UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE DEPARTEMENTINFORMATION GEOGRAPHIQUE ET FONCIERE MENTION INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE PARCO URSGEOMETRE TOPOGRAPHE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

En vue de l’o btention du diplôme d’Ingénieur , grade Master II en « GEOMETRE TOPOGRAPHE »

Intitulé

INTERVENTION DU GÉOMÈTRE TOPOGRAPH E DANS LA MISE EN OEUVRE DE LA PRODUCTION ET D’UTILISATION DE L’INFORMATI ON GEOGRAPHIQUE SUR LA REFORME FONCIERE A

Présenté par:

RAZAFIMAHATRATRA Manohisoa

Promotion 2014

N GEOGRAPHIQUE SURUNIVERSITE LA REFORME D’ANTANANARIVO FONCIERE A MADAGASCAR ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE DEPARTEMENT INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET FONCIERE MENTION INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE PARCOURS GEOMETRE TOPOGRAPHE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur, grade Master II en

« GEOMETRE TOPOGRAPHE »

Intitulé INTERVENTION DU GÉOMÈTRE TOPOGRAPH E DANS LA MISE EN OEUVRE DE LA PRODUCTION ET D’UTILISATIO N DE L’INFORMATION GEOGRAPHIQUE SUR LA REFORME FONCIERE A MADAGASCAR

Présenté et soutenu publiquement le 24 Juin 2015par :

RAZAFIMAHATRATRA Manohisoa

Devant le Jury composé de :

Président : Dr RABETSIAHINY, Maitre de conférences

Encadreur Pédagogique : Dr RABARIMANANA Mamy , Chef de département de L’ Information Géographique et Foncière à l’ESPA

Encadreur Professionnel Monsieur RAZAFINDRAKOTOHARY Tiana Richard Ingénieur Géomètre Expert, Responsable de la modernisation et restructuration au PNF

Examinateurs : Monsieur RANDRIAMAMPANDRY Cyrille, Ingé nieur Géomètre Expert, Chef de Service R égional Topographique d’Analamanga

: Monsieur RAKOTOARISON Max S imon, Chef d’Edition et de production au FTM

Promotion 2014

REMERCIEMENTS Ce présent travail n’aurait point vu le jour sans le concours de certaines personnes et organisations à qui je tiens à adresser mes sincères remerciements :

Monsieur ANDRIANARY Philippe Antoine, Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo (ESPA), qui nous a dispensé l’enseignement et éduqué tout au long de notre passage à l’ESPA, Monsieur RABETSIAHINY, Maître de Conférences, Enseignant chercheur à l’ESPA, d’avoir accepté de présider le jury, Monsieur RABARIMANANA Mamy, Chef du Département de l’Information Géographique et Foncière à l’ESPA, mon encadreur pédagogique, de m’avoir accompagnée pour la réalisation de ce mémoire afin de terminer à bien cet ouvrage. Vos commentaires, vos encouragements et ainsi que votre patience m’ont permis d’accomplir ce travail dans les meilleures conditions, Monsieur RAZAFINDRAKOTOHARY Tiana Richard, Ingénieur Géomètre Expert, mon encadreur professionnel, de ses précieux conseils, de m’avoir toujours guidée non seulement pendant l’élaboration de ce mémoire, mais surtout dans la vie professionnelle, Monsieur RANDRIAMAMPANDRY Cyrille, Ingénieur Géomètre Expert, Chef de Service Régional Topographique d’Analamanga et Monsieur RAKOTOARISON Max Simon, Chef d’Edition et de production au FTM, d’avoir accepté de porter leurs jugements sur ce présent travail, Tous les Enseignants de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, en particulier ceux du département IGF, ainsi que le Personnel Administratif et Technique de l’Ecole, Nos gratitudes vont également à l’endroit de Monsieur le Directeur du PGDI qui a bien voulu nous accepter comme technicien au sein de son établissement, Je dédie aussi nos remerciements aux membres du personnel du PNF qui ont contribué à la mise en œuvre de la réforme foncière pour leurs aides et collaboration sincère, Tous ceux ou celles que j’ai dû consulter et qui ont, de près ou de loin, apporté leur soutien et aide pour la réalisation de ce travail.

En terminant, je tiens à remercier toute ma famille, pour leurs encouragements constants, pour leur affection, leur soutien moral, financier et spirituel durant mes études ; tous mes collègues de la promotion pour l’ambiance amicale et fraternelle créée durant les parcours d’études passées ensemble au campus. Merci à tous ceux qui ont cru en moi et à mes amis. Sincères reconnaissances à tous !

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SOMMAIRE

REMERCIEMENTS SOMMAIRE LISTE DES FIGURES LISTE DES PHOTOS LISTE DES CARTES LISTE DES TABLEAUX LISTE DES ORGANIGRAMMES INTRODUCTION OBJECTIFS PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre I: HISTORIQUE ET ORIGINE Chapitre II: ORIENTATION ET PRINCIPE D’EXECUTION Chapitre III: RAPPELS

DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DE PRODUCTION ET D’UTILISATION DES DONNEES GEOGRAPHIQUES FONCIERES Chapitre IV: PLOF ; UNE BASE DE DONNÉES FONCIÈRES HÉTÉROGÈNES Chapitre V: LES ENJEUX DE PRODUCTION ET D’UTILISATION DES INFORMATIONS DU PLOF INITIAL

TROISIEME PARTIE : INTERVENTIONS RELATIVES Cas Opération Communale d’Appui Intégré (OCAI) :volet Foncier Chapitre VI: PRESENTATION DU PROJET Chapitre VII: DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE Chapitre VIII: APPUI A LA GESTION FONCIÈRE DÉCENTRALISÉE Chapitre IX: AMELIORATION DU PLOF Chapitre X: COUTS ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION

ANNEXES ANNEXE 1: GENERALITES SUR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISEES (CTD) ANNEXE 2 : LES IMPOTS FONCIERS ANNEXE 3 : PRESENTATION GENERALE DU SYSTEME GPS ANNEXE 4 : LIMITE D’EMPLOI DES INSTRUMENTS DANS LES LEVES ANNEXE 5 : PRECISION D’UN LEVE PAR TRAÇAGE DIRECTEMENT SUR L’ECRAN ANNEXE 6: DETERMINATION DE LA RESOLUTION A 25 et 50 CM DE PIXEL ANNEXE 8 : PLOF PAPIER ANNEXE 9 : FICHES DE RECENSEMENT ANNEXE 10 : RESULTATS DE L’OPERATION COMBINEE (MOIS D’AOUT 2014)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES REFERENCES WEBOGRAPHIQUES

TABLE DES MATIERES

RESUME ABSTRACT

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LISTE DES ABREVIATIONS AGF Agent du Guichet Foncier IGAT Information Géographique et Aménagement du territoire AR Agent Recenseur IGF Information Géographique et Foncière CC Conseil Communale AP Aires Protégées CCI Commission Communale des Impôts LPF Lettre de Politique Foncière CCPNF Cellule de Coordination du Programme MCA Millennium Challenge Account National Foncier CF Certificat Foncier OC Opération Combinée CIRDOMA Circonscription Domaniale OF Observatoire du Foncier CIRTOPO Circonscription Topographique OPCI Organisme Public de Coopération Intercommunale CRIF Centre de Ressource en Informations PC Plan cadastrale Foncières CRL Commission de Reconnaissance Locale PI Plan Individuel DDSF Direction des Domaines et des Services PLOF Plan Local d’Occupation Foncière Fonciers DGSF Direction Générale des Services Fonciers PPNT Propriétés Privées Non Titrées DRGFD Direction de la Réforme et de la Gestion PR Plan de Repérage Foncière Décentralisée DST Direction des Services Topographiques PUDé Plan d’Urbanisme Détaillé DGAT Direction Générale de l’Aménagement du PUDi Plan d’Urbanisme Directeur Territoire ESPA Ecole Supérieure Polytechnique PVA Prise de vue aérienne d’Antananarivo FKT Fokontany RFT Réserve Foncière Touristique FR fiches de recensement RGM65 Réseau Géodésique de Madagascar 1965 FTM Foiben-Taosaritanin’i Madagasikara RDD Registre De Demande (Institut Géographique National) GF Guichet Foncier RP Registre parcellaire GE Géomètres Expert SRAT Schéma Régional d’Aménagement du Territoire GPS Global Positioning System SNAT Schéma National d’Aménagement du Territoire GRS 80 Geodetic Reference System 1980 SIG Système d’Information Géographique IGS International GPS Service for Geodynamics SGL Système Géodésique Laborde IFPB Impôts Fonciers sur les Propriétés Bâties SF Services Fonciers IFT Impôts Fonciers sur les Terrains TF Titre Foncier IGN Institut Géographique National WGS 84 Word Geodetic System 1984

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LISTE DES FIGURES Figure 1 : L’erreur graphique ...... 19 Figure 2: Redressement ou rectification d'une image ...... 21 Figure 3: Résolution-Interprétation-Identification ...... 22 Figure 4: Eléments Géométriques du SIG...... 25 Figure 5: Contrainte d'alignement en numerisation ...... 26 Figure 6: Cohérence topologique entre parcelles de même feuille ...... 26 Figure 7: PLOF papier montrant les délimitations du terrain nominal (en réalité) ...... 35 Figure 8: PLOF papier figurant les délimitations dans le PLOF initial ...... 36 Figure 9: Extrait du PLOF, superposition du terrain nominal et le PLOF initial ...... 37 Figure 10: Enjeu de la mauvaise précision géométrique du PLOF initial en introduisant les demandes de CF ...... 38 Figure 11: validation ou rejet d'un CF en superposant avec les délimitations des terrains titrés .. 39 Figure 12: Principe du PROCEDE AU METRE ...... 56 Figure 13: Détermination d’un point situé sur un alignement ...... 57 Figure 14: Détermination d’un point extérieur à un alignement ...... 58 Figure 15: Levé d’un groupe de parcelles ...... 59 Figure 16: L'erreur d’alignement...... 60 Figure 17: Porte limite d’emploi du GPS portable ...... 64 Figure 18: Méthodologie de levés (Chaine + GPS) ...... 65 Figure 19: Report des points et direction ...... 66 Figure 20: Numéro code de la parcelle ...... 68 Figure 21: Spécification du code parcelle ...... 69 Figure 22: Interrelations des informations (Graphique et alphanumérique) ...... 70 Figure 23 : Méthode de saisie des informations, objet de la FL et demande de CF ...... 74 Figure 24: Insertion des taux d'imposition ...... 75 Figure 25: Extrait d'un avis d'imposition ...... 75 Figure 26 : Localisation à partir des coordonnées ...... 87 Figure 27 : Calage Forcé sur l’Ortho ...... 88 Figure 28 : Extrait de calage par transformation d’Helmert ...... 90 Figure 29 : Trous entre surface ...... 93 Figure 30 : Surface papillon ...... 93 Figure 31 : Point rapproché ...... 94

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LISTE DES PHOTOS Photo 1: Extrait d’un plan de repérage ...... 28 Photo 2 : Extrait d’un plan individuel ...... 28 Photo 3 : Extrait d’un plan cadastral ...... 29 Photo 4: Délimitations de l’AP Station Forestière / ...... 29 Photo 5: Le décalage de la couche vecteur (Titre du Plof) par rapport à l’Orthophoto ...... 33 Photo 6: Mètre à ruban plastique ...... 55 Photo 7: GPS Portable ...... 84 Photo 8 : Extrait d’un plan cadastrale d’ calé par 5 points ...... 89

LISTE DES CARTES Carte 1: Situation administrative de la zone d’étude ...... 46 Carte 2 : District / commune (Zone d’intervention) ...... 48 Carte 3: Situation gestion Foncière (Zone d'intervention) ...... 49

LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Composition des équipes pour la réalisation de l’OCAI ...... 44 Tableau 2:Situation gestion Foncière (zone d’intervention) ...... 47 Tableau 3: Processus de l’Opération Combiné ...... 53 Tableau 4: Indication du code parcelle ...... 69 Tableau 5: Vectorisation de parcelle, objet de la FL et demande de CF ...... 73 Tableau 6: Résultats de l'Opération Combinée ...... 79 Tableau 7 : Les 2 Types de géoréférencement ...... 88 Tableau 8 : Comparaison des plans muets ...... 93 Tableau 9 : Tarification de base ...... 97 Tableau 10 : Sous détail des prix pour l’Opération Combinée ...... 97 Tableau 11 : Sous détail des prix pour la fiabilisation des données ...... 98 Tableau 12 : Traitement des plans muets ...... 102 Tableau 13 : Les interrelations entre Aménagement et Foncier ...... 104 Tableau 14: Test du calage d’un GPS portable par rapport à la position vraie ...... V Tableau 15 : Résolution du scannage en fonction de l’échelle...... VI

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LISTE DES ORGANIGRAMMES

Organigramme 1 : Les acteurs de la réforme foncière ...... 6 Organigramme 2 : Organisation d’un SIG ...... 12 Organigramme 3: Résumé schématique de l'opération combiné ...... 76 Organigramme 4: Echange d'information entre SF et GF ...... 78

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INTRODUCTION Madagascar, depuis 2005, a adopté une nouvelle politique foncière. Cette réforme consiste à formaliser les droits sur les propriété dite non titrée, d’améliorer la qualité de service pour le public, de créer des services et de répondre à la demande massive en sécurisation foncière, dans des délais raisonnables et à des coûts ajustés suivant les normes exacte, auprès des Services Fonciers et Guichets Fonciers.

Mais jusqu’à présent, cette réforme connaît un handicap qui pourrait devenir important dans le futur: les Géomètres Topographes n’y ont pas toujours pris part. En effet, selon l’application en vigueur de la réforme, les Géomètres doivent intervenir sur l’aspect technique de la réforme comme l’élaboration des PLOF (localisation exacte de la parcelle concernée, numérisation des données, étude de la limite d’utilisation des outils utilisés, méthode de l’augmentation de la précision…).

Les conséquences de cette absence de participation des géomètres ont été surtout constatées au niveau de la qualité des services recueillies auprès des Guichets Fonciers.

Ainsi, afin de remédier temporairement à cette situation jusqu’au bon fonctionnement des Deux services (GF et SF), il est indispensable d’améliorer les moyens techniques d’investigation. Le thème de ce mémoire s’intitule alors : « INTERVENTION DU GÉOMÈTRE TOPOGRAPHE DANS LA MISE EN OEUVRE DE LA PRODUCTION ET D’UTILISATION DE L’INFORMATION GEOGRAPHIQUE SUR LA REFORME FONCIERE A MADAGASCAR »Notre objectif général est de trouver les différentes techniques à partir de la SIG ou Topographie appropriées au problème de la réforme.

Au terme de ce mémoire, nous visons de pouvoir appliquer ces interventions en vue d’améliorer la réforme foncière à Madagascar. Pour ce faire, le travail se divise en trois grandes parties : Dans la première partie, nous allons étaler sur les généralités sur la réforme, tout en détaillant « pourquoi une réforme foncière »son histoire et les principes d’exécutions, La deuxième partie raconte les enjeux de production et d’utilisation de l’information géographique dans le cadre de la réforme foncière à Madagascar, Pour terminer, la troisième et dernière partie est centrée sur les interventions du Géomètre Topographe, cas Opération Communale d’Appui Intégré (OCAI) volet Foncier. Concernant l’Appui et Gestion Foncière Décentralisée et la fiabilisation du PLOF. ~ 1 ~

OBJECTIFS Pour pouvoir être performante, la réforme doit évoluer sous tous les aspects : juridique, procédurale et technique. Mais dans ce cas-ci, l’aspect technique semble être négligé et il est impératif d’y remédier le plus tôt possible.

Des mesures doivent être prises pour pouvoir restructurer de manière efficace la gestion foncière au niveau local en incluant une intervention étroite avec les Géomètres Topographes. Cette Intervention doit viser à minimiser les fautes et les erreurs de délimitation parcellaire, d’améliorer la précision de la position géométrique des parcelles. Ceci permettra d’obtenir des données précise, et à jour, ce qui répondra totalement aux exigences de la réforme. Et en fin de trouver une vision apporter par la reforme sur le plan de la fiscalité local.

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME

PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre I : HISTORIQUE

Chapitre I: HISTORIQUE ET ORIGINE

I.1. RAPPEL SUR LA SITUATION FONCIERE A MADAGASCAR AVANT LAREFORME [2]

Le système Foncier actuellement en vigueur à Madagascar est celui de l’immatriculation type « Torrens » (situation commune à beaucoup de pays colonisés que la colonisation ait été faite par un pays anglo-saxon ou latin). Dans le cas présent, c’est un héritage de la colonisation française.

La terre est présumée appartenir à l’Etat. Si un habitant met en valeur la terre sur laquelle il travaille, l’Etat conçoit de lui attribuer un titre de propriété qui est inscrit dans un registre foncier. Le titre de propriété, une fois inscrit au registre foncier, dispose d’un droit incontestable et opposable aux tiers.

Toutefois, beaucoup de titres de propriété ont été immatriculés avant l’indépendance de 1896 et la documentation a rarement été mise à jour. Aujourd’hui une majorité de terrains disposant d’un titre de propriété est inscrite au nom de propriétaires colons qui ont abandonné leurs terres. Les terrains sont aujourd’hui occupés par les descendants des ouvriers agricoles de ces concessions coloniales qui, comme la documentation n’a pas été mise à jour, sont juridiquement considérés comme des « squatters ».

Aujourd’hui, pour obtenir un titre de propriété, le bénéficiaire doit faire la demande après des Services Fonciers. Le Titre de propriété est émis par les Services Fonciers et est inscrit au Livre Foncier après une instruction dont tous les éléments sont gardés dans un Dossier Foncier Individuel. Le travail d’instruction est partagé entre les deux organismes « Circonscription domaniale » (CIRDOMA) et « Circonscription Topographique » (CIRTOPO).

I.2. HISTORIQUE DE LA RÉFORME

2004 Novembre et décembre : réunions de l’ UTP (Unité Technique de Préparation). 2005 Février : atelier de Politique Foncière conduit par le Premier Ministre. Mai : validation de la Lettre de Politique Foncière. Juin : Sortie du décret officiel de création d’une Cellule de Coordination du Programme National Foncier, rattachée au MAEP (Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche), La Commune d’Amparafaravola devient pilote pour la mise en œuvre d’une opération de sécurisation foncière dans le cadre du projet BV Lac. La Commune inaugurera le premier guichet foncier en juillet et délivrera le premier certificat foncier en février

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre I : HISTORIQUE

2006. Octobre : Adoption de la Loi cadre 2005 – 019 PGDI lance le standard de service et le concept de Guichet Unique pour les Services Fonciers 2006 Lancement du Projet MCA pour financer la réforme foncière. Conduite de l’opération pilote GF 19 pour expérimenter la phase de démarrage de la Gestion Foncière décentralisée. Novembre : sortie de la loi 2006 – 031 sur la gestion de la Propriété Privée Non Titrée 2007 Février : Création de l’Observatoire du Foncier (OF), rattaché à la CCPNF Février : Première réunion du Comité d’Orientation et de Suivi, Signature de la Charte de partenariat 2008 Passage du Programme National Foncier du MAEP vers le MRFDAT (Ministère de la Réforme Foncière, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire), un Ministère nouvellement créé. La DARF (Direction d’Appui à la Réforme Foncière) est créée au sein du MRFDAT. Sortie de la Loi sur le Domaine Public (2008 – 013) et le Domaine Privé (2008 – 014) 2009 Mars : Un gouvernement de transition est créé, le MRFDAT devient le MATD (Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation). La DARF devient DRGFD, Direction de la Réforme et de la Gestion Foncière Décentralisée. Juillet : suite à la crise politique, le Millennium Challenge Account décide de suspendre les financements. Cette suspension sera suivie par l’Union Européenne. 2010 La Direction des Domaines, rattachée à l’Aménagement du territoire auparavant, devient une Direction Générale. La topographie, jusque-là un service au sein de la DDSF, devient une Direction. Juillet : un décret ministériel autonomise l’Observatoire du Foncier 2011 Evaluation de la réforme foncière Aout : instituant l’Ordre des Géomè tres E xperts à Madagascar 2012 Juillet : Réunion réunissant, la DGSF, DRGFD, DDPF, DST, et PNF pour la réforme 2014 Avril : Atelier PLOF, Développement d’une méthodologie d’amélioration sur la complétude des informations et la précision des PLOF

I.3. POURQUOI UNE REFORME FONCIERE Il y avait crise foncière à Madagascar et il a été forcé constater que le système en place ne fonctionne plus depuis longtemps.

Ce constat a amené le gouvernement de Madagascar sous l’impulsion de son président Marc Ravalomanana à écrire le 2 avril 2005 (validée le 3 Mai 2005 par le Conseil de Gouvernement) la « Lettre de Politique Foncière » qui décrit de manière objective la situation foncière à Madagascar et qui cadre les orientations de la Nouvelle Politique Foncière. Le gouvernement a fait le constat que cette crise foncière a des impacts forts sur la vie économique et sociale du pays:

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre I : HISTORIQUE

1) Réticences à l’investissement, 2) Dégradation du climat social, 3) Encombrement des tribunaux, 4) Blocage de la décentralisation, 5) Perte de crédibilité de l’Etat, 6) Les usagers semblent ignorer la loi, 7) La procédure d’immatriculation foncière est longue, complexe et coûteuse, 8) Les services fonciers sont démunis et saturés, 9) Objectif principal — L’objectif principal est de répondre à la demande massive en sécurisation foncière, dans de brefs délais et à des coûts ajustés au contexte économique, par la formalisation des droits fonciers non écrits et par la sauvegarde et la régularisation des droits fonciers écrits.

10) La réforme foncière de2005 a initié le nouveau système d’appropriation par la connaissance des droits de propriétés fonciers légitimes, et l’instauration des institutions et des dispositifs de proximité permettant la formalisation des droits. Elle a permis la coexistence de deux systèmes : la gestion foncière déconcentrée assurée par les services fonciers de l’Etat, qui continue d’octroyer les droits de propriété par l’immatriculation ; la gestion foncière décentralisée opérée par les guichets fonciers communaux qui reconnaissent les droits de propriété par la certification.

I.4. MISE EN PLACE DE LA REFORME Comme expliqué au paragraphe précédent, tout a commencé avec la « Lettre de Politique Foncière »du 02 avril 2005 (renouvelée le 23/02/2015). La lettre a été décliné le Programme National Foncier.

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre I : HISTORIQUE

I.4.1. Les acteurs de la réforme foncière

MEPATE

SG

CCPNF/CCRF OF

DGS F

SERTF

DST DDPF DAGFD

SIM SDC SSGFD

SSS SETT SAGF

SA PLOF MEPATE : Ministre d’Etat chargé des Projets Présidentiels de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement SG : Secrétari atgénéral CCRF : Cellule de coordination de la réformefoncière OF : Observatoire du foncier DGSF : Direction générale des services fonciers DDPF : Direction des Domaines et de la Propriété Foncière DST : Direction des Services Topographiques DAGFD : Direction d’Appui à la Gestion Foncière Décentralisé SERTF : Service des Etudes et de la Révision des Textes Fonciers SDC : Service des Domaines et de la Conservation SETT : Service de l’Expropriation et des Tribunaux Terriers SIM : Service de l’Interv ention et des Méthodes SSS : Service du Suivi et de la Statistique SAPLOF : Service d’Appui aux Plans Locaux d’Occupation Foncière SCP : Service de Conception et de Programmation SAGF : Service d’Appui aux Guichets Fonciers Acteurs locaux Maire

Adjoitns au Maire CC

GF communaux

CRL Demandeur Organigramme 1 : Les acteurs de la réforme foncière

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : ORIENTATION ET PRINCIPE

Chapitre II: ORIENTATION ET PRINCIPE D’EXECUTION La réforme foncière de 2005 visait donc à créer de nouvelles conditions pour fournir aux demandeurs de sécurisation foncière formelle une qualité de service améliorée, de proximité et à des délais moindres. Aussi, l’objectif annoncé de cette réforme de « répondre à la demande massive en sécurisation foncière, dans des délais raisonnables et à des coûts ajustés », était basé principalement sur deux principes :

- (i) l’amélioration des capacités d’accueil, de traitement et d’archivage des dossiers au niveau des services fonciers,

- (ii) la démultiplication des institutions en charge de la gestion foncière par la décentralisation de certaines compétences au niveau des Communes.

