Martigny, vendredi 13 août 1987. 77me armée Ce numéro comprend 6 pages No 93.

LEORGANE CONFEDER DES LIBERAUX-RADICAUX VALAISANS E PARAISSANT A MARTIGNY

PRIX D'ABONNEMENT : TÉLÉPHONES : ANNONCES (le mm. ligne ou son espace) CANTON i 8 et ; SUISSE i 10 et. ; ETRANGER : 10 et RÉDACTION 61.031 R EC LA M ES (le mm. ligne 2 colonnes/81 mm.) CANTON : 20 et ; SUISSE : 30 et ; ETRANGER : 30 et SUISSE : Un an fr. 8.— ETRANGER t Un an fr. 16.— ABONNEMENTS ET SECRÉTARIAT Avec .Bulletin oBiciel- fr. 1230 Avec .Bulletin officiel- fr. 21.— DU PARTI ... ; 61.303 AVIS MORTUAIRES Compte de Chèques postaux COMPTE DE CHÈQUES POSTAUX II e SB (Expédition une fois par semaine ensemble) ANNONCES 61JS2 (2 colonnes) : 20 et Il c 500 Joindre 20 et en timbres poste à toute demande de changement d'adresse. A MARTIGNY Régie des Annonces : ORELL FUSSLI-ANNONCES. Martigny, Avenue de la Gare, et succursales dans toutes les principales villes suisses. L'instruction militaire Joseph Favre En passant... Conflits de travail préparatoire Un Valaisan disciple: de Brillât-Savarin Le renchérissement du prix de la vie a engendré En juillet dernier, M. Henri Perrochon a consa­ Dupanloup. Entre le communard proscrit et réfu­ automatiquement des conflits de travail, car ce Un projet en préparation cré dans la Gazette de un article à la gié à La Tour de Peilz et l'évêque légitimiste d'Or­ n'est pas du jour au lendemain qu'on peut réadap­ Les services du Dépt militaire fédéral ont pré­ mémoire de Joseph Favre, de Vex, article inspiré léans, il y avait un abîme comme conceptions phi­ ter les salaires. paré le projet pour l'instruction pré-militaire obli­ par un autre paru en 1936 dans Granàgousier, re­ losophiques et sociales, mais une unanimité tou­ Fatalement des intérêts divergents sont en jeu gatoire. Dans quelques semaines, sans doute, M. vue française de gastronomie médicale. Vu l'inté­ chante dans l'appréciation des menus de Favre. Le et la tension s'accentue entre ouvriers et patrons. Minger pourra le présenter à ses collègues et le rêt qu'il présentait pour les Valaisans, je m'atten­ prélat complimenta le maître d'hôtel du Zàhrin- Dernièrement un grave incident éclatait à Mon- Conseil fédéral, après en avoir discuté, sera en dais à le voir reproduit ou tout au moins signalé gen sur le vol au vent dont il venait de se régaler : they où l'entrepreneur Dionisotti entrait en lutte mesure de le soumettre aux Chambres, pour la ses­ par notre presse. Un peu tard mais avec l'excuse « Vous devez avoir un chef capable et religieux ». avec son personnel, mais par bonheur on finit par sion de décembre vraisemblablement. que les choses de cuisine ne sauraient être plus — « En effet, Monseigneur, il est capable et il tra­ trouver un commun terrain d'entente. vaille religieusement. » Relevons que l'idée de préparer méthodique­ d'actualité qu'en pleine saison hôtelière, je vais Ce ne fut pas, d'ailleurs, sans de nombreux dé­ ment la jeunesse suisse à la vie militaire n'est pas réparer cet oubli, en complétant les renseigne­ Entre nous, je crois que l'autel qu'il préférait à mêlés qui aboutirent à une grève. nouvelle, puisque la législation de 1874 fait aux ments à'Epistémon et de M. Perrochon sur l'œu­ tous les autres était son fourneau. Aujourd'hui, c'est à Montana que se manifeste cantons un devoir d'organiser une véritable ins­ vre de notre compatriote. A , il eut le privilège de rétablir l'ac­ un désaccord, et des pourparlers sont en cours truction pré-militaire obligatoire pour les futurs Le Dictionnaire géographique suisse d'Attinger cord final entre les apôtres de l'Internationale, dont on veut souhaiter qu'ils mettront fin à une soldats, dès l'âge de dix ans, sous forme de leçons a prétérité, je ne sais pour quel motif, la famille fondée depuis six ans : Guesde, Elisée Reclus, situation tendue. de gymnastique dans les écoles, puis sous forme de valaisanne Favre quoique les notabilités : con­ Malatesta, Bakonnine, etc., qui se chamaillaient Pendant quatre ou cinq ans, dans la région, la cours spéciaux de gymnastique et de tir, une fois seiller national, vétérinaire cantonal, chanoine- sur certains points du programme en discussion. construction fut à peu près arrêtée, et soudain le le jeune homme hors de l'école et jusqu'à son en­ botaniste ne lui aient pas fait défaut et qu'une no­ Un pudding de sa composition rallia tous les suf­ travail reprit, mais dans des conditions anormales: frages et contribua à avancer l'heure de la frater­ trée en caserne. tice leur avait été réservée ; pour Joseph, nous Alors que certains entrepreneurs mettaient sur­ nité rêvée par ces utopistes : il savait que la table, l'excuserions presque, sa carrière s'étant presque tout leur fantaisie et leur imagination dans l'éla­ Mais ces dispositions n'ont guère été appliquées, comme la femme, facilite beaucoup les succès di­ complètement déroulée à l'étranger. Qu'était-il ? boration de devis ou trop élevés ou trop bas, la si bien qu'en 1907, au moment où l'organisation plomatiques. Je laisse à M. Lâtt, l'auteur du récent ouvrage main-d'œuvre était généralement mal rétribuée. militaire fut revisée, on renonça au caractère obli- Des succès semblables, il en rencontra encore à batoire de cette instruction. Les Suisses dans le vaste monde, le soin de la ré­ C'est ainsi qu'un maçon touchait 1 fr. 10 à l'heu­ ponse : « l'animateur, l'instigateur du grand mou­ Bâle, à Bex (Hôtel des Salines), au Righi, à Ber­ re et un manœuvre 75 et. seulement. Après la guerre on fit encore diverses expérien­ vement professionnel qui donna aux cuisiniers, lin, à où il se fixa. Il dédia à la Société Pour un métier saisonnier qui est soumis aux ces qui aboutirent, en 1934, à l'abandon des exer­ vers 1882, la conscience de ce qu'ils devaient être d'Hygiène un poulet de son crû à la crème et aux variations des mois, comme aux fluctuations de la cices avec armes. En revanche, tout au long de ces de ce qu'ils pouvaient faire... » et plus loin : « Ses truffes qui aurait suffi à l'immortaliser. température, il faut avouer que ce traitement était dernières années, les sociétés de gymnastique et états de service le mettent en tête des grands cui­ Un tel maître en bonne chère se devait de dres­ dérisoire. de tir firent d'utiles efforts, avec succès d'ailleurs, siniers érudits contemporains. » ser des disciples. Aussi crut-il bientôt devoir pour préparer convenablement les jeunes gens aux ajouter la théorie à la pratique. Il devint injuste, au moment où le franc ne res­ exigences du service militaire. Mais il ne s'agis­ Epistémon salue en lui le « précurseur de la cui­ En 1877, il fondait à Genève le premier jour­ ta plus un franc... sait là, évidemment, que de cours facultatifs. sine scientifique », qui, entre parenthèses, n'a rien nal culinaire, la Science culinaire, qui deux ans Les ouvriers ont donc demandé des augmenta­ La situation, politique actuelle (celle de l'Euro­ de commun avec la cuisine « droguée » ou « à er­ plus tard provoquait la fondation de l'Union uni­ tions de salaires. pe, cela va sans dire, et non la situation intérieu­ satz ». Il y a un demi-siècle, il partageait la noto- \ verselle pour le progrès de l'art culinaire, laquelle Leurs représentants, au nombre de quatre, aux­ re) les efforts entrepris depuis quelque temps dé­ riété d'un autre de nos compatriotes qui se fit un compta bientôt plus de 80 sections tant en Europe quels s'était joint M. Pignat, secrétaire suisse de la jà par la plupart des grands pays pour augmen­ nom et une fortune dans l'hôtellerie, César Ritz, qu'en Amérique. F. O. B. B., ont tenu mercredi après-midi une ter leur puissance militaire, ont engagé les auto­ puis, assez injustement, il tomba dans l'oubli, sans réunion importante à Montana avec les entrepre­ cesser d'être exploité... Ce fut sous sa direction que fut édité à Bâle en rités fédérales à reprendre toute la question de 1880 le Grand Dictionnaire universel de l'Alimen­ neurs. l'instruction pré-militaire obligatoire. Nous au­ Né à Vex en 1849, il débute à l'hôtel de la Pos­ tation. Entre temps, il avait organisé une premiè­ La séance a duré trois heures. rons l'occasion d'exposer les raisons de cette at­ te à Sion, fort jeune, car, orphelin, il devait se re exposition ' internationale d'art culinaire à C'est assez souligner la complexité du problème titude lorsque le message paraîtra. Pour l'instant, suffire à lui-même. De Sion, il passe à Genève et Francfort en 1878 et une deuxième à Paris en et le temps qu'on mit à le débrouiller. bornons-nous à donner quelques renseignements va achever sa formation sous les maîtres-queux 1882. A cette occasion, ses confrères lui firent En principe, on a arrêté un contrat qui sera si­ sur l'avant-projet qui, répétons-le, doit encore re­ les plus fameux à Paris, à Londres, à . hommage d'un buste. gné l'un de ces prochains jours et qui ménage à la cevoir la sanction du département et celle du A cette période de sa vie. se rapporte une anecdo­ Dès lors, il se retira à la campagne et passa ses fois les revendications des uns et les désirs des Conseil fédéral. te relatée par ses biographes : il était alors d'usa­ dernières années à compléter son Grand Diction­ autres. ge dans les stations estivales d'organiser entre cui­ naire universel de cuisine pratique, publié par li­ Les maçons recevraient désormais 1 fr. 20 à Tout d'abord, les leçons de gymnastique se­ siniers des concours de vitesse pour la préparation vraisons entre 1883 et 1895 et comprenant quatre l'heure et les manœuvres 80 centimes, au mini­ raient obligatoires dans toutes les écoles du pays, des poulets sautés. Favre battit tous les records : pour les garçons dès l'âge de 7 ans et jusqu'à l'â­ gros volumes dont Charles Monselet, l'auteur de mum. cinq minutes exactement lui suffirent pour trans­ la Cuisinière poétique, écrivit la préface. Pour la ge de 15 ans. En outre, l'enseignement de l'histoi­ former un volatile vivant en un poulet cuit à point La semaine de travail serait fixée à 55 heures, re nationale et de l'instruction civique serait dé­ première fois, on voyait exposer non seulement la avec un