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I.N.A4.N. ORSTOM Editions del'ORSTOM. INST ITUT FRANÇAIS, DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE )UR LE DÉVELOPPEMENT EN COOPÉRATION I.

. 70Zlection: .' F'ravauxi et documents microédités P!RIS 1988

ISEH. 2-709+0+09-X

0C ORSTOM a La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinkas 2 et 3 de I’atiiclc a 41, d’une part, c que les acopies ou reproductions strictement réservées .$ s l’usage prive.du copiste et non destinées A une utilisation collective> et, d’autre a part, que les analystes et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illus. f tration, ctoute représentation ou reproduction intbgrale, ou partielle, faite San! < le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite> c (alinéa ler de I’anicle 40).

l Cette représcnlation ou reproduction, par quelque pr&hdé que ce toit. ( constituerait donc une contrefaçon sanaionnee par les articles 425 et suivant! c,du CodePhal8. Ki?isterio de Plaeamiento Institut Français y Coordinaci& de Recherche Scientiîique Institut0 Zacionsl pour le Daveloppement en Coopération de >Uinentaci& y l?utrici& (OPSTG~) /m7rw\ \ L;UALi / 21j me La ,c-J"LL.e?;-rsss Câaillâ 20383 F7 5480 p&r-rIJ c&-ie:< 10 LX P&i - 3olivia Frânce

L2S PAYSAHS g .T LL *c a 1 'S 2

Ptude de comnunauik rurales de 3olivi.e

Joseph LATJE U.B. WAtrise de la Sécurité Alimentrire~

avec la collaboration de Gloria.AGTJII&? a,., Zdwin lisriL'urI: C., Patricia ALCOE.Z.7A L., Zosario XJBX.~DZ Z.,

Anibâl AXGlJLO A., Îkrio FZfAUDI V., Gregorio %X?Cb F., Julicu: JTX?EI C., Susana PALAO S., Rasa TA,PU,,L., Zen& TQ"XEZ Y., Cecilia X LA V2G.i 3., Z'ekando VILASZCX S,

La Paz, octobre 1987

-...” . . ^.h ._.-. .. . _ ..^ _ _ _._< ____._-_ ____, ..,-_ -. --.. --I-- -..- --- . .._. -___.-_._ i__. .- -. - - _ - _ * "Sans smté ni. iducation, il n'est pas possible de penüer à u3 dbvelogpement social et economique",, p aroles du ï~r Victor &G Ektenssoro, actuel 3Gsidan-k de la .ZGpublique de Bolivie, prononc6es lors d'un pr&&dent mndat présiden- tiel (1560 - 1964) et citées dans "Nutrition 3xrvq-" (I.C.Z.îi.3., 1964). L'Stude approfondie de quatre communautis nrrales de 3clivie, situées ... dM3 les diffirentes ccnes icologiques du pays, montre qus les mc

Les conditions d1al&x9~tàtiozi, de sziaté et d'hygiène 38 se sont ;3às àmé- lioïées depuis au moins -un ai&cle et demi, comme le pouvent L sta3ilitS de FLa taille moaenne des aàultes de@3 19avènement àe la Eé@2lique (y:) St le taux élevé de mal.nutrition chronique (33 à 87 75 des enfants de moins de criiq ans, \ , en augmentation ces dernières ann8es.

L'haSitat est souvent rustique, les taux de vaccinstion faibles (50 à 84 % des enfants de moins de cinq ans n'en Bénéficient dVaucune> ; le goître atteint 28 à jj % de l'ensemble de la population (pourcentages encore plus élevé3 chez les femes), la mortalitS avant le cinquième anniversaiïe, q?ui ' i varie en m8me temps que le taux de non-vaccination, est éZa& (127 à Qj jloj ; les dispensaires sont rares,

Les pourcentages encourageants de jeunes de dix ti dixaeuf ans sachant lire et jcrire (60 2, 2.00 73 suivant la communaut4 et le sexe) risquent de di- minuer dans un futur proche, à la suite de la fermeture r¢e d9dcolea et àe la digredation de l'ensei~ement constatie ces dsxziers temps.

Si le quéchua reste une langue très vivante dans les zones ok domine cette culture, il n'en est pas àe mZme pour l'aymara, qui se perd partialle- ment au profit de l'Espagnol, ni *ou.~ les langdes à9kmazonie ou du Chacc qui regessent rapidement ou disparaissent,

Les fzunilles paysannes privilegient l'autoconsommation, surtout pendant les années difficiles, CLU détriment des sciaanges (ventes, troc, ,dons). LI crise qui sévit en Zo1ivi.e les affectent, mais Feaucoup moins ,que les aléas climatiques (sécheresses, inondations, gel&es, gr dle) qui déterminent. direc- tement le niveau des productions vdgétales et animales. Levant les difficul- tés dues au clknat et à la crise, les paysans ont intensifié 1elu.r travail, réduit leurs ichanges (en particutier monétaires, en recourant au troc ou au quasi-troc ou encore en se servent d'une devise atrang&re).; ils ont large- ment.utilisé l'entraide familiale et communautaire ; ifs ont Smigré vers les , villes ou ds'autres regions de Bolivie et à l'étranger ou parfois se sont rG- signés à leur sort. L1ineA.st2nce quasi générale de services agricolns - et_ vét&rinaires con- trïcue à aggraver l'isolement et l'abandon de la cs2iqame.

Il faut encore mentionner, pzmi les risul+ats oEt=r~ü"- 3 lVétat de la dentition humaine qui se degrade h mesure que diminue l'altitude. De plus, on "Grisv tata , peile que soit ia zone &cologique, *une dentition meillauxe

cm 2 1 es yersaces de sexe .masculin que chaz crilas âr aaxt fézhiz, à lte;cception remzquable des enfants, chez *qui s'observe i2 $GncmEn2 inverse (les fillettes ont de meiiieures dents que les garçcns).

Ce travail de recherche confirme q~~i.1 est vain d'rspérer un develo~pe- ment de 12 Ciïqmgn2 Seiivierne, sans une golitiqu2 cohGr2nte dssuïant i ses habitants 2t 2. laurs enfants un minimum de services de base. Ces d+-*linT-4-r -r-=4 d2vraient comprendre au moins une assistance technique agricole (fourniture de semences sélectionnées et d'outils adéquats, aide B l'irrigation commu- nautaire) et vét&Anaire (vaccinations et soins du jétail) gdr-ntijsant aw ruraux des productions -ermettent une autoconsommation alizentsire nutrition- nellement sufÂissnte et des surplus bhangeabi2s (par troc, vente cu don). De m&me des services ilimentaires d%.ygi&e (eau potable, i~+ines),-L" LIA de san- té (vacoinations généralis&s, dispensaire avec bfirmier et m8dicraents de base), d'ensei,mlement (école ave c des instituteurs compétents et correctement psyés, disposent d'un minimum de matSrie p%sg-ogique) 2t Les sexvices de promotion de ia culture, iocal~ en particulier (la radicphonie zourrait %tre un support préciew) iviteraient iteaode rural et attireraiant à 1~ terre des milliers de Boliviens, actuellrment sane trLvai1, an leur gûrmet-bnt ds vive décemment. 8

RESUMEN

El estudio detenido realizado en cuatro comunidades rurales 1 de , situadas en diferentes zonas ecologicas, muestra que 10s modos de vida son precarios.

Las condiciones de alimentation, salud e higiene no ban mejorado desde porlo menos un siglo y medio, como 10 muestran la estabilidad del promedio de la estatura de 10s adultos desde la proclamation de la Republica (1825) y el indice elevado de mal- nutrition cronica (33 a 87 % en nifios menores de cinco anos), en aumento en 10s ultimes aÏios.

La mayoria de las viviendas son rusticas. Los niveles de vacunacion son bajos (50 a 84 % de niiios menores de cinco aàos no se benefician de ninguna). El bocio alcanza de 28 a 53 % del conjunto de la poblacion (porcentajes todavia mas elevados en las mujeres). La mortalidad en menores de cinco aïios, es elevada (127 a 415 % >; la misma guarda relation directa con el indice de ninos no vacunados. Las postas sanitarias son escasas.

Los porcentajes de jovenes de diez a diecinueve aiïos que saben leer y escribir estan entre el 60 y 100 %, variando segun la comunidad y el sexo. Pero existe la posibilidad que disminuyan en un futur0 proximo, como consecuencia del cierre reciente de escuelas y de la degradacion de la enseÏianza constatada en 10s ultimes tiempos.

El quechua es todavia un idioma muy hablado en las zonas donde se domina esta cultura, pero no es 10 mismo para elaymara, que se pierde parcialmente en beneficio del castellano, a1 igual que 10s idiomas de la Amazonia o del Chaco que retroceden rapida- mente o desaparecen.

Las familias campesinas viven principalmente del autocon- sumo > sobre todo durante 10s aiios dificiles, en detrimento de 10s intercambios (ventas, trueque, donaciones). La crisis economico- social que caracteriza a Bolivia 10s afecta, pero en menor grado en relation a 10s riesgos climatol6gicos (sequias, inundaciones, heladas, granizadas) de mayor signification que determinan directamente el nivel de las producciones agropecuarias. Ante las citadas dificultades debidas alclima y a la crisis, 10s campesi- nos han intensificado su trabajo, reduciendo 10s intercambios, recurriendo a1 trueque, inclusive usando una divisa extranjera, utilizando en mayor medida la modalidad de la ayuda mutua fami- liar y comunitaria; como también dandose la emigracion de 10s campesinos hacia las ciudades u otras regiones de Bolivia y a1 extranjero, incluyendo una minoria que se resigna a su suerte.

La falta de asistencia y asesoramiento de servicios agrico- las y veterinarios contribuyen en agravar el aislamiento y aban- dono del campo y del campesino.

Cabe mencionar, entre 10s resultados obtenidos, el estado de la dentadura humana que se degrada a medida que disminuye la altitud. Ademas, se constata, cualquiera sea la zona ecologica, una mejor dentadura en las personas de sexo masculino que en las de sexo femenino, con exception notoria de 10s niÏios, en 10s que se observa el fenomeno inverso (las niiïas tienen mejor denti-cion que 10s niiïos). - Este trabajo de investigation establece que es vano esperar un desarrollo en el campo en Bolivia, sin una politica coherente que asegure a sus habitantes y a sus hijos un minimo de servicios basicos. Estos Gltimos deberian comprender a1 menos una asisten- cia técnica agricola (suministro de semillas seleccionad,as y herramientas adecuadas, ayuda a la irrigation comunitaria) y veterinaria (vacunaciones y cuidados del ganado) que garanticen a 10s campesinos una production adecuada que les permita un auto- consuma alimenticio nutricionalmente suficiente y un excedente intercambiable, sea trueque, venta o donation. Igualmente se deberian plantear politicas en servicios elementales de higiene (agui potable, letrinas), de salud (vacunaciones generalizadas, postas sanitarias con persona1 paramédico y medicamentos basicos), de educacion (escuela con maestros competentes y correctamente pag.ados, disponiendo de un minimo de material pedagogico) y de servicios de promotion a la cultura local en particular (la radiofonia podria ser una ayuda valiosa). Lo'que evitaria el éxodo rural y atraeria a la tierra miles de bolivia- nos, actualmente sin trabajo, permitiéndoles vivir de este modo en forma decente y honesta. 8

T~QPACE LDBaWIT AJ'LLST'ATAWA

Qullasuyu. marka tafpiaa,pumi istd8t=qit aka 8tmpaah yatxat- t~atava.Akax jikxata8irakiwa taqituqian,ukanx ufiaeht'ayiwa kImja08 jakapxi ukandsa.

#ca patak mara l hikaniax janiw 8umpaeh rskipkiti ni manq'a - fianaktuqiaakata ukhamaraki jakaÏi taqin8a, knnawsatim aka qulla8uJu maska tirtawafkixa ukjatpmha &a jaeh'a jaqiaakampaehaa jbhk'a tauspa6hakiwa,(ukax waranqa kin8~qlllqpatda p% tanka phimqan %ara- nwa 1825) akax k'achat k"achat mdchataskaki, aka jaa wali nutriaiba 8atakis ukaxa; akax kimsa tunka kinsmi aka kimsaqallqtunka paqall- quni ukhaw sapa patakat sarrqi(33 a 873%) akax phi8qa maranit anaha ruw jilt'ata aka qhipa maranakanxa.

Ukanakax janiw l aki sumparhakiti,janirPiw aski wakunatapka- rakiaadkax phisqa maranit ancharuxa; akax sapa patakat aaraqiwa phisqa tunka jan ukasti kimsaqallqtunka purini (50 a 84 %> q'utus ukhPmaraki, akax sapa patakat aaraqiwa pP tanka kimsaqallquni jan BkSt8ti phisqa tuaka kimsaui (28 a 43 $a) akax taqpaeha jisk'a suyun- kiriaakanawa, warmiaakawa jila q"utu.uuxs phisqa maranit anghana ji- wir wrwanakax ukhamarakiwa jilt'ata; akax sapa patakat saraqiwa pa- taka p% tunka paqalquni waranqa jan ukasti puai pataka tunka phis - qani waranqani (127 a 415 'X&l ukha. wawandsaw jan wakunatax djasi; qulla3 utanakax yaqhipawjitanak atjardci ukhamawa. Waynanakakiw mii juk'a ligifia qilqaBa yatipxi, ukax sap8 pa - takat aaraqiwa tuxta tunka jan ukaati pataka ukhawa (60 y 100 %) akax istdsanakana ukhuna rhaehi warmix akat qhiparux kapaaakiw ju- k'ampt'ataapa,jishhax kunjamas iskql. wawanakas jan yatxapxiti yati tanakapas utjkarakiti ukhamax juk'anpjamakixaspawa, jupunakax kawki dix8 jdaeipki ukjanx 8ka.x parlaeipkiwa qhiehwa aru, akax janiw 5% aymar kikipakiti k'aehat k'achat aymar arux chhaqtasiwaykiwa kasti- llan aruki parlxapxi,akax fii puniw chaku tuqiajama ukhamardci aka amaaonia sataki8 ukaanakanjama. Patankir wila masiranakax jakdapatakix japunak yapuchasipxi maq'a8ifiananakapatakiki,~kat8ti aka l wtiw8 phax8insti akax qhaaprreh upx jakrpxiwa turkasifianakampi jan uka8ti l ljasifiamPi,jan ukasti ayuranakaw sari ukaxmkaa~pi. Qullasuyu markarux l ynaah$'arakiwa aka pint'awinaka akax pa- tatuqiawa jilt'atanxa jan walt’awinakaxa, ukanakx saraksaawa umax quta lakanakarux jitkatanxanwa ukhamaraki jyyphis juypsxakirakina ehhijchhia chilohhiatxakirakiaa ukanakaw aJnachjayana japunakaru. Ukrt patankiriaakax yatxapxiwa aka paehax kunjamaskauis uka ukhamrra- ki uka pist'aÎituqiaak*118r ukat janiw l aeha turktianrksa l pxapxarakiti ai qullqitaki jupanakax yatxapxiwa jupaarkkam yaaapt'aeiiia; ukhamara- kiw aka patatuqinakatxa akr taypi suy tuqiaakar jutxapxi,jan ukasti yaqhatuqiaakaruw sarxapxi sarxapxarakiwa onqa markatuqinakarta,jan u - kasti ukham8kirakiw mutxapxL Jan l muyt'awiaaka jau yaaapt'awinaka utjipausti jaytanukuway - xapxiwa iat~saaPkapxa.Jiehhax~ saiïarakiapawa akax kamisatim aka laka eh'akhanakax saraataskix ukanaka, akax tijatawa,kawkhaasay jakaskpau ukanakax pqallwawan lakr sh'akhax 8umaskixa imill wawamkat siprnsa akax qh8npaohax wawaaakawa, uBjatarakiwa wawaaakiux imillwawan laka ch'dshax aumaxa yuqall waway 8ipansa. Aka yatxatawiaxa tijatawa j8ni.u prtrtaqinkirinakax amstar sart- kasprti &a qullasuy, markaaxa jan suma yatikiprw utjkipana jan yanap - t'awi wavaaikaparu utjkipanxa janiw yatipkaspati. Jiehha jutiri uruaa- kanxa utja8pasay mS yanapt'awi eka aaistsncir t&tniea satakis ukaaaka aka yapuchtituqiaakataki +ka suma ajlbut jathadca dmdataki jan ukax aka 8uma ehuntanlk l pnaqa6anakatpki ukhamaraki umanak qhich*Etuq$aaka- ta jan ukax uyvanak uywti tnqiaakataa, aka ruma wakunataii8pataki &a uywanakaparu,p8tankiriaakax sum yatisxapxaraki &a gapuaakapa alkaasa- spr manq'asi?ianakapat8ki jilt1an8kapas aUran8aspa turkasiiianaka?ataki jan ukax aljaAataki8a jan ukax waxt'aEatakisa.

Ukham8raki 8apxa8pa aka 8uma 8rrnaqGStuqita,dca uma tuqia+atr",. l ka iitriaa sat8ki8 ukanakra, Wtjaapa l ka wdcunayari~aki8 Ukanaka ut - jaspa qallaaaka,aka l ka akr qullay*siZa utan yatiqdtuqiax utja8pa .-w i8kuglanx ml suma yatfehirinakr ukfiaœrraki 8uma qullqir pajrta8pa,aka yatfchafi8xmka8 atjaraki8pa,aka radiofonia 8rtaki8 ukat yati8haaarr ukr a8kaepfx yrnapt'a8ipx88pava,tax wali 8uaa8prwr,ukhrm88pa ukaxa aka qullaruy narkankirin8ka2=ux waranqaaakaw aka rraqinx otx~8pa,akapaehaxr jikxata8ipxUW jan irnaqawiai, ukax iaa8 8um jakxapehispa. Yaehayta munaapa ruwa~ku tara ranehus ruralirta llrxtan~his ma- nta,tarikunku tukuy larupi qhawa&iwanahi8 tiyakuyninkuta mana walix- eha.

*bCha~ mikhunuaku,unqupinku mana l llinehankuehu ohay paehax phi- l qa chnnkayux wata, auqanehis fuutaknsqanpiehu qhauaehiwanehi8 talla k~il~ampuai mikhunantax artawan maaa waljbxehu ehay manta pasha kimaa eh-a kinsayux manta ehay pumax ehunka qanehi8 niyux sapa parhax man- ta (33 a 87 %) wawas phi8qa vatayux uraman tumpitata kay qhipa watas? . pi yaparin. Vaki8ninku mana walixahu chay waknaaopi ujshhika wawa8pax phis- qa watayuxpax uram8n sapa pacchax manta (50 a 84 %> Q'utuqa kan tukug ranehu8pi chay i8kay ahunka pu8ax niyux manta chay phisqa chunka kin- sayuxman sapa pachax manta (28 a 53 %> qOutuqa a8tawan warmispi tiyan wafSunaqa vawaspi phi8qa watajux uramana8tawan paehax i8kay ehunka pu- aax niyux ehag tawa paehax chunka phisqayux sapa wa%.nqa manta (727 a 415 %e 1, ujchhika pueet oaaitatios tigan.

Sumax waynaspi 'chay ehunka watayux manta,pataman ehunka jisq'u watayuxman,yachayninku ualix kasan suxta chunka mauta chay pachaxman sapa. paehax manta (60 a 100 %) 8apa ranohupi mana kikinchu, watas ja- musamku ohaypi yaohayninku uraykunqa wisq'asqankurayku yachay waei8ta yaehaehiaapie mana walixehu,

Qhiehwaqa parlakusanqa mamiehua tiyarqanku nana kikinchu agma- rapax, ehinkapueatia astawan parlasanku kastillanuta, kikillaatax ehi- nkapusan ehay parlaykuna amazoeia manta y chaku mantawan.

Kampieinusqa kaw8akunku gaykunax puquehi8qank.u mauta phuthiy

Wata8p%q kaw8allankutax ujehhikata truyki ruwanaapa,kay wuJ.Auyanehis- qa phuthig watasta pasasan kay eaonbmico nisqawan qullqi manta.

A8tawan piwur mana raranchu, wakin ranehuapi jukunapitax yaku apanay qhaoantax, kay tukuy pirjurikan sumax puquyta uywachusninkuta- pis.

Kay tukuy nioqanohis rayku,kampisiausqa astawan llank'arikunku , tumpata qhichhurinku truykiata,mijuranku paykunaqa yanapakuapa tukuy famil%% kikillantatax tukuy kumunitaryus; wakin kampirinnsqa llaxtani sman ripunku uj kunamatax lluxsinkux extranjeruman wakinqa,wasininku- pi kfdakunku phuthiyninkupi, Mana kanchn yanapay tarupunapax y uywata sumaxta qhawanaxpa kay kuna ocacioaasan ripun,ankuta uj latusman,

Estudio ruwasqapi qhawanchis ja kirusqa astawan sumax tukuy N- na altiplanupis tiyakujpax,mana jinaehu jaqay walispi y llanuspi ti - yax kunaprx- Qhawariehillawanehistax astawan bumax qharispi,wawarpiqa mana kikinehu warmisitapi astawaa kirusninku. Hay yaehay Nwlsqaykn qhawa8hiwanchis qhaailla suyasumuhis au- max watarta nmna yanapan kampisinuata ai imitawan. Uj chikallatapis yanaparinan yaehax runaswan, tarupuaapi y uy- wata kuydanapi,jinallatatax, yanaparinan similinswan herramientaawan y wakunaswaa uywaspax, jinamanta tnkuy kampisinus sumaxta puquchiaanku- pax sumaxta mikhurikunankupax y puchuy mikhunatatax ranqhakunampax y truykikunampax, sumax kanman jaqay tukuy ranchus l studiospa Gobiernu- nchis manta jap'irinman sumax gaknwan wakunaswan, jampiswan ruwari8 - pa wasis yaehagta, aumax profesoriswan, jinamanta tulcuy runamaais lluxsimuykuna kutinkumaa razkchuauidcuman jieamanta sumaxta yatikun- knman. 12

0 estudo aprofundado de quatro comunidades rurais da Bolivia, situadas nxi diferentes zonas 2colZgicas a0 pai- 3, mostra que tis condi*des a2 vida sQ0 >re&rias neotas zonas.

AS condiç8es de alimentaçS0, d2 saGd2 e a2 higirne n-Y0 melhsïarsm desde pelo menos um século 2 meio, con0 provam a estabiiidade da esb,t~ra média dos adu'atos desde a instauraç5o da Zep$olica (1625) e d taxa eievada de dcs- nutriçP0 cranica (33 a 87 $4 das crianças de menos de cinco zoos) em aumento nestes Gltimos anos.

O habitat é sempre .&stico, as taxas de vacinaçgo sgo fracas (jG d i3L$ das crianças de menos de cU;co ano3 nunca se &nef:ciram d2 ~?eny~~ma vacinac,Zo), o b&io atinge 28 a j3 Tk do total da populaçgo (gercentuais ainda mciis elevado entre as mulheres). h mortalidade antes dos cinco anos , que varia a0 mesmo tempo que a taxa de ngo-vacina&o é elevada (127 a 415 ?;a), OS dispenkios s40 raros 0

Os percentuais animadores de jovens de deeadeeenüve anos qüe sabem ler e escrever (60 a 100 % segnndo a comunidade 2 0 ~2x0) vorrem o risco de dimi- nuirem em um futur0 pr&mo, como conseqUência do fechzmento recente de eeco- las 2 da degradar$o do ensino, constatada nestes Gltimos tempos.

Se o quéchua permanece ma l&exa muito Riva nad xna3 c~Z2 ~xadomina esta cultura, 0 mesmo n&o se passa com 0 aima& que perd2 ?arciaimente em pïoveito a0 espsnhol, nem com as linguas da AmazOnia ou do Chaco que rogridem rapidamente ou desaparecem,

As familias camponesas privilegiare o auto-consume sobretudo aurante os ~0s dif'ioeis, em detrimento dos intercam'oios (vends, troca, dociçoesj. P crise que castiga a Bolivie af2ta estas familias mas muito menos que as inconstancias cltiticas (secas , inundaçbes, geadds, granizo ) qu2 determina diretamente o nivel das produç3es vegetais e animais. Diante das dificuldades provocadas pelo climd 2 pela crise, os camponeses intensificaram o trabalho 2 reduairam seue interc&nbios (am particular os mOnet&rios, recorrendo & troca ou semi- troca ou ainda usando divisa estrangeira) ; usaram iargamente a ajiida &tua fsmilidr e comunit&ia ; emigraram para as cidades, outras regizes da 807ivi3. Ou para 0 exterior ou às veaes se resignam à sua sorte.

A inexist&ncia quase generalisadü. de serviços agricolas e veterin&ios

contribui para agravar o isolamento e 0 doandono .a0 c3230- l 2 zecessario menciocar ai&a, entre os resultados obtidos, a estado dz dentiç&o humena que se de-;rad& k medida que dimizxi. a zititude. Sém do mais, , constata-se, qualquer que seja 2 regi$o ecologics, uina melhor dentiçso entre as pessoas do sexe nascuiino que entre as pessoas do sexe Îeminino, à e:iceçZo Ais cïiancas. Zntre estas observa-se o fen3meao hverso (GA meninks ti-m melhores dentes que cs meninos>.

&ite trabalho de pesquisa confirma que é em v2o espezar ixl desenvolvimento do campo boliviano, sem uma polltica coerente que assagie a sel25 hâbitzntes um miniino da serviços bkicos. Estes serviços deverizm abr%n&er 2el.o me11os zm2 assisthcia técnica agricole (fornecimento de sementes selecionadas e de ferramentas adeqwadas, s:&! de ajuda 2~ irrigaçgo comuzi&ia) e veteriikid (vacinaç6es e cuidados com o gado) garantindo aos ,rurikolus prod&es que' permit= o autoconsumo alimentar nutricionalmente suficiente e LUI~ axcedente i.ntercambi&el (através de troca, venda ou doaçees). Da mesma msxieira que serviços elementares de higiene (&LX~ potkel, lstrinas), de s&de (vacinaçffes .generalizzdas, dis?ens&ios com enfermeiro e medicamentos de base),de ensino (escolas com professores competentes, dispondo de um mhimo de material pedagh gico) e de serviços de promoçgo Ca cüttura local em oarticular (A xdiodifusao ;odetia ser un suporte greoioso). Estas medidas evitariam o 'hodo rural e atraf.- ri- para 2 terra os milhares de 9oliviînos atualmente sem trabalho,' permitin- do-Il&es viver decenlemente. ZUSAMMENFASSUNG

Das vertiefte Studium von vier landlichen Gemeinschaften in ver- schiedenen okologischen Zonen Boliviens aeigt, daB hier schwierige Lebensbedingungen herrschen.

Die Bedingungen der Versorgung, des Gesundheit und 'riygiene haben sich seit mindestens anderthalb Jahrhunderten nicht ver, bessert, Ein Beweis dafti ist die stagnierende Korperhohe im Durchschnitt der ernachsenen Bevolkerung seit der Pro!clamation der Republik (1825) sowie hohe Ziffern für chronische Unter- ernahrung (betroffen sind 33% bis 87% der Kinder unter fünf Jahren), die in jüngster Zeit weiter angestiegen sind.

Behausungen sind oft rudiment+, Ziffern fi-3 Impfungen niedrig (50 bis 84% der Kinder unter fünf Jahren sind überhaupt nicht geimpft); vom Kropf sind xwischen 28 und 537, der Gesamtbevolkerung betroffen (bei Frauen liegt diese Zahl hoher), die Sterblichkeit von Kindern unter fünf Jahren, die im direkten Verhaltnis zur Xicht-Impfung steht, ist hoch (127 bis 415 v.T.), Krankenpflege- stationen sind rar.

Die ermutigende Anzahl von Jugendlichen zwischen 10 und 19 Jahren, die lesen und schreiben konnen (60 bis 100 )o je nach Gemeinschaft und Geschlecht), konnte sich, als Ergebnis kürzlich geschlossener Schulen und der Verschlechterung des Lehrstandards in jiingster Zeit, zukünftig verringern.

'3enn Quechua auch in den Zonen, in denen diese Kultur vorherrscht, eine auBerst lebendige Sprache bleibt, SO gilt dies weder für Aymara, das sich teilweise zugunsten des Spanischen verliert, noch für die Sprachen des Amazonas-Gebiets oder des Chaco, die rapide zurückgehen oder ganz verschwinden,

Die 15ndlichen Familien bevorzugen den Verbrauch ihrer eigenen Produktion, vor allem in schwierigen Jahren. Dies geht auf Kosten des Austausches (in Form von Verkauf, Tauschhandel oder Gaben). Die in Bolivien herrschende Krise wirkt sich zrvar darauf aus, jedoch weitaus weniger ais klimatische Unsicherheiten (Dürren, Gberschwemmungen, Frost, Hagel), die sich unmittelbar auf die L Pflanzen- und Tierproduktion auswirken. iingesichts der vom Klima und der Krise hervorgerufenen Schvierigkeiten haben die Bauern ihre Xnstrengungen intensiviert und ihre Austauschaktivitaten verringert (besonders solche mit Geld; stattdessen kehren sie zum Tausch oder quasi-Tausch zurück oder aber sie gebrauchen eine auslandische W%rung); sie haben weitgehend ein System gegenseitiger Hilfe unter Familien und innerhalb der Gemeinschaft angewendet; sie sind in die Stadte oder andere Regionen Boliviens abgewandert; haben Bolivien ganz verlassen oder aber sich mit ihrer Situation abgefunden.

Das fast vollige Fehlen landwirtschaftlicher und tierarztlicher Dienstleistungen hat zur Isolation und Vernachlassigung der landlichen Bevolkerung beigetragen,

Es muB noch ein weiteres Ergebnis der Untersuchungen erwahnt werden: der Zustand des menschlichen Gebisses, der sich bei abnehmender Hohe der Ansiedlung verschlechtert. Man stellt aufierdem fest, dafi, gleich in welcher okologischen Zone, sich das GebiB bei Mannern in einem besseren Zustand befindet als bei Frauen. Eine bemerkensrverte Ausnahme van dieser Regel bilden die Kinder, bei denen es umgekehrt ist (Madchen haben also bessere Zahne ais _, Jungen).

Die vorliegende Untersuchung bestatigt, daB die Hoffnung suf eine Entwicklung der landlichen Gebiete Boliviens sinnlos ist, solange eine zusammenhangende Politik fehlt, die den Einwohnern und ihren Kindern ein Minimum an Hilfsleistungen sichert. Dabei müBte es sich zumindest um technische Hilfe in der Landwirtschaft (Bereitstellung ausgewahlten Saatguts, und geeigneten :jerkzeug- sowie Hilfe bei gemeinschaftiicher Bewasserung) sowie bei der Tierversorgung handeln (Impfungen und Pflege von Vieh). Auf diese lr'eise konnte der landlichen Bevolkerung eine Produktionshohe er- moglicht werden, die nicht nur die Selbstversorgung sichert, sondern auch Überschüsse, die zum Austausch dienen konnten (per Tausch- handel, Verkauf oder Gabe). Gleichzeitig konnten elementare Hilfeleistungen im Bereich der Hygiene (Trinkwasser, Aborte), der Gesundheit (allgemeine Impfungen, Krankenstationen mit Fflegern und einem Minimum an Medikamenten), des Unterrichts (Schulen mit kompetenten und angemessen beeahlten Lehrern, aus- gestattet mit dem notigsten Lehrmaterial) sowie der ïiulturforderung, besonders auf lokaler Ebene (hier konnte der Pundfunk wertvolle Hilfe leisten) eine Landflucht verhindern und tausenden von derzeit arbeitslosen Bolivianern die Landwirtschaft schmaclc- haft machen sowie ihnen einen angemessenen Lebensstandard ermoglichen. The detailled study of four rural communities in Bolivia, each

situated in a different ecological zone of the country, shows 'chat2 ' the living conditions there are difficult.

The situation concerning food, health and hygiene has not improved since at least a Century and a half. This is shown both by the average adult height, that has stagnated since the establishment of the Republic (1825) and by the high rate of chronic malnutrition (coneerning 55 to 87% of ehildren less than five years old). This figure has been rising in recent years.

Housing is often rudimentary, rates of inoculations are low (between 50 and 84% of children less than five years old do not receive any); between 28 and 53% of the population suf,fer from goitre ( this percentage is even higher for women). The rate of Child mortality (under the age of five), being linked to the rate of non-inoculation, is high, (127 to 415 per one thousand births); medical centres are rare.

The presently encouraging numbers of youths between 20 and 19-years old being able to read and Write (60 to 100$, depending on their community and their se%) face a rigk of decline in the near future as a result of reeent closures of schools and a worsening of teaching standards in evidence lately.

Whereas Quechua remains a language very much alive in the regions dominated by this culture, this does neither hold true for Aymara, which is partially being surpassed by Spanish, nor for the languages of the Amazon and the Chaeo, which are rapidly declining or vanishing altogether.

The peasant fani-lies prefer the consumption of their produce, ' particulary during difficult years, at the expense of exchanges (sales, swaps, gifts). The crisis in Bolivia affects them, but far less SO than climatic uncertainties (drought, flood, freeze, bail), that directly determine the level of production, both of plants and livestock. Facing difficulties due to the climate and the crisis, the peasants have intensified their efforts, reduced their exchauges (particularly monetary‘ones, returning to swapping, quasi-swapping OF the use of a foreign currency); they have largely employed a system of mutual help between families and within the community; they have migrated to the cities, to other regions in Bolivia or abroad, OP resigned themselves to their fate. The almost overall lack of agricultural and veterinary services contributes to the rrorsening of the isolation and abandonment of the countryside.

.tiother result also needs mentioning. The state of human teething, which worsens with declining altitude. Moreovcr, one notices that men have better teeth than women, whirtever the ecological zone. A notable exception are children, omongst whom the reverse phenomenon OCC~IS (girls hnving better teeth than boys).

This research confirms that hoping for a development of the bolivian countryside is in vain without a coherent Folicy that provides its inhabitants ond their children with a minimum of basic services. These should include at least technical assistance in agriculture (supply of selected seeds and adequate tools, help with communi ty irrigation) as well as with veterinary problems (vaccinations and tare for cattle). This assistance should enable the peasants to produce sufficiently in order to provide for their own consumption as well as produce a surpLus, which might then be used for exchanges (swaps, s.ales or gifts). Equally, a rural exodus might be avoided by the provision of elementary seriiices in the fields- of hygiene (drinking water, latrines), of health (widespread inoculations,, q edical centres including basic medication and the services of nurses), of teaching (schools with competent, fairly-paid teachers, supplied tvith a minimum of teaching material) and promotion of cu.Lture, particularly the local one (the wireless might be a valuable support). These.,. measures could attract thousands of currently unemployed Bolivians to the countryside and enable them ta earn a sufficient living-

. .-. ._ . Elle fait suite à trois pr4cSdentes publications (i) concs~~~t, :'lk",e, i~évolutior, con?arative des salaires Ebains et des prix des sli.ilents et conbustijles dans la plus grande ville de 3~livi.e (& p::z;, ir.&-;t::e, 1-r. r;& tuation et les politiques alimntaires ên Zolivie s-t la troisiene, le3 Stra- tegAe='Zr almentaires. de &.grEmts dans une zone usbair?e marginale (il Alto de La Paz).

Le choix de ia liolivie s'explique aisknent, si L!OT, se souvient que ce pays est le olus gauce d'krkique CIL Sud, taut a cause d'une histoire po- litique et k2onomique partiouli3remer,t aberrante flq~I? d. cause de coccatxonsII . mturelles souvent defavorables à l':agriculture. Tous les indimteürs con- cordent pour mettre en évidence la situation eociale, 4conomique, wnitaire et m.triti,oruÀelle tres précaire de la najcrite de 1a popülatlon, dort le seul gquivalent en knérique est HaY.ti.

(1) Lxm (J.), l&z- Variation des salaires et des prix des aliments à La Faz (197515&4). OFS~~, Ttudes et Thèses, Paris, 15ô p. Version espagnole : 1985, E

~R!2lQJIXKU (A,) at L.YI (J.), 1980. Kalnutrition et politiques ago- alinentaires en 30livi.e. Cahiers OïSTOX, Série Sciences &mai2es (à pa- raâtre).

Z&iX~~üXilLL (A.), AGÜILS? (G.), lgS7. Les strat@ies alimntaires des inie-;rants et leur efficacitd dans une zone urbaine marginale : Xl Alto de La Taz (à paraftre en français et en espagnol). Il entre &!lement, parmi les disciplines de I'OPtSTQX, dans le cadre des objectifs des Sous-Commissions "Economie Politique" et Y4ographie" de la Commission Scientifique des Sciences Sociâles.

Xous remercions vivement les paysannes et les paysans qui ncus ont dc- cueillis das leur communauté, ont accepté de perdre du temps pour ripondre à nos questions et se sont p&t& de borne g&ce à nos mesures anthropom& triques.

mous eAxpri.nons notre gratitude aux Xrecteurs de llI.~~..Ui., le 3octeur Fernando ROCA%!! Q., puis la Lit. Zosario SOJAS C. et enfin la Lit. Zosario AIJTi?Z~Z F. aui,a dsns des conditions difficiles, ont approuvi puis soutenu ce projet de recherche.

Sens l'aide.efficace et patiente en informatique de Uemi.1 CXDZXAS Z., de Luis Daniel OIXOS X. et de Miguel Ange1 AL1 L. de "Software Zesearch & Development~~, nous serions encore en train de dépouiller nos enqJ5tes.

~TOUS remercions également Manuel A.LCO1?G. et Pedro !%%?DZ Ci: chati- feux de l.tI.XJ.d.iU., qui nous ont accompagnés B travers la Bolivie, toujours pr&ts à nous faciliter le travail de terrain.

rÿile les secrétaires qui ont participi auzdiffkentes phases de ce tra- vail, acceptent tous nos remerciements,ïinsi que Plorentino XICCL PT,," dessi- nateur de 1'I.X.A.B..

~TOUS regrettons cependant la grande mobilité des coll&gues de l'I.N.O .LU . . Chacun, en effet, n'a collaboré qu'à une partie seulement de cette étude.

Bous adressons enfin notre merci à toutes celles et à tous ceux qui, Sans vouloir gtre nommés, ont contribué, de pr‘os ou de loin, à ce travail. 20

2. BUT DE L'E!FKDE

La crise économique, sociale mais également monétaire, qui sévit ces dernières années en Bolivie, a durement frappé les citadins (voir LUJRS~ 1386 o.c.) qui vivent de revenus monétaires (salaires, petit commerce, artisanat, services).

Qu'en est-il à la csmpagne dans les communautés rurales ?

Quelles sont les conséquences de la crise sur la santé, l'alimentation, l'économie, le bien-être des paysans ? Vivant largement en Bconomie de sub- sistance, ont-ils délaissé un peu plus l'économie monétaire ou ont-ils trou- vB des moyens de défense pour se prémunir de l'inflation (1) du peso boli- vien (plus de 2000 % en 1904, plus de 8000 4/0 en 1985, et encore 66 48 en 1986).

Ce sont des éléments de réponse à ces questions que nous avons essayé d'apporter,

(1) D'après l'I.N.E. (Instituto National de Estadistica), ces indices seraient respectivement de 2176,83 % en 1984, 8170,52 % en 1985 et 65,96 % en 1986. 21

J. MEXSODOLOGIE ET VALEDR DES RESULTATS

Devant la quasi-inexistence de document3 traitant de l'économie de sub-

sistance et de l'économie monétaire des paysa. boliviens, nous avons décidé

d‘aller voir 3ur place dan3 le3 commuuautés rurales.

Nous nous sommes ainsi rendus chez les paysans des trois grandes zones écologiques du pays : Hauts-Plateaux (Altiplano), Vallées (Valles) et Plaines (Llanos d'knaçonie et Chaco).

Notre objectif était d'enquêter auprès d'une vingtaine de commun3utés. Avec d'énormes difficultés, venant en particulier des départs, suivis ou non de remplacement, de3 collègues de 1'I.N.A.N. (1) et du manque d'appui de 1'OBSTOM (difficulté3 à conserver un véhicule, à obtenir des moyens informa- tiques et un budget de fonctionnement dignes de ce nom), nous avons pu en- - quêter en quatre lieux différents et dû nous en tenir là.

Nous le regrettons vivement, mai3 pensons cependant que les résultats obtenus reflètent bien les tendances existant en milieu rural.

Chaque communauté paysanne a été choisie de manière aléatoire dans une zone écologique caractéristique : Hauts-Plateaux, Vallées, Plaines d'Amaao- nie et du Chaca (sauf Santa Rita dans le Béni, choisie lors d'un voyage pré- paratoire).

Nous avons enquêté dans chaque communauté une semaine environ en vivant

sur place, en nous servant d'un questionnaire en espagnol (voir le texte en

annexe) et en traduisant oralement si nécessaire les questions dans les zones aymara (Bsmburuta) ou quéchua (Tipajara). Le problème de langue fut parfois difficile à résoudre.

Après la description de l'état actuel, nous avons tenté des comparaison3

avec le passé en prenant comme référence soit un évènement local : construc- tion d'un chemin carrossable de desserte (Sauta Rita), soit un lap3 de temps de cinq à sept ans,considérant les années 1980 - 1981 comme début de lit,crise en Bolivie.

Dans chaque communauté, nous avons enquêté directement auprès de 12 à 44 familles suivant les possibilités : première semaine d'octobre 1985 à Se& ta Rita (Béni), dernière semaine de janvier 1986 à Bamburuta (Altiplano),

(1) Aucunn'a participé à toutes les phase3 de La recherche. 22 dernière semaine de fhrier 1986 à Tipajara (Vallées) et mi-juin 1986 à Capirenda (&a$~). Nous sommes retournés pour complhent d'enquête, à Santa Rita en septembre 1986 et septembre'1987 eC à Bamburuta en septembre 1987.

Au sens strict, les résultats obtenus ne sont valables que pour les communautés enquêtées. Ils reflètent cependant la sitw.tion des paysans de la zone.

Mais en aucun cas, ils ne peuvent être extrapolés à tout le moade ru- ral bolivien. 7% particulier, ils ne sont pas Applicables =ux zones où la culture de la coca (donnant lieu à des &Aanges monétaires '5as.é~ sur une devise étrangère, le dollar des Etats-Unis d'Amérique) est pripondérante bmw 9 Chaparé), ni zux zones de grandespropriét&a~icoles (à coton, soja, canne à sucre, vigne, etc...) ou d'élevage extensif de l'Orient (Orien- te) bolivien. Nous espérons que des études dans ces régions pourront se f&i- re ultérieurement. 4. PREZNTATION DE3 COMMDXAIJTES PAYSAR?ES Z?JQUXEES

Voir carte no 1.

4.1. --w-vB.@EKlRUTA Lou------WAMWURlJTil)

Cette communauté qw,ra de près de 200 failles, située sur les Hauts- Plateaux (Altiplano), HUIS le département de Ld Pas (province Pacajes et -ton Calacoto) est à 16 km de la gare Général Pérez, au nord du chemin de fer La Paz - Arica qUi Suit dans cette zone le Flio Eauri (carte no 2 et td- bleau Ilo 1).

Le chemin d'accès à la communauté, quoique carrossable, n'est pas bon et mène à Chartia (à environ 75 km ou 3 heures de route), gare frontière a- vec le Chili, A peu près à la même distance du Pérou, elle est située à en- viron 250 km de La Paz.

Cette communauté est formée de huit "sections" dispersies, comprenat chacune un ou*.plusieurs hameaux (estancias) : Condor IquiÏ3a (Cuntur IkMa), "lieu où dort le condor", comprenez& la Central, Condor Iquiiia Antigua, Chi- pha, Chhijtiri et Q'uwa Chuta, Tica Pata (T'&&a Pata), Secoi& Unificada (Ptiuta), Bamburuta (encore orthographié Huamburuta ou mieux Wamwuruta), Jan- CO Chaulla (Janq'u Challwa), "poisson blanc", Villa Pampa, Phaphata et Hiva- curi (Jiwaquri).

Il y a deux écoles : une publique à la "Central Condor IqUUIa", construi- te par les habitants en 1953 et une privée fondée en 1982 à Piiruta, un des ha- meaux de la "Secci& Unificada'*. EMstent également un bain détiqueur pour le bétail et le télégraphe à la "Central Condor IquiAa". Un dispensaire a égale- ment été construit, après l'enqugte, dans ce même lieu, mais l'aide-soignant réside dans une autre communauté (Achavico). Près de l'école privée, à Piiluta, existe un Centre artisanal pour le tissage de la laine de lama, alpaga et mou- ton. Les lainages sont vendus à La Paz, au Chili et au Pérou. Xn 1987, ce cen- tre était en extension grâce à l'aide d'une institution privée "Bcci6na: un maestro &s" (Action : un maitre-artisan de plus). Enfin, chaque hameau ou presque possède un terrain de football.

Les terres situées à plus de 4000 m d'altitude sont plus aptes à l'éle- vage (auquénidés, ovins et bovins) qu'à l'agriculture (pomme de terre, quinua et orge utilisée essentiellement comme fourrage pour le bétail). Les labours sont en général faits avec une paire de boeufs. Le climat est froid (moyenne annuelle de 7,6 OC à Calacoto, situé plus bas, à 3805 m d'altitude), sec (421,5 mm par an à Calacoto et 306,i mm à Chara&, située à 4057 m d'altitude), très Carte na 1. Situation des communautés paysannes enquêths

? ,l! _. \

0 100 2co 300 km Escola aprax. J L.TticO& OP’..

SANTA CRUZ

0 Santa Cruz de le Sierra

Capital de Ospartamsnto

Provincia de una Comunidad eneussfada

0 Comunidad snousstada Source:I.N.E.,Allos censal de Bolivio,l982 Tableau No 1 . Données géographiques et climatiques

Source 8 SENAAHI (Seruicio National de Meteorologia y Hidroloqia)

----m-w-- Température Pluviométrie Nombre moyen de ommunâutés Stations Canton moyenne annuelle .jours avec enquêtées Gtéoroloqiques Bpartemanl Prouince OU Altitude .a%itudf .ongitudc annuelle moyenne gelées par an Zone m sud ouest OC mm années de réf. [années de réf.: (années de réf.) ------v--1 ---- SI_----__

SAt’lBUAlJTR ha Paz Paca jes Calacoto 0 4000 1, CALACOTO ” u 3605 66.36’ 421,5 210,o (19X34) (1943-60, (1973-64) 1970-84)

CHARAdA Charaiàa $057 6S027 306,l 302,s (1 S:i:65 (194545, (1949-65, 1966-64; 1966-64) i 968-84) --e-w- ---y------me------_ TIPAJARA Cochabambi Camper0 e 2200

AICJUILE 8, II " 2250 16012” 65”118 1e.e 525,9 (1960-64) (1944-64)

” mIZPUE Plizque PliZCpB 2035 17’55’30 65016’5C 17.2 573,6 24,6 (196343) (1964-63) (1961-81)

--- -em------. -v--e------q-----B ------e-w_ ------A- CAPIRENOA CAPIRENOA Tati-fa ‘ran Chacc Capbsenda a 458 21*Ola 63O24’ 643,O NORTE N!3ste (1975-63)

YACUIBA ” yacuiba 576 22’01’ 63’43O 22.5 1076.5 (1194584) (1945-84) (aZ-84) ---- .---v-e-- .----- ___------_--_------_ SANTA RITA Moxos Zone 2

u SAN IGNACJO 3an Hgnaclo 160 14°55’ 65’36’ 25.2 1915,fl 0 DE Noxos (1946-64) (1946-64)

SANTA ANA DE Y acuma Santa Ana 144 13O43’ 65“ 35 ( 26,9 1693.8 0 YACUMA (1969-64) (1943-58, 1960-84) ------v---v _---_-- ---L-----___ e = environ 27 venteux et avec de nombreuses gelées (210 jours par an à Cdlacoto et jO3 jours à C~AI%~O). Un paysan a cependant construit une serre et produit des légumes pour sd famille.

Les terres ont toujours appartenu à la communwté et restent indivises sous le contrale du l's-sdicstt' (sindicato), orwisation des communautis pdy- sannes mise en place lors de la réforme agraire de 1955, malgré le désir d'u- ne partie des familles d'obtenir une division de la terre avec attribution individuelle des titres de propriété. Là laine et le tissage sont des ressou- rces imporkntes.

L'émigration plus ou moins longue vers de s zones tropicales de Bolivie (Yungas, Alto Béni), le Pérou et surtout le Chili, caractérise Egalement cette communauté. Cette dernière est par ailleurs déchirée, en particulier pour des raisons religieuses. Des Eglises protestantes ont converti une par- tie importante des habitants traditionnellement catholiques. Cette diversité religieuse est loin d'être vécue de façon oecuménique. Plusieurs lieux de culte, catholique et protestant,existent dans cette communauté dont une-ma- gnifique église en pierres, recouverte de tuiles, avec un clocher y attenant également de pierre, situés à"Condor 1qui.k A.ntigua'1 qui tombent en ruines.

Enfin, une des grctndes orainte des gens de Bamburuta est la foudre, qui, tous les ans, fait des victimes , surtout parmi les bergers. .I ___.~_

4.2. w--mTIPAJ~

Voir carte no 3 et tableau n,' 1.

Cette comnunaut8 quéchua située ~US les vallées de (Valle térmico de Cochabamba) dans le département du même nom, la province Capero et le canton d'fiquile, est à 15 km d'Aiquile et à 5 km de la piste et du chemin de fer Aiquile - - Cochabamba. La toute dernière partie de 16 piste n'est plus carrossable actuellement, depuis que des paysans ont culti- vé sur son tracé, obligeant les véhicules à passer dans la rivière (rio Ti- pajara Mayu). Tipajara est à 151 ion de Sucre, 172 km de Cochabamba (par Ai- quile et Epizana) et 558 km de La Paz (par Aiquile, Epiaana, Cochabïmba).

La communauté, à habitat très dispersé, est divisée en quatre parties. Tipajara proprement dit est proche de l'ancienne hacienda du même nom où se trouve la "place" (Plaza), avec l'école pri.m&re publique créée en 1954 et reconstruite en 1974. Cette place a été aménagée en 1985 en terrain de foot- ;, \ PROVINCIA CAMPER0 a 110.,- XeL Cosfe nb.3, Silualion de 113 communoudé de \~ FIPAJARA E~cala Grdfico \ 5 0 5 10 lb _ ___ p2f _-_.-_-..- -- - . M drn~ ._ . - -- _.... _ 2: .-Y ” --- Source:I.N.E.,Allos censol de Bolivie, 1982 Deplo.de Cochobombo .4?‘,. -.. ~-_ -.-....._ -----?.-L---- Y~ _._-<------...--!- --___- ..------.--:,Y:------29 hall. Il n'y a aucune infrastructure de santé. Viscachani, (lieu où se trou- vent des viscachas) est à une lieue et demie (l), soit 8 km, du centre sco- laire et à deux lieues et demie (environ 14 km) dlAiquile par une piste nu- letière qu'utilisent les paysans, le dimanche, pour aller au marché. Loroma- p (rivière des perroquets verts) est beaucoup plus proche de l'école. Enfin, Chajrsnayu (rivière des champs cultivés), en direction de 1~, communduti de S&i+ est la quatrieme. La communauté de Tipjjara comprend 140 familles en- viron.

Les terres, d'une altitude moyenne de 2200 m, comprennent collines et petites vallées. Seules ces dernières, les v311oxx3, les piémonts et les par- ties plus ou moins plates des collines sont cultivées. Les zones non cüiti- vées sont occupées soit par un maquis, soit par une savane drboree, cette dernière spécialement dans les creux et les bas-fonds.

Parmi les arbres, on note la présence du "tipa" (Tipuana tipa), l&wni- neuse dont les brzohes servent de fourrage en saison sèche et plusieurs es- pèces d'acacias dont le "jars" , utilisé pour la construction des haies. Ces deux arbres (tipa, jara) ont d'ailleurs donné le noti de la communauté. La pluviométrie annuelle moyenne est de 525,9 mm et 1s température moyenne de 18,8 OC (données pour Aiquile).

Avant la réforme agraire de 1953, existait une petite hw?iendcL, mais beaucoup de terres étaient libre s et ont servi de refuge à des ouvriexs agri- coles (peones) sans terre venant d'autres horizons. A la réforme agraire, les. paysans ont reçu des titres de propriété individuelle ; seules certaines zones de $2turage ou de maquis sont restées collectives.

Les ressources principales de la commnauté sont l'agriculture (maEs, pomme de terre, blé) avec usage généralisé de la culture attelée (paire de boeufs) et l'élevage (bovins, ovins, caprins, porcins). La pression sur la terre n'est pas encore très forte. Le problème le plus important est le IZUJ- que d'eau en saison sèche. Plusieurs familles ont fait en commun des puits ou des travaux dlaménagement pour irriguer une partie de leurs terres. Mais ces derniers sont souvent inachevés, faute d'outils adéquats ou de consoli- dation des prises et retenues d'eau.

Sur le territoire de Tipajara existe une mine de plomb qui n'est plus exploitée depuis 1982 et dont le propriétaire ne vit pas sur place. Du temps

(1) 1 lieue = 5 572970 JL de cette activité minière, par semaine, étaient extraits deux camions de mi- nerai, qui, de la piste hiquile - Mizque, accédaient à la mine par le chemin d'entrée à Id communauté, alors carrossable. Les 3nes et les mulets sont uti- lisés pour le transport, Ansi que quelque s chevaux pour les déplacements. Les chiens, nombreux, servent plus de gar diens de maisons que de troupeaux et sont également peu utilises pour 1; chasse. Cette derniére est d'ailleurs très peu pratiquée,

La plupart des Lhabitants appartiennent à 1'Eglise Evagélique qui J des temples dans la communaute voisine de Tipetipa et à. Aiquile. Les autres sont catholiques. Cependant, aucun lieu de culte n'existe sur le territoire de la communauté.

4.3. --w---m-CapmA NORTE

Voir carte n" 4 et tableau no 1,

Ce n'est pas à proprement parler une communauté, maie une région très peu peuplée, d'élevage extensif avec des "postes d'élevage" (puestos ganade- ros), située dans le département de Tarija, province du Gran Chaco et canton de Capirenda, Norte. En effet, un autre Capirenda (Sud) existe juste au sud du rio Pilcomayo.

Les éleveurs vivent isolés dans leur ferme , plus ou moins loin des deux points d'eau permanents que sont les lacs Capirenda et Asul (encore nommé Iboperenda). Ces derniers ont cependant séché en 1962 et les troupeaux ont dû être amenés jusqu'à la rivière Piloomayo à une quarantaine de kilomètres plus. au sud. Près de la lagune de Capirenda existent une 4col.e prbnaire publique, qui n'a plus dlinstituteur depuis 1985, et uu poste militaire.

Capirenda proprement dit est à 38 km de Tihuipa (ou Tiguipa), la gare la plus proche de la ligne de chemin de fer Santa Cruz - Yacuiba, à une soi- xantaine de km de Villamontes, siège de l'autorité administrative et à 320 km de TGrija, préfecture du département. Pour venir de La Paz (par Oruro, Potosi, Tarija, Villemontes), nous avons voyagé pendant plus de quatre jours (1) en véhicule tout-terrain (environ 1250 km) et autant pour nous en retourner par Camiri, Sucre, Cochabamba.

(1) Kilométrage et temps excluant le détour par Yacuiba que nous. avons du faire à cause des éboulements sur.le tronçon direct Pslos Bk,ncos - Vil- lamontes. --- __------__-- -.-..._...__ ._-. - ..- . _- .______..__ ..A ‘A.. .A...1 <. “.

Corte no. 4, Sltuotion de CAPIRENDA

- ‘-. -.r-. - .._ ._,_

,’ -4

Depîc?de Torija

PROVtNCtA GRAN CHACO w--- Cette région, le Chaco, d'altitude moyenne de 400 à 300 m, de pluviomé- trie annuelle de 643 mm (Capirenda Xorte) et de température moyenne de 22,5 "C (Yacuiba), est couverte d'arbres et d'arbustes denses dont beaucoup Sont des épineux. Le sol sabl.oMeux est riche en hydrocarbures. La possession de ces richesses pétrolières par de grandes compagnies &rangères fut d'ailleurs la principale raison de la guerre entre le Paraguay et la Bolivie qui perdit la plus grande partie du Chaco en 1935 (1).

Les Toba (Mataco) ayant été complètement refoulés de cette zone, à 1~ suite d'affrontements sanglants , se sont réfugiés près de 1~ frontière, au Paraguay ou en Argentine. Les habitants actuels de la Sgion de Capirenda, outre les soltits de passage, sont presque tous issus d'un éleveur qui lébu à ses dix fils les 200 km2 qu'il possédait. Chacun reçut environ 2000 hectares.

Chaque famille cultive quelques arpents de maPs, manioc, patate douce et différentes espèces de courges 9 quelques arbres fruitiers et bananiers, mais surtout possède du bétail bovin 9 ovin, caprin et poroin qui psture librement à tra.vers la "brousse" (monte). Le climat, avec des périodes très sèches et parfois des inondations, est dur. Certaines années9 .les gelées détruisent une bonne partie des arbres fruitiers et des bananiers. Outre le manque d'eau, un des grands problèmes est lîapparition brusque d'épizooties qui dé- truisent la majeure partie du bétail, lequel n'est pratiquement pas vacciné, Bien qu'isolees, les familles possèdent des véhicules automobiles, ou au moins des chevaux, et vont souvent à Tihuipa (Tiguipa) ou à Villemontes quand elles ne s'y installent pas pour mettre leurs enfants à l'école, celle de Ca- pirenda étant fermée, faute d'instituteur.

E$ raison des recherches pétrolières, de lvexploitation du bois, dont le fameux "quebracho colorado" (2) utilisé ici pour la fabrication de traver- ses de chemin de fer exportées en grandes quantités au Brésil, des sentes pour le bétail et jusquai y a peu des pistes de contrebande de carburants avec le Paraguay, la zone est quadrillée d'un réseau assez dense de voies sablonneuses, étroites, mais carrossables et en assez bon état, grzce à la faiblesse du relief du Chaco. Pour le moment, l'espace na manque pas. Cer- tains fils d'éleveurs se sont organisés en coopérative et se sont instaU8s avec du bétail, sur de nouvelles terres encore plus près de la frontière.

(1) Il faut cependant remarquer que , jusqu'à prkent, seule 1a partie du Chaco restée bolivienne a fourni du pétrole. La partie du Chaco vexée antérieurement par l'Argentine est également productrice. (2) Schinopsis lorentzii de la famille des Anacardiacacées. 4.4. w--m-SaT3. -RITA , Voir carte no 5 et tableau no 1.

Cette communauté située dans l'kmazonie, dans le département du Béni, la province Moros et la zone 2 (il n'existe pas encore de canton) est a 21 'km de San Iaacio de Monos et à 90 km de Trinidad. Sn saison sèche, il fsut trois jours de voiture tout-terrain par la route directe pour venir de La Paz, via les Yungas, l'Alto B&i et San Ignacio de Motos (500 !sm) et le m;me temps par Cochabamba, Santa Cruz, Trinidad, car la route est meilleure bien que betiu- coup plus longue (1580 !un). La communauté est reliie à 1~ "route" San Igacio - 'Mnidad par une piste de 5 km construite par les paysans en 1980 grZce à l'"aide ~limentaire~~. Les terres de la communauté sont boisées et situées dans les zones hautes (monte) de 1~. région ; de plus, elles ne contiennent pas de savane (psmpa) pouvant servir de pâturage. L'altitude est comprise entre 150 et 200 m. La pluviométrie annuelle est de 1915,8 mm et 1~ tempéra- ture annuelle moyenne de 25,2 OC (données de San Ignacio de Moxos).

Zn 1986, y vivaient 56 familles ayant chacune à sa disposition environ 50 hectares de terres appartenant à la collectivité. La communaut6 et leurs représentsnts, avec l'aide de l'%glise catholique , essaient de faire enre- gistrer, à La Paz, les terres qui sont toutes collectives, afin d'avoir des titres de propriété officiels.

Les communautés les plus proches sont Litoral à 7 'km, Villa Espew.à LQ kn et Chontal. Dans la communauté ne coule aucune rivière import&e et permanente. Les habitants vont pêcher de 1 'autre caté de la. gr.mdtroute, dans le ri0 Senero.

La communauté, qui est dirigée par un "corregidor" elu chaque année (char- ge tournante), a été fondie en 1940 par trois familles ignaciennes. Depuis, se sont adjoints d'autres soupes ethniques : Trinitaire, Movima, etc. Il n'y a pas de oentre de santé, mais une école primaire publique avec deux institu- trices, créée vers 1954.

L'habitat est très dispersé : chaque famille vivant en général sur les terres qu'elle cultive. Seules quelques maisons en adobes et toit de palmes sont regroupées au Vanchol' (espéce de hameau), autour d'une plxe, espace gazonné qui sert de lieu de rassemblement, de terrain de sport (football) et de cour de récréation. Sur la place donnent les b%iments de l'école et une petite chapelle (le seul édifice en dur) construite il y a peu par les habi- tants, qui sont tous catholiques. La visite de prédicateurs de sectes protes- tantes venant de San Ignacio de MOXOS a d'ailleurs provoqué quelques remous 34

Carte no.5, Situation de la commona~té de SANTA RITA l 6611”“* MAPA OE UBICACION

PRO\‘:,-<<:, ” PC ‘, M ,:.

Depto. del Beni

PROVINCIA I JOSE SALLIVIAN :

PROVINCIA MOXOS

Escalo Grtifica 0 10 20 40 60 80 100 Km.

Source: I.N.E.,Atlas censol de Bolivio,l982 dans la communauté: certains voulant leur en interdire l'accès, d'&utres non.

L'évènement important de ces dernières années a été la construction du chemin de raccordement à la route (piste de terre) San Ignacio - Trinidad en 2980. Actuellement, voitures et calmions peuvent entrer dens la conxnunouté, ce que font quelques commerçants. Auparavant, les failles étaient beaucoup plus isolses, spécialement en saison des pluies. Alors, jusqu'à San Ignacio de Motos, seul le déplacement en canot était possible.

Les paysans de cette conrnuna uté disposent de terres (à déîricher), àe gibier surtout en saison des pluies , mais pas de p$turage pour d'éventuels bovins. L'a&culture se pratique à la nain, sans usage de la culture attelée, sans animaux de transport ou de monte. Les cultures principales sont le bana- nier, le riz, le ma& et le manioc. L'élevage concerne uniquement le petit bétail (porcs, moutons, chèvres) et la volaille. Certains hommes fabriquent des objets en bois (meubles, canots, roues de charrettes, etc.) et quelques femmes font des poteries en terre glaise.

2.n saison sèche, il n'y a. plus d'eau courante de ruisseau et les habi- tants doivent se contenter de l'eau stagnante et croupissante de mares rési- duelles (curiche). 5. RESULTATS DES EXQUETSS

5.1. Données démographiques

5.1.1. Bramides--w--e- des 8es

5.1.1.1. BTA (&uts-Xateaux)

Voir tableau no 2 et graphique no 1.

La pyramide de la population des familles enquêties en 1986 (238 per- sonnes) présente une base élargie pour les classes d'%ge de moins de vingt üns. La pyramide de la population 'existant en 1981 (225 personnes) des fa- milles enquêtées en 1986 est assez peu différente. Cependant lfélargissement de la base concerne surtout les enfants de moins de dix ans. Les moins de vingt ans représentent 55 % de la population totale en 1986 (53 % en 1981).

Un déficit de la population masculine se remarque à presque toutes les classes d'Qge; y compris chez les moins de dix ans. LPindice de masculinité est de 0,82. Il était identique (0,83) en 1981. L'émigration importante, surtout des jeunes et des adultes masculins, est la principale explication de ce déséquilibre des sexes. Les vieux (soixante ans et plus) représentent 5 % de la population totale en 1986 et 2 %,en 1981,

La pyramide de la partie de la population de 1986 s'étant rendue à la visite médicale (faite par le médeoin de ltI.N.à.N, qui participait à l'enquê- te) montre un net déficit de jeunes et d'adultes de plus de dix ans. Ce phé- nomène s'observe jusqu'à quarante ans chez les femmes et jusqu'à soixante ans chez les hommes,

5.1.1.2. TIPAJARA (Vallées)

Voir tableau no 3 et graphique no 2.

La pyramide de la population des f;tmilles enquêtées en 1986 (208 person- nes) est assez régulière et ne présente pas de base rétrécie, ni très élargie.

La pyramide de la population existant en 1979 (173 personnes) des familles enqugtées en 1986, est du même type:

La pyramide de la population s'étant rendue en 1986 à la visite médicale (252 personnes) présente une base très élargie. En effet, beaucoup d'enfants de moins de dix ans, bien qu'étrangers à la communauté de TiFajara, se sont rendus ou ont été amenés chez le médecin.

_ . . - Tableau nQ 2. Cmshziofi par âges de la population de BAPIBURUTA (Hauts-Plateaux)

Classes EFFECTIF DE LA POPULATION d'Cige à-s-~ eksi2?maes,sahs aymt F==g u-e (an.=) (m-1 avEnt 1kzqÊte visite rrktdicale r * M F T M F T M F. T

0 - 4 10 24 34 22 17 39 12 15 27 5-9 21 16 37 11 24 35 8 9 17

10 - 14 10 24 34 14 12 26 5 13 18

1s - 19 15 10 25 7 13 20 3 4 7

20 - 24 5 12 17 9 10 19 2 4 6 25 - 29 10 6 16 6 12 18 '3 4 7 30 - 34 5 9 14 9 9 18 3 3 '6

35 - 39 7 7 14 6 10 16 0 3 .3

40 - 44 6 6 12 5 2 7 14 5 45 - 49 5 2 7 4 5 9 3. 0 3

50 - 54 4 6 10 3 4 7 2 6 8 55 - 59 3 4 7 _ 3 3 6 1 1 ,/2

60 - 64 3 3 6'30 3 14 ‘5 65 - 69 3 0 3 0 1 1 3 0 3

70 [email protected] 0 2 2 0 1 1 1 1 2

TOTAUX 107 131 238 102 123 225 48 71 119

.” ” -’ . . . i

M F

70 t Popukition ayant pasaé ! f La visite mddicale en 1906 60 L Popuhtion lors de I l’enqu@te de 1906 1 1F;opulütbon cinq a-a 60 I aupawvsnt

40 --l I t 30 1--l I---l ; I f a 6 I -; 1 l i- I 20 t..------_ L1 --I II I i I I l I :----,- r’ IQ --- I

0 l 1 II 0 I I I I 6 I I IQ 20 30 40 effectifa 39

Tableau nQ 3 . Composition par âges de la population de TIPAJAFJA Allé%)

Classes EFFECTIF DE LA POPULATION d'âge lcksfamïksen~8es d?sBmilks#7ms ayant passé une (l=tksocj ticm~e) amntl.kc@z visite rkiicale (ans) I I 1 I l M F T F T I"IF T o- 4 16 13 29 14 31 22 23 45

5- 9 19 14 33 10 19 2.5 26 51

10 - 14 8 12 20 16. 27 8 18 26 15 - 19 7 11 18 9 15 9 10 19

20 - 24 9 11 20 5 11 3 16 19

25 - 29 7 5 12 5 10 10 7 17 30 - 34, 4 4, 8 10 14 6 6 12

35 - 39 3 9 12 3 12 8 6 14 40 - 44 8. 8 16 5 8 7 4- 11

45 - 49 6 3 9 5 7 9 11 20

50 - 54 3 6 9 0 4 3 4‘ 7 55 - 59 3 2 5 11 3 1 4

60 - 64 2 0 2 3 4 3 1 4 65 - 69 1 1 2 0 0 1 0 1

70 etp3.E 7 6 13 3 10 1 1 2

l-GTALX l-4-t 103 105 208 89 173 13.8 134 252

. . . ., Graphique --no 2. Pymmidea des Qes à TIPAJMA

SI-l i Population üymt püssé 1 i la visite mddicalc en 1986 M Population lors de 70 I l'enquête de 1586 1 Population sept ans 1 auparavant 6Q

--‘6 50 : : I I : 48 -II ;1 II 3Q

20

18

0 0 10 20 40 effectifs 31

Eh 1986, la population des familles enquêtées comprend 48 % de moins de vingt , ans (contre 53 96 en 1979) et 8 % d'au moi+s soixante ans (même pour- centage en 1979). L'indice de masculinité est de 0,97 en 1986, Il était de OsY4 en 1979.

