Loi du 18 mars 1997 portant réglementation des services de taxis, modifi ée par celle du 2 août 1997

Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de , Duc de Nassau;

Notre Conseil d’Etat entendu;

De l’assentiment de la Chambre des Députés;

Vu la décision de la Chambre des Députés du 20 février 1997 et celle du Conseil d’Etat du 4 mars 1997 portant qu’il n’y a pas lieu à second vote;

Avons ordonné et ordonnons:

Défi nitions et spécifi cations

Art. 1er. Les services de taxis sont des transports publics occasionnels rémunérés de voyageurs effectués au moyen de voitures automobiles à personnes qui d’après leur construction et leur équi- pement sont aptes à transporter au minimum quatre et au maximum huit personnes, hormis la personne du conducteur. Le taxi est une voiture automobile à personnes servant au transport rémunéré de voyageurs par route. Un règlement grand-ducal déterminera les équipements techniques spécifi ques des taxis et en fi xera les conditions de l’homologation. Le ministre des Transports est l’autorité compétente pour ces homologations. L’usage de voitures autres que les taxis n’est pas autorisé dans le cadre des services de taxis. Le taxi est utilisé dans le cadre des services de même nom. Le taxi est mis à la disposition du public à un emplacement de stationnement déterminé de la voie publique et signalé comme tel sur le territoire de la commune qui a délivré l’autorisation conformément aux dispositions de la présente loi et de ses règlements d’exécution. Les dispositions de l’alinéa précédent ne s’appliquent ni aux services de taxis effectués au départ d’une commune n’ayant pas réglementé les services de taxis, ni à ceux effectués sur demande écrite ou téléphonique. Il est également loisible aux conducteurs de taxis de charger des voyageurs sur simple signe de ceux-ci en cours de route à plus de cinquante mètres d’un emplacement de stationnement réservé aux taxis.

Art. 2. Seuls les exploitants de taxis opérant sur base d’une autorisation communale ou du règle- ment grand-ducal prévu ci-après sont autorisés à effectuer des services de transports publics occa- sionnels de voyageurs. Il est défendu aux conducteurs de voitures autres que les taxis d’installer sur le véhicule conduit ou à l’intérieur de celui-ci un panneau avec l’inscription «TAXI».

Compétences communales

Art. 3. Les autorités communales sont chargées de régler par règlement communal à approuver par le ministre des Transports et par le ministre de l’Intérieur et conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, les conditions auxquelles sont soumis les taxis. Elles peuvent notamment régler le nombre maximum de taxis, l’autorisation à des personnes physiques ou morales des services de taxis, le retrait de ces autorisations ainsi que le contrôle des services de taxis. Si une commune reste en défaut de réglementer les services de taxis sur son territoire, un règlement grand-ducal peut y pourvoir dans tous les cas où l’intérêt national l’exige. Ce règlement grand-ducal peut également soumettre les prestations de service de taxis à taxe annuelle au profi t du Trésor; le montant maximum de cette taxe ne pourra pas dépasser la somme de 2.478,93 euros.

Art. 4. Nul ne peut sans autorisation délivrée par l’autorité communale ou sur base du règlement grand-ducal prémentionné exploiter un service de taxis. Hormis le cas visé au deuxième alinéa de l’article précédent, l’autorisation est sujette au paiement d’une taxe au profi t de l’administration communale dont les modalités sont fi xées par règlement communal.

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Exploitation des services de taxis

Art. 5. Sans préjudice des dispositions de l’avant-dernier alinéa de l’article 1er de la présente loi, il est interdit aux personnes assurant un service de taxis de charger des voyageurs sur le territoire d’une commune ayant délivré une ou plusieurs autorisations pour de tels services, lorsqu’elles ne sont pas titulaires d’une telle autorisation. Le lieu du déchargement reste libre.

Art. 6. Un règlement grand-ducal détermine les droits et devoirs des conducteurs de taxis.

Du conducteur de taxi

Art. 7. Un règlement grand-ducal déterminera les conditions d’âge et de durée minimale de déten- tion du permis de conduire à remplir par les conducteurs de taxis. Un règlement grand-ducal pourra fi xer les modalités d’une formation professionnelle des conduc- teurs de taxis.

Pénalités

Art. 8. Les infractions aux dispositions de la première phrase de l’article 4 sont punies d’un empri- sonnement de huit jours à un mois et d’une amende de 251 à 2.500 euros ou d’une de ces peines seulement. Les infractions aux autres dispositions de la présente loi et aux dispositions réglementaires prises en exécution de celle-ci sont punies d’une amende de 25 à 250 euros. Les articles 14 et 15 de la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circu- lation sur toutes les voies publiques s’appliquent à ces infractions. Le juge saisi d’une ou de plusieurs infractions en vertu de la présente loi pourra prononcer la confi scation spéciale du véhicule prévue par les articles 31 et 32 du Code Pénal.

Dispositions abrogatoires

Art. 9. Toute disposition contraire à la présente loi est abrogée. Est notamment abrogée la deuxième phrase du premier alinéa de l’article 5 de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation sur toutes les voies publiques. Il n’est cependant point dérogé aux dispositions légales et réglementaires ayant trait à d’autres autorisations pour la prestation des services de taxis.

Entrée en vigueur

Art. 10. La présente loi entre en vigueur le 1er janvier 1998. Mandons et ordonnons que la présente loi soit insérée au Mémorial pour être exécutée et observée par tous ceux que la chose concerne.

Château de Berg, le 18 mars 1997 JEAN

La Ministre des Transports, Mady DELVAUX-STEHRES

Le Ministre des Classes Moyennes, Fernand BODEN

Le Ministre de la Justice, Marc FISCHBACH

Le Ministre de la Force Publique, Alex BODRY

Le Ministre de l’Intérieur, Michel WOLTER

Le Ministre des Finances, Jean-Claude JUNCKER

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 25 août 1975 portant application des dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques aux voies et places non ouvertes au public, mais accessibles à un certain nombre d’usagers modifi é par celui du 27 septembre 1994

Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau,

Vu l’article 1er modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu l’article 27 de la loi du 8 février 1961 portant organisation du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Sur le rapport de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre de la Justice et de Notre Ministre des Travaux Publics et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. Les dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée dans la suite, ainsi que ses mesures d’exé- cution, sont applicables aux voies et places suivantes, non ouvertes au public, mais accessibles à un certain nombre d’usagers: 1) le plateau du St. Esprit, emplacement de l’ancienne caserne, à Luxembourg; 2) les aires de parcage et de circulation des stations de contrôle de Sandweiler, d’Esch-sur-Alzette et de Wilwerwiltz, le terrain d’exercice pour candidats-conducteurs devant la station de contrôle d’Esch-sur-Alzette étant exclusivement réservé aux instructeurs d’auto-école et à leurs candidats.

Art. 2. L’ingénieur d’arrondissement compétent des Ponts et Chaussées pourra interdire ou restreindre la circulation sur ces voies et places et y assurer la signalisation routière avec effet obliga- toire pour les usagers, conformément aux dispositions du chapitre V, IVe section de l’arrêté grand- ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é dans la suite. L’ingénieur d’arrondissement y interdira le stationnement ou le parcage dépassant 48 heures conti- nues. Il interdira également le stationnement ou le parcage aux véhicules d’un poids total maximum autorisé dépassant 3.500 kg, à l’exception des autobus et autocars.

Art. 3. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre de la Justice et Notre Ministre des Travaux Publics sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.

Château de Berg, le 25 août 1975 JEAN

Le Ministre des Transports, Marcel MART

Le Ministre de la Justice,

Pour le Ministre des Travaux Publics, Le Secrétaire d’Etat au Ministère de l’Agriculture et de la Viticulture, Albert BERCHEM

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 29 novembre 1977 portant application des dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques à une place non ouverte au public, mais accessible à un certain nombre d’usagers

Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu l’article 1er modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu l’article 27 de la loi du 8 février 1961 portant organisation du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Sur le rapport de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre des Travaux Publics et de Notre Ministre de la Justice et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. Les dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée dans la suite, ainsi que de ses mesures d’exécution sont applicables à la place suivante, non ouverte au public, mais accessible à un certain nombre d’usagers: la cour devant le Palais de Justice à Luxembourg.

Art. 2. L’ingénieur-chef de division compétent des Ponts et Chaussées, ci-avant qualifi é ingénieur d’arrondissement, pourra interdire ou restreindre la circulation sur cette place et y assurer la signali- sation routière avec effet obligatoire pour les usagers, conformément aux dispositions du chapitre V, IVe section de l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é dans la suite.

Art. 3. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre des Travaux Publics et Notre Ministre de la Justice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.

Château de Berg, le 29 novembre 1977 JEAN

Le Ministre des Transports,

Le Ministre des Travaux Publics,

Le Ministre de la Justice, Robert KRIEPS

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 19 mai 1992 portant application des dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques à des voies et places non ouvertes au public mais accessibles à un certain nombre d’usagers

Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complété dans la suite;

Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Notre Conseil d’Etat entendu;

Sur le rapport de Notre Premier Ministre, Ministre d’Etat, de Notre Ministre des Transports, Ministre des Travaux Publics, de Notre Ministre de la Force Publique et de Notre Ministre de la Justice et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. Les dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite, ainsi que de ses mesures d’exécution sont applicables aux voies et places suivantes, non ouvertes au public, mais accessibles à un certain nombre d’usagers: – la cour d’honneur de la Présidence du Gouvernement – la cour d’honneur du Ministère des Affaires Etrangères – la cour devant les Ministères des Finances et de l’Agriculture – la place Clairefontaine (ancienne place St. Maximin) – la place du St. Esprit – le trottoir élargi devant le grand parvis de la cathédrale – la place devant le bâtiment de l’Institut de Formation Administrative – la cour d’honneur de la Bibliothèque Nationale – la cour située entre la Maison Mohr de Waldt et le bureau des passeports. Sur ces voies et places la circulation et le stationnement sont interdits.

Art. 2. Par dérogation à l’article 1er les voies et places énumérées ci-dessus sont accessibles aux piétons et aux véhicules des catégories suivants: a) les voitures offi cielles des membres du Gouvernement et celles des personnes autorisées à munir leurs véhicules de plaques d’immatriculation portant les lettres latines CD; b) les véhicules en service urgent de la gendarmerie, de la police, de l’armée, des sapeurs-pompiers et de la protection civile ainsi que les ambulances; c) les véhicules affectés aux services d’entretien, aux services de la voirie et de l’hygiène ainsi que ceux des fournisseurs. Les places suivantes sont par ailleurs accessibles aux véhicules de service des départements ministériels qui y sont établis, à condition pour ces véhicules d’être immatriculés dans la série A; – la cour d’honneur de la Présidence du Gouvernement aux véhicules immatriculés au nom du Ministère d’Etat – la cour d’honneur du Ministère des Affaires Etrangères aux véhicules immatriculés au nom du Ministère des Affaires Etrangères – la cour devant les Ministères des Finances et de l’Agriculture aux véhicules immatricules au nom d’un de ces deux Ministères.

Art. 3. Les prescriptions qui précèdent sont indiquées par le signal à validité zonale du type H,1c portant les signaux C,2 et C,18 prévus par l’article 107 modifi é de l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques. Il portera en outre en-dessous des signaux C,2 et C,18 précités l’inscription «circulation et stationnement interdit en vertu de règle- ment grand-ducal du 19 mai 1992». L’administration des Ponts et Chaussées est chargée de la pose et de la conservation desdits signaux.

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Art. 4. Les infractions aux dispositions du présent règlement seront punies conformément à l’article 7 modifi é de la loi du 14 février 1955 précitée.

Art. 5. le règlement grand-ducal modifi é du 13 juillet 1979 portant application des dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques à des voies et places non ouvertes au public mais accessibles à un certain nombre d’usagers est abrogé.

Art. 6. Notre Premier Ministre, Ministre d’Etat, Notre Ministre des Transports, Ministre des Travaux Publics, Notre Ministre de la Force Publique et Notre Ministre de la Justice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.

Luxembourg, le 19 mai 1992 JEAN Le Premier Ministre, Ministre d’Etat, Le Ministre des Transports, Ministre des Travaux Publics, Robert GOEBBELS

Le Ministre de la Force Publique, Jacques F. POOS

Le Ministre de la Justice, Marc FISCHBACH

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 28 février 1994 portant exécution et sanction du règlement (CEE) No 684/92 du Conseil des Communautés Européennes du 16 mars 1992 établissant des règles communes pour les transports de voyageurs effectués par autocars et par autobus, et du règle- ment (CEE) No 1839/92 de la Commission des Communautés Européennes portant modalité d’application du règlement (CEE) No 684/92 du Conseil

Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu l’article 37 de la Constitution du Grand-Duché de Luxembourg;

Vu la loi du 9 août 1971, complétée par la loi du 8 décembre 1980, concernant l’exécution et la sanction des décisions et des directives ainsi que la sanction des règlements des Communautés Européennes en matière économique, technique, agricole, forestière, sociale et en matière de transports;

Vu les articles 5 et 7 de la loi du 12 juin 1965 sur les transports routiers;

Vu le règlement (CEE) No 684/92 du Conseil des Ministres des Communautés Européennes du 16 mars 1992 établissant des règles communes pour les transports de voyageurs effectués par auto- cars et par autobus;

Vu le règlement (CEE) No 1839/92 de la Commission des Communautés Européennes du 1er juillet 1992 portant modalité d’application du règlement (CEE) No 684/92 du Conseil en ce qui concerne les documents de transports internationaux de voyageurs, modifi é par le règlement (CEE) No 2944/93;

Après consultation de la Chambre de Commerce;

Notre Conseil d’Etat entendu;

De l’assentiment de la Commission de travail de la Chambre des Députés;

Sur le rapport de Notre Ministre des Transports et de Notre Ministre de la Justice et après délibéra- tion du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. L’autorité compétente, visée aux articles 6, par. 1, 7, par. 1 et 2, 11, par. 5, 13, par. 3, et 16, par. 3, du règlement (CEE) No 684/92 du Conseil des Ministres des Communautés Européennes est, au Grand-Duché de Luxembourg, le membre du Gouvernement ayant dans ses attributions les trans- ports routiers, appelé ci-après le ministre.

Art. 2. Les carnets de feuilles de route mentionnés à l’article 11, par. 5, du règlement (CEE) No 684/92 et aux articles 1er et 3 du règlement (CEE) modifi é No 1839/92 ont une durée de validité indéterminée jusqu’à leur remplacement par un autre modèle fi xé par règlement de la Commission des Communautés Européennes.

Art. 3. Les originaux des feuilles de route ainsi que le carnet avec les doubles de ces feuilles doivent être conservés par le transporteur pendant un an au minimum.

Art. 4. Lorsque l’entreprise dirigeante d’un service de navette avec hébergement ou d’un service occasionnel visés à l’article 4 du règlement (CEE) No 1839/92 de la Commission du 1er juillet 1992 est établie au Luxembourg, elle envoie une copie de la feuille de route au ministre qui en envoie une copie aux autorités compétentes des Etats concernés qui ont demandé la communication desdites copies. L’entreprise dirigeante envoie de même une copie de la feuille de route aux transporteurs participant à l’exploitation dudit service.

Art. 5. Le ministre certifi e la conformité des copies des autorisations visées à l’article 8 du règlement (CEE) No 1839/92 de la Commission du 1er juillet 1992 ainsi que des attestations visées à l’article 8 du même règlement. Les transporteurs n’utilisent que des copies certifi ées conformes par le ministre.

Art. 6. Les infractions aux dispositions de l’art. 4, par. 4, de l’art. 5, par. 1, de l’art. 9, par. 5, de l’art. 10, par. 1 et 2, de l’art. 11, par. 1, 3 et 4, de l’art. 12, de l’art. 13, par. 1 et 2, de l’art. 14, par. 1

NOVEMBRE 2007 2 et 2, et de l’art. 15, par. 1 et 2, du règlement (CEE) No 684/92 du Conseil des Ministres des Communautés Européennes du 16 mars 1992 établissant des règles communes pour les transports de voyageurs effectués par autocars et par autobus, sont punis d’un emprisonnement de huit jours à trois mois et d’une amende de 251 euros à 15.000 euros ou d’une de ces peines seulement. Les infractions aux dispositions des articles 3, 4 et 5 du présent règlement sont punies des peines prévues à l’article 8 de la loi du 12 juin 1965 sur les transports routiers. Des peines plus fortes établies par le code pénal ou par d’autres lois spéciales continuent à être appliquées dans les cas qui y sont prévus. Les dispositions du livre premier du code pénal sont applicables.

Art. 7. Les pouvoirs mentionnés à l’article 15, paragraphe 2, du règlement (CEE) No 684/92 du Conseil des Ministres des Communautés Européennes appartiennent aux offi ciers de police judiciaire et agents de la police grand-ducale, ainsi qu’aux agents de l’administration des douanes et accises.

Art. 8. Notre Ministre des Transports et Notre Ministre de la Justice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.

Château de Berg, le 28 février 1994 JEAN

Le Ministre des Transports, Robert GOEBBELS

Le Ministre de la Justice, Marc FISCHBACH

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 5 mai 1994 limitant la circulation de transit sur une partie de la voie publique, modifi é par ceux du 27 septembre 1996, 14 juin 2001 et du 17 novembre 2003

Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite;

Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu le règlement grand-ducal du 26 août 1993 relatif aux avertissements taxés, aux consignations pour contrevenants non résidents et aux mesures d’exécution de la législation sur la mise en fourrière des véhicules en matière de circulation routière;

Vu l’article 27 de la loi du 8 février 1961 portant organisation du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Vu la loi du 22 décembre 1995 concernant le reclassement partiel de la voirie et la reprise par l’Etat d’une série de chemins repris;

Sur le rapport de Notre Ministre des Transports et Ministre des Travaux Publics, de Notre Ministre de la Force Publique et de Notre Ministre de la Justice et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. Au sens du présent règlement, la circulation de transit représente tout mouvement de véhicule automoteur dont le poids total maximum autorisé, avec ou sans remorque, dépasse 3.500 kg et qui est destiné au transport de choses effectué dans les deux sens entre l’Allemagne et la Belgique, entre la France et la Belgique ou entre l’Allemagne et la France à travers le Grand-Duché de Luxembourg, ce mouvement étant caractérisé par le fait que le véhicule en question ne fait l’objet d’aucune rupture de charge sur le territoire du Grand-Duché. Toutefois, le présent règlement ne s’applique pas aux véhicules en transit qui entrent sur le territoire du Grand-Duché par un itinéraire situé au Nord du poste-frontière de Steinfort-Rosenberg sur la route N6 ou du point-frontière de Echternach-Echternacherbrueck sur la N11. Il s’applique cependant – aux véhicules en transit en direction de la France qui entrent sur le territoire du Grand-Duché par la N5, – aux véhicules en provenance de l’Allemagne, de la France ou de la Belgique qui se rendent au pôle européen de développement, – aux véhicules qui traversent le Luxembourg en provenance de la Rhénanie-Palatinat et en direction de la Sarre et vice-versa.

Art. 2. Les véhicules en transit visés à l’article 1er sont obligés de suivre les itinéraires ci-après: 1. Les véhicules en provenance de la Belgique et en direction de la France doivent obligatoirement emprunter ou rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A6 et continuer par l’autoroute A3 jusqu’au point-frontière de Dudelange-Zoufftgen. Toutefois, les véhicules en provenance de la Belgique et en direction de la France qui entrent sur le territoire du Grand-Duché par les voies publiques qui aboutissent à la route N31 ou qui la croisent, doivent continuer par les autoroutes A13 et A3 jusqu’au poste-frontière de Dudelange-Zoufftgen. 2. Les véhicules en provenance de la Belgique et en direction de l’Allemagne doivent obligatoirement emprunter ou rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A6, et continuer soit par l’autoroute A1 jusqu’au point-frontière de Wasserbillig, soit par les autoroutes A3 et A13 jusqu’au point-frontière de Schengen-Perl. Toutefois, les véhicules en provenance de la Belgique et en direction de l’Allemagne qui entrent sur le territoire du Grand-Duché par une voie publique qui aboutit à la route N31 ou qui la croise, doivent rejoindre par le chemin le plus court la route N31 et continuer par l’autoroute A13 ainsi que soit par les autoroutes A4, A6 et A1 jusqu’au point-frontière de Wasserbillig, soit par l’autoroute A13 jusqu’au point-frontière de Schengen-Perl.

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3. Les véhicules en provenance de la France et en direction de la Belgique doivent emprunter l’auto- route A3 ou rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A3 ou A13, et continuer soit par les autoroutes A3 et A6, soit par les autoroutes A4 et A6 jusqu’au point-frontière de Kleinbettingen- Sterpenich, soit par la route N31 jusqu’à la frontière belge. Toutefois, les véhicules en provenance de la France et en direction de la Belgique qui entrent sur le territoire du Grand-Duché par le chemin CR190 doivent rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A3 et continuer soit par l’autoroute A6 jusqu’au point-frontière de Kleinbettingen- Sterpenich, soit par l’autoroute A13 et la route N31 jusqu’à la frontière belge. Pour les véhicules en provenance de la France qui entrent sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg par le CR152B ou par le CR152B et le CR152 l’itinéraire prescrit pour rejoindre l’auto- route A13 emprunte la N10, le CR152C, la N2, la N13 et la N16 jusqu’à l’échangeur Altwies de l’autoroute A13. Par ailleurs, les véhicules, qui en provenance de la France entrent sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg par la route N5, doivent soit rejoindre l’autoroute A13 par l’itinéraire formé par les routes N5F et N31 et continuer par les autoroutes A4 et A6 jusqu’au point-frontière Kleinbettingen- Sterpenich, soit emprunter la route N5F jusqu’à la frontière belge. 4. Les véhicules en provenance de la France et en direction de l’Allemagne doivent emprunter l’auto- route A3 ou rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A13, et continuer soit par les autoroutes A3 et A1, ou par les autoroutes A4, A6 et A1 jusqu’au point-frontière de Wasserbillig, soit par l’auto- route A13 jusqu’au point-frontière de Schengen-Perl. Toutefois, les véhicules en provenance de la France et en direction de l’Allemagne qui entrent sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg par le chemin CR190 doivent rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A3, et continuer soit par l’autoroute A13 jusqu’au point-frontière de Schengen- Perl, soit par les autoroutes A3 et A1 jusqu’au point-frontière de Wasserbillig. 5. Les véhicules en provenance de l’Allemagne et en direction de la France doivent emprunter ou rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A1 et continuer par l’autoroute A3 jusqu’au poste- frontière de Dudelange-Zoufftgen. Toutefois, les véhicules en provenance de l’Allemagne et en direction de la France qui entrent sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg par une voie publique située au sud du point-frontière de Wormeldange, doivent emprunter ou rejoindre l’autoroute A13, et continuer par l’autoroute A3 jusqu’au point-frontière de Dudelange-Zoufftgen selon les itinéraires suivants: a) pour les véhicules entrant sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg par la N10 à Schengen l’itinéraire prescrit pour rejoindre l’autoroute A13 emprunte à partir du pont de la Moselle à Schengen la N10, le CR152C, la N2, la N13 et la N16 jusqu’à l’échangeur Altwies de l’autoroute A13; b) pour les véhicules entrant sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg par la N2, l’itinéraire prescrit pour rejoindre l’autoroute A13 emprunte à partir du pont de la Moselle à Remich, la N2, la N13 et la N16 jusqu’à l’échangeur Altwies de l’autoroute A13. Par ailleurs, les véhicules en provenance de l’Allemagne et en direction de France qui entrent sur le territoire du Grand-Duché par le poste-frontière d’Echternach-Echternacherbruck doivent rejoindre par le chemin le plus court la route N11 et continuer, à partir de l’échangeur Waldhof par l’autoroute A7 jusqu’à la jonction de Grunewald, ainsi que par les autoroutes A1 et A3 jusqu’au poste-frontière de Dudelange-Zoufftgen. 6. Les véhicules en provenance de l’Allemagne et en direction de la Belgique doivent emprunter ou rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A1 et continuer par l’autoroute A6 jusqu’au poste- frontière de Kleinbettingen-Sterpenich. Toutefois, les véhicules en provenance de l’Allemagne et en direction de la Belgique qui entrent sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg par une voie publique située au sud du point-frontière de Wormeldange, doivent emprunter ou rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A13, et continuer soit par les autoroutes A3 et A6 jusqu’au point-frontière de Kleinbettingen-Sterpenich, soit par la route N31 jusqu’à la frontière belge selon les itinéraires suivants: a) pour les véhicules entrant sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg par la N10 à Schengen l’itinéraire prescrit pour rejoindre l’autoroute A13 emprunte à partir du pont de la Moselle à Schengen la N10, le CR152C, la N2, la N13 et la N16 jusqu’à l’échangeur Altwies de l’autoroute A13; b) pour les véhicules entrant sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg par la N2, l’itinéraire prescrit pour rejoindre l’autoroute A13 emprunte à partir du pont de la Moselle à Remich, la N2, la N13 et la N16 jusqu’à l’échangeur Altwies de l’autoroute A13. Par ailleurs, les véhicules en provenance de l’Allemagne et en direction de la Belgique qui entrent sur le territoire du Grand-Duché par le poste-frontière d’Echternach-Echternacherbruck doivent

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rejoindre par le chemin le plus court la route N11 et continuer, à partir de l’échangeur Waldhof par l’autoroute A7 jusqu’à la jonction de Grunewald, ainsi que par les autoroutes A1 et A6 jusqu’au poste-frontière de Kleinbettingen-Sterpenich. 7. Les véhicules qui se rendent au Pôle européen de développement doivent rejoindre par le chemin le plus court les itinéraires précités et emprunter respectivement: – à partir de l’autoroute A6, les autoroutes A4 et A13 ainsi que la route N31 et – à partir de la Croix de Bettembourg, l’autoroute A13 et la route N31. 8. Les véhicules en provenance de la Rhénanie-Palatinat et en direction de la Sarre doivent emprunter ou rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A1 et continuer par les autoroutes A3 et A13 jusqu’à la frontière allemande. Sans préjudice des dispositions du règlement grand-ducal du 17 novembre 2003 interdisant la circulation des poids lourds sur certaines voies publiques dans le coin des trois frontières entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg, les véhicules en provenance de la Sarre et en direction de la Rhénanie-Palatinat doivent emprunter ou rejoindre par le chemin le plus court l’autoroute A13 et continuer par les autoroutes A3 et A1 jusqu’à la frontière allemande. 9. Sans préjudice des dispositions de l’article 2 modifi é du règlement du 13 juillet 1995 déviant certains trafi cs de poids lourds sur la Collectrice du Sud (A13) et de l’article 1er du règlement grand-ducal du 17 novembre 2003 interdisant la circulation des poids lourds sur certaines voies publiques dans le coin des trois frontières entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg, le chemin le plus court pour rejoindre un itinéraire obligatoire s’effectue par le réseau des routes nationales (N). Par dérogation, il s’effectue – en provenance de la route N10 par le chemin CR152C à Remich, – par l’itinéraire direct formé par le CR165, la route N33, le CR165 entre l’intersection avec la route N31 à Kayl et l’échangeur de l’autoroute A13, – en provenance du chemin CR190, par le chemin CR190A, le chemin CR184 entre son inter- section avec le chemin CR190A et son intersection avec le chemin CR160, le chemin CR160 entre son intersection avec le chemin CR184 et son intersection avec le chemin CR161 ainsi que le chemin CR161 entre son intersection avec le chemin CR160 et son intersection avec la route N38, – en provenance de la route N10 ou de la route N11A par le chemin CR366 à Echternach entre son intersection avec la route N11A et son intersection avec la route N11.

Art. 3. Les prescriptions qui précèdent sont indiquées par la signalisation routière suivante: 1) le signal C,3e comportant l’inscription du chiffre 3,5 t sur la silhouette du véhicule, complété par un panneau additionnel avec respectivement les inscriptions «Transit Belgique», «Transit France», «Transit Allemagne» et «Transit Allemagne/France»; 2) un présignal comportant les inscriptions suivantes: – «transit»; – la reproduction de la silhouette du véhicule du signal C,3e avec l’inscription du chiffre 3,5 t; – la défi nition de la direction, respectivement «Belgique», «France», «Allemagne» et «Allemagne/ France»; – la reproduction du signal E,15; – «sens obligatoire»; – une fl èche en couleur noire, indiquant la direction à emprunter, ainsi que la distance jusqu’à l’intersection. Ces signaux sont placés et conservés par l’Administration des Ponts et Chaussées.

Art. 4. Les prescriptions de l’article 2 ne sont pas applicables aux véhicules qui effectuent un trans- port dont les poids et dimensions dépassent les maxima réglementaires si l’autorisation ministérielle prescrit un itinéraire qui n’est pas conforme aux dispositions en question.

Art. 5. Les infractions aux dispositions du présent règlement sont punies conformément aux dispo- sitions de l’article 7 modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques.

Art. 6. Le règlement grand-ducal modifi é du 28 juin 1982 limitant la circulation de transit sur une partie de la voie publique est abrogé.

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Art. 7. Notre Ministre des Transports et Ministre des Travaux Publics, Notre Ministre de la Force Publique et Notre Ministre de la Justice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial et qui entrera en vigueur dès l’ouverture du tronçon du boulevard de contournement B1 de la Ville de Luxembourg entre la Croix de Gasperich et le lieu-dit Irrgarten.

Château de Berg, le 5 mai 1994 JEAN Le Ministre des Transports, Ministre des Travaux Publics, Robert GOEBBELS

Le Ministre de la Force Publique, Jacques F. POOS

Le Ministre de la Justice, Marc FISCHBACH

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 13 juillet 1995 déviant certains trafi cs de poids lourds sur la Collectrice du Sud (A13), modifi é par ceux du 27 septembre 1996 et du 14 juin 2001 Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau; Vu la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite; Vu la loi du 13 juin 1994 relative au régime des peines; Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite; Vu le règlement grand-ducal du 26 août 1993 relatif aux avertissements taxés, aux consignations pour contrevenants non résidents et aux mesures d’exécution de la législation sur la mise en fourrière des véhicules en matière de circulation routière; Vu l’article 27 de la loi du 8 février 1961 portant organisation du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence; Sur le rapport de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre des Travaux Publics, de Notre Ministre de la Justice et de Notre Ministre de la Force Publique et après délibération du Gouvernement en Conseil; Arrêtons:

Art. 1er. L’accès des voies publiques suivantes est interdit dans le sens indiqué ou les deux sens aux conducteurs des véhicules automoteurs destinés au transport de choses et dont la masse maxi- male autorisée dépasse 3.500 kg: 1) la N5 dans la traversée de Pétange, de l’intersection avec les chemins vicinaux dénommés «rue des Ateliers» et »rue Jules Hemmer» jusqu’à l’intersection avec la N5B, de l’intersection avec la N5D jusqu’à l’intersection avec le chemin vicinal dénommé «rue Pierre Grégoire» ainsi que, dans la traversée de Rodange, de l’intersection avec la N5F jusqu’à l’intersection avec le chemin vicinal dénommé «chemin de Brouck»; 2) la N5E, de l’intersection avec la N31 jusqu’à l’intersection avec la N5; 3) la N31, du rond-point «Raemerich» à Esch-sur-Alzette jusqu’à l’intersection avec le chemin vicinal dénommé «rue Jean Anen» à Belvaux, dans les deux sens; 4) le CR110, a) de l’intersection avec la N5 à Bascharage jusqu’à l’intersection avec la N32 vers l’échangeur «Woeller» de la A13, dans les deux sens; b) de l’intersection avec le CR178 au lieu-dit «Aessen» jusqu’au carrefour giratoire avec la N37 au lieu-dit «Neiwiss» à proximité du passage supérieur de la A4, dans les deux sens; 5) le CR164, du giratoire «Bicheler» à la hauteur de l’échangeur de Foetz de la A4 jusqu’à l’intersection avec le CR172 à Mondercange, dans les deux sens; 6) le CR168, du giratoire «Viaduc» à Esch-sur-Alzette jusqu’au giratoire à l’intérieur de Belvaux, dans les deux sens; 7) le CR172, de l’intersection avec le CR110 à Ehlerange jusqu’à l’intersection avec le CR106 à Mondercange, dans les deux sens; 8) le CR174, a) de l’intersection avec la N31 à proximité du poste de distribution S.O.T.E.L. à Esch-sur-Alzette jusqu’à l’intersection avec la N32, dans les deux sens; b) du carrefour giratoire avec le «Petit Contournement» à Differdange jusqu’à un point situé au Nord de l’accès de l’établissement EFCO, dans les deux sens; c) du chemin vicinal menant vers le lieu-dit «Bache-Jang» jusqu’au point de repère pr 1.900, dans les deux sens; 9) le CR175, de l’échangeur «de Sanem» de la A13 jusqu’à l’intersection avec le CR110 à Sanem, dans les deux sens; 10) le CR176 de l’intersection avec le CR174 jusqu’à l’intersection au lieu-dit «um Reierwee» avec le chemin vicinal, dans les deux sens; 11) le CR178, a) à partir de l’intersection avec la N31 à Belvaux, jusqu’à et y compris l’intersection avec le chemin vicinal dénommé «rue Welu-Scherer» dans les deux sens;

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b) du carrefour giratoire avec la N31 à Belvaux jusqu’à l’intersection avec le CR110 au lieu-dit «Aessen», dans les deux sens; 12) les chemins vicinaux a) situé entre les lieux-dits «Pëllestack» et «Rädenschleed», de l’intersection avec le CR176 jusqu’à l’intersection avec le CR174, dans les deux sens; b) passant par le lieu-dit «op der Wollefskaul», de l’intersection avec le CR176 jusqu’à l’intersection avec le chemin vicinal cité sous a), dans les deux sens; c) menant de l’intersection avec le CR176 jusqu’à l’intersection avec le chemin vicinal constituant le prolongement de la rue de l’Hôpital à Differdange au lieu-dit «Kléngelbur», dans les deux sens; d) menant du CR174 au lieu-dit «Bache-Jang», dans les deux sens; e) dénommé «rue Woiver» à Differdange, de l’intersection avec le CR174 jusqu’au chemin vicinal dénommé «rocade de Differdange», dans les deux sens; f) dénommé «rue de Luxembourg» à Pétange, de son intersection avec la N5 jusqu’à son inter- section avec le chemin vicinal dénommé «rue du Moulin». La même interdiction vaut pour les chemins vicinaux autres que ceux mentionnés au chiffre 12) du premier alinéa qui sont adjacents aux voies publiques étatiques interdites en vertu du premier alinéa, pour autant que ces chemins vicinaux soient seulement accessibles par lesdites voies publiques.

