Préfecture du Bas-Rhin Direction des Collectivités Locales Bureau de l'environnement et des Procédures publiques 5 place de la République 67 073 Strasbourg cédex

Le 13 Aout 2018

Objet : Réponse au courrier du 04/072018 : Procédure d’autorisation environnementale

Monsieur le Préfet,

En réponse à votre courrier du 4 juillet 2018, veuillez trouver ci-joint 3 exemplaires papiers et 20 versions numériques de notre demande d’autorisation d’exploiter.

Le dossier initialement déposé en décembre 2017 a été jugé recevable par le service instructeur. Les renseignements se rapportant à cette demande sont donc jugés conformes aux dispositions de l’article L 181-1 et aux articles R 181- 13 et D 181-15-2 du Code de l'environnement.

Nous restons à votre entière disposition pour vous apporter toute information complémentaire que vous pourriez souhaiter.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de notre considération distinguée.

Mathieu LAMOUR

Société EDIB

Etablissement d’HOCHFELDEN (67)

DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE au titre des installations classées pour la protection de l’environnement

AOUT 2018

DATE DESCRIPTION REDACTION/VERIFICATION APPROBATION N° AFFAIRE : 17083 Page : 2/433 0 12/2017 J SCHLOTTER lLig Autorisation environnementale 1 08/2018 J SCHLOTTER lLig

EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Sommaire

Sommaire

Liste des illustrations 13 Liste des tableaux 15 Liste des annexes 17 Préambule 18 A. Demande d’autorisation : descriptif administratif et technique 21 1. Renseignements généraux 22 1.1. Identité administrative 22 1.2. Emplacement des installations 23 2. Présentation de la société 26 2.1. Historique 26 2.2. Situation du groupe SUEZ 27 3. Nature de l’activité, description des installations et de leur fonctionnement 30 3.1. Projet de la société EDIB 30 3.2. Description générale du site 31 3.3. Fonctionnement des installations 32 3.3.1. Fonctionnement de la déchèterie 33 3.3.2. Fonctionnement du centre de tri des déchets non dangereux 36 3.3.3. Fonctionnement de la zone de tri des métaux non ferreux et des métaux ferreux 41 3.3.4. Fonctionnement du centre de tri, transit, regroupement des déchets dangereux 43 3.3.5. Fonctionnement de l’aire dédiée aux DEEE 46 3.3.6. Fonctionnement de l’aire dédiée au transit d’amiante 47 3.4. Origine géographique des déchets 49

OTE INGENIERIE 3/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Sommaire

3.5. Procédure d’acceptation des déchets sur le site 50 3.5.1. Procédure d’information préalable 50 3.5.2. Contrôles à l’entrée 51 3.5.3. Cas spécifique des bordereaux de suivi de déchets dangereux 52 3.5.4. Gestion des indésirables 52 3.5.5. Sortie des déchets 52 3.6. Exutoire des déchets 53 3.7. Nature et volume des activités 54 4. Utilités et fluides 55 4.1. L’alimentation en eau 55 4.2. Assainissement 55 4.2.1. Eaux usées 55 4.2.2. Eaux pluviales 55 4.3. L’électricité 56 4.4. Cuves de GNR 56 4.5. Moyens de suivi et de surveillance 57 4.6. Moyens d’intervention en cas d’incident ou d’accident 57 5. Nomenclature du projet et textes applicables 58 5.1. Codification de l’établissement au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement 58 5.1.1. Historique administratif 58 5.1.2. Codification de l’établissement 59 5.1.3. Proposition de rubrique principale pour les installations visées par l’annexe I de la directive IED 62 5.1.4. Articulation ICPE/IOTA 63 5.1.5. Situation vis-à-vis de la directive SEVESO III 64 5.2. Communes concernées par le rayon d’affichage 79 5.3. Rappel des principaux textes applicables 80 5.4. Textes régissant l’enquête publique 82 6. Condition de remise en état du site après exploitation 84 6.1. Etape 1 : Dossier de notification de cessation d’activité 85 6.2. Etape 2 : Proposition d’usage futur 86 6.3. Etape 3 : Mémoire de remise en état 86

OTE INGENIERIE 4/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Sommaire

7. Description des capacités techniques et financières de la société 87 8. Garanties financières 89 8.1. Cadre réglementaire 89 8.2. Méthode de calcul 90 8.3. Cas du futur site de la société EDIB 90 8.3.1. Produits dangereux et déchets – Me 91 8.3.2. Risques incendie et explosion – Mi 93 8.3.3. Interdiction d’accès au site – Mc 93 8.3.4. Surveillance des eaux souterraines – Ms 94 8.3.5. Gardiennage – Mg 95 8.3.6. Actualisation – α 95 8.3.7. Détermination du montant des garanties financières 96 8.3.8. Conclusion 96 9. Compléments pour une installation de traitement de déchets 97 9.1. Plan national de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et des travaux publics 97 9.2. Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PPGDND) du Bas-Rhin 98 9.2.1. Les objectifs du plan 98 9.2.2. Articulation du projet avec le PPGDND 100 9.3. Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux d’Alsace 103 10. Compatibilité du projet aux documents d’urbanisme 106 10.1. Compatibilité au PLU de Hochfelden 106 10.2. Compatibilité avec les orientations du SCOTERS 111 10.3. Compatibilité aux Servitudes d’Utilité Publique 111

OTE INGENIERIE 5/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Sommaire

B. Plans réglementaires 113 C. Etude d’Impact 115 Préambule 116 1. Auteurs de l’étude d’impact 117 2. Description du projet 118 2.1. Localisation du projet 118 2.2. Description des caractéristiques physiques du projet 118 2.3. Description de la phase opérationnelle du projet 119 2.4. Estimation des résidus et des émissions 120 3. Description de l’état initial de l’environnement et de son évolution 121 3.1. Urbanisation, occupation de l’espace et du milieu 121 3.1.1. Situation géographique 121 3.1.2. Environnement humain 123 3.1.3. Voies de communication et trafic 129 3.1.4. Patrimoine culturel et archéologique 132 3.1.5. Biens matériels 134 3.2. Contextes géologique et hydrogéologique 135 3.2.1. Géologie 135 3.2.2. Hydrogéologie 140 3.3. Eaux superficielles 148 3.3.1. Présentation du bassin versant 148 3.3.2. Caractéristiques hydrologiques 149 3.3.3. Qualité de l'eau 150 3.4. Environnement atmosphérique 155 3.4.1. Facteurs climatiques 155 3.4.2. Qualité de l'air 158 3.5. Risques naturels et technologiques 160 3.5.1. Risque sismique 160 3.5.2. Risque inondation 160 3.5.3. Retrait gonflement d’argiles et mouvement de terrains 165 3.5.4. Coulées d’eaux boueuses 166 3.5.5. Risques technologiques 166 3.6. Environnement sonore 166

OTE INGENIERIE 6/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Sommaire

3.7. Richesses naturelles 167 3.7.1. Sites et paysages 167 3.7.2. Milieux naturels 170 3.7.3. Milieux naturels 170 3.7.4. Les sites NATURA 2000 171 3.7.5. Les Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) 175 3.7.6. Zones humides 178 3.8. Habitats naturels – Faune – Flore 180 3.8.1. Les habitats naturels, la faune et la flore du site 180 3.8.2. Continuités écologiques et équilibres biologiques 187 3.9. Scénario de référence : état actuel de l‘environnement 192 3.10. Evolution de l’environnement en cas de mise en œuvre ou en l’absence de mise en œuvre du projet 194 3.11. Facteurs environnementaux susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet 197 4. Description des incidences notables du projet sur l’environnement 198 4.1. Incidences notables induites par la construction et l’existence du projet 198 4.1.1. Incidence de la phase travaux 198 4.1.2. Intégration paysagère 198 4.1.3. Risques sur le patrimoine culturel, architectural et archéologique 199 4.1.4. Effets sur les biens matériels 199 4.2. Incidence notables induites par l’utilisation des ressources naturelles 201 4.2.1. Consommation d’espaces agricole et forestier 201 4.2.2. Utilisation de ressources naturelles 201 4.2.3. Prélèvement d’eaux souterraines et superficielles 201 4.3. Incidences notables sur les milieux naturels 202 4.3.1. Effets sur les milieux naturels remarquables 202 4.3.2. Effets sur les habitats naturels, la faune et la flore 203 4.3.3. Effets sur les continuités écologiques et les équilibres biologiques 203

OTE INGENIERIE 7/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Sommaire

4.4. Incidences notables induites par les émissions de polluants, la création de nuisances, l’utilisation de substances et de technologies 204 4.4.1. Effets sur le sol, les sous-sols et les eaux souterraines 204 4.4.2. Effet sur les eaux superficielles 211 4.4.3. Effets sur la qualité de l’air 228 4.4.4. Effets sur le contexte sonore 230 4.4.5. Effets des vibrations 232 4.4.6. Effets sur des émissions lumineuses 232 4.4.7. Effets sur le trafic 233 4.4.8. Gestion des déchets 235 4.5. Incidences notables pour la santé humaine : Evaluation quantitative des risques sanitaire 238 4.5.1. Evaluation des émissions de l’installation 238 4.5.2. Evaluation des enjeux et des voies d’exposition 243 4.5.3. Bilan de l’évaluation quantitative des risques sanitaires 253 4.6. Analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets 254 4.7. Addition et interaction des effets entre eux 254 4.8. Incidence du projet sur le climat et vulnérabilité du projet au changement climatique 255 4.8.1. Le Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie 255 4.8.2. Vulnérabilité du projet au changement climatique 259 4.8.3. Consommation énergétique 260 4.8.4. Effet sur le climat 261 4.9. Incidence des technologies et substances utilisées 267 5. Evaluation des incidences Natura 2000 268 5.1. Généralités 268 5.2. Description des sites Natura 2000 269 5.3. Evaluation préliminaire 270 6. Vulnérabilité du projet vis-à-vis des risques naturels ou technologiques 271

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7. Description des solutions de substitution raisonnables examinées et indication des principales raisons du choix 272 7.1. Présentation succincte du projet 272 7.2. Esquisse des principales solutions de substitution 272 7.3. Raisons du choix du projet 272 7.3.1. Justification du choix du site d’implantation retenu 273 7.3.2. Intégration du projet dans l’environnement naturel et humain 273 8. Mesures envisagées pour éviter, réduire et/ou compenser les effets négatifs prévus du projet 274 8.1. Descriptif des mesures prévues pour éviter les effets négatifs 274 8.2. Description des mesures de réduction 275 8.3. Description des mesures compensatoires des effets n’ayant pu être évités, ni suffisamment réduits 275 8.4. Estimation des investissements liés à la protection de l’environnement 276 8.5. Modalités de suivi des mesures d'évitement, de réduction et de compensation 277 8.5.1. Acoustique 277 8.5.2. Rejets eaux 277 8.5.3. Eaux souterraines 277 9. Compléments spécifiques aux installations visées par l’annexe I de la directive IED 278 9.1. Les meilleures techniques disponibles 278 9.1.1. Généralités 278 9.1.2. BREF applicables 279 9.1.3. Description des mesures prévues pour l’application des MTD 280 9.2. Rapport de base 312 10. Présentation des méthodes de prévision ou des éléments probants utilisés pour identifier et évaluer les incidences notables sur l’environnement 313 10.1. Méthodologie 313 10.2. Difficultés rencontrées 314

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D. Etude de dangers 315 Préambule / Méthodologie 316 1. Potentiels de dangers et analyse des risques 317 1.1. Objectifs et méthodes 317 1.2. Description de l’environnement de l’établissement et analyse des risques 317 1.2.1. Risques d’origine naturelle 318 1.2.2. Risques d’origine anthropique 324 1.3. Analyse des risques d’origine interne 327 1.3.1. Identification des dangers liés aux produits/déchets 327 1.3.2. L’écoulement accidentel 333 1.3.3. L’incendie 335 1.3.4. L’explosion 337 1.3.5. La dispersion toxique 339 1.3.6. Les risques particuliers 341 1.4. Retour d’expérience (Accidentologie) 347 1.4.1. Accidentologie interne 347 1.4.2. Accidentologie externe 347 2. Analyse préliminaire des risques 349 2.1. Méthodologie 349 2.2. Principe et déroulement de l’Analyse de Risques 350 2.2.1. Contexte réglementaire de l’APR, des échelles de cotation et de la grille de criticité 350 2.2.2. Synthèse 352 2.3. Définition des échelles de cotation au stade APR 353 2.3.1. Echelle de cotation de l’intensité des effets 353 2.3.2. Echelle de cotation de la probabilité d’apparition 355 2.3.3. Hiérarchisation des risques : Grille de criticité 356 2.4. Tableaux de synthèse de l’Analyse des Risques du site 357 2.5. Hiérarchisation des risques avant étude détaillée des risques : Grille de criticité 364 2.5.1. Positionnement dans la grille de criticité 364 2.5.2. Conclusion de l’APR 365

OTE INGENIERIE 10/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Sommaire

3. Etude détaillée des risques 366 3.1. Récapitulatif des scénarii étudiés 366 3.2. Méthodologie d’évaluation 366 3.2.1. Seuils d’intensité des effets 366 3.2.2. Gravité des conséquences humaines 368 3.2.3. Probabilité d’occurrence 369 3.2.4. Cinétique 373 3.2.5. Logiciels utilisés pour les modélisations numériques des phénomènes 373 3.3. Quantification des phénomènes dangereux 374 3.3.1. Scénarii n°4-a et 4-b : Incendie du stockage des déchets non dangereux en vrac dans le bâtiment et en vrac et en balles sur la dalle extérieure 374 3.3.2. Scénario n°5 : Incendie du auvent de stockage des déchets de cartons en balles 385 4. Examen des effets dominos 389 4.1. Préambule 389 4.2. Effets dominos 389 5. Démarche de maitrise des risques 390 5.1. Préambule 390 5.2. Synthèse 391 5.3. Analyse de la maitrise des risques 392 5.3.1. Critère d’analyse du risque 392 5.3.2. Application à l’établissement EDIB 393 5.3.3. Conclusion 393 6. Organisation de la sécurité – Mesures et moyens de prévention et protection 394 6.1. Mesures préventives générales 394 6.1.1. L’interdiction de fumer 394 6.1.2. La procédure de permis de feu 394 6.1.3. Le plan de prévention 394 6.1.4. Le risque électrique 394 6.1.5. Procédures d’urgence 395 6.1.6. Les engins de manutention 395

OTE INGENIERIE 11/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Sommaire

6.2. Mesures et dispositifs de protection contre l’incendie 395 6.2.1. Desserte et accessibilité à l’établissement 395 6.2.2. Dispositions particulières 395 6.2.3. Alarme et détection 396 6.2.4. Moyens humains 396 6.2.5. Estimation des besoins pour la lutte contre l’incendie 397 6.2.6. Moyens matériels et ressources en eau 399 6.2.7. Moyens de secours extérieurs 399 6.3. Rétention d’eau d’extinction incendie 400 6.3.1. Calcul du volume de rétention d’eaux d’extinction incendie 400 6.3.2. Moyen de rétention des eaux d’extinction incendie 400 E. Annexes 401

OTE INGENIERIE 12/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Liste des illustrations

Liste des illustrations

Illustration n° 1 : Plan cadastral ...... 23 Illustration n° 2 : Situation locale ...... 24 Illustration n° 3 : Vue aérienne du site ...... 25 Illustration n° 4 : Chaine de gestion des déchets...... 28 Illustration n° 5 : Photographie de la déchèterie professionnelle (déchets non dangereux) ...... 33 Illustration n° 6 : Localisation des différents stocks de déchets non dangereux ...... 37 Illustration n° 7 : Centre de tri et aire de mise en balle ...... 39 Illustration n° 8 : Localisation du stock de métaux ...... 42 Illustration n° 9 : Localisation des aires d’entreposages des déchets dangereux ...... 45 Illustration n° 10 : Plan de zonage du PLU de Hochfelden ...... 106 Illustration n° 11 : Localisation de la zone N ...... 108 Illustration n° 12 : Situation locale au 1/25 000ème avec Rayon d’affichage ...... 114 Illustration n° 13 : Plan de l'établissement et de ses abords au 1/2 500ème indiquant l'affectation des terrains dans un rayon de 300 m autour du site...... 114 Illustration n° 14 : Plan de masse et d’implantation des réseaux indiquant l'affectation des terrains dans un rayon de 35 m autour du site au 1/250ème...... 114 Illustration n° 15 : Vue aérienne du site d’implantation de la société EDIB ...... 122 Illustration n° 16 : Répartition de la population autour d’Hochfelden ...... 124 Illustration n° 17 : Contexte industriel autour du site ...... 126 Illustration n° 18 : Localisation des populations sensibles ...... 128 Illustration n° 19 : Principaux axes routiers au droit du site ...... 130 Illustration n° 20 : Localisation des voies navigables autour du site ...... 131 Illustration n° 21 : Extrait de la carte géologique (source : BRGM) ...... 135 Illustration n° 22 : Localisation du sondage 02341X0049/S ...... 137 Illustration n° 23: Log géologique de 0 à 22 m ...... 137 Illustration n° 24 : Caractéristique du sous-sol du piézomètre amont du site en 2011 ...... 138 Illustration n° 25 : Caractéristique du sous-sol du piézomètre aval du site en 2002 ...... 139 Illustration n° 26 : Piézomètres sur le site EDIB de Hochfelden ...... 141 Illustration n° 27 : Délimitation précise de l’aire d’alimentation du champ captant de Mommenheim ...... 143 Illustration n° 28 : Localisation des ouvrages BSS au voisinage du site (Source : BRGM – Echelle : 1/ 25 000) ...... 144 Illustration n° 29 : Etat global actuel des masses d’eau souterraine (Rhin supérieur) ...... 146 Illustration n° 30 : Carte de localisation du réseau hydrographique ...... 148 Illustration n° 31 : Evolution annuelle du débit de la Zorn ...... 149 Illustration n° 32: Zonage du PPRi de la Zorn et du Landgraben (planche 13) .... 161 Illustration n° 33: Superposition vue aérienne et zone inondable...... 162 Illustration n° 34: Photographie du site suite au remblaiement ...... 163

OTE INGENIERIE 13/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Liste des illustrations

Illustration n° 35: Aléa argile ...... 165 Illustration n° 36: Représentation schématique de l’unité paysagère ...... 168 Illustration n° 37: Représentation schématique de l’entité paysagère à Hochfelden ...... 168 Illustration n° 38 : Localisation des sites classés NATURA 2000 ...... 171 Illustration n° 39 : Localisation des inventaires ZNIEFF ...... 176 Illustration n° 40 : Zones humides autour du site ...... 178 Illustration n° 41 : Zones humides remarquables ...... 179 Illustration n° 42 : Vue aérienne rapprochée et identification des secteurs ...... 180 Illustration n° 43 : Espèces végétales protégées de la commune d’Hochfelden ...... 182 Illustration n° 44 : Fonctionnement écologique du secteur d’étude ...... 189 Illustration n° 45 : Principales caractéristiques écologiques du RB30 ...... 190 Illustration n° 46 : Continuités écologiques du SCoTERS ...... 191 Illustration n° 47 : Localisation des piézomètres sur le site de la société EDIB de Hochfelden ...... 207 Illustration n° 48 : Localisation des points de prélèvement pour les analyses ..... 218 Illustration n° 49 : Accès et voies du parc industriel ...... 233 Illustration n° 50 : Schéma conceptuel ...... 252 Illustration n° 51 : Sources d’émissions de GES par secteur en Alsace en 2009 ...... 256 Illustration n° 52 : Répartition des émissions de GES par secteurs d’activité en France en 2012 ...... 263 Illustration n° 53 : Evolution des émissions de GES sur le territoire du SCOTERS ...... 266 Illustration n° 54 : Localisation des sites NATURA 2000 ...... 269 Illustration n° 55 : Densité de foudroiement et niveau kéraunique en France ...... 321 Illustration n° 56 : Exemple d’échelle cotation en intensité (source : « Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques majeurs (DRA35) (Ώ9) – L’étude de dangers d’une installation classée – Avril 2006)...... 351 Illustration n° 57 : Nœud papillon type ...... 369 Illustration n° 58 : Flux thermiques en cas d’incendie du stockage de déchets dans le bâtiment de tri ...... 380 Illustration n° 59 : Flux thermiques en cas d’incendie des aires de stockages extérieures ...... 382 Illustration n° 60 : Nœud papillon d’un incendie des stockages de déchets combustibles ...... 383 Illustration n° 61 : Flux thermiques en cas d’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles ...... 387

OTE INGENIERIE 14/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Liste des tableaux

Liste des tableaux

Tableau n° 1 : Sections et parcelles concernées...... 23 Tableau n° 2 : Déchets dangereux admis dans la déchèterie ...... 35 Tableau n° 3 : Déchets non dangereux présents sur le site ...... 36 Tableau n° 4 : Métaux ferreux et non ferreux admis sur le site (liste non exhaustive) ...... 41 Tableau n° 5 : Déchets dangereux admis sur le site ...... 44 Tableau n° 6 : Les codes déchets pour l’amiante ...... 47 Tableau n° 7 : Arrêtés préfectoraux de la société...... 58 Tableau n° 8 : Codification des activités du site ...... 60 Tableau n° 9 : Positionnement par rapport aux rubriques 3XXX ...... 62 Tableau n° 10 : Rubrique concernée au titre de la Loi sur l’eau ...... 63 Tableau n° 11 : Synthèse des propriétés de danger pour la santé et pour l’environnement à considérer au titre de Seveso pour les flux de déchets étudiés. (Source : Guide technique, décembre 2015) ...... 67 Tableau n° 12 : Mentions de dangers proposés par l’étude ...... 69 Tableau n° 13 : Association, produits/mention de dangers (cas des produits) ...... 70 Tableau n° 14 : Association, mention de dangers/rubriques ICPE (cas des déchets) ...... 72 Tableau n° 15 : Détermination du statut SEVESO du site (application de la règle du cumul) ...... 75 Tableau n° 16 : Calcul pour le franchissement direct du seul SEVESO ...... 77 Tableau n° 17 : Classement ICPE du site ...... 78 Tableau n° 18 : Chiffres d’affaires et effectif de la société EDIB ...... 88 Tableau n° 19 : Calcul du montant d’élimination des déchets et des produits dangereux ...... 91 Tableau n° 20 : Articulation du projet avec le PPGDND du Bas-Rhin ...... 101 Tableau n° 21 : Compatibilité avec le plan de gestion des déchets dangereux d’Alsace ...... 104 Tableau n° 22 : Auteurs de l’étude d’impact ...... 117 Tableau n° 23 : Evolution de la démographie au droit du site ...... 123 Tableau n° 24 : Inventaire des populations sensibles ...... 127 Tableau n° 25 : Comptage routier ...... 129 Tableau n° 26 : Captage d’eau souterraine alimentant la commune d’Hochfelden ...... 142 Tableau n° 27 : Ouvrages exploités recensés à proximité du site (Source : BRGM) ...... 145 Tableau n° 28 : Données issues des piézomètres installés au droit du site ...... 147 Tableau n° 29 : Caractéristiques des débits de la Zorn et du Rohrbach (source : hydro) ...... 149 Tableau n° 30 : Objectifs qualité définis dans le SDAGE ...... 151 Tableau n° 31 : Etat de la Zorn à Hochfelden...... 152 Tableau n° 32 : Etat du Rohrbach ...... 153 Tableau n° 33 : Etat du canal de la Marne au Rhin ...... 154 Tableau n° 34 : Mesures de la qualité de l’air à la station de Nord-Est Alsace .... 159 Tableau n° 35 : Arrêtés de catastrophes naturelles ...... 166 Tableau n° 36 : Synthèse des enjeux et des caractéristiques des ZNIEFF ...... 177 Tableau n° 37 : Scénario de référence : état actuel de l‘environnement ...... 192

OTE INGENIERIE 15/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Liste des tableaux

Tableau n° 38 : Evolution de l’environnement en cas de mise en œuvre ou en l’absence de mise en œuvre du projet ...... 194 Tableau n° 39 : Facteurs environnementaux susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet ...... 197 Tableau n° 40 : Résultats des mesures de la qualité des eaux souterraines ...... 208 Tableau n° 41 : Charges imputables au rejet domestique du site ...... 212 Tableau n° 42 : Résultat des analyses des eaux pluviales rejetées par EDIB ..... 216 Tableau n° 43 : Résultats d’analyses du ruisseau du Rohrbach en amont et en aval du site...... 219 Tableau n° 44 : Compatibilité du projet avec les orientations du SDAGE Rhin Meuse ...... 223 Tableau n° 45 : Inventaire des déchets sur le site d’EDIB ...... 237 Tableau n° 46 : Localisation des populations sensibles ...... 243 Tableau n° 47 : Modes de transfert des polluants ...... 249 Tableau n° 48 : Compatibilité avec le SRCAE ...... 257 Tableau n° 49 : Simulation des émissions de gaz à effet de serre...... 265 Tableau n° 50 : Coûts hors taxes des mesures prises par la société EDIB afin de limiter ou supprimer les impacts du projet sur l’environnement ...... 276 Tableau n° 51 : Chapitres visés par le projet d’EDIB ...... 280 Tableau n° 52 : MTD applicables aux industries de traitement des déchets ...... 280 Tableau n° 53 : Valeurs cibles présentées dans le BREF ...... 311 Tableau n° 54 : Récapitulatif des sources d’information utilisées ...... 313 Tableau n° 55 : Historique des séismes recensés sur la commune de Hochfelden ...... 319 Tableau n° 56 : Symboles de dangers des produits utilisés sur le site ...... 327 Tableau n° 57 : Identification des dangers liés aux déchets stockés sur le site ...... 329 Tableau n° 58 : Echelle d’intensité ...... 354 Tableau n° 59 : Echelles de probabilité ...... 355 Tableau n° 60 : Grille de criticité ...... 356 Tableau n° 61 : Analyse des risques ...... 358 Tableau n° 62 : Grille de criticité – Phase post-APR ...... 364 Tableau n° 63 : Seuils des effets sur les personnes ...... 366 Tableau n° 64 : Seuils des effets sur les structures - Incendie ...... 367 Tableau n° 65 : Seuils des effets sur les structures - Explosion ...... 367 Tableau n° 66 : Niveaux de gravité des conséquences humaines – arrêté du 29/09/05 ...... 368 Tableau n° 67 : Descriptif éléments nœud papillon ...... 370 Tableau n° 68 : Niveaux de probabilité – arrêté du 29/09/05 ...... 371 Tableau n° 69 : Données constructives ...... 375 Tableau n° 70 : Principe d’assimilation au logiciel Flumilog ...... 376 Tableau n° 71 : Détermination des palettes types ...... 377 Tableau n° 72 : Composition des palettes types dans Flumilog ...... 378 Tableau n° 73 : Niveaux de gravité ...... 390 Tableau n° 74 : Grille probabilité/gravité ...... 392 Tableau n° 75 : Grille probabilité/gravité ...... 393 Tableau n° 76 : Détermination du débit requis pour l’extinction incendie ...... 398 Tableau n° 77 : Détermination du volume de la rétention incendie ...... 400

OTE INGENIERIE 16/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Liste des annexes

Liste des annexes

Annexe n° 1 : Extrait du K-bis ...... 403 Annexe n° 2 : Attestation de propriété ...... 405 Annexe n° 3 : Exemple d’étiquetage sur le site d’EDIB ...... 407 Annexe n° 4 : Rapport de base ...... 409 Annexe n° 5 : Liste des flux de petits conditionnés concernés par l’approche globale (calcul SEVESO)...... 411 Annexe n° 6 : Attestation d’assurance ...... 413 Annexe n° 7 : Factures justificatives du calcul des garanties financières ...... 415 Annexe n° 8 : Extrait du règlement du PLU de Hochfelden ...... 417 Annexe n° 9 : Extrait du règlement du PPRi ...... 419 Annexe n° 10 : Etude acoustique...... 421 Annexe n° 11 : Analyse du risque foudre ...... 423 Annexe n° 12 : Rapport accidentologie BARPI (secteur déchets, dispersion des fumées en cas d’incendie) ...... 425 Annexe n° 13 : Rapport accidentologie BARPI (sites similaires à EDIB Hochfelden) ...... 427 Annexe n° 14 : Note de calcul Flumilog relatif à l’incendie des déchets combustibles en vrac sous le bâtiment ...... 429 Annexe n° 15 : Note de calcul Flumilog relatif à l’incendie des déchets combustibles en vrac à l’extérieur ...... 431 Annexe n° 16 : Note de calcul Flumilog relatif à l’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles ...... 433

OTE INGENIERIE 17/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Préambule

Préambule

La société EDIB est autorisée par arrêté préfectoral modifié en date du 18 mai 1995 à exploiter un centre de tri et de transit de déchets industriels non dangereux et une déchèterie sur le territoire de Hochfelden. EDIB souhaite augmenter sa capacité de tri et de transit de déchets non dangereux et pouvoir pratiquer des activités de transit, regroupement ou tri de déchets dangereux.

L'activité du site relève de la législation des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement et nécessite le dépôt d'un nouveau dossier de demande d'autorisation environnementale. Au titre du 2° de l’article L 181-1 du code de l’environnement, et conformément aux articles R 181-13 et D 181-15-2 du Code de l'environnement, la présente demande d'autorisation comporte :  les renseignements administratifs relatifs au demandeur,  un document attestant que le pétitionnaire est le propriétaire du terrain ou qu’il dispose du droit d’y réaliser le projet,  une description du projet incluant : o la nature et volume des activités envisagées o la codification de l’établissement au titre des rubriques de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement L'origine géographique prévue des déchets ainsi que la manière dont le projet est compatible avec les plans nationaux et régionaux de prévention des déchets o l'origine géographique prévue des déchets ainsi que la manière dont le projet est compatible avec les plans nationaux et régionaux de prévention des déchets o les modalités d’exécution et de fonctionnement o les procédés de fabrication mis en œuvre, matières utilisées, et produits fabriqués o les moyens de suivi et de surveillance o les moyens d’intervention en cas d’incident ou d’accident o les conditions de remise en état du site après exploitation  une description des capacités techniques et financières,  les éléments graphiques, plans et cartes, à savoir un plan de situation du projet au 1/25 000 ou à défaut au 1/50 000 et un plan d'ensemble à l'échelle de 1/200 au minimum,  une étude d'impact réalisée en application de l’article R 122-2 du code de l’environnement,  une étude de dangers,  une note de présentation non technique qui fait l’objet d’un document autoportant.

OTE INGENIERIE 18/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Préambule

Le présent dossier comporte également :  les compléments suivants à l’étude d’impact, relatif au classement IED du site : o La description des mesures prévues pour l’application des meilleures techniques disponibles, o Une évaluation « Coûts du respect des valeurs limites d’émission /bénéfices pour l’environnement » o Un rapport de base  une proposition motivée de rubrique principale choisie parmi les rubriques 3 000 à 3 999  le calcul du montant des garanties financières et un état de pollution des sols prévu à l'article L. 512-18.

Ce dossier a été rédigé par les auteurs présentés dans le tableau ci-dessous.

Expérience Partie de l’étude Société Nom Fonction Diplômes professionnelle d’impact traitée Doctorat de l’Université de Metz en Toxicologie de l’Environnement

M. Lionel Chef du DEA en toxicologie de Chef de projet département l’Environnement 20 ans GRAFF Environnement Appui technique Licence et maîtrise de mesures et contrôles en chimie, biochimie et biologie

MASTER en gestion de Responsable M. Julien l’environnement et Etude d’impact d’études 3 ans développement durable SCHLOTTER environnementales Etude de dangers (université de Nice)

MASTER Systèmes Système Spatiaux et Environnement M. Stéphane d'Informations Cartographe –option Environnement 17 ans Géographiques MOISY Urbain (INSA, ENGEES, S.I.G. UNISTRA) Responsable M. Baptiste MASTER UPMC Etudes d’études 1 an Acoustique Architecturale acoustiques DEVAY acoustique MASTERE spécialisé Eco- conseiller (INSA Responsable Etudes sur les M. Pierre-Alain Strasbourg) d’études 5 ans milieux naturels

POTTIER faune/flore (flore) MASTER Plantes et Environnement (UNISTRA)

OTE INGENIERIE 19/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Préambule

OTE INGENIERIE 20/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67)

A. Demande d’autorisation : descriptif administratif et technique

OTE INGENIERIE 21/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Demande d’autorisation : descriptif administratif et technique

1. Renseignements généraux

1.1. Identité administrative

 Raison sociale

EDIB

 Adresse du siège social

EDIB 2 rue Joseph Cugnot ZI du Moulin de l’Ecaille 51 430 Tinqueux

 Forme juridique

Société par actions simplifiée à associé unique Au capital de : 82 740 € Registre du Commerce : REIMS N° SIRET : 3 022 369 480 001 Code APE : 38.11.Z : Collecte des déchets non dangereux

 Adresse du site

EDIB ZA Quai du Canal 67 270 Hochfelden

Téléphone : 03.88.89.00.71 Télécopie : 03.88.89.01.44

 Effectif et horaire de travail

La plateforme de valorisation est ouverte tous les jours de la semaine, sauf le dimanche, du lundi au samedi de 7 h à 20 h. La société EDIB emploie 9 personnes sur son site de Hochfelden. La mise en œuvre de ce nouveau projet permettra l’embauche de 1 à 2 personnes.

 Nom et qualité du signataire de la demande

Monsieur Mathieu LAMOUR en qualité de président d’EDIB

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 Personne chargée du suivi du dossier

Madame Céline CHENIN en qualité d’ingénieur environnement

Note : Un extrait du K-bis est présenté en annexe de ce dossier.  Annexe n°1

1.2. Emplacement des installations

Département : Bas-Rhin Arrondissement : Saverne Canton : Bouxwiller Intercommunalité : C.C. du Pays de la Zorn Commune : Hochfelden Tableau n° 1 : Sections et parcelles concernées

Sections 33 53 Parcelle n° 232, 234, 236, 242 n° 423, 426, 428, 618, 619, 622.

La société EDIB est propriétaire de ces terrains. L’ensemble des activités du site est réparti sur une surface d’environ 1,62 ha. Les limites ICPE ne seront pas modifiées. L’attestation de propriété figure en annexe de ce dossier.  Annexe n°2 Illustration n° 1 : Plan cadastral

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Illustration n° 2 : Situation locale

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Illustration n° 3 : Vue aérienne du site

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2. Présentation de la société

2.1. Historique

EDIB est une filiale du Groupe EDIFI NORD et intervient sur toute l’Alsace depuis 1999. EDIFI NORD a absorbé la société LEVY et la société CES localisées dans le Bas-Rhin. EDIB reprend les activités LEVY et CES à son compte.

EDIFI NORD regroupe 154 collaborateurs et dispose d’un important parc de matériel : bennes à ordures ménagères (traditionnelles, bi-compartimentées, de 19 à 26 tonnes), semi-remorques à fond mouvant alternatif (FMA) camions plateaux, camions ampliroll, multi-bennes, presses à balles, remorques, pelles, chariots, bennes 6 à 35 m3, etc. Le groupe est engagé dans une démarche d’amélioration continue. La sécurité de l’ensemble des parties prenantes en fait un groupe dynamique et moteur dans le secteur de la gestion des déchets. Plusieurs des agences sont certifiées ISO 9001 et ISO 14001. Le site de Hochfelden détient la certification environnementale, ISO 14001 depuis 2003. EDIFI NORD connaît un développement raisonné avec des prestations de qualité constante, économiquement viables et écologiquement rationnelles. Il intervient dans l’ensemble des prestations de propreté urbaine et industrielle, de traitement et de valorisation des déchets tout en restant indépendant des grands groupes de services opérant dans le domaine de l’environnement. Au fil des ans, les axes de développement du Groupe EDIFI NORD lui ont permis une croissance externe, par le biais de rachats de sociétés à forte implication locale :  2005 : Société EDIVAL (02) ⇒ Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux,  2006 : Société EDIB (68) ⇒ Collecte et transport de déchets industriels,  2006 : Société BIRDYS (68) ⇒ Tri et valorisation des déchets,  2007 : Société LEVY (Site de Hochfelden (67), objet de ce dossier) ⇒ Collecte, tri et valorisation des déchets, et négoce de métaux,  2012 : Société PLANÈTE ENVIRONNEMENT (54) ⇒ Collecte et transport de déchets industriels,  2012 : Société CES (67) ⇒ Collecte, tri et valorisation des déchets.  2013 : Une fusion des trois sociétés EDIB, CES et LEVY est opérée sous la marque unique EDIB.  2015 : Le groupe EDIFINORD, dont EDIB dépend, intègre SUEZ Recyclage et Valorisation

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2.2. Situation du groupe SUEZ

SUEZ a adopté en 2015 une marque unique utilisée comme Nom Commercial par l’ensemble de ses filiales. L’adoption de la marque commune SUEZ n’implique pas de changement de Dénomination Sociale des entités qui restent inchangées au sens légal, fiscal, comptable et d’emploi...

Fort d’un héritage de plus de 150 ans dans les métiers de l’eau et des déchets, SUEZ agit aujourd’hui au service d’une gestion performante, innovante et durable des ressources.

SUEZ, c’est une longue histoire qui a vu l’émergence du monde industriel, l’internationalisation, l’arrivée des systèmes d’information puis l’essor de l’écologie et du développement durable. C’est aussi l’histoire d’un groupe qui a su s’adapter, se développer et faire face aux grands changements de société pour devenir un leader mondial des services à l’environnement.

Répondre au défi de la rareté des ressources exige d’accélérer la création et la mise en œuvre de solutions radicalement nouvelles. L’écosystème d’innovation de SUEZ s’appuie sur un réseau mondial de centres de compétences, la collaboration avec les plus grands centres de recherche mondiaux, et la mise en place de synergies avec des start-ups pionnières.

Suez, c’est plus de 80 000 collaborateurs, présents dans plus de 70 pays, sur les 5 continents, qui travaillent tous les jours au service d’une même ambition : délivrer le meilleur service qui soit dans les domaines vitaux de l’eau et des déchets, pour l’Homme et la planète.

SUEZ a quatre activités :  eau,  recyclage et valorisation (SUEZ RV) dont dépend le groupe EDIFINORD  traitement de l'eau,  consulting.

OTE INGENIERIE 27/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Demande d’autorisation : descriptif administratif et technique

SUEZ RV, activité Recyclage & Valorisation, propose une gamme de prestations complète en matière de déchets et de propreté. Son cœur de métier concerne la gestion des déchets, à savoir :  la collecte, le tri et le prétraitement ;  le démantèlement et la déconstruction de véhicules hors d’usage ;  le recyclage ;  la valorisation matière, biologique et énergétique ;  l’enfouissement ;  la gestion des déchets dangereux ;  des solutions smart (suivi en temps réel des camions poubelles, analyse du niveau de remplissage d’un conteneur, intelligence artificielle pour des robots trieurs).

Elle offre aussi plusieurs services complémentaires comme :  la propreté urbaine et l’entretien des réseaux d’eau ;  le nettoyage industriel ;  l’épuration des effluents ;  la dépollution et la réhabilitation des sols pollués.

Illustration n° 4 : Chaine de gestion des déchets

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Collectivités, particuliers, industries, commerces, hôpitaux… l’activité Recyclage & Valorisation accompagne une clientèle multiple.

SUEZ Recyclage et Valorisation France, c’est :  100 ans d’expérience  18 000 collaborateurs  3,5 milliards de chiffre d’affaire  80 000 clients collectivités, entreprises, industries et particuliers  15 millions d’habitants collectés  11,4 millions de tonnes de déchets valorisés  3.7 millions de tonnes de déchets dangereux traités  400 unités de valorisation matières, biologique et énergétique

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3. Nature de l’activité, description des installations et de leur fonctionnement

3.1. Projet de la société EDIB

Suite à une forte augmentation de la demande par les professionnels de solution pour la collecte des déchets dangereux, EDIB, qui a déjà initié à Hochfelden la collecte des déchets dangereux via sa déchèterie professionnelle, désire proposer un service de collecte spécialisée et pouvoir regrouper ces déchets sur ce site.

EDIB projette également d’augmenter le tonnage annuel de déchets non dangereux transitant sur son site afin de mettre en œuvre une rupture de charge et une massification des déchets auparavant réceptionnés sur l’installation de stockage de déchets non dangereux de Hochfelden situé à proximité, et, qui a fermé en 2016.

EDIB intervient localement dans le négoce des déchets dangereux depuis 1995 et a une bonne connaissance à la fois des producteurs locaux, de leurs besoins et des filières de valorisation ou d’élimination les plus appropriées.

L’objectif de développement d’EDIB est de conforter, par un maillage cohérent sur la région, cette activité de collecte de déchets dangereux en utilisant ses plateformes de valorisation. Le but est de réduire au maximum les opérations de transport de ces déchets. En effet, cela permet de limiter le risque d’écoulement accidentel et cela permet de réduire les émissions de gaz à effets de serre.

Le but d’une activité de tri, transit, regroupement de déchets dangereux est la réception d’une grande variété de produits avec un classement et une optimisation des transports en fonction des capacités de traitement et de valorisation des exutoires qui prennent en charge simultanément plusieurs familles (codes) de déchets.

Notons que le but n’est pas d’accumuler de grandes quantités de déchets, le but est uniquement de massifier les déchets et ainsi optimiser de manière efficace les chargements pour les envoyer le plus rapidement possible vers les sites de traitement.

Dans le cadre de cette nouvelle demande d’autorisation, la société EDIB souhaite réorganiser une partie de son site afin de faciliter les flux de déchets. Les données présentées ci-dessous présentent le site dans sa configuration finale en tenant compte des nouveaux volumes amenés à transiter sur le site et des caractéristiques intrinsèques des déchets. De plus, compte tenu de l’ancienneté de l’arrêté préfectoral d’autorisation, ce dossier présente de manière détaillé le fonctionnement du site.

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3.2. Description générale du site

Dans sa configuration finale, le site sera constitué des zones suivantes :  Une zone d’entrée comprenant un : o pont-bascule (50 tonnes) permettant la pesée des véhicules en entrée et en sortie du site. 2 mini-bascules seront également disponibles pour les déchets dangereux présents en faible quantité, o bâtiment administratif type « algeco » avec les bureaux du personnel, les sanitaires et les locaux sociaux, o parking pour les véhicules légers.  Des aires de stockage des déchets, à savoir : o une aire dédiée aux métaux et aux déchets métalliques (ferreux et non ferreux), o une zone de regroupement de pneus o un bâtiment abritant les papiers/cartons/plastiques triés ou en attente de tri et certains déchets non dangereux nécessitant une mise à l’abri (housses naturelles et couleurs, bois …) o une aire extérieure d’entreposage des balles et de certaines palettes de bois, o une zone pour l’accueil des déchets amiantés en transit, o un auvent couvert de stockage des déchets dangereux, abritant notamment les déchets dangereux de la déchèterie professionnelle, o un auvent couvert de stockage des balles de papiers/cartons  Une aire dédiée à la déchèterie et permettant d’entreposer les déchets non dangereux et certains déchets dangereux en attente de prise en charge sur l’aire spécifiquement dédiée,  Une presse pour la mise en balles des déchets non dangereux (dans le bâtiment de stockage),  Un bassin de rétention des eaux pluviales et d’extinction incendie,  Une aire de stockage (cuves aériennes) et d’alimentation en GNR,  Un parc à bennes,  Une zone d’attelage-débâchage des camions.

Les caractéristiques de toutes ces zones de stockage et activités (sols imperméabilisés, présence de bâtiments, etc.) sont présentées en détail dans les paragraphes suivants. La localisation précise de ces activités est présentée sur le plan-masse du site au tome B– Plans réglementaires. Les surfaces extérieures étanches sont recouvertes d’une dalle imperméable (existante) pour collecter l’ensemble des eaux de ruissellement pluvial. La société prévoit d’imperméabiliser la zone sud du site, actuellement occupée par un parc à bennes pour pouvoir y stocker les métaux.

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3.3. Fonctionnement des installations

Les éléments présentés dans ce chapitre correspondent au fonctionnement du site dans sa configuration finale.

Un responsable de site est présent en permanence aux heures d’ouverture.

Ce responsable :  assure l’ouverture et la fermeture du site,  veille à la propreté et à la sécurité de l’installation et de ses abords,  accueille, guide, conseille et informe les tiers,  surveille le remplissage des conteneurs afin d’organiser l’enlèvement des conteneurs et leur remplacement,  surveille le volume des stockages afin d’organiser l’enlèvement des matières  tient à jour les différents registres (acceptation et refus),  s’assure du respect des règles de sécurité et des règles environnementales par le personnel d’EDIB (chauffeurs, conducteurs de pelle...) et les tiers.

Ce responsable de site veillera au bon fonctionnement des différentes activités du site.

Les volumes présentés dans ce chapitre sont ceux que la plateforme sera amenée à accueillir dans sa configuration finale.

Note : Le fonctionnement de la zone d’entrée est décrit dans le chapitre 3.5, dédié à la procédure d’acceptation des déchets sur le site.

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3.3.1. Fonctionnement de la déchèterie

 Présentation de la déchèterie professionnelle

La déchèterie dédiée aux professionnels (dite déchèterie professionnelle) accueillera des déchets déposés par des artisans, des commerçants et des PME.

La déchèterie professionnelle sera en partie couverte :  les déchets non dangereux (ICPE 2710-2) seront stockés à l’extérieur, sans couverture, dans différents bacs et box sur zone en enrobé,  les déchets dangereux (ICPE 2710-1) seront stockés à couvert à l’abri des pluies météoriques et sur rétention. Cet auvent abritera également les DEEE. Cette zone est équipée de 2 mini-bascules pour la pesée des déchets entrants et sortants,  une zone d’apport, pour la récupération de l’amiante. L’amiante sera uniquement en transit sur le site et stocké dans des emballages réglementairement conformes.

Les conteneurs sont disposés de manière à faciliter le tri et le vidage des déchets apportés par les usagers. Chaque conteneur dispose d’un panneau indiquant la nature du déchet à y vider.

Des camions viendront échanger les conteneurs pleins par des conteneurs vides.

Illustration n° 5 : Photographie de la déchèterie professionnelle (déchets non dangereux)

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 Déchets non admis au sein de la déchèterie

Les principaux déchets qui ne seront pas admis au sein de la déchèterie professionnelle sont (liste non exhaustive) :  les déchets anatomiques,  les DASRI,  les déchets d'abattoirs et cadavres d'animaux,  les déchets radioactifs,  les hydrocarbures, résidus ou boues d'hydrocarbures,  les eaux usées et les matières de vidange,  les déchets non refroidis dont la température serait susceptible de provoquer un incendie,  les déchets pulvérulents.  Les déchets explosifs

 Déchets acceptés au sein de la déchèterie

La future déchèterie professionnelle comportera globalement trois zones :  une zone où sont regroupées les bennes pour les déchets non dangereux : o papiers/cartons, o plastiques, o déchets non dangereux en mélange, o bois, o métaux, o verres, o …  une zone spécifique couverte où sont aménagées des rétentions pour accueillir les déchets dangereux (liste non exhaustive) : o les emballages souillés (fûts ou caisses), o les acides/bases (fûts ou caisses), o les solvants (fûts ou caisses), o les peintures et pâteux (fûts ou caisses), o les aérosols (fûts ou caisses), o les phytosanitaires (fûts ou caisses), o les piles et batteries ((fûts ou caisses), o les lampes et tubes néons  une zone permettant l’accueil de l’amiante lié (3 tonnes).

OTE INGENIERIE 34/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Demande d’autorisation : descriptif administratif et technique

Cette déchèterie permettra l’accueil de  120 m3 de déchets non dangereux,  12 tonnes de déchets dangereux,  3 tonnes d’amiante lié.

Tableau n° 2 : Déchets dangereux admis dans la déchèterie

Origine/Type de déchets Tonnage déchèterie Amiante lié et amiante libre 3 Solvants, huiles et filtres à huile 0,5 Pots souillés et produits pâteux 7,5 Phytosanitaires 2 Acides/bases 0,5 Piles/batteries 0,5 Aérosols 0,5 Produits laboratoires 0,5

La répartition des tonnages entre les différentes catégories de déchets dangereux dépendra des apports. Notons qu’en aucun cas, la totalité des déchets dangereux (amiante comprise) présents sur l’aire réservée à la déchèterie ne dépassera 15 tonnes.

Les déchets non dangereux issus de la déchèterie seront dirigés vers les différents stockages du site. Ainsi ils sont introduits dans le process du site à savoir que certains types de déchets subiront des opérations de regroupement, de tri et/ou de mise en balles. Ils seront ensuite expédiés vers les filières adéquates pour être revalorisés (production énergétique, recyclage), ou éliminés (enfouissement ou incinération). Il en est de même pour certains types de déchets dangereux. Ces aspects sont détaillés dans les chapitres suivants.

Les déchets d’amiantes arriveront sur le site dans des emballages fermés et étanches. Ils n’y subiront aucune opération, hormis du transit. L’intégrité des emballages ne sera pas remise en cause.

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3.3.2. Fonctionnement du centre de tri des déchets non dangereux

a) Présentation générale

L’activité principale actuelle de l’installation est de trier les déchets non dangereux des activités économiques pour permettre leur revalorisation. La société EDIB collecte les déchets industriels non dangereux valorisables. Notons que ces déchets sont pour partie déjà pré triés (collecte sélective).

Le tonnage prévisionnel amené à transiter par le site est de l’ordre de 15 000 tonnes par an. Tableau n° 3 : Déchets non dangereux présents sur le site

Lieu de Origine/Informations Type de Quantité Nature du déchet 3 stockage complémentaires stockage présente en m 9 Bois Non broyé Benne/Vrac 30 18 Bois Palettes Vrac 200 4 Papiers/cartons / Balles 550 6 Pneus / Benne/Vrac 150 14 Papiers/Cartons / Vrac 100 13 Cartons Mandrins Vrac 30 12 Cartons A trier Vrac 60 10 Papiers Adrexo Vrac 150 16 Plastiques Housses PE Vrac 150 17 Plastiques Housses et big bag Balles 400 15 Plastiques Aquilux PP Vrac 50 22 Plastiques Aquilux PP Balles 100 23 Plastiques Mélange Balles 100 Matières en attente de 19 Plastiques Vrac/Balles 200 conditionnement Cartons/plastiques en Issus du démantèlement manuel 2 Caisses/Vrac 10 mélange des DEEE 21 Papiers Bobines papier Bobines 150

7 DND et refus de tri En mélange En vrac 300

Ces déchets font l‘objet d’un classement au titre de la rubrique 2714 hormis les déchets en mélange (en attente de tri), qui font l’objet d’un classement au titre de la rubrique 2716.

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Les matériaux valorisables tels que cartons, plastiques sont conditionnés en balles par presse. Les balles stockées sur le site en attente de leur enlèvement font entre :  800 kg et 1 tonne pour les balles de cartons/papiers,  400 à 500 kg pour les balles de plastiques

Leur transport est ainsi optimisé et leur évacuation s’effectue en camions d’une capacité d’environ 100 m3 vers les sites de valorisation.

Le refus de tri est évacué en camions FMA d’une capacité d’environ 100 m3 vers une installation de stockage de déchets non dangereux ou vers une unité de valorisation énergétique.

Illustration n° 6 : Localisation des différents stocks de déchets non dangereux

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7 12 13 14 15

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23 22 17 4

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b) Description de l’installation

La zone de tri est située à l’intérieur du bâtiment d’une surface d’environ 1 500 m² et comprend une aire de réception des mono-flux en accès direct au convoyeur de la presse à balles et une aire de réception des DND en mélange d’où la pelle mécanique effectue son tri. Illustration n° 7 : Centre de tri et aire de mise en balle

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c) Modalités de fonctionnement

Après vérification et pesée des déchets, les camions sont autorisés à décharger au sud du bâtiment dédié au tri. Ces activités de tri se font uniquement au sol, à l’aide d’une pelle mécanique. Ainsi, cinq zones peuvent être définies pour le fonctionnement du centre de tri des déchets non dangereux :  une aire de dépotage de matériaux mono-flux (collecte sélective),  une aire de dépotage des déchets en mélange à trier,  une aire de tri,  un chemin de mouvements de la pelle avec sa pince,  une aire de stockage des conteneurs en cours de remplissage.

Ces déchets sont ensuite envoyés vers la presse à balles d’une capacité maximale de 40 balles/jour soit environ 30 tonnes/jour. Tous les mouvements (vidage, tri, dépose et reprise, rechargement) s’effectuent sur une surface imperméabilisée.

Si le personnel d’exploitation découvre un déchet interdit au sein d’un lot réceptionné, celui-ci sera isolé et entreposé avant d’être envoyé en centre de traitement approprié. d) Spécificité des pneumatiques

Les pneumatiques usagés sont réceptionnés puis stockés dans des bennes. Les pneus usagés sont composés de mélanges de caoutchoucs, d’acier et de textiles divers. La capacité d’accueil sur le site d’Hochfelden sera de 150 m3.

Quand le volume est suffisant, ils sont rechargés dans une FMA d’une capacité d’environ 100 m3 pour être expédiés en filière adaptée.

Pour la réalisation de cette activité l’exploitant s’engage à répondre aux dispositions de l’arrêté du 15 décembre 2015 relatif à la collecte des déchets de pneumatiques.

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3.3.3. Fonctionnement de la zone de tri des métaux non ferreux et des métaux ferreux

Une nouvelle plateforme de transit des métaux ferreux et non ferreux sera aménagée au sud du site. Cette zone actuellement recouverte par un sol en gravier stabilisé sera imperméabilisée.

Les matières sont déchargées par les clients ou apportées par les camions de collecte, triées sur place par la pelle mécanique et stockées par catégorie dans des alvéoles bétonnées ou des bennes.

On distingue :  le platinage,  les chutes neuves (E8),  l’oxycoupage,  la ferraille à découper (grosse dimension).

Les métaux précieux sont répartis et stockés directement lors de leur arrivée sur le site, dans des conteneurs de 600 litres à l’intérieur du bâtiment de tri, afin de réduire les risques d’intrusion sur le site. La surface dédiée au transit et regroupement des métaux sera de 500 m². Tableau n° 4 : Métaux ferreux et non ferreux admis sur le site (liste non exhaustive)

Lieu de Origine/Informations Type de Quantité Nature du déchet stockage complémentaires stockage présente en m² Lourde Alvéole vrac Platinage Alvéole vrac Légère Alvéole vrac Zinc Benne 1 455 Ferraille et Fonte Benne métaux non Câble Alu Benne ferreux Inox Benne Câble cuivre Benne Métaux issus du démantèlement 20 Caisse 15 manuel des DEEE 11 Métaux prêt à partir Vrac 30

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Illustration n° 8 : Localisation du stock de métaux

11

1

1

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3.3.4. Fonctionnement du centre de tri, transit, regroupement des déchets dangereux a) Description de l’installation

Le tri, transit, regroupement des déchets dangereux sera réalisé sous un auvent de 360 m². Ce bâtiment abrite déjà les déchets dangereux de la déchèterie professionnelle.

L’auvent est totalement ouvert sur un côté et possède une ouverture en ras de toiture sur tout le long du côté opposé. Ceci crée un système de ventilation naturelle. De plus un éclairage est présent. La répartition des différents déchets stockés sous cet auvent tiendra compte des spécificités de ces derniers, notamment de leurs incompatibilités. En effet, cet auvent abrite des rétentions en tôle galvanisée d’une capacité totale de 3000 litres, compatibles avec les produits qui seront susceptibles d’y être entreposés. b) Modalités de fonctionnement

La société EDIB est équipée pour le stockage et le transport de matières dangereuses (TMD).

Le déchargement et le déchargement des déchets dangereux se feront devant le bâtiment, à l’extérieur sur une aire imperméabilisée.

En cas de fuite d’un produit liquide, le site utilisera de l’absorbant et pourra être mis en rétention par la fermeture des vannes d’isolement prévus autour et en sortie de bassin. Notons également que l’intégralité des stockages de déchets dangereux se fera sur rétention directe.

De plus, le personnel sera formé aux risques liés à la manipulation, au chargement et déchargement ainsi qu’on stockage des déchets dangereux. Enfin, des affiches expliquant les consignes à tenir en cas de déversement, accident, incident ou incendie seront réalisées, affichées et présentées au personnel. Un exemple de ce type de document est présenté en annexe de ce dossier.

 Annexe n°3

L’aire de stockage ne comprendra aucune zone ATEX. c) Gestion des stocks de déchets dangereux

Les stocks de déchets incompatibles entre eux (ex : acide et base ou comburant et inflammable), seront placés sur des rétentions différentes.

Les déchets entreposés seront en quantité limitée. Leur quantité sera fonction de l’exutoire retenu et correspondra au maximum à 1 chargement d’évacuation, quel que soit le déchet dangereux concerné.

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Tableau n° 5 : Déchets dangereux admis sur le site

Lieu de Origine/Informations Type de Quantité Nature du déchet stockage complémentaires stockage présente en t Emballages souillés 6 Acides/bases 1 Solvants 4.5 Peintures 5 2 Fût ou caisse Aérosols 1.5 DD Huiles et filtres à huile 5 Produits de laboratoire 0.5 DTQD divers 0.5 Big-bag ou 3 Amiante lié et libre 10 palette 24 Batteries / Piles Benne vrac 15

L’exploitant prévoit le transit d’environ 1 500 t/an de déchets dangereux sur son site de Hochfelden.

Note : Compte tenu du caractère variable, de la composition et des quantités présentes sur le site, ce tableau présente la configuration la plus pénalisante.

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Illustration n° 9 : Localisation des aires d’entreposages des déchets dangereux

24 24 2

3

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3.3.5. Fonctionnement de l’aire dédiée aux DEEE

La zone dédiée à l’accueil des DEEE aura un volume de 180 m3.

L’article R.543-172 du code de l’Environnement précise la définition des équipements électriques et électroniques. Il s’agit d’appareils fonctionnant grâce à des courants électriques ou à des champs électromagnétiques, ainsi que les équipements de production, de transfert et de mesure de ces courants et champs conçus pour être utilisés à une tension ne dépassant pas 1000 Volts en courant alternatif et 1500 Volts en courant continu et qui relèvent des catégories d’appareils suivantes : 1. Gros appareils électroménagers (fours, lave-vaisselle, réfrigérateurs …), 2. Petits appareils ménagers (sèche-cheveux, friteuse, fer à repasser…), 3. Equipements informatiques et de télécommunications, 4. Matériel grand public (magnétoscopes, hi-fi, télévisions, amplificateurs…), 5. Matériel d’éclairage, à l’exception des appareils d’éclairage domestiques et des ampoules à filament, 6. Outils électriques et électroniques (perceuses, scies, tondeuses…), 7. Jouets, équipements de loisirs et de sports, 8. Dispositifs médicaux, à l’exception de tous les produits implantés ou infectés (goutte à goutte, défibrillateurs…), 9. Instruments de surveillance et de contrôle (voltmètres, oscilloscopes…), 10. Distributeurs automatiques (de billets, de boissons…),

Un équipement électrique ou électronique devient un déchet pour les raisons suivantes :  il est hors d’usage,  il est réparable, mais le coût de la réparation est prohibitif,  un des éléments qui le compose est hors d’usage,  il est obsolète et remplacé par un équipement plus récent.

La société EDIB réalisera des opérations ponctuelles de désassemblage de DEEE afin d’optimiser leur valorisation dans des filières adéquates. Les opérations projetées sont les suivantes :  le retrait des câbles et cartes électroniques,  le retrait des blocs béton  le retrait des condensateurs

Le volume d’activité maximum projeté pour les opérations destructives est de 99 t/an, soit au maximum 0,3 t/jour. L’activité de démantèlement des DEEE sera uniquement manuelle et donc assimilée à du tri et fera donc l’objet d’un classement au titre de la rubrique 2711-2. Le volume susceptible d’être entreposé sera de 180 m3.

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3.3.6. Fonctionnement de l’aire dédiée au transit d’amiante

 Caractéristique des déchets d’amiante lié et libre

Les déchets contenant de l’amiante lié à des matériaux inertes sont constitués par les déchets d’amiante lié à des matériaux de construction (incorporé dans du ciment ou d’autres liants), ayant conservé leur intégrité, relevant principalement du code 17 06 05* de la liste des déchets. Les déchets d’amiante libre sont des déchets friables constitués d’EPI, bâches ou chiffons, débris et poussières ou les déchets ayant perdu leur intégrité. Tableau n° 6 : Les codes déchets pour l’amiante

Code Type de déchet Exemple de déchet (liste non exhaustive)

Cloisons, plaques déconstruites Briques réfractaires ayant conservé leur intégrité Panneaux d’isolation contenant de l’amiante lié 17 06 05* Matériaux de construction contenant de l’amiante ayant conservé leur intégrité Paroi ou panneau de plâtre amianté de densité supérieure à 1 Emballages métalliques contenant une matrice 15 01 11* poreuse solide dangereuse (par exemple amiante), y compris des conteneurs à pression vides Absorbants, matériaux filtrants (y compris les filtres à huile non spécifiés ailleurs), chiffons d’essuyage et EPI contaminés 15 02 02* vêtements de protection contaminés par des Chiffons contaminés substances dangereuses 16 01 11* Patins de frein contenant de l’amiante - 16 02 12* Equipements mis au rebut contenant de l’amiante libre - Déchets d’origine minérale contenant des substances 16 03 03* dangereuses Mélanges ou fractions séparées de béton, briques, 17 01 06* tuiles et céramiques, contenant des substances - dangereuses Bois, verre et matières plastiques contenant des 17 02 04* substances dangereuses ou contaminés par de telles Revêtements muraux substances Cloisons intégrant des matériaux friables, coffrages 17 06 01* Matériaux d’isolation contenant de l’amiante Calorifugeages et calfeutrements Joints de dilatation, plaques isolantes Autres matériaux d’isolation à base de ou contenant 17 06 03* Papiers peints des substances dangereuses Matériaux de construction à base de gypse contaminé 17 08 01* Enduits amiantés par des substances dangereuses * déchet dangereux

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 Accueil et réception

Lors de l’inspection visuelle à l’entrée du site, si l’employé (formé) de la société EDIB détecte un déchet pouvant contenir de l’amiante, il prend immédiatement les mesures permettant d’isoler le matériau concerné.

La zone de dépôt des déchets contenant de l’amiante sera isolée de la zone d’accueil et des autres déchets, elle sera clairement identifiée et son accès balisé. De plus, elle sera inaccessible au public.

Le déchargement des matériaux s’effectuera sur une zone dédiée, de manière précautionneuse afin de limiter tout risque d’incident éventuel. Une consigne précisera les mesures à prendre en cas de réception non conforme et en cas d’indicent.

Le personnel sera formé à la prévention des risques liés à l’amiante.

Les déchets contenant de l’amiante seront déposés, enfermés dans un emballage fermé, étanche et étiqueté conformément à la réglementation en vigueur (décret n° 88-466 du 28 avril 1988 modifié).

Ces déchets ne subiront aucune opération sur le site d’EDIB. Leur gestion restera limitée au simple apport. En aucun cas les emballages ne seront ouverts sur le site de Hochfelden. Ces déchets resteront confinés.

A l’arrivée sur le site, les déchets ne correspondant pas au cahier des charges (contrôle visuel et administratif) seront jugés non conformes et ne seront pas admis sur le site.

 Evacuation

L’amiante est évacué vers une installation dédiée. L’amiante dit libre est envoyé en installation de stockage de déchets dangereux.

Les déchets contenant de l’amiante lié à des matériaux inertes, ayant conservé leur intégrité, peuvent être éliminés dans une installation de stockage de déchets non dangereux autorisée.

Les documents nécessaires pour l’élimination des déchets contenant de l’amiante sont :  le document ou le certificat d’acceptation préalable,  le bordereau de suivi des déchets contenant de l’amiante (BSDA).

Le BSDA, type CERFA n° 11861, accompagnera chaque unité de transport de déchets contenant de l’amiante.

Rappel : Les déchets d’amiantes arriveront sur le site dans des emballages fermés et étanches. Ils n’y subiront aucune opération, hormis du transit. L’intégrité des emballages ne sera pas remise en cause.

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3.4. Origine géographique des déchets

 Déchèterie professionnelle

Les déchets proviendront de professionnels, artisans et commerçants de Hochfelden, et de ceux présents dans un rayon de 25 km autour de Hochfelden.

La société EDIB met son site à disposition de la communauté de communes 2 fois par an pour permettre aux particuliers de la communauté de communes d’y apporter leurs déchets dangereux en toute sécurité.

 Centre de tri

Les déchets proviendront du département de la région Alsace.

Ponctuellement, des déchets issus d’origines géographiques différentes pourront être gérés sur le site dans le respect des échanges interdépartementaux et interrégionaux.

Certains déchets pourront provenir, pour optimiser les trajets vers les exutoires, des autres plateformes exploitées par EDIB.

EDIB permet également le transit/regroupement/rupture de charge des déchets non dangereux du Bas-Rhin pour faire face à la fermeture de l’installation de stockage de déchets non dangereux de Hochfelden.

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3.5. Procédure d’acceptation des déchets sur le site

3.5.1. Procédure d’information préalable

EDIB tiendra à jour un registre des entrées et sorties. Ce document est mis à la disposition de l’Inspecteur des installations classées. Dans le cas où un déchet serait refusé, les raisons de ce refus seront inscrites au sein d’un registre tenu également à la disposition de l’Inspecteur des installations classées.

 Centre de tri

Afin d’assurer une traçabilité des déchets réceptionnés sur le site, EDIB a mis en place une procédure concernant l’acceptation et la réception des déchets. Celle-ci a pour vocation d’affiner et de formaliser les informations sur la nature et la quantité des déchets.

Avant d’admettre un déchet dans ses installations et en vue de vérifier son admissibilité, EDIB demande au producteur du déchet ou au détenteur, une information préalable sur la nature de ce déchet.

Cette information préalable précise pour chaque type de déchet destiné à être réceptionné, la provenance, les modalités de collecte et de livraison et toutes informations pertinentes pouvant caractériser le déchet.

Les apporteurs ayant fait cette démarche sont intégrés dans un logiciel (CLEAR). La personne au poste d’accueil contrôle la conformité des déchets entrant en les comparants aux informations figurants dans ce logiciel.

 Déchèterie professionnelle

Les usagers se présentent à l’accueil pour y spécifier les déchets qu’ils souhaitent déposer.

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3.5.2. Contrôles à l’entrée

Les contrôles relatifs à l’acceptation des déchets s’effectuent au niveau du poste d’accueil, à l’entrée du site. La personne responsable de l’accueil et de la réception des déchets surveille sur les entrées durant les horaires d’ouverture du site. En dehors de celles-ci, l’accès au site sera fermé à clé et disposera d’un système de vidéosurveillance avec enregistrement. Toute effraction pourra ainsi être détectée.

Les déchets arrivant sur le site seront pesés à l’entrée de celui-ci par un pont- bascule agréé et contrôlé. Une fois la pesée enregistrée et la vérification des déchets effectuée, les professionnels seront dirigés vers le bâtiment de tri des DND, la zone de tri de ferraille et métaux, la zone des pneumatiques usagés, le local de transit de déchets dangereux, ou bien la déchèterie professionnelle.

Les apports sont contrôlés par les opérateurs de tri lors du vidage. L’agent d’accueil, installé dans les bureaux, surveille les déchargements à partir d’un écran. Tous les apports sont comptabilisés dans un registre informatique, par catégories.

L’exploitant tiendra à jour un registre indiquant la nature et la quantité des produits dangereux détenus, auquel sera annexé un plan général des stockages. Ce registre est tenu à la disposition des services d’incendie et de secours et consigné dans le dossier « installations classées ». L’enregistrement de la réception des déchets s’effectue au poste d’accueil. Ainsi tous les déchets entrant et sortant du site sont pesés et il est possible de connaître précisément le tonnage des déchets transitant sur le site. Ce système permet de connaitre à chaque instant la quantité de déchet présente sur le site.

Ce registre où sont consignés les flux de déchets entrants est chronologique (Articles R.541-42 à R.541-48 du Code de l’environnement) et contient les informations suivantes :  la date de réception du déchet,  la nature du déchet entrant (code du déchet au regard de la nomenclature définie à l’annexe II de l’article R. 541-8 du Code de l’environnement),  la quantité du déchet entrant,  le nom et l’adresse de l’installation expéditrice des déchets,  le nom et l’adresse du ou des transporteurs, ainsi que leur numéro de récépissé mentionné à l’article R. 541-53 du Code de l’environnement, > le cas échéant, le numéro du ou des bordereaux de suivi de déchets,  le cas échéant, le numéro de notification prévu par le règlement susvisé > le code du traitement qui va être opéré dans l’installation selon les annexes I et II de la Directive n° 2008/98 du 19 novembre 2008.

Ce registre est conservé pendant au moins trois ans (article R.541-43 du Code de l’environnement).

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3.5.3. Cas spécifique des bordereaux de suivi de déchets dangereux

Le bordereau de suivi (BSD) est un formulaire qui a pour objet d’assurer la traçabilité des déchets dangereux et de constituer une preuve de leur élimination pour le producteur responsable.

Le BSD comporte des indications sur la provenance des déchets, leurs caractéristiques, les modalités de collecte, de transport et d’entreposage, l’identité des entreprises concernées et la destination des déchets.

Le bordereau accompagne les déchets jusqu’à l’installation destinataire qui peut être un centre d’élimination, un centre de regroupement ou un centre de prétraitement.

Les déchets amiantés font également l’objet de bordereaux spécifiques de suivi de déchets avec obligation d’information.

L’émission d’un bordereau de suivi est une obligation dans le cadre du circuit de traitement des déchets dangereux. Le Code de l’environnement pose en effet les principes généraux du contrôle des opérations de transfert de déchets générateurs de nuisances et de l’information de l’administration. Article L 541-7 du Code de l’environnement.

3.5.4. Gestion des indésirables

La société EDIB tient en permanence à jour un registre de refus d’admission où sont notées toutes les informations disponibles ainsi que la quantité, la nature et la provenance des déchets qui n’ont pas été admis en précisant les raisons du refus.

Une procédure précisera les modalités de gestion de ces indésirables.

3.5.5. Sortie des déchets

Tous les déchets amenés à quitter le site font l’objet d’une pesée et d’un enregistrement dans le logiciel de traçabilité CLEAR ou dans un registre.

Ces déchets sont expédiés vers des prestataires disposant des moyens techniques pour la prise en charge des ceux-ci.

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3.6. Exutoire des déchets

En sortie de la plateforme de valorisation, suivant le type de déchets, la filière d’expédition est différente :  les déchets dangereux sont envoyés en filière de valorisation ou de traitement,  les gravats sont envoyés en valorisation ou en ISDI,  les métaux, cartons, papiers, bois, palettes, et plastiques sont valorisés,  l’amiante libre et l’amiante lié sont éliminés en centre agréé,  les refus de tri sont envoyés en ISDND ou en incinérateur,

A ce jour, les exutoires de valorisation et de traitement sont les suivants :  pour le papier/carton : BLUE PAPER à Strasbourg  pour la ferraille : METALIFER à Strasbourg ou SRP Recycling en Allemagne  pour les métaux : DERICHEBOURG à Strasbourg  pour les gravats : WICKER à Schaffhouse-sur-Zorn  pour l’amiante libre : SUEZ RR IWS à Vaivre-et-Montoille  pour l’amiante lié : BARISIEN SAS à Vaudoncourt  pour les DEEE : GUY DAUPHIN ENVIRONNEMENT à Erstein  pour les pneus : HACHTUNG à Luxembourg  pour les refus de tri : SUEZ RV NORD EST à Téting-sur-Nied  pour le verre : KLV ENVIRONNEMENT à Bourgaltroff  pour les déchets dangereux : TREDI à Strasbourg et Hombourg ou ARF à Saint-Remy-du-Nord

Ces exutoires peuvent évoluer en fonction des techniques, des cours et de l’évolution des marchés.

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3.7. Nature et volume des activités

Ce chapitre permet de récapituler les principaux volumes qui seront mis en œuvre sur le centre de tri, de transit et de regroupement de déchets industriels non dangereux et dangereux et sur la déchèterie.

La déchèterie permettra l’accueil de  120 m3 de déchets non dangereux,  12 tonnes de déchets dangereux,  3 tonnes d’amiante lié.

Les déchets dangereux de la déchèterie sont transférés vers l’aire de stockage des déchets dangereux. En considérant ces apports, additionnés aux apports de la collecte effectuée directement par la société, le tonnage annuel amené à transiter sur le site sera de l’ordre de 1 500 tonnes.

La quantité maximale de déchets dangereux stockés sur le site sera de 64 tonnes, en incluant le flux de la déchèterie.

Concernant les déchets non dangereux, l’exploitant prévoit le transit d’environ 15 000 tonnes par an. La presse à balles présente une capacité maximale de 40 balles/jour soit environ 30 tonnes/jour.

L’activité de démantèlement relative aux DEEE représentera environ de 99 tonnes/an, soit au maximum 0,3 tonne/jour.

L’activité de découpe des métaux sera au maximum d’une tonne par jour.

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4. Utilités et fluides

4.1. L’alimentation en eau a) Sources d’alimentation

L’alimentation en eau du site de la société EDIB à Hochfelden est assurée par le réseau public d’adduction de la commune. b) Utilisations et consommations

Le branchement permet d’alimenter les sanitaires et le réfectoire ainsi que les RIA des installations. A titre indicatif, la consommation totale du site pour l’année 2016 a été de l’ordre de 100 m3. Cette consommation ne sera pas amenée à être modifiée dans le cadre du nouveau projet.

4.2. Assainissement

4.2.1. Eaux usées

Le site d’EDIB est raccordé au réseau d’assainissement de la commune de Hochfelden.

Le SICTEU (Syndicat Intercommunal pour la Collecte et le Traitement des Eaux Usées) de Hochfelden et environs gère le système d’assainissement permettant de traiter les eaux usées.

En l’absence d’activité et de process utilisant de l’eau, le site ne générera pas d’eaux usées de type industriel. De ce fait, les eaux usées seront uniquement de type domestique et sanitaire.

4.2.2. Eaux pluviales

Le réseau des eaux pluviales est de type séparatif :

 Les eaux de toitures des 2 auvents sont envoyées directement dans le milieu naturel,  Les eaux de toiture du bâtiment de tri des déchets non dangereux sont envoyées dans le bassin de rétention.  Les eaux de voiries et des autres surfaces imperméabilisées seront envoyées dans un bassin de rétention. Ces eaux transiteront par un séparateur à hydrocarbures avant d’être envoyées au milieu naturel (dans le ruisseau du Rohrbach).

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Les eaux de voiries sont collectées par un réseau enterré de canalisations étanches, implanté sous les voiries. En surface, des caniveaux pavés permettent de diriger les eaux vers le réseau enterré qui les achemine dans un bassin de stockage étanche situé au centre des écoulements de la plateforme.

Le rejet de ce bassin se fait dans le Rohrbach sur le côté Est du site. Le débit du rejet au milieu naturel est limité à 10 l/s.

Ce bassin étanche est équipé :  d’un système d’isolation des pollutions accidentelles avec une vanne d’isolement à chaque arrivée de canalisations et une vanne de sectionnement après le séparateur à hydrocarbures,  d’un débourbeur/séparateur à hydrocarbures de classe 1, en aval de l’ouvrage de fuite du bassin,  d’un limiteur de débit placé avant le débourbeur/séparateur pour respecter le débit de fuite de 10 l/s,  d’une vanne guillotine manuelle de fermeture avant le séparateur à hydrocarbures.

Le séparateur est dimensionné pour permettre de traiter un débit de 10 l/s avec une teneur résiduelle en hydrocarbures inférieure à 5 mg/l.

Le réseau de collecte des eaux pluviales est existant et ne sera pas modifié, hormis en partie sud du site où un réseau interceptera les eaux s’écoulant de la nouvelle aire imperméabilisée. Ces eaux rejoindront également le bassin de rétention.

4.3. L’électricité

La société EDIB est alimentée en électricité par le réseau de distribution EDF.

A titre indicatif, la consommation totale du site pour l’année 2016 a été de l’ordre de 38 200 kW. Dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles activités, l’exploitant n’envisage pas une augmentation de la consommation électrique.

4.4. Cuves de GNR

Le site compte 2 stockages aériens de 1 m3 de GNR, permettant d’alimenter les engins du site.

A titre indicatif, la consommation totale du site pour l’année 2016 a été de l’ordre de 15 m3. Dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles activités, l’exploitant n’envisage pas une augmentation de la consommation de GNR.

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4.5. Moyens de suivi et de surveillance

Ces éléments sont présentés en détail au chapitre C.8 « Mesures envisagées pour éviter, réduire et/ou compenser les effets négatifs prévus du projet », de l’étude d’impact.

4.6. Moyens d’intervention en cas d’incident ou d’accident

Ces éléments sont présentés en détail au chapitre D.6 « Organisation de la sécurité – Mesures et moyens de prévention et protection », de l’étude de dangers.

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5. Nomenclature du projet et textes applicables

5.1. Codification de l’établissement au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

5.1.1. Historique administratif

La société LEVY, après son rachat par la société EDIFI NORD en 2008 a été absorbée officiellement par EDIB en date du 01 décembre 2012.

Elle est titulaire dans la zone artisanale Quai du Canal de la commune de Hochfelden (Bas-Rhin) d’une autorisation d’exploiter un centre de tri de déchets non-dangereux et de récupération de métaux, depuis 1995. Cette autorisation a été complétée en 1996 par une autorisation permettant des activités de valorisation de déchets d’emballage dont les détenteurs ne sont pas les ménages et en 2009 par une autorisation permettant l’installation d’une déchèterie pour les professionnels. Tableau n° 7 : Arrêtés préfectoraux de la société

Date Type Objet Titulaire de l’AP

Autorisant la Sarl Lévy à exploiter un centre de Sarl LEVY 18/05/1995 AP transit de DIB et de récupération de métaux à 6 rue du Maréchal Leclerc Hochfelden 67 110 Niederbronn les Bains

Portant agrément pour l’exercice de l’activité de Sarl LEVY 15/01/1996 AP valorisation de déchets d’emballage dont les 6 rue du Maréchal Leclerc détenteurs ne sont pas des ménages 67 110 Niederbronn les Bains

Portant modification de l’AP du 18 mai 1995 et Sarl LEVY autorisant la société Lévy à exploiter un centre de tri 06/11/2009 APC ZA Quai du Canal et de transit de DIB et une déchèterie sur le territoire de Hochfelden 67 270 Hochfelden

EDIB est également titulaire des autorisations suivantes :  licence n° 2017/44/0000112 pour le transport international de marchandises par route pour compte d’autrui valable du 18/01/2017 au 31/10/2025  récépissé de déclaration pour l’exercice de l’activité de négoce et de courtage de déchets n°51-2017-16 du 01 mars 2017.  récépissé de transport de déchets dangereux et non dangereux n°51- 2017-73 en date du 01/03/2017

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5.1.2. Codification de l’établissement

Les activités et installations de la société EDIB font, comme le montre le tableau page suivante, l’objet d’un classement conformément à la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.

En effet, selon les dispositions du Code de l’environnement, les activités, en fonction de leur nature, de leur importance et de leur environnement, sont soumises à autorisation ou à déclaration.

Le présent paragraphe propose une codification des activités qui sont visées. En fonction des seuils, il est précisé le régime de classement : A : Installation ou activité soumise à Autorisation R : Rayon d’affichage pour l’enquête publique E : Installation ou activité soumise à Enregistrement D : Installation ou activité soumise à Déclaration DC : Installation ou activité soumise à Déclaration et à Contrôle périodique NC : Installation ou activité Non Classée

Une mise à jour du classement ICPE a été effectuée, suite à la modification de certains seuils de classement (notamment pour les rubriques 27XX.

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Tableau n° 8 : Codification des activités du site

Situation actuelle, selon l’arrêté préfectoral du 15/01/1996, modifié par la demande d’antériorité du 22/03/2011 Situation projetée N° de la Installation ou activité Régime de N° de la Installation ou activité Régime de Intitulé de la rubrique Intitulé de la rubrique rubrique correspondante classement rubrique correspondante classement Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de ces Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de déchets. La déchèterie peut ces déchets. A La déchèterie pourra accueillir A 2710-1-a 1. Collecte de déchets dangereux : La quantité de déchets susceptibles d’être accueillir jusqu’à 15 t de 2710-1-a 1. Collecte de déchets dangereux : La quantité de déchets susceptibles jusqu’à 15 t de déchets dangereux présents dans l’installation étant : déchets dangereux RA = 1 km d’être présents dans l’installation étant : RA = 1 km a) Supérieure ou égale à 7 t a) Supérieure ou égale à 7 t Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de ces Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de La déchèterie peut déchets. ces déchets. La déchèterie pourra accueillir accueillir jusqu’à 3 2710-2-c 2. Collecte de déchets non dangereux : Le volume de déchets susceptibles d’être 3 DC 2710-2-b 2. Collecte de déchets non dangereux : Le volume de déchets jusqu’à 120 m de déchets non DC 120 m de déchets non présents dans l’installation étant : susceptibles d’être présents dans l’installation étant : dangereux. dangereux. c) Supérieur ou égal à 100 m³ et inférieur à 300 m³ b) Supérieur ou égal à 100 m³ et inférieur à 300 m³

Transit, regroupement, tri, désassemblage, remise en état d’équipements Le volume susceptible Installations de transit, regroupement ou tri de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) mise au rebut : d’être entreposé et électriques et électroniques. Le volume susceptible d’être 2711-2 DC 2711-2 3 DC 2- Le volume susceptible d’être entreposé étant supérieur ou égal à 100 m³, mais désassemblé étant de 2- Le volume susceptible d’être entreposé étant : entreposé sera de 180 m 3 inférieur à 1 000 m³ : 180 m supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ : Installation de transit, regroupement ou tri de métaux ou de déchets de métaux Installation de transit, regroupement ou tri de métaux ou de déchets de non dangereux, d’alliage de métaux ou de déchets d’alliage de métaux non métaux non dangereux, d’alliage de métaux ou de déchets d’alliage de dangereux, à l’exclusion des activités et installations visées aux rubriques 2710, La surface étant de métaux non dangereux, à l’exclusion des activités et installations visées 2713-2 D 2713-2 La surface étant de 500 m² D 2711 et 2712 500 m² aux rubriques 2710, 2711 et 2712 La surface étant : La surface étant : 2. Supérieure ou égale à 100 m² et inférieure à 1 000 m² 2. Supérieure ou égale à 100 m² et inférieure à 1 000 m² Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de papiers/cartons, plastiques, caoutchouc, textiles, bois à l’exclusion des activités Le volume susceptible d’être présent dans 2714-2 visées aux rubriques 2710 et 2711. D Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de l’installation étant de Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : 3 papiers/cartons, plastiques, caoutchouc, textiles, bois à l’exclusion des Le volume susceptible d’être 900 m présent dans l’installation sera de 2. Supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ 2714-1 activités visées aux rubriques 2710 et 2711. 3 E 2 430 m (incluant les Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : Le volume susceptible 3 pneumatiques) d’être présent dans 1. Supérieure ou égale à 1 000 m 1530 Dépôt de bois, papiers, cartons ou matériaux combustibles analogues. NC l’installation étant de 400 m3 Installation de transit, regroupement ou tri de déchets dangereux ou de déchets contenant les substances dangereuses ou préparations dangereuses mentionnées à l’article R. 511-10 du code de l’environnement, à l’exclusion des installations visées aux La quantité de déchets dangereux A 2718-1 rubriques 1313, 2710, 2711, 2712, 2717, 2719 et 2793. présents sera de 49 t au maximum. RA = 2 km La quantité de déchets susceptible d’être présente dans l’installation étant : 1. Supérieure ou égale à 1 t

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Demande d’antériorité pour une activité déjà existante et autorisée. Installation de traitement de déchets non dangereux à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2720, 2760, 2771, 2780, 2781 et 2782 Découpe occasionnel de déchets 2791-2 métalliques (1t/j) DC La quantité de déchets traités étant : La quantité maximale de déchets 2. Inférieure à 10 t/j susceptible d’être traitée étant de 1 tonnes/jour. Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de verre à l’exclusion des installations visées à la rubrique 2710 3 verre à l’exclusion des installations visées à la rubrique 2710 Le volume de verre présent sur le 2715 100 m NC 2715 3 NC le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant supérieur ou le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant supérieur ou site sera de 100 m égal à 250 m³ égal à 250 m³ Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux non inertes à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2710, non inertes à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2710, Le volume de DND à tirer et refus 2711, 2712, 2713, 2714, 2715 et 2719 3 2711, 2712, 2713, 2714, 2715 et 2719 de tri présent sur le site sera de 2716-2 300 m DC 2716-2 300 m3 DC Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : Soit un total de 300 m3 2. Supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ 2. Supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : essences et naphtas ; kérosènes (carburants d’aviation compris) ; gazoles (gazole 2 stockages de 1000 L de gasoil (D diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles = 0,845 kg/m3) soit :

Stockage en réservoir manufacturé de liquides inflammables. 3 compris) ; fioul lourd ; carburants de substitution pour véhicules, utilisés Quantité totale de 1,7 t 1 m en capacité 1432 Cuve de gasoil de 2000 L aérienne Classe C-CE = 5/5 =1 NC 4734-1 aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés NC équivalent similaires en matière d’inflammabilité et de danger pour l’environnement. Activité déjà présente sur le site, Seuil à déclaration 10 m3 en capacité équivalent. cependant la rubrique 1432 a été La quantité totale susceptible d’être présente dans les installations y supprimée le 1er juin 2015, par le compris dans les cavités souterraines étant : décret n°2014-285 du 3 mars 2014. Supérieure ou égale à 50 t au total Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les 3 réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de bateaux ou d’aéronefs. 3 1435 réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de bateaux ou d’aéronefs. 15 m NC 1435 Le volume distribué est de 15 m NC 3 2. supérieure à 100 m³ d’essence ou 500 m³ au total, mais inférieur ou Le volume annuel de carburant distribué est inférieur à 100 m . égal à 20 000 m³ Ateliers de réparation et d’entretien de véhicules et engins à moteur, y compris les activités de carrosserie et de tôlerie. 2930 300 m² NC Cette activité n’est plus pratiquée sur le site de Hochfelden. b) la surface de l’atelier étant supérieure à 2 000 m2, mais inférieure ou égale à 5 000 m² :

Légende

Absence de modification

Nouvelle rubrique demandée dans le cadre de cette demande d’autorisation ou rubrique faisant l’objet d’une augmentation du volume/quantité présent.