Cet objectif était décliné en quatre axes stratégiques.

II.1. ORIENTATIONS ET LES QUATRE AXES STRATEGIQUES[1] 1. Restructuration, modernisation et informatisation des conservations foncières et topographiques,

2. Amélioration et décentralisation de la gestion foncière,

3. Rénovation de la réglementation foncière et domaniale,

4. Plan National de Formation aux Métiers du Foncier.

II.2. PRINCIPE D’EXECUTION

II.2.1. Restructuration, modernisation et informatisation des conservations foncières et topographiques [1]

− Mesure d’urgence, les archives foncières seront sauvegardées. Des travaux de numérisation et de digitalisation seront contractualisés auprès d’opérateurs spécialisés. − Les équipements des services domaniaux et topographiques feront l’objet d’une importante modernisation par l’acquisition de matériels informatiques et de mobiliers adéquats, la rénovation et la construction de bâtiments.

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : ORIENTATION ET PRINCIPE

− Un processus de régularisation des occupations et de mise à jour des titres fonciers et des plans topographiques sera conçu et engagé rapidement afin de faire correspondre le nom du titulaire du titre au nom du ou des occupants actuels des parcelles titrées. Des opérations de réfection de documents de repérage seront entreprises afin d’améliorer la qualité des informations sur la disponibilité de terrains présumés domaniaux.

Evolutions

Numérisation des informations foncières (Livres Fonciers, Dossiers Fonciers et Plans de repérage, Plans de cadastre, Plans individuels pour chaque parcelle immatriculée) avec couverture orthophoto dans les 13 Circonscriptions (Antsiranana, Nosy be, Majunga, Tamatave, Fénérive-Est, Vatomandry, Ambatolampy, , Ambositra, Fandriana, Morondava). Sources Observatoire du Foncier(Situations aout 2014)

II.2.2. Amélioration et décentralisation de la gestion foncière[1]

− Une administration foncière de proximité, le guichet foncier communal et/ou intercommunal, sera créée ; elle sera chargée de la délivrance et de la mutation de certificats fonciers selon deux modalités possibles. Les collectivités seront informées de ces deux modalités et procèderont au choix du mode de sécurisation foncière : • Dotation à la commune et démembrement du titre-mère au nom de la commune, en certificats de propriété individuelle suite à une constatation des occupations par une commission de reconnaissance locale et à l’approbation par le Maire d’un acte de reconnaissance de propriété aux occupants ; • Cadastre citoyen : délimitation d’une aire de sécurisation foncière et constatation des occupations selon une procédure publique et contradictoire par une commission de reconnaissance locale. Des certificats fonciers seront délivrés sur cette base. Les usagers qui le souhaiteront pourront transformer leur certificat en titre foncier selon des procédures simplifiées à concevoir. − Les guichets fonciers seront équipés et leurs agents −conservateur municipal et médiateur municipal− seront formés à la manipulation de SIG et à l’utilisation d’un manuel de gestion foncière décentralisée.

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : ORIENTATION ET PRINCIPE

− Afin de sécuriser également les ressources exploitées de manière collective (pâturages, forêts,…) et parfois gérées par une autorité communautaire, les guichets fonciers seront compétents pour la mise en œuvre pratique de la Gestion Locale Sécurisée. − Des Plans Locaux d’Occupation Foncière (PLOF) seront réalisés pour chaque commune. Ils consisteront en une carte numérisée des limites territoriales des collectivités et du patrimoine foncier de l’Etat, de la commune et de ses habitants sur le territoire d’une commune. Cette carte des statuts juridiques de la terre portera sur les espaces utilisés par des individus ou par des communautés. Elle sera mise à jour par le guichet foncier et le Service Topographique Régional, et se substituera progressivement au plan de repérage. Elle sera accessible à chacun.

Evolutions

− Plus de 96 000 certificats fonciers ont été édités par les 471 Guichets Fonciers Décentralisés opérationnels sur les 1549 communes. − Elaboration des PLOF initiaux dans les 471 GF concernés. − 38 Bureaux spécialisés 1 mis en place. Sources Observatoire du Foncier(Situations Fervrier2015) II.2.3. Rénovation de la réglementation foncière et domaniale[1] Un processus de rénovation de la réglementation foncière et domaniale permettra de revisiter les textes existants ou de concevoir de nouveaux textes correspondant, à titre indicatif, aux points suivants : − Détermination de la valeur juridique des documents fonciers informatisés ; − Conception d’une procédure de régularisation des titres non mis à jour ; − Révision des modes de réalisation des plans réguliers en fonction de nouvelles technologies ; − Clarification des prérogatives du chef de région pour la validation de l’arrêté de dotation ; − Détermination de la procédure d’obtention de certificats fonciers ;

1En 2013, l’Administration a décidé l’internalisationdes activités d’appui conseil des Guichets Fonciers Décentralisés par la mise en place d’une structure appelée « Bureaux spécialisés » qui sont mis à la disposition des guichets fonciers en tant que service d’appui, de suivi et de conseil permanent, compétent et pérenne pour les accompagner en vue d’une complémentarité et d’une harmonisation de la sécurisation foncière.

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : ORIENTATION ET PRINCIPE

− Elaboration des règles juridiques relatives déterminant le rôle, le fonctionnement et le statut des commissions de reconnaissance locale ; − Elaboration des règles juridiques relatives déterminant la valeur juridique du certificat foncier (notion d’incontestabilité) ; − Conception d’une procédure de transformation, à la demande de l’usager, du certificat d’occupation foncière en titre foncier ;

Réalisations

7 textes promulgués : LOI DE CADRAGE ° Loi n°2005-019 du 17 octobre 2005 fixant les principes régissant les statuts des terres. LOI SPECIFIQUE 1 : PROPRIETE PRIVEE NON TITREE ° Loi n°2006-031 du 24 novembre 2006 fixant le régime juridique de la Propriété Foncière Privée non Titrée, ° Décret n°2007-1109 du 18 décembre 2007 portant application de la Loi n°2006-031 du 24 novembre 2006. LOI SPECIFIQUE 2 : DOMAINES DE L’ETAT ° Loi 2008-013 du 23 juillet 2008 sur le domaine public, ° Loi du 01 décembre 2008 fixant les modalités d’application de la Loi 2008-013 du 23 juillet 2008, ° Loi n°2008-014 du 23 août 2008 sur le Domaine Privé de l’Etat, des Collectivités Décentralisées et des personnes morale de Droit Public, ° Décret n°2010-233 du 20 avril 2010 fixant les modalités d’application de la loi n°2008-014 du 23 juillet 2008, Les Textes à finaliser ° LOI SPECIFIQUE 3 : Loi fixant le régime juridique de la Propriété Foncière Privée Titrée et son décret d’application, ° LOI SPECIFIQUE 4 : Loi sur les statuts spécifiques et son décret d’application, ° CODE FONCIER Sources Observatoire du Foncier

II.2.4. Plan National de Formation aux Métiers du Foncier [1]

Les formations envisagées s’inscrivent à différents niveaux : formation des acteurs locaux de la sécurisation foncière, formation professionnelle et technique, formation universitaire. Un

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : ORIENTATION ET PRINCIPE

bilan de compétences des professions et institutions mobilisables pour la mise en œuvre de ces programmes de formation sera réalisé. A partir de cet état des lieux, des plans d’adaptation des compétences des professionnels et des acteurs de la sécurisation foncière seront proposés ; les formations correspondantes seront organisées en partenariat avec les institutions de formation compétentes et les employeurs potentiels (organisations professionnelles, collectivités locales, bureaux d’études privés, etc.). Trois niveaux de formation sont prévus : − Formation des acteurs locaux : La formation des acteurs locaux du foncier, collectivités décentralisées ou organisations paysannes, relève d’opérateurs privés ou parapublics, mobilisés sur contrat et titulaires d’un agrément garantissant leur capacité de formation à la gestion foncière. − Formation professionnelle et technique : Les institutions et individus intervenant dans la chaîne foncière devront procéder à une mise à jour de leurs compétences afin de maîtriser de nouvelles technologies. Des formations professionnelles et techniques à cycle court seront conçues. Elles concernent les agents des conservations foncières et topographiques et la profession des Géomètres.

− Formation universitaire : Des modules de formation seront mis en œuvre au sein des universités et des grandes écoles habilitées à des formations diplomates en sciences sociales et juridiques, en outils Topographiques, Télédétection et Systèmes d’Information.

Réalisations

Formation des responsables communaux (Agents des guichets fonciers, membre des Commissions de reconnaissance locale, Maire, membre des conseillers communal dans les 471 GF. Sources Observatoire du Foncier.

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : RAPPELS

Chapitre III: RAPPELS

III.1. QUELQUES NOTIONS ET DEFINITIONS

Information géographique

L’information géographique se rattache à toute information permettant une localisation statique, dynamique, exhaustive, statistique, résultante d’un échantillonnage, exacte ou approchée. D’une manière générale, l’information géographique se présente sous la forme d’une correspondance entre un objet ou un phénomène décrit de façon partielle ou totale par ses attributs et sa localisation sur la surface terrestre. A ces deux composantes s’ajoute une troisième qui est la relation entre les objets. [6] Système d’information géographique [15]

Un Système d'Information Géographique (SIG) est un ensemble de données numériques, localisées géographiquement et structurées à l'intérieur d'un système de traitement informatique comprenant des modules fonctionnels. Ces derniers permettent de construire, de modifier, d'interroger, de prendre une décision, de représenter à la manière de la cartographie les données, selon des critères sémantiques et spatiaux. Dans cet esprit, le SIG peut se diviser en quatre sous- systèmes homogènes :

Collecte/saisie des données

Gestion des données

Traitement et Analyse Représentation des Données

Organigramme 2 : Organisation d’un SIG

Lettre de Politique Foncière

« La Lettre de Politique Foncière est une des sommets cadre de la réforme foncière. Cette lettre précise les orientations du Gouvernement en matière domaniale et foncière. Elle a été élaborée à travers d’une large concertation et offrant une vision d’ensemble pour l’amélioration

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : RAPPELS

de la gestion des droits sur le sol, cadre stratégique veillant à la cohérence des interventions publiques. Ces actions porteront sur des programmes de sécurisation foncière en milieu rural et urbain, sur la préparation de nouveaux textes adaptés au contexte économique, institutionnel et technologique actuel et sur un plan national de formation aux métiers du foncier.»[1]

CRIF

Centre de Ressources et d’Informations Foncières. C’est un bureau disposant de matériels informatiques qui assure le service de numérisation des parcelles et l’impression des CF pour le compte des GF « papier » voisins. Le CRIF est géré par une structure intercommunale.

Guichet Foncier (communal)

Dispositif ou bureau rattaché à la Commune compétent pour la gestion des Propriétés Privées Non Titrées. Les activités quotidiennes du GF sont réalisées par des techniciens appelés Agents du Guichet Foncier (1 ou 2 par Commune), formés spécialement pour le métier. Tous les documents du GF sont toutefois signés par le Maire, particulièrement le Certificat Foncier.

Le GF peut être informatisé (ou guichet foncier standard ‘GFS’) s’il est installé dans une Commune électrifiée. Il dispose d’un parc informatique (imprimante, photocopieuse, un ou deux ordinateurs dans lesquels sont installés un PLOF numérique), et fonctionne de manière autonome pour la délimitation et la sauvegarde des informations numériques sur les parcelles ainsi que l’impression des CF.

Par contre, le GF est dit « papier » s’il ne dispose pas de source d’électrification et gère des documents papier, notamment le PLOF version papier.

Aménagement

C’est l’ensemble des actions publiques ou privées volontaires de l’organisation de l’espace dans le milieu urbain et rural tendant au développement structuré, équitable et durable de l’ensemble du territoire national et orientées vers une vision prospective.

SYSTEME DE REFERENCE [4]

Le système de référence utilisée est La projection Laborde Madagascar. C’est un système de représentation plane de la terre, créée en 1926 par le Commandant Laborde. En usage officiel

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : RAPPELS

pour les travaux cartographiques, géodésiques, Service Topographiques et travaux topographiques. Parmi toutes les projections possibles, celle-ci réduit au minimum la plus grande altération linéaire dans le champ d’application envisagé, c'est-à-dire Madagascar.

Les buts de cette représentation sont d’éliminer les erreurs et les déformations dues aux passages de la sphère terrestre au plan. Ce système de représentation répond à la fois aux conditions de Tissot, Courtier, Rouissille, et aux critères suivant :

 Champ d’application très étendu,  Possibilité d’utilisation pour toutes les opérations de la géographie métrique, jusqu’aux triangulations très précises de 1 er ordre.

III.1.1. Caractéristiques de la projection Laborde

Devant les inconvénients présentés par la première projection de Bonne dans les régions éloignées, le Commandant Laborde décide d’adopter une projection conforme. En appliquant les conceptions de Tissot, Courtier, mais avec plus de rigueur, il a mis au point la projection qui porte son nom, dont les caractéristiques principales sont :

 Projection rigoureusement conforme, à champ unique, mais choisie de façon à présenter une altération linéaire minimum,  Définie par double projection à partir de l’ellipsoïde international d’Hayford 1924,

Demi grand axe , 6 378 388,0 Demi petit axe , 6 356 911,946

Excentricité , 0,081 991 890 Aplatissement 0,003 367 003 367.  Par l’intermédiaire de la sphère de courbure moyenne au point central de la projection :

, 21 49  Une rotation de 21 grades, puisque la projection Laborde est une projection très proche de la projection Mercator Oblique. 

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : RAPPELS

 En fait le rayon de cette sphère est multiplié par le coefficient de réduction d’échelle.

0.9995

 Coordonnées cartographiques utilisées par l’FTM pour améliorer l’utilisation des formules:

400 000

800 000 A noter que, les notations utilisées par Laborde étaient :

800 000

400 000 Xo vers le Nord = 800 000 m

Et Yo vers l’Est = 400 000 m.

III.1.2. Canevas géodésique à Madagascar [4]

A. SYSTEME SGL

Suivant la conception classique de cette époque, l’armature du canevas géodésique conçu par le Commandant Laborde dès 1923 est un réseau de chaines de triangles de cotés de 20 à 50 Kms avec le maximum de polygones à point central et de quadrilatères à diagonales .Ce réseau composé de 9 circuits et de quelques antennes couvre la majeure partie de l’Ile.

L’établissement d’un canevas géodésique régulier est mis réellement en chantier à partir de1924, sous l’impulsion du Commandant Laborde. Il est destiné avant tout à servir à la nouvelle carte de type 1926 et aux cartes à plus petite échelle qui en dérivent. Le réseau géodésique s’appelait Système Géodésique Laborde ou SGL, chargé du Service Géographique de Madagascar ou SGM.

B. SYSTEME RGM

En 1965, l’IGN a décidé de compenser par moindres carrés tous les points géodésiques de 1er ordre. On a divisé Madagascar en 3 zones car l’ordinateur n’était pas assez puissant pour calculer tous les points.

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Puisque les points SGL ne sont pas homogènes car ils ont été calculés par bloc et par mission, l’IGN à décider au 1965 de compensés par moindres carrés tous les points de 1 er ordre.

C. POINTS D’ORDRE ZERO

En 1997, L’établissement des 9 points d’ordre zéro. Ces points sont connus dans le système Laborde et dans le système ITRF 96 ramenés aux dates d’observation mars 1997, et rattachés au nivellement General de Madagascar. Complétés par 12 points géodésiques nouveaux d’ordre Zéro en 2013. Ils sont repartis sur tout Madagascar. Les 21 points de référence déterminés par GPS Bi-fréquences sont calculés par IGS.

III.2. PROCEDES DE MESURE DES DISTANCES [4]

Une distance peut être mesurée :

- (i) Directement ; on la compare à une longueur étalon et on porte cet étalon (mètre, décamètre, double décamètre, etc.) bout à bout autant de fois qu’il est nécessaire, - (ii) Graphiquement ou par le calcul, lorsqu’il s’agit d’une longueur comprise entre deux points préalablement déterminés. On obtient alors directement la distance horizontale, - (iii) Indirectement ; on utilise alors des méthodes stadimètriques, parallactiques optiques etc… qui convient de porter un étalon bout à bout.

III.2.1. Réductions des distances

a- Réductions à l’horizontale

La distance horizontale est la distance en mètre réduite à l’horizon, mesurée sur la surface de niveau d’altitude moyenne.

Avec Dp : Distance suivant la pente. Z : Distance zénithale et i : Angle de site. b- Réduction à l’ellipsoïde

C’est une longueur curviligne : mesuré sur terrain et réduite suivant l’ellipsoïde.

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Avec : Hm c’est l’altitud e moyenne, Dh : Distance Horizontale, R : Rayon de la terre égale à 6 400 Km, Do : Distance sur l’ellipsoïde ou encore la distance au niveau zéro. c- Réduction à la projection

L’altération linéaire de la projection Laborde est donnée par la formule suivante :

[ η ] 1 K Ko 1 Où 2 Ro Avec k η Ko 0,9995 21 21 ρ R Ko N 400 000 800 000 En projection Laborde Madagascar, l’altération linéaire peut être obtenue soit à partir d’un abaque soit à partir des formules.

L’abaque est représenté sous forme d’une table. En connaissant la distance du lieu à partir de l’isomètre central, l’abaque donne directement la valeur de l’altération linéaire K. Dans la pratique, On calcule l’altération linéaire K à partir de l’abaque et on applique les relations suivantes :

Passage d’une distance de l’ellipsoïde au plan :

α1 D D Passage d’une distance sur le plan à l’ellipsoïde : α D D Dans la pratique, le calcul se fait par une opération inverse de la réduction à la projection, C'est-à-dire calcul de la réduction de distance à la coordonnées.

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III.3. CARTOGRAPHIE

III.3.1. Carte de base (Carte fond image FTM)

On appelle carte de base (Carte fond image FTM : soit à l’échelle 1/100000 soit à l’échelle 1/50000) la plus détaillé d’un pays, issue directement d’Operations géodésiques, topographiques ou photogrammétriques. C’est un élément du PLOF sans ortho 2.

III.3.2. Carte topographique et carte thématique

On oppose couramment carte topographique et carte thématique. La carte topographique ne vise qu’à la représentation de détails concrets fixes et durables existant à la surface du sol à un moment donné et à la définition aussi géométrique que possible des formes du terrain.

La carte thématique représente sur un fond topographique des phénomènes localisables de toute nature: quantitatifs ou qualitatifs. [4]

III.4. DEGRE DE PRECISION - TOLERANCE

Au sens topographique, la tolérance est égale à 2,7 fois l’erreur moyenne quadratique, c’est l’erreur maximale qu’on peut admettre.

2.7 = erreur moyenne quadratique. III.4.1. Erreur absolue et erreur relative

a) L’erreur absolue est la différence algébrique entre le résultat du mesurage et lavaleur de comparaison. Suivant la valeur de comparaison utilisée, on distingue : - L’erreur absolue véritable ‘e’ C’est la différence algébrique entre le résultat du mesurage x et les valeurs vraies :

2 PLOF sans Ortho : PLOF initial qui est constitué par une : - Copie papier des documents officiels venant des SF (de PR, copies PI, Plan Cadastral dans les différentes étapes,….), - Copie de loi définissant les domaines publics, - Note concernant les différentes emprises des servitudes et réserves liées aux types de domaine public.

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- L’erreur apparente v, appelée écart probable en mesures directes et résidu en mesures indirectes, c’est la différence algébrique entre le résultat du mesurage x et la valeur conventionnellement vraie.

L’adoption de au lieu de constitue le postulat μ de la moyenne. C’est la moyenne arithmétique de μtoutes les valeurs obtenues. b) l’erreur relative est le quotient de l’erreur absolue par la valeur vraie ; c’est une valeur algébrique usuellement exprimée comme un nombre sans dimension .

é ’ é III.4.1. Erreur graphique

L’erreur graphique correspond à la longueur minimale que l’on puisse séparer graphiquement. C’est l’erreur que l’on commet lorsque voulant placer une pointe de crayon bien aiguisée ou une aiguille en un point détermine du papier, on la place en réalité un peu à cote.

Le pouvoir séparateur de l’œil est de : C’est une valeur

3 m 10 000 m angulaire.

Figure 1 : L’erreur graphique

À 1000m 30 cm 100m 3 cm

30 cm L’erreur graphique peut être estime à

III.4.2. Report

La mise au net au report consiste à dessiner à l’encre (Stylo pointe fine) sur la minute les détails portés au crayon au cours du levé.

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III.4.3. Précision Géométrique

La précision géométrique est l’estimation de la fluctuation des écarts entre les positions nominales (position deréalités sur le terrain) et la position contenue dans le jeu de données (Métadonnée). La précision géométrique se décompose en trois types de précision :

o Précision de la position ponctuelle, o précision de la position linéaire (Traitement), o précision de la forme (données Obtenus).

III.5. LE PLAN LOCAL D’OCCUPATION FONCIERE (PLOF) [5]

Selon la loi n° 2005-019 du 17 octobre 2005, Art.11, « le plan local d’occupation foncière est un outil d’informations cartographiques qui permet de suivre l’évolution des situations domaniales et foncières des parcelles, affectées d’un identifiant spécifique, situées sur le territoire de la collectivité décentralisée de base ». Plus concrètement, le PLOF est une carte communale des statuts juridiques de la terre à grande échelle. Les informations sont calées à partir d’une image de télédétection, satellitaire ou prise de vue aérienne, à très haute résolution, géoréférenciée dans le système de projection Laborde Madagascar ou approchante (Hotine Mercator Oblique pour Madagascar). C’est une base de données géographique associée à une base de données alphanumérique fournissant, pour chaque parcelle, des informations sur les ayant-droits.

Le PLOF distingue :

- les terrains dépendant des Domaines de l’Etat, des collectivités décentralisées et des autres personnes morales de droit public : o Domaine public, o Domaine privé, - les terrains des personnes privées : o propriété privée titrée, o propriété privée non titrée pouvant faire l’objet d’un certificat foncier défini comme un acte administratif attestant de l’existence de droits d’occupation, d’utilisation, de mise en valeur, personnels et exclusifs, portant sur une parcelle de terre, établi par suite d’une procédure spécifique de certification. - les terrains constitutifs des aires soumises à un régime juridique de protection spécifique :

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o zones réservées pour des projets d’investissement, o terrains relevant de la législation relative aux aires protégées, o terrains relevant de la législation sur la gestion des ressources naturelles, o terrains relevant de l’application du droit forestier, o espaces protégés en application d’une convention internationale. Le PLOF est utilisé au niveau des Services Fonciers Déconcentrés de l’Etat comme plan de repérage numérique. Au niveau des communes, il permet de déterminer les espaces de compétence du guichet foncier communal (les terrains relevant de la propriété privée non titrée) et de tracer les nouvelles parcelles faisant l’objet d’un certificat foncier.

éééé ∑ Avec : RSS = Aires à statut spécifique et DP = Domaine Publique

III.6. ORTHOPHOTO

III.6.1. Ortho-image

Un ortho-image est une image aérienne superposable à une carte. Chaque pixel est ainsi localisé par des coordonnées géographiques ou rectangulaires et possède une taille terrain fixe, notée pas. La position (X, Y) d’un pixel de coordonnées images (colonne, ligne) notée (c, l) est donc simplement :

Avec (Xo, Yo) coordonnées rectangulaires du pixel en haut à gauche de l’ortho-image (Cordonnées images (0 ,0)).

C’est une image déformée de telle manière que le centre de prise de vue soit à la verticale de chaque point : cette image est en perspective axonométrique verticale. [6]’

Figure 2: Redressement ou rectification d'une image

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III.6.2. Orthophoto

Théoriquement, L’orthophoto sont des ortho images où tous les défauts, y compris les devers et les parties cachés, ont été corrigés. Tous les objets, bâtiment compris, sont donc à leur position cartographique.

