Jean-Baptiste LULLY (1632-1687) Les Divertissements de Versailles
DES COMÉDIES-BALLETS AUX TRAGÉDIES-LYRIQUES, UN ITINÉRAIRE À TRAVERS L'ŒUVRE FOISONNANTE DU COMPOSITEUR DU ROI-SOLEIL.
Л UNIQUE JOURNEY THROUGH JEAN-BAPTISTE LULLY'S WORKS LOR MUSIC THEATRE SPANNING HIS CREATIVE LIFE AT THE COURT OF THE SUN KING.
1 PSYCHГ- Prelude pour les trompettes 0:54 2 Chantons les plaisirs charmants 1:47
3 L'AMOUR MÉDECIN Quittons notre vaine querelle 3:37
4 Gk'ORCiis DANDIN Chantons tous de l'Amour 6:52
5 Акмюг: Enfin il est en ma puissance 5:16
6 LES PLAISIRS DE I.'ILE ENCHANTÉE Chère Climène, dis-moi 1:58
7 ISIS Je vous aime, Nymphe charmante, & Plainte du Dieu Pan 12:15 8 Duo des Nymphes 1:25
9 GEORGES DANDIN Laisse-nous en repos, Philène i 1:21
10 ISIS SCÈNE DU FROID L'hiver qui nous tourmente 4:07
11 LSIS SCÈNE DES FORGES Que le feu des forces s'allume 3:01
12 BALLET DES MUSES Trop indiscret Amour 5:06
13 ROLAND Ah ! j'attendrai longtemps 10:14
14 AKMIDE ARMÏDC, vous m'allez quitter • Passacaille 17:02
Sophie Daneman, Rinat Shaham, Emmanuelle Halirrif, Isabelle Ohadia, dessus
Paul Agnew, Cyril Auvity, bante-contre Laurent Slaars, taille Boris Grappe, Olivier Lallouette, François Bazola, basse
Les Avis Florissants sont subventionnés par le Ministère de la Cultun la Ville de Gien, le (Conseil Regional de tinsse-Normandie. WWW.ARTS-FLORISSANTE.COM WWW.WARNERCIASSICS.COM/LESARTSFLO•rissantI e EratoDisques
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JEAN-BAPTISTE LULLY (1632-1687) Les Divertissements de Versailles
Des comédies-ballets aux tragédies-lyriques, un itinéraire à travers l'œuvre foisonnante du compositeur du Roi-Soleil. A unique journey through Jean-Baptiste Lully's works for music theatre spanning his creative life at the court of the Sun King.
Psyché 1 Prélude pour les trompettes 0:54 2 Chœur Chantons les plaisirs charmants 1:47
L'Amour médecin 3 Trio Quittons notre vaine querelle La Comédie Sophie Daneman La Musique Rinat Shaham Le Ballet Olivier Lallouette
Georges Dandin 4 Chantons tous de l'Amour 6:52 Bacchus François Bazola Cloris Isabelle Obadia Berger Cyril Auvity avec Sophie Daneman, Rinat Shaham, Emmanuelle Halimi, Laurent Slaars Chœur
Armide 5 Récit Enfin il est en ma puissance 5:16 Prélude et Air Venez, secondez mes désirs Armide Rinat Shaham
Les Plaisirs de l'Ile enchantée 6 Chère Climène, dis-moi 1:58 Cloris Isabelle Obadia Climène Emmanuelle Halimi
Isis 7 Récit le vous aime, Nymphe charmante Chœur Aimons sans cesse Récit Faut-il qu'en vains discours Chœur Courons à la chasse Récit avec Chœur Je ne puis vous quitter Plainte du Dieu Pan
Pan Boris Grappe Syrinx Sophie Daneman Mercure Cyril Auvity Chœur
Isis
8 Duo Aimez, profitez du temps 1:25
re i et 2 e Nymphes Isabelle Obadia, Emmanuelle Halimi GEORGES DANOIN 9 Quatuor Laisse-nous en repos, Philène ! 4:21 Climène Emmanuelle Halimi Cloris Isabelle Obadia Tircis Cyril Auvity Philène Laurent Slaars
Isis ' Scène du froid 10 Prélude Entrée des peuples des climats glacés 4°7 Chœur L'hiver qui nous tourmente Récit Laissez-moi, cruelle Furie ! Chœur Ah ! quelle peine de trembler
