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COMMUNE DE BERTRANGE

Partie écrite du Plan d’Aménagement Général dénommée « Règlement sur les bâtisses, les voies publiques et les sites » Version coordonnée du 06 janvier 2015

Etablie en application de la loi du 12 juin 1937, approuvée par le Ministère de l’Intérieur le 10 octobre 1997 (réf. 11090/61C)

La présente version coordonnée intègre les modifications ponctuelles de la partie écrite du PAG suivantes :

- « Vorderst Helfent », approbation ministérielle du 11 juin 1998 (réf. 11904/61C) - « Rue de », approbation ministérielle du 17 décembre 2007 (réf. 61C/001/2007) - « CO-Labor », approbation ministérielle du 24 avril 2008 (réf. 61C/002/2008) - « Belle Etoile », approbation ministérielle du 3 septembre 2009 (réf. 61C/003/2009) - « Rue de l’Industrie », approbation ministérielle du 12 janvier 2009 (réf. 61C/004/2008) - « Rilspert », approbation ministérielle du 19 février 2009 (réf. 61C/005/2008) - « Rue de la Forêt », approbation ministérielle du 12 novembre 2009 (réf. 61C/006/2009) - « Route de Longwy », approbation ministérielle du 31 mai 2010 (réf. 61C/007/2009) - « Übergangsregelung Parkraummanagement », approbation ministérielle du 13 aout 2012 (réf. 61C/008/2011) - « Helfenterbruck », approbation ministérielle du 27 septembre 2012 (réf. 61C/009/2011) - « Pourpelt », approbation ministérielle du

ADMINISTRATION COMMUNALE DE BERTRANGE

REGLEMENT SUR LES BATISSES LES VOIES PUBLIQUES ET LES SITES du 16 décembre 1991, tel qu'il a été modifié les 9 novembre 1994 et 12 juillet 1996

Le conseil communal,

Revu notre règlement sur les bâtisses, les voies publiques et les sites approuvé par le conseil communal le 16.12.1991 et par M. le Ministre de l'Intérieur en date du 13.02.1992,

Revu le complément au règlement précite, approuvé provisoirement par le conseil communal le 09.11.1994 et par M. le Ministre de l’Intérieur en date du 11.04.1995,

Vu les différents certificats de publication, constatant qu'aucune réclamation n'a été introduite à l'encontre du projet pendant le délai légal de publication de la décision d'approbation provisoire,

Vu l'article 107 de la Constitution,

Vu le decret du 14 décembre 1789 relatif à la constitution des municipalités,

Vu le decret des 16 à 24 août 1790 sur l'organisation judiciaire,

Vu le decret des 19 à 22 juillet 1791 relatif à l'organisation d'une police municipale et correctionnelle,

Vu la loi du 13 janvier 1843 sur la compétence des tribunaux pour juger les contraventions en matière de grande voirie et sur les autorisations de faire des constructions ou des plantations le long des routes, telle qu'elle se trouve modifiée par la loi du 22 février 1958,

Vu la loi communale du 13 décembre 1988,

Vu la loi du 12 juillet 1844 sur les chemins vicinaux,

Vu la loi du 27 novembre 1874 concernant l'entretien aux frais de l'Etat d'un certain nombre de chemins de grande communication,

Vu la loi du 23 mars 1878 concernant la reprise de l'Etat de l'entretien de différents chemins vicinaux de grande communication,

Vu la loi du 29 juillet 1930 concernant l'étatisation de la police locale,

2 Vu la loi modifiée du 19 novembre 1975 portant augmentation du taux des amendes à prononcer par les tribunaux répressifs,

Vu la loi du 26 février 1973 portant extension de la compétence des tribunaux de police en matière répressive,

Vu la loi du 12 juin 1937 concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes,

Vu les articles 551, 552 et 559 du code pénal, tels qu'ils ont été modifiés par les lois succédantes,

Vu le livre 2, titre IV du code civil,

Vu la loi du 19 mars 1979 sur l'expropriation pour cause d'utilité publique,

Vu la loi du 27 juin 1906 concernant la protection de la santé publique,

Vu l'article 9 de la loi du 21 novembre 1980 portant organisation de la direction de la santé,

Vu la loi du 11 août 1982 concernant la conservation de la nature et des ressources naturelles,

Vu la loi du 13 décembre 1989 portant organisation des professions d'architecte et d'ingénieur-conseil, plus particulièrement les articles 4 et 5,

Vu la loi du 9 mai 1990 relative aux établissements dangereux, insalubres ou incommodes,

Vu le règlement ministériel du 15 février 1988 concernant les dispositions techniques à observer pour les installations de gaz naturel au Grand-Duché de (tel qu'il a été modifié),

Vu les avis de la commission d'aménagement des villes auprès du Ministère de l'Intérieur des 18.04.1990, 27.11.1991, 03.11.1994, 05 et 10.04.1996,

Vu l'avis du médecin de la direction de la Santé des 27.02.1989, 28.10.1991, 25.11.1994 et 14.08.1996,

Attendu qu'il y a lieu de soumettre à l'approbation du conseil communal les dispositions de notre règlement en question concernant la police des bâtisses,

Entendu les différents conseillers en leurs interventions,

1. arrête le règlement sur les bâtisses, les voies publiques et les sites du 16.12.1991, approuvé par M. le Ministre de l'Intérieur le 13.02.1992, tel qu'il a été modifié par délibération des 09.11.1994 et 12.07.1996,

2. approuve le règlement sur les bâtisses, les voies publiques et les sites du 16.12.1991, tel qu'il a été modifié par délibération du 03.02.1994 et du 08.11.1996 en ce qui concerne les dispositions en matière de police des bâtisses.

(suivent les signatures) POUR EXPEDITION CONFORME BERTRANGE, le 24 octobre 1997 Le Bourgmestre, Le Secrétaire (s) Niki BETTENDORF (s) .J.Paul KELLEN

3

CERTIFICAT DE PUBLICATION

Il est certifié par la présente que la partie écrite du plan d'aménagement général de la commune de Bertrange (règlement sur les bâtisses, les voies publiques et les sites) a été approuvé et publié comme suit, à savoir:

REGLEMENT DE BASE DU 16.12.1991:

 approbation provisoire du conseil communal du 16.12.1991, suite à l'avis favorable de la commission d'aménagement en date des 18.04.1990, respectivement 27.11.1991 sous le n° 61 C,  publication de cette décision pendant 30 jours, soit du 18.12.1991 au 16.01.1992 inclus, par voie d'affichage à la maison communale,  approbation définitive du conseil communal du 03.02.1992,  publication de cette décision par voie d'affichage du 05.02.1992 au 12.02.1992 inclus,  approbation de M. le Ministre de l'Intérieur sur base de l'article 9 de la loi du 12 juin 1937 en date du 13.02.1992 sous le n° 61 C,  publication du règlement approuvé pendant 15 jours à la maison communale à partir du 21.02.1992.

MODIFICATION DU REGLEMENT DU 09.11.1994:

 approbation provisoire du conseil communal du 09.11.1994, suite à l'avis favorable de la commission d'aménagement en date du 03.11.1994 sous le n° 61 C,  publication de cette décision pendant 30 jours, soit du 11.11.1991 au 10.12.1994 inclus, par voie d'affichage à la maison communale,  approbation définitive du conseil communal du 03.02.1995,  publication de cette décision par voie d'affichage du 04.02.1995 au 11.02.1995 inclus,  approbation de M. le Ministre de l'Intérieur sur base de l'article 9 de la loi du 12 juin 1937 en date du 11.04.1995 sous le n° 61 C,  publication du règlement approuvé pendant 15 jours à la maison communale à partir du 21.04.1995.

MODIFICATION DU REGLEMENT DU 12.07.1996:

 approbation provisoire du conseil communal du 12.07.1996, suite à l'avis favorable de la commission d'aménagement en date du 05 et 10 avril 1996,  publication de cette décision pendant 30 jours, soit du 22.08.1991 au 20.09.1996 inclus, par voie d'affichage à la maison communale,  approbation définitive du conseil communal du 08.11.1996,  publication de cette décision par voie d'affichage du 12.11.1995 au 19.11.1996 inclus,  approbation de M. le Ministre de l'Intérieur sur base de l'article 9 de la loi du 12 juin 1937 en date du 10.10.1997 sous le n° 11090/61 C,  publication du règlement approuvé pendant 15 jours à la maison communale à partir du 23.10.1997.

4 TEXTE COORDONNE DU REGLEMENT MODIFIE:

 approbation du conseil communal du 08.11.1996, sur base de l'avis favorable du médecin- inspecteur de la direction de la Santé des 27.02.1989, 28.10.1991 et 25.11.1994 et du 14.08.1996 en ce qui concerne les dispositions en matière de police des bâtisses,  publication du règlement à la maison communale à partir du 23.10.1997.

Le présent certificat est délivré en conformité de l'article 21 de la loi du 21 juin 1937 concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes, respectivement en exécution de l'article 82 de la loi communale du 13 décembre 1988.

BERTRANGE, le 24 octobre 1997 Le Bourgmestre, Le Secrétaire (s) Niki BETTENDORF (s) J.Paul KELLEN

5 SOMMAIRE

Page TITRE I DISPOSITIONS GENERALES 15 Art. 1 BUT 15

Art. 2 PLANS ET REGLEMENTS 15

Art. 3 COMMISSION D'AMENAGEMENT 15

TITRE II LES REGLES D'URBANISME DU PLAN GENERAL D'AMENAGEMENT 19 Art. 4 DIVISION DU TERRITOIRE DE LA COMMUNE EN ZONES 19

CHAPITRE 1, Définitions des zones 21 Art. 4a1 ZONE D’HABITATION 1 21

Art. 4a2 ZONE D’HABITATION 2bis 21

Art. 4a ZONE D’HABITATION 2 21

Art. 4b ZONE DE BATIMENTS ET D’EQUIPEMENTS PUBLICS (ZBEP) 21

Art. 4c ZONE DE PARC (ZParc) 22

Art. 4d DELIMITATION DES PLANS D’AMENAGEMENT PARTICULIER 22

Art. 4d1 PLAN D’AMENAGEMENT PARTICULIER « ROUTE DE LONGWY OUEST » 22 Art. 4d2 ZONE DÉLIMITANT LES FONDS SOUMIS À L’ÉLABORATION D’UN PLAN D’AMÉNAGEMENT PARTICULIER « NOUVEAUX QUARTIERS » 22

Art. 4d3 ABROGATION DES PAP 22

Art. 4e ZONES SOUMISES A UN PLAN DIRECTEUR 22

Art. 4e1 PLAN DIRECTEUR SUR LE SITE « A RILSPERT » 22

Art. 4e2 PLAN DIRECTEUR SUR LE SITE « RUE DE LA FORET » 22

Art. 4e3 PLAN DIRECTEUR « ROUTE DE LONGWY OUEST 23

Art. 4f COULOIR POUR PROJETS ROUTIERS ET FERROVIAIRES 23

Art. 4g PERIMETRE D’ABROGATION DU PAP BOURMICHT 23

Art. 4h PERIMETRE D’ABROGATION DU PAP « IN LANGERT 23

Art. 4i ZONE MIXTE À CARACTÈRE URBAIN « ROUTE DE LONGWY OUEST » 23

Art. 4j ZONE MIXTE À CARACTÈRE URBAIN 24

Art. 4j1 ZONE MIXTE URBAINE (2011) 24

Art. 4k ZONE DE BRUIT « TRAFIC ROUTIER » 25

Art. 4l ZONE A RISQUES CONCERNANT LA PREVENTION DES ACCIDENTS MAJEURS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES DANGEREUSES 25

Art. 4m ZONES OU ESPACES DÉFINIS EN EXECUTION DE DISPOSITIONS LÉGALES ET REGLEMENTAIRES SPÉCIFIQUES (BIOTOPES PROTÉGÉS) 25

Art. 4bis LES NOUVELLES ZONES EN EXÉCUTION DE LA MODIFICATION PONCTUELLE DU PAG « CO-LABOR » 25

Art. 4ter LES NOUVELLES ZONES EN EXÉCUTION DE LA MODIFICATION PONCTUELLE DU PAG « BELLE ETOILE » 28

6 Art. 5 LA ZONE DU CENTRE 29 Art. 6 LES ZONES D'HABITATION DEFINITION, CREATION DE NOUVELLES 30 VOIES DE CIRCULATION

Art. 7 SUBDIVISION DES ZONES D'HABITATION 30

Art. 8 SECTEUR DE MOYENNE DENSITE 31

Art. 9 SECTEUR DE FAIBLE DENSITE 33

Art. 9A SECTEUR PROTEGE 34

Art. 9B SECTEUR MIXTE 35

Art.10 SUBDIVISION DES ZONES D'ACTIVITES 36

Art.11 SECTEUR RUE DE L'INDUSTRIE 36

Art.12 SECTEUR PETROLIER 38

Art.13 SECTEUR ARTISANAL, TERTIAIRE ET COMMERCIAL 39

Art.13bis SECTEUR ARTISANAL, TERTIAIRE ET COMMERCIAL A FORTE DENSITE 40 Art.13A SECTEUR INTERCOMMUNNAL D'ACTIVITES "BOURMICHT" 41

Art.13B SECTEUR INTERCOMMUNAL D'ACTIVITES "HUEFLACH" 45

Art.14 TERRAINS RESERVES (BATIMENTS ET AMENAGEMENTS 45 AMENAGEMENTS PUBLICS)

Art.14A ZONE PARKING 45

Art.15 ZONES VERTES 45

Art.16 ZONES DE RECREATION ET DE LOISIRS 45

Art.17 ZONES D'AMENAGEMENT DIFFERE 45

Art.18 ZONES DE PROTECTION 46

Art.19 NOUVEAUX QUARTIERS 46

Art.20 ZONE POTENTIELLE DE DEVELOPPEMENT 46

Art.21 ZONE RURALE 47

Art.22 ZONE DES RESERVES NATURELLES 47

CHAPITRE 2, Prescriptions dimensionnelles 48

Art.23 TABLEAU 48

7 TITRE III REGLES APPLICABLES A TOUTES LES ZONES

CHAPITRE 1, Notions générales 52

Art.23a ZONES DEFINIES EN APPLICATION DE LA LOI MODIFIEE DU 19 JUILLET 2004 ET DE SES REGLEMENTS D’EXECUTION 52

Art. 24a SURFACE MINIMALE POUR LOGEMENT 52

Art.24 MARGE DE RECULEMENT 52

Art.25 FACADE OBLIQUE 54

Art.26 DISTANCE ENTRE LES CONSTRUCTIONS SISES 54 SUR LA MEME PROPRIETE

Art.27 REDUCTION DE LA DISTANCE AUX LIMITES 55

Art.28 CHANGEMENT DE LIMITE 56

Art.29 BATIMENTS ACCOLES 56

Art.30 SURFACE BATIE 56

Art.31 PROFONDEUR ET LONGUEUR DES BATIMENTS 57

Art.32 HAUTEUR A LA CORNICHE ET HAUTEUR AU FAITAGE 58

Art.33 NIVEAUX PLEINS 59

Art.34 REZ-DE-CHAUSSEE 59

Art.35 ALIGNEMENTS, DISTANCES A OBSERVER, SAILLIES 60

Art.36 DEPENDANCE ET DEPENDANCES SOUTERRAINES 62

Art.37 DEROGATIONS 63

CHAPITRE 2, Sécurité et salubrité 64

Art.38 INDUSTRIE, ARTISANAT 64

Art.39 HABITATIONS EN CONTREBAS DU REZ-DE-CHAUSSEE 64

Art.40 CONSTRUCTIONS AGRICOLES 64

CHAPITRE 3, Equipements des terrains à bâtir 66

Art.41 ACCES, FONDATIONS, SEUILS D'ENTREE 66

Art.42 PLACES DE STATIONNEMENT 66

Art.43 PLACES DE JEUX 68

Art.44 ANTENNES T.V. 68

Art.45 REMISE DE BICYCLETTES 68

Art.46 LOCAL DE POUBELLES 68

Art.47 EQUIPEMENT D'UTILITE PUBLIQUE SUR LES 68 PROPRIETES PRIVEES

CHAPITRE 4, Esthétique des constructions et protection des sites 70

Art.48 ESTHETIQUE 70

Art.49 PLANTATIONS 70

Art.50 EXPLOITATIONS A CIEL OUVERT 70

8

Art.51 CLOTURES DES PARCELLES 70

Art.52 TRAVAUX DE DEBLAI ET DE REMBLAI 71

Art.53 ROULOTTES ET AUTRES VEHICULES 71

Art.54 COULEURS ET MATERIAUX 71

Art.55 ENSEIGNES 71

Art.56 FACADES 72

Art.57 TOITURES, HAUTEUR DES BATIMENTS 72

Art.58 SUPERSTRUCTURES ET LUCARNES 72

Art.59 MURS DE SOUTENEMENT 72 CHAPITRE 5, Les voies publiques et privées 73

Art.60 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS 73

Art.61 VOIES PUBLIQUES EXISTANTES 73

Art.62 VOIES NOUVELLES 73

Art.63 VOIES NON ACHEVEES 73

Art.64 VOIES PRIVEES 74

Art.65 TROTTOIRS 74

Art.66 CHEMINS PIETONNIERS 74

9 TITRE IV REGLEMENT SUR LES BATISSES 77

CHAPITRE 1, La solidité, la sécurité et la salubrité des constructions 77

Art.67 MATERIAUX DE CONSTRUCTION ET STABILITE 77

Art.68 MURS ET CLOISONS 77

Art.69 ESCALIERS ET ASCENCEURS 78

Art.70 DALLES, PLANCHERS, PLAFONDS 79

Art.71 TOITURES 80

Art.72 FOYERS 81

Art.73 CHAUFFERIES 81

Art.74 CONDUITS DE FUMEE ET TUYAUX D'EVACUATION DES GAZ 82

Art.75 CHEMINEES 83

Art.76 REMBLAI DES TERRAINS A BATIR 84

Art.77 PROTECTION CONTRE L'HUMIDITE 84

Art.78 PIECES DESTINEES AU SEJOUR PORLONGE DE PERSONNES 85

Art.79 PIECES DESTINEES AU SEJOUR TEMPORAIRE DE PERSONNES 85

Art.80 ASSAINISSEMENT, EGOUTS 86

Art.81 CABINETS D'AISANCE 86

Art.82 ENTREPOSAGE DE COMBUSTIBLES LIQUIDES ET DE 87 PRODUITS CHIMIQUES

Art.83 EGOUTS 87

Art.84 CONSTRUCTIONS AGRICOLES 87

Art.85 LIGNES A HAUTE TENSION FIXES A PROXIMITE DE BATIMENTS 87

Art.86 ALIMENTATION EN EAU 87

Art.87 CONSTRUCTIONS PROVISOIRES 87

Art.88 CONSTRUCTIONS EXISTANTES 88

Art.89 ENTRETIEN ET SUPPRESSION DE CONSTRUCTIONS 88

Art.90 BATIMENTS INDUSTRIELS ET A CARACTERE SPECIAL 89 CHAPITRE 2, Réglementation de chantier 90

Art.91 PROTECTION DES INSTALATIONS PUBLIQUES 90

Art.92 POUSSIERES ET DECHETS 90

Art.93 CLOTURES DE CHANTIERS ET ECHAFAUDAGES 90

Art.94 MESURES DE SECURITE DANS LES CONSTRUCTIONS 91 ET SUR LES CHANTIERS

Art.95 ABRIS ET CABINETS D'AISANCE POUR OUVRIERS 92

Art.96 PROTECTION DES TERRAINS VOISINS 92

Art.97 NETTOIEMENT DES CHANTIERS ET DES TERRAINS 92 A BATIR

10 TITRE V LA PROCEDURE POUR L'OCTROI DES AUTORISATIONS A BATIR 95

Art.98 COMPETENCES 95

Art.99 DEMANDE D'AUTORISATION ET DECLARATION DE TRAVAUX 95

Art.100 PIECES A L'APPUI D'UNE DEMANDE, GENERALITES 96

Art.101 PIECES A JOINDRE AU PROJET D'AMENAGEMENT PARTICULIER 97

Art.102 PIECES A L'APPUI D'UNE DEMANDE D'AUTORISATION DE 97 MORCELLEMENT

Art.103 PIECES A L'APPUI D'UNE DEMANDE D'AUTORISATION PREALABLE 98

Art.104 PIECES A L'APPUI D'UNE DEMANDE D'AUTORISATION DE BATIR 98

Art.105 AUTORISATION ET TAXES D'INSTRUCTION 99

Art.106 FIXATION DES ALIGNEMENTS ET NIVEAUX 99

Art.107 SURVEILLANCE DES TRAVAUX 100

Art.108 RECEPTION DU GROS OEUVRE 100

TITRE VI DISPOSITIONS FINALES 103

Art.109 AUTORISATION DE BATIR VALABLE 103

Art.110 DEMANDES D'AUTORISATION DE MORCELLEMENT OU DE BATIR 103

Art.111 LOTISSEMENTS 103

Art.112 CONSTRUCTIONS EXISTANTES SITUEES A L'EXTERIEUR DU 103 PERIMETRE D'AGGLOMERATION

Art.113 DISPOSITION TRANSITOIRE 103

Art.114 PARCELLES DEVENUES INCONSTRUCTIBLES A 103 L'INTERIEUR DU PERIMETRE

Art.115 TRAVAUX NON AUTORISES 104

Art.116 INFRACTIONS, PROCES VERBAUX 104

Art.117 SUPPRESSION DES TRAVAUX EXECUTES 104

Art.118 FRAIS 104

Art.119 ENTREE EN VIGUEUR 104

DEFINITIONS 105

11

12

TITRE I

DISPOSITIONS GENERALES

13

14

TITRE I DISPOSITIONS GENERALES

______

Art. 1 BUT

Conformément aux dispositions de la loi du 12 juin 1937 et de la loi du 11 aout 1982, le conseil communal a établi un plan d'aménagement général de la commune, comprenant une partie graphique et une partie écrite, dans le but d'assurer un développement harmonieux et coordonné du territoire de la commune de Bertrange, tout en sauvegardant la qualité de vie de ses citoyens.

Le présent règlement fixe les règles destinées à assurer un aménagement rationnel du territoire de la commune de Bertrange ainsi que les règles relatives à la solidité, la sécurité et la salubrité des différentes constructions.

Art. 2 PLANS ET REGLEMENTS

Pour prévoir le développement communal à long, moyen et court terme de la commune, sont approuvés :

a) un plan général d'aménagement

b) le règlement sur les bâtisses, les voies publiques et les sites.

Le Collège des Bourgmestre et Echevins est autorisé à établir en outre :

- des études d'urbanisme spéciales

- des plans d'aménagement particulier (*2)

- des plans d'alignement (*22) conformément au présent règlement.

Art. 3 COMMISSION D'AMENAGEMENT ET COMMISSION DES BATISSES

La Commission d'Aménagement Gouvernementale, instaurée par la loi du 12.06.1937 et la commission communale des bâtisses, sont appelées à émettre un avis sur toutes les questions qui lui seront soumises par le bourgmestre concernant l'application du plan général d'aménagement et du règlement des bâtisses.

15

16

TITRE II

LES REGLES D'URBANISME DU

PLAN D'AMENAGEMENT GENERAL

17

18 TITRE II REGLES D'URBANISME DU PLAN D'AMENAGEMENT GENERAL

______

Art. 4 DIVISION DU TERRITOIRE DE LA COMMUNE EN ZONES

Le territoire de la commune de Bertrange est divisé en plusieurs parties dont les périmètres respectifs sont figurés sur le plan général d'aménagement.

Il s'agit de :

- à l'intérieur du périmètre d'agglomération (*1):

* zone d’habitation 1 (zone définie en application de la loi modifiée du 19 juillet 2004 et de ses règlements d’exécution, voir art. 4a1)

* zone d’habitation 2bis (zone définie en application de la « loi du 28 juillet 2011 portant modification de la loi modifiée du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain » et de ses règlements d’exécution, voir art. 4a2)

* zone d’habitation 2 (zone définie en application de la loi modifiée du 19 juillet 2004 et de ses règlements d’exécution, voir art. 4a)

* zone de bâtiments et d’équipements publics (zone définie en application de la loi modifiée du 19 juillet 2004 et de ses règlements d’exécution, voir art. 4b)

* zone de parc (zone définie en application de la loi modifiée du 19 juillet 2004 et de ses règlements d’exécution, voir art. 4c)

* délimitation des plans d’aménagement particuliers (zone définie en application de la loi modifiée du 19 juillet 2004 et de ses règlements d’exécution voir art. 4d)

* plan d’aménagement particulier « ROUTE DE LONGWY OUEST » (zone définie en application de la loi modifiée du 19 juillet 2004 et de ses règlements d’exécution voir art. 4d1)

* zone délimitant les fonds soumis à l’élaboration d’un plan d’aménagement particulier « nouveaux quartiers » (zone définie en application de la « loi du 28 juillet 2011 portant modification de la loi modifiée du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain » et de ses règlements d’exécution, voir art. 4d2)

• Abrogation des PAP (voir art. 4d3)

* zone soumise à un plan directeur (zone définie en application de la loi modifiée du 19 juillet 2004 et de ses règlements d’exécution, voir art. 4e)

* plan directeur sur le site « a Rilspert » (voir art. 4 e1)

* plan directeur « rue de la Forêt » (voir art. 4 e2)

* plan directeur « route de Longwy Ouest» (voir art. 4 e2)

19 * couloir pour projets routiers et ferroviaires (zone définie en application de la loi modifiée du 19 juillet 2004 et de ses règlements d’exécution, voir art. 4f) * périmètre d’abrogation du PAP Bourmicht (voir art. 4g) * perimètre d’abrogation du PAP (voir art. 4h) * zone mixte à caractère urbain « route de Longwy Ouest » (voir art. 4i) * zone mixte à caractère urbain (zone définie en application de la loi modifiée du 19 juillet 2004 et de ses règlements d’exécution, voir art. 4j)

* zone mixte urbaine (2011) (zone définie en application de la « loi du 28 juillet 2011 portant modification de la loi modifiée du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain » et de ses règlements d’exécution, voir art. 4j1)

* zone de bruit « trafic routier » (zone définie en application de la « loi du 28 juillet 2011 portant modification de la loi modifiée du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain » et de ses règlements d’exécution, voir art. 4k)

* zone à risques concernant la prévention des accidents majeurs impliquant des substances dangereuses (zone définie en application de la « loi du 28 juillet 2011 portant modification de la loi modifiée du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain » et de ses règlements d’exécution, voir art. 4l)

* zones ou espaces définis en execution de dispositions légales et reglementaires spécifiques (Biotopes protégés) (zone définie en application de la « loi du 28 juillet 2011 portant modification de la loi modifiée du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain » et de ses règlements d’exécution, voir art. 4m)

* Les nouvelles zones en exécution de la modification ponctuelle du PAG « CO-Labor » (voir art. 4bis)

* Les nouvelles zones en exécution de la modification ponctuelle du PAG « Belle Etoile » (voir art. 4ter)

* la zone du centre (voir art. 5)

* les zones d'habitation (voir art. 6 à 9B)

* les zones d'activités (voir art. 10 à 13B)

* les terrains réservés (voir art. 14)

* les zones vertes (voir art. 15)

* les zones de récréation et de loisirs (voir art. 16)

* les zones de protection (voir art. 18)

* les nouveaux quartiers (voir art. 19)

- à l'extérieur du périmètre d'agglomération (*1) :

* la zone potentielle de développement (voir art. 20)

* la zone rurale (voir art. 21)

* les zones de réserves naturelles (voir art. 22) 20 CHAPITRE 1 - Définition des zones

Art. 4a1 ZONE D’HABITATION 1

Les zones d'habitation 1 englobent les terrains réservés à titre principal aux habitations. Y sont également admis des activités de commerce, de services d'artisanat et de loisirs, des professions libérales, des établissements socioculturels, des restaurants, des équipements de service public en relation directe avec les besoins de la zone concernée, ainsi que les espaces libres correspondant à l'ensemble de ces fonctions. De manière générale, y sont interdits les constructions et les établissements qui par leur nature, leur importance, leur étendue, leur volume, leur aspect seraient incompatibles avec la sécurité, la salubrité, la commodité et la tranquillité d’un quartier d’habitation. Les zones d’habitation 1 sont prioritairement destinées aux maisons d’habitation unifamiliales avec jardin, isolées, jumelées ou groupées en bande.

