UNIVERSIT E D’

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO DEPARTEMENT : MINES 008

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR DES MINES

Présenté par : RANDRIAMANANJARA Louis Hervé

Soutenu publiquement le 4 Mars 2009

Membres de jury :

Président : Monsieur RANDRIANJA Roger Professeur

Encadreur : Monsieur RAFARALAHY Enseignant-chercheur

Rapporteur : Monsieur RAZAFIMANDIMBY Olivier Jérôme Responsable de

Développement local

Examinateurs :

Messieurs : -RAZAFINDRAKOTO Boni Enseignant-chercheur

- ANDRIATSITOMANARIVOMANJAKA RASAMOELINA Naina Enseignant-cherc heur

- FABIEN Rémi Roger Enseignant-chercheur

Madame RASOAMALALA Vololonirina Responsable des Ressources minérales

Direction de la Géologie

PROMOTION MINES 2008

PROMOTION MINES 2008

UNIVERSIT E D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO DEPARTEMENT : MINES 008

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR DES MINES

Présenté par : RANDRIAMANANJARA Louis Hervé

Soutenu publiquement le 4 Mars 2009

Membres de jury :

Président : Monsieur RANDRIANJA Roger Professeur

Encadreur : Monsieur RAFARALAHY Enseignant-chercheur

Rapporteur : Monsieur RAZAFIMANDIMBY Olivier Jérôme Responsable de

Développement local

Examinateurs :

Messieurs : -RAZAFINDRAKOTO Boni Enseignant-chercheur

- ANDRIATSITOMANARIVOMANJAKA RASAMOELINA Naina Enseignant-chercheur

- FABIEN Rémi Roger Enseignant-chercheur

Madame RASOAMALALA Vololonirina Responsable des Ressources minérales

Direction de la Géologie

PROMOTION MINES 2008

REMERCIEMENTS

J’adresse mes remerciements à : Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au Grand Dieu de m’avoir donné la force et  Monsieur le Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo: le courage jusqu’au terme de ma formation et à tous ceux qui ont apporté leur soutien et leur Monsieur le Professeur RAMANANTSIZEHENA Pascal aide durant l’accomplissement de ce travail.  Monsieur le Professeur RANDRIANJA Roger, Chef de Département MINES J’adresse Monsieur mes remerciements RAMAROLAHY à : Jonasy, Coordonateur de PGRM

Mes vifs Monsieur remerciements le Directeur vont à del’ensemble l’Ecole Supérieure : Polytechnique d’Antananarivo: Monsieur le Professeur RAMANANTSIZEHENA Pascal  A tous les enseignants du Département MINES qui m’ont encadré durant ma  Monsieur le Professeur RANDRIANJA Roger, Chef de Département MINES formation.  Monsieur RAMAROLAHY Jonasy, Coordonateur de PGRM  A Monsieur RAFARALAHY, Enseignant-chercheur du Département MINES qui m’a Mes vifsencadré remerciements au cours devont la àréalisation l’ensemble de : ce mémoire et m’a donné des conseils, soutien et aide précieuse  A tous les enseignants du Département MINES qui m’ont encadré durant ma formation.  A mon rapporteur, Monsieur RAZAFIMANDIMBY Olivier Jérôme, Responsable de  A Monsieur RAFARALAHY, Enseignant-chercheur du Département MINES qui m’a Développement local PGRM-MEM encadré au cours de la réalisation de ce mémoire et m’a donné des conseils, soutien et  Aux membres de jury : aide précieuse • A Madame RASOAMALALA Vololonirina, Responsable des Ressources  A mon rapporteur, Monsieur RAZAFIMANDIMBY Olivier Jérôme, Responsable de minérales Direction de la Géologie-MEM Développement local PGRM-MEM • A Monsieur FABIEN Rémi Roger, enseignant-chercheur à l’ESPA  Aux membres de jury : , • A Madame RASOAMALALA Vololonirina, Responsable des Ressources • A Monsieur ANDRIATSITOMANARIVOMANJAKA Rasamoelina minérales Direction de la Géologie-MEM Naina, Enseignant-chercheur à l’ESPA • A Monsieur FABIEN Rémi Roger, enseignant-chercheur à l’ESPA

, • A Monsieur RAZAFINDRAKOTO Boni, Enseignant-chercheur à l’ESPA • A Monsieur ANDRIATSITOMANARIVOMANJAKA Rasamoelina Naina, Je remercieEnseignant-chercheur également l’ensemble à l’ESPA de ma famille pour leurs encouragements sans failles, spécialement mon père et ma mère pour les soutiens moral et financier et tous ce qui de près ou de loin• ontA Monsieurcontribué RAZAFINDRAKOTOà l’élaboration de ce présent Boni, mémoire.Enseignant-chercheu r à l’ESPA Je remercie également l’ensembleMerci de à maTous famille ! pour leurs encouragements sans failles, spécialement mon père et ma mère pour les soutiens moral et financier et tous ce qui de près ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce présent mémoire.

PROMOTION MINES 2008 Merci à Tous !

SOMMAIRE

LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES ILLUSTRATIONS

INTRODUCTION

PARTIE I : PRESENTATION DE LA REGION

CHAPITRE I : MONOGRAPHIE DE LA REGION

CHAPITRE II : ASPECTS PHYSICO-GEOGRAPHIQUES DE LA REGION

PARTIE II : ELABORATION D’UN SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES

CHAPITRE I : GENERALITES

CHAPITRE II : OUTILS DE CONCEPTION ET DE TRAITEMENT DES DONNEES

PARTIE III : REALISATION D’UN SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE DE LA REGION DE BETSIBOKA

CHAPITRE I : CONTEXTE DE BASE DE DONNEES SUR LA MINERALISATION AURIFERE DU DISTRICT DE

CHAPITRE II : REALISATION DE LA BASE DE DONNEES

PARTIE IV : PRESENTATION DES RESULTATS

I-PRESENTATION DE LA BD CONCUE SOUS MS ACCESS 2007

II- CARTES REALISEES SOUS ARCVIEW VERSION 3.2

CONCLUSION GENERALE

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

LISTE DES ABREVIATIONS

BCMM : Bureau de Cadastre Minier de

BD : Base de Données

BRGM : Bureau de Recherche Géologique et Minière

CHD1 : Centre Hospitalier de District niveau 1

CHD2 : Centre Hospitalier de District niveau 2

CSB2 : Centre de Santé de Base niveau2

CEG : Collège d’ Enseignement Général

CFP : Centre de Formation Professionnelle

DMG : Direction des Mines et de la Géologie

DRS : D élégations Régionales Sanitaires

ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

FTM: Foibe Taosaritany Malagasy

GPS: G lobal Positioning System

GTDR : Groupe de Travail pour le Développement Rural

INSTAT : Institut National de la Stat istique

MCD : Modèle Conceptuel de Données

MEA : Modèle Entités Association

MEM : Ministère de l’ Energie et des Mines

MS : Microsoft

MLD : Modèle Logique de Données

PCD : Plan Communal de Développement

PE : Permis d’ Exploitation

PGRM : P rojet de Gouvernance des Ressources Minérales

PR : Permis de Recherche

PRE : Permis Réservés aux petits Exploitants

PRISMM : Projet de Renforcement Institutionnel du Secteur Minier Malgache

RGPH : Recensement Général de la Population et de l' Habitat

RN : Route Nationale

SGBD : Système de Gestion de Base de Données

SGBDR : Système de Gestion de Base de Données Relationnelles

SIG : Système d’ Information Géographique

SQL : S tructured Query Languag

LISTE DES ILLUSTRATIONS

ANNEXE 1 : GESTION DE L’AUTORISATION ET D’OBTENTION DE PERMIS MINIER ...... Erreur ! Signet non défini. ANNEXE 2 : NOTION SUR LES VILLAGES VITRINES DE LA REGION DE BETSIBOKA ...... Erreur ! Signet non défini. ANNEXE 3 : LOGICIEL ARCVIEW 3.2 ...... Erreur ! Signet non défini. Annexe 4 : MS ACCESS 2007 ...... Erreur ! Signet non défini.

Carte 1 : Région Betsiboka et les autres régions périphériques……………………………. 4 Carte 2 : Communes de la Région de Betsiboka ...... Erreur ! Signet non défini. Carte 3 : Répartition des densités des trois districts de la Région Betsiboka Erreur ! Signet non défini. Carte 4 : Structure Lithologique de la Région de Betsiboka ...... Erreur ! Signet non défini. Carte 5 : Représentation des zones d’études et des lieux visités sur terrain dans le District de Maevatanana ...... Erreur ! Signet non défini. Carte 6 : Répartition des Permis Miniers dans les cinq communes .... Erreur ! Signet non défini. Carte 7 : Répartition de la densité de la population dans les cinq communes Erreur ! Signet non défini. Carte 8 : Gisements et/ ou indice d’or et les nombres des orpailleurs du District de Maevatanana ...... Erreur ! Signet non défini. Carte 9 : Structures lithologiques des Communes du District de Maevatanana .. Erreur ! Signet non défini. Carte 10 Ressources minérales et /ou Indices miniers dans les zones d’études du District de Maevatanana ...... Erreur ! Signet non défini.

Figure 1 : Structure globale de MS ACCESS ...... Erreur ! Signet non défini. Figure 2 : ELABORATION DES CARTES AVEC ARCVIEW ...... Erreur ! Signet non défini. Figure 3 : Schéma des relations des tables ...... Erreur ! Signet non défini. Figure 4 : Schéma du Modèle Conceptuel de Données (MCD) ...... Erreur ! Signet non défini. Figure 5: Schéma du Modèle Logique de Données (MLD) ...... Erreur ! Signet non défini.

Figure 6 : Page d’accueil pour lancer les Bases de données ...... Erreur ! Signet non défini. Figure 7 : Formulaire contenant les renseignements sur les zones d’études . Erreur ! Signet non défini. Figure 8 : Informations sur les lieux des gisements des ressources minérales ... Erreur ! Signet non défini. Figure 9 : Renseignements sur les caractéristiques des minéraux ...... Erreur ! Signet non défini.

Photo 1 : Gypse ………………………………………………………………… 17 Photo 2 : Grain d’or de Maevatanana ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 3 : Structure du relief accidenté dans la Région de Betsiboka . Erreur ! Signet non défini. Photo 4 : Interface Microsoft Access 2007 ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 5 : Village d’ ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 6 : Village d’ ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 7 : Village de Mahazoma ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 8 : Village de ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 9:« Sivana »……………………………………………………………………………50 Photo 10 : Pelle………………………………………………………………………………50 Photo 11 : Barre à mine ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 12 : Méthode « sasatany » ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 13 : Méthode « Alodrano » ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 14 : Méthode « adikopaka » ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 15 : « Fatana »………………………………………………………………………….53 Photo 16 : Système de poulie………………………………………………………………. 53 Photo 17 :Système de ventilation ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 18 : Structure des couches du sol du gisement d’or ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 19 : Structure du fond des couches du gisement d’or ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 20 : quartzite altéré avec présence de l’or ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 21 : Variété blanche du Gypse…………………………………………………………57 Photo 22 : Variété orange du Gypse ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 23 : Lieu de gisement de corindon ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 24 : Minéral et roche en surface du gisement ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 25 : Lieu de gisement ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 26 : Roche en surface ...... Erreur ! Signet non défini. Photo 27 : Grenat d’Ambohimaranitra ...... Erreur ! Signet non défini.

Tableau 1 : liste des communes par district ...... Erreur ! Signet non défini. Tableau 2 : Nombre d’habitants par districts ...... Erreur ! Signet non défini. Tableau 3 : Densité de population par district ...... Erreur ! Signet non défini. Tableau 4 : Population de 1996 à 2004 ...... Erreur ! Signet non défini. Tableau 5 : Répartition de la population ...... Erreur ! Signet non défini. Tableau 6 : Projection par groupe d’âges de la population de la Région Betsiboka en 2004 ...... Erreur ! Signet non défini. Tableau 7 : Distribution des ethnies par districts en % ...... Erreur ! Signet non défini. Tableau 8 : Proportion de communes disposant de certaines infrastructures sociales ... Erreur ! Signet non défini. Tableau 9 : Présentation des secteurs de production de la Région Betsiboka Erreur ! Signet non défini. Tableau 10 : Répartition des produits ...... Erreur ! Signet non défini. Tableau 11 : Répartition des superficies par spécialisation (1998/1999) en ha ... Erreur ! Signet non défini. Tableau 12 : Nombre de cheptels en 1999 ...... Erreur ! Signet non défini. Tableau 13 : Production de l’or par communes ...... Erreur ! Signet non défini.

MINES Mémoire de fin d’études

INTRODUCTION

Dans le monde entier, les activités de recherche et d’exploitation minières contribuent à la création d’emplois pour les habitants des pays qui en ont la possibilité et la tradition. En plus, la bonne gestion des ressources minérales peut participer avec une part substantielle à la croissance économique et au développement en général.

Madagascar dispose d’importants gisements de substances minières jugés aptes à apporter leur part de contribution dans la croissance économique du pays. En effet, dans sa politique générale consignée dans le MAP, le Gouvernement Malagasy mise sur le domaine minier en plaçant la gestion des ressources minérales comme une propriété pour promouvoir le développement économique. Seulement, la réalisation de cet objectif est confrontée à plusieurs difficultés, à cause des divers problèmes qui se posent au niveau de l’exploitation en soi et de la gestion des ressources actuellement en exploitation.

De ce même point de vue, la Région de Betsiboka s’inscrit parmi les régions les plus nanties de la Grande Ile en disposant de quelques ressources qui font sa renommée. On peut citer par exemple l’or, le gypse, le corindon, etc. Pourtant, la région n’échappe pas, malgré elle, à la problématique commune citée ci-dessus.

Par la réalisation de ce mémoire intitulé « Contribution à l’élaboration d’une base de données sur les ressources minérales de la Région Betsiboka, application aux gisements aurifères du District de Maevatanana », nous pensons participer humblement aux efforts menés par beaucoup d’autres collègues pour promouvoir le domaine minier local. L’objectif est celui de mettre à la disposition de tous ceux qui s’intéressent au potentiel minier de la région, une large gamme de données techniques et socio-économiques faciles à consulter. En effet, nul n’est sans savoir que les bases de données et tout ce qui gravite autour d’elles constituent un outil technique moderne très puissant de gestion des données complexes comme celles du domaine minier.

E.S.P.A 1 Promotion 2008

MINES Mémoire de fin d’études

Pour mieux cerner le thème, nous allons développer dans cette étude quatre principales parties.

-Dans la première partie, nous allons présenter les données techniques, sociales et économiques sur la région concernée par l’étude.

-La seconde partie traitera les diverses théories sur les Bases de Données, leur élaboration et les Systèmes de Gestion des Bases de Données.

-La troisième partie sera consacrée à la réalisation d’un Système d’Information Géographique de la Région de Betsiboka.

-Enfin, la quatrième partie présentera les résultats de l’étude effectuée, sous forme de Base de Données réalisées sous MS ACCESS 2007 et sous forme graphique avec ARCVIEW 3.2.

E.S.P.A 2 Promotion 2008

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PARTIE I : PRESENTATION DE LA REGION BETSIBOKA

CHAPITRE I : MONOGRAPHIE DE LA REGION

I-DESCRIPTION DE LA REGION Dans le cadre de sa politique de développement rapide et durable de Madagascar, le Gouvernement Malagasy mise sur le développement local et a opté pour la décentralisation de la conduite des actions de développement au niveau des communes et des 22 régions, ces dernières devant assurer l’harmonisation et la coordination des actions de développement initiées à la base. La planification du développement régional qui relève de la compétence de la région est un outil indispensable pour mieux assurer cette mission.

La région concernée par notre étude est la Région de Betsiboka, dont le chef lieu est Maevatanana. Elle est constituée de trois districts :

 Le District de Maevatanana  Le District de  Le District de

II-SITUATION GEOGRAPHIQUE [11] La Région est située approximativement entre :

 14° de latitude Nord  19° de latitude Sud  48° de longitude Est  46° de longitude Ouest

Les Régions limitrophes (carte 1) sont :

 Au Nord la Région Boeny et la Région Sofia  Au Sud la Région d’Analamanga et la Région Bongolava  A l’Est la Région Alaotra-Mangoro  A l’Ouest la Région Melaky

La Région Betsiboka s’étale sur une superficie de 33 174km 2, elle représente environ 6% de la superficie totale de Madagascar

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Carte 1 : Région de Betsiboka et les autres régions périphériques

E.S.P.A 4 Promotion 2008

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III -DELIMITATION ADMINISTRATIVE [12] La région de Betsiboka se compose au total de 56 communes (carte 2)

Tableau 1 : Liste des communes par district

MAEVATANANA KANDREHO TSARATANANA Ambarimay Kandreho Tsaratanana Antanimbaribe Ambakireny Andranomamy Betaimboay Ampandrana Andasibe Antsiafabositra Mahajeby Ambato Ambatomainty Bemokotra Andranomavo Maevatanana Sitampiky Mahazoma Bemarivo Manakana Mangabe Sakoamadinika Tsararano Ambohitromby Tsararova Manakara Beratsimanina Maitsokely Ambarimay Bekoratsaka Ambato-Boeni Mampikony II Ankirihitra Miarinarivo Ambohitromby Antanimenabaka Tsaramasoandro Sakoamadinika Fiadanana Marotsipoy Morafeno Amparafaravola Bedidy Ambohitrarivo Soalazaina Morarano chrome Soalazaina (21 communes) (9 communes) (26 communes)

[Source: Inventaire des communes de Madagascar 2003]

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Carte 2 : Communes de la Région de Betsiboka

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VI-POPULATION ET DEMOGRAPHIE

VI-1 POPULATION [11]-[12] Parmi les autres régions de la Grande Ile, l’effectif de la population de la région d’après le recensement fait par le DRS au début de l’année 2005 est de 297 265 habitants.