5.1.1.3. CAl?IREHDA (chaco)

Voir tableau no 4 et graphique no 3.

La pyramide de la population enquêtée en 1986 (77 personnes) présente une base rétrécie de 0 à 19 ans. Malgré la petite taille de l'échantillon, ce- ci s'explique par le départ d'enfants scolarisés en ville à Tihuipa (ou Tigui- pa) ou à Villamontes, depuis la fermeture de l'école primaire locale en 1985, faute d*instituteurs affectés par le Ministère de 1'Education et de la Culture. Ceci est confirmé par la pyramide de la population, telle qu'elle était en 1979 dans les fusilles enquêtées (73 personnes). h cette époque, la base de la pyramide éta;it moins étroite, spécialement pour les enfants de 0 à 9 ans.

En 1986, les jeunes de moins de vingt ans résidant à Capirenda ne repré- sentent que 40 96 de la population totale, (ils représentaient 48 46 en 1979) et les personnes d'au moins soixante ans 8 % (5 % en 1979). _

La. pyramide de la population ayant passé la visite médicale montre un déficit des jeunes de 10 à 19 ans, surtout des garçons, et des adultes des deux sexes, particulièrement de 20 à 39 ans.

Eh 1986, l'indice de masculinité est de 0,97, alors qu'il n'était que de 0,87 en 1979.

5.1.1.4. SmTA RITA (Amazonie)

Voir tableau no 5 et graphique no 4.

lk pyramide de la population examinée médicalement en 1985 (148 person- nes) peut être utilisée pour représenter celle de la communauté (156 person- nes enquêtées, soit prh de la moitié de la population). Elle est caractéris- tique de la population d'un pays en développement : elle présente une base large (enfants de moins de dix ans).

Les pyramides de la population des 23 familles enquêtées en 1985 (156

Pe?XOM@S) et de leur population en 1980 (soit 62 personnes pour 10 failles existant déjà à cette époque, sur les 23), construites à partir des données

1. ^ 42

Tableau nQ 4. Cmposition par âges de la population de CAPIREDJDA(m)

TOTAUX 38 39 77 34 39 73 22 24 46

\ Graphiqua no 3. Pyrmidea des ages à CiWWiW~

t 4 Populütion ayünt piïssd 1 t 1 la visite &dicale en 1986 --/------l Iiopulntion lom de 1 t I l.‘ênqueta de lge6 t f 1 Yopulaticn sept 3mi --<1 .-- i l 1 üupürwLlnt i

A----: 50 i --- I 1 t l 1 I

t I r------40 I I I

t P- 1 30

I t I I I NV-- l 1 20

10 i I r ; l I 1 1 I f 4 1 I i I! f I 0 I I 1 1 l l 1 1 1 effectifs 10 b !o effectifs TableaunQ 5. Ccmp~sition p& âges de la population de SANTA RITA (Amazonie)

a4 72 156 33 29 62 73 75 148 TOTAUX ) I Graphique ~'2. Pyrmide des ages à SANTA ICCTA ais 1 I M 1 F

70 lPopulation ayant iysssé l.a visite ~&dicüle en 1985 I r--’ 60 I 1 I 1 t I-! 50 l b

40

30

20

1 10 -_------e----m 7 t i l I l 0 l I I I I 8 I I I I b effectifs 30 20 10 0 0 10 20 effectifs de tranches d'âge très larges , n'apportent aucune indication supplémentaire. Aussi n'ont-elles pas été conservées dans le graphique définitif.

L'indice de masculinité en 1985 (de la population enquêtée médicalement) est de 0,97. Cet indice, calcule pour la population des femilles enquêties en 1985 (partie socio-économique) serait de l,L7 à cette epoque et de 1,14 en 1980.

Pour la populaation enquêtée médicalement en S985, le pourcentage des moins de vingt ans représente 64 % de la population totale et celui des soi- --te ans et plus 3 %.

5.1.1.5. Conclusions

Les pyramides des âges des populations des cammunautés paysannes enquê- tées présentent de grandes différences.

Capirenda, aveo peu de jeunes résidents (40 %) - beaucoup sont partis étudier à la ville - et 8 % de personnes Qgees, diffke beaucoup de Santa Rita, avec 64 % de moins de vingt ans et très peu de vieux (3 46).

Tipajara a 48 % de jeunes de moins de vingt iuls et 8 % de personnes de soixsnke ans ou plus, Quant à Bamburuta, elle présente une populdtion nette- ment déficitaire en hommes (indice de mascufinité 0,82) à cause de l'émigra- tion vers les villes ou les régions agricoles tropicales de Bolivie ou l'e- tranger (Chili, Pérou) et une population jeune (55 % de moins de vingt ans) avec seulement 5 % de vieux de soixante ans ou plus.

5.12, ------Constitution des familles

Voir tableau no 6.

Les chiffres se rapportent aux habitants s'étant rendus à lct visite mé- dicale. Rn tenant compte des biais concernant ces populations par rapport à celles des familles enquêtées du point de vue socio-économique, il est possi- ble de tirer les conclusions suivantes.

Les hommes, chefs de faille, représentent 13 à 19 % de la population. Le déficit constaté à Bamburuta correspond à l'émigration masculine. Les é- pouses représentent un pourcentage comparable.

Les femmes, chefs de famille, ne constituent que quelques pour cent de 1s population (1 à 4 %). Tableau No 6 . Composition des familles s’étant rendues à la visita médicale

HCtiNWà FSllIllSS Epou.ssl petits - Grands - Autres Sans lien Non Totaux Comunaut6a Chefs de famille~Zhefa de famille enfanta parents parents 1 de parent6 précis8 I-b % nb % b-b % l-b fb % l-b % nb % l-if3 % l-b % nb %

46RMBURUTA 1 19 1 15 4 3 21 18 . 73 61 1 1 2 2 - - 119 100

TIPAJARA 46 19 6 &5 41 16 140 0 3 1 0,s 252 100

CAPIRENDA 0 17.4 2 4,3 7 15 23 3 7 2 4.3 1 2 46 100 I I

SANTA RITA 19 13 2 1 24 16 86 50 8 585 4 3 5 3,5 - - 146 100 / / 48

Les enfants et les petits-enfants forment 61 à 64 % de la population, sauf à Capirenda où le déficit constaté correspond aux enfknts scolarisés en ville.

Les autres parents, grpsds-parents compris , ne représentent qu'une fai- ble part de la population.

Il n'y 2 qu'un seul cas recenak de personne non-parente vivant avec la famille : un ouvrier agricole à Capirendh

Dans l'ensemble, les familles comprennent le père et 13 mère, les en- fants et parfois un petit-enfant ou un autre parent.

5.1.3. --4------+--L-Taille des familles lors de l'enquête--

Voir tableau nB 7.

Les 120 familles enquêtées totaJisent 679 personnes et comprennent 1 à 12 membres résidents, Le nombre le plus fréquent est 4 à Capirenda et 5 dans les autres communautés. d Santa Rita, cette dernière taille de l& fs&lle est effectivement la plus fréquente , mais à égalité avec celle de 8 personnes.

5.1.4. ------Variations de la taille et de la force de travail des familles

Voir tableau no 8.

Pour chaque communauté sont indiqués le nombre total de personnes, le nombre total de familles et le nombrs tata% d'unités de Travail Eumair% (UTE) lors de l'enquête en 1985 ou 1986 (9uaintenanaat") et quelques années ~upara.- valt (5 ou 7 , suivant la communauté) : tsavant".

Pour le calcul des Unités de Travail Humain (FIE), nous attribuons à chaque personne, suivant son â&, les valeurs suivantes valables poux les deux sexes : Oà 6ans I ...... 0 a*, 7 à14 ans ...... - 0,5 mi, 15 à 59 ans .e.....ae. 1 um, 60 ans et plus .0...... 095 um, invalide ou malade grave ne pouvant travailler e.eOO.O;OO 0 PIE. Tableau nQ 7 . Taille des familles lors de l'enqu&e

I Ncrrrbre de familles comprenant le ncn-hre suivant de membres Narclbre total 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 de familles

6 1 8 10 5 6 3 5 44

2 8 5 10 7 2 231 41

CAPIRENDA 1 3 2 1 12 2 12 I SAWAFKCTA 12 1 5 2 3 5 2 2 23 I Tableau No 8 . Variations de àa taille et de le fosce de trrauadl des Pamilles . .

------A------Nb. moyen de personnes Nb. moyen d'UTH adb. d'UTH Nb. total ds Nb. total d’UT1 paf famil&e par Painille que représente l lb. total de 1 CommunautAs personnes faœilles une personne UarLation ‘par Variation par 1 Variation par rapport A A rapport B A # A ib Nb L n ---- . -- ---_ --

> 6ANBURUTA 44 43 Fi,23 t 0,16 + 4.7 t 1,4 i - e---e :n

TIPAJARA 41 41 d36,5 5.0-t 4.22 20,a t 0.12 b 27.1 - m-m------._--_ --

’ CAPIRENOA 12 12 56,O 6.42 6,00 t 5,6 t il,15 t 3,3 ,734 - w--.-w -- -e-v -- ;

SANTA RITA 23 10 93.5 30,6 6.20 t O,!ïB + 984 t a.12 t 3.0 ~ 59Q

I --e----w ------_--

UTH = Unit.6 de Tseuail Huraabn. Voir ha définitbon dans le texte n = irlaintanantb c’est-il-dire au moment de l’enquiiite (1965 ou 3986) A = Avant, c’est-à-dire 5 ou 7 ans (suluant la Communauté paysanne) avant l’enquhe Variation par rapport è A = uariation par rapport ii Avant Ces derniers calculs permettent d'estimer la force de travail physique disponible dans chaque famille paysanne à un moment donné. ,

Lors de l'enquête, le nombre moyen de personnes par famille croit com- me suit : 5,l à Tipajara, 5,4 à Bemburuta, 6,4 à Capirenda et 6,8 à Santa Bits..

Le nombre moyen d'UEf par fzunille croPt dans le même ordre pour Tipaja- = (3,4) et Bamburuta (3,6), mais s'inverse pour les deux autres communautés : 4,l à Santa Rita et 4,7 à Càpirenda.

Quant au nombre d'UTE que représente en moyenne une personne, il est de 0,60 à Santa Rita, 0,66 à Bamburuta, 0,67 à Tiprjara et de 0,73 à Capirenda.

"Avant", c'est à dire quelques années auparavant (5 ou 7 ans suivant la communauté), le nombre moyen de personnes par famille (enquêtée en 1985 ou 1986 et existant déjà "avant") est plus f&ible dzns toutes'les communautés, particulièrement à Tipajara. Il en est de même du nombre moyen d'UTH par fa- mille, avec toujours Tipajara comme communauté la plus touchée par Ce phéno- mène.

Le nombre dW!H que' représente en moyenne une personne n'a pratiquement pas varié à Capirenda et à Bamburuta (il est très légèrement plus élevé pz. rapport à "avant") ; il a augmenté de 6 % à Tipajara et diminué d'autant à Santa Sita. 22,

Alors que la force de travail physique par famille a augmenté dans tou- tes les communautés de 3 à 20 %, celle par personne a augmenté à Tipajara, est restée identique à Bamburuta et à Capirenda, mais a diminué à Santa Rita.

5.1.5. -,,-,,,,,s,-Lieu de naissance channments'de------résidence et migrations

5.1v5.1. E2IMBlJRuT4

Voir tableau nay.

Toutes les personnes de sexe masculin, pour lesquelles le lieu de nais- sance est connu, sont nées dans la communauté même de Bamburuta, à l'excep- tien d'un homme venant de la province Murillo, où se trouve la ville de Lit Paz. ’ I

Tableau nQ 9 . Lieu de naissance des résidents de BAMBURUTA Nombre de personnes nées dans le lieu indiquk.

mais hors de la ccmwnauté de 53

Pour le sexe féminin, 80 O'10 des personnes dont le lieu de naissance est connu, sont nées à Bsmburuta, mais 20 s proviennent du reste de la province Pacajes ou, pour une d'entre elles, de la province voisine Ar~ma. Celles qui n'ont pas vu le jour à Bamburuta , sont en général des femmes qui sont venues s'Btab1i.r dans la communauté de leur mari,

Il n'est pas atonnant que les réponses à la question concernant le "lieu de provenance" (dernière résidence permanente) donnent des résultats strictement identiques à ceux concernant le lieu de naissance.

Tous les hommes de quinze ans au moins ont un temps de résidence à Bamburuta au moins égal à quinze ans (tabledu nu 10 ). 09 76 des femmes d'au moins, quinze ans sont dans le méme cas, mais le reste (31 76) a un temps de résidence inférieur à quinse:.ans.

Nous pouvons conclure que la population de l3amburuta est native de la communauté (ou de la province pour une partie des femmes) et n'a pas montré, dans les années précédentes,de changement de résidence permanente, sauf en ce qui concerne les femmes extérieures à la communauté qui sont venues s'y marier et s'y établir.

Les lieux d'émigration sont le Chili et le Pérou voisins, les villes de La Paz et de Santa Cruz ainsi que les régions plus basses des Yungas et de l'Alto Béni. Nous n'avons malheureusement pas pu quantifier ces migrations généralement temporaires.

5.1.542. TD?AJARA Voir tableau no 11.

La très grande majorité de la population (96 96) qui a passé la visite médicale et dont on conna(rt le lieu de naissance, a vu le jour dans la com- munauté de Tipajara. Le reste est également né dans le département de Cocha- bamba ou dans la province Oropeza (département de Chuquisaca), limitrophe de la province Campero (département de Cochabamba) où se trouve Tipajara.

Les réponses concernant le "lieu de provenance" (résidence précédente permanente) sont identiques, à l'exception de celle d'une femme de 38 ans, née dans la communa uté, qui a ensuite résidé dans la province Jordan du dé- partement de Coohabamba, avant de revenir à Tipajara.

Le temps de résidence à Tipajsra (voir tableau no 12) des personnes dgées de quinze ans ou plus montre un enracinement ancien dans la COIIIIIIUT~~ZU- té. Seuls 4 9/ d'entre elles y séjournent depuis moins de quinze a~. 54

Tableau nP 10. Temps de résidence à BAMBURUTA des personnes âgées d'au moins quinze ans

._. . . 1

Tableau nQ 11 . Lieu de naissance des rkiidents de TIPAJARA Nxkre de personnes r&es dans le lieu indzigG

t Age -auté Province Province Province Province Province Lieu cl- TIPAJm CAME'ERO, CARRASCO ORL>PEZA EiBEiAN ARCE CERCAD3 non Totaux (ans) (P.c=sa nais k83 de la @~IL-) b33k.w) (d+ix.0d=bmW kW.--) @cisé [email protected]: axmwnautide Tipajara

0 - 14 55 55

M 15 - 59 52 1 1 2 1 1 58

60 etpkxi 5 5

0 - 14 66 1 67

F 15 - 59 58 1 2 2 2 65

60 &N 1 1 2

T 237 1 1 sj 1 c.' 5 3 4 252 Tableau nQ 12 . Temps de rkddence à ?mviJAIRA des personnes âgf5es d'au mdns quinze ans

bJa&re dDAnncZes de résidence

sexe 5 - 14 15 et plu Totaux =JWS Nb % Nb iIEOMU

3 5 58 93,5 1

F .1 b,5 65 98,5 1

T ! 3 2 123 96 57

Dans l'enquête socio-&onomique, les seules réponses concernant le lieu de provenance sont celles de trois personnes âgées venant de la province Es- teban Arce (département de Cochabamba) et établies à Capirenda depuis très longtemps.

Les réponses concernant l'émigration sont plus explicites : voir tableau no 13. 16 % des résidents à Tipajara partent temporairement vers d'autres ' lieux. Cette proportion dépasse le cinquième @2 %) des femmes de 15 à 59 s.-ns et le tiers (36 %) des hommes de la même classe d'8ge.

Le lieu de migration le plus courant est la province du Cbparé (dépar- tement de Cochabemba) : plus des trois quarts des cas (76 %). Les 5tutres lieux sont la province de Miaque, la province de Campero, celle de Cercado, toutes du département de Cochabamba ou celle de Nor Cinti du département de Chuquisaca.

La durée de migration (voir tableau no 14) varie de quelques jours à plusieurs années. En dehors du Chape&, ces temps sont uniformément répar- tis. Mais dans cette province, 60 % des migrants n'y restent que moins de trois mois : c'est en général pour le foulage des feuilles de coca, travail illégal, pénible et dangereux, mais très bien rémunéré. En une nuit, un hom- me obtient plus que ne gagne en un mois un ouvrier agricole. C'est la pre- mière étape dans la fabrication de la cocaPne.

Ainsi, nous avons affaire à une population trés enracinée dans sa com- munauté, n'ayant pas résidé de façon permanente ailleurs, mais pratiquant des migrations temporaires. Ces dernières concernent plus du cinquième des femmes adultes et plus du tiers des hommes adultes. Elles ont pour but es- sentiellement le Chaparé pour une durée de quelques semaines ou mois.

5.1.5.3. CAPIREXDA

Les chiffres suivants concernent, sauf indication contraire, la popula- tion qui a subi une visite médicale (voir tableau no 15).

Tous les jeunes de moins de quinze ans ont vu le jour ditns la province de Gran Chaco (département de Tarija). Parmi eux, 70 % sont même nés dans le canton de Capirenda Norte. Les vieux d'au moins soixante ans naquirent pour la plupart (83 %) dans la province Luis Calvo (département de Chuquisa- ca,qui est le territoire du Chaco jouxtant au nord le canton de Capirenda Norte. Le reste vit la lumière dans ce dernier ca.nton.

.. _ . . ._. _. . -- .- - Tableau nQ 13. Lieux de migration des r&idents de TIPAJARA Nombre de personnes

- PROVINCES BE MIGRATION POPULATION Age 1 Province Province Province Province mn Totale CHAPARE CAM!?ERQ CERCAW NORCIIWI @F-= dépt. CkcWmkn] Jopt* -1 w. -) fw*- *-ante

0 - 14 1 1 42 43

M 5 - 59 15 2' 19 34 53

10 etpb 10 10

0 - 14 39 39 -

.5 - 59 9 1 13 47 60

#O etpU 7 7

T 25 a 1 2 33 179 212 Tableau nQ 14. Dur& de migration des résidents de TIPAJARA Ncnbre et pourcentage des migrants

de AU CHAP- DANSUNE AUTRE PROVINCE migration bmis) Nb % Nb %

o- 2 15 60 2 25

3- 5 4 16 2 25

6 - 11 2 25

12 et plus 6 24 2 25

Totaux 25 100 8 100 , I

.-,

. . . ., ..I - .__ -_ Tableau ,nP 15. Lieu de naissance des résidents de CAPIRENDA Nombre de personnes nkes dans le lieu indiqué

CAPIFGNDANORTE LUIS CALVO 61

Les adultes (15 à 59 ans) naquirent pour 82 '% d'entre eux dans la pro- vince du Gran Chaco (département de Tarija) ou dans la province Luis Cca.1~0 (département de Chuquisaca) qui est la. partie du Chaco située juste au nord de Capirenda Nor-te,comme nous l'&vons déjà signale. Seuls deux hommes sont nés dans la province Cordillera du département de Santa Cruz et une femme dans la province Mendez du département de Tkrija.

Dans l'ensemble, il s'agit d'une population native de la rigion.

Les réponses à la question "lieu de provenancef', c'est-à-dire résiden- ce précédente permanente, donnent des résultats identiques, i l'exception d'un jeune homme de 21 ans, né dans la province Cordillen du département de Sünta.&us, qui, avant de se fixer à Capirenda, a séjourné &s un autre canton de la même province du Gran Chzco.

Pour les adultes (quinze ans et plus) le temps de résidence (tableau no 16) est d'au moins quinze ans pour 80 % des hommes et 62 Y/0des femmes. Cependant, 31 % des femmes résident à Capirez& depuis 5 à 14 ans, alors que pour les hommes le pourcentage correspondant n'est que de 10 76.

Les résultats obtenus lors de l'enquête socio-économique - qui con- cerne un échantillon un peu plus grand - confirment les conclusions précé- dentes et même les accentuent quant au lieu de provenance (tableau no 17). Tous les hommes et 87 76 des femmes déclarent être ou venir de la provinoe du Gran Chaco (département de Tarija). Et 72 % des personnes se disant de la province du Gran Chaco sont du canton de Capirenda Norte. Si l'on ajoute ceux qui viennent de la province limitrophe Luis Calvo (dép&rtement de Chu- quisaca), il ne reste qu'une femme originaire de la province Cercado où se trouve la ville de Tarija.

71 % de ceux qui ont au moins quinze ans et qui ne sont pas originaires du canton Capirenda Norte y resident depuis au moins neuf ans (tableau no 18).

5.1.5.4. SiiN'JX PJTA

Pour cette communauté, enquêtée la première, nous n'avons malheureusement pas releva systématiquement les renseignements ooncera;int les lieux de nais- sance, de résidence antérieure et de migration.

Cette communauté paysanne relativement jeune, fondée en 1940 par des Ignaciens (Moxo ), est restée ouverte aux familles désirant s'y établir, d'où Tableau nQ 16. Temps de résidence à CAPIRENDA des personnes &Ses d'au moins quinze ans

f%mbre d' de résidence Totaux 15 et. plus Nb % m %

1 10 a a(6 10 100

a 61,% t 83 -l-16 69‘5 Tableau nQ 17 . Lieu de provenance des rksidents de CAPIRENDA kmbre de personnes d&larant provenir du lieu indiqtk

Canton Province Province ?rovince XPIRENDANCRI‘E GRAN CHACO, LUIS CALVO ci!Rcm Age Totaux sexe [prov.GranChaca naiskms(ilcmkm (d~pt.Chuqukxa &pt. Taxija) (ans) Ept. Tarija) fie C@m Norte

0 - 14 8 4 12

M 15 - 59 19 5 24

60 et plus 2 2

0 - 14 6 7 13

F 15 - 59 16 4 1 1 22

60 et plus 1 3 4

T 52 20 4 1 77 Tableau nQ 18. Temps de rkàidence à CAPIRENDA pour ceux qui ne

sont pas au canton CAPIRFNDA KBTE (ncdxe de personnes) la grande diversité ethnique : groupes d'origine amazonienne (de la région de San Ignacio de Moxos, de Trinidad, de Reyes, Movima, Yuracari) ou même quechua .

Si certaines familles partent à la ville , surtout i San Igwcio de MO- xos, d'utres, salariées en ville ou dans de gxandes propriét&, devant la fonte du pouvoir d'achat de leus salaires due à l'inflation extrêmement forte, sont venues s'établir à Santa Rita où elles ont reçu de là terre (en- viron 50 hectares à défricher). 66

5.2, Données anthrouométrisues, état de santé et de nutrition

5.2.1. ----m-----w-----Taille des adultes lors de l'enquête w--eet deguis--mm le début-e-e- de la &+u&.&qge

Tous les pays ayant eu une amélioration de leurs conditions socio-écono- miques, de santé, d'environnement et surtout d'&limen'cation ont vu lia taille moyenne de leurs adultes augmenter. C'est le cas du Japon, spécialement apAs la seconde guerre mondiale, peuple réputé petit, fl en est de mEme des Scan- dinaves considérés comme grands ou des Français qui passaient pour être de taille moyenne. Pour ces derniers, les deux guerres mondiales ont entraîné une diminution de la taille moyenne, principalement à cause des mauvaises conditions nutritionnelles ayant eu des répercussions sur la croissance des enfants et des adolescents de cette époque (graphique no 5). Ces diminutions n'existent pas dans la courbe d'évolution de la taille des Suédois qui sont restés neutres pendant les deux conflits.

Pour la Bolivie, nous disposons de données remontant presque au début de la République (1825) : d'abord celles d'un savant français, dlcide Dessa- lines d'orbigny, dont les mesures anthropométriques datent de 1829-1833, puis celles d'un Anglais, David Forbes (relevés de 1860-1862), et encore celles d'une mission scientifique française avec le Docteur Arthur Chervin, dont les mesures sont de 1903 environ, puis celles d'un Belge, Georges Rouma, qui fut Directeur Général de 1'ELnseignement Public en Bolivie (résultats de lYll), celles d'un médeoin bolivien, qui fut Directeur de lsI.N..4.N.9 le Docteur Giovanni Daza (données de 1984 et 1987) et enfin nos propres mensura- tions (1985-1986).

5,2.1.1. iiymara

Voir tableau no 19 et graphique no 6.

La taille moyenne des 33 hommes adultes (de vingt ans et plus) de la communauté ayman de Bsmburuta est de 1594 mm (écart-type 52 mm) en 1986. Cette taille moyenne est statistiquement identique, au risque de 5 $, à tou- tes les autres tailles moyennes signalées poti les hommes a~ymara depuis plus deœnt cinouante ans : 1600 mm au tout début de la République (1829-1833), 1589 mm (1860-1861), 160lmm au début du siècle (vers 1903) et 1579 mm un peu. plus tard (19119.

La taille moyenne des 51 femmes adultes (de vingt ans et plus) de la communauté aymara de Bamburuta est de 1493 mm (écart-type 44 mm) en 1986. Qq.;J~que no 5. zvolution de la taille des conscrits erz ~22ace et en Suède Source : chifkes titis par Earie-Claude CIFüXU, ig64

Taille em

177

176

175 -

174.

173

172

171

170

169

169

167

166 -

165 I I , 1 I I I 1 1990 1990 1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 ‘mnb

- . ,. . - .- _ . Tableau nQ 19. Evolution de la taille moyenne des adultss AYMARA

-___------______-----_------~--

aille moyennc Ecart-type Source meiSU:atiZns [ Sexe 1 d'inZvidus 1 (!ZZ) mm mm w---w---___

adultes 1600 Alcide d’OREIGNY, 1639, L’homme américain, t.1, p.90 >I _ II 1460 A-m-- -me------m--e ------1860-l 661 20-45 15t39* Oauid FORBES, 1670

1662 F 1 19 1416X

----w--w ------s--e---__ m--e------_----_--I--__-_I vers 1903 M 104 20-55 1601 52* Arthur CHEAVIN, 1907, Anthropologie boliuienne, t. 2 Anthropométrie, p. 355 1 i II 1 F i 7 470 40*

-~ïgi-l+-~--j-----sa---- .e------_-_ .----w---w I------____--_---______1579* 44x Georges ROUMA, 1913

XXX

---e-e------__ .A------< --e-e----__ ------_----_-_---_------1984 F 266 15-49 a 494 5B Giouanni DAZA, UNICEF, 1995 (Altiplano rural) t t ----I_-_< ------, ------__- ----em-- 15-49 1481 50 Giovanni OAZA, 1997 (Prowincia Inquisivi, Total) ,-----_-_, ----e-e_------_ ------_------_------~-- 20 et plu a 594* 52% Joseph LAURE et al,INAN-ORSTOM Communauté de ElAM9URUTA

1493* 44*

* Calculs faits par nous-memes a partir des donnees individuelles. ** “Toutes les mesures indiquées sont celles que nous avons prises dans chaque nation, sur un plus ou moins grand nombre d’individus”. (note 2, p.99, t-1, L’homme americain, Alcide d'orbigny, 1839). 0*x 25 Aymara de la Finca de PILLAPI, Canton TTAHUANACU, Prouince de PNGAUL, Département de LA PAZ, altitude environ 3800 m et 25 Aymara de 1'Hacienda de SANTA ROSA, Province NOR-YUNGAS, Département LA PAZ, altitude d’environ 1600 m. Gre.vMoue no 6. Données sur 1’ Ovolut3,on de la taille cles achdtes

160

136

IEa

146 a CHACO

e---e a??4

V 134 QUECHUA

e AYMARA

140 I I 8 I I L 3 , I , , > 1860 mo 1920 l9iO 1960 années

- . . . . - - Cette taille moyenne est ststistiauement identicue, 5u risque de j FA, à la taille moyenne des V femmes nesur~es vers 1903 paï 2:+Z~YIT? : 147s mm (icart- type 40 mm) ainsi qu'à la taille moyenne des 286 femmes de lj à 49 sns (1454 mm, écart-type 58 1~9) de lt!'-i,tiqlano zzal't m;slpées e;1 1984 p-1 l'& quiae de Giovanni ûaaa et î. la taille moyenne de 700 femmes (15-49 ans) me- ruées paï ce &me médecin darAs la province -aquisj.vi (total .&s goupes) 61~ département de La Paz en l.567 (14% mm, icart-type j0 mm). Dis elle n'est pas statistiquement identique 2 celle de 1460 mm (nombre de mesures inconnu) donnée par d~OZiEIGX (lS29-lôjj), ni à la taille de l'unique femme de 19 ans relevée par xlOTi33ES en 1662, a savoir 4 pieds 9 pouces ou 1416 mm.

j.2.1.2. Wchua Yoir tableau no 20 et graphique nc 5.

La taille moyenne des j0 hommes adultes (de vingt as et plus) de la communauté qukhua de iipajara est de 1605 mm (acart-type 7j mm) en 1936. Cette taille moyenne est statistiquement identioue, au risque de j '$2, a toutes

les autres tailles mo-70., nnes siznalees pour les hommes ouechua deouis plus d'un sibcle et demi : 1600 mm* en 1829-1639, 1605 mm vers 1/03 et ljj26,j en 1911.

La taiile movenne des 52 femmes adultes (de vingt ans et ~1~s) de la COI~- nauti qu&hua de Tipajara est de 14% mm (écart-type 76 mm) en i/Sé. !Cette tailie moyenne n'est pas statistiquement identique, au risque de j /1, à la taille mom-

ne plus faiole (1460 &) donaie par d~QZlDZ.XI (lS29-lSjj;, ni à la taille moyen- ne plus élevée des E? femmes (lj@,j mm) mesurées par l' SOIE les 346 femmes de 15 à 49 ans du groupe Talle rural'?.

La taille moyenne des adultes Abtsb et cljZ.XïJA n'a pas varie depuis plus d'un sikle et demi. Elle est restée identique dans les deux gro~u~es, à savoir 159-160 cm pour les hommes et 148-149 cm pour les femmes.

5.2.1.3. S&i : rkxaeau mosène Voir graphique no 6.

La taille moyenne des 25 hommes adultes (de vingt ans et plus) de la communauté amazonienne de Santa Zita est de 1647 mm (écart-type 66 mm) en 1985. Cette commundut est surtout d'origine ii:OXZXZ : 310X0 (Ign&oiens, Tri- nitairesj avec quelques KOVIX+i. Sgy ajoutent quelques a-utres origines ama-

* IfLe grand nombre de mesures que nous avons prises.-." (A. dTOFBIGî~T, L'homme emeïicati, a.~., p. 265). Tableau np 2D. Eunlution de la taille moyenne des adultes QUECHUA

---

Date des Sexe aille moyenne Ecart-type Source snsurations d’indiuidus. mm

v-----e .------. c______-_------_L_c e---e

1829-1833 M Alcide d’ORBIGNY, 1839, L’homme américain, t.1, p-90 11 - II F d----M- -b---u- ---- .-e---e-.

vers 1903 fi 47x Arthur CHERVIN, 1907 Anthropologie bolivienne, t.2, II F 35* Anthropometrie, p. 399 ---PS -m-e ------a ------. .----e-w<

1911 M 25-30 1586‘5 53x Georges ROU@A, 1913

------. .A------

1984 F 346 15-49 1494 62 Giouanni DAZA, UNICEf, 1985 (Ualle rural) I 1 ------e----m ------_------

t t 1986 M 20 et plu 1603~ 73x Joseph LAURE et al,INAN-ORSTOM Communautc? de TIPAJARA ,I F 52 76x

-s--m

Y Calculs faits par nous-mêmes à partir des données Individuelles. YY "sur un plus ou moins grand nombre d'individus' (Alcide d'orbigny, 1839) wuu Hacienda de POTOLO - Département CHUQUISACA, environ 2700 m d'altitude : "25 Duitchouas de race pure de 25 à 30 ans”. ?- Finca de ANFAYA, Canton YOTALA, Pr'ovince'CÉRCADO, O&artement CHUDUISACA, environ 3000 m d'altitud,e "25 Quitchouas de race pure de 25 à 30 ans” (Georges ROUNA, 1913). 72 aoniennes et de très IrLres apports européens.

La+.,aille moyenne des 37 femmes adultes (de 'vingt a13 et plus) de Santa Xitj est de 1525 mm (écart-type 37 mm) en 1965.

Ces taille3 moyennes no sont pas statistiquement identiques, CLUXrisques de 5 % et de 1 9/0, respectivement aux taille* a moyennes du rameau MOXENEsign+ lées par d'ORBlGZE (PJ hombre emericano, 19479 p* 77), à savoir 1,6704 ut pour les hommes et 1,5614mpour les femmes (1829-1833).

Le rameau MOXD5Z retenu par d~OR3IGNY comprend les %%tion3" suivantes : MOXO, Chapacura, Itonsma, Canichana, MOVIMA, Cayuvava, Pacaguara, Itenes.

Ainsi, depuis le début de la Republique (1825), la taille moyenne des adultes en AMAZONIEaurait diminué de 2,j cm pour les hommes et de 3,6 cm Rouir les. femmes.

5.2.1.4. Chaoo

La taille moyenne de3 rdultes (de vingt ans et plus) de Capirenda est ' de 1674 mm (écart-type.46 mm>pour les 10 hommes et de 1543 mm (écart-type 65 mm) pour les 11 Ïemmes (graphique no 61, Comme pratiquement toutes ces personnes sont de la,.m&ne famille, il n'est pas possible de comparer leurs tailles moyennes avec celles trouvées par les auteurs antérieurs.

Il est possible de conclure, pour les communaut& paysannes pour les- quelles nous avons des données et des référenoes dans le passé, ce qui suit.

& milieu rural, la taille moyenne de3 adultes, hommee et femmes, n'a pas varié depuis plus de cent cinquante ans chez les ADlA&& et QUEEIUA ou a diminué an AMAZOWZ.

Nous pouvons très probablement affirmer que leurs conditions socio-éco- nomiques, d'environnement, de sante, mais surtout d'alimentation n'ont éga- lement pas connu d'amélioration ou se sont dégradées, depuis le début de la

5,%,1.5. Vaxiation de la taille des adulte3 des dernières généra- tions

L' évolution de la taille moyenne des adultes sur une longue pdriode, plus d’un siècle et demi, aya,nt ahsi ét4 caractérisée, qu’en est-il des der- nières génrirations ? 73

Comme il est possible de le constater dans le tableau no 21, il n'y a pas de tendance nette de variation de 10 taille à Damburuta (région a.ymara).

Il y cturait un tassement de 13 taille de la gkération la plus jeune (20-39 ans) par rapport aux précédentes (40-59 as, 60 zns et plus) à Tipdjd- ra (zone quéchua) ce qui serait signe, si ce phénomène se confirmait, d'une dégradation des conditions de vie, en particulier d'alimentation, .U cours des dernières décennies.

Dans le Chaco et l'Amazonie, il y aurait un phénomène inverse, à savoir une &u@nentdtion de la taille moyenne au cours des trois dernières genérations d'adultes.

A Capirenda, cet accroissement de la taille serait imporknt (j,2 cm pour les hommes et j,9 cm pour les femmes entre la généxation des 20-39 as et celle des 40-59 ans). Hais ces derniers resultats doivent être considérés avec prudence, vu le nombre réduit de données et la composition particulière de cette population.

A Santa Rita, une récupération d'une partie de la perte de taille, cons- tatée en un siècle et demi, semble se dessiner au cours des trois dernières générations d'adultes (plus 2,5 cm pour les hommes et la même chose pour les femmes pour la génération des 20-j9 ans comparée à celle des 40-59 ans). Si cette évolution se confirmaitdans l'orient bolivien, elle serAt une ::indicti- tion certaine d'une amélioration des conditions de vie, d'alimentation en particulier, au cours du vingtième siècle , après une probable àégradation &u cours du siècle précédent, en Amazonie du moins (pas de réfkence pour le chaco).

Le tassement de la taille des adultes lié au vieillissement, qui n'est pas déduit des résultats mesurés, amplifierait l'accroissement de taille moyenne constaté entre les trois dernières générations d'adultes à Capirenda et à Santa Rita si nous avions comparé la génération des 20-39 dns à celle des 60 AS et plus.

5.2.2. Poids-e--e---- des adultes

Le tableau no 22 présente les poids moyens des adultes par communauté, sexe et classe d'dges. Vu le petit nombre d'individus, nous n'avons retenu que trois classes : 20 à j9 ans, 40 à 59 ans, 60 ans ou plus. Aucune tendan- ce générale de l'évolution du poids en fonction de l'dge ne peut être mise en ividence. Les poids moyens des adultes ayant au moins vingt ans sont les suivants . 74

Tableau Na 21. . Taille des adultes par communauté, sexe et classe d'ages

M = sexe Masculin F = sexe F?minin t = aaysnne des tailles (mm), s = Ecart-type (mm), n = nombre de cas

------Classes d'%ges Sexe BAMSURUTA TIPAJARA SANTA RITA (ans) w------t t 1607 1602 1708 16.57 N S 65 71 32 48 n 14 27 4 16 20-39 ------a------w------

t t t 1491 1474 1568 1535 F S 40 69 86 31 n 24 3s 5 18 ------t t 1579 1632 N S 43 79 30 97 n 12 20 l 3 8 40-59 ------99--o------t t t 1499 1517 t529 ts10 F 3 47 82 2 46 rl 19 17 3 a ------e--P t t t 1593 LS14 Lh2a Lb20 N S 34 89 3a 0 n 7 3 3 1 I 3 et plus ------l------t 1484 1513 1502 F S 50 41 fa n 8 3 3

---w-e-^- --p_---o------oo-P--_------SP------. , t t 1574 1603 1674 1647 M S 52 73 46 66 n 33 50 10 2s Total --_------w------

t t t 1493 1488 1525 F S 44 76 37 n 51 52 29 . ------75

Tableau No 22 . Poids des adultes par communauté, sexe et classe d'âges

M = 52x0 ilasculin F = sexe Fbminin (femmes enceintes exclues) P = moyenne des poids (g), s = écart-type Cg), n = nombre de cas

-- l CAP'REXOA. SANTA RITFI

------. ------

P 57 407 54 759 72 a75 b0 375 M 5 4 955 b 102 4 b44 3 a72 n 14 27 4 lb 20-39 _------______^__ ------

P 48 865 49 a45 53 940 56 bas F 5 5 033 h 214 h a84 7 lb9 n 23 29 5 Lb ------^-^ t t t P 54 a92 53 a50 77 333 57 188 il S 4 735 h 590 7 b3a b 227 n 12 20 3 a ^------^------_------

40-59 P 49 632 48 688 70 000 57 625 24 744 9 3b5 (i ; 1 y21 1 y : 1 3 a

------s------

P 55 143 SS 333 52 333 64 000 M 5 4 190 7 234 2 363 0 n 7 3 3 1 0 et élus-----_----- ______-_____~______------

P 43 as0 b4 a33 48 333 F S 4 933 19 a58 6_b5a 3 3

------J------:-./ ------8 ----- 1------1 ^w------.

P 56 012 54 430 ba 550' 59 500 Il S 4 740 h 285 12 167 b 000 n 33 50 10 2s Total ______^___ ------

P 48 334 49 433 bl 291 . 56 037 F S 5 451 6 I 5.8 16 547 a 019 n 50 45 11 27 -______c______J --^------1 ----i-----..-m ------e-e--, -‘e ------

. 76

Pour les hommes, ils diminuent dans l'ordre suivant : 68,6 kg à Capiren- da avec de grandes variations individuelles , comme l'indique l'écart-type de 12,2 kg, 59,5 kg à Santa Rita (écart-type 6,O kg), 56,O kg à Bamburuta (écart- type 4,7 kg) et 54,4 'kg à Tipajara (éc.~rt-type 6,3 kg).

Pour les femmes non enceintes, l'ordre n'est change que pour les deux dernières communautés : 61,3 kg à Capirenda avec de grandes variations indi- viduelles (écart-type Id,5 kg), 56,O kg à Santa Rita (écart-type S,O kd, 4gp4 kg à Tipajara (écart-type 6,2 kg)et 4&4 kg à Eamburuta (écart-type 5$5 kg).

Il fdut signaler que ces poids moyens sont stiement surestimés, tout spécialement sur les Hauts-Tlateaux où l'on porte de nombreux vêtements en raison de la rudesse du climat. Les précautions prises lors des pesées, SOU- liers atés, fardeaux déchargés, habits épais du genre manteau ou "poncho" enlevés, bébés confiés à une autre personne , ont diminué cette surestimation, sans la supprimer. Par contre, toutes les pesées ont été faites en période de "pénurieJ (voir les calendriers de dispoxibilités alimentaires).

Il est important de remarquer les grandes différences entre les moyennes de poids dans les différentes communautés : 14,l kg entre les extrêmes pour les hommes (soit 26 %) et 12,g kg pour les femmes non enceintes (soit 27 %>. Ceci est a prendre en compte lors de tout calcul de besoins nutritionnels. Dans un pays aussi varié que la Bolivie, l'utilisation d'un poids moyen na- tional pour de tels calculs n'a strictement aucun sens, s&f si elle concer- ne l'ensemble de la population de la République.

L'utilisation de l'indice de Quetelet (IQ) permet d'avoir une idée de l'état nutritionnel des populations adultes lors de l'enquête, Cet indice est le poids (en g) divise par le carré de la taille (en cm). Une dchelle établie à, partir de la valeur de cet indice permet d'attribuer à chaque per- sonne un qualificatif allant de "très maigre" à 'fobèse" (tableau no 23 et graphique no 7).

d Tipajara, Capirenda et Santa Rita, le pourcentage de la population masculine "très maigre" ou 9aaigre1f est toujours nettement supérieur aux pourcentages correspondant à la population féminine non enceinte. De même9 le pourcentage de la population féminine non enceinte "moyenne", "corpulente" ou 'Pobèsetl est nettement supérieur aux pourcentages correspondant à la popu- lation masculines avec l'exception des "corpulents" de Capirenda. A. Bamburu- t+ s'observent des phénomènes exactement inverses.

Le pourcentage de la population totale (hommes et femmes non enceintes) de poids "moyen" varie comme suit : 43 4'0 à Capirenda (29 % de "maigres" et 29 % également de "corpulents'* ou lVobèses'l), 46 $J à Tipajara (46 9/0 de %aigresl'

. ._, _. ; :.- - . ..A. ,, 77

Tableau No 23 . Indice de Quetelet II01 par cnmaunaut8, sexe et classe d’aqes poiaserlg IQ = (taille en ad M = sexe Hasculin (taille en cm) F = sexe Féminin (femmes enceintes exclues1 T = sexes masculin et fbminin (femmes enceintes exclues)

Nombre de personnes et pourcentage du total de la classe d'aqes du sexe considdré -_------.- .------_------_------Indice de Queteiet T TOTRL ’ Classe moins de 1,8 0 1,80 b 2,14 2,15 a 2,Sl 2.57 a 3.05 zlus de 3,05 d’2qes CLlMMUNAUTE Sexe TRES MAIGRE ilAIGRE NOYEN b I COR ILEtiT OBESE ldflS) Nb 7. Nb ) % Nb % Nb ) %

- . . . ---. .--. m--e-. -_ .--e-e ------. .-----A-----. 1 BAREURUTA il - - S SS,7 8 S7,I t 7,l I F 1 493 7 30,4 15 1 65,2 -

m-__------. .------me. .-.. --m-e --. .-----e.e----. .----- ,--e-e -... *------e< .------6 TIPAJARA il - - lb 59,3 10 37,0 1 387 27 100 ; F 1 3,4 b 20,7 17 5G,6 S 17,2 29 100 i i i 20-39 ------. I-w---- -s--e. --.. -m-e .--. m--v-. .-. .-----_ -e--m. .------. __. .------w--. CAPIRENOA M 1 3 ?S,O 1 2s,o t 4

F 2 40,o 3 bO,O S 100 I

------. .------w -mm ---. .-.., m---w. m*. .-----..---w-. .--e-e I----- w... .----a .---me, .--- -1 .---w-w I _ - SANTA RITA H a 50,o 7 43,8 1 692 lb :001 F i 2 12,s 11 ta,8 2 12,s 1 b,3 lb

------3------e ---e------.w-. mm. -_-- .-... .----. .w- ,---..------. ,e---- e---m. -... .-----..-----. .-e-< .----- EAMEURUtA n h 50,o b SO,0 12 -1 100 F a 42,1 10 52,h 1 5,3 f9 100 1 ..-----..------. .------.----- mm- -w-. .m.., ---e-. --- .-----..-----. .---es .--e-s -._. ------. .--- m----e - TIPAJARA M 3 lS,O 7 35,o 10 SO,0 20 100

F 1 613 a SO,0 b 37,s 1 693 lb ~ 100 40-59 -----sw------e-e-- -e--e. .-- -se. .-... .---m. ,-----..-----. *------m-s-. m..w .-,.-me w-----. .-me, -. ,----- 1 - - CAPIRENOA il 1 3313 2 bb, 7 3 100 F 2 bb,? - 1 33,3 3 100i I -q------a_-. n---e------. .- -. m--e-, --. .--- --..- --..-. .-a--- ,----- e... m------, .--- m---w-.* - - SANTA RITA H t 4 50,o 4 SO,0 ,: a 100: F 1 12,5 4 50,o 2 2s,o 1 12,s a 1OOj

s------. .-- .-- -... 1 --a- ,- . ..----. ---_-..----__ ,-_--- -e-e-. .-----,.-----. .--e. .--e-m. s 42,9 4 S7,l 7 100 7 87,5 I 12,s 8 100 i ! ------q-----e_------e----. .- - -w-s ,-..m .--Fe- .-- ---..-* ---w-- ---me. -----. .-w ,-----..------e-w TIPAJARA ii 2 bb,? 1 .33,3 3 100 (

i i - - F - i 0 et plus ------.-m------w----- .-... ---- -..m .--e-m .------m-w. -m--e- .------.,------m-m- - - CAPIRENDA II 5 1.oo 3 100 F 1 33,3 1 33,3 1 33,3 3 100

------a--- --m-e- .- _< ---- e.-m .--e-m ---m-v.------. --a--- . ..w --e-w --se------em ;ANTA RITA H 1 100 t 1 100 F 1 33,3 2 bb,? 3 100

.-----w------e------e .--< me-- -..e .--e-e .-a ------. ------.-- -m-m------m ---- -m-e- N - - 14 42,4 LB 54,s 1 390 t 33 100 ~AMGURUTA F 1 290 22 44,0 26 52,o 1 290 SO 100 T 1 1,7. 36 43,4 44 53,O 2 2,4 83 100 w------_------_ .- m--e -..m ,------..------a---. ------t-.------m------m-e- -v--e il 3 690 25 50,o 21 42,0 1 210 SO 100 TIPAJARA F 2 4,4 14 31,l 23 S1,l b 13,J 4s 100 T 5 313 39 41,l 44 46,J 7 7,4 9s 100 ilbta ------e----w ------.------.- .---em -----..---w-- ---me. __---_ ,..e ------m-s --m-v Il 3 30,o 4 40.0 3 30,o - _ 10 100 :APIRENOA F 3 27,3 S 45,s 1 q,1 2 18,2 11 100

T 1 b 20,b 9 42,9 4 19,o 2 9,s 21 100

.------_------a -----_ .- . m--e -em .--w-e ,------..------. ------..a------w-----m ------t

M 12 4a,o 12 48,O 1 410 - - 2s 100 ZANTA RITA F 4 14,a 17 b3,O 4 14,G 2 794 27 100 T lb 30,G 29 55,8 S 996 2 398 52 100

w------m------.--. t ------,---a- ,------m-e. ------

I ., . . . .- ._ - -hique na 7. Ihipartition des adultes seloa leur poids !Bî = tr&s maigre, MG = IutLigre, PiO = moyen, CO = corpulent, OB = où&~e

Bomburuia T~pajoro Cophnd0 Santa Rita 60 SI de la population MASCULIiJE 7 - -

1 I - 1 TM MG MO CO 08 TM MG MO CO 08 MO. CO 08 TM k 60 $ de la population FEPIIN~E (femmes enceintes exclues) -l -

40

20

0 ~ L -II Ib MO CO OB BM MG MO CO 108 TM MG CO OB 60 i de la population TOTALE (femmes enceintes exclues)

40 -

20 -

0 - rl - - TM MO CO OB TM MO CO 08 TM MG MO CO 08 TM MG MG CO 08 79

ou "très maigres" et 7 %.de "corpulents'fl, 53 % à Damburuta (45 % de "maigres" ou "très maigres" et 2 % seulement de "corpulents"), enfin 56 76 à Santa Hita (31 % de "maigres" et 13 % de "corpulents" ou "obèses").

Le taux de "maigres" ou "très maigres" est toujours très supérieur à celui des "corpulents" ou "obèses", s;rur' à Capirenda où ces pourcentages sont égaux (29 %). Les pourcentages de 45 % à Bamburuta et de 46 % à Tipajdra de "maigres" ou "très maigres" sont très élevés. C'est d'ailleurs dans ces com- munautés que les poids moyens sont les plus faibles.

Comme déjà signalé, les pesées ont involontairement toutes eu lieu en pleine "pénurie" alimentaire. Il serait intéressant de pouvoir comparer les poids moyens aux différentes périodes de l'aée : maximum de disponibilités alimentaires (Yabondance"), début de la "pénurie'l , minimum de disponibilités dlimentaires et début de 1"'abondance".

5.2.3. ------.m-Etat nutritionnel des ------enfants et des adolescents

5.2.3.1. Comparaison avec des nonnes internationales a

Suivant les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Saté (O.M.S.,. 1983) , nous avons utilisé les indicateurs anthropométriques poids/ taille (p/t) renseignant surtout sur l'état actuel, taille/age (t/A> concer- na& le passé nutritionnel (état chronique) et poids/dge (p/a) qui combine l'état actuel et le passé (situation mixte).

Comme tables de référence, nous avons adopté celles du "National Center for Health Statistics" (NCHS) des Etats-Unis d'Amérique préconisées parl'OMS, de préférence aux tables boliviennes, pour deux raisons principales. !3c effet, jusqu'à la préadolescence, les données nationales sont très proches de celles du NCHS qui ont l'avantage de porter sur un nombre de cas beaucoup plus grand. Ensuite, l'emploi de tables reconnues et utilisées internationalement permet d'éventuelles comparaisons entre les résultats obtenus dans différents pays. A titre indicatif, nous donnerons cependant plus loin le résultat des compa- raisons avec des références nationales (DA?X et al., 1980).

Toujours en suivant les recowdations de l'OMS, nous avons confronté les mesures anthropométriques relevées à celles du NCHS, en compcirant la diE- férence entre les deux et en l'exprimant en nombre d'écarts-tjrpes (ST) de la distribution de référence. Malheureusement, 1'OMS ne définit pas les états de malnutrition relatifs à cette méthode de calcul. Aussi, nous avons adopté pour les trois paramètres (p/t , t/a, p/a) les limites (seuils) simples sui-

...... _ - . .- _ -._. . - _. 80

vantes utilisées dans beaucoup de pays , en Bolivie en particulier, pour la différence entre les données expérimentales et celles de référence, exprimée en écarts-types {ET) de la distribution"de référence : plus de + 2BT : supérieure à la normale, entre - 2ET et + 2ET : normale, moins de - 2BT : inférieure à 1~. normale (malnutrition).

Par ailleurs, afin de pouvoir comparer BOS r&.ultats avec ceux de I'INAN de 1981 (L&U, 1981) > nous avons util,is@ Pd même césure pour les jeunes enfants à savoir "moins de cinq ans". L'INAN exclut cependant les moins de six mois, ce que nous ne faisons pas. Nous donnons également les résultats pour les enfants de "cinq ans à onze ans11 et pour le total de "zéro à onze ans”. Ce denier âge est en effet la limite supérieurs pour laquelle les tables inter- nationales peuvent être utilisées pour une population, sens risque de biais importants. Enfin, nous avons utilisé la classification établie à partir des travaux de WA'XZRLOW(WATEXT,OW et al..,~ 1977) pour apprécier l'état nutritionr'Ie1.

Taille en fonction de l'@e

Cet indicateur nous renseigue sur le passé nutritionnel des enfants (tableau no 24).

Dans les quatre communautés, le pourcentage de "hautes" tailles par rap- port à l'gge est faible : 0 à 17 s suivant les tranches d'zges. Ce taux est plus élevé chez les jeunes enfants que chez les autres.

Le pourcentage de tailles "normales" varie d'un peu plus du quart de bst, population des enfants de moins de douze ans à Tipajara (26 %> et à Bamburuta (29 9'0) aux trois quarts à Capirenda (75 '$)0 1% est d'un. peu plus de la moitié à Santa Rita (53 96).

Le taux de tailles "basses" et "très basses" DOUI’ l'ane es-e 19 y* dia enfants à Capirenda, 46 % à Santa Rita, 69 % à Bamburuta et de 72 C/i>à TiDdj&a.

Le risque élevé de malnutrition chronique (différence de t4lles comprise entre - 2ET et - JET de la référence) est prédominant à Capirenda et à Sa-ta Rita7 alors que c'est la malnutrition chronique sévère (différence de tailles inférieure à - JET de ;a référence) qui est nettement prépondérante à Bamburuta et à Tipajara.

Sauf à Santa Rita, le pourcentage de tailles inférieures à la "normale" est toujours beaucoup plus élevé chez les jeunes enfants que chez les plus Ggés.

._ ,. -, . .- I’ -.‘- 31

Tableau no 24. Taille en fonction de I'âge des enfants de mains de douze ans (pas54 nutritionnel)

Pourcentage (Nombre de cas)

------em -f- _-- .----- COMMUNAUTE TAILLE cl asses d'âges HAUTE NORMRLE Saus- SASSE TRES EASSE sous- TOTAL (ans) Ir Irx total tlrt antt total ------e------we ----e-e ------m e------_ .--e-v

BAMEURUTA

o-4 228 19,4 22,2 19,4 58,3 77,a 100 (1) (7) (8) (7) (211 (28) (36)

5-11 0 38,9 38,9 30,s 30,s bl,l 100 (0) (14) (14) (11) (11) (22) (3bj

O-il 1,4 29,2 30,b 25,o 44,4 b9,4 100 (1) (21) (22) (ta) (32) (50) (72) ------.-e--w------1-V-3- TIPAJARCI

o-4 4,b 7,O ll,b lb,3 72,l aa, 100 (2) (3) (5) (7) (31) (381 (43)

5-l 0 39,4 39,4 34,4 26,2 bO,b 100 (01 (24) (24) (21) (lb) (37) (61)

o-1 1 1,9 26,O 27,9 26,9 45,2 72,l 100 (2) (27) (29) (28) (47) (75) (104) ------.-w------w------..------,----- CAPIRENDA

o-4 Lb,7 50,o bb, 7 lb,7 lb, 7 33,3 JO0 (1) (3) (4) (1) (1) (2) (6)

5-l 1 0 90,o 90,o 10,o 0 10,o 100 (0) (9) (9) (1) (0) (1) (10)

O-il 632 75,0 ai,2 12,5 632 la,8 (1) (12) (13) (2) (1) (3) ------_- m------.e----- .--e------SANT4 RITA

o-4 3,2 58,i b1,3 25,B 12,9 3a,7 100 (1) (18) (19) (8) (4) 112) (31)

5-l 1 0 48,8 48,8 34,l 17,l 51,2 100 (0) (20) (20) (14) (7) (21) (411

o-11 134 52,a 54,2 30,5 15,3 45, a 100 (1) (38) (39) (22) (11) (33) (72) ------.------.e----- .------

t plus de +2 ET *X entre -2 ET et +2 ET b** entie mains de -2 ET et -3 ET (risque blevb de malnutrition chronique) tlrtl: mains de -3 ET (sev&re malnutrition chronique) sept enfants de moins de douze ans sur dix ont une taille irûérieure 0 Pa

Poids en fonction de la taille

Cet tidicateur nous renseigne sur l'état nutritionnel "actuel" (lors de l'enquête) des enfmts (tableau no 2.5). Contrairement à l'irsdicateur précé- dent (taille/âge), le rapport poids/taXLle.- est satisfaisant dans la trés gran- de majorité des US. A Capirenda, le taux de malnutrition itctuelle est nul ; A Tipajara, il est nul pour la malnutrition l'diguët' actuelle et atteint 2 76 des enfants de 5 à '11 ans pour le risque "élevé" de &l.nutrition, mais ne concerne aucun enÎant de moins de cinq dns.

A Santa Rita, la malnutrition &tuelle atteint 10 % des enfats de mohs de cinq ans - en réalité, ce sont des enfants de moins de' trois ans dont 19 '3s sont mal nourris - {deux tiers de risque "Blevé" de m3Jnutrition actuelle et un tiers de malnutrition rraiguëlf actuelle) et ne touche aucun enfant plus Agé.

A Bambuzuta, la malnutrition actuelle atteint une fillette de deux anst frappée de malnutrition "aiguëU, et n'affecte ducun 3utre enhnt.

Comme nous l'avons déjà signalé par ailleurs, les enquètes ont eu lieu, dans toutes les communautés, en pleine période de "pénurie" alimentaire du cycle annuel. Ce fait ne semble pas avoir influencé défl-Lvor&blement l'état nutritionnel "actuel" des enfants de Cdpirenda, de Tipajard et de %trhIruta. Mais il n'en est pas de même à Santa Rita où cette pénurie semble avoir af- fecté un enfant de moins de trois as sur cinq, et de façon sévhre,

Poids en fonction de l'&e

Cet indicateur est plus complexe à interpréter que les deux précédents (taiKte/8ge et poids/taille), car il combine les effets du passé nutritionnel et de la situation actuelle (voir tableau no 26).

Le risque d'obésité (poids élevé) n'atteint aucun enfmt de Wuuruta, de Santa Rita ni de Capirenda et 2 4s seulement des enfats de Tipajara,

Si la malnutrition (poids fdible ou très faible par npport à l'$ge) n'atteint ducun enfant de Capirenda , il n'en est pas de même dzns les autres .communautés. Le risque élevé de malnutrition (poids fstible) concerne 13 % des Tableau na 25. Poids en fonction de la taille des enfants de moins de douze ans (État rjutritionnel actuel)

Pourcentage (Nombre de cas) ------_---_------. COMflUNAUTE P 0 D s cl asses d'âges VORMAL sous- FAIBLE TRES FA!BL ,-F sous- tans) at totai ata azta total

^------. ------e--m ------. ------. -- ---e-w.

RAMBURUTA

o-4 30,o bh,7 9b,7 0 3,J 3,3 100 (9) (20) 129) (0) (1) il) (30)

fi-il 2,B 97,2 100 0 0 0 100 (1) (35) (36) (OI (0) (OI (Jt!)

o-11 15,l 03,3 98,s 0 135 1,s 100 (10) (55) (65) (0) (1) (1) (66)

------... m------,--e---e ------. ------m----wI ---4--. TIPAJARA

o-4 38,5 bl,S 100 0 0 0 100 (15) (24) 139) (0) (0) (0) (39)

5-l 1 530 93,3 98,f 197 0 157 100 (3) (56) (59) (1) (0) (1) (bol

o-11 lB,2 80,B 99,0 170 0 130 100 (18) (801 (981 (1) (0) (1) (99)

------s..- --..------m I--d--.... w------. ------w-- --eme-< ------. CAPIRENDCI

o-4 lb,7 B3,3 100 0 0 0 100 (11 (5) (6) (0) (0) (0) tb)

5-11 0 100 100 0 0 0 100 (0) (10) (10) (0) (0) (0) (:o)

o-11 b,2 93,7 100 0 0 0 100 (f) (15) (lb) (0) (0) (0) (16)

------em.. -a------WV a------,--e--w. ------w----. ------. SANTA RITA

o-4 0 90,3 90,3 6,s 3,2 977 100 (0) (28) (28) (2) (1) (3) (311

S-11 12,2 B7,8 100 0 0 0 100 (5) (36) (41) (0) (0) (0) (41)

O-l 1 b,9 sa,9 95,8 298 194 4,2 100 (5) (64) (69) (2) (1) (3) (72)

------. -..------e--m- t-----.------. ------a------. -- ,,,,A,.

)r plus de +2 ET tt entre -2 ET et +2 ET tt% entre moins de -2 ET et -3 ET (risque élevé de malnutrition actuelle) tttt moins de -3 ET (malnutrition aigue actuel e)

-. t D-0’ WO No Y0 l-0 O-0 ,-r 1: 1 i - t 8 p, if1 " I I r-t t l t 1 I 1 .-.t I I I s 8 - 1 t 1 l 1 I t t - 1-W -N -64 ‘ 1 .+t 32 , I 00- 00 00 640 w-v k-N W” -.. t Iç ..- 1 t ul 03 c l t E”N YC 0 t t t I 8

1 t - c. 1 b--c 00 l-L-4 t 00 00 00 U” - ..- -- -v -- N L N ln 43 1 MI> t 1 f t 1 -.. 1 t : ,t 03,- : 1 t m , L I I I I t 85

enfants à Santa Rita, 28 90 à Samburuta et 30 s à Tipajara. 4 ce risque, s'ajou- te la malnutrition sévère qui touche 1 % des enfhnts à Santa Rita, 4 /s à Ban- buruta et 9 % à Tipajara.

Ainsi la malnutrition affecte plus d'un tiers des enfats de moins de douze ans à Tipajara, presqu, p un tiers à lhmbuzut~, un 'huitième à Santa Bits. et aucun à Capirenda.

Etat nutritionnel selon la classification de GYiZIILOW

Cette classiîication établie à partir des propositions de WAlZRLOW (WATZlUM et al., 1974 et 1977) croise les deux indices taille/Lge et poids/ taille. Si pour un etiant, ces deux indices sont t'norma~L' ou supérieurs à la no-le, son état nutritionnel est considéré comme norx~l. Si l'indice taille/@ est normal (ou supérieur à 1~. noxmale), mais l'inàice poids/taille est faible (inférieur à la norme de référence moins deux écarts-types), l'itat de-cet enfant est une malnutrition actuelle &xS. Si c'est l'indice poids/ taille qui est normal (ou supérieur à la normale) et l'indice tailleLa= qui est faible (inférieur à la norme de référence moins deux écarts-tiypes), cet enfant sotifre de malnutrition chronique. Znfin, si ce sont les deux indices qui sont bas, il s'agit d'une malnutrition mixte, à savoir actuelle aighë et chronique (tableau no 27).

Le pourcentage d'enfants de moins de douze .ms dont l'état nutritionnel est normal (c'est-à-dire ne présentant auoun des types de malnutrition) est de 81 96 à Capirenda, 50 % à Santa Rita, 32 % à 3amburuta et seulement de 27 9/ à Tipajara. .-.--- - l.d-2 2.:~~.-~--m.*--.-".‘. _-- i_ --:..-~------;-;-'-.--.I-- -.., _ ----.=: -,.__,. -._ ._.a .--- >-.y-.

Bien que toutes les mesures aient été faites en période de "pénurie" alimentaire, le taux de malnutrition actuelle aiguë est relativement faïole

dans toutes les communautés : 0 % à Capirenda, 174 à Tipajara, 2 7s à Bamburutz. et 4 70 à Santa Rita.

Le pourcentage d'enfants atteints de malnutrition mixte (actuelle aiguë et chronique) est nul dans toutes les communautés.

Par contre, le taux de malnutrition chronique , indice d'une longue pério- de de mauvaises conditions alimentaires, sanitaires et d'hygiène, est partout élevé : 19 % à Capirenda, 46 72 à Santa Xi-ta, 67 76 à Eamburuta et 72 % à Tipajara.

Eh comparant nos résultats de 1985 ou 1986, concernant les enfants da moins de cinq ans, avec ceux de 1'lXAN de 1981, qui intéressent des enfants de six mois à moins de oi+q ans , nous constatons ce qui suit (tableau no 28). *

. 86

Tableau n* 27. Etat nutritionnel des enfants de moins de douze ans suivant la classification de Waterlorr

Pourcentage (Nombre de cas)

------.------d ------ETBT NUTR TIONNEL COMMUNAUTE NORMRL I MALNUTR 1 T 1 ON 1‘ Classes d'ages ACTUELLE CHRONIBUE MIXTE sous- TOTAL (ans) t AIGUE aiguë et total chronique

------^---.-. m---e------< .----e--e... ------BAMBURUTA

o-4 23,3 3,3 73,3 0 7637 I 100 (7) (1) (22) (0) (23) i (301

38,9 0 61,l 0 61,l 100 (14) (01 (22) (0) (22) (Jb)

31,a 1,s 66,7 0 68,2 100 (21) (1) (44) (0) (45) (66) ------.- .-..----< d-B------..------.------. ------._ .-me----- TIPPIJARA

o-4 12,a 0 a?,2 0 a7,2 100 (5) (0) (34) (0) (34) (39)

36,7 197 61,7 0 b3,3 100 (22) (1) (37) (0) (38) (601

24,3 190 71,7 0 72,7 100 (27) (11 (71) (0) (72) (99) ------.- .---e-e. ------.-----e---. -----m---.. ------CAPIRENDA

o-4 bb,7 0 33,3 0 33,J 100 (4) (0) (2) (0) (2) (6)

90,o 0 10,o 0 10,o 100 (9) (0) (1) (0) (1) (10)

ai,2 0 la,8 0 la,8 100 (13) (0) (3) (0) (3) (16) .---e-e. ------.-P---e---. ------.. .------SANTA RITCI

o-4 S1,b 9,7 38,7 0 48,4 100 (16) (3) (12) (0) (15) (31)

a-11 48,a 0 SI,2 0 Sl,Z 100 (20) (OI (21) (0) (21) (41)

o-11 SO,0 492 4s,a 0 SO,0 100 (3la.l (3) (33) (0) (36) (72) -..--p-e---p90----p- .OP---w< -_-w------ws-a-s-- .wO.m---O--. -pep-----m m------

t Indices paids/taille et taille/Sge egaux au supérieurs a la médiane de réfkrence moins deux bcarts-types 1% Indice taille/âge normal et indice poids/taille faible X%X Indice’ poids/taille normal et indice taille/Zge faible #%Xi Indices poids/taille et taille/Sge faibles (infbrieurs chaque fois A la mediane de réference moins deux écarts-types)

. _ Tableau na 28. Evolution de l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans suivant la classification de Waterlow

Source : INAN, 1981 et nos enquêtes de 1985 et 1986 Pourcentages

------.------. ------_------.-----a-- ETAT NUTRITIONNEL Zone écologique NORMAL -1 MALNUTRITION ?‘ ACTUELLE CHRONIQUE MIXTE sous- TOTAL COMMUNAUTE AIGUE aiguë et total chroniqua .----e-< ------se --e------.----a .---e--v-

Altiplano rural 43,7 030 56,3 090 56,3 :oo 1981

BAMEURUTA 23,3 3,3 73,3 090 7b,7 100 1986 ------.-es---. ------se --*------v------e-w .---m---w

Valle rural 52,5 1,o 4&, 1 0,3 47,4 100 1981

TIPAJARA 12,8 090 a7,2 0, 0 87,2 100 1986 ------.------. ------,------

Lianos rural b3,7 192 35,l 020 36,3 100 1991

SANTA RITA S1,6 997 38,7 090 4a,4 100 1985 ------.------. -.w------e-..----- ‘-----Y--

CAPIRENDA bb,7 OP0 33,3 090 33 , 3 100 1986 ,- .---*--. ------M----d------,------

Note. Les chiffres de l'INAN de 1981 concernent des enfants de six mois A m0ins’d.e cinq ans. Ceux de nos enquêtes de 1985 et 1986 inc!uent les enfants de moins de six mois. 88

Le taux d'enfats ne présentant aucun type de wlnutrition ~b fortement chuté entre 1981 et là date de nos enquêtes, passaÜt de 64 96 à 52 ,$ dms l'A- maaonie (L~~OS), de 44 cio à 23 $6 sur llAltiplao, et de 53 76 à 13 $i dans les Vcrllées. pour le Chaco, il est de 67 % en 1986, mais nous n'avons pïs de ré- Îérence pour 1981.