Art. 4a2 ZONE D’HABITATION 2bis

Les zones d’habitation englobent les terrains réservés à titre principal aux habitations. Y sont également admis des activités de commerce, des activités artisanales et de loisirs, des services administratifs ou professionnels, des activités culturelles, des activités de culte, des équipements de service public, ainsi que des espaces libres correspondant à l’ensemble de ces fonctions. De manière générale, y sont interdits les constructions et les établissements qui par leur nature, leur importance, leur étendue, leur volume et leur aspect seraient incompatibles avec la sécurité, la salubrité, la commodité et la tranquillité d’un quartier d’habitation. La zone d’habitation 2bis est principalement destinée aux maisons plurifamiliales isolées, jumelées ou groupées en bande. Pour tout plan d’aménagement particulier «nouveau quartier» exécutant une zone d’habitation 2bis, au moins la moitié des logements est de type collectif. La surface construite brute à dédier à des fins de logement est de 80% au minimum.

Art. 4a ZONE D’HABITATION 2

Les zones d'habitation 2 englobent les terrains réservés à titre principal aux habitations. Y sont également admis des activités de commerce, de services d'artisanat et de loisirs, des professions libérales, des établissements socioculturels, des restaurants, des équipements de service public en relation directe avec les besoins de la zone concernée, ainsi que les espaces libres correspondant à l'ensemble de ces fonctions. De manière générale, y sont interdits les constructions et les établissements qui par leur nature, leur importance, leur étendue, leur volume, leur aspect seraient incompatibles avec la sécurité, la salubrité, la commodité et la tranquillité d’un quartier d’habitations. Les zones d’habitation 2 sont prioritairement destinées aux maisons d’habitation plurifamiliales et aux maisons d’habitation collective.

Art. 4b ZONE DE BATIMENTS ET D’EQUIPEMENTS PUBLICS (ZBEP)

Les zones de bâtiments et d’équipements publics sont réservées aux activités d'utilité publique ou d'intérêt général. Elles ne comportent que des constructions ou aménagements destinés à satisfaire des besoins collectifs. Elles comportent encore des constructions ou aménagements qui ont pour finalité de servir l'intérêt général, ainsi que les espaces libres correspondant à l'ensemble de ces fonctions. La partie graphique du plan d’aménagement particulier concernant cette zone comporte en surimpression l’indication de l’affectation précise des équipements y existants ou projetés.

21 Art. 4c ZONE DE PARC (ZParc)

Les zones de parc sont destinées aux espaces verts aménagés dans un souci d'esthétique paysagère. N'y sont autorisés que les activités et travaux nécessaires à leur création, leur entretien ou leur embellissement. Y sont admises des constructions de petite envergure telles que blocs sanitaires ou kiosques.

Art. 4d DELIMITATION DES PLANS D’AMENAGEMENT PARTICULIER

Les surfaces situées à l’intérieur des délimitations de plans d’aménagement particuliers sont soumises à l’élaboration d’un projet d’aménagement particulier dûment approuvé conformément au règlement grand-ducal du 25 octobre 2004 concernant le contenu d’un plan d’aménagement particulier portant exécution du plan d’aménagement général d’une commune.

Art. 4d1 PLAN D’AMENAGEMENT PARTICULIER « ROUTE DE LONGWY OUEST »

Les surfaces situées à l’intérieur de la délimitation du plan d’aménagement particulier « route de Longwy Ouest » sont soumises à l’élaboration d’un seul projet d’aménagement particulier dûment approuvé conformément au règlement grand-ducal du 25 octobre 2004 concernant le contenu d’un plan d’aménagement particulier portant exécution du plan d’aménagement général d’une commune. L’exécution du projet d’aménagement particulier peut être réalisée en phases

Art. 4d2 ZONE DELIMITANT LES FONDS SOUMIS A L’ELABORATION D’UN PLAN D’AMENAGEMENT PARTICULIER « NOUVEAUX QUARTIERS »

Le développement urbain dans ces zones est orienté par le schéma directeur. Ces zones font l’objet d’un ou de plusieurs plans d’aménagement particulier «nouveau quartier».

Art. 4d3 ABROGATION DES PAP

La réglementation des PAP suivants est abrogée : • PAP « Felgen » telle qu’approuvée par le Ministre de l’Intérieur le 19 juillet 1962 sous référence « 615/62/893 » • PAP « Theisen » telle qu’approuvée par le Ministre de l’Intérieur le 30 septembre 1966 sous référence « 1172/66 »

Art. 4e ZONES SOUMISES A UN PLAN DIRECTEUR

Les zones soumises à un plan directeur englobent des terrains pour lesquels un plan directeur doit être établi dans le cadre de l'élaboration du ou des plans d'aménagement particulier concerné.

Art. 4e1 PLAN DIRECTEUR SUR LE SITE « A RILSPERT »

Sur le site « a Rilspert », le plan directeur requis suivant article 4 e ci- dessus, délimitera les périmètres des plans d’aménagement particuliers à réaliser suivant article 4d.

Art. 4e2 PLAN DIRECTEUR SUR LE SITE « RUE DE LA FORET » 22

Le Plan Directeur « rue de la Forêt » requis suivant article 4e1 ci-dessus, délimitera les périmètres des plans d’aménagement particuliers qui ne sont pas encore définis au niveau de la partie graphique de la présente modification ponctuelle et qui sont à réaliser suivant article 4d. »

Art. 4e3 PLAN DIRECTEUR « ROUTE DE LONGWY OUEST »

Le Plan Directeur « route de Longwy Ouest » requis suivant article 4e ci-dessus, délimitera les périmètres des plans d’aménagement particuliers qui ne sont pas encore définis au niveau de la partie graphique de la présente modification ponctuelle et qui sont à réaliser suivant article 4d. Il définira le concept urbanistique ainsi que le phasage des plans d’aménagements particulier à réaliser.

Art. 4f COULOIR POUR PROJETS ROUTIERS ET FERROVIAIRES

Les couloirs pour projets routiers et ferroviaires comprennent les fonds réservés à un projet routier ou ferroviaire d'intérêt national ou régional à l'étude, aux fins de les garder libres de toute construction. Leur tracé définitif sera intégré au plan d'aménagement général des communes concernées.

Art. 4g PERIMETRE D’ABROGATION DU PAP BOURMICHT

Ce périmètre est représenté dans la partie graphique du PAG par un trait gras tireté bleu. La réglementation du projet de lotissement « Zone d’activités intercommunale Bourmicht » telle qu’approuvée par le Ministre de l’Intérieur le 27 août 1997 sous référence 11456 est abrogée pour les terrains situés à l’intérieur du périmètre d’abrogation du PAP Bourmicht. Ces terrains doivent respecter les prescriptions des zones qui les couvrent dans la partie graphique du PAG.

Art. 4h PERIMETRE D’ABROGATION DU PAP « IN LANGERT »

Ce périmètre est représenté dans la partie graphique du PAG par un trait gras tireté bleu. La réglementation du PAP « in Langert » telle qu’approuvée par le Ministre de l’Intérieur le 9 juillet 1966 sous référence « 615/ 66/ 1863 » est abrogée pour les terrains situés à l’intérieur du périmètre d’abrogation du PAP « in Langert ». Ces terrains doivent respecter les prescriptions des zones qui les couvrent dans la partie graphique du PAG.

Art. 4i ZONE MIXTE À CARACTÈRE URBAIN « ROUTE DE LONGWY OUEST »

Les zones mixtes sont constituées par les parties du territoire de la commune destinées à accueillir, dans des proportions qui varient en fonction de leur localisation et de leur vocation, des établissements et bâtiments destinés respectivement à l’habitation, aux administrations, aux services, à la formation, à la culture, au culte, aux commerces, à l’hôtellerie et à la restauration, aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’à la récréation et aux espaces libres correspondant à l’ensemble de ces fonctions.

La zone mixte à caractère urbain est principalement destinée aux établissements à caractère économique et socioculturel ainsi qu’aux services publics et privés, au commerce et au logement.

Les plans d’aménagement particuliers correspondant à ces zones spécifieront les fonctions admissibles dans l’ensemble ou une partie de l’aire à laquelle ils se rapportent, respectivement définiront une mixité des fonctions minimale, maximale ou obligatoire pour les fonds concernés.

23 Afin de garantir une mixité des fonctions, le / les plan(s) d’aménagement particuliers à réaliser pour la « ZMU route de Longwy Ouest » respecteront les valeurs minimales suivantes :

- un minimum de 30% de la surface construite brute aménageable est à réserver à l’habitat, - un minimum de 40% de la surface construite brute aménageable est à réserver aux activités à caractère économique, socioculturel, aux services publics et privés et au commerce. Une priorité est à donner aux services publics et privés (bureaux).

Les valeurs minimales sont à respecter pour l’ensemble des fonds couverts par le plan d’aménagement particulier y respectif. Celui-ci définira les valeurs minimales par lot privé, tout en respectant les valeurs minimales pour l’ensemble du PAP.

Art. 4j ZONE MIXTE À CARACTÈRE URBAIN

Les zones mixtes sont constituées par les parties du territoire de la commune destinées à accueillir, dans des proportions qui varient en fonction de leur localisation et de leur vocation, des établissements et bâtiments destinés respectivement à l’habitation, aux administrations, aux services, à la formation, à la culture, au culte, aux commerces, à l’hôtellerie et à la restauration, aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’à la récréation et aux espaces libres correspondant à l’ensemble de ces fonctions.

La zone mixte à caractère urbain est principalement destinée aux établissements à caractère économique et socioculturel ainsi qu’aux services publics et privés, au commerce et au logement.

Y sont toutefois tolérés, à la condition qu’ils ne compromettent pas la destination principale de la zone et qu’ils soient compatibles avec le voisinage: - les établissements socioculturels; - les activités économiques, les établissements de services publics et privés; - les petites et moyennes entreprises; - les équipements touristiques.

Les plans d’aménagement particuliers correspondant à ces zones peuvent spécifier les fonctions admissibles dans l’ensemble ou une partie de l’aire à laquelle ils se rapportent, respectivement définir une mixité des fonctions minimale, maximale ou obligatoire pour les fonds concernés.

Afin de garantir une mixité des fonctions, le / les plan(s) d’aménagement particuliers à réaliser pour la « ZMU » respecteront les valeurs minimales suivantes : - un minimum de 25% de la surface construite brute aménageable est à réserver à l’habitat.

Les valeurs minimales sont à respecter pour l’ensemble des fonds couverts par le plan d’aménagement particulier y respectif. Celui-ci définira les valeurs minimales par lot privé, tout en respectant les valeurs minimales pour l’ensemble du PAP.

Art. 4j1 ZONE MIXTE URBAINE (2011)

La zone mixte urbaine couvre les localités ou parties de localités à caractère urbain. Elle est destinée à accueillir, dans des proportions qui varient en fonction de sa localisation et de sa vocation, des habitations, des activités de commerce dont la surface de vente est limitée à 10.000 m2 par immeuble bâti, des activités de loisirs, des services administratifs ou professionnels, des hôtels, des restaurants et des débits à boissons, des équipements de service public, des établissements de petite et moyenne envergure, ainsi que des activités de récréation et des espaces libres correspondant à l’ensemble de ces fonctions.

24 Pour tout plan d’aménagement particulier «nouveau quartier», la part minimale de la surface construite brute à réserver à l’habitation ne pourra être inférieure à 25%.

Art. 4k ZONE DE BRUIT « TRAFIC ROUTIER »

La zones de bruit « trafic routier » comprend toutes les parties du territoire communal affectées par des nuisances phoniques importantes résultant du trafic routier. La zone de bruit « trafic routier » comprend les parties du territoire où le seuil LDEN 55dB (A) est dépassé, en référence aux zones délimitées par la « Cartographie du Bruit concernant les routes principales (LDEN) », Administration de l’Environnement (2011) Dans cette zone, des mesures préventives contre les nuisances phoniques sont nécessaires afin de répondre à toutes les exigences des zones d’habitation (par ex. commodité et tranquillité). Tout projet d’aménagement particulier situé dans une telle zone doit inclure des mesures actives et passives afin de réduire les nuisances acoustiques ( par ex. prévoir des surfaces destinées aux installations anti-bruit, installations d’écrans, de murs et de fenêtres anti-bruit, localisation et orientation des bâtiments judicieuses, constructions contiguës etc.).

Art. 4l ZONE A RISQUES CONCERNANT LA PREVENTION DES ACCIDENTS MAJEURS IMPLIQUANT DES SUBSTANCES DANGEREUSES

Cette zone délimite le rayon de danger des entreprises à risque, tel que défini par l’Inspection du Travail et des Mines (ITM). Les prescriptions de l’art.12 du règlement grand-ducal du 17 juillet 2000 (RGD modifié du 17 juillet 2000 concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant les substances dangereuses) y sont à appliquer. En conséquence, les fonctions pouvant générer des conflits tels que « les zones d’habitation, les immeubles et zones fréquentés par le public, les voies de transport importantes dans la mesure où cela est possible, les zones de loisirs et les zones présentant un intérêt naturel particulier ou ayant un caractère particulièrement sensible afin de ne pas accroître les risques pour les personnes », sont à proscrire.

Une augmentation des risques majeurs sur les constructions existantes est à éviter. En cas de suppression ou de diminution de la source de danger, les surfaces à risques consécutives inscrites dans le PAG seront implicitement soit supprimés soit réduites en conséquence et pourront soit à nouveau être utilisées pleinement ou partiellement en fonction de la réduction de danger. Ladite suppression ou diminution doit être documentée officiellement dans le cadre de l’autorisation de PAP et/ou de l’autorisation de construire.

Art. 4m ZONES OU ESPACES DÉFINIS EN EXECUTION DE DISPOSITIONS LÉGALES ET REGLEMENTAIRES SPÉCIFIQUES (BIOTOPES PROTÉGÉS)

Cette zone délimite à titre indicatif les biotopes protégés par la loi modifié du 19 janvier 2004 concernant la protection de la nature et des ressources naturelles. La délimitation exacte, les mesures de conservation, d’entretien et le cas échéant de reconstitution seront précisées dans le cadre du PAP.

Art. 4bis LES NOUVELLES ZONES EN EXECUTION DE LA MODIFICATION PONCTUELLE DU PAG « CO-LABOR »

Art. 4bis-1 Composition des zones urbanisées ou destinées à être urbanisées (RGD art. 9)

Les zones urbanisées ou destinées à être urbanisées, concernées par la présente modification ponctuelle du PAG de la commune de Bertrange, comprennent :

25 • la zone d’activités économiques Gréivelsbarrière

Art. 4bis-2 Indications complémentaires

Les zones urbanisées ou destinées à être urbanisées sont complétées par des indications concernant : la délimitation précise des plans d’aménagement particuliers.

En cas de contradiction entre les dispositions de la présente partie écrite et celle du plan d’aménagement général de la commune de Bertrange, les dispositions de la présente partie écrite priment.

Art. 4bis-3 Zone d’activités économiques Gréivelsbarrière a) A l’exception des activites de l’entreprise « Reprotec – Lassans » telles que définies au niveau de l’article 3d, la zone d’activités économiques Gréivelsbarrière est destinée à recevoir exclusivement des activités économiques en relation avec l’activité horticole adjacente. Y sont également admis des espaces libres. b) L’installation de logements est prohibée, à l’exception de logements de service à l’usage du personnel dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction ou la surveillance d’une entreprise particulière. c) Le projet d’aménagement particulier correspondant à cette zone spécifiera les activités admissibles dans l’ensemble de l’aire à laquelle il se rapporte, ceci en fonction des prescriptions du présent article. d) L’entreprise de reproduction « Reprotec – Lassans » peut continuer ses activités de reproduction jusqu’à la cessation de l’entreprise. Seuls sont autorisés des travaux d’entretien, de transformation ainsi que des travaux d’agrandissement ne dépassant pas 25% de la surface d’exploitation actuelle. Aucune modification de l’affectation, qui n’est pas en relation avec la destination de la zone d’activités économiques Gréivelsbarrière n’est autorisée. e) En cas de vente des terrains sur lesquels est situés l’entreprise « Reprotec – Lassans », les activités autorisées sont celles définies à l’article 3a et 3b.

Art. 4bis-4 Délimitation des plans d’aménagement particulier

(tel que défini dans l’Art 4d de la partie écrite de la modification ponctuelle du plan d’aménagement général de la commune de Bertrange, rue de Dippach)

« Les surfaces situées à l’intérieur des délimitations de plans d’aménagement particulier sont soumises à l’élaboration d’un projet d’aménagement particulier dûment approuvé conformément au règlement grand- ducal du 25 octobre 2004 concernant le contenu d’un plan d’aménagement particulier portant exécution du plan d’aménagement général d’une commune. »

Art. 4bis-5 Prescriptions générales

Le degré d’utilisation du sol pour une parcelle donnée est exprimé par le coefficient maximum d’utilisation du sol (CMU) et par le coefficient d’occupation du sol (COS).

On entend par coefficient maximum d'utilisation du sol (CMU) le rapport entre la surface construite brute de la construction projetée ou la somme des surfaces brutes projetées et la surface totale du terrain à bâtir net.

On entend par coefficient d'occupation du sol (COS) le rapport entre la surface d'emprise au sol de la construction implantée ou de la somme des surfaces d'emprise au sol des constructions implantées et la surface totale du terrain à bâtir net.

Le calcul du terrain à bâtir net compris dans un plan d'aménagement particulier est effectué en déduisant du terrain à bâtir brut correspondant la surface de toutes les emprises et de tous les 26 équipements ayant servi à sa viabilisation.

Les emprises en question englobent les fonds réservés à des aménagements publics tels que définis à l'article 34 de la loi du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain.

On entend par terrain à bâtir brut une ou plusieurs parcelles ou parties de parcelle ne comportant aucun équipement et devant être aménagées avant d'être viabilisées et subdivisées en nouvelles parcelles cadastrales.

On entend par surface d'emprise au sol la surface hors œuvre mesurée sur le plan du niveau présentant la plus grande surface hors œuvre.

Ne sont pas pris en compte pour le calcul de la surface d'emprise au sol les aménagements extérieurs en dur (rampes de garage, chemins d'accès etc.), les surfaces non closes en rez-de-chaussée, les surfaces non closes aux étages (loggias, balcons), les perrons, les seuils, les terrasses couvertes. Les garages en sous-sol ne sont pas pris en compte sauf si le plan d'aménagement particulier comporte une indication correspondante (cf. RGD du 25 octobre 2004 concernant le contenu d’un plan d’aménagement particulier, annexe 1).

On entend par surface construite brute la surface hors œuvre d'un bâtiment obtenue en additionnant la surface de tous les niveaux. Les combles et les surfaces non aménageables, les toitures-terrasses, les surfaces non closes en rez-de-chaussée, les surfaces non closes aux étages (loggias, balcons etc.) ne sont pas pris en compte pour le calcul de la surface brute construite. Les garages en sous-sol ne sont pas pris en compte, sauf si le plan d'aménagement particulier comporte une indication correspondante (cf. RGD du 25 octobre 2004 concernant le contenu d’un plan d’aménagement particulier, annexe 1)

Art. 4bis-6 Maxima à respecter

Les valeurs maxima suivantes sont à respecter pour la zone d’activités économiques Gréivelsbarrière, Art.3 de la présente modification de PAG :

COS : 0,6

CMU : 1,0

Pour l’entreprise de reproduction « Reprotec – Lassans », intégrée dans la zone d’activités économiques « Gréivelsbarrière » (zone d’activités destinée à recevoir exclusivement des activités économiques en relation avec l’activité horticole adjacente), seuls sont autorisés des travaux d’entretien, de transformation ainsi que des travaux d’agrandissement ne dépassant pas 25% de la surface d’exploitation actuelle.

Après la cession des activités de l’entreprise « Reprotec – Lassans », les COS et CMU mentionnés ci- dessus sont valables pour les activités compatibles avec la destination de la zone.

Art. 4bis-7 Catégories des zones destinées à rester libre

Les zones destinées à rester libres concernées par la présente modification ponctuelle comprennent :

• les zones d’isolement et de transition • les zones horticoles

27 Art. 4bis-8 Zones d’isolement et de transition

Les zones d’isolement et de transition sont destinées à être aménagées afin de constituer une barrière entre des zones dont les destinations sont incompatibles entre elles ou qu’il est nécessaire de séparer pour réaliser un aménagement approprié des lieux.

Art. 4bis-9 Zones horticoles

Les zones horticoles englobent les terrains destinés à l’horticulture et au jardinage. Elles ne peuvent comporter que les constructions indispensables à l’exploitation horticole, sans préjudice des dispositions de la loi du 19 janvier 2004 concernant la protection de la nature et des ressources naturelles.

Art. 4ter LES NOUVELLES ZONES EN EXÉCUTION DE LA MODIFICATION PONCTUELLE DU PAG « BELLE ETOILE »

Art. 4ter-3 – Composition des zones urbanisées ou destinées à être urbanisées

Les zones urbanisées ou destinées à être urbanisées, concernées par la présente modification ponctuelle du PAG de la commune de Bertrange, comprennent : • Les zones spéciales

Art. 4ter-4 – Zones spéciales

Les zones spéciales sont destinées à recevoir les équipements et utilisations qui ne sont pas admissibles dans les autres zones. Sont visés ici notamment des centres commerciaux, des grandes surfaces ainsi que des stations-service qui risquent d'avoir des incidences sur les équipements et infrastructures, le trafic, l'approvisionnement de la population de la commune elle-même ou des communes voisines, la configuration de l'agglomération ou du paysage ainsi que le milieu naturel. L'installation de logements dans les zones spéciales est prohibée, à l'exception de logements de service à l'usage du personnel dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction ou la surveillance.

Art. 4ter-5 – Prescriptions générales

Le degré d'utilisation du sol pour une parcelle donnée dans les zones spéciales est exprimé par le coefficient d'occupation du sol (COS), qui exprime le rapport entre la surface d'emprise au sol de la construction implantée et la surface totale du terrain à bâtir net. L'utilisation maximale admissible de parcelles à usage industriel ou commercial est également exprimée par le coefficient d'utilisation du sol (CUS), qui exprime le rapport entre le volume de la construction et la surface du terrain à bâtir net. Le mode de calcul de ces coefficients est détaillé aux articles 21 et 22 du règlement grand-ducal du 25 octobre 2004 concernant le contenu du plan d'aménagement général d'une commune.

Art. 4ter-6 – Maxima à respecter

Les valeurs maxima suivantes sont à respecter pour la zone spéciale " Belle Etoile" : • COS : 0,5 • CUS : 6,0

28 Art. 4ter-7 – Catégories des zones destinées à rester libres

Les zones destinées à rester libre concernées par la présente modification ponctuelle comprennent : • Les zones d'isolement et de transition

Art. 4ter-8 – Les zones d'isolement et de transition

Les zones d'isolement et de transition sont destinées à être aménagées afin de constituer une barrière entre les zones dont les destinations sont incompatibles entre elles ou qu'il est nécessaire de séparer pour réaliser un aménagement approprié des lieux.

Art. 5 LA ZONE DU CENTRE a) La zone du centre est destinée à confirmer et à développer le caractère central et urbain de la localité en vue d'intensifier les échanges sociaux, culturels et commerciaux. Cette zone est réservée, en principe, à l'habitation. Y seront également acceptés les fonctions publiques et administratives, les établissements commerciaux et récréatifs, magasins, cafés, restaurants, salles de réunions, ateliers, laboratoires, notariats, cabinets, etc. La part minimale de la surface construite brute à réserver à l'habitation ne pourra pas être inférieure à 50%. b) Les bâtiments destinés à abriter des activités pouvant entraîner des nuisances (fumées, odeurs, poussières, bruits excessifs) sont interdits. c) Le niveau du rez-de-chaussée est de préférence réservé aux commerces et aux locaux d'intérêt public et d'utilité générale. d) L'implantation des bâtiments sur l'alignement de façade (*23) est obligatoire. e) L'implantation des bâtiments sur la limite de propriété latérale est obligatoire si une construction existant sur le terrain attenant n'accuse pas un recul sur la dite limite latérale. L'implantation des constructions en ordre contigu (*29) doit être dominante, c'est-à-dire que l'implantation des constructions principales (*8.31) sur les limites latérales de propriété et sur les alignements de façade doit être réalisée afin de conserver à certaines rues du centre un aspect continu et dense. L'implantation de constructions principales en 2ième position (l'une derrière l'autre) n'est pas autorisée.

e) bâtiment c) trottoir d) route a) limite de propriété rb) distance minimale entre bâtiment à respecter f) Les marges de reculement (*26) sur la limite latérale sont obligatoires: - si un projet d'aménagement particulier impose ce recul, - si une construction existant sur un terrain attenant accuse un recul sur la limite latérale (*27) mitoyenne.

29 g) Le nombre de niveaux (*14) est fixé à trois sous la corniche (*16). h) La surface bâtie minimale admissible est de 60 (soixante) m2. i) La profondeur des bâtiments destinés à l'habitation est au maximum de 15 (quinze) mètres à partir de l'alignement des façades (*23). La profondeur du rez-de-chaussée (*15), uniquement et pour des raisons commerciales, peut s'étendre au maximum sur 25 (vingt-cinq) mètres, si le projet est situé sur un terrain le permettant. Toutefois les reculs prévus à l'art. 23 doivent être respectés. j) Les dispositions de l'article 23 déterminent les autres prescriptions dimensionnelles.

