17/1/2014 - Wikipédia

Michel Ribault ▾ 5 results by 2 friends ▾ Jacques Anquetil

Jacques Anquetil est un coureur cycliste français, né à Mont-Saint-Aignan (Seine-Inférieure, aujourd'hui Seine- Jacques Anquetil Maritime) le 8 janvier 1934 et mort d'un cancer de l'estomac le 18 novembre 1987 à Rouen (Seine-Maritime). Surnommé « Maître Jacques », il est notamment le premier coureur cycliste à avoir été quintuple vainqueur du Tour de , et l'auteur du doublé Dauphiné libéré-Bordeaux- en 1965. Il a également remporté cinq Paris-Nice et construit ses nombreux succès dans les courses par étapes, grâce à ses qualités de rouleur lors des contre-la-montre et à ses tactiques de course. Il détient le record du nombre de podiums dans les trois grands Tours : treize.

Sommaire

1 Les débuts 2 Sa carrière professionnelle Jacques Anquetil en 1963 3 Ses exploits 4 Ses différentes équipes Informations 5 L'après-carrière et la question du dopage Nom Anquetil 6 Vie privée Prénom Jacques 7 Palmarès Surnom Maître Jacques, la Caravelle 7.1 Palmarès junior et amateur 7.2 Palmarès professionnel Date de 8 janvier 1934 naissance 7.3 Résultats sur les grands tours 7.3.1 Date de décès 18 novembre 1987 (à 53 ans) 7.3.2 Tour d'Italie 7.3.3 Tour d'Espagne Pays France 7.4 Records du monde Spécialité Courses à étapes 8 Distinctions Rouleur 9 Citations Équipe amateur 10 Bibliographies 1950-1952 AC Sottevillais 11 Vidéos et DVD Équipe professionnelle 12 Notes et références 1953 La Française 13 Liens externes 1954-1955 La Perle - Hutchinson 1956 1957-1958 Helyett - Potin 1959-1961 Helyett - Fynsec 1962-1964 Saint-Raphael Les débuts 1965-1966 Ford France 1967-1969 Principales victoires Super Prestige Pernod 1961, 1963, 1965 et 1966 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 1/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia Anquetil vit son enfance à Mont-Saint-Aignan, sur les 3 championnats hauteurs de Rouen, en Normandie. Il y vit avec ses parents, Champion de France de poursuite 1955, Ernest (maître-maçon) et Marie, et son frère Philippe. Puis 1956 et 1957 la famille s'installe à Bois-Guillaume dans une maison de 8 Grands Tours deux étages, « l'une de ces maisons aux poutres apparentes Tour de France 1957, 1961, 1962, 1963 et 1964 que les touristes trouvent jolies et ceux qui les habitent Tour d'Italie 1960 et 1964 inconfortables ». Tour d'Espagne 1963 23 victoires d'étapes dans les grands tours En 1941, son père refuse de participer pour l'occupant aux Tour de France (16 étapes) ouvrages de défense du mur de l'Atlantique. La famille Tour d'Italie (6 étapes) choisit alors de se rendre au hameau de Bourguet, près de Tour d'Espagne (1 étape) Quincampoix. Alors que son père n'a plus de travail, 12 classiques Anquetil fait comme ses sœurs et beau-frère restés à Bois- Liège-Bastogne-Liège 1966 Guillaume : il se reconvertit dans la culture des fraises. Il Gand-Wevelgem 1964 reçoit son premier vélo - de marque Alcyon - à l'âge de Bordeaux-Paris 1965 quatre ans et, deux fois par jour, il parcourt un kilomètre et Grand Prix des Nations 1953, 1954, 1955, 1956, demi pour se rendre au village et revenir. 1957, 1958, 1961, 1965 et 1966 13 courses par étapes Il apprend le métier d’ajusteur-fraiseur au collège technique Paris-Nice 1957, 1961, 1963, 1965 et 1966 Critérium du Dauphiné libéré 1963 et 1965 de Sotteville-lès-Rouen, où il joue de nombreuses parties Quatre jours de Dunkerque 1958 et 1959 de billard avec Maurice Dieulois. Son ami rejoint le club de cyclisme de Sotteville. Anquetil l'y accompagne, assiste aux Critérium national 1961, 1963, 1965 et 1967 épreuves, au besoin le félicite. Dieulois devient un coureur dont la renommée locale séduit les filles. Jacques, d'abord peu intéressé par le , est peu à peu fasciné par son Dieulois, qui découpe les premiers articles que lui consacrent les journaux locaux et collecte ses primes de 1 victoire .