Si 1,~ m&nutrit.ion actuelle aigue semble avoir diSp;N &.ns les v&llaes, elle 3 Augmenté sur les H;Luts-llateaux (3 %) et surtout en Awaonie (lû $41). Ld malnutrition mixte (Quë et chronique) qui était pratiquement inexistate en 1981 nsapparaît dans ducune communïuté. a côté de cela, 1~. I?&lnUtritiOn chronique d du-enté dcins les trois zones écologiques : un peu en Am&onie, be;iucoup sur les &uts-Plateaux et kormément dans les V.3lides, p&sat de 46 % en 1981 à 87 % en 1986.

Lon rur4, lnenne : pas de Ulnutrition aigus ni mixte , mais presque neuf enfdts sur dix Atteints de mzblnutrition chronique due à des années de mauvaises conditions de nutri-

Les @?aves sécheresses et inondations des années 1982 et 1983 qui ont fortement fait diminuer les r&oltes , Ajoutées à 1~ crise skieuse qui frappe le pays et qui se prolonge, expliquent cette aggzdvation de l;t mAnutrition chronique. Mais, malheureusement, cette dernière semble bien être une cons- tante nationale A. la wnprtgne (C!h&0 excepté) depuis des décennies (pas d'auge mentdtion de 1~ taille moyenne des adultes entre les génér&tions), voire des siècles (stagnation de la taille moyenne des adultes du moins depuis le début de 1~. République), qui s'a -st encore aggravée ces dernières ;snées.

5*2.3.2, Comparaison avec des normes boliviennes

Les gr&phi.ques et tableau& qui suivent présentent les rektions taille/ Qe, poids/t&ille, poids/dge des jeunes de deux à dix-sept &s en utilisdlat les références boliviennes de Giovmi DUA et &rid Teresa REXNOSO (D,sri;A et dl., 1980, 0.0.) : courbes lissées r;Lvec centiles, des trois villes combinées de LLL PU, Cochabàmba et Sata Cruz. Ces courbes n'existent pds -Lvec les écarts-types, c'est lu, r;tison pour lAquelle nous employons les oentiles d3ns cette partie de l'étude. Pdr convention, nous utilisons les césures et quali- ficütifs stiwnts : CmELES CXLi.LDICAT~S plus du 95e : !PiGS SIJPEPJUXJR (très haut, très elevé) plus du 75e au 95e : SUPERIEUR (haut, élevé) entre 25e et 75e : NOF?M& moins du 25e au 5e : XNFmImR (bas, faible) moins du 5e : TRES TtIWEWR (très bas, très faible). Taille en fonction àe l'âge

' A tous les Ages et pour les deux 3exes, de deux à dix-sept ans, le3 tailles sont en g&kal inferieures aux normes nationales et ceci dans les quatre com- munautés (graphiques no 8 a 11 et tableau no 29). FIai3 il y a de grandes dif- férences entre les communautés.

Les tailles "normales" , %autesft et "très hautes" reprisentent 29 % àe la population des deux sexes à Capirenda et à Santa Ritr, 14 7; à Wburuta et seulement 11 % à Tipajara.

Par contre, les tailles "très basses" reprkentent 18 Té à Capirenti, 41'% à Santa Rita, 62 4s à Bamburuta et 65 $'o à Tipajara. Ces derniers chifîres confirment l'existence d'une malnutrition chronique sévère affectant une =m- de partie de la population de moins d,= dix-huit ans des communautés enquêtées.

Poids en fonction de la taille

Ces résultats (graphiques no 12 à 15 et tableau no 30) montrent un pour-- centage tr&s variable , pour les deux sexes et dans les quatre communautés, de jeunes de deux à dix-sept ans ayant un poids "très faible" (aiwes de ,, malnutrition actuelle aigu@) par rapport aux normes nationales : 0 7; à Cdpi- renda, 8 46 à Bamburuta et Tipajara, 15 76 à S&&a Rita. Il existe cependant des différences suivant les communautés.

Ainsi, à,Capirenda, il n'y a aucun jeune présentant un poids l'faible" ou "très faible" . Nais ces deux groupes représentent 25 % à Bamburuta, 29 '96 à. Santa Rita et 35 % à Tipajara,. Le pourcentage de poids %ormal" pour la taille est de 57 % à Capirenda, 40 % à Bemburuta, 34 96 à Santa Rita et 3eulement de 24 % à Tipajara. Par contre, le taux de poids %zès élevé" pour la taille atteint 38 % dans cette dernière communauté, j0 40 à Zkmburuta, 14 % à Capirenda et seulement 5 % à Santa Rita.

A Capirenda seulement, la population jeune présente une répartition des poids relativement satisfaisante : une majorité (57 o/o) de ces derniers sont %ormaux", le reste étant "élevé" (29 /s) ou "très élevé" (14 $). Bien que dans les autres communautés, les jeunes présentant des signes d'une malnutri- tion actuelle ai@ restent minoritaires (8 à 15 y;), la répartition de3 poids de l'ensemble de cette population d'enfants et d'adolescents y est très désé- quilibrée avec un pourcentage de poids llnormauxli atteignant seulement 40 % à BambUruta et bien moins ailleurs. 90 Gr3,phi ue no 6 . Taille en fonction de 1';2ge : BAE~JX~TA Taille Compraison avec des normes boliviennes (DAZA et al.., IgElO) cm centiles

--‘..-.--A

centiles 96

7, FILLES 00 as 5 91 Graphique ao 2. .Taille en fonction de l.fQe : TE?A.X8A Comparaison avec des normes boliviennes (WZA et. al., l?SO) centiles 96 7s 10 2, G h ii 1; G X S 5 Graphique no 10. Taille en fonction, de l'%ge : CAZImmA Comparaison avec des normes boliviennes (IXZA et al,, 1980)

Taillecm centjles IWJ 1 Y 74

TGlle cm 180 87, If.3 centilas FILLES Graphiclue no 11. Taille en fonction de l'dge : SXU RIE1 Comparaison avec des normes boliviemes (D.&ZA et al., 1963Cj centiles

FILLES Tableau no ~1.'7 0 Taille en fonctioii de l’àqe (2 a 17 ansi Comnparai son avec des normes boliviennes (DAZA et al., 19801

Pourcentage et nombre de bas

------,------p-o------____p______------*-m----e-- centi1ea TALLLE loins de 5 a a 25 A 75 plus de 75 plus de 95 I :ONMUNAUTE moins de 25 a 95 TOTAL àexe 'RES SASSE BASSE NQRflALE HAUTE TRES HAUTE ----_------_------_------_------.------58,b 27,6 13,a 0 0 100

17 8 4 0 0 29 .------_.-----^------_------,.------v--- b4,4 22,2 697 494 292 100 BAMEURUTA 29 10 3 2 1 4s -----m .------_s__-p--_------x b2,2 24j3 $25 2,7 194 100 T t Nb 46 18 7 2 1 74 ------.------_--p------_------m------% 74,i 11,l 11,l 199 199 100 M t Nb 40 6 b 1 1 54 ------D-----s------e------___- --p*,--w ------w ------% SS,9 37,3 197 394 197 100 TIPAJARA F t Nb 1 2 t 57 d-B------^----_------me-- % 692 2,7 198 100 T Nb 73 28 7 3 2 -a---- .----PO------_------^-____9_____ % 22,2 44,4 ai,1 11,l 11,l PI l Nb 2 4 1 1 1 9 e----- .------_-----~_------_____^_____ ------% 12,5 62,s 2590 0 0 100 CAPIRENDA F Nb 1 5 2 0 0 8 ------_--_----_------e- % 17,6 52,9 17,b 539 599 100 T Nb 3 9 3 i 1 17 ------_------p------_------a. % 46,3 24,4 29,3 0 0 100 M Nb 19 10 62 0 0 41 e----- D------s_--__ ----_---D-p------______o___ -----e-- % 36,4 3491 25,o 4,5 0 100 SANTA RITA F Nb 16 15 11 2 0 l 44 *----- .-^------__------____------. % 41,2 29,4 27,l 2,4 0 100 T Nb 35 25 23 2 0 89 -e---- s---a----- 1 ------a--- Granhiaue no 12. Poids en fonction de la taille : 3AKi3JRWA Compôxaison s.vec des normes boliviennes (IMA et al., 1960) Foi& kg - 24 ceztiles -22

- 20

- 18

- 16

- 14

- 12

- 10

- a

- 6

-4

-' 2 l- Taille r I I t 1 I I 1 I 1 I l I I 0 50 50 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 cm I. -24 centiles 95 / 122 FILLES -20

-18

-16

- 14

- 12

- 10

-8

-6

-4

-2

Tai11e 1 I I 8 1 , I 8 1 f I I , / 0 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 cm 96 Grauhique no 13. Poids en fonction de La taible : Tl2AJAïU Conyaraison avec des normes boliviemes @AZ4 et al., l.980) Poids k9

24 centiles

18

16

8

6

4

2

Poids k9

centiles

18

16

8

6

4

2

8 i 1 I < 1 I 8 8 ) 0 I 80 65 90 95 100 105 110 cm Tai11e 501 55I 60I 65t 70 45 97 Grapi?icue ri* 1%. Poids en fonction de la taille : C~I~YTX Comparraison avec des normes boliviennes (USA et al., 1980)

Poids kg

- 24 centiles 95 -22 / - 20

G a B Ç 0 ii S 25 i 18 5 - 16

- 14

- 12

- 10

- 8

- 6

-4

- 2

!?Sd.lle , I 1 1 , I I l I 1 100I 105, 1101 cm ; 0

50 55 60 65 70 75 60 85 90 95 ‘;ids -24 122 -20

- 16

-16

- 14

- 12 - 10

- 8

- 6

- 4

- 2

I 1 I , I I , 1 I 8 8 : 0 Taille 50 55 601 651 70I 75 80 85 90 95 100 105 110 cm 98 Gxwhime no 15. Poids en fonction de la taille : SAXTA ZITA Comparaison avec des normes boliviennes (DA2.A et dl,, lg&O)

centiles

l 95

/ 0

Taille 50r I I > 55 60 65 70 75# 80I I 8 8 t I , ! 0 8 96 95 100 105 110 cm

Poids k9

centiles

FILLES

16

6

Taills I , 60I I I 8 I I I f 50 55 65 70 75 ‘80 85 I 8 8 90 95 100 105 110 cm

.- . __ ..” - 99

Tableau no 30. Poids en fonction de la taille (50 A 110 cai Comparaison avec des normes boliviennes (DAZA et al., 1980)

Pourcentage et nombre de cas

------_------1’ c sntiles PC 1 i 5 S oins de 5 5 a 25 a 7 11~s de 75 plus de 95 :OMMUNAUTE nains de 2 a 95 TOTAL Sexe RES FAIBLE FAIBLE rJORMAL ELEVE TRES ELEVE ------a*- --s-e- .------_-.------.---4---- 10,s 10,s 36,a 10,s 31,6 !OO

2 2 7 19 ---e-e ------a------e------e-e % w 23,fl 42,9 100 3AMBURUTA F Nb 1 5 9 0 b 21 ------^..------..------% 7,s 17,5 40,o 570 30,o 100 T ------I I Nb 3 7 lb 2 12 40 ---w-e ------_------_------% 10,o 26,7 20,o 393 40,o 100 M Nb 3 a b 1 12 30 ----em< ------w---m------_------% 671 27,3 27,J 330 36,4 100 TIPAJARA F Nb 2 9 9 1 12 33 -----m. ------B-e _--_---_------% 729 27,0 23,El 3,2 38,l 100 T Nb 5 17 15 ------e-e ------e-s--- % 0 0 75,0 R Nb 0 0 3 0 4 I l ------*------m-e------e-- -M------w ---e--w-- % 0 0 33,3 66,7 0 100 ZAPIRENDA F Nb 0 0 1 2 0 3 ----em ------a- w------i ------1 ----..---- % 0 0 57,l 28,6 14,3 100 T Nb 0 0 4 2 1 7 ---a------e------_------_--_----- 1 ------1 ------% 2090 15,O 30,o 30,o 5,o 100 R Nb 4 3 b h 1 20

---e-e ------w------me ------1 ------se 1 ---e-s--- % 4,s 14,3 38,l 33,3 4,a 100 SANTA RITA F Nb 2 3 a 7 1 21 ----es. ------.------mm, .--_----- 1 ------1 ------% 14,b 14,b 34,l 31,7 499 100 r Nb h b 14 13 2. 41 .s------e----e- .------em---. .------100

Poids en fonction de l'dge

A tous les îges et pour les deux sexes, de deux à dix-sept as, les poids sont en général inférieurs aux normes nationales et ceci ckns toutes les com- munautis, Capirenda exceptée (graphiques no 16 à 19 et tAbleau no 31). Le pour- centage de poids "normaux" n'est que de l.4 7; à &unburuta, tout le reste état tTfaibles" (35 %) ou "très faibles" (51 76). A Ti p~~d.3zd~: ., la sitution n'est pas meilleure : 11 s de poids %ormaux~~, 4 y6 de poids 'sélevésl' ou "très élevés" et le reste ~tfaibles~f (27 $4) ou "très faibles" (58 %)e A Santa Rit+ les résultats sont les suivants : 41 k de poids %orzaux'f, 2 $ de poids%levés" ou "très ile- vés'l et le reste "faibles" (31 %) ou :'très fsibles" (26 Y?). Seulement à Capi- renda, les poids de la population jeune sont répartis de ftiçon plutat satis- faisante : 61 % de 11normat3x11, 11 9/5 d"'élevis" et 28 Y6 de L'fA.bles'l ( a.lCM "très élevé" ni fftrès f&.ble").

Conclusions des comparaisons avec des normes boliviennes

Les résultats des comparaisons avec. des normes nationales confirment ceux des comparaisons avec des normes interna,tion&es, A savoir : pourcenta- ge élevé dans toutes les communautés de jeunes atteints de malnutrition chro- nique et taux relativement faible (ou nul à Capirenda) d'enfats et d'adoles-

5.2.3.3. Malnutrition protéino-energétique chez les enfants (périmètre brachial)

La mesure du tour du bras g&uche permet une appréctition r&pide et simple de la malnutrition protGno-énergétique (MPE) chez les enfants. En effet, en cette période de la vie, le périmètre brachial ne dépend que très peu de l'âge (BAILE!f, OMS, 1979). Malgr6 le nombre asse% peu élevé;d*enfants pour lesquels nous avons des, données, les résultats concernant 1s. malnutrition protéino-éner- gétique (tableau ~3~ 52) tempèrent les résultats précédents concernant la mal- nutrition.

Dans aucune des comunautés, il n'y o. de malnutrition ne que grave chez les enfants de douae à cinquante-neuf mois. %t le tw.x de MPE modérée est de 16 % à Tipajara9 8 % à Bamburuta, 4 s/ù à Santa Rita et il est nul à Capirenda.

Il est à noter que nous avons préféré utiliser les normes de l'ONS, plu- t8t que celles proposées par lYJNICEP*d~ans le "brasalete de la solud" (brace- let de la santé), qui sont plus strictes et au-entent le nombre d'enfants censés atteints de malnutrition protéino-énergétique.

* Oficina de &rea del UNICEF. Parque Melit& Porras no 350. Lima. Pérou. Graphique no 16. Poids en fonction de l'dge : IIGBmaT... Comparaison avec des normes balivienr,es (DnZa et al., 15BO)

Poids in ceatiiea

,,Fg5 ,Y- 75 /" ,/ 50 . 2s A” /'/ ,..Y’

.*/. / / ,/ /5

20

1s

10

3

0

Pc&ds

70 - 65 - 60 - SS - 50 - FILLES

4s -

40 -

30 -

. . . 102

Graphioue no 1 1 . Poids en fonction de I'Bge : TaFAJA3.A Coqaraison avec des normes boliviennes (EU-i et ai., 1980)

Toids M

73 centiles

70

65

60 G d 3 ç 0 B s

55

50

45

40

35

30

2s

20

1s

10

5

0

Foids kq 70 centiles 65 ,/------gs 60 1Gj

Graphique no 18. Poids en fonction de lt3ge : CAPIBEu3A Conparaison avec des normes boliviennes (IIAZA et a‘L;, 1980)

Poids k-2 centiles 95

G P B Ç 0 IT S

70 .

65 <

60 PILLSS 55

50

45

40

35

30

25

20

15 , / # 10

5 I ’ I ’ I 4 ’ ’ ’ ’ ’ 0 t I ’ I ’ 1 a 1 I ’ I ’ 1 I ’ ’ II’ a 12’ 13 14 15 16’ 17 18 Age (ans) 2 3 4 5 6 7 8 9 ‘0 GraphiGue no 19. Poids en fonction de l'?+ge : SAXTA RaTA Coqparaison avec cles nomes boliviennes (DAZA et al., 1980)

Poids kg

75

70 65

60

SS

SO

45

40

35

30

2s

20

15

10

Poids kg

70 1 centiles 65

60

55

SO

45

40

35

30

25

20

15

10

5

. . , .,, .: '0 1’1’ 1) i I. 1 m 1 ’ ’ ( ” l’Ia 1 ’ 1 ” I ’ I ’ 16 17 18 fige (ans) 2 3 4 s 6 7 6 9 10 II 12 13 lié ta

. I. - . _. -. . .._ ..I 2 Tableau na 31. Poids en fonction de 1’Sge ti A 17 ans) Comparaison avec des normes boliviennes (DAZA et dl., 1980)

Pourcentage et nombre de cas

------I_e------w Centiles P a 1 D S l m oins de 5 5 h 25 a 7: plus de 7 plus de 9 5 COMMUNAUTE moins de 2 h 95 TOTAL Sexe T RES FAIBL FAIBLE NORMAL ELEVE TRES ELEV 'E ------m-m----< ------m------. ------.-----w-e % 44,0 44,8 10,3 0 0 100 M Nb 13 3 0 0 29 ------^-m-d. ----3------a- I_. .---m---w % 29,5 15,9 0 0 100 8AMBURUTA F Nb 24 13 7 0 0 44 ------m------e ------e. ------a--- ,-. .------% SO,7 35,tl 13,7 0 0 100 T Nb 37 26 10 0 0 73 ------i------e----d. e---s------,-s .------% bl,l- 24,1 13,o 139 0 100 M Nb 33 13 7 1 0 54 ------m.-“---w- m------. ------,-m .-----e-- % JS,O 30,o 893 3,3 3,J 100 TIPAJARA F Nb 33 18 5 2 2 60 ------m------^d. ---a------.-. .------% 57,9 27,2 10,s 256 1,8 100 T .i:’ Nb bb 31 12 3 2 114 ---e------, “------. ------I__ .^------z 0 22,2 b&,7 ll,l 0 100 M Nb 0 2 b 1 0 9 ------mq---. ----*------s---m ,-- .------% 0 33,3 55,h 11,l 0 100 CAPIRENDA F Nb 0 3 5 1 0 9 -a---_ ------. ------e--s ,-m .------% 0 27,8 bl,i 11,l 0 100 T Nb 0 5 11 2 0 18 ---mm_ ---e--m------w----3 --e----. ------.------3- % 29,3 29,3 41,s 0 0 100 Il Nb 12 12 17 0 0 41 ------1------. ------.------m % 22,7 31,B 40,q 2,3 2,3 100 SANTA RITA F Nb 10 14 10 1 1 44 -e-e------. ------w---e P------e % 25,9 30,b 41,2 1,2 1,2 100 T Nb 22 2b 35 1 1 85 -m-e__ -_--e-e------m------. ------eV----- .-^------TablEaun@ 32. lalnutritiün Prùteino-EnE~g~tiqtie ItPEl chez iE5 enfant+= de 1 d 4 ans il.2 d 5Y wisl apprdheiidkepar la valeur du périeél,e hrachial iid

Nofitr~r5 de ca5 illil et potttmntage5 (1)

-- .-______------Age des eniants Lî A 3s uoi5 36 A 59 coi5 Iî a 59 mis ______-_____-____1 1 - -- _------___---- I __--__-__ ___------Pdrirbtre hrachla 120a 130In ius de 130I soinsde 125w 25 ii 135ii ;II~E da 135 a ETATNUTRII IONNEC CE rodkrk W’JRKAI. Nrç grave !Vi aiod8rl t@MRL PE grave WE aodbrk NiiRMAt. T&a1 Nh Ib Nb klh #fi Nh % Nb y. Nb 7. Nh % _____-____---_---^---______^______---_-----_ ------^-__

ü 3 21 ü ü 15 ü ü 3 7,) 35 $2,J 3Y 100

____-___-______------_------_

TIPAJARA 8 3 13 ü 2 14 0 ü 5 15,5 21 84,4 J,‘7 Iüü

------_ ------_ ------_ -- ___------. _,_ - -- - _- __ _ - _ ------

CAPIRENDA 1) ü 4 ü 0 1 0 u ü ü 5 IOC 5 lüü

-- -- ____ -- -- _ ------. ------_ ------_

SANTARI TA ü ü 1.3 0 1 14 0 ü 20 .Iüü

------_-_--- -_-__ ------_ _------. 5.2.4. ------Maladies rencontrées

5.2.4.1. Diagnostic lors de l'enquête et maladies contractées dans le passé

Dans chaque communauté rurale , un médecin o ewiné ies hz,bitants. Il leur -j, demandé quelles étaient les maladies qu'ils Avaient eues djns leur vie. Il a @lement établi un diagnostic de celles qu'ils pouvaient prken- ter lors àe la visite. Dans toute 13 mesure du possible, les personnes ml&- des ont été soignées. Signalons que l'étude détaillge du goître est abordée &.ns le chapitre 3uivan.t.

Djns les réponses reportées sur les questionnaires, les indications con- cernant les personnes sans ducune maladie et le manque d'information sur l'd- tat de santé des patients n'ont pas toujours été clairement distinguées. Aus- si, les pourcentages des sujets sains que nous àonnerons ne le sont qu’à ti- tre purement indicatif. Le tableau no 33 donne la liste des maladies contrac- tées dans le passé et celles qui ont été diagnostiquées lors de l'examen mé- àical.

A BAMBURU!ï!A, 119 personnes se sont présentées à la visite, parmi lesquel- /j les 42 (35 %> seraient en bonne santé. Les principdles wlddies diagnostiquées sont par ordre de fréquence : les diarrhées, la grippe, l'hypertension drté- rielle, la conjonctivite, les parasitoses intestinales (verminoses) et 14. cholécystite. Puis viennent lit bronchopneumonie, les rhumatismes et le3 gas- trites. Parmi les autres maladies, signalons l& bronchite, les anémies et le retard mental.

Les principales maladies contractées dans le passé et signalées par les habitants sont par ordre d'importance : 1~ grippe, les diarrhées, les parasi- toses intestinales. Puis sont citées : la gale, la bronchopneumonie, l'hyper- tension, les gaatrites, Id conjonctivite et la coqueluche. PLtnni les dutres tifections citées, signalons la bronchite, la tuberculose pulmoniiire, lct rou- geole, le retard mentdl et la malnutrition protéine-énergétique.

Les principaux problèmes de santé à Bamburuta sont le3 tiffections des voies respiratoires (grippe, bronchopneumonie, bronchite, ,rmygdlite et tu- berculose pulmonaire), les diarrhées et les parasitoses intestinales (vermi- noses), l'hypertension artérielle, les conjonctivite3 iinsi que 1~ coquelu- che (seuls 31 % des enfants de moins de cinq as sont vaccinés), la rougeole (8 % seulement des enfants de moins de cinq as vaccinés) et le retard men- tal (crétinisme) probablement dQ du goitre. Ce dernier touche 30 76 de la po- pulation.

-. .- ..- - .- - : ‘.

A TIPAJUA, 252 personnes'ont passé la visite médicale dont trois d'entre elles (1%) ne présenter;ti.ent aucun signe , clinique de maladie sur les 251 pour lesquelles nous avons un diagnostic médical. Les m;ikdies les plus Mport4ntes ditignostiquées sont ddns l'ordre : les rhmtismes, les anémies, la grippe, les dixrhées, les pdr;Lsitoses intestinales (venninoses), puis la gAe, les cholécystites, l'hypertension et le p-lludisme. Parmi les &utres mAoàies, sont à signaler, les atteintes àes voies respirxtoires (bronchite, brGnchopneGmonie, tuberculose) ainsi que la malnutrition protéino-énergétique et les troubles cxcdidques dus LU mal àe Chagx.

PAnni les maladies contractées dans le passé, sont citees par ordre de fréquence : la grippe, les diarrhées, les aémies, les rhumatismes et les p+ rasitoses intestinales (venninoses), puis les cholécystites, 1~ gale, les gastrites, l'hypertension, les otites, la bronchopneumonie et le pdludisme. Sont encore à sigzxaler la malnutrition protéino-énergétique, les troubles cardiaques dus au mal de Chagas et la tuberculose pulmonaire.

B Tipajara, les problèmes importants'de santé sont les rhwtismes, les dk.ies, les diarrhées et les verminoses (parasitoses intestinales). Le pala- àisme, et le ms.1 de Chagas ne sont également pasà négliger.

Malgré le très faible taux de vaccination dans cette communauté (84 76 des moins de cinq ans sont sans aucune vaccination), nous n'avons pas rencon- tré de cas de rougeole et de coqueluche et peu de personnes atteintes-de tu- berculose pulmonaire ou de poliomyélite (de ces dernières aucune n'est venue à la visite médicale). Xalgré le fort taux de goître (53 % de 1~ population), nous n'avons pas rencontré de crétinisme.

A CAPIREUDA, 46 personnes ont été examinées par le médecin, dont 1 seule (2 $6) ne semblerait présenter ducun signe de maladie. Les malaàies le plus souvent diagnostiquées sont dans l'ordre : la grippe, les douleurs muscüL&- res (sans connaissance de leur cause), les parasitoses intestinales (vermi- noses), 1~ bronchite et Id gale ; puis les diarrhées, les rhumatismes, les gastrites, les conjonctivites et l'avitaminose A. Parmi les autres maladies, notons le mongolisme.

Les maladies contractées dans le passé, qui sont le plus souvent citées, sont dans'l'ordre : la grippe, la rougeole, les diarrhées, ld coqueluche, lb gale, puis les parasitoses intestinales (verminoses) et la bronchite. Pzmi les autras maladies, il est à signaler l'épilepsie, le mongolisme, les anémies et la poliomyélite. L'effort plus important de vaccina- tion (mais la moitié des enfants de moins de cinq cons est encore sans ducune vaccination) que dans les deux communautés précédentes ont probablement fait

._ . . . .~ . . 110 reculer 1~ rougeole, Id coqueluche, 1;~ tuberculose et la poliomyélite, dont nous nla.vons rencontré AU.XIB cas lors de la visite médit,le.

A CcLpirenda, les problèmes primordi-iux de saté sont : les verminoses (parasitoses intestinales) et les diarhées, la bronchite, la @Je et les àculeurs muscul&res dont l'origine ne nous est PAS connue. LJ. rougeole et L;t coqueluche restent des menaces si L'effort de v&oi.ation n'est ptis pour- suivi et accentu&.

Lçi grippe (maladie 1~ plus fr&quente), si elle est kès répùndue, comme dans les autres cornumutés, ne semble pas avoir de conséquences graves et irréversibles SUT 1~ sdnté àes malades.

A SANU RITB, 148 personnes ont subi une visite médicale. Seules 5 d'en- tre elles sur les 80 pour lesquelles nous avons un diagnostic méàîcdl (pres- que uniquement des enfants de moins de quinze ans) ne présenta-Gent aucun signe de maladie (4 %). Les princip&les maladi,es dia,gnoetiquées sont das l'ordre : les verminoses (par;bsitoses intestin5les), 1~ m2Jnutrition protéî- no-énerg&.que et les anémi.es..Puis viennent 1s~ bronchite, les dermatoses, les conjonctivites, les diarrhées, 1, varicelle et le retsrd me&21 (créti- nisme). Ce dernier est probablement dQ u goître dont 49 $6 de 1~ populdtion est Atteinte. Pkbrmi les autres affections, est à signaler lA poliomyélite.

Les malcidies contractées das le psssé sont princip&ement : les dia- rhées, 1~ rougeole, 1~ vaicelle, ILL coqueluche, Id bronchite, les verminoses (pawitoses intestiajles) et 1~. grippe. Parmi les dutres maladies sont à signaler les mémies, la poliomyélite et le crétinisme (retard mental).

Nous n'avons pas rencontré de cas de rougeole et de coqueluche lors de 1.~ visite médicale, malgré les fcLibles tax de vaccin&tion contre ces affec- tions, respectivement j % et 30 % des enfants de moins àe cinq JJIS.

Les principax problèmes médîcaxx à Sata RitA sont les verminoses (para- sitoses intestinkles), 1~ mA.nutrition protéino-c&lorique et les aémies. LU rougeole, la coqueluche et 14 poliomyélite restent des dangers que l'aélio- rstîon des tclux de vaccination devrcLît contenir, L& bronchite et 13 broncho- pneumonie sont &lement présentes, knsî que le goître et le crétinisme qui peut en découler.

Pwr l'ensemble des commautés enquêtées , si Id grippe est très répa- due, elle ne p&&ît pas être un problème de santé publique primordi;Ll, Il 111 n'en est pas de même des dlirrhees et des verminoses (pGr&&toses intestinAles) qui sont les premières affections à soigner, ou mieux à prévenir. Les +u-kmies et dans cerkins oizà lin, mAnutrition protéino-Gnergétioue qui sont partielle- ment des conséquences des maladies précédentes (dLrrhées et verminoses) sont égL1emen-t des maladies à combattre en priorité.

Par Alleurs, des v;Lcci.nations géner-tlisies contre la rougeole, 13. coque- luche, 1~ poliomyélite et la tuberculose devzient empêcher le diveloppement de ces maladies.

D'autres affections, en particulier des voies respirAtoires (bronchite, bronchopneumonie) ou transmises par des insectes (mal de C~A&S, p&ludisme), existent mais n'ont pas le caractère d'expansion des préoiàentes.

5.2.4.2. Goître

VO~ yraphiqus no 2Q;tableaux no 34 et 35.

L.A àéfînition employée des grades et Qypes de goStre est celle de l'Or- ganisation Mondiale de la Santé (O.M.J., 1979, p. 10). II i Pour l'ensemble de Id population, le tdux de goître est le suivant : 28 % à Bamburuta (21 '% pour le sexe masculin et 33 s/ pour le féminin)', 48 96 à CApirsnda (sexe masculin j5 70, sexe féminin 59 5/0), 49 % à %nta Rit& (sexe m~culin 37 $6, sexe féminin 59 YA) et 53 % à Tipajara (sexe 11~scu1i.n 42 o/o, sexe féminin 62 76).

La différence entre Les sexes varie de 12 % (Bamburutd) à 24 % (Capiren- àa), svec un pourcentage de ous àe gooître toujours plus élevé pour le sexe féminin. Par ailleurs, c'est entre six et qud,torse 3ns que les tdux de goitre sont les plus élevés - et de beaucoup - àans chcLque sexe et pour 13, populw tion des deux sexes réunis.

Si à Wburuta, seuls les grades Id et 1B ont été rencontrés, le grade 2 fut égAlement trouvé à C~pirenda et à Sdntd Rita, ainsi que le grade 3 à Tipajara. Aucun cas de grade 4 n'a été vu.

C'est le go[ltre de type t'diffus'f qui ;2 été le plus souvent observé. Le Qy-pe '*nodul&re" représente 0 % des CU à Cdpirenda, 1,4 % à Sata Rit&, 5,9 % à &mburut& et 7,2 % à Tipajare.. Ces deux derniers pourcentages sont loin d'être négligeables. Graphique no-.-. ~9.' lidgartitim du goître par communauté et par sexe En pourcentage de la population globale concernée I"I = Masculine, P = Féminine, T = Totale

%

100

90

70

60

50

40

30

20

10

F F BAMBURUTA CAPIRENOA SANTA RITA TIPAJARA

fii@za avec golttre f sans goâtre Tableau ‘10 34. Grades de QOttIe par communauté et par BBXB P‘X,rCentaQe et nombre de CPS pour lesquels existent de5 hformathW ~------~------i_------. -r IlAAfluRllIA CAPIRENOA SANIA AIIA TIPAIARA bQ.79 Sexe r [ans) 0 IA 19 0 1A 16 2 0 IA 16 2 6 IA 18 2 3 _------_ --- .--_ ------. ---_ n------j- -88.z 11.8 soyii ?ii;o 20.0 74.6 17.6 Il,6 so;o- 12.0 24,O 4.0 Nb 15 2 3 1 ! 12 3 2 15 3 6 1 l-5 F z Il,3 19.2 4.5 66.7 33,3 73.7 10.5 15.8 75.0 10.7 14.3 Nb 17 4 1 2 1 14 2 3 21 3 4

1 L 82.0 15.4 2.6 62.5 25.0 12.5 72.2 13.0 13.9 67.9 11.3 10.8 1.8 Nb 32 6 1 5 2 1 26 5 5 36 6 10 1 ------_ --.. .- -_ ------.---__ .---. --L4 =3 ‘qï ïfi -iTy'i 50.0 34.6 39,5 26,4- 26.9 30.9 38.5 3.6 Nb 11 B 1 2 3 a 10 7 7 fa 10 1 i - 14 F I 71 .o 29.0 33.3 16.7 33.3 1.7 26.1 43.5 30.4 24.4 41.2 29.7 2.7 Nb 22 9 2 1 2 1 Fi 10 7 9 16 11 1

1 I 66.0 34.11 25.6 2a.n 4107 6.3 30.6 40,a 26.6 25.4 39.1 33.3 3.2 Nb 33 17 3 3 5 1 15 20 14 16 24 21 2 ~------. ------_--. -- --_ ---- ,--_ ------_ ------_ ---_ n L 88.9 11,1 iii- 82.6 17.4 68.0 22.0 10.0 Nb 24 3 a 19 4 34 11 5

15 - 48 F z 60.0 37.5 2.5 22. 33.3 44.5 25.9 44.4 22,2 a.5 27.6 24.2 32.7 13.8 1.7 Nb 24 15 i 2 3 4 7 12 6 2 16 14 19 a 1

1 s 71.6 26.9 1.5 56. 18.8 25.0 52.0 32.0 12.0 1.0 46,3 23.1 22.2 7.5 0.9 Nb 40 18 1 9 3 4 26 16 6 2 50 25 24 il 1 ~_ -~-- .I------_ II 2 00.0 '20.0 100- Ei-- 08.9 11.1 Nb B 2 2 4 8 1

50 et p1r F s 64.7 29.4 5.9 75. 25.0 60.0 0.0 20.0 60.4 20.0 20.0 Nb 11 FI 1 3 1 3 1 1 3 1 1

T z 70.4 25.0 1.7 63. 16,? 17.8 a.1 11.1 78.6 14.3 7.1 NB 19 7 1 5 1 7 1 1 11 2 1 --- .------_ ------_ ---- -_-_ ------__ --- n_-- L -?s;s 20.5 65. -îgYi 20.0 62.9 24.3 12.8 58.2 20.9 19.1 1.0 Nb 58 15 13 3 4 44 17 9 64 23 21 2

IOIAL F L 67.3 39.6 2.7 40. 27.3 27.3 4.5 40.5 33.8 23.0 2.7 38.2 26.6 26.6 7.0 0.8 Nb 74 33 3 9 6 6 1 30 25 17 2 49 34 34 10 1 ) . T L 72.1 26.2 1 ,6 52. 21.4 23.6 2.4 51.4 29.2 18.0 1.4 47.5 23.9 23.1 5.0 0.4 Nb 132 40 3 22 9 10 1 74 42 26 2 13 57 55 12 1 --~_ ------.--- --_ -_------. ------_ ------_ ----_ -____ .------. ---- Tableau No 35 . Types de goTtre par communauté Pourcentage et nombre de cas de go?tre

Communaut6 DIFFUS NCIDULAIRE TOTAL

x 44,l 5,9 100 SAMBURUTA Nb 48. 3 51

s! 100 a 100 CAPIRENDA Nb 20 a 20

% 9R,6 194 100 SANTA RITA Nb 69 1 70

% 92,R 792 100 TIPAJARA Nb 116 9 12s

- Enfin, des cas de rekrd mentil ont été di;tgnostiqués. Ce sont probable- ment des cas de crétinisme dus LLU goître. Rais pdradox.Aement, nous n'en &VO~S pas détecté à Tipajnrd, communauté'la plus 6ffectée pdr le goître.

A fin de compdrzison (tablesu no j6), nous avons confront les résult&ts concert la "population scolaire cie 6 à 18 as et plus!' de l'Institut Gtio- na1 d'Al.MenS~tion et Nutrition de Dolivie (IN&N, 1981) avec nos risüLt&ts concernsnt l;t population des commuwutés enquêtées, scoltixisée ou non, de 1~. tranche d'dge comparable (6 à 19 ans).

D&s le Béni, les résulkts sont iàentiques : 66,1 SS de goitre à Sont& Rit~. en 1985 pour ld populdtion considérée des deux sexes et 66,s 7; en moyen- ne "dans les localités de moins de 2000 hbitdnts'! en 1981.

Dans le département de Cocbbdsba, les résultats sont compar&bles 74,4 % à Tipajara en 1986 et 70 % en moyenne pour les'locdlités de moins de 2000 h+ bitants" en 1981. Mais ils sont identiques, si l'on se réfère dur taux de gai- tre à Aiquile en 1981 (74,2 %), petite ville toute proche de lri commun;iuté rurale de Tipajard,

Pour le département de La Paz, les résul&ts sont très différents : 35 % à Bamburuta en 1986 et 56 % en moyenne pour les "localit& de moins de 2000 kbitants" en 1981. Mais ils sont comparables, si AU lieu de prendre la moyenne du département des "localités de moins de 2000 hsibitults" qui ' comprend des populations des Hauts-PlateAux, des V;Lllées et des PlAines dma- aoniennes, on se réfère à L petite ville de Pz,tacay&, située sur l'Altipla- no comme Uburuta et dans la province voisine d'Aromit. A P~ta&maya, le pour- centage de goitre pour lct.flpopulation scol;Lire" est de 32 $ en 1981.

afin, le résultat de Cdpirenda situé dans le Chaco (71 $ de goître) est différent de celui de 1~ moyenne des "localités de moins de 2000 bJoit&nts" en 1981 du département de Tdrija (80 %). Malheureusement, nous n'-Lvons aucun résultdt de référence d'une localité qui serait également située ddns le Cbco.

Il faut *Ajouter que, même dans les CU où les résultdts sont identiques ou compdrables, ils ne le sont que pour 1~ population des deux sexes réunis et non si l'on fait les comparaisons des pourcentages de goître pdr sexe.

Cette remarque ne vaut cependant pas pour les résdtdts de TipajdrA et ceux , d’tiquile, qui sont identiques ou très proches par sexe et pour l’ensemble de 1~ popuLtion.

Il est.enfin à signaler que les données ne concernat que les tranches d’âge scolaire ("6 à 18 ans et plus" selon 1'INA.N en 1981) donnent des tdux Tableau No 36. Taux de gor"tre : comparaison des résultats de l'INAN (1981) @t des nôtres (1985-1986) Pourcentage de k population présentant un goître

population scolaire : 6 à 18 ans et plus population de 6 à 19 ans Localit& de moins de Xl00 habitants PATACAMAYA 117

de gortre considérablement plus élevés (de 6 à 24 $6) que les pourcentages concernant la population globale des communautés. A notre Avis, l'utilisation, comme seul "indicateur" du goître, du taus de 1~ 'fpopulAtion scolaire" ne f&it que noircir inutilement un tAledu déjà suffisment sombre. Mous recowdons plutat des enquêtes compremt l'ensemble des classes d'zge d'une populstion et le recueil des données par sexe et groupe d'8ges, SAW privilégier ABZII de ces derniers. , Dans toutes les communautés enquêtées, le goître, qui atteint 50 à 53 ?Ci àe la population totale et touche encore plus le sexe f8minin, est un problè- me sérieux de santé publique.

5.2.5. --w--eVaccinations

Voir tableauxnO 37 à 40.

Nous n'avons pu avoir des réponses précises sur les vacc&tions possé- dées par les gens passant 1~ visite médicale que d&u~ 05 % des 46 ciis e-i- nés à Capirenda, 47 % des 148 cas à Santa Rit+ 45 % des 119 cas à Damburuta et 42 % des 252 cas à Tipjdra. ,,.".. Le pourcentage de personnes qui n'ont aucune vaccination est très ilevé, mais sans différence signifititive entre les sexes.

Le taux de non-vaccination est de 51 9; pour 1~ population totdle de CA- pirenda : 50 % de 0 à 4 ans, 43 % de 5 à 9 ans, 25 % de 10 à 14 AIS et 22 % à 15 ms ou plus. Dans le Ch~co, nous rencontrons de plus en plus de personnes vaccinées au fur et à mesure qu'elles sont plus âgées.

A santa Rita, ld proportion de non vaccinés est de 57 % pour 1s popul;~- tion totale : 50 % de 0 à 4 as, 52 % de 5 à 9 ans, 71 % de 10 à 14 Ans et 100 $ à 15 a.19 ou plus. Dans cette commun&uté, le pourcentage de non vaccinés Augmente clvec 1'8ge. C'était exactement le contraire à CLipirend3.

A Gmburuta, 60 % de 1~ population totale n'a aucune vaccination : 58 % de 0 à 4 as, 71 % de 5 à 9 ans, et 50 45 à.partir de 10 ans.

Enfin,c'est à Tipr;tjctra que la situation est la pire. 91 % de la popul~t- tion totale n'j Aucune vaccination : 84%deOà4ans,96%de5à9,tnset 100 96 au delà. Ainsi, on constke un très léger effort de vsccindtion, mjis <." seulement chez les petits enfants.

. Tableau No 37 . Vaccinations il CAPIRENDA Nombre et pourcentage de personnes

----- _y------w-m

ul A C C 1 NATIONS personnes PBSSOn6W.S Cas avec Cas aana Rougeole Poli0 Uayiole FBèwri3 jaune ians aucun6 uaccinées nformatbon nforeath DPT 1 t lacci ataor T i Nb sr Nb z Nb % Nb b NI L Nb -- .- -- .------. --

15.0 1 5.0 1 25,o 3 4 100

2 100 2 100

50,o 1 E*T 3 3 50,o 3 50,Q 6 100 ------. 66,7 1 1 33,3- 2 66,.# 3 100

50,O a 5.0 2 2 50.0 2 50,Q 4 100

57,l 1 4,2 3 3 42,6 4 57,2 -2 100 ------40.0 405 7 20,0- 4 80,Q 5 xi

33,3 66,7 1 33.3 2 66,7 3 100

37,5 50,0 2 25,o 6 76,O 100 ------vo- ~- -- .-- ._-< 16.7 100 l 16,7 5 63.3 6 4

6.3 50.0 3 25.0 9 xi,0 a2 100 1

11,a fi6,7 4 22.2 14 77.8 18 100 5 ------_ --4. --. .------44.4 1 5,5 4 44,4- 4 22.2 14 77,61 16 100 4

19,o 1 8.7 2 38,l 8 36.1 63 61 .S 21 100 3

3087 2 5,l 6 41 ,o 12 30,6 27 69,2 39 100 7 -- .A------.-- --. --< Tableau ho 38 . Vaccinations à SANTA RITA Nombre et pourcentage de personnes

-- ._--- m-w----

A C C 1 N A T 10 N S Pèrsonnes Personnes Cas avec Cas sans Sexe Ages BCG Rougeole DPT Polio sans aucune uaccin6es T information informatio (a-1 vaccination Nb % Nb 1 Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb ------.--- mm--- --, ----

m 1 7,l 3 21.4 5 35.7 9 64,3 5 35,7 14 100 1

o-4 f 6 37,5 6 37.5 10 ô2,5 6 37.5 10 62,5 16 100

T 6 20,o 1 3,3 9 30,o 15 50.0 15 50,o 15 SO,0 30 100 1 ------se--. IA- .-- e-w-. me------e-m ------.---. ------I fi 3 20,o 2 13,3 4 26,6 7 46,6 7 46.7 a 53,3 15 100

5 - 9 F 3 25.0 3 25,o 4 33,3 5 41,6 7 56,3 5 41,7 12 100 1

T 6 22,2 5 16,5 a 29,6 12 44.4 14 51 ,a 13 46,2 27 100 1 ------m-e ------.------. ------_ .-- --- .------a ---. ---- M 2 66,7 1 33.3 2 66.7 3 100 11

10 - 14 F 4 100 0 0 4 100 9

T 2 26,5 5 71,4 2 26.6 7 100 20

--. _--- 1-1 ------.--.- -_-. 2 100 0 0 -Y- 100 27

5 et plus 3 100 0 0 3 100 30

5 100 0 0 5 100 57

------e-s ------.---- v--m .--. ------. M 5 14,7 3 20,5 12 35.2 19 55,9 15 44,l 34 100 39 1' TOTAL F 9 25,7 3 2&5 15 42,fl 20 57,l 15 42,9 35 100 40

T 14 20,2 6 24,ô 27 39,l 39 56,5 30 43,Ç 69 100 79 ------.------___ ----, .----- Tableau No 39 . Vaccinations à BAMBURUTA Nombre et pourcentage de p.assonnes

.-----

VACCINA T 1 0 N s personnes Personnes Cas avec Cas sans Ages !hXi3 ’ BCG Rougeole DPT Polio sans aucune uaccirhes information xiformatior fans) 1 uaccination Nb % Nb % % Nb % Nb % Nb % Nb ---- .-- -- -II w--v ------

PI 2 lB,2 1 SS1 4 36.3 7 63,6 4 36,4

D-4 IF 2 13.3 2 1383 7 4B,6 6 40,D B 53,3 7 46,7

T 4 15,3 2 7,s B 30,7 10 38.4 15 fi?,7 11 42,3 --a--- .--- -2 ---- -e--e .--_ -es- m--w ---- m--v ------w-e M 3 37,5 2 25,G 2 25,D 3 37*5 5 62,5 3 37.5

5-9 B 2 22,2 2 22,2 2 22,2 2 22,2 7 77,6 2 22.2

T 5 29.4 4 23,6 4 23,6 5 29,4 12 70,6 5 29.4 ---- .------PI 33,3 1 33,3 2 66,6 1 33,3 a 33,3 2 66,7 2

10 - 14 F 20,D 2 40,D 3 60,D 2 40,o 8

T 25,D 1 12,s 4 50,D 1 12,5 4 50,D 4 50,D ID ----- .------w-w .------A- . ..------w-e M 1 100 1 100 23

5 et plus F 1 100 33

T 1 50,D 1 50,D 1 50,D 56 ------.--- .- -- m--v --- --e-v ---- m--s .--a- ---_ --- s--m ---- M 6 x,0 3 63,D 6 26,0 B 34,7 13 56,5 10 43,5 25

TDTAL F 5 16,6 4 13i3 11 36,6 B 26,6 1% 63,3 11 36.7 41

T 11 34,3 7 13,2 17 32.0 16 30,1 32 60,4 21 39,6 66 .-e-m --em ---- _-__-_ ---- Tableau No 40 . Vaccinations à TIPAJARA Nombre et pourcentage de personnes

_-___I--_------_------

VACCIflATIONS Personnes ' Personnes Cas auec Cas sans Ages Sexe BCG I l?ougeole Polio sans aucune vaccinées information informatio, (ans) vaccination Nb ’ Nb Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % %

-e-m -I_------y .------A- ---_------es--. .---

M 3 13,6 1 485 2 980 19 66,4 3 13,6 22 100 l-4 F 2 6,6 1 483 4 17.3 19 62,6 4 17,4 23 100 t

T 5 Il,1 2 4,4 s 13.3 7 15,6 45 100

------Pc ---- e-m------a _--. ------_-A-. --A .-- fi 0 0 25 100

ï-9 F 1 3.6 1 3,6 2 7.6 24 2 7.7 26 100

T 1 1.9 1 1,9 2 389 49 96,l 2 3,9 51 100

------_--. ---- _------.----- w--p 2 100 0 0 2 100 6

3 - 14 6 100 0 0 6 100 12 t 6 100 0 0 6 100 16 w--w------. ---. ------.------.-_I .------63

5 et plu 1 100 0 0 100 66

1 100 0 0 100 129

------. ----a .------.-~_ _------__-_ -A--- M 691 1 2,o 4,o 46 93.9 3 6,l 49 100 69 2: TOTAL F 5,3 2 3.5 ' IO,? 50 69,3 6 10,7 56 100 76

T 5,7 3 2.8 6 7.6 96 91,4 BS6 105 100 147 -i --- --e---e------122

Par rapport aux seules Dersonnes vaccinées, (tableau n0 41), les taux de vacctition sont les smivants : 66 46 contre 1~ poliomy8lite (de 22 4;1 à Capirenk à 90 $ à Santa Rita), 49 $ contre la tuberculose - BCG - (de 44 % à CApirenda à 07 % à Tipkjara), 43 $6 pjr le D.P.T. - contre 1~ diphtérie, Coqueluche, Tétanos - (de 0 "r; à Tipdjara à 81 $6 à Bcmourutu) et 21 % contre la rougeole (de 7 % à CApirenda à js '$ à BYnburuta et Tipttjdrd). Enfin, à Capirenda, parmi les vaccinés, 50 7; le ûont contre la vrriole et j0 sio contre ld fièvre jaune, Dms les autres communautés, nous n'svons rencontré aucune personne vaccinée contre ces maladies,

Dev;int le faible nombre de cas de vaccinations , nous ne sommes pas en- trés dans le àétail drr nombre de doses regues par les personnes concernées. Nos résultats comptabilisent donc celles qui ont eu au moins une dose.

5.2.6. Etat--w--m---- de 1~ dentition

Dans chaque communauti, un décompte des dents a ét8 fait pour le plus d'habitants possible,, Ont été notées les dents existates, les dents cariées, les dents en bon état et les dents extraites ou msnqwntes.

Ensuite a été calculi un pourcentage de àents en bon it&t pour chaque personne. Ce pourcentage est égal au nombre de àents en bon état, multiplié par 100 et divisé par le nombre de dents que théoriquement devrait posséder 13 personne à son sge, en référence au tabledu suivant.

AGE NOKEIRE THEORIQUE DE DENTS

6 mois à 3 as : 20 6 Jzls : 24 12 à 13 ans : 28 15 à 25 ans : 52

Pour les enfànts de moins d'un an, seuls ceux possétit des dents ont été pris en compte. Jusqu'à douze ans, les dents de lait absentes sont dédui- tes du nombre théorique pour le calcul du pourcentage de dents en bon état. Ensuite pour ce pourcentage de dents en bon état, ont été c;Llculés, pdr com- munauté, par sexe et par groupe d'Z$e, 1~ moyenne, l'écart-type et le nombre de cas rencontrés (tableau na 42). Chiique fois,-zn test dsé&.ité des moyennes, entre le résultat du sexe masctiin et celui du sexe féminin, 5 été fjit &U risque de 5 %. Le test de Student applictible aux éctitillons de petite tdil- le a été utilisé. Presque toujours, l'hypothèse de l'égalité àes moyennes est rejetée. Font exception, quelques groupes d'âge où le nombre de cas est très réduit (6 cas ou moins par sexe) et le groupe d'âge 15-19 US de Tipajar& <_._ _ ..’ . .

Tableau No 41 . Types de uaccinations suivant les communautés Nombre At pourcentage de personnes VACCINEES

-- --A-- -AP- -ï------

Rnrlnanla..‘->....A- no-rrrc Personnes BCG* 1 -T- -. .1x Polio Variole COMl’lUNAlJTE vaccin6es

Nb % Nb f Nb I Nb ------a- --

CAPIRENDA 12 44 2 7 3 11 6

SANTA RITA 14 47 6 20 17 57 27

BAMBURUTA 11 52 7 33 17 61 16

TIPAJARA 6 67 3 33 6

------

ENSERBLE 43 49 16 2-l 37 43 57

.-- --. ------.-;------T

+ Contre la tuberculose (Bacille Calmette et Guérin).

+Ic Contre la Diphtérie, la Coqueluche (Pertusis) et le TBtanos. !. 7 . : :

Tableau No 42 . Pourcentage de bonnes dents par communauté, âge et sexe

Moyenne 8 (Ecart-type a) Nombre de cas

* Ne sont pris en compte, das enfants de moins d’un an, que ceux qui ont des dents. Sont soulignées les moyennes M et F, quand l’hypothèse qu’elles sont identiques statistiquement est acceptée à la probabilité de 95 %. 125

De la nrtissace à six =UIS, les filles ont toujours de meilleures dents que les Groons (ou le même nombre à Capirendj).

Pa la suite, dans tous les groupes d'Z;se, c'est le contraire : les per- sonnes du sexe masculin ont toujours àe meilleures dents tue celles du sexe féminin. Ceci à deux exceptions près : le groupe d'2ge T-14 dns de Cdpirenda (7 w--çons9 7 filles) et celui de 15-19 as de Bamburuta (j ;idolescents, 2 adolescentes).

Ces résultats remarquables, dans des régions aussi variees que les Xauts- Plateaux, les Vallées et les plaines du Chaco et de l'Amazonie, n'ont pas à notre connaissance d'explication.

De telles conclusions itaient déjà implicitement contenues d-s les chif- fres de 1962 du rapport "Bolivb ; Nutrition survey, 1964” du "Interdep~xztmen- ta1 Commitee on Nutrition for ?k,t,ional Defense (ICNHD)~~ des Etr*ts-Unis dl&&- rique comme le montre le tableau no 43 regroupant ces données. Les résultats concernant les civils boliviens, toutes les régions confondues, montrent que les personnes du sexe féminin ont de plus mauvaises dents (nombre DKR) que celles du sexe masculin pour toutes les classes d'&ge, à l'exception du groupe des,cinq'à neuf ans , où c'est le contraire. Nous avons retrouvé cette même exception pour les enfants (zéro à six ans) dans nos enquêtes. Les AU- teurs du rapport de 1'ICNND n'ont cependant pas remarqué cette inversion à la fin de l'enfance et écrivent page 242, malgré les chiffres de leurs ta- bleaux: "Les nombres moyens de mauvaises dents (DMP) sont beaucoup plus i- levés chez les Boliviennes que chez les Boliviens pour chaaue moune d'Siffe" (traduit et souligné par nous). Pour l'usure des molrires, les résultats de

1'ICNND sont exactement inverses : les Soliviennes ont des molaires plus u- sées que les Boliviens dans l'enfance (5-9 ans), puis c'est le contnire. Les auteurs de llICNND signalent qu'ils n'ont pas d'explication satisfaisan- te pour rendre compte des differences àe 1 'ét& de la dentition entre les sexes. Un quart de siècle après, nous en sommes du même point.

Prir ailleurs. le pourcentage de dents en bon ét-Lt bdisse à mesure aue diminue l'altitude.

Pour les moyennes de tous les individus, puis de tous ceux du sexe mas- culin et enfin de ceux du sexe féminin, a été testée l'ég~lite des moyennes (test de la loi normale applicable eux échantillons superieurs' ou egdux, a. 30 CU). Le test'3 été effectué en comparant la moyenne d'une communauté avec celle de chacune des trois dutres. Dans tous les cas, l'hypothèse d'&pL- lité des moyennes est rejetée, tant au niveau de 5 $J qu'à celui de 1 % de risque. Le type d'alimentation est selon toute vraisemblace le premier res- ponsable de cet état de fait. Tableau nQ 43. Nombre moyen de MAUVAISES dents définitives (DMF) et degré moyen d’usure des molaires de-s civils en Bolivie (1962)

DMF = the mean numbess OP Decayed Missing or Filling permanent teeth Degre moyen d’usure des molaires = mean molar attrition score . Tableau établi a partis des chiffres de ‘I.C.N.N.D., june 1964, Boliuia : Nutrition SurueyII

------e--- Sexe Masculin Sexe Féminin 1EGRE D’USURE DES MOLAIRE! 5 Ages 1 (a-1 DM6 Nb DMF Nb iexe Masculin Sexe Féminir de cas de cas ---_--e-m ---_--_--- -_--__------I ------

5-9 os6 94 0.5 68 8.24 0.40

O-14 187 116 284 79 0,67 0.48

5-19 4.1 53 6 ,,4 38 0.75 0,62

o-29 5,O 56 981 64 1,17 Il,95

o-39 6,1 93 Il,9 72 1,86 1,19

o-49 B,7 57 13,1 28 2,06 1,79

Cl et plus 11 >B 73 17,9 27 2,35 2,ll 0s---e---w ------me- ---__----__-_ ----___-_--_

oyenne 4.9 545 783 378 1.21 O,B6

--__---- 127

Les meilleures dentitions se rencontrent sur les Guts-F%.te&ux (l), puis dans les Vallées. Dans ces deux r&$.ons, les aliments riches en sucre

(bananes, canne , jus de canne, sucre non r-tffiné, patates douces, COU~~~S) di.Ui. que le mk.nioc sont exceptionnels, ce qui n'est pkbs le cks tis le Ch+ CO et l'Amazonie. Le rôle protecteur àes feuilles de COCA mLichées sur les Hauts-Plateaux et djJ1s les VAllees, IILiis pa s d-ns les plAnes du Ckico et de l'Amazonie, est probable. Georges ROWA (o.c., 1915, p. 50) émet déjà cette hypothèse. L'ICXND .&firme que les fluorures sont libérés lors de id astic&- tion de lb coca avec des cenàres slcalines (llijta) mélagées UX: feuilles.

Le rôle du maîs est plus difficile à mettre en évidence. E?n elfet, cet =U.ment n'est pratiquement pas consommi sur l'Altipl&o où se rencontrent les meilleures dentitions, mais bien dans les autres zones acologiques.

La teneur en fluor de l'eau àe boisson doit également jouer un rôle primordial, mais nous n'avons pas de données sur ce point, Autres que celles de llICNND qui sont globales et montrent que pour le groupe d'.Zge j-19 YIS,

le nombre de mauvaises dents (DNP) est beaucoup plus f&ole pour les 5-Jiubitats des zones où l'eau contient 0,4 à l,52 ppm de fluor que celui des habitants des zones où l'eau en contient moins de 0,2 ppm.

Signalons que dans aucune des communautés où nous avons enquêté le brossage des dents n'est d'usage.

I&I moyenne, les tidolescents des deux sexes ont moins des trois quarts des dents en bon état (72 %) dans llAmazonie (Santa Rita), 88 Y6 dans le Cha- CO (Capirenda), 93 % dans les Vallées (Tipajara) et pratiquement toutes (99 96) sur les Hauts-Plateaux (Bamburuta),

Pour les ddultes des deux sexes de 20 à 39 ans, l'ordre reste le même : 46 76 à Santa Rita, 50 74 à Cdpirenda, 76 % à Tipajara et 90 '7; à Bjmburutct.

Ainsi les adultes des Hauts-Plateaux ont en moyenne presque deux fois plus de dents en bon état, entre 20 et 39 ans, que ceux de L'Amazonie et presque trois fois plus entre 40 et 59 dns. i

(1) Alcide d'OrbigUI écrivait déjà dans 'fl'homme américain" (1839, t. 1, p. 128) : 'I Les dents nous offrent aussi beaucoup d'uniformité : elles sont belles, bien rangées, presque verticales et persistantes, c'est-à- dire que la carie est très rare ; nous svons vu un grand nombre de vieil- I-dont les dents étaient usées presque jusqti'à la racine par 15. mas- tication, sons qu'il en manquât une seule".

: _ - . . . ._ _ _ 128

La répartition de la population (Masculine, Féminine, Totale) de ckisque communauté en fonction àu pourcentage de dents en bon état (O-25 76, 26-50 76, 51-75 '& 76-100 90) est.donnée dans le tableau n* 44 et le graphique no 21.

Il y a des diÎfirrnces suivznt les sexes. La proportion de 12 populjtion ayat jusqu'à un quart de bonnes dents Augmente dds tous les c;ts (K, F, T) en sens inverse àe l'altitude :

de 3 à 16 96 pour le sexe masculin, mais de 5 à 25 % pour le sexe feainin et de 4 à 20 E/Spour l'ensemble.

IA proportion de ceux qui ont pluo d'un qwrt et jusqu'à 1~ moiti6 àe leurs dents en bon état varie en fonction inverse de llaltitude comme précé- demment pour le sexe masculin (de j à 20 %) et pour le totA (de 5 à 15 %). Pour le sexe Ïéminin, la proportion ne présente que peu de variations sui- vant le& communautés (7 % à Sata Rita et 8 à 9 s pour les j Autres).

La proportion de la population (H9P,T) qui a plus de 1~ moitié et j*us- qu'aux trois quzts des dents en bon état est pour le sexe masculin de 10 à 12 4s à Capirenda et Tipajara et du double (22 et 24 Y;) à &mburut;L et Sa- ta Rita.

Dans le sexe féminin, ce pourcentage est d'environ i.6 9/0 (15 à 17 Pi) à E!amburuta, Tipajara et Capirenda, mais beaucoup plus élev4 (25 76) à Santa. Rita:

Pour le total de la population, l*ordre est le mème que pour le sexe masculin, mais l'amplitude des variations est un peu plus f&.ble. Ces propor- tions sont : 13 et 14 46 à Capirenda et Tipajara, 18 $ à Bamburut~ et 24 90 à Santa Rita.

Enfin, la proportion de l;t population ayant plus des trois quarts de bonnes dents augmente dans tous les cas (M, F, T) en même temps que l*Ati- tude, avec l'exception de Capirenda pour le sexe masculin où se rencontre le maximum (74 y;) de personnes ayant plus des trois quarts de bonnes dents.

DSJXS le sexe feminin, cette proportion est échelonnée comme suit :

42 % dans 14Amazonie, 54 74 dz313 ie ~haco, 68 % dam les VAlies et 7j % sur les Hauts-Plateaux,

- . . _ ._ 129

Tableau No 44 . Distribution de la population de chaque communauté, par sexe, suivant le pourcentage de bonnes dents, répartieen quatre quarts

POURCENTAGE DE BONNES DENTS COMMUNAUTE (nombre de cas) 26 - SO 51 -75 76-100 l Total

19,7 23,9 40,a loi-- (14) (17) (29) (71)

F 25fG a.3 25,o 41,7 100 SANTA RITA (15) (5) (15) (25) (60)

T 19,a 14,s 24,4 41,2 100. (26) (19) (32) (54) (131)

M 14,3 4,e 9,s 71,4 100 (3) (11 (2) (15) (21)

F 20,6 693 16,7 S4,2 100 CAPIRENDA (5) (2) (4) (13) (24)

T i7,a 697 13.3 62,2 100 (8) (3) (6) W (45)

M 696 797 12,l 73,6 100 (6) (7) (11) (67) (91)

F a,6 896 16,2 66,7 100 TIPAJARA (9) (9) (17) (70) (105)

T 7,7 a,2 14,3 69,9 100 (15) (16) (2fJ) (137) (196) I -s t M l 297 2.7 21,6 73,0 100 (1) (8) (27) (37)

F 591 698 lS,3 72,9 100 BAMBURUTA (3) (4) (9) (43) (59)

T 4,~ (4)

.- - . i _ . . __. Grarhioue II” 21. Distribution de la population de chaque communauté, par sexe, suivant le pourcentage de bonnes dents, répartie en quatre quarts

SANTA RITA CAPIRENDA TIPAJARA BAMBURUTA % , de La population masculine

% de la population féminbne 80 70 . r-l

%de la population totale 80 r 80 i rl SO

40

30 20 IQ 0 131

Pour l'ensemble de la population, la gradation est du même ordre : 41 76 à Santa Rita, 62 Y6 à Capirenda, 70 36 à Tipajara et 73 '$ à &mburutd.

Mais pour le sexe masculin, la proportion est encore de 41.7; dws l'A- m6zonie et se regroupe entre 71 et 74 $ chns les trois Autres zones ecologi- ques. i A Bamburuta, où se rencontrent les meilleures dents, personne n'i de prothèse dentaire, A Tipajara, communauté où, après B~burut~, les dents sont les meilleures, 2 $ seulement des pe rsonnes exainées ont une prothèse den- toire. d Capirenda et à Santa Rita, où les dentitions sont les nains bonnes, ces pourcentages sont respectivement de 13 et 8 $ de 1~ population enquêtée (tableau no 45).

5.2.7. -w-e-Grossesses, naissances------m--w-et morklité des --w-enfants

Voir trrbleaux no 46 et 47.

Tous les taux et moyennes de ce paragr&phe sont des données observees, c'est-à-dire qu'elles concernent les femmes enquêtées de tous dges ayant une histoire obstétricale. Zn ~cun cas, ils nIont été ajustés. Ils donnent ce- pendant une bonne idée de la situation dxh3 les quatre communautés visitées.

Le nombre moyen de grossesses par femme le plus élevé a éti observé en Amazonie (7,8 à Santa Rita). Ce nombre dépasse largement ceux des dutres zones écologiques du pays, soit respectivement 6,3 àans le Chaco, 6,O sur les Rauts- Plateaux et 5,8 dans les Vallées. Dans toutes les communautés, le nombre ma- ximum de grossesses est élevé (10 à Tipajara, 12 à Bamburuta et Sa& Rita, enfin 15 à Capirenda). Le taux de grossesses n'arrivant pas à terme est de 6 96 à Tipajara, 2 9/a à Bamburuta, nul à.Capirenda et inconnu à S&ta Rita.

Le taux de mortalits observé dans l'enfence (avant le cinquième miver- saire) varie en sens inverse du pourcentage observé de vaccination (au moins une dose d'une quelconque vaccination) des enfants de la même classe d'9ges (voir graphique n o 22). Ce taux de vaccination est de 500 $Eà CLpirenda et Santa Rita. Le taux de mortalité dans 1'enf;ance est de 127 %à Capirenti. Il doit probablement être du même ordre à Santa Rita. Pour un tciux de vaccina- tion de 425 SO, Bamburuta présente un taux de morttilité ddns l'enface de 241 o/oo.

Enfin Tipajara a un taux énorme de mortalité dans l'enfance (415 $) et un taux dérisoire de vaccination (156 7;~). Comme déjà indiqué, cette com- munauté tient également le pourcentage le plus élevé (6 $4) de grossesses n'ar- rivant pas à terme. 152

Tableau nQ 45. Prothèses dentaires par sexe et ccmnunauté

personnes examme~

. 133

Tableau No 46 . Devenir des grossesses

~&&&..&&. . EAMBURUTA TIPAJARA CAPIRENOA SANTA RITA

Ub de femmes enceintes 24 40 10 S

Ub total de grossesses 14s 230 63 39

Ub moyen de grossesses 690 54 S,3 7,S 3af femme

ninimum - Maximum de grossesses par femme 2 - 12 1 - 10 1 - 1s 4 - 12

Ub de grossesses arrivées à terme 141 217 6; 34

8 de grossesses arrivées à terme, 97,2 94,3 100 87,2

Nb de grossesses n'ayant pas abouti 3 13 0

% de grossesses n'ayant pas abouti 291

Nb de grossesses en cours

% de grossesses en cours 0,7 ’

-. .< Tableau nQ 47 . Oevenir des enfants

Nb de naissances

des naissances

Nb d’enfants morts avant 1 an

$ des naissances

de 1 3 4 ans

% des naissances

Nb d’enfants morts à 5 ans ou plus

Nb d’enfants vivants

$0 d’enfants vaccinés * de moins de 5 ans 423 156 500 SO0

960 d’enfants morts avant 5 ans 241 475 127 ?