Art. 6 LES ZONES D'HABITATION, DEFINITION, CREATION DE NOUVELLES VOIES DE CIRCULATION a) Les zones d'habitation (*5) sont consituées par les parties du territoire de la commune destinées à grouper des habitations, des entreprises commerciales ou artisanales et des constructions servant à abriter les activités qui sont le complément naturel des habitations et qui ne créent pas de nuisance (*7). b) Dans ces zones sont interdites les constructions et les établissements qui, par leur nature, leur importance, leur étendue, leur volume et leur aspect, seraient incompatibles avec la sécurité, la salubrité, la commodité et la tranquilité d'un quartier d'habitation. c) Le plan d'aménagement présente, à titre indicatif, dans différents secteurs de nouvelles voies de circulation qui seront à aménager lors de la mise en valeur de ces zones.

Art. 7 SUBDIVISION DES ZONES D'HABITATION

Les secteurs d'habitation se subdivisent en:

a) secteur de moyenne densité (cf art. 8)

b) secteur de faible densité (cf art. 9)

c) secteur protégé (cf art. 9A)

d) secteur mixte (cf art. 9B)

30 Art. 8 SECTEUR DE MOYENNE DENSITE a) Caractère des secteurs de moyenne densité

Les secteurs de moyenne densité comprennent les parties du territoire communal destinées en principe aux immeubles d'habitation comportant un ou plusieurs logements par étage, isolés, jumelés (*30) ou accolés (*30) en bande de 3 (trois) unités au maximum et les édifices et aménagements servant aux besoins propres à ces secteurs (*3) et aux constructions abritant des activités compatibles avec l'habitat.

La longueur maximale admissible des immeubles est de: 30 (trente) mètres pour les immeubles isolés, jumelés ou accolés en bande de 3 (trois) unités.

Pour les immeubles situés en angle de rue, seule une des deux longueurs pourra dépasser 20 (vingt) mètres sans excéder 30 (trente) mètres.

Pour les immeubles dont la longueur dépasse 20 (vingt) mètres, la distance entre un point quelconque d'une pièce et l'escalier ou l'ascenseur ne peut être supérieure à 15 (quinze) mètres. Pour ces immeubles l'entrée devra avoir une largeur minimale de 2,50 (deux mètres cinquante) mètres. Des portes à 2 battants respectivement deux portes séparées à un battant sont de rigueur.

Dans le cas où un immeuble est construit selon les caractéristiques du secteur à faible densité à l'intérieur du secteur de moyenne densité ce seront les prescriptions du secteur à faible densité qui lui seront applicables. b) Implantation des constructions

- L'implantation des bâtiments sur l'alignement de façade (*23) est obligatoire dans le cas où des plans réglementaires d'alignement existent.

- L'implantation des bâtiments sur la limite de propriété latérale est obligatoire si une construction existante sur le terrain attenant n'accuse pas un recul sur la dite limite latérale (*27).

- L'implantation de constructions principales en 2ième position (l'une derrière l'autre) n'est pas autorisée.

e) bâtiment c) trottoir d) route a) limite de propriété rb) distance minimale entre bâtiments égale à deux reculs latéraux réglementaires 31

Les marges de reculement (*26) sur la limite latérale sont obligatoires et fixées au minimum à 3 (trois) mètres:

- si un projet d'aménagement particulier (*2) impose un recul.

- si une construction existante sur un terrain attenant accuse un recul sur la limite latérale mitoyenne.

La marge de reculement latérale varie en fonction de la hauteur à la corniche selon le rapport d = 3/4 h (où d est la distance de la marge de reculement latéral et h, la hauteur à la corniche) pour des maisons à appartements (3 ou plus).

La marge de reculement postérieure est obligatoire et fixée à 10 (dix) mètres minimum, calculée à partir de la limite séparative arrière de la propriété (*28).

Les marges de reculement peuvent être situées entièrement ou partiellement en dehors du secteur considéré respectivement en dehors du périmètre d'agglomération, mais doivent être situées sur la propriété du demandeur. c) Bande de construction (*24) et profondeur des bâtiments

- Les constructions principales autorisées dans ce secteur sont à implanter dans une bande de 20 (vingt) mètres de profondeur, mesurée à partir du recul avant minimal fixé par le présent règlement.

- La profondeur des bâtiments est limitée à 15 (quinze) mètres. d) Hauteur des constructions

Seules seront autorisées des toitures à 4 (quatre) pans. Le gabarit, défini selon l'article 58, est à respecter séparément pour chaque côté de la construction (perpendiculairement aux murs de façade et au murs pignon).

La hauteur maximale admissible des constructions, à partir de l'axe de la voie existante est de

11 (onze) mètres à la corniche, 16 (seize) mètres au faîtage.

Le nombre maximum des niveaux est fixé à 3 (trois). e) Taux d'occupation de la parcelle

- Le rapport maximal entre la surface bâtie (*20) et la surface totale de la parcelle située à l'intérieur du secteur considéré est fixé à 30 (trente) %.

- La surface bâtie minimale admissible est de 60 (soixante) m2. f) Superficie de la parcelle (*18)

La surface de parcelle minimale admissible pour la construction est égale à:

- 200 (deux cents) m2 pour les maisons entre-pignons - 300 (trois cents) m2 pour les maisons jumelées - 450 (quatre cent cinquante) m2 pour les maisons isolées.

32 g) Obligation de plantations

Pour les immeubles comportant plus de 3 (trois) logements, une surface égale à au moins un sixième (1/6) de la superficie de la parcelle devra être réservée à la plantation et entretenue comme telle. Ces surfaces de plantations se trouveront de préférence dans les marges de reculement arrières et frontales.

Elles ne pourront en aucun cas être utilisées comme places de stationnement. Les bordures ou tout autre élément analogue le long des plantations ainsi que les bandes de verdure d'une largeur de moins de 1,0 (un) mètre ne pourront être considérés comme surface de plantations.

Art. 9 SECTEUR DE FAIBLE DENSITE

a) Caractère des secteurs de faible densité

Les secteurs d'habitation de faible densité comprennent les parties du territoire de la commune réservées en principe aux habitations à caractère familial, isolées ou jumelées, comprenant un ou deux logements avec jardin, aux édifices et aménagements servant aux besoins propres de ce secteur (*3) et aux activités compatibles avec le caractère spécifique de la destination de ces secteurs.

L'aménagement de bureaux, destinés à l'exercice d'une profession libérale, à l'intérieur d'une maison d'habitation sera autorisé uniquement au cas où la résidence effective et permanente du propriétaire ou d'un salarié de l'entreprise dans le même immeuble est garantie.

La longueur maximale admissible des bâtiments est de:

- 25 (vingt-cinq) mètres pour les maisons isolées, - 40 (quarante) mètres pour les maisons jumelées. b) Implantation des constructions

Dans le secteur de faible densité, la construction de bâtiments accolés est autorisée s'il s'agit de maisons jumelées (*30).

- L'implantation des bâtiments sur l'alignement de façade (*23) est obligatoire dans le cas où des plans réglementaires d'alignement existent.

- La marge de reculement latérale (*26) doit correspondre à une distance minimale de 3 (trois) mètres.

- La marge de reculement postérieure est obligatoire et fixée à 10 (dix) mètres minimum, calculée à partir de la limite séparative arrière de la propriété (*28).

Les marges de reculement arrières peuvent être situées entièrement ou partiellement en dehors du secteur considéré respectivement en dehors du périmètre d'agglomération, mais doivent être situées sur la propriété du demandeur.

- L'implantation de constructions principales en 2ième position n'est pas autorisée.

33

e) bâtiment c) trottoir d) route a) limite de propriété rb) distance minimale entre bâtiments égale à deux reculs latéraux réglementaires

c) Bande de construction et profondeur des bâtiments

- Les constructions principales autorisées dans ce secteur sont à implanter dans une bande de 35 (trente-cinq) mètres de profondeur, mesurée à partir du recul avant minimal fixé par le présent règlement.

- La profondeur des bâtiments est limitée à 25 (vingt-cinq) mètres. d) Hauteur des constructions

La hauteur maximale admissible des constructions, à partir de l'axe de la voie existante est de: 8 (huit) mètres à la corniche, 12 (douze) mètres au faîtage.

Le nombre maximal des niveaux est fixé à 2 (deux). e) Taux d'occupation de la parcelle

- Le rapport maximal entre la surface bâtie (*20) et la surface totale de la parcelle située à l'intérieur du secteur considéré est fixé à 30 (trente) %.

- La surface bâtie minimale admissible est de 60 (soixante) m2.

Art. 9A SECTEUR PROTEGE

Le secteur protégé comprend les parties du territoire de la commune situées à l'intérieur du périmètre d'agglomération (*27) qui en raison de leur valeur esthétique, historique ou patrimoniale et de leur aspect d'ensemble harmonieux et cohérent doivent être protégées.

Ce secteur dont les limites figurent sur la partie graphique du P.A.G. se superpose aux différents secteurs existants.

Ces règles concernent tous travaux relatifs aux parties extérieures des bâtiments et portent sur le respect du caractère architectural et villageois (rural), sur la nature de matériaux à employer et les 34 mesures à respecter pour garantir l'intégration harmonieuse des bâtiments dans leur environnement en complément de l'article 48 (quarante huit) sur l'esthétique du règlement communal sur les bâtisses, les voies publiques et les sites.

Règles particulières:

1. l'aspect extérieur et l'implantation des constructions est à protéger lors de la rénovation ou reconstruction afin de préserver l'identité des quartiers;

2. toute démolition totale ou partielle, suivie obligatoirement d'une transformation, reconstruction ou construction nouvelle, susceptibles de modifier le volume ou l'aspect architectural d'un immeuble ou d'un groupe d'immeubles sont soumises à l'approbation d'un plan d'ensemble, qui doit être avisé préalablement par la commission prévue dans le cadre de l'article 57 de la loi du 12 juin 1937 concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes, et reprenant le projet concerné. Dans ce plan devront figurer des indications précises concernant la façade du bâtiment concerné ainsi que les façades des bâtiments voisins, le cas échéant jusqu'à une distance de 30 (trente) mètres de part et d'autre, ainsi que l'ensemble des mesures préconisées sur les bâtiments et les espaces voisins afin de garantir une cohérence à l'ensemble;

3. de plus toute démolition doit faire l'objet d'une autorisation spéciale préalable qui ne sera délivrée par le bourgmestre qu'après l'octroi d'une autorisation de bâtir à l'emplacement du bâtiment démoli (voir également articles 99, 103 & 104);

4. dans les cas où un plan d'ensemble n'est pas exigé, tous les travaux sont subordonnés aux conditions suivantes:

- toute construction, reconstruction ou transformation donnant sur la voie publique doit respecter l'alignement de façade (*23) existant;

- toute construction, reconstruction ou transformation donnant sur la voie publique doit s'intégrer harmonieusement aux constructions voisines en respectant le caractère du quartier (voir également article 54);

- les toitures et les murs de façade doivent être en harmonie avec le caractère du quartier de par leur teinte, leur aspect et leur conception;

- les marges de reculement existantes et les limites parcellaires sont à maintenir conformément à la destination du secteur et à l'implantation initiale.

En plus des prescriptions propres au secteur auquel elles appartiennent, les constructions situées à l'intérieur du secteur protégé sont soumises à des règles particulières édictées par le bourgmestre conformément à l'article 57 de la loi du 12 juin 1937 concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes.

Art. 9B SECTEUR MIXTE

Caractère des secteurs mixtes

Les secteurs mixtes comprennent les parties du territoire communal réservées en principe à des constructions servant à l'habitation ainsi que à des édifices et aménagements servant aux besoins propres à ces secteurs et aux constructions abritant des activités compatibles avec l'habitat (*4).

Pourront être construites des maisons isolées ou jumelées (*30) conformes au secteur d'habitation de faible densité et destinées à l'habitation familiale, ainsi que des maisons accolées (*30) en 35 bande de 3 (trois) unités et des immeubles résidentiels conformes au secteur d'habitation de moyenne densité.

Les parcelles destinées à recevoir des immeubles résidentiels respectivement ceux destinées à recevoir des maisons d'habitation sont à spécifier par un plan d'aménagement particulier, à autoriser selon la procédure prescrite par la loi du 12 juin 1937.

Les maisons isolées respectivement jumelées répondant aux caractères du secteur de faible densité ne peuvent cependant comporter qu'un seul logement par unité.

Les maisons accolées (*30) en bande de 3 (trois) unités ne peuvent également comporter qu'un logement par unité.

Les immeubles résidentiels répondant aux caractères du secteur de moyenne densité ne peuvent cependant comporter que 3 (trois) niveaux habitables au maximum. L'aménagement des combles à des fins d'habitation n'est pas permis.

Art. 10 SUBDIVISION DES ZONES D'ACTIVITES

Les zones d'activités se subdivisent en:

a) secteur rue de l'Industrie (art. 11)

b) secteur pétrolier (art. 12)

c) secteur artisanal, tertiaire et commercial (art. 13)

c bis) secteur artisanal, tertiaire et commercial à forte densité (art. 13bis)

d) secteur intercommunal d'activités "Bourmicht" (art.13 A)

e) secteur intercommunal d'activités "Hueflach" (art.13 B)

Art. 11 SECTEUR RUE DE L'INDUSTRIE

a) Caractère du secteur rue de l'Industrie

Les terrains de ce secteur comprennent les parties du territoire de la commune dans lesquelles peuvent être maintenues, développées ou créées des groupements industriels dont le voisinage n'est pas désirable pour l'habitat. Sont admissibles dans ce secteur des installations ou immeubles industriels et artisanaux, des immeubles administratifs relevant des entreprises ainsi que des immeubles commerciaux, au cas où ces installations sont compatibles avec les secteurs voisins, notamment avec le secteur pétrolier. Y sont interdites les constructions à usage d'habitation (*5) même celles destinées au logement de personnes assurant la direction ou la surveillance des installations.

Des mesures spéciales de protection peuvent être ordonnées par règlement pour certaines catégories d'entreprises dégageant des fumées, des émanations de gaz, d'odeurs, de vapeurs, de poussières, d'effluents liquides et de bruits excessifs. Le cas échéant, l'avis d'un organisme agréé par l'ITM est à fournir par le demandeur, non obstant les dispostions relatives à la loi sur les établissements dangereux, insalubres ou incommodes.

Plusieurs entreprises peuvent être abritées dans un même immeuble sous condition que les prescriptions définies par la présente sont respectées séparément pour chaque entreprise.

36 Tout changement d'affectation ou de destination des immeubles est soumis à l'approbation préalable du bourgmestre. b) Implantation des constructions

La distance des constructions par rapport aux limites de propriété est égale ou supérieure à la moitié de leur hauteur à la corniche, avec au moins 6 (six) mètres par rapport aux limites frontale et postérieure et avec au moins 5 (cinq) mètres minimum pour les limites latérales. Pour les installations industrielles proprement dites les reculs par rapport aux limites de propriétés sont portés à 10 (dix) mètres.

La distance entre deux ou plusieurs constructions hébergeant une seule ou des entreprises différentes, implantées côte à côte sur une même parcelle est calculée en additionnant les reculs réglementaires des constructions sur les limites de propriétés. L'implantation de constructions principales en 2e position sera autorisée si les 2 (deux) immeubles sont occupés par une même entreprise. Dans ce cas un recul minimal entre les bâtiments de 10 (dix) mètres est à observer. Les parties administratives liées aux entreprises implantées sur une même parcelle peuvent être groupées dans un immeuble donnant sur la voie publique. c) Taux d'occupation de la parcelle

Le rapport maximal entre la surface bâtie et la surface totale de la parcelle située à l'intérieur du secteur considéré est égal à 50 (cinquante) %. Les aires réservées au stockage telles que dépôt ou entrepôt à ciel ouvert ne peuvent en aucun cas être situées dans les marges de reculement réglementaires. Ces surfaces sont considérées pour la détermination du taux d'occupation. Les aires de stockage à ciel ouvert doivent être dissimulées à la vue par des murs ou haies vives. d) Hauteur des constructions

La hauteur à la corniche maximale admissible pour des immeubles, tels que immeubles administratifs, halls, hangars, ateliers, etc., est égale à 11 (onze) mètres et 16 (seize) mètres au faîtage. La hauteur des installations proprement industrielles (usine ou unité de fabrication) n'est pas définie, mais doit être adaptée aux dimensions du terrain.

Peuvent être autorisées des superstructures (cheminées, cabanon pour ascenseur et monte- charges, climatisation et ventilation), si le propriétaire en question peut établir que les besoins particuliers de l'établissement l'exigent et que ces éléments n'entraînent aucun préjudice au voisinage (au cas où le secteur voisin est une zone d'habitation).

Pour les immeubles administratifs et assimilés 3 (trois) niveaux pleins au maximum sont autorisés. En cas de toiture plate, l'étage en retrait, dont la surface ne pourra dépasser 50 (cinquante) % par rapport au niveau plein, est destiné exclusivement à recevoir les superstructures techniques, telles que ventilation, climatisation, cabanon pour ascenseur ou tout autre local technique. e) Obligation de plantations

Les espaces libres sont à aménager sous forme de verdure à l'exception des voies de circulation et des aires de stationnement requises. Une surface égale à au moins 1/10 ( un dixième) de la superficie de la parcelle devra être réservée à la plantation et entretenue comme telle. Si le rapport du taux d'occupation de la parcelle est inférieur à 20 (vingt) %, on peut réduire la superficie à planter à 1/12 ( un douzième) de la superficie de la parcelle. Ces surfaces devront obligatoirement être pourvues de plantations, tels que arbres à haute tige et arbustes à feuillage indigène et sont à aménager sur les périphéries de la parcelle. Les bordures ou tout autre élément 37 analogue le long des plantations ainsi que les bandes de verdure d'une largeur de moins de 1,0 (un) mètre ne peuvent être considérés comme surfaces de plantations.

Pour garantir la réalisation des travaux de plantation une convention définissant la nature des plantations ainsi que les dispositions relatives au financement est à établir entre les parties intéressées. Le montant de la caution sera fixé par le bourgmestre en fonction du volume des travaux de plantation.

Si le secteur voisin est un secteur d'habitation la séparation des deux secteurs doit être assurée par un rideau dense d'arbres, de préférence à feuillage non caduc, d'une profondeur minimale de 5 (cinq) mètres, cette profondeur étant mesurée entre les centres des troncs des arbres à planter. g) Aires de stationnement

Voir article 42 du présent règlement. h) Prescriptions dimensionnelles

Voir article 23 du présent règlement.

Art. 12 SECTEUR PETROLIER

a) Caractère du secteur pétrolier

Les terrains de ce secteur comprennent les parties du territoire de la commune dans lesquelles peuvent être maintenues et développées des installations servant à l'entreposage d'hydrocarbures. Toute activité en relation directe avec la destination de la zone pourra être autorisée; toute autre activité y est interdite.

Les constructions réservées à l'habitation y sont interdites, même celles destinées aux personnes assurant la direction ou la surveillance des bâtiments ou des installations.

Le cas échéant, l'avis d'un organisme agréé par l'ITM est à fournir par le demandeur, non obstant les dispostions relatives à la loi sur les établissements dangereux, insalubres ou incommodes.

b) Implantation des constructions

La distance de toute construction, à l'exception des réservoirs par rapport aux limites de propriété, sera égale ou supérieure à la moitié de leur hauteur à la corniche, avec au moins 6 (six) mètres par rapport aux limites frontale et postérieure et avec au moins 5 (cinq) mètres pour les limites latérales.

Pour les réservoirs d'hydrocarbures les reculs par rapport aux limites de propriété sont fixés à 10 (dix) mètres au minimum.

La distance entre deux ou plusieurs constructions implantées côte à côte sur une même parcelle est calculée en additionnant les reculs réglementaires des constructions sur les limites de propriétés.

Pour des raisons de sécurité des mesures adéquates peuvent être octroyées.

38 c) Taux d'occupation de la parcelle

Le rapport maximal entre le volume des constructions, y compris celui des réservoirs, et la surface totale de la parcelle située à l'intérieur du secteur considéré est de 5 (cinq) m3 / m2.

Les aires réservées au stockage, telles que dépôt ou entrepôt à ciel ouvert ne peuvent en aucun cas être situées dans les marges de reculement réglementaires. Ces surfaces sont considérées pour la détermination du taux d'occupation. Les aires de stockage à ciel ouvert doivent être dissimulées à la vue par des murs ou haies vives. d) Hauteur des constructions

La hauteur à la corniche maximale admissible pour les immeubles administratifs des sociétés pétrolières est égale à 11 (onze) mètres et 16 (seize) mètres au faîtage. Le nombre des niveaux est fixé à 3 (trois), la hauteur des réservoirs n'étant pas limitée.

Peuvent être autorisées des superstructures (cheminées, cabanon pour ascenseur et monte- charges, climatisation et ventilation), si le propriétaire en question peut établir que les besoins particuliers de l'établissement l'exigent et que ces éléments n'entraînent aucun préjudice au voisinage (au cas où le secteur voisin est une zone d'habitation).

Pour les immeubles administratifs et assimilés 3 (trois) niveaux pleins au maximum sont autorisés. En cas de toiture plate, l'étage en retrait, dont la surface ne pourra dépasser 50 (cinquante) % par rapport au niveau plein, est destiné exclusivement à recevoir les superstructures techniques, telles que ventilation, climatisation, ascenseur ou tout autre local technique. e) Obligation de plantations

Les espaces libres sont à aménager sous forme de verdure à l'exception des voies de circulation et des aires de stationnement requises. Une surface égale à au moins 1/10 (un dixième) de la superficie de la parcelle devra être réservée à la plantation et entretenue comme telle. Si le taux d'occupation de la parcelle est inférieur à 20 (vingt) %, on peut réduire la superficie à planter à 1/12 (un douzième) de la superficie de la parcelle. Ces surfaces devront obligatoirement être pourvues de plantations, telles que arbres à haute tige et arbustes à feuillage indigène et sont à aménager sur les périphéries de la parcelle. Les bordures ou tout autre élément analogue le long des plantations ainsi que les bandes de verdure d'une largeur de moins de 1,0 (un) mètre ne peuvent être considérés comme surfaces de plantations.

Pour garantir la réalisation des travaux de plantation une convention définissant la nature des plantations ainsi que les dispositions relatives au financement est à établir entre les parties intéressées. Le montant de la caution sera fixé par le bourgmestre en fonction du volume des travaux de plantation.

Si le secteur voisin est un secteur d'habitation la séparation des deux secteurs doit être assurée par un rideau dense d'arbres, de préférence à feuillage non caduc, d'une profondeur minimale de 5 (cinq) mètres, cette profondeur étant mesurée entre les centres des troncs des arbres à planter.

Art. 13 SECTEUR ARTISANAL, TERTIAIRE ET COMMERCIAL a) Caractère du secteur

Les terrains de ce secteur sont réservés aux établissements artisanaux, d'activités tertiaires et commerciales ne dégageant ni fumées, ni émanations de gaz, d'odeurs, de vapeurs, de poussières, d'effluents liquides, ni bruits, ni trafic excessif.

Les constructions réservées exclusivement à l'habitation (*5) y sont interdites, à l'exception de celles destinées au logement de personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction ou la surveillance des installations.

39 Tout changement d'affectation ou de destination des immeubles est soumis à l'approbation préalable du bourgmestre. b) Implantation des constructions

La distance des constructions par rapport aux limites de propriété sera égale ou supérieure à leur hauteur à la corniche, avec un minimum de 6 (six) mètres par rapport aux limites frontale et postérieure et de 4 (quatre) mètres pour les limites latérales. c) Taux d'occupation de la parcelle

Le rapport maximal entre la surface bâtie (*26) et la surface totale de la parcelle située à l'intérieur du secteur considéré est égal à 30 (trente) %. d) Hauteur des constructions

La hauteur maximale admissible à la corniche (*16) est égale à 11 (onze) mètres, et 16 (seize) mètres au faîtage. Peuvent être autorisées des superstructures (cheminées, cabanon pour ascenseur et monte-charge, climatisation et ventalisation), si le propriétaire en question peut établir que les besoins particuliers de l'établissement l'exigent et que ces éléments n'entraînent aucun préjudice au voisinage. Pour les immeubles administratifs et assimilés 3 (trois) niveaux pleins au maximum sont autorisés. En cas de toiture plate, l'étage en retrait dont la surface ne pourra dépasser 50 (cinquante) % par rapport au niveau plein, pourra recevoir, outre des superstructures techniques, telles que ventilation, climatisation, ascenseur ou autre local technique, un logement de service, conformément à l'article 13-a), alinéa 2. e) Obligation de plantations

Une surface égale au moins à 1/5e (un cinquième) de la superficie de la parcelle devra être réservée à la plantation et entretenue comme telle. Cette surface pourra être réduite à 1/10e (un dixième) de la superficie de la parcelle si le rapport entre la surface bâtie et la superficie de la parcelle est inférieur à 20 (vingt) %. Ces surfaces de plantations se trouveront de préférence dans les marges de reculement. Elles ne pourront en aucun cas être utilisées comme dépôts de matériaux, ni comme places de stationnement (*10).

Les bordures ou tout autre élément analogue le long des plantations ainsi que les bandes de verdure d'une largeur de moins de 1,0 (un) mètre ne pourront être considérés comme surface de plantations. f) Prescriptions dimensionnelles

Voir article 23 du présent règlement.

Art. 13 bis SECTEUR ARTISANAL, TERTIAIRE ET COMMERCIAL A FORTE DENSITE

a) Caractère du secteur

Les terrains de ce secteur sont réservés aux établissements artisanaux, d'activités tertiaires et commerciales ne dégageant ni fumées, ni émanations de gaz, d'odeurs, de vapeurs, de poussières, d'effluents liquides, ni bruits, ni trafic excessif.

Les constructions réservées exclusivement à l'habitation (*5) y sont interdites, à l'exception de celles destinées au logement de personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction ou la surveillance des installations.

40 Tout changement d'affectation ou de destination des immeubles est soumis à l'approbation préalable du bourgmestre. b) Implantation des constructions

La distance des constructions par rapport aux limites de propriété sera égale ou supérieure à leur hauteur à la corniche, avec un minimum de 6 (six) mètres par rapport aux limites frontale et postérieure et de 4 (quatre) mètres pour les limites latérales. c) Taux d'occupation de la parcelle

Le rapport maximal entre la surface bâtie (*26) et la surface totale de la parcelle située à l'intérieur du secteur considéré est égal à 50 (cinquante) %. d) Hauteur des constructions

La hauteur maximale admissible à la corniche (*16) est égale à 11 (onze) mètres, et 16 (seize) mètres au faîtage. Peuvent être autorisées des superstructures (cheminées, cabanon pour ascenseur et monte-charge, climatisation et ventalisation), si le propriétaire en question peut établir que les besoins particuliers de l'établissement l'exigent et que ces éléments n'entraînent aucun préjudice au voisinage. Pour les immeubles administratifs et assimilés 3 (trois) niveaux pleins au maximum sont autorisés. En cas de toiture plate, l'étage en retrait dont la surface ne pourra dépasser 50 (cinquante) % par rapport au niveau plein, pourra recevoir, outre des superstructures techniques, telles que ventilation, climatisation, ascenseur ou autre local technique, un logement de service, conformément à l'article 13-a), alinéa 2. e) Obligation de plantations

Une surface égale au moins à 1/5e (un cinquième) de la superficie de la parcelle devra être réservée à la plantation et entretenue comme telle. Cette surface pourra être réduite à 1/10e (un dixième) de la superficie de la parcelle si le rapport entre la surface bâtie et la superficie de la parcelle est inférieur à 20 (vingt) %. Ces surfaces de plantations se trouveront de préférence dans les marges de reculement. Elles ne pourront en aucun cas être utilisées comme dépôts de matériaux, ni comme places de stationnement (*10).