congé le samedi après-midi. et délicat à souhait. préparation et la composition des aliments, mais veloppé. Une nouvelle conférence aura. lieu entre ou­ leur origine, leur histoire, leurs formules et pro­ Ensuite, chaque jeune Suisse serait tenu, du . En 1871, il dépose momentanément le lardoire vriers et patrons devant l'« Office cantonal de priétés chimiques. moment où il sort de l'école, plus précisément au pour la baïonnette et sert la France dans les rangs conciliation » et l'on croit qu'on pourra enregis­ terme de la scolarité obligatoire, jusqu'à sa 20me des chemises rouges de Garibaldi. Il rentre indem­ Cet émule peu connu des Brillât-Savarin et des trer une entente définitive en mettant encore au année, de prendre part à l'instruction pré-militaire. ne en Suisse et nous le retrouvons successivement Carême qui, à leur suite, contribua à ériger la pro­ net quelques points de détail. à Genève où, épris d'instruction, il suit des cours fession culinaire en art et en science et à mainte­ C'est la Confédération qui organiserait les cours à l'Université entre deux services, à Clarens où ses nir la cuisine française dans sa réputation d'être Par exemple, on conçoit fort bien que la main- échelonnés sur deux degrés, soit les cours de gym­ menus et ses spécialités enchantent Gustave. Cour­ la première du monde, mourut sans bruit en 1903. d'œuvre ait à diminuer ses prétentions pour les nastique pour les jeunes gens de 17 à 18 ans ; les bet, à ce point qu'il lui fait son portrait (1872) ; à Sachons gré à Epistémon et à M. Perrochon de travaux déjà commencés et dont les devis sont cours de jeunes tireurs pour les jeunes gens de 18 enfin, où le hasard veut qu'il traite Mgr l'avoir réhabilité. B. établis depuis longtemps, car il ne s'agit pas de ans et enfin, une école fédérale de cadets pour les tuer l'entrepreneur pour sauver l'ouvrier, mais de jeunes gens de 19 ans ayant été reconnus aptes au permettre à l'un et à l'autre de vivre. service lors du recrutement, ou renvoyés d'une ou Patrons et employés devraient s'habituer à se plusieurs années. Les nouveaux trains des C. F. F. considérer comme des collaborateurs et non point Pour les cours de gymnastique et de tir, l'orga­ comme des adversaires, puisqu'aussi bien ils n'ont nisation actuelle (instruction facultative) pourrait de force et de pouvoir qu'ensemble. On nous écrit ce qui suit au sujet des nouveaux et peut le mieux être utilisé chez nous. En ce qui être conservée. En revanche, l'instruction avec ar­ trains automoteurs rapides des CFF : concerne la vitesse, les trains automoteurs légers Il est aussi question, paraît-il, de convoquer une me, telle qu'elle se pratiquait jusqu'en 1934, serait assemblée à Martigny où les maçon et les manœu• On a annoncé déjà que les CFF allaient pro­ de 3 véhicules peuvent donner des résultats quel­ complètement réformée. Elle serait organisée par que peu meilleurs encore que les automotrices. vres demanderaient une augmentation de traite­ les commandants de division et par cantons. Les chainement mettre à l'essai une paire de trains ment de 6 et. l'heure en se basant sur le convenant automoteurs légers. Ces rames ont été comman­ C'est ce que démontreront les essais qui vont être futurs soldats se trouveraient encadrés d'officiers entrepris bientôt. Il est indispensable en effet de de Berne. instructeurs et d'officiers de troupes ayant fait dées au printemps 1936, au vu des bonnes expé­ Il faut reconnaître objectivement cependant riences faites avec les automotrices électriques ra­ procéder à ces essais, car les trains automoteurs leurs preuves. En outre, les lieutenants de la der­ légers diffèrent sur certains points importants des qu'ils sont mieux payés sur la place que dans bien nière promotion et les sous-officiers de toutes ar­ pides (Flèche rouge). Lorsque celles-ci furent mi­ des localités. ses en circulation, on constata bientôt que leur em­ automotrices. La vitesse maximum prévue en ce mes devraient se mettre à disposition de cours de qui concerne la construction des moteurs, etc., a Si l'on veut éviter des démêlés dangereux, il cadets pendant deux ans. L'instruction se ferait en ploi pour des courses horaires était assez limité. faut commencer par appliquer la loi sur la protes- Au bout de peu de temps il fallut, en effet, pour été fixée à 150 km. à l'heure, mais ce ne sera qu'a­ 20 demi-pournées, à raison de 3 heures d'exerci­ près des expériences prolongées qu'on pourra se tion ouvrière, au lieu de se moquer de ses disposi­ ce par demi-journée. certaines courses, remplacer l'automotrice par un tions comme on le fait dans certains milieux. train léger avec locomotive, afin d'assurer un rendre compte si cette vitesse peut être maintenue On prévoit une période d'essai de deux ou trois nombre de places suffisant. On s'est donc rendu dans l'exploitation régulière. Lors de courses spé­ Cette Iqi qui dormit si longtemps dans les car­ ans qui permettra de faire les expériences néces­ compte que si l'on voulait améliorer l'horaire du ciales avec des automotrices, on a déjà atteint à tons de VEtat ne casse absolument rien, elle sent saires et d'apporter à la législation nouvelle, lors­ trafic-voyageurs dans le sens des expériences dé­ l'occasion 150 km. à l'heure, bien que ces dernières même un peu le renfermé — ce qui n'est pas éton­ que celle-ci aura été mise en vigueur, les correc­ jà faites, il était indispensable de mettre en servi­ n'aient été construites que pour faire du 125 km. nant après son interminable gestation ! — mais tions et les réformes qui, éventuellement, se révé­ ce de nouvelles rames. Les automotrices genre Flè­ à l'heure. enfin elle s'adapte assez bien aux conditions spé­ leraient utiles. che rouge ne peuvent pas suffire au trafic dans Les nouveaux trains automoteurs légers con­ ciales du pays et elle apporte à l'ouvrier un se­ On sait que ce projet a déjà soulevé quelques nombre de cas. Et comme, d'autre part, construire tiennent en tout 214 places, dont 30 de 2me clas­ cours dont il avait besoin et que personne, à pré­ appréhensions et quelques critiques aussi, en par­ de nouvelles locomotives ne paraissait pas indiqué se. Une rame de 3 véhicules revient à environ 600 sent, n'a le droit de lui refuser. ticulier des milieux ecclésiastiques. Il est évident, pour remplir le but que l'on se proposait, la Direc­ mille francs. L'utilisation de ces trains n'est pas Il ne suffit pas que l'équité soit dans un texte, ^e, dans le détail de l'organisation, on s'efforce- tion générale des CFF s'est donc décidée à faire encore définitivement fixée, mais il est très proba­ il faut qu'on la mette en pratique et c'est à ce prix ra de tenir le plus large compte possible des l'acquisition de trains automoteurs légers. La plu­ ble qu'ils seront mis en circulation sur les lignes seulement que les rapports des patrons et des ou­ v œux justifiés qui ont été exprimés par ceux qui part des chemins de fer étrangers ont déjà com­ Genève-Zurich, Lucerne-Bâle et Lausanne-Bâle. vriers redeviendront amicaux et sincères. j>nt le souci de l'éducation morale et religieuse de mandé des rames de ce genre ; dans nombre de Ces trains automoteurs légers sont construits par Est-ce exiger trop des gens que de leur deman­ 'a jeunesse. Mais, pour avoir les précisions dési- pays, il y en a déjà en circulation. la fabrique de locomotives et de machines, Win- der de respecter la loi qu'eux-mêmes ils se sont j^bles sur ce point, il faut attendre le projet du Les CFF ont porté leur choix sur un type de terthour, Brown-Boveri et Cie S. A., à Baden, les donnée ? Conseil fédéral. rame à trois véhicules, estimant que c'est ce type ateliers de construction Oerlikon et les ateliers de A. M. là qui répond le mieux aux besoins les plus divers Sécheron S. A., à Genève. LE CONFÉDÉRÉ Chronique alpine Nauveêles du La vie sédunoise Il a fait des aveux (De notre correspondant particulier) La chasse s'ouvrira le 7 septembre Chronique du vignoble Nous avons raconté la mésaventure survenue à Dans le journal Le Rhône du 10 écoulé, il a pa­ un employé de l'Arsenal qui se fit voler son porte- Quelques ascensions remarquables Le Conseil d'Etat a fait publier dans le Bulle- lin officiel d'aujourd'hui l'arrêté sur la chasse en ru un article de Chamoson où il est question d'un monnaie par un jeune homme avec lequel il avait Le beau temps qui, à part quelques orages lo­ 1937. très beau projet pour l'irrigation et le sulfatage lié connaissance dans le train. caux, nous tient fidèlement compagnie, a favorisé La chasse générale est ouverte du 7 septembre des vignes et pour la construction de deux nou­ La police n'a pas eu trop de peine à identifier les courses en haute montagne. Quelques-unes au 15 mars inclus. veaux grands chemins de dévestiture à travers le le coupable : d'entré elles méritent d'être citées, telle que la tra­ La chasse au chamois et à la marmotte du 7 vignoble avec des allées secondaires. Il s'agit d'un garnement de 1 7 ans dont la fa. versée complète nord-sur du Weisshorn, de la ca­ septembre au 21 septembre. C'est vraiment un beau projet qui rendra jaloux mille est honorablement connue à Sion et qui fit bane Tracuit au Schallijoch par une dame belge La chasse au chevreuil du 7 septembre au 10 (dans le bon sens du mot) tous les collègues vigne­ des aveux complets au cours d'un interrogatoire: accompagnée des guides Alfred Aufdenblatten et octobre ; la chasse au faisan du 7 septembre au 31 rons du canton. Il avait déjà dépensé l'argent dérobé à... payer Rodolphe Taugwald, une recrue du dernier cours octobre. Malheureusement, cet article se termine par ces une dette. de guides. La même caravane entreprend ces jours Est interdite la chasse : a) des bouquetins ; b) mots : « Ce nouveau projet est même trop beau Ses parents ayant accepté de rembourser la som­ l'ascension longue et difficile du Mont-Blanc par des faons du chevreuil et du chamois nés dans pour certains vignerons qui se disent : comment me, on tirera le rideau sur cette regrettable af­ l'arête de Péteret. l'année et des mères qui les accompagnent ; c) des payer cette dépense qui se monterait, selon devis, faire. 