Poussé par Dieulois, Anquetil signe le 2 décembre 1950 à presque 17 ans sa première licence amateur à l'AC Sottevillais. Il passe un essai concluant avec André Boucher, qui s'occupe des jeunes d'un club où l'on retrouve parmi les dirigeants le père de Dieulois. Après un CAP d’ajusteur-fraiseur, Anquetil pense seconder son père, horticulteur spécialisé dans la culture des fraises. Finalement, il décide de se consacrer exclusivement au vélo et démissionne de son emploi de tourneur.

Il participe au Grand Prix de Gai-Sport, sa première course officielle, le 8 avril 1951. C'est son coéquipier Maurice Dieulois qui s'impose. Après une quatrième puis une troisième place lors des deux courses suivantes, il remporte le prix Maurice-Latour le 3 mai 1951 à Rouen (1re victoire). Par la suite, il gagne à deux reprises, chaque fois en solitaire. Il vise le Maillot des Jeunes de Paris Normandie, qui récompense le meilleur débutant de la région. La finale du trophée se court à Pont-Audemer. Il s'agit d'un contre-la-montre de 85,6 kilomètres, qui regroupe les quatorze premiers du classement provisoire. Anquetil part dernier et Dieulois avant-dernier, puisqu'ils occupent les deux premières places après les courses en ligne. Très vite, Anquetil, parti quatre minutes après Dieulois, a son ami en point de mire : « Je ruinais peut-être à cet instant-là tous ses espoirs. Je ne veux pas paraître plus sentimental que je ne le suis, mais je le dis parce que c'est vrai, j'ai ralenti pendant une dizaine de kilomètres pour ne pas le dépasser trop vite. Enfin comme le temps passait, j'ai dû me décider à le doubler. Je le 2 fis comme une flèche, sans un regard, pour abréger la chose » . 3 Il enfile donc le Maillot des Jeunes 1951 et remporte dans la foulée le titre de Champions Normandie des 2, 4 sociétés, avec Dieulois, Le Ber, Levasseur et Quinet .

Il signe à cette époque seize victoires chez les amateurs, dont le Prix de France en 1952 ainsi que le Tour de la Manche et le Championnat de France amateur sur route la même année.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 2/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia Sa carrière professionnelle

En 1953, Jacques Anquetil passe professionnel dans l'équipe « La Perle » de Francis Pélissier. Il y remporte la même année sa première course importante, le Grand Prix des Nations, en approchant de trente secondes le record de l'épreuve, détenu par le Suisse . Jusqu'au crépuscule de sa carrière chez Bic en 1969, Anquetil totalise 184 victoires, excellant aussi bien dans les courses par étapes, les contre-la-montre ou sur la piste. Seules les courses d'un jour lui sont moins favorables, malgré quelques exploits. Anquetil estimant que les classiques, et en particulier Paris-Roubaix où il crève à douze kilomètres de l'arrivée en 1958, ne sont que de la loterie.

Durant seize ans au plus haut niveau, il est l'adversaire des plus grands champions, de à en passant par , ou . Malgré l'hostilité d'une partie du public français lassé de sa domination, ses supporters sont très nombreux. Il se fait entendre notamment lors des rencontres avec Poulidor : la tension est telle qu'il en sort une véritable doctrine : l'Anquetilisme par opposition au Poulidorisme (plus humble, plus proche du peuple). Outre le duel du Puy de Dôme lors du Tour de France 1964, le sommet de leur rivalité est atteint lors du Paris-Nice de 1966 dans la dernière étape : Poulidor, maillot blanc de leader, est littéralement harcelé par les lieutenants d'Anquetil dans l'arrière-pays niçois. Jean-Claude Wuillemin « poussant » même , coéquipier du Limousin, dans le fossé. « Maître Jacques » finalement gagne la course, après avoir lâché Poulidor dans la dernière côte. Il faudra attendre la fin de carrière d'Anquetil, pour que les deux 5 hommes se réconcilient, et deviennent par la suite amis .

