La Grange au Lac continue de vibrer au rythme de Musique à La Grange au Lac pour cette seconde saison de concerts, programmée chaque année d'octobre à juin par l'Orchestre des Pays de Savoie et La Maison des Arts Thonon-Évian, grâce au partenariat qui les lie à l'Évian Resort.

Ainsi, les curieux ou les passionnés venus de France, de Suisse, de pays plus lointains ou les habitants même du Chablais pourront profiter de la merveilleuse qualité acoustique de La Grange au Lac, dont l'un des pères fondateurs n'est autre que le célèbre violoncelliste Mstislav Rostropovitch...

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SOMMAIRE

Partenaires de Musique à La Grange au Lac ...... 6

Notes d’intention des porteurs de projets ...... 7

Programmation Musique à la Grange au Lac 2013-2014 ...... 8

Tarifs et billetteries : modalités ...... 28

Rencontre avec les publics ...... 29

Musique à la Grange au Lac c’est aussi… des concerts jazz ...... 30

La Grange au Lac ...... 32

La Maison des Arts Thonon-Évian ...... 34

L’Évian Resort ...... 35

L’Orchestre des Pays de Savoie ...... 36

Nicolas Chalvin, directeur musical ...... 38

Extraits de presse Musique à la Grange au Lac 2012/2013 ...... 39

Remerciements ...... 40

Contacts ...... 41

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PARTENAIRES de Musique à La Grange au Lac…

L’Orchestre des Pays de Savoie Institution phare des Pays de Savoie, l’Orchestre des Pays de Savoie est un orchestre permanent membre du réseau national des orchestres en région. Cet orchestre donne chaque année près de 80 concerts majoritairement en Savoie et en Haute-Savoie mais aussi en France et à l’étranger. Fondé en 1984, il est composé de 23 musiciens (19 cordes, 2 hautbois, 2 cors) et depuis 2009, Nicolas Chalvin en assure la direction musicale. L’Orchestre des Pays de Savoie est soutenu par l’Assemblée des Pays de Savoie, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Rhône- Alpes), la Région Rhône-Alpes et Amadeus, son club d’entreprises mécènes.

La Maison des Arts Thonon-Évian La Maison des Arts Thonon‐Évian est une association constituée en 1991 et soutenue par le Ministère de la Culture, le Conseil Régional de Rhône‐Alpes, le Conseil Général de la Haute‐ Savoie, ainsi que par les communes de Thonon, d’Évian et, tout récemment, Publier. Scène régionale et conventionnée par le Ministère de la Culture, elle a son siège et ses locaux administratifs au Théâtre Maurice Novarina. La Maison des Arts propose chaque saison une programmation riche et variée en théâtre, danse, musique, chanson, jazz, jeune public, etc. Plus d’une soixantaine de spectacles, de rendez‐vous annuels sont ainsi présentés à Thonon, à Publier, mais aussi à Évian, dans la salle de la Grange au Lac et au Théâtre du Casino, et dans l'ensemble de la région du Chablais français. Elle développe ainsi depuis une dizaine d’années, avec le soutien des Communautés de communes de ce territoire, l’action décentralisée des Chemins de Traverse.

L’Évian Resort Niché entre lac et montagnes, l’Évian Resort comprend deux hôtels de luxe, l’Hôtel Royal, un bijou d’architecture, et l’Hôtel Ermitage, une demeure raffinée et élégante, chacun possédant son propre Spa. Le parcours de golf 18 trous sur lequel se déroulera en septembre 2013 le premier Major d'Europe Continentale, The Evian Championship, compétition de golf féminin internationale, fait également partie de ce magnifique Resort, tout comme le Casino et les Thermes. Quant à « La Grange au Lac », cet auditorium à l’acoustique parfaite, il accueille depuis de nombreuses années des festivals de musique tous aussi renommés les uns que les autres. Un écrin de nature totalement préservé, véritable source de plénitude et d’émotion…

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Notes d’intention des porteurs de projets...

Nicolas Chalvin, directeur musical de l'Orchestre des Pays de Savoie Nombre de musiciens, d’artistes invités de renommée internationale, de partenaires institutionnels et médiatiques ont salué l’opportunité et le succès de la première édition de Musique à la Grange au Lac, et c’est avec une grande joie qu’il nous est permis de dévoiler la prochaine saison 2013/14, qui débutera en octobre prochain et qui verra l’Orchestre des Pays de Savoie prolonger sa résidence à la Grange au Lac à Évian. Loin des grandes métropoles musicales, la création et le développement d’une saison de musique classique en Chablais, qui plus est dans une salle spécialement dédiée, relèvent moins d’une simple volonté d’affichage que d’une véritable nécessité artistique et d’un pari ambitieux, car les enjeux sont multiples. Il s’agit tout d’abord d’un projet d’irrigation culturelle, et de rendre évident et naturel l’accès à la salle de concert au plus grand nombre, à travers notamment des actions de sensibilisation, pédagogiques, vis-à-vis des collégiens, des élèves des écoles de musique et des « publics empêchés », actes de générosité qui sont la philosophie-même de toute institution culturelle subventionnée, que ce soit l’Orchestre des Pays de Savoie ou la Maison des Arts Thonon-Évian. Soulignons par ailleurs les réalités économiques qui sous-tendent ce projet musical, et l’importance pour l’Orchestre des Pays de Savoie, par le biais d’un partenariat public-privé avec l’Évian Resort, de participer à la vitalité et au développement du secteur touristique à Évian et en Chablais. Enfin, mentionnons notre souci constant de la plus haute exigence artistique, le bonheur pour l’Orchestre des Pays de Savoie d’approfondir sa quête musicale dans un lieu où l’écrin acoustique le permet, et le soin tout particulier que nous mettons à offrir une saison riche, variée, ambitieuse, capable d’attirer et de satisfaire les mélomanes les plus exigeants, contribuant ainsi au rayonnement national et international des trois acteurs engagés dans cette belle aventure.

Thierry Macia, directeur de la Maison des Arts Thonon-Évian La Maison des Arts est une scène régionale conventionnée par le Ministère de la Culture, soutenue par le département de la Haute-Savoie et les communes de Thonon et d’Évian. À Évian, la Maison des Arts développe depuis de nombreuses années une programmation de qualité qu’elle présente en fonction des projets au Théâtre du Casino ou à la Grange au Lac. Avec Musique à la Grange au Lac, la Maison des Arts entend désormais, avec ses partenaires, affirmer les qualités du lieu en proposant aux mélomanes une saison de concerts de haute tenue. C’est en ce sens qu’elle soutient le travail de l’Orchestre des Pays de Savoie en valorisant ses concerts au sein de sa programmation, et l’accompagne dans les actions de médiation auprès des publics et acteurs pédagogiques sur le territoire. Elle assure la billetterie, les relations publiques et la communication des actions sur le Chablais et prend en charge l’accueil technique des manifestations. La Maison des Arts propose d’autres concerts d’artistes et d’ensembles musicaux diversifiant ainsi l’offre artistique de la saison musicale à la Grange au Lac. La Maison des Arts Thonon-Évian s’attache à faire rayonner au mieux la saison de concerts Musique à la Grange au Lac, sur le bassin Lémanique et sur le territoire national, afin qu’elle puisse s’installer de manière pérenne dans l’esprit de tous les mélomanes comme un rendez-vous incontournable de la saison musicale.

Yannick Le Hec, Directeur Général de l'Évian Resort Quoi de plus naturel que l'association entre l'Orchestre des Pays de Savoie, notre orchestre régional, et l'Évian Resort, qui a un fort attachement à la musique de par son passé musical important ? Il était évident pour nous que l'Orchestre des Pays de Savoie, orchestre "itinérant" trouve un port d'attache à la Grange au Lac, cet auditorium à l'acoustique quasi parfaite... pour ne pas dire PARFAITE ! Offerte par Antoine Riboud à son ami Mstislav Rostropovitch, qui fut, en son temps, Directeur des Rencontres Musicales d'Évian, festival à la renommée internationale et rebaptisé "Escales Musicales" depuis 12 ans. Ensemble et dans une belle harmonie, l’Évian Resort, la Maison des Arts Thonon-Évian et l’Orchestre des Pays de Savoie permettent de pérenniser la vocation première de la Grange au Lac... la Musique. 7

CONCERT D’OUVERTURE Sandrine Piau, Marie-Nicole Lemieux, Il Pomo d’Oro

Sandrine Piau, soprano Marie-Nicole Lemieux, contralto Riccardo Minasi, 1er violon et direction Ensemble Il Pomo d’Oro

Programme ———— entracte ————

Georg Friedrich HAENDEL (1685 - 1759)

Alexander Balus Ouverture orchestrale Air Fury with red sparkling eye

Joshua Bleshazzar Duo Our Limpid streams Duo Great victor at your feet I bow

L’Allegro il Penseroso ed il Moderato Pièce orchestrale Récit First and chief on golden wing

Air Sweet bird Theodora

Duo To thee, thou glorious son of Worth Judas Macchabeus

Duo From this dread scene Theodora

Air As with rosy steps the morn Hercules

Air Where shall I fly Joseph and his Brethren

Air Prophetic raptures swell my breast Il trionfo del tempo

Air Tu del ciel ministro eletto Theodora

Duo Streams of pleasure ever flowing Solomon Duo Welcome as the dawn of day

DATE DE CONCERT Samedi 12 octobre 2013—20h

Durée : 1h30 + entracte 8

L’œuvre du compositeur allemand Georg Friedrich Haendel naturalisé britannique, est une maestria de la musique baroque européenne. Son langage, qui fit de lui un maître incontesté de l’oratorio en anglais et de l’opéra italien, exprime grandeur et lyrisme. Virtuose hors pair à l’orgue et au clavecin, il a réalisé plusieurs œuvres dont la force et la passion résonnent toujours aujourd’hui.

Si c'est à la harpe que Sandrine Piau fait ses premiers pas musicaux, c’est sa rencontre avec le chef d’orchestre William Christie qui la conduit au chant et lui permet de participer aux productions fondatrices du mouvement baroque en France. Spécialiste de Haendel, elle n'hésite pourtant pas à aborder des rôles de la période classique tels que Pamina dans La Flûte enchantée de Mozart, ou encore Titania dans Le Songe d'une nuit d'été de Britten. Outre quelques rares incursions dans l'opéra du 19e siècle avec les œuvres de Verdi et d’Offenbach, elle se consacre également à un registre plus tardif comprenant essentiellement les mélodies et lieder de Debussy ; l'enregistrement qu'elle lui consacre en 2002 est couronné du prix Ravel. Reconnue aujourd'hui pour la pureté de sa voix, Sandrine Piau continue d'élargir son répertoire et d'incarner des héroïnes toujours différentes. Elle a été nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres en 2006 et a été sacrée Artiste lyrique de l’année par les Victoires de la musique classique 2009.

En 2000, la contralto Marie-Nicole Lemieux devient la première canadienne à remporter le Prix de la Reine Fabiola (1er Prix) ainsi que le Prix Spécial du Lied au Concours Musical International Reine Élisabeth de Belgique. Ce prix prestigieux la fait connaître du milieu international et lui permet de se produire tant en récital qu'à l'opéra et en concert avec les plus grands orchestres. Son disque en solo, Ne me refuse pas, paru à l'automne 2010, a reçu des critiques dithyrambiques et a mérité le Grand Prix international du Disque et du DVD de l'Académie Charles Cros, dans la catégorie « Soliste lyrique ». Un de ses derniers enregistrements, Streams of Pleasure, en duo avec la soprano Karina Gauvin et Il Complesso Barocco a également remporté un vif succès à l'échelle internationale. Son dernier disque, des airs d'opéras, enregistré avec les Violons du Roy, confirme le talent et les qualités indéniables de cette artiste incontournable de la scène lyrique actuelle. Marie-Nicole Lemieux a reçu au printemps 2011 un Doctorat Honoris Causa de l'Université du Québec à Chicoutimi et en mars 2012, elle a été nommée Chevalier de l'Ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, par l'Assemblée parlementaire de la Francophonie.