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5.1.3. Proposition de rubrique principale pour les installations visées par l’annexe I de la directive IED

La directive relative aux émissions industrielles dite « IED » prend la suite de la Directive « IPPC » transposée en France notamment par l’intermédiaire de l’arrêté ministériel du 29 juin 2004 modifié.

Les activités « IED » visées par la transposition de la directive 2010/75/UE du 24 novembre 2010 ont été introduites dans la nomenclature des Installations Classées dans la liste des rubriques 3xxxx. Tableau n° 9 : Positionnement par rapport aux rubriques 3XXX

Rubrique Désignation Activité EDIB Classement

Stockage temporaire de déchets dangereux ne relevant pas de la Transit de déchets rubrique 3540, dans l’attente d’une des dangereux (rubriques 2718 et 2710-1) activités énumérées aux rubriques 3510, Autorisation 3550 3520, 3540 ou 3560 avec une capacité RA = 3 km totale supérieure à 50 tonnes, à l’exclusion Quantité maximale du stockage temporaire sur le site où les transitée sur site : 49 + 12+ déchets sont produits, dans l’attente de la 3 = 64 t collecte

Ce chapitre concerne la transposition de la directive 2010/75/UE dite « IED » et son application sur le site. L’application de la directive IED a de multiples impacts qui sont notamment :  La description des mesures prises pour l’application des MTD inclue dans le dossier et qui s’appuie sur les « Conclusions sur les MTD » qui ont désormais une portée réglementaire ;  Un rapport de base définissant l’état des sols et des eaux souterraines établit avant la première actualisation de l’arrêté préfectoral. Le rapport de base est joint en accompagnant de cette demande d’autorisation.

Le rapport de base est présenté en annexe de ce dossier.  Annexe n°4

La rubrique principale visant le site sera donc la rubrique 3550.

A ce titre le site est concerné par le BREF Traitement des déchets (août 2006). Le BREF, document de référence sur les Meilleures Techniques Disponibles (MTD), rend compte de l’échange d’informations qui a été organisé par plus de 60 experts des États membres, de l’industrie et des ONG environnementales. Notons que les conclusions sur les MTD ne sont pas parues pour ce BREF.

Le site est donc concerné par la directive IED.

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5.1.4. Articulation ICPE/IOTA

La loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau abrogée par le Code de l’Environnement a fixé un certain nombre de dispositions pour une gestion équilibrée de la ressource en eau. En particulier, elle prévoit de soumettre à déclaration ou à autorisation des installations, ouvrages, travaux ou activités ne figurant pas à la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement et relevant des rubriques fixées par le décret modifié n° 93-743 du 29 mars 1993 relatif à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application des articles L.214-1 à 214-3 du Code de l’Environnement.

Tableau n° 10 : Rubrique concernée au titre de la Loi sur l’eau

Description des Rubrique Désignation des opérations Classement opérations du site Rejet d’eaux pluviales en eaux douces superficielles, sur le sol ou dans le sous- sol : surface totale du projet et du BV La surface collectée 2.1.5.0. naturel intercepté : D 1. supérieure ou égale à 20 ha  A est d’environ 1,62 ha 2. supérieure à 1 ha, mais inférieure à 20 ha  D

L’établissement est déjà autorisé pour ses rejets dans le Rohrbach. Aucune modification de ce rejet ne sera effectuée dans le cadre de cette nouvelle demande d’autorisation ICPE.

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5.1.5. Situation vis-à-vis de la directive SEVESO III a) Textes applicables

 Décret n°2014-284 du 3 mars 2014 modifiant le titre Ier du livre V du Code de l’Environnement  Décret n°2014-285 du 3 mars 2014 modifiant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement  Arrêté du 26 mai 2014 relatif à la prévention des accidents majeurs dans les installations classées mentionnées à la section 9, chapitre V, titre Ier du livre V du code de l’environnement b) Guide

 Guide technique de l’INERIS de Juin 2014 « Application de la classification des substances et mélanges dangereux à la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement – version intégrant les dispositions du règlement CLP et la transposition de la directive Seveso III » c) Statut SEVESO

Un établissement peut être soumis à l’application des dispositions SEVESO III de 2 manières :

1. Soit par dépassement direct des seuils SEVESO bas ou haut, en application du point I de l’article R.511-11 du code de l’environnement :

« Art. R511-11. – I. – Une installation répond respectivement à la « règle de dépassement direct seuil bas » ou à la « règle de dépassement direct seuil haut » lorsque, pour l’une au moins des rubriques mentionnées au premier alinéa du I de l’article R.511-10, les substances ou mélanges dangereux qu’elle vise sont susceptibles d’être présents dans l’installation en quantité supérieure ou égale respectivement à la quantité seuil bas ou à la quantité seuil haut que cette rubrique mentionne. Pour une rubrique comprise entre 4100 et 4699, est comptabilisé l’ensemble des substances ou mélanges dangereux présentant la classe, catégorie ou mention de danger qu’elle mentionne, y compris les déchets visés par les rubriques 2700 à 2799 et les substances visées par les rubriques 4800 à 4899, mais à l’exclusion des substances ou mélanges dangereux nommément désignés aux rubriques 4700 à 4799, 2760-3 et 2792. Pour l’application de la règle de dépassement direct seuil bas, les rubriques ne mentionnant pas de quantité seuil bas ne sont pas considérées. ».

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2. Soit au titre de la règle de cumul en application du point II de l’article R.511-11 du Code de l’environnement :

« Art. R. 511-11- II. – Les installations d’un même établissement relevant d’un même exploitant sur un même site au sens de l’article R. 512-13 répondent respectivement à la » règle de cumul seuil bas « ou à la « règle de cumul seuil haut » lorsqu’au moins l’une des sommes Sa, Sb ou Sc dépasse 1.

d) Dangers pour la santé : la somme Sa est calculée, pour l’ensemble des substances ou mélanges dangereux présentant les classes, catégories et mentions de danger visées par les rubriques 4100 à 4199 (y compris le cas échéant les substances ou mélanges dangereux nommément désignés aux rubriques 4700 à 4899 et les déchets visés par les rubriques 2700 à 2799), suivant la formule :

où « qx « désigne la quantité de substance ou mélange dangereux « x « susceptible d’être présente dans l’établissement, et « Qx, a « la quantité seuil bas ou la quantité seuil haut mentionnée à la rubrique 2760-3, 2792 ou numérotée 4700 à 4799 applicable, si la substance ou le mélange dangereux est visé par l’une de ces rubriques, ou sinon la quantité seuil bas ou la quantité seuil haut mentionnée à la rubrique applicable numérotée 4100 à 4199. Si la substance ou le mélange dangereux est visé par plusieurs rubriques numérotées 4100 à 4199, la plus petite des quantités seuil bas ou seuil haut mentionnées par ces rubriques est utilisée.

b) Dangers physiques : la somme Sb est calculée, pour l’ensemble des substances ou mélanges dangereux présentant les classes, catégories et mentions de danger visées par les rubriques 4200 à 4499 (y compris le cas échéant les substances ou mélanges dangereux nommément désignés aux rubriques 4700 à 4899 et les déchets visés par les rubriques 2700 à 2799), suivant la formule :

où « qx « désigne la quantité de substance ou mélange dangereux « x « susceptible d’être présente dans l’établissement, et « Qx, b « la quantité seuil bas ou la quantité seuil haut mentionnée à la rubrique 2760-3, 2792 ou numéroté 4700 à 4799 applicable, si la substance ou le mélange dangereux est visé par l’une de ces rubriques, ou sinon la quantité seuil bas ou la quantité seuil haut mentionnée à la rubrique applicable numérotée 4200 à 4499. Si la substance

ou le mélange dangereux est visé par plusieurs rubriques numérotées 4200 4499, la plus petite des quantités seuil bas ou seuil haut mentionnées par ces rubriques est utilisée.

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e) Dangers pour l’environnement : la somme Sc est calculée, pour l’ensemble des substances ou mélanges dangereux présentant les classes, catégories et mentions de danger visées par les rubriques 4500 à 4599 (y compris le cas échéant les substances ou mélanges dangereux nommément désignés aux rubriques 4700 à 4899 et les déchets visés par les rubriques 2700 à 2799), suivant la formule :

où « qx « désigne la quantité de substance ou mélange dangereux « x « susceptible d’être présente dans l’établissement, et « Qx, c « la quantité seuil bas ou la quantité seuil haut mentionnée à la rubrique 2760-3, 2792 ou 4700 à 4799 applicable, si la substance ou le mélange dangereux est visé par l’une de ces rubriques, ou sinon la quantité seuil bas ou la quantité seuil haut mentionnée à la rubrique applicable numérotée 4500 à 4599. Si la substance ou le mélange dangereux est visé par plusieurs rubriques numérotées 4500 à 4599, la plus petite des quantités seuil bas ou seuil haut mentionnées par ces rubriques est utilisée.

f) Pour l’application de la règle de cumul seuil bas, ne sont pas considérées dans les sommes Sa, Sb ou Sc les substances et mélanges dangereux nommément désignés aux rubriques 4700 à 4799 pour lesquels ladite rubrique ne mentionne pas de quantité seuil bas. »

g) Les substances dangereuses présentes dans un établissement en quantités inférieures ou égales à 2 % seulement de la quantité seuil pertinente ne sont pas prises en compte dans les quantités « qx » si leur localisation à l’intérieur de l’établissement est telle que les substances ne peuvent déclencher un accident majeur ailleurs dans cet établissement

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h) Application à l’établissement EDIB

La première étape consiste à associer à chaque déchet des mentions de dangers. Ce travail a été réalisé à partir de la connaissance des déchets (retour d’expérience et analyse) et à l’aide des indications figurant dans le guide technique de l’INERIS de décembre 2015 – « Prise en déchets dans la détermination du statut Seveso d’un établissement ».

Les déchets doivent également être listés dans le recensement des substances et mélanges dangereux. Leurs classes, catégories et mentions de dangers doivent être identifiées comme toute substance et mélange dangereux, et les rubriques 4xxx correspondantes doivent être déterminés.

Une étude menée en 2011/2012 par les syndicats professionnels [6] a permis de proposer les mentions de danger et rubriques de la nomenclature ICPE « visant le déchet » (uniquement pour les propriétés de danger pour la santé et pour l’environnement) à considérer pour 10 familles de déchets dangereux, représentant la majeure partie des déchets présents dans les installations de tri, transit, regroupement et de traitement de déchets dangereux. Le tableau synthétique de cette étude est présenté ci-dessous.

Tableau n° 11 : Synthèse des propriétés de danger pour la santé et pour l’environnement à considérer au titre de Seveso pour les flux de déchets étudiés. (Source : Guide technique, décembre 2015)

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Le cas des petits conditionnés provenant de déchèteries a fait l’objet d’une approche spécifique dite « globale » dans le guide méthodologique du MEDDTL de janvier 2011 [1]. Cette approche résultait du constat que les déchets dangereux diffus issus de déchèteries sont constitués d’éléments pour lesquels il est difficile de réaliser une analyse chimique de chaque fraction élémentaire. De ce fait, des familles de déchets ayant des typologies communes ont été définies, et une méthodologie a été établie afin de déterminer les propriétés de danger à considérer.

Cette approche globale est ici mise à jour sur la base des correspondances entre les systèmes de classification utilisés en 2011 et en 2015. Les données et plus particulièrement les mentions de dangers déterminées par cette étude, ont été considérées.

De plus une liste plus exhaustive des petits conditionnés visés est présentée en annexe de ce dossier. Notons que cette liste est également issue du guide permettant de déterminer le statut SEVESO des déchets.

 Annexe n°5

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Tableau n° 12 : Mentions de dangers proposés par l’étude

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Dans le cas de l’étude pour le site de Hochfelden, le ratio xi est connu puisque les tonnages par type de déchets ont été identifiés. Quant au ratio xr qui estime le pourcentage substance dangereuse présent dans le déchet, il a été considéré dans une approche majorante comme étant égal à 100 %.

Les substances dites « nommément désignées » par la réglementation Seveso, et reprises dans les rubriques 47xx de la nomenclature ICPE disposent de seuils spécifiques. Leur prise en compte pour la détermination du statut Seveso suit un principe différent des substances relevant des rubriques génériques. Celles présentes sur le site de la société EDIB sont présentées dans le tableau ci- dessous. Tableau n° 13 : Association, produits/mention de dangers (cas des produits)

Rubrique Rubriques Tonnag Produit nommément Mentions dangers associées correspondantes e désignée à la nomenclature H226 Liquides inflammables, cat 3 H304 Danger par aspiration, cat 1 H315 Corrosion/irritation cutanée, cat 2 H332 Toxicité aiguë (par inhalation), catégorie 4 GNR 1,68 4734 4734 H351 Cancérogène, cat 2 Dangers pour le milieu aquatique, danger H411 chronique, cat 2 Danger d’explosion en contact ou non avec EUH066 l’air Liquide de refroidissement 0,19 Non H302 Toxicité aiguë (par voie orale), catégorie 4 Mentions de (200 l) dangers non mentionnées dans H302 Toxicité aiguë (par voie orale), catégorie 4 le guide d’association H332 Toxicité aiguë (par inhalation), catégorie 4 Lave-Glace (200 l) 0,2 Non mentions de dangers/rubriques Toxicité aiguë (par voie cutanée), catégorie H312 ICPE 4

H270 Gaz comburants, catégorie 1 Oxygène 0,05 4725 4725 H280 Gaz sous pression

H220 Gaz inflammable, catégorie 1

Acétylène 0,05 4719 H230 Gaz chimiquement instable, catégorie A 4719 H280 Gaz sous pression

Mentions de dangers non mentionnées dans Argon 0,05 Non H280 Gaz sous pression le guide d’association mentions de dangers/rubriques ICPE H220 Gaz inflammable, catégorie 1 Propane 0,05 4718 4718 H280 Gaz sous pression

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Afin de faciliter la compréhension et dans un souci de cohérence, les déchets dangereux de la déchèterie et ceux de l’aire de transit de déchets dangereux ont été additionnés.

La détermination du statut SEVESO, considère donc les 49 t de l’aire de transit de déchets dangereux et les 15 t de déchets dangereux provenant de la déchèterie.

Le tableau ci-dessous présente les différents déchets dangereux et produits présents sur le site, ainsi que les mentions de dangers et les rubriques de la nomenclature ICPE visées.

Ce tableau permet également de définir le type de dangers à considérer pour chaque déchet et permettant l’application de la règle de cumul SEVESO.

On distingue dans ce tableau 3 types de dangers, à savoir  a : danger pour la santé  b : danger physique  c : danger pour l’environnement

Pour l’association des mentions de dangers aux bonnes rubriques de la nomenclature, les logigrammes d’association présents à l’annexe 4 du guide technique de l’INERIS, ont été utilisés.

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Tableau n° 14 : Association, mention de dangers/rubriques ICPE (cas des déchets)

Rubriques correspondantes Le type de danger considéré Produit Tonnage Mentions dangers Remarque/Justification à la nomenclature a b c

H350 Peut provoquer le cancer INRS – fiche / / / toxicologique n°145 Amiante lié et 13 Risque avéré d’effets graves pour les NC amiante libre Mentions de dangers non H372 organes à la suite d’expositions répétées mentionnées dans le / / / ou d’une exposition prolongée guide Toxicité spécifique pour certains organes H370 4150 cibles – Exposition unique, catégorie 1 X Solvants / Dangers pour le milieu aquatique, danger + H411 4511 chronique, catégorie 2 X Huiles et filtres à 10,5 huile H224 Liquides inflammables, catégorie 1 Aucun liquide de catégorie 1 ne sera présent + H225 Liquides inflammables, catégorie 2 4331 / X Divers Le liquide sera maintenu H226 Liquides inflammables, catégorie 3 4331 à une T < à T ébullition X H224 Liquides inflammables, catégorie 1 Aucun liquide de catégorie 1 ne sera présent

H225 Liquides inflammables, catégorie 2 X Le liquide sera maintenu 4331 à une T < à T ébullition Pots souillés H226 Liquides inflammables, catégorie 3 X + 18.5 Danger pour le milieu aquatique, danger Pâteux H400 aigu, catégorie 1 X 4510 / Dangers pour le milieu aquatique, danger H410 chronique, catégorie 1 X

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Rubriques correspondantes Le type de danger considéré Produit Tonnage Mentions dangers Remarque/Justification à la nomenclature a b c

Prise en compte de la rubrique la plus Dangers pour le milieu aquatique, danger H411 4511 pénalisante à savoir chronique, catégorie 2 4510 pour la suite des calculs Danger pour le milieu aquatique, danger H400 aigu, catégorie 1 X Phytosanitaires 2 4510 / Dangers pour le milieu aquatique, danger H410 chronique, catégorie 1 X Danger pour le milieu aquatique, danger H400 aigu, catégorie 1 X 4510 / Dangers pour le milieu aquatique, danger H410 chronique, catégorie 1 X

Les acides/bases ne seront pas présents sous Acides/bases 1,5 H270 Gaz comburants, catégorie 1 / / / forme gazeuse

H271 Liquides comburants, catégorie 1 X 4441 / H272 Liquides comburants, catégories 2, 3 X

H224 Liquides inflammables, catégorie 1 Aucun liquide de catégorie 1 ne sera présent / / /

Piles/batteries 15,5 H225 Liquides inflammables, catégorie 2 Le liquide sera maintenu X 4331 à une T < à T ébullition H226 Liquides inflammables, catégorie 3 X

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Rubriques correspondantes Le type de danger considéré Produit Tonnage Mentions dangers Remarque/Justification à la nomenclature a b c

H400 Danger pour le milieu aquatique, cat 1 X 4510 Dangers pour le milieu aquatique, danger / H410 chronique, cat 1 X

H222 Aérosols inflammables, catégorie 1 Contient des gaz de X Aérosols 2 4320 catégories 1 ou 2 ou des H223 Aérosols inflammables, catégorie 2 liquides de catégories 1 X Toxicité aiguë (par voie orale), catégorie H300 1,2 X Produits Toxicité aiguë (par voie cutanée), 1 H310 4110 Produit liquide laboratoires catégorie 1,2 X Toxicité aiguë (par inhalation), catégorie H330 1,2 X Le tableau ci-dessous permet d’établir le classement SEVESO du site, en vérifiant d’une part si l’un des seuils est franchi directement ou si en appliquant la règle du cumul un seuil est franchi.

Note : Pour rappel, le calcul appliqué pour la règle du cumul est le suivant :

풒풙 푺 = ∑ 푸풙 où « qx « désigne la quantité de substance ou mélange dangereux « x « susceptible d’être présente dans l’établissement, et « Qx, c « la quantité seuil bas ou la quantité seuil haut mentionnée à la rubrique 2760-3, 2792 ou 4700 à 4799 applicable, si la substance ou le mélange dangereux est visé par l’une de ces rubriques, ou sinon la quantité seuil bas ou la quantité seuil haut mentionnée à la rubrique applicable numérotée 4500 à 4599. Si la substance ou le mélange dangereux est visé par plusieurs rubriques numérotées 4500 à 4599, la plus petite des quantités seuil bas ou seuil haut mentionnées par ces rubriques est utilisée.

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Tableau n° 15 : Détermination du statut SEVESO du site (application de la règle du cumul)

Seuils SEVESO des Règle de cumul Règle de cumul Rubriques Type de dangers correspondantes rubriques identifiées en t SEUIL BAS SEUIL HAUT Produit/Déchets Tonnage à la nomenclature BAS HAUT a b c a b c a b c

GNR 1,68 4734 2 500 25 000 X X X 0,00067 0,000067

Oxygène 0,05 4725 200 2 000 X 0,00025 0,000025

Acétylène 0,05 4719 5 50 X 0,01 0,001

Propane 0,05 4718 50 200 0,001 0,00025 X

4150 50 200 X 0,2 0,05 Solvants + 10,5 4511 200 500 X 0,05 0,05 Huiles et filtres à huile 4331 5 000 50 000 X 0,002 0,0002

Pots souillés 4331 5 000 50 000 X 0,0037 0,00037 + 18,5 Pâteux 4510 100 200 X 0,185 0,0925

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Phytosanitaires 2 4510 100 200 X 0,02 0,01

4510 100 200 X 0,015 0,0075 Acides/bases 1,5 4441 50 200 X 0,03 0,0075

4331 5 000 50 000 X 0,031 0,00031 Piles/batteries 15,5 4510 100 200 X 0,155 0,0775

Aérosols 2 4320 150 500 X 0,013 0,004

Produits laboratoires et 1,5 4110 5 20 X 0,3 0,075 DTQD divers

Total cumul (classement SEVESO) 0,5 0,092 0,43 0,13 0,013 0,24

Le type de dangers considéré est le suivant :  a : danger pour la santé  b : danger physique  c : danger pour l’environnement

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L’application de la règle de cumul « Seuil Bas » et « Seuil Haut » pour les 3 natures de risques (a, b et c) traduit un résultat inférieur à 1.

La société EDIB à Hochfelden n’est donc pas classée au titre de la Directive SEVESO III par application de la règle de cumul.

Le tableau ci-dessous permet de vérifier l’absence d’un franchissement direct de seuil. Tableau n° 16 : Calcul pour le franchissement direct du seul SEVESO

Rubrique Total sur site en t Classement SEVESO direct

4734 1,68 NON SEVESO 4725 0,05 NON SEVESO 4719 0,05 NON SEVESO 4718 0,05 NON SEVESO 4150 10 NON SEVESO 4511 10 NON SEVESO 4331 44 NON SEVESO 4510 22,6 NON SEVESO 4441 0,15 NON SEVESO 4320 2 NON SEVESO 4110-2 1,5 NON SEVESO

Les différentes données compilées permettent d’établir le classement ICPE du site, par rapport à ces produits et déchets.

En application de l’article R.511-12 du code de l’environnement, lorsqu’une substance ou un mélange dangereux est visé par plusieurs rubriques, la rubrique de classement est, par ordre de priorité :  celle des rubriques déchets (2700 à 2799) et celles des rubriques nommément désignées aux rubriques 47xx et 48xx,  puis celle des rubriques génériques (4100 à 4699). On retiendra alors celle présentant les seuils hauts les plus sévères, c’est-à-dire les plus bas. En cas d’égalité des seuils hauts des rubriques visées, la substance ou le mélange dangereux est classé dans la rubrique présentant respectivement et, en cas d’égalité, par ordre de priorité décroissante : o le seuil bas le plus bas, o le seuil d’autorisation le plus bas, o le seuil d’enregistrement le plus bas, o le seuil de déclaration le plus bas.

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Tableau n° 17 : Classement ICPE du site

Rubrique Classement Quantité en t Régime ICPE 4734 1.68 t NC 4725 0,05 NC 4719 0,05 NC 4718 0,05 NC 2718-1 49 A 2710-1 15 A i) Conclusion

Les activités de l’établissement EDIB de Hochfelden ne sont pas classées au titre de la Directive SEVESO III.

En effet,  le stockage de carburants est inférieur au seuil de déclaration de la rubrique 4734,  les déchets présents sur le site sont majoritairement des déchets non dangereux,  les déchets dangereux présents sur le site sont clairement identifiés et en quantité réduite

Le site n’est ni classé au titre du franchissement direct d’un seuil SEVESO, ni au titre de la règle du cumul.

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5.2. Communes concernées par le rayon d’affichage

Le rayon d’affichage à prendre en compte est de 3 km autour de l’emprise de l’établissement de la société EDIB eu égard à son classement au titre des rubriques n° 3550.

Les communes concernées sont donc :  Hochfelden  Schwindratzheim  Mutzenhouse  Schaffhouse-sur-Zorn  Hohfrankenheim  Waltenheim-sur-Zorn  Wingersheim  Gingsheim  Wickersheim-Wilshausen  Bossendorf  Duntzenheim  Ingenheim  Melsheim  Scherlenheim

Remarque Le rayon d’affichage est une valeur réglementaire variable selon le type d’activité et qui permet de déterminer les communes concernées par l’enquête publique prévue dans le cadre de l’instruction de la demande d’autorisation au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.

L’implantation de l’établissement ainsi que le rayon d’affichage figurent sur la carte de situation locale au chapitre « Plans réglementaires ».

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5.3. Rappel des principaux textes applicables

Code de l’environnement  Livre Ier – Titre VIII – Autorisation environnementale o Articles L 181-1 à L 181-31 o Articles R 181-1 à R 181-56  Livre V – Titre 1er : « Installations classées pour la protection de l’environnement » o Articles L 511-1 à L 517-2 o Articles R 511-9 à R 517-10

Les installations classées pour la protection de l’environnement sont soumises aux dispositions des articles L. 211-1, L. 212-1 à L. 212-11, L. 214-8, L. 216-6 et L. 216-13, ainsi qu’aux mesures prises en application des décrets prévus au 1° du II de l’article L. 211-3.

 Livre I – Titre II – Chapitre II : Evaluation environnementale – Section 1 : Etudes d’impact des projets de travaux, d’ouvrages et d’aménagement o Articles L 122-1 à L122-3-4 o Articles R 122-1 à R 122-14  Livre I – Titre II – Chapitre III : Participation du public aux décisions ayant une incidence sur l’environnement o Articles L 123-1-A à L 123-19-8 o Articles R 123-1 à R 123-46 (Enquêtes publiques)

 Livre II – Titre II : « Air et atmosphère » o Articles L 220-1 à L 229-54

 Livre V – Titre IV : « Déchets » o Articles L 541-1 à L 542-14 o Articles R 541-7 à R 541-11-1 : classification des déchets o Articles D 541-12-1 à D 541-12-3 : mélange de déchets o Articles D 541-12-4 à D 541-12-14 : sortie du statut de déchet o Articles R 541-42 à R 541-48 et R 541-78 : circuits de traitement des déchets o Articles R 543-3 à R 543-15 : huiles usagées o Articles R 543-66 à R 543-74 : déchets d’emballages dont les détenteurs finaux ne sont pas des ménages o Articles R 543-75 à R 543- 123 : fluides frigorigènes utilisés dans les équipements frigorifiques et climatiques

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La réglementation spécifique relative aux déchets

 Arrêté du 29 juillet 2005 modifié fixant le formulaire du bordereau de suivi des déchets dangereux mentionné à l’article R 541-45 du code de l’environnement  Circulaire DPP/SEI/JLL/AN no 5340 du 24 octobre 1985 relative aux installations classées pour la protection de l’environnement – Production de déchets industriels – Amélioration des études d’impact et des études de dangers – Dispositions à imposer aux producteurs de déchets  Circulaire n° 90-98 du 28 décembre 1990, relative à l’étude déchets, complétée par la circulaire n° 92-13 du 19 février 1992.  Circulaire du 3 octobre 2002 relative à la mise en œuvre du décret n° 2002-540 du 18 avril 2002 relatif à la classification des déchets

Régime IED

 Directive 2010/75/UE relative aux émissions industrielles, dite « Directive IED »  Guide méthodologique pour l’élaboration du rapport de base prévu par la Directive IED v.2.2. – Ministère du Développement durable, BRGM – 18 février 2014 (mis à jour le 21 octobre 2014)

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5.4. Textes régissant l’enquête publique

Les articles L 181-9 et L 181-10 du code de l’environnement disposent que l’instruction de la demande d’autorisation environnementale comporte une phase d’enquête publique, réalisée conformément aux dispositions du chapitre III du titre II du livre Ier du code de l’environnement, sous réserve des dispositions particulières prévues aux articles L 181-10 et R 181-36 à R 181-38 du code de l’environnement.

Le dossier soumis à l’enquête publique comprend, conformément à ces articles et à l’article R 123-8 du code de l’environnement :  le présent dossier de demande d’autorisation environnementale incluant l’étude d’impact et son résumé non technique,  la mention des textes qui régissent l’enquête publique et l’indication de la façon dont cette enquête s’insère dans la procédure administrative relative à l’opération projetée, ainsi que la ou les décisions pouvant être adoptées au terme de l’enquête et les autorités compétentes pour prendre la décision d’autorisation,  les avis recueillis lors de la phase d’examen en application des articles R. 181-19 à R. 181-32,  l’avis de l’autorité environnementale.

La manière dont l’enquête publique s’insère dans la procédure administrative d’autorisation environnementale au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement est présentée sur le schéma ci-après.

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6. Condition de remise en état du site après exploitation

Conformément à l’article R 512-39-1 du code de l’environnement, si l’exploitation est mise à l’arrêt définitif, l’exploitant notifiera au Préfet la date de cet arrêt trois mois au moins avant celui-ci (six mois pour les installations de stockage de déchets et les carrières).

La notification indiquera les mesures prises ou prévues pour assurer la mise en sécurité du site, notamment :  l’évacuation des déchets,  la suppression des risques d’incendie ou d’explosion en procédant notamment à la coupure de l’alimentation électrique,  la surveillance des effets de l’installation sur son environnement  la fermeture du site en interdisant l’accès au site

En outre, l’exploitant placera le site de l’installation dans un état tel qu’il ne puisse porter atteinte aux intérêts mentionnés à l’article L511-1 du code de l’environnement et qu’il permette un usage futur du site déterminé selon les dispositions des articles R 512-39-2 et R 512-39-3 du code de l’environnement

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6.1. Etape 1 : Dossier de notification de cessation d’activité

Le dossier de notification de cessation d’activités indiquera les mesures prises dès l’arrêt de l’exploitation pour assurer la mise en sécurité du site.

Ces diverses mesures comporteront notamment :  l’évacuation de toutes les marchandises encore sur le site vers d’autres sites exploités par la société,  l’évacuation ou l’élimination des déchets présents sur site et des produits d’exploitation,  les interdictions ou limitations d’accès au site,  la suppression des risques d’incendie et d’explosion,  la surveillance des effets de l’installation sur l’environnement,  l’arrêt de toutes les utilités (coupure d’alimentation en électricité, eau),  l’enlèvement des installations démontables et transportables,  le démantèlement si besoin, des installations avec l’évacuation des équipements ou matériaux vers des filières d’élimination autorisées,  etc.

Ce dossier présentera en outre les chapitres suivants :  les renseignements administratifs relatifs à l’exploitant,  la description des activités du site et le rappel des conditions d’exploitation,  l’évacuation et/ou l’élimination des produits dangereux,  la surveillance des effets de l’installation sur l’environnement,  la suppression des risques d’incendie et d’explosion.

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6.2. Etape 2 : Proposition d’usage futur

Le dossier de proposition d’usage futur comportera l’ensemble des éléments mentionnés dans le Code de l’Environnement et consistera ainsi en un mémoire de proposition d’usage futur du site, à destination du maire de Hochfelden ou du président de l’établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d’urbanisme (ici le SDEA) ainsi que du préfet du Bas-Rhin.

Ce mémoire présentera la situation environnementale du site (situation géographique, milieu humain, urbanisme, milieu naturel, etc.), l’historique du site ainsi que des propositions sur l’usage futur des terrains. Ainsi, l’usage futur du site sera déterminé conjointement avec le maire et la société EDIB.

Précisons que l’usage futur des terrains d’implantation de la société EDIB pourrait être en accord avec l’activité actuelle du site et soit ainsi destiné à perdurer dans le contexte d’un usage industriel. Ne s’agissant pas d’un site nouveau, l’avis de l’autorité compétente en matière d’urbanisme n’est pas nécessaire.

6.3. Etape 3 : Mémoire de remise en état

Ce présent dossier comportera l’ensemble des éléments mentionnés dans le Code de l’Environnement et consistera en un mémoire de remise en état du site. Le mémoire précisera les mesures prises afin d’assurer la protection des intérêts mentionnés dans le Code de l’Environnement (commodité du voisinage, santé, sécurité, salubrité publique, agriculture, protection de la nature et de l’environnement, conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique). Ces mesures concerneront la remise en état à long terme du site.

Par ailleurs, les mesures comporteront notamment :  les mesures de maîtrise des risques liés aux sols éventuellement nécessaires,  les mesures de maîtrise des risques liés aux eaux souterraines ou superficielles,  la surveillance à exercer, si besoin,  les limitations ou interdictions concernant l’aménagement ou l’utilisation du sol ou du sous-sol, accompagnées, le cas échéant, des dispositions proposées par l’exploitant pour mettre en œuvre des servitudes ou des restrictions d’usage.

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7. Description des capacités techniques et financières de la société

Le site sera ouvert tous les jours de la semaine, sauf le dimanche, du lundi au samedi de 7 h à 20 h. Le site compte actuellement 9 salariés.

Le site de Hochfelden détient la certification environnementale, ISO 14001 depuis 2003. Un système de management environnemental permet de prévenir les incidents et de minimiser leurs impacts grâce aux actions de prévention. Cette certification implique également la mise en place par la société d’une veille réglementaire.

EDIB bénéficie de soutiens techniques et logistiques importants de la part du Groupe SUEZ. Ce soutien logistique se traduit par des moyens humains et matériels rapidement opérationnels, aspect essentiel par exemple lors de la mise en place de collectes. Ce soutien technique se manifeste, notamment, par un niveau de compétences élevé compte tenu à la fois des spécialisations des diverses filiales de SUEZ et des échanges de savoir-faire entre ces filiales. L’ensemble du personnel d’EDIB est spécifiquement formé aux prestations à réaliser à l’aide de la :  formation à l’embauche spécifique au poste et aux consignes de sécurité qui y sont liées,  formation périodique annuelle.

Les personnels qui réalisent les opérations de collecte et de transport des déchets spéciaux sont spécialement formés à cet effet et au matériel qu’ils utilisent (formation ADR…). Ils sont de plus équipés de tous les équipements de protection nécessaires à la manipulation de ces produits :  gants,  lunettes,  combinaison,  masque…

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Les matériels qui réalisent les collectes et le transport des déchets dangereux sont des matériels conformes à toutes les normes et réglementations en vigueur. Ils sont en outre :  conformes à la réglementation du transport par route des déchets (émissions, sécurité…),  conformes à la réglementation du transport des matières dangereuses (ADR),  munis des équipements de sécurité nécessaires (extincteurs, triangles de signalisation…).

La société EDIB justifie ainsi de ses capacités techniques à conduire ses installations dans le respect des intérêts visés à l’article L.511-I du Code de l’Environnement. Tableau n° 18 : Chiffres d’affaires et effectif de la société EDIB

2014 2015 2016

Chiffres d’affaires (M€) 6.058 5.285 5.415

Effectif EDIB 25 à 30 25 à 30 25 à 30

Ces éléments ainsi que la souscription de polices d’assurance permettent de justifier des capacités financières de la société à faire face à ses responsabilités en cas de sinistre qui atteindrait l’environnement du site.

L’attestation d’assurance est présentée en annexe de ce dossier.  Annexe n°6

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8. Garanties financières

8.1. Cadre réglementaire

L’article L 516-1 du code de l’Environnement soumet certaines installations classées pour la protection de l’environnement présentant des risques importants de pollution ou d’accident, à l’obligation de constituer des garanties financières. Les catégories d’installations concernées, ainsi que les modalités de mise en œuvre de cette obligation, sont précisées aux articles R 516-1 à R 516-6 du même code.

Extrait de l’article R516-1 Modifié en dernier lieu par le décret n° 2017-81 du 26 janvier 2017. « Les installations dont la mise en activité est subordonnée à l’existence de garanties financières et dont le changement d’exploitant est soumis à autorisation préfectorale sont : 1° Les installations de stockage des déchets, à l’exclusion des installations de stockage de déchets inertes ; 2° Les carrières ; 3° Les installations figurant sur la liste prévue à l’article L. 515-36 ; 4° Les sites de stockage géologique de dioxyde de carbone ; 5° Les installations soumises à autorisation au titre du 2° de l’article L. 181-1 et les installations soumises à autorisation simplifiée au titre de l’article L. 512-7, susceptibles, en raison de la nature et de la quantité des produits et déchets détenus, d’être à l’origine de pollutions importantes des sols ou des eaux. Un arrêté du ministre chargé des installations classées fixe la liste de ces installations, et, le cas échéant, les seuils au-delà desquels ces installations sont soumises à cette obligation du fait de l’importance des risques de pollution ou d’accident qu’elles présentent.

Sans préjudice des dispositions prévues aux articles L. 516-1, L. 516-2 et L. 512- 18, l’obligation de constitution de garanties financières ne s’applique pas aux installations mentionnées au 5° lorsque le montant de ces garanties financières, établi en application de l’arrêté mentionné au 5° du IV de l’article R. 516-2, est inférieur à 100 000 €.

Les deux arrêtés suivants ont été pris en application des articles R 516-1 à R 516- 6 :  Arrêté du 31 mai 2012 modifié fixant la liste des installations classées soumises à l’obligation de constitution de garanties financières en application du 5° de l’article R. 516-1 du code de l’environnement.  Arrêté du 31 mai 2012 modifié relatif aux modalités de détermination et d’actualisation du montant des garanties financières pour la mise en sécurité des installations classées et des garanties additionnelles en cas de mise en œuvre de mesures de gestion de la pollution des sols et des eaux souterraines.

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8.2. Méthode de calcul

Le présent calcul est réalisé selon la méthode de calcul du coût forfaitaire des opérations de mise en sécurité du site en application des dispositions mentionnées aux articles R. 512-39-1 et R. 512-46-25, annexée à l’arrêté du 31 mai 2012 relatif aux modalités de détermination et d’actualisation du montant des garanties financières pour la mise en sécurité des installations classées.

Cette méthode de calcul forfaitaire se fonde sur les paramètres suivants :  le coefficient pondérateur de prise en compte des coûts liés à la gestion du chantier,  le montant des mesures de gestion des produits dangereux et des déchets présents sur le site de l’installation,  le montant relatif à la neutralisation des cuves enterrées présentant un risque d’explosion ou d’incendie après vidange,  le montant relatif à la limitation des accès au site,  le montant relatif au contrôle des effets de l’installation sur l’environnement,  le montant relatif au gardiennage du site ou à tout autre dispositif équivalent,  l’indice d’actualisation des coûts.

8.3. Cas du futur site de la société EDIB

Les annexes I et II de l’arrêté du 31 mai 2012 modifié fixent la liste des installations classées soumises à l’obligation de constitution de garanties financières. Sont visées par la détermination des garanties financières, les rubriques 2718 et 2714.

Aussi, les installations de la société EDIB entrent dans le champ d’application de ce dispositif et doivent constituer des garanties financières, si le calcul du montant de ces dernières est supérieur à 100.000 €.

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8.3.1. Produits dangereux et déchets – Me

Q1 : quantité totale de produits et de déchets dangereux à éliminer (en t ou L) Q2 : quantité totale de déchets non dangereux à éliminer (en t ou L) Q3 : pour les installations de traitement de déchets, quantité totale de déchets inertes à éliminer (en t ou L) Ctr : coût TTC de transport des produits dangereux ou déchets à éliminer d1, d2, d3 : distances entre le site et les centres de traitement ou d’élimination C1 : coût TTC des opérations de gestion jusqu’à l’élimination des produits dangereux ou des déchets C2 : coût TTC des opérations de gestion jusqu’à l’élimination des déchets non dangereux C3 : coût TTC des opérations de gestion jusqu’à l’élimination des déchets inertes

La liste des déchets présents sur le site, ainsi que les coûts de gestion associés sont présentés ci-après. La société EDIB conserve l’ensemble des factures justifiant de l’élimination des déchets qu’elle génère. Ces justificatifs sont à la disposition des inspecteurs des installations classées.

L’ensemble des déchets ayant une valeur marchande (valeur marchande, couvrant les coûts d’enlèvement) ou n’étant pas directement visé par une rubrique soumise à la constitution de garanties financières n’est pas pris en compte dans le calcul du montant des garanties financières. Sur le site d’EDIB, cela concerne :  tous les éléments métalliques (revente à des ferrailleurs),  les déchets triés et en balle (papier, carton, plastique, le verre),  les batteries,

Les factures permettant de justifier du coût du transport et du traitement des déchets sont présentées en annexe de ce dossier.  Annexe n°7 Tableau n° 19 : Calcul du montant d’élimination des déchets et des produits dangereux

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Pris en Quantité max en t ou Coût de transport Coût en € d’un Coût de traitement Total HT Type Centre de traitement Distance en km Rubrique Régime compte Volume en m3 sur site en €/t/km chargement* en €/t en € pour les GF Bois/Cartons/Plastiques/papiers/pneus… 2710-2 DIND Activités soumises à déclaration DC Non = 120 m³ Métaux ferreux et non ferreux Emballages souillés 3 t TREDI Strasbourg 0.61 32 407 Produits de laboratoires 0.5 t TREDI Strasbourg 0.61 32 2511

Acides/Bases 0.5 t TREDI Hombourg 0.25 150 661 Intégré dans Intégré dans le coût le total des Solvants 0.2 t TREDI Hombourg 0.25 150 de transport des 661 déchets de déchets de la Peintures 4,5 t ARF Saint-Rémy-du-Nord 0.1 412 421 la rubrique 2710-1 rubrique 2718 A Oui Aérosols 0.5 t ARF Saint-Rémy-du-Nord 0.1 412 1350 2718 = 15 t Huiles et filtres à huiles 0.3 t ARF Saint-Rémy-du-Nord 0.10 412 111 Amiante lié 3 t BARISIEN SAS Vaudoncourt 0.25 195 60 Phytosanitaires 2 t TREDI Hombourg 0.25 150 21 2511 5119 Batteries/Piles 0.5 t Valeur marchande, couvrant les coûts d’enlèvement 0 Métaux ferreux ou non ferreux Activités soumises à déclaration et valeur marchande couvrant les coûts d’enlèvement 2713 D Non DEEE 180 m3 Activités soumises à déclaration 2711 DC Non

Papier/carton/Bois en balles 1380 m3 Valeur marchande, couvrant les coûts d'enlèvement 0 2714 3 E Oui DND en attente de conditionnement 900 m soit 270 t Valeur marchande, couvrant les coûts d'enlèvement 0 = 2430 m³ 3 Inclus dans le coût Pneus 150 m soit 18 t Hachtung Luxembourg 196 42 1050 1617 de traitement Déchet non Dangereux en vrac à trier et 3 2716 300 m Activités soumises à déclaration DC Non refus de tri = 300 m³ Emballages souillés 6 t TREDI Strasbourg 0.61 32 10.5 407 3850 Acides/Bases 1 t TREDI Hombourg 0.25 150 21 661 1069 Solvants 4,5 t TREDI Hombourg 0.25 150 42 661 3327 Peintures 5 t ARF Saint-Rémy-du-Nord 0.1 412 42 421 4431

Aérosols 1.5 t ARF Saint-Rémy-du-Nord 0.1 412 21 1350 2803 2718 A Oui Huiles et filtres à huiles 5 t ARF Saint-Rémy-du-Nord 0.10 412 21 111 827 = 49 t Produits de laboratoires / DTQD divers 1 t TREDI Strasbourg 0.61 32 21 2511 3834 Amiante lié 6 t BARISIEN SAS Vaudoncourt 0.25 195 42 60 1025 Amiante libre 4 t SUEZ RR IWS Vaivre 0.21 260 42 662 2907 Batterie/Piles 15 t Valeur marchande, couvrant les coûts d'enlèvement 0 Montant total HT 30 809 €

Montant total TTC (M ) E 36 971 € (TVA 20 %)

 * sur la base de 42 € de l’heure pour du personnel intérim (pour le chargement des déchets)

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8.3.2. Risques incendie et explosion – Mi

CN : coût fixe relatif à la préparation et au nettoyage de la cuve. Fixé à 2200 € 3 3 PB : prix du m du remblai liquide inerte (béton). Fixé à 130 € / m V : volume de la cuve exprimé en m3

La société EDIB ne dispose d’aucune cuve enterrée sur son site.

Mi = 0 €

8.3.3. Interdiction d’accès au site – Mc

P (en mètres) : périmètre de la parcelle occupée par l'installation classée et ses équipements connexes CC : coût du linéaire de clôture soit 50 €/m nP : nombre de panneaux de restriction d'accès au lieu égal à Nombre entrée du site + périmètre / 50 PP : prix d'un panneau soit 15 €

L’ensemble du site est clôturé.

Périmètre du site : 600 m Nombre d’entrées : 1

Mc = (1 + 600/50) x 15 = 195 €

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8.3.4. Surveillance des eaux souterraines – Ms

NP : nombre de piézomètres à installer CP : coût unitaire de réalisation d'un piézomètre soit 300 € / mètre creusé h : profondeur des piézomètres C : coût du contrôle et de l'interprétation des résultats de la qualité de la nappe sur la base de 2 campagnes soit 2000 € / piézomètre CD : coût d'un diagnostic de pollution des sols déterminé de la manière suivante :  pour un site de superficie ≤ 10 ha : 10 000 € TTC + 5000 € TTC / ha  pour un site de superficie >10 ha : 60 000 € TTC + 2000 € TTC / ha au- delà de 10 ha

La surface du site est de 1,62 ha. La plateforme de valorisation de Hochfelden dispose d’un réseau de surveillance des eaux souterraines. En cas de défaillance de l’exploitant, l’évaluation de l’impact qualitatif des installations passera par l’analyse des eaux souterraines grâce aux 2 piézomètres implantés sur le site : 1 en amont et 1 en aval hydraulique. Dans le cadre de l’estimation du montant des garanties financières, il est prévu l’installation d’un 3ème piézomètre.

Coûts de réalisation d’un piézomètre et de surveillance environnementale du site.

Nombre de Profondeur Coût de réalisation Coût de Montant relatif à la création et piézomètres à de la des piézomètres surveillance la surveillance d’un piézomètre installer nappe (€TTC) (€TTC) supplémentaire (€TTC) 1 5 mètres 1 500 2000 3500 € TTC

Coûts de surveillance des piézomètres existants :

Coût de surveillance Montant relatif à la surveillance d’un piézomètre (€TTC) des 2 piézomètres existants (€TTC) 2000 4000 € TTC

Diagnostic de pollution des sols :

Montant relatif au diagnostic Surface du site de dépollution du sol 1,62 ha 18 100 € TTC

Ms = 1 x (300 x 5 + 2 000) + 2*2000+10 000 + 5 000 x 1,62 = 25 600 €

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8.3.5. Gardiennage – Mg

Cg : coût horaire moyen d'un gardien soit 40 € TTC / heure Hg : nombre d'heures de gardiennage nécessaires par mois Ng : nombre de gardiens nécessaires

Cg Hg Ng (€/h) (h/mois) Site 40 62 1 Mg calculée 14 880 € Mg forfaitaire 15 000 €

8.3.6. Actualisation – α

Index : indice TP01 actuel Index0 : indice TP01 de janvier 2011 soit 667,7 TVAR : taux de la TVA actuel TVA0 : taux de la TVA applicable en janvier 2011 soit 19,6 %

Suite à la rénovation en continu des branches, la série 849754 est arrêtée et peut être remplacée par la nouvelle série équivalente 1711007 avec le coefficient de raccordement 6,5345. Pour prolonger l'ancienne série au-delà de septembre 2014, multipliez les indices de la nouvelle base par le coefficient de raccordement. Cette directive a été utilisée pour le calcul de l’index.

Index (août 2017) Index0 TVAr TVA0

686,12 667,7 20 19,6

α 1,048

α = 1,048

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8.3.7. Détermination du montant des garanties financières

Le montant global de la garantie est égal à :

Avec :

Sc : coefficient pondérateur de prise en compte des coûts liés à la gestion de chantier (pris égal à 1,10) Me : montant, au moment de la détermination du premier montant de garantie financière, relatif aux mesures de gestion des produits dangereux et des déchets présents sur le site de l’installation α : indice d'actualisation des coûts Mi : montant relatif à la neutralisation des cuves enterrées Mc : montant relatif à la limitation des accès au site Ms : montant relatif à la surveillance des effets de l'installation sur l'environnement Mg : montant relatif au coût du gardiennage du site pour une période de 6 mois

α Me Mi Mc Ms Mg M

Montants (€) 1,048 36 969 0 195 25 600 15 000 87 676 €

M =87 676 €

8.3.8. Conclusion

Le montant global de la garantie financière à constituer, évaluée sur la base d’une approche forfaitaire globalisée est de 87 676 € TTC.

Le seuil des 100 000 € TTC fixé par le Code de l’Environnement n’est donc pas atteint. L’installation n’est donc pas soumise à l’obligation de constitution de garanties financières.

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9. Compléments pour une installation de traitement de déchets

Les plans de gestion des déchets actuellement en vigueur dans le Bas-Rhin sont :  le plan départemental de gestion des déchets du bâtiment et des travaux publics (PDGDBTP) du Bas-Rhin approuvé en 2005,  le plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD) Alsace approuvé le 11 mai 2012,  le Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux, (PPGDND) adopté par le Conseil Départemental du Bas-Rhin, le 9 décembre 2013.

Le projet justifiant le dépôt de ce dossier porte sur des déchets dangereux, d’où la réalisation d’une étude approfondie de la compatibilité du projet avec le plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD) d’Alsace approuvé le 11 mai 2012.

Une vérification de la conformité des autres activités du site aux autres plans a également été effectuée.

9.1. Plan national de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et des travaux publics

Le plan départemental de gestion des déchets du bâtiment et des travaux publics vise à répondre aux objectifs suivants :  réduire les volumes mis en décharge et augmenter la valorisation par tri et recyclage,  instaurer des débouchés pérennes pour l’utilisation de matériaux recyclés  mettre en place un réseau d’installations adaptées (collecte -tri-traitement),  proximité entre les installations proposées et les chantiers.

Le plan souligne l’importance de privilégier dans tous les cas, pour toutes les catégories de déchets issus du BTP, la filière de valorisation qu’ils s’agissent des inertes, des déchets non dangereux ou des déchets dangereux.

La société EDIB répond parfaitement aux objectifs fixés par le plan de gestion des déchets du BTP et des travaux publics avec la mise en place d’une installation adaptée au tri et à la gestion séparative des déchets. Cela permet la réduction des volumes enfouis (regroupement et tri des matériaux). L’opération de regroupement et de tri favorisera le recyclage et la valorisation des matériaux en adaptant le choix des filières d’élimination.

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9.2. Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PPGDND) du Bas-Rhin

9.2.1. Les objectifs du plan

 Pour les déchets ménagers o une réduction du volume produit à l’horizon 2024 de l’ordre — de 9,9 % pour la globalité des déchets produits — de 20 % pour les ordures ménagères — de 33 % pour les OM résiduelles o une augmentation à l’horizon 2024 des déchets de collecte sélective de 24 % avec un objectif : — pour les déchets d’emballages ménagers recyclés de 52,5 kg/hab, — pour les bio-déchets (hors déchets verts) de 12 kg/hab, o l’atteinte d’un taux de recyclage matière et organique de 50 %, o les principales actions à déployer pour réduire la production de déchets sont : — la mise en œuvre de programmes locaux de prévention, — la formation des élus et des services municipaux, — la promotion des filières de valorisation organique à l’échelle domestique, à l’échelle du quartier (ou en pied d’immeuble) et auprès des gros producteurs, — l’incitation à de nouvelles pratiques du jardinage, — le développement du réemploi et de la réparation, o l’optimisation des collectes, — le renforcement des moyens de collecte sélective des recyclables secs, — le renforcement des collectes de bio-déchets.  Pour les déchets agricoles o recherche de filières et de partenariats est à développer par la Chambre d’Agriculture, en lien avec les fournisseurs, les organisations professionnelles agricoles (OPA), et les opérateurs privés ou publics, en vue d’augmenter le recyclage.

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 Pour les Déchets d’Activités Economiques (DAE) o actions en amont : réduire les déchets et mieux trier, par les actions suivantes : — produire moins de déchets, — sensibiliser les entreprises, — gérer collectivement, — harmoniser les conditions d'acceptation des professionnels en déchèterie, — développer un réseau de déchèteries professionnelles, — développer du partenariat entre chambres consulaires et EPCI, o optimiser le tri et le recyclage en : — renforçant de la gestion collective des DAE, — renforçant le tri dans les entreprises, — mettant en place une collecte sélective par les collectivités, o améliorer l’accès aux déchèteries avec : — l’harmonisation des conditions d’accès des professionnels en déchèteries publiques — le développement des déchèteries professionnelles (5 déchèteries existantes, offre à complété par 2 nouvelles installations) o valoriser énergétiquement les DAE.  Pour les déchets de l’assainissement o donner toute sa place au recyclage agricole de proximité en accentuant : o diversifier les filières d’élimination — le recyclage agricole avec ou sans compostage, — la végétalisation après compostage, — le séchage thermique, qui ouvre différentes possibilités d’élimination, — la valorisation thermique industrielle, co-incinération avec les ordures ménagères sur le CVE de la CUS, — l’incinération sur la station de Strasbourg. o adapter et améliorer les filières existantes o mutualiser et mettre en cohérence des moyens  Pour les boues et sous-produits industriels : o mettre en œuvre des filières d’épandage de haute qualité : — proposer un produit bien conditionné et présentant une valeur agronomique élevée, — organiser la logistique d’épandage de manière optimisée (stockage, transport, qualité de l’épandage), — assurer un suivi performant permettant d’assurer la traçabilité et la prise en compte des boues dans la fertilisation

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 Pour le traitement des déchets non valorisables o favoriser un prétraitement des déchets résiduels par une valorisation matière et organique accrue notamment des fermentescibles, o privilégier la valorisation énergétique avant l’enfouissement des déchets ultimes.  Pour les installations de traitement thermique o l’adéquation besoins-capacités administratives pour les CVE du Bas- Rhin o fermeture du 4ème four de la CVE de Strasbourg o projet de la création d’une unité de méthanisation de la partie fermentescible des OM en amont de ce même CVE o pour la gestion des mâchefers, sous réserve de respecter des spécifications environnementales et géotechniques réglementaires, l’utilisation des mâchefers d’incinération est préconisée en techniques routières (remblai, couche de forme, couche de fondation et couche de base) et variantes (réaménagement de sites, remblai de tranchée, merlon phonique…).

9.2.2. Articulation du projet avec le PPGDND

L’articulation du projet avec le plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux est précisée dans le tableau ci-après.

Notons que l’activité de transit et de tri des déchets non dangereux est déjà mise en œuvre sur le site de Hochfelden.

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Tableau n° 20 : Articulation du projet avec le PPGDND du Bas-Rhin

Orientations du PPGDND du Bas-Rhin Lien avec le projet Projet d’EDIB

1°) CONCERNANT LES DECHETS MENAGERS Réduction de volume produit à l’horizon 2024 EDIB contribue en fournissant des exutoires pour certains déchets issus Augmentation de la collecte sélective de la collecte sélective. Atteinte d’un taux de recyclage matière et organique de 50 % Optimisation des collectes 2°) LES DECHETS AGRICOLES Aucun déchet agricole n’est admis sur le site d’EDIB Recherche de filières et de partenariat

3°) LES DECHETS D’ACTIVITES ECONOMIQUES (DAE) X Des Déchets d’Activités Economiques transitent sur le site d’EDIB Réduire les déchets et mieux trier X La vocation du site est de permettre le tri des déchets. Optimiser le tri et le recyclage X EDIB dispose d’une déchèterie pouvant accueillir les déchets (uniquement Améliorer l’accès aux déchèteries X ouverte aux professionnels). Une fois les différents déchets triés, EDIB favorisera systématiquement les Valorisation énergétique des DAE X filières permettant soit le recyclage (mise en balle des papiers/cartons/plastiques) soit la valorisation énergétique.

3°) LES DECHETS DE L’ASSAINISSEMENT Donner toute sa place au recyclage agricole de proximité Diversifier les filières d’élimination Adapter et améliorer les filières existantes Mutualiser et mettre en cohérence les moyens 4°) BOUES ET SOUS-PRODUITS INDUSTRIELS Mise en œuvre de filières d’épandage de haute qualité 5°) TRAITEMENT DES DECHETS NON VALORISABLE

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Orientations du PPGDND du Bas-Rhin Lien avec le projet Projet d’EDIB Favoriser un prétraitement des déchets résiduels par une valorisation X matière et organique accrue notamment des fermentescibles La société veillera à favoriser systématiquement les filières de valorisation. EDIB privilégiera au maximum les filières autres que celles conduisant à Privilégier la valorisation énergétique avant l’enfouissement des déchets X l’enfouissement des déchets. ultimes 6°) Les installations de traitement thermique Aucun traitement thermique ne sera mis en œuvre. Adéquation des besoins - capacités administratives pour les CVE du

Bas-Rhin Fermeture du 4ème four de la CVE de Strasbourg Projet de création d’une unité de méthanisation de la partie fermentescible des OM en amont de ce même CVE Réutilisation des mâchefers d’incinération en techniques routières et variantes sous réserve de respect des spécifications environnementales et géotechniques réglementaires

Le site de la société EDIB permet donc de répondre en partie aux objectifs du plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux.

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9.3. Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux d’Alsace

Les enjeux identifiés par le PREDD sont :  limiter la production de déchets dangereux,  diminuer les volumes de déchets et les impacts associés (transports, traitement),  diminuer la nocivité des déchets dangereux,  favoriser la valorisation, le recyclage des déchets dangereux,  restreindre les pollutions diffuses et les risques associés générés par une mauvaise gestion des déchets dangereux,  informer l’ensemble des acteurs.

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Tableau n° 21 : Compatibilité avec le plan de gestion des déchets dangereux d’Alsace

Orientations du PREDD d’Alsace Lien avec le projet Effet du projet

1°) AMELIORER LA CONNAISSANCE DES DECHETS DANGEREUX Créer un Observatoire régional des déchets dangereux Réactualiser les données relatives à l’impact des déchets dangereux non collectés sur le milieu aquatique. 2°) AGIR POUR MIEUX INFORMER LES CHEFS D’ENTREPRISES Faciliter l’accès des entreprises à l’information sur les Meilleures

Technologies Disponibles (MTD) et sur les Technologies Propres Diffuser les informations sur les technologies de valorisation et de traitement des déchets dangereux disponibles sur un territoire donné 3°) AGIR POUR REDUIRE A LA SOURCE LES DECHETS DANGEREUX X EDIB favorise la gestion sélective des déchets et privilégie les filières de Encourager les démarches d’écoconception X valorisation. Aider les entreprises à la substitution des produits dangereux en cohérence avec REACH L’objectif de la plateforme est de favoriser le regroupement des déchets Soutenir les solutions internes ou externes de prétraitement ou de X afin de les orienter vers des filières de valorisation et de traitement les valorisation mieux adaptées. 4°) AGIR POUR UN TRI ET UNE COLLECTE PLUS EFFICACES X Encourager les dispositifs de « reprise fournisseur » EDIB dispose déjà d’une déchèterie professionnelle sur son site de Développer les déchèteries professionnelles X Hochfelden. Ce projet va permettre de la pérenniser et d’accroitre l’intérêt de l’accueil des déchets dangereux. Si le territoire ne permet pas l’implantation d’une déchèterie professionnelle, harmoniser les conditions d’accès des professionnels aux déchèteries des collectivités.

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Orientations du PREDD d’Alsace Lien avec le projet Effet du projet

L’objectif de la plateforme est de favoriser le regroupement des déchets. Développer les opérations collectives X La société souhaite accroitre ses capacités de collecte chez ses clients. Accompagner la mise en place de la Responsabilité Elargie du

Producteur sur les déchets dangereux des ménages Densifier et valoriser les points de collecte des piles X La déchèterie dédiée aux professionnels réceptionne les piles usagées. Multiplier les moyens et lieux de collecte des déchets dangereux des ménages afin de toucher le maximum d’habitants : retour fournisseur, déchèteries ou autres solutions innovantes (armoire DDM en immeuble, collecte en porte-à-porte, caissons en station-service, …) 5°) LIMITER L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SANITAIRE DU TRANSPORT DE X DECHETS DANGEREUX La plateforme offrira la possibilité d’étudier l’ensemble des filières de valorisation et de traitement pour la bonne gestion des déchets tout en Etudier les débouchés régionaux potentiels des DD transitant dans les garantissant une parfaite traçabilité. X plateformes de regroupement La société bénéficie également du retour d’expérience sur ses autres sites, à savoir les plateformes de Wittenheim. La plateforme de Hochfelden permet d’offrir une solution de proximité. Informer les producteurs et les exploitants sur les exutoires régionaux et X Dans le cadre du démarchage des clients potentiels, la société participe à sur le principe de proximité l’information des producteurs de déchets.

EDIB a la volonté d’offrir aux industriels une nouvelle offre de services pour leurs déchets dangereux afin de les aider à optimiser leur gestion globale et de réduire les coûts de transport. Ces coûts sont importants du fait du faible nombre de plateformes de transit de proximité comparé aux gisements.

La plateforme de transit de la société EDIB est compatible avec les enjeux du Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux d’Alsace et permet de répondre à un réel besoin.

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10. Compatibilité du projet aux documents d’urbanisme

10.1. Compatibilité au PLU de Hochfelden

Le plan d’occupation des sols (POS) a été approuvé par le Conseil Municipal en date du 21 février 1985. Il a été révisé et transformé en plan local d’urbanisme par délibération du 12 octobre 2006 et dont la dernière modification date du 26/11/2015. La société EDIB se situe dans la zone UXd et une partie Est du site se situe en zone N. Notons qu’un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal de la Communauté de Communes du Pays de la Zorn est en cours d’élaboration (prescrit le 15/12/2015). Illustration n° 10 : Plan de zonage du PLU de Hochfelden

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La zone UX est une zone correspondant à des secteurs déjà urbanisés et à des secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. Elle est destinée à accueillir des constructions à usage d’activité artisanale, de commerce, de bureau et de service, les restaurants, les hôtels ainsi que les constructions et installations qui en sont les compléments normaux.

Le secteur UXd qui s’étend sur la zone d’activité du Canal, dont l’organisation et le traitement nécessitent une réglementation spécifique.

La zone N est une zone naturelle à protéger soit en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espace naturel.

Une copie du règlement de ces zones est présentée en annexe de ce dossier.  Annexe n°8

Notons qu’aucune activité ni imperméabilisation des sols n’est prévue dans la zone classée N à l’Est du site. La bande végétalisée à l’Est du site sera conservée en l’état. A ce titre aucune contre-indication avec les prescriptions du PLU n’a été identifiée.

En l’absence de la construction de nouveaux bâtiments ou de nouvelles infrastructures, ce projet ne nécessitera pas le dépôt d’un permis de construire.

Le projet d’aménagement et de développement durable prévoit de renforcer le tissu économique de la commune tout en assurant l’intégration paysagère et environnementale des futures constructions. La zone d’activités intercommunale du Canal est identifiée comme adaptée pour le développement économique.

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Illustration n° 11 : Localisation de la zone N

N

UXd

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Les articles de règlement du PLU applicable à cette zone UXd ont été respectés dans le cadre des activités de la société EDIB. Le projet de la société EDIB est compatible avec les articles du PLU, à savoir :  Article 1 : occupations et utilisations du sol interdites. o Les activités du site n’y sont pas visées. Les activités de la société EDIB sont donc admises dans cette zone à condition de respecter les dispositions des articles suivants.  Article 2 : occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières, o Le site n’est pas visé par cette disposition qui définit des conditions particulières pour certain type d’activité.  Article 3 : accès et voiries, o Les accès et les voiries sont existants et sont dimensionnés pour répondre aux besoins de la société EDIB. L’augmentation du trafic projetée, n’impactera pas significativement le réseau routier du secteur.  Article 4 : desserte par les réseaux, o Les réseaux sont existants et suffisants. Ils ne seront pas modifiés dans le cadre de ce projet.  Article 6 : implantation des constructions par rapport aux emprises publiques et aux voies o Aucune construction et installation n’est implantée à moins de : — 20 m de la RD 25, — 2 m du quai du Canal, — 6 m de la limite d’emprise des autres voies o 15 m des berges du Rohrbach  Article 7 : implantation des constructions par rapport aux limites séparatives o Tout bâtiment se situe à au moins 3 m des limites du site. Aucune construction de grande hauteur n’est présente sur le site. Aucune nouvelle construction n’est projetée dans le cadre de la mise en œuvre de ce nouveau projet.  Article 8 : implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété o L’accès des services de lutte contre l’incendie doit pouvoir être assuré en tout point nécessaire. La société EDIB est accessible.  Article 9 : emprise au sol o Dans les secteurs UXa, UXb et UXd, l’emprise au sol des constructions ne doit pas excéder 60 % de la superficie de l’unité foncière. Sur le site d’EDIB, l’emprise au sol des constructions est d’environ 20 %.

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 Article 10 : hauteur maximale des constructions o Dans les secteurs UXc et UXd : la hauteur maximale est mesurée à l’égout de la toiture ou à la base de l’acrotère et est fixée à 25 mètres. Aucune construction ne dépasse 15 m sur le site d’EDIB. La clôture à une hauteur maximale de 1,8 m.  Article 11 : aspect extérieur des constructions  L’aspect est conforme au PLU et ne sera pas modifié.  Article 12 : stationnement des véhicules o Etablissements industriels et activités diverses : — Pour 100 m² d’entrepôt commercial ou assimilé : 1 place — Pour 50 m² d’autres établissements et activités : 1 place o Le site compte 15 places de parkings.  Article 13 : espaces libres et plantations. La bande végétalisée en partie Est et sud du site sera conservée.

Ainsi le projet est compatible avec le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Hochfelden.

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10.2. Compatibilité avec les orientations du SCOTERS

Au moment de sa création, en mars 1999, le Syndicat mixte avait pour mission de réviser le Schéma Directeur de la Région de Strasbourg en vigueur depuis 1973.

L’avènement de la loi SRU -Solidarité Renouvellement Urbaine - de décembre 2000, engage le Syndicat mixte dans une mission d’élaboration du Schéma de COhérence TErritoriale de la Région de Strasbourg - SCOTERS.

Depuis le 1er juin 2006, date à laquelle le SCOTERS a été approuvé, le Syndicat Mixte a pour mission de suivre et de mettre en œuvre ce document sur le territoire.

Les défis pour l’avenir lié au SCOTERS sont :  augmenter l’offre en habitat intermédiaire  développer un habitat diversifié répondant aux besoins de la population  augmenter la part de logements locatifs aidés  identifier les sites d’accueil d’activités  maintenir les fonctions commerciales dans les centralités urbaines  préserver les terres agricoles les plus fertiles  ménager des secteurs agricoles constructibles

Le projet de la société EDIB est en adéquation et ne remet pas en cause les défis et les objectifs figurant dans le SCOTERS. En effet, suite à la mise en œuvre des nouvelles activités, le site pourra offrir une solution de proximité pour l’accueil d’un panel plus large de déchets. De plus, le site choisi permet de ne pas consommer de terres agricoles fertiles, puisqu’il est déjà existant et imperméabilisé.

10.3. Compatibilité aux Servitudes d’Utilité Publique

La commune de Hochfelden est concernée par les SUP (Servitudes d’Utilité Publique) suivantes :  plan de prévention du risque inondation, pour lequel le site est concerné en partie sud et est. Ce point a été abordé dans un chapitre spécifiquement dédié aux « Risques naturels ». En l’absence d’exploitation de ces zones, aucune mesure particulière n’est mise en œuvre.  liaison hertzienne NANCY – STRASBOURG (tronçon Goetzenbruck – Oberhausbergen). Zone spéciale de dégagement de 300 mètres de large (altitude à ne pas dépasser par rapport au niveau de la mer : 260 mètres). En l’absence de bâtiment d’une hauteur dépassant ce seuil, aucune contrainte particulière n’est à mettre en œuvre.

Le projet est compatible avec le respect des servitudes d’utilité publique.

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OTE INGENIERIE 112/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Plans réglementaires

B. Plans réglementaires

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Illustration n° 12 : Situation locale au 1/25 000ème avec Rayon d’affichage

Illustration n° 13 : Plan de l'établissement et de ses abords au 1/2 500ème indiquant l'affectation des terrains dans un rayon de 300 m autour du site.

Note : Ce plan n’a plus de valeur réglementaire, mais permet de visualiser l’environnement proche du site de la société EDIB.

Illustration n° 14 : Plan de masse et d’implantation des réseaux indiquant l'affectation des terrains dans un rayon de 35 m autour du site au 1/250ème.

En vertu de l’alinéa 3 de l’article R.512-6 du Code de l’environnement nous sollicitons l’autorisation de présenter le plan d’ensemble du site au 1/250ème.

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C. Etude d’Impact

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Préambule

L’article R 181-13, 5° prévoit que figure parmi les pièces constitutives du dossier de demande d'autorisation environnementale, une étude d’impact si le projet est soumis à évaluation environnementale.

L’article R 122-5, I du code de l’environnement précise que le contenu de cette étude doit être proportionné à la sensibilité environnementale de la zone susceptible d'être affectée par le projet, à l'importance et la nature des travaux, installations, ouvrages, ou autres interventions dans le milieu naturel ou le paysage projetés et à leurs incidences prévisibles sur l'environnement ou la santé humaine.

L'étude d'impact comprend successivement :  Un résumé non technique (document autoportant)  Les noms, qualités et qualifications du ou des experts qui ont préparé l'étude d'impact et les études ayant contribué à sa réalisation  Une description du projet  Un scénario de référence, et un aperçu de l'évolution probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet  Une description des facteurs susceptibles d'être affectés de manière notable par le projet : la population, la santé humaine, la biodiversité, les terres, le sol, l'eau, l'air, le climat, les biens matériels, le patrimoine culturel, y compris les aspects architecturaux et archéologiques, et le paysage  Une description des incidences notables que le projet est susceptible d'avoir sur l'environnement  Une description des incidences négatives notables attendues du projet sur l'environnement qui résultent de la vulnérabilité du projet à des risques d'accidents ou de catastrophes majeurs  Une description des solutions de substitution raisonnables examinées, et une indication des principales raisons du choix effectué  Les mesures prévues pour éviter, réduire et si possible compenser les effets négatifs notables de l'installation, l’estimation des dépenses correspondantes, l'exposé des effets attendus de ces mesures à l'égard des impacts du projet, ainsi que les modalités de suivi de ces mesures et de suivi de leurs effets  Le cas échéant, les modalités de suivi des mesures d'évitement, de réduction et de compensation proposées  Une description des méthodes de prévision ou des éléments probants utilisés pour identifier et évaluer les incidences

OTE INGENIERIE 116/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

 La description des mesures prévues pour l'application des meilleures techniques disponibles  Une évaluation des incidences Natura 2000

1. Auteurs de l’étude d’impact

Tableau n° 22 : Auteurs de l’étude d’impact

Expérience Partie de l’étude Société Nom Fonction Diplômes professionnelle d’impact traitée Doctorat de l’Université de Metz en Toxicologie de l’Environnement

M. Lionel Chef du DEA en toxicologie de Chef de projet département l’Environnement 20 ans GRAFF Environnement Appui technique Licence et maîtrise de mesures et contrôles en chimie, biochimie et biologie Analyse de l’état MASTER en gestion de initial. Responsable M. Julien l’environnement et d’études 3 ans Analyse des développement durable SCHLOTTER environnementales incidences et des (université de Nice) mesures à mettre en œuvre

MASTER Systèmes Système Spatiaux et Environnement M. Stéphane d'Informations Cartographe –option Environnement 17 ans Géographiques MOISY Urbain (INSA, ENGEES, S.I.G. UNISTRA) Responsable M. Baptiste MASTER UPMC Etudes d’études 1 an Acoustique Architecturale acoustiques DEVAY acoustique MASTERE spécialisé Eco- conseiller (INSA M. Pierre- Responsable Etudes sur les Strasbourg) Alain d’études 5 ans milieux naturels

faune/flore (flore) POTTIER MASTER Plantes et Environnement (UNISTRA)

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2. Description du projet

2.1. Localisation du projet

Les activités de la société EDIB sont implantées à Hochfelden dans la zone d’activités du canal. Hochfelden est une commune de la plaine d'Alsace située à 23,5 km au nord-ouest de Strasbourg dans le département du Bas-Rhin. La société EDIB est propriétaire de ces terrains. L’ensemble des activités du site est réparti sur une surface d’environ 1,62 ha. Les limites ICPE ne seront pas modifiées et resteront celles actuellement autorisées.

2.2. Description des caractéristiques physiques du projet

La société EDIB est autorisée par arrêté préfectoral modifié en date du 18 mai 1995 pour des activités de collecte, tri et regroupement de déchets, ainsi que pour l’exploitation d’une déchèterie professionnelle. EDIB souhaite augmenter sa capacité de tri et de transit de déchets non dangereux et souhaite pouvoir pratiquer des activités de transit, regroupement ou tri de déchets dangereux.

Dans sa configuration finale, le site sera constitué des zones suivantes :  Une zone d’entrée comprenant un : o pont-bascule (50 tonnes) permettant la pesée des véhicules en entrée et en sortie du site. 2 mini-bascules seront également disponibles pour les déchets dangereux présents en faible quantité, o bâtiment administratif type « algeco » avec les bureaux du personnel, les sanitaires et les locaux sociaux, o parking pour les véhicules légers. o  Des aires de stockage des déchets, à savoir : o une aire dédiée aux métaux et aux déchets métalliques (ferreux et non ferreux), o un bâtiment abritant les papiers/cartons/plastiques triés ou en attente de tri et certains déchets non dangereux nécessitant une mise à l’abri (housses naturelles et couleurs, bois …) o une aire extérieure d’entreposage des balles et de certaines palettes de bois, o une zone pour l’accueil des déchets amiantés en transit, o un auvent couvert de stockage des déchets dangereux, abritant notamment les déchets dangereux de la déchèterie professionnelle, o un auvent couvert de stockage des balles en cartons  Une aire dédiée à la déchèterie professionnelle et permettant d’entreposer les déchets non dangereux et certains déchets dangereux en attente de prise en charge sur l’aire spécifiquement dédiée,

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 Une presse pour la mise en balles des déchets non dangereux (dans le bâtiment de stockage),  Un bassin de rétention des eaux pluviales et d’extinction incendie,  Une aire de stockage (2 cuves) et d’alimentation en GNR,  Un parc à bennes,  Une zone d’attelage-débâchage des camions.

Les caractéristiques de toutes ces zones de stockage et activités (sols imperméabilisés, présence de bâtiments, etc.) sont présentées en détail dans les paragraphes suivants.

La localisation précise de ces activités est présentée sur le plan-masse du site au tome B – Plans réglementaires.

Les surfaces extérieures étanches sont recouvertes d’une dalle imperméable (existante) pour collecter l’ensemble des eaux de ruissellement pluvial. La société prévoit d’imperméabiliser la zone sud du site, actuellement occupée par un parc à bennes pour pouvoir y stocker les métaux. Les activités sont présentées en détails dans la partie A dédiée au descriptif des installations.

2.3. Description de la phase opérationnelle du projet

Un responsable de site est présent en permanence aux heures d’ouverture. Ce responsable logistique de la plateforme :  assure l’ouverture et la fermeture du site,  veille à la propreté et à la sécurité de l’installation et de ses abords,  accueille, guide, conseille et informe les tiers,  surveille le remplissage des conteneurs afin d’organiser l’enlèvement des conteneurs et leur remplacement,  surveille le volume des stockages afin d’organiser l’enlèvement des matières,  tient à jour les différents registres (acceptation et refus),  s’assure du respect des règles de sécurité et des règles environnementales par le personnel d’EDIB (chauffeurs, conducteurs de pelle...) et les tiers.

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Il veillera au bon fonctionnement

 de la déchèterie professionnelle  du centre de tri des déchets non dangereux  de la zone de tri des métaux non ferreux et des métaux ferreux  du projet de centre de transit des déchets dangereux  de l’aire dédiée aux DEEE  de l’aire dédiée aux pneumatiques usagés  de l’aire dédiée au transit d’amiante  de l’aire de mise en balles et de broyage de certains déchets.

Aucune consommation de ressource naturelle ne sera nécessaire. La consommation énergétique du site est faible et se limite à la consommation de GNR pour les engins et d’électricité.

Les moyens de production du site ainsi que leur principe de fonctionnement sont détaillés dans la Partie A – Demande d’autorisation.

2.4. Estimation des résidus et des émissions

Les potentielles incidences générées par le projet sont toutes détaillés au Chapitre 4. Description des incidences notables du projet sur l’environnement.

Notons que le projet sera à l’origine :  de rejets aqueux (eau usées sanitaires et eau pluviales),  de rejets atmosphériques constitués par le trafic des véhicules,  d’émissions de bruit dans l’environnement,  d’une production de déchets,

La description de ces résidus/émissions ainsi que les mesures envisagées pour éviter, réduire ou compenser les effets prévus de l’installation sont présentées au chapitre précité.

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3. Description de l’état initial de l’environnement et de son évolution

3.1. Urbanisation, occupation de l’espace et du milieu

3.1.1. Situation géographique

Les activités de la société EDIB sont implantées à Hochfelden dans la zone d’activités du canal. Hochfelden est une commune de la plaine d'Alsace située à 23,5 km au nord-ouest de Strasbourg dans le département du Bas-Rhin.

Pour favoriser et maintenir un développement économique pérenne sur son territoire, la Communauté de Communes du Pays de la Zorn favorise l’implantation des entreprises industrielles et commerciales au sein de la zone d’activités du canal. D’une superficie de 10,22 hectares, la zone d’activités regroupe actuellement une quinzaine d’entreprises avec un potentiel de 300 salariés.

Le site d’implantation de la société EDIB est donc propice au type d’activités projetées.

Le site de la société EDIB est donc directement bordé par :  la société Béton Fehr, la RD 670 (voie d’accès) et le canal au nord du site,  des terrains agricoles à l’est,  la société Heidinger Ebel et Alsace Tabac à l’ouest,  les sociétés BE Environnement, BCO et la société Euro pompes maintenances au sud du site.

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Illustration n° 15 : Vue aérienne du site d’implantation de la société EDIB

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3.1.2. Environnement humain a) Population

À partir du début des années 2000, les populations légales des communes sont publiées annuellement. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Les données visant le secteur d’étude sont présentées ci-dessous.

Tableau n° 23 : Evolution de la démographie au droit du site

2006 2009 2011 2014

Commune de Hochfelden 3 036 / 3 453 3 528

Département du Bas-Rhin / 5 531 118 / 5 554 645

Région Grand Est / 1 094 439 / 1 112 815 Source : Insee

En 2014, la commune comptait 3 528 habitants, en augmentation de 9,3 % par rapport à 2009. Dans le même temps, on constate une augmentation de 10 % sur le Bas-Rhin. b) Contexte urbain

Situé à l'Ouest de l'agglomération strasbourgeoise le Pays de la Zorn (créée le 1er janvier 1997), regroupant 23 communes du canton de Bouxwiller, occupe une position géographique centrale à l'échelle du département. La Communauté de Communes regroupe près de 16 000 habitants, Hochfelden en accueille 22 %.

Hochfelden est située à 382,5 km à l'est de Paris, entre Metz (108,6 km) et Strasbourg (23,5 km). Au niveau départemental, les villes les plus proches sont  Saverne (15,5 km),  Brumath (10,5 km),  Haguenau (17,5 km).

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Illustration n° 16 : Répartition de la population autour d’Hochfelden

Les habitations les plus proches du site se situent à environ 100 m à l’ouest du site. Il s’agit de quelques habitations installées à proximité immédiates de la zone d’activité du canal.

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c) Contexte industriel

En 2013, le Pays de la Zorn c'est :  3 244 emplois pour 8 050 personnes actives qui habitent le territoire,  Un taux de concentration d'emplois 40,3 % (de 8,9 % à 89,6 %).

Le site se situe au cœur de la Zone d’Activités du Canal. Pour favoriser et maintenir un développement économique pérenne sur son territoire, la Communauté de Communes du Pays de la Zorn favorise l’implantation des entreprises industrielles et commerciales au sein de cette zone d’activités.

Constituée à l’initiative de la commune de Hochfelden, la zone d’activités du Canal a été transférée à la Communauté de Communes du Pays de la Zorn en 1998. D’une superficie de 10,22 hectares, la zone d’activité regroupe actuellement une quinzaine d’entreprises avec un potentiel de 300 salariés.

Sur la commune de Hochfelden sont recensés 7 sites classés ICPE (non Seveso), qui sont :  Brasserie Meteor  Comptoir agricole  Heidinger Ebel  EDIB  Scea Romain Martin 6  SUEZ RV Nord-Est  Tuilerie - Briqueterie Pierre LANTER

Le site le plus proche étant la société Heidinger Ebel, située dans le périmètre immédiat de la société EDIB.

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Illustration n° 17 : Contexte industriel autour du site

Désormais EDIB

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d) Voisinage sensible

Les populations dites sensibles (crèches, écoles, centres médicaux, maisons de retraite, centres sportifs…) dans un rayon de 3 km autour du site sont listées dans le tableau ci-après. Tableau n° 24 : Inventaire des populations sensibles

Distance par Secteur de la Commune Infrastructures rapport au rose des vents site Installation sportive Complexe sportif : Stade municipal 450 m 32-35 Hochfelden Piscine Atoo'o 1 500 m 33-35 Salle polyvalente 1 500 m 33-35 Schaffhouse-sur-Zorn Stade du Ramsberg 1 600 m 21-22 Schwindratzheim Stade Jean-Jacques Dutt 2 200 m 06-08 Mutzenhouse Stade municipal 1 000 m 11-13 Soin et santé Hochfelden Maison de retraite Schauenburg - EHPAD 1 200 m 34-36 Education Ecole maternelle et primaire 1 100 m 00-02 Hochfelden Collège Gustave Doré 1 300 m 33-35 Mutzenhouse Ecole maternelle 1 500 m 12-14 Schwindratzheim Ecole maternelle et primaire 2 000 m 05-07 Schaffhouse-sur-Zorn Ecole élémentaire 1 700 m 19-21 Hohfrankenheim Ecole élémentaire 2 000 m 14-16 Petite enfance Crèche - maison de l'enfance 1 200 m 33-35 Hochfelden Micro-crèche "Les Gribouilles" 850 m 01-03 Accueil Périscolaire A.L.E.F. 1 200 m 34-36 Crèche - maison de l'enfance 1 500 m 05-07 Schwindratzheim Accueil Périscolaire ALEF 2000 m 05-07

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Illustration n° 18 : Localisation des populations sensibles

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e) Zones de loisirs

Aucune zone de loisirs n’est recensée à proximité du site.