Parmi ses plus grands succès, on peut citer cinq Tours de France : en 1957 pour sa première participation à vingt-trois ans, puis de 1961 à Anquetil (à droite) en discussion avec 1964 sans discontinuer. Il gagne au total seize étapes, porte le maillot Rik Van Looy (1964). jaune cinquante et un jours et obtient aussi une troisième place en 1959 derrière Federico Bahamontes et devant Roger Rivière. Il fait ses adieux au Tour en 1966 sur un abandon, lors de la dix-neuvième étape entre Chamonix et Saint-Étienne. Par ailleurs, il triomphe dans les deux autres Grands Tours : en 1960 et 1964 sur le Giro, et en 1963 sur la Vuelta. Il gagne aussi neuf Grands Prix des Nations, un record qui ne sera plus jamais battu du fait de l'annulation de la course en 2005, cinq Paris-Nice (1957, 1961, 1963, 1965-66), quatre Critérium National (1961, 63, 65, 67), deux Dauphiné Libéré (1963-1965), Gand-Wevelgem, sa première classique belge en 1964, Bordeaux-Paris en 1965, réussissant ainsi le doublé quelques heures après sa victoire dans le Dauphiné, Liège-Bastogne-Liège en solitaire en 1966 (cinq minutes d'avance) et le Tour de Catalogne en 1968. Néanmoins, il ne parvient pas à conquérir le titre de champion du monde sur route, battu au sprint par en 1966 sur la piste du Nürburgring en Allemagne. Le titre de champion de France professionnel manque également à son palmarès.

Sur la piste, il détient deux records de l'heure : en 1956 au Vigorelli de Milan, il fait tomber avec 46,159 km/h, le vieux record de Fausto Coppi datant de 1942 ; en 1967, il bat celui de Roger Rivière avec 47,493 km/h. Mais ce record n'est pas homologué, car Jacques Anquetil refuse de satisfaire au contrôle antidopage. Enfin, il est également vice-champion du monde de poursuite en 1956.

Fait chevalier de la Légion d'honneur des mains du Général de Gaulle en 1966, il tire sa révérence en Belgique, sur le vélodrome d'Anvers, le 27 décembre 1969.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 3/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia Ses exploits

En 1961, Anquetil annonce son défi de porter le maillot jaune de la première à la dernière étape. Exploit qu'il réalise, s'attirant d'ailleurs les foudres de Jacques Goddet, directeur de la course, qui lui reproche vivement de « tuer le Tour », mais attise également la colère des spectateurs qui l'accueillent à l'arrivée de la dernière étape au Parc des Princes par des sifflets. Évènement dont il tirera une certaine ironie, puisque quelques années plus tard, il baptisera son bateau « Sifflets ».

Lors du Tour de France 1963, durant la dix-septième étape Val d'Isère-Chamonix, Jacques Anquetil change de monture (jugée trop lourde) avant d'aborder les difficiles pentes de la Forclaz. Le règlement interdit pourtant de changer de vélo, sauf en cas d'incident mécanique. Son directeur sportif Raphaël Géminiani, accourt à ses côtés et feint de constater le problème que rencontre son coureur. En fait, il en profite pour sectionner le câble du dérailleur et trompe ainsi la vigilance du commissaire de course. Anquetil repart avec un vélo plus léger dans le col, suit Bahamontès mais surtout lâche Poulidor. Anquetil (à droite) et Rik Van Looy Dans la descente pour aller plus vite, Maître Jacques reprend sa discutent avant le départ de la 5e étape première monture qui entre temps a été réparée, et bat l'Espagnol au du Tour de France 1963 à Rouen. sprint à Chamonix. Anquetil remporte sa première grande étape de montagne dans le Tour, mais surtout, fait un grand pas vers une quatrième victoire sur la Grande Boucle.