Tableau 2 : Nombre d’habitants par district

DISTRICTS HABITANTS Pourcentage(%) Maevatanana 167 704 56,42 Kandreho 19 503 6,56 Tsaratanana 110 058 37,02 TOTAL 297 265 100,00 [Source : INSTAT Novembre 2005]

Par rapport aux 18 000 000 d’habitants de Madagascar, la population de la région ne représente que 1,65%. La répartition est très déséquilibrée au sein de la région, car le District de Maevatanana compte 56,42%, alors que Tsaratanana a 37,02% et Kandreho, seulement 6,56%.

a)Effectif de la population La densité est le rapport entre la population et la surface. Pour estimer cette densité, voici le tableau récapitulatif :

Tableau 3 : Densité de population par district

DISTRICTS HABITANTS SUPERFICIE (km 2) DENSITE [hab/ km 2] Maevatanana 167 704 12 413 13,51 Kandreho 19 503 6 601 2,95 Tsaratanana 110 058 14 700 7,49 TOTAL 297 265 33 714 8,82 [Source : Monographie de la Région Betsiboka année 2005]

La densité moyenne de l’ensemble de la région est de 8,82 habitants au kilomètre carré et traduit un sous-peuplement de la région. Cette population est inégalement repartie dans les trois districts. La plus forte concentration se trouve à Maevatanana avec 13,51 habitants au kilomètre carré et la plus faible à Kandreho avec seulement 2,95 habitants au kilomètre carré. Cette situation s’explique par le fait que Maevatanana compte parmi la zone productrice d’or

E.S.P.A 7 Promotion 2008

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grâce à sa richesse minérale. A l’inverse la faiblesse du peuplement du District de Kandreho s’explique par le fort enclavement de cette zone entraînant un très faible développement économique (carte 3).

b) Evolution de la population Tableau 4 : Population de 1996 à 2004

Densité Taux de DISTRICT 1996 1997 1999 2004 2004 croissance annuel Maevatanana 93 362 96 738 100 432 116 578 9,39 3,10% Kandreho 10 413 10 789 11 201 13 002 1,97 3,10% Tsaratanana 84 859 87 695 92 012 106 805 7,36 3,23% Total Région 188 634 195 222 203 645 236 385 7,01 3,16% [Source : INSTAT en novembre 2004]

On constate que la région compte 236 385 habitants en 2004. Le taux de croissance annuel entre 1996 et 2 004 est de l’ordre de 3,16 % (moyenne nationale : 2,8%). La densité démographique s’évalue à 7,01 hab/km 2 en 2004.

VI-2 COMPOSITION ET REPARTITION

a)Population urbaine et population rurale [11]-[12] Le RGPH considère systématiquement comme urbaine la population des communes correspondantes aux chefs- lieux de district.

Tableau 5 : Répartition de la population

District Population urbaine Population rurale Taux d’urbanisation Maevatanana 12 650 103 928 10,85 Kandreho 6 943 6 059 53,40 Tsaratanana 15 559 91 246 14,57 Ensemble Région 35 152 201 233 14,87 [Source : INSTAT, Novembre 2004]

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[hab/km 2]

Carte 3 : Répartition des densités des trois districts de la Région Betsiboka

E.S.P.A 9 Promotion 2008

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Par contre, le fort taux d’urbanisation de Kandreho témoigne bien une concentration de la population dans une des communes, reflet d’une certaine hostilité du milieu physique et de l’insécurité (banditisme) qui y règne. La RGPH considère également comme rurale la totalité de la population des districts II.

b) Répartition par classe d’âge et sexe [11] Informations tirées des projections à partir du RGPH 1993

Tableau 6 : Projection par groupe d’âges de la population de la Région Betsiboka en 2004

Homme Femme Total Pourcentage Effectif 118 043 118 342 236 385 100 Enfants âgés de mois de 6ans 26 487 27 387 53 874 22,79 Population scolarisable (âgée de 6 à 10 ans) 16 392 16 292 32 684 13,83 Adolescents de 11 à 14 ans 11 094 11 095 22 189 9,39 Individus âgées de 15 à 59 ans 58 372 58 271 116 643 49,34 Individus âgées de plus de 59 ans 5 697 5 297 10 994 4,65 [Source : INSTAT]

Il découle de ce tableau, que la Région de Betsiboka a une population très jeune. En effet, puisque 46% des habitants ont moins de 15 ans, on peut estimer que les mineurs de moins de 18 ans représentent plus de 50% de la population totale.

V-3 COMPOSITION ETHNIQUE ET MIGRATION [11]

a) Composition ethnique D’après le recensement, la Région Betsiboka est dominée par les Merina et les Sakalava. En général ces ethnies représentent environ 39% et 18% pour l’ensemble de la Région.

Tableau 7 : Distribution des ethnies par districts en %

Districts Sakalava Merina Betsileo Antaisaka Tsimihety Antandroy Autres Total Maevatanana 20 44 12 11 2 9 2 100 Kandreho 20 34 18 15 - 8 5 100 Tsaratanana 15 33 7 8 16 5 16 100 Région 18 39 10,54 10,15 7,05 7,46 7,38 100

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[Source : PRD de la Région de Betsiboka]

b) Migration Les Malgaches sont en général un peuple sédentaire. La proportion des Malgaches ayant migré est de 7,8% en 2005. Ce taux est largement plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural. Il est particulièrement élevé dans une grande agglomération telle qu’à Maevatanana ville à cause des richesses minérales.

V-4 SERVICES SOCIAUX [12] Les infrastructures utilisées par les habitants sont données par le tableau suivant.

Tableau 8 : Proportion de communes disposant de certaines infrastructures sociales

Infrastructures Proportion [%] Hôpital public CHD1 3,1 Hôpital public CHD2 9,4 Hôpital/clinique privée 3,1 Poste sanitaire public CSB2 93,8 Poste sanitaire privée 25,0 Ecole primaire privée 28,1 CEG publique 43,8 Collège privée 3,1 Lycée privé 6,3 Université privée CFP Arrêt taxi-brousse 37,5 [Source : INSTAT Recensement au niveau des communes 2003]

D’après le recensement effectué par le GTDR, les communes disposent au moins d’une infrastructure sanitaire de base, le District de Maevatanana est le plus nanti car la répartition de ces infrastructures montre que 47% se trouvent dans ce district, 29% à Tsaratanana, Kandreho n’abrite que les 24%.

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La répartition du personnel médical n’est pas proportionnelle à celle des infrastructures existantes car les rapports médecin par habitant sont respectivement de 1 /56 000 pour le District de Kandreho, 1 /50 000 pour Tsaratanana et 1/16 700 pour Maevatanana.

Cette situation défavorise la population rurale face aux différentes maladies et entraîne la baisse de productivité ; en outre elle favorise la corruption et le recours aux guérisseurs traditionnels.

Sur le plan culturel, 54% des écoles se trouvent dans le District de Tsaratanana, 43% dans Maevatanana et 3% seulement dans Kandreho. Pour l’enseignement primaire, le rapport enseignant par élève est de 1/46 dans toute la région ; pour l’enseignement secondaire public, ce rapport est de 1/16.

Tout cela montre le niveau élevé du taux d’analphabétisme sinon la faiblesse du niveau d’instruction des producteurs dans la Région Betsiboka.

Les contraintes y afférentes peuvent être résumées comme ci-après :

 l’enclavement des zones périphériques ;  l’inefficacité du système d’information ;  l’insécurité rurale ;  l’insuffisance des infrastructures sanitaires et scolaires ;  l’insuffisance des moyens (matériels, humains, financiers) ;  l’insuffisance du personnel spécialisé tels que les médecins spécialistes ou les professeurs d’enseignement secondaire due notamment aux refus d’affectation à cause des mauvais traitements des fonctionnaires et de l’inexistence d’activités socioculturelles et de loisirs en milieu rural.

V-5 ACCESSIBILITE A L’EAU POTABLE [12] La situation d’adduction d’eau dans la Région de Betsiboka montre que seulement 9% des ménages de la ville de Maevatanana sont abonnés auprès de la JIRAMA. Par ailleurs, quatre communes sur douze disposent des puits normalisés. Le reste de la population de la région se sert des puits traditionnels sinon des cours d’eau ou encore des sources de bas fonds de proximité. La qualité de l’eau est donc très douteuse.

Les contraintes qui gravitent autour de ce thème sont :

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 le tarissement des sources qui est dû à la dégradation de l’environnement ;  la méconnaissance des normes de potabilité des eaux par la population ;  le non respect des règles d’hygiène telles que l’exploitation des sources insalubres et la non utilisation des latrines, qui entraîne parfois la propagation des maladies et par conséquent l’augmentation du taux de morbidité ;  le manque d’organisation sinon la faiblesse de la capacité contributive des bénéficiaires notamment en cas d’éloignement des sources ;  l’inaccessibilité des paysans aux eaux de la JIRAMA.

V-6 SECTEUR ECONOMIQUE [12] Soixante-quatre produits sont identifiés par le GTDR dont 59 sont localisés dans les Districts de Maevatanana et de Tsaratanana et 51 dans Kandreho.

Les 10 principaux produits exploités actuellement sont le chrome, le bovin à viande, les bois précieux, les produits miniers, le riz (Asara, Jeby, Atriatry), le manioc, le crocodile, le bois d’œuvre et le raphia.

Tableau 9 : Présentation des secteurs de production de la Région Betsiboka

SECTEUR NOMBRE % VALEURS ACTUELLES (milliards d’Ariary) Agriculture 27 43 17,5 Produits forestiers et chasse 15 24 22,0 Pêche et ressources halieutiques 07 11 2,0 Elevage 06 10 38,0 Autres produits 04 7 1,0 Produits miniers 03 5 560,0 TOTAL 62 100 640,5 [Source : PRD de la Région Betsiboka]

Ce tableau montre la dominance de l’Agriculture (43%) par rapports aux autres activités. Elle est suivie par l’exportation des ressources naturelles (forêts, ressources halieutiques, mines) qui représente 40% des produits. L’élevage ne représente que 10% de l’ensemble des produits.

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Toutefois, il semble évident qu’une grande partie des revenus de la région provient des produits miniers comme le chrome et les métaux précieux.

En perspective, l’émergence, voire le développement des produits tels que le raphia, le crocodile et la tomate s’avèrent prometteurs dans la mesure où le système de production s’améliore.

La destination économique des produits est la suivante :

 53 produits, soit 84% sont destinés à la consommation locale et généralement les revenus annuels sont estimés à 58 milliards d’ariary.  La consommation intermédiaire concerne 24 produits, soit 38% avec des revenus annuels estimés à 4,5 milliards d’ariary.  Enfin selon les estimations du GTDR, les produits destinés pour l’exportation généreraient des revenus annuels de l’ordre de 700 milliards d’ariary bien qu’ils ne concernent que 9,5% des produits de la région.

Les produits concernés par cette répartition sont représentés dans le tableau ci-dessous

Tableau 10 : Répartition des produits

Consommation locale Consommation intermédiaire Exportation 1-Bovin à viande 1-Crocodile 1-Chrome 2-Riz ASARA 2-Pierres/métaux précieux 2-Raphia 3-Pierres/métaux précieux 3-Riz irrigué ASARA 3-Bois précieux 4-Riz JEBY, riz ATRIATRY 4-Cotton 4-Pierres/métaux précieux 5-Manioc 5-Riz JEBY, riz ATRIATRY 5-Oignon 6-Tabacs [Source : PRD de la Région Betsiboka]

a) Activités agricoles Sur le plan agricole, les trois districts utilisent les cultures vivrières prédominées par le riz, le maïs et le manioc.

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Tableau 11 : Répartition des superficies par spécialisation (1998/1999) en ha

DISTRICT Surface vivrière totale Riz Manioc Maïs Patate Haricot Maevatanana 10 890 8 685 940 1 045 90 130 Kandreho 1 095 360 365 320 50 0 Tsaratanana 15 445 12 930 440 1 735 45 295 [Source : Annuaire statistique Agricole 2001]

La répartition des surfaces cultivées en vivrières se fait en 2 saisons principales bien distinctes : Asara et Jeby et une saison intermédiaire presque insignifiante spécialement pour la spécialisation riz. De ce fait les cultures Asara sont faites essentiellement sur tanety et les cultures Jeby sur les baiboho et les bas fonds inondables.

Les spécialisations suivantes sont pratiquées en Asara : le riz, l’arachide, le manioc, le taro, le maïs, la patate, le haricot. La riziculture constitue de loin la principale spécialisation de la région avec en moyenne 83,2% des surfaces cultivées en cultures vivrières, sauf à Kandreho où la riziculture n’occupe que 33,5% des superficies vivrières. Le manioc n’occupe que 9,6% des cultures vivrières et c’est à Kandreho qu’on enregistre le plus fort pourcentage avec 33,5% ainsi que pour le maïs 28,5%. La moyenne régionale est de 5,36% pour le maïs. Ceci laisse donc supposer que la faible production rizicole dans le District de Kandreho est compensée par le manioc et le maïs.

b) Activités d’élevage [11] La Région Betsiboka offre des conditions naturelles favorables à l’élevage. Elle est composée de plateaux savanes, de dépressions enfermant de nombreuses eaux, de plaines côtières à prairies et de zones de Baiboho offrant des vastes pâturages.

En matière de gros élevage, les bovins prédominent, ils sont présents dans plus de la moitié des exploitations. Viennent ensuite les porcins dans quelques districts (Maevatanana, Tsaratanana) mais toujours dans de très faibles proportions (<10%).

Pour l’élevage bovin, en général différents types sont présents :

 Elevage type extensif dans toutes les zones. Les animaux sont en liberté totale.  Le gardiennage : les bœufs sont conduits aux pâturages la journée et le bouvier les font rentrer au parc le soir. Ce système est adopté par certains éleveurs pour lutter contre le vol de bœuf.

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 Système de transhumance pendant la saison pluvieuse : animaux conduits loin du point habituel et mis en libre circulation. Le rassemblement du troupeau se fait périodiquement (hebdomadaire en général).

Tableau 12 : Nombre de cheptels en 1999

District MAEVATANANA KANDREHO TSARATANANA TOTAL Elevage Bovin 89 234 20 995 134 322 244 551 Porcin 5 280 6 600 4 200 16 080 Ovins/caprins 1 388 _ 250 1 638 Source : Rapport annuel 1999

c)Activités minières [11]-[12] Parmi la richesse de sous-sol, la Région de Betsiboka reste encore l’une des zones les plus productives des divers minerais à Madagascar comme la chromite d’Andriamena, le gypse de Maevatanana, la zone aurifère recouvre plus de 44% du territoire. Presque toutes les variétés de pierres précieuses et industrielles existent dans cette région selon les récentes recherches géologiques et géophysiques menées par le Gouvernement par le biais du PGRM et du PRISSM. Elles permettront de savoir davantage les potentialités géologiques et minières de la région.

L’or assure des revenus consistants à la population (60 à 80% sont des orpailleurs).

Le quartz, le béryl, le gypse y sont également extraits, mais intéressent peu d’habitants en raison du problème de débouchés. La majorité des extractions sont informelles, artisanales, traditionnelles, dans l’eau des rivières ou dans des mines à ciel ouvert, à part les quelques opérateurs formels.

Dans la région, aucun traitement des produits n’est fait, à part le lavage mais les produits sont évacués, soit Antananarivo, soit à Mahajanga sous forme brute.

L’or fait surtout la réputation de tous les Districts de Tsaratanana et de Maevatanana (poudre, en paillettes ou en petits lingots) (Photo 2) qui arrivent à écouler 5 à 20 kg par semaine et par district. Une dizaine de collecteurs assurent la collecte dans les localités accessibles et revendent à Mahajanga ou à Antananarivo.

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L’extraction de chromite est l’une des activités importantes dans la région. Elle est implantée dans le sud du District de Tsaratanana depuis l’époque coloniale, son extraction est assurée par la société d’Etat KRAOMA. Elle n’est pas à la portée des petits investisseurs. L’exportation se fait vers le Japon, la Chine, l’Europe et les Etats-Unis. Débutée depuis 1969, durant ces 40 ans, elle a réalisé, en quantité, un tonnage autour de 4 millions de Tonnes avec une moyenne de 100 000t/an. Les produits sont évacués sur Toamasina.

D’autres minerais ont fait aussi la renommée de la région : le quartz de Kandreho et le gypse de Mahazoma (Photo 1) avec une potentialité de plus de 250 millions de Tonnes.

Sur les autres richesses minières, en particulier les pierres industrielles existent dansdifférentes zones de la région, surtout dans la Commune de Manakana, Sud de Tsaratanana.

