Histoire de

Cet article résume les faits saillants de l'histoire de Madagascar. Madagascar est un pays situé dans la partie occidentale de l'océan Indien, au sud-est de l'Afrique, et fait partie du continent africain et de l'Union africaine. La population de Madagascar est principalement un 1, 2 confluent de populations africaines, austronésiennes et arabes .

Madagascar Sommaire Origines de la population malgache actuelle Protohistoire et peuplement Les Vazimba Les Vahoaka Ntaolo Les immigrations de la fin du premier millénaire et du début du second (de -700 à 1500) Période féodale (1500-1895) Carte de l'expansion des Royaumes de Madagascar (1500-1817) austronésiens. Première découverte de l'île par des Européens (1500- 1817) Royaume de Madagascar reconnu à l'extérieur (1817- 1895) Colonisation française et mouvement nationaliste (1895-1960) Guerre de l'indépendance La République malgache (de 1960 à nos jours) Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Articles connexes

Origines de la population malgache actuelle

Les découvertes archéologiques permettent d'envisager une première présence de l'espèce humaine à Madagascar il y a environ 10 000 ans, et vue leur ancienneté, on suppose que ces populations apparentés 3, 4, 5 khoïsan mais on ne sait pas si la population actuelle est issus de ces premiers arrivants . 6 7 Les études génétiques , linguistiques et historiques indiquent toutes cependant qu'une partie du peuplement 8 malgache est d'origine austronésienne, (îles de la Sonde ) et une autre partie d'origine africaine. Linguistiquement, le lexique du malgache est composé de 90 % de vocabulaire austronésien. La langue malgache est issue du proto-austronésien, appartenant à la branche proto-malayo-polynésienne (proto-MP) et à la sous-branche proto-Sud-Est barito (proto-SEB) qui partage ces mêmes bases anciennes communes avec les langues dayak actuelles du groupe barito de Bornéo Sud telles que le ma'anyan, dusun deyah, dusun malang, 9 dusun witu et paku actuels .

Une partie du fonds culturel malgache esy de type austronésien: coutumes anciennes (comme celle d'ensevelir les défunts dans une pirogue au fond de la mer ou d'un lac), agriculture ancienne (la culture du taro-saonjo, de la banane, de la noix de coco et de la canne à sucre), l'architecture traditionnelle (maison végétale à base carrée sur pilotis), la musique (les instruments comme la conque marine antsiva, le tambour de cérémonie hazolahy, le xylophone atranatrana, la flûte sodina ou encore la valiha) et la danse (notamment la "danse des oiseaux" note 1 que l'on retrouve à la fois au centre et dans le Sud) .

Les études génétiques récentes "les populations Malgaches montrent un mélange génétique d'environ 68% 10, 6 d'ascendance Africaine et 32% d'ascendance Asiatique" .Les origines exactes des populations sont encore 11 floue . Un « motif polynésien » (ADN mitochondrial/haplogroupe B/sous-groupe B4a1a1a2) commun et unique au monde a été décelé au sein de différentes ethnies malgaches distantes géographiquement et endogames historiquement tels que les Vezo et les Merina (cette altération du « motif polynésien » d'origine, commune et propre aux Malgaches, a été baptisée « motif malgache » par les chercheurs en 12 génétique) .

Sur le plan morphologique, enfin, cette origine partielle Sud-Est asiatique des Malgaches pourrait expliquer les caractéristiques xanthodermes communes à la majorité de la population de l'île décrite en 1940 par le 13 professeur Nirinjanahary . De même que le pli épicanthique asiatique de la paupière supérieure (les yeux bridés) répandu chez les Malgaches qu'ils soient des côtes ou des hauts plateaux, qu'ils aient la peau claire, sombre ou cuivrée.

Protohistoire et peuplement

Il existe différentes hypothèses sur la succession des établissements humains dans l'île, et la question reste sujette à débat scientifique. Par exemple, il n'est pas claire si ce sont les populations d'origine Asiatique ou Africaines qui sont arrivé en premier à Madagascar.

Certaines théories anciennes ont été influencées par l'idée selon lequel les populations africaines ne possédaient pas la capacité de naviguer vers l'île, auquel cas elles seraient arrivées tardivement. A l"inverse les populations austronésienne sont quant a elle associé a une maitrise Représentation d'un « canoë à ancienne de la navigation (lié a leur expansion dans le pacifique). balancier » austronésien, nommé Cependant, il semble aujourd'hui que les populations de la côte va'a ou waka, du proto-austronésien *va-waka, qui a été rapproché du mot indienne africaine ai une connaissance suffisante de la navigation à 14 malgache vahoaka signifiant des dates similaires ou antérieures à l'arrivée des peuples « peuple » : les premiers vahoaka austronésiens. ntaolo ou « peuple de la mer » ont probablement utilisé de semblables Les Vazimba embarcations pour parvenir jusqu'à Madagascar. Les anciennes traditions orales malgaches affirment que les Vazimbas (Vaγimba, « ceux de la forêt » en proto-barito du Sud-Est), une population de chasseurs et cueilleurs, seraient l i h bit t d l'îl les premiers habitants de l'île.