Fondé en 2012, l’orchestre Il Pomo d’Oro accorde une forte priorité à l’opéra, mais se consacre également à l’exécution instrumentale en diverses formations. Les musiciens de ce groupe comptent parmi les meilleurs au monde dans le domaine de l’interprétation sur instruments d’époque. Ils constituent un ensemble d’une qualité exceptionnelle, alliant connaissances stylistiques, très haute compétence technique et enthousiasme artistique. Plus de vingt concerts ont été joués en Europe au cours de la saison 2012 - 2013, y compris dans des salles telles que le Musicverein à Vienne et la Salle Gaveau à Paris. Leur premier CD a été enregistré pour le prestigieux Vivaldi Edition, projet de Naïve. Quatre autres enregistrements ont été réalisés en 2012 et sortiront avant la fin 2013.

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REFLETS SLAVES

Edward ELGAR (1857-1934) Sérénade pour cordes en mi mineur, opus 20 (1892)

Dimitri CHOSTAKOVITCH (1906-1975) Concerto pour piano, trompette et orchestre en ut mineur, opus 35 (1933)

———— entracte ————

Johann Baptist Georg NERUDA (1707-1780) © Richard Dumas Concerto pour trompette et orchestre en mib majeur (1750)

Antonín DVOŘÁK (1841-1904) Sérénade en mi majeur, opus 22 (1876)

Romain LELEU, trompette Bertrand CHAMAYOU, piano Nicolas CHALVIN, direction Orchestre des Pays de Savoie © Caroline Doutre

Les deux solistes invités par l’Orchestre des Pays de Savoie dans ce programme de concertos sont de remarquables virtuoses, récemment couronnés des Victoires de la Musique Classique. À peine trentenaires, le pianiste Bertrand Chamayou et le trompettiste Romain Leleu sont internationalement réputés. Le 1er Concerto de Dimitri Chostakovitch les réunit – une association instrumentale inhabituelle osée par le compositeur russe, excellent pianiste, qui créa son concerto à Leningrad en 1933. Dans le climat joyeux et animé de cette œuvre enlevée, l’humour (plus grotesque que grinçant) du Chostakovitch de 27 ans porte l’empreinte des années 20 et flirte avec le passé en citant brièvement Haydn et Beethoven. Parmi les richesses du répertoire de la trompette figure le Concerto en mi bémol majeur de Johann Baptist Georg Neruda qu’interprétera Romain Leleu. Le style de cette œuvre élégante s’inscrit pleinement dans la première moitié du XVIIIe siècle (Neruda naquit en Moravie et fit la meilleure part de sa carrière au service du Grand Électeur de Dresde), la grâce et l’éclat rivalisant avec la virtuosité de l’interprète. Les Sérénades, autrefois destinées au plein air et à la petite Harmonie, conservent leur qualité de divertissement agréable, saisonnier, estival… Ainsi l’illustreront plaisamment la Sérénade opus 20 de Sir Edward Elgar - en trois mouvements à caractère pastoral sans doute inspirés par des pièces entendues dans son Worcester natal – et la délicieuse Sérénade opus 22 d’Antonín Dvořák, dont les cinq mouvements déploient une grande richesse mélodique, parfois mélancolique, tendre ou dansante, et toujours gracieuse.

DATE DE CONCERT Samedi 23 novembre 2013—20h Avant-concert donné par le Jeune orchestre à cordes du Chablais à 18h30

Durée : 1h15 + entracte Plateau : 24 cordes + 2 solistes (trompette, piano) + chef

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BERTRAND CHAMAYOU, PIANO

Bertrand Chamayou fait partie des artistes désormais incontournables de la scène musicale. Doté d'un très vaste répertoire, impliqué dans la création contemporaine et oscillant d'un style à l'autre avec une facilité déconcertante, il impose aujourd'hui une assurance et une imagination saisissantes, ainsi qu'une remarquable cohérence dans son propos artistique. En 2011, Bertrand Chamayou célèbre le bicentenaire de Liszt en enregistrant et jouant sur de nombreuses scènes dans le monde entier le cycle des Années de Pèlerinage. Parmi ces scènes, le Théâtre des Champs-Elysées à Paris, l’Auditorium de la Cité Interdite à Pékin, le Musikfest de Brême, le Festival Piano aux Jacobins, l’Opéra de Bordeaux, la MC2 de Grenoble, l’Abbaye de l’Epau, le Louisiana Museum à Humlebaek au Danemark, il se produit par ailleurs au Festival de Lucerne, et reviendra avec l’Orchestre de Paris dirigé par Pierre Boulez. Il fait également ses débuts à New York, au Lincoln Center dans le cadre du Mostly Mozart Festival. En 2012, il fait une tournée avec l’Orchestre de la SWR de Stuttgart dirigé par Stéphane Denève, joue avec l’Orchestre National de Lyon et Neville Marriner, avec l’Orchestre National de Belgique et Thierry Fischer au Bozar de Bruxelles ou encore avec le Rotterdam Philharmonic et Jérémie Rhorer au Doelen.

En 2011, Bertrand Chamayou reçoit une Victoire de la Musique classique comme Soliste Instrumental de l’Année. Il avait déjà reçu en 2006 une Victoire, dans la catégorie « Révélation », couronnant un parcours déjà très prometteur. Il a été invité à se produire sur des grandes scènes internationales comme la Salle Pleyel, le Théâtre des Champs-Elysées, la Herkulessaal de Munich, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Palais des Beaux -Arts de Bruxelles, le Wigmore Hall, l’Auditori de Barcelone, le conservatoire Tchaïkovski de Moscou, le Forbidden City Concert Hall de Pékin… ainsi que dans des festivals comme le festival Gergiev de Rotterdam, le Festival de Davos, le Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, la Schubertiade de Schwartzenberg, le Festival de Schwetzingen, le French May Festival de Hong-Kong…

Bertrand Chamayou joue sous la direction de chefs comme Pierre Boulez, Andris Nelsons, Yutaka Sado, Semyon Bychkov, Michel Plasson, Stéphane Denève, Ludovic Morlot, Jérémie Rohrer, Tugan Sokhiev, Lawrence Foster, Evelino Pido, Thierry Fischer, Neville Marriner, Christian Arming aux côtés de plusieurs orchestres de renom tels que l’Orchestre de Paris, le London Philharmonic Orchestra, le Rotterdam Philharmonic Orchestra, le WDR Sinfonie Orchester de Cologne, la Deutsche Kammer Philharmonie de Brême, le SWR Sinfonie Orchester de Stuttgart le Hessischer Rundfunk Orchester de Francfort, le Deutsche Radio Philharmonie de Saarebrück, l’Orchestre National de France, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre National du Capitole, l’Orchestre Philharmonique de Liège, la Tapiola Sinfonietta, la Hong Kong Sinfonietta, l'Orchestre Philharmonique de Radio-France, le Royal Scottish National Orchestra…

La musique contemporaine occupe une part importante de son activité et il a travaillé avec des légendes vivantes de la création comme Henri Dutilleux ou György Kurtag. Il a été invité dans le cadre du festival "Présences", à donner les concertos de Thomas Adès et de Esa-Pekka Salonen. Son activité de chambriste est de même essentielle, et il se produit régulièrement avec ses amis Sol Gabetta, Renaud Capuçon, Daishin Kashimoto, Augustin Dumay, Antoine Tamestit, Gautier Capuçon, Nicolas Baldeyrou, Alexeï Ogrintchouk, David Guerrier, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, les quatuors Ebène, Belcea, Ysaÿe… Natif de Toulouse, Bertrand Chamayou a été remarqué dès l’âge de 13 ans par le pianiste Jean-François Heisser dont il a suivi par la suite l’enseignement au conservatoire de Paris. Dans le même temps, il a travaillé assidûment aux côtés de l’illustre Maria Curcio à Londres, et a reçu les conseils éclairés d’un grand nombre de maîtres, dont ceux de Murray Perahia. Bertrand Chamayou a par ailleurs à son actif des réalisations ambitieuses comme le cycle des 20 regards sur l'Enfant-Jésus à l'occasion du centenaire du compositeur ou les 12 études d'exécution transcendante de Liszt, données maintes fois en concert, et dont résulte un "live" salué unanimement par la critique (Sony Classical). Il a signé en 2008 un récital Mendelssohn (Naïve) couronné de très nombreuses récompenses. Au printemps 2010, Bertrand Chamayou a présenté un disque César Franck (Naïve) accompagné par le Royal Scottish National Orchestra dirigé par Stéphane Denève. Ce disque a reçu plusieurs récompenses dont l’Editor’s Choice de Gramophone. 11

ROMAIN LELEU, TROMPETTE

« Nouveau phénomène de la trompette, ce jeune musicien de 27 ans simple et généreux, offre à chaque apparition une sonorité et une musicalité impressionnantes, une délicatesse et une douceur d'approche de son instrument. Il y a une sorte d'agilité et d'espièglerie dans le jeu de Romain Leleu qui ne laisse personne indifférent ». Musicaglotz © Caroline Doutre © Caroline

Après avoir étudié avec Éric Aubier, il intègre à 15 ans le CNSM de Paris et reçoit en 2003 un 1er Prix de trompette mention très bien suivi par un Prix de musique de chambre mention très bien à l'unanimité. Durant son cursus, Reinhold Friedrich le remarque et l'invite dans sa classe à la Hochschule für Musik de Karlsruhe en Allemagne. Lauréat du Concours International « Festival Musical d'Automne de Jeunes Interprètes » et Prix spécial d'interprétation du Concours International « Lieksa Brass Week » en Finlande en 1999, il remporte en 2005 le 3ème Prix du Concours International de Musique de Chambre de Lyon et est nommé « Révélation Classique » de l'Adami. En 2009, Romain Leleu remporte les Victoires de la Musique Classique dans la catégorie « révélation soliste instrumental ».

Digne héritier de la grande école française de trompette, Romain Leleu se produit lors d'importants festivals et sur de grandes scènes telles que le Festival de la Roque d'Anthéron, le Festival Radio-France de Montpellier, la Folle Journée de Nantes, la Folle Journée du Japon, le Festival International de Colmar, le Festival de Sully sur Loire, le Festival de Saint-Denis, le Festival d'Auvers-sur-Oise, le Festival de Prades, le Festival de Pâques de Deauville, l'Auditorium du Musée d'Orsay, les Flâneries Musicales de Reims, Salle Gaveau… Il se produit également en soliste avec l'Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre National de Lille, l'Orchestre National de Lorraine, l'Orchestre de Bretagne, l'Orchestre Régional de Cannes, l'Orchestre Philharmonique de l'Opéra de Marseille, le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn, le Baltic Chamber Orchestra tant en France qu'à l'étranger : Suisse, Belgique, Espagne, Portugal, Turquie, Roumanie (Atheneum de Bucarest), Algérie, Israël, Egypte, Suède, Cuba, Japon…

Intéressé par la musique de notre époque, Romain a notamment collaboré avec Karol Beffa (créations de Subway, Nuit Etoilée et Buenos Aires), Philippe Hersant (création de Folk tunes), David Lampel (création de la Sonate pour trompette et piano), Martin Matalon…

Il fonde en 2000 le Feeling Brass Quintet, quintette de cuivres chaleureusement salué par le public en France et à l'étranger. Cet ensemble est choisi par Cultures France pour bénéficier du programme « Déclic » en partenariat avec Radio France et Mécénat Musical Société Générale. Chambriste passionné, Romain Leleu aime partager la scène en compagnie de Xavier Philips, Thierry Escaich, Jean-Marc Philips-Varjabédian, Emmanuel Strosser, Alice Sara Ott, Olivier Vernet…

Romain Leleu est «Yamaha Performing Artist », lauréat de la Fondation Groupe Banque Populaire et lauréat de la Fondation Meyer. Il est régulièrement invité par les radios et télévisions telles que France Musique (« Un mardi idéal », « Cordes sensibles », « La cour des grands », « Sur tous les tons »), France Inter (« Carrefours de Lodéon », « Le Fou du Roi »), Radio Classique, Radio Suisse Romande (Espace 2), Radio Romania Muzical, France 2 (Journal Télévisé), France 3, Direct 8…

Sa discographie comprend des enregistrements parus sous les labels Aparté (Harmonia Mundi), Indésens (Codaex) et Sony. En 2010/11/12, Romain Leleu se produit notamment en soliste en tournée avec l’Orchestre National de Lille et Jean-Claude Casadesus, avec l'Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, l'Orchestre d'Auvergne, ainsi qu'en Belgique, Estonie, Corée pour le Seoul Spring Festival et Suède.