2 Une performance remarquable a été accomplie marmottes de l'année ; d) des hérissons ; e) des à 40 fr. par mesure de terrain de 380 m ? ». On arrête un individu suspect dernièrement par deux jeunes gens de Martigny- poules du grand et petit tétras ; f) de tous les oi­ Nous comprenons fort bien cette hésitation en Jeudi après-midi, un individu de mauvaise ap­ Bourg, Léonce Arlettaz et Louis Rouiller, qui ont seaux non mentionnés à l'article 2 de la loi fédé­ face d'une œuvre qu'ils reconnaîtront cependant parence se présentait au service de l'assistance au effectué, sans guide, l'ascension du Cervin, en fai­ rale sur la chasse. d'une grande utilité. Palais du Gouvernement, mais comme il avait des sant le trajet Martigny-Zermatt, aller et retour, La chasse au chevreuil est interdite en Haut- Le vigneron, tout comme le paysan du reste, n'a allures suspectes, le fonctionnaire de service appe­ en vélo. Partis de Martigny un vendredi après- Valais et dans le district de Sion. pas toujours de l'argent sur la main, comme on la le gendarme de planton. Aussitôt qu'il le vit ap­ midi avec sacs garnis, ils montèrent le samedi à la La chasse au cerf mâle est autorisée en dehors dit, et les dépenses extraordinaires l'effrayent. Par paraître, l'individu s'enfuit, mais il fut rejoint par cabane du Hôrnli avec André Giroud d'Henri, des districts francs fédéraux. contre, il est de suite d'accord de consentir un sa­ la police et conduit au poste où on l'a longuement un bordillon travaillant à Zermatt. Malgré un crifice de ce genre s'il peut le payer en travail. Prix du permis : interrogé. Cet individu qui ne possède aucun pa­ vent très violent, ils atteignirent le sommet di­ Dès lors, n'y aurait-il pas lieu de combiner la cho­ pour les citoyens suisses domiciliés en Valais, 55 fr. pier d'identité, prétend qu'il s'est échappé d'un manche à midi et étaient de retour à Zermatt à 20 se de façon à permettre à chaque vigneron d'aller pour les étrangers domiciliés en Valais depuis 10 camp allemand de concentration et qu'avant d'en­ h. Arlettaz et Rouiller quittaient cette localité à travailler sur ces nouveaux chantiers ? En ce fai­ trer en Suisse, il a parcouru l'Italie sans papiers. 21 h. et arrivaient à Martigny-Bourg à 3 h. V du ans, 110 fr. sant, nous avons l'impression qu'il y aurait beau­ 2 pour les Suisses non domiciliés dans le canton, On contrôlera ses déclarations, mais en atten­ matin en effectuant le trajet de 168 km.. donL 35 coup moins d'hésitants. dant il ne sera pas relâché. de route de montagne, en 6 h. Va- Bravo les gars ! 160 francs ; C'est dans l'espoir de voir se réaliser ce magni­ pour les étrangers domiciliés depuis plus de trois Dimanche dernier, trois membres des groupes fique projet, unique en Valais, comme le dit l'au­ Un braconnier arrêté mois et moins de 10 ans dans le canton, 160 fr.; de Martigny et St-Maurice de la section Monte- teur de l'article, que nous nous permettons de lui pour les étrangers à la Suisse non domicilié dans On se souvient que le garde Luisier de Praz-de- Rosa du C. A. S. et Mme Alb. Simonetta du C. S. suggérer cette idée. le canton, 210 fr. Fort avait surpris deux braconniers en train de F. A. de Martigny ont effectué, en partant du Un vigneron. chasser le chamois sur le district franc du val Fer- Les permis seront munis de la photographie du Col des Cristaux, la double ascension des Aiguil­ ret. Découverts, les deux compères terrassèrent le chasseur. P. S. L'accès facile ainsi que l'irrigation devien­ les Mummery (3700 m.) et Ravanel (3696 m.). Le nent de plus en plus des questions primordiales garde et s'enfuirent. col des Cristaux étant à l'altitude de 3601 m., la Propriétaires de chiens, attention ! pour nos vignobles valaisans. En ce qui concerne Mais l'un d'eux, un certain Louis G, fut recon­ dénivellation n'atteint pas cent mètres et cepen­ Tout propriétaire de chien errant dans la cam­ cette dernière, nous en avons la preuve en cette nu par sa victime et il a été arrêté. dant la traversée complète exigea six heures de pagne à plus de 300 mètres des habitations sera année de grâce 1937. Conduit à Martigny il a subi un premier inter­ varappe difficile et vertigineuse. amendé. Tout chien errant dans la campagne de rogatoire au cours duquel, il a pris le parti de tout nier. propriétaire inconnu sera séquestré. A Zinal. — Fête villageoise. — La Chorale Il a été transféré à Sion où il sera de nouveau d'Ayer avec le concours du Jodler-club de Sierre // est dorénavant interdit de laisser en liberté « cuisiné ». On recherche aussi son complice. 20me anniversaire de l'inauguration des chiens loups ; ils devront être attachés ou te­ donnait ce dernier dimanche une représentation à Comme il a frappé le garde, son cas est grave du refuge Solivag (4000 m.) nus en laisse sous peine d'amende et cela pendant Zinal. Celle-ci débuta par un cortège à travers le et pourrait bien lui valoir plusieurs mois d'empri­ toute \'année. village et fut suivie de danses du pays et de deux Le 8 août 1917 fut inauguré le refuge Solway sonnement... construit à 4000 m. d'altitude sur l'arête du Hôrn­ pièces de théâtre. Un nombreux public était venu encourager la jeunesse d'Ayer, les organisateurs li du Cervin, grâce à un don de 20.000 fr. du Bouverei. — Une fillette se jette contre une Le nouveau bâtiment des postes de cette belle journée. grand chimiste et industriel belge Ernest Solway auto. — (Inf. part.) Un pénible et douloureux ac­ Les travaux de construction du nouveau bâti­ (1838-1922). cident est survenu au Bouveret : Une belle saison. — De nombreux étrangers ment des postes qui sont devises à 60.000 fr. ont Le club alpin belge a eu l'excellente idée de Une lillette de quatre ans, originaire de St-Gin- sont actuellement en séjour à Zinal. Les hôtels commencé à l'angle de l'avenue Pratifori et de l'a­ commémorer, par une petite manifestation, cet é- golph-France, la petite Germaine Pichevon, s'est sont complètement bondés et vu la trop grande af- venue de la Gare. vénement important ; les circonstances tragiques jetée littéralement contre une auto que pilotait M. fluence l'on a même dû un moment donné refuser Un prince a passé à Sion de la grande guerre ayant empêché ses membres Albert Mascetti de Genève. du monde. Les hôtes de Zinal se répartissent de la de participer à l'inauguration. Nos amis alpinistes Le conducteur, faisant pieuvre d'un réel sang-i façon suivante : le 50 % environ sont des Suisses Un prince hindou et sa suite, qui séjournait à belges ont eu la délicate attention d'inviter, à cet­ froid, bloqua net sa machine et c'est à cela que et le reste des Anglais et Hollandais. Montana, a passé à Sion dans une luxueuse auto­ te occasion, le C. C. du CAS ainsi que celui de la l'enfant doit d'avoir échappé à une commotion mobile avant de monter dans un wagon de l'ex­ section Monte-Rosa. Le premier s'était fait natu­ plus grave. ' | Une fête à Morgins. — La coquette sta­ press du Simplon. rellement représenter par son président, M. Alph. Néanmoins, le choc fut violent et un " phare- tion de Morgins avait attiré dimanche la foule des Il a continué son voyage vers Lausanne. de Kalbermatten qui, en sa qualité d'architecte du ayant volé en éclats, la fillette fut blessée par des grands jours. D'ailleurs, la venue de la Musique refuge, était invité personnellement : le Comité de morceaux de verre. de 1830 et les Vieux Costumes d'Illiez garantissait section avait délégué son vice-président M. G. M. le Dr Choquard de Monthey la fit conduire d'avance la réussite de cette manifestation cham­ La vie sierroise Couchepin qui, président'en 1917. avait participé à l'Hôpital où son état, qui n'est cependant pas pêtre. comme tel à l'inauguration. alarmant, nécessitera un séjour de deux semaines. La réception officielle eut lieu devant le Grand- Le club de natation à Champéry Bien que l'automobiliste ne fût responsable en Hôtel de Morgins, où M. Mésentin, directeur de Le 10 août dernier, un modeste banquet réunis­ Le club de natation de Sierre s'est rendu ce dernier sait à l'Hôtel Mont-Rose à Zermatt, quelque tren­ rien de ce malheureux accident, il s'est offert très l'établissement, souhaita la bienvenue à ses hôtes dimanche à Champéry afin d'y rencontrer en quelques te clubistes des deux sexes du C.A.B. et les invités. généreusement à payer les frais que nécessiteront avec des paroles flatteuses pour ceux-ci. concours amicaux les différentes équipes locales. Les Après le dîner très bien servi, M. Van Gege, re­ les soins à donner à la petite fille. Le président des Vieux-Costumes remercia cha­ Sierrois furent très bien reçus à Champéry et enregis­ présentant du C. A. B., adressa un souvenir ému Voilà un geste élégant qui l'honore. leureusement M. Mésentin pour la chaleureuse ré­ trèrent de nouveaux succès. Notons tout spécialement au généreux donateur en insistant sur les grands ception qu'on leur a faite. Puis la Musique de les résultats obtenus aux 100 m. nage libre par H. services rendus par le refuge durant ses 20 ans Bouveret. — Fête de bienfaisance en faveur 1830 se mit à l'œuvre et fit danser sur le préau Sommer 115" et Palthenghi 1*17", aux 50 m. par Mlle R. Walther qui se classe 1ère, aux magnifiques sauts d'existence ; il eut également d'aimables paroles de l'Institut des sourds-muets, le 29 août 1937. — ceux qui nous faisaient retourner pendant quel­ Le Comité de la fête remercie les personnes qui exécutés par C. Mengis et Juillard et enfin au match pour le C.A.S. et ses organes dirigeants en félici­ ques instant à un siècle en arrière. Ce fut mer­ de water-polo où l'équipe sierroise bat celle de Mon­ tant chaleureusement l'architecte du refuge et les ont répondu à son appel et prie celles qui vou­ veilleux, les nombreux étrangers qui affluent ces they par 5 buts à 1. ouvriers pour le travail difficile accompli. Il ex­ draient encore collaborer à son œuvre de faire te­ jours-ci à Morgins applaudirent frénétiquement prima ses regrets de l'absence de M. le Dr Her- nir leurs lots d.rectement à l'institut du Bouveret. ces productions qui charmaient leurs yeux : qua­ Course cycliste mann Seiler, empêché, et de M. Oscar Supersaxo Un grand concert sera donné à l'occasion de drilles, mazurkas, polkas, danses des rubans, etc. Le Vélo-club Eclair fera courir une course de club et de son équipe de braves ; il lut une lettre, tou­ cette journée par la « Lyre » de Monthey. Nous En formation de cortège, le groupe descendit dimanche 15 crt. Le départ sera donné à Brigue à S h. chante d'Oscar regrettant sincèrement de ne pou­ publierons son programme dans un prochain com­ ensuite, précédé de ses grenadiers, jusque sur la du matin. L'itinéraire est le suivant : Brigue, Sierre, muniqué. Nous tenons à la remercier de son geste Corin, Ollon, Sion, avec arrivée à Sierre. Cette cour­ voir assister à la manifestation. Au nom du C. C, place de fête, où il se produisit à nouveau sur le se sera un très bon entraînement pour le championnat M. Alph. de Kalbermatten prononça une courte généreux qui l'honore grandement. Une fois de podium, que le Ski-club de Morgins avait installé des individuels qui aura lieu le 29 août à Sierre. mais éloquente allocution en exprimant la grande plus elle réalise magnifiquement sa devise : « Art à leur intention. Là aussi, de nombreux spectateurs reconnaissance du C.A.S. tout entier pour l'œuvre pour le Bien » en se mettant au service de l'en­ suivirent à nouveau les évolutions de ces danses charitable, dont la réalisation a été possible, grâce fance malheureuse du Valais. anciennes. Appel. — Un père de famille, trois enfante, au don généreux de M. Solway. M. G. Couchepin D'autre part, la manifestation commencera déjà Par la suite, un accordéoniste, accompagné d'un sobre, chauffeur de son métier mais mettant to associa également la section Monte-Rosa à ce ges­ samedi soir par une représentation théâtrale don­ alto, fit valser jeunes et vieux. De Vieux Costu­ main à tout, vient de rentrer de son cours de répé­ te élogieux et reconnaissant et fit un récit succinct née par la jeunesse du Bouveret qui veut aussi s'as­ mes avec de charmantes promeneuses donnèrent tition et se trouve sans travail. de l'inauguration de 1917 en félicitant encore socier aux dirigeants de l'œuvre en lui apportant une note gaie à cette partie chorégraphique. Ne se trouvera-t-il personne à Martigny ou ail­ son concours et son dévouement le plus désinté­ l'architecte et les ouvriers dont le travail difficile Remercions le Ski-club de Morgins et son prési­ leurs, pour l'occuper ? Nous avons à placer un ressé. et dangereux a provoqué l'admiration de tous les dent M. Marius Défago qui eurent l'heureuse idée peintre, un électricien, plusieurs ouvriers et do­ Aussi grâce à ces bonnes volontés rencontrées alpinistes. Nous donnons ci-après les noms de ces d'inviter le valeureux et réputé groupe des Vieux- mestiques de campagne, une femme de chambre tout au long de notre chemin, notre journée placée braves, tous de Saas-Fée : Oscar Supersaxo, chef ; Costumes d'Illiez. Les étrangers, touristes, prome­ connaissant la couture, fille de salle, sommelières, sous le signe de la charité sera-t-elle l'expression Gustave Imseng, Aloys et Hiéronymus Lohmatter, neurs garderont un souvenir inoubliable et recon­ une cuisinière, etc. la plus réaliste de notre esprit d'entr'aide et de Cyrille Supersaxo, Roman Andenmatten, tous gui­ naissant. A. Nous cherchons pour l'Italie femme de cham­ des, Emmanuel Burgener, porteur ; ajoutons en­ fraternité. La Commission de l'Institut. bre stylée. core les noms de M. Adolphe Iten, entrepreneur Chronique de l'alpiniste Office social radical, Martigny, tél. 61.303. de la charpente, et de M. Maag, chef d'exploita­ St-Maurice. — Libéraux-radicaux. — Les tion du chemin de fer du Gornergrat qui s'est oc­ libéraux-radicaux et les membres de la Jeunesse Une première à Salanfe Une collision de deux autos. — (Im­ cupé des treuils. L'orateur adressa encore des re­ libérale-radicale de St-Maurice sont informés que Dimanche 8 crt, deux intrépides alpinistes, MM. part.) Une collision est survenue sur la route d An- merciements aux divers comités centraux ainsi la sortie annuelle est fixée au dimanche 29 août John Ramel et René Lugon, de Veytaux, ont, niviers, à un tournant où la visibilité est masquée r qu'à la famille Seiler dont les membres furent tou­ prochain à la Fouly. Réservez tous cette date ! après 5 heures d'efforts, atteint le Doigt de Cham- par un rocher : deux automobiles, l'une pilotée pa jours prêts à rendre d'éminents services. Il termi­ péry par la paroi nord-est, en partant du couloir M. Frédéric Oggier, agent d'assurances à Sion, na par ces mots : « La réalisation de cette œuvre Protection de la jeune fille. — Comm. de ia Dent Jaune. l'autre par M. Gaspard Caloz en séjour à Gn- magnifique a rencontré de grandes difficultés ad­ Les 11, 12, 13 septembre prochain aura lieu à Sion mentz, sont entrées en collision. ministratives, d'abord et matérielles ensuite : les la 38me assemblée générale de l'œuvre de P. J. F. Un vaillant petit alpiniste Tout se borne heureusement à quelques centai­ unes et les autres n'ont pu être vaincues que grâ­ Pour la première fois le Valais a l'honneur d'a­ M. Henry Walther, de la Tour-de-Peilz, mem­ nes de francs de dégâts matériels. ce à un constant déployement d'énergie et à une voir été choisi pour le siège de cette importante bre de la section « Jaman » du Club alpin suisse, volonté inébranlable d'arriver au but ». réunion. C'est pourquoi le Comité cantonal du Va­ a fait l'ascension du Gallenstock, au-dessus de la Miéville. — Un cycliste contre une auto.-- Furka, en compagnie de sa femme, du guide Jo­ (Inf. part.) Au moment où M. François Métrailler On entendit encore le comte de Grunne, le chef lais romand, se joignant au Comité national, fait un appel chaleureux à toutes les personnes que hann Furrer... et de son enfant Gérald qui n'a que de Sion passait en automobile au village de Mie- de l'expédition belge au Ruwenzori, qui accompa­ 8 ans et demi. ville, un cycliste de la localité, M. Gay-Balmaz, gna le défunt roi dans beaucoup de ses courses. cette œuvre intéresse (correspondantes, membres, femmes catholiques, Jeunesse féminine). Qu'elles Or, on sait que cette ascension — qui demande surgit à toute vitesse d'un chemin en pente. Le jeudi 12 août, une plaque en bronze rap­ viennent nombreuses participer à ces journées dont 5 heures de marche pénible — n'est pas facile. El­ La collision était inévitable, bien que le con­ pelant la mémoire de M. Solway fut apposée au il ressortira sans doute un grand bien pour nos le ne fut faite pour la première fois qu'en 1845. Le ducteur de la voiture eût donné un brusque coup refuge. Nous exprimons ici nos vifs remerciements jeunes filles. Gallenstock est un des sommets (3597 mètres) du de volant à gauche. , à nos aimables collègues du C. A. B., spécialement Un programme détaillé paraîtra prochainement. massif du Damastock. L'automobile et le vélo ont tout deux subi des à Mme et à M. Van Hege qui furent d'une par­ Dès maintenant déjà, tous renseignements peu­ Ce jeune alpiniste de 8 ans et demi a déjà fait dommages, mais il n'y eut pas de blessés. faite courtoisie. G. C. vent être demandés au bureau de la Protection de cette année plusieurs autres ascensions qui disent -Famille pr Jeunes-gens. I la Jeune fille, rue de Savièse, Sion. bien sa résistance, soit la Dent de Lys, le glacier DEFAGO.URuchB^BueH6pl|«J les GLACES TAIRRAZ sont délicieuses Le Comité du~ Valais romand. du Gorner et le Grammont. ••>: :• PENSION r LE CONFÉDÉRÉ i ta We a Martigny Les explications des Services Industriels A travers le monde Au Royal Affreux drame de la jalousie Cette semaine, un film d'action comme seul le ciné­ Réponse à M. A. M. de l'usine à gaz de Sion était à son début et que les ma américain sait en faire : Emeutes. chiffres cités iraient en s'améliorant. Qu'on le Un drame de la jalousie qui s'est déroulé mer­ veuille ou non il n'est pas possible de réduire, en Un grand film à l'Etoile Nous savions depuis longtemps que M. A. M. credi soir dans un quartier bourgeois de Glasgow manquait d'objectivité, mais nous n'aurions pas dessous du chiffre actuel, le nombre des ouvriers a fait six victimes. L'assassin, un certain Upin- Pendant le mois d'août, 4 grands films à l'Etoile. supposé qu'il en était dépourvu à tel point en li­ occupés à l'usine, quelle que soit la production de dari Biswas, étudiant en art dentaire, de nationa­ Voici cette semaine le No 2 : c'est Puits en flammes, sant son article du 11 août concernant les mesu­ celle-ci. Cette production s'améliorant, actuelle­ lité égyptienne, a tiré successivement sur sa fem­ n film extraordinaire dont la mise en scène inouïe 8 u ment les 100.000 m par ouvrier occupé sont at­ dépasse tout ce que l'on peut imaginer. Puits en flam­ res prises par les Services industriels pour les ren­ me, qui est dans un état grave, son beau-père, un mes comporte en effet la reconstitution d'une épouvan­ trées des abonnements. Tout d'abord, nous ne le teints. Une augmentation de production de 100 % dentiste local, la fille de ce dernier, âgée de 14 table catastrophe : la terre s'entr'ouve, une ville en feu suivrons pas dans son intention de mettre en cau­ n'entraînerait aucun changement pour le personnel ans, son propre enfant âgé de 16 mois et un chauf­ j'effondre parmii de terribles explosions. C'est un se tel ou tel citoyen qui est intervenu dans les as­ Nous espérons, après ces explications, que M. feur de taxi qui essayait de le retenir. Tous, à spectacle effroyable et grandiose dont les personnages semblées primaires de Sion, au sujet de la cons­ A. M. comprendra mieux l'exposé des experts qui, l'exception de la femme du dément, sont morts. innombrables comportent des types variés et pittores­ truction et du rendement de l'usine à gaz. Nous par comparaison avec d'autres usines, indiquaient On croit que Biswas qui, au surplus, souffrait des ques. Cela se passe quelque part vers le Proche-Orient estimons que < es interventions ont reçu la suite les postes pour lesquels l'exploitation était défici­ plaisanteries dont son teint de peau prononcé dans une malheureuse cité