3.1.3. Voies de communication et trafic a) Voies routières

La grande voie de communication qu'est l'autoroute A4 traverse de part en part, au nord du bourg, le territoire communal. Pour y accéder, il est nécessaire de se rendre vers la sortie autoroutière sortie 46 de Hochfelden au niveau du péage de Schwindratzheim.

Hochfelden est un nœud routier de plusieurs voies d'importance départementale, à savoir :  la RD 25 relie Pfaffenhoffen située au Nord à Wasselonne située au Sud,  la RD 59 relie Hochfelden à Griesbach-le-Bastberg située au Nord-Ouest,  la RD 7 relie Hochfelden à Bouxwiller,  la RD 421 relie Saverne à Brumath. Cette voie traverse d'Ouest en Est le centre-ville de Hochfelden.

Le site est directement desservi depuis les voies de communication de la zone d’activités, qui est accessible très facilement grâce à la RD 25 qui rejoint les principaux axes routiers du secteur. Le Conseil départemental du Bas-Rhin a réalisé des comptages du trafic routier sur les principaux axes routiers situés à proximité du site (en 2015).

Tableau n° 25 : Comptage routier

Route Trafic RD 421 7 160 RD 25 3 420

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Illustration n° 19 : Principaux axes routiers au droit du site

EDIB

b) Voies ferroviaires

La gare la plus proche du site est celle de Hochfelden et se situe à 700 m au nord du site. La gare accueille des TER reliant Strasbourg et Saverne. Cette ligne permet également le transit de train circulant sur la ligne intercités Bâle-Mulhouse- Strasbourg-Metz-Luxembourg et la ligne intercités Strasbourg Nancy.

Notons également la présence de la ligne LGV Est à 4 km au sud du site. c) Voies navigables

Le canal de la marne au Rhin se situe à 20 m au nord du site est ouvert à la navigation des marchandises (bateaux de 250 à 400 tonnes).

Située sur le canal de la Marne au Rhin entre Saverne et Strasbourg, Hochfelden possède un port de plaisance. Le chemin de halage du canal est emprunté par le grand itinéraire cyclable EuroVelo 5 (EV5 Via Romea Francigena de Londres à Rome/Brindisi).

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Illustration n° 20 : Localisation des voies navigables autour du site

EDIB

d) Trafic aérien

Les aéroports les plus proches sont ceux :  de Strasbourg Entzheim à 23 km au sud du site,  de Baden-Airpark à 38 km à l’est

Les aérodromes les plus proches sont ceux :  de Steinbourg à 10 km à l’ouest du site,  d’Haguenau à 18 km à l’est du site.

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3.1.4. Patrimoine culturel et archéologique a) Sites archéologiques

La Direction Régionale des Affaires Culturelles a été consultée afin de recenser l’existence de sites archéologiques dans le secteur d’étude. Il peut être conclu de l’absence de sites archéologiques faisant l’objet de protections règlementaires dans l’environnement proche de la société. Le site n’est donc soumis à aucune prescription archéologique. b) Monuments historiques

Le site du Ministère de la Culture a été consulté afin de connaître l’existence de monuments classés ou inscrits au titre des Monuments Historiques à proximité du site d’étude. La consultation de la base de données Mérimée permet de relever l’ensemble des Monuments Historiques à proximité du site. La ville de Hochfelden compte 2 Monuments Historiques.

Il s’agit de  La Chapelle Saint-Wendelin,  La Synagogue, ancienne école juive et maison du rabbin.

Aucun de ces 2 bâtiments n’est situé à moins de 500 m du site.

c) Sites inscrits et classés

Les sites classés sont des lieux dont le caractère exceptionnel justifie une protection de niveau national : éléments remarquables, lieux dont on souhaite conserver les vestiges ou la mémoire pour les événements qui s’y sont déroulés.

L'inscription est une reconnaissance de la qualité d'un site justifiant une surveillance de son évolution, sous forme d'une consultation de l'architecte des Bâtiments de France sur les travaux qui y sont entrepris.

La commune de Hochfelden ne compte aucun site inscrit ou classé.

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d) Sites patrimoniaux remarquables (SPR).

La loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine (LCAP) a été promulguée le 7 juillet 2016. Les secteurs sauvegardés, les aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) et les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) sont transformés en sites patrimoniaux remarquables (SPR). Un site patrimonial remarquable est, en droit français, un site d'une ville, d'un village ou d'un quartier dont la conservation, la restauration, la réhabilitation ou la mise en valeur présente, au point de vue architectural, archéologique, artistique ou paysager, un intérêt public. Ce classement a le caractère juridique d'une servitude d'utilité publique affectant l'utilisation des sols.

Le site de la société EDIB est localisé en dehors de tout périmètre de protection.

Aucune contrainte n’est donc affiliée au site d’étude. e) Secteurs sauvegardés

Les secteurs sauvegardés ont été créés par la loi du 4 août 1962, dite « loi Malraux », dont l'objectif est d'associer « sauvegarde » et « mise en valeur » dans une démarche d'urbanisme qualitatif. Ainsi, il s'agit de préserver l'aspect de quartiers entiers en raison de leur intérêt historique et architectural tout en adaptant ces quartiers au mode de vie contemporain.

Aucun secteur sauvegardé ne se situe à proximité du site. f) Les appellations d’origine contrôlées et protégées

L’Appellation d’Origine Protégée (AOP) désigne un produit dont les principales étapes de production sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une même aire géographique, qui donne ses caractéristiques au produit. C’est un signe européen qui protège le nom du produit dans toute l’Union européenne.

L’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) désigne des produits répondant aux critères de l’AOP et protège la dénomination sur le territoire français. Elle constitue une étape vers l’AOP, désormais signe européen. Elle peut aussi concerner des produits non couverts par la réglementation européenne (cas des produits de la forêt par exemple).

C’est la notion de terroir qui fonde le concept des Appellations d’Origine.

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Un terroir est une zone géographique particulière où une production tire son originalité́ directement des spécificités de son aire de production. Espace délimité́ dans lequel une communauté́ humaine construit au cours de son histoire un savoir- faire collectif de production, le terroir est fondé sur un système d’interactions entre un milieu physique et biologique, et un ensemble de facteurs humains. Là se trouvent l’originalité́ et la typicité́ du produit.

Une recherche de ce type de protection a été faite sur les communes concernées par le projet ainsi que sur les communes limitrophes (source : INAO).

Les protections concernant l’aire d’études sont :  Munster AOC - AOP

Les activités de la société EDIB ne sont pas en mesure d’impacter la production de Munster. Notons qu’aucun site de production de Munster n’est implanté à proximité immédiate du site.

A ce titre aucune mesure spécifique n’est à envisager pour protéger cette AOC-AOP.

3.1.5. Biens matériels

Les biens matériels associés directement au site consistent dans :  le réseau d’adduction d’eau potable,  le réseau d’électricité,  le réseau d’assainissement,  les réseaux télécoms,  les voiries avoisinantes.

Précisons qu’actuellement ces biens matériels existants sont suffisants et ne nécessitent aucune modification de dimensionnement compte tenu des activités futures de la société EDIB.

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3.2. Contextes géologique et hydrogéologique

3.2.1. Géologie

Le site d’étude se situe sur l’extrait de la carte géologique du BRGM n° 234 constitué de la feuille de Brumath.

Illustration n° 21 : Extrait de la carte géologique (source : BRGM)

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a) Contexte général

La portion de territoire représentée sur la feuille géologique Brumath-Drusenheim correspond à la partie du fossé rhénan située immédiatement au Nord de l'agglomération strasbourgeoise.

Les terrains fluviatiles de la Zorn occupent le centre de la feuille Brumath- Drusenheim. La vallée de la Zorn, constituée de sables et de limons holocènes d'origine vosgienne (sable rose), est assez resserrée depuis le bord ouest de la feuille jusqu'au niveau de Waltenheim-Mommenheim, ceci correspondant au franchissement par la rivière du horst bordier du « Golfe de Saverne ». En aval, elle s'élargit quelque peu et l'on remarque sur les bords, en rive droite comme en rive gauche, la présence de petites terrasses sablo-caillouteuses d'âge relativement ancien : Mindel en rive droite (sables et galets très rubéfiés), Riss en rive gauche (sables et galets rubéfiés en amont de Krautwiller—Brumath, sables roses à rouges en aval de ces localités). Au niveau de Brumath— Stephansfeld, la vallée s'inscrit sur le bord nord d'un grand éventail ouvert vers le Sud-Est, qui constitue le « cône wurmien de la Zorn », à composition essentiellement sableuse (sable rose). Ce cône domine de quelques mètres la vallée de la Zorn au Nord, la vallée du Rhin à l'Est (talus sinueux bien net) ; il est dominé d'une part par le rebord est du Kochersberg dans la région de Vendenheim, d'autre part par une ancienne terrasse de la Zorn à l'Ouest du canal de la Marne au Rhin (composition : sables et galets en strates alternativement rubéfiées et décolorées). b) Contexte local

Au droit du site la couche superficielle est constituée par des alluvions sablo- limoneuse vosgiennes (Fz). De couleur brun rouille, ce matériel est beaucoup plus grossier que celui du Würm. Il est représenté par des lambeaux de terrasses conservés sur la rive gauche de la Zorn entre Mommenheim et Geudertheim. Vers Brumath on note un changement de granulométrie, les dépôts essentiellement caillouteux à l'Ouest devenant exclusivement sableux à l'Est, où ils sont en partie recouverts par des colluvions lœssiques. Les dépôts grossiers rissiens se retrouvent sous 2,40 m de sables Wurmiens à Stephansfeld.

Notons que sur la partie ouest du site se trouve sur une couche de Cailloutis et sables de la Zorn -""terrasse"" - Cailloutis (de Mommenheim à Krautwiller) - (FxZ). c) Sondage et forage géologique

Afin de préciser la stratigraphie au droit du site, les données issues d’un forage situé à 250 m à l’ouest du site ont été étudiées. Il s’agit d’un sondage réalisé jusqu’à une profondeur de 22 m. Ce sondage a été effectué dans la même couche géologique que celle présente au droit du site.

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Illustration n° 22 : Localisation du sondage 02341X0049/S

Société EDIB

Illustration n° 23: Log géologique de 0 à 22 m

Les données issues de ce sondage confirment la présence d’une couche d’origine alluvionnaire d’une épaisseur d’environ 10 m. Sous cette couche le sondage révèle conformément aux informations fournies par la notice du BRGM la présence de calcaire.

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Lors de l’installation des 2 piézomètres au droit du site, une étude de la composition des sols a été effectuée. Les coupes lithologiques de ces deux études sont présentées ci-dessous.

Illustration n° 24 : Caractéristique du sous-sol du piézomètre amont du site en 2011

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Illustration n° 25 : Caractéristique du sous-sol du piézomètre aval du site en 2002

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3.2.2. Hydrogéologie

La feuille Brumath-Drusenheim présente deux grandes zones nettement distinctes en ce qui concerne les ressources en eaux souterraines, soit :  le secteur ouest, constitué par les affleurements des terrains du Secondaire et le recouvrement lœssique des terrasses,  le secteur est et centre, constitué par les alluvions rhénanes et les cônes de déjections des rivières vosgiennes.

La zone alluviale rhénane et vosgienne représente l'élément essentiel de l'hydrogéologie de la feuille Brumath-Drusenheim en couvrant à elle seule la quasi- totalité des besoins toujours croissants de la population et des industries. Il est constitué par les épaisses formations aquifères du Rhin et de l'Ill auxquels se joignent les dépôts de la Zorn et de la Moder en provenance des Vosges et des collines sous-vosgiennes septentrionales.

Au droit du site se trouve la masse d’eau « Champ de fractures de Saverne » (FRCG027). Cette masse d'eau est de type 'Socle'. D'une surface moyenne (1300 km²), elle est captée par près de 120 captages sur le district Rhin auquel elle est rattachée.

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a) Piézométrie

Deux piézomètres de 10 m de profondeur implantés sur le site ont révélé l’existence d’une nappe à une profondeur comprise entre - 4,6 m et - 5 m. Illustration n° 26 : Piézomètres sur le site EDIB de Hochfelden

Sens d’écoulement de la nappe

Suite à une étude hydrogéologique réalisée par la société GESTER en 2002, le sens d’écoulement de la nappe a été orienté Nord-Nord Est et des piézomètres ont été installés sur le site à savoir :  un piézomètre au Sud-Ouest du terrain, à l’amont hydraulique (implanté en 2011),  un piézomètre au Nord, à l’aval hydraulique (implanté en 2002).

La plateforme du site étant relevée par rapport au terrain naturel, le risque de remontée de nappe est très limité.

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b) Les captages d’eau souterraine

 Les périmètres de protection des captages AEP L’Agence Régionale de Santé (ARS) informe de l’absence de périmètres de protection de captages AEP au droit du site.

Les points de captage les plus proches se trouvent en aval dans la vallée de la Zorn, à environ 2 400 mètres à l’Est, au sud de la commune de Mommenheim. La production d’eau potable alimentant la commune de Hochfelden se fait par l’intermédiaire de 9 puits situés sur les communes de Mommenheim et de Wingersheim.

Note : 2 puits sur ces 9 ne sont plus opérationnels : les puits 2 et puits 5. Le champ captant, géré par le SDEA (Syndicat des Eaux et de l’Assainissement du Bas- Rhin), est donc composé de 7 puits en fonction.

Tableau n° 26 : Captage d’eau souterraine alimentant la commune d’Hochfelden

Type de Indice Capacité installée Localisation Dénomination Traitement 3 ressource national m /h

Mommenheim Puits 1 Forage 234-1-22 45 Mommenheim Puits 3 Forage 234-1-23 45 Mommenheim Puits 4 Forage 234-1-24 45 Déferrisation Mommenheim Puits 5 bis Forage 234-1-46 Démanganisation 180 Chloration Mommenheim Puits 6 Forage 234-1-53 60 Mommenheim Puits 7 Forage 234-1-143 125 Wingersheim Puits 8 Forage 234-2-193 200

Ces forages captent 2 aquifères superposés :

 les alluvions de la Zorn (nappe superficielle),  les sables du pliocène sous-jacents (nappe profonde).

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Illustration n° 27 : Délimitation précise de l’aire d’alimentation du champ captant de Mommenheim

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L'emplacement de la société EDIB est ainsi suffisamment éloigné des périmètres de protection des champs captant hydrauliques qui se situent à l’Est du site et sans liaison hydraulique possible avec le site. La nappe passant sous le site EDIB, n’est pas la nappe alimentant le champ de captage de Mommenheim. Le site n’est pas concerné par les périmètres de protection rapprochés ou éloigné des captages.

 Les forages La consultation de la banque de données du sous-sol (BRGM : Bureau Régional de Géologie Minière) a permis de recenser plusieurs ouvrages hydrauliques (puits, forages ou piézomètres) dans un rayon de 1000 m autour du site (hors centre-ville de Hochfelden). Illustration n° 28 : Localisation des ouvrages BSS au voisinage du site (Source : BRGM – Echelle : 1/ 25 000)

Sens d’écoulement de la nappe

02341X0100/S 02341X0008/S

02341X0052/S 02341X0049/S Site EDIB 02341X02186PZ

02341X0132/HY 02341X0131/D

02341X0137/A1 02341X0134/PZ1

02341X0135/PZ2 02341X0136/PZ3

02341X0138/A2

02341X0133/HY 02341X0139/PZB 02341X0140/PZC

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Tableau n° 27 : Ouvrages exploités recensés à proximité du site (Source : BRGM)

Profondeur Coordonnées Indice national Commune Lieu-dit Nature ouvrage Lambert 2 (m) X (m) Y (m)

02341X0100/S Hochfelden SGE Pétrole Hochfelden Forage / 984 888 2 429 943

02341X0049/S Hochfelden SGE Autorte ouv28-37 Forage 21,8 984 637 2 429 553

02341X02186PZ Hochfelden Kleinfeld Piézomètre 8,0 984 922 2 429 055

Rivière Rohrbach Affleurement - 02341X0131/D Hochfelden / 984 695 2 428 903 (aval décharge Hochfelden) eau

02341X0134/PZ1 Hochfelden LD Schaffausener Reben Forage 10,0 984 673 2 428 733

02341X0135/PZ2 Hochfelden LD Schaffausener Reben Forage 10,5 984 644 2 428 683

02341X0137/A1 Hochfelden LD Schaffausener Reben Forage 8,8 984 954 2 428 682

02341X0138/A2 Hochfelden LD Schaffausener Reben Forage 7,85 984 872 2 428 684

02341X0133/HY Hochfelden Lessivat décharge Hochfelden Divers / 984 784 2 428 612

02341X0136/PZ3 Hochfelden LD Schaffausener Reben Forage 10,0 984 849 2 428 582

02341X0140/PZC Hochfelden LD Schaffausener Reben Forage 4,4 984 849 2 428 512

02341X0139/PZB Hochfelden LD Schaffausener Reben Forage 6,5 984 814 2 428 512

Lessivat Aval Décharge Source 02341X0132/HY Hochfelden / 984 305 2 429 184 Hochfelden non captée

02341X0052/S Hochfelden SGE Autorte ouvr 36B Forage 10,5 984 216 2 429 605

02341X0008/S Hochfelden Brasserie METEOR Forage 8,5 984 017 2 429 685

A proximité du site, les ouvrages exploités sont en amont et principalement utilisés pour des usages industriels ou du suivi de niveau de la nappe.

Seuls les captages dans un périmètre immédiat du site ou situés en aval hydraulique du site ont été pris en compte. Compte tenu du sens d’écoulement de la nappe, les forages de la société METEOR ne peuvent en aucun cas être impactés par une activité du site EDIB.

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c) Qualité des eaux souterraines

Les objectifs de qualités figurants dans le SDAGE et concernant les masses d’eau à proximité du site sont présentés sur l’illustration ci-dessous.

Illustration n° 29 : Etat global actuel des masses d’eau souterraine (Rhin supérieur)

Site EDIB

Compte tenu de l'importance de la contamination des nappes d’Alsace, l'échéance d'objectif de bon état de la nappe du champ de fracture de Saverne est reportée à 2027.

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Tableau n° 28 : Données issues des piézomètres installés au droit du site

Hauteur de Conductivité HcT Pb AOX Année pH la nappe (μS/cm) (mg/L) (mg/L) (μgCl/L)

2013 7,1 6,55 2 230 <0,1 <0,010 20 Piézomètre amont 2017 7,8 1466 < 0,1 < 0,5 55

2013 7,7 6,95 1 392 <0,1 <0,010 14 Piézomètre aval 2017 7,8 1466 < 0,1 < 0,5 64

Ces données sont issues de campagnes de mesure datant de 2013 et 2017.

Compte tenu de l’existence de remblai, d’une couche de limon sableux, la vulnérabilité de la nappe peut être qualifiée de moyenne à forte au droit du site de la société EDIB, même si cette nappe est de faible épaisseur et superficielle.

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3.3. Eaux superficielles

3.3.1. Présentation du bassin versant

La commune de Hochfelden fait partie du bassin versant Rhin-Meuse. L’aire d’étude est principalement concernée par les cours d’eau suivants :  la Zorn à environ 420 m au nord du site,  le Rohrbach en bordure est du site,  le canal de la Marne au Rhin à environ 20 m au nord du site.

La Zorn nait de la confluence entre la Zorn Jaune et la Zorn Blanche. La Zorn Jaune prend sa source en Lorraine, au sud de Dabo et la Zorn Blanche dans le massif de Hengst. La Zorn se jette dans la Moder à Rohrwiller après un parcours de 102 km. Le Rohrbach est un affluent de la Zorn à Hochfelden. Illustration n° 30 : Carte de localisation du réseau hydrographique

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3.3.2. Caractéristiques hydrologiques

Les débits caractéristiques de la Zorn au droit du site sont présentés dans le tableau suivant. Ces valeurs ont été enregistrées à la station de La Zorn à Waltenheim-sur-Zorn entre 1916 et 2017. Cette station se situe à environ 10 km en aval du site.

Des données anciennes (sur la période 1971-1990), sont également disponibles pour le Rohrbach à proximité du site. Tableau n° 29 : Caractéristiques des débits de la Zorn et du Rohrbach (source : hydro)

Surface du Débits mensuels d’étiage (m³/s) Débit de crue Débit moyen Station Bassin Versant décennale annuel (m³/s) (km²) ½ 1/5 (m³/s) Waltenheim-sur- 688 km² 5,41 2,1 1,6 80 Zorn Le Rohrbach au 70,4 km² 0,27 0,14 0,11 / confluent de la Zorn

Illustration n° 31 : Evolution annuelle du débit de la Zorn

La Zorn présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées, avec des hautes eaux d'hiver-printemps et des basses eaux en été. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et occultent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes.

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3.3.3. Qualité de l'eau a) Evaluation du Bon Etat dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE)

 Généralités

La DCE fixe un objectif de « bon état » des milieux aquatiques à l’horizon 2015 (sauf report de délai ou objectif moins strict). Le bon état d’une masse d’eau de surface est atteint lorsque son état écologique et son état chimique sont au moins « bons » :  l’état chimique est l’appréciation de la qualité d’une eau sur la base des concentrations d’un certain nombre de substances. Le bon état chimique est atteint lorsque l’ensemble des concentrations en polluants ne dépassent pas les Normes de Qualité Environnementale. Dès lors qu’une NQE n’est pas respectée, l’état chimique est mauvais.  l’état écologique est l’appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface. Il s’appuie sur des éléments de qualité biologique (présence d’êtres vivants végétaux et animaux) ainsi que sur un certain nombre de paramètres physico- chimiques soutenant ou ayant une incidence sur la biologie. Le bon état écologique est défini par de faibles écarts, dus à l’activité humaine, par rapport aux conditions de référence du type de masse d’eau considéré.

L’évaluation du bon état dans le cadre de la DCE s’appuie sur 2 SDAGE :  Le SDAGE 20-2015  Le SDAGE 2016-2021

 Objectifs environnementaux de la DCE

En application de la DCE, les objectifs de qualité utilisés (grille de 1971) sont remplacés par des objectifs environnementaux retenus par masse d’eau. C’est le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) qui a été approuvé par l’arrêté en décembre 2015.

La compatibilité du projet avec ce document a été étudiée au chapitre 7.2 « Articulation avec les plans, schémas et programmes soumis à évaluation environnementale ».

La commune de Hochfelden ne fait actuellement partie d’aucun SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) approuvé.

Si l'on se réfère au SDAGE du district hydrographique du Rhin 2016-2021 approuvé en décembre 2015 l'objectif de qualité pour la Zorn et le Rohrbach, sont ceux présentés dans le tableau ci-dessous.

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Tableau n° 30 : Objectifs qualité définis dans le SDAGE

Objectif d’état écologique Objectif d’état chimique Nom de la Justification du masse d’eau Objectif Délai Justification du report Objectif Délai report Conditions Conditions naturelles, La Zorn 4 Bon état 2027 Bon état 2027 naturelles, Faisabilité technique Faisabilité technique Conditions naturelles, Conditions Le Rohrbach Bon état 2027 Faisabilité technique, Bon état 2027 naturelles, Coûts disproportionnés Faisabilité technique Canal de la Marne au Bon état 2021 Faisabilité technique Bon état 2015 Rhin 3

b) Réseaux de contrôle

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive Cadre Eau, un programme de surveillance doit être établi pour suivre l’état écologique (ou le potentiel écologique) et l’état chimique des eaux douces de surface. Ce programme comprend 4 volets :  le contrôle de surveillance, destiné à donner l’image de l’état général des eaux,  les contrôles opérationnels, destinés à assurer le suivi de toutes les masses d’eau identifiées comme risquant de ne pas atteindre les objectifs environnementaux de la DCE,  les contrôles d’enquête, à mettre en place lorsque les raisons de tout excédent sont inconnues,  les contrôles additionnels, sur certaines zones protégées.

Dès janvier 2007, le contrôle de surveillance a été mis en place de façon à disposer d’un suivi des milieux aquatiques sur le long terme, notamment pour évaluer les conséquences des modifications des conditions naturelles (changement climatique, par exemple) et des activités anthropiques. Ce contrôle ne poursuit pas un objectif de "suivi de pollution", mais bien de "connaissance de l’état général des eaux ".

Au regard des informations disponibles sur le SIERM (Système d’Information sur l’Eau Rhin-Meuse), il n’existe pas des stations en amont hydraulique du site. Seules des stations en aval hydraulique du site permettent de juger de la qualité des eaux du Flambart et du Mouzon. Notons que de nombreux petits affluents alimentent ces deux cours d’eau entre le futur site et les stations présentées.

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c) Données qualité

Les données présentées ci-après sont issues du site http://www.rhin- meuse.eaufrance.fr.

 Qualité de la Zorn à Hochfelden

L’état de la Zorn selon la DCE réactualisée en 2013 sur la base des données 2010- 2011 est présenté ci-après. Tableau n° 31 : Etat de la Zorn à Hochfelden

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 Qualité du Rohrbach

L’état du Rohrbach selon la DCE réactualisée en 2013 sur la base des données 2010-2011 est présenté ci-après. Tableau n° 32 : Etat du Rohrbach

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 Qualité du canal de la Marne au Rhin

L’état du canal de la Marne au Rhin selon la DCE réactualisée en 2013 sur la base des données 2010-2011 est présenté ci-après. Tableau n° 33 : Etat du canal de la Marne au Rhin

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3.4. Environnement atmosphérique

3.4.1. Facteurs climatiques

D'une manière générale, le climat est à prendre en considération pour trois raisons principales :  les phénomènes climatiques influent directement sur la propagation des éventuels bruits, odeurs, et polluants émis par l'installation,  il faut en connaître les caractéristiques initiales afin de pouvoir observer une éventuelle modification locale liée à l'activité et de proposer des mesures compensatoires,  certains éléments climatiques peuvent nuire à la bonne marche de l'entreprise : gel - qui peut nuire au bon fonctionnement des moyens de lutte contre l'incendie ou de traitement des effluents -, foudre, etc...).

Le climat continental alsacien est caractérisé par une température moyenne de l’air de 10 °C en plaine, avec des étés chauds et des hivers froids et secs, l’amplitude thermique pouvant atteindre 18 °C à 19 °C dans le fossé rhénan.

Les précipitations moyennes sont de 700 mm/an, du fait de la protection des Vosges à l’ouest de la plaine. Ces données générales varient en fonction de la localisation du site étudié, notamment de la topographie, de l’exposition et de l’occupation du sol. Le territoire du SCOTERS, moins abrité par les Vosges que la partie sud de l’Alsace, reçoit en moyenne 800 mm de précipitations par an, répartis de manière relativement homogène sur l’année du fait de l’influence océanique, avec un maximum lors des mois d’été.

Les vents dominants sont en lien avec l’orientation du fossé rhénan, de secteurs sud-sud-ouest et sud-ouest en alternance avec des vents moins fréquents de secteurs nord-nord-est et nord-est. La vitesse moyenne annuelle du vent est d’environ 2,2 m/s, alors qu’elle dépasse souvent 5 m/s dans la basse vallée du Rhône.

Les données numériques relatives à la région de Hochfelden et sa banlieue ont été fournies par Météo France à partir des relevés effectués sur la station de Strasbourg Entzheim.

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a) Les températures

La valeur moyenne annuelle est de 10,9 °C. La valeur moyenne mensuelle maximale est de 20,1 °C en juillet, et la moyenne mensuelle minimale est de 1,8 °C en janvier.

Les températures peuvent atteindre des maxima à 38,5 °C (août 2003) et des minima à -23,6 °C (janvier 1942).

La croissance des températures est régulière de janvier à juillet puis décroît de façon tout aussi constante.

Données numériques relatives à la climatologie de la région de STRASBOURG - ENTZHEIM

altitude : 150 m PERIODES : Moyennes : 1981 - 2010 latitude : 48°32'54 Extrêmes : 1926 - 2010 longitude : 7°38'0

janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc Année

Températures moyennes (en °C et 1/10) 1,8 2,9 6,9 10,5 15,0 18,1 20,1 19,7 15,8 11,2 5,8 2,8 10,9

Moyennes des températures MAXIMALES (en °C et 1/10) 4,5 6,4 11,4 15,7 20,2 23,4 25,7 25,4 21,0 15,3 8,8 5,2 15,3

MAXIMUM ABSOLU de la température (en°C) 17,5 21,1 25,7 30,0 33,4 37,0 37,4 38,5 33,4 29,1 22,1 18,3 38,5 1991 1990 1989 2012 2005 1947 1952 2003 1947 1985 1926 1965 2003

Moyennes des températures MINIMALES (en °C et 1/10) -0,8 -0,6 2,5 5,2 9,8 12,8 14,5 14,1 10,6 7,1 2,8 0,3 6,6

MINIMUM ABSOLU de la température (en°C) -23,6 -22,3 -16,7 -5,6 -2,4 1,1 4,9 4,8 -1,3 -7,6 -10,8 -23,4 -23,6 1942 1929 1965 1938 1953 1936 1961 1998 1943 1950 1973 1938 1942

Hauteurs moyennes des PRECIPITATIONS (en mm) 32,2 34,5 42,8 45,9 81,9 71,6 72,7 61,4 63,5 61,5 47,0 50,0 665,0

Nombres moyens de JOURS AVEC PRECIPITATIONS (>=0,1mm) 8,4 8,1 9,1 9,2 11,5 10,7 10,8 9,9 8,6 9,5 9,3 9,8 114,9

Hauteur MAXIMALE des précipitations en 24 heures (en mm) 31,6 36,0 26,2 36,7 65,6 55,7 44,2 56,6 58,4 44,6 37,2 31,4 65,6 1936 1958 1952 1968 1935 1975 1956 1986 1927 2006 1996 1988 1935

Nombres moyens de JOURS AVEC : Brouillard 7,6 4,3 2,0 1,2 1,8 1,1 0,9 1,5 4,6 9,7 8,5 7,3 50,6 Orage 0,2 0,4 0,5 1,6 5,0 5,9 6,2 5,0 2,0 0,8 0,2 0,1 27,9 Grêle 0,1 0,0 0,2 0,2 0,3 0,3 0,1 0,1 0,0 0,0 - - 1,4 Neige 7,0 6,7 3,3 0,7 0,0 - - - - 0,1 2,2 6,0 25,9

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b) Les vents

Rose des vents Le régime des vents est caractérisé par Station de Strasbourg-Entzheim des vents dominants de secteurs Sud, Sud/Sud-Ouest et Nord/Nord-Est (période de référence 1981-2002). Cette orientation s’explique notamment N par la configuration géographique de la N NO N NE plaine d’Alsace, encaissée entre les NO NE Vosges et la Forêt-Noire.

O NO E NE En ce qui concerne leur intensité, ce sont des vents généralement faibles O E (28,2 % et 48 % des vents < 2 m/s).

O E Cependant, lors des tempêtes ou simplement en rafale, leur intensité O SO E SE peut augmenter rapidement et atteindre jusqu’à 40 m/s, mais très SO SE rarement. Les vents les plus forts sont S SO S SE de secteur Sud-Sud-Ouest. S

c) Les précipitations

La valeur moyenne annuelle des précipitations se situe à environ 665 mm/an. La hauteur maximale mensuelle de précipitations est de 65,6 mm en mai 1935.

Le nombre moyen mensuel de jours de précipitations est important puisqu'il pleut, en moyenne, (observations de 1926 à 2010) 114,9 jours par an, avec des nombres moyens mensuels de jours de précipitations compris entre 8,1 (février) et 11,5 (mai).

La hauteur maximale de précipitations en 24 h qui a été atteinte est de 65,6 mm en mai 1935.

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3.4.2. Qualité de l'air a) Le réseau de surveillance

Créée juridiquement en 1977, sous la forme d'une association régie par le Code civil local, l'ASPA a déployé son réseau automatique de surveillance et son expertise à partir de 1980.

Dans le cadre législatif en vigueur, notamment précisé par le code de l'environnement et les textes pris pour application, ou pour répondre aux besoins de ses membres validés par ses instances délibératives, l'ASPA a pour objet d'assurer l'évaluation de la qualité de l'air dans sa zone de compétence. L'ASPA est agréée par le ministère chargé de l'Environnement, au titre de la loi sur l'air conformément au code de l'environnement livre II Titre II. Le dernier agrément a été délivré par arrêté du 4 octobre 2012, pour une durée de 3 ans.

Les conditions climatiques de l’Alsace, avec un contexte de vents modérés, associées à sa configuration géographique particulière dans le fossé rhénan, sont des facteurs aggravants les phénomènes de pollution : stagnation des masses froides hivernales au fond de la cuvette rhénane, faible ventilation de la plaine d’Alsace ne permettant pas la dispersion des polluants, concentration des périodes d’ensoleillement d’avril à septembre.

La qualité de l’air s’est globalement améliorée depuis une vingtaine d’années en Alsace. Les émissions de polluants des sources fixes sont en nette diminution, à travers notamment l’encadrement des ICPE. Les améliorations technologiques des véhicules permettent, malgré le développement des transports, une légère diminution de certains types d’émissions polluantes issues des sources mobiles. On observe une lente augmentation de la pollution de fond ou permanente, et plus particulièrement la prééminence de polluants photochimiques comme l’ozone, issue de la dégradation des polluants primaires (oxydes d’azote, composés organiques volatils…) sous l’action de la chaleur et du rayonnement.

Aucune station de mesure de la qualité de l'air n'est localisée dans la région de Hochfelden.

Compte tenu de la nature rurale du secteur, la qualité de l'air peut être considérée comme globalement bonne. La proximité d’axes routiers fréquentés peut toutefois avoir une incidence avec une altération possible, ponctuelle et localisée de la qualité de l'air pour les oxydes d'azote.

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b) Mesures de la qualité de l'air

Les stations de mesures restent relativement éloignées du site de Hochfelden.  La station la plus significative pour EDIB est celle de Nord-Est Alsace (station rurale) qui est localisée dans un contexte proche de celui du site étudié.  La station de Strasbourg-Ouest, la plus proche du site, est caractéristique du milieu périurbain, très éloigné du milieu environnant de la plateforme de valorisation.

Les polluants mesurés sont le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre, l’ozone et les particules fines en suspension (PM10). Tableau n° 34 : Mesures de la qualité de l’air à la station de Nord-Est Alsace

2011 2012 2013 2014 2015 Ozone (µg/m3) 47 44 44 42 45 PM 10 (µg/m3) 23 19 23 20 20 Dioxyde d’Azote (µg/m3) 20 18 17 16 16 Dioxyde de Soufre (µg/m3) 2 4 2 2 2

Le site de la société EDIB se trouve dans une zone d’activités dans laquelle sont implantés plusieurs établissements à vocation industrielle.

Toutefois, l’absence de sources d’émissions importantes à proximité ainsi que des phénomènes climatiques moins marqués que dans la plaine du Rhin (notamment les inversions thermiques et les fortes stabilités) font que cette région est moins touchée par les problèmes de pollution atmosphériques saisonniers.

Cependant, sous les vents dominants, l’air peut être porteur de certains polluants atmosphérique comme le dioxyde de soufre (SO2), émis par de grosses agglomérations urbaines et des centres industriels.

Il n’y a pas, dans l’environnement proche du site, d’obstacle pouvant perturber la dispersion des effluents atmosphériques. Les nuisances actuelles sont :  les entreprises présentes au sein de la zone artisanale,  les autres sources de pollution existantes dans l’environnement proche du site sont essentiellement liées au trafic routier et à la présence du centre de stockage de déchets non dangereux.

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3.5. Risques naturels et technologiques

3.5.1. Risque sismique

La sismicité de la France résulte de la convergence des plaques africaines et eurasiennes (à la vitesse de 2 cm par an). Cette sismicité est actuellement surveillée par un réseau national dont les données sont centralisées à l’Institut Physique du Globe de Strasbourg.

L'article R.563-4 du code de l'environnement (modifié par le décret du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique) détermine 5 zones de sismicité croissante (de très faible à forte).

La commune de Hochfelden est considérée en tant que zone de sismicité 3, ce qui correspond à un aléa sismique modéré.

3.5.2. Risque inondation

On distingue trois types d’inondations :  la montée lente des eaux en région de plaine par débordement d’un cours d’eau ou remontée de la nappe phréatique.  la formation rapide de crues torrentielles consécutives à des averses violentes.  le ruissellement pluvial renforcé par l’imperméabilisation des sols et les pratiques culturales limitant l’infiltration des précipitations.

La commune de Hochfelden est concernée par le plan de prévention des risques inondations de la Zorn et du Landgraben approuvé par arrêté préfectoral du 26 août 2010.

Comme présenté sur l’illustration ci-dessous, l’extrême sud et une partie nord-est du site sont couverts par le PPRi.

La zone orange correspond :  d’une part à la zone naturelle et résiduelle d’expansion des crues qu’il faut préserver de toute nouvelle urbanisation, afin de ne plus aggraver les inondations en amont et en aval,  d’autre part à la zone d’aléa fort, qu’il faut préserver de toute nouvelle urbanisation, afin de ne pas aggraver les dommages en cas de crue.

Cette zone constitue donc tout à la fois une zone de précaution et une zone de danger. Cette zone est inconstructible.

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Illustration n° 32: Zonage du PPRi de la Zorn et du Landgraben (planche 13)

Le site n’est donc pas concerné par un potentiel risque inondation en cas de débordement de la Zorn ou du Rohrbach.

Site EDIB

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Illustration n° 33: Superposition vue aérienne et zone inondable

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La zone jaune correspond aux secteurs bâtis soumis à un risque d’inondation ‘aléa faible ou moyen. Ces secteurs sont principalement situés au sein des agglomérations et ne font donc pas partie des zones naturelles et résiduelles d’expansion des crues. Cette zone constitue une zone de danger.

Les cotes reportées sur les plans de zonage, exprimées dans le système de nivellement NGF orthométrique, correspondent aux niveaux maximums de la crue de référence augmentés d’une marge sécuritaire de 0,4 m.

Ces cotes de référence sont de 158,8 m au nord du site et de 159,4 m au sud du site.

Le site a fait l’objet d’un remblaiement. Il se situe aujourd’hui à des cotes altimétriques en point bas en partie nord-est à 160,2 m et dans la partie sud de 161,4. Le site est donc hors d’atteinte en cas d’inondation. En effet, le point bas du site est à une cote largement supérieure à la cote de référence. Les cotes topographiques sont rappelées sur le plan de masse présenté au chapitre B.

Illustration n° 34: Photographie du site suite au remblaiement

Cette photographie ne correspond pas à l’état actuel du site, qui a depuis fait l’objet d’une imperméabilisation et de la mise en place de clôture périphérique.

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Conformément au règlement du PPRi, aucun stockage, ni activité, ni aménagement ne sera réalisé dans la zone orange du PPRi. Il s’agit d’ailleurs d’une partie classée en zone N du PLU, qui proscrit les activités de la société EDIB. L’exploitant prévoit de conserver cette bande végétalisée et arborée en l’état. Il assure l’entretien de ces espaces conformément aux dispositions figurants dans l’arrêté préfectoral d’exploiter.

Dans la zone jaune, le règlement du PPRi prévoit (article 321-2), que toute nouvelle activité ou l’extension des activités existantes (travaux, bâtiments, ouvrages, installations, stockage, aménagement et activités de quelque nature que ce soit) est autorisée sous réserve :  qu’il n’y ait pas d’autre solution sur l’unité foncière,  de respecter les dispositions constructives et diverses définies au chapitre 5 du présent titre,  de respecter les interdictions et prescriptions définies aux sections suivantes du présent chapitre.

Rappelons que les stockages de substances dangereuses et tout produit susceptible de polluer l’eau seront mis hors d’eau et ne seront pas stockés dans les zones identifiées dans le PPRi.

La rehausse mise en place au Sud du site il y a quelques années exclut la zone d’exploitation de tout risque d’inondation (cote supérieure à la cote de référence). Cette zone sur laquelle les constructions sont autorisées aura vocation à accueillir l’aire de stockage des métaux.

Une copie du règlement du PPRi figure en annexe de ce dossier.  Annexe n°9

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3.5.3. Retrait gonflement d’argiles et mouvement de terrains

Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol et/ou du sous-sol, d’origine naturelle ou anthropique. Les volumes en jeu sont compris entre quelques mètres cubes et quelques millions de mètres cubes. Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour). Illustration n° 35: Aléa argile

Concernant le retrait-gonflement des argiles, le site est situé sur une zone ou le risque est faible. Aucune ancienne cavité n’est localisée au droit du site. Aucun mouvement de terrain n’a été recensé à proximité du site.

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3.5.4. Coulées d’eaux boueuses

Plusieurs arrêtés de catastrophes naturelles ont été pris pour la commune de Hochfelden. Le listing de ces derniers est présenté ci-dessous.

Tableau n° 35 : Arrêtés de catastrophes naturelles

3.5.5. Risques technologiques

Le site sur lequel est implantée la société EDIB n’est visé par aucun plan de prévention des risques technologiques.

A ce titre aucune contrainte n’est applicable au site de la société.

3.6. Environnement sonore

Une étude de l’environnement sonore et des impacts du site est présentée en annexe de ce dossier.  Annexe n°10

Les conclusions de cette étude sont présentées dans l’étude des incidences sonores.

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3.7. Richesses naturelles

3.7.1. Sites et paysages a) Atlas paysager

Une entité de paysage est une partie de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres correspondant à un ensemble de composants spatiaux, de perceptions sociales et de dynamiques paysagères.

L’identification des entités de paysage permet de mettre au jour la diversité des paysages du département et de définir les traits de caractère qui font leur personnalité.

Les entités de paysage constituent la base pour analyser et comprendre les paysages et ainsi définir les enjeux qui permettront de les préserver ou de les accompagner dans l’évolution des territoires.

L’Atlas des paysages d’Alsace, réalisé par la DREAL Alsace, est le document de référence pour l’analyse paysagère à l’échelle régionale.

Le site d’implantation de la société EDIB situé sur le ban communal de Hochfelden est rattaché à l’unité paysagère du Kochersberg. Cette unité est :  structurée d’Est en Ouest par la vallée de la Zorn, qui relie Saverne au Rhin,  marqué par la partie Nord de l’éperon de Wasselonne.

Elle se décompose en deux entités paysagères :  l’Arrière-Kochersberg au nord et au sud du territoire, caractérisé par une succession de collines cultivées créant un paysage ouvert rythmé de villages.  la vallée de la Zorn caractérisée par une ripisylve structurante et par une ambiance paysagère indiquant la présence de l’eau, particulièrement agréable.

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Illustration n° 36: Représentation schématique de l’unité paysagère

Illustration n° 37: Représentation schématique de l’entité paysagère à Hochfelden

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b) Espaces agricoles et forestiers

La superficie exploitée totalise 11 161 ha sur la communauté de communes et est essentiellement constituée de cultures (maïs, blé, orge) :  274 exploitations en 2010 qui labourent 8 573 ha  cheptel : 10 984 UGB  labels AOP : Munster  label IGP : volaille, miel, crème fraîche fluide, pâtes

Autour du site, notons la présence de la forêt de Bei Dem Kalkwerk à 600 m au sud-ouest.

Des parcelles agricoles sont présentes à l’Est du site. c) Paysage local

Au droit du site, le paysage est marqué par les différents bâtiments et industries de la zone d’activités.

L’élément paysager marquant du secteur est le canal de la Marne au Rhin qui s’écoule au nord du site. Notons également à l’Est du site une bande arborée longeant le petit ruisseau du Rohrbach.

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3.7.2. Milieux naturels

3.7.3. Milieux naturels

Les abords de la zone d’étude sont marqués par la présence de plusieurs milieux naturels remarquables. Ces zones riches en biodiversité concernent notamment des ZNIEFF et des sites Natura 2000.

Ces sites sont :  le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat de « La Moder et ses affluents » (FR4201795) à environ 11,5 km au nord,  le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat du Massif forestier d’Haguenau (FR4201798) à environ 13 km au nord-est,  la ZNIEFF de type II de la Vallée de la basse Zorn et de ses affluents (420007052) en bordure nord du site,  la ZNIEFF de type I de la vallée de la Zorn, de Dettwiller à Geudertheim (420007044) à 50 m au nord du site,  la ZNIEFF de type II Paysage de collines avec vergers du pays de Hanau (420007051) à 3 km au nord,  la ZNIEFF de type I Coteau du Grossen Wald, à Schwindratzheim et Mutzenhouse (420030463) à 1,7 km au sud-est,  la Zone Humide Remarquable « Zorn (BV Moder) – aval Dettwiller – confluence Rottgraben en bordure nord du site ;  la Zone Humide Remarquable « Vallée de la Zorn – Lustein, Hochfelden » à l’Est du site ;  la Zone Humide Remarquable « Hochfelden, Krautwiller » à l’est du site.

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3.7.4. Les sites NATURA 2000 a) Localisation

Aucun site NATURA 2000 ne se situe à proximité immédiate du site d’EDIB. La carte suivante permet de visualiser les zones Natura 2000 les plus proches du site.

Illustration n° 38 : Localisation des sites classés NATURA 2000

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b) Le site Natura 2000 au titre de la directive Habitat de La Moder et ses affluents (FR4201795)

Le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat de La Moder et ses affluents (FR4201795) se situe à environ 11,5 km au nord et s’étend sur environ 1 996 ha.

Il s'agit d'un site inter régional d'une surface totale de 3977,8ha et d'une longueur totale de 177 km (Moder et affluents). Plusieurs affluents de la Moder prennent leur source en Lorraine. Le substrat géologique est essentiellement constitué de grés, et à partir de son débouché en plaine, de formations de versants et de colluvions, de texture sableuse, limoneuse ou argileuse.

Il y a une grande variété de formations forestières humides sur le site (aulnaies oligtrophes sur sphaignes, aulnaies sur mégaphorbaies, aulnaies frênaies de sources et suintements…). A noter, occupant les sols engorgés en permanence (absence de dynamique de crue), des formations bien développées des 2 habitats suivants : aulnaie et aulnaie bétulaie marécageuse. Ces habitats ne figurent pas à l'annexe I de la directive mais constituent des éléments remarquables du paysage végétal. En effet, elles sont rares et abritent des espèces rares et protégées telles que : Calla palustris, Thelypteris palustris, Cicuta virosa, Osmunda regalis.

Site de très bonne qualité pour la conservation des habitats naturels et des habitats d'espèces inféodées aux eaux de surface. Le ruisseau de Falkensteinerbach constitue l'une des quatre stations européennes de Potamogeton x variifolius, hybride reconnu entre Potamogeton natans et Potamogeton berchtoldii et présente quelques pieds d’Oenanthe fluviatile, protégée en Alsace.

Le bassin versant de la Moder abrite un nombre important d'espèces protégées et des milieux naturels remarquables. Différents inventaires ont mis en avant la grande valeur de ce site (Zones humides remarquables du Bas-Rhin, ZNIEFF, et Inventaire des richesses naturelles des Vosges du Nord).

Les principales classes d'habitats sont :  les forêts caducifoliées à hauteur de 20 %  les forêts mixtes à hauteur de 15 %  les marais (végétation de ceinture), Bas-marais, Tourbières à hauteur de 14 %  les prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées à hauteur de 12 %  les autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) à hauteur de 10 %  la forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) à hauteur de 10 %  les eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) à hauteur de 8 %

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c) Le site Natura 2000 au titre de la directive Habitat du Massif forestier d’Haguenau (FR4201798)

Le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat du Massif forestier d’Haguenau (FR4201798) à environ 13 km au nord-est, s’étend sur 3 114 ha.

Le massif forestier de Haguenau et ses lisières agricoles sont localisés en plaine d'Alsace à une altitude moyenne de 150 m. Le relief est très peu accentué : constitué d'anciens chenaux de divagation des rivières et de cuvettes sédimentaires.

Le substrat est constitué d'allusions sableuses pliocènes des Vosges et de la Forêt-Noire reposant elles-mêmes sur des marnes oligocènes imperméables. Les dépôts de sable plus récents, quaternaire, forment les cônes de déjection des rivières qui traversent la plaine (Moder, Sauer,…). Localement, le substrat est recouvert de placages éoliens lœssiques.

Le climat est humide (700-1800 mm de pluie/an), subatlantique. Les températures moyennes sont de 10 °C.

La dimension du massif forestier (14 000 ha d'un seul tenant) est un élément important pour la qualité des milieux et la conservation des espèces.

Les nombreuses rivières qui traversent et jouxtent le massif, le substrat, souvent imperméable et en tout état de cause, varié, constituent deux autres caractéristiques écologiques prégnantes.

Le massif forestier d’Haguenau est l'unique représentant français des forêts mixtes de type méridioeuropéen à résineux et feuillus naturels. La forêt indivise d’Haguenau est la sixième forêt de France en superficie et reste préservée des grandes infrastructures. Elle croît sur des sols hydromorphes et présente une grande diversité de peuplements forestiers.

A cet ensemble forestier s'adjoint un ensemble de dunes sablonneuses continentales situées dans le terrain militaire d'Oberhoffen, présentant des complexes de pelouses psammophiles, des landes sèches et une végétation paratourbeuse.

Les Rieds, où abondent les prairies à grande Sanguisorbe, inféodés aux nombreuses rivières vosgiennes qui traversent la plaine de part en part à la hauteur de Haguenau (Sauer, Moder, Brumbach, Bieberbach et Zinsel du Nord) par leur dimension et leur qualité (dynamique des rivières encore actives, bon état de conservation du milieu particulier de l'espèce Maculinae telius, populations de lépidoptères - en particulier de Maculinae telius - encore significatives) constituent un troisième centre d'intérêt. Ensemble les rieds occupent plus de 300 ha. A noter la présence de prairies hydromorphes qui abritent les dernières stations d'Iris de Sibérie.

Quelques roselières et cariçaies abritent encore le très rare mollusque Vertigo angustior (Mietesheim et Oberhoffen-sur-Moder).

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Ce sont ainsi 19 habitats naturels de l'annexe I de la directive, dont 3 prioritaires, et 12 espèces animales et végétales de la faune et de la flore de l'annexe II de la directive qui motivent la proposition du massif de Haguenau en tant que site d'importance communautaire.

Les extensions proposées en 2006 et 2007 ont pour effet de compléter le réseau pour quatre espèces insuffisamment représentées : la mousse Dicranum viride, qui trouve à Haguenau ses meilleures stations bas-rhinoises, le mollusque Vertigo angustior, le papillon Maculinea telius et le Murin à oreilles échancrées. Elles permettent par ailleurs d'intégrer au réseau une des seules stations françaises de pelouses sur sable à armérie à feuilles allongées et œillet couché.

Ce site se superpose pour sa grande partie avec la Zone d'Intérêt Communautaire pour les Oiseaux (ZICO) de la forêt d’Haguenau.

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3.7.5. Les Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

L'inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF), initié en 1982, a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation.

On distingue deux types de ZNIEFF :  les zones de type I, de superficie généralement limitée, elles sont caractérisées par la présence d'espèces, d'associations d'espèces ou des milieux, rares, remarquables, ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional,  les zones de type II, sont de grands ensembles naturels (massif forestier, vallée, plateau, estuaires,…) riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes.

L'inventaire ZNIEFF est avant tout un outil de connaissance. Il n'a donc pas, en lui- même, de valeur juridique directe. Il convient cependant de veiller à la présence hautement probable d’espèces protégées pour lesquelles existe une réglementation stricte.

Les ZNIEFF à proximité du site sont :  la ZNIEFF de type II de la Vallée de la basse Zorn et de ses affluents (420007052) en bordure nord du site,  la ZNIEFF de type I de la vallée de la Zorn, de Dettwiller à Geudertheim (420007044) à 50 m au nord du site,  la ZNIEFF de type II Paysage de collines avec vergers du pays de Hanau (420007051) à 3 km au nord,  la ZNIEFF de type I Coteau du Grossen Wald, à Schwindratzheim et Mutzenhouse (420030463) à 1,7 km au sud-est,

La carte suivante localise les inventaires ZNIEFF situés à proximité de la zone d’étude.

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Illustration n° 39 : Localisation des inventaires ZNIEFF

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Les ZNIEFF les plus proches de la zone d’étude sont situées entre 0 et 3 km de la société EDIB. Le tableau ci-après reprend les principales caractéristiques écologiques de ces ZNIEFF ainsi que leurs caractéristiques spatiales (taille, localisation…)

Tableau n° 36 : Synthèse des enjeux et des caractéristiques des ZNIEFF

Coteau du Grossen Wald, à Vallée de la Zorn, de Vallée de la basse Zorn Paysage de collines avec ZNIEFF Schwindratzheim et Dettwiller à Geudertheim et de ses affluents vergers du pays de Hanau Mutzenhouse

Type I I II II

Code 420 030 463 420 007 044 420 007 052 420 007 051

Distance par rapport 1,7 km au sud-est 50 m au nord en bordure nord du site à 3 km au nord au site

Surface 73 1574 3140 28 841

L'intérêt est à la fois paysager Le réseau de prairies et écologique puisque ces Réseau de cavité La Zorn est une des humides est remarquable zones abritent des espèces essentiel pour dernières rivières ayant et étendu faisant de ce patrimoniales comme la Pie- Enjeux principaux plusieurs populations une dynamique naturelle territoire un secteur grièche à tête rousse ou la de chiroptères en d'évolution du lit mineur. essentiel pour la survie du Chevêche d'Athéna. 73 Alsace. Courlis cendré espèces déterminantes y ont été dénombrées. 24 Eaux courantes 37.2 Prairies humides eutrophes Nombreux types de milieux Habitats / 37.3 Prairies humides / (prairies, vergers, milieux déterminants oligotrophes humides, forestiers…) 38 Prairies mésophiles 41.3 Frênaies

Amphibiens Amphibiens Amphibiens Insectes Insectes Insectes Mammifères (3) Mammifères Mammifères Mammifères Espèces Myotis emarginatus Oiseaux Oiseaux Oiseaux déterminantes Myotis myotis Poissons Poissons Poissons Myotis bechsteinii Reptiles Reptiles Reptiles Angiospermes Angiospermes Angiospermes

 Source : Inventaire National du Patrimoine Naturel (http://inpn.mnhn.fr)

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3.7.6. Zones humides

 Les zones à dominante humide

Le terme « zone humide » recouvre une grande variété de situations et de caractéristiques. Le Code de l’environnement précise, dans son article L211- 1, que « ce sont des terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hydrophiles pendant au moins une partie de l’année ».

Illustration n° 40 : Zones humides autour du site

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 Les zones humides remarquables

La Zorn dispose de secteurs faisant partie de l’inventaire des zones humides remarquables (vallée de la Zorn pour le secteur de Lupstein-Hochfelden et de Hochfelden-Krautwiller) se caractérisant par une juxtaposition de prairies humides « phréatiques » succédant à des prairies humides de bord de cours d’eau « non phréatiques » des parties amont. Les activités du site EDIB ne se situent dans aucune de ces zones humides remarquables.

Illustration n° 41 : Zones humides remarquables

Les terrains de la société EDIB ne sont pas situés au droit d’une zone humide remarquable.

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3.8. Habitats naturels – Faune – Flore

3.8.1. Les habitats naturels, la faune et la flore du site

La société EDIB est implantée au sud de la commune de Hochfelden. La zone d’étude est déjà entièrement artificialisée (bâtiments, parking, zones stabilisées) et n’accueille en conséquence plus de végétation dans ces différents secteurs, celle-ci étant cantonnée à la périphérie non exploitée du site, en bordure du Rohrbach (bordure de pelouse de 4 m de large).

Illustration n° 42 : Vue aérienne rapprochée et identification des secteurs

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Aucune investigation de terrain n’a été réalisée sur site. Toutefois, au regard des habitats présents sur le site de la société EDIB, à savoir une zone fortement artificialisée et notamment dépourvue :  de milieux enherbés (excepté en bordure du cours du Rohrbach et sur le petit merlon) ;  d’arbres ou de haies (excepté en bordure du Rohrbach également et sur le merlon).

il apparaît que la potentialité de présence d’une végétation ou d’une faune d’intérêt patrimonial est jugée très faible à nulle.

En effet, hormis quelques oiseaux des milieux urbanisés qui sont présents en transit simple ou en marge du site (Bergeronnette grise, Rougequeue noir, Hirondelle de fenêtre….) il semble très peu probable que le site soit occupé par d’autres espèces. Les milieux en place sont totalement défavorables à la plupart des espèces. Tout au plus, quelques espèces communes (Paon du jour, Azuré commun…) sont susceptibles d’être présentes au sein des pelouses entretenues en périphérie extérieure du site, de même que certaines espèces d’orthoptères (Criquet des pâtures, Criquet mélodieux, Criquet duettiste). De même, il est possible que certaines espèces de mammifères (Fouine, Martre des pins, Hérisson) transitent sur le site, de nuit notamment.

Au regard de ces éléments, il apparaît que le site ne présente pas d’enjeu spécifique justifiant la réalisation d’investigations.

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a) La flore d’intérêt patrimonial

La végétation principale du site est de type pelouse, tondue régulièrement, sur toute la bordure en limite périphérique du site d’une largeur de 4 m (plantain lancéolé, pâquerette, géranium à feuille ronde,...).

Sur le merlon de terre, la végétation s’assimile plus à une friche en partie colonisée par des ronciers avec quelques arbres ayant poussé spontanément comme des Robiniers faux-acacias. A la base le long des clôtures une végétation variée s’est installée (Résédas).

La base de données en ligne de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel et du Museum National d’Histoire Naturelle (INPN/MNHN - https://inpn.mnhn.fr/) fait état des espèces végétales protégées suivantes sur le territoire communal.

Illustration n° 43 : Espèces végétales protégées de la commune d’Hochfelden

Nom commun Nom scientifique DH Lg.A LRA Habitat type Vulpin en outre Alopecurus rendlei - 1 VU Prairies et friches hygrophiles Butome en ombelle Butomus umbellatus - 1 LC Roselières Chaerophylle bulbeux Chaerophyllum - 1 LC Ourlets bulbosum eutrophes alluviaux Marisque Cladium mariscus - 1 VU Prairies hygrophiles Orge faux-seigle Hordeum secalinum - 1 VU Prairies hygrophiles oligotrophiles Léersie faux-riz Leersia oryzoides - 1 LC Prairies amphibies Violette à feuilles de Viola persicifolia - 1 EN Prairies pêchers inondables, bas-marais DH : Directive européenne « Habitats-Faune-Flore » Lg.A : Arrêté du 28 juin 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Alsace complétant la liste nationale, Article 1 LRA : VANGENDT J., BERCHTOLD J.‐P., JACOB J.‐C., HOLVECK P., HOFF M., PIERNE A., REDURON J.‐P., BOEUF R., COMBROUX I., HEITZLER P., TREIBER R., 2014. La Liste rouge de la Flore vasculaire menacée en Alsace. CBA, SBA, ODONAT, 96 p. Document numérique.Hab itat type : Milieux naturels caractéristiques de l’espèce (Flora Gallica, J-M. TISON, B. de Foucault, Biotope éditions, 2014)

Aucune espèce protégée nationalement n’étant recensée dans la base de données analysée, les espèces remarquables, protégées régionalement, connues sur le territoire communal d’Hochfelden sont toutes inféodées aux milieux humides, alluviaux ou prairiaux.

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b) La faune d’intérêt patrimonial

Les espèces suivantes sont protégées au niveau national et sont listées dans le livre rouge de la faune menacée de France. Elles sont présentes, ou identifiées historiquement dans la commune de Hochfelden. Elles sont identifiées comme des espèces en danger ou vulnérable.

 Le Grand hamster ou Hamster commun (Cricetus cricetus) :

 Description de l’espèce Le Grand Hamster fait partie des espèces en danger et menacées de disparition en France. Le Grand Hamster d’Alsace est protégé depuis 1993 et sa préservation fait l’objet d’un plan de conservation national spécifique depuis 2000.

Site EDIB

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Le Grand Hamster (Cricetus cricetus) fait partie des espèces emblématiques de l’Alsace. Petit mammifère aux allures de cochon d’Inde, ce rongeur fouisseur passe la majeure partie de son temps sous terre, dans son terrier. C’est un animal solitaire sauf lors de l’accouplement printanier et lors de l’allaitement des jeunes, périodes pendant lesquelles plusieurs individus pourront être regroupés dans un même terrier. Il est originaire des steppes et apprécie particulièrement le climat continental, les sols secs et profonds lœssiques, argileux ou sablo-limoneux non- inondables, propices à la construction de terriers. Une bonne couverture végétale est également très importante, celle-ci assurant sa protection et constituant sa ressource alimentaire principale. Les sols doivent avoir une épaisseur d’au moins 100 à 150 cm, l’eau ne devant pas être présente à une profondeur inférieure à 120 cm.

 Potentialité de présence sur le site Hochfelden est située dans une aire d’étude du Grand Hamster d’Alsace et est identifiée comme une commune pouvant l’abriter. Le Grand Hamster n’a été recensé à Hochfelden qu’en 1982 (source SFEPM). De par l’imperméabilisation du site et l’absence d’observation récente sur la commune, la présence de l’espèce sur ce site est jugée impossible.

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 Le Barbot ou Pique-prune (Osmoderma eremita) :

Le Barbot fait partie des espèces en danger et menacées de disparition en France.

L'aire de répartition du Barbot s'étend de l'Espagne à la Scandinavie et à l'ouest de la Sibérie.

L’espèce est présente dans de nombreux pays de l’Union Européenne, mais elle est vraisemblablement éteinte dans une partie de son aire de répartition.

La disparition est plus importante dans les pays du nord. Actuellement, la répartition française est hétérogène. Trois foyers sont encore présents : au sud-est, dans le Pays basque et au nord-ouest.

Le Barbot n’a pas été recensé à Hochfelden depuis 1993 (source INPN/MNHN- https://inpn.mnhn.fr).

 Descriptif de l’espèce Le Barbot, coléoptère d'aspect massif est la plus grande cétoine de France avec une taille atteignant 30 mm.

Son corps brun-noir est rehaussé de reflets cuivrés et parfois roux. Il est entièrement recouvert d'une ponctuation grossière et l'on reconnaît les femelles à leurs tibias antérieurs plus fortement denticulés. L'espèce est présente au sein de bocages denses abritant un nombre important de vieux feuillus sénescents et riches en caries ou troncs creux.

Les adultes sont difficiles à voir. Ils ont une activité principalement crépusculaire et nocturne, mais peuvent être observés au cours de la journée pendant les journées les plus chaudes et orageuses. Ils restent une grande partie de leur vie dans la cavité où s’est déroulé le développement larvaire.

Leur présence est principalement détectée par une odeur de « cuir de Russie », de « pot-pourri » qui se dégage de l’arbre et surtout par la présence des fèces des larves de dernier stade dans les cavités.

 Protection Le Barbot est strictement protégé par l'arrêté du 23 avril 2007 fixant les listes des insectes protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Il s’agit d’un insecte visé par la Directive européenne « Habitats » (annexe II).

 Potentialité de présence sur site Dépourvue de vieux arbres, même si cette espèce était recensée à Hochfelden en 1993 (source MNHN/INPN), elle ne serait pas susceptible de se développer sur le site de l’établissement EDIB.

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 Le Courlis cendré (Numenius arquata) :

Le Courlis cendré fait partie des espèces vulnérables et menacées de disparition en France.

 Descriptif de l’espèce Le courlis cendré est le plus grand des limicoles européens. De la famille des bécassins (anciennement limnodromes), il se distingue par son long bec incurvé vers le bas qui lui a valu son nom scientifique Numenius (du grec néoménie : nouvelle lune) et arquata (du latin arcuata : courbé en arc).

Ses longues pattes sont gris-bleu, terminées par 4 doigts, c'est un marcheur. Le plumage est moucheté et strié de gris, roux, brun, fauve et blanc. Le croupion blanc bien visible au vol. La femelle du courlis cendré est plus grande et a un bec plus long que celui du mâle.

 Habitat Il vit indifféremment sur des terrains secs ou humides, à l'intérieur des terres ou sur le littoral avec une préférence pour les tourbières et les landes ne dépassant pas 600 m d'altitude.

En France, les principales populations nicheuses de courlis cendrés occupent la plaine d'Alsace, la Lorraine, le Val de Saône, la Bretagne et la Normandie.

Le courlis cendré niche dans les prairies herbeuses, de préférence de faible hauteur, ce qui lui permet d'avoir une parfaite couverture visuelle de son territoire. La femelle pond en avril-mai (1 ponte annuelle), 3 à 5 œufs beiges, bruns ou olive tachetés de brun plus foncé, qu'elle couvera alternativement avec le mâle pendant 27 à 29 jours.

Le nid est généralement construit dans un endroit sec à végétation basse, garni de quelques herbes sèches ou de bruyère.

Les poussins nidifuges se nourrissent seuls après quelques jours seulement, mais ne prendront leur envol qu'au bout de 32 à 38 jours. C'est plutôt le mâle qui les élève. Le Courlis cendré n’a été recensé à Hochfelden qu’un mois en 2008 (source ONEMA DiR3).

 Protection Le Courlis cendré est une espèce considérée comme « gibier », et à ce titre chassable.

 Potentialité de présence sur site Le site d’étude ne présente aucun biotope favorable à la présence du Courlis cendré.

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3.8.2. Continuités écologiques et équilibres biologiques a) Concept de trame verte et bleue

La Trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle Environnement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques qui ont été détériorées suite au développement d’infrastructures humaines. Cet outil d’aménagement du territoire vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, qui permette aux espèces animales et végétales de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer, etc.

Le réseau écologique est constitué de deux trames et de deux éléments de base :

Les objectifs de la trame verte et bleue sont :  diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des habitats naturels et habitats d’espèces,  identifier et relier les espaces importants pour la préservation de la biodiversité par des corridors écologiques,  atteindre ou conserver le bon état écologique ou le bon potentiel des eaux de surface,  prendre en compte la biologie des espèces migratrices,  faciliter les échanges génétiques nécessaires à la survie des espèces de la faune et de la flore sauvages,  améliorer la qualité et la diversité des paysages,

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 permettre le déplacement des aires de répartition des espèces sauvages et des habitats naturels dans le contexte du changement climatique,

D’un point de vue réglementaire, le Grenelle de l’Environnement a mis en place des outils permettant de construire la trame verte et bleue. A l’échelle régionale, ce sont les Schémas Régionaux de Cohérence Ecologique (SRCE) qui permettront de construire la trame verte et bleue. b) Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique d’Alsace

Le Conseil Régional d’Alsace a approuvé le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) le 21 novembre 2014.

Ce Schéma, élaboré conjointement par l’Etat et la Région Alsace dans le cadre des lois Grenelle de l’Environnement, vise à concilier la biodiversité avec les besoins d’aménagement du territoire au niveau régional.

Le SRCE définit une trame verte et bleue, dont l’objectif est de garantir des paysages diversifiés et vivants dans toute la France, en favorisant le déplacement des espèces (identification des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques).

A l’échelle de l’Alsace, ce projet est le fruit d’une réflexion collective et d’une concertation au long cours, engagées depuis 2010 avec les différents acteurs, à travers les travaux du Comité Alsacien de la Biodiversité (CAB) et près de 70 réunions d’échanges et de travail.

Le SRCE a par ailleurs fait l’objet d’une consultation publique du 22 juillet au 30 octobre en 2013 à laquelle plus de 1 000 acteurs ont participé. Une enquête publique, à destination de l’ensemble des citoyens, a également été menée en l’année 2015, du 14 avril au 16 juin, avec un total de 295 retours enregistrés. La commission d’enquête a émis un avis favorable à l’unanimité et sans réserve, en date du 3 octobre dernier.

Les continuités écologiques du SRCE d’Alsace aux abords du site sont reprises sur l’illustration ci-après.

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Illustration n° 44 : Fonctionnement écologique du secteur d’étude

Le site d’étude est concerné par la proximité d’un vaste réservoir de biodiversité (RB 30) qui s’étend le long de la vallée de la Zorn (au nord du site).

Au droit du site d’étude aucune continuité écologique (ni corridor, ni réservoir de biodiversité) n’est recensée.

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Les principales caractéristiques du Réservoir de biodiversité n°30, extraites du Tome 1 du SRCE d’Alsace, sont données ci-après.

Il s’agit d’un vaste réservoir de biodiversité de 4 500 ha au sein duquel les milieux humides et aquatiques sont particulièrement représentés.

Illustration n° 45 : Principales caractéristiques écologiques du RB30

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c) La Trame verte et bleue du Schéma de Cohérence Territoriale de la Région de Strasbourg (SCoTERS)

Le Schéma de Cohérence Territoriale de la Région de Strasbourg (SCoTERS) a été adopté le 1er juin 2006. La modification n°4 du SCOTERS qui vise à faire évoluer le volet environnemental a été approuvée par le comité syndical le 21 octobre 2016.

La commune d’Hochfelden est située en partie Nord-Ouest du territoire du SCoTERS.

Les continuités écologiques du SCoTERS sont reprises sur l’illustration ci-après.

Le site d’étude est situé en bordure du réservoir de biodiversité de la Zorn et de ses abords (ripisylve, affluents, prairies et milieux humides adjacents). Un corridor écologique terrestre est également identifié en bordure Est de l’établissement EDIB.

Le site d’étude, entièrement artificialisé et exploité depuis plusieurs années, est situé en dehors des éléments remarquables de la Trame verte et bleue du SCoTERS.

Illustration n° 46 : Continuités écologiques du SCoTERS

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3.9. Scénario de référence : état actuel de l‘environnement

L’état actuel et la qualité de l’environnement sont présentés dans le tableau ci- dessous.

SANS INTERET PRESERVE / PARTICULIER DEGRADE MOYEN SATISFAISANT NEUTRE

Tableau n° 37 : Scénario de référence : état actuel de l‘environnement

THEMES ETAT/ QUALITE PROBLEMATIQUES

Bruit lié à la zone d’activité du Canal POPULATION ET Présence de tiers à 100 m à l’Ouest du site Impact des activités industrielles existantes SANTE HUMAINE Trafic poids lourds

Le site n’est pas à l’état naturel (passage régulier de Site artificialisé et déjà exploité (EDIB) camions et activité). Absence de faune et de flore remarquables au Présence d’une zone naturelle à l’EST du site (à droit du site, hormis le long du Rohrbach. préserver) MILIEUX NATUREL BIODIVERSITE Milieux naturels remarquables les plus proches : Ces milieux naturels doivent être préservés.

ZNIEFF (1 et 2) à 50 m au nord Pas atteinte à la continuité biologique (SRCE et SCoTERS) Zone Humide Remarquable à l’Est du site

La nappe d’Alsace est de qualité médiocre. HYDROGEOLOGIE Objectif d’atteinte du bon état prévu en 2027. Pas de captage d’eau potable au droit du site

Sites industriels et STEP rejetant leurs eaux dans la L’objectif de bon état est repoussé en 2027 EAUX Zorn. SUPERFICIELLES pour la Zorn et le Rohrbach Objectif d’atteinte du bon état prévu en 2027.

Environnement marqué par des émergences Activités industrielles du secteur, dont les ENVIRONNEMENT SONORE sonores émergences restent cependant modérées.

Absence de données précises au droit du site Absence de rejet canalisé significatif à proximité du

QUALITE DE L’AIR Bonne qualité générale de l’air dans le site. secteur : respect des normes de qualité

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QUALITE DES Aucune pollution des sols n’a été identifiée. Sol déjà artificialisé, sans enjeux significatifs. SOLS

Absence de site à intérêt dans un périmètre de PATRIMOINE 500 m autour du site. En l’absence d’enjeux, aucune problématique n’est CULTUREL ET Pas d’enjeux archéologiques, ni patrimoniaux identifiée ARCHEOLOGIQUE d’identifiés.

RISQUES La partie sud du site est concernée par le plan de NATURELS ET Risque inondation et sismique présent zonage du PPRi TECHNOLOGIQUES Le risque sismique est modéré au droit du site.

PAYSAGE Paysage de type industriel Paysage marqué par le site de Béton Fehr

Zone équipée des différents réseaux (AEP, La zone est équipée des différents biens matériels BIENS MATERIELS EDF, Telecom)

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3.10. Evolution de l’environnement en cas de mise en œuvre ou en l’absence de mise en œuvre du projet

Le but de cette comparaison est de cibler les compartiments de l’environnement les plus susceptibles d’être affectés par le projet de la société EDIB.

Le tableau présenté ci-après reprend les principales informations de l’état initial de l’environnement tout en comparant les scénarii probables avec la mise en œuvre du projet. Ces informations sont basées sur la description faite du scénario de référence au chapitre précédent.

Tableau n° 38 : Evolution de l’environnement en cas de mise en œuvre ou en l’absence de mise en œuvre du projet Légende

EVOLUTION SUPPOSEE AVEC/SANS LE PROJET

Amélioration probable

Pas de différence significative

Détérioration probable

SANS INTERET PRESERVE / DEGRADE MOYEN PARTICULIER SATISFAISANT

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Evolution supposée THEMES ETAT/ QUALITE Avec le projet Sans le projet

POPULATION ET Proximité des tiers EDIB exploite déjà le site objet de Poursuites des activités, SANTE HUMAINE à environ 100 m à ce dossier et aucun impact significatif sur dans les conditions actuelles. l’ouest les populations n’a été identifié. Le projet ne modifiant pas le type d’activité, ces conclusions devraient rester similaires. Site artificialisé et déjà exploité (EDIB) MILIEUX NATUREL Poursuite des activités, BIODIVERSITE L’emprise du site ne sera pas Milieux naturels sans impact notable sur les modifiée. Les rejets du site vers les milieux remarquables naturels resteront similaires. milieux naturels.

Présence de la L’imperméabilisation des sols Infiltration faible, mais nappe « champ HYDROGEOLOGIE avec la mise en place d’un système de possible au sud du site (en de fractures de Saverne » collecte et de traitement des eaux matériaux stabilisés). permettra de limiter le risque d’infiltration des polluants au sud du site

L’objectif de bon état est repoussé Le traitement des eaux pluviales Les résultats analytiques EAUX du suivi du Rohrbach pour le ruisseau permettra de ne pas impacter les eaux SUPERFICIELLES démontrent de l’absence du Rohrbach, et superficielles (au sud du site). Le rejet à actuelle d’impact sur ce milieu, pour la Zorn. débit limité permettra de ne pas induire de sans raison de suspecter une risque d’inondation supplémentaire. modification.

QUALITE DES Aucune pollution Seule la partie sud du site, déjà En l’absence de projet, SOLS des sols n’a été artificialisée sera imperméabilisée (le reste les caractéristiques des sols identifiée. du site l’étant déjà). Cette resteraient inchangées. imperméabilisation n’entrainera pas de modification substantielle

Climat « En favorisant le regroupement des Aucune modification de CLIMAT continental déchets, la société EDIB permet de limiter la situation actuelle en l’absence alsacien » les impacts routiers liés au transport en de la mise en œuvre du projet petite quantité des déchets, permettant ainsi de réduire les émissions de CO2.

Environnement ENVIRONNEMENT marqué par des Hormis la presse et les engins de L’ambiance sonore SONORE émergences manutention fonctionnant ponctuellement, resterait marquée par les sonores les activités d’EDIB ne représentent pas différentes activités de la zone une source sonore significative de bruit. et notamment Fehr Béton.

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Qualité de l’air, QUALITE DE L’AIR bonne au droit du La mise en œuvre du projet ne Aucune modification de site modifiera pas sensiblement la qualité de la situation actuelle en l’absence l’air au droit du site (absence de rejet de la mise en œuvre du projet canalisé).

PATRIMOINE Absence de site a CULTUREL ET enjeux Aucun impact n’est à envisager, en Aucune modification ARCHEOLOGIQUE l’absence de construction de nouveaux prévisible. bâtiments

Paysage de type PAYSAGE industriel Aucun impact n’est à envisager, en Aucune modification l’absence de construction de nouveaux prévisible. bâtiments

Bien matériels BIENS MATERIELS dimensionnés Le site n’induira pas de Aucune modification pour ce type de consommation électrique ou de besoin en prévisible. projet eau excessif. Aucun nouveau dimensionnement ne sera nécessaire.

Absence d’accroissement du risque Aucune modification RISQUES Risque inondation et sismique lié au projet ; compte tenu du fait que le prévisible. rehaussement du site a permis la mise à l’abri de l’intégralité du site. Le débit de fuite de rejet ne sera pas modifié

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3.11. Facteurs environnementaux susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet

L’analyse de l’état initial de la zone et des milieux susceptibles d’être affectés par le projet, établis en corrélation avec la description des aménagements projetés laisse apparaître des enjeux environnementaux de poids pour les composantes environnementales suivantes.

Tableau n° 39 : Facteurs environnementaux susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet

THEMES ENJEUX Préserver les riverains des nuisances, POPULATION ET notamment vis-à-vis du bruit (émergence SANTE HUMAINE maximale), des poussières et des différentes émissions. Préserver la ressource en eau souterraine HYDROGEOLOGIE Vérifier l’absence d’infiltration

EAUX Garantir la qualité des eaux rejetées vers SUPERFICIELLES le milieu naturel

Cette analyse a permis de cibler les compartiments de l’environnement les plus susceptibles d’être affectés par le projet.

Ces comportements feront donc l’objet d’une attention particulière, visant à s’assurer de l’acceptabilité des impacts ou le cas échéant de l’efficacité des mesures proposées pour les compenser.

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4. Description des incidences notables du projet sur l’environnement

La description des éventuelles incidences notables porte sur les effets directs et, le cas échéant, sur les effets indirects secondaires, cumulatifs, transfrontaliers, à court, moyen et long termes, permanents et temporaires, positifs et négatifs du projet

4.1. Incidences notables induites par la construction et l’existence du projet

4.1.1. Incidence de la phase travaux

Dans le cadre de cette demande d’autorisation, il n’est pas prévu de travaux de gros œuvre sur le site de la société EDIB.

Seule l’imperméabilisation de la zone sud, actuellement artificialisée et présentant une surface sous forme de matériaux stabilisés, est prévue dans le cadre de ce projet. Cette zone, qui accueille actuellement le parc à bennes pourra servir d’aire d’entreposage pour les activités de regroupement de métaux.

Compte tenu de la faible surface de cette aire (d’environ 1000 m²), les impacts liés à l’apport d’enrobés seront négligeables. Ces impacts se limiteront à une augmentation de la circulation de poids lourds durant 1 à 2 journées et à des nuisances sonores et olfactives.

4.1.2. Intégration paysagère

La nouvelle activité visant à accueillir des déchets dangereux sur le site ne nécessitera pas la construction d’un nouveau bâtiment. Ce projet sera uniquement à l’origine d’une augmentation des volumes stockés, principalement au cœur d’un auvent déjà existant.

Les déchets dangereux seront stockés sous l’auvent situé à l’arrière du bâtiment abritant la presse et les déchets non dangereux (cf. plan de masse). Ce bâtiment n’étant que très peu visible depuis la RD 670 et le quai du canal, l’impact visuel du projet sera négligeable. Notons que le reste du site est principalement visible depuis la RD 670 et plus particulièrement sur la portion permettant d’accéder au site. Le site est également visible depuis le canal et la piste cyclable.

Le site est masqué des habitations les plus proches par les autres entreprises de la zone d’activités. Du côté Est, le site est partiellement masqué par la végétation longeant le ruisseau du Rohrbach. Rappelons qu’à l’Est du site, seuls des espaces agricoles sont présents.

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La commune de Hochfelden comprend 2 monuments inscrits à l’inventaire des monuments historiques, à savoir la chapelle Saint-Wendelin et le Complexe culturel juif.

La visibilité sur la zone d’activités du Quai du Canal depuis ces deux monuments situés dans le centre de la commune est inexistante. Les constructions et les stockages présents sur le site d’EDIB respectent les prescriptions du PLU de la commune de Hochfelden.

Le site est entièrement clôturé et la végétation présente sur le site sera maintenue en l’état et entretenue.

4.1.3. Risques sur le patrimoine culturel, architectural et archéologique

Le site de la société EDIB n’est concerné par aucune prescription réglementaire liée à un site d’archéologie préventive, de sites inscrits ou classés, d’AVAP, de monuments historiques ou encore de secteurs sauvegardés.

Les protections concernant l’aire d’études sont celles liées au Munster AOC et AOP.

Compte tenu des activités de la société, aucun impact n’est à prévoir sur une éventuelle production de Munster. Notons qu’actuellement la commune de Hochfelden ne compte aucune exploitation produisant du munster.

Concernant l’aspect architectural, en l’absence de nouvelle construction l’incidence sera nulle.

4.1.4. Effets sur les biens matériels

Le site d’EDIB ne génère aucune incidence sur les biens matériels. Ces derniers sont amplement suffisants et ne nécessitent aucune modification de dimensionnement compte tenu des activités existantes. Notons donc :  concernant sur les réseaux électriques, l’absence d’impact significatif  concernant les réseaux d’adduction d’eau, l’absence d’impact significatif sur le réseau communal,  concernant les voies de communication, l’absence d’impact significatif sur le réseau de transport.

Le projet de la société EDIB ne nécessitera pas la modification de ces biens et réseaux.

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Synthèse – Conclusion

En l’absence de travaux significatifs sur le site, aucun impact significatif n’est à prévoir.

Compte tenu des installations existantes, de la localisation du projet dans une zone dédiée aux activités industrielles et étant situé à l’écart des zones d’habitation, l’impact paysager du projet de la société EDIB, pourra être considéré comme faible.

De par la nature des activités exercées et de par sa localisation, le site d’EDIB n’induit pas d’impacts particuliers sur le patrimoine culturel et archéologique dans le secteur.

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4.2. Incidence notables induites par l’utilisation des ressources naturelles

4.2.1. Consommation d’espaces agricole et forestier

Les projets concernés sont ceux qui sont soumis à une étude d’impact systématique et :  empiétant soit sur une zone agricole, forestière ou naturelle qui est ou a été affectée à une activité agricole dans les 5 années précédant la date de dépôt du dossier de demande d'autorisation, d'approbation ou d'adoption du projet, soit sur une zone à urbaniser qui est ou a été affectée à une activité agricole dans les 3 années précédant la date de dépôt du dossier soit, en l'absence de document d'urbanisme délimitant ces zones, sur toute surface qui est ou a été affectée à une activité agricole dans les 5 années précédant la date de dépôt du dossier  Dont la surface prélevée de manière définitive sur les zones citées ci- dessus est supérieure ou égale à un seuil déterminé par le préfet au niveau départemental, et qui peut être compris entre un et dix hectares. A défaut, ce seuil est de 5 ha.

Le projet de la société EDIB n’induira la consommation d’aucun espace agricole ou forestier. L’intégralité des nouvelles activités projetées se feront dans le périmètre ICPE actuel.

4.2.2. Utilisation de ressources naturelles

Compte tenu du type d’activité, qui consiste uniquement en du tri, transit et regroupement de déchets, le site d’EDIB ne nécessite pas de ressource naturelle pour son fonctionnement.

La pérennité de l’activité ne dépend donc pas directement de la disponibilité de ressource naturelle particulière.

