Rapport annuel 2005

Place de la Gare 4, 2002 Neuchâtel, tél. 032 889 62 22 [email protected] www.ecap-ne.ch NOS BÂTIMENTS-PATRIMOINE

L’usine ETA de Fontainemelon

Ce bâtiment – ou plutôt cet ensemble de bâtiments – a valeur d’exemple multiple. Même s’il peut apparaître comme un complexe industriel rela- tivement commun, quelque peu hété- roclite. La photo ci-contre est sans doute celle qui exprime le mieux ce qu’il représente: l’enracinement dans le terroir, l’importance socio-économique, historique et cultu- truction, alors, avait duré tout le temps de la Première guerre relle de l’activité industrielle, horlogère mondiale: jusqu’en 1918. Plus récemment, le 5 septembre notamment, pour la communauté neuchâte- 1995, un ouvrier maniant un chalumeau dans un local chargé loise. Et l’importance corollaire de l’assurance de vapeurs d'huile, a provoqué un gigantesque incendie rava- immobilière qui contribue à sa pérennité. geant toute l’aile ouest du complexe (photo en médaillon). Le centre de production d’ETA SA, Manufac- L’ampleur des dommages, ajoutée à la récession économique, a ture horlogère suisse, avenue Robert 13, à Fontainemelon, est fait craindre pour le maintien du site. Mais grâce à un partena- en effet emblématique de ce que le Pays de Neuchâtel doit à riat empreint de sens des responsabilités entre la direction de l’horlogerie, et réciproquement. C’est la plus ancienne manufac- l’entreprise et notre établissement d’assurance, l’usine a rapide- ture horlogère de Suisse, et un des piliers historiques du Groupe ment pu être rebâtie, reprendre sa place et son rôle. En consa- Swatch, le plus important fabricant de montres du monde, dont crant la couverture de notre rapport 2005 à cet exemple de sau- le siège est à Neuchâtel. Fontainemelon peut donc être consi- vegarde d’un élément majeur de notre patrimoine industriel, déré comme un berceau de l’industrialisation de l’horlogerie nous tenions à marquer ainsi le 10e anniversaire de ce sinistre et dans notre pays, et vit depuis plus de deux siècles en symbiose surtout son heureux dénouement. Parce qu’il illustre une sorte avec cette usine, qui a employé jusqu’à près de 1200 collabora- de version moderne de l’histoire du vieux chalet, reconstruit avec teurs et déterminé son développement comme ses récessions. courage plus beau qu’avant. Parce qu’il symbolise l’importance En effet, c’est en 1793 déjà que les frères David et Isaac essentielle, pour le bien commun, d’une synergie entre un esprit Benguerel, associés à François et Julien Humbert-Droz, ont d’entreprise résolu et une prévoyance collective bien conçue. fondé cette manufacture. En 1816, elle a construit son premier © Photos 2005: P.-A. Duvoisin, Bôle, pour l’ECAP bâtiment sur le site actuel. En 1825, elle a pris la raison sociale de Robert & Cie, sous la direction de Jacob Robert et Julien Chaque année, nous présentons ici un des bâtiments Benguerel – et le nom de sa rue, l’artère principale de la localité, marquant le cadre de vie neuchâtelois. Une manière de rappelle cette époque. En 1876, elle est devenue la Fabrique souligner l’importance que revêt, pour tous les citoyens d'Horlogerie de Fontainemelon SA (FHF) qui, en 1926, a parti- du pays de Neuchâtel, notre patrimoine bâti. Sa valeur cipé à la création d'Ebauches SA, devenue en 1985, ETA SA. socioculturelle est inestimable. Sa valeur matérielle est A deux reprises déjà, l’usine a failli disparaître dans les flammes. assurée par l’ECAP. En 1914, un incendie avait éclaté dans les combles. La recons-

2 Rapport annuel 2005 SOMMAIRE

Grandes lignes 04-05

Commentaires Domaine assurance 06-09 Domaine prévention 10-15 Gestion - administration 16-21

Tableaux Statistiques assurance 22-33 Statistiques prévention 34-37 Comptes et résultats 38-45

Sinistres 2005 46-49

Rapport annuel 2005 3 GRANDES LIGNES 2005

L'année 2005 a été marquée par les terribles inonda- que les services de la protection de l’environnement, tions qui ont touché plusieurs cantons, durant le mois de l’aménagement du territoire, des forêts et des men- d'août. Trois cantons appartenant à la Communauté surations cadastrales. L’ECAP s’est fixé 2010, année de Intercantonale pour les Risques Eléments Naturels son 200e anniversaire, comme échéance pour réaliser (CIREN) ont été durement touchés. Non loin de Brienz, l’ensemble des cartes neuchâteloises des dangers et deux personnes ont été ensevelies, avec leur maison, confirmer ainsi sa mission de prévention en matière de par les boues torrentielles alors qu’ailleurs des sauve- dommages dus aux éléments naturels. teurs étaient emportés par les éléments déchaînés. Face à ces drames et au désespoir de tous ceux qui ont Sur le plan des sinistres, l’année 2005 fut une bonne perdus des proches, des biens auxquels ils étaient pro- année. En effet, les sinistres dus aux incendies sont, en fondément attachés, les pertes financières sont peu de dépit de leur nombre toujours trop important (plus d’un chose. par jour), sensiblement moins coûteux que la moyenne Et pourtant les seuls cantons de Berne, Lucerne et de ces dix dernières années et ceci pour la deuxième Nidwald ont eu pour près de 650 millions de francs de année consécutive. Sans pouvoir encore tirer des dégâts uniquement aux bâtiments. De ce montant, conclusions définitives sur les causes de cette embel- environ 400 millions de francs seront pris en charge lie, nous avons de bonnes raisons de penser que les par la CIREN; la part de l'ECAP étant estimée à environ mesures de prévention prises ces dernières années ont 9.6 millions. Les montants assumés par la CIREN contribué à ce phénomène; puisse l’avenir confirmer auront été en 2005 plus importants que ceux pris en cette supposition… En ce qui concerne les sinistres charge suite à l'ouragan Lothar de 1999 dus aux éléments naturels, ils ont eux aussi été sensi- puisque à cette occasion l'ECAP avait blement inférieurs à la moyenne de ces dix dernières contribué pour environ 6 millions de francs. années. Si nous nous réjouissons de cette situation, Ces événements démontrent très claire- nous devons nous attendre, à l’avenir, à des années ment que le système de solidarité mis plus difficiles tant il est vrai que les manifestations des en place par les 19 Etablissements éléments naturels sont toujours plus fréquentes et vio- cantonaux est aussi indispensable lentes. qu'efficace et que la prévention en matière de dommages dus aux élé- Que ce soit en matière d’incendie ou d’éléments natu- ments naturels et plus particulière- rels, poursuivons sur cette bonne voie et continuons, ment aux inondations, aux éboule- ensemble, de protéger nos maisons! ments et aux glissements de terrain doit être poursuivie et étendue. A ce titre, les cantons sont pressés par la En vous remerciant de l’intérêt que vous portez à Confédération pour réaliser jusqu'en 2011 les cartes l’ECAP, nous vous souhaitons une bonne lecture. des dangers, instruments indispensables à la mise en place de mesures de prévention efficaces. L'ECAP a décidé de prendre une part active à cette entreprise. Laurent Memminger, directeur Avec l’appui et la collaboration de l’ECAP, un groupe de travail a relancé l’élaboration des cartes indicatives cantonales des dangers naturels liés à l’eau, d’une part, et à la géologie d’autre part, ainsi que des cartes détaillées par commune. Ce groupe de travail réunit, outre l’ECAP, le Bureau de l’économie des eaux ainsi

4 Rapport annuel 2005 GRANDES LIGNES 2005

Bâtiments assurés Sinistres FEU Dommages FEU, fr. 45 386 374 6 575 684 45 023 ➚➘426 5 947 955 ➚

Sinistres Dommages Capitaux assurés, fr. ÉLÉMENTS NATURELS ÉLÉMENTS NATURELS, fr. 39 999 928 848 692 2 444 354 39 306 981 210 ➚ 938 ➘ 3 186 440 ➘

Primes nettes encaissées 1), fr. Fonds de réserve, fr. Dommages totaux, fr. 27 743 172 97 640 000 9 020 038 27 003 220 ➚ 92 037 400 ➚➘9 134 395

Taux de prime moyen Réserves par rapport au Dommages par rapport au (y.c. 0,20‰ pour la prévention et capital assuré capital assuré la lutte contre les dommages) 0,694‰ 2,441‰ 0,226‰ 0,687‰ ➚ 2,342‰ ➚ 0,232‰ ➘

En grand: chiffres du dernier exercice. En petit: chiffre comparatif de l’exercice précédent. La flèche indique la tendance. 1) Y compris contributions pour mesures de prévention

Rapport annuel 2005 5 COMMENTAIRES

Bâtiments assurés merciaux. Globalement, cette évolution confirme le rythme de croissance affiché ces dernières années par le patrimoine bâti neuchâtelois. Une croissance qui Un patrimoine bâti de 40 milliards reste toutefois inégalement répartie. Le district du Val- Quarante milliards de francs: c’est la somme atteinte de-Ruz fait figure de champion avec son nombre de en 2005 par la valeur assurée globale du patrimoine constructions nouvelles en hausse de 2,3%. Celui de

Domaine assurance Domaine bâti neuchâtelois. A une septantaine de milliers de (+1,29%) dépasse aussi la moyen ne cantona- francs près: le total exact au 31.12.2005 s’est établi à le. Le Val-de-Travers l’égale tout juste (+1,14%), Mais 39 999 928 848 fr! Ce chiffre impressionnant corres- Le Locle (+0,87%), Neuchâtel (+0,79%) et La Chaux- pond à un effectif de 45 386 bâtiments. L’accroisse- de-Fonds (+0,76%) restent nettement au-dessous. ment net par rapport à 2004 est ainsi de 363 bâti- (>Tableaux p. 22-26) ments. Il faut toutefois tenir compte des 181 bâtiments qui ont été démolis ou regroupés avec d’autres, tandis que 76 bâtiments n’avaient pas encore été évalués et Richesse à préserver affectés à une catégorie d’assurance au moment du Il est important, pour les propriétaires comme pour la bouclement. En réalité, ce sont 521 bâtiments nou- collectivité neuchâteloise, que ce patrimoine soit cor- veaux qui ont été construits dans le canton en 2005, rectement évalué. Il représente en effet une richesse soit un taux de croissance de 1,15%. Ce qui signifie majeure, tant économique que socioculturelle, et doit aussi que le plafond des 40 milliards du capital total donc faire l’objet d’une politique d’assurance appro- assuré est bel et bien dépassé dans les faits. La haus- priée, sur le plan individuel comme au niveau public. se de ce capital assuré, atteignant près de 693 000 fr, L’ECAP y veille en procédant régulièrement à la réesti- correspond à un taux de croissance encore plus élevé mation des bâtiments. Ce travail permet de corriger, à (+1,76%) qui s’explique notamment par la révision de la hausse comme à la baisse, la valeur d’assurance en la valeur d’assurance d’une partie des bâtiments. S’il fonction des éventuelles modifications intervenues faut être prudent dans l’interprétation conjoncturelle dans le bâtiment, de l’évolution de son état et de celle des variations statistiques à ce niveau, on doit tout de des conditions du marché. Il permet aussi de vérifier même constater que les bâtiments agricoles sont par- que la classification d’assurance du bâtiment est cor- mi les rares catégories d’affectation à connaître une recte. On évite ainsi aux propriétaires les inconvénients diminution marquée. Les bâtiments affectés à l’hôtelle- d’une sur- ou d’une sous-assurance. Dans le premier rie et à la restauration ont connu, eux, une augmenta- cas, ils paieraient trop de primes, mais dans le second, tion sensible. Le nombre des maisons d’habitation c’est en cas de sinistre qu’ils seraient plus gravement s’accroît au taux moyen de l’évolution générale, et res- pénalisés, puisque les indemnités ne couvriraient pas te évidemment de loin le plus important, puisqu’il les dommages. représente plus de la moitié du total des bâtiments et même près des deux tiers de la valeur assurée. On assiste à un développement assez spectaculaire des transformations, notamment de réaffectation de bâti- ments industriels à l’habitat, de type loft. Si, globale- ment, les bâtiments dévolus à l’industrie et au com- merce ne se multiplient pas intensivement, plusieurs constructions de grande ampleur ont été achevées ou entreprises, qu’il s’agisse d’usines ou de centres com-