Grain d’or Gypse

Photo 1 : Gypse de Mahazoma Photo 2 : Grain d’or de Maevatanana

c) Industrie et Artisanat

En ce qui concerne les industries, nombreuses sont basées sur l’agriculture,

 La canne à sucre à Tsaratanana et Maevatanana : la production de canne à sucre est utilisée surtout pour les distilleries artisanales et les fermenteries.  Le coton : cette culture est adaptée aux caractères hydrologiques et agro pédologiques des Baiboho. Les paysans sont encadrés par la société HASYMA qui assure l’assistance et prend en charge tous les frais de cultures (semences, insecticides, …) remboursés en fin des campagnes par la vente auprès de l’encadrement.

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 Pour le rapport de la société en 1999, dans la Région Betsiboka les surfaces cultivées sont estimées à 640 ha et la production est de 790Tonnes.  Le tabac est pratiqué uniquement en Jeby sur les Baiboho : Haute Betsiboka du District Maevatanana. Pour ce district, le tabac a une superficie de 222ha et une production de 94 Tonnes.

Pour l’artisanat dans la Région Betsiboka, il concerne surtout le secteur bois et fer. Les activités sont également de types familiaux ponctuels dans le temps, au gré des demandes.

Le problème des artisans se situe au niveau de l’acquisition de l’équipement et du matériel et la recherche des débouchés plus larges.

d) Transport et commerce  Routes : le réseau routier est structuré autour d’une dorsale principale constituée par la RN4.  Infrastructures : la route de Kandreho à l’Ouest est partiellement goudronnée sur 36 km jusqu’à Mahazoma. Ensuite, c’est une piste pénible inaccessible à tous types de circulation pendant la moitié de l’année.

La route de Tsaratanana à l’Est qui traverse entre Berere et Bekapaika une zone marécageuse sur 38km, est inaccessible dès les premières pluies (Novembre) même pour les véhicules tout terrain (3 jours de charrette jusqu’à la RN4).

Sur le domaine commercial, la zone de Maevatanana est également dotée en marchés avec ses 33 centres commerciaux. Mais ces centres accusent une mauvaise répartition spatiale et n’intéressent en fait que moins de 50% de la population.

Le ravitaillement des marchés se fait par charrettes à partir de Maevatanana : ceci rehausse considérablement les prix de vente. Cette situation renforce le repli sur l’autosuffisance des localités enclavées. Chaque district a un marché local qui se passe une fois par quinzaine de jours (source : PCD Maevatanana)

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CHAPITRE II : ASPECTS PHYSICO-GEOGRAPHIQUES DE LA REGION

II .1 RELIEF ET PAYSAGE [11] Topographiquement, la Région Betsiboka a une altitude comprise entre 1 545m et 50m. Elle présente plusieurs zones distinctes caractérisées par un relief accidenté semi- montagneux, cuvettes et Baiboho limitrophes des hauts plateaux. Les altitudes varient de 24m par rapport à la mer à plus de 1 000m, le point culminant étant à 1 472m à l’Est d’Ambohitsararatsy.

On y distingue quatre types de paysages :

 Les Baiboho qui longent les principaux fleuves  Le Hara à relief accidenté (Photo 3), plus ou moins rocailleux  Les zones sablo-gréseux : transition entre plateau et Baiboho constitué de collines et plateaux faisant partie du Tampoketsa (entre 600m et 1 000m d’altitude)  Le moyen ouest.

Photo 3 : Structure du relief accidenté dans la Région de Betsiboka II.2 GEOLOGIE

II.2.1 CONSTITUTION GEOLOGIQUE ET TYPE DE SOL [11]-[12]

a) Pédologie La pédologie est fondamentalement caractérisée par trois grands types de sol d’origine ferrugineuse tropicale. Ce sont :

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 Les sols de tanety latéritiques rouges avec texture argileuse et une structure polyédrique, ce type de sol domine en grande partie les Districts de Kandreho, Tsaratanana et Maevatanàna (à la périphérie du plateau de Tampoketsa).

 Les sols des alluvions sur le bas de pente. Ce type de sols se trouve presque partout dans la région sur les bas des collines de Tampoketsa et de Bongolava. Ils sont caractérisés par une texture sableuse et une structure particulière résultant de l’érosion

 Les sols hydromorphes de bas-fonds ou de plaines : les plaines et les bas-fonds occupent en général les parties amont où commencent les mangroves. Ce sont les sols les plus riches de la région et utilisés en culture Jeby (saison sèche). Le sous-sol de cette région est riche en divers minerais, presque toutes les variétés des pierres précieuses et des pierres industrielles.

La région possède également des richesses d’intérêt archéologiques dont, en particulier des fossiles de dinosaures.

b) Géologie de la Région de Betsiboka [1]-[5] D’après la révision du socle cristallin malgache, la Région de Betsiboka appartient à la zone D : une partie révisée par le BRGM sur la tectonique et le potentiel minier. Cette région est formée par le Groupe d’Andriamena relié à l’unité de Tsaratanana. Du point de vue structurale, l’unité de Tsaratanana est placée en position sub-horizontale au-dessus des méta- sédiments néoprotérozoïques et de l’autochtone du Bloc d’Antananarivo. Cette zone est interprétée par Greenstone Belt comme suit :

L’Unité de Tsaratanana a depuis longtemps été individualisée comme ensemble lithologique riche en roches mafiques et ultramafiques. C’est le Groupe de Beforona des synthèses géologiques au 1/1 000 000 et 1/500 000 (Besairie 1964 et 1969-70) qui affleure dans les trois domaines de Maevatanana, Andriamena et Beforona, d’Ouest en Est. Les roches d’origine mafique et ultramafique y sont associées à des gneiss à biotite et amphibole qui sont prépondérants et qui contiennent des bancs de quartzites à magnétite. Cette unité est minéralisée en chromite, nickel et or. Le métamorphisme pan-africain atteint le faciès granulite dans l’Andriamena, le faciès amphibolite profond à Beforona tandis qu’il est de faciès amphibolite supérieur à moyen à Maevatanana. Dans la zone d’Andriamena, on a

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reconnu de plus un métamorphisme à 2 500 Ma de très haute température et un métamorphisme à 800 Ma de faciès granulite. Les gisements de chromite d’Andriamena ont été rapportés à des roches mafiques et ultramafiques datées à 800 Ma, mais cet âge est à vérifier; il pourrait s’agir d’un complexe stratifié comparable au Bushveld. Les trois quarts du socle cristallin de la feuille Kandreho sont constituées de migmatite et de granite. Le faciès le plus répandu est une roche à la limite des granites et des migmatites, caractérisée par la présence de feldspaths porphyroïdes et l’abondance d’épidote (carte 4). De nombreux filons de pegmatites, de quartz et de grès de l’Isalo, entrecroisés avec l’argilite existent dans ce district.

La cassitérite figure parmi les minéraux lourds des niveaux de base des formations sédimentaires. Leur destruction laisse sur place une partie de la cassitérite que l’on retrouve dans la plupart des cours d’eau coulant sur le cristallin, aux environs de Kandreho.

II.3 Climat [11]-[12] Le climat est de type tropical : sec et chaud pendant 7mois et pluvieux pendant 5 mois. D’octobre à Avril la température maximale est de 42°C dans les zones de basse altitude. La saison sèche de Mai à Septembre a une température minimale de 15°à 18°C dans les zones d’altitude. A saisons contrastées où la chaleur est constante, la température moyenne annuelle relativement élevée par rapport à celle des autres régions est de 28° C avec une amplitude de 12°C. La région est classée parmi les régions les plus chaudes de Madagascar.

Observations Région Maevatanana Kandreho Tsaratanana Altitude min (m) 50 50 500 500 Altitude max(m) 1 000 1 472 1 545 1 545 Pluviomètrie 1 800 - - - annuelle (en mm) Température 17-42°C 27-42°C 29-35°C 17-35°C (min-max en°C)

Nous donnons dans la page suivante la carte qui représente la structure lithologique de la Région Betsiboka.

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Carte 4 : Structure Lithologique de la Région de Betsiboka

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II.4 Hydrographie [11] La région est suffisamment drainée par un réseau hydrographique dense composé de fleuves (Ikopa, Mahajamba, Mahavavy et Betsiboka) et de lacs tributaires du relief et du climat (Kamoro, Kapingo, Mangabe, Anjahabe, Ambondro).

L’existence des fleuves et cours d’eau favorisent la constitution des sols alluvionnaires apportés par les décrues très favorables à l’agriculture.

La région contient deux châteaux d’eau : le massif de l’Antsofinomby et le Tampoketsa Kamoréen répartissent les eaux collectées en trois bassins principaux drainés par l’Ikopa, le Betsiboka et le Kamoro.

 Le Bassin de l’Ikopa : avec son fleuve puissant à régime torrentiel, fortement encaissé avec des bordures alluviales inexistantes ou très réduites est grossi par un seul affluent important de Kamolandy et reçoit les eaux du versant de l’Antsofinomby. Le débit d’étiage est de 100m 3/s environ.  Le Bassin de Betsiboka : constitué de deux bassins successifs largement ouverts, séparés par les gorges de Bemangahazo où le fleuve franchit la chaîne de l’Antsofinomby. Il reçoit les eaux collectées par cette chaîne sur sa rive gauche, et par le Tampoketsa Kamoréen sur sa rive droite (Insiko, Tsimaloto). Le régime du Betsiboka est identique à celui de l’Ikopa et son débit d’étiage est estimé à 77m 3/s.  Le Bassin de Kamoro : drainé par la rivière de même nom, formée par la jonction des deux bassins qui prennent naissance sur le Tampoketsa. Son lit supérieur, lent, large, sur le plateau, devient rapidement très encaissé et coupé d’importances chutes (Bekapika), dans les massifs Nord.

Ce bassin est favorable à la pêche continentale. Quelques lacs également dans la Région de Betsiboka dans le District de Maevatanana : Kapingo, Mangabe, Kamoro, Anjahabe et Ambondro.

II.5 PLUVIOMETRIE Dans la Région de Betsiboka, la saison humide n’est que de cinq mois, de novembre à avril et 7 mois de saison sèche et la pluviomètrie se situe entre 1 000mm et 1 800mm répartie pendant cette durée. Voici l’évolution de cette pluviométrie pendant les douze mois :

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STATION TSARATANANA : période 1965-1990

Mois Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin juillet Aout Sept Oct. Nov. Déc. Normales 114.6 71.7 121.8 150.6 194.0 207.8 234.4 235 243.8 252 191 118.9

STATION KANDREHO : période 1951-1980

Mois Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin juillet Aout Sept Oct. Nov. Déc. Normales 386.7 328.5 278.7 68.4 6.4 2.2 3.2 7.9 10.8 6.2 120 271.7

STATION MAEVATANANA : ANNEE 2007

Mois Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept Oct. Nov. Déc. pluie 8 9 10 6 2 0 0 3 0 6 T°max 31.9 33.5 34.6 34.6 34.5 32.5 32.4 36.2 34.8 T°min 23.8 24.2 23.8 23.1 19.0 18.3 23.4 24.4 [Source : Direction de Météorologie à Ampandrianomby ]

II.6 Végétation [11]-[12] Sur les pentes faibles, la végétation est formée de prairie, de pâturage ou de steppes de « mokonazy », de Satrana et de raphia. Actuellement, elle se dégrade en « savoka », composé entre autres, de Ravinala ou de bambous, suivant le sol et la fréquence de feux de brousse pour ne plus laisser que des graminées de « hyperrhenia rafia » d’Aristida. Il y a quelques zones forestières sur les collines latéritiques du Nord (Forêt d’Ambohipanja). On peut noter quelques zones boisées sur les pentes Nord de l’Antsofinomby et sur le versant Nord du Tampoketsa. Les forêts se réduisent au fur et à mesure qu’on avance vers l’Ouest, avec des densités et épaisseurs inégales selon les effets des actions anthropiques telles que le défrichement et l’exploitation abusive. La végétation en dehors d’un maigre bozaka est presque nulle. Quelques arbres poussent le long des rivières, en particulier le raphia qui constitue une ressource du pays. Seule la vallée de la Menavava et la plaine de Kandreho sont verdoyantes. Les essences de reboisement sont généralement des eucalyptus, des pins, des anacardes, d’albizia, de Kaya et des Hazomena.

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PARTIE II : ELABORATION D’UN SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES

Chapitre I : GENERALITES

I-NOTIONS SUR LE SIG

I-1 Système d’Information Géographique (SIG)

I-1- a Historique [15] Les premiers systèmes d’information géographique apparurent au début des années soixante entre autres chez les Américains au Harvard Laboratory for Computer Graphics et à l’Environmental Systems Research Institute ; en Grande-Bretagne à l’Expérimental Cartography Unit et au Canada, où Roger Tomlinson, considéré comme le père des systèmes d’information géographique (Coppock et Rhind, 1991), initia un ambitieux projet qui mena à la réalisation du plus important SIG de l'époque. C’est l’impossibilité, en 1960, de faire l’analyse des trop nombreuses cartes de l’Afrique de l’Est dans le but de localiser les endroits optimaux pour créer de nouvelles plantations forestières et pour implanter un moulin qui fit germer chez Tomlinson l’idée du traitement des données géographiques par ordinateur. Les coûts estimés pour la localisation manuelle, à partir de cartes-papier, de ces nouveaux sites étaient en effet si élevés, qu’ils l’amenèrent à proposer à la firme de survol aérien qui l’avait embauché l’informatisation des cartes comme solution moderne et efficace au problème d’analyse spatiale. De retour au Canada où il fut affecté à l’inventaire du territoire du pays, et après avoir suscité l’assistance technique de la compagnie IBM, Tomlinson entreprend la création du Système d’Information Géographique du Canada (SIGC). En 1965, c’est un problème de taille qui alimente le développement du SIGC. L’essor progressif des SIG institutionnels de grande envergure au cours des années 70 fut suivi d’un véritable boom au cours des années 80, en grande partie dû à l'apparition du micro- ordinateur. Aujourd’hui, ils ont littéralement envahi entreprises, gouvernements, universités, etc. Les SIG ont depuis les années 60 continué de s’affirmer comme outils de gestion de l’environnement et ont démontré leur capacité à intégrer non seulement de nombreux types d’information, mais aussi de coordonner plusieurs outils d’analyse.

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I-1-b Définitions De nombreuses définitions ont été proposées pour les systèmes d’information géographique :

 Le « Système d’Information Géographique (SIG) » est un ensemble organisé intégrant le matériel, le logiciel et les données géographiques nécessaires pour permettre la saisie, le stockage, l’actualisation, la manipulation, l’analyse et la visualisation de toutes les formes d’informations géoreférencées. [2]  Le SIG est un outil informatique permettant d’effectuer des tâches diverses sur les données à références spatiales. L’information est géographique lorsqu’elle est liée à une localisation . [8]  Le SIG est un système informatique, de matériel, de logiciel, et de processus conçu pour permettre la collecte, la gestion, la manipulation, l’analyse, la modélisation, et l’affichage de données à références spatiales afin de résoudre des problèmes complexes d’aménagement et de gestion .[14]  D’après Michel Didier, le SIG est un ensemble de données repérées dans l’espace, structuré de façon à pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles à la décision.  Pour « la société ESRI » un système d’Information Géographique est un outil informatique permettant de représenter et d’analyser toutes les choses qui existent sur terre ainsi que tous les événements qui s’y produisent .

Donc le SIG est défini comme l’ensemble des matériels et outils informatiques ainsi que des données géographiques avec lesquelles les utilisateurs interagissent pour intégrer, analyser et visualiser les données, identifier les relations, les schémas et les tendances et apporter des solutions aux problèmes. Ce système est destiné à la saisie, au stockage, à la mise à jour, à la manipulation, à l’analyse et à l’affichage des informations géographiques. Un SIG sert habituellement à représenter des cartes sous formes des couches de données qui peuvent être étudiées et utilisées à des fins d’analyses.

I-1-c Caractéristiques C’est une représentation d’un objet ou d’un phénomène réel localisé dans un espace à un moment donné.

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 Multi source : levé terrain, image satellitaire, photo aérienne  Grand volume  Multi échelle : niveau planétaire, national, local, régional  Complexité des représentations : un même objet peut avoir différentes représentations  Variable avec le temps.

I-1-d Domaines d’application et importance L’importance de l’Information Géographique est largement reconnue dans plusieurs domaines :

 Aménagement du territoire -Optimiser le réseau des chemins d’exploitation, prévoir le tracé d’une nouvelle autoroute  Marketing  Gestion de l’environnement -Gérer les aires protégées, les espèces végétales et animales  Agriculture -Déterminer les zones les plus favorables pour implanter une culture en fonction du type de sol, de la pente, des précipitations.  Communication -Localiser les véhicules en panne, volé,…  Gestion de risque  Hydrologie -Gérer les bassins versants  Foresterie -Contrôler la déforestation.

De nombreux autres domaines tels que la recherche et le développement de nouveaux marchés, l’étude d’impact d’une construction, l’organisation du territoire, la gestion de réseaux, le suivi en temps réel de véhicules, la protection civile… sont aussi directement concernés pa r la puissance des SIG pour créer des cartes, pour intégrer tout type d’information, pour mieux visualiser les différents scénarios, pour mieux présenter les idées et pour mieux appréhender l’étendue des solutions possibles.