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QUATUOR JERUSALEM

Johannes BRAHMS (1833-1897) Quatuor n° 2 opus 51

Dmitri CHOSTAKOVITCH (1906-1975) Quatuor n° 7 opus 108 ———— entracte ————

Dmitri CHOSTAKOVITCH (1906-1975) Quatuor n° 11 opus 122 Alexander PAVLOVSKY, premier violon Sergei BRESLER, second violon Johannes BRAHMS (1833-1897) Ori KAM, alto Quatuor n° 3 opus 67 Kyril ZLOTNIKOV, violoncelle

Fondé en 1993, le Quatuor Jerusalem a commencé sa formation à Jérusalem sous la direction du violoniste Avi Abramovitch. De 1999 à 2001, le quatuor est soutenu par la BBC (BBC New Generation Artists) et en 2003, il bénéficie du premier Borletti-Buitoni Trust Award. Le Jerusalem Quartet est invité dans les plus grandes salles de concert du monde y compris aux États-Unis, où il est de plus en plus présent. Il se produit en concert avec Alexander Melnikov, Lawrence Power ou Sharon Kam. Enregistrée chez Harmonia Mundi, la discographie du quatuor a été distinguée par de nombreux prix internationaux. Son interprétation de La Jeune Fille et la Mort de Schubert a été distinguée par un Diapason d’or en 2008 et un ECHO Klassik en 2009. Son dernier enregistrement paru, consacré aux Quintette et Quatuor avec piano de Schumann a été distingué par le BBC Music Magazine, Scherzo et Télérama. Et c’est Dmitri Chostakovitch, dont ils interprèteront l’intégrale de la musique pour quatuor à cordes qui sera à l’honneur de 2013 à 2015 aux États-Unis et en France.

« Inutile d’essayer d’isoler tel ou tel interprète, les Jerusalem font à l’évidence partie de ces très grands quatuors chez lesquels l’excellence de chacun fusionne en un tout. Ce mariage toujours délicat de personnalités musicales fortes qui permet d’entendre toutes les subtilités de l’écriture musicale ». Carlos Tinoco – Classiqueinfo.com « Passion, précision, chaleur et homogénéité sont les caractéristiques de cet excellent quatuor israélien ». Le Times

Le Quatuor Jerusalem remercie chaleureusement Daniel Barenboim pour le prêt généreux à Kyril Zlotnikov du violoncelle « Sergio Perresson » ayant appartenu à Jacqueline du Pré.

DATE DE CONCERT Vendredi 13 décembre 2013—20h

Durée : 1h35 + entracte Plateau : 4 musiciens (2 violons, 1 alto et 1 violoncelle) 13

AU-DELÀ DES FRONTIÈRES Entre romantisme et modernité

Composition d’un étudiant de la classe de Michael Jarrell Création (2014)

Sergeï PROKOFIEV (1891-1953) Concerto pour violon n°1 en ré majeur (1923)

© Ghislain Mirat © Davolo Steiner ———— entracte ———— Tedi PAPAVRAMI, violon Antonín DVOŘÁK (1841-1904) Haute École de Musique de Genève Symphonie n°7 en ré mineur, opus 70 (1885) Nicolas CHALVIN, direction Orchestre des Pays de Savoie

Cette première collaboration entre l'Orchestre des Pays de Savoie et la Haute École de Musique Genève offre l’opportunité, avec la complicité du violoniste Tedi Papavrami, d'un concert symphonique d'envergure qui sera donné à la fois en Suisse et sur le territoire français. Au programme, deux œuvres entre romantisme et modernité. La première esquisse du Concerto pour violon de Prokofiev naît à partir d'une mélodie imaginée en 1915 pour Nina Mescherskaya mais également de l'inspiration que lui procure l'écoute des Mythes de Szymanowski. Le concerto devra attendre 1923 pour être créé à Paris lors d’un concert mémorable où Stravinsky dirigera pour la première fois en public (son octuor). L'œuvre très aboutie et difficile est composée de façon inhabituelle de deux mouvements lents qui encadrent un scherzo rapide. Ce traitement novateur mais néoromantique a dérouté le public parisien plus habitué au scandale contemporain des ballets russes. C’est le violoniste d’origine albanaise Tedi Papavrami qui interprètera cette œuvre expressive devenue progressivement l’un des piliers du répertoire pour violon. Toujours en ré mais dans une tonalité mineure, la 7e Symphonie est une des pages les plus abouties d’Antonín Dvořák, la plus romantique mais sans doute la plus complexe. Œuvre de maturité aux accents parfois tragiques, elle reflète la situation du nationalisme tchèque à son époque. Pour la première fois, Dvořák pense ainsi disposer de la liberté que lui confère une commande privée à Londres qu’il dirigera lui-même à Saint James Hall. Cependant, ce nationalisme fulgurant ne sera pas vu d’un très bon œil de la part de tous ; son éditeur refusera notamment l’orthographe tchèque du prénom Antonín, préférant l'allemand bien pensant, à l'image de la tutelle qui couvre le pays natal du compositeur. Un 1er mouvement, dont le compositeur dira qu'il « ne comporte pas une note de trop » reflète aussi l'admiration de Dvořák pour la 3e Symphonie de Brahms tandis que le quatrième est un hommage direct au génie du peuple tchèque et à sa capacité à trouver son propre chemin de liberté. Ce va-et-vient entre romantisme et modernité était sans doute le prétexte idéal pour interroger la génération des compositeurs de demain. L'effectif symphonique, au service de la classe de composition de la HEM sera l'occasion d'une création qui ouvrira le concert.

Programme soutenu par le Comité Régional Franco-Genevois.

DATE DE CONCERT Samedi 25 janvier 2014—20h

Durée : 1h15 + entracte Plateau : 71 musiciens (50 cordes, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, 1 tuba, timbales, percussions, harpe) + soliste + chef

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TEDI PAPAVRAMI, VIOLON

Arrivé tout jeune en France, Tedi Papavrami découvrait un pays et une culture qui lui étaient totalement étrangers. Sa curiosité naturelle et son besoin d'apprivoiser la langue française pour pouvoir faire de ce pays le sien, une grande solitude aussi au départ, le poussèrent à dévorer les livres, toujours en

Français : Stendhal, Proust, Flaubert, Dostoïevski, Tchekhov, Kafka… © Davolo Steiner

Car c'est entre autres ce qui singularise cet interprète rare dans le monde musical : une curiosité qui en dépasse les frontières, alliée à des exigences intellectuelles et artistiques qui lui permettent de franchir la distance entre son domaine d'origine et d'autres horizons. C'est donc tout naturellement qu'en 2000, - après la disparition du traducteur albanais Jusuf Vrioni, qui assumait jusqu'alors cette tâche – il reprendra le flambeau de la traduction de l'œuvre d'Ismail Kadaré, qu'il avait connu enfant, en Albanie. Cette échappée dans le monde littéraire devient aussi pour lui un moyen "d'exister professionnellement pour la première fois en dehors du violon ". Ce violon qui depuis toujours a fait partie de sa vie lui est transmis dès l’âge de 5 ans par son père, brillant professeur, ayant développé au fil d’une longue expérience pédagogique, l’art d’enseigner cet instrument à de jeunes enfants. Les progrès de Tedi sont rapides, trois ans plus tard il est capable de jouer les Airs bohémiens de Sarasate en public, en compagnie de l'Orchestre Philharmonique de Tirana. À onze ans, il exécutera sur scène le Premier Concerto de Paganini avec la redoutable cadence d’Emile Sauret.

Nous sommes en 1982. L'Albanie est un pays volontairement coupé du monde, dans lequel, par un extraordinaire hasard, le flûtiste Alain Marion, de passage pour un concert, remarque le jeune virtuose et le fait inviter à Paris en qualité de boursier du gouvernement français. Il y devient l'élève de Pierre Amoyal au Conservatoire National Supérieur de Paris. Des apparitions dans des émissions de télévision populaires de cette époque, telle « Le Grand Echiquier », ponctueront cette période ainsi que des apparitions en concert. À la fin de son parcours d’étudiant à l’âge de 15 ans, c’est seul que Tedi poursuivra son développement musical et instrumental. Peu avant, avec ses parents, il fuit le régime communiste en vigueur en Albanie pour s’installer avec eux en France. Des sanctions très lourdes s’exerceront en représailles sur le reste de la famille demeurée en Albanie, et ce jusqu’à la chute du régime communiste en 1991.

Tedi et ses parents quittent Paris, afin de ne pas se trouver à portée des fonctionnaires de l’ambassade d’Albanie à leur recherche et s’installent à proximité de Bordeaux, où l’aide d’amis proches leur permettra de s’établir. À la faveur de plusieurs prix, Tedi entame alors une carrière de soliste et de musicien de chambre. En 2003, remarqué sur un plateau de télévision par l’actrice Jeanne Moreau, il campe un Danceny violoniste, aux côtés de Catherine Deneuve, Ruppert Everett et Nastassja Kinski, dans une adaptation des Liaisons dangereuses de la réalisatrice Josée Dayan. Il vit désormais à Genève en Suisse, où il occupe un poste de professeur de violon au conservatoire de la ville depuis septembre 2008.

Le quotidien de Tedi se partage entre le violon, la musique de chambre (il est membre du quatuor Schumann, formation avec piano), la traduction, le sport, la transmission de son savoir musical, et la transcription pour le violon seul d’œuvres originellement conçues pour le clavecin ou l’orgue (publiés aux éditions Ries & Erler Berlin). Voici ce qu’il répondait lors d’une interview effectuée en 2010 à une question relative à son parcours : « Finalement ce qui m’a parfois désabusé dans ma jeunesse, à savoir une relative indifférence du monde musical pour l’enfant prodige ou la nouveauté que je n’étais plus, ainsi que le fait d’habiter un pays (la France) qui fut rarement un tremplin de grandes carrières internationales, ont été salutaires pour mon développement technique et musical. J’ai eu le temps et la solitude nécessaires pour refaire plusieurs fois tout le cheminement technique de mon instrument, en l’adaptant à mes aspirations musicales et ma personnalité par le biais de métamorphoses profondes, que j’ai pu construire sur plusieurs périodes de 5-10 années. Ainsi, au cours d’une même existence, j’ai paradoxalement pu vivre, quasiment en parallèle, une précocité importante et une maturation extrêmement lente, quasi besogneuse, qui m’aura permis de prendre conscience de ce que le temps seul permet d’accomplir ».