6 Rapport annuel 2005 COMMENTAIRES

Sinistres re régression (de 11 à 9 cas) des actes de malveillance, qui restent tout de même particulièrement choquants. Comme d’habitude, nous intervenons sur le plan judiciai- Incendies: moins nombreux, plus coûteux re chaque fois que la malveillance, mais aussi l’impru- Moins nombreux en 2005 (374, contre 426 en 2004), les dence et la négligence grave, sont manifestement cause incendies ont toutefois été plus coûteux: le coût estimatif du sinistre. En 2005, nous avons ainsi engagé des actions des indemnités pour les dommages qu’ils ont provoqués dans 12 dossiers, qui nous ont permis de récupérer Domaine assurance s’élève à plus de 6,5 millions de francs, soit un bon demi- quelque 150 000 francs d’indemnités. million de plus qu’en 2004 (5,9 Mfr). Ce constat renforce Le district le plus sinistré a été le Val-de-Travers, qui a tota- le précédent: l’importance d’une évaluation correcte des lisé à lui seul 43% des dommages. Par catégorie d’affec- bâtiments. Il montre aussi l’importance d’une prévention tation, c’est dans les habitations que se déclenchent 80% intensive sur tous les plans: à la fois pour éviter au maxi- des sinistres, soit une proportion nettement supérieure à mum que les sinistres se produisent, mais aussi pour que leur «poids» statistique. Au niveau du calendrier, enfin, le les conséquences de ceux qui surviennent soient aussi mois de février a concentré 43% des dégâts d’incendie limitées que possible. Le hasard, la chance ou la mal- même si le nombre des sinistres (17) y a été l’un des plus chance, ont certes toujours une part, mais elle doit rester faibles! A l’inverse, juin avec 64 sinistres a connu la plus minimale. Le bilan de l’année reste donc mitigé, et la pré- importante fréquence, mais une des plus faibles propor- vention restera notre préoccupation première... Car on ne tion des dommages totaux (3%). répétera jamais assez que derrière chaque incendie, (>Tableaux pp. 27-30) outre le poids économique des dommages, il y a toujours potentiellement le risque de drames humains, affectifs ou physiques. Ceux-ci ne sont d’ailleurs pas forcément liés Dusty: un flair contre les incendiaires... aux incendies les plus graves sur le plan des dommages Un partenariat entre l’ECAP et la police cantonale a permis matériels. Grâce à l’efficacité des sapeurs-pompiers et à de renforcer sérieusement les moyens d’investigation des celle des mesures de prévention prises au niveau de la cas d’incendies criminels. Il s’agit d’un renfort apporté au construction ou des équipements, la grande majorité des Service d’identification judiciaire de la police cantonale. Il sinistres se solde par des dégâts limités. Environ 70% du a quatre pattes et un flair particulier: Dusty, nouvel auxi- total des indemnités versées ont ainsi été affectées à la liaire de la police scientifique neuchâteloise, est un des quinzaine des plus gros sinistres. premiers «chiens policiers d’incendie» du pays. Ce S’agissant des causes, c’est à nouveau la foudre qui a été Springer Spaniel mâle, né en octobre 2001 en Angleterre, à l’origine du plus grand nombre de sinistres: 182 cas, a en effet été formé à détecter les traces de substances soit près de la moitié du total. En revanche, ses dégâts inflammables pouvant être retrouvées sur les lieux d’un restent limités: environ 5% du total des indemnités. Tout incendie, pour éclaircir des cas d’incendie intentionnel. le contraire des causes «humaines» (imprudence, négli- Travaillant en duo avec son conducteur, l'inspecteur gence, défectuosités techniques...). Des installations scientifique Emre Ertan, spécialisé dans ce domaine, électriques ont ainsi provoqué une cinquantaine de Dusty parcourt les lieux d'incendie, chaussé de bottes sinistres, mais plus du tiers des dommages totaux. Des pour protéger ses pattes de la chaleur, des éclats de verre installations de chauffage, presque autant de dommages et des clous, afin de déceler la moindre trace de liquide pour moitié moins de sinistres... La part des allumettes, inflammable. Il est, de plus, entraîné aux recherches d'ob- cigarettes et autres bougies a heureusement sensible- jets (récipients ayant contenu un liquide inflammable par ment diminué par rapport à l’année précédente, mais a exemple) sur de vastes zones autour du sinistre, ainsi qu’à quand même provoqué 35 sinistres. On relève une légè- la détection sur des habits d'éventuels suspects.

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Eléments naturels: un risque bien présent... mouvements signalés par les sismographes sont de faible Neuchâtel a été moins durement frappé par les élé- intensité, et passent donc inaperçus. On a tout de même ments naturels que beaucoup d’autres cantons, en enregistré en 2005 une dizaine de secousses plus mar- 2005. Les inondations, en particulier, sont restées loin quées dont les épicentres étaient situés en Suisse ou à du niveau catastrophique qu’elles ont atteint en Suisse ses frontières. La plus forte a atteint une magnitude de centrale. On a enregistré 58 bâtiments endommagés 4,9 sur l’échelle de Richter, et s’est produite dans la

Domaine assurance Domaine par l’eau, avec des dégâts restés limités (moins de région du col de Balme, en Haute-Savoie. L’arc alpin et 180 000 fr). La violence du vent en a fait un peu plus surtout la région valaisanne sont en effet une zone à (151 sinistres, 294 000 fr d’indemnités), suivie de près risque sismique plus élevé. Le Jura, surtout au voisinage par la neige (93 sinistres, 285 000 fr d’indemnités). du Rhin, également. D’ailleurs, trois des secousses les Chez nous, c’est la grêle qui a provoqué le plus de plus marquées de l’année ont été enregistrées dans l’Arc dommages, avec près de 1,7 Mfr d’indemnités, soit jurassien (2,5 en janvier à St-Ursanne (JU), 4,1 en mai à 70% du total, pour 388 sinistres, soit plus de la moitié Balsthal (SO) et 4,1 aussi en novembre à Frick (AG). De (56%) du total! Le mois de juillet a concentré à lui seul fait, le risque sismique est de plus en plus pris au sérieux près de 60% des sinistres (413) et près de 70% des chez nous. Car la possibilité d’un tremblement de terre dommages.Totalisant 692 bâtiments touchés (contre majeur existe bel et bien. C’est d’ailleurs pourquoi les 938 en 2004) et 2,44 Mfr d’indemnités (contre Etablissements cantonaux d’assurance ont créé il y a un 3,18 Mfr) le bilan global des dommages provoqués par quart de siècle le pool suisse pour la couverture des dom- les forces de la nature est moins lourd qu’en 2004, mages sismiques. En cas de grave séisme, les 2 milliards mais il l’est davantage que toutes les années précé- de francs qu’il tient à disposition permettraient d’assurer dentes depuis la catastrophique «année Lothar» de une indemnisation partielle des assurés, ceux-ci devant 1999. Cela confirme que le risque «éléments naturels» toutefois s’attendre à des franchises très élevées, de 10% a significativement augmenté, sous les effets conju- de la valeur d’assurance, mais au minimum de 50 000 fr... gués des évolutions socio-économique et climatique. Face à ce phénomène d’une ampleur nouvelle, l’ECAP a Réassurance pris un certain nombre de mesures préventives dont nous La sinistralité croissante enregistrée notamment dans le parlons dans le chapitre «Prévention» (> page 13). domaine des éléments naturels a durci le marché de la Comme évoqué en introduction de ce rapport, les ECA réassurance. L'Union Intercantonale de Réassurance ont instauré dans ce domaine la Communauté inter- (UIR), l’organe spécifique des Etablissements cantonaux cantonale de risque éléments naturels (CIREN). En ver- d’assurance, a ainsi conclu dès le 1.1.2005 un nouveau tu de ce système de solidarité, notre canton a pris en contrat avec les ECA, appliquant des règles plus strictes charge une part au coût des indemnités versées par les à ses interventions. Notre canton avait anticipé ces exi- ECA des cantons les plus touchés. La contribution de gences accrues dans sa nouvelle loi sur l’assurance des l’ECAP à la CIREN s’est élevée à plus de 9,5 millions de bâtiments. Afin de maintenir la charge de réassurance à francs. un niveau similaire, l’ECAP assume désormais une part (>Tableaux pp. 31-33) accrue des risques. (>Tableaux p. 33)

Tremblements de terre: la Suisse aussi Bien que zone d’activité sismique modérée, la Suisse enregistre chaque année des centaines de tremblements de terre! Plus d’un par jour en moyenne... La plupart des

8 Rapport annuel 2005 COMMENTAIRES

Primes Réseau national

L’accroissement de la valeur assurée totale s’est traduit Prévention des dangers naturels par une progression parallèle de l’encaissement des L’ECAP, avec les 18 autres établissements cantonaux primes. Elle a été d’un peu plus de 3% pour les primes d’assurance du pays, travaille en réseau national dans le d’assurance proprement dites, qui se sont montées à cadre d’une organisation faîtière: l'Association des éta- Domaine assurance 19,78 Mfr, et de 1,84% pour les contributions aux coûts blissements cantonaux d'assurance incendie (AEAI). de la prévention, totalisant 7,95 Mfr. Le bonus de réassu- L’AEAI est devenue la référence incontournable en matiè- rance réalisé à fin 2004 n’a pas été déduit des primes re de prévention incendie. Elle le devient aussi en matiè- 2005, mais une participation aux résultats correspondant re de prévention des dangers naturels menaçant les bâti- en moyenne à une réduction de 10% de la facture sera ments et leurs occupants. Répertoire de la protection accordée en 2006 et vraisemblablement aussi en 2007. contre la grêle, système d'alerte précoce en cas de crues Le taux moyen de prime (y compris la contribution de dans les régions montagneuses, recommandations en 0,20‰ pour la prévention et la lutte contre les dommages) matière de constructions parasismiques: telles sont déjà est resté stable, marquant une très légère augmentation les principales réalisations ou études en cours financées de 0,687‰ à 0,694‰.Le système d’assurance publique par l’organisation faîtière des ECA, notamment au travers obligatoire des bâtiments reste ainsi de loin la formule la d’une fondation ad hoc créée à l’occasion de son cente- plus avantageuse pour les propriétaires. Les quelques naire en 2003. Une nouvelle réalisation marquante s’y est cantons qui connaissent le régime de l’assurance privée ajoutée en 2005: la publication d’une recommandation ont des taux de primes bien supérieurs. de protection des objets contre les dangers naturels gra- (>Tableaux p. 38) vitationnels (inondations, laves torrentielles, glissements de terrain, avalanches, chutes de pierres...). Elle fournit aux promoteurs, concepteurs, architectes, ingénieurs, Indice 105: préserver la valeur de l’assurance maîtres d’ouvrages, mais aussi aux autorités, sous forme L’indice des prix de la construction pour l’espace de documents papier et de CD, des informations tech- Mittelland, calculé par l’Office fédéral de la statistique, a niques favorisant des mesures de protection efficaces atteint 110,7 points en avril 2005 (base 1998 = 100). Or, contre ce type de risques. de 1998 à nos jours, l’indice ECAP est resté à 100 après être descendu à 95 en 1999 et remonté à 100 en 2001. Ces deux dernières années, les valeurs d’assurance deve- Alarme météo naient à peine suffisantes pour permettre une reconstruc- En collaboration avec SFmeteo, les ECA ont mis à dispo- tion suite à un sinistre important. La Chambre d’assuran- sition du public un nouveau service «Alarme météo» qui ce a donc décidé de porter l’indice ECAP à 105 dès le informe par SMS (0.40 ct./SMS) sur les intempéries 1.1.2006. Cette augmentation de 5%, qui ne représente dans la région de son choix, 2h ou 24 heures à l'avance! qu’un rattrapage partiel de l’évolution de l’indice de réfé- Propriétaires de bâtiments, randonneurs, automobi- rence, permettra aux assurés de préserver la valeur réelle listes, etc. apprécieront d’être informés à temps d’un de leur assurance. Rappelons que la valeur d’assurance risque d’orage, de grêle, de pluies abondantes, de n’a aucune incidence sur l’estimation fiscale des bâti- verglas ou de fortes chutes de neige. On peut s’abonner ments. à ce service en personnalisant ses paramètres sur www.alarmemeteo.ch.

Rapport annuel 2005 9 COMMENTAIRES

Police du feu A chaque jour son incendie... Indispensables, les mesures préventives que les inspec- tions légales permettent de prescrire ne sont pas suffi- santes. Elles permettent surtout de réduire les effets des Inspection des bâtiments: le bon rythme incendies, mais pas d’empêcher qu’on les provoque. Car Plus de 5000 bâtiments inspectés l’an dernier: les nou- c’est toujours le comportement humain qui reste la cau- velles commissions communales de police du feu char- se majeure et inquiétante des incendies. On a vu que si gées de ce travail sont parties du bon pied! Issues des leur nombre a heureusement diminué l’an dernier, leur élections communales du printemps et dûment formées, coût a augmenté. Le coût moyen de chaque sinistre feu elles ont totalisé 5 474 inspections contre 4 941 l’année est ainsi remonté de 13 962 fr en 2004 à 17 582 fr en précédente. L’amélioration est de 10,8%, ce qui est 2005. Sans parler des aspects affectifs des incendies, il considérable. Et surtout, elle fait passer la moyenne can- reste difficile d’admettre comme une fatalité que, dans tonale des inspections à 12,1% du total des bâtiments notre société développée et notre petit canton, on conti- du canton (contre 10,9% en 2004), ce qui est tout nue de déplorer plus d’un sinistre chaque jour, et autant proche de l’idéal. En effet, le rythme légal d’une inspec- d’argent «partant en fumée»... tion tous les huit ans pour la majeure partie des bâti- ments, équivaut à une moyenne annuelle de 12,5%. Le problème consiste non seulement à stabiliser ce rythme, Trop de feu, mais pas assez d’eau mais surtout à le généraliser. Actuellement, de trop Comme le problème du «trop de feu», celui du «pas grandes disparités communales et régionales subsistent assez d’eau» est récurrent. Le nombre de bâtiments non

Domaine prévention Domaine en la matière. Si les districts de Neuchâtel et du Locle se raccordés au réseau d’eau sous pression est même légè- situent en dessus de la moyenne, les autres districts sont rement remonté, puisqu’il s’établissait à 1864 à fin 2005, nettement moins performants. Et les disparités commu- contre 1844 un an plus tôt, mais plus de 1900 en 2003. nales sont encore plus criantes, entre celles qui dépas- Cela représente toujours plus de 4% du total des bâti- sent les 20% et celles qui flirtent avec...0%! Ces ments, et c’est trop, d’autant plus que cette part n’inclut contrôles sont pourtant non seulement une obligation pas le nombre assez important de bâtiments dont le rac- légale mais une nécessité préventive qui se confirme de cordement n’est pas conforme aux prescriptions de la plus en plus, puisque ce sont 28,3% des bâtiments ins- Fédération suisse des sapeurs-pompiers: débits insuffi- pectés, soit entre le quart et le tiers (1547), qui ont don- sants, pression minimale non atteinte, réserves incen- né lieu à une demande de mise en conformité! Cela dies non respectées... Nous le répétons ici depuis des démontre qu’une part trop importante encore du parc années: il faut résoudre ce problème avec la collabora- immobilier neuchâtelois ne présente pas une sécurité tion de tous les milieux concernés. Pour l’empoigner en incendie optimale. Réduire cette proportion est un impé- toute connaissance de cause, l’ECAP a mandaté un ratif pour abaisser la sinistralité incendie trop élevée du expert pour mener une étude, actuellement en cours, canton. L’efficacité de ces mesures rend compte aussi sur l’ensemble des paramètres du déficit cantonal en du professionnalisme que doivent montrer les commis- eau d’extinction. (>Tableaux p. 34) saires de police du feu des 62 communes neuchâte- loises. Leur effectif s’est aussi renforcé: il a passé l’an dernier de 357 à 364. Cours quadriennal de police du feu Organisé régulièrement l’année qui suit le renouvelle- ment quadriennal des autorités communales, ce cours destiné aux personnes chargées de procéder aux ins-