Les bordures ou tout autre élément analogue le long des plantations ainsi que les bandes de verdure d'une largeur de moins de 1,0 (un) mètre ne pourront être considérés comme surface de plantations. f) Prescriptions dimensionnelles

Voir article 23 du présent règlement.

Art. 13A SECTEUR INTERCOMMUNAL D'ACTIVITES "BOURMICHT"

a) Caractère du secteur

Les terrains de ce secteur comprennent les parties du territoire de la commune dans lesquelles peuvent être maintenues, développées ou créées des immeubles artisanaux, commerciaux, tertiaires et des établissements techniques et administratifs. Ne peuvent toutefois être autorisées dans ce secteur l’implantation et l’exploitation d’une station-service, sauf pour les besoins propres d’un garage, d’une entreprise de transports ou tout établissement similaire, jusqu’à ce que la sécurité du trafic soit améliorée par un agrandissement adéquat de l’échangeur Helfent.

Les constructions réservées exclusivement à l'habitation y sont interdites, à l'exception de celles destinées aux personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction ou

41 la surveillance des installations. Les logements doivent être intégrés dans le bâtiment principal. Le nombre maximal de logements par immeuble est limité à 2 (deux).

Plusieurs entreprises peuvent être abritées dans un même immeuble sous condition que les prescriptions définies par la présente sont respectées séparément pour chaque entreprise.

Tout changement d'affectation ou de destination des immeubles est soumis à l'approbation préalable du bourgmestre. b) Implantation des constructions

La distance des constructions par rapport aux limites de propriétés est égale ou supérieure à leur hauteur à la corniche, avec au moins 6 (six) mètres pour les marges de reculement à la voie publique et à l'avant et à l'arrière et au moins 5 (cinq) mètres pour les marges latérales.

La distance entre deux ou plusieurs constructions hébergeant une seule ou des entreprises différentes, implantées côte à côte sur une même parcelle est calculée en additionnant les reculs réglementaires des constructions sur les limites de propriétés. L'implantation de constructions principales en 2e position sera autorisée si les 2 (deux) immeubles sont occupés par une même entreprise. Dans ce cas un recul minimal entre les bâtiments de 10 (dix) mètres est à observer. Les parties administratives liées aux entreprises implantées sur une même parcelle peuvent être groupées dans un immeuble donnant sur la voie publique.

Par convention entre voisins, deux constructions peuvent s'adosser sans aucun recul sur la limite latérale, sous condition de ne pas créer de pignon nu.

L'aménagement d'une seule voie d'accès pour deux parcelles adjacentes est conseillé. La voie devra être située sur l'axe de la limite latérale. Dans ces cas une convention entre voisins est de rigueur. La surface ainsi économisée doit servir exclusivement comme aire de plantations. c) Taux d'occupation de la parcelle

Le rapport maximal entre la surface bâtie et la surface totale de la parcelle située à l'intérieur du secteur considéré est égal à 50 (cinquante) %. Les aires réservées au stockage tel que dépôt ou entrepôt à ciel ne peuvent en aucun cas êtres situées dans les marges de reculement réglementaires. Ces surfaces seront considérées pour la détermination du taux d'occupation. Les aires de stockage à ciel ouvert doivent être dissimulées à la vue par des murs ou haies vives. d) Hauteur des constructions

La hauteur maximale admissible à la corniche est égale à 11 (onze) mètres et 16 (seize) mètres au faîtage. Le bourgmestre peut autoriser des superstructures (cheminées, cabanon pour ascenseur et monte- charges, climatisation et ventilation), si le propriétaire en question peut établir que les besoins particuliers de l'établissement l'exigent et si ces éléments n'entraînent aucun préjudice au voisinage. Pour les immeubles administratifs et assimilés 3 niveaux pleins sont autorisés, la hauteur à la corniche ne pourra pas dépasser les 11 (onze) mètres. En cas de toiture plate, l'étage en retrait dont la surface ne pourra dépasser 50 (cinquante) % par rapport au niveau plein, pourra recevoir, outre des superstructures techniques, telles que ventilation, climatisation, cabanon pour ascenseur ou autre local technique, au maximum 2 logements de service, conformément à l'article 13A-a), alinéa 2. e) Obligation de plantations

Les espaces libres sont à aménager sous forme de verdure à l'exception des voies de circulation et des aires de stationnement nécessaires. Une surface égale à au moins 1/7 (un septième) de la 42 superficie de la parcelle devra être réservée à la plantation et entretenue comme telle. Ces surfaces devront obligatoirement être pourvues de plantations et sont à aménager sur les périphéries de la parcelle. Leur profondeur ne sera pas inférieure à 2 (deux) mètres. Les aires de plantation ne pourront en aucun cas être utilisées comme dépôts de matériaux, ni comme places de stationnement. Les plantations doivent comprendre des arbres à haute tige et des arbustes à feuillage indigène. Les plans de plantations sont à approuver par le bourgmestre. Pour garantir la réalisation des travaux de plantation une convention définissant la nature des plantations ainsi que les dispositions relatives au financement est à établir entre les parties intéressées. Le montant de la caution sera fixé par le bourgmestre en fonction du volume des travaux de plantation. f) Caractéristique des façades Les constructions doivent être conçues pour harmoniser avec le site qui les environne. Elle doivent présenter une simplicité de volume, une unité d'aspect et de matériaux, ainsi que des couleurs compatibles avec le paysage. Les façades de chaque construction font l'objet d'une composition architecturale homogène et sont réalisées avec des matériaux analogues. L'emploi nu de matériaux faits pour être enduits est interdit. L'aspect des façades reste sujet à l'approbation du bourgmestre. g) Aires de stationnement Chaque parcelle devra comporter des aires de stationnement en fonction du nombre du personnel employé, des fournisseurs, visiteurs et clients et des aires (normes spéciales) pour véhicules de personnes handicapées, et ceci notamment devant les établissements à caractère public. Le nombre des places de stationnement sera fixé par le bourgmestre en fonction de l'affectation des immeubles, cependant le nombre de places doit être conforme aux prescriptions suivantes: - au maximum 1 emplacement par tranche de 60 (soixante) m2 et au minimum 1 emplacement par tranche de 90 (quatre-vingt-dix) m2 de surface construite brute1 pour bureaux et immeubles administratifs; - au minimum 1 emplacement par tranche de 30 (trente) m2 de surface de plancher brute pour commerces; - au minimum 1 emplacement par tranche de 50 (cinquante) m2 de surface de plancher brute pour les établissements artisanaux et industriels; - au maximum 1 emplacement par tranche de 20 (vingt) m2 de surface de vente2 pour les grands ensembles commerciaux avec des surfaces de vente entre 2.000m2 et 10.000m2; - au minimum 1 emplacement par tranche de 10 (dix) m2 de surface de vente (*35) pour les stations d'essence avec un minimum de 4 places par installation; - au minimum 4 emplacements par tranche de 10 (dix) m2 de surface de vente (*35) et de réparation pour les garages mécaniques avec un minimum de 4 (quatre) places par installation; - des emplacements en nombre suffisant pour les véhicules utilitaires servant aux besoins de l'entreprise; - au maximum 3 emplacements et au minimum 1 emplacement par logement de service, dont une place aménagée comme emplacement couvert

1 « Surface construite brute » selon définition de l’article 21 (2), dernier alinéa et annexe 1 « terminologie » du règlement-grand- ducal du 25 octobre 2004 concernant le contenu d'un plan d'aménagement particulier portant exécution du plan d'aménagement général d'une commune 2 La surface de vente représente la surface bâtie, mesurée à l’intérieur des murs extérieurs. Ne sont pas comprises dans la surface de vente, les surfaces réservées aux installations sanitaires, aux bureaux, aux ateliers de production, aux dépôts de réserve nettement séparés moyennant un cloisonnement en dur. 43

Affectation Nombre minimal des Nombre maximal des emplacements emplacements - bureaux et immeubles 1 par tranche de 90 m2 1 par tranche de 60 m2 administratifs surface construite brute surface construite brute - commerces 1 par tranche de 30 m2 - surface de plancher brute - établissements artisanaux et 1 par tranche de 50 m2 - industriels surface de plancher brute - grands ensembles - 1 par tranche de 20 m2 commerciaux entre 2.000m2 surface de vente et 10.000m2 surface de vente - stations d'essence 1 par tranche de 10 m2 - surface de vente / 4 empl. au minimum - garages mécaniques 4 par tranche de 10 m2 de - surface de vente et de réparation / 4 empl. au minimum - habitation (logement de 1 par logement 3 par logement service)

h) Clôturage des parcelles La hauteur, la forme, la couleur et les matériaux employés pour clôturer les parcelles doivent s'intégrer dans l'aspect du site. Les clôtures sont à réaliser de préférence en treillis verts cachées par des plantes grimpantes. Tout clôturage est sujet à l'autorisation préalable du bourgmestre.

i) Profilage du terrain Tous remaniements ou profilages du terrain doivent faire l'objet d'une autorisation du bourgmestre. Un plan de l'aménagement des alentours est donc de rigueur. Un changement de niveau du sol naturel est à éviter. Tout remblayage dépassant la cote de 0,50 m (cinquante centimètres) par rapport au niveau de l'axe de la rue, mesuré dans l'axe de nilieu du terrain et tout déblayage de plus de 0,50 m (cinquante centimètres) par rapport à la rue sont interdits. Ces remaniements seront autorisés uniquement si le site et le projet l'exigent expressément. » h) Clôturage des parcelles

La hauteur, la forme, la couleur et les matériaux employés pour clôturer les parcelles doivent s'intégrer dans l'aspect du site. Les clôtures sont à réaliser de préférence en treillis verts cachées par des plantes grimpantes. Tout clôturage est sujet à l'autorisation préalable du bourgmestre. i) Profilage du terrain

Tous remaniements ou profilages du terrain doivent faire l'objet d'une autorisation du bourgmestre. Un plan de l'aménagement des alentours est donc de rigueur. Un changement de niveau du sol naturel est à éviter. Tout remblayage dépassant la cote de 0,50 m (cinquante centimètres) par rapport au niveau de l'axe de la rue, mesuré dans l'axe de nilieu du terrain et tout déblayage de plus de 0,50 m (cinquante centimètres) par rapport à la rue sont interdits. Ces remaniements seront autorisés uniquement si le site et le projet l'exigent expressément.

44 Art. 13 B SECTEUR INTERCOMMUNAL D'ACTIVITES "HUEFLACH"

Le secteur intercommunal d'activités "Hueflach" étant viabilisé sur initiative de la commune de Strassen, la partie écrite du secteur en question est à arrêter par le conseil communal de Strassen avant d'être confirmé par le conseil communal de Bertrange conformément aux dispositions prévues par la loi du 12 juin 1937.

Art. 14 TERRAINS RESERVES (BATIMENTS ET AMENAGEMENTS PUBLICS)

a) Sur ces terrains, seules sont autorisées les constructions destinées à un but d'intérêt public ou privé d'utilité générale. b) Sont autorisées sur les terrains réservés toutes constructions, qui s'intègrent harmonieusement dans l'ensemble constitué par les zones avoisinantes.

Art 14 A ZONE PARKING

La zone parking constitue une zone située à l'intérieur du périmètre d'agglomération et réservée à des fins de stationnement de véhicules. Un plan d'aménagement particulier peut définir différentes autres installations admises dans la zone parking.

Art. 15 ZONES VERTES

a) La zone verte a pour but la sauvegarde et la protection des sites, ainsi que la création d'îlots de verdure, de parcs publics et de surfaces de jeux. b) Elle est caractérisée par l'interdiction de bâtir. Seules sont autorisées des constructions légères en rapport direct avec la destination du secteur de la zone.

Art. 16 ZONES DE RECREATION ET DE LOISIRS

Les zones de récréation et de loisirs sont destinées à recevoir les équipements récréatifs et sportifs. Elles peuvent être aménagées en parc et promenades. Des constructions nécessaires aux équipements récréatifs et sportifs (abris, sanitaires, vestiaires,...) pourront être autorisées par le bourgmestre. Elles devront toujours être de nature à respecter le caractère récréatif des zones.

Art. 17 ZONES D'AMENAGEMENT DIFFERE

Suivant la délibération du conseil communal du 09 novembre 1994 cet article a été supprimé, voir sous "NOUVEAUX QUARTIERS"

45 Art. 18 ZONES DE PROTECTION a) Les zones de protection sont les parties du territoire communal situées à l'intérieur du périmètre d'agglomération à l'intérieur desquelles, il est interdit de mettre en place des ouvrages pouvant aggraver les conditions d'exploitation ou gêner l'extension future de routes à grande circulation, des voies ferrées, de certaines zones industrielles et de lignes à haute tension. b) Dans ces zones, seuls sont envisageables, conformément à l'esprit de la loi modifiée du 29 août 1972 concernant les zones de protection le long des autoroutes, les aménagements liés à des exploitations agricoles et horticoles ainsi que ceux ne demandant ni constructions, ni travaux de génie civil.

Art. 19 NOUVEAUX QUARTIERS

a) Les parties de la zone du centre et des zones d'habitations désignées comme "nouveaux quartiers" sont soumises avant toute construction à l'obligation d'être couvertes par un projet d'aménagement particulier dûment approuvé en conformité avec la loi du 12 juin 1937. b) L'autorisation de bâtir ne sera délivrée dans les nouveaux quartiers que lorsque les conditions ci- après sont remplies:

- Un plan d'abornement reprenant les terrains concernés devra être établi par un géomètre agréé par l'Etat avant de dresser un plan d'aménagement particulier.

- Le remembrement éventuellement requis aux termes de l'article 22 de la loi du 12 juin 1937, concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes, doit avoir été effectué.

- Les travaux de voirie doivent avoir été réalisés aux conditions techniques et autres prescrites par le conseil communal et les autorités supérieures.

- La nouvelle voie doit avoir été raccordée à la voirie existante ainsi qu'aux réseaux publics de canalisation, d'adduction d'eau, de distribution d'électricité, de gaz, de téléphone et éventuellement de radio- et/ou télédistribution par fil.

Toutefois, il est loisible au collège des bourgmestre et échevins d'autoriser des constructions avant l'achèvement complet de la nouvelle voie lorsque l'achèvement est assuré par des garanties suffisantes.

Art. 20 ZONE POTENTIELLE DE DEVELOPPEMENT

a) Les zones potentielles de développement sont les parties du territoire communal situées à l'extérieur du périmètre d'agglomération (*1) et interdites à toute construction. Elles constituent des réserves à long terme dont l'affectation et les règles d'utilisation seront décidées en cas de nécessité reconnue conformément aux dispositions de la loi du 12 juin 1937 par le bourgmestre. b) Avant toute réalisation, l'établissement de plans d'aménagement spéciaux, conformément à la loi du 12 juin 1937, est obligatoire en vue de connaître les droits et obligations des différents intéressés et des autorités communales. c) Avant toute étude de construction, les dimensions, les caractéristiques techniques et les incidences sur les réseaux communaux existants des infrastructures techniques de base (voirie, eau, égouts, gaz, électricité, antenne collective, téléphone) doivent être déterminés; les étapes de réalisation et le financement doivent avoir été arrêtés par le conseil communal.

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Art. 21 ZONE RURALE

a) Caractère de la zone rurale

- La zone rurale comprend les parties du territoire de la commune qui se situent à l'extérieur du périmètre d'agglomération (*1) qui sont destinées à l'exploitation agricole, forestière, touristique ou sportive.

- La construction de bâtiments nécessités par ces exploitations peut être autorisée à condition que le caractère du paysage n'en soit pas modifié. b) Autorisation de bâtir

Une autorisation de bâtir dans cette zone ne pourra être octroyée que s'il est prévu un raccordement au réseau d'eau potable et un accès carrossable en toutes saisons au bâtiment projeté. Il doit être également prévu en ce qui concerne l'évacuation des eaux usées, l'aménagement d'une citerne étanche, sans trop plein et aux dimensions appropriées, à vidanger régulièrement, étant entendu que la commune n'entreprendra aucune extension du réseau de voirie, d'égouts ou de distribution d'eau potable dans cette zone. c) Hauteur des constructions

La hauteur maximale des constructions principales mesurée à partir de la voie existante (*29) ne doit pas exéder: - 8 (huit) mètres à la corniche (*30), - 12 (douze) mètres au faîtage (*30).

Le nombre maximum de niveaux est fixé à 2 (deux), compte non tenu des caves et sous-sol (*29), soit: - un rez-de-chaussée (*29) - un étage (*30).

Art. 22 ZONE DES RESERVES NATURELLES

a) Les zones des réserves naturelles sont des zones non aedificandi qui ont pour but la sauvegarde et la protection des sites ainsi que de la faune et de la flore qui s'y trouvent. La nature des modifications et des travaux d'entretien autorisés sur ces terrains ou à leurs abords immédiats sera fixée préalablement par le gouvernement et le conseil communal dans le cadre de la procédure d'approbation. b) La zone tampon, autour de la réserve naturelle, a pour but de garantir la sauvegarde et la protection de l'ensemble paysager que forme la réserve proprement dite avec ses alentours immédiats. On y autorisera uniquement les activités agricoles et forestières traditionnelles n'ayant pas eu jusqu'à présent d'influence préjudiciable sur le milieu réservé.

47 CHAPITRE 1 - Définition des zones

Art. 23 Tableau

Zone centre Zone d'habitation (3) Zone d'activité Zone Définition Sym- Eléments à considérer communal Secteur de Secteur de Secteur Secteur Secteur Secteur Secteur rurale (art.) boles moyenne faible rue de pétrolier artisanal, artisanal, Bourmicht densité densité l'Industrie tertiaire et tertiaire et commercial commercial à forte densité art. 35 ra Recul avant - en fonct. hauteur corniche - - - hc/2 hc/2 hc hc hc - minimum 6m/alignement 6m 6m 6m 6m 6m 6m 6m 6m (plan d'alignement à défaut) obligatoire bc Bande de construction - 20m 35m ------rl Recul latéral - en fonct. hauteur corniche - 3/4 hc (****) - hc/2 hc/2 hc hc hc - - minimum - 3m (ou contigu) 3m 5m 5m 4m 4m 5m - rp Recul postérieur - en fonct. hauteur corniche - - - hc/2 hc/2 hc hc hc - - minimum 10m 10m 10m 6m 6m 6m 6m 6m - hc Hauteur maximale 11m 11m 8m 11m 11m 11m 11m 11m 8m admissible à la corniche hf Hauteur maximale 16m 16m 12m 16m 16m 16m 16m 16m 12m admissible au faîtage art. 33 Nombre maximal de 3 3 2 3 3 3 3 3 2 art. 34 niveaux art. 31 pr Profondeur maximale des 15m 15m 25m ------constructions (25m suiv. art. 5i) Longueur maximale des constructions principales: - isolées - 30m 25m ------accolées/jumelées - 30m 40m ------Surface bâtie minimale de art. 8f la - 200 m2 (*) ------parcelle 300 m2 (**) 400 m2 (***) art. 30 Surface bâtie minimal 60 m2 60 m2 60 m2 ------admissible Rapport maximal entre la - 30% 30% 50% - 30% 50% 50% - surface bâtie et la surface totale de la parcelle Rapport maximal entre le - - - - 5 m3/m2 volume construit et la surface totale de la parcelle Rapport minimal entre la surface plantée et la surface totale de la parcelle (1) - 1/6 - 1/10 1/10 1/5 1/5 1/7 - (2) - - - 1/12 1/12 1/10 1/10 - Définitions et dispositions particulières (art.) art. 5 art. 8 art. 9 art. 11 art. 12 art. 13 art. 13bis art. 13a art. 21

(1) rapport entre la surface bâtie et la surface totale de la parcelle >20% *) pour les maisons entre pignons (2) rapport entre la surface bâtie et la surface totale de la parcelle ≤20% **) pour les maisons jumelées (3) Pour la zone mixte voir sous l'article 9B ***) pour les maisons isolées ****) pour les immeubles à appartements

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TITRE III

REGLES APPLICABLES A TOUTES LES ZONES

51 TITRE III REGLES APPLICABLES A TOUTES LES ZONES

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CHAPITRE 1 - Notions générales

Art.23a ZONES DEFINIES EN APPLICATION DE LA LOI MODIFIEE DU 19 JUILLET 2004 ET DE SES REGLEMENTS D’EXECUTION

Pour les zones définies en application de la loi modifiée du 19 juillet 2004 et de ses règlements d’exécution, les règles du présent titre III ne s’appliquent que pour autant qu’elles ne soient pas définies dans le PAP.

Art. 24a SURFACE MINIMALE POUR LOGEMENT Si le respect du minimum de logement requis dans les différentes zones n'est pas possible dans un seul immeuble, la répartition préconisée peut-être réalisée sur base d'un PAP englobant plusieurs immeubles. Le PAP définira par immeuble la répartition logement/activité de manière à respecter en moyenne la répartition requise par le PAG.

Art. 24 MARGE DE RECULEMENT

Les marges de reculement peuvent être situées entièrement ou partiellement en dehors du secteur considéré respectivement en dehors du périmètre d'agglomération, mais doivent être situées sur la propriété du demandeur.

Le recul des constructions sur les limites de propriété est mesuré dès le nu de la façade, sans tenir compte des terrasses non couvertes, des seuils, des perrons, des escaliers, balcons et autres installations semblables (p.ex. les marquises).

Les terrasses couvertes et les jardins d'hiver sont à considérer comme faisant partie intégrante de la construction.

a) limite de propriété b) alignement de façade 52 c) trottoir d) voie. route, chemin e) bâtiment f) balcon, terrasse non couverte, etc. rp) marge de reculement postérieure rl) marge de reculement latérale ra) marge de reculement à l'avant

Pour les constructions composées de plusieurs corps de bâtiment et situées en angle de rue, le recul arrière sera mesuré séparément pour chaque corps de bâtiment.

ra) marge de reculement à l'avant rl) marge de reculement latérale rp) marge de reculement postérieure c) trottoir a) limite de propriété d) voie, route, chemin

Pour les constructions composées d'un seul corps de bâtiment et situées en angle de rue, le recul frontal devra être assuré pour les 2 (deux) faces le long de la voie, sauf au cas où un plan d'aménagement particulier prévoit des reculs frontaux différents.

Pour les autres reculs, au moins un de ces reculs doit correspondre au recul latéral réglementaire, tandis que le deuxième devra correspondre à la marge de reculement postérieure définie par le présent règlement.

ra) marge de reculement à l'avant rl) marge de reculement latérale rp) marge de reculement postérieure c) trottoir a) limite de propriété d) voie, route, chemin

53 Art. 25 FACADE OBLIQUE

Lorsque la façade d'un bâtiment se présente obliquement par rapport à la limite de propriété, le recul latéral ou arrière des constructions est mesuré à partir du milieu de la façade, perpendiculairement à la limite. Au point le plus rapproché, le recul des constructions ne peut pas être diminué de plus d'un mètre.

a) limite de propriété c) trottoir d) voie, route, chemin e) bâtiment g) axe de symétrie r) recul des constructions à mesurer j) distance entre le point le plus rapproché et la limite de propriété: minimum r - l m

Art. 26 DISTANCE ENTRE LES CONSTRUCTIONS SISES SUR LA MEME PROPRIETE

a) La distance réglementaire entre bâtiments sis sur la même propriété est calculée en additionnant les reculs réglementaires des constructions sur les limites de propriété.

e) bâtiment a) limite de propriété c) trottoir d) voie, route rl) recul latéral réglementaire rb) distance minimale entre bâtiments est égale à deux reculs latéraux réglementaires (rl).

54 b) Moyennant présentation d'un projet d'ensemble satisfaisant, le bourgmestre peut autoriser l'application de l'article 24 par analogie entre bâtiments sis sur la même propriété. c) Dans les zones d'activités, le bourgmestre peut autoriser des distances entre constructions sises sur une même propriété inférieures aux prescriptions dimensionnelles de l'art. 23, si le propriétaire peut établir que les besoins particuliers ou le déroulement fonctionnel de l'exploitation l'exigent.

Art. 27 REDUCTION DE LA DISTANCE AUX LIMITES

Le bourgmestre peut réduire la distance réglementaire entre bâtiments et limites de propriété sur l'un des bien-fonds à condition que la distance entre façades ne soit pas inférieure à la somme des distances réglementaires exigibles entre chaque bâtiment et sa limite de propriété et que cette mesure ne rompt pas l'harmonie de l'ensemble du quartier.

e) bâtiment a) limite de propriété c) trottoir d) voie, route rl) recul réglementaire rb) distance minimale entre bâtiments est égale à deux reculs latéraux réglementaires (rl).

Art. 28 CHANGEMENT DE LIMITE

Un changement de limite (*33) de propriété survenu après l'entrée en vigueur de l'approbation du présent règlement n'entraînera pas une diminution de la distance réglementaire entre bâtiments ou une augmentation de la proportion entre la surface bâtie et la surface de la parcelle.

Art. 29 BATIMENTS ACCOLES, BATIMENTS JUMELES

Si les conditions énumérées ci-après sont respectées, le bourgmestre peut autoriser dans les différents secteurs des bâtiments accolés et des bâtiments jumelés (*30), situés sur la même parcelle ou sur plusieurs propriétés.

55 a) L'ensemble des bâtiments accolés et jumelés doit être constitué d'entités séparées tant par leur distribution intérieure que par leur configuration architecturale. Chaque entité doit posséder une entrée particulière. Pour les maisons jumelées, l'alignement des corniches et des faîtières pour les deux unités est obligatoire. L'allure des pans frontaux des toitures doit être identique. Si la configuration du terrain ne le permet pas, une dérogation aux dispositions concernant l'alignement des corniches et faîtières respectivement l'allure des pans peut être accordée. b) Pour la détermination des marges de reculement et du rapport entre surface bâtie et surface de propriété, chacun des bâtiments est considéré séparément. Ceci vaut également pour la détermination des surfaces de parcelles minimales admissibles et de la surface bâtie minimale admissible, ainsi que du nombre admissible de niveaux. c) Pour les bâtiments accolés, la hauteur à la corniche respectivement la hauteur au faîtage des constructions est considérée séparément pour chacun des bâtiments. Pour les maisons jumelées, l'axe mitoyen entre les deux unités est à considérer pour la hauteur à la corniche resp. au faîtage des constructions. d) Pour les constructions situées dans le secteur de faible densité, seules seront autorisées les maisons isolées ou jumelées. e) Pour les constructions situées dans le secteur de moyenne densité, seront autorisées des maisons accolées en bande de maximum trois unités. f) Aussi bien pour les constructions accolées que pour les constructions jumelées, la chaufferie pourra être organisée en commun. Le chauffage à distance (Fernheizung) est permis.