lo Sophie Daneman La Furie Paul Agnew Chœur
Scène des forges 11 Prélude 3:°! Chœur Que le feu des forges s'allume Récit et Chœur Quel déluge de feu
lo Sophie Daneman La Furie Paul Agnew Chœur
BALLET DES MUSES
12 Air Trop indiscret Amour 5:06 Euridice Sophie Daneman ROLAND 13 Air Ah ! j'attendrai longtemps 10:14 Air Je suis trahi ! Prélude et Air Ah ! je suis descendu dans la nuit du tombeau Roland Olivier Lallouette
ARMIDE 14 Ritournelle 17:02 Récit et Duo Armide, vous m'allez quitter Passacaille Choeur Les plaisirs ont choisi Renaud Paul Agnew Armide Rinat Shaham Un amant fortuné Cyril Auvity Chœur
SOLISTES
Sophie Daneman,dessus Rinat Shaham, dessus Emmanuelle Haliml,dessus Isabelle Obadia, dessus Paul Agnew, haute-contre Cyril Auvity, haute-contre Laurent Slaars, taille Boris Grappe, basse Olivier Lallouette, basse François Bazola, basse
Les Arts Florissants William Christie CHŒUR Solange Ahorga, Nicole Dubrovitch, Emmanuelle Halimi, Léa Hanrot, Isabelle Obadia, Anne Pichard, Valérie Rio, dessus Cyril Auvity, Jean-Xavier Combarieu.Thibaud Lenaerts, Bruno Renhold, Marcio Soares-Holanda, Renaud Tripathl, haute-contre Nicolas Bauchau, Michael Loughlin-Smith, Jean-Yves Ravoux, Maurizio Rossano, Laurent Slaars, taille François Bazola, Fabrice Chomienne, Laurent Collobert, Marc Fouquet, David le Monnier, Christophe Olive, basse
ORCHESTRE
Myriam Gevers, premier violon et violon solo Jean-Paul Burgos, Simon Heyerick (soliste), Bernadette Charbonnier, Roberto Crlsafulli, Sophie Cevers-Demoures, Catherine Girard, Guya Martinini, Valérie Mascia, Alba Roca, dessus de violon Galina Zinchenko, Samantha Montgomery, Martha Moore, haute-contre de violon Anne Weber, Michèle Sauvé, Jorien vanTuinen, taille de violon Jean-Luc Thonnérieux, Peter van Boxelaere, quinte de violon Emmanuel Baissa, Ulrike Brùtt, basse de violon Paul Carlloz, Alix Verzier, violoncelle Anne-Marie Lasla, viole de gambe Serge Saïtta (soliste), Charles Zebley,//ûte traversière Sébastien Marq (soliste), Charles Zebley,//ûte à bec Pler Lulgi Fabrettl, Michel Henry, hautbois Claude Wassmer, Philippe Miqueu, basson Marie-Ange Petit, timbales et percussions Brian Feehan, Jonathan Rub'm, luth et théorbe Béatrice Martin, clavecin et orgue Clavecin flamand, deux claviers, école Ruckers (1640), copie par Marc Ducornet et Emmanuel Danset, Paris 2001 ; orgue positif Johan Deblieck, Bruxelles, 2000 CONTINUO Emmanuel Baissa, basse de violon Anne-Marie Lasla, viole de gambe Claude Wassmer, basson Brian Feehan, Jonathan Rubin, luth et théorbe Béatrice Martin, clavecin et orgue
Béatrice Martin et Benoît Hartoin, assistants/nws/raux François Bazola, assistant musical chargé du chœur Anne Pichard, conseiller linguistique
Les Arts Florissants remercient le Fonds Instrumental Français
du prêt d'une basse de violon anonyme du xviIIE siècle.
Le programme des Divertissements de Versailles a été créé, dans une mise en espace de Mireille Larroche, au Théâtre des Champs-Elysées à Paris en janvier 2002.