Dans le domaine Foncier :L’orthophoto est la photographie qui constitue le patron cartographique de toute la documentation PLOF. Il a été élaboré avec le référentiel Laborde (Projection Laborde Madagascar). C’est une ortho photographie au ½500 réalisée à partir d’une échelle de prise de vue aérienne couleur au ½0 000. La taille du pixel au sol de l’orthophoto est de 50 cm. Cette résolution suffise d’identifier correctement les délimitations foncières au moment de la reconnaissance sur le terrain.[2]

III.6.3. Le pixel

Un pixel désigne un point correspondant à la plus petite unité que peut afficher un écran et un pixel désigne aussi un point contenant des informations notamment sur les trois couleurs RVB.

Figure 3: Résolution-Interprétation-Identification

III.6.4. DPI : Nombre de pixel par inch 3

« Points par pouce » c’est le nombre de points que l’on peut afficher, imprimer ou lire par pouce, et qui permet de mesurer la résolution d’un écran d’un scanner. [6]

3 Inch=pouce

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : RAPPELS

III.6.5. Echelle des photos interprétés [6]

Dans le cadre de la photo-interprétation l’échelle (E) se définit simplement comme le rapport entre une distance mesurée entre deux points sur l’image (d) et la distance réelle mesurée au sol (D) entre les mêmes points :

d E D III.6.1. Echelle de Prise de vue (PVA) [6]

L’échelle (E) de la PVA est égale à la distance focale ( f) divisée par l’altitude de l’avion au- dessus du terrain (H) :

f E H III.6.2. Résolution Spatiale d’une PVA [6]

La résolution spatiale d’une PVA, ou distance limite de résolution au sol est influencée par plusieurs facteurs dont : • La diffusion atmosphérique qui dégrade la résolution spatiale en réduisant lecontraste entre les objets; • Les vibrations et les mouvements de l’avion; • Le pouvoir séparateur de la lentille; • Le pouvoir séparateur du film. La résolution spatiale (Rs) correspond à la réciproque (1 / x) de la distance limite de résolution au sol (Drs) et elle se calcule comme suit:

Et

H Où f = Distance focale de la caméra (en millimètres), H= Hauteur de l’avion au-dessus du terrain (en mètres), Rsys= Résolution du système (en millimètres).

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III.7. NUMERISATION [7]

III.7.1. Calage

Dans le processus de numérisation, les points enregistrés sont affectés d'un premier jeu de coordonnées indépendantes. Celles-ci sont ensuite transformées dans le système de référence officiel au moyen de points connus dans les deux systèmes de coordonnées, appelés points d'appui. Ce changement doit en principe s'opérer au moyen d'une transformation qui n'entraîne aucune modification du dessin foncier, hormis une réorientation et une mise à l'échelle de la zone transformée. Dans tous les cas, le calage doit être effectué à partir d'au moins 5 points bien répartis sur la feuille etd'une transformation conforme (adaptation d'HELMERT par exemple).

III.7.2. Contrôle du calage

Les écarts individuels en position, appelés résidus, qui résultent de la comparaison entre les coordonnées des points d'appui et leurs coordonnées transformées, sont en l'absence de déformation anormale du carroyage, soumis à la tolérance. A titre d'exemple, si (Xa, Ya) sont les coordonnées d'un point d'appui et si (Xt, Yt) sont les coordonnées transformées, l'écart en position e défini par :

La précision de la transformation est appréciée en calculant la moyenne quadratique des écarts en position :

III.7.3. Règles techniques de numérisation [7]

Le plan topographique est composé d'éléments géométriques simples (points, lignes et surfaces) qui supportent des informations spécifiques.

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A- Le point Le point est porteur :d’une information de localisation (coordonnées X, Y dans le système de référence), d'une information d'appartenance à une polyligne ou à un polygone et d’attributs. On rencontre quatre catégories de points : - le point origine : point de départ d'une polyligne ; - le point extrémité : point d'arrivée d'une polyligne ; - le point intermédiaire : point situé sur une polyligne entre le point origine et le point extrémité ; - le point support : point servant à localiser un objet ponctuel et/ou à positionner des informations relatives aux entités cadastrales. B- La polyligne Une polyligne est porteuse : - d’une information de localisation (coordonnées X, Y des points la définissant dans le système de référence) ; - d'une information d'appartenance à un polygone; - d’attributs. Le point origine d'une polyligne peut constituer le point extrémité d'une autre polyligne. C- Le polygone Un polygone est toujours représenté par un périmètre fermé. Il est porteur : - D’une information de localisation, de positionnement (l’ensemble des polylignes le définissant), - D’attributs (identifiant,...). Exemple

Figure 4: Eléments Géométriques du SIG

La polyligne AB est commune à la parcelle 12 et à la parcelle 14. Elle constitue une première polyligne. La polyligne BC est commune à la parcelle 13 et à la parcelle 14.

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME Chapitre III : RAPPELS

Elle constitue une seconde polyligne obligatoirement distincte de la précédente . D- Contraintes d'alignement Dans la phase de préparation du plan, tous les alignements sont repérés en vue de leur saisie. Doivent être saisis un point "tête d'alignement" et un point "fin d'alignement". Les points intermédiaires seront numérisés puis traités ultérieurement afin de respecter l’alignement prédéterminé.

Figure 5: Contrainte d'alignement en numerisation

Les points 1 à 5 et 10 à 13 sont alignés. 1 = tête d'alignement; 2 = fin d'alignement. Les points 3, 4, 5, 10, 11, 12, 13 font l'objet d'un traitement pour être sur l'alignement. E- Cohérence topologique entre parcelles Cette cohérence n’existe qu’entre parcelles d’un même ensemble de parcelles contiguës appartenant à une même commune. Elle est assurée en utilisant une polyligne unique (même appellation et mêmes coordonnées des points) pour représenter la limite commune à deux parcelles (sauf en cas de discordances subsistant entre ces parcelles, notamment en limite de subdivisions de sections).

Figure 6: Cohérence topologique entre parcelles de même feuille

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DE PRODUCTION ET D’UTILISATION DES DONNEES GEOGRAPHIQUES FONCIERES

DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre IV : PLOF/DONNEES HETEROGENES

PRESENTATION DES ENJEUX

Cette Partie a pour but d’analyser les principaux enjeux et modalités concernant la production et l’utilisation de l’information géographique dans le cadre de la réforme foncière. Celle-ci vise la modernisation des Services Fonciers existants en charge de la gestion de la propriété privée titrée ainsi que la dévolution aux collectivités locales de la compétence en matière de gestion de la Propriété Privée Non Titrée à travers la mise en place de guichets fonciers communaux et la délivrance de certificats fonciers . Deux points seront développés:

- (i) l’enjeu concernant la gestion et l’utilisation de données hétérogènes : les Plans Locaux d’Occupation Foncière intègrent des données d’origine et de qualité très diverses. Cela appelle des solutions de gestion adaptées, notamment concernant la généalogie des informations. A l’intérieur d’un même plan d’information, l’utilisation de métadonnées associées aux objets géographiques élémentaires est nécessaire. Cela suppose également une utilisation prudente et éclairée de ces informations par les agents des Services Fonciers et Guichets Fonciers Communaux ; - (ii) les multiples enjeux de qualité de l’information géographique : enjeu de complétude de l’information lié au mauvais état des conservations topographiques ; enjeu de précision géométrique ; précision de positionnement4 ; enjeu concernant l’actualité des données attributaires.

Chapitre IV: PLOF ; UNE BASE DE DONNÉES FONCIÈRES HÉTÉROGÈNES [14] Après des définitions des différents plans fonciers, ce chapitre pointe la grande hétérogénéité des données géographiques du PLOF en termes de précision géométrique, de précision de positionnement et insiste sur le recours nécessaire à des métadonnées 5 concernant leur généalogie, indispensables à une utilisation « éclairée » du PLOF.

4 Différence mesurée entre la position des données et leur position réelle 5 Ensemble d’informations structurées qui décrivent des ressources physiques ou numériques, - Emprise du jeu de données (toponymie, couverture, forme, informations, système de référence)

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre IV : PLOF/DONNEES HETEROGENES

IV.1. DIFFERENTES TYPES DE PLANS FONCIERS

• Plans de Repérage : Ce sont des plans, utilisés par les services fonciers (CIRTOPO), qui présentent la localisation des parcelles titrées. Echelle variable (du 1:5 000 au 1:50 000); souvent en mauvais état et imprécis.

Photo 1: Extrait d’un plan de repérage

• Plan individuel : Ce sont des plans présentant la délimitation d’une parcelle titrée et associés à un dossier foncier particulier. Leur échelle varie du1:100 au 1:5 000.

Photo 2 : Extrait d’un plan individuel

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre IV : PLOF/DONNEES HETEROGENES

• Plan cadastral : Ce sont des plans qui présentent les parcelles cadastrées titrées et non titrées. Ils ne couvrent pas partout si on parle la totalité du territoire concerné; échelle du 1:1 000 au 1:10 000.

Photo 3 : Extrait d’un plan cadastral

• Plan de gestion d’aménagement des réserves à statuts spécifiques : Plan constituera la base de travail environnemental (Délimitation physique de l’aire protégée, le zonage des aires protégées) Il servira de référence pour les cibles de conservation, les activités de sensibilisation et les activités de développement.

source : VIF (Association Vondrona Ivon’ny Fampandrosoana) Photo 4: Délimitations de l’AP Station Forestière Manjakatompo/Ambatolampy

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre IV : PLOF/DONNEES HETEROGENES

• PLOF : (Quel que soit sa forme : numérique ou papier) : stipulés par la loi n° 2005-019 du 17 octobre 2005, Art.11.

IV.2. LE PLOF : UNE BASE DE DONNEES GEOGRAPHIQUES HETEROGENES [14]

La vectorisation 6 des différents types de statut foncier distingués dans le PLOF (cf. Première Partie, Chapitre III, Paragraphe-6) s’opère selon différents procédés. Chaque type de parcelle est en effet reporté sur un orthophotoplan selon différentes méthodes :

- le tracé des terrains relevant de la propriété privée titrée est actuellement réalisé à partir du calage sur un orthophotoplan et de la vectorisation des parcelles figurant sur les plans de repérage ou les planches cadastrales « papier », à des échelles très variées, comprises entre le 1 :1 000 ème et le 50 000 ème . Dans le cas, où des parcelles titrées ne figurent pas au plan de repérage, le calage et la vectorisation peut s’effectuer à partir de plans réguliers individuels (échelle du ½00 ème ) ; - le tracé des terrains relevant du Domaine public (et n’ayant pas fait l’objet d’un titre) est réalisé directement à partir des orthophotos ; - le tracé des terrains relevant de la propriété privée non titrée et ayant fait l’objet d’un certificat foncier est généralement réalisé à partir des orthophotos lors des commissions de reconnaissance locale. Dans certains cas, il peut être fait appel à des levés de points par GPS portable ; - le tracé des terrains constitutifs des aires soumises à un régime juridique de protection spécifique provient de différentes sources : informations papier ou numériques gérées par différents Ministères. Il en résulte naturellement un ensemble de données très hétérogènes en termes de précision géométrique et de positionnement. Cette hétérogénéité peut surprendre. L’idéal serait en effet de procéder à une harmonisation en termes de précision géométrique des tracés des différentes parcelles. Mais cet idéal s’accorde bien peu avec l’hétérogénéité des données initiales combinée à des délais très courts pour la réalisation du « PLOF initial 7 ». Si cette hétérogénéité est inévitable, elle doit être néanmoins gérée grâce au recours systématique à l’utilisation de

6Il s’agit du traçage de toutes les parcelles/et ou Plans fonciers dans le logiciel (SIG ou DAO) au quel sera rajouté l’attribut qui lui est attribué. 7 Cartographie initiale des terrains relevant de la propriété privée titrée, du domaine public et des aires à statuts spécifiques.

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre IV : PLOF/DONNEES HETEROGENES

métadonnées concernant la généalogie 8 de l’information et la précision géométrique sur laquelle il est possible de compter.

IV.3. INCONTOURNABLES METADONNEES

Il est nécessaire que les agents des Services Fonciers déconcentrés (gestion des terrains titrés) et ceux des guichets fonciers communaux (gestion des terrains certifiés) soient informés de l’origine des données qu’ils sont amenés à utiliser et de la précision géométrique sur laquelle ils peuvent compter. Le PLOF doit donc être renseigné par des métadonnées sur l’origine des données papier (plan de repérage, planche cadastrale, plan de repérage à telle ou telle échelle) et sur la méthode et les paramètres de calage sur l’image et de vectorisation.

A cet effet, le logiciel de gestion des données du PLOF, intègre systématiquement pour chaque parcelle, un champ décrivant l’origine du tracé. Il est nécessaire de former les différents utilisateurs du PLOF à la prise en considération de cette information.

Tout au long d’une procédure de certification (acceptation ou refus d’une demande, délimitation de la parcelle lors de la reconnaissance locale), il est fondamental pour un agent de Guichet Foncier communal et les membres des commissions de reconnaissance locale de savoir si le dessin d’un titre est issu d’une vectorisation à partir d’un plan de repérage au½0 000 ème calé avec une grande incertitude ou d’un plan régulier individuel au ½00 ème calé précisément sur l’image. La confiance pouvant être accordée à tel ou tel tracé ne sera naturellement pas la même. Les limites des propriétés privées titrées reportées sur le PLOF ne doivent en aucun cas être prises comme argent comptant par les agents des Guichets Fonciers et les membres des commissions de reconnaissance locales. Elles ne sont qu’indicatives et doivent toujours être considérées avec circonspection.

8Sources des données

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre V : LES ENJEUX DU PLOF INITIAL

Chapitre V: LES ENJEUX DE PRODUCTION ET D’UTILISATION DES INFORMATIONS DU PLOF INITIAL [14] Comme indiqué précédemment, la réalisation du PLOF initial consiste à produire une cartographie communale des terrains relevant de la propriété privée titrée ou en voie de l’être, des dépendances du domaine public de l’Etat et des aires à statut spécifique. Les informations du PLOF initial constituent une indication de localisation de ces terrains permettant de connaître, de manière la plus fiable possible compte tenu de l’état des documents des conservations topographies et des moyens mis en œuvre dans la réalisation du PLOF initial, le territoire de compétence de la commune en matière de certification. Le PLOF initial n’a pas de valeur juridique ; il constitue avant tout un document à caractère informatif.

Après le passage en revue des principaux enjeux de qualité des données du PLOF initial concernant la propriété privée titrée, ce paragraphe illustre les risques d’utilisation au niveau des Guichets Fonciers communaux d’une information incomplète et imprécise concernant la propriété privée titrée.

V.1. LES ENJEUX DE PRODUCTION ET D’UTILISATION DES DONNEES DU PLOF INITIAL

Les principaux enjeux qualité d’utilisation des données du PLOF initial renvoient à trois composantes qualités classiques propres à l’information géographique :

1) la complétude de l’information. Cette composante serait atteinte si toutes les parcelles relevant du régime de la propriété privée titrée figuraient dans le PLOF. Malheureusement compte tenu de l’état de dégradation parfois très avancée de l’information topographique foncière (plans disparus, non mis à jour, en partie déchirés...), le niveau de qualité requis est rarement atteint. La réalisation des PLOF initiaux doit impérativement chercher à maximiser le niveau de complétude de l’information (recours éventuel aux plans réguliers individuels), doit comporter l’emprise des plans de repérage ou cadastraux manquant et fournir une indication globale permettant d’apprécier ce niveau de complétude. Dans un espace donné, l’absence de tracé d’un titre sur le PLOF n’est donc pas toujours synonyme d’absence de titre. Les agents d’un Guichet Foncier et les membres d’une commission de reconnaissance locale

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre V : LES ENJEUX DU PLOF INITIAL

doivent donc toujours garder à l’esprit le caractère possiblement incomplet de l’information géographique sur la propriété privée titrée figurant dans le PLOF et procéder systématiquement à la recherche d’éventuels titres : recherche de bornes sur le terrain, renseignements auprès de la population locale, vérification auprès des Services Fonciers ; 2) la précision géométrique. Cette composante serait atteinte si toutes les parcelles étaient dessinées avec une position référentielle exacte et une précision géométrique de l’ordre du ½ 500 ème , échelle à laquelle sont généralement tracées les parcelles faisant l’objet d’un certificat foncier. Comme indiqué dans le chapitre précédent, la précision géométrique du tracé des terrains relevant de la propriété foncière est très hétérogène pouvant descendre dans certains cas jusqu’à une échelle du 1 :50 000 ème entraînant alors une généralisation excessive du contour, une position décalée (translation, rotation...). Les agents d’un Guichet Foncier et les membres d’une commission de reconnaissance locale doivent donc recourir aux métadonnées concernant la généalogie de l’information et le cas échéant envisager une rectification du tracé du terrain titré à l’aide d’informations connues localement, nécessairement validée par les Services Fonciers déconcentrés ;

Cas Ambatolampy -ville

Photo 5: Le décalage de la couche vecteur (Titre du Plof) par rapport à l’Orthophoto

3) l’actualité de l’information attributaire. Cette composante serait satisfaite si les attributs non géométriques des parcelles titrées (notamment la liste des propriétaires) étaient à jour. Or les mutations (héritage, donation, partage, ventes...) ne sont pas toujours enregistrées au niveau des Services Fonciers. Un plan d’actualisation de la propriété privée titrée est en cours ; il doit permettre d’améliorer l’actualité de cette information attributaire. Contrairement aux deux critères précédents, le manque d’actualité de

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre V : LES ENJEUX DU PLOF INITIAL

l’information attributaire, n’a pas d’incidence sur l’identification des terrains relevant de la compétence du Guichet Fonciers communal. En revanche, il rend difficile les convocations à une commission de reconnaissance locale des titulaires des titres situés à proximité d’une demande de certificat et ne facilite pas non plus la mise en place d’une fiscalité foncière locale.

V.2. LES RISQUES D’UTILISATION AU NIVEAU DES GUICHETS FONCIERS COMMUNAUX D’UNE INFORMATION INCOMPLETE OU IMPRECISE

Les cinq (5) figures suivantes illustrent les risques d’utilisation d’une information titrée incomplète et imprécise dans le cadre de l’activité de certification des Guichets Fonciers communaux pour l’acceptation ou le refus d’une demande de certificat.

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre V : LES ENJEUX DU PLOF INITIAL

Figure 7: PLOF papier montrant les délimitations du terrain nominal (en réalité)

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre V : LES ENJEUX DU PLOF INITIAL

Figure 8: PLOF papier figurant les délimitations dans le PLOF initial

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre V : LES ENJEUX DU PLOF INITIAL

Figure 9: Extrait du PLOF, superposition du terrain nominal et le PLOF initial

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre V : LES ENJEUX DU PLOF INITIAL

Figure 10: Enjeu de la mauvaise précision géométrique du PLOF initial en introduisant les demandes de CF

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre V : LES ENJEUX DU PLOF INITIAL

Figure 11: validation ou rejet d'un CF en superposant avec les délimitations des terrains titrés

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DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DES DONNEES FONCIERES Chapitre V : LES ENJEUX DU PLOF INITIAL

V.3. MESURE DE REDRESSEMENT

− Inventaire effective des informations foncières (quel que soit sa forme: papier ou non, Complet ou incomplet) au niveau des SFafin d’assurer la gestion des données, objet de la fiabilisation des données à traiter. − Recensement quasi exhaustif de l’ensemble des parcelles au niveau de la commune, en utilisant les PLOF version papier à l’échelle½500 pour les délimitations et report accompagné d’une fiche pour chaque parcelle. Qui a pour but d’identification les statuts de terres. − Vectorisation des différents types de plan existantes (Plans Fonciers, Délimitation obtenu après recensement) avec une position référentielle exacte et une précision géométrique de l’ordre du ½ 500 (échelle satisfaire pour le degré dans le détail de l’orthophoto et la précision géométrique conditionné), l’objectif serait de rendre homogènes les tracées des plans fonciers scannés avec les tracées les parcelles faisant la demande d’un certificat foncier. o Les documents sont traités dans les maximums possibles pour identifier leurs informations quel que soit information sur les propriétaires et quelques fois les informations sur les parcelles comme limites, contenances, localisations, riverains etc...(Elaboration de la métadonnée incluant la généalogie des informations) o Saisie des informations alphanumériques. − Echange d’information entre les deux services 9, Objet de l’actualité et la mise à jour. − Restauration c’est-à-dire Les documents sont classés selon leur état de dégradation et sont traités en conséquence avec des méthodes adaptées : dépliage, défroissage, bordure et comblement des parties manquant

9 Service Foncier et Guichet Foncier ~ 40~

TROISIEME PARTIE :INTERVENTIONS RELATIVES Cas Opération Communale d’Appui Intégré (OCAI) :volet Foncier

TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VI : PRESENTATION DU PROJET

Chapitre VI: PRESENTATION DU PROJET

VI.1. CONTEXTE GÉNÉRAL DU PGDI Le Gouvernement de la République de Madagascar a obtenu un Crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) en vue de financer le coût du Projet de Gouvernance et de Développement Institutionnel (PGDI).Le Projet de Gouvernance et le Développement Institutionnel a été négocié en 2008. La mise en œuvre de ce projet a été interrompue par la crise en 2009 et ses activités ont été suspendues pendant presque trois années. Toutefois, depuis mai 2012, la Banque Mondiale a assoupli l’application de cette directive en vue de reprendre les activités sous certaines conditions. Une de ces conditions est la restructuration du PGDI. La restructuration a retenu trois composantes : Composante 1 : Amélioration de l’efficacité et de la transparence de la gestion des finances publiques, Composante 2 : Amélioration de la gouvernance locale, Composante 3 : Renforcement institutionnel et gestion des connaissances. Par décret n°2012-660 du 28 juin 2012, le PGDI a également été placé sous tutelle de la Primature et sous la supervision de la Coordination Générale du PREA. Il continuera à apporter son appui dans la conception et la mise en œuvre du Programme National de Bonne Gouvernance (PNBG).

La composante 2 du PGDI (Volet Foncier). Le Gouvernement de Madagascar a montré sa détermination à poursuivre un processus effectif de décentralisation en vue notamment d’améliorer la qualité des services publics rendus aux citoyens. La composante 2 du PGDI entend appuyer cet effort en apportant des moyens complémentaires à l’amélioration de la gouvernance locale dans le but de renforcer la décentralisation, la réforme foncière et l’aménagement du territoire au sein de 4 régions prioritaires (Analamanga, , Antsinanana, Alaotra Mangoro) dans lesquelles seront sélectionnées 125 communes d’intervention en fonction de leur degré de motivation et de performance.

VI.2. OCAI (Opération Communale d’Appui Intégré) Une Opération Communale d’Appui Intégré, confiée à des prestataires spécialisés, va appuyer 125 communes répartis au sein de 4 régions. Les activités prévues vont activer le recensement des d’accroissement des ressources fiscales, et vont améliorer les compétences des collectivités locales en matière de gestion des ressources humaines et financières, de respect des

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VI : PRESENTATION DU PROJET

cadres légaux en vigueur et d’identification des populations. Cette opération sera accompagnée par une série d’appuis aux services techniques déconcentrés : services régionaux fonciers, services d’appui et de supervision de la décentralisation, districts.

PGDI prévoit également d’appuyer des activités très spécifiques d’amélioration au niveau local dans le cadre d’actions pilotes :

- Repositionnement des couches titres sur le PLOF ou Plan Local d’Occupation Foncière, Cette actions seront conduites parallèlement à la mise en œuvre de l’OCAI

VI.2.1. Objectifs

L’objectif étant de renforcer la gestion foncière décentralisée par l’opérationnalisation des guichets fonciers et d’améliorer le PLOF par la méthodologie de repositionnement des couches Titres.

VI.2.2. Activités techniques

Sous la supervision du PGDI et en collaboration avec les différents partenaires de mise en œuvre tels que la VPDAT/DGSF et le PNF, le prestataire aura pour tâches de mener des activités combinées de sécurisation foncière, de renforcement de la fiscalité locale, et d’amélioration du PLOF.