10 Rapport annuel 2005 COMMENTAIRES pections annuelles des bâtiments s’est déroulé à Couvet, concernant le contrôle de conformité des conduits de au Centre sportif du Val-de-Travers, du 1er au 3 février, fumée par les maîtres-ramoneurs; à la présentation des accueillant successivement les commissaires des six cours 2006 pour les personnes de contact en prévention districts, regroupés par paires: Val-de-Travers et Val-de- incendie dans les écoles et à une revue des principaux Ruz, Boudry et Le Locle, Neuchâtel et La Chaux-de- sinistres de l’année, avec un commentaire particulier du Fonds. sinistre du Crêt-de-l’Eau à Couvet. Ces journées ont été suivies avec beaucoup d’attention et se sont déroulées, selon la tradition, dans une ambian- Réunions annuelles 2006 ce très conviviale. Elles ont rassemblé plus de 220 repré- Les réunions annuelles 2006 auront lieu selon le pro- sentants de la quasi-totalité des communes. gramme suivant: Les participants ont reçu différents documents destinés Val-de-Ruz: jeudi 19 octobre, à Valangin à faciliter leur travail et à en optimiser la qualité, dont les Neuchâtel: samedi 21 octobre, à Hauterive; classeurs et le CD regroupant l’ensemble des prescrip- Le Locle et La Chaux-de-Fonds: jeudi 26 octobre, tions de protection incendie AEAI. Le programme de cette à La Chaux-de-Fonds; journée leur a permis de faire le tour de leur mission et Boudry: mardi 31 octobre, à Fresens, Montalchez ou d’en prendre la pleine mesure. Ont été passés en revue: Vaumarcus; le rôle et les obligations des commissions de police du Val-de-Travers: jeudi 2 novembre, à Boveresse. feu; les subventions en matière de prévention et de pro- tection incendie; la législation cantonale en vigueur; les nouvelles prescriptions de protection incendie AEAI; la Installations thermiques: le gaz en tête responsabilité du commissaire, des exemples d’ordres et Toute installation de chauffage nouvelle ou modifiée doit Domaine prévention de décisions; la protection incendie concernant les bâti- être annoncée à l’autorité communale et ses canaux de ments élevés; l’inspection périodique des bâtiments; le fumée doivent être contrôlés et agréés par un maître- concept de protection incendie; les dangers liés aux ins- ramoneur. Après la forte augmentation enregistrée en tallations électriques; la recherche des causes d’incen- 2004, le nombre de demandes d’autorisation d’installa- die... En complément, le cours a évoqué aussi l’accord tions thermiques est légèrement redescendu. Il s’est élevé intercantonal sur l’élimination des entraves techniques à 619, contre 654 l’année précédente, soit une diminution au commerce (AIETC), auquel tous les cantons ont de 5,35%. Notre bureau de la prévention a préavisé adhéré. 418 dossiers (2004: 423) pour les 59 communes autres que les trois villes, ces dernières traitant elles-mêmes 201 demandes (2004: 231). La tendance observée Réunions annuelles de districts depuis quelques années déjà s’est confirmée: les installa- Quant aux réunions annuelles de districts des commis- tions recourant à d’autres énergies que le mazout ont le sions de police du feu et des corps de sapeurs-pompiers, vent en poupe. Ainsi, à nouveau, les chauffages à gaz ont elles se sont tenues au Pâquier, à Marin, aux Ponts-de- été plus nombreux (241 contre 277 en 2004) que ceux au Martel, à Brot-Dessous et à Noiraigue, entre le 20 octobre mazout (211 contre 241 en 2004). Et les calorifères à bois et le 3 novembre. Après la partie administrative et l’ana- (109 contre 88 en 2004) ont encore gagné du terrain. lyse détaillée des rapports annuels des commissions de (>Tableaux p. 34) police du feu et du service de défense contre l’incendie, la partie technique a été consacrée à la présentation du concept de protection et de défense incendie des bâti- ments de grande hauteur; aux nouvelles dispositions

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Sanctions de plans: tassement de la reprise mentionnant sa classification, le nettoyage requis, le Avec 797 dossiers examinés par le bureau de la préven- fabricant, le numéro d'homologation et l'entreprise qui a tion l’année 2005 a enregistré un léger tassement aussi procédé à l'installation. des demandes de permis de construire par rapport à Bien entendu, comme il ne peut pas être juge et partie, la hausse record de 2004 (863 dossiers, + 22%!). dans le secteur qui lui est attribué par convention, le Toutefois, le nombre de dossiers examinés pour les maître-ramoneur ne peut pas procéder à l'installation de constructions nouvelles et transformations de maisons conduits de fumée, ni au tubage de cheminées. familiales reste assez élevé, alors que la construction C’est l'entreprise ou la personne chargée des travaux d’immeubles locatifs est pratiquement stable. Signe d'installation des conduits de fumée qui a l'obligation de conjoncturel a priori positif: nous avons préavisé plu- demander au maître-ramoneur de procéder au contrôle sieurs projets de bâtiments industriels ou commerciaux de conformité des conduits de fumée lorsque ces der- de grandes dimensions. Rappelons que le bureau de la niers sont encore visibles. A défaut, l'autorité communa- prévention de l’ECAP examine les dossiers de plans des le fera procéder au démontage des doublages ou autres 59 communes autres que les trois villes, et préavise éga- revêtements, au frais de l'installateur - cette mésaventu- lement, pour les 62 communes, les dossiers de tous les re s’est déjà produite... A l'issue du contrôle, le maître- immeubles présentant des risques d’incendie particu- ramoneur adresse une attestation de conformité à l'au- liers ou abritant simultanément de nombreuses per- torité communale. sonnes, ce qui permet d’unifier la prévention incendie On déplore chaque année un nombre excessif de sur tout le territoire cantonal. (>Tableaux p. 35) sinistres dus à des installations de chauffage défec- tueuses ou non conformes. Cette nouvelle mesure – une

Domaine prévention Domaine première – devrait permettre de les réduire sensible- Ramonage: contrôles préalables renforcés ment. Elle renforce le rôle préventif des ramoneurs, En 2005 est entré en vigueur le nouveau règlement can- contribuant aussi de ce fait à maintenir au sein de la tonal du service de ramonage, assorti d’un nouveau tarif. branche un bon niveau de formation et de compétences Cette nouvelle mouture était à la base destinée à adap- professionnelles. ter notre règlement aux nouvelles prescriptions et Rappelons toutefois que ce contrôle initial ne suffit pas, recommandations de protection incendie de l’AEAI et que les contrôles subséquents périodiques restent (Association des établissements d’assurance incendie), indispensables. Rappelons aussi que toute installation qui ont force légale dans toute la Suisse. Celles-ci, de chauffage, tout canal de fumée non utilisés pendant d’entente avec l’Association suisse des maîtres-ramo- longtemps doivent être soumis à contrôle avant remise neurs, prévoient dans un certain nombre de cas (notam- en service. > Liste des maîtres-ramoneurs ment pour les maisons familiales) une diminution de la par secteur d’attribution, p. 20 fréquence des ramonages, pour tenir compte de l’évolu- tion des techniques de chauffage et des habitudes de vie. En revanche, selon la puissance de l’installation, la nature et l’affectation du bâtiment, le rythme de ramo- nage est maintenu. Par ailleurs, les contrôles préalables ont été renforcés. Dorénavant, lors de sa construction ou avant l’exécution d’un doublage ou d’un revêtement, tout conduit de fumée doit être contrôlé sur toute sa hauteur et agréé par le maître-ramoneur de la zone concernée. Il doit en outre être muni d’une inscription bien visible

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Prévention «Eléments naturels»: Subsides et frais divers carte des dangers en travail Prévenir les dangers naturels et en limiter les dom- mages est en grande partie une tâche d’ampleur collec- Prévention et lutte contre les dommages: tive. Un des moyens relève de l’aménagement du terri- près de 8 Mfr investis toire: ne pas construire dans des zones à risques En 2005, à nouveau, c’est un montant global de l’ordre d’inondation, de glissements de terrain, etc.; modérer de 8 millions de francs que l’ECAP a investi dans les les surfaces et aménagements empêchant un écoule- mesures de prévention incendie: 7,89 Mfr exactement. ment optimal des eaux; établir et maintenir des planta- Près de 5 Mfr ont été consacrés à l’octroi de subsides tions protectrices… autant de mesures préventives et subventions, 2 Mfr ont été assumés en charges sala- encore insuffisamment appliquées. Des directives fédé- riales dans ce domaine et 1 Mfr a été versé en contri- rales existent en la matière. Cantons et communes ont bution au Fonds cantonal des sapeurs-pompiers. notamment le devoir de se doter de cartes des dangers naturels permettant de déterminer les zones à risque et donc d’agir en conséquence. Neuchâtel n’est pas en Sapeurs-pompiers avance dans ce travail. L’ECAP n’a pas vocation de se La majeure partie des dépenses est en effet consacrée substituer à l’Etat. Mais sa mission est de promouvoir la aux sapeurs-pompiers, à leur formation et à leurs équi- prévention. Or, ces cartes des dangers sont un prére- pements, soit sous forme d’octroi direct par l’ECAP, soit quis à toute mesure de prévention dans ce domaine. par l’intermédiaire de la contribution de l’Etablissement C’est pourquoi l’ECAP a décidé d’accélérer l’établisse- au Fonds cantonal des sapeurs-pompiers. Cette der- ment des cartes neuchâteloises des dangers naturels, nière finance essentiellement les cours de formation, le Domaine prévention avec pour objectif de les achever pour 2010, année du matériel et l’habillement, la maintenance du réseau bicentenaire de l’ECAP. d’alarme, des hydrants, extincteurs, etc. Les subsides directs concernent principalement le financement des véhicules et de l’instruction des centres de secours La grêle, risque naturel n° 1 (plus de 2,3 Mfr en 2004), ainsi que des constructions. Le risque naturel majeur pour le canton de Neuchâtel, c’est la grêle. Et ce n’est pas seulement le bilan de l’année 2005 qui le dit, mais une étude scientifique Protection des bâtiments menée à la demande de l’ECAP par l’UIR, l’Union Les subsides alloués aux propriétaires prenant des intercantonale de réassurance. Cette étude révèle mesures constructives ou techniques volontaires desti- qu’un orage particulièrement ravageur, dont la pro- nées à améliorer la sécurité feu des bâtiments. C’est un babilité serait d’un tous les 250 ans, pourrait y occa- montant de 1,15 Mfr qui y a été consacré en 2004, sionner des dommages de l’ordre de 175 millions de pour un total de 23 mesures constructives (essentielle- francs, mais pouvant dépasser les 225 millions. Elle ment des cloisonnements coupe-feu) et 134 mesures fournit donc une base sérieuse de calcul du niveau techniques (paratonnerres, installations de détection, des réserves indispensables à constituer pour faire d’extinction, d’éclairage, de transmissions, etc). Rap- face aux obligations de l’ECAP en matière d’assu- pelons que seules les mesures prises à titre volontaire rance éléments naturels, compte tenu de la réassu- peuvent bénéficier de telles subventions; celles qui rance et de la solidarité que lui offrirait la CIREN. sont exigées lors de l’octroi d’un permis de construire n’y ont plus droit. Obligatoires ou volontaires, de telles mesures constituent pourtant toujours un avantage

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appréciable pour les propriétaires: elles accroissent la Bâtiments élevés: sécurité des bâtiments et de leurs occupants, et elles campagne d’assainissement entraînent généralement un allègement de prime pro- Optimiser la sécurité incendie des bâtiments de grande portionnel à la réduction du risque. hauteur: c’est l’objectif de la nouvelle campagne (>Tableaux p. 35-37) d’envergure en matière de prévention qu’a lancée l’ECAP en 2005. Elle résulte de l’expérience faite lors de l’incendie survenu en 2004 dans la tour de Grise- Transmissions d’alarmes Pierre, à l’ouest de Neuchâtel, qui a failli tourner à la Le nombre de bâtiments raccordés à la centrale de catastrophe. transmission des alarmes (CTA, n° 118) a continué de Est réputé bâtiment de très grande hauteur, au sens de croître - moins fortement toutefois que ce qu’une erreur la législation, tout édifice dont le niveau supérieur se de calcul faisait croire dans le rapport de l’an dernier! situe à plus de 22 m au-dessus du terrain avoisinant. En 2004, ce nombre était de 690 (et non de 784 comme Quelque 180 bâtiments de ce type sont actuellement indiqué alors), progression plus normale par rapport construits sur le territoire cantonal. La campagne de aux 653 de 2003. En 2005, cette fois, on a vraiment prévention de l’ECAP veut y éliminer plusieurs pro- dépassé les 700: le total s’établit à 721. blèmes spécifiques mis en évidence lors du sinistre On a pu installer dans ces bâtiments 43 nouveaux de Grise-Pierre. Et appliquer d’emblée les mesures réceptacles à clés, une mesure assurant l’accès aux constructives appropriées à tous les nouveaux. Il s’agit sapeurs-pompiers sans que ceux-ci doivent gérer une principalement d’empêcher que le bâtiment élevé se multitude de clés. En outre, on a procédé au rempla- trouve envahi par la fumée ou accumule une chaleur

Domaine prévention Domaine cement de 51 télétransmetteurs «Alarmnet». dangereuse, en y installant des cloisonnements adé- (>Tableaux p. 34) quats, en y mettant en surpression la cage d’escalier, en y installant au sommet des exutoires de fumée et de chaleur. Il s’agit aussi d’optimiser les installations de «Ecoles du feu» détection et d’alarme. Il s’agit enfin d’assurer des accès Tout le monde sait utiliser le distributeur de boisson ou praticables aux véhicules de secours de gros gabarit la photocopieuse de son lieu de travail, mais qui sait qu’on doit y mettre en œuvre en cas de sinistre, tels utiliser l’extincteur qui doit aussi faire partie de l’équi- que les plus importants camions-échelle ou camions- pement? Ce constat incite l’ECAP à subventionner un nacelle par exemple. certain nombre d’«écoles du feu», cours d’instruction Avec l’appui de l’ECAP, les commissions de police du et d’entraînement à la manipulation d’extincteurs sur feu s’emploieront à convaincre les propriétaires de pro- des feux réels, organisés par des entreprises, des hôpi- céder aux travaux nécessaires. taux, des homes, etc. à l’intention de leur personnel. Un taux de subventionnement exceptionnel de 35% Un moyen simple, efficace et apprécié de familiariser (au lieu de 25% pour les mesures constructives et 15% les collaborateurs avec des équipement importants, pour les mesures techniques, normalement) est accor- pour leur sécurité. En 2005, 18 de ces cours ont été dé par l’ECAP en pareil cas, à titre d’encouragement. subventionnés. Conformément aux conditions générales de l’ECAP, la demande de subvention doit être adressée par écrit à l’établissement avant tout engagement financier.