Les Vahoaka Ntaolo

Arrivés probablement sur la côte Ouest ou Nord-Ouest de Madagascar en canoë à balancier (waka) 2000 ans — selon les 15 archéologues . —, ces pionniers navigateurs austronésiens sont connus de la tradition orale malgache sous le nom des Ntaolo (de *tau - ulu - « les hommes premiers », « les anciens », de *tau-hommes et ulu- tête, premier, origine, début en proto-Malayo-Polynésien 16 (MP) ). Il est également possible que ces anciens se nommaient eux- mêmes les Vahoaka (de *va-waka« peuple/ceux des canoës » ou « peuple de la mer » ( waka est le « canoë (à balancier) » en Proto- polynésien), terme signifiant simplement aujourd'hui le « peuple » en malgache. Au tout début du peuplement, appelé « période paléomalgache », les Ntaolo se subdivisèrent, selon leurs choix de subsistance en deux grands groupes : les Vazimbas (de *ba/va-yimba- "ceux de la forêt", de *yimba-"forêt" en proto Sud-Est barito, 17 aujourd'hui barimba ou orang rimba en malais ) qui s'installèrent — comme leur nom l'indique — dans les forêts de l'intérieur et les Vezo (de *ba/va/be/ve-jau, « ceux de la côte » en proto-malayo- Ancienne langue austronésienne, le javanais, aujourd'hui veju en bugis et bejau en malais, bajo en 18 barito oriental regroupe le malgache javanais ) qui restèrent sur la côte Ouest. et des langues des Dayaks du bord du fleuve Barito à Bornéo Le qualificatif Vazimba désignait donc à l'origine les Ntaolo, (Kalimantan du Sud) : ma'anyan, chasseurs - cueilleurs, qui décidèrent de s'établir "dans la forêt", dusun deyah, dusun malang, dusun notamment dans les forêts des hauts plateaux centraux de la grande île witu et paku) (photo Wikicommons : note 2 et celles de la côte Est et Sud-Est , tandis que les Vezo étaient les Dayak de Borneo). Ntaolo, pêcheurs qui restèrent sur les côtes de l'Ouest et du Sud 19 (probablement les côtes du premier débarquement) .

Quant à la cause de la venue de ces austronésiens, l’histoire de l'océan Indien du début du premier millénaire de notre ère est encore très mal connue. On peut seulement supposer que l’île de Madagascar joua un rôle important dans le commerce, notamment celui des épices et du bois rare, entre l’Asie du Sud-Est et le Moyen- Orient, directement ou via les côtes africaines.

Un point fait encore débat parmi la communauté des chercheurs [Lesquels ?] : le mot vazimba étant un qualificatif austronésien désignant les « habitants de la forêt » d'une manière générale (y compris les Austronésiens eux-mêmes, qui s'installèrent dans les forêts), il n'est pas à exclure que d'autres hominidés vazimba aborigènes aient habité dans les forêts de Madagascar des dizaines — voire des centaines — de milliers d'années avant l'arrivée des vazimba austronésiens. Quelques-uns existaient peut-être encore à l'arrivée des vahoaka ntaolo austronésiens, au Ier millénaire avant notre ère. Ceci pourrait expliquer le mythe des « petits hommes/nains primaires de la forêt » que les vahoaka ntaolo austronésiens — ancêtres de la majorité des Malgaches actuels — auraient rencontrés et assimilés à leur arrivée (ou peut-être décimés). Les preuves irréfutables sous-tendant ce mythe manquent encore. Seules l'archéologie et la génétique pourront les apporter. Il n'est, enfin, pas à exclure non plus que le mythe des « vazimba-petits hommes/nains » ait été amené par les Austronésiens à partir des îles de la Sonde où ils habitaient auparavant, auquel cas ce mythe pourrait effectivement concerner des hominidés de type Florès ou Negrito (orang asli en malais). Ces derniers, de petite taille, ont en effet habité les forêts des îles de la Sonde bien avant l'arrivée des Austronésiens, et y sont considérés comme étant les peuples aborigènes. On sait, par exemple, que le mythe de l'ogre « Trimo be - mangeur d'enfant » est un conte amené par les Austronésiens qui parle en fait du tigre (de *(t)rimu, « tigre » en proto-MP), habitant les forêts des îles de la Sonde. Le mythe des « petits nains vazimba » pourrait avoir subi un voyage similaire.