Art. 2. Les interdictions de l’article 1er ne sont pas applicables aux riverains et à leurs fournisseurs. Par ailleurs, l’interdiction d’accès prévue au chiffre 8), lettre b) du premier alinéa de l’article 1er ne s’ap- plique pas aux véhicules à destination ou en provenance du site enclavé de l’établissement EFCO. Il en est de même pour les conducteurs de véhicules qui effectuent un transport dont les poids et dimensions dépassent les maxima réglementaires, si l’autorisation ministérielle prescrit un itinéraire qui n’est pas conforme aux dispositions en question. Les interdictions ne sont pas non plus applicables, lorsque la circulation sur l’autoroute A13 est entravée, et que l’Administration des Ponts et Chaussées aura masqué les signaux dont question au premier alinéa de l’article 3.

Art. 3. L’interdiction en question est indiquée par le signal C,3e portant sur la silhouette du véhicule le chiffre «3,5 t» et complété par un panneau additionnel avec l’inscription «excepté riverains et four- nisseurs». Le panneau additionnel complétant ledit signal posé pour indiquer l’interdiction d’accès prévue au chiffre 8), lettre b) du premier alinéa de l’article 1er porte l’inscription «excepté riverains et fournisseurs» (règlement grand-ducal du 14 juin 2001). Les signaux sont posés et conservés par l’Administration des Ponts et Chaussées sur la voirie de l’Etat et par les Communes territorialement compétentes sur la voirie vicinale. L’Administration des Ponts et Chaussées assurera par ailleurs la mise en place d’une signalisation directionnelle destinée à montrer aux conducteurs des véhicules concernés par les interdictions de l’article 1er le chemin le plus court vers l’autoroute A13.

Art. 4. Les infractions aux dispositions du présent règlement sont punies conformément aux dispo- sitions de l’article 7 modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la circulation sur toutes les voies publiques, tel que cet article a été amendé par la loi du 13 juin 1994 relative au régime des peines.

Art. 5. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre des Travaux Publics, Notre Ministre de la Justice et Notre Ministre de la Force Publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial et qui entrera en vigueur le 1er août 1995.

Château de Berg, le 13 juillet 1995 JEAN La Ministre des Transports, Mady DELVAUX-STEHRES

Le Ministre des Travaux Publics, Robert GOEBBELS

Le Ministre de la Justice, Marc FISCHBACH

Le Ministre de la Force Publique, Alex BODRY

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 6 janvier 1997 interdisant la circulation des poids lourds sur certains chemins repris menant vers la N7 entre Luxembourg et Lorentzweiler

Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite;

Vu la loi du 13 juin 1994 relative au régime des peines;

Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu le règlement grand-ducal du 26 août 1993 relatif aux avertissements taxés, aux consignations pour contrevenants non résidents et aux mesures d’exécution de la législation sur la mise en fourrière des véhicules en matière de circulation routière, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu l’article 2 (1) de la loi du 12 juillet 1996 portant réforme du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Sur le rapport de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre des Travaux Publics, de Notre Ministre de la Justice et de Notre Ministre de la Force Publique et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. 1. L’accès des voies publiques suivantes est interdit aux conducteurs de véhicules auto- moteurs qui sont destinés au transport de choses et dont la masse maximale autorisée dépasse 3.500 kg, à l’exception des véhicules affectés au service du combat de gel, dans les sens indiqués ci-après: a) le CR125 à partir de son intersection avec le CR126 en direction de son intersection avec la N7; b) l’itinéraire formé par les tronçons du CR126, du CR125 et du CR124 à partir de l’intersection du CR126 avec le CR119 jusqu’à l’intersection du CR125 avec le CR124 à l’intérieur de Asselscheuer; c) le CR124 à partir de son intersection avec le CR125 jusqu’à son intersection avec la N7 à l’intérieur de Heisdorf. d) le CR124 à partir de son intersection avec le CR125 à l’intérieur de Asselscheuer jusqu’à son inter- section avec le CR119. Ces interdictions s’appliquent jusqu’au pied de la descente des tronçons visés au présent paragraphe.

2. L’accès des voies publiques suivantes est interdit aux conducteurs de véhicules automoteurs qui sont destinés au transport de choses et dont la masse maximale autorisée dépasse 3.500 kg, à l’exception des riverains et des fournisseurs, dans les sens indiqués ci-après: a) le CR122 à partir de son intersection avec le CR125 à l’intérieur de Blaschette jusqu’à son inter- section avec la N7 à l’intérieur de Lorentzweiler; b) le CR124 à partir de son intersection avec la N7 jusqu’à son intersection avec le CR125; c) le CR125 à partir de son intersection avec la N7 jusqu’à son intersection avec le CR126; d) l’itinéraire formé par les tronçons du CR125 et du CR126 à partir de l’intersection du CR125 avec le CR122 à l’intérieur de Blaschette jusqu’à l’intersection du CR126 avec le CR119 au lieu-dit Stafelter; e) le chemin vicinal «Ancienne route d’Echternach» à l’intérieur de Dommeldange, à partir de son intersection avec la N11 jusqu’à son intersection avec le CR233; f) le CR233 à partir de son intersection avec le chemin vicinal «Ancienne route d’Echternach» à l’inté- rieur de Dommeldange, jusqu’à son intersection avec la N7 à l’intérieur de Walferdange; g) le CR233 à partir de son intersection avec la N7 à l’intérieur de Walferdange jusqu’à son intersection avec le chemin vicinal «Ancienne route d’Echternach» à l’intérieur de Dommeldange. La même interdiction vaut pour les chemins vicinaux adjacents aux voies publiques interdites en vertu du présent paragraphe, pour autant que ces chemins vicinaux sont seulement accessibles par lesdites voies publiques.

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3. L’accès de l’itinéraire formé par les tronçons du CR215 et du CR181 à partir de l’intersection du CR215 avec la N12 à l’intérieur de Bridel jusqu’à l’intersection du CR181 avec la N7 à l’intérieur de Béreldange est interdit aux conducteurs de véhicules automoteurs qui effectuent des transports de marchandises dangereuses soumis à la signalisation de danger prévue par le règlement grand-ducal modifi é du 10 avril 1986 sur les transports par route de marchandises dangereuses.

Art. 2. Les interdictions de l’article 1er ne sont pas applicables aux conducteurs de véhicules qui effectuent un transport dont les poids et dimensions dépassent les maxima réglementaires, si l’auto- risation ministérielle prescrit un itinéraire qui n’est pas conforme aux dispositions en question. Ces interdictions ne sont pas non plus applicables, lorsque la circulation sur des axes parallèles aux voies publiques interdites est temporairement entravée, et que l’Administration des Ponts et Chaussées aura masqué les signaux dont question à l’article 3.

Art. 3. L’interdiction du paragraphe 1. de l’article 1er est indiquée par le signal C,3e portant sur la silhouette du véhicule le chiffre «3,5t», complété par un panneau additionnel avec l’inscription «excepté combat de gel». L’interdiction du paragraphe 2. de l’article 1er est indiquée par le même signal, complété par un panneau additionnel avec l’inscription «excepté riverains et fournisseurs» ainsi que, sur les axes repris sous a), b) et c) du paragraphe 2. de l’article 1er, par le signal E,13a, complété par un panneau addi- tionnel comportant le symbole du signal C,3e avec le chiffre «3,5t» sur la silhouette du véhicule et placé au pied de la montée. L’interdiction du paragraphe 3. de l’article 1er est indiquée par le signal C,3n. Les signaux sont posés et conservés par l’Administration des Ponts et Chaussées sur la voirie de l’Etat et par les Communes territorialement compétentes sur la voirie vicinale. L’Administration des Ponts et Chaussées assure par ailleurs la mise en place d’une signalisation directionnelle destinée à montrer aux conducteurs des véhicules concernés par les interdictions de l’article 1er le chemin le plus court pour contourner les tronçons interdits, conformément à l’article 1er.

Art. 4. Les infractions aux dispositions du présent règlement sont punies conformément aux dispo- sitions de l’article 7 modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la circulation sur toutes les voies publiques, tel que cet article a été amendé par la loi du 13 juin 1994 relative au régime des peines.

Art. 5. Sont abrogés: – le règlement grand-ducal du 31 août 1989 sur la réglementation et la signalisation routières sur les chemins repris 124 et 125 sur le territoire de la commune de Walferdange; – le règlement grand-ducal du 2 décembre 1993 concernant la réglementation et la signalisation routières sur le CR124, points kilométriques 0,840 - 3,510 à Heisdorf et le CR124, points kilomètri- ques 0,000 - 2,549 à Helmsange.

Art. 6. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre des Travaux Publics, Notre Ministre de la Justice et Notre Ministre de la Force Publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial et qui entrera en vigueur le 15 janvier 1997.

Château de Berg, le 6 janvier 1997 JEAN

La Ministre des Transports, Mady DELVAUX-STEHRES

Le Ministre des Travaux Publics, Robert GOEBBELS

Le Ministre de la Justice, Marc FISCHBACH

Le Ministre de la Force Publique, Alex BODRY

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 19 juillet 1997 relatif aux limitations de la circulation des poids lourds les dimanches et jours fériés

Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite;

Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu le règlement grand-ducal du 26 août 1993 relatif aux avertissements taxés, aux consignations pour contrevenants non résidents et aux mesures d’exécution de la législation sur la mise en fourrière des véhicules en matière de circulation routière, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu l’avis de la Chambre de Commerce du 18 juin 1997 et celui de la Chambre des Métiers du 24 juin 1997;

Vu l’article 2 (1) de la loi du 12 juillet 1996 portant réforme du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Sur le rapport de Notre Ministre des Travaux Publics, de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre de la Justice et de notre Ministre de la Force Publique et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. ll est interdit aux conducteurs des véhicules automoteurs dont la masse maximale auto- risée, avec ou sans remorque, dépasse 7.500 kg et qui sont destinés au transport de choses en provenance de la Belgique ou de l’Allemagne et en direction de la France de circuler sur les voies publiques du Grand-Duché de Luxembourg les samedis et veilles des jours fériés énumérés à l’article 3 à partir de 21.30 heures jusqu’à 21.45 heures les dimanches et jours fériés précités. La même interdiction est d’application pour les véhicules mentionnés au premier alinéa en prove- nance de la Belgique ou de la France et en direction de l’Allemagne les samedis et veilles des jours fériés énumérés à l’article 3 de 23.30 heures jusqu’à 21.45 heures les dimanches et jours fériés précités.

Art. 2. L’interdiction de l’article 1er n’est pas applicable: – aux véhicules transportant des animaux vivants, des denrées périssables d’origine animale, quelque soit leur état (frais, congelé, surgelé ou stabilisé par salaison, fumage, séchage ou stérilisation), des denrées périssables d’origine végétale (fruits et légumes) uniquement à l’état frais ou brut, des fl eurs coupées ou des plantes et fl eurs en pots; – aux véhicules effectuant un trajet à vide en relation avec les transports visés au premier tiret ci-avant, à condition que les véhicules circulent en direction de l’Allemagne; – aux véhicules assurant, pendant la durée des récoltes, Ia collecte et le transport des produits agri- coles du lieu de récolte au lieu de stockage, de conditionnement, de traitement ou de transformation de ces produits; – aux véhicules en charge indispensable à l’installation de manifestations économiques, sportives, culturelles, éducatives ou politiques régulièrement autorisées; – aux véhicules transportant exclusivement la presse; – aux véhicules effectuant des déménagements de bureau ou d’usine; – aux véhicules de commerçants utilisés pour la vente des produits de ceux-ci dans les foires ou marchés; – aux véhicules effectuant un transport combiné rail-route entre le lieu de chargement et la gare de transbordement ou la gare de transbordement et le lieu de destination de la marchandise trans- portée à condition que la distance parcourue n’excède pas 200 km et que le transport ait lieu en direction de l’Allemagne; – aux véhicules utilisés pour le service urgent de la police grand-ducale, de l’armée, des douanes, de la protection civile et des sapeurs-pompiers ainsi qu’aux véhicules destinés au transport de véhicules tombés en panne ou accidentés; – aux véhicules circulant sous le couvert d’une autorisation exceptionnelle du ministre des Transports augmentant la masse maximale réglementaire prévue à l’article 1er pour des transports destinés

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notamment à permettre le fonctionnement d’usines à feu continu, à éviter une rupture d’approvi- sionnement intolérable ou à contribuer à l’exécution de services publics répondant à des besoins collectifs immédiats. L’autorisation ministérielle prévue au dernier tiret doit pouvoir être exhibée sur toute réquisition des agents chargés du contrôle de la circulation routière.

Art. 3. Par jour férié au sens de l’article 1er on entend: – le Jour du Nouvel An (1er janvier); – le lundi de Pâques; – la Fête du Travail (1er mai); – I’Ascension; – le lundi de Pentecôte; – I’Assomption (15 août); – la Toussaint (1er novembre); – Noël (25 décembre). Pour les transports en direction de la France s’y ajoutent les 8 mai, 14 juillet et 11 novembre. Pour les transports en direction de l’Allemagne s’y ajoutent le Vendredi Saint, Ia Fête-Dieu, le 3 octobre et la St. Etienne (26 décembre).

Art. 4. Le stationnement et le parcage des véhicules visés à l’interdiction de l’article 1er sont interdits sur la voie publique. Pendant le temps de l’application de l’interdiction de circuler dudit article 1er il en est de même pour les véhicules dont la masse maximale autorisée, avec ou sans remorque, dépasse 7.500 kg, qui sont immatriculés ou subissent une rupture de charge au Luxembourg et qui sont destinés au transport de choses en direction de la France ou de l’Allemagne.

Art. 5. Les membres de la police grand-ducale sont en droit d’enjoindre aux conducteurs des véhi- cules trouvés en infraction aux interdictions des articles 1er et 4 de regagner respectivement le pays de leur provenance ou le lieu d’établissement ou de chargement/déchargement au Luxembourg.

Art. 6. Les infractions au présent règlement sont punies conformément aux dispositions de l’article 7 modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques.

Art. 7. Le catalogue des avertissements taxés annexé au règlement grand-ducal modifi é du 26 août 1993 relatif aux avertissements taxés, aux consignations pour contrevenants non résidents et aux mesures d’exécution de la législation sur la mise en fourrière des véhicules en matière de circulation routière est complété par une nouvelle lettre D. «règlement grand-ducal du 19 juillet 1997 relatif aux limitations de la circulation des poids lourds pendant les dimanches et jours fériés» libellée comme suit:

D. Règlement grand-ducal du 19 juillet 1997 relatif aux limitations de la circulation des poids lourds pendant les dimanches et jours fériés

Référ. aux Montant de la taxe (en euros) Nature de l’infraction articles I II III IV 0001-01 inobservation par le conducteur d’un véhicule automo- teur dont la masse maximale autorisée, avec ou sans remorque, dépasse 7.500 kg et qui est destiné au transport de choses en provenance de la Belgique, de la France ou de l’Allemagne et en direction de la France ou de l’Allemagne de l’interdiction de circuler entre respectivement 21.30 hrs et 23.30 hrs les samedis et veilles des jours fériés prévus jusqu’à 21.45 hrs les dimanches et jours fériés 74 002-01 défaut d’autorisation ministérielle exceptionnelle pour déroger à l’interdiction de circuler les dimanches et jours fériés 74

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Référ. aux Montant de la taxe (en euros) Nature de l’infraction articles I II III IV 002-02 défaut de pouvoir exhiber sur réquisition l’autorisation ministérielle exceptionnelle pour déroger à l’interdiction de circuler les dimanches et jours fériés 24 004-01 Inobservation de l’interdiction de stationner ou de par- quer sur la voie publique pendant la durée de l’inter- diction de circuler sur les dimanches et jours fériés 74 005-01 défaut de suivre l’injonction de regagner, selon le cas, le pays de provenance ou le lieu de chargement ou d’établissement d’un véhicule en infraction aux inter- dictions de circuler ou de stationner/parquer prévues par le règlement grand-ducal du 19 juillet 1997 145

Art. 8. Notre Ministre des Travaux Publics, Notre Ministre des Transports, Notre Ministre de la Justice et Notre Ministre de la Force Publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement grand-ducal qui sera publié au Mémorial.

Paris, Ie 19 juillet 1997 JEAN

Le Ministre des Travaux Publics, Robert GOEBBELS

La Ministre des Transports, Mady DELVAUX-STEHRES

Le Ministre de la Justice, Marc FISCHBACH

Le Ministre de la Force Publique, Alex BODRY

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 28 août 1997 portant application des dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques à des voies et places non ouvertes au public mais accessibles à un certain nombre d’usagers Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau; Vu la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite; Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite; Vu la loi du 13 juin 1994 relative au régime des peines; Vu le règlement grand-ducal du 26 août 1993 relatif aux avertissements taxés, aux consignations pour contrevenants non résidents et aux mesures d’exécution de la Iégislation sur la mise en fourrière des véhicules en matière de contravention routière, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite; Vu l’article 2 (1) de la loi du 12 juillet 1996 portant réforme du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence; Sur le rapport de Notre Ministre des Travaux Publics et de Notre Ministre des Transports et après délibération du Gouvernement en Conseil; Arrêtons:

Art. 1er. Les dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée par la suite, ainsi que ses mesures d’exé- cution sont applicables aux voies et places suivantes, non ouvertes au public, mais accessibles à un certain nombre d’usagers: – les quais d’autobus y compris les voies d’accès et de sortie situés dans l’enceinte du «Campus scolaire Geesseknäppchen». Sur ces voies et places la circulation et le stationnement de véhicules automoteurs et cycles a moteur auxiliaire sont interdits.

Art. 2. Par dérogation aux dispositions de l’article 1er. les voies et places énumérées ci-dessus sont accessibles aux piétons, aux conducteurs de cycles, ainsi qu’aux conducteurs des catégories suivantes de véhicules automoteurs: – les autobus affectés aux transports scolaires; – les véhicules utilisés pour le service urgent de la police grand-ducale, de l’armée, des douanes, de la protection civile, du service d’incendie ainsi que les ambulances, les véhicules affectés au trans- port de sang et les véhicules du service d’aide médicale urgente; – les véhicules affectés aux services d’entretien, aux services de la voirie et d’hygiène. Art. 3. Les prescriptions qui précèdent sont indiquées par le signal à validité zonale du type H,1c portant les signaux C,2 et C,18 prévus par l’article 107 modifi é de l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, ainsi que l’inscription «Circulation et stationnement interdits en vertu du règlement grand-ducal du 28 août 1997». L’administration des Ponts et Chaussées est chargée de la pose et de la conservation desdits signaux. Art. 4. Les infractions aux dispositions du présent règlement sont punies conformément aux dispo- sitions de l’article 7 modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la circulation sur toutes les voies publiques, tel que cet article a été amendé par la loi du 13 juin 1994 relative au régime des peines. Art. 5. Notre Ministre des Travaux Publics et Notre Ministre des Transports sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.

Château de Berg, le 28 août 1997 JEAN Le Ministre des Travaux Publics, Robert GOEBBELS La Ministre des Transports, Mady DELVAUX-STEHRES

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 3 décembre 1997 portant réglementation des services de taxis à l’Aéroport de Luxembourg

Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu la loi modifi ée du 18 mars 1997 portant réglementation des services de taxis;

Vu l’arrêté grand-ducal modifi é du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu le règlement grand-ducal du 8 octobre 1984 portant réglementation de la circulation publique dans les environs immédiats de l’Aérogare de Luxembourg;

Vu les avis de la Chambre de Commerce et de la Chambre des Métiers;

Vu la décision de l’autorité communale de Niederanven du 10 juin 1997 renonçant à son pouvoir de réglementation des services de taxis à l’Aéroport de Luxembourg;

Vu l’article 2 (1) de la loi du 12 juillet 1996 portant réforme du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Sur le rapport de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre des Classes Moyennes, de Notre Ministre de l’lntérieur, de Notre Ministre de Ia Justice, de Notre Ministre de la Force Publique et de Notre Ministre des Finances et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Principes

Art. 1. Les services de taxis à l’Aéroport de Luxembourg sont organisés conformément aux dispo- sitions de la loi modifi ée du 18 mars 1997 portant réglementation des services de taxis et de l’arrêté grand-ducal modifi é du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques.

Autorisation d’exploitation

Art. 2. Sans préjudice d’autres autorisations, les exploitants de taxis doivent solliciter par écrit une autorisation d’exploitation auprès du Ministre des Transports. A la demande il y a lieu de joindre: – pour les personnes physiques: a) un extrait du casier judiciaire de l’exploitant datant de moins d’un mois; b) une copie de l’autorisation du Ministre ayant dans ses attributions les autorisations d’établisse- ment, que l’exploitant est autorisé à exploiter des services de taxis; c) un certifi cat de résidence; – pour les personnes morales: a) un extrait du casier judiciaire datant de moins d’un mois du responsable de la personne morale agissant comme exploitant; b) une copie de l’autorisation du Ministre ayant dans ses attributions les autorisations d’établisse- ment, que la personne morale est autorisée à exploiter des services de taxis; c) une copie des statuts de la personne morale.

Art. 3. Les demandes en obtention d’une autorisation d’exploitation, conformes à l’article 3 ci- dessus, sont inscrites sur une liste d’attente dans l’ordre chronologique de leur présentation. Cette liste d’attente peut être consultée par tous les intéressés au Ministère des Transports, sans déplace- ment des pièces. Il incombe aux intéressés de notifi er au Ministère des Transports tout changement et notamment les changements d’adresses ayant pu intervenir dans les données fournies. Nul ne peut fi gurer plus de trois fois et en même temps sur la liste d’attente.

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Toute candidature, fi gurant en tête de liste, mais à laquelle il sera renoncé, est rayée d’offi ce de la liste d’attente.

Art. 4. Les autorisations d’exploitation sont délivrées dans l’ordre chronologique de la présentation des demandes afférentes et à condition que l’exploitant remplisse les conditions fi xées au présent règlement et qu’il garantisse de conditions normales de moralité et de solvabilité. Chaque autorisation ne vaut que pour un seul taxi principal et un seul taxi de réserve. Elle est personnelle et ne peut être ni cédée, louée, vendue ou prêtée à quelque titre que ce soit. Sont considérées comme cessions non seulement les conventions portant aliénation de la conces- sion, mais tous actes généralement quelconques par lesquels l’exploitant transférerait par bail, fusion, sous-traitance ou autrement l’utilisation totale ou partielle de l’autorisation.

Art. 5. Les autorisations d’exploitation sont valables pour une durée de cinq ans à partir de leur délivrance. Au-delà de ce terme elles peuvent être prolongées successivement pour le même terme et aux conditions fi xées par les articles ci-avant. Elles deviennent caduques en cas de cessation défi - nitive de l’activité du titulaire. L’autorisation peut être dénoncée par l’exploitant par lettre recommandée moyennant préavis de trois mois. Elle peut être retirée par le Ministre des Transports dans les cas suivants, tout en observant les prescriptions du règlement grand-ducal du 8 juin 1979 relatif à la procédure à suivre par les adminis- trations relevant de l’Etat et des communes: a) si l’exploitant n’a pas rendu opérationnel son service de taxi dans le mois suivant l’autorisation et s’il n’a pas remis dans le même délai une copie de la carte d’immatriculation du taxi; b) s’il abandonne son service pendant le même délai sans autorisation écrite de la part du Ministre des Transports; c) s’il contrevient aux dispositions légales ou réglementaires en vigueur; d) si la taxe annuelle n’a pas été payée; e) si l’exploitant refuse de respecter l’horaire de service lui soumis par le Ministre des Transports; f) si tout changement des conditions qui ont donné lieu à l’attribution de l’autorisation n’a pas été signalé dans le mois de sa survenance au Ministre des Transports.

Art. 6. Le titulaire d’une autorisation d’exploitation, qui pour des raisons de santé dûment consta- tées, n’est plus en mesure d’exploiter son autorisation personnellement, peut, avec l’accord du Ministre des Transports et par dérogation aux dispositions de l’article 5 ci-dessus, la transférer exceptionnelle- ment sur demande écrite à son conjoint, à son descendant ou ascendant en ligne directe, opérant à l’Aéroport comme chauffeur de l’exploitant, à condition qu’il remplisse les conditions de l’article 3 du présent règlement. En cas de mise à la retraite d’un titulaire d’une autorisation d’exploitation, le conjoint, le descendant ou l’ascendant en ligne directe opérant à l’Aéroport comme chauffeur de l’exploitant pendant une période d’au moins cinq ans, peut bénéfi cier de la transcription à son nom de l’emplacement de l’exploitant, par dérogation aux dispositions de l’article 5 ci-dessus et à condition qu’il remplisse les conditions de l’article 3 du présent règlement. En cas de décès du titulaire d’une autorisation d’exploitation, cette dernière peut être transférée au conjoint du décédé ou à ses descendants ou ascendants en ligne directe, par dérogation aux dispo- sitions de l’article 5 ci-dessus, si ces personnes remplissent les conditions d’obtention d’une autori- sation d’exploitation prévues à l’article 3 du présent règlement.

Carte d’autorisation de conducteur de taxi

Art. 7. Les exploitants de taxis doivent solliciter par écrit auprès du Ministre des Transports une carte d’autorisation pour leurs conducteurs.

Art. 8. Toutes les dispositions réglementaires en vigueur concernant les conducteurs de taxi leur sont applicables à l’exception des dispositions dérogatoires fi xées au présent règlement.

Art. 9. La demande en obtention d’une carte d’autorisation doit être accompagnée: a) d’une copie certifi ée conforme du permis de conduire du conducteur; b) d’un extrait du casier judiciaire datant de moins d’un mois; c) d’un certifi cat de résidence de l’exploitant;

NOVEMBRE 2007 3 d) d’une photo d’identité récente; e) d’une déclaration écrite et signée de l’exploitant que le conducteur possède des connaissances suffi santes d’une des trois langues usuelles du pays, à savoir: le luxembourgeois, le français ou l’allemand. Si toutes les conditions légales et réglementaires sont remplies, le Ministre des Transports délivre la carte d’autorisation qui indique le numéro de l’emplacement, le nom et le prénom du titulaire, Ie nom ou la raison sociale du titulaire de l’autorisation d’exploitation, le numéro de la plaque d’immatri- culation du véhicule, la marque du véhicule utilisé et la validité de la carte d’autorisation.

Art. 10. L’usage de la carte d’autorisation est strictement personnel. Le conducteur de taxi doit la présenter sur réquisition des agents chargés du contrôle. Il doit la restituer au Ministre des Transports s’il n’exerce plus la profession de conducteur de taxi ou si une des mentions fi gurant sur la carte ne correspond plus à la réalité. La validité de la carte est fi xée à cinq ans; elle est successivement renouvelable pour le même terme et aux conditions fi xées par l’article 10 ci-avant. La carte d’autorisation peut être retirée par le Ministre des Transports dans les cas suivants, tout en observant les prescriptions du règlement grand-ducal du 8 juin 1979 relatif à la procédure à suivre par les administrations relevant de l’Etat et des communes: a) si le conducteur du taxi contrevient de façon grave ou répétée aux dispositions légales et régle- mentaires concernant la conduite d’un taxi; b) si, suivant avis de la Commission Médicale du Ministère des Transports, il est reconnu ne plus posséder les aptitudes nécessaires à la conduite d’un taxi; c) s’il refuse des voyages de courte distance.

Des taxis Art. 11. Les taxis doivent être agréés par le Ministre des Transports qui délivre à cet effet une plaque rouge à fi xer de façon apparente à l’intérieur avant droit du véhicule. Cette plaque a les dimensions suivantes: – longueur: 160 mm – hauteur: 110 mm – hauteur du chiffre: 27 mm – largeur du chiffre: 15 mm – largeur uniforme du trait: 5 mm La plaque porte l’inscription suivante: TAXI No: ______Ministre des Transports, Aéroport de Luxembourg

Du nombre de taxis Art. 12. Le nombre d’autorisations d’exploitation est fi xé à vingt-deux. Dans l’intérêt d’un service de taxis optimal, ce nombre peut être porté, par décision du Ministre des Transports, à quarante-quatre par l’adjonction d’autorisations de taxis de réserve, signalés par une plaque blanche comportant une lettre «R» de couleur rouge, suivie d’un numéro d’identifi cation de couleur rouge. Cette plaque, fournie par le Ministère des Transports, est à fi xer obligatoirement sur la lunette arrière droit du véhicule concerné. Elle a les dimensions suivantes: – longueur: 100 mm – hauteur: 100 mm Chaque autorisation d’exploitation donne droit à faire agréer un taxi de réserve qui ne pourra cepen- dant participer au service des taxis que si tous les taxis principaux ont quitté le lieu de stationnement leur réservé. Aux heures de pointe à défi nir par le Ministre des Transports, les voitures de réserve sont considérées comme voitures principales. Les plaques visées aux articles 12 et 13 ci-avant doivent être restituées de suite au Ministère des Transports en cas de retrait ou de changement de l’autorisation d’exploitation.

Des emplacements réservés aux taxis Art. 13. L’arrêt et le stationnement des taxis sont réglementés conformément aux dispositions des articles 15 et 19 du règlement grand-ducal du 15 janvier 2003 portant réglementation de la circulation sur la voie publique aux abords de l’Aérogare de Luxembourg.

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Sans préjudice des dispositions de l’article 15 du règlement grand-ducal précité du 15 janvier 2003, il est interdit aux conducteurs de taxis d’arrêter ou de stationner leur véhicule en dehors des empla- cements réservés en vertu de l’article 19 du règlement grand-ducal précité du 15 janvier 2003 si cette immobilisation a pour but l’offre de service ou l’attente de commandes par voie radiotéléphonique. Les emplacements réservés sont accessibles aux seuls conducteurs détenteurs d’une autorisation délivrée en vertu des articles 2 à 10 du présent règlement. Les conducteurs de taxis doivent placer leur véhicule dans l’ordre de leur arrivée et le faire avancer dans cet ordre. Les taxis doivent être placés de façon à ne pas gêner la sécurité ou la commodité de passage des autres usagers de la route. La prise en charge des voyageurs a lieu d’après le système de la tête de fi le du premier taxi obligatoire.

Taxe

Art. 14. L’autorisation d’exploitation est sujette au paiement préalable d’une taxe annuelle de chan- cellerie qui s’élève à quinze mille francs. Mention du paiment sera faite sur l’autorisation d’exploitation. La validité de la taxe commencera le jour de la délivrance de l’autorisation. La mise en service d’un taxi de réserve est sujette au paiement préalable d’une taxe annuelle de chancellerie de trois mille francs, le tout conformément aux modalités fi xées pour la taxe principale. Mention du paiement sera faite sur l’autorisation d’exploitation. Les taxes ci-avant désignées sont acquittées au moyen de timbres mobiles «Droit de chancellerie» fournis par l’Administration de l’Enregistrement et des Domaines. Les timbres mobiles sont apposés sur la demande d’autorisation d’exploiter respectivement sur l’autorisation elle-même.

Dispositions transitoires

Art. 15. Les titulaires actuels d’une autorisation pour effectuer des courses de taxi à l’Aéroport de Luxembourg ont droit sur demande et par dérogation aux dispositions des articles 4 et 5 du présent règlement à autorisation d’exploitation. Toutes les autres dispositions du présent règlement leur sont applicables.