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Information - didactique Cet outil à disposition de tous les professionnels du bâti- ment, de la protection et de la défense incendie, mais aussi des établissements de formation, des propriétaires, L’ECAPi a succédé à L’Epicentre locataires, artisans et du grand public, est ouvert les mer- L’ECAPi, le nouveau centre d’information de l’ECAP, est credis, jeudis et vendredis matin de 8h à 12h ou sur ren- entré en fonction en automne 2005. Intégré désormais dez-vous au 032 889 62 22. au siège de l’établissement à Neuchâtel, il remplace Les nouvelles commissions de police du feu ont été l’ancien Epicentre de Fontainemelon, avec de multiples nombreuses à le visiter. Déjà régulièrement consulté par avantages: sensible extension des heures d’ouverture, les milieux de la prévention et de la formation ou les pro- réorganisation complète de la présentation, accessibilité fessionnels du bâtiment, l’ECAPi a encore un fort poten- idéale en face de la gare principale. tiel d’accroissement de sa fréquentation publique, qu’il Mis en service durant l’été 2005, l’ECAPi renforce donc s’agisse de visiteurs individuels ou de groupes. Sa noto- la valeur d’outil régional de formation et d’information en riété se développera par la communication, dont le matière de sécurité des bâtiments qu’avait acquis bouche-à-oreille n’est pas le vecteur le moins perfor- l’Epicentre. Il s’ouvre de manière très accueillante à côté mant! On peut déjà relever l’excellente idée de la com- de la réception du siège de l’ECAP, place de la Gare 4, mune de Peseux, qui a fait visiter l’ECAPi à tous ses nou- partageant avec elle un petit espace cafeteria. veaux citoyens: ses jeunes habitants entrant dans leur Aérée, éclairée de baies vitrées donnant sur la ville et le majorité civique en 2005. lac, une première zone est destinée à la visite libre par le public. Elle dispense une information générale sur la pré- vention incendie notamment, illustrée par une série Communication, publications: Domaine prévention d’objets impressionnants ayant subi la puissance du feu, prévention dynamique de la foudre ou des forces électriques. Elle comprend un Après avoir été surtout consacrée ces dernières années espace de travail rassemblant une bibliothèque docu- à présenter les multiples changements ayant «rénové» mentaire et des moyens informatiques d’accès à l’infor- l’ECAP (nouvelle loi, nouveau tarif, nouveau statut, mation. nouveau nom, nouveau siège...) la communication de Plus technique, ingénieusement disposée en zones thé- l’ECAP a de nouveau pu, en 2005, se concentrer sur sa matiques séparées par des cloisons mobiles, la zone pro- mission première: la prévention. Sans bien sûr négliger fessionnelle n’est accessible qu’en compagnie d’un des l’information aux assurés, sa seconde priorité. Mais experts préventionnistes de l’ECAP. Elle présente et per- cette dernière passe le plus souvent par le contact met de manipuler toute la gamme des matériaux, équi- direct, la relation de proximité à laquelle nous tenons. pements, appareils homologués pour la sécurité incendie Nous avons toutefois poursuivi le travail de «rénova- ainsi qu’une multitude d’exemples d’applications, de tion» en donnant une nouvelle jeunesse à notre fourmi- mesures constructives et techniques préventives. La mascotte Myrmeca qui accompagne notre communi- résistance aux éléments naturels n’est pas oubliée. cation (vous avez découvert son nouveau look au début Enfin, un troisième espace est constitué par la salle de de ce rapport!), et à la maquette de notre bulletin conférence, à la fois bien isolée et ouverte sur la zone d’information Eau&Feu. Et Myrmeca a fait ses débuts à professionnelle. Sa polyvalence, son aménagement la télévision régionale Canal Alpha, qui a préparé et dif- modulable et son équipement audiovisuel permettent de fusé à notre demande une série de spots de prévention dispenser des cours collectifs, de projeter films, vidéos et connaissant un beau succès. Cette campagne a été autres présentations informatisées, ou de tenir des reconduite pour 2006. séances de travail.

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Structures et collaborateurs Organisation interne et fonctionnement de l’ECAP L’année écoulée a été marquée par le départ d’un col- laborateur au rayonnement tout particulier. Nous avons Conseil d’administration en effet pris officiellement congé de M. Armand La Chambre d’assurance, conseil d’administration de Gremaud, expert, qui a pris sa retraite en juin 2005. l’ECAP, a connu un important remaniement de sa compo- Ancien officier sapeur-pompier, vulgarisateur charis- sition durant l’exercice, puisque trois de ses membres matique, il était le principal instigateur et animateur de sur sept sont nouveaux, et qu’une femme y a fait son notre centre d’information et de prévention l’Epicentre, entrée! Les élections cantonales l’ont d’abord dotée et un pilier des activités de formation de l’Etablis- d’un nouveau président, en la personne du nouveau sement. Il était aussi l’inventeur du Preventor, ingé- chef du Département de la gestion du territoire, le nieux dispositif de sécurisation des travaux au chalu- conseiller d’Etat Fernand Cuche. Les représentants de meau. Heureusement, ce préventionniste émérite et trois districts (Neuchâtel, Le Locle et La Chaux-de- pédagogue-né nous permettra de bénéficier encore de Fonds) devaient en outre être remplacés, deux ayant son expérience et de ses capacités en assumant divers atteint l’âge limite, le troisième ayant quitté le canton. mandats dans ses domaines de prédilection. A souli- C’est ainsi que Mme Florence Perrin-Marti, conseillère gner aussi une grande première pour l’équipe de communale au Locle, succède à M. Claude Gruet et l’ECAP: l’arrivée en son sein de la première personne à assure du même coup une représentation féminine y entreprendre un apprentissage, Gaëlle Galley, qui en bienvenue; M. Pierre Godet, ancien directeur de la est aussi, du coup, le plus jeune élément. Très actif BCN, succède, lui, à M. Robert Monnier; enfin, pour dans le domaine de la formation en matière de préven- remplacer M. Raymond Lanfranchi, c’est l’ancien pré- tion, l’ECAP fait aussi désormais partie des entreprises sident Pierre Hirschy qui rentre dans le rang tout en formatrices à l’interne! assurant une utile continuité. Nous remercions de leur Au sein des 19 experts d’arrondissement, M. Pius précieux apport les trois administrateurs sortants et Deicher, de Corcelles-Cormondrèche, arrivait au terme souhaitons à leurs successeurs une cordiale bienvenue de son mandat à la fin de cet exercice. Nous le remer- et une fructueuse activité. La composition du conseil se cins de l’activité qu’il a déployée. présentait donc ainsi au 31.12.2005: L’organisation de l’ECAP se présente ainsi au 31.12.2005: Président: Fernand Cuche, conseiller d’Etat, Lignières. Membres: Daniel Bürki, consultant, Auvernier; Pierre Direction et administration Godet, ancien directeur de la BCN, Neuchâtel; Pierre Directeur: Laurent Memminger. Hirschy, ancien conseiller d'Etat, ; Francis Assistante de direction: Doris Ronsse. Monnier, agriculteur, Dombresson; Florence Perrin-Marti, Secrétaire-réceptionniste: Ruth Desaules. conseillère communale, Le Locle; Pascal Stirnemann, Secrétaires: Maryse Lebas, Isabelle Loconte. ingénieur, Môtiers. Correspondant informatique: Daniel Guyot. Gestion-administration Gestionnaires de dossiers: Dominique-Jean Bärtschi, Catherine Fehlmann, Daisy Hartmann, Mickaël Leuba, Angélique Milea. Gestionnaire des sinistres incendies: Sandrine Besson. Comptables: Stéphane Aellen, Eric Jean-Richard. Aide-comptable: Marie-Christine Bréant. Apprentie de commerce: Gaëlle Galley.

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Expertise des bâtiments et police du feu Camerimo Expert cantonal: Pierre-Alain Kunz. C'est par le biais de la société CAMERIMO SA, dont le Experts: Claude Broggi, Claude Bühler, Pierre-Yves capital est entièrement détenu par l'ECAP, que ce der- Eggli, Jean-François Rumley, Olivier Schuppisser, nier investit dans l'acquisition d'objets immobiliers, Raymond Vautravers. essentiellement situés dans le canton. A ce jour, la valeur comptable de ces bâtiments s'élève à près de Organe de contrôle 31 millions de francs. Leurs localisastion est la suivante: PriceWaterHouseCoopers Place Pury 3 à Neuchâtel Rues des Beaux-Arts 13 / Pourtalès 13 à Neuchâtel Experts de districts Faubourg du Lac 2 à Neuchâtel Neuchâtel et Boudry: Olivier de Bosset, architecte, Faubourg de l'Hôpital 65 à Neuchâtel Neuchâtel; Pius Deicher, architecte, Corcelles Place de la Gare 4 à Neuchâtel Cormondrèche; Pierre Denis, architecte, Rochefort; Rue Pourtalès 2 à Neuchâtel Fabienne Denoréaz Paul, architecte, Neuchâtel; Frédy Rue de l’Arc-en-Ciel 16 à La Chaux-de-Fonds Flury, dessinateur-architecte, Neuchâtel; Marcel Longhi, Esplanade à La Chaux-de-Fonds dessinateur-architecte, Neuchâtel; Claude Rufini, des- Rue du Centre 14 à Fontainemelon sinateur-architecte, Bôle; Bertrand Sigg, architecte, Rue de la Promenade 11 à Fontainemelon Saint-Aubin; Josef Waser, architecte, Corcelles- Maison Rousseau à Môtiers Cormondrèche. Les investissements directs dans l'immobilier représen- Val-de-Ruz et Val-de-Travers: Roger-Claude Choffat, tent, au 31 décembre 2005, environ 18% de l'en- architecte, Fleurier; Paul Nagel, architecte, Les Hauts- semble des placements financiers. Il a été admis, dans Geneveys; Jean-Luc Pieren, technicien du bâtiment, le cadre de la répartition des risques de nos place- Les Hauts-Geneveys; Pascal Tharin, architecte, Cernier; ments, de ne pas investir plus de 20% des placements Daniel Vuilleumier, dessinateur-architecte, Fleurier. dans l'immobilier ou 25% en prenant compte les fonds La Chaux-de-Fonds et Le Locle: Christen Verdon, de placements immobiliers. architecte, La Chaux-de-Fonds; Pierre Gaudenzi, dessi- L'ECAP a renoncé en 2005 à prélever la rétribution de nateur-architecte, La Chaux-de-Fonds; Bernard Klaye, son capital de manière à permettre à CAMERIMO SA architecte, Le Locle; Jean-Marie Meroni, ingénieur civil, d'effectuer les amortissements extraordinaires suite Le Locle; Michel Mora, architecte, La Brévine. aux travaux d'entretien qui ont été accomplis durant ces dernières années et qui le seront en 2006. Gestion-administration

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Commissions de police du feu Travers: M. Michel Giroud Noiraigue: M. Michael Zäch Boveresse: M. Michel Montandon Dans chacune des 62 communes du canton, la Fleurier: M. Jean-Marc Bayard Commission de police du feu est l’organe responsable de Buttes: M. Sylvain Moser la sécurité incendie des bâtiments. Pour tous ceux qui ont La Côte-aux-Fées: M. Yvan Perrin à leur demander ou à leur transmettre des informations à Saint-Sulpice: M. André Wegmüller ce sujet, les présidents ou interlocuteurs désignés de ces Les Verrières: M. Jean-Pierre Fauguel commissions sont les suivants: Les Bayards: M. Frédy Favre

District de Neuchâtel District du Val-de-Ruz Neuchâtel: M. Eric Leuba Cernier: M. Pierre Gunthard Hauterive: M. Bertrand Kistler Chézard–Saint-Martin: M. Jean-Bernard Steudler Saint-Blaise: M. Günter Raab Dombresson: M. Alain Cosandier Marin-Epagnier: M. Richard Bischof Villiers: M. Hans Diethelm Thielle-Wavre: M Yves de Coulon Le Pâquier: M. Nicolas Faivre : M. François Droz Savagnier: M. Patrick Moser Cressier: M. Bernard Stephan Fenin-Vilars-Saules: M. Jean-Pierre Candaux : M. Jean-Michel Simonet Fontaines: M. Julien Meyer : M. Vincent Debrot Engollon: M. Charly Comtesse Lignières: M. Hugues-Alain Sambiagio Fontainemelon: M. Ludovic Hélary Les Hauts-Geneveys: M. Origène Murenzi District de Boudry Boudevilliers: M. Patrice Leboucher Boudry: M. Cédric Monnet Valangin: M. Eric Siegenthaler : M. Jean-Pierre Wiedmer Coffrane: M. Jean-Marc Besancet Colombier: M. Robert Goffinet Les Geneveys-sur-Coffrane: M. Claude-Alain von Allmen Auvernier: M. Eric Martin Montmollin: M. Christian Studer Peseux: M Jean-Paul Robert Corcelles-Cormondrèche: M. Christian Chenaux District du Locle Bôle: M. Olaf Nötzel Le Locle: M. Jean-Marie Cramatte Rochefort: M. Bernard Matthey : M. Fernand Dupré Brot-Dessous: Mme Jeannine Farron Le Cerneux-Péquignot: Madame Yvette Ruoni Bevaix: M. Daniel Chevalier La Brévine: M. Jean-Maurice Gasser Gorgier: M. Jean-Louis Wyss La Chaux-du-Milieu: M. Alain Vuillaume Saint-Aubin–Sauges: M. Denis Favre Les Ponts-de-Martel: M. Yvan Botteron Gestion-administration Fresens: M. Gabriel Cuany Brot-Plamboz: M. Eric Haldimann Montalchez: M. Roger Perrin Vaumarcus: M. Pierre Aubert District de La Chaux-de-Fonds La Chaux-de-Fonds: M. Jacques Luginbühl District du Val-de-Travers : M. Christophe Calame Môtiers: M. Gilles Aeschlimann La Sagne: M. Raymond Béguin Couvet: M. Michel Patthey