A) Renforcer la gestion foncière décentralisée La gestion foncière décentralisée repose sur une palette de dispositifs différents selon les contextes locaux : • Des guichets fonciers autonomes, dits « standards », c'est-à-dire informatisés et gérant toute la chaîne d’instruction et d’édition des certificats fonciers, • Des guichets fonciers dits « papiers », relié à un Centre de Ressources et d’Informations Foncières (CRIF), Des CRIF, dont la mission est de numériser et d’imprimer les certificats pour le compte des guichets fonciers dits standards. La mission est donc d’intervenir en appui aux guichets fonciers et aux CRIF de façon à améliorer leur situation.

B) Appuyer les communes pour un recensement exhaustif des parcelles à finalité fiscale combiné avec une action de certification foncière groupée

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VI : PRESENTATION DU PROJET

Cette activité consiste à effectuer en un seul passage sur terrain, la reconnaissance systématique des occupations afin de réaliser simultanément un recensement fiscal et à permettre à tout usager qui le souhaite de demander un certificat foncier. Les objectif sont : (i) de parvenir en un temps court à un recensement quasi exhaustif de l’ensemble des parcelles des communes d’intervention de façon à fournir aux communes une information exhaustive sur les terrains (IFT et IFPB) à imposer, et (ii) de donner l’opportunité aux usagers de disposer d’un certificat foncier.

C) Amélioration du PLOF (Complétude et actualisation des informations, Augmentation de la précision des éléments géométriques)

Cette activité consiste à appliquer la méthodologie de repositionnement des couches Titres.

VI.3. ORGANISATION DE LA MISSION Le prestataire était sous la supervision directe de PGDI. Il sera redevable de ses activités et de l’atteinte des résultats attendus devant le PGDI et un comité de suivi. Un comité de suivi composé de VPDAT/DGSF/PNF et PGDI assurera des missions de suivi mensuel, au niveau régional, durant l’Operations. Le prestataire devra s’implanter dans la région d’intervention, et disposer d’un facilitateur (agent du prestataire) au niveau de chaque commune. La mission est prévue le 15 mars 2013 et s’achèvera le 30 juillet 2014.

VI.3.1. Composition des équipes

Suivant les Critères posés par PGDI, l’équipe Foncier devra être composée par les personnels suivants :

Titre Responsable Chef de mission Gestion et coordination des opérations relatives au projet OCAI, acteur principale CIRTOPO Expert en gestion Assiste le chef de mission sur le contrôle qualité des travaux foncière décentralisée recensement groupe, responsable de l’aspect juridiques, 1 Facilitateur par animateurs, chargés de l’information des usagers et de Commune l’organisation des opérations, Personnel du service Acteur principale. foncier concerné

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VI : PRESENTATION DU PROJET

Titre Responsable Antenne régional du Superviseur des travaux. CCPNF Géomètre Responsable du PLOF et de la Cartographie des parcelles, Topographe Gestionnaire des données géographique Foncières.

Tableau 1 : Composition des équipes pour la réalisation de l’OCAI

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VII : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE

Chapitre VII: DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE

VII.1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE : La zone d’intervention est la région Vakinankaratra, se situe sur les hauts plateaux de Madagascar, elle constitue la partie méridionale de la province d’Antananarivo entre le massif volcanique de l’Ankaratra et la rivière Mania à la limite de la province de Fianarantsoa. Située en plein centre de l’île, elle est délimitée :

 à l’Est par la région d’Atsinanana ;  à l’Ouest par la région de Menabe ;  au Nord par les régions d’Analamanga, d’Itasy et de Bongolava ;  et au Sud par la région d’Amoron’i Mania.

Elle est subdivisée en sept districts : Ambatolampy, , Antsirabe I, Antsirabe II, , et . Le chef-lieu de la région est Antsirabe I , situant à 1500 m d’altitude dans une cuvette entourée de volcans. Il se trouve à 167 km au Sud de la capitale de Madagascar, en empruntant la RN7. La région Vakinankaratra est limitée par les coordonnées géographiques suivantes :

 entre 18°59’ et 20°03’ de latitude Sud ;

 entre 46°17’ et 47°19’de longitude Est. La région se caractérise par les hauts plateaux, les collines plus ou moins escarpées et les massifs volcaniques. Elle dispose de nombreuses sources d’eau thermale (chaudes) ou minérale. Les vertus de ses eaux découvertes par deux missionnaires norvégiens au XIXe siècle, y ont attirés des personnages illustres. Les souverains eux-mêmes venaient y soigner leurs rhumatismes.

La région couvre une superficie totale de19 098 km². Altitude variant entre 1209m (Point Géodésique Valokianja) et 2644 m (Point Géodésique Tsiafajavona). Nombre de Parcelles avec occupation : en général 16000 parcelles par commune,

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VII : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE

Carte 1: Situation administrative de la zone d’étude

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VII : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE

VII.2. SUR L’ASPECT FONCIÈRE

La Zone d’intervention est composée de 39 communes ayant de GF et 2 SF.

Liste des communes d’interventions :

DISTRICT COMMUNE SITUATION DISTRICT COMMUNE SITUATION DU GF

BETSOHANA Ouvert BETAFO Ouvert

MANDOTO MANDOTO Ouvert Ouvert

VINANY Ouvert AMBATOLAHY Ouvert

AMBATONDRAKALAVAO Ouvert+CRIF Ouvert

AMBODIFARIHY Ouvert AMBODIRIANA Ouvert ANTANIFOTSY Ouvert AMBOHIMANDROSO Ouvert+CRIF

ANDRIAMBILANY Ouvert Ouvert

ANTAKASINA Ouvert Ouvert

ANTSAMPANDRANO Ouvert Ouvert AMBATOLAMPY FARATSIHO Ouvert Ouvert

BELAMBO Ouvert ALAKAMISY Ouvert

MANJAKATOMPO Ouvert AMBOHIBARY Ouvert

MORARANO Ouvert Ouvert

SABOTSY NAMATOANA Ouvert ANDRANOMANELATRA Ouvert + CRIF

TSIAFAJAVONA ANKARATRA Ouvert ANTSIRABE II Ouvert

BETAFO Ouvert Ouvert

ALAKAMISY MAROSOSONA Ouvert MANGARANO Ouvert

ALAROBIA BEMAHA Ouvert TSARAHONENANA Ouvert

AMBOHIMASINA Ouvert VINANIKARENA Ouvert+CRIF

AMBOHIJATO Ouvert

Services Fonciers concernés :

CIR TOPO ZONE ANTSIRABE DISTRICT MANDOTO DISTRICT ANTSIRABE II DISTRICT BETAFO AMBATOLAMPY DISTRICT ANTANIFOTSY Tableau 2:Situation gestion Foncière (zone d’intervention)

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VII : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE

Carte 2 : District / commune (Zone d’intervention)

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VII : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE

Carte 3: Situation gestion Foncière (Zone d'intervention)

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VII : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE

VII.3. ACTIVITES ÉCONOMIQUES

VII.3.1. Infrastructures économiques

Etats des routes : Un peu moins de la moitié des chefs-lieux de commune de Vakinankaratra sont accessibles en permanence en voiture légère. On peut accéder à 20 % des communes en période de pluie avec des camions ou véhicules de type 4x4.Néanmoins, en comparaison avec la situation nationale où 41,2 % des communes sont accessibles en permanence en voiture légère et 13,8 % des communes ne sont pas accessibles pendant toute l’année. La Région du Vakinankaratra est un carrefour de branchement vers l’ouest (formé par les routes nationales RNS 34 Antsirabe-Malaimbandy), direction Nord- Sud formé par la RN7. Electricité : Le réseau électrique n’est pas encore suffisamment développé à Vakinankaratra. Il n’y a que les 2 communes urbaines d’Antsirabe et d’Ambatolampy qui sont couvertes en totalité par le réseau de la JIRAMA. Par ailleurs, 60 communes sur 86 n’ont pas encore accès à un réseau électrique. Eau : Pour ce qui est de l’accès à une distribution d’eau courante, la JIRAMA fournit l’eau dans 3,5 % des communes de Vakinankaratra. Les autres fournisseurs s’occupent de 41,9 % des communes et un peu plus de la moitié des communes n’ont pas accès à l’eau courante. Accès à l’information : Seules 9,3 % des communes de Vakinankaratra n’ont pas accès aux émissions de la Radio Nationale Malagasy (RNM). Par contre, la couverture de RNM est totale dans les 6 districts. Pour ce qui est de la station de télévision nationale, 2 communes sur 3 captent ses émissions. La télévision privée concerne des communes d’Antsirabe I, d’Antsirabe II et d’Ambatolampy.

Disponibilité des postes de sécurité publique : Globalement ,45 « postes de sécurité publique », tous corps confondus, opèrent dans la Région Vakinankaratra. Cela représente une moyenne de 1 poste pour 2 communes. Les casernes et postes de la Gendarmerie Nationale sont au nombre de 33.

VII.3.2. Caractéristiques de la population active

Type d’occupation et niveau d’occupation des travailleurs, Une large majorité, plus de 85 %, des travailleurs exercent dans l’agriculture. Pour les femmes, le taux est supérieur de 12,6 points au taux national. Il en est de même pour les hommes avec une différence de 12,4

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VII : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE

points. Viennent ensuite les activités commerciales et de services avec des proportions respectives de 7,0 % pour les femmes et 6,1 % pour les hommes. Les cadres et technicien de direction ne représentent que 3,7 % des femmes travailleurs et 2,2 % des hommes travailleurs.

VII.3.3. Secteur primaire

Agriculture : Dans 4 districts sur 7, la totalité des communes pratiquent une culture céréalière à des fins commerciales. Dans l’ensemble 73,3 % des communes de Vakinankaratra font cette pratique. Il en est de même des fruits (74,4 %), des racines et tubercules (82,6 %), des légumes (83,7 %) et des légumineuses (97,7 %).

Elevage : En 2009, le nombre d’éleveurs de Vakinankaratra est estimé à niveau de 78 000. A part le chef-lieu de la région qui en compte un peu plus de 2 000 éleveurs. En rapport au total national, 10,8 % des éleveurs exercent dans la région. Par ailleurs, l’élevage porcin y est relativement développé avec plus de 125 000 têtes qui représentent un peu moins de 10 % du cheptel national. Viennent ensuite l’élevage de volailles et l’élevage bovin avec des parts respectives de 5,3 % et 5,1 %.

Pratiques de la pêche et de la pisciculture à des fins commerciales : Près de 36 % des communes de Vakinankaratra pratiquent la pêche en eau douce à des fins com- merciales.

VII.4. CADRE ADMINISTRATIF La Région Vakinankaratra est composée de 7 districts à savoir Ambatolampy, Antanifotsy, Faratsiho, Antsirabe I, Antsirabe II, Betafo, Mandoto. Elle s’étend sur une superficie de 19 098 km2 ; elle est composée de 86 communes et 998 fokontany. Elle est dirigée par le Chef de région qui représente l’Etat dans sa circonscription.

Source : CENTRE DE RECHERCHES, D’ETUDES ET D’APPUI A L’ANALYSE ECONOMIQUE À MADAGASCAR (CREAMA), situation Aout 2014.

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

Chapitre VIII: APPUI A LA GESTION FONCIÈRE DÉCENTRALISÉE Suivant Les résultats de l’évaluation qui recommandent la nécessité d’articulations de la gestion Foncière Décentralisée à d’autres thématiques en perspective d’une amélioration d’ensemble de la gouvernance communale (menée par l’Observatoire du Foncier en 2011),

La vision perspective du reforme et terme de la gestion foncière est de parvenir à concevoir une approche cohérente entre fiscalité et sécurisation foncière. Cette opération s’appelle Opérations intégrées de sécurisation foncière et de taxation foncière « Opération Combiné ». Opération pris en compte pendant l’OCAI .

VIII.1. PRINCIPES GENERAUX [16] [17]

 La méthode proposée combine le recensement fiscal et la sécurisation foncière, étant donné que les activités à mener pour les deux objectifs sont similaires.

 Le recensement fiscal nécessite la collecte des informations sur les contribuables, pouvant être propriétaire ou non, ainsi que les informations sur les parcelles (Statuts, occupation, surface,…) Objet de la complétude des informations Foncières.

 Les mêmes informations sont collectées pour la sécurisation foncière, par contre, l’étape de la Reconnaissance Locale constitue la validation des droits en vue de la délivrance du Certificat Foncier.

 Le recensement des parcelles est systématique. Pour la certification, Il est intéressant de l’inciter pour toutes les parcelles, notamment pour celles occupées.

VIII.2. PROCESSUS DE L’OPERATION

N° PHASE Activités Objectifs

1 Phase préparatoire Animations et sensibilisation des usagers aux Avoir une bonne compréhension niveaux : familles, communautés, hameaux, et appropriation par les usagers, fokontany… afin de disposer assez d’usagers lors étapes de délimitation et de Mobilisation des usagers pour aboutir au reconnaissance locale. « piquetage » des parcelles, pour rendre plus facile l’étape de délimitation. 2 Phase de recensement et de Descente sur terrain des personnes chargées de Inventorier les statuts de terre collecte des demandes la délimitation, existante

Codification de chaque parcelle délimitée,

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

N° PHASE Activités Objectifs

Enregistrement des informations sur les usagers ou les contribuables, ainsi que des informations sur les parcelles.

3 La phase de publicité Décision faite par la commune, qui ordonner la Affichage des informations mise en œuvre de la publicité. identifiant les parcelles et le demandeur pour les publics. Lancement de convocation aux membres de la Commission de Reconnaissance Locale. (durée respectivement 15 jours)

4 La reconnaissance locale Sur le terrain : Le CRL, avec le demandeur et le Avoir une information fokonolona, vérifient les occupations et les parcellaire complète, précise, droits. Les topographes vérifient le géolocalisée. positionnement, limite, contenance, statuts, de la parcelle, identifications des parcelles riverains quel que soit Titres ou autres.

Délimitation exacte de la parcelle et report. dans le PLOF.

Réceptions des oppositions

5 Traitement de bureau Etablissement de la base de données foncières à Avoir une base des données partir de la vectorisation et de la saisie des précise, complète, actualisée. informations, avec des rectifications si besoin, Donner une qualité de service Validation (15 jours après) ou rejet de la sans erreurs aux individus. demande de certificat.

Edition de la liste des contribuables et les avis d’imposition.

6 Echanges d’information Transmission de la base de données Mettre à jour le PLOF vers le SF (vectorisation et saisie des informations) vers le SF concernés.

Tableau 3: Processus de l’Opération Combiné

VIII.3. MATERIELS L’ensemble du matériel nécessaire à l’application de la méthode sont :

VIII.3.1. Papiers

 Le PLOF « papier » utilisé sur terrain pour la délimitation et numérotation de chaque parcelle (Code), Fiches de recensement 10 utilisé pour collecter les informations sur l’identification de la parcelle (Propriétaires, Occupations, Statuts, Mode d’acquisition…),  Formulaires (Demande, Décision communale, affichage, convocation, PV).

10 Cf ANNEXE N°9

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

VIII.3.2. Appareils

 GPS portable,  Chaine à ruban plastique,  Kutch,  Fournitures de dessin.

VIII.4. LES INTERVENTIONS

L’intervention a pour but de mettre en œuvre l’attribution du géomètre topographe dans les procédés de délimitation et la vectorisation des terrains relevant de la propriété privée non titrée ayant fait l’objet d’un certificat foncier, avec une précision donnée. Suivie l’extraction de la surface 11 de chaque parcelle ayant des occupations dans le territoire communale, afin d’éditer la liste des contribuables et les avis d’imposition. Celle-ci vise l’augmentation des ressources financières au niveau local ainsi que l’obtention des bases données fiable et précise prêt pour les travaux foncier.

Pour ce faire : On traitedans les maximums possibles les matériels (GPS portable et Chaine à ruban plastique) et les documents qui se trouvent au niveau du GF pour identifier les informations quel que soit information sur les propriétaires ou les informations sur les parcellescomme limites, contenances, localisations, riverains, statu de terre : dans la même condition de traitement, objet de l’homogénéité.

VIII.5. DELIMITATION

La délimitation est la définition et (ou) la matérialisation d'une ligne séparant deux espaces contigus soumis à des régimes distincts ou ayant des caractéristiques différentes (circonscriptions territoriales, propriété publique ou propriété privée, règles d'urbanisme, zone inondable, fiscalités différentes, nature de culture, périmètre de classement…)

VIII.5.1. Principe La représentation sur le PLOF papier des limites de la parcelle nécessite la mise en œuvre des différentes procèdes de détermination de points. Les méthodes de levé se distinguent par le choix et le dosage de ces différents procèdes et son fonction des conditions très diverses du levé :

11 Outil pour calculer le taux d’imposition

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

échelle, nature du terrain, positionnement, précision recherchée. Le but principal est d’éviter l’accumulation des erreurs. Pour cela on décompose le levé en deux phases successives : les « opérations de rattachement et le levé proprement dit ».

On change la procédure contradictoire habituelle de l’AGF concernant l’utilisation des limites sans matérialisation sur le terrain par une simple limite précise : piquet ou la limite naturelle (coin mur, …) L’objectif est d’avoir en principe une délimitation exacte de la propriété.

VIII.5.2. LES METHODOLOGIES UTILISEES

VIII.5.2.1 Détermination d’un point par mesures de distances

On détermine planimétriquement les points d’un levé en les rattachant à un certain nombre de points connus. Ces points peuvent être les extrémités d’une base orientée, ou même des points déjà mis en place sur l’orthophoto en format ou papier ou numérique.

Ce rattachement peut se faire par des mesures de distance uniquement (Unique instrument de mesure de distance

utilisée par l’ GF).Concernant le procédé employé, l’opération de détermination doit comporter une vérification.

A- PROCEDE AU METRE

Mètre à rubans plastiques : Ces rubans en matière plastique sont enroulés dans une boite circulaire à l’aide d’une nivelle et sont donc peu encombrants ; ils donnent une erreur moyenne relative de l’ordre de [4].

Photo 6: Mètre à ruban plastique

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

levé sur le terrain Report sur PLOF papier

Figure 12 : Principe du PROCEDE AU METRE

Connaissant trois point s A, B et C d’ord re centimétrique (par pointage sur l’orthophoto numérique), on mesure les distances AM et BM séparent le point inconnu M des points A et B.

Le point M est donc déterminé par l’intersection de deux arcs de cercle de rayon AM et BM. Sur le PLOF papier il fau t reporter à l’échelle (½500 ème ) les deux arcs de cercle de rayons am et bm considérés. Le point m sera à leur intersection.

Vérification. On mesure la distance CM qui sépare M d’un troisième point connu C, et on vérifie que le cercle de rayon cm passe bie n par le point (d’ordre centimétrique)

Ce procédé est largement suffisant dans les levés de délimitations de parcelle objet de demande CF.

Il peut être utilisé aussi pour retrouver sur le terrain un repère (piquet, borne) ou pour reconstituer son emplacem ent s’il venait à disparaitre et de remplacer à son emplacement primitif.

B- ALIGNEMENTS ET PROLONGEMENTS

Jalonner un alignement consiste à placer sur cet alignement un certain nombre d’objets qui facilitent la mesure de distances partielles.

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

Supposons que n ous disposons de trois points connus ABC visibles de loin reportes en abc 12 sur l’extrait du PLOF et d’un alignement connu X’X (Ex route, diguette, chemin…) reporté en x’x.

Détermination d’un point situé sur un alignement X’X

levé sur le terrain Repor t sur PLOF papier

Figure 13: Détermination d’un point situé sur un alignement

On se déplace sur X’X jusqu’à être dans l’alignement de deux points A et B ; soit I le point en question.

Si nou s avons à déterminer le point M (limite de la parcelle XMB) de X’X, il suffira de mesurer sur le terrain la longueur IM. La détermination de m est alors la suivante, on joint ab qui coupe x’x eni ; on porte sur x’x dans le sens convenable la longueur.

12 Nous désignons toujours les points du terrain par de grandes lettres et les points correspondants de la minute (Extrait du PLOF) par les petites lettres homologues

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

Détermination d’un point extérieur à un alignement

levé sur le terrain Report sur PLOF papier

Figure 14: Détermination d’un point extérieur à un alignement

Nous avons vu ci-dessus comment on pouvait déterminer su x’x le point i homologue de I, situé dans le prolongement de AB, Soit à déterminer mainte nant un point N extérieur à l’alignement ; on se déplace sur celui -ci jusqu’en C’où l’on voit C et N alignés, on mesure IC’ sur le terrain. On opère de même pour B et N que l’on voit alignés en B’, on mesure IB’. Il suffit ensuite de reporter :

De tracer sur le PLOF papier respectivement bb’ et cc’, qui se coupent au point n cherché. Pour vérifier la position de n, on mesure aussi sur le terrain la longueur IA’, A’ étant le

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

point o ù l’on voit A et N alignés. On porte et on vérifie que aa’ passe bien par le point n déjà déterminé.

135 mm

Levé d’un groupe de parcelles

A (467821.02, 701007.48) ; B (467761.49, 700848.99) C (467773.92, 701008.01) ; D (467715.19, 700860.24) levé sur le terrain Report su r PLOF papier

Figure 15: Levé d’un groupe de parcelles

Soit à lever l’ensemble des parcelles 12345, les sommets extrêmes ABCD étant supposés connus (P ointage sur l’orthophoto ou par levé GPS portable ). On place les jalons ou jalon nettes à l’intersection des alignements ABCD et des limites de parcelles soit aux points E’F’G’H’ sur ab ; I’J’K’L’ sur CD.

On chaine AE’, E’F’, F’G’, G’H’, H’B ainsi que CI’, I’J’, J’K’, K’L’ L’D. On peut ensuite reporter graphiquement les points e’ f’ g’ h’ i’ j’ k’ l’homologues des grandes lettres correspondantes.

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

On a ainsi les alignements e’i’, f’j’ etc… On mesure enfin les segments E’E, F’F etc…II’, JJ’ etc…

Ces longueurs réduites à l’échelle permettent donc de reporter les points efgh, ij kl et le levé est ainsi terminé.

C- PRECISION DANS L’ALIGNEMENT

Figure 16: L'erreur d’alignement

Soit une longueur à mesurer dans l’alignement AC et soit l’erreur d’alignement commise. On a mesuré la longueur , puis , alors qu’il aurait fallu mesurer on a donc commis sur AH l’erreur :

D’où l’erreur r elative est :

Application au chainage.

L’e rreur moyenne quadratique « h » pour assure l’aligneme nt de 4 portées de double décamètre pour avoir reporté sur le PLOF papier ½500 ème est :

Sur chaque portée on commet une erreur en désignant par l la longueur du double décamètre. Au bout de 4 portées on a une erreur moyenne résultantes de

L’erreur relative est : où « D » est la distance à mesure , soit ici D=4l,

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

Pour que , il suffit que : comme 20

1600 1 2500 1.56

0.80

2500 D- LIMITE D’EMPLOI DE LA PROCEDE DE MESURE DE DISTANCE

Soit L une longueur mesurée, l’erreur relative du procédé employé. On a donc sur L une erreur relative . Si nous reportons cette longueur à l’échelle donnée il faut que l’erreur de mesure soit inférieure à l’erreur graphique.