Art. 30 SURFACE BATIE

La surface bâtie est mesurée sur le plan du niveau plein de plus grande surface, compte non tenu des terrasses non couvertes, des seuils, des perrons, des balcons et autres installations semblables.

Les parties en saillie ne seront pas prises en considération, si ces éléments correspondent aux stipulations de l'article 35 du présent règlement.

a) limite de propriété c) trottoir d) voie, route e) surface bâtie p) perron s) seuil f) balcon, terrasse non couverte, etc. 56

Art. 31 PROFONDEUR ET LONGUEUR DES BATIMENTS

a) La profondeur des bâtiments est mesurée entre façades frontales (c'est à dire, parallèles à la rue) opposées, sur le plan du niveau de plus grande surface, compte non tenu des terrasses non couvertes, des seuils, des perrons, des balcons (fermés latéralement ou non) et autres installations semblables.

a) limite de propriété b) façades frontales (alignement de façades) c) trottoir d) voie, route e) bâtiment f) balcon, terrasse non couverte s) seuil pr) profondeur du bâtiment

b) Pour les constructions formées par deux ou plusieurs corps du bâtiment, respectivement celles dont les façades ne sont pas parallèles, la profondeur la plus grande est déterminante.

c) La longueur d'un bâtiment correspond à la longueur de sa façade frontale (façade donnant sur la voie publique).

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Art. 32 HAUTEUR A LA CORNICHE ET HAUTEUR AU FAITAGE

a) La corniche (*16) correspond à la partie la plus basse de la toiture et à la partie la plus haute du mur non pignon. b) La hauteur de la corniche est mesurée dès le niveau de l'axe de la voie existante au milieu de la façade.

A) sous-sol, cave d) niveau axe de la voie existante B) rez-de-chaussée hc) hauteur à la corniche C) étage hf) hauteur au faîtage (*23) D) toiture c) Lorsque la cote d'altitude de la corniche n'est pas la même sur toute la longueur des façades, la corniche la plus élevée est déterminante.

Art. 33 NIVEAUX PLEINS (*14)

Sont considérés comme niveaux pleins le rez-de-chaussée et les étages situés sous le niveau de la corniche. Les vides d'étages doivent être de 2,40 (deux mètres quarante) mètres minimum, le vide d'étage étant la hauteur libre entre la surface supérieure du plancher et le plafond.

Les étages mansardés, les étages aménagés sous les combles et les étages en retrait seront considérés comme niveaux pleins, s'ils contiennent un ou plusieurs logements indépendants.

La surface habitable par duplex aménagé dans les combles d'un immeuble ne pourra dépasser 30 (trente) m2 par logement. On appelle surface habitable la somme de la surface des pièces de séjour, des chambres et de la cuisine. Ne sont pas pris en compte dans le calcul de cette surface la salle de bain, les espaces de circulation intérieurs et les dépendances telles que penderies, grenier et débarras à moins que leur superficie ne soit supérieure à 8 (huit) m2. (cf art. 78). Seule est prise en compte la surface où la hauteur sous plafond est égale ou dépasse 2,0 (deux) mètres. 58

Les greniers dépourvus de fenêtres verticales ou autres ne pourront en aucun cas servir à des fins d'habitation. Pour les greniers, penderies et débarras, uniquement des tabatières d'une surface inférieure à 40 (quarante) cm2 sont autorisées.

Chaque logement en duplex ne pourra posséder qu'une seule entrée située au niveau inférieur à considérer. De même les ascenseurs ne peuvent desservir que le niveau inférieur du logement duplex.

L'aménagement de logements en triplex sous les combles est interdit.

Les locaux destinés au séjour prolongé de personnes devront avoir une hauteur sous plafond d'au moins 2,40 (deux mètres quarante) mètres; les locaux entièrement climatisés et les rez-de- chaussée destinés à un usage commercial devront avoir une hauteur vide sous plafond d'au moins 3,20 (trois mètres vingt) mètres; les locaux utilitaires auront une hauteur sous plafond d'au moins 2,20 (deux mètres vingt) mètres. Les locaux aménagés et destinés à l'habitation permanente dans les combles devront avoir la hauteur imposée sur au moins deux tiers de leur surface.

Art. 34 REZ-DE-CHAUSSEE

Le niveau du rez-de-chaussée correspond à la cote moyenne de l'axe de la voirie ou dépasse cette cote de 1,60 (un mètre soixante) mètres au maximum (le niveau fini du rez-de-chaussée est à considérer).

A) sous-sol B) rez-de-chaussée B') niveau fini du rez-de-chaussée d) niveau moyen de l'axe de la voirie a) limite de propriété B'-d) = 1,60 mètres maximum

Art. 35 ALIGNEMENTS DISTANCES A OBSERVER, SAILLIES

a) Aux abords des voies à créer et dans les zones d'habitation, les alignements de façades sont définis par les plans réglementaires d'alignement qui constituent une partie intégrante du plan général d'aménagement. b) Le recul par rapport à la limite de propriété en tenant compte des éventuels redressements futurs et de la largeur définitive de la voie publique, est fixé à un minimum de 6 (six) mètres. c) Pour les constructions érigées aux angles de rue, des conditions spéciales telles que pans coupés, angles arrondis, retraits sur les alignements, pourront être imposées dans l'intérêt de la sécurité de la circulation, sans que ces conditions puissent donner droit à une indemnité quelconque.

59 d) Les alignements fixés dans le cadre des projets d'aménagement particuliers régulièrement approuvés par les autorités compétentes restent valables (*22). e) L'interdiction de bâtir, résultant de la disposition générale de l'alinéa b), n'est pas limitée en durée et ne comporte le paiement d'aucune indemnité. f) Pour toute construction longeant les routes nationales et les chemins repris par l'Etat, les propriétaires doivent se munir d'une permission de voirie en due forme délivrée par le Ministre des Travaux Publics, conformément à la loi du 13 février 1843, modifiée par la loi du 22 février 1958 sur les contraventions de grande voirie.

La distance entre la voie publique et la construction fixée par le Ministre des Travaux Publics peut être supérieure à celle fixée par l'alinéa b) du présent article. g) Le bourgmestre peut également autoriser l'emprise sur le domaine public des parties saillantes de bâtiments (avant-toit, corniche, balcon, marquise, enseignes publicitaires, éclairage privé, etc) à condition que leur hauteur soit maintenue à 4,50 (quatre mètres cinquante) mètres du niveau du trottoir, ou à défaut de trottoir, de celui de la chaussée.

e) bâtiment f) avant-toit, balcon, enseigne, etc. b) alignement de façade (limite propriété) d) niveau de chaussée c) niveau du trottoir h) minimum 4,50 m h) Les portes et barrières mobiles ne peuvent s'ouvrir sur le domaine public (trottoir respectivement route). Il en est de même pour contrevents et stores placés à moins de 4,50 (quatre mètres cinquante) mètres au dessus du niveau du trottoir, ou à défaut de trottoir, de celui de la chaussée. i) Sur l'ensemble du territoire communal, à l'intérieur des zones à bâtir et indépendamment des distances à respecter par rapport aux limites, les corniches, avant-toits et parties en saillie ne pourront dépasser une saillie de 1 (un) mètre. La surface des saillies ne pourra couvrir qu'un tiers de la superficie de la façade.

Il ne sera pas tenu compte des parties en saillie telles que définies sub i) pour le calcul du taux d'occupation.

Lorsque la façade se présente obliquement et que le recul réglementaire a été diminué selon les dispositions de l'article 25, aucune saillie ne peut être autorisée entre l'axe du bâtiment et le point le plus rapproché du bâtiment (le cumul de dérogations n'est donc pas permis).

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a) limite de propriété c) trottoir d) voie, route, chemin e) bâtiment g) axe de symétrie r) recul des constructions à mesurer j) distance entre le point le plus rapproché et la limite de propriété: minimum r - 1 m

Art. 36 DEPENDANCES ET DEPENDANCES SOUTERRAINES

a) C'est une construction annexe à la construction principale et qui ne peut en aucun cas être aménagée ni en logement indépendant, ni en local destiné à des activités professionnelles. La hauteur à la corniche de ces constructions ne pourra excéder 3 (trois) mètres, celle du faîtage 5 (cinq) mètres et leurs reculs par rapport aux limites de propriété devront être au minimum de 3 (trois) mètres. Ces reculs sont à respecter pour toutes constructions en dur.

Pour les dépendances entièrement en bois (genre abri de jardin du type chalet) ne dépassant pas une superficie de 12 (douze) m2, un des reculs, soit celui par rapport à la limite postérieure soit celui par rapport à la limite latérale, peut être inférieur à 3,0 (trois) mètres sous condition de l'accord écrit du voisin concerné. b) Le bourgmestre ne pourra autoriser la construction de dépendances (garages, remises, etc...) à l'intérieur des marges de reculement latérales. c) La construction de dépendances est autorisée sur la partie arrière de la parcelle, même en dehors de la bande de construction. Celles-ci doivent respecter un espace libre entre les bâtiments et la construction principale de 5 (cinq) mètres au moins conformément au croquis ci-dessous.

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a) limite de propriété c) trottoir d) voie e) bâtiment e') dépendance d) Si la surface bâtie de ces dépendances ne dépasse pas le 1/3 (un tiers) de la surface bâtie des bâtiments principaux ou s'il s'agit de dépendances souterraines (*9), il n'en est pas tenu compte dans les calculs de la surface bâtie. e) Sont considérées comme dépendances souterraines:

- les dépendances dont tout le volume se situe en dessous du terrain naturel et dont la toiture est recouverte d'une couche de terre végétale de 50 (cinquante) cm d'épaisseur et aménagée en surface de jeux ou de verdure.

- les dépendances dont les 2/3 (deux tiers) de leur volume au moins se situent en dessous du terrain naturel, une face au plus étant entièrement visible une fois le terrain aménagé.

Le bourgmestre peut toutefois y autoriser l'aménagement de places de stationnement si la création des surfaces de jeux calculées conformément à l'article 43 est par ailleurs assurée. f) La construction de dépendances souterraines n'est pas soumise aux dispositions de l'alinéa c) du présent article. g) Une dérogation à l'article 36 b) peut être accordée dans le cas où il s'agit de maisons unifamiliales isolées et jumelées. Le bourgmestre peut alors autoriser sur un côté seulement de la parcelle, la construction d'un garage obstruant le passage latéral.

Le recul du garage par rapport à la façade principale de la maison ne doit pas être inférieur à 6 (six) mètres. Cette dérogation n'est applicable qu'avec l'accord écrit des voisins concernés.

Art. 37 DEROGATIONS

Le bourgmestre peut pour des raisons esthétiques autoriser des éléments architecturaux dépassant de gabarit théorique toléré. Ces éléments (p.ex. encadrements des lucarnes, coupoles) ne peuvent en aucun cas contribuer à une augmentation du volume défini par les différents articles du présent règlement.

Exceptionnellement, le bourgmestre peut autoriser des dérogations aux prescriptions du présent règlement concernant l'ordre, les dimensions et l'implantation des constructions, s'il s'agit des constructions d'intérêt public, dont la destination et l'architecture réclament des dispositions spéciales. Pour des raisons topographiques une dérogation pourra également être autorisée.

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63 CHAPITRE 2 - Sécurité et salubrité

Art. 38 INDUSTRIE, ARTISANAT

a) Le bourgmestre peut autoriser l'établissement ou l'extension de constructions destinées à des exploitations artisanales ou industrielles dans toutes les zones à bâtir, pour autant que la construction ne soit pas de nature à nuire au bon aspect du lieu et que le requérant établisse que l'exploitation en question ne causera aucune gêne objectivement appréciable au voisinage du point de vue bruit, fumée, odeur et circulation induite, notamment qu'elle n'entraîne aucune élévation du niveau sonore mesuré à proximité de l'installation au moment de la délivrance du permis de construire. b) Lorsqu'une construction ou une installation industrielle, artisanale ou agricole existante, non conforme à la destination de la zone compromet la salubrité ou la sécurité des bâtiments voisins, le bourgmestre peut en ordonner la modification ou la suppression. En cas de litige, le bourgmestre saisira le tribunal compétent.

Art. 39 HABITATIONS EN CONTREBAS DU REZ-DE-CHAUSSEE

a) L'aménagement de logement est interdit dans les sous-sols. N'est pas considéré comme tel le local dont le plancher est en contrebas de 1,50 (un mètre cinquante) mètre au plus du point le plus élevé du sol extérieur aménagé et dont une face au moins est complètement dégagée. b) La profondeur des locaux d'habitation en contrebas du rez-de-chaussée, mesurée perpendiculairement à la façade dégagée, ne peut être supérieure à 6 (six) mètres. Les conditions d'éclairage de ces locaux doivent être assurées par la disposition judicieuse de fenêtres suffisamment grandes. c) Les murs qui soutiennent le terrain seront rendus étanches et pourvus des drainages nécessaires sur leurs faces extérieures; ils seront doublés d'un cloison avec circulation d'air ou convenablement isolés par un mode de construction équivalent.

Art. 40 CONSTRUCTIONS AGRICOLES

Les constructions agricoles existantes dans les zones d'habitation à l'intérieur du périmètre d'agglomération peuvent être maintenues. Toute transformation d'installations existantes et construction de nouvelles installations sont soumises aux dispositions de la loi du 9 mai 1990 relative aux établissements dangereux, insalubres ou incommodes ayant pour objet la protection des administrés vis-à-vis des nuisances. Toute autre disposition concernant l'implantation de ces installations ne peut être fondée que sur des considérations relatives à l'urbanisme, comme la protection d'un site, l'importance du trafic induit, etc.

A l'extérieur du périmètre d'agglomération et pour des raisons de sécurité et de salubrité, la construction d'exploitations agricoles ne pourra se faire qu'à une distance d'au moins 1.000 (mille) mètres du périmètre d'agglomération.

64 Sans préjudice des dispositions du règlement grand-ducal du 8.7.1981 fixant les prescriptions générales pour l'établissement des silos à fourrages verts, les silos en général, quelle que soit leur destination ne pourront être construits à l'intérieur de l'agglomération et excéder la hauteur limite de 18,00 (dix-huit) mètres. L'implantation de ces installations ne peut être autorisée à une distance d'au moins la moitié de leur hauteur des limites des terrains voisins.

L'emplacement du fumier doit être construit en murs solides et étanches d'une hauteur telle que l'eau du fumier ne déborde pas et s'écoule intégralement dans la fosse à purin, dont le fond doit être également étanche.

L'emplacement du fumier ne peut être aménagé dans l'intérieur de bâtiments et en aucun cas incommoder le voisinage du point de vue salubrité.

L'installation d'un fumier ou d'une fosse à purin est assujettie à une autorisation du bourgmestre. Les fumiers existants lors de la mise en vigueur de ce règlement doivent être mis en conformité avec les dispositions qui précèdent dans un délai d'un an à compter à partir du jour de la mise en vigueur du présent règlement.

65 CHAPITRE 3 - Equipements des terrains à bâtir

Art. 41 ACCES, FONDATIONS, SEUILS D'ENTREE

a) Sauf en zone rurale, toute construction nouvelle autorisée sur le territoire communal doit disposer d'un accès carrossable à une voie publique ouverte à la circulation automobile. Cet accès sera dimensionné en fonction de l'importance et de la destination des bâtiments desservis et aménagé de manière à éviter toute perturbation de la circulation sur la voie publique et d'assurer une visibilité suffisante de part et d'autre. Il sera notamment interdit d'aménager des accès pour véhicules aux abords des angles des rues. b) Le bourgmestre peut, sur avis conforme de la commission de circulation, exiger l'adaptation d'un accès existant ou la modification de la construction d'un accès carrossable ou d'un garage projeté à une voie publique ou privée dont la disposition ou l'envergure présentent un danger manifeste pour la circulation. Cette mesure peut s'appliquer également à d'autres locaux présentant les mêmes inconvénients. c) Les accès, fondations et seuils d'entrée seront disposés de telle sorte qu'aucune modification ne soit nécessaire lorsque la voie aura ses dimensions maximales prévues. d) Les frais d'aménagement des accès privés et des raccordements aux voies publiques, y compris ceux des travaux exécutés sur le domaine public, sont à la charge des propriétaires intéressés; en cas de litige, le tribunal compétant statuera.

Art. 42 PLACES DE STATIONNEMENT

a) Le bourgmestre fixe le nombre de places privées de stationnement ou des garages pour voitures qui doivent être aménagés par les propriétaires à leurs frais et sur fonds privé, en cas de construction nouvelle, de reconstruction ou de toute transformation augmentant la surface exploitée d'au moins 25 (vingt-cinq) m2, proportionnellement à l'importance et à la destination des nouvelles constructions; cette disposition est également applicable en cas de changement d'affectation ou de destination d'un immeuble existant. Ces emplacements devront figurer dans le projet soumis pour autorisation. Il faut soumettre à l'autorisation de bâtir toute construction ou extension d'aire de stationnement. b) Sauf pour les secteurs intercommunaux d'activités "Bourmicht" (voir art. 13A), sont à réaliser (le nombre d'emplacements étant à arrondir à l'unité supérieure): - au maximum trois emplacements et au minimum un emplacement par logement - au maximum un emplacement par tranche de 60 (soixante) m2 et au minimum un emplacement par tranche de 90 (quatre-vingt-dix) m2 de surface construite brute3 pour bureaux, et administrations, - au minimum un emplacement par tranche de 30 (trente) m2 de surface de plancher (*34) pour commerces, - au minimum un emplacement par tranche de 15 (quinze) m2 de surface d'exploitation pour cafés et restaurants,

3 « Surface construite brute » selon définition de l’article 21 (2), dernier alinéa et annexe 1 « terminologie » du règlement-grand- ducal du 25 octobre 2004 concernant le contenu d'un plan d'aménagement particulier portant exécution du plan d'aménagement général d'une commune 66 - au minimum un emplacement par tranche de 40 (quarante) m2 de surface de plancher brute (*34) ou un emplacement par tranche de 3 (trois) personnes occupées pour les établissements industriels et artisanaux, - au maximum un emplacement par 20 (vingt) m2 de surface de vente4 relatif aux grands ensembles commerciaux avec des surfaces de vente entre 2.000m2 et 10.000m2, - au minimum un emplacement par tranche de 4 (quatre) sièges pour les salles de réunions, cinémas, théâtres, églises, - au minimum un emplacement par tranche de 30 (trente) m2 de surface de plancher brute (*34) pour les stations d'essence avec un minimum de 4 (quatre) places par installation, - au minimum un emplacement par tranche de 3 (trois) lits pour les constructions hospitalières et hôtelières.

Affectation Nombre minimal des Nombre maximal des emplacements emplacements - habitation 1 par logement 3 par logement - bureaux et 1 par tranche de 90 m2 surface 1 par tranche de 60 m2 surface administrations construite brute construite brute - commerces 1 par tranche de 30 m2 surface de - plancher - cafés et restaurants 1 par tranche de 15 m2 surface - d’exploitation - établissements 1 par tranche de 40 m2 surface de - industriels et artisanaux plancher brute ou 1 par tranche de 3 personnes occupées - grands ensembles - 1 par 20 m2 surface de vente commerciaux entre 2.000m2 et 10.000m2 surface de vente - salles de réunions, 1 par tranche de 4 sièges - cinémas, théâtres, églises - stations d’essence 1 par tranche de 30 m2 surface - d'étage / 4 empl. au minimum - constructions 1 par tranche de 3 lits - hospitalières et hôtelières

c) Pour les établissements commerciaux, artisanaux et industriels le demandeur devra, outre des places demandées sub b) prévoir sur leur terrain un nombre suffisant d'emplacements de stationnement pour véhicules utilitaires et voitures de service. d) Sauf exception autorisée par le bourgmestre, les places de stationnement sont aménagées sur la même parcelle respectivement propriété que la construction à laquelle elles se rapportent. e) Lorsque le propriétaire établit qu'il se trouve dans l'impossibilité d'aménager sur sa propriété et en situation appropriée tout ou partie des garages ou des places imposées en vertu de l'alinéa b), le bourgmestre peut l'exonérer totalement ou partiellement de cette obligation, moyennant versement d'une contribution compensatoire dont le montant et les modalités sont fixés par un règlement-taxe.

4 La surface de vente représente la surface bâtie, mesurée à l’intérieur des murs extérieurs. Ne sont pas comprises dans la surface de vente, les surfaces réservées aux installations sanitaires, aux bureaux, aux ateliers de production, aux dépôts de réserve nettement séparés moyennant un cloisonnement en dur. 67 f) Le propriétaire est tenu de remplacer, sur son fonds et en situation appropriée, les places de stationnement obligatoires qui ont été supprimées pour quelque cause que ce soit et il peut être astreint au versement de la contribution compensatoire si le remplacement se révèle impossible ou onéreux à l'excès. » g) Le dossier de demande d'autorisation de bâtir indiquera clairement le calcul du nombre de voitures et leur emplacement exact. Il n'est pas impératif que l'ensemble du programme soit réalisé dans une première étape.

Art. 43 PLACES DE JEUX

Dans le cadre d'un projet d'aménagement particulier respectivement en cas de construction d'un ou de plusieurs immeubles résidentiels, l'installation d'une place de jeux peut être demandée. Au cas où l'aménagement d'une telle place sera demandée les dimensions seront fixées en tenant compte de la situation, de l'importance et de la destination des constructions. Cette surface est au minimum de 10 (dix) m2 par logement.

Art. 44 ANTENNES T.V.

a) Dans les immeubles comportant plus de trois logements, les bâtiments doivent disposer d'une antenne collective pour la réception des émissions de radiodiffusion et de télévision. b) Le conseil communal peut sous certaines conditions (art. 48) réglementer l'installation d'antennes sans l'interdire.

Art. 45 REMISE POUR BICYCLETTES ET OBJETS DIVERS

Dans les immeubles comportant plus de deux logements, il sera prévu des remises pour bicyclettes et voitures d'enfants.

Une des dimensions horizontales du local devra au moins comporter 2,0 (deux) mètres.

Art. 46 LOCAL DE POUBELLES

Il sera aménagé à l'abri des regards des passants un endroit consolidé, facilement accessible et parfaitement hygiénique, où seront installées les poubelles, à moins que des armoires à poubelles ne soient prévues.

Art. 47 EQUIPEMENT D'UTILITE PUBLIQUE SUR LES PROPRIETES PRIVEES

Par convention avec les propriétaires, l'administration communale pourra établir, modifier et entretenir des équipements et des signalisations d'utilité publique sur les propriétés privées, notamment des points à fixation des conducteurs électriques et des appareils d'éclairage public, 68 des panneaux indicateurs et des signaux de la circulation, des plaques des noms de rue et de numérotage des constructions, des inscriptions relatives aux conduites d'utilité publique et des repères topographiques. En cas de désaccord, l'expropriation pour cause d'utilité publique pourra être requise.

69 CHAPITRE 4 - Esthétique des constructions et protection des sites

Art. 48 ESTHETIQUE

Le collège des bourgmestre et échevins peut prendre toute mesure pour éviter l'enlaidissement du territoire communal. Il interdit toute construction qui serait de nature à nuire au bon aspect d'un site, d'un quartier, d'une rue ou d'un ensemble de bâtiments dignes de protection, le tout dans le cadre et dans les limites de l'article 57 de la loi du 12 juin 1937 concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes et la loi du 11 août 1982 concernant la conservation de la nature et des ressources naturelles. Pour les mêmes raisons, le conseil communal peut réglementer l'installation d'antennes, d'enseignes ou de tout autre objet similaire.

Art. 49 PLANTATIONS

Le collège des bourgmestre et échevins peut imposer la plantation d'arbres, de rideaux d'arbres, de haies ou d'autres aménagements jugés équivalents au point de vue esthétique autour des bâtiments ou des installations existantes ou à créer. Il peut fixer la nature des objets pouvant être utilisés.

Art. 50 EXPLOITATIONS A CIEL OUVERT

Les entrepôts, dépôts, installations et exploitations à ciel ouvert de nature à nuire au bon aspect du paysage ou d'un lieu sont interdits. Le bourgmestre peut toutefois les autoriser dans les secteurs non exposés à la vue. Il fixe les dispositions à prendre en vue de sauvegarder les intérêts du voisinage. Voir également les dispositions définies pour les différentes zones d'activités.

Art. 51 CLOTURE DES PARCELLES

a) Pour des raisons d'hygiène ou de sécurité, le conseil communal peut interdire par règlement l'accès à tous fonds non construits situés en bordure de voie publique en exigeant la mise en place de clôture dont il peut également définir la nature. Faute par les intéressés dûment avertis de procéder à l'exécution du clôturage dans un délai de 6 (six) mois, l'administration communale y pourvoira aux frais des intéressés. En cas de litige, le tribunal compétant statuera. b) Les murs, clôtures et haies existants ou à créer bordant les voies privées ou publiques doivent être autorisés par le bourgmestre qui peut imposer dans chaque cas, d'entente avec le propriétaire, leur implantation et leur dimension. c) Sans préjudice des dispositions de l'alinéa b) du présent article, tous les murs, haies, clôtures, implantés en limite de propriété, ainsi que leurs teintes et les matériaux utilisés pour leur construction doivent être préalablement autorisés par le bourgmestre. Celui-ci peut imposer, en bordure des voies publiques, l'implantation et les dimensions de ces aménagements.

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Art. 52 TRAVAUX DE DEBLAI ET DE REMBLAI

Tous travaux de déblai et de remblai doivent être réglementés si ces travaux risquent de gêner le voisinage ou l'aspect du quartier ou du site. En cas de construction ou de reconstruction, le bourgmestre pourra exiger que la configuration du terrain soit sauvegardée ou modifiée dans l'intérêt du voisinage et de l'aspect du quartier ou du site. En cas de litige, les tribunaux civils seront seuls compétents. En tout état de cause, les terrains contigus devront être protégés par des ouvrages en talus ou de soutènement à ériger sur le terrain de l'exécutant des travaux de déblai ou de remblai.

Art. 53 ROULOTTES ET AUTRES VEHICULES

L'utilisation de roulottes, caravanes et autres logements mobiles comme habitation temporaire ou permanente ou pour l'exploitation d'un commerce temporaire ou permanent est interdite sur le territoire communal. Exception est faite pour les terrains de camping spécialement aménagés pour ce genre d'installation et pour l'utilisation de ces installations dans le cadre de foires, marchés ou chantiers temporaires pour la durée des travaux.

Sauf autorisation spéciale du bourgmestre le stationnement de roulottes, caravanes, ou véhicules hors gabarit courant est interdit sur les fonds publics et privés. Il en est de même des véhicules et voitures automobiles non immatriculés.

Art. 54 COULEURS ET MATERIAUX

a) Les couleurs et matériaux extérieurs doivent être en harmonie avec ceux des façades des immeubles voisins. b) Lors de constructions, de transformations ou de rénovations, tout élément nouveau dont la création contribue d'une façon notable à l'aspect extérieur d'un bâtiment doit être soumis à l'approbation du bourgmestre. Il s'agit notamment des matériaux et couleurs extérieurs utilisés en façade, en toiture et pour des murs et clôtures. c) Sauf dérogation accordée par le bourgmestre pour des raisons techniques, les toitures en tôle métallique sont interdites, même sur les dépendances.

