnements un gigantesque repas en plein air (le « Souper memoireracines.org), qui dure cinq jours, est un i dans les rues ») pour 10 000 personnes, autour important festival de musique traditionnelle, de d’une table de plus d’un kilomètre de long. danse et de contes. Intéressant pour découvrir ense l’univers imaginaire de la culture québécoise! R Vers la mi-juillet ont lieu, pendant cinq jours, les Grandes Fêtes TELUS (mi-juil; parc Pendant une semaine, une dizaine d’artistes Beauséjour, Rimouski, 877-886-4375, http:// peintres sillonnent les Îles de la Madeleine pour lesgrandesfetes.­com) est l’un des plus impor- capter, chaque jour sur leurs toiles, la lumière tants festivals de musique populaire de l’est du et les coloris uniques des paysages madeli- Québec. Une programmation qui intéressera nots. En fin de journée, allez à leur rencontre toutes les générations, avec ses activités fami- au Symposium de peinture figurative de pratique liales et sa musique des quatre coins du monde. L’Étang-du-Nord (fin juil et début août; parc du Site de la Côte, L’Étang-du-Nord, 418-986- Le FestiVoix de Trois-Rivières (fin juin à début 5085). juil; Trois-Rivières, www.festivoix.com) est un événement estival de grande envergure. Sur Tout l’été, le Festival International du une douzaine de scènes, intérieures et exté- Domaine Forget (Saint-Irénée, 418-452-3535 rieures, on propose une centaine de spectacles ou 888-336-7438, www.domaineforget.com) de musique pendant 10 jours. accueille de nombreux musiciens et chanteurs À la mi-juillet, le Rendez-vous des cou- classiques de réputation nationale et interna- reurs des bois de Trois-Rivières (parc tionale. Ils viennent présenter leur spectacle Antoine-Gauthier, secteur de Pointe-du-Lac, dans la salle de concerts du domaine ou pen- Trois-Rivières, 819-377-1121, http:// dant les brunchs musicaux qui se déroulent en rendezvousdes­coureursdesbois.com) fait plein air tous les dimanches. revivre l’époque de la Nouvelle-France et du Vers la troisième semaine de juillet, durant XVIIIe siècle avec moult animations le temps quatre jours, a lieu Le Festif! (mi-juil; Baie-St- d’un week-end. Paul, 418-436-0331, http://lefestif.ca), un fes- Pendant 10 jours vers la mi-juillet, les plus tival à ne pas manquer. Cet événement de plus grands musiciens de blues se donnent en plus populaire célèbre autant la musique rendez-vous à la Station Mont Tremblant que les arts du cirque. Des artistes renommés 534 performent un peu partout dans la ville dans Des conteurs d’un peu partout au Québec par- une ambiance carnavalesque unique. ticipent au Festival du conte et de la légende de l’Innucadie (mi-août; Natashquan, 418- (fin juil à début L’Expo de Saint-Hyacinthe 726-3060 ou 418-726-3213, https://innucadie. août; St-Hyacinthe, 450-773-9307, http:// com). Une bonne place est faite aux conteurs expoagricole.com) a fêté sa 180e édition en autochtones. Le nom Innucadie est une contrac- 2017. Cette grande foire agricole, qui dure 10 tion entre les mots Acadiens et , les deux jours, rassemble tous les ans des milliers d’ani- principales populations présentes dans la maux et propose des animations en tout genre région. (rodéo, concerts…) dans une effervescente ambiance familiale. Au terme de 10 jours de prestations musicales, le Festival international de la chanson de Le Festival des Arts de Saint-Sauveur (fin juil Granby (mi-août à fin août; Granby, 450-375-

Z à début août; St-Sauveur, http://­festivaldesarts. 7555, www.ficg.qc.ca)

à couronne le talent de

ca) réunit au milieu de l’été, pendant une jeunes artistes dans le domaine de la chanson A dizaine de jours, des têtes d’affiches interna- tionales dans les domaines de la musique et francophone. Des auteurs-compositeurs- de

, , de la danse. interprètes aussi connus que Jean Leloup, s Lisa LeBlanc et Pierre Lapointe s’y sont fait le i Août connaître. ut

Le parc Jean-Drapeau à Montréal accueille des Pendant quatre jours, le Festival de musique milliers de festivaliers pendant les trois jours émergente en Abitibi-Témiscamingue (fin de concerts d’Osheaga (début août; parc Jean- août et début sept; Rouyn-Noranda, 819- Drapeau, Montréal, www.osheaga.com). 797-0888 ou 877-797-0889, www.fmeat.org) présente des artistes aussi bien nationaux Événement pyromusical d’envergure, Osisko en qu’internationaux œuvrant dans le domaine gnements lumière (www.osiskoenlumiere.com) illumine i de la musique à contre-courant. Ce festival a su le ciel de Rouyn-Noranda pendant trois jours faire sa marque, et les billets s’envolent main- à la mi-août. Des concerts de musiciens popu- tenant comme des petits pains chauds, d’autant ense laires du Québec et d’ailleurs sont présentés sur R plus que sa programmation est souvent éton- une grande scène extérieure. nante. Un incontournable! La ville de Québec se souvient des premiers Présentés au-dessus de la rivière des Outaouais, temps de la colonie à l’occasion des Fêtes près du Musée canadien de l’histoire, les de la Nouvelle-France (début août; Québec, Grands feux du Casino du Lac-Leamy (sec- 418-694-3311 ou 866-391-3383, www.­ teur de Hull, Gatineau, 819‑771‑3389, www.

pratique nouvellefrance.qc.ca). Personnages en cos- feux.qc.ca) se déroulent pendant cinq soirs au tumes d’époque, reconstitution d’un marché mois d’août. sur la place Royale et activités nombreuses marquent ces cinq jours de festivités. Le Festival Musique du Bout du Monde (mi-août; Gaspé, 418-368-5405, www.­ Presque tous les mercredi et samedi soirs musiqueduboutdumonde.com) accueille une du mois d’août, le fleuve Saint-Laurent entre foule d’artistes chaque année. Activités pour Québec et Lévis s’anime, pour six soirées, avec toute la famille pendant la journée et soirées les Grands Feux Loto-Québec (Québec, 418- musicales endiablées. 692-3736, www.lesgrandsfeux.com). Les feux d’artifice éclatent au-dessus du fleuve en un Le Festival en août (début août; Chibougamau, spectacle féerique, tandis que se rassemble 418-748-2688, www.ville.chibougamau.qc.ca) une flottille d’embarcations de toutes sortes dure quatre jours et propose notamment des venues les admirer. concerts d’artistes autochtones et un spectacle pyromusical. Pendant quatre jours, la réserve innue de Maliotenam est l’hôte du Festival Pendant les neuf jours que dure l’Interna- Nikamu (début août; Maliotenam, 418-927- tional de montgolfières de Saint-Jean-sur- 2476, www.innunikamu.ca), célébration inti- Richelieu (mi-août; St-Jean-sur-Richelieu, miste de la musique autochtone traditionnelle 450-346-6000, www.montgolfieres.com), le et contemporaine de tout le Canada. Tshima ciel se couvre d’une centaine de montgolfières minu-takushinin! Bienvenue! multicolores. Les envolées ont lieu tous les 535 Z à

A de , , s le i ut

gnements i ense

International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu. R jours à 6h et 18h, si la température le permet. vailles entre les « Bleuets » qui ont essaimé à Animation, expositions et spectacles font aussi travers l’Amérique. Au programme des cinq partie des festivités. jours du festival : dégustation de produits du

bleuet, concerts, jeux et animation pour les pratique Au cours du long week-end de la fête enfants, et bien d’autres activités. du Travail, le Festival Bières et Saveurs (début sept; Chambly, 450-447-2096, www. Le Festival du cochon de Sainte-Perpétue bieresetsaveurs.­com) est l’occasion de déguster, (début août; Ste-Perpétue, 819-336-6190 ou sur le site enchanteur du fort Chambly, des 888-926-2466, www.festivalducochon.com) bières provenant des quatre coins du monde présente pendant quatre jours des spectacles ainsi que des produits du terroir québécois. d’artistes connus et des compétitions spor- tives, sans oublier la célèbre Course nationale Le Festival International des Rythmes du du cochon graissé! Monde (début août; Saguenay, 418-545-1115, www.rythmesdumonde.com), qui dure neuf Le Grand Prix de Trois-Rivières (début août; jours, consiste en un festival de musique du Trois-Rivières, 819-370-4787 ou 866-866-4787, monde en plein cœur de la ville de Saguenay! www.gp3r.com) a lieu sur le site du parc de Des musiciens d’Afrique, d’Amérique du Sud et l’Exposition pendant trois jours. Il s’agit d’une d’Asie s’y donnent rendez-vous pour célébrer course automobile de formule Atlantique ou de dans les rues avec les festivaliers! séries locales. Le Festival du Bleuet (début août; À l’occasion des Fêtes gourmandes de Dolbeau-Mistassini, 418-276-1241, www. Lanaudière (mi-août; St-Jacques, 450-582- festivaldubleuet.­com) constitue une manifes- 5739, www.­fetesgourmandes.ca), les pro- tation culinaire autant qu’une fête de retrou- ducteurs régionaux se donnent rendez-vous 536 pendant trois jours sous les chapiteaux, afin des accordéonistes venus de partout dans le d’offrir aux festivaliers une expérience gastro- monde. C’est alors le moment de partager et nomique aux saveurs locales. faire découvrir, par des concerts et des ateliers, les secrets de leur art à soufflet et bretelles! Le Concours de Châteaux de sable des Îles (mi-août; Havre-Aubert, 418-986-6863, Le Festi Jazz international de Rimouski www.chateauxdesable.com) est le plus grand (début sept; Rimouski, 418-724-7844, http://­ concours amateur de construction de châteaux festijazzrimouski.com) présente, au cours du de sable au monde. Quelque 18 000 visiteurs et long week-end de la fête du Travail, plusieurs une quarantaine d’équipes réunissant environ spectacles d’artistes de jazz et de musique du 300 bâtisseurs se donnent rendez-vous pendant monde, aussi bien québécois qu’internatio- trois jours sur la plage de Havre-Aubert, aux Îles naux. Les spectacles ont lieu autant dans les de la Madeleine. bars et les salles de la ville qu’en plein air dans Z