0. 1 Cas : Ruban plastique (dans les plus mauvaises conditions : On commet donc sur 100m une erreur de 10 cm)

Echelle du PLOF papier , il faut donc :

0, 1 1000 2500

250

VIII.5.2.2 Détermination d’un point par levé GPS portable A- Généralités Le GPS portable (ou GPS de poche) est un GPS monofréquence. Il résout les pseudo-distances uniquement par le code C/A. Il encaisse toute l’erreur d’orbite et ne corrige pas les erreurs iono- atmosphériques 13 que par les messages reçus des satellites, il encaisse donc la différence entre le modèle satellite et les conditions réelles au moment de la mesure. De ce fait, sa précision est plus proche des 3m en X et Y 10 sur une seule mesure, à

13 Cf ANNEXE 3 : Présentation générale du système GPS

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

condition d’être en terrain dégagé et d’avoir un meilleur appareil. Mais, l’erreur peut atteindre jusqu’à 11m si les conditions ne sont pas respectées. B- Méthode d’Amélioration de la précision du GPS portable Normalement, le GPS portable ne répond pas aux besoins des mesures dans le cadre du foncier, à cause de son imprécision. Mais si vraiment on est obligé de l’utiliser, des précautions doivent être prises. Il faut déplacer l’écart type par rapport à la moyenne vers la moyenne des coordonnées vraies. Pour y parvenir, on procède : o L’augmentation de la précision du GPS portable par la multiplication des observations (Méthode de réitération)jusqu’au décimètre près, o qu’il faut au moins 3 point connu en coordonnées Laborde pour la référence et le calibrage, o Si on ne trouve plus des points connu en coordonnées Laborde ou points particuliers identifiables à marquer (à cause des rotations et des extensions possibles des cultures), recours à l’utilisation du système UTM (déjà intégré et prédéfinie dans le GPS portable) et le reste à faire est la transformation des coordonnées. C- PRINCIPE DE DETERMINATION En général, le principe de détermination d’un point par levé GPS portable estde réaliser le levé des sommets de parcelles par le type de positionnement absolu. o Méthode de travail : a) Paramétrage du GPS, ° ∆X = -189, ° ∆Y = -242, ° ∆Z = -91, ° Facteur d’échelle = 0.9995, ° M0 = 46° 26.14’ Est de Greenwich, ° Azimut central = 18°9, ° E = 1 113 136.315 m, ° N = 2 882 900.728 m, Ce sont les valeurs à entrer dans un GPS portable, pour avoir directement les coordonnées plus proche du système Laborde. Sinon, on utilise directement la projection UTM. b) Levé des points connus, c) Calcule de la différence entre le point réel et le point mesuré (calcul des

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

écarts sur la référence), d) Règle l’appareil en introduisant les coordonnées modifiées (calibrage du GPS), e) Commence le levé, en respectant la précision jusqu’audécimètreprès, f) Au bout d’une heure, recommencer le même processus, pour travailler dans la même condition de travail (objet d’homogénéité), g) Compensation des écarts. h) Transformation des coordonnées si le travail est dans la projection UTM. o Méthode d’augmentations de la précision du GPS portable. L’erreur moyenne quadratique du GPS portable est  = 3m14 ; Pour atteindre unenouvelle erreur moyenne quadratique=’, on effectue la procédés de multiplications des observations :Soit « n » les nombres de mesure à faire. Sur chaque levé de sommet on commet une erreur (une seule observation)

Au bout de « n » mesure de délimitation on a une er3reur√1 3 √ D’où la condition devient : ’ √ Si ’ = 1m, 4 Si ’ = 0.5m, 9 Si ’ = 0.25m, 36 D- PORTE LIMITE D’EMPLOI DU GPS PORTABLE

Soit L la distance sur le plan calculé à partir de A et B mais, l’erreur relative sur la distance entaché par la précision du GPS sur le marquage.

On a donc sur L une erreur relative . Si nous reportons cette longueur à l’échelle donnée il faut que l’erreur de mesure soit inférieure à l’erreur graphique.

0. 1

14 CF ANNEXE 3 : Test du calage d’un GPS portable par rapport à la position vraie

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

Application

On a que : sur une distance de 18960 m (Distance sur le plan de projection entre Vontovorona « A » et Ambohibe Nord R0 ), on commet une erreur 11.40 m 15

L’erreur relative est :

Echelle du PLOF papier ,

Si , On recommence le même processus avec l’utilisation des nouveaux points de rattachement.

EXPLICATION [4] - a, b, et c sont les points d’appui (Pour les références) supposant co nnus par pointage direct sur l’orthophoto - La zone à lever est limité aux alentours du rayon R=416m à partir du point d’appui,

Figure 17: Porte limite d’emploi du GPS portable

E- Choix de la méthodologie de levés Cas d’une parce lle dont la grandeur des cotés est supérieure à la précision du GPS : Le levé des points par GPS est conditionné par la grandeur des côtés de la parcelle. Cette grandeur devrait être supérieure à la précision du GPS. Chaque point des nœuds qui constituent

15 Décalage d’un GPS portable par rapport à la position vraie , ANNEXE 3

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

les limites des parcelles est levé à partir d’un GPS de poche. Cas d’une parcelle dont la grandeur des cotés est inférieure à la précision du GPS : Le levé des points de chaque nœud qui constitue la limite des parcelles n’est plus adéquate. Il faut créer u ne base formée par deux points distants de 50m au moins avec la chaine. Les deux points sont à lever par GPS portable (en utilisant la méthode de réitération) et les nœuds formant la limite de la parcelle sont à chainer et à intersecter par les deux points créés. Le report des deux points se fait par le Kutch et les nœuds en utilisant le Kutch et le Compas.

A et B : points d’appui Report sur PLOF papier 1, 2, 3,4, limites parcellaires déterminés par PGS portable. E et f : nœuds qui constituent les limites à faibles distance (d<50m) , déterminés par intersections à partir de 1 et 4 . Figure 18: Méthodologie de levés (Chaine + GPS)

VIII.5.2.3 Traçage sur le PLOF papier : points et direction a) Les deux points sont contenus dans le PLOF papier et s uffisamment éloigné s l’un de l’autre ; il suffit de les piquer et de les joindre. Ex : point de rattachement et outre point obtenu par la procède au mètre. b) Les deux points A e t B sont contenus dans le PLOF papier , mais trop rapprochés ; on veut avoir de fa çon précise la direction tracée sur une longueur graphique. c) Un des points est contenu dans les limites de l’extrait du PLOF papier, mais l’outre est en dehors. Soit A un point connu dont l’image figure en ‘a’ sur le PLOF papier, soit B un point connu dont l’image ‘b’ est en dehors du PLOF papier (autres section) .

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

Pour tracer la direction ‘ab’ on détermine un point situé sur ‘ab’ et aussi près que possible du bord du PLOF papier. Cette détermination peut se faire par l’une des méthodes suivantes : On peut fixer à priori une coordonnée d’un point b1, correspondant par exemple au trait des x du carroyage le plus extérieur du PLOF papier : soit xb1. Si on désigne par et les différences de coordonnées connues entre A et B1, on a : ∆ ∆

∆ Étant fixé, on en déduit ; on pique le point∆ . On joint et on obtient ainsi la direction cherchée. c1) On recommence le même processus dans les PLOF papier voisin 16 où on se trouve les points extérieur. d) Tracer la droite joignant deux points communs a et b situés en dehors du PLOF papier. On détermine deux points auxiliaires situés sur la droite cherchée et près des bords du PLOF papier par les méthodes précédentes.

∆ Figure 19: Report des points et direction

VIII.6. RECENSEMENT FISCALE

Dans La cadre de la fiscalité locale, le recensement consiste à faire l’inventaire de tous les biens fonciers (bâtis et non bâtis) situés dans le territoire de la Commune de manière à connaître la matière imposable au titre de l’IFT et de l’IFPB 17 . Les biens fonciers concernés sont : - Tous les terrains (parcelles) ;

16 CF annexe8 : PLOF PAPIER 17 CF annexes 2 : LES IMPOTS FONCIERS

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

- Tous les bâtiments. Le recensement est effectué par des agents recenseurs désignés ou recrutés par la Commune. En effet, pour obtenir les informations sur les biens fonciers, les agents recenseurs vont aller interroger chaque propriétaire de biens sur tout le territoire de la Commune. Le recensement permettra de connaître, pour chaque propriétaire : - Le nombre de terrains ainsi que leurs caractéristiques : type d’usage, superficie, occupation, statuts de terre, etc. - Le nombre de bâtiments et leurs principales caractéristiques de construction et de taille. Les terrains et les bâtiments sont rangés dans des « catégories » selon leurs caractéristiques.

VIII.6.1. RECENSEMENT DE LA MATIERE IMPOSABLE

L’Impôt Foncier sur les Terrains (IFT) Le Code Général des Impôts (Article 10.02.07) classe les terrains en 6 catégories 18 . Le recensement sur l’ensemble du territoire de la Commune permet de déterminerles caractéristiques des terrains et de les ranger dans chacune des catégories. Le recensement vise à identifier, pour chaque terrain : qui en est le propriétaire ? Aquelle catégorie il appartient ? Quelle est sa surface ? Lors de cette opération de recensement, le topographe évalue avec précision la surface des terrains et de rangerles terrains dans des « intervalles de surface ». L’Impôt Foncier sur la Propriété Bâtie (IFPB) Le Code Général des Impôts (Art 10.03.06 à 10.03.10) prévoit un mode de calcul de l’IFPB simplifié pour les Communes Rurales. En effet, les Communes Rurales peuvent forfaitiser l’IFPB, c’est-à-dire qu’elles distinguent un nombre limité de catégories de bâtiments (5 au maximum) 15 et qu’elles fixent un montant d’IFPB forfaitaire (fixe) pour chacune de ces catégories. Lors de cette opération de recensement, le topographe évalue avec précision la surface des terrains bâtis et le non bâtis (ex : la cour du bâtiment) et de ranger les terrains dans des « intervalles de surface ».

18 CF ANNEXE2 : IMPOTS FONCIERS

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

VIII.6.2. Outils

- PLOF papier pour les reproductions des délimitations, - Fiches de recensement 19 (une fiche à chaque parcelle), La Fiche de recensement est remplie par les agents recenseurs et validés par Les CCI et le Maire, - Distribution des Tickets de recensement 20 à chaque contribuable pour qu’il conserve le contenu de sa déclaration.

VIII.7. COMBINAISON DES OPERATIONS

La délimitation, Le recensement des parcelles et la collecte des demandes de CF sont faite de manière simultanée. Cette opération consiste à la descente sur terrain des personnes chargées de la délimitation, l’agent recenseur, avec le fokonolona et les usagers.

Sur terrain, l’agent recenseur identifie chaque parcelle avec les usagers, l’AGF (accompagné d’un topographe) délimite le terrain et reporte dans le PLOF papier. A chaque parcelle délimitée, un numéro est attribué. Un ticket est donné à l’usager, sur lequel sont mentionnés le numéro de sa parcelle, et son nom. Les Trois étapes ci-dessus sont combinées.

VIII.7.1. Numéro code de la parcelle.

Il sert à identifier la provenance de la parcelle (Localités). Dans chaque contour de la parcelle reportée sur le PLOF, nous observons le code suivant :

Figure 20: Numéro code de la parcelle

Signification 3 F 139 G 12 Désigne le Foko ntany, (Ex : FKT Ankarinomby) Désigne le hameau , (Ex : Ambatolahy) Désigne le numéro de la parcelle , Section de Planche de PLOF papier .

19 Fiches pour identifier une parcelle (Code parcelle, localisation, propriétaires…) ANNEXE N°9 20 Modèle réduite conforme avec la fiche de recensement

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre VIII : APPUI A LA GFD

Tableau 4: Indication du code parcelle

A) Spécifications des codes

Limites Administratives CODES Caractéristiques Observations

XXX-XX Alphanumérique Code Région + code commune

« 1 » jusqu’à l’infini Chiffres Code FKT

« A » jusqu’à « Z » Lettres Code hameau

« 1 » jusqu’à l’infini Chiffres Code Parcelle

Limites Parcellaires

Figure 21: Spécification du code parcelle

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : APPUI A LA GFD

B) Interrelations des informations Le code parcellaire est l e numéro identiqu e par chaque parcelle qui relie les informations entre les données alphanumériques et les données graphiques :

Extrait du PLOF papier

Report des délimitationsavec le codage de chaque Parcelle.

Fiche de Recensement de la parcelle n° 3F145.

Informations parcellaires identifiant le propriétaire,

Objets de la demande de CF, Fiscalité local, Inventaire de statut de terres existantes.

Figure 22: Interrelations des informations (Graphique et alphanumérique)

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : APPUI A LA GFD

VIII.7.2. Enregistrement des informations sur les usagers, ainsi que des informations sur les parcelles.

Les usagers, avec leurs tickets, viennent auprès du GF, tenant le registre, pour donner les informations sur leurs parcelles et les informations sur leur identité. Ce registre contient les champs nécessaires pour la base de données de l’impôt foncier (IFT/IFPB). Ces informations sont collectées pour toutes les parcelles. Au cas où l’usager veut demander un certificat foncier, il renseigne, en complément, les champs réservés à la demande, signe sa demande et verse les droits prévus. L’inscription dans le registre est numérotée suivant le numéro attribué sur le terrain, contenu dans le ticket de l’usager.

Les deux étapes ci-dessus peuvent être combinées, nécessitant la disponibilité des usagers, d’où cette organisation.

VIII.8. VECTORISATION ET SAISIE DES INFORMATIONS

A l’issue de ces étapes, des reports de délimitations parcellaires sur le PLOF papier, ainsi que les informations sur les propriétaires sont disponibles. Les informations contenues dans ces documents sont saisies pour le registre, et vectorisées pour les plans parcellaires. Les numéros identiques permettent de relier les informations. A partir de la numérisation, la partie recensement fiscal est achevée, par contre, les procédures de certification et les outre procédures ou niveau du SF doivent se poursuivre.

Les étapes de traitement consistent à réception des données sous format papier, à la numérisation, puis à la livraison des documents finaux (certificats fonciers, avis d’imposition, transmission des données au niveau du SF).

VIII.8.1. Démarches Méthodologiques

1) Réception des données (PLOF papier et fiches de recensement),passation et contrôle éventuelles des données, 2) Triage des données :répartition des données incorrectes et non traitables (vecteur mal fait, sans numéro ou ayant les mêmes numéros, fiches illisibles, erreurs de transcription, numéro identique sur deux ou trois fiches…..)au risque d’engendrer des confusions et de

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : APPUI A LA GFD

conflits. Les documents concernés doivent être r etournés au niveau de la FKT pour être corrigés. 3) Vectorisation des données : il s’agit du traçage de toutes le s parcelles dans le logiciel ARC - GIS-PLOF 21 au quel sera rajou té le code qui lui est attribué. A l’issue de cette étape, les documents suivants sont disponibles : - Limité pa rcellaire reportée dans le PLOF papier, - Liste de chaque Foko ntany, Hameau et leurs codes convenables, - Codé parcellaire mentionnée à l’intérieur de toutes les délimitations , - Coordonnées des limites.

actions activités Figures Paramétrages Config uration du des codes code FKT

Configuration du code hameaux

Insertions des Chargements des N° POINT_X POINT_Y 1 464 684,8 680 373,2 données points 2 464 597,2 680 347,4 terrain topographiques 3 464 550,6 680 343,7 4 464 540,4 680 296,9 obtenus à partir de la 5 464 539,3 680 283,3 délimitation dans le 6 464 531,7 680 253,2 7 464 511,8 680 226,7 logiciel. 8 464 508,5 680 216,2 9 464 512,1 680 208,7 …Exemple

Vectorisation Digitalisation des Numérotation de la parcelle des parcelles contours en superposant avec l’orthophoto numérique (jointure par ligne des points)

21 Logiciel de traitement des informations fo ncières

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : APPUI A LA GFD

actions activités Figures Paramétrages Config uration du des codes code FKT

Configuration du code hameaux

Insertions des Chargements des N° POINT_X POINT_Y 1 464 684,8 680 373,2 données points 2 464 597,2 680 347,4 terrain topographiques 3 464 550,6 680 343,7 4 464 540,4 680 296,9 obtenus à partir de la 5 464 539,3 680 283,3 délimitation dans le 6 464 531,7 680 253,2 7 464 511,8 680 226,7 logiciel. 8 464 508,5 680 216,2 9 464 512,1 680 208,7 …Exemple

Vectorisation Digitalisation des Numérotation de la parcelle des parcelles contours en superposant avec l’orthophoto numérique (jointure par ligne des points)

PARCELLE VECTORISEE

Tableau 5: Vectorisation de parcelle , objet de la FL et demande de CF

4) Saisie des données : saisie desinformations à p artir des fiches de recensement . A noter que le calcul de la surfa ce était fait directement dans le logiciel Arc Gis.

Fiche de recensement

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : APPUI A LA GFD

Calcul de surface et catégories de l’impôt

Identification de la propriétaire repère

Extrait des donnes attributaires de l’Operations combiné Figure 23 : Méthode de saisie des informations, objet de la FL et demande de CF

5) Identification des anomalies : bien que la saisie et la vect orisation ont pu être faits, On fait identifier les fiches qui n’ont pas de traçage dans le PLOF papier, puis les parcelles vectorisées qui n’ont pas de fiche .Ces anomalies sont relevées et transmises au près des commune pour être corrigées, puis pour être numérisées à nouveau. 6) Edition de l’impôt: à partir de cette étape il est possibl e d’éditer les outils de l’imposition (avis d’imposition et registre des contribuables), à partir de la basse de données, a) Configuration de la catégorie de taux d’imposition

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : APPUI A LA GFD

Le taux d’imposition est élaboré par la comite communale des impôts, validé par l es conseils communal et forfait par la surface (valeur par Hectare).

Figure 24: Insertion des taux d'imposition

b) Edition des avis d’imposition en version numérique

Figure 25: Extrait d'un avis d'imposition

c) Il est possible d’éditer les listes des contribuables, de suivre le mode de payement du contribuable et de calculer les impôts 22, ces sont les attributions du CCI (Comité communale des impôts) après les recouvrements (collecte des impôts). d) L’outil informatique permettra également d’éditer la liste des contribuables et les avis d’imposition (ex : Microsoft Excel, arc GIS…). e) Identification des parcelles objets de demande : C’est l’identification des parcelles objet de demande de CF, suivie la public ité par affichage au public, après le payement de doit de quittance de la demande de CF. f) A la suite des 15 jours après la reconnaissance locale, la base de données établie à partir de la vectorisation et de la saisie des informations, avec des rectificatio ns si besoin, permet d’éditer le registre parcellaire et les certificats fonciers. Il ne reste ainsi que la

22 CF ANNEXE2: LES IMPOTS FONCIERS

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : APPUI A LA GFD

g) signature du maire et les dates qui doivent être marquées. Le logiciel ArcGIs PLOF permet également d’éditer le CF.

VIII.8.2. Résumé schématique de l’opération combiné RECENSEMENT EXHAUSTIF Vectorisation des parcelles

Saisie des informations

Identification des anomalies (limites, informations)

OUI Parcelles imprécise (limite) et NON Informations Incomplètes

Transmises au près des commune pour être corrigées

Corrections

Données Vectorisées

OUI NON Identification des parcelles objets de demande CF

Conduites de reconnaissance Local (Délimitation) Edition avis d’imposition

Traitement CF Recouvrement Fiscale

Edition CF Organigramme 3: Résumé schématique de l'opération combiné

VIII.9. ECHANGES D’INFORMATIONS ENTRE LES 2 SERVICES

Suivant le processus de décentralisation de la gestion foncière. Deux niveaux de gestion foncière se réaliseront de manière parallèle et complémentaire : a) l’administration foncière est chargée de garantir la propriété privée titrée par le biais de ses services fonciers régionaux ;

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : APPUI A LA GFD

b) les communes se voient confier la responsabilité de la gestion de la propriété privée non titrée par le biais de guichets fonciers communaux ou intercommunaux (collectivités de centralisées de base) Le transfert d’une partie de la compétence foncière des GF régionaux vers les Services Foncier, nécessite un partage d’informations entre les deux systèmes de gestion foncière. Et le transfert des informations obtenues pendants le recensement sur la partie de la compétence du service foncier sera transmettre par le GF vers les services fonciers concernés. Les données numériques après vectorisation sont conçues pour devenir l’outil permettant la mise en cohérence de ces deux systèmes. Les objectifs des échanges sont de:  Mettre à jour le PLOF,  Préciser et partager la compétence du SF et du GF,  Améliorer la qualité des données (alphanumérique et graphique) au niveau de ces deux structures : fiabilité et sécurité des données, calage, correction… ;  assurer l’unicité de base de données : le PLOF,  Gérer et réglementer des conflits entre les parcelles certifiées et parcelles titrées,  Augmenter la synergie entre les deux entités,  Diminuer les coûts importants de mise en place,  Accélérer à terme l’accès aux certificats ou aux titres tout en gardant la spécificité de chaque mission (SF et GF).

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : APPUI A LA GFD

VIII.9.1. Description schématiques de l’échange d’informations entre le SF et le GF

SIR TOPO GUICHET FONCIER

OPERATION COMBINE

Travaux nécessitant un bornage DONNEES VECTORISEES

Inscription et Demande

Mesurage, délimitation, bornage OUI NON Identification des parcelles objets de demande CF Conduites de reconnaissance Plan individuel et Plan cadastrale Local Edition avis d’imposition (quel que soit sa Forme numériques ou papier) Actualisés au sein du Traitement CF Recouvrement CIR TOPO

Edition CF

Plof répertoire (B D)

Organigramme 4: Echange d'information entre SF et GF

Description schématiques de l’échange d’informations entre le SF et le GF objet de l’actualisation et complétude des informations foncières.

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : APPUI A LA GFD

VIII.10. RESULTATS OBTENUS

Situation Gestion foncière décentralise après les interventions sur l’opération combinées. Situation Octobre 2014

N° District RECENSEMENT Numérisation INTENTION DE DEMANDE CF Demandes instruites Demandes affichées Reconnaissance groupée CF EDITE 1 AMBATOLAMPY 55411 36778 15443 3497 3048 1844 0 2 ANTANIFOTSY 29684 20080 4035 1645 1263 1007 36 3 ANTSIRABE II 46452 19573 28899 4864 1383 2836 343 4 BETAFO 31471 17818 12941 1754 448 1208 554 5 FARATSIHO 17131 7225 8603 2140 995 724 0 6 MANDOTO 18946 11509 7377 545 354 152 0 199095 112983 77298 14445 7491 7771 933 Tableau 6: Résultats de l'Opération Combinée

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : AMELIORATION DU PLOF

Chapitre IX: AMELIORATION DU PLOF

IX.1. CONTEXTE GENERALE

On a que, les données géographiques du PLOF initial est une donnée hétérogène (cf. deuxième Partie, Chapitre VI) : - Données d’origine et d’échelle très diverses, qui donnent un ensemble de production hétérogènes entre eux, - Problème de qualité de l’information géographique :mauvaise précision géométrique (décalage en XY de données vectrices entre l’image et la réalité du terrain) suivie l’incomplétude de l’information. En effet, L’utilisation d’une information titrée incomplète et imprécise a un risque au niveau des guichets fonciers communaux à la prise des décisions dans la validation ou rejet des demandes de certificat (risque d’engendrer des confusions et de conflits). Conséquent, l'amélioration des PLOF devient incontournable si on veut viser l'objectif de la « sécurisation foncière massive avec informations géographiques fiables » dans le cadre de la réforme foncière. L’intervention consiste à améliorer la production et l’utilisation du PLOF avec un minimum d’erreurs géométriques et un maximum de collecte des informations, traité dans une même condition de traitement. L’objectif étant de rendre homogènes les données géographiques du PLOF.

IX.2. PRINCIPE D’AMELIORATION DES PLOF FIABLES

Toutes les parcelles faisant l'objet d'un droit d'occupation issu d'une immatriculation individuelle (titre individuel), collective (cadastre) et direct (réquisition) sont à reporter sur le PLOF (avec une précision décimétrique). Les informations contenues dans les documents écrits : livres et dossiers fonciers, matrice cadastrale sont à saisir dans les informations attributaires : Dans cette opération l’assurance qualité des PLOF repose sur les points suivants: o Inventaire des existantes, en insérant les données de l’Operations combiné, o Numérisations des plans fonciers à une échelle supérieure ou proche de ½ 500 ème , échelle à laquelle sont généralement tracées les parcelles faisant l’objet d’un certificat foncier (condition de l’homogénéité), si non, courir à la recherche de la source d’origines des données (généalogie des données),

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : AMELIORATION DU PLOF

o Saisie des informations par chaque parcelle, o Recoupement terrain pour lever les zones d'ombre relatives à l'incomplétude et à l'imprécision des couches « titres » : plans introuvables, plans muets, plans illisibles. o L’internalisation de l'élaboration des PLOF au niveau des CIRTOPO impliquant directement les agents de CIRTOPO dans le processus, o insertion des données DAO (dwg, dxf, dgn) dans les PLOF valorisant ainsi les archives numériques des CIRTOPO et corroborant la note de la DST sur la fourniture des versions numériques des plans individuels et l'appropriation des CIRTOPO de l'outil PLOF. A noter qu'une conversion du format de données DAO au format SIG est nécessaire avant l'introduction de ces données dans les PLOF (Fonction standard dans les SIG).