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Les SIG sont utilisés par tous : public, entreprise, écoles, administrations et états utilisent les SIG. La création de cartes et l’analyse géographique ne sont pas des procédés nouveaux, mais les SIG procurent une plus grande vitesse et proposent des outils sans cesse innovants dans l’analyse, la compréhension et la résolution des problèmes.

I-2 Principales composantes [6] Un Système d’Information Géographique est constitué de 5 composantes majeures :

Matériel Les SIG fonctionnent aujourd’hui sur une très large gamme d’ordinateurs, des serveurs de données aux ordinateurs de bureaux connectés en réseau ou utilisés de façon autonome. Logiciels Les logiciels de SIG offrent les outils et les fonctions pour stocker, analyser et afficher toutes les informations. Principales composantes du logiciel d’un SIG : -Outils pour saisir et manipuler les informations géographiques -Système de gestion de base de données -Outils géographiques de requête, analyse et visualisation -Interface graphique utilisateur pour une utilisation facile. Données Les données sont certainement les composantes les plus importantes des SIG. Les données géographiques et les données tabulaires associées peuvent, soit être constituées en interne, soit acquises auprès de producteurs de données. Utilisateurs Les SIG s’adressent à une très grande communauté d’utilisateurs depuis ceux qui créent et maintiennent les systèmes, jusqu’aux personnes utilisant dans leur travail quotidien la dimension géographique. Avec l’avènement des SIG sur Internet, la communauté des utilisateurs de SIG s’agrandit de façon importante chaque jour et il est raisonnable de penser qu’à brève échéance, nous serons tous à des niveaux différents des utilisateurs de SIG. Méthodes La mise en œuvre et l’exploitation d’un SIG ne peut s‘envisager sans le respect de certaines règles et procédures propres à chaque organisation.

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Un SIG stocke les informations concernant le monde sous la forme de couches thématiques pouvant être reliées les unes aux autres par la géographie. Ce concept, à la fois simple et puissant a prouvé son efficacité pour résoudre de nombreux problèmes concrets.

I-2-a Base de Données « database » et Système de Gestion de Base de Donnée(SGBD) [9] -[14] C’est un ensemble de jeux de données géographiques à utiliser dans ArcView. Il existe différents types de jeux de données géographiques, notamment des classes d’entités, des tables attributaires, des jeux de données « raster », des jeux de données réseau, des topologies, etc.…

La Base de Données forme le cœur du SIG. Elle renferme à la fois les données cartographiques et les attributs décrivant les éléments cartographiques. « Assembler un SIG » désigne parfois l’opération consistant à regrouper et standardiser un ensemble de données concernant un territoire. Dans sa plus simple expression, un SIG peut donc être simplement une base de données.

Le Système de Gestion de Base de Données (SGBD) est un logiciel donnant les outils permettant de gérer les données d’une base, c’est-à-dire de les structurer, de les mettre à jour, d’en contrôler l’accès. Les SGBD furent mis au point avant les SIG et sont aujourd’hui très répandus dans leur version non géographique ; dBase, Access, FoxPro, Oracle, sont autant de SGBD.Les Systèmes de Gestion de Bases de Données sont spécialisés dans le stockage et la gestion de tous types d’informations y compris les informations géographiques. Les SGBD sont optimisés pour stocker et retrouver des informations. De nombreux SIG s’appuient sur ces capacités des SGBD pour organiser et localiser leurs données. Mais le rôle des SGBD s’arrête là, car ils ne disposent pas des outils de visualisation et d’analyse propres aux Systèmes d’Information Géographique.

I-2-b Système de représentation cartographique Autour des SGBD gravitent un ensemble de systèmes. Le plus élémentaire est celui de représentation cartographique. Ce dernier permet de sélectionner des éléments de la SGBD et de les représenter sur une carte, à l’écran ou à l’imprimante.

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I-2-c Système de saisie numérique Le système de saisie numérique permet de convertir l’information analogique d’une carte en une information numérique.

I-2-d Système de traitement d’image Le traitement d’image permet de transformer le contenu original d’une image de télédétection en une formation ou contenu thématique exploitable à l’aide de la procédure de classification.

I-3 Modes de représentations de l’information Géographique [6]  Généralités

I-3-a Mode « Raster » C’est une donnée où l’espace est divisé de manière régulière en ligne ou colonne ; à chaque valeur ligne/colonne (pixel) sont associées une ou plusieurs valeurs décrivant les caractéristiques de l’espace.

Le modèle raster est constitué d’une matrice de points pouvant tous être différents les uns des autres. Il s’adapte parfaitement à la représentation de données variables continues telles que la nature d’un sol… Chacun de ces deux modèles de données dispose de ses avantages. Un SIG moderne se doit d’exploiter simultanément ces deux types de représentation. Le mode Raster peut se présenter sous l’une des quatre formes suivantes :

Photo aérienne

La photo est la base des données géographiques. A l’aide d’appareil photo ou de caméra aéroportée (avion, ballon,…) il est possible de voir de nombreux détails sur la surface de la terre. Elle peut être scannée, numérique (directement intégrable sur un disque dur), orthorectifiée (corrigée des déformations d’échelle dues aux différentes altitudes,…on obtient une ortho photographie).

Plan scanné ou carte scannée

C’est la représentation d’une information déjà interprétée. Ceci montre ses limites. Par contre, la carte scannée est un bon référentiel visuel car elle est souvent issue de carte papier destinée au grand public (carte au 25 000ème, plan cadastral, carte routière).

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Image satellite

C’est une image issue de capteurs embarqués dans des satellites d’observation placés sur des orbites de 500 à 36 000km d’altitude. L’image représente le rayonnement solaire réfléchi par les objets au sol dans le domaine visible ou proche de l’infrarouge. Elle doit subir plusieurs traitements radiométriques et géométriques avant d’être utilisable dans un SIG.

Image satellite Radar

Image enregistrée par des capteurs embarqués dans des satellites d’observation, elle présente la réponse du sol à l’onde envoyée par le capteur.

I-3-b Mode Vecteur Dans le modèle vecteur, quant à lui, les informations sont regroupées sous la forme de coordonnées (x, y). Les objets de type ponctuel sont dans ce cas représentés par un simple point. Les objets linéaires (routes, fleuves…) sont, eux, représentés par une succession de coordonnées. Les objets polygonaux (territoire géographique, parcelle…) sont, quant à eux, représentés par une succession de coordonnées délimitant une surface fermée. Le modèle vectoriel est particulièrement utilisé pour représenter des données discrètes.

Les limites des objets spatiaux sont décrites à travers leurs constituants élémentaires, à savoir les points, les lignes et les polygones. Chaque objet spatial est doté d’un identifiant qui permet de le relier à une table attributaire.

Le point

L’objet le plus simple, il peut représenter à grande échelle des arbres. Mais à des échelles plus petites de type carte d’indice minière au 1/ 100 000ème, il représente une capitale régionale.

Exemple : village, point de mesure, puits,…

La ligne

La ligne représente des réseaux de communication, d’énergie, d’hydrographie, d’assainissement, etc.…Elle peut être effective, en représentant l’axe d’une route ou virtuelle en modélisant des flux d’information, d’argent,….

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La Surface

Elle peut matérialiser une entité abstraite comme l’étendue d’une commune ou des entités ayant une existence géographique comme une forêt, un lac, une région….

L’objet complexe

Il existe par la relation que les objets ont entre eux :

-un département peut être représenté par une surface, mais il est aussi constitué d’une multitude de surfaces que sont les arrondissements, les communes,…

-plusieurs rues peuvent former un itinéraire de collecte d’ordures, calculer sa propre triangulation. Ce système est utilisé dans la navigation, la cartographie, l’arpentage et d’autres applications dans lesquelles un positionnement précis est nécessaire.

 Avantages et inconvénients des deux modes :

Modes Avantages Inconvénients -Zone d’études découpées régulièrement et -volume plus important des données à uniformément en unités d’observation traiter -bien adapté à l’analyse et à la gestion des -gourmand en espace de disque dur Raster données, à l’analyse spatialement continue -ne permet pas de voir de quelques -reflète plus l’image de la réalité tailles inférieures à des pixels -stockage peu gourmand -peu représentatif de la réalité Vecteur -bien adapté au besoin de traitement -pas d’unicité des modèles de -facilite la cartographie représentation de la réalité

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I-4 Technique d’acquisition des données [3]-[6]

I-4-1 La numérisation sur table

La numérisation sur table peut se faire avec le calage qui est la transformation des coordonnées de table en coordonnées de terrain.

I-4-2 Scannage et vectorisation

a) Scanner C’est une donnée non géoreferencée : à chaque pixel correspond une coordonnée image.

b) Géoréférencement C’est une donnée géoreferencée : à chaque pixel correspond une coordonnée sur terrain.

I-4-3 Traitement d’image Le traitement d’image se fait sur des images satellites, orthophotos,….

I-4-4 Techniques de positionnement

Le positionnement peut se faire avec une constellation de 24 satellites d’émission radio déployés par le Ministère de la Défense des Etats-Unis et utilisés pour des localisations des surfaces de la terre. Ces satellites en orbite émettent des signaux qui permettent à un récepteur GPS situé n’importe où sur la terre, de calculer sa propre position de triangulation. Ce système est utilisé dans la navigation, la cartographie et d’autres applications dans lesquelles un positionnement précis est nécessaire .

I-5 Fonctions des SIG On peut résumer les fonctions des SIG aux éléments suivants :

 enregistrer l’information,  représenter l’information,  interroger l’information,  analyser l’information,  effectuer des simulations,  et globalement aider à la prise de la décision.

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I-6 Base de Données (Database)

I-6-a Qu'est-ce qu'une base de données ? Une base de données (son abréviation est BD, en anglais DB, database ) est une entité dans laquelle il est possible de stocker des données de façon structurée et avec le moins de redondance possible. Ces données doivent pouvoir être utilisées par des programmes, par des utilisateurs différents. Ainsi, la notion de base de données est généralement couplée à celle de réseau afin de pouvoir mettre en commun ces informations, d'où le nom de base. On parle généralement de système d'information pour désigner toute la structure regroupant les moyens mis en place pour pouvoir partager des données.

I-6-b Utilité d'une base de données Une base de données permet de mettre des données à la disposition d'utilisateurs pour une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en s'assurant des droits accordés à ces derniers. Cela est d'autant plus utile que les données informatiques sont de plus en plus nombreuses. Une base de données peut être locale, c'est-à-dire utilisable sur une machine par un utilisateur, ou bien répartie, c'est-à-dire que les informations sont stockées sur des machines distantes et accessibles par réseau. L'avantage majeur de l'utilisation de bases de données est la possibilité qu’elles ont de pouvoir être accessibles à plusieurs utilisateurs simultanément.

I-6-c Gestion des bases de données [9]-[14] Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs, le besoin d'un système de gestion s'est vite fait ressentir. La gestion de la base de données se fait grâce à un système appelé SGBD (système de gestion de bases de données) ou en anglais DBMS (Database management system). Le SGBD est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de gérer les bases de données, c'est-à-dire :  permettre l'accès aux données de façon simple  autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs  manipuler les données présentes dans la base de données (insertion, suppression, modification) Le SGBD peut se décomposer en trois sous-systèmes :

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 le système de gestion de fichiers : il permet le stockage des informations sur un support physique  le SGBD interne : il gère l'ordonnancement des informations  le SGBD externe : il représente l'interface avec l'utilisateur

I-6-d Conception d’un système de gestion de bases de données relationnelles (SGBDR) [9]-[14] Parmi les systèmes de gestion des bases de données, les plus courants sont ceux associés aux bases de données relationnelles (SGBDR) où l’information est rangée sous forme de tables composées de lignes et de colonnes. Les lignes représentent les enregistrements (ensemble d’informations relatives à des rubriques séparées), tandis que les colonnes correspondent aux champs (attributs spécifiques à un enregistrement).

Lorsqu’on effectue une recherche dans une base de données relationnelle, on peut associer l’information d’un champ d’une première table à celle d’un champ d’une deuxième table afin d’en produire une troisième rassemblant certaines données des deux tables d’origine à l’aide d’une relation d’où le nom relationnel.

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Chapitre II : OUTILS DE CONCEPTION ET DE TRAITEMENT DES DONNEES

I-MICROSOFT ACCESS 2007

I-1 Présentation de Microsoft Access 2007 Rappelons que le SGBD réalise les accès physiques à la base de données pour des applications très variées : gestion des produits, gestion des salaires. On peut considérer

Microsoft ACCESS comme un SGBD de type relationnel. Cela signifie qu’il peut gérer les données dans une base de données se présentant par un modèle relationnel.

Le logiciel MICROSOFT ACCESS 2007 permet de décrire, de manipuler, de traiter l’ensemble des données formant la base (Photo 4).

MICROSOFT ACCESS est un logiciel couramment utilisé pour élaborer un système de gestion de bases de données.

Avantage

 Plus convivial  Facile à utiliser et à manipuler  Tous les éléments nécessaires à l’élaboration d’une base de données sont facilement accessibles.

Photo 4 : Interface Microsoft Access 2007

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I-2 Structure globale du MS ACCESS

Table

Formulaire Requête Etat

Macro Module

Figure 1 : Structure globale de MS ACCESS D’après cette figure, le MS ACCESS contient six types d’objets :

 Les Tables  Les Formulaires  Les Etats  Les Requêtes  Les Macros  Les Modules

I-2-a Les Tables [10] Une table stocke les données ayant les mêmes caractéristiques. Par exemple, une liste d’employés avec leur minéral, leur dureté et leur clivage peut constituer une table.

Les tables organisent les données en colonne appelées CHAMPS et en lignes appelées ENREGISTREMENTS.

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I-2-b Les Formulaires [10]

Les formulaires sont souvent également appelés « écrans de saisie de données ». Il s'agit des interfaces qui permettent d'utiliser les données. Souvent, ils contiennent des boutons de commande qui effectuent diverses opérations. On peut créer une base de données sans utiliser de formulaires, en modifiant simplement les données dans les feuilles de données de la table. Cependant, la plupart des utilisateurs de bases de données préfèrent utiliser des formulaires pour voir, entrer et modifier des données dans des tables.

Les formulaires offrent un format convivial pour exploiter les données. On peut également y ajouter des éléments fonctionnels, tels que des boutons de commande. On peut programmer les boutons pour définir les données qui apparaissent dans le formulaire, ouvrir d'autres formulaires ou états ou effectuer diverses autres tâches.

Un sous formulaire est un formulaire dans un formulaire. Le formulaire primaire s’appelle formulaire principal et le formulaire qu’il contient, s’appelle sous-formulaire. On utilise les sous-formulaires pour afficher les données de tables ou de requêtes ayant une relation UN-à-PLUSIEURS (1, n).

I-2-c Les Etats [10] Les états permettent de synthétiser et de présenter des données dans les tables. Il est recommandé de mettre en forme un état pour qu'il présente les informations de la manière la plus lisible. Un état peut être exécuté à tout moment et reflète toujours les données actuelles de la base de données. Les états sont généralement mis en forme pour être imprimés, mais ils peuvent être visualisés à l'écran, exportés vers un autre programme ou envoyés sous forme de message électronique.

I-2-d Les Requêtes [10] Une requête affiche, modifie ou analyse les données de différentes manières. On associe à chaque opération une liste de conditions à remplir pour sélectionner les enregistrements. Elle réalise, en quelque sorte, une vue particulière des données de la base. On peut aussi les utiliser comme source d’un formulaire ou d’un état.

Il existe deux grands types de requêtes : les requêtes sélection et les requêtes action. Une requête sélection extrait simplement les données et les rend disponibles. On peut voir les

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résultats de la requête à l'écran, les imprimer ou les copier dans le presse-papiers. On peut également utiliser le résultat de la requête comme source d'enregistrement pour un formulaire ou un état.

Comme le nom l'indique, une requête action utilise les données pour effectuer une tâche. Ces requêtes peuvent être utilisées pour créer des tables, ajouter des données à des tables existantes, mettre à jour ou supprimer des données. A partir d’une requête on peut faire aussi des calculs comme la moyenne, les totaux,… La requête peut aussi sélectionner les informations qu’on aimera à afficher dans la réalisation d’une carte dans un SIG.

I-2-e Les macros [10] Les macros d'Access peuvent être considérées comme un langage de programmation simplifié qu’on peut utiliser pour ajouter des fonctionnalités à une base de données. Par exemple, vous pouvez joindre une macro à un bouton de commande dans un formulaire afin que la macro s'exécute lorsque l'on clique sur le bouton. Les macros contiennent des actions qui exécutent des tâches, par exemple ouvrir un état, exécuter une requête ou fermer la base de données. La plupart des opérations de base de données qu’on peut effectuer manuellement peuvent être automatisées à l'aide de macros. Elles peuvent donc vous faire gagner beaucoup de temps.

I-2-f Les modules [10] A l'instar des macros, les modules sont des objets qu’on peut utiliser pour ajouter des fonctionnalités à une base de données. Alors qu’on crée des macros dans Access en choisissant parmi une liste d'actions, on écrit des modules dans le langage de programmation Visual Basic pour Applications (VBA). Un module est une collection de déclarations, d'instructions et de procédures qui sont stockées ensemble en tant qu'unité. Il peut s'agir soit d'un module de classe ou d'un module standard. Les modules de classe sont liés à des formulaires ou des états et contiennent généralement des procédures propres au formulaire ou à l'état concerné. Les modules standards contiennent des procédures générales qui ne sont pas associées à un autre objet. Les modules standards sont répertoriés sous Modules dans le volet de navigation, contrairement aux modules de classe.