à la rue. Installé pour presque tout le mois d’août à

A l’aréna de la ville, le Symposium international Pendant 10 jours, le Festival Western de

de d’art contemporain de Baie-Saint-Paul (Baie- Saint-Tite (St-Tite, 418-365-7524 ou 877-493- , , St-Paul, 418-435-3681, https://symposiumbsp. s 7837, www.­festivalwestern.com) donne l’occa- com) permet d’admirer les talents d’artistes du le sion aux festivaliers de découvrir l’attraction i Québec, d’ailleurs au Canada et de l’étranger western la plus populaire de l’est du Canada. ut

qui viennent créer sur place des œuvres sur un Pendant la deuxième semaine de septembre, thème renouvelé chaque année. plusieurs activités sont proposées, entre autres des rodéos à grand déploiement, de la danse en Septembre ligne avec des milliers de danseurs et un défilé Le Festival des films du monde de Montréal mettant en vedette plusieurs espèces animales. (début sept; Montréal, www.ffm-montreal. gnements i org) consiste en une compétition cinématogra- Rêves d’automne (fin sept; Carrefour culturel phique de films internationaux. Paul-Médéric, Baie-St-Paul, 418-435-5875 ou 800-761-5150, www.revesdautomne.com) ense Pendant 10 jours, le Festival de cinéma de la R remporte un succès considérable chaque ville de Québec (mi-sept; Québec, 581-300- année. Pendant 10 jours, ce festival de peinture 3287, www.fcvq.ca) présente, dans plusieurs permet d’apprécier pleinement les beautés de salles de cinéma de la capitale québécoise, des l’automne dans Charlevoix, avec des activités œuvres de cinéastes du Québec et de l’étranger. liées aux arts figuratifs. Au cours des deux premiers week-ends de Octobre

pratique septembre, la Fête des vendanges Magog- Orford (début sept; pointe Merry, Magog, Le Festival de la galette de sarrasin de 819-847-2022 ou 888-847-2050, www.­ Louiseville (début oct; Louiseville, 819-228- fetedesvendanges.com) fait la promotion des 9993, www.­festivalsarrasin.com) attire des produits du terroir de la région. On y trouve milliers de personnes, notamment lors du grand non seulement des vins, cidres et spiritueux, défilé de chars allégoriques. De nombreuses mais aussi d’autres produits agroalimentaires, animations rythment la ville durant les 10 jours en plus des pièces d’artisanat. du festival. Le Festival de montgolfières de Gatineau Pendant quatre jours, le Festival de l’Oie (début sept; secteur de Gatineau, Gatineau, des Neiges (début oct; St-Joachim, www.­ 819‑243‑2330 ou 800‑668‑8383, www.­ festivaldeloiedesneiges.com) est l’occasion montgolfieresgatineau.com) se déroule au parc rêvée d’aller observer l’impressionnante de la Baie au cours du long week-end de la fête colonie d’oies des neiges, alors que des du Travail. Il accueille plusieurs grands artistes dizaines de milliers d’oiseaux font halte dans de la chanson en soirée. les marais ou les champs au pied du cap Tourmente avant d’entreprendre leur long Pendant le long week-end de la fête du Travail, périple vers le sud. le Musée de l’accordéon de Montmagny est l’hôte du Carrefour mondial de l’accordéon À la mi-octobre, l’événement Créations-sur-le- (début sept; Montmagny, 418-248-7927, www.­ champ Land art Mont-Saint-Hilaire (Mont-St- accordeonmontmagny.com), où se rassemblent Hilaire, www.landart-creations-sur-le-champ. 537 Z à

A de , , s le i Concours de Châteaux de sable des Îles. ut

ca) invite des artistes à créer des œuvres à laire : le Festival international de la poésie partir à partir de matériaux trouvés dans la (début oct; Trois-Rivières, 819-379-9813, www. nature. Installés dans un magnifique cadre fiptr.com), qui, par ses multiples activités, aide champêtre, au cœur de l’automne flamboyant, à faire connaître et rayonner les poètes du gnements ils ont un délai de cinq jours pour terminer leur Québec et d’ailleurs dans le monde. i œuvre. Les résultats sont grandioses et d’une

intrigante beauté. ense

Français québécois R Le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (fin oct à début La langue parlée au Québec a bien souvent nov; Rouyn-Noranda, 819-762-6212, www.­ de quoi surprendre le voyageur étranger. Les festivalcinema.ca) présente pendant cinq jours Québécois sont toutefois très fiers de cette des films provenant de divers pays, diffusés « langue de France aux accents d’Amérique », pour la première fois en Amérique, et parfois qu’ils ont su préserver au prix de longues luttes. même dans le monde. Le voyageur intéressé à en connaître un peu pratique plus peut se référer au guide de conversation Chaque automne, les oies blanches en migra- Le Québécois pour mieux voyager, publié par tion font halte sur les rives du fleuve Saint- les Guides de voyage Ulysse. Laurent, surtout aux endroits où la nourriture abonde, comme les battures de Montmagny. C’est donc l’occasion pour la ville d’orga- Hébergement niser, pendant cinq jours, le Festival de l’Oie Grands hôtels de luxe, hôtels-boutiques au Blanche (début oct; Montmagny, 418-248- décor créatif, auberges aux murs anciens, gîtes 3954, www.festivaldeloie.qc.ca), avec toutes touristiques fleuris, auberges de jeunesse, bref, sortes d’activités liées à l’observation de ce bel on trouve au Québec tous les types d’héberge- oiseau migrateur. ment. Bien qu’il puisse être basique dans cer- Le temps d’un week-end, le festival La Virée tains petits établissements, le niveau de confort (début oct; Carleton-sur-Mer, 418-364-6822, dans les hôtels est élevé et plusieurs services www.­festivallaviree.com) présente des spec- y sont proposés. Les lieux d’hébergement sug- tacles de musique et de danse traditionnelles gérés dans ce guide sont classés du plus abor- du Québec. Marché public et activités pour dable au plus cher. N’oubliez pas d’ajouter les toute la famille en font aussi partie. taxes aux prix affichés (voir p. 542). Une taxe applicable sur les frais d’hébergement, appelée Chaque année pendant 10 jours, Trois-Rivières « Taxe spécifique sur l’hébergement », a été ins- est l’hôte d’un festival aussi original que popu- taurée pour soutenir l’infrastructure touristique 538 Z à

A de , , s le i ut

des régions du Québec. Selon les régions, elle avec salle de bain privée. Bien répartis dans varie de 3$ par nuitée à 3% du coût par nuitée. la majeure partie du Québec, les gîtes touris-

gnements tiques (bed and breakfasts, en anglais) offrent i Prix l’avantage, outre le prix, de faire partager une Les prix indiqués sont ceux en vigueur au ambiance familiale. Ils vous permettront aussi ense de vous familiariser avec une architecture régio-

R moment de mettre sous presse. Ils sont, bien sûr, sujets à changement en tout temps. De nale, certaines petites maisons de bois étant plus, souvenez-vous de bien vous informer particulièrement pittoresques et chaleureuses. des forfaits proposés et des rabais offerts aux Attention, la carte de crédit n’est pas acceptée corporations, membres de diverses associa- partout. Le prix de la chambre inclut toujours tions, etc. le petit déjeuner. Gîtes et Auberges du pratique Les tarifs mentionnés dans ce guide s’ap- L’appellation québécoise pliquent, sauf indication contraire, à une Passant identifie un gîte touristique membre chambre standard pour deux personnes, en de l’Association de l’Agrotourisme et du haute saison : Tourisme Gourmand du Québec (www.ter- roiretsaveurs.com); les Gîtes et Auberges du $ moins de 60$ Passant sont tenus de se conformer à des règles $$ de 60$ à 100$ et normes qui assurent aux visiteurs une qualité impeccable. $$$ de 101$ à 150$ $$$$ de 151 à 225$ Motels On retrouve les motels en grand nombre. Ils $$$$$ plus de 225$ sont relativement peu chers, mais ils manquent Hôtels souvent de charme. Cette formule convient plutôt lorsqu’on manque de temps. Les hôtels sont nombreux, modestes ou luxueux. Dans la majorité des cas, les chambres sont louées avec salle de bain. Auberges de jeunesse Vous trouverez l’adresse des auberges de jeu- Gîtes touristiques nesse dans la section « Hébergement » des villes Contrairement aux hôtels, les chambres des où elles se trouvent. Pour de plus amples ren- gîtes touristiques ne sont pas toujours louées seignements, visitez le site www.hihostels.ca. 539 Camping On trouve également un peu partout au Québec Le camping constitue le type d’hébergement des « dépanneurs » (magasins généraux d’ali- le moins cher. Malheureusement, le climat ne mentation de quartier) qui sont ouverts plus rend possible cette activité que sur une courte tard et parfois 24h sur 24. période de l’année, soit de juin à août, à moins de disposer de l’équipement approprié contre Jours fériés le froid. Les services offerts sur les terrains de camping peuvent varier considérablement. Voici la liste des jours fériés au Québec. À Certains campings sont publics et d’autres noter : la plupart des services administratifs et privés. Les prix mentionnés dans ce guide des banques sont fermés ces jours-là. s’appliquent à un emplacement pour une Jour de l’An et le lendemain tente. Ils varieront selon les services ajoutés. 1er et 2 janvier Notez que les terrains de camping ne sont pas Z à soumis à la taxe spécifique sur l’hébergement Le vendredi précédant la fête de Pâques ou A (voir p. 537). le lundi suivant la fête de Pâques de , ,

Par ailleurs, Camping Québec, l’Association des s Journée nationale des patriotes terrains de camping du Québec, publie le Guide le du camping au Québec chaque année. Ce réper- lundi précédant le 25 mai i ut toire gratuit regroupe quelque 896 terrains de camping de la province. Il est disponible entre Fête nationale du Québec autres avec l’édition du printemps du magazine 24 juin Camping Caravaning et dans la plupart des bureaux d’information touristique du Québec, Fête du Canada ainsi qu’en ligne au www.­campingquebec.com. er 1 juillet gnements i

Location d’appartements Fête du Travail Divers sites Internet proposent de mettre direc- 1er lundi de septembre ense R tement en contact les voyageurs avec des rési- dents du Québec qui louent une chambre ou Action de grâce un appartement complet, moyennant des frais 2e lundi d’octobre de service retenus sur le coût de chaque loca- tion. Cette option permet de faire de bonnes Jour du Souvenir/Armistice économies sur le coût de l’hébergement, mais 11 novembre il importe évidemment de demeurer vigilant, pratique notamment en vérifiant les commentaires Noël et le lendemain laissés par d’autres locateurs. 25 et 26 décembre Voici quelques sites qui proposent ce service : www.airbnb.com Laveries www.homeaway.com On les retrouve à peu près partout dans les www.roomorama.com centres urbains. Apportez votre savon à lessive. www.rentalo.com Bien qu’on y trouve généralement des chan- www.vrbo.com geurs de monnaie, il est préférable d’apporter une quantité suffisante de pièces de monnaie Heures d’ouverture avec soi. En règle générale, les magasins respectent l’horaire suivant : Parcs nationaux lun-mer : 10h à 18h La Société des établissements de plein air jeu-ven : 9h ou 10h à 21h du Québec (Sépaq) (www.sepaq.com) gère 24 sam : 9h ou 10h à 17h parcs, en comptant le parc marin du Saguenay– dim : 10h ou 12h à 17h Saint-Laurent, cogéré par les gouvernements du Canada et du Québec. 540 Trois parcs fédéraux gérés par Parcs Canada québécoise de se transformer en gastronomie, (www.pc.gc.ca) se trouvent sur le territoire qué- un heureux mariage entre tradition et modernité. bécois : le parc national Forillon, en Gaspésie, La réputation du Québec en ce qui concerne sa le parc national de la Mauricie, en Mauricie, gastronomie n’est plus à faire. De tous les hori- et la réserve de parc national de l’Archipel-de- zons, on salue le travail de nombreux chefs qui, Mingan, dans la région de Duplessis. par leur talent, ont su innover depuis les der- Les trois parcs nationaux situés dans la région nières décennies pour le plus grand plaisir des du Nunavik (le parc national des Pingualuit, le gourmands. D’ailleurs, on n’hésite plus à mettre parc national Kuururjuaq et le parc national en valeur la qualité des produits frais du terroir Tursujuq) sont gérés par l’Administration québécois tout en prodiguant un intérêt certain régionale Kativik (www.krg.ca). pour les saveurs du monde entier. Résultat : une cuisine inventive, colorée, savoureuse et Z