IX.2.1. COMPOSITION DU SYSTEME D’INFORMATION FONCIERE

Le système d’information foncière est destiné à gérer trois bases de données : o Bases de données foncières alphanumériques, o Bases de données graphiques du service foncier, o Bases données matriciels : fond image.

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Attributsde base : Don nées foncières alphanumériques Titre foncier Propriétaire Bordereau Parcelle Localisation

-Nom de la propriété -Nom et prénom -Numéro -Numéro -Nom Hameau -Numéro de la parcelle -Date de naissance -Date d’inscription -Nature et consistance -Nom FKT -Date de création du titre -CIN -Nature de l’acte -Contenance -Nom Commune -Acquisition -Adresse -Montant de l’acte -Occupation -Nom District -Origine de la propriété -Filiation -Titulaires -Charges de la parcelle -Nom Région -Statut -Profession -Numéro du bordereau -localisation -Code parcelle -Charges et hypothèques -Nom de l’époux -coordonnées Laborde -Code hameau -Nom du Propriétaire -Date de mariage -riverains -Code FKT -Localisations (états civil du propriétaire) -Code commune -Auteurs du bornage -Code district -Code région Tableau 8 : Attributs de basepour identifier la généalogie des métadonnées Données foncière graphiques

Plan Foncier Fond Image Superposition (Calage) vectorisation et saisie Élément géométrique

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IX.3. OUTILS

IX.3.1. Logiciel

On utilise le logiciel de dessin DAO et le logiciel SIG dans la numérisation des données foncières (ces sont les logiciel spécifiques utilisent par les services topographiques). A) Logiciel DAO : Il s'agit d'un logiciel de dessin qui permet de reconstituer numériquement les plans individuels et les plans cadastraux. Cette reconstitution, via des outils de dessin performants, concerne aussi bien la forme et la géométrie que les coordonnées locales ou référentielles utilisées lors du levé sur terrain. B) Logiciel SIG (Arc Gis) : En générale le logiciel SIG et un outil de gestionnaire des bases des données existantes et d’aider à la prise de décision. Mais sur le plan d’archivages et de gestion des informations foncières, le logiciel SIG remplit la quasi-totalité des fonctions des logiciels DAO parce que les outils de dessin sont basiques tandis que les outils de fonctions spatiales et cartographiques sont performants. Comme étant nanti d'un SGBD, les SIG ont la capacité de gérer des données réelles inhérentes à l'objet. Ainsi les informations sur les parcelles sont bien identifier (Limite, Contenance) combine avec les informations sur les propriétaires. Objet final d’informatisation géospacial des données foncière. Dans le cadre de l’intervention à la numérisation des données foncières, ces deux logiciels ne sont pas du tout en compétition mais complémentaires et contribuent chacun un maillon important dans la mise en place d'un système d'information du métier topographique. De plus , Deux logiciels spéciaux ont été créés pour utiliser la documentation foncière:

• « Logiciel PLOF », implanté dans les GF et destiné à émettre les Certificats Fonciers ; il permet aussi l’actualisation des PLOF (Titre set Certificats), • « Madagascar Land Management » (MLM), implanté dans les Services Fonciers existants ; il permet la gestion de l’information foncière titrée ; les deux systèmes peuvent échanger les informations foncières (Certificats et Titres).

IX.3.2. Orthophoto

L’ortho photographie est le patron cartographique de toute la documentation PLOF, dans un système de projection Laborde Madagascar.

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IX.3.3. Matériels

A) Scanner :Les documents littéraux et cartographiques ont été scannés à minimum 200 dpi 23 en couleur ; Ce choix s’est avéré indispensable pour les raisons suivantes : • Hétérogénéité et vétusté des supports de plans (dessins sur calque, sur canson, sur plastique), • Nombreuses inscription sur les Livres fonciers et pièces des Dossiers fonciers (encre noire, annotations de couleurs, mine de plomb). B) GPS portable : Le GPS portable mono fréquence est utilisé simplement pour la localisation de la parcelle dans le système de référence Laborde, et pour les délimitations.

Photo 7: GPS Portable IX.4. DEMARCHES METHODOLOGIQUES

IX.4.1. Archivages

 Spécificité de l’archive topographique : Les archives topographiques sont des archives non figées et dynamiques. A des fins de différents traitements, des plans y entrent et y sortent entre autres pour la mise à jour.  Objectif : Il s’agit de maîtriser l'archivage des plans physiques afin de faciliter l'inventaire de tous les plans existants. Un système de rangement (étagère, tiroir, classeur,...) et d'indice chronologique ont été adoptés dans chaque circonscription. L’archiviste doit veiller à ce que le classement des plans soit respecté selon le rangement prévu. (« avoir une bonne habitude de retourner les plans à leur place réservée »)  Dans cette optique, outre cette bonne pratique que l'on doit se comporter, des études doivent être menées auprès de chaque circonscription pour identifier le besoin en mobiliers d'archivage et la viabilisation de la salle d'archivés.

23 Dpi = «dpi= nombre de pixels par inch, points par pouce » nombre de points que l’on peut afficher, imprimer ou lire par pouce, et qui permet de mesurer la résolution d’un écran d’un scanner. ANNEXE 6:Détermination de la résolution de pixel.

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IX.4.2. Inventaires

 Objectif : Recenser (par commune) d'une manière exhaustive tous les plans existants .  Cet inventaire dégage la catégorisation suivante des plans avec leur quantité : • Les plans « normaux », qui existent physiquement dans l'archive topographique et qu'on va caler sur le fond image, • Les plans « introuvables » qui sont disparus physiquement (dus au problème de rangement ou de classement suite à un changement de local,...) dans le service topographique et dans le service de domaine mais peut exister auprès de leur propriétaire. • Les plans « illisibles » qui concernent spécifiquement les plans cadastraux de mauvais état (une partie déchirée, des inscriptions illisibles), • Les plans « muets» qui seront surtout identifiés pendant le calage, ne pouvant pas être géoréférenciés car manquaient de détails de rattachement permettant de le positionner sur l'image, • Les dossiers. « en instance de bornage » que les plans restent encore à confectionner. Les quatre dernières catégories de plans pour être intégrés dans le PLOF nécessitent la descente sur terrain.  Cet inventaire servi également de base de données de l'applicatif de gestion d'archivé.

IX.4.3. Numérisation :

 Cette numérisation composée de plusieurs étapes : • Scénarisation (et éventuellement assemblage), • Géoréférencement, • Etablissement de la liste des plans « muets», • Vectorisation. IX.4.3.1 Scannage : Il s’agit de produire des fichiers images numériques à partir des plans papiers. Il peut se passer que les plans ont été découpés en plusieurs parties pendant le scannage et nécessitent de ce fait d'être rassemblé (SCAN + STITCH) après le scannage. a) Les Documents fonciers à scannés Les plans topographiques à scannés sont :

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• Plan individuel : à grande échelle, ce plan reporte les bornes, les contours des parcelles ainsi que les détails de rattachement à partir des levés sur terrain réalisés par les géomètres. • Plan cadastral : Plans dessinés avec la précision des mesures et observations effectuées par les géomètres. • Plan de gestion d’aménagement des réserves à statuts spécifiques : Plan constituera la base de travail environnemental. On peut en citer aussi le plan de repérage : à petite échelle en général, ce plan permet seulement de situer ou de repérer les parcelles d'une zone donnée. Dans la perspective d’intervention, les plans de repérage ne sont plus à numériser. Ce sont les principaux plans numériques ou à numériser dans le cadre de la numérisation des données foncières (les plans réguliers ne sont pas introduits). b) Résolution du scannage La résolution du scannage (image scannée) est en fonction de l’échelle du plan papier à numérisés. Supposons que nous disposons les éléments suivants : P (dpi) : pas du scannage en (dpi= nombre de pixels par inch), 1/Ec : échelle des photos à scanner, (minimum½500 ème ) R : résolution du pixel, (0.50m : correspond avec la résolution de l’orthophoto) 1 inch =0.0254m.

[13] . m (200 dpi= 85 microns) . Les plans fonciers ont été scannés à minimum 0.127 200 dpi 24 en couleur.

IX.4.3.2 Géoréférencement : Il s'agit de rattacher les parcelles au réseau géodésique national (Laborde Madagascar) par la transformation d'Helmert implémentée dans les logiciels SIG et DAO. Conformément au

24 Dpi = «dpi= nombre de pixels par inch, points par pouce » nombre de points que l’on peut afficher, imprimer ou lire par pouce, et qui permet de mesurer la résolution d’un écran d’un scanner. ANNEXE6 : Détermination de la résolution de pixel.

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principe de base, le fond Image sera pris comm e référence de géoréférencement. Aussi, les cordonnées terrains seront celles piquées sur le fond image. Le géoréférencement peut se faire, soit dans le logiciel SIG so it dans le logiciel DAO. S'il s’agit d' un fichier DAO (plan individuel numérique fourni par le géomètre en accord avec la note de la DST ou autres plans archivés numériquement au forma t dessin), il serait approprié de procéder le calage dans le logiciel DAO. Mais le traitement est aussi possible dans le SIG (Ajustement spatial). a) Principe Des points de calage sont positionnés et identifiés sur chaque plan. Quatre points au minimums sont placés de manière la plus homogène possible sur le plan. Le géoréférencement est effectué en saisissant les coordonnées terrain de chaque point en Laborde, puis la transformation est appliquée. Géoréfé rencement Type Géorefé rencement par cordonnées : La majorité des plans présentent des systèmes de coordonnées (en Laborde Madagascar). Cer tains peuvent présenter des systèmes de cordonnées fictives, inconnu ou bien encore aucun système de coordonnées.

Figure 26 : Localisation à partir des coordonnées

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Géoréfé rencement Type Géorefé rencement par cordonnées : La majorité des plans présentent des systèmes de coordonnées (en Laborde Madagascar). Cer tains peuvent présenter des systèmes de cordonnées fictives, inconnu ou bien encore aucun système de coordonnées.

Figure 26 : Localisation à partir des coordonnées

Géoréférencement d’un Plan sur l’ortho photographie

Figure 27 : Calage Forcé sur l’Ortho

Tableau 7 : Les 2 Types de géoréférencement

.Précision de calage Les écarts individuels en position, entre les coordonnées des points d'appui et leurs coordonnées transformées est défini par :

Soit (Xa , Ya) sont les coordonnées d'un point d'appui et (Xt, Yt) sont les coordonnées transformées. La précision de la transformation est appréciée en calcu lant la moyenne quadratique des écarts en position :

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a) Tolérance Pour ne pas avoir de distorsion ou d'altération de la géométrie dans le repositionnement et le remodelage des parcelles, un seuil de tolérance est imposé à la transformation d'Helmert :

25 4 Au cas où cette tolérance n’e peut pas être atteinte (EMQ » 3 pixels), on aura une distorsion de la géométrie de la parcelle et un recoupement terrain serait nécessaire.

Photo 8 : Extrait d’un plan cadastrale d’Andranomanelatra calé par 5 points

25 La taille minimum d’un objet pour qu’il soit visible sur une orthophoto nécessite la présence d’au moins 4 pixels, ANNEXE 6

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b) Contrôle du déréférencement La figure ci-dessous indique le contrôle du géoréférencement d’un plan cadastrale d’Andranomanelatra qui est éditable dans un éditeur de texte, après la transformation d’Helmert. Toutes les coordonnées et mesures signalées sont exprimées en mètres.

. , Tolerable 2 Avec, . , . : é : 26

Figure 28 : Extrait de calage par transformation d’Helmert

IX.4.3.3 Vectorisation : Il s'agit de procéder au traçage du polygone représentant le contour de la parcelle et à la saisie de ses informations attributaires en utilisant le logiciel ArcGis. A l’issue de cette étape, les plans géoréférenciés sont disponible, l’opération de vectorisation consiste à : - Vectoriser les terrains relevant de la propriété titrée , - Vectoriser les terrains relevant de la propriété privée non titrée ayant fait l’objet d’un certificat foncier et fiscalité local en utilisant les données de l’opération combinée par levés de points par GPS portable ,

26 La taille minimum d’un objet pour qu’il soit visible sur une orthophoto nécessite la présence d’au moins 4 pixels, CF ANNEXE 6

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- Tracer les terrains relevant du domaine public à partir des ortho photo au en utilisant les cartes FTM, - Tracer les terrains constituants les aires soumises à un régime juridique de protection spéc ifique, à partir du plan de gestion d’aménagement des réserves à statuts spécifiques .

IX.4.3.4 Saisie des informations Il s’agit de saisir les informations sur les parcelles titrées à partir du livre foncier et récupération éventuelle des informations non lisib les à partir des dossiers individuels. L’objectif étant de produire une base de données foncière par cha que polygone vectorisée . Les renseignements dans la table attributaires sont structurés par les champs décrivant l’origine de chaque parcelle, composés par les éléments suivants : - Localisation (Région-district -commune-FKT-hameau- cordonnées Laborde) , - Identifications de chaque parcelle (mode d’acquisition, occupation… , - Identification de la propriétaire, - Bordereau du titre concerné, - N° Titre foncier.

IX.4.3.1 Etablis sement de la liste des plans « muets » : Il s'agit de recenser les plans qu'on n'arrive pas à représenter sur le PLOF (plan illisible, introuvables, muets) . Ces plans font l'objet de descente sur terrain pour identification et repositionnement. a) Plans « muets » : Nous avons constaté que des plans manquaient de détails si bien qu'il nous est impossible de les localiser par rapport à l'ortho.

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Constat avéré lors du géoréférencement qu'outre les plans en mauvais état (illisibles ou en partie déchirés), un certain nombre de plan individuels ne suivent pas les règles de l'art et de technique de la confection de ces plans individuels, et donc, nécessitent d’une descente sur terrain complémentaire pour être complétés et munis des coordonnées réelles. Nous sommes informé que l'ordre des « Géomètres Experts » ainsi que la DST sont déjà interpellés sur ce sujet et ont pris des mesures pour éradiquer ce problème. Nous pensons à la note délivrée par la DST comme quoi, tout plan individuel doit être muni d'un système de coordonnées réelles Laborde. Force est de constater que le nombre de ces plans augmente au fur et à mesure que le géo référencement progresse. b) Plant « introuvables » : II s'agit des plans des titres qui ont une existence administrative et juridique, car ayant des numéros de titres et de toutes les informations juridique sarchivées auprès du service du domaine mais le plan physique est disparu, introuvable ni au service topographique ni au service du domaine. On espère que les propriétaires ont conservé une copie de ces plans pour pouvoir les reconstituer pendant cette opération. A la fin de l’inventaire, le nombre de ces plans doit être connu ainsi que la localité où ils se trouvent (Commune, Fokontany, Nom du lieu) et éventuellement leur surface ou contenance, le nom de la propriété ainsi que leur propriétaire. c) Plan« illisibles » : Il s'agit d’une particularité de certains plans cadastraux. Conservés au niveau du Service Topographique, certains plans cadastraux sont de très mouvais état (des parties déchirées, des inscriptions illisibles) si bien qu'ils deviennent illisibles et inexploitables. La qualité de ces plans devra être identifiée pendant l'inventaire. Cependant, vu la contiguïté de ces parcelles, les traitements de ces plans sont facilités car ils peuvent être traités en bloc. d) Le Tableau suivant établit un comparatif des trois plans.

Désignation Plan « muet » Plan « introuvable » Plan « illisible » Numéro de titre, Connus Connus Connus mais peut-être Surface. Propriétaires, inconnus

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Désignation Plan « muet » Plan « introuvable » Plan « illisible » nom de 1a propriétés, Localisation Plan physique Eexistant mais Inexistant dans les Existant dans le manque de détails et services de domaine et service topo graphique donc nécessite un topographique mais mais en très mau vais complètement sur peut exister auprès des état. Par conséquent, terrain avec la collabo- propriétaires. né cessite d'une ration du détenteur du Nécessite l'ap pel au identification sur titre détenteur du titre et la terrain. localisation sur terrain Identification Pendant le géo Pendant l'inventaire Pendant l'inventaire référencement Tableau 8 : Comparaison des plans muets

IX.4.1. Vérifications topologiques et finalisation des PLOF

Toutes les données sont à ce stade complètes. La finalisation des PLOF inclut un certain nombre de vérifications, dont les vérifications topologiques portent sur : - la fermeture de tous les polygones, - l’absence de trous entre surfaces,

Figure 29 : Trous entre surface

- l’absence de surfaces papillon,

Figure 30 : Surface papillon

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- la vérification de la surface des polygones, - la vérification de non superposition des polygones au sein d’une même couche d’informations et entre couches d’information, - la suppression des points rapprochés.

Figure 31 : Point rapproché

La cohérence topologique des données cartographiques du PLOF est assurée.

IX.4.1. PRECISION ET RESOLUTION

La résolution n’impacte que la lisibilité de l’image. Par principe, on considère que la taille minimum d’un objet pour qu’il soit visible sur une orthophoto nécessite la présence d’au moins 4 pixels 27 . Cela signifie que sur une orthophoto de 25 cm de résolution au sol, on est sûr de distinguer un objet de 50 cm x 50 cm, et que sur une ortho photo de 50 cm de résolution au sol, on est sûr de distinguer un objet de 1 m x 1m. Concrètement, dans le premier cas, on pourra distinguer 80 % du marquage au sol, contre 40 % dans le deuxième cas. La précision géométrique , en revanche, ne se voit pas directement, sauf lorsqu’on superpose l’orthophotoavec une couverture vectorielle dont on connaît la précision. Elle définit l’écart en XY entre l’image et la réalité du terrain. Les conséquences d’une mauvaise précision, et surtout d’une précision qu’on ne connaît pas, peuvent rendre pour le moins hasardeuse l’utilisation de la donnée hétérogène. La précision géométrique du PLOF devient de l’ordre décimétrique.

27 CF : ANNEXE6 : détermination de la résolution de pixel

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IX.4.2. RESUME SCHEMATIQUE DE LA METHODOLOGIE

Etapes

Produis vérifiables

Récupération des informations sur les titres à partir des plans de repérage, cadastraux, individuels et livres fonciers auprès de circonscription Liste des titres topographiques et domaniales Réquisitions cadastrés + Liste des anomalies Classification par

commune Confrontation des données avec le PLOF, exist ant document de base Listes des données manquantes sur le PLOF

Complètement du PLOF (compilation documents) Titres bien cales sur le PLOF, Anomalie (Titre non figuré dans le PLOF)

Programme de descente sur terrain (moyen humain, matériel, durée) Mise en commun avec la planification du

recensement fiscal (sensibilisation, appel aux détenteurs des titres, CRL)

Localisation des terrains titres disparus ou difficilement localisables

Borne trouvée

Délimitation des titres + levé complémentaire

Report - Traçage dans le PLOF Données vectorisées papier et Vectorisation Concordance de tous les titres au fond image

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre IX : AMELIORATION DU PLOF

IX.5. RESULTATS OBTENUS

Situation d’avancement de repositionnement du TITRE (Région Vakinankaratra). (Mois de septembre 2014)

N° Données SF Antsirabe SF Ambatolampy 1 Documents littéraux 11 Livres Fonciers 386 179 12 Dossiers Fonciers 22,800 8,950 2 Plans Topographiques 21 Plan Cadastral 443 22 Plan individuel 33,464 6,905 23 Plans de Repérage 238 3 PLOF initial Couvre le territoire régional

N° Plans Topographiques CIR TOPO Antsirabe CIR TOPO Ambatolampy Scannage géo référencements Vectorisation Saisie des informations 1 Plan Cadastral 443 443 443 443 2 Plan individuel 33464 6905 40369 40369 40369 40369 3 - PLOF initial (élaboration 2005-2006) TOTAL 40812

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre X : COUTS ET RECOMMANDATIONS

Chapitre X: COUTS ET RECOMMANDATIONS

X.1. COUTS

Ce paragraphe mettra en exergue l’aspect financier et les dépenses s’afférant aux traitements nécessaires pour le projet. On distingue deux grandes catégories en termes de coût : le personnel composé de concepteur et d’opérateur, et les moyens techniques regroupant les matériels informatiques (ordinateur, logiciels et réseau Internet).La deuxième catégories est sous la responsabilité du PGDI (Donnée individuel) donc le reste à calculer est les honoraires du personnel.

X.1.1. Coût des opérations combinés (Appui en GFD)

Tarification de base donnée par PGDI : Recensement Parcellaire 200 Ar/Parcelle Vecto risation et Saisie 250 Ar/Parcelle Traitement CF 600 Ar/CF Tableau 9 : Tarification de base

Livrable: Données Version Numériques Nombre de commune: 39 rendement vecto/j Surface des communes (km²)= 7656 500 BENEFICIAIRE Nbr UNITE QTE P.U MONTANT (Ar) I. TRAVAUX SUR TERRAINS (Ar) 39819000 I.1. Recensement (Traçage sur PLOF+FR) 33846150 Honoraire Chef de mission 1 /Parcelle 199095 20 3981900 Agents Recenseur 1 /Parcelle 199095 150 29864250 I.2. Récupération, Vérification, tri des données 5972850 Honoraire Chef de mission 1 /Parcelle 199095 10 1990950 opérateur 1 /Parcelle 199095 20 3981900 II. TRAITEMENT DE BUREAU 28805550 II.1. Vectorisation et Saisie des Informations 28245750 Honoraire opérateur vectorisation 1 /Parcelle 112983 250 28245750 II.2.Delimitation CF 559800 Honoraire AGF 1 /Parcelle 933 600 559800 III. CONTRÔLE ET SUIVI 79088,1 Honoraire Chef de mission 1 /Parcelle 225,966 200 45193,2 opérateur contrôle qualité 1 /Parcelle 225,966 150 33894,9 TOTAL 68 703 638

Tableau 10 : Sous détail des prix pour l’Opération Combinée

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre X : COUTS ET RECOMMANDATIONS

X.1.2. Coût des opérations de Fiabilisations du PLOF

Livrable: Données Version Numériques Nombre de commune: 39 Surface des communes (km²) : 7656 Nombre Rendement opérate opérateur opérate /j/op /j/op /j/op rendeme rendem rendem plan ur Vectorisati ur cal vecto controle nt ent ent scannés calage on contrôle (plan) (plan) (plan) calage/j vecto/j contr/j 40812 10 10 10 10 10 100 100 100 1000 Honoraire 30000 MONT BENEFICIA P.U ANT IRE Nbr UNITE QTE (Ar) (Ar) I. PHASE PREPARATOIRE 460000 I.1. Inventaire et récupération des plans scannés et les 230000 orthos Chef de 20000 Honoraire mission 1 H/j 1 0 200000 opérateur scan 1 H/j 1 30000 30000 I.2. Récupération des titres saisis 230000 Chef de 20000 Honoraire mission 1 H/j 1 0 200000 opérateur saisie 1 H/j 1 30000 30000 244872 II. PHASE DE TRAITEMENT 000 II.1. Calage des plans sur l'ortho 122436000 opérateur 122436 Honoraire calage 10 H/j 408,12 30000 000 II.2.Vectorisation 122436000 opérateur vectorisatio 122436 Honoraire n 10 H/j 408,12 30000 000 152436 III. CONTRÔLE ET SUIVI 00 Chef de 20000 300000 Honoraire mission 1 H/j 15 0 0 opérateur contrôle 122436 qualité 10 H/j 40,812 30000 00 TOTAL 260 575 600

Tableau 11 : Sous détail des prix pour la fiabilisation des données

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre X : COUTS ET RECOMMANDATIONS

Donc, d’après ces tableaux, le cout de production est de :

68 703 638 + 260 575 600= 329279238Ar

X.2. IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES

ß Augmentation du revenu de la commune (Certification), IFT, IFPB.

ß Gestion de la fiscalité foncière locale (112983 avis d’imposition IFT délivrés sur 199095 contribuables)

ß Développement de l’investissement privé, (Doit d’occupation et droit de propriété)

ß Sécurisation foncière et marchandisation des droits sur la terre,

ß Optimisation de l’utilisation des sols et des ressources, (terrains sécurisés)

ß Renforcement de la cohésion sociale,

ß Indentifications des parcelles (Localisation, limite contenance),

ß Identifications des propriétaires,

ß Inventaire de statuts des terres existants Objet de l’aménagement,

ß Inventaire de l’occupation du sol Objet des aménagements,

ß PLOF fiable, patron cartographique de la sécurisation foncière.