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MUSIQUE SACRÉE DU XXE SIÈCLE Britten, Poulenc, Fauré

Edward (1913 -1976) Cantata Misericordium, opus 69 (1963)

Francis POULENC (1899-1963) Litanies à la Vierge noire (1936)

———— entracte ————

Gabriel FAURÉ (1845-1924)

Cantique de Jean Racine, opus 11 (1864) © J.L. Fortin

Gabriel FAURÉ (1845-1924) Bernard TÉTU, direction , version pour orchestre de chambre de Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu Jean-Michel Nectoux, opus 48 (1893) Orchestre des Pays de Savoie

Après le succès d'Orphée lors de la saison 2011/12, on retrouve pour une nouvelle collaboration Bernard Tétu et ses chœurs, cette fois-ci autour du répertoire sacré et seul programme avec chœur proposé sur la saison. La compassion a inspiré les œuvres du programme qui réunit Benjamin Britten, et Gabriel Fauré. Chacun d’eux a développé un langage original, reconnaissable et accessible. À peine achevé son War Requiem, Britten compose en 1963 cette Cantata Misericordium destinée au centenaire de la Croix-Rouge (Ansermet en dirigera la création à Genève avec Pears et Fischer-Diskau en solistes). Le choix de la langue latine pour la parabole du « Bon Samaritain » n’a rien du hasard mais relève d’une volonté œcuménique délibérée, tout comme l’accent mis sur la charité fraternelle du Samaritain plutôt que sur les violences subies par le voyageur. Comme d’autres cantates de Britten, c’est un véritable petit opéra sacré : il s’achève dans l’espérance en la paix qu’apporte un geste fraternel. Les Litanies à la Vierge Noire que Poulenc écrivit en 1936 dans l’élan filial de sa conversion au catholicisme à Rocamadour, psalmodient l’invocation confiante de la faiblesse humaine, dans une douceur quasi extatique qui n’est pas sans parenté avec le très consolateur Requiem de Fauré (rapprochement paradoxal avec une œuvre que Poulenc détestait). Composé en plusieurs étapes entre 1888 et 1893 sur les textes latins de l’Office des Défunts, le Requiem a connu plusieurs effectifs instrumentaux, de l’orgue seul au grand orchestre. L’Orchestre des Pays de Savoie et les Solistes de Lyon-Bernard Tétu en donneront la version pour orchestre de chambre de Jean-Michel Nectoux, spécialiste de Fauré, qui a établi la version d’origine de référence de cet opus 48.

Avec le soutien de la région Rhône-Alpes, dans le cadre de l’Appel à Projets Spectacle Vivant.

DATE DE CONCERT Samedi 29 mars 2014—20h

Durée : 1h10 + entracte Plateau : 16 chanteurs + 28 musiciens (21 cordes, 2 cors, 2 trompettes, piano/ orgue, harpe, timbales) + chef 16

CHŒURS ET SOLISTES

DE LYON-BERNARD TÉTU

© Ghislain Mirat

Depuis plus de trente ans, les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu irriguent le monde musical en Rhône- Alpes, en France et dans le monde avec une cinquantaine de concerts par an. Leur parcours, indissociable de la personnalité de leur directeur musical Bernard Tétu, est également marqué par des rencontres avec de nombreux chefs invités.

La structure revêt plusieurs formes et peut se produire en ensemble de solistes, en chœur de chambre ou en grand chœur symphonique (en collaboration avec le Chœur d’oratorio de Lyon et sous la direction de Catherine Molmerret). Cette configuration variable, alliée à la curiosité musicale de Bernard Tétu, permet d’aborder : des œuvres rares de musique française des XIXe et XXe siècles, les grandes pages romantiques, des programmes alliant créations et musiques du répertoire, ainsi que des spectacles musicaux.

Partenaires vocaux privilégiés de l’Orchestre national de Lyon, les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu collaborent avec de nombreuses institutions culturelles lyonnaises et rhônalpines, rayonnent dans les grands festivals et les salles de renom. Chaque saison, ils sont entendus par plus de 25 000 mélomanes, sans compter les captations audiovisuelles et leurs enregistrements discographiques (Universal, EMI, Harmonia Mundi…). Bernard Tétu et son ensemble ont reçu le prix de l’Institut de France décerné par l’académie des Beaux-Arts.

Les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu sont subventionnés par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône et la Ville de Lyon, et sont membres de la Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés (FEVIS).

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RÉCITAL NATALIE DESSAY &

classics - virgin Natalie DESSAY, soprano - ribes Philippe CASSARD, piano -

© © marc

(1819-1896) Clara SCHUMANN 4 Lieder Liebst du um Schönheit (Rückert) ———— entracte ———— Geheimes Flüstern hier und dort (Rollet) Sie liebten sich beide (Heine) Francis POULENC (1899-1963) Er ist gekommen in Sturm und Regen (Rückert) Les Fiançailles pour rire (Louise de Vilmorin) La Dame d'André Johannes BRAHMS (1833-1897) Dans l'herbe 3 Lieder Il vole Geheimnis, opus 71 (Candidus) Mon cadavre est doux comme un gant Meine Lieder, opus 106 (Frey) Violon Lerchengesang, opus 70 (Candidus) Fleurs

Hans PFITZNER (1869-1949) Henri DUPARC (1848-1933) Alte Weisen, opus 33 (1923) L'Invitation au voyage (Baudelaire) Mir glanzen die Augen

Ich fürcht'nit Gespenster Emmanuel CHABRIER (1841-1894) Du milchjunger Knabe Chanson pour Jeanne (Catulle Mendès) Wandl'ich in dem Morgentau Singt mein Schatz wie ein Fink Ernest CHAUSSON (1855-1899) Röschen biss den Apfel an Le Colibri (Leconte de Lisle) Tretet ein, hoher Krieger Wie glânzt der helle Mond (1862-1918)

Apparition (Mallarmé) Richard STRAUSS (1864-1949) Coquetterie Posthume (Gautier) Ich Schwebe (Henckell) Regrets (Bourget) Saüsle, Liebe Myrthe (Brentano) Romance d'Ariel (Bourget) Wasserrose (Dahn)

DATE DE CONCERT Samedi 10 mai 2014—20h

Durée : 1h45 + entracte Plateau : 2 solistes (piano et soprano) 18

Grande soirée en compagnie de la soprano Natalie Dessay et de son complice Philippe Cassard, au piano. Dans cette formule voix et piano, Natalie Dessay renoue avec une forme plus intime qu’elle avait effleurée au tout début de sa carrière. Les deux artistes partagent sur scène une complicité dont témoigne leur récent enregistrement dédié à Claude Debussy.

Cantatrice à la personnalité riche et affirmée, Natalie Dessay est une vedette de tout premier plan de la scène musicale internationale. Grâce à son charisme, à son élégance et à ses excellentes interprétations, et passant avec aisance des rôles légers à un registre tragique, ses prestations enchantent tous les publics, des néophytes aux connaisseurs.

« Natalie Dessay, immense cantatrice-actrice, deux mots accolés et indissociables tant cette femme ne se contente pas de sa virtuosité vocale pour la scène ». Rébecca Manzoni – France Inter

Philippe Cassard est à la fois un soliste international, un chambriste, un homme de radio et l’auteur de plusieurs essais sur la musique et le cinéma. Artiste protéiforme, ce pianiste s’adapte avec aisance à chacun de ses projets. Cette année, il devient le directeur artistique du Festival de l’Abbaye de Fontdoce, festival partagé entre classique et jazz, qu’il inaugurera en compagnie de Natalie Dessay pour un duo autour des œuvres de Debussy et d’une création de Rodolphe Bruneau-Boulmier réalisée spécialement pour ce concert.

« Sans fracas, sans effets de manches ni déclarations tonitruantes, c’est en douceur que Philippe Cassard s’impose comme l’un des pianistes majeurs de ce début de siècle, à l’élégance rare et au bon goût exquis. Raffiné mais profond, délicat mais pensé, son art illumine les morceaux qu’il choisit d’interpréter ». Fnac.Com

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NATALIE DESSAY, SOPRANO

Née en 1965 à Lyon, Natalie grandit à Bordeaux. Après s'être rêvée danseuse étoile, elle entame parallèlement des études d'allemand, de théâtre et de chant, catégorie soprano léger. Elle progresse à pas de géant, fait en une année ce que les autres font en cinq et quitte le conservatoire avec un premier prix. Elle a 20 ans. Après un bref séjour au sein des chœurs du Théâtre du Capitole de Toulouse, elle retrouve Bordeaux et une certitude : elle sera soliste. En 1989, la France lance le Concours des Voix nouvelles. Natalie obtient le deuxième prix, l'Opéra de Paris l'invite à intégrer son école. En 1992, sur la scène de l'opéra Bastille, elle interprète pour la première fois Olympia dans Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach, dans une mise en scène de Roman Polanski. L'année suivante, elle est accueillie au Staatsoper de Vienne : elle y venait pour un rôle, on lui propose d'intégrer, pendant un an, une troupe prestigieuse. En 1993, à l'occasion de l'ouverture de l'Opéra de Lyon, Natalie chante à nouveau Olympia, mis en scène par Louis Erlo. Jusqu'en 2001, elle interprètera ce "véritable numéro de music-hall" dans huit productions différentes. En 1994, Natalie signe son premier contrat d'exclusivité avec EMI Classics. Cette année-là, elle est prête pour interpréter la Reine de la Nuit d'une première Flûte Enchantée, dirigée par William Christie et mise en scène par Robert Carsen. L'année suivante, elle prête sa voix à Lakmé, la délicieuse prêtresse de l'opéra-comique de Léo Delibes avant de pousser la porte de l'impressionnante Scala de Milan pour y jouer à nouveau Olympia, ravissante poupée capricieuse mise en scène par Alfredo Arias. En 1996, Natalie interprète à Genève Ophélie dans le Hamlet d'Ambroise Thomas, au sein d'une distribution exemplaire, dans une mise en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser. Cette année-là, elle retrouve Vienne, invitée pour interpréter Aminta dans Die Schweigsame Frau (La Femme silencieuse) de Richard Strauss. Saluée à nouveau par la critique, elle s'envole pour New York chanter Fiakermilli dans Arabella de Richard Strauss au Metropolitan Opera qui l'accueille pour la première fois.

A travers le monde, le public aime cette chanteuse atypique, la retrouve à travers ses disques tandis que les professionnels la récompensent (elle aligne cinq Victoires de la musique). Au fil des années, Natalie élargit sensiblement son répertoire, s'éloigne des rôles "légers" pour se rapprocher d'héroïnes plus tragiques. Citons Lucie de Lammermoor de Donizetti, puis elle enchaîne en reprenant La Somnambule de Bellini, elle reprend Hamlet d'Ambroise Thomas, réinventant Ophélie avec une émotion absolue à Covent Garden, notamment. Début 2007, elle aborde un nouveau rôle : Marie dans la Fille du Régiment de Donizetti qu’elle chante à Londres et Vienne dans une mise en scène hilarante de Laurent Pelly aux côtés de Juan Diego Flórez. Elle retrouve ensuite à Barcelone Rolando Villazon dans une Manon mise en scène par David McVicar, qui fera l’objet d’un DVD pour Virgin Classics. La même année, elle ouvre la saison du Metropolitan Opera de New-York avec une Lucia di Lammermoor diffusée sur écran géant devant le Lincoln Center et sur Times Square. En 2008 elle retrouve le Metropolitan Opera pour la reprise de Lucia et de la Fille du Régiment. Celle-ci sera diffusée « live » en haute diffusion dans des centaines de salle de cinéma de par le monde. A l’automne 2008 elle reprend Manon à l’opera de Chicago où elle reçoit un accueil triomphal aux côtés de Jonas Kaufmann dans la production de David McVicar. En janvier 2009 elle chante sa première Mélisande au Theater an der Wien de Vienne dans une mise en scène de Laurent Pelly (parution DVD en novembre 2009) et durant l’été elle interprète sa toute première Traviata à l’Opera de Santa Fe et créée l’évènement ! A l’automne 2009 elle reprend - pour le plus grand bonheur d’un public impatient de la retrouver - le chemin de l’Opera de Paris et interprète sa première Musette (La Bohème), suivie d’une nouvelle Somnambule (2010) qu’elle reprendra à Vienne. En janvier 2011 elle aborde, toujours à l’Opera de Paris sa première Cléopâtre dans Giulio Cesare de Haendel sous la direction d’Emmanuelle Haim dans une mise en scène de Laurent Pelly. A l’été 2011 elle est au Festival d’Aix en Provence pour une nouvelle production de La Traviata.