En 1964, la France est coupée en deux dans le Tour de France, entre pro-Anquetil et pro-Poulidor. Les deux hommes se livrent un duel homérique sur les pentes du Puy de Dôme. Anquetil est lâché par Poulidor mais, pour quatorze secondes, conserve son maillot jaune. Anquetil gagne à Paris son cinquième et dernier Tour de France avec cinquante-cinq secondes d'avance sur Poulidor.

En 1965, sur une idée de Raphaël Géminiani, il remporte à la fois le Critérium du Dauphiné libéré, course de montagne par étapes, et Bordeaux-Paris. L'exploit réside dans le fait que les deux courses ne sont séparées que de sept heures, la première finissant à dix-sept heures et la deuxième partant à minuit. À son arrivée au Parc des Princes, il reçoit une telle ovation de la part du public, que certains l'ont vu verser quelques larmes.

La même année, alors que le fossé se creuse entre les deux champions, Raymond Poulidor accepte de mettre ses ambitions de côté et de travailler au succès d'Anquetil au championnat du monde à Lasarte près de Saint- Sébastien. Marcel Bidot, patron de l'équipe de France, accourt auprès du quintuple vainqueur du Tour pour lui annoncer la bonne nouvelle. Anquetil, sans ménagement pour son historique rival répond : « Il est encore plus con que je le pensais ».

En neuf participations au Grand Prix des Nations de 1953 à 1966, il n'est jamais battu. Ses adversaires défaits sont notamment, Hugo Koblet lors de sa deuxième victoire en 1954 (alors qu'il n'a encore que vingt ans) mais aussi Felice Gimondi et Eddy Merckx respectivement deuxième et troisième de l'édition 1966.

En 1966, au Tour de Sardaigne, il déguste à chaque étape les spécialités locales. Jacques Anquetil remporte néanmoins cette course, après cette tournée gastronomique qui va à l'encontre de la diététique sportive traditionnelle.

En 1967, alors que plus personne ne croit en lui, il se lance un nouveau défi, celui de battre le record de l'heure détenu jusque là par Roger Rivière. Malgré des tentatives décevantes à l'entraînement qui lui valent quelques critiques dans la presse spécialisée, Jacques Anquetil réussit l'exploit de faire tomber le chrono de son

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 4/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia compatriote en portant le record à 47,493 km/h. Sa performance n'est cependant pas homologuée, car il refuse de se soumettre au contrôle anti-dopage. Jacques Anquetil a cette réponse : « je m'en fous que le record ne soit pas homologué, je l'ai battu un point c'est tout ».

Jacques Anquetil est le premier coureur de l'histoire à remporter à cinq reprises le Tour de France. Il est également le premier coureur français à avoir gagné le Tour d'Italie (en 1960) et à avoir réalisé le doublé Giro- Tour en 1964.

Ses différentes équipes

Anquetil porta successivement les couleurs de « La Perle » (1953-1955) (directeur sportif : Francis Pélissier), « Helyett » (1956-1958), « ACBB Leroux » (1959-1960), « Saint-Raphaël » (1961-1964), « Ford-Gitane » (1965-1966), équipe française avec laquelle il remporte la Coupe du Monde Intermarques en 1965 et « Bic » (1967-1969). Son premier entraîneur, dès sa licence à Sotteville, fut André Boucher (dit Papa Boucher) auprès duquel il revenait souvent prendre conseils et forces avant ses grandes compétitions, telles les « contre-la- montre ».

L'après-carrière et la question du dopage

À son retrait de la compétition, Anquetil fut correspondant du journal L'Équipe, consultant sur Europe 1, puis sur Antenne 2, directeur de course de Paris-Nice et du Tour méditerranéen, directeur sportif de l'équipe de France (aux Championnats du monde), membre du comité directeur de la FFC, reporter à la télévision et gentleman farmer du « Domaine des Elfes » (quatre cent hectares de terres à La Neuville-Chant-d'Oisel à 17 kilomètres de Rouen).