Les immigrations de la fin du premier millénaire et du début du second (de -700 à 1500)

Dès le milieu du premier millénaire jusqu'à 1500 environ, les Vazimba de l'intérieur autant que les Vezo des côtes accueillirent de nouveaux clans immigrants, connus en malgache par les noms d'origine austronésienne Vahiny ou Vazahas (*va-hiny "les visiteurs", *va-zaha- "ceux qui visitent/cherchent") : moyen-orientaux (Perses Shirazi, Village austronésien avec levu sur Arabes Omanites, Juifs originaux), est-africains (Bantous) et orientaux pilotis (de *levu-« maisons » en (Indiens Gujarati, Malais, Javanais, Bugis) qui s'intégrèrent et proto-austronésien qui a donné en s'acculturèrent à la société Vézo et Vazimba. malgache an-devu -« à la maison ») : tous les villages des ntaolo vazimba Le commerce des esclaves par les Malayo-javanais, les Perses Shirazi et vezo de Madagascar étaient et les Arabes Omani à la fin du premier millénaire fut sans doute une probablement similaires au premier des causes de ces nouvelles immigrations. On trouve en effet, d’une millénaire. On retrouve d'ailleurs part, mention de la présence d’esclaves africains (zenj ou zandj) encore ce modèle aujourd'hui sur e toutes les côtes de la grande île et offerts par des Javanais à la cour de Chine au début du IX siècle, et de l’autre, Madagascar même commença à connaître une africanisation dans les zones intérieures reculées (forêts, etc.) de sa population. Cette présence africaine dans l’île ne semble e cependant devenir massive qu’à partir du IX siècle, sous l’impulsion du commerce musulman arabo-perse.

Avec l’arrivée de l'islam, en effet, les commerçants perses et arabes supplantent rapidement les Indonésiens des côtes africaines et étendent par la suite leur contrôle sur les îles Comores et certaines parties des côtes de Madagascar. Parallèlement, sous la concurrence conjointe des nouvelles puissances maritimes chinoises (Song) et sud- indiennes (Chola), les thalassocraties indonésiennes connaissent un déclin rapide, même si les Portugais trouvent encore des marins e javanais à Madagascar lorsqu'ils y abordent au XVI siècle.

Le brassage avec les pasteurs-agriculteurs est-africains du Moyen Âge (autour de l'an 1000) explique les nombreux superstrats bantus- swahili dans la langue proto-austronésienne (proto-SEB plus précisément) initiale des Vazimbas. Ces superstrats sont notablement présents dans le vocabulaire domestique et agraire (exemples : le bœuf "omby" du swahili ng'ombe, l'oignon "tongolo" du bantu "tungulu", 20 la marmite malgache "nongo" de nyungu en swahili )

Les clans néo-austronésiens (Malais, Javanais, Bugis et Orang Le taro (saonjo) qui est, selon un très 21 Laut) , quant à eux, historiquement et globalement -sans distinction vieux proverbe malgache, "l'ainé du de leur île d'origine- dénommés les Hova (de uwa-"homme du riz" (Ny saonjo zokin'ny vary) constitue la base alimentaire de tous peuple", "roturier" en vieux bugis (https://books.google.fr/books?id=_ les Austronésiens, notamment des Rp5cCMHFxQC&pg=PA136&lpg=PA136&dq=bugis+rank&source anciens Ntaolo Vazimba et Vezo =bl&ots=Fl1RZVioO5&sig=HMB5A9Kg1gM3W_QHOcMADTZo VAY&hl=fr&ei=EuynTre1N8O0hAew-8jxDQ&sa=X&oi=book_res ult&ct=result&resnum=8&ved=0CFgQ6AEwBw#v=onepage&q=uwa&f=false)), ont, selon les traditions 22 orales , débarqué au Nord et à l'Est de l'île. Selon l'observation des linguistes au sujet des emprunts aux vieux malais (sanscritisé), vieux javanais (sanscritisé) et vieux bugi du Moyen Âge dans le fonds de vocabulaire e 23 proto-austronésien (proto-SEB) originel, les premières vagues hova sont arrivées au VIII siècle au plus tôt . Diplomates, officiers, savants, commerçants ou simples soldats, certains alliés aux marins Orang Laut ou Talaut (Antalaotra en malgache), ces hova étaient probablement issus des thalassocraties indonésiennes. Leurs chefs, connus sous le nom des diana ou andriana ou raondriana (de (ra)hadyan-"seigneur" en vieux javanais (https://books.google.fr/books?id=SbiKu52WZr0C&pg=PA14&dq=o ld+javanese+dictionary&hl=fr&ei=ezKpTrLCN46g-wbolMWnDw& sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7&ved=0CFAQ6AEwBg La flûte suling indonésienne, cousine #v=snippet&q=pemerin&f=false), aujourd'hui raden et qu'on retrouve de la sodina également encore dans le titre de noblesse andi(an) chez les Bugis), se sont, pour la plupart, alliés aux clans vazimba :