18 Rapport annuel 2005 COMMENTAIRES

Corps de sapeurs-pompiers d’encourager au mieux ce renforcement des capacités des sapeurs-pompiers des corps communaux, car il en mesure toute la valeur. L’etablissement vient d’ailleurs Regroupement des corps communaux de sapeurs- de constituer un nouveau fonds destiné notamment à pompiers: le mouvement se poursuit. A fin 2005, on ne équiper les corps regroupés de moyens supplémen- compte plus, pour les 62 communes du canton, que taires de déplacement, de traction et d’extinction afin 29 corps de sapeurs-pompiers (CSP) et deux centres de compenser l’augmentation de leur rayon d’action. de secours indépendant des CSP. Quant aux effectifs, Les communes conservent toutefois l’obligation d’assu- ils ne totalisent plus que 1603 hommes, contre près de rer les effectifs nécessaires de leurs corps de sapeurs- 4000 au début de la dernière décennie du 20e siècle. pompiers. Trop et trop peu gâtant tous les jeux, il s’agi- Durant l’année écoulée, le CSP du Pâquier a rejoint ra sans doute, ici et là, de relancer aussi le recrutement celui de Dombresson-Villiers, le regroupement prenant de volontaires motivés... désormais le nom de Val-de-Ruz Est. Dès le début de Au niveau des commandements, quelques mutations 2006 entre en vigueur le regroupement des CSP des sont intervenues, indépendamment des postes simple- Ponts-de-Martel, de La Sagne et de Brot-Plamboz sous ment supprimés par les regroupements: le nom de sapeurs-pompiers des Marais, tandis que • A Noiraigue, le capitaine Christian Perrenoud a rem- Boudevilliers et Coffrane rejoignent le CSP du Val-de- placé le cap. Jean-Pierre Huguenin. Ruz Ouest, Enges celui du Bas-Lac, et que Boudry, • Au SIS des Montagnes neuchâteloises, le major Jean- Bevaix et Cortaillod se regroupent en un seul corps Michel Mollier a succédé au maj. Marc-André Monard. (Service du feu du Vignoble). Quant au nouveau CSP Les Marais, c’est le cap. Yvan Cette évolution ne résulte nullement d’un plan de Gonin, des Ponts-de-Martel, qui en a pris le comman- démantèlement des corps de sapeurs-pompiers com- dement. munaux, mais au contraire d’une volonté de les renfor- En outre, le commandant du CSP de Brot-Dessous, cer. Il n’est pas question de supprimer les CSP de mili- M. Miguel Moreno, a été nommé capitaine. ce au profit d’une professionnalisation intégrale; il n’est Au premier trimestre 2006, la situation se présente glo- pas question de faire reposer la défense incendie uni- balement de la manière suivante: quement sur les SIS et les centres de secours. Nous avons absolument besoin des pompiers volontaires, Service d’incendie et de secours (SIS) des pompiers de proximité! Le problème est simple- de Neuchâtel et du Littoral Centre: ment que les communes, individuellement, n’ont plus (Neuchâtel, Peseux, Corcelles-Cormondrèche, suffisamment de pompiers disponibles sur place Auvernier): M. Frédéric Muhlheim durant la journée, parce qu’ils travaillent dans une CSP Bas-Lac (Marin-Epagnier, Thielle-Wavre, autre localité. Question d’évolution socio-économique. Hauterive, Saint-Blaise, Enges): cap. Alain Stoller En regroupant plusieurs communes, on arrive à com- CSP Entre-deux-Lacs (Le Landeron, Cornaux, Cressier, penser ce phénomène et à constituer des effectifs suf- Lignières): maj. Sébastien Domon fisants de sapeurs-pompiers volontaires de proximité, SF du Vignoble (Bevaix, Boudry, Cortaillod): Gestion-administration aptes à assurer une première intervention rapide, avant cap. Boris Baudat le renfort. Un tel regroupement permet aussi de mieux Centre de secours du Littoral-ouest (Cortaillod) faire face aux exigences croissantes de formation et maj. Claude Muhlematter d’équipement des pompiers qui, même volontaires, CSP Colombier: cap. Bernard Moeckli doivent être capables d’affronter de nouveaux dangers CSP Bôle: cap. René Maeder en sécurité. L’ECAP, pour sa part, a la ferme intention > Suite page 20

Rapport annuel 2005 19 COMMENTAIRES

> Corps de sapeurs-pompiers • Suite de page 19 Ramoneurs

CSP Rochefort: cap. Pierre-André Lambercier CSP Brot-Dessous: cap. Miguel Moreno La liste des maîtres-ramoneurs exerçant leur profession CSP La Béroche (St-Aubin/Sauges, Vaumarcus, dans notre canton a connu une mutation, avec la radia- Gorgier/Chez-Le-Bart): cap. Olivier Kuster tion du titulaire du secteur La Chaux-de-Fonds Nord - CSP Fresens: cap. Jean-Marc Zwahlen La Sagne - Les Petits-Ponts - Brot-Plamboz et la repri- CSP Montalchez: cap. Yves Vuillermet se de ce secteur par le responsable du secteur voisin, CSP Môtiers: cap. Dominique Wyss à titre intérimaire pour l’instant. La liste s’établissait CSP Couvet-Boveresse: maj. Jean-Blaise Curtit comme suit au 31.12.2005: CSP Travers: cap. Yves Burgat CSP Noiraigue: cap. Christian Perrenoud Neuchâtel Est + Chaumont: Obrist André, Neuchâtel CSP Fleurier: cap. Albano Boscaglia CSP Buttes: cap. Fabrice Grandjean Neuchâtel Ouest: Fleury Vincent, Neuchâtel CSP La Côte-aux-Fées: cap. Patrick Piaget CSP Saint-Sulpice: cap. Edoardo Paganuzzi District de Neuchâtel: CSP Les Verrières: cap. Blaise Cand Schwab René, Cornaux CSP Les Bayards: cap. Daniel Cand Centre de secours Val-de-Ruz (Fontainemelon) Peseux, Corcelles-Cormondrèche, Auvernier, Boudry, maj. Patrick Vuilleumier Bevaix, La Fruitière de Bevaix, Champ-du-Moulin, CSP Val-de-Ruz Nord (Cernier, Les Hauts-Geneveys, Rochefort, Brot-Dessous, Vaumarcus, Vernéaz: Fontainemelon, Fontaines, Chézard–St-Martin): Villommet Daniel, Peseux cap. Olivier Happersberger CSP Val-de-Ruz Est (Dombresson, Le Pâquier, Villiers): Colombier, Bôle, Gorgier/Chez-le-Bart, Saint-Aubin/ cap. Patrice Huguenin Sauges, Fresens, Montalchez, Cortaillod: CSP Savagnier, Engollon, Fenin-Vilars-Saules: Fallet Eric, Colombier cap. Laurent Ryser CSP Val-de-Ruz Ouest (Montmollin, Boudevilliers, Communes du Val-de-Ruz: Lovis Didier, Chézard Coffrane, Les Geneveys-sur-Coffrane, Valangin): cap. Eric Dubied Communes du Val-de-Travers et La Brévine: Service d’incendie et de secours des Struchen Gérald, Fleurier Montagnes neuchâteloises (SIS) (La Chaux-de-Fonds, Le Locle, Les Brenets): Le Locle, Les Brenets, Le Cerneux-Péquignot, La Chaux- maj. Jean-Michel Mollier du-Milieu: Banderet Claude-Alain, Le Locle CSP Vallée de La Brévine (La Chaux-du-Milieu, La Gestion-administration Brévine, Le Cerneux-Péquignot): cap. David Rosselet La Chaux-de-Fonds Nord, La Sagne, Les Petits-Ponts, CSP Les Marais (Brot-Plamboz, Les Ponts-de-Martel, Brot-Plamboz: Steudler Jacques, La Chaux-de-Fonds La Sagne): cap. Yvan Gonin (ad interim) Les Planchettes: cap. Christophe Calame La Chaux-de-Fonds Sud, Les Planchettes, Martel- Dernier, Les Ponts-de-Martel: Steudler Jacques, La Chaux-de-Fonds.

20 Rapport annuel 2005 COMMENTAIRES

Résultats financiers Enfin, l’essentiel du solde de l’excédent a été consacré à l’augmentation de la réserve pour les dommages élé- ments naturels, sans oublier un complément apporté à Sur le plan financier, cette année 2005 a été marquée la provision pour réduction des primes futures de par trois éléments : 500 000 francs de manière à pouvoir renouveler, en 2007, une participation au résultat correspondant à Tout d’abord, comme ce rapport l’a déjà relevé, les une réduction moyenne de 10% du montant des fac- indemnités de sinistres ont été inférieures à la moyen- tures adressées à nos assurés. ne de ces dix dernières années. Enfin, en ce qui concerne Camerimo SA, dont l’entier Le résultat technique de l’assurance aurait été positif du capital est détenu par l’ECAP, il faut relever que ce s’il n’avait pas été péjoré par le deuxième élément signi- dernier a renoncé, pour cette année, à prélever les inté- ficatif de cette année, à savoir la contribution de soli- rêts de son prêt de manière à permettre des amortisse- darité de quelque 9.6 millions versée à la Communauté ments jugés indispensables par les perspectives de Intercantonale pour les Risques Eléments Naturels rendements futurs. CIREN. Dès lors, le résultat d’exploitation présente un excédent de charges de 4,5 millions de francs en Les comptes de l’exercice de l’ECAP et de Camerimo chiffres ronds. SA ont été vérifiés par le Cabinet d'audit Leitenberg & Associés SA qui, en conclusion de ses rapports, en Enfin, le troisième élément marquant a été celui du ren- atteste l’exactitude. Ils ont été acceptés par la Chambre dement des placements financiers qui a atteint près de d’assurance immobilière et l’assemblée générale de 15 Mfr. Ce résultat exceptionnel a été permis par Camerimo SA en date du 3 avril 2006. l’excellente tenue des marchés financiers et malgré une gestion prudente de nos actifs. Fernand Cuche, Président de la Chambre d’assurance immobilière et En définitive, le résultat avant attributions aux provi- de Camerimo SA sions et réserves s’est élevé à environ 10,5 Mfr. Laurent Memminger, Cet excédent a été affecté en priorité et pour moitié au Directeur de l’ECAP et secrétaire de Camerimo SA renforcement de la réserve générale afin de l’adapter à l’augmentation des valeurs assurées. Il faut rappeler que toutes les valeurs assurées ont été augmentées de 5% à partir du 1.1.2006 pour tenir compte de l’évolu- tion de l’indice des prix à la construction calculé par l’Office fédéral de la statistique, pour la région Mittelland, et que la réserve générale doit représenter Gestion-administration au moins 0.23 % du total des valeur assurées.

Il s’est agi ensuite d’augmenter de 2.5 Mfr. la provision pour fluctuations de change et de cours du fait de l’augmentation des valeurs de nos placements et, par voie de conséquence, du risque de perte.

Rapport annuel 2005 21 TABLEAUX

Bâtiments assurés par catégorie

a] Nombre de bâtiments par classe d’assurance A % B % C % D % Totaux Massif 23 971 74,22 5 536 68,50 1 464 29,68 35 48,61 31 006 Statistiques assurance Statistiques Non massif 2 383 7,38 1 141 14,12 1 279 25,93 27 37,50 4 830 Mixte 2 600 8,05 1 102 13,64 2 086 42,29 10 13,89 5 798 Massif solivage 3 015 9,33 253 3,13 68 1,38 3 336 Provisoire 330 1,02 50 0,62 36 0,73 416 Nombre 32 299 100,00 8 082 100,00 4 933 100,00 72 100,00 45 386

b] Valeur assurée par classe d’assurance A Fr. % B Fr. % C Fr. % D Fr. % Totaux Fr. Massif 18 725 138 677 77,45 10 570 561 360 87,54 2 034 684 444 55,19 39 793 021 64,96 31 370 177 503 Non massif 223 962 932 0,93 201 142 484 1,67 279 997 816 7,59 8 757 763 14,30 713 860 995 Mixte 1 098 230 455 4,54 652 463 998 5,40 1 253 442 757 34,00 12 706 447 20,74 3 016 843 658 Massif solivage 3 901 147 496 16,14 517 391 605 4,29 92 523 000 2,51 0,00 4 511 062 101 Provisoire 229 108 177 0,95 132 894 115 1,10 25 982 300 0,70 0,00 387 984 592 Valeur assurée 24 177 587 737 100,00 12 074 453 563 100,00 3 686 630 317 100,00 61 257 232 100,00 39 999 928 848

c1] Bâtiments par usage Usage du bâtiment Nombre % Valeur assurée Fr. % Bâtiments administratifs et publics 1 700 3,75 5 458 247 737 13,65 Maisons d’habitation 25 032 55,15 25 641 430 546 64,10 Agriculture 4 673 10,30 2 128 140 184 5,32 Trafic et transports 7 216 15,90 1 152 735 410 2,88 Commerces 930 2,05 1 467 901 525 3,67 Industrie et artisanat 1 572 3,46 3 549 133 085 8,87 Hôtellerie, hébergement, restauration et divertissement 184 0,41 437 644 953 1,09 Petits bâtiments et dépendances 4 079 8,99 164 695 410 0,41 Totaux 45 386 100,00 39 999 928 848 100,00

