Jacques Anquetil - Wikipédia
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17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia Michel Ribault ▾ 5 results by 2 friends ▾ Jacques Anquetil Jacques Anquetil est un coureur cycliste français, né à Mont-Saint-Aignan (Seine-Inférieure, aujourd'hui Seine- Jacques Anquetil Maritime) le 8 janvier 1934 et mort d'un cancer de l'estomac le 18 novembre 1987 à Rouen (Seine-Maritime). Surnommé « Maître Jacques », il est notamment le premier coureur cycliste à avoir été quintuple vainqueur du Tour de France, et l'auteur du doublé Dauphiné libéré-Bordeaux- Paris en 1965. Il a également remporté cinq Paris-Nice et construit ses nombreux succès dans les courses par étapes, grâce à ses qualités de rouleur lors des contre-la-montre et à ses tactiques de course. Il détient le record du nombre de podiums dans les trois grands Tours : treize. Sommaire 1 Les débuts 2 Sa carrière professionnelle Jacques Anquetil en 1963 3 Ses exploits 4 Ses différentes équipes Informations 5 L'après-carrière et la question du dopage Nom Anquetil 6 Vie privée Prénom Jacques 7 Palmarès Surnom Maître Jacques, la Caravelle 7.1 Palmarès junior et amateur 7.2 Palmarès professionnel Date de 8 janvier 1934 naissance 7.3 Résultats sur les grands tours 7.3.1 Tour de France Date de décès 18 novembre 1987 (à 53 ans) 7.3.2 Tour d'Italie 7.3.3 Tour d'Espagne Pays France 7.4 Records du monde Spécialité Courses à étapes 8 Distinctions Rouleur 9 Citations Équipe amateur 10 Bibliographies 1950-1952 AC Sottevillais 11 Vidéos et DVD Équipe professionnelle 12 Notes et références 1953 La Française 13 Liens externes 1954-1955 La Perle - Hutchinson 1956 Bianchi 1957-1958 Helyett - Potin 1959-1961 Helyett - Fynsec 1962-1964 Saint-Raphael Les débuts 1965-1966 Ford France 1967-1969 Bic Principales victoires Super Prestige Pernod 1961, 1963, 1965 et 1966 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 1/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia Anquetil vit son enfance à Mont-Saint-Aignan, sur les 3 championnats hauteurs de Rouen, en Normandie. Il y vit avec ses parents, Champion de France de poursuite 1955, Ernest (maître-maçon) et Marie, et son frère Philippe. Puis 1956 et 1957 la famille s'installe à Bois-Guillaume dans une maison de 8 Grands Tours deux étages, « l'une de ces maisons aux poutres apparentes Tour de France 1957, 1961, 1962, 1963 et 1964 que les touristes trouvent jolies et ceux qui les habitent Tour d'Italie 1960 et 1964 inconfortables ». Tour d'Espagne 1963 23 victoires d'étapes dans les grands tours En 1941, son père refuse de participer pour l'occupant aux Tour de France (16 étapes) ouvrages de défense du mur de l'Atlantique. La famille Tour d'Italie (6 étapes) choisit alors de se rendre au hameau de Bourguet, près de Tour d'Espagne (1 étape) Quincampoix. Alors que son père n'a plus de travail, 12 classiques Anquetil fait comme ses sœurs et beau-frère restés à Bois- Liège-Bastogne-Liège 1966 Guillaume : il se reconvertit dans la culture des fraises. Il Gand-Wevelgem 1964 reçoit son premier vélo - de marque Alcyon - à l'âge de Bordeaux-Paris 1965 quatre ans et, deux fois par jour, il parcourt un kilomètre et Grand Prix des Nations 1953, 1954, 1955, 1956, demi pour se rendre au village et revenir. 1957, 1958, 1961, 1965 et 1966 13 courses par étapes Il apprend le métier d’ajusteur-fraiseur au collège technique Paris-Nice 1957, 1961, 1963, 1965 et 1966 Critérium du Dauphiné libéré 1963 et 1965 de Sotteville-lès-Rouen, où il joue de nombreuses parties Quatre jours de Dunkerque 1958 et 1959 de billard avec Maurice Dieulois. Son ami rejoint le club de cyclisme de Sotteville. Anquetil l'y accompagne, assiste aux Critérium national 1961, 1963, 1965 et 1967 épreuves, au besoin le félicite. Dieulois devient un coureur dont la renommée locale séduit les filles. Jacques, d'abord peu intéressé par le sport, est peu à peu fasciné par son Dieulois, qui découpe les premiers articles que lui consacrent les journaux locaux et collecte ses primes de 1 victoire . Poussé par Dieulois, Anquetil signe le 2 décembre 1950 à presque 17 ans sa première licence amateur à l'AC Sottevillais. Il passe un essai concluant avec André Boucher, qui s'occupe des jeunes d'un club où l'on retrouve parmi les dirigeants le père de Dieulois. Après un CAP d’ajusteur-fraiseur, Anquetil pense seconder son père, horticulteur spécialisé dans la culture des fraises. Finalement, il décide de se consacrer exclusivement au vélo et démissionne de son emploi de tourneur. Il participe au Grand Prix de Gai-Sport, sa première course officielle, le 8 avril 1951. C'est son coéquipier Maurice Dieulois qui s'impose. Après une quatrième puis une troisième place lors des deux courses suivantes, il remporte le prix Maurice-Latour le 