Annales Historiques De La Révolution Française, 369 | Juillet-Septembre 2012 [En Ligne], Mis En Ligne Le 01 Septembre 2015, Consulté Le 01 Juillet 2021

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Annales Historiques De La Révolution Française, 369 | Juillet-Septembre 2012 [En Ligne], Mis En Ligne Le 01 Septembre 2015, Consulté Le 01 Juillet 2021 Annales historiques de la Révolution française 369 | juillet-septembre 2012 Varia Édition électronique URL : https://journals.openedition.org/ahrf/12577 DOI : 10.4000/ahrf.12577 ISSN : 1952-403X Éditeur : Armand Colin, Société des études robespierristes Édition imprimée Date de publication : 1 septembre 2012 ISBN : 978-2-200-92761-5 ISSN : 0003-4436 Référence électronique Annales historiques de la Révolution française, 369 | juillet-septembre 2012 [En ligne], mis en ligne le 01 septembre 2015, consulté le 01 juillet 2021. URL : https://journals.openedition.org/ahrf/12577 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ahrf.12577 Ce document a été généré automatiquement le 1 juillet 2021. Tous droits réservés 1 SOMMAIRE Pourquoi l’ennemi ? Alexandre Tchoudinov Articles Adversaire honorable ou barbare vicieux ? La perception de l’ennemi sous la Révolution et l’Empire Alan Forrest Contestation et image anti-napoléonienne en Hollande au cours de la période napoléonienne (1806-1813) Johan Joor La Russie et les russes dans les écrits des prisonniers de la Grande Armée, une approche comparée Marie-Pierre Rey Les images des ennemis dans la perception des conquérants de l’Europe (1805-1812) Maya Goubina La guerre et l’armée russe à travers la correspondance des participants français de la campagne de 1812 Nicolaï Promyslov L’image de l’ennemi dans l’imaginaire collectif du menu peuple russe en 1812 Alexandre Tchoudinov La Russie dans les journaux de l’Armée d’Orient (1798-1801) Evguenia Prusskaya Guerre et politique. L’ennemi dans l’Italie révolutionnaire et napoléonienne Anna Maria Rao Comptes rendus Danièle PINGUÉ et Jean-Paul ROTHIOT (dir.), Les comités de surveillance. D’une création citoyenne à une institution révolutionnaire Paris, Société des études robespierristes, 2012, 246 p. Christine Le Bozec Antoine RENGLET, Une police d’occupation ? Les comités de surveillance du Brabant sous la seconde occupation française (1794-1795) Bruxelles, Archives générales du Royaume, 2011 Danièle Pingué Jean-Clément MARTIN, Idées reçues. La Révolution française Paris, Le cavalier Bleu éditions, 2008, 126 p. Pascal Dupuy Guy LEMARCHAND, Paysans et seigneurs en Europe. Une histoire comparée XVIe-XIXe siècle Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011, 374 p. François Antoine Annales historiques de la Révolution française, 369 | juillet-septembre 2012 2 Paul CHOPELIN, Ville patriote, ville martyre Lyon, l’Église et la Révolution, 1788-1805, Paris, Letouzey et Ané, 2010, 463 p. Marie Deman Joseph CLARKE, Commemorating the Dead in Revolutionary France. Revolution and Remembrance, 1789-1799 Cambridge, Cambridge University Press, 2007, 306 p. Jean-Clément Martin Raphaël MICHELI, L’émotion argumentée. L’abolition de la peine de mort dans le débat parlementaire français Paris, Cerf, 2010, 488 p. Hervé Leuwers L’éducation des sourds et muets, des aveugles et des contrefaits au siècle des Lumières, 1750-1789/ Père Gabriel Deshayes (1767-1841) et l’enseignement des sourds Philippe Marchand June K. BURTON, Napoleon and the Woman Question. Discourses of the Other Sex in French Education, Medicine and Medical Law, 1799-1815 Lubbock (Texas), Texas Tech University Press, 2007, 288 p. Jean-Clément Martin Paul CHENEY, Revolutionary Commerce. Globalization and the French Monarchy Cambridge, Cambridge University Press, 2010, 305 p. Silvia Marzagalli Marc H. LERNER, A Laboratory of Liberty. The Transformation of Political Culture in Republican Switzerland, 1750-1848 Brill, Leiden & Boston, 2012, 371 p. Annie Jourdan Raymond KUBBEN, Regeneration and Hegemony. Franco-Batavian Relations in the Revolutionary Era, 1795-1803 Leiden/Boston, Martinus Nijhoff Publishers, 2011, 787 p. Annie Jourdan Anne MÉZIN et Vladislav RJÉOUTSKI, Les Français