22 Rapport annuel 2005 TABLEAUX c2] Détail des bâtiments par usage

Codes Usage des bâtiments Nombre Valeur assurée Fr. 10 Bâtiments de bureaux et de service 233 1 056 359 826.30 11 Bâtiments scolaires 273 1 694 290 236.85 12 Bâtiments ecclésiastiques 220 468 936 173.70 Statistiques assurance 13 Hôpitaux, maisons de soins, établissements divers 202 1 140 576 573.70 15 Bâtiments militaires 19 102 480 000.00 16 Bâtiments consacrés aux arts, à la culture et aux sports 442 816 269 836.85 19 Autres bâtiments publics 311 179 335 089.50 20 Habitations 21 685 19 729 085 760.00 29 Habitations avec industrie et/ou commerces 3 347 5 912 344 786.05 30 Bâtiments agricoles habités (fermes) ou assimilés 1 568 1 509 920 402.00 39 Autres bâtiments agricoles 3 105 618 219 782.30 40 Bâtiments destinés à la circulation, au trafic et aux transports 7 216 1 152 735 409.50 50 Magasins, commerces 248 1 115 235 230.00 51 Dépôts, entrepôts 682 352 666 294.50 60 Carrières, mines, extractions de matériaux et minerai, travail de la pierre et de la terre 73 95 151 300.00 62 Industrie du bâtiment (sans bois et construction métallique) 202 190 333 052.15 63 Produits alimentaires et de consommation 84 309 781 657.90 I64 Industrie textile, du vêtement et du cuir 7 14 836 315.80 66 Travail du bois 175 107 024 127.50 67 Industrie du papier, arts graphiques 28 95 573 900.00 70 Industrie des matières synthétiques 28 82 807 521.05 71 Industrie chimique 27 160 051 605.25 72 Industrie de la métallurgie et des machines 310 1 111 428 368.35 74 Horlogerie, mécanique de précision 164 789 699 278.95 75 Industrie électronique 7 25 476 000.00 76 Approvisionnement et élimination 449 423 669 957.90 79 Bâtiments à multi-usages 18 143 300 000.00 80 Hôtellerie 79 280 784 157.90 81 Restauration 99 145 856 552.65 82 Divertissements, jeux 6 11 004 242.00 91 Petits bâtiments et dépendances 4 079 164 695 408.70 Total 45 386 39 999 928 848.35 NB: A noter que 76 bâtiments doivent encore être estimés et leur usage défini (45 462 bâtiments)

Rapport annuel 2005 23 TABLEAUX

Bâtiments assurés par districts

a] District de Neuchâtel b] District de Boudry Statistiques assurance Statistiques

Commune Nombre total de bâtimentsBâtiments nouveauxValeur assuréeau 31.12.2005 totale Fr. Valeur bâtimentsassurée nouveaux Fr. Commune Nombre total de bâtiments Bâtiments nouveauxValeur auassurée 31.12.2005 totale Fr. Valeur bâtimentsassurée nouveaux Fr.

Neuchâtel 4 839 25 8 533 505 852 36 615 600 Boudry 1 274 7 1 087 349 207 9 125 000 Hauterive 514 3 489 532 840 585 000 Cortaillod 1 190 9 940 214 734 5 007 000 Saint-Blaise 937 4 741 182 347 1 295 000 Colombier 1 389 13 1 146 611 175 5 024 260 Marin - Epagnier 925 14 1 062 538 990 14 329 800 Auvernier 533 5 384 386 421 2 516 000 Thielle - Wavre 276 4 163 126 200 1 461 000 Peseux 1 146 7 954 932 505 4 221 000 Cornaux 505 7 398 703 805 2 681 000 Corcelles-Cormondrèche 1 370 33 829 551 594 28 176 120 Cressier 706 4 512 857 795 1 011 720 Bôle 582 7 340 886 111 1 088 000 Enges 175 1 73 384 347 20 000 Rochefort 673 9 275 743 247 1 867 000 Le Landeron 1 236 15 879 397 011 5 976 000 Brot-Dessous 115 0 38 732 421 000 Lignières 445 6 240 966 790 1 650 000 Bevaix 1 332 21 779 651 508 7 398 000 Total du district 10 558 83 13 095 195 976 65 625 120 Gorgier 858 8 483 475 326 1 862 400 Variation 0,79% 0,50% Saint-Aubin - Sauges 790 18 513 436 916 5 544 000 Fresens 123 1 47 278 521 270 000 Montalchez 174 4 58 206 553 1 094 500 Vaumarcus 158 7 78 291 342 2 172 000 Total du district 11 707 149 7 958 747 581 75 365 280 Variation 1,29% 0,96%

24 Rapport annuel 2005 TABLEAUX

c] District du Val-de-Travers d] District du Val-de-Ruz Statistiques assurance

Commune Nombre total de bâtimentsBâtiments nouveauxValeur auassurée 31.12.2005 totale Fr. Valeur bâtimentsassurée nouveaux Fr. Commune Nombre total de bâtimentsBâtiments nouveauxValeur auassurée 31.12.2005 totale Fr. Valeur bâtimentsassurée nouveaux Fr.

Môtiers 390 8 244 113 420 2 155 000 Cernier 594 14 452 157 447 10 436 200 Couvet 1 012 10 749 650 403 1 732 000 Chézard - Saint-Martin 684 21 345 527 363 7 882 000 Travers 643 6 307 871 970 1 179 200 Dombresson 529 7 324 621 800 1 145 000 Noiraigue 251 4 116 277 821 590 000 Villiers 185 5 95 953 550 1 666 800 Boveresse 248 7 96 251 595 1 970 000 Le Pâquier 150 4 74 111 700 473 000 Fleurier 1 060 5 810 841 879 831 000 Savagnier 487 19 225 019 500 4 909 800 Buttes 409 5 183 499 411 228 000 Fenin - Vilars - Saules 333 15 170 233 874 6 104 000 La Côte-aux-Fées 305 4 167 111 075 803 000 Fontaines 452 10 228 154 890 6 561 000 Saint-Sulpice 341 5 162 863 037 2 662 000 Engollon 58 1 39 822 995 90 000 Les Verrières 446 4 249 167 796 1 475 000 Fontainemelon 401 2 305 571 379 100 000 Les Bayards 291 3 129 361 307 660 000 Les Hauts-Geneveys 396 8 221 452 662 3 785 000 Total du district 5396 61 3 217 009 712 14 285 200 Boudevilliers 336 6 215 883 553 2 391 600 Variation 1,14% 0,45% Valangin 174 1 116 040 047 90 000 Coffrane 260 1 131 185 168 17 000 Les Geneveys-sur-Coffrane 419 11 322 121 253 11 058 000 Montmollin 228 6 111 598 089 538 257 Total du district 5 686 131 3 379 455 269 57 247 657 Variation 2,36% 1,72%

Rapport annuel 2005 25 TABLEAUX

e] District du Locle f] District de La Chaux-de-Fonds Statistiques assurance Statistiques

Commune Nombre total de bâtimentsBâtiments nouveauxValeur auassurée 31.12.2005 totale Fr. Valeur bâtimentsassurée nouveaux Fr. Commune Nombre total de bâtimentsBâtiments nouveauxValeur auassurée 31.12.2005 totale Fr. Valeur bâtimentsassurée nouveaux Fr.

Le Locle 2 543 24 2 502 920 931 27 614 000 La Chaux-de-Fonds 6 434 48 8 231 835 132 40 183 840 Les Brenets 573 5 306 847 316 1 147 000 Les Planchettes 190 2 81 435 974 1 865 000 Le Cerneux-Péquignot 205 1 98 976 626 300 000 La Sagne 509 4 282 291 537 1 051 000 La Brévine 493 6 256 964 147 2 555 000 Total du district 7 133 54 8 595 562 643 43 099 840 La Chaux-du-Milieu 293 2 143 469 711 1 170 000 Variation 0,76% 0,50% Les Ponts-de-Martel 603 2 343 811 968 483 000 Brot - Plamboz 272 3 100 966 968 1 725 000 Total du district 4 982 43 3 753 957 668 34 994 000 Variation 0,87% 0,94% g] Récapitulation

District Nombre total de bâtiments Bâtiments nouveauxValeur auassurée 31.12.2005 totale Fr. Valeur bâtimentsassurée nouveaux Fr.

Neuchâtel 10 558 83 13 095 195 976 65 625 120 Boudry 11 707 149 7 958 747 581 75 365 280 Val-de-Travers 5 396 61 3 217 009 712 14 285 200 Val-de-Ruz 5 686 131 3 379 455 269 57 247 657 Locle 4 982 43 3 753 957 668 34 994 000 La Chaux-de-Fonds 7 133 54 8 595 562 643 43 099 840 NB: 181 bâtiments ont fait l’objet d’une démolition ou d’une réunion avec Total du canton 45 462 521 39 999 928 848 290 617 097 d’autres objets Variation 1,16% 0,73%

26 Rapport annuel 2005 TABLEAUX

Sinistres incendie a] Les 14 plus grands sinistres causés par le feu en 2005 Statistiques assurance

Date du sinistre Commune Cause du sinistre Affectation du bâtiment

18/02/05 Neuchâtel Appareils défectueux Maison d’habitation 20/02/05 Couvet Installations de chauffage Maison d’habitation 20/02/05 Couvet Installations de chauffage Maison d’habitation 18/07/05 Couvet Causes inconnues Bâtiment administratif à caractère public 20/02/05 Couvet Installations de chauffage Maison d’habitation 20/02/05 Couvet Installations de chauffage Maison d’habitation 08/11/05 Fleurier Appareils défectueux Maison d’habitation 18/12/05 Corcelles-Cormondrèche Installations défectueuses Maison d’habitation 11/08/05 La Sagne Huile de friteuse, casserole Exploitation agricole 03/11/05 Saint-Aubin - Sauges Cigares, cigarettes, pipes Maison d’habitation 31/01/05 Gorgier Installations défectueuses Maison d’habitation 05/04/05 La Chaux-de-Fonds Canal de fumée Maison d’habitation 02/08/05 La Chaux-de-Fonds Installations défectueuses Industrie et artisanat 19/08/05 Thielle-Wavre Bougies Maison d’habitation Ces 14 sinistres ont causé des dommages pour un total de plus de 4,7 millions de francs

Rapport annuel 2005 27 TABLEAUX

b] Indemnités estimées réparties selon les districts

Nombresinistrés de bâtiments%% Indemnités Fr.

La Chaux-de-Fonds ● 80 21,39 778 097 11,83 Statistiques assurance Statistiques Val-de-Ruz ● 45 12,03 147 379 2,24 Neuchâtel ● 91 24,33 1 768 287 26,89 Le Locle ● 42 11,23 93 490 1,42 Val-de-Travers ● 51 13,64 2 832 941 43,08 Boudry ● 65 17,38 955 490 14,53 Totaux ● 374 100,00 6 575 684 100,00

c] Indemnités estimées réparties selon le montant

Montant de l indemnité Fr. Nombresinistrés de bâtiments Valeur assurée Fr. Indemnités Fr. %

jusqu à 500 54 123 189 546 16 170 0,25 de 501 à1 000 ➞ 59 90 242 941 46 543 0,71 de 1 001 à 2 000 ➞ 87 158 610 821 125 919 1,91 de 2 001 à 5 000 ➞ 84 268 547 097 277 472 4,22 de 5001 à10 000 ➞ 38 190 963 588 276 295 4,20 de 10 001 à 20 000 ➞ 21 71 112 297 339 355 5,16 de 20 001 à 50 000 ➞ 12 30 091 905 380 988 5,79 de 50 001 à 100 000 ➞ 7 24 989 048 534 443 8,13 plus de 100 000 ➞ 12 23 673 796 4 578 499 69,63 Totaux 374 981 421 037 6 575 684 100,00

28 Rapport annuel 2005 TABLEAUX d] Indemnités estimées réparties selon les causes

Causes Nombresinistrés de bâtiments%%Valeur assurée Fr. Indemnités Fr.

Installation de chauffage 26 6,95 24 544 657 1 920 028 29,20 Statistiques assurance Allumettes, cigarettes, bougies, etc... 35 9,36 128 687 030 491 564 7,48 Soudage, brasage 2 1 166 667 16 500 0,25 Autres foyers déterminés 16 4,28 31 727 567 94 794 1,44 Huile de friteuse, contenu de casseroles 40 10,70 131 049 723 598 330 9,10 Explosions de gaz et de matières explosives 3 0,80 7 254 926 7 940 0,12 Court-circuit, installations et appareils électriques défectueux 54 14,44 214 018 013 2 332 210 35,47 Foudre 182 48,66 413 810 629 330 337 5,02 Malveillance, auteur connu 3 0,53 7 960 000 107 433 1,63 Malveillance, auteur inconnu 6 1,60 9 340 627 58 430 0,89 Autres causes connues 2 0,53 6 336 200 2 452 0,04 Cause inconnue 5 1,34 5 525 000 615 666 9,36 Totaux 374 99,00 981 421 037 6 575 684 100,00

Rapport annuel 2005 29 TABLEAUX

e] Indemnités estimées réparties selon les mois de l’année

Nombresinistrés de bâtiments Valeur assurée Fr. Indemnités Fr. %

Janvier 31 64 895 062 248 796 3,78 Statistiques assurance Statistiques Février 17 45 487 600 2 835 008 43,11 Mars 19 77 522 293 119 316 1,81 Avril 34 122 921 856 174 432 2,65 Mai 19 69 286 182 83 298 1,27 Juin 64 150 933 373 174 896 2,66 Juillet 48 127 094 623 653 591 9,94 Août 34 69 818 115 572 747 8,71 Septembre 54 108 604 486 390 579 5,94 Octobre 20 74 935 714 144 459 2,20 Novembre 14 36 654 886 668 197 10,16 Décembre 20 33 266 846 510 365 7,76 Totaux 374 981 421 037 6 575 684 100,00

f] Indemnités estimées réparties selon l’usage des bâtiments

Usage du bâtiment Nombresinistrés de bâtiments % Valeur assurée Fr. Indemnités Fr. %

Bâtiments administratifs à caractère public 22 5,88 185 741 746 628 711 9,56 Maisons d’habitation 290 77,54 587 299 368 5 360 707 81,52 Exploitations agricoles 31 8,29 33 390 132 290 289 4,41 Transports 2 0,53 1 163 571 3 395 0,05 Commerce 6 1,60 91 031 000 117 853 1,79 Industrie et artisanat 16 4,28 77 714 706 161 994 2,46 Hôtellerie 5 1,34 4 892 619 8 231 0,13 Divers bâtiments 2 0,53 187 895 4 504 0,07 Totaux 374 100,00 981 421 037 6 575 684 100,00

30 Rapport annuel 2005 TABLEAUX

Sinistres éléments naturels a] Indemnités estimées réparties selon les districts Statistiques assurance

Nombresinistrés de bâtiments %% Indemnités Fr.