Après avoir pris sa retraite sportive à l'âge de trente-cinq ans, Anquetil ne remontera qu'à trois reprises sur un vélo, jugeant avoir « trop dégusté sur cet engin » : une fois pour participer à une course people à Nice, le Grand Prix des Gentlemen, une seconde fois à l'occasion d'une sortie d'un après-midi avec des amis en Normandie et la dernière fois à l'occasion d'un des anniversaires de sa fille.

Jacques Anquetil a plusieurs fois été soupçonné de dopage. Dans Miroir du cyclisme d'octobre 1992, il indiquait au journaliste « Je préfère me faire une piqûre de caféine que de boire trois tasses de café qui, elles, me font mal au foie... » Dans le livre La Face cachée de L'Équipe de David Garcia, le journaliste rapporte que le champion avait dit : « Je me dope parce que tout le monde se dope [...]. Bien souvent, je me suis fait des piqûres et si, maintenant, on veut m'accuser de me doper, ce n'est pas bien difficile, il suffit de regarder mes fesses et mes cuisses, ce sont de véritables écumoires. »

L'écrivain Paul Fournel, passionné de vélo, lui a consacré une biographie, Anquetil tout seul, parue en 2012, dans laquelle il ne cache pas son admiration pour le cycliste de génie. Il note pourtant : « Anquetil se dopait. Il l’a dit, et redit... Il a toujours été clairement opposé aux contrôles antidopages, estimant que les efforts demandés le justifiaient, et que les coureurs étaient des hommes professionnels et responsables...Le dopage est un mode de vie dont Anquetil ne se défera pas, jamais il ne renoncera à être le maître du jour et de la nuit, le maître de l'intensité, le maître du début et de la fin des fêtes. Sophie, sa fille, raconte même qu'il dopait les poissons rouges. Pour voir. On dit aussi qu'il encourageait tout son personnel à moissonner aux amphétamines pour travailler jour 6 et nuit et passer vite à table, tous ensemble, pour dévorer le reste des forces . »

Paul Fournel conclut sobrement : « Rien n’indique formellement que son décès soit dû au dopage, mais il est 7 évident qu’un doute légitime peut peser sur cette question. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 5/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia Vie privée

Sa fille, Sophie Anquetil, a publié en 2004 un ouvrage, Pour l'amour de Jacques, dans lequel elle raconte sa 8 propre histoire et celle de sa famille . Le 2 décembre 1958, Jacques Anquetil épouse Janine, dite « Nanou », la femme de son médecin personnel, et mère de deux enfants, Annie et Alain. Janine ne pouvant plus avoir d'enfant, lui sans enfant naturel mais désirant être père, Jacques aura une fille, Sophie (née en 1971), avec sa belle-fille Annie, puis un autre enfant, Christopher (né en 1986), dont la mère sera l'ex-femme de son beau-fils.

Palmarès

Palmarès junior et amateur

1952 Médaille de bronze aux jeux olympiques Champion de France sur route amateur d'Helsinki de la course en ligne par équipes Champion de Normandie sur route (avec Alfred Tonello et Claude Rouer) Grand Prix de France (contre-la-montre) 8e du championnat du monde sur route amateur