en Russie au siècle des Lumières. Dictionnaire des Français, Suisses, Wallons et autres francophones en Russie de er Pierre le Grand а Paul I Centre international d'étude du XVIIIe siècle, 2011, 2 vols., 1424 p. Nikolay Promyslov Étienne-Gabriel MORELLY, Code de la nature, édition critique par Stéphanie ROZA Paris, La ville brûle, 2011, 174 p. Claude Mazauric Mark DARLOW et Yann ROBERT, Laya. L’Ami des lois Londres, Modern Humanities Research Association, 2011, 378 p. Michel Biard Geneviève LAFRANCE, Qui perd gagne. Imaginaire du don et Révolution française Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2008, 360 p. Jean-Clément Martin François MAROTIN (dir.), Révolutions au XIXe siècle. Violence et identité Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2011, 262 p. Jean-Clément Martin Annales historiques de la Révolution française, 369 | juillet-septembre 2012 3 Pourquoi l’ennemi ? Alexandre Tchoudinov 1 Pas d’ennemi, pas de nation. Cette assertion provocante peut paraître paradoxale, mais seulement au premier regard. Du moins ne contredit-elle pas la pure logique. Pour établir l’identité de quelque chose, il faut comprendre ce qui distingue cet objet des autres, et dans le cas d’une nation, ces « autres » sont des nations étrangères. C’est pourquoi Anne-Marie Thiesse commence sa recherche par l’affirmation : « Rien de plus international que la formation des identités nationales »1. Mais la comparaison avec une autre nation n’est jamais aussi frappante que dans la situation où il s’agit de l’ennemi qu’on présente non seulement comme « l’étranger », mais comme « l’antagoniste ». L’image de l’ennemi est indispensable pour formuler l’identité de la nation. 2 Si on quitte le domaine de la logique abstraite pour le champ de l’histoire, il est évident que cette idée de la nation au sens moderne, qui est apparue à l’époque de la Révolution française, ne fut conçue que par opposition à des ennemis divers. D’abord ce furent les ennemis internes, notamment les ordres privilégiés, que l’abbé Sieyès mit à part du corps de toute la nation dans Qu’est-ce que le Tiers État ? (1789), ensuite les « despotes » étrangers. Ces antithèses, qui ont duré pendant toute la période révolutionnaire, ont produit le concept de « grande Nation », un phénomène combinant l’unique et l’universel en même temps. L’unique parce que la France est la seule à avoir fait une telle Révolution ; l’universel car son expérience est tenue pour modèle de toute l’humanité. Ce « mélange inextricable » de nationalisme et d’expansionnisme universaliste, écrit Pierre Nora, « explique assez bien, au total, les retournements de la politique extérieure de la Révolution : la manière dont la déclaration de paix au monde a pu progressivement couvrir une politique d’occupation territoriale drapée dans l’expansion libératrice, et comment l’alliance avec les républiques sœurs a pu se retourner en une guerre déclarée par la France pour ensanglanter l’Europe pendant vingt ans. “Vicissitudes de la grande Nation” »2. 3 D’un autre côté, les guerres révolutionnaires et napoléoniennes stimulent à leur tour la formation des identités nationales partout où les troupes françaises arrivent, de l’Espagne à la Russie, de l’Allemagne à l’Égypte. Et pour le coup, c’est la France qui se présente comme un ennemi étranger auquel on s’oppose en formulant les traits Annales historiques de la Révolution française, 369 | juillet-septembre 2012 4 particuliers de sa propre nation. C’est ainsi que Fichte décrit le caractère national allemand à l’époque de l’occupation française en 1808 : « C’est exclusivement la caractéristique générale de la germanité qui peut nous permettre d’éviter l’effondrement de notre nation par sa fusion avec l’étranger et de reconquérir un Moi reposant sur lui-même et incapable de supporter la dépendance »3. 