La Chaux-de-Fonds ● 96 13,87 231 896 9,49 Val-de-Ruz ● 312 45,09 1 429 291 58,47 Neuchâtel ● 103 14,88 258 754 10,59 Le Locle ● 86 12,43 278 517 11,39 Val-de-Travers ● 30 4,34 88 792 3,63 Boudry ● 65 9,39 157 104 6,43 Totaux ● 692 100,00 2 444 354 100,00

b] Indemnités moyennes estimées réparties par cause

Cause Valeur moyenne du sinistre Fr. Ouragan 1 946 Grêle 4 335 Crues, inondations 3 095 Eboulements, glissement de terrain 688 Glissement et poids de la neige sur les toits 3 068

Rapport annuel 2005 31 TABLEAUX

c] Indemnités estimées réparties selon les causes

Causes Nombresinistrés de bâtiments %%Valeur assurée Fr. Indemnités Fr.

Ouragan 151 21,82 324 995 079 293 911 12,02 Statistiques assurance Statistiques Grêle 388 56,07 415 623 905 1 681 939 68,81 Inondations 58 8,38 125 300 135 179 528 7,34 Eaux de surface 1 0,14 415 000 3 000 0,12 Eboulements, glissement de terrain 1 0,14 540 000 688 0,03 Glissement et poids de la neige sur les toits 93 13,44 185 845 800 285 288 11,67 Totaux 692 100,00 1 052 719 920 2 444 354 100,00

d] Indemnités estimées réparties selon l’usage des bâtiments

Usage du bâtiment Nombresinistrés de bâtiments %%Valeur assurée Fr. Indemnités Fr.

Bâtiments administratifs à caractère public 33 4,77 179 043 842 142 726 5,84 Maisons d’habitation 517 74,71 596 152 069 1 593 276 65,18 Exploitations agricoles 68 9,83 58 375 034 290 969 11,90 Transports 21 3,03 6 728 153 54 102 2,21 Commerce 11 1,59 33 736 165 42 557 1,74 Industrie et artisanat 22 3,18 174 190 442 215 220 8,80 Hôtellerie 3 0,43 3 450 000 24 028 0,98 Divers bâtiments 17 2,46 1 044 216 81 476 3,33 Totaux 692 100,00 1 052 719 920 2 444 354 100,00

32 Rapport annuel 2005 TABLEAUX e] Indemnités estimées réparties selon les mois de l’année

Nombresinistrés de bâtiments Valeur assurée Fr. Indemnités Fr. %

Janvier 18 21 066 784 36 039 1,47 Statistiques assurance Février 39 55 538 260 98 884 4,05 Mars 42 119 878 712 128 165 5,24 Avril 48 118 738 067 134 656 5,51 Mai 5 3 850 426 7 741 0,32 Juin 56 138 162 459 118 160 4,83 Juillet 413 503 263 032 1 682 156 68,82 Août 8 6 765 814 44 885 1,84 Septembre 31 37 130 648 122 198 5,00 Octobre 2 1 425 000 2 200 0,09 Novembre 14 17 107 852 28 839 1,18 Décembre 16 29 792 866 40 431 1,65 Totaux 692 1 052 719 920 2 444 354 100,00

Réassurance

Décompte ECAP - Union intercantonale de réassurance UIR

2004 2005 Feu Eléments naturels Feu Eléments naturels Primes payées Fr. 1 399 897 1 020 176 1 271 276 1 066 671 Prestations de l'UIR Fr. - 287 151 - 13 581 71 400 - 52 943 Différence en faveur de l'UIR Fr. 1 112 746 1 006 595 1 342 676 1 013 728

Rapport annuel 2005 33 Statistiquees prévention ititd ol 4 439 1 844 498 440 278 1 865 252 288 503 34 89 277 253 308 84 Total District de La Chaux-de-Fonds District du Locle District du Val-de-Ruz District du Val-de-Travers District de Boudry 690 District de Neuchâtel 721 c] Bâtiments non raccordés Total 4 941 23,5% Bâtiments raccordés à la Centrale de b] 10,9% 27,2% 5 690 12,5% - en proportion des bâtiments inspectés 44 122 - Décisions de mise en conformité - en proportion des bâtiments assurés Bâtiments inspectés - nombre 45 407 dans le canton Nombre de commissaires police du feu Bâtiments assurés au 31 décembre a] Inspection des bâtiments TABLEAUX (sans pression utile en cas d’incendie) au réseau d’eau transmission des alarmes (CTA, n°118) Police du feu obe1511 161 1 551 nombre 052004 2005 5 357 359 052004 2005 2004 2005 urs5 52 88 277 58 109 664 247 241 619 211 Total Autres Bois Gaz Mazout ]Installations thermiques d] oa 69654 (ville: 56) 56 83 (ville: 46) 196 (ville: 99) 70 63 103 619 (ville: 71) 79 Total 103 (ville: 96) District de La Chaux-de-Fonds 153 158 57 District du Locle (ville: 84) 152 District du Val-de-Ruz District du Val-de-Travers District de Boudry District de Neuchâtel - autorisations délivrées, par district - autorisations délivrées, par type 052004 2005 052004 2005 Rapport annuel 2005 néêsd od atnldsspuspmir 0.0 0 1 7 500.00 54 350.20 1 039 912.55 4 840 655.54 2 009 515.98 Total Autres recettes (location piste d’exercice Couvet, programme NE-Fire) Prélèvement à la fortune du fonds Intérêts du Fonds cantonal des sapeurs-pompiers Contribution des assureurs privés Total à charge de l’ECAP versement au Fonds cantonal des sapeurs-pompiers • charges salariales et diverses supportées par l’ECAP • subsides et subventions octroyés par l’ECAP • Contribution de l’ECAP: 460 a] Contributions aux frais de prévention et défense incendie 428 16 403 369 20 37 11 37 9 38 0 32 39 33 3 44 0 30 286 Totaux 28 104 1 Hôtels, restaurants, homes 32 240 144 Immeubles publics, écoles, etc. Petits bâtiments, dépendances 221 Bâtiments ruraux 151 et industriels Immeubles commerciaux Locatifs Maisons familiales Sanctions de plans, e] Rapport annuel 2005 par type de bâtiment Subventions ovle osrcin Transformations Nouvelles constructions 0520 052004 2005 2004 2005 31 732 47 12 13 1000 200 400 600 800 0 ]Evolution du nombre f] 1996 698 durant les dix dernières années des préavis de sanctions

1997 514

1998 721

1999 601

2000 592

Montants 2001 662 5 8 7 100 8 853 685 77 89 7 890 084.07 1 0.0 1 9 117 000.00 784 751.50

2002 588 r % Fr. 2003 708 TABLEAUX 2004 863

2005 797 35

Statistiquees prévention Statistiquees prévention

36 Montants Fonds cantonal des sapeurs-pompiers 1. Ces subsides et frais ont été engagés de la manière suivante: TABLEAUX b] Affectation générale des montants .Subsides et subventions octroyés directement par l’ECAP 2. POUR LA PRÉVENTION Destination ntlain ercpalsd ls9 000.00 5 741.25 94 536.54 4 840 655.54 254 000.00 - 886 526.30 185 157.00 200 000.00 Total général Charges salariales et diverses Total des subsides et subventions octroyés directement par l’ECAP Installations de réceptacles clés Recharges d’extincteurs et écoles du feu - 26 386.00 7 727.00 2 003 514.25 Collaboration avec la Police cantonale Divers 375 000.00 45 500.00 Ajustement de la provision défense incendie 450 681.80 Part à la contribution fédérale aux coûts de protection des routes nationales (restitution sur investissement) Subsides cantonaux aux CS et SIS 85 218.55 Subventions SIS et CS Equipements divers Constructions Frais réorganisation des centres de secours 100 000.00 Véhicules Centres de secours et communes POUR LA LUTTE CONTRE LES DOMMAGES 1 152 961.75 Contribution au fonds cantonal des eaux Subvention pour adductions Subsides pour mesures constructives et techniques, 175 dossiers traités (voir commentaires à la page suivante) Dont payé par l’ECAP Total Fonds cantonal des sapeurs-pompiers Frais divers Participation frais administratifs service du feu Fédération suisse des sapeurs-pompiers Fédération cantonale des sapeurs-pompiers Inspections Mandats externes Maintenance du réseau d’alarme Achats de matériel et frais d’entretien Cours cantonaux et fédéraux Hydrants Versement SIS des Montagnes (Caserne) Matériel et habillement 2 719 361.00 478 804.80 620 623.10 334 719.05 144 068.00 425 246.75 18 966.40 14 416.00 18 578.20 10 015.05 6 759.85 Rapport annuel 2005 Fr. 7 890 084.07 2 009 515.98 3 473 277.79 1 367 377.75 1 039 912.55 Total Fr. Mesures de prévention techniques volontaires Mesures de prévention d’organisation volontaires Total des subventions payées en 2005 Subvention extincteurs portatifs Mesures de prévention constructives volontaires c] Affectation des subsides pour mesures constructives et techniques Rapport annuel 2005 7 dossiers 175 Sous-total 134 8éoe expu ntuto tmnplto e xicer u exres22 174.75 94 498.00 écoles feux pour instruction et manipulation des extincteurs sur réels 18 31 192.00 installations de paratonnerre 35 installations d’éclairage de sécurité et d’alimentation 31 installations à commandes manuelles ou automatiques pour l’évacuation de chaleur et le désenfumage 12 installations de détection incendie 36 Sous-total 23 cloisonnements coupe-feu 17 ntlain epse nede yrnsitrer buh nede oon èhs8 459.00 69 846.00 sonde à fourrage 1 installations de parasurtension 2 installations d’extinction Sprinkler 4 installations de postes incendie, hydrants intérieurs (bouche incendie) colonne sèches 3 installations d’extinction automatique 2 installations de détection gaz 2 acquisitions d’armoires anti-feu 6 constructions de citernes 2 escaliers de secours et installations fixes pour l’évacuation 3 obturation au travers de cloisonnements coupe-feu 1 TABLEAUX Montants 1 152 962.75 145 481.00 308 587.00 195 399.00 113 849.00 889 702.75 672 128.00 263 260.00 68 056.00 5 961.00 2 921.00 6 271.00 9 961.00 1 743.00 119.00 583.00 37 Fr.

Statistiquees prévention Comptes et résultats PIE,CNRBTOSE NENTSD ÉSUAC:F.Fr. Fr. REVENUS FINANCIERS ET DIVERS D’EXPLOITATION: • PRIMES, CONTRIBUTIONS ET INDEMNITÉS DE RÉASSURANCE: • oa e eeu 024412 32 419 591.52 40 294 471.20 38 27 392 975.29 27 848 958.50 Total des revenus Revenus financiers et variation des valeurs placements Total des revenus d’exploitation Revenus d’exploitation a] Revenus TABLEAUX eeu C tC 0 8.078 222.60 89 077.20 102 488.30 19 191 888.29 124 544.80 300 732.00 0.00 27 303 898.09 19 787 295.60 7 811 277.80 - 18 457.00 27 724 413.70 0.00 7 955 575.10 Total des revenus financiers et divers d’exploitation Revenus divers Revenus CCP et CC Total primes, contributions et indemnités de réassurance Contributions pour la prévention et lutte contre les dommages Réassurance, part aux indemnités de dommages Prélèvement à la provision Rabais sur primes d’assurance Primes d’assurance eeu e rt 5 5.51 132 550.00 3 979 066.23 - 85 000.00 150 256.25 14 795 256.45 - 2 500 000.00 5 026 616.23 12 445 512.70 Total des revenus et variations valeurs placements financiers Ajustement à la provision sur titres Revenus des prêts Titres et placements Compte d’exploitation xrie20 Exercice 2004 Exercice 2005 2065 10 854.60 22 056.50 Rapport annuel 2005 HRE ELASRNE r Fr. Fr. CHARGES DE L’ASSURANCE: • oa e hre ’xliain3 5 1.719 162 712.31 33 351 116.77 10 921 773.94 24 461 032.70 Total des charges d’exploitation CHARGES DE LA PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE LES DOMMAGES: • Total des charges de l’assurance Charges d’exploitation b] Charges Rapport annuel 2005 oa urscagsd ’suac 8 2.52 378 030.64 3 484 073.00 762 498.60 8 543 743.30 0.00 6 983 828.05 2 940 048.04 3 408 947.00 778 946.90 17 477 204.65 5 398 265.55 3 145 477.75 2 795 934.15 9 526 787.00 5 595 225.25 2 355 192.40 Total autres charges de l’assurance Bonus réassurance Charges pour les prestations relatives à l’assurance Frais d’évaluation des bâtiments Primes de réassurance Total charges sinistres Indemnités des dommages CIREN Indemnités de dommages éléments naturels Indemnités de dommages incendies uvninpéetos137377 1 726 873.70 3 276 176.75 1 371 073.87 1 367 377.75 8 240 938.37 3 473 277.79 1 039 912.55 7 890 084.07 1 866 814.05 2 009 515.98 Total des charges de la prévention et lutte contre les dommages Versement au Fonds cantonal des sapeurs-pompiers Subventions pour la lutte contre les dommages Subvention préventions Charges pour les prestations de prévention et défense contre dommages Compte d’exploitation (suite) xrie20 Exercice 2004 Exercice 2005 .0- 4 808 589.00 0.00 TABLEAUX 39