à copieuse aux accents d’ici et d’ailleurs. Pourboire A Tout comme en Belgique, les Québécois appellent

de Le pourboire s’applique à tous les services le petit déjeuner le déjeuner, le déjeuner le dîner , , rendus à table, c’est-à-dire dans les restaurants s et le dîner le souper (ce guide suit cependant la ou autres endroits où l’on vous sert à table (la le nomenclature internationale : « petit déjeuner », i restauration rapide n’entre donc pas dans cette « déjeuner », « dîner »). Dans bien des cas, les ut catégorie). Il est aussi de rigueur dans les bars, restaurants offrent un « menu du jour », c’est-à- les boîtes de nuit et les taxis. Ne pas donner de dire un menu complet à prix avantageux. Pour pourboire est très, très mal vu! le repas du midi, ils proposent bien souvent un choix d’entrées et de plats, un dessert et un café. Selon la qualité du service rendu, il faut Le soir, la table d’hôte (même formule mais plus compter de 15% à 20% de pourboire sur le chère) est également intéressante. gnements

i montant avant les taxes. Le pourboire n’est pas, comme en Europe, inclus dans l’addition, et le Prenez note que les horaires des restaurants client doit le calculer lui-même et le remettre au peuvent varier : certains établissements ne sont ense

R serveur. Les bagagistes dans les aéroports et les ouverts que pour le repas du soir, d’autres ne pro- hôtels reçoivent généralement 2$ par valise. Les posent pas le petit déjeuner et d’autres encore femmes de chambre, quant à elles, s’attendent peuvent fermer leurs portes certains soirs. à recevoir au moins 2$ par personne par jour. Prix Presse Les prix mentionnés dans ce guide s’appliquent

pratique à un dîner pour une personne excluant Dans les centres urbains, vous trouverez sans les boissons, les taxes et le pourboire (voir problème la presse internationale. Les grands « Pourboire », page précédente). journaux québécois sont Le Devoir, La Presse (en version numérique seulement : www. $ moins de 15$ lapresse.ca), Le Journal de Montréal et Le Soleil $$ de 15$ à 25$ (et The Gazette en anglais). $$$ de 26$ à 50$ Le magazine mensuel Voir (https://voir.ca) est distribué gratuitement dans plusieurs lieux $$$$ plus de 50$ publics tels les bars, restaurants et certaines C’est généralement selon les prix des tables boutiques. Il couvre les activités culturelles qui d’hôte du soir que nous avons classé les res- font bouger Montréal. taurants, mais souvenez-vous que les déjeuners sont souvent beaucoup moins coûteux. Restaurants Apportez votre vin Jadis familiale, rurale et résolument rustique, Il se trouve au Québec des restaurants où l’on la cuisine québécoise s’est raffinée au fil des peut apporter sa bouteille de vin. Cette parti- années et des courants culinaires à la mode. cularité étonnante pour les Européens vient Paradoxalement, c’est le retour à une cuisine du fait que, pour pouvoir vendre du vin, il faut « artisanale » du terroir qui a permis à la cuisine posséder un permis de vente d’alcool assez i in Réservoir ss ta Manicouagan is N M c a L Manic-5

Havre-Saint- Aguanish Sept-Îles Pierre Port-Cartier 2525 Natashquan

Chibougamau Port-MenierPort-Menier Île QUÉBEC d'Anticosti 22

Réserve faunique Baie-Comeau Sainte-Anne-des-Monts Ashuapmushuan 2626 11 Réservoir Dolbeau-Mistassini Matane Golfe du Gouin Gaspé Saint-Laurent 2222 Forestville 66 Lac 1818 Saint-Jean 33 Rimouski Alma Percé 99

Alma Parcs nationaux duQuébec Val-d'Or Roberval 44 Tadoussac 1313 Saguenay New RichmondRichmond 23, 282823, 88 Parcs natinaux Réserve faunique Rivière-du-Loup NOUVEAU- québécois Réserve faunique des Laurentides 77 t n 1. Parc d’Aiguebelle 17. Parc du Mont-Tremblant La Vérendrye e r BRUNSWICK 2. Parc d’Anticosti 18. Parc des Monts-ValinÎles de la Baie-Saint-Paul u Madeleine a 1212 3. Parc du Bic 19. Parc d’Oka -L 2020 1111 t in 4. Parc du Fjord- 20. Parc d’Opémican a du-Saguenay 21. Parc de Plaisance S 2727 e 5. Parc de Frontenac 22. Parc de la Pointe-Taillon uv Québec le 6. Parc de la Gaspésie 23. Parc marin du Mont-Laurier 1717 F 7. Parc des Grands-Jardins Saguenay–Saint-Laurent Lévis 8. Parc des Hautes-Gorges- 24. Parc de la Yamaska Trois-Rivières de-la-Rivière-Malbaie ÎLE-DU-PRINCE- Victoriaville MAINE 9. Parc de l’Île-Bonaventure- Sainte-Agathe- et-du-Rocher-Percé ÉDOUARD des-Monts 10. Parc des Îles- Parc de la Sainte-Adèle 55 de-Boucherville Parcs fédéraux Gatineau 2121 11. Parc de la Jacques-Cartier 25. NOUVELLE- Réserve de parc national Gatineau 1919 ONTARIO Laval 1010 12. Parc du Lac-Témiscouata ÉCOSSE de l’Archipel-de-Mingan 1616 2424 13. Parc de Miguasha 26. Parc Forillon Ottawa 1414 14. Parc du Mont-Mégantic 27. Parc de la Mauricie 0 100 200km Montréal Granby 15. Parc du Mont-Orford 28. Parc marin du Saguenay– 1515 Sherbrooke 16. Parc du Mont-Saint-Bruno Saint-Laurent É T A T S - U N I S 542 coûteux. Certains restaurants voulant offrir à La poutine, un mets leur clientèle des formules économiques pos- québécois à la conquête sèdent dès lors un autre permis qui permet aux du monde clients d’apporter leur bouteille de vin. Dans la majorité des cas, un panonceau vous signalera Au Québec, tous les casse-croûte, res- cette possibilité. Dans ce guide, nous avons taurants familiaux, « roulottes à patates » identifié les établissements qui permettent à leurs clients d’apporter leur vin avec le symbole et « bineries » la servent. On la retrouve suivant : V. aussi depuis quelques années un peu partout au Canada, ainsi qu’à Paris, sur la Côte d’Azur, au Vietnam, et dans les Santé

Z grandes villes des États-Unis. Serait-ce Pour les personnes en provenance d’Europe et à tout simplement son goût unique qui des États-Unis, aucun vaccin n’est nécessaire. A attire autant de mordus? Ou serait-elle D’autre part, il est vivement recommandé aux

de étrangers de contracter une assurance maladie- devenue en soi un mets exotique pour , ,

s accident. Il existe différentes formules et cer- le reste du monde? Quoi qu’il en soit, la taines cartes de crédit « or » proposent une le i poutine, invention culinaire québécoise, assurance voyage à prix avantageux. Emportez

ut est en voie d’assouvir les habitants des vos médicaments, surtout ceux qui exigent une cinq continents. ordonnance. Sauf indication contraire, l’eau est potable partout au Québec. Malgré son nom qui sonne russe, la pou- tine – la recette originale est à base de Sécurité et urgences pommes de terre frites et de fromage en gnements i grains, le tout arrosé de sauce brune – Le Québec n’est pas une société violente. En prenant les précautions courantes, il n’y a pas aurait été inventée à Drummondville ou

ense lieu d’être inquiet outre mesure pour sa sécu-

R à Warwick, selon les sources. rité. La majorité des municipalités du Québec sont dotées du service 911, qui permet, en cas Quoi qu’il en soit, la poutine est au- d’urgence, de composer seulement ces trois jourd’hui servie à toutes les sauces : pou- chiffres pour appeler la police, les pompiers tine italienne, poutine au poulet, poutine ou les ambulanciers. Il est toujours possible de aux moules, poutine au bœuf braisé, faire le 0 pour joindre un téléphoniste qui vous indiquera quel numéro composer pour obtenir pratique poutine déjeuner, poutine indienne, poutine au bleu, poutine à la bière, etc. de l’aide. À Montréal même, le chef cuisinier du restaurant Au Pied de Cochon (voir Taxes p. 89), Martin Picard, en apprête une Contrairement à l’Europe, les prix affichés le particulièrement décadente au foie gras. sont hors taxes dans la majorité des cas. Il y a deux taxes : la TPS (taxe fédérale sur les pro- En février, les villes de Montréal et Qué- duits et services) de 5% et la TVQ (taxe de vente bec participent à la Poutine Week (http://­ du Québec) de 9,975% sur les biens et sur les lapoutineweek.com), pendant laquelle de services. Il faut donc ajouter environ 15% de nombreux restaurants créent une ver- taxes sur les prix affichés pour la majorité des sion originale de poutine. À la fin août produits ainsi qu’au restaurant. Notez qu’il existe aussi une taxe spécifique à l’héberge- à Drummondville, dans la région d’où ment (voir p. 537). origine ce mets, concerts, dégustations et compétitions visant à couronner la meilleure poutine de la province sont au Télécommunications programme de l’amusant Festival de la La composition locale à 10 chiffres (soit l’indi- Poutine (http://­festivaldelapoutine.com). catif régional avec le numéro de téléphone) est en vigueur dans les zones des indicatifs régio- 543 Z à

A de , , s Poutine. le i ut naux 418, 438, 450, 514, 579, 581, 819 et 873. Bières Pour les appels interurbains, faites le 1, suivi de Deux grandes brasseries au Québec se par- l’indicatif de la région où vous appelez, puis le tagent la plus grande part du marché : Labatt numéro de votre correspondant. Les numéros et Molson. Chacune d’elles produit différents de téléphone précédés de 800, 844, 855, 866,

types de bières, surtout des blondes, avec gnements 877 ou 888 vous permettent de communiquer i avec votre correspondant sans encourir de frais divers degrés d’alcool. À côté de ces brasse- si vous appelez du Canada et souvent même ries se trouvent des microbrasseries dont les produits raviront les connaisseurs. McAuslan ense des États-Unis. Si vous désirez joindre un télé- R phoniste, faites le 0. (Griffon, St-Ambroise), Les Brasseurs RJ (Coup de Grisou, Belle Gueule), Les Brasseurs du Nord (Boréale), À l’abri de la Tempête (Terre Ferme, Vie gay Belle Saison), Dieu du Ciel! (Blanche du Paradis, Depuis 2005, la loi autorise le mariage civil Rosée d’Hibiscus), Brasserie Dunham (Cyclope, Saison du Pinacle) et Pit Caribou (Gose IPA du

entre conjoints de même sexe. Le Canada est pratique alors devenu le quatrième pays au monde à offi- Barachois, La Bonne Aventure) font entre autres cialiser les mariages de couples homosexuels, partie de ces microbrasseries créatives. après les Pays-Bas, la Belgique et l’Espagne. Voyageurs à mobilité Vins, bières et alcools réduite Au Québec, il faut être âgé d’au moins 18 ans Interlocuteur privilégié de Tourisme Québec pour acheter et consommer de l’alcool. La en matière d’accessibilité, Kéroul (4545 av. vente des boissons alcoolisées est régie par une Pierre-De Coubertin, Montréal, 514-252-3104, société d’État : la Société des alcools du Québec www.keroul.qc.ca) (SAQ). Si vous désirez acheter un vin, une bière est un organisme québé- importée ou un alcool, c’est dans une succur- cois à but non lucratif qui informe, représente, sale de la SAQ qu’il faut vous rendre (de bonnes développe et fait la promotion du tourisme et bières importées ou canadiennes et des vins de la culture accessibles auprès des personnes corrects se vendent aussi dans les épiceries). à capacité physique restreinte et des adminis- Certaines succursales, appelées « Sélection », trations publiques et privées. Pour connaître la proposent un choix plus varié et sont spécia- liste des établissements touristiques accueillant lisées en vins et spiritueux. Pour trouver une les personnes à mobilité réduite, rendez-vous succursale de la SAQ et connaître ses heures sur le site Internet www.larouteaccessible.com, d’ouverture : www.saq.com. mis sur pied par Kéroul. Vue du fleuve Saint-Laurent et du Château Frontenac.