* C’est-a-dire ayant au moins une dose d’une quelconque vaccination. Graphisue no 22. Taux de vacchation et de mortaliti des enfants de noins de cinq as

%, 3 500

400

300

200

100

0 1 BAMBURUTA TlPAJARA CAPIRENDA SANTA RITA

n L-J taux de vaccination taux de,nortaliti (enfants ayant au tioins une dose (apparente avant le d'une quelconque vaccination) cinquième anniversaire) 5,2.8. -----AllAtemen&, ---sevrage ------9----e-et alimentation infUtile

Voir tableau no 48.

Le Gbut du sevrage (moment où ltenfjnt n'est plus exclusivement nourri. XI sein) peut se produire très tôt (2 ou 3 mois), m&is Sussi très tdrd (1 A.II). à C~pirenda et à Tipajza,il se situe en moyenne vers 4 1/2 mois - ce qui est une bonne periode -, tard à l%.mburutz. (ig 1/3 mois) et très t;ird à Sata aitA (9 1/2 mois).

La fin du sevrage (arrêt de tout allaitement maternel) est très variable : de 2 mois à 2 ans. Xn moyenne , elle se produit entre 13 et 15 mois, skuf à Tipajara où elle se plzerait à 4 1/2 mois. Mais pour cette communauté, nous n'avons que très peu de réponses (4)e Cependant, s'il s'avérz~it que le sevrage total des enfants était russi précoce, ce serait stiement qu'il est une des causes principales (avec l'absence de vaccinations) de Id très Eorte mortalité in.f=zxtile (avant un an) observee (401 Y&) à Tipajara.

Les premiers aliments ou boissons (tableau no 49), donnés AU nourrissons et notés lors de l'enquête, ne nous apportent PAS de grandes précisions.

Sur les Hauts-Plateaux, la pomme de terre fraîche ou déshydratée (chtio) est le plus souvent citée (43 %), avec le riz (38 %), tel quel ou en soupe, bien avant le plat familial (10 %).

Dans les Vallées, seule 1~ pomme de terre est citée (2 roponses unique- ment).

Dans le Chaco, les soupes (sans précision sur leur compositi.on) viennent en tête (41 %), suivies d*a%imen%s riches en protéines (35 %) que sont le lait et le fromage, puis des purées (12 %) sans autre précision,

Eh Amazonie, les soupes (sans précision) sont encore le plus souvent citées (40 %), avant le repds familial (28 %) et les jus de fruits (17 %). Tableau No 48 . Temps du sevrage

Oébut du sevrage Fin du sevrage Sans aucune (autres aliments en plus information Communaut6 du lait maternel) Mois Nb de cas Mois Nb de cas Nb de cas Cm - fl) Cm - ml

BAiWURUTA 793 9 14,0 10 16

(6 - 12) (2 - 22)

TIPAJARA 4,s 2 495 4 37

(3 - 6) (3 - 9)

CAPIRENOA 4.4 9 13,4 7 1

(3 - 24)

SANTA RITA 43 14,7 40 S

(2 - 24)

m = minimum M f Maximum Tableau No 49 . Premiers aliments ou boissons donnés aux nourrissons Fréquence de citation (%) et total des réponses

SANTA RITA

Pomme de terre

Chufio (p.de t.déshydratée)

Soupe de riz

Riz

Repas familial

Pain de blé ou mais

Thé

Soupes (sans précision)

Lait frais

Fromage

Purges (sans précision)

Tubercules et racine

BouiLlie de bananes

Jus de fruits (sans précision)

Total

(Nb de réponses) 139

5.3. Langues et instruction

C'est zu COUTS de l'enquête médicale que nous svons relevé les données concernünt les langues pArlées et le niveau d'instruction.

5.3.1. ---a------Lagues utilisées dans les commwwutés

Lors de l'enqugte, nous avions distingué si une ldngue étkt parlée et comprise.: ou seulement comprise. Les résultats concernmt cette distinction sont, à de très rares exceptions près, identiques, aussi ne l'avons-nous pas maintenue. Les résultats suivants concernent àonc les personnes qui pulent et/ou comprennent la lzngue en question.

5.3.1.1. BAImumm

Voir tableaux no 50 et 51.

Sur les 119 réponses, 13 concernent des petits enfants ne sachant pas encore parler et 3 ne précisent pas la ldngue utilisée par La personne d;uis sa famille. A partir des 103 réponses restantes, nous' constatons que 70 % des gens déclarent l'espagnol comme langue parlée dans leur famille. Ce pourcentage est identique dens les deux sexes. D'autre part, 59,3 $6 de la population (masculine et féminine) parlent également l'=w~.~r~ comme seconde ldngue. Ainsi, 9 % seulement de 13 population ne pùrlerkent nss l'wmara (hommes : 7,5 s et femmes : 9,5 y;), mais seraient uniouement hiswnoohones. En dehors de ces deux kngues, aucune autre n'est citée.

30 s de la population (masculine comme féminine) déclarent parler l'u;y- mars dans leur famille. Mais, si 20 % des hommes parlent également l'espagnol, ce pourcentage n'est que de 8 p6 pour les femmes. Ainsi, 22 5%àes femmes et 10 % des hommes ne connaissent pas l'esnaa;nol (18 76 en moyenne pour Id POPU- lation des deux sexes), mais parlent uniouement l'Aymé%

Un tiers des hommes d'expression ayman ne parlent pas l'espagnol. Mais cette proportion Atteint presque les trois quarts (74 %) chez les femmes. Proportionnellement, les hommes utilisent plus l'espagnol que les femmes com- me langue principale, à l'exception des jeunes pour qui c'est le contraire (voir graphique no 23).

Par ailleurs, les enf;Lnts, adolescents et adultes jeunes emploient plus l'espagnol comme lmgue principczle (75 à 87,3 76 suivant le sexe et 1~ classe d'ôge) que les adultes plus Agés (55 à 57 %) ou que les vieux (17 à 25 %). Table~~ur@ 50. Langues principales àBAMEURWA I%xb.re de personnes et pourcentage Tableau MO 51. Lanquee SECUNDAIRES 2 6APBfJRUTA Nmbre de Dersonnes et pourcentaoa

Ne parkit Ne parlent TOTAL Total ne TOTAL Aaea AYmARA pas aymara ESPAGNOL pas espagnol PARLANT parlant pas POPULATION UNE LANGUE de lanoue ,SACHANT PARLER *

a-9 S 1 62 3 14 S 4 19 14 67 7 33 2I 100 10 - 19 0

20 - 29 5 67,5 0 a , 12,s a 0 6 iaa a 0 6 100 30 - 39 2 1

M 40 - 43 2 2 57 0 0 43 0 0 7 100 0 0 7 100 50 - 69 2 ?

60 - 69 1 2 2s 0 '0 _ 7s 0 0 4 100 0 0 4 100 70 et plus 1

Tous 2s 62,s 3 7,s 6 20 4 10 33 02,s 7 17,s 40 100 \,’

o-3 7 65 6 16 3 5 15 23 68' 11 32 34 100 10 - 19 1s 1

20 - 29 7 7s 0 0 _ 6 2 17 ia 83 2 17 12 100 30 - 33 2 1

F 40 - 43 2 2 -5s a 0 10 3 27 0 73 3 27 II 100 fia - 59 4

60 - 69 1 1a,s 0 0 _ 16,s 4 67 2 33' 4 67 6 100 70 et plus 1

Tous 36 60 6 10 s 6 14 22 43 66 20 32 63 100

63 61 9 9 13 13 16 17 76 74 27 I I l l

+ Las petits enfants ne sachant pas -pe parler ne sont pas ccmptabilisés dans ce tableau. Graphique no 23. ilépaztition par sexe et 2ge des deux langues ~?~K.IPAI.ZS parlées B 3AE3TEXJTA ,Dourcentage de la population comernie (Xasculine ou Fininine)

\ \ \ \ \ B \ \ 60 \ \ \ \

\ M \ \ \ F \

I 20I I 301 40I Arp (ans)

. . . Ces phénomènes sont exactement inverses en ce qui concerne l'dymara.

, Safin, chez les jeunes, garçons ou filles, la proportion de ceux qui ne parlent pas de l;mgue secondaire est identique : un tiers d'entre eux (voir graphique no. 24). MAa ensuite, toua les hommes Adultes sont 'bilinges, tdn- dis qu'un nombre important des femmes ne parle qu’unô seule ldngue (un tiers de la population féminine).

Cette propension des hommes adultes à être bilinguesest en grande pdrtie le résül.tdt de leuS migrations plus ou moins longues a l'Étranger (Chili, PG- fou), dans les villes ou vers d'autres rogicins de Polivie.

5.3.1.2. TIPAJAEU

Sur les 252 réponses recueillies, 23 concernent des petits enfats qui ne savent pas encore parler. Toutes les autres, sans exception, mentionnent le quéchuiL. comme 1-e parlée dans la faille. La totalité de 13 communauté de Tipajara connaZt le quéchua. Une partie utilise Egalement l'espagnol com- me langue secondaire (tableau no 52 et graphique no 25), mais ne cite aucune autre langue.

Ceaendant 83 % de la nooulation ne parlent oue le auéchua : c'est le cas de 73 Y6 des hommes et de 92 $4 des femmes.

Une diaciine de pour cent seulement des femmes de moins de qmrante Ans connaît l'espagnol. Au-delà, plus aucune ne le parle. Il en va différemment des hommes : 17 % des jeunes de moins de vingt US connaissent l'espagnol, 59 46 des adultes de moins de quarante ans et 18 % des ,tdultes de 40 à 59 ans, puis à partir de soixante ans, plus aucun homme ne déclare p&rler cette langue.

La connaissance de l'espagnol semble surtout due aux migzxtions et trés peu à l'école, qui cependant existe à Tipajara. Le cwécbua est la langue in- contestée de la communauté.

5.3.1.3. CiEtIzEM)A

Tous ceux oui savent parler (4.7 sur 46 réponses) déckcent l'espa~;nol comme lanegue utilisée dans leur fmille. Parmi eux, seules 6 personnes con- wissent egalement le guarani,' soit 7 % de la population. Ce sont un homme de 29 as, une.femme de 27 ans, une vieille de 68 AIE et trois' vieux (74,76 et 81 ans) dont un, celui de 76 xx, parle également le \ chütupi. Cet idiome appartient à la famille linguistique mataco-mak'a. Ce vieillard trilingue, est le seul à conna4tre encore une lzngue locale.

,.- . .. Grauhique no 24. S.épartition par sexe et 3g-e des langues SECOl~ENE3 - % parlées à BAWSJXJU Pourcentag,e de la population concerde (Nasculine ou PQtibe)

IOCl-

80

Sexe

F

M 60

40

Ncpcwisnt oucm idiome

/ 0 \ / 20 / \ \ /------’ / 0 B

0 -r 0 a(3 40 00 Ages (ans) 145

Tableau No g. L’espagnol, langue secondaire de TIPAJARA Nombre de personnes et pourcentage

ESPAGNOL TOTAL* Sexe Ages le parlent ne le parlent pas

(ans) Nb % Nb % Nb %

o-9 1 34 17 63 52 100 10 - 19 9 9

20 - 29 11 2 59 41 27 100 30 - 39 S 9

M 40 - 49 2 14 18 62 22 100 SO - 59 2 4

60 - 69 4 0 100 5 100 70 et plus 1

Tous 29 27 77 73 106 100

0 - 9 38

* Les petits enfants ne sachant pas encore parler ne sont pas comptabilisés dans ce tableau. GraPhisue no 25. Répartition par sexe et âge de IpSSPAC30L utilisé comme % lazigue szcak3m3 à IrpAJ~~ Pourcentage de la population concernée (Xasculine ou Fhininej

60

40

Sexe 20

M

0 0 - 20 40 60 Ageskd 147

5.3.1.4. SAHTA EtTA

6 réponses sur 148 concernent des enfants ne sachant pas encore parler. Pour le reste nous avons la répartition suivante.

88 s de l;t population indiquent l'espagnol comme lJ.n&e principale (90 % des hommes et 86 7; àes femmes). CepenrLat, il jr d de trbs grades vciri~ti.0n.s &vec 1' Zge (tableau na 53 et &aphique no 26).

Les jeunes et les &zl.tes de moins de qurante :ans, dins leur grznde majorite (89 à 100 s>, signalent l'espagnol, Pour les Ldultes de 40 à 59 -s, les pourcenixges indiqwt l'espagnol sont de 50 75 pour les hommes et de 37,5 9; pour les femmes. Znfin , aucune personne d'au moins soismte -ns n'uti- lise l'espagnol comme 1-e principale.

Le phénomène exactement inverse s'observe Avec les 1;Lngues .méric&ines. Si l& totalité des personnes Agées indique une lague méricaine comme la- gue principale, cette proportion n'est plus que de 50 76 pour les hommes de 40 à 49 ans et de 62,5 % pour les femmes de 1 a même Cl&isse d';ge et tombe entre 0 et 11 % pour les hommes et femmes de moins àe quarante US.

Seuls 12 74 de la population totale utilisent une langue aéricaine com- me langue principale. Vient en tête le trinitaire (7,7 Y;) puis l'ignacien (w %> - deux ldngues des MOXO, apparteat à 1~ faille arctwak, origina&ce du Vénézuela et également répandue vers le nord d&s les CuraEbes - ensuite le movima (1,4 $î), lmgue isolée et enfin le régésien (0,7 s/o) .qui Jppartien- drait à lit famille pano-tac- regroupant des langues du Pérou, &J Présil et de Bolivie. Le yur~ (ou yuracaré), 13,ngue isolée ne se wttactit à 3ucune famille linguistique connue, est également mentionné comme kngue second.Are.

L',tdoption de l'espagnol, avec &;Lndon des kngues américknes, est con- firmée par 12 répartition des langues secontiires (tablewx no 54 et 55 , graphique no 27). Tous ceux qui emploient une l&gue ,sl&ric&ine comme kngue principale (12 $ de 1~ population) connaissent dgalement 1'esp;tgnol.

Si 16 yi des jeunes de moins de vingt 413 utilisent une l&gue -Lméricaine comme lague secondaire, ce pourcentage Atteint un peu plus de 60 s pour les aàultes'de 20 à 39 us, redescenà à 25 :6 pour ceux de 40 à 59 US et baisse à 0 76 pour ceux qui ont ;iu moins soixante ~1s et qui, eux, pdrlent une kngue américaine comme liingue principale.

Ceux qui ne'connaissent zucune lmgue secondaire sont ceux qui, hispano- phones, ne parlent aucune 1sLngue anériczine. Ce pourcentage est nul chez les Tableau No 53. Langues principales il SANTA RITA Nombre de personnes et pourcentage

;SPAGNOL ( TRINITAIPE 1 IGNACIEM 1 fiOUl[BA 1 AEYESIEN 1 TOTAL / TOTAL 1Ne pashnt LANGUES de ceux quijpas encore

------

------_ fi

------.

------. L------. F c 40 - 49 ------. 50 - 59 t60 - 69 Tous ---- T TOUS --t ---- Grs.~hique no 25. Spartition par sexe et &ge des lûzgues PFCKZPALES garlies à SiWU -ZILi!A Pourcentage de la population concernée (Masculbe ou fhinine) % Sexe

100 F M +lJAGNOL .

00

60

4a

l’ \\ lI \ \\ Ii \\ /1’ / \ \ // 1’/ / LAtjGlJES 0 AMERICAINES , ’ / /

0 I r 0 20 40 60 Aqes (ans) Tableau No 54 . Répartition des langues secondaires à SANTA RITA Nombre de persannes et pourcentàge ------Yzïiï--- NE PARLANT Sexe’ 9es LANGUES PAS DE TOTAL ans) ESPAGNOL IGNACIEN TRINITAIRE NOUIflA YURA IERICAINES LANGUE . SECONDAIRE P Nb $ Nb 1 f % Nb Nb Nb -- a - 2

0 - 49 a cl - 59

0 - 69 0 - --

OI.&3 9 163.2 61,8 a00

-- o-9 0 0 - 19 -- Q - 29 1 11 5 28 a6 a00 0 - 39 1 -- -~ ---- 0 - 49 4 62.5 1 12.5 a 0 - 59 1 --. w-m 0 - 69 3 ïG-‘- D 3 100 --- ~. --- OUB 10 13;5- 44 59.5 74 1 OP

------_ ------. ------. ous 17 12 tqq-is--p--~ 2 I’,4 1 a6 ml,5 142 100 --- L --y------re personnes connaissent deux langues secondaires et un h Ime /en insi es t -I-aux ( s langues américaines correspondent aux totaux des Personnes en parlant une QM Plusieurs comme ot;langues secondaires et non les totaux de ces diff8kentes langues indiquées. ty Les petits enfants qui ne parlent pas encore na sont pas comptabilisés dans ce tableau. Tableau No 55 l Langues SECONDAIRES à SANTA RITA Nombre de personnes et pourcentage

--

LANGUES Ne parlant ESPAGNOL Ne parlant TOTAL TOTAL ne TOTAL Sexe Ages A MERICAINES , a ucune langue las l'espagnol PARLANT AU PIgIN! parlant aucune ‘OPULATION 1américaine UNE LANGUE aucune langue SACHANT (ans) SEC0 AIRE secondaire PARLER k Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb P --. -- --- m--m ---- .--m ---. ------< ------. -a-- ---

7 S,5 35 ai,5 1 2 0 0 tl 18,5 35 Ell,!ï 43 100

10 2,s 5 31 1 6,5 0 0 11 69 5 31 16 100

fi 40 - 59 2 25 2 25 4 50 0 0 6 75 2 25 El 100

60 - 69 0 0 0 0 1 100 0 0 1 100 0 0 1 100

Tous 19 7,9 42 61,B 7 0,3 0 0 26 30 42 61,f.J 68 100 -- v-m ------w-w- a-_. ----. --A------. ------a--, m--m ----

0 - 19 7 38 04,s 0 0 0 0 7 1585 38 84,5 45 100

20 - 39 11 61 5 28 2 11 0 0 13 72 5 20 ia 100

F 40 - 59 2 25 1 12,5 5 i2,5 0 0 7 87,5 1 l2,5 8 100

60 - 69 0 0 0 0 3 100 0 0 3 100 0 0 3 100

Tous 20 27 44 59,5 10 3,5 0 0 30 40,5 44 59,5 74 100 em-< ------. me------.-a-. o---k-. ------_---y- ,_-----. .----_ -m---v< _--_------

T TOUS 39 7.5 86 60,5 17 12 0 0 56 39.5 86 60,5 142 100 -- -- w-m e-m ----. ------a- --. m--w- --_------. .----__ .----, -w-v ------Y‘z .,

p Les petits enfants ne sachant pas encore parler ne sont pas comptabilisiis dans ce tableau. 152

Gr2phic;ue no 27. ESpartition pez sexe et %ge des langues SECO33.AïXS % parldes à SUTA 3ID. Pourcentage de la population concernk3 (Xasculine ou Zkinine) 100

Sexe Ne parlent F \ aucunidiome \ secondaire \ \ 80 \ \ \ \ \ \ \

60

40

20

M // LANGUES / 5 / AMÉRJCAlNES / / a\

M F /- . 0 I I 1 I I 1 I 20 40 60 Ages (ans) ,i

. . vieux, il reste faible chss les adultes de 20 à 'j9 ans (12,j à 31 76, avec pour les femmes un pourcenkge infarieur à celüi des hommes) et atteint 61 % des garçons de moins de vin& -ans et 84 96 des Ïilles de lc même cksse d'Bge.

Plus de 60 95 de la population totale ne connAt aucune llngue ~dricaine (62 % des hommes et 59 yi des Îemmes).

Quelques personnes parlent, outre l'espagnol, deux 1,Lngues akicaines : le trinitaire et l'ignacien. Tjn homme de 25 tis en plus de ces trois laiues conn&t igalement le movima et le >mLcrré.

Santa Pita qui avait plusieurs idiomes 3mericains comme lagues princi- pales s'est tr!sformée en communauté hispanophone en tïain d'oublier, à un ryikme très rapide, ses langues à'origine.

5.3.2. -----aInstruction

Peur toute personne examinée médicalement, nous avons note : - le niveau àcinstxuction scolaire que nous dvons converti en Dées d'École, itant bien.entendu qu'une année "redoublee" compte seulement pour me, - si elle savait lire et si elle savait écrire. Les résultats concernant ces deuxdernières questions sont strictement identiques.

5.3.2.1. AlphaGtisme suivant la commuzbuta, le sexe et 1'Zge

Voir tableau no 56.

Le taux d'analPhabétisme décroSt dans ljordre suivent : Tipajara 60 % de la population totale (53 % pour les hommes et 66 % pour les femmes), Santa Rita 55 76 (48 76 pour les hommes et 61 % pour les femmes), 'Ewnburuta 47 % (38 76 pour les hommes et 52 % pour les femmes) et Capirenda 30 76 (j2 76 pour Les hommes et 29 % pour les femmes).

Sauf à Capirenda, le taux dtanalptibétisme des femmes est toujours supk rieur à celui des hommes (àe lj à. 14 76).

Les mphiques no 28 et 29 permettent de voir les pourcentdges de person- nes sachant lire et écrire par sexe , classe d'$&e et commwuté payswe.

De 10 à 19 as, ce taux varie de 60 % (CJpirendsL) à 100 % (Tipdjara) pour les &xçons et de 77 % (Tipajaa) à 94 % (Santa Zita) pour les filles.

. . . ._ -- . Tableau No 56 . Alphabdtisme, suivant la communaut6, le sexe et l'âge (nombre et pourcentage de personnes sachant lire et Bcsira) SL = Sait lire et sjcrire PT = Population Totale

-----

Ages TIPAJARA SANTA RITA BAM8URUTA CAPIR' DA Sexe (ans) Nb % 1 % 1 % Nb % SL PT SL SL PT SL SL PT SL SL PT SL n-s------A ---- mm------_-_------,------ï ---. .A-- ---.

D-9 8 47 17,0 4 30 13.3 5 19 26,3 2 7 26,6

16 - 19 17 17 100 16 18 88.9 6 8 7s;o 3 5 60,O

6’l 20 - 39 21 27 7786 15 16 93,8 8 8 100 4 4 100

40 - 59 FJ 22 36,4 3 37,5 7 7 100 3 3 100

BO et plus 1 5 20,Q 0 a 0 3 5 60,O 3 3 100

Tous 55 118 46,6 36 73 52,6 29 47 61,7 15 22 66,2 ------m-----m ------. ------1 -----< -----. ------

D-9 3 49 681 4 29 l3,6 2 24 6,3 3 7 42.9

10 - 19 22 26 76,6 16 67 94,l a7 02,4 5 6 tu,3

20 - 39 20 35 57,a a ae 3fJ,9 13 64,6 4 5 80,O

F 40 - 59 0 20 0 2 8 25,0 11 54.5 3 3 100

60 et plus cl 2 0 0 3 0 1 6 16.7 2 3 66,7

Tous 45 134 33,6 29 75 36,7 34 71 47,9 a7 24 70,6 .-----< ----_------. ------.------. _------.------.------, _------.------T TOUS a00 252 39,7 67 140 45,3 63 .18 53,4 32 46 69,6 ----_ -u----m m----e --B-v m---w ------w--m ---mm .----< ----- .-a_--- &aDhi ue AO 28. ‘I&~X d’alphabétisme pr âge et cmmuna-uté pour ie sexe E.ASCELIX Fourcentage de 1~ poplztion mscuihe sachat lire et écrire

-‘\ 80 ‘\

60

40

SAMBURUTA

TIPA JARA

CAPIRENDA 20 SANTA RITA

\ I ‘\ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ \ 0 I I I 1 I 20 40 60 Aqes (ans)

- <. ..- . . _., Graohisue no 29. %ux dfalphab&isme par 2ge et communzuti pour le sexe E?ZXE~ . _ Pourcentage de la population fGminine sachant lire et écrire %

1.00 .A

‘\ \ \ \ \ I \ \ SQ

“ \ \ \ \ ‘1. \ \ a l\ “

20

- - - - GIPIRENDA

\ ------SANTA RITA \ \ \ \ a

._ . . . . _ . . . -.... 157

Tour les adultes de 20 à j9 ans, ces pourcentages restent élevés pour les hommes (de 78 7; à Tipajara à 100 % à tiburüta et Cbpirendii), mais varient beaucoup chez les femmes : de j9 % (Santa Rita) à S'j % (&.mbUruta).

POU~ les adultes de 40 à 59 ws, cette proportion se maintient à 100 9.: POUX les hommes de Bamiiurutt et pour les deUx seses à Capirendci, baisse à 55 Y$ pour les femmes de Bcimburuta et encore kvatage pour les deun sexes à Santa Rita (j7,5 $6 pour les hommes et 25 46 pour les femmes) et à TipLjara (36 $6 pour les hommes et 0 $4 pour les femmes).

Les vieu;r de soixante ans ou plus, des deux sexes, ne s-vent pas lire ni &Are à Santa Rita ; seuls 20 76 des hommescet :wr~e femme) le savent a Tipajara. A Bamburuta, ce3 taux sont de 60 78 pour les vieux et de 17 % POU2 les vieilles. A Capirenda, tous les hommes agés savent lire et écrire et les deux tiers des femmes agées sont dans le même cas.

Un point encowwe~ant oouc 1 'avenir est le pourcentage élevé de k>rcons et de filles de 10 à 19 ans sachant lire et &Are, Il faut eepérer que dsur3 l'avenir cet effort de scolarisation se maintiendra.

5.3.2.2. Hiveau d'instruction

Zn Bolivie, l'kole primaire est en principe obligatoire. Elle comprend cinq années d'études (basico) eLIr cGmmence théoriquement à six 4s ré?rolus. Dans la pratique, à la campame, les enfant.6 entrent sGUVent $US tard à l'& cale. Le secondaire comprend deux cycles : l'un de trois as (titermedio) et l'sutre de quatre an3 (medio).

Le tableau n“ 57 et les graphiques no 30 et 31 montrent le niveàu d'ins- t~ckion des personnes dgées de qUinze an3 et plus par sexe et par communauté pdywnne.

Le pourcentage de ceuIL qui ne sont jaw2.s allés à l'icole suit le même ordre que le tdux d'analphabétisme. Il décroît Ansi : Tipajara 55 76 de la population de quinze ans ou plus (45 9; des hGIIJmeS et 64 74 des femmes), Santa Rita 42 % (21 96 des hommes et 61 7; des femmes), Ikmbusuta 26 96 (11 s des hommes et 34 76 des femmes) et kpirenda 5 % (0 % des hommes et 8 7; des femmes).

Le taux de ceux qui sont entres à l'école primaire varie de 24 Y/0pour les femmes de S&nta Rita et 25 76 pour les hommes de Capirenda à 50 Y6 pour 158

Tableau No 57 . Niveau d’instruction des personnes de quinze ans et plus Nombre et pourcentage de personnes ayant suivi le nombre suivant d’années d’6tudes

_ . _. . . . . -- - . : -. %

Grzdique’ no 30. An&es d’études des personnes du sexe SSCUL~T de @nze 2~1s ou plus, pour chaque coxmmnez~i Zourcentage de la population masculine

50 -- - ’ - BAMEURUTA

TIPAJARA

- - - CAPIRENOA

------SANTA RITA

40

30

20

10

années 0 d’études

_. ._ ._ .-- <,. .r- . . .._ 9 x

Grrphime no 31, 2i.nndes d’Btudes des personnes &I sexe LFEXEJIE Oe .6C l-- quinze ans ou plus, pour chaque commnaut~ .Pourcentage de la population f&dnine \ l - I I 1 I\

50

-* -. - BAMBURUTA

TIPAJARA

- - - -. CAPIRENPA

------. SANTA RITA

40

30

20

10

0

. ” . . _ _ 161

les femmes de cette même communauté.

La proportion de ceux qui sont entrés dans le premier cycle du secon&iïe varie &iorméinent : de 5 /Éi pour les femmes de Tipajua à 50 % pour les hommes de C~pirenda.

A Tipajara, personne n'est allé plus loin tis les Etudes. C'est ég&le- ment le cas des femmes de Bamburuta et de Santa Fiiti, à l'exception d:une personne de cette dernière communauté qui a suivi des études supérieures. Cette femme est d'ailleurs la seule personne que nous Nyons rencontrée ~.UE les quatre communautés à avoir dépassé le secondaire dans sa formation scolaire.

5.3.2.3. Taux de scolzisation

L'école primaire, comme déjà signalé, commence en principe à six as revalus et dure cinq ans.

Comme il est loisible de le constater sur le tableau no 58, il n'y i pratiquement pas à'enfdnts scolarisés avant cet âge dans les communautés en- quêtées. A six as, oe taux reste faible ou nul, si;Luf à Santa Rita. A sept jns, il varie de 50 % à Ramburuta à 64 76 à %nta Rita et atteint 100 % à Ca- pirendcr. Ensuite, pour huit, neuf, dix, onze et douze US, il vArie de 40 à 100 % suivant 1'.2ge et Id communsuté.

Normalement, le tsux de scolarisation (enfats scokrisés p,z rapport AU total des enfants des classes d'tge de fréquentation théorique de l'école pri- mire) devrait être calculé pour 13 classe d'9ge 6-10 4s. Il croît Ainsi : 41 96 à Tipajara, 50 % à Bamburuta, 81,5 96 à Siurta Rita et 87,5 % à Cctpiren&. Bien qu'il n'y ait plus d'école à kpirenda, nous y avons cependant rencontré des élèves, venus dans leur famille pour la fin de la semaine penddt laquelle nous avons enquêté.

Si nous tenons compte du retard à l'entrée à Ifécole; rencontré partout. sd3 à Santd Rita, nous pouvons calculer un taux de scoldrisdtion pour 1~ classe d'fge T-11 ans. Ce dernier augmente comme suit : 50 % à TipajarL (100 % pour les garçons et 28 96 pour les filles) : 80 $6 à BA.mhruta '(75 % pour les garçons et 83 96 pour les filles), : 82 % à Santa Rita' (84 76 pour les garçons et 79 % pour les filles) et :lOO % à Capirenda (pour les deux sexes). bableau No 58 . Taux de scolarisation -

TTPAJARA LiAMlRUTA SANTA RITA CAPIIENDA

Pges Enfants Total des Taux ds Enfants Total des Taux de Enfants Total des Taux de Enfants Total des Taux de BiXâ) scolaris& enfants acolarisa- scolarisés enfants scolarisa- scolarisés enfants scolarisa- scolarisés enfants scolarisa- tion tion tic tion n T M PI M F a 61 F T fi F a M F T F T PI F T m F T

------

5 3 0 3 3 6 0 0 0 1 1 1 2 100 0 50

6 a i 25 2 4 1 2 1 2 DO 100 100 1 0 0

7 3 I 4 /a 00 4 4 3 7 6 II BO 50 63.6 1 2 2 100 100 100 !

8 4 k 6 10 00 3 3 2 5 2 NI 100 IW 1 1 a 1 100 Ion

9 2 7 2 00 0 50 3 3 2 1 3 a 6,7 100 75 1 2 2 100 100 100

10 4 l 6 00 50 57,l 4 a 2 3 6 3 no 100 190 2 2 2 100 100

Il - - 5 5 5 2 7 2 3.3 100 07.5 2 2 100 - 100

12 > 0 100 50 3 3 - il00 100 1 1 2 1 30 100 100 1 a 2 100 0 50 i i-12 16 17 29 46 l2,9 24.1 34,a 6 II7 27 60 f76,5 70,4 18 13 31 24 19 75 69.4 72,I 5 11 6 14 100 62.5 76.6 I i-10 12 75 5 14 5.6: 40 1 50 12 10 22 13 27 5,7 76.5 El,5 5 7 6 8 100 B3,3 07,5 f-11 3 16 26 00 6 16 11 27 a4 33 4.2 70,E 01,a 5 9 9 100 100 100

0-12 9 16 25 17.1 13 9 22 9 24 16,7 100 91.1 4 a 9 100 BO 8fl.l

------Le taux de scolarisIition est encore plus élevk à Baburuk et Znt;t Bit+ s'il est calculé pour 1~ trxxzhe d'âge 8-12 itns, stteignniint respectivement 87 $4 et 92 %. C&lculé dus les mêmes conditions, ce tdux de scokrisiition est légèrement plus f;ii.ble à Tip&j&rA (48 Y;) et à CapirendL (39 5).

Quelle que soit lA tr,inche d';ge retenue, 1; scol-xis.Ation est en -;é&r;l plus f&ole cher, les filles .que chez les g&rçons. Ceci est surtout dss \ a lu communaut6 1~ moins Scolaris

Ce décal;tge est beLtucoup moins alevé das les .%utres commun~utes et même, das quelques cas, il est inversé en faveur des filles.

Le tdux de scolarisation (de 7 à 11 sns) s'étale de 50 s à 100 :JJ suivant 1~ communauté pays-e, avec une variation de 28 "i; (Tipiijdra) à 100 76 (Cspi- ren&) pour les filles et de 75 s (Bamburuta) à 100 $ (Tipdjara et Capirend-) pour les garçons. Le f&.Iole taux de scolarisation des filles à Tipdjdra Con- truste avec celui des garçons qui est élevé. .., 5.4. Activités professionnelles

- L'activité principdle, seccndaire et eventuellement, tertiAre de chaque personne d été notée d.ans chaque commun;tuté. Voir tableaux no 59 à 66, 1..

La population sans dctivité (non Active), constituée presque exclusive- ment d'enfd.nts de moins de sept -2s , représente 17 s de 1~ populGtion totale à Capirenda, 18 96 à Santa Rita, 25 % à Tipajara et 30 '$ à Bamburuta (tsble&u no 67).

Dsns l'ensemble des personnes actives (avec ciu moins une dctivité), 42 S/Ese déclarent agriculteurs à Ccipirenda (71 % des hommes et seulement 19 % des femmes), 65 y6 à Bamburuta. (84 % àes hommes et 54 76 des femmes), 66 % à Santa, Bita (82 % des hommes et 51 % des femmes) et 79 76 à Tipajara (93 '$i des hommes et 67 % des femmes).

Entre l;t moitié et les deux tiers des femmes ';iotives sont agricultrices, sauf à Cdpirenti où c'est seulement, le cas d'un cinquième d'entre elles.

Décldrent comme activité le trjvdil domestique : 97 % àes femmes actives de Santd Rita, 95 % de celles de Capirenk, 71 46 à Tipujdrti et seulement 40 % à Bamburutd. Pour les hommes actifs , ce pourcentage est respectivement de 2 Yi

. . Tableau NO 59 e Actiuité PRINCIPALE à 6AMMJRllTA Nombre et pourcentage de personnes

-t-i; - 6 ~.?t-ï?i~--t--t---~-~-“r-r--t-t---~---t---t---~-~s-~~-----

.--- 13 .--- Tablesu No 60 . Activit’o SECONDAIRE (at TERTIAIRE) à 6AFi!XlRUTA Nombre et pourcentage de personnes. Entre parenthèse% quand l’activitf5 est tertiaire

SANS AGRICULTEUR PASTEUR TRAUAIl FILEUR, T( iexe AgfB oOmSTIQLIE I TISSEUR b-4 Nb % Nb

D-6 14 (14) 100 (100) 14 (14)

1 - 14 1 (11) 10 (lrn) 10 (11) 1 6 33,3 1 5.6 1 5.6 1 ci,6 3 16,7 1 5,6 1 5.6 16 (16) fi 5 - 59 4 (18) 22,2 (Ii-@ I 0 et plus 3 (5) 75 (100) 1 25 I I I 1 i 4 (5) ous 22 (46) 47.6 (100: Il 23,9 4 2 4.3 1 2.2 4 6,7 46 (46) - O-6 fa (19) 100 (ml) 16 (19) 100 (100) 1

7 - 14 2 (16) 11.6 (6689: 17 (18) 109(100) 1

f 5 - 59 1 (29) 394 (947, 12 41.4 12 41.4 3 (1) 10,3 (3,;: 29 @a 100 (100) 1

0 et plus 2(l) 50(25) 1 25 4 (4) 100 (1W)

33.6 (1,4) 5 (1) 7.4 (1.4) 2 (1) 2,9 (1.4) 66 (71) lOO(1Oo) 3

O-6 32 (33) 100 (100)

7 - 14 6 22.2 13 (1) 46.1 (3,4) 3 11,l 2 (1) 7.4 (3.4) 27 (29) 100 (100)

T 5 - 59 16 38,3 13 27.7 4 (1) 6.5 (2.1) 1 2.1 3 6.4 47 (48) hGïmf--

0 et plus 2 (1) 25 (11.1) 1 12,5 1 12.5 8 (9)

OUS 44 (115) 36,6 (96,6 .26 (1) 22,6 (0.8) 27 (1) 23,7 (0,6) 7 (1) 6.1 3 (1) 2.6 (O,$ 4 ! 385 14 (119 $iirz& i Tableau No 61 . Activité PRINCIPALE à TIPAJARA Nombre et pourcentage de personnes

------w---e------v--m ,-WV ------T SANS AGRICULTEUR PASTEUR TRAVAIL FILEUR NAÇON ECOLIER TOTAL Sexe Ages DOMESTIQUE TISSEUR ETIJBIANT 1 1 l (ans) ?Jb Nb % Nb1 % Nb 1 % -- -- I ------t 0 - 16 ------1 1,7 ---Y 1,7 --- --em ------Ci et plur iii 41 0.9-

--- 11 162------0 et plu5 ------62 -zi i 14,6 --- O-6 a-< .J,-I---c--- % 5 ( ‘I

--em ---_ 5 - 59 a3 10,s ---Y cl,0 --e--m ------. 0 et plu:

------lj - --m-w t --. LIUS d Tableau No 62 . Activité SECONDAIRE(et TERTIAIRE) à TIPAJARA Ncmbre et pourcentage da parsannas. Entra parenth&sss, quand 1' actiuité est tertiaire

PASTEUR SANS AGRICULTE!JR TRAVAIL FILEllR, "Açm ECOLIER PORTIER Af8TISAN ELEVEUR TOTAL Ages DOIXSTIQUE TIS5El.W ETUDIANT SANS I iexs (ans) PRECISION Nb % Nb % Nb f Nb % Nb % Nb % Nb $ Nb % N % P Nb %

O-6 32 (34) 94,1 (100) 2 WJ 34 (34) 100 (100)

7 - 14 5 (20) 25 (100) 1 5 14 70 20 (20) 100 (100)

M 15 - 59 49 (56) 64.5 (96,6) 1 1*7 1 1.7 1 1.7 3 5,2 2 3.4 (1) (1.7) 1 1,7 (1) 11,7) 56 (56) 100 (100)

6D et plus 5 (5) 100 (100) 5 (5) 100 (100)

Tous 91 (115) 77,6 (98.3) 1 089 1 0.9 1 089 1 0.9 3 2.6 16 15.4 (1) (0,9) 1 0,9 :l) (0.9) 117 (117) 100 (100)

O-6 34 (35) 97.1 (100) 1 23 35 (35) 100 (100)

7 - 14 7 (33) 21,2 (100) 1 3 13 6 16.2 2. f5,1 16 46,5 33 (33) 100 (100)

F 15 - 59 6 (61) 12.3 (93.6) 6 (1) 9.2 (1.5) 45 (2) 69,2 (3,1) 3 (1) 4,6 (1.5) 3 4.6 65 (65) 100 (100)

60 et plu3 1 (1) 50 (50) 1 xl (1) (50) 2 (2) 100 (100)

Tous 50 (130) 37 (96,3) 7 (1) 5,2 (0,7) 1 0,7 52 (2) 38.5 (1.5) 5 (2) 3,7 (1,5) 20 14.8 135 (135) 100 (100) I I / O-6 66 (69) 95.7 (1OD) I 3 4,3 I 69 (69) 100 (100)

7 - 14 12 (53) 22,6 (100) 1 1,9 1 2 3,9 6 11.3 2 3,9 30 56.6 53 (53) 100 (100)

T 15 - 59 57 (117) 46,3 (95,l 'i 7 (1) 5.7 (0,8) 46 (2) 37.4 (1.6) 4 (1) 3,3 (0.6) 3 2.4 5 4.1 (1) (0.6) 1 10.6 11) )(O,B)i123 (123) 100 (100)

60 et plus 6 (6) 65.7 (65,7)/ 1 14.3 (1) (14.3) I 10.4 l 7 (7) 100 (100)

TOUS l 141 (245)j 56 (97.2): 1 6 (1) 3.2 (0.4) , 2 0,9 ,153 (2)*'21 (0,i) , 6 (2) 1 2 > 4 (0,;) ] 3 , 12 39 ,15" (1) l(O.4) 1 (l)/(O.U) 252 (252),100 (100) Tableau No 63. Activité PRINCIPALE à CAPIRENDA Nombre et pourcentage de personnes

TRAVAIL 6RANSPORTElJR ECOLIER ELEVEUR TOTAL Ages SANS AGRICULTEUR PASTEUR DOMESTICJUE ETUDIANT (ans) Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % % ------I_ ------

0-6 4 80' 1 20 5 100 t --- t -- t t ------. -- 7 - 64 a 64,3 3 $289 a 14,3 2 28,6 ‘7 100 .------. ------m 5 - 59 -T 1 64,3 1 14,3 1 l4,3 4 57.1 7 100 ------A--. ---. ------< t -- i-z plu5 i- i 3 108 -- -t ---. --- --+ ------. 5 22.7 2 9.1 -7 4,5 3 13,6 100

0 ------. ------. - 6 2 50 --2 --50 100 ------e --w 3 - 14 1 14,s 42;ii- 3 42,9 7 7 100

es--- -. ------. ------, ------F 5 - 59 aa liiï- 10 100 -1 t ------< ------0 et plu; 1:: 3 1IOQ

A-- -. -- --. ------a- -- ous 3 62,5 0 0 3 12,5 24 IOC!

- .---. -- --, -- ~ -- --II - 1 -- O-6 ---ii 66,7 ! ll,d 9 100 t a------_-. ------< -- -- 7 - 14 3 26,4 1 7.1 5 35,7 14 100 ------_-. ------T 5 - 59 1 5.9 1 599 % 5,g 17 dOO i ------. ------P-w ----< -- 0 et plur 6 1OQ f ------e-. ------m-e-< 8 67,4 4 887 2 4,3 1 2,2 6 a 3,Q 46 100 f ---* -- -L--, ---- :/ --- -- E - --, -- -- Tableau NO 64. Activité SECONDAIRE (et TERTIAIRE) à CAPIRENDA Nombre et pourcentage de persornes. Entre parenthkes, quand l’actiuité est tertiaire

3

TRAVAIL EHASYUR FILEUR, ARTISAN TRANSPORTEU ECOLIER, ELEVEUR COUTURIEAL PITA1 OPIESTIW TISSEUR OU CUIR ETUDIANT %XE b % Nb : Nb % f I

l-6 1 20 100 (100) t f - 14 2 26,lj 100 (100)

PI 1 5 - 59 100 (100) t f 1 et plus (1) (33Z 100 (100)

1 lus 3 13,6 (1) (4,5) 100 (100)

l-6 4 (4) 100 (100)

f - 14 2 26,6 7 (7) 100 (100)

F 1 i - 59 4 40 2 20 fl (101 100 (100)

f 1 et plus 3 (3) 100 (100)

1 Xl9 2 8.3 4 16.7 2 6.3 14 (24) 100 (100) - I-6 1 11,l 9 (9) 100 (100)

f - 14 4 26.6 4 04) 100 (100)

T 1 i - 59 2 11,6 7 07) 100 (100)

f 1 et plus (1) (16.f 6 (6) 100 (100)

1 lus 5 10,9 (1) GY4 2 4.3 16 (46) 100 (100) + - - l Tableau No 65 . Actiwite PRINCIPALE 1 SANTA RITA Nombre et pourcentage de personnes

e------m

Ages AGWICULTEUR TRAWAIL ECOLIER, INSTITUTRICE TOTAL Sexe tans) DOPI TIQUE ETUDIANT Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb

_c-- ---. .-- ,------w--e --__ .--m D-6 a3 60.4 ! l 5,3 4 1 5,3 --- w-w ..------.--1 ------me e--m ,--- 3 12 d 21 84 i-xi--- t ------.-e< --- -- w--m d--m ,--- M 5 - 59 27 96,4 1 3.6

------a-- --- II- --1 ------31 et plu: 1 100 t ------A .-e, --- -- 13-- 17.8 32 43,B 5 23 31.5 j t ------.--, --- -cm s--e ,--m J- 6 14 70 5 1 5

---. .------ce- .-- ,------.--- .-- --- ï--Z-z--- 6 21,3 18 72,7 22 aoo ------. .-w-m --- : --- .-- ,--e --- --I .-_ 1---- f 5 - 59 8 26.7 16 53.3 3 10 2 30 100 --I_ --. .------.-- ,------.------0 et plu: 1 33,3 2 68.1 3 100 4 -- --- .------m--e ---_ .A------DUS a4 a8,7 9 a2 29-- 38,7 20 26,7 2 2,7 1 ao3 75 a00 t i ---- m-0. .------.--- .--_ ------_ ------w-m O-6 27 69.2 1 2,6 9 23,a 2 581 39 100 t 1 ----a ------.--- .------. .------e--m 7 - 14 3 6,4 7 14,9 37 78,7 47 100 t 1 ---- _---- .--- .------w-s-. .------m-m T 5 - 59 35 60,3 16 27,6 4 689 2 384 1 a,7 58 a00 ------i--w .--w .------. --- w--w 0 et pl.u: 2 50 2 50 4 100 t 1 _- .--- 1-1 ------. .------e-m nus 27 18,2 4a 27,7 34 23 43 29*1 2 1,4 1 os7 148 a00 I m---v --- h II- _--- .------_. ----_ ------1 --em . . :‘.

lablaau No 66 . ktiuité SECOYDAIPE (et IERIIAIRE) A SAN11 RIiA Marbre et pourcentage de pcrsonnss. Entre pnrenthàses, qurnd 1'actIuité csi tertiaire

I FILEUR, I YAHYIER I MYUISIER 1 PoIlERE 1 DûEHERDY 1 IIAÇOY 1 ELEVEUR 1 IAILLEUII 1 IOIAL 1

.

(‘1 --m2 Cifi,? 1 33,3 0) (6687) I 26 (60) 34,7 (60) 17 (5) 22,7 (6,7) 30 4e 1 (7) 1,3 (9,3) 1 183 0) (2.7)

37 (39) 94,9 (100) 2 5,l .

7 (35) '4,9 (74,5) 17 (4) 36,2 (6,s) 22 (6:46,6 (12,6. (1) k11 1 281 (11 U,ll

'2 (42),20,7 (72,4),13 (3),22,4 (5,2) , 2 ,3,4 , 13 , 22,4 12 (2),3,4 (3,4, 1 (4), 1,7 (6,S)f (3) ,6,6 (512),7 (2),12,' (3,4), (1) ,("'7), ' , 1.7,

60 et plus 1 14 25 (50) 2 50 1 25

Tous 57 (116) 36,s (79.7) 32 (7) 21,6 (4,7) 2 1,4 38 (6;25,7 (4,l) 2 (2) t,4 (1,4, 1 Tableau No 67 . A~tbubt6s professionnelles les plus hpostantes pouscentagee de la population de Ila communeut. du sexe indiqua

p = population active et non actiue A = population Açtfue

--

AVEC ELEVEUR TRAVAIL ECOLIER I f ILEUR, blENbl]lSIER ARTISAN oœmunaud ACTIVITE DOflEST aqUE ETU IANT TISSEUR OU CUIR

$P LA %d dA ZP LA %P $A dP SP LA

------< -- .-- -- l 67.4 56,5 16,2 a 0 4.3 684 26,l 36,7 4.4 6.5 B 0 0 0 ------. ~_ .-- .------BANBURU~ 71 38 53,7 i;5 2,i 27.6 36.6 26,l 36,fi 13 18,3 0 Q 0 0 -_ t -- -. -- - --_ .-- B-v 69,6 45,3 36,N 0,9 1,3 18,2 26,l 26,l 31-;5 9,5 13,6 0 0 -0 ---ii------'-;73;5-- 68,4 5,9- X,0 r,2 a,4 86,3 22,2 0,9 1,2 0 0 a 0 -- A-m -T --.. -- -- .-- .-- -- TIPAJARA 77 %ïyë- 686 54,8 18,2 84,0 19,2 17,l 22,2 0 aa -0 0 --. -. ------_- -- -- 75.4 59‘6 6,4- 39,9 15,s 20.6 6.5 12,6 B 0 0 0

-mm --- .--- -- 77,3 54,8 11,6 13.6 27.2 35,2 0 0 0 cl fi.6 17,6 -- --. ------.------.- CAPIRENO 67.5 16.7 0 63,J 29,l 33,3 16,7 19.1 0 0 0 0 ------.------62.6 5,2 50 26,2 34,1 e,7 10~5 0 Q 6.5 7.8 ------.------w-P 62,2 ôa 3.3 1,4 1.7 26 31.5 36.3 0 0 13,7 0 0 ------. ------_ .------.-- RNTA RIT 61.3 41,4 0 0 0 76.7 96,6 2687 32,8 10.6 13 0 0 il ------. --_ --- -< ------.------81,R 54 1.7 0.7 0,9 64.6 29.1 35.6 5,4 6,6 686 6,3 -0 cl -m-e------_ --- l -- --. -- ---A----_------

c à Tipajjra, 6 % à Bamburuto, 16 7; à Capirenh et atteint 32 YO à Sinta Rit++, soit près du tiers des hommes Actifs de cette communAuti.

Si l'activité d'ilev~ge (pasteur ou gleveur) est Îaible à S&td Rita et à Tipajdra, respectivement 3 et 7 '?G de li, popüktion -active, elle touche $0 $6 de 1~ population xy-int une dctiviti à &mburuta (16 y6 des hommes et 56 $6 des femmes) et presque les deux tiers (65 76) des hommes actifs de Capirenda (mis 3xxne femme).

Ld. wrticipation de 1~ femme hux Activités d'amiculture St d'Glev&e est très importante dans toutes les communautis, sduf à Capirenda.

Ld proportion dlécoliers et étudiants, par rxpport à lA population xti- ve, dépasse un cinquième à Tipajara (21 76) et un tiers dans les autres COmmu- nautés. Le pourcentage de filles scolarisees est toujours infkieur à celui des garçons (de 1,9 $6 à Bynburuta et CApirends à j,j 7'0 à Santa. Ritit).

Parmi les principaux dutres métiers décl&rés , il est à noter le pourcen- tstge 6levé de 1~ populdtion active féminine ~~~âonnznt du fiAge etkou du tissage : 22 % à Tipajara, 19 % à Cdpirend+ 18 % à Unburutd. et lj 7; à +nt5 Rita. Aucun homme ne déclare ces Activités à Capirenda et S&?ix Ritci-.; i % des hommes actifs les signalent à Tipajdrrt et 7 % à Bamburuta.

18 7; des hommes dctifs de Capirenda sont des *rtisans.du cuir, spéciale- ment pour tout ce qui touche au 'mrnachement et à 1;~ monte des chev&ux. tifin à S&z, Rita, zone boisée, 17 76 des hommes actifs travaillent ie bois : meu- bles, chariots, canots. Toutes les autres activités (construction, poterie, couturel. transport, chasse, etc. ) ne sont déclarées que par quelques pour cent de la population active masculine ou féminine. Cepenaint certaines xti- vités, comme ld chasse ou la pêche, que pratique par esemple 1~ grande najjo- rité des ftlmilles de Santa Rita, ne sont que rarement déclirées par les in- téressés et sont en conséquence très nettement sous-estimées.

5.5. hbitat et confort failidl

Aucune des'communautés paysannes enquêtées ne dispose de l'électricité ni du téléphone, mais le t81égraphe existe à Bùsrburutd.

5.5.1. -w--e--N

Voir tabledu no 68.

Quelle que soit 1;2 communauté, toutes les failles enquêtées ont une habitation indeoenddnte. i%lgré la rusticité de lui majorité de ces demeures,

, .. _ _ ..- Tableau No 68 . Nature du toit, des murs et du sol Nombre et pourcentage des habitations

__------L- -_------. ___----_------BAMBUAUTA TIPAJARA CAPIRENDA SANTA RITA NATURE OU I Nb % Nb % Nb % --e--e --_---- __------_ ------_------Chaume 27 65.9 __------_---- __------_--_ ------_------23 100 -_-m-v ---w-e- _------_ v----w _------14 34,l 3 25 -----_ ------_---e-v TOIT _------_---- __---- 9 75 _--v-m _-_---- __---- v-e--. ------_------

_------4s __------. ------41 100 12 100 23 100 ------. ---__---e---e __---- -_----- __---- -_---. ------40 97,6 12 100 ---__--^----- _------_-m-e __------. ._----_ ------Bambou 21 9183 __---- -__---- __---- em---. ._----- _---v-e Planches 1 4.35 __---< .------__----- IrlURS ---__--_-w-w- m-e--- __---- Pierres a 2,4 __------_---- __---_ -----< ,--e--w __----- Pratiquement 1 4,358

__---_ --_---- __---_ -----, .------e---v- 41 100 62 a00 23 100 ----e--e _-e--m -__---- __---_ ----- .------e----w 41 100 6 50 23 100 e-v--- -__---- __---- -_---. .------5 sa.7 .------_------SOL _-e--- --_--_- __------a 983 __^___ ------__---_ ,----- .-_---_ ----v-e 41 100 $2 100 23 100 ------__------_---- __---_ .-_--_ .------_------2. Kaison de Capirenda (Chaco)

i. Tour dam une cuisine x sdpa&e de l.'Woi.tation à Capirenda

.-__-_ _I_..._.__.___ --. . - -

4. Habitation de Santa Rita, avec la cuisine séparée (Amazonie)

_ 5. 'ITrapiche'~ pour écraser la came à sucre à Santa Zita

6, Une famille de Santa -Uta

7. Tissage de la laine à Bunbuzuta (Altiphno) il est très difficile de quantifier, celles qui doivent être qualifiées d'%abitations legères“, de "huttes" ou de "ctibanes" : probablement Aucune à Cdpirenda ni à Tipajara, quelques-unes à Bamburuta .au climat rude (environ 7 $6 ûes saisons) et un peu plus à Sa-L Xita àotke d'un environnement tropi- cal.

Le toit est toujours de palmes à Santa Bita, très souvent de chaume (paja) à Uburuts. (84 % des habitations) et 2 TipJjarci (56 %) ou de tale ondulée à C&pirenda (75 76). Ce dernier wtériju ne se retrouve qu'à Bamburu- t Q-¶ sur 14 $ des maisons. Des tuiles couvrent un qU;Lrt àes demeures de Capi- rend et un tiers de celles de Tipajara. Znfin, le bois n?A été rencontré qu'une seule fois à &.mburuta,dzns une région presque dépouzue d'arbres.

En Amazonie (Sznta Bita), les murs sont presque toujours constitués de b-bous, plus ou moins à claire voie (91 % des habitations). Le bois est quelquefois utilisé ou encore les parois n'existent pratiquement pas. Partout ailleurs (Chaco, Vallées, Hauts-Plateaux), les murs sont en ddobes (briques de terre crue séchées). Nous n'avons rencontré qu'une seule maison en pierres : à Tipajara.

La terre battue constitue toujours le sol des tioitations à lkmburuta, Tipajara et Santa Rita. Il en est de meme pour la moitié des demeures de Capirenda ; l'autre moitié possède un sol cimenté (8 76 des cas) ou constitué de, briques cuites (42 s>.

A Canirenda, les maisons sont souvent $2sses confortables ; partout cLil- leurs, elles sont aresque toujours très simples, si ce n'est sommaires.

5.5.2.. m--4-Nombre de Eièces-d-P------et de chambres

Voir tableaux no 69 et 70.

La cuisine et les éventuelles toilettes ne sont pas comprises d&ns le décompte des pièces. Les bbitations ont 1 à 3 pièces à Santa Rita (1 à 2 ctibres), 1 à 5 pièces à Capirendü. (1 à 3 chambres) et 1 à 6 pièces à Tipa- jars et Bamburuta (1 à 3 chambres dans les deux cas).

Si l,'on prend en compte le nombre de pièces et de cham‘ires par famille, par personne et par UTH (Unité de Travail Humain), la sitution est la sui- vante. ETJ. moyenne, c'est à Eamburut~ que chaque faille, chaque personne et chaque WPH dispose du mzAmum de pièces d'habitation, respectivement 2,8, 0,5 et 0,8. Au contraire c'est à Santa Rita, qu'elles en disposent du minimum à

. . . _.. . .._. . _ - ‘- ..:.: . Tableau No 69 . Nombre de pièces (cuisine et toilettes exclues) et de chambres Nombre et pourcentage d’habitations

---v

Nombre de BAMBI. TA TIPAJARA CAP1 :NOA SAN1 RITA PIECES Nb P Nb % Nb % Nb % --B--m m--e------. .------e-e .------

1 3 698 11 28.8 2 16.7 a 34,8

2 16 36,4 17 41,s 5 41,7 14 60,9

3 14 31,8 6 14,6 2 16,7 1 4,3

4 8 18,2 5 12,2 2 16,7

5 2 4,s 1 2,4 1 8,3

6 1 2.3 a 2.4

Total 44 1630' 41 a00 12 800 23 IOQ ------N-m ----A --mm- .-----

Nombre de CHAMBRES

1 38 90,s 29 72,5 7 58,3 13 56,5

2 3 a*1 9 22,s 3 25 10 43,5

3 1 2,4 2 5,Q 2 16,7

Total 42 100 40 100 12 aeo 23 100

inconnu 2 1 w---v .-e----e e-----m Tableau No 70 . Nombre de PIECES et de CHAMBRES par famille, par personne et par UTH (Unitride Travail Humain) fl= Maximum m f minimum

------w----e------<

NOi'lBRE DE PIECES BAMBLJRUTA TIPAJARA CAPIRENOA SANTA RITA

------

par famille PI 2,041 2,293 2,563 m 1,696

par personne m 0,525 0,452 0,403 m 0,250

par UTH - n 0,799 0,601 0,549 m 0,417 ------. ------. ------w--s.-----..:

NOmERE OE CHAMBRES

par famille m 1,066 1,293 N 1,563 1,435

par personne m 0,197 M 0,255 0,247 0,212

par UTH m 0,300 m 0,363 0,336 0,353

------w------. ---e-w---. ------M-B------. savoir 1,7 pièce par faille, 0,2j par personne et O,J par VIE.

i&&nt au nombre de ctibres disponibles par famille, personne et UT& c'est psradoxalament à B.mburutci que se rencontrent les minink, soit respec- tivement 1,l chïmore par faille, 0,2 par personne et 0,3 p5r UTH. Le maxi- mum de chambres disponibles par Îaille se trouve à Capirend.2 (i,6) et les Mima pdr personne et par UTE se rencontrent à Tipajara : respectivement 0,25 ch~~~S?orepar personne et O+L, par OTE.

5.5.3, mes a-----de cuisine

Voir tableau no 71.

Zn Amazonie et dans le Ch~co, la cuisine est génériilement à l'extérieur du '&timent principal. Ainsi, à San& Rita, 52 % àes cuisines sont à l'exté- rieur sous un abri et dans 30 % des cas, toujours à l'air libre, mais sans aucune protection contre les intempéries.

A Capirenda, dans 42 $ des familles la cuisine se fdit das une pièce séparée de l'habitation et dans 33 4/ des cas, à l'air libre, sas &ri,

Dans ces deux communautés, l;b cuisine n'est que rarement .dans une pièce de la maison (25 % à Capirenda et 17 $6 à Sjdata Rita).

A Tipajari, 1~ cuisine se trouve la plupart du temps à l'intérie~ de lu maison (58, j @, plus rarement dans une pièce séparée du Xtiment principsl

(1495 %> ou encore à l'&r libre, SAS sbri spécicl (27 74).

Ehfin à Eamburuta, dans la moitié des mér&&ges, ld cuisine est située h l'intérieur de la maison, le plus souvent dans une pièce (43 %) Autre qu'une ctibre et ~AXE l'autre moitié des failles elle est à l'extérieur : 30 % sous un abri et 20 yi uniquement à l'air libre.

Elappelons que le foyer de la cuisine sert 6gAement de moyen de chauff+ 63, CU les habitations n'en ont pas d'&tre.

Toutes les failles décldrent utiliser le bois (d'dr'ores ou à'drbustes) pour la cuisine, à l'exception d'une seule, à Capirendti, qui utiliserLit sur- tout du pétrole lapant. Il faut cependant signAer que d'jutres sources de combustible existent et sont, en r&litG, égAement utilisies. C'est le COS Tableau nQ 71. Types de&sine Nc&re et pourcentages d'habitations

BAfiBURUTA TIPAJARA 'CAPIRENDA SANTA RITA Nb % Nb % Nb % Nb % ----a ------. ------__-. _------

dans une chambre 3 6.8 1 4,3

dans une autre pièce 19 43,2 24 56,5 25,ll 3 13,o

séparée du bâtiment 13 29,5 6 14.6 41.7 12 52,2 principal

dehors à l'air libre 9 20,6 Il 26.6 33,3 7 30,4

44 100 41 100 12 100 23 100 E -e--v --- __---- 132 de la bouse séchée de vache et de lama sur les aisuts-Pldteiux.

5.5.5. graine,---- temzs-de- -v-v--recherche etgurification----e---m- de l'eau

Voir t3blecLu no 72.

L'e&u provient essentiellement de ma,,*as résiduelles tkt*Uelles (curicheuj+ à s-dlta Auta (78 s), de -es fAtes .AU bulldozer (ataj-idos) ou de 1;~~s n-stu- rels à Capi.ren&, (92 74). 3n saison des pluies, les 'htbitants de Sjnt.3 Rit& préfèrent l'eau des ruisseaux ,claire et agréable LU goût et 0 15 vue,à celle des mares,trouble et brune.

A Tipajara, les habitats s'approvisionnent en ~AU à p&Air des filets de ruissellement ou de suintement des collines (41 sio)* d'un ruisse&u (j7 %) ou d'un puits (2j $).

A Bzmburuta, les gens puisent leur eau d'un puits public (36 3;) ou pri- vé (14 %), d'un ruisseau (j4 %) ou la récupèrent àu ruissellement et suinte- ment des montagnes (11 96). Parfoi s, ils utilisent aussi l'eau àe pluie.

Le problème d'approvisionnement en ew est grave à Capirenk les mées de grande sicheresse quand sèchent les laca9 de mëme qu'à Sata Rita à chaque saison sèche, car l'eau des mares, où s'abreuvent hommes et bêtes, est loin de présenter toutes les garanties d'hygiéne souhaitées. L=A communauté j, en projet 1~ construction de puits protégés pour obtenir de l'eau plus claire et surtout plus propre.

Le temps pour aller chercher l'eau (tableau no 73) n'excède dix minutes que pour 14 % des familles à Bamburuta, 17 Si à Capirenda, jg 76 à Sata *Rita et 44 % à, Tipajara.

Sduf pour un ménage à Sants. Rita, qui passe trois qwrts d'heure pour s'approvisionner en eau, toutes les dutres familles ne consacrent pas plus d'une demi-heure à l'aller et retour.

Peu de familles font bouillir l'eau de boisson. A Ctipirendo cepentit ün tiers le fait (tablesu no 74). De meme , peu de foyers utilisent un moyen de &rification de I‘ea-u, sati k Capiresda. où les deux tiers filtrent L'e~u sur un linge et la laissent ensuite décanter dans une jarre,

* Curiche viendrait d'un mot arauca'curi"qui signifie noir (Jorge ND%02 -S, Isabel ND%02 REX@ T., 1982, Dicciondrio de bolivianismos y se&tica boli- vi&). Tableau No 72. Origine de l'eau utilisée pour la cuisine et comme boisson Nombre et pourceqtage des familles

-r --7-p --- rigine de l’eau 6AMBlJRUTA TIPAJARA CAP11 NDA SANTA RITA Nb % Nb % Nb % Nb % I ---- -1 _-A------riuière 15 34,1 15 36,6 5 21.7

ruissellement et suintement 5 11,4 67 41.5

pluie 1 2.3

puits public 16 36,4 6 19,5 1 6.3

puits priué 6 13,ô 1 2,4

pile dans la maison 1 2,3

mare ou lagune 13 91,7 16 76,3 -- e-m- _--em-. ----- _---em ----

Total 44 41 100 12 100 23 100

---. ------__----.. e--e-

:. Tableau No 73 . Temps dcesseire pous aller chercher l’eau (ables et retour) Nombre et pourcentage des familles

Aller et retour BAl’lBURUTA TIPAJARA CAPIWENOA SANTI RITA en minutes Nb % Nb f Nb % Nb % ------NB .------WI_ ------

o-5 26 63,6 as 48,3 56,3 10 43,5

6 - 10 10 22,7 4 9DfJ 25,o 4 1?,4

13 - 30 6 13,6 16 43.9 16,7 6 34,6

45 1 483 .------.------v-e------

44 100 41 m 100 23 100

--- Tableau No 74. Purification de l’eau Nombre et pourcentage des familles

-- ---

MBthodss I BAMBURUTA TIPAJARA CAPIRENDA SANT RITA Nb % Nb l % Nb % Nb % I --- T------. ---- Font bouillir X OUI 6 13,6 6 14,6 4 33,3 1 4,3

l'eau de boisson NON 38 35 85,4 B 66,7 22 95,7 f36,4 ulm ---- ll------w-I- F-----N

Purifient *Fr OUI 6 13,6 6 14,6 0 66.7 0 0 I I l'eau de boisson NON t36,4 35 65.4 4 33.3 23 100 L------.-----. ----_

Y Le temps d'ébullition est très variable, mais en génliral il ne dépasse pas quelques minutas.

V* En général par simple filtration sur un linge et/ou décantation dans un récipient. Nous n'avons rencontré qu'-une seule fois 15, pratique de 12 filtr&tion SUI: sdale et charbon. P-r ailleurs, le temps d 'ébullition est très Souvent insuffisant et n'excède que rzement quelques minutes.

Il est interess~t de remara-uer que les mkthodes de purificdticn de l'Eau (filtrrtion et ébullition) sont connues, uk& devraient dtre génBr2li- sies et Surtout correctement employies : temps d'5bullition 5kffiâ;n.t (&,a moins vingt minutes) et filtration sur Sable et ch~bon en coucher superposées à renouveler de temps à .Lutre. Dans P'Amazonie et le Ch920 où le bois ne mari- que pas, l'ébullition est recomreandée ; Ailleurs où le combustible est plus rare, la filtr&tion dev-r&it être généralis$e. Ces methodes de purification de l'eau sont à utiliser chaque fois que de l'a;iu propre (ruisseau non poilué gar les hommes ni les &rtim~~, puits prot&é , eau de pluie correctement con- servée, filets de suintement non con-kninés) n'est pciS diaponi'ole, du moins à Certaines périodes (SaisOnS Sèches9 Sécheresses occasionnelles).

5.5.6. -Toilettes - - - -

Voir tableau no 75.

Presque les deux tiers des fjrmilles de Ilttmburuta. ont à leur diSpOSitiOn un lieu d'aisance plus ou moins rustique (toilettes ou lrtrines-feuillées), qui m9heureusement n.'est pas toujours utilisé. A Cspi.rend;L, un tiers en dis- pose encore, un cinquième à Tipajsrs et personne à %nt& ait&

k.ns cette dernière communstute, tout le monde utilise les ch.apS ou la forêt, un peu n'importe où, L;i divz.gxtion des &imaux, porcs et chiens en p&rticulier, est un risque permzaent de diffusion des parASites et wladies transmises par les fécès.

Le càmpagne est aussi le lieu d'disace des qu;btre cinquièmeSdes familles de Tiprtjapa et du tiers de celles de Capirenda. Par contre, seul un tiers des foyers de 3amburut;t ne dispose pas de latrines ni de toilettes. Ces personnes utilisent la campagne (un qwt des ftimilles) ou un cours d'edu (9 %>. Cette dernière coutume est particulièrement regrettable, même si l'eau de boisson est en principe puisée djns une autre rivière ou pilleurs.

Voir tableau no 76.