Comptes et résultats Comptes et résultats éuttdepotto 0 5.78 230 262.98 - 4 502 158.27 32 194 099.36 40 40 035 231.87 Résultat d’exploitation c] Résultat d’exploitation Total des charges ATTRIBUTIONS/PRÉLÈVEMENTS AUX PROVISIONS ET RÉSERVES: • b] Charges (suite) TABLEAUX xéet ervns 5 3.3225 492.16 259 239.33 Excédents de revenus oa e hre 231167 19 162 712.31 27 392 975.29 32 351 116.77 27 848 958.50 Total des charges Total des revenus trbto/rlvmn uFnsd éev 0 0.02 209 400.00 0.00 - 40 367.40 13 031 387.05 0.00 5 602 600.00 - 264 068.90 1 360 000.00 4 500 000.00 7 684 115.10 800 000.00 5 562 354.45 0.00 485 584.00 500 000.00 Total des attributions/prélèvements aux provisions et réserve Attribution/prélèvement au Fonds de réserve Attribution/prélèvement provision pour rabais sur primes (participation au résultat) Attribution/prélèvement autres provisions Ajustement de la provision CIREN & UIR Prélèvement/attribution au Fonds pour la prévention des dommages Prélèvement/attribution au Fonds pour la défense contre les dommages Prélèvements/attributions aux provisions sur titres Compte d’exploitation (suite) xrie20 Exercice 2004 Exercice 2005 r Fr. Fr. Rapport annuel 2005

Total Passif d] Bilan Rapport annuel 2005 éuttd ’xrie29293 225 492.16 1 452 098.84 92 037 400.00 259 239.33 1 677 591.00 97 640 000.00 200 000.00 861 019.45 13 435 000.00 1 488 038.02 16 310 000.00 3 865 989.50 9 978 599.50 200 000.00 15 935 000.00 596 950.55 9 962 147.15 16 310 000.00 5 562 354.45 1 440 687.80 1 929 081.80 9 468 086.10 8 948 643.95 6 062 354.45 23 640 000.00 Résultat de l’exercice 3 878.90 Bénéfice reporté 25 000 000.00 Fonds de réserve Fonds spécial pour dommages non couverts Fonds pour la prévention - défense contre les dommages Provision pour fluctuation de cours Provision POOL dommages sismiques Provision pour rabais s/primes d’assurance années futures Provision CIREN (Communauté intercantonale de risques éléments naturels) Provisions à court terme Primes encaissées d’avance Passifs transitoires Provision pour dommages en suspens Caisse Cantonale Neuchâteloise de Compensation (CCNC) Créanciers Débiteurs: rt ies3 1 5.536 025 964.65 50 000.00 114 833 159.64 1 381 287.36 33 818 757.05 726 670.40 50 000.00 114 179 678.28 9 083.65 1 193 126.71 1 090 274.55 213 247.19 27 127.05 573 347.40 154 344.54 Total Prêts divers Participation Camérimo SA Titres et placements Logiciel Pénates Actifs transitoires Union Intercantonale de Réassurance : • Etat de Neuchâtel c/c • CAMERIMO SA c/c • Primes d’assurance • Actif hqepsa 2 4.713 551 926.25 8 326 243.07 Banques Chèque postal Caisse opecuat9720 4 816 201.00 472 420.61 9 772.00 300 955.90 1 031 400.00 239 592.32 0.00 735 897.00 Administration Fédérale des Contributions c/c • Caisse Cantonale Neuchâteloise de Compensation (CCNC) - Participation à recevoir sur sinistres en suspens - Compte courant 9 5 2.8179 436 258.92 195 256 624.38 9 5 2.8179 436 258.92 195 256 624.38 528952 5 653 146.32 35 218 945.21 8 1.0418 119.85 9 785 110.50 2.57 191.80 3 123.35 052004 2005 r Fr. Fr. TABLEAUX 41

Comptes et résultats Comptes et résultats 42 2 177 999.70 2 177 999.70 - 200 677.70 - 1 428.50 1 977 322.00 Total Bénéfice de l’exercice 2 179 428.20 Intérêts passifs Frais d exploitation des immeubles 31 179 853.15 Revenus divers Loyers des immeubles 30 335 757.05 83 000.00 98 396.00 22 023.20 Compte d’exploitation 640 676.90 Total Immeubles Actifs transitoires Stocks mazout Débiteurs Compte de chèque postal Actif Bilan Exercice 2005 e] Camerimo S.A. TABLEAUX Charges Fr. Revenus Fr. Fr. oa 31 179 853.15 31 058.25 - 1 428.50 50 000.00 6 989.10 30 404 886.90 115 000.00 573 347.40 Total Résultat de l’exercice Pertes et Profits Fonds de réparation et d’entretien Capital-actions Passifs transitoires Compte courant ECAP Créanciers Passif Rapport annuel 2005 Fr. TABLEAUX f] Résultats généraux 2005

Source des revenus

% ~Mio Fr. Intérêts des placements et de trésorerie 31,20 12.57 Réassurance -0,05 -0.02 Primes d’assurance et contributions prévention 68,85 27,74 Total 100,00 40.29

Répartition des charges

% ~Mio Fr. Frais d’évaluation des bâtiments 2,41 0.78 Charges de réassurance (hors bonus) 10,54 3.41 Indemnités pour sinistres Feu et EN 54,03 17.48 Charges pour les prestations d’assurance 8,63 2.79 Charge de prévention et lutte dommages 24,39 7.98 Total 100,00 32.35 Comptes et résultats

Rapport annuel 2005 43 Comptes et résultats naturels) et à fin 2001 de la provision pour le pool sismique. 054 8 99998880 773130 7 8.0014244340 ,6 9 8.097 640 000.00 92 037 400.00 7 890 084.00 8 240 938.00 89 828 000.00 0,061 88 828 000.00 2 444 354.00 0,081 8 360 987.00 88 828 000.00 9 003 575.80 3 186 440.00 0,164 44 0,046 8 177 484.00 100 828 000.00 0,130 0,037 6 575 684.00 1 752 852.00 0,025 6 655 109.00 27 743 173.00 1 408 471.00 5 097 655.00 0,270 104 628 000.00 952 156.00 39 999 928 848.00 108 628 000.00 27 003 220.00 0,261 0,029 8 615 825.00 10 380 323.00 101 050 000.00 39 306 981 210.00 45 386 5 657 552.00 27 107 307.00 1 043 131.00 0,265 9 907 473.00 Remarque: 4 974 888.00 0,551 93 250 000.00 38 479 099 673.00 45 023 25 737 635.00 0,130 0,031 9 989 787.00 2005 19 432 694.00 0,022 38 027 335 484.00 44 549 9 503 230.00 88 250 000.00 25 454 681.00 1 145 837.00 4 634 958.00 0,319 2004 97 500 000.00 793 469.00 37 762 069 466.00 44 207 23 580 290.00 0,195 0,030 5 606 850.00 2003 11 229 456.00 89 200 000.00 35 528 593 091.00 5 057 123.00 44 122 22 104 448.00 1 075 434.00 0,235 7 150 902.00 2002 0,078 35 240 665 857.00 3 449 446.00 43 714 80 900 000.00 22 992 730.00 0,025 0,153 8 535 140.00 2 759 834.00 2001 36 631 830 400.00 43 417 859 269.00 77 300 000.00 22 819 302.00 0,021 2 111 461.00 5 520 069.00 0,679 2000 36 294 274 300.00 43 261 730 713.00 74 000 000.00 25 098 797.00 1 734 098.00 0,426 1999 0,051 24 015 826.00 70 400 000.00 36 001 127 200.00 42 965 24 745 302.00 1 822 482.00 1 525 000.00 0,354 1998 0,135 14 773 236.00 35 388 781 000.00 1 727 287.00 42 692 66 200 000.00 24 286 788.00 3 695 020.00 0,543 1997 0,183 12 078 228.00 62 550 000.00 34 708 548 900.00 42 464 23 769 337.00 0,038 1 610 881.00 4 700 373.00 0,426 1996 16 122 007.00 56 650 000.00 34 023 945 200.00 42 061 1 585 426.00 872 354.00 20 533 758.00 51 900 500.00 0,445 1995 0,064 11 633 163.00 29 659 591 400.00 41 499 1 389 445.00 19 278 373.00 0,061 1 417 251.00 1 369 865.00 0,539 1994 11 408 038.00 46 262 800.00 27 307 518 000.00 41 160 18 064 082.00 1 236 795.00 0,144 0,555 1993 12 397 535.00 0,005 40 399 000.00 25 628 035 300.00 40 628 1 688 950.00 16 716 259.00 2 728 311.00 0,197 38 704 000.00 1992 95 438.00 11 843 570.00 22 986 364 600.00 40 237 1 417 884.00 15 352 415.00 0,295 35 114 000.00 0,062 3 987 577.00 1991 1 764 287.00 21 326 164 300.00 39 772 14 481 501.00 1 040 597.00 0,265 33 894 000.00 0,375 5 584 735.00 1 228 283.00 1990 0,034 20 221 901 500.00 39 330 13 546 652.00 5 851 047.00 0,147 31 864 000.00 4 749 118.00 1 110 893.00 1989 0,015 499 802.00 18 895 102 800.00 38 194 12 844 640.00 0,271 29 164 000.00 2 454 321.00 1 184 145.00 1988 204 021.00 0,079 17 920 159 600.00 38 596 11 953 311.00 0,294 4 222 938.00 1 102 420.00 1987 965 025.00 0,048 16 696 856 900.00 0,663 38 322 11 141 442.00 4 226 959.00 1986 552 722.00 0,014 15 575 789 500.00 0,442 37 943 8 735 038.00 10 301 601.00 1985 154 785.00 9 454 747.00 14 361 277 200.00 0,359 37 596 5 393 044.00 1984 8 723 256.00 13 174 469 100.00 0,369 37 167 4 142 643.00 1983 8 236 290.00 12 202 727 300.00 36 657 4 090 099.00 1982 7 943 510.00 11 536 520 300.00 36 271 1981 11 065 891 900.00 36 048 1980 35 897 1979 1978 Année g] Résultats généraux de 1978 à 2005 TABLEAUX La diminution de la réserve, à fin 1995, résulte constitution nouvelle provision CIREN (Communauté intercantonale d Nombre de bâtiments

Valeur assurée Fr.

Primes perçues Fr. (y c. cnntrib. prévention)

Indemnités incendies Fr.

‰ de la valeur ass.

Indemnités éléments naturels Fr.

‰ de la valeur ass.

Subsides pour la prévention Rapport annuel 2005 des sinistres Fr. e risques éléments

Réserves Fr. Rapport annuel 2005 S Primes perç Dommages éléme Dommages i u bsides po u u n es, y compris co r la préve ce n dies n ts n at n tio u rels n des si n trib u n tio istres n s préve n tio n TABLEAUX 45

Comptes et résultats SINISTRES 2005

En 2005 à nouveau, la nature humaine a confirmé 4. En avril, un feu de cheminée, heureusement cir- qu’elle est autant, sinon plus encore, redoutable que conscrit, a mis en danger et sérieusement les éléments naturels! La plupart des 374 incendies et endommagé cette ferme de La Chaux-de-Fonds. des 6,5 millions de francs de dommages qu’ils ont cau- sés aux bâtiments du canton ont été provoqués par des 9 -10. Couvet a payé un lourd tribut au feu: en juillet, imprudences, des négligences, des comportements un cinquième immeuble de la localité a été rava- imprévoyants, inadaptés... Une part de responsabilité gé par un incendie dont la cause est à ce jour humaine entre aussi souvent dans l’ampleur des encore inconnue. dégâts que peuvent provoquer les intempéries. Notre traditionnel aperçu des sinistres de l’année écoulée, 11. Autre ferme chaux-de-fonnière sauvée de l’incen- dans les pages suivantes, nous rappelle cette réalité et die mais gravement endommagée, comme le la nécessité de ne jamais relâcher les efforts de pré- montre l’état de sa cuisine, en août. A cause d’une vention. casserole oubliée sur la cuisinière...

1 - 4. Le plus grave incendie de l’année a ravagé 12. Cette salle de bain ravagée à Areuse en sep- quatre bâtiments contigus à Couvet en février. tembre est une illustration de l’expression Trois ont été détruits, le quatrième endommagé. «l’enfer est pavé de bonnes intentions»: un père A l’origine: un poêle d’agrément défectueux, qui avait voulu fêter les 100 premiers jours de remis en service sans contrôle préalable après son bébé en allumant cent bougies dans la bai- une longue inactivité... Que ce soit au niveau de gnoire... en matière synthétique! la cause, des lacunes constatées dans les mesures constructives de protection et des cir- 13. La grêle a fait de gros dégâts (1,7 millions de fr., constances défavorables de lutte contre l’incen- 388 sinistres), surtout au Val-de-Ruz, l’été der- die, ce sinistre a réuni bien des éléments inci- nier. Une étude scientifique commandée par tant à la réflexion et à des améliorations. l’ECAP a d’ailleurs montré que la grêle constitue pour le canton de Neuchâtel le principal risque 5 - 6. A Gorgier, en janvier, ce sont des installations naturel. électriques défectueuses qui ont provoqué l’incendie de cette maison familiale. 14. Si elles n’ont pas atteint l’ampleur catastro- phique de celles de Suisse centrale, les inonda- 7. Electricité encore: la défectuosité de l’alimenta- tions d’août n’ont pas épargné le canton: ici le tion d’une hotte de ventilation a provoqué de port du Landeron. gros dégâts dans l’appartement supérieur de cette habitation de Neuchâtel, en février.

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Rapport annuel 2005 49 / 10470 > lire en page 2 de notre histoire et culture régionale. plus important producteur de montres du monde. Un symbole multiple première manufacture horlogère de Suisse (1793) et l’un des piliers du du patrimoine industriel neuchâtelois: l’usine ETA de Fontainemelon, nous marquons dans cette édition l’heureuse renaissance d’un fleuron Dix ans après le gigantesque incendie qui a failli faire disparaître, Ensemble protégeons nos maisons