Pénalités

Art. 16. Sont punis d’une amende de 25 à 250 euros: • Ies exploitants de taxis qui ne sont pas détenteur de l’autorisation d’exploitation valable prévue aux articles 3 et suivants du présent règlement; • les conducteurs de taxis qui ne sont pas détenteur d’une carte valable d’autorisation de conducteur de taxi prévue aux articles 8 et suivants du présent règlement; • les conducteurs de taxis qui refusent ou qui ne sont pas en mesure de présenter ladite carte aux agents chargés du contrôle; • Ies exploitants et les conducteurs de taxis qui n’ont pas fi xé la plaque prévue aux articles 12 et 13 du présent règlement; • Ies conducteurs de taxis qui ont stationné ou placé leur véhicule en violation des dispositions de l’article 14 du présent règlement; • les conducteurs de taxis qui prennent en charge ou qui déposent leurs voyageurs en violation des dispositions de l’article 14 du présent règlement; • Ies exploitants de taxis qui n’ont pas acquitté la taxe prévue à l’article 15 du présent règlement.

Art. 17. Il est ajouté une partie F à l’arrêté grand-ducal modifi é du 23 novembre 1955 portant règle- ment de la circulation sur toutes les voies publiques du catalogue des avertissements taxés qui fi gure en annexe du règlement grand-ducal modifi é du 26 août 1993 relatif aux avertissements taxés, aux consignations pour contrevenants non résidents et aux mesures d’exécution de la législation sur la mise en fourrière des véhicules en matière de circulation routière; cette partie est libellée comme suit:

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F. Règlement grand-ducal du 3 décembre 1997 portant réglementation des services de taxis à l’Aéroport de Luxembourg:

03 Exploitation d’un taxi sans autorisation d’exploitation valable 145 11-01 Défaut pour le conducteur de taxis de détention d’une carte valable d’autorisation de conducteur de taxi 49 11-02 Refus de présenter sur réquisition une carte valable d’autorisation de conducteur de taxi 49 12-01 Défaut de plaque rouge 24 12-02 Plaque rouge non-conforme 24 13-01 Défaut de plaque blanche 24 13-02 Usage d’une plaque blanche non-conforme 24

Défaut pour un conducteur de taxi: 14-01 De stationner son véhicule aux emplacements lui réservés 24 14-02 De placer son véhicule sans constituer un danger ou une gêne 49 14 De prendre en charge des voyageurs au sein du couloir spécial 49 14-03 De prendre en charge des voyageurs en dehors du système de la tête de fi le ou de premier taxi disponible 24 14-04 De placer le véhicule dans l’ordre d’arrivée des véhicules 24 14-05 De faire avancer le véhicule dans l’ordre d’arrivée des véhicules 24 14-06 De respecter la durée de stationnement 24 15 Défaut pour l’exploitant d’avoir payé la taxe annuelle de chancellerie 49

Art. 18. Le présent règlement entre en vigueur le 1er janvier 1998.

Art. 19. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre des Classes Moyennes, Notre Ministre de l’lntérieur, Notre Ministre de la Justice, Notre Ministre de la Force Publique et Notre Ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.

Château de Berg, le 3 décembre 1997 JEAN

La Ministre des Transports, Mady DELVAUX-STEHRES

Le Ministre des Classes Moyennes, Fernand BODEN

Le Ministre de l’lntérieur, Michel WOLTER

Le Ministre de la Justice, Marc FISCHBACH

Le Ministre de la Force Publique, Alex BODRY

Le Ministre des Finances, Jean-Claude JUNCKER

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 6 août 1999 portant application des dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques à des voies et places non ouvertes au public, mais accessibles à un certain nombre d’usagers, modifi é par celui du 20 décembre 1999

Nous JEAN, par la grâce de Dieu, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite;

Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu la loi du 13 juin 1994 relative au régime des peines;

Vu le règlement grand-ducal du 26 août 1993 relatif aux avertissements taxés et aux mesures d’exé- cution de la législation sur la mise en fourrière des véhicules en matière de contravention, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu l’article 2(1) de la loi du 12 juillet 1996 portant réforme du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Sur le rapport de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre de l’Education Physique et des Sports, et de Notre Secrétaire d’Etat aux Travaux Publics et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. Les dispositions de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite, ainsi que ses mesures d’exécution sont applicables aux voies et places suivantes, non ouvertes au public, mais accessibles à un certain nombre d’usagers: – l’accès menant de la rue de Trèves au bâtiment central, aux halls sportifs, ainsi qu’au stade de l’Institut National des Sports, en abrégé INS; – l’accès menant du Plateau du Rham aux halls sportifs; – l’accès menant de la rue du Fort Dumoulin au stade de l’INS; – les cours attenant au bâtiment central et aux halls sportifs de l’INS; – le stade de l’INS.

Art. 2. Par dérogation aux dispositions de l’article 1er, les voies et places y énumérées sont acces- sibles aux piétons et aux cyclistes, ainsi qu’aux conducteurs des catégories suivantes de véhicules automoteurs et de cyclomoteurs: – les véhicules du personnel de l’INS et des services administratifs situés dans l’enceinte de l’INS; – les véhicules des usagers de l’INS et les clients des services administratifs situés dans l’enceinte de l’INS; – les véhicules en service urgent de la police grand-ducale, de l’armée, des sapeurs-pompiers et de la protection civile, ainsi que les ambulances; – les véhicules affectés aux services d’entretien, aux services de la voirie et de l’hygiène, ainsi que ceux des fournisseurs. L’accès des véhicules énumérés au deuxième tiret est limité à la voirie menant de la rue de Trèves jusqu’au bâtiment central.

Art. 3. 1. Sur les voies et places énumérées à l’article 1er la vitesse des véhicules est limitée à 30 km/h.

2. Sur ces voies et places, le stationnement et le parcage ne sont autorisés qu’aux endroits et emplacements spécialement prévus à cette fi n et marqués comme tels sur le plan de situation repris en annexe. Les véhicules parqués ou stationnés sans raison valable au-delà de 48 heures doivent être enlevés sur première injonction des agents de la Force Publique. Les emplacements portant respectivement les numéros 54 et 55 sur ledit plan de situation sont réservés exclusivement aux titulaires du signe distinctif particulier «handicapé physique».

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Art. 4. La limitation de vitesse prévue par le paragraphe 1. de l’article 3 est indiquée par le signal C,14 portant le chiffre «30». L’interdiction d’accès prévue par l’article 1er est indiquée par le signal C,4b, qui porte les symboles du véhicule automoteur, du motocycle et du cyclomoteur et qui est complété par un panneau addi- tionnel avec l’inscription «accès limité en vertu du règlement grand-ducal du 6 août 1999». L’interdiction de stationner prévue par le paragraphe 2. de l’article 3 est indiquée soit par le signal C,18, soit par un signal de validité zonale portant le signal C,18. Les emplacements et les bandes de stationnement et de parcage sont indiqués par le signal E,23. Les emplacements réservés aux handicapés sont indiqués par le signal C,18 complété par un panneau additionnel, portant l’inscription «excepté (symbole du fauteuil roulant) frei».

Art. 5. Les infractions aux dispositions des articles 1er à 4 sont punies conformément aux disposi- tions de l’article 7 modifi é de la loi du 14 février 1955 précité.

Art. 6. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre de l’Education Physique et des Sports et Notre Secrétaire d’Etat aux Travaux Publics sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.

Moab, le 6 août 1999 Pour le Grand-Duc: Son Lieutenant-Représentant HENRI Grand-Duc héritier

La Ministre des Transports, Mady DELVAUX-STEHRES

La Secrétaire d’Etat aux Travaux Publics, Lydie ERR

Le Ministre de l’Education Physique et des Sports, Georges WOHLFART

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NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 2 août 2002 concernant les modalités d’utilisation, d’homologation et de contrôle des cinémomètres

Nous HENRI, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite;

Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu l’avis de la Chambre des Fonctionnaires et Employés Publics du 17 novembre 2000, celui de la Chambre de Travail du 15 décembre 2000, celui de la Chambre de Commerce du 17 janvier 2001, celui de la Chambre des Employés Privés du 13 février 2001 et celui de la Chambre des Métiers du 16 février 2001;

Notre Conseil d’Etat entendu;

Sur le rapport de notre Ministre des Transports, de Notre Ministre de l’Intérieur et de Notre Ministre de la Justice et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

CHAPITRE 1

Les modalités d’utilisation des cinémomètres

Art. 1er. En vue des contrôles en matière de dépassement des limitations réglementaires de la vitesse, les membres de la police grand-ducale peuvent utiliser des cinémomètres qui mesurent la vitesse par rayonnement laser ou suivant la méthode du principe physique dit de «Doppler». Le prototype de chaque cinémomètre destiné à l’utilisation au Luxembourg doit faire l’objet d’une homologation préalable. Chaque appareil doit en outre faire l’objet des contrôles initiaux et périodiques prévus par le présent règlement.

Art. 2. Le cinémomètre doit répondre aux réglementations et normes communautaires ou, à défaut, aux normes prescrites par un des Etats membres de l’Union Européenne dont la législation nationale prévoit le cinémomètre comme appareil utilisé pour mesurer les excès de vitesse. Pour chaque mesurage, le cinémomètre doit fournir sur un dispositif indicateur soit la vitesse mesurée, soit le code mentionnant une erreur due à une manipulation incorrecte ou un défaut de fonctionnement de l’appareil. Le cinémomètre doit en plus permettre l’enregistrement des données mesurées. Toutefois, les cinémomètres en service au moment de l’entrée en vigueur du présent règlement n’ont pas besoin de répondre à la condition de l’enregistrement des données mesurées. L’indication de la vitesse mesurée est exprimée en kilomètres par heure (km/h). Lorsque le cinémomètre est destiné à être connecté à des éléments périphériques, les interfaces de liaison doivent être vérifi ées avant chaque usage. Les dispositifs indicateurs éventuellement asso- ciés à ces éléments périphériques ainsi que les documents imprimés, doivent porter la mention: «Seule l’indication affi chée par le cinémomètre fait foi». Les éléments dont le démontage ou le réglage n’est pas nécessaire à la mise en oeuvre et à l’utili- sation de l’appareil doivent être protégés notamment par des scellements destinés à recevoir une marque de vérifi cation ou la marque d’identifi cation du fabricant, de son représentant ou d’un répara- teur mandaté à ces fi ns par le fabricant. Les commandes permettant la mise en oeuvre des cinémo- mètres doivent être extérieures aux éléments protégés de la façon.

CHAPITRE II

L’homologation des cinémomètres

Art. 3. Sur demande des fabricants d’appareils ou de leurs représentants la Société Nationale de Certifi cation et d’Homologation (SNCH) procède à l’homologation des différents types de cinémomètre conformément aux modalités techniques et aux procédures à établir par le ministre des Transports, ci-après dénommé le ministre. Elle peut, en cas de besoin, avoir recours à des organismes spécialisés

NOVEMBRE 2007 2 pour procéder ou faire procéder aux essais et constatations requis en vue de l’homologation des cinémomètres. L’homologation d’un type de cinémomètre est subordonnée à l’exécution ou à la certifi cation d’essais permettant de mesurer la vitesse dans les limites des tolérances maximales d’erreur, fi xées par le ministre. En cas de conformité d’un type de cinémomètre aux dispositions du présent règlement et aux modalités fi xées par le ministre, la SNCH y attribue un numéro d’homologation et délivre au fabricant ou à son représentant un titre d’homologation portant le même numéro. Lorsque le type d’appareil présenté n’est pas conforme aux dispositions de l’article 2 et du cahier des charges prévu au présent article, son homologation est refusée. Sont admis à l’homologation les types de cinémomètres qui se présentent sous forme d’instrument autonome du genre mobile, portatif, muni d’un support ou fi xé à l’intérieur d’un véhicule de service ou sur le pourtour extérieur de celui-ci, dont la robustesse et l’ergonomie les rendent aptes à usage dans le cadre des contrôles courants de la circulation sur les voies publiques.

Art. 4. 1. La demande d’homologation d’un type de cinémomètre doit être adressée à la SNCH. Elle doit être accompagnée des pièces énumérées ci-après: – une description détaillée du cinémomètre comportant tous les dessins et photographies utiles; – un exposé technique complet du mode de fonctionnement, des opérations d’entretien et des procé- dures de calibrage et de vérifi cation; – un manuel d’utilisation destiné à être remis aux détenteurs; – un spécimen de carnet métrologique devant être fourni au détenteur par le fabricant avec chaque appareil. La demande d’homologation doit en outre être accompagnée d’un modèle représentatif du type de cinémomètre à homologuer ainsi que des moyens nécessaires pour procéder au calibrage et aux épreuves de conformité. La SNCH peut demander la fourniture de tous autres documents et pièces qu’elle juge utiles en vue de l’accomplissement de sa mission, dont notamment une attestation de l’organisme notifi é d’un Etat membre de l’Union Européenne certifi ant que le type d’appareil répond aux réglementations et normes communautaires ou une attestation des autorités compétentes du pays de fabrication du type d’appareil certifi ant la conformité de celui-ci aux normes nationales afférentes.

2. Le cinémomètre doit indiquer les vitesses mesurées dans les limites d’une marge de tolérance qui est de 3 km/h en plus ou en moins, lorsque la vitesse mesurée se situe entre 25 et 100 km/h, et qui est de 3% en plus ou en moins, lorsque la vitesse mesurée dépasse 100 km/h. Lorsque l’appareil est connecté au tachymètre équipant le véhicule et qu’il est destiné à mesurer la vitesse pendant que ce véhicule est en mouvement, les marges de tolérance indiquées ci-avant restent d’application. Toutefois, les limites de marge de tolérance à appliquer à l’indication de vitesse mesurée sont de respectivement 7 km/h et 7% en plus ou en moins. La conception et le fonctionnement des cinémomètres doivent rendre impossible toute manipulation susceptible d’infl uer sur les valeurs à mesurer.

3. La SNCH procède ou fait procéder aux vérifi cations et essais requis. Si les conditions du présent règlement sont remplies, la SNCH accorde l’homologation et délivre un certifi cat d’homologation conforme à un modèle approuvé par le ministre. Le certifi cat d’homolo- gation précise l’emplacement de la vignette prévue à l’article 10.

4. La SNCH dresse et tient à jour un relevé des types de cinémomètre homologués.

Art. 5. Les prestations à fournir en vue de l’homologation d’un cinémomètre sont facturées par la SNCH au fabricant ou à son représentant ayant introduit la demande d’homologation. Le prix mis en compte est établi sur base du barème tarifaire approuvé par le ministre.

CHAPITRE III

Les contrôles initiaux et périodiques

Art. 6. Tout cinémomètre doit être construit de façon à être et à rester conforme au type homologué. Les cinémomètres sont soumis à un contrôle initial qui a lieu avant la mise ou remise en service de chaque appareil neuf, modifi é ou réparé. L’objet de ce contrôle technique individuel consiste à

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établir la conformité de l’appareil au modèle homologué ainsi que son fonctionnement approprié. Les cinémomètres font par ailleurs l’objet de contrôles périodiques à la demande de leurs propriétaires ou détenteurs. Ces contrôles ont lieu au plus tard tous les douze mois, à moins que le fabricant ne prévoie des contrôles à des intervalles plus rapprochés.

Art. 7. La SNCH procède aux contrôles initiaux et périodiques des cinémomètres. L’échéance de validité du dernier contrôle est indiquée de manière apparente sur le cinémomètre. L’inaptitude à l’usage d’un cinémomètre est également indiquée. Les cinémomètres qui n’ont pas été présentés au contrôle périodique dans le délai réglementaire, ou dont l’inaptitude à l’usage a été constatée, ne peuvent pas servir dans le cadre des contrôles en matière de dépassement des limitations réglementaires de la vitesse. La non-conformité des cinémomètres au type homologué peut entraîner le retrait temporaire ou défi nitif de l’homologation. Les frais des contrôles initiaux et périodiques sont à charge des propriétaires ou détenteurs des cinémomètres. Ces frais sont facturés par la SNCH suivant un barème tarifaire approuvé par le ministre.

Art. 8. Le contrôle initial comporte un examen de la conformité au type de cinémomètre approuvé. Les résultats dudit examen ainsi que la liste des essais éventuels doivent être inscrits dans le carnet métrologique. Le cinémomètre doit être muni d’une plaque signalétique qui porte: – la marque d’identifi cation du fabricant ou de son mandataire et, le cas échéant, la dénomination du type de cinémomètre; – le numéro et la date de l’homologation du type de cinémomètre. Il doit être accompagné du carnet métrologique requis dans lequel toutes les indications relatives à l’identifi cation de l’appareil, les opérations de contrôle effectuées, les résultats de ces contrôles et la nature d’éventuelles réparations subies par l’appareil doivent être portées. La SNCH est seule autorisée à faire des inscriptions dans le carnet métrologique. Les vérifi cations périodiques des cinémomètres ont lieu à la diligence et aux frais du propriétaire ou détenteur de l’appareil.

Art. 9. Ces vérifi cations périodiques comprennent les opérations suivantes: – vérifi er que le cinémomètre présenté est conforme à la réglementation en vigueur ainsi qu’aux inscriptions contenues dans le carnet métrologique; – consigner les résultats de l’examen et des essais éventuels dans le carnet métrologique; – apposer sur tout cinémomètre qui satisfait aux prescriptions de la réglementation la vignette prévue à l’article 10, paragraphe 1; – apposer sur tout cinémomètre qui ne satisfait pas aux prescriptions de la réglementation la vignette prévue à l’article 10, paragraphe 2, et signaler au propriétaire ou détenteur les anomalies constatées.

Art. 10. 1. Le contrôle précédant la mise ou la remise en service ainsi que les contrôles périodiques sont sanctionnés par l’apposition d’une vignette de couleur verte qui porte l’inscription indélébile de la date avant laquelle la prochaine vérifi cation périodique doit être effectuée. La vignette porte le numéro de fabrication de l’appareil et le cachet de la SNCH ainsi que la mention «prochaine vérifi cation avant le …». Cette vignette est adhésive et son enlèvement doit entraîner sa destruction. Elle a la forme d’un carré de 5 centimètres de côté. Les caractères constituant la date ont une hauteur au moins égale à 5 millimètres.

2. Toute non-conformité au type homologué, toute défectuosité ainsi que tout fonctionnement inap- proprié d’un cinémomètre est sanctionné par l’apposition d’une vignette de couleur rouge qui porte l’inscription: «cinémomètre inapte à l’usage» ainsi que la date du contrôle. Elle répond par ailleurs aux autres caractéristiques de la vignette prévue au paragraphe 1. La remise en service d’un cinémomètre refusé à un contrôle antérieur requiert un nouveau contrôle donnant lieu à l’apposition d’une vignette conforme au paragraphe 1.

Art. 11. Les cinémomètres qui n’ont pas été présentés au contrôle périodique dans le délai régle- mentaire doivent faire l’objet d’un nouveau contrôle à effectuer dans les conditions de l’article 9 en vue de leur remise en service.

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CHAPITRE IV

Disposition fi nale

Art. 12. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre de l’Intérieur et Notre Ministre de la Justice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement grand-ducal qui sera publié au Mémorial et qui entrera en vigueur le 1er novembre 2002.

Cabasson, le 2 août 2002 HENRI

Le Ministre des Transports, Henri GRETHEN

Le Ministre de l’Intérieur, Michel WOLTER

Le Ministre de la Justice, Luc FRIEDEN

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 15 janvier 2003 1) portant règlementation de la circulation sur la voie publique aux abords de l’Aérogare de Luxembourg et 2) modifi ant le règlement grand-ducal du 3 décembre 1997 portant règlementation des services de taxis à l’aéroport de Luxembourg Nous HENRI, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite;

Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu le règlement grand-ducal du 3 décembre 1997 portant réglementation des services de taxis à l’Aéroport de Luxembourg, tel qu’il a été modifi é dans la suite;

Vu l’article 2 (1) de la loi du 12 juillet 1996 portant réforme du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Sur le rapport de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre de la justice, de Notre Ministre des Travaux Publics et de Notre Ministre de l’Intérieur et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. Le présent règlement s’applique aux voies et places ouvertes à la circulation publique aux abords de l’Aérogare de Luxembourg. Il ne s’applique pas aux parkings payants dénommés «A», «B» et «C», ni aux aires de stationnement dont disposent les entreprises de location de voitures pour les véhicules de location.

Art. 2. Sur les voies ci-après la vitesse maximale est limitée à 70 km/h: – les bretelles d’accès à la N1 en direction de Luxembourg et de Grevenmacher. Sur les voies ci-après la vitesse maximale est limitée à 50 km/h: – les bretelles de sortie de la N1 en provenance de Luxembourg et en provenance de Grevenmacher, d’un point situé à une distance de quatre-vingts mètres en amont de la jonction de ces voies jusqu’à la jonction de ces voies; – la voie d’accès «ouest» à l’aérogare, de la jonction des bretelles de sortie de la N1 en provenance de Luxembourg et en provenance de Grevenmacher jusqu’à un point situé à une distance de vingt mètres en amont des voies de desserte jouxtant l’aérogare; – la voie d’accès «est» à l’aérogare, d’un point situé à cinquante mètres de l’intersection avec la N1 jusqu’à la voie de contournement du parking «A»; – la voie d’accès au commissariat (catering) de «Luxair» et au dépôt «Luxfuel S.A.», sur toute la longueur; – la voie de contournement du parking «A», de l’intersection avec la voie d’accès «est» jusqu’aux bre- telles d’accès à la N1 d’une part et jusqu’à l’intersection avec la voie d’accès «ouest» d’autre part. Sur les voies ci-après la vitesse maximale est limitée à 30 km/h: – la voie d’accès «ouest» à l’aérogare, d’un point situé à une distance de vingt mètres en amont des voies de desserte jouxtant l’aérogare jusqu’à ces voies; – la voie de contournement du parking «A», tronçon sud, de l’accès aux voies de desserte jouxtant l’aérogare jusqu’à la voie d’accès «est» à l’aérogare; – les voies de desserte jouxtant l’aérogare; – la voie débouchant dans la voie de contournement du parking «A» à la hauteur de la voie d’accès «est» à l’aérogare. Ces dispositions sont indiquées par le signal C,14 adapté.

Art. 3. Pour les voies ci-après l’accès est interdit aux conducteurs de véhicules et d’animaux dans le sens indiqué: – la voie d’accès «ouest» à l’aérogare, de l’intersection avec la voie de contournement du parking «A» jusqu’à la jonction des bretelles de sortie de la N1 en provenance de Luxembourg et de Grevenmacher;

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– la bretelle de sortie de la N1 en provenance de Luxembourg, de la voie d’accès «ouest» à l’aérogare jusqu’à la N1; – la bretelle d’accès à la N1 en direction de Luxembourg, de la N1 jusqu’à la bretelle de sortie de la N1 en provenance de Grevenmacher; – la bretelle d’accès à la N1 en direction de Grevenmacher, de la N1 jusqu’à la bretelle d’accès à la N1 en direction de Luxembourg; – la voie de contournement du parking «A», dans le sens des aiguilles d’une montre; – les voies de desserte jouxtant l’aérogare, dans le sens est-ouest; – la voie située entre la voie de contournement du parking «A» et la voie débouchant dans la voie de contournement du parking «A» à la hauteur de la voie d’accès «est» à l’aérogare, dans le sens est-ouest. Ces dispositions sont indiquées par le signal C,1a.

Art. 4. Pour la voie ci-après l’accès est interdit dans les deux sens aux conducteurs de véhicules et d’animaux, à l’exception des riverains et de leurs fournisseurs: – la voie d’accès au commissariat (catering) de «Luxair» et au dépôt «Luxfuel S.A.». Cette disposition est indiquée par le signal C,2.

Art. 5. Pour les voies ci-après l’accès est interdit aux conducteurs de véhicules ayant une hauteur supérieure à 4,45 mètres: – la bretelle de sortie de la N1 en provenance de Grevenmacher, sur toute la longueur; – la bretelle d’accès à la N1 en direction de Luxembourg, sur toute la longueur. Ces dispositions sont indiquées par le signal C,6 adapté.

Art. 6. Aux endroits ci-après les conducteurs de véhicules et d’animaux doivent suivre la ou les directions indiquées: – la bretelle de sortie de la N1 en provenance de Grevenmacher, à la jonction avec la bretelle de sortie de la N1 en provenance de Luxembourg, tout droit; – la bretelle d’accès à la N1 en direction de Grevenmacher, à la hauteur de l’intersection avec la N1, tout droit; – la bretelle d’accès à la N1 en direction de Luxembourg, à la hauteur de l’intersection avec la N1, tout droit; – la voie de contournement du parking «A», à la hauteur de l’intersection avec la voie d’accès «ouest» à l’aérogare, à gauche; – la voie de contournement du parking «A», à la hauteur de l’intersection «est» avec les voies de desserte jouxtant l’aérogare, tout droit; – les voies de desserte jouxtant l’aérogare, à l’intersection «est» avec la voie de contournement du parking «A», à droite; – la voie débouchant dans la voie de contournement du parking «A» à la hauteur de la voie d’accès «est» à l’aérogare, à l’intersection avec la voie de contournement du parking «A», tout droit et à droite; – la voie d’accès «est» à l’aérogare, à l’intersection avec la voie de contournement du parking «A», à droite. Ces dispositions sont indiquées par le signal D,1a adapté.

Art. 7. Aux endroits ci-après les conducteurs de véhicules et d’animaux doivent contourner le refuge ou l’obstacle du côté indiqué: – la bretelle de sortie de la N1 en provenance de Grevenmacher, à la jonction avec la bretelle de sortie de la N1 en provenance de Luxembourg, du côté droit; – la bretelle d’accès à la N1 en direction de Luxembourg, à la bifurcation avec la bretelle de sortie de la N1 en provenance de Grevenmacher, du côté droit; – la voie d’accès «est» à l’aérogare, à l’intersection avec la voie de contournement du parking «A», du côté droit. Ces dispositions sont indiquées par le signal D,2 adapté.

Art. 8. Aux endroits ci-après les conducteurs de véhicules et d’animaux qui circulent sur les voies citées en premier lieu doivent céder le passage aux conducteurs de véhicules et d’animaux qui circulent dans les deux sens sur les voies citées en second lieu: – la voie de contournement du parking «A», à la voie d’accès «ouest» à l’aérogare;

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– les voies de desserte jouxtant l’aérogare, à la voie de contournement du parking «A»; – la voie de contournement du parking «A», à la voie d’accès «est» à l’aérogare; – la voie d’accès au commissariat (catering) de «Luxair» et au dépôt «Luxfuel S.A.», à la voie d’accès «est» à l’aérogare; – la bretelle d’accès à la N1 en direction de Grevenmacher, à la N1; – la bretelle d’accès à la N1 en direction de Luxembourg, à la N1. Ces dispositions sont indiquées sur les voies non prioritaires par le signal B,1.

Art. 9. Aux endroits ci-après les conducteurs de véhicules et d’animaux qui circulent sur la voie citée en premier lieu doivent marquer l’arrêt avant de s’engager sur la voie citée en second lieu et céder le passage aux conducteurs de véhicules et d’animaux qui circulent dans les deux sens sur la voie citée en second lieu: – la voie débouchant dans la voie de contournement du parking «A» à la hauteur de la voie d’accès «est» à l’aérogare, à la voie de contournement du parking «A»; – la voie d’accès «est» à l’aérogare, à la N1. Ces dispositions sont indiquées sur les voies non prioritaires par le signal B,2a.

Art. 10. Aux endroits ci-après, un passage pour piétons est aménagé: – les voies de desserte jouxtant l’aérogare, à la hauteur de l’entrée «Départ» de l’aérogare; – la voie de contournement du parking «A», tronçons sud et nord, à la hauteur de l’entrée «Départ» de l’aérogare; – la voie de contournement du parking «A», en aval de l’intersection «est» avec les voies de desserte jouxtant l’aérogare; – la voie de contournement du parking «A», à une distance de quarante mètres en amont de la sortie du parking «B»; – la voie d’accès au commissariat (catering) de «Luxair» et au dépôt «Luxfuel S.A.», à vingt mètres de l’intersection avec la voie d’accès «est» à l’aérogare; – la voie d’accès «est» à l’aérogare, à l’intersection avec la N1. Ces dispositions sont indiquées par le signal E,11a et par un marquage au sol conforme à l’ar- ticle 110 modifi é de l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques.

Art. 11. Aux endroits ci-après, un arrêt d’autobus est aménagé: – la voie de contournement du parking «A», de l’intersection «ouest» avec les voies de desserte joux- tant l’aérogare jusqu’au passage pour piétons situé à la hauteur de l’entrée «Départ» de l’aérogare; – la voie de contournement du parking «A», tronçon nord, en aval du passage pour piétons situé à la hauteur de l’entrée «Départ» de l’aérogare; – la voie d’accès «est» à l’aérogare, à cent mètres de l’intersection avec la N1, dans les deux sens. Ces dispositions sont indiquées par le signal E,19.

Art. 12. Sans préjudice des dispositions ci-après concernant l’arrêt, le stationnement et le parcage, le stationnement est interdit des deux côtés de la chaussée aux endroits ci-après: – l’ensemble des voies desservant l’aérogare, le commissariat (catering) de «Luxair» et le dépôt «Luxfuel S.A.», à partir de la N1. Cette disposition est indiquée par le signal H,1a portant le signal C,18.

Art. 13. A l’endroit ci-après, le stationnement est interdit, à l’exception du stationnement des autobus et des autocars; le stationnement est non payant et limité à une durée maximale d’une heure: – la place située entre la voie de contournement du parking «A» et la voie débouchant dans la voie de contournement du parking «A» à la hauteur de la voie d’accès «est» à l’aérogare. Cette disposition est indiquée par le signal C,18 complété par un panneau additionnel portant l’inscription «excepté autobus et autocars max. 1 heure».

Art. 14. A l’endroit ci-après, le stationnement est interdit, à l’exception du stationnement des voitures de location avec chauffeur; le stationnement est non payant et limité à une durée maximale de 30 minutes:

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– la voie de contournement du parking «A», tronçon sud, côté aérogare, en aval des emplacements de stationnement réservés aux véhicules des représentations étrangères offi cielles, sur une longueur de vingt-cinq mètres. Cette disposition est indiquée par le signal C,18 complété par un panneau additionnel portant l’inscription «excepté voitures de location avec chauffeur max. 30 min.».

Art. 15. L’endroit ci-après est considéré comme place de parcage. Le parcage y est interdit aux véhicules automoteurs dont la m.m.a. dépasse 3,5 tonnes et aux taxis; pour les autres véhicules le parcage est limité à une durée maximale de 30 minutes: – la voie de contournement du parking «A», tronçon sud, du côté du parking «A». Cette disposition est indiquée par le signal E,23 complété par un panneau additionnel portant l’inscription «max. 30 min.», ainsi que par le signal C,18 complété par un panneau additionnel portant le symbole du véhicule automoteur suivi de l’inscription «> 3,5 t et taxis».

Art. 16. A l’endroit ci-après, le stationnement est interdit, à l’exception du stationnement des véhi- cules servant au transport de personnes handicapées et faisant usage de la carte de stationnement pour personnes handicapées: – la voie de contournement du parking «A»: tronçon sud, côté aérogare, en aval du passage pour piétons situé à la hauteur de l’entrée «Départ» de l’aérogare, sur trois emplacements. Cette disposition est indiquée par le signal C,18 complété par un panneau additionnel portant le symbole du fauteuil roulant, l’inscription «excepté handicapés» et l’inscription du nombre d’emplace- ments visés.

Art. 17. A l’endroit ci-après, le stationnement est interdit, à l’exception du stationnement des véhi- cules des représentations étrangères offi cielles: – la voie de contournement du parking «A», tronçon sud, côté aérogare, en aval des emplacements de stationnement réservés aux véhicules faisant usage de la carte de stationnement pour personnes handicapées, sur trois emplacements. Cette disposition est indiquée par le signal C,18 complété par un panneau additionnel portant l’inscription «excepté représentations étrangères offi cielles» et l’inscription du nombre d’emplacements visés.

Art. 18. A l’endroit ci-après, l’arrêt et le stationnement sont interdits: – la voie médiane des voies de desserte jouxtant l’aérogare, sur toute la longueur; – la voie d’accès «est» au parking «A», sur toute la longueur. Cette disposition est indiquée par le signal C,19.

Art. 19. Aux endroits ci-après, l’arrêt et le stationnement sont interdits, à l’exception de l’arrêt et du stationnement des taxis qui disposent d’une autorisation établie conformément aux dispositions des articles 3 à 11 renumérotés 2 à 10 du règlement grand-ducal modifi é du 3 décembre 1997 portant réglementation des services de taxis à l’Aéroport de Luxembourg: – la voie d’accès «ouest» à l’aérogare, du côté droit, d’un point situé à une distance de trente mètres en amont des voies de desserte jouxtant l’aérogare jusqu’à ces voies; – la voie de droite des voies de desserte jouxtant l’aérogare, sur toute la longueur. Ces dispositions sont indiquées par le signal C,19 complété par un panneau additionnel portant l’inscription «excepté taxis règlement grand-ducal modifi é du 3 décembre 1997».