4 L’image de l’ennemi joue donc un rôle important dans le processus de la formation des identités nationales et des nationalismes en Europe et au Proche-Orient à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. C’est pour cette raison que ce sujet a été choisi pour ce numéro de la revue. Cet ensemble d’articles a été préparé avec le soutien de la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme et de la fondation RGNF (projet n° 11-21-08003 а/Fra2). NOTES 1. Anne-Marie THIESSE, La création des identités nationales. Europe XVIIIe – XXe siècle, Paris, Éditions du Seuil, 2001, p. 11. 2. Pierre NORA, « Nation », dans Dictionnaire critique de la Révolution française. Idées, Paris, Flammarion, 1992, p. 350-351. 3. Johann Gottlieb FICHTE, Discours à la nation allemande, trad. par Alain Renaut, Paris, Imprimerie nationale, 1992, p. 54. Annales historiques de la Révolution française, 369 | juillet-septembre 2012 5 Articles Annales historiques de la Révolution française, 369 | juillet-septembre 2012 6 Adversaire honorable ou barbare vicieux ? La perception de l’ennemi sous la Révolution et l’Empire Honourable opponent or savage barbarian: the perception of the enemy during the Revolution and Empire Alan Forrest 1 Le 16 juin 1809, deux jours après la bataille de Raab en Autriche, le cavalier français Jacques Chevillet décrit dans sa correspondance un des soldats de l’ennemi avec qui il avait dû combattre. C’est un homme comme lui, qui partage les mêmes réflexes, les mêmes craintes, les mêmes menus plaisirs ; il ne le dépeint pas en monstre. Mais ce qui le frappe en ce moment d’hostilité, c’est surtout la différence : la corpulence, la menace dans ses yeux, les divers comportements qui le distinguent du militaire français. Chevillet décrit ainsi le moment où il le somme de se rendre : « ce soldat s’arrêta tout à coup, me fit face en me croisant sa baïonnette ; il me répondit dans un langage croate que je ne compris pas ». Monté à cheval, le jeune Français tourne autour de lui, « ce qui [lui] donna le temps de considérer ce vilain soldat qui voulait me braver ». Et que perçoit-il devant lui ? Un homme à la fois grossier et vulnérable, brutal et peureux. « C’était un gros balourd croate tout brute, ressemblant plutôt à un sauvage qu’à un soldat ordinaire. Sa veste toute déboutonnée laissait voir sa large poitrine à découvert ; il avait la figure et le col tout noircis de crasse et de poudre, il avait perdu son chapeau, car il avait la tête nue avec une grosse chevelure noire touffue et hérissée dont une partie lui couvrait les yeux ».
Recommended publications
  • Lodewijk Napoleon En Het Einde Van De Republikeinse Politiek Wyger R.E
    P147-158 Wyger R.E. Velema:P147-158 Wyger R.E. Velema 13-12-2006 15:06 Pagina 147 Lodewijk Napoleon en het einde van de republikeinse politiek Wyger R.E. Velema ‘Een koningrijk! Ja mijn vriend, zoover is het eindelijk met ons land gekomen’, schreef Anton Reinhard Falck op 13 juni 1806, in een brief vol walging en ver- ontwaardiging, aan Johan Hora Siccama in Groningen.1 Hij was bepaald niet de enige tijdgenoot die met afgrijzen en verbazing reageerde op het definitieve einde van de republikeinse regeringsvorm, een regeringsvorm die twee eeuwen lang, weliswaar met telkens andere argumenten maar altijd in de overtuiging van haar superioriteit aan iedere vorm van monarchie, in eensgezindheid door de Nederlanders was geroemd. Gedurende de gehele achttiende eeuw, om niet verder in de tijd terug te gaan, waren eerst Staatsgezinden en Orangisten en la- ter ook revolutionairen en conservatieven het, bij al hun vaak fundamentele onderlinge politieke meningsverschillen, over één ding eens geweest: het land was een republiek en diende dat te blijven. Gezien deze opmerkelijke continuï- teit in republikeinse politieke gezindheid, zou men mogen verwachten dat de abrupte overgang naar een monarchale regeringsvorm in 1806 door historici grondig is onderzocht en uitputtend is geanalyseerd. Niets is echter minder waar. Net als de politieke en politiek theoretische geschiedenis van het hele de- cennium waarin deze transitie plaatsvond, is de vestiging van de monarchie on- der Lodewijk Napoleon een onderbelicht onderdeel in de geschiedschrijving over het ontstaan van het moderne Nederland gebleven. De verklaring voor deze hardnekkige lacune moet ten dele worden gezocht in de manier waarop historici tegenwoordig de decennia rond 1800 indelen.