LA totalité (Tipajara, Cjpirenti) ou la très grande mjorite (Bu8buruta, Santa Rita) des habitdtions des communautés rurales enqu3tées ne dispose d'au- cun système d'évacwtion des PUX usées. Ces dernières sont en générS1 jetkes Tableau No 75. Types de toilettes Nombre et pourcentage des habitations

---

Lieux d'aisance 6AmaI UTA TIP IARA- CAP1 fNOA SANT RITA Nb % Nb % Nb x Nb - % -m ------me-- .-- latrines - feuillées 25 56.8 9 22,0 4 33,3 m toilettesauec cuvette 1 2,3 -4 toilettes publiques 3 6,8- dans les champs 11 25,0 32 ?a,0 a 66,7 23 100 cours d’eau 4 a,1

------.---.

Total 44 100 41 100 12 a00 23 100

---- __---- Tableau No 76 . Destination des ordures mlhagères Nombre et pourcentage des familles

------a----

Ordures m6nagères EIAR5URUTA IJARA I CAPIRENDA RITA Nb $ c------jetées

à l’air libre 26 63,6 14 xi,1

brûlées 4 9,1 65,2 enterrées 2 4,6 4.3 utilisées 26 483 comme fumier jetées à. la riviàre 10 22,? 1 ---. .--u-v- .---.

Total 44 100 41 1620

------un peu au hasard près de la maison. Seules deux fmilles (une à Lmburuta, I l'iutre à Santa Ritz) utilisent un puisard (pozo ciego) et une troisième (ô Banburuto) possède un système d'évacuation pdr ciinaïisation. Il est à noter qu'à Tipajtira, 45 7; des familles signalent qu'elles donnent - souvent ou pdr-

fois- &U i;njmaw L (porcs et chiens) les IJUX usee,' c j le zeste du temps, elles les jettent près de 1~ maison ou d-s les chzmps de nüXs (r;ne Îaille).

Quant aux ordures menagères, elles sont ainsi utilisiiea : jetses à l'air libre, un peu n'importe où (64 $ des rBponses 2 BUII~UX- ta, 50 '$6 à kpirendd, 34 s a Tipajara et 26 76 à S;inta Rit&), jetées dans un cours d'eau (23 96 des fois à B&uburuta et 2 ?+ à Tipajzra), Sriilées (65 YCides cas à Santa Rita, 50 s à Ca~irenda, 9 5 à &nku.rut+ et jamais à Tipajara), utilisées comme fumier (63 s des rgponses à Tipajara et 4 qi à S&ta Rita) ou enterrées (5 $ des cas à Bamburuta et 4 76 à Sitnt& Rita).

Cestaines coutumes dl-hygiène existent : utilisation rie puits pour l'eau potable à Bamburuta et Tipajara, &üLlition àe l'eau à Vspiren& par un tiers des Îoyers, disposition de latrines ou da toilettes à SamburuttL p$r deux tiers des familles, ordures ménagères briLlées ou enterrées dans 70 y6 àes CU à San-t.3 Rita.

Nais à c&té de ces pratiques à encourager, en subsistent d'autres, né- fastes qwnt à L'hygiène : dboence g&Gralisée de lieux d':Ls&nce adBquats à Santa Rita, Tipajara et Capirenda, absence d'.rménagement (puits) pour recueil- lir l'eau à Santa Rita, utilisation très fréquente d'eau douteuse (de:.mares), ni filtrée ni bouillie, à Santa Rita et à Capirez%& (bien qu'un tiers des fa- milles la fassent bouillir &ns ce dernier lieu), utilisation de cours d'eau pour jeter les ordures ou comme lieux d'sisance à Bzmburuta, absence d'aména- gement pour les eaux usées ou les ordures ménagères à Bamburuta et Capirenti, libre àivagztion des animaux , spécialement porcs et chiens, qui pAssent aimi des excréments aux ordures ménagères et eaux usées, pour Aller ensuite s'a- breuver aux mêmes endroits que les gens,puis revenir Boiter Avec eux et jou- er avec leurs enfants~ 5.6. Les ex3loittstions agricoles

5.6.1. WI---Les terres

Voir tableaux no 77 et 78.

La première culture est celle de la pomme de terre. Toutes les exploita.- tiens en possédent, en moyenne un peu plus de deux parcelles ou 7 900 ml-. LA deuxième cxitturr est l'orse (utiliaee surtout comme fourr&ge). Pr& des deux tiers des failles en cultivent un peu plus d'une pxccelie ou 1 500 m2. Les rares autres cultures sont la quinoa - Chenopodium quino;i. - (800 m2 chez les 43 76 des agriculteurs qui en sèment), 13 c:a&h~ (Chenopodium @iidic&le) et le tarhui (Lupinus mutabilis). Il n'y a ni culturr industrielle, ni arbre fruitier à Ikunburuta,

Le total des terres cultivées reprisente en moyenne environ un hectare (10 200 m2), rdpdrti en presque quatre parcelles (j,?), auquel s'.~joute un

peu plus d'un demi-hectare de jachères et des @turages natWeiJ estimés h un peu plus d'un hectare. Le total des terres disponibles serJit d'environ 6 ha par famille.

Les trois quarts des.parcelles sont possédies individuellement (ou du moins familialement) par les paysans (tableau nQ 79). Ce pourcentage Atteint même 84 ?i; pour les terres cultivees. Les parcelles en métay-ge représentent 15 76 du total : 11 76 des terres en culture, 14 9; de celies en jachère et 40 !% des pâturages. Les parcelles colleotives constituent moins de 10 7; du total et concernent surtout les pgturages (un tiers dsentre eux est déclari collectif). Enfin, nous n'&vons recensé qu'une seule parcelle louée.

5.6.1.2. ~.AJAIU

Voir table& no 80,et 81.

L.3 première culture est le ma&, cultivé par toutes les faRd.lieS : pres- que trois parcelles piir exploitjtion ou 24 500 m2, Puis vient le blé que sè- . ment 90 % des cultiv&teurs : presque deux parcelles ou 14 100 m2. &Suite, arrive la pomme de terre platee par 85 s des f.xailles : un peu plus d'une pcrcelle ou 5 800 m2. L'orge se trouve àcLns 59 s des expioitdtions : un peu plus d'une parcelle ou 4 800 m2. Ies petits pois et les courges de diffken- tes sortes sont cultivés par plus de 1~. moitié des paysans. Znfin, ont enco- re une certaine importance les cultures vivrières suivantes : les ar-chides, les fèves, 1~ quinoa et les oignons. 191

Tableau No 77 . Nombre total de parcalles de chaque culture à EAM6URUTA

Nb de familles Nb de parcelles par famille XILTLJRESOU TERRES Nb de, parcelles en possédant possédant possédant ou no! cette culture cetta culture

:ULTURES VIVRIERES

\UCUNE 0

:ANAHUA 7 7 1 0,159

IRGE 36 26 1,266 0,616

IUINOA 21 19 1,105 0,477

'OflflE DE TERRE 97 44 2,205 2,zo's

TARHUI: 1 1 1 0,023 ‘32

XLTUAES INOUSTRIELLES

4UCUNE 44

CULTURES FRUITIERES !i AUCUNE 44

TERRES

EN JACHERE COURTE 24 1s 196 0,545

EN JACHERE LONGUE 72 29 2,493 1 ,636,

PATURAGES 30 14 2,143 0,662

INCULTIVABLES 16 8 2 0,364

AUTRES 0

TOTAL DISPONIBLE ? 44 7 '7

. Tableau No 78 . Superficiestotalc;de chaque culture vivrière et des terres à BAMBURUTA

:jUPERFICIE Superficie (m") par famille S uperficie (mZ) CULTURES OU TERRES 1TOTALE f possédant poss8dant ou non ar parcelle W m' cette culture* cette culture m

2 650 442 62 442

56 650 2 575 1 494 1 688

34 310 a 016 697 1 806

POfWE DE TERRE 345 600 7 859 7 659 3 S65

TARHUI e 442 e 442 e 10 e 442

TOTAL 439 652 10 239

EN JACHERE 188 200 9 905 e 5 793 3 485 (ensemble)

PRTURAGES 146 667 24 445 13 333 8 889

INCULTIVABLES 142 500 35 625 4 250

AUTRES 0 0 0

TOTAL DISPONIBLE

(ha) 12 ha 6 ha 6 ha (m 2 ha, ml0 ha

e = estimd, m f minimum, îrl = Maximum.

% NOM comPt8es les superficies inconnues. *C Ne sont pris en compte que àes superficies connues, rapportges aux seules familles ou parcelles pour lesquelles ces renseignements sont établis. 193

Tableau No 79 . Tenure de la terra, SI EANBURUTA Nombre et pourcentage des parcelles dont le mode de tenure est connu

------

En pleine Louées En m4tayage Collectives Total Parcelles propri6CB

Nb Nb % Nb % Nb % Nb % l Y% ------I ---w-w -w--w -m-w ----. -----..-----..------t I.,. t

. en culture 136 64,s 1 096 17 10,6 7 493 161 100

------I -----..-----..------.------

en jachère 0 0 13 13,6 10 10,4 96 100 t

w------I L---I.----. -----..-----._----__.-----_.------pâturages 0 0 12 40,o 10 33,3 30 100

----..----I -----..-----.------..-----..------

TOTAL 217 75,6 1 094 42 14,6 . 27 994 267 100

m--w- 1 WV..---

_ . . _ _ ,_ . _ P Tableau n 60. Nombre total de parcelles. d’arbres ou ds pieds do chaque Culture à TIPAJARA ,

Nb de parcslle par iamiJ.1e I CULTURES ou TERRES b de parcelle: Ub de famille: pos&dant aossédant pu no” en poeu9dont cetta ou1tuta cotte culture

:LILTURES VIVRIERES

IUCUNE 0

IRE 32 2 4 cl.780

IAXS 116 4î 2.629

JUINOA 11 9 0.268

3LE 65 3 7 1.585

JATATE DOUCE 2 2 0.049

‘OPlPlE OE TERRE 45 35 1,098

r\RACHIDE 11 10 0.288

PETITS POIS 29 2s 0.707

FEVES 10 10 1.041

OIGNON 4 4 0.098

ESCARIOTE 16 10 0,390 (Cucurbita maxima) ZAPALLO !3 n 0.220 (Cucurbita maxima) LACAYOTE 17 17 0.41s (Cucurbita ficifolla) -AITlIE 1 1 0.024

CHOU 2 2 0.043

LIN* 1 f 0.024 (Lirlaza)

CULTURES SNOUSTRIELLE

AUCUNE -3------p------. 0 ULTURES FRUITIERES Nb d’arbres b de fsmilles Nb d’arbres Ou de pieds par Famlll~: Ou de pieds en posnodont possédant poasddant ou nan ot te culture

AUCUNE 0

PECHER 130

GOYAVIER SO

GRENAO IER 70 0

FIGUIER 14 0 0.341

LPDlETTIER DOUX S 2 0.122 1 COGNASSIER 4 2 0.098

ORANGER, 11 3 0,268

PRCAY 3 3 0.073 c2nga affinis) AVOCATIER 3 3 0.073

PASTEQUE 40 1 40 0.978 . POFIELO 24 G 4.6 0,585 VIGNE 11 5 2.2 0,268

YACON - 3 2 1 .s 0.073 (Polymnia sanshifolir)

TERRES Nb de parci .les par famille

JACHERE COURTE 7

JACHERE LONGUE 7

DATURAGES -7

INCULTIVABLES 7

&LITRES 7

TOTAL OISPONIBLE 7

* Les graines sèches et grillges servent B préparer U”B boisson per déCoCt.fOn. ** Tuborculaa qui peuvent se manger crus. un peu comme un Fruit.

._ . . ._ - _ .- .- _ 195

Tableau No 81 . Superficies totales de chaque culture vivrilre et des terres à TIPAJARA

---- -7 SUPERFICIE Superficie (m') par famille superficie (mr: ULTURES OU TERRES TOTALE B possedant possédant. ou non 3ar parcelle xl cette culture*x cette culture *a (II?)

CULTURES VIVRIERES

ORGE 115 400 4 008 2 01s 3 606

NAIS 1 004 500 24 SO0 24 500 0 659

PUINOA 5 os0 721 129 561

8LE 520 000 14 054 12 663 8 000

PATATE DOUCE 5 000 2 500 122 2 500

POMME DE TERRE 203 125 .5 004 4 954 4 514

ARACHIDE 2s 000 2 770 610 2 500

PETITS POIS 42 375 1 766 1 os9 1 513

FEVES 10 100 1 443 259 1 443

OIGNON 16 650 4.163 406 4 163

ESCARIOTE 8 663 985 281 985 (Cucurbita maxima),

ZAPALLO 4 17s 635 113 635 (Cucurbita maxima)

LACAYGTE 7 560 640 229 640 (Cucurbita ficifolla

LAITUE 100 100 2 100

CHOU 6 250 3 125 152 3 12s

LIN 1 250 1 250 30 1 250 (Lfnara) --- TOTAL 1 97s 398 46 324 - -- TERRES

JACHERE COURTE 115 000 11 500 3 108 5 476

JACHERE LONGUE 325 000 13 542 8 333 5 804

PATURAGES 100 000 2s 000 2 667 14 266

INCULTIVABLES 7 r 7 7

AUTRES 7 ? ? I TOTAL DISPONIBLE ? ? ? - !

* NON comptées las superficies inconnues. x* Ne sont pris en compte que les superficies connues, rapportées aux seules familles ou parcelles pour lesquelles ces renseignements sont ëtablis.

‘.- . _ . . .- . . . .- _ ._ _ .,___. _, __ __- ,..-_ ..-__- ..- - . -. Le total des cultures vivrières est en moyenne àe presque cinq hectares (48 300 m2) pa r f Ynilie, reparti sur près de dix parcelles (9,8). A cela s'a- joutent un peu plus d'un hectare (11 400 m2) Ce jachères de courte ou longue ciurée, des paturages n;ttureis et des Arbres fruitiers (6,5 pie& en moyenne BJF exploitation). Seul le pêcher est relAtivement fr&quent : près de 12 moi- tié (49 y;) des failles en possèdent. Mai.3 presyùe A~ùt~yt (44 $) .fie possè& =iucun arbre (ou pl;blate) fruitier.

Toutes les terres sont en propriaté individuelle, à l'exception de quel- ques pâtura&s ccllectifs. IJous n 'zvon3 recens

Voir tableaux no 82 et 85.

L-L première culture est le ma%s. Toutes les exploitrtiok en possèdent, en moyenne légèrement plus d'une parcelle ou 14 500 m2, Fui.3 viennent iSS cucurbitacées (courges et potirons) cüttiv&es par deux tiers àea î&il:es : un peu p1.w d'une parcelle ou 24 900 m2. Les trois qwrts àes exploitut plantent du manioc : un peu plus d'une parcelle ou 5 jO0 m2. LA moiti6 àes familles possède des patates douces (1,2 parcelle ou 8 200 m2> et le quart de la c-e à sucre (1 parcelle ou 1 000 m2), Xnfîn qluelques-unes cultivent cies srachides (12 500 m2), àes haricots (2 900 m2) ou de3 piments (1 000 m2). 11 n'y =t aucune. culture industrieile 0. Gpirenda,

Les pkntkà ou ;arbres fruitiers sont présents ddn3 presque toutes les exploitations, mais en petit nombre, à l'exception des pastèques. Le qwrt des failles possède des pastèques (un peu plus de 2OC pieds) ; elles sont vendues à la ville. Les trois quarts ont des cognassiers (5 ;irbres en moÿen- ne). Les zgwes (citronniers, pomélos*, mandariniers, limettiars doux) sont presque:toujours présents, mais en petit nombre. Se rencontrent S&ement papajrers, bananiers et chérimoliers (aone chérimole).

Une partie àes terres est préparée , mais pas encore ensemencée. Les jk- chères existent @lement &.ns le quart des exploitations. Les pSturziges omniprésents sont en réalite la ':broussel' (monte) où pdissent, presque tou- jours en liberté, les animaux. Quelques propriétzires siazlent cepen&t des pQturages.

* Xn Fr-ce, le pomG10 est très souvent appeié 7 improprement, papiemoU3see Tableau No 82 . Nombre total de parcelles, d'arbres ou de pieds de chaque cultura à CAPIRENDA

Nb de parcelles par famille CULTURES OU TERRES b de parcallei 3b de famille: possédant iossédant ou no en possédant cette culture cette culture .-- CuLms v3Ivmms AUCUNE 0

NAIS 13 12 1,063 1,063

PATATE DOUCE 7 6 1,167 0,563

WANIOC 10 9 1,111 017s

ARACHIDE 2 2 2 0,167

HARICOTS 3 3 1 0,2s

PINENT 1 1 1 0,083

LACAYOTE 1 1 1 0,063 (Cucurbita ficifolla ZAPALLO 9 8 1,125 0,7s (Cucurbita maxima) POTIRON 3 5 1 a,25 (ANCI~, 30~0) * CANNE A SUCRE 4 4 1 0,333 -"

ULTURES INOUSTRIELLE b AUCUNE 12 - e

CULTURES FRUITIERES Vb d'arbres 01 Nb d'arbre ou de pieds d8 pieds par famille

AUCUNE 1 2

CHERIMOLIER 2 1 2 0,167 (Anone chérimole) BANANIER 5 2 2,s 0,417

LIi'lETfIER DOUX 9 3 3 a,75

CITRONNIER 20 S 4 1,667

MANOARINIER 4 3 1,333 0,333

COGNASSIER 41 a 5,125 3,417

PAPAYER 17 4 4,~s 1,417

PASTEQUE 620 3 207 51

POMELO 23 4 S,7S 1,917 -- -1-w- TERRES I de parcelle- Ub de parcelle 9 par famille

PREPAREES 2 2 1 0,167

EN JACHERE 4 4 - 1 0,333

PATURAGES 7 11 7 ?

INCULTIVABLES 7 2 ? 7

AUTRES 0

TOTAL DISPONIBLE 7 12 7 L * Espèce de potiron appelé a,nco dans le Chaco et joco dans le Béni : peut-être Bryonia SP. {cucurbitacée).

- ...... -. ... . _ _...... - ._ .^ _ _--- ,__._ ..... Tableau No 83 . Superficies totales de chaque culture vivrière et des terres à CAPIRENOA

ULTURES OU TERRES

MAIS

PATATE DOUCE

NANIOC

ARACHIDE

HARICOTS

PIRENT

LACAYOTE (Cucurbita ficifolla)

ZAPALLO (Cucurbita maxima)

POTIRON (ANCO, Joco)

CANNE A SUCRE

BANANE

TOTAL

PREPAREES

EN JACHERE

PATURAGES

INCULTIVABLES

AUTRES

e = estimé, m = minimum9 fl = maximum

W NON comptées les superficies inconnues. M- Ne sont pris en compte que les superficies connues, rapportees aux seules familles ou parcelles pour lesquelles ces renseignements sont gtablis. 199

Toutes les terres sont en pleine propri&ti individuel.le ou, pour une faille, pr$tées.

Chaque faille dispose de 50 à j 600 hectares de terres, en moyenne 1 669 hb, dont 3,3 hd. de cultures vivrières, r&p;jrtis en 4,5 paxelles, lé&- rement plus en jachères ou en terres prep,reea. ,i ' m;ls non en3emence:3,'&.. le reste état constitué de bois, broussailles et "pZtu.n~ges!'.

Zn moyenne, chaque sxploitition possède presque 1,5 h;- de m&k, 0,E k de tubercules (manioc et patate douce) et Lutant de courges et potirons ;Cnsi que 0,3 ha à'autres cultures vivrières. .A ceci s'-tjoutent 10 sr-ores fruitiers divers, ainsi qu'une cinquantaine de plcints de pastèques.

5.5.1.4. SÀNTA RIE4

Voir tableaux no 84 et 85.

Les principales cultures sont le riz, le mars et la banane. Toutes les exploitations ont des bananiers : 1,7 parcelle en moyenne ou 7 000 m2'. Près des quatre cinquième (78 o/o) des paysans sèment àu riz : 1,4 parcelle ou 23 900 m2. Les trois q&rts (74 40) possèdent du malts : 1,5 parcelle ou 11 100 m2. La canne à sucre et le manioc sont cultivés par 61 74 des failles qui ont en moyenne respectivement : 1,l parcelleàe canne ou 10 600 m2 et 1 parcelle de manioc ou 1 700 m2. Les autres .cultures vivrières importates ~~A.les haricots et les tomtes.

Le cacao se trouve sur j0 76 des exploitations (5 900 m2) et le %fS sur 17 Y6 d'entre elles (7 700 m2). Le même pourcentage existe pour le tabac (800 m2). Par ailleurs , chaque famille dispose, en moyenne, àe 63 arbres Eruitiers, dont 21 papayers, 18 orangers, 12 pom&os, 7 mandariniers et 2 manguiers, ainsi que de 270 pieds dl-s et de pastèques.

Par exploitation, le total des cultures vivrières est d'environ j,5 ~CI (j5 100 m2) kpartis en 5 parcelles. S'y ajoutent environ 0,3 h;L (2 800 m2) d'zatres cuJ.tures réparti en 0,8 parcelle et 3,7 ha de jachères. Deux fmilles signalent igalement des pZturages.

Le total des terres disponibles est de 53 ha par famille (minimum 14 hé et maximum 100 k).

Tcutes les terres appartiennent à la cozumurxute, mais sont ;rttribur'es en pleine jouissance à chaque faille qui peut en user à aa ,Tuise txat qu'elle

_ _ ., - - . . .. ._ ._ . -.-- 200

tableau nQ 84. No,,,b,ze~ total de pnrcollos der chenue culturer à SANTA RITA

Nb ds poccalles par famille CULTURE5 OU TERRES Nb de parcelle: possédant Possédant ou ncn ’ cet ta CU1 turc cstto culture

CULTURE5 VIVRIEA~

AUCUNE

2s 1.3es 1,067

I’lAIS 2s 1,473 1.067

i’ATATE OOUCE O.OA3

UALUSA 2 1 0.067 \.i (Arum sagitsfolfum) PlANTOC ,A 0.609 , HARICOTS Et 1 .lA3 0.346 I

pIFIENT 1 O,OA3

OIGNON 4 0.174

ESCARIOTE 1 0,043 (Cucurbita maxima) UANANE 36 1,652 1.652

CCINCOPIBRE 1 0,003

TOARTE 4 1 0.170

ZAPALLO O.OAS (Cucurbita maxima) CANNE A SUCRE 15 1.071 ,0.652

b d’arbres ou ds lieds ~PI Famiils CULTURES OU TERRES Nb d’arbcus posséciont possédant ou non ou de pieds cette culture cette culture --.- - -.------. CULTURES FRUITIERES Il j AUCUNE

0.043 / ACHACHAYRU..- . * ” . I- i CHERIrnOLIER 3 3 0.13 ! (Anone chérimola) [ GOYAVIER 1 0. OAS 1 ; LIFIETTIER OOUX 11 5.5 O,A76 ititrus lfmetta) i CITRONNIER 1 \i tl 0.696

mANOARINIER 169 16,776 7.348

[IIANGUIER 38 4.75 1 .6S2

ORANCXR A19 36 s osi 46.217

AVOCATIER 13 6.S 0.565

PAPAYER AS0 54.444 fl ,3OA

ANANAS S,SYl 554.1 240.913

PASTEOUE 663 132.6 26,626

TAmARINIER 4 2 0,774

PomELo 284 25,816 12.3AB

AUTRES CULTURES - Nb de parsa .es par famille

FIOCOUYER 1 0.043 (Bixa orellana) CACAO 1 0.3Ob

CAFE 1 0.17A

TA6AC 1 0.17A

COTON 1 0.13 - TCRRES Nb -de parcelle: Nb de parcelles par Famille

EN JACHERE COURTE 26 1.444 1,162

CN JACHERE LONGUE 1s 1 .667 0.662

PATURAGES 6 3 0.2?3

TNCULTIVAELES 9 4.5 0.409

AUTRES 1 1 0.045

TOTAL OISPONIBLE 7 7 ? - * Fruit (d'un dzbre) ressemblant 5~ une prune noire. z._. . . _ 201

Tableau No 85 . Superficiestotalesdes cultures, autres que fruitières, à SANTA RITA

SUPERFICIE Superficie (II+) par famille iuperficie (m') CULTURES OU TERRES TOTALE * poss8dant possédant ou non far parcelle x* I cette Culture+s cette culture xx (m2) -

CULTURES VIVRIFRES RIZ 237 000 13 941 10 773 9 07s

MAIS 176 000 11 12s 8 031 7 417

PATATE DOUCE SO0 SO0 22 SO0

WALUSA 750 375' 33 375 (Arum sagitefolium MANIOC 37 SO0 2 86s 1 705 2 885

HARICOTS 11 000 1 571 470 478

PIMENT 100 100 4 100

OIGNON 600 1 SO 26 150

ESCARIOTE 2 000 2 000 67 2 000 (Cucurbita maxima) BANANE 154 100 7 005 7 005 4 281

CONCOMBRE 200 200 4 200

TOFIATE 7 350 1 a36 320 1 836

ZAPALLO 100 100 4 100 (Cucurbita maxima) CANNE A SUCRE 151 000 10 766 6 565 10 067

TOTAL 780 200 35 122 -- ---. AUTRES CULTURES ROCOUYER a0 a0 3 a0 (6ixa orellana) CACAO 35 260 5 877 1 603 5 677

CAFE 23 000 7 667 1 04s 7 667

TABAC 3 200 800 139 800

COTON 520 173 23 173

TOTAL 62 060 2 813 - TERRES EN JACHERE 336 000 37 333 24 000 14 000 (ensemble) PATURAGES 5 000 5 000 227 1 000

INCULTIVABLES 7 r ? ?

AUTRES ? ? 7 '7

--- TOTAL DISPONIBLE - I (ha) 369 ha S-3 ha 53 ha I (m 14 ha, N 100 ha)

m * minimum, m = maximum * NON comptées les superficies inconnues. Xx. Ne sont pris en compte que les superficies connues, rapportees aux seules familles ou parcelles pour iesquelles ces renseignement9 sont Etablis.

---..e.- .- - ___ .- - 2Q2 les cultive en risidant sur pl5ce. Si les terreâ sont ~bü.ndomées, elles peu- vent être attribuées à âe nouveau venus à Sa& Bit&. Comme nous l'avorrs in- dique, les representants de lï communauté ont entrepris des dém;irches Avec l'A.de de ltZglise chtholique pour obtenir à L;- Poa des titres officiels de propristé des terres de SatA Bit&.

Nous n'.ivons recep,sé -Lucme pArcelle louie, en met~yi,ge ni e:rpicitée collectivement. Toutes le sont en faire valoir direct,

5.6.1.5. Comparaisons entre les cultures et les terres des diffé- rentes communzut&

Voir tableau no 86.

Les superficies totales disponibles par exploitation, personne et ïJ'I% (Unit6 de Travail SUD.~~) varient énormément suivant les coamunzutés. Elles vont respectivement de 6 & par exploitation, 1 ha par personne et 1,7 ha par TXCE à Bamburuta à 1 669 k par exploitation, 260 ha par personne et 354 ha par UTEI à Capirenda.

Les superficies en cultures vivrières varient Sg-lement belucoup. Par famille, celles-ci sont de 1 ha à kmburuta, j,p à Capirenda, j,5 ha à 3ant;L Zita (plus 0,j 'ha en autres cultures) et 4,8 ha i Tipajara. Les superficies en cultures vivrières pti personne (et par UTB) varient ~dans îe m&ne ordre : 0,2 ti (0,j ha) à Tamburuta, 0,5 ha (0,7 ha) à Capirenda, 0,5 :hLL (0,g h‘.bj à Sasta Zita et 1,O ha (1,4 ha) à Tipajara.

Les arbres fruitiers (et autres plantes à fruits) par personne sont, en moyenne, les suivants : 0 (0) à mburuta, 1,3 (0,2) à Tiptijüra, l,5 (7,9) à Capirenda et 15,5 (66,j) à Santa Rita,

A cela s'ajoutent des piiturages : quasiment pas à santa Rita, pas mal à Tipajara et à Bsunburuta (dont une partie de col1ectifs.dan.s ces deux CO~~U- n;tutés) et de granàes étendues privées de llbrousse" (monte) à Capirenda.

5.6.1.6. Evolution ~;L?B le temps des cultures et des terres

d BiXBE3UT.A (tableau no 87)$ par rapport à la situation cinq jns ~lup&ra- vant, la culture de 15 quinoa et de lk c&ahua observée lors de l'enqu&te a diminué. PAr contre, celle àe l'orge et de la pomme de terre a augmenté. Il en est de même des jachères, des pSturages et des terres i.ncultiv;bles.

.A TIPAJARA (tableau no 88), on note deux évolutions contraires rexsarqua- bles : d'une part, toutes les culture s vivrières sont moins frgquentes lors Tableau No 86 . Récapitulatif des cultures et des terres par communauth

----y- ?--- -_------

Superficie moyenne en mZ Nombre moyen Total des terres disponibles de cultures uiurières d'arbres fruitiers en hectares COMPlUNAlJTE (+ autres cultures) (+ autres plantes à fruits) par par par exploitation personne lJTH+# exploitation.personne -P--P --.------

BAMBURUTA 10 239 1 693 2 876

--P.-m _-_ ---a---..------A- -e-I_ TIPAJARA 48 324 9 531 14 297

---. ------

CAPIRENOA 32 927 5 129 6 991 (51) (7,941 (lB,B3) -b-----P- ----I_------A-.-

SANTA RITA 35 122 5 180 8 629 (2 813) (415) (691)

L-----b------L

unité de Travail Humain Tableau No 87 e Variation du nombre de parcelles à BAMBURUTA Nombre et pourcentage d'exploitations

CULTURES OU TERRES information

ORGE 8 35 11 48 4 17 23 100 a

PUINOA 2 10 6 30 12 60 20 100 6

POMNE DE TERRE 12 31 20 51 7 18 39 100 S

TARHUI 0 0 1 100 0 0 1 100 0

TERRES

JACHERE COURTE 2 22 S 56 2 22 9 100 3.S

JACHERE LONGUE S 31 8 SO 3 19 16 100 28

PATURAGES 3 2s 8 67 1 6 12 100 32

INCULTIVABLES 2 33 3 SO 1 17 6 100 38

AUTRES 0 0 1 100 0 0 1 100 43

TOTAL DISPONIBLE 0 0 0 0 1 100 1 100 43 205

Tableau nQ 66. Variation du nombre de parcelles, d'arbres ou de pieds à TIPAJARA Nombre et pourcentage d'exploitations

SEPT ANS AVANT L'ENQUETE IL Y AVAIT TOTAL AVEC sans CULTURES OU TERRES mains également plus INFORMATION informatior

Nb % Nb x Nb "p Nb % Nb

CULTURES VIVRIERES

ORGE 6 26 4 17 13 s-7 23 100 2 MAIS 10 26 10 26 16 44 36 100 S QUINOA 2 20,s 2 26,s 3 43 7 100 2 6LE 9 27 11 33 13 39 33 100 S PATATE DOUCE 0 0 0 0 2 100 2 100 0 OCA 0 0 0 0 2 100 2 100, 0 POMME DE TERRE a 24 10 30 1s 45 33 100 5 PETITS POIS 7 28 6 24 12 46 2s 100 2 OIGNON' 4 100 0 0 0 0 4 100 0 ESCARIOTE , 3 21,s 3 21,s a 57 14 100 2 ZAPALLO 2 2s 2 2s 4 SO a 100 1 LACAYOTE 3 23 3 23 7 54 13 100 2 FEVE 3 30 1 10 6 60 10 100 0 LAITUE 0 0 1 100 0 0 1 100 0 CHOU 2 100 0 0 0 0 2 100 0 LIN 1 100 0 0 0 0 1 100 0

ULTURES FRUITIERES

PECHER 10 59' 2 12 S 29 17 100 3 GOYAVIER 1 100 0 0 0 0 1 100 0 GRENAOIER 4 a0 1 20 0 0 S 100 0 FIGUIER S 62,s 2 2s 1 12,s 6 100 1 LIMETTIER DOUX 0 0 0 0 1 100 1 100 1 COGNASSIER 1 SO' 0 0 1 SO 2 100 0 ORANGER 3 100 0 0 0 0 3 100 0 PACAY 3 100 0 0 0 0 3 100 0 AVOCATIER 3 100 0 0 0 0 3 100 0 PASTEPUE 1 100 0 0 0 0 1 100 0 POMELO 4 60 1 20 0 0 S 100 0 VIGNE 3 7s 1 2s 0 0 4 100 1 YACON 0 0 1 100 0 0 1 100 .l

TERRES

JACHERE COURTE 9 56 S 31 2 13 16 100 2s JACHERE LONGUE 12 SO 11 46 1 4 24 100 15 PATURAGES 3 7s 1 2s 0 0 4 100 35 INCULTIVABLES 1 SO 1 SO 0 0 2 100 37 AUTRES 0 0 0 0 0 0 0 0 39

TOTAL DISPONIBLE 0 0 1 100 0 0 1 100 38

1 200 de l'enquête qu'il y a sept as, à ilexception des oignons, de.3 choux et du lin qui sont plus pxxtiquées et de l'&rzchide pour laquelle, en moyenne, il n'y P pas eu de ckngement ; d'autre part, lit pkntdtion des i?rbres et plzntes iruitiars a Lugmentg pour toutes les espèces à l?axception Ou limettisr doux qui a diminue, du cognassier et du yxon (Pol>mniï sonchifoliz) %qui, en moyen- ne, n'ont pds vx%. Comme pour le3 ;-rbres fruitiers en &nér-i, 13~ j-;Chères, les .odturqges et le3 terres incultiv~bles sont, lors de l'enqluete, pluo nom- breux qu'~upa~vznt.

.1 CAl?I~UJD~~ (tableau no ôv), toutes ies cultures, à de rzeî exceptions près, ;ont moins Îrgquentes, lors de l'enquête, que sept ;ns ~up-ri-vz+nt et ceci est vakble pour les cultures vivrières et fruitières; &l.Si tue. .Dour les terres pr+xrées mai3 non ensemencées. Font exception i;s knne à SUCre, les chérimoliers et les jachères qui 3ont an plu3 grtindes .q&ntités , -.insi qde la culture de 1~. patate'douce et du mioc qui n'a p.~s xxi<.

h SASTA XiYA (tzblezu nQ 90), 1, plupat des cultures vivriàres (ris, m.iTs, maioc, baazne, tomte, courge9 p,zitèque) aont moina imporkntes lors de l'enquête qu'il y a cinq ans. Seule la c&,nne à sucre est plus cultivée. Cette au@nentation concerne B&ernent le cacao, le tAbac et le coton ainsi que la quasi-totalité des zbres fruitiers (s&uf le goy&vier) et les UU.SS.

5.6.2. ---mmLe betdi.1

Dans chdque communtiuté, tous les ~iswzx posséd& pdr les fjdnilles enquê- tees ont éti recensés (lors de l'enquête et cinq ou sept SU _tupctrsv,at). Les' adultes et les jeunes ont eté comptabilisés 3ép&rement. FS l;i, suite, ch&- que animal a éte converti en Unités de Gros Dékil (BGDp voir tdbleau d'équi- valence no 91) afin que nous puissions f&re des compjrdisons (tdbleuu no 92 à 95). Enfin, la variation du cheptel possédé par f,rrnille a 4té calculie par commundut& et pdr type dtanimal : voir t&leAu no 96.

Curieusement, nous n'dvons rencontré aucun cochon dLInde (cobdye) d-s les failles enquêties. De même , i~ucun porc n'a eta recensé à B;Laburuta et aucun bovin à Sjnt;t ï?.itd.

Le cheptel moyen p,tr fusille poa.séd;tnt le type d'animal cite est le sui- M. ;L Sniouruta, il est constitue comme suit : 9,7 lamas adulte3 et 1,ô jeune. 5 alpagds et 1,6 jeune. 2,j bovin3 adultes et 0,2 vedu, 27,7 moutons et 9,J agneaux, 1,2 âne et 0,l Sinon, J,J poules et 0,5 powsin, 1 chien, 1 lopin et 1 chat, mciis ces deux derniers an,im~~ ne sont présents ckscun que &.ns une seule faille. Le total correspond à 10 UGB par fdnille possi;dat ou non du bétail (43 3ur 44 failles en ont lors de l'enquête). a. Troupeau de lamas suf: l'iiltiplano

9. Une bergère des Hauts-Plateaux avec ses moutons

1-0. Un "coral" à Capirends (Chaco)

- L . . 208

11. "Le#gula Azul" à Capirendct (Chaco)

12. Greniers à Tipajara (VallSee

13. Un "carret6nf7, moyen de txansport traditionnel de 1'Crient bolivien

. . -. - - . .. - 209

Tableau No 89 . Variation du nombre de parcelles, d’arbres ou de pieds à CAPIRENOA Nombre et pourcentage d'exploitations

SEPT ANS AVANT L'ENQUETE IL Y AVAIT TOTAL AVEC INFORl'lATION sans CULTURES OU TERRES moins Bgalement plus information

Nb % Nb % Nb % Nb % Nb

CULTURES VIVRIERES

NAIS 2 16 4 36 5 46 11 100 1

PATATE DOUCE 2 33 2 33 2 33 6 100 a

NANIOC 3 37,s 2 2s 3 37,5 8 100 2

ARACHIDE : a a 1 33 2 67 3 100 a

HARICOTS 1 33 0 0 2 67 3 100 1

PIMENT a a a a 0 a' 0 a 1

LACAYOTE '0 0 a a 1 100 1 100 a

ZAPALLO 2 25 2 25 4 SO 0 100 0

POTIRON 1 33 a a 2 67 3 100 a

CANNE' A SUCRE 3 60 a a 2 40 S 100 a

BANANE a a 0 0 3 100 3 100 0

ULTURES FRUITIERES

CHERIi'lOLIER 1.100 a 0 0 0 1 100 0 -.

LIWETTIER DOUX 1 33 0 0 2 67 3 100 0

CITRONNIER a 0 0 0 S 100 5 100 1

I'lANOARINIER 1 2s 0 0 3 7s 4 100 1

CaGNASSIER 1 14 0 0 6 66 7 100 2

PAP.AYER 1 25 0 0 3 75 4 100 0

PASTEQUE a 0 1 SO 1 sa 2 100 1

POrnELO 1 25 0 0 3 75 4 100 1

TERRES

PREPAREES 0 a 0 0 1 100 1 100 11

JACHERES 1 SO 1 50 a 0 2 100 10

PATURAGES a a 3 100 a 0 3 100 9

INCULTIVABLES 0 a a a a 0 0 0 12

AUTRES 0 0 1 100 a a 1 100 11

TOTAL DISPONIBLE 0 a 7 100 0 0 7 100 5

. . 210

Tableau nQ 90. Variation du nombre de parcelles, d'arbres ou de pieds à SANTA RITA Nombre et pourcentage d'exploitations

CULTURES OU TERRES

RIZ NAIS PATATE DOUCE WALUSA MANIOC HARICOTS PIMENT OIGNON ESCARIOTE ZAPALLO CONCOMBRE BANANE

ACHACHAYRU CHERINOLIER GOYAVIER LINETTIER ChJX CITRONNIER MANDARINIER NANGUIER ORANGER AVOCATIER PAPAYER ANANAS PASTEOUE TAMARINIER POMELO

ROCOUYER CACAO CAFE TABAC COTON

TERRES

JACHERE COURTE 0 0 0 0 1 100 1 100 21 JACHERE LONGUE 0 0 1 100 0 0 1 100 21 PATURAGES 0 0 4 100 0 0 4 100 * 18 INCULTIVABLES 0 0 4 100 0 0 4 100 18 AUTRES 0 0 5 100 0 0 5 100 17

TOTAL DISPONIBLE 0 0 0 0 22 211

Tableau Na 91. Equivalence en Unit$ de Gras Bétail (UGB) des animaux sans distinction de se%e

Type d’animal Adulte Jeune e---__------_------.------

Bavin 1 or4

‘Lama 078 074

Alpaga 098 0,4

Ovin 0,2 091

Caprin 092 O,l

Porcin Of4 052

Cheval 036 073

Ane 0x6 093 * Mulet 0,6 093

Paule 0,Ol 0,Ol

Canard 0,Ol 0,Ol

Oie 0,Ol 0,Ol

Dindon 0,oz 0,02

Pigeon 0,005 0,005

Cochon d’ Inde 0,Ol 0,Ol

Lapin 0,Ol 0,Ol

Chien 0,05 0,05

Chat 0,02 0,oz -----_---m-----__--- _------

.,. - 212

Tableau No 92. Répartition du cheptel a EAilELlRUTA Nombre de bêtes adultes puis jeunes et d’Unitis de Gros Bétail (UGB) par fami!te possedant le type d’animal citk, lors de l’enquête et cinq ans auparavant

m-----^---m .-e-o------__----- > -.---_------.------.-----mO-eP ------Type d'animal \Ib total de bêtes Jb de familles Boyenfle Ioyenne de Nb total Moyenne Ftossédant ce I’AOULPES JEUNES d'üGE C I'UGE par ADULTES JEUNES t:ype d' animal ,ar famil le iar familla famille i: ------me. ------.------.------.------LORS DE L'ENQUETE

L a in a 126 24 13 9,b92 1,346 liO,40 8,492

Alpaga 25 8 5 5,000 1,600 23,ZO 4,540

Bovin 50 5 22 2,273 0,227 53,oo 2,409

Ovin 996 333 36 27,687 9,250 232,50 6,138

Ane 30 2 24 1,250 0,083 18,OO 0,750

Pou1 e 82 13 25 3,280 0,520 0,95 0,038

Lapin 1 0 I 1,000 0 0,Ol 0,010

Chien 20 2 20 1,000 0,100 1,lO 0,oss

Chat 1 0 1 1,000 0 0,oz 0,023 .------m m------< ---w-w------m-e------.------CINQ atis AUPARAVANT

Lama 217 44 13 lb,h?Z 3,385 198,OO 14,462

Alpaga 2 0 1 2,000 0 1,bO 1,600

Bovin 60 3 16 3,950 o,lae b1,20 3,825

Ovin 1160 248 -29 40,000 8,552 256,JO 8,838 ikie 23 0 13 1,769 0 13,ao 1,062

Poule 44 3 11 4,000 0,273 0,47 0,043

Lapin 1 0 1 1,000 0 0,01 0,oto

Chien IL 0 il 1,000 0 0,55 0,oao ------m ------. -e-e---- .------.0------.------.--s-e---

Lors de l'enquête, 43 f ami Iles sur 44 posskdent des animaux et cinq ans auparavant, 33 familles sur 43 en ont. 21)

Tableau No 93. fiApartition du cheptal A ÏIPHJAFiA Nombre de bêtes adultes puis jeunes et d’lJnit$s de Gros Retail (UGBI par famille possedant Le type d’animal cite, lors de l’enquête et sept ans auparavant

------q . ------^------. ----.s----- .e- -^----e--e ,------__-_ .-w------Type d’animal N b total de b8tes b de familles Moyenne M ayenne de Nb total Moyenne ossbdant ce 'ADULTES JEUNES d’UGE I'UGE par Ï ADULTES JEUNES ype d’animal ar famills ? P ar famills I famille ------.------. . . ------^---- .-- .-e-----w CORS DE L'ENRUETE

Bovin lb3 52 33 4,939 1,576 183,40 5,558

Ovin 584 lx? 34 17,176 3,882 lJl,OO 3,853

Caprin 604 127 34 17,765 3,735 134,50 3,956

Porcin bS 42 35 1,857 1,200 35,20 1,006

Cheval 9 0 4 1;2so 0 3,00 0,750

Ane 32 4 18 1,770 0,222 20,40 1,133

Mulet 2 0 1 2,000 0 1,20 1,200

Paule 19s 172 31 b, 290 5,548 3,77 0,122

Canard 4 0 2 2,000 0 0,04 0,020 r' --. Pi gean 2 2 1 2,000 2,000 0,02 0,020

Chien 47 6 32 1,469 0,188 2,65 0,093

Chat 4 1 3 1,333 o,:s3 0,lO 0,033 ------m ------< .-w------w------M- .------q ------,-T------SEPT C\NS RUPRRAVANT Bovin 139 S 27 5,148 0, LE5 133,oo 4,926

Ovin 620 83 29 21,379 2,862 132, JO 4,562

Caprin 479 SO 23 20,026 2,174 102,ao 4,470

Porcin 4! 8 21 2,296 0,381 ta,80 0,895

Cheval 2 0 2 1,000 0 1,20 0,600

Ane 21 0 15 1) 400 0 12,oo 0,800 flul et 1 1 1 1,000 1,000 0,90 0,900

Pou1 e 264 63 2s 10,560 2,520 13,17 0,527

Canard 1s 0 2 7,500 0 0,150 0,075

Chien 40 3 24 l,667 0,125 2,lO 0,088

Chat 3 0 2 1, SO0 0 0,Ob 0,020 ------. ----s------.------e-v .-e ------.------Lors de l'enqr e, les imaux et siep t ans auparavant, 36 familles sur 41 en ont.

. 214

Tableau Na 94. Repartition du cheptel a CAPIRENOA Nombre de bêtes adultes puis jeunes et d’llnites de Gros 84tail (UGE) par famille posskdant le type d’animal cite, lors de l’enquête et sept ans auparavant

-, -;------a-- ,--w ------m-^--- . - e-P-e---e----. -e------e o------,------Y- ,----w-s Type d’animal lb total de bâtes !b de familles Moyenne oyenne de Nb total Moyenne l l I N rN ossédant ce d'ADllLTES JEUNES d'UGi3 Id 'llûi pa ADULTES JEUNES ype d’animal par famille ar famille famille

------w ,------< ------< ------,-w--v-^ LORS DE L'ENQUETE Bovin 1063 394 12 88,583 32,83J 1220> 60 101,717

Ovin 60 14 7 8,571 2,000 13,40 1,914

Zaprin 251 115 11 22,818 10,455 61,70 5,609

Porcin 88 78 11 8,000 7,091 s4,ao 4,982

IIheval 53 lb 10 5,300 1,600 36,60 3,660

Ane s 0 4 1,250 0 3,oo 0,750

Ilu1 et 10 3 s 2,000 0,600 h,?O 1,380

PouleI 188 27 12 15, bb7 2,250 2,lS 0,179

t:anard 17 0 4 4,250 0 0,17 0,043

l Dindonl 60 4 7 8,571 0,571 1,2B 0,183

( Chien 39 11 12 3,250 0,917 2,so 0,208

l Chatl 16 2 9 i ,.778 0,222 0,36 0,040 ------..------, *-*s------m-----s----. --w------s---. --. w------e--e SEPT ANS

4UPARAVANT1

I3ovin 1756 401 11 159,636 36,455 1916,40 174,218

1Jvin 630 0 4 157,500 0 126,OO 51,900

( :aprin 1050 100 ? 116,667 11,111 400,oo 44,444

I‘orcin 213’ 33 9 23,667 3,667 91,GO 10,200

[Cheval 78 1s 8 ?, 750 1,875 51,30 6,413

l ?nel 5 0 1 5,000 0 3,00 3,000

Ilu1 et 17 0 5 3,400 0 10,ZO 2,040

Pou1 e 220 40 a 27,500 5,000 2,bO 0,325

[Ianard 37 4 4 9,250 1,000 0,41 0,103

Dindon s 0 1 5,000 0 0,lO 0,100

l l Chien 46 0 8 5,750 0 2,30 0,288

ChatI 1s 0 7 2,143 0 0,30 0,043 ------s------. ------.<, * < ------’ --^- --e-----e-. --. m----s--- -- _------, Lors de l'enq e, les i2’ familles posseaent aes animaux et s t an5 auparavant, 11 familles sur 12 en ont. 215

Tableau No 95 . Répartition du cheptel a S!ANTA RITA Nombre de bêtes adultes puis jeunes et d'Unit&s de Gros Bétail (LIGE) par famille possédant le type d'animal cite, lors de i'enquête et cinq ans auparavant

------*- .------w .------m------w- --. Type d’animal Nb total de bêtes Ib de familles Moyenne loyenne de / / possedant ce d'AOULTES JEUNES ADULTES JEUNES type d'animal par famillt 3ar famille

------e------e ------.------._. LORS UE L'ENQUETE

Porcin 27 21 12 2,250 1,750 12,ta 1,048

Poule 16a 223 21 8,000 IO,b19 3,a7 0,184

Canard 49 5 12 4,083 0,417 0,54 0,045

Oie ? 0 1 2,000 0 0,oz 0,020

Chien 29 4 1s 2,231 0,308 1, b5 0; 127

Chat 1 0 1,000 0 0,02 0,020

------“------..------.---^------.------.------CINQ PINS AUPARAVANT

Porcin 13 0 2 6,500 0 s,20 2,600

Paule 155 55 b 25,833 9,167 2,lO 0, SS0

Canard 7 0 2 3,500 0 0,07 0,035

Oie 20 0 1 20,000 0 0,20 0,200

Chi en 15 1 h 2,500 O,lb7 0,ao 0,133

Chat 1 0 1 1,000 0 0,oz 0,020

------w---- .------M .------,------<

Lors de l’enquête, 22 familles sur 23 passedent des animaux et cinq ans auparavant, 6 familles sur 10 en ont. _-___ --_------__.------..-- Lj+fIf$iJDb -i- iJGGif;tiuille LjGGifaoiile hqrrntation ou Lw%1:Y; dislinet Ii C-1 iiiiiiGatis t-1 d bJ/j ggE ” ri Fi % n I!i Uh i.JGS <* n A titi UER 7. H A I 1 ._----- _-_---- ._----- _----- ._-_---_ ------. _--L--- ___-_-_ -...---L- ___------. ----_--- .----- .- r- ._------_ .----.

Lam 2,509 4 , T-J?,,r -i , Eh3 -12, h

._---- - ._-----_ ._- - - - - _ -- - --. ._ _ - -- - _ ------. _-----_ . ..-....._..._-_------__----_. .---_- .------__ .---- Alpag&i 0,527 0,037 0,490 13,2

.__------_ ------_-----_ .------_-----< _------.------___--- - .------______^_ _------.--__- .--- - ._------. ------. .---- bcivios 13’ 7)’ J 1,423 -0,218 -lZ,3 4,413 3,244 i,yJ29 3719 1 01,717 159,700 -57,983 -36,i i _------c-- .------_- - ^_ -. ._-_--__ _-__-_. ------. _-----_ _---_-_ _------.- ____--_ ------. .---__ ._ ._ .--_--_ _-___ hi ri5 5,284 5,PbO -0,676 -11,: 3,195 3,227 -0,832 - 1,o 1,117 10, mi - 9,363 -89 i 4/ ___--___--_-__ .__-___ ------. .___--__ _- - - - -. ------_ .------______--- - .- ----_-- __- ----. .----- .- _- .-----_ ----__ .^--- Caprin5 3,iair 2,207 0,773 SO,8 5,142 33,333 -26,191 -64,: 1 ___--_-_- -_--_ ------_-__-___ _-----_ ___-___ ..- ---.__ -.“_m.-..- .------.----- .- .- .------.---- Forci05 O,E59 ü, 459 0,400 a7,i 4,%7 7, tl50 - 3,063 -40,: r 0,;3u 9,5;0 1,9 .__---_ _------.___---- _-----_ ___-___ ------_-__-- - .- __--_-_ r_-____l ------.----- .- __ ------.--_- CheVaur: 0,873 0,029 0,044 151,7 3,050 4,275 - 1,223 -x,2 f .------_--___ ------_-__--__ _------.-----_ ------_------_-----__ ------.--___ .- _- .------hws 6,405 0,321 ü,otla 0,4ca 0,293 0,- %5 70,u (j >Lay) 0,:5ü 0 ü ._-- ---_-----_ __ ------_ __ _ - - -- _- - - - _ ------_--_-- - .- ____--_ __---__. ---__--- - - “.- -.- _” .------.---. .--_.- l%l1et5 0,029 ü,iiîî 0,007 .31,8 0,575 O,G50 - 0,275 -x2,4 / ___--__-_____- .-_-___ ------. __----. ------. __------_ ..__e..-- _- -- - -_ -- - .---__ .--_--_ ------_----. .--- POUlES 0,im 0,011 6,010 90,9 0,092 0,321 -0,229 -71,3 0,179 0,217 - 0,038 -17,: f O,lSE 0,210 -0,042 -pj, (1 .__----_-----” __---_ _-----_ .___---_ __--__. _- - _--_ _-.,-___ ------__-_-- - .------_--. ------.- __ ------_._-- ,-- _---_ - o,iJzo i-n , Canard5 0,001 ü, 004 -0,003 -75 , ü 0,014 0, ü34 -5Ei,fj O>ii2! 0,007 ü,Ol& .i ifi s= _ _ - _ ------.__-___ ------_ .__...--.------. _-- - - -. .__- - __ -_----_ ------_------__-_-_-. .- __.- __.-__ -----_ ___-___ Oie5 0,üVI D,!EO -ïJ,DiY -95,o .._------.__---_ ------. -_---- _--_--. .-_---_ ---_--_ ____-- -_------. __-- -._-, -- - - _- - _ _-_____- .i .__ _ - - _ -----_ -_.- ---. _---_ Dindons ci, 107 0, ÜQB 0,099 1237,:1

.-- _--_ _.-_-_-_ ..-----_ . __ _ - - - _ _- - - - -. ___ - - - . - - - .. __ _ -_---- _ .^ - _. .- - - - _-.-----. ---__--- . .-- . _- .- ._ -- - -- _ _---- Piyeüns 0,üüo ü ii

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Lepins lj,üGO ii, oüo 0 ü .._ _.-^ ..- -. - ._ .__-zI__----_-. .__ ------,._ _-----. - -. - - __ __-_.- _ ..- __---.. _ _..---^_ -_-.. -.-_ ..- -_<... --..--_ .--..---... ., Chiw5 lj,i:12J “, 813 O,ü12 0,0b5 G,lEi D!O14 27,5 0, ?$& fi ! 19,- ~!,Oit a,: c,oi; ii., oai; -lj, ljl:b -ii, <_-- _.--_--..--- .._-.-__ . . - ___. _-___._ . _-----. .,_..- .--. -.-- --.._ ____-- ^ __ _._ - ,.----_. - ---- _...-- ..__.“. .-I. - _” _< . _ -----_ __----. _--_.- -5 - Cbal5 0, ij$j ü 0,002 O,llOl 0,Yüi lN,O 0,030 û,= Orürj5 L”,\ ) ïl,

Psr rApport à cinq U&~S zAupa;tvat, le cheptel (exprimé en UGB) par famille (avec ou sans anaux) a diminué de 18 3 : - 43 % pour les Iümds (mis + lj 5ii pour les dlpagds), - 15 9; pour les bovins, - 11 $ pour lès ovins. Ont augmenté les poules (+ 91 y;), 1 es Znes (+ 27 %) et les chiens{+ 93 s), ces derniers utilises principdlement pour la Sarde des troupeaux.

A Tipcijdrs, ie troupedu p&r faille est le suivznt : 4,5 bovins adultes et 1,6 V~U, 17,s chèvres et j,7 chevre&ux, 17,2 souixnj: et j,9 agne.dxc, 1,9 porc et 1,2 pourceau, 1,8 tic et 0,2 ânon, 1,3 chev,A, 2 mulets, 6,j poules et j,5 poussins, 2 cjnjrds, 2 pigeons, 1,j chien et 1,3 cbt. Gis mieta et pigeons ne se rencontrent cbcun que dans une exploit;tion ; c-mords, chz.tj et chevcLux respectivement que dd,ns deux, trois et qu-Atre fsilies. Le totai par famille (qui toutes possèdent des =uAnaux lors de l'ehquête) est de l2,6 UGB.

PG rapport à sept ans dupardv;jnt, il rf augmente de 24 7; : + 32 % pour les bovins, + jl % pour les ojprins, + a7 0k pour les porcins, augmentation egdlement pour les chevdux, ilnes, mulets, chiens et chats, pr&tiquement sans changement pour les ovins (- 1 $), mdis diminu' *ion de près des trois'qkrts pour les vol&illes (poules et cjn;-rds).

A C;piren&, le cheptel par f+A.l.le comprend : 88,6 bovins Adultes et 32,8 ve;isuc, 22,8 chèvres et 10,5 chevreaux, a,6 moutons et 2 a&nedux, B porcs et 7,1 pourceau, 5,j chevaux et l,6 poulain, 2 mulets et O,é;'Je-une, 1,3 Zne, 15,7 poules et 2,3 poussins, 8,6 dindons et 0,6 dindonne-u, G,j c;Ln&rds, 3,2 chiens et O,g chiot, 1,8 cbt et 0,2 chaton. Le total par Ïamille (toutes possèdent du bétail lors de l'enquête) est de 117 u%B.

Par rapport à sept kzinées duparavant, le cheptel a diminué de 46 76 : - 36 !% pour les bovins, - 65 46 pour les caprins,. - 89 % pour les ovins, - 40 7; pour les porcins, diminution @lement pour les chevaux et les mulets (s& changement pour les ânes), pour les poules et les caards, mis forte augmen- tUtion pour les dindons, augmentation &@ement pour les chiens et les chats.

d Sdtd Bit*, le bétail pdr faille est le suivat : 2,3 porcs et 1,7 pourceau, 8 poules et 10,6 poussins, 4,l candrds et 0,4 meton, 2,2 chiens et 0,3 chiot, anim;tu;c utilisk principiilement pour la chasse, 2 oies et 1 chat, ces deux derniers dtiux ne se rencontrat respectivement que d;ns une faille. Le total p,Ar faille (avec ou sas anAux) est de 0,s UGS. Lors de l'enquête, 22 failles sur 23 élèvent des ~animwx. 218

Px rappcrt à cinq a.ns aupctrzvant, ce total a legèrement diminü8 (- 5 $) : - 20 $6 pour les poules et - 95 73 pour les oies, olais forte augment,:ti.on pour les ca.u.rds, pratiquement sdns ctigement i)our les porcins (+ 2 $j et diminu- tion pour les chiens et Les chts.

Les diîférencss concern~5t le bQt&il sent très g..:nies entre le5 ccmmu- nduiés, cirque f;-nille possede an moyenne ltSqtiv;tlent de 117 ÜG3 à Gpiren- C?A, l.3 à Tip&jarti, 10 à 3amburutG et moins de 1 IX3 à Sata Z.td. Si, d-ns cette dernière localité, le cheptel. p.0 faille es-L restS presque identique (- 5 y$), il s. diminue de 18 s à Bjmburuta et de presque l-. moitio (- 46 C/i) à Gpirendi. Par contre, il a sugmenti de grès du qu;trt (+ 24 Fi) k Tip~j;ra.

5.6.3. GtérieJ- - - -b--p..lcTicoI.a - - z.

Voir tableaux no 97 à 104.

LA. première skie de tableaux. présente, pur communautri, i'éqaipement agricole totdl des failles, .AG moment de llenq:..Bte puis cinq ou sept Dées aupdrAvzlt, en précisant s (il s'dgit àe Utkiel en pleine pzopriSt.6, 1ouS ou en comme. Li; seconde série de tùbleA*ux détaille, égslement p&r commün~- té, ies variations de 1'8quipement agricole par faille, p-r personne et p&r FIFI (Unité de Tr~vcLil Eumain).

h C;-;piïen& et à S,tntd Rit~, ii n'y a pris ù'éqüipement loG ou en C0lllaUî.

A Tipdjara, ais glus encore à S;Lmburut+ une pdrtie àu mJ,teriei eut loué Ouy

PiUS rArement, possédé en commun. A TipdjdrL, l'équipement louii ne concerne que des attelages de bceufs pour les lsbours (12 75) et quel.ques r+res instrw ments axatoires (houes ou 'oeches 9 barres à, mine), If;ns cette communauté, aeu- les quelques paires de boeufs de labour et quelques ch&rues sont posséà&es en commun.

h Smburuta, plus du tiers (39 74) des ïttel,iges pour les l,ibours sont loués et quelques-uns sont en commun (8 76). Quelque s ah~~ues sont

cale est prépondérante (TipLjtira, B~burut~), sinon exclusive (C.Apir-end&,

1; &i.mburuta, le matériel disponible pdr faille consiste en moyenne en . ..-.---.-...... -.--...... --...... -..----..______^______T 1 _- 220

; 7

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;‘. -ii .-a :..

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- c. . a-

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--. ;z [j v :> 8-j ------__----_-______------_..------~______-_ fbt iI $ !> 6 vr I .~,;if1;#E: c !& t ..ljf” hiiU z 5 lj i; 8 ------__------~------~------3 >;b 5 0 ”G i #Ci.5 p# i : ; 2 n . 0 2

2 f) c ------_------_____^______i :j 0 fi 1-5 ------Ai7hz ------..------__------:j i> b3 $ i) tj .TGL’Cti:na,.-g.;;EE~ 3;+ 2-i3 ?-Ii) ,- iil? 2 0 !2 ------..------_------15 5 0 0 5 BARREA ,YlIE il-#r 1-2 1:: L-2

----__----__-j;---- 12; ----j---; ----1----“,----p; ----

------.------,.._-,,_---,.__-----,_ ,i ii b 3i 0 :j 2; ~iXXi :7,-1; 2-5 2-5 t~Bi~~ETT~ - F il c 0 l!

_---____-___------_------_------..-______^______----_ ,)jb i, 0 0 4 s:p e-.: 2 2 y&rnir*1/1xs-2-L. ! - F a 0 Q z --___-_-_-_------_------~.-_-____-___------_ iib i r) 0 4 $‘;ATE# 2-2 1 - - ‘

i ii]Gl3/! i ù ‘3 ! ______-----____---_------_------______--_------222

__-----__------P_------:IOi-lENT ai L'E>[QUETz c 1 ?.J0 A ;J s 2 u p A 0 .q t; ; \j : 23 iamilles enqu3tGes 1 10 fa;nii!ls ,++/; eYist;g:E ! -p__-i L 1 C 1 T 1 3 1 i 1 S 1 7 / ------__----- j ------2 0 0 2 :> ; /’ : 1 1 2 0 0 2 0 0 0 2

-----_------.------e-----s --o--e-

Nb 41 0 0 41 1 7 0 0 i7 ,iOUE 9 BECHE m - il L-4 - 1-4 1-ç - - 1-ç i 2: 0 0 21 7 0 1 3 ? ' --_--t---^T-t ----- j ------i------1 ------j ------j----9- 1

Nb BARRE A RINE m-M i.------t---^--t-----j ------f^----_ j_*---- j_----- 1------j

NJ 2 0 0 2 2 0 0 2 PIC, ?IOC2E m - M 2 2 2 7L F 1 0 0 1 1 0 0 m_..- --.-_------_--- 4 ------_------__- ---e------_ -me----

Nb ça 0 0 43 i9 0 0 i 9 ?lGCHETTE !n -I?l 1-5 - l-5 t-5 - - i-ï F 22 0 0 22 9 0 0 9 ------.---^---p----_-___p______opo_------

Nb HACHE Ill-H 42l-4- 0 0- 421-4 :t4 / 0 Y! j iT4 j ERMINETTE F 22 0 0 22 9 0 0 9

.------t------t-----j------t ------1------1 ------f ------1

Nb 3 0 0 3 3 0 0 3 SCIE m-M 3- - 3 3 3 îIANUELLE i 1 0 0 1 1 0 0 1 .------_------_---.--__----__------~------

SCIE Nb 2 0 0 2 0 0 0 0 A MOTEUR III-N l- - 1 PORTATIVE F 2 0 0 2 0 0 0 0 .------_--_--__-----_------..------_------.------

CARAB'YE A. Nb 13 0 0 13 7 0 0 7 FUSIL m-il l-2 - l-2 t-2 - - i-7 L DE CHASSE i 11 0 0 11 4 0 0 4 .------

Nb = FIambre recensé de cet equipement m-M = minimum (diffërent de z&ro) et Maximum de cet équipement par famille F = nombre de Familles paseédant cet equipement Tableau Na 101. Variation de l'équipement des exploitations agricoles de BAMBURUTA

Moyennes par famille, personne, UTH (Unitk.de Travail Humainl,possëdant ou non 1'6quipement en question Les augmentations et lee diminutions sont calculees par rapport aux chiffres de l'Équipement cinq ans avant l'enquête

--_-__---___---_-___------______-___----__-_-______L____ -____--______-_-____------PAR FA -LE PAR PERSONNE PAR UNITE DE TRAVAIL HUMAIN (UTHI EQUIPEMENT moyenne augmentation nu I moyenne augmentation ou moyenne la ugmentatinn nu 1 Itotal disponible) aoment de 5 ans diminuti I I-) aomsnt de 5 ans dioinut m 1-I moment de 5 ans iminut l-4 I-) l'enquête uparavan Nb % l'enquête wparavan Nb 2 l'enquête uparavant Nb 3: ---___---__-_-_____-____ ---_------_ ------_-- .__-_-_ ___------_--_---- ___e---- ___-______--_--- __--r-.