La société veillera cependant à limiter la consommation de GNR en optimisant les flux sur son site, ainsi que lors des apports et des livraisons des produits et des déchets.

4.2.3. Prélèvement d’eaux souterraines et superficielles

Il n’est prévu aucun prélèvement direct d’eau dans le milieu naturel (ni souterrain, ni superficiel).

La consommation d’eau du site, se limitera à des besoins domestiques.

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4.3. Incidences notables sur les milieux naturels

4.3.1. Effets sur les milieux naturels remarquables a) Effets sur les ZNIEFF

Rappelons la présence de la ZNIEFF de type II de la Vallée de la basse Zorn et de ses affluents en bordure nord du site. Aussi, il convient de vérifier si le projet est susceptible d’interagir avec cette zone naturelle remarquable.

Les activités de la société EDIB ne seront à l’origine de la destruction d’aucun habitat naturel et ne seront pas non plus à l’origine de rejets supplémentaires dans le milieu naturel pouvant impacter cette zone. Aussi, la poursuite des activités sur le site n’aura aucune incidence sur ladite ZNIEFF et ne remettra donc pas en cause le bon fonctionnement et l’état de conservation de cette dernière. b) Effets sur les zones humides remarquables

Le site d’étude est localisé en dehors des zones humides remarquables. Ces dernières sont localisées au niveau de la Zorn et de ses abords, formant un large secteur de fort intérêt patrimonial.

Les évolutions de l’activité objets de la présente notice d’information ne seront à l’origine d’aucune modification des rejets (notamment aqueux) vers le milieu naturel. Les eaux pluviales du site seront toujours collectées, décantées et traitées par un séparateur à hydrocarbures.

En l’absence d’impacts directs sur les zones humides remarquables identifiées, et en l’absence de modification des rejets, les incidences du projet sont jugées nulles.

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4.3.2. Effets sur les habitats naturels, la faune et la flore

Aucune investigation de terrain n’a été réalisée sur site. Toutefois, au regard des habitats présents sur le site de la société EDIB, à savoir une zone fortement anthropisée il apparaît que la potentialité de présence d’une faune ou d’une végétation patrimoniale ou protégée est très faible, voire nulle.

Le projet prévoit l’imperméabilisation d’un secteur actuellement remblayé et stabilisé, en partie Sud du site. Cette zone stabilisée est déjà utilisée pour les activités du site (aujourd’hui : parc à bennes) et ne constitue nullement un site d’intérêt pour la faune ou la flore.

En effet, hormis quelques oiseaux des milieux urbanisés (Bergeronnette grise, Rougequeue noir, Hirondelle de fenêtre, …) qui fréquentent les abords du site et survolent le périmètre d’étude, il semble très peu probable que la plateforme exploitée du site soit occupée par d’autres espèces, la zone exploitée et la zone qui va être imperméabilisée présentant un intérêt très faible à nul pour l’ensemble de la faune. Les milieux en place sont totalement défavorables à la nidification, l’estivage/hivernage, la quête alimentaire ou le repos. Tout au plus, quelques espèces communes (Paon du jour, Azuré commun…) sont susceptibles d’être présentes au sein des pelouses entretenues et en périphérie du site, de même que certaines espèces d’orthoptères (Criquet des pâtures, Criquet mélodieux, Criquet duettiste). De même, il est possible que certaines espèces de mammifères (Fouine, Martre des pins, Hérisson) transitent sur le site, de nuit notamment.

Au regard de ces éléments, les incidences du projet de la société EDIB sur les milieux naturels, la faune et la flore sont jugées très faibles à nulles.

4.3.3. Effets sur les continuités écologiques et les équilibres biologiques

L’établissement EDIB est situé :  en bordure d’un réservoir de biodiversité du SRCE d’Alsace ;  en bordure d’un réservoir de biodiversité et d’un corridor terrestre du SCoTERS.

La société EDIB ne prévoit pas de travaux nécessitant la destruction d’habitat naturel participant aux trames vertes et bleues et assurant la continuité écologique locale. La nouvelle zone imperméabilisée est déjà stabilisée. Cette zone est actuellement utilisée pour le parc à bennes.

Synthèse – Conclusion

Le projet de la société EDIB n’induira la suppression d’aucune surface accueillant des habitats d’espèces protégées ou des espèces floristiques à enjeu. L’ensemble du site est aménagé et la société EDIB exploitera ses activités au sein de bâtiments existants.

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4.4. Incidences notables induites par les émissions de polluants, la création de nuisances, l’utilisation de substances et de technologies

4.4.1. Effets sur le sol, les sous-sols et les eaux souterraines

L’origine de la pollution du sol ou du sous-sol sur le site d’exploitation d’EDIB peut- être de trois natures :  dans la majorité des cas, l’essentiel de l’impact sur le sol et le sous-sol est lié aux risques d’infiltration de produits liquides, voire d’eaux souillées par de telles substances lors d’écoulement survenant sur des zones non étanches, en l’absence de volume de rétention suffisant. Ces écoulements peuvent intervenir lors d’incidents sur les stockages, lors du dépotage et des opérations de manutention des produits liquides,  l’impact sur le sol et le sous-sol peut aussi être dû au prélèvement d’eau dans une nappe phréatique, aux rejets ou infiltrations d’eau vers ce milieu. Les impacts sont alors d’ordre quantitatif et/ou qualitatif,  un dernier effet se rattache aux travaux de terrassement, déblais, remblais occasionnés par la construction des installations. Dans de tels cas, l’entreprise en charge des travaux est responsable de l’apport et de l’évacuation des matériaux nécessaires. a) Etat actuel des sols

Ce point est détaillé dans le rapport de base présenté en annexe de ce dossier.

 Annexe 4 b) Impact lié au stockage de produits et déchets durant la phase de construction

Dans le cadre de cette demande d’autorisation, il n’est pas prévu de travaux de gros œuvre sur le site de la société EDIB. Le stockage de produits et de déchets sera quasi inexistant puisque seule l’imperméabilisation d’une infime partie du site est prévue. c) Impact lié au stockage de produits et des déchets

Les risques pour le sol et le sous-sol sont liés à la présence de produits liquides qui sont susceptibles de s'écouler accidentellement sur des surfaces non étanches et ainsi s'infiltrer. Un deuxième risque concerne la lixiviation lors de l’écoulement d’eaux pluviales sur certains déchets solides.

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Les déchets dangereux stockés sur le site feront l’objet d’une attention particulière et les mesures compensatoires qui seront mises en œuvre sont présentées ci- dessous. Il s’agit des dispositions suivantes :  les déchets présentant des caractéristiques de dangers seront stockés sous l’auvent ou à l’abri des eaux pluviales et sur rétention,  les zones abritant les déchets ou produits dangereux sont imperméabilisées et les eaux s’y écoulant collectées.  le bassin de rétention est équipé d’une vanne de fermeture permettant de confiner les eaux sur le site en cas de besoin (écoulement ou incendie).  les eaux pluviales s’écoulant sur le site transitent par un séparateur à hydrocarbures.

Compte tenu de la présence sur le site d’une station de distribution alimentant les engins circulant sur le site toutes les précautions sont prises de telle sorte que le porteur chargé du ravitaillement en carburant des cuves ou lors de l’alimentation à partir des installations du site, qu’aucun écoulement accidentel ne se produisent. Des produits absorbants sont présents à proximité de cette zone. Ces dispositions ne seront pas modifiées.

Les divers stockages de produits liquides présents seront associés à des rétentions respectant la réglementation. Les capacités de rétention présentent un volume au moins égal à :  100 % de la capacité du plus grand contenant,  50 % de la capacité totale de tous les contenants.

Pour les stockages de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 litres, la capacité de rétention sera au moins égale à :  dans le cas des liquides inflammables, à l’exception des lubrifiants, 50 % de la capacité totale des fûts,  dans les autres cas, 20 % de la capacité totale des fûts,  dans tous les cas, 800 litres minimum ou égale à la capacité totale lorsqu’elle est inférieure à 800 litres.

Les aires de rétentions répondront aux caractéristiques suivantes :  chaque rétention sera étanche aux produits qu'elle contient et résistera à l'action physique et chimique des fluides,  les produits récupérés en cas d'accident ne seront pas rejetés dans le réseau d’eau pluviale, mais seront éliminés comme des déchets,  les réservoirs ou récipients contenant des produits incompatibles ne seront pas associés à une même rétention.

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Les batteries sont stockées dans des conteneurs résistant à la corrosion. Les acides sont stockés dans des conditions identiques.

Une attention particulière est portée aux stockages de déchets acides et aux stockages de déchets basiques en maintenant une distance suffisante entre eux. Une formation spécifique est dispensée au personnel sur les risques liés à ces produits et déchets. Ce principe est déjà appliqué pour permettre le fonctionnement en toute sécurité de la déchèterie professionnelle.

Pour éviter une contamination chronique ou accidentelle du sol et du sous-sol, les DEEE seront stockés sur une zone étanche et couverte. Des produits absorbants, ainsi que des pelles et sauts sont mis à la disposition du personnel au sein même des bâtiments d’exploitation pour assurer une intervention rapide en cas de déversement accidentel. Le personnel de la société EDIB a connaissance de l’emplacement de ce matériel et de son utilisation. d) Effets sur les eaux souterraines

 Prélèvement d’eau

Aucun prélèvement dans les eaux souterraines ne sera effectué sur le site, celui-ci étant alimenté en eau à partir du réseau d’adduction communal.

 Rejets ou infiltration

Compte tenu de la configuration du site, les eaux de ruissellement seront collectées, envoyées vers le bassin de rétention et transiteront par un séparateur à hydrocarbures avant d’être rejetées dans le ruisseau s'écoulant à l’est du site.

Aucune eau ne sera infiltrée.

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 Suivi des eaux souterraines

Deux piézomètres implantés sur le site permettent un suivi de la qualité des eaux souterraines en amont et en aval du site. La nappe se trouve à une profondeur comprise entre - 4,6 m et - 5 m par rapport au sol. Illustration n° 47 : Localisation des piézomètres sur le site de la société EDIB de Hochfelden

L’étude hydrogéologique réalisée par la société GESTER en 2002 a déterminé le sens d’écoulement de la nappe. Ce dernier est orienté Nord-Nord Est. Compte tenu de ces éléments 2 piézomètres ont été installés, l’un :  au Sud-Ouest du terrain, à l’amont hydraulique (implanté en 2011);  au Nord, à l’aval hydraulique (implanté en 2002).

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La plateforme du site étant relevée par rapport au terrain naturel, le risque de remontée de nappe sera faible au droit des installations d’EDIB.

Le projet ne modifiant pas la structure du sol du site de Hochfelden, l’aménagement du centre de transit de déchets dangereux n’aura aucune incidence sur l’alimentation en eau de la nappe.

 Résultats analytiques

Conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral complémentaire du 6 novembre 2009, les paramètres :  pH,  conductivité,  hydrocarbures,  plomb,  composés organohalogénés absorbables sur charbon actif (AOX), font l’objet d’une analyse annuelle.

Le tableau présenté ci-dessous présente les résultats de la dernière campagne de mesure en date du 02/03/2017. Tableau n° 40 : Résultats des mesures de la qualité des eaux souterraines

Hydrocarbures Conductivité Pb AOX Année pH totaux (μS/cm) (mg/l) (μgCl/l) (mg/L)

2013 6,55 2 230 <0,1 <0,010 20 Piézomètre amont 2017 7,8 1466 < 0,1 < 0,5 55

2013 6,95 1 392 <0,1 <0,010 14 Piézomètre aval 2017 7,8 1466 < 0,1 < 0,5 64

Valeur de référence / / 1 0,05 /

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Les résultats d’analyses des eaux souterraines ont également été comparés à titre indicatif aux valeurs de référence suivantes :  limites et références de qualité pour les eaux potables, définies par l’annexe I de l’arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique,  limites de qualité des eaux brutes de toute origine utilisées pour la production d’eau destinée à la consommation humaine, définies par l’annexe II de l’arrêté du 11 janvier 2007,  valeurs guides définies par l’OMS (Guidelines for drinking-water quality, 2011).

Aucune différence significative de qualité des eaux souterraines n’est observée entre le point amont et le point aval. A ce titre l’écoulement de la nappe au droit du site ne semble pas être à l’origine d’un quelconque impact.

En comparaison des valeurs de références disponibles, les analyses des eaux souterraines au droit du site ne révèlent pas de pollution.

Concernant la caractérisation de l’état des eaux souterraines, il convient d’approfondir les connaissances de la société sur l’état actuel des eaux souterraines. Ainsi, compte tenu des données actuelles, EDIB a fait procéder à la quantification des paramètres suivants sur les 2 piézomètres installés sur le site.

Catégorie Paramètres analysés Phénol Indice phénol Métaux Arsenic, Cadmium, Crome, Cuivre, Nickel, Zinc, Mercure 16 HAP : Naphtalène, Acénaphtylène, Acénaphtène, Fluorène, Phénanthrène, Anthracène, Fluoranthène, Pyrène, HAP Benzo(a)anthracène, Chrysène, Benzo(b)fluoranthène, Benzo(k)fluoranthène, Benzo(a)pyrène, Dibenzo(a,h)anthracène, Benzo(ghi)pérylène, Indéno[1,2,3-cd]pyrène BTEX Benzène, Toluène, Ethylbenzène, m+p-xylène, o-xylène 7 congénères réglementaires : PCB 28, PCB 52, PCB 101, PCB PCB 118, PCB 138, PCB 153, PCB 180 Dichlorométhane, Chloroforme, Tetrachlorométhane, Trichloroéthylène (TCE), Tetrachloroéthylène,(PCE) 1,1- dichloroéthane, 1,2-dichloroéthane, 1,1,1-trichloroéthane, 1,1,2- COHV trichloroéthane, Cis 1,2-dichloroéthylène, Trans 1,2- dichloroéthylène, Chlorure de vinyle, 1,1-dichloroéthylène, Bromochlorométhane, Dibromométhane, Bromodichlorométhane, Dibromochlorométhane, 1,2-dibromoéthane, Bromoforme

Ces analyses complémentaires, présentées en annexe n’ont pas permis d’identifier une pollution pouvant provenir des activités du site. Les résultats détaillés de cette analyse sont présentés dans le rapport de base, joint en annexe de ce dossier.

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Synthèse – Conclusion

Aucun prélèvement d’eaux souterraines n’est prévu dans le cadre de l’exploitation du site de la société EDIB à Hochfelden.

Les activités du site en fonctionnement normal ne sont pas génératrices de rejets liquides susceptibles d’engendrer une pollution des sols et des eaux souterraines.

Les déchets liquides seront stockés convenablement sur une rétention présentant un volume suffisant et conforme aux dispositions règlementaires. Les déchets dangereux seront stockés sous un auvent en tenant compte des incompatibilités.

Ces déchets ne subiront aucun traitement sur le site d’EDIB. Dès lors que la quantité sera suffisante, ces déchets seront évacués.

Les produits d’entretien et de maintenance sont stockés sur rétention.

Ainsi, l’impact sur le sol et le sous-sol du projet sera faible et acceptable.

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4.4.2. Effet sur les eaux superficielles a) Utilisation et consommation d’eau

Le bâtiment administratif et le centre de tri actuels sont déjà reliés au réseau d’alimentation en eau potable de la commune de Hochfelden. La canalisation d’alimentation en eau potable est équipée d’un compteur et d’un disconnecteur.

Le branchement permet d’alimenter les sanitaires et le réfectoire ainsi que les 6 RIA des installations.

La consommation totale d’eau a été de 100 m³ en 2016. Cette consommation ne sera pas amenée à être modifiée dans le cadre du nouveau projet. b) Gestion des rejets aqueux sur le site

Le réseau d'évacuation est de type séparatif :  les eaux sanitaires et domestiques sont dirigées vers le réseau communal de Hochfelden,  les eaux de toitures des 2 auvents sont envoyées directement dans le milieu naturel,  les eaux pluviales des voiries imperméabilisées sont envoyées dans le bassin de rétention puis transitent par un séparateur à hydrocarbures avant de rejoindre le milieu naturel (Rohrbach),  les eaux de toiture du bâtiment de tri des déchets non dangereux sont envoyées dans le bassin de rétention.

Les activités d’EDIB n’engendrent aucun rejet d’eaux usées de type industriel.

Le nouveau projet n’induira aucune modification du système de gestion des eaux sur le site.

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 Eaux usées sanitaires

Pour estimer les charges imputables au rejet domestique d’une entreprise par référence à l’arrêté du 20 novembre 2001 pris en exécution de l’article 10, premier alinéa, du décret n°75-996 du 28 octobre 1975 portant application des dispositions de l’article 14-1 de la loi du 16 décembre 1967 modifiée relative au régime et à la répartition des eaux et à la lutte contre leur pollution, qui fixe la quantité de pollution journalière par habitant, il est généralement admis qu’un employé représente une charge équivalente à 0,5 équivalent-habitant.

Les rejets domestiques pour un effectif d’environ 11 personnes correspondront ainsi à une pollution d’environ 6 équivalent-habitant. Les charges attendues sont reprises dans le tableau suivant. Tableau n° 41 : Charges imputables au rejet domestique du site

Arrêté du 20/11/2001 EDIB Paramètre 1 éq. hab. (en g/j) 6 éq. hab. (en g/j) MES 90 540 DBO5 57 342 Azote réduit 15 90 Phosphore total 4 24 Composés organohalogénés 0,05 0,30

Ce tableau se borne à une étude des principaux polluants considérés dans les études de dimensionnements d’une STEP.

Ces eaux rejoignent la station d’épuration de Schwindratzheim d’une capacité nominale de 12 000 équivalent-habitants.

L’impact du site de la société EDIB est donc négligeable.

 Eaux pluviales

Une augmentation d’environ 1000 m² des surfaces imperméabilisées du site est prévue. Il s’agit de la transformation de la surface actuellement en matériaux stabilisés (au sud du site) en surface imperméabilisée pour permettre le déplacement de l’aire dédiée aux métaux.

Actuellement le site compte environ 11 800 m² de surface imperméabilisée. L’extension de 1 000 m² sera donc négligeable.

Cependant, afin de s’assurer du bon dimensionnement du bassin de rétention, une mise à jour des calculs basés sur une pluie décennale est présentée ci-dessous.

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 Rétention des eaux pluviales La gestion de ces eaux (voiries + toitures autres que le bâtiment principal) est prévue pour une pluie décennale. Les eaux de voiries sont collectées séparativement, par un réseau de canalisations enterrées et étanches, implanté sous les voiries. En surface, des caniveaux permettent de diriger les eaux vers le réseau enterré qui les achemine dans le bassin de rétention situé au centre des écoulements de la plateforme.

 Détermination du débit de fuite en hauteur équivalente q q= (360 Qf/Sa) Avec : o q en mm/h : le débit de fuite en hauteur équivalente, o Qf en m³/s : le débit de fuite, o Sa en ha : la surface active en ha.

Conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral complémentaire du 6 novembre 2009, le réseau de collecte des eaux pluviales est équipé de dispositifs décanteurs-déshuileurs permettant de respecter une teneur en hydrocarbures totaux inférieure à 5 mg/l, avec un débit de 10 l/s avant rejet dans le ruisseau « Le Rohrbach ». q = 360 *(0,01/1,28) = 2,25 mm/h  Détermination du volume de rétention

L'abaque donne une hauteur spécifique de stockage ha pour la période de retour 10 ans en région 1. Le volume de stockage est déterminé avec la formule suivante : V = 10 x ha x Sa Avec o V en m³ : le volume de rétention nécessaire, o ha en mm : la hauteur spécifique de stockage, o Sa en ha : la surface active en ha, à savoir dans notre cas : 11 800 m3 déjà imperméabilisés + 1000 m3 à imperméabiliser = 12 800 m3 imperméabilisés soit 1,28 ha.

L'abaque donne une hauteur spécifique de stockage ha de 27,4 pour la période de retour 10 ans. V = 10 x 27,4 x 1,28 = 350 m³.

Le volume de rétention nécessaire pour la rétention des eaux pluviales est de 350 m³. La société EDIB dispose d’un bassin de rétention d’une capacité de 450 m3. Compte tenu des faibles modifications apportées par le projet (augmentation de la surface imperméabilisée inférieure à 10 %) et du dimensionnement suffisant de l’ouvrage, aucune modification vis-à-vis de la gestion quantitative des eaux pluviales ne sera nécessaire.

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Au droit du secteur d’étude, les débits caractéristiques du Rohrbach et de la Zorn sont disponibles au niveau des stations hydrométriques :

Surface du Débit de crue Débit moyen Débits mensuels d’étiage (m³/s) Station Bassin Versant décennale annuel (m³/s) (km²) ½ 1/5 (m³/s)

Waltenheim-sur-Zorn 688 km² 5,41 2,1 1,6 80

Le Rohrbach au 70,4 km² 0,27 0,14 0,11 / confluent de la Zorn

Le régime hydrologique du Rohrbach est typique des cours d’eau du Bas-Rhin, hors zone plaine : le régime n’est pas régulier, les crues sont à évolution rapide, la période des plus hautes eaux correspond généralement aux mois de mars-avril, et la période d’étiage aux mois de septembre-octobre.

Le rejet sera au maximum de 10 l/s en sortie du bassin de rétention. Ce débit est comparé au débit mensuel d’étiage (1/5).

L’impact quantitatif sera donc de l’ordre de 9 % en période de basse eau. Ce % est conforme aux prescriptions réglementaires.

A ce titre le projet ne remettra pas en cause le choix du Rohrbach en tant que réceptacle des eaux pluviales s’écoulant sur le site.

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 Pollution générée par les eaux pluviales Dans ce domaine, il faut distinguer les :  Les eaux de toitures : Les activités du site ne génèrent pas de risques de pollution des toitures. De ce fait, la qualité de ces eaux ne se trouve pas dégradée.  Les eaux de voiries et des surfaces imperméabilisées : correspondant aux zones imperméabilisées constituées des voies de circulation, des zones de stockages de certains déchets et de la déchèterie professionnelle (pour les déchets non dangereux). L’intégralité des déchets présentant des caractéristiques de dangers ou présentant un potentiel lixiviable sera stockée à l’abri des pluies météoriques.  Les eaux tombant sur les surfaces végétalisées : Ces eaux s’infiltreront dans le sol sans risques de pollution, puisqu’elles n’auront été en contact avec aucun contaminant.

Les déchets dangereux étant stockés à l’abri des pluies météoriques, sous l’auvent, aucune modification des impacts qualitatifs n’est à prévoir.

La seule source de pollution des eaux pluviales s’écoulant sur le site sera liée au trafic des véhicules. Ces eaux sont susceptibles de contenir des traces d’hydrocarbures. A ce titre, le site est équipé d’un séparateur à hydrocarbures pour traiter ces eaux.

Le point de rejet vers le milieu naturel est aménagé pour permettre des prélèvements d’échantillons afin de mettre en place un suivi de la qualité des eaux rejetées.

Le bassin de rétention permettant de réguler le flux atteignant cette unité de traitement (séparateur à hydrocarbure) est équipé :  d’un système d’isolement des pollutions accidentelles avec 3 vannes situées à l’arrivée des 3 canalisations récupérant les eaux du site,  d’un limiteur de débit placé avant le débourbeur/séparateur pour respecter le débit de fuite de 10 l/s,  d’une vanne guillotine manuelle de fermeture avant le séparateur d’hydrocarbures (utilisable en cas d’incendie ou d’écoulement accidentels notamment).

Ces différents ouvrages figurent sur le plan de masse.

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 Vérification de la conformité aux prescriptions de l’arrêté préfectoral Un prélèvement a été réalisé le 02 mars 2017 en sortie du décanteur/séparateur HCT pour connaître la qualité du rejet dans le Rohrbach.

Tableau n° 42 : Résultat des analyses des eaux pluviales rejetées par EDIB

Valeur de l’Arrêté Résultat des Valeurs limites AP Paramètres ministériel du 2 analyses du complémentaire 2009 février 1998 : 02/03/2017 (LCDI)

pH 5,5 - 8,5 7,7

T°C < 30 °C 19 °C

MES 100 mg/L 35 mg/L

DCO 300 mg/L 72 mgO2/L

DBO5 100 mg/l 15 mgO2/L

Hydrocarbures totaux 5 mg/L < 0,1 mg/L

Pb si le rejet dépasse 5 g/j 0,5 mg/L 0,03 mg/L

Zinc et composés si le rejet dépasse 2 mg/L 0,25 mg/L 20 g/j

Fer et composés si le rejet dépasse 5 mg/L 2,3 mg/L 20 g/j Indice phénols 0,3 mg/L < 0,050 mg/L Chrome hexavalent 0,1 mg/L < 0,02 mg/L Cyanures totaux (CNt-) 0,1 mg/L < 0,02 mg/L Cuivre et composés 0,5 mg/L 0,026 mg/L

Chrome et composés 0,5 mg/L < 0,005 mg/L Nickel et composés 0,5 mg/L < 0,01 mg/L Manganèse et composés 1 mg/L 0,14 mg/L Etain et composés 2 mg/L < 0,005 mg/L Somme des métaux 15 mg/l / 3,47 mg/L

AOX 1 mg/L 78 µg/L

Arsenic 0,1 mg/L < 0,01 mg/L

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Les analyses réalisées en sortie du décanteur/séparateur, montrent que les rejets respectent les valeurs limites imposées par l’arrêté préfectoral complémentaire du 6 novembre 2009. Ces rejets sont également largement compatibles avec les prescriptions figurant à l’arrêté du 02 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation modifié.

Note : La comparaison aux valeurs limites de rejets figurant dans l’arrêté du 2 février 1998, notamment pour les métaux sont une approche majorante. En effet, la plupart des valeurs seuils figurant dans cet arrêté sont cautionnées à des flux journaliers, loin d’être atteint par les rejets de la société EDIB. A ce titre il ne s’agit que d’une référence permettant de démontrer la qualité des eaux rejetées.

L’impact du projet sur les eaux superficielles concerne :

 une faible augmentation du volume d’eaux usées du fait de l’augmentation du personnel qui restera sur le site. Ces eaux sont envoyées vers la station de traitement de Schwindratzheim,  d’une légère augmentation des eaux pluviales à traiter (nouvelle surface imperméabilisée). Notons que cette surface actuellement artificialisée ne présente pas un coefficient d’imperméabilisation de 0, une partie des eaux s’écoulant sur cette zone rejoint donc déjà le bassin de rétention.

Le débit de fuite restant de 10 l/s, aucun impact quantitatif n’est à considérer. Les déchets dangereux étant stockés sous abris, aucun impact qualitatif vis-à-vis des eaux pluviales rejetées au milieu naturel n’est à considérer.

Aucune modification des infrastructures n’est donc à envisager.

 Vérification de l’absence d’impact dans le Rohrbach Deux prélèvements ont été réalisés en novembre 2013 (l’un en amont et l’autre en aval du site EDIB dans le Rohrbach. Le but était de confirmer l’analyse précédente et confirmer l’absence d’impact des activités de la société EDIB sur le milieu naturel.

Les points de prélèvements sont localisés sur l’illustration ci-après.

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Illustration n° 48 : Localisation des points de prélèvement pour les analyses

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Tableau n° 43 : Résultats d’analyses du ruisseau du Rohrbach en amont et en aval du site.

ROHRBACH PARAMETRES EN AMONT DU SITE EN AVAL DU SITE pH 7,9 7,75 T°C 8 °C 9 °C MES 44 mg/L 43 mg/L DCO 31 mg/L 27 mg/L DBO5 < 3 mg/L < 3 mg/L Hydrocarbures totaux < 0,1 mg/L < 0,1 mg/L Métaux totaux (et isolés) 4,26 mg/L 2,19 mg/L (Pb+Cu+Cr+Ni+Zn+Mn+Sn+Cd+Hg+Fe+Al) Indice phénols < 0,050 mg/L < 0,050 mg/L Chrome hexavalent < 0,020 mg/L < 0,020 mg/L Cyanures totaux (CNt-) < 0,020 mg/L < 0,020 mg/L AOX 33 µCl/L 25 µCl/L Arsenic < 0,010 mg/L < 0,010 mg/L

O2 (oxygène dissous in situ) 12,4 mgO2/L 12,9 mgO2/L NH4+ ou NKJ (NTK) < 1 mgN/L < 1 mgN/L Aluminium : Al 2,28+ mg/L 1,18 mg/L Cadmium : Cd < 0,005 mg/L < 0,005 mg/L Aluminium dissous 0,104 mg/L 0,071 mg/L Conductivité 1056 µS/cm 1060 µS/cm Chlorures : Cl- 43 mg/L 46 mg/L

Sulfates SO42- 120 mg/L 130 mg/L Calcium : Ca2+ 167 mg/L 164 mg/L Magnésium : Mg2+ 33,9 + mg/L 31,8+ mg/L Sodium : Na+ 16,0 mg/L 15,8 mg/L Phosphates (Orthophospahtes : PO43-) < 0,1 mg/L < 0,1 mg/L Nitrates : NO3- 41 mg/L 44 mg/L Sulfures (soufre sulfures : H2S) < 0,02 mg/L < 0,02 mg/L Mercure : Hg < 0,010 mg/L < 0,010 mg/L Fer : Fe 1,89 mg/L 0,957 mg/L Plomb et ses composés < 0,010 mg/L < 0,010 mg/L Cuivre et ses composés < 0,010 mg/L < 0,010 mg/L

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Chrome et ses composés < 0,020 mg/L < 0,020 mg/L Nickel et ses composés < 0,010 mg/L < 0,010 mg/L Zinc et ses composés < 0,050 mg/L < 0,050 mg/L Manganèse et ses composés 0,090 mg/L 0,056 mg/L Etain et ses composés < 0,050 mg/L < 0,050 mg/L Fer et aluminium et ses composés (Al + Fe) 4,17 mg/L 2,137 mg/L

Les résultats d’analyse indiquent l’absence d’une augmentation des concentrations en polluant entre l’amont et l’aval du site. Le site de la société EDIB, n’a donc pas d’impact sur les eaux superficielles.

Ainsi, les rejets d’eaux pluviales seront en adéquation avec les valeurs limites de rejets et ne présenteront aucun risque particulier pour le milieu naturel récepteur.

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c) Compatibilité au Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)

La commune de Hochfelden est inscrite dans le périmètre du SDAGE (Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux) du bassin Rhin Meuse – district Rhin. Le SDAGE du district hydrographique du Rhin 2016-2021 a été approuvé par l’arrêté SGAR 2015-327 en date du 30 novembre 2015. Les orientations fondamentales et dispositions du SDAGE sont regroupées dans 6 principaux thèmes.

Eau et santé

 Enjeu 1 : améliorer la qualité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine et à la baignade. Les orientations fondamentales visent : o à assurer à la population de façon continue, la distribution d'une eau potable de qualité, o à favoriser la baignade en toute sécurité sanitaire.

Eau et pollution

 Enjeu 2 : garantir la bonne qualité de toutes les eaux, tant superficielles que souterraines. Les orientations fondamentales et dispositions ont pour but de : o réduire les pollutions responsables de la non-atteinte du bon état, o connaître et réduire les émissions de substances toxiques, o veiller à une bonne gestion des dispositifs publics et privés d'assainissement et des boues d'épuration, o réduire la pollution par les nitrates et les produits phytopharmaceutiques d'origine agricole et non agricole, o réduire la pollution de la ressource en eau afin d'assurer à la population la distribution d'une eau de qualité, o protéger le milieu marin en agissant à la source sur les eaux continentales

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Eau nature et biodiversité

 Enjeu 3 : retrouver les équilibres écologiques fondamentaux des milieux aquatiques. Les orientations fondamentales et dispositions ont pour but : o d’appuyer la gestion des milieux aquatiques sur des connaissances solides, en particulier en ce qui concerne leurs fonctionnalités, o d’organiser la gestion des cours d’eau et des plans d’eau et y mettre en place des actions respectueuses de ces milieux et en particulier de leurs fonctionnalités, o de restaurer ou de sauvegarder les fonctionnalités naturelles des milieux aquatiques et notamment la fonction d’autoépuration, o d’arrêter la dégradation des écosystèmes aquatiques, o d’améliorer la gestion piscicole, o de renforcer l’information des acteurs locaux sur les fonctionnalités des milieux aquatiques et les actions permettant de les optimiser, o de préserver les zones humides, o de respecter les bonnes pratiques en matière de gestion des milieux aquatiques.

Eau et rareté  Enjeu 4 : encourager une utilisation raisonnable de la ressource en eau sur l’ensemble des bassins du Rhin et de la Meuse : o pour l’alimentation en eau potable, repenser l’organisation des prélèvements pour éviter les manques d’eau, o respecter le principe d’équilibre entre les prélèvements d’eau et la capacité de renouvellement de chaque masse d’eau souterraine, o prévenir les conséquences négatives sur l’état des masses d’eau et des milieux associés des transferts de débits entre bassins versants ou masses d’eau souterraine, ou au sein d’un même bassin versant, o sensibiliser les consommateurs et encourager les économies d’eau par les différentes catégories d’usagers, tant pour les eaux de surface que souterraines, tout en respectant les impératifs liés à la qualité sanitaire de l’eau, o respecter le principe d’équilibre entre les prélèvements d’eau et la qualité et l’intégrité de chaque masse d’eau de surface.

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Eau et aménagement du territoire

 Enjeu 5 : intégrer les principes de gestion équilibrée de la ressource en eau dans le développement et l'aménagement des territoires, les priorités sont : o de prévenir le risque inondation par une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques — Favoriser la coopération des acteurs — Améliorer la connaissance et développer la culture du risque — Aménager durablement les territoires — Prévenir le risque par une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau — Se préparer à la crise et favoriser le retour à une situation normale o préserver les ressources naturelles — favoriser l’infiltration de l’eau pluviale — préserver les zones humides — protéger les rives et les zones de mobilité des cours d’eau o alimenter en eau potable et assainissement des zones ouvertes à l’urbanisation : veiller à une application plus rigoureuse des conditions nécessaires à respecter pour envisager l’ouverture à l’urbanisation d’un nouveau secteur

Eau et gouvernance

 Enjeu 6 : développer, dans une démarche intégrée à l'échelle des bassins versants du Rhin et de la Meuse, une gestion de l'eau participative, solidaire et transfrontalière. Les priorités dans cette partie sont : o anticiper sur l’avenir, o agir à la bonne échelle c’est-à-dire celle des bassins versants, o de garantir une réelle participation des acteurs et du public et prendre en compte les intérêts des différents acteurs équitablement, o de mieux connaître, pour mieux gérer, o mettre en place une gouvernance adaptée aux enjeux de la DCE et de la Directive inondation.

Le tableau suivant présente la compatibilité du projet avec les orientations du SDAGE Rhin Meuse.

Tableau n° 44 : Compatibilité du projet avec les orientations du SDAGE Rhin Meuse

.

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Référence SDAGE Orientation Société EDIB

Assurer à la population, de façon continue, la distribution d’une eau Orientation T1 - O1 potable de qualité. Prendre, en amont des captages d’eau destinée à la consommation Site éloigné des périmètres de protection des captages AEP. Orientation T1 - O1.1 humaine, des mesures préventives permettant de limiter et de réduire les traitements ainsi que les substitutions de ressources. Pas de pompage d’eau souterraine. Orientation T1 - O1.2 Sécuriser les installations de production et de distribution d’eau potable. Les eaux pluviales sont transférées vers un bassin de rétention et envoyées vers un séparateur à hydrocarbure. Elles sont ensuite dirigées Orientation T1 - O1.3 Informer les consommateurs sur les enjeux sanitaires liés à l’eau. vers le Rohrbach. Ce système a démontré son efficacité.

Ainsi le site n’aura aucun impact sur le captage AEP le plus proche. Réduire les pollutions responsables de la non-atteinte du bon état des Orientation T2 - O1 eaux. L’ensemble des eaux pluviales susceptibles d’être polluées est géré sur Limiter les dégradations des masses d’eau par les pollutions intermittentes Orientation T2 - O1.2 le site : et accidentelles. - collecte séparative, - transit par un bassin de stockage (dimensionné pour un orage Adapter les concentrations en sels minéraux dans le milieu pour atteindre le décennal), meilleur état possible des eaux superficielles et souterraines en préservant - rejet à débit limité et traitement par séparateur à hydrocarbures Orientation T2 - O1.3 le développement économique et social de la région et en confortant les Les analyses réalisées sur les eaux rejetées au milieu naturel, démontre usages en aval. l’absence de contamination. Orientation T2 - O2 Connaître et réduire les émissions de substances toxiques. Aucun rejet de substances toxiques Veiller à une bonne gestion des systèmes d’assainissement publics et Orientation T2 - O3 Non concerné des boues d’épuration Réduire la pollution par les nitrates et les produits Orientation T2 - O4 Non concerné phytopharmaceutiques d’origine agricole. Réduire la pollution par les produits phytopharmaceutiques d’origine Orientation T2 - O5 Non concerné non agricole. Réduire la pollution de la ressource en eau afin d’assurer à la Orientation T2 – 06 population la distribution d’une eau de qualité. Identifier dans les SAGE* les zones de protection qualitative des aires Orientation T2 - O6.1 d'alimentation des captages d'eau potable d'une importance particulière Site éloigné des périmètres de protection des captages AEP. pour l'approvisionnement.

OTE INGENIERIE 224/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Référence SDAGE Orientation Société EDIB Reconquérir et préserver la qualité de la ressource en eau utilisée pour Orientation T2 - O6.2 l’alimentation en eau potable Encourager les actions préventives permettant de limiter les traitements Orientation T2 - O6.3 ainsi que les substitutions de ressources. Retrouver les équilibres écologiques fondamentaux des milieux Orientation T3 Pas d'intervention sur les milieux aquatiques aquatiques Prévenir les situations de surexploitation et de déséquilibre quantitatif Orientation T4 - O1 Aucun pompage d’eau souterraine de la ressource en eau. Mieux connaître les crues et leur impact ; informer le public pour Orientation T5A - O1 apprendre à les accepter ; gérer les crues à l’échelle des districts du Non concerné Rhin et de la Meuse. Prendre en compte, de façon stricte, l’exposition aux risques Orientation T5A - O2 d’inondations dans l’urbanisation des territoires à l’échelle des districts du Rhin et de la Meuse. La société EDIB s’engage à ne pas artificialiser et à ne pas exploiter l’extrême sud de son site, visé par le risque inondation (débordement du Prévenir l’exposition aux risques d’inondations à l’échelle des districts Orientation T5A - O3 Rohrbach). du Rhin et de la Meuse. Limiter les aménagements de protection contre les inondations aux A ce titre les activités du site n’aggraveront pas le risque inondation. Orientation T5A - O3.6 secteurs urbains existants les plus exposés L’exploitation du site n'impact pas la ressource en eau pour l'alimentation Dans des situations de déséquilibre quantitatif sur les ressources ou en eau potable et les rejets d'eau sont maîtrisés sur le plan quantitatif. Orientation T5B - O1 les rejets en eau, limiter l’impact des urbanisations nouvelles et des projets nouveaux. Le site n’est pas situé dans une zone sujette à des situations de déséquilibre quantitatif de la ressource. Le choix d’utilisation d’un site existant permet de limiter l’utilisation de Préserver de toute urbanisation les parties de territoire à fort intérêt Orientation T5B - O2 terrains naturels. Aucune urbanisation d’une zone à fort intérêt naturel ne naturel. sera effectuée. La gestion projetée des eaux sur le site est conforme aux prescriptions L'ouverture à l'urbanisation d’un nouveau secteur ne peut pas être des services en charge de la police de l'eau : gestion séparative des eaux envisagée si la collecte et le traitement des eaux usées qui en seraient pluviales et des eaux usées, prétraitement des eaux pluviales avant rejet issues ne peuvent pas être effectués dans des conditions conformes à et raccordement du réseau de collecte des eaux usées domestiques au Orientation T5C - O1 la réglementation en vigueur et si l'urbanisation n'est pas réseau d'assainissement communal. Pas d’utilisation d’eau pour le accompagnée par la programmation des travaux et actions process donc pas de rejet d’eaux usées de type industriel. nécessaires à la réalisation ou à la mise en conformité des

équipements de collecte et de traitement. Le site visé ne fait pas l’objet d’une ouverture à l’urbanisation.

OTE INGENIERIE 225/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Référence SDAGE Orientation Société EDIB L'ouverture à l'urbanisation d’un nouveau secteur ne peut pas être envisagée si l’alimentation en eau potable de ce secteur ne peut pas Site existant et raccordé au réseau de distribution d’eau potable. être effectuée dans des conditions conformes à la réglementation en

Orientation T5C - O2 vigueur et si l'urbanisation n'est pas accompagnée par la Le site visé ne fait pas l’objet d’une ouverture à un nouveau secteur à programmation des travaux et actions nécessaires à la réalisation ou à urbaniser. la mise en conformité des équipements de distribution et de traitement. Anticiper en mettant en place une gestion des eaux gouvernée par une vision à long terme, accordant une importance égale aux différents Orientation T6 - O1 L’exploitation du site ne nécessite pas l’utilisation d’eau. piliers du développement durable, à savoir les aspects économiques, environnementaux et socio-culturels. Aborder la gestion des eaux à l’échelle de la totalité du district hydrographique, ce qui suppose notamment de développer les Orientation T6 - O2 Non concerné collaborations transfrontalières et, de manière générale, de renforcer tous les types de solidarité entre l’amont et l’aval. Renforcer la participation du public et de l’ensemble des acteurs Orientation T6 - O3 intéressés pour les questions liées à l’eau et prendre en compte leurs Non concerné intérêts équitablement.

Orientation T6 - O4 Mieux connaître, pour mieux gérer. Non concerné

Les aménagements et les modes d’exploitation projetés sur le site d’EDIB sont parfaitement compatibles avec les orientations du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Rhin Meuse – district Rhin.

Rappelons que ce projet n’induira aucune modification des principes de gestion des eaux actuellement mises en œuvre sur le site.

d) Compatibilité au Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux

La commune de Hochfelden n’est concernée par aucun SAGE.

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Synthèse – Conclusion

Les besoins en eau du site sont satisfaits par un prélèvement dans le réseau d’adduction d’eau potable de la commune de Hochfelden.

Aucune eau de process industriel ne sera produite par les activités d’EDIB. Le site dispose d’un réseau séparatif pour les eaux sanitaires et les eaux pluviales.

Les eaux usées sanitaires seront dirigées vers le réseau d’assainissement de la commune d’Hochfelden.

Les eaux pluviales de voiries et les eaux de toitures du bâtiment de tri sont collectées au bassin de rétention et transitent par un séparateur à hydrocarbures avant d’être rejetées vers le Rohrbach.

La note de calcul démontre le bon dimensionnement des différents ouvrages, qui ne nécessiteront aucune modification.

Le projet ne modifiera ni l’aspect qualitatif ni l’aspect quantitatif des rejets d’eaux pluviales.

Le projet de la société EDIB sera compatible avec les prescriptions du SDAGE Rhin-Meuse.

Aucun impact spécifique n’est donc à prévoir sur les eaux superficielles, tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif.

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4.4.3. Effets sur la qualité de l’air a) Présentation des rejets à l’atmosphère

Les émissions atmosphériques générées par les activités exercées sur le site d’EDIB peuvent être regroupées en plusieurs catégories :  les gaz d’échappement des véhicules du personnel et des camions d’approvisionnement et d’expédition,  les éventuels envols de poussières (circulation sur le site, déchets),

Les sources d’émission recensées sur le site et rappelées ci-avant se limitent à des rejets « classiques », notamment de poussières, présentant peu de risques pour les populations alentour. Ces émissions et leurs impacts sont présentés dans les paragraphes suivants. b) Les gaz d’échappement

La combustion des carburants (GNR) émet essentiellement les rejets atmosphériques suivants :

 SO2 ;

 CO2 (gaz carbonique) ;  NOx (oxydes d’azote) ;  Particules (poussières de carbone) ;

 H2O (vapeur d’eau).

De plus, cette combustion rejette probablement en très faible quantité les produits suivants :  CO (monoxyde de carbone) ;

 CH4 (méthane) ;  COV (composés organiques volatils).

L’emplacement du site permettra une dissipation importante des concentrations des émissions qui resteront faibles en temps normal. La faible augmentation du trafic ne remettra pas en cause ce principe.

Le chargement et le déchargement des camions se font moteur à l’arrêt. De plus la vitesse est limitée sur le site.

Compte tenu de la faible augmentation du trafic, cet impact sera négligeable.

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c) Les poussières

En l’absence de stockage de déchets pulvérulents sur le site, les envols de poussières liées au trafic et à la manipulation des déchets seront négligeables.

Il n’y a pas de dispersion de poussière dans l’environnement du site.

Note : Les déchets susceptibles de s’envoler seront stockés à l’intérieur du bâtiment. d) Les odeurs

Les déchets présents sur le site ne sont et ne seront à l’origine d’aucune émission olfactive. En effet, les déchets susceptibles d’émettre des odeurs sont les déchets fermentescibles. Or ceux-ci ne seront pas réceptionnés sur l’installation.

Aucun impact vis-à-vis de ce critère n’est à considérer.

Synthèse – Conclusion

Les impacts sur l’air peuvent être liés : - aux gaz d’échappement, - à la production de poussières,

Concernant les gaz d’échappement produits sur le site, ils ne représentent qu’une faible part des impacts générés par les axes routiers présents à proximité du site.

L’impact de la plateforme sur l’air sera sensiblement le même qu’aujourd’hui concernant le transport ou la manipulation des déchets.

Du point de vue des envols de poussières, en l’absence de déchets pulvérulents, les envols en dehors du site sont limités.

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4.4.4. Effets sur le contexte sonore a) Contexte réglementaire

 Arrêté ministériel du 23/01/1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement, modifié

L’arrêté du 23 janvier 1997 fixe les niveaux sonores admissibles en limite de propriété :

Niveau sonore admissible* Période de JOUR Limite de propriété 70 dB(A) *sauf si le bruit résiduel dépasse déjà ces limites.

Les émissions sonores du site ne doivent pas dépasser les valeurs d'émergences admissibles fixées dans les Zones à Émergence Réglementée qui sont :

Niveau de bruit ambiant Émergence admissible Émergence admissible existant dans les zones à pour la période de pour la période de NUIT émergence réglementée JOUR allant de 7h à allant de 22h à 7h (ainsi (incluant le bruit de 22h, (sauf dimanche et que dimanches et jours l'établissement) jours fériés) fériés) supérieur à 35 dB(A) et inférieur 6 dB(A) 4 dB(A) ou égal à 45 dB(A) supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)

Dans le cas où le bruit particulier de l'établissement présente une tonalité marquée au sens du point 1.9. de l'annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997, de manière établie ou cyclique, sa durée d'apparition ne peut excéder 30% de la durée de fonctionnement de l'établissement dans chacune des périodes diurne et nocturne définies dans le tableau précédent.

Les valeurs généralement comparées dans le calcul des émergences sont les niveaux globaux équivalents Leq, mais cet indicateur n'est pas suffisamment adapté pour toutes les situations (présence de trafic externe discontinu par exemple). Dans le cas où la différence Leq – L50 est supérieure à 5 dB(A), l'indicateur d'émergence utilisé est la différence entre les indices fractiles L50 calculés sur le bruit ambiant et le bruit résiduel.

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 Arrêté préfectoral du 6 novembre 2009

Les émissions sonores ne doivent pas engendrer une émergence supérieure aux valeurs admissibles fixées dans le tableau ci-dessous, dans les zones à émergences réglementée.

Émergence admissible pour la période de JOUR allant de 7h à 22h, (sauf dimanche et jours fériés) 5 dB(A)

De manière à assurer le respect des valeurs d’émergence admissible définies précédemment, les niveaux limites de bruit ne doivent pas dépasser en limites de propriété de l’établissement les valeurs suivantes pour les différentes périodes de la journée :

Niveau sonore admissible Période de JOUR Limite de propriété 65 dB(A)

b) Campagne de mesures sonores

Une campagne de mesures a été réalisée le 22 mai 2017 pour caractériser les niveaux de bruit ambiant de 15 h à 17 h et résiduel de 17 h à 18 h 30.

Le rapport détaillé de cette campagne figure en annexe de ce dossier.

 Annexe n°10 c) Etude de la conformité

Le comparatif réglementaire montre que les activités du site sont totalement imperceptibles pour les ZER d’habitations les plus proches (point A). Les exigences réglementaires sont respectées pour tous les points durant la durée de fonctionnement du site. d) Conclusion

L’analyse des mesures montrent que les installations sont conformes à la réglementation en vigueur en termes d’émissions sonores dans l’environnement.

En l’absence de nouvelle source, l’impact sonore du site ne sera pas modifié.

A ce titre, l’exploitant se propose de conserver les dispositions figurant actuellement dans l’arrêté préfectoral régissant ses activités.

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4.4.5. Effets des vibrations

Une vibration est un mouvement d'oscillation mécanique autour d'une position d'équilibre stable.

Sur le site de la société EDIB, les sources potentielles de vibrations sont :  les véhicules circulants sur le site,  la presse permettant la mise en balle des déchets.

Toutes ces vibrations sont peu importantes en amplitude et en vitesse particulaire, et ne se propageront pas au-delà du périmètre du site. Ces vibrations sont imperceptibles pour les habitants les plus proches.

Les vibrations indirectes provoquées par la très faible circulation supplémentaire des camions de transport des déchets dangereux sur les voies publiques seront également très faibles.

Le projet de transit de déchets dangereux et de modification de la plateforme de valorisation n’apportera pas de nuisance supplémentaire et le niveau de vibration global sera peu modifié et restera donc très faible.

Les mesures déjà prises actuellement contribuent principalement à limiter les bruits et à maintenir les voiries en bon état.

4.4.6. Effets sur des émissions lumineuses

Les émissions lumineuses sur le site sont celles des phares des véhicules manœuvrant sur le site et l’éclairage des postes. Le site est excentré par rapport aux habitations et ne présente pas d’impact significatif sur les émissions lumineuses.

Synthèse – Conclusion

Les activités de la société EDIB n’induiront pas de nuisances olfactives et lumineuses pour le voisinage. L’éclairage sera réduit au minimum en dehors des horaires de travail.

La campagne de mesure sonore réalisée le 22 mai 2017 a permis de caractériser le niveau sonore, en limite de site et au droit des tiers les plus proches. La société s’engage à respecter les niveaux sonores maximums admissibles en limite de propriété et au droit des tiers, afin de garantir notamment l’émergence maximum admissible au droit de ces derniers.

Le projet n’induira pas l’apport d’une nouvelle source sonore significative.

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4.4.7. Effets sur le trafic a) Desserte et accès au site

Le site est directement desservi depuis les voies de communication de la zone d’activité, qui est accessible très facilement grâce à la RD 25 qui rejoint les principaux axes routiers du secteur, comme illustré ci-dessous. Le Conseil Départemental du Bas-Rhin a réalisé en 2015 des comptages du trafic routier sur les principaux axes routiers situés à proximité du site.

La desserte de l’installation classée est assurée par un accès unique avec 2 voies de circulation, à savoir :  une exclusivement pour les véhicules légers (visiteurs, personnels …),  une pour les véhicules apporteurs de déchets (transitant par le pont- bascule).

Cet accès est doté d'un portail et d'un portique qui seront fermés à clé en dehors des heures d'ouverture aux usagers. Ainsi le risque d'accident entre les véhicules des industriels et de l'exploitant se verra réduit.

Les voies de circulation sont dimensionnées de manière à permettre le croisement de deux véhicules en toute sécurité, ainsi que la manœuvre des camions venant enlever les conteneurs ou déposer des déchets ou produits. La vitesse de circulation sur le site est réduite et limitée à 20 km/h. Un sens de circulation avec des panneaux de signalisation et un marquage au sol et identifiable sur le site. Ce plan de circulation est également affiché à l'entrée de l'installation.

Les conditions de desserte et d’accès au site ne seront pas modifiées par le projet. Illustration n° 49 : Accès et voies du parc industriel

Vers Hochfelden Accès au et l’A4 site EDIB

Zone d’activités

Sens de Vers circulation Schaffhouse- sur-Zorn

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b) Trafic imputable au site

Actuellement le trafic généré par la société EDIB à Hochfelden est d’environ 5 000 véhicules/an dont :  80 % d’apports,  20 % d’évacuation des matériaux triés (volumes moindres, car regroupement et compactage des déchets sur le site).

A ce chiffre, il faut ajouter le trafic induit par les employés du site.

Le trafic est variable et il s’agit majoritairement d’utilitaires des artisans apportant des déchets à la déchèterie. Le trafic poids lourd est essentiellement le fait des rotations permettant l’évacuation des déchets triés/compactés ou regroupés.

Compte tenu de ces éléments, le trafic journalier peut être estimé à une valeur de l’ordre de 30 véhicules/jours.

La principale modification projetée est l’apport de déchets dangereux sur le site. On peut estimer une augmentation du trafic de l’ordre de 15 véhicules par jour.

Cela représente donc un trafic quotidien de l’ordre de 45 véhicules.

L’impact du trafic induit par la société EDIB sera donc sur :  la RD 421 de 0, 63 %,  la RD 25 de 1,32 %.

A l’intérieur même de la ZA le trafic est plutôt fluide et le site EDIB bien intégré. L’impact global du site sera donc absorbable par les infrastructures locales existantes. Les voies de circulation du site sont dimensionnées de manière à permettre le croisement de deux véhicules en toute sécurité, ainsi que la manœuvre des camions ou des semi-remorques venant enlever les conteneurs ou livrer des déchets ou produits.

Synthèse – Conclusion

Le nouveau projet de la société EDIB sera donc à l’origine d’un impact absorbable par les infrastructures existantes.

Les voies de circulation permettent d’accueillir ce type de flux en toute sécurité.

L’impact sur le trafic sera donc faible.

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4.4.8. Gestion des déchets a) Généralités

La circulaire ministérielle du 28 décembre 1990 prévoit que tout dossier de demande d'autorisation au titre des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement comprenne une étude déchets. Celle-ci a pour but de définir de manière approfondie les modes de génération des déchets, les possibilités de valorisation et de recyclage et le choix optimal des filières d'élimination.  Cette procédure s'inscrit dans le cadre des principes de la politique communautaire en matière d'environnement, orientée autour des 4 axes principaux suivants :  limiter la production des déchets,  connaître et contrôler les flux de déchets et l'évolution de leurs caractéristiques,  assurer, lorsque cela est possible, la valorisation des déchets ou leur destruction,  effectuer, dans de bonnes conditions, le stockage en décharge des déchets résiduels qui doivent être limités strictement.

Le présent chapitre du dossier concerne la description de la situation existante en matière de production, de gestion et d'élimination des déchets de l'établissement.

Rappelons que les niveaux d'élimination correspondent à :  Niveau 0 : réduction à la source de la quantité et de la toxicité des déchets produits.  Niveau 1 : recyclage ou valorisation de sous-produits de fabrication.  Niveau 2 : traitement ou prétraitement des déchets.  Niveau 3 : mise en installation de stockage ou enfouissement en site profond.

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b) Description de la situation en matière de gestion des déchets

Les déchets produits par l’activité globale du site sont liés au :

 Bureaux et locaux sociaux : o les déchets de bureaux et du réfectoire sont collectés par la ville, o les cartouches d’imprimantes et piles seront reprises par les fournisseurs, o le matériel électronique et informatique sera repris par les vendeurs de produits neufs dans le cadre de la politique de traitement des DEEE.  Centre de tri : o les refus de tri des DNDAE, sont orientés en ISDND, o les DD extraits du tri (défaut de tri des clients), sont enregistrés dans les refus et sont : — soit repris par le client pour son élimination, — soit évacués en centre de traitement spécifique et font l’objet d’un BSD, — soit rejoignent l’aire de stockage des déchets dangereux du site, o les déchets valorisables sont orientés vers des filières de valorisation appropriées.  Maintenance des engins, machines et véhicules : o les huiles et solvants usagés, ainsi que les filtres à huile usagés, o les chiffons souillés, o les bidons et déchets de peintures.

Les bons d’enlèvements et les BSD émis pour les déchets dangereux (huiles, graisses, etc.) sont classés sur le site et mis à la disposition de l’Inspecteur des installations classées.  Entretien du décanteur/séparateur : Toutes les fines de décantation du débourbeur/déshuileur qui sont pompées une à deux fois par an sont évacuées vers des sites de traitement agréés avec établissement d’un BSD.

Compte tenu des activités du site, la majorité de ces déchets sont traités ou triés sur place. Le site ne génère et ne générera donc que très peu de déchets.

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EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Tableau n° 45 : Inventaire des déchets sur le site d’EDIB

Mode Mode de Type de déchet Origine dans Quantité d’élimination Centres de Code déchets Composition stockage et Niveau l’usine annuelle ou de traitement Désignation lieu valorisation

Déchets non Reliefs de dangereux repas, Bureaux et locaux Incinération/ assimilables aux 20 03 01 emballages … 500 kg Poubelles 2 ISDND sociaux stockage ordures Type ordures ménagères ménagères Boues du Cuve du Réservoir séparateur 13 05 06* Hydrocarbures séparateur à 2 t Incinération 2 TREDI déshuileur d’hydrocarbures hydrocarbures

Mousse, Centre de tri plastique, Incinération/ Refus de tri Groupe 20.01 1500 t Bennes 2/3 ISDND emballages Déchetterie stockage divers professionnelle Emballages Huiles/Absorbants Groupe 15.01.xx* Entretien des Bidons Incinération/ souillés 1000 l 1/2 TREDI souillés d'huile et 15.02.xx* véhicules Poubelles Valorisation Bidons d’huile

Ces quantités sont sujettes à évolution en fonction des contraintes d’exploitation.

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4.5. Incidences notables pour la santé humaine : Evaluation quantitative des risques sanitaire

L’étude d’impact doit présenter les incidences notables du projet sur la santé humaine.

Elle doit permettre de déterminer les conséquences du fonctionnement normal des installations sur la santé des populations riveraines. Les expositions considérées sont donc des expositions de longue durée, dites chroniques.

Par conséquent, les circonstances accidentelles susceptibles d’avoir un impact sur les populations présentes aux alentours du site sont traitées dans la partie « Etude de dangers » du présent dossier.

La prise en compte du risque pour la santé publique a été élaborée sur la base des guides méthodologiques suivants :  « Evaluation de l'état des milieux et des risques sanitaires - démarche intégrée pour la gestion des émissions de substances chimiques par les installations classées », INERIS, 2013  Circulaire du 09 aout 2013 relative à la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation  « Substances chimiques - Evaluation des risques sanitaires dans les études d'impact des installations classées », INERIS, 2003

Ainsi, l'évaluation des risques sanitaires comportera les étapes suivantes :  Evaluation des émissions,  Evaluation des enjeux et des voies d'exposition,  Evaluation de l'état des milieux,  Evaluation prospective des risques sanitaires.

4.5.1. Evaluation des émissions de l’installation a) Inventaire et description des sources

Les rejets susceptibles de se produire au cours du fonctionnement normal des installations sont présentés ci-dessous. Les activités projetées par la société EDIB sur son site de Hochfelden se limitent au transit, au tri, au regroupement et à la mise en balles de certains déchets non dangereux et au regroupement de certains déchets dangereux.

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 Emissions dans les eaux

Les émissions dans les eaux de la société EDIB sont :  des eaux usées sanitaires et domestiques (envoyées vers le système d’assainissement collectif),  des eaux pluviales (traitées préalablement à leur rejet au milieu naturel dans un séparateur à hydrocarbures)

 Emissions dans les sols et les sous-sols

Les émissions dans les sols de la société EDIB sont, uniquement envisageable en cas d’écoulement accidentel s’échappent de la zone de rétention et n’étant pas confiné dans le bassin de rétention (évènement peu probable). Ce type de situation est considéré dans l’étude de dangers et ne fera pas l’objet d’une source de contamination chronique.

La société ne possède pas d’installation de pompage d’eau de la nappe et ne rejette actuellement aucun effluent industriel directement au milieu naturel.

 Emissions dans l’atmosphère

Les émissions à l’atmosphère du site sont :  les rejets des moteurs thermiques des engins de manutention et des véhicules (poids lourds, utilitaires, pelle mécanique),  les émissions de poussières dues à la manutention des déchets (faible en l’absence de déchets pulvérulents),  les émissions de poussières dues à la circulation des véhicules et engins (site imperméabilisé et maintenu propre).

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Les poussières et gaz d’échappement émis actuellement et dans le futur sont et seront limités aux abords immédiats du terrain. Des mesures (limitation de la vitesse de circulation et entretien des engins) sont déjà mises en place afin de réduire au maximum le volume des émissions.

Concernant la présence de déchets dangereux, aucune émission de composés nocifs ou toxiques pour la santé humaine n’est à envisager. Les déchets dangereux présents sur le site ne subiront aucune transformation, ni aucune modification de leur composition. Les déchets seront stockés dans des caisses et des fûts ne générant pas de rejet atmosphérique.

Concernant les déchets d’amiantes réceptionnés sur le site, ces derniers arriveront enfermés dans un double emballage totalement étanche, sur lequel figurera l'étiquetage « amiante ».

Le terme « amiante » sert à désigner certains silicates naturels fibreux qui ont été exploités commercialement et industriellement :  le chrysolite ou amiante blanc,  les amphiboles comme en particulier :  la crocidolite ou amiante bleu,  l’amosite ou amiante brun,  la trémolite, l’actinolite et l’anthophyllite.

Ces différentes variétés d’amiante ont toutes été utilisées par le passé, soit seules, soit en mélange, pour de nombreuses applications. Les fibres d’amiante sont elles-mêmes constituées de faisceaux de petites fibrilles, accolées les unes aux autres.

La zone de dépôt des déchets contenant de l’amiante sera isolée de la zone d’accueil et des autres déchets, elle sera clairement identifiée et son accès balisé. De plus, elle sera inaccessible au public. Le déchargement des matériaux s’effectuera sur une zone dédiée, de manière précautionneuse afin de limiter tout risque d’incident éventuel. Une consigne précisera les mesures à prendre en cas de réception d’un déchet amianté non conforme ou en cas d’incident. Un exemple de ce type de consigne est présenté ci-dessous.

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La circulation autour de la zone d’entreposage des déchets amiantés confinés sera interdite. L’aire de stockage extérieure sera intégralement imperméabilisée.

Concernant l’amiante, il ne s’agira que d’opération de transit. L’amiante ne sera pas manipulé sur le site et sera en permanence confiné dans les emballages spéciaux prévus pour ces déchets. Lors de l’inspection visuelle à l’entrée du site, si l’employé (formé) de la société EDIB détecte un déchet pouvant contenir de l’amiante, il prend immédiatement les mesures permettant d’isoler le matériau concerné.

Aucun conditionnement ne sera réalisé sur le site de la société EDIB. La réglementation relative au conditionnement des déchets d’amiante est très stricte puisque ces déchets doivent être enfermés dans un emballage étanche. Toutes les précautions seront prises pour éviter tout risque de déchirure des emballages contenant des déchets amiantés.

Ainsi, aucune émission canalisée ni diffuse n’est à considérer vis-à-vis de l’amiante. b) Bilan quantitatif des flux et vérification de la conformité réglementaire

La seule émission canalisée vers le milieu naturel que compte le site est la canalisation de rejet des eaux pluviales vers le Rohrbach. Le chapitre dédié à l’étude des effets sur les eaux superficielles a permis de démontrer que ce flux ne représente pas d’enjeux spécifiques en termes d’atteinte du milieu naturel.

Cette conclusion se base sur les résultats des dernières campagnes analytiques. Il a été démontré que ces rejets sont compatibles avec les prescriptions figurant à l’arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation, modifié.

Les eaux pluviales ne s’écouleront pas sur les déchets dangereux, qui seront stockés sous l’auvent. Le risque de lixiviation n’est donc pas présent.

Le potentiel risque que peut représenter ces eaux se restreint donc à une contamination par les dépôts liés à la circulation sur le site. Or, ces dépôts sont traités par la présence du séparateur d’hydrocarbures.

Ainsi une étude approfondie relative aux rejets d’eau pluviale dans le milieu naturel n’est pas fondée et ne serait pas de nature à révéler un quelconque risque pour les populations. En effet, la qualité des eaux rejetées et directement comparables à celle pouvant être observée au droit de n’importe quelle voie de circulation fréquentée.

Concernant les rejets atmosphériques, en l’absence de rejet canalisé, le flux émis n’est pas quantifiable. Rappelons qu’il se limite aux impacts de la circulation d’engins et la potentielle émission de poussière par ces derniers (dans un périmètre très limité).

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Rappelons également que la dernière campagne de mesure de la qualité des eaux souterraines n’a révélé la présence en excès d’aucun polluant.

A ce titre, en fonctionnement normal cette activité n’émettra pas de flux quantifiable vers le milieu et aucune non-conformité réglementaire n’a été identifiée.

4.5.2. Evaluation des enjeux et des voies d’exposition a) Rappel des caractéristiques de la zone d’étude

 Environnement atmosphérique

Le régime des vents est caractérisé par des vents dominants de secteurs Sud, Sud/Sud-Ouest et Nord/Nord-Est (période de référence 1981-2002). Cette orientation s’explique notamment par la configuration géographique de la plaine d’Alsace, encaissée entre les Vosges et la Forêt-Noire.

Par conséquent, les émissions atmosphériques générées seront localisées dans les secteurs de vents opposés, à savoir Nord/Nord-Est et Sud/Sud-Ouest, et appelés zones sous les vents dominants.

 Environnement humain

Les habitations les plus proches du site se situent à environ 100 m à l’ouest du site. Il s’agit de quelques habitations installées à proximité immédiates de la zone d’activité du canal. Les populations dites sensibles (enfants, sportifs, personnes malades ou handicapées, personnes âgées, etc.) situées dans un rayon de 3 km autour du site ont été recensées. Tableau n° 46 : Localisation des populations sensibles

Distance par Secteur de la Commune Infrastructures rapport au rose des vents site Installation sportive Complexe sportif : Stade municipal 450 m 32-35 Hochfelden Piscine atoo'o 1 500 m 33-35 Salle polyvalente 1 500 m 33-35 Schaffhouse-sur- Stade du ramsberg 1 600 m 21-22 Zorn Schwindratzheim Stade Jean-Jacques Dutt 2 200 m 06-08 Mutzenhouse Stade municipal 1 000 m 11-13 Soin et santé Hochfelden Maison de retraite Schauenburg - EHPAD 1 200 m 34-36

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Distance par Secteur de la Commune Infrastructures rapport au rose des vents site Education École maternelle et primaire 1 100 m 00-02 Hochfelden Collège Gustave Doré 1 300 m 33-35 Mutzenhouse École maternelle 1 500 m 12-14

Schwindratzheim École maternelle et primaire 2 000 m 05-07

Schaffhouse-sur- Ecole élémentaire 1 700 m 19-21 Zorn Hohfrankenheim Ecole élémentaire 2 000 m 14-16 Petite enfance Crèche - maison de l'enfance 1 200 m 33-35 Hochfelden Micro-crèche "Les Gribouilles" 850 m 01-03 A.l.e.f. 1 200 m 34-36 Crèche - maison de l'enfance 1 500 m 05-07 Schwindratzheim Accueil Périscolaire ALEF 2000 m 05-07

Parmi les populations sensibles recensées, aucune n’est située sous les vents dominants.

 Contexte géologique et hydrogéologique

Au droit du site la couche superficielle est constituée par des alluvions sablo- limoneuses vosgiennes (Fz).

Notons que sur la partie ouest du site se trouve sur une couche de Cailloutis et sables de la Zorn -""terrasse"" - Cailloutis (de Mommenheim à Krautwiller) - (FxZ).

Au droit du site se trouve la masse d’eau « Champ de fractures de Saverne » (FRCG027). Cette masse d'eau est de type 'Socle'. D'une surface moyenne (1300 km²), elle est captée par près de 120 captages sur le district Rhin auquel elle est rattachée.

L'emplacement de la société EDIB est ainsi suffisamment éloignée des périmètres de protection des champs captant hydrauliques qui se situent à l’Est du site et sans liaison hydraulique possible avec le site. La nappe passant sous le site EDIB, n’est pas la nappe alimentant le champ de captage de Mommenheim. Le site n’est pas concerné par les périmètres de protection rapprochés ou éloignés des captages.

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 Les eaux superficielles

La commune de Hochfelden fait partie du bassin versant Rhin-Meuse. L’aire d’étude est principalement concernée par les cours d’eau suivants :  la Zorn à environ 420 m au nord du site,  le Rohrbach en bordure est du site,  le canal de la Marne au Rhin à environ 20 m au nord du site.

 Les richesses naturelles

Les abords de la zone d’étude sont marqués par la présence de plusieurs milieux naturels remarquables. Ces zones riches en biodiversité concernent notamment des ZNIEFF et des sites Natura 2000.

Ces sites sont :  le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat et oiseaux de la Moder et ses affluents (FR4201795) à environ 11,5 km au nord,  le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat du massif forestier d’Haguenau (FR4201798) à environ 13 km au nord-est,  le site NATURA 2000 au titre de la directive oiseaux de la forêt d’Haguenau (FR4211790) à environ 13 km au nord-est,  la ZNIEFF de type II de la Vallée de la basse Zorn et de ses affluents en bordure nord du site  la ZNIEFF de type II Paysage de collines avec vergers du pays de Hanau à 3 km au nord  la ZNIEFF de type I de la vallée de la Zorn, de Dettwiller à Geudertheim à 50 m au nord du site  la ZNIEFF de type I Coteau du Grossen Wald, à Schwindratzheim et Mutzenhouse à 1,7 km au sud-est,

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b) Sélection des substances d’intérêt

Les composés susceptibles de porter atteinte à la santé des populations riveraines sont nombreux. Les effets de certains composés sont tout à fait négligeables par rapport à d’autres, en raison de leur faible toxicité et/ou des faibles quantités rejetées.

Le choix s’effectue donc en fonction de plusieurs critères :  leur dangerosité : critère le plus important puisqu’il conditionne la pertinence du choix en terme de Santé Publique,  leur quantité à l’émission : critère conditionnant le niveau d’exposition et donc le risque sanitaire,  l’accessibilité et la solidité des connaissances les concernant : critère de faisabilité et de fiabilité quant à la démarche globale. Ce critère rejoint la notion du « poids de la preuve » utilisé en particulier pour la classification du potentiel cancérogène par les organismes tels que le Centre International de Recherche sur le Cancer,  le devenir de la substance dans l’environnement,  les préoccupations de la population vis-à-vis de certains polluants,  les usages des ressources locales dans la zone d’influence du site.

 Définition des valeurs de référence

Pour les substances retenues comme éléments traceurs car dangereuses, des relations dose-réponse sont définies. La définition de la relation dose-réponse fait appel aux données scientifiques disponibles sur la relation entre les niveaux d’exposition et la survenue des dangers : elle correspond à la Valeur Toxicologique de Référence (VTR).

VTR (Valeur Toxicologique de Référence) : Appellation générique regroupant tous les types d’indice toxicologique qui permettraient d’établir une relation entre une dose et un effet toxique, ou entre une dose et une probabilité d’effet. Les VTR sont établies par des instances internationales (l’OMS par exemple) ou des structures nationales (US-EPA et ATSDR aux USA).

Une valeur toxicologique de référence (VTR) est un indice toxicologique qui permet, par comparaison avec l’exposition, de qualifier ou de quantifier un risque pour la santé humaine. Le mode d’élaboration des VTR dépend des données disponibles sur les mécanismes d’action toxicologique des substances et d’hypothèses communément admises : on distingue ainsi des « VTR sans seuil de dose » et des « VTR à seuil de dose » (source ANSES).

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Sont distingués les effets toxiques à seuil de dose et les effets sans seuil de dose.  Effets toxiques à seuil : effets aigus et effets chroniques non cancérogènes principalement, voire effets cancérogènes non génotoxiques et effets non mutagènes, dont la gravité est proportionnelle à la dose.  Effets toxiques sans seuil : effets cancérogènes génotoxiques, pour lesquels la fréquence, mais non la gravité, est proportionnelle à la dose.

Pour les effets à seuil, les valeurs toxicologiques de référence définies par les principales instances nationales ou internationales sont les suivantes :  RfC ou RfD : « Reference Concentration » ou « Reference Dose », définies par l’US-EPA  MRLs : « Minimal Risk Levels », définis par l’ATSDR (United States Agency for Toxic Substances and Disease Registry).  Valeurs guides données par l’OMS.  REL : « Reference Exposition Level » défini par l’OEHHA.  TC (ou TCA) ou TI : « Tolerable Concentration” (in Air) ou “Tolerable Intake” pour Health Canada et RIVM.

Ces valeurs correspondent à une estimation d’une exposition quotidienne de l’homme à une substance dangereuse, sans risque sensible d’effet défavorable sur la santé, et ce pour une durée d’exposition donnée. En exposition chronique, cette durée est celle d’une vie humaine, soit 70 ans, sauf pour les MRLs qui sont définies pour des durées d’expositions supérieures à 1 an.

Les valeurs toxicologiques de référence concernant une exposition chronique sont à privilégier car elles reflètent au mieux les conditions réelles de contamination des populations autour des sites industriels. Il s’agit en outre des valeurs les plus pénalisantes pour l’étude des risques sanitaires (valeurs de référence les plus faibles).

Pour les effets sans seuil, les VTR utilisées sont des Excès de Risque Unitaire (ERU).

L’ERU est la probabilité supplémentaire, par rapport à un sujet non exposé, qu’un individu a de développer l’effet s’il est exposé à 1 unité de dose ou de concentration du toxique pendant une vie entière.

L’ERU est exprimé comme l’inverse d’une concentration de polluant : (µg/m³)-1 pour l’inhalation et (µg/l)-1 ou (mg/kg/j)-1 pour l’ingestion.

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Les ERU et le classement cancérogène des substances sont repris des données des organisations internationales compétentes :  AUR : « Air Unit Risk » défini par l’US-EPA,  IUR : « Inhalation Unit Risk » défini par l’OEHHA,  UR : « Unit Risk » défini par l’IARC (International Agency for Research on Cancer : agence de l’OMS dédiée à la recherche sur le cancer).  CR : « Cancer Risk » défini par le RIVM

La note d’information n° DGS/EA1/DGPR/2014/307 du 31 octobre 2014 définit les modalités de choix des VTR.

 Choix des polluants traceurs

En l’absence de rejet susceptible d’affecter de manière chronique une personne vivant à proximité du site, il n’est scientifiquement pas pertinent de déterminer un polluant traceur de risque.

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c) Voies d’exposition retenue et schéma conceptuel

 Voies d’exposition

Les voies de pénétration des polluants dans l’organisme sont de 3 types :  inhalation,  ingestion  contact cutané.

En fonction des compartiments environnementaux, on pourra distinguer plusieurs voies d’exposition des riverains aux rejets industriels.  par l’inhalation : polluant sous forme gazeuse, polluant adsorbé sur les poussières, vapeur d’eau polluée,  par l’ingestion : o directe : sol, poussières, eau contaminée, o d’aliments : origine végétale, cultivés sur le site ou à proximité, origine animale, préparés à partir d’animaux élevés, chassés ou pêchés sur ou à proximité du site,  par l’absorption cutanée : sol et poussières, à partir d’eau contaminée (bain, douche…), polluant sous forme gazeuse. Tableau n° 47 : Modes de transfert des polluants

Milieux contaminés Modes de transfert des polluants Dispersion atmosphérique de sources diffuses et canalisées Air Emission de poussières ou de particules du sol dans l’atmosphère Volatilisation de polluants sous forme gazeuse Eaux souterraines Percolation infiltration Ruissellement, inondations Eaux superficielles Alimentation par des eaux souterraines contaminées Percolation infiltration Emission de poussières ou de particules dans l’atmosphère puis Sol déposition sur le sol Emission sous forme gazeuse dans l’atmosphère puis dissolution et dépôt sur le sol Prélèvement par les racines puis transfert vers la partie aérienne de la plante Plantes Emission de particules dans l’atmosphère puis déposition sur les feuilles Emission gazeuse dans l’atmosphère puis absorption par les feuilles

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Dans la présente étude, aucune source de rejet de substances dangereuses pour la santé humaine n’a été identifiée.

Les raisons pour lesquelles les voies d’exposition n’ont pas été retenues sont précisées ci-après :  peu de rejets atmosphériques : aucune unité de combustion n’est présente sur le site, la génération de poussière est faible,  les déchets dangereux présents sur le site, seront tous sur rétention et aucune diffusion n’est à envisager,  compte tenu de l’imperméabilisation de l’établissement, la probabilité de survenue d’une percolation ou une infiltration (pouvant atteindre les eaux souterraines) est plus qu’aléatoire et ne sera par conséquent pas prise en compte. La présence des 2 piézomètres sur le site permettra un suivi temporel de la qualité des eaux souterraines et des mesures seront mise en œuvre si un risque est avéré,  l’accès réglementé au site permet d’écarter les expositions de la population directement liées au sol (ingestion, culture sur site,  concernant la voie d’exposition par les eaux superficielles, l’établissement ne rejette aucune eau usée industrielle. Les eaux usées sanitaires et domestiques sont rejetées au réseau communal et les eaux pluviales susceptibles d’être polluées sont traitées avant d’être rejetées dans le Rohrbach. Des regards permettent le prélèvement d’eaux pour analyse. Si un potentiel risque pour la santé humaine est détecté, des mesures seront mises en œuvre.

Les derniers résultats des analyses des eaux souterraines et superficielles démontrent l’absence d’impact du site sur ces milieux.

En l’absence d’émission permanente (chronique) vers le milieu naturel, les populations avoisinantes ne seront pas exposées à un risque sanitaire induit par les activités de la société EDIB.

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 Schéma conceptuel

Véritable état des lieux du milieu, le schéma conceptuel doit, d’une manière générale, permettre de préciser les relations entre :  les sources de pollution et les substances émises,  les différents milieux et vecteurs de transfert et leurs caractéristiques,  les enjeux à protéger : les populations riveraines, les usagers des milieux et de l’environnement, les milieux d’exposition, et les ressources naturelles à protéger.

Le but du schéma conceptuel est de représenter, sous forme graphique, de façon synthétique, tous les scénarii d’exposition directe ou indirecte, susceptibles d’intervenir. Le schéma conceptuel identifie donc les enjeux sanitaires et environnementaux qu’il conviendra de considérer dans la gestion du site.

L’activité du site peut conduire à une contamination de l’air par dispersion atmosphérique de ses rejets. Le schéma conceptuel permet d’établir le lien entre trois facteurs : D (dangers) - T (transfert) - C (cible). Le risque est alors le résultat de l’existence de ces facteurs. Dès lors qu’un des facteurs n’existe pas le risque est nul. Le schéma page suivante récapitule les sources de pollutions, les voies de transfert dans l’environnement ainsi que les usages des milieux.

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Illustration n° 50 : Schéma conceptuel

Populations cibles Populations cibles Hall de stockage des DD Société EDIB Aires extérieures de stockages des déchets Populations cibles Station d'épuration Eaux domestiques et eaux Agriculture sanitaires Séparateur à hydrocarbures Stockage sur rétention Eaux pluviales Vanne Irrigation Plateforme et voiries imperméabilisées Bassin de stockage

Affluent Rohrbach Zorn

Sols

Eaux souterraines Piézomètre amont Piézomètre aval

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4.5.3. Bilan de l’évaluation quantitative des risques sanitaires

Considérant :  l’absence de source notable d’émission de composés dangereux pour la santé humaine,  les moyens de prévention mis en œuvre,  l’absence de vecteur de transfert vers les populations alentours,  la surveillance périodique des milieux (eaux superficielles, eaux souterraines, il n’est pas pertinent de développer davantage cette évaluation quantitative des risques sanitaires. En effet, les activités de la société ne sont pas de nature à induire un rejet présentant une toxicité chronique pour les populations alentours. Il n’est en l’état actuel des connaissances et des outils pas pertinent d’approfondir cette étude.

Les activités projetées par la société EDIB sur son site de Hochfelden présentent un faible niveau de risque pour la santé des populations alentours.

Les nouvelles activités projetées sur ce site et objet de ce dossier ne modifieront pas significativement la situation actuelle, comme le démontre la présente étude d’impact.

Synthèse – Conclusion

Aucune voie d’exposition de polluants issus des activités du site, vers les populations n’a été mise en évidence.

Par conséquent, les dangers de l’exploitation pour la santé humaine seront faibles et ne justifient pas la réalisation d’études complémentaires.

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4.6. Analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets

Il s’agit cumul des incidences avec d'autres projets existants ou approuvés, en tenant compte le cas échéant des problèmes environnementaux relatifs à l'utilisation des ressources naturelles et des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement susceptibles d'être touchées. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact :  ont fait l'objet d'une étude d'incidence environnementale au titre de l'article R. 181-14 et d'une enquête publique ;  ont fait l'objet d'une évaluation environnementale au titre du présent code et pour lesquels un avis de l'autorité environnementale a été rendu public.

Sont exclus les projets ayant fait l'objet d'un arrêté mentionnant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision d'autorisation est devenue caduque, dont l'enquête publique n'est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le maître d'ouvrage.

Après avoir consulté la Préfecture du Bas-Rhin concernée par les activités sur le site de Hochfelden, il s’avère qu’aucun projet n’y a été recensé.

Il n’y a donc pas la nécessité d’effectuer une analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets.

4.7. Addition et interaction des effets entre eux

L’exploitation des activités actuelles et projetées de l’établissement EDIB de Hochfelden engendre peu d’effets sur l’environnement et le voisinage. En effet, la nature des activités et le mode d’exploitation limitent les sources de nuisance et les rejets vers le milieu naturel.

Aucun effet d’addition et d’interaction des effets entre eux n’est relevé dans le cadre de l’exploitation projetée du site d’EDIB.

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4.8. Incidence du projet sur le climat et vulnérabilité du projet au changement climatique

4.8.1. Le Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie

Le schéma régional Climat Air Energie de l’Alsace a été approuvé par le Conseil Régional et arrêté par le Préfet de région le 29 juin 2012.

Le schéma régional alsacien porte, aux horizons 2020 et 2050, sur cinq axes stratégiques reprenant les grandes lignes du décret n°2011-678 du 16 juin 2011 :

 Axe 1 : Réduire les émissions de gaz à effet de serre et maîtriser la demande énergétique ;  Axe 2 : Adapter les territoires et les activités socio-économiques aux effets du changement climatique ;  Axe 3 : Prévenir et réduire la pollution atmosphérique ;  Axe 4 : Développer la production d'énergie renouvelable ;  Axe 5 : Favoriser les synergies du territoire en matière de climat-air- énergie.

À partir de ces constats, les fiches d’orientations suivantes ont été élaborées :

 GES 1 : Généraliser la rénovation énergétique du parc bâti résidentiel existant centrée sur la basse consommation ;  GES 2 : Rechercher une performance énergétique ambitieuse dans le bâti résidentiel neuf ;  GES 3 : Développer la performance et généraliser la rénovation optimale du parc tertiaire centrée sur la basse consommation ;  GES 4 : Maîtriser les émissions de gaz à effet de serre et améliorer l'efficacité énergétique des entreprises ;  GES 5 : Limiter les pertes sur les réseaux de transport d'énergie ;  GES 6 : Maîtriser les émissions de gaz à effet de serre et améliorer l'efficacité énergétique de l'agriculture régionale ;  TR 1 : Optimiser le système de transport et son usage pour les marchandises et les voyageurs ;  TR 2 : Rationaliser le transport routier de marchandises et de voyageurs.

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Illustration n° 51 : Sources d’émissions de GES par secteur en Alsace en 2009

L’impact du projet sur le climat est positif sur plusieurs points en réduisant l’impact global des émissions de gaz à effet de serre :  du fait de la position du site EDIB, réduction des distances pour l’acheminement producteurs/lieu de transit des déchets dangereux en petites quantités.  du fait de la réduction des transports de petites quantités de déchets en les rassemblant par lots plus importants pour une évacuation groupée vers une même unité de traitement.  du fait de l’optimisation des transports par collecte simultanée dans une même tournée des déchets dangereux avec possibilité de rupture de charge en fonction des familles récupérées.