Art. 55 ENSEIGNES

Sur l'ensemble du territoire communal, l'autorisation d'installer une enseigne ou tout autre objet similaire pourra être refusée ou subordonnée à des conditions spéciales pour des raisons de protection des sites.

Il n'est pas dérogé à la loi du 11 août 1982 concernant la conservation de la nature et des ressources naturelles. 71

Art. 56 FACADES

a) Les façades non mitoyennes doivent être ajournées ou traitées de manière à ne pas nuire à l'esthétique. b) Les murs d'attente des constructions doivent être exécutés comme des murs extérieurs définitifs et revêtus comme une façade sur rue, en cas de réalisation par étapes.

Art. 57 TOITURES, HAUTEUR DES BATIMENTS

Le bourgmestre peut fixer les conditions d'aménagement, l'orientation, la pente et la nature de la couverture des toitures ainsi que la hauteur à la corniche et au faîtage des bâtiments notamment pour tenir compte du caractère architectural des constructions voisines.

Art. 58 SUPERSTRUCTURES ET LUCARNES a) A l'exception des souches de cheminée et de ventilation, toutes les superstructures des constructions, notamment les toitures, les lucarnes, les rampes d'appui, les étages en retrait, les cabanons d'ascenseur, les équipements de conditionnement d'air et d'approvisionnement d'eau, devront se trouver à l'intérieur d'un gabarit établi à 45 (quarante cinq) degrés sur la ligne de rive de la corniche mesurée conformément à l'art. 32.

A) sous-sol B) rez-de-chaussée C) étage C') étage en retrait b) Les lucarnes et les pignons peuvent être placés à l'aplomb du parement extérieur du mur de façade, mais sans interruption de l'avant-toit et à un mètre de recul sur les limites latérales, les arêtes et les noues d'une toiture surélevée. c) La largeur de chaque lucarne ne peut excéder 1,50 (un mètre cinquante) mètre; leur largeur additionnée ne peut dépasser le tiers de la longueur de façade.

Art. 59 MURS DE SOUTENEMENT

Les murs de soutènement des terrasses aménagées devant les constructions implantées sur des terrains en pente ne peuvent dépasser une hauteur de 2 (deux) mètres.

72 CHAPITRE 5 - Les voies publiques et privées

Art. 60 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS

Sous réserve d'établissement d'un projet d'aménagement particulier, l'implantation des constructions est permise à l'intérieur du périmètre d'agglomération, le long des voies existantes nouvelles ou non achevées dans les conditions prescrites par l'article 63 c).

Art. 61 VOIES PUBLIQUES EXISTANTES

Sont considérées comme voies publiques ou parties de voies existantes les voies de l'état ou de la commune ou les parties de ces voies qui, reconnues comme partie intégrante du réseau de voirie publique, ont été spécialement consolidées, pourvues de canalisation d'égouts et d'adduction d'eau et d'éclairage public.

Art. 62 VOIES NOUVELLES

Les voies ou parties de voies nouvelles sont censées prêtes à l'implantation de constructions lorsque les conditions ci-après sont remplies :

- Les tracés de la voirie, les profils en long et en travers ainsi que le profil type doivent avoir été déterminés,

- Le remembrement éventuellement requis aux termes de l'article 22 de la loi du 12 juin 1937, concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes, doit avoir été effectué,

- La propriété des surfaces du terrain de l'assise des voies et trottoirs doit avoir été cédée en totalité,

- La surface des voies doit correspondre dans toute la largeur au niveau fixé dans le plan d'alignement du projet d'aménagement, et doit avoir été raccordée à une voie existante ou à une voie nouvelle,

- L'infrastructure de la chaussée doit avoir été exécutée conformément au profil type approuvé par la ou les autorités compétentes,

- Les collecteurs d'égouts doivent avoir été installés et raccordés au réseau communal de canalisation existante,

- La voie ou partie de voie doit être raccordée aux réseaux publics de distribution d'eau, d'électricité, de téléphone, de gaz et d'antenne collective.

Art. 63 VOIES NON ACHEVEES a) Toutes les autres voies publiques ou parties de voies publiques ne répondant pas aux dispositions de l'article 62 sont considérées comme non achevées.

73 b) En bordure des voies publiques non achevées ou de parties de voies publiques non achevées, aucune construction ne peut être implantée. c) Le collège des bourgmestre et échevins peut, à titre exceptionnel, accorder des dérogations, à condition:

- que les profils en long et en travers et le profil type de la voirie soient respectés,

- que le constructeur se soumette aux conditions imposées par l'administration communale, en vue d'assurer l'accès provisoire, ainsi que l'assainissement, l'adduction d'eau, la distribution d'électricité et que l'exécution des travaux afférents soit garantie par le versement d'un montant à fixer par l'administration communale ou le dépôt d'une caution correspondante,

- que le propriétaire faisant construire cède en outre à titre gratuit la partie de son terrain requise pour l'aménagement de la voie publique, procède aux redressements nécessaires des limites, et verse ou dépose en outre sa quote-part pour les travaux d'achèvement nécessaires de la voie ou partie de voie, en conformité des articles 15 et 16 de la loi du 12 juin 1937, quote-part dont le montant sera fixé par l'administration communale.

Art. 64 VOIES PRIVEES

a) Les voies privées et les trottoirs ouverts au public ou leur raccordement au domaine public doivent être établis suivant les normes adoptées pour la construction des voies publiques d'importance équivalente. b) Les voies privées et les trottoirs ouverts au public, doivent être régulièrement entretenus et nettoyés, notamment pendant la période hivernale. Ces travaux sont à la charge des propriétaires, respectivement des locataires ou occupants intéressés.

Art. 65 TROTTOIRS

a) Avant l'occupation d'une nouvelle construction, le maître de l'ouvrage est obligé d'aménager ou de réaménager le trottoir sur toute la longueur de la voie publique longeant sa propriété. b) Les trottoirs seront confectionnés suivant les indications des services compétents de l'administration communale.

Art. 66 CHEMINS PIETONNIERS

Dans l'intérêt et la sécurité des usagers, des chemins piétonniers peuvent être aménagés. Leur largeur minimale admise est fixée à 2 (deux) mètres.

Ils devront, autant que faire se peut, être aménagés de façon à faciliter la circulation des chaises d'handicapés et des voitures d'enfants et être aménagés avec un minimum de confort urbain (bancs, éclairage, verdure, ...).

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TITRE IV

REGLEMENT SUR LES BATISSES

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76 TITRE IV - REGLEMENT SUR LES BATISSES

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CHAPITRE 1 - La solidité, la sécurité et la salubrité des constructions

Art. 67 MATERIAUX DE CONSTRUCTION ET STABILITE

a) Les murs et piliers portants doivent être assis sur un terrain naturellement solide ou artificiellement consolidé, à une profondeur qui les met à l'abri de la gelée. b) Les constructions doivent, dans chacune de leurs parties être exécutées en matériaux appropriés et de bonne qualité, d'après les règles de l'art. Les présentes dispositions s'appliquent notamment:

- aux exigences relatives à la résistance des matériaux de construction,

- aux chiffres servant de base aux calculs de résistance,

- aux charges admissibles pour le terrain à bâtir. c) Il est interdit d'asseoir les constructions en pierre et en métal sur du bois. d) A la demande de la police des bâtisses, tous les éléments portants en acier doivent être enrobés de façon à résister aux températures critiques.

Art. 68 MURS ET CLOISONS

a) Les murs porteurs extérieurs doivent être construits d'une façon irréprochable au point de vue statique et être à l'épreuve du feu. Les murs porteurs extérieurs en moëllons doivent présenter une épaisseur de 45 (quarante cinq) cm au moins. Les murs extérieurs exécutés en d'autres matériaux doivent assurer au moins une protection équivalente contre les intempéries et assurer la même isolation phonique et thermique. b) Dans le cas de maisons isolées ou jumelées, comportant au maximum deux étages, ainsi que pour les dépendances, la construction en pans de bois peut être autorisée. La construction ne comportant que du bois n'est autorisée que si les bâtisses sont distantes d'au moins 10 (dix) mètres d'autres constructions et de terrains boisés. c) Les cloisons intérieures portantes doivent être construites d'une façon irréprochable au point de vue statique, et être à l'épreuve du feu, sauf dans le cas de construction en bois ou en pans de bois. d) Des logements différents occupant le même étage doivent être séparés entre eux par un mur d'au moins 25 (vingt cinq) cm d'épaisseur. Sont également autorisées des cloisons moins épaisses, mais assurant la même isolation phonique qu'une cloison en briques de 25 (vingt cinq) cm d'épaisseur. 77 e) Les murs pare-feu sont destinés à empêcher la propagation d'un incendie. Ils doivent être construits à partir de leur base à l'épreuve du feu et ne présenter ni ouvertures, ni niches, sauf dans le cas des murs pare-feu prévus sous lettre h) ci-dessous, alinéas 2 et 3, dans lesquels sont autorisées des ouvertures. Ces ouvertures sont à munir de portes pare-feu et étanches à la fumée, à fermeture automatique. f) Il est permis d'encastrer des pannes, des poutres et des sablières en bois dans les murs, pare-feu, à condition qu'il reste une épaisseur de mur de 13 (treize) cm au moins, et que la face opposée de ce mur soit pourvue d'un enduit. g) Tout pignon construit mitoyennement sur la limite des terrains doit être conçu en mur pare-feu. L'épaisseur de celui-ci varie en fonction des matériaux utilisés. Toutefois, une épaisseur de 38 (trente huit) cm au moins peut être recommandée. h) Tout local comportant un foyer devra être séparé par un mur pare-feu de tout autre local particulièrement exposé aux dangers d'incendie.

Les murs pare-feu doivent se raccorder hermétiquement à la couverture de la construction.

Dans les cas prévus aux alinéas ci-dessus, une épaisseur de 25 (vingt cinq) cm est suffisante.

Art. 69 ESCALIERS ET ASCENSEURS

a) Les escaliers desservant les maisons familiales ne sont soumis à aucune condition particulière pour ce qui est dimensions et de l'exécution.

Les escaliers et les paliers des maisons à appartements ou d'autres immeubles importants doivent présenter une largeur minimale de 1,10 (un mètre dix) mètre.

La profondeur minimale des paliers est équivalente à 1,20 (un mètre vingt)mètre.

Les escaliers menant aux sous-sols desservis par un ascenseur et aux combles dans les maisons d'habitations doivent présenter une largeur de 70 (soixante dix) cm au moins. La largeur de l'escalier se mesure à la hauteur de la main courante à partir de l'axe de celle-ci. b) Dans les maisons à appartements ne sont autorisés que les escaliers à voie droite; leur déclivité ne peut pas être plus forte que celle résultant de la formule 2 contre-marches + 1 giron = 62 (soixante deux) cm dans laquelle la contre-marche ne peut dépasser 18 (dix huit) cm.

Dans le cas d'escaliers en colimaçon ou de marches tournantes, la profondeur du giron, mesurée à une distance de 15 (quinze) cm de sa partie la plus étroite, ne peut être inférieure à 12 (douze) cm.

Les escaliers menant aux sous-sols desservis par un ascenseur et aux combles peuvent présenter une déclivité égale ou inférieure à 45 (quarante cinq) degrès, à condition que ces niveaux secondaires ne comportent pas de pièces destinées au séjour prolongé de personnes.

Les escaliers doivent offrir partout une hauteur libre de passage de 2,05 (deux mètres zéro cinq) mètres au moins, laquelle se mesure verticalement à une distance de 40 (quarante) cm de la main courante. A partir d'un point quelconque d'une pièce destinée au séjour prolongé de personnes,

78 l'escalier le plus proche ne peut être distant de plus de 30 (trente) mètres. A chaque étage, il convient de prévoir un escalier par tranche de 400 (quatre cent) m2 de surface habitable. c) Tous les escaliers prescrits et les plans inclinés doivent être exécutés de façon à empêcher la propagation du feu et traverser directement tous les étages pleins. Dans les maisons à une ou deux familles, les escaliers en bois non revêtus sont autorisés. Les cages d'escaliers doivent comporter des plafonds et cloisons résistant au feu et avoir une issue directe vers l'extérieur.

Des escaliers résistant au feu, situés dans une cage massive, sont exigés dans tous les cas où un étage de l'immeuble, non situé à même le sol, renferme des pièces destinées au rassemblement d'un nombre important de personnnes, telles que salles de concert et de cinéma et restaurants. En outre, dans les cas envisagés, ci-dessus, la largeur et le nombre des escaliers ainsi que les mesures particulières, susceptibles de faciliter la lutte contre l'incendie, seront arrêtées de cas en cas, selon les besoins de la sécurité.

Les escaliers intérieurs non prescrits ci-dessus, reliant entre elles des pièces situées à des niveaux différents, mais formant économiquement un tout, peuvent être autorisés sous des conditions moins sévères. Tout escalier, y compris les paliers correspondants, doivent pouvoir être empruntés sans danger. Les escaliers comportant plus de cinq marches doivent être munis d'une rampe d'au moins 85 (quatre-vingt cinq) cm de hauteur.

Les escaliers entre murs de plus de 5 (cinq) marches doivent comporter de l'un des côtés au moins une main courante. d) Dans les maisons à appartements et autres immeubles comportant plus de 4 (quatre) niveaux, sous-sol compris, tous les niveaux doivent être reliés entre eux par un ascenseur pour personnes.

Les ascenseurs prescrits pour personnes doivent offrir de la place pour 3 (trois) personnes au moins. Les dimensions intérieures de la cabine doivent être: au moins 1,10 (un mètre dix) mètre pour la largeur, et au moins 1,40 (un mètre quarante) mètre pour la profondeur. Les portes d'ascenseurs à glissières automatiques sont obligatoires. L'ouverture libre d'accès à la cabine d'ascenseur doit être de 0,80 (zéro mètre quatre-vingt) mètres au minimum pour sa largeur.

Les ascenseurs ne remplacent pas les escaliers réglementaires.

Les ascenseurs doivent consister en matériaux incombustibles dans toutes leurs parties porteuses. Chaque ascenseur doit avoir sa trémie individuelle à l'épreuve du feu.

Chaque ascenseur doit être muni d'un dispositif de sécurité permettant l'évacuation des occupants en cas de panne. Aucune porte palière ne peut fermer à clé.

Art. 70 DALLES, PLANCHERS, PLAFONDS

a) Toutes les dalles, les planchers et plafonds doivent répondre aux exigences statistiques qui s'imposent par leur destination et assurer une insonorisation suffisante. b) Toutes les pièces destinées au séjour prolongé de personnes, sauf celles situées dans des maisons ne comportant qu'un seul logement doivent être munies de dalles portantes en matières minérales.

79 c) Toutes les pièces situées au rez-de-chaussée ainsi que toutes les cuisines, buanderies, salles de bain et les autres pièces particulièrement exposées aux effets noctifs de l'eau ou du feu doivent être munies de planchers en béton armé. d) Les plafonds en bois, muni ou non de faux-plafonds sont autorisés:

- dans les constructions sans foyers individuels,

- dans les constructions à niveau unique, de plus de 5 (cinq) mètres de hauteur intérieure, par exemple les églises et salles de gymnastique,

- au-dessus des pièces ne servant que temporairement au séjour de personnes,

- dans les maisons ne comportant qu'un seul appartement. e) Au cas où le plafond d'une pièce d'habitation sert dans sa totalité ou partiellement de toiture, il doit être exécuté de manière à assurer une isolation thermique et une protection adéquate contre les intempéries.

Art. 71 TOITURES

a) Toutes les toitures doivent répondre aux exigences statiques qui s'imposent et être couvertes de façon à empêcher la propagation du feu.

Les toitures en chaume ignifugé peuvent être autorisées pour les maisons isolées. Les dites maisons doivent être distantes d'au moins 10 (dix) mètres de toutes autres constructions et de 20 (vingt) mètres d'autres constructions pourvues de toitures semblables ainsi que des installations ferroviaires. b) Les verrières et lanternaux doivent être munis de dispositifs de sécurité. c) Toutes les toitures doivent être équipées des dispositifs de sécurité nécessaires pour les travaux de réparation et d'entretien.

Dans le cas de maisons bordant directement l'alignement des voies publiques, les toitures fortement inclinées (déclivité de plus de 40 (quarante) degrès) doivent être pourvues d'un dispositif de sécurité en vue d'empêcher les chutes de neige, de glace et de certains éléments de la couverture. d) Les toitures normalement accessibles doivent être pourvues de garde-corps, dont la hauteur en fonction de son épaisseur est la suivante:

Epaisseur : (cm) 20 25 30 35 40 45 50 55 60 Hauteur minimum: (cm) 100 97,5 95 92,5 90 85 80 75 70 e) Les tuyaux de descente seront raccordés aux collecteurs d'eau de surface et aux égouts publics pour autant qu'il en existent. f) Pour toutes les maisons d'habitation, ainsi que pour toutes les façades d'immeubles bordant directement la voie publique ou une autre propriété, des gouttières doivent être installées le long des surfaces de toitures présentant une déclivité vers ces voies ou terrains. L'évacuation au moyen de gouttières des eaux pluviales peut également être ordonnée pour d'autres constructions. 80

A partir des gouttières, l'eau doit être évacuée au moyen de tuyaux de descente. Les gouttières et les tuyaux de descente correspondants doivent être exécutés d'une manière étanche, de façon à empêcher que l'eau ne puisse pénétrer dans la maçonnerie ou dans les constructions.

Art. 72 FOYERS

a) Les foyers situés à l'intérieur de constructions doivent être exécutés en matériaux non combustibles, dans toutes leurs parties composantes; ils ne peuvent être aménagés que dans des pièces qui, d'après leur mode de construction et leur situation, n'offrent pas de risque d'incendie. b) Les chaudières de chauffage central et autres foyers de dimensions importantes ne peuvent être installés que directement sur les fondations ou sur une assise à l'épreuve du feu. c) Le sol situé devant et en-dessous des foyers doit être prémuni d'une manière appropriée contre les risques d'incendie. d) Les foyers doivent être situés à une distance suffisante de toute boiserie ou charpente. e) Les foyers en fer aménagés dans des pièces dans lesquelles sont exécutés des travaux comportant des risques d'incendie ou servant d'entrepôt à des matières facilement inflammables, doivent être entourés d'une tôle de protection ou être isolés d'une manière équivalente. Le cas échéant, des mesures de protection supplémentaires peuvent être exigées. f) Les fours non ménagers ne peuvent être installés qu'au sous-sol ou au rez-de-chaussée. Les pièces dans lesquelles se trouve un four doivent être pourvues de cloisons et d'un plafond propres à empêcher la porpagation du feu. Entre la maçonnerie du four et les murs de pourtour, il doit être prévu un espace libre d'au moins 10 (dix) cm. g) Les fumoirs doivent être exécutés, dans toutes leurs parties composantes, à l'épreuve du feu et munis de portes propres à empêcher toute propagation du feu et imperméables à la fumée. h) Les pièces intérieures dans lesquelles sont utilisés des appareils à gaz doivent en permanence être aérées et désaérées d'une façon suffisante. Dans le cas de salles de bain et de pièces qui, par rapport à la consommation de gaz, présentent un faible volume d'air, l'adduction d'air doit être facilitée par l'aménagement d'ouvertures spéciales dans la partie inférieure de la porte. Les ouvertures d'adduction et d'évacuation doivent mesurer, chacune, au moins 150 (cent cinquante) cm2 de superficie.

Art. 73 CHAUFFERIES

a) La hauteur sous plafond de la chaufferie doit être de 2,10 (deux mètres dix) mètres au moins. b) Chaque chaudière doit être munie d'une cheminée individuelle à laquelle ne peuvent être raccordés d'autres foyers ni des bouches de désaération.

Les conduits de fumée, tuyaux de cheminée et canaux d'évacuation des gaz doivent être disposés en pente et introduits dans la cheminée par le chemin le plus court, sans cambrures accentuées; ils doivent être étanches au gaz. Les tuyaux de cheminée sont à préserver de l'humidité; leurs portes de nettoyage doivent rester accessibles à tout moment. Les tuyaux de cheminée posés au contact 81 des eaux souterraines doivent être fabriqués en matériaux imperméables et pourvus d'une isolation thermique appropriée. Les tuyaux de raccordement en tôle d'acier (conduits de fumée et tuyaux d'évacuation des gaz) reliant les chaudières aux cheminées doivent présenter une épaisseur de paroi de 3 (trois) mm, si leur diamètre reste inférieur à 200 (deux cents) mm, et une épaisseur de paroi de 5 (cinq) mm ou plus, si leur diamètre est plus grand.

Les clapets de réglage du tirage ne doivent en aucun cas fermer entièrement la section d'évacuation de la cheminée ou du conduit de fumée. c) Toute chaufferie doit être suffisamment aérée et désaérée. Pour les salles de chaudières d'une capacité totale de moins de 500.000 (cinq cent mille) kcal par heure, cette condition est censée remplie si une ouverture d'adduction d'air et une autre évacuation répondant aux dispositions ci- après sont prévues:

- l'ouverture d'adduction doit mesurer au moins 50 (cinquante) % de la section de la cheminée, aboutir le plus près possible de la base des chaudières et ne doit pouvoir être obturée totalement; l'air doit être puisé à l'extérieur, mais non à des endroits situés directement en- dessous des ouvertures de pièces destinées au séjour prolongé de personnes; les salles de chaudières d'une capacité de plus de 500.000 (cinq cent mille) kcal par heure doivent être aérées directement et communiquer directement avec l'extérieur. d) Le parois, les sols et les plafonds des chaufferies et des pièces communiquant librement avec celles-ci doivent être exécutés en matériaux à l'épreuve du feu. e) Les passages de toutes les conduites dans les parois, les plafonds et les sols sont à exécuter de façon à empêcher les gaz de pénétrer dans les pièces destinées au séjour prolongé de personnes. f) Les parties métalliques porteuses des constructions, telles que sous-poutres et supports, doivent être enrobés de matériaux incombustibles de façon à résister au feu. g) Dans le cas de chaudières à plate-forme supérieure accessible, la hauteur libre au-dessus de ladite plate-forme doit mesurer en tous points 1,80 (un mètre quatre vingt) mètre au moins. h) Les portes des chaufferies doivent s'ouvrir vers l'extérieur et être du type coupe-feu pour les constructions comportant plus de 2 (deux) logements. i) Les pièces servant à l'entreposage de combustibles doivent être séparées des chaufferies par des cloisons résistant au feu.

Des mesures appropriées de sécurité, notamment l'installation d'une cuve étanche, seront ordonnées pour assurer qu'en cas de fuite des réservoirs destinés à recevoir les combustibles liquides, le combustible puisse être contenu et ne puisse se déverser dans le réseau public des canalisations, ni s'infiltrer dans le sol. Les cuves devront être accessibles pour toute révision et toute réparation.

Art. 74 CONDUITS DE FUMEE ET TUYAUX D'EVACUATION DES GAZ

a) Les conduits de fumée et tuyaux d'évacuation des gaz des foyers doivent être exécutés en matériaux non combustibles et étanches, disposés en pente à l'intérieur du même étage et introduits dans les cheminées par le chemin le plus court.

82 b) Les conduits de fumée métalliques doivent être posés à une distance d'au moins 25 (vingt cinq) cm de toute charpente ou boiserie recouverte d'un enduit, et d'au moins 50 (cinquante) cm de toute charpente ou boiserie non enduite. Au cas où ces conduits sont pourvus d'une gaine non combustible, une distance de 10 (dix) cm suffit. c) Les conduits de fumée, mesurés entre foyer et cheminée, ne peuvent dépasser la longueur de 4 (quatre) mètres. d) Dans le cas de poêles disposés isolément ou scellés dans la maçonnerie, installés dans des pièces d'habitation ou des pièces destinées au séjour prolongé de personnes, il n'est pas permis de munir les canaux servant à l'évacuation des gaz de combustion de dispositifs de fermeture. Les clapets de réglage ne peuvent en aucun cas obturer entièrement la section d'évacuation des gaz. e) Il est interdit de faire aboutir des conduits de fumée sur la voie publique, au cas où ils donnent sur le terrain même du propriétaire de l'immeuble, ils doivent être équipés de pare-étincelles. f) Le raccordement des conduits de fumée et des tuyaux d'évacuation des gaz aux cheminées doit se faire de manière étanche. Au cas où des conduits de fumée, installés à demeure, ne peuvent être introduits en ligne droite dans la cheminée, leurs cambrures doivent être pourvues de portes de nettoyage.

Art. 75 CHEMINEES

a) Les cheminées doivent être assises sur un terrain solide ou sur un soubassement à l'épreuve du feu. Elles seront maçonnées en appareil soigneusement exécuté à l'épreuve du feu et comporteront des joints parfaitement étanches, ou seront composées de boisseaux entourés de maçonnerie; leur section intérieure doit rester constante sur toute la hauteur.

Les surfaces intérieures des cheminées doivent se trouver à une distance d'au moins 20 (vingt) cm de toutes les parties en bois de la construction. Les interstices entre gaines des cheminées et poutres en bois doivent être entièrement remplis de maçonnerie ou de béton. b) Les gaines des cheminées doivent présenter sur tout leur pourtour une épaisseur d'au moins 12 (douze) cm et ne peuvent servir d'éléments porteurs. A l'extérieur, ainsi qu'au-dessus du niveau de la toiture, l'enrobage des gaines doit présenter une épaisseur de 25 (vingt cinq) cm. Les cheminées traversant les pièces dans lesquelles des matières facilement inflammables sont entreposées ou transformées (bois de chauffage, paille, foin, etc.) doivent présenter un enrobage d'une épaisseur de 25 (vingt cinq) cm à l'intérieur des dites pièces également. c) Les cheminées seront de préférence accolées aux murs intérieurs ou encastrées dans ceux-ci. A l'intérieur de murs pare-feu ou murs de refend mitoyens, des cheminées ne sont autorisées que si les conduits restent éloignés d'au moins 13 (treize) cm de la limite mitoyenne des 2 (deux) propriétés, à moins que les parties intéressées n'en conviennent autrement. L'épaisseur minimum prévue ci-dessus des gaines des cheminées doit être respectée en tout état de cause et chaque cheminée ne peut être utilisée qu'à partir de l'un des deux immeubles. d) Les cheminées doivent être réunies en batteries dans la mesure du possible; elles seront disposées de façon à assurer aux foyers qui doivent y être raccordés un tirage suffisant et que leurs orifices en soient aussi rapprochés que possible du faîte du toit. Les cheminées doivent être prolongées suffisamment au-dessus du niveau de la toiture pour éviter que les voisins soient incommodés par les étincelles, la suie, la fumée ou les odeurs. Par ailleurs, pour ce qui est des bâtiments principaux, les cheminées émergeant du toit à la ligne de faîte doivent dépasser celle-ci d'au 83 moins 50 (cinquante) cm. Les cheminées émergeant à d'autres endroits doivent dépasser d'au moins 75 (soixante quinze) cm le plafond de la pièce d'habitation située le plus haut ou bien la couverture attenante, selon le cas, cette distance étant mesurée au bord supérieur de la gaine.