    [Show full text]
  • The Dutch Revolution of 1795 and the History of Republicanism Wyger RE
    Much in Little Revisited: The Dutch Revolution of 1795 and the History of Republicanism Wyger R.E. Velema, Department of History, University of Amsterdam Paper prepared for the conference ‘The Republican Tradition: From the Hanseatic League to the Era of the Enlightenment’, European University at St. Petersburg, December 7-9, 2012 Not to be quoted or cited without permission from the author It is more than half a century ago that R.R. Palmer, who was soon to become famous with his magisterial work The Age of the Democratic Revolution, introduced an international scholarly audience to the Dutch revolution of 1795, also known as the Batavian revolution. In his pioneering article ‘Much in Little: the Dutch Revolution of 1795’, he pointed out that the fall of the Dutch ancien régime and the revolutionary transformation of the Netherlands that followed this downfall could best be understood as part of an international and interlinked series of revolutionary events.1 On a small scale, the Batavian revolution therefore could serve to ‘illuminate the whole complex of war and revolution which then gripped the Western world’.2 As he made abundantly clear in the title of his later magnum opus, Palmer had a relatively simple and straightforward view of the struggles that tore the Western world of the late eighteenth century apart. Just as democracy had been at issue in the Dutch revolution of 1795, the whole European and American world of the final decades of the century of Enlightenment saw the rise of a new and historically unprecedented democratic opposition against all sorts of aristocratic ‘constituted bodies’.
    [Show full text]
  • Willem De Clercq's Limitations and Ambitions: His Tenure As
    1 Willem de Clercq’s limitations and ambitions: his tenure as secretary of the Nederlandsche Handel-Maatschappij, circa 1824* I Introduction: Willem de Clercq on his way to a new post Willem de Clercq was born in 1795 in Amsterdam where, following his father’s death in 1817, he led the family’s grain trading firm S & P de Clercq. In the city’s business circles he was a well-known merchant and appreciated for his knowledge. An example of this is his fourteen-page Memorandum on the improvement of the state of trade in Amsterdam (1823) written at the request of the Governor of the northern part of the province of Holland.1 In the newspaper Opregte Haarlemsche Courant of 1 April 1824 De Clercq read about King Willem I’s decision to found a company to further trade, industry and agriculture in the United Kingdom of the Netherlands (modern-day Belgium and the Netherlands), of which he had become king in March 1815. The initiative was called the Nederlandsche Handel-Maatschappij (Netherlands Trading Society; hereafter NHM). De Clercq remarked in his diary: “Like a lightning flash it went through my soul, could this also mean something for me”. At that time the grain trading business was far from prospering and the continued existence of his family’s firm was uncertain.2 De Clercq began his campaign with great energy. On 7 April, on the recommendation of Minister of State W.F. Roëll, he had an audience with the King, who knew of his Memorandum. De Clercq had become acquainted with Roëll in Amsterdam some years before; they often discussed trade.
    [Show full text]
  • I Betje Wolff - Jeugd En Huwelijksjaren
    Wolff en Deken P.J. Buijnsters bron P.J. Buijnsters, Wolff en Deken. Martinus Nijhoff, Leiden 1984 Zie voor verantwoording: http://www.dbnl.org/tekst/buij001wolf01_01/colofon.php © 2011 dbnl 2 aan Lin P.J. Buijnsters, Wolff en Deken 5 Sir, the biographical part of literature is what I loved most. (Boswell, Life of Johnson) P.J. Buijnsters, Wolff en Deken 9 Voorbericht Wie zich ertoe zet om een biografie van Betje Wolff en Aagje Deken te gaan schrijven, wordt aanstonds besprongen door vele twijfels. En zelfs als men daar geen last van heeft, komen anderen wel met die netelige vraag: waarom opnieuw een verhaal dat al vaker verteld is, het laatst in 1955 door Hendrika C.M. Ghijsen in haar Dapper vrouwenleven? Het antwoord, mijn antwoord, ligt eigenlijk reeds besloten in de opzet van dit vorige boek. Mevr. Ghijsen was als weinigen vertrouwd met het werk van Wolff en Deken. Zij kende de details en zij overzag het geheel. Toch is er meteen bij verschijnen terecht kritiek geleverd op het door haar geschetste karakter- en levensbeeld. P.J. Meertens - zelf een Wolff en Deken-kenner van formaat - meende dat het boek wegens zijn gebrek aan documentatie niet de definitieve biografie was geworden die alle latere werken overbodig zou maken. Inderdaad was de schrijfster geen bronnenonderzoekster. Voor de feitelijke onderbouw steunde ze op archiefsprokkelingen van Dyserinck en Höweler. Het sprak dus wel vanzelf dat voortgezet onderzoek van deze aard nieuwe feiten en daarmee gewijzigde inzichten zou opleveren. Want het levensverhaal van Wolff en Deken kende (en kent) nog talrijke blinde plekken.