546 Index Les numéros en bleu renvoient aux cartes.

1000 De La Gauchetière (Montréal) 69 Amphithéâtre COGECO (Trois-Rivières) 263 Amqui (Gaspésie) 415 Ancien bureau de poste (Sherbrooke) 173 Ancien couvent des Ursulines (Stanstead) 169 Ancien magasin Hyman & Sons (parc national A Forillon) 401 Abbaye cistercienne d’Oka (Oka) 202 Ancienne prison de Québec (Ville de Québec) 294 Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac (Saint-Benoît- du-Lac) 164 Ancien palais de justice (Sherbrooke) 174 Abbaye Val Notre-Dame (Saint-Jean- Angliers (Abitibi-Témiscamingue) 252 de-Matha) 192 Animaux 526 Abitibi (Abitibi-Témiscamingue) 242 Anse-aux-Baleiniers (Île du Cap aux Meules) 420 Abitibi-Témiscamingue 240, 241

A Aquarium du Québec (Sillery) 325 Académie de musique et de danse du Domaine Arbraska/Parc Laflèche (Val-des-Monts) 239 Forget (Saint-Irénée) 445 Arbre en arbre (Rouyn-Noranda) 250 Académie Querbes (Montréal) 98 Archipel des Sept Îles (Sept-Îles) 492 Accès 524

Index Architecture 43 Accidents 525 Argent 526 Achats 525 Art actuel 2-22 (Montréal) 74 Aéroport de Bonaventure (Gaspésie) 390 Arthabaska (Victoriaville) 280 Aéroport de Chibougamau-Chapais (Chibougamau) 506 Artisans du sable (Île du Havre Aubert) 423 Aéroport des Îles de la Madeleine (Havre-aux- Arts 48 Maisons) 416 Arts visuels 50 Aéroport international Jean-Lesage (Ville de Asbestos (Cantons-de-l’Est) 178 Québec) 524 Assemblée nationale du Québec (Ville de Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau Québec) 308 (Montréal) 524 ASTROLab du Mont-Mégantic (Cantons-de- Aéroport La Grande (Nord-du-Québec) 506 l’Est) 177 Aéroport Michel-Pouliot de Gaspé Atelier Paré (Sainte-Anne-de-Beaupré) 330 (Gaspésie) 390 Atkins et Frères (Saint-Maxime-du-Mont- Aéroport régional de Mont-Joli (Mont-Joli) 390 Louis) 399 AéroSimExperience (Laval) 118 Atrium (Montréal) 69 Aguanish (Côte-Nord) 501 Attraits touristiques 526 Aînés 526 Auberges de jeunesse 538 Akulivik (Nord-du-Québec) 516 Auclair (Bas-Saint-Laurent) 389 Alcools 543 Aupaluk (Nord-du-Québec) 519 All Saints Anglican Church (Dunham) 154 Au pays de Gilles Vigneault (Côte-Nord) 500 Alma (Saguenay–Lac-Saint-Jean) 477 Au Pays des Merveilles (Sainte-Adèle) 211 Aménagement du territoire 43 Aurora Borealis (Ville de Québec) 304 Aménagement Robert-Bourassa (Radisson) 510 Au Sommet Place Ville Marie 70 Amérindiens 40 Authier (Abitibi-Témiscamingue) 248 Amishk Aventures Amérindiennes (Saint- Autobus Le Petit Train du Nord (Saint- Calixte) 190 Jérôme) 206 Amos (Abitibi-Témiscamingue) 245 Autocar 525 547 Au Vieux Treuil (Île du Havre Aubert) 425 de-Beaupré) 330 Aux Trois Couvents (Château-Richer) 329 Basilique St. Patrick (Montréal) 73 Avenue Bernard (Montréal) 98 Bas-Saint-Laurent 371, 372 Avenue Bloomfield (Montréal) 98 Bassin (Île du Havre Aubert) 424 Avenue Cartier (Ville de Québec) 311 Bassin olympique (Montréal) 106 Avenue des Braves (Sainte-Foy) 326 Bâtiments Lorrain-Sainte-Marie (L’Acadie) 128 Avenue du Mont-Royal (Montréal) 86 Batiscan (Mauricie) 265 Avenue Laurier (Montréal) 97 Batterie royale (Ville de Québec) 300 Avenue Laval (Montréal) 82 Beauce (Chaudière-Appalaches) 365 Avenue Maplewood (Montréal) 98 Beauceville (Chaudière-Appalaches) 367 Avenue McGill College (Montréal) 70 Beaumont (Chaudière-Appalaches) 356 Avion 524 Beauport (région de Québec) 327 Ayer’s Cliff (Cantons-de-l’Est) 170 Beaupré (région de Québec) 332 Bécancour (Centre-du-Québec) 278 Bedford (Cantons-de-l’Est) 157 Belœil (Mont-Saint-Hilaire) 130 Belvédère Camillien-Houde (Montréal) 92 B Belvédère Champlain (parc de la Gatineau) 237 B Bagotville (Saguenay–Lac-Saint-Jean) 462 Belvédère de l’Anse-de-Tabatière (L’Anse-Saint- Baie-Comeau (Côte-Nord) 488, 489 Jean) 458 Baie Déception (Salluit) 516 Belvédère du pic Champlain (parc national du