Localement, la faible augmentation du transport ne modifiera pas l’impact global de la zone d’activité sur les émissions des gaz à effet de serre.

L’activité de tri et de mise en balles de certains déchets actuellement en œuvre sur le site permet déjà de rationaliser les flux de gestion de ces déchets.

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Tableau n° 48 : Compatibilité avec le SRCAE

Lien avec le Orientations du SRCAE - Alsace Effet du projet projet Orientation GAZ A EFFET DE SERRE 1 : Généraliser la rénovation énergétique du parc bâti résidentiel existant centrée sur la basse consommation 2 : Rechercher une performance énergétique ambitieuse dans le bâti résidentiel neuf 3 : Développer la performance énergétique et généraliser la rénovation optimale du parc tertiaire centrée EDIB cherche à limiter en interne sur la basse consommation ses consommations énergétiques, 4 : Maîtriser les émissions de gaz à effet de serre et améliorer l’efficacité énergétique des entreprises X en sensibilisant le personnel (extinction des lumières, réalisation des opérations de 5 : Limiter les pertes sur les réseaux de transport d’énergie chargement/déchargement à l’arrêt, ...). 6 : Maîtriser les émissions de gaz à effet de serre et améliorer l’efficacité énergétique de l’agriculture régionale

Orientation TRANSPORT La plateforme permettra, avec un 1 : Optimiser le système de transport et son usage pour les marchandises et les voyageurs regroupement des déchets, une X rationalisation des transports vers les sites de traitement, de stockage 2 : Rationaliser le transport routier de marchandises et voyageurs ou de valorisation.

Les activités d’EDIB ne sont pas Orientation ADAPTATION X sensibles au changement 1 : Anticiper les effets du changement climatique sur les activités humaines et la santé climatique. Le site offrant une solution de Orientation AIR proximité, il limitera les besoins de 1 : Réduire prioritairement les émissions régionales de particules et d’oxyde d’azote X transport. Les engins de la société seront 2 : Prévenir l’exposition à la pollution atmosphérique due à l’ozone, aux métaux lourds, aux pesticides régulièrement entretenus Orientation ENERGIE

1 : Moderniser la production d’hydro-électricité en cohérence avec la restauration des milieux aquatiques

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Lien avec le Orientations du SRCAE - Alsace Effet du projet projet 2 : Optimiser la gestion de la filière biomasse-bois à destination de la production d’énergie 3 : Valoriser l’énergie provenant de l’incinération de la fraction résiduelle de la biomasse des déchets 4 : Développer de nouvelles perspectives dans la filière biomasse agricole pour la production d’énergie et d’agrocarburants 5 : Exploiter les potentialités géothermiques peu profondes de très basse température nécessitant une pompe à chaleur pour la production de chaleur 6 : Exploiter les potentialités géothermiques profondes du sous-sol pour la production d’électricité et de chaleur directe 7 : Accélérer le développement de l’énergie solaire thermique destinée à la production de chaleur 8 : Poursuivre le développement de l’énergie solaire photovoltaïque destinée à la production d’électricité 9 : Valoriser les matières organiques disponibles sous forme de biogaz 10 : Planifier un développement harmonieux de l’énergie éolienne prenant en compte les différents enjeux du territoire Orientation TRANSVERSALE

1 : Evaluer la mise en œuvre du SRCAE au travers d’un suivi et d’une gouvernance appropriés 2 : Sensibiliser les citoyens et favoriser leur appropriation des enjeux climat – air -énergie 3 : Développer une approche transversale des enjeux d’énergie, d’air et d’adaptation au changement climatique dans l’aménagement du territoire et l’urbanisme

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4.8.2. Vulnérabilité du projet au changement climatique

De nombreuses incertitudes accompagnent l’évaluation des enjeux liés au changement climatique. L’exercice ne consiste en aucun cas à prévoir l’avenir, mais à donner les éléments clés et les points de vigilance pour mieux anticiper les conséquences probables de l’évolution du climat sur les activités de la société EDIB.

Dans la continuité du rapport de 2009 de l’ONERC « Changement climatique, coûts des impacts et pistes d’adaptation », les travaux pilotés par le CGET établissent que la France sera confrontée :  à un accroissement des tensions sur la ressource en eau (ex. déficit de 2 milliards de m3 par an),  à une évolution marquée des risques naturels (ex. dommages causés aux habitations par le retrait-gonflement des argiles pouvant dépasser 1 milliard d’euros par an),  à des impacts marqués sur la production de biomasse (ex. coûts supérieurs à 300 millions d’euros par an pour la seule culture du blé en cas de multiplication d’événements comparables à la canicule de 2003)

Une augmentation moyenne des températures n’affectera pas les activités, qui sont dors est déjà dimensionnées pour faire face aux importantes variations interannuelles. Une diminution des précipitations n’impactera pas significativement les activités du site. En effet, ces dernières ne sont pas à l’origine d’un besoin en eau significatif.

Une augmentation des précipitations ne remettrait pas en péril le fonctionnement du bassin de rétention, qui est légèrement surdimensionné. Le retrait/gonflement des argiles n’aurait qu’un impact modéré compte tenu du type d’activité mis en œuvre.

En cas d’impact sur les espaces verts du site (disparition d’espèces liée aux changements des conditions météorologiques), des adaptations dans le choix des espèces plantées pourront être effectuées.

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4.8.3. Consommation énergétique

La consommation énergétique du site sera imputable à :  l’alimentation des pelles mécaniques,  l’alimentation courante (éclairage, presse).

La société EDIB utilise 2 principales sources d’énergie :  l’électricité, principalement pour le fonctionnement de la presse et l’usage courant du site  le GNR pour l’alimentation des pelles mécaniques.

La consommation électrique du site a été de 38 200 kW en 2016.

La consommation de GNR a avoisiné les 15 m3 en 2016.

Le projet porté par la société EDIB ne modifiera pas significativement ces grandeurs.

L’utilisation rationnelle de l’énergie sur le site concerne essentiellement l’adaptation des températures des locaux en fonction de leur usage. Par exemple le hall de tri et les auvents de stockage ne sont pas chauffés et la consigne de température pour les bureaux est fixée à 19 °C conformément au Code de l’énergie.

De plus, la société veillera à la mise en œuvre de bonnes pratiques comme l’extinction des lumières et du matériel informatique pendant les périodes de fermeture du site. Un éclairage de sécurité pourra toutefois y être maintenu.

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4.8.4. Effet sur le climat a) Données générales sur l’effet de serre

L'effet sur le climat imputable au site est lié à l'émission de gaz dits "à effet de serre".

L'effet de serre est un processus naturel de réchauffement de l'atmosphère. Il existe au sein de notre atmosphère des gaz appelés "gaz à effet de serre" (GES), présents en petite quantité qui permettent à la lumière du soleil d'arriver jusqu'à la surface de la Terre, mais empêchent une partie du rayonnement infrarouge émis par le sol de repartir vers l'espace. L'absorption de l'énergie thermique qui rayonne de la Terre par ces gaz rend la planète habitable.

Les gaz à effet de serre sont : la vapeur d'eau, le gaz carbonique, le méthane, le protoxyde d'azote, les gaz réfrigérants (hydrofluorocarbones, PFC), les hydrocarbures fluorés (CFC,) et l'ozone.

A chaque gaz à effet de serre est attachée une notion essentielle : “le forçage radiatif” qui définit quel supplément d’énergie (en watts/m²) est renvoyé vers le sol pour une quantité donnée de gaz dans l’air. Par exemple, les fluides frigorigènes contiennent du fluor qui a un impact 1 300 fois supérieur au gaz carbonique sur l'effet de serre.

La plupart des gaz à effet de serre (GES) sont d'origine naturelle (CO2, vapeur, d'eau, méthane). Mais certains d'entre eux sont uniquement dus à l'activité humaine (CFC) ou bien voient leur concentration dans l'atmosphère augmenter en raison de cette activité.

L'augmentation de la concentration de ces gaz dans l'atmosphère accentue l'effet de serre, à l'origine d'un réchauffement de la planète qui est sans équivoque pour le GIEC, Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat.

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Les conclusions du rapport du GIEC de 2014 mentionnent ainsi :  Pour la température : o La température moyenne mondiale (terre et océans) a augmenté de 0,85 °C entre 1880 et 2012. o Chacune des trois dernières décennies a été plus chaude que la précédente et que toutes les autres décennies depuis 1850. o La décennie 2001-2010 a été la plus chaude de toutes les décennies depuis 1850  Le réchauffement des océans représente le plus grand changement dans le contenu énergétique de la terre : les océans ont absorbé 90 % de l’énergie accumulée sur Terre entre 1971 et 2010. Le réchauffement le plus marquant a lieu en surface (75 premiers mètres) : +0,11 °C par décennies, entre 1971 et 2010, soit +0,44 °C en moins de 40 ans.  Les banquises, la couverture neigeuse et le pergélisol o Les observations montrent que l’extension de la banquise en Arctique fin septembre a diminué d’environ 11 % (entre 9 et 13 %) par décennie entre 1979 et 2012. o Depuis les années 1960, la couverture neigeuse dans l’hémisphère nord s’est réduite, jusqu’à 11,7 % (au mois de juin) par décennie. o Les températures dans les régions à pergélisol ont largement augmenté depuis trente ans. Entre les années 1980 et les années 2000, on a constaté une hausse de 3 °C des températures en Alaska, et de 2 °C au nord de la Russie.  Sur le niveau des océans o Sur la période 1901-2010, le niveau de la mer a augmenté de 19 centimètres en moyenne o Entre 1901 et 2010, la hausse moyenne du niveau des mers était de 1,7 mm/an. Mais le phénomène s’accélère, puisque la hausse était de 3,2 mm/an entre 1993 et 2010. o La hausse du niveau des mers est presque deux fois plus rapide depuis 20 ans, par rapport au siècle dernier.

Selon certains scénarios, pour avoir une chance de limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à 2 °C, il faudra réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 40 à 70 % par rapport à 2010 d’ici le milieu du siècle et les éliminer presque totalement d’ici la fin du siècle.

En 2012, les émissions de la France au périmètre du protocole de Kyoto s’élevaient à 490 Mt éq. CO2, soit une diminution de 12 % par rapport au niveau de référence à savoir 564 Mt éq. CO2 (niveau d’émissions de référence des engagements français au titre du protocole de Kyoto).

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La répartition de ces émissions par secteur d'activité est présentée ci-après.

Le transport est, en France, le premier secteur émetteur de GES. Il représente 27,8 % des émissions nationales soit 136,4 Mt éq.CO2 en 2012, avec une forte croissance entre 1990 et 2001 (+19 %) puis une légère décroissance depuis 2004 (-8 %). Le transport routier est responsable de 92 % de ces émissions, dont 57 % pour les seuls véhicules particuliers.

Les émissions liées au traitement des déchets (hors valorisation énergétique) représentent 12,6 Mt éq. CO2 en 2012, soit de l’ordre de 2,6 % des émissions totales de gaz à effet de serre de la France. Les émissions diffuses de méthane des Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) représentent la majorité des émissions (68 % du secteur traitement des déchets en 2012).

Illustration n° 52 : Répartition des émissions de GES par secteurs d’activité en France en 2012

Répartition des émissions de GES par secteur d'activités en France en 2012

2,6%

Transport 20,6% 27,8% Résidentiel Tertiaire Industrie manufacturière Industrie de l'énergie 11,7% Agriculture / Sylviculture 19,7% Traitement des déchets 17,6%

Les émissions directes des secteurs résidentiel et tertiaire représentent 19,7 % des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2012. Dès lors que l’on tient compte de la part du secteur dans les émissions associées à la production d’électricité et au chauffage urbain, le secteur du bâtiment représente 23,5 % des émissions globales de la France (calculs DGEC à partir de données Citepa et Base Carbone). Depuis 1990, les politiques et mesures en place, et notamment les réglementations thermiques sur les constructions neuves, ont permis une stabilisation des émissions du résidentiel tertiaire jusqu’en 2008, en venant compenser les hausses d’émissions liées à l’augmentation du nombre de logements.

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La part du secteur résidentiel a ensuite baissé depuis, notamment du fait des économies d’énergie effectuées par les ménages consécutivement aux coûts croissants des énergies fossiles, mais également grâce aux politiques menées dans le bâtiment.

En 2012, le secteur de l’industrie manufacturière représente 86,2 Mt éq. CO2, soit 17,6 % du total des émissions de gaz à effet de serre de la France. Les émissions de l’industrie manufacturière et du secteur de la construction dans l’industrie baissent depuis 1990 avec notamment une forte réduction entre 1997 et 2002 et entre 2007 et 2009. Si la part de la production manufacturière dans la valeur ajoutée française est passée de 18 % à 10 % entre 1990 et 2010, en volume, elle a cru d’un tiers environ entre 1990 et 2007 (Insee, comptes nationaux), avant de décroître de 12 % en deux ans, puis de se stabiliser.

Les émissions du secteur des industries de l’énergie (production d’électricité, chauffage urbain, raffinage, transformation de combustibles minéraux solides) ont été de 57,5 Mt éq CO2 en 2012, soit 11,7 % des émissions totales de la France. Il s’agit à plus de 96 % d’émissions de CO2. La contribution de ce secteur aux émissions nationales est moindre que dans d’autres pays à cause de la prédominance des centrales électronucléaires et hydroélectriques dans la production nationale d’électricité.

Le secteur agricole est le troisième secteur émetteur de gaz à effet de serre avec plus de 21 % des émissions nationales en 2012. Les émissions de méthane (CH4) et de protoxyde d’azote (N2O) induites par des processus biologiques liées à la fertilisation azotée des sols agricoles (45 % des émissions sectorielles), ainsi que la fermentation entérique et les effluents d’élevage (43 %), représentent l’essentiel des émissions du secteur. Entre 1990 et 2012, la réduction des émissions agricoles (y compris consommation énergétique) a atteint 9,6 %. Elle est due essentiellement à la diminution de la fertilisation azotée, à la baisse de la surface agricole utile, à la baisse des effectifs bovins et au fléchissement de la consommation d’énergie.

(Source : Les émissions de gaz à effet de serre en France en 2012 – Site Internet Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie 2014)

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b) Les émissions de gaz à effet de serre du site de Hochfelden

L’impact de l’établissement sur le climat est appréhendé à partir des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités et aux installations de la société EDIB.

Le site consomme de l’énergie électrique, mais son principal impact est lié à la combustion d’énergie fossile. Les émissions associées à ces consommations sont exprimées en équivalent CO2 et calculées grâce aux facteurs d’émissions présentés dans la méthode Bilan Carbone® établie par l’ADEME.

Les données utilisées pour cette étude sont les suivantes :  consommation annuelle d’électricité projetée: 40 000 kW  consommation annuelle de GNR projetée: 15 m3 Tableau n° 49 : Simulation des émissions de gaz à effet de serre

ENERGIE ELECTRIQUE Emissions en équivalent carbone (t. éq. C) 0,927

Emissions en équivalent CO2 (t. éq. CO2) 3,4 GNR Emissions en équivalent carbone (t. éq. C) 12

Emissions en équivalent CO2 (t. éq. CO2) 45 TOTAL Emissions en équivalent carbone (t. éq. C) 13

Emissions en équivalent CO2 (t. éq. CO2) 48,4

A titre de comparaison, le seuil de déclaration pour une installation soumise à autorisation au titre des ICPE est situé à partir d’une quantité émise de CO2 d'origine non - biomasse équivalente à 10 000 tonnes/an.

Notons que l’augmentation des émissions en équivalent CO2 sera relativement faible.

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Illustration n° 53 : Evolution des émissions de GES sur le territoire du SCOTERS

Légende :

La production d’énergie sur le territoire du SCOTERS est à 82 % d’origine hydraulique et contribue fortement à la production hydraulique du Bas-Rhin et à la part d’énergie renouvelable du mix énergétique de la Région Alsace.

Les émissions du site de la société EDIB seront marginales, compte tenu des émissions sur le territoire du SCOTERS.

Synthèse – Conclusion

L’impact sur le climat du site d’EDIB est donc limité.

Les activités de la société EDIB ne présenteront pas de vulnérabilité particulière vis-à-vis du changement climatique.

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4.9. Incidence des technologies et substances utilisées

Les incidences des technologies/process et des substances/produits utilisés sur le site sont pris en compte dans l’ensemble des chapitres précédents relatifs aux incidences du projet (effets sur les sols, effets sur l’air, santé humaine, etc.).

Notons que les risques associés aux technologies et substances sont abordés dans l’étude de dangers du dossier (Partie D).

Synthèse – Conclusion

Les incidences associées aux technologies et aux substances utilisées sont traitées pris en compte dans l’ensemble des chapitres relatifs aux incidences du projet. Les risques sont abordés dans l’étude de dangers du dossier.

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5. Evaluation des incidences Natura 2000

5.1. Généralités

Les sites NATURA 2000 les plus proches du site sont :  le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat et oiseaux de La Moder et ses affluents (FR4201795) à environ 11,5 km au nord,  le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat du massif forestier d’Haguenau (FR4201798) à environ 13 km au nord-est,  le site NATURA 2000 au titre de la directive oiseaux de la forêt d’Haguenau (FR4211790) à environ 13 km au nord-est,

Il convient donc de vérifier si le projet est susceptible de porter ou non atteinte à ces sites Natura 2000 et à leur bon fonctionnement écologique.

L’Annexe II de la Circulaire du 15 avril 2010 relative à l’évaluation des incidences Natura 2000, faisant suite à la parution du décret n° 2010-365 du 9 avril 2010 relatif à l'évaluation des incidences Natura 2000, apporte des précisions sur la nouvelle procédure à suivre pour l’évaluation des incidences Natura 2000 :

« […] Le dossier doit, à minima, être composé d’une présentation simplifiée de l’activité, d’une carte situant le projet d’activité par rapport aux périmètres des sites Natura 2000 les plus proches et d’un exposé sommaire, mais argumenté des incidences que le projet d’activité soit susceptible ou non de causer à un ou plusieurs sites Natura 2000. Cet exposé argumenté intègre nécessairement une description des contraintes déjà présentes (autres activités humaines, enjeux écologiques, etc…) sur la zone où devrait se dérouler l’activité.

Pour une activité se situant à l’extérieur d’un site Natura 2000, si, par exemple, en raison de la distance importante avec les sites Natura 2000 les plus proches, l’absence d’impact est évidente, l’évaluation est achevée […] ».

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5.2. Description des sites Natura 2000

Les sites Natura 2000 sont décrits au point 3.7 « Richesses naturelles ». Pour visualiser la localisation de ces sites, une carte est présentée ci-dessous.

Illustration n° 54 : Localisation des sites NATURA 2000

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5.3. Evaluation préliminaire

Concernant la probabilité d’incidence des activités de la société EDIB à Hochfelden sur les différents sites NATURA 2000, les conclusions présentées ci- dessous ont été établies.

Etant donné que :  le site NATURA 2000 le plus proche est localisé à une distance importante (11,5 km, site de La Moder et ses affluents (FR4201795)),  il n’existe pas de lien écologique entre le site d’étude et les différents sites NATURA 2000,  la société EDIB ne sera à l’origine d’aucun rejet d’eaux polluées dans les milieux aquatiques, il apparait que les incidences du projet de la société EDIB sur le ban communal de Hochfelden ne seront pas de nature à remettre en cause l’intégrité des sites Natura 2000 les plus proches du site.

Les incidences du projet sont jugées nulles et non significatives, et ne nécessitent pas la mise en place de mesures d’évitement ou de réduction des effets.

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6. Vulnérabilité du projet vis-à-vis des risques naturels ou technologiques

De par sa localisation, le site est soumis à un risque sismique modéré. Il en est de même pour le risque lié au retrait/gonflement d’argiles.

Une partie du site est identifiée dans le PPRi. Cet aspect a été traité au chapitre dédié aux « Risques naturels et technologiques » de l’état initial de l’environnement. Pour rappel, le site a fait l’objet d’un remblaiement. Il se situe aujourd’hui à des cotes altimétriques en point bas en partie nord-est à 160,2 m et dans la partie sud de 161,4. Le site est donc hors d’atteinte en cas d’inondation. En effet, le point bas du site est à une cote largement supérieure à la cote de référence qui est de de 158,8 m au nord du site et de 159,4 m au sud du site.

Les moyens de gestion des eaux pluviales projetés permettront de ne pas augmenter le risque d’inondation en aval hydraulique. En effet, le débit de rejet vers le milieu naturel sera limité à 10 l/s.

Le site n’est visé par aucun Plan de Prévention des Risques Technologiques.

Synthèse – Conclusion

Le projet de la société EDIB n’engendrera aucun effet sur les risques naturels et technologiques.

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7. Description des solutions de substitution raisonnables examinées et indication des principales raisons du choix

7.1. Présentation succincte du projet

Le projet consiste à permettre au site d’accueillir des déchets dangereux de différentes natures. Ce stockage se fera sous un auvent couvert et sur des rétentions adéquates pour les déchets liquides.

En complément, la société souhaite poursuivre ses activités d’accueil de déchets via sa déchèterie professionnelle. Au même titre, la société souhaite poursuivre et augmenter la capacité de ses activités de transit, tri et regroupement de déchets non dangereux.

7.2. Esquisse des principales solutions de substitution

La principale solution de substitution consisterait à accueillir ces déchets sur d’autres plateformes du groupe (Wittenheim et Bischoffsheim).

Cependant, compte tenu du manque d’infrastructure de ce type dans ce secteur et afin de limiter les impacts liés au transport, la solution de substitution n’est pas jugée pertinente.

7.3. Raisons du choix du projet

La nécessité de la réalisation de ce projet et le choix du site de Hochfelden se justifient pour les raisons suivantes :  maîtrise foncière du terrain,  équipement complémentaire indispensable pour le département du Bas- Rhin étant donné les objectifs fixés relatifs à la collecte des déchets dangereux.  équipement indispensable pour massifier les déchets qui étaient auparavant réceptionnés su l’ISDND de Hochfelden fermée depuis 2016.  service de proximité aux activités économiques alentours, ce qui limite ainsi les risques d’accident sur les routes avec des véhicules transportant des déchets dangereux.  maintien de l’emploi sur place et nouvelles embauches prévues,  faible imperméabilisation nouvelle de terrains, permettant la préservation des terrains naturels ou agricole,  réseaux et les voies d’accès sont déjà existants et sécurisés

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7.3.1. Justification du choix du site d’implantation retenu

Les infrastructures sur le site de Hochfelden sont déjà toutes existences.

L’apport de déchets dangereux sur ce site permettra de ne pas artificialiser de nouveaux terrains naturels ou agricoles.

La zone d’activités a vocation à accueillir ce type d’installation.

La réalisation des activités sur ce site permet de limiter les impacts sur les populations et les milieux naturels (absence de tiers à proximité immédiate).

EDIB a démontré au cours de ces dernières années que son site n’était pas à l’origine de nuisances particulières. Les enjeux sont donc faibles.

7.3.2. Intégration du projet dans l’environnement naturel et humain

Les principales raisons environnementales pour le choix du site sont les suivantes :  implantation sur une zone permettant ce type d’activité (les documents d’urbanismes projettent une extension de cette zone d’activités),  respect de l’environnement vis-à-vis de la faune, de la flore, du paysage, des eaux souterraines et des eaux superficielles,  pas de rejet dans le milieu naturel pouvant avoir des effets graves sur l’environnement, la faune et la flore,  diminution des impacts liés au transport grâce à une solution de proximité permettant le transit, le regroupement et le tri des déchets,  diminution des impacts sur l’effet de serre grâce à la limitation des opérations de transport de ces déchets.

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8. Mesures envisagées pour éviter, réduire et/ou compenser les effets négatifs prévus du projet

Ce chapitre récapitule les mesures prévues par le maître de l'ouvrage pour :  éviter les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine et réduire les effets n'ayant pu être évités,  compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de compenser ces effets, le maître d'ouvrage justifie cette impossibilité.

8.1. Descriptif des mesures prévues pour éviter les effets négatifs

Mesure E1 : Interdiction d’accès au site des déchets non conformes et potentiellement dangereux

La société EDB refuse systématiquement les déchets pour lesquels elle ne dispose pas des équipements et des procédures pour garantir un stockage en toute sécurité. Cela concerne par exemple les déchets radioactifs ou explosifs.

Cette mesure permet d’éviter toute atteinte aux tiers.

Mesure E2 : Protection des zones classées N, en bordure du Rohrbach

La zone N est une zone naturelle à protéger soit en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espace naturel. A ce titre la société EDIB préservera la bande végétalisée à l’Est du site.

La zone qui sera imperméabilisée dans le cadre de ce projet est celle au sud du site et déjà en matériaux stabilisés. Cette mesure permet d’éviter toute atteinte au milieu naturel.

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8.2. Description des mesures de réduction

La société EDIB ne prévoit aucun aménagement spécifique pour l’exploitation de cette nouvelle activité. Cependant, rappelons que l’ensemble des mesures suivantes sont déjà mises en œuvre sur le site, à savoir :  Mesure R1, maintien du réseau de collecte des eaux de voiries,  Mesure R2, présence d’un bassin de stockage des eaux pluviales, équipé d’un séparateur d’hydrocarbure, permettant la réduction des concentrations en polluant des eaux,  Mesure R3, rejet des eaux pluviales à débit limité vers le Rohrbach, pour réduire l’impact de cet apport dans ce cours d’eau,  Mesure R4, entretien des plantations (arbustes…) existantes sur le site pour réduire l’impact paysager du site,  Mesure R5, réalisation de campagnes de dératisation (autant que nécessaires),  Mesure R6, les campagnes de mesures des émissions sonores seront effectuées périodiquement et des mesures de réduction prises en cas de besoin

L’activité de regroupement de déchets dangereux impliquera la mise en œuvre des actions complémentaires suivantes :  une formation du personnel aux nouveaux risques,  la mise en œuvre de procédures pour permettre de ne pas stocker des déchets incompatibles à proximité les uns des autres

8.3. Description des mesures compensatoires des effets n’ayant pu être évités, ni suffisamment réduits

Compte tenu des mesures d’évitement et de réduction mise en œuvre par la société EDIB, aucune mesure compensatoire ne sera nécessaire.

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8.4. Estimation des investissements liés à la protection de l’environnement

Un certain nombre d’aménagements et de mesures liés à la protection de l’environnement seront réalisés et sont présentés ci-dessous.

Tableau n° 50 : Coûts hors taxes des mesures prises par la société EDIB afin de limiter ou supprimer les impacts du projet sur l’environnement

Mesures prises par l’exploitant Coût hors taxes Protection des eaux souterraines et superficielles Analyses annuelles des eaux souterraines par un 600 € HT/an laboratoire agréé Analyses de la qualité des eaux superficielles par 400 € HT/an un laboratoire agréé Protection générale Voirie maintenue propre et en état 3 000 € HT/an Dératisation régulière 1 000 € HT/an Mesures des émissions sonores 2 000 € HT/camp Entretien de la clôture périphérique 1 000 € HT/an Marquage au sol 1 000 € HT/an Entretien du séparateur à hydrocarbures 700 HT/an Travaux projetés Imperméabilisation d’une partie du site Mise en place d’une détection incendie 250 000 € HT Allongement du convoyeur de presse

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8.5. Modalités de suivi des mesures d'évitement, de réduction et de compensation

8.5.1. Acoustique

L’exploitant veillera au bon fonctionnement de ses équipements afin de respecter les émergences maximales autorisées.

L’exploitant se propose, en l’absence de source sonore significative de maintenir les conditions de suivi actuelles. Des mesures sonores seront réalisées en cas de modification des sources d’émissions.

Notons qu’actuellement le site ne présente que peu d’enjeux en matière d’émissions sonores.

8.5.2. Rejets eaux

L’exploitation du site de la société EDIB à Hochfelden ne nécessite aucune utilisation d’eau ou de substance liquide et n’induit aucun rejet d’eaux usées industrielles.

La société EDIB s’engage à faire entretenir et nettoyer régulièrement ses ouvrages, afin d’assurer leur bon fonctionnement. Aucune surveillance systématique des rejets d’eaux usées et d’eaux pluviales n’est prévue par l’exploitant. Le point de rejet des eaux pluviales vers le Rohrbach est aménagé de manière à pouvoir faire réaliser un prélèvement en toute sécurité, en cas de demande de l’administration.

Le séparateur à hydrocarbure est vidangé au minimum 1 fois par an.

8.5.3. Eaux souterraines

Compte tenu de la présence de piézomètre au droit du site, des mesures de la qualité des eaux souterraines peuvent être effectuées rapidement, si un enjeu particulier est détecté.

Conformément aux prescriptions figurant dans l’arrêté préfectoral complémentaire du 6 novembre 2009, des mesures annuelles de la qualité des eaux souterraines sont réalisées. Elles portent sur les paramètres suivants :  pH  conductivité  hydrocarbures  plomb  composés organohalogénés absorbables sur charbon actif (AOX)

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9. Compléments spécifiques aux installations visées par l’annexe I de la directive IED

9.1. Les meilleures techniques disponibles

9.1.1. Généralités

Ce paragraphe présente la description des mesures prévues pour l'application des meilleures techniques disponibles.

En l'absence de « conclusions sur les meilleures techniques disponibles », cette description comprend une comparaison du fonctionnement de l'installation avec les meilleures techniques disponibles figurant au sein des documents de référence sur les meilleures techniques disponibles (BREF) adoptés par la Commission européenne avant le 7 janvier 2013

Cette comparaison positionne les niveaux des rejets par rapport aux niveaux d'émission associés aux meilleures techniques disponibles figurant dans les documents ci-dessus

Le terme « Meilleures Techniques Disponibles » est défini dans l’arrêté du 2 mai 2013 relatif aux définitions, listes et critères de la directive IED, comme étant : « le stade de développement le plus efficace et avancé des activités et de leurs modes d'exploitation, démontrant l'aptitude pratique de techniques particulières à constituer la base des valeurs limites d'émission et d’autres conditions d’autorisation visant à éviter et, lorsque cela s'avère impossible, à réduire les émissions et l'impact sur l'environnement dans son ensemble :  par « techniques » on entend aussi bien les techniques employées que la manière dont l'installation est conçue, construite, entretenue, exploitée et mise à l'arrêt.  par « disponibles » on entend les techniques mises au point sur une échelle permettant de les appliquer dans le contexte du secteur industriel concerné, dans des conditions économiquement et techniquement viables, en prenant en considération les coûts et les avantages, que ces techniques soient utilisées ou produites ou non sur le territoire de l'État membre intéressé, pour autant que l'exploitant concerné puisse y avoir accès dans des conditions raisonnables.  par "meilleures" on entend les techniques les plus efficaces pour atteindre un niveau général élevé de protection de l'environnement dans son ensemble. ».

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9.1.2. BREF applicables

Les BREF contiennent, pour un secteur donné :  un état des lieux technico-économique du secteur ;  un inventaire des techniques mises en œuvre dans le secteur lors de la rédaction du BREF ;  un inventaire des consommations et émissions associées ;  une présentation des techniques prétendantes aux MTD ;  un choix de celles retenues comme MTD, qui doit comprendre : o les MTD et leur description, o les informations nécessaires pour évaluer leur applicabilité, o les niveaux d’émission associés aux MTD (appelés NEAMTD ou BATAEL) o les mesures de surveillance associées, o les niveaux de consommation associés o et, s’il y a lieu, les mesures pertinentes de remise en état du site.  une présentation des techniques émergentes.

Les BREF verticaux définissent les MTD pour des secteurs industriels et agricoles donnés. Les BREF dits horizontaux s’appliquent à plusieurs secteurs. Pour l’identification des MTD pertinentes d’une installation donnée, ces derniers doivent être pris en considération en complément du ou des BREF verticaux concernés.

Depuis la directive IED, la partie des BREF correspondant aux MTD fait l’objet d’un document autonome appelé « conclusions sur les MTD » qui est adopté par la Commission européenne après un vote des Etats membres. Tous les BREF révisés depuis l’entrée en vigueur d’IED ont fait l’objet de « conclusions sur les MTD ».

Les installations de la société EDIB sont visées par le BREF suivant :  « WT » - Industries de traitement des déchets (août 2006)

La comparaison a été réalisée sur la base du résumé technique du BREF.

Aucune conclusion sur ces MTD n’est parue à ce jour.

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9.1.3. Description des mesures prévues pour l’application des MTD a) Comparaison du fonctionnement de l’installation avec les MTD DU BREF « Traitement des déchets »

Le présent chapitre décrit les mesures prévues pour la mise en œuvre des MTD.

Il s’agit de décrire les mesures prévues pour l’application des MTD via une comparaison du fonctionnement des installations avec les MTD décrites soit dans les conclusions sur les MTD, soit, à défaut, dans les BREF. Une évaluation technico-économique doit être présentée en cas de demande de dérogation aux MTD.

L‘analyse est effectuée à partir des éléments indiqués dans le BREF intitulé « Document de référence relatif aux meilleures techniques disponibles concernant les industries de traitement des déchets » (juillet 2006).

Les MTD générales issues du BREF Traitement des déchets reprennent les postes du tableau suivant :

Tableau n° 51 : Chapitres visés par le projet d’EDIB

N° Description générale des MTD Concerne le projet 1.1 Management environnemental OUI 1.2 Maîtrise des déchets entrants et sortants OUI 1.3 Systèmes de gestion OUI 1.4 Gestion des utilités et des matières premières OUI 1.5 Stockage et manutention OUI 1.6 Autres techniques courantes OUI 1.7 Traitement des émissions dans l’air NON 1.8 Gestion des eaux résiduaires OUI 1.9 Gestion des résidus OUI 1.10 Contamination des sols OUI

Tableau n° 52 : MTD applicables aux industries de traitement des déchets

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Meilleure Technique Disponible Description Perf. Env. et Econ. Points d’attention Situation du site EDIB à Hochfelden 1. Mise en œuvre d’un Système de Management Environnemental (SME)

La direction du groupe a défini une politique environnementale dans le cadre de la certification ISO 14001 du site de Hochfelden. Le site est certifié depuis 2003. Les procédures nécessaires à une gestion des déchets respectueuses de l’environnement et de la sécurité sont élaborées à l’échelle du groupe et s’appliquent sur l’ensemble des sites. Le site EDIB, certifié ISO 14001, dispose de procédures : – d’acceptation des déchets, – d’intervention en cas de sinistre, – de contrôle des équipements et installations, – de maintenance des équipements et installations.

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La société établit annuellement un bilan du tonnage de déchets entrés sur le site et triés.

Revue de direction réalisée annuellement sur le site EDIB Organisme extérieur d’audit et de certification (société Intertek)

Analyse et planification environnementale mise en œuvre à fréquence régulière par EDIB (définition d’un plan d’actions). Ces procédures sont notamment nécessaires au maintien de la certification ISO 14 001.

La société dispose d’une certification ISO 14001 pour son site de Hochfelden.

Cet élément a été pris en compte dans le dossier de demande d’autorisation initial. En cas de cessation d’activité, la société se conformera aux dispositions règlementaires en vigueur et le site aura vocation à conserver une destination industrielle.

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Le groupe s’est inscrit dans une démarche de développement durable. Il veille à favoriser et à développer le recyclage qui permet de réduire le volume des déchets ultimes à traiter et d’économiser les ressources. Un second axe de réflexion porte sur l’optimisation de la collecte pour limiter au maximum les opérations de transport.

L’exploitation de l’établissement EDIB n’induit que des consommations réduites en énergie et en eau. Elle ne nécessite aucune utilisation de matières premières. Les émissions dans l’air sont très faibles et les rejets dans les eaux superficielles se limitent au rejet d’eaux pluviales.

2. Descriptif complet des activités menées dans l’installation (sur le site)

Les déchets ne subissent aucun traitement sur le site d’Hochfelden.

Sans objet

Sans objet, il n’y a aucun mélange de déchets liquides.

Le site assure déjà une surveillance de la qualité des eaux souterraines et des rejets des eaux pluviales, cette surveillance sera maintenue.

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La société EDIB a prévu de limiter les quantités maximum de déchets en attente de tri pouvant être présents sur le site, notamment en cas de défaillance technique de la presse. Toutes les dispositions seront prises avec le fournisseur pour réduire au maximum les délais d’intervention en cas de panne. Le site dispose de consignes d’exploitation pour les différentes activités réalisées.

Chaque entrée et sortie de déchets du site fait l’objet d’un enregistrement. Les camions transiteront systématiquement par le pont bascule installé à l’entrée du site.

La société transmet annuellement un récapitulatif du tonnage de déchets entrés/sorties sur le site. 3. Procédures de gestion interne Le site dispose de consignes d’exploitation. La société EDIB dispose d’un plan de formation de son personnel, régulièrement tenu à jour. Un Document Unique est établi et est tenu à jour afin d’évaluer des risques professionnels aux différents postes de travail 4. Lien avec les producteurs / détenteurs de déchets

OTE INGENIERI 284/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Le personnel gérant la déchèterie sera en lien direct avec les PME, artisans, commerçants venant déposer les déchets. Il pourra les orienter et les informer pour permettre une collecte et un tri efficaces. Le personnel sera également en lien avec les différents transporteurs amenés à récupérer les déchets ayant fait l’objet d’une mise en balle ou d’un regroupement sur le site d’Hochfelden. Ce lien est indispensable pour limiter au minimum les volumes de déchets présents s sur le site. 5. Qualification / formation

Le personnel intervenant sur le site d’EDIB dispose des qualifications requises et a été informé des dangers et la conduite à tenir pour les déchets admis sur le site. La formation du personnel est assurée sur le terrain et évolue au fur et à mesure des produits.

6. Connaissance du déchet entrant

Le groupe bénéficie d’une longue expérience dans le domaine de la collecte des déchets et a une connaissance précise de la nature des déchets admis sur le site et des circuits de valorisation ou traitement qui leur sont adaptés

7. Mettre en œuvre une procédure d’acceptation préalable

OTE INGENIERI 285/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Pour les sociétés accédant à la déchèterie une liste des déchets admis et refusés sera établie et leur sera fournie sur simple demande. En cas d’apport de déchets non autorisé sur le centre, le personnel en charge de la gestion de la déchèterie refuse le déchet et oriente le client. A chaque apport, un agent vérifie les déchets déposés.

Concernant le centre de tri, afin d’assurer une traçabilité des déchets réceptionnés sur le site, EDIB a mis en place une procédure concernant l’acceptation et la réception des déchets. Celle-ci a pour vocation d’affiner et de formaliser les informations sur la nature et la quantité des déchets. EDIB demande au producteur du déchet ou au détenteur, une information préalable sur la nature de ce déchet. Cette information

préalable précise pour chaque type de déchet destiné à être réceptionné, la provenance, les modalités de collecte et de livraison et toutes informations pertinentes pouvant caractériser le déchet.

Les apporteurs ayant fait cette démarche sont intégrés dans un logiciel (CLEAR). La personne au poste d’accueil contrôle la conformité des déchets entrant en les comparants aux informations figurants dans ce logiciel.

Sans objet

Sans objet

OTE INGENIERI 286/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Sans objet

Les contrôles relatifs à l’acceptation des déchets s’effectuent au niveau du poste d’accueil, à l’entrée du site. Les déchets arrivant sur le site seront pesés à l’entrée par un pont-bascule agréé et contrôlé. Une fois la pesée enregistrée et la vérification des déchets effectuée, les usagers seront dirigés vers le bâtiment de tri des DND, la zone de tri de ferraille et métaux, la zone des pneumatiques usagés, le local de transit de déchets dangereux, ou bien la déchèterie professionnelle.

Le bordereau accompagne les déchets jusqu’à l’installation destinataire qui peut être un centre d’élimination, un centre de regroupement ou un centre de prétraitement. Les déchets amiantés font également l’objet de bordereaux spécifiques de suivi de déchets avec obligation d’information.

L’émission d’un bordereau de suivi est une obligation dans le cadre du circuit de traitement des déchets dangereux. Le Code de l’environnement pose en effet les principes généraux du contrôle des opérations de transfert de déchets générateurs de nuisances et de l’information de l’administration. Article L.541-7 du Code de l’environnement.

OTE INGENIERI 287/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Sans objet

8. Mettre en œuvre une procédure d’acceptation des déchets

Une liste des déchets admis et refusés à l’échelle du site sera établie. La procédure est décrite ci-dessus.

Le personnel connait avec précision la liste des déchets admis et refusés. Les apporteurs ayant fait cette démarche sont intégrés dans un logiciel (CLEAR). La personne au poste d’accueil contrôle la conformité des déchets entrant en les comparants aux informations figurants dans ce logiciel.

OTE INGENIERI 288/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Consignes existantes pour l’acceptation des déchets.

Une liste des déchets acceptés au niveau du site a été établie, à défaut les déchets non acceptés sont refusés.

Les apports sont contrôlés par les opérateurs de tri lors du vidage. L’agent d’accueil et de gestion de la plateforme, installé dans les bureaux surveille les déchargements à partir d’un écran. Tous les apports sont comptabilisés dans un registre informatique, par catégories.

L’exploitant tiendra à jour un registre indiquant la nature et la quantité des produits dangereux détenus, auquel sera annexé un plan général des stockages. Ce registre est tenu à la disposition des services d’incendie et de secours. Ainsi tous les déchets entrant et sortant du site sont pesés et il est possible de connaître précisément le tonnage des déchets transitant sur le site. Ce système permet de connaitre à chaque instant la quantité de déchet présente sur le site.

La société EDIB tient en permanence à jour un registre de refus d’admission où sont notées toutes les informations disponibles ainsi que la quantité, la nature et la provenance des déchets qui n’ont pas été admis en précisant les raisons du refus.

OTE INGENIERI 289/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Une inspection visuelle des déchets arrivant sur le site est réalisée.

9. Mettre en œuvre de procédures d’échantillonnage adaptés au déchets entrant et au conditionnement de

ceux-ci lors de leur livraison 10. Disposer d’une installation de réception répondant au moins aux critères suivants :

Absence de traitement de déchets dangereux sur le site.

La zone d’accueil permet, si nécessaire, le stockage temporaire des déchets en attente d’acceptation.

OTE INGENIERI 290/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

La société dispose d’une procédure de gestion des déchets non conformes. La société tient notamment à jour un registre des refus.

Aucun déchet ne pourra entrer sur le site, sans validation par un opérateur formé. Le déchet entrera sur le site après réalisation des contrôles énoncés précédemment.

Sans objet

Le site comporte un système de drainage des eaux pluviales récent et étanche.

Le personnel est formé directement sur le site et régulièrement formé selon les opérations spécifiques.

Les déchets dangereux feront l’objet d’un référencement unique (par caisse ou fût), précisant notamment les mentions de dangers auxquels ils sont soumis.

11. Connaissance du déchet sortant

OTE INGENIERI 291/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Les déchets sortants font l’objet d’une mise à jour des données figurant dans le logiciel informatique.

12. Disposer d’un système garantissant la traçabilité des déchets

Sans objet

Sans objet

OTE INGENIERI 292/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Chaque entrée de déchet sur le site fait l’objet d’un enregistrement sur un fichier précisant la date, l’heure, le nom du producteur, sa localisation, la nature et la quantité de déchets, l’identité du transporteur et le n° d’immatriculation du véhicule avec établissement d’un bordereau de réception. La sortie des déchets (expédition vers les centres de valorisation ou de traitements agréés) fait l’objet d’un enregistrement précisant la date, le nom du centre destinataire, la quantité du chargement et l’identité du transporteur.

Système informatique de gestion des entrées/sorties

OTE INGENIERI 293/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Les déchets dangereux seront stockés sous l’auvent de stockage dédié à cette activité.

13. Mélange / assemblage de déchets

Regroupement des déchets par nature. Opération d’assemblage : uniquement mise en balles de papiers, de cartons ou de plastiques préalablement triés. Rappelons qu’il ne s’agira que de tri au sol.

14. Avoir des procédures pour vérifier la compatibilité des déchets et assurer leur séparation/ségrégation

lorsque que cela s’avère nécessaire.

Respect des incompatibilités de produits, notamment au niveau des rétentions le cas échéant

OTE INGENIERI 294/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Les déchets dangereux collectés seront entreposés dans des conteneurs dédiés et adaptés, sur bac de rétention si nécessaire, dans une zone spécifique.

15. Amélioration de l’efficacité

Sans objet

16. Plan de gestion des accidents Des consignes ont été établies fixant : – les moyens d’extinction à utiliser en cas d’incendie, – la procédure d’alerte, – les procédures d’urgence

La société a établi une analyse des risques aux postes de travail.

En cas d’accident de travail, une analyse est réalisée. 17. Registre des modifications

Les éventuels rapports d’accident ou d’incident transmis à l’inspection des installations classées sont conservés et regroupés dans un classeur.

18. Registre des modifications

OTE INGENIERI 295/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

L’activité du site est peu génératrice de nuisances acoustiques.

19. Mise à l’arrêt / déclassement

Cet élément a été pris en compte dans le dossier de demande d’autorisation initial. En cas de cessation d’activité, la société se conformera aux dispositions règlementaires en vigueur et permettra un usage futur de type industriel.

20. Réduction de la consommation et de la production d’énergie

Les activités sont peu consommatrices d’énergie.

21. Améliorer en permanence l’efficacité énergétique de l’installation

OTE INGENIERI 296/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Amélioration des consommations énergétiques au fur et à mesure du renouvellement du matériel : - Eclairage à LED - Amélioration de l’efficacité énergétique du chauffage des bureaux - Sensibilisation du personnel

22. Evaluation des consommations

Sans objet, pas de consommation de matières premières à proprement dit.

23. Substitution

Les déchets issus de la collecte sélective sont triés au sol et peuvent ainsi être recyclés. Ce type d’activité permet donc de limiter le recours aux ressources naturelles.

24. Mettre en œuvre les techniques suivantes, relatives au stockage

OTE INGENIERI 297/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Les stockages sont limités sur le site et le cours d’eau s’écoulant à proximité est protégé par la présence d’un bassin de rétention muni de vannes d’isolement, permettant de contenir un éventuel écoulement accidentel.

Le site comporte un système de drainage des eaux pluviales récent et étanche. Le site dispose d’un volume de confinement des eaux d’extinction en cas d’incendie (constitué dans le réseau eau pluviales) suffisamment dimensionné.

Le site ne procédera qu’à des opérations de regroupement de déchets dangereux. Ces derniers ne seront ni triés, ni reconditionnés.

Pas de déchets à caractère odorant.

OTE INGENIERI 298/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Confinement assuré sur le site (vanne sur le réseau de collecte des eaux pluviales, dont les canalisations présentent un grand volume de stockage)

Sans objet

Sans objet

Sans objet

25. Cuves

OTE INGENIERI 299/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Stockage des carburants sur une rétention adaptée. Le volume des cuves est faible (2 x 1 m3).

26. Marquage des canalisations et réservoirs, appliquer les techniques suivantes

Marquage des cuves de carburant

Sans objet

Sans objet

OTE INGENIERI 300/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

27. Accumulation des déchets La société enregistre le tonnage de déchets réceptionnés sur le site et expédiés (présence d’un pont à bascule avec pesée à l’entrée et à la sortie du véhicule). Elle peut ainsi s’assurer de ne pas dépasser la quantité maximale autorisée dans l’arrêté d’autorisation d’exploiter. L’expédition des déchets collectés vers les centres de recyclage ou de traitement est, elle aussi, programmée de manière à ne pas dépasser les tonnages maximums autorisés.

28. Manutention des déchets mettre en œuvre les techniques suivantes

Sans objet

Pas de risques particuliers

A noter que le personnel sera en lien direct avec les PME, artisans, commerçants venant déposer les déchets. Il pourra les orienter et les informer pour permettre une collecte et un tri efficace et connait avec précision la liste des déchets admis et refusés. Le personnel sera formé à la reconnaissance de déchets contenant de l’amiante.

OTE INGENIERI 301/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Respect des incompatibilités de produits, notamment au niveau des rétentions le cas échéant

29. Regroupement ou mélange

Toutes les opérations de regroupement et d’assemblage (mise en balles) seront réalisées sous la responsabilité du personnel.

30. Ségrégation

Respect des incompatibilités de produits, notamment au niveau des rétentions le cas échéant

OTE INGENIERI 302/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

31. Manutention des déchets en fût ou conteneur, mettre en œuvre lestechniques suivantes

Les déchets seront stockés sous un auvent dont seules 3 façades seront fermées. A ce titre la ventilation naturelle due à la façade totalement ouverte et à une ouverture au niveau de la toiture sur tout le long de la façade opposée - sera suffisante pour garantir la bonne ventilation de la zone de stockage.

Ce rôle est rempli par l’auvent de stockage.

32. Déchets susceptibles d’engendrer des émissions dans l’atmosphère

Pas de déchets à caractère odorant ou générant des émissions significatives à l’atmosphère. Notons que les déchets dangereux seront stockés soit en caisse, soit en fût, limitant ainsi tout risque d’émissions atmosphériques.

33. Substances inflammables/très volatiles

OTE INGENIERI 303/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Aucune substance liquide inflammable ou très volatile n’est accueillie sur le site.

34. Réaliser les étapes de lavage en prenant en compte les points suivants Aucun lavage n’est réalisé sur le site

Traitement des émissions dans l’air 35. Restreindre l’utilisation de réservoirs, de cuves et de fosses à ciel ouvert 36. Système totalement fermé 37. Dimensionnement du système d’extraction/traitement 38. Utilisation et entretien des équipements de traitement Sans objet, les activités génèrent peu d’émissions à l’atmosphère 39. Epuration 40. Disposer de procédures pour la détection et la réparation des fuites 41. Réduction des émissions Gestion des eaux résiduaires 42. Réduire la consommation et la contamination de l’eau en appliquant les techniques suivantes

OTE INGENIERI 304/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

La quasi-totalité des déchets accueillis sur le site de l’établissement sont solides, les rares déchets liquides pouvant être présents sur le site sont situés au niveau de l’auvent de stockage des déchets dangereux.

Les activités du site ne nécessitent pas l’utilisation d’eau.

43. Vérification de la qualité des effluents

Sans objet, aucun traitement car pas d’eaux de process.

Les eaux pluviales font l’objet d’un suivi comme prévu dans l’arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter. 44. By-pass des installations de traitement

OTE INGENIERI 305/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Seules les eaux pluviales font l’objet d’un traitement par débourbeur- séparateur d’hydrocarbures ; toutes les eaux passent systématiquement par cet ouvrage, elles ne peuvent pas le court- circuiter. 45. Collecte des eaux de pluie Aucune eau de lavage de réservoirs ou de lavage de fûts.

Tout déversement accidentel est collecté par le réseau de collecte des eaux pluviales, disposant d’un système de confinement et d’un volume de rétention. 46. Séparation des réseaux

Aucune eau susceptible d’être fortement contaminée (pas d’eaux de process)

47. Dalle de la zone de traitement

Sans objet : pas de zone de traitement.

Toutefois, toutes les zones de transit de déchets sont imperméabilisées sur le site.

48. Bassin dédié pour les eaux de pluie

OTE INGENIERI 306/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Un bassin de rétention d’un volume de 450 m3 est présent sur le site.

Les activités du site ne nécessitent pas l’utilisation d’eau.

49. Réemploi des eaux résiduaires

Les activités du site ne nécessitent pas l’utilisation d’eau.

50. Contrôle de la qualité des eaux

Le site dispose d’un point permettant le prélèvement d’eaux pluviales, afin d’assurer le suivi de la qualité des eaux pluviales rejetées, comme prévu dans l’arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter.

51. Substances dangereuses dans les eaux résiduaires

Aucune eau susceptible d’être fortement contaminée n’est produite sur le site (pas d’eaux de process)

Les eaux pluviales susceptibles d’être polluées sont collectées dans un réseau dédié, traitées par passage au travers d’un débourbeur- séparateur à hydrocarbures avant rejet dans le Rohrbach.

52. Techniques de traitement supplémentaires

OTE INGENIERI 307/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Pas d’eaux usées industrielles (et pas de traitement)

Aucune eau susceptible d’être fortement contaminée n’est produite sur le site (pas d’eaux de process)

Les eaux pluviales susceptibles d’être polluées sont collectées dans un réseau dédié, traitées par passage au travers d’un débourbeur- séparateur à hydrocarbures avant rejet dans le Rohrbach. 53. Améliorer le fiabilité des contrôles et de la dépollution Seules les eaux pluviales font l’objet d’un traitement avant rejet, les activités n’induisent aucun rejet d’eaux industrielles.

Des contrôles réguliers de la qualité des eaux pluviales rejetées sont réalisés sur le site.

Nettoyage du séparateur à hydrocarbures au minimum 1 fois/an 54. Evaluation du devenir des constituants de l’effluent

Seules les eaux pluviales de voiries et de toitures du bâtiment de tri font l’objet d’un traitement avant rejet. Les activités n’induisent aucun rejet d’eaux industrielles.

55. Rejet des eaux résiduaires

OTE INGENIERI 308/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

Aucun rejet d’eaux industrielles.

Les eaux pluviales de voiries et de toitures du bâtiment de tri font l’objet d’un traitement avant rejet. Des contrôles réguliers sont réalisés sur ces eaux. 56. Réduction des rejets

L’analyse des eaux pluviales rejetées est réalisée conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral.

Ces paramètres seront intégrés dans le programme de surveillance.

Non concerné : pas de procédés de traitement des eaux, pas d’eaux 57 à 61 Gestion des résidus générés par les procédés de traitement industrielles Contamination des sols 62. Maintenance des surfaces

OTE INGENIERI 309/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

La société EDIB est attentive au maintien en bon état et à l’entretien des surfaces.

63. Dalle et système de drainage

L’ensemble de la plateforme d’exploitation du site est imperméabilisé et relié à un réseau de collecte des eaux pluviales.

64. Réduire la surface de l’installation et minimiser l’utilisation de canalisation et de cuves souterraines Aucune cuve souterraine sur le site.

Les canalisations enterrées sont limitées aux réseaux de collecte des eaux pluviales.

OTE INGENIERI 310/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude d’Impact

b) Positionnement des niveaux de rejet du site vis-à-vis des niveaux d’émission associés aux MTD

Lorsqu’un niveau de rejet est supérieur à un niveau d’émission associé à une MTD défini dans des conclusions sur les MTD, l’exploitant doit produire une évaluation visant à démontrer que le surcoût généré par le respect d’une VLE n’excédant pas le niveau d’émission associé aux MTD entraînerait une hausse des coûts disproportionné par rapport aux bénéfices pour l’environnement.

La société EDIB ne demande aucune dérogation aux MTD présentées ci- dessus pour son établissement de Hochfelden.

Le BREF WT indique des valeurs d’objectif pour des paramètres non mesurés à ce jour dans les eaux pluviales rejetées par le site EDIB. Ces paramètres seront intégrés au programme de surveillance.

Tableau n° 53 : Valeurs cibles présentées dans le BREF

Résultat des Valeurs objectif du VLE actuelle (selon Paramètres analyses du BREF WT (mg/L) AP du 06/11/2009) 02/03/2017 (LCDI) DCO 20 - 120 300 mg/l 72 mgO2/L DBO5 2 - 20 / 15 mgO2/L Zn = 0,25 mg/L Pb = 0,03 mg/L Métaux lourds (Cr, Cu, Zn = 2 mg/l 0,1 - 1 Cu = 0,026 mg/L Ni, Pb, Zn) Pb = 0,5 mg/l Cr =< 0,005 mg/L Ni = < 0,01 mg/L

As 0,01 – 0,05 / < 0,01 mg/L

très très Hg <0,1 / /

Cd <0,1 – 0,2 / /

Métaux

toxiques lourds Cr (VI) <0,1 – 0,4 / < 0,02 mg/L

Concernant les polluants pour lesquels une quantification a été réalisée, les rejets peuvent être considérés comme conforme aux objectifs fixés dans le BREF.

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9.2. Rapport de base

Le rapport de base doit permettre une évaluation représentative de l’état des sols et des eaux souterraines, puis permettre la comparaison de ces états après exploitation et la détermination d’éventuelles pollutions significatives.

Au regard des critères énoncés dans les guides d’élaboration du rapport de base, la société EDIB est soumise à ce dispositif, notamment compte tenu de l’historique de l’occupation des sols sur ce site d’Hochfelden.

Le rapport de base, présenté en annexe, permet de caractériser l’état actuel des sols au droit du site.

 Annexe 4

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10. Présentation des méthodes de prévision ou des éléments probants utilisés pour identifier et évaluer les incidences notables sur l’environnement

10.1. Méthodologie

Les données nécessaires à l’établissement de l’état initial et de l’analyse des effets du projet sur les milieux susceptibles d’être affectés par l’aménagement projeté sont regroupées dans le tableau ci-après suivant les sources utilisées.

Tableau n° 54 : Récapitulatif des sources d’information utilisées

Sources des données / Composantes Bases requises informations extraites

Situation géographique Contexte géographique Cartes IGN

Recensement de la population, INSEE information sur la démographie Identification de la zone Cartes IGN – Plan de masse – d’implantation Visites réalisées Environnement humain Localisation des populations Mairies – Cartes IGN sensibles Listing des activités Mairie – Visites réalisées – Vue commerciales et industrielles aérienne

Existence d’un PLU Mairies Documents d’urbanisme Présence de captages AEP ARS Existence de sites DRAC – INRAP – SDAP archéologiques Contraintes patrimoniales Présence de monuments Architecture et Patrimoine - historiques et de patrimoine SDAP culturel protégé Visitées réalisées – Vue Patrimoine architectural aérienne Informations sur les ouvrages Biens matériels souterrains, aériens et Mairies – EDF – Compagnie des subaquatiques présents dans eaux – GDF l’aire d’étude : électricité, eau, gaz DREAL – Conseil Régional – Sites et paysages Atlas des paysages Conseil Général - Préfecture

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Sources des données / Composantes Bases requises informations extraites Recherches des sites inscrits DREAL : module de cartographie Sites et paysages et/ou classés interactive Carmen Continuités écologiques et SRCE www.trameverteetbleue.fr équilibres biologiques Habitats naturels – Faune – DREAL : module de cartographie Zones naturelles remarquables Flore interactive Carmen BRGM : cartes géologiques et Superpositions des couches notice explicative de la feuille Géologie géologiques au droit du site géologique correspondante – Info Terre Vulnérabilité des aquifères et Hydrogéologie fonctionnement de l’infiltration ADES – HYDRO dans le sol Appartenance à un Eaux superficielles SANDRE – SIERM – GEST’EAU SDAGE/SAGE

Présence du site dans une zone Carte des risques (Cartorisque) inondable ou dans une zone à macommune.prim.net Risques naturels risques naturels Mairies – DDT – Préfecture – Existence d’un PPRI Carte des risques (Cartorisque) Rose des vents et fiche Climat Météo France climatologique AASQA Régionale – DREAL – Qualité de l’air Orientations du PRQA/SRCAE Conseil Régional Axes desservant le site – Cartes IGN – Préfecture – Voies de communication et Informations sur les Conseil Général – Conseil trafic infrastructures routières Régional Mesures réalisées en limites de Environnement sonore Nuisances sonores propriété et au niveau des Zones à Emergence Règlementée

10.2. Difficultés rencontrées

Aucune difficulté particulière n’a été rencontrée pour l’élaboration de l’état initial du site et pour l’analyse des effets prévus par les modifications à opérer sur le site de la société EDIB à Hochfelden.

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D. Etude de dangers

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Préambule / Méthodologie

Parmi les pièces constitutives du dossier de demande d'autorisation se trouve une étude de dangers, dont le contenu est défini aux articles L.181-25 et D.181-15-2, III du code de l’environnement.

L’étude de dangers présentée est réalisée conformément aux textes et guides en vigueur, notamment :  l’arrêté du 29 septembre 2005 relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation,  la circulaire du 10 mai 2010 récapitulant les règles méthodologiques aux études de dangers, à l’appréciation de la démarche de réduction du risque à la source et aux plans de prévention des risques technologiques dans les installations classées en application de la loi du 30 juillet 2003.

Elle se décompose selon les étapes suivantes : 1. Analyse Préliminaire des Risques – Identification et caractérisation des potentiels de danger :  examen des phénomènes naturels et du voisinage de l’établissement en tant que source d’agression,  analyse systématique des risques liés aux produits utilisés (étude des caractéristiques physico-chimiques et de dangerosité) et aux activités existantes ou envisagées,  hiérarchisation des risques en fonction de leur probabilité d’apparition et de la gravité de leurs effets, 2. Etude Détaillée des Risques – Définition des scénarii d’accidents (apparition d’un phénomène accidentel) faisant l’objet d’une quantification quantitative des effets (probabilité, intensité des effets, gravité des conséquences humaines) selon leur nature (incendie, explosion, toxicité). 3. Examen des effets dominos liés au risque de propagation d’un sinistre, 4. Démarche de maitrise des risques et justification des mesures propres à réduire la probabilité et les conséquences d’un sinistre (mesures organisationnelles, moyens d’intervention, etc.).

Précisons que le site n’est pas concerné par les obligations applicables aux installations relevant du régime SEVEO III.

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1. Potentiels de dangers et analyse des risques

1.1. Objectifs et méthodes

L’analyse des risques a pour but de :  identifier les phénomènes dangereux et scénarii d’accidents majeurs,  mettre en lumière les mesures de prévention, de protection et d’intervention propres à réduire les risques.

La méthode employée pour réaliser cette analyse des risques consiste à :  identifier les risques d’origine externe au site : o les phénomènes naturels, o l’environnement proche de l’établissement,  identifier les risques d’origine interne à l’établissement : o dangers liés aux produits présents, o risques liés aux activités,  analyser les accidents survenus sur des installations similaires,  sélectionner les scénarii d’accidents majeurs qui feront l’objet d’un examen spécifique dans la suite de l’étude.

1.2. Description de l’environnement de l’établissement et analyse des risques

Ce paragraphe décrit les risques engendrés par l’installation compte-tenu de son environnement. Il s’appuie sur la description de l’environnement de l’établissement présenté dans le chapitre présentant l’étude d’impact.

De même que l'établissement peut constituer un danger potentiel pour son voisinage, le milieu d'implantation du site EDIB peut favoriser ou générer des dysfonctionnements ou des dangers.

Ces facteurs extérieurs ont soit une origine naturelle (foudre, inondation, tremblement de terre, gel), soit une origine anthropique (malveillance, chute d'avion).

Certains facteurs peuvent avoir simultanément ces deux origines : c'est le cas des inondations, qui sont bien évidemment liées à de fortes pluies, mais parfois également à des modifications des réseaux hydrographiques naturels par l'homme.

Dans tous les cas, le déclenchement ou la survenue de l'un de ces phénomènes ne sont pas entièrement maîtrisables par la société. Elle ne peut donc qu'essayer de les prévoir et s'équiper au mieux contre leurs effets.

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1.2.1. Risques d’origine naturelle

Les sources de dangers potentielles liées à des évènements naturels sont pour l'essentiel :  le séisme,  les inondations,  la foudre,  le gel. a) Le séisme

 Généralités sur le phénomène

Un séisme ou un tremblement de terre se traduit en surface par des vibrations du sol plus ou moins violentes et destructrices. Il provient de la fracturation des roches en profondeur. Celle-ci est due à l'accumulation d'une grande énergie qui se libère, en créant ou en faisant rejouer des failles, au moment où le seuil de rupture mécanique des roches est atteint.

Les dégâts observés en surface sont fonction de l'amplitude, la fréquence et la durée des vibrations.1

 La localisation géographique du site

Selon le décret n°2010-1255 du 22 octobre 2010 applicable à compter du 01/05/2011 et intégré à l’article R.563-4 du Code de l’Environnement, le territoire national est divisé en cinq nouvelles zones de sismicité croissante, à savoir :  Zone de sismicité 1 : très faible,  Zone de sismicité 2 : faible,  Zone de sismicité 3 : modérée,  Zone de sismicité 4 : moyenne,  Zone de sismicité 5 : forte.

La commune de Hochfelden est dans une zone de sismicité 3, correspondant à une zone de sismicité modérée.

1 INERIS - Risques naturels en environnement industriel (DRA-013)

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 Historique des séismes

D’après la base de données SisFrance, les séismes suivants ont été recensés sur la commune de Hochfelden.

Tableau n° 55 : Historique des séismes recensés sur la commune de Hochfelden

L’intensité maximale recensée dans la commune de Hochfelden est donc de 5.

 Les effets sur le site

Le type de secousse maximal enregistré dans la commune est capable de réveiller des dormeurs, d’entrainer des chutes d’objets et peu éventuellement provoquer de légères fissures dans les plâtres.

Compte tenu de l’historique des séismes ressentis sur les communes et de la nature des installations, le risque sismique n’est pas retenu comme facteur aggravant.

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b) Les inondations

Le site EDIB est en limite de zone inondable. Cependant la rehausse mise en place au Sud du site il y a quelques années, exclut la zone d’exploitation de tout risque d’inondation. Le site se situe en tout point à un niveau supérieur à la cote des plus hautes eaux.

Ces cotes de référence sont de 158,8 m au nord du site et de 159,4 m au sud du site.

Le site a fait l’objet d’un remblaiement. Il se situe aujourd’hui à des cotes altimétriques en point bas en partie nord-est à 160,2 m et dans la partie sud de 161,4. Le site est donc hors d’atteinte en cas d’inondation. En effet, le point bas du site est à une cote largement supérieure à la cote de référence. Les cotes topographiques sont rappelées sur le plan de masse présenté au chapitre B.

Aucun déchet dangereux ne sera stocké dans l’une des zones identifiées sur le plan de zonage du PPRi (cf. chapitre « Risques naturels et technologiques »).

Compte tenu de ces éléments, le risque d’inondation et d’impact peut être considéré comme étant faible.

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c) La foudre

 Probabilité de survenance

Les données numériques relatives à la région de Hochfelden ont été fournies par Météo France à partir des relevés effectués sur la station de Strasbourg Entzheim. Ces données font état d'un nombre moyen annuel de jours d'orage de 27,9. Illustration n° 55 : Densité de foudroiement et niveau kéraunique en France

Le département du Bas-Rhin présente une fréquence de coups de foudre (densité de foudroiement) par an au km² de 2 Ng (= 2 foudroiements/km²/an).

Le niveau kéraunique Nk (correspondant au nombre d’orages et plus précisément, au nombre de coups de tonnerre entendus dans une zone donnée) du Bas-Rhin, sachant que la foudre frappe environ 1 fois pour 10 coups de tonnerre entendus est compris entre 25 et 30 Nk.

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 Conséquences physiques d’un foudroiement

Les conséquences physiques d'un impact de foudre se divisent en deux classes, les conséquences directes indépendantes des installations touchées et les conséquences secondaires spécifiques à ces installations.

Conséquences physiques directes Les effets thermiques sont les plus connus et sont liés à la quantité d'énergie dissipée. Ils se traduisent par une fusion plus ou moins étendue des matériaux au point d'impact et une augmentation de température à potentialité incendiaire. Les matériaux très résistifs dissipent mal l'énergie et la majeure partie de l'énergie électrique se dissipe en chaleur ; ces matériaux peuvent éclater par vaporisation de l'eau qu'ils contiennent. On constate également des effets électriques dus aux amorçages. La résistivité des sols fait que les prises de terre présentent une résistance faible, mais non nulle. Lors du passage du courant de foudre, il y a une montée rapide du potentiel de l'installation avec création de différences de potentiels importantes entre divers éléments métalliques.

Conséquences physiques indirectes De manière générale, la conséquence la plus évidente est l'initiation d'un incendie par les effets thermiques de l'impact. L'initiation de l'incendie sera facilitée par le potentiel calorifique des installations atteintes. Une seconde conséquence plus grave sur un site industriel résulte de l'interaction de l'onde électromagnétique avec les dispositifs du contrôle du process et les dispositifs électroniques de sécurité des installations. Cette interaction peut se traduire par une divergence des conditions normales de fonctionnement vers un régime anormal et éventuellement dangereux.

 Protection de l’établissement et réglementation applicable

L’article 18 de l’arrêté du 4 octobre 2010 relatif à la prévention des risques accidentels au sein des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation modifié prévoit qu’une analyse du risque foudre (ARF) doit être réalisée, pour les installations soumises à autorisation listées à l’article 16 du même arrêté. L'analyse du risque foudre identifie les équipements et installations dont une protection doit être assurée. Elle est basée sur une évaluation des risques réalisée conformément à la norme NF EN 62305-2, et définit les niveaux de protection nécessaires aux installations.

Les installations visées par les rubriques 2714 et 2718, qui soumettent l’établissement à autorisation, sont visées par l’article 16 de l’arrêté du 4 octobre 2010 relatif à la prévention des risques accidentels au sein des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation

L’étude foudre de janvier 2009 a conclu en l’absence de nécessité de protection sur les structures. Compte tenu de la construction de nouveaux bâtiments, une mise à jour de cette ARF est présentée en annexe de ce dossier. Les conclusions restent similaires, aucune protection spécifique ne sera nécessaire.  Annexe n°11

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d) Le gel

Une période prolongée de gel serait susceptible d'entraîner des incidences sur les adductions et réseaux d’eau.

Toutefois, toutes les arrivées et les sorties d’eau sont maintenues hors gel. e) Le vent violent

Des alertes vents forts peuvent se produire et accroître les émissions des poussières.

La rose des vents de la station Strasbourg-Entzheim indique des vents principaux en intensité et en quantité venant du Sud, Sud-Ouest (180° - 200°) avec une vitesse maximale supérieure à 8 m/s.

Les ouvertures dans les bâtiments et les lieux de déchargement empêchent une aggravation des effets en cas de vents violents.

Hormis un envol de déchets non dangereux, aucun risque spécifique n’est à considérer en cas de forts vents.

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1.2.2. Risques d’origine anthropique a) Etablissements industriels à proximité

Sur la commune de Hochfelden sont recensés 7 sites classés ICPE (non Seveso), qui sont :  Brasserie Meteor  Comptoir agricole  Heidinger Ebel  EDIB  SCEA Romain Martin 6  SUEZ RV Nord-Est  Tuilerie - Briqueterie Pierre LANTER

Aucune de ces installations n’est classée Seveso. EDIB n’est pas situé à l’intérieur du périmètre d’un PPRT. La proximité du site avec les autres entreprises de la zone d’activités n’est pas dangereuse du fait du type d’activités environnantes. Dans la zone d’activités le site de la société EDIB est entouré :  au Nord par la société Béton Fehr (centrale à béton),  à l’Ouest par la société HEM (travail de la tôle)  au Sud par diverses sociétés de la ZA du Quai du Canal

Ces installations ne sont pas de nature à présenter un risque pouvant se propager au site de la société EDIB. b) Voies de communication

A proximité du site le transport de matières dangereuses peut s'effectuer par :

 Voies routières : o A4 Autoroute Paris Strasbourg, o RD 421 qui relie Saverne à Brumath, o RD 100 qui va vers l’autoroute, o RD 25 qui va vers Schaffhouse Sur Zorn,  Voie ferrée : la ligne Paris Strasbourg sur laquelle 145 trains passent par jour dans le centre de la commune de Hochfelden ; le territoire communal comprend en outre 5 passages à niveau.  Canalisation enterrée : il s’agit de la canalisation de transport de gaz Altorf/Ringeldorf qui passe sur la limite communale Ouest vers Wilwisheim. Elle ne passe donc pas à proximité du site.

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 Les voies routières

EDIB se situe à plus de 300 m de la RD 25 (voie de circulation à trafic important la plus proche du site). La RD 670, route d’accès au site, n’est fréquentée que par les véhicules concernés par les activités de la zone d’activités du Canal.

Pour la collecte des déchets dangereux, EDIB utilise des véhicules équipés selon la réglementation relative aux transports de marchandises dangereuses (ADR) dans le cadre de tournées programmées.

Les risques concernant le transport des matières dangereuses et le risque de feu de transport de matières dangereuses sont considérés comme faible compte tenu de la qualité des accès au site et de la fréquence des apports et des expéditions vers les installations de traitement.

 Les voies ferroviaires

La gare la plus proche du site est celle de Hochfelden, se situant à 700 m au nord du site. La gare accueille des TER reliant Strasbourg et Saverne. Cette ligne permet également le transit de train circulant sur la ligne intercités Bâle-Mulhouse- Strasbourg-Metz-Luxembourg et la ligne intercités Strasbourg Nancy.

Cet axe ferroviaire est également ouvert au transport de marchandises.

Notons également la présence de la ligne LGV Est à 4 km au sud du site. Ces axes sont à une distance importante du site, excluant de fait tout risque d’atteinte des installations.

Le risque d’accident ferroviaire, dont la probabilité de survenance est très faible, ne sera pas retenu dans le cadre de la présente étude.

 Les voies aériennes

Les aéroports les plus proches sont ceux :  de Strasbourg Entzheim à 23 km au sud du site,  de Baden-Airpark à 38 km à l’est

Les aérodromes les plus proches sont ceux :  de Steinbourg à 10 km à l’ouest du site,  d’Haguenau à 18 km à l’est du site.

La Direction Générale de l’Aviation Civile a estimé la probabilité de chutes d’avions sur l’ensemble du territoire national à 2.10-6 par km² et ce quel que soit la nature du trafic aérien. Compte tenu de la superficie du site et de l’éloignement de tout aéroport important, la probabilité que le site soit touché par un avion est très faible.

 Les voies fluviales et maritimes

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Le canal de la Marne au Rhin situé à 20 m au nord du site est ouvert à la navigation des marchandises (bateaux de 250 à 400 tonnes).

Située sur le canal de la Marne au Rhin entre Saverne et Strasbourg, Hochfelden possède un port de plaisance. Le chemin de halage du canal est emprunté par le grand itinéraire cyclable EuroVelo 5 (EV5 Via Romea Francigena de Londres à Rome/Brindisi).

Compte tenu de la configuration du site et de la localisation du canal, une incidence sur le site, suite à un accident est très peu probable, notamment de par la limitation à 400 tonnes du transport de marchandise et à l’absence de passage technique (écluse) au droit du site. c) Actes de malveillance

La malveillance revêt différentes formes et se définit par rapport à des objectifs à atteindre :  l'information: connaissance, secret de fabrication, informatique,  la matière: stockages,  l'énergie: réseaux de distribution.

Les objectifs peuvent être atteints par des actions, origine interne ou externe à l'installation, du type :  directs et violents: explosion, incendie, sabotage,  différés : espionnage.

Les actions entraînent des conséquences qui peuvent :  toucher la destruction des outils de travail,  toucher l'environnement,  jouer sur les enjeux : o image de marque, o production, o avance technologique.

Les actes de malveillance sont totalement imprévisibles.

Afin de minimiser ces actes sur le site de la société EDIB, l’accès sera surveillé. Le site sera entièrement clôturé et l’entrée du site se fera par un portail métallique cadenassé en dehors des heures de présence du personnel. De plus, le site dispose d’une vidéosurveillance.

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1.3. Analyse des risques d’origine interne

Les événements accidentels pouvant se déclencher sur le site en cas de fonctionnement anormal des installations peuvent être rangés selon les grandes catégories suivantes :  l'écoulement accidentel,  l'incendie,  l'explosion,  la dispersion toxique.

L’approche systématique de ces différents incidents est effectuée par l’analyse :  des produits stockés et employés,  des activités de l’établissement,  des utilités.

1.3.1. Identification des dangers liés aux produits/déchets

Ce paragraphe a pour but d’identifier les risques liés aux substances présentes sur le site, en tenant compte des conditions dans lesquelles elles sont mises en œuvre. Les incompatibilités entre les produits ou entre les produits et les matériaux sont également évoquées.

Le seul produit présent sur le site et susceptible d’avoir des incidences en terme de sécurité est le GNR stocké dans 2 cuves de 1000 L. Tableau n° 56 : Symboles de dangers des produits utilisés sur le site

Produits Pictogrammes de dangers

Gasoil Non Routier

Légende

Très dangereux pour la santé

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Dangereux pour la santé

Inflammable

Dangereux pour l’environnement aquatique

Le tableau page suivante permet de récapituler les différents dangers liés aux déchets stockés sur le site.

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Tableau n° 57 : Identification des dangers liés aux déchets stockés sur le site

Quantité et type Déchets Nature Potentiel de danger Risques associés de stockage sur place Même vide, les récipients ayant Un aérosol, ou plus exactement un générateur contenus des aérosols sont d'aérosols, est un récipient sous pression qui potentiellement dangereux. Risque d’explosion/Incendie La quantité maximale présente sur le site contient : Les risques découlent des gaz sera de 2 tonnes. Les aérosols seront (le faible volume contenu Aérosols contenus, des substances actives, regroupés en fût et en caisse et stockés sur dans les récipients, rend des un produit actif et un ou des solvants,  des solvants, de la pression une zone délimitée. effets en dehors du site très inhérente à ce type de improbable)  un gaz ou mélange de gaz propulseur. conditionnement et des taux de remplissage des aérosols. L'amiante est une substance minérale naturelle cristallisée et fibreuse obtenue par broyage de roches. La structure filamenteuse ainsi que la composition chimique des fibres confèrent à l'amiante des propriétés physico-chimiques L’amiante est dangereux, car en se remarquables : incombustibilité, imputrescibilité, désagrégeant (par effritement ou Les déchets d'amiante libre seront stockés haute résistance thermique et chimique, résistance transformation du produit amianté) il de manière totalement étanche suivant la à la traction et à l'usure, isolation acoustique, libère des fibres microscopiques qui réglementation sur l'évacuation des déchets, Risque pour la santé par compatibilité avec le ciment et d'autres liants. Les restent en suspension dans l'air conditionnement et transport en annexe II de inhalation Amiante libre déchets d'amiante libre reçus sont principalement : ambiant et qui, si elles sont la circulaire n°96-60. (la probabilité d’un envol au- inhalées, peuvent atteindre les delà des limites de site est  les déchets de matériaux (flocages, alvéoles pulmonaires. très faible) calorifugeages seuls ou en mélange Cela peut conduire à l'apparition de La quantité maximale d’amiante (lié et libre) avec d'autres matériaux) ; plusieurs maladies graves des sera de 13 tonnes. poumons.  les déchets de matériels et d'équipements (sacs d'aspirateurs, outils et accessoires non décontaminés, bâches, matériel de

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Quantité et type Déchets Nature Potentiel de danger Risques associés de stockage sur place sécurité, …). Les déchets d'amiante lié (ou amiante-ciment) sont les déchets de matériaux (plaque ondulée, tuyaux, Amiante lié canalisations, gaines, …) issus des travaux relatifs à la réhabilitation et à la démolition dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Les batteries seront stockées dans des Corrosif en cas d'écoulement, récipients étanches et résistants à l'acide Les batteries automobiles contiennent des éléments défaut d'intégrité de l'enveloppe (caisse-palette polyéthylène). Risque de pollution du milieu tels que l'acide et le plomb, tous deux Batteries/Piles plastique, polypropylène point de Les batteries/piles seront stockées à l’abri naturel particulièrement nocifs pour la santé humaine et fusion 130° à 150° des pluies. pour l'environnement. Risque d’incendie Pollution des eaux Présence potentielle sur site d’environ 15,5 tonnes. Ces déchets ne seront pas mélangés entre Le principal risque survient en cas de mélange pouvant provoquer des réactions violentes eux. Les contenants seront adaptés au pH et dangereuses. des liquides. Les acides et les bases seront Risque pour le milieu naturel Acides/bases Les acides et les bases sont également nocifs pour l'environnement. stockés dans des fûts, GRV et autres petits en cas d’écoulement conditionnements (1 litre à 1000 litres). Peuvent réagir fortement entre elles, avec de l’eau ou avec d’autres substances. Le stockage maximal sera de 1,5 tonne. Les emballages industriels, constitués de fûts, GRV, autres petits contenants, caisses, palettes, emballages ou big-bags de nature différente sont considérés de la même manière Les emballages différents ne sont pas que le produit qu'ils ont contenu (peintures, encres, vernis, colles, etc.). Risques d'incendie Emballages mélangés entre eux, car leur traitement vides souillés Certains déchets peuvent réagir fortement entre eux, avec de l’eau ou avec d’autres dépend de leur nature. Risque d’émanations substances. toxiques Pots et déchets Ces emballages ne sont pas mélangés avec pâteux Les matières inflammables ou combustibles peuvent prendre feu en cas de chaleur, les autres déchets. Risque pour le milieu naturel d’étincelles ou de flammes. en cas d’écoulement Le stockage maximal sera de 18,5 tonnes. Les déchets pâteux sont tous les déchets qui présentent un aspect visqueux, aqueux, pâteux, sans phase liquide (peintures, colles, graisse, boues de peintures, résidus sans

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Quantité et type Déchets Nature Potentiel de danger Risques associés de stockage sur place phases liquides…). Les produits phytosanitaires sont des produits destinés à l'abandon (produit périmé, produit interdit d'usage par la réglementation, produit supplanté par des produits plus performants,…). Les produits phytosanitaires seront stockés Produits Un produit phytosanitaire est utilisé dans l’agriculture pour protéger les cultures des dans des fûts, GRV et autres petits Risques pour la santé phytosanitaires parasites, de certains insectes, de champignons ou de mauvaises herbes. conditionnements (1 litre à 1000 litres) et humaine et le milieu naturel. seront placés sur rétention. Il est composé d’un mélange complexe associé à de la matière active. Stockage maximal de 2 tonnes. Il est dangereux pour les êtres vivants et pour l’environnement. Les solvants sont des liquides qui ont le pouvoir de dissoudre, mettre en suspension ou extraire des substances sans altération chimique de ladite substance ou du solvant. Les solvants usés sont issus d'origines diverses et Risques d'incendie et produits par : d’explosion. Les différents solvants ne seront mélangés ni A l’exception de certains dérivés Risque de réactions entre eux ni avec d'autres produits chimiques  l'industrie (chimie, peinture, colles et halogénés, tous les solvants sont dangereuses notamment en pour des raisons de sécurité, mais aussi adhésifs, …) ; inflammables. cas de mélange de produits, parce que le mélange rend la régénération de mauvaises conditions de

Solvants  l'artisanat en quantités dispersées plus difficile et augmente son coût de stockage ou de transport. (carrosserie, mécanique, …) ; Leurs vapeurs peuvent former avec traitement. Risque pour l’environnement l’air des mélanges explosifs en (déversement accidentel, présence d’une source de chaleur  les laboratoires de recherche et Sur le site sera présent au maximum 5 rejets de composés et d’un confinement suffisant. d'enseignement tonnes. organiques volatils). Risque d’émanations  les particuliers. toxiques. Parmi ces solvants, on distingue deux catégories :

 les solvants halogénés : solvants contenant du chlore, du fluor, de l'iode, du

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Quantité et type Déchets Nature Potentiel de danger Risques associés de stockage sur place brome ;

 les solvants non halogénés: toluène, acétone,... Les produits seront isolés et stockés dans des fûts, GRV et autres petits Solides contenant des produits divers dont on ne DTQD divers Tous conditionnements et seront placés sur connait pas la dangerosité. rétention. Stockage maximal de 1,5 tonne. Solide contenant du liquide inflammable (filtre). On distingue 2 types d’huiles Fûts, GRV, petits conditionnements (1 litre à Filtres à huiles  huiles noires regroupent les huiles de moteur, les huiles industrielles de laminage 1000 litres). et huiles ou de trempe, Sur le site sera présent au maximum 5 tonnes. Risque d’incendie les huiles claires proviennent des systèmes hydrauliques et autres.  Risque pour le milieu naturel On désigne par les sigles DEEE ou D3E, les déchets d'équipements électriques et en cas d’écoulement électroniques. Les DEEE sont issus d'équipements électriques et électroniques (EEE) en DEEE fin de vie. Ils Ce stockage représentera au total 180 m3 Les équipements électriques et électroniques (EEE) contiennent souvent des substances ou composants dangereux pour l’environnement.