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I-3 La clé primaire [10] La clé primaire identifie chaque enregistrement de la table. Pour définir une clé primaire, sélectionner le champ qu’on veut utiliser comme clé primaire, puis cliquer sur clé primaire dans la barre d’outils placé dans la barre de menu création.

I-4 La relation entre tables [10] Avant de créer une relation entre deux tables, il faut d’abord s’assurer que les deux tables ont des champs communs. La relation consiste à associer les champs ou les colonnes communes aux deux tables. Une relation peut être de type UN-à-UN (1,1), UN-à- PLUSIEURS (1, n) ; PLUSIEURS-à-PLUSIEURS (n, n).

 La relation (1, 1)

Dans une relation UN-à-UN, à chaque enregistrement de la table A ne peut correspondre qu’un enregistrement de la table B et inversement, à chaque enregistrement de B ne correspond qu’un enregistrement de A.

 La relation (1, n)

On considère une base de données de suivi des Minéraux, dotée d'une table Communes et d'une table Minéraux. Une commune peut avoir plusieurs minéraux. Pour toute commune représentée dans la table Communes peuvent correspondre les minéraux représentés dans la table Minéraux. Ainsi, la relation entre la table Minéraux et la table Commune est une relation un-à-plusieurs.

 La relation (n, n)

Dans cette relation, un enregistrement de la table A peut être mis en correspondance avec plusieurs enregistrements de la table B et, inversement un enregistrement de la table B peut être mis en correspondance avec plusieurs enregistrements de la table A.

Pour avoir cette relation, on définit une troisième table dite table de jonction composé de deux champs qui sont les clés primaires des tables A et B.

Une relation (n, n) est alors constituée de deux relations (1, n) avec une troisième table.

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II- LOGICIEL ARCVIEW 3.2

II-1-Généralités sur le logiciel [17] Le logiciel a une extension .apr pour le projet ; .shp pour le thème, .dbf pour les tables et .shx pour les fichiers. Cela signifie en anglais

Apr : project (projet)

Dbf : databasefile (stockage des bases de données)

Shp : shapefiles (forme : point, ligne, polygone)

Shx : shape (combinaison .dbf et .shp)

Après le lancement, Arcview présente les documents suivants dans la fenêtre projet :

 View : pour l’affichage d’un thème et la visualisation d’une carte de traitement  Tables : pour la manipulation des données tabulaires et les fichiers .dbf ouverts dans Arcview  Charts : pour la création de diagrammes concernant les attributs numériques  Layouts : pour la création et la mise en forme de la mise en page en vue de l’impression  Scripts : pour écrire les programmes en langage « Avenue »

II-2 Traitement de données sur le logiciel Arcview Le logiciel ARCVIEW est un logiciel développé par l’Environnemental System Research Institute (ESRI). Il est utilisé dans le cadre du système d’information géographique.

A la différence d’ARCINFO qui est conçu pour développer des données du système d’information géographique, ARCVIEW est conçu pour interagir avec des données du système d’information géographique déjà existantes.

Le logiciel ARCVIEW est un logiciel qui permet de visualiser, d’explorer, d’interroger et d’analyser spatialement les données.

C’est un logiciel convivial doté d’une interface graphique ergonométrique.

Une des caractéristiques principales d’ARCVIEW est la simplicité avec laquelle il est possible de charger des données tabulaires telles que des fichiers database ou des données

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provenant de serveurs de bases de données (ORACLE, SYBASE, ACCESS), pour afficher, interroger récapituler et organiser ces données géographiquement.

Le logiciel ARCVIEW est un système de cartographie performant, exploitable sur un micro-ordinateur. Il établit des liens entre des données localisées et des informations qui les documentent permettant ainsi de :

 Présenter des informations sous forme de cartes ;  Analyser les lieux ;  Trouver des sites potentiels répondant à des critères définis ;  Intégrer des cartes contenant des informations de sources diverses ;  Actualiser facilement les cartes existantes.

II-3 Elaboration d’une carte D’après les principes du système d’information géographique, pour pouvoir élaborer une carte, il faut tout d’abord établir des tables qui vont servir de bases de données pour la documenter. Or nous disposons déjà d’une base de données conçue avec le logiciel MS ACCESS 2007. Etant donné la compatibilité qui existe entre MS ACCESS et le logiciel ARCVIEW; il suffit d’exporter les données contenues dans la base de données ACCESS vers ARCVIEW, par l’intermédiaire de la connexion SQL qui est une fonctionnalité disponible dans ARCVIEW.

Ainsi, on obtient les tables d’attributs nécessaires pour l’élaboration des cartes dont nous avons besoin. Par conséquent on a pu réaliser des cartes des ressources minérales, des permis miniers dans les cinq Communes : Maevatanana, Antsiafabositra, Antanimbary, Mahazoma et Bemokotra.

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BASE DE DONNEES

CONNEXION SQL

TABLES D’ATTRIBUTS

MISES EN PAGE

CARTES

Figure 2 : ELABORATION DES CARTES AVEC ARCVIEW

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III-Raison pour le Choix du logiciel :

LOGICIELS AVANTAGES

MS ACCESS 2007 Facile à manipuler et à utiliser, facile à élaborer d’une BD et de créer des interfaces.

ARCVIEW 3.2 Efficace pour une visualisation globale des informations, facile à prendre des décisions, possibilité de changer des données tabulaires, puissant, c’est un logiciel standard.

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PARTIE III : REALISATION D’UN SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE DE LA REGION DE BETSIBOKA

Chapitre I : CONTEXTE DE BASE DE DONNEES SUR LA MINERALISATION AURIFERE DU DISTRICT DE MAEVATANANA

I-1 Zones d’études Notre étude se réfère aux cinq communes du District de Maevatanana :

 Maevatanana au centre  Antsiafabositra au sud-est  Antanimbary au sud  Bemokotra à l’est  Mahazoma à l’est

I-2 Objectif Notre but c’est d’élaborer des bases de données facilitant aux exploitants miniers de voir les ressources minérales et de connaître de plus près la description du site d’exploitation dans les cinq communes à l’aide de Microsoft Access 2007 d’une part pour le stockage des informations et du logiciel ArcView 3.2 d’autre part pour présenter les cartes correspondantes aux informations.

I-3 Données Les différentes données utilisées pour la réalisation de cette base de données sont de trois types :

-les données recueillies auprès du Ministère de l’Energie et des Mines (MEM), de la Direction des Mines et de la Géologie (DMG) et du Projet de Gouvernance des Ressources Minérales (PGRM) concernant les limites administratives de la Région Betsiboka et des communes de la Région,

-les réseaux routiers et hydrographiques ainsi que les cartes topographiques et géologiques (BD 500) recueillies auprès du Foibe Taontsaritany Madagasikara (FTM) et du Bureau du Cadastre Minier de Madagascar (BCMM) à Maevatanana,

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-les données pratiques recoltées au cours de la descente sur terrain, à l’aide des enquêtes effectuées auprès des Fokontany, en vue de vérifier les informations théoriques et de mieux connaître les réalités sur les communes concernant l’agriculture, l’élevage et les ressources minérales. Les documents de base sont les plans communaux de développement (PCD) des communes.

I-3-1 Description des cinq communes

 Commune Maevatanana II La Commune de Maevatanana se trouve au centre –Est de la Région Betsiboka. La route RN 4 passe dans la commune. Elle est limitée au Sud par le Fokontany Andranobevava et au Nord le Fokontany Ambodimanga Betsiboka que l’Etat nomme Village « vitrine » pour la Région de Betsiboka. Avant 1 800, les trois fils du roi Sakalava vivaient à Maevatanana. Entre 1 800 et 1 890, plusieurs immigrants plus précisément les Merina venaient s’y installer. De 1 890 jusqu’en 1 950 plusieurs autres ethnies arrivaient : les Betsileo, les Merina encore, les Sihanaka, les Sakalava. A l’heure actuelle, toutes les ethnies sont présentes à Maevatanana pour chercher de l’argent dans les différents domaines : commerce, agriculture, orpaillage.

 Commune Antsiafabositra Autrefois, Antsiafabositra était une zone de no man’s land, essentiellement à vocation pastorale. Nous y trouvons une vaste étendue de pâturage parsemée par des abris temporaires des bouviers. Du fait de l’équilibre écologique régnant, les prairies étaient de bonne qualité et le ratio entre zébus et zones de pâturage fut loin d’être déséquilibré.

Les zébus castrés s’engraissaient de plus en plus vite et gagnaient du poids. Comme les villages se situent au fond des thalwegs, il était difficile pour les zébus de remonter les pentes de collines. Littéralement Antsiafabositra signifie alors que les zébus castrés ne peuvent pas gravir les pentes des collines. Telle est la toponymie de notre zone d’intervention.

Une première vague de migrants Sakalava s’y installa alors pour élever leurs zébus.

Par la suite, des séries de vagues de peuplement Merina et Betsileo arrivaient à Antsiafabositra pour pratiquer la riziculture et d’autres cultures.

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Etant réputée aurifère, la commune devenait aussi un pôle d’attraction et la population devenait cosmopolite. Les Merina constituent 65% de la population.

Photo 5 : Village d’Antsiafabositra  Commune d’Antanimbary C’est une commune où nous pouvons trouver des quantités abondantes d’or parmi les communes de notre zone d’étude. Cette commune a le moins de Fokontany mais le village chef-lieu est très développé surtout à Antanimbary ville. Ce village est nommé Antanimbary car dans toutes les vallées existantes, il y a toujours des rizières.

Photo 6 : Village d’Antanimbary

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 Commune de Mahazoma Tout au début, un seul village existait dans la commune. Il s’agissait d’Ankadibe, la zone où se trouve actuellement Mahazoma étant un pâturage sauvage de zébus. Un certain Rabadeda, ancien gouverneur de la zone, un Sakalava dont la population actuelle se souvient encore l’exploit s’aventura vers ce pâturage d’où il rapporta des zébus. C’est ainsi qu’est née l’appellation actuelle de Mahazoma. C’est ce personnage mytique qui créa le village dans son implantation actuelle, « mahazo mà » signifiant « capture de zébus ».

Vers 1 958, Ranasoavololona, un « mpiadidy » ou chef de quartier durant la dernière période coloniale d’origine grecque, Ramanoelina le délégué cantonal, Ramatoly, le chef de village, ont tous rapporté cet exploit de Rabadeda. Ainsi, nous pouvons déduire que la première occupation fut par les Sakalava. D’ailleurs, la majorité de la population de la Commune Rurale de Mahazoma est composée de Sakalava même si dans la ville de Mahazoma, ce sont les Merina qui sont majoritaires à raison de 60% de l’ensemble de sa population. L’accès à cette commune se fait par une route goudronnée de 15km de Maevatanana jusqu’à Antafia puis par des pirogues pour passer le fleuve Ikopa et enfin on continue avec une route sécondaire recouverte des trous jusqu’à l’arrivée.

Photo 7 : Village de Mahazoma  Commune de Bemokotra A l’instar de la Commune de Mahazoma, la Commune de Bemokotra est accessible par 35km de route secondaire. Ce nom provient d’un fruit appelé « mokotra ». Ce fruit est très abondant surtout dans la partie ouest de la commune. Les Betsirebaka venus dans la zone ont

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attribué au site le nom Bemokotra. Plusieurs ethnies sont présentes. Les Betsirebaka sont majoritaires mais il y a également les Antandroy et les Betsileo.

Pour aller vers la Commune de Mahazoma, il faut passer par la Commune de Bemokotra.

Photo 8 : Village de Bemokotra Nous donnons dans la page suivante la représentation des zones d’études : la Commune de Mahazoma, la Commune de Bemokotra, la Commune d’Antsiafabositra, la Commune d’Antanimbary et la Commune de Maevatanana et les lieux visités sur terrain dans le District de Maevatanana. Cette carte nous indique aussi la Route Nationale.

Nous présentons par différentes couleurs la délimitation communale des quatre zones présentes dans notre zone d’études et nous figurons aussi la distance des Fokontany par rapport à leur commune d’origine.

NB : Pour la réalisation de notre carte, la Commune d’Antanimbary ne figure pas dans la délimitation communale source FTM.

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Carte 5 : Représentation des zones d’études et des lieux visités sur terrain dans le District de Maevatanana

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I-3-2 Ressources minérales

a) L’Or

 Généralités D’après l’enquête sur terrain, nous avons vu que les 85% des habitants sont des extracteurs d’or. Pour les autochtones, l’extraction d’or n’est qu’une activité secondaire, tandis que les étrangers en fait une activité principale. Ensuite pour l’exploitation de l’or, les orpailleurs utilisent des matériels artisanaux tels que pelle, barre à mine et sivana. Ce dernier existe en fer.

Le niveau d’étude des orpailleurs est très bas car ils dépassent rarement la classe de 7 ème . Nous avons vu aussi que les 60% des enfants font les activités d’orpaillage à cause de l’insuffisance d’école dans les Fokontany.

 Critère recquis pour l’extraction de l’or Chaque extracteur possède une carte avec une fiche sur laquelle sont inscrits le poids de l’or et le nom de l’acheteur. La carte coûte 5 000Ar et se renouvelle tous les ans. Elle figure la photo d’identité de l’extracteur.

L’acheteur possède aussi une carte qui coûte 200 000Ar dont 10 000Ar pour la ristourne et la redevance minière. La somme est versée au BCMM à Maevatanana et repartie comme suit : 60% pour les communes rurales et 40% pour le BCMM. Cette carte doit être renouvelée chaque année.

 A propos des sites d’exploitation Les 80% des sites d’extraction sont titrés carreaux par une autorisation ministérielle. Les extracteurs doivent acheter des cartes dans leurs communes d’origine.

Concernant l’exportation de l’or, il existe un seul comptoir de l’or de Madagascar créé à Maevatanana, déclaré par l’Etat depuis Avril 2 008 qui a l’autorisation d’exporter l’or de Maevatanana. C’est une agence privée nommée OPHIR.

 Les Permis Miniers Les permis miniers sont classés en trois catégories.

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Les Permis de Recherche (PR) qui confèrent à leur titulaire le droit exclusif d'effectuer la prospection et la recherche à l’intérieur du périmètre délimité. Ils couvrent une superficie pouvant aller jusqu’à 10 000km 2 soit 25 600 carrés. La durée de validité du permis de recherche est de cinq ans, renouvelable deux fois pour une durée de trois ans à chaque renouvellement.

Les Permis d’Exploitation (PE) qui confèrent à leur titulaire le droit exclusif d'entreprendre l'exploitation ainsi que la prospection et la recherche à l'intérieur du périmètre délimité. Il couvre une superficie de 1 000km 2 soit 2 560 carrés. La durée de validité du permis d'exploitation est de quarante ans. Il est renouvelable une ou plusieurs fois pour une durée de vingt ans à chaque renouvellement.

Les Permis Réservés aux Petits Exploitants (PRE) qui leur confèrent le droit d’entreprendre à la fois prospection, recherche et exploitation à l'intérieur du périmètre délimité. Ils couvrent une superficie pouvant aller jusqu’à 100km 2 ou 256 carrées. Les Permis de Recherche et d’Exploitation sont soumis à l’approbation de l’autorité compétente et à la réglementation du secteur sur la protection environnementale. La durée de validité du permis de recherche et d'exploitation pour les petits exploitants est de huit ans. II est renouvelable une ou plusieurs fois pour une durée de quatre ans à chaque renouvellement.

[Source : Code Minier, LOI N°2005-021 DU 17 0CTOBRE 2005 ]

 Matériels utilisés

Sivana

Barre à mine

Pelle

Photo 9 : Sivana Photo 10 : Pelle Photo 11 : Barre à mine -Le « Sivana » est utilisé pour séparer les stériles (« jiamainty ») de l’or

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-La pelle sert à l’abattage de la terre et à enlever les gros galets avant de verser dans le « sivana »

-La barre à mine sert à dégager la terre dure et recouverte de galets.

En fait, le District de Maevatanana est une zone presque gorgée d’or à cause des caractéristiques du sol. Malgré l’importance du gisement, son exploitation n’est pas bénéfique aux communes rurales. Les ristournes ne sont pas encore incluses dans les budgets des communes à cause du manque de vulgarisation de la législation et de l’insuffisance de formation des orpailleurs et des collecteurs.

 Les méthodes d’exploitation Plusieurs méthodes d’exploitation sont rencontrées dans la zone :

a) La méthode « sasatany » C’est une méthode employée par les orpailleurs pendant la saison de pluie. Son principe c’est de faire écouler de l’eau dans un canal en terre où l’on verse le minerai (quartzite+latérite). Ce canal s’appelle « lakankely ». L’objectif est celui de séparer l’or qui se décante et les gros galets qui flottent en haut. Cette méthode employe la pelle. Elle est pratiquée surtout dans une pente pour que l’eau puisse s’écouler. Elle nécessite la collaboration de deux personnes au moins (Photo 12)

Photo 12 : Méthode « sasatany » b) La méthode « alodrano» C’est une méthode individuelle adoptée par une seule personne qui utilise le « sivana ». Le principe c’est de verser la terre provenant du fond de l’eau dans le « sivana ». La séparation

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de l’or du stérile (« balatakatra et jiamainty ») se fait dans le « sivana », en le faisant tourner dans l’eau (Photo 13). Cette méthode exige de l’eau et la plupart des gens la pratiquent dans les rivières.