Bic) 382 Index Baie de la Tour (Île d’Anticosti) 499 Bélvédère du vieux Black Lake (Thetford Baie des Capucins (Cap-Chat) 395 Mines) 370 Baie des Chaleurs (Gaspésie) 410 Belvédère Kondiaronk (Montréal) 93 Baie Diana (Quaqtaq) 518 Berge du Vieux-Moulin (Laval) 114 Baie-du-Febvre (Centre-du-Québec) 284 Bernier, Joseph-Elzéar 362 Baie du Havre aux Basques (Île du Cap aux Berthier-sur-Mer (Chaudière-Appalaches) 357 Meules) 421 Berthierville (Lanaudière) 187 Baie-James (Nord-du-Québec) 508 Betsiamites (Côte-Nord) 487 Baie-Johan-Beetz (Côte-Nord) 500 Bibliothèque centrale de Montréal, ancienne Baie McDonald (Île d’Anticosti) 499 (Montréal) 88 Baie-Sainte-Catherine (Charlevoix) 454 Bibliothèque et salle d’opéra Haskell (Stanstead) 169 Baie-Saint-Paul (Charlevoix) 434 Bibliothèque Gabrielle-Roy (Ville de Québec) 321 Bal de Neige (Gatineau) 528 Bibliothèque Saint-Sulpice, ancienne Banque de Montréal (Montréal) 59 (Montréal) 84 Banque Royale, ancien siège social de la Bières 543 (Montréal) 59 Big Hill (Île d’Entrée) 428 Banques 526 Bilodeau Économusée du Pelletier-Bottier et de Barachois de Carleton (Gaspésie) 413 la Taxidermie (Normandin) 475 Barrage Daniel-Johnson (Baie-Comeau) 488 Biodôme de Montréal (Montréal) 110 Barrage hydroélectrique du Rapide-de-l’Orignal Bioparc de la Gaspésie (Bonaventure) 411 (Mont-Laurier) 222 Biophare (Sorel-Tracy) 136 Barrage Mathieu-D’Amours (Matane) 394 Biosphère (Montréal) 104 Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec (Ville de Québec) 293 Black Lake (Thetford Mines) 370 Basilique Notre-Dame-du-Rosaire (Cap-de-la- Blanc-Sablon (Côte-Nord) 503 Madeleine) 264 Blockhaus de la rivière Lacolle (Saint-Paul-de- Basilique Notre-Dame (Montréal) 59 l’Île-aux-Noix) 128 Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré (Sainte-Anne- Bonaventure (Gaspésie) 411 548 Boréalis (Trois-Rivières) 260 Capitole de Québec (Ville de Québec) 315 Boucherville (Montérégie) 141 Cap-Rouge (Ville de Québec) 326 Boulevard Charest (Ville de Québec) 320 Cap-Saint-Ignace (Chaudière-Appalaches) 361 Boulevard du Mont-Royal (Montréal) 100 Cap-Santé (région de Québec) 340 Boulevard Robert-Bourassa 69 Cap Tourmente (région de Québec) 333 Boulevard Saint-Laurent (Montréal) 78 Carleton-sur-Mer (Gaspésie) 413 Bourg du Fargy (Beauport) 328 Carnaval de Québec (Québec) 528 Boutique de orgef (Saint-Marc-de-Figuery) 247 Carrefour culturel Paul-Médéric (Baie-Saint- Paul) 434 Brador (Blanc-Sablon) 503 Carrefour international de théâtre (Ville de Bromont (Cantons-de-l’Est) 158 Québec) 530 Bromont, montagne d’expériences Carrefour mondial de l’accordéon (Bromont) 158 (Montmagny) 536 Brossard (Montérégie) 138 Carré Royal (Sorel-Tracy) 135 Bureau de poste, ancien (Ville de Québec) 294 Cascapédia (Gaspésie) 412 Buste en bronze de Louis XIV (Ville de Caserne de pompiers no 30 (Montréal) 98 Québec) 302 Casino de Charlevoix (La Malbaie) 448 Butte à Mounette (Île du Havre aux Maisons) 425 Casino de Montréal (Montréal) 106 C Butte du Vent (Île du Cap aux Meules) 420 Casino de Mont-Tremblant (Mont- Tremblant) 218 Buttes pelées (Île du Havre aux Maisons) 426 Casino du Lac-Leamy (Gatineau) 231 Byward Market (Ottawa) 235 Cassis et Mélisse (Saint-Damien-de- Buckland) 357 Index Cassis Monna & filles (Saint-Pierre-de-l’Île- d’Orléans) 338 Cathédrale de Joliette (Joliette) 185 C Cathédrale de l’Assomption (Trois-Rivières) 258 Cabanes à sucre 205 Cathédrale de Nicolet (Nicolet) 284 Cacouna (Bas-Saint-Laurent) 380 Cathédrale de Saint-Jérôme (Saint-Jérôme) 206 Calvaire d’Oka (Oka) 203 Cathédrale du Christ-Roi (Gaspé) 403 Calvaire (Saint-Élie-de-Caxton) 272 Cathédrale Holy Trinity (Ville de Québec) 292 Camp chanson (Petite Vallée) 399 Cathédrale Marie-Reine-du-Monde (Montréal) 68 Camping 539 Cathédrale Sainte-Thérèse-d’Avila (Amos) 246 Camp Mercier (région de Québec) 344 Cathédrale Saint-François-Xavier Camp Spirit Lake (Trécesson) 247 (Chicoutimi) 462 Canal de Lachine (Montréal) 62 Causapscal (Gaspésie) 415 Cantons-de-l’Est 151, 153 Caverne Laflèche (Val-des-Monts) 239 Canyon de l’Observation (Île d’Anticosti) 499 Centrale de Beauharnois (Melocheville) 148 Canyon des Portes de l’Enfer (Saint-Narcisse-de- Centrale hydroélectrique de Carillon (Saint- Rimouski) 385 André-d’Argenteuil) 204 Canyon Sainte-Anne (Beaupré) 332 Centrale Saint-Narcisse (Saint-Narcisse) 265 Cap-à-l’Aigle (Charlevoix) 452 Centre Bell (Montréal) 68 Cap-aux-Meules (Île du Cap aux Meules) 420 Centre Canadien d’Architecture (Montréal) 69 Cap-aux-Oies (Charlevoix) 445 Centre culturel de Havre-Aubert (Île du Havre Cap-aux-Os (Gaspésie) 401 Aubert) 425 Cap-Chat (Gaspésie) 395 Centre culturel et d’interprétation Kempffer (New Carlisle) 410 Cap-de-la-Madeleine (Mauricie) 264 Centre culturel et du patrimoine Uplands Cap-des-Rosiers (Gaspésie) 400 (Lennoxville) 173 Capitole de Québec, Le (Ville de Québec) 318 Centre culturel Le Griffon (L’Anse-au-Griffon) 400 549 Centre d’accueil et d’interprétation de Havre- Centre d’interprétation des mammifères marins Saint-Pierre (Havre-Saint-Pierre) 496 (Tadoussac) 482 Centre d’accueil et d’interprétation du Centre d’interprétation du cerf de Virginie parc national Kuururjuaq (Parc national (Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau) 239 Kuururjuaq) 520 Centre d’interprétation du cuivre de Centre d’art de Kamouraska (Kamouraska) 374 Murdochville (Murdochville) 399 Centre d’art des Récollets – Saint-James (Trois- Centre d’interprétation du patrimoine de Rivières) 260 Plaisance (Plaisance) 230 Centre d’Art Marcel Gagnon (Sainte-Flavie) 393 Centre d’interprétation du phoque (Île de la Grande Entrée) 427 Centre d’art Rotary (La Sarre) 248 Centre d’interprétation du site archéologique Centre de découverte du milieu marin (Les Droulers-Tsiionhiakwatha (Salaberry-de- Escoumins) 486 Valleyfield) 148 Centre de la biodiversité du Québec Centre d’interprétation et d’observation de Cap- (Bécancour) 278 de-Bon-Désir (Les Bergeronnes) 485 Centre de la Nature du mont Saint-Hilaire (Mont- Centre d’interprétation Kabir Kouba Saint-Hilaire) 130 (Wendake) 346 Centre de la nature (Laval) 113 Centre d’interprétation (Kahnawake) 147 Centre des congrès de Québec (Ville de Centre d’interprétation Le Bord du Cap Québec) 315 (Natashquan) 502 Centre des sciences de Montréal (Montréal) 62 Centre d’interprétation multiethnique de C Centre d’exposition de Mont-Laurier (Mont- Rawdon (Rawdon) 190 Laurier) 222 Centre-du-Québec 276, 277 Centre d’exposition de Val-d’Or (Val-d’Or) 244 Centre Eaton (Montréal) 72 Centre d’exposition Raymond-Lasnier (Trois- Centre écologique de Port-au-Saumon (Saint- Rivières) 258 Fidèle) 452 Index Centre d’histoire de Montréal (Montréal) 62 Centre écologique Fernand-Seguin Centre d’histoire Sir-William-Price (Châteauguay) 147 (Jonquière) 465 Centre Félix-Leclerc (La Tuque) 267 Centre d’interprétation de Baie-du-Febvre (Baie- Centre Grands Gibiers Québec (Rawdon) 191 du-Febvre) 284 Centre historique de la mine King (Thetford Centre d’interprétation de la canneberge Mines) 369 (St-Louis-de-Blandford) 280 Centre national d’exposition (Jonquière) 465 Centre d’interprétation de la Maison Girard (Cacouna) 380 Centre thématique sur le poulamon (Sainte- Anne-de-la-Pérade) 265 Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin (Granby) 160 Centre touristique et éducatif des Laurentides (Saint-Faustin–Lac-Carré) 217 Centre d’interprétation de la nature (La Tuque) 267 Centre-ville de Mont-Tremblant (Mont- Tremblant) 217 Centre d’interprétation de la rivière Saint- Maurice (La Tuque) 267 Centre-ville (Montréal) 67, 71 Centre d’interprétation de la traite des fourrures Chalet du Mont-Royal (Montréal) 93 (La Tuque) 267 Chambly (Montérégie) 122, 123 Centre d’interprétation de l’eau (C.I.EAU) Chambord (Saguenay–Lac-Saint-Jean) 471 (Laval) 116 Champ-de-Mars (Montréal) 63 Centre d’interprétation de l’histoire de Sherbrooke (Sherbrooke) 173 Chandler (Gaspésie) 408 Centre d’interprétation de l’histoire du Trait- Chanson 49 Carré (Charlesbourg) 343 Chapelle anglicane St. Mark’s (Lennoxville) 173 Centre d’interprétation de l’historique de la protection de la forêt contre le feu Chapelle commémorative (Sainte-Anne-de- (Maniwaki) 239 Beaupré) 330 Centre d’interprétation des Acadiens de Saint- Chapelle de l’île Providence (Tête-à-la- Grégoire (Saint-Grégoire) 285 Baleine) 503 Chapelle des Cuthbert (Berthierville) 187 Centre d’interprétation des battures et de réhabilitation des oiseaux (Saint-Fulgence) 468 Chapelle des Indiens (Tadoussac) 482 550 Chapelle des Jésuites (Ville de Québec) 295 chute de la rivière aux Émeraudes (du Portage) (Coin-du-Banc) 404 Chapelle des Petites Franciscaines de Marie (Baie-Saint-Paul) 436 Chute Kalimazoo (Île d’Anticosti) 499 Chapelle des Ursulines (Ville de Québec) 292 Chutes de Plaisance (Plaisance) 230 Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours Chute Vauréal (Île d’Anticosti) 499 (Montréal) 64 Cidrerie La Pomme du Saint-Laurent (Cap-Saint- Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes (Montréal) 84 Ignace) 361 Chapelle Sainte-Anne (Neuville) 339 Cidrerie Michel Jodoin (Rougemont) 125 Chapelles de procession (L’Ange-Gardien) 329 Cimetière Mont-Royal (Montréal) 93 Chapelle votive Notre-Dame-de-Lourdes (Saint- Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (Montréal) 94 Michel-de-Bellechasse) 356 Cimetière St. Matthew (Ville de Québec) 316 Charlesbourg (région de Québec) 342 Cinéma 51 Charlevoix 430, 431 Cinémathèque québécoise (Montréal) 84 Charny (Chaudière-Appalaches) 353 Circuit des fresques, des arts et du patrimoine Château Champlain (Montréal) 69 (Mont-Joli) 415 Château Frontenac (Ville de Québec) 290 Circuit des Traditions (Centre-du-Québec) 278 Châteauguay (Montérégie) 147 Circuit d’interprétation historique du Vieux- Rouyn et du Vieux-Noranda (Rouyn- Château Logue (Maniwaki) 239 Noranda) 249 C Château Menier (Île d’Anticosti) 499 Circuit du Paysan (Montérégie) 125 Château Montebello (Montebello) 227 Circuit Gilles-Villeneuve (Montréal) 106 Château Ramezay – Musée et site historique de Citadelle (Ville de Québec) 295 Montréal (Montréal) 63 Cité de l’énergie (Shawinigan) 269 Index Château-Richer (région de Québec) 329 Cité de l’Or/Village minier de Bourlamaque (Val- Château Taillefer Lafon (Laval) 118 d’Or) 243 Chaudière-Appalaches 349, 351 Clermont (Charlevoix) 448 Chelsea (Outaouais) 236 Climat 526 Chemin de croix (Sainte-Anne-de-Beaupré) 330 Clip ’n Climb (Laval) 118 Chemin de la Côte-Sainte-Catherine Coaticook (Cantons-de-l’Est) 170 (Montréal) 97 Cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue Chemin de Magoon Point (Fitch Bay) 168 (Longueuil) 139 Chemin des Falaises (La Malbaie) 446 Coin-du-Banc (Gaspésie) 404 Chemin des Vieux-Moulins (L’Acadie) 128 Collège Bourget (Rigaud) 144 Chemin de Tomifobia (Fitch Bay) 168 Collège de L’Assomption (L’Assomption) 183 Chemin du Gros-Cap (Île du Cap aux Meules) 420 Collège de Stanstead (Stanstead) 169 Chemin du Roy (région de Québec) 339 Colline Parlementaire (Ville de Chemin Royal (Beauport) 328 Québec) 308, 309 Chibougamau (Nord-du-Québec) 512 Collines Kékéko (Rouyn-Noranda) 250 Chicoutimi (Saguenay–Lac-Saint-Jean) 462, 463 Colonne Nelson (Montréal) 63 Chics-Chocs, réserve faunique des Commémoration de la Bataille de Saint-Denis (Gaspésie) 397 (Saint-Denis-sur-Richelieu) 134 Chisasibi Heritage and Cultural Centre Complexe Desjardins (Montréal) 74 (Chisasibi) 511 Complexe historique et patrimonial de C.A.M.I. Chisasibi (Nord-du-Québec) 511 (Grosse Île) 427 Chocolaterie des Pères Trappistes (Dolbeau- Complexe sportif Bell (Brossard) 138 Mistassini) 475 Compton (Cantons-de-l’Est) 170 ChocoMotive (Montebello) 227 Concours de Châteaux de sable des Îles (Havre- Chomedey (Laval) 118 Aubert) 536 Chouette à voir! (Saint-Jude) 134 Corporation de développement patrimonial, culturel et touristique de Natashquan Christ Church (Montréal) 72 (COPACTE) (Natashquan) 501 Christ Church (Sorel-Tracy) 135 Correspondances d’Eastman (Eastman) 168 551 Cosmodôme (Laval) 118 Domaine Pinnacle (Frelighsburg) 154 Coteau-du-Lac (Montérégie) 145 Domaine Pointe-de-Saint-Vallier (Saint- Vallier) 357 Côte-de-Beaupré (région de Québec) 327 Domaine seigneurial Sainte-Anne (Sainte-Anne- Côte-du-Sud (Chaudière-Appalaches) 350 de-la-Pérade) 265 Côte-Nord 478, 479 Domaine Steinbach (Saint-Pierre-de-l’Île- Cour des arts du Vieux-Montréal (Montréal) 63 d’Orléans) 338 Cours du Général-De Montcalm (Ville de Drogues 528 Québec) 311 Drummondville (Centre-du-Québec) 282, 283 Cours Le Royer (Montréal) 60 Duché de Bicolline (Saint-Mathieu-du-Parc) 271 Cours Mont-Royal, Les (Montréal) 68 Duhamel (Outaouais) 229 Couvent des Récollets, ancien (Trois- Dunes de Tadoussac (Tadoussac) 482 Rivières) 260 Dunham (Cantons-de-l’Est) 154 Cowansville (Cantons-de-l’Est) 158 Duparquet (Abitibi-Témiscamingue) 248 Cratère des Pingualuit (Parc national des Pingualuit) 517 Créations-sur-le-champ Land art Mont-Saint- Hilaire (Mont-Saint-Hilaire) 536 Croix de Gaspé (Gaspé) 402