Déchets non Le carton, plastique ou papier présent en balles ou en vrac présentent un potentiel Ces différents stockages représenteront 3 Risque d’incendie dangereux combustible. environ 2 500 m .

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1.3.2. L’écoulement accidentel a) Généralités

Pour que l'on puisse parler d'écoulement accidentel, deux conditions doivent être remplies quant aux caractéristiques du produit : celui-ci doit être fluide et présenter un caractère dangereux pour le milieu naturel environnant.

Le risque d'écoulement accidentel est présent aux différentes étapes d'utilisation de ces produits et peut avoir de graves conséquences pour l'environnement si on ne les traite pas immédiatement comme:  l’infiltration des produits dans le sol et le sous-sol pouvant conduire à une pollution du sol et sous-sol,  l’atteinte des eaux superficielles via les réseaux d'eaux pluviales.

Les risques d'écoulement accidentel sont possibles :  sur les aires de réception et de stockage et éventuellement imputables à : o l'utilisation de contenants défectueux, o une erreur de manipulation (chute d'un contenant lors d'un transfert, chocs entraînant un éventrement du contenant…), o un incident lors du dépotage,  sur le lieu d'utilisation et éventuellement imputables à : o une erreur de manipulation (renversement de bidons ou fûts), o une défectuosité des installations ou des canalisations de transfert. b) Inventaire des zones à risque et moyens/mesures de prévention et de protection mis en œuvre

 Transports externes

Les transports des produits, déchets et des matériaux en vrac ou conditionnés (vers les stocks du site ou vers les centres de traitements) doivent être effectués par les transporteurs spécifiquement formés en fonction des produits (produits chimiques, huiles, carburant, déchets dangereux…) et en véhicules agréés. Dans le cas de transport de produits dangereux, les véhicules sont agréés conformément à l’Accord Européen relatif au transport international de marchandises dangereuses par route (ADR). Il porte sur les éléments principaux suivants :  étiquetage et emballage des marchandises,  placardage et signalisation des véhicules

Des protocoles de sécurité ont été et seront signés avec les transporteurs amenés à pénétrer sur le site.

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 Transports internes

Les transports entre les stocks et le bâtiment de tri ou entre la déchèterie et les zones de regroupements sont effectués par le personnel du site préalablement informé des risques. Ce transport interne est réalisé à l’aide de chariots élévateurs thermiques. La vérification des équipements de travail utilisés pour le levage des charges est effectuée conformément à l’arrêté du 09 juin 1993 (Code du Travail).

Le personnel utilisant ces chariots automoteurs de manutention a suivi une formation au titre du Code du Travail. Un certificat de formation (conducteur de chariots de manutention) a été attribué par l’organisme formateur et une autorisation interne de conduite a été accordée au postulant par l’employeur.

La formation reçue comprend un apprentissage ou perfectionnement de la conduite sur engins, l’enseignement des règles de sécurité de conduite et d’exploitation, l’enseignement sur la technologie mécanique des chariots, l’enseignement pratique des vérifications d’entretien courant et la connaissance des responsabilités résultant de l’utilisation de l’engin sur le lieu de travail.

 Stockage de déchets dangereux

Un phénomène de lixiviation pourrait être engendré par un écoulement d’eau sur les déchets dangereux.

Pour éviter ce phénomène, des procédures seront mises en œuvre pour s’assurer que ces déchets soient systématiquement couverts. Une zone sous abri sera exclusivement dédiée à l’accueil de ces déchets. Les produits et déchets dangereux sont stockés à couvert sous l’auvent prévu à cet effet. c) Mesures et moyens de prévention et protection

La manipulation des produits à risque se fait sur des aires imperméabilisées et équipées d’un réseau de collecte. Le site est équipé d’absorbants afin de pallier à un éventuel écoulement accidentel.

Les premières mesures prises en cas d’écoulement accidentel constitueront en une maîtrise de l’égoutture (utilisation d’absorbants). De plus, la vanne présente à la sortie du bassin de rétention sera fermée pour confiner sur le site les écoulements.

En complément les déchets dangereux seront stockés sur des rétentions individuelles.

Ainsi, le risque lié à un écoulement accidentel sur le site sera fortement modéré.

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1.3.3. L’incendie a) Description

Le phénomène de combustion d’un produit intéresse les vapeurs émises par le produit réchauffé. Pour qu’un produit brûle, il faut donc qu’il émette des vapeurs inflammables. La combustion a ainsi lieu en phase gazeuse dans une zone qualifiée de flamme.

Cas des liquides inflammables L’incendie résulte de la combustion d’une nappe de combustible liquide, les vapeurs inflammables étant émises par évaporation de la phase liquide.

Cas des solides combustibles Pour les combustibles solides, un processus plus complexe mettant en jeu notamment des réactions de décomposition, fusion ou pyrolyse, est indispensable à l’émission de gaz ou distillats inflammables. b) Effets

Les conséquences associées à un incendie sont liées :  au rayonnement thermique, sur l’homme et les équipements,  aux dégagements de fumées, particulièrement aux gaz toxiques qu’elles véhiculent, mais aussi à la diminution de la visibilité induite,  dans une moindre mesure, à la pollution des eaux ou des sols liée au transport de substances dangereuses via les eaux d’extinction.

Le mécanisme de transfert de la chaleur – le rayonnement thermique Lorsque les réactions de combustion sont déclenchées, d’importantes quantités de chaleur sont libérées.

Trois mécanismes fondamentaux du transfert de chaleur à partir de la flamme coexistent :  la convection : l’énergie thermique est propagée par les gaz chauds issus de la combustion et l’air ambiant échauffé par le foyer (mouvements de fluides), ce mécanisme est à l’origine de la propagation verticale de l’incendie,  la conduction : la chaleur est propagée à travers un corps solide conducteur en contact avec une source chaude, par transfert de calories,  le rayonnement : l’énergie thermique est propagée sous forme de photons qui se propagent à longue distance en ligne droite. Ils subissent une atténuation en fonction de la distance (dispersion de l’énergie dans un volume croissant) et par collision avec les molécules de vapeur d’eau et de dioxyde de carbone.

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c) Inventaire des zones à risque d’incendie

 Stockage et utilisation de GNR

La faible quantité de GNR présente sur le site (2000 l) ne peut être à l’origine d’un sinistre majeur. Ce produit est uniquement présent dans les différents réservoirs des engins et au niveau des cuves de stockage et de distribution. Le dépotage se fait sur zone imperméabilisée avec gestion des eaux.

 Les stockages de déchets combustibles

Sur le site, certains déchets présentent des caractéristiques combustibles, il s’agit notamment :  du stockage de déchets en mélange (en attente de tri),  du stockage de déchets triés (carton, papier, plastique, pneumatiques usagées),  du stockage de déchets en balles,  de certains déchets de la déchèterie professionnelle,  de certains déchets dangereux. Les autres déchets (notamment les métaux) stockés sur le site étant incombustibles, ils ne sont pas concernés. Les balles de papiers/cartons/plastiques présentent un risque d’incendie limité par la compacité du produit engendrant une faible vitesse de combustion (absence d’une quantité d’oxygène suffisante). d) Mesures et moyens de prévention et protection

Afin de réduire le risque incendie présent sur le site d’EDIB, des mesures préventives sont prises afin de limiter au maximum les sources d’ignition. La limitation des sources d’ignition est instaurée par des règles simples, notamment par :  des installations électriques conformes aux normes en vigueur avec contrôles périodiques,  l’autorisation pour tout travail par point chaud,  permis de feu pour tous travaux le nécessitant,  protection contre la malveillance (site clôturé et vidéosurveillé).

De plus certains dispositifs permettront d’intervenir rapidement, comme :  la présence d’extincteurs et de RIA,  la présence de matériaux absorbants,  la formation du personnel à la lutte contre l’incendie.

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1.3.4. L’explosion a) Généralités

 Description

Une explosion est un phénomène de libération soudaine d’énergie générant une augmentation brutale de volume en milieu ouvert ou de pression en milieu clos.

Gaz ou vapeurs Dans le cas d’une explosion de gaz, le phénomène essentiel est celui de l’échauffement des produits de combustion par la chaleur libérée. L’explosivité ne sera possible que si la concentration en combustible dans le mélange gazeux est comprise entre une limite inférieure (LIE) et une limite supérieure (LSE).

Poussières Une explosion de poussières nécessite la présence simultanée, dans un espace confiné :  d’un solide pulvérulent, finement divisé en suspension dans l’air et formant un nuage à une concentration explosible,  d’un gaz comburant,  d’une source d’inflammation.

 Effets

Les conséquences associées à une explosion sont liées :  aux effets de surpression, sur l’homme et les équipements,  aux effets missiles liés à la projection de débris et autres fragments structurels.

Les effets de surpression Les effets liés à la surpression sont déterminés en fonction de plusieurs paramètres :  la nature du gaz explosible et sa vitesse de déflagration,  le délai d’allumage et par conséquent la quantité de gaz émis à la source,  l’onde de surpression aérienne qui constitue l’effet prépondérant sur les hommes.

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Les effets missiles Le comportement des projections de fragments de structure est complexe à déterminer. L’impact d’un missile dépend évidemment de son énergie cinétique, de sa trajectoire, mais aussi de sa forme.

Il est ainsi difficile de fonder une stratégie claire de prise en compte des effets missiles sur les structures, en raisonnant uniquement de manière déterministe sur des rayons de conséquences.

La méthode la mieux adaptée à cette problématique serait une estimation probabiliste de la répartition spatiale des fragments en fonction d’une évaluation de la taille et de la direction d’éjection de ces fragments.

D’un point de vue déterministe, la solution la plus souvent adaptée pour prendre en compte les effets missiles est de considérer une typologie de différents fragments représentatifs de l’ensemble des agressions potentielles sur un équipement. b) Inventaire des zones à risque

Le risque d’explosion sera limité sur le site. Il pourra concerner le stockage de certains déchets dangereux sous l’auvent comme les aérosols.

En tout état de cause, les volumes en jeu resteront faibles, d’où un risque potentiel d’effets en dehors des limites de propriétés pouvant être jugé comme étant négligeable. c) Mesures et moyens de prévention et protection

Sous l’auvent d’entreposage des déchets dangereux, les installations électriques seront réduites à ce qui est strictement nécessaire aux besoins de l’exploitation.

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1.3.5. La dispersion toxique

 Description

Une fuite d’un produit toxique peut être schématisée selon la figure ci-dessous.

Conditions de l'accident

Débit à la brèche

Terme source

Jet Turbulent libre Ecoulement en brouillard Ecoulement diphasique Ecoulement liquide

Extension vaporisation

Dispersion atmosphérique

Estimation des effets

Nuage toxique

Estimation du risque

Le terme source qui paramètre les causes de l'accident comprend :  les conditions de l'accident, correspondant à un poinçonnement, une rupture, la fatigue d'un élément de l'installation,  les débits à la brèche, correspondant à la quantité de produit (débit massique ou volumique) qui s'échappe de la capacité, à l’intérieur ou à l’extérieur d’un bâtiment, puis qui se disperse dans l'environnement, eau ou air. La perte et l'émission du produit peuvent prendre plusieurs formes, en fonction de la nature de l'incident, de la nature du produit et de paramètres techniques liés à l'installation,  la nature de l’écoulement (liquide, diphasique, brouillard, jet).

La dispersion atmosphérique correspond aux conditions d'émission et de transfert du produit dans l'atmosphère.

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Cette partie s'appuie sur les paramètres déterminés à partir du terme source et notamment la dispersion atmosphérique, concentrations et durée de l'émission toxique dans le cas d'un panache ou d'une quantité émise en un temps très court sous forme d'une bouffée.

Les conditions météorologiques conditionnent le mode de diffusion du produit dans l'air en fonction :  du type d'atmosphère définie par les classes de stabilité de Pasquill,  de la température de l'air,  de la vitesse et de la direction du vent qui permettent de définir les conditions de transport et de dilution du produit toxique et d'estimer ainsi le risque toxique pour les tiers en fonction de la : o distance d'éloignement à la source, o durée d'exposition au nuage toxique, o toxicité du composé.

 Inventaire des zones à risque et moyens/mesures de prévention et de protection mis en œuvre sur le site

Aucun déchet présent sur le site ne sera susceptible d’engendrer une dispersion toxique atmosphérique.

Rappelons qu’aucun produit liquide ou gazeux ne sera stocké sur le site en grande quantité.

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1.3.6. Les risques particuliers a) Le risque chimique

 Généralités

Le risque chimique correspond à une réaction indésirable entre deux agents chimiques.

Les conditions nécessaires à l’apparition de ces réactions sont au minimum un contact entre des molécules dites réactives et un milieu réactionnel favorable.

Pour les produits minéraux, ces réactions peuvent être de type « acide – base » ou « oxydant – réducteur ». Ces réactions se caractérisent par une cinétique rapide et sont exothermiques.

Concernant les composés organiques, les réactions généralement observées sont une oxydation – décomposition ou une fermentation. Elles présentent des caractéristiques différentes de celles mettant en œuvre des composés minéraux, à savoir une cinétique lente et une faible exothermie. Par contre, elles peuvent générer l’émission de composés gazeux.

 Inventaire des zones à risque et moyens /mesures de sécurité

La zone de stockage des déchets dangereux sera concernée par ce risque. Ce risque sera notamment lié à la présence de stockage d’acides et de bases, susceptible de réagir en cas de contact.

Pour limiter le risque, des signalétiques et des pictogrammes seront mis en place sur les cuves et sur les différents fûts. Le personnel sera formé aux risques et à la manipulation des déchets dangereux. b) Les utilités

D’une manière générale, les circuits « produits » et « utilités » ne se mélangent pas. En tout état de cause, leurs interactions ne conduiraient à aucune conséquence dommageable.

Les utilités sur le site sont principalement :  l’eau : usages domestiques et sanitaires,  l’électricité : alimentation des équipements de production, éclairage, etc...,  le GNR : alimentation des engins circulant sur le site.

Ces utilités sont ainsi principalement employées à des fonctions d’exploitation, une perte d’utilité ne serait toutefois pas pénalisante en matière de sécurité.

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c) Les fumées de combustion

L’étude de la toxicité des fumées est basée sur le guide Ω 16 de l’INERIS « Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques majeurs (DRA- 35) – Toxicité et dispersion des fumées d’incendie – Phénoménologie et modélisation des effets.

Les risques d’atteinte de l’environnement par des fumées d’incendie sont inhérents à tous les types d’activité industrielle, même si certains présentent un potentiel de danger plus important. Les produits toxiques formés lors d’un incendie sont liés à des réactions et combinaisons chimiques des composés entre eux, faisant intervenir d’éventuels effets antagonistes, synergiques ou autres interactions additives. Leur nature est par conséquent directement liée aux produits impliqués dans l’incendie et aux conditions de leur dégradation thermique.

Les fumées toxiques issues d’un incendie sont identifiées en trois catégories :  les polluants asphyxiants : ils représentent les gaz les plus dangereux et sont souvent les sources d’émissions toxiques responsables des décès constatés ; les plus importants sont : NO, H2S, SO2, HCN, CO.  les polluants irritants : il s’agit des suies (composé microparticulaires polycycliques azotés et carbonés), des acides minéraux et des produits organiques irritants. Les gaz acides inorganiques les plus fréquents dans les fumées d’incendie sont HCl, HBr, HF, NOx, SOx, P2O5. Les produits organiques irritants sont les composés carbonés (formaldéhyde, acroléine, butyraldéhyde…), des dérivés de l’azote (NO, NH3, isocyanate, amine).  les composés à « toxicité spécifique » : ces composés à effet cancérigène, mutagène, allergisant…sont généralement formés en quantité limitée dans le panache et ne conduisent généralement pas à des effets aigus, mais peuvent présenter des effets toxiques à long terme (benzène, dioxine, dibenzofurane…).

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D’une façon générale, les principaux polluants gazeux asphyxiants, irritants pouvant être rencontrés dans les fumées d’incendie sont les suivants (SFPE Handbook of Fire Protection Engineering, 2002) :

 Le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde de carbone (CO2) : produits de combustion les plus fréquents et les plus abondants. La quantité globale de CO produite est du même ordre de grandeur pour tous les matériaux, qu’il s’agisse de produit compact ou expansé, de mousse souple ou rigide, de matière plastique ou de matériau traditionnel  L’acide cyanhydrique (HCN) : produit libéré avec les polyamides, les polyacrilonitriles, les polyacrylonitriles butadiène styrène (ABS), les polystyrènes acrylonitrile (SAN) et les polyuréthannes et les polymères nitrés. A 1000°C, les polyuréthannes libèrent la totalité de leur masse sous forme d’HCN.

 Les oxydes d’azote ou les vapeurs nitreuses NOx (NO, NO2) : produits libérés avec les polyacrylonitriles, les polyamides et les celluloïdes.

 L’anhydride sulfureux (SO2) et le sulfure d’hydrogène (H2S) : produits libérés dans le cas des polysulfones et d’autres polymères soufrés.  L’acide chlorhydrique (HCl) : produit libéré dans le cas des PVC et des synthétiques ignifugés avec du chlore (polyesters chlorés). Par exemple, le PVC libère tout son chlore à 400°C sous forme d’HCl (1 bouteille d’eau minérale de 55 g libère 15 l de HCl).  L’acide fluorhydrique (HF) : produit libéré dans le cas par exemple du polytétrafluoroéthylène.

 Le phosgène (COCl2) : ce produit est libéré à l’état de traces dans certains cas de combustion.  L’acrylonitrile ou le cyanure de vinyle : produit libéré par les SAN et les ABS.  Le styrène : produit libéré dans le cas des polystyrènes.

 L’ammoniac (NH3) : produit libéré dans le cas de certaines combustions de polyamides ou lors de la décomposition d’engrais.

 L’acide acétique (CH3CO2H) et le chlore (Cl2) dans le cas de la combustion des acétates de vinyle.

 Le brome (Br2) : produit libéré dans le cas de certains produits ignifugés ou halogénés, mais souvent à des seuils très inférieurs aux seuils toxiques.

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Il est possible, en première approximation de distinguer deux principales classes de matériaux combustibles vis-à-vis du risque de pollution ou de toxicité des fumées en cas d'incendie :  Ainsi, les combustibles qualifiés de "classiques" sont ceux qui ne sont constitués que de combinaisons des éléments chimiques C (Carbone), H (Hydrogène) et éventuellement O (Oxygène) : exemple le bois, le polyéthylène, le papier (matériau non traité), sont présents dans les emballages notamment. Les gaines et films, constitués de polyéthylène ou polypropylène, entrent aussi dans cette classe de matériaux. Les produits de combustion dégagés en quantités significatives sont alors en quasi- totalité le CO2 (dioxyde de carbone), le CO (monoxyde de carbone) et H2O (la vapeur d'eau), ainsi que des hydrocarbures éventuellement oxygénés et des suies. Ce type de déchet représente la majeure partie des stockages projetés sur le site d’EDIB à Hochfelden.

 Les autres matériaux combustibles sont à considérer à part dès qu'entre dans leur composition chimique au moins un des éléments source potentielle de nuisances tels que : N, S, Cl, F, Br, P, I, éléments métalliques... En effet, lors de leur dégradation thermique ou de leur combustion, ces produits sont susceptibles de dégager des produits corrosifs, dangereux pour l'homme à des concentrations généralement bien inférieures au seuil de criticité du CO. Citons notamment les oxydes d'azote NOx, les oxydes de soufre SOx et autres composés soufrés (H2S), les acides halogénés (HCl, HF, HBr...).

Une étude du retour d’expérience fourni par le BARPI, démontre l’absence d’incidence significative sur les riverains lors de l’incendie se déclarant sur ce type de site industriel. Les conséquences des fumées dégagées se limitent généralement à un risque pour les employés du site et pour les pompiers amenés à intervenir. Un confinement des habitants les plus proches peut être décidé par les équipes d’intervention. Un second type de risque mis en avant porte sur l’opacité des fumées pouvant induire des risques d’accidents sur les voies de circulation alentour. Rappelons l’absence d’axe de circulation majeur à proximité du site.

Une copie de ce document est jointe en annexe.

 Annexe n°12

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Les principaux stockages sur le site, hors papier, carton ou bois sont constitués par des plastiques. En fonction de la nature des plastiques, la toxicité n’est pas la même, compte tenu des produits qu’ils peuvent potentiellement libérer. Ces différents plastiques sont (en rouge ceux libérant des composés dont les seuils de toxicités sont les plus bas) :  le polystyrène donne une importante fumée noire contenant CO, CO2, H2O et un peu d'hydrocarbures,  le PVC donne une fumée noire contenant CO, CO2, H2O et HCI,  le polyester donne une fumée noire moins abondante conte nant CO, CO2, H2O et un peu d'hydrocarbures,  le polyéthylène donne une faible fumée blanche contenant CO, CO2, H2O et un peu d'hydrocarbures,  les polyamides et les mousses de polyuréthannes donnent de faibles fumées blanches contenant CO, CO2, H2O et des quanti tés variables d'HCN,  les résines phénoliques charbonnent sans donner de fumées, les gaz renferment CO, CO2, H2O.  le polyuréthane, émets du CO, CO2, NOx et HCN, présente donc des caractéristiques de toxicité.

Sur le site de Hochfelden, la présence de PVC ou de polyuréthane sera très limitée et correspondra à du refus de tri ou à des apports ponctuels et limités. Le principal plastique mis en balle sera du polyéthylène, dont la combustion ne génère que des polluants « classiques ». Le plastique compte tenu de sa vitesse de combustion et de son enthalpie massique de combustion élevée, généra des températures importantes et des flammes d’une hauteur élevée. Or, plus la hauteur d’émission est importante, plus la dilution des fumées est importante.

En cas d’incendie de l’aire de stockage des déchets dangereux, les études des flux thermiques ont démontré l’absence du risque de propagation vers le hall de stockage des déchets dangereux qui n’abrite pas un stockage de produit inflammable. Il s’agit en effet essentiellement d’éléments métalliques (fût, caisse, emballages souillés, aérosol, amiante..) ou de produits liquides de (liquide hydrocarburés, acide/base). De même, le stockage d’amiante et isolé du reste du site et ne présente pas de potentiel combustible (cf. modélisation incendie). Ainsi, il n’y a pas lieu de soupçonner la présence de fibre d’amiante dans les fumées.

Enfin, les pneumatiques, comme indiqué sur le plan de masse du site, sont isolés. Ils se situent à côté du stockage des déchets métalliques incombustibles et le volume sera très limité (150 m3). Le faible volume stocké, ne sera en aucun susceptible d’induire un effet significatif sur les tiers les plus proches. Un tel incendie serait en effet rapidement maitrisé.

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Le retour d’expérience (cf. document BARPI en annexe) sur ce type de site a démontré que malgré un nombre élevé d’incident (principalement des incendie et plus spécifiquement sur des sites de traitement de déchets), les conséquences et notamment à l’extérieur des sites étaient peu importantes.

 Annexe n°12

Le niveau de risque en dehors des limites de site, lié à la dispersion des fumées toxiques peut donc être considéré comme acceptable.

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1.4. Retour d’expérience (Accidentologie)

L’objectif du présent paragraphe est :  De recenser les événements pertinents relatifs à la sûreté de fonctionnement survenus sur le site et sur d’autres sites mettant en œuvre des installations, des substances et des procédés comparables seront recensés.  De préciser les mesures d’améliorations possibles que l’analyse de ces incidents ou accidents a conduit à mettre en œuvre ou à envisager.

L’analyse du retour d’expérience de l’exploitant sur d’autres sites similaires permet ainsi d’intégrer un processus d’amélioration continue des installations fondé sur des remèdes techniques et organisationnels apportés à l’occasion de l’analyse de chaque accident, incident ou « presque accident ».

1.4.1. Accidentologie interne

Aucun accident sur le site d’EDIB à Hochfelden n’a été recensé.

1.4.2. Accidentologie externe

La consultation de la base de données du BARPI (Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable) nous permet de recenser les événements accidentels en France relatifs aux activités suivantes :  E38.11 - Collecte des déchets non dangereux  E38.12 - Collecte des déchets dangereux  E38.32 - Récupération de déchets triés.

Compte tenu du nombre important d’évènements recensés pour ce type d’activité, la période de recherche a été restreinte entre le septembre 2016 et mars 2017. Durant cette période 17 évènements accidentels ont été recensés.

La liste complète est jointe en annexe.  Annexe n°13

Les accidents peuvent être classés selon les grandes catégories suivantes :  Incendie dans 16 des cas,  Dégagement de fumée lié à des produits chimiques dans 1 cas

L’analyse détaillée de ces accidents met en évidence quelques accidents récurrents. L’incendie est l’accident principal qui touche ce type de site.

L’origine de ces incendies est souvent des actes de malveillance ou de négligence (mégot). Pour certains types de déchet, un départ d’incendie peut être causé par

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auto échauffement. Notons également le cas d’un départ d’incendie lors de la mise en balle de déchets (liés au mauvais tri et à la présence de déchets métalliques provoquant une étincelle)

Notons que les conséquences de ces accidents restent souvent limitées et dans la majorité des cas confinées à l’intérieur des limites ICPE des installations. Les accidents concernant les déchets dangereux et notamment des écoulements accidentels semblent très peu fréquents puisqu’aucune n’a été recensée sur la période d’études. Le seul écoulement accidentel recensé concerne l’écoulement des eaux d’extinction incendie sur un site ne disposant pas de bassin de rétention.

Les informations citées précédemment sont reprises dans l’analyse systématique des dérives, en particulier pour l’évaluation de la probabilité d’occurrence des événements identifiés.

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2. Analyse préliminaire des risques

2.1. Méthodologie

Dans le cadre de l’étude de dangers de l’établissement EDIB une analyse systématique des dérives est réalisée à partir :  des risques liés aux produits mis en œuvre,  des risques liés aux activités de l’établissement,  de l’analyse des accidents recensés à l’intérieur de l’établissement et dans des installations similaires.

La méthode employée est de type Analyse Préliminaire des Risques (APR), complétée par une cotation de la criticité selon l’appréciation d’éléments de probabilité et d’intensité. Recommandée par l’Union des Industries Chimiques (UIC), c’est une méthode d’usage très général pour l’identification des scénarii d’accidents majeurs et le positionnement des barrières de sécurité.

L’Analyse Préliminaire des Risques nécessite l’identification des éléments dangereux du système.

Ces éléments dangereux concernent :  des substances dangereuses que ce soit sous forme de matières premières, produits finis, utilités,  des équipements, installations, zones d’activités dangereuses (stockages, distribution, emploi, etc.).

A partir de ces éléments dangereux, l’APR vise à identifier des situations de dangers, qui si elles ne sont pas maîtrisées, peuvent conduire à l’exposition de cibles à des phénomènes dangereux. Pour chacun de ces phénomènes dangereux, les causes et conséquences sont déterminées et les sécurités (prévention, protection) identifiées.

Cette méthode est préconisée par l’INERIS dans différents documents tels que :  « Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques majeurs (DRA35) (Ώ9) – L’étude de dangers d’une installation classée – Avril 2006 »,  « Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques majeurs (DRA35) (Ώ7) – Méthodes d’analyse des risques générés par une installation industrielle – Octobre 2006 ».

Cette analyse a été réalisée et validée au sein d’un groupe de travail.

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Cette analyse a été réalisée et validée au sein d’un groupe de travail. Ce groupe de travail a été constitué de :  Madame Celine CHENIN, Ingénieur Environnement pour la société EDIB,  Monsieur Julien SCHLOTTER Responsable d’études au sein du bureau d’études OTE Ingénierie.

2.2. Principe et déroulement de l’Analyse de Risques

2.2.1. Contexte réglementaire de l’APR, des échelles de cotation et de la grille de criticité

Conformément à la Circulaire du 10 Mai 2010 :  « L’étude de dangers donne lieu à une analyse de risques qui prend en compte la probabilité d’occurrence, la cinétique et la gravité des accidents selon une méthodologie qu’elle explicite »,  « La méthodologie retenue dans l’étude de dangers pour analyser les accidents potentiels doit être explicitée dans celle-ci »,  « La méthode de cotation des risques retenue, la grille de criticité choisie et utilisées pour la réalisation de l’analyse des risques ainsi que les règles de changement de classe de la probabilité d’occurrence et/ou de la gravité des conséquences […] seront décrites et justifiées,  L’exploitant réalise une première cotation des phénomènes identifiés […]. Ce classement donne lieu à une identification de phénomènes nécessitant une analyse plus détaillée de tous les scénarios pouvant y conduire. »

Les documents de l’INERIS cités dans le paragraphe ci-avant, détaillent les points suivants pour la réalisation de l’analyse des risques :  « Il faut définir en amont de l’analyse des échelles de cotation des risques en termes de probabilité et de gravité ainsi qu’une grille de criticité explicitant les critères d’acceptabilité »,  « Les échelles de probabilité, de gravité et/ou d’intensité utilisées pour une évaluation quantitative simplifiée des risques doivent être adaptées à l’installation étudiée. A cet égard, les exploitants possédant la meilleure connaissance de leurs installations, il est légitime de retenir les échelles de cotation qu’ils proposent. »

Comme cela est précisé dans les documents de l’INERIS l’échelle de gravité de l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005 ne considère que les dommages causés aux personnes à l’extérieur de l’établissement. Ainsi, il est pertinent au stade de l’analyse de risques de considérer des échelles du même type pour les dommages causés à l’environnement ou aux travailleurs de l’établissement.

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Dans ce contexte, des exemples d’échelles de cotation pouvant être utilisés pour l’analyse de risques sont présentés dans les différents documents de l’INERIS.

Illustration n° 56 : Exemple d’échelle cotation en intensité (source : « Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques majeurs (DRA35) (Ώ9) – L’étude de dangers d’une installation classée – Avril 2006).

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Les documents de l’INERIS précisent qu’ « au stade de l’analyse préliminaire des risques, cette intensité ne nécessite pas d’être calculée finement pour chaque phénomène dangereux. Une cotation à l’aide d’une échelle simple doit permettre d’estimer si les effets du phénomènes dangereux peuvent potentiellement atteindre des enjeux situés au-delà des limites de l’établissement ».

« Ainsi, les critères pouvant être considérés lors de la cotation de l’intensité des phénomènes dangereux sont par exemple : la nature et la quantité de produit, les caractéristiques de l’équipement mis en jeu, la localisation de l’installation par rapport aux limites de l’établissement, etc. »

La mise en œuvre de l’APR préconisé par l’INERIS s’appuie sur un support sous forme de tableau reprenant entre autres les éléments suivants :  « Choix d’un équipement ou produit,  Prise en compte d’une première situation de dangers (Evènement Redouté Central),  Identification des causes et des phénomènes dangereux susceptibles de se produire,  Cotation de la fréquence d’occurrence selon l’échelle de cotation choisie par le groupe,  Estimation de l’intensité des effets et cotation associée en fonction de l’échelle de cotation choisie par le groupe,  Identification des barrières de sécurité ».

La grille de criticité, quant à elle, doit présenter « un domaine désignant les couples (intensité ; probabilité) des scénarios d’accidents qui sont considérés comme inacceptables ».

En fin d’Analyse des Risques, l’étude Détaillée des Risques peut être lancée. La finalité de cette dernière « est de porter un examen approfondi sur les phénomènes dangereux susceptibles de conduire à un accident majeur, c’est-à- dire, ceux dont les effets peuvent atteindre des enjeux à l’extérieur de l’établissement et de vérifier la maitrise des risques associés. »

2.2.2. Synthèse

En synthèse, l’analyse des risques d’une étude de dangers doit être basée sur une cotation des risques définie par des échelles de probabilité et d’intensité aboutissant à une grille de criticité. Ces échelles de cotation sont à définir dans l’analyse de risque et peuvent être différentes des échelles définies dans l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005 qui ne sont pas totalement adaptées à cette phase de l’étude (notamment pour la cotation de l’intensité).

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Précisons que l’analyse de risque ne constitue pas une étude détaillée de chaque phénomène dangereux mais qu’elle permet d’identifier les scénarios d’accidents potentiellement majeurs qui seront ensuite étudiés dans le cadre de l’analyse détaillée des risques.

C’est donc cette démarche qui est retenue dans le cadre de l’APR du site de la société EDIB

2.3. Définition des échelles de cotation au stade APR

Comme précisé dans les paragraphes précédents, l’analyse doit aboutir à une estimation des risques en vue de les hiérarchiser.

Cette estimation est effectuée, à priori, à partir :  d’un niveau de probabilité que le dommage survienne,  d’un niveau d’intensité de ce dommage.

Les échelles de cotation définie dans le cadre de l’APR selon un choix propre entre l’exploitant et OTE Ingénierie sont présentées ci-après.

2.3.1. Echelle de cotation de l’intensité des effets

L’intensité des phénomènes dangereux identifiés est évaluée à partir de la grille présentée dans le tableau ci-après, prenant en compte les cibles humaines, environnementales et matérielles.

Cette grille est inspirée de celles présentées dans les documents établis par l’INERIS.

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Tableau n° 58 : Echelle d’intensité

Intensité Personnes Environnement Biens

Pas d’atteintes significatives Pas d’effets significatifs sur les Effets réversibles à à l’environnement ou équipements du site ou 1 (faible) l’intérieur du site (accident atteintes limitées au site et atteinte à des équipements corporel sans séquelles) nécessitant des travaux de dangereux du site sans dépollution minimes synergie d’accidents Atteinte d’un équipement Atteintes sérieuses à dangereux ou d’un Effets irréversibles à l’environnement nécessitant équipement de sécurité 2 (grave) l’intérieur du site (accident des travaux lourds de critique sur le site sans corporel avec séquelles) dépollution aggravation générale des conséquences Atteinte d’un bien, équipement dangereux ou de sécurité à Atteintes critiques à des l’extérieur du site zones vulnérables (ZNIEFF, Effets létaux à l’intérieur du Atteinte d’un équipement 3 (très grave) points de captage…) avec site dangereux ou d’un répercussions à l’échelle équipement de sécurité locale critique sur le site conduisant à une aggravation générale des conséquences classées « I3 » Atteinte d’un bien ou d’un équipement très sensible ou Atteintes critiques à des stratégique zones particulièrement Effets irréversibles à Atteinte d’un équipement 4 (catastrophique) vulnérables (rareté de la l’extérieur du site dangereux ou d’un cible) avec répercussions à équipement de sécurité l’échelle départementale critique sur le site conduisant à une aggravation générale des conséquences classées « I4 » Atteintes critiques à des Atteinte d’un équipement zones particulièrement dangereux ou d’un Effets critiques (létaux et vulnérables (rareté de la équipement de sécurité 5 (désastreux) irréversibles à l’extérieur cible) avec répercussions à critique sur le site conduisant à du site) l’échelle régionale ou une aggravation générale des nationale conséquences classées « I5 »

NOTA : Précisons que cette échelle de cotation définie au stade APR est différente de celle définie à l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005 et ce conformément au déroulement d’une Analyse Préliminaire des Risques comme décrit précédemment. Toutefois, la cotation en gravité des phénomènes étudiés dans l’étude détaillée des risques (phénomènes majeurs retenus à l’issue de la phase APR) se fait conformément à l’arrêté ministériel précité.

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2.3.2. Echelle de cotation de la probabilité d’apparition

Les critères de cotation choisis sont conformes aux éléments présentés dans l’arrêté du 29/09/2005 relatif à « l’évaluation et la prise en compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation ».

Tableau n° 59 : Echelles de probabilité

Probabilité Appréciation qualitative Appréciation quantitative

Evénement courant (s’est produit sur le site considéré et/ou peut -2 A se produire à plusieurs reprises pendant la ≥ 10 durée de vie de l’installation malgré des mesures correctrices) Evénement probable -3 -2 B (s’est produit et/ou peut se produire pendant la 10 ≤ x < 10 durée de vie de l’installation) Evénement improbable (événement similaire déjà rencontré dans le C secteur d’activité au niveau mondial sans que 10-4 ≤ x < 10-3 les éventuelles corrections intervenues depuis apportent une garantie de réduction significative de sa probabilité) Evénement très improbable D (s’est déjà produit dans ce secteur d’activité 10-5 ≤ x < 10-4 mais a fait l’objet de mesures correctrices réduisant significativement sa probabilité) Evénement possible mais extrêmement improbable -5 E (n’est pas impossible au vu des connaissances < 10 actuelles, mais non rencontré sur un très grand nombre d’années d’installations)

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2.3.3. Hiérarchisation des risques : Grille de criticité

La cotation des risques est reportée dans une grille de criticité.

Cette grille permet de représenter graphiquement les risques présents pour chaque installation ou activité en reportant le repère placé dans la première colonne des tableaux d’analyse de risques.

La grille définie dans le cadre de cette étude est divisée en trois parties :  une partie inférieure où le risque, en fonction de sa probabilité d'apparition et de d’intensité, est considéré « autorisé »,  une partie intermédiaire où le risque, apprécié selon les mêmes critères, est dit « acceptable » avec un suivi des barrières de sécurité,  une partie supérieure où le risque est considéré « critique », l’événement en question est alors retenu pour l’évaluation de l’intensité des effets.

Tableau n° 60 : Grille de criticité

A

Courant

B

Probable

C

Improbable

D

Très improbable

E

Extrêmement improbable

Probabilité 1 2 3 4 5

Intensité Faible Grave Très grave Catastrophique Désastreux

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2.4. Tableaux de synthèse de l’Analyse des Risques du site

L’analyse de risques liée à l’exploitation de l’établissement est présentée dans les tableaux pages suivantes.

Conformément à la méthodologie définie par l’INERIS, les éléments suivants y sont mentionnés :  repère de danger,  lieu et nature de l’opération,  phénomène dangereux potentiel,  identification des causes possibles,  évaluation des conséquences possibles,  recensement des barrières de sécurité (mesures et moyens de prévention/protection),  cotation de la probabilité (P), de l’intensité (I).

A l’issue de cette APR, les différents phénomènes sont placés dans la grille de criticité afin de définir les scénarios d’accidents potentiellement majeurs qui seront ensuite étudiés dans le cadre de l’analyse détaillée des risques.

Précisons qu’à ce stade, la cotation en termes de probabilité et d’intensité ne nécessite pas d’être calculée finement pour chaque phénomène dangereux. La cotation est donc effectuée à l’aide des échelles prédéfinies et la cotation choisie est justifiée.

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Tableau n° 61 : Analyse des risques

Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Réglementation transport (ADR, « protocole sécurité ») Contenants étanches hermétiquement fermés et d'une Circulation des Accident capacité limitée (pour les produits conditionnés) véhicules et des Ecoulement Choc Atteinte du milieu Voies de circulation imperméabilisées 2 3 1 engins de B 1 Autorisé accidentel naturel manutention sur le Perte de Bassin de stockage des eaux pluviales équipé d’une vanne site confinement Vitesse de circulation limitée sur le site, sens de circulation et signalisation Procédure en cas de déversement Erreurs de manipulation Vérification des déchets entrants sur le site Ecoulement Pollution du sol et du 4 5 2 Transit des DEEE B 1 Autorisé accidentel Perte de sous-sol Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention confinement de étanche, réseau avec vanne de fermeture) liquide

2 Evénement probable en raison du nombre important de mouvements de camions et d’engins sur le site 3 Collecte dans les réseaux du site et confinement à l’intérieur du site 4 Evénement probable sur les DEEE au regard de la nature des déchets 5 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité)

Rayonnement Matériaux peu combustibles thermique et dispersion Séparation des différentes catégories de DEEE

Source des fumées Moyens d’intervention interne 6 7 3 Transit des DEEE Incendie B 1 Autorisé d’ignition Atteintes du personnel Interdiction de fumer et des tiers Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition Dégâts matériels au sein du site sans « permis de feu » a - Bâtiment de tri accueillant des Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition déchets Rayonnement au sein du site sans « permis de feu » combustibles non thermique et dispersion dangereux Moyens d’intervention interne Source des fumées 8 9 4 Incendie Interdiction de fumer B 3 Critique b - Aire de d’ignition Atteintes du personnel stockage extérieure et des tiers Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition des déchets Dégâts matériels au sein du site sans « permis de feu »Ilotage des différents combustibles non stockages dangereux

6 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité des DEEE 7 Effets limités du fait de l’isolement des bâtiments par rapport aux tiers et de la présence limitée de potentiel combustible 8 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité des matières inflammables 9 Effets thermiques potentiels à l’extérieur du site et propagation du sinistre aux autres installations à envisager.

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Rayonnement Stockage de thermique et dispersion Isolement des stockages déchets de carton Source des fumées Interdiction de fumer 10 11 5 en balles sous Incendie B 2 Critique d’ignition Atteintes du personnel l’auvent (au nord Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition et des tiers du site) au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels

Erreurs de Cuves étanches, régulièrement contrôlées Cuves de stockage Ecoulement manipulation Pollution du sol et du Stockage sur rétention 12 13 6 du GNR et aire de C 2 Autorisé accidentel sous-sol dépotage Perte de Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de confinement toute opération de dépotage Interdiction de présence de flamme nue ou de source de Rayonnement chaleur à proximité des cuves thermique et dispersion Perte de Interdiction de fumer Cuves de stockage confinement et des fumées 14 15 7 Incendie C 2 Autorisé du GNR présence d’une Atteintes du personnel Faible volume en jeu et surface en feu limitée à la cuvette de source d’ignition et des tiers rétention Dégâts matériels Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de toute opération de dépotage

10 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité de matières inflammables 11 Effets thermiques potentiels à l’extérieur du site, compacité importante limitant les flux, mais proximité des limites de site 12 Evénement improbable nécessite une perte de confinement de la cuve et de la cuvette de rétention 13 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention 14 Evénement improbable : nécessité d’avoir simultanément une perte de confinement et une source d’ignition à proximité 15 Effets thermiques potentiels à l’intérieur du site avec risque d’effets dominos, mais faible volume en jeu permettant d’exclure toute propagation à l’extérieur du site

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité)

Rayonnement Faibles quantités présentes thermique et dispersion Interdiction de fumer Déchèterie Source des fumées 16 17 8 Incendie Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition B 1 Autorisé professionnelle d’ignition Atteintes du personnel au sein du site sans « permis de feu » et des tiers Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de Dégâts matériels toute réception de déchets

Erreurs de Vérification des déchets entrants sur le site manipulation Déchèterie Ecoulement Pollution du sol et du Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention 18 19 9 B 1 Autorisé professionnelle accidentel Perte de sous-sol étanche, réseau avec vanne de fermeture) confinement de liquide Faibles volumes en jeu

Erreurs de Formation du personnel Stockage de manipulation déchets dangereux Ecoulement Pollution du sol et du Etiquetage des différents déchets 20 21 10 Perte de B 1 Autorisé (auvent de accidentel sous-sol Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention stockage) confinement de liquide étanche, réseau avec vanne de fermeture)

16 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité de la déchèterie 17 Activité isolée des autres, et faible potentiel combustible présent : effets thermiques resteront confinés à l’intérieur du site 18 Evénement probable 19 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention 20 Evénement probable au regard du nombre de manipulation 21 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité)

Rayonnement Interdiction de fumer Stockage de thermique et dispersion Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition déchets dangereux Source des fumées au sein du site sans « permis de feu » 22 23 11 Incendie B 1 Autorisé (auvent de d’ignition Atteintes du personnel Présence systématique d’un opérateur EDIB formé stockage) et des tiers Petit contenant, présence importante de déchets aqueux Dégâts matériels Potentiel combustible limité Opérations de confinement/conditionnement uniquement (pas Mise en de traitement) Stockage suspension Manipulation de 24 25 12 Atteinte à la santé Formation spécifique du personnel D 1 Autorisé d’amiante de fibres l’amiante d’amiante Equipement de protection adapté Respect de la réglementation en vigueur Interdiction de fumer Atteintes du personnel Stockage Source Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition 13 Explosion et des tiers B26 127 Autorisé d’aérosols d’ignition au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels Faible capacité des contenants

22 Evénement probable nécessité d’avoir une source d’ignition 23 Différents stockages de déchets en faibles quantité. La majorité de ces déchets sont incombustibles. Les déchets liquides sont stockés sur des rétentions individuelles. Effets thermiques confinés à l’intérieur du site. 24 Evénement très improbable : mesure de protection drastique mise en œuvre 25 Effets aigus non susceptibles de provoquer un danger grave, faible probabilité d’envol de fibre au-delà des limites du site. 26 Evénement probable nécessite une source d’ignition et une absence d’intervention 27 Faible contenant des aérosols, ne pouvant engendrer que de faibles distances d’effets (dans les limites ICPE du site)

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Interdiction de fumer Atteintes du personnel Stockage de Source Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition 14 Incendie et des tiers B28 129 Autorisé pneumatiques d’ignition au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels Faible volume présent sur le site Coupure EDF Pas de /transformateur Pas d’utilisation d’eau Perte d’utilité phénomènes Arrêt de la presse 30 31 15 Coupure de Arrêt des installations en cas de coupure électrique B 1 Autorisé (électricité/eau) dangereux Pas d’éclairage majeurs l’alimentation en En cas d’incendie, accès au canal possible eau Interdiction de fumer Atteintes du personnel Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition Dégagement de et des tiers au sein du site sans « permis de feu » Source 32 33 16 fumées toxique en Incendie Présence systématique d’un opérateur EDIB formé C 2 Autorisé d’ignition Baisse de la visibilité cas d’incendie (opacité de Petit contenant et isolement des zones à risques l’atmosphère) Potentiel combustible générant les produits les plus toxiques limité (PVC, PU)

28 Evénement probable nécessite une source d’ignition et une absence d’intervention 29 Faible volume présent, à l’écart de tout autre stockage combustible, 30 Evénement probable : Défaut technique ou vents violents 31 Aucune conséquence en cas de perte de l’alimentation électrique ou en eau 32 Evénement improbable : nécessité d’avoir simultanément un incendie au droit de stockage spécifique (PVC et PU) et d’atteindre des conditions de température et d’aération suffisante. De plus, il faudrait qu’au moment du sinistre les habitations les plus proches soient sous les vents dominants. 33 Conséquence limitée par les faibles volumes de produits pouvant générer des fumées toxiques et la dispersion des potentiels polluants

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2.5. Hiérarchisation des risques avant étude détaillée des risques : Grille de criticité

2.5.1. Positionnement dans la grille de criticité

Conformément à la méthodologie explicitée précédemment, la grille ci-dessous reprend les repères de dangers présentés précédemment dans les tableaux d’analyse de risque.

Précisons que les cases foncées représentent le domaine désignant les couples (intensité/probabilité) des scénarios majorants considérés comme inacceptables et faisant l’objet, dans la suite de l’étude, d’une étude détaillée des risques.

Tableau n° 62 : Grille de criticité – Phase post-APR

A

Courant

B 1, 2, 3, 8, 10, 11, 13, 14 et 5 4-a, 4-b Probable 15

C 12 6, 7, 16 Improbable

D

Très improbable

E

Extrêmement improbable

Probabilité 1 2 3 4 5

Intensité Faible Grave Très grave Catastrophique Désastreux

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2.5.2. Conclusion de l’APR

Au regard de la grille de criticité, il apparaît que :  l’incendie du stockage (bâtiment et dalle extérieure) de déchets combustibles en vrac et en balle (scénario n°4-a et 4-b),  l’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles (scénario n°5), sont des phénomènes dangereux majeurs sur le site de la société EDIB.

Ils sont retenus dans la suite de l’étude pour l’évaluation détaillée des risques.

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3. Etude détaillée des risques

3.1. Récapitulatif des scénarii étudiés

L’évaluation des potentiels de dangers et l’analyse préliminaire des risques ont mis en évidence les phénomènes dangereux suivants :  l’incendie du stockage de déchets combustibles en vrac et en balles (scénario n°4),  l’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles (scénario n°5).

3.2. Méthodologie d’évaluation

3.2.1. Seuils d’intensité des effets

Les valeurs de référence pour l’évaluation de l’intensité des effets sont fixées par l’arrêté du 29 septembre 2005 du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable. Les tableaux ci-après récapitulent les valeurs.

Tableau n° 63 : Seuils des effets sur les personnes

Rayonnement Effets Surpression Toxicité thermique

Effets létaux significatifs SELS 8 kW/m² (zone de danger très 4/3 200 mbar CL5% grave pour la vie 1 800 ((kW/m²) ).s humaine)

Effets létaux SEL (zone de danger 5 kW/m² 140 mbar CL1% grave pour la vie 1 000 ((kW/m²)4/3).s humaine)

Effets irréversibles SEI (zone de danger 3 kW/m² 50 mbar SEI significatif pour la vie 600 ((kW/m²)4/3).s humaine)

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 Incendie Tableau n° 64 : Seuils des effets sur les structures - Incendie

Effets Rayonnement thermique

Ruine du béton 200 kW/m²

Dégâts très graves sur structures béton 20 kW/m²

Dégâts très graves sur structures hors 16 kW/m² béton Dégâts graves sur structures et seuil des 8 kW/m² effets dominos

Destructions de vitres significatives 5 kW/m²

 Explosion Tableau n° 65 : Seuils des effets sur les structures - Explosion

Effets Rayonnement thermique

Dégâts très graves sur structures 300 mbar

Effets domino 200 mbar

Dégâts graves sur structures 140 mbar

Dégâts légers sur structures 50 mbar

Destructions de vitres significatives 20 mbar

NOTA : Conformément, à l’arrêté du 29 septembre 2005, il est retenu pour la détermination de la distance au seuil des 20 mbar : distance d’effets égale à deux fois la distance d’effet obtenue pour une surpression de 50 mbar.

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3.2.2. Gravité des conséquences humaines

La gravité des conséquences humaines d’un accident à l’extérieur des installations est évaluée en fonction du nombre de personnes susceptibles d’être exposées aux effets. Les niveaux de gravité des conséquences humaines sont présentés dans le tableau ci-après, en référence à l’annexe 3 de l’arrêté du 29 septembre 2005.

Tableau n° 66 : Niveaux de gravité des conséquences humaines – arrêté du 29/09/05

Zone délimitée par Zone délimitée par Zone délimitée par le seuil des effets Niveau de gravité le seuil des effets le seuil des effets létaux significatifs létaux (SEL) irréversibles (SEI) (SELS) Plus de 10 Plus de 100 Plus de 1 000 Désastreux personnes personnes personnes exposées exposées exposées Moins de 10 Entre 10 et 100 Entre 100 et 1 000 Catastrophique personnes personnes personnes exposées exposées exposées Entre 1 et 10 Au plus 1 personne Entre 10 et 100 Important personnes exposée personnes exposées exposées Aucune personne Au plus 1 personne Moins de 10 Sérieux exposée exposée personnes exposées Présence humaine exposée à des effets Pas de zone de létalité hors de irréversibles sur la Modéré l’établissement vie humaine inférieure à « une personne »

NOTA : les seuils des effets de bris de vitre (20 mbar) ne sont pas pris en compte dans la détermination du niveau de gravité. Les niveaux de gravité sont évalués au regard des éléments indiqués par le Ministère de l’Ecologie (fiche n°1 de la circulaire du 10/05/2010) concernant les règles de comptage des personnes exposées.

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3.2.3. Probabilité d’occurrence a) Analyse de risques

La démarche adoptée est semblable à l’approche « nœud papillon » développée par l’INERIS et présentée ci-dessous.

Illustration n° 57 : Nœud papillon type

Le tableau page suivante précise les définitions de chaque élément visualisé sur le schéma.

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Tableau n° 67 : Descriptif éléments nœud papillon

Désignation Signification Définition Exemples Dérive ou défaillance Surremplisage, départ sortant du cadre des Evénement d’incendie à proximité EIn conditions Indésirable d’un équipement d'exploitation usuelles dangereux définies Evènement admis Actions de test, de survenant de façon EC Evénement Courant maintenance ou fatigue récurrente dans la vie d'équipements d'une installation Cause directe d’une Corrosion, érosion, EI Evénement Initiateur perte de confinement agressions mécaniques, ou d’intégrité physique montée en pression Perte de confinement Rupture, brèche, ruine sur un équipement ou décomposition d’une Evénement Redouté dangereux ou perte ERC substance dangereuse Central d’intégrité physique dans le cas d’une perte d'une substance d’intégrité physique dangereuse Conséquence directe de l’événement redouté Formation d’une flaque Evénement Redouté central, l’événement ou d’un nuage lors d’un ERS Secondaire redouté secondaire rejet d’une substance caractérise le terme diphasique source de l’accident Phénomène physique Incendie, explosion, Phénomène Ph D pouvant engendrer des dispersion d’un nuage dangereux dommages majeurs toxique Dommages occasionnés au niveau Effets létaux ou des cibles (personnes, irréversibles sur la EM Effets Majeurs environnement ou population biens) par les effets d’un phénomène Synergies d’accident dangereux Peinture anticorrosion, Barrières ou mesures Coupure automatique visant à prévenir la Barrières ou mesures de prévention des opérations de perte de confinement dépotage sur détection ou d’intégrité physique d’un niveau très haut Vannes de Barrières ou mesures sectionnement visant à limiter les automatiques asservies Barrières ou mesures de protection conséquences de la à une détection (gaz, perte de confinement pression, débit). ou d’intégrité physique Moyens d’intervention

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b) Echelles d’appréciation

L’annexe 1 de l’arrêté du 29 septembre 2005 définit les critères d’appréciation de la probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux et accidents.

Le tableau ci-dessous récapitule ces éléments.

Tableau n° 68 : Niveaux de probabilité – arrêté du 29/09/05

Classe de Probabilité E D C B A

Type d’appréciation « Evénement « Evénement « Evénement possible mais improbable ». « Evénement courant ». extrêmement Un très S’est produit peu événement improbable ». sur le site probable ». similaire déjà S’est déjà « Evénement considéré rencontré N’est pas produit dans probable ». et/ou peut se dans le impossible au ce secteur S’est produit produire à secteur vu des d’activité et/ou peut se plusieurs d’activité ou Qualitative connaissance mais a fait produire reprises dans ce type s actuelles, l’objet de pendant la pendant la d’organisation mais non mesures durée de vie durée de vie au niveau rencontré au correctives des des mondial, sans niveau réduisant installations installations, que les mondial sur significativem malgré éventuelles un très grand ent sa d’éventuelles corrections nombre probabilité mesures intervenues d’années correctives d’installations depuis apportent une Cette échelle est intermédiaire entre les échelles qualitative et quantitative, et permet de tenir Semi quantitative garantie de compte des mesures de maîtriseréduction des risques mises en place significative Quantitative < 10-5 10-5 à < 10-4 10-4de à sa< 10 -3 10-3 à < 10-2 > 10-2 (par unité et par an) probabilité

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c) Démarche retenue pour l’évaluation de la probabilité

L’échelle retenue est de type semi-quantitative.

Cette approche consiste à évaluer la fréquence des événements redoutés centraux (ERC) et des phénomènes dangereux (Ph D) à partir de classes de fréquences d’occurrence des causes et des probabilités de défaillance des barrières techniques ou organisationnelles qui interviennent en prévention.

Le calcul de la probabilité d’occurrence est réalisé comme suit :  analyse des causes des événements redoutés et estimation de leur probabilité,  identification des éléments de réduction des risques, sélection au regard de leurs performances (efficacité, temps de réponse, niveau de confiance) et estimation de leur probabilité,  calcul de la probabilité d’occurrence de l’événement redouté et du phénomène dangereux en tenant compte des niveaux de réduction des risques qui permettent de réduire la probabilité globale de l’événement.

Les éléments de réduction des risques peuvent être regroupés en trois catégories :  les caractéristiques intrinsèques (conception d’un équipement, application des règles de l’art) : elles ne sont pas retenues dans l’estimation de la probabilité et ne permettent pas une décote de la fréquence d’occurrence de l’événement initiateur,  les dispositifs de contrôle (procédures et éléments organisationnels) et d’alarme (avertir une personne d’un dysfonctionnement) n’entraînant pas d’action de sécurité,  les barrières de sécurité proprement dites (systèmes dédiés à une fonction de sécurité).

La détermination de la probabilité d’occurrence est effectuée à partir :  de données chiffrées issues de la littérature (ARAMIS, Purple Book, LOPA, etc.) adaptables à l’événement étudié,  d’éléments issus de l’accidentologie et du retour d’expérience des sociétés EDIB et OTE Ingénierie.

NOTA : Des données génériques peuvent être employées dans le cas de brèche de canalisation ou d’enceinte de stockage. Ces données intègrent l’ensemble des événements initiateurs à l’origine de la perte de confinement.

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3.2.4. Cinétique

Les éléments de cinétique concernent l’évolution des phénomènes dangereux et la propagation de leurs effets. Pour l’évaluation des conséquences d’un accident, sont prises en compte d’une part, la cinétique d’apparition et d’évolution du phénomène dangereux et d’autre part, celle de l’atteinte des tiers puis de la durée de leur exposition au niveau d’intensité des effets correspondants. Ces derniers éléments de cinétique dépendent des conditions d’exposition des intérêts susvisés et notamment de leur possibilité de fuite ou de protection.

3.2.5. Logiciels utilisés pour les modélisations numériques des phénomènes

La détermination des flux thermiques est réalisée en utilisant la méthode de calcul FLUMILOG (référencé dans le document de l’INERIS « Description de la méthode de calcul des effets thermiques produits par un feu d’entrepôt », partie A).

Le code de calcul FLUMILOG a été développé sous l'égide et le contrôle du MEEDDM. Ce code de calcul est disponible depuis mi-2010.

L'objectif était de disposer d'une méthode de référence pour calculer les effets réels des flux thermiques prenant en compte :  la combustibilité des matériaux entreposés,  les conditions entreposage,  le comportement des éléments de construction de l'entrepôt.

L'utilisation de cet outil pour les calculs des distances d'effet associés à l'incendie d'un entrepôt est explicitement demandée par les arrêtés ministériels régissant les installations classées soumises à enregistrement au titre des rubriques 1510, 1511, 1530, 2662 et 2663.

L’utilisation de FLUMILOG est pertinente dans ce cas de figure.

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3.3. Quantification des phénomènes dangereux

3.3.1. Scénarii n°4-a et 4-b : Incendie du stockage des déchets non dangereux en vrac dans le bâtiment et en vrac et en balles sur la dalle extérieure a) Intensité des effets

 Données d’entrée

Le stockage de déchets combustibles se concentre dans le bâtiment central et sur une partie de la dalle extérieure (attenante au bâtiment). Afin de prendre en compte la diversité des déchets, des conditions de stockage et des dispositions constructives, 2 scénarios ont été étudiés, à savoir :  la modélisation d’un incendie survenant dans le bâtiment d’une surface d’environ 1500 m² (63 m x 25m x 6 m),  la modélisation d’un incendie survenant sur les stockages extérieurs (déchets en balles) d’une surface de 720 m² (45 m x 16 m x 4 m).

 Configuration des stockages

De manière à intégrer la configuration des zones de stockage dans le logiciel Flumilog, certaines adaptations ont été réalisées. Les notes de calcul présentes en annexe récapitulent l’ensemble de ces données (cf. annexe).  Annexes n°14 et 15

La hauteur maximale des stockages sera de 5 m dans le bâtiment et de 4 m sur l’aire de stockage extérieure.

 Dispositions constructives

Le tableau ci-dessous permet de synthétiser les données constructives intégrées au logiciel. Notons que compte tenu des caractéristiques actuelles du bâtiment et des ouvertures (portes), la partie basse du bâtiment en brique, n’est pas considérée comme coupe-feu. Les caractéristiques constructives seront considérées comme R15 sur l’ensemble de la structure (approche majorante)

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Tableau n° 69 : Données constructives

Caractéristiques des Incendie du bâtiment Incendie de l’aire extérieure cellules Géométrie de la cellule 63 m x 25 m = 1575 m² 45 m x 16 m = 720 m² hauteur du bâtiment = 8 Hauteur de la m hauteur des stockages 4 m cellule/stockage = 5 m poutres et poteaux acier Structure / R 15 min Façades bardage métalliques / bac acier, avec une Toiture surface de désenfumage / de 2 %

Remarques :

 De manière à intégrer les configurations des zones de stockage dans le logiciel Flumilog, certaines adaptations ont dû être réalisées, notamment concernant la géométrie des stockages.  Le stockage Flumilog ne permet pas de simuler l’incendie d’un ilot unique en cas de stockage en masse, il a donc été considéré plusieurs ilots séparés par une allée.

 Nature des stockages

Le logiciel Flumilog permet de définir un mode de stockage de type masse. Il nécessite cependant d’assimiler les stocks à des « palettes types ». Ainsi des palettes d’un m3 ont été considérées.

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 Caractérisation d’une palette type Le bâtiment et l’aire extérieure abritent une variété importante de déchets. Pour modéliser l’incendie de ces déchets des hypothèses compatibles avec les caractéristiques du logiciel Flumilog ont dû être considérées.

Les données issues du retour d’expérience de l’exploitant permettent de proposer une composition de palette basée sur la liste de produits suivants :

 Papiers  Métaux  Cartons  Bois et bois palettes  Plastiques  Humidité

Le logiciel Flumilog propose quant à lui les produits suivants :

Combustibles : Incombustibles :  Bois  Acier  Palettes  Aluminium  PE  Eau  Carton  Verre  PVC  PS  PUR  Caoutchouc  Pneu  Coton  Synthétique

L’affectation suivante a été retenue : Tableau n° 70 : Principe d’assimilation au logiciel Flumilog

Composant Déchets présents Flumilog Bois Bois Palettes Bois palettes Papiers Carton Cartons Carton Plastiques PE Humidité Eau Métaux Acier

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En se basant sur différents guides et sur le retour d’expérience de l’exploitant, on peut considérer une densité moyenne de 330 kg/m3 pour les déchets en vrac et une valeur comprise entre 400 et 500 kg/m3 pour les déchets de plastiques en balles. Notons que les balles de papiers/cartons peuvent atteindre des valeurs de l’ordre de 800 kg/m3. A partir des données présentées dans ce dossier, un % massique de chacun des déchets présents a été déterminé. Ce pourcentage a ensuite été assimilé vers l’un des produits disponibles dans Flumilog en respectant les proportions établies. Ainsi, il a pu être déterminé la palette type la plus fidèle aux déchets qui seront réellement entreposés sur le site. Cette démarche a également été appliquée pour le stockage extérieur. Tableau n° 71 : Détermination des palettes types

Quantité % Type de Quantité Assimilation à Lieu de stockage Nature du déchet présente en massique stockage 3 en t Flumilog m du total Bâtiment Bois (Non broyé) Benne/Vrac 30 12 Bois 4% Extérieur Bois palettes Vrac 200 50 Bois palettes 14% Bâtiment Papiers/Cartons Vrac 100 25 Cartons 7%

Bâtiment Cartons (mandrins) Vrac 30 3 Cartons 1%

Bâtiment Cartons (à trier) Vrac 60 6 Cartons 2% Bâtiment Papiers (Adrexo) Vrac 150 37,5 Cartons 11% Bâtiment Plastiques (housses) Vrac 150 15 PE 4% Plastiques (Housses et Extérieur Balles 400 160 PE 46% big bag) Bâtiment Plastiques (Aquilux) Vrac 50 10 PE 3% Extérieur Plastiques (Aquilux) Balles 100 40 PE 11,5 % Extérieur Plastiques (en mélange) Balles 100 40 PE 11,5 % Plastiques Extérieur Vrac/Balles 200 60 PE 17% (conditionnement) Caton/plastiques en Bâtiment Caisses/Vrac 10 2 PE et cartons 1% mélange Bâtiment Papier en bobines Bobines 150 120 Cartons 35% Mélange des différents Bâtiment DND (à trier) Vrac 300 99 29% matériaux décrits ci-dessus Bâtiment Métaux Vrac 30 10,5 Acier 3%

Le stockage intérieur étant principalement constitué de déchets en vrac et le stockage extérieur étant principalement constitué de stockage en balles, la densité d’une palette a été considérée comme étant égale à 330 kg/m3 pour la modélisation de l’incendie du bâtiment et de 400 kg/m3 pour la modélisation du stockage extérieur.

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Notons que plus la compacité est importante, plus la probabilité d’obtenir un feu couvent conduisant à de faibles distances d’effets, est importante. Tableau n° 72 : Composition des palettes types dans Flumilog

Bilan de la palette type Flumilog Composant Bâtiment Extérieur Bois 30 / Carton 180 / PE 42 290 Acier 29 / Eau (15 %) 50 60 Bois palette / 50 Total Soit 330 kg/m3 Soit 400 kg/m3

Note : Cette répartition de déchets permet de prendre en compte les différents types de stockages qui seront présents dans ce bâtiment et en extérieur

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b) Résultats du scénario 4.a : incendie du bâtiment de tri

Les résultats du rayonnement thermique sont présentés ci-dessous.

2

Presse

1 3

4

3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² 12 kW/m² Paroi 7 m 2 m Non atteint Non atteint Paroi 2 2 m 2 m Non atteint Non atteint Paroi 3 8 m 6 m 2 m 2 m Paroi 4 8 m 4 m Non atteint Non atteint

Puissance dégagée par une palette : 596 kW Durée de l’incendie : 313 minutes

La différence de flux observée entre la paroi 1 et 3 s’explique par la présence au niveau de la paroi 3 des accès au bâtiment pour les véhicules et donc à des ouvertures plus importantes. Ces ouvertures ne présentant aucune caractéristique coupe-feu, elles sont considérées comme ouvertes et ne présentent donc aucune barrière à la propagation des flux thermiques.

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Illustration n° 58 : Flux thermiques en cas d’incendie du stockage de déchets dans le bâtiment de tri

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c) Résultats du scénario 4.b, incendie du stockage vrac et balles en extérieur

Les résultats du rayonnement thermique sont présentés ci-dessous.

2

1 3

4

3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² 16 kW/m² Parois 1 et 3 14 m 9 m 7 m 2 m Parois 2 e 4 12 m 9 m 5 m 2 m

Puissance dégagée par une palette : 853 kW Durée de l’incendie : 122 minutes

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Illustration n° 59 : Flux thermiques en cas d’incendie des aires de stockages extérieures

d) Probabilité d’occurrence

L’analyse des risques est schématisée par l’arbre de défaillances présenté ci- après. Cette analyse s’applique aux 2 scénarios étudiés.

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Illustration n° 60 : Nœud papillon d’un incendie des stockages de déchets combustibles

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La probabilité d’occurrence de l’incendie généralisé du stockage est comprise entre 10-3 et 10-2 (classe B selon l’arrêté de 2005), correspondant à elle d’un départ de feu en l’absence de barrières de sécurité spécifiques (source : guide « analyse de risques entrepôts soumis à autorisation »). e) Cinétique

L’incendie de déchets combustibles est un phénomène à cinétique rapide. f) Gravité des conséquences humaines

L’ensemble des flux thermiques (≥ 5 kW/m²) au seuil des effets létaux et au seuil des effets irréversibles (≥ 3 kW/m²) restent confinés à l’intérieur des limites du site EDIB.

Aucun tiers extérieur ne risque d’être affecté par les flux thermiques en cas d’incendie sur le bâtiment de tri et/ou sur le stockage extérieur, le niveau de gravité est donc « modéré ».

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3.3.2. Scénario n°5 : Incendie du auvent de stockage des déchets de cartons en balles a) Intensité des effets

 Données d’entrée

Le scénario se rapporte à l’incendie du stockage de déchets de cartons en balles situé sous l’auvent au nord du site. Cet auvent permet une surface de stockage de 140 m² (20 m*7 m) sur une hauteur de 5 m.

 Configuration des stockages

De manière à intégrer la configuration de la zone de stockage dans le logiciel Flumilog, certaines adaptations ont été réalisées ; la note de calcul présente en annexe récapitule l’ensemble de ces données (cf. annexe). Ces adaptations concernent notamment la création de 2 ilots de stockage (dans le sens de la longueur).  Annexe n° 16

 Dispositions constructives

Les caractéristiques constructives considérées sont présentées dans le tableau ci- dessous. Tableau 1 : Données constructives de l’auvent abritant les balles de cartons

Caractéristiques des Auvent de stockage des balles cellules Géométrie de la cellule 20 m *7 m = 140 m² modélisée

Hauteur de la cellule et hauteur cellule = 7 m des stockages hauteur stockage = 5 m Structure poutres et poteaux acier R 15 min bardage métallique (sur 2 faces) Façades mur en aggloméré sur toute la hauteur de la paroi 2 bâtiment ouvert en paroi 4 Toiture bac acier Remarques :

 De manière à intégrer les configurations des zones de stockage dans le logiciel Flumilog, certaines adaptations ont dû être réalisées, notamment concernant la géométrie des stockages.  Le stockage Flumilog ne permet pas de simuler l’incendie d’un ilot unique en cas de stockage en masse, il a donc été considéré 2 ilots séparés par une allée, La note de calcul FLUMILOG est présente en annexe de ce dossier.

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 Nature des stockages

Le logiciel Flumilog permet de définir un mode de stockage de type masse. Il nécessite cependant d’assimiler les stocks à des « palettes types ». Ainsi des palettes d’un m3 ont été considérées.

Les données complètes intégrées dans le logiciel Flumilog sont présentées dans la note de calcul (cf. annexe).  Annexe n°16

Les caractéristiques de la « palette type » sont les suivantes :  dimension de la palette : 1 m x 1 m x 1 m,  poids total : 800 kg  composition : 680 kg de carton et 120 kg d’eau (15 % d’humidité)

 Résultats

Les résultats du rayonnement thermique sont présentés ci-dessous.

2

1 3

4

3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Parois 1 et 3 3 m Non atteint Non atteint Paroi 2 2 m Non atteint Non atteint Paroi 4 6 m 4 m Non atteint

Puissance dégagée par une palette 205 kW Durée de l’incendie : 234 minutes

La durée de l’incendie se justifie par le fait qu’il s’agisse d’un feu couvant induit par un manque d’oxygène pour une bonne combustion (lié à la compacité du stockage).

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Illustration n° 61 : Flux thermiques en cas d’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles

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b) Probabilité d’occurrence

L’analyse des risques est schématisée par l’arbre de défaillances présenté pour le scénario précédent.

La probabilité d’occurrence de l’incendie généralisé du stockage de déchets de cartons en balles est comprise entre 10-3 et 10-2 (classe B selon l’arrêté de 2005), correspondant à elle d’un départ de feu en l’absence de barrières de sécurité spécifiques (source : guide « analyse de risques entrepôts soumis à autorisation »). c) Cinétique

L’incendie de balles de cartons est un phénomène à cinétique rapide. d) Gravité des conséquences humaines

L’ensemble des flux thermiques (≥ 5 kW/m²) au seuil des effets létaux et au seuil des effets irréversibles (≥ 3 kW/m²) restent confinés à l’intérieur des limites du site EDIB.

Aucun tiers extérieur ne risque d’être affecté par les flux thermiques en cas d’incendie du auvent, le niveau de gravité est donc « modéré ».

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4. Examen des effets dominos

4.1. Préambule

De manière générale, l’examen des effets dominos doit permettre :  d’assurer que les scénarii d’accident majeur considérés incluent le cas échéant la possibilité d’agressions externes associées à des accidents survenant sur des installations industrielles,  d’identifier les scénarii d’accident susceptibles d’engendrer une extension du sinistre sur le site ou sur des sites voisins et, le cas échéant, de justifier la mise en place de mesures spécifiques à la maîtrise de cette propagation,  de vérifier qu’un niveau de sécurité acceptable peut être maintenu sur le site même en cas d’effets dominos (salle de contrôle, circuit incendie, etc.).

Les seuils considérés pour la détermination des effets dominos correspondent aux seuils des effets graves sur les structures, soit 8 kW/m² (effet thermique).

4.2. Effets dominos

D’après les simulations incendie réalisées à l’aide du logiciel Flumilog, en cas de sinistre à l’intérieur du bâtiment de tri, une propagation est à envisager vers le stockage extérieur de déchet de plastiques en balles et vice versa.

Ces deux scénarios ont été étudiés et les flux thermiques aux seuils des effets dominos ne se propageraient pas aux autres installations et équipements du site. L’aire de stockage des déchets dangereux ne serait pas impactée, car elle se trouve à une distance suffisante de ces deux stockages.

Le second scénario étudié est l’incendie des balles de cartons stockées sous l’auvent. La compacité de ce stockage garantie l’absence de flux thermiques aux seuils des effets dominos. Ainsi, un sinistre sur ce stockage n’aurait aucune conséquence sur les autres installations du site. De plus, les flux générés seront intégralement contenus dans les limites ICPE du site.

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5. Démarche de maitrise des risques

5.1. Préambule

La gravité des conséquences humaines d’un accident à l’extérieur des installations est évaluée en fonction du nombre de personnes susceptibles d’être exposées aux effets. Elle résulte de la combinaison, en un point de l’espace, de l’intensité d’un phénomène accidentel et de la vulnérabilité du milieu, notamment des personnes potentiellement exposées à ces effets. Les niveaux de gravité des conséquences humaines sont présentés dans le tableau ci-après, en référence à l’annexe 3 de l’arrêté du 29 septembre 2005. Tableau n° 73 : Niveaux de gravité

Zone délimitée par le Zone délimitée par le Zone délimitée par le Niveau de gravité seuil des effets létaux seuil des effets létaux seuil des Effets significatifs (SELS) (SEL) irréversibles (SEI) Plus de 10 personnes Plus de 100 personnes Plus de 1 000 personnes Désastreux exposées exposées exposées Entre 100 et Moins de 10 personnes Entre 10 et 100 Catastrophique 1 000 personnes exposées personnes exposées exposées Au plus 1 personne Entre 1 et 10 personnes Entre 10 et Important exposée exposées 100 personnes exposées Aucune personne Au plus 1 personne Moins de 10 personnes Sérieux exposée exposée exposées Présence humaine exposée à des effets Modéré Pas de zone de létalité hors de l’établissement irréversibles sur la vie humaine inférieure à « une personne »

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5.2. Synthèse

Le tableau ci-après récapitule pour chaque phénomène dangereux étudié :  la probabilité d’occurrence,  la cinétique,  l’intensité des effets,  la gravité des conséquences humaines, en référence aux éléments présentés dans l’arrêté du 29 septembre 2005.

Nota : Les périmètres de danger au seuil de bris de vitres n’entrent pas dans la démarche « Mesures de Maîtrise des Risques » et de ce fait dans l’évaluation du niveau de risque présenté par l’établissement.

Classe de Intensité des Gravité des Repère Intitulé des scénarii Type d’effets Cinétique probabilité effets en m conséquences

Incendie du stockage de SELS = 2 déchets combustibles 4-a Thermiques B Rapide SEL = 6 Modéré non dangereux en vrac SEI = 8 (dans le bâtiment)

Incendie du stockage de SELS = 7 déchets combustibles 4-b Thermiques B Rapide SEL = 9 Modéré non dangereux en balles SEI = 14 (à l’extérieur)

Incendie de l’auvent de SELS = 0 5 stockage des déchets de Thermiques B Rapide SEL = 4 Modéré cartons en balles SEI = 6

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5.3. Analyse de la maitrise des risques

5.3.1. Critère d’analyse du risque

Le positionnement des accidents dans la grille probabilité-gravité des conséquences humaines ci-dessous permet d’apprécier la maîtrise des risques mise en œuvre sur le site, conformément aux éléments de la circulaire du 10/05/2010.

Probabilité (sens croissant de E vers A) Gravité des conséquences sur E D C B A les personnes exposées NON partiel (sites nouveaux) Désastreux NON rang 1 NON rang 2 NON rang 3 NON rang 4 MMR rang 2 (sites existants) Catastrophique MMR rang 1 MMR rang 2 NON rang 1 NON rang 2 NON rang 3 Important MMR rang 1 MMR rang 1 MMR rang 2 NON rang 1 NON rang 2 Sérieux MMR rang 1 MMR rang 2 NON rang 1 Modéré MMR rang 1

Tableau n° 74 : Grille probabilité/gravité

Case NON : zone de risque élevée, risque non acceptable Le risque est jugé trop important et des mesures de réduction complémentaires du risque doivent être mises en place

Case MMR (Mesures de Maîtrise des Risques) : zone de risque intermédiaire, risque acceptable sous réserve d’avoir mis en œuvre tous les moyens de réduction du risque. L’exploitant doit justifier de l’analyse et de la mise en place de toutes les mesures de maîtrise des risques envisageables à un coût économiquement acceptable

Case « blanche » : zone de risque moindre Le risque résiduel est modéré et n’implique pas d’obligation de réduction complémentaire du risque

Rang : niveau d’acceptabilité du risque. Un risque de rang 2 est moins acceptable qu’un risque de rang 1. La mise en place de moyens de maîtrise des risques permet de réduire le rang et de tendre ainsi vers un niveau acceptable du risque résiduel.

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5.3.2. Application à l’établissement EDIB

Tableau n° 75 : Grille probabilité/gravité

Probabilité (sens croissant de E vers A) Gravité des conséquences sur E D C B A les personnes exposées Désastreux Catastrophique Important Sérieux 4-a, 4-b, Modéré 5

5.3.3. Conclusion

L’incendie des déchets combustibles présente un niveau de risque acceptable, le couple probabilité/gravité relatif à ce scénario correspondant à une case blanche de la grille. Les mesures préventives prévues par la société EDIB sont donc suffisantes.

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6. Organisation de la sécurité – Mesures et moyens de prévention et protection

6.1. Mesures préventives générales

6.1.1. L’interdiction de fumer

Il est strictement interdit de fumer sur le site de la société EDIB, cette consigne étant affichée en caractères apparents.

6.1.2. La procédure de permis de feu

Afin de prévenir tout risque d'incendie ou d'explosion au sein de l’établissement, la société applique la procédure de permis de feu. Tous travaux susceptibles de générer un point chaud feront l’objet avant exécution des travaux d’une autorisation écrite (permis de feu) signée par une personne désignée sur le site.

6.1.3. Le plan de prévention

Pour toute intervention d'une entreprise extérieure relevant du décret du 20/02/1992, l'établissement dispose d'un plan de prévention. Ce dernier reprend la liste des travaux à effectuer, la nature des risques encourus, les mesures de prévention et de protection individuelle à adopter, les horaires d'intervention, les personnes à prévenir en cas d'urgence.

Pour tous travaux effectués par une entreprise extérieure, la société remet une autorisation d’intervention mentionnant notamment le travail à exécuter, les risques particuliers d'accidents, les mesures de protection à prendre, le rappel des consignes de sécurité inhérentes à l'établissement.

6.1.4. Le risque électrique

Les installations électriques sont conformes aux dispositions du décret n° 88-1056 du 14 novembre 1988, pris pour exécution des dispositions du livre II du Code du Travail (titre III hygiène, sécurité et conditions de travail), en ce qui concerne la protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques.

Les installations électriques sur le site de Hochfelden feront l'objet d'un contrôle annuel.

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6.1.5. Procédures d’urgence

La société EDIB a établi des procédures d’urgences, à savoir les conduites à tenir en cas d’incendie, d’accident, de déversement accidentel, de découverte d’un engin explosif ou encore d’emballage d’amiante défectueux…

Ces procédures sont appliquées à l’ensemble du groupe mais également adaptée à chaque site.

6.1.6. Les engins de manutention

Les engins de manutention sont équipés d’un pare-étincelles au niveau du système d’échappement.

6.2. Mesures et dispositifs de protection contre l’incendie

Les dispositions essentielles préconisées pour répondre aux objectifs fixés par le Code du Travail et les arrêtés types applicables, sont :  la protection du personnel par la limitation au maximum des temps d'évacuation en cas de sinistre : alarme précoce, nombre et répartition des issues, éclairage de sécurité,  le fractionnement du risque global en séparant les fonctions visées par les arrêtés types au moyen d'un compartimentage adéquat,  l'adaptation de mesures prévisionnelles telles que moyens d'alarme et d'alerte, installations de désenfumage, moyens d'extinction pouvant être rapidement mis en œuvre tels qu'extincteurs et RIA,  le respect de certaines dispositions permettant l'engagement des secours dans des conditions satisfaisantes ; voies de desserte, accessibilité des façades, garantie de la disponibilité en eau pour la lutte contre l'incendie.

6.2.1. Desserte et accessibilité à l’établissement

Le site sera accessible par les moyens de secours par 1 entrée. A l’intérieur du site, les voies de circulation sont aménagées de manière à faciliter l’intervention des services de secours. Les bâtiments seront accessibles facilement par les services de secours. De même, la circulation autour du bâtiment de tri sera libre. Le plan de circulation sera complété et adapté à l’exploitation du site.

6.2.2. Dispositions particulières

Le bâtiment de tri est équipé d’un dispositif de désenfumage en toiture. Les issues de secours sont dégagées et libres, de manière à assurer l'évacuation du personnel en cas d'incident majeur.

OTE INGENIERIE 395/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Etude de dangers

6.2.3. Alarme et détection

Les personnes présentes sur site est seront équipées d’un téléphone portable de façon à pouvoir alerter les services de secours en cas de sinistre.

6.2.4. Moyens humains

La sécurité du site est assurée par la personne chargée de l’entrée et de la sortie des camions ainsi que du chargement.

En cas de sinistre, les missions suivantes sont assurées par cette personne :  alerte des secours extérieurs,  évacuation et mise en sécurité,  réception et guidage des secours extérieurs.

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6.2.5. Estimation des besoins pour la lutte contre l’incendie

Afin d’évaluer quels seraient les besoins en eau des services d’incendie et de secours, la méthode décrite dans le guide pratique D9 de septembre 2001 « Dimensionnement des besoins en eau pour la défense extérieure contre l’incendie », INESC (Institut National d’Etudes de la Sécurité Civile) – FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurances) – CNPP (Centre National de Prévention et Protection) a été appliquée.

Pour déterminer le volume nécessaire à l’extinction d’un incendie, il faut déterminer la surface de référence du risque, qui correspond à la plus grande surface non recoupée.

Le bâtiment de tri d’une surface de 1520 m² représente la plus grande surface de référence.

Le fascicule R Magasins, dépôts et chantier divers, de l’annexe 1 de la D9 permet de définir le niveau de risque auquel le site est confronté. La surface de référence utilisée correspond à un entrepôt de stockage, pour laquelle le risque associé est de 2.

Le tableau ci-dessous présente les différents paramètres retenus, ainsi que les coefficients qui s’y appliquent et ayant permis de quantifier les besoins en eau en cas d’incendie.

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Tableau n° 76 : Détermination du débit requis pour l’extinction incendie

Description sommaire du risque Coefficients retenus Coefficients Critère Seuil pour le calcul Commentaires additionnels Activité Stockage Jusqu'à 3 m 0

Hauteur de Jusqu'à 8 m +0,1 +0,1 La hauteur maximale stockage Jusqu'à 12 m +0,2 de stockage est de 6 m Au-delà de 12 m +0,5

ossature stable au feu ≥ 1 h -0,1 L’ossature métallique Type de du bâtiment présente ossature stable au feu ≥ 30 min 0 construction une stabilité au feu < ossature stable au feu < 30 min +0,1 + 0,1 30 min. Accueil 24h/24 (présence -0,1 permanente à l'entrée) DAI généralisée reportée 24 h/24 en télésurveillance ou au poste de Type -0,1 -0.1 Vidéosurveillance avec secours 24 h/24 lorsqu'il existe, d'intervention report vers une société avec des consignes d'appel interne de surveillance 24/24 Service de sécurité incendie 24 h/24 avec moyens appropriés (équipe de -0,3* seconde intervention, en mesure d'intervenir 24 h/24) Somme des coefficients + 0,1 1 + somme des coefficients 1,1 Surface de référence du risque S (en m²) 1 520 m² Qi = 30 x (S/500) x (1+somme des coefficients) Risque 1 : Qi x 1 Catégorie de risque Risque 2 : Qi x 1,5 1,5 Fascicule R Risque 3 : Qi x 2 Aucun système ne sera Risque sprinklé Q1, Q2 ou Q3/2 / installé

Débits requis (Q en m³/h) Qtot = 151 m3/h

La valeur du débit requis doit être arrondie au multiple de 30 m3/h le plus proche, soit 150 m3/h dans ce cas. Les besoins estimés doivent être disponibles pendant 2 heures, ce qui correspond dans ce cas à un volume total de 300 m3.