Art. 20. La mise en place de la signalisation prévue aux articles 2 à 19 se fait conformément au plan de signalisation annexé au présent règlement dont il fait partie intégrante. La pose, l’entretien et la conservation des signaux incombe à l’Administration des Ponts et Chaussées.

Art. 21. Les infractions aux dispositions des articles 2 à 19 sont punies conformément à l’article 7 modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques.

Art. 22. Le règlement grand-ducal du 8 octobre 1984 portant réglementation de la circulation publique dans les environs immédiats de l’Aérogare de Luxembourg est abrogé.

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Art. 23. Le règlement grand-ducal précité du 3 décembre 1997 est modifi é comme suit: 1. L’article 2 est supprimé. 2. Les articles 3 à 18 sont renumérotés 2 à 17. 3. Sous l’intitulé «Des emplacements réservés aux taxis», l’article 14 renuméroté 13 est remplacé par le texte suivant: «Art. 13. L’arrêt et le stationnement des taxis sont réglementés conformément aux dispositions des articles 15 et 19 du règlement grand-ducal du 15 janvier 2003 portant réglementation de la circulation sur la voie publique aux abords de l’Aérogare de Luxembourg. Sans préjudice des dispositions de l’article 15 du règlement grand-ducal précité du 15 janvier 2003, il est interdit aux conducteurs de taxis d’arrêter ou de stationner leur véhicule en dehors des emplacements réservés en vertu de l’article 19 du règlement grand-ducal précité du 15 janvier 2003 si cette immobilisation a pour but l’offre de service ou l’attente de commandes par voie radiotéléphonique. Les emplacements réservés sont accessibles aux seuls conducteurs détenteurs d’une autorisa- tion délivrée en vertu des articles 2 à 10 du présent règlement. Les conducteurs de taxi doivent placer leur véhicule dans l’ordre de leur arrivée et le faire avancer dans cet ordre. Les taxis doivent être placés de façon à ne pas gêner la sécurité ou la commodité de passage des autres usagers de la route. La prise en charge des voyageurs a lieu d’après le système de la tête de fi le ou du premier taxi obligatoire.»

Art. 24. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre de la Justice, Notre Ministre des Travaux Publics et Notre Ministre de l’Intérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.

Palais de Luxembourg, le 15 janvier 2003 HENRI

Le Ministre des Transports, Henri GRETHEN

Le Ministre de la Justice, Luc FRIEDEN

La Ministre des Travaux Publics, Erna HENNICOT-SCHOEPGES

Le Ministre de l’Intérieur, Michel WOLTER

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NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 17 novembre 2003 interdisant la circulation des poids lourds sur certaines voies publiques dans le coin des trois frontières entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg

Nous HENRI, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau,

Vu la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu l’arrêté grand-ducal modifi é du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu l’article 2 (1) de la loi du 12 juillet 1996 portant réforme du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Sur le rapport de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre des Travaux Publics, de Notre Ministre de l’Intérieur et de Notre Ministre de la Justice après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. L’accès aux voies publiques énumérées ci-après est interdit dans les deux sens aux conducteurs de véhicules automoteurs destinés au transport de choses et dont la masse maximale autorisée dépasse 3,5 tonnes, à l’exception des riverains et de leurs fournisseurs: – le CR150, entre son intersection avec le CR152 à Burmerange et son intersection avec le CR152 à Remerschen; – le CR152, entre son intersection avec le CR150 à Burmerange et son intersection avec le CR152B à Schengen; – la N16, entre son intersection avec la N16A à Mondorf-les-Bains et l’échangeur Mondorf reliant l’autoroute A13 avec la route N16. Cette réglementation est indiquée par le signal C,3e «accès interdit aux conducteurs de véhicules automoteurs destinés au transport de choses» portant l’inscription «3,5 t» et complété par un panneau additionnel conforme au modèle 11 «excepté riverains et fournisseurs» de l’article 107 modifi é de l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques.

Art. 2. L’accès aux voies publiques énumérées ci-après est interdit aux conducteurs de véhicules automoteurs destinés au transport de choses et dont la masse maximale autorisée dépasse 3,5 tonnes, à l’exception des riverains et de leurs fournisseurs, dans le sens indiqué ci-après: – l’échangeur de Schengen de la A13, bretelle d’accès en direction de la Croix de Bettembourg, entre la N10 et la A13; – le CR151, à partir de l’intersection avec la route N16 au lieu-dit «Kapebësch» jusqu’à l’intersection avec le CR152 à Bech-Kleinmacher; – le CR162, à partir de l’intersection avec le CR150A à Elvange jusqu’à l’intersection avec le CR152 à Wintrange. Cette réglementation est indiquée par le signal C,3e «accès interdit aux conducteurs de véhicules automoteurs destinés au transport de choses» portant l’inscription «3,5 t» sur la silhouette du véhicule et par le signal E,13a «voie à sens unique» complété par le panneau additionnel conforme au modèle 5 de l’article 107 de l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 précité portant le symbole du véhicule automoteur destiné au transport de choses avec l’inscription «3,5 t». Les signaux sont complétés par le panneau additionnel conforme au modèle 11 «excepté riverains et fournisseurs» de l’article 107 précité.

Art. 3. Les infractions aux dispositions des articles 1er et 2 du présent règlement sont punies conformément à l’article 7 modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques.

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Art. 4. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre des Travaux Publics, Notre Ministre de l’Intérieur et Notre Ministre de la Justice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.

Palais de Luxembourg, le 17 novembre 2003 HENRI

Le Ministre des Transports, Henri GRETHEN

La Ministre des Travaux Publics, Erna HENNICOT-SCHOEPGES

Le Ministre de l’Intérieur, Michel WOLTER

Le Ministre de la Justice, Luc FRIEDEN

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 29 mars 2004 concernant les limitations de la vitesse dérogatoires sur les voies publiques faisant partie de la voirie de l’Etat située en dehors des agglomérations, modifi é et complété par celui du 7 avril 2006

Nous HENRI, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau,

Vu la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu l’arrêté grand-ducal modifi é du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu l’article 2(1) de la loi du 21 juillet 1996 portant réforme du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Sur le rapport de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre de l’Intérieur, de Notre Ministre de la Justice et de Notre Ministre des Travaux Publics, et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. Ier. Par dérogation aux dispositions relatives aux limitations générales de la vitesse prévues à l’article 139 de l’arrêté grand-ducal modifi é du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques et sans préjudice des limitations inférieures aux maxima ci-après prévues au paragraphe 1., premier alinéa, ainsi qu’aux paragraphes 2. et 3. dudit article 139, les limitations réglementaires de la vitesse suivantes sont d’application sur les voies publiques et tronçons de voie publique énumérés au présent article. Ces limitations sont indiquées par le signal C,14 prévu à l’article 107 modifi é de l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 précité et comportant selon la limitation applicable les inscriptions ‘50’, ‘70’, ‘90’ ou ‘110’.

1. La vitesse maximale autorisée est de 50 km/h sur les tronçons de voie publique suivants: numéro de la localisation du tronçon délimitation du tronçon voie publique CR105 Gäichel entre le PR 1 et le PR 250, dans les deux sens CR106 Kräizerbuch entre le PR 26610 et le PR 27450, dans les deux sens CR110 Wandhaff entre le PR 24400 et le PR 24750, dans les deux sens CR185 Birelergronn entre le PR 400 et le PR 1080, dans les deux sens CR308 Burschtermillen entre le PR 23215 et le PR 23775, dans les deux sens N7B Bamerdall entre le PR 1 et le PR 500, dans les deux sens N7B Härebierg entre le PR 1850 et le PR 1999, dans les deux sens N8 Gäichel entre le PR 1 et le PR 230, dans les deux sens N10 Bollendorf entre le PR 63860 et le PR 65000, dans les deux sens N27A Friedhaff entre le PR 3300 et le PR 3350 N31 Belvaux - Esch-sur-Alzette entre le PR 19890 et le PR 17350

2. La vitesse maximale autorisée est de 70 km/h sur les tronçons de voie publique suivants: numéro de la localisation du tronçon délimitation du tronçon voie publique CR101 Kopstal - Schoenfels entre le PR 22650 et le PR 26000, dans les deux sens CR101 Schoenfels - Gosseldange entre le PR 28450 et le PR 29050, dans les deux sens CR102 Schoenfels - Mersch entre le PR 16795 et le PR 17400, dans les deux sens CR102 Schoenfels - Mersch entre le PR 18685 et le PR 19595, dans les deux sens CR103 Holzem - Capellen entre le PR 8380 et le PR 9110, dans les deux sens

NOVEMBRE 2007 2

numéro de la localisation du tronçon délimitation du tronçon voie publique CR105 Hobscheid - Septfontaines entre le PR 7500 et le PR 7970, dans les deux sens CR105 Simmerschmelz entre le PR 13030 et le PR 13220, dans les deux sens CR105 Roodt entre le PR 14100 et le PR 14400, dans les deux sens CR106 Steinfort - Hobscheid entre le PR 22690 et le PR 23260, dans les deux sens CR110 Niederpallen entre le PR 34900 et le PR 34700 CR118 Bascharage - Clemency entre le PR 11250 et le PR 11570, dans les deux sens CR118 Christnach - Consdorf entre le PR 15925 et le PR 16280, dans les deux sens CR119 Constrëfermillen entre le PR 19890 et le PR 20160, dans les deux sens CR123 Stafelter entre le PR 1550 et le PR 1940, dans les deux sens CR126 Beringen - Moesdorf entre le PR 14825 et le PR 15280, dans les deux sens CR126A Waldhaff entre le PR 2280 et le PR 2745, dans les deux sens CR126A Rameldange entre le PR 1155 et le PR 1620, dans les deux sens CR128 Supp - Heffi ngen entre le PR 300 et le PR 600, dans les deux sens CR129 Godbrange - Junglinster entre le PR 5270 et le PR 5680, dans les deux sens CR132 Schuttrange - Schrassig entre le PR 20050 et le PR 19770 CR132 Munsbach - Niederanven entre le PR 22580 et le PR 23450, dans les deux sens CR132 Oberanven - Ernster entre le PR 28580 et le PR 29000, dans les deux sens CR152 Mondorf-les-Bains - entre le PR 410 et le PR 925, dans les deux sens Burmerange CR152 Burmerange - Schengen entre le PR 7985 et le PR 8085 CR158 Kockelscheuer entre le PR 4800 et le PR 5400 CR158 Kockelscheuer entre le PR 5300 et le PR 4800 CR161 Dudelange - Bettembourg entre le PR 710 et le PR 2340, dans les deux sens CR162 Hassel - Filsdorf entre le PR 5100 et le PR 5250, dans les deux sens CR163 Abweiler - Leudelange entre le PR 4070 et le PR 4200, dans les deux sens CR165 Kayl - Noertzange entre le PR 5680 et le PR 6300, dans les deux sens CR167 CR162 - Dalheim entre le PR 1 et le PR 150, dans les deux sens CR176 Roudenhaff entre le PR 2800 et le PR 3300, dans les deux sens CR179 Leudelange - Cessange entre le PR 1445 et le PR 2510, dans les deux sens CR181 Bridel - Strassen entre le PR 3970 et le PR 3420 CR181 Biegerkräiz entre le PR 8500 et le PR 9400, dans les deux sens CR186 Kockelscheier entre le PR 1 et le PR 3200, dans les deux sens CR215 Millebaach - Biegerkräiz entre le PR 2000 et le PR 2200, dans les deux sens CR215 Biergerkräiz entre le PR 3560 et le PR 3720, dans les deux sens CR215A Millebach - Biegerkräiz entre le PR 750 et le PR 810, dans les deux sens CR226 Itzigerste entre le PR 1425 et le PR 2125, dans les deux sens CR230 Merl - Strassen entre le PR 2900 et le PR 3260, dans les deux sens CR234 Scheedhaff - Contern entre le PR 2735 et le PR 3255, dans les deux sens CR301 Hovelange - Beckerich entre le PR 7830 et le PR 8130, dans les deux sens CR303 Colpach-Haut - Roodt entre le PR 6825 et le PR 7200 CR308 Hierheck entre le PR 8760 et le PR 9000 CR309 Schleif entre le PR 25150 et le PR 25400, dans les deux sens

NOVEMBRE 2007 3

numéro de la localisation du tronçon délimitation du tronçon voie publique CR310 Flatzbur entre le PR 9290 et le PR 9550, dans les deux sens CR311 Flatzbur entre le PR 4035 et le PR 4470, dans les deux sens CR320B Maarkebaach entre le PR 1 et le PR 150, dans les deux sens CR320D champs de tir militaire entre le PR 650 et le PR 950, dans les deux sens CR321 Goesdorf - Wiltz entre le PR 5520 et le PR 5760, dans les deux sens CR322 Mairie de Putscheid entre le PR 14300 et le PR 14550, dans les deux sens CR322 Pull - Groësteen entre le PR 16520 et le PR 17520, dans les deux sens CR335 Maulusmillen entre le PR 2850 et le PR 3150, dans les deux sens CR348 Fridbësch entre le PR 18850 et le PR 19300, dans les deux sens CR353 Seltz - Bastendorf entre le PR 1500 et le PR 1600, dans les deux sens CR356 Broderbour entre le PR 3150 et le PR 3500, dans les deux sens CR358 Medernach - Ermsdorf entre le PR 7950 et le PR 8150 CR358 Bakesmillen - Ermsdorf entre le PR 8620 et le PR 8500 CR358 Neimillen - Reisermillen entre le PR 9350 et le PR 9950, dans les deux sens CR358 Keiwelbaach entre le PR 10700 et le PR 11500, dans les deux sens N1 Findel - Sennigerberg entre le PR 5440 et le PR 7600, dans les deux sens N1 Roodt-sur-Syre - entre le PR 12340 et le PR 12140 Niederanven N1 Niederanven - entre le PR 13950 et le PR 14250 Roodt-sur-Syre N1 Berg - Roodt-sur-Syre entre le PR 16000 et le PR 15800 N1 Potaschberg entre le PR 22900 et le PR 23775, dans les deux sens N1 Potaschberg - entre le PR 25650 et le PR 26300, dans les deux sens Grevenmacher N1 échangeur de Mertert entre le PR 28820 et le PR 29570, dans les deux sens N1 Grevenmacher - Mertert entre le PR 30300 et le PR 30750, dans les deux sens N1A Kalchesbréck - Findel entre le PR 4690 et le PR 5750, dans les deux sens N2 Hamm - Polfermillen entre le PR 3500 et le PR 2400 N2 Polfermillen - Hamm entre le PR 3100 et le PR 3500 N2 Irrgarten - Sandweiler entre le PR 6500 et le PR 6900 N2 Eitermillen - Moutfort entre le PR 10530 et le PR 11030, dans les deux sens N3 Alzingen - Frisange entre le PR 8100 et le PR 8600, dans les deux sens N4 Gasperich - Cloche d’or entre le PR 2850 et le PR 4090, dans les deux sens N4 jonction de Esch/Lallange - entre le PR 15280 et le PR 15850, dans les deux sens Esch-sur-Alzette N5 Gréivelser Barrière entre le PR 5790 et le PR 6120, dans les deux sens N5 Findelserhaff entre le PR 7070 et le PR 7320, dans les deux sens N5 Schouweiler - Bascharage entre le PR 14360 et le PR 14510 N5 Schouweiler - Bascharage entre le PR 15010 et le PR 15360, dans les deux sens N6 Tossebierg - Mamer entre le PR 6540 et le PR 6830 N6 Mamer - Capellen entre le PR 8660 et le PR 9990, dans les deux sens N7 Heisdorf - Bofferdange entre le PR 8420 et le PR 8940, dans les deux sens N7 Lintgen - Rollingen entre le PR 14435 et le PR 15170, dans les deux sens N7 Mersch - Rouscht entre le PR 18820 et le PR 19540, dans les deux sens

NOVEMBRE 2007 4

numéro de la localisation du tronçon délimitation du tronçon voie publique N7 Colmar-Bierg - Schieren entre le PR 25670 et le PR 26200, dans les deux sens N7 Schieren - Ettelbruck entre le PR 28000 et le PR 28550, dans les deux sens N7 Ingeldorf - Ettelbruck entre le PR 30640 et le PR 30390 N7 Diekirch - Ettelbruck entre le PR 33950 et le PR 31300 N7 Ingeldorf - Diekirch entre le PR 31600 et le PR 33950 N7 Hoscheid Diekirch entre le PR 36150 et le PR 35750 N7 giratoire Fridhaff entre le PR 37500 et le PR 37970 N7 giratoire Fridhaff entre le PR 38150 et le PR 37700 N7 Hoscheid - Hoscheid-Dickt entre le PR 48750 et le PR 48900 N7 Hoscheid-Dickt - Schinker entre le PR 49750 et le PR 50400, dans les deux sens N7 Hoscheid-Dickt - Schinker entre le PR 50840 et le PR 51050, dans les deux sens N7 Fischbach entre le PR 61100 et le PR 62100, dans les deux sens N7 Weiswampach - entre le PR 71500 et le PR 72050, dans les deux sens Wemperhardt N7 Wemperhardt - Schmëtt entre le PR 75400 et le PR 75900, dans les deux sens N8 Reckange - entre le PR 17900 et le PR 17620 Reckange-Barrière N8 Reckange-Barrière - entre le PR 17620 et le PR 18280 Reckange N8 Reckange - Mersch entre le PR 28565 et le PR 18940, dans les deux sens N10 Schengen - entre le PR 480 et le PR 660, dans les deux sens giratoire de Remerschen N10 giratoire de Remerschen - entre le PR 2170 et le PR 2920, dans les deux sens Bech-Kleinmacher N10 Schengen - entre le PR 4860 et le PR 5080, dans les deux sens Bech-Kleinmacher N10 Bech-Kleinmacher - Remich entre le PR 7800 et le PR 8550, dans les deux sens N10 Remich entre le PR 9265 et le PR 10430, dans les deux sens N10 Stadtbredimus entre le PR 11265 et le PR 11715, dans les deux sens N10 Hëttermillen entre le PR 16445 et le PR 17065, dans les deux sens N10 Entrée de Wormeldange entre le PR 19400 et le PR 19700 N10 Moersdorf - Born entre le PR 43100 et le PR 43550, dans les deux sens N10 Weilerbaach entre le PR 61650 et le PR 62250, dans les deux sens N10 Grondhaff entre le PR 67280 et le PR 67630, dans les deux sens N10 Bettel - Vianden entre le PR 85400 et le PR 85900, dans les deux sens N10 Bivels - Vianden entre le PR 88505 et le PR 87660 N10 Bivels entre le PR 90200 et le PR 90400, dans les deux sens N10 Kohnenhaff entre le PR 102680 et le PR 103110, dans les deux sens N11 contournement de entre le PR 250 et le PR 1370 Dommeldange N11 contournement de entre le PR 1050 et le PR 250 Dommeldange N11 Brennerei - Dommeldange entre le PR 2320 et le PR 1370

NOVEMBRE 2007 5

numéro de la localisation du tronçon délimitation du tronçon voie publique N11 échangeur Waldhaff - entre le PR 4400 et le PR 6020, dans les deux sens Waldhaff N11 Gonderange entre le PR 10800 et le PR 11050 N11 Junglinster - Gonderange entre le PR 12370 et le PR 10800 N11 Gonderange - Junglinster entre le PR 11550 et le PR 12370 N11 Graulinster - Junglinster entre le PR 14870 et le PR 13910 N11 Junglinster - Graulinster entre le PR 14220 et le PR 14870 N11 Graulinster entre le PR 16950 et le PR 18000, dans les deux sens N11 Lauterbur - Echternach entre le PR 29150 et le PR 29800 N12 Dondelange entre le PR 12660 et le PR 13350, dans les deux sens N12 Saeul - Reichlange entre le PR 27330 et le PR 27490 N12 Roudbaach entre le PR 28395 et le PR 29040, dans les deux sens N12 Lehrhaff entre le PR 38350 et le PR 39050, dans les deux sens N12 Hierheck entre le PR 41170 et le PR 41610, dans les deux sens N12 Derenbach entre le PR 64860 et le PR 66540, dans les deux sens N12 Féitsch entre le PR 68500 et le PR 68850, dans les deux sens N12 Hamiville entre le PR 69550 et le PR 70580, dans les deux sens N12 Hamiville - Wincrange entre le PR 71000 et le PR 71250, dans les deux sens N12 Antoniushaff entre le PR 73450 et le PR 74100, dans les deux sens N12 Emeschbaach entre le PR 76800 et le PR 77350, dans les deux sens N12 Drinklange entre le PR 83600 et le PR 84150, dans les deux sens N13 Wandhaff entre le PR 1 et le PR 400, dans les deux sens N13 Wandhaff - Garnich entre le PR 1000 et le PR 1480, dans les deux sens N13 Wandhaff - Garnich entre le PR 2860 et le PR 3060, dans les deux sens N13 Bettembourg - Hellange entre le PR 23140 et le PR 23810, dans les deux sens N13 Aspelt - Filsdorf entre le PR 33350 et le PR 33550 N14 Medernach - Larochette entre le PR 9050 et le PR 9550, dans les deux sens N15 Ettelbruck - Niederfeulen entre le PR 1300 et le PR 2300, dans les deux sens N15 Heiderscheid - Niederfeulen entre le PR 5630 et le PR 5330 N15 Fuussekaul entre le PR 9390 et le PR 9870, dans les deux sens N15 Heiderscheid entre le PR 10580 et le PR 11620, dans les deux sens N15 Pommerlach entre le PR 26520 et le PR 27430, dans les deux sens N16 Ellange-Gare entre le PR 7440 et le PR 7665, dans les deux sens N16 Scheierbierg entre le PR 10390 et le PR 10800, dans les deux sens N17 Gilsdorf - Bleesbréck entre le PR 1750 et le PR 2150 N17 Seltz - Tandel entre le PR 4800 et le PR 5150, dans les deux sens N17 Tandel - Fouhren entre le PR 5400 et le PR 5600, dans les deux sens N17 Fouhren - Vianden entre le PR 10125 et le PR 10785, dans les deux sens N17B Fouhren - Bettel entre le PR 2135 et le PR 2230 N19 Bleesbréck - Bettendorf entre le PR 3500 et le PR 3800, dans les deux sens N21 Mertzig - Niederfeulen entre le PR 3700 et le PR 4040, dans les deux sens N21 contournement entre le PR 5225 et le PR 5500, dans les deux sens d’Oberfeulen

NOVEMBRE 2007 6

numéro de la localisation du tronçon délimitation du tronçon voie publique N22 Redange - Reichlange entre le PR 8240 et le PR 8520, dans les deux sens N22 Bissen - Colmar-Berg entre le PR 23860 et le PR 24360, dans les deux sens N23 Hostert - Rambrouch entre le PR 8645 et le PR 9040 N23 Riesenhaff entre le PR 12455 et le PR 12920, dans les deux sens N23 Koetschette - entre le PR 14100 et le PR 14370, dans les deux sens Rombach-Martelange N23 Kimm entre le PR 15080 et le PR 15330, dans les deux sens N24 Rippweiler - Useldange entre le PR 10780 et le PR 10875 N26 Wiltz - Bavigne entre le PR 2000 et le PR 2250, dans les deux sens N26 Schumannseck entre le PR 4550 et le PR 5000, dans les deux sens N26A Wiltz entre le PR 450 et le PR 850, dans les deux sens N27A Friedhaff entre le PR 3200 et le PR 3300, dans les deux sens N28 Sandweiler - Oetrange entre le PR 1140 et le PR 1455, dans les deux sens N28 Pleitréng entre le PR 4880 et le PR 5020, dans les deux sens N31 Livange - Bettembourg entre le PR 375 et le PR 900, dans les deux sens N31 Bettembourg - Dudelange entre le PR 4750 et le PR 5730, dans les deux sens N31 Poteau de Kayl entre le PR 13120 et le PR 13545, dans les deux sens N31 Niedercorn - Bascharage entre le PR 28360 et le PR 28770, dans les deux sens N33 Poteau de Kayl entre le PR 1 et le PR 150, dans les deux sens N33 Poteau de Kayl - entre le PR 2150 et le PR 2620, dans les deux sens Rumelange N33 Rumelange - Tétange entre le PR 4350 et le PR 4520, dans les deux sens

3. La vitesse maximale autorisée est de 110 km/h sur les tronçons de voie publique suivants:

numéro de la localisation du tronçon délimitation du tronçon voie publique N7 Diekirch - Hoscheid entre le PR 36150 et le PR 37500 N7 Diekirch - Hoscheid entre le PR 37970 et le PR 39400 N7 Hoscheid - Diekirch entre le PR 40830 et le PR 39740 N7 Diekirch - Hoscheid entre le PR 41130 et le PR 41900 N7 Hoscheid - Diekirch entre le PR 42850 et le PR 42250 N7 Diekirch - Hoscheid entre le PR 43100 et le PR 44120 N7 Hoscheid - Diekirch entre le PR 45630 et le PR 44350 N7 Diekirch - Hoscheid entre le PR 45830 et le PR 47100 N7 Hoscheid-Dickt - Hoscheid entre le PR 48800 et le PR 47440 N7 Hosingen - Marnach entre le PR 55710 et le PR 56820 N7 Marnach - Hosingen entre le PR 58720 et le PR 57265 N7 Heinerscheid - Lausdorn entre le PR 65300 et le PR 66100 N7 Lausdorn - Heinerscheid entre le PR 66950 et le PR 66200 N7 Lausdorn - Weiswampach entre le PR 67300 et le PR 68350 N7 Weiswampach - Lausdorn entre le PR 69450 et le PR 68450 N11 Gonderange - Luxembourg entre le PR 8150 et le PR 7100 N11 Luxembourg - Gonderange entre le PR 8450 et le PR 9450 N11 Gonderange - Luxembourg entre le PR 10530 et le PR 9600

NOVEMBRE 2007 7

numéro de la localisation du tronçon délimitation du tronçon voie publique N11 Junglinster - Graulinster entre le PR 14870 et le PR 15800 N11 Graulinster - Junglinster entre le PR 16950 et le PR 16100 N11 Altrier - Graulinster entre le PR 18600 et le PR 18150 N11 Graulinster - Altrier entre le PR 18900 et le PR 19300 N11 Wolper - Altrier entre le PR 23280 et le PR 22280 N11 Wolper - Michelshaff entre le PR 23800 et le PR 24500 N11 Michelshaff - Wolper entre le PR 25550 et le PR 24700 N11 Michelshaff - Lauterbur entre le PR 25900 et le PR 26800 N11 Lauterbur - Michelshaff entre le PR 28050 et le PR 26950

Art. II. Toutes les dispositions réglementaires relatives à des limitations de la vitesse dérogatoires aux limitations réglementaires générales de la vitesse énoncées à l’article 139 modifi é de l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 précité sont abrogées pour autant qu’elles s’appliquent à la voirie de l’Etat située en dehors des agglomérations.

Art. III. Lorsque la fl uidité et la sécurité de la circulation l’exigent, notamment en présence d’un chantier, des mesures particulières prises en exécution de l’article 5 de la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques peuvent déroger temporairement aux dispositions de l’article 1er ci-avant.

Art. IV. Les infractions aux dispositions de l’article 1er du présent règlement sont punies conformé- ment à l’article 7 de la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques.

Art. V. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire, Notre Ministre de la Justice et Notre Ministre des Travaux Publics sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement qui sera publié au Mémorial et qui entrera en vigueur le 1er avril 2004.

Bucarest, le 29 mars 2004 HENRI

Le Ministre des Transports, Henri GRETHEN

Le Ministre de l’Intérieur, Michel WOLTER

Le Ministre de la Justice, Luc FRIEDEN

La Ministre des Travaux Publics, Erna HENNICOT-SCHOEPGES

NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 21 septembre 2005 portant application des dispositions de la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques à des voies et places non ouvertes au public, mais accessibles à un certain nombre d’usagers

Nous HENRI, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau;

Vu la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu l’arrêté grand-ducal modifi é du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu la loi du 13 juin 1994 relative au régime des peines;

Vu le règlement grand-ducal modifi é du 26 août 1993 relatif aux avertissements taxés et aux mesures d’exécution de la législation sur la mise en fourrière des véhicules en matière de contravention;

Vu l’article 2 (1) de la loi du 12 juillet 1996 portant réforme du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence;

Sur le rapport de Notre Ministre des Travaux Publics, de Notre Ministre des Transports et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

Art. 1er. Les dispositions de la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques ainsi que ses mesures d’exécution sont applicables sur le site de Belval-Ouest à la voie d’accès menant de l’ancien portail 2 du complexe sidérurgique de la société Profi l Arbed vers le bâtiment de la salle de concert pour musiques amplifi ées «Rockhal» et vers le parking provisoire ainsi que sur les voies qui débouchent dans la voie d’accès, conformément au plan annexé au présent règlement.

Art. 2. La circulation sur la voie d’accès et sur les voies qui y débouchent est réglée comme suit: – L’accès est interdit dans les deux sens aux conducteurs de véhicules et d’animaux, à l’exception des conducteurs de véhicules et de machines investis d’une mission de gestion et de contrôle des chantiers en cours sur le site. L’accès en est également interdit aux piétons entre le portail II et le parking. – Aux intersections avec la voie d’accès, les conducteurs de véhicules qui circulent sur les voies qui y débouchent doivent céder le passage aux véhicules qui circulent dans les deux sens sur la voie d’accès. – Il est interdit aux conducteurs de véhicules automoteurs de dépasser dans les deux sens des véhi- cules automoteurs autres que les motocycles à deux roues sans side-car et les cyclomoteurs. – La vitesse maximale autorisée est limitée à 50 km/heure. Ces prescriptions sont respectivement indiquées par les signaux C,2a, C,3g, B,1, C,13aa et C,14 portant l’inscription «50».

Art. 3. A l’occasion de manifestations dans la salle de concert mentionnée à l’article 1er, le directeur de l’administration des Ponts et Chaussées peut suspendre les interdictions d’accès dont question au premier tiret de l’article 2 pendant une durée à déterminer lors de chaque manifestation.

Art. 4. La mise en place et la conservation des signaux mentionnés à l’article 2, des signaux direc- tionnels et du marquage routier incombent à l’administration des Ponts et Chaussées.

Art. 5. Les infractions aux dispositions du présent règlement sont punies conformément à l’article 7 modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques.

Art. 6. Le règlement grand-ducal du 20 septembre 2005 portant application des dispositions de la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques à des voies et places non ouvertes au public, mais accessibles à un certain nombre d’usagers est abrogé.

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Art. 7. Le présent règlement entre en vigueur le jour de sa publication au Mémorial.

Art. 8. Notre Ministre des Travaux Publics et Notre Ministre des Transports sont chargés de l’exé- cution du présent règlement qui sera publié au Mémorial.

Palais de Luxembourg, le 21 septembre 2005 HENRI

Le Ministre des Travaux Publics, Claude WISELER

Le Ministre des Transports, Lucien LUX

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NOVEMBRE 2007 Règlement grand-ducal du 13 octobre 2006 concernant les modalités relatives à l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route et fi xant les sanctions des infractions aux dispositions du règlement (CEE) No 561/2006 du Parlement et du Conseil du 15 mars 2006 relatif à l’harmonisation de certaines dispositions de la législation sociale dans le domaine des trans- ports par route, modifi ant les règlements (CEE) No 3821/85 et (CE) No 2135/98 du Conseil et abrogeant le règlement (CEE) No 3820/85 du Conseil et du règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil des Communautés européennes concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route

Nous HENRI, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau, Vu le règlement (CEE) No 3821/85 modifi é du Conseil des Communautés Européennes du 20 décembre 1985, concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route; Vu le règlement (CEE) No 3820/85 modifi é du Conseil des Communautés Européennes du 20 décembre 1985, relatif à l’harmonisation de certaines dispositions en matière sociale dans le domaine des transports par route; Vu le règlement (CE) No 561/2006 du Parlement européen et du Conseil du 15 mars 2006 relatif à l’harmonisation de certaines dispositions de la législation sociale dans le domaine des transports par route, modifi ant les règlements (CEE) No 3821/85 et (CE) No 2135/98 du Conseil et abrogeant le règlement (CEE) No 3820/85 du Conseil; Vu le règlement (CEE) No 2829/77 modifi é du Conseil des Communautés Européennes du 12 décembre 1977 relatif à la mise en vigueur de l’Accord européen relatif au travail des équipages des véhicules effectuant des transports internationaux par route (AETR); Vu la loi modifi ée du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques; Vu la loi modifi ée du 9 août 1971 concernant l’exécution et la sanction des décisions et des direc- tives ainsi que la sanction des règlements des Communautés Européennes en matière économique, technique, agricole, forestière, sociale et en matière de transports; Vu la loi du 6 mai 1974 portant approbation de l’Accord européen relatif au travail des équipages des véhicules effeçtuant des transports internationaux par route (AETR) en date, à Genève, du 1er juillet 1970; Vu l’arrêté grand-ducal modifi é du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques; Vu le règlement grand-ducal modifi é du 3 février 1998 portant exécution de Directives des C.E. relatives à la réception des véhicules à moteur et de leurs remorques ainsi que des tracteurs agricoles et forestiers à roues; Vu l’avis de la Commission des Communautés Européennes; Vu l’article 2, paragraphe 1er de la loi modifi ée du 12 juillet 1996 portant réforme du Conseil d’Etat et considérant qu’il y a urgence; Sur le rapport de Notre Ministre des Transports, de Notre Ministre des Finances, de Notre Ministre du Travail et de l’Emploi, de Notre Ministre de la Justice et après délibération du Gouvernement en Conseil;

Arrêtons:

CHAPITRE 1

Compétences, principes et champ d’application

Art. 1er. L’autorité compétente au sens du règlement (CE) No 561/2006 du Parlement et du Conseil du 15 mars 2006 relatif à l’harmonisation de certaines dispositions de la législation sociale dans le domaine des transports par route, modifi ant les règlements (CEE) No 3821/85 et (CE) No 2135/98 du Conseil et abrogeant le règlement (CEE) No 3820/85 du Conseil et du règlement (CEE) No 3821/85 modifi é du Conseil des Communautés Européennes du 20 décembre 1985, concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route, est pour le Grand-Duché de Luxembourg le ministre qui a les transports dans ses attributions, désigné ci-après par le ministre.