Au printemps 2012 elle effectue une tournée de récitals de mélodies de Debussy avec le pianiste Philippe Cassard, créant quatre mélodies inédites du compositeur. A l’automne, elle reprend à l’Opera de Paris la désopilante production de la Fille du Régiment de Laurent Pelly. Natalie Dessay a reçu en mars 2008 le prestigieux Laurence Olivier Award (dédié au théâtre) à Londres, pour son interprétation remarquable du rôle de la Fille du Régiment au Covent Garden de Londres en février 2007. 20

PHILIPPE CASSARD, PIANO

Considéré par ses pairs, la critique et le public comme un des musiciens les plus attachant et complet de sa génération, Philippe Cassard a été formé par Dominique Merlet et Geneviève Joy-Dutilleux au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il y a obtenu en 1982 les premiers Prix de Piano et de Musique de Chambre. Il approfondit ses connaissances pendant deux ans à la Hochschule für Musik de Vienne et reçoit ensuite les conseils du légendaire Nikita Magaloff. Finaliste du Concours Clara Haskil en 1985, il remporte en 1988 le Premier Prix du Concours International de Piano de Dublin. Invité dès lors par les principaux orchestres européens (London Philharmonic, City of Birmingham Symphony Orchestra, BBC Philharmonic, Orchestres National de France et Philharmonique de Radio France, Capitole de Toulouse, Philharmonie de Budapest, Orchestre de la Radio Danoise etc), il joue sous la direction de Sir Neville Marriner, Marek Janowski, Charles Dutoit, Pascal Tortelier, Armin Jordan, Vladimir Fedosseijev... Philippe Cassard présente, à partir de 1993, le cycle intégral de l’oeuvre pour piano de Debussy en une journée et 4 concerts : après le Festival de Besançon et le Wigmore Hall de Londres, il a joué ce cycle à Paris, Marseille, Lisbonne, Dublin, Singapour, Sydney, Tokyo et Vancouver, rencontrant à chaque fois un immense succès. Rééditée en 2012 au disque chez Decca, cette intégrale a obtenu le Grand Prix de l’Académie du Disque en 1994. Son goût de la musique de chambre et sa passion pour le chant lui permettent de jouer avec des artistes tels Christa Ludwig, Stéphanie d'Oustrac, Wolfgang Holzmair, Donna Brown, Michel Portal, David Grimal, les quatuors Ebène, Modigliani, les comédiens Philippe Torreton, Roland Bertin, Judith Magre, Micheline Dax. Au sein d’une discographie riche de 25 titres, on retiendra ses enregistrements consacrés à Schubert salués dans le monde entier (Sonate D960, Impromptus, Moments Musicaux), un récital Schumann (Editor’s Choice de Gramophone), un programme Debussy/Webern/Britten avec le violoncelliste Matt Haimovitz (Deutsche Grammophon), les opus 116 à 119 de Brahms (FFFF de Télérama, “Choc” de Classica). En 2012 paraissent un programme Debussy à 4 mains et 2 pianos avec François Chaplin (Decca) et un récital de Mélodies de Debussy dont 4 inédites avec la soprano Natalie Dessay (Virgin Classic). Philippe Cassard a publié un essai sur Schubert (Actes Sud), un livre d'entretiens sur le cinéma et la musique "Deux temps trois mouvements" (Capricci), il a fondé les Estivales de Gerberoy (1997-2003) et a été directeur artistique des Nuits Romantiques du Lac du Bourget (1999-2008). Invité au jury de grands concours internationaux, "Visiting Tutor" au Royal Northern College of Music de Manchester, Philippe Cassard a présenté, depuis 2005, plus de 300 émissions de “Notes du Traducteur” sur France Musique, Prix SCAM de la “meilleure oeuvre sonore 2007”. Un coffret de 6 CD consacré à 8 émissions sur Schubert, paru en novembre 2011, a obtenu le Grand Prix de l'Académie Charles Cros.

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CANTABILE Récital lyrique Mozart

Sophie KARTHÄUSER, soprano Cédric TIBERGHIEN, piano Nicolas CHALVIN, direction Orchestre des Pays de Savoie

Une soirée lyrique avec Nicolas Chalvin et

© Éric Manas © Alvaro Yanez l’Orchestre des Pays de Savoie fait entrer dans le jardin mozartien, y cueillir un bouquet d’airs de concerts portés par la voix aérienne de la soprano Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) belge Sophie Karthaüser, écouter la vivante jeunesse

de Mozart dans son 17e Concerto pour piano sous les Symphonie n°33 en si b majeur, doigts de Cédric Tiberghien - s’émouvoir de la Allegro assai (1er mouvement), K319 (1779) poésie grave et tendre de l’Andante, partager

l’allégresse du Finale. Comme une couronne de Concerto pour piano n°17 en sol majeur, K453 (1784) fleurs tressées, les œuvres s’entrelacent, chaque ———— entracte ———— mouvement de la 33e Symphonie ponctuant les étapes de cette soirée d’exception avec deux solistes dont la Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) rapide célébrité n’altère ni la fraîcheur ni Symphonie n°33 en si b majeur, l’engagement. Cédric Tiberghien a 50 concertos à Andante moderato (2ème mouvement), K319 son répertoire sans cesser d’être un chambriste . enthousiaste. Après son interprétation du 17e A Berenice... Sol nascente, K70 (1767-69) Concerto, il accompagnera Sophie Karthäuser dans Sophie Karthäuser Ch’io mi scordi di te, que Mozart composa pour le concert d’adieu de Nancy Storage (la première Symphonie n°33 en si b majeur, interprète de Suzanna dans les Nozze di Figaro). Menuetto trio (3ème mouvement), K319 L’opéra est le véritable fil d’Ariane de cette soirée et ne se limite pas aux airs inclus dans le programme. Nehmt meinen Dank, K383 Dans la 33e Symphonie composée par Mozart en Sophie Karthäuser juillet 1779 - la deuxième depuis son retour du malheureux voyage à Mannheim et Paris où meurt Symphonie n°33 en si b majeur, sa mère - il ajouta un mouvement (Menuet Trio) en Allegro assai (4ème mouvement), K319 1782, et plusieurs passages du Finale qui annoncent les opéras en devenir. On y entend aussi la « leçon Air de concert Ch’io mi scordi di te, K505 (1786) de Mannheim », les acquis dont témoigne la maîtrise Sophie Karthäuser et Cédric Tiberghien de Mozart plaçant la 33e Symphonie parmi les « grandes » œuvres ultimes.

DATE DE CONCERT Samedi 24 mai 2014—20h

Durée : 1h20 + entracte Plateau : 28 musiciens (19 cordes, 1 flûte, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors ) + 2 solistes (pianiste, sopra- no) + chef 22

SOPHIE KARTHÄUSER, SOPRANO

Yanez 1 © Alvaro Sophie Karthäuser est née à Malmedy. Grâce à une bourse du British Council et de la Fondation Belge de la Vocation, elle parfait sa formation avec Noëlle Barker à la Guildhall School of Music and Drama de Londres.

Elle a été invitée à se produire avec des ensembles prestigieux tels que l’Academy of Ancient Music, Les Arts Florissants, La Petite Bande, Les Folies Françoises, l’Akademie für Alte Musik, le Freiburger Barockorchester, le Gewandhaus Leipzig, Le Cercle de l’Harmonie... sous la direction musicale de Riccardo Chailly, William Christie, Thomas Hengelbrock, René Jacobs, John Eliot Gardiner, Louis Langrée, Marc Minkowski, Christophe Rousset, Kurt Masur, Marcello Viotti, Kent Nagano et Christian Zacharias.

Sophie Karthäuser a interprété de nombreux rôles mozartiens, dont Tamiri (Il Re pastore) au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, Serpetta (La Finta Giardiniera) au Konzerthaus de Berlin, sa première Susanna (Le Nozze di Figaro) à l’Opéra de Lyon et Ilia (Idomeneo) au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra National du Rhin. À la Monnaie, elle a notamment chanté Eco / Euridice / La Musica (L’Orfeo, Monteverdi), Zerlina (Don Giovanni, Mozart), Eritea (Eliogabalo, Cavalli), Hanako (Hanjo, Hosokawa), ainsi que Pamina (Die Zauberflöte, Mozart), Calisto / Eternità (La Calisto, Cavalli), Ilia (Idomeneo) et Angelica (Orlando).

En 2003, elle a remporté le Prix du Public au prestigieux concours de mélodie du Wigmore Hall de Londres. Elle se produit régulièrement en récital et collabore avec les pianistes Graham Johnson, Eugene Asti, David Lively et Cédric Tiberghien. Elle a notamment chanté les Spanisches Liederbuch (Wolf) avec Stephan Loges à l’Opéra national du Rhin et se produit en récital au Théâtre Royal de La Monnaie, à Montréal, à la Philharmonie de Berlin, au Wigmore Hall, à Bozar (Bruxelles), au Carnegie Hall et à l’Opéra de Paris.

Sa discographie comprend un enregistrement solo d’airs de Grétry (Diapason découverte), l’intégrale des mélodies de Mozart, des airs de Mozart avec Kazushi Ono et l’Orchestre symphonique de la Monnaie (FFFF Télérama, Prix Gabriel Dussurget de l’Académie du disque) et Faramondo de Händel (Grand Prix de l’Académie Charles Cros). Elle enregistre également le rôle-titre de La Finta Giardiniera de Mozart avec René Jacobs et « Green » un récital de mélodies françaises avec le pianiste Cédric Tiberghien.

Ses projets la mèneront à Vienne pour Idomeneo et Faramondo, à Bruxelles pour Tamerlano, en tournée avec René Jacobs pour Le Nozze di Figaro et Orlando ainsi qu'avec Jérémie Rhorer pour Fidelio. Elle a de très nombreux récitals et concerts programmés notamment à Bozar, au Wigmore Hall, au Festival de Saint-Denis, à Gaveau avec des chefs tels qu'Andreas Spering, Christian Arming, René Jacobs, Louis Langrée et Philippe Herreweghe.

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CÉDRIC TIBERGHIEN, PIANO

« Son autorité, l’équilibre royal de son jeu, sa maîtrise du temps musical, des rapports de masse, des registres du clavier, du jeu de pédales, de la dynamique, des phrasés, l’attention qu’il porte au

moindre détail sans jamais perdre le fil d’un discours qu’il projette avec une conviction sans faille sont d’un jeune maître. » Le Monde, 2012 © Éric Manas © Éric

La carrière internationale de Cédric Tiberghien s'épanouit sur cinq continents, le voyant apparaître sur les scènes les plus prestigieuses du monde, y compris le Carnegie Hall à New York, le Kennedy Center à Washington, le Musikverein de Vienne, la Salle Pleyel et le Théatre des Champs-Elysées à Paris, le Royal Albert Hall, Wigmore Hall et Barbican Hall à Londres, la Philharmoie et la Konzerthaus à Berlin, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Mozarteum de Salzbourg, l’Opera de Sydney, ainsi que le Bunka Kaikan et l’Asahi Hall à Tokyo.

Suite au récent succès de ses débuts avec le Boston Symphony Orchestra (Eschenbach), il s’est vu immédiatement réinvité par le Boston Symphony pour la saison 13 / 14. Au cours des prochaines saisons, il apparaîtra également avec le Rotterdam Philharmonic (Nézet-Séguin), le City of Birmingham Symphony (Gardner), le Seattle Symphony (Morlot), le Cincinnati Symphony (Langrée), le NHK Symphony, le Hong Kong Sinfonietta, l’Orchestre Symphonique de Sao Paulo (Marin Alsop), le Brussels Philharmonic (Otaka), ainsi qu’avec l’Orchestre National d’Ile de France (Mazzola) pour un cycle complet des concertos de Beethoven et le Seoul Philharmonic pour la création d’un nouveau concerto par Tristan Murail.

Le Wigmore Hall de Londres l’a engagé à donner des récitals dans sa prestigieuse Master Series pour les trois saisons à venir. Il apparaitra également en récital à Beijing (National Center for the Performing Arts), Rome (Accademia Filarmonica), Londres (Queen Elizabeth Hall), Bruxelles (Festival Classissimo), Melbourne (Melbourne Recital Center), ainsi que dans des festivals d’été à travers l’Europe.