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6.2.6. Moyens matériels et ressources en eau

Des dispositions sont prises pour que tout début d'incendie puisse efficacement et rapidement être combattu.

Les installations seront équipées d’un ensemble d’extincteurs appropriés aux différents types de feu :  extincteurs à poudre de 9 kg,  extincteurs au CO2.

Un stock de matériaux pulvérulents est également présent sur le site afin d’éteindre tout début d’incendie.

Le bâtiment de tri est également équipé de RIA.

La réserve d’eau la plus conséquente est le canal situé de l’autre côté de la route en face du site. De plus, celle-ci est intarissable.

Elle est donc suffisante pour répondre aux besoins éventuels du site.

L’ensemble de ces équipements et leur localisation sont présentés sur le plan de masse du site.

6.2.7. Moyens de secours extérieurs

En cas de sinistre, l'établissement fera appel au CODIS-CTA (18).

Ce dernier mettra en œuvre les moyens et véhicules de secours nécessaires selon le plan d'intervention définissant les risques et les moyens de prévention de l'établissement.

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6.3. Rétention d’eau d’extinction incendie

6.3.1. Calcul du volume de rétention d’eaux d’extinction incendie

Afin d’évaluer le volume adéquat pour la rétention des eaux d’extinction incendie, la méthode décrite dans le guide pratique D9A « Guide pratique pour le dimensionnement des rétentions des eaux d’extinction », INESC (Institut National d’Etudes de la Sécurité Civile) – FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurances) – CNPP (Centre National de Prévention et Protection) a été appliquée.

Le calcul du volume de rétention nécessaire est effectué sur la base de l’addition des :  besoins pour la lutte extérieure,  moyens de lutte intérieure contre l’incendie,  volumes d’eau liés aux intempéries,  volumes représentés par la présence de stocks liquides.

Tableau n° 77 : Détermination du volume de la rétention incendie

Paramètres Observations Volume en m3 Besoins pour la lutte Résulta du calcul précèdent, 300 pour 2 h extérieure selon le guide D9 Moyens de lutte intérieure Le site ne dispose d’aucun 0 contre l’incendie moyen de lutte interne A raison de 10 l/m² de Volumes d’eau liés aux surfaces imperméabilisées 푉 = 10 ∗ 12800 = 128 푚3 intempéries susceptibles d’être drainées vers la rétention

Volumes représentés par la Le bâtiment ne contient pas 0 présence de stocks liquides de stock liquide

Volume minimal de la rétention incendie en m3 V rétention = 428 m3

Le résultat de ce calcul indique la nécessité de la mise en place d’une rétention d’eau d’une capacité minimale de 428 m3.

6.3.2. Moyen de rétention des eaux d’extinction incendie

Le site dispose d’un bassin de rétention d’une capacité de 450 m3. En amont et en aval de ce bassin sont installées des vannes permettant d’empêcher les eaux de se diriger vers le bassin et/ou vers le Rohrbach.

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E. Annexes

Annexe n° 1 : Extrait du K-bis ...... 403 Annexe n° 2 : Attestation de propriété ...... 405 Annexe n° 3 : Exemple d’étiquetage sur le site d’EDIB ...... 407 Annexe n° 4 : Rapport de base ...... 409 Annexe n° 5 : Liste des flux de petits conditionnés concernés par l’approche globale (calcul SEVESO)...... 411 Annexe n° 6 : Attestation d’assurance ...... 413 Annexe n° 7 : Factures justificatives du calcul des garanties financières ...... 415 Annexe n° 8 : Extrait du règlement du PLU de Hochfelden ...... 417 Annexe n° 9 : Extrait du règlement du PPRi ...... 419 Annexe n° 10 : Etude acoustique...... 421 Annexe n° 11 : Analyse du risque foudre ...... 423 Annexe n° 12 : Rapport accidentologie BARPI (secteur déchets, dispersion des fumées en cas d’incendie) ...... 425 Annexe n° 13 : Rapport accidentologie BARPI (sites similaires à EDIB Hochfelden) ...... 427 Annexe n° 14 : Note de calcul Flumilog relatif à l’incendie des déchets combustibles en vrac sous le bâtiment ...... 429 Annexe n° 15 : Note de calcul Flumilog relatif à l’incendie des déchets combustibles en vrac à l’extérieur ...... 431 Annexe n° 16 : Note de calcul Flumilog relatif à l’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles ...... 433

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OTE INGENIERIE 402/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Annexes

Annexe n° 1 : Extrait du K-bis

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Annexe n° 2 : Attestation de propriété Remarque :

 Le propriétaire était la SCI des Airelles devenue par changement de dénomination la SCI des blancs fossés.  La totalité des parts sociales de la SCI des blancs fossés a été acquise par EDIB en décembre 2016. Dès lors EDIB est locataire d’un bien dont le bailleur est sous son contrôle compte tenu de la détention de parts à 100%.

Le document présenté ci-dessous est l’acte d’achat des terrains par la SCI des Airelles.

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Annexe n° 3 : Exemple d’étiquetage sur le site d’EDIB

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OTE INGENIERIE 408/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Annexes

Annexe n° 4 : Rapport de base

Remarque : Cette annexe fait l’objet d’un document autoportant.

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Annexe n° 5 : Liste des flux de petits conditionnés concernés par l’approche globale (calcul SEVESO)

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Annexe n° 6 : Attestation d’assurance

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Annexe n° 7 : Factures justificatives du calcul des garanties financières

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Annexe n° 8 : Extrait du règlement du PLU de Hochfelden

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Annexe n° 9 : Extrait du règlement du PPRi

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Annexe n° 10 : Etude acoustique

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Annexe n° 11 : Analyse du risque foudre

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OTE INGENIERIE 424/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Annexes

Annexe n° 12 : Rapport accidentologie BARPI (secteur déchets, dispersion des fumées en cas d’incendie)

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OTE INGENIERIE 426/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Annexes

Annexe n° 13 : Rapport accidentologie BARPI (sites similaires à EDIB Hochfelden)

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Annexe n° 14 : Note de calcul Flumilog relatif à l’incendie des déchets combustibles en vrac sous le bâtiment

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Annexe n° 15 : Note de calcul Flumilog relatif à l’incendie des déchets combustibles en vrac à l’extérieur

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OTE INGENIERIE 432/433 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Annexes

Annexe n° 16 : Note de calcul Flumilog relatif à l’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles

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Société EDIB

Etablissement d’HOCHFELDEN (67)

DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

AOUT 2018

DATE DESCRIPTION REDACTION/VERIFICATION APPROBATION N° AFFAIRE : 17083 Page : 2/33 0 10/2017 J SCHLOTTER Lig Note de présentation Non Technique 1 08/2018 J SCHLOTTER Lig

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Sommaire

Sommaire 3 1. Identité de la société 4 2. Emplacement géographique des installations 5 3. Contexte du projet 7 4. Description générale du site 8 5. Nature et volume des activités exercées 9 6. Codification de l’établissement 10 6.1.1. Proposition de rubrique principale pour les installations visées par l’annexe I de la directive IED 13 6.1.2. Articulation ICPE/IOTA 14 7. Impact du projet sur l’environnement 15 7.1. Scénario de référence : état actuel de l‘environnement 15 7.2. Evolution de l’environnement en cas de mise en œuvre ou en l’absence de mise en œuvre du projet 17 7.3. Facteurs environnementaux susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet 20 8. Analyse des risques 21 9. Etude détaillée des risques 29 9.1. Scénarii n° 4 : Incendie du stockage des déchets non dangereux en vrac dans le bâtiment et en vrac et en balles sur la dalle extérieure 29 9.2. Scénario n° 5 : Incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles 32 9.3. Examen des effets dominos 33 9.4. Synthèse 33

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Au titre du 2° de l’article L 181-1 du Code de l’Environnement, et conformément aux articles R 181-13 et D 181-15-2 du Code de l’Environnement, la présente demande d’autorisation comporte : une note de présentation non technique.

1. Identité de la société

 Raison sociale

EDIB

 Adresse du siège social

2 rue Joseph Cugnot ZI du Moulin de l’Ecaille 51 430 Tinqueux

 Forme juridique

Société par actions simplifiée à associé unique Au capital de : 82 740 € Registre du Commerce : REIMS N° SIRET : 3 022 369 480 001 Code APE : 38.11.Z : Collecte des déchets non dangereux

 Adresse du site

ZA Quai du Canal 67 270 Hochfelden Téléphone : 03.88.89.00.71 Télécopie : 03.88.89.01.44

 Effectif et horaire de travail

La plateforme de valorisation est ouverte tous les jours de la semaine, sauf le dimanche, du lundi au samedi de 7 h à 20 h. La société EDIB emploie 9 personnes sur son site de Hochfelden. La mise en œuvre de ce nouveau projet permettra l’embauche de 1 à 2 personnes.

 Nom et qualité du signataire de la demande

Monsieur Mathieu LAMOUR en qualité de président d’EDIB

 Personne chargée du suivi du dossier

Madame Céline CHENIN en qualité d’ingénieur environnement

OTE INGENIERIE 4/33 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Note de présentation Non Technique

2. Emplacement géographique des installations

Département : Bas-Rhin Arrondissement : Saverne Canton : Bouxwiller Intercommunalité : C.C. du Pays de la Zorn Commune : Hochfelden Tableau n° 1 : Sections et parcelles concernées

Sections 33 53 Parcelle n° 232, 234, 236, 242 n° 423, 426, 428, 618, 619, 622.

La société EDIB est propriétaire de ces terrains. L’ensemble des activités du site est réparti sur une surface d’environ 1,62 ha. Les limites ICPE ne seront pas modifiées. Plan cadastral

OTE INGENIERIE 5/33 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Note de présentation Non Technique

Situation locale

OTE INGENIERIE 6/33 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Note de présentation Non Technique

3. Contexte du projet

Suite à une forte augmentation de la demande par les professionnels de solution pour la collecte des déchets dangereux, EDIB, qui a déjà initié à Hochfelden la collecte des déchets dangereux via sa déchèterie professionnelle, désire proposer un service de collecte spécialisée et pouvoir regrouper ces déchets sur ce site.

EDIB projette également d’augmenter le tonnage annuel de déchets non dangereux transitant sur son site afin de mettre en œuvre une rupture de charge et une massification des déchets auparavant réceptionnés sur l’installation de stockage de déchets non dangereux de Hochfelden situé à proximité, et, qui a fermé en 2016.

EDIB intervient localement dans le négoce des déchets dangereux depuis 1995 et a une bonne connaissance à la fois des producteurs locaux, de leurs besoins et des filières de valorisation ou d’élimination les plus appropriées.

L’objectif de développement d’EDIB est de conforter, par un maillage cohérent sur la région, cette activité de collecte de déchets dangereux en utilisant ses plateformes de valorisation. Le but est de réduire au maximum les opérations de transport de ces déchets. En effet, cela permet de limiter le risque d’écoulement accidentel et cela permet de réduire les émissions de gaz à effets de serre.

Le but d’une activité de tri, transit, regroupement de déchets dangereux est la réception d’une grande variété de produits avec un classement et une optimisation des transports en fonction des capacités de traitement et de valorisation des exutoires qui prennent en charge simultanément plusieurs familles (codes) de déchets.

Notons que le but n’est pas d’accumuler de grandes quantités de déchets, le but est uniquement de massifier les déchets et ainsi optimiser de manière efficace les chargements pour les envoyer le plus rapidement possible vers les sites de traitement.

Dans le cadre de cette nouvelle demande d’autorisation, la société EDIB souhaite réorganiser une partie de son site afin de faciliter les flux de déchets. De plus, compte tenu de l’ancienneté de l’arrêté préfectoral d’autorisation, ce dossier présente de manière détaillé le fonctionnement du site.

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4. Description générale du site

Dans sa configuration finale, le site sera constitué des zones suivantes :  Une zone d’entrée comprenant un : o pont-bascule (50 tonnes) permettant la pesée des véhicules en entrée et en sortie du site. 2 mini-bascules seront également disponibles pour les déchets dangereux présents en faible quantité, o bâtiment administratif type « algeco » avec les bureaux du personnel, les sanitaires et les locaux sociaux, o parking pour les véhicules légers.  Des aires de stockage des déchets, à savoir : o une aire dédiée aux métaux et aux déchets métalliques (ferreux et non ferreux), o une zone de regroupement de pneus o un bâtiment abritant les papiers/cartons/plastiques triés ou en attente de tri et certains déchets non dangereux nécessitant une mise à l’abri (housses naturelles et couleurs, bois …) o une aire extérieure d’entreposage des balles et de certaines palettes de bois, o une zone pour l’accueil des déchets amiantés en transit, o un auvent couvert de stockage des déchets dangereux, abritant notamment les déchets dangereux de la déchèterie professionnelle, o un auvent couvert de stockage des balles de papiers/cartons  Une aire dédiée à la déchèterie et permettant d’entreposer les déchets non dangereux et certains déchets dangereux en attente de prise en charge sur l’aire spécifiquement dédiée,  Une presse pour la mise en balles des déchets non dangereux (dans le bâtiment de stockage),  Un bassin de rétention des eaux pluviales et d’extinction incendie,  Une aire de stockage (cuves aériennes) et d’alimentation en GNR,  Un parc à bennes,  Une zone d’attelage-débâchage des camions.

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5. Nature et volume des activités exercées

Ce chapitre permet de récapituler les principaux volumes qui seront mis en œuvre sur le centre de tri, de transit et de regroupement de déchets industriels non dangereux et dangereux et sur la déchèterie.

La déchèterie permettra l’accueil de  120 m3 de déchets non dangereux,  12 tonnes de déchets dangereux,  3 tonnes d’amiante lié.

Les déchets dangereux de la déchèterie sont transférés vers l’aire de stockage des déchets dangereux. En considérant ces apports, additionnés aux apports de la collecte effectuée directement par la société, le tonnage annuel amené à transiter sur le site sera de l’ordre de 1 500 tonnes.

La quantité maximale de déchets dangereux stockés sur le site sera de 64 tonnes, en incluant le flux de la déchèterie.

Concernant les déchets non dangereux, l’exploitant prévoit le transit d’environ 15 000 tonnes par an. La presse à balles présente une capacité maximale de 40 balles/jour soit environ 30 tonnes/jour.

L’activité de démantèlement relative aux DEEE représentera environ de 99 tonnes/an, soit au maximum 0,3 tonne/jour.

L’activité de découpe des métaux sera au maximum d’une tonne par jour.

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6. Codification de l’établissement

Les activités et installations de la société EDIB font, comme le montre le tableau page suivante, l’objet d’un classement conformément à la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.

En effet, selon les dispositions du Code de l’environnement, les activités, en fonction de leur nature, de leur importance et de leur environnement, sont soumises à autorisation ou à déclaration.

Le présent paragraphe propose une codification des activités qui sont visées. En fonction des seuils, il est précisé le régime de classement : A : Installation ou activité soumise à Autorisation R : Rayon d’affichage pour l’enquête publique E : Installation ou activité soumise à Enregistrement D : Installation ou activité soumise à Déclaration DC : Installation ou activité soumise à Déclaration et à Contrôle périodique NC : Installation ou activité Non Classée

OTE INGENIERIE 10/33 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Note de présentation Non Technique

Tableau n° 2 : Codification des activités du site

Situation actuelle, selon l’arrêté préfectoral du 15/01/1996, modifié par la demande d’antériorité du 22/03/2011 Situation projetée N° de la Installation ou activité Régime de N° de la Installation ou activité Régime de Intitulé de la rubrique Intitulé de la rubrique rubrique correspondante classement rubrique correspondante classement Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de ces Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de déchets. La déchèterie peut ces déchets. A La déchèterie pourra accueillir A 2710-1-a 1. Collecte de déchets dangereux : La quantité de déchets susceptibles d’être accueillir jusqu’à 15 t de 2710-1-a 1. Collecte de déchets dangereux : La quantité de déchets susceptibles jusqu’à 15 t de déchets dangereux présents dans l’installation étant : déchets dangereux RA = 1 km d’être présents dans l’installation étant : RA = 1 km a) Supérieure ou égale à 7 t a) Supérieure ou égale à 7 t Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de ces Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de La déchèterie peut déchets. ces déchets. La déchèterie pourra accueillir accueillir jusqu’à 3 2710-2-c 2. Collecte de déchets non dangereux : Le volume de déchets susceptibles d’être 3 DC 2710-2-b 2. Collecte de déchets non dangereux : Le volume de déchets jusqu’à 120 m de déchets non DC 120 m de déchets non présents dans l’installation étant : susceptibles d’être présents dans l’installation étant : dangereux. dangereux. c) Supérieur ou égal à 100 m³ et inférieur à 300 m³ b) Supérieur ou égal à 100 m³ et inférieur à 300 m³

Transit, regroupement, tri, désassemblage, remise en état d’équipements Le volume susceptible Installations de transit, regroupement ou tri de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) mise au rebut : d’être entreposé et électriques et électroniques. Le volume susceptible d’être 2711-2 DC 2711-2 3 DC 2- Le volume susceptible d’être entreposé étant supérieur ou égal à 100 m³, mais désassemblé étant de 2- Le volume susceptible d’être entreposé étant : entreposé sera de 180 m 3 inférieur à 1 000 m³ : 180 m supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ : Installation de transit, regroupement ou tri de métaux ou de déchets de métaux Installation de transit, regroupement ou tri de métaux ou de déchets de non dangereux, d’alliage de métaux ou de déchets d’alliage de métaux non métaux non dangereux, d’alliage de métaux ou de déchets d’alliage de dangereux, à l’exclusion des activités et installations visées aux rubriques 2710, La surface étant de métaux non dangereux, à l’exclusion des activités et installations visées 2713-2 D 2713-2 La surface étant de 500 m² D 2711 et 2712 500 m² aux rubriques 2710, 2711 et 2712 La surface étant : La surface étant : 2. Supérieure ou égale à 100 m² et inférieure à 1 000 m² 2. Supérieure ou égale à 100 m² et inférieure à 1 000 m² Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de papiers/cartons, plastiques, caoutchouc, textiles, bois à l’exclusion des activités Le volume susceptible d’être présent dans 2714-2 visées aux rubriques 2710 et 2711. D Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de l’installation étant de Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : 3 papiers/cartons, plastiques, caoutchouc, textiles, bois à l’exclusion des Le volume susceptible d’être 900 m présent dans l’installation sera de 2. Supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ 2714-1 activités visées aux rubriques 2710 et 2711. 3 E 2 430 m (incluant les Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : Le volume susceptible 3 pneumatiques) d’être présent dans 1. Supérieure ou égale à 1 000 m 1530 Dépôt de bois, papiers, cartons ou matériaux combustibles analogues. NC l’installation étant de 400 m3 Installation de transit, regroupement ou tri de déchets dangereux ou de déchets contenant les substances dangereuses ou préparations dangereuses mentionnées à l’article R. 511-10 du code de l’environnement, à l’exclusion des installations visées aux La quantité de déchets dangereux A 2718-1 rubriques 1313, 2710, 2711, 2712, 2717, 2719 et 2793. présents sera de 49 t au maximum. RA = 2 km La quantité de déchets susceptible d’être présente dans l’installation étant : 1. Supérieure ou égale à 1 t

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Demande d’antériorité pour une activité déjà existante et autorisée. Installation de traitement de déchets non dangereux à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2720, 2760, 2771, 2780, 2781 et 2782 Découpe occasionnel de déchets 2791-2 métalliques (1t/j) DC La quantité de déchets traités étant : La quantité maximale de déchets 2. Inférieure à 10 t/j susceptible d’être traitée étant de 1 tonnes/jour. Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de verre à l’exclusion des installations visées à la rubrique 2710 3 verre à l’exclusion des installations visées à la rubrique 2710 Le volume de verre présent sur le 2715 100 m NC 2715 3 NC le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant supérieur ou le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant supérieur ou site sera de 100 m égal à 250 m³ égal à 250 m³ Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux non inertes à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2710, non inertes à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2710, Le volume de DND à tirer et refus 2711, 2712, 2713, 2714, 2715 et 2719 3 2711, 2712, 2713, 2714, 2715 et 2719 de tri présent sur le site sera de 2716-2 300 m DC 2716-2 300 m3 DC Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : Soit un total de 300 m3 2. Supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ 2. Supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : essences et naphtas ; kérosènes (carburants d’aviation compris) ; gazoles (gazole 2 stockages de 1000 L de gasoil (D diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles = 0,845 kg/m3) soit :

Stockage en réservoir manufacturé de liquides inflammables. 3 compris) ; fioul lourd ; carburants de substitution pour véhicules, utilisés Quantité totale de 1,7 t 1 m en capacité 1432 Cuve de gasoil de 2000 L aérienne Classe C-CE = 5/5 =1 NC 4734-1 aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés NC équivalent similaires en matière d’inflammabilité et de danger pour l’environnement. Activité déjà présente sur le site, Seuil à déclaration 10 m3 en capacité équivalent. cependant la rubrique 1432 a été La quantité totale susceptible d’être présente dans les installations y supprimée le 1er juin 2015, par le compris dans les cavités souterraines étant : décret n°2014-285 du 3 mars 2014. Supérieure ou égale à 50 t au total Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les 3 réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de bateaux ou d’aéronefs. 3 1435 réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de bateaux ou d’aéronefs. 15 m NC 1435 Le volume distribué est de 15 m NC 3 2. supérieure à 100 m³ d’essence ou 500 m³ au total, mais inférieur ou Le volume annuel de carburant distribué est inférieur à 100 m . égal à 20 000 m³ Ateliers de réparation et d’entretien de véhicules et engins à moteur, y compris les activités de carrosserie et de tôlerie. 2930 300 m² NC Cette activité n’est plus pratiquée sur le site de Hochfelden. b) la surface de l’atelier étant supérieure à 2 000 m2, mais inférieure ou égale à 5 000 m² :

Légende

Absence de modification

Nouvelle rubrique demandée dans le cadre de cette demande d’autorisation ou rubrique faisant l’objet d’une augmentation du volume/quantité présent.

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6.1.1. Proposition de rubrique principale pour les installations visées par l’annexe I de la directive IED

La directive relative aux émissions industrielles dite « IED » prend la suite de la Directive « IPPC » transposée en France notamment par l’intermédiaire de l’arrêté ministériel du 29 juin 2004 modifié.

Les activités « IED » visées par la transposition de la directive 2010/75/UE du 24 novembre 2010 ont été introduites dans la nomenclature des Installations Classées dans la liste des rubriques 3xxxx. Tableau n° 3 : Positionnement par rapport aux rubriques 3XXX

Rubrique Désignation Activité EDIB Classement

Stockage temporaire de déchets dangereux ne relevant pas de la Transit de déchets rubrique 3540, dans l’attente d’une des dangereux (rubriques 2718 et 2710-1) activités énumérées aux rubriques 3510, Autorisation 3550 3520, 3540 ou 3560 avec une capacité RA = 3 km totale supérieure à 50 tonnes, à l’exclusion Quantité maximale du stockage temporaire sur le site où les transitée sur site : 49 + 12+ déchets sont produits, dans l’attente de la 3 = 64 t collecte

Ce chapitre concerne la transposition de la directive 2010/75/UE dite « IED » et son application sur le site. L’application de la directive IED a de multiples impacts qui sont notamment :  La description des mesures prises pour l’application des MTD inclue dans le dossier et qui s’appuie sur les « Conclusions sur les MTD » qui ont désormais une portée réglementaire ;  Un rapport de base définissant l’état des sols et des eaux souterraines établit avant la première actualisation de l’arrêté préfectoral. Le rapport de base est joint en accompagnant de cette demande d’autorisation.

Le rapport de base est présenté en annexe de ce dossier.  Annexe n°4

La rubrique principale visant le site sera donc la rubrique 3550.

A ce titre le site est concerné par le BREF Traitement des déchets (août 2006). Le BREF, document de référence sur les Meilleures Techniques Disponibles (MTD), rend compte de l’échange d’informations qui a été organisé par plus de 60 experts des États membres, de l’industrie et des ONG environnementales. Notons que les conclusions sur les MTD ne sont pas parues pour ce BREF.

Le site est donc concerné par la directive IED.

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6.1.2. Articulation ICPE/IOTA

La loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau abrogée par le Code de l’Environnement a fixé un certain nombre de dispositions pour une gestion équilibrée de la ressource en eau. En particulier, elle prévoit de soumettre à déclaration ou à autorisation des installations, ouvrages, travaux ou activités ne figurant pas à la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement et relevant des rubriques fixées par le décret modifié n° 93-743 du 29 mars 1993 relatif à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application des articles L.214-1 à 214-3 du Code de l’Environnement.

Tableau n° 4 : Rubrique concernée au titre de la Loi sur l’eau

Description des Rubrique Désignation des opérations Classement opérations du site Rejet d’eaux pluviales en eaux douces superficielles, sur le sol ou dans le sous- sol : surface totale du projet et du BV La surface collectée 2.1.5.0. naturel intercepté : D 1. supérieure ou égale à 20 ha  A est d’environ 1,62 ha 2. supérieure à 1 ha, mais inférieure à 20 ha  D

L’établissement est déjà autorisé pour ses rejets dans le Rohrbach. Aucune modification de ce rejet ne sera effectuée dans le cadre de cette nouvelle demande d’autorisation ICPE.

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7. Impact du projet sur l’environnement

7.1. Scénario de référence : état actuel de l‘environnement

L’état actuel et la qualité de l’environnement sont présentés dans le tableau ci- dessous.

SANS INTERET PRESERVE / PARTICULIER DEGRADE MOYEN SATISFAISANT NEUTRE

Tableau n° 5 : Scénario de référence : état actuel de l‘environnement

THEMES ETAT/ QUALITE PROBLEMATIQUES

Bruit lié à la zone d’activité du Canal POPULATION ET Présence de tiers à 100 m à l’Ouest du site Impact des activités industrielles existantes SANTE HUMAINE Trafic poids lourds

Le site n’est pas à l’état naturel (passage régulier de Site artificialisé et déjà exploité (EDIB) camions et activité). Absence de faune et de flore remarquables au Présence d’une zone naturelle à l’EST du site (à droit du site, hormis le long du Rohrbach. préserver) MILIEUX NATUREL BIODIVERSITE Milieux naturels remarquables les plus proches : Ces milieux naturels doivent être préservés.

ZNIEFF (1 et 2) à 50 m au nord Pas atteinte à la continuité biologique (SRCE et SCoTERS) Zone Humide Remarquable à l’Est du site

La nappe d’Alsace est de qualité médiocre. HYDROGEOLOGIE Objectif d’atteinte du bon état prévu en 2027. Pas de captage d’eau potable au droit du site

Sites industriels et STEP rejetant leurs eaux dans la L’objectif de bon état est repoussé en 2027 EAUX Zorn. SUPERFICIELLES pour la Zorn et le Rohrbach Objectif d’atteinte du bon état prévu en 2027.

Environnement marqué par des émergences Activités industrielles du secteur, dont les ENVIRONNEMENT SONORE sonores émergences restent cependant modérées.

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Absence de données précises au droit du site Absence de rejet canalisé significatif à proximité du

QUALITE DE L’AIR Bonne qualité générale de l’air dans le site. secteur : respect des normes de qualité

QUALITE DES Aucune pollution des sols n’a été identifiée. Sol déjà artificialisé, sans enjeux significatifs. SOLS

Absence de site à intérêt dans un périmètre de PATRIMOINE 500 m autour du site. En l’absence d’enjeux, aucune problématique n’est CULTUREL ET Pas d’enjeux archéologiques, ni patrimoniaux identifiée ARCHEOLOGIQUE d’identifiés.

RISQUES La partie sud du site est concernée par le plan de NATURELS ET Risque inondation et sismique présent zonage du PPRi TECHNOLOGIQUES Le risque sismique est modéré au droit du site.

PAYSAGE Paysage de type industriel Paysage marqué par le site de Béton Fehr

Zone équipée des différents réseaux (AEP, La zone est équipée des différents biens matériels BIENS MATERIELS EDF, Telecom)

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7.2. Evolution de l’environnement en cas de mise en œuvre ou en l’absence de mise en œuvre du projet

Le but de cette comparaison est de cibler les compartiments de l’environnement les plus susceptibles d’être affectés par le projet de la société EDIB.

Le tableau présenté ci-après reprend les principales informations de l’état initial de l’environnement tout en comparant les scénarii probables avec la mise en œuvre du projet. Ces informations sont basées sur la description faite du scénario de référence au chapitre précédent.

Tableau n° 6 : Evolution de l’environnement en cas de mise en œuvre ou en l’absence de mise en œuvre du projet Légende

EVOLUTION SUPPOSEE AVEC/SANS LE PROJET

Amélioration probable

Pas de différence significative

Détérioration probable

SANS INTERET PRESERVE / DEGRADE MOYEN PARTICULIER SATISFAISANT

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Evolution supposée THEMES ETAT/ QUALITE Avec le projet Sans le projet

POPULATION ET Proximité des tiers EDIB exploite déjà le site objet de Poursuites des activités, SANTE HUMAINE à environ 100 m à ce dossier et aucun impact significatif sur dans les conditions actuelles. l’ouest les populations n’a été identifié. Le projet ne modifiant pas le type d’activité, ces conclusions devraient rester similaires. Site artificialisé et déjà exploité (EDIB) MILIEUX NATUREL Poursuite des activités, BIODIVERSITE L’emprise du site ne sera pas Milieux naturels sans impact notable sur les modifiée. Les rejets du site vers les milieux remarquables naturels resteront similaires. milieux naturels.

Présence de la L’imperméabilisation des sols Infiltration faible, mais nappe « champ HYDROGEOLOGIE avec la mise en place d’un système de possible au sud du site (en de fractures de Saverne » collecte et de traitement des eaux matériaux stabilisés). permettra de limiter le risque d’infiltration des polluants au sud du site

L’objectif de bon état est repoussé Le traitement des eaux pluviales Les résultats analytiques EAUX du suivi du Rohrbach pour le ruisseau permettra de ne pas impacter les eaux SUPERFICIELLES démontrent de l’absence du Rohrbach, et superficielles (au sud du site). Le rejet à actuelle d’impact sur ce milieu, pour la Zorn. débit limité permettra de ne pas induire de sans raison de suspecter une risque d’inondation supplémentaire. modification.

QUALITE DES Aucune pollution Seule la partie sud du site, déjà En l’absence de projet, SOLS des sols n’a été artificialisée sera imperméabilisée (le reste les caractéristiques des sols identifiée. du site l’étant déjà). Cette resteraient inchangées. imperméabilisation n’entrainera pas de modification substantielle

Climat « En favorisant le regroupement des Aucune modification de CLIMAT continental déchets, la société EDIB permet de limiter la situation actuelle en l’absence alsacien » les impacts routiers liés au transport en de la mise en œuvre du projet petite quantité des déchets, permettant ainsi de réduire les émissions de CO2.

Environnement ENVIRONNEMENT marqué par des Hormis la presse et les engins de L’ambiance sonore SONORE émergences manutention fonctionnant ponctuellement, resterait marquée par les sonores les activités d’EDIB ne représentent pas différentes activités de la zone une source sonore significative de bruit. et notamment Fehr Béton.

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Qualité de l’air, QUALITE DE L’AIR bonne au droit du La mise en œuvre du projet ne Aucune modification de site modifiera pas sensiblement la qualité de la situation actuelle en l’absence l’air au droit du site (absence de rejet de la mise en œuvre du projet canalisé).

PATRIMOINE Absence de site a CULTUREL ET enjeux Aucun impact n’est à envisager, en Aucune modification ARCHEOLOGIQUE l’absence de construction de nouveaux prévisible. bâtiments

Paysage de type PAYSAGE industriel Aucun impact n’est à envisager, en Aucune modification l’absence de construction de nouveaux prévisible. bâtiments

Bien matériels BIENS MATERIELS dimensionnés Le site n’induira pas de Aucune modification pour ce type de consommation électrique ou de besoin en prévisible. projet eau excessif. Aucun nouveau dimensionnement ne sera nécessaire.

Absence d’accroissement du risque Aucune modification RISQUES Risque inondation et sismique lié au projet ; compte tenu du fait que le prévisible. rehaussement du site a permis la mise à l’abri de l’intégralité du site. Le débit de fuite de rejet ne sera pas modifié

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7.3. Facteurs environnementaux susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet

L’analyse de l’état initial de la zone et des milieux susceptibles d’être affectés par le projet, établis en corrélation avec la description des aménagements projetés laisse apparaître des enjeux environnementaux de poids pour les composantes environnementales suivantes.

Tableau n° 7 : Facteurs environnementaux susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet

THEMES ENJEUX Préserver les riverains des nuisances, POPULATION ET notamment vis-à-vis du bruit (émergence SANTE HUMAINE maximale), des poussières et des différentes émissions. Préserver la ressource en eau souterraine HYDROGEOLOGIE Vérifier l’absence d’infiltration

EAUX Garantir la qualité des eaux rejetées vers SUPERFICIELLES le milieu naturel

Cette analyse a permis de cibler les compartiments de l’environnement les plus susceptibles d’être affectés par le projet.

Ces comportements feront donc l’objet d’une attention particulière, visant à s’assurer de l’acceptabilité des impacts ou le cas échéant de l’efficacité des mesures proposées pour les compenser.

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8. Analyse des risques

L’analyse de risques liée à l’exploitation future de l’établissement est présentée dans les tableaux pages suivantes.

Conformément à la méthodologie définie par l’INERIS, les éléments suivants y sont mentionnés :  repère de danger,  lieu et nature de l’opération,  phénomène dangereux potentiel,  identification des causes possibles,  évaluation des conséquences possibles,  recensement des barrières de sécurité (mesures et moyens de prévention/protection),  cotation de la probabilité (P), de l’intensité (I).

A l’issue de cette Analyse Préliminaire des Risques (APR), les différents phénomènes sont placés dans la grille de criticité afin de définir les scénarios d’accidents potentiellement majeurs qui seront ensuite étudiés dans le cadre de l’analyse détaillée des risques.

Précisons qu’à ce stade, la cotation en termes de probabilité et d’intensité ne nécessite pas d’être calculée finement pour chaque phénomène dangereux. La cotation est donc effectuée à l’aide des échelles prédéfinies et la cotation choisie est justifiée.

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Tableau n° 8 : Analyse des risques

Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Réglementation transport (ADR, « protocole sécurité ») Contenants étanches hermétiquement fermés et d'une Circulation des Accident capacité limitée (pour les produits conditionnés) véhicules et des Ecoulement Choc Atteinte du milieu Voies de circulation imperméabilisées 1 2 1 engins de B 1 Autorisé accidentel naturel manutention sur le Perte de Bassin de stockage des eaux pluviales équipé d’une vanne site confinement Vitesse de circulation limitée sur le site, sens de circulation et signalisation Procédure en cas de déversement Erreurs de manipulation Vérification des déchets entrants sur le site Ecoulement Pollution du sol et du 3 4 2 Transit des DEEE B 1 Autorisé accidentel Perte de sous-sol Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention confinement de étanche, réseau avec vanne de fermeture) liquide

Rayonnement Matériaux peu combustibles thermique et dispersion Séparation des différentes catégories de DEEE

Source des fumées Moyens d’intervention interne 5 6 3 Transit des DEEE Incendie B 1 Autorisé d’ignition Atteintes du personnel Interdiction de fumer et des tiers Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition Dégâts matériels au sein du site sans « permis de feu »

1 Evénement probable en raison du nombre important de mouvements de camions et d’engins sur le site 2 Collecte dans les réseaux du site et confinement à l’intérieur du site 3 Evénement probable sur les DEEE au regard de la nature des déchets 4 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention 5 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité des DEEE 6 Effets limités du fait de l’isolement des bâtiments par rapport aux tiers et de la présence limitée de potentiel combustible

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) a - Bâtiment de tri accueillant des Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition déchets Rayonnement au sein du site sans « permis de feu » combustibles non thermique et dispersion dangereux Moyens d’intervention interne Source des fumées 7 8 4 Incendie Interdiction de fumer B 3 Critique b - Aire de d’ignition Atteintes du personnel stockage extérieure et des tiers Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition des déchets Dégâts matériels au sein du site sans « permis de feu »Ilotage des différents combustibles non stockages dangereux Rayonnement Stockage de thermique et dispersion Isolement des stockages déchets de carton Source des fumées Interdiction de fumer 5 en balles sous Incendie B9 210 Critique d’ignition Atteintes du personnel l’auvent (au nord Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition et des tiers du site) au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels

Erreurs de Cuves étanches, régulièrement contrôlées Cuves de stockage Ecoulement manipulation Pollution du sol et du Stockage sur rétention 11 12 6 du GNR et aire de C 2 Autorisé accidentel sous-sol dépotage Perte de Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de confinement toute opération de dépotage

7 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité des matières inflammables 8 Effets thermiques potentiels à l’extérieur du site et propagation du sinistre aux autres installations à envisager. 9 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité de matières inflammables 10 Effets thermiques potentiels à l’extérieur du site, compacité importante limitant les flux, mais proximité des limites de site 11 Evénement improbable nécessite une perte de confinement de la cuve et de la cuvette de rétention 12 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Interdiction de présence de flamme nue ou de source de Rayonnement chaleur à proximité des cuves thermique et dispersion Perte de Interdiction de fumer Cuves de stockage confinement et des fumées 13 14 7 Incendie C 2 Autorisé du GNR présence d’une Atteintes du personnel Faible volume en jeu et surface en feu limitée à la cuvette de source d’ignition et des tiers rétention Dégâts matériels Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de toute opération de dépotage

Rayonnement Faibles quantités présentes thermique et dispersion Interdiction de fumer Déchèterie Source des fumées 15 16 8 Incendie Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition B 1 Autorisé professionnelle d’ignition Atteintes du personnel au sein du site sans « permis de feu » et des tiers Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de Dégâts matériels toute réception de déchets

Erreurs de Vérification des déchets entrants sur le site manipulation Déchèterie Ecoulement Pollution du sol et du Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention 17 18 9 B 1 Autorisé professionnelle accidentel Perte de sous-sol étanche, réseau avec vanne de fermeture) confinement de liquide Faibles volumes en jeu

13 Evénement improbable : nécessité d’avoir simultanément une perte de confinement et une source d’ignition à proximité 14 Effets thermiques potentiels à l’intérieur du site avec risque d’effets dominos, mais faible volume en jeu permettant d’exclure toute propagation à l’extérieur du site 15 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité de la déchèterie 16 Activité isolée des autres, et faible potentiel combustible présent : effets thermiques resteront confinés à l’intérieur du site 17 Evénement probable 18 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité)

Erreurs de Formation du personnel Stockage de manipulation déchets dangereux Ecoulement Pollution du sol et du Etiquetage des différents déchets 19 20 10 Perte de B 1 Autorisé (auvent de accidentel sous-sol Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention stockage) confinement de liquide étanche, réseau avec vanne de fermeture)

Rayonnement Interdiction de fumer Stockage de thermique et dispersion Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition déchets dangereux Source des fumées au sein du site sans « permis de feu » 21 22 11 Incendie B 1 Autorisé (auvent de d’ignition Atteintes du personnel Présence systématique d’un opérateur EDIB formé stockage) et des tiers Petit contenant, présence importante de déchets aqueux Dégâts matériels Potentiel combustible limité Opérations de confinement/conditionnement uniquement (pas Mise en de traitement) Stockage suspension Manipulation de 23 24 12 Atteinte à la santé Formation spécifique du personnel D 1 Autorisé d’amiante de fibres l’amiante d’amiante Equipement de protection adapté Respect de la réglementation en vigueur

19 Evénement probable au regard du nombre de manipulation 20 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention 21 Evénement probable nécessité d’avoir une source d’ignition 22 Différents stockages de déchets en faibles quantité. La majorité de ces déchets sont incombustibles. Les déchets liquides sont stockés sur des rétentions individuelles. Effets thermiques confinés à l’intérieur du site. 23 Evénement très improbable : mesure de protection drastique mise en œuvre 24 Effets aigus non susceptibles de provoquer un danger grave, faible probabilité d’envol de fibre au-delà des limites du site.

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Interdiction de fumer Atteintes du personnel Stockage Source Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition 13 Explosion et des tiers B25 126 Autorisé d’aérosols d’ignition au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels Faible capacité des contenants Interdiction de fumer Atteintes du personnel Stockage de Source Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition 27 28 14 Incendie et des tiers B 1 Autorisé pneumatiques d’ignition au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels Faible volume présent sur le site Coupure EDF Pas de /transformateur Pas d’utilisation d’eau Perte d’utilité phénomènes Arrêt de la presse 29 30 15 Coupure de Arrêt des installations en cas de coupure électrique B 1 Autorisé (électricité/eau) dangereux Pas d’éclairage majeurs l’alimentation en En cas d’incendie, accès au canal possible eau

25 Evénement probable nécessite une source d’ignition et une absence d’intervention 26 Faible contenant des aérosols, ne pouvant engendrer que de faibles distances d’effets (dans les limites ICPE du site) 27 Evénement probable nécessite une source d’ignition et une absence d’intervention 28 Faible volume présent, à l’écart de tout autre stockage combustible, 29 Evénement probable : Défaut technique ou vents violents 30 Aucune conséquence en cas de perte de l’alimentation électrique ou en eau

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Interdiction de fumer Atteintes du personnel Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition Dégagement de et des tiers au sein du site sans « permis de feu » Source 31 32 16 fumées toxique en Incendie Présence systématique d’un opérateur EDIB formé C 2 Autorisé d’ignition Baisse de la visibilité cas d’incendie (opacité de Petit contenant et isolement des zones à risques l’atmosphère) Potentiel combustible générant les produits les plus toxiques limité (PVC, PU)

31 Evénement improbable : nécessité d’avoir simultanément un incendie au droit de stockage spécifique (PVC et PU) et d’atteindre des conditions de température et d’aération suffisante. De plus, il faudrait qu’au moment du sinistre les habitations les plus proches soient sous les vents dominants. 32 Conséquence limitée par les faibles volumes de produits pouvant générer des fumées toxiques et la dispersion des potentiels polluants

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La grille ci-dessous reprend les repères de dangers présentés précédemment dans les tableaux d’analyse de risque.

Précisons que les cases foncées représentent le domaine désignant les couples (intensité/probabilité) des scénarios majorants considérés comme inacceptables et faisant l’objet, dans la suite de l’étude, d’une étude détaillée des risques.

A

Courant

B 1, 2, 3, 8, 10, 11, 13, 14 et 5 4-a, 4-b Probable 15

C 12 6, 7, 16 Improbable

D

Très improbable

E

Extrêmement improbable

Probabilité 1 2 3 4 5

Intensité Faible Grave Très grave Catastrophique Désastreux

Au regard de la grille de criticité, il apparaît que :  l’incendie du stockage (bâtiment et dalle extérieure) de déchets combustibles en vrac et en balle (scénario n° 4-a et 4-b),  l’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles (scénario n° 5), sont des phénomènes dangereux majeurs sur le site de la société EDIB.

Ils sont retenus dans la suite de l’étude pour l’évaluation détaillée des risques.

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9. Etude détaillée des risques

9.1. Scénarii n° 4 : Incendie du stockage des déchets non dangereux en vrac dans le bâtiment et en vrac et en balles sur la dalle extérieure

Flux thermiques en cas d’incendie du stockage de déchets dans le bâtiment de tri

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 Résultats du scénario 4.b : incendie du stockage vrac et balles en extérieur

Les résultats du rayonnement thermique sont présentés ci-dessous.

2

1 3

4

3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² 16 kW/m² Parois 1 et 3 14 m 9 m 7 m 2 m Parois 2 e 4 12 m 9 m 5 m 2 m

Puissance dégagée par une palette : 853 kW Durée de l’incendie : 122 minutes

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Flux thermiques en cas d’incendie des aires de stockages extérieures

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9.2. Scénario n° 5 : Incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles

Flux thermiques en cas d’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles

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9.3. Examen des effets dominos

D’après les simulations incendie réalisées à l’aide du logiciel Flumilog, en cas de sinistre à l’intérieur du bâtiment de tri, une propagation est à envisager vers le stockage extérieur de déchet de plastiques en balles et vice versa.

Ces deux scénarios ont été étudiés et les flux thermiques au seuil des effets dominos ne se propageraient pas aux autres installations et équipements du site. L’aire de stockage des déchets dangereux ne serait pas impactée, car elle se trouve à une distance suffisante de ces deux stockages.

Le second scénario étudié est l’incendie des balles de cartons stockées sous l’auvent. La compacité de ce stockage garantit l’absence de flux thermiques au seuil des effets dominos. Ainsi, un sinistre sur ce stockage n’aurait aucune conséquence sur les autres installations du site. De plus, les flux générés seront intégralement contenus dans les limites ICPE du site.

9.4. Synthèse

Le positionnement des accidents dans la grille probabilité-gravité des conséquences humaines ci-dessous permet d’apprécier la maîtrise des risques mise en œuvre sur le site, conformément aux éléments de la circulaire du 10/05/2010.

Probabilité (sens croissant de E vers A) Gravité des conséquences sur E D C B A les personnes exposées Désastreux Catastrophique Important Sérieux 4-a, 4-b, Modéré 5

L’incendie des déchets combustibles présente un niveau de risque acceptable, le couple probabilité/gravité relatif à ce scénario correspondant à une case blanche de la grille. Les mesures préventives prévues par la société EDIB sont donc suffisantes.

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Société EDIB

Etablissement d’HOCHFELDEN (67)

DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE RESUME NON TECHNIQUE

AOUT 2018

DATE DESCRIPTION REDACTION/VERIFICATION APPROBATION N° AFFAIRE : 17083 Page : 2/60 0 10/2017 J SCHLOTTER Lig Résumé Non Technique 1 08/2018 J SCHLOTTER Lig

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Sommaire

Sommaire 3 A. Résumé non technique de l’étude d’impact 7 1. Identité de la société 8 2. Emplacement géographique des installations 9 3. Contexte du projet 11 4. Description générale du site 12 5. Nature et volume des activités exercées 13 6. Codification de l’établissement 14 6.1.1. Proposition de rubrique principale pour les installations visées par l’annexe I de la directive IED 17 6.1.2. Articulation ICPE/IOTA 18 7. Synthèse de l’état initial de l’environnement et de son évolution 19 7.1. Urbanisation, occupation de l’espace et du milieu 19 7.2. Contextes géologique et hydrogéologique 22 7.3. Eaux superficielles 23 7.4. Environnement atmosphérique 23 7.5. Risques naturels et technologiques 24 7.6. Environnement sonore 24 7.7. Richesses naturelles 25 7.8. Scénario de référence – Synthèse de l’état initial 26 8. Analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires et permanents à court, moyen et long terme du projet 28 8.1. Intégration paysagère 28 8.2. Effets sur le trafic 28 8.3. Effets sur le patrimoine culturel, architectural et archéologique 29 8.4. Effets sur les biens matériels 29 8.5. Effets sur le sol, le sous-sol et les eaux souterraines 29 8.6. Effets sur les eaux superficielles 30

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8.7. Effets sur l’air 30 8.8. Incidence du projet sur le climat et vulnérabilité du projet au changement climatique 31 8.9. Incidences notables induites par l’utilisation des ressources naturelles 31 8.10. Effets sur la commodité du voisinage 31 8.11. Effets sur les richesses naturelles 32 8.12. Effets sur l’hygiène, la santé, la sécurité et la salubrité publique 32 8.13. Effets temporaires liés à la phase de travaux 32 8.14. Evaluation des incidences Natura 2000 33 8.15. Justification des choix 33 8.16. Les meilleures techniques disponibles 35 8.17. Compatibilité du projet avec l’affectation des sols 36 8.18. Mesures envisagées pour éviter, réduire et/ou compenser les effets négatifs 37 8.18.1. Descriptif des mesures prévues pour éviter les effets négatifs 37 8.18.2. Description des mesures de réduction 37 8.18.3. Description des mesures compensatoires des effets n’ayant pu être évités, ni suffisamment réduits 38 8.18.4. Estimation des investissements liés à la protection de l’environnement 38 8.19. Principales modalités de suivi des mesures et de suivi de leurs effets 39 8.20. Condition de remise en état du site après exploitation 40 B. Résumé non technique de l’étude de dangers 41 1. Analyse des risques 42 2. Etude détaillée des risques 50 2.1. Scénarii n° 4 : Incendie du stockage des déchets non dangereux en vrac dans le bâtiment et en vrac et en balles sur la dalle extérieure 50 2.2. Scénario n° 5 : Incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles 55 2.3. Examen des effets dominos 58 2.4. Synthèse 58 3. Organisation de la sécurité – Mesures et moyens de prévention et protection 59

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A. Résumé non technique de l’étude d’impact

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1. Identité de la société

 Raison sociale

EDIB

 Adresse du siège social

EDIB 2 rue Joseph Cugnot ZI du Moulin de l’Ecaille 51 430 Tinqueux

 Forme juridique

Société par actions simplifiée à associé unique Au capital de : 82 740 € Registre du Commerce : REIMS N° SIRET : 3 022 369 480 001 Code APE : 38.11.Z : Collecte des déchets non dangereux

 Adresse du site

EDIB ZA Quai du Canal 67 270 Hochfelden

Téléphone : 03.88.89.00.71 Télécopie : 03.88.89.01.44

 Effectif et horaire de travail

La plateforme de valorisation est ouverte tous les jours de la semaine, sauf le dimanche, du lundi au samedi de 7 h à 20 h. La société EDIB emploie 9 personnes sur son site de Hochfelden. La mise en œuvre de ce nouveau projet permettra l’embauche de 1 à 2 personnes.

 Nom et qualité du signataire de la demande

Monsieur Mathieu LAMOUR en qualité de président d’EDIB

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 Personne chargée du suivi du dossier

Madame Céline CHENIN en qualité d’ingénieur environnement

2. Emplacement géographique des installations

Département : Bas-Rhin Arrondissement : Saverne Canton : Bouxwiller Intercommunalité : C.C. du Pays de la Zorn Commune : Hochfelden Sections et parcelles concernées

Sections 33 53 Parcelle n° 232, 234, 236, 242 n° 423, 426, 428, 618, 619, 622.

La société EDIB est propriétaire de ces terrains. L’ensemble des activités du site est réparti sur une surface d’environ 1,62 ha. Les limites ICPE ne seront pas modifiées. Plan cadastral

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Situation locale

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3. Contexte du projet

Suite à une forte augmentation de la demande par les professionnels de solution pour la collecte des déchets dangereux, EDIB, qui a déjà initié à Hochfelden la collecte des déchets dangereux via sa déchèterie professionnelle, désire proposer un service de collecte spécialisée et pouvoir regrouper ces déchets sur ce site.

EDIB projette également d’augmenter le tonnage annuel de déchets non dangereux transitant sur son site afin de mettre en œuvre une rupture de charge et une massification des déchets auparavant réceptionnés sur l’installation de stockage de déchets non dangereux de Hochfelden situé à proximité, et, qui a fermé en 2016.

EDIB intervient localement dans le négoce des déchets dangereux depuis 1995 et a une bonne connaissance à la fois des producteurs locaux, de leurs besoins et des filières de valorisation ou d’élimination les plus appropriées.

L’objectif de développement d’EDIB est de conforter, par un maillage cohérent sur la région, cette activité de collecte de déchets dangereux en utilisant ses plateformes de valorisation. Le but est de réduire au maximum les opérations de transport de ces déchets. En effet, cela permet de limiter le risque d’écoulement accidentel et cela permet de réduire les émissions de gaz à effets de serre.

Le but d’une activité de tri, transit, regroupement de déchets dangereux est la réception d’une grande variété de produits avec un classement et une optimisation des transports en fonction des capacités de traitement et de valorisation des exutoires qui prennent en charge simultanément plusieurs familles (codes) de déchets.

Notons que le but n’est pas d’accumuler de grandes quantités de déchets, le but est uniquement de massifier les déchets et ainsi optimiser de manière efficace les chargements pour les envoyer le plus rapidement possible vers les sites de traitement.

Dans le cadre de cette nouvelle demande d’autorisation, la société EDIB souhaite réorganiser une partie de son site afin de faciliter les flux de déchets. De plus, compte tenu de l’ancienneté de l’arrêté préfectoral d’autorisation, ce dossier présente de manière détaillé le fonctionnement du site.

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4. Description générale du site

Dans sa configuration finale, le site sera constitué des zones suivantes :  Une zone d’entrée comprenant un : o pont-bascule (50 tonnes) permettant la pesée des véhicules en entrée et en sortie du site. 2 mini-bascules seront également disponibles pour les déchets dangereux présents en faible quantité, o bâtiment administratif type « algeco » avec les bureaux du personnel, les sanitaires et les locaux sociaux, o parking pour les véhicules légers.  Des aires de stockage des déchets, à savoir : o une aire dédiée aux métaux et aux déchets métalliques (ferreux et non ferreux), o une zone de regroupement de pneus o un bâtiment abritant les papiers/cartons/plastiques triés ou en attente de tri et certains déchets non dangereux nécessitant une mise à l’abri (housses naturelles et couleurs, bois …) o une aire extérieure d’entreposage des balles et de certaines palettes de bois, o une zone pour l’accueil des déchets amiantés en transit, o un auvent couvert de stockage des déchets dangereux, abritant notamment les déchets dangereux de la déchèterie professionnelle, o un auvent couvert de stockage des balles de papiers/cartons  Une aire dédiée à la déchèterie et permettant d’entreposer les déchets non dangereux et certains déchets dangereux en attente de prise en charge sur l’aire spécifiquement dédiée,  Une presse pour la mise en balles des déchets non dangereux (dans le bâtiment de stockage),  Un bassin de rétention des eaux pluviales et d’extinction incendie,  Une aire de stockage (cuves aériennes) et d’alimentation en GNR,  Un parc à bennes,  Une zone d’attelage-débâchage des camions.

Rappel : Les déchets d’amiantes arriveront sur le site dans des emballages fermés et étanches. Ils n’y subiront aucune opération, hormis du transit. L’intégrité des emballages ne sera pas remise en cause.

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5. Nature et volume des activités exercées

Ce chapitre permet de récapituler les principaux volumes qui seront mis en œuvre sur le centre de tri, de transit et de regroupement de déchets industriels non dangereux et dangereux et sur la déchèterie.

La déchèterie permettra l’accueil de  120 m3 de déchets non dangereux,  12 tonnes de déchets dangereux,  3 tonnes d’amiante lié.

Les déchets dangereux de la déchèterie sont transférés vers l’aire de stockage des déchets dangereux. En considérant ces apports, additionnés aux apports de la collecte effectuée directement par la société, le tonnage annuel amené à transiter sur le site sera de l’ordre de 1 500 tonnes.

La quantité maximale de déchets dangereux stockés sur le site sera de 64 tonnes, en incluant le flux de la déchèterie.

Concernant les déchets non dangereux, l’exploitant prévoit le transit d’environ 15 000 tonnes par an. La presse à balles présente une capacité maximale de 40 balles/jour soit environ 30 tonnes/jour.

L’activité de démantèlement relative aux DEEE représentera environ de 99 tonnes/an, soit au maximum 0,3 tonne/jour.

L’activité de découpe des métaux sera au maximum d’une tonne par jour.

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6. Codification de l’établissement

Les activités et installations de la société EDIB font, comme le montre le tableau page suivante, l’objet d’un classement conformément à la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.

En effet, selon les dispositions du Code de l’environnement, les activités, en fonction de leur nature, de leur importance et de leur environnement, sont soumises à autorisation ou à déclaration.

Le présent paragraphe propose une codification des activités qui sont visées. En fonction des seuils, il est précisé le régime de classement : A : Installation ou activité soumise à Autorisation R : Rayon d’affichage pour l’enquête publique E : Installation ou activité soumise à Enregistrement D : Installation ou activité soumise à Déclaration DC : Installation ou activité soumise à Déclaration et à Contrôle périodique NC : Installation ou activité Non Classée

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Codification des activités du site

Situation actuelle, selon l’arrêté préfectoral du 15/01/1996, modifié par la demande d’antériorité du 22/03/2011 Situation projetée N° de la Installation ou activité Régime de N° de la Installation ou activité Régime de Intitulé de la rubrique Intitulé de la rubrique rubrique correspondante classement rubrique correspondante classement Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de ces Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de déchets. La déchèterie peut ces déchets. A La déchèterie pourra accueillir A 2710-1-a 1. Collecte de déchets dangereux : La quantité de déchets susceptibles d’être accueillir jusqu’à 15 t de 2710-1-a 1. Collecte de déchets dangereux : La quantité de déchets susceptibles jusqu’à 15 t de déchets dangereux présents dans l’installation étant : déchets dangereux RA = 1 km d’être présents dans l’installation étant : RA = 1 km a) Supérieure ou égale à 7 t a) Supérieure ou égale à 7 t Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de ces Installations de collecte de déchets apportés par le producteur initial de La déchèterie peut déchets. ces déchets. La déchèterie pourra accueillir accueillir jusqu’à 3 2710-2-c 2. Collecte de déchets non dangereux : Le volume de déchets susceptibles d’être 3 DC 2710-2-b 2. Collecte de déchets non dangereux : Le volume de déchets jusqu’à 120 m de déchets non DC 120 m de déchets non présents dans l’installation étant : susceptibles d’être présents dans l’installation étant : dangereux. dangereux. c) Supérieur ou égal à 100 m³ et inférieur à 300 m³ b) Supérieur ou égal à 100 m³ et inférieur à 300 m³

Transit, regroupement, tri, désassemblage, remise en état d’équipements Le volume susceptible Installations de transit, regroupement ou tri de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) mise au rebut : d’être entreposé et électriques et électroniques. Le volume susceptible d’être 2711-2 DC 2711-2 3 DC 2- Le volume susceptible d’être entreposé étant supérieur ou égal à 100 m³, mais désassemblé étant de 2- Le volume susceptible d’être entreposé étant : entreposé sera de 180 m 3 inférieur à 1 000 m³ : 180 m supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ : Installation de transit, regroupement ou tri de métaux ou de déchets de métaux Installation de transit, regroupement ou tri de métaux ou de déchets de non dangereux, d’alliage de métaux ou de déchets d’alliage de métaux non métaux non dangereux, d’alliage de métaux ou de déchets d’alliage de dangereux, à l’exclusion des activités et installations visées aux rubriques 2710, La surface étant de métaux non dangereux, à l’exclusion des activités et installations visées 2713-2 D 2713-2 La surface étant de 500 m² D 2711 et 2712 500 m² aux rubriques 2710, 2711 et 2712 La surface étant : La surface étant : 2. Supérieure ou égale à 100 m² et inférieure à 1 000 m² 2. Supérieure ou égale à 100 m² et inférieure à 1 000 m² Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de papiers/cartons, plastiques, caoutchouc, textiles, bois à l’exclusion des activités Le volume susceptible d’être présent dans 2714-2 visées aux rubriques 2710 et 2711. D Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de l’installation étant de Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : 3 papiers/cartons, plastiques, caoutchouc, textiles, bois à l’exclusion des Le volume susceptible d’être 900 m présent dans l’installation sera de 2. Supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ 2714-1 activités visées aux rubriques 2710 et 2711. 3 E 2 430 m (incluant les Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : Le volume susceptible 3 pneumatiques) d’être présent dans 1. Supérieure ou égale à 1 000 m 1530 Dépôt de bois, papiers, cartons ou matériaux combustibles analogues. NC l’installation étant de 400 m3 Installation de transit, regroupement ou tri de déchets dangereux ou de déchets contenant les substances dangereuses ou préparations dangereuses mentionnées à l’article R. 511-10 du code de l’environnement, à l’exclusion des installations visées aux La quantité de déchets dangereux A 2718-1 rubriques 1313, 2710, 2711, 2712, 2717, 2719 et 2793. présents sera de 49 t au maximum. RA = 2 km La quantité de déchets susceptible d’être présente dans l’installation étant : 1. Supérieure ou égale à 1 t

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Demande d’antériorité pour une activité déjà existante et autorisée. Installation de traitement de déchets non dangereux à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2720, 2760, 2771, 2780, 2781 et 2782 Découpe occasionnel de déchets 2791-2 métalliques (1t/j) DC La quantité de déchets traités étant : La quantité maximale de déchets 2. Inférieure à 10 t/j susceptible d’être traitée étant de 1 tonnes/jour. Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de verre à l’exclusion des installations visées à la rubrique 2710 3 verre à l’exclusion des installations visées à la rubrique 2710 Le volume de verre présent sur le 2715 100 m NC 2715 3 NC le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant supérieur ou le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant supérieur ou site sera de 100 m égal à 250 m³ égal à 250 m³ Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux non inertes à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2710, non inertes à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2710, Le volume de DND à tirer et refus 2711, 2712, 2713, 2714, 2715 et 2719 3 2711, 2712, 2713, 2714, 2715 et 2719 de tri présent sur le site sera de 2716-2 300 m DC 2716-2 300 m3 DC Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : Le volume susceptible d’être présent dans l’installation étant : Soit un total de 300 m3 2. Supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ 2. Supérieur ou égal à 100 m³, mais inférieur à 1 000 m³ Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : essences et naphtas ; kérosènes (carburants d’aviation compris) ; gazoles (gazole 2 stockages de 1000 L de gasoil (D diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles = 0,845 kg/m3) soit :

Stockage en réservoir manufacturé de liquides inflammables. 3 compris) ; fioul lourd ; carburants de substitution pour véhicules, utilisés Quantité totale de 1,7 t 1 m en capacité 1432 Cuve de gasoil de 2000 L aérienne Classe C-CE = 5/5 =1 NC 4734-1 aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés NC équivalent similaires en matière d’inflammabilité et de danger pour l’environnement. Activité déjà présente sur le site, Seuil à déclaration 10 m3 en capacité équivalent. cependant la rubrique 1432 a été La quantité totale susceptible d’être présente dans les installations y supprimée le 1er juin 2015, par le compris dans les cavités souterraines étant : décret n°2014-285 du 3 mars 2014. Supérieure ou égale à 50 t au total Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les Stations-service : installations, ouvertes ou non au public, où les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les 3 réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de bateaux ou d’aéronefs. 3 1435 réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de bateaux ou d’aéronefs. 15 m NC 1435 Le volume distribué est de 15 m NC 3 2. supérieure à 100 m³ d’essence ou 500 m³ au total, mais inférieur ou Le volume annuel de carburant distribué est inférieur à 100 m . égal à 20 000 m³ Ateliers de réparation et d’entretien de véhicules et engins à moteur, y compris les activités de carrosserie et de tôlerie. 2930 300 m² NC Cette activité n’est plus pratiquée sur le site de Hochfelden. b) la surface de l’atelier étant supérieure à 2 000 m2, mais inférieure ou égale à 5 000 m² :

Légende

Absence de modification

Nouvelle rubrique demandée dans le cadre de cette demande d’autorisation ou rubrique faisant l’objet d’une augmentation du volume/quantité présent.

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6.1.1. Proposition de rubrique principale pour les installations visées par l’annexe I de la directive IED

La directive relative aux émissions industrielles dite « IED » prend la suite de la Directive « IPPC » transposée en France notamment par l’intermédiaire de l’arrêté ministériel du 29 juin 2004 modifié.

Les activités « IED » visées par la transposition de la directive 2010/75/UE du 24 novembre 2010 ont été introduites dans la nomenclature des Installations Classées dans la liste des rubriques 3xxxx. Positionnement par rapport aux rubriques 3XXX

Rubrique Désignation Activité EDIB Classement

Stockage temporaire de déchets dangereux ne relevant pas de la Transit de déchets rubrique 3540, dans l’attente d’une des dangereux (rubriques 2718 et 2710-1) activités énumérées aux rubriques 3510, Autorisation 3550 3520, 3540 ou 3560 avec une capacité RA = 3 km totale supérieure à 50 tonnes, à l’exclusion Quantité maximale du stockage temporaire sur le site où les transitée sur site : 49 + 12+ déchets sont produits, dans l’attente de la 3 = 64 t collecte

Ce chapitre concerne la transposition de la directive 2010/75/UE dite « IED » et son application sur le site. L’application de la directive IED a de multiples impacts qui sont notamment :  La description des mesures prises pour l’application des MTD inclue dans le dossier et qui s’appuie sur les « Conclusions sur les MTD » qui ont désormais une portée réglementaire ;  Un rapport de base définissant l’état des sols et des eaux souterraines établit avant la première actualisation de l’arrêté préfectoral. Le rapport de base est joint en accompagnant de cette demande d’autorisation.

Le rapport de base est présenté en annexe de ce dossier.  Annexe n°4

La rubrique principale visant le site sera donc la rubrique 3550.

A ce titre le site est concerné par le BREF Traitement des déchets (août 2006). Le BREF, document de référence sur les Meilleures Techniques Disponibles (MTD), rend compte de l’échange d’informations qui a été organisé par plus de 60 experts des États membres, de l’industrie et des ONG environnementales. Notons que les conclusions sur les MTD ne sont pas parues pour ce BREF.

Le site est donc concerné par la directive IED.

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6.1.2. Articulation ICPE/IOTA

La loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau abrogée par le Code de l’Environnement a fixé un certain nombre de dispositions pour une gestion équilibrée de la ressource en eau. En particulier, elle prévoit de soumettre à déclaration ou à autorisation des installations, ouvrages, travaux ou activités ne figurant pas à la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement et relevant des rubriques fixées par le décret modifié n° 93-743 du 29 mars 1993 relatif à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application des articles L.214-1 à 214-3 du Code de l’Environnement.

Rubrique concernée au titre de la Loi sur l’eau

Description des Rubrique Désignation des opérations Classement opérations du site Rejet d’eaux pluviales en eaux douces superficielles, sur le sol ou dans le sous- sol : surface totale du projet et du BV La surface collectée 2.1.5.0. naturel intercepté : D 1. supérieure ou égale à 20 ha  A est d’environ 1,62 ha 2. supérieure à 1 ha, mais inférieure à 20 ha  D

L’établissement est déjà autorisé pour ses rejets dans le Rohrbach. Aucune modification de ce rejet ne sera effectuée dans le cadre de cette nouvelle demande d’autorisation ICPE.

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7. Synthèse de l’état initial de l’environnement et de son évolution

7.1. Urbanisation, occupation de l’espace et du milieu

 Population

Le site projeté est localisé au sein du parc d’activités CAP des Vosges, qui est situé à l'Ouest de l'agglomération strasbourgeoise le Pays de la Zorn (créée le 1er janvier 1997), regroupant 23 communes du canton de Bouxwiller, occupe une position géographique centrale à l'échelle du département. La Communauté de Communes regroupe près de 16 000 habitants, Hochfelden en accueille 22 %.

Hochfelden est située à 382,5 km à l'est de Paris, entre Metz (108,6 km) et Strasbourg (23,5 km). Au niveau départemental, les villes les plus proches sont  Saverne (15,5 km),  Brumath (10,5 km),  Haguenau (17,5 km).

Les habitations les plus proches du site se situent à environ 100 m à l’ouest du site. Il s’agit de quelques habitations installées à proximité immédiates de la zone d’activité du canal.

 Etablissements industriels

Le site se situe au cœur de la Zone d’Activités du Canal. Pour favoriser et maintenir un développement économique pérenne sur son territoire, la Communauté de Communes du Pays de la Zorn favorise l’implantation des entreprises industrielles et commerciales au sein de cette zone d’activités.

Constituée à l’initiative de la commune de Hochfelden, la zone d’activités du Canal a été transférée à la Communauté de Communes du Pays de la Zorn en 1998. D’une superficie de 10,22 hectares, la zone d’activité regroupe actuellement une quinzaine d’entreprises avec un potentiel de 300 salariés.

Le site le plus proche étant la société Heidinger Ebel, située dans le périmètre immédiat de la société EDIB.

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 Voies routières

Le site est directement accessible depuis les voies de communication de la zone d’activités, qui est accessible très facilement grâce à la RD 25 qui rejoint les principaux axes routiers du secteur. Le Conseil Départemental du Bas-Rhin a réalisé des comptages du trafic routier sur les principaux axes routiers situés à proximité du site (en 2015).

 Voies ferroviaires

La gare la plus proche du site est celle de Hochfelden et se situe à 700 m au nord du site. La gare accueille des TER reliant Strasbourg et Saverne. Cette ligne permet également le transit de train circulant sur la ligne intercités Bâle-Mulhouse- Strasbourg-Metz-Luxembourg et la ligne intercités Strasbourg Nancy.

Notons également la présence de la ligne LGV Est à 4 km au sud du site.

 Voies navigables

Le canal de la Marne au Rhin situé à 20 m au nord du site est ouvert à la navigation des marchandises (bateaux de 250 à 400 tonnes).

 Trafic aérien

Les aéroports les plus proches sont ceux :  de Strasbourg Entzheim à 23 km au sud du site,  de Baden-Airpark à 38 km à l’est du site.

Les aérodromes les plus proches sont ceux :  de Steinbourg à 10 km à l’ouest du site,  d’Haguenau à 18 km à l’est du site.

 Sites archéologiques

La Direction Régionale des Affaires Culturelles a été consultée afin de recenser l’existence de sites archéologiques dans le secteur d’étude. Il peut être conclu de l’absence de sites archéologiques faisant l’objet de protections règlementaires dans l’environnement proche de la société. Le site n’est donc soumis à aucune prescription archéologique.

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 Monuments historiques

Le site est éloigné de tout monument historique, il n’est concerné par aucun périmètre de protection.

 Sites patrimoniaux remarquables, secteur sauvegardé, Sites inscrits et classés

Le site de la société EDIB est localisé en dehors de tout périmètre de protection. Aucune contrainte n’est donc affiliée au site d’études.

Le site n’est concerné par aucune de ces protections.

 Les appellations d’origine contrôlées et protégées

Une recherche de ce type de protection a été faite sur les communes concernées par le projet ainsi que sur les communes limitrophes (source : INAO).

Les protections concernant l’aire d’études sont :  Munster AOC - AOP

Les activités de la société EDIB ne sont pas en mesures d’impacter la production de Munster. Notons qu’aucun site de production de Munster n’est implanté à proximité immédiate du site.

A ce titre aucune mesure spécifique n’est à envisager pour protéger cette AOC-AOP.

 Biens matériels

Les biens matériels du secteur d’étude sont dimensionnés pour répondre aux besoins futurs de la société EDIB.

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7.2. Contextes géologique et hydrogéologique

 Géologie

Le site d’étude se situe sur l’extrait de la carte géologique du BRGM n° 234 constitué de la feuille de Brumath.

Au droit du site la couche superficielle est constituée par des alluvions sablo- limoneuses vosgiennes (Fz). Notons que sur la partie ouest du site se trouve sur une couche de Cailloutis et sables de la Zorn -""terrasse"" - Cailloutis (de Mommenheim à Krautwiller) - (FxZ).

Les données issues d’un sondage confirment la présence d’une couche d’origine alluvionnaire d’une épaisseur d’environ 10 m. Sous cette couche le sondage révèle conformément aux informations fournies par la notice du BRGM la présence de calcaire.

 Hydrogéologie

Au droit du site se trouve la masse d’eau « Champ de fractures de Saverne » (FRCG027). Cette masse d'eau est de type 'Socle'. D'une surface moyenne (1300 km²), elle est captée par près de 120 captages sur le district Rhin auquel elle est rattachée.

Suite à une étude hydrogéologique réalisée par la société GESTER en 2002, le sens d’écoulement de la nappe a été orienté Nord-Nord Est et des piézomètres ont été installés sur le site à savoir :  un piézomètre au Sud-Ouest du terrain, à l’amont hydraulique (implanté en 2011),  un piézomètre au Nord, à l’aval hydraulique (implanté en 2002).

La plateforme du site étant relevée par rapport au terrain naturel, le risque de remontée de nappe est très limité.

L’Agence Régionale de Santé (ARS) informe de l’absence de périmètres de protection de captages AEP au droit du site.

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7.3. Eaux superficielles

La commune de Hochfelden fait partie du bassin versant Rhin-Meuse. L’aire d’étude est principalement concernée par les cours d’eau suivants :  la Zorn à environ 420 m au nord du site,  le Rohrbach en bordure est du site,  le canal de la Marne au Rhin à environ 20 m au nord du site.

La Zorn nait de la confluence entre la Zorn Jaune et la Zorn Blanche. La Zorn Jaune prend sa source en Lorraine, au sud de Dabo et la Zorn Blanche dans le massif de Hengst. La Zorn se jette dans la Moder à Rohrwiller après un parcours de 102 km. Le Rohrbach est un affluent de la Zorn à Hochfelden.

7.4. Environnement atmosphérique

Le climat continental alsacien est caractérisé par une température moyenne de l’air de 10 °C en plaine, avec des étés chauds et des hivers froids et secs, l’amplitude thermique pouvant atteindre 18 °C à 19 °C dans le fossé rhénan.

Les données numériques relatives à la région de Hochfelden et sa banlieue ont été fournies par Météo France à partir des relevés effectués sur la station de Strasbourg Entzheim.

Le régime des vents est caractérisé par des vents dominants de secteurs Sud, Sud/Sud-Ouest et Nord/Nord-Est (période de référence 1981-2002). Cette orientation s’explique notamment par la configuration géographique de la plaine d’Alsace, encaissée entre les Vosges et la Forêt-Noire.

En ce qui concerne leur intensité, ce sont des vents généralement faibles (28,2 % et 48 % des vents < 2 m/s).

La qualité de l’air s’est globalement améliorée depuis une vingtaine d’années en Alsace. Les émissions de polluants des sources fixes sont en nette diminution, à travers notamment l’encadrement des ICPE. Les améliorations technologiques des véhicules permettent, malgré le développement des transports, une légère diminution de certains types d’émissions polluantes issues des sources mobiles. On observe une lente augmentation de la pollution de fond ou permanente, et plus particulièrement la prééminence de polluants photochimiques comme l’ozone, issue de la dégradation des polluants primaires (oxydes d’azote, composés organiques volatils…) sous l’action de la chaleur et du rayonnement.

Compte tenu de la nature rurale du secteur, la qualité de l'air peut être considérée comme globalement bonne. La proximité d’axes routiers fréquentés peut toutefois avoir une incidence avec une altération possible, ponctuelle et localisée de la qualité de l'air pour les oxydes d'azote.

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7.5. Risques naturels et technologiques

 Risque sismique

La commune de Hochfelden est considérée en tant que zone de sismicité 3, ce qui correspond à un aléa sismique modéré.

 Risque inondation

La commune de Hochfelden est concernée par le plan de prévention des risques inondations de la Zorn et du Landgraben approuvé par arrêté préfectoral du 26 août 2010. Le site est visé dans sa partie Sud par le zonage jaune du PPRi.

Le site a fait l’objet d’un remblaiement. Il se situe aujourd’hui à des cotes altimétriques en point bas en partie nord-est à 160,2 m et dans la partie sud de 161,4. Le site est donc hors d’atteinte en cas d’inondation. En effet, le point bas du site est à une cote largement supérieure à la cote de référence.

Aucun stockage de déchets dangereux ne sera effectué sur une zone visée par le PPRi.

 Retrait gonflement d’argiles

Concernant le retrait-gonflement des argiles, le site est situé sur une zone ou le risque est faible. Aucune ancienne cavité n’est localisée au droit du site. Aucun mouvement de terrain n’a été recensé à proximité du site.

 Risques industriels

Le site sur lequel est implantée la société EDIB n’est visé par aucun plan de prévention des risques technologiques.

A ce titre aucune contrainte n’est applicable au site de la société.

7.6. Environnement sonore

Une campagne de mesures a été réalisée le 22 mai 2017 pour caractériser les niveaux de bruit ambiant de 15 h à 17 h et résiduel de 17 h à 18 h 30.

Le comparatif réglementaire montre que les activités du site sont totalement imperceptibles pour les ZER d’habitations les plus proches (point A). Les exigences réglementaires sont respectées pour tous les points durant la durée de fonctionnement du site.

En l’absence de nouvelle source, l’impact sonore du site ne sera pas modifié.

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7.7. Richesses naturelles

Au droit du site le paysage est marqué par les différents bâtiments et industries de la zone d’activités.

L’élément paysager marquant du secteur est le canal de la Marne au Rhin qui s’écoule au nord du site. Notons également à l’Est du site une bande arborée longeant le petit ruisseau du Rohrbach.

Les abords de la zone d’étude sont marqués par la présence de plusieurs milieux naturels remarquables. Ces zones riches en biodiversité concernent notamment des ZNIEFF et des sites Natura 2000.

Ces sites sont :  le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat de « La Moder et ses affluents » (FR4201795) à environ 11,5 km au nord,  le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat du Massif forestier d’Haguenau (FR4201798) à environ 13 km au nord-est,  la ZNIEFF de type II de la Vallée de la basse Zorn et de ses affluents (420 007 052) en bordure nord du site,  la ZNIEFF de type I de la vallée de la Zorn, de Dettwiller à Geudertheim (420 007 044) à 50 m au nord du site,  la ZNIEFF de type II Paysage de collines avec vergers du pays de Hanau (420 007 051) à 3 km au nord,  la ZNIEFF de type I Coteau du Grossen Wald, à Schwindratzheim et Mutzenhouse (420 030 463) à 1,7 km au sud-est,  la Zone Humide Remarquable « Zorn (BV Moder) – aval Dettwiller – confluence Rottgraben en bordure nord du site ;  la Zone Humide Remarquable « Vallée de la Zorn – Lupstein, Hochfelden » à l’Est du site ;  la Zone Humide Remarquable « Hochfelden, Krautwiller » à l’est du site.

Le site d’étude est concerné par la proximité d’un vaste réservoir de biodiversité (RB 30) qui s’étend le long de la vallée de la Zorn (au nord du site).

Au droit du site d’étude, aucune continuité écologique (ni corridor, ni réservoir de biodiversité) n’est recensée.

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7.8. Scénario de référence – Synthèse de l’état initial

L’état actuel et la qualité de l’environnement sont présentés dans le tableau ci- dessous.

SANS INTERET PRESERVE / PARTICULIER DEGRADE MOYEN SATISFAISANT NEUTRE

THEMES ETAT/ QUALITE PROBLEMATIQUES

Bruit lié à la zone d’activité du Canal POPULATION ET Présence de tiers à 100 m à l’Ouest du site Impact des activités industrielles existantes SANTE HUMAINE Trafic poids lourds

Le site n’est pas à l’état naturel (passage régulier de Site artificialisé et déjà exploité (EDIB) camions et activité). Absence de faune et de flore remarquables au Présence d’une zone naturelle à l’EST du site (à droit du site, hormis le long du Rohrbach. préserver) MILIEUX NATUREL BIODIVERSITE Milieux naturels remarquables les plus proches : Ces milieux naturels doivent être préservés.

ZNIEFF (1 et 2) à 50 m au nord Pas atteinte à la continuité biologique (SRCE et SCoTERS) Zone Humide Remarquable à l’Est du site

La nappe d’Alsace est de qualité médiocre. HYDROGEOLOGIE Objectif d’atteinte du bon état prévu en 2027. Pas de captage d’eau potable au droit du site

Sites industriels et STEP rejetant leurs eaux dans la L’objectif de bon état est repoussé en 2027 EAUX Zorn. SUPERFICIELLES pour la Zorn et le Rohrbach Objectif d’atteinte du bon état prévu en 2027.

Environnement marqué par des émergences Activités industrielles du secteur, dont les ENVIRONNEMENT SONORE sonores émergences restent cependant modérées.

Absence de données précises au droit du site Absence de rejet canalisé significatif à proximité du

QUALITE DE L’AIR Bonne qualité générale de l’air dans le site. secteur : respect des normes de qualité

QUALITE DES Aucune pollution des sols n’a été identifiée. Sol déjà artificialisé, sans enjeux significatifs. SOLS

Absence de site à intérêt dans un périmètre de PATRIMOINE 500 m autour du site. En l’absence d’enjeux, aucune problématique n’est CULTUREL ET Pas d’enjeux archéologiques, ni patrimoniaux identifiée ARCHEOLOGIQUE d’identifiés.

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RISQUES La partie sud du site est concernée par le plan de NATURELS ET Risque inondation et sismique présent zonage du PPRi TECHNOLOGIQUES Le risque sismique est modéré au droit du site.

PAYSAGE Paysage de type industriel Paysage marqué par le site de Béton Fehr

Zone équipée des différents réseaux (AEP, La zone est équipée des différents biens matériels BIENS MATERIELS EDF, Telecom)

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8. Analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires et permanents à court, moyen et long terme du projet

8.1. Intégration paysagère

La nouvelle activité visant à accueillir des déchets dangereux sur le site ne nécessitera pas la construction d’un nouveau bâtiment. Ce projet sera uniquement à l’origine d’une augmentation des volumes stockés, principalement au cœur d’un auvent déjà existant.

Le site est masqué des habitations les plus proches par les autres entreprises de la zone d’activités. Le site est entièrement clôturé et la végétation présente sur le site sera maintenue en l’état et entretenue.

Compte tenu des installations existantes, de la localisation du projet dans une zone dédiée aux activités industrielles et étant situé à l’écart des zones d’habitation, l’impact paysager du projet de la société EDIB pourra être considéré comme faible.

8.2. Effets sur le trafic

Compte tenu de ces éléments, le trafic journalier peut être estimé à une valeur de l’ordre de 30 véhicules/jours. La principale modification projetée est l’apport de déchets dangereux sur le site. On peut estimer une augmentation du trafic de l’ordre de 15 véhicules par jour.

Cela représente donc un trafic quotidien de l’ordre de 45 véhicules. L’impact du trafic induit par la société EDIB sera donc sur :  la RD 421 de 0,63 %,  la RD 25 de 1,32 %.

Le nouveau projet de la société EDIB sera donc à l’origine d’un impact absorbable par les infrastructures existantes. Les voies de circulation permettent d’accueillir ce type de flux en toute sécurité. L’impact sur le trafic sera donc faible.

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8.3. Effets sur le patrimoine culturel, architectural et archéologique

De par la nature des activités exercées et de par sa localisation, le site d’EDIB n’induit pas d’impacts particuliers sur le patrimoine culturel et archéologique dans le secteur.

8.4. Effets sur les biens matériels

Aucun impact n’est à attendre sur les biens matériels du secteur, dimensionnés pour répondre aux futurs besoins du site.

8.5. Effets sur le sol, le sous-sol et les eaux souterraines

L’origine de la pollution du sol ou du sous-sol sur le site d’exploitation d’EDIB peut- être de trois natures :  dans la majorité des cas, l’essentiel de l’impact sur le sol et le sous-sol est lié aux risques d’infiltration de produits liquides, voire d’eaux souillées par de telles substances lors d’écoulement survenant sur des zones non étanches, en l’absence de volume de rétention suffisant. Ces écoulements peuvent intervenir lors d’incidents sur les stockages, lors du dépotage et des opérations de manutention des produits liquides,  l’impact sur le sol et le sous-sol peut aussi être dû au prélèvement d’eau dans une nappe phréatique, aux rejets ou infiltrations d’eau vers ce milieu. Les impacts sont alors d’ordre quantitatif et/ou qualitatif,  un dernier effet se rattache aux travaux de terrassement, déblais, remblais occasionnés par la construction des installations. Dans de tels cas, l’entreprise en charge des travaux est responsable de l’apport et de l’évacuation des matériaux nécessaires.

Aucun prélèvement d’eaux souterraines n’est prévu dans le cadre de l’exploitation du site de la société EDIB à Hochfelden. .

Les activités du site en fonctionnement normal ne sont pas génératrices de rejets liquides susceptibles d’engendrer une pollution des sols et des eaux souterraines.