Photo 13 : Méthode « Alodrano »

c) La méthode « adikopaka » Comme son nom l’indique, cette méthode consiste à prendre la terre sur le tanety avec une pelle et à verser cette terre dans le « sivana », l’extraction se faisant ensuite comme précédemment (Photo 14).

Photo 14 : Méthode « adikopaka »

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d) La méthode « fatana flao » C’est une méthode qui est basée sur le même principe qu’un puits dans une mine. Son principe c’est de suivre les filons de quartzite avant de creuser le puits. Le puits peut atteindre 15m ou 25m et tous les 5m, les orpailleurs font des essais pour déterminer la teneur d’or.

Vers la profondeur de 20m, ils trouvent des quartzites altérés que l’on extrait pour soumettre au broyage, au tamisage et enfin à la bâtée.

En présence d’eau dans le puits, les orpailleurs évacuent l’eau par curage manuel ou par pompage. Le curage manuel se fait à l’aide d’un seau que l’on remonte au jour à l’aide d’un système de poulie. Le pompage se fait à l’aide d’une motopompe.

Pour l’aérage au fond du puits, un soufflet semblable à celui des forgerons est monté à la surface. L’air comprimé est injecté dans le puits à l’aide d’un tuyau flexible en cellophane.

Les différentes parties du système sont montrées dans les figures ci-dessous

Fatana Système de ventilation

Système de poulie

Photo 15 : Photo 16 : Photo 17 : « Fatana » Système de poulie Système de ventilation En résumé, les méthodes d’exploitation appliquées par les orpailleurs dépendent en général des saisons de l’année. On peut les diviser selon deux saisons :

-Pendant la saison de pluie, les orpailleurs pratiquent la méthode « alodrano » et la méthode « sasatany ».

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Pendant la saison chaude et sèche ils pratiquent le fatana flao et l’adikopaka.

Par ailleurs, nous avons constaté que les orpailleurs fréquentent des sites différents, en fonction de la période saisonnière :

-entre Août et octobre, ils affluent vers les diverses rivières.

-en Avril, ils adoptent les berges de l’Ikopa.

 Structure des couches En principe voici la structure des couches de sol (Photo 18) que l’on exploite pour l’extraction de l’or

Latérite

Terre de couleur jaune

Galet de quartzite +latérite

Photo 18 : Structure des couches du sol du gisement d’or D’après les essais sur terrain, nous avons constaté que la première couche de latérite donne à la bâtée 5cg par sac tandis que le galet de quartzite+ latérite nous donne 20cg à 1g par sac. La profondeur de cette dernière couche est de 1m 50 environ. L’or est associé à des stériles constitués de grain de sable et de pierres de couleur rouge. En dessous de la troisième couche il y a une couche d’argile non aurifère appelée « lafia » (Photo 19). Les orpailleurs s’arrêtent quand ils rencontrent cette troisième couche.

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Argile ( Lafia )

Photo 19 : Structure du fond des couches du gisement d’or

Quartzite altéré en présence de l’or

Photo 20 : quartzite altéré avec présence de l’or b) Le Gypse [11]

 Généralités Mahazoma est très connu pour sa richesse en gypse. Il y existe deux gisements : Bory et Antery. Les habitants appellent ce minerai « Barapabingo » en malgache.

Le gypse est connu à Madagascar dans les formations sédimentaires du jurassique du Plateau de l'Ankara dont fait partie la Commune de Mahazoma. Jusqu'à maintenant, il n'a fait l'objet que de reconnaissances superficielles et d'essais d'exploitation, sans aucune étude préalable des réserves.

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En 1 966, le BRGM a étudié au cours de prospections les indices déjà connus de gypse du Sud-Est de l’Ankara (Mahazoma - Sud Ouest du District de Maevatanana) et précisé leur contexte stratigraphique et paléontologique.

 Modes de gisement du gypse Le mode de formation du gypse et de l'anhydrite est la précipitation directe des saumures concentrées par évaporation, dans les zones lagunaires. Sous climat humide, le gypse se dissout souvent à l'affleurement et ne se conserve que lorsqu'il est protégé par des couches imperméables.

La taille minimale d'un gisement exploitable est de l'ordre de 50 000 t pour un gisement à ciel ouvert, et de plusieurs centaines de milliers de tonnes pour un gisement souterrain

 Principales utilisations Le gypse est essentiellement utilisé pour la fabrication du plâtre et du ciment.

Le plâtre est obtenu par cuisson entre 128 et 163°C du gypse broyé qui perd les trois-quarts de son eau de constitution.

Pour la fabrication des ciments Portland, du gypse est ajouté comme adjuvent au clinker à raison de 3 à 4 % du poids. Son rôle consiste à différer et à régulariser la prise du ciment.

Le gypse est également utilisé comme amendement agricole , en ornementation (albâtre), dans la fabrication de peintures, de colles, en papeterie et en verrerie. L'anhydrite finement broyée s'hydrate rapidement en donnant un matériau particulièrement résistant d'où son utilisation en projection comme matériau de confortement dans les mines.

 Les gites du plateau de l'Ankara Le gypse y apparaît dans un niveau de base. Il s'agit ici de gypse primaire massif, saccharoïde, blanc ou rose, formant des dépôts d'allure très lenticulaire, pouvant atteindre 3 à 4 m de puissance (2,70 m de puissance moyenne estimée à vue sur quelques affleurements). Le toit et le mur sont constitués d'argiles noires légèrement sèches, de puissance métrique. Le toit est situé immédiatement sous les calcaires coquilliers bajociens.

La potentialité de ce gîte est estimée à plus de 250 Tonnes/an.

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 Le Marché Le gypse de Mahazoma, malgré la potentialité, est livré pour le moment à des marchés locaux, soit à des petites unités de production de plâtres, soit à l’unité de fabrication de ciments d’Ibity Antsirabe. Compte tenu de la dynamique du marché de la construction à Madagascar pour les prochaines années, le marché local de gypse restera pour le moment les opportunités potentielles pour l’avenir du gypse de la région.

Gypse Orange

Gypse blanc

Photo 21 : Gypse blanc Photo 22 : Gypse orange

c) Corindon d’Ampandrianakanga Ampandrianakanga est un Fokontany situé à 23km au Sud-Est d’Antsiafabositra. Cette zone est placée dans une vallée recouverte de forêt des manguiers. Le gisement de corindon est placé à 2km d’Ampandrinakanga sur une route sécondaire. Les terrains sont presque sableux en haut avec beaucoup de grains de quartzite et en bas des couches de latérites.

Ce gisement était exploité en 2 005 mais les habitants s’arrêtaient en 2 007 faute d’acquéreurs à qui ils peuvent vendre leur corindon. D’après l’enquête, la production pendant cette année 2 005 atteignait trois tonnes. Trois couches de stériles recouvrent le corindon. D’après les renseignements obtenus auprès d’un exploitant, une couche de latérite en haut, une autre de terre jaune et de la latérite avec grains de quartzite de couleur blanc en bas. L’exploitant suit aussi les filons de quartzite avant de creuser les trous. Actuellement le gisement est abandonné.

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Gisement de corindon

Photo 23 : Gisement de corindon

Quartzite

Corindon

Variété rubis

Photo 24 : Minéral et roche en surface du gisement c) Le cristal d’Ambatomainty Ce que l’on appelle cristal d’Ambaomainty est celui qui est exploité à Andranobevava, un Fokontany situé à 22 km au Sud de Maevatanana. Ce gisement est placé à 2 km d’Andranobevava. L’accès au gisement se fait par une route goudronnée. D’après l’enquête effectuée auprès d’un exploitant, la forme de cristal dans ce lieu est prismatique. Il présente des inclusions liquides. L’exploitation s’est faite en 2 005 mais abandonnée en 2 007 à défaut d’acquéreurs du produit. Autour de ce gisement il existe des filons de gneiss altéré de couleur noire en surface (Photo 25). Le terrain est de type latéritique.

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Gneiss altéré de couleur noire

Photo 25 : Lieu de gisement

Quartzite

Cristal

Photo 26 : Roche en surface e) Grenat d’Ambohimaranitra Ce village est situé à 30km de la Commune de Mahazoma sur une route sécondaire. Le minéral est associé à l’or. Quand les orpailleurs font la bâtée dans l’eau de la rivière ils trouvent ce grenat. Les orpailleurs vendent leur grenat à raison de 2 000Ar le kapoaka.

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Corindon

Photo 27 : Grenat d’Ambohimaranitra I-3-e Notions sur les propriétés physico-chimiques du minéral [7]-[16]

 La couleur La couleur d’un minéral dépend de la composition spectrale de la lumière qu’elle reçoit (c'est- à-dire les différentes longueurs d’ondes qui composent la lumière reçue). C’est un caractère déterminant des minéraux mais qui n’est pas toujours fiable.

 L’éclat L’éclat d’un minéral dépend de la façon dont sa surface absorbe, réfléchit ou réfracte la lumière. Plusieurs facteurs influencent l’éclat : l’indice de réfraction, le pouvoir d’absorption de la lumière et l’aspect de la surface.

 La transparence C’est la particularité de laisser passer la lumière. L’épaisseur influence la transparence.

 Le clivage Le clivage est une propriété des minéraux à se scinder selon certains plans de moindre résistance appelés plans de clivage. Ceux-ci sont déterminés par la structure moléculaire du minéral.

 La densité La densité est le poids relatif d’un minéral comparé au poids d’un égal volume d’eau.

 La dureté C’est la résistance à la rayure. Elle n’est pas définie physiquement avec précision.

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 L’indice de réfraction On nomme indice de réfraction le rapport qui existe entre la vitesse de la lumière dans l’air et sa vitesse dans le second milieu qu’elle traverse. Dans le cas le plus simple, la lumière est ralentie et subit une réfraction, se propageant dans le milieu à une vitesse constante quelle que soit sa direction.

 La biréfringence La biréfringence se calcule par soustraction des deux indices de réfraction (haut et bas). La biréfringence peut comporter deux valeurs, cela signifie qu’il existe des valeurs extrêmes mesurées sur plusieurs échantillons.

 Le pléochroïsme C’est une propriété des minéraux biréfringents qui ont la particularité de paraître différemment colorés selon l’orientation (axes) sous laquelle on les observe. On dit qu’ils sont pléochroïques. Certains minéraux montrent deux couleurs, on les qualifie de dichroïques; d’autres montrent trois couleurs, on les qualifie de trichroïques. Le pléochroïsme est observé à l’aide d’un appareil appelé dichroscope.

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Chapitre II : REALISATION DE LA BASE DE DONNEES

II-1 Analyse et conception des données

II-1-a Liste des données Voici le « dictionnaire des données » que nous allons utiliser lors de la création de notre base de données :

NOM DU CHAMP ABREVIATION TYPE Table « MINERAL » : sert pour le stockage des informations et les caractéristiques des minéraux. Identifiant du minéral ID_MIN numérique Nom du minéral NOM_MIN texte Formule chimique FORMULE numérique Densité DENSITE numérique Dureté DURETE numérique Masse atomique MASSE_ATOM numérique Couleur COULEUR texte Clivage CLIVAGE texte Indice de Réfraction IR numérique Cassure CASSURE texte Système cristallin SYSTEME texte Dispersion DISPERSION texte Biréfringence BIREFRINGENCE texte Pléochroïsme PLEOCHROISME numérique Solubilité SOLUBILITE texte Transparence TRANSPARENCE texte Eclat ECLAT texte Autres caractéristiques AUTRE_CARACTERISTIQUES mémo Géologie GEOLOGIE texte Photo PHOTO Pièce jointe

Table « COMMUNE » : cette table permet d’obtenir les informations des zones d’études.

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Identifiant de la commune ID_COMMUNE numérique Nom de la commune NOM_COMMUNE texte Coordonnées X X_COMMMUNE numérique Coordonnées Y Y_COMMUNE numérique Superficie de la commune SUPERFICIE numérique Nombre de population NB_POPULATION numérique Densité de population DENS_POPULATION numérique Nom du Fokontany NOM_FKT texte Distance du Fokontany à la commune DIST_FKT numérique Quantités de gisement TONNAGE numérique Moyen de transport TRANSPORT texte Source d’eau EAU texte Zone favorable pour site touristique ZONE_ TOURISTIQUE texte Information de la rivière INFO_RIVIERE texte Source d’électricité ELECTRICITE texte Permis d’exploitation PERMIS_E Oui/non Permis de Recherche PERMIS_R Oui/non Permis Réservés aux Petits Exploitants PERMIS_PRE Oui/non Droit de l’orpailleur par commune DRT_ORPAILLEUR monétaire Droit de collecteur DRT_COLLECTEUR monétaire Nombre des orpailleurs NB_ORPAILLEUR numérique Nombre des collecteurs NB_COLLECTEUR numérique Problèmes sur l’exploitation du PROBLEMES mémo gisement Solutions sur l’exploitation SOLUTIONS mémo Prix sur le marché PRIX monétaire Photo PHOTO Pièce joint

Table « LIEUX» : cette table est utilisée pour connaître les lieux des gisements visités sur le terrain. Identifiant du lieu ID_FKT numérique Nom du Lieu NOM_FKT texte Coordonnées X X_FKT numérique Coordonnées Y Y_FKT numérique

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Voie d’accès du lieu TYPE_ROUTE texte Nombre de CSB NB_CSB numérique Nombre d’écoles NB_ECOLE numérique Information sur l’élevage INFO_ELEVAGE mémo Information des agricultures INFO_AGRI mémo Nombre de la population NB_POPULATION numérique Nom du minéral NOM_MINERAL texte Production moyenne par jour d’un PROD_MOYEN /JOUR mémo individu

Table « EXPLOITE » : Cette table permet de stocker les données d’exploitation de minéral par lieu selon les différents modes d’exploitations et méthodes d’exploitation disponibles Pourcentage de la méthode POURCENT_METH numérique d’exploitation du minéral Pourcentage du mode d’exploitation du POURCENT_MODE numérique minéral Identifiant du minéral ID_MIN numérique Identifiant du Fokontany ID_FKT numérique Identifiant du mode d’exploitation ID_MODE numérique Identifiant de la méthode d’exploitation ID_METH numérique

Table « MODE DE TRAVAIL » : cette table sert pour citer les différents modes de travail des minéraux dans les lieux. Identifiant du mode de travail ID_MODE numérique Libellé du mode LIBELLE_MODE texte

Table « METHODE D’EXPLOITATION » : cette table est utilisée pour connaître les méthodes d’exploitation des minéraux dans les lieux. Identifiant de la méthode ID_METH numérique Libellé de la méthode LIBELLE_METH texte

Table « EST PRESENT » : Cette table est créée pour la liaison entre la table ETHNIE et la table COMMUNE Identifiant de l’ethnie ID_ETHNIE numérique

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Identifiant de la commune ID_COMMUNE numérique

Table « MALADIE » : cette table permet de consulter toutes les maladies fréquentes dans une commune. Identifiant de la maladie ID_MALADIE numérique Nom de la maladie fréquente NOM_MALADIE texte

Table « ETHNIE » : cette table est utilisée pour les renseignements des ethnies présentes dans les zones d’études Identifiant de l’ethnie ID_ETHNIE numérique Nom de l’ethnie NOM_ETHNIE texte

Table « EST FREQUENTE » : cette table permet de lier la table COMMUNE et la table MALADIE Identifiant de la commune ID_COMMUNE numérique Identifiant de la maladie ID_MALADIE numérique

Table « TYPE_SOL » : cette table est créée pour connaître toutes les caractéristiques des sols présents dans les lieux Identifiant du type de sol ID_TYPE_SOL numérique Libellé du type de sol LIBELLE_TYPE_SOL texte

Table « PERMIS » : Cette table sert pour le stockage des informations des permis miniers présents dans notre zone d’études Identifiant du permis ID_PERMIS numérique Numéro du permis NUMERO numérique Type du permis TYPE numérique Coordonnée X X_POINT numérique Coordonnée Y Y_POINT numérique Identifiant de la Commune ID_COMMUNE numérique

II-2 Modèle conceptuel de données (MCD) Avant de construire la base de données, il est essentiel de définir le modèle conceptuel de données pour faciliter la conception de la base. Il a pour but d’écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d’information.

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Ce modèle nous montre les différentes tables présentes dans la base de données avec les différentes cardinalités. Ce modèle est appelé aussi « modèle entité association (MEA)» c'est- à-dire une information liée par deux tables (association binaire).

Les deux tables sont liées par le « nom de l’association » représenté par un verbe conjugué en présence des différentes cardinalités :

(n, n) : plusieurs à plusieurs

(1, n) : un(e) à plusieurs

(1,1) : un(e) à un(e) seul(e).

Exemple de lecture

Prenons le modèle de la table commune et maladie, nous lisons comme suit : chaque commune peut contenir un ou plusieurs maladies fréquentes et chaque maladie est fréquente dans une commune.

II-3 Modèle Logique de Données (MLD) Le modèle logique des données consiste à décrire la structure de données utilisées sans faire référence à un langage de programmation. Il s'agit donc de préciser le type de données utilisées lors des traitements.

Ce schéma nous indique la relation directe entre deux tables et leur correspondance.