PAIRE DE BOEUFS DE 0,818 0,651 0,167 26 0,151 0,124 0,027 22 0,230 0,192 0,038 20 LABOUR

CHARRUE 1,114 0,791 0,323 41 0,206 0,151 0,055 36 0,313 0,233 0,080 34

CAMIONNETTE 0,023 0,023 0 0 0,004 0,004 0 0 0,006 0,007 -0,001 -14

BICYCLETTE 0,409 0,4ea -0,079 -16 0,076 0,093 -0,017 -la 0,115 0,144 -0,029 -20

BROUETTE 0,250 0,140 0,110 79 0,046 0,027 0,019 70 0,070 0,141 0,029 71

HOUE, BECHE 0,864 0,744 0,120 16 0,160 0,142 0,018 13 0,243 0,219 0,024 11

BARRE A MINE 0,205 0,140 0,065 46 0,038 0,027 0,011 41 0,058 0,041 0,017 41

PIC, PIOCHE 0,977 0,860 0,117 14 0,181 0,164 0,017 10 0,275 0,253 0,022 9

FAUCILLE 0,227 0,209 0,018 9 0,042 0,040 0,002 5 O,Ob4 0,062 0,002 3

HACHE 0,023 0,023 0 0 0,004 0,004 0 0 0,006 0,007 -0,001 -14

------_ -_----_-_ --...__------_--__------_---__--_ -__--- .------Tableau No 102. Variation de l'équipement des exploitations aqricales de T1PAdARA

Nnyennes par famille, personne, UTH IUnit.6 de Travail Humain) possédant ou non I’kquipement en question Les augmentations et les diminutions sont calcul&es par rapport aux chiffres de I'kquipement sept ans avant I'enqucte

-__--______-_-___-_-___ PAR FAMILLE PAR PERSONNE PAR UNITE DE TRAVAI HUMAIN (UTHI EQUIPEMENT moyenne augaent ati on nu noyei nni 1 augmentation ou aoyE m le îaugmentation 0 (total bisponiblel noment dE 7 an5 di minuti l i-1 moment de 7 ans 1 diminut In l-1 moment de 7 ans Ii minut n l-j I'enqulte iuparavanl Nh % l'enqu@te auparavant Nh % 1 *enquête wparovant Nb % .___--_-_--______-______-_--_-_ ____----_. -e--e__-- .------e----w- - - - _ _ - _____ -_--_ .------_-- .__-___ -_---

PAIRE DE BOEUFS DE 1,415 1,220 0,199 16 0,279 0,289 -0,010 - 3 0,419 0,459 -0,040 - 9 LABOUR

CHA@RlJE 3,024 2,293 0,731 32 0,596 0,543 0,053 10 0, a95 0, a62 0,033 4

BICYCLETTE . 0,049 0 0,849 t 0,010 0 0,010 t 0,014 0 0,014 t

BROUETTE 0,220 0,073 0,147 201 0,043 0,017 0,026 153 0,045 0,02a 0,037 132

HOUE > BECHE 2, bE3 1,732 or951 55 0,529 0,410 0,119 29 0,794 O,Q51 0,143 22

BARRE A MINE 0,171 0,049 0,122 249 0,034 0,012 0,022 la3 0,051 0,018 0,033 la3

PIC, PIOCHE 2,366 1,537 0,829 54 0,466 0,364 0,102 28 0,700 o,s7a 0,122 21

FAUCILLE 1,220 0,902 0,318 35 0,240 0,214 0,026 12 0,361 0,339 0,022 4

FOURCHE 1,346 1,000 0,341 34 0,264 0,237 0,027 11 0,397 0,374 0,021 4

HACHETTE 0,195 0,098 0,097 99 0,038 0,023 0,015 65 0,058 0,037 0,021 57

HACHE 1,439 0,878 0,561 64 0,2a4 0,208 0,076 37 0,426 0,330 0,096 29 ------____--_--_--____ _--___-__ .------___ ------.------_- ---_- -< .--____ --__------_------.__------Tableau No 103. Variation de l’équipement des exploitations agricoles de CAPIREMDA

hoyennes par famille, personne, UTH Lllnitt! de Travail Huaain) possédant ou non I’kquipement en question Les augœentations et les diminutions sont calculkes par rapport aux chiffres de l'Équipement sept ans avant 1'enque"te

___----___-__--______-___----_-----_---- _---- - _------. ------__---_------_ -. -i-’ PAR FA ni1-LE PAR PERSONNE PAR UNITE DE TRAVAIL HUMAIN (UTH) t -1 E0U‘IPEMENT moyenne augmentation ou I moyenne wgnentation ou noY ie a uqmentation 0 Il (total disponible1 moment d 7 an5 I diainution t-1 II noaent de 7 an5 diminut In l-j Ilnoment de 7 ans d iminution 4-j l’enquêti iuparavan Nb % l’enquête auparavant Nb % l’enquête iuparavan t Nb .% -_----_-----______-__-___- _------___ ------. _------___-___ ..-d-e_- .-_------___-_ ----- I

PAIRE DE BOEUFS DE .0,417 l,bb7 -1,250 -75 0,ObS 0,274 -0,209 -76 0,088 0,374 -0,286 -76 LABOUR

CHARRUE 0,583 1,500 -0,917 -61 0,091 0,247 -0,156 -63 0,124 0,336 -0,212 -43

CHARRETTE 0,167 0,417 -0,250 -60 0,026 0,068 -0,042 -62 0,035 0,093 -0,058 -b2

CAIIION 0 0,083 -0,083 -100 0 0,014 -0,014 -100 0 0,019 -0,019 -100

CAMIONNETTE, AUTO 0,500 0,167 0,333 199 0,078 0,027 0,051 189 0, lob 0,037 0,069 lflb

MOTO 0,167 0,083 0,084 101 0,026 0,014 0,012 86 0,035 0,019 0,Olb a4

BICYCLETTE 0,417 0,250 0,lbJ b7 0,065 0,041 0,024 59 0,088 0,05b 0,032 57 i3- 0,750 0,833 -0,083 -10 0,017 0,137 -0,020 -15 0,159 0,187 -0,028 -15

HOUE, BECHE , 5,250 5,750 -0,500 - 9 0,818 0,945 -0,127 -13 1,115 1,290 -0,175 -14

BARRE A MINE 0,417 0,417 0 0 0,065 0, Oba -0,003 - 4 0,088 0,093 -0,005 - 5

PIC, PIOCHE 1,750 1,750 0 0 0,273 0,288 -0,015 - 5 0,372 0,393 -0,021 -5 iiACHETTE 3,250 3,250 0 0 0,506 0,534 -0,028 -5 0,690 0,729 -0,039 - 5

HACHE, ERMINETTE 2,583 2,583 0 0 0,403 0,425 -0,022 -5 0,549 0,579 -0,030 - 5

SCIE MANUELLE 0,333 0,333 0 0 0,052 0,055 -0,003 -5 0,071 0,075 -0,004 - 5

SECATEUR 0,250 0,333 -0,083 -25 0,039 0,055 -0,016 -29 0,053 ü,075 -0,022 -29 ------_--__-_-_____ -_-_------_------s. a ------_ ------___ --__--_ ------_ ------____ - - - - - _ ----- Tableau Na 104. Variation de l’équipement des exploitations agricoles de SANTA RITA

lloyenneo par famille, percanne, UTH tUnit& de Travail Humaini po -skiant ctu ncrn 116ijuipw5nt ~fl quretion Les augmentations et les diminutions sont calculees par rapport aux chiffres de I'kquipement cinq 5n.s avant l'enquête

-----_-----_----_-_-_____ --__--__------_---_------_------____^_---_-----___------PAR FAMILLE PAR PERSONNE PAR UNITE DE TRAVAIL HIJMAII (UTHI EQUIPEMENT 1 moyenne augmentâtion au - f moyenne augmentation ou moyenne Ii augmentation D ltatal disponible) ornent de 5 ans diminut l i-1 moment de 5 ans diminution (-1 moment de 5 afls dliainution 4-j 'enqu8té uparavant Nb 7. 1"enquête auparavant Nb 7. l’enquête auparavant Nb ------_------__-----. -__-__-_ .---e--_-e ---____, .------. --w.--.---e - - - _ - - - - _ _ -----_-, ------_-----L< _--______:I .--____

BICYCLETTE 0,007 0 Q, 007 * 0,.013 0 0,013 + 0,021 0 0,021

HOUE, BECHE 1,783 1,700 0,083 5 0,263 0,274 -0,011 - 4 0,439 0,430 0,009

BARRE A HINE 0,043 0 0,043 + O& 0 0,006 + 0,011 0 0,016

PIC, PIOCHE 0,087 0,200 -0,663 - 57 0,013 0,032 -0,019 - 59 0,021 0,6X56 -0,030

HACHETTE 2,087 1,900 0,187 10 0,308 0,306 0,002 1 0,513 0,481 0,032

HACHE, ERMINETTE 1,826 1,800 0,026 1 0,269 0,290 -0,021 -7 0,449 0,456 -0,007

SCIE llANIJELLE 0,130 0,300 -0,170 -57 0,019 0,048 -0,029 -60 0,032 0,076 -0,044

SCIE A MOTEUR PORTATIVE 0,087 0 0,087 + 0,013 0 0,013 + 0,021 0 0,021

CARABINE, FUSIL DE CHASSI 0,565 0,700 -0,135 -19 0,083 0,113 -0,030 -27 0,139 0,177 -0,038 l _-_--_-_ ___-___-- .-----L_ __-__------. -- - _-- 227

O,i3 pAre de boeufs de l-L.bour, 1,l chrxue, 0,g houe ou bêche, l,O pic ou pioche et 0,j kutre oatii (faucille, bdirre à mine, bche). h cil;- s';joutent C,4 bicyclette et 1 brouette pour qatre failles. A l!e::ception des V&~OS, le nombre moyen par faille Qe ch&cun de ces Articles 4 sui;ment6 p;~r rLpport à cinq anées ~up.~r~vtit. Les argmentdtions ios plüs rem~qu.ii;les concernent 1-s brouettes (79 T:;j, Les '-i,rres à mine (46 y;>, 12s c&r-xes (~$1 $i) et les .Attekges de i~bour (26 y:). &lgre cette ùernière A~men?SGtion, 12 anque & boeufs de labour reste un gxos 'hzndic;Lp pour les familles qui n'en disposent pas (25 c/o). .-%.srgn&:ans enfin, qu'une fiimille possède une caionnette, comme il y & cinqens.

A TipAjars, lors àe l'enquête, 11 si.turLtion est 1.~ wi>*V=nte. 31 moyenne, cbque faille tient à sa disposition : 1,4 P&ire de ooeufs de i~bo~, j,O charrues, 2,7 houes ou bêches, 2,4 pics ou pioches, 1,4 h&he, 1,j fourche, 1,2 f&uciile, 0,4 autre outil (mchette, b;rre à mine) et 0,2 brouette. afin, àeux failles possèàent chkcune une bicyclette. PLr rapport à sept .;nnées z.i- paravent, l'équipement des fAlles A beaucoup Augmenté pour tous les articles.

A Cdpirenda, la situation est très àiffkente. Les gens possèdent, Iors de l'enquête, beducoup plus de moyens de trasport que sept AIX wpdr;sz.nt (véhicules à moteur et velos),mz,i.s beaucoup moins de wt6riel purement ;gri- cale (paires de boeufs de l;bour, charrues, chzrettes, outils). 3-1 1966, ehque fmille poosède en moyenne 0,4 ;itteldge de boe-ufs de i~bour (- 75 y&), 0,s churue (-61 y;>, 0,2 cbrrette (-60 s), 0,75 brouette (-10 yij, 5,2j';houes ou bêches (-9 y;), 3,25 machettes, 2,i; hdches ou erminettes, 1,7/ pic ou pio- che, 0,4 bore à mine et 0,j scie ruelle (sas chmgement pour tous ces outils) et O,25 sécateur (-25 s>. A côté de cela, Ch;ique faille dispose de 0,5 véhicule à quatre roues, de 0,2 moto (+ 100 ci ~AIS les deLu< CG) et de 0,4 bicyclette (+ 67 Y;).

A S-t& Rita, l'équipement moyen par frunille est le suiv=fit, lors de l'enquête : 2,l machettes, !.,8 &che CU erminette, 1,s houe ou bêche et 0,j autre outil (scie quelle, pic ou pioche, barre à mine), plus C,s c.zLbine ou fusil de ck-sse. Deux familles possèdent ch;tcune une bicyclette. Znfin deux failles également possèdent chacune une scie à moteur port&tive. Le materie des fmilles qui etdient déjà presentes cinq aées &pdr-v&t a Augmenté dans chacune des rubriques, à l'exception des Armes de cLsse

(- 19 y&) et d'outils peu communs d-ns cette communziti : pics OU pioches, scies manuelles (- 57 $ dms les dem CG).

31 résume, le wtériel +ricole disponible D;L~ famille a lukmenté d;ns toutes les communj;ut&, sauf à Canirend;t ou il a diminué. P;:r contre, à CA- pirenda, le nombre moyen de véhicules à moteur et de vdlos que possède chwue 5.64. ;r%che - -1, ch-ssae- - -1, cueilïettQ- - - a =*- irtise.n*t- - - -=

znfin , ~'arP,iear,at se p&eer,te prtout corne u'taat me source iqort2n-

te d'atofouxniture et d'ichangee. Cette industrie ast Eentirn-.4r par 1-i to- tali& des enqugt& de Capirenda et pe,r pr&s des deux tierz G.Eeuz~. 6. UTILISA?IOMS IZS PROIXJCTIOXS

Pour c&que produit de l';@.culture, de l'élevage, de l!;irtiswt, de id peche, de 1; ch&se et de l;t cueillette, nous avons dern=ïndG AIX failles enquêtées cd q*uz'eiles en ÏAsaient, en diatingutnt 1' ',J'ûCDA~Sû~d tiop -, 'AC - troc, ie dcn comme c,Ldeau et 1;~ vente. Pour estimer i'import~~ce de ch~;jye utilizxtion, nous ;-+rons &opti 1 ‘&c&lie sui\-.ate : lJ = jm&ia ; 1 = p.A&ûis ; 2 = principalement ; 5 = entièrement. Puis, noils avons s,iicuX en pourcentage du tot61. des différentes destinütions de chzque produit, l'import.~ce rel-ti- ve de chaque utilisation (voir t&le,+us no 105 à 103).

A B.AKX!PUTA, seulement qwtre aliments cultiv& sont cités : lr. pomme de terre mentionnée P;U: 98 $, des failles, 1s. quinoa (52 Y;), l'orge (45 7;) et 15 ca&&ua (11 %). Catte dernière (Chenopodium pitllidicaule Aellen) est une es- pèce de quinoa. Les grxins grillés et moulus donnent une f&ine qui se consom- me dens des soupes, des pains (Uspi&) et diverses boissons.

L'&utoconsommation VI de 82 7; pour 1~. pomme de terre à iO0 $ü pour 1~ CA- Aahu~. Le troc est de 8 $6 pour la pomme de terre, 6 5; pour 1~ quino,~'et 2 $ pour l'orge. Les dons ne concernent que 1~. pomme de terre (j 5;) et 1~: quino& (1 %>. Zcifti les ventes, moins importantes que le troc, ne sont Cit&es que pour ces deux derniers produits : 7 76 pour 1s~ pomme de terre et ;i Sb pour 13. quinoL.

Pour le bGt&l, 77 y6 des enquetes citent le mouton dont le devenir est : 78 % pour l';sutoconsomtion, lj $6 pour li, vente et 9 90 pour le troc. 55 $ citent les poules autoconsommfGes à 96 $, le reste étdnt vendu. Las km& et les alpagas sont ;~utoconsommés respectivement à 88 75 et à 100 $. Le troc con- cerne 15 74 des lamas et la vente 7 % seulement.

De tous les produits de cette commuwut8, les bovins sont les seuls deo- IxinSs d'&ord à la vente : 61 $I pour les vaches et 89 76 pour les boeufs de trait. Le troc concerne j à 4 /J et llLutoconsommation 7 $ des boeufs de trait et j6 y6 des vaches-.

Une seule fmille signale Id pêche pour lftiutoconsommatior,nA.~ AWJII~ ia chaise.

Les produits de cueillette sont cités p;ir 2 s (pas~c~a) à 20 76 (sikki) des p~sjns et sont uniquement &utoconsommés. Les produits de cueillette sont : 1, "Fat&ta", racine comestible d'une des espèces de la !'tol-i", .Lrbustes Î’our- nissat l'essentiel du bois de feu sur l'Altipl&no, citée p&r &.ileurs comme produit de cueillette, et dont les feuilles sont agdlement consommées pz les 230

Tableau no 105. Utilisations des productions à EANBURLITA (44 familles enquêtées)

Pourcentage des familles mentionnant le produit et pourcentages du total de la production par utilisation : A = Autoconsommation, T = Troc, 0 = Don, V = Vente, T = Total

amilles le Réoartition de la oroduction totale en % PRODUIT entionnant 96 A T 0 V T

Gltures vivriéres

Cahahua 11,4 100 0 0 0 100 (Chenopodium pallidi. taule Aellen) Orge 43,2 98,2 197 0 0 100

Quinoa S2,3 90,o 597 174 299 100

Pomme de terre 97,7 B1,9 a,3 370 698 100

Bétail

Lamas 20,s 77,B 1498 0 7,4 100

Alpagas 991 100 0 0 0 100

Vaches 2s,o 36,4 390 0 60,6 100

Boeufs de trait 20,s 794 397 0 sa,9 100

Ovins 77,3 7799 896 0 13,s 100

Poules 54,s 9S,B 0 .O 4,2 100 -- Pêche 293 100 0 û--- 0 100

Cueillette

"Patata" (racine de lB,2 100 0 100 la "tala brava”)

Pasacana (fruit d'un 293 100 0 0 cactus nommé olala)

Sikki (Lactuca sativ 20,s 100 0 100 L.?)

Bois de feu 11,4 100 0 100

Artisanat

Laine 6396 94,2 3,s 0 2.3 100

TOTAL DES PffODUCTION 03,7 496 097 1098 100 ------231

Tablequ Na 106 , Utilisations des productions a TIPAJARCI (41 familles enguSt*es)

POUrcCntaqe des familles mentionnant Le produit et pourcentages du total de la production pdr arrilirrtion I

fi = autoconsommation, T = Troc, 0 = Don. V = Vente, T f total

-e-o------_ -.------_ mm- n----e- .------,-a ‘amilles le -1 Reparti tion dm 1.l produ ;t ion tata -Tzu- PRODUIT mentionnant A’ T D V T ------w-----w ,---es, me------Cul ture’i vivri *res

Pomme de terre 9s. 1 64.4 0.3 4,: s 22,7 100 61 é 100 56.0 7,L 4, 2 32.6 LOC Petits pois SQ.5 VI.7 0 1 * 4 639 100 Qui noo 17. L LU0 0 0 0 100 Orge 46,‘J 753.0 6.8 0 15.2 100 zapa110 22,O 9z.u 3.6 0 3.6 100 (Cucurbito maxima) Escrriote 41.5 92.3 1,9 0 100 (Cucurbita maxima) Arachide 12,2 10.6 0 3.’ ? 23.5 100 Oignon 7.3 b3.h 0 9, 1 27,3 100 Carotte 2 ; 4 100 0 0 0 100 F&V@ 22.0 QS. 7 0 391 a 10,7 100 Lacayote 46,3 91.2 la7 1.: 7 9,3 100 (Cucurbita ficifolla) Lai tue 2,4 100 0 0 0 100 Lin (graines) 2,4 66,7 0 0 33,3 100 Oc. 2.4 100 0 0 0 100 (Oxnl in tuberosr Mol ina) nef-s 100 45.3 8 * .L 6. !1 40,s 100 BiCrr de mals (chicha) 22.0 64,5 6.5 6, !5 22,6 100 --_----^-_------__ ---_ _.-- .-w---- -3---- .-w ------.----- Cul turcs frui ti 8res

=ast eque 2.4 100 0 0 0 100 Figue de Barbarie 12,2 93.3 0 0 6.7 100 ‘i que 14,b 100 0 0 100 PIChe 43,v 7s.o 0 3.r 5 21.4 100 Jrango 4-9 100 0 0 0 100 Coing 2 . 1 , “0 0 0 0 100. -ine 4;9 100 0 0 0 100 avocat 479 t 00 0 0 0 100 focon (Polymnia 4.9 71.4 14.3 0 14,3 100 sonchifolia Pospp) ?oisin 998 91,7 8.3 0 0 100 âronade q,v 66.7 0 0 33.3 100 ‘acay (Ingo sffinisl ‘93 100 0 0 0 100 ----~------w-e ------_ _--____ .-----_ -e-e-- .-.------~ .----- a*tai 1

Ovins 87,O 32, I 12.0 0, E 35.0 100 Capri ns 87,8 SS,2 Il,2 0, V 32.7 IOC Porcins 68.3 R1,4 1.2 0 17,4 100 POULeS 65.9 78.5 4,8 0 Lb, 7 100 Vaches bQ, 3 2*t, 4 2,s 0 68.2 100 Boeufs de trait 19.5 20.8 0 0 79‘2 100 Canards 4-9 100 0 0 0 100 Oeuf 5 2.4 100 0 0 0 100 Fromage 2.4 100 0 0 0 100 ------.---_-_---_. -.------mm basse 4.9 100 --ô---- “‘0” -----ô-- -- -rôô -----^------. ---_--- .-----m ------.------.----- fcke 2,4 100 0 0 0 100 ------_------_.e-_. ..-.-_.-e- .-----_ --me-- . ------__---- Cueillette

?1 qarrobo 17. I 1 no 0 0 0 100 (Prosopis fuliflora D.CJ Jrja (tuba portant 2.4 100 0 0 0 100 ta fleur, Jlupica 70.7 93,4 l,l 131 293 100 (Capsicum exiniium Hunz) l0lle 294 100 0 0 0 100 1Schinua molle L-1 llala (cactus dont le 2.4 100 0 0 0 100 cru1 t s’rppcl Ic pasdCa”d lausa et crottin 2.4 180 0 0 0 100 Bois dw f,u 2,4 100 0 0 0 100 ------^------mm------v-e -s-e-- . ..e. ------me. .-m-e-. Artisrnnf .-y----

rissage (laine, coton) 63,4 81.2 2.5 0 16,2 =oterfe 4-9 0 0 0 100 io~àï’o~S-~Roo~cTioNS-” ---e--w .---e-e ..--. ----..--e. 70,o 4,s ---ï; I 23.3 ------.------.--e--e m-e--- .--. ------. 2j2

232 ,

Tableau Ho 107 . Utilisations des praductians A CAPfRENDA (!2 faniiles onquSt6os)

Pourcsntaqe dss farillos mentionnant la produit ot paurcsntaqes du total de la production par utilisation :

A = Autoconsommation, T = Trac, 0 = Dcn, V = Vents, T : Total

. .mo---s----o----9c -- I----__--o--o-D_-_--_------Famillee Le R$partitian ds ;a zrodurtian t-tais 23 Z! 1 1 A T a v T : nentiannant I .------e- .------. --^----< --e--e- Me-----. . . . -e-----

lais iO0 97,2 0 0 2,B 1 10 ‘atatè douce 50 ioo 0 0 a !OO laniac 75 06,s 0 :,7 0 ils0 Arachide 893 100 0 0 0 ;oo +aricats 33,J 100 0 0 a 100 ‘iment 893 100 0 0 0 100 !apalla L!b,7 95,3 0 0 3,2 100 (Cucurbi ta maxima) ‘atiran (anca) 100 0 0 0 iO0 Canne P sucre 100 0 0 0 ioo ._-_-----_-PPo--___-_-- m..oPmPP-< -e--m-- I-eDwoe- ,-se--e-, e m<-o--o- Cultures fruiti&res

Zhbrimale 100 0 0 0 100 aanane 100 0 0 0 100 -ime 100 0 0 0 100 Citron 86,T 0 0 !3, 3 100 landarine 91,7 0 0 393 100 Orange 95,s 0 0 4,2 100 'apaye 100 0 0 0 100 Pastoque aa, 0 0 Il, I 100 aaméka 91,7 0 0 a,3 100 Tige de maïs (maches 100 0 0 0 iO0 :amme la canne a sucre) _------.------w ,-----mm ,------. . - .---e--s ------Setail

Vaches 33,x 0 0 &b,7 iO0 Boeufs de trait 11 ,i 0 0 8a,9 100 Jvins 77,8 0 0 22,2 100 Caprin5 a7,9 0 0 i2,l 100 Porcins 74,3 298 0 22, a 100 Poules R2,3 0 0 L7,6 100 Canards 100 0 0 0 100 Dindons 73,s 0 0 26,7 100 Fromage 52,a 0 0 47,2 100 Lait 100 0 0 0 ioo Oeuf 5 83,3 0 0 lb 1: 100 ------.--em--- .-s----- . ..- .------Chasse 90,s 0 0 9.5 100 --_------.------.---a--. . m.------e-w Cueillette

Rais de feu 83,3 0 0 lb 97 iO0 Bais a travailler 60 0 0 :Of0 toc ------9-----_------.------m-_---e. . m.------ms--- Artisanat

aais 100 0 0 0 100 Laine 100 0 0 0 IOC Cuir 100 0 0 0 100 .----_------. ------,-. ------m----s-. _-. ------,..w .----a-

TOTAL 3ES PRODUCTIONS 82,B 0,2 022 lb,8 100 ------m -. -d---e-- ---^------^------,-- ,---se- l 233

Tableau Na 108 . Utilisations des prorfuçt~uns .A SANTA RITA (23 familles enqu3teeiJ

Pourcrzntago des frmtll”. mrnt,r~ldult et pourcentaqes du total de la production par utilisation :

6I = Autoconsommation, 1’ = Troc, 0 = Don, v = vente, T = Total, p.m. = pour memaire

------__--_-- ,--- ‘-l Familles le Répa rti .io ” total en % PRODUIT mootlonnant a D V T l 1 ------m---- .------__------.------me-

CuI turcs vivri Pres

Rit 62,5 51,7 3,3 30,o 100 noL-s 69,6 49.2 9,2 24.6 100 nonioc 3.5,s 1’9.0 7,s 26,4 100 Pomme do terre 493 hb.? 0 0 100 Haricots 17.4 60,O 6,7 20,o 100 Tomate 17,4 b0.O 6,7 20,o 100 Oignon 897 62,-ï 12.5 12.5 100 crnno a sucre 36.5 98,l Il,6 20,9 100 ROCOU (achiote) 493 100 0 0 100 Plmont 483 100 0 0 100 Concombre 493 SO,0 0 25,o 100 2apr110 4.3 100 0 0 100 (Cucurbita maxima), Banane 91,3 SO,& 10,s 21,7 100 ------_------m-----m __-----_ .------w-e- autres CU1 tut-es

ZJ,O 0 75,o 100 40,o 3.0 45.0 100 100 0 0 100 SS, e 7,7 30,s 100 .------.----4- __-- a--- c------e---- Cultures fruitieres

nandarine 26,l 70.0 3.0 20,0 100 PapayR 21,7 bl,l 11,l 22,2 100 ananas 17.4 53.3 13,3 26,7 -’ 100 orange 26, 1 bS.4 10,b 21,0 . . 100 Lino. 4.3 100 0 0 100 nanque 21;7 73,3 13,3 13,3 100 Past equo 493 100 0 0 100 Goyave 4.3 100 0 0 100 Pom&lo 34,8 00.0 4.0 lb.0 100 AchachayN (rearoitbl~ 4.3 100 0 0 100 I une cerise violet fonce) Citron 4,, 3 100 0 0 100

.------_--___ m------.----Me ------,------mm BOtai 1

POU1 es 78.3 69,s 117 22.0 100 oies 4,s 100 0 100 Porcins 43,s 93,6 0 52 100 Canards 45,5 E7,l 0 9:7 100 .------.------.------em 4-----m -me--- - 78,s 92,7 3,b 0 100 . -p+;ho ------9ï’ 5’- a .----em 8-e ------e-m..-- t 87,7 ---z-i-- > 0 100 .------.----em .------w---- artisanat

Bois 13,o 44,4 0 5S,6 100 Poterie 21,7 b.2 0 87,s 100 Tissage de palmes 433 100 0 0 100 Peaux, hamacs 17,4 50,c a,3 41,7 100 SiVOil 493 0 0 100 100 _-----^-_------___------4- __-----_ .-~------v-e-_ Cuei 1.1 ette

Bois A travailler a.7 100 0 0 100 Cacao 4,3 100 0 0 100 Caf4 697 100 0 0 100 ni el ‘sauvage 4,s 100 0 0 100 801s de feu p-n. Ecorce dC “prrer” - p.rr.

.------^- .------_-s--e-- .------mm w-----

TOTAL DE5 PRODUCTIONS bJ.2 3.8 20,3 100 .------__------234 animaux ; 1s: “pds-.cij,na!! qui est le fruit àiu cactus nomme "cl~.l," ; le "sikki!'s plate qui pousse en ité et qui est consommae comme 1~ lAtue, L2ctut-l s,tiv.A Ii., nom scientifique que lui .4ttribue par er,,-0322 Louis OIPAI~LT (GLPATJLT L., i984, no 865).

L'%rtisU~-l de I;L l.j,ine est mentionng pur j~$ fi des f2nillec;. L; devenir de 0e produit est d'tbOrd l'&uto-utiliszbticn (54 $b), puir; le LXJC (4 9;) et enfin 1& vente (2 7;).

d l'exception des bovins, t0ute3 les productions sont essentiellement destinees à 11Autoconscmm,4ti0n. LA vente des viches et boeufs est tlés impor- tttnts. Mvis le troc d&sse les ventes pour le3 -rli.menta cultiv63, le3 1-s et l'artisanat de la lAne.

.% TIPlLLUA, seize aliment3 cultives sont ci&& dont le m,i.% et le bl6 (100 $J des réponses), 1~ pomme de terre (95 ?G), les petit3 pois (55 y&), une citrouille (1tLcayote) et 1' orge (46 Y$), une ;utre cucurbit~c&e (esczricta) - 41 9; - etc.

Le destin premier de tous ces aliments est 1'~utoconsonm;ttion' : de 4j % pour le maSs et j6 $4 pour le blé à 100 94 pour 1~ quinod, les cArottea, 1, laitue et l'ccd, (Oxdli s tubercss Nolina). Le troc ne dépdinse jmis les ven- tes et n'est conséquent que pour quelques produits : pommes de terre et ~AS (8 %), blé et ergs (7 s), bi&re de ~AS (chich-L) et courge (z~p~llo). Une pdr- tic? importate de 1~ production est vendue : 41 $ pour le m~Ps, :j $ pour les gaines àe lin et le blé, 27 76 pour les oignons, 24 $; pour les Ar-Lchides, 2: Y4 pour les pommes de terre et lh biere de ~AS (chicha), lj Fi pour l'orge, 11 % pour les fèves, etc. Les seuls aliments donnés rel&tivement 3ouvent en cbde;ru sont : les oignons (9 s), la bière de m&s (chick), le ~A%S et les Arachides (6 YA), les pommes de terre (j $), le ble et les fèves (4 56).

Les fruits le plus souvent cites sont les ppêches (44 90 ùes réponses), les, figues (15 %j, les fi&ues de Barbarie (12 96) et les raisins (10 %). Xe :;cnt éckingés pdr troc que le t1yac6ni1 (14 9)u , espèce de tubercule (Pol;Jmniti aonchi- fclia Poepp) consommé comme un fruit, et le raisin (8 g). Lzs p&ches sont deu- les mentionnées comme ét& données en cadeau (4 76). Enfin sont vendus : les grenctdes (35 Y;), les pêches (21 Y;), le FAcon (14 s) et les figues àe Barburie (7 76). Tout le reste des fruits sert uniquement pour ltautoconsomwtion.

Le bétLti1 est mentionné par une très grade mojorite des fJ.mi.iles : 88 y& pour les moutons et les chèvres , 08 $ pour les porcs et les vaches, 66 Y: pour les poules, 20 90 pour les boeufs de trkt et 5 $i seulement pour les c+ndrds. Comme à Bzmburut-L, les bovins sont, à Ti+jGr+ d'.*bord destin& à 1, vente : 68 'ii pour les vaches et 79 $4 pour les boeufs de tzit. Pour les AU- tres -ininwz, lfiutoconso~tion est prioritAre : de j2 $ po-u les moutàns à 100 % pour les caràs. Le troc, toujours plus f&ble que les ventes, n'ist im?or%nt que gour les moutons (12 ,Ti), 123 chèvres (11.$) et ies poules (5 Si>. Zn plus ùes bovins, lzs ventes sont notdbles >our toutes les .~utres *bOtas, ies c_tnArds exceptes : 35 s po*ur les moutons, jj yi pour les Chèvre*s, 17 yi pour les gorcs et ies poules. Seule l'~.~toconso~tion est si&nA~e pour les oeufs et le froskge.

Une faille déclare s'.~donner à 1~ pÊche et deux à icj ckzsse, uniquement pour l'autoconsommation.

Huit produits sont r&oltés pzr cueillette : ce sont le fruit de l"'.Ar gtirrobo" (Prosopis juliflori D.C.) , arbre qui GO~DE ie &troubier et le t&- rinier produit des gousses sucrées utilis&es pour f-briquer des boit;sons .-t dont sont égAlement friades les vaches et les chèvres : 1"'orjAI', pl.inte de 1~1 fjmilie des Bromeli~oées, probablement dü genre Fq-5, ressemblu?t *un peu à une agave et dont le "coeur" est 'un tu'be poriznt 1~ fleur, -ui est consom- mé en s;tl5de 4pr&s avoir dté coupa en rondelles ; QlupioL." (C+sicum esimi~um . Huna) dont les petits fruit,* u verts servent d'dpice comme le giment oU1s poi- vre ; "molle" (Schinus molle L.) , arbre dont les petits frsitu roses 2~ l’a- térieur et noirs à l'intirieur se présentent en gw.ppes et servent à pr&rer des boissons ; "ol;~la", cdctus dont le fruit appela "piziizno:! est ooE4ommé ; .' le bois de feu Linsi que la bouse et le crottin &Ch& sont é+lement utilisés comme CombustLble. Seul l*uiupics. rkolté Comme 6pice gar 71 7; des f-k.iUlles n'est pas exclusivement réservé à 1'~utoconsomsktion (95 %j : 2 C/i poii la vente, 1 % pour le troc et 1% pour les dons.

6j 76 des enquêtés mentionnent l'drtiszn& de 1~ laine (ou du coton) : 82 7b pour l'autoconsûmnktion, 10 74 pour lct vente et le reste pour le troc. 5 % s'ricionnent à la poterie qui est exclusivement vendue.

A l'exception des bovins, toutes les productions sont d'nbord destinées à l'zutoconsomtion. La vente des vdohes et boeufs est très import~te. Les ventes sont encore conséquentes pour le mQs, les graines de lin, le 'olG, les grenacies, les moutons, les chèvre s et l;t poterie (uniquement vendue). Le troc, toujours plus faible que les vent'es, n' est PAS né&igeAble pour 1~ pomme de terre, le ~AS, le bld, l'orge, lu, bière de LAPS (chioh,L), le y~con, ie r=i-

SiA, les moutons, les chèvres et les poules. Les dons ne sont i.mport;nts que pour les oignons, l;t bière de mriîs (chichi), le ~Ps, les arachides et les pommes de terre. 2j6

A C.A.PI~ïA, neuf iliments cultivés sont *ignzlSs : m,i.Sb (100 Fi des réponses), manioc (75 *?A), courge '!zitp~llo" (66 Y6), patate douce (50 %), hdicots et cùnne à sucre (jj Fi), autre cucurbituctSe "znco'<, (25 :l-rj, qui est peut-Stre Bryonia sp., et ardchides (8 76). Ld qu-si-totalite de ces &-y-& j est =utoconsommèe. G;uelqiiea pour cent de courge (4 :5/ ;t de m.~.S;j (j yij sont vendus et 4 9~ Su ad.oc donntk en c&e;~u. Ca sont les üniques destinations différentes àe 1'~utocon~ommation.

Les fruits le plus souvent cit& sont : les orjnges ($7 y;), les ci- trons (42 Y;), les m&&rines, les pomélos et les p+g-es (3J ci;>, les DP Lunes ( dessert), les limes et ies p&stèques (25 $6). &elqües fruits sont en pdrtie vendus : citrons (15 s), pcstèques (11 $), tindrrinee et porno- 10s (E s), ortiges (4 SO>. Tout le reste est uniquement -iutoconsommé.

Parmi le bétail, 100 s des failles mentiornent ies 7-Lches, 92 46 les chèvres, les porcs et les poules, 42 cb les dindons, 50 9; les moutons, 25 7; les boeufs de tr-Lit et les cctn~~rds. L'unique CG de troc aign.Aé à Cdpirendd concerne les porcs (j s). Comme dens les àeu pré&dentea com- munzutis, les bovins sont essentiellement destinés à 1~ vente : 67 % des vaches et &y "/'o cies boeufs de trait. Tous les autres ~nni;nsbux sont priori- tiiirement pour l'itutoconsommation I de près des trois ,qu.&rts pour les dindons et les parcs à la totalité pour les cantirds. Le kit est enclu- aivement destiné à l'autoconsomtion. Le fromage, cité pur Ej 4; des fa- milles, est vendu iaur un geu moins de Id moiti6 (47 76) ; le reste est ~utocansommé. Lesceufs sont surtout 3.utoconsommés (83 %) ; le reste est vendu.

Ltb pêche n'existe pas, pur contre 5% % àes failles sign&lent les pro- duits de la chasse autoconsommés à 90 $d, le reste (10 76) Ètdt exclusive- ment vendu.

Parmi les produits de. cueillette, seul le bois est si@;& : bois de feu dont 17 $6 est vendu et les grumes dont 40 $46est vendu, toüt le reste état utilisé pour les besoins propres des failles de CdpirendL.

L'&rtisacLt du cuir est mentionné par 75 7; àeo enq&tas, celui de 1; lA.ne et du bois par E s. Tout l'artisadt sert AL~;Cbesoins prcpres des fj- milles des artisans.

a l'exception des bovins dont la plus gwnde p+irtie est venàue, toutes les productions sont essentiellement destinées à l'dutoconsomtion. Les dons (wiac) et le troc (parcs) sont exceptionnels. Les ventes sont i.mportcrIltes pour les bovins - comme d4jà indiqué - les citrons et les pcstèques, las .zntiux - à l'exception des cajrds - le fromage et les oeufs Ainsi que le 237

bois. Znfin, 1= vente des produits vivriers végetalux de b;se est mi-rgiwle.

A YALTA AZIT.k, treize aliments vegétjux cultives sont siszlés : ba.n;ine (91 Fi des réponses), m.Qs (70 y;), rix (65 s), manioc et cax-ue à sucre (57 si;>, tormtes 2 t :bxicots (i7 TA), etc. F_ur toutes ce,; denries, lfAutoconsommation est prioritkre : de 49 - j2 $ pour le mioc, le mAs, les Sconcombres, les *bananes et le riz, à 100 pi pour 1~ courge (~p~llo), ie piment et le rocou (;cchiote) , qui est un coloznt a.limenLire végktd iouge.

LA vente est la destination d'une partie de ces -liments : 30 7; gour le riz, 20 7; peur le ~mànioc, 25 y? pour ies concombres et le Qïs, 22 7; -0ur les brunes, 21 $ pour 13 anne à sucre, 2C y6 pour les &ricots et les toutes et 13 $ pour les oignons.

Le troc, en g&Gr~l moins pratiqué que 1~ vente, est importat pour les produits vivriers suivants : pommes de terre (j3 7; et ssa de vente, m&j mentionnées pdtr une seule faille), concombres (25 y;, identique à 1:~ vente), vioc, DI&S et ba--ines (17 $), riz (15 SO>, haricots, tomates et oignons (l.2 Y6>, canne à sucre (9 y;). L'utilisation comme don concerne les oipons et 1~ ccLNle à sucre (i2 'j-h), les bdnjnes (11 '$6), le ma& (9 Y;), le mnioc (6 Fi), leshari- cots et les tomates (7 y;), &ks.i que le riz (3 y$).

Les fruits le plus souvent cités sont : les pomélos (j5 Fi), ley orages et les madarines (26 YA), les mkingues et les Pap&es (22 YA), ies an-J1.+~,(17 Fi). L'Utoconsomm.~tion est toujours prioritaire : 53 7; pour les zm.mds et plu6 pour les autres fruits. Les ventes ne sont p& négligeables pour les U.IU,IIG (27 Y;), les pdpdyes (22 YA), les orages (21 y:>, les manitirines (20 Y;), les pomélos (16 Y;) et les Ugues (13 s). L es dons en cadeaux dépassent 10 7; pour les anana et les wgues (13 O/d), les pdp,tyes et les ormgee (11 9;). Le troc n'intéresse que les xkintis (7 s), les p;p&ïges (6 Th) et les mxA.&nes (j 74).

Le bétuil cité ne comprend que des porcs (43 7; des réponses) et des VO- lailles (78 $6 pour les poule.- 5, moins pour les .autres volAtiles). L'autoconsom- mition des a,nimux est encore prioritkzce : de 69 $ pour les poules à 100 $ pour les oies. LCL vente est importate pour les poules (22 7;) et les canards (10 5;). le troc Litteint 7 76 pour les poules. Les dons ne concernent que ces àernières et sont fA.bles (2 7;). 78 rl:o des failles signAlent le prcduit àe i;L . chAsse, dont 93 Fg v.i & l'~utoconsomtion, rien à 1; vente, 4 7: pOuX ie tSOC et autut pour les dons. LrL p&che est citae p,r 91 % des en:@t&. Le poisson est d'..Lbord dutoconsomme (VE? 4;) puis troque ou donné (6 7: àdla les deux C~AS), mAa jzmAs vendu.

ChAque tspe d'artisdnlt n'est mentionne que par une mino?itd : de 4 9: 238

pour lti f&tiric-ltion du savon '( entièrement \-endu) à 22 7; pour l.> pctezie ven- due à ô8 $, le reste StGt rép,trti dg&lement entre le troc et ltquto41isG- A.blon. Le trjv,Al du bois est destiné en g~nde p;rtie à i-? vente (56 Ii), id reste serwnt exclusivement .~ux utilis:tions des p.qs~~, L; prépx=tion des pe.dx (produit de 1 chASse) et de3 h&~c~ est, p0.u moiti<, !ieotinée ,;&y <-;- milles des Artis~s, pour 42 $.ü à l,> vente et 20~: 6 9; As:~- C;cr,;i (g1~5 cir tioc) . Le tressdge des palmes n'est îir.,une mihorit5 (4 à

9 $j mentionne des produits àe cueillette exclusivement de;tinSs à 1'3ltccon- somnktion : Oois à trïvGiilaï, miel S&7ùydge, CA~& st c.~~c~O~ Ces zev<.: .2emiers sont egAlement cités p;rmi les '!-~utred cultures':, en meme temps +ia le coton et le L'LLC . Las ce c.Ls, le c-îé est vend.u 2. ;il ?Z at le C.&,yyO '^cj Gj 4;. La troc de ces produits culti&s est de 10 $ pour le CACAO at ne 8 y: pour le CJ- fS. Ces denrees sont S&alement données en cade;u : 8 $ pour le c&'; et j ic pour le csczo. Le t-tbic est àestiné pou les trois ~qu.333 à 1.~. vente ; 12 q2ar-t restant est ~utoconsommi. Le coton est uni-ement pour lrntiliktion f;Lmili;le. Parmi les produits de cueillette, le bois de feu n!est 3~~s mention- né, m&.s il est r;-mas36 puis utilisé p&r toutes les f-Jniilas de S+ntd. ZitLt. Il en est pratiquement dem& de l'icorce d'un ar'ore appels '

A l'exception du tabac, du cacao cultivé, du tr:-v&l du bois, de 1~ po- terie et àe Id fsbric%tion àu s;Lvon, vendus pour 1~ pius gr:Lnde p&?tie, tout le reste est prioritsirement destine à 1',.4utoconsornuktion. Cepend;nt plas que dans ies .jutres commwutés, les 6ctiges (monétAres ou sous foime de troc) et les .dons , portent sur une pdrt non néglige.,ble des pioductions. L4 vente concerne, outre les produits déjà cités, un pouicen,,,. f 823 apc;rt-?,nt 5% riz, du mstnioc, des concombres9 du IIE&,, de 11. canne à sucre, des ba&es, des kirioots, des tomates, du cJfé cultivé, des ,ASUS, des pc;p;j;es, des or;n- ges, des wdarines, des poules, des peaux et des ~UU,CS. Le troc est impor- t.tit pour les pommes de terre, les concombres, le m-nioc, les 5;n;:nes, ie msPs et le riz. Les dons intéressent surtout les oignons, 1~ c.+nne à sucre, les bases, le ma,.%, les margues, les ki.n~n38, les p&pqes, les OrcLsigss, les peux et les bacs.

Zn compor~t par ccmmunauté, les indices c.~lculés 3ur l'ensemble des productions, il appert que 1'~utocon~omm~tion est la plus importAÀte à &ü~bU- ruta (64 $), puis immédiatement après à Cdpirendj (63 Te>, ensuite à Tip-j%ïs (70 7;) et enfin à 3.int.d Zitd (05 7;). Pour 1, vente, l'ordre décroisstit est : 23 7; à Tip,Ljdrti, 20 /o à Sintti M.t;L, i7 s à CApirend.5 et seulement 11 $ à tiburuta. Le troc atteint 5 '$ à Gnt,t ai-k, j s à Tiptijir% et à Bjn'i;uruta. Il est pratiquement inexistant à CApirendd (0,2 9;). Les dons sont àe 6 7; à SdnL Rit4 et très f&bles d.rns les autres communüut& : 2 $; à Tipzj-LrA et moins de 1 5 à ELmburut;i et à Capirenk.

Ainsi Lmburut~ et kpirendk 5ppzrLssent comme leu ccmmun~utbs les moins ouvêrftes roux &'r~ngeu (venta, troc, dons.~\ qùi sont ;es?-ctiÿement .& io-/ et 17 5;. T;ir contre, les Sb,nges Atteiaent un pourcent_igz +r,7;iror, &e:sz fois plus dlev& à -ipdjsrj. (j@ :l) êt à sAntA ziti. (j5 7;). Cette :iêAqière communxtS est iz glus ouverte à butes les formea d'&h~nges : dcrna (6 y<;), troc (9 5:) et vente (20 $), soit pour ce derniar poarcenL,-e *an kifÎre si- tue juete en-dessous àe celui de Tipïjar;i .;ui est de 25 7:. 240

7.1 Disoonibilités slimenttiires et precipitations

DUS toutes les communout& nous îvons CemnclG 2 &-q'&+ r'ailia 2 f Lq

,tffectis du coefficient 0. H~us cuvons ensuite Aditionné, poi;L ch.~iue mois; de If.~&, les coefficients qui lui ;vAient Sté Liffactk. Znfin, nous ;vons homo&nSiaé cette ichelle d'abondace et &e pénurie en -Ittzibwnt 1 100 1

La surfAce comprise entre la courbe et l'axe des abciases reprisente la

périoàe d'aoor&.nce pour les vctleurs positives et 13. ptS:ioCe ,Ze penurie pour les v::leurs nég&tives. LY comparaison de ces surfsces permet d:évzluer l'iïu- portltnce relative de ces deux periodes Ansi que i'intensitti relr-tive de l!a- bondtnce et de la pénurie .31imentairea,

D'z.utre p,irt, nous avons inkiqué sur ie même gzLphique 2.23 gr&ipitGtions mensuelles. Voir gzphiques na 32 à 35.

LA première const &&tion est que les orécipit~tions et ies Cisoonibiiit6s Jimentkres varient : &ns le même sens &,ns l'Orient (Wonie et Ch~oo) avec les ~G&IU, et les minimz àe disponibilités AimentAres situes juste après les wima et les minima àe pluies (0 à 1 mois Après à. Snt3. 5Iit.A et 1 à 2 mois après à Capirenda), mais en sens contràire sur les a;LLlts-Fl.Ate-iux et Us les Vallées avec les maxima et les min& àedisponibilitis alimen- tdires situés respectivement juste dvant les min& et les mutin Ge pluies (0 à 1 mois ,ivint à Tipajard. et 2 mois Avant à B3riYbur"ut~).

A %.mIouruta, ld pénurie srétend Qe septem'ore à r'Qvrier (6 mois) et 1'~ bondance de mus à aoCLt (6 mois). Si les periocies de penunie (sAson des pluies) et d',tbon&.nce (skson sèche) sont de même durée, 1'intensitG àe 1~. pénurie est nettement pius forte que celle de l'~boncI4ce.

A Tipojara, la pénurie s'etend de novembre à fé-vrier (4 mois) et l'a- . bontice Ge mars à octobre (3 mois). L; periode à'abondrnce (aclison sèche > a une àude et une intensité be~ucoup.plus importmtea qde celles de 1; pé- riode de penurie (sA.son cies pluies).

h CapirendA, llabondance s'étend de décembre à Lvril (5 mois) et la p6- nurie de m;ii à novembre (7mois). Lri pénurie (saison sèche) domine t;nt en durée qu'en intensité. Précioitatians 1‘\ 1 \ / soisan \ des \ pluies \

\ \ \ \ ABONDANCE \

\

\ / \ I- \ 4 / ‘. /’ \ -~ saison sèche / PENURIE ‘L- / \ -- 0 I I I 1 I t I I J F M A M J J A -k-4s 0 N D mois 242

Graphique no 3r. Disponibilités altientaires et pr&ipitittions o:ar mois à Tl2.iGzL~ ,

mm d- “\ Précipitations I saison \ I des \ pluies I \ \ / Dispan. \ alim. I \ +lOC \ \ \ \ ABONDANCE \ \ \ \ \ + JC

0

- 50

\ \ \ \ ‘. -100 0 1 I I I I 1 l I I I I I J P M A M J J A S 0 N D mois 243 Grahiwe nz. Diecodbilités aliaentaises et précipitations gar nais 2 tz&Q1 ~~x~~i~&

I\ Pfekipitations r\ I 1 I \ I \ I \ saison \ des \ Î pluies \ \ \ \ Disoon. \ \ alim. \ + 100 A’\ \ \ \ \ /\ ? ABONDANCE \ \ \

/ . + 50

0

- 50

0 - 100 , I , I I I 1 I I 1 N 0 mois J ‘F M A M J J A S 0 L1-d 244 / Graphique no 35. Disponibilit& alimentaires et précisitations I \ psz mois à S&~T~& ?JTA 1 saison Brdcipitations nm / des p luiea \ \ \ \ / \ \ / i \ I I 250 1 \ : \ I I \

Oispon. alim.

+ IOO- 200

Il50

* 100

- 50

D mois A M J J A S 0 N 245

d SÛII~Û Zita, l'abondance s'étend de décembre à mai (6 mois) et 1~ pé- nurie de juillet à novembre (5 mois). Le mois de juin est sans A-bontice, ni pénurie. Ici, c'est l'zbon&nce (saison des pl-des) qui domine tant en duree qu'en intensité.

Tel que ressenti pdr les intéressés, lt~bond4nce est prépondktite à Tipz!.jLr& et à 8at, Xi.t~, tadis que c'est la pkwcie qui l'est à %mburuta et à Capireaàa.

7.2 BAses de la nourritur e et ckLr;ngements dus 15 consommztion ~iimentaire

kns chjque famille, nous z.vons demandé quels étzient les boissons et ies aliments le3 plus importants qui étaient autoproduits, puis ceux qui ne provenaient pas de ici proàuotion Îailiale, cela "mkntenznt", c'est-à-dire iors de l'enquête et ~l~vant'~, soit dans un passé récent. Des questions Simi- kires ont 6ti posées concernant les aliments nouvellement incorporés à 1~ diète et ceux qui ont QG abadonnés, totalement ou gresque, d~.s 1~ faille enqugtée-(tableaux na 109 à. 111).

H M4ZJI2UTA, trois aliments seulement sont cités dans plus de IA moiti4 des r@;ysT (pourcentages de citation pour %ainten~tl?) : la pomme de terre fr&che/ou déshydratée (chûno, 58 74) et la Quinon (51 $6). Puis viennent le lait, le fromage, l'orge et la c&ahua, le suif (grAsse de bovins) et ies 0eur"s. Ensuite sont mentionnés des aliments ramenés àe zones plus ckrudes (des Uungûs ou de l'Alto Béni), où certains pdgsans ont des terres. P-ir r~p- port zu passé, la viade, tout sp

Qwntit5 de denrées non dutoproduites font également partie de 1~ nour- rituze : le riz (95 76 des réponse3 pour 'WAntenant"), le sucre (91 y$), la farine de blé (67 Y;), puis des légumes, les pates (30 y;), l'htile (28 %), etc. L;L farine de bli, les pStes, l'huile, les oignons, le mds, le l-Lit, les pe- tits pois ou les hzicots frais, la viande de mouton et quelques autres ali- ments sont plus cités que pour "avènt" ; par contre le3 carottes et courges cinsi que le3 bases le sont moins. Ces résultats sont cohérents .;vec 1~ lia- te des %ouve&ux Aliments! récemment introduits, générAlement à l'occasion de3 "dons Aiment&res" : c'est le OAS du 31é germé (bulgur) cité dms 8j ?i des réponses, de l'huile (73 y&) , du lait en poudre (6C y;), de la farine de blé (50 $). La quinoa et l'espèce voisine, la oz.fIahuj., deux cérkles de l'Al- tiplano, ont été souvent,en grande partie,abandonnées (68 Fi des réponses). . <.

lableau ni 109. Aii&=naa et boissons AUIOPAOOUITS les plus inportants de I’aliaentation

Pourcentage des r&ponses. Sont soulignks les produits citCs dans aa l itik au w~ins des rlponses pour “maintenant’ ou pour ‘avant’

‘7’ ------. ------. --__-L______---______^__ -____-^-____-___ T IPAJAAA CAPIAENOA 5ANl IA RITA Alisents ou aintenant Avant Aliments ou aintenant Ruant Aliments nu aintenanl Avant Alirenta ou aintenan AVJII bol ~~LI”S x -l boi ssnns % Y boissons % % boissons % x --_------_------_-__ - - _ - - - - - _ -___--_ _ _ ------_ _--___ ------. -----. _------_ -----.

Pomme de terre 100 100 flrls 100 07,r -Viande en 9l,7 100 100 100 I gw + Viande en qLnLral 60,5 SA,, Poaae de terre 97,b 95, I l&ws ar(c,el~ fS%,3l Lb3,h, tE.i.2 OI,3 85 t fde noutonl 153,5J 148,f B& 95,l 95, I (de routon) 18.3) L9,ll - nars 70,3 85, - lde lama) L4,ll (7,: t Viande en e2,9 78,l fde chkvrel) 18,3) f9,I; - nanioc 69.6 85, gu I (pieds de vache) 12,3l Iran5 pr&sisinnl 136,Ab L34,l tde porc) 10,3) 19, II - BiCfe de maTs 17,4 28, 1 fchichal t Chuio fp. de a. 58, I 56, I lde mouton1 122,O) 122.t (bovine1 la,31 19,ll t Viande de 17.4 14, ’ d%dratCet chasse - Ouinia 51.2 56,l lde chbvre) ll9,5l 11711 Haie 9l,7 90,! t Poisson 887 tLait 20.9 l2,2 Ide porc) 12,41 L2,4 -&g tT3,3 90,1 - Papaye 4.3 14, t Frnaage lb,3 12,2 lboviael (2,4l t2,4 - Lait ?5,0 01,l Patate douce 483 Orge lb,3 14,6 t frosages 26,ll 24,4 - Ego 75,o BI,f Ioaate 4.3 - Ca;ahua Il,6 l4,A t Lait 17, I l4,f f2apallol frlfl, 3) 163,f Jus de canne 4,3 LChenopodiur palli dicaule Aellenl t Suif de bovin 7,O * 489 Petit5 pois 14,6 tAncol tlA,7) Ila,: Orange t Ileu 780 2,4 t Farine de biP 12,2 t tianioc 75,o 72,ï Ananas t Laitue 4,7 2,4 Escariote q,@ - Patate douce 50,O 54,5 Cacao ICucurhi ta .arlaal Argile lphaca) 2,3 2,4 Arachides 7.3 7.3 t Haricots 33,3 27,3 C‘3lb 4 Riz 283 2,4 t Oignon 183 4,q Cleuf 5 25,O 27,: a nanioc 2.3 2,4 Orge 480 409 Canne b sucrt 25,O 27.1 8 Carotte 2.3 2,4 Oui nna 4,9 4.4 Arachides a,3 9,1 8 Navet 2,3 2,4 Lacayote 489 489 Piment laiil BD3 901 ICucurhi ta fàcidollal t Caf4 2,3 2.4 Oeufs 489 484 Oiqnan fl,3 9.1 8 Cacao 2,3 284 r Chou 419 2.4 Cnrotte fl,3 9,1 8 @gnon 2,3 k Carotte 4.9 2,4 8 nais en Lpi 2,4 i Laitue 4,9 fkves 2,4 2.4 Tomate 204 2,4 Pinent (locota 284 2,4 Bi6re de mals 2,4 2,4 (chichai Raisin 284 ------_----___-__------r------.---__------_ ------__-_ ------

Nb de rlponses 43 41 41 41 12 II 23 7 Nb de familles 44 44 41 41 12 12 23 23 enquêtees Z de rbponses 97,7 93,2 100 100 100 91.7 30,4 ------.-_-_------. ,------___ --_ ---___ ------t Produit cit8 Beaucoup plus souvent dans l’alimentation de “maintenant” * Prnvenant des terres de l’Alto Bfni nu des Yungaa - Produit cite beaucoup moins souvent dans I’allnentation de ‘naintenant’ . . . - - . :

Tableau No 110. Aliments et boissons NON AUTOPAODUITS lee plus importants de l’alimentation

Pourcentage des reponsee. Sont souliqn6s les produits cites dans la moiti& au moins des repenses pour “maintenant” ou pour “avant”

BAlfEURUTA TII IAJARA CA ENDA SAN1 ‘A RITA Aliments ou lintenant Avant Alirents ou intenant lvant Aliments ou aintena avant Alirents ou lintenant Avant boissons 2 Il boissons z z boissons z 2 boissons z x ------~------_------_------. .------_---- ___---_ __----. . ------fi2 <)5,3 94,b Riz J8,O 77,l Pâtes 100 100 Haricots 13,o Zre 90,7 09,2 Ktes 78,O b5,J - Riz 03,: 90,9 Saindoux 8*J 14,3 .arine de blh b7,4 b2,2 Sucre 61,O 62,‘) -&C3J 75,c Ill,0 Sel 8,J 14,3 Leguses (autres qur 30,2 29,l Ruile 56,l 40,b - Farine de bl b6,i J2,J Walusa (Arua 483 ceux citPs plus bar saqitefolium L. Pâtes 30,2 27,0 Leguaes (autres 31,J 31,4 h6,l h3,b Oignon 483 que ceux cites plus bas) Huile 27,9 21,b Saindoux lJ,l 17.1 - Poronre de & b3,b Ci gnon 25,b 24,3 Tomate lJ,l 17,l - Huile 63,6 Carotte, courge 20,9 24,3 Carotte, courgr 17.1 14,3 + Sucre 54,s Haïs 10,b 10,0 Farine de ble . ) 4;b 086 + Tomate 9,) Lai tue il,6 10,B Sel 1: 2,2 t7,1 Jfanioc 9‘1 Lait Il,6 0,l Oignon 1 282 14,3 * Petits pois haricots fra Banane J,O Chou-f leur,chor 988 14,3 + Carotte navet, radis Oranqe J,O Caf& J,3 8,b Autres lkgua Chou-fleur, chou, J,O Betterave 133 2,9 Saindoux navet, radis Petits pois ou 7,O Lai tue 489 Caf& haricots frais Viande de mouton 7,O Patate douce 2,4 Saindoux 4,7 tianioc 2,4 Viande de lama 4,7 Papalisa 2,4 616 germe 487 Avocat 2,4 Itriguillo, bulgur) Pain de ble 2,3 2.7 Vi ande 2,4 Piment faji) 2,3 2,7 Conserve de 284 poi 55011 Tomate 2,3 287 Lait 2,4 Poire 233 2,7 Suif de bovin 2,4 handarine 2,3 237 Canne a sucre 2,4 Oeufs 2,3 Feuilles de cor 2,4 - Boissons gazeuses 2,3 Cane1 le 2,4 Caf& 2,7 Panne de terre 2,7 _------_------_--. -----_- -. ------___---__ .----_ --_-_-. .------

Nb de repenses 43 37 41 35 II 23 7 Ib de familles 44 44 i 141 41 f2 23 23 enquêtfes ’ t % de rbponses 97,J 84,l 100 as,4 PI,7 100 30,4 ------. ------_ -. -__---_ -_--_-__ .---__ _-_------_ _----_ + Produit cite beaucoup plus souvent dans l’alimentation de “iaaintenant” - Produit cite beaucoup moins souvent dans l’alimentation de “maintenant” --______--__--____------______-___-______^____L______--- TIPAJGRA SAHTA tI!Tk Alir t.5 il;mts Blinrllts NOUVEAUX % AEANXtNNES % IWEAUX % IBAtm#NES % Y!WLAUI % ------, ,----__------.--_--- c___^-___< ___-______---_--__

Caîiahua b8,4 Y Lentille5 76 arine de blé im d~Lztec lüül [Haricots 166) laficots 41,7 kcao, 2a,i> :hocol~t 8Uirtoa ta,4 t FJll?qeme 52 IArxhidar 166) ‘arine de hl$ 33,3 ‘attite dme 28,b (tJ&g i Lait En 66,6 Oflp ‘11,l t Huile 32 ligncn 33,3 ‘ÜlSiE. dE iEifE 14,3 pùudfe (gfaim) t Farine de 50,ü Oca Kieali5 53, t Avoine 28 id5 (grains) îs,ü !alm 14,3 JI& tubema lflacons) IArur sagi tr- Holina) foliuiii L. 1 Farine de 33,3 Chuno 5,3 iLaiten 28 ‘arate 25,ü Iaut-yes 14,3 naX5 \p. dk t. pùuilrt? dkhydratkei hir XI,6 1 FafinE de ble 5,3 Farine de 2G karide frd?;hE. 14,: Bai-5 - [autre que dr chasfie) LEntitlf!S ?3,3 Cmtte Ib ‘date douce l-5,7 -dit 14,3 Orge 47 liutres 12 ‘ame dz terre iO,7 :iGiiaLjE 14,3 1Qms non ci& Laitne b,7 Lai tUE 8 ‘d;ib$lE 15,7 Oipnon 3,3 Chiiu 0 liz a,3 Navrt 393 Riz Et laluca a,3 [Arua s.iqite.- füliua L.I Carotte 3,3 Pain dr ble a idfllCiC É,3 Sucre 3,3 Sùja 4 hiiCJ% $3 Eai ndw: 3,3 Yacm 4 Caf$ 3,3 Wai-/mia sonchifolia Foepp: ------._-- ---_ -___--__- .----- .- -_------._____r---___-___-__. ------«.- ---.- ___^_- ----__I-.--.._ -__ Ib de rkptiri5e.ï 36 17 îj 1 1 1 7 yb dr faaillas zaqu~tk!s 44 44 ‘41 41 12 12 23 2 de rkprme5 Ml, 43,2 76, --1’ 6,; 8, 3G,J _---__------_----- _--__-___-____-_---_, __------_

1 provenant tatalerent ou en grande partie dEs “duns” d’alieents 249

L'orge en gxins est tis la mSme situation (21 y$). Il est vrcsi que cLtm3 ce .:cds, il g A une concurrence entre les hommes et le3 min~ux, à qui est réser- vé l'orge en herbe, came fourrage. Le plu3, lrz rudesse du cli.mA (gelées) empêche souvent que l'orge n'arrive à mturitS.

App~renmient, l'alimentation à ~Unburutd s'e3t sppsuvrie en protiines :+ét&as apportaes par 1~ quinoa et 1; c.&&nrit, mi.3 a'est enrichie de prc- teines an-les proveut de 1;5 vknde(pr1noipalement de mouton), du kit, du Îromdge et Ses oeufs.

ALU rares aliments de base autoproduits (pomme de terre fr,îche ot sé- chée, viade, de mouton essentielfea;&,et quinoa), se sont a;out&s glusieurs autres qui ne peuvent etre produits sur l'Altipl&o, dont le riz, le sucre, la f;irine de blé, des légumes, les pr*tes, l'huile. Ce phénomène a éta ;Lccen- tué psr l.'rcaide ~limenttire" et celé au détriment de productions locales (quinoa, C&U.~+ orge en grains).

d TIPA3&& quatre aliments autoproduits sont titis p&r 1~ quasi-totStli-.:>,- té des failles (pourcentages pour "maintenwt") : ma& (100 %), pomme de terre (98 Y<), blé (95 7;) et vimde (85 Y;). i3ien Mprès, viennent les fromges (27 %>, le lsit (17 Yo), les petit3 pois (15 Y$), la f&rine de blé (12 %), une espèce de courge "escariotel (10 y<), etc. Les changements significstifs par rapport ~LU pc~33S sont les augmentations de ci.&tion de 1~ viande en gener:l, des fromages, du lait, de 1~. Âdrine de 'clé et de plusieurs l&mes (oignon, chou, C&rotte, 1,situe 1.

Las aliments importsnto non autoproduits sont relativement nombreux : riz et pdtes (78 s de citation), sucre (61 s), huile (56 7;) et divers ligu- mes, etc. Par rapport à "avants', les pâtes, l'huile, plusieurs l@mes (ca- rotte et courge, betterave, laitue) et la f&rine de ble 3ont plus souvent mentionnés. C'est le contraire pour le sel, les oignons, certains ligumes (chou, chou-fleur, n3,vet, radis) et pour la patate douce. Parmi les aliments nouvellement intSgrés à 1% nourriture familiale figurent dl-bord ceux qui proviennent de Rdons slimentaires" : lentilles (citées d;rns 76 :& des rGponses), le blé germé ~lbulgurlV (52 YA), l'huile (j2 Y;), 1 es flocons d'ctvoine et le lait en poudre (28 46). Suivent quelques produits nationaux comme 1st farine de maEs (20 %), des légumes (carotte, laitue, chou et Autres) ou le riz (8 7;). Une seule famille a indiqué un Aiment, à présent exclu de son aliment-ttion : 1~. farine de blé.

A Tipajsra, la base de 1s nourriture repose sur quelques denrées zuto- produites (~ES, pomme de terre, bld et vidnde) et sur d'zutres qui ne le ...... - . _ -

250 sont pas (riz, @tes, sucre, huile, Ggumes). L'alimentation semble s'btre enrichie en produits d'origine aimxle (viande, fromage, lait) dpportat des proteines d'excellente quAite, en farine de blé et en légumes qui sont SOU+- ces de vitamines et de sels minéraux. Les innow.tions alimentdires ont en grade partie été suscitées pkr les don3,tions d'aliments. PU~ axemple, les p~ysüns qui ont reçu àes ientilles les apprécient be.mcoüp et ne sohitent qu'une chose : posséàer des semences et en proaüize. Les orgx&mes donLteurs d"'&àe:! ulimentaire detrAient s'interesser kxcoup plus à cet &spect et répondre i ce genre àe de-de.

h CU-A, 1~ nourriture est basée sur de nombreux diiments -utopro- duits : viade (92 7; des réponses pour !'m;iinten-nt"), m,sSs (92 Y$, fromage (83 Fi), Lit, courges et manioc (75 '2; dans les trois cks), pztjte éouce (50 56).

Sont encore mentionnés les haricots (jj YA), les oeufs et l.5 canne & suore (25 $Y), plus quelques Autres.

h ces denrées sxtoproduites s'ajoutent de nombreuses autres qui ne le sont pas : pZtes (100 W), riz ($3 S), oignons (75 Fi), fsine cie blé et maté (67 Y;), boisson très consommée dsns le Chxo, pomme de terre, huile et sucre (58 G/i) ciinsi que d'autres. Par rapport du passé, 13, frequence de citdtion a augmente pour le manioc et les haricots, autoproduits, A..nsi que pour le m3.t6, le sucre, les toluates, les petits pois ou h3ricots frais et pour les carottes, toutes denrees non autoproduites. sont moins souvent mentionnis 1~ viulde, le fromage, le kitY les courges, tiutoproduits, et le riz, lss oi- sons, la fArire de blé, les pommes de terre, l'huile, qui ne le sont pas.

Pour les 4Xments nouveaux, nous n'avons qu'une r&ponse : ies pztes. Il en est de même pour les 4iments abitndonnéa : les haricots et les jracki- des.

L'alimentAtAon à kpirends est diversifiée. Elle est kiée sur de nom- breuses denrées &utoproduites et sur au moins a&m-t cilaliments non prod-uits par les consommateurs.

A SSITA PJTA, les pourcentages de réponses sont beaucoup moins signifi- cotifs, car la question concert les "aliments importants'!ne àiffkencidit pis ceus qui étaient ;-lutoprodüits et les autres. Dans oette communaute, 1'~ limentdtion est surtout basée SUT qutre cultures locales : b,aties (100 7; àes réponses pour %&nte~tll), riz (91 y;), m&s (78 s) et manioc (70 %>. sont encore cites, mais bien Après, la bière de mass (Chi&&) et 13 viade de ch&sse (17 $>, puis le poisson pêché par les pays~.~~~ (9 s), plus quelques ;utres àenrées autoproduites. Les seuls aliments d'importance, non produits pdr les consomm&teurs, sont les kricots, le saindoux at le sel. 251

Le riz, la viande de chasse et le poisson pêché sont plus souvent citks que par ie passe. 11 en est de même des haricots non autoproduits. FAT contre, sont moins souvent mentionn& le ma&, le vioc, 1~ bière de III~% (chiche) et la papge pour les hutoproàuctions, le s&ndoux et le sel peur les Aiments obtenus par Scihzge. Plusieurs denrées sont citses pour Avoix 6% incor~or&s récemment à If.21imentation : kkricota (4.2 $6 des r&ponses), f2ine de bis et oignons (23 $>, 1~9s en grs2.x et tomte (25 y;), blé gexné (bukgg), p&t~te douce, pomme de terre, pastèque (17 7;). Les ..Jiments le plus souvent signklk comme zb~donnés pu certaines fmilles sont : le cacao et le chocoht fLbri-

C@S pu les pa~3i3.m (29 Fi), Linsi que 3.~ patate douce (29 7: égLl*me*t).

L'alimentation à Sata ait, est basee sur q=tre produits récoltés sur place : la banane qui Btait et reste présente das 11 nourriture àe ch-que f~KI.le, le riz de plus en plus consommé, puis le ~2s et le mz.nioc dont l'importance a àiminué. A ajouter 1~ vi,inde de chasse et le poisson pêche pi~r les consowteurs, denrées àont la contribution a i;t diète semble avoir augmenté. Les haricot- ", obtenus par troc ou achat, doivent Îigurer comme aliment important nouveau. Le sainàoux obtenu pùr éc&nge diminue d'impor- tiince au profit de la graisse àes.paccs eievés pt,r les consomwteurs. Ces animwx sont considérés par les gens de SUI~~ Xit. A, à'a8ord comme source de matières grosses.