Les cheminées construites sur des dépendances ou annexes seront accolées au bâtiment principal, par ailleurs, elles seront traitées comme les cheminées sur les bâtiments principaux. e) Les cheminées doivent être installées de manière à permettre le ramonage de toutes leurs parties. f) En principe, il ne peut être raccordé qu'un seul foyer à chaque cheminée.

A titre exceptionnel, des foyers distincts installés à des étages différents peuvent être raccordés à la même cheminée, à condition qu'ils fassent partie d'un seul et même logement.

Aucune cheminée ne peut présenter une section inférieure à 140 (cent quarante) cm2.

Il ne peut être raccordé plus de deux foyers distincts à une cheminée de 140 (cent quarante) cm2 de section. Pour tout conduit de fumée supplémentaire à introduire dans une cheminée, la section libre de celle-ci doit être augmentée de 75 (soixante quinze) cm2. Par dérogation aux dispositions ci-dessus, des foyers situés à des étages différents peuvent être raccordés à une cheminée principale, à condition que les gaz de combustion de chacun des foyers soient évacués vers la cheminée par un conduit de fumée aménagé à côté de celle-ci et exécuté en éléments préfabriqués (multicheminées). g) Pour l'évacuation des gaz de combustion provenant de foyers au gaz (appareils de chauffage, chauffe-bains, etc.), il convient de prévoir des tuyaux séparés. Les conduits des cheminées à gaz seront marqués spécialement à leur embouchure supérieure. Ils présenteront une section d'au moins 12 (douze) cm sur 12 (douze) cm. Il est interdit d'y raccorder des foyers alimentés par un autre combustible. h) Les ateliers, générateurs de quantités importantes de vapeur, les cuisines, les cuisinettes, ainsi que les placards servant de cuisine, doivent être équipés de conduits d'évacuation de la vapeur. Ces conduits ne peuvent servir à l'évacuation de produits de combustion, ni à la ventilation d'autres pièces. i) Les cheminées présentant des vices de construction doivent être remises en état ou désaffectées par le propriétaire, à la première injonction du bourgmestre.

Art. 76 REMBLAI DES TERRAINS A BATIR

a) Les matériaux utilisés pour les travaux de remblai de terrains tels que décombres, sables, graviers ou terreaux ne peuvent contenir ni des matières organiques, ni d'autres matières putrescibles. b) Toutes les modifications apportées au niveau naturel du terrain à bâtir sont sujettes à autorisation et doivent être indiquées dans les plans de construction.

Art. 77 PROTECTION CONTRE L'HUMIDITE

a) Les constructions comportant des pièces destinées au séjour prolongé de personnes doivent être sèches et protégées contre l'humidité ascendante par l'aménagement dans les murs de couches horizontales d'isolation.

84 b) En règle générale, toute construction servant d'habitation doit être établie sur cave. A titre exceptionnel, des dérogations peuvent être accordées, à condition qu'une isolation adéquate soit assurée. c) Il est interdit d'accoler les pièces d'habitation directement au rocher ou à la terre.

Art. 78 PIECES DESTINEES AU SEJOUR PROLONGE DE PERSONNES

a) Pour toutes les pièces servant au séjour prolongé de personnes, il faut:

- que l'accès de la lumière, sous un angle de 45° (quarante cinq) soit assuré par toute la surface des fenêtres,

- qu'en permanence la pénétration indispensable de la lumière et de l'air se fasse directement de l'extérieur et par des fenêtres disposées convenablement,

que l'ouverture brute des fenêtres soit égale à 1/6 (un sixième) au moins de la surface des pièces situées à l'étage des combles et à 1/8 (un huitième) au moins de la surface des pièces situées à tout autre niveau. b) Pour les pièces à usage de bureau, d'atelier ou de commerce, il peut être dérogé à cette disposition à condition qu'une aération suffisante et efficace soit assurée. c) Les pièces d'habitation et les chambres à coucher doivent avoir une superficie d'au moins 8 (huit) m2, la largeur minimum étant de 2,50 (deux mètres cinquante) mètres. d) Les pièces destinées au séjour prolongé de personnes ne peuvent être aménagées au-dessus de locaux industriels, entrepôts, garages et autres locaux similaires que si les planchers de séparation sont exécutés en matériaux inflammables étanches et insonorisées et si elles sont accessibles par une cage d'escalier exécutée en matériaux de la même qualité. e) Les combles destinés au séjour prolongé de personnes doivent répondre aux dispositions supplémentaires ci-après:

- ils ne sont autorisés que directement au-dessus du dernier étage plein,

- les parois et les plafonds de ces pièces doivent être de nature à empêcher la propagation du feu et présenter une isolation thermique adéquate,

- leur accès doit être à l'épreuve du feu.

Art. 79 PIECES DESTINEES AU SEJOUR TEMPORAIRE DE PERSONNES

a) L'accès de l'air et de la lumière doit être assuré compte tenu de l'affection de ces pièces. b) La hauteur minimale sous plafond de ces pièces sera de 2,20 (deux mètres vingt) mètres. Les WC, salles de bain, débarras et garde-manger peuvent être aménagés à l'intérieur des

85 constructions, à conditions que l'aération et la désaération soient assurées d'une manière efficace. La cage d'escalier ne peut être utilisée à cette fin.

Art. 80 ASSAINISSEMENT, EGOUTS

a) Tout terrain sur lequel se trouvent des constructions doit être raccordé au réseau public d'égouts existant. La même disposition est applicable aux terrains non bâtis situés à l'intérieur du périmètre d'agglomération, sur lesquels se forment des eaux stagnantes ou des bourbiers. Les cours, passages et endroits similaires doivent être consolidés au moyen de dalles de béton ou d'un recouvrement analogue et raccordés à la canalisation. b) Une autorisation de bâtir ne peut être accordée que si le raccordement au réseau public d'égouts est réalisable. c) Les piscines doivent être raccordées aux égouts. d) Il est interdit d'installer des puits perdus. e) Les constructions existantes qui ne peuvent, pour des raisons techniques, être raccordées au réseau public d'égouts doivent être munies, dans l'année à compter du jour de la mise en vigueur du présent règlement, d'une fosse d'aisance aux dimensions suffisantes qui sera vidangée régulièrement, si cela n'est pas le cas actuellement.

Les abris de jardin, équipés d'installations sanitaires (évier, douche, lavabo, ...) doivent être raccordés obligatoirement au réseau public d'égout pour l'évacuation des eaux usées.

Art. 81 CABINETS D'AISANCE

a) Tout logement doit comprendre au moins un cabinet d'aisance. Celui-ci doit être muni d'un syphon et d'une chasse d'eau efficace et se trouver dans une pièce fermée, mesurant au minimum 0,80 (zéro huit) mètre sur 1,25 (un mètre vingt cinq) mètres dans oeuvre. Dans le cas de logement comportant moins de 3 (trois) chambres à coucher, le cabinet peut exceptionnellement être installé dans la salle de bain ou dans la salle d'eau. Cette tolérance n'est applicable aux logements de dimensions plus grandes que s'il s'y trouve un second cabinet. b) Pour les locaux à usage d'ateliers, de bureaux, d'entrepôts et d'auberges, il sera prévu au moins un cabinet et deux urinoirs par tranche de 25 (vingt cinq) personnes. Pour les locaux de réunion, salles de concert et de théâtre, il sera prévu une toilette pour dames par tranche ou fraction de tranche de 75 (soixante quinze) places assises et une toilette pour hommes par tranche ou fraction de tranche de 200 (deux cents) places assisses. En outre, seront prévus des urinoirs, comportant une stalle de 50 (cinquante) cm de largeur ou bien une cuvette, par tranche ou fraction de 50 (cinquante) places. En toute hypothèse, il sera prévu au moins une toilette pour hommes et deux toilettes pour dames, ainsi qu'un urinoir comportant trois stalles ou cuvettes. c) Les toilettes sont aménagées séparément pour les deux sexes. Elles seront pourvues d'un lavabo. Les cabinets et urinoirs doivent être séparés, par des anti-chambres aérées, de toute pièce de séjour, à usage d'atelier, ou destinée à la conservation de denrées alimentaires. d) Toute construction nouvelle destinée à recevoir un large public (théâtre, cinéma, ...) devra se doter d'un cabinet d'aisance pour handicapés, selon les normes en vigueur. 86

Art. 82 ENTREPOSAGE DE COMBUSTIBLES LIQUIDES ET DE PRODUITS CHIMIQUES

Les installations servant à l'entreposage d'huiles, de matières oléagineuses ou inflammables, ainsi que de liquides chimiques doivent être aménagées de telle manière que les liquides s'échappant de réservoirs avariés ne puissent pénétrer dans le réseau public d'égouts, ni s'infiltrer dans le sol.

Art. 83 EGOUTS

Les raccordements aux égouts sont réglés par le règlement communal sur les canalisations du 11.11.1986.

Art. 84 CONSTRUCTIONS AGRICOLES

Ces constructions doivent être aménagées conformément aux directives de l'Administration des services techniques de l'agriculture. Les constructions projetées ne seront autorisées qu'après avis favorable de cette administration.

Art. 85 LIGNES A HAUTE TENSION FIXEES A PROXIMITE DE BATIMENTS

En ce qui concerne les distances à observer entre une ligne à haute tension et les constructions, les requérants devront se conformer aux prescriptions établies par les sociétés de distribution d'électricité.

Art. 86 ALIMENTATION EN EAU

a) A l'intérieur du périmètre d'agglomération, tous les logements doivent être raccordés au réseau public de distribution. b) Une autorisation de bâtir ne sera accordée à l'intérieur du périmètre d'agglomération que si le raccordement au réseau d'eau potable et au réseau de canalisation est réalisable. c) L'exécution des raccordements d'immeubles et des conduites dans ceux-ci est soumise aux dispositions spéciales valables en la matière.

Art. 87 CONSTRUCTIONS PROVISOIRES

Des autorisations pour les constructions provisoires peuvent être délivrées pour une durée qui sera déterminée par le bourgmestre, dans le permis de bâtir, en fonction de la nature et de l'importance de la construction (dans le cadre d'un chantier, ...).

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Art. 88 CONSTRUCTIONS EXISTANTES

a) Les dispositions figurant dans le présent règlement sur les bâtisses s'appliquent aux transformations, agrandissement et rénovations de constructions existantes, ainsi qu'aux modifications apportées à leur affectation. b) Pour des transformations, agrandissements et rénovations, l'octroi de l'autorisation de bâtir peut être subordonné à l'adaptation d'autres parties de la construction aux dispositions du présent règlement. c) Les dispositions prévues aux articles ci-après s'appliquent également aux constructions existantes:

72, lettre e) : concernant l'évacuation de l'eau des toits,

73, lettre h) : concernant les locaux équipés d'appareils à gaz,

74, lettre b) : concernant les cheminées pour chaudière de chauffage,

76, lettre i) : concernant la remise en état des cheminées défectueuses,

79 et 80 : concernant les pièces destinées au séjour prolongé et temporaire des personnes,

83 : concernant l'entreposage de combustibles liquides et de produits chimiques.

Pour autant que les constructions existantes ne répondent plus aux dites dispositions, elles doivent y être rendues conformes dans les 36 (trente six) mois suivant l'entrée en vigueur du présent règlement.

Art. 89 ENTRETIEN ET SUPPRESSION DE CONSTRUCTIONS

a) Toutes les constructions et parties de constructions, clôtures et murs de soutènement, notamment ceux et celles bordant les voies et places publiques, doivent être constamment entretenues en bon état. b) Les constructions et parties de constructions, clôtures et murs de soutènement endommagés ou menaçant ruine doivent être remis en état ou supprimés. c) En cas de menace de danger, le bourgmestre doit prendre les mesures de police qui s'imposent, comme interdire l'occupation de toutes constructions présentant une menace pour ses occupants ou ordonner leur expulsion voire la démolition des dites constructions. Il ne peut cependant pas ordonner la remise en état de la construction. Au cas le propriétaire ne répond pas dans le délai imparti - voir immédiatement s'il y a danger en la demeure - à l'injonction qui lui a été adressée, le bourgmestre peut faire exécuter, aux frais du propriétaire, les travaux de démolition requis, et prendre toutes mesures qui lui paraissent appropriées pour parer au danger. Le propriétaire est tenu de rembourser à l'administration communale les frais avancés sur présentation des factures afférentes.

88 Art. 90 BATIMENTS INDUSTRIELS ET A CARACTERE SPECIAL

a) Sans préjudice des dispositions générales, l'octroi de l'autorisation de bâtir peut, en vue d'assurer la sécurité et la santé des habitants, être assujetti à des dispositions particulières, édictées selon les cas d'espèce, pour:

- les bâtiments et les parties de bâtiments dans lesquels il est prévu d'installer des fabriques ou établissements industriels exigeant un chauffage intense, servant à la transformation de matières facilement inflammables, provoquant une charge ou un ébranlement particulièrement important des bâtisses, nécessitant une forte évacuation de liquides ou de gaz impurs,

- les granges et les greniers, entrepôts et autres locaux similaires destinés à recevoir des quantités importantes de matières combustibles,

- les grands magasins et autres établissements commerciaux de dimensions exceptionnelles,

- les théâtres, cinémas, salles de concert et autres bâtisses servant à des réunions publiques,

- les garages, ateliers de charcuterie, laboratoires, etc. dont les effluents liquides risquent soit d'altérer les réseaux d'évacuation, soit de perturber le bon fonctionnement de la station d'épuration, b) Les exigences particulières pouvant être formulées quant à la construction et à l'installation de ces bâtiments portant notamment sur les sorties de secours, l'épaisseur et la résistance au feu des parois, appuis, plafonds, escaliers et foyers, le nombre, la largeur et la disposition des escaliers, portes et fenêtres, le mode de conservation et d'évacuation des détritus et des eaux résiduaires, l'aménagement de puits, réservoirs à eau et dispositifs de lutte contre l'incendie.

89 CHAPITRE 2 - Réglementation de chantier

Art. 91 PROTECTION DES INSTALLATIONS PUBLIQUES

a) Le domaine public, les installations et aménagements publics tels que trottoirs, revêtements de chaussée, arbres, colonnes-affiches, appareils d'éclairage public, bouches d'incendie, regards pour vannes, canalisation de gaz, d'eau et d'électricité, égouts, plaques de rues, doivent être aménagés et préservés de tout endommagement pendant les travaux de démolition et de construction. Le champ d'éclairage des luminaires publics ne doit pas être réduit. b) Le propriétaire faisant construire et l'entrepreneur veilleront à remettre immédiatement en état les installations endommagées ou dérangées. c) Les réfections de la voirie et des trottoirs suite aux différents travaux de raccordements individuels doivent être faits suivant les règles de l'art et les indications du service technique communal, par le demandeur. Dans le cas contraire, les travaux seront effectués par les services techniques de la commune aux frais du demandeur.

Art. 92 POUSSIERES ET DECHETS

a) Au cours de tous travaux de construction et de démolition, toutes les mesures seront prises pour éviter que la poussière n'incommode le public. b) Les déversoirs de déblais doivent être fermés de toutes parts. c) Les voies publiques, salies ou embourbées à la suite de démolition, d'entreposage temporaire de matériaux de construction, de transports de terre ou autres, doivent être nettoyées aussi souvent que de besoin, à sec ou à l'eau, selon le cas. d) Il est interdit de déposer des matériaux sur le domaine public.

Les dépôts de matériaux doivent obligatoirement être situés à l'intérieur du chantier.

Il est strictement défendu de préparer du béton sur la voie publique.

Art. 93 CLOTURES DE CHANTIERS ET ECHAFAUDAGES

Sans préjudice des dispositions de la loi du 28 août 1924, concernant la santé et la sécurité du personnel occupé dans les ateliers ou aux travaux de construction, d'aménagement, de réparation ou de terrassement, ni des arrêtés grand-ducaux pris à la même date en vertu de cette loi, ni des prescriptions en matière de lutte contre les accidents, édictées en vertu de l'article 154 du code des assurances sociales, les dispositions ci-après sont applicables:

- Clôtures de chantier

Dans le cas de travaux de construction nouvelle ou de transformation et lors de la démolition de constructions situées le long des voies et places publiques et des chemins repris, les chantiers de 90 construction distants de moins de 4 (quatre) mètres du domaine public seront clôturés du côté de la voie publique, dès le début des travaux, au moyen d'une clôture d'au moins 2 (deux) mètres de haut, en planches ou en matériaux équivalents. La face extérieure de cette clôture sera lisse, sans saillies, et ne présentera aucun risque de blessure pour les passants. Les clôtures de chantier ne doivent pas empiéter de plus de 3 (trois) mètres sur la voie publique (y compris trottoirs de déviation d'une largeur minimale de 1 (un) mètre). Cette disposition ne pourra en aucun cas influencer ou perturber le bon écoulement du trafic.

Les clôtures de chantier et autres éléments susceptibles de gêner la circulation doivent être signalisés et éclairés conformément aux dispositons légales et réglementaires applicables en la matière.

Aux coins de rues, les clôtures de chantier seront formées de treillis métalliques en nombre suffisant pour assurer une bonne visibilité, afin de garantir la sécurité de la circulation.

Au cas où le mur antérieur de la construction se trouve en retrait de moins de 3 (trois) mètres par rapport à la clôture du chantier, un auvent de protection efficace sera aménagé tout le long du côté du bâtiment bordant la rue, à une hauteur d'au moins 3 (trois) mètres. Cette mesure sera prise dans le cas de constructions nouvelles, immédiatement après la pose du plafond du rez-de- chaussée et dans le cas de travaux de transformation ou de démolition, avant le début de ceux-ci. Des dérogations peuvent être consenties par le bourgmestre si les circonstances locales le justifient.

- Echafaudages

Les échafaudages de toute nature doivent être conformes aux prescriptions de l'Inspection du travail et des mines.

Tous les échafaudages doivent être exécutés de façon à empêcher la chute de matériaux quelconques sur la voie publique.

Les échafaudages volants, à échelles ou suspendus ne peuvent être utilisés que pour les travaux de réparation et de nettoyage, pour d'autres travaux mineurs exécutés sur les façades, les corniches et les toits, ainsi que pour les travaux de ravalement et de peinture.

Dans les rues étroites, le bourgmestre peut exiger, afin que la circulation ne soit pas entravée, que les échafaudages ne puissent empiéter sur le domaine public qu'au-dessus d'un niveau de 3 (trois) mètres.

Dans l'espace aérien situé en dehors de la clôture du chantier, les grues ne peuvent transporter aucune charge.

Art. 94 MESURES DE SECURITE DANS LES CONSTRUCTIONS ET SUR LES CHANTIERS

a) A l'intérieur d'une maison en construction ou en transformation, les poutres en bois ou poutrelles métalliques seront couvertes d'un plancher dès leur pose, et en toute hypothèse avant la pose de l'assise suivante ou de la ferme du toit, de façon à éviter les accidents. b) Les espaces destinés aux escaliers et ascenseurs et toutes les autres pièces sans plafond doivent être clôturés, couverts d'un plancher à chaque étage de façon à éviter les accidents.

91 c) En vue d'éviter les accidents, les constructions et chantiers seront éclairés après la tombée de la nuit, aussi longtemps que des ouvriers y seront occupés. d) Des rails ou des chemins consolidés seront aménagés sur le chantier pour permettre le transport de charges importantes. e) Les travaux de construction et de réparation de toute nature, y compris les travaux de couverture ainsi que les travaux de démolition susceptibles de compromettre la sécurité de la circulation seront signalés par des dispositifs avertisseurs adéquats et notamment la nuit par des feux clignotants en nombre suffisant. f) L'accès du chantier est interdit aux personnes non autorisées.

Art. 95 ABRIS ET CABINETS D'AISANCE POUR OUVRIERS

a) Si plus de 10 (dix) ouvriers sont occupés sur un chantier, ils doivent avoir l'occasion de séjourner, pendant les interruptions de travail, dans les pièces chauffables et munies de planchers secs ainsi que de sièges. b) Dans tout chantier de construction ou de transformation important, les ouvriers doivent avoir à leur disposition, à un endroit approprié, un cabinet d'aisance fermé et ouvert. Ce cabinet sera nettoyé et désinfecté à intervalles réguliers. Toutes les fois que faire se pourra, les cabinets seront raccordés à la canalisation d'égouts et équipés d'une chasse d'eau. En aucun cas ces cabinets ne seront à puits perdus.

Dès le finissage des travaux, ces cabinets doivent être démontés et l'emplacement est à niveler.

Art. 96 PROTECTION DES TERRAINS VOISINS

L'entrepreneur est tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les personnes et les biens sur les terrains voisins contre tous dégâts pouvant résulter de l'exécution des travaux; de même il procédera aux étançonnements nécessaires. La même disposition s'applique également aux travaux de réfection et de démolition.

Art. 97 NETTOIEMENT DES CHANTIERS ET DES TERRAINS A BATIR

a) Le maître d'ouvrage est obligé d'enlever dans un délai de 3 (trois) mois à partir de la première occupation des lieux, tous les restants et les déchets de tout corps de métier du chantier et de ses alentours. b) Les propriétaires de terrains à bâtir situés dans le voisinage immédiat de maisons habitées ou de jardins cultivés, sont obligés de dégager leurs terrains de mauvaises herbes, de broussailles et de tous déchets.

92

TITRE V

LA PROCEDURE POUR L'OCTROI

DES AUTORISATIONS DE BATIR

93

94 TITRE V LA PROCEDURE POUR L'OCTROI DES AUTORISATIONS DE BATIR

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Art. 98 COMPETENCES

a) La police des bâtisses relève du bourgmestre, sans préjudice des pouvoirs réservés au collège des bourgmestre et échevins par la loi du 12 juin 1937 concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes. b) La police des bâtisses examine les demandes en approbation des projets d'aménagement particulier et d'autorisation de bâtir et contrôle l'observation des dispositions du présent règlement. Elle surveille tous les travaux de construction sur le territoire de la commune et vérifie notamment leur conformité avec les autorisations accordées, avec le projet d'aménagement particulier et le présent règlement sur les bâtisses.

Art. 99 DEMANDE D'AUTORISATION ET DECLARATION DE TRAVAUX

a) Tout propriétaire qui entreprend de créer ou de développer des lotissements de terrains ou des groupes d'immeubles est tenu d'établir un projet d'aménagement particulier conforme aux dispositions de la loi du 12 juin 1937 concernant l'aménagement des villes et autres agglomérations importantes. b) Pour l'aménagement d'un camping, le requérant doit avant toute autorisation communale être en possession des autorisations requises par le règlement grand-ducal du 25 mars 1967 concernant le classement et les conditions d'installation des terrains de camping. c) Lorsqu'un terrain aménagé constructible, bâti ou non, doit être morcelé ou remorcelé, le propriétaire devra solliciter une autorisation de morcellement ou de remorcellement. d) Pour les projets de construction portant sur plus de 600 (six cents) m2 de surface d'étage ou plus de 2.000 (deux mille) m3 de volume bâti, une autorisation préalable, valant accord de principe, doit être sollicitée. Cette autorisation n'engage l'administration communale que pour autant que le projet définitivement présenté soit conforme en tous points au projet d'aménagement et aux règlements en vigueur. e) Sans préjudice des dispositions légales en vigueur, une autorisation spéciale est requise:

1. pour toute nouvelle construction

2. pour toute démolition

3. pour tous les agrandissements, exhaussements et transformations de constructions existantes, de même que pour toutes autres modifications apportées aux murs extérieurs, éléments porteurs et toitures, ou à l'affectation des locaux

95 4. pour l'installation d'auvents, de marquises, d'enseignes lumineuses et de panneaux publicitaires en bordure des voies et places publiques, soit à une distance de 10 (dix) mètres de la limite du terrain public

5. pour l'établissement et la modification de clôtures de toute nature le long des voies publiques et des terrains voisins attenants

6. pour la construction de puits, citernes à eau, silos à fourrages, fosses à fumier et à purin

7. pour les travaux de déblai et de remblai et la construction de murs de soutènement

8. pour l'aménagement de rues, trottoirs et parkings

9. pour l'installation de réservoirs destinés à l'entreposage de combustibles liquides et de produits chimiques

10. pour la construction de piscines et de pièces d'eau

Tous les services publics et administrations sont également assujettis à l'obligations précitée. f) Les travaux ci-après sont soumis uniquement à une obligations de déclaration:

- les travaux majeurs d'entretien effectués sur des constructions y compris le renouvellement de revêtement des façades

- Le montage et la transformation des installations de chauffage et des foyers, y compris les chauffe-eau pour eau courante.

La déclaration doit être adressée par écrit au bourgmestre 10 (dix) jours au plus tard avant le début des travaux.

Art. 100 PIECES A L'APPUI D'UNE DEMANDE, GENERALITES

a) Toutes les pièces mentionnées ci-dessous devront être soumises à l'administration communale en un nombre d'exemplaires spécifié ci-après:

- pour une autorisation préalable, en double

- pour une autorisation de bâtir, en double

- pour un plan d'aménagement particulier, en 4 (quatre) exemplaires

- pour une autorisation de morcellement, en double b) Pour garantir les buts poursuivis par le présent règlement, tous les plans de construction, d'aménagement et de morcellement doivent être établis et signés par un architecte ou ingénieur conseil exerçant sa profession avec l'autorisation du gouvernement conformément à la loi du 13 décembre 1989.

Le bourgmestre pourra déroger à la disposition ci-dessus dans les cas prévus par l'article 5 de la loi précitée et le règlement grand-ducal du 19 février 1990.

96 Les plans seront contresignés par le propriétaire de l'immeuble et/ou du terrain. Si en cours d'exécution des travaux un changement de personne se produit en ce qui concerne l'homme de l'art (architecte ou ingénieur conseil) chargé de la direction des travaux ou le propriétaire de l'immeuble, l'administration communale doit en être avisée. c) Toute pièce présentée sera pliée en format DIN A4, avec une marge portant visiblement l'indication de son contenu.

Art. 101 PIECES A JOINDRE AU PROJET D'AMENAGEMENT PARTICULIER

Les projets d'aménagement particulier déposés aux fins d'approbation doivent comprendre:

1. un extrait officiel du cadastre de date récente indiquant clairement la ou les parcelles comprises dans le projet, la contenance de ces parcelles, les noms des propriétaires actuels (échelle 1:2.500),

2. un plan de situation coté à l'échelle 1:500 dressé et signé par un homme de l'art.

Ce plan indiquera:

a) la situation du lotissement prévu par rapport aux terrains immédiatement adjacents

b) la délimitation exacte des nouveaux lots ainsi que les surfaces à céder au domaine public

c) les constructions existantes ou à démolir

d) l'implantation, le caractère et la fonction des constructions envisagées

e) l'alignement et les marges d'écartement des constructions prévues

f) les voies de communication existantes ainsi que les modifications éventuelles à y apporter.

Le requérant joindra également des plans fixant le tracé, le gabarit et les équipements de la nouvelle voirie à créer le cas échéant.