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Le ministre est également compétent pour l’agrément des ateliers en charge de l’installation, de l’activation, du calibrage, de la vérifi cation, de la réparation et de la mise hors service des appareils de contrôle. En cas d’urgence ou en cas de transports dans des conditions exceptionnelles, le ministre peut accorder des autorisations individuelles dispensant les véhicules visés aux articles 2 et 3 de l’obligation d’être équipés d’un appareil de contrôle. Pour les véhicules visés à l’article 2, une telle autorisation d’exemption ne peut toutefois être accordée que dans les conditions du paragraphe 3 de l’article 3 du règlement (CEE) No 3821/85 précité.

Art. 2. Outre les véhicules visés par le premier paragraphe de l’article 3, les véhicules visés par l’obligation d’installer et d’utiliser un appareil de contrôle, désigné ci-après par tachygraphe, sont ceux mentionnés au paragraphe 1 de l’article 3 du règlement (CEE) No 3821/85 précité ainsi que ceux effectuant des transports internationaux en conformité avec les dispositions de l’Accord européen relatif au travail des équipages des véhicules effectuant des transports internationaux par route (AETR) en date, à Genève, du 1er juillet 1970 tel qu’approuvé par la loi du 6 mai 1974. Le tachygraphe répondant aux dispositions de l’annexe I du règlement (CEE) No 3821/85 précité est désigné ci-après tachygraphe analogique et le tachygraphe répondant aux dispositions de l’annexe I B de ce règlement est désigné ci-après tachygraphe numérique. Les véhicules visés au premier alinéa et immatriculés pour la première fois avant le 1er mai 2006 doivent être équipés soit d’un tachygraphe analogique, soit d’un tachygraphe numérique; ceux imma- triculés pour la première fois à partir du 1er mai 2006 doivent être équipés d’un tachygraphe numérique. Tout tachygraphe doit être étalonné et vérifi é conformément au règlement (CEE) No 3821/85 précité. Cette obligation vaut également pour les véhicules non visés par le premier alinéa, pour autant qu’ils sont équipés d’un tachygraphe. L’utilisation des tachygraphes, des feuilles d’enregistrement, du papier en continu et des cartes de tachygraphes doit se faire conformément aux dispositions des règlements (CE) No 561/2006 et (CEE) No 3821/85 précités ainsi que du présent règlement. Par dérogation à l’alinéa précédant, pour tout transport effectué sous le couvert de l’AETR précité, l’utilisation des tachygraphes, des feuilles d’enregistrement, du papier en continu et des cartes de tachygraphe doit se faire selon les dispositions de l’AETR. Ces obligations d’utilisation engagent tant le conducteur que le propriétaire ou détenteur du véhicule. Les feuilles d’enregistrement et le papier en continu doivent correspondre respectivement à l’annexe I ou à l’annexe IB du règlement (CEE) No 3821/85 précité.

Art. 3. 1. En application du paragraphe 4 de l’article 3 du règlement (CEE) No 3821/85 précité, les véhicules suivants doivent être équipés d’un tachygraphe lorsqu’ils effectuent des transports nationaux au Luxembourg: a) les autobus et les autocars; b) les tracteurs de semi-remorques et les camions qui sont affectés aux services de l’Armée et aux forces responsables du maintien de l’ordre public, et dont la masse maximale autorisée, y comprise, le cas échéant, celle des remorques et des semi-remorques tractées par eux, dépasse 7,5 tonnes; c) les véhicules équipés en dépanneuse et les véhicules destinés au transport de véhicules tombés en panne ou accidentés. Les articles 6 à 9 du règlement (CE) No 561/2006 précité s’appliquent aux transports nationaux effectués par les véhicules cités sous a), b) et c). 2. En application de l’article 13 du règlement (CE) No 561/2006 précité, les articles 6 à 9 de ce même règlement ne sont pas applicables aux transports nationaux effectués par les véhicules suivants: a) tracteurs agricoles ou forestiers utilisés pour des activités agricoles ou forestières, dans un rayon de 100 kilomètres autour du lieu de l’établissement de l’entreprise qui est propriétaire du véhicule, qui le loue ou le prend en leasing; b) véhicules spécialisés transportant du matériel de cirque ou de fêtes foraines; c) véhicules utilisés pour la collecte et l’élimination en porte-à-porte des déchets ménagers; d) véhicules affectés à l’entretien de la voirie dans le cadre d’un service d’hiver. En application du paragraphe 2 de l’article 3 du règlement (CEE) No 3821/85 précité, les véhicules cités sous a) et b) à l’alinéa précédent ne doivent pas être équipés d’un tachygraphe lorsqu’ils effec- tuent des transports nationaux au Luxembourg.

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Art. 4. La Société Nationale de Contrôle Technique, désignée ci-après par le sigle SNCT, est chargée de l’émission et de la délivrance des cartes de tachygraphe défi nies à l’article 7. Cette tâche comporte notamment: a) la vérifi cation fi able et sans équivoque de l’identité du titulaire de chaque carte; b) l’émission, le renouvellement, le remplacement et l’échange de cartes; c) la personnalisation des cartes, la génération de leurs certifi cats électroniques et l’intégration sécu- risée de ceux-ci dans les cartes; d) la mise à jour de la base de données des cartes délivrées, de leurs titulaires et de leurs certifi cats électroniques; e) la délivrance sécurisée des cartes et, le cas échéant, du code d’identifi cation personnel requis pour l’accès à la carte; f) l’échange des informations inhérentes à l’émission, au renouvellement, au remplacement et à l’échange des cartes avec les autorités compétentes étrangères, y inclus les informations relatives aux déclarations de perte, de vol ou de mauvais fonctionnement de cartes émises soit par la SNCT, soit par des autorités étrangères; g) la défi nition et la publication des lignes de conduite applicables au processus de génération des certifi cats électroniques, en accord avec les lignes de conduites émises, sous la responsabilité de la Commission Européenne, par l’organisme de certifi cation européen. Les tâches désignées sous c) sont susceptibles d’être sous-traitées. Les données à fournir suivant les dispositions des articles 8 à 11 en vue de l’obtention au Grand- Duché de Luxembourg des cartes de tachygraphe dont question à l’article 7 sont traitées et enregis- trées notamment sous forme électronique par la SNCT et tenues à la disposition de l’Administration des douanes et accises, de la Police grand-ducale, de l’Inspection du travail et des mines ainsi que des autorités compétentes de délivrance et de contrôle routier des autres Etats membres de l’Espace Economique Européen, de la Suisse ainsi que de ceux étant partie à l’AETR précité.

Art. 5. 1. En vue de leur agrément par le ministre, la SNCT procède à la vérifi cation de la conformité des ateliers visés au deuxième alinéa de l’article ‘ler. La décision du ministre sur l’agrément d’un atelier de tachygraphe intervient après instruction de la demande afférente par la SNCT. Le ministre attribue à chaque atelier agréé une marque particulière, à apposer sur les scellements que l’atelier en question effectuera sur des installations de tachygraphes. La marque est constituée par la lettre latine L, suivie d’un numéro d’ordre composé de trois chiffres arabes. Les taxes que la SNCT est en droit de percevoir pour l’exécution des tâches prévues au présent paragraphe sont reprises dans un barème à arrêter par le ministre.

2. L’Administration des douanes et accises est chargée de la surveillance de l’activité des ateliers de tachygraphes agréés. Dans ce contexte, elle procède à au moins un audit par année de chacun de ces ateliers et elle adresse au ministre un rapport sur les audits effectués. Tout manquement d’un atelier agréé aux dispositions en vigueur qui lui sont applicables peut entraîner le retrait temporaire ou défi nitif par le ministre de l’agrément de l’atelier et/ou de la carte de tachygraphe du technicien responsable du manquement en question.

3. Seuls les ateliers agréés suivant les dispositions de l’annexe du présent règlement sont autorisés à effectuer les opérations liées à l’installation, à l’activation, au calibrage, à la vérifi cation, à la réparation et à la mise hors service des tachygraphes.

Art. 6. La Société Nationale de Certifi cation et d’Homologation, désignée ci-après par le sigle SNCH, est chargée des travaux d’homologation des tachygraphes, des feuilles d’enregistrement, du papier en continu et des cartes de tachygraphe prévus au règlement (CEE) No 3821/85 précité. A cette fi n, elle procède ou fait procéder aux essais et constatations requis, tout en prenant, en cas de besoin, recours à des organismes spécialisés agréés à ces fi ns, sur sa proposition, par le ministre en raison de leur compétence en matière d’homologation des tachygraphes, des feuilles d’enregistrement ou des cartes de tachygraphe précités. Les modalités applicables à l’homologation des tachygraphes, des feuilles d’enregistrement, du papier en continu et des cartes de tachygraphe sont celles visées par les dispositions du règlement grand-ducal modifi é du 3 février 1998 portant exécution de Directives des C.E. relatives à la réception des véhicules à moteur et de leurs remorques ainsi que des tracteurs agricoles et forestiers à roues.

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CHAPITRE 2

Les cartes de tachygraphe

Art. 7. Les cartes de tachygraphe requises en relation avec la mise en service et l’utilisation de tachygraphes numériques comportent les quatre modèles suivants: – la carte de conducteur; – la carte d’entreprise; – la carte de contrôle; – la carte d’atelier. Tout conducteur soumis à l’obligation d’utiliser un tachygraphe numérique doit être titulaire d’une carte de conducteur. Nul conducteur ne peut détenir plus d’une telle carte en cours de validité. Tout propriétaire ou détenteur d’au moins un véhicule soumis à l’obligation d’être équipé d’un tachygraphe numérique doit être titulaire d’au moins une carte d’entreprise. Lorsqu’un véhicule équipé d’un tachygraphe numérique est donné en location, l’obligation de détenir une carte d’entreprise engage tant le propriétaire ou détenteur du véhicule que son locataire. La carte de contrôle est réservée aux fonctionnaires de la Police grand-ducale et de l’Administration des douanes et accises ainsi qu’aux fonctionnaires et agents de l’Inspection du travail et des mines. La carte d’atelier n’est délivrée qu’aux ateliers agréés visés à l’article 1er ainsi qu’à la SNCT. Toute carte de tachygraphe porte notamment les dates de début et d’échéance de sa validité, un numéro d’ordre ainsi que les noms et prénoms, la photographie et la signature du titulaire. Pour la carte d’entreprise, les coordonnées personnelles et la photographie du titulaire sont remplacées par le nom et l’adresse de l’entreprise ou de l’organisme titulaire de la carte en question. A l’exception des cartes de contrôle, la délivrance des cartes de tachygraphe à leurs titulaires est conditionnée par le payement préalable d’une taxe de mise à disposition de 74 euros, à percevoir par la SNCT. Toute demande en obtention d’une carte de tachygraphe, accompagnée des pièces requises, doit être adressée à la SNCT, soit sous pli recommandé, soit par remise en mains propres contre accusé de réception. La première délivrance de toute carte de tachygraphe personnalisée requiert l’identifi cation préa- lable et sans équivoque de son titulaire. Des cartes de tachygraphe peuvent également être délivrées aux fabricants de tachygraphes numé- riques établis dans un Etat membre de l’Espace Economique Européen ou en Suisse. La demande doit mentionner les nom et adresse du fabricant et être appuyée par une copie certifi ée conforme à l’original d’un document d’identité du mandataire du fabricant ainsi que d’un extrait du Registre du Commerce ou, s’il s’agit d’un fabricant étranger, d’un document en tenant lieu. Les cartes de tachygraphe délivrées à des fabricants de tachygraphes ne peuvent être utilisés que pour des essais techniques. Les données administratives utilisées pour l’établissement de ces cartes sont fournies par les fabricants de tachygraphes sous leur responsabilité et peuvent être des données fi ctives. Par dérogation à l’alinéa 7, la taxe de mise à disposition de toute carte délivrée à un fabricant de tachygraphe est basé sur le coût de revient de cette carte.

Art. 8. 1. En vue de l’obtention d’une carte de conducteur, l’intéressé est tenu de présenter à la SNCT une demande portant sa signature et indiquant notamment ses noms et prénoms, le lieu et la date de sa naissance ainsi que le lieu de sa résidence normale. La demande doit être appuyée par les éléments suivants: 1) une copie certifi ée conforme à l’original d’un document d’identité du requérant, en cours de validité; 2) une copie certifi ée conforme à l’original du permis de conduire du requérant, valable pour la conduite d’un véhicule tombant sous l’application du présent règlement; 3) une déclaration de l’intéressé attestant qu’il n’est pas encore ni déjà titulaire d’une carte de conduc- teur en cours de validité, ayant été émise par une autorité étrangère; 4) deux photographies récentes identiques, établies sur papier souple, d’une largeur de 35 mm et d’une hauteur de 45 mm, la tête de l’intéressé – prise de face devant un fond clair – ayant au moins 20 mm de hauteur; 5) un certifi cat de résidence datant de moins d’un mois, attestant que l’intéressé a sa résidence normale au Grand-Duché de Luxembourg. La durée de validité maximale d’une carte de conducteur est de cinq ans.

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2. Une carte de conducteur peut être renouvelée pour des nouveaux termes consécutifs d’au plus cinq ans, à condition pour le titulaire d’en présenter la demande au moins 15 jours ouvrables avant l’expiration de la carte à la SNCT, accompagnée des éléments prévus au deuxième alinéa du para- graphe 1. Le renouvellement d’une carte de conducteur intervient dans les cinq jours ouvrables suivant la réception, par la SNCT, de la demande conforme aux exigences du premier alinéa. La nouvelle carte est délivrée contre remise de celle venant à échéance, son titulaire étant par ailleurs tenu de décharger les données y mémorisées suivant les modalités du paragraphe 1 de l’article 12 du présent règlement. 3. En cas de perte, de vol, d’endommagement ou de mauvais fonctionnement, une carte de conduc- teur peut être remplacée. Dans le cas de perte ou de vol, le titulaire est obligé de déclarer immédia- tement cette perte ou ce vol aussi bien à une autorité compétente du pays ou la perte ou le vol ont été constaté qu’à la SNCT à laquelle il doit présenter par ailleurs dans les sept jours de calendrier, ensemble avec sa demande de remplacement, une déclaration par laquelle il atteste le motif du remplacement sollicité. Le remplacement d’une carte de conducteur se fait selon les modalités du paragraphe 2. Toutefois, lorsque la carte a été volée ou perdue ou que son état défectueux ne le permet plus, le titulaire de la carte n’est pas tenu par l’obligation de décharger les données mémorisées sur la carte. Une carte de remplacement a la même échéance que la carte perdue, volée, endommagée ou défectueuse qu’elle remplace. Si en application de cette disposition, la carte à remplacer a une durée de validité résiduelle inférieure à deux mois, elle est renouvelée selon les modalités du paragraphe 2. Si la carte à remplacer a été établie par une autorité compétente étrangère, il est procédé selon les modalités du paragraphe 1.

4. Une carte de conducteur peut être échangée à la demande de son titulaire, lorsqu’une des données administratives de la carte est modifi ée. L’échange a lieu selon les modalités du paragraphe 2. Une carte de conducteur peut également être échangée à la demande de son titulaire lorsqu’elle a été émise par une autorité compétente étrangère et que le titulaire a transféré sa résidence normale au Grand-Duché de Luxembourg. En vue de cet échange, les conditions du paragraphe 1 sont appli- cables et la carte est délivrée contre remise de la carte à échanger.

Art. 9. 1. En vue de l’obtention d’une carte d’entreprise, le mandataire de l’entreprise ou de l’orga- nisme intéressé est tenu de présenter à la SNCT une demande dûment signée et indiquant le nom et le numéro d’identité national de l’entreprise ou de l’organisme. La demande doit être appuyée par les éléments suivants: 1) une copie certifi ée conforme à l’original d’un document d’identité du mandataire de l’entreprise ou de l’organisme, en cours de validité; 2) un extrait du Registre de Commerce datant de moins d’un mois, attestant que l’entreprise ou l’or- ganisme a son siège social normal au Grand-Duché de Luxembourg ou tout document en tenant lieu. La durée de validité maximale d’une carte d’entreprise est de cinq ans.

2. Une carte d’entreprise peut être renouvelée pour des nouveaux termes consécutifs d’au plus cinq ans, à condition pour le mandataire de l’entreprise ou de l’organisme titulaire d’en présenter la demande à la SNCT, accompagnée des éléments prévus au deuxième alinéa du paragraphe 1. Le renouvellement d’une carte d’entreprise intervient dans les cinq jours ouvrables suivant la récep- tion, par la SNCT, de la demande conforme aux exigences du premier alinéa. La nouvelle carte est délivrée contre remise de celle venant à échéance.

3. En cas de perte, de vol, d’endommagement, de mauvais fonctionnement ou de modifi cation de données administratives, une carte d’entreprise peut également être renouvelée selon les modalités du paragraphe 2. Dans ce cas, le mandataire de l’entreprise ou de l’organisme titulaire concerné est obligé de présenter, ensemble avec sa demande de remplacement, une déclaration par laquelle il atteste le motif de renouvellement sollicité ainsi que, le cas échéant, la carte endommagée ou à échanger.

Art. 10. 1. En vue de l’obtention d’une carte de contrôle, le directeur général de la Police grand- ducale, le directeur de l’Administration des douanes et accises ou le directeur de l’Inspection du travail et des mines est tenu de présenter à la SNCT une demande indiquant les noms, prénoms et fonctions des candidats-titulaires retenus à cet effet et accompagnée pour chaque candidat-titulaire d’un

NOVEMBRE 2007 6 spécimen de sa signature ainsi que d’une photographie récente, établie sur papier souple, d’une largeur de 35 mm et d’une hauteur de 45 mm, la tête du candidat-titulaire – prise de face devant un fond clair – ayant au moins 20 mm de hauteur. La durée de validité maximale d’une carte de contrôle est de cinq ans.

2. Une carte de contrôle peut être renouvelée pour des nouveaux termes consécutifs de cinq ans, à condition pour l’administration concernée d’en présenter la demande à la SNCT selon les modalités du premier alinéa du paragraphe 1. Le renouvellement de la carte de contrôle intervient dans les cinq jours ouvrables suivant la récep- tion, par la SNCT, de la demande conforme aux exigences du premier alinéa. La nouvelle carte est délivrée contre remise de celle venant à échéance.

3. En cas de perte, de vol, d’endommagement ou de mauvais fonctionnement, une carte de contrôle peut être remplacée. Dans ce cas, le directeur général de la Police grand-ducale, le directeur de l’Administration des douanes et accises ou le directeur de l’Inspection du travail et des mines est obligé de présenter, ensemble avec la demande de remplacement, une déclaration par laquelle il atteste le motif de remplacement sollicité. Le remplacement d’une carte de contrôle se fait selon les modalités du paragraphe 2. Une carte de remplacement a la même échéance que la carte perdue, volée, endommagée ou défectueuse. Si en application de cette disposition la carte à remplacer a une durée de validité rési- duelle inférieure à deux mois, elle est renouvelée selon les modalités du paragraphe 2.

4. Une carte de contrôle peut être échangée à la demande de l’administration concernée, lorsqu’une des données administratives de la carte est modifi ée. L’échange a lieu selon les modalités du para- graphe 3.

5. La cessation des fonctions donnant droit à une carte de contrôle comporte l’obligation pour son titulaire de restituer la carte sans délai au directeur de l’administration dont il dépend ou dont il a dépendu, ledit directeur devant restituer la carte sans délai à la SNCT.

Art. 11. 1. Les cartes d’atelier sont uniquement délivrées aux ateliers agréés conformément à l’an- nexe IB du règlement (CEE) No 3821/85 précité et qui, sauf dans des cas dûment motivés, ne sont pas éligibles pour une carte d’entreprise ou dont les autres activités professionnelles ne sont pas de nature à compromettre la sécurité globale du système.

2. En vue de l’obtention d’une carte d’atelier, le mandataire de l’atelier agréé intéressé est tenu de présenter à la SNCT une demande dûment signée, indiquant le nom et l’adresse de l’atelier ainsi que les noms et prénoms ainsi que le lieu et la date de naissance du candidat-titulaire à l’obtention de la carte, ce dernier devant justifi er de la qualifi cation technique requise en vertu du règlement (CEE) No 3821/85 précité. La demande doit être appuyée par les éléments suivants: 1) une copie certifi ée conforme à l’original d’un document d’identité du candidat-titulaire, en cours de validité; 2) un document attestant les relations professionnelles entre l’atelier et le candidat-titulaire; 3) une photographie récente du candidat-titulaire, établie sur papier souple, d’une largeur de 35 mm et d’une hauteur de 45 mm, la tête du candidat-titulaire – prise de face devant un fond clair – ayant au moins 20 mm de hauteur; 4) une attestation, datant de moins de 24 mois, relative à la participation du candidat-titulaire avec succès à un cours de formation technique d’au moins cinq jours auprès d’un fabricant de tachygraphes. La durée de validité maximale d’une carte d’atelier est d’un an.

3. Une carte d’atelier peut être renouvelée pour des nouveaux termes consécutifs d’un an, à condi- tion pour l’atelier agréé d’en présenter la demande à la SNCT, accompagnée des éléments prévus au deuxième alinéa du paragraphe 2. Le renouvellement de la carte d’atelier intervient dans les cinq jours ouvrables suivant la réception, par la SNCT, de la demande conforme aux exigences du premier alinéa. La nouvelle carte est délivrée contre remise de celle venant à échéance, l’atelier ayant l’autorité sur le titulaire de cette carte étant par ailleurs tenu de décharger et de conserver les données y mémorisées suivant les modalités des paragraphes 2 et 6 de l’article 12 du présent règlement.

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4. En cas de perte, de vol, d’endommagement ou de mauvais fonctionnement, une carte d’atelier peut être remplacée. Dans ce cas, le titulaire est obligé de présenter, ensemble avec sa demande de remplacement, une déclaration par laquelle il atteste le motif de remplacement sollicité.

5. Le remplacement d’une carte d’atelier se fait selon les modalités du paragraphe 3. Toutefois, lorsque la carte a été volée ou perdue ou que son état défectueux ne le permet plus, l’atelier ayant l’autorité sur le titulaire n’est pas tenu par l’obligation de décharger et de conserver les données mémorisées sur la carte. Une carte de remplacement a la même échéance que la carte perdue, volée, endommagée ou défectueuse qu’elle remplace. Si en application de cette disposition, la carte à remplacer a une durée de validité résiduelle inférieure à deux mois, elle est renouvelée selon les modalités du para- graphe 3.

6. La carte d’atelier peut être échangée à la demande de l’atelier ayant l’autorité sur son titulaire, lorsqu’une des données administratives de la carte est modifi ée. L’échange a lieu selon les modalités du paragraphe 4.

7. La cessation des relations professionnelles entre l’atelier et le titulaire d’une carte d’atelier comporte l’obligation pour l’atelier concerné de restituer la carte sans délai à la SNCT.

CHAPITRE 3

La manipulation des données enregistrées

Art. 12. 1. Tout titulaire d’une carte de conducteur doit télécharger les données enregistrées sur sa carte au plus tard à la fi n de chaque mois civil ou avant que celles-ci ne soient perdues et les trans- mettre à l’entreprise ou aux entreprises pour compte de laquelle ou desquelles il a effectué des transports depuis le dernier téléchargement de la mémoire de sa carte.

2. Les données mémorisées sur une carte d’atelier doivent être téléchargées régulièrement par l’atelier ayant l’autorité sur le titulaire de la carte et au plus tard avant la remise de celle-ci à la SNCT soit en vu du renouvellement ou de l’échange de la carte, soit comme suite à la cessation des relations professionnelles entre l’atelier et le titulaire de la carte.

3. Les données enregistrées dans la mémoire d’un tachygraphe numérique doivent être téléchar- gées au plus tard tous les 90 jours ou avant que celles-ci ne soient perdues par le propriétaire ou le détenteur du véhicule qui en est équipé. Le locataire d’un véhicule équipé d’un tachygraphe numé- rique est en droit de récupérer les données qui ont été enregistrées par ce tachygraphe pendant le temps que le véhicule s’est trouvé à sa disposition.

4. Au cas où un tachygraphe numérique est mis hors service, soit de façon défi nitive, soit pour être utilisé sur un autre véhicule, les données enregistrées dans la mémoire de ce tachygraphe doivent être téléchargées par l’atelier procédant à ladite mise hors service. Cet atelier doit en outre faire tenir les données téléchargées, selon le cas, soit au propriétaire ou détenteur, soit au locataire du véhicule sur lequel le tachygraphe en question était monté. Il en est de même en cas de réparation d’un tachygraphe de nature à effacer les enregistrements qui y sont stockés.

5. Lorsque la défaillance d’un tachygraphe numérique ne permet plus le téléchargement des données, l’atelier agréé étant intervenu sur ce tachygraphe doit délivrer soit au propriétaire ou déten- teur, soit au locataire du véhicule concerné, un certifi cat correspondant au modèle reproduit à l’annexe au présent règlement et attestant l’état de choses visé ci-avant.

6. Les entreprises doivent garder les données des cartes de conducteur qui leur ont été transmises pendant au moins deux ans et elles sont tenues de communiquer ces données sans délai sur réqui- sition des agents de contrôle. Les ateliers agréés doivent conserver les données téléchargées de cartes d’atelier pendant au moins deux ans et ils sont tenus de communiquer ces données sans délai sur réquisition des agents de contrôle. Les données téléchargées d’un tachygraphe numérique doivent être gardées au moins pour la durée de deux ans soit par le propriétaire ou détenteur, soit par le locataire du véhicule afférent, ceux- ci étant par ailleurs tenus de communiquer ces données sans délai sur réquisition des agents de contrôle.

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CHAPITRE 4

Dispositions fi nales

Art. 13. Les infractions aux dispositions prévues aux articles 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 16 et 20 para- graphe 3 du règlement (CE) No 561/2006 précité, aux articles 1er, 3 alinéa 1, 12, 13, 14, 15, 16 et aux annexes I, IB et II du règlement (CEE) No 3821/85 précité, à l’AETR précité ainsi qu’aux articles 2, 3, 5, 7 et 12 du présent règlement sont punis d’un emprisonnement de huit jours à cinq ans et d’une amende de 251 euros à 25.000 euros ou d’une de ces peines seulement. Le fait de se livrer à un transport routier sans carte insérée dans le tachygraphe du véhicule ou avec une carte de conducteur non conforme et notamment – l’utilisation ou la détention d’une carte de conducteur par un conducteur autre que le titulaire; – l’utilisation par un conducteur alternativement de deux ou plusieurs cartes de conducteur attribuées à des conducteurs différents, qu’il soit ou non titulaire de l’une d’elle; – l’utilisation d’une carte de conducteur déclarée perdue ou volée; – l’utilisation par leur titulaire, alternativement, de deux cartes de conducteur en cours de validité; – l’utilisation d’une carte de conducteur falsifi ée ou fausse est puni des peines prévues à l’alinéa premier. Toute falsifi cation, effacement ou destruction d’un document de contrôle, tel que prévu notamment à l’article 15, paragraphe 8, du règlement (CEE) No 3821/85 précité, d’une fi che de congé, de l’horaire de service, du tableau de service, des documents prévus au paragraphe 3, d’un document établi afi n de se dégager de la responsabilité prévue à l’article 10 paragraphe 3 ou 4 du règlement (CE) No 561/2006 précité ainsi que la détérioration du tachygraphe ou de la carte de tachygraphe est punie des peines prévues à l’alinéa premier. Néanmoins les peines plus fortes établies par le code pénal ou par d’autres lois spéciales continuent à être appliquées aux cas qui y sont prévus. La confi scation des biens ayant servi à l’infraction ainsi que des bénéfi ces illicites peut être prononcée par les tribunaux. Les dispositions du livre premier du code pénal, ainsi que celles de la loi du 18 juin 1879, modifi ée par celle du 16 mai 1904, portant attribution aux cours et tribunaux de l’appréciation des circonstances atténuantes, sont applicables.

2. Les sanctions prévues au paragraphe 1 sont également applicables aux infractions commises sur le territoire d’un autre Etat membre de l’Union européenne ou d’un pays tiers et constatées sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg, pour autant qu’elles n’ont pas déjà données lieu à sanction. Au cas où l’entreprise ou le conducteur ayant commis l’infraction prévue à l’alinéa précédent prouve que cette infraction a déjà été sanctionnée ou qu’une procédure a été ouverte, aucune sanction n’est appliquée.

3. Pour toute infraction constatée sur le territoire luxembourgeois, les agents prévus au para- graphe 6 fournissent au conducteur une preuve écrite.

4. Le conducteur qui est en infraction aux articles 6, 7, 8 ou 9 du règlement (CE) No 561/2006 précité ne pourra continuer son voyage que lorsqu’il sera à nouveau en conformité avec ces dispositions.

5. Est passible des peines prévues par le paragraphe premier toute personne qui, chargée à un titre quelconque de la direction ou de l’administration de toute entreprise ou établissement, a soit contrevenu par un acte personnel, soit, en tant que commettant, laissé contrevenir, par toute personne relevant de son autorité ou de son contrôle, au présent règlement en ne prenant pas les dispositions de nature à en assurer le respect. Le préposé est passible des mêmes peines lorsque l’infraction résulte de son fait personnel.

6. Les offi ciers de police judiciaire ainsi que les agents de la Police grand-ducale, de l’Administration des douanes et accises et de l’Inspection du travail et des mines sont chargés de rechercher et de constater les infractions prévues aux paragraphes 1 et 2. Dans l’accomplissement de leurs fonctions, les agents de la Police grand-ducale, de l’Administration des douanes et accises et de l’Inspection du travail et des mines ont la qualité d’offi ciers de police judiciaire.

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Leur compétence s’étend à tout le territoire du Grand-Duché de Luxembourg. Ils constatent les infractions qualifi ées comme délits par des procès-verbaux faisant foi jusqu’à preuve du contraire.

Art. 14. Le règlement grand-ducal du 22 janvier 1987 fi xant les sanctions des infractions aux dispo- sitions du règlement (CEE) No 3820/85 du Conseil des Communautés Européennes du 20 décembre 1985 relatif à l’harmonisation de certaines dispositions en matière sociale dans le domaine des trans- ports par route ainsi que le règlement grand-ducal du 29 janvier 1987 portant exécution et fi xant les sanctions des infractions aux dispositions du règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil des Communautés Européennes concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route sont abrogés.

Art. 15. Notre Ministre des Transports, Notre Ministre des Finances, Notre Ministre de Travail et de l’Emploi et Notre Ministre de la Justice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent règlement grand-ducal qui sera publié au Mémorial.