Palmarès professionnel

1953 1962 Grand Prix des Nations (contre-la-montre) Tour de France : Grand Prix de Lugano (contre-la-montre) Classement général Maillot des As 8eb et 20e étapes (contre-la-montre) Tour de la Manche : 5e étape du Tour d'Espagne Classement général Trophée Baracchi (avec Rudi Altig) e 2 étape 3e étape du Tour du Var 2e du Trophée Baracchi (avec Antonin Rolland) 1963 1954 Super Prestige Pernod Grand Prix des Nations (contre-la-montre) Prestige Pernod Grand Prix de Lugano (contre-la-montre) Tour de France : 5e étape de Paris-Nice Classement général 2e du Trophée Baracchi (avec Louison Bobet) 6eb (contre-la-montre), 10e, 17e et 19e (contre- 3e du Grand Prix Martini la-montre) étapes 5e du championnat du monde sur route Tour d'Espagne 7e de Paris-Nice Classement général 1reb étape (contre-la-montre) 1955 Critérium National Champion de France de poursuite (décembre) Classement général 9 3e étape (contre-la-montre) Grand Prix des Nations (contre-la-montre) Paris-Nice Grand Prix Martini (contre-la-montre) Classement général http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 6/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia 6e étape du Tour des provinces du sud-est 6ea étape (contre-la-montre) 2e du Trophée Baracchi (avec André Darrigade) Critérium du Dauphiné libéré 6e du championnat du monde sur route Classement général 6ea étape (contre-la-montre) 1956 e 10 2 étape du Tour du Var Champion de France de poursuite (mars) 2e du Trophée Baracchi (avec Raymond Champion de France de poursuite (juin) Poulidor) Grand Prix des Nations (contre-la-montre) 2e du Grand Prix de Forlì Grand Prix Martini (contre-la-montre) 3e du championnat de France sur route 2e du championnat du monde de poursuite 3e de la Subida a Arrate 1957 1964 Challenge Sedis Tour de France : Tour de France : Classement général Classement général 9e , 10eb (contre-la-montre), 17e (contre-la- 3eb (contre-la-montre), 9e, 15eb (contre-la- montre) et 22eb (contre-la-montre) étapes montre) et 20e (contre-la-montre) étapes Tour d'Italie : Paris-Nice : Classement général Classement général 5e étape 5ea étape (contre-la-montre) Gand-Wevelgem Grand Prix des Nations (contre-la-montre) re Six jours de Paris (avec André Darrigade et 1 étape du Critérium national e Ferdinando Terruzzi) 6 de Paris-Nice e Grand Prix Martini (contre-la-montre) 7 du championnat du monde sur route 2e du championnat de France de poursuite e 1965 2 de Gênes-Nice Super Prestige Pernod e 6 du championnat du monde sur route Prestige Pernod e 10 de Paris-Tours Challenge Sedis Grand Prix des Nations (contre-la-montre) 1958 Bordeaux-Paris Quatre jours de Dunkerque : Paris-Nice : Classement général Classement général 4e étape (contre-la-montre) 6ea étape (contre-la-montre) GP Marvan : Critérium du Dauphiné libéré : Classement général Classement général 2ea étape (contre-la-montre par équipes) 3e, 5e et 7eb (contre-la-montre) étapes Grand Prix des Nations (contre-la-montre) Critérium National : Grand Prix de Lugano (contre-la-montre) Classement général Six jours de Paris (avec André Darrigade et 3e étape (contre-la-montre) Ferdinando Terruzzi) Trophée Baracchi (avec ) Grand Prix Martini (contre-la-montre) Trophée de l’Île de Man 5ea étape de Paris-Nice (contre-la-montre) Grand Prix de Lugano (contre-la-montre) e 2 du Trophée Baracchi (avec André Darrigade) Grand Prix de Forlì (contre-la-montre) e 3 des Boucles de la Seine 3e du championnat de France sur route e 10 de Milan-San Remo 3e des Boucles de la Seine e 10 de Paris-Nice 8e du Tour de Lombardie 1959 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 7/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia Quatre jours de Dunkerque : 1966 Classement général Super Prestige Pernod 4e étape (contre-la-montre) Grand Prix des Nations (contre-la-montre) Grand Prix de Lugano (contre-la-montre) Liège-Bastogne-Liège Grand Prix Martini (contre-la-montre) Paris-Nice : 5ea étape de Paris-Nice-Rome (contre-la-montre) Classement général e 2e et 19e étapes du Tour d'Italie (contre-la-montre) 8 étape Trofeo Longines (contre-la-montre par équipes Tour de Sardaigne avec André Darrigade, Seamus Elliott, Jean 6eb étape du Tour de Catalogne Graczyk et Michel Vermeulin) 2e du championnat du monde sur route 2e du Tour d'Italie 2e du Tour de Catalogne 2e du Grand Prix de Forlì 2e du Tour de Campanie 3e du Tour de France 3e du Tour d'Italie 3e de Gand-Wevelgem 3e du Grand Prix de Lugano 3e du Trophée Baracchi (avec André Darrigade) 4e du Tour de Lombardie 5e de Paris-Nice-Rome 9e du championnat du monde sur route 1967 Critérium National 1960 Tour de Catalogne : Tour d'Italie : Classement général Classement général 7eb étape (contre-la-montre) 9eb et 14e étapes (contre-la-montre) Circuit de la forêt de la Joux e 4eb étape du Tour de Romandie (contre-la- 2 du championnat de France de poursuite montre) 2e du championnat de France de l'omnium Grand Prix de Lugano (contre-la-montre) 3e du Tour d'Italie Grand Prix de Forlì (contre-la-montre) 2e du Grand Prix d’Alger (avec Roger 1968 Vermeulen) Tour de Catalogne Trophée Baracchi (avec Felice Gimondi) 3e du Critérium national Circuit des genêts verts 8e de Paris-Roubaix 2e du championnat de France de l'omnium 8e du Tour de Romandie 4e de Liège-Bastogne-Liège 9e du championnat du monde sur route 10e de Paris-Nice 1961 1969 Super Prestige Pernod Tour du Pays basque Prestige Pernod e Tour de France : 3 de Paris-Nice e Classement général 4 du Critérium du Dauphiné libéré 1reb et 19e étapes (contre-la-montre) Paris-Nice Critérium national Grand Prix des Nations (contre-la-montre) Grand Prix de Lugano (contre-la-montre) Grand Prix de Forlì (contre-la-montre) 9e étape du Tour d'Italie (contre-la-montre) 2eb étape du Tour de Romandie 2e du Tour d'Italie http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 8/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia 6e de la Flèche wallonne 10e du Tour de Romandie