Ces plans comporteront également l'indication précise du raccordement de cet équipement à l'infrastructure existante.

Avant de soumettre leur dossier aux autorités, les intéressés devront s'informer auprès de l'Administration des Ponts & Chaussées quant à la possibilité d'obtenir une permission de voirie pour le cas où le projet toucherait à la voirie de l'Etat. Les avis du distributeur d'énergie électrique, des P. & T. et de la société exploitant l'antenne collective sont également à joindre.

Art. 102 PIECES A L'APPUI D'UNE DEMANDE D'AUTORISATION DE MORCELLEMENT

A toutes demandes d'autorisation de morcellement, il convient de joindre:

- un extrait officiel du cadastre de date récente indiquant clairement la ou les parcelles comprises dans le projet, la contenance de ces parcelles, les noms des propriétaires actuels (échelle 1:2.500),

97 - un plan de situation à l'échelle 1:500, renseignant sur:

* l'orientation

* les limites de propriétés avant et après un remembrement éventuel

* l'alignement des voies publiques et celui des constructions

* les écarts par rapport aux limites et aux constructions voisines ainsi qu'aux constructions entre elles.

Art. 103 PIECES A L'APPUI D'UNE DEMANDE D'AUTORISATION PREALABLE

a) La demande doit indiquer:

- la désignation de l'immeuble telle qu'elle figure au cadastre ainsi que, le cas échéant, le nom de la rue et le numéro de l'immeuble;

- la désignation du projet d'aménagement particulier ou de l'autorisation de morcellement auxquels la demande se rapporte. b) Doivent en outre être joints à cette demande:

- un plan de situation à l'échelle de 1:2.500;

- un plan-masse, au moins à l'échelle de 1:500, indiquant les courbes de niveau, les écarts entre constructions et par rapport aux limites, les accès et les volumes bâtis;

- une description exacte du mode de construction envisagé et de la destination des bâtiments;

- le nombre et l'emplacement des places de stationnement.

Art. 104 PIECES A L'APPUI D'UNE DEMANDE D'AUTORISATION DE BATIR

a) Au cas où une autorisation préalable est intervenue, il suffira que la demande se réfère à celle-ci. Dans ce cas, les seules pièces à joindre sont les plans de construction. b) Au cas où une autorisation préalable n'est pas intervenue, la demande devra contenir les indications énumérées à l'art. 103 ci-devant. Seront joints en outre à la demande les plans de construction. c) Les plans de construction seront établis à l'échelle de 1:50. A titre exceptionnel, des échelles plus réduites peuvent être autorisées pour des constructions de dimensions importantes. d) Les plans de construction doivent contenir:

1. les plans de tous les niveaux, y compris ceux de la cave et des combles, avec indication de la forme du toit; ces plans fourniront les données sur les installations de ventilation, les foyers et les cheminées,

98 2. les coupes longitudinales et transversales indispensables à l'étude du projet de construction, avec indication de la topographie existante du terrain et des modifications qu'il est prévu d'y apporter,

3. les vues en élévation de toutes les façades, sur lesquelles seront marquées les pentes des voies publiques et les niveaux cours. e) Dans les plans de construction figureront les indications suivantes:

destination des différents locaux, leurs dimensions, les dimensions des surfaces de cours, les hauteurs des façades extérieures et des différents niveaux, le niveau du fond de la cave par rapport au niveau de référence et au réseau d'égouts, l'épaisseur des murs extérieurs, ainsi que la hauteur et l'épaisseur des murs de clôture. f) Pour des constructions compliquées ou importantes, des pièces supplémentaires pourront être exigées par le bourgmestre.

Art. 105 AUTORISATIONS ET TAXES D'INSTRUCTION

a) Quiconque sollicite une autorisation prévue dans le présent règlement sur les bâtisses, est tenu de verser auprès de l'administration communale une taxe afférente à l'instruction de son dossier. Le montant de ladite taxe est fixé par règlement-taxe. b) Les autorisations seront remises contre quittance. c) Avant la remise de l'autorisation de bâtir, il est interdit de commencer les travaux de construction ou de terrassement. d) Les autorisations de bâtir sont valables pour une durée d'un an, laquelle pourra être prolongée d'une année supplémentaire au maximum.

Si après ces délais la construction n'est pas sous toit, l'autorisation est à considérer comme nulle et non avenue.

Art. 106 FIXATION DES ALIGNEMENTS ET NIVEAUX

Avant le début des travaux de construction, les alignements de voie publique et de construction déterminés par le plan d'aménagement général ou les plans d'aménagement particulier ou les distances à observer en vertu du présent règlement, ainsi que le niveau de référence, sont à fixer sur place en présence du propriétaire ou de son délégué et d'un agent de l'administration communale, avant tout commencement des travaux.

Dès l'achèvement des fondations, les alignements doivent être contrôlés en présence du propriétaire ou de son délégué et d'un agent de l'administration communale qui en dressera un procès-verbal à signer par les deux parties. L'administration communale peut imposer des contrôles supplémentaires.

99 Les clôtures ne peuvent être exécutées qu'après l'achèvement des voies et places attenantes et après fixation de leur alignement par l'administration communale.

Art. 107 SURVEILLANCE DES TRAVAUX

a) L'administration communale a le droit de surveiller à tout moment l'exécution des travaux de construction. Elle peut exiger des essais de charge et nommer une commission de contrôle pour avis. b) Les représentants qualifiés de l'administration communale et de la commission de contrôle ne peuvent se voir refuser l'accès au chantier. Ils doivent être en mesure d'y consulter à tout moment l'autorisation de bâtir et les pièces du dossier de construction. On leur soumettra également, à leur demande, tous les autres plans et calculs de construction.

Art. 108 RECEPTION DU GROS OEUVRE

a) Lorsqu'une construction est achevée pour ce qui est de ses murs, cloisons intérieurs, plafonds et escaliers, ainsi que la couverture du toit, le propriétaire doit solliciter avant tout autre progrès en cause par écrit, la réception du gros oeuvre par les soins de la police des bâtisses. Lors de cette réception, toutes les parties de la construction doivent être accessibles sans danger et bien visibles. b) La réception du gros oeuvre est censée être accordée lorsque, dans un délai de 3 (trois) semaines après la formulation de la demande afférente, la police des bâtisses n'a pas soulevé d'objections par écrit. c) Au cas où, par contre, de pareilles objections ont été soulevées, la réception du gros oeuvre ne pourra plus se faire que par voie d'établissement régulier d'une attestation de réception.

100

TITRE VI

DISPOSITIONS FINALES

101

102 TITRE VI DISPOSITIONS FINALES

______

Art. 109 AUTORISATIONS DE BATIR VALABLES

Toutes les autorisations de bâtir accordées avant l'entrée en vigueur du présent règlement conservent leur validité pour la durée d'une année, courant à partir de la date de leur autorisation.

Art. 110 DEMANDES D'AUTORISATION DE MORCELLEMENT OU DE BATIR

Toutes les demandes d'autorisation au sujet desquelles aucune décision n'a encore été prise au moment de l'entrée en vigueur du présent règlement, sont soumises aux dispositions nouvelles.

Art. 111 LOTISSEMENTS

Tous les projets de lotissement approuvés conformément à la loi du 12 juin 1937 avant l'entrée en vigueur du présent règlement et non encore mis à exécution dans les 12 (douze) mois à compter de la date de sa mise en vigueur, sont soumis aux dispositions nouvelles.

Art. 112 CONSTRUCTIONS EXISTANTES SITUEES A L'EXTERIEUR DU PERIMETRE D'AGGLOMERATION

Les constructions existantes situées à l'extérieur des périmètres d'agglomération, même si elles ne remplissent pas les conditions imposées aux nouvelles constructions, pourront subir des tranformations et des agrandissements, à condition que ceux-ci n'en altèrent pas le caractère ni la destination.

Art. 113 DISPOSITION TRANSITOIRE

Pour les propriétés situées dans les secteurs de moyenne densité dont les surfaces des terrains, au moment de l'entrée en vigueur du présent règlement, sont inférieures à 450 (quatre cent cinquante) m2, la prescription concernant la surface de parcelle minimum de l'article 23 n'est pas valable pour une durée de 5 (cinq) ans, à compter de la date d'entrée en vigueur du présent règlement.

Art. 114 PARCELLES DEVENUES INCONSTRUCTIBLES A L'INTERIEUR DU PERIMETRE

Dans le cas où une parcelle devient inconstructible par les prescriptions du présent règlement, des exceptions peuvent être accordées par le bourgmestre.

103

Art. 115 TRAVAUX NON AUTORISES

Le bourgmestre peut interdire la continuation de travaux non autorisés sur la base du présent règlement et ordonner la fermeture du chantier.

Art. 116 INFRACTIONS, PROCES-VERBAUX

Les infractions aux dispositions du présent règlement seront constatées par des procès-verbaux dressés par le bourgmestre ou son délégué, ou par tous autres moyens légaux, et ce simultanément à charge des propriétaires, architectes, entrepreneurs en bâtiments et autres personnes chargées de la direction ou de l'exécution des travaux.

Sous réserve de pénalités édictées par d'autres dispositions pénales plus sévères, les infractions aux prescriptions du présent règlement seront punis d'un emprisonnement de 8 (huit) jours à 3 (trois) mois et d'une amende de 2.501.- (deux mille cinq cent un) à 500.000.- (cinq cent mille) francs ou d'une de ces peines seulement (art. 58 de la loi du 19 novembre 1975).

Les dispostitions du livre premier du code pénal ainsi que la loi du 18 juin 1979 modifiée par celle du 16 mai 1904, portant attribution aux cours et tribunaux de l'appréciation des circonstances atténuantes sont applicables.

Art. 117 SUPPRESSION DES TRAVAUX EXECUTES

Le juge pourra ordonner la suppression des travaux exécutés ainsi qu'au besoin le rétablissement des lieux dans leur état primitif, aux frais des contrevenants.

Art. 118 FRAIS

Les frais avancés par l'administration communale pour l'exécution des travaux ordonnés par le tribunal doivent lui être remboursés par le propriétaire sur présentation d'une quittance relative aux travaux effectués ou en vertu d'un décompte établi par l'administration communale.

Art. 119 ENTREE EN VIGUEUR

Le présent règlement entre en vigueur le 01 janvier 1992 et abroge tous les règlements antérieurs.

104 DEFINITIONS Les définitions ci-après sont seulement valables sans préjudice des dispositions de la loi modifiée du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain et des dispositions de ses règlements d’application.

INDEX ALPHABETIQUE PAGE

(* 4) ACTIVITES COMPATIBLES AVEC L'HABITAT ...... 100

(*23) ALIGNEMENT DE FACADE ...... 105

(*24) BANDE DE CONSTRUCTION ...... 105

(*30) BATIMENTS ACCOLES, BATIMENTS JUMELES ...... 106

(* 3) BESOINS PROPRES DES SECTEURS ...... 100

(*12) CAVE, SOUS-SOL ...... 102

(*33) CHANGEMENT DE LIMITE ...... 106

(*31) CONSTRUCTION PRINCIPALE EN PREMIERE POSITION ...... 106

(* 8) CONSTRUCTION PRINCIPALE ...... 101

(*16) CORNICHE, HAUTEUR A LA CORNICHE ...... 103

(* 9) DEPENDANCES ET DEPENDANCES SOUTERRAINES ...... 101

(*17) FAITAGE, HAUTEUR AU FAITAGE ...... 103

(* 5) HABITATION ...... 101

(* 6) HABITATIONS A CARACTERE FAMILIAL ...... 101

(*27) LIMITE LATERALE ...... 106

(*28) LIMITE POSTERIEURE ...... 106

(*25) LIMITES SEPARATIVES ...... 105

(*21) LOGEMENT, UNITE DE LOGEMENT ...... 104

(*26) MARGES DE RECULEMENT ...... 105

(*14) NIVEAUX PLEINS, ETAGES ...... 102

(* 7) NUISANCES ...... 101

(*29) ORDRE CONTIGU ...... 106

(* 1) PERIMETRE D'AGGLOMERATION ...... 100

(*10) PLACE DE STATIONNEMENT ...... 102

(*22) PLANS D'ALIGNEMENT ...... 104

(* 2) PROJET D'AMENAGEMENT PARTICULIER ...... 100

(*15) REZ-DE-CHAUSSEE ...... 103

(*20) SURFACE BATIE ...... 104

(*19) SURFACE CONSTRUCTIBLE ...... 104

(*35) SURFACE DE VENTE ...... 107

(*32) SURFACE HABITABLE ...... 106

(*18) SURFACE DE LA PARCELLE ...... 103

(*34) SURFACE DE PLANCHER BRUTE ...... 106

(*13) TERRAIN NATUREL ...... 102

(*11) VOIE EXISTANTE ...... 102 105 106 (*1) Périmètre d'agglomération

Limite intérieure entre les différents secteurs urbanisés du plan d'aménagement général et la zone rurale. La surface recouverte par le trait, matérialisant le périmètre d'agglomération, ne fait pas partie des différents secteurs urbanisés qu'il est destiné à délimiter.

(*2) Projet d'aménagement particulier a) Intéresse les lotissements ou certains secteurs d'aménagement définis soit par le présent règlement, soit par la partie graphique. b) Se caractérise par un type de procédure spéciale à respecter pour toute demande d'autorisation d'aménagement, d'initiatives privées ou publiques.

Tout projet doit comprendre:

- un plan d'alignement (*22)

- un plan de lotissement fixant l'utilisation et la fonction des terrains

- un plan avec un programme d'extension comportant une partie écrite déterminant les servitudes (*6) (hygiéniques, esthétiques), l'écartement des constructions, leur hauteur, les divers réseaux d'alimentation et d'évacuation pour la zone

- un cahier des charges de ventes ou locations. c) En vue de garantir une bonne exécution des travaux d'infrastructure du projet, une caution d'un montant à fixer par le bourgmestre devra être déposée par le requérant sous forme de garantie bancaire, avant l'octroi de l'autorisation d'aménager, garantie qui sera entièrement restituée après la réception définitive des travaux. La garantie peut être diminuée progressivement suivant l'avancement des travaux. d) Dans le cadre de ces plans d'ensemble, il est permis d'établir des plans d'aménagement particulier sectoriel, pour autant qu'ils permettent une utilisation rationnelle des terrains restants.

(*3) Besoins propres des secteurs

Un certain type de services, d'équipements ou d'activités dont la présence est souhaitable dans un secteur déterminé.

(*4) Activités compatibles avec l'habitat

Sont considérées comme telles, toutes activités artisanales ou commerciales dont les conditions d'exploitation fixées conformément à la loi du 9 mai 1990 autorisent la proximité immédiate de maisons d'habitations et d'une façon plus générale, toutes activités artisanales ou commerciales ne risquant pas d'être directement ou indirectement la cause de danger ou d'inconvénient, pour la sécurité, la salubrité ou la commodité, du public ou du voisinage.

107 (*5) Habitation

Lieu destiné à la résidence de type principal ou secondaire de personnes.

(*6) Habitations à caractère familial

Des maisons à caractère familial sont des maisons qui peuvent comporter 1 (un) ou 2 (deux) logements.

(*7) Nuisances

Ensemble de facteurs d'origine technique ou sociale (encombrement, promiscuité) qui dégradent la qualité de la vie.

(*8) Construction principale

Sert à l'habitation, à l'exercice d'une activité professionnelle ou aux administrations et équipements publics.

(*9) Dépendances et dépendances souterraines a) C'est une construction annexe à la construction principale, qui ne peut en aucun cas être aménagée ni en logement indépendant, ni en local destiné à des activités professionnelles. La hauteur à la corniche de ces constructions ne pourra excéder 3 (trois) mètres, celle du faîtage 5 (cinq) mètres et leurs reculs par rapport aux limites de propriété devront être au minimum de 3 (trois) mètres. Ces reculs sont à respecter pour toutes constructions en dur.

Pour les dépendances entièrement en bois (genre abri de jardin du type chalet) ne dépassant pas une superficie de 12 (douze) m2, un des reculs, soit celui par rapport à la limite postérieure soit celui par rapport à la limite latérale, peut être inférieur à 3,0 (trois) mètres sous condition de l'accord écrit du voisin concerné. b) Si la surface bâtie de ces dépendances ne dépasse pas le 1/3 (un tiers) de la surface bâtie des bâtiments principaux ou s'il s'agit de dépendances souterraines (*9), il n'en est pas tenu compte dans les calculs de la surface bâtie. c) Sont considérées comme dépendances souterraines:

- les dépendances dont tout le volume se situe en dessous du terrain naturel et dont la toiture est recouverte d'une couche de terre végétale de 50 (cinquante) cm d'épaisseur et aménagée en surface de jeux ou de verdure.

- les dépendances dont les 2/3 (deux tiers) de leur volume au moins se situent en dessous du terrain naturel, une face au plus étant entièrement visible une fois le terrain aménagé.

Le bourgmestre peut toutefois y autoriser l'aménagement de places de stationnement si la création des surfaces de jeux calculées conformément à l'article 43 est par ailleurs assurée.

108 (*10) Place de stationnement

Est entendu par place de stationnement tout espace ouvert ou couvert (garage) prévu pour le stationnement de voitures.

(*11) Voie existante

Sont considérées comme voies ou parties de voies existantes les voies de l'état ou de la commune ou les parties de ces voies, reconnues comme partie intégrante du réseau de voirie publique, et qui ont été spécialement consolidées et équipées au minimum des infrastructures en eau, canalisation d'égout et électricité de capacité et qualité satisfaisantes.

(*12) Cave, sous-sol a) Les caves ou le sous-sol sont les parties d'une construction situées en dessous du rez-de-chaussée et enterrées dans le terrain naturel (*13). L'aménagement de logements y est interdit. b) N'est pas considéré comme cave ou sous-sol un local dont le plancher est en contrebas de 1,50 (un mètre cinquante) mètres au plus du niveau de l'axe de la voie existante et dont une face au moins est complètement dégagée. c) La cave dont la surface est plus importante que celle de la construction principale sera aménagée comme une dépendance souterraine, à savoir tout son volume se trouvera en dessous du terrain naturel, et sa toiture sera recouverte d'une couche de terre végétale de 50 (cinquante) cm d'épaisseur et aménagée en surface de jeu ou de verdure. Le recul sur les limites de propriété ne lui est pas applicable. Le bourgmestre pourra y autoriser des places de stationnement (*10).

(*13) Terrain naturel

Le terrain naturel est défini par sa morphologie déterminée soit par des causes naturelles, soit par le fait de l'homme pour la construction d'infrastructures publiques.

(*14) Niveaux pleins, étages

Sont considérés comme niveaux pleins le rez-de-chaussée et les étages situés sous le niveau de la corniche. Ces vides d'étages doivent être de 2,40 (deux mètres quarante) mètres minimum, le vide d'étage étant la hauteur libre entre la surface supérieure du plancher et le plafond.

Les étages mansardés, les étages aménagés sous les combles et les étages en retrait seront considérés comme niveaux pleins, s'ils contiennent un ou plusieurs logements indépendants.

La surface habitable par duplex aménagé dans les combles d'un immeuble ne pourra dépasser 30 (trente) m2 par logement. On appelle surface habitable la somme de la surface des pièces de séjour, des chambres et de la cuisine. Ne sont pas pris en compte dans le calcul de cette surface la salle de bain, les espaces de circulation intérieurs et les dépendances telles que penderies, greniers et débarras à moins que leur superficie ne soit supérieure à 8 (huit) m2 (cf art. 78). Seule est prise en compte la surface où la hauteur sous plafond est égale ou dépasse 2 (deux) mètres.

109 Les greniers dépourvus de fenêtres verticales ou autres ne pourront en aucun cas servir à des fins d'habitation. Pour les greniers, penderies et débarras, uniquement des tabatières d'une surface inférieure à 40 (quarante) cm2 sont autorisées.

Chaque logement en duplex ne pourra posséder qu'une seule entrée située au niveau inférieur à considérer. De même, les ascenseurs ne peuvent desservir que le niveau inférieur du logement duplex.

L'aménagement de logements en triplex sous les combles est interdit.

(*15) Rez-de-chaussée

a) Le niveau du rez-de-chaussée correspond à la cote moyenne de l'axe de la voirie ou dépasse cette cote de 1,60 (un mètre soixante) mètres au maximum (le niveau fini du rez-de-chaussée est à considérer). b) Si, sur un terrain desservi par une voie existante (*11) cette cote de 1,60 (un mètre soixante) mètres ne peut être respectée pour des raisons techniques p. ex. raccordement à la canalisation, le bourgmestre pourra autoriser une dérogation.

(*16) Corniche, hauteur à la corniche a) La corniche correspond à la partie la plus basse de la toiture et à la partie la plus haute du mur non pignon. b) La hauteur à la corniche est mesurée dès le niveau de l'axe de la voie existante (*11). (cf. art. 32).

Pour les bâtiments accolés, la hauteur à la corniche des constructions est considérée séparément pour chacune des unités. Pour les maisons jumelées, l'axe mitoyenne entre les 2 unités est à considérer pour la hauteur à la corniche des constructions.

(*17) Faîtage, hauteur au faîtage a) Le faîtage est la partie de la toiture la plus élevée. b) La hauteur du faîtage est mesurée conformément au croquis de la règle (hf) (cf. art. 32).

Pour les bâtiments accolés, la hauteur au faîtage des constructions est considérée séparément pour chacune des unités. Pour les maisons jumelées, l'axe mitoyenne entre les 2 (deux) unités est à considérer pour la hauteur à la corniche des constructions.

(*18) Surface de la parcelle

La parcelle est le terrain constituant une ou plusieurs unités cadastrales, cependant la surface de la parcelle à prendre en considération pour déterminer le taux d'occupation est celle contenue à l'intérieur du périmètre d'agglomération.

110 (*19) Surface constructible

Elle représente la surface maximale à construire dans une parcelle donnée, après avoir respecté les conditions suivantes:

- le taux d'occupation de la parcelle

- la bande de construction

- les marges de reculement avant, latéral et postérieur

- la surface bâtie maximale admissible.

(*20) Surface bâtie

La surface bâtie est mesurée sur le plan du niveau de plus grande surface, compte non tenu des terrasses non couvertes, des seuils, des perrons, des balcons et autres installations semblables.

Les parties en saillie ne seront pas prises en considération, si ces éléments correspondent aux stipulations de l'article 35 du présent règlement.

Les terrasses couvertes et les jardins d'hiver sont à considérer comme faisant partie intégrante de la construction.

a) limite de propriété c) trottoir d) voie, route e) surface bâtie p) perron s) seuil f) balcon, terrasse non couverte, etc

(*21) Logement, unité de logement

Le logement est une unité de résidence.

(*22) Plans d'alignement a) Ils servent à garantir une implantation rationnelle des constructions le long des voies existantes et à permettre un redressement ou un agrandissement éventuel de celles-ci. b) Les plans d'alignement figurent dans la partie graphique prévue à cet effet. c) Des plans d'alignement arrière, qui déterminent la profondeur constructible maximale, peuvent être déterminés dans la partie graphique prévue pour les plans d'alignement. Ils délimitent, dans ce cas, la bande de construction. d) Les alignements fixés dans le cadre des projets d'aménagement particuliers régulièrement approuvés par les autorités compétentes restent valables. 111 e) En cas de modification du PAG approuvée par les autorités compétentes, les alignements prévus par les projets d'aménagement particuliers portant sur les fonds concernés sont modifiés de plein droit dans la mesure où il n'y a pas eu commencement d'exécution.

(*23) Alignement de façade

L'alignement de façade figure dans les plans d'alignement cités à la règle (*22).

(*24) Bande de construction a) C'est une bande de largeur variable suivant les zones, mesurée à partir du recul avant minimal fixé par le présent règlement et parallèle à celui-ci. b) Les constructions principales seront obligatoirement implantées à l'intérieur de cette bande.

(*25) Limites séparatives

Elles constituent les limites de l'unité cadastrale.

(*26) Marges de reculement

Elles déterminent des espaces non aedificandi réglementaires entre les limites séparatives et la construction.

Les marges de reculement peuvent être situées entièrement ou partiellement en dehors du secteur considéré respectivement en dehors du périmètre d'agglomération, mais doivent être situées sur la propriété du demandeur.

Le recul des constructions sur les limites de propriété est mesuré dès le nu de la façade, sans tenir compte des terrasses non couvertes, des seuils, des perrons, escaliers, balcons et autres installations semblables (p.ex. les marquises).

Les terrasses couvertes et les jardins d'hiver sont à considérer comme faisant partie intégrante de la construction.

e) bâtiment c) trottoir d) route a) limite de propriété f) balcon, terrasse non couverte, etc. b) alignement ra) marge de recul. à l'avant du bâtiment rl) marge de reculement latérale rp) marge de recul. à l' arrière du bâtiment 112

(*27) Limite latérale

La limite latérale est la limite de l'unité cadastrale matérialisant le côté de la parcelle. Sauf pour des parcelles situées en angle de rue, la limite latérale touche en un seul point la limite longeant la voie existante assurant la desserte du terrain.

(*28) Limite postérieure

La limite postérieure est la limite arrière de la propriété matérialisant le fond de la parcelle. Sauf pour des parcelles situées en angle de rue, la limite postérieure ne peut toucher en aucun point la limite longeant la voie existante assurant la desserte du terrain.

(*29) Ordre contigu

Il est caractérisé par l'implantation des constructions principales sur les limites latérales de propriété et sur les alignements de façade, afin de conserver à certaines rues du centre des localités un aspect continu et dense.

(*30) Batiments accolés, batiments jumelés

Ensemble de constructions constituées d'entités séparées par leur distribution intérieure et leur configuration architecturale. Chaque entité doit posséder une entrée particulière.

(*31) Construction principale en première position

La construction principale implantée conformément à toutes les prescriptions du présent règlement.

(*32) Surface habitable

On appelle surface habitable la somme de la surface des pièces de séjour, des chambres et de la cuisine à l'intérieur du gros-oeuvre. Ne sont pas pris en compte dans le calcul de cette surface la salle de bain, les espaces de circulation intérieurs et les dépendances telles que penderies, grenier et débarras à moins que leur superficie ne soit supérieure à 8 (huit) m2 (cf art. 78), combles non aménagés, locaux techniques et gaines techniques et autres parties impropres à l'habitation. Seule est prise en compte la surface où la hauteur sous plafond est égale ou dépasse 2,0 (deux) mètres.

(*33) Changement de limite

Est appelé changement de limite toute modification touchant la configuration initiale de la parcelle.

113 (*34) Surface de plancher brute

On appelle surface de plancher brute, la surface développée des bâtiments obtenue en additionnant la surface des différents niveaux mesurée à l'extérieur du bâtiment, et en déduisant les combles et les sous-sols non aménageables, les toitures terrasses, balcons, surfaces non closes en rez-de-chaussée et les garages.

(*35) Surface de vente

On comprend par surface de vente la surface accessible par les clients pour faire leur achats, y compris les aires de circulation (couloirs). Ne seront pas tenu compte les dépôts, magasins et aires de stockage.

114