Avec plus de 60 concertos à son répertoire, Cédric Tiberghien est apparu avec un palmarès impressionnant d’orchestres internationaux et français, y compris le Boston Symphony, le National Symphony de Washington, la Philharmonie Tchèque, le BBC Symphony, BBC Philharmonic, Sydney Symphony, Melbourne Symphony, Budapest Festival Orchestra, Hamburger Philharmoniker, Israel Philharmonic, Tokyo Philharmonic, Tonhalle de Zurich, Orchestre de Paris, Orchestre National de France et Orchestre Philharmonique de Radio-France. Les chefs avec lesquels il a collaboré comprennent Christoph Eschenbach, Louis Langrée, Jiri Belohlavek, Simone Young, Mstislav Rostropovitch, Myung-Whun Chung, Kurt Masur, Ivan Fischer, Ingo Metzmacher, Leif Segerstam, et Jerzy Semkov, parmi beaucoup d’autres.

Cédric Tiberghien entretient également une passion pour la musique de chambre, comptant parmi ses partenaires réguliers la violoniste Alina Ibragimova, la soprano Sophie Karthäuser et le violoncelliste Pieter Wispelwey. Son enthousiasme pour ce genre est illustré par les enregistrements qu’il a réalisés dans ce domaine – tout dernièrement un récital de mélodies françaises avec Sophie Karthäuser (Cyprès), ainsi que trois disques avec Alina Ibragimova : œuvres de Ravel et Lekeu (Hyperion), Szymanowski (Hyperion) et un cycle des sonates de Beethoven (Wigmore Live).

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ALEXANDRE THARAUD

& JEAN GUIHEN QUEYRAS

Jean-Sébastien BACH (1710-1784) Sonate n° 3 pour viole de gambe et clavecin en sol mineur, BWV 1029

Johannes BRAHMS (1833-1897) Sonate n° 2 pour violoncelle et piano en fa majeur, opus 99 Jean Guihen Qeyras ———— entracte ————

Anton WEBERN (1883-1945) Trois Petites Pièces pour violoncelle et piano, opus 11 © Marco Borggreve Johannes BRAHMS (1833-1897) Alexandre THARAUD, piano Sonate pour violoncelle et piano nº 1 en mi mineur, Jean Guihen QUEYRAS, violoncelle opus 38

Pour cette soirée, les deux complices vous invitent à partager leurs trésors. En effet, au fil des années, le pianiste Alexandre Tharaud et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras ont amassé des richesses musicales qu’ils ont apprivoisées ensemble pour en donner des lectures uniques. Artiste atypique épris de liberté, Alexandre Tharaud aime sortir des sentiers battus et laisser sa trace là où on ne l’attend pas... Après avoir incarné son propre rôle dans le film Amour de Michael Haneke, Palme d’or du Festival de Cannes 2012, il a dernièrement ressuscité l’univers du célèbre cabaret le « Bœuf sur le toit », creuset de l’influence du jazz en France dans les Années Folles. Elu "instrumentiste de l'année" aux victoires de la Musique classique en 2008, Jean-Guihen Queyras a atteint le haut rang des violoncellistes de la scène classique internationale. Le musicien fait preuve d'une réelle curiosité musicale l'amenant à explorer un répertoire varié, y compris dans le domaine de la création contemporaine. Loué notamment pour la finesse et la pureté de sa sonorité et sa technique solide, Jean-Guihen Queyras enchante son auditoire à chaque fois qu'il saisit son archet. Le duo de choc n’en est pas à son coup d’essai. Les deux hommes se connaissent, s’apprécient et mêlent les sonorités de leurs instruments depuis longtemps. Alexandre Tharaud, pianiste, féru de musique de chambre, n’hésite pas à bousculer certains clichés d’interprétation en affirmant que l’on peut très bien jouer Bach ou Rameau sur un piano moderne. Jean-Guihen Queyras, violoncelliste issu de l’écurie Boulez, est un interprète rompu à toutes les modernités en musique. Il n’en délaisse pas pour autant l’exploration de tous les types de répertoires de Bach à la musique contemporaine. (...). Alain Koenig – Le Petit Bulletin

Alexandre Tharaud a obtenu le titre de Soliste instrumental de l’année 2012 aux Victoires de la Musique.

DATE DE CONCERT Samedi 7 juin 2014—20h

Durée : 1h10 + entracte Plateau : 2 solistes (piano et violoncelle) 25

ALEXANDRE THARAUD, PIANO

Le succès du plus récent enregistrement d’Alexandre Tharaud, paru chez Virgin Classics, ne se dément pas : Le Bœuf sur Le Toit retrace avec panache et nostalgie le monde musical parisien des Années Folles. Une tournée de concerts avec un spectacle mis en scène par Nicolas Vial a accompagné la sortie du CD et a permis de redécouvrir une époque pleine de surprises et de découvertes. Avant cela, Alexandre avait renoué avec le monde baroque pour deux enregistrements; d’abord, les sonates de Scarlatti, immense succès critique et commercial, et les concertos pour clavier de © Marco Borggreve Bach joués avec un de ses ensembles fétiches, basé au Québec, Les Violons du Roy, avec qui il a effectué une tournée européenne remarquée en novembre 2011. Ces disques font suite aux Nouvelles Suites de Rameau, à l’intégrale Ravel (Grand Prix de l’Académie Charles Cros, Diapason d’Or de l’Année, CHOC du Monde de la Musique, Recommandé de Classica, 10 de Répertoire, Pick of the Month BBC Music Magazine, Stern des Monats Fono Forum, Meilleur disque de l’Année de Standaard), aux Concertos Italiens de Bach (l’un des évènements de l’année 2005), aux pièces de Couperin, au coffret Satie (Diapason d’Or de l’Année 2008), et à trois disques consacrés à Chopin (Intégrale des Valses, Vingt-Quatre Préludes et Journal Intime), tous parus chez harmonia mundi à l’exception du Journal Intime.

Alexandre Tharaud se produit en récital dans le monde entier : Teatro Colón de Buenos Aires, Théâtre des Champs-Elysées, Philharmonie de Cologne, Philharmonie d’Essen, South Bank et Wigmore Hall de Londres, Concertgebouw d’Amsterdam, Kennedy Center de Washington, Casino de Bern, Cité de la Musique de Paris, Philharmonie de Cracovie, Hoam Art Hall de Séoul, Hyogo Performing Arts Center, Oji Hall et Suntory Hall de Tokyo. Il est également accueilli par les plus grands festivals, des BBC PROMS à La Roque d’Anthéron, et du Festival du Schleswig-Holstein aux Nuits de décembre de Moscou.

Alexandre est le soliste des grands orchestres français (Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio-France, Orchestre National de Lille, Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, Ensemble Orchestral de Paris, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre Philharmonique de Nice, Orchestre National de Lyon) et étrangers (Orchestre du Bolschoi, Orchestre de Chambre de Münich, Sinfonia Varsovia, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken, Netherlands Chamber Orchestra, Orquestra Sinfonica do Estado de Sao Paulo, Orchestre National Symphonique Estonien, Orchestre Symphonique National de Taïwan, Orchestre Symphonique de Singapore, Orchestre Philharmonique du Japon, Orchestre Philharmonique de Malaisie) sous la direction de Lionel Bringuier, Bernard Labadie, Rafael Frühbeck de Burgos, Georges Prêtre, Marc Minkowski, Stéphane Denève ou encore Claus Peter-Flor.

Alexandre Tharaud est ‘Artiste Résident’ de la Maison de la Culture de Grenoble (MC2) jusqu’à la fin de la saison. Il a également assuré la direction artistique du festival Amadeus en Suisse en 2011.

Dédicataire de nombreuses œuvres, il crée le cycle Outre-Mémoire de Thierry Pécou ainsi que son concerto L’Oiseau Innumérable et donnera en première mondiale, dans le cadre du Festival d’Automne, le concerto de Gérard Pesson avec la Tonhalle de Zürich et le RSO Frankfurt en décembre 2012. Après les Hommages à Rameau, faisant alterner les mouvements de la Suite en La du compositeur baroque avec les hommages de compositeurs vivants et Hommage à Couperin, Alexandre prépare un PianoSong sur le même principe, mais s’inspirant de la musique populaire qu’il aime tant.

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JEAN GUIHEN QUEYRAS, VIOLONCELLE

Jean-Guihen Queyras se distingue par un éclectisme musical qui lui est cher. Longtemps soliste de l’Ensemble Intercontemporain où son travail avec Pierre Boulez l’influence profondément (celui-ci le choisira d’ailleurs pour recevoir le Glenn Gould Protégé Prize à Toronto en novembre 2002), Jean-Guihen s’est Jean Guihen Qeyras depuis épanoui dans un répertoire qu’atteste sa discographie variée et ambitieuse.

Son interprétation des suites pour violoncelle seul de BACH chez harmonia mundi couronne une série d’enregistrements magistraux tels que le CD "Arpeggione" avec le pianiste Alexandre Tharaud qui a obtenu les meilleures récompenses de la presse, et le magnifique concerto de Dvořák avec le Philharmonia de Prague sous la direction de Jiří Bělohlávek. Il a ajouté un petit joyau de musique française (Debussy – Poulenc) dont il interprète les sonates assorties de pièces diverses avec au piano Alexandre Tharaud (Diapason d’Or de l’année 2008). Le répertoire joué par Jean-Guihen est à la mesure de sa curiosité musicale : concertos d’Ivan Fedele, de Gilbert Amy, de Bruno Mantovani et de Philippe Schoeller. Ses récitals solos offrent un écho contemporain au répertoire plus ancien. Jean-Guihen est invité par les orchestres du monde entier. Passionné de musique de chambre, il fonde avec Tabea Zimmermann, Antje Weithaas, et Daniel Sepec le quatuor à cordes Arcanto. Les séries de concerts pour lesquelles il est l’invité d’exception à la Philharmonie d’Utrecht, au Concertgebouw d’Amsterdam, et enfin au Bijloke de Gand en Belgique lui permettent de réunir un grand nombre de ses partenaires dont Emmanuel Pahud, Isabelle Faust, Alexander Melnikov, Alexandre Tharaud et, dans un autre registre, les frères Chemirani, maîtres du zarb reconnus avec qui il improvise sur des thèmes de musique orientale.

Son premier enregistrement solo consacré aux suites pour violoncelle seul de Britten chez harmonia mundi lui a valu les éloges de la presse britannique qui le cite depuis en référence. Il est suivi d’un magnifique récital "Magyar" composé d’une sélection d’œuvres de Kurtag, Veress et Kodály qui a obtenu un Diapason d’Or. Sa discographie comprend également le concerto pour violoncelle de Ligeti et Messagesquisse de Pierre Boulez (Deutsche Grammophon) et Tout un Monde Lointain… d’Henri Dutilleux réalisé avec l’Orchestre de Bordeaux-Aquitaine pour Arte Nova.

Jean-Guihen est Professeur à la Musikhochschule de Freiburg-en-Brisgau et co-directeur artistique des Rencontres Musicales de Haute-Provence qui ont lieu chaque année au mois de juillet à Forcalquier. Depuis novembre 2005, Jean-Guihen Queyras joue un violoncelle de Gioffredo Cappa de 1696.

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BILLETTERIE ET RÉSERVATIONS

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MUSIQUE À LA GRANGE AU LAC Rencontre avec les publics

Au-delà d’un projet de saison artistique, Musique à la Grange au Lac est appréhendé par l’Orchestre des Pays de Savoie, comme un projet de développement des publics en lien avec le rayonnement que permet la forte programmation artistique des concerts. Écho ou laboratoire sur son territoire de la rencontre de l’orchestre avec ses publics, la nouvelle saison de Musique à la Grange au Lac fera l’objet d’un large éventail d’actions fidèles aux différents domaines d’intervention de l’orchestre, mené en étroite collaboration avec la Maison des Arts de Thonon-Évian et l’Évian Resort.