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II-4 Création de relation sur table sous MS ACCESS

Figure 3 : Schéma des relations des tables

Nous donnons dans les pages suivantes le Modèle Conceptuel de Données (MCD) et le Modèle Logique de Données (MLD)..

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TYPE_SOL ID_TYPE_SOL I LIBELLE_TYPE_SOL A255 ID_TYPE_SOL

0,n

MINERALE ID_MINERALE DISPERSION NOM_MINERALE FORMULE_CHIMIQUE I DENSITE A255 DURETE A255 POIDS_SPECIFIQUE A50 COULEUR F10 SE_TROUVE MALADIE 1,1 CASSURE F10 ID_MALADIE I CLIVAGE F10 NOM_MALADIE A255 INDICE_ REFRACTION A255 ID_MALADIE FRACTURE A255 SYSTEME_CRISTALLIN A255 0,n BIREFRINGENCE I POLYCHROISMEID_MINERALE A255 EST_FREQUENTE SOLUBILITE I LIEUX PHOTO 0,n A255 1,n ID_FKT I NOM_FKT A255 EXPLOITE MODE_TRAVAIL COMMUNE INFO_ELEVAGE I 0,n PIC 0,n 0,n APPARTIENT A255 POURCENTAGE_METHODE DC5 ID_MODE ID_COMMUNE INFO_AGRICULTURE I TXT POURCENTAGE_MODE DC5 LIBELLE_MODE A255 NOM_COMMUNE 1,1 NB_POPULTATION TXT ID_MODE DROIT_ORPAILLEUR NB_ECOLE I DROIT_COLLECTEUR NB_CSB I INFO_RIVIERE X_FKT I SUPERFICIE Y_FKT I F10 PERMIS_E A255 ID_FKTTYPE_ROUTE F10 ELECTRICITE F10 PHOTO A255 PERMIS_R F10 PIC PERMIS_PRE TXT 0,n NB_ORPAILLEUR N10 NB_COLLECTEUR BL METHODE_EXPLOITATION A255 ID_METHODE X_COMMUNE I Y_COMMUNE BL LIBELLE_METHODE A255 NOMBRE_POPULATION BL PHOTO PIC ETHNIE ID_METHODE DENSITE_POPULATION I EST_PRESENT 0,n 1,n ID_ETHNIE NOM_FOKONTANY I I NOM_ETHNIE A255 DIST_FOKONTANY F10 ID_TRIBU TONNAGE F10 TRANSPORT I EAU I PRIX A255 PRODUCTION_COMM I 0,n CONTIENT ZONE_TOURISTIQUEID_COMMUNE I PERMIS PROBLEMES A255 1,1 ID_PERMIS SOLUTIONS A255 X_POINT I F10 AUTRES_MINERAL I Y_POINT F10 PHOTO A255 NUMERO A255 SI ID_PERMISTYPE TXT8000 A1 TXT8000 A255 Figure 4 PIC: Schéma du Modèle Conceptuel de Données (MCD)

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MINERALE INTEGER ID_MINERALE INTEGER ID_TYPE_SOL CHAR(255) DISPERSION CHAR(255) NOM_MINERALE CHAR(50) FORMULE_CHIMIQUE F10 DENSITE F10 DURETE TYPE_SOL F10 FK_MINERALE_SE_TROUVE_TYPE_SOL POIDS_SPECIFIQUE CHAR(255) ID_TYPE_SOL INTEGER COULEUR CHAR(255) LIBELLE_TYPE_SOL CHAR(255) CASSURE CHAR(255) CLIVAGE INTEGER INDICE_ REFRACTION CHAR(255) FRACTURE INTEGER SYSTEME_CRISTALLIN CHAR(255) BIREFRINGENCE INTEGER LIEUX POLYCHROISME MALADIE CHAR(255) SOLUBILITE ID_FKT INTEGER ID_MALADIE INTEGER ID_COMMUNE INTEGER NOM_MALADIE CHAR(255) NOM_FKT CHAR(255) INFO_ELEVAGE NOTE NOTE FK_EST_FREQ_EST_FREQU_MALADIE INFO_AGRICULTURE FK_EXPLOITE_EXPLOITE_MINERALE NB_POPULTATION INTEGER INTEGER NB_ECOLE FK_EXPLOITE_EXPLOITE2_LIEUX EST_FREQUENTE NB_CSB INTEGER ID_MALADIE INTEGER X_FKT F10 EXPLOITE ID_COMMUNE INTEGER Y_FKT F10 ID_MINERALE INTEGER TYPE_ROUTE CHAR(255) ID_FKT INTEGER FK_EST_FREQ_EST_FREQU_COMMUNE ID_MODE INTEGER FK_EXPLOITE_EXPLOITE3_MODE_TRA MODE_TRAVAIL ID_METHODE INTEGER INTEGER COMMUNE POURCENTAGE_METHODE DC5 ID_MODE CHAR(255) INTEGER POURCENTAGE_MODE DC5 LIBELLE_MODE ID_COMMUNE CHAR(255) FK_LIEUX_APPARTIEN_COMMUNE NOM_COMMUNE F10 DROIT_ORPAILLEUR F10 DROIT_COLLECTEUR NOTE INFO_RIVIERE N10 SUPERFICIE YESNO FK_EXPLOITE_EXPLOITE4_METHODE_ PERMIS_E CHAR(255) ELECTRICITE YESNO PERMIS_R YESNO PERMIS_PRE INTEGER NB_ORPAILLEUR INTEGER NB_COLLECTEUR F10 METHODE_EXPLOITATION X_COMMUNE F10 Y_COMMUNE INTEGER ID_METHODE INTEGER NOMBRE_POPULATION INTEGER LIBELLE_METHODE CHAR(255) DENSITE_POPULATION CHAR(255) NOM_FOKONTANY INTEGER DIST_FOKONTANY INTEGER EST_PRESENT TONNAGE CHAR(255) FK_EST_PRES_EST_PRESE_ETHNIE ETHNIE TRANSPORT ID_COMMUNE INTEGER CHAR(255) FK_EST_PRES_EST_PRESE_COMMUNE ID_ETHNIE INTEGER EAU ID_ETHNIE INTEGER INTEGER NOM_ETNIE CHAR(255) PRIX CHAR(255) PRODUCTION_COMM CHAR(255) ZONE_TOURISTIQUE TEXT(8000) PROBLEMES TEXT(8000) PERMIS SOLUTIONS CHAR(255) DOIT AVOIR SMALLINT AUTRES_MINERAL FK_DOIT_AVO_DOIT_AVOI_COMMUNE FK_DOIT_AVO_DOIT_AVOI_PERMIS Numero ID_PERMIS INTEGER type CHAR(1) ID_COMMUNE INTEGER coord x p SINGLE coord y p SINGLE ID_PERMIS INTEGER

Figure 5: Schéma du Modèle Logique de Données (MLD)

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PARTIE IV : PRESENTATION DES RESULTATS

I-PRESENTATION DE LA BD CONCUE SOUS MS ACCESS 2007

1-Page d’accueil

Figure 6 : Page d’accueil pour lancer les Bases de Données

La page d’accueil nous indique tous les renseignements que nous voudrions connaître. Pour lancer il suffit de cliquer sur l’un des boutons que vous voulez et cela nous donne les informations essentielles.

Plusieurs formulaires sont utilisés lors de la réalisation de ces bases de données mais nous essayons de résumer tous les contenus dans les trois formulaires.

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2-Formulaires présents

Figure 7 : Formulaire contenant les renseignements sur les zones d’études Ce formulaire nous facilite en même temps de voir les renseignements de nos zones d’études dans les informations générales puis les maladies fréquentes, les ethnies présentes et les numéros des permis dans les communes et enfin les images correspondantes.

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Figure 8 : Informations sur les lieux des gisements des ressources minérales

Ici nous présentons tous les lieux visités sur terrain qui ont des ressources minérales.

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Figure 9 : Renseignements sur les caractéristiques des minéraux et des roches Ce formulaire nous indique toutes les propriétés physico-chimiques des minéraux avec les types de sol qui leur correspondent.

En conclusion l’utilisation de Microsoft Access nous aide à obtenir tous les renseignements essentiels utilisés à l’élaboration des cartes sur Arcview grâce à l’outil « SQL ». La création des bases de données sur MS ACCESS 2007 nous aide à connaître les renseignements correspondants aux zones.

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II- CARTES REALISEES SOUS ARCVIEW VERSION 3.2

1-Cartes des Permis Miniers dans notre zone d’études

Carte 6 : Répartition des Permis Miniers dans les cinq communes [Source BCMM Permis de 12/11/2008]

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Cette carte nous montre les différents permis miniers dans les cinq communes du District de Maevatanana de la Région Betsiboka. En effet, les permis de Recherche (PR) sont plus nombreux que les autres permis PRE et PE. Ce qui veut dire que la plupart des exploitants miniers dans les cinq communes font des recherches c'est-à-dire des analyses géochimiques, des prospections minières, des estimations des réserves. Ils envisagent également les méthodes d’exploitation et les matériels utilisés pour produire beaucoup. Les frais d’administration de ces permis sont de 45 000Ar pour une année jusqu’à 320 000Ar pour plus de 61 années (source BCMM Maevatanana). Donc, les exploitants miniers qui ont des permis dans ces cinq communes sont en phase d’exploration.

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2-Cartes des densités dans notre zone d’études

2 [hab/km ]

Carte 7 : Répartition de la densité de la population dans les cinq communes

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La carte 7 indique la répartition de la densité de la population dans les Communes d’Antsiafabositra, Mahazoma, Bemokotra et Maevatanana. Dans la délimitation communale donnée par le FTM la Commune d’Antanimbary n’est pas affichée. C’est pourquoi on a ici quatre communes.

La densité de la population est le rapport entre le nombre d’habitants et la surface donc elle est exprimée en habitants/km 2. Donc d’après cette carte, nous pouvons déduire que dans les Communes Mahazoma, Antsiafabositra et Maevatanana les populations sont plus denses par rapport à la Commune de Bemokotra. Cela veut dire que la population est inégalement répartie dans les cinq communes : la plus forte concentration se trouve dans la Commune de Mahazoma, Maevatanana et Antsiafabositra avec 8 à 10 habitants par kilomètre carré et la plus faible entre 2 à 5 habitants par kilomètre carré est rencontrée dans la Commune de Bemokotra. Cette situation s’explique par le fait que les Communes de Mahazoma, Maevatanana et Antsiafabositra sont parmi les zones riches en ressources minérales, surtout en or. A l’inverse, la faiblesse du peuplement de la Commune de Bemokotra s’explique par le fort enclavement de cette zone entraînant un très faible développement économique.

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3- Carte des localisations des Gisements et/ou indice d’or avec les nombres des orpailleurs

Carte 8 : Gisements et/ou indice d’or et les nombres des orpailleurs du District de Maevatanana

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Cette carte montre les gisements et/ou indices d’or et les nombres des orpailleurs dans le District de Maevatanana. Nous avons constaté que le gisement d’or est abondant dans les cours d’eau, les fleuves et les lacs. L’or placé dans ces gisements provient des quartzites altérés situés dans les hautes d’altitudes (montagnes), se dépose parmi le sable dans l’eau à cause de plusieurs facteurs comme la pluie, l’érosion. C’est ainsi qu’il existe de l’or au fond de l’eau ou sur les berges. Donc c’est un gisement alluvionnaire. Parmi les quatre communes de notre zone d’études, nous avons constaté que l’or se concentre dans la Commune de Mahazoma où le nombre des orpailleurs augmente de temps en temps. Donc nous pouvons déduire que c’est la Commune de Mahazoma qui est notre « commune d’or » parmi notre zone d’études mais la production n’est pas signalée à défaut d’accès dans cette commune. Mais au contraire, si nous regardons les chiffres de la production de l’or déclarée par commune nous pouvons conclure que c’est la Commune d’Antanimbary qui est la plus riche en or. Ce résultat est montré dans le tableau ci-après

Tableau 13 : Production de l’or par communes

Années Communes Collecteurs Production déclarée 2 007 Antanimbary et Maevatanana ONG Green 53,48kg 2 008 Maevatanana II OPHIR 0,536kg Maevatanana II GREEN 0,225kg Antanimbary 9,43kg

En conclusion, c’est grâce à l’augmentation des orpailleurs et à l’abondance des cours d’eau dans la Commune de Mahazoma qu’on la nomme « Commune d’or » mais cela doit être prouvé par la production et par la structure lithologique de terrains de la commune.

Nous allons voir à la page suivante les structures lithologiques des terrains des quatre communes figurées dans notre délimitation communale source FTM.

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4-Cartes lithologiques dans notre zone d’études

Carte 9 : Structures lithologiques des Communes du District de Maevatanana

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Ici, nous essayons de présenter les structures lithologiques des terrains des quatre communes de notre zone d’études. Parmi les couches présentes dans cette commune, nous avons vu que les formations de gneiss et des quartzites, migmatites sont très abondantes. Or, nous avons déjà vu que ces communes sont riches en or. Donc, nous pouvons conclure sur ces deux hypothèses que l’or provient soit du gneiss, soit des quartzites à magnétites et des migmatites. Les autres formations coïncident avec les autres ressources minérales.

Voyons ci-après la carte qui indique toutes les ressources minérales et/ou indices miniers présents dans notre zone d’études.

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5-Carte de ressources minérales et/ou indices miniers de notre zone d’études

Carte 10 : Ressources minérales et /ou indices miniers dans les zones d’études du District de Maevatanana

E.S.P.A 84 Promotion 2008

Dans cette carte nous voyons les ressources et/ou indices miniers dans les zones d’études. Nous constatons que c’est l’or qui est le plus abondant dans les communes.

Après avoir délimité les gisements d’or, nous avons trouvé que les 70% de cette zone sont des terrains latéritiques riches en or. L’or assure des revenus consistants à la population (60 à 80 % sont des orpailleurs). Le quartz, le béryl, le gypse, le corindon, le grenat, le fer, la sillimanite et le granite y sont également extraits, mais intéressent peu d’habitants en raison du problème de débouchés. La majorité des extractions sont informelles, artisanales, traditionnelles, dans l’eau des rivières ou dans des mines à ciel ouvert, à part les quelques opérateurs formels.

L’or fait surtout la réputation de tout le District de Maevatanana (poudre, en paillettes ou en petits lingots) qui arrive à écouler 200g à 15kg par an et par commune. Une dizaine de collecteurs assurent la collecte dans les localités accessibles et revendent à Mahajanga ou à Antananarivo. L’exploitation de l’or, découverte par J. Laborde en 1 845, était autrefois interdite à Madagascar. C’est seulement en 1 883 que les premières exploitations furent autorisées.

L’exploitation aurifère occupe les 80% des habitants du District de Maevatanana. Et le nombre d’orpailleurs ne cesse d’augmenter d’avantage. Parmi les communes de notre zone d’études nous avons constaté que d’une part l’abondance de minerai d’or se trouvant dans la Commune de Mahazoma grâce à l’existence des cours d’eau et des fleuves justifie le nombre des orpailleurs. D’autre part, la structure lithologique de ces terrains coïncident avec les origines de l’or. Nous avons vu aussi que cette commune est la plus riche en indices et/ou ressources minérales parmi les cinq communes. Mais quand même cela exige une lutte de longue haleine pour la sensibilisation des orpailleurs et des collecteurs de déclarer leur production annuelle.

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CONCLUSION

Conformément aux objectifs que nous nous sommes fixé au début en choisissant ce thème, nous avons concentré l’étude sur la réalisation de Base de Données sur le District de Maevatanana.

En marge de l’ouverture de l’horizon intellectuel dont nous avons bénéficié lors de l’élaboration des études théoriques et des descentes sur terrain, nous pensons mettre à la disposition de plusieurs catégories de personnes, d’un volume important de données utiles à diverses applications dont des projets de recherche ou d’exploitation minières dans la région.

Les données aideront les chercheurs et les exploitants à faire un choix judicieux des sites à soumettre à la prospection ou d’autres gisements à mettre en valeur.

Les diverses cartes rendues disponibles faciliteront également la gestion des ressources minérales de la région, par le contrôle des sites de provenance des produits collectés ou mis en vente.

Vers le bout du chemin, le District de Maevatanana tout comme la Région de Betsiboka y trouveront aussi leur compte à eux, car l’afflux éventuel des investisseurs vont créer des emplois et apporter d’autres avantages comme les échanges culturels, la circulation des biens et des personnes, les profits financiers dus aux droits, redevances et ristournes.

La nouveauté acquise par l’intermédiaire de l’étude effectuée consiste peut-être à la prise de conscience de l’énorme potentiel minier de la Commune de Mahazoma. En effet, on avait toujours l’habitude d’attribuer la renommée de la région aux communes déjà connues comme Maevatanana et Antanimbary. Or les études que nous avons menées ont permis de mettre en exergue que du point de vue du nombre des sites favorables, de la diversité des ressources minérales et de l’effectif des orpailleurs, Mahazoma dépasse les autres communes voisines.

Le plus gros qui reste à entreprendre est l’insertion de tous les exploitants et collecteurs dans le secteur formel et leur sensibilisation à déclarer les productions. Si ces

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problèmes existent dans l’ensemble de la région, ils sont particulièrement aigus dans les districts ou communes enclavées comme Kandreho, respectivement Mahazoma.