où l'on a trouvé, un beau qu'elles comportaient et qu'il n'y a pas lieu d'y taire à Sion. Mais l'amélioration sur le premier était l'objet, soupçonnait sa femme d'infidélité. ;0ur, du pétrole à profusion. Une histoire tragique et merveilleuse où l'amour et l'humour ont leur part. revenir. Quant aux relations que le soussigné peut point ne doit pas se faire au détriment de l'abon­ Le meurtrier s'est ensuite fait justice. entretenir avec l'un ou l'autre des interpellants, el­ né et sur l'autre, elle interviendra automatique­ Il convient de louer le jeu remarquable de ses nom­ Les Japonais occupent Nankéou breux interprètes dont les principaux sont : Josselyne les sont ce qu'elles sont et probablement moins ment lorsque la consommation augmentera. Gael. Georges Rigaud et Suzy Vernon avec Aimos, mauvaises que ne le suppose M. A. M. Encore une fois, nous offrons à M. A. M. de lui On est actuellement en pleine bataille dans le Alexandre Rignault et Gabriel Gabrto. Ils sont tous M. A. M. base son argumentation sur le rapport fournir toutes les explications qu'il pourrait dési­ nord de la Chine, entre les Japonais et les Chi­ étonnants, merveilleux même d'émotion et de vérité. des experts qui ont été chargés d'examiner la ges­ rer au sujet des critiques et des racontages qui nois. Partout l'on se bat sauvagement et déjà des sont formulés concernant les S. I. Nous le met­ Pharmacie de service tion et les comptes des S. I. Par d'adroites coupu­ centaines de morts sont à déplorer. trons aussi au courant des causes de la mansuétu­ Jeudi les Japonais ont occupé la ville de Nan­ Du 14 au 21 août : Pharmacie Lovey. res, il cherche à établir que cette gestion a été si­ non insuffisante, du moins très critiquable. Il se de que nous avons pu montrer à l'égard des gros kéou. A Shanghaï, la loi martiale a été proclamée. garde de faire état des conclusions pratiques et abonnés (Réd. c'est nous qui soulignons). Ce ne sont pas choses à écrire dans les colonnes d'un Entre Hitler et Mussolini A Monthey concrètes du rapport. Analysons rapidement les arguments de M. A. M. : 'journal et nous pensons que sur ce point M. A. M. Le bruit court que M. Mussolini se rendrait pro­ sera d'accord avec nous. chainement en Allemagne, pour y rencontrer M. Cours fédéral de gymnastique, natation « Appréciation des experts sur le système en vi­ Ceci dit, nous considérons, pour ce qui nous Hitler, chancelier du Reich. cette entrevue aurait gueur à Sion ». Nous constatons que les Services et jeux concerne, la polémique au sujet des encaissements lieu sitôt après le congrès national-socialiste de industriels n'ont pas à se prononcer sur le choix Le Monthey sportif n'est pas un mythe ni un pro­ difficultueux comme étant close. Nuremberg, vers le 15 septembre. duit du génie inventif qu'on se plaît à nous attribuer des membres de l'administration. Nous ne nous Direction des S. 1. : G. Corboz. et qui se traduit par le qualificatif de « marseillais » croyons pas autorisés à discuter des compétences dont nous ne sommes pas fâchés du tout. Monthey est du directeur des S. I., ceci d'autant plus que nous Confédération réellement une localité équipée pour faire du sport. n'avons jamais partagé le point de vue de l'admi­ Après le double meurtre Nous en avons eu souvent la preuve et nous l'avons nistration communale sur certains points de ce L'aveu de M. Corboz encore depuis lundi dernier, date à laquelle nous a- chapitre. de Rapperswil vons reçu les participants à un cours fédéral de gym­ Nous aurions mauvaise grâce à poursuivre avec Nous posons à M. A. M. cette petite question : Le meurtrier était connu en Valais nastique, natation et jeux qui durera jusqu'au samedi M. Corboz une discussion à laquelle il prétend 14, et qui est destiné aux membres du personnel ensei­ les S. I. de Neuchâtel ou ceux d'autres localités mettre un point final, et nous tirerons simplement Le meurtrier Irniger, qui tua, il y a quelques gnant. ont-ils un comité directeur ou un conseil d'admi­ les conclusions de ce petit débat. jours, un gendarme et un chauffeur, avait été 36 institutrices et instituteurs (15 des premières et 21 nistration, pris en dehors des conseils communaux? Dans son premier article au « Confédéré », le transporté à l'hôpital de St-Gall, immédiatement des dernières) y prennent part, qui se répartissent com­ Il est toujours facile de tenir un fier langage et directeur des S. 1. nous faisait un grief d'avoir après son arrestation. L'examen du criminel a dé­ me suit entre les différents cantons romands : d'être objectif, indépendant, compétent, sur... le pa­ donné raison jadis à ceux qui formulaient des ré­ montré qu'il souffrait d'une fracture de la colon­ 20 Vaudois, 10 Valaisans, 3 Fribourgeois, 2 Gene­ pier. C'est jouer sur les mots que de dire que les serves à l'endroit de son administraation, dans les ne vertébrale, résultat d'un vigoureux coup de ra­ vois, 1 Neuchâtelois. comptes des S. I. ne sont pas présentés pour cha­ assemblées primaires. Il visait donc manifestement me que lui administra un des poursuivants. On ne Les 10 Valaisans viennent des localités ci-après : que service. Si les comptes d'administration, de MM. Leuzinger et Amez-Droz sans avoir le cou­ sait encore si Irniger se rétablira ; en tout état de 1 de Sierre, 1 de Haute-Nendaz, 1 de Collombey, 2 caisse, de service d'emprunts, etc., ont été réunis, rage de les nommer. de Fully, 1 de Baar-Nendaz, 1 de Fey-Nendaz, 1 de caifse, il ne pourra être entendu utilement que dans c'est qu'il y a eu des raisons pour le faire et qu'en Il déclare aujourd'hui qu'il ne nous suivra pas quelques jours. Salins, 1 de Saxon, 1 de Conthey. cela la direction des S. I. n'a fait qu'exécuter les Comme on le voit, les compatriotes de notre ami dans notre intention de mettre en cause tel ou tel décisions de l'assemblée primaire. Nos confrères alémaniques ' rappellent que le Lathion sont la majorité. citoyen, alors que c'est lui-même et non pas nous meurtrier de Rapperswil, né en 1903, a commencé La question des amortissements qui dépend des Le cours est donné par MM. les professeurs Cons­ qui fit allusion à eux ! très tôt la série de ses méfaits : à douze ans, il tant Bûcher et Robert Tharin, Lausanne, et Charles versements faits à la caisse municipale est réglée Nous enregistrons cette dérobade avec le plus commit un premier vol de 500 fr. Après avoir ra­ Bertrand, Monthey. Il se répartit en séances de nata­ par le conseil communal. Là, comme dans la ques­ grand plaisir. té deux apprentissages, en raison de sa mauvaise tion à la piscine et leçons de gymnastique et de jeux tion précédente, la direction n'a pas à intervenir. M. Corboz voulait aussi nous tranquilliser au conduite, fait un séjour dans un couvent de Trap­ sur le terrain du F.-C. Monthey ainsi qu'à la salle de Nous pensons ne pas critiquer la décision des sujet de la popularité des S. I. : pistes, en Alsace, puis à l'établissement de réédu­ gymnastique. Les élèves le suivent avec un réel plaisir experts de la gestion en rappelant que lorsqu'un et ils ne tarissent pas d'éloges sur la science pédagogi­ « 'Tant qu'ils ne seront qu'en butte à vos doléan­ cation d'Aarburg, il parvint à s'introduire, en abonné n'est pas à même de verser le montant dû que de leurs professeurs. ces et à vos critiques, écrivait-il, ainsi qu'à celle 1934, au couvent d'Einsiedeln ; les bribes de latin pour sa consommation de gaz, il lui est délivré Ceux-ci, plus particulièrement les deux Lausannois, des mauvais payeurs, ils jouiront de la confiance qu'il avait apprises chez les Trappistes, son intel­ immédiatement un formulaire de chèque postal et nom ont déclaré combien Monthey se prêtait admira- et de l'estime de toute la population qu'ils des­ ligence et son audace lui furent d'un précieux se­ qu'il a la faculté de faire son versement à la poste àfcment à l'organisation de tels cours et par la centra­ servent. » cours. Arrêté plus tard en Valais, le faux moine lisation des installations sportives et leur parfait agen­ durant les 15 jours qui suivent. L'administration On pourrait ironiser sur le mot « desservir » qui fut trouvé en possession de tout un stock d'images cement, de même que grâce à l'existence d'hôtels con­ postale permet d'utiliser le talon du formulaire veut dire en français « nuire à quelqu'un », mais saintes, de livres de messe et de chapelets ; on fail­ fortables et d'un prix de pension des plus abordables. comme bulletin de versement. Nous ignorions que l'on admet volontiers que M. Corboz en écrivant lit le relâcher. Irniger commet ensuite de nom­ S'il restait à fournir la preuve que le Valais rattra­ les Services industriels puissent s'arroger le droit une chose en pense une autre, et nous ne le chi­ breux délits à Aarburg, Baden et Olten ; le sol pe sérieusement son retard dans le domaine de l'éduca­ de faire un virement en leur faveur, au détriment tion sportive, on la trouverait dans le choix qui est fait canerons pas plus longtemps sur un lapsus. étant devenu brûlant, il gagna la région du lac de du compte de chèque postal de leurs abonnés ! de notre ville. Puisqu'il affirmait que seuls les mauvais payeurs Zurich où sa « carrière » vient de prendre fin par Inutile d'insister sur ce que les participants au cours De fameux dépassements. Si ce n'était M. A. M. se permettaient de critiquer son administration, un double meurtre. trouvent à cette dernière de charmes, d'agrément et qui écrit les lignes qui suivent ce titre grandilo­ nous lui avons répondu par des citations du rap­ de confort à la fois. quent, nous croirions rêver en les parcourant. port des experts qui n'est pas toujours tendre à De nouveau des billets du dimanche l'égard des Services industriels. M. A. M. a la mémoire courte et ne se souvient A partir du 21 août, les billets du dimanche se­ Or, maintenant, c'est cet exposé que M. Corboz pas qu'à une séance de l'assemblée primaire à la­ ront de nouveau délivrés par les entreprises suis­ combat ! Il est tout de même assez piquant de le Tragique accident de tir à Wallenstadt quelle il assistait, il a été déposé le message du 6 ses de transport. Cette