(1) au Nord Ouest dans la région de l'actuel Ankoala (du malais/de l'indonésien kuala-"estuaire") où les hova Orang Laut (Antalaotra en malgache) avaient probablement établi leur base pour les actions dans l'océan Indien. (2) sur la côte Est (Betsimisaraka) où les chefs hova étaient également appelés Filo(ha) be par les clans "néo-Vezo". Pirogue-sarcophage de Dayak (3) au Sud-Est où les chefs ("diana") des clans hova d'Indonésie : une sépulture qui Zafiraminia et Zafikazimambo alliés aux clans "néo- rappelle les traditions orales Vezo" d'alors y fondèrent les royaumes Antaisaka, témoignant que les anciens Nataolo Antaimoro, Antambahoaka, etc. Vezo et Vazimba ensevelissaient (4) à l'Ouest : la dynastie Maroserana(na) qui fonda le leurs morts dans des pirogues- royaume Sakalava est elle-même issue des Zafiraminia sarcophages, sous la mer ou sous de la côte Est. un lac (5) au Centre où les alliances répétées des chefs (andriana) des clans hova (Andrianerinerina, 24 Andriantomara et leurs descendants notamment ) avec les chefs des clans vazimba 25 (Rafandrana et ses descendants notamment ) furent à l'origine du Royaume Merina et Betsileo.

Aujourd'hui, la population de Madagascar peut être considérée comme le produit d'un brassage entre les premiers occupants vahoaka ntaolo austronésiens ('Vazimbas et Vézos') et, ceux arrivés plus tardivement (Hova néo-Austronésiens, Perses, Arabes, Africains et Européens).

Phénotypiquement, c'est parmi les populations des hautes terres (Merina, Betsileo, , Sihanaka), plus endogames, que le phénotype austronésien mongoloide sundadont est le plus prégnant. On remarque également parfois le phénotype austronésien australoide et austronésien negrito partout à Madagascar (y compris sur les hauts plateaux). Contrairement au phénotype est-africain bantu, le phénotype austronésien "negrito" se caractérise notamment par sa petite taille.

Période féodale (1500-1895)

Royaumes de Madagascar (1500-1817)

Ces immigrés étaient minoritaires en nombre, cependant leurs apports culturels, politiques et technologiques à l'ancien monde Vazimba et Vezo modifièrent substantiellement leur société et sera à l'origine des grands g g e bouleversements du XVI qui conduiront à l'époque féodale malgache.

Sur les côtes, l'intégration des nouveaux immigrés orientaux, moyen orientaux, est-africains (Bantus) et européens (Portugais) donnèrent naissance aux grands royaumes Antakarana, Boina, et Vezo (Côte Ouest), et Tandroy (Sud), Antesaka, Antambahoaka, Antemoro, Antanala, Betsimisaraka (Côte Est).

À l'intérieur des terres, les luttes pour l'hégémonie entre les différents clans néo-Vazimba des hauts plateaux centraux (que les autres clans néo-Vezo des côtes appelaient les Hova) aboutirent à la naissance des grands royaumes Merina, Betsileo, Bezanozano, Sihanaka, Tsimihety et Bara.

La naissance de ces clans, ethnies et royaumes néo-Vezo" et néo- Vazimba modifièrent essentiellement la structure politique de l'ancien monde des Ntaolo, mais la grande majorité des autres catégories demeurèrent intactes au sein de ces nouveaux royaumes : la langue commune, les coutumes, les traditions, le sacré, l'économie, l'art des

er anciens demeurèrent préservées dans leur grande majorité, avec des Radama I , premier monarque du variations de formes selon les régions. royaume central unifié de Madagascar. Parmi les royaumes centraux, les plus importants étaient, au sud, le royaume Betsileo et, au nord, le royaume Merina. Ces derniers sont e définitivement unifiés au début du XIX siècle par . Radama Ier (régnant de 1810-1828), son fils et successeur ouvre son pays à l’influence européenne exercée principalement par les britanniques. Grâce à leur soutien, il étend son autorité sur la majeure partie de l’île. C’est ainsi qu’à partir de 1817, les royaumes centraux merina, betsileo, bezanozano et sihanaka unifiés par Radama I deviennent pour le monde extérieur, le royaume de Madagascar.

Première découverte de l'île par des Européens (1500-1817)

En 1500, les Portugais sous la conduite de Diogo Dias, sont les premiers Européens qui découvrent l’île, qu'ils appellent l'île São Lourenço. Mais c’est surtout à partir du e XVII siècle que la présence européenne affecte de manière décisive le destin de l’île par l’introduction massive des armes à feu et le développement de la traite des esclaves. En 1643, les Français y installent la Colonie de Fort- Dauphin. En 1665, Louis XIV tient à faire de Madagascar la base avancée de la Compagnie française des Indes orientales. Il en résulte une augmentation des troubles et la Portrait Madagascar, Antoine Van Dyck (c mise en place de royaumes guerriers, fortement liés aux 1639/40). En 1639 Thomas Howard projetait de Européens, en particulier des pirates qui s’établissent dans coloniser l'île de nombreuses régions. C’est notamment le cas du royaume sakalava, s’étendant sur la majeure partie du littoral occidental de l’île, sous l’égide des rois maroseraña, « aux nombreux ports ». Il en fut également de e même sur la côte est de la confédération des Betsimisaraka, fondée au début du XVIII siècle par Ratsimilaho dont le père était un pirate anglais.