    [Show full text]
  • Downloaded from Brill.Com09/23/2021 06:55:13PM Via Free Access 202 Chapter 7
    Chapter 7 Forging the Batavian Citizen in a Post-Terror Revolution Reflecting upon the ‘anarchic reign of terror’, the August 25, 1796 issue of De democraten (The Democrats), the leading and theoretically most sophisticated political journal of the Batavian Revolution, called attention to ‘the emphatic lesson in the history of the French, expressed through the blood of so many philosophers and Patriots’. This lesson, the journal urged, must be a ‘signpost to the friends of true freedom, political order, and civil security’.1 Most Batavian revolutionaries at the time, as well as Orangists, for that matter, would proba- bly have concurred with the journal’s word of advice. Over the course of the 1790s, for many publicists and politicians, including the main contributor and co-editor-in-chief of De democraten, Willem Anthonie Ockerse, the Terror came to serve as an important reference point in political debates about the future architecture and political form of the newly founded Batavian Republic. Many of those who reflected on the Terror still held on to the Ciceronian view of history as Magistra Vitae, the teacher of life. Like so many American citizens on the other side of the Atlantic, they came to view the radicalization of the French Revolution, and the violent chapter of the Terror in particular, as his- tory in the making, indeed, as a recent history that held many lessons in store.2 The circumstances in which the Dutch reflected upon the outbreak of the French Revolution, its radicalization, and its resort to terror, however, were very different from those in the early American republic.
    [Show full text]
  • De Tweede Apostel Paulus'
    De dominee en `de tweede apostel Paulus' Citation for published version (APA): van den Berg, J. T. J. (2012). De dominee en `de tweede apostel Paulus'. Maastricht University. https://doi.org/10.26481/spe.20120927jb Document status and date: Published: 27/09/2012 DOI: 10.26481/spe.20120927jb Document Version: Publisher's PDF, also known as Version of record Please check the document version of this publication: • A submitted manuscript is the version of the article upon submission and before peer-review. There can be important differences between the submitted version and the official published version of record. People interested in the research are advised to contact the author for the final version of the publication, or visit the DOI to the publisher's website. • The final author version and the galley proof are versions of the publication after peer review. • The final published version features the final layout of the paper including the volume, issue and page numbers. Link to publication General rights Copyright and moral rights for the publications made accessible in the public portal are retained by the authors and/or other copyright owners and it is a condition of accessing publications that users recognise and abide by the legal requirements associated with these rights. • Users may download and print one copy of any publication from the public portal for the purpose of private study or research. • You may not further distribute the material or use it for any profit-making activity or commercial gain • You may freely distribute the URL identifying the publication in the public portal.
    [Show full text]
  • Epilogue: the Age of Revolutions As a Turning Point in the History of Citizenship
    Epilogue: The Age of Revolutions as a Turning Point in the History of Citizenship In 1826, Samuel Wiselius, the former Batavian ideologue, revolutionary of the first hour in Amsterdam and Holland, and an influential voice on colonial af- fairs in the national political arena, recalled the revolutionary zeal which had so absorbed him in the 1790s: ‘Who would deny the soundness of the principles of the de Lafayettes, the Condorcets […] aimed at establishing the happiness of the French people?’, he asked. But ‘did these men, after having preached them, especially after immediately putting them into operation, also see their as such noble efforts be awarded with the desired result? – Alas! – Horrors of which humanity shivers, have followed from it’. Wiselius, who in 1797 had advocated a republican Batavian empire in which non-western natives and black slaves might gradually become citizens, admitted that the ‘liberation of the Negroes’ too, ‘as such deserved the acclaim of Heaven and Earth’, for ‘slavery is contrary to human nature’. But ‘which sensitive heart’, he wondered, ‘has not bled over the cries of anguish caused by the very same liberation?’ The cause of all this, Wiselius held, is ‘that by far the majority of the French, and the Negroes in general, were not sufficiently enlightened’.1 The republican experiment of the 1790s had not yielded the results Wiselius had hoped for. As this book has shown, the Haitian Revolution incited the invocation of a discourse of civilizational progress and backwardness to circumvent and coun- ter the invoked logic of the rights of man and citizen.