Croix du Mont-Royal (Montréal) 92 E D Cuestas hudsoniennes (Nord-du-Québec) 515 Eastman (Cantons-de-l’Est) 168 Cyclorama de Jérusalem (Sainte-Anne-de- Beaupré) 330 Eaton Corner (Cantons-de-l’Est) 176 Écluse de Sainte-Catherine (Sainte-

Catherine) 137 Index Écluse de Saint-Lambert (Saint-Lambert) 138 École Delisle (Rivière-Ouelle) 374 École des arts visuels de l’Université Laval (Ville D de Québec) 320 Danville (Cantons-de-l’Est) 178 École du Rang II (Authier) 248 D’Arbre en Arbre Mirabel (Mirabel) 205 École Le Plateau (Montréal) 88 Décalage horaire 528 École Michaud (Île Verte) 380 Déplacements 524 Écomusée d’Anticosti (Île d’Anticosti) 499 Desbiens (Saguenay–Lac-Saint-Jean) 471 Écomusée de la Mi-Carême (Île du Cap aux Meules) 420 Deschambault (Deschambault-Grondines) 340 Écomusée du salage et du séchage du poisson Deschambault-Grondines (région de (Sainte-Thérèse-de-Gaspé) 408 Québec) 340 Économusée de la meunerie (Île aux Diamant (Ville de Québec) 315 Coudres) 442 Diffusion culturelle de Lévis (Lévis) 354 Économusée du papier (Saint-Joseph-de-la- Dispensaire de la Garde de La Corne (La Rive) 441 Corne) 247 Économusée du sable (Île du Havre Aubert) 423 Dolbeau-Mistassini (Saguenay–Lac-Saint- Éco-Odyssée (Wakefield) 238 Jean) 475 Éco-Parc des Etchemins (Saint-Joseph-de- Domaine Acer (Auclair) 389 Beauce) 367 Domaine de la forêt perdue (Notre-Dame-du- Édifice Aldred (Montréal) 59 Mont-Carmel) 264 Édifice de la Douane (Ville de Québec) 304 Domaine des Côtes d’Ardoise (Durham) 156 Édifice Ernest-Cormier (Montréal) 63 Domaine des flocons (Gatineau) 528 Édifice Gaston-Miron (Montréal) 88 Domaine Forget (Saint-Irénée) 445 Édifice Godin (Montréal) 80 Domaine Ives Hill (Compton) 171 Édifice Honoré-Mercier (Ville de Québec) 308 Domaine Joly-De Lotbinière (Sainte-Croix) 353 Édifice Jacques-Parizeau 75 Domaine Mackenzie-King (parc de la Gatineau) 237 Édifice Marie-Guyart (Ville de Québec) 311 552 Édifice New York Life (Montréal) 59 Église Saint-Charles-Borromée (Charlesbourg) 343 Édifice Price (Ville de Québec) 292 Église Saint-Charles-Borromée (Grondines ) 341 Édifices du Parlement (Ottawa) 235 Église Saint-Christophe (Victoriaville) 281 Édifice Sun Life (Montréal) 68 Église Sainte-Anne (Sainte-Anne-de-la- Eeyou Istchee (Nord-du-Québec) 508 Pérade) 265 Église anglicane St. George (Montréal) 68 Église Sainte-Anne (Sainte-Anne-des-Monts) 396 Église anglicane St.James Bedford) 157 Église Sainte-Anne (Sainte-Anne-de-Sorel) 136 Église anglicane St.James (Ormstown) 150 Église Sainte-Croix (Sainte-Croix) 353 Église anglicane St. James (Port-Daniel– Église Saint-Édouard (Bécancour) 278 Gascons) 409 Église Sainte-Emmélie (Leclercville) 352 Église anglicane St.James the Apostle (Stanbridge East) 156 Église Sainte-Famille (Sainte-Famille) 337 Église anglicane St.Luke (Waterloo) 159 Église Sainte-Geneviève (Berthierville) 187 Église anglicane St. Peter’s (parc national Église Sainte-Jeanne-de-Chantal (Notre-Dame- Forillon) 401 de-l’Île-Perrot) 146 Église anglicane St. Stephen (Grand-Mère) 269 Église Sainte-Luce (Sainte-Luce) 386 Église catholique Saint-Joseph (Saint-Joseph-de- Église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie la-Rive) 441 (L’Acadie) 128