Palais de Luxembourg, le 13 octobre 2006 HENRI

Le Ministre des Transports, Lucien LUX

Le Ministre des Finances, Jean-Claude JUNCKER

Le Ministre de Travail et de l’Emploi, François BILTGEN

Le Ministre de la Justice, Luc FRIEDEN

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ANNEXE

concernant les modalités d’agréation des personnes et des ateliers en charge de l’installation, de l’activation, de l’étalonnage, de la vérifi cation, de la réparation et de la mise hors de service des appareils de contrôle dans le domaine des transports par route

1 Introduction 2 Objet et champ d’application 3 Références réglementaires et normatives 4 Défi nitions 4.1 Installation de tachygraphe 4.2 Installation de tachygraphe analogique 4.3 Installation de tachygraphe numérique 4.4 Règlement 4.5. Agrément 4.6 Agrément de plein droit 4.7 Agrément administratif 4.8 Demandeur d’un agrément 4.9 Candidat à l’agrément 4.10 Atelier agréé 4.11 Expert technicien 4.12 Intervention 4.13 Installation 4.14 Activation 4.15 Etalonnage 4.16 Vérifi cation 4.17 Réparation 4.18 Mise hors service 4.19 Responsable pour la sécurité 5 Agrément pour l’installation, l’activation, l’étalonnage, la vérifi cation, la réparation et la mise hors de service des tachygraphes 5.1 Demande d’agrément 5.2 Cas d’agrément 5.3 Conditions d’obtention d’agrément 5.3.1 Fiabilité 5.3.2 Expérience, formation et rôle du personnel responsable et des experts techniciens 5.3.3 Appareils de contrôle, installations et équipements 5.4 Obligations pour le détenteur de l’agrément 5.4.1 Interventions sur des installations de tachygraphes 5.4.2 Maintenance 5.4.3 Documentation à mettre à disposition 5.5 Réception d’un atelier à agréer et surveillance et contrôle des détenteurs de l’agrément 5.6 Extension d’un agrément à une succursale ou à un atelier mobile 5.7 Transfert d’un agrément 5.8 Durée de validité de l’agrément

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6 Vérifi cations et mise hors service des tachygraphes 6.1 Cas de vérifi cations 6.2 Etendue de la vérifi cation 6.2.1 Vérifi cations préliminaires 6.2.2 Adaptation du tachygraphe au véhicule (chapitre 6.1, cas a) à h)) 6.2.3 Vérifi cation de l’erreur de mesure systématique du tachygraphe (chapitre 6.1, cas a) à f)) 6.2.4 Installation, contrôle de fonctionnement et révision (chapitre 6.1, cas a) à h)) 6.3 Procédures et instructions de travail pour les vérifi cations 6.4 Plaquette d’installation 6.4.1 Premier montage et renouvellement 6.4.2 Données sur la plaquette d’installation 6.4.3 Endroit de fi xation et plombage 6.5 Mise hors service d’un tachygraphe numérique 7 Exigences par rapport aux données mémorisées et déchargées du tachygraphe numérique 7.1 Déchargement des données 7.2 Manipulation et transmission au propriétaire des données déchargées 7.3 Sauvegarde et sécurité des données déchargées 7.4 Exigences par rapport à l’équipement informatique 7.5 Certifi cat sur l’impossibilité de déchargement de données 8 Sécurité des ateliers 8.1 Plombs, feuilles de plombage et plaquettes d’installation 8.2 Les cartes d’atelier 8.2.1 Responsabilités des experts techniciens 8.2.2 Responsabilités de l’atelier 8.3 Les données 9 Traçabilité, audits internes et externes 9.1 Traçabilité 9.2 Audits internes 9.3 Audits externes 10 Dispositions générales 10.1 Stockage et sauvegarde des enregistrements et des données 10.2 Les cartes d’atelier émises par une autorité étrangère 10.3 Documents affi chés 10.4 Interventions sur tachygraphes de fabricants divers 10.5 Remplacement d’un tachygraphe analogique par un tachy- graphe numérique 10.6 Infractions

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1 Introduction

L’observation stricte des temps de conduite et de repos dans le domaine des transports routiers doit être considérée comme un des éléments clés en matière de sécurité routière. En effet, il y a lieu de constater qu’un nombre considérable d’accidents de la circulation routière avec implication des véhicules du genre visé est dû à des temps de conduite excessifs. La prédite observation ne saurait toutefois pas être réalisée sans des dispositifs techniques appropriés, enregistrant de façon exacte, à des coûts avantageux et simple d’utilisation les données pertinentes. Par ailleurs, ces données doivent pouvoir être mises à la disposition des autorités chargées du contrôle de façon simple, permet- tant leur interprétation avec des moyens et des investissements raisonnables. Pour répondre à ces exigences, l’installation et la maintenance des appareils de contrôle doivent se faire dans des ateliers équipés selon les règles de l’art par des personnes à la hauteur de cette tâche. 2 Objet et champ d’application

Conformément aux dispositions du règlement grand-ducal qui précède, les appareils de contrôle utilisés dans des véhicules routiers ne peuvent être installés, étalonnés, vérifi és, réparés ou mis hors service que sous la responsabilité d’ateliers dûment agréés. L’objet de la présente annexe consiste à arrêter les conditions et exigences, d’une part pour la procédure en obtention de l’agrément prévu à l’article 5 du règlement grand-ducal et d’autre part, pour l’exécution des opérations d’installation, d’étalonnage, de vérifi cation, de réparation et de mise hors de service des appareils de contrôle. Par ailleurs l’annexe spécifi e les exigences minimales requises afi n de garantir pour les ateliers un niveau de sécurité suffi sant, une manipulation correcte des données déchargées de la mémoire des appareils et une traçabilité effi cace des opérations effectuées.

3 Références réglementaires et normatives a) Règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil des Communautés Européennes du 20 décembre 1985, concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route tel que modifi é notam- ment par le Règlement (CE) No 2135/98 du Conseil du 24 septembre 1998 et le règlement (CE) No 1360/2002 du Conseil du 13 juin 2002; b) EN 1047-1 (version octobre 1996): Unités de stockage en lieu sûr – Classifi cation et méthodes d’essai de résistance au feu – Partie 1: Meubles réfractaires; c) EN 1143-1 (version août 2005): Unités de stockage en lieux sûrs - Prescriptions, classifi cation et méthodes d’essai pour la résistance a l’effraction Partie 1: Coffres-forts, distributeurs automatiques de billets (DAB), portes fortes et chambres fortes; Les règlements et directives sont tenus à la disposition des intéressés par la Commission Européenne à partir de son site Internet (http://europa.eu.int/eur-lex/fr/index.html). Il en est de même avec la légis- lation luxembourgeoise qui est disponible à partir du site Internet http://www.legilux.public.lu/leg/index. html L’autorité compétente pour la diffusion des normes EN au Luxembourg est le «SERVICE DE L’ENERGIE DE L’ETAT – Organisme Luxembourgeois de Normalisation»

4 Défi nitions

Pour les besoins de la présente annexe, les défi nitions suivantes sont utilisées:

4.1 Installation de tachygraphe

Appareil de contrôle tel que spécifi é par le règlement (CEE) No 3821/85 modifi é du Conseil des Communautés Européennes du 20 décembre 1985, concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route. Le tachygraphe est un ensemble technique composé d’un capteur de mouve- ment, d’une unité véhicule, d’un tachymètre et des liaisons mécaniques ou électriques entre ces éléments et, le cas échéant, de la plaquette d’installation et des plombages. Pour les besoins de la présente annexe, le terme de «Tachygraphe» est synonyme du terme «Installation de tachygraphe».

4.2 Installation de tachygraphe analogique

Tachygraphe conforme à l’annexe I du règlement (CEE) No 3821/85 modifi é. Pour les besoins de la présente annexe, le terme de «Tachygraphe analogique» est synonyme du terme «Installation de tachygraphe analogique».

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4.3 Installation de tachygraphe numérique Tachygraphe conforme à l’annexe IB du règlement (CEE) No 3821/85 modifi é. Pour les besoins de la présente annexe, le terme de «Tachygraphe numérique» est synonyme du terme «Installation de tachygraphe numérique».

4.4 Règlement

Le règlement grand-ducal du 13 octobre 2006 concernant les modalités relatives à l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route et fi xant les sanctions des infractions aux disposi- tions du règlement (CEE) No 3821/85 modifi é du 20 décembre 1985 du Conseil des Communautés Européennes concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route; la présente annexe fait partie intégrante du règlement grand-ducal.

4.5 Agrément

Autorisation offi cielle temporaire et renouvelable pour effectuer des opérations d’installation, d’acti- vation, d’étalonnage, de vérifi cation, de réparation ou de mise hors service de tachygraphes. 4.6 Agrément de plein droit: Type d’agrément réservé aux fabricants de véhicules ou de tachygraphes pour autant que les véhi- cules ou les tachygraphes relèvent de leur propre fabrication.

4.7 Agrément administratif

Type d’agrément réservé au mandataire offi ciel d’un fabricant de véhicules ou de tachygraphes avec siège social au Luxembourg et à tout atelier avec siège social au Luxembourg.

4.8 Demandeur d’un agrément

Fabricant de véhicules ou de tachygraphes ou mandataire offi ciel d’un tel fabricant avec siège social au Luxembourg demandant l’obtention d’un agrément administratif d’un atelier.

4.9 Candidat à l’agrément

Atelier pour compte duquel une demande en obtention d’un agrément a été introduite. 4.10 Atelier agréé: Atelier détenteur d’un agrément en cours de validité.

4.11 Expert technicien

Employé technique d’un atelier agréé ayant participé avec succès à un stage introductif de cinq jours en matière de tachygraphe et au moins tous les trois ans de deux journées de formation continue concernant la construction, la fonction, l’installation, l’activation, l’étalonnage, la vérifi cation, la répa- ration et la mise hors service d’installations de tachygraphes auprès d’un fabricant de véhicules ou de tachygraphes.

4.12 Intervention

Opération d’installation, d’activation, d’étalonnage, de vérifi cation, de réparation ou de mise hors service d’un tachygraphe.

4.13 Installation

Montage d’un tachygraphe dans un véhicule.

4.14 Activation

Intervention sur un tachygraphe numérique nécessitant l’emploi d’une carte d’atelier et le code d’identifi cation personnel (PIN-Code) afférent visant à rendre le tachygraphe pleinement opérationnel dans toutes ses fonctions, y inclus les mécanismes de sécurité.

4.15 Etalonnage

Mise à jour ou confi rmation des paramètres du véhicule; dans le cas d’un tachygraphe numérique, ces paramètres sont conservés en mémoire et l’étalonnage nécessite l’emploi d’une carte d’atelier et du code d’identifi cation (PIN-Code).

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4.16 Vérifi cation

Intervention composée d’une série d’opérations destinées à assurer aussi bien le fonctionnement correct d’un tachygraphe que le réglage correct des paramètres du véhicule.

4.17 Réparation

Intervention sur un tachygraphe suite à une défaillance technique visant à rétablir le bon fonction- nement tout en nécessitant la coupure de l’alimentation électrique, le démontage et, le cas échéant, le désassemblage d’un composant.

4.18 Mise hors service

Intervention sur un tachygraphe visant à l’écarter du véhicule dans lequel il était installé, soit pour défi nitivement exclure son utilisation future, soit pour le réparer et/ou pour l’installer plus tard sur un autre véhicule ou sur le véhicule d’origine.

4.19 Responsable pour la sécurité

Employé d’un atelier agréé, nommément désigné par la direction ou les responsables de l’atelier, en charge de l’exécution correcte ou de la surveillance de l’exécution correcte des dispositions du chapitre 8 de la présente annexe.

5 Agrément pour l’installation, l’activation, l’étalonnage, la vérifi cation, la réparation et la mise hors de service des tachygraphes

5.1 Demande d’agrément

L’agrément incombe au ministre des Transports.

Exigence 1: La demande d’agrément est à adresser au Ministère des Transports à Luxembourg moyennant le formulaire prévu à cette fi n.

Exigence 2: Le cas échéant, les pièces justifi catives sont à joindre à la demande. Suivant les défi nitions des paragraphes 4.6 et 4.7, seul un fabricant de véhicules ou de tachygraphes ou son mandataire offi ciel au Luxembourg peut introduire une demande d’agrément. Les formulaires pour la demande d’agrément peuvent être retirés auprès de la Société Nationale de Contrôle Technique s.à r.l. (SNCT), bp 23, L-5201 Sandweiler ou être téléchargés depuis son site internet www.snct.lu.

5.2 Cas d’agrément

Les cas d’agrément suivants sont possibles: a) Installation, étalonnage et vérifi cation de tachygraphes analogiques; b) Installation, étalonnage, vérifi cation et réparation des tachygraphes analogiques; c) Installation, activation, étalonnage, vérifi cation et mise hors service des tachygraphes numériques. d) Installation, activation, étalonnage, vérifi cation, réparation et mise hors service des tachygraphes numériques. Plusieurs cas d’agrément peuvent être combinés.

5.3 Conditions d’obtention d’agrément

5.3.1 Fiabilité

Exigence 3: Le candidat à l’agrément doit porter garantie pour l’application fi able des pouvoirs et des missions lui attribués par l’agrément. En particulier, la transposition en bonne et due forme du pouvoir de surveillance et de direction doit être garantie.

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5.3.2 Expérience, formation et rôle du personnel responsable et des experts techniciens

Exigence 4: Le candidat à l’agrément doit démontrer les compétences et les expériences en matière de tech- nique automobile, d’électronique et de mécanique de précision des experts techniciens qu’il chargera de l’exécution fi able des activités faisant l’objet de l’agrément.

Exigence 5: Les experts techniciens doivent avoir les qualités morales nécessaires pour l’accomplissement des tâches qui leur sont confi ées. En particulier, une personne précédemment condamnée pour avoir commis des délits en relation avec l’étalonnage et la vérifi cation d’installations de tachygraphes doit avoir fait l’objet d’une réhabilitation complète.

Exigence 6: Lesdits experts doivent avoir suivi avec succès un stage d’introduction d’une durée d’au moins trois jours pour les activités couvertes par l’agrément sous a) du paragraphe 5.2 et d’une durée d’au moins deux jours supplémentaires pour chacune des activités couvertes par les agréments sous b), c) et d) du même paragraphe. Cette (ces) formation(s) doi(ven)t être dispensée(s) par un fabricant de tachygraphes ou par son mandataire en ce qui concerne la construction, la fonction, l’installation, l’activation, l’étalonnage, la vérifi cation, la mise hors de service et, le cas échéant, la réparation des tachygraphes1 2

Exigence 7: Les formations doivent être tenues à jour au moins tous les trois ans par deux jours de formation supplémentaires par cas d’agrément. Les certifi cats de participation aux stages de mise à jour pour les activités couvertes par les agréments sous c) et d) du paragraphe 5.2 doivent être transmis immé- diatement à l’autorité mentionnée sous 5.5. Le contenu et la qualité des prédits cours de formation peuvent être vérifi és lors des audits externes dont mention au chapitre 9.3. La non-conformité du contenu ou de la qualité des cours de formation dispensés selon les règles de l’art en la matière peut être sanctionnée par un retrait temporaire ou défi nitif de l’agrément de l’atelier et, le cas échéant, de la ou des carte(s) d’atelier de(s) (I’)expert(s) technicien(s).

Exigence 8: Tout atelier agréé doit désigner un responsable de sécurité.

Exigence 9: Tout atelier agréé doit disposer d’un organigramme de son personnel.

5.3.3 Appareils de contrôle, installations et équipements

Exigence 10: Le candidat à l’agrément doit avoir à sa libre disposition un atelier fi xe permettant l’accès et l’accueil sécurisé de véhicules aux poids et dimensions usuels dans le domaine.

Exigence 11: En outre, l’atelier du candidat à l’agrément doit être équipé au moins des appareils de contrôle, des installations et des équipements suivants, tous à l’état actuel de la technique; a) fosse, pont élévateur, ou rampe d’une limite de charge suffi sante; b) banc d’essai à rouleaux approprié dont le bon fonctionnement est assuré par un étalonnage pério- dique ou surface de référence plane soit d’une longueur d’au moins 40 mètres, soit d’une longueur d’au moins 20 mètres en cas d’utilisation d’un appareil électronique pour mesurer le coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w») dont le bon fonctionnement est assuré par un étalonnage périodique;

1 Les certifi cats de participation au stage d’introduction sont à joindre à la demande (de renouvellement) d’agrément. 2 En principe, l’homologation des experts est limitée à une durée de trois ans; toutefois, elle peut être renouvelée sous condi- tion pour l’expert intéressé de suivre avec succès une formation continue en la matière visée et de demander le renouvelle- ment dans les conditions du paragraphe 5.1.

NOVEMBRE 2007 16 c) appareils de contrôle dont le bon fonctionnement est assuré par un étalonnage périodique pour mesurer des vitesses et des longueurs de parcours; d) appareils de contrôle dont le bon fonctionnement est assuré par un étalonnage périodique pour mesurer la constante du tachygraphe (valeur «k») respectivement le coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w»); e) installations destinées à prévenir des manipulations abusives: équipement de plombage et marque de scellement3, feuilles de plombage autodestructibles en cas d’enlèvement, sceaux, etc. f) installation de remplissage des pneumatiques muni d’un instrument de mesure de la pression étalonné; g) outils et autres instruments de mesure suivant spécifi cations du fabricant de véhicules ou de tachygraphes;

Exigence 12: pour les cas d’agrément sous a) et b) du paragraphe 5.2, des équipements pour le contrôle et l’étalonnage du tachygraphe analogique à vérifi er suivant les spécifi cations du fabricant de véhicules ou de tachygraphes; au minimum, un instrument d’évaluation pour feuilles d’enregistrement avec loupe, un appareil de vérifi cation de l’horloge du tachygraphe et des gabarits de contrôle sont nécessaires;

Exigence 13: pour les cas d’agrément sous c) et d) du paragraphe 5.2, des équipements pour le contrôle et l’étalonnage du tachygraphe numérique à vérifi er suivant les spécifi cations du fabricant de véhicules ou de tachygraphes; y inclus un équipement approprié permettant en toute sécurité le déchargement, le stockage, la manipulation et la transmission sécurisée au propriétaire des données stockées dans la mémoire du tachygraphe ainsi qu’un coffre-fort de taille suffi sante présentant une résistance à l’at- taque avec effraction au moins du degré I suivant la norme EN 1143-1, équipé d’une fermeture permettant de retracer les personnes ayant accédé à son intérieur et d’une résistance au feu classifi ée au moins S 60 DIS suivant la norme EN 1047-1, ces facultés devant être certifi ées par le European Certifi cation Board Security Systems (ECB.S) moyennant des plaquettes fi xées à l’intérieur, ou toute autre unité de stockage en lieu sûr répondant au moins aux mêmes critères.

5.4 Obligations pour le détenteur de l’agrément

5.4.1 Interventions sur des installations de tachygraphes

Exigence 14: Les interventions sur des tachygraphes sont exclusivement exécutées par des experts techniciens énoncés nominativement dans l’agrément qui mentionne par ailleurs les détails en ce qui concerne le lieu de travail (atelier), l’activité (installation, activation, étalonnage, vérifi cation, réparation, mise hors service) ainsi que les produits visés (marques et types de tachygraphes).

Exigence 15: Toutes les interventions sur des installations de tachygraphe telles que l’installation, l’activation, l’étalonnage, la vérifi cation, la réparation et la mise hors service doivent être exécutées suivant les dispositions de la présente annexe.

5.4.2 Maintenance

Exigence 16: Les installations et les équipements dont est question au paragraphe 5.3.3 doivent être maintenus en état réglementaire et leur état technique doit être conforme aux indications de leur constructeur. En particulier, les équipements dont le bon fonctionnement est assuré par un étalonnage périodique doivent fonctionner correctement et dans les tolérances spécifi ées. A cette fi n, ils doivent être étalonnés suivant les spécifi cations de leurs fabricants au moins dans les intervalles prescrits par celui-ci et porter un marquage y afférent en cours de validité. Par ailleurs, les enregistrements relatifs aux interventions de maintenance, d’étalonnage et de calibrage de ces équipements doivent être archivés pendant une durée de cinq années et tenus à la disposition des auditeurs externes.

3 Une marque de scellement sera attribuée à tout détenteur d’un agrément par le ministre des Transports.

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5.4.3 Documentation à mettre à disposition

Exigence 17: Afi n de servir comme ouvrages de référence aux experts techniciens, la documentation suivante, facilement accessible et dans la version la plus récente, doit être à leur disposition: – le règlement; – la présente annexe du règlement; – les procédures et instructions de travail dont est question au chapitre 6.3 de la présente annexe; – les procédures et instructions de travail dont est question au chapitre 7 de la présente annexe; – les procédures de sécurité dont question au chapitre 8 de la présente annexe; – manuels techniques et instructions de travail des fabricants de véhicules et de tachygraphes; – le règlement (CE) No 561/2006 du Parlement européen et du Conseil du 15 mars 2006 relatif à l’harmonisation de certaines dispositions de la législation sociale dans le domaine des transports par route, modifi ant les règlements (CEE) No 3821/85 et (CE) No 2135/98 du Conseil et abrogeant le règlement (CEE) No 3820/85 du Conseil; – le règlement (CEE) No 3821/85 modifi é du Conseil des Communautés Européennes du 20 décembre 1985, concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route; – le règlement (CE) No 2135/98 du Conseil du 24 septembre 1998 modifi ant le règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil des Communautés Européennes du 20 décembre 1985, concernant l’ap- pareil de contrôle dans le domaine des transports par route et la directive 88/599/CEE concernant l’application des règlements (CEE) No 3820/85 et (CEE) n° 3821/85; – le règlement (CE) No 1360/2002 de la Commission du 13 juin 2002 portant septième adaptation au progrès technique du règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route; – le règlement (CEE) No 3688/92 de la Commission du 21 décembre 1992 portant adaptation au progrès technique du règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route; – le règlement (CE) No 2479/95 de la Commission du 25 octobre 1995 portant adaptation au progrès technique du règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route; – le règlement (CE) No 1056/97 de la Commission du 11 juin 1997 portant adaptation au progrès technique du règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route; – la directive 92/6/CEE du Conseil, du 10 février 1992, relative à l’installation et à l’utilisation, dans la Communauté, de limiteurs de vitesse sur certaines catégories de véhicules à moteur; – la directive 92/24/CEE du Conseil, du 31 mars 1992, relative aux dispositifs limiteurs de vitesse ou à des systèmes de limitation de vitesse similaires montés sur certaines catégories de véhicules à moteur; – la directive 2004/11/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 février 2004 modifi ant la directive 92/24/CEE du Conseil relative aux dispositifs limiteurs de vitesse ou à des systèmes de limitation de vitesse similaires montés sur certaines catégories de véhicules à moteur; – la loi du 2 août 2002 relative à la protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.

5.5 Réception d’un atelier à agréer et surveillance et contrôle des détenteurs de l’agrément

La SNCT est l’autorité compétente pour la réception des ateliers (fi xes ou mobiles) à agréer ainsi que pour réceptionner leurs succursales et leurs installations. A cette fi n la SNCT procède à un audit initial selon les dispositions du chapitre 9.3. L’Administration des douanes et accises supervise les détenteurs d’un agrément et les contrôle régulièrement.

5.6 Extension d’un agrément à une succursale ou à un atelier mobile

Exigence 18: Le détenteur d’un agrément peut à tout moment demander auprès du ministre des Transports l’ex- tension de son agrément en faveur d’une succursale lui appartenant ou lui subordonnée ainsi que pour un atelier mobile, sous condition toutefois que toute succursale et tout atelier mobile particulier

NOVEMBRE 2007 18 satisfera aux exigences des paragraphes 5.3.1, 5.3.2 et 5.3.3 et qu’une observation rigoureuse des obligations et conditions du paragraphe 5.4 soit garantie.4

5.7 Transfert d’un agrément

Le transfert d’un agrément d’un atelier agréé au profi t d’un autre atelier n’est pas autorisé. En cas de changement du propriétaire ou suite à des modifi cations majeures en ce qui concerne l’infrastruc- ture ou les équipements d’un atelier agréé, la SNCT doit en être informée et celle-ci peut vérifi er la conformité des nouvelles conditions de fonctionnement aux dispositions de la présente annexe. Un atelier ne peut sous-traiter aucune des interventions pour lesquelles il est agréé.

5.8 Durée de validité de l’agrément

La durée de validité est de trois ans. Elle peut être prolongée pour de nouvelles périodes succes- sives de trois ans sous condition pour l’atelier agréé d’en faire la demande moyennant le formulaire prévu à cette fi n en y joignant les preuves de formation continue des experts techniciens. Par ailleurs, le renouvellement de l’agrément dépend du résultat d’un audit de renouvellement suivant les disposi- tions du chapitre 9.3. que la SNCT est en droit d’exécuter avant tout renouvellement d’un agrément. Cet audit peut être complet ou partiel.

6 Vérifi cations et mise hors service des tachygraphes

6.1 Cas de vérifi cations

Exigence 19: Chacune des manipulations ou circonstances suivantes donne lieu à une vérifi cation: a) toute installation suivie, le cas échéant, de l’activation d’un tachygraphe; b) toute vérifi cation et toute réparation d’un tachygraphe; c) toute inexactitude de l’horloge du tachygraphe supérieure à 20 minutes; d) toute modifi cation du coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w»); e) toute modifi cation de la circonférence effective des pneumatiques (valeur «1»), due à un change- ment des dimensions des pneumatiques; f) expiration d’un délai de deux ans après la dernière vérifi cation; g) tout changement du numéro d’immatriculation du véhicule dans le cas d’un véhicule équipé d’un tachygraphe numérique. Au sens de la présente annexe, le cas d’une intervention limitée sur une installation de tachygraphe consiste dans: h) tout remplacement de plombages ou de scellements de connections mécaniques ou électriques d’installations de tachygraphes.

6.2 Etendue de la vérifi cation

6.2.1 Vérifi cations préliminaires

Exigence 20: Toute vérifi cation d’un tachygraphe selon les dispositions des chapitres 6.2.2 à 6.2.4 doit être précédée par les vérifi cations suivantes et les résultats de ces vérifi cations doivent être reportés dans le registre dont question au chapitre 9.1: – présence et état des plombs ou feuilles de plombage obligatoires, fi xées lors de vérifi cations antérieures; – concordance entre les informations inscrites sur la plaquette d’installation et les données program- mées dans le cas d’un tachygraphe numérique; – présence d’un équipement, d’un appareil ou d’une installation entre le capteur de mouvement et l’unité véhicule susceptible d’entraver le fonctionnement correct du tachygraphe.

4 Les ateliers mobiles ne sont pas soumis à l’obligation de la mise à disposition permanente des éléments énumérés au paragraphe 5.3.3, sous condition pour ces éléments de faire l’objet d’un accord contractuel avec le client concerné, garan- tissant ainsi la libre disponibilité de ces équipements dans les ateliers de celui-ci; en pareils cas, les ateliers clients feront tout comme l’atelier mobil l’objet d’un agrément et d’une surveillance suivant les dispositions du paragraphe 5.5 et seront inclus dans l’agrément administratif.

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Exigence 21: En cas de présence d’un équipement, d’un appareil ou d’une installation entre le capteur de mouve- ment et l’unité véhicule susceptible d’entraver le fonctionnement correct du tachygraphe, outre l’en- registrement de cet état de chose dans le registre dont est question au chapitre 9.1, avant la mise en place de nouveaux plombs, l’Administration des douanes et accises en doit être informée par écrit par un responsable de l’atelier qui indique également à cette administration les numéros d’immatri- culation et d’identifi cation (numéro de châssis) du véhicule concerné. 6.2.2 Adaptation du tachygraphe au véhicule (chapitre 6.1, cas a) à h)) a) Vérifi er la constante du tachygraphe (valeur «k») sur la plaque signalétique. b) Brancher l’appareil de contrôle décrit au deuxième alinéa sous d) du paragraphe 5.3.3 pour mesurer la constante du tachygraphe (valeur «k») respectivement le coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w»). c) Faire rouler le véhicule dans les conditions suivantes:5 – véhicule non chargé à l’exception du conducteur, en ordre de marche; – pneumatiques dans un état réglementaire, remplis à la pression recommandée par le fabricant du véhicule; – mouvement rectiligne sur terrain plat à une vitesse approximative de 5 km/h ou sur un banc d’essai à rouleaux à une vitesse de 50 km/h ± 5km/h, le cas échéant ces valeurs peuvent être remplacées par des valeurs recommandées par le constructeur du banc d’essai. Il peut être dérogé des conditions d’état normal d’un véhicule, tel que visé par le premier et par le troisième tiret, sous condition que 1(es) erreur(s) induites par cette façon de procéder puissent être compensés en adaptant les valeurs mesurées par voie de calcul (en comparant avec les valeurs et les tableaux de compensation des fabricants de véhicules ou de tachygraphes). d) Constater le coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w»)5. [w] = nombre de rotations ou d’impulsions au connecteur du tachygraphe pour 1 kilomètre parcouru. e) Ajuster le coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w») et la constante du tachygraphe (valeur «k») endéans une plage de tolérances de ± 2% de façon que l’appareil puisse, après sa mise en place, respecter les valeurs limites6; pour des appareils non électroniques, l’ajustement est à réaliser moyennant l’utilisation d’un engrenage tout en vérifi ant les valeurs limites précitées. f) Le cas échéant, vérifi er la bonne installation et le bon fonctionnement de l’arbre de transmission. 6.2.3 Vérifi cation de l’erreur de mesure systématique du tachygraphe (chapitre 6.1, cas a) à f)) a) Dans le cas d’un tachygraphe analogique, écrire les données du véhicule ainsi que la date sur une feuille d’enregistrement, munir celle-ci du cachet «Feuille d’essai» et positionner la feuille d’enregis- trement dans l’unité véhicule du tachygraphe. b) Vérifi er le tachygraphe moyennant un équipement de contrôle étalonné pour surveiller les limites autorisées:6 c) Création d’un «diagramme de référence»: – viser trois points de référence selon l’indicateur de vitesse (p.ex. 40, 80, 120 km/h pour vitesse maximale de 125 km/h); – établir un diagramme de référence (monter momentanément jusqu’à la vitesse maximale, couper le tachygraphe après environ 60 secondes = descente instantanée de la ligne de référence); – nouvelle montée jusqu’à vitesse maximale, descendre vitesse par trois paliers d’une durée d’en- viron 60 secondes chacun; – contrôler la feuille d’enregistrement moyennant une loupe ou les données enregistrées sur la carte d’atelier ou sur la carte de conducteur moyennant un équipement adapté.

5 Le véhicule doit rouler sur une surface de référence plane soit d’une longueur d’au moins 40 mètres, soit d’une longueur d’au moins 20 mètres en cas d’utilisation d’un appareil électronique dont le fonctionnement conforme est garanti par un étalonnage périodique pour mesurer le coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w») ou la constante de l’appareil (valeur k) ou sur un banc d’essai à rouleaux approprié dont le fonctionnement conforme est garanti par un étalonnage périodique. 6 Selon le cas, voire l’annexe du règlement (CEE) No 3821/85 modifi é du Conseil des Communautés Européennes du 20 décembre 1985, concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route (Annexe 1) ou l’annexe du règlement (CE) No 1360/2002 de la Commission du 13 juin 2002 portant septième adaptation au progrès technique du règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route (Annexe 1B).

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Remarques: Au cas où le diagramme de référence obtenu suivant la procédure susnommée serait inexploitable, le tachygraphe doit être remis en bon état par le fabricant ou par un atelier mandaté par lui; la vérifi - cation de l’appareil selon le présent paragraphe devant être répétée par la suite. Le diagramme de référence sert comme preuve des enregistrements réglementaires. Lors de l’opération d’installation d’un tachygraphe, la vérifi cation suivant le présent paragraphe n’est pas obligatoire au cas où celle-ci aurait déjà été effectuée auparavant par le fabricant du tachygraphe ou par un atelier mandaté, sous condition toutefois que cette vérifi cation date de moins d’une année.

6.2.4 Installation, contrôle de fonctionnement et révision (chapitre 6.1, cas a) à h)) a) Mise en place du tachygraphe dans le véhicule et raccordement mécanique et/ou électrique. b) Contrôle de fonctionnement, soit moyennant un essai sur route soit moyennant un test sur banc d’essai à rouleaux. c) Lors d’une révision d’un tachygraphe installé selon le paragraphe 6.1, alinéas a) à f), le coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w») ajusté est vérifi é et inscrit sous la rubrique [w] de la plaquette d’installation; au cas de tachygraphes à ajustement électronique de la constante du tachygraphe (valeur «k») au coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w»), la constante «k»est vérifi ée et inscrite sous la rubrique [w] de la plaquette d’installation. d) Tout raccordement mécanique ou électrique démontable doit être protégé contre des interventions abusives (plombages, scellements etc.).7 e) Montage ou renouvellement de la plaquette d’installation suivant le paragraphe 6.4

6.3 Procédures et instructions de travail pour les vérifi cations Exigence 22: Les opérations défi nies au chapitre 6.2 doivent être défi nies moyennant des procédures et instruc- tions de travail écrites. La prédite documentation doit être tenue à jour et mise à disposition des experts techniciens. 6.4 Plaquette d’installation

6.4.1 Premier montage et renouvellement

– Après toute vérifi cation subséquente au montage d’une installation d’un tachygraphe, (selon para- graphe 6.1, cas a)), le véhicule est à pourvoir d’une plaquette d’installation. – La plaquette d’installation est à remplacer par une nouvelle plaquette suite à toute autre vérifi - cation (selon paragraphe 6.1, cas b) à e)), une vérifi cation dans les conditions du point f) du para- graphe 6.1 n’entraînant pas un tel remplacement sous condition qu’aucune autre intervention n’ait été effectuée. – La plaquette d’installation fait offi ce de certifi cat pour l’exécution conforme de l’installation ou de la vérifi cation d’un tachygraphe.