    [Show full text]
  • Chapter 1: Introduction
    The Democratic Paradox The Democratic Paradox Dutch Revolutionary Struggles over Democratisation and Centralisation (1780-1813) De democratische paradox De Nederlandse revolutionaire strijd over democratisering en centralisatie (1780-1813) (met een samenvatting in het Nederlands) Proefschrift ter verkrijging van de graad van doctor aan de Universiteit Utrecht op gezag van de rector magnificus prof. dr. W.H. Gispen, ingevolge het besluit van het college van promoties in het openbaar te verdedigen op donderdag 6 september 2007 des middags te 2.30 uur door Thomas Poell geboren op 7 februari 1973, te Haarlem Promotoren: Prof. dr. M. Prak Prof. dr. I. de Haan Image on the cover: fragment of Nauwkeurige afbeelding van de Nationale Vergadering in Den Haag (Accurate Portrayal of the National Assembly in The Hague) signed by George Kockers in Middelburg 1797. Private collection of Rutger Schimmelpenninck. Contents Preface 7 1 Introduction 11 Current Explanations 13 The Debate on the Dutch Revolution 15 Historical Puzzles 17 The Political-Process Perspective 19 Democratisation and Centralisation 22 Operationalisation 24 Local Actors, Identities, and Coalitions 25 Central State Actors, Identities, and Coalitions 27 Focusing on Amsterdam 29 Research 31 Limitations 33 Organisation 34 2 The Patriot Revolt (1780-1787) 37 Elite Conflict 38 An Appeal to the Ideal of Popular Sovereignty 40 Popular Reactions 43 Liberal Ideas 45 Coalitions 48 The Construction of the Patriot Coalition 51 The Patriot Revolt in Amsterdam 53 The Patriot Coup 54 Consequences
    [Show full text]
  • The Citizenship Experiment
    The Citizenship Experiment René Koekkoek - 978-90-04-41645-1 Downloaded from Brill.com02/17/2020 10:25:54AM via Universiteit Utrecht <UN> Studies in the History of Political Thought Series Editor Annelien de Dijn (Utrecht University) Advisory Board Janet Coleman (London School of Economics and Political Science, UK) Vittor Ivo Comparato (University of Perugia, Italy) Jacques Guilhaumou (cnrs, France) John Marshall (Johns Hopkins University, Baltimore, USA) Markku Peltonen (University of Helsinki, Finland) volume 15 The titles published in this series are listed at brill.com/ship René Koekkoek - 978-90-04-41645-1 Downloaded from Brill.com02/17/2020 10:25:54AM via Universiteit Utrecht <UN> The Citizenship Experiment Contesting the Limits of Civic Equality and Participation in the Age of Revolutions By René Koekkoek leiden | boston René Koekkoek - 978-90-04-41645-1 Downloaded from Brill.com02/17/2020 10:25:54AM via Universiteit Utrecht <UN> This is an open access title distributed under the terms of the CC-BY-NC 4.0 license, which permits any non-commercial use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original author(s) and source are credited. Further information and the complete license text can be found at https://creativecommons.org/licenses/ by-nc/4.0/ The terms of the CC license apply only to the original material. The use of material from other sources (indicated by a reference) such as diagrams, illustrations, photos and text samples may require further permission from the respective copyright holder. An electronic version of this book is freely available, thanks to the support of libraries working with Knowledge Unlatched.