Résultats sur les grands tours

Tour de France

1957 : Classement final ; vainqueur de 4 étapes ; 16 jours avec le maillot jaune 1958 : abandon (23e étape, non-partant) 1959 : 3e 1961 : Classement final ; vainqueur de 2 étapes ; 21 jours en jaune 1962 : Classement final ; vainqueur de 2 étapes ; 3 jours en jaune 1963 : Classement final ; vainqueur de 4 étapes ; 5 jours en jaune 1964 : Classement final ; vainqueur de 4 étapes ; 5 jours en jaune 1966 : abandon (19e étape)

Tour d'Italie Le mémorial à Jacques Anquetil au carrefour des RD36 et RD938 à 1959 : 2e ; vainqueur de 2 étapes ; 7 jours avec le maillot Châteaufort (Yvelines), en haut de la côte rose de la Trinité 1960 : Classement final ; vainqueur de 2 étapes ; 11 jours en rose 1961 : 2e ; vainqueur d'une étape ; 4 jours en rose 1964 : Classement final ; vainqueur d'une étape ; 17 jours en rose 1966 : 3e 1967 : 3e

Tour d'Espagne

1962 : abandon (17e étape, non-partant) 1963 : Classement final ; vainqueur d'une étape ; seize jours avec le maillot jaune.

Records du monde

Record de l’heure 19 juin 1956 (46,159 km) 27 septembre 1967 (47,493 km, non homologué pour refus de se présenter au contrôle anti-dopage) Record des vingt kilomètres. 19 juin 1956 en 25 minutes 57 secondes et 40 centièmes http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 9/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia Distinctions

Chevalier de l’Ordre national du Mérite : 1965 (croix du mérite) Chevalier de la Légion d'honneur : 5 octobre 1966 Gloire du sport Champion des champions français de L'Équipe : 1963 Sportif international de l'année (BBC Sport) : 1963 11 Chrono d'or : 2011 Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des (récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité) : 1957 et 1963 Trophée Edmond Gentil (exploit cycliste de l'année) : 1953, 1960 et 1963