L'alimentation d;rns les communautés enquêt8es se présente donc d,e deux

f;içons àifferentes. Ld première concerne Capirendrz, où il y J une àiversite àe denrées de bdse tant produites par les consomteurs qu'&cheties. Lu se- conde'est celle des trois autres communautés : trois ou quatre aliments de base produits par les p~sz,ns auquels s'ajoutent sutant de denrées obtenues par échange à Bamburuta et à Tipaj;m et à la rigueur une légumineuse à San- ta Zi.ta.obtenue de 1s. même façon.

Le riz est partout un aliment de buse, m3is il n'est cultivé qu'8 Sata llitd. La pomme de terre récoltie à Bzmkruta - egalement conservée déshydra- tée (chûno et tenta) en ce lieu - et à Tipajara sont des bases de 1~ nourri- ture dans ces communautés du même titre que le IWZS à Tipÿjsra, C;ipiren& et Ssnt~t Zita, enàroits où il pousse, ou que le blé local à Tipajcr-a, ou encore la bawne cueillie à Sa-k A%.ta. La farine de bl4 qui n'est produite qu'à Tipdjarz et les p:?tes, qu'ducune commurzuté ne fabrique, jouent un rôle très epmd à -burut--., Tipajara et Cdpirenda, mais p&s à &nt.t Zita.

Le sucre et l'huile obtenus par &Aw.nge sur les H-uts-Tlitedux, dzns les V&!,bes et le Chaco sont importqnt s ckns l'alimentation des populations àe

” _ . ._. - -._ ..< .. 252

. . ces reguzns. D~IS l'Amazonie, la c-e à sucre locale est utili&e ; à l'hui- le, peu,consommée, est substitué le saindoux, de plus en plus obtenu à pxctir de porcs élevés sur place.

sou-ces de protéines inimdes.

p,, Alleurs, les cdréales adines , qumo~l' et cz&h~, essentiziles à 1'Aimentzticn sur les E~uts-i?latea-ux semblant perdre de Leur impc;rt,nce. A Canirend-1- -> le fromage et ie kit k~.si que diverses espèces de courzes, le m-lnioc at 1~ patate douce, sent des denrées tiutoproduites (de premier ordr2. Das cette ccmmunauté, les achats d'oignons, de m;tG (boisson uznimement consommée et Appréciée), de pommes de terre sont importznts. Le manioc pro- duit à Santa -Rita, qui semble en perte de vitesse, reste un des qx.&re piliers de la nourriture consommée en ce lieu. 253

8. LA CRISE TSLLE QUZ ViXUE ST ilzSS~TI.S PAR LZS FAMILL?X PAYSAKTLS

Nous avons posé des questions comparant le présent (moment de l'enquete) et le passé (cinq à sept ens auparavant) correspondant au d6but de la grave crise monétaire, économique et sociale que connait la Bolivie.

ô.1. Greniers et stockage des productions

Voir tableau no 112.

La situation est très différente suivant les communautés.

d Tipajara, plus des trois quarts des familles (76 %) ont construit un silo (ou utilisent celui qu'elles possédaient déjà - 7 % -) pour des céréales (maps 44 % , blé 39 %), la pomme de terre (24 %) ou les oignons (7 %>. Mais 10 % précisent m&ne que c'est à cause de l'augmentation de leurs productions. Moins d'un quart (24 SS) n'ont rien construit. Pm elles, 15 % Pr&isent que c'est par manque (ou:.faiblesse) de production.

Il est évident que la grande majorité des exploitations de Tipajara stocke des surplus non consommés immédiatement. Nous verrons plus loin que 22 % seu- lement des familles pensent disposer de plus dlaliments qu'auparavant, contre 41 % qui estiment en avoir moins.

A Santa Pita, la situation est un peu comparable, mais dans des propor- tions moindres. Seuls 61 % des paysans ont construit récemment des espèces de silos (pirhua) faits d'écorce d'arbre (perea) séchée et cousue qui doivent 8tre remplacés chaque année. Ils servent pour le riz (11 %) ou le ma‘ls (6 %) précisent certains. Cependant 40 % n'ont rien construit et 17 % signalent que c'est par msnque de production ou parce qu'ils commercialisent immédiatement les surplus.

'La production agricole a augmenté pour la majorité des familles, comme le confirmera le pourcentage d'entre elles (53 %) qui déclare disposer de plus d'aliments qu'auparavant.

A Capirenda, 58 % des familles ont construit récemment un silo ou un entrep6t ou bien utilisent celui qu'elles possédaient déjà (17 %). Un quart des enquetés (25 %) précise qu'il sert à conserver le ma&.. A cbté de cela, dans 42 % des exploitations , rien n'a éti construit par manque de production ou de surplus.

La production agricole semble avoir augmenté pour une majorité relative Tableau n * 13 2. Réponses à la question : PAu~~-~~~~ construit récemment quelque chose pour stocker vos récoltes?"

Pourcentage des réponses (certaines sont multiples)

BAIWLIRLITA % TIPAJARA % CAPIRENDA % SANTA RITA %

Ill1 14,~ au1 x,6 au1 58,3 au1 61.1

- Sans raison précise 9,3 - Pour le mais 43,9 - Pour le ma'is 25,a - Pour les produits uivriers 50,O - Pour le blé 39,a (sans précision) - Pour la pomme de terre 2,3 - Pour la pomme de terre 24,4 - Sans raison précise 16,7 - Pour les oignons 703 - Pour le riz Il,1 - Pour le chulïo (p.de t. 2,3 - Pour les produits 2,4 (Utilisent le silo ou l'en- (1687) déshydratée) viuriers (sans précision) trepÔt qu!ils auaient déja) - Pour le maïs 5,6 - car ils produisent 10.0 plus qu’avant (utilisent le silo qu'ils (7*3) avaient déjà) - Pour lutter contre 7,3 les charantons - Nouveau m&nage 2,4

UON 66,O NON 24,4 NON 41.7 NON 38,9 .-

- Par manque de production 44,2 - Par manque de production 14.6 - Par manque de production 41,7 - Par manque de production 16,7 - Peu de production (gardée 20,9 ou n’en avaient pas besoin ou n’en auaient pas besoin ou commercialisation dans la maison) - Peu de production (gardée 2,4 immédiate - Par manque de moyens 14,o dans la maison - Raisons diverses 16,7 - Raisons diverses (il est 7,O - Raisons diverses (ils sont 4,9 (wont le construirep uieux, ils vont bientôt le vieux, femmes seules) n’ont pas de maison propre) faire, ils n’ont pas eu le - Dispose d’un autre silo 2,4 - Sans raison précise. 5,6 temps) chez son père - Sans raison précise 4,7

Jombre de réponses 43 Nombre de réponses 41 Nombre de réponses 12 Nombre de réponses 16 aombre de familles enqu&ées 44 Nombre de familles enqu&&es 41 Nombre de familles enqu&ées 12 Nombre de familles enquêtées 24 255 d'exploitations. Pour un quart d'entre elles, elle aurait stagné ou porc un tiers d'entre elles, elle aurait diminué (voir plus loin "disponibili%jg alimentairesl').

Enfin à Bemburuta, la production agricole a nettement diminué pour la majorité des habitants. Ainsi,86 % n'ont rien construit récemment pour garder leurs productions et 79 % précisent que c'est psr manque ou insuffisance de production ou par manque de moyens. Un cinquième (21 74) signale même que leur maison est suffisante pour conserver les maigres récoltes. Seuls 14 '$ des fa- milles ont construit quelque chose pour la pomme de terre ou le chtio (pomme de terre déshydratée).

Ces résultats seront confirmés ultérieurement par L'état des disponibi- lités alimentaires.

8.2. Crédit agricole, autofinancement et assistance technique

8.2.1. m-w-Crédit agricole---

Voir tableau no 113.

Le recours au crédit agricole n'est important qu'rà Santa Uta. 0n tiers des payssns (30 %> en a profité l'ennée de l'enquête auprès du "Banca;4&co- la" de Trinidad-,et un quart (25 %), qui n'avait pas présenté de demande, a- vait l'intention de le faire l'année suivante. a l'exception d'une famille, qui a utilisé son pret pour payer un ouvrier agricole (péon), toutes les au- tres l'ont dépensé pour l'achat de biens de consommation courante, surtout alimentaire (saindoux, viande) et nullement pour un investissement productif,

Si 70 % des fsmilles n'ont pas emprunté l'année de l'enquete, 5 % seule- ment précisent que c'est par manque de moyens poux rembourser, 5 % que c'est parce qu'ils n'en ont pas besoin et 10 % parce qu'ils ne veulent pas s'endetter.

Signalons enfin que 1985 fut la première année au cours de laquelle des paysans de la communauté de Santa Rita ont eu accès au crédit agricole, chose qui leur était totalement inconnue auparavant.

A Tipajara, un peu plus d'un cinquième des familles (22 76) a emprunte de l'argent, mais c'est auprès d'amis ou de voisins, à l'exception de deux ménages qui se sont endettés auprés d'une benque (Banco Agricola). Les pr8ts entre voisins sont avec intér& (dont nous n'avons pas pu conntitre le taux).. Mais les préts entre amis sont sans intéret. Ltemprunteur doit cependant rem- bourser une somme recalculée enfoncikndcl'inflation et equivalente à la somme reçue. Le prix d'une vache sert souvent d'unité de référence. .

Tableau r@ 113. Réponses à la question” Avez-vous récemment obtenu un crédit 7 Avez-vous emprunté de l’argent pour vos cultures ou votre bétail 7”

Pourcentage des réponses (certaines sont multiples)

BAM3lJRUTA % TIPAJARA % CAPIFENDA % SANTA RITA %

OUI 4,7 0u1 22,o OUI e,3 OUI 30

Du ” Banco Agricola ” dans 4,7 D’amis ou voisins 17,l Ou ” Banco del Estado ” B,3 Du ” Banco Agricola”de Trinidad 30 l’Alto Béni de Villamontes (pour l’achat de biens de con- De la banque (Banco Aqricola) 4,9 sommation alimentaire ou le paiement d’un ouvrier agricole dans un cas)

NON 95.3 NON 7BJl NON I 91 7 NON 70

- Ne savent pas, ne connais- 32,6 - N’ont pas l’habitude ou le 29,3 - Avant les banques prêtaient 41,7 - Espèrent demander un crédit 25 sent pas savoir pour s’endetter plus maintenant l’année prochaine au”Banco - Ne souhaitent pas s’endet- lB,6 - Ne souhaitent pas s’endet- 14,6 Agricola” de Trinidad ter (peur de l’endettement, ter (méfiance vis-à-vis des - Pour ne pas avoir le souci B,3 - Ne connaissent pas ou vien- 15 n’ont pas fait de demande) banques, ne veulent pas de devoir rembourser nant d’ arriver - Par manque da garanties lB,6 avoir de dettes) - Ne souhaitent pas s’endetter ICI (production, travail, etc.) - par manque de garanties ou 22,ll - Par manque de garanties ou 41,7 - Par manque de garanties pour 5 - N’ont pas pu faire les dé- 16,3 de moyens(n’ont pas accès au de moyens (garanties deman- le remboursement marches (absence de titres crédit, ne peuvent pas rem- dées fortes, intérêts trop - N’ont pas leurs papiers en 5 de propriété, ne savent pas bourser,intérêts trop élevés élevés) règle faire les démarches) est uieux) - N’en ont pas besoin 5 - Le”Banco Aqricola’a rejeté 7,Q - N’en ont pas besoin (pos- 12,2 - N’en ont pas besoin 25.0 - Sans raison précise 5 leurs demandes sèdent du bétail, des ce- - N’ont pas besoin (possèdent 4,7 réales, s’autofinancent) du bétail

Yombre de réponses 43 Nombre de réponses 41 Nombre de réponses 12 Nombre de réponses 20

Uombre de familles enquêtées 44 Nombre de familles enquêtées 41 Nombre de familles enquêtées 12 Nombre de familles enqukées 24 257

Parmi ceux qui ne s'endettent pas (78 YA), 29 % disent que c'est par nan- que d'habitude et de savoir, 22 '$I par manque de moyens, 15 96 parce qu'ils ne souhaitent pas avoir de dettes (souvent par méfiance vis-à-vis des‘banques) et seulement 12 46 parce qu'ils n'en ont pas besoin.

B Capirenda, 8 7; seulement des exploitations ont obtenu un crédit du "Banco del Bstadol' à Villamontes. Mais 42 Y& insistent pour signaler qu'aupa- ravant les banques prêtaient et qu'elles ne le font plus actuellement.

Parmi ceux qui n'ont pas contracté d'emprunt, 42 $6 précisent que c'est par manque de garantie ou de moyens ou à cause des taux d'intéret trop élevés, 25 % parce qu'ils n'en ont pas besoin et 8 '$ pour ne pas avoir le souci de devoir rembourser.

Enfin à Bsmburuta, uniquement 5 $I des paysans ont obtenu un crédit au- près du Vanco AgrioolaR1 et encore est-ce pour de nouvelles terres qu'ils viennent de coloniser dans les vallées tropicales de l'Alto Béni.

Sur l*Altiplsno, personne n'a obtenu de pr&t pour llagriculture ou l'élevage.. Parmi les raisons invoquées pour expliquer l'absence de prêts sur les Hauts-Plateaux, signalons : ne savent pas ou ne connaissent pas (33 %), ne souhaitent pas s'endetter (19 %), manque de garantie ou de caution. (19 %), n'ont pas pu faire les démarches (16 Y&), ont vu leur demande de prêt rejetée par le 'Wnco Agricola" et seulement 5 $ parce qu'ils n'en avaient pas besoin.

L'obtention de crédits,agricoles est extremement limitée dans les commu- nautés.rurales enquêtées, à l'exception de Santa Bita où les préts servent essentiellement à financer des achats d'aliments et presque jamais à investir en moyens de production.

8.2.2. I------LAutofinancement de l'agriculture-l1--Lllll- et de l'élevaffe

Voir tableau no 114.

C'est à Capirenda que se trouve le plus grand nombre de familles (83 %) dépensant plus qu'avant pour leur exploitation. 58 76 invoquent l'augmentation des coûts : salaires des ouvriers agricoles (péons), fil de fer pour les ~1% tures, médicaments, transport et soins du bétail. Un tiers des éleveurs (33 %) signalentqu'ils dépensent plus à cause des animaux : lutte contre la fièvre aphteuse et vaccinations des b&tes (bovins, caprins, porcins). Seuls 17 % dépensent moins, soit parce qu'ils travaillent seuls sans ouvrier agricole (8 ?6), soit parce qu'ils ont une faible production-(8 96).

A'Tipajara, les.trois quarts des familles (73 4;) dépensent plus pour Tableau n*114. Réponses Z la question : “Maintenant, dépensez-vous plus d’argent qu’avant pour vos cultures et votre bétail ? w

Pourcentage des réponses (certaines sont multiples)

BAIWURUTA % TIPAJARA % CAPIRENBA P SANTA RITA d

OUI 260 5 OUI 73,2 OUI 9 OUI 52,6

- Pour payer les ouvriers 25,6 - Pour payer les ouvriers 31.7 - Augmentation du coût de la 59,3 - Pour payer les ouvriers 36,Ei agricoles (péons) et la agricoles (péons) vie (salaires des ouvriers, agricoles (péons) ou ache- nourriture lors de l'en- fil de fer, médicaments, ter des aliments pour traide paysanne (ayni) - Pour acheter des semences 22,2 transports,soins au bétail) trauailler - Pour acheter du sel, du 983 (pommes de terre, blé) fourrage ou de l'orge pour le bétail - Cultiuent plus de terres 9,B - Augmentation des dépenses 33,3 - Viennent de s"installer 593 - Pour louer leur attelage %3 pour le bétail(soins contre lors des labours - Augmentation du coût de la 9,9 la fieure aphteuse, uaccins - Augmentation du coût de 9.3 vie (tout est Plus cher) pour les bovins, caprins, - Achat de pesticides 5,3 la uie (tout est plus cher) porcins) - Pour acheter de la terre ou 7,0 - Pour acheter des outils, 12.2 du bétail des engrais, des pesticides - Sans raison précise 5,3 - A cause de la sécheresse 7,O OU de la pénurie - Achat de coca l2,2 - Pour acheter des outils, 4,7 du matériel agricole ou - Diuers(achat de nourriture) 2,4 d'éleuage - Sans raison Précise 2,4

NON 39,5 NON 26,9 NON 16,7 NON 47,4

- C’est comme avant 11,6 - Travaillent seuls sans 12,2 - Travaillent seuls 6,3 - Travaillent seuls 15,B - Ce n'est pas nécessaire 11.6 ouvrier agricole sans ouvrier agricole sans ouvrier agricole (travaillent seuls ou avec - N’ont pas d'argent ; ne 4,9 l'entraide paysanne: ayni) depensent pas d'argent - Faible production 9,3 - Ont moins dépense à cause $3 - Ne dépensent et n’investis- 4,7 - Ne cultivent pas (uieux) 2.4 de l'inflation sent rien - N'ont pas de culture ou de 4,7 - Cultiuent peu 2,4 - Oiuers (viennent de com- 5,3 bétail pour vendre et auoir - Ont suffisamment da 2.4 mencer) de l'argent semences - Ont moins de cultures et 4,7 - Ont besoin d'argent pour 2,4 - Sans raison précise 21,l de bétail leur maison - Sans raison précise 2,3

Nombre de reponses 43 Nombre de réponses 41 Nombre de réponses 12 Nombre de réponses 19 Nombre de familles enqûetées 44 Nombre de familles enqu&ées 41 Nombre de familles enqu&eés 12 Nombre de familles en&tees 24 '259 leur exploitation, en particulier pour payer les ouvriers agricoles (52 %), pour l'achat de semences (22 o/û), surtout de pommes de terre et de bli, pour l'achat d'outils, d'engrais, de pesticides (12 %), pour l'achat de feuilles de coca (12 74), garce qu'ils ont augmenté les surfaces cultivées (10 5) ou encore en raison de l'augmentation des inkants monétaires ("tout est plus cher") pour 10 7; d'entre elles.

h "Ysmburuta, 60 Y&des paysen- 3 dépensent plus qu'auparavant pour leurs terres et leur bétail. C'est en particulier pour le travail (ouvriers agri- coles ou nourriture donnée lors de l'entraide communautaire "ayni") pour 26 St d'entre eux, pour louer un attelage lors des labours (9 T&), pour le bétail (9 %) par l'achat de sel, de fourrage ou d'orge, à cause de l'augmentation des intrents (9 76) car "tout est plus cher" , pour l'achat de terres ou de bétail (7 cj),J , à cause de la chute de la production (sécheresse) pour 7 $ ou pour l'achat de matériel agricole ou d'élevage (5 %), à savoir outils, char- rues, cordes. 40 YO des enqugtés n'ont pas augmenté leurs dépenses : pour 12 $ d'entre eux A.narce qu'ils dépensent comme avant, pour 12 76 encore parce qu'ils travaillent seuls ou uniquement avec l'entraide paysanne (ayni) sans le concours d'ouvriers agricoles. 5 $%ne dépensent et n'investissent rien. 5 % également n'ont pas de production ou de bétail à vendre pour éventuelle- ment investir. Enfin 5 % déclarent avoir moins de cultures et de bétail (d'où moins de revenus 'leur permettant d'investir).

A Santa Rita, juste plus de la moitii (53 Y;) des paysans dépensent pIus pour leurs terres : 37 % pour payer des ouvriers agricoles ou la nourriture qu'ils leur fournissent et 5 76 pour l'achat de pesticides. Mais 47 95 déoenb sent moins, parce qu'ils travaillent seuls sans l'aide d'ouvriers agricoles (16 s) ou à cause de l'inflation (5 o/o).

Il est à remarquer que dans toutes les communautés, les familles, dans leur majorité, déclarent dépenser plus pour leurs terres et leur bétail. Que ce soit à Santa Sita (53 s/o) où la production a augmenté ou à Tipajara (73 %) où la production a baissé ou encore à Bamburuta (60 %) où elle a nettement chuté. C'est à Capirenda que l'augmentation des dépenses est la plus forte (83 %>, car chez ces éleveurs, les intrants d'origine monétaire sont les glus importants et avec l'hygerinflation (1) les cohts ont également fortement

(1) 2 177 % en 1984, 8 171% en 1985 et 66 /o en 1986 (chiffres de 1'I.N.E.). _

250

augmente. A Santa Rita, où les intrants monétaires sont faibles, les exploi- tations où l'on dépense plus qu'avant et celles où les dépenses n'ofit pas augmenté sont en proportions presque identiques : 53 % et 47 7;.

8.2.3. -----e---Assistance tecbniq

Voir tableau no U.5.

Le panorama général est celui d'un abandon presque total.

A Santa Rita, la seule assistance technique reçue est due à un neveu mécanicien !

A Tipajara, 10 76 des paysans ont souvenir d'une visite, soit d'une mis- sion contre le mal de Chagas, soit pour llirrigation (problème vital qui tient à coeur aux habitants de cette communauté), soit pour la distribution gratuite de graines de légumes, soit de YIiesarollo de Comunidades" (Développement des Communautés), soit de personnes dont ils ne se souviennent plus de quoi elles ont parlé.

A Bemburnta, l.4 % des familles ont peu ou prou bénéficié de l'assistance de diverses organisations, surtout oaritatives : de Xorvège (don de semences et d'engrais), de "Desarrollo de Comunidadestf, de "'Piiiata artesenal" (Marmite artisanale) ou de la Wmdacï& contra el hembre" {Fondation contre la Faim).

A Capirenda, seuls 17 76 des éleveurs enqu%tés ont profité de la visite d'un vétérinaire de CODEW (Corporation de Développement du département de Tazija) Q

La grande majorité des habitants des communautés enqugties se plaint du manque d'assistance technique et sanitaire.

Les rases demandes faites par les paysans sont souvent restées sans ré- ponse. 3n cas de besoin, il leur faut aller à la ville, dans l'espoir de pou- voir résoudre leurs problèmes, car presque jamais les techniciens ne viennent dans leurs communautés.

8.3. Disponibilités alimentaires

Voir tableau no 116.

A Santa Rita, plus de la moitié des familles (53 $6) déclare disposer de plus d'aliments qu'auparavant, en général sens donner de raison particulière. Quelques-unes précisent que ctest parce qu'elles travaillent plus (6 c/j) ou ,----___---_------_------___--___----_-----_------~------,

hlbUFiUTA 1 TIWJMYl % LWIFiEW!lA z SRIITARIT,? % .------^------.------I^------_------.-_-___-----___-_-_-_------.

Ill1 14,3 OUI c,B OUI Ig DU1 J,f de la Hoïvège - de”Desarroll~ de Cmmldades“ 4,9 - Le v&rinaire de CObETAR - O’un neii~o hmicieri donde ~~bms~ Et d’engrais - Lrs paysans ne se swien- 2,4 dE‘becami Io de Cownidades” nent plus de quoi Irs tech- de’Piiiatadrtwml” aiciens ont parli de’Ikiaiion cùntra el - kiur l’irrigatimi ?,4 II Haabre - Unefüis il y eut distrihu- ?,4 tien gfatuite dr ~ELEK~E de li,yms - Urre fois est >iw~E im ris- 2,4 sion pour le cal de Cha+is --_____-_-_-_----______------.------. rJ# I85 7 HUP 3 MU# 83,3 #CM A94.u

Pereünriiz ix ri.&; il5 57,l - lis nr saventpas mi le5 78~0 - FersùnneMIE virnt; en cd5 58,3 - P~fronï~E n'est venu 5!l,U n’cnt rim dmandi I~II n’mt techniciensnr sent ps, de hrsain 11 faut allrr Z - Nesivent fi.35; L!)c,s-<-l.Y pasfait les diadrches venus, Villazonte5 c&nc raimi prizisr fiÉce55airE5 - LES techniciensne vinrent 4,9 - Pont pas demandé 11,; Ne saverit pas 21,4 pd5jusqu’à leur aaisïn - t#esavent pas 15,O - Chicunepussibiiit6 car I’z- S,t Diversesraisfin Cvieuk, 4,6 Iii5 re5tÈrent près JE si5tanir teihnique est CG--~ n'Gnt pas zfzlStE SIX CÜWS j 'éLole) - ihckne rÉ;snsr 2 ieur 5,b dr foraatiunl - Pianquede bon che~~o 2,4 dr&Gdr . .j ,r. ht drvandrün bain ds LIT d&iquage,aair en valn ji; -2 i ---______-______-___------.__--_____---______------.~------.

Nwbrr de ripmws 3i‘- - Woebre de r&pons 41 - Hudm Ge répurss - fiiififiit? iE i-+oliEEZ rloülbre dE faaille Enq";thEs 44 - htt-E de f.Uii1 le5 2.9ï$EE 41 - ihebre de fklls ____--_-__-----_____------, .------____-_-- __------_----_ --_.-_ EAHBURUTir % Ckf IREIDA h Sitira FilTd -,I. __-______-_-______-______< ------______-______.------____------_------_------___,__ ilLIl IfLUS ?,3 liur IfLUS) 22 () IN1 IfLtiS) 41,1 OUI 1fLUS) .EL! - kavaillmt plu5 4,7 - Hgillwe production et 17, - tieilleure pradtictian 41,i - Travaillent plu!. $15 - Faeillr plus petite 2,3 plus dr travail - ArBPteirt plus d’alieents 5,: - ür22 à la sulidarit@ 5,Y - Travaillent in ville et En ?,3 - Plus de force de travail 2,4 dansla commuté f;ppGftEnt de5 ‘liYf25 - Faaille plus petite î,4 - Srn; frison précise 5?,9 ------~ ------_------. ------______-______-----_ Hrlt~ I!iGIPS) 46,J MIN MlINSi . && 1cu~ i#RI#S, 33,! Hi3i MïIfW m - fraductiün plus faible: 3f,6 - fraductian plus faible 26,fl - fradurtion plu- faible ib,i - fradurtian plus faible 5,? 52Sxrrsr2 depdiç 1Y&?, laanque de pluies, aaladits QhE’, JEdiE5, ilb,3) des CU1tufes). - Le coût 62 la vie a my~- Ih,7 - Sansraisün précis2 17,t e:anqurd’attelage 1ar5 des - faftitiun de la tarfi uli 4,4 labirors, aanqur d’outils, 14,7) terres en milun superficies cLiltivi%s 12,3) - bains dr farce dr travail ?,4 - Familleplus grande fi,! F!US petites - Vendent UBE partie dr la 2,4 - Fmille /I~II~ grande 4,7 production pour avuir de - #anqueil’srgent lsanqw 4,7 l'argent pour l'école des dc bgtail à rendrri enfants - ht parti 5 à la ville ?,3 et ne cultivErit plus - Sans raison pfkise 2,3 ------____----______^___ _--_-___-__-___--_-______YEST fAKIL 44,? C'EST FAREIL 41,j ‘ESTfAREIL 25,o ‘ESTF’HREIL y- - li cause de la production ?0,9 - A cau52 dE la pfGductilxl 31,7 - 115aiangent came avant 5,3 - Safisraisün précise !i,5 - F;sns raison précise 7,o - Raicans cliriatique; (ranqüe 4,? - 11sn’ont pas besoinde a,; - ikttiellewnt ils nri aangent 4,7 de pluie, $iE5) plus pas beaumup - T~ires epui&s 2, 4 - Tout est plus cher a,3 'i - ku de fEfSOLlfCE'5 47> - #arque il? terre -, 4 - Ilr . En tiers (jj $> affirme dispo- ser de moins d'aliments et 6 7; l'expliquent par une production plus faible. les autres ne donnent pas de raison. afin, 12 c/O&Pondent que les disponibi- lités alimentaires n'ont pas changj.

B Capirenàa, il y a encore une majoriti relative (Q $$ 3 disposer de @US d'aliments qu'auparavant, grâce à une meilleure production (42 %) et igalement à $US d'achats d'aljments (8 5). Un tiers (jj 5) CSclare disposer de moins d'aliments à cause d'une chute de la production (17 Y$>, de l'augmen- tation du COQ~ de la vie (17 y;) ou de l'agrsndissement de leur Camille (8 %>. Un quart (25 7;) estime que la eitüation alimentaire n'a pas changé.

ii Tipajara,, 41 % des enquêt& estiment que les disponibilités alimentai- res sont restées identiques, en particulier à cause de la production qui n'a pas augmenté (42 7;). Un tiers (jj 76) déclare disposer de moins d'aliments, jnvoquant principalement une diminution (27 '$) de la production (manque de pluies, maladies des cultures). 22 % seulement disposent de plus d'aliments, grke surtout à,une meilleure production et à plus de travail (17 Ci).

A Ramburuta, seuls / 76 des paysans disposent de plus d'aliments qu'avant, car ils travaillent plus (j c/io), ont une famille plus petite (2 SS) ou travail- lent en ville et en rapportent des vivres (2 96). Presque la moitié (47 s) ay moins de disponibilités alimentaires, à cause d'une chute de la production (33 7;) imputée aux conditions climatiques (sécheresse, @le, gelées) pour 16 %, à un manque d'attelage lors des labours ou d'outillage (j $>, à une diminution des superficies emblavdes (2 O/c), à cause de l'augmentation de la taille de leur famille (5 76) ou à un manque d'argent (j $6) faute de b8tai.l à-., vendre.

ZII résumé, deux communautés ont vu, en moyenne, leur situation alimentai- re s'améliorer (Santa Rita et, dsns une moindre mesure, Capirenda) et deux disposent de moins d'aliments qu'auparavant (Tipajara et surtout Bamburuta).

8.4. Variation du pouvoir d'achat et épargne

8.4.1. ----a-Variation dugouvoir--d-e-- d'achat

Voir tableau no 117.

Santa Rita est la seule communaute où la majorité relative des paysans (42 76) déclare pouvoir acheter plus qu'avant, en raison de l'augmentation de leurs productions (26 @ agricole et artissnanle (poterie), grBoe au nouveau Tableau 09 117. Réponse5 R la questian :"Avec l'arymoc que vous avez, pouvewou5 acheter plus qu'av~nt?~

Paurcentaqe de5 répanies kercalne5 sont aulti5lssl -..------_--___------_------______^____ ,--_----__---_____------I 3Rh3URUTR X TiFfiJARA CAPIRENM 1 3RNTA RITA 1

. ..-- ,-_------__---D_------

i! J ii1 iFLUS 0 0 IUI IPLUSI

- PossBdent plus d'arqent 2, nUqnen.tatlOn de ta produc- 22,C , Auyeentation de leur pra- x,3 - ianille plus noebreuss 27 tien et des revenu5 tnné- duction falieentarre ou ar- + San5 raisan précise 2, taires (plus de céréales, tisanale: pnt2rle; avanr ils plus de betail, travaillent étaient uuvrier ayricola ec plus, vendent plus) enployée de maison et ne - Rchëtent plus paur leurs 2,4 possédaient pas de terre; enfant5 auparavant vivaient en ville Bchëtent dPs qu'ils ont de :,: 3 Jan Iynaciol l'argent et ne veulent pas Le nauveau chealn facilite 5,3 le garder (car celui-ci 5e le cümerce dévalue vite) 11 n'y a pas de carrergants 5,s lqui exaqlrent dans laurs prix?) Sans raison précise 5,s ,--- . . -.

ON !IOINSI 29,z ii i N - ON IIOINSI -2!,1

- Pos5sdent aoins d'argent ;Z,, 8ais5e de production 2,; iout est plu5 cher (à cau5e ZO,( 1 - Tout est plu5 cher; baiene 21,I lvendent min5 leur5 pro- 3aisse du prix de vente des 2,I de i'instabi!iti de la du pouvoir d'achat de Id duits, etc.1 produits aqricoles aonnaiel 4eonnaie; l'argent qu:ils . N'utilisent pas la monnaie; 13,, 6 - Tout est plus cher; l'argent ?Ç,3 - Saisse du prix de vente I&i I possedent ne iuffit p!us n'ont pas d'arqent Pifant du qu'ils possèdent na suffit du hetail trac et khrnye de travail plu5 L'aryent qu'ils pos@dent 16,) "aynin, n'achètent pas, ne ne suffit plus vendent pas, n'ont rien I vendre) . Tout est plus cher; perte 7,1 1 du pouvair d'achat de la aonnaie - N'achbtent plus que des 2,. 3 vivres - iaoille plus oosbreuse -4 3 .-l------lw- .-. - -.- .__-

?EST PRREIL -30. 2 c 'EST PnREIL c 'EST PAREIL l& :c 'EST PAREIL -.x3

* Passëdent le5 adees revenus 14,l 1 _ Achètent uniqueaent quand 29,: AcnFtent uniquement le a,:1 - Le5 prix sont identique5 5,; aonétairee ils ont besoin et qu'ils ont strict néceasalre Taut est plu5 cher 10,s . lout est plus cher;. perte 9,: 3 L'arqent 2 'Le5 prix aantent et nous de- a,2 ; - Oépensené pour la santé 5,x du pouvoir d'achat de vnn5 maintenir le pnuvair 'San5 raison précise qa l'argent Oépensent pour leur5 enfant5 $9 d'achat de l'argent" - Baisse de la praductian 4, 7 et leur épouse lutilisent leur5 produits Baisse de praductian 2,z pnur I'autocan5oreation, Le travail de tissage est 2,4 prix de vente de leurs prn- rai pavé duits très bas, ne pans& - Sans raison précise 4,? dent pas assez de pnrres de terre peur en vendre) . Parfois il n'y a pas de 2,; 5 produit5 a acheter . Ne vont pa! en ville 2,. 3

_-_-----__- 1 --e------m-mm-m-m- is-. --~-~~l-~-~-~--_~. .-- -<.------..- ----‘------‘-~‘-“-“.------,-_- Mare de réponses 43 Nombre de repenses 41 Naabre de repcnaes 12 Norhre de r?panses lonbre de familles enquêtées 44 Nombre de faniilas enquêtles 41 Ihabre de kasillei rnqu~tk 12 xonbre de faeillès enquêtées 24 -4. --- ,-- 265 chemin qui facilite le commerce (5 7;) ou en raison de l'absence de commerçants (5 $) qui probablement exagèrent dans la fixation de leurs prix. Gn cinquième (21 %)des familles estime pouvoir acheter moins qu'auparavant, car tout est plus cher, le pouvoir d'achat de la monnaie a baissi, l'argent qu'elles possè- dent ne suffit plus. Un peu plus d'un tiers (37 $) trouve que c'est comme a- vant avec àes raisons variees et parÎois contradictoires telles:les prix sont identiques (5 y;) at tout est plus c,z: (11 SC).

A Tipajara, un peu plus d'un quart (27 s'j) des paysans déclare pouvoir acheter plus qu'avant, essentiellement grâce à l'augmentation de la production et des revenus monétaires (22 Y;) : plus àe céréales, plus de bétail, travail- lent plus, vendent plus. Xais 29 76 estiment pouvoir acheter moins qu'aupara- vent car tout est plus cher, l'argent qu'ils possèdent ne suffit @AS (29 sio). Certains ajoutent la baisse de production (2 76) et la baisse du prix de vente des produits agricoles (2 75). 51fi.n une majorité relative d'anqu8is (44 7;) trouve que "c'est comme avant" : ils achètent uniquement quand il le faut et quand ils ont de l'argent (29 YA).

A Bmburuta, uniquement 7 76 des familles déclarent pouvoir acheter pius qu'avant. Nais la grande majorité (63 $6) dit le contraire : les familles pos- sèdent moins d'argent (33 o/), en particulier car elles vendent moins~leurs produits, elles n'utilisent pas la monnaie (troc, échange àe travail "ayni") ou n'en ont pas (19 $i), tout est plus cher et la monnaie a perdu une bonne partie àe son pouvoir d'achat (7 /J), leur famille est @us nombreuse (2 $4) ou elle n'achète plus que des aliments (2 46). Enfin, 20 Y5 estiment que "c'est comme avant'*, surtout parce qu'elles possèdent les mêmes revenus mo&taires E-" (14 76).

Personne, à Capirenda, ne pense pouvoir acheter plus qu'avant. L'écra- sante majorité (83 9/0) déclare le contraire : tout est plus cher (50 %> à cause de l'instabilité monétaire, le prix de vente du bétail a baissé (la ,%) ou l'argeut qu'ils possédent ne suffit plus (18 $). Znfin, 17 Y6 seulement disent que "c'est comme avant", mais 8 YAprécisent qu'ils n'achètent que le strict nécessaire.

B l'exce#A.on de Santa F!ita, où la production agricole et artisanale, a augment4 pour une majorité relative de familles, la crise monétaire a ét& durement ressentie, d'autant plus que la production a baissé. Beaucou? de paysans se sont retirés un peu plus du marche monétaire : ils pratiquent le troc et le travail communautaire , ils n'achètent rien et ne vendent rien (souvent car ils n'ont rien à vendre) et autoconsomment leurs productions. Voir tableau no 118.

Les résultats présent& ne ccncernent que Ti?ajara et Cal;irend&. L3. gan- de najoriti des familles enquêt,&s ne pratique aucune Epargna (35 $4 fi Fipajara) ou n'en pratique plus (92 7: à Capirenda). d Tipajara, doivent s'ajouter 10 56 qui +ùrgnent moins et moins longtemps qu'avant (quelques semaines su ma^imm) à cause de l'instabiliti de Pa monnaie nationale,

A Tipajara, 2 $ seulement déclarent,lors de l'enquête,épargner 21~s qutau- paravant et garder de l'argent dans leur maison. X Capirenda, ô 5; affirment apargner plus qu'avant @ce à une augmentation de leur prodnction, ?Gais ils précisent qu'ils énarg,nent dans une monnaie itranaère : en effet, dès qu'ils ont de l'argent disponible, ils achètent des dollars des Z.U.A.

4 Tipajara, ceux qui ne font auoune épargne (85 -/6) donnent comme raisons t avec la dévaluation du peso bolivien on ne peut plus garder de l'argent liquide, pour ne pas garder d'argent liquide, les paysans qui vendent leurs produits à la foire ou au muché dépensent tout ce qu'il- 3 ont reçu en achetant le même jour ce dont ils ont besoin.

A Capirenda, l'épargne monétaire existait auparavant,mais a presque dispac ru (92 96) : les familles ne peuvent plus épargner et tout est dépens8 pour la consommation (42 Y;), avsnt il dtait possible d'épargner ce qui n'est plus le cas actuellement (25 y$), ha vie itait meilleur marché (8 Y$, il était possible .d'épargner car on vendait à meilleur prix (8 7;).

la défiance vis-à-vis de la monnaie nationale ont réduit presque à néant l'épargne monétaire. Les rares éleveurs de Capirenda qui épargnent encore le font dans une devise étrengère.

8.5. riutoconsommation alimentaire, troc et vente des productions

8.5.1. ------Autoconsommation alimentaire

Voir tableau no 119.

A Santa Rita, si la moitié des familles (50 s) répondent qu'elles consom- ment comme avant les aliments qu'elles produisent, un peu plus d'un tiers (57,5 9;) en consomment plus : augmentation de l'autoconsommation (12,5 cio), ------_------. w !noix; 9,3 i

______-_-_-__-^______-----.

‘EST F’AEX ‘2 ._-_---_-_-_-_-_-_-______;ati ~w3 Lb,7 Ii’iint pac dE get-mnel ij;s polir le5 culture5 vit orul a,3

------.------.-----.. -- ..----_- -_---.

_....___ .._ _ ^. ..- _.<,_,,.-.- .,...__ __-_- .,-_ -. 239

meilleure production (6 $), meilleurs prix de vente de leurs proàuits d'oii vente en quantité moindre (0 Pi), famille plusI nombreuse (6 75). Seulement 12,5 $ disent qu'elles autoconsomment moins leurs productions alimentaires : vendent plus (5 C/i) ou pour des raisons diverses (6 76).

A Tipajara, 41 76 des enquZ!t&s répondent que leur autoconsommation a17imen- taire est restae identique et donnent des explications tr&s vxiSes : fonc- tion de la production (17 YS), baisse de la production (2 7:) à cause des mala- dies des plantes, épargnent pour les semences (2 %), mangent comme avant (12 Fg), famille plus nombreuse (5 Fi), famille de la même taille (2 %), vendent plus (2 $4). Mais 29 '% indiquent qu'ils consomment plus qu'avant les alknents qu'ils produisent : famille plus nombreuse (12 y;), ne mangent que leurs productions et n'achètent rien (7 C/h), augmentation de l'autoconsommation (7 5:) pour avoir une meilleure alimentation et pouvoir travailler glus ou sim$ement gour man- ger plus et mieux ou encore pour partager avec des emis. Qalement 29 7; esti- ment que leur autoconsommation alimentaire a diminue : baisse de la production (10 76) en particulier à cause des maladies des cultures, limitation de l'ali- mentation (7 76) pour avoir des réserves, famille moins nombreuse (5 %), ven- dent glus (2 c/), travaillent plus et produisent moins (2 76) à cause de l'épui- sement des sols.

d Capirenda, les trois quarts (75 7;) d es familles pensent que Ieur auto- consommation alimentaire est la m8me qu'avant : ont toujours v8cu de leurs groductions (42 Y$), mangent comme avant (8 Y$), bien qu'ils aient alus d'enfz&s ils ne mangent pas plus (a.%), 1 es animaux consomment une partie de la produc- tion (8 $). 17 TS des familles estiment qu'elles mangent moins les ilknents qu'elles produisent et 8 y6 seulement indiquent qu'elles consomment plujr leurs productions, car elles poss&dent plus de bétail.

A Samburuta, la moitié des paysans (50 7;) répondent qu'ils consomment moins qu'avant les aliments qu'ils produisent : baisse de la production (43 Yi) à cause de la sécheresse, du climat, de superficies plus petites ou autres raisons, limitation de l'alimentation (5 $&) l'à, prkent on doit mesurer l'esto- mac", famille plus nombreuse (2 Yo), divers (2 Y6). Tar contre, 29 ?6 affirment que leur autoconsommation alimentaire a augmenté : femille plus nombreuse (21 %), meilleure production et plus grande autoconsommation (5 %). Enfin, 19 % déclarent que c'est comme avant : production identique (5 y;), baisse de la production (2 $), mangent comme avent (5 ci),O , ne peuvent pas manger beaucoup (2 y;), famille plus nombreuse (2 s), famille moins nombreuse (2 7;).

Zn conclusion, on peut voir que : ltautoconsommation alimentaire n'a pas beaucoup changé pour la majorite des familles dans le Chaco, llAmaaonie et les Vallées, alors quselle a nettement baissé pour la moiti6 d'entre elles sur les Eauts-?lateaux,

Il faut également remarquer que les ventes ou les achats alimentaires sont rarement invoqués comme raisons d'un changement dsns l'autoconsommation. Par contre des variations dans la production et, dans une moindre mesure, Uans la taille de la fsmille ont une incidence directe sur lVautoconsommation.

8.5.2. e-I------Troc et vente des groùuctionse------c de lts&ràculture,------de l'élevage-ei de e-'--w-1'3artisanat

Voir tableaux no 120 à 122.

k Capirenda, le troc est exceptionnel : auparavant du bétail etait par- fois échangé contre du sel. Un çuart des familles signale des ventes de pro- duits agricoles : 92 5 dlentre elles àes ventes de bétail

H Tipajara, les ventes sont plus importantes que le troc qui cependant existe, tant pour les produits de l'Agriculture, que pour ceti de lléleve.ge et de l'artisanat (tissages) : échanges de pommes de terre contre du malts, de betail contre des vêtements ou pour obtenir des semences, en particulier de pommes de terre. Les ventes augmentent en fonction de la production et des besoins monétaires pour des achats d 'aliments non produits comme riz et pates, de vêtements, de fournitures scolaires: L9autoproduction est d9autre part très importante, en particulier pour l*artisanat (51 565) : production de tissages (vgtements, couvertures, sacs, bats pour les enimaux).

A Esmburuta, le troc est presque à égalité avec les ventes, mais c'est l'autoproduction en vue de l'autoconsommation qui domine : les deux tiers des familles pour les produits agricoles, la moitié pour le betail et; mgme un peu plus de la moitié pour l'artisanat. Le troc porte sur les pommes de terre échangées contre de la viande, du bétail contre du riz ou du sucre, de la lai- ne filée contre du mars, Les ventes servent à acheter des aliments (riz, sucre, etc.), des vgtements, du matériel scolaire.

d Santa 3ita enfin, les questions posées insistaient plus sur les ventes que sur le troc. Ce dernier est cependant couramment utilisé, en particulier par peur d'être "roul9 dans des transactions monétaires avec les commerçants 271

II Tableau ,~L:O. Z!pcnses 7 !a :usstian :"T.:gqï$J-.&bs ;'d .a;"p:-.;rj:s $dj ,,Js ,p,-o;,."" tj ;JrlCCIiS :v'dVdnt 2 A Santa Rita le5 quescmns etaient ~“Fdlros-vous. olus c.2 trcc ds as :rx~!:i au’ava”t ‘“sr”!èndez-vous plus Vus prudurts aqricaies qu’avant i”

Prrurcentaqe des fépunirs !cer:ams ionr aultiplesl .--__--_-_------_--__------.,-__-_-______--_--_------I I 9Rn5URUIA z QP!BWA SANTR PITk Je 2. _-----. PLUS gE TROC QU’AVANT . - 11.7 PLUS OE TROC QlJ'!YJPNT PLUS DE T%IC WRVANT !L TROC x VENTE I 'LUS QU'WRNT !l.: n#OINS QU'AVANT 3 - Parce qu’ils ont besoin 7,s - Troquent des poaaes de terre 1‘4 . ?refr‘rent traquer - E- 4anqua d’meteuri !2.: d’alieents (viande en par- contre du eaïç (peur d’âtre*roulés” Auqaentation ?e t.3 ticulier contre des porees - Troquent pour avoir de5 se- 2,: par les coeeergants 1’ autoconsamat~un de terre) nences ide pommes de terre ne cannaissent pas Utiiisacim du pr2 s.; en particulier) !es prix1 du%nco Rqricma” - :2 trac est intéressant &4 - Le trac sst intéressant 7,: * banque de liqui- 711 pour Les achats dités Sans raison prkrse 5.5

--_-_-__--__---_----___ _- .------_-____I_____ ,___-_-_----_-______------_------_------* P?!IS IIE VENTE WAVflNT II,? PLUS BE VENTE WAY”NT 41.s .f LUS ?E VCNIE W'IVCNT ZL LUS QU'AVBNT -3!.Z

- Vendent les produits de :,a - Meilleure productian 17,l * La vante?st inriressante 25 . Prlfêrent vendre Pour mblsr la 12.: i’Alt0 Béni Iceux de I’bl- - Pour acheter ce qu’ils ne 7,3 au ne pratiquent pas le trac . La nouveau cheain perte‘due 3 la dé- tiplano smt pour l’aub produisent pas (riz, $tesl facilite les yadatim! des ter- msoeestion) - ?our avoir de l’argent &Y ventes nes.de l'khanqe - ;d vente est intéressante A,3 - Pour acheter des vjteoents 4,P . Plus faible pra- 7,: - ?!US de frais 12.3 21; ne pratiquent pas de troc - Rutocnnsomne”t roins h’1 duction pour qu’.pant 12cole, - Ile ronsoasent pas beaucoup 2,% - Font deux récoltes :.4 troquer vêteaents) Lr muveau cne”i” .+!I fdcilite le cooaerce

L------,,-,----,,-,,, -_____------___----______._.-__----_-_-_----_--______I_ ._------__------< ,------__--__----___---- ?AS OE CMNGEiiENT -, PM BE CHANGElIENT Q ? 69 ÛE CHAih5Ei%#T !l 'AS QE CHANGEBEN : 115 ûi CiiANGiiiEffT -z1.3

I_ Troqcsnt OL vendent salon 2,c - Traquent nu vendent s2lon 417 . Lo truc est Lntl- tiêms~:pruduction 12.: leur convenance les hemin fessant - Ni l’un ni l’autre “‘a 2,4 - Troquent quand les coeeer- 2.; - Il faut'faire des 4dns raison précise i9.S augeenté tant5 viennent à leur raison deux I- iis n’*~“t pas lune grande 294- Vendent pour les frais 2,; -Sans raison précise :roduclion d’icole - ‘rcquent un peu de taps 2,; - tlêmes récoltes 2,% ; E artre - Sans faisan précise ?,%

.-l------l_-_--__II__ ------__------_------_ .- ,____-----_------_____I___ .____--m--m--m--mml .---- .- ,___--l___--___-__------!iE PTiATIQUENT NI L’UN NI 66.7 HE PRATIQUEUT NI L’UN NI 31,; hE FBATIPUENT NL L'UN NI 5 IE TROQUE PAS 0 liIE PEN0 PR5 b,3 C’IUTAE (RU L’UN DES OEUX - L’RUTSE MU L’UN OES OEUX - L’AUTRE !BU L'UN QES ONX SEULShEhT1 SEULEhENT) ~EULEtlENTl

- Uniquesent autopraduction SO,0 - Uniquement autoproduction ?,3 Uniquesent autoproduction 41:7 lautnconao;~atianl Iautoconsnreatinnl Tiutoconsnneation pour les - Ne vendent pas lb,7 - Fant uniquesent des réserves 4,g gens et bêtes) - Ne traquent pas 14,3 - Gardent pour les s2sences 2,4 Vendent 12 surplus, après 41,7 .. Ne produisent pas 2,4 - Vendent uniquement en cas 4,7 I’autoconsaaaacim~ et les - San5 raison précise Jr7 de besoin seeencee - Truquent rarerent 2,J Ne pratiquent pas le troc 25 - Sans raison pdcise 7,s -_------_--_------.---- / Nnabre de réponses 42 Nnebre de r2ponses 41 Noms de réponses 12 Iunbra de réponses 1% HIodrs de réponses Lb

Hcabre do fasillss enquêtks 44 Nombre de familles enquêt2es 41 hombre de iaailles enquêtées 12 losbre de faeillss 24 Noabre de faailles 3 !nquêt&s e'nquêt$es ,______-____-_---_----______I .__------.----- _-----__------.______I______CI______.------.------~ ______--__---__------. 9Ati9UGUTA 1. ~IFAJAGA CAP!flEHDA % SANTA SITA: VENTE 2: ______1__1______.______-__111___--__----~.------~

.!JS L’E TROC QU’AVANl 7L’ PLUS IIE TROC QU’AVANT 14,h PLU: QE TROC QU’AVANT 0 PLUS OE TRUC QU’AVANT 20

:rnc Ju bétail ou de la 7,1 - Troc de bétail contre des 7,s - Avant la vente du paisson b,7 rtude cmtre d’autres pro- vQterent5 concurrençait celle de la duits (riz, iucre, etc.) - Le troc du bétail adulte est viande int5fessant - Parce qu’actueLlement existe 6,7 - PPW renouveler Le bétail 2!’ en cheein carrossable - Quand ils ont des besoins 2,4 - Oivert; b,7 ____---____---__1_11-----~,_____11-_____-_-_------~------_------__^______------55 1, YEN~au>wm 9.5 ?LUS 9E VEGTE QG’k’JRHT 31.4 CLU2 E YMTE OU’ GYGM 0 kiattisau’bwt4HT . -4b,,7

Tour acneter vêtements, 4,8 - Puur acheter d’autres shlsea 9,3 - Auqmentatian de l’autncon- 2b,? all~snts, matériel ~CD- Lvêtewents, etc.! saaaatiun iii??, et:. - SIS ont p!us de bétal! -I:i - - ktaae!lesent il y a ~atfls lf,f ;a vente de bétail est in- 43 - La vente est intéressante, 7.; de poules (raladiesl t~reseante iont du bëtail le trac n’est pas M%es- _ Les coaserçants ne viennent b,T à vendre) sant 1 plus dans la cuauunauté - Paur avair de L’argent 2,4 - Four resbawser des dettes 2:; - L’autoconmustion de bé’ail. 2,4 a diainué - Fa*ille plus perite ?,C - 12s vendent quand 11s ont 2,; des besoins - Four renouveler le bétail 2.4 ------.------~.-----.------_____--____-_------______is nr CilkRGE”CNT -- -.a* - il.9 PAS DE C.FANGE;IENI !?.? FAS ?E ZilAN~iVEUi .!L PRS DE CHANGEWT . -LS.1

Vendent cme avant 2,4. - @me troupeau 2.: - Vendre des poules n’ait pas h,7 ‘!%32nt ?cur acbetor du r,: 2,: - Pour agrandir aon :?meau 1,L une caane affaire at du sucre - Sans raison précase $4 ! - Sans raison pi.2252 6,; T:zqurnt uniquesent en ca5 2,4 $3 tesoin car ils n’ont pas aeiez de bétaii *‘cnt pas aseez de b&ail :,4 :Yont pas de chance 234 .------_------___I______C_I__LI-I___I-______II------~~.------IC---~------.------5 PRAftOUiNT NI L’UN NI 71.4 NE FRATIQUGNT NI L’UN NI -S6.6 !IE P$AIMJENI 8.1 L’UN NI 100 NE VEHPENI FGS 20 ‘AUTRE LCIJ L’UN RE9 UEUX - L’AUiGE L’Aimé ml L’UN DES UEUX - EULEKHT âEULilfE#T

Uniquaeent autoproduction 50,O - Uniquesent autoproduction 9,3 - Uniquefient autoproduction ay: - H’ont pas de bétail 20 fautoconeaeeation) lautwxwlmntianJ laut3cw6anaationJ au ne le vendent pas Ne vendent pas 19,o - Avant ils n’avaient pas de 7,s - Ho troquent pas, vendent 91 9: (autaconsaunatian uniqueeentl !ie troquent pas I!,9 troupeau Iactuellanent uni- unlquecent v’ont pas de bétail kart Il,9 quenent des jeunes b%es) - Oendent amn; qu’avant IL!?7 2 cause de la sécheresse du - N’ont pas de bétai! 39., - 3: tcuJour; vendu plus, 3,s de :a gale) - Le bétail ueure beaucoup :,7 aaii avant ~1s troquaient du ?I’ont pas de bëtail d yen- 2,4 - San5 raison précise 12,: bh:S cnntre du en; :re ou ;i tr>quer Sans raison précise -44 ‘------“------“------~~--~o,b;~de~~~rppnses -I------M 4i’--. -i 12 tiosbre de farilles enqu&ées ------^----______I____-----~~~-----~--~------~~------_------__~~~-~--- ~~~ ------_-_-_-_---__------.- - TIPAJAZG x ..-. -. - P’UC. ” DE TROC WAVAtJT 2, b i‘LUS Dr. TW-. ” RU’AQANT A:9 /PLUS DE TRDC QU’AVANT ii !oJNS QU’fi~VAi:T -x.7

- Troc du la laino fi& 2,6 Selon Ici: tecoine 234 . Font soins de charrette5 et 13,3 coetre du maïs Troquent et veoderit plus 2,4 de casots 2 cùuse du nouveac @avant chemin carrosatle Perte des outils de tra.:ail k,7 _ La vente dE5 peaux d’animaux &,? sauvages ii dirlir& car il5 chassent Poins -. -..-. PLUS DE VENTE QU’GVAHT 8,3 f ‘LUC” RE VEYTEI QU’GVGNT g 4 PLUS DE VE#TE QU’AVANT 0 ‘LUS QU’A’M! z

- Vendent plus qu’ils BE tro- 2,Il Troquent et vendent pius 2,4 quent tout en tissant et qu‘avant vendant noim qu’avant Pour avoir de l’argent 2,4 - Par h-soin 2,E Pouf StlEtEr à Aiquile 2,i; - Vendent égaleclent de la 2,s Ne vendent que dEs tissages 2,4 laine

..-. _____-_---___-__--___I______L______-..-. _------_____-______.---_------______I______PAS DE CHANGEIENT 2,B f‘AS DE CHAKEIIENT A.! IPA5 IIE CHAIGEHENT 0 PAS J!E CHANBEMENT 13,3

- Truc de couvertures contre 2,8 Sans raison précise 2,4 . @*i-c reventm par la vente b,7 du rais (des Vallé~sJ de peaux d’animaux suvages Ssns raison prkice 617 ------.- -. ------;------_------.-. ____-__-____-___-______IE PRATIQUENT MI L’UU Nl 86,1 fiE PRATIQUENT QI L’UN NI 85,4 1PE PRGTJQUENT Ni L’UN Nl 100 IE VEPDEt~T PAS x L’GUTRE (RU L’UN DES DEUX 1:AUTRE MIU L’UN GES UEUX IL’AUTRE 1OU L’UN DES OEUX - SEULEKENT) I;EULEtlENTJ tSEULEtiENT)

- Uniqierent autoproduction 5î,fI Uniqaenent autoproduction 51,î Uniqueoent autoproduition 91,7 - Uniqaeaent autoproduction 20,O de vêtements de vsteaents iobjets de cuir1 . ?ir font pas d’artisanat A,7 - #e font pas d’artisanat 22,2 le font pas d’artisnat 24,4 Ue font psr d’artisanat S,3 - Aupar.var.t ne faisaient pi5 b,7 - Vendent seulesent la laias î,R Vendent uriiqueaent leur 7,3 d’artisanat Ipoteriesi - Vendent uniqueaent leur 2,6 travail (Gain d’oeuvre1 travail (aai& d’oeuviel He troquent ni ue vrndent 2,4 - f!e vendent pas î,It - Sans rziron prkise S,3 ______-_____-_-_------. -. -. Norhre de ré;ionsas 3t I / ?iLIShfE de falille EX$tÉE 44 ! 1 .-_. - _. 274

(dans un contexte d'byperinflation de plusieurs milliers de pour cent oar an). Far ailleurs, la construction par les paysans d'un chemin carrossable dans le cadre de l'"aide alimentairelt a favorisé les ventes et porta un grkkve coup à une partie de l'artisanat (charrettes, roues de bois, canots). De mgme, les p&ts du 'Qnco Agricolal' ont facilite las achats monétairss d'aliments, vâte- ‘menta, etc. Cependant, dans cette communauté, l~~utoprodixtion (;utoconsoma- tion) est très importente et semble avoir CI-II. Cela est vrai aour les produc- tions végétal.es, mais surtout enimales (poules et cochons) et artisanales ,(tr* vail du bois, poterie, peaux dPanimaux sauvages).

Dans toutes les communautis, lfautoconsommation est Privilégiée. Les , surplus, s'il y en a, sont soit vendus, soit échanges par troc, selon ce qui paraEt le plus intéressant. afin, ie Sitail joue souvent le r8le d'epargne SUT pied ou dtassurance utilisée en cas de besoins urgents ou de "coups durs".

8.6.1. &+sition------des aliments non autoproduits--a.-

Voir tableau no 123.

A Capirenda et à Tipajara, aucune famille ne pratique le troc.plus qu'a- vent pour se procurer des aliments non autooroduits. X Bemburuta et à Santa Rita, ce n'est le cas que d'une minorité. De même, dens les quatre communau- tés, une minorité seulement ne se procure pas d'aljments par achat ni troc, par menque de produits d'dchange ou de ressources.

L'achat (avec usage de la monnaie) est partout la principale mani8re d'acquérir des aliments non autoproduits : sont invoqués le manque de ces denrées, l'augmentation de la taille de la famille, la nourriture à donner aux ouvriers agricoles, le désir d'améliorer l'alimentation en quantits et en qualité en la diversifiant. Quelques familles à Santa Rita produi- sent, des substituts aux vivres qu'elles achetaient auparavant, comme des porcs qu'elles engraissent pour avoir du saindoux {source de matiéres sasses). Xnfin à Tipajara, dj 7; des enqu8tés n'ont pas modifié leurs modes d'approvi- sionnement en aliments non autoproduits.

8.6.2. &uisition------d'intrants a&colese--

Voir tableau no 124.

Dans aucune communauté, les intrants agricoles ne sont9 plus qu'avant, obtenus par troc. !&!pük &12J. &n-es 3 1; qLE&ÿn :” Jrrqugr-tJ~oc CL: ;

bJfCEf@,E dE5 rÉpwm fcertairiec torrt lult:plEEl ------~------____ - ___.-_------. *. 2: aciKtEuAL;lfi 1. mwm z cg lE;@;fi$ ï SA1lii fiira : %!LT ______------j ------~------~.------. 53 r. TRmtENl lus & JRDSllElIJ PLUS 0 TRDSU'ENl PLUS 0 RCHETE!IT l%lhS - Saint de pmduction 439 -N'ont pas afw d'argmt 15:; d'alieani~ -NE font que du trcc 721 - Jro: debÉtail fcontrE 4,Y -Ont des alinent- de zut&- 7,; cér&les, etc. 1 tutioa atitcpraduits - Pi+f&ent troquer ci-f 2,4 -Y,aiateaant tout Est plus cher 7,l I'ëfqzrt ne vaut rien -N'd,ètEBt qur saindm Et i,l - Troquent des vêtenentc de 2,4 sel _ !aine tontre autre chose, -S;a5 raim prm5e 717 _____-______--__------______------.------. RCHEJENJ PLUS 4J- ACHETENT PLUS x fiCHETENJ PLUS g& bCllETEll1 PLUS 30,E - llanque d'alimts auto- 14,t - Pour améliorer leur alimen- 27,s - RchEtent et ae traqueat par :a,3 - Ont lmnia d'achetrr dEs L3, produits tation fachat de bette- - FaSille plus nmbreusr lh,7 aliweiits - ianille pius grande 12,2 raves, riz, légufies, etc.1 - Peur nourrir le5 ciuvriefs S,3 - SépEnsent plus car le prix ?,! - Vont pie suffi5aaeeG pnur 7,3 - Four leur famille io,o agricole5 IpÉonsl de la viande fraîche a faire du truc - FarilIe plus noabreuse 5,Q - Laintetiaal achltant min5 S,3 auqaEnté - Par habitude 489 - He LE prorurent pas les ali- qu'avant - 115 n'aiaent pas faira du 4,Y cent5 par troc troc 4,9 - Bchdtmt plus sais euuhai- 5;6 - Par nécessité 439 teraient acheter encore plus - Ouand il- ont de I'argent 2,4 - #arque d'alirents auto- 285 - Il5 ont appris à aieux 2,4 pfoduits -__ ranyrr __^____-_------~------.------^------.------.------. 'MS CHRI?SEliENJ 24,1 !XI& CHASEEKENT 42.5 ShNS CHBNllEllEt17 !L SASS CHANGEKEtfT 1x - N'ont pas a55fa pour ache- 12,2 - khètmt uniqument quand 12,s Sans raison prikisr 1:,4 ter plus ils ont de l'argent - tf'Pfit pas %!ffi5a&WIit 2,4 - Ler alirants sont plus chers 5,O d'alirents qu'aÿant - Reyaivent des alitents dans 2,4 - Se font pas de trm 2,5 le "Club de5 Khc 0 - RcbMent cmm avant 2,3 - Sont sd5 2,4 - Ils ont besoin d'acheter dec 2,s - Sens raimi piÉci5E 489 aliaentï pour Pieux ranger - San5 rairrn pricise 17,s ______-______-______-_--______---___------. Ni L'U# NI L'AU!RE 12,2 NI L'BN SI L'IXJSE 22 NI L'UN 91 L' AilJBE lt,7 -. - N'unt pas d'argent 4,9 - RchGtent trZ5 rarenent 2,5 - San5 ra15iiO preL1EE lb,7 - il’G8t pas 5uffisidfiont pwr 2,4 troquer ou achotar - Ont aoins da terres 2,4 - Saa5 raicos FrScize î,4 ______-_------~______-____-______.__-____------~.------NczIir~ d: rÉpmxaz 41 N~XE éa ffp~nsc5 4(1 hozibre da ffpoms 1; Hûrh-e da rgpuris"; FJo&e & fa.-#jj;e; enf&&5 !ifdKE ér iaiillez ED@iéhS If 44 ?~&XE je :~fiilt~5 e~$tÉz5 41 ~-- ______C_____L-_____------~ ___------L--- ^-----.-L- ----_-_ - _--_ BAtlWRUT4. * i TTPAJARA 1 CAPlREiiX L SAUTA RITG : FCli'k] x ______-______-_-______C__-__L__------n ALHLTERT flDllrS 2:, 6 IROQUiiiT PLUS L fROQUWT P!UR. u TRCDUEIfT PLUS - 0

- N’EU ont pan Desoin Lo&i15 i6,7 .cn bon Plat) - Diverr R,3 ______c__-______XYElEtiT PLUS 35,1 ACUETEXT PLUS c3,3 ACHETEPT PLUS 33.3

- DE5 outils 783 - Des outils 19,5 - Res outils Irais pas de fu- %,3 - le5 outils i'ueeot Rd - D&e 5EfiijïKEÇ 4mm?5 de 2,4 - RE swnms lb& 6951 7,s eier, ri de ~raences) - Deà pesticider pour le ria ri,3 terre) - Pour augeenter la production 4,9 - Des rrSdicaaentn pour le fi,3 - Unt de l'argent R,3 - Quand ils en ont besoin 2,4 - N'achètent que du furier î,4 tÉtail - Grâce au ouuveau cheain 883 - k5 pesticides fpuur lee 2,4 - NE foüt gaz de troc @,3 rarrossahlr pommes de terre, le eaTs1 - kchètent directenent à la LT,3 ville ,______------, SANS CHANREBEWT 6 49 SANS CHAHREHENT 6 RANS CHANGEliENT 25.6 SARL? CNANGEHENT .f

- Tout est cher 4‘5 - N'achètent qu'en ca5 de E,3 hesaia - N'arrivest Pas 3 trouver 8,3 de5 pe&icides - Sas5 raison prfkise R,3

___----__------______c______-_--___r______-______--______------flE TRflQLMT NI N'ACHETENT ILE TRI~QUENT NI N'AtXTENT 18 7 N'ACHETENT PAS lb 7 -87.8 IE TR6QUENT NI N'RCUETENT 61,o 2 -L

- le foot ni troc, ni achat 30,8 - R'ont pas d'argent '17,l - N'eu oot paa besoin Ih,i - San5 raison précise LA,7 - #'utiliseut que Te fuoisr 19,s - Utiliseut ce qu'ils avaieot 14,b oature1 d'avant - Se pr8tent les outils et 9,R - kchètrront quand ils aurost 2,4 le aatÉric1 une tejlleure pfoductioe - N'ont pas d'argent - P*ont par de cultures c' 4 - R cause de la baisse de - R'ütilisent awin intraut ,:, production - San5 raisen p-Éccise 22,6 - Achhteat parfois des outils 294 - Vivent surtout eo ville 2,4 - San5 raison précise 783

__-----___------______-______r_____ ------..- L-- ______z_____ --- !fG&E de rÉpüfl5eS 41 Naabfe 152 rPponse5 4! lfmbre de iÉpcme~ 12 Ncnbra de fiaiiles siiq&tE%s 44 Qoekre de fakilies e:i;GiÉ?s 41 Horbra de fauillei enq&Fe~ 1s 277

--2 Capirenda (83 %) et à Senta Rita (33 s) une majoriti, axa moins relati- ve, achète plus d'intrants agricoles qu'avant : du matiriel agricole (58 $6) ou des médicaments pour le bétail (8 70) à Capirenda, du matériel agricole ou des pesticides pour la culture du riz à Santa Rita.

A Bamburuta (12 SA) et à Tipajara (34 FG), une minorité seulement achete plus d'intrants a&roles qu'avant : du matériel agricole et des semences dail3 les deux communautés ou encore du fumier et des pesticiües (pour le malis et les pommes de terre) à Tipajara. Si.s dans ces àeux communaidtés paysannes, la très grande majorité n'achète, ni ne troque d'intrants agricoles par man- que de moyens (productions à vendre ou à &henger, argent). Cependant, souvent on espère le faire quand les productions augmenteront. Zn attandant, les pay- sens s'entraident et se pretent du matériel.

a.ii.3. &guisition------des v&tements

Voir tableau no 125.

S Capirenda, les gens ont toujours acheti leurs vbtements et ne les ob- tiennent pas par troc. Quelques personnes signalent cependant qu'elles ,- en achètent moins qu'avant.