Les déchets liquides seront stockés convenablement sur une rétention présentant un volume suffisant et conforme aux dispositions règlementaires. Les déchets dangereux seront stockés sous un auvent en tenant compte des incompatibilités.

Ces déchets ne subiront aucun traitement sur le site d’EDIB. Dès lors que la quantité sera suffisante, ces déchets seront évacués.

Les produits d’entretien et de maintenance sont stockés sur rétention.

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8.6. Effets sur les eaux superficielles

Les besoins en eau du site sont satisfaits par un prélèvement dans le réseau d’adduction d’eau potable de la commune de Hochfelden.

Aucune eau de process industriel ne sera produite par les activités d’EDIB. Le site dispose d’un réseau séparatif pour les eaux sanitaires et les eaux pluviales. Les eaux usées sanitaires seront dirigées vers le réseau d’assainissement de la commune d’Hochfelden.

Les eaux pluviales de voiries et les eaux de toitures du bâtiment de tri sont collectées au bassin de rétention et transitent par un séparateur à hydrocarbures avant d’être rejetées vers le Rohrbach.

La note de calcul démontre le bon dimensionnement des différents ouvrages, qui ne nécessiteront aucune modification.

Le projet ne modifiera ni l’aspect qualitatif ni l’aspect quantitatif des rejets d’eaux pluviales. Le projet de la société EDIB sera compatible avec les prescriptions du SDAGE Rhin-Meuse.

Aucun impact spécifique n’est donc à prévoir sur les eaux superficielles, tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif.

8.7. Effets sur l’air

Les impacts sur l’air peuvent être liés :  aux gaz d’échappement,  à la production de poussières.

Concernant les gaz d’échappement produits sur le site, ils ne représentent qu’une faible part des impacts générés par les axes routiers présents à proximité du site.

L’impact de la plateforme sur l’air sera sensiblement le même qu’aujourd’hui concernant le transport ou la manipulation des déchets.

Du point de vue des envols de poussières, en l’absence de déchets pulvérulents, les envols en dehors du site sont limités.

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8.8. Incidence du projet sur le climat et vulnérabilité du projet au changement climatique

Une augmentation moyenne des températures n’affectera pas les activités, qui sont dors est déjà dimensionnées pour faire face aux importantes variations interannuelles. Une diminution des précipitations n’impactera pas significativement les activités du site. En effet, ces dernières ne sont pas à l’origine d’un besoin en eau significatif.

Une augmentation des précipitations ne remettrait pas en péril le fonctionnement du bassin de rétention, qui est légèrement surdimensionné. Le retrait/gonflement des argiles n’aurait qu’un impact modéré compte tenu du type d’activité mis en œuvre.

En cas d’impact sur les espaces verts du site (disparition d’espèces liée aux changements des conditions météorologiques), des adaptations dans le choix des espèces plantées pourront être effectuées.

L’impact sur le climat du site d’EDIB est donc limité.

Les activités de la société EDIB ne présenteront pas de vulnérabilité particulière vis-à-vis du changement climatique.

8.9. Incidences notables induites par l’utilisation des ressources naturelles

Le projet de la société EDIB, permettra de limiter d’une part les flux de véhicules en regroupant différents déchets et permettra de limiter le recours aux ressources naturelles en permettant la valorisation matières de certains types de déchets.

8.10. Effets sur la commodité du voisinage

Les activités de la société EDIB n’induiront pas de nuisances olfactives et lumineuses pour le voisinage. L’éclairage sera réduit au minimum en dehors des horaires de travail.

La campagne de mesure sonore réalisée le 22 mai 2017 a permis de caractériser le niveau sonore, en limite de site et au droit des tiers les plus proches. La société s’engage à respecter les niveaux sonores maximums admissibles en limite de propriété et au droit des tiers, afin de garantir notamment l’émergence maximum admissible au droit de ces derniers.

Le projet n’induira pas l’apport d’une nouvelle source sonore significative.

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8.11. Effets sur les richesses naturelles

Les activités de la société EDIB ne seront à l’origine de la destruction d’aucun habitat naturel et ne seront pas non plus à l’origine de rejets supplémentaires dans le milieu naturel pouvant impacter cette zone. Aussi, la poursuite des activités sur le site n’aura aucune incidence sur ladite ZNIEFF et ne remettra donc pas en cause le bon fonctionnement et l’état de conservation de cette dernière.

En l’absence d’impacts directs sur les zones humides remarquables identifiées, et en l’absence de modification des rejets, les incidences du projet sont jugées nulles. La société EDIB ne prévoit aucuns travaux nécessitant la destruction d’habitat naturel participant aux trames vertes et bleues et assurant la continuité écologique locale. La nouvelle zone imperméabilisée est déjà stabilisée. Cette zone est actuellement utilisée pour le parc à bennes.

Le projet de la société EDIB n’induira la suppression d’aucune surface accueillant des habitats d’espèces protégées ou des espèces floristiques à enjeu. L’ensemble du site est aménagé et la société EDIB exploitera ses activités au sein de bâtiments existants.

8.12. Effets sur l’hygiène, la santé, la sécurité et la salubrité publique

Aucune voie d’exposition de polluants issus des activités du site, vers les populations, n’a été mise en évidence.

Par conséquent, les dangers de l’exploitation pour la santé humaine seront faibles et ne justifient pas une évaluation sanitaire supplémentaire.

8.13. Effets temporaires liés à la phase de travaux

En l’absence de travaux significatifs sur le site, aucun impact significatif n’est à prévoir.

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8.14. Evaluation des incidences Natura 2000

Concernant la probabilité d’incidence des activités de la société EDIB à Hochfelden sur les différents sites NATURA 2000, les conclusions présentées ci- dessous ont été établies.

Etant donné que :  le site NATURA 2000 le plus proche est localisé à une distance importante (11,5 km, site de La Moder et ses affluents (FR4201795)),  il n’existe pas de lien écologique entre le site d’étude et les différents sites NATURA 2000,  la société EDIB ne sera à l’origine d’aucun rejet d’eaux polluées dans les milieux aquatiques ; il apparait que les incidences du projet de la société EDIB sur le ban communal de Hochfelden ne seront pas de nature à remettre en cause l’intégrité des sites Natura 2000 les plus proches du site.

Les incidences du projet sont jugées nulles et non significatives, et ne nécessitent pas la mise en place de mesures d’évitement ou de réduction des effets.

8.15. Justification des choix

La nécessité de la réalisation de ce projet et le choix du site de Hochfelden se justifient pour les raisons suivantes :  maîtrise foncière du terrain,  équipement complémentaire indispensable pour le département du Bas- Rhin étant donné les objectifs fixés relatifs à la collecte des déchets dangereux.  équipement indispensable pour massifier les déchets qui étaient auparavant réceptionnés su l’ISDND de Hochfelden fermée depuis 2016.  service de proximité aux activités économiques alentours, ce qui limite ainsi les risques d’accident sur les routes avec des véhicules transportant des déchets dangereux.  maintien de l’emploi sur place et nouvelles embauches prévues,  faible imperméabilisation nouvelle de terrains, permettant la préservation des terrains naturels ou agricole,  réseaux et les voies d’accès sont déjà existants et sécurisés

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Les infrastructures sur le site de Hochfelden sont déjà toutes existences.

L’apport de déchets dangereux sur ce site permettra de ne pas artificialiser de nouveaux terrains naturels ou agricoles.

La zone d’activités a vocation à accueillir ce type d’installation.

La réalisation des activités sur ce site permet de limiter les impacts sur les populations et les milieux naturels (absence de tiers à proximité immédiate).

EDIB a démontré au cours de ces dernières années que son site n’était pas à l’origine de nuisances particulières. Les enjeux sont donc faibles.

Les principales raisons environnementales pour le choix du site sont les suivantes :  implantation sur une zone permettant ce type d’activité (les documents d’urbanismes projettent une extension de cette zone d’activités),  respect de l’environnement vis-à-vis de la faune, de la flore, du paysage, des eaux souterraines et des eaux superficielles,  pas de rejets dans le milieu naturel pouvant avoir des effets graves sur l’environnement, la faune et la flore,  diminution des impacts liés au transport grâce à une solution de proximité permettant le transit, le regroupement et le tri des déchets,  diminution des impacts sur l’effet de serre grâce à la limitation des opérations de transport de ces déchets.

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8.16. Les meilleures techniques disponibles

Les installations de la société EDIB sont visées par le BREF suivant :  « WT » - Industries de traitement des déchets (août 2006)

La comparaison a été réalisée sur la base du résumé technique du BREF.

Aucune conclusion sur ces MTD n’est parue à ce jour.

La société EDIB ne demande aucune dérogation aux MTD présentées ci-dessus pour son établissement de Hochfelden.

Le BREF WT indique des valeurs d’objectif pour des paramètres non mesurés à ce jour dans les eaux pluviales rejetées par le site EDIB. Ces paramètres seront intégrés au programme de surveillance.

Concernant les polluants pour lesquels une quantification a été réalisée, les rejets peuvent être considérés comme conformes aux objectifs fixés dans le BREF.

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8.17. Compatibilité du projet avec l’affectation des sols

 Compatibilité du projet avec le document d’urbanisme opposable

Le plan d’occupation des sols (POS) a été approuvé par le Conseil Municipal en date du 21 février 1985. Il a été révisé et transformé en plan local d’urbanisme par délibération du 12 octobre 2006 et dont la dernière modification date du 26/11/2015. La société EDIB se situe dans la zone UXd et une partie Est du site se situe en zone N.

La zone UX est une zone correspondant à des secteurs déjà urbanisés et à des secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. Elle est destinée à accueillir des constructions à usage d’activité artisanale, de commerce, de bureau et de service, les restaurants, les hôtels ainsi que les constructions et installations qui en sont les compléments normaux.

Le secteur UXd qui s’étend sur la zone d’activité du Canal, dont l’organisation et le traitement nécessitent une réglementation spécifique.

La zone N est une zone naturelle à protéger soit en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espace naturel. En l’absence de la construction de nouveaux bâtiments ou de nouvelle infrastructure, ce projet ne nécessitera pas le dépôt d’un permis de construire. Ainsi le projet est compatible avec le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Hochfelden.

 Articulation avec les plans, schémas et programmes soumis à évaluation environnementale

Compte tenu de ce contexte paysager, industriel et urbain dans lequel le site s’inscrit, le projet ne portera pas atteinte aux objectifs et orientations des plans, schémas et programmes soumis à évaluation environnementale.

 Les plans de prévention et de gestion des déchets

EDIB a la volonté d’offrir aux industriels une nouvelle offre de services pour leurs déchets dangereux afin de les aider à optimiser leur gestion globale et de réduire les coûts de transport. Ces coûts sont importants du fait du faible nombre de plateformes de transit de proximité comparé aux gisements.

La plateforme de transit de la société EDIB est compatible avec les enjeux du Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux d’Alsace et permet de répondre à un réel besoin.

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8.18. Mesures envisagées pour éviter, réduire et/ou compenser les effets négatifs

8.18.1. Descriptif des mesures prévues pour éviter les effets négatifs

Mesure E1 : Interdiction d’accès au site des déchets non conformes et potentiellement dangereux

La société EDB refuse systématiquement les déchets pour lesquels elle ne dispose pas des équipements et des procédures pour garantir un stockage en toute sécurité. Cela concerne par exemple les déchets radioactifs ou explosifs.

Cette mesure permet d’éviter toute atteinte aux tiers.

Mesure E2 : Protection des zones classées N, en bordure du Rohrbach

La zone N est une zone naturelle à protéger soit en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espace naturel. A ce titre la société EDIB préservera la bande végétalisée à l’Est du site.

La zone qui sera imperméabilisée dans le cadre de ce projet est celle au sud du site et déjà en matériaux stabilisés. Cette mesure permet d’éviter toute atteinte au milieu naturel.

8.18.2. Description des mesures de réduction

La société EDIB ne prévoit aucun aménagement spécifique pour l’exploitation de cette nouvelle activité. Cependant, rappelons que l’ensemble des mesures suivantes sont déjà mises en œuvre sur le site, à savoir :  Mesure R1, maintien du réseau de collecte des eaux de voiries,  Mesure R2, présence d’un bassin de stockage des eaux pluviales, équipé d’un séparateur d’hydrocarbure, permettant la réduction des concentrations en polluant des eaux,  Mesure R3, rejet des eaux pluviales à débit limité vers le Rohrbach, pour réduire l’impact de cet apport dans ce cours d’eau,  Mesure R4, entretien des plantations (arbustes…) existantes sur le site pour réduire l’impact paysager du site,  Mesure R5, réalisation de campagnes de dératisation (autant que nécessaires),  Mesure R6, les campagnes de mesures des émissions sonores seront effectuées périodiquement et des mesures de réduction prises en cas de besoin

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L’activité de regroupement de déchets dangereux impliquera la mise en œuvre des actions complémentaires suivantes :  une formation du personnel aux nouveaux risques,  la mise en œuvre de procédures pour permettre de ne pas stocker des déchets incompatibles à proximité les uns des autres

8.18.3. Description des mesures compensatoires des effets n’ayant pu être évités, ni suffisamment réduits

Compte tenu des mesures d’évitement et de réduction mise en œuvre par la société EDIB, aucune mesure compensatoire ne sera nécessaire.

8.18.4. Estimation des investissements liés à la protection de l’environnement

Un certain nombre d’aménagements et de mesures liés à la protection de l’environnement seront réalisés et sont présentés ci-dessous.

Mesures prises par l’exploitant Coût hors taxes Protection des eaux souterraines et superficielles Analyses annuelles des eaux souterraines par un 600 € HT/an laboratoire agréé Analyses de la qualité des eaux superficielles par 400 € HT/an un laboratoire agréé Protection générale Voirie maintenue propre et en état 3 000 € HT/an Dératisation régulière 1 000 € HT/an Mesures des émissions sonores 2 000 € HT/camp Entretien de la clôture périphérique 1 000 € HT/an Marquage au sol 1 000 € HT/an Entretien du séparateur à hydrocarbures 700 HT/an Travaux projetés Imperméabilisation d’une partie du site Mise en place d’une détection incendie 250 000 € HT Allongement du convoyeur de presse

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8.19. Principales modalités de suivi des mesures et de suivi de leurs effets

 Acoustique

L’exploitant veillera au bon fonctionnement de ses équipements afin de respecter les émergences maximales autorisées.

L’exploitant se propose, en l’absence de source sonore significative, de maintenir les conditions de suivi actuelles. Des mesures sonores seront réalisées en cas de modification des sources d’émissions.

Notons qu’actuellement le site ne présente que peu d’enjeux en matière d’émissions sonores.

 Rejets eaux

L’exploitation du site de la société EDIB à Hochfelden ne nécessite aucune utilisation d’eau ou de substance liquide et n’induit aucun rejet d’eaux usées industrielles.

La société EDIB s’engage à faire entretenir et nettoyer régulièrement ses ouvrages, afin d’assurer leur bon fonctionnement. Aucune surveillance systématique des rejets d’eaux usées et d’eaux pluviales n’est prévue par l’exploitant. Le point de rejets des eaux pluviales vers le Rohrbach est aménagé de manière à pouvoir faire réaliser un prélèvement en toute sécurité, en cas de demande de l’administration.

Le séparateur à hydrocarbures est vidangé au minimum 1 fois par an.

 Eaux souterraines

Compte tenu de la présence de piézomètre au droit du site, des mesures de la qualité des eaux souterraines peuvent être effectuées rapidement, si un enjeu particulier est détecté.

Conformément aux prescriptions figurant dans l’arrêté préfectoral complémentaire du 6 novembre 2009, des mesures annuelles de la qualité des eaux souterraines sont réalisées. Elles portent sur les paramètres suivants :  pH  conductivité  hydrocarbures  plomb  composés organohalogénés absorbables sur charbon actif (AOX)

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8.20. Condition de remise en état du site après exploitation

Conformément à l'article R 512-39-1 du code de l’environnement, si l’exploitation est mise à l’arrêt définitif, l’exploitant notifiera au Préfet la date de cet arrêt trois mois au moins avant celui-ci.

La procédure de cessation d’activités du site se déroulera selon les schémas réglementaires décrits aux articles R.512-39-1 à R.512-39-6 du Code de l’Environnement ; cette dernière peut être schématisée de la façon suivante.

Précisons que l’usage futur des terrains d’implantation de la société EDIB pourrait être en accord avec l’activité actuelle du site et soit ainsi destiné à perdurer dans le contexte d’un usage industriel. Notons qu’il ne s’agit pas d’un site nouveau. Rappelons qu’il s’agit dans le cadre de cette demande d’un site existant, sans modification des limites ICPE.

Ainsi, s’il y a lieu, un arrêté préfectoral sera rédigé par le Préfet et comportera la description des travaux et des mesures de surveillance nécessaires.

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B. Résumé non technique de l’étude de dangers

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1. Analyse des risques

L’analyse de risques liée à l’exploitation future de l’établissement est présentée dans les tableaux pages suivantes.

Conformément à la méthodologie définie par l’INERIS, les éléments suivants y sont mentionnés :  repère de danger,  lieu et nature de l’opération,  phénomène dangereux potentiel,  identification des causes possibles,  évaluation des conséquences possibles,  recensement des barrières de sécurité (mesures et moyens de prévention/protection),  cotation de la probabilité (P), de l’intensité (I).

A l’issue de cette Analyse Préliminaire des Risques (APR), les différents phénomènes sont placés dans la grille de criticité afin de définir les scénarios d’accidents potentiellement majeurs qui seront ensuite étudiés dans le cadre de l’analyse détaillée des risques.

Précisons qu’à ce stade, la cotation en termes de probabilité et d’intensité ne nécessite pas d’être calculée finement pour chaque phénomène dangereux. La cotation est donc effectuée à l’aide des échelles prédéfinies et la cotation choisie est justifiée.

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Tableau n° 1 : Analyse des risques

Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Réglementation transport (ADR, « protocole sécurité ») Contenants étanches hermétiquement fermés et d'une Circulation des Accident capacité limitée (pour les produits conditionnés) véhicules et des Ecoulement Choc Atteinte du milieu Voies de circulation imperméabilisées 1 2 1 engins de B 1 Autorisé accidentel naturel manutention sur le Perte de Bassin de stockage des eaux pluviales équipé d’une vanne site confinement Vitesse de circulation limitée sur le site, sens de circulation et signalisation Procédure en cas de déversement Erreurs de manipulation Vérification des déchets entrants sur le site Ecoulement Pollution du sol et du 3 4 2 Transit des DEEE B 1 Autorisé accidentel Perte de sous-sol Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention confinement de étanche, réseau avec vanne de fermeture) liquide

Rayonnement Matériaux peu combustibles thermique et dispersion Séparation des différentes catégories de DEEE

Source des fumées Moyens d’intervention interne 5 6 3 Transit des DEEE Incendie B 1 Autorisé d’ignition Atteintes du personnel Interdiction de fumer et des tiers Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition Dégâts matériels au sein du site sans « permis de feu »

1 Evénement probable en raison du nombre important de mouvements de camions et d’engins sur le site 2 Collecte dans les réseaux du site et confinement à l’intérieur du site 3 Evénement probable sur les DEEE au regard de la nature des déchets 4 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention 5 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité des DEEE 6 Effets limités du fait de l’isolement des bâtiments par rapport aux tiers et de la présence limitée de potentiel combustible

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) a - Bâtiment de tri accueillant des Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition déchets Rayonnement au sein du site sans « permis de feu » combustibles non thermique et dispersion dangereux Moyens d’intervention interne Source des fumées 7 8 4 Incendie Interdiction de fumer B 3 Critique b - Aire de d’ignition Atteintes du personnel stockage extérieure et des tiers Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition des déchets Dégâts matériels au sein du site sans « permis de feu »Ilotage des différents combustibles non stockages dangereux Rayonnement Stockage de thermique et dispersion Isolement des stockages déchets de carton Source des fumées Interdiction de fumer 5 en balles sous Incendie B9 210 Critique d’ignition Atteintes du personnel l’auvent (au nord Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition et des tiers du site) au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels

Erreurs de Cuves étanches, régulièrement contrôlées Cuves de stockage Ecoulement manipulation Pollution du sol et du Stockage sur rétention 11 12 6 du GNR et aire de C 2 Autorisé accidentel sous-sol dépotage Perte de Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de confinement toute opération de dépotage

7 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité des matières inflammables 8 Effets thermiques potentiels à l’extérieur du site et propagation du sinistre aux autres installations à envisager. 9 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité de matières inflammables 10 Effets thermiques potentiels à l’extérieur du site, compacité importante limitant les flux, mais proximité des limites de site 11 Evénement improbable nécessite une perte de confinement de la cuve et de la cuvette de rétention 12 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Interdiction de présence de flamme nue ou de source de Rayonnement chaleur à proximité des cuves thermique et dispersion Perte de Interdiction de fumer Cuves de stockage confinement et des fumées 13 14 7 Incendie C 2 Autorisé du GNR présence d’une Atteintes du personnel Faible volume en jeu et surface en feu limitée à la cuvette de source d’ignition et des tiers rétention Dégâts matériels Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de toute opération de dépotage

Rayonnement Faibles quantités présentes thermique et dispersion Interdiction de fumer Déchèterie Source des fumées 15 16 8 Incendie Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition B 1 Autorisé professionnelle d’ignition Atteintes du personnel au sein du site sans « permis de feu » et des tiers Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de Dégâts matériels toute réception de déchets

Erreurs de Vérification des déchets entrants sur le site manipulation Déchèterie Ecoulement Pollution du sol et du Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention 17 18 9 B 1 Autorisé professionnelle accidentel Perte de sous-sol étanche, réseau avec vanne de fermeture) confinement de liquide Faibles volumes en jeu

13 Evénement improbable : nécessité d’avoir simultanément une perte de confinement et une source d’ignition à proximité 14 Effets thermiques potentiels à l’intérieur du site avec risque d’effets dominos, mais faible volume en jeu permettant d’exclure toute propagation à l’extérieur du site 15 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité de la déchèterie 16 Activité isolée des autres, et faible potentiel combustible présent : effets thermiques resteront confinés à l’intérieur du site 17 Evénement probable 18 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité)

Erreurs de Formation du personnel Stockage de manipulation déchets dangereux Ecoulement Pollution du sol et du Etiquetage des différents déchets 19 20 10 Perte de B 1 Autorisé (auvent de accidentel sous-sol Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention stockage) confinement de liquide étanche, réseau avec vanne de fermeture)

Rayonnement Interdiction de fumer Stockage de thermique et dispersion Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition déchets dangereux Source des fumées au sein du site sans « permis de feu » 21 22 11 Incendie B 1 Autorisé (auvent de d’ignition Atteintes du personnel Présence systématique d’un opérateur EDIB formé stockage) et des tiers Petit contenant, présence importante de déchets aqueux Dégâts matériels Potentiel combustible limité Opérations de confinement/conditionnement uniquement (pas Mise en de traitement) Stockage suspension Manipulation de 23 24 12 Atteinte à la santé Formation spécifique du personnel D 1 Autorisé d’amiante de fibres l’amiante d’amiante Equipement de protection adapté Respect de la réglementation en vigueur

19 Evénement probable au regard du nombre de manipulation 20 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention 21 Evénement probable nécessité d’avoir une source d’ignition 22 Différents stockages de déchets en faibles quantité. La majorité de ces déchets sont incombustibles. Les déchets liquides sont stockés sur des rétentions individuelles. Effets thermiques confinés à l’intérieur du site. 23 Evénement très improbable : mesure de protection drastique mise en œuvre 24 Effets aigus non susceptibles de provoquer un danger grave, faible probabilité d’envol de fibre au-delà des limites du site.

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Interdiction de fumer Atteintes du personnel Stockage Source Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition 13 Explosion et des tiers B25 126 Autorisé d’aérosols d’ignition au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels Faible capacité des contenants Interdiction de fumer Atteintes du personnel Stockage de Source Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition 27 28 14 Incendie et des tiers B 1 Autorisé pneumatiques d’ignition au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels Faible volume présent sur le site Coupure EDF Pas de /transformateur Pas d’utilisation d’eau Perte d’utilité phénomènes Arrêt de la presse 29 30 15 Coupure de Arrêt des installations en cas de coupure électrique B 1 Autorisé (électricité/eau) dangereux Pas d’éclairage majeurs l’alimentation en En cas d’incendie, accès au canal possible eau

25 Evénement probable nécessite une source d’ignition et une absence d’intervention 26 Faible contenant des aérosols, ne pouvant engendrer que de faibles distances d’effets (dans les limites ICPE du site) 27 Evénement probable nécessite une source d’ignition et une absence d’intervention 28 Faible volume présent, à l’écart de tout autre stockage combustible, 29 Evénement probable : Défaut technique ou vents violents 30 Aucune conséquence en cas de perte de l’alimentation électrique ou en eau

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Interdiction de fumer Atteintes du personnel Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition Dégagement de et des tiers au sein du site sans « permis de feu » Source 31 32 16 fumées toxique en Incendie Présence systématique d’un opérateur EDIB formé C 2 Autorisé d’ignition Baisse de la visibilité cas d’incendie (opacité de Petit contenant et isolement des zones à risques l’atmosphère) Potentiel combustible générant les produits les plus toxiques limité (PVC, PU)

31 Evénement improbable : nécessité d’avoir simultanément un incendie au droit de stockage spécifique (PVC et PU) et d’atteindre des conditions de température et d’aération suffisante. De plus, il faudrait qu’au moment du sinistre les habitations les plus proches soient sous les vents dominants. 32 Conséquence limitée par les faibles volumes de produits pouvant générer des fumées toxiques et la dispersion des potentiels polluants

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La grille ci-dessous reprend les repères de dangers présentés précédemment dans les tableaux d’analyse de risque.

Précisons que les cases foncées représentent le domaine désignant les couples (intensité/probabilité) des scénarios majorants considérés comme inacceptables et faisant l’objet, dans la suite de l’étude, d’une étude détaillée des risques.

A

Courant

B 1, 2, 3, 8, 10, 11, 13, 14 et 5 4-a, 4-b Probable 15

C 12 6, 7, 16 Improbable

D

Très improbable

E

Extrêmement improbable

Probabilité 1 2 3 4 5

Intensité Faible Grave Très grave Catastrophique Désastreux

Au regard de la grille de criticité, il apparaît que :  l’incendie du stockage (bâtiment et dalle extérieure) de déchets combustibles en vrac et en balle (scénario n° 4-a et 4-b),  l’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles (scénario n° 5), sont des phénomènes dangereux majeurs sur le site de la société EDIB.

Ils sont retenus dans la suite de l’étude pour l’évaluation détaillée des risques.

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2. Etude détaillée des risques

2.1. Scénarii n° 4 : Incendie du stockage des déchets non dangereux en vrac dans le bâtiment et en vrac et en balles sur la dalle extérieure

 Intensité des effets

La détermination des flux thermiques est réalisée en utilisant la méthode de calcul FLUMILOG (référencé dans le document de l’INERIS « Description de la méthode de calcul des effets thermiques produits par un feu d’entrepôt », partie A).

 Résultats du scénario 4.a : incendie du bâtiment de tri

Les résultats du rayonnement thermique sont présentés ci-dessous.

2

1 3

4

3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² 12 kW/m² Paroi 7 m 2 m Non atteint Non atteint Paroi 2 2 m 2 m Non atteint Non atteint Paroi 3 8 m 6 m 2 m 2 m Paroi 4 8 m 4 m Non atteint Non atteint

Puissance dégagée par une palette : 596 kW Durée de l’incendie : 313 minutes

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Flux thermiques en cas d’incendie du stockage de déchets dans le bâtiment de tri

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 Résultats du scénario 4.b : incendie du stockage vrac et balles en extérieur

Les résultats du rayonnement thermique sont présentés ci-dessous.

2

1 3

4

3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² 16 kW/m² Parois 1 et 3 14 m 9 m 7 m 2 m Parois 2 e 4 12 m 9 m 5 m 2 m

Puissance dégagée par une palette : 853 kW Durée de l’incendie : 122 minutes

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Flux thermiques en cas d’incendie des aires de stockages extérieures

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 Probabilité d’occurrence

La probabilité d’occurrence de l’incendie généralisé du stockage est comprise entre 10-3 et 10-2 (classe B selon l’arrêté de 2005), correspondant à celle d’un départ de feu en l’absence de barrières de sécurité spécifiques (source : guide « analyse de risques entrepôts soumis à autorisation »).

 Cinétique

L’incendie de déchets combustibles est un phénomène à cinétique rapide.

 Gravité des conséquences humaines

L’ensemble des flux thermiques (≥ 5 kW/m²) au seuil des effets létaux et au seuil des effets irréversibles (≥ 3 kW/m²) restent confinés à l’intérieur des limites du site EDIB.

Aucun tiers extérieur ne risque d’être affecté par les flux thermiques en cas d’incendie sur le bâtiment de tri et/ou sur le stockage extérieur, le niveau de gravité est donc « modéré ».

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2.2. Scénario n° 5 : Incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles

 Intensité des effets

La détermination des flux thermiques est réalisée en utilisant la méthode de calcul FLUMILOG (référencé dans le document de l’INERIS « Description de la méthode de calcul des effets thermiques produits par un feu d’entrepôt », partie A).

 Résultats

Les résultats du rayonnement thermique sont présentés ci-dessous.

2

1 3

4

3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m² Parois 1 et 3 3 m Non atteint Non atteint Paroi 2 2 m Non atteint Non atteint Paroi 4 6 m 4 m Non atteint

Puissance dégagée par une palette 205 kW Durée de l’incendie : 234 minutes

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Flux thermiques en cas d’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles

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 Probabilité d’occurrence

La probabilité d’occurrence de l’incendie généralisé du stockage de déchets de cartons en balles est comprise entre 10-3 et 10-2 (classe B selon l’arrêté de 2005), correspondant à celle d’un départ de feu en l’absence de barrières de sécurité spécifiques (source : guide « analyse de risques entrepôts soumis à autorisation »).

 Cinétique

L’incendie de solides combustibles est un phénomène dangereux à cinétique rapide.

 Gravité des conséquences humaines

L’ensemble des flux thermiques (≥ 5 kW/m²) au seuil des effets létaux et au seuil des effets irréversibles (≥ 3 kW/m²) restent confinés à l’intérieur des limites du site EDIB.

Aucun tiers extérieur ne risque d’être affecté par les flux thermiques en cas d’incendie de l’auvent, le niveau de gravité est donc « modéré ».

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2.3. Examen des effets dominos

D’après les simulations incendie réalisées à l’aide du logiciel Flumilog, en cas de sinistre à l’intérieur du bâtiment de tri, une propagation est à envisager vers le stockage extérieur de déchet de plastiques en balles et vice versa.

Ces deux scénarios ont été étudiés et les flux thermiques au seuil des effets dominos ne se propageraient pas aux autres installations et équipements du site. L’aire de stockage des déchets dangereux ne serait pas impactée, car elle se trouve à une distance suffisante de ces deux stockages.

Le second scénario étudié est l’incendie des balles de cartons stockées sous l’auvent. La compacité de ce stockage garantit l’absence de flux thermiques au seuil des effets dominos. Ainsi, un sinistre sur ce stockage n’aurait aucune conséquence sur les autres installations du site. De plus, les flux générés seront intégralement contenus dans les limites ICPE du site.

2.4. Synthèse

Le positionnement des accidents dans la grille probabilité-gravité des conséquences humaines ci-dessous permet d’apprécier la maîtrise des risques mise en œuvre sur le site, conformément aux éléments de la circulaire du 10/05/2010.

Probabilité (sens croissant de E vers A) Gravité des conséquences sur E D C B A les personnes exposées Désastreux Catastrophique Important Sérieux 4-a, 4-b, Modéré 5

L’incendie des déchets combustibles présente un niveau de risque acceptable, le couple probabilité/gravité relatif à ce scénario correspondant à une case blanche de la grille. Les mesures préventives prévues par la société EDIB sont donc suffisantes.

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3. Organisation de la sécurité – Mesures et moyens de prévention et protection

 Desserte et accessibilité à l’établissement

Le site sera accessible par les moyens de secours par 1 entrée.

A l’intérieur du site, les voies de circulation seront aménagées de manière à faciliter l’intervention des services de secours. Les bâtiments seront accessibles facilement par les services de secours. De même, la circulation autour du bâtiment de tri sera libre.

Le plan de circulation sera complété et adapté à l’exploitation du site.

 Dispositions particulières

Le bâtiment de tri est équipé d’un dispositif de désenfumage en toiture.

Les issues de secours sont dégagées et libres, de manière à assurer l'évacuation du personnel en cas d'incident majeur.

 Moyens de détection et d’intervention contre l’incendie

 Alarme et détection Les personnes présentes sur site est seront équipées d’un téléphone portable de façon à pouvoir alerter les services de secours en cas de sinistre.

 Moyens humains La sécurité du site est assurée par la personne chargée de l’entrée et de la sortie des camions ainsi que du chargement.

En cas de sinistre, les missions suivantes sont assurées par cette personne :  alerte des secours extérieurs,  évacuation et mise en sécurité,  réception et guidage des secours extérieurs.

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 Ressources en eau Le bâtiment de tri d’une surface de 1520 m² représente la plus grande surface de référence.

Le fascicule R Magasins, dépôts et chantier divers, de l’annexe 1 de la D9 permet de définir le niveau de risque auquel le site est confronté. La surface de référence utilisée correspond à un entrepôt de stockage, pour laquelle le risque associé est de 2.

La valeur du débit requis doit être arrondie au multiple de 30 m3/h le plus proche, soit 150 m3/h dans ce cas. Les besoins estimés doivent être disponibles pendant 2 heures, ce qui correspond dans ce cas à un volume total de 300 m3.

 Ressources disponibles Les installations seront équipées d’un ensemble d’extincteurs appropriés aux différents types de feu :  extincteurs à poudre de 9 kg,  extincteurs au CO2.

Un stock de matériaux pulvérulents est également présent sur le site afin d’éteindre tout début d’incendie.

Le bâtiment de tri est également équipé de RIA.

La réserve d’eau la plus conséquente est le canal situé de l’autre côté de la route en face du site. De plus, celle-ci est intarissable.

Elle est donc suffisante pour répondre aux besoins éventuels du site.

 Moyens de secours extérieurs En cas de sinistre, l'établissement fera appel au CODIS-CTA (18).

Ce dernier mettra en œuvre les moyens et véhicules de secours nécessaires selon le plan d'intervention définissant les risques et les moyens de prévention de l'établissement.

 Confinement des eaux d’extinction pour un incendie Afin d’évaluer le volume adéquat pour la rétention des eaux d’extinction incendie, la méthode décrite dans le guide pratique D9A « Guide pratique pour le dimensionnement des rétentions des eaux d’extinction », INESC (Institut National d’Etudes de la Sécurité Civile) – FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurances) – CNPP (Centre National de Prévention et Protection) a été appliquée.

Le résultat de ce calcul indique la nécessité de la mise en place d’une rétention d’eau d’une capacité minimale de 428 m3.

Le site dispose d’un bassin de rétention d’une capacité de 450 m3. En amont et en aval de ce bassin sont installées des vannes permettant d’empêcher les eaux de se diriger vers le bassin et/ou vers le Rohrbach.

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Société EDIB

Etablissement d’HOCHFELDEN (67)

COMPLEMENTS AU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE

MARS 2018

DATE DESCRIPTION REDACTION/VERIFICATION APPROBATION N° AFFAIRE : 17 083 Page : 2/39 0 03/2018 Compléments DREAL J SCHLOTTER

EDIB Compléments DREAL HOCHFELDEN (67)

1. Préambule

L’objectif de ce document est de répondre aux remarques relatives au dossier déposé en janvier 2018 et concernant le projet d’extension d’une plateforme de transit, de regroupement et de tri de déchets à Hochfelden.

Une mise à jour du classement ICPE a également été effectuée, suite à la modification de certains seuils de classement (notamment pour les rubriques 27XX°.

2. Etude Quantitative des risques sanitaires a) Remarque de la DREAL

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b) Réponse d’EDIB

Le chapitre concernant l’étude quantitative des risques sanitaires est mis à jour et présenté ci-dessous.

Notons que la conclusion reste identique et ne met en évidence aucun risque sanitaire pour les populations riveraines. En effet, les activités d’EDIB n’induisent aucun rejet canalisé ou diffus pouvant faire l’objet d’une quantification.

Des précisions sont néanmoins apportées en ce qui concerne le stockage d’amiante et la conclusion est étoffée et prend davantage en compte la notion de quantification des risques sanitaires, conformément à la réglementation en vigueur.

2.1. Incidences notables pour la santé humaine : Evaluation quantitative des risques sanitaire

L’étude d’impact doit présenter les incidences notables du projet sur la santé humaine.

Elle doit permettre de déterminer les conséquences du fonctionnement normal des installations sur la santé des populations riveraines. Les expositions considérées sont donc des expositions de longue durée, dites chroniques.

Par conséquent, les circonstances accidentelles susceptibles d’avoir un impact sur les populations présentes aux alentours du site sont traitées dans la partie « Etude de dangers » du présent dossier.

La prise en compte du risque pour la santé publique a été élaborée sur la base des guides méthodologiques suivants :  « Evaluation de l'état des milieux et des risques sanitaires - démarche intégrée pour la gestion des émissions de substances chimiques par les installations classées », INERIS, 2013  Circulaire du 09 aout 2013 relative à la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation  « Substances chimiques - Evaluation des risques sanitaires dans les études d'impact des installations classées », INERIS, 2003

Ainsi, l'évaluation des risques sanitaires comportera les étapes suivantes :  Evaluation des émissions,  Evaluation des enjeux et des voies d'exposition,  Evaluation de l'état des milieux,  Evaluation prospective des risques sanitaires.

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2.1.1. Evaluation des émissions de l’installation a) Inventaire et description des sources

Les rejets susceptibles de se produire au cours du fonctionnement normal des installations sont présentés ci-dessous. Les activités projetées par la société EDIB sur son site de Hochfelden se limitent au transit, au tri, au regroupement et à la mise en balles de certains déchets non dangereux et au regroupement de certains déchets dangereux.

 Emissions dans les eaux

Les émissions dans les eaux de la société EDIB sont :  des eaux usées sanitaires et domestiques (envoyées vers le système d’assainissement collectif),  des eaux pluviales (traitées préalablement à leur rejet au milieu naturel dans un séparateur à hydrocarbures)

 Emissions dans les sols et les sous-sols

Les émissions dans les sols de la société EDIB sont, uniquement envisageable en cas d’écoulement accidentel s’échappent de la zone de rétention et n’étant pas confiné dans le bassin de rétention (évènement peu probable). Ce type de situation est considéré dans l’étude de dangers et ne fera pas l’objet d’une source de contamination chronique.

La société ne possède pas d’installation de pompage d’eau de la nappe et ne rejette actuellement aucun effluent industriel directement au milieu naturel.

 Emissions dans l’atmosphère

Les émissions à l’atmosphère du site sont :  les rejets des moteurs thermiques des engins de manutention et des véhicules (poids lourds, utilitaires, pelle mécanique),  les émissions de poussières dues à la manutention des déchets (faible en l’absence de déchets pulvérulents),  les émissions de poussières dues à la circulation des véhicules et engins (site imperméabilisé et maintenu propre).

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Les poussières et gaz d’échappement émis actuellement et dans le futur sont et seront limités aux abords immédiats du terrain. Des mesures (limitation de la vitesse de circulation et entretien des engins) sont déjà mises en place afin de réduire au maximum le volume des émissions.

Concernant la présence de déchets dangereux, aucune émission de composés nocifs ou toxiques pour la santé humaine n’est à envisager. Les déchets dangereux présents sur le site ne subiront aucune transformation, ni aucune modification de leur composition. Les déchets seront stockés dans des caisses et des fûts ne générant pas de rejet atmosphérique.

Concernant les déchets d’amiantes réceptionnés sur le site, ces derniers arriveront enfermés dans un double emballage totalement étanche, sur lequel figurera l'étiquetage « amiante ».

Le terme « amiante » sert à désigner certains silicates naturels fibreux qui ont été exploités commercialement et industriellement :  le chrysolite ou amiante blanc,  les amphiboles comme en particulier :  la crocidolite ou amiante bleu,  l’amosite ou amiante brun,  la trémolite, l’actinolite et l’anthophyllite.

Ces différentes variétés d’amiante ont toutes été utilisées par le passé, soit seules, soit en mélange, pour de nombreuses applications. Les fibres d’amiante sont elles-mêmes constituées de faisceaux de petites fibrilles, accolées les unes aux autres.

La zone de dépôt des déchets contenant de l’amiante sera isolée de la zone d’accueil et des autres déchets, elle sera clairement identifiée et son accès balisé. De plus, elle sera inaccessible au public. Le déchargement des matériaux s’effectuera sur une zone dédiée, de manière précautionneuse afin de limiter tout risque d’incident éventuel. Une consigne précisera les mesures à prendre en cas de réception d’un déchet amianté non conforme ou en cas d’incident. Un exemple de ce type de consigne est présenté ci-dessous.

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La circulation autour de la zone d’entreposage des déchets amiantés confinés sera interdite. L’aire de stockage extérieure sera intégralement imperméabilisée.

Concernant l’amiante, il ne s’agira que d’opération de transit. L’amiante ne sera pas manipulé sur le site et sera en permanence confiné dans les emballages spéciaux prévus pour ces déchets. Lors de l’inspection visuelle à l’entrée du site, si l’employé (formé) de la société EDIB détecte un déchet pouvant contenir de l’amiante, il prend immédiatement les mesures permettant d’isoler le matériau concerné.

Aucun conditionnement ne sera réalisé sur le site de la société EDIB. La réglementation relative au conditionnement des déchets d’amiante est très stricte puisque ces déchets doivent être enfermés dans un emballage étanche. Toutes les précautions seront prises pour éviter tout risque de déchirure des emballages contenant des déchets amiantés.

Ainsi, aucune émission canalisée ni diffuse n’est à considérer vis-à-vis de l’amiante. b) Bilan quantitatif des flux et vérification de la conformité réglementaire

La seule émission canalisée vers le milieu naturel que compte le site est la canalisation de rejet des eaux pluviales vers le Rohrbach. Le chapitre dédié à l’étude des effets sur les eaux superficielles a permis de démontrer que ce flux ne représente pas d’enjeux spécifiques en termes d’atteinte du milieu naturel.

Cette conclusion se base sur les résultats des dernières campagnes analytiques. Il a été démontré que ces rejets sont compatibles avec les prescriptions figurant à l’arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation, modifié.

Les eaux pluviales ne s’écouleront pas sur les déchets dangereux, qui seront stockés sous l’auvent. Le risque de lixiviation n’est donc pas présent.

Le potentiel risque que peut représenter ces eaux se restreint donc à une contamination par les dépôts liés à la circulation sur le site. Or, ces dépôts sont traités par la présence du séparateur d’hydrocarbures.

Ainsi une étude approfondie relative aux rejets d’eau pluviale dans le milieu naturel n’est pas fondée et ne serait pas de nature à révéler un quelconque risque pour les populations. En effet, la qualité des eaux rejetées et directement comparables à celle pouvant être observée au droit de n’importe quelle voie de circulation fréquentée.

Concernant les rejets atmosphériques, en l’absence de rejet canalisé, le flux émis n’est pas quantifiable. Rappelons qu’il se limite aux impacts de la circulation d’engins et la potentielle émission de poussière par ces derniers (dans un périmètre très limité).

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Rappelons également que la dernière campagne de mesure de la qualité des eaux souterraines n’a révélé la présence en excès d’aucun polluant.

A ce titre, en fonctionnement normal cette activité n’émettra pas de flux quantifiable vers le milieu et aucune non-conformité réglementaire n’a été identifiée.

2.1.2. Evaluation des enjeux et des voies d’exposition a) Rappel des caractéristiques de la zone d’étude

 Environnement atmosphérique

Le régime des vents est caractérisé par des vents dominants de secteurs Sud, Sud/Sud-Ouest et Nord/Nord-Est (période de référence 1981-2002). Cette orientation s’explique notamment par la configuration géographique de la plaine d’Alsace, encaissée entre les Vosges et la Forêt-Noire.

Par conséquent, les émissions atmosphériques générées seront localisées dans les secteurs de vents opposés, à savoir Nord/Nord-Est et Sud/Sud-Ouest, et appelés zones sous les vents dominants.

 Environnement humain

Les habitations les plus proches du site se situent à environ 100 m à l’ouest du site. Il s’agit de quelques habitations installées à proximité immédiates de la zone d’activité du canal. Les populations dites sensibles (enfants, sportifs, personnes malades ou handicapées, personnes âgées, etc.) situées dans un rayon de 3 km autour du site ont été recensées. Tableau n° 1 : Localisation des populations sensibles

Distance par Secteur de la Commune Infrastructures rapport au rose des vents site Installation sportive Complexe sportif : Stade municipal 450 m 32-35 Hochfelden Piscine atoo'o 1 500 m 33-35 Salle polyvalente 1 500 m 33-35 Schaffhouse-sur- Stade du ramsberg 1 600 m 21-22 Zorn Schwindratzheim Stade Jean-Jacques Dutt 2 200 m 06-08 Mutzenhouse Stade municipal 1 000 m 11-13 Soin et santé Hochfelden Maison de retraite Schauenburg - EHPAD 1 200 m 34-36

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Distance par Secteur de la Commune Infrastructures rapport au rose des vents site Education École maternelle et primaire 1 100 m 00-02 Hochfelden Collège Gustave Doré 1 300 m 33-35 Mutzenhouse École maternelle 1 500 m 12-14

Schwindratzheim École maternelle et primaire 2 000 m 05-07

Schaffhouse-sur- Ecole élémentaire 1 700 m 19-21 Zorn Hohfrankenheim Ecole élémentaire 2 000 m 14-16 Petite enfance Crèche - maison de l'enfance 1 200 m 33-35 Hochfelden Micro-crèche "Les Gribouilles" 850 m 01-03 A.l.e.f. 1 200 m 34-36 Crèche - maison de l'enfance 1 500 m 05-07 Schwindratzheim Accueil Périscolaire ALEF 2000 m 05-07

Parmi les populations sensibles recensées, aucune n’est située sous les vents dominants.

 Contexte géologique et hydrogéologique

Au droit du site la couche superficielle est constituée par des alluvions sablo- limoneuses vosgiennes (Fz).

Notons que sur la partie ouest du site se trouve sur une couche de Cailloutis et sables de la Zorn -""terrasse"" - Cailloutis (de Mommenheim à Krautwiller) - (FxZ).

Au droit du site se trouve la masse d’eau « Champ de fractures de Saverne » (FRCG027). Cette masse d'eau est de type 'Socle'. D'une surface moyenne (1300 km²), elle est captée par près de 120 captages sur le district Rhin auquel elle est rattachée.

L'emplacement de la société EDIB est ainsi suffisamment éloignée des périmètres de protection des champs captant hydrauliques qui se situent à l’Est du site et sans liaison hydraulique possible avec le site. La nappe passant sous le site EDIB, n’est pas la nappe alimentant le champ de captage de Mommenheim. Le site n’est pas concerné par les périmètres de protection rapprochés ou éloignés des captages.

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 Les eaux superficielles

La commune de Hochfelden fait partie du bassin versant Rhin-Meuse. L’aire d’étude est principalement concernée par les cours d’eau suivants :  la Zorn à environ 420 m au nord du site,  le Rohrbach en bordure est du site,  le canal de la Marne au Rhin à environ 20 m au nord du site.

 Les richesses naturelles

Les abords de la zone d’étude sont marqués par la présence de plusieurs milieux naturels remarquables. Ces zones riches en biodiversité concernent notamment des ZNIEFF et des sites Natura 2000.

Ces sites sont :  le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat et oiseaux de la Moder et ses affluents (FR4201795) à environ 11,5 km au nord,  le site NATURA 2000 au titre de la directive Habitat du massif forestier d’Haguenau (FR4201798) à environ 13 km au nord-est,  le site NATURA 2000 au titre de la directive oiseaux de la forêt d’Haguenau (FR4211790) à environ 13 km au nord-est,  la ZNIEFF de type II de la Vallée de la basse Zorn et de ses affluents en bordure nord du site  la ZNIEFF de type II Paysage de collines avec vergers du pays de Hanau à 3 km au nord  la ZNIEFF de type I de la vallée de la Zorn, de Dettwiller à Geudertheim à 50 m au nord du site  la ZNIEFF de type I Coteau du Grossen Wald, à Schwindratzheim et Mutzenhouse à 1,7 km au sud-est,

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b) Sélection des substances d’intérêt

Les composés susceptibles de porter atteinte à la santé des populations riveraines sont nombreux. Les effets de certains composés sont tout à fait négligeables par rapport à d’autres, en raison de leur faible toxicité et/ou des faibles quantités rejetées.

Le choix s’effectue donc en fonction de plusieurs critères :  leur dangerosité : critère le plus important puisqu’il conditionne la pertinence du choix en terme de Santé Publique,  leur quantité à l’émission : critère conditionnant le niveau d’exposition et donc le risque sanitaire,  l’accessibilité et la solidité des connaissances les concernant : critère de faisabilité et de fiabilité quant à la démarche globale. Ce critère rejoint la notion du « poids de la preuve » utilisé en particulier pour la classification du potentiel cancérogène par les organismes tels que le Centre International de Recherche sur le Cancer,  le devenir de la substance dans l’environnement,  les préoccupations de la population vis-à-vis de certains polluants,  les usages des ressources locales dans la zone d’influence du site.

 Définition des valeurs de référence

Pour les substances retenues comme éléments traceurs car dangereuses, des relations dose-réponse sont définies. La définition de la relation dose-réponse fait appel aux données scientifiques disponibles sur la relation entre les niveaux d’exposition et la survenue des dangers : elle correspond à la Valeur Toxicologique de Référence (VTR).

VTR (Valeur Toxicologique de Référence) : Appellation générique regroupant tous les types d’indice toxicologique qui permettraient d’établir une relation entre une dose et un effet toxique, ou entre une dose et une probabilité d’effet. Les VTR sont établies par des instances internationales (l’OMS par exemple) ou des structures nationales (US-EPA et ATSDR aux USA).

Une valeur toxicologique de référence (VTR) est un indice toxicologique qui permet, par comparaison avec l’exposition, de qualifier ou de quantifier un risque pour la santé humaine. Le mode d’élaboration des VTR dépend des données disponibles sur les mécanismes d’action toxicologique des substances et d’hypothèses communément admises : on distingue ainsi des « VTR sans seuil de dose » et des « VTR à seuil de dose » (source ANSES).

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Sont distingués les effets toxiques à seuil de dose et les effets sans seuil de dose.  Effets toxiques à seuil : effets aigus et effets chroniques non cancérogènes principalement, voire effets cancérogènes non génotoxiques et effets non mutagènes, dont la gravité est proportionnelle à la dose.  Effets toxiques sans seuil : effets cancérogènes génotoxiques, pour lesquels la fréquence, mais non la gravité, est proportionnelle à la dose.

Pour les effets à seuil, les valeurs toxicologiques de référence définies par les principales instances nationales ou internationales sont les suivantes :  RfC ou RfD : « Reference Concentration » ou « Reference Dose », définies par l’US-EPA  MRLs : « Minimal Risk Levels », définis par l’ATSDR (United States Agency for Toxic Substances and Disease Registry).  Valeurs guides données par l’OMS.  REL : « Reference Exposition Level » défini par l’OEHHA.  TC (ou TCA) ou TI : « Tolerable Concentration” (in Air) ou “Tolerable Intake” pour Health Canada et RIVM.

Ces valeurs correspondent à une estimation d’une exposition quotidienne de l’homme à une substance dangereuse, sans risque sensible d’effet défavorable sur la santé, et ce pour une durée d’exposition donnée. En exposition chronique, cette durée est celle d’une vie humaine, soit 70 ans, sauf pour les MRLs qui sont définies pour des durées d’expositions supérieures à 1 an.

Les valeurs toxicologiques de référence concernant une exposition chronique sont à privilégier car elles reflètent au mieux les conditions réelles de contamination des populations autour des sites industriels. Il s’agit en outre des valeurs les plus pénalisantes pour l’étude des risques sanitaires (valeurs de référence les plus faibles).

Pour les effets sans seuil, les VTR utilisées sont des Excès de Risque Unitaire (ERU).

L’ERU est la probabilité supplémentaire, par rapport à un sujet non exposé, qu’un individu a de développer l’effet s’il est exposé à 1 unité de dose ou de concentration du toxique pendant une vie entière.

L’ERU est exprimé comme l’inverse d’une concentration de polluant : (µg/m³)-1 pour l’inhalation et (µg/l)-1 ou (mg/kg/j)-1 pour l’ingestion.

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Les ERU et le classement cancérogène des substances sont repris des données des organisations internationales compétentes :  AUR : « Air Unit Risk » défini par l’US-EPA,  IUR : « Inhalation Unit Risk » défini par l’OEHHA,  UR : « Unit Risk » défini par l’IARC (International Agency for Research on Cancer : agence de l’OMS dédiée à la recherche sur le cancer).  CR : « Cancer Risk » défini par le RIVM

La note d’information n° DGS/EA1/DGPR/2014/307 du 31 octobre 2014 définit les modalités de choix des VTR.

 Choix des polluants traceurs

En l’absence de rejet susceptible d’affecter de manière chronique une personne vivant à proximité du site, il n’est scientifiquement pas pertinent de déterminer un polluant traceur de risque.

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c) Voies d’exposition retenue et schéma conceptuel

 Voies d’exposition

Les voies de pénétration des polluants dans l’organisme sont de 3 types :  inhalation,  ingestion  contact cutané.

En fonction des compartiments environnementaux, on pourra distinguer plusieurs voies d’exposition des riverains aux rejets industriels.  par l’inhalation : polluant sous forme gazeuse, polluant adsorbé sur les poussières, vapeur d’eau polluée,  par l’ingestion : o directe : sol, poussières, eau contaminée, o d’aliments : origine végétale, cultivés sur le site ou à proximité, origine animale, préparés à partir d’animaux élevés, chassés ou pêchés sur ou à proximité du site,  par l’absorption cutanée : sol et poussières, à partir d’eau contaminée (bain, douche…), polluant sous forme gazeuse. Tableau n° 2 : Modes de transfert des polluants

Milieux contaminés Modes de transfert des polluants Dispersion atmosphérique de sources diffuses et canalisées Air Emission de poussières ou de particules du sol dans l’atmosphère Volatilisation de polluants sous forme gazeuse Eaux souterraines Percolation infiltration Ruissellement, inondations Eaux superficielles Alimentation par des eaux souterraines contaminées Percolation infiltration Emission de poussières ou de particules dans l’atmosphère puis Sol déposition sur le sol Emission sous forme gazeuse dans l’atmosphère puis dissolution et dépôt sur le sol Prélèvement par les racines puis transfert vers la partie aérienne de la plante Plantes Emission de particules dans l’atmosphère puis déposition sur les feuilles Emission gazeuse dans l’atmosphère puis absorption par les feuilles

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Dans la présente étude, aucune source de rejet de substances dangereuses pour la santé humaine n’a été identifiée.

Les raisons pour lesquelles les voies d’exposition n’ont pas été retenues sont précisées ci-après :  peu de rejets atmosphériques : aucune unité de combustion n’est présente sur le site, la génération de poussière est faible,  les déchets dangereux présents sur le site, seront tous sur rétention et aucune diffusion n’est à envisager,  compte tenu de l’imperméabilisation de l’établissement, la probabilité de survenue d’une percolation ou une infiltration (pouvant atteindre les eaux souterraines) est plus qu’aléatoire et ne sera par conséquent pas prise en compte. La présence des 2 piézomètres sur le site permettra un suivi temporel de la qualité des eaux souterraines et des mesures seront mise en œuvre si un risque est avéré,  l’accès réglementé au site permet d’écarter les expositions de la population directement liées au sol (ingestion, culture sur site,  concernant la voie d’exposition par les eaux superficielles, l’établissement ne rejette aucune eau usée industrielle. Les eaux usées sanitaires et domestiques sont rejetées au réseau communal et les eaux pluviales susceptibles d’être polluées sont traitées avant d’être rejetées dans le Rohrbach. Des regards permettent le prélèvement d’eaux pour analyse. Si un potentiel risque pour la santé humaine est détecté, des mesures seront mises en œuvre.

Les derniers résultats des analyses des eaux souterraines et superficielles démontrent l’absence d’impact du site sur ces milieux.

En l’absence d’émission permanente (chronique) vers le milieu naturel, les populations avoisinantes ne seront pas exposées à un risque sanitaire induit par les activités de la société EDIB.

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 Schéma conceptuel

Véritable état des lieux du milieu, le schéma conceptuel doit, d’une manière générale, permettre de préciser les relations entre :  les sources de pollution et les substances émises,  les différents milieux et vecteurs de transfert et leurs caractéristiques,  les enjeux à protéger : les populations riveraines, les usagers des milieux et de l’environnement, les milieux d’exposition, et les ressources naturelles à protéger.

Le but du schéma conceptuel est de représenter, sous forme graphique, de façon synthétique, tous les scénarii d’exposition directe ou indirecte, susceptibles d’intervenir. Le schéma conceptuel identifie donc les enjeux sanitaires et environnementaux qu’il conviendra de considérer dans la gestion du site.

L’activité du site peut conduire à une contamination de l’air par dispersion atmosphérique de ses rejets. Le schéma conceptuel permet d’établir le lien entre trois facteurs : D (dangers) - T (transfert) - C (cible). Le risque est alors le résultat de l’existence de ces facteurs. Dès lors qu’un des facteurs n’existe pas le risque est nul. Le schéma page suivante récapitule les sources de pollutions, les voies de transfert dans l’environnement ainsi que les usages des milieux.

OTE INGENIERI 17/39 EDIB Demande d'autorisation environnementale Hochfelden (67) Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.

Illustration n° 1 : Schéma conceptuel

Populations cibles Populations cibles Hall de stockage des DD Société EDIB Aires extérieures de stockages des déchets Populations cibles Station d'épuration Eaux domestiques et eaux Agriculture sanitaires Séparateur à hydrocarbures Stockage sur rétention Eaux pluviales Vanne Irrigation Plateforme et voiries imperméabilisées Bassin de stockage

Affluent Rohrbach Zorn

Sols

Eaux souterraines Piézomètre amont Piézomètre aval

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2.1.3. Bilan de l’évaluation quantitative des risques sanitaires

Considérant :  l’absence de source notable d’émission de composés dangereux pour la santé humaine,  les moyens de prévention mis en œuvre,  l’absence de vecteur de transfert vers les populations alentours,  la surveillance périodique des milieux (eaux superficielles, eaux souterraines, il n’est pas pertinent de développer davantage cette évaluation quantitative des risques sanitaires. En effet, les activités de la société ne sont pas de nature à induire un rejet présentant une toxicité chronique pour les populations alentours. Il n’est en l’état actuel des connaissances et des outils pas pertinent d’approfondir cette étude.

Les activités projetées par la société EDIB sur son site de Hochfelden présentent un faible niveau de risque pour la santé des populations alentours.

Les nouvelles activités projetées sur ce site et objet de ce dossier ne modifieront pas significativement la situation actuelle, comme le démontre la présente étude d’impact.

Synthèse – Conclusion

Aucune voie d’exposition de polluants issus des activités du site, vers les populations n’a été mise en évidence.

Par conséquent, les dangers de l’exploitation pour la santé humaine seront faibles et ne justifient pas la réalisation d’études complémentaires.

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3. Rapport de base a) Remarque de la DREAL

b) Réponse d’EDIB

Une illustration permettant la localisation des anomalies détectées est présentée ci-dessous. Ce plan figure dans les annexes au rapport de base (dans le document édité par la société SOCOTEC en juillet 2016).

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Rappelons que les concentrations détectées sont en adéquation avec un usage industriel du site. Les zones impactées sont recouvertes d’une dalle imperméable, garantissant le confinement de la contamination. La notion de contamination est basée sur la définition suivante : présence de substances non présentes naturellement dans un milieu environnemental sans présupposer des risques engendrés par cette substance.

4. Remarques diverses a) Remarque de la DREAL

b) Réponse d’EDIB

Le résumé non technique a été complété avec le tableau de codification des rubriques ICPE visant le site.

Les déchets d’amiantes arriveront sur le site dans des emballages fermés et étanches. Ils n’y subiront aucune opération, hormis du transit. L’intégrité des emballages ne sera pas remise en cause.

EDIB confirme bien que la rubrique visée pour le démantèlement des DEEE est la 2713-2.

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5. Remarque visant l’étude d’impact a) Remarque de la DREAL

b) Réponse d’EDIB

Seuls les captages dans un périmètre immédiat du site ou situés en aval hydraulique du site ont été pris en compte. Compte tenu du sens d’écoulement de la nappe, les forages de la société METEOR ne peuvent en aucun cas être impactés par une activité du site EDIB.

Le sens d’écoulement de la nappe est rappelé page suivante.

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Une campagne de mesure permettant de préciser les AOX présents est en cours de réalisation. Les résultats seront transmis dès réception à vos services

METEOR

Sens d’écoulement de la nappe

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Concernant la caractérisation de l’état des eaux souterraines, il convient effectivement d’approfondir les connaissances de la société sur l’état actuel des eaux souterraines.

Ainsi, compte tenu des données actuelles, EDIB a fait procéder à la quantification des paramètres suivants sur les 2 piézomètres installés sur le site.

Catégorie Paramètres analysés Phénol Indice phénol Arsenic, Cadmium, Crome, Cuivre, Nickel, Zinc, Métaux Mercure 16 HAP : Naphtalène, Acénaphtylène, Acénaphtène, Fluorène, Phénanthrène, Anthracène, Fluoranthène, Pyrène, Benzo(a)anthracène, Chrysène, HAP Benzo(b)fluoranthène, Benzo(k)fluoranthène, Benzo(a)pyrène, Dibenzo(a,h)anthracène, Benzo(ghi)pérylène, Indéno[1,2,3-cd]pyrène Benzène, Toluène, Ethylbenzène, m+p-xylène, o- BTEX xylène 7 congénères réglementaires : PCB 28, PCB 52, PCB PCB 101, PCB 118, PCB 138, PCB 153, PCB 180 Dichlorométhane, Chloroforme, Tetrachlorométhane, Trichloroéthylène (TCE), Tetrachloroéthylène,(PCE) 1,1-dichloroéthane, 1,2- dichloroéthane, 1,1,1-trichloroéthane, 1,1,2- trichloroéthane, Cis 1,2-dichloroéthylène, Trans 1,2- COHV dichloroéthylène, Chlorure de vinyle, 1,1- dichloroéthylène, Bromochlorométhane, Dibromométhane, Bromodichlorométhane, Dibromochlorométhane, 1,2-dibromoéthane, Bromoforme

Ces analyses complémentaires, présentées en annexe du rapport de base n’ont pas permis d’identifier une pollution pouvant provenir des activités du site.

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6. Remarque visant l’étude de dangers a) Remarque de la DREAL

b) Réponse d’EDIB

L’étude de la toxicité des fumées est basée sur le guide Ω 16 de l’INERIS « Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques majeurs (DRA- 35) – Toxicité et dispersion des fumées d’incendie – Phénoménologie et modélisation des effets.

Les risques d’atteinte de l’environnement par des fumées d’incendie sont inhérents à tous les types d’activité industrielle, même si certains présentent un potentiel de danger plus important. Les produits toxiques formés lors d’un incendie sont liés à des réactions et combinaisons chimiques des composés entre eux, faisant intervenir d’éventuels effets antagonistes, synergiques ou autres interactions additives. Leur nature est par conséquent directement liée aux produits impliqués dans l’incendie et aux conditions de leur dégradation thermique.

Les fumées toxiques issues d’un incendie sont identifiées en trois catégories :  les polluants asphyxiants : ils représentent les gaz les plus dangereux et sont souvent les sources d’émissions toxiques responsables des décès constatés ; les plus importants sont : NO, H2S, SO2, HCN, CO.  les polluants irritants : il s’agit des suies (composé microparticulaires polycycliques azotés et carbonés), des acides minéraux et des produits organiques irritants. Les gaz acides inorganiques les plus fréquents dans les fumées d’incendie sont HCl, HBr, HF, NOx, SOx, P2O5. Les produits organiques irritants sont les composés carbonés (formaldéhyde, acroléine, butyraldéhyde…), des dérivés de l’azote (NO, NH3, isocyanate, amine).  les composés à « toxicité spécifique » : ces composés à effet cancérigène, mutagène, allergisant…sont généralement formés en quantité limitée dans le panache et ne conduisent généralement pas à des effets aigus, mais peuvent présenter des effets toxiques à long terme (benzène, dioxine, dibenzofurane…).

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D’une façon générale, les principaux polluants gazeux asphyxiants, irritants pouvant être rencontrés dans les fumées d’incendie sont les suivants (SFPE Handbook of Fire Protection Engineering, 2002) :

 Le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde de carbone (CO2) : produits de combustion les plus fréquents et les plus abondants. La quantité globale de CO produite est du même ordre de grandeur pour tous les matériaux, qu’il s’agisse de produit compact ou expansé, de mousse souple ou rigide, de matière plastique ou de matériau traditionnel  L’acide cyanhydrique (HCN) : produit libéré avec les polyamides, les polyacrilonitriles, les polyacrylonitriles butadiène styrène (ABS), les polystyrènes acrylonitrile (SAN) et les polyuréthannes et les polymères nitrés. A 1000°C, les polyuréthannes libèrent la totalité de leur masse sous forme d’HCN.

 Les oxydes d’azote ou les vapeurs nitreuses NOx (NO, NO2) : produits libérés avec les polyacrylonitriles, les polyamides et les celluloïdes.

 L’anhydride sulfureux (SO2) et le sulfure d’hydrogène (H2S) : produits libérés dans le cas des polysulfones et d’autres polymères soufrés.  L’acide chlorhydrique (HCl) : produit libéré dans le cas des PVC et des synthétiques ignifugés avec du chlore (polyesters chlorés). Par exemple, le PVC libère tout son chlore à 400°C sous forme d’HCl (1 bouteille d’eau minérale de 55 g libère 15 l de HCl).  L’acide fluorhydrique (HF) : produit libéré dans le cas par exemple du polytétrafluoroéthylène.

 Le phosgène (COCl2) : ce produit est libéré à l’état de traces dans certains cas de combustion.

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 L’acrylonitrile ou le cyanure de vinyle : produit libéré par les SAN et les ABS.  Le styrène : produit libéré dans le cas des polystyrènes.

 L’ammoniac (NH3) : produit libéré dans le cas de certaines combustions de polyamides ou lors de la décomposition d’engrais.

 L’acide acétique (CH3CO2H) et le chlore (Cl2) dans le cas de la combustion des acétates de vinyle.

 Le brome (Br2) : produit libéré dans le cas de certains produits ignifugés ou halogénés, mais souvent à des seuils très inférieurs aux seuils toxiques.

Il est possible, en première approximation de distinguer deux principales classes de matériaux combustibles vis-à-vis du risque de pollution ou de toxicité des fumées en cas d'incendie :  Ainsi, les combustibles qualifiés de "classiques" sont ceux qui ne sont constitués que de combinaisons des éléments chimiques C (Carbone), H (Hydrogène) et éventuellement O (Oxygène) : exemple le bois, le polyéthylène, le papier (matériau non traité), sont présents dans les emballages notamment. Les gaines et films, constitués de polyéthylène ou polypropylène, entrent aussi dans cette classe de matériaux. Les produits de combustion dégagés en quantités significatives sont alors en quasi- totalité le CO2 (dioxyde de carbone), le CO (monoxyde de carbone) et H2O (la vapeur d'eau), ainsi que des hydrocarbures éventuellement oxygénés et des suies. Ce type de déchet représente la majeure partie des stockages projetés sur le site d’EDIB à Hochfelden.  Les autres matériaux combustibles sont à considérer à part dès qu'entre dans leur composition chimique au moins un des éléments source potentielle de nuisances tels que : N, S, Cl, F, Br, P, I, éléments métalliques... En effet, lors de leur dégradation thermique ou de leur combustion, ces produits sont susceptibles de dégager des produits corrosifs, dangereux pour l'homme à des concentrations généralement bien inférieures au seuil de criticité du CO. Citons notamment les oxydes d'azote NOx, les oxydes de soufre SOx et autres composés soufrés (H2S), les acides halogénés (HCl, HF, HBr...).

Une étude du retour d’expérience fourni par le BARPI, démontre l’absence d’incidence significative sur les riverains lors de l’incendie se déclarant sur ce type de site industriel. Les conséquences des fumées dégagées se limitent généralement à un risque pour les employés du site et pour les pompiers amenés à intervenir. Un confinement des habitants les plus proches peut être décidé par les équipes d’intervention.

Un second type de risque mis en avant porte sur l’opacité des fumées pouvant induire des risques d’accidents sur les voies de circulation alentour. Rappelons l’absence d’axe de circulation majeur à proximité du site.

Une copie de ce document est jointe en annexe de la demande d’autorisation environnementale.

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Les principaux stockages sur le site, hors papier, carton ou bois sont constitués par des plastiques. En fonction de la nature des plastiques, la toxicité n’est pas la même, compte tenu des produits qu’ils peuvent potentiellement libérer. Ces différents plastiques sont (en rouge ceux libérant des composés dont les seuils de toxicités sont les plus bas) :  le polystyrène donne une importante fumée noire contenant CO, CO2, H2O et un peu d'hydrocarbures,  le PVC donne une fumée noire contenant CO, CO2, H2O et HCI,  le polyester donne une fumée noire moins abondante conte nant CO, CO2, H2O et un peu d'hydrocarbures,  le polyéthylène donne une faible fumée blanche contenant CO, CO2, H2O et un peu d'hydrocarbures,  les polyamides et les mousses de polyuréthannes donnent de faibles fumées blanches contenant CO, CO2, H2O et des quanti tés variables d'HCN,  les résines phénoliques charbonnent sans donner de fumées, les gaz renferment CO, CO2, H2O.  le polyuréthane, émets du CO, CO2, NOx et HCN, présente donc des caractéristiques de toxicité.

Sur le site de Hochfelden, la présence de PVC ou de polyuréthane sera très limitée et correspondra à du refus de tri ou à des apports ponctuels et limités. Le principal plastique mis en balle sera du polyéthylène, dont la combustion ne génère que des polluants « classiques ». Le plastique compte tenu de sa vitesse de combustion et de son enthalpie massique de combustion élevée, généra des températures importantes et des flammes d’une hauteur élevée. Or, plus la hauteur d’émission est importante, plus la dilution des fumées est importante.

En cas d’incendie de l’aire de stockage des déchets dangereux, les études des flux thermiques ont démontré l’absence du risque de propagation vers le hall de stockage des déchets dangereux qui n’abrite pas un stockage de produit inflammable. Il s’agit en effet essentiellement d’éléments métalliques (fût, caisse, emballages souillés, aérosol, amiante..) ou de produits liquides de (liquide hydrocarburés, acide/base). De même, le stockage d’amiante et isolé du reste du site et ne présente pas de potentiel combustible (cf. modélisation incendie). Ainsi, il n’y a pas lieu de soupçonner la présence de fibre d’amiante dans les fumées.

Enfin, les pneumatiques, comme indiqué sur le plan de masse du site, sont isolés. Ils se situent à côté du stockage des déchets métalliques incombustibles et le volume sera très limité (150 m3). Le faible volume stocké, ne sera en aucun susceptible d’induire un effet significatif sur les tiers les plus proches. Un tel incendie serait en effet rapidement maitrisé.

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Le retour d’expérience (cf. document BARPI en annexe de la demande d’autorisation environnementale) sur ce type de site a démontré que malgré un nombre élevé d’incident (principalement des incendie et plus spécifiquement sur des sites de traitement de déchets), les conséquences et notamment à l’extérieur des sites étaient peu importantes.

Le niveau de risque en dehors des limites de site, lié à la dispersion des fumées toxiques peut donc être considéré comme acceptable.

EDIB se propose d’ajouter le risque lié à la dispersion des fumées toxiques en cas d’incendie dans le tableau de synthèse de l’Analyse des Risques du site.

6.2. Tableaux de synthèse de l’Analyse des Risques du site

L’analyse de risques liée à l’exploitation de l’établissement est présentée dans les tableaux pages suivantes.

Conformément à la méthodologie définie par l’INERIS, les éléments suivants y sont mentionnés :  repère de danger,  lieu et nature de l’opération,  phénomène dangereux potentiel,  identification des causes possibles,  évaluation des conséquences possibles,  recensement des barrières de sécurité (mesures et moyens de prévention/protection),  cotation de la probabilité (P), de l’intensité (I).

A l’issue de cette APR, les différents phénomènes sont placés dans la grille de criticité afin de définir les scénarios d’accidents potentiellement majeurs qui seront ensuite étudiés dans le cadre de l’analyse détaillée des risques.

Précisons qu’à ce stade, la cotation en termes de probabilité et d’intensité ne nécessite pas d’être calculée finement pour chaque phénomène dangereux. La cotation est donc effectuée à l’aide des échelles prédéfinies et la cotation choisie est justifiée.

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Tableau n° 3 : Analyse des risques

Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Réglementation transport (ADR, « protocole sécurité ») Contenants étanches hermétiquement fermés et d'une Circulation des Accident capacité limitée (pour les produits conditionnés) véhicules et des Ecoulement Choc Atteinte du milieu Voies de circulation imperméabilisées 1 2 1 engins de B 1 Autorisé accidentel naturel manutention sur le Perte de Bassin de stockage des eaux pluviales équipé d’une vanne site confinement Vitesse de circulation limitée sur le site, sens de circulation et signalisation Procédure en cas de déversement Erreurs de manipulation Vérification des déchets entrants sur le site Ecoulement Pollution du sol et du 3 4 2 Transit des DEEE B 1 Autorisé accidentel Perte de sous-sol Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention confinement de étanche, réseau avec vanne de fermeture) liquide

1 Evénement probable en raison du nombre important de mouvements de camions et d’engins sur le site 2 Collecte dans les réseaux du site et confinement à l’intérieur du site 3 Evénement probable sur les DEEE au regard de la nature des déchets 4 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité)

Rayonnement Matériaux peu combustibles thermique et dispersion Séparation des différentes catégories de DEEE

Source des fumées Moyens d’intervention interne 5 6 3 Transit des DEEE Incendie B 1 Autorisé d’ignition Atteintes du personnel Interdiction de fumer et des tiers Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition Dégâts matériels au sein du site sans « permis de feu » a - Bâtiment de tri accueillant des Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition déchets Rayonnement au sein du site sans « permis de feu » combustibles non thermique et dispersion dangereux Moyens d’intervention interne Source des fumées 7 8 4 Incendie Interdiction de fumer B 3 Critique b - Aire de d’ignition Atteintes du personnel stockage extérieure et des tiers Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition des déchets Dégâts matériels au sein du site sans « permis de feu »Ilotage des différents combustibles non stockages dangereux

5 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité des DEEE 6 Effets limités du fait de l’isolement des bâtiments par rapport aux tiers et de la présence limitée de potentiel combustible 7 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité des matières inflammables 8 Effets thermiques potentiels à l’extérieur du site et propagation du sinistre aux autres installations à envisager.

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Rayonnement Stockage de thermique et dispersion Isolement des stockages déchets de carton Source des fumées Interdiction de fumer 9 10 5 en balles sous Incendie B 2 Critique d’ignition Atteintes du personnel l’auvent (au nord Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition et des tiers du site) au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels

Erreurs de Cuves étanches, régulièrement contrôlées Cuves de stockage Ecoulement manipulation Pollution du sol et du Stockage sur rétention 11 12 6 du GNR et aire de C 2 Autorisé accidentel sous-sol dépotage Perte de Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de confinement toute opération de dépotage Interdiction de présence de flamme nue ou de source de Rayonnement chaleur à proximité des cuves thermique et dispersion Perte de Interdiction de fumer Cuves de stockage confinement et des fumées 13 14 7 Incendie C 2 Autorisé du GNR présence d’une Atteintes du personnel Faible volume en jeu et surface en feu limitée à la cuvette de source d’ignition et des tiers rétention Dégâts matériels Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de toute opération de dépotage

9 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité de matières inflammables 10 Effets thermiques potentiels à l’extérieur du site, compacité importante limitant les flux, mais proximité des limites de site 11 Evénement improbable nécessite une perte de confinement de la cuve et de la cuvette de rétention 12 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention 13 Evénement improbable : nécessité d’avoir simultanément une perte de confinement et une source d’ignition à proximité 14 Effets thermiques potentiels à l’intérieur du site avec risque d’effets dominos, mais faible volume en jeu permettant d’exclure toute propagation à l’extérieur du site

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité)

Rayonnement Faibles quantités présentes thermique et dispersion Interdiction de fumer Déchèterie Source des fumées 15 16 8 Incendie Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition B 1 Autorisé professionnelle d’ignition Atteintes du personnel au sein du site sans « permis de feu » et des tiers Présence systématique d’un opérateur EDIB formé lors de Dégâts matériels toute réception de déchets

Erreurs de Vérification des déchets entrants sur le site manipulation Déchèterie Ecoulement Pollution du sol et du Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention 17 18 9 B 1 Autorisé professionnelle accidentel Perte de sous-sol étanche, réseau avec vanne de fermeture) confinement de liquide Faibles volumes en jeu

Erreurs de Formation du personnel Stockage de manipulation déchets dangereux Ecoulement Pollution du sol et du Etiquetage des différents déchets 19 20 10 Perte de B 1 Autorisé (auvent de accidentel sous-sol Collecte de tout écoulement accidentel sur le site (rétention stockage) confinement de liquide étanche, réseau avec vanne de fermeture)

15 Evénement probable : nécessité d’avoir une source d’ignition à proximité de la déchèterie 16 Activité isolée des autres, et faible potentiel combustible présent : effets thermiques resteront confinés à l’intérieur du site 17 Evénement probable 18 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention 19 Evénement probable au regard du nombre de manipulation 20 Confinement des écoulements dans la rétention associée ou dans le bassin de rétention

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité)

Rayonnement Interdiction de fumer Stockage de thermique et dispersion Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition déchets dangereux Source des fumées au sein du site sans « permis de feu » 21 22 11 Incendie B 1 Autorisé (auvent de d’ignition Atteintes du personnel Présence systématique d’un opérateur EDIB formé stockage) et des tiers Petit contenant, présence importante de déchets aqueux Dégâts matériels Potentiel combustible limité Opérations de confinement/conditionnement uniquement (pas Mise en de traitement) Stockage suspension Manipulation de 23 24 12 Atteinte à la santé Formation spécifique du personnel D 1 Autorisé d’amiante de fibres l’amiante d’amiante Equipement de protection adapté Respect de la réglementation en vigueur Interdiction de fumer Atteintes du personnel Stockage Source Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition 13 Explosion et des tiers B25 126 Autorisé d’aérosols d’ignition au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels Faible capacité des contenants

21 Evénement probable nécessité d’avoir une source d’ignition 22 Différents stockages de déchets en faibles quantité. La majorité de ces déchets sont incombustibles. Les déchets liquides sont stockés sur des rétentions individuelles. Effets thermiques confinés à l’intérieur du site. 23 Evénement très improbable : mesure de protection drastique mise en œuvre 24 Effets aigus non susceptibles de provoquer un danger grave, faible probabilité d’envol de fibre au-delà des limites du site. 25 Evénement probable nécessite une source d’ignition et une absence d’intervention 26 Faible contenant des aérosols, ne pouvant engendrer que de faibles distances d’effets (dans les limites ICPE du site)

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Repère de Lieu et nature de Phénomène Conséquences Mesures et moyens de prévention et protection (barrières Causes P G Criticité danger l’opération dangereux majeures de sécurité) Interdiction de fumer Atteintes du personnel Stockage de Source Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition 14 Incendie et des tiers B27 128 Autorisé pneumatiques d’ignition au sein du site sans « permis de feu » Dégâts matériels Faible volume présent sur le site Coupure EDF Pas de /transformateur Pas d’utilisation d’eau Perte d’utilité phénomènes Arrêt de la presse 29 30 15 Coupure de Arrêt des installations en cas de coupure électrique B 1 Autorisé (électricité/eau) dangereux Pas d’éclairage majeurs l’alimentation en En cas d’incendie, accès au canal possible eau Interdiction de fumer Atteintes du personnel Interdiction de présence de flamme nue et de source d’ignition Dégagement de et des tiers au sein du site sans « permis de feu » Source 31 32 16 fumées toxique en Incendie Présence systématique d’un opérateur EDIB formé C 2 Autorisé d’ignition Baisse de la visibilité cas d’incendie (opacité de Petit contenant et isolement des zones à risques l’atmosphère) Potentiel combustible générant les produits les plus toxiques limité (PVC, PU)

27 Evénement probable nécessite une source d’ignition et une absence d’intervention 28 Faible volume présent, à l’écart de tout autre stockage combustible, 29 Evénement probable : Défaut technique ou vents violents 30 Aucune conséquence en cas de perte de l’alimentation électrique ou en eau 31 Evénement improbable : nécessité d’avoir simultanément un incendie au droit de stockage spécifique (PVC et PU) et d’atteindre des conditions de température et d’aération suffisante. De plus, il faudrait qu’au moment du sinistre les habitations les plus proches soient sous les vents dominants. 32 Conséquence limitée par les faibles volumes de produits pouvant générer des fumées toxiques et la dispersion des potentiels polluants

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6.3. Hiérarchisation des risques avant étude détaillée des risques : Grille de criticité

6.3.1. Positionnement dans la grille de criticité

Conformément à la méthodologie explicitée précédemment, la grille ci-dessous reprend les repères de dangers présentés précédemment dans les tableaux d’analyse de risque.

Précisons que les cases foncées représentent le domaine désignant les couples (intensité/probabilité) des scénarios majorants considérés comme inacceptables et faisant l’objet, dans la suite de l’étude, d’une étude détaillée des risques.

Tableau n° 4 : Grille de criticité – Phase post-APR

A

Courant

B 1, 2, 3, 8, 10, 11, 13, 14 et 5 4-a, 4-b Probable 15

C 12 6, 7, 16 Improbable

D

Très improbable

E

Extrêmement improbable

Probabilité 1 2 3 4 5

Intensité Faible Grave Très grave Catastrophique Désastreux

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6.3.2. Conclusion de l’APR

Au regard de la grille de criticité, il apparaît que :  l’incendie du stockage (bâtiment et dalle extérieure) de déchets combustibles en vrac et en balle (scénario n° 4-a et 4-b),  l’incendie de l’auvent de stockage des déchets de cartons en balles (scénario n° 5), sont des phénomènes dangereux majeurs sur le site de la société EDIB.

Ils sont retenus dans la suite de l’étude pour l’évaluation détaillée des risques.

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Comme indiqué sous le tableau page 355, il ne s’agit pas d’une incohérence, mais d’un choix.

En effet, dans le cadre de l’APR, la grille utilisée est inspirée de celles présentées dans les documents établis par l’INERIS. Elle permet la prise en compte des cibles humaines, environnementales et matérielles, dans la détermination des scénarios à considérer dans le reste de l’étude.

Précisons que cette échelle de cotation définie au stade de l’APR est différente de celle définie dans l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005. Conformément à cet arrêté et à la philosophie des études de dangers, cette grille de cotation en gravité des phénomènes est utilisée dans l’étude détaillée des risques (phénomènes majeurs retenus à l’issue de la phase APR). Elle permet notamment de conclure quant à l’acceptabilité des risques induit par la société.

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7. Remarque visant le rapport de base a) Réponse d’EDIB

b) Remarque de la DREAL

Le tableau synthétique a été ajouté.

Les polluants amenés à transiter sur le site ont été recherchés dans les sols. La caractérisation des sols a démontré la présence d’un certain nombre de polluants, permettant ainsi de répondre aux attentes d’un rapport de base.

EDIB sera donc tenu de remettre en état le site, sur la base de ces données.

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