    [Show full text]
  • 17 La Police Napoléonienne Dans Les Départements Néerlandais: Entre
    Paru dans François Antoine, Jean-Pierre Jessenne, Annie Jourdan et Hervé Leuwers eds., L'Empire napoléonien. Une expérience européenne ? (Paris: Armand Colin, 2014) pp. 251-267 17 La police napoléonienne dans les départements néerlandais: entre tradition et modernité (1795-1820)1 Martijn van der Burg Université d’Amsterdam Il y a un paradoxe frappant dans l’historiographie de la police néerlandaise, et en général dans l’historiographie des départements réunis néerlandais. Personne ne dénie l’influence du système policier napoléonien. Au contraire, l’intégration des Pays-Bas au Empire est considérée comme une coupure entre l’ancien régime et l’époque moderne – entre tradition et modernité. Quand même les origines françaises de la police néerlandaise sont peu étudiées, tout comme d’autres institutions dans ces temps. Évidemment, l’origine napoléonienne de la police est une des causes du désintérêt de l’historiographie, l’impopularité de l’histoire policière en général en est une autre. Je veux essayer d’éclairer le paradoxe en m’interrogeant sur les développements policiers aux Pays-Bas aux années 1795-1806, pendant l’incorporation des Pays-Bas à l’Empire, et pendant les premières années de la Restauration. J’ai pour but d’évaluer dans quelle mesure la force publique a été modernisée dans cette période. Cela va de soi qu’il faut définir le concept « modernisation ». Pour 1 Je tiens à remercier Stéphane Reecht, Annie Jourdan et Fabien Gaveau pour leurs conseils. 251 rendre la définition de ‘modernisation’ opérationnelle je me concentrerai sur 4 éléments (se qui recouvrent). 1. Centralisation d’Etat : spécifiquement l’autonomie urbaine face au pouvoir central.
    [Show full text]
  • Download: Brill.Com/Brill-Typeface
    The Citizenship Experiment <UN> Studies in the History of Political Thought Series Editor Annelien de Dijn (Utrecht University) Advisory Board Janet Coleman (London School of Economics and Political Science, UK) Vittor Ivo Comparato (University of Perugia, Italy) Jacques Guilhaumou (cnrs, France) John Marshall (Johns Hopkins University, Baltimore, USA) Markku Peltonen (University of Helsinki, Finland) volume 15 The titles published in this series are listed at brill.com/ship <UN> The Citizenship Experiment Contesting the Limits of Civic Equality and Participation in the Age of Revolutions By René Koekkoek leiden | boston <UN> This is an open access title distributed under the terms of the CC-BY-NC 4.0 license, which permits any non-commercial use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original author(s) and source are credited. Further information and the complete license text can be found at https://creativecommons.org/licenses/ by-nc/4.0/ The terms of the CC license apply only to the original material. The use of material from other sources (indicated by a reference) such as diagrams, illustrations, photos and text samples may require further permission from the respective copyright holder. An electronic version of this book is freely available, thanks to the support of libraries working with Knowledge Unlatched. More information about the initiative can be found at www.knowledgeunlatched.org. Cover illustration: Carel Frederik Bendorp (1736–1814), Allegorie op de Conventie (1795), Rijksmuseum, Amsterdam. For a detailed description: see page ix. The Library of Congress Cataloging-in-Publication Data is available online at http://catalog.loc.gov LC record available at http://lccn.loc.gov/2019038014 Typeface for the Latin, Greek, and Cyrillic scripts: “Brill”.
    [Show full text]
  • Paper Toon Kerkhoff
    Gin, Cloth, Salted Meat and Abuse of Office: Ethics in the Dutch Batavian Republic in 1798 Toon Kerkhoff Leiden University, Institute of Public Administration Leiden, the Netherlands [email protected] Working paper for NIG-conference, Leiden 12-13 November 2009 Abstract In the wake of two coups d’état in the Dutch Batavian Republic (1795 – 1801) an investigation was launched into the actions and ethics of several leading representatives. The result was a scandal of corruption involving bribery, high treason and the misappropriation of public funds for private purposes. The scandal erupted in a period when the Dutch called for improving the morals of a nation thought to be in serious decline. Influenced by revolutionary thought, administration too was to be cleansed from abuses of office, nepotism and patronage. The paper offers a detailed historical analysis of this case for three reasons. First, it serves to help explicate what the ethics and values of the Bataves actually consisted of. Second, it serves to begin to answer theoretical questions on change and/or continuity of ethics and values. Third, it is meant to further methods of inquiry into ethics of public administration from a historical perspective. Introduction Administrative history and ethics of public administration The use of administrative history is hard to dispute (cf. Mahoney and Rüschemeyer 2003; Raadschelders 1998). In short, to quote Jos Raadschelders, it "enables us to see through political and administrative fads and fashions of the day and enables us to get a perspective on more fundamental differences and similarities between present and obsolete structures, operations and policies" (Raadschelders 1998, 13).
    [Show full text]