A Senta Rita, le troc de produits wiooles contre des v&tements existe, mais n'a pas été étudié comme les achats. Ces derniers. ont diminue pour la moitié des fsmilles enquêtées : prix plus elevés qu>avant (36 $), ntont pas d'argent (7 %), n'en ont pas besoin (7 7;). Pour 7 $ des ménages, il n'y a pas de chengement et pour le reste (43 $), les achats de vgtements ont augmente, surtout à cause de ltagrandissement de leur famille (21. ,766)ou parce que la vente des productions rapporte plus d'argent ('7 7;) ou pour une autre raison.

B Bemburuta et à Tipajara, le filage de la laine et ie tissage sont très répandus surtout pour couvrir les besoins familiaux. 5 % des enquêtc's dans Pa première communauté et 12 s dans la seconde déclarent obtenir plus de vgtements par troc que par achat. Respectivement,16 et 22 !?i affirment qu'ii n'y a pas de changement. Plus du quart des paysans répond enfin ne pratiquer ni troc, ni achat pour obtenir des vêtements, en particulier à cause de ltautoproduction et du manque de ressources.

8.7. Dépenses pour ia santé, l'école et la maison

8.7.1. ------m-w--Frais de santé et d>éooi.e

Voir tabieau no 126.

Dans toutes les communautés ces frais ont augmenté pour la tr& grende

: .- . Tahleau No1.25. Répanses 1 la quesriue : ” Traque:-, :WB uu achetwvw plu5 qu’avant le5 vÊtenents ? ” A Santa Aita, la qwitiun itait : “4cbeterwus plus qu’avant vo5 Gtessnts 7 ”

Pourcentaqs de5 r;ponsas Lcertaines sont aultip!esl

___---___---_-----_-___I______------. SkilSURUTA 7. r:PAJGRA ,. -r” CIIPIREHOA ______-_____---_-__-______l_l______------, _’-. -..------a--- r?olUENi PLUS - 4.7 TRCUUENT ?LUS 4iZt7 ::IOIUE!lT ?LI;S -i - Oivers 4,7 - Troquent quand 11s n'ont pas 4.9 - Prix plus élevé5 35.7 ---_------_------d’arqent pour acheter ! .____-______--_------Vont pas d’arqent 7,l hYEicNT8 i NOINS 2% - Vont pas d’arqent pour 2,; ii :iEm NOINS - a,3 - N’en ont pas besoin 781 acheter - N’ont pas d’arqent 20,? - Ont besoin de vêteeents 4,9 Rchëtent mins qu’avant - C’est trÈs cher 2,s - Le trac est intéressent 2,4 - Qn leur envoie des v&?- 2,3 Imitons, chèvres contre des aents d’lrica vètterentsl ---_--_--_------______I____--, . .-. .------__---_-_--_------em---- RCHETENT PLUS 23,9- ACHETENTPLUS -43,9 AI XEiENT PLUS 42,9

- Las tissages qu’ils font Il,6 - Quand ils en ont besoin 12,: 9 Ont toujours acheté et Saeille plus nombreuse 21,4 Xnt insuffisants - Oaivent remuvelnr leur 1,: non troqué 7,l Ont plus d’argent [travail 4,7 garde-robe Le5 vRtenent5 s’usent auqrenté (par vente de leurs en ville et dans les Yunqasl - Famille plus ombreuse 7,: beaucoup dans le eaquis - %!On leurs disponibilités 4,7 - Pour leurs enfants qui vont 2,: - Parce qu’ils en ont besoin ?,I amétaires 1 l’école - Car ils vivent eaintenant on 7,i - :15 ns traquent rien 2,3 - ûnt de l’argent pour acheter 2,C - Faaille plus norbreuse 2,; des vttenents - bans !a conaunauté où ils 7j 1 - %ur leurs enfafits qui vont 2,3 - Suand ils vont au Chanar% -,7 a vivaient avant il5 n’avaient ? 1’5CPI5 ~OU ils qsqnant de I’arqentl pas la possibilité! d’acheter - Sans raisnn précisa 4,9 ------______1___1____1___------*------.___--_^_--__--_---______l_l___ ------_------~--. 3x5 C

Ilanbre de réponses 43 loebre de réponses 41 lnebrr de réponses i2 !Mm de repenses !:

‘loebre de familles anqujtpes 44 Nnebre de famiiles enquêties 41 3ioebre de faeilles anqu%es 12 Bnnhre de familles enq&tées 24 ----_------_------______I__------.______-__------I ------_-__-----_----______l___l_- ‘I ..,- . ,.. .! ,..< . ..&..:I ic_: ..,. . . . ,,_ _. , .,,.. .,: ‘... : , . . . ___. ., q _._. , ...... i

1 Tableau 110126. Rëpun5ec à la que5tion : vDÉp~wt-raus plus qu’avant putir la santë et l’école ? ’

Pourcentage des réponse5 (certaines sont sultipIe5l

______------___-_____-_____-____------. tlArtEUriUTA 1 1IPAJAAA 2 CAPIREtlDA z SAUIA RITA z i ______-__------______-____-_--____------~ _-____-______---_------DEPENSENT PLUS 7-,7 EF’ENSENT F’LUS 78.0 EPENSENT PLUS 63.3 IEFENSERT PLUS 7a,b

- Plu5 d’enfants à l’école 24,4 four l’école 26,i-t Pour I’L;cole LS Villamontesl 33,3 - Pour l’école 56,O - Pour l’ikole 17,l Tout est plus cher 24,) Plu5 pour la santé (tout fl3,3 - Fa&ille plu5 nonbreuse l4,3 - natériel scolaire et coûte 17,l maintenant est plus cher) . Pour la 5itntE 21,4 du collège ont augmente Guand ils ont besoin 294 - Tout est plu5 cher 294 Pour la santé Ilédicarents 41,4 a. or’decias, gu&isseurs, rraintenant i,: - Achat de aédicanents 12,2 h6pitall - Ont été nalades 98 ______------. _____-______-__---_------. DEPEISENT HDINS * EPENSENT MIN5 7,3 EPENSENI fiOINS 16,7 IEPEHSEHT HGINS 14,3

- N’ont pas d’enfant 2 4;9 Le5 enfants ne vont plu5 439 Car il n’y a plu5 d’ineti- HI,7 _ N’ont pas d’argent 791 1 ‘école à l’école tuteur dan5 l’école de - Ont d’autt-e5 besoin5 a 7,i - N’ont pas été malades 4,9 Jeunes marié5 2,4 Capirenda Trinidad - Se soignent eux-r&es 4,9 Ne sont pas salades 2,4 Ont Poins d’enfant5 scala- FI,~ risé5 Ils ne toahent pas ralades 8,3 ______------, __-______-__-____------. %NS CHANGEtIENT 7,3 ANS CHANGEMENT 4,9 AifS CHANGEAEN 6 ;ANS CHANGENENT *7,1

- Utilisent le aatÉrie1 X0- 2,4 Pour l’école et la santé 2,4 - &èmes dépenses 791 laire qu’ils ont déjà Ne twabent pratiquement pas 2,4 - N’ont pas d’argent 2,4 eal ades - Dépenses de santé 294 ______------__-______-___------______-_--_------. NE DEPENSENT NI POUR L’ECDLE NE DEFENSENI Nl POUR L’ECOLE II NE DEPENSE18 NI PCUR L’ECDLE 0 NE DEPENSENT NI FOUR L’ECOLE 12,2 9,G - - NI POUR LA SANTE NI POUR LA SRITE NI POLIR LA SANTE NI POUR LA SANIE

- Ne dépencent ni pour 7,3 Ne dépesent ni pour 489 I%toIe ni pour la santE l’École, si pour la santé - II n’y a pas de centre de 2,4 Il n’y a ni sédecin, ni 2,4 mité et ne vont pas au guEr irsew .& collège Saus raison précise 2,~ _’ - Se coiynent uniquement par 2,4 le5 plante5 _____-______--______------______-____------. Horbre de rÉponsen 41 Nombre de répwoces 41 Nombre de rgpanse5 12 h’oehre de répm~e~ 14 Nombre de famille5 enquêtÉes 44 Norbre de faailles EnquêtÉen 41 Ombre de faeilles enquêties 12 Nombre de fasilles mquÊtÉes ?4 ------.------____------majorité des familles (de j'l :6 à Baznburuta a 83 7 i Capirenda).

A Bamburuta (59 $) et à Santa Rita (50 c/), c'est d'abord pour 1~6cole sque ces dépenses ont ité faites : plus d'enfants scolarisés, matériel scolaire et collège plus chers.

A Capirenda (ôj $) et à Tipajara (41 ?A), c'est principalement pour la santé que des frais ont 6té consentis : augmentation du co0t des médicwents et des honoraires des méàecins et des guérisseurs.

Les petites minorités qui déclarent dépenser moins qu'avant invoquent comme raisons : moins d'enfants allant à 1*6cole, n'ont pas été malades, se soignent elles-mêmes surtout par les plantes, manque d'argent.

Il est à signaler qu'à Bamburuta et à Tipajara, une &utre .minorité ne dépense rien pour l'école ni pour la santé, en particulier à cause de l'ah- sente de guérisseur, de médecin et de dispensaire dens la communauté.

8.7.2. @2enses_pourv-w--- la maison -

A Santa Rita seulement, a éti posée la question 9épensez-vous plus qu'a- vant pour les articles de la maison ?*'. La moitis des enquêtés (5t: .>i) cGclare dépenser plus, surtout parce que leur famille est glus nombreuse (25 $1 ou que tout est plus cher (7 Y$. 21 % disent dépenser moins : manque d'argent, achats une fois l'an, autres besoins en ville. 3t 25 $ répondent qu'il n'y 3 pas de changement dans ce type de dépenses.

3.8. Stratégies des faamilles face à la crise

Voir tableau no 127.

IJne minorite d'enqugtés déclare n'avoir pas ou peu souffert de la crise : 29 % à Tipajara, 19 $ à Samburuta, 13 s à Santa Rita et 8 7; & Capirenda. &el- ques-uns soulignent même que c 'est ~oarce qu'ils n'ont pas d>argent et sont donc en dehors des perturbations monétaires. Cependant la grande majorité des familles a ressenti la crise et souvent a cherché des solutions peur l%ffron- ter, bien qu'une minorité (13 '$A à Santa Rita et %mburuta, 22 'i; à Tipajara et 33 % à Capirenda) réponde qugelle n'a rien fait, sinon "su2porteP et '?souffrirl' surtout d-ans scn altientatioa, Il est à signaler que des catastrophes naturelles ont causé OU du moins aggravé l'atat de crise. ïabieâu aQ t?i. Réponses à la question : “gu’ave~-vous fait bans xtra iia::la :-:i 3fironter !a ciisa ;conoeique ll’inflation sondtaire, la perte de lvaleur du peso bolivien19 ”

Pourcmtiqe oes +ponse5 iCErCiInes iilnt XlKiplesl ----_-11----_-_------1 SAhSURUTA i TIPAJAR4 7, CAPIRENDA b SRNTR RITA L ------~------~.------~ _------__------_------. -----_------1----- ?IEN -i!3.5 RIEH -22.0 IN a,3 IEN m

- Ont beaucoup 5ouffert an 13,s - Ont souffert et étaient ?,3 La supporter 492 particulier dans leur tristes dliaentation - les prix varient et $4 augeentent beaucoup - Vendaient les alirrnts 2,4 suivant le cour9 du jour - Tous leurs aniraux sont 2,4 sorts

.------mm-w-m------_---___---_-_-__----- .--__--__------_-_-- iNr TRAVAILLE ixus oHT%~ü~-K~-----~~- IT TRAVAILLE PLUS 0 lT TRAVAILLE PLUS 445 3

- Ruqrentation de 334 - Auqemtation des surfaces 2.1 Auqaentation de la Augsentation de I'agri- lb,7 l'aqriculture cultivées production (de frnaaqe culture Ipour s’autnfournir - Gardiennage de troupeaux S,4 - Ont travaillé plus I;!I en particulier) en aliaentsl * Echange de travail Iaynil 2,7 - Essais d’irrigation 439 Soins au b&iI Paur le5 autres pour 3,; . ?OU~ vendre 2,7 - Ont filé pIus de laine pour 2,; gagner de l’argent * (porees de terre1 avoir de l'argent Travaux divers (fabrica- a,: - Coerr ouvrier agricole dans 2,; tien de savon, coupe de la coenunauté bois1 .,! :, .---.-----mYIIII- -I---I---Y--me INT EIIGRE z ONT EHIGRE - t . En ville laaçon, sanoeuvre) 8,l - Au Chrprré (pour quelques 4,P . Ut0 S&i, Yungas 514 rais) (récolte du ri:)

. ..:

.-----_-_------w-d -^---^------w-m .---l-l_____----__-lI___ .-_----_---___----_-___ __I< INT OEHANOE DE L'AME 10,8 AUGllMTATIUN OE L'AUTOCON- 12.2 17iiE AU JOUR LE JOUR z IGHENTATION OE ;0,8

ILMENTAIRE - 1 SIlBliRTION ET RRIIUCTII~N DU - 'AUTUPADDUCTION TRAIN UE VIE Ont dininué leur consoe- 25,o Produire uniquement pour 5,: i * Erterieufe: Centres et 594 - N'ont pratiquement rien 12,: aation l'autoconsomtion .,m Clubs de fieres, PM acheté (sauf allueettes et Vendent et racnètent 935 Aller aoins souvent a San a,; laliaents contre travail bougies) aussitôt Iqnacio (transport et choses pour la constitution d'un - Ont conso& leurs grains 4!9 chers.1 cheein d'accès) etc. - Ne connaissent eêre pas les 2,4 Vendre sains 42, . Familiale 2,7 dernières pièces de eonnaie .-______I_____ -_- _--_-_ - Acause de 1s ch& des 214 IU TRUC AU LIEU OR VENTE 10,8 choses, des conflits fari- .- ______-_ ~ _____. mi ont éufi fruits vendus avant Ill CÛHXRCE _ 534 i-iG------1------~-'- .US 3E VENTE -2s,o la récolte .----e-e- -,-----:-. * Vente de viande en ville 2,l Ont vendu plus de bétail 2530 ITRAIOE -12,s . Conrerce de choses non 2,7 - Pratiquant le troc! la crise 2,4 autoproduites ne les a pas atteint S’organiser avec le5 autres a,; .^----ll_-.-_----l___---- Ont e'chanqé certaines choses 2,4 (achats, etc.1 IES ACHATS -f. -_------_____----___------Aide alimentaire de la fa- VENTE OE BETAIL 7.2 1 -L :RAT CE BCLLARS $j aille lors de l’installation . Ile vivres (pour subsister) 3,1 à Santa Rita (ancien salaria . Oe vêtelents 2,7- Des bovins J,9 de la ville1 I .---_-----_------_-_____I______-__--_1-----1-.------. ------____l-----______l__l_ .------_------_-_l___l_ IN ?EU OU PAS SENTI LA CRISE 18.7 NE GARDENT PAS 1'ARtiENT 9.3 iT PEU SENTI LA CRISE Q IT PEU OU PAS SENTI LA CRISE 12.5 - - - 1 . N'ont pas souffert de la lb,? - Vendent et achètent le o'èae 2!4 Gnt peu souffert I a,3 A la caeprqne la crise s’est a,3 crise jour (quasi-troc) peu ressentie rslqré la per- . La crIse ne les a pas tnu- 2,7 - Travaillent i la jour& 294 te de valeur de l'argent ch& car ils n’ont pas - Dépensent inaédiateeent leur 2.4 coupensée par l'auqeentation d'argent argent quand ils en ant du prix de vente du riz et - Ont utilisé leur argent pour 2,: du cars et ealgré les cm- leur saison coerersants qui souvent les i------'roulent* /ONT PEU OU PAS SENTI LA CRISE -2'3,: N'ont pas senti la crise car 4,: I ils travaillent .-----____---____--_------J ------_------^------foabre de réponses 37 Nombre de réponses 41 loabre de réponses 12 loebrr de réponses 24 fosbre de farilles enquêtées 44 Noehrc de faailles enquêtées 41 (ombre de faeilles enquêteés 12 losbre de fuil!es enquêthes 24 .------e---e------__ L ------.--TB---s-----I------282

Beaucoup (de 17 74 à Capirenda à 46 $I à Santa Rita) ont travaillé plus, pour affronter la difficulté , : travail de la terre, élevage, Fabrication de fromages, aménagements pour ltirrigation, artisenat de la laine, fabrication de savon, coupe de bois, embauche comme ouvrier agricole (péon), échange de travail (aflij.

A 3einkuuruta et à Tipajara, llémigration est mentionn8e t en ville (maçon, manoeuvre) ou dans les zones plus basses (Alto Béni, Yungas, Chagaré).

Beaucoup de familles expliquent qu'elles ont augmenté leur autoconsomma- tion au détriment des échanges, réduit leur train de vie, limité au minimum les ventes et surtout les achats et les frais monétaires comme ceux du trans- port.

Un certain nombre signale la réduction des échanges monétaires et l'aug-= mentation du troc ou du quasi-troc : vente d'un produit ou de sa force de travail à la journée et utilisation immédiate de l?argent. D'autres, à Capi- renda, se sont adressés à une monnaie étrangere (achat de dollars des 3,U.A) pour garantir un certain maintien de la valeur de la monnaie.

A Bamburuta, le recours a l'aide alimentaire familiale ou extérieure (Clubs et Centres de Mères, donations d'aliments contre du travail, etc.) a souvent été nécessaire. Ce type de démarche est également signalé à Tipajara, en réponse à d'autres questions de notre enquête et à Santa Rita en ce qui concerne l'entraide familiale et communautaire.

Xnfï.n,quelques familles ont cherché du oaté de l'économie monétaire : achats (en particulier de vivres pour subsister) à Bemburuta, vente de bétail à Tipajsra et à Capirenda (un quart des éleveurs), vente de récolte sur gied (de fruits à Santa Bita), commerce à Bamburuta (de viande en ville ou de oho- ses non autoproduites).

L'intensification du travail fourni (parfois en dehors de la communauté en &igration), la priorité donnée à l'autoconsommation (souvent au détriment des échanges), l'au&mentation du troc et la réduction au minimum de l'utili- sation et surtout de la thésaurisation du peso bolivien (quasi-troc, achat de monnaie étrsngke), le recours à l'entraide familiale et communautaire (pour l'alimentation, le travail et le groupement des achats') ont été les princip* les stratégies utilisées par la grande majorité des familles paysannes des communautés enquétées, pour affronter la crise qui les frappe. 8.9. SuRewtions des uaysens pour améliorer leur situation

Voir tableaux no 128 et 129.

Les deux questions posées concernent tant la famille que la communauti des enquêtés. Presque toujours les réponses les plus fréquentes sont "travail- ler plus et/ou produire plusl' pour la famille, puis !?travai:ler ensem'ble" pour la communauté.

Ainsi à Capirenda, 75 $%des femilles d6clarent qu'il faut travailler plus, produire plus, cultiver plus, avoir plus dlenimau;i. Le même pourcentage indique qu'il faut travailler en commun (pour l'Qcole, les chemins, faire une coopéra- tive d'élevage (autre que celle qui existe, mais dont le siège est à t'illemon- tes), t'former uTle communauti où tous se diraient bonjour".

h Santa Rita, j7 7; des enqudtés disent qu'il faut travailler en commun, s'organiser, créer des coopératives de yzoduction. 5% 29 y qu'il faut travail- ler plus.

A Tipajara, plus de la moitié (53 fi) estime qu'il faut travailler plus et/ou produire plus : pour gagner de l>argent, pour agrandir le*ur pairon, pour que leurs enfants puissent etudier, pour acheter un camion ou une csmion- nette, pour avoir des aliments en quantité, pour manger plus, pour améliorer l'hygiène. Mais certains font aussi remarquer que meme travaillant plus, ?ar- .../ fois les rgcoltes sont mauvaises. 20 7; pensent que, pour le bien de la commu- nauté, il faut se regrouper (coopératives, travail communautaire, etc.) pour se développer.

X Eamburnta, les deux tiers des familles (67 %) répondent qu'elles doi- vent travailler plus, faire plus d'élevage ou cultiver plus. Sn ce qui con- cerne la communauté, environ un tiers chaque fois, dit respectivement : qu'ells doit travailler ensemble (37 Y<> pour construire un dispensaire, rgno- ver l'école et batir des logements pou-r les maîtres, pour pratiquer I'Qchange de travail, pour construire un réservoir d'eau collectif destine au bétail, pour acheter une pompe pour l'irrigation ; qu'elle doit créer des coopératives (34 7;) d'élevage de bovins pour l'achat de bétail, d'engrais, pour présenter des requ%es au gouvernement, pour se former à la vie coopérative ; qu'elle doit travailler et/ou produire plus (32 %), pour une meilleure production, une meilleure santé, en cultivent plus,u&levsnt plus de bétail, en améliorant ce dernier et en achetant du fourrage, en soutenant l'artisanat, en faisent que tous cultivent ; enfin que la communauté doit s'organiser et a%nir (29 76).

.,-.. ._ ,... I._ ...... - . -. _: ._ . - _ . __ . ..- ._ . - -

-.._,. . - .-‘__...- - .-. _ . <,‘< ._’

Tableau nQ 128. Aépùnse5 à la que5tiDn : %e penser-vou5 que doit faire wotre famille pw amiiliurer 6a situation ?II A Santa Rita la que5tian était : "I&IE pen5ez-vous que doit faire la comnunauti ou votre famille pour &liorer la situatiun kznumiqur ? U

Pourcentage de5 répwe5 Icertainrs wnt multiple51

______----______I______.______-__------__------__-___-_----_____L______----______------BAHfWlTA z TIPAJARA x CAPlREfihA 1 SANTA HTA %

- Travailler plu5 40,s Travailler et/w produire 52,s Travailler et/tiu produire 75,o - Travailler en commun ou fi, 1 - Plus d'&evage lb,7 plu5 (pour gagner plu5 d'ar- plu5 (travailler plus, pra- irrjer 'de5 coopératives ftra- - Cultiver plu5 985 gent, pour agrandir leur duire plus, cultiver plus, vailler en commun, e'ixgani- - Plu5 de scolarisation 16,7 maison, pour que leur5 en- avoir plu5 d'animaux) 53, créer de5 cuopkative5 - Ri5pa5er d'une assi5tance il,9 fant5 puissent étudier, pour llbtenir des p&t5 1&,7 de production) technique avoir un camion ou une ca- (pour cultiver plu51 - Travailler plu5 28,b _ Ilispo5er de prêts %fJ mionnette, pour avizir de5 Tout dépend de5 conditions 833 - Chercher de l'aide 9,5 - Faire du commerce 7,1 aliments en quantité, pour extérieure5 - La communauté doit travail- 4J - Avoir du travail, créer 7,1 aanger plus, pour être plu5 Vendre 565 terre5 et allEr 813 Ier puur ditenif de5 titres des eapluis propre-, mai5 parfois le5 en ville fWllamontesl de propriété de la terre . Partir fdans une autre cam- 44 récolte5 sont bauvai5e5, Ecunomiser a,3 - Obtenir un marche 5tahle eunauté, en ville1 souhaitent planter des Trouver les moyen5 le5 plu5 43 - Supprimer les interaidiaires . Re5ter dan5 la communauté 294 aignons pour le5 vendre1 eiaple5 priur faciliter la - Installer un diepenkre - Ili5po5er d'attrntian médi- 4,9 Acheter QU élever plu5 16,U vie - Ne surit pas int&essÉs car cale et de nÉdicament5 d'animaux Ibovins, I'àoes, il5 n'ont pa5 de de5cendance - Rien tan ne peut rien J,fl chevaux1 na5culine chartgerl Ne penwit rien (ne pensent 17,5 - La comaunautÉ ne le5 aide 4,fl - Filer et tisser 2,4 qu'à mourir, n'ont pas de pas car il5 sont nouveaux, - Mécaniser les culture5 2,4 beeoin urgent, on ne peut bien qu'il5 aient participe - Avoir de5 aliments contre &4 rien changer, n'ont pas aux travaux communautaires du travail laide ali- d'argent, n'ont pa5 de fa- fcançtruction de la chapelle, mentaire] mille, ce qu'il5 ont sera entretien du chemin1 pour leur-5 petikenfants, achÈterit selon lrurr, besoins et leur5 moyen51 Avoir plu5 a'argent .lU,iJ Plus de xolari5atian 7,s fleur5 enfants n‘auront pas 5uffiiamment de terre51 Emigrer [pour travailler au 5,6 Chqk, à Caibabambal faire de5 amPnagement5 pour 2,5 irriguer (jardin51 Espérer que le5 relxlte5 235 5eront meilleures knzbre de repan5e5 42 Nombre de réponses 40 Nombre de rApunse5 12 Nurbre de rlpan5es 21 ilamhre de famille5 rnquïties 44 Nombre de famille5 rnquêt&5 41 thinbre de famille5 enr&Lée5 11 Noatbrr de famille5 enquÊt& 24 __-_-______------______-______------~ -______------28’5

Tablrau @ 129. Réponses à la Tlestacn : “1’.ue psases-vous que vuus devez faire, vous et vatre farilia, pour aréliarer la situation de la cabaunauté 2” A Saata Pita cette question n’a pas X posée

Paurcentage des ripsnses kertaines sont rultiplesl

------.------I------I__ ------BGnEURUT.4 TIPRJARA C;PIRMoR L

I-----L---~--1- *--w------v-m--^--- . Travailler ensemble (pour 36,3 - kranaer !e chemin vers 25, b -r,;,il1,,-,,;bloeTci;e”720- construire un dispensaire, Aiqulie unis [travail en caeeun pu rénover l’École et b2tir axeaple pour l’écale, pour des laqeeents pour les aaî- - Faire des aeénagerents pour 22,s les cher& caasérative tres, @change de travail, l’irrigatian d’Blevaqe différente de pour construire an rker- celle qui existe et dont le vair d’eau collectif pour - Se regrouper par ie déve- 20,b siëqe est 2 Villawntes.avec le bétail, pour acheter une lapper koapératives, tra- une succursale 2 Capirenda, porpe pour l’irriqatianl vail caasunautaire, etc.1 faraer une caneunauté au tous se salueraient) * Créer des caapératives 34,; - 3eeander de l’aide (au gau- 20,b Id’elevaqe ovin en fonction vernement, à 1’6tranqer) - Travailler avec la Fddéra- lb,7 du faurraqc disponible, pour des alisents! des au- tian des Eleveurs (paru ab- pour acheter plus de bétail tils, du matériel de can- tenir des crédits, des faci- d’achat d’engrais, pour structinn pour les canaux litée.) faire des deeandes au gar d’irrigatiao (cirent), des vernercnt, cours sur la engrais, des pesticides, - Rien au presque rien [car lb,7 caopérationl ées vêteaents ils vont s’en aller)

. Travailler Et/au produire 31,b - Rien au n’an’t pas d’idée 17,s - Travailler plus 893 plus fpaw une erilleure [seul le syndicat dei t praduction, pour une eeil- avoir des idées, ealheureu- - Bue viennent plus de leurs 8,s leure unte, cultiver plus, ieaent seuls icS adultes ant enfants car beaucoup de fa- que tous cultivent, elever droit d’ la parole) ailles s’en vont de Capi- plus de bltril, aeiliarer renda en particulier par le bétail, acheter du faur- - irava~ller plus 12,s aanque de tbtre d’école rage, sauteeir l’artisrnatl - Rrranaer i’êcole 10,b - lais les gens ne se rtunis- a,3 Orqaniser et unir la 28,9 sent pas coarunauté - avoir des semences Isélec- 7,5 tisnne’es, de Iéqunes, Obtenir une assxstance 10,s d’aignans) technique lcaare palpes pour avair de l’eau pour le - Avoir des outils belail) ou de l’aide ali- ientaire (qu’ils ont déjà - Oisposer d’un qispensaire en recevant des aliments avec des aédicasents contre dutravail) - Xe pensent qu’a survivre au Plus arple et neilleure 5,s ne pensent pas X la caeeu- scolarisation nautê

Etanqs pour la pisciculture 2,6 - Que la camunautf s’élar- .gisso et se cnnvertisse en . Eeiqrw paru aller tra- 2,6 villaqe vailler en ville - Rester isolés sans chemin . Electricité 24 - Veulent tout Eau potable 2,b - Fidcamsatian Rien 24 - Oes laflerents . bais division de la CPIIU- 26,: muté Iles gens sont indi- - Des jardins potagers vidualistes, ils travail- lent seuls et ne veulent - Un élevage de parcs par travailler en camn, ils se disputent pour les terres ou pour affaiblir les autres, certains ne viennent pas aux réunions de la coeeunautd)

------_------_-_l__l

Iaebre de rganses :a Naabre de rjponses 40 Norbrr de répanses 12 anbre de familles enquêtées 44 Naabre de farilles enquêtées 41 Nombre de faailles enquêtoés 12 -Une faaille n’a pas voulu répandre par craint@ qu’on lui réclaec par Ir suite des iepots

. _ . . . _ ___ _ ...... _ _. 286

9. CONCLUSIONS ET PERSPZXXIVES DE RECBX-

De cette longue analyse de communautis rurales situées dans les diffé- rentes zones écologiques de Bolivie , nous pouvons tirer quelques conclusions.

Bien que vivant dans des situations très differentes suivant le lieu où elles habitent, les familles paysannes sont touchées par la crise économique et monétaire du pays, mais moins que les foyers urbains qui tirent leur sub- sistance de salaires ou d'autres revenus en argent. d cela, il y a deux rai- sons principales. D'abord, les communautés étudiées sont peu intégrées au circuit monétaire : elles vivent surtout en autoconsommation. Snsuite, c'est le climat, cause principale des variations de production animale et végétale, qui touche directement le bien-être des ruraux, et particulièrement Leur ali- mentation.

On constate que le monde paysan en question ne bénéficie, dans l'ensemble, que très peu des serrsices de base indispensables à tout progrès. Si lléoole primaire existe dans tous les lieux enquêtés (mais sens isnstituteur dans un cas), le taux d'analphabétisme reste élevé , maLgré les pourcentages encoura- geants de jeunes de dix à dix-neuf ans sachsnt lire et écrire.

Concernant les langues, on observe que le quéchua reste prépondérant dens la zone d'influenoe de cette culture, mais l'aymara perd du terrain au prefit de l'espagnol, tandis que les idiomes de l'Orient bolivien régressent rapidement, voire disparaissent.

Lors de nos enquêtes, aucune communauté ne possédait de dispensaire. Les forts pourcentages d'enfants non vaccinés et les taux élevés de mortalité a- vant le cinquième anniversaire confirment cet abandon, bien que tous les lieux visités soient accessibles à des véhicules automobiles et malgré les campagnes nationales de vaccinations des derniers gouvernements. Ce manque d'attention sanitaire concerne également le bétail. Les services agricoles et vétirinaires ne touchent pratiquement pas ces régions rurales.

Les résultats concernant l'évolution de la taille des adultes et l'état nutritionnel des enfants et adolescents permettent d'affirmer que la situation de l'alimentation, mais également de l'hygiène et de la santé n'a probablement pas changé à la campagne depuis au moins un siècle et demi. Un état de malnu- trition chronicrue est omniprésent. Par contre, bien que les enqu&tes aient tou- jours eu lieu pendant la période de 'spénurie alimentaire", elles montrent que la malnutrition aigu8 nfatteint qu'une petite minorité d'enfants ; il en est de même de la malnutrition protéino-énergétique, mise en évidence par la mesure

. . _ . . . . _ ..- -. . . . _, ..s., . ..- - . _ .___ -.. .,.. - 287 du tour du Sras (périmètre brachial).

D'autres constatations demanderaient à être approfondies, comme la dégra- dation de la dentition qui accompagne la baisse d'altitude : rôle de l'alimen- tation, en particulier des denrées riches en sucres et des plantes apportant du fluor, ainsi que de l'eau de boisson et de sa teneur en ce min&al. Le fait, confirmi, que dens toutes les zones écologiques, les fillettes ont de meilleu- res dents que les garçons, puis que c'est le phénomène inverse qui s'observe

à tous les autres %ges de :a vie, n'a pas encore, à notre connaissance, d'ex- plication.

Face à la crise et aux aléas de la production, les Bayaans ont d'abord réagi par une augmentation de leur travail et par un recours à l'entraide fa- miliale et communautaire. Presque tous sont pr&ts à participer à l'eméliorîr tion des conditions de vie de leur communauté pour peu qu'ils reçoivent un appui technique et financier.

La priorité accordée à l'autoconsommation et la diminution des échanges (vente, troc,.don) demeurent les stratégies de survie appliquées pratiquement partout. Mais les conditions de subsistance et de bien-être peuvent se dégra- der au point que l'émigration apparaisse alors comme la seule. échappatoire. C'est la réponse d'une partie des habitants de Capirenda après la fermeture de l'école, de Bamburuta ou de Tipajara après de mauvaises récoltes, acoompa- gnies de pertes de bétail, dues en grande partie à des conditions m&éorolo- giques extrgmement dures (sécheresses, inondations, grêle, gelées).

Si l'on souhaite améliorer les conditions de vie des ruraux, ii'kt in- dispensable que les pouvoirs publics les aident à obtenir des productions suffisantes pour leur assurer en priorité une autoconsommation alimentaire décente et ensuite pour dégager un surplus qui puisse s'échanger. Mais tant que les services élémentaires de santé (vaccinations généralisées des hommes et des b&tes, amélioration de l'hygiène, accès à un dispensaire), d'éducation et de promotion de la culture, locale en particulier (école, formation techni- que agricole et vétérinaire, programmes radiophoniques culturels et pédagogi- ques adaptés), ainsi que d'approvisionnement en semences sélectionnées, outils, médicaments et autres biens de première nécessité, ne seront pas à la portée de toutes les familles paysannes, leurs communautés continueront à végéter .dans des conditions proches de celles du début de la République et ceci au plus grand dam de tout le pays.

Mais l'abandon de la campagne ne date malheureusement pas d'aujourd'hui. 288

Four nous en tenir aux derniers gouvernements élus, il est à noter que l'éco- le de Capirenda a été fermée pendent le mandat du Dr Ziern& Siles Suazo (Uni- dad Democrkca Popular). Cette région du Chaco, la seule où nous ayons ren- contré un certain bien-âtre est en train de se vider d'habitants qui émigrent à la ville pour avoir une école pour leurâ enÎ.ents ! Plus récemment, le gou- vernement du Dr Victor Pas Istensuro du M3.B. (Kovimiento Nacipnalista Zevo- lucionario) a a-tfendu plus d'un mois et demi apres le début de la greve des maîtres d'école, avec plusieurs tués et blesses, pour octroyer dans les der- niers jours d'aot7.t 1987, grace à la médiation de 1'3glise Catholique, une pri- me exceptionnelle et unique de moins de deux cents boliviens (soit moins de cent dollars des E.U.A. ou environ six cents francs français) pour le reste de l'année 1987, à chaque membre de l'enseignement public qui gagne en moyenne environ cent vingt boliviens (soit moins de soixente dollars ou trois cent soixante francs) ! Plusieurs semaines après cet accord, nous avons pu consta- ter9 dans plusieurs &gions, que les écoles rurales n'étaient toujours pas rouvertes.

Ce que déclarait en 1825, le Libérateur et premier President du pays, Simon Dolivar, reste d'actualité : IFles Xations marchent vers l'accomplisse- ment de leur =mdeur du mgme pas que marche 1Vducation. 3lles volent si cette dernière vole, régressent si elle régresse, se précipitènt et plongent dans l'obscurité si celle-ci se dégrade ou si elle est totalement délaissée" (1). Cela pourrait également s'appliquer à d'autres droits fondamentaux, formelle- ment reconnus par la Constitution,, que sont les droits à la santé, au travail et à l'alimentation.

20 octobre 1987, 439 ème anniversaire de la fondation de la ville de Nuestra Seiiora de La Paz.

Joseph LAURE

(1) Traduction, établie par nos soins, de la déclaration suivante, citée dans le quotidien "Presencia" du 20 août 1987 : l'...las Naciones marchan hacia el término de su grendeza, con el mismo paso con que camina la Zducaoi6n. Ellas vuelan, si ésta vuela ; retrogradan, si retrograda ; se precipitan y hunden en la obscuridad, si se corrompe, o absolutamente se abandona'ee 289

3I3LIOGMFHB

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- - . . _ T... ._.- -. _. . _ _._ _-. , - - -_ .- >\ ,. .._ __‘_ _. . _. _- _.. 294 si%;= : mestionnaire de l>enquête

, 1. CAPACTEXISTICAS DEMOGRAPICASY DE SAtUD No:

01 Departamnto 02 Provincia 03 Cantôn l

04 Contunidad OS Jefe de familia 06 Ne de faxailia

07 Fecha de encuesta 08 Encuestador 09 Superviser

100 Nombre del patiente 101 E&d aïios meses cumplidos cumplidos

------

102 Sexo M F Eknbarazada Madre lactante

1 2 3 4

103 Relaci6n con a1 jefe de familia 104 Lugar de nacimiento

lOS,Lugar de procedemia 106 Tiempo de residencia en esta comunidad

11 Idioms o dialeotos. ENTTENBE EABLA CQué idioma habla con su fantilia? 1.SI o.Luo 1.SI Q*N0 1 0 1 1 LOtras idiomas? 1 0 1 0

1 0 1 0 1 0 1 0

12 Ocupaeiones 12% Principal: 122 Secundarias :

131 Grado de instrucci&: 132 NQ de aiios: 133 LSabe leer? 1. Si 0. No 134 CSabe escribix? 1. Si 0. No

14 Antecedentes gineco-obstétricos 141 No de embaFasos: 142 No de partos: 143 NO de niSos muertos menores 144 Na de aiSos vivos: de1aÏioz 146 Ne de abortos: 145 No de ni.Sos muertos mayores de 1 a5o a menores de 5 afios: 151 VACUNAS Vacunas No de dosis Vacunas No de dosis 0. Ninguna 5. Viruela 1. BCG 6. Fiebre amarilla 2. Saraxtpiôn 7. 3. BPT a. 4. Poliomielitis 9. Sin referencia

...... _ ...... _. _...,__ .<._ . . ._ < . -. <. - - _ . . - . . . *. <- “I . - _ 295

152 LQué enfermedades tuvo?

16 Antecedentes alimentarios de su ûltimo hijo destetado 161 Edad actual del hijo aiïos: meses: Total (meses) : 162 CC&.nto tiempo le diô leche materna? meses : 163

17 Antropometria 171 Peso: hg 172 Talla 'mm

173 Perimetro braquial mm 174 Bocio grado y tipo:

18 Examen fisico

185 Diagnôstico de las enfermedades actuales

189 Tratamiento

19 Dientes MAXILAR SUPERIOR INFBRIOR TOTAL I 191 Na de dientes 192 No de dientes con caries 193 No DE DIRNTES BUENOS 194 Na de dientes extz&dos 0 ausentes

195 total buenos x '100 = X 100 = % total te6rico

COMENTARIOS Y OBSBRVACIONES

- .< _ _ _ - - _. --. -. .-. .. ..- ...... _ _ - .

8’ ‘_ . _ 296 . 2. CARAC~STICAS DE LAVIVIENDA

01 Departamento 02 Provincia 03 Cant& 1

04 Comuuidad 05 Jefe de familia: 06 No de familia

07 Fecha de la encuesta 08 Rucuestador 09 Supemisor 20 TIPO DE VIVIENDA 201 Casa ihdependiente 206 NO de cuartos: 202 Departamento (si.n coeina, ni bafio) 203 Habitaciones sueltas 204 Chozas o pahuichis 20.5 Otro (especifique) 207 Ns de domitorios: 21 PAREDES 22 PIS0 23 TECHO 211 Adobe 221 Tierra 232 Calamina 212 Ladrillo 222 Madera 232 Madera 213 Tapial 223 Ladrillo 233 Paja, palma 214 Cafiar tacuara 224 Cemento 234 CaiÏa 215 LMadera 22.5 otro: 235 Teja 216 Otro: (especifique) 236 Otro: (especifique) (especifique) 24CCCINX 2.5 TIPO DE COMBUSTIBLEUSADO EN LA CCCINA 241 En el dormitorio 251 Le&z 242 En atro cuarto 252 Kerosene 243‘ lndependiente 253 Taquia de.animal 244 Al aire libre (esgeeifique a1 animal): 245 Otra: 254 Gas lisuado (especifique) 2.55 otro: (especifique) 26 ABASTECIMIENTODE AGUA 27 INSTALACIDN SANITARIA 261 Del rio 271 Letrina con hoyo 262 Vertiente 272 Letzina COR taza 263 Aqua de lluvia 273 Letrina pûblica 264 Pozo o chorzo publico 274 Campa Libre 265 Pila &Mica 275 Canch6n 266 Agua dentro de la vivienda 276 RZos 267 Pozo privado 277 Otro: 268 Otro: (especifique) (especifique) 261 Ku&to tiempo necesita para recogez! agua para beber y cocinar jida Y melta)? ï---T hY r---Ï lm TQtd /__/ mn 262 éHacen hemir el agua para tomar? a. si 0. No 283 CPurificau el agua paza tomat? 1. Si 0. No 284 LC&uo?

29 DESAGUEDE LA CASA Y DISPOSICION DE BASURAS 290 Ninquno 295 Al aire libre 293. Pozo ciego 296 Queman 292 Oreuaje o Alcantarillado 297 Entierran 293 Para animales 298 Utilizan como abono 294 otro: z99 otro: (especifique) (especifiquef COMENTARIOSY OBSERVACIONES

- _ _. . : _. -, _. . :- . . _. ,’ . . 297; . 3. VARIACIONES DEMOGPAFICAS 4. MAQUINARIA AGXCOLA

04 'Comunidad o pueblo 05 Jefe de familia 06 Na de fanilia

NOMaRE

P = Propio A= Alquilado C f Colectivo T = Total

._. . . ._ _- . .- -,-=- ._.. -,...+ .- . . . . _ - .’ .: < . ~. - ._ 5. TIERRAS COMUNIDAD 04 05 JEFE DE FAMILZA 06 No DE FAMILIA

P = Propia, A= Alquilada, E = En aparceria, C + Colectiva, T = Total -b Mas que ahora, - Menos que ahora, = Igual que ahora, e = estimaci& '

AN TES SUPBRFXCLE

I 1. -bl-lel+l-lJ+I-i=lJ-I=l+ - = 53 !-l 528 529 -L-l-- 2

3

4

* 5 ! .I 6

: 1 a i . 9 ’ :

CULTIVOS INDUSTRIALES

Ynidad de medida local = = ha ‘i H‘O R A AN T E S

SUPERFICIE I No de parcelas o P C T Unidades de medida 1 Hectareas de plantas locales - , - - PAECTPAECTPAEC T = + = 530 531 532 533 534 535 536 537 538 539 540 541 542 543 544 i53 554 555 156 l - - - CULTIVOS FRUTALES . iRl3OLES 8 PLANTAS - - -

5 I I I I - - -

6 - - -

7 - - -

a - - -

9 - - - 573 574 ia3 584 585 86 m ...... I ! ! ! , I I I l . n . . - - .‘. .‘. ... ” 7 Jo DE 1 - - - EN BARBECHOS (Tierra preparada para la siembra) 1 - - EN DESCANSO 2 - - PASTOS 3 - - INCULTIVABLES 4 - - OTROS (especifique) 5 - - TOTAL DE TIERRA DIS- PONIELE PARA EL HOGAR 6 -- - -

COMENTARIOS Y OBSERVACIONES

3 30s 6. GWADO CAZA Y PESCA

04 Comunidad 05 Jefe de Familia 06 NO de Familia e = estimaci&

NO de cabezas OBSERVACIUNES

.._ ..: - . .

___ I _. ” 301

I 7 PESCA AHORA A N T E S OBSERVACIONES (especifique) MAS MENOS IGUAL

1 / I I I I 2 : .

3

4

5

6

7

8

9

: REXOLECCION (cacao, madera, etc.) 1

2

3

4

5

6

7

8

: ARTESANIA I I I I I

2

3

4

5

6

7

8

9 1 I

SERVACIONES Y COMENTARIOS jû2 7. DESTIN0 DE LA PRODUCCION

04 Comunidad 05 Jefe de Familia 06 Na de Familia

0 =nunca 1 = a veces 2 = principalmente 3 = totalmente 61 02

ARTESANIAS Sh

COMEiNTARIOS Y OBSERVACIONZS 304 8. CONSUMO DE ALIMENTOS Y BEEIDAS

04 Comunidad 05 Jefe de Familia 06 No de Familia

CONSUMO DE ALIMENTOS E- 02 E- 34 05 16 FS- 09 10 11 12 MESES -E -F -.M -A - M J -A - S -0 -N - D COMENTARIOS 81 Epocas (meses) del afio con abundancia de alimentos.

------82 Epocas (meses) del afio con escasez de alimentos.

83 ALIMENTOS Y BEHIDA'S MAS IMPORTANTES EN SU CONSUMO QWE USTED PRODUCE.

l AHORA _ I ANTES I COMENTARIOS Y RAZONES

9 I

84 ALIMENTOS Y BEBIDAS MAS IMPORTANTES EN SU CONSUMO QUE USTED NO PRODUCE.

AHORA ANTES COMENTARIOS Y RAZONES 305

85 ALIMENTOS ULTIMAMFINTE INCORPORADOS EN SU ALIMENTACION COMENTARIOS Y RAZONES l

86 ALIMENTOS EXCLUIDOS (0 CAST) DE SU ALIMENTACION a7 CCMENTARIOS Y RAZONES 9. CONSECDENCIAS DE LA CRISIS

04 Comunidad 05 Jefe de Familia , 06 No de Familia

DIFERRNCIA DE LA SLTUACSON ACTUAL, CON REUCION A LA DE ANTES DE (aZ0) l.- Xonstruyô usted recientemente algo para almacenar sus productos?

1. Si 0. No CPor qué?

2.- EObtuvo recientemente crbditos; se ha prestado dinero o especies para sus cultivas y gz nado?

1. Si éDe dônde? O.No CPor gué?

3.- CAhora gasta mas dinero en sus cultivas y ganado?

1. Si 0. No éPor gué?

4 .- CTiene 16s asistencia técnica para mejorar sus cultivas y ganado?

1. Si CDe qui&? 0. No éPor qué?

5 .- ZSu familia tiene II& alimentos que antes? .

2. a!&.? 0. éMenos? 1. CIgual?

éPor qué?

6 .- Xon el dinero que tiene puede comprar m& que antes?

2. CM&? 0.

7 .- ZActualmente ahorra usted m&s dinero que antes?

2. mâs? 0. CMenos? 1. Xgual? 3. éNinguno? ZPor qué? a.- ~LOS alimentos que usted produce, 10s consume mâs que an-tes? 2. ‘SIâs? 0. CMenos? 1. Xgual?

éPor gué?

9.- En relaciôn a hace 7 afios, usted practica mâs el cambio o la venta de sus productos agrg colas?

2. Xambia mâs? 0.

CPor gué? ZO.- LQué hace usted, cambia o vende m& su ganado en comparaci& a afios atrâs? , 2. Xambia mâs? O.'dVende m&? 1. Xgual? 3. LNinquno'Z

LPor qué?

Il.- iEn relaciôn a antes, usted practica m& el cambio o la venta de sus productos artesana les?

2. éCambia mâs? 0. ;Vende mâs? 1. Xgual? 3. CNiIlgunO?

dPor gué?

12.- LQué hace usted, cambia o compra m& 10s alimentos que no produce en comparaciôn a aÏios atrâs?

2. CCambia m&.? 0. Xompra mâs? 1. CIcjual? 3. éNinguno?

CPor qué?

,13.- En relaciôn a hace 7 aiios, usted practica mâs el cambio o la compra de herramientas, sz millas, abonos, pesticidas, fertilizantes, etc.?

2. éC&ia inâs? 0. Xompra mSs? 1. LIgual? 3. LNinquno?

éPor qué?

14.- ZAhora usted, cambia o compra mâs la ropa que usa?

2. LCambia mâs? 0. Xompra mâs? 1. CIgual? 3. éNinquno?

éPor q-né? !-

FI.- CUsted gasta mas que antes en salud y educaciôn (escuela)?

2. CMéS? 0. Menos? 1. Xgual? 3. LNinguno?

CPor gué?

16.- CQué han hecho ustedes en su familia para adaptarse a la crisis econgmica (a la infla- ciôn monetaria, a la pérdida de valor del peso boliviano)?

i7.- LQué cree que debe hacer su familia para mejorar su situaciôn?

18.- LQué cree que deben hacer, usted y su familia, para mejorar la situaciôn de la komunidad? 308

LISE3 DES TABLEUJX

no 1. Donnies géoga@iques et climatiques no 2. Composition par Zges de la ?opuldtion de 3anburutà (Eauts-EQteaux) no 3. Composition par Zges 1' de Tipajara (Vallies) no .4. Composition par 3.ges If de Ca;irenda

(c11sc0) no 5. Composition oar Zges 17 .& smtâ Zita (Amazonie) no 6. Composition des familles s'étant rendues à la visite médicale no 7. Taille des familles lors de l'enquête n ' 8. Variatio%i de la taille et de la force de travail des familles no 9. Lieu de naissance des résidents de Bmburu-ta n*,lO. Temps de rhidence à Bamburuta des persowes ?&Ses d'au moins quinze ans no 11. Lieu de naissance des résidents de Tigajara na 12. Temps de résidence à Tipajara des personnes 5gées d'au moins quinze ans no 13Q Lieux de migration des résidents de Tipajara

no 14. Durée de migration des résidents de Ti?ajara no 15. Lieu de naissance des résidents de Cqirenda no 16. Temps de résidence à Capirenda no 17. Lieu de provenance des rhidents de Capirenda no 18. Temps de résidence à Capirenda pour ceux qui ne sont pas du canton de Capirenda Norte no 3.9. Evolution de la taille moyenne des adultes Aymar& no 20. If If II l&échua no 21. Taille des adultes par communauté, sexe et ClasSes d'%es no 22. Poids II I> !1

no 23. Indice de quetelet (IQ) par communauté, sexe et cl%SeS d'Qes no 24. Taille en fonction de lV3.ge des etihnts de moins de douze ans (passé nutritionnel) no 25. Poids ea fonction de la taille des enfants de m0ir.s de douze ans (état nutritionnel actuel) #Tableau pw

ao 25. Poids en fonction de ltM des enfants de moins de a4 douze ûns .fl= 27. 5tat nutritionnei des enfants de moins de douze ans su.iv2n.t la classification de Xaterlow no 2a. Evolution de l'état nutritionnei des enfants de moins ds cinq ans suivant la classification de Yaterlow no 29. Taille en fonction de 1'8ge (2 à 17 ans). Comparaison avec des normes boliviennes no 30. Poids en fonction de la taille (10 à Ii0 cm). Comparaison avec des normes boliviennes gg no j1, ?oids en fonction de ltage (2 à i7 ans). Comparaison avec des normes boliviennes Il* j2. Walnutrition Irotéino-Znergétique (E.P..Z.) chez Les enfants de 1 à 4 ans (12 à 59 mois) appré'nendée par la valeur du périmètre brachial 106 no 33- Fréquence de citation ou d'observation des maladies contractées dans le passé ou diagnostiquées lors de la visite médicale ioa

Grades de goPtre par communauté et par ~2x2 llj Types de goStre par communauté 114 Taux de gogoStre : comparaison des résultats de 1'ïXA.E (1981) et des nôtres (1585-1986) X.6 no 370 Vaccinations à Capirenda 118 no 3a. f' à Santa Rita 119 no 390 tt à%mburuta i2G no 40. 0 à Tipajara 121 no 41. Types de vaccinations suivent les communautbs 12j no 420 Pourcentage de bonnes dents per communauté, c1ge et se%e 124 no 439 nombre moyen de mauvaises dents définitives et degré d'usure des molaires des civils en Bolivie (1962) 126 no fj.4 Distribution de la population de chaque communauté, par sexe, suivent le pourcentage de bonnes dents, répartie en quatre quarts 129 no 45. Prothèses dentaires par sexe et comaut 1j2 no 46. Devenir des gossesses ljj no 470 Devenir des enfants lj4 n” 48. Temps de sevrage 137 no 49s Premiers aliments ou boissons donnés aux nourrissons lja no 50. Langues principales à Damburuta If0 no 51- Langues secondaires à 1' 141 310

Tableau

20 52. L'espagnol, langue secondaire à Tipajara n* 5j. Langues principales à Santa Zita Ilo 54. I$+rtition des langues secondaires à Sata -3ita no jj. Langues secondaires à Santa Zita no 56. .Uphabeti;me, suivent ia communauté, le sexe et l'&ê no 57. Biveau d'instruction des personnes de quinze -ans et plus no 5e. Taux de scolarisation no 59- Activité principale à Zkmburuta n* 60. àctiviti secondaire (et tertiaire) à Samburuta no 61e Activité principale à Tipajara no 52. Activité secondaire (et tertiaire) à Tipajars no 63. Activité principale à Capirenda no 04. Activiti secondaire (et tertiaire) à Capirenda no 65. Activité principale à Santa àita na 60. Activité secondaire (et tertiaire) à Santa 3ta no 67a Activités professionnelles les plus importantes ;1* 08. Hatuxe du toit, des ours et du sol no Oy. 3ombr-e de pièces et de chambres no 70* Nombre de pièces et de chambres par famille, par personne et par UT3 (Unité de *Travail Eumain) 173 no 71. Types de cuisines ia: no 72. Origine de P*eau utilisee pour la cuisine et comme boisson ;aj no 73. Temps nécessaire pour alier chercher ltazu la4 no 74. purification de l'eau 185 no 75. Types de toilettes iai no 76. i3estination des ordures ménagères iaa nO'77. Nombre total de parcelles de chaque culture à Bambuxuta :y1 Il0 78. Superficie totale de chaque culture vivrière et des terres à Bmburuta 192 no 79. Tenue de la terre à Bemburuta 193 no SO. Xombre total de parcelles, dlarbres ou de pieds de chaque. culture à Tipajaxa ;y4 no 81. Superficies totales de chaque culture viv-riere et des terres à Tipajara 195 no 82. Nombre total de parceiles, d'arbres ou de pieds de chdqde culture à Capirenda E* aj. Superficies totales de chaque culture vivriére et des 6 terres à Capirenda lys no 64. ;?Ombre total de parcelles de chaque culture à Santa Zita 200 na 85. Lluperficie totale des cultures, autres me fruitikes, à Santa Zita 201 .Tâbleâu cIo-- .E6. T.éc+.tulâtif des cultures et des terres par communauté 2Gj ' a’> ST. VaXi.ation àu nombre de sarcelles à &mbuzxta 294 t cl .a. Variation ~IL nombre de ;arcelies, dlci,-Srss mi Ue pieds à Tipâ jârâ 2Gj 7ariation dx nomore Ce parcelles, d'arbres 0-ù rde SiAs à Casirenda Variation du nombre de sarcelles, d'arbres ou de pieds à sântâ &RiiJâ na y;* Equivalence en Unit& de Gros Bitaii (KZ) des ZJILXZX sans distinction de sexe 211 no 9%~ Repartition du cheptel à Mourata 212 ïlo 93. 11 II à Tipajâra 2:j Il" 94. If I< à Ca3irend.a 214 no 95. If 1, à Sântâ Rita 215 no 96. Variation du cheptel par communauté 216 no 97. Répartition de l'équipement des ex$oitations [email protected] de &nburuta î1y no 98. Répartition de II t, ,! de Tîpajara 220 n5 99- Répartition de I> If IV ,.’ de Capirenda --A77’ Il3 lGG* Répartition de 11 1, !Y de Santa i;ita 222 no lûl. Variation de l'équipement des. exploitations &gricoles de ïhribuxuta 2îj n' lGZ* Variation de !> 7, 1, de Tipa j ara 224 nJ lOj0 Variation de tt 1, tt de -aykenda 2.25 no 104. Variation de II II (7 de Santa Ri'- b.9. 22; no 105. Utilisations des productions à Damburuta 2jG no 106. ,f 1, à Tipajara 231 no lG7= 1, II à Capirenda 2jî no 108. II (1 à Santa Rita 233 no 109. Aliments et boissons autoproduits les plus importants de l'alimentation 246 no 110. Aliments et boissons non autoproduits les plus impor- tants de l'alimentation 247 no 1110 Aliments nouveaux et aliments tombis en d&&tude eqa Tableau page

no 112 l iiiponses à la question : "Avez-vous construit rkemment quelque chose pour stocker vos récoltes ?" f, n c ilj. : f'Avez-vous rQcemment obtenu un crédit ? Avez-vous emguntî de l'argent cour vo3 cultu- -r/ res et votre bétail ?" 530 , no 114. 1, : "Xaintenant, depensez-vous plus d'argent qu'avant pour vos cultures et votre bitail ?" îjc no lij. (1 : "Avez-vous reçu plüs dfassistan- ce technique qu'av3n's pour l':amélioration de vos cultü-rea et de votre bétail ?" no 110. If : "Disposez-vous de plus d'aliments qu I avant ? " no î.17. tt : tv..4vec l'argent que vous avez, pouvez-vous acheter plus qu'avant 'Bf' no na. tt : "Actuellement, $3argnez-vouâ plus d'argent qu'avant ?" no 119. 1' : "Consommez-vous plus qu'avant les aliments que vous produisez ?" no i20. 1' : "Troquez-vous ou vendez-vous pius vos produits agricoles qu'avant ?" no 121. II : "Troquez-vous ou vendez-vous plus votre bétaii qu'avant ?" no 122. 1' : '*%oquez-vous- ou vendez-vous plus vos produits artisanaux qu'avant ?" no 12j. Il : 'tTroque.z-vous ou achetez-vous plus qu'avant les aliments que vous ne produisez pas ?" no 124. If : "Troquez-vous ou achetez-vous plus qu'avant les outils, les semences, les engrais, les pesticides, etc., dont vous avez besoin ?" -71; no i2j. II : 'tTroquez-vous ou achetez-vous plus qu'avant les vêtements ?" 278 no lî6. t, : "Dépensez-vous plus a-u'àvant pour la senti et pour l'dcole ?" 279 no 127. II : "@'avez-vous fait dans votre famille y0u.r affronter la crise économique (l'inflation monétaire, la perte de valeur du peso bolivien) ?" 291

11 3~ 128. : "Que pensez-vous que doit fai- re votre famille pour améliorer sa situation ?" 293 no 129. 11 : "Que pensez-vous que vous devez faire, vous et votre famille, pour améliorer Id situa- tion de la communauti ?" 285 Carte na 1. Situation des com~~~aut& paysannes enc@tSes ?O. 2 . Situation de la commauti de Bznburuta n 0 J.- Situation de la comnmauté de Tip-:--saJe.&- no 4. Situation de Capirenda no 5. Situation de la communauté de Santa Zita

-.

_ - . . .._ .- LISTE DZS.GRAPRIQES , Graphique

il o 1. Pyramides des Ages à %.mburut,a ilo 2. 1, Il à Tipâjarâ no 3. Il 11 a Caoirerdaa A no 4. Il !1 à Santa Rita n a 5. Evolution de la taille des conscrits en ?rence et en Suede no 6. Données sur l'évolution de la taille des aduites no 7. Rapartition des adultes suivant leur poids Il= a. Taille en fonction de l'âge : Damburuta Ilo y. Il 1, 1, : Tipajara no 10. 1, !, If : Gapirenda no 11. 1f 11 II : Santa Rita no 12, Poids en fonction de la taille : Bemburuta no 13, If lf I< : Tipajara no 14. 1, w Il : Gapirenda nJ 15. 19 1, 11 : Santa Rita no 16: Poids en fonction de l'age : Bamburuta no 17. ,t Il Il : Tipajara n".lS. 8, 1, 1, : Capirenda no 19, 1) Il 11 : Santa Rita no 20. Répartition du goître par communauté et ?ar sexe ilo 21. Distri'oution de la population de chaque communauta, suivant le pourcentage de bonnes dents, répartie en quatre quarts no 22. Taux de vaccination et de mortalite des enfants de moins de cinq ans no 23. Répartition par sexe et par 3ge des deux langues principales parlées à Bamburuta no 24. Répartition par sexe et age des langues secondaires Parl&es àBemburuta no 25. Répartition par sexe et âge de l'espagnol utilisé comme langue secondaire à Tipajara no 26. Répartition par sexe et age des langues principales parlées à Santa Rita no 27* Répartition par sexe et %ge des langues secondaires parlées à Senta Rita no 26. Taux d'alphabétisme par 3gs et communauté pour le sexe masculin no 29. Taux d'alphabétisme par age et communaut5 pour le sexe féminin Graphique Page

no j0. Années d'itude des personnes du sexe masculin de qutixe ans ou plus pour chaque comnunauta n 0 51. h-des d'atude des personnes du sexe f&minin de quinze ans ou plus pour chaq-Je communautB no j2. Disponibilitis alimentaires et preclpltationsI . . par mois à%anburuta no jj. Disponibilités If !> v à Tipajara no jJ4 Dis?onibilités " If !! à Capirenda no jg. Disponibilités !f 0 :> à Santa r2ita

i. 316

6. Eric famille de Sata nita 7- ce..-.hhdge de là laine B Baburuta (Altiplax30) â. Troqeau de lamàs sur l~àltiplzno 3. %e bergère des Ziauts-r"làteàuX avec ses moutons 10. ?a "c0lTa1" à Cqirenda (Chsco) 11. f'&ggya 1;zd" à Cqirendit (Chacoj AL.7* Greniers à TipaJara ,

:Tous les clich& sont de l'auteur. 317

2lEszz 4

~~s~~.*~; 5

-TE&JJ~~~ ~2c~ce;;IT -:&Lj-l .>~--~!,i’ ;:- 0 :JJ;zxa; &.=.$:=-y ~~L-S~i&Qy& 1G ?SSüXG 12 ZijS$J,~j~';~S~~jG -iC S~~Qp~&y 16 1. EEZEUUCTIQJ XT iZNZKXZi~"Z~TS la 2. Z-UT ÏJY L'zmz 20 3, i-zmGaQLQG= ZT lr&Lm DsS ZsaTJTs 21 4. PzSaTATIG:$ 23s CG$~~J~ü~S I)AyS;gnaS ~~aQü~~~S 23 4.1. Bamburuta (ou Gmwwuta) 23 4.2. Tipajara 27 4.3. Czpirenda iu'orte 36 4.4. Santa &Xita 33 5. ~fj~'~i~~ 2ES aqizas 30 5.1. ïionnées démographiques j6 j.l.l. Pyramides des Qes 36 5.1.1.1. Bamburuta (Hauts-Plateaux) 30 j.1.1.2. Tipajara (Vallées) $5 5.1.1.3. Capirenda (Chaco) 41 5.1.1.4. Santa Rita (Amazonie) 41 j.1.l.j. Conclusions 48 5.1.2. Constitution des familles 46 j.1.j.. Taille des failles lors de l'enqugte 46 5.1.4. Variations de la taille et de la force de travail des familles 40 5.1.5. Lieu de naissance, changements de résidence et migrations 3J-*, 5.1.5.1. Bamburuta 51 5.1.j.2. Tipajara 53 5.1 .5.3. Capirenda 57 5.1.5.4. S2nt2 Bita 51 5.2. Don~&s anthropométriques, Gtat de santé et de nutrition 66 5.2.1. Taille des adultes lors de l'enqudte et depuis le ddbut de la %publique 60 5.2.1.1. Aymara 60 5.2.1.2. Quéchua 70 5.2.1.3. Béni : rameau moxène 70 5.2.1.4. Chaco 72 j.2.1.j. Variation de la taille des adultes des dernières g&.érstions 72

..^ jlô

5.2.2. Toids des adultes 5.2.3. Stat nutritionnel des enfants et des adolescents 5.2.3.1. Comparaison avec des normes internàtionales . Taille en fonction ds lt3ge . ?oids en fonction de l.a tail.le

. ioids en fonction .de 1'2~e

l T++.Lil db nut r” Itlonnel s e-10~ . 1 a cl;ssifica+uLJc & Waterlow 5.2.3.2. Comparaison avec des normes boiiviennes . Taille en fonction de IqZge . Poids en fonction de Id taille . Foids en fonction de l'%ge . Conclusions des com~arsisons avec des norm.es boliviennes 5.2.3.3. Malnutrition protaino-calorique chez les enf&?ts (périmètre brachialj 5.2.4. Xaladies rencontrées 5.2.4.1. Diagnostic lors de l'en+te et maladies contractaes dans le passé 5.2.4.2. Goître 5.2.5. Vaccinations 5.2.6. Etat de la dentition 5.2.7. Grossesses, naissances et mortaki.té des enfants 5.2.8. Pilaitement, sevrage et alimentation i23.fantile 5.3. Langues et ~struction j.j.l. Lengues utilisées dans les communautis j.j.l.1. Bmburuts j-3.1.2. Tipajara 5e3.1.3. Capirenda 5.3.1.4. Santa Xita 5.3.2. Instruction 5.3.2.1. Alphabétisme suivent la communauté, le sexe et l'Zi.ge ljj 5.3.2.2. Niveau d'instruction 157 5.3.2.3. Taux de scolarisation ,AOL /, 5.4. Aotivitk professionnelles 16j 5.5. Habitat et confort familial 173 5.5.1. Nature du toit, des murs et du sol 173 5.5.2. Nombre de pièces et de chambres 174 5.5.3. Types de cuisine 1ôO 5 .j. 4. Combustible-dZZës~Z~5 160 5.5.5. Origine, temps de recherche et purification de l'eau 182 j.j.6. Toilettes 186 5.5.7. Evacuation des eaux usées et des ordures ménagères 186

. -.. 5.6. Les ex-gloitations agricoles 5.6.1. Les terres 5.0.1.1. Bamburtdta 5.0.1.2. .Tipajira 5.0.1.3. Capirenda 5 .S.I.LC.-' sata Zita j.5.1.5. Comparaison entre les cultures et 129 terres des différentes commun;4utée j.6.1.6. Zvolution dans le temlx des cultures et des terres 202 5.5.2. Le botail -c,s 5.6.3. Matiriel agricole 21a 5.8.4. ?êche, chasse, cueillette, artisanat 226 6. UTILISATIOXS DSS ?.ZODUCTIOX5 229 7. i~(j~S@~J&~iQ~ ~Jî;~~~~A~ 240 7.1. Disponibilit& et précipitations 240 '7.2. Sases de l& nourriture et changements dans la consornnctim alimentaire 2kj a. LA CXEE !rzLLZ -Qn-,T- TJ--CrJ ET aSSzJT= PAU LzS ~~,~IL~S EZi-&:&$;,7S 2% 8.1. Greniers et stockage des productions 23 8.2. Cro'dit agicole, autofinancement et assistance tec;hni~~.ze 245 ô.2.1. Crédit agricole 255 8.2.2. Autofinancement de 1' agriculture et de l'élevage 2.57 ô.2.3. Assistance technique aux paysans 260 6.3. Disponibilit& alimentaires 26-C 8.4. variation du pouvoir d'achat et ipargce 25j ô.4.1. Variation du pouvoir d'achat 25j ô.4.2. L'épargne paysanne 266 8.5. Autoconsommation alimentaire, troc et vente des productions 256 8,5,1, &xtocoosommatioï alimentaire 200 ô.5.2. Troc et vente des productions de l'Agriculture, de l'elevage et de l'artisanat 270 8.6. Acquisition d'aliments, d'intrants agricoles et de vl-tements 274 6.8.1. Bcquiaitior, des aliments non autoproduits ' 274 8.6.2. Acquisition d'intrants agricoles 274 8.6.3. Acquisition de vêtements 277 6.7. Depenses pour la santé, l'école et la maison 277 ô.7.1. Frais de sente et d'école 277 8.7.2. Depenses pour la maison 250 Ô.Ô. Stratégies des familles face à Id crise 280 ô.9. Suggestions des paysans pour améliorer leur situation 263 j20