Le Grand Amour — La Grande Catherine — Le Baiser Papillon — Charly

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Le Grand Amour — La Grande Catherine — Le Baiser Papillon — Charly LE CINÉMA Le Cerveau — Z — Le Grand Amour — La Grande Catherine — Le Baiser Papillon — Charly. 2VL Gérard Oury connaît sans doute ce mot de Lucien Guitry à un comédien sur le point de reprendre un rôle créé par le maître : « Il faudrait que tu sois beaucoup mieux que moi pour que l'on dise que tu es aussi bien ! » L'auteur du Cerveau a pu méditer sur ce sage propos à la veille de présenter son nouveau film : il faudra que celui-ci soit très supérieur à La grande Va­ drouille pour que l'on dise qu'il est aussi bon. C'est la loi : on ne pardonne à quelqu'un d'avoir réussi que s'il réussit encore mieux chaque fois. Loi parfaitement injuste, certes, mais flatteuse pour ceux qui subissent sa rigueur puisque l'on exige d'eux qu'ils se surpassent sans cesse, comme l'on exige du torero qu'il prenne toujours plus de risques et s'approche toujours davantage de la mort. Et il arrive bien sûr qu'il meure un jour dans l'après-midi... Par chance, Gérard Oury n'en est pas là ! Mais il faut avouer qu'il prenait de gros risques, après le succès fabuleux du Corniaud et de La grande Vadrouille, en osant faire un autre film du même type, fondé pareillement sur le numéro de deux comédiens — Jean- Paul Belmondo remplaçant ici, auprès de Bourvil, le Funès des deux films précédents. Ce qui est curieux dans les films de Gérard Oury (au moins dans les trois derniers, car La Main chaude, La Menace et Le Crime ne paie pas, à ses débuts de metteur en scène, étaient des drames) c'est la nature même de leurs ressorts comiques. Au lieu d'avoir recours au comique de situation, comme Philippe de Broca par exemple, ou au comique de gags, comme Jacques Tati ou Robert Dhéry, il mêle les deux écoles et crée une troisième force qui tient à la fois du burlesque et de la comédie traditionnelle de personnages. C'est là peut-être le secret de sa réussite, ce qui expli­ que le mordant d'un film comme La grande Vadrouille et plus en­ core du Cerveau. Il y a dans cette dernière œuvre de nombreuses situations fort drôles tout à coup survoltées par l'explosion d'un gag strictement visuel. De la conjonction de ces deux éléments généralement dissociés naît cette fameuse troisième force qui dé­ clenche le rire du spectateur. Mais s'il était certes facile de dé­ couvrir cette formule (pas très nouvelle d'ailleurs) il est plus malaisé de l'appliquer et de jouer à coup sûr sur les deux tableaux. S'il n'a pas résolu tous les problèmes que pose le mélange des LA REVUE N« 4 i 162 LE CINEMA genres, Gérard Oury est néanmoins parvenu à un résultat appré­ ciable : son film, en dépit de quelques chutes de tension dans sa partie centrale, est très divertissant et nous le ne voyons pas moins réussi que le précédent. Malheureusement, répétons-le, il vient après et la fâcheuse réputation qui lui a été faite d'avoir coûté plusieurs milliards d'anciens francs risque de le desservir. Tout d'abord, le scénario du Cerveau est très supérieur à celui de La grande Vadrouille. Il nous montre deux petits voleurs de quat'sous dont l'un, le plus entreprenant, a conçu un projet miri­ fique auprès duquel le fameux hold-up du train postal Glasgow- Londres n'est qu'une minable opération de routine pour spécialistes peu évolués... Il s'agit, au cours du déménagement de l'O.T.A.N., d'attaquer le train spécial qui doit transporter de Paris à Bruxel­ les les fonds secrets des quatorze nations participantes. Bien en­ tendu, ce projet grandiose est très au-dessus des moyens dont dis­ posent les deux petits monte-en-1'air du dimanche avec leurs tour­ nevis et leurs clés anglaises ; qu'importe, Arthur, le déluré, per­ suade Anatole, le timide, qu'il faut se lancer dans l'opération. Or, le « cerveau » qui a conçu l'attaque du Glasgow-Londres, a décidé, lui aussi, d'intercepter le Paris-Bruxelles et de mettre la main sur les milliards de l'O.T.A.N. Il apparaîtra même un troisième larron en la personne d'un certain Scanapieco, chef de la maffia américano-sicilienne... Ce triple carambolage provoque les affronte­ ments les plus cocasses et le « cerveau », flanqué des deux « ama­ teurs » se retrouve au pied des gratte-ciel de Manhattan, prêt à tenter plus fort encore. Cette 'ingénieuse histoire, Gérard Oury l'a racontée avec une bonne humeur constante, sans prétention et sans vulgarité. Beau­ coup de gags sont excellents et la dernière partie (la séquence