X.3. RECOMMANDATIONS

X.3.1. Améliorations possibles

Certaines parcelles des plans individuels et cadastraux ne peuvent pas être superposées directement sur le PLOF (cordonnées fictives, limite non identifiables…) mais ont besoin d’être localisées sur terrain avant d'être intégrées dans le PLOF. Il s'agit des plans « muets », « introuvables » et « illisibles » à localisai sur terrain. Ces trois catégories de plans topographiques font l'objet des descentes sur terrain et ne peuvent pas être traités seulement au bureau. A) Traitements des plans « muets », « illisibles » et « introuvables » : Il faut noter qu'il ne s’agit pas d'un « rétablissement des bornes » mais de levés visant à localiser, compléter les plans et les attribuer des coordonnées rebelles. Les traitements de ces plans se passent généralement en quatre principales.  Inventorier les plans individuels :

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre X : COUTS ET RECOMMANDATIONS

Si ce n'est pas encore réalisé, il s'agit de constituer un tableau de huit colonnes (numéro du titre. District Commune, Fokontany, localité, contenance, nom de propriété, propriétaires). Le but est d'avoir un classement par Commune et Fokontany, des plans pour pouvoir organiser les descentes sur terrain.  Préparer les plans individuels : Cette phase ne concerne que les « plans muets». Il s'agit de constituer des fichiers numériques des plans. C'est un travailqui se passe au bureau et se compose des opérations suivantes : ∑ Scannage des plans et obtention de fichiers images des plans (en général en fichiers JPG), ∑ Avec laautoCAD-Covadis, les mettre à l'échelle c’est à dire l'échelle papier est appliquée au plan dans le logiciel, ∑ Vectorisation La mise en échelle permet deconstituer les coordonnées locales lors de leur levé sur terrain. Cette manœuvre peut engendrer des altérations sur la géométrie mais négligeables. Il faut signaler que seule la limite desplans sera vectorisée en polygone pour facilite la conception de base des données.  Sensibiliser les Fokontany et les Communes Il s'agit de faire appel aux détenteurs des titres auprès des Fokontany et Communes en impliquant l’opération combinée. Une liste des titres sera fournie à cet effet, correspondant aux titres identifiés pendant la première phase. En collaboration avec les autorités locales, établir le planning de sensibilisation et procéder à l’affichage et à la publicité de la liste susmentionnée. L’essentiel du message de cette sensibilisation portera sur l’ « appel des présumés propriétaires ou des détenteurs des titres à se présenter avec leur plan individuel pour la localisation exacte de leur parcelle et le complètement des plans archivés auprès des services fonciers. Il faut noter que la présence dudétenteur du titre avec le plan individuel est nécessaire (sinon obligatoire pour les « introuvables » pendant les levés sur terrain pour localiser la parcelle. Dans le cas des plans« introuvables», la présentation des plans individuels par les propriétaires ou les détenteurs des titres est absolument nécessaire sinon l’opération ne peut pas continuer.

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre X : COUTS ET RECOMMANDATIONS

Dans le cas des plan «muets», la présentation de ces plans est nécessaire mais à défaut, avec les présumés propriétaires etses voisinages, constater la délimitation de la parcelle et procéder aux levés. B) Réalisation des levés terrains Cette opération se fait avec participation des détenteurs des titres (et/ou ses voisins) qui, outre; le plan qu'il détient, fournit des renseignements sur la localisation des parcelles.

o Plan « Introuvables» : Si le présumé propriétaire n’apporte pas le plan individuel de la (des) parcelle(s), cette opération ne peut pas être engagée. Et donc, nous nous tablons sur l'hypothèse où le détenteur du titre se munit de son plan individuel. Sur site, les opérations suivantes sont à réaliser : ∑ Numérisation (avec un scanner portable ou un appareil photographique) du plan individuel du détenteur du titre et obtention de fichiers images des plans en JPG. ∑ Avec le logiciel auto CAD-Covadis, les mettre à l'échelle c’est à dire l'échelle papier est appliquée au plan dans le logiciel. ∑ Vectorisation en fichiers SIG ou DAO. Il faut signaler que seule la limite des plans sera sous forme ou polygone. ∑ Procéder de rattachement : nous nous fixons une Echelle(Limite) = 1/l000 ème telle que au- dessus de cette valeur (1/500, ½00, 1/100), les levés GPS doivent être combinés avec des levés topographiques de détails tandis qu’au-dessous (1/1000, 1/1500, ½000. 2500ème...), les levés GPS sont suffisants 28 . Levés GPS des 4points si échelle (Plan) <=échelle limite. Levés GPS des 4 points + levés topographiques en détail si échelle (Pan) >= échelle (limite). o Plan muets : Il s'agit de procéder au rattachement de ces plans comme pour les plans« introuvables» avec la collaboration du détenteur des titres et ses voisins. Levés GPS des 4points si échelle (Plan) <=échelle limite Levés GPS des 4 points + levés topographiques en détail si échelle (Pan) >= échelle (limite).

28 Cf ANNEXES3 : Présentation du système GPS

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre X : COUTS ET RECOMMANDATIONS

Le tableau suivant récapitule les traitements des plans « muets » et« introuvables ».

Désignation Plan « muet » Plan « introuvable »

° Numérisation (par scannage ou A réaliser au A réaliser sur site, photographie) des plans et obtentions de bureau, pendant la pendant la descente sur fichiers images des plans en JPG, préparation des terrain, lors de la ° Avec le logiciel ArcGis, les mettre à descentes sur présentation du plan par l’échelle c’est-à-dire l’échelle papier est terrain. le appliquée au plan dans le logiciel. détenteur du titre. ° Vectorisation en Fichier shp

Levés des détails (par GPS) avec la participation Sur site, obtention d'un semi de points de du détenteur du titre sur l’emplacement de la coordonnées réelles. parcelle

Moyennant les résultats des levés, rattachement Sur site, lorsque les coordonnées réelles sont des plans par transformation des coordonnées. rattachées au plan, superposer le plan vectorisé sur l'ortho photo pour vérification. A finaliser au bureau, Tableau 12 : Traitement des plans muets

C) Régénérer les plans « muets » et « introuvables » : It s'agit de reproduire les plans « muets », introuvables » et « illisibles » pour qu'on les puisse retrouver normalement dans l'archive des services topographiques. Dans ce cas, il faut continuer la vectorisation des plans jusqu'aux éléments relatifs à L’habillage (cartouche, bornes,...). D) Moyens et matériels utilisés : Il faut noter que la mise œuvre de cette descente sur terrain pour localiser les plans « introuvables » et compléter les plans« muets » requiert la mobilisation des moyens humains et matériels. Ainsi, dans la logistique, il faut penser, entre autres, aux points suivants :  Moyen de déplacement.  Utilisation des GPS, des appareils topographiques (Station Total,...), des appareils photographiques, des scanner portables, des ordinateurs portables avec le PLOF (surtout l'ortho photo).

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre X : COUTS ET RECOMMANDATIONS

 Et surtout, sans oublier, pour l'alimentation de ces appareils : piles ou batterie rechargeable ou groupe électrogène.

E) Internalisation de la fiabilisation des PLOF et descente sur terrain : Comme nom sommes dans le cadre de l’internalisation de la fiabilisation des PLOF. Toutes les descentes sur terrain inhérentes au PLOF seront assurées en collaboration des agents des services fonciers. Ces projets de descentes sur terrain seront pilotés par les Chefs Circonscriptions qui assureront l'organisation et la bonne marche de ces descentes sur terrain en tant que acteur principale. Il faut noter que des travaux de bureau sont nécessaires après ces travaux de terrain qui consistent à l'intégration de ces plans dans le PLOF. N.B. Outre les plans « muets », et « introuvables». Cette descente sur terrain pourrait être une occasion de traiter les dossiers en instance de bornage, surtout si ces plans avoisinent les deux premiers plans. Ce qui permet de réaliser une économie d’échelle sur ces descentes sur terrain et d'assumer en même temps les affaires courantes du service. Cette vision nécessite une bonne coordination de la part de l’acteur principale (Le chef de la circonscription) et confirme une fois de plus, l’internalisation de la fiabilisation des PLOF par le service foncier. F) Insertion des donnes terrain Objectif : assurer la complétude de la couche titre du PLOF. Il s'agit d'intégrer les plans «muets», « introuvables » et «illisibles» régénérés dans le PLOF ainsi que de compléter et d'intégrer ces plans régénérés dans l'archive topographique.

X.3.2. Orientations du reforme avec les stratégies de l’aménagement du territoire sur la mise en œuvre des outils de planification (PUDi, PUDé, SRAT, SAC).

Les interrelations : Actions Responsabilité de Responsable du Foncier l’aménagement du territoire

Transactions Foncière Prescription d’urbanisme Projet de morcellement (SRAT)

Octroi de permis de construire Prescription d’urbanisme à Réalisation des plans réguliers

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TROISIEME PARTIE : INTERVENTION Chapitre X : COUTS ET RECOMMANDATIONS

travers le SRAT

Elaboration des outils de Conception des outils de Inventaires parcellaires planification et réglementaires planification (SNAT, SRAT, PUDi, PUDé, SAC) et mise (Fiabilisation du PLOF) en œuvre du PNAT à travers ces outils

Mise en œuvre des plans Contrôle de respect des Expropriation, identification d’aménagement prescriptions des plans des systèmes de d’aménagement compensation, sécurisation Foncière

Tableau 13 : Les interrelations entre Aménagement et Foncier

X.3.3. Perspective

Le foncier devenue la matière première de l’aménagement » n’a jamais été aussi avérée que durant cette période. Il est alors indispensable que la question foncière soit traitée très en amont, dès la définition du projet de territoire. Il n’y a effectivement pas de stratégie foncière sans politique d’aménagement et de développement du territoire. Le foncier devient ainsi un projet stratégique indissociable du projet de territoire, nourri d’objectifs qui donnent du sens à ses outils, à ses moyens et aux modes d’intervention retenus.

X.3.4. Foncier : outils de l’aménagement

Ces données foncières (Documents constitutifs des Plan d’aménagement) seront capitalisées dans le Plan Local d’Occupation Foncière Fiable (PLOF) correspondront comme outil de l’aménagement par exemple : superposition des couches objet d’éliminer les fausses interprétations.

Compositions des couches disponibles :

 Données recensement suivant l’opération combinées, (occupations, Propriétaire),  PLOF, (Statuts, Limite, Contenance, Localisation)  Parcelles vectorisées, (cartographie)  Plans fonciers.

~104 ~

CONCLUSION Ce mémoire nous indique l’importance des Géomètres Topographes au niveau de la mise en œuvre de la réforme foncière. En effet, ceci permet de corriger l’imprécision des données : au niveau de la localisation et de la délimitation parcellaire, l’objectif étant l’obtention d’une sécurisation massive des informations foncières. Ceci permet aussi d’offrir un service de qualité depuis l’instruction des demandes d’un terrain jusqu’à la délivrance du droit de propriété que ce soit au niveau communal ou au niveau des Services Fonciers. Et sans oublier qu’un service de qualité permet de gagner la confiance des usagers.

Avant d’arriver à cette conclusion, des analyses des enjeux ont dû être effectués afin de chercher les difficultés rencontrées par la situation précédente. Il en résulte que les sources d’embêtement sont principalement les données mal confectionnées, incomplètes, imprécises, mal délimitées … et ceci conduit à un empiètement. Les techniciens qui possèdent les compétences nécessaires à la résolution de ces problèmes sont les Géomètres Topographes sous la supervision de l’acteur principal, à savoir les Services Fonciers.

Des démarches ont déjà été effectuées sous la forme d’intervention sur l’aspect technique et des méthodologies mis en place. Cette intervention agit tout d’abord sur les procédures de l’inventaire et l’amélioration des données foncières afin de fiabiliser les données introduites dans la base de données foncière. Ensuite, elle se tourne vers un appui de la gestion foncière décentralisée dans le but de recenser les informations exactes des parcelles (localisation, contenance, statut de terre, limite de terrain, occupation, …) sous la tutelle des communes.

Des données foncières exactes peuvent être utilisées pour des ressources fiscales correctes sur le plan communal (IFT, IFPB). Elles peuvent aussi servir pour d’élaboration des plansd’aménagement (SAC, PuDé, PuDi, Plan d’urbanisme, etc…). Par conséquent, le foncier est un outil indispensable pour la planification urbaine et rurale, donc une matière première de l’aménagement. Il faut donc revoir l’attribution des Géomètres Topographes dans la réforme afin d’améliorer ses aspects techniques.

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ANNEXES

ANNEXE 1:GENERALITES SUR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISEES (CTD)

a) Définition d’une Collectivité Territoriale Décentralisée (CTD)

Une collectivité territoriale décentralisée est une portion du territoire national dans laquelle l’ensemble de ses habitants électeurs de nationalité malagasy dirige l’électivité régionale et locale en vue de promouvoir le développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique et technologique de sa circonscription. Elle assure, avec le concours de l’Etat, l’aménagement du territoire, la protection de l’environnement, la sécurité publique et l’administration, l’amélioration du cadre de vie ainsi que la préservation de son identité. Elle est dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière1.

b) La région

D’après la loi 2004-001 du 17 juin 2004, Madagascar est subdivisée en 22 régions.

Se définit comme étant une collectivité publique à vocation économique et social, la région dirige, dynamise, coordonne et harmonise le développement économique et social de l’ensemble de son territoire. Elle assure la planification, l’aménagement du territoire et la mise en œuvre des actions de développement.

La région est à la fois des collectivités territoriales décentralisées et des circonscriptions administratives. En tant que Collectivité Décentralisée, elle dispose de la personnalité morale, de l’autonomie financière, et s’administre par des conseils régionaux. En tant que circonscription administrative, elle regroupe l’ensemble des services déconcentrés de l’Etat au niveau régional.

Source : loi 2004-001 du 11 juin 2006

c) Les districts

Le décret de création des districts stipule : le district est une circonscription administrative relevant de la région dont les limites territoriales coïncidentes avec celles des anciennes sous-préfectures, ex fivondronampokontany. Il comprend un ou plusieurs arrondissements administratifs. Les chefs districts et leurs adjoints sont nommés par l’Etat central.

d) Les communes

La commune est une collectivité décentralisée de base au même titre que la région. Elle est une collectivité locale de droit public dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière et administrative. Ses organes, le maire et les conseillers sont élus au suffrage universel direct et administrent librement la commune. La Région Vakinankaratra est composée de 86 communes.

Source : loi 94-007 du 26 avril 1995

e) Les fokontany

Le fokontany est une subdivision administrative de base au niveau de la commune. Le comité du fokontany dirigé par son président est l’auxiliaire du chef d’arrondissement, dans ses attributions administratives et fiscales Les habitants du fokontany constituent le « fokonolona ». Le fokontany, selon l’importance des agglomérations, comprend des hameaux, villages, secteurs ou quartiers.

~I~

Le CTD sont dotées de l’assemblée délibérante dénommée conseil (conseil régional pour les régions, conseil municipal pour les communes urbaines, conseil communal pour les communes rurales) et d’un bureau exécutif.

Source : décret 2007- 151 du 19 février 2007

ANNEXE 2 : LES IMPOTS FONCIERS

Il existe 2 impôts fonciers : o I.F.T. (Impôt Foncier sur les Terrains) : - Frappe tous les terrains se trouvant sur le territoire de la Commune, quelle que soit leur situation juridique au 1er janvier de l’année d’imposition ; - Est un impôt dû chaque année par le propriétaire dudit terrain ; - Ses caractéristiques sont précisées dans le Code Général des Impôts (CGI) Livre II / Titre II. o I.F.P.B. (Impôt Foncier sur les Propriétés Bâties) : - Frappe toutes les propriétés bâties & assimilées1 se trouvant sur le territoire de la commune quelle que soit leur situation juridique au 1 er janvier de l’année d’imposition ; - Est un impôt dû chaque année par le propriétaire de ladite propriété bâtie ; - Ses caractéristiques sont précisées dans le Code Général des Impôts. Les personnes imposables sont : o Les propriétaires des terrains ou bâtiments soumis à l’impôt ; o Les exploitants des terrains et les occupants effectifs des bâtiments, si le propriétaire n’est pas identifiable. LE RECENSEMENT Le recensement consiste à faire l’inventaire de tous les biens fonciers (bâtis et non bâtis) situés sur le territoire de la Commune de manière à connaître la matière imposable au titre de l’IFT et de l’IFPB. Les biens fonciers concernés sont : - Tous les terrains (parcelles) ; - Tous les bâtiments. Le recensement est effectué par des agents recenseurs désignés ou recrutés par la Commune. C’est une opération complexe parce qu’elle exige une bonne préparation et mobilise un nombre important de personnes. De plus, elle ne réussira que si la population adhère bien à l’opération. En effet, pour obtenir les informations sur les biens fonciers, les agents recenseurs vont aller interroger chaque propriétaire de biens sur tout le territoire de la Commune. Le recensement permettra de connaître, pour chaque propriétaire : - Le nombre de terrains ainsi que leurs caractéristiques : type d’usage, superficie, etc. - Le nombre de bâtiments et leurs principales caractéristiques de construction et de taille. Comme cela est rappelé ci-après, les terrains et les bâtiments sont rangés dans des « catégories » selon leurs caractéristiques. Ainsi, il est facile de les recenser. Le recensement est une opération exceptionnelle qui permettra de relancer l’imposition foncière. Il ne doit pas être réalisé chaque année. La matière imposable doit ensuite être réévaluée chaque année en adoptant des procédures d’actualisation courantes. Ces procédures sont beaucoup plus simples que le recensement et permettent de garder une base fiscale à jour. Elles sont décrites dans le guide du Maire.

RECENSEMENT DE LA MATIERE IMPOSABLE L’Impôt Foncier sur les Terrains (IFT) Le Code Général des Impôts (Article 10.02.07) classe les terrains en 6 catégories : Première catégorie (en plantation unique ou associée) : Cacao, café, cannes à sucre, cocotiers, coton, girofle, palmiers à huile, plantes à parfum, poivre, sisal, vanille. Deuxième catégorie : Bois, forêts, lacs, marécages.

~II ~

Troisième catégorie (en plantation unique ou associée) : Cultures maraîchè res et vivrières, riz et autres plantations non dénommées au présent article. Quatrième catégorie : Pâturages naturels et artificiels, terrains non exploitables, terrains en jachères. Cinquième catégorie : Terrains non exploitables non exploités. Sixième catégorie : Terrains à usage autre qu’agricole, terrains non bâtis situés dans le périmètre urbanisé de la commune […] ainsi que les terrains d’implantation d’une construction hors d’état d’usage et les terrains d’implantation d’une construction de c aractéristique sans rapport avec la surface et la localisation du terrain […]. Le recensement sur l’ensemble du territoire de la Commune permet de déterminer les caractéristiques des terrains et de les ranger dans chacune des catégories. Le recensement vise à ide ntifier, pour chaque terrain : qui en est le propriétaire ? A quelle catégorie il appartient ? Quelle est sa surface ? Lors de cette opération de recensement, le topographe évalue avec précision la surface des terrains et de ranger les terrains dans des « intervalles de surface ». L’Impôt Foncier sur la Propriété Bâtie (IFPB) Le Code Général des Impôts (Art 10.03.06 à 10.03.10) prévoit un mode de calcul de l’IFPB simplifié pour les Communes Rurales. En effet, les Communes Rurales peuvent forfaitiser l’IFPB , c’est-à-dire qu’elles distinguent un nombre limité de catégories de bâtiments (5 au maximum) et qu’elles fixent un montant d’IFPB forfaitaire (fixe) pour chacune de ces catégories.

EXEMPLE DE CATEGORIES : LES PROPRIETES BATIES RELEVANT DU CALCUL DE L’IFP B AU FORFAIT SERONT CATEGORISEES DE LA MANIERE SUIVANTE : CATEGORIE 1 : MAISONS EN TERRE / TORCHIS OU EN FALAFA CATEGORIE 2 : MAISONS EN BRIQUES CRUES CATEGORIE 3 : MAISONS EN BRIQUES CUITES CATEGORIE 4 : MAISONS EN PARPAINGS / CIMENT / BETON.

La Commune p eut décider de créer, pour chaque catégorie, des niveaux de taille comme cela est illustré dans l’exemple suivant .

Taux d’imposition Le taux d’imposition est la valeur payée par les individus pendant l’année d’exercice de recouvrement. Le taux d’imposit ion est élaboré par les comités communales des impôts (CCI), composées par : le Maire, Conseil communale, secrétaire trésorier communale (STC), Chef FKT, agent de recouvrement, et un représentant du centre fiscale. ANNEXE 3 : PRESE NTATION GENERALE DU SYSTEME GPS

Principe du système GPS Définition :

Le système GPS (Global Positioning System) est un système de radiolocalisation par satellite. Il est composé de 24 satellites qui tournent autour de la terre à une altitude de 20 200 km. Il permet de positionner tout objet fixe ou mobile au voisinage de la surface terrestre.

~III ~

Les bilans des erreurs 1- Erreurs dues au système GPS - Une erreur d’horloge : les horloges des satellites sont amenées à dériver par rapport au temps GPS de référence. - Une erreur d’orbite : les orbites réelles décrites par les satellites diffèrent de l’orbite képlérienne sous l’effet d’actions perturbatrices telles que la non-sphéricité de la terre, l’attraction du soleil et de la lune, les marées océaniques : cette erreur est de 20 m 2- Erreurs dues à la propagation du signal Avant d’arriver au récepteur, les signaux traversent deux couches de l’atmosphère dont les caractéristiques provoquent des perturbations à la propagation : - L’erreur due à la réfraction troposphérique : varie de quelques centimètres à 10 mètres, - L’erreur due à la réfraction ionosphérique : peut varie de quelques mètres à quelques dizaines de mètres, - L’effet de multi- trajet , de nature à provoquer des erreurs pouvant aller de quelques centimètres à 10 mètres 3- Erreurs dues au récepteur. - C’est l’erreur d’horloge du récepteur qui peut atteindre et dépasser 100 m 4- Les fautes - le segment de contrôle, humain ou informatique, peut provoquer des erreurs du mètre à la centaine de kilomètres de l’utilisateur, - l’erreur sur la sélection du datum peut se chiffrer du mètre à la centaine de mètres, - la défaillance du récepteur, tant au niveau matériel que logiciel. Les types de positionnements Les codes Le code C/A donné accès au service SPS ( Standard Positionning service ) qui permet avec un seul récepteur et en temps réel d’obtenir une précision de 20 à 40 m lorsque la précision du système n’est pas dégradée. Le code P donne accès au service PPS ( Precise Positionning service ) qui permet avec un seul récepteur d’obtenir une précision de 15 à 20 m lorsqu’il n’est pas dégradé. Positionnement absolu

Les GPS portables (ou GPS de poche) est un GPS monofréquence. Il résout les pseudo-distances uniquement par lecode C/A. Il encaisse toute l’erreur d’orbite et ne corrige les erreurs iono-atmosphériques que par les messages reçus des satellites, il encaisse donc la différence entre le modèle satellite et les conditions réelles au moment de la mesure. De ce fait, sa précision sur une mesure est plus proche de 3m en X et Y sur une seule mesure, à condition d’être en terrain dégagé et de meilleur appareil. Mais, l’erreur peut atteindre jusqu’à 15m si les conditions n’ont pas bien respectées. Cependant en faisant des nombreuse mesures à des moments différentes l’écart type diminue jusqu’à 0.5 m.

Le tableau ci-dessous montre des mesures pour contrôler le calage du GPS de portable. Des mesures ont été faites sur cinqpoints géodésiques RGM de précision centimétriques, Ces points étaient assez éloignés les uns des autres, certaines distances dépassant 10 km.