Enregistrement : Espace de projection de l'IRCAM les 18,19 et 20 janvier 2002 Enregistrement réalisé par Musica Numéris Supervision de l'enregistrement : Jean Chatauret Direction artistique : Nicolas Bartholomée Prise de son et montage: Simon Fox Mixage, master : Koichiro Hattori Assistant : Jïri Heger Couverture: Palais de Versailles, Yvelines, France © 2001, Bernard Dupont/Authors Image Conception graphique: Smith & Gilmour Mise en page : Peter Vogelpoel De Lulli à Lully tre 1664 et 1671, elle donna le jour à dix ouvrages, aux formes très différentes : Le Mariage forcé, RRIVÉ au bon moment, venu du bon endroit, La Princesse d'Élide, EAmour médecin, la Pastorale AGiovanni Battista Lulli eut sur l'histoire du comique, Le Sicilien, Georges Dandin, Monsieur « divertissement » à la française l'Influence de de Pourceaugnac, Les Amants magnifiques, Racine sur la tragédie ou de Métastase sur le Le Bourgeois gentilhomme et Psyché. Au cours livret. Né italien,comme Mazarln, il eut l'habileté de l'année 1664, le roi voulut célébrer les pre de renier ses origines, pour mettre au service du miers aménagements de Versailles, lors de fêtes roi de France les talents qu'elles lui avaient valus. connues sous le nom de Plaisirs de l'île enchanté Il réussit le paradoxe de fonder le seul genre qui (l'île en question étant celle de la magicienne disputa à l'opéra italien les scènes européennes : Alclne, empruntée à l'Arloste). Ces Plaisirs durèrent la tragédie lyrique française, conçue en partie une semaine, faisant se succéder marches, car contre l'esthétique transalpine. Entamant sa rousels, bals et représentations théâtrales. Molière carrière française comme danseur et comédien représenta trois de ses pièces et dut en écrire une (Il fut, avec Molière, le disciple deTIberio Fiorelli, nouvelle : la « comédie galante mêlée de musique dit Scaramouche), Lulli était aussi violoniste, à et d'entrées de ballet » La Princesse d'Élide. Il s'agit une époque où le violon venait de conquérir une d'une œuvre déroutante : commencée en vers, place prédominante (avec la fondation des terminée en prose, elle regarde du côté de la tradi célèbres Vingt-quatre violons du Roy). Sur tous tion galante d'Honoré d'Urfé, entretenue par les ces plans (théâtre, danse, musique), Lulli sut Scudéry frère et sœur (dont Molière se moquera Intervenir de manière décisive, ne commettant tant par la suite) ; son prétexte, lui, est emprunté pas l'erreur de placer le chant à l'avant-scène, à un ouvrage espagnol, tandis que les intermèdes comme le faisaient les Italiens. Si l'on voulait musicaux semblent se souvenir de l'opéra véni schématiser son Influence, l'on pourrait dire tien. C'est notamment le cas du Cinquième, ce qu'elle consista à donner aux Français, en dou débat ancillalre qui reprend textuellement la ceur, le goût du texte chanté, dont la place ne question que se posait, deux ans plus tôt, le Page cessera de croître au fil des productions. Ce d'Ercole amante de Cavalll : « quel est donc cet qu'illustre notre programme, en représentant amour/dont chacun parle à la cour ? » (N,3). les trois genres principaux qu'il aborda : la fête L'année suivante volt une nouvelle commande de cour, la comédie mêlée de musique et la hâtive du roi destinée à Versailles : le résultat en tragédie lyrique. est EAmour médecin, « proposé,fait, appris et Les oeuvres les plus anciennes que l'on enten représenté en cinq jours », affirme Molière. Le dra témoignent de la collaboration Lully'-Mollère. principal ressort comique de la pièce (peut-être Celle-ci fut dense bien qu'éphémère puisque, en soufflé par Louis lui-même) tient à la caricature de quatre insupportables médecins. Les inter finale de l'écho. Thème typique de l'esprit fran mèdes en musique, quant à eux,font intervenir çais : passion et ivresse obscurcissent le bon sens des personnages de la commedia dell'arte, à et ne sont bonnes qu'à être traitées en musique- l'exception du dernier et du Prologue, qui mettent Mais Lully était trop courtisan pour se conten en scène la Comédie, la Musique et le Ballet ter déjouer les bouffons : quittant les terres de (deux dessus et basse). Là encore, on peut la comédie, il va tenter de concilier la valeur soupçonner un emprunt à l'opéra vénitien et, « divertissante «jusque-là accordée,en France, notamment, à // Ciro de Cavalli (1653), dont le à la musique, avec le respect réservé au genre Prologue introduisait l'Architecture, la Musique, tragique. La fusion se fera en plusieurs étapes. la Peinture, la Poésie et la Curiosité. Néanmoins, L'une d'entre elles se nomme la « pièce à la louange au roi à laquelle conduit le texte de machines » : Psyché en est un exemple. L'œuvre Molière reste bien française,tout autant que naquit de la volonté du roi de réutiliser la dis la forme en rondeau choisie par Lully. pendieuse Salle des machines qu'il avait fait Les deux dernières pièces de Molière aux construire aux Tuileries et qui avait été inaugurée quelles participa Lully - Georges Dandin et avec i'Ercole amante de Cavalli et Buti (1662), Monsieur de Pourceaugnac - sont