Citations

« Il faut être un imbécile ou un faux-jeton pour s’imaginer qu’un cycliste professionnel qui court 235 jours par an peut tenir le coup sans stimulants. » — L’Équipe, 1967

« Si l'on veut m'accuser de me doper, ce n'est pas difficile, il suffit de regarder mes fesses, ce sont de véritables écumoires. » — Le Monde, 1967

Bibliographies

Jacques Anquetil, En brûlant les étapes, éd. Calmann-Lévy, 1966 Jacques Anquetil en bande dessinée, dans l'hebdomadaire Vaillant, le 11 juin 1967 par Raymond Poïvet Cécile-Anne Sibout, « Un sportif normand exceptionnel, Jacques Anquetil », coll. Histoire(s) d'agglo, no 18, 2002 (ISSN 1291-8296 (http://worldcat.org/issn/1291-8296&lang=fr)) (ISBN 2-913914-32-2) [PDF] [lire en ligne (http://www.agglo-rouennaise.fr/internetf/pdf/publications/Fascicules-histoire/18.pdf)] Sophie Anquetil (sa fille), Pour l’amour de Jacques, éd. Grasset, 2004 ; rééd. Lgf, 2005 Les histoires secrètes du Tour de France : Itinéraires d'une passion de Henri Sannier, Emmanuel Galiero, préface de , éd. du Rocher, 2006. Jacques Augendre, Anquetil-Poulidor, un divorce français, Bernard Pascuito Éditeur, 2008 Paul Fournel, Anquetil tout seul, Le Seuil, 2012.

Vidéos et DVD

Anquetil - Champion de légende, de Jean-Marc et Roger Dries, TF1 vidéo, 1996 (VHS) Anquetil contre Poulidor, coll. Les grands duels du sport, éd. Arte vidéo, 2004 Jacques Anquetil, coll. Les légendes du cyclisme, éd. TF1 vidéo, 2005 Légendes du tour - Hinault - Anquetil - Bobet, éd. France Télévisions, 2006

Notes et références http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 10/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia

1. Biographie d'Anquetil (http://michel.radde.free.fr/anquetil/page1.htm) 2. Pierre Pélissier, La Légende de Jacques Anquetil 3. Démarrage en trombe (http://michel.radde.free.fr/anquetil/page2.htm) 4. Palmarès complet de Jacques Anquetil sur Memoire-du-cyclisme.eu (http://www.memoire-du- cyclisme.eu/palmares/anquetil_jacques.php) 5. Ce rapport de force entre les deux hommes sera évoqué dans un sujet de l'émission Les Coulisses de l'exploit consacré à la carrière de Raymond Poulidor en 1969. 6. « Paul Fournel - Jacques Anquetil : en tandem » (http://lemonde.fr/livres/article/2012/06/21/paul-fournel- jacques-anquetil-en-tandem_1722152_3260.html), Le Monde, 21 juin 2012. 7. « Anquetil a changé les règles du jeu du cyclisme » (http://www.liberation.fr/livres/2012/06/01/jacques-anquetil- aimait-il-vraiment-le-velo_822985) - Libération, 7 juin 2012 8. La petite reine (http://www.liberation.fr/portrait/0101487479-la-petite-reine) - Libération, 3 mai 2004 9. Il remporte une des quatre éditions de l'année. 10. Il remporte les deux éditions de l'année. 11. Voir L'Équipe Mag du 23 juillet 2011.

Liens externes

Portrait aux Coulisses de l'exploit, en 1963 Vidéo archives ina.fr Sur les autres projets Wikimedia : Jacques Anquetil (//commons.wikimedia.org/wiki/Category:Jacques_Anquetil? uselang=fr), sur Wikimedia Commons

(http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php? vue=notice&from=fulltext&full=jacques+anquetil&cs_page=0&cs_order=0&num_notice=1&total_notices=8) Fiche de Jacques Anquetil sur le Site du cyclisme (http://www.siteducyclisme.net/coureurfiche.php? coureurid=245) Palmarès de Jacques Anquetil memoire-du-cyclisme.eu (http://www.memoire-du- cyclisme.eu/palmares/anquetil_jacques.php)

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