N Point Heure précision (m) DX (m) DY(m) Dalt(m) ° 1 Vontovorona 'A' 06h30 4 1 1 1,41

2 7h15 4 3 2 3,61

3 Vontovorona 'B' 06h45 5 3 3 4,24

4 07h30 4 2 3 3,61

5 Ambohibe Nord R1 10h30 4 7 9 11,4

6 11h30 5 5 9 10,3

7 11h 45 4 7 8 10,63

8 Palais de la Raine 14h10 4 4 8 8,94

9 Eglise Faravohitra 14h30 4 5 7 8,6

10 Vontovorona 'B' 16h30 5 3 4 5

11 17h15 5 3 2 3,61

12 Vontovorona 'A' 16h45 5 2 4 4,47

13 17h30 4 3 5 5,83

~IV ~

N Point Heure précision (m) DX (m) DY(m) Dalt(m) ° écart moyenne par rapport à la position 3,69 5 6,28 vraie

écart-type par rapport à la moyenne (m) 1,92 2,24 2,51

Points de contrôle

Points Xv Yv Abohibe R1 519977,15 801945,52 Faravohitra 514908,27 799127,27 Vontovorona A 503 782, 09 792 085, 099 Vontovorona B 503 772.880 792 350.040 Palais de la Reine 515301,972 797171,02 Tableau 14: Test du calage d’un GPS portable par rapport à la position vraie

ANNEXE 4 : LIMITE D’EMPLOI DES INSTRUMENTS DANS LES LEVES

Toute mesure sur le terrain se traduit pour le Topographe par un report graphique (PLOF papier ), entaché par conséquent de « l’erreur graphique » dont la valeur moyenne est de 1/10 mm. Il en résulte que :

1) Il est inutile d’employer des instruments trop précis dont l’erreur moyenne serait très inférieure à l’erreur graphique. La précision de la mesur e sera perdue dans le report graphique. 2) Les instruments ne peuvent être employés au -delà d’une certaine portée maximum qui constitue leur limite d’emploi. Cette limite est atteinte lorsque l’erreur de mesure réduite à l’échelle n’est plus négligeable devan t l’erreur graphique et devient au plus égale à cette erreur. Il en résulte que la limite d’emploi d’un même instrument varie avec l’échelle du levé.

ANNEXE 5 : PRECISION D’UN LEVE PAR TRAÇAGE DIRECTEMENT SUR L’ECRAN

La précision d u pointage sur l’écran est donnée par la meilleure visibilité de l’objet à pointer en fonction de la résolution de l’image. En milieu rural, on ne voit pas sur la photo les limites des parcelles car elles n’étaient pas matérialisées par des signaux apparents lors de la prise de vue ; on n’y voit que les limites des cultures lesquelles ne coïncident pas généralement pas avec les limites des parcelles. On comprend ainsi combien il est difficile d’interpréter la photo pour fixer leurs limites exactes. Considé rons les images suivantes pour calculer l’erreur de pointage d’un objet sur écran.

En principe, la qualité de l’image, apportée sur le terrain est comme celle représentée par la fig.A. En agrandissant au maxi mum cette dernière, le maillage des pixels ap paraît comme dans la fig.B. Admettons que le centre de l’objet (en rouge) est à l’intersection des pixels (fig.C),

~V~

le pointage tomberait, soit à l’intérieur de la surface donnée par les 4 pixels qui le contient (E1), soit à l’extérieur (E2). En prenant le centre de chaque pixel pour le calcul et en utilisant la formule de Pythagore, on obtient :

√ √2 2 2 √ √2 3 2 2 ‘r’ étant la longueur d’un côté du pixel Désigne la moitié de la diagonale d’un pixel 1- ECas d’une image de résolution de 25 cm de pixel E1= 18 cm, E2= 53 cm, 2- Cas d’une image de résolution de 50 cm de pixel E1= 36 cm, E2= 106 cm,

Donc, dans le premier cas, on pourra distinguer 80 % du marquage au sol, contre 40 % dans le deuxième cas. ANNEXE 6: DETERMINATION DE LA RESOLUTION A 25 et 50 CM DE PIXEL

Scannage des PLANS

12 microns 16 microns 25 microns 50 microns 85 microns (2117 dpi) (1588 dpi) (1016 dpi) (508 dpi) (200 dpi) Echelle du Taille pixel de Taille pixel de Taille pixel de Taille pixel de Taille pixel de Plan 1/ l’image (mètre) l’image (mètre) l’image (mètre) l’image (mètre l’image (mètre 1000 0.012 0.016 0.025 0.050 0.127

2000 0.024 0.032 0.050 0.100 0.2540.2540.254

2500 0.030 0.040 0.062 0.125 0.317

5000 0.060 0.080 0.125 0.2500.2500.250 0.635

10000 0.120 0.159 0.2500.2500.250 0.500 1.270

15000 0.180 0.2390.2390.239 0.375 0.750 1.905

20000 0.2400.2400.240 0.319 0.500 1.000 2.540

25000 0.300 0.399 0.625 1.250 3.175

Tableau 15 : Résolution du scannage en fonction de l’échelle.

Ce tableau est obtenu par la formule :

0.0254 [13] P (dpi) : pas du scannage en (dpi= nombre de pixels par inch), 1/Ec : échelle des photos à scanner, R : résolution du pixel 1 inch =0.0254m.

ANNEXE 7 :DONNEES SIG

Donnée raster : Il s’agit d’images numériques composées de points élémentaires (pixels), organisées en unematrice orthonormée, ayant pour caractéristiques une taille et une couleur. On obtient un fichier raster par scannage de documents papier (plans, photos,…) ou par prise de vues en mode numérique. Donnée vecteur : Il s’agit de points, de lignes et d’arcs connus en coordonnées. Ces éléments peuvent être rangés par couches séparées et avoir une représentations particulière (couleur, épaisseur, symbolique, …) . On obtient un fichier vecteur par mesures sur le terrain (levés topographiques), par restitution photogrammétrique de clichés aériens, par digitalisation sur table dédiée de plan papiers ou par vectorisation d’un fichier raster)

~VI ~

ANNEXE 8 : PLOF PAPIER

Rappelons qu’il existe 3 types de Plofpapier : la carte d’assemblage de format A0 et l’impression au format A3 de l’ensemble des dalles du Plof à l’échelle du ½ 500 rangées à l’intérieur d’un classeur A3 avec un index approprié ; Les PLOF papiers sont utilisés pour :

- Identifier l’état de lieu de la limite de couverture du territoire communal, - Tracer la géométrie de la parcelle recensée, - Délimiter les parcelles (certifiées, Titrés), - Localiser les parcelles, - Définir la superficie de la parcelle, - Identifier les limites des parcelles riveraines,

ANNEXE 9 : FICHES DE RECENSEMENT

~VII ~

ANNEXE 10 : RESULTATS DE L’OPERATION COMBINEE (MOIS D’AOUT 2014)

N° Nom commune RECENSE Numérisa intention de Demandes Demandes Reconnaissance CF 1 BEHENJY MENT 10005 tion 6000 demande cf 5300 instruites 0 affichées 0 groupée 0 EDITE 0 2 7975 4756 950 350 470 300 0 3 AMBODIFARIHY 3600 3600 547 496 496 212 0 4 ANDRAVOLAFENOMANANA VOHIPENO 5021 3900 1329 85 85 78 0 5 622 622 437 51 44 0 0 6 4063 3500 653 264 131 264 0 7 BELAMBO FIRAISANA 4923 2000 285 454 376 221 0 8 7667 4900 3201 560 210 21 0 9 MORARANO 3245 2500 484 480 480 474 0 10 4870 2500 845 326 326 63 0 11 MANJAKATOMPO 25 0 0 1 0 0 0 12 ANTSAMPANDRANO 3395 2500 1412 430 430 211 0 13 AMBATOLAHY 5048 4000 1027 544 331 290 0 14 AMBATOMIADY 4529 4250 650 43 43 23 0 15 AMBODIRIANA 4151 3600 905 300 131 81 0 16 AMBOHIMANDROSO 5345 3730 432 410 410 350 36 17 ANDRANOFITO 4039 4000 821 296 296 219 0 18 ANTSAHALAVA 6572 500 200 52 52 44 0 19 ALAKAMISY 4100 3222 1374 91 14 72 25 20 AMBOHIBARY 3052 2500 2832 521 75 354 36 21 AMBOHIMIARIVO 6694 425 2847 111 41 111 111 22 ANDRANOMANELATRA 3771 275 1043 21 0 15 15 23 BELAZAO 4758 2566 1000 0 0 0 0 24 MANDROSOHASINA 5500 1250 4256 878 878 128 0 25 MANGARANO 6352 5225 1650 0 0 0 0 26 TSARAHONENANA 8515 3526 7078 900 197 156 156 27 VINANINKARENASAHANIVOTRY 3710 584 6819 2342 178 2000 0 28 FARAVOHITRA 6500 2200 1956 428 105 382 0 29 MIANDRARIVO 6474 4000 3965 1320 855 42 0 30 RAMAINANDRO 4157 1025 2682 392 35 300 0 31 ALAKAMISY ANATIVATO 6837 6664 1896 123 30 11 0 32 ALAKAMISY MAROSOSONA 4273 1877 1262 43 43 0 0 33 5050 2444 2084 42 42 42 0 34 AMBOHIMASINA 6590 3133 1918 206 30 123 0 35 MANDRITSARA 4221 2500 3742 956 170 911 500 36 SOAVINA 4500 1200 2039 384 133 121 54 37 BETSOHANA 6150 4235 2587 280 188 82 0 38 MANDOTO 6456 3712 2477 195 125 0 0 39 6340 3562 2313 70 41 70 0 199095 112983 77298 14445 7491 7771 933

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES [1] Auteur Titre Lettre de politique foncière Date d’Edition 05/03/2005 Nombre de pages 12

[2] Auteur Eric THALGOTT Titre La réforme foncière à Madagascar Date d’Edition Mai 2009 Nombre de pages 23

[3] Auteur Observatoire de l’Aménagement du Territoire (OAT) Titre Concept et Mission de L’OAT Date d’Edition Février 2012 Nombre de pages 12

[4] Auteur R. D’HOLLANDER Titre Topographie (Premier Fascicule) Date d’Edition 1968 Nombre de pages 291

[5] Auteur PNF Titre Guide pratique de la Gestion Foncière Décentralisée Date d’Edition Octobre 2007 Nombre de pages 117

[6] Auteur Monsieur DIDIER BOLDO Titre LA PHOTOGRAPHIE AÉRIENNE ET LE SIG Date d’Edition LA 2005 PHOTO -INTERPRÉTATION Nombre de pages 75

[6]’ Auteur Monsieur DIDIER BOLDO Titre Thèse « Fabrication conjointe de modèles numériques de surface et d’ortho -images pour la visualisation perspective de scènes urbaines » Date d’Edition Juin 2002 Nombre de pages 206

[7] Auteur Service des Opérations Fiscales et Foncières (REPUBLIQUE FRANÇAISE) Titre Recommandation pour la numérisation des Plans Date d’Edition Mai 1995 Nombre de pages 22

[8] Auteur ANDRIANIRINA Ratsialonana Rivo Titre Cadre d’Analyse de la Gouvernance Foncière Date d’Edition Mars 2012 Nombre de pages 167 [9] Auteur Rémi Legendre Titre Evaluation de la Réforme foncière à Madagascar Date d’Edition Novembre 2011 Nombre de pages 43

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[10] Auteur Observatoire de l’Aménagement du Territoire (OAT) Titre Projet de code de l’urbanisme et de l’habitat Date d’Edition 2012 Nombre de pages 60

[11] Auteur Luc VASSELIN

Titre Prendre en compte le foncier dans le projet de territoire Date d’Edition Mars 2004 Nombre de pages 63

[12] Auteur DST-PNF Titre Méthodologie d’amélioration de la qualité du PLOF Date d’Edition Septembre 2014 Nombre de pages 15

[13] Auteur RABETOANDRO Hery Jaona Titre Comparaison des avantages et inconvénients de l’image satellite quickbird et de Date d’Edition Mémoirela photo aérienne de fin d’études ESPA - 2006 Nombre de pages -

[14] Auteur Pascal Thinon, Tiana Razafindrakotohary, Rija Ranaivoarison Titre Enjeux de production et d’utilisation de l’information géographique dans le cadre de la réforme foncière à Madagascar Date d’Edition Octobre 2007 Nombre de pages 9

[15] Auteur RAMAROLAHY Mandimbinirina Jacquelin Titre Contribution de l’information géographique dans la mise en place du projeten eau potable SANDANDRANO Date d’Edition Juin 2009 Nombre de pages 116

REFERENCES WEBOGRAPHIQUES [16]http://www.foncier.gov.mg/ (consulté le 05/01/2015)

[17]http://www.Observatoirefoncier.gov.mg/ (consulté le 05/03/2015)

[18]www.urbanisme.equipement.gouv.fr (consulté le 23/02/2015)

[19]www.pgdi2.gov.mg (consulté le 27/10/2014)

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TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS ------i SOMMAIRE ------ii LISTE DES FIGURES ------iv LISTE DES PHOTOS ------v LISTE DES CARTES ------v LISTE DES TABLEAUX ------v LISTE DES ORGANIGRAMMES ------vi INTRODUCTION ------1 OBJECTIFS ------2 PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA REFORME ------1 Chapitre I: HISTORIQUE ET ORIGINE ------3 I.1. RAPPEL SUR LA SITUATION FONCIERE A MADAGASCAR AVANT LA REFORME[2] ------3 I.2. HISTORIQUE DE LA RÉFORME ------3 I.3. POURQUOI UNE REFORME FONCIERE------4 I.4. MISE EN PLACE DE LA REFORME ------5 I.4.1. Les acteurs de la réforme foncière ------6 Chapitre II: ORIENTATION ET PRINCIPE D’EXECUTION ------7 II.1. ORIENTATIONS ET LES QUATRE AXES STRATEGIQUES [1] ------7 II.2. PRINCIPE D’EXECUTION ------7 II.2.1. Restructuration, modernisation et informatisation des conservations foncières et topographiques [1] 7 Evolutions 8 II.2.2. Amélioration et décentralisation de la gestion foncière[1] ------8 Evolutions 9 II.2.3. Rénovation de la réglementation foncière et domaniale[1] ------9 Réalisations ------10 II.2.4. Plan National de Formation aux Métiers du Foncier [1] ------10 Réalisations ------11 Chapitre III: RAPPELS ------12 III.1. QUELQUES NOTIONS ET DEFINITIONS ------12 III.2. SYSTEME DE REFERENCE [4] ------13 III.2.1. Caractéristiques de la projection Laborde ------14 III.2.2. Canevas géodésique à Madagascar [4] ------15 III.3. PROCEDES DE MESURE DES DISTANCES [4] ------16 III.3.1. Réductions des distances ------16 III.4. CARTOGRAPHIE ------18 III.4.1. Carte de base (Carte fond image FTM) ------18 III.4.2. Carte topographique et carte thématique ------18 III.5. DEGRE DE PRECISION - TOLERANCE ------18

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III.5.1. Erreur absolue et erreur relative ------18 III.5.1. Erreur graphique ------19 III.5.2. Report------19 III.5.3. Précision Géométrique ------20 III.6. LE PLAN LOCAL D’OCCUPATION FONCIERE (PLOF) [5] ------20 III.7. ORTHOPHOTO ------21 III.7.1. Ortho-image ------21 III.7.2. Orthophoto ------22 III.7.3. Le pixel ------22 III.7.4. DPI : Nombre de pixel par inch ------22 III.7.5. Echelle des photos interprétés [6] ------23 III.7.1. Echelle de Prise de vue (PVA) [6] ------23 III.7.2. Résolution Spatiale d’une PVA [6] ------23 III.8. NUMERISATION [7] ------24 III.8.1. Calage ------24 III.8.2. Contrôle du calage ------24 III.8.3. Règles techniques de numérisation [7] ------24 DEUXIEME PARTIE : ENJEUX DE PRODUCTION ET D’UTILISATION DES DONNEES GEOGRAPHIQUES FONCIERES ------27 Chapitre IV: PLOF ; UNE BASE DE DONNÉES FONCIÈRES HÉTÉROGÈNES [14] ------27 IV.1. DIFFERENTES TYPES DE PLANS FONCIERS ------28 IV.2. LE PLOF : UNE BASE DE DONNEES GEOGRAPHIQUES HETEROGENES [14] ------30 IV.3. INCONTOURNABLES METADONNEES ------31 Chapitre V: LES ENJEUX DE PRODUCTION ET D’UTILISATION DES INFORMATIONS DU PLOF INITIAL [14] 32 V.1. LES ENJEUX DE PRODUCTION ET D’UTILISATION DES DONNEES DU PLOF INITIAL ------32 V.2. LES RISQUES D’UTILISATION AU NIVEAU DES GUICHETS FONCIERS COMMUNAUX D’UNE INFORMATION INCOMPLETE OU IMPRECISE ------34 V.3. MESURE DE REDRESSEMENT ------40 TROISIEME PARTIE : INTERVENTIONS RELATIVES ------34 Cas Opération Communale d’Appui Intégré (OCAI) :volet Foncier ------34 Chapitre VI: PRESENTATION DU PROJET ------41 VI.1. CONTEXTE GÉNÉRAL DU PGDI ------41 VI.2. OCAI (Opération Communale d’Appui Intégré) ------41 VI.2.1. Objectifs ------42 VI.2.2. Activités techniques ------42 VI.3. ORGANISATION DE LA MISSION ------43 VI.3.1. Composition des équipes ------43 Chapitre VII: DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE ------45

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VII.1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE : ------45 VII.2. SUR L’ASPECT FONCIÈRE ------47 VII.3. ACTIVITES ÉCONOMIQUES ------50 VII.3.1. Infrastructures économiques ------50 VII.3.2. Caractéristiques de la population active ------50 VII.3.3. Secteur primaire ------51 VII.4. CADRE ADMINISTRATIF ------51 Chapitre VIII: APPUI A LA GESTION FONCIÈRE DÉCENTRALISÉE ------52 VIII.1. PRINCIPES GENERAUX [16] [17] ------52 VIII.2. PROCESSUS DE L’OPERATION ------52 VIII.3. MATERIELS ------53 VIII.3.1. Papiers ------53 VIII.3.2. Appareils ------54 VIII.4. LES INTERVENTIONS ------54 VIII.5. DELIMITATION ------54 VIII.5.1. Principe ------54 VIII.5.2. LES METHODOLOGIES UTILISEES ------55 VIII.6. RECENSEMENT FISCALE ------66 VIII.6.1. RECENSEMENT DE LA MATIERE IMPOSABLE ------67 VIII.6.2. Outils ------68 VIII.7. COMBINAISON DES OPERATIONS ------68 VIII.7.1. Numéro code de la parcelle. ------68 VIII.7.2. Enregistrement des informations sur les usagers, ainsi que des informations sur les parcelles. ------71 VIII.8. VECTORISATION ET SAISIE DES INFORMATIONS ------71

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VIII.8.1. Démarches Méthodologiques ------71 VIII.8.2. Résumé schématique de l’opération combiné ------76 VIII.9. ECHANGES D’INFORMATIONS ENTRE LES 2 SERVICES ------76 VIII.9.1. Description schématiques de l’échange d’informations entre le SF et le GF ------78 VIII.10. RESULTATS OBTENUS ------79 Chapitre IX: AMELIORATION DU PLOF ------80 IX.1. CONTEXTE GENERALE ------80 IX.2. PRINCIPE D’AMELIORATION DES PLOF FIABLES ------80 IX.2.1. COMPOSITION DU SYSTEME D’INFORMATION FONCIERE ------81 IX.3. OUTILS ------83 IX.3.1. Logiciel ------83 IX.3.2. Orthophoto ------83 IX.3.3. Matériels ------84 IX.4. DEMARCHES METHODOLOGIQUES ------84 IX.4.1. Archivages ------84 IX.4.2. Inventaires ------85 IX.4.3. Numérisation : ------85 IX.4.1. Vérifications topologiques et finalisation des PLOF ------93 IX.4.1. PRECISION ET RESOLUTION------94 IX.4.2. ESUME SCHEMATIQUE DE LA METHODOLOGIE ------95 IX.5. RESULTATS OBTENUS ------96 Chapitre X: COUTS ET RECOMMANDATIONS ------97 X.1. COUTS ------97 X.1.1. Coût des opérations combinés (Appui en GFD) ------97 X.1.2. Coût des opérations de Fiabilisations du PLOF ------98 X.2. IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES ------99 X.3. RECOMMANDATIONS ------99 X.3.1. Améliorations possibles ------99 X.3.2. Orientations du reforme avec les stratégies de l’aménagement du territoire sur la mise en œuvre des outils de planification (PUDi, PUDé, SRAT, SAC). ------103 X.3.3. Perspective ------104 X.3.4. Foncier : outils de l’aménagement ------104 CONCLUSION ------105 ANNEXES ------I ANNEXE 1: GENERALITES SUR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISEES (CTD) I ANNEXE 2 : LES IMPOTS FONCIERS ------II ANNEXE 3 : PRESENTATION GENERALE DU SYSTEME GPS ------III ANNEXE 4 : LIMITE D’EMPLOI DES INSTRUMENTS DANS LES LEVES ------V ANNEXE 5 : PRECISION D’UN LEVE PAR TRAÇAGE DIRECTEMENT SUR L’ECRAN ------V ANNEXE 6: DETERMINATION DE LA RESOLUTION A 25 et 50 CM DE PIXEL ------VI ANNEXE 8 : PLOF PAPIER ------VII ANNEXE 9 : FICHES DE RECENSEMENT ------VII ANNEXE 10 : RESULTATS DE L’OPERATION COMBINEE (MOIS D’AOUT 2014) ------VIII REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ------IX REFERENCES WEBOGRAPHIQUES ------X TABLE DES MATIERES ------XI RESUME ------IX ABSTRACT ------IX

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Titre : «INTERVENTION DU GÉOMÈTRE TOPOGRAPHE DANS LA MISE EN OEUVRE DE LA PRODUCTION ET D’UTILISATION DE L’INFORMATION GEOGRAPHIQUE SUR LA REFORME FONCIERE A MADAGASCAR » Nombre de pages : 130 Nombre de figures : 31 Nombre de photos : 8 Nombre de cartes : 3 Nombre d’organigrammes : 4 Nombre de tableaux : 15 Nombre des annexes : 10

RESUME Ce présent mémoire relate les améliorations effectuées pour la production et l’utilisation de l’information géographique dans le cadre de la réforme foncière à Madagascar. En effet, les constats effectués sur les différents procédés mis en place pour la gestion foncière montre des failles au niveau de la délimitation parcellaire et de la méthodologie d’utilisation du PLOF. Pour y remédier, il a fallu commencer par l’analyse des enjeux de la situation actuelle et des acteurs concernés (à savoir les responsables de l’utilisation du sol au niveau local, c’est-à-dire la commune, et l’acteur principal, c’est-à-dire les services fonciers). Le résultat de cette analyse a conduit à une nouvelle vision sur l’orientation à prendre : une fiabilisation des données foncières entre les guichets et les services fonciers, un appui de la gestion foncière décentralisée et une prise en compte de l’amélioration de l’impôt foncière au niveau local.

Mots clés : Réforme Foncière à Madagascar, Données géographiques foncières, PLOF, le géomètre topographe et la reforme.

ABSTRACT This present report reports the improvements carried out for the production and the use of geographical information within the framework of the land reform in Madagascar. Indeed, the reports carried out on the various processes set up for land management shows faults on the level of the compartmental delimitation and methodology of use of the PLOF. To cure it, it was necessary to start with the analysis of the stakes of the current situation and the actors concerned (namely the persons in charge for the land use at the local level, i.e. the commune, and the principal actor, i.e. land services). The result of this analysis resulted to a new vision on the orientation in taking: a fiabilisation of the land data between the land counters and services, a support of decentralized land management and a taking into account of the land action on the level of installation.

Key words:Modernization and Decentralization of Land Services in Madagascar. Auteur : RAZAFIMAHATRATRA Manohisoa Encadreurs : Dr RABARIMANANA Mamy, Chef de département de L’Information Adresse : Lot III T 151 Anosibe II, Tana IV Géographique et Foncière à l’ESPA Téléphone :034 01 5013 57 Mr.RAZAFINDRAKOTOHARY Tiana Richard Ingénieur Géomètre Expert, E-mail : [email protected] Responsable de la modernisation et restructuration au PNF