Le premier concert de l’Orchestre des Pays de Savoie à Évian est organisé pendant la période d’Orchestres en Fête !, manifestation nationale qui vise à décloisonner l’art de l’orchestre et se déroulera du 15 au 24 novembre 2013. C’est à cette occasion qu’aboutira pour la première fois à La Grange au Lac, le projet de parrainage d’un orchestre composé de jeunes musiciens des écoles de musique du Chablais (stage puis avant-concert le 23 novembre). Une œuvre du compositeur Cyrille Lehn sera créée spécialement pour ce programme.

De la même façon, l’orchestre tient à associer le cycle Musique à la Grange au Lac à une étude sur les nouveaux publics des concerts symphoniques que l’orchestre organise, en lien avec 11 autres orchestres nationaux et l’Association Française des Orchestres, autour de certains concerts de sa saison 2013 / 14. L’enquête interrogera ainsi certains concerts de la série (résultats prévus pour début 2015).

L’enseignement spécialisé et les pratiques amateurs ne constituent pas les seuls volets de l’action de l’orchestre envers les publics. L’enseignement supérieur, les établissements scolaires et les publics qui ont davantage de difficultés à se rendre dans les salles de concerts sont aussi traditionnellement des partenaires privilégiés de l’action culturelle de l’Orchestre des Pays de Savoie.

Au niveau de l’enseignement supérieur, le concert « Au-delà des frontières » est l’occasion d’un partenariat avec la Haute École de Musique (HEM) de Genève. Le concert sera enregistré par le département son de la HEM et mettra ainsi en valeur une œuvre d’un jeune compositeur issu du cursus de composition de la classe de Michael Jarell.

Des actions sont également menées dans le cadre du dispositif « Élèves au concert ». Soutenu par l’Assemblée des Pays de Savoie et à destination de collégiens du Chablais, des séances scolaires leur sont notamment dédiées (date à déterminée). Une classe de lycée travaillera par ailleurs, sur un projet Musique et architecture en lien avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE 74) de la Haute-Savoie, dans le cadre du « Club culture » mené avec la Région Rhône Alpes, et étudiera notamment le bâtiment de La Grange au Lac construit par Patrick Bouchain.

Certaines répétitions sont aussi l’occasion d’accueillir des publics empêchés, dans le prolongement des actions menées sur la saison 2012 / 13 notamment avec la MGEN de Saint Jean d’Aulps et d’Évian. Enfin, d’autres actions se mettront en place durant la saison comme des répétitions ouvertes, des rencontres privilégiés avec les artistes et pour certaines, à destination du grand public en lien avec les partenaires de la saison (émissions, séjours…).

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LA GRANGE AU LAC C’EST AUSSI… Des concerts jazz

JOSHUA REDMAN QUARTET Walking Shadows

Joshua REDMAN, saxophone Reuben ROGERS, contrebasse Aaron GOLDBERG, piano Gregory HUTCHINSON, batterie

Samedi 19 octobre 2013 à 20h - Durée : 1h30

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MADELEINE PEYROUX The Blue Room

Madeleine PEYROUX, voix et guitare Jon HERINGTON, guitare Jim BEARD, piano Barak MORI, contrebasse Darren BECKETT, batterie Sylvia d’AVANZO premier violon Julie GEHAN RODRIGUEZ, second violon Christophe BRIQUET, alto Héloïse LUZZATI, violoncelle

Vendredi 8 novembre 2013 à 20h - Durée : 1h30 ______

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MANU KATCHÉ

Tore BRUNBORG, saxophone Luca AQUINO, trompette Jim WATSON, piano & orgue Hammond B3 Manu KATCHÉ, batterie

Samedi 8 Février 2014 à 20h - Durée : 1h30

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BRAD MEHLDAU TRIO Where do you start

Brad MELDHAU, piano Larry GRENADIER, contrebasse Jeff BALLARD, batterie

Vendredi 28 février 2014 à 20h - Durée : 1h30

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SYLVAIN LUC ET STEFANO DI BATTISTA QUARTET

Stefano DI BATTISTA, saxophone Sylvain LUC, guitare Daniel SORRENTINO, basse Pierre-François DUFOUR, batterie

Vendredi 12 avril 2014 à 20h - Durée : 1h30

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Ces concerts ne s’incluent pas dans l’offre d’abonnement Musique à la Grange au Lac.

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LA GRANGE AU LAC : Entre "Datcha Russe" et "Grange Savoyarde"...

Né de l'amitié entre Antoine Riboud, le président de BSN (qui deviendra Danone), et le célèbre violoncelliste Mstislav Rostropovitch en 1993, cet auditorium est dessiné par l’architecte Patrick Bouchain. Réalisé entièrement en bois, il comprend 1 200 places et une scène de 260 mètres carrés, entourée d'une haie de bouleaux séchés. Au plafond, une gigantesque feuille en aluminium imaginée par Albert Yaying Xu offre à cette salle l’une des meilleures acoustiques pour la musique classique et baroque de la Région Rhône-Alpes ainsi qu’un lieu repéré pour ce répertoire tant en France que dans le monde. La Grange au Lac, située dans le parc planté de mélèzes des Hôtels Royal et Ermitage, ouvrit ses portes en mai 1993. Cet espace, qui peut accueillir près de 1 200 spectateurs et 200 musiciens, a été imaginé par l'architecte Patrick BOUCHAIN du Cabinet Bouchain/Baos Paris et est entièrement construit en pin et cèdre rouge. C'est un volume simple de 22 m de largeur par 47 m de longueur et de 15 m de haut, auquel se raccrochent les escaliers, les galeries et les loges qui le complètent. Un ensemble de 14 fermes identiques détermine le système constructif de la charpente. Le spectateur accède directement au parterre et aux galeries par des escaliers couverts répartis le long de la façade. Le dispositif scénique fixe, d'une surface de 260 m², fait face à un vaste parterre en gradins de 800 places ; les galeries et les balcons, pouvant recevoir 400 spectateurs, surplombent la salle. Au plafond, une gigantesque feuille en aluminium s'intégrant merveilleusement au décor assure la bonne diffusion du son et une acoustique parfaite maîtrisée par Monsieur Yaying Xu. Un seul luxe : six lustres en cristal de Murano et de Bohème éclairent la scène, et en souvenir des forêts de la lointaine Russie 120 bouleaux coupés entourent la scène. Les essences utilisées pour la construction sont le pin (pour l'intérieur) et le cèdre rouge « red cedar » (pour l'extérieur). Ce dernier présente la caractéristique d'être imputrescible grâce à une oxydation de surface qui l'autoprotège à la fois contre les intempéries, les moisissures, les UV et les insectes. Cette oxydation donne au bois une teinte grise, que l'on peut observer sur les toitures des entrées qui sont les plus exposées. Un préau pouvant accueillir une billetterie, des vestiaires, a été construit dans le prolongement des escaliers couverts.

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« Petit et humble de l'extérieur, le bâtiment se transforme en cathédrale dès qu'on y pénètre, où l'odeur du bois omniprésent ajoute à la richesse et à la magie de l'intérieur. » Cette phrase résume bien l'adéquation entre l'image que les concepteurs voulaient donner à leur bâtiment et le sentiment qu’il dégage effectivement. La Grange au Lac est conçue comme un lieu de contemplation où l'audition de la musique se fait dans un cadre simple et naturel.

© Ghislain Mirat

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LA MAISON DES ARTS THONON-ÉVIAN

La Maison des Arts Thonon‐Evian est une association qui s’est constituée en 1991. Soutenue par le Ministère de la Culture, le Conseil Régional de Rhône Alpes, le Conseil Général de la Haute‐Savoie, les communes de Thonon et d’Évian, ainsi que les Communautés de communes qui la soutiennent dans l’action décentralisée des Chemins de Traverse. Scène régionale et conventionnée par le Ministère de la Culture, elle a son siège et ses locaux administratifs au Théâtre Maurice Novarina à Thonon. Architecte de renom, Maurice Novarina construit ce bâtiment en 1961, sur un site remarquable en belvédère surplombant le lac Léman, pour devenir en 1966 la sixième Maison de la Culture ouverte alors par le Ministre de la Culture André Malraux.

La Maison des Arts propose chaque saison une programmation riche et variée en théâtre, danse, musique, chanson, jazz, jeune public, etc. Plus d’une soixantaine de spectacles, de rendez‐vous annuels sont ainsi présentés à Thonon, à Publier mais aussi à Évian, dans la salle de la Grange au Lac et au Théâtre du Casino, et dans la région du Chablais français.

D’autres événements, organisés par la Maison des Arts, viennent ici rythmer la saison culturelle : Ø Chanson et musique du monde avec les festivals Les Courants d’airs (en février) et Montjoux Festival (en juillet) ; Ø Théâtre et chanson avec Les Chemins de Traverse (un programme de spectacles présenté en décentralisation dans les villages du Haut et du Bas Chablais, de septembre à mai) ; Ø Photographie avec les trois expositions de la Galerie de l’Etrave (située au sous‐sol du Théâtre Novarina) dédiée aux artistes contemporains et internationaux de renom. Le succès est au rendez‐vous avec plus de 2 400 abonnés, 50 000 spectateurs et visiteurs chaque saison.

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L’ÉVIAN RESORT

L’Évian Resort, considéré comme l’un des plus beau Resort à la française, permet de profiter de tout, sans contrainte et dans des conditions optimales : séjour d’exception au Royal ou à l’Ermitage, golf ou spa dans la journée et un grand concert en soirée dans le cadre sylvestre de la Grange au Lac.

Il comprend notamment :

L’HÔTEL ROYAL***** : Une parenthèse d'exception À l’Hôtel Royal, les nuits sont plus belles que nulle part ailleurs. Dans ce haut lieu de l'élégance française, l'esprit du rare domine. Ultime refuge de sérénité, le Royal se révèle une merveilleuse chance de renouer enfin avec soi‐même. L’Hôtel Royal fermera ses portes pour rénovation d'Octobre 2013 à Juillet 2014.

L’HÔTEL ERMITAGE**** : Une maison d’amis Totalement rénové en 2010, l’Hôtel Ermitage possède l’âme d’une maison… Simplicité, raffinement, élégance sont les maîtres‐mots de cette belle demeure où chacun savoure le privilège de se sentir aussi libre et détendu que chez lui, tout en bénéficiant d’un service attentif et personnalisé.

LE SPA EVIAN SOURCE : Un lieu de ressourcement Apprendre à connaître son capital énergie, savoir le préserver, en prendre soin et le relancer c'est le projet que propose le Spa Evian Source.

L’ÉVIAN RESORT GOLF CLUB : Un golf de championnat mythique Totalement rénové, le golf d'Evian accueillera du 12 au 15 septembre 2013 The Evian Championship, premier Majeur de golf d'Europe Continentale.

L’ACADÉMIE DE GOLF : Un centre d’entraînement inédit Concept d’entraînement unique avec 8 modules techniques avec toutes les contraintes d’un parcours de golf et 4 trous en situation réelle. Pour l’initiation des débutants ou la progression des golfeurs confirmés !

LA GASTRONOMIE : Un voyage de saveurs Les restaurants de l’Évian Resort, tous différents, offrent aux gourmets une invitation au voyage.

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L’ORCHESTRE DES PAYS DE SAVOIE

L’Orchestre des Pays de Savoie a été créé en 1984 à peut jouer sur son territoire d’implantation, l’initiative de l’Entente régionale de Savoie l’orchestre accomplit de nombreuses actions en (collaboration des départements de la Savoie et de la partenariat avec des salles de concert, des écoles, des Haute-Savoie), devenue Assemblée des Pays de hôpitaux ou des centres de détention. Il valorise Savoie, avec la Région Rhône-Alpes et le Ministère ainsi la musique classique auprès des scolaires, des de la Culture. Il est aujourd’hui l’un des 21 membres étudiants, de jeunes musiciens et part à la rencontre du réseau national des orchestres en région. de personnes ne pouvant se déplacer.