3 mai 1951 à Rouen (1re victoire). Par la suite, il gagne à deux reprises, chaque fois en solitaire. Il vise le Maillot des Jeunes de Paris Normandie, qui récompense le meilleur débutant de la région. La finale du trophée se court à Pont-Audemer. Il s'agit d'un contre-la-montre de 85,6 kilomètres, qui regroupe les quatorze premiers du classement provisoire. Anquetil part dernier et Dieulois avant-dernier, puisqu'ils occupent les deux premières places après les courses en ligne. Très vite, Anquetil, parti quatre minutes après Dieulois, a son ami en point de mire : « Je ruinais peut-être à cet instant-là tous ses espoirs. Je ne veux pas paraître plus sentimental que je ne le suis, mais je le dis parce que c'est vrai, j'ai ralenti pendant une dizaine de kilomètres pour ne pas le dépasser trop vite. Enfin comme le temps passait, j'ai dû me décider à le doubler. Je le 2 fis comme une flèche, sans un regard, pour abréger la chose » . 3 Il enfile donc le Maillot des Jeunes 1951 et remporte dans la foulée le titre de Champions Normandie des 2, 4 sociétés, avec Dieulois, Le Ber, Levasseur et Quinet . Il signe à cette époque seize victoires chez les amateurs, dont le Prix de France en 1952 ainsi que le Tour de la Manche et le Championnat de France amateur sur route la même année. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Anquetil 2/11 17/1/2014 Jacques Anquetil - Wikipédia Sa carrière professionnelle En 1953, Jacques Anquetil passe professionnel dans l'équipe « La Perle » de Francis Pélissier. Il y remporte la même année sa première course importante, le Grand Prix des Nations, en approchant de trente secondes le record de l'épreuve, détenu par le Suisse Hugo Koblet. Jusqu'au crépuscule de sa carrière chez Bic en 1969, Anquetil totalise 184 victoires, excellant aussi bien dans les courses par étapes, les contre-la-montre ou sur la piste. Seules les courses d'un jour lui sont moins favorables, malgré quelques exploits. Anquetil estimant que les classiques, et en particulier Paris-Roubaix où il crève à douze kilomètres de l'arrivée en 1958, ne sont que de la loterie. Durant seize ans au plus haut niveau, il est l'adversaire des plus grands champions, de Fausto Coppi à Eddy Merckx en passant par Louison Bobet, Raymond Poulidor ou Felice Gimondi. Malgré l'hostilité d'une partie du public français lassé de sa domination, ses supporters sont très nombreux. Il se fait entendre notamment lors des rencontres avec Poulidor : la tension est telle qu'il en sort une véritable doctrine : l'Anquetilisme par opposition au Poulidorisme (plus humble, plus proche du peuple). Outre le duel du Puy de Dôme lors du Tour de France 1964, le sommet de leur rivalité est atteint lors du Paris-Nice de 1966 dans la dernière étape : Poulidor, maillot blanc de leader, est littéralement harcelé par les lieutenants d'Anquetil dans l'arrière-pays niçois. Jean-Claude Wuillemin « poussant » même Barry Hoban, coéquipier du Limousin, dans le fossé. « Maître Jacques » finalement gagne la course, après avoir lâché Poulidor dans la dernière côte. Il faudra attendre la fin de carrière d'Anquetil, pour que les deux 5 hommes se réconcilient, et deviennent par la suite amis . Parmi ses plus grands succès, on peut citer cinq Tours de France : en 1957 pour sa première participation à vingt-trois ans, puis de 1961 à Anquetil (à droite) en discussion avec 1964 sans discontinuer. Il gagne au total seize étapes, porte le maillot Rik Van Looy (1964). jaune cinquante et un jours et obtient aussi une troisième place en 1959 derrière Federico Bahamontes et devant Roger Rivière. Il fait ses adieux au Tour en 1966 sur un abandon, lors de la dix-neuvième étape entre Chamonix et Saint-Étienne. Par ailleurs, il triomphe dans les deux autres Grands Tours : en 1960 et 1964 sur le Giro, et en 1963 sur la Vuelta. Il gagne aussi neuf Grands Prix des Nations, un record qui ne sera plus jamais battu du fait de l'annulation de la course en 2005, cinq Paris-Nice (1957, 1961, 1963, 1965-66), quatre Critérium National (1961, 63, 65, 67), deux Dauphiné Libéré (1963-1965), Gand-Wevelgem, sa première classique belge en 1964, Bordeaux-Paris en 1965, réussissant ainsi le doublé quelques heures après sa victoire dans le Dauphiné, Liège-Bastogne-Liège en solitaire en 1966 (cinq minutes d'avance) et le Tour de Catalogne en 1968. Néanmoins, il ne parvient pas à conquérir le titre de champion du monde sur route, battu au sprint par Rudi Altig en 1966 sur la piste du Nürburgring en Allemagne. Le titre de champion de France professionnel manque également à son palmarès. Sur la piste, il détient deux records de l'heure : en 1956 au Vigorelli de Milan, il fait tomber avec 46,159 km/h, le vieux record de Fausto Coppi datant de 1942 ; en 1967, il bat celui de Roger Rivière avec 47,493 km/h.