mesure est d'autant plus la voir en désaccord avec les gens qu'on a chargés juin 1932. Ce message qui fournissait les indica­ bienvenue qu'elle permettra de jouir encore des Un lieutenant tué - Des officiers blessés. de l'examen de ses services. tions très complètes sur les causes de dépassement derniers dimanches d'été et d'un week-end bon Un grave accident s'est produit jeudi matin à Nous ne nous donnerons pas le ridicule de dé­ de devis pour la construction de l'usine à gaz est marché déjà pendant tout l'automne. l'école de tir de Wallenstadt. Selon les constata­ antérieur de 2 ans aux interpellations qui se sont fendre ici le rapport des experts qui sont des spé­ tions effectuées jusqu'ici, on peut déclarer ce qui produites. Les chiffres cités par les experts ne sont cialistes. Il faut seulement espérer que leur passa­ suit: pas une trouvaille, mais ont été tirés de ce messa­ ge à Sion leur aura été profitable et qu'ils sauront Le colonel Constam, commandant des écoles de ge. Il n'est pas difficile à tout lecteur objectif et apprécier les leçons de M. Corboz puisque celui-ci Montreux I à Martigny tir, effectuait avec six jeunes instructeurs et as­ n'a pas l'air d'avoir goûté les leurs. désintéressé de conclure, au vu de son contenu, que La saison 1937-38 de football débutera dimanche 15 pirants instructeurs une démonstration d'utilisa­ les S. I. et sa direction en particulier ne sont pour Quant à notre argumentation elle était simple : août au Stade de Martigny, un joli match amical. En tion des grenades aux officiers de l'école de tir 3. rien dans les dépassements de devis. Les frais sup­ De l'avis des experts comme aussi de celui du effet, la Coupe suisse doit débuter le dimanche suivant L'un des officiers présents heurta un obstacle en plémentaires sont du reste justifiables par les con­ public en général une réorganisation s'imposait et Martigny devra se rendre à Sierre (et non Sion) où lançant une grenade qui tomba et éclata dans le ditions dans lesquelles la construction a été réali­ aux S. I. l'attend de pied ferme la première équipe locale. Aus­ fossé. La plupart des officiers qui se trouvaient sée, par des modifications d'implantation qui ne Ils étaient donc mal venus d'ennuyer leurs plus si le Martigny-Sports a-t-il prévu un important match dans le fossé ont été blessés par des éclats de l'en­ pouvaient être prévues, par la nature du terrain et sûrs clients au moment même où ils avaient le plus d'entraînement pour dimanche prochain, en conviant gin. Le lieutenant Juvalta a succombé à ses bles­ par une augmentation de la capacité de production besoin d'eux. la très forte équipe de Montreux I. Personne, ne vou­ dra manquer à ce régal sportif qui débutera à 16 heu­ sures. et de manutention des installations. Par conséquent, le procédé commercial qui con­ res. Le colonel Constam, les 1 ers-lieutenants Lien- sistait à majorer de deux francs une facture ar­ Les remèdes. Nous regrettons de ne pouvoir geme, Kunz et Indermuhle ont été transportés à riérée était maladroit, parce qu'il indisposait partager ni le point de vue des experts, ni celui de l'hôpital. Ils ne sont pas en danger de mort. Le grandement des abonnés moyens auxquels on ne Renvoi du tirage de l'Arve M. A. M. sur les remèdes proposés. Nous croyons premier lieutenant Algower, qui est le moins sé­ pouvait reprocher qu'un peu de négligence ou de aussi que l'administration communale unanime Le tirage de l'Arve II, qui était prévu pour le 12 rieusement atteint, n'a pas été hospitalisé. laisser-aller. partage notre point de vue. Voyons plutôt : il s'a­ août, a dû être renvoyé, parce que les derniers billets Le chef d'arme de l'infanterie se rend immédia­ Restait à savoir si les S. I. avaient deux poids, girait d'abord de diminuer de 10 % le pouvoir restants ne sont pas encore vendus. Avec ce renvoi la tement à Wallenstadt. Le remplaçant du comman­ deux mesures et s'ils se montraient bienveillants à calorifique du gaz, ce qui impliquerait une aug­ direction de l'Arve veut empêcher que des numéros dant d'école a chargé un officier de la justice mi­ l'égard de gros abonnés dans le temps même où ils mentation de 10 % de la consommation et une dé­ gagnants puissent se trouver parmi les billets restants. litaire d'établir exactement les circonstances dans tracassaient les petits. pense supplémentaire annuelle de 17.000 fr. pour C'est ainsi que les chances sont augmentées pour ceux lesquelles l'accident s'est produit. Sur ce point, M. Corboz est formel et il se ris­ l'ensemble des abonnés. Nous pensons qu'il n'est qui achèteront ces derniers billets. La date exacte et Le lieutenant tué, Guolf Juvalta, était né en que enfin à un aveu capital : pas indiqué de faire payer ce supplément à tous définitive du tirage sera donnée prochainement. '912. Il était originaire de Bergun (Grisons). Ses Les S. I. ont montré de la mansuétude envers de les abonnés pour compenser les quelque 3 à 400 fr. Parents habitent Gênes. Le lieutenant Juvalta gros abonnés ! que nous réclamons annuellement aux mauvais était officier de renseignements du régiment d'in­ C'est ce que nous voulions savoir et le public payeurs pour frais d'encaissements supplémentai­ fanterie de montagne 36. étant suffisamment édifié, nous tirons le rideau. res. Quant au nombre des ouvriers, il ne faut pas Léon Delaloye Cet accident a eu une douloureuse répercussion Cela ne veut pas dire, hélas ! que la farce ne tirer des conclusions d'une coupure de rapport. Si dans la ville fédérale. L'enquête aussitôt ouverte continue pas... A. M. les experts ont fait des comparaisons avec d'au­ Kïïœ ABSENT du 30 juillet an 16 août Parla justice militaire est en cours. L'explication tres usines, comparaison qui était exacte il y a 3 P. S. Nous acceptons l'invitation de M. Cor­ donnée dès le début et selon laquelle le lanceur de ans, ils ont reconnu également que l'exploitation boz de nous rendre à son bureau. 'a grenade fatale aurait heurté un obstacle et pro­ voqué ainsi l'explosion sur place de l'engin sem­ BONi ble se confirmer. L'accident eût pu avoir des con­ Jkk Vieux Malgré la dévaluation, les séquences plus graves encore, au dire des experts Pour terminer en beauté la saison 1936-1937, 4 grands et bon marché en la matière. ETOILE films français vous seront présentés pendant le mois d'août Gnagls crus i queues, mu­ seaux, bajoues, oreilles de porc, , Ce malheur qui provoque dans le pays une émo­ CORSETS 50 et. le 1/2 kg. Ragoût de Journaux tion bien légitime, paraît dû à la fatalité. 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Un nute, qu'il relevait la tête, surpris : une clé cherchait FEUILLETON DU « CONFEDERE » No 1 rue absorba l'étrange apparition. * * * instant, il suivit des yeux la petite tache noire qui se à faire jouer le pêne de la serrure ! résorbait dans la nuit. « Une femme de chambre, qui vient mettre de 1 or­ Revenant de Ghampel ') où il avait passé une excel­ Jean Taris allait toutefois continuer son chemin, dre dans la pièce », songea-t-il tout en continuant sa lente soirée — hôtes charmants, société choisie et ta­ lorsqu'une automobile, par sa marche hésitante, attira recherche. PALAST ble généreuse, — Jean Taris regagnait à pied son hô­ son attention. Elle longeait le bord du trottoir à toute Toutefois, quelque chose d'hésitant dans la iaçon tel. Il allait à pas lents, humant avec délices l'air tiè­ petite allure, absolument silencieuse. Lorsqu'elle passa de procéder intrigua l'homme de lettres, qui voulut en de et parfumé. C'était une de ces nuits savoureuses de près de l'homme de lettres, celui-ci, intrigué, remarqua avoir le cœur net. Il alla rapidement à la porte, 1 ou­ H. & A. Vulllcumicr IHOTE= L l'été finissant qui donnent à chacun le désir d'errer que, derrière ses glaces, deux personnages étaient oc­ vrit toute grande d'un seul coup, et ne put réprimer sans but pour la seule satisfaction de ne sentir rien cupés à scruter le boulevard. un geste de surprise ! Devant lui se tenait une femme d'autre au-dessus de sa tête que la voûte scintillante CHAPITRE PREMIER « Voilà qui est pour le moins étrange ! constata-t-il. élégante, qui certainement n'appartenait pas au per­ de l'Infini ! Cette voiture m'a tout l'air de suivre la petite dame sonnel de l'hôtel ! Le martèlement des pas, sur l'asphalte du trottoir, L'écrivain, qui n'était pas astreint à se lever matin, de tout à l'heure ! Hum ! que cela veut-il dire ? » L'intruse parut tout aussi stupéfaite. Elle sursauta décrut, puis cessa. se donnait tout au charme de la promenade. Il goû­ Le véhicule — un taxi — avait à son tour tourné et recula d'un pas devant cet inconnu qui occupait la tait intensément l'ambiance sympathique dans laquel­ le coin d'une rue. Jean Taris reprit sa marche. Par Blottie dans un coin d'ombre, retenant son souffle, chambre qu'elle croyait sienne. Mais sans doute ' le il se mouvait. Ambiance physique et intellectuelle, simple divertissement, il se mit à esquisser les grandes la femme attendit un moment encore, sans faire un rendit-elle compte aussitôt de sa méprise, car, sentimentale aussi, qui communiait à la fois avec ses lignes d'un drame passionnel dont la jeune personne mouvement. Anxieux, son regard s.ondait l'avenus, ru­ qu'elle eut vaincu les battements précipités de s«n sens et son esprit. si pressée — et non moins bien surveillée, semblait-il ban sombre coupé de taches lumineuses qui, dans le cœur, elle s'excusa en souriant. lointain, se fondaient. » Il n'était pas loin de minuit, et, dans le paisible et — était l'héroïne. Ce jeu de l'esprit le mena jusqu'au (à suivre] Sur la chaussée, personne ! aristocratique quartier des Tranchées, toute ^activité Grand-Quai. Il longea la «Promenade du Lac», qui Par prudence, elle s'assura qu'il en était de même avait cessé depuis longtemps. Seuls quelques passants affectait de dormir derrière ses grilles, alors que, sous le long des maisons basses, où l'obscurité s'étirait. En­ rentraient chez eux en flânant, tandis que, de-ci, de­ l'œil narquois de la lune, elle se livrait complaisam- fin, rassurée, elle respira profondément. A cet instant, là, des couples énamourés s'attardaient en d'intermi­ ment aux caresses de l'eau argentée et de la brise noc­ Qui aime la jailli du feuillage touffu d'un marronnier, le rire san­ nables étreintes. turne, puis il s'engagea sur le pont du Mont-Blanc. gloté d'une hulotte déchira le silence de la nuit. La Comme Jean Taris, distrait par ses pensées, arrivait — Bizarre ! conclut le romancier. Oui, bizarre... femme tressaillit et, comme saisie d'une crainte nou­ à la hauteur de la route de Florissant, il faillit être CHAPITRE II velle, reprit sa marche précipitée. Longeant les murs heurté par une femme — jeune certainement .