6.4.2 Données sur la plaquette d’installation

Les données suivantes doivent fi gurer sur la plaquette d’installation: – nom et adresse ou logo de l’atelier ou de l’organisme responsable pour la mise place de la plaquette d’installation; – date de la vérifi cation; – numéro d’immatriculation ou au moins les 8 derniers caractères alphanumérique du numéro d’iden- tifi cation du véhicule (VIN); – coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w») ajusté respectivement constante de l’appareil de contrôle (valeur «k») ajustée sous la forme «[W] = … U/km» ou «[W] = … Imp/km»; – Circonférence effective des pneumatiques sous la forme «I = mm».

7 Voire annexe du règlement (CEE) No 3821/85 modifi é du Conseil des Communautés Européennes du 20 décembre 1985, concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route et annexe du règlement (CE) No 1360/2002 de la Commission du 13 juin 2002 portant septième adaptation au progrès technique du règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route (Annexe 1 B).

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6.4.3 Endroit de fi xation et plombage

– la plaquette d’installation est à fi xer à un endroit bien visible de la cabine de conducteur, de préfé- rence sur le tachygraphe ou le tachymètre; – la plaquette d’installation est à plomber; l’utilisation d’une feuille de plombage est autorisée.

6.5 Mise hors service d’un tachygraphe numérique

Préalablement à toute mise hors service d’un tachygraphe numérique, les données enregis- trées dans la mémoire de l’appareil doivent être déchargées en accord avec les dispositions du chapitre 7.1. L’appareil mis hors service doit être retourné soit au propriétaire du véhicule pour une utilisation ultérieure, soit au fabricant de l’appareil ou son mandataire pour une réparation, pour des raisons de garantie ou de mise à la ferraille.

7 Exigences par rapport aux données mémorisées et déchargées du tachygraphe numérique

Les exigences du présent chapitre sont applicables pour les ateliers agréés selon le cas c) et d) du chapitre 5.2.

Exigence 23: Les opérations défi nies au présent chapitre doivent être défi nies moyennant des procédures et instructions de travail écrites. Ladite documentation doit être tenue à jour et mise à disposition des experts techniciens.

7.1 Déchargement des données

Exigence 24: Toute mise hors service d’un tachygraphe numérique doit être précédé par un déchargement des données stockées dans la mémoire de celui-ci depuis le dernier déchargement identifi able effectué moyennant une carte d’entreprise. L’atelier agréé doit informer par écrit le détenteur de cette carte du déchargement et tenir à la disposition de celui-ci les données pour une durée d’au moins une année. Les ateliers agréés sont autorisés à procéder à des déchargements de données au-delà des circons- tances dans lesquelles un déchargement est obligatoire (p. ex. en sous-traitance de stockage des données pour des entreprises de transports). Ces déchargements peuvent concerner une partie ou l’intégralité de la mémoire de l’unité véhicule. En pareil cas, toutes les dispositions du présent cahier des charges quant à la sécurité, la traçabilité et les audits sont applicables.

7.2 Manipulation et transmission au propriétaire des données déchargées

Exigence 25: Les données déchargées sont à transmettre à l’entreprise de transport appropriée uniquement sur demande écrite de celle-ci. L’entreprise de transport appropriée est celle qui détient la carte d’entre- prise avec laquelle l’accès à ces données a été verrouillé. La transmission des données à une troisième partie est uniquement autorisée suite à une autorisation écrite de la prédite entreprise de transport. Des données plus anciennes peuvent également être restituées aux entreprises de transports appropriées à condition pour celles-ci de les demander par écrit et à condition que ces entreprises soient identifi ables comme propriétaires de ces données moyennant leurs cartes d’entreprise.

Exigence 26: L’atelier agréé prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la transmission des données déchargées uniquement aux personnes ou aux organisations autorisées.

Exigence 27: L’atelier agréé transmet à l’entreprise de transport appropriée, ensemble avec les données déchar- gées, un «Certifi cat de déchargement et de transmission de données» suivant le modèle qui suit, dûment rempli et signé par les personnes compétentes.

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Certifi cat sur l’impossibilité*) de déchargement et de transmission de données

Numéro du certifi cat: ______

Informations sur le véhicule Informations sur l’atelier agréé: et l’entreprise de transports:

Véhicule: Nom: Numéro d’immatriculation: Adresse: Numéro de châssis: Numéro d’agrément Fabricant: Nom de l’expert technicien: Modèle: Numéro de carte d’atelier:

Entreprise/Organisme de transport: Nom: Adresse: Numéro de carte d’entreprise:

Informations sur l’unité véhicule: Informations sur le téléchargement

Fabricant: Affi ch. des données à l’écran possible? Oui/Non*) Modèle: Impression des données possible? Numéro de série: Oui/Non*) Année de fabrication: Déchargement de données possible? Numéro d’homologation: Oui/Non*) Si oui, toutes les données? Oui/Non*) Si non, pourquoi? Date de déchargement: Date de transmission au demandeur: Moyen de transmission:

Déclaration:

Le présent document atteste que la société ou l’organisme de transport identifi é ci-dessus a déposé une demande écrite pour le déchargement et la transmission des données enregistrées dans l’unité véhicule identifi é ci-dessus. Les données sollicitées ont été déchargées et transmises au demandeur conformément aux dispo- sitions légales en la matière.*) Pour des raisons liées à un dysfonctionnement technique, il n’est pas possible de décharger et de transmettre les données sollicitées au demandeur.*) Nom, prénom et signature de l’expert technicien: Nom, prénom et signature du responsable de l’atelier: *) = biffer ce qui ne convient pas

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Exigence 28: Lors de chaque déchargement de données, l’atelier agréé établit une liste de toutes les opérations de verrouillage et de déverrouillage depuis le dernier déchargement de données des entreprises de transport ayant opéré le véhicule. Cette liste inclut le nom des entreprises de transports, leurs adresses et les numéros des cartes d’entreprise.

Exigence 29: Le transfert des données déchargées vers l’entreprise de transport appropriée doit se faire moyen- nant une des méthodes suivantes: – remise au conducteur du véhicule ou à un autre messager d’un disque CD/DVD ou d’un autre support informatique contenant les données encryptées; – envoi des données encryptées par courrier électronique ou par d’autres moyens basés sur la tech- nologie de l’internet; – envoi d’un disque CD/DVD ou autre support informatique contenant les données encryptées par lettre recommandée contre accusé de réception.

7.3 Sauvegarde et sécurité des données déchargées

Exigence 30: Le déchargement et le stockage des données ne doit en rien affecter les mécanismes de sécurité qui protégent leur intégrité et leur authenticité. Par ailleurs, les signatures/certifi cats numériques associés aux données doivent faire partie intégrante des sauvegardes qui doivent être effectuées en conformité à la loi du 2 août 2002 relative à la protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.

Exigence 31: L’atelier agréé doit tenir les données déchargées à disposition des agents et fonctionnaires des organismes de contrôle compétents. (voir chapitre 9.3)

7.4 Exigences par rapport à l’équipement informatique

Exigence 32: Afi n de préserver l’intégrité et l’authenticité des données déchargées (voir chapitre 7.3) seuls des équipements intelligents dédiés (IDE) à des moyens de sauvegarde externes appropriés ou approuvés sont autorisés. Ces équipements doivent être protégés contre une utilisation non autorisée moyennant des mécanismes d’identifi cation personnelles (p. ex.: code secret personnel). Il en est de même pour chaque ordinateur par l’intermédiaire duquel, l’accès aux données des tachygraphes est possible. La transmission électronique des données doit se faire moyennant des envois sécurisés (SSL, SMIME, …). Les équipements susmentionnés doivent être équipés de lecteurs de carte.

7.5 Certifi cat sur l’impossibilité de déchargement de données

Exigence 33: Au cas où le dysfonctionnement d’un tachygraphe numérique ne permettrait pas le déchargement complet des données enregistrées, le «Certifi cat de déchargement et de transmission de données» dont question au chapitre 7.2 est à remplir comme «Certifi cat sur l’impossibilité de déchargement de données». Au cas où le dysfonctionnement susmentionné ne permettrait aucun déchargement, le «Certifi cat sur l’impossibilité de déchargement de données» est à transmettre au dernier utilisateur du véhicule. Au cas où la dernière entreprise ayant opéré le véhicule peut être identifi ée mais les données ne peuvent être déchargées que partiellement, le «Certifi cat sur l’impossibilité de déchargement de données» est à transmettre à cette entreprise et les données déchargées sont à stocker suivant les dispositions du chapitre 7.3. Au cas où l’utilisation future de l’unité véhicule serait exclue, les dispositions du chapitre 7.2 sont applicables et un éventuel «Certifi cat sur l’impossibilité de déchargement de données» est à trans- mettre à l’entreprise qui détient l’appareil.

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8 Sécurité des ateliers

Le responsable pour la sécurité de l’atelier est en charge du respect de toutes les exigences du présent chapitre. Exigence 34: A cette fi n, il est responsable pour la rédaction et la mise à jour de procédures écrites y afférentes. Par ailleurs, il doit s’assurer que ces procédures et leurs mises à jour sont diffusées aux experts tech- niciens et que leur contenu est compris par ceux-ci.

Exigence 35: L’atelier agréé doit disposer d’une zone de sécurité non accessible au public. Cette zone doit être marquée bien visiblement.

Exigence 36: L’armoire anti-effraction et anti-feu dont question au chapitre 5.3.3 et les tachygraphes numériques en attente d’installation sur des véhicules doivent se trouver dans la zone de sécurité.

8.1 Plombs, feuilles de plombage et plaquettes d’installation

Exigence 37: Les plombs, les marques de scellements, les poinçons pour les réaliser, les feuilles de plombage, les plaquettes d’installation et les moyens à les réaliser doivent être stockés dans l’armoire anti- effraction et anti-feu dont question au chapitre 5.3.3.

8.2 Les cartes d’atelier

Tout atelier agréé selon le cas c) ou d) du chapitre 5.2 doit garantir le respect des dispositions qui suivent:

8.2.1 Responsabilités des experts techniciens

Exigence 38: Tout expert technicien détenteur d’une carte d’atelier doit s’engager par écrit à: – ne jamais mettre sa carte à la disposition d’une autre personne; – ne jamais communiquer le code d’identifi cation personnel de sa carte8; – décharger régulièrement la mémoire de sa carte avant que des données stockées ne soient perdues; – signaler immédiatement toute perte, tout vol ou tout dysfonctionnement de sa carte au responsable de sécurité; – remettre en temps utile au responsable de sécurité toute carte venant à échéance ou présentant une défectuosité en vue du renouvellement ou du remplacement; – remettre au responsable de sécurité sa carte au cas où il met fi n à sa relation de travail avec l’atelier agréé; – informer sans délai le responsable de sécurité en cas de soupçon d’une utilisation illicite de sa carte d’atelier et de son code d’utilisation personnel; – confi er sa carte d’atelier au responsable de sécurité à la fi n de chaque période journalière de travail. Des dérogations à cette dernière disposition sont autorisées si d’autres conditions de sécurité équivalentes sont prévues. Un expert technicien est tenu responsable de toutes les activités exercées par l’intermédiaire de sa carte d’atelier; cette dernière disposition est également valable pour des actions effectuées par un apprenti en formation sous sa surveillance.

8.2.2 Responsabilités de l’atelier

Exigence 39: L’atelier agréé demande l’obtention d’une carte d’atelier pour chaque expert technicien.

8 Une carte d’atelier est invalidée de façon défi nitive par une quintuple entrée consécutive erronée du code d’identifi cation personnel et doit être remplacée par la SNCT.

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Exigence 40: Toute carte d’atelier en cours de validité doit être mise à la disposition des agents de l’Administration des douanes et accises sur leur demande lors des audits dont est fait mention au chapitre 9.3.

Exigence 41: Toute carte d’atelier hors d’utilisation doit être stockée dans l’armoire anti-effraction et anti-feu dont question au chapitre 5.3.3 et aucune carte ne doit quitter les locaux de l’atelier agréé sauf pour des essais du tachygraphe sur route.

Exigence 42: L’atelier agréé s’assure qu’aucun expert technicien n’utilise la carte d’atelier émise au nom d’un autre expert technicien.

Exigence 43: L’atelier agréé supporte les experts techniciens dans leurs efforts à garder leur code d’identifi cation personnel au secret.

Exigence 44: L’atelier veille que les données relatives aux interventions effectuées moyennant les cartes d’atelier sont déchargées de la mémoire des cartes avant que des données y stockées soient perdues.

Exigence 45: L’atelier agréé possède et tient à jour des procédures écrites concernant l’accès, l’organisation et les responsabilités liés à l’armoire anti-effraction et anti-feu dont question au chapitre 5.3.3 et à la zone de sécurité et en informe son personnel.

Exigence 46: Le responsable pour la sécurité de l’atelier doit récupérer les cartes d’atelier venant à échéance ou présentant une défectuosité qu’il restitue à la SNCT en tant qu’organisme responsable pour l’émission des cartes de tachygraphe en vue de leur renouvellement ou leur remplacement. Il en est de même pour les cartes d’atelier des experts techniciens ayant quitté l’atelier agréé. Le responsable de sécurité informe immédiatement la SNCT de chaque carte d’atelier perdue ou volée. L’atelier agréé peut être tenu responsable des conséquences d’éventuelles interventions frauduleuses effectuées entre la perte ou le vol de la carte et le moment de la déclaration de ce vol ou de cette perte à la SNCT.

8.3 Les données

Exigence 47: Les équipements permettant l’accès aux données déchargées et stockées suivant les dispositions du chapitre 7.3 doivent se trouver dans la zone de sécurité.

Exigence 48: Un relevé tenu à jour énonçant le personnel de l’atelier agréé ayant accès aux données déchargées et sauvegardées doit exister.

9 Traçabilité, audits internes et externes

9.1 Traçabilité

Exigence 49: Un registre permettant le retraçage chronologique de chaque opération de vérifi cation, d’étalon- nage, de réparation et de mise hors service des tachygraphes est à tenir à jour et à soumettre aux agents de l’Administration des douanes et accises à la demande de ceux-ci.

Exigence 50: Ledit registre doit, pour chaque intervention, inclure les informations suivantes: – genre de l’intervention (installation, étalonnage, vérifi cation, réparation ou mise hors service); – date et résultat de l’intervention; – numéros d’immatriculation (VRN) et d’identifi cation (VIN) du véhicule; – fabricant du véhicule;

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– propriétaire ou détenteur du véhicule; – date de la dernière vérifi cation de l’installation de tachygraphe; – coeffi cient caractéristique du véhicule (valeur «w») respectivement constante du tachygraphe (valeur «k») du véhicule; – circonférence effective des pneumatiques du véhicule; – indications permettant l’identifi cation sans équivoque du tachygraphe (fabricant, marque, numéro de série, etc.); – nom(s) du ou des expert(s) technicien(s) ayant procédé à l’intervention. 9.2 Audits internes

Exigence 51: La direction de l’atelier agréé procède ou fait procéder par un organisme externe au moins annuel- lement à des audits des enregistrements du registre dont question au chapitre 9.1 afi n de vérifi er l’exactitude de celui-ci. Par ailleurs, dans le cas d’un atelier agréé selon le cas c) ou d) du chapitre 5.2, lors de cet audit, la conformité de la sauvegarde et de la sauvegarde de sécurité des données déchargées est vérifi ée. Les résultats des audits sont enregistrés et, le cas échéant, des actions correctives par rapport aux non-conformités constatées sont défi nies.

Exigence 52: La direction de l’atelier agréé procède régulièrement à des audits de la qualité des interventions effectuées par l’atelier. Les résultats des audits sont enregistrés et, le cas échéant, des actions correc- tives par rapport aux non-conformités constatées sont défi nies.

9.3 Audits externes

En vue de l’exécution des tâches qui leur incombent suivant les dispositions des chapitres 5.5 et 5.8, la SNCT et l’Administration des douanes et accises procèdent à des audits auprès des ateliers agréés.

Exigence 53: Pour l’exécution de ces audits, l’accès pendant les horaires de travail au terrain, à l’atelier, ainsi qu’aux bancs d’essai et aux localités de bureaux y inclus la zone de sécurité est à accorder aux audi- teurs de la SNCT et aux agents de l’Administration des douanes et accises.

Exigence 54: Lors de ces audits, la SNCT et l’Administration des douanes et accises sont en droit de se faire produire et d’enregistrer notamment les données suivantes: – nom(s) et prénom(s) des dirigeants et du responsable de sécurité de l’atelier; – marques et types des installations, outils et équipements agréés; – enregistrements des opérations d’étalonnage et de maintenance tel que spécifi ées au chapitre 5.4.2; – nom(s) et prénom(s) des experts techniciens de l’atelier; – détails de la formation de base et de la formation professionnelle continue des experts techniciens; – le cas échéant, détails des cartes d’atelier émises au nom de l’atelier et des experts techniciens autorisés à utiliser ces cartes; – le registre dont est fait mention au chapitre 9.1; – le résultat des audits internes dont est fait mention au chapitre 9.2.

10 Dispositions générales

10.1 Stockage et sauvegarde des enregistrements et des données

Exigence 55: Les enregistrements ainsi que les données et sauvegardes de données suivantes doivent être stockés dans l’armoire anti-effraction et anti-incendie dont mention au chapitre 5.3.3 pour les durées suivantes: – les données déchargées en vertu des dispositions du chapitre 7.1 ainsi qu’une copie de sauvegarde de ces données pour la durée d’une année; – les notifi cations écrites aux entreprises dont mention au chapitre 7.1 pour la durée d’une année;

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– les autorisations de transmission de données à des tierces parties dont mention au chapitre 7.2 pour la durée d’une année; – une copie de chaque «Certifi cat de déchargement et de transmission de données» et de chaque «Certifi cat sur l’impossibilité de déchargement de données» délivré ainsi que les détails de la carte d’entreprise de l’entreprise à laquelle les données ont été transmises pour la durée de deux années; – les listes témoignant des opérations de verrouillage et de déverrouillage dont mention au chapitre 7.2 pour la durée d’une année; – date, méthode et preuve de transmission (p. ex.: accusé de réception postale ou du messager ou reçu par courrier électronique) des données déchargées et transmises pour la durée d’une année; – les données déchargées des cartes d’atelier relatives aux interventions effectuées pour une durée de trois ans; – le relevé dont mention au chapitre 8.3 pour une durée de cinq ans; – le registre dont mention au chapitre 9.1 pour une durée de cinq ans; – les résultats des audits dont mention au chapitre 9.2 pour une durée de cinq ans; – les enregistrements relatifs aux interventions de maintenance, d’étalonnage et de calibrage des équipements dont mention au chapitre 5.4.2 pour une durée de cinq ans; – les avis des fabricants de tachygraphes et de véhicules dont mention au chapitre 10.5 pour une durée de dix ans. Lesdits enregistrements et données doivent être tenus à la disposition des audi- teurs externes.

10.2 Les cartes d’atelier émises par une autorité étrangère

Exigence 56: Au Luxembourg, les interventions effectuées dans le cadre des cas d’agrément c) ou d) du chapitre 5.2 doivent être effectuées moyennant des cartes d’atelier émises par la SNCT. Aucune inter- vention effectuée moyennant une carte d’atelier émise par une autorité étrangère est autorisée.

10.3 Documents affi chés

Exigence 57: Tout atelier agréé doit affi cher les documents ou une copie des documents tenus à jour suivants: l’agrément émis par le ministre des Transports y inclus les noms des experts techniciens; l’organi- gramme dont est fait mention au chapitre 5.3.2; – certifi cats ou autorisations émanant du demandeur d’agrément, témoignant des liens de celui-ci avec l’atelier agréé; – tout autre document éventuel attestant la certifi cation ou l’accréditation de l’atelier agréé suivant une norme d’assurance qualité (p. ex.: ISO 9000ff, ISO 17020, etc.). Le tableau d’affi chage doit se trouver à un endroit protégé contre les intempéries et des encrasse- ments de façon bien visible pour des visiteurs intéressés. En outre, il doit de par sa conception prévenir l’enlèvement non autorisé des documents ou copies des documents affi chés.

10.4 Interventions sur tachygraphes de fabricants divers

Exigence 58: Sans préjudice des dispositions qui précèdent, tout atelier agréé pour le cas d’agrément c) ou d) du chapitre 5.2 doit être en mesure d’effectuer sur tout type et tout modèle de tachygraphe numérique, indépendamment du fabricant de l’appareil, les interventions et opérations suivantes: – installation, activation, étalonnage, vérifi cation et mise hors service; – mise en place d’une plaquette d’installation; – plombage; – déchargement et manipulation sécurisée des données enregistrées dans la mémoire de l’appareil; – l’émission soit d’un «Certifi cat de déchargement et de transmission de données» soit d’un «Certifi cat sur l’impossibilité de déchargement de données».

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10.5 Remplacement d’un tachygraphe analogique par un tachygraphe numérique

Dans le cas de l’installation d’un tachygraphe numérique sur un véhicule précédemment équipé d’un tachygraphe analogique, l’atelier agréé est responsable du bon fonctionnement de toutes les fonctionnalités du véhicule pouvant être affectées par ce remplacement.

Exigence 59: En particulier l’atelier agréé doit documenter la compatibilité technique entre le nouveau tachy- graphe et le véhicule en question moyennant les avis écrits qu’il doit solliciter aussi bien auprès du fabricant du tachygraphe qu’auprès du fabricant du véhicule.

10.6 Infractions

Des infractions contre les dispositions légales et réglementaires de la présente annexe peuvent être sanctionnées par un retrait temporaire ou défi nitif de l’agrément de l’atelier comportant la confi scation des marques de scellement et, le cas échéant, de la ou des carte(s) d’atelier. Entre autres, un ou plusieurs des faits suivants constatés sont considérés comme constituant une infraction aux règles précitées: – défaillance(s) par rapport aux critères de l’agrément; – qualité du travail effectué par l’atelier en dessous d’un niveau acceptable pendant une période prolongée; – défaillances ou activités criminelles mettant en péril l’intégrité du système d’enregistrements des temps de conduite et de repos des conducteurs; – déclarations erronées ou enregistrements falsifi ées dans le but d’obtenir ou de maintenir l’agrément de l’atelier; – tentatives visant à compromettre les éléments de sécurité des tachygraphes numériques.

NOVEMBRE 2007 Règlement ministériel du 1er juillet 1992 concernant les modalités d’application des vérifi cations prévues pour déterminer l’état alcoolique d’un conducteur ou d’un piéton, modifi é par celui du 17 juillet 1995

Le Ministre des Transports,

Vu l’article 12 modifi é de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques;

Vu l’article 73 modifi é de l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circu- lation sur toutes les voies publiques;

Arrête:

A. L’examen sommaire de l’haleine

Art. 1er. La préparation de l’alcootest en vue de son utilisation nécessite les opérations suivantes: – briser les deux extrémités du tube; – introduire celui-ci dans l’orifi ce de la poche de mesure, préalablement vidée, c’est-à-dire, aplatie, de telle sorte que la fl èche imprimée sur le tube soit dirigée vers la poche; – fi xer l’embouchure sur l’autre extrémité du tube. La présence d’un taux d’alcool légalement prohibé est présumée, lorsque la coloration verte de la préparation réactive dépasse l’anneau de marquage.

Art. 2. La société à responsabilité limitée Société Nationale de Contrôle Technique – Homologations (SNCT-H) dresse et tient à jour le relevé des marques et types d’éthylotest qui sont reconnus pour servir aux fi ns indiquées. Ces appareils font l’objet d’un contrôle de conformité avant leur mise en service. Ce contrôle est répété chaque fois qu’un ou plusieurs des composants d’un appareil en service sont modifi és ou remplacés ou qu’une anomalie de fonctionnement est constatée. Ces contrôles sont effectués par la SNCT-H aux frais des services administratifs utilisateurs.

Art. 3. Si l’alcootest est utilisé, la personne soumise à l’épreuve doit souffl er, à travers le tube, dans la poche de mesure jusqu’à ce que celle-ci soit complètement gonfl ée. L’opération ne peut durer moins de 5 secondes. Si un éthylotest est utilisé, la personne soumise à l’épreuve doit souffl er, à travers le tube, pendant au moins 5 secondes. Les éthylotests sont soumis aux contrôles prescrits à l’article 2 ci-avant et doivent être couverts par un certifi cat de conformité établi par la SNCT-H. La date du dernier contrôle doit être indiquée de manière apparente sur l’appareil moyennant l’apposition d’une étiquette autocollante portant, outre la date du contrôle, le cachet de l’organisme de contrôle.

B. Le cahier des charges pour la mise en service des éthylomètres

Art. 4. La demande d’homologation d’un type d’éthylomètre doit être adressée à la SNCT-H; elle doit être accompagnée des pièces énumérées ci-après: – une description détaillée de l’appareil comportant tous les dessins et photographies utiles; – un exposé technique complet du mode de fonctionnement, des opérations d’entretien et des procé- dures de calibrage et de vérifi cation; – un manuel d’utilisation destiné à être remis aux détenteurs; – un spécimen de carnet métrologique devant être fourni au détenteur par le fabricant avec chaque instrument; – un certifi cat établi par l’autorité compétente d’un des Etats membres des Communautés Européennes ou par un laboratoire reconnu par une telle autorité et attestant la conformité du type d’appareil à la norme nationale appliquée dans ce pays. La demande d’homologation doit en outre être accompagnée d’un spécimen du type d’appareil à homologuer ainsi que des moyens nécessaires pour procéder au calibrage et aux épreuves de conformité. La SNCT-H peut demander la fourniture de toute autre pièce ou document qu’elle juge utile.

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Art. 5. La mise ou la remise en service d’un éthylomètre neuf, modifi é ou réparé, comporte en outre l’obligation de soumettre chaque appareil individuellement à un contrôle à effectuer par la SNCT-H en vue d’établir sa conformité au modèle homologué. Ce contrôle comprend un examen de la conformité au modèle approuvé. Cet examen ainsi que la liste d’essais éventuels doivent être inscrits dans le carnet métrologique. L’éthylomètre doit être muni d’une plaque signalétique qui porte – la marque d’identifi cation du fabricant ou de son mandataire; – le numéro et la date de l’homologation du modèle. Il doit être accompagné d’un carnet métrologique où doivent être reportées toutes les indications relatives à l’identifi cation de l’instrument, les opérations de contrôle exercées, les résultats de ces contrôles et la nature d’éventuelles réparations subies par l’instrument. La SNCT-H est seule autorisée à faire des inscriptions dans le carnet métrologique.

Art. 6. Les éthylomètres sont en outre soumis à des vérifi cations périodiques qui ont lieu à la dili- gence et aux frais du détenteur de l’instrument; celles-ci sont effectuées aux moins tous les douze mois par la SNCT-H. Ces vérifi cations périodiques comprennent les opérations suivantes: – vérifi er que l’instrument présenté est conforme à la réglementation en vigueur ainsi qu’aux inscrip- tions contenues dans le carnet métrologique; – consigner les résultats de l’examen et des essais éventuels dans le carnet métrologique; – apposer sur les éthylomètres qui satisfont aux essais la vignette prévue à l’article 7 et, dans le cas contraire, signaler au détenteur les anomalies constatées.

Art. 7. Le contrôle précédant l’homologation et la vérifi cation périodique sont sanctionnés par l’apposition d’une vignette portant l’inscription indélébile de la date avant laquelle la prochaine vérifi - cation périodique doit être effectuée. La vignette porte la mention: «prochaine vérifi cation avant le …», la date indiquée étant postérieure d’un an à la date de la dernière vérifi cation. Cette vignette doit être adhésive et son retrait doit entraîner sa destruction. La décision d’homologation précise l’emplacement de la vignette. La vignette doit être de couleur verte et avoir la forme d’un carré de 5 centimètres de côté. Les caractères constituant la date doivent avoir une hauteur au moins égale à 5 millimètres.

Art. 8. La SNCT-H dresse et tient à jour le relevé des types d’éthylomètres homologués.

C. Le procès-verbal de la prise de sang

Art. 9. Le procès-verbal de la prise de sang portera les indications suivantes: A. 1) Nom, prénoms, qualité et domicile de la personne procédant à la prise de sang; 2) Nom, prénoms, domicile du médecin sous la responsabilité duquel la prise de sang est effectuée, lorsque la prise de sang est effectuée par une personne autre qu’un médecin; 3) Nom, prénoms, domicile et date de naissance de la personne examinée; 4) Date et heure de l’événement qui a provoqué la prise de sang; 5) Date et heure précise de la prise de sang; 6) Lieu de la prise de sang. B. Déclaration de la personne examinée en cas d’accident: 1) Désignation et quantité des boissons alcooliques ingérées éventuellement après l’accident; 2) Anesthésie générale pratiquée éventuellement sur la personne examinée après l’accident; 3) Anesthésique employé; 4) Heure exacte de cet emploi. C. Attestation de l’examinateur que la prise de sang a été exécutée avec des instruments exempts de toute trace d’alcool. D. Date et signature de la personne procédant à la prise de sang.

D. Le rapport de l’examen médical

Art. 10. Le rapport à remplir par le médecin à l’occasion de l’examen médical prévu à l’article 12 modifi é de la loi du 14 février 1955 précité comprend deux parties, dont l’une est à remplir, lorsque

NOVEMBRE 2007 3 la personne à examiner est abordable, et l’autre, lorsque la personne à examiner n’est pas ou diffi ci- lement abordable pour un interrogatoire et un examen systématique.

Art. 11. Le rapport relatif à l’examen clinique avec appréciation globale portera les indications suivantes: A. 1) Nom, prénoms et domicile du médecin-examinateur; 2) Nom, prénoms, domicile et date de naissance de la personne examinée; 3) Date et heure de l’événement qui a provoqué l’examen clinique; 4) Date et heure précise de l’examen clinique.

B. Personne à examiner abordable: I. Déclarations de la personne à examiner concernant: 1) la désignation et la quantité des boissons alcooliques ingérées pendant les 24 heures précé- dant l’examen clinique; 2) les heures d’ingestion de ces boissons; 3) l’heure et la composition du dernier repas pris avant l’examen clinique; 4) il s’agit d’un accident: a) la désignation et la quantité des boissons alcooliques ingérées éventuellement après l’accident; b) l’anesthésie générale pratiquée éventuellement sur la personne examinée après l’accident; c) l’anesthésique employé; d) l’heure exacte de cet emploi; 5) la nature et la quantité de médicaments reçus ou pris durant la journée et le jour précédant l’examen clinique avec indication précise du moment de la dernière prise ou injection.

Il. Examen: 1) Antécédents pathologiques (épilepsie, troubles mentaux, diabète, affection cardio-vasculaire grave, autres maladies): 2) Accidents antérieurs et séquelles: blessures actuelles 3) Etat de conscience: conservé – obnubilé – aboli 4) Orientation: conservée – troublée 5) Etat de vigilance: non altéré – altéré (fatigue, éthyle, médicaments, drogues) 6) Etat général: constitution robuste – modérée – médiocre Aspect: (pâleur – rougeur – congestion – cyanose) état des muqueuses et conjonctives: 7) Comportement: adapté à la situation – calme – indifférent – apathique – euphorique – nerveux – agité – agressif – loquace – délirant 8) Vêtements: en désordre – vomissements – autres traces 9) Etat des organes sensoriels: pupilles – réactions pupillaires – nystagmus 10) Odeur de l’haleine: éthyle – acétone – autres 11) Langage articulé: correct – troublé 12) Mobilité: 13) Démarche: assurée – mal assurée – titubante – antérieurement compromise 14) Coordination: épreuve de Romberg, les yeux fermés épreuve de la marche suivant la ligne droite

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épreuve du doigt au nez, à gauche épreuve du doigt au nez, à droite épreuve du doigt au doigt épreuve des membres supérieurs étendus en avant épreuve de ramassage des allumettes éparpillées sur le sol Tremblement 15) Etat des réfl exes: Réfl exes pathologiques 16) Sensibilité à la douleur et au toucher: normale – troublée – abolie.

C. Personne à examiner non ou diffi cilement abordable: 1) Etat de conscience: coma profond, sans réactions aux incitations coma avec réaction aux incitations obnubilation profonde – légère confusion mentale choc traumatique 2) Orientation: par rapport à sa propre personne dans le temps dans l’espace 3) Souvenir de l’événement en cause: conservé aboli – amnésie rétrograde aboli – amnésie antérograde 4) Comportement: sans réaction aux interpellations sans réactions motrices aux incitations remuant agité incapable de se lever tendance à déambuler tendance à la fugue propos décousus, incohérents, inintelligibles 5) Aspect: pâleur rougeur ou congestion cyanose 6) Vomissements ou traces de vomissements: 7) Respiration: libre gênée ou encombrée 8) Odeur de l’haleine: éthyle – acétone – autres 9) Pouls: normal – accéléré – ralenti – irrégulier – faible – imperceptible 10) Blessures: perte de sang ou liquide sanguinolant par les orifi ces naturels du crâne (oreille gauche, oreille droite, bouche, nez) contusions, plaies ouvertes luxation ou fracture autres blessures caractérisées

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blessures internes (ou suspicion) 11) Etat des réfl exes: état des pupilles, réactions pupillaires, et le cas échéant réfl exe cornéen et oculomoteur réaction à la douleur réfl exes rotuliens réfl exes achilléens signes pyramidaux état des sphincters perte des urines perte des matières D. Renseignements complémentaires éventuels: E. Date et signature du médecin.