e À la fin du XVII siècle aurait existé sur l'île pendant 25 ans une colonie libertaire. Cette république fut fondée par le Français Olivier Misson, pétri d'utopies, ex-officier de marine français, mais pirate de son état, et un pa e a ça s O v e sso , pét d utop es, e o c e de a e a ça s, a s p ate de so état, et u prêtre défroqué italien, Carracioli, imprégné de mysticisme. Elle avait pour nom Libertalia, et pour devise « Générosité, Reconnaissance, Justice, Fidélité ». e À la fin du XVIII siècle, Maurice Beniowski (1746-1786) aurait créé une ville idéale, Fort Auguste, sur le site actuel du village de Valambahoaka (nord-est).

Royaume de Madagascar reconnu à l'extérieur (1817-1895)

Royaume de Madagascar Liste des monarques Imerinas

En dépit d'un repli d’une vingtaine d’années sous le règne de Ranavalona Ire (1828-1861), l'impulsion donnée er e par Radama I (1793-1828) au royaume de Madagascar poursuit sa transformation tout au long du XIX siècle.

Radama I - qui écrivait le malgache en alphabet arabe - apprend l'alphabet latin vers 1820 avec Jones, missionnaire gallois de la London Missionnary Society. Le nouvel alphabet malgache latin de 21 lettres est codifié par leur soin et remplace l'ancien alphabet arabe. La Bible est, en 1830, le premier ouvrage malgache écrit en alphabet latin.

Un embryon d’industrialisation se met également en place à partir de 1835 sous la direction du français Jean Laborde (un ex-mousse rescapé d'un naufrage au large de la côte Est), produisant du savon, de la porcelaine, des outils en métaux, ainsi que des armes à feu (fusils, canons, etc.). En 1864 s’ouvre à Tananarive le premier hôpital moderne et une école de médecine. Deux ans plus tard apparaissent les premiers journaux. Une revue scientifique en anglais ( Annual) est même publiée à partir de 1875. En 1894, à la veille de l’établissement du pouvoir colonial, les écoles du royaume, dirigées par les missions majoritairement protestantes, sont fréquentées par plus de 200 000 élèves.

À cette époque de partage du monde entre les impérialismes européens, la envisage d'exercer davantage son influence sur Madagascar et un traité d'alliance franco-malgache est signé le 17 décembre 1885 par la reine Ranavalona III.

Des désaccords sur l'application de ce traité, servent de prétextes à l’invasion française de 1895, qui ne rencontre d'abord que peu de résistance. L’autorité du Premier ministre , au pouvoir depuis 1864, est en effet devenue très impopulaire auprès de la population.

L'intention des Français est d'abord d'établir un simple régime de protectorat, affectant surtout le contrôle de l’économie et les relations extérieures de l’île. Mais par la suite, l’éclatement de la résistance populaire des Menalamba et l’arrivée du général Gallieni chargé de « pacifier » le pays en 1896 conduisent à l'annexion et à l'exil de la reine à Alger.

Colonisation française et mouvement nationaliste (1895-1960)