du Havre avec le paquebot « France », la statue de la Liberté et la course-poursuite) est enlevée rondement et d'une fastueuse richesse comique. Au cours de ces vingt dernières minutes, le metteur en scène opte résolument pour le burlesque ; la situation n'a prati­ quement plus d'importance, on oublie l'histoire : seuls comptent l'image, le gag, l'invention comique visuelle. L'auteur a eu raison de faire ainsi basculer son film et de finir sur un tempo accéléré, dans un tourbillonnement de personnages, d'accessoires, de musi­ que et de billets de banque tombant du ciel comme les confettis sur les défilés de Broadway. Le Cerveau avait d'ailleurs besoin de ce coup de fouet final, car l'épisode de l'attaque du train est trop long, trop circonstancié ; Gérard Oury s'est un peu perdu dans l'appareil ferroviaire, il fait joujou avec les portes de wagons blindés, avec les tampons, les vilebrequins, les aiguillages, les LE CINEMA 163 ponts... Il y a dans cette partie un peu de flottement, un désir de vraisemblance excessif dans une histoire comme celle-ci où l'anec­ dote n'est pas conçue pour tenir vraiment debout. Nous n'en demandons pas tant. A cette réserve près, le film est amusant, de bon aloi et mérite le succès de La grande Vadrouille ; il ne l'aura peut-être pas, pour les raisons données plus haut, ce qui serait injuste et ne corres­ pondrait pas à un jugement de valeur. Un mot enfin de l'interpré­ tation qui est en tout point excellente. Jean-Paul Belmondo est entraînant en diable, Bourvil est le timide qui prend goût aux folles aventures, Eli Wallach un chef de la maffia plus sicilien qu'un sicilien, Silvia Monti une sicilienne qui a toutes les flammes de l'Etna dans les yeux, David Niven, enfin, qui est le cerveau. Il est impossible d'être plus anglais que David Niven ! Impossible aussi d'être meilleur acteur que lui. Nous ne l'avons jamais vu mis en difficulté par des rôles qui parfois n'étaient pas pour lui ; ici, le personnage lui convient à merveille : c'est dire qu'il est inégalable. L'autre film français important du mois, à des titres très dif­ férents, ce fut Z, réalisé par le metteur en scène Constantin Costa- Gavras dont l'œuvre antérieure n'annonçait pas cette réussite en dépit des qualités non négligeables de Compartiments tueurs, par exemple. Ce jeune auteur, d'origine grecque, a fait sur son pays un film de patriote, c'est-à-dire un film essentiellement politique. A ce titre, Z est une œuvre de foi et d'enthousisame sincères, donc respectable dans la mesure où une grande passion de la justice l'anime. Il n'entre pas dans le cadre de cette chronique de juger le contenu politique de l'ouvrage, mais ce que l'on peut dire, c'est que la forme cinématographique imposée à son film par M. Costa- Gavras est la plus efficace qui soit, la plus visuelle, celle que tous les puristes du septième art ont toujours souhaitée. On peut ne pas souscrire aux idées développées dans Le Cuirassé Potemkine ou dans Tempête sur l'Asie : on ne peut nier le génie cinématogra­ phique d'Eisenstein et de Poudovkine. Il n'est pas question, certes, de comparer Z au Potemkine ni d'employer le mot de génie au sujet de M. Costa-Gavras ; mais celui-ci, après son film, paraît animé d'une conviction profonde, d'une sincérité entière qui lui ont fait trouver des accents passion­ nés dont ses œuvres précédents, répétons-le, n'étaient pas aussi riches. Il faut dire aussi que la révolution est toujours photogé­ nique car elle contient dans son essence même l'action, la violence, le mouvement de l'âme, la passion, tout ce qui en un mot est émi- 164 LE CINEMA nemment cinématographique et ne peut être porté à son plus haut timbre que sur l'écran. On trouve là d'ailleurs, en passant, la rai­ son profonde de l'échec au théâtre de la nouvelle pièce de Jean- Paul Sartre L'Engrenage. L'auteur connaissait si bien le potentiel photogénique de la révolution qu'il avait écrit un scénario avec ce sujet qui aurait peut-être fait un bon film. Au théâtre il y a une telle déperdition de courant que le pouvoir d'impact sur le public est considérablement amoindri. Quoiqu'il en soit, et même servi par toutes les vertus du cinéma, il n'en reste pas moins que M. Costa-Gavras a réalisé un travail de cinéaste remarquable ; le choix et la direction des acteurs, le montage, le rythme général de l'ouvrage sont d'un metteur en scène qui connaît à fond son cinéma. Les quelques réserves que nous ferons plus loin ne sont dans l'en­ semble que mineures.
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