E. Dispositions fi nales

Art. 12. Sont abrogés – le règlement ministériel du 16 août 1971 déterminant les modalités de l’examen chimique de l’haleine expirée; – le règlement ministériel du 16 août 1971 déterminant le procès-verbal à dresser à l’occasion de la prise de sang; – le règlement ministériel du 16 août 1971 déterminant le questionnaire à remplir par le médecin à l’occasion de l’examen médical.

Art. 13. Le présent règlement ministériel sera publié au Mémorial.

Luxembourg, le 1er juillet 1992.

Le Ministre des Transports, Robert GOEBBELS

NOVEMBRE 2007 Règlement ministériel du 24 mars 1997 sur l’accès aux autoroutes des véhicules dépassant les poids et dimensions réglementaires

Le Ministre des Transports

Vu les articles 3 et 7 de la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite;

Vu la loi du 13 juin 1994 relative au régime des peines;

Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu l’avis de la Chambre de Commerce du 24 février 1997 et de la Chambre des Métiers du 28 février 1997;

Arrête:

Art. 1er. La circulation des véhicules et ensembles de véhicules couplés autorisés à dépasser les maxima légaux des dimensions et poids est admise sur les voies publiques signalées comme auto- routes, conformément aux prescriptions du présent règlement. A1: Croix de Gasperich – poste frontière Wasserbillig/Mesenich A3: Luxembourg Sud – poste frontière Dudelange/Zoufftgen; A4: Luxembourg – Esch-sur-Alzette; A6: Croix de Gasperich – poste frontière Kleinbettingen/Sterpenich; A13: Rond-point Biff – échangeur Hellange.

Art. 2. Le véhicule ou l’ensemble de véhicules couplés ne doit pas dépasser à l’état chargé les dimensions et poids suivants: longueur: 35 m largeur: 3,5 m hauteur: 4,3 m poids en charge: 60 t.

Art. 3. Dans des cas exceptionnels, et notamment lorsqu’aucun autre trajet ne convient à l’exécution du transport, une autorisation individuelle dérogatoire aux limites de l’article 2 peut être accordée. Dans ces conditions une escorte de la police grand-ducale est obligatoire à moins que le véhicule ou ensemble de véhicules couplés ne soit suivi sur une distance de 100 m par un véhicule équipé et faisant usage d’un ou de plusieurs feux jaunes clignotants.

Art. 4. Sauf autorisation individuelle, la circulation des véhicules et ensembles de véhicules couplés visés à l’article 1er est interdite du lundi au vendredi pendant les plages horaires ci-après sur les autoroutes mentionnées: – de 07.00 hrs à 08.30 hrs sur les Autoroutes A1, A3, A4, A6, A13; – de 11.30 hrs à 12.30 hrs sur les Autoroutes A3, A4, A6; – de 13.30 hrs à 14.30 hrs sur les Autoroutes A3, A4, A6; – de 17.00 hrs à 18.30 hrs sur les Autoroutes A1, A3, A4, A6, A13. La circulation des mêmes véhicules et ensembles de véhicules couplés est, sauf autorisation indi- viduelle, interdite sur autoroute entre 11.30 hrs et 19.00 hrs les vendredis et veilles de jours fériés légaux. En cas de neige ou de verglas, ou lorsque les conditions atmosphériques réduisent la visibilité à moins de 200 m, la même interdiction est d’application.

Art. 5. Il est interdit aux conducteurs des véhicules ou ensembles de véhicules couplés admis à circuler sur l’autoroute dans les conditions de l’article 2 de dépasser la vitesse de 70 km/h.

Art. 6. Les véhicules et ensembles de véhicules couplés doivent être équipés d’un ou de deux feux jaunes clignotants visibles de tout côté et en faire usage sur l’intégralité du trajet autoroutier.

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Art. 7. Les autorisations ministérielles particulières peuvent être assorties de toutes autres condi- tions et réserves dictées par la sécurité de la circulation.

Art. 8. Les infractions aux dispositions du présent règlement seront punies d’une amende de 25 à 250 euros. En cas de récidive, l’amende sera de 250 euros.

Art. 9. Le règlement ministériel du 13 octobre 1983 sur l’accès aux autoroutes des véhicules dépas- sant les poids et dimensions réglementaires est abrogé.

Art. 10. Le présent règlement sera publié au Mémorial et entrera en vigueur le 15 avril 1997.

Luxembourg, le 24 mars 1997

La Ministre des Transports, Mady DELVAUX-STEHRES

NOVEMBRE 2007 Règlement ministériel du 22 décembre 1997 concernant les modalités d’application de la législation portant réglementation des services de taxis

Le Ministre des Transports,

Vu la loi du 14 février 1955 concernant la réglementation de la circulation sur toutes les voies publiques, telle qu’elle a été modifi ée et complétée dans la suite;

Vu la loi du 18 mars 1997 portant réglementation des services de taxis, telle qu’elle a été modifi ée dans la suite;

Vu l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, tel qu’il a été modifi é et complété dans la suite;

Vu le règlement ministériel du 16 avril 1963 fi xant les modalités de fonctionnement d’un système de contrôle pour les véhicules automoteurs et remorques et les prix de contrôles;

La Chambre de Commerce et la Chambre des Métiers demandées en leurs avis;

Arrête:

CHAPITRE I

L’homologation des taximètres

Art. 1er. Les taximètres dont sont équipés les taxis en vertu de l’article 2 sous 13° de l’arrêté grand- ducal modifi é du 23 novembre 1955 portant règlement de la circulation sur toutes les voies publiques, doivent être pourvus d’une horloge et d’un calendrier intégrés. Ils doivent être conçus de façon à permettre de calculer et d’indiquer, de façon visible pour le client, les prix maxima des courses en taxi arrêtés par l’Offi ce des Prix. Ces prix sont exprimés en francs luxembourgeois. La conception et le fonctionnement du taximètre doivent rendre impossible toute manipulation susceptible de donner lieu à un calcul ou une indication non conforme de ces prix. Les taximètres présentés à partir du 1er janvier 2000 à l’homologation ou au contrôle technique prévu à l’article 30 doivent être équipés d’une imprimante permettant notamment l’impression de quittances renseignant sur le nom de l’entreprise, le numéro d’ordre du taxi, la date et l’heure de la course, le kilométrage et le prix facturé. Les taximètres sont homologués par le Ministre des Transports, ci-après appelé le Ministre.

Art. 2. 1. La Société Nationale de Contrôle Technique – Homologations s.àr.l., (SNCT-H), est chargée des travaux d’homologation des taximètres. Elle peut, en cas de besoin, avoir recours à des orga- nismes spécialisés agréés à ces fi ns sur sa proposition par le Ministre en raison de leur compétence en matière d’homologation de taximètres.

2. La SNCT-H procède ou fait procéder aux essais et constatations requis en vue de l’homologation des taximètres.

Art. 3. 1. Les fabricants de taximètres doivent demander l’homologation d’un type de taximètre auprès de la SNCT-H par l’intermédiaire d’un représentant dûment mandaté, domicilié ou établi au Luxembourg.

2. La demande d’homologation doit être accompagnée des documents suivants: – une description détaillée de l’appareil avec tous les plans de détail et toutes les photographies utiles; – un dossier technique complet relatif aux procédures d’installation de l’appareil dans un véhicule; – les procédures de réglage et d’ajustage de l’appareil; – un manuel relatif au mode de fonctionnement de l’appareil et aux opérations de son entretien; – un manuel d’utilisation de l’appareil destiné aux conducteurs des véhicules équipés de l’appareil; – une note descriptive concernant les emplacements prévus pour les scellements; – un certifi cat établi par l’autorité compétente d’un des Etats membres de l’Union Européenne ou par un organisme reconnu par une telle autorité et attestant la conformité du type d’appareil à la norme nationale applicable dans l’Etat membre en question pour ce type d’appareil.

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3. La SNCT-H peut exiger que la demande d’homologation soit accompagnée d’un modèle du type de taximètre à homologuer. Ce modèle doit être muni d’une plaque signalétique renseignant au moins la marque d’identifi cation du fabricant du taximètre ou de son mandataire, le type du taximètre, son numéro de série et son année de fabrication. 4. Elle peut en outre exiger la présentation de toute autre pièce ou document qu’elle juge utile dans le cadre de la procédure d’homologation. 5. Si les conditions des paragraphes 1, 2, 3 et 4 ci-avant sont remplies et que la conformité du modèle d’appareil présenté aux exigences applicables est constatée, le Ministre accorde, sur propo- sition de la SNCT-H, l’homologation et délivre un certifi cat d’homologation conforme à un modèle approuvé par le Ministre. 6. Toute modifi cation technique apportée à un taximètre homologué requiert soit une nouvelle homologation, soit une extension de l’homologation existante. Une homologation complémentaire est délivrée dans les formes et sous les conditions prévues pour l’homologation initiale; sont toutefois seuls requis les pièces et documents à présenter sur base des paragraphes 2, 3 et 4 ci-avant qui concernent les éléments relatifs à l’homologation complémentaire.

Art. 4. 1. Tout taximètre fabriqué sur base d’une homologation doit être construit de façon à être et à rester conforme au type homologué. 2. La SNCT-H est chargée de contrôler la conformité des taximètres au type homologué par le Ministre. Aux fi ns de ce contrôle, le titulaire du certifi cat d’homologation est notamment tenu de mettre à la disposition de la SNCT-H, sur la demande de celle-ci, des taximètres du type homologué ainsi que les étalons et autres moyens nécessaires pour procéder à un contrôle de conformité. Par ailleurs, la SNCT-H peut procéder, en cas de nécessité, au prélèvement d’échantillons dans les installations de production. 3. La SNCT-H veille par des mesures appropriées à faire redresser dans les plus brefs délais toute non-conformité constatée lors des contrôles de production. 4. La non-conformité de la production peut entraîner le retrait temporaire ou défi nitif de l’homologation.

Art. 5. La SNCT-H organise un archivage approprié des dossiers relatifs à l’homologation des taxi- mètres. Par ailleurs, elle établit et tient à jour une liste des certifi cats d’homologation délivrés par le Ministre.

Art. 6. Les prestations à fournir en vue de l’homologation d’un taximètre ainsi que les épreuves et les vérifi cations de la conformité sont à charge de celui au nom duquel l’homologation est établie. Elles sont facturées par la SNCT-H sur base du barème tarifaire arrêté par le Ministre en matière d’homologation.

CHAPITRE II

L’agrément des installateurs de taximètres

Art. 7. 1. Sur proposition de la Société Nationale de Contrôle Technique (SNCT), le Ministre peut agréer des ateliers pour installer des taximètres dans des taxis ainsi que pour effectuer des interven- tions sur ces taximètres ou sur leur circuit d’installation, telles que la vérifi cation, la réparation, le scellement, l’essai, le calibrage. Ces ateliers sont appelés ci-après «installateurs». 2. Seuls les installateurs agréés sont autorisés à installer des taximètres et à effectuer des interven- tions sur des taximètres. 3. L’agrément d’un installateur consiste à attribuer à ce dernier une marque d’agrément que celui-ci doit utiliser dans ses relations avec le Ministre et la SNCT ainsi que pour le marquage des scellements apposés sur les taximètres.

Art. 8. 1. A condition de satisfaire aux exigences de l’article 9, les fabricants de taximètres sont considérés de droit comme installateurs agréés en ce qui concerne les taximètres de leur propre production. 2. Peuvent être agréés comme installateurs les ateliers, entreprises ou autres organismes, ayant leur siège social au Grand-Duché de Luxembourg et ayant été reconnus et habilités à cette fi n par un fabricant de taximètres ou par le mandataire au Luxembourg d’un tel fabricant.

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3. Les demandes d’agrément sont adressées au Ministre moyennant une formule préimprimée, tenue à la disposition des intéressés par la SNCT. Cette demande est accompagnée de toutes les pièces justifi catives légalement requises ou autrement déterminantes en vue de l’agrément à délivrer.

Art. 9. L’installateur agréé ou sollicitant son agrément est tenu d’offrir toutes les garanties requises et d’assurer une exécution consciencieuse et conforme des attributions qui lui sont conférées par l’agrément, ainsi que des travaux et des autres obligations qui en découlent. A cette fi n, il doit notamment satisfaire aux exigences suivantes: – disposer d’un personnel en nombre suffi sant; – justifi er de l’existence de moyens appropriés d’instruction et de contrôle de ses experts; – assurer que ses experts, directement responsables pour l’exécution conforme des travaux, disposent de connaissances spécifi ques et d’une expérience appropriée pour leur fonction; – veiller qu’avant leur premier agrément, les experts aient participé avec succès à un cours de forma- tion de base d’une durée de deux jours au moins et que, par après, ils aient participé au moins tous les trois ans à un cours de recyclage et de perfectionnement d’une durée d’un jour au moins; – disposer d’un atelier approprié; – disposer des instruments, outils, étalons, équipements de mesure, de contrôle et de calibrage requis, dont en particulier les instruments prescrits par le fabricant de taximètres ayant habilité l’installateur; – justifi er de procédures appropriées pour assurer l’entretien et le stockage de ces équipements conformément aux indications du fabricant; – disposer de toute la documentation réglementaire et technique requise, celle-ci devant être à la libre disposition de ses experts et être maintenue à jour; – signaler sans délai au Ministre toute manipulation et toute intervention illicite ainsi que toute tentative de manipulation ou d’intervention illicite que lui-même ou un de ses experts auront constaté sur un taximètre qui lui est présenté en joignant à cette information tout document et toute autre pièce de preuve utile.

Art. 10. 1. L’agrément est limité à une durée de trois ans à partir du dernier jour du dernier cours de formation suivi par le ou les experts de l’installateur en question. 2. L’agrément est renouvelable pour de nouveaux termes de trois ans. Le renouvellement intervient dans les formes et sous les conditions de l’agrément initial.

Art. 11. Le titulaire d’un agrément peut à tout moment demander l’extension de son agrément à une fi liale ou à un atelier mobile qui lui appartient ou qui fonctionne sous sa responsabilité. Aux fi ns de l’extension d’un agrément, les fi liales et les ateliers mobiles concernés doivent satisfaire à toutes les conditions et exigences prévues par les articles 7 à 10.

Art. 12. 1. La SNCT est chargée de la surveillance et du contrôle des installateurs agréés. Elle est en particulier tenue de: – prendre toutes les mesures requises afi n d’assurer par une surveillance régulière un travail correct et conforme des installateurs agréés; – de faire, au moins une fois par an, rapport au Ministre sur ses activités de surveillance et de contrôle et notamment sur les résultats de ces contrôles.

2. Aux fi ns de l’exécution correcte et conforme de leur mission de surveillance et de contrôle, les responsables de la SNCT sont autorisés: – à entrer, pendant les heures de service normales, sur les terrains et dans les ateliers et autres locaux des installateurs agréés afi n d’y procéder aux contrôles requis; – à consulter les documentations réglementaires et techniques ainsi que les dossiers (carnets métro- logiques) tenus par les installateurs agréés sur les installations de taximètres et sur les interventions pratiquées sur des taximètres.

3. Les prestations à fournir par la SNCT dans le cadre de sa mission de surveillance et de contrôle sont à charge des installateurs, demandeurs ou titulaires d’un agrément. Elles sont facturées par la SNCT sur base du barème tarifaire repris au règlement ministériel modifi é du 16 avril 1963 fi xant les modalités de fonctionnement d’un système de contrôle pour les véhicules automoteurs et remorques et les prix des contrôles.

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Art. 13. Le défaut pour l’installateur agréé ou ses experts de respecter les dispositions du présent règlement peut entraîner le retrait temporaire ou défi nitif de l’agrément. CHAPITRE III

L’installation de taximètres et les interventions sur les taximètres Art. 14. 1. Seuls les experts mentionnés dans un agrément sont autorisés à installer des taximètres et à pratiquer des interventions sur les taximètres, tout en se limitant aux seules interventions et aux seuls types de taximètres expressément mentionnés dans l’agrément en cause. 2. Les experts ne doivent installer que des taximètres homologués sur base des dispositions de l’article 3. 3. Les experts doivent respecter les indications, recommandations et consignes des fabricants de taximètres et les procédures prescrites par ceux-ci pour l’installation de taximètres et pour les inter- ventions à effectuer sur ces taximètres.

Art. 15. 1. L’installateur agréé doit tenir à jour un carnet métrologique pour chaque taximètre que ses experts installent ou sur lequel ils interviennent. Ce carnet doit documenter d’une façon complète et univoque l’installation du taximètre ainsi que toutes les interventions effectuées et notamment les vérifi cations, les essais et calibrages éventuels et leurs résultats. 2. La première installation d’un taximètre neuf ou d’occasion dans un taxi doit être documentée par une fi che d’installation de taximètre, désignée ci-après par fi che, conforme à un modèle approuvé par le Ministre et tenu à la disposition des intéressés par la SNCT. Les fi ches établies par un même instal- lateur agréé doivent être numérotées suivant une série séquentielle et une copie de chaque fi che établie doit être transmise à la SNCT au plus tard au moment où le taxi afférent quitte l’atelier de l’installateur agréé.

Art. 16. 1. Les taximètres, y compris leur circuit d’installation, doivent être scellés de façon à rendre impossible toute manipulation par des personnes non autorisées. 2. Tous les scellements relatifs à un taximètre doivent porter de façon univoque et indélébile la marque d’agrément de l’installateur agréé qui y a effectué la dernière intervention en date. 3. La responsabilité du scellement d’un taximètre incombe à l’installateur agréé qui a installé celui-ci ou qui y a effectué une intervention.

Art. 17. Une vérifi cation du fonctionnement correct et conforme d’un taximètre, comportant, le cas échéant, un calibrage, doit au moins avoir lieu dans les cas suivants: – lors de la première installation du taximètre dans un taxi; – lors de chaque intervention qui donne lieu à la modifi cation d’un élément ou d’un paramètre ayant un effet déterminant sur son fonctionnement correct et conforme, notamment lors d’une réparation ou d’un changement du type de pneumatiques; – au plus tard deux ans après la dernière vérifi cation.

Art. 18. 1. Chaque taximètre installé doit être muni d’une vignette d’installation, apposée sur le taximètre par l’installateur agréé qui l’a installé ou qui y a effectué une intervention. 2. Une nouvelle vignette est apposée lors de la première installation d’un taximètre dans un taxi et lors de chaque intervention qui a un effet déterminant sur le fonctionnement de celui-ci.

Art. 19. 1. La vignette doit au moins mentionner les données suivantes: – le nom et l’adresse ou le sigle de l’installateur agréé ayant apposé la vignette; – le numéro de la fi che; – au moins les huit derniers chiffres du numéro d’identifi cation du taxi (numéro de châssis) dans lequel le taximètre est installé; – les dimensions des pneumatiques utilisés pour le calibrage du taximètre; – la date de l’installation du taximètre ou, en cas d’intervention ultérieure, la date de la dernière intervention. 2. La vignette doit être apposée sur le taximètre lui-même ou, à défaut, à proximité immédiate à un endroit facilement accessible sans démontage de l’appareil. 3. La vignette doit être scellée au moyen d’une pellicule de scellement autocollante.

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CHAPITRE IV

Le tableau-taxi et le disque-taxi Art. 20. Les taxis doivent être munis du tableau et du disque prévus par l’article 55 de l’arrêté grand-ducal modifi é du 23 novembre 1955 précité.

Art. 21. 1. Le numéro d’ordre spécial se compose d’une lettre, suivie de deux chiffres. Ce numéro est attribué par le Ministre, tout en suivant d’une façon séquentielle et selon l’ordre d’entrée des demandes les séries allant de A01 à Y99. 2. La SNCT est chargée de la gestion pratique et de l’attribution de ces numéros. La série de numéros allant de Z01 à Z99 est réservée pour la mise à disposition temporaire de numéros de remplacement dans les conditions évoquées au paragraphe 2. de l’article 25.

Art. 22. Le tableau doit être de nature fi xe, avoir au minimum une largeur de 150 mm et une hauteur de 100 mm, indiquer les mentions réglementaires de l’article 55, paragraphe 3 modifi é de l’arrêté grand-ducal du 23 novembre 1955 précité, et être installé dans l’habitacle à portée de vue des voyageurs.

Art. 23. 1. Le disque doit répondre aux conditions suivantes: – être de nature fi xe, en principe en métal; – avoir un diamètre réglementaire de 100 mm; – porter en couleur noire sur fond jaune: • la lettre latine T, • le cachet offi ciel du Ministère des Transports, placé en bas à gauche de la lettre T, • le numéro prévu à l’article 21, placé en bas à droite de la lettre T, en respectant les dimensions suivantes: * hauteur des caractères: 20 mm, * largeur des caractères: 8 mm, * largeur uniforme des traits: 3 mm, – être placé verticalement à l’avant du taxi, au-dessus de la plaque d’immatriculation. 2. Les disques sont délivrés par la SNCT.

Art. 24. En vue de l’attribution du numéro et du disque prévus respectivement aux articles 21 et 23, l’entrepreneur de taxi doit produire une copie conforme de l’autorisation de faire le commerce, permet- tant d’exercer le métier de loueur de taxi et disposer, en tant que propriétaire ou détenteur, d’un véhi- cule permettant d’assurer les services de taxi.

Art. 25. 1. Si un disque a été volé, perdu, détruit, endommagé ou rendu autrement inutilisable, l’entrepreneur de taxi concerné est tenu d’en informer immédiatement la SNCT; cette information se fait sous forme d’une «déclaration de perte», dans les formes et conditions prévues pour la déclaration de perte de la carte d’immatriculation d’un véhicule. 2. Après avoir enregistré la déclaration de perte et récupéré, le cas échéant, le disque original inutilisable, la SNCT met à la disposition de l’entrepreneur de taxi concerné un disque de remplace- ment qui autorise l’entrepreneur de taxi à utiliser son taxi pendant la période nécessaire à la commande et à la fabrication d’un duplicata du disque original.

Art. 26. Les prestations à fournir par la SNCT en relation avec l’attribution du numéro d’ordre spécial et la délivrance d’un disque sont à charge de l’entrepreneur de taxi qui en fait la demande. Elles sont facturées par la SNCT sur base du barème tarifaire repris au règlement ministériel modifi é du 16 avril 1963 fi xant les modalités de fonctionnement d’un système de contrôle pour les véhicules automoteurs et remorques et les prix des contrôles.

CHAPITRE V

Le panneau-taxi Art. 27. Les panneaux lumineux «TAXI» prévus aux articles 45bis et 55 de l’arrêté grand-ducal modifi é du 23 novembre 1955 précité, doivent être conformes à un modèle reconnu par le Ministre. Ils doivent s’allumer dès que le taxi est mis à la disposition du public, et s’éteindre dès que le compteur du taximètre est mis en route.

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Art. 28. Les modèles de panneau à reconnaître doivent répondre aux conditions suivantes: – avoir une forme rectangulaire ou trapézoïdale, les coins étant arrondis; – avoir une largeur au minimum de 250 mm et au maximum de 520 mm, à condition toutefois que cette largeur ne dépasse pas le gabarit du toit du taxi sur lequel il est monté; – avoir une hauteur au minimum de 75 mm et au maximum de 120 mm; – porter à ses faces avant et arrière l’inscription «Taxi»: • de couleur jaune ou verte; • d’une hauteur au minimum de 50 mm; • composée de lettres ayant une épaisseur au minimum de 12 mm et au maximum de 15 mm; – avoir une couleur de fond de nature à offrir un contraste suffi sant avec la couleur de l’inscription «Taxi»; – avoir, à titre facultatif, des lignes de contour, à condition pour celles-ci d’être de la même couleur que l’inscription «Taxi» et d’avoir une largeur maximale de 20 mm; – comporter un éclairage interne uniforme et non éblouissant, dont la couleur n’est ni le bleu ni l’orange; – ne comporter aucun élément ni aucune inscription à caractère réfl échissant; – ne pas être muni d’inscriptions publicitaires autres que la raison sociale ou les coordonnées de l’entreprise; – être fi xé sur le toit du taxi, selon les règles de l’art et de façon à ne présenter aucun danger pour la sécurité des usagers de la voie publique; – avoir le point le plus bas de son bord inférieur à moins de 150 mm du toit du taxi.

CHAPITRE VI

L’immatriculation des taxis et le contrôle technique de leurs équipements spéciaux

Art. 29. Un taxi présenté à l’immatriculation qui répond à toutes les exigences techniques et légales qui y sont applicables mais dont le propriétaire ou détenteur ne peut pas se prévaloir ni d’une autori- sation communale ni ministérielle prévues à l’article 4 de la loi modifi ée du 18 mars 1997 portant réglementation des services des taxis donne lieu à la délivrance d’une carte d’immatriculation provi- soire ayant une durée de validité limitée de 5 jours ouvrables.

Art. 30. Hormis les contrôles prévus par le règlement ministériel modifi é du 16 avril 1963 précité, le contrôle technique des taxis porte sur les éléments suivants: – le taximètre: la vignette (présence, fi xation, validité, inscription), la dimension des pneu- matiques, le circuit d’installation, les scellements; – le tableau: la présence, la fi xation, les inscriptions; – le disque: la présence, la fi xation, l’état; – le panneau lumineux: la présence, la fi xation, les dimensions, l’état, les inscriptions, le fonctionne- ment de l’éclairage.

CHAPITRE VII

Entrée en vigueur

Art. 31. Le présent règlement ministériel est publié au Mémorial et entre en vigueur le 1er janvier 1998.

Luxembourg, le 22 décembre 1997

La Ministre des Transports, Mady DELVAUX-STEHRES

NOVEMBRE 2007 Règlement du Gouvernement en Conseil du 29 janvier 1993 concernant l’application du règle- ment (CEE) No 3820/85 relatif à l’harmonisation de certaines dispositions en matière sociale dans le domaine des transports par route et du règlement (CEE) No 3821/85 concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route

Le Gouvernement en Conseil,

Vu le règlement grand-ducal du 22 janvier 1987 fi xant les sanctions des infractions aux dispositions du règlement (CEE) No 3820/85 du Conseil des Communautés européennes du 20 décembre 1985 relatif à l’harmonisation de certaines dispositions en matière sociale dans le domaine des transports par route;

Vu le règlement grand-ducal du 29 janvier 1987 portant exécution et fi xant les sanctions des infrac- tions aux dispositions du règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil des Communautés européennes concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route;

Vu la directive du Conseil No 88/599/CEE du 23 novembre 1988 sur des procédures uniformes concernant l’application du règlement (CEE) No 3820/85 relatif à l’harmonisation de certaines dispo- sitions en matière sociale dans le domaine des transports par route et du règlement (CEE) No 3821/85 concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des transports par route;

Arrête:

Art. 1er. Dans le cadre de l’application des règlements (CEE) No 3820/85 et (CEE) No 3821/85 les contrôles sont organisés de manière telle: – qu’ils couvrent chaque année au moins 1% des jours de travail effectués par les conducteurs de véhicules relevant des règlements (CEE) No 3820/85 et (CEE) No 3821/85 et appartenant à des entreprises luxembourgeoises; – qu’au moins 15% du nombre total des jours ouvrables contrôlés le soient sur la route et au moins 25% dans les locaux des entreprises.

Art. 2. (1) Les contrôles sur route sont organisés à des endroits différents, à n’importe quelle heure, et couvrent une partie du réseau routier suffi samment étendue pour qu’il soit diffi cile de contourner les postes de contrôle. (2) Les contrôles sur route portent sur les éléments suivants: – les périodes de conduite quotidiennes, les interruptions et les périodes de repos quotidiennes et, s’il y a manifestement eu des irrégularités, également sur les feuilles d’enregistrement des jours précedents qui doivent se trouver à bord du véhicule conformément à l’article 15 paragraphe 7 du règlement (CEE) No 3821/85, – la dernière période de repos hebdomadaire, le cas échéant, – le fonctionnement correct de l’appareil de contrôle (constatation d’une éventuelle manipulation de l’appareil et/ou des feuilles d’enregistrement) ou, le cas échéant, la présence des documents visés à l’article 14 paragraphe 5 du règlement (CEE) No 3820/85. (3) Les contrôles sur route sont effectués sans discrimination entre des véhicules et des conducteurs résidents et non résidents. (4) Les agents chargés du contrôle reçoivent de leurs chefs hiérarchiques, afi n de pouvoir s’acquitter plus facilement de leur mission, une liste des points principaux à contrôler.

Art. 3. (1) Les contrôles dans les locaux des entreprises sont organisés en tenant compte de l’expérience acquise en la matière pour les différents modes de transport. Des contrôles sont également effectués dans les locaux des entreprises lorsque des infractions graves aux règlements (CEE) No 3820/85 et (CEE) No 3821/85 ont été constatées sur la route. (2) Outre les éléments soumis aux contrôles sur route, les contrôles dans les locaux des entreprises portent sur les éléments suivants: – les périodes de repos hebdomadaires et les périodes de conduite entre ces périodes de repos, – la limitation sur deux semaines des heures de conduite, – la compensation pour la réduction des périodes de repos journalières ou hebdomadaires, – l’utilisation des feuilles d’enregistrement et/ou l’organisation du temps de travail des conducteurs.

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(3) Sont assimilés aux contrôles effectués dans les locaux des entreprises, les contrôles effectués par les agents chargés du contrôle dans leurs propres locaux, sur la base des documents pertinents qui leur sont remis, sur leur demande, par les entreprises.

Art. 4. Les agents habilités à procéder aux contrôles visés par le présent règlement sont les agents mentionnés à l’article 2 du règlement grand-ducal du 22 janvier 1987 fi xant les sanctions des infrac- tions aux dispositions du règlement (CEE) No 3820/85 du Conseil des Communautés européennes du 20 décembre 1985 relatif à l’harmonisation de certaines dispositions en matière sociale dans le domaine des transports par route et à l’article 8 du règlement grand-ducal du 29 janvier 1987 portant exécution et fi xant les sanctions des infractions aux dispositions du règlement (CEE) No 3821/85 du Conseil des Communautés européennes concernant l’appareil de contrôle dans le domaine des trans- ports par route.

Art. 5. Le Service du contrôle routier du ministère des Transports organise, après concertation avec les services et administrations concernés et avec leur concours, au moins deux fois par an, avec les services compétents allemands, belges et français des opérations concertées en vue de contrôler sur route les conducteurs et les véhicules relevant des règlements (CEE) No 3820/85 et (CEE) No 3821/85.

Art. 6. Si, lors d’un contrôle sur route du conducteur d’un véhicule immatriculé au Luxembourg dans un autre Etat membre des Communautés européennes, les constatations effectuées donnent des raisons d’estimer qu’il a été commis des infractions qui ne sont pas décelables au cours de ce contrôle en l’absence des éléments nécessaires, le Service du contrôle routier du ministère des Transports organise à la demande de l’Etat membre concerné l’assistance mutuelle, en vue de clarifi er la situation. Le cas échéant il procède ou fait procéder à un contrôle dans les locaux de l’entreprise et les résultats de ce contrôle sont portés à la connaissance de l’autre Etat concerné. Si, lors d’un contrôle sur route du conducteur d’un véhicule immatriculé dans un autre Etat membre des Communautés européennes, les constatations effectuées donnent des raisons d’estimer qu’il a été commis des infractions qui ne sont pas décelables au cours de ce contrôle en l’absence des éléments nécessaires, le Service du contrôle routier du ministère des Transports demande à l’Etat membre concerné de lui fournir ces éléments.

Art. 7. Le Service du contrôle routier du ministère des Transports échange tous les douze mois, avec les autres Etats membres des C.E., les informations communiquées bilatéralement conformé- ment à l’article 17 paragraphe 3 du règlement (CEE) No 3820/85 et à l’article 19 paragraphe 3 du règlement (CEE) No 3821/85. Il en est fait de même à la demande spécifi que d’un Etat membre dans des cas particuliers. A cette fi n le Service du contrôle routier utilise le formulaire normalisé mis au point par la Commission en accord avec les Etats membres.

Art. 8. Le Parquet général adresse annuellement au ministre des Transports un relevé des condam- nations prononcées pour infractions aux règlement (CEE) No 3820/85 et 3821/85.

Art. 9. Une copie du présent règlement est adressée pour exécution – au Parquet général – au Service du contrôle routier du Ministère des Transports – au Directeur de la police grand-ducale – au Directeur de l’lnspection du Travail et des Mines – au Directeur de l’Administration des Douanes. Luxembourg, le 29 janvier 1993.

Les Membres du Gouvernement, Jacques SANTER Jacques F. POOS Fernand BODEN Jean SPAUTZ Jean-Claude JUNCKER Marc FISCHBACH Johny LAHURE Robert GOEBBELS Marie-Josée JACOBS

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