E Église de L’Ange-Gardien (L’Ange-Gardien) 329 Église Sainte-Marie (Sainte-Marie) 367 Église de La Présentation (La Présentation) 134 Église Saint-Enfant-Jésus du Mile-End (Montréal) 98 Église de la Sainte-Famille (Cap-Santé) 340 Église Sainte-Rose-de-Lima (Laval) 116 Église de L’Assomption-de-la-Sainte-Vierge Église Saint-Étienne (Beaumont) 356 Index (L’Assomption) 183 Église Saint-Eustache (Saint-Eustache) 201 Église de Rivière-au-Tonnerre (Rivière-au- Tonnerre) 494 Église Saint-Félicien (Saint-Félicien) 474 Église de Saint-Bonaventure (Bonaventure) 411 Église Saint-François-de-Sales (Gatineau) 230 Église de Saint-Joachim (Saint-Joachim) 333 Église Saint-François-de-Sales (Laval) 116 Église d’Oka (Oka) 203 Église Saint-François-de-Sales (Neuville) 340 Église du Gesù (Montréal) 72 Église Saint-François-Xavier de Bassin (Île du Havre Aubert) 424 Église La Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge- Marie (Repentigny) 189 Église Saint-Georges (Cacouna) 380 Église montagnaise de Mingan (Mingan) 496 Église Saint-Georges (Saint-Georges) 368 Église Notre-Dame-de-Bonsecours (L’Islet- Église Saint-Grégoire (Saint-Grégoire) 285 sur-Mer) 361 Église Saint-Hilaire (Mont-Saint-Hilaire) 130 Église Notre-Dame-de-Jacques-Cartier (Ville de Église Saint-Ignace (Cap-Saint-Ignace) 361 Québec) 320 Église Saint-Jacques-le-Majeur (Causapscal) 415 Église Notre-Dame-de-la-Victoire (Lévis) 354 Église Saint-Jean-Baptiste (Montréal) 88 Église Notre-Dame-de-Liesse (Rivière- Ouelle) 374 Église Saint-Jean-Baptiste (Saint-Jean-Port- Joli) 363 Église Notre-Dame-de-Lorette (Wendake) 344 Église Saint-Jean-Baptiste (Ville de Québec) 316 Église Notre-Dame-des-Neiges (Trois- Pistoles) 381 Église Saint-Joseph (Deschambault) 340 Église Notre-Dame-des-Victoires (Ville de Église Saint-Joseph (Saint-Joseph-de- Québec) 302 Beauce) 367 Église Notre-Dame (Hébertville) 470 Église Saint-Louis (Lotbinière) 352 Église Notre-Dame-Immaculée (Roberval) 472 Église Saint-Mathias (Saint-Mathias-sur- Richelieu) 129 Église orthodoxe russe (Rouyn-Noranda) 249 Église Saint-Maxime (Scott) 366 Église Saint-André (Saint-André) 376 Église Saint Michael’s and Saint Anthony’s Église Saint-Antoine-de-Padoue (Louiseville) 275 (Montréal) 98 Église Saint-Antoine (Saint-Antoine-de-Tilly) 353 Église Saint-Michel-de-Percé (Percé) 406 553 Église Saint-Michel de Sillery (Sillery) 324 Église Saint-Michel (Saint-Michel-de- Bellechasse) 356 F Falaises de la Belle-Anse (Île du Cap aux Église Saint-Michel (Vaudreuil-Dorion) 143 Meules) 420 Église Saint-Patrice (Rivière-du-Loup) 378 Fatima (Île du Cap aux Meules) 420 Église Saint-Paul (Grand-Mère) 269 Faubourg Saint-Jean-Baptiste (Ville de Québec) 315, 317 Église Saint-Pierre de La Vernière (Île du Cap aux Meules) 420 Faune 27 Église Saint-Pierre (Saint-Pierre-de-l’Île- Ferme Bos G. (Saint-Elzéar) 412 d’Orléans) 338 Ferme C’est la Faute des Biquettes (Le Bic) 382 Église Saint-Roch (Ville de Québec) 322 Festi Jazz international de Rimouski (Rimouski) 536 Église Saint-Viateur (Montréal) 97 Festival Beauceron de l’Érable (Saint- Église Saint-Vincent-de-Paul (Laval) 113 Georges) 529 Église St. James United (Montréal) 72 Festival Bières et Saveurs (Chambly) 535 Église St. Matthew, ancienne (Ville de Festival d’astronomie populaire du Mont- Québec) 316 Mégantic (Cantons-de-l’Est) 177 Électricité 528 Festival d’astronomie populaire du Mont- Mégantic (parc national du Mont- Électrium, le centre d’interprétation de Mégantic) 531 F l’électricité d’Hydro-Québec (Verchères) 142 Festival de cinéma de la ville de Québec Éléphant (Cantons-de-l’Est) 164 (Québec) 536 Enfants 528 Festival de la chanson de Tadoussac (Tadoussac) 530 Index Éole Cap-Chat (Cap-Chat) 396 Festival de la galette de sarrasin de Louiseville Épicerie J.A. Moisan (Ville de Québec) 316 (Louiseville) 536 Érablière Marc-A. Deschênes (Saint-Jean-Port- Festival de la gibelotte de Sorel-Tracy (Sorel- Tracy) 532 Joli) 363 Festival de Lanaudière (Joliette) 533 Érico (Ville de Québec) 316 Festival de la Poutine (Drummondville) 542 Ermitage Saint-Antoine-de-Lac-Bouchette (Lac- Bouchette) 471 Festival de l’Érable de Plessisville (Plessisville) 530 Escalier Casse-Cou (Ville de Québec) 299 Festival de l’oie Blanche (Montmagny) 537 Espace 400e (Ville de Québec) 304 Festival de l’Oie des Neiges (Saint-Joachim) 536 Espace Félix-Leclerc (Saint-Pierre-de-l’Île- Festival de montgolfières de Gatineau d’Orléans) 338 (Gatineau) 536 Espace muséal et patrimonial des Petites Festival de musique émergente en Abitibi- Franciscaines de Marie (Baie-Saint-Paul) 436 Témiscamingue (Rouyn-Noranda) 534 Espace pour la vie (Montréal) 107 Festival des Arts de Saint-Sauveur (Saint- Sauveur) 534 Estérel (Laurentides) 212 Festival des films du monde de Montréal Étang Burbank (Danville) 178 (Montréal) 536 Événements 528 Festival des Guitares du Monde en Abitibi- Témiscamingue (Rouyn-Noranda) 530 Exotarium (Saint-Eustache) 202 Festival des Langues sales (La Sarre) 529 Exploramer, la mer à découvrir (Sainte-Anne- Festival des neiges (Puvirnituq) 516 des-Monts) 396 Festival d’été de Québec (Québec) 531 Expo de Saint-Hyacinthe (Saint-Hyacinthe) 534 Festival du Bleuet (Dolbeau-Mistassini) 535 Exporail le Musée ferroviaire canadien (Saint- Constant) 137 Festival du cinéma international en Abitibi- Témiscamingue (Rouyn-Noranda) 537 Exposition du omtéc de Stanstead (Ayer’s Festival du Cochon de Sainte-Perpétue (Sainte- Cliff) 170 Perpétue) 535 Expression, Centre d’exposition de Saint- Festival du conte et de la légende de l’Innucadie Hyacinthe (Saint-Hyacinthe) 132 (Natashquan) 534 554 Festival du DocuMenteur de l’Abitibi- Forêt de Maître Corbeau (Saint-Gabriel-de- Témiscamingue (Rouyn-Noranda) 529 Rimouski) 386 Festival en août (Chibougamau) 534 Forêt ornithologique Askikwaj (La Corne) 247 Festival en chanson de Petite-Vallée (Petite- Forêt récréative (Val-d’Or) 244 Vallée) 531 Forge-menuiserie Cauchon (Rivière-Malbaie) 452 Festival Feu et Glace (Repentigny) 528 Formalités d’entrée 524 Festival Folifrets Baie-James (Chibougamau) 529 Fort-Coulonge (Outaouais) 236 Festival Innu Nikamu (Maliotenam) 534 Fort de l’île Sainte-Hélène (Montréal) 104 Festival international de jardins (Grand- Métis) 531 Fort Ingall (Témiscouata-sur-le-Lac) 387 Festival international de jazz de Montréal Fort Péninsule (parc national Forillon) 401 (Montréal) 74, 530 Fossilarium (Notre-Dame-du-Nord) 252 Festival international de la chanson de Granby Français québécois 537 (Granby) 534 FrancoFolies de Montréal (Montréal) 530 Festival international de la poésie (Trois- Rivières) 537 Franklin (Montérégie) 150 Festival international de Musique Actuelle de Frelighsburg (Cantons-de-l’Est) 154 Victoriaville (Victoriaville) 530 Fresque de la Nation (Wendake) 346 Festival International des Rythmes du Monde Fresque des Québécois (Ville de Québec) 302 (Saguenay) 535 G Fresque du Petit-Champlain (Ville de Festival international du blues de Tremblant Québec) 300 (Mont-Tremblant) 533 Fromagerie du Pied-de-Vent (Île du Havre aux Festival International du Domaine Forget Maisons) 426 (Sainte-Irénée) 533 Fromagerie F.X. Pichet (Sainte-Anne-de-la- Index Festival international Nuits d’Afrique Pérade) 265 (Montréal) 531 Fromagerie Île-aux-Grues (Saint-Antoine-de- Festival Juste pour rire (Montréal) 531 L’Isle-aux-Grues) 361 Festival mémoire et racines (Joliette) 533 Fromagerie L’Ancêtre (Bécancour) 279 Festival Musique du Bout du Monde (Gaspé) 534 Fumoir Cascapédia (Cascapédia) 413 Festival Orford Musique (Orford) 531 Fumoir d’Antan – Économusée de la boucanerie Festivals 528 (Île du Havre aux Maisons) 426 Festival St-Côme en glace (St-Côme) 528 Funiculaire (Ville de Québec) 299 Festival Western de Saint-Tite (Saint-Tite) 536 Funtropolis (Laval) 118 Festivent (Lévis) 532 FestiVoix de Trois-Rivières (Trois-Rivières) 533 Fête des vendanges Magog-Orford (Magog) 536 Fête d’hiver de Saint-Jean-Port-Joli (Saint-Jean- Port-Joli) 529 G Fête du Lac des Nations (Sherbrooke) 531 Galerie d’Art Douce Passion (Ville de Fête du Vieux Marché (Saint-Denis-sur- Québec) 302 Richelieu) 134 Galerie d’art du Parc (Trois-Rivières) 260 Fête du Vol Libre (Mont-Saint-Pierre) 532 Galerie d’art du Trait-Carré (Charlesbourg) 343 Fêtes de la Nouvelle-France (Québec) 534 Galerie d’art Foreman (Lennoxville) 173 Fêtes gourmandes de Lanaudière (Saint- Galerie Louise-Carrier (Lévis) 354 Jacques) 535 Galeries intérieures (Montréal) 72 Finnegan’s Market (Hudson) 144 Galets de Natashquan (Natashquan) 502 Fitch Bay (Cantons-de-l’Est) 168 Garage de la culture (Saint-Élie-de-Caxton) 272 Fjord Sugluk (Salluit) 516 Gare de Saint-Faustin–Lac-Carré (Saint-Faustin– Flore 26 Lac-Carré) 217 Fonderie Horne (Rouyn-Noranda) 250 Gare du Palais (Ville de Québec) 304 Fontaine de Tourny (Ville de Québec) 308 Gare maritime Iberville du Port de Montréal Foresta Lumina (Coaticook) 170 (Montréal) 62 555 Gare Windsor (Montréal) 68 Hébergement 537 Gaspé (Gaspésie) 402, 403 Hébertville (Saguenay–Lac-Saint-Jean) 470 Gaspésie 390, 391 Hemmingford (Montérégie) 150 Gatineau (Outaouais) 230, 233 Heures d’ouverture 539 Géo-Explora (Montebello) 227 Histoire 27 Géographie 26 Hochelaga-Maisonneuve (Montréal) 107, 109 Géoparc de Percé (Percé) 406 Hôpital général des Sœurs Grises (Montréal) 62 Georgeville (Cantons-de-l’Est) 168 Hôpital Notre-Dame (Montréal) 88 Gîtes touristiques 538 Hôtel Clarendon (Ville de Québec) 292 Godbout (Côte-Nord) 490 Hôtel de Glace (Saint-Gabriel-de-Valcartier) 347 Granby (Cantons-de-l’Est) 160 Hôtel de ville de Maisonneuve, ancien (Montréal) 110 Grande Allée (Ville de Québec) 309, 310 Hôtel de ville de Montréal (Montréal) 63 Grande Bibliothèque (Montréal) 84 Hôtel de ville (Saint-Armand) 154 Grande-Entrée (Île de la Grande Entrée) 427 Hôtel de ville (Sherbrooke) 173 Grande Roue de Montréal (Montréal) 64 Hôtel de ville (Trois-Rivières) 258 Grandes Fêtes TELUS (Rimouski) 533 Hôtel-Dieu de Montréal (Montréal) 78 Grandes-Piles (Mauricie) 266 Hôtel du Parlement (Ville de Québec) 308 H Grand-Mère (Mauricie) 269 Hôtel Jean-Baptiste-Chevalier (Ville de Grand-Métis (Gaspésie) 393 Québec) 300 Grand Prix de Trois-Rivières (Trois-Rivières) 535 Hôtel-Musée Premières Nations (Wendake) 344 Grand Prix du Canada (Montréal) 530 Hôtels 538 Index Grands feux du Casino du Lac-Leamy Hôtel Tadoussac (Tadoussac) 482 (Gatineau) 534 Hudson (Montérégie) 144 Grands Feux Loto-Québec (Québec) 534 Hydromellerie du Vieux Moulin (Sainte- Grand Théâtre de Québec (Ville de Flavie) 393 Québec) 311, 314 Grange ronde (Mansonville) 164 Grange Walbridge (Mystic) 157 Grondines (Deschambault-Grondines) 341 Gros Pierre, Le (Compton) 171 I Grosse-Île-et-le-Mémorial-des-Irlandais, Lieu historique de la (Montmagny) 359 Île aux Coudres (Charlevoix) 442 Grosse Île (Îles de la Madeleine) 427 Île aux Grues (Chaudière-Appalaches) 360 Grotte à la Patate (Île d’Anticosti) 499 Île aux Lièvres (Rivière-du-Loup) 378 Grotte de Saint-Elzéar (Saint-Elzéar) 412 Île Bonaventure (Gaspésie) 406 Groupe Cléroux (Laval) 117 Île Boudreau (Île de la Grande Entrée) 427 Guérin (Abitibi-Témiscamingue) 252 Île Brion (Îles de la Madeleine) 428 Île d’Anticosti (Côte-Nord) 498, 499 Île de Fort-George (Nord-du-Québec) 511 Île de la Grande Entrée (Îles de la Madeleine) 427 Île de la Pointe aux Loups (Îles de la H Madeleine) 426 Habitat 67 (Montréal) 103 Île d’Entrée (Îles de la Madeleine) 428 Harrington Harbour (Côte-Nord) 503 Île d’Orléans (région de Québec) 334 Havre-Aubert (Île du Havre Aubert) 423 Île du Cap aux Meules (Îles de la Madeleine) 420 Havre-aux-Maisons (Île du Havre aux Île du Havre Aubert (Îles de la Madeleine) 423 Maisons) 425 Île du Havre aux Maisons (Îles de la Havre-Saint-Pierre (Côte-Nord) 496 Madeleine) 425 556 Île Jésus (Laval) 113 Jardins du cap à l’Aigle (Cap-à-l’Aigle) 452 Île Notre-Dame (Montréal) 103, 105 Jardins du Sanctuaire (Cap-de-la-Madeleine) 264 Île Pamiuq (Kangirsuk) 519 Jardins Gamelin (Montréal) 84 Île Saint-Barnabé (Bas-Saint-Laurent) 384 Jardin universitaire Roger-Van den Hende Île Saint-Bernard (Châteauguay) 147 (Sainte-Foy) 326 Île Sainte-Hélène (Montréal) 103, 105 Joliette (Lanaudière) 185 Îles de la Madeleine 416, 417 Jonquière (Saguenay–Lac-Saint-Jean) 465, 466 Route des Îles de la Madeleine 419 Journée autochtone de Chibougamau (Nord-du- Îles de Sorel (Sainte-Anne-de-Sorel) 136 Québec) 531 Îles du Pot à l’Eau-de-Vie (Rivière-du-Loup) 378 Journée nationale des patriotes (Saint-Denis-sur- Richelieu) 134 Îles Hopewell (Nord-du-Québec) 515 Jours fériés 539 Îles Manitounuk (Nord-du-Québec) 514 Just for Laughs Festival (Montréal) 531 Île Smith (Nord-du-Québec) 516 Île Verte (Bas-Saint-Laurent) 380 Immersia (Laval) 119 Impérial Bell (Ville de Québec) 320 Indice du bonheur, L’ (Rouyn-Noranda) 249 K J Insectarium de Montréal (Montréal) 107 Kahnawake (Montérégie) 147 Institut culturel cri Aanischaaukamikw (Oujé- Bougoumou) 513 Kamouraska (Bas-Saint-Laurent) 374 Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec Kangiqsualujjuaq (Nord-du-Québec) 520 (Montréal) 82 Kangiqsujuaq (Nord-du-Québec) 516 Index Institut (Joliette) 185 Kangirsuk (Nord-du-Québec) 518 International de montgolfières de Saint-Jean-sur- Kinawit (Val-d’Or) 244 Richelieu (Saint-Jean-sur-Richelieu) 534 Kingsey Falls (Centre-du-Québec) 282 Inuits 40 Kinnear’s Mills (Chaudière-Appalaches) 370 Inukjuak (Nord-du-Québec) 515 Kiosque Edwin-Bélanger (Ville de Québec) 313 iSaute (Laval) 118 ITHQ (Montréal) 82 Knowlton (Cantons-de-l’Est) 161 Ivujivik (Nord-du-Québec) 516 Kuujjuaq (Nord-du-Québec) 519 Kuujjuaraapik (Nord-du-Québec) 514