— qui Peu avant midi, le lendemain, Jean Taris quittait — silhouette presque immatérielle — elle glissait sans marchait avec une précipitation extrême. Surprise, l'in­ son hôtel pour se rendre, une dernière fois avant son bruit. Cent mètres plus loin, cependant, une courte connue ne put réprimer un petit cri d'effroi et esquis­ départ de Genève, à une assemblée plénière de la So­ se sert du hésitation la tint à nouveau immobile. Visiblement, el­ sa un geste pour dissimuler son visage. ciété des Nations. Déjà, il traversait la chaussée pour CITRADA le cherchait à s'orienter. Si bref qu'eût été l'incident, l'écrivain n'en avait gagner la plus proche station de taxis, lorsqu'il s'aper­ et y ajoute 1 cuillerée da çut qu'il avait oublié sa carte de presse. Il revint sur l Reproduction interdite à toute personne n'ayant pas ) Les noms de lieux cités se trouvent dans le can­ ses pas et, dédaignant l'ascenseur, gravit lestement le véritable moutarde ADAM traité avec la Maison Attinger Frères, Keuchâtel. ton de Genève (Réd.). grand escalier. Martigny, vendredi 13 août Suppiém&nt LE CONFÉDÉRÉ 1937. Ko 93. pour le Conseil d'Etat, de l'art. 53 de la Constitution cantonale. D'une manière générale, il oblige l'Etat à Chronique judiciaire parer aux dangers sérieux qui menacent, de façon di­ REVEILLEZ LA BILE recte et évidente, l'exercice du pouvoir légal ou les On ne peut interdire l'emploi des professionnelle dans le domaine économique (ATF 52 biens juridiques des particuliers tels que leur vie, leur machines I 300 ; 50 I 112). En effet, l'art. 31 Cf consacre le sys­ santé ou leur patrimoine (ATF 60 I 121). Les mesures DE VOTRE FOIE- tème de la libre concurrence (AFT 59 I 61 cons. 2 et préventives ou répressives que l'Etat peut ainsi être et vous vous lèverez le matin plus dispos On nous prie d'insérer : les arrêts cités). amené à prendre peuvent, le cas échéant, restreindre les libertés constitutionnelles en général et la liberté La question de la pelle mécanique a fait couler Il faut que le foie verse chaque jour un litre de bile dans 2. La décision du Conseil municipal de Sion confir­ du commerce et de l'industrie en particulier. En effet, l'intestin. SI cette bile arrive mal, vos aliments ne se digèrent beaucoup d'encre. Les conflits d'opinion qu'elle pas, ils se putréfient. Des gaz vous gonflent, vous êtes cons­ mée, le 13 mars 1937, par le Conseil d'Etat, d'une part ces libertés trouvent leurs limites dans l'ordre public suscitait prirent un caractère aigu le jour où une tipé. Votre organisme s'empoisonne et vous êtes amer, l'arrêté du Conseil d'Etat du 13 mars 1937, d'autre (ATF 61 I 35 et 110). Mais, ainsi que le Tribunal fé­ abattu. Vous voyez tout en noir 1 entreprise sédunoise l'ayant utilisée pour les fouil­ part, sont fondée, en première ligne, sur le fait que le déral l'a jugé (ATF 60 I 121 cons. 3), ces mesures doi­ Les laxatifs ne sont pas toujours indiqués. Une selle forcée les d'un grand bâtiment, s'en vit brusquement in­ vent être appropriées, adaptées aux circonstances et di­ n'atteint pas la cause. Les PETITES PILULES CARTERS chômage sévit à Sion et que l'emploi de la pelle mé­ pour le FOIE facilitent le libre afflux de bile qui est néces­ terdire l'usage par les autorités communales. rigées contre les pertubateurs qui sont la cause du dan­ canique supprime les occasions de travail dont pour­ saire à vos intestins. Végétales, douces, elles font couler la L'entreprise recourut au Conseil d'Etat qui non ger. bile. Exigez les Petites Pilules Carters pour le Foie. Toutes rait bénéficier la population ouvrière. Pharmacies. Frs 2.25. seulement écarta le recours, mais prit un arrêté En ce qui concerne ce dernier point, il y a lieu de interdisant l'emploi de cette machine sur tout le Ces arguments ne ressortissent en aucune manière à relever qu'en l'espèce les pertubateurs n'étaient pas les territoire du canton. la police du commerce et de l'industrie, telle qu'il faut entrepreneurs qui, en utilisant une pelle mécanique, ne faisaient qu'user d'un droit qui leur est garanti par la Sur recours en cassation de l'entreprise, la Cour l'entendre au sens de l'art. 31 lit. e Cf. Ils ne peuvent constitution, mais bien ceux qui prétendaient les en cie droit public du Tribunal fédéral annula l'inter­ donc justifier une mesure qui porte atteinte à la liber­ Qu'est-ce qu'une vache ? té du commerce et de l'industrie, en général, et au empêcher et contraindre l'autorité à prendre une me­ diction des autorités communales et l'arrêté du sure illégale en menaçant d'imposer leur volonté par la principe de la libre concurrence, en particulier (ATF Un instituteur avait donné à ses élèves un de­ Conseil d'Etat. force. 59 I 113). Or, il résulte sans autre des principes posés voir de rédaction. Sujet : la vache. Voici deux ré­ Les autorités communales et le Conseil d'Etat 4. En résumé, le devoir de maintenir l'ordre public plus haut que les mesures dont est recours constituent ponses qui lui furent remises. La première est d'un ont cru bon de faire du zèle en faveur des revendi­ ne peut — pas plus que l'obligation de lutter contre le enfant habitant la ville : cations ouvrières. En réalité, ils ont cédé plus à la bien une telle atteinte : un canton ne saurait interdire chômage — justifier l'atteinte portée à la liberté du l'emploi de telle machine pour corriger les effets de la « La vache est un vieux bœuf qui a de la vian­ menace de quelques agitateurs qu'à une conviction commerce et de l'industrie par les autorités valaisan- de assez dure. Elle est très utile, car avec son poil concurrence que cette machine fait aux travailleurs nes. Les mesures dont est recours étant contraires à juridique ou sociale bien solide. Il est assez pi­ on fait des brosses à dents. Elle nous donne du lait quant de relever que chez notre grande voisine la manuels. l'art. 31 Cf., elles ne sauraient être fondées sur des dis­ positions de droit cantonal. En effet, le droit cantonal et puis aussi son veau. Elle a aussi des cornes so­ France, le gouvernement de front populaire d'ins­ Le recourant relève avec raison que l'interdiction de ne peut rien contenir de contraire à la Constitution lides qui durent toujours sur son front. Quand la piration socialiste qui la dirige depuis un an, et la pelle mécanique soulève tout le problème du machi­ fédérale. vache rentre à l'étable, elle s'assied, puis elle ru­ qui a tant accordé aux ouvriers, n'a jamais eu l'i­ nisme. Il n'y a, en effet, pas plus de raison d'interdire Ainsi, le Conseil d'Etat ne saurait prétendre que mine, ce qui veut dire qu'elle repense au foin dée d'interdire la pelle mécanique, les ouvriers à cause du chômage cet engin plutôt que tel autre des­ l'art. 14 de la Constitution cantonale selon lequel l'E­ qu'elle a dans l'estomac et ça lui revient. La va­ étant d'ailleurs assez intelligents pour ne point tiné, lui aussi, à remplacer le travail manuel ou a ré­ tat « édicté des prescriptions concernant la protection che est un mammifère : non seulement elle allaite considérer la machine comme leur ennemie. Mais duire son emploi. Si la pelle mécanique soulève pres­ ouvrière » lui permettait d'interdire l'emploi de la pel­ son petit, mais encore elle le fait. » il a fallu que pour plaire à quelques agitateurs, que seule des mouvements de protestation qui rappel­ le mécanique sur tout le territoire valaisan. En effet, La seconde est d'un jeune campagnard : cette machine soit proscrite dans un canton et par lent ceux auxquels donna lieu l'apparition des machi­ quelle que soit du point de vue cantonal la nature et « La vache est un mammifère. Ses jambes arri­ des autorités ultra-conservatrices ! nes aux débuts de la grande industrie, c'est probable­ la portée de cette disposition, il est certain, vu la ré­ serve de l'art. 31 lit. 3 Cf, qu'elle ne permet pas aux vent jusqu'à terre. La vache n'est pas un bœuf. Le Tribunal fédéral critique comme il se doit ment parce que sa nature même et les conditions dans autorités valaisannes de prendre des mesures qui res­ Dans sa tête, il pousse environ deux yeux. On ce zèle intempestif. lesquelles elle fonctionne rendent tout particulière­ treignent la liberté de commerce. n'appelle pas la jeune vache « vache », c'est pour­ Voici un extrait de ses considérants : ment sensible la substitution du travail mécanique au De même, le Conseil municipal ne saurait fonder sa quoi elle s'appelle «veau». La vache ne pond En droit : travail manuel. Il n'est nullement exclu, d'ailleurs, décision sur l'art. 8 du « Règlement sur la police des pas comme les poules. On mange son intérieur et 1. Toute activité professionnelle exercée à des fins comme le fait aussi valoir le recourant, que l'interdic­ constructions de la commune de Sion » (du 29 mal avec son extérieur le cordonnier fait le cuir. Alors, lucratives est comprise dans la notion du commerce ou tion d'un tel engin puisse, en dernière analyse, présen­ 1916). Cet article porte que les autorisations de bâtir il fait des sabots de bois. Lorsqu'elle est morte de l'industrie de l'art. 31 Gf. (ATF 59 I 111, cons. 1). ter, même au point de vue de la multiplication des doivent être examinées spécialement du point de vue hier, elle est tombée, et Monsieur l'Instituteur au­ La liberté garantie par cette disposition constitu­ occasions de travail, plus d'inconvénients que d'avan­ du développement et de l'embellissement de la ville, ra la saucisse. » tionnelle comprend, notamment et en principe, le droit tages. II est