La mission de « pacification » du général Gallieni (1896-1905) s'exerce avec brutalité. La conquête est suivie de dix ans de guerre civile larvée, due à l'insurrection des Menalamba. La « pacification » conduite par l'administration française dure plus de quinze ans, en réponse aux guérillas rurales dispersées dans le pays. Au total, la répression de cette résistance à la conquête coloniale fait environ 100 26 000 victimes , sur une population totale de moins de 3 millions d’habitants. Obligation de la colonie française de Le calme revenu, Gallieni s'applique à réaliser sa « politique des Madagascar en date du 7 mai 1897 races » mettant en place dans les provinces des administrateurs races », mettant en place dans les provinces des administrateurs locaux, en lieu et place de l'administration Mérina. D'après lui, pour gouverner efficacement Madagascar, « il y a des haines et des rivalités qu'il faut savoir démêler et utiliser à notre profit, en les opposant les unes aux autres, en nous appuyant sur les 27 unes pour mieux vaincre les secondes . » L'esclavage est supprimé. Les autochtones, soumis au régime de l'indigénat, perdent tout droit et toute représentation spécifique. Les écoles subissent une francisation forcée et perdent une bonne partie de leurs effectifs. Par la suite, à partir surtout de 1901, le pouvoir colonial entame la « mise en valeur » de la nouvelle colonie pour le profit des colons et de la métropole en accordant de très vastes concessions à des grandes sociétés et des particuliers. Les chefs indigènes loyaux envers l'administration française se voient également accorder une partie des terres. Le travail forcé est instauré en faveur des compagnies françaises et les paysans se voient incités, à travers l'impôt, à se salarier (notamment dans les concessions coloniales) au détriment des petites 26 exploitations individuelles . Sur emprunt public, une voie ferrée est Timbre-poste de la colonie démarrée : la ligne Tananarive-Tamatave est ouverte en 1913 et devient l'axe française de Madagascar. essentiel du développement de l'économie malgache. Gallieni porte une attention particulière au domaine de la santé : ouverture d'une École de Médecine en 1897 pour la formation de médecins auxiliaires, fondation d'un Institut Pasteur de Madagascar en 1899 pour la prophylaxie de la variole et de la peste, création de l'A.M.I. en 1902 pour des soins gratuits aux populations. [réf. nécessaire] 28 Durant la Première Guerre mondiale , les autorités françaises enrôlent 41 000 Malgaches dans des unités combattantes et 2 400 meurent au combat. Parmi les survivants, certains étaient porteurs de la grippe espagnole qu'ils propagent en revenant à Madagascar provoquant la disparition de plusieurs dizaines de milliers de personnes, en particulier sur les hautes terres dont une multitude de villages allaient être désertés. Entretemps apparut, en 1915, un premier mouvement de résistance, celui des VVS (Vy Vato Sakelika) qui subit aussitôt une violente répression. Ce mouvement nationaliste se développa ensuite vers la fin des années vingt sous l’impulsion de Ralaimongo et de Ravoahangy (Ligue malgache pour l'accession des indigènes de Madagascar à la citoyenneté française). Ses méthodes restèrent toutefois légalistes, malgré la constance de la répression.

À partir de 1920, le plan Albert Sarraut permet de réaliser des équipements d'infrastructure : 14 500 km de réseau routier, aménagement des ports de Tamatave détruit en 1927 et de Diego-Suarez, ajout de voies ferrées vers Antsirabé et Lac Alaotra (1923) et ligne -Manakara (1936). Les investissements privés suivent dans le domaine agricole (café, riz, vanille, girofle), minier (graphite, mica) et industriel (rizeries, sucreries, conserveries, travail du bois). Ces transformations entraînent l'insertion de la Grande Ile dans les circuits économiques internationaux et des mutations importantes de la société malgache.

La période coloniale est toutefois accompagnée de mouvements de lutte pour l'indépendance : les Menalamba, les Vy Vato Sakelika, le Mouvement démocratique de la rénovation malgache (MDRM). En 1927, d’importantes manifestations sont organisées à Antananarivo, notamment à l'initiative du militant communiste 29 François Vittori, emprisonné à la suite de cette action . Les années 1930 voient le mouvement anti-colonial malgache gagner encore en dynamisme. Le syndicalisme malgache commence à apparaître dans la clandestinité et le Parti communiste de la région de Madagascar se constitue. Mais dès 1939, toutes les organisations sont dissoutes par l’administration de la colonie, qui opte pour le régime de Vichy. Le MDRM est lui accusé par le régime colonial d'être à l'origine de l'insurrection de 1947 et sera poursuivi par de violentes 26 répressions .

Durant la Seconde Guerre mondiale, en mai 1942, Madagascar est envahi par les troupes britanniques, ce qui achève de miner le prestige de la France aux yeux des indigènes, même si le pouvoir est remis aux représentants de la France libre. Les hostilités entre Britanniques et Français vichystes ne cessent qu'en novembre 1942 : ce n'est que trois mois plus tard en janvier 1943 que le pouvoir est ensuite remis au général novembre 1942 : ce n est que trois mois plus tard, en janvier 1943, que le pouvoir est ensuite remis au général 30 Paul Legentilhomme, représentant de la France libre . Les Malgaches contribuèrent ensuite à l'effort de guerre en maintenant la production du riz et en augmentant celle du café. Guerre de l'indépendance

À partir de 1946, le combat pour la restauration de l’indépendance est mené par le Mouvement démocratique pour la rénovation malgache (MDRM), dirigé notamment par Joseph Raseta, Joseph Ravoahangy et . Ravoahangy et Raseta vont devenir les premiers députés malgaches de l’Assemblée constituante française. Pour le contrer, les Français encouragent le développement du Parti des déshérités de Madagascar (PADESM), un parti anti- indépendantiste regroupant uniquement les Mainti-enindreny et les 31 Tanindrana ou Côtiers . Monument commémoratif de L’éclatement de l'insurrection de 1947 est matée par une violente l'insurrection de 1947. répression des autorités coloniales françaises entraînant la mort de plusieurs dizaines de iliiers de personnes environ et qui servira de prétexte à la dissolution du MDRM par les autorités françaises. La répression s'accompagne d'exécutions sommaires, de tortures, de regroupements forcés et d'incendies de villages. L'armée française expérimente la « guerre psychologique » : des suspects sont jetés, vivants, depuis des avions afin de terroriser les villageois dans 26 32 les régions d’opération . Selon l'historien Jean Fremigacci le bilan s'établit ainsi : jusqu'à deux mille civils tués par les insurgés ; mille à deux mille civils tués par des soldats français ; cinq à six mille insurgés tués au combat ; vingt à trente mille insurgés morts de malnutrition ou de maladie. Il reste que cette querelle de chiffres, en l'absence d'archives précises, ne peut être tranchée avec certitude, et que ces estimations détaillées, rapportées à près de soixante années de distance, posent la question de leur fiabilité.