J Jardin botanique (Montréal) 107 L Jardin Daniel A. Séguin (Saint-Hyacinthe) 132 La Baie (Montréal) 72 Jardin de Saint-Roch (Ville de Québec) 319 La Baie (Saguenay–Lac-Saint-Jean) 461 Jardin de sculptures du CCA (Montréal) 69 La Bauge (Brigham) 156 Jardin des glaciers (Baie-Comeau) 488 Labelle (Laurentides) 222 Jardin des Gouverneurs (Ville de Québec) 290 La Biennale de Sculpture de Saint-Jean-Port-Joli (Saint-Jean-Port-Joli) 532 Jardin Jeanne-d’Arc (Ville de Québec) 311 La Bordée (Ville de Québec) 323 Jardins à fleur de peau, Les (Val-d’Or) 244 La Bostonnais (Mauricie) 267 Jardin Scullion (L’Ascension-de-Notre- Seigneur) 476 Labyrinthe des insectes (Amos) 246 Jardins de la Synergie (Shawinigan) 270 L’Acadie (Montérégie) 128 Jardins de l’Hôtel-de-Ville (Ville de Québec) 293 Lac aux Castors (Montréal) 94 Jardins de Métis (Grand-Métis) 393 Lac-Bouchette (Saguenay–Lac-Saint-Jean) 471 Jardins de Vos Rêves (Saint-Ferdinand) 280 Lac Brome (Knowlton) 161 557 Lac des Deux Montagnes (Laurentides) 201 Lavaltrie (Lanaudière) 188 Lac des Sables (Sainte-Agathe-des-Monts) 216 Laveries 539 La Chute de mots (Ville de Québec) 320 La vieille fromagerie Perron (Saint-Prime) 473 Lac Masson (Sainte-Marguerite-du-Lac- La Virée (Carleton-sur-Mer) 537 Masson) 212 Le Bic (Bas-Saint-Laurent) 382 Lac Mégantic (Cantons-de-l’Est) 177 Le Cep d’Argent (Magog) 165 Lac-Mégantic (Cantons-de-l’Est) 178 Leclerc, Félix 339 Lac Memphrémagog (Cantons-de-l’Est) 164 Leclercville (Chaudière-Appalaches) 352 Lac Mistassini (Nord-du-Québec) 514 Le Festif! (Baie-Saint-Paul) 533 La Corne (Abitibi-Témiscamingue) 247 Le Flambeau (Trois-Rivières) 260 Lac Pingualuk (Parc national des Pingualuit) 518 Lennoxville (Cantons-de-l’Est) 173 Lac Saint-Joseph (région de Québec) 346 L’Épopée de Capelton (North Hatley) 171 Lac-Supérieur (Laurentides) 221 Le Relais (région de Québec) 344 Lac Tasiujaq (Nord-du-Québec) 515 Les Bergeronnes (Côte-Nord) 485 Lac Témiscouata (Témiscouata-sur-le-Lac) 387 Les Bio-Jardins Rocher-Percé (Val-d’Espoir) 408 Lac Wiyâshâkimî (Nord-du-Québec) 515 Les Éboulements (Charlevoix) 444 La Diable (Lac-Supérieur) 221 Les Escoumins (Côte-Nord) 486 La Fabrique (Ville de Québec) 320 L Les Gros Becs (Ville de Québec) 298 La falaise apprivoisée (Ville de Québec) 320 Les Pervenches (Farnham) 156 La Grande-1 (Radisson) 510 L’Étang-des-Caps (Île du Havre Aubert) 424 La Grave, site patrimonial de (Île du Havre L’Étang-du-Nord (Île du Cap aux Meules) 420 Aubert) 423 Index La Halte miel (Château-Richer) 329 Lévis (Chaudière-Appalaches) 354, 355 Laiterie de Coaticook (Coaticook) 170 Lieu historique national de Coteau-du-Lac (Coteau-du-Lac) 145 La Malbaie (Charlevoix) 446, 447 Lieu historique national de la Bataille-de-la- La Martre (Gaspésie) 398 Châteauguay (Salaberry-de-Valleyfield) 149 Lanaudière 179, 180 Lieu historique national de la Bataille-de-la- L’Ange-Gardien (région de Québec) 329 Ristigouche (Pointe-à-la-Croix) 414 L’Anglicane (Lévis) 356 Lieu historique national de la Grosse-Île-et-le- Mémorial-des-Irlandais (Montmagny) 359 L’Anse-à-Beaufils (Gaspésie) 408 Lieu historique national de la Maison sir Étienne- L’Anse-au-Griffon (Gaspésie) 400 Paschal-Taché (Montmagny) 358 L’Anse-à-Valleau (Gaspésie) 400 Lieu historique national de la Maison-Wilfrid- La Pimbina (Lac-Supérieur) 221 Laurier (Victoriaville) 280 La Pocatière (Bas-Saint-Laurent) 373 Lieu historique national de l’Église-Notre-Dame- de-la-Présentation (Shawinigan) 270 La Prairie (Montérégie) 137 Lieu historique national des Forges-du-Saint- La Présentation (Montérégie) 134 Maurice (Trois-Rivières) 261 La Roche à Veillon (Saint-Jean-Port-Joli) 364 Lieu historique national des Fortifications-de- Québec (Ville de Québec) 295 La Romaine (Côte-Nord) 503 La Sarre (Abitibi-Témiscamingue) 248 Lieu historique national des Forts-de-Lévis (Lévis) 355 L’Ascension-de-Notre-Seigneur (Saguenay–Lac- Saint-Jean) 476 Lieu historique national des Forts-et-Châteaux- Saint-Louis (Ville de Québec) 290 L’Assomption (Lac-Supérieur) 221 Lieu historique national de Sir-Wilfrid-Laurier L’Assomption (Lanaudière) 183 (Saint-Lin–Laurentides) 189 La Tuque (Mauricie) 267 Lieu historique national du Canal-de-Carillon (Saint-André-d’Argenteuil) 204 Laurentides 198, 199 Lieu historique national du Canal-de-Chambly Laval 112, 115 (Chambly) 124 Laval en Blanc (Laval) 528 Lieu historique national du Canal-de-Saint-Ours Laval-sur-le-Lac (Laval) 117 (Saint-Ours) 135 558 Lieu historique national du Fort-Chambly Maison culturelle Armand Vaillancourt (Saint- (Chambly) 123 André) 376 Lieu historique national du Fort-Lennox (Saint- Maison Darveau (Neuville) 339 Paul-de-l’Île-aux-Noix) 128 Maison d’école du rang Cinq-Chicots Lieu historique national du Fort-Témiscamingue (Victoriaville) 281 (Ville-Marie) 253 Maison de la culture Roland-Jomphe (Havre- Lieu historique national du Manoir-Papineau Saint-Pierre) 496 (Montebello) 226 Maison de la culture (Trois-Rivières) 258 Lieu historique national du Phare-de-Pointe-au- Maison de la Douane (Montréal) 60 Père (Pointe-au-Père) 385 Maison de la prune, La (Saint-André) 376 Lieu historique national Louis-S.-St-Laurent (Compton) 171 Maison de l’eau (Sherbrooke) 174 L’îlot des Palais (Ville de Québec) 306 Maison de mère dYouville (Montréal) 62 L’International des Feux Loto-Québec Maison de nos Aïeux (Sainte-Famille) 337 (Montréal) 531 Maison des Chapais (Saint-Denis-De La L’Islet-sur-Mer (Chaudière-Appalaches) 361 Bouteillerie) 374 L’Isle-Verte (Bas-Saint-Laurent) 380 Maison des contes et légendes de Lavaltrie (Lavaltrie) 188 Littérature 48 Maison des dunes (Tadoussac) 482 Livart, Le (Montréal) 88 Maison des Gouverneurs (Sorel-Tracy) 135 M Location d’appartements 539 Maison des Jésuites de Sillery (Sillery) 325 Location de voitures 524 Maison dite Louis-Hippolyte-La Fontaine Longue-Pointe-de-Mingan (Côte-Nord) 495 (Boucherville) 141 Longueuil (Montérégie) 139, 140 Maison Dolbel-Roberts (parc national

Index Forillon) 401 L’Orpailleur (Durham) 156 Maison Donaldson (Roberval) 472 Lotbinière (Chaudière-Appalaches) 352 Maison Dr Joseph-Frenette (Causapscal) 415 Louiseville (Mauricie) 274 Maison Drouin (Sainte-Famille) 337 Lourdes-de-Blanc-Sablon (Côte-Nord) 503 Maison du Bootlegger (La Malbaie) 448 L’Outaouais en fête (Gatineau) 531 Maison du docteur Joseph Côté (Saint- Vallier) 357 Maison du Frère-Moffet (Ville-Marie) 253 Maison du Marais, La (Sainte-Anne-de- Sorel) 136 M Maison Dumulon (Rouyn-Noranda) 249 Maeva Surf (Laval) 118 Maison du notaire (Trois-Pistoles) 381 Magasin Franchère (Saint-Mathias-sur- Maison Éphraïm-Bédard (Charlesbourg) 343 Richelieu) 129 Maison et atelier Rodolphe-Duguay (Nicolet) 285 Magasin Général Historique Authentique 1928 Maison Félix-Leclerc (Vaudreuil-Dorion) 144 (L’Anse-à-Beaufils) 408 Maison François-Jacquet-Dit-Langevin (Ville de Magasin général Le Brun (Maskinongé) 275 Québec) 292 Magasin Hodge (Stanbridge East) 156 Maison Gendreau (Saint-Laurent-de-l’Île- Magasin Hyman & Sons, ancien (parc national d’Orléans) 335 Forillon) 401 Maison Girardin (Beauport) 328 Magog (Cantons-de-l’Est) 165 Maison Habitat 07 (Baie-Saint-Paul) 435 Main (Montréal) 78, 79 Maison Hamel-Bruneau (Sillery) 325 Maison Alphonse-Desjardins (Lévis) 354 Maison Henry-Stuart (Ville de Québec) 311 Maison amérindienne (Mont-Saint-Hilaire) 130 Maison Horatio-Walker (Sainte-Pétronille) 335 Maison Bélisle (Terrebonne) 182 Maison Jean-Demers (Ville de Québec) 300 Maison Blanchette (parc national Forillon) 401 Maison Johan-Beetz (Baie-Johan-Beetz) 500 Maison Butters (Stanstead) 169 Maison Laberge (L’Ange-Gardien) 329 Maison Cirice-Têtu (Ville de Québec) 290 Maison Lamontagne (Rimouski) 384