possible, par exemple, que le renchérisse­ de l'hygiène, de la sécurité et de la salubrité publiques. (Rigoureusement authentique, sauf pour l'ortho­ pour chacun de faire de l'utilisation de n'importe quel­ ment provoqué par l'emploi du travail manuel fasse Ce sont là, précisément, des mesures de police, telle qu'en prévoit l'art. 31 lit. e Cf. Toute mesure fondée graphe). le machine, de n'importe quel instrument ou procédé renoncer à telle construction qui aurait pu se faire, sur l'art. 8 du Règlement précité doit donc être en technique l'objet de son activité professionnelle com­ moyennant l'emploi de la pelle mécanique. rapport avec le but de la police des constructions. Le me aussi, naturellement, le droit de se servir de ces Mais, même si l'utilité d'une telle interdiction dans Conseil municipal aurait pu, le cas échéant, interdire Avis. — Pour éviter des retards, prière d'en­ machines, instruments ou procédés dans le cadre et la lutte contre le chômage était certaine, cette inter­ l'emploi, pour des travaux de construction, d'une ma­ voyer toute correspondance concernant la rédac­ pour les besoins d'une activité professionnelle plus é- chine qui aurait présenté des inconvénients et des dan­ diction n'en resterait pas moins inconciliable avec tion, et tout ce qui a paru ou doit paraître dans le tendue (ATF 52 I 300 ; 54 I 288 ; Salis-Burckhardt, l'art. 31 Cf (ATF 59 I 111), cela d'autant plus que les gers pour l'hygiène, la santé et la sécurité des ouvriers occupés aux travaux ou du public. Mais les intimés ne texte du )ournal, à la Rédaction du « Confédéré » Droit fédéral No 541 II). Ainsi l'interdiction faite à intimés ne prétendent pas et ne peuvent pas prétendre à Martigny. un entrepreneur d'employer une pelle mécanique pour qu'elle soit un moyen indispensable auquel aucun au­ prétendent pas que tel soit le cas de la pelle mécani­ ses travaux de terrassement constitue sans conteste une tre ne saurait suppléer (ATF 52 I 226, cons. 5). Dans que en général, ni, spécialement, de celle des recou­ rants. . restriction à la liberté du commerce et de l'industrie. ces conditions, l'argument tiré de la lutte contre le Le nouveau ^'Toutefois, cette liberté n'est pas absolue, mais elle chômage ne peut servir à justifier les mesures dont est Par ces motifs, ne peut être restreinte que dans les limites fixées par recours. Peu importe, du reste, que d'autres cantons Le Tribunal fédéral prononce : l'art. 31 Cf lui-même (ATF 56 I 440, cons. 3). aient pris des mesures semblables. I. Les conclusions principales du recours sont ad­ mises. ItAZVlTE gj*-« Cette disposition autorise uniquement l'Etat à 3. Mais le Conseil municipal de la ville de Sion et prendre des mesures de police pour protéger l'ordre, le Conseil d'Etat du canton du Valais ont invoqué non Le recourant était représenté par l'avocat Louis seulement la nécessité de lutter contre le chômage, a la Lavande la sécurité, la moralité et la santé publique, ainsi que de Riedmatten, à Sion. « bonne foi commerciale EATF 51 I 108 ; 59 I 111). mais encore le devoir qui leur incombe de maintenir Antiseptique Mais elle prévoit que ces mesures de police ne peuvent l'ordre public. pas être contraires à la liberté du commerce et de l'in­ Le maintien de l'ordre public est un devoir élémen­ Trop corsé ? ? dustrie. Elles ne devront donc pas, en particulier, en­ taire des autorités. Celles-ci doivent le remplir même Trop corsé un DIABLERETS ? Cela dépend des goûts ! si aucune disposition légale ne le prévoit (Cf. ATF 60 Alors prenez-le en mélange : demandez un D1ABLERETS- traver le libre jeu de la concurrence sous prétexte, par VERMOUTH. SI vous avez sol! un DIABLERETS-CASSIS 1 121 cons. 3 et les citations). En l'espèce, il découlait, ou orangeade, curaçao, c'est délicieux. exemple, de corriger les conséquences de telle activité pour les autorités communales, de l'art. 5 ch. 9 LRC et, monoroii ? Vivre et laisse»' vivre, disent nos contradicteurs. Cette belle formule, demanderons-nous, ne s'applique-t-elle qu'aux commerçants ? Et ne vaut-elle pas aussi pour les consommateurs qui veulent faire eux-mêmes leurs affaires en se groupant en sociétés coopératives ? On nous reproche de faire „une charge à fond" contre le commerce privé. Mais nous est-il permis de faire remarquer que dans la lutte coopé­ rative-commerce privé, c'est ce dernier qui réclame des mesures protectionnistes contre les organisations d'entr'aide coopérative. Les coopératives, elles, n'ont jamais demandé les moindres mesures législatives contre lui. Elles ne font pas au commerce privé une concurrence désastreuse comme certaines entreprises aux capitaux anonymes et internationaux. Il n'y a aucune raison valable, pour qui est soucieux de l'intérêt de notre popu­ lation et particulièrement des classes les moins fortunées, d'entraver le développement de l'économie coopérative. Actuellement le mouvement coopératif ne constitue que 12 Va % de notre vie économique nationale. Les grandes entreprises en constituent, elles, le 12 °/o et le commerce privé en détient encore le 75 '/« °/o. Cette ..protection" que demande cette dernière corporation contre les coopératives ne peut donc pas s'expliquer, à moins qu'on l'entende dans le sens de permettre aux commerçants un relèvement de leur marge de ventes, qui ne saurait se produire qu'au détriment des consommateurs. La situation actuelle, pas plus que l'action des coopératives qui n'a jamais „tué" l'i­ nitiative personnelle, mais l'a simplement obligée à compter avec le facteur coopératif qui se donne pour tâche de régulariser les prix de vente, ne justifie donc pas la protection que l'on réclame. C'est volontiers que nous donnons quelques détails sur le chiffre d'achats de l'U. S. C. (Union suisse des coopératives) à Bâle, et de ses sociétés adhérentes pour les seuls produits indigènes du Valais. Si l'on tient compte de la proportion détenue par le mouvement coopératif dans notre pays, on ne peut qu'être frappé de l'effort énorme fait par les coopératives pour favoriser l'écoulement des produits du pays. C'est en effet 590.900 kg. de fruits et légumes valaisans que les magasins coopératifs ont écoulé l'année dernière. Mentionnons en particulier 212.556 kg. de fraises, 136.955 kg. de pommes (dont 52.187 kg. de reinettes du Canada), 34.555 kg. de poires, 61.665 kg. d'abricots, 27.760 kg. d'asperges et 80.880 kg. de choux-fleurs. Une autre preuve éclatante de la raison d'être des coopératives de consommation et de l'utilité de leur existence est le fait suivant : la société l'Avenir de Martigny a rétrocédé à ses membres et acheteurs depuis sa création, il y a 29 ans, la coquette somme de 680.000 fr. en chiffres ronds. Rappelons les paroles exprimées par Lord Derby au congrès de Leeds, en 1888, en parlant de la coopération : „C'est quelque chose, dit-il, par les temps qui courent, qu'un système qui ne réclame aucun subside des caisses publiques, qui ne songe point à invoquer l'aide de l'état contre ses concurrents, qui ne prétend pas davantage intervenir dans les transactions librement conclues entre particuliers, et qui respecte complètement la liberté de l'individu". LE CONFÉDÉRÉ

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Au rez-de-chaussée, les soutes qui peuvent loger On a cherché à rationaliser et à centraliser l'or­ m MENUISERIE facilement 150 tonnes de combustibles, un maga­ ganisation dans un but d'ordre et d'économie. Porcellana sin de distribution des marchandises, puis la bou­ Cette nouvelle installation fait honneur au Con­ langerie avec un dépôt de farine. Celle-ci peut seil d'administration de la Société, à son président MARTIGNY être amenée directement du premier étage par une M. le Dr Ribordy, membre du Conseil d'adminis­ Téléphone No 61.114 P sorte de tuyau. tration depuis 1911, à MM. Auguste Sauthier et Le four alimenté au charbon peut cuire 100 kg. Alfred Sutter, ainsi qu'à l'architecte. Tonte la menuiserie dn bâtiment. HITEN de pain par fournée et fournir 1000 kg. par jour. E. M. Menuiserie fine et de luxe pr agencement. Fabrique de meubles. MEUBLES EN TOUS GENRES Entreprise de parqueterie. DÉPÔT DE CERCUEILS PIERRE Installations sanitaires Appareillage 30 ans d'activité Atelier de Serru­ M rerie - Mécanique ARET prouvent la marche progressive et victorieuse d'une institution qui a déjà rendu de grands services à la collectivité et qui en rendra encore. Téléphone No 61.322 ENUISERIE Aux membres actuels de la Société, nous exprimons toute notre reconnais­ Attilio Rossa sance pour la collaboration persévérante, pour l'appui matériel et moral qu'ils ARTIGNY apportent, jour après jour, à la réalisation d'une œuvre de justice sociale. Martigny-Bourg Travaux en tous genres Entreprise en bâtiments Aux consommateurs, non encore membres de notre Coopérative, nous tenons Téléphone 61.162 à faire remarquer qu'ils ont bénéficiés et bénéficient chaque jour de la pré­ sence d'une association qui répartit des marchandises de confiance, en régu­ larise les prix, sauvegardant ainsi de la façon la plus complète et la plus IL SE REPOSE... efficace, l'intérêt général de tous. Nous disons bien haut que notre Société a pour base une absolue neutralité TUAG en matière politique et religieuse et que chacun, s'il le veut bien, peut y collaborer tout en gardant ses opinions particulières. Notre Société ne s'oc­ cupe que des questions économiques et c'est en s'y tenant strictement qu'elle ION continuera à grandir et à prospérer, pour que dans 20 ans d'ici elle puisse parce qu'il a fait établir fêter son cinquantenaire plus forte, plus vivante et plus agissante encore Revêtements de chaussées. Pavages. Bitu- mages asphaltages. Renseignements que maintenant. & r ° et devis sans engagement SON PLAN M ENUISERIE-ÉBÉNISTERIE (\ Chauffage centrai DE PUBLICITÉ par les I'IARC spécialistes de la bonne réclame : u u R. FlÙCkiger, Martigny HAPPOT Orell Fussli-Annonces Martigny-Ville, téléphone 61.413 IUIot*finnif Téléphone 61.252 Avenue de la Gare IVICll liyiiy Avenue de la Gare INSTALLATIONS SANITAIRES Téléphone 61-374 Transformations. Réparations. Spécialiste de la branche