Un autre volet qui revient aux autorités administratives est constitué par la lutte contre l’insécurité et l’amélioration des infrastructures. En dernier lieu, les collecteurs et les investisseurs feraient peut-être mieux d’accorder des prêts financiers aux orpailleurs afin que ceux-ci puissent se procurer les matériels nouveaux et performants qui permettraient d’accroître la productivité.

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BIBLIOGRAPHIE :

[1] : Bernard Moine et Enrique Ortega Synthèse générale de la nouvelle cartographie Géologique de Madagascar, 17 juillet 2008

[2] : Comité fédéral de Coordination inter-agence pour la cartographie numérique , Définition d’un SIG, Etats-Unis, 1988

[3] : ESRI France Introduction au SIG ARCVIEW- Novembre 2006

[4] : Henri Besairie Documents sur l’or de Madagascar-1949

[5] : Henri Besairie Géologie de Madagascar : Fascicule N°XXVI-1973

[6] : http://www.esrifrance.fr/sig1%20(2).asp Site internet consulté le mois de Décembre 2008

[7] : http://www.encyclopédie minérale.fr Site internet consulté le mois de Novembre 2008

[8] : Laurent Audibert Livre de Base de Données et Langage SQL, 23 février 2007

[9] : Michel Didier

E.S.P.A 88 Promotion 2008

Définition d’un SIG, France, 1990

[10] : MS ACCESS 2007 [Aide]

[11] : Monographie de la Région Betsiboka 2004

[12] : PLAN DE DEVELOPPEMENT REGIONAL DE LA REGION DE BETSIBOKA Avril 2005

[13] : PLAN COMMUNAL DE DEVELOPPEMEN 2007

[14] : Rabearison Dimby Fanomezana Elaboration d’une Base de Données des ressources minérales de la Région de l’Itasy, Mémoire de fin d’études de l’ingéniorat des Mines Université d’Antananarivo, Ecole Supérieure Polytechnique, Avril 2006

[15] : RANDRIANASOLO E. Brice Formation de base en SIG et BASE DE DONNEES PRISMM Université J.Fourier Grenoble/France, Décembre 2004

[16]: David Cook et Wendy Kirk ROCHES ET MINERAUX DU MONDE Livre, édition 1991

[17] : SUPPORT DE COURS ARCVIEW VERSION 3.2 Mars 2006

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ANNEXE 1 : GESTION DE L’AUTORISATION ET D’OBTENTION DE PERMIS MINIER

Le Bureau des Cadastres Miniers (BCMM) a le rôle principal de délivrer l’autorisation et l’obtention des permis miniers des ressources minérales.

Procédure de traitement de demande Au moment du dépôt

Paiement des 25% à titre de frais d’instruction (F.I)

Dossier acceptable même incomplet

Valable pour tout type de permis : PRE, PE et PR

Dans 5jours du dépôt

Complément de dossier

Lettre de confirmation ou de refus

• Tout refus est objet d’une lettre de motivation

Jusqu’au 20 ème jour (15 jours après confirmation)

Paiement des 3/4 des Frais d’administration (F.A)

Préparation de l’arrêté ou de la décision

Sinon, préparation d’un récépissé de non recevabilité

Au 30 ème jour de la demande

Notification de l’intéressé que son titre est prêt et qu’il doit payer les ¼ restants.

Cette notification peut être verbale ou par tous les moyens

En cas de non paiement :

Application de l’article 200 c'est-à-dire mise en demeure si le titre n’est pas encore prêt.

Si PRE : notification d’un délai de 10 jours ouvrables en sus

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Si permis Standard : délivrance d’une attestation d’octroi

Au 35 ème jour du dépôt

Délivrance du titre

OBTENTION D’UNE AERP (Autorisation Exclusive de Réservation de Permis) : Pour obtenir une AERP, au total on doit payer Ar 2000 par carré dont :

-Frais d’instruction (FI) de 25%, soit Ar 500 par carré au moment du dépôt

-Droit de délivrance (DD) de 75%, soit Ar 1500 par carré lors de confirmation

Un formulaire de demande suffit pour déposer provisoirement une demande d’AERP

Vous disposez de 7 jours ouvrables pour compléter les dossiers

• à savoir :

Personne physique

Formulaire de Demande disponible auprès de tout BCMM

Photocopie légalisée de la CIN

Certificat de Résidence

Personne Morale

Formulaire de Demande disponible auprès de tout BCMM

Copie certifiée conforme de statut de la société

Carte professionnelle

Certificat de régularité fiscale

Photocopie légalisée de la CIN du gérant

Certificat de résidence du gérant.

Tous dossiers sont en trois exemplaires dont un original et deux photocopies

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Le montant en Ariary du frais d’administration minière annuel par carré correspond à l’année du permis minier considéré [Source BCMM Maevatanana ]

PRE PE

Année Ariary Année Ariary 1 3 000 1 15 000 2 3 000 2 15 000 3 9 000 3 30 000 4 18 000 4 30 000 5 18 000 5 40 000 6 18 000 6 40 000 7 18 000 7 60 000 8 18 000 8 60 000 9 21 000 9 80 000 10 21 000 10 80 000 11+ 24 000 11 80 000 PR

Année Ariary Année Ariary Année Ariary Année Ariary 1 45 000 14 160 000 26 200 000 39 240 000 2 45 000 15 160 000 27 200 000 40 240 000 3 65 000 16 160 000 28 200 000 42-60 280 000 4 65 000 17 160 000 29 200 000 61-80+ 320 000 5 85 000 17 160 000 30 200 000 6 85 000 18 160 000 31 240 000 7 110 000 19 160 000 32 240 000 8 110 000 20 160 000 33 240 000 9 130 000 21 200 000 34 240 000 10 130 000 22 200 000 35 240 000 11 160 000 23 200 000 36 240 000 12 160 000 24 200 000 37 240 000 13 160 000 25 200 000 38 240 000

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ANNEXE 2 : NOTION SUR LES VILLAGES VITRINES DE LA REGION DE BETSIBOKA A-CONTEXTE

C’est un village entouré par des mangues. Il existe un manguier sec au milieu du village et c’est pourquoi l’appellation : AMBODIMANGA situé à 172m d’altitude et localisé par les coordonnées géographiques X=438 et Y=1002.

Manguier au milieu du village

B-PRESENTATION SUCCINTE DU VILLAGE

Situation administrative.

Dénomination du village : Ambodimanga Betsiboka

Fokontany : Beanana

Commune rurale : Maevatanana II

District : Maevatanana

Région : Betsiboka

Situation géographique.

- Traversé par la Route nationale 4 qui mène vers Antananarivo. - Sis à 17 km de Maevatanana, Chef lieu de commune et Chef lieu de district. - A 3 kilomètres de Beanana, chef lieu de Fokontany. - Délimité par : au nord : Fokontany de Beanana ; à l’ouest : Rivière Ikopa ;

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au sud ; Fokontany Andranobevava ;

à l’est : Fokontany Ambalaranobe.

- Superficie : 55 kilomètres carrés.

Situation démographique.

- Nombre de population : 468 habitants dont 54% des femmes. - Densité : 8,05 habitants /Km² (à peu près égale à la densité moyenne de la Région) - Nombre de foyers : 60

Situation socio-économique

- N’abrite aucune infrastructure sociale (ni école, ni hôpital, ni puits) - 98% de la population vivent de l’agriculture et se contentent de l’agriculture de subsistance, système d’exploitation traditionnelle. - Le village dispose d’un terrain de 15 hectares à vocation de riziculture irriguée, de 20 hectares favorables à la culture sur tanety et de 10 hectares convenables au reboisement. - Bien que les femmes soient majoritaires, on remarque la quasi-inexistence d’organisation féminine.

[Source ; Région Betsiboka, Décembre 2008]

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ANNEXE 3 : LOGICIEL ARCVIEW 3.2 Ouverture d’un thème dans une fenêtre « View » L’ouverture d’un thème se fait dans la fenêtre view en cliquant sur le bouton Add thème

Enlever un thème de la table des matières de la fenêtre « View » Pour enlever un thème de la table des manières de la fenêtre view, aller dans le menu edit/delete themes de la fenêtre view.

Réaliser une analyse thématique L’analyse thématique est nécessaire lorsque l’on veut différencier la symbolisation de chaque objet d’un thème suivant la valeur d’un attribut (exemple : affecter des styles et couleurs différents pour les routes nationales et les routes communales).

Pour créer une analyse thématique :

-Cliquer sur le nom du thème dans la table des matières de la fenêtre view

-Choisir unique value dans la liste déroulant Legend type (on peut choisir d’autres types par exemple graduated color pour représenter un attribut qui reflète des grandeurs par exemple la densité ou le nombre de population.

-Choisir l’attribut qui va servir pour l’analyse thématique dans la liste déroulant values Field

-Double-cliquer sur le symbole de chaque type pour choisir le style et la couleur de l’affichage

-Vous pouvez ensuite changer le titre de la légende pour chaque type en le modifiant dans le label.

-Cliquer apply pour appliquer l’analyse thématique au thème.

Etiqueter les objets d’un thème -Activer le thème à étiqueter

-Aller dans le menu thème/auto label dans la fenêtre view

-Choisir l’attribut qui va être utilisé pour étiqueter les objets du thème

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-Cocher sur la case à cocher Allow overlopping labels

-Cliquer sur OK.

Pour changer le style d’affichage des étiquettes (taille, police, couleur des textes)

-Aller dans le menu edit select All Graphic de la fenête view

-Spécifier la police, la taille, le style, la couleur du texte et l’étiquette

Importation du fichier des coordonnées dans ArcView : -Pour importer la table des coordonnées des points GPS dans Arcview

-Cliquer sur tables dans la fenêtre projet et sur le bouton Add ensuite chercher le fichier .dbf considéré.

-Ouvrir une nouvelle fenêtre view

-Aller dans le menu view/Add event theme de la fenêtre view nouvellement ouverte

-Choisir dans la table le fichier .dbf contenant les coordonnées GPS

-Choisir la colonne longitude Xfield

-Choisir la colonne latitude Yfield

-Cliquer sur OK

Des points sont créés à la position donnée par chaque coordonnée

-Aller dans le menu Thème/convert toshapefaile et enregistrer le résultat dans un nouveau thème.

E.S.P.A 96 Promotion 2008

Annexe 4 : MS ACCESS 2007

Pour la création d’une table

-créer avant tout une base de données avec l’outil base de données vide puis créer

-l’onglet Table est au premier plan puis faire une clique droite, choisir le mode création et ajouter un nom correspondant à votre première table.

Comment créer un Formulaire ?

On procède de la manière suivante :

Cliquer tout d’abord sur l’outil plus de formulaire puis choisir assistant formulaire, sélectionner les champs que vous voulez afficher puis choisir le modèle de formulaire et cliquer toujours sur le bouton suivant avant de passer aux autres tâches

Création d’un Etat

Grâce à l’outil assistant état facilite la tâche, sélectionner les champs que vous voulez imprimer et choisir la disposition et le modèle en cliquant toujours le bouton suivant avant de passer aux autres tâches.

Procédure de création d’une requête

Voici les procédés à suivre pour créer une requête :

-Cliquer sur l’onglet création de Requête , puis ACCESS propose plusieurs options pour la création ou choisir l’onglet assistant requête

-Sélectionner la (ou les) tables nécessaires à la requête et cliquer sur ajouter après chaque sélection.

Mode de création des macros

Pour créer des macros, cliquer sur créer puis macro puis choisir l’action que vous voulez exécuter.

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TABLE DES MATIERES LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES ILLUSTRATIONS

INTRODUCTION ...... Erreur ! Signet non défini.

PARTIE I : PRESENTATION DE LA REGION BETSIBOKA ... Erreur ! Signet non défini.

CHAPITRE I : MONOGRAPHIE DE LA REGION ...... Erreur ! Signet non défini.

I-DESCRIPTION DE LA REGION ...... Erreur ! Signet non défini.

II-SITUATION GEOGRAPHIQUE ...... Erreur ! Signet non défini.

CHAPITRE II : ASPECTS PHYSICO-GEOGRAPHIQUES DE LA REGION ...... Erreur ! Signet non défini.

II .1 RELIEF ET PAYSAGE ...... Erreur ! Signet non défini.

II.2 GEOLOGIE ...... Erreur ! Signet non défini.

II.3 Climat ...... Erreur ! Signet non défini.

II.4 Hydrographie ...... Erreur ! Signet non défini.

II.5 PLUVIOMETRIE ...... Erreur ! Signet non défini.

II.6 Végétation ...... Erreur ! Signet non défini.

PARTIE II : ELABORATION D’UN SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES ...... Erreur ! Signet non défini.

Chapitre I : GENERALITES ...... Erreur ! Signet non défini.

I-NOTIONS SUR LE SIG ...... Erreur ! Signet non défini.

Chapitre II : OUTILS DE CONCEPTION ET DE TRAITEMENT DES DONNEES ...... Erreur ! Signet non défini.

I-MICROSOFT ACCESS 2007 ...... Erreur ! Signet non défini.

II- LOGICIEL ARCVIEW 3.2...... Erreur ! Signet non défini.

III-Raison pour le Choix du logiciel : ...... Erreur ! Signet non défini.

PARTIE III : REALISATION D’UN SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE DE LA REGION DE BETSIBOKA ...... Erreur ! Signet non défini.

E.S.P.A 98 Promotion 2008

Chapitre I : CONTEXTE DE BASE DE DONNEES SUR LA MINERALISATION AURIFERE DU DISTRICT DE MAEVATANANA ...... Erreur ! Signet non défini.

I-1 Zones d’études ...... Erreur ! Signet non défini.

I-2 Objectif ...... Erreur ! Signet non défini.

I-3 Données ...... Erreur ! Signet non défini.

I-3-2 Ressources minérales ...... Erreur ! Signet non défini.

Chapitre II : REALISATION DE LA BASE DE DONNEES .... Erreur ! Signet non défini.

II-1 Analyse et conception des données ...... Erreur ! Signet non défini.

II-1-a Liste des données ...... Erreur ! Signet non défini.

II-2 Modèle conceptuel de données (MCD) ...... Erreur ! Signet non défini.

II-3 Modèle Logique de Données (MLD) ...... Erreur ! Signet non défini.

PARTIE IV : PRESENTATION DES RESULTATS ...... Erreur ! Signet non défini.

I-PRESENTATION DE LA BD CONCUE SOUS MS ACCESS 2007 Erreur ! Signet non défini.

1-Page d’accueil ...... Erreur ! Signet non défini.

2-Formulaires présents ...... Erreur ! Signet non défini.

II- CARTES REALISEES SOUS ARCVIEW VERSION 3.2 .... Erreur ! Signet non défini.

1-Cartes des Permis Miniers dans notre zone d’études...... Erreur ! Signet non défini.

2-Cartes des densités dans notre zone d’études ...... Erreur ! Signet non défini.

3- Carte des localisations des Gisements et/ou indice d’or avec les nombres des orpailleurs ...... Erreur ! Signet non défini.

4-Cartes lithologiques dans notre zone d’études...... Erreur ! Signet non défini.

5-Carte de ressources minérales et/ou indices miniers de notre zone d’études ...... Erreur ! Signet non défini.

CONCLUSION ...... Erreur ! Signet non défini.

BIBLIOGRAPHIE

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ANNEXES

Auteur : RANDRIAMANANJARA Louis Hervé

Tel : 0324111458 ou 0341027328

E mail : [email protected]

Titre de mémoire : CONTRIBUTION A L’ ELABORATION D’UNE BASE DE DONNEES DES RESSOURCES MINERALES DE LA REGION DE BETSIBOKA, APPLICATION AUX GISEMENTS AURIFERES DU DISTRICT DE MAEVATANANA

Nombre de pages : 86 Nombre de pages en annexes : 4

Nombre de cartes : 10 Nombre de figure : 9

Nombre des tableaux : 13 Nombre de photos : 27

RESUME

La Région de Betsiboka est réputée riche en ressources minérales de diverses natures, surtout aurifères.

Les Bases de données que nous avons élaborées facilitent la localisation des gisements et la localisation des gisements et la consultation des données techniques, sociales et économiques. Elles permettent aux investisseurs de mieux appréhender les opportunités et de délimiter les sites d’exploitation.

Notre travail d’élaboration a été facilité par la compatibilité réciproque des logiciels MS ACCESS 2007 et ARCVIEW 3.2. En marge de l’élaboration des Bases de données, les études ont également mis en relief la nécessité de fournir beaucoup d’autres efforts pour améliorer la gestion des ressources minérales de la région.

Mots clés : Gisements aurifères, Base de Données, Ressources minérales, Région Betsiboka, MS ACCESS 2007, ARCVIEW 3.2

ABSTRACT

The Region of Betsiboka is renowned for its various mineral resources richness, especially gold.

Databases we have elaborated make easy localization of deposits and consulting of technical, social and economic information. They allow investors seizing opportunities and defining exploitation sites.

We have been lucky when elaborating these databases since both MS ACCESS 2007 and ARCVIEW 3.2 software are compatible.

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On the fringe of database’ elaboration, studies have also brought out necessity to provide many others efforts to improve mineral resources management in the region.

Key words : Gold Deposits, Databases, Mineral Resources, Region of Betsiboka, MS ACCESS 2007 and ARCVIEW software.

Encadreur : Monsieur RAFARALAHY

E.S.P.A 101 Promotion 2008