mieux connues dont on reprendrait, pour l'occasion, les pharao et non dépourvues de ressemblances. La première niques décors. Le sujet fut proposé par Molière s'insère dans le Grand Divertissement royal de (Racine, lui, avait envisagé un Orphée), auquel Versailles,commandé durant l'été 1668 par la commande échut ; mais, ne pouvant faire face Louis XIV pour célébrer la paix d'Aix-la-Chapelle. seul à cette « tragédie-ballet » en cinq actes, En dépit de ce cadre pompeux, l'œuvre relève de il requit l'aide de Philippe Ouinault (qui écrivit la farce (elle est sous-titrée Le mari confondu), les divertissements) et de Pierre Corneille (auquel mais d'une farce dans laquelle le sadisme l'em on doit l'essentiel des quatre derniers actes). porte sur la drôlerie. Renversant l'habitude, les L'ouvrage-qui durait cinq heures, nécessitait trois brefs actes de Georges Dandin constituent neuf décors, convoquait tous les dieux de les intermèdes en prose d'une comédie pastorale l'Olympe,des monstres,démons, polichinelles en vers, représentée dans un théâtre de verdure : et zéphyrs - fut joué avec succès tout au long d'où le caractère bucolique du divertissement du carnaval de 1671. Lully y fit ses débuts de offert ici, qui traite d'un « conflit » rémanent dans véritable auteur d'opéra, donnant toute la le cadre du théâtre lyrique - celui opposant les mesure de sa science orchestrale lors du dernier dieux du vin et de l'amour (Rameau le traitera chœur (aux parties intermédiaires soignées dans Anacréon, 1757)-,conflit représenté par et chromatiques), chanté par les « troupes diffé l'opposition des deux groupes vocaux, qui ne rentes de la suite d'Apollon, de Bacchus, de parviennent à l'unanimité que dans l'imitation Morne et de Mars ». L'ambition de Lully ne lui permettant plus de représenté par les traits de flûtes. À l'Acte IV, seconder quelque poète que ce soit, la brouille lo, poursuivie par une Furie, traverse des mondes avec Molière ne tarda pas. En 1672, Lully profita divers :la Scythie, dans la « scène du froid », avec de la faillite de Perrin et Cambert pour racheter son fameux « chœur des trembleurs2 », puis les le privilège qu'ils avaient obtenu du roi en fon forges des Chalybes, et son brutal chœur de for dant l'Académie royale ; le Florentin devint gerons, enfin, l'enfer lui-même, où l'accueillent « directeur de tout le théâtre de musique », les trois Parques (dont le trio se retrouvera dans recevant de fait le monopole des représentations Hippolyte et Aride de Rameau, en 1733). musicales sur le territoire français (au grand dam L'autonomisation de l'orchestre telle qu'elle de Molière). L'année suivante commença sa apparaît dans Isis s'affirme dans Roland, créé à collaboration avec le dramaturge Ouinault, qui Versailles, et dont le roi lui-même aurait soumis aboutit à la conception d'une dizaine de tragé le sujet. Outre qu'il a la particularité d'avoir pour dies lyriques (quasiment une par an de 1673 héros une basse, cet opéra se distingue par à 1686). Le présent disque présente des extraits l'importance qu'y prennent les récitatifs accom de trois des plus abouties : Isis (1677), Roland (1685) pagnés par l'orchestre. Notamment à l'Acte IV, et Armide (1686). qui peut être considéré comme un immense La première n'est ni la plus typique ni la mieux « monologue » du héros, prenant peu à peu connue. Créé à Saint-Cermain-en-Laye, Isis décon conscience de la trahison d'Angélique,confirmée certa les auditeurs par son caractère « savant », par les pasteurs qui forment le divertissement, qui lui valut le titre d'« opéra des musiciens ». et s'achevant par une « scène de la folie » d'une L'intrigue troussée par Ouinault est décousue, grande variété. La mobilité du récit (exigeant un épique : elle conte les aventures subies par la ample ambitus vocal) et de sa moirure orches nymphe lo, aimée de Jupiter mais forcée de fuir trale annonce les scènes construites plus tard, devant le courroux de Junon, jusqu'en Egypte, où pour le même genre de voix, par Campra dans elle est divinisée sous le nom d'Isis. S'emparant Tancrède (1702) et par Rameau dans Hippolyte. des scènes spectaculaires dont est semé le livret, Cette tentative de Lully ne semble pas avoir été Lully trousse une série de brillants tableaux bien comprise à l'époque, puisqu'il n'ira pas plus musicaux.À l'Acte III prend place la traditionnelle loin dans ce sens, du moins jusqu'à Acis et « scène de sommeil » (celui d'Argus,endormi par Calatée {1686), qui fut un échec. Mercure), qui s'insère dans un divertissement Dans Armide, sa dernière tragédie lyrique, créée champêtre, véritable « théâtre dans le théâtre » à l'Académie royale, il délimite plus nettement développant une intrigue indépendante (les les domaines de la musique et de la récitation : amours de Pan et Syrinx). Il s'achève sur la plainte le célèbre « Monologue d'Armide », à l'Acte II, déchirante de Pan, auquel ne répond que lèvent, au cours duquel la magicienne hésite à frapper Renaud endormi, respecte ainsi la ductilité du From Lulli to Lully poème, dont la moindre nuance est rendue, avant le <