De 1947 à 1960, grâce au Fonds d'investissement pour le développement économique et social (FIDES), l'économie malgache reçoit 57 milliards de CFA qui seront investis dans l'outillage et la production agricole, les infrastructures et l'équipement social. Le commerce restera surtout orienté vers la France et la balance commerciale sera régulièrement déficitaire. Par le jeu des banques et des sociétés de navigation et de commerce, les Français tiennent l'économie.

Après leur défaite en Indochine en 1954 cependant, les Français sont obligés d’envisager la possibilité de l’accession de leurs autres colonies à l’indépendance. C’est ainsi que la loi-cadre Defferre, prévoyant le transfert du pouvoir exécutif aux autorités locales est mise en place en 1956. Ceci permet en juillet 1958 l’accès à la tête du gouvernement de , un ancien leader du PADESM, devenu député en 1956. Le 14 octobre de la même année, la République malgache est instituée par le pouvoir colonial, suivie le 26 juin 1960 de la proclamation de l’indépendance.

La République malgache (de 1960 à nos jours)

Sous la présidence de Philibert Tsiranana de 1959 à 1972, les Français continuent à exercer une domination sur l’administration et l’armée de la nouvelle république, ainsi que sur les activités économiques et la vie culturelle. En 1972 cependant, la révolte des étudiants, massivement appuyée par les lycéens et le monde ouvrier de la province de Tananarive aboutit à la chute du régime. Le général Ramanantsoa, chef de l’état- major se voit confier par la rue les rênes du pouvoir. Mais celui-ci ne réussit pas à affermir son autorité et, confronté à l’aggravation des troubles et au risque d’éclatement du pays, préfère se retirer au début de 1975 en abandonnant le pouvoir aux mains du colonel Ratsimandrava, qui est assassiné au bout d’une semaine. Au terme enfin d’une instabilité de plusieurs mois, une conjuration militaire place à la tête de l’État le capitaine de corvette Ratsiraka, qui était chargé du ministère des Affaires étrangères sous le gouvernement de Ramanantsoa. Dès son accès au pouvoir, proclame sa volonté d’instaurer un régime « révolutionnaire », proche du « bloc socialiste », sous l’égide d’une Deuxième République, la République démocratique de Madagascar. De nombreux secteurs de l’économie sont ainsi nationalisés et un parti unique, l’Avant-garde de la révolution malgache (AREMA) domine toute la vie politique. Découragés, les investisseurs se retirent, entraînant une dégradation rapide de l’activité économique et une aggravation de la paupérisation. Des troubles, chaque fois durement réprimés éclatent alors un peu partout, achevant de démoraliser la population. Au bout d’une quinzaine d’années de ce régime, Madagascar se retrouve parmi les pays les plus pauvres de la planète.

La résistance au régime ne devient véritablement efficace qu’au début des années 1990, sous l’impulsion du mouvement Hery Velona (Forces Vives) qui réussit en février 1993 à faire tomber Ratsiraka. Le nouveau président, , procède aussitôt à une libéralisation forcenée de toutes les institutions dans le cadre d’une Troisième République. Mais la situation, au lieu de s’améliorer se dégrade davantage encore. Les investisseurs boudent Madagascar, d'autant que le pouvoir même est paralysé par les intrigues entre les clans rivaux dominant le Parlement, sur fond de corruption généralisée. Tout ceci aboutit à la destitution de Zafy par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) le 5 septembre 1996, la gestion du pouvoir étant confiée en interim au Premier ministre .

La nouvelle élection présidentielle qui se termine le 31 janvier 1997 consacre le retour de Didier Ratsiraka au pouvoir pour cinq ans. En 1998, celui-ci organise un référendum renforçant le pouvoir présidentiel tout en procédant à la mise en place des « provinces autonomes » qui demeurent en fait sous son contrôle direct.