Cet orchestre itinérant parcourt majoritairement les L’orchestre est à l’origine de plusieurs créations départements de Savoie et de Haute-Savoie dans mondiales et se confronte régulièrement à d’autres trois lieux principaux de résidence à Annecy, domaines comme celui de la danse contemporaine Chambéry et Thonon-Évian. Il se produit aussi en (compagnies Abou Lagraa, Joseph Aka), du jazz région Rhône-Alpes ainsi qu’en France et à (Richard Galliano, Emmanuel Bex trio), du conte l’étranger. (Valérie de la Rochefoucauld) ou du film Ses directeurs musicaux successifs, Patrice d’animation. En 2012, il commande à plusieurs Fontanarosa, Tibor Varga, Mark Foster, Graziella compositeurs des œuvres pour accompagner des Contratto et, depuis 2009, Nicolas Chalvin, le films d’animation en première partie du ciné-concert conduisent à donner des concerts dans des lieux Pierre et le loup. prestigieux. Il se produit notamment à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, à la Cité de la Soutenu par son club de mécènes Amadeus et par de Musique à Paris, au Théâtre Impérial de Compiègne, nombreux partenaires culturels, l’orchestre mène au Victoria Hall de Genève, à la Kapella de Saint- des projets variés de tournées, de sensibilisation à la Petersbourg, à la salle Rachmaninov et la Grande musique classique, d’enregistrements radiodiffusés, salle du Conservatoire de Moscou, à la Philharmonie télévisuels et discographiques, de création et de de Nijni-Novgorod et au Théâtre Mohammed V à programmation lyrique. Rabat. Il donne également des concerts dans d’autres À la demande de Nicolas Chalvin, des chefs tels théâtres et scènes nationales, dont certains n’hésitent qu’Arie van Beek, Paul Watkins, Patrick Cohën- pas à s’engager comme coproducteurs. Il collabore Akenine, Christoph Poppen, Sigiswald Kuijken sont avec des festivals tels que La Chaise-Dieu, Saoû invités pour travailler le répertoire classique et chante Mozart, le Festival Berlioz de la Côte-Saint- moderne. Depuis la saison 2011/2012, l’orchestre a André, les Arts Jaillissants, Ambronay, Itinéraire choisi de travailler certains programmes sur archets BIS… classiques. Composé de 23 musiciens permanents (19 cordes, 2 Le projet de l’orchestre ne serait pas complet sans la hautbois et 2 cors), l’orchestre se présente souvent complicité de solistes nationaux ou internationaux avec un effectif plus important afin d’élargir son sur une ou plusieurs tournées de concerts. Ont été répertoire. Ainsi, il sollicite des collaborations notamment invités : François-René Duchâble, Anne artistiques avec des formations régionales telles que Gastinel, Renaud et Gautier Capuçon, Emmanuelle les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu ou Bertrand, Philippe Berrod, Ophélie Gaillard, Claire- l’Orchestre de Chambre de Genève. Marie Le Guay, Cédric Tiberghien, Pascal Amoyel, Si l’une des priorités de l’orchestre est de donner des Laurent Korcia, Nemanja Radulovic, Steven concerts de haute qualité, la proximité avec son Osborne, Henning Kraggerud, István Várdai, Jean- public est un objectif tout aussi important. Paul Fouchécourt, Alexandre Tharaud, Bertrand D’ailleurs, sa politique très dynamique de Chamayou, ainsi que Patricia Petibon, Magali Léger, sensibilisation à la musique le place au premier plan Marie Devellereau, Elisabeth Bailey ou Karine dans ce domaine. Conscient du rôle structurant qu’il Deshayes pour des collaborations lyriques.

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Discographie de l’Orchestre des Pays de Savoie

DERNIÈRES PARUTIONS

Open Gate, feat Bela Bartók—Emmanuel Bex, trio Œuvres d’Emmanuel Bex pour trio et orchestre, direction Nicolas Chalvin, Plus Loin – distribution Harmonia Mundi Sorti en octobre 2011

Aucassin et Nicolette (opéra de Paul Le Flem) Solistes de Lyon – Bernard Tétu, direction Nicolas Chalvin, Timpani – distribution Naïve Sorti en octobre 2011

AUTRES PARUTIONS DISCOGRAPHIQUES : Oxymoron (œuvres de Britten, Pärt, Liszt, Agobet, Rota), soprano Marie Devellereau, direction Graziella Contratto – OPS – 2007 Musiques à la Cour de Savoie, violon Guy Comentale, direction Reinhard Goebel – Calliope – 2000 Dialogues (œuvres de Turina, Rota, Fauré, Mozart), direction Mark Foster – OPS – 1998 Le Miroir de Jésus, André Caplet, maîtrise de Radio-France, mezzo-soprano Brigitte Desnoues, chef de Chœur Denis Dupays, direction Mark Foster – Naxos – 1997 Couleurs insolites (œuvres de Corelli, Elgar, Holst, Pärt, Vaughan Williams, Zinsstag), direction Mark Foster - OPS – 1997 Fête de la Zarzuela, direction Mark Foster – OPS – 1996 L’œuvre pour orchestre à cordes, André Jolivet, direction Mark Foster – Timpani – 1994

© Ghislain Mirat

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NICOLAS CHALVIN, Directeur musical de l’Orchestre des Pays de Savoie

« Nous avons eu la confirmation du talent de Nicolas Chalvin, l’une des valeurs montantes dans le panorama des chefs français » Richard Martet, Opéra Magazine – avril 2011

Actuel directeur musical de Bizet à l’Opéra de Lausanne, Le Nez de de l’Orchestre des Pays de Chostakovitch, The Rake’s Progress de Stravinsky à Savoie, Nicolas Chalvin a Nantes-Angers Opéra, Maria-Stuarda, l’Elisir mené une brillante carrière d’Amore, L’Italiana in Alger de Rossini, Le Songe d’instrumentiste, avant de d’une Nuit d’été de Britten, Eugène Onéguine de se consacrer pleinement à Tchaïkovski, Carmen de Bizet et Traviata de Verdi la direction d’orchestre. au Théâtre de Caen, Véronique de Messager à Nancy et Rouen, Dolorès de Jolivet et Rita de Donizetti à Après des études musicales Rennes, Cosi fan Tutte de Mozart au Grand Théâtre au Conservatoire National de Genève, Les Troyens de Berlioz au Tiroler Supérieur de Musique et de Landestheater d’Innsbruck. Danse de Lyon, il est © Ghislain Mirat successivement Hautbois Parallèlement, on retrouve Nicolas Chalvin à la tête Solo à l’Orchestre national de Lyon et à l’Orchestre de prestigieux orchestres dans un répertoire qui Philharmonique du Luxembourg. s’étend des premiers classique aux œuvres les plus récentes. Il est invité notamment par l’Orchestre de Remarqué dès ses débuts de chef par Franz Welser- Chambre de Lausanne, l’Orchestre Philharmonique Möst et Armin Jordan, dont il fut l’assistant, de Strasbourg, l’Orchestre National de Lyon, Nicolas Chalvin est très tôt engagé à l’Opéra de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, Lausanne, pour Véronique de Messager ainsi que les l’Ensemble de Basse-Normandie, l’Orchestre nouvelles productions de Niobé et Médée de Pascal Symphonique du Rhin Mulhouse, l’Orchestre Dusapin et à l’Opernhaus de Zürich pour le ballet d’Auvergne, l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre de La Belle Vie puis l’année suivante Daphnis et Chloé de Cannes, l’Orchestre de l’Opéra de Nancy et de Ravel, dans des chorégraphies de Heinz Spoerli. Lorraine, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre Philharmonique de Dès lors, il se produit dans de nombreuses maisons Wurtemberg. d’opéra, dirigeant des ouvrages qui témoignent Son enregistrement de l’opéra Sophie Arnould de d’un grand répertoire : Gabriel Pierné (Orchestre Philharmonique du Don Pasquale de Donizetti, Orphée de Gluck, Reigen Luxembourg, label Timpani) a été salué par la de Boesmans, La Vie Parisienne d’Offenbach, Carmen critique et nominé aux BBC Awards 2008.

Discographie : Aucassin et Nicolette (opéra de Paul Le Flem), avec l’Orchestre des Pays de Savoie et les Solistes de Lyon–Bernard Tétu, chez Timpani (sorti en oct. 2011). Saint-Saëns avec l’Orchestre de Bretagne, chez Timpani. Sophie Arnould de Pierné chez Timpani avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, chez Timpani.

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EXTRAITS DE PRESSE Musique à La Grange au Lac—Saison 2012-2013

« À la tête de l'Orchestre des Pays de Savoie depuis 2009, le chef [Nicolas Chalvin] insuffle une dimension internationale à cet ensemble de chambre ancré dans le territoire.(.) ». Retour sur Musique à La Grange au Lac 2012 / 2013, TGV Magazine, Vanessa Gardet, avril 2013

« Venu des villes avoisinantes du Chablais et aussi de la Suisse riveraine, le public a chaleureusement accueilli le dernier des quatre concerts qui jalonnaient cette première résidence de l'Orchestre des Pays de Savoie à la Grange au Lac. Sans doute le début d'une longue et fructueuse collaboration. (.) » Retour sur le concert Carte blanche à Sigiswald Kuijken, Le Monde, Marie-Aude Roux, 16 avril 2013

« [...] [Nicolas Chalvin] dirige l'Orchestre des Pays de Savoie (OPS), ensemble itinérant de vingt-trois musiciens qui s'offrirait bien un port d'attache. Pourquoi pas la Grange et sa carapace d'aluminium dont l'acoustique offre « une richesse harmonique et un respect des dynamiques, suggère Nicolas Chalvin. Les musiciens s'entendent, du premier rang des violons jusqu'aux bois ». Naît alors un partenariat avec la Maison des Arts de Thonon-Évian, qui programme une première saison de « Musique à la Grange au Lac ». Sept concerts, dont quatre avec l'OPS qui a invité, mi-décembre, le violoniste savoyard Renaud Capuçon. Salle comble. De quoi encourager l'Évian Resort ». Retour sur Musique à La Grange au Lac, La Croix, Bénévent Tosseri, 10 janvier 2013

« Nicolas Chalvin intègre les solistes au discours instrumental, n'oubliant pas que c'est à l'orchestre d'abord qu'il appartient d'évoquer. Lui aussi se fait chantre, et peintre par la façon dont il utilise la couleur orchestrale pour donner à ressentir, tel un impressionniste, les différents paysages sonores. Cet ancien assistant d'Armin Jordan offre ainsi la convaincante démonstration du niveau de qualité auquel est parvenu l'Orchestre des Pays de Savoie en trois années d'une direction que l'on sent mieux qu'attentive : bienveillante. » Retour sur Hommage à Benjamin Britten, Forumopera.com, Christophe Rizoud, 15 janvier 2013

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REMERCIEMENTS

Nous remercions également pour leur participation à cette conférence de presse : Les Plaisirs du vins de Chambéry, www.plaisirsduvin.com Evian et Badoit, filiale du groupe Danone

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CONTACTS PRESSE

Contact médias Musique à La Grange au Lac 2013 / 2014 Sylvie Valleix T. +33 (0)1 42 61 03 78 P. +33 (0)6 11 86 45 32 [email protected]

L’Orchestre des Pays de Savoie 17 rue Lac Saint-André BP 268 F - 73375 Le Bourget-du-Lac T. +33 (0)4 79 33 42 71 F. : +33 (0)4 79 33 43 00 [email protected] www.orchestrepayssavoie.com

Contact presse : Séverine Fraysse T. +33 (0)4 79 33 84 81 - [email protected]

Maison des Arts Thonon-Évian 4 bis avenue d'Évian F - 74200 Thonon-les-Bains T. +33 (0)4 50 71 04 41 F. +33 (0)4 50 71 41 71 [email protected] www.mal-thonon.org

Contact presse : Alain Saillet T. +33 (0)4 50 71 40 23 – [email protected]

Évian Resort Rive Sud du Lac de Genève BP 8 F - 74501 Évian-les-Bains Cédex T. +33 (0)4 50 26 50 50 F. +33 (0)4 50 74 65 62 [email protected] www.evianresort.com

Contact presse : Karine Zégrir T. +33(0)6 62 61 31 40 ou +33 (0)4 50 26 96 88 – [email protected]

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