Le résultat de l'élection de décembre 2001 est contesté entre Didier Ratsikara et , maire de Tananarive. Marc Ravalomanana devient président à l'issue d'une crise politique qui dure tout le premier semestre 2002. Sous prétexte de controverse sur les résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 16 décembre 2001, Marc Ravalomanana se fait proclamer vainqueur au premier tour, puis est installé Président de la République le 22 février 2002. Un recomptage des voix prévu par les Accords de Dakar permet d’attribuer officiellement à Marc Ravalomanana la victoire au premier tour qu’il revendiquait. Didier Ratsiraka quitte Madagascar en juillet 2002 pour la France et l'élection de Marc Ravalomanana est reconnue par la France et les États-Unis

Après avoir lancé la reconstruction de routes et d'une partie des infrastructures du pays, Marc Ravalomanana est réélu lors de l'élection du 3 décembre 2006 en gagnant au premier tour avec la majorité absolue devant 13 autres prétendants, et est investi de nouveau président de la République de Madagascar pour un nouveau mandat de 5 ans.

Il appelle de nouveau les Malgaches aux urnes pour le 4 avril 2007 pour un référendum qui a pour objet principal la suppression des six « provinces autonomes » et l'instauration des « régions » au nombre de 22.

À partir de janvier 2009, une crise politique entre le maire de la capitale et le président Marc Ravalomanana fait une centaine de victimes. Le 16 mars 2009, le président Marc Ravalomanana démissionne. Il transfère les pleins pouvoirs à un Directoire militaire composé des plus hauts gradés de l'Armée malgache, en lieu et place du président du Sénat comme le prévoyait la constitution, lequel directoire (re)transfère le jour même le pouvoir à Andry Rajoelina. Cette prise de pouvoir, validée par la Haute Cour Constitutionnelle malgache (HCC), est toutefois considérée par une grande partie de la Communauté internationale comme un coup d'État. Du 17 mars 2009 au 25 janvier 2014, Andry Rajoelina dirige l’État malgache sous le régime de la Transition.

L’élection présidentielle malgache de 2013 fait de le président de la IVe république et son Premier ministre est . Mais Hery Rajaonarimampianina, qui remporte cette élection considérée par les observateurs comme démocratique, dispose alors du soutien politique d'Andry Rajoelina, avec qui il est conduit à prendre progressivement ses distances. Le nouveau président manque dès lors de soutien politique tout en étant confronté à une ploutocratie aux commandes du pays. La crise politique 33 est doublée d'une crise économique persistante . Le 14 janvier 2015, le général de brigade aérienne est nommé Premier ministre en remplacement de Roger Kolo. En mai 2015, le président est 34 35 destitué par l’Assemblée nationale , mais la décision est ensuite annulée par la justice malgache . Olivier Mahafaly Solonandrasana remplace Jean Ravelonarivo le 10 avril 2016, mais pour calmer le pays en proie aux 36 émeutes, il est contraint à la démission et remplacé par le 4 juin 2018 . Les élections de 37 décembre 2018 portent au pouvoir pour 5 ans Andry Rajoelina . Celui-ci remporte également les élections 38 législatives de mai 2019 et obtient la majoprité absolue à l'Assemblée nationale .

Notes et références

Notes 1. Pour l'historien Édouard Ralaimihoatra, ces autronésiens qu'il appelle de manière globale les Vazimbas -sans faire le distinguo entre ceux des côtes, les Vézos, et ceux de la forêt de l'intérieur, les Vazimbas – ont « apporté dans l'île le fond de la langue malgache et des techniques d'origine indonésienne pirogues à balanciers, rizières inondées, cases en bois équarris ou en branchage construites sur pilotis, villages édifiés sur les hauteurs entourés de fossés, etc. Ce fond a reçu des apports résultant d'échanges humains entre l'Afrique et Madagascar, grâce à la navigation arabe entre les côtes de l'Arabie, de l'Afrique orientale et de la Grande Île (Ralaimihoatra E., "Les Primitifs malgaches ou Vazimba", in Histoire de Madagascar) 2. Rafandrana, un des ancêtres de la dynastie royale merina, par exemple, est connu pour avoir été un Vazimba (Callet, 1908). Les deux reines fondatrices de la royauté Merina, Rafohy et Rangita, étaient désignées comme Vazimba. Comme la plupart des austronésiens, les chefs Ntaolo (Vazimbas et Vezos) de Madagascar avaient pour coutume de placer les corps de leurs défunts dans des pirogues et de les enfouir dans des lacs artificiels (Vazimba de l'intérieur) ou dans la mer (Vezos des côtes)

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Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Madagascar Géographie de Madagascar, Démographie de Madagascar, Économie de Madagascar, Culture de Madagascar Groupes ethniques à Madagascar Vezo, Vazimba, Masombika Compagnie française des Indes orientales (1664-1769) Royaume de Madagascar (1810-1897), Liste des monarques Imerina Esclavage à Madagascar, Engagisme Migrations juives à Madagascar Protectorat français de Madagascar (1882-1897) Colonie de Madagascar et dépendances (1897-1946) Relations entre la France et Madagascar depuis 1960 Voyageurs du 19ème siècle Joseph Lambert, Ida Pfeiffer, Jean Laborde Histoire des Comores, Histoire de Mayotte